D.570 – La puissance des Saints

Par Joseph Sakala

Depuis trois ans, nous entendons parler de la puissance de M. Donald Trump. Mais soudainement, des évènements bouleversants sont arrivés qui risquent de lui enlever son pouvoir aux États-Unis, ce qui causerait un scandale mondial. Mais ce n’est pas tout, car les leaders mondiaux perdraient tout le respect qu’ils lui manifestent, étant l’homme supposé être le plus puissant du monde. Cependant, à cause de sa conduite disgracieuse, cet homme politique pourrait facilement se retrouver le plus faible du monde, et même aller en prison. Les grands orgueilleux du monde acceptent très mal une telle déchéance. Par contre, pendant ce temps, de faibles personnes qui veulent plaire à Dieu se préparent présentement pour remplacer ces hommes puissants, afin d’instaurer, sous l’éternelle puissance de Jésus-Christ, un gouvernement mondial que ces mêmes leaders mondiaux sont incapables d’imaginer.

C’est ce que Paul déclare, dans Éphésiens 1:16-22 : « Je ne cesse de rendre grâces pour vous, en faisant mention de vous dans mes prières ; afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église. »

La puissance du Créateur, telle que déployée dans la résurrection de Son Fils Bien-aimé, est dirigée également vers nous. Nous ne pourrons jamais le comprendre de notre vivant, mais les Écritures nous fournissent plusieurs déclarations très claires qui nous aideront à saisir un tout petit peu la magnifique ressource qui nous attend. D’abord, dans Actes 1:8, l’Écriture nous dit : « vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Le Saint-Esprit vient prendre résidence à l’intérieur de la personne : « L’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous » (Jean 14:17).

Et c’est de cette manière qu’Il devient toujours accessible à tout croyant. « Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen » (Éphésiens 3:20-21). Nous utilisons cette puissance de Dieu chaque fois que nous prêchons ou que nous parlons de l’Évangile. L’apôtre Paul nous déclare, dans Romains 1:16 : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. »

Et nous l’utilisons encore plus lorsque nous prêchons l’Évangile à plusieurs. « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu. Car il est écrit : Je détruirai la sagesse des sages et j’anéantirai l’intelligence des intelligents, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 1:18-19. Nous apprenons ce qu’est la puissance de Dieu par Ses promesses. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise ; ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité », dit Pierre, dans 2 Pierre 1:3-7.

Nous voyons les effets de la puissance de Dieu dans nos vies. « De telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le Royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés », nous déclare Paul, dans Colossiens 1:10-14.

C’est le désir du Seigneur que nous soyons remplis de Sa puissance : « Et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19). Et que Dieu nous donne d’être puissamment fortifiés par Son Esprit, dans l’homme intérieur. Le but de nous donner ce pouvoir, c’est que nous soyons : « Enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces » confirme l’apôtre Paul, dans Colossiens 2:7. Afin que nous puissions comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ qui surpasse toute connaissance, de manière à ce que nous soyons remplis de toute la plénitude de Dieu.

Cependant, le temps d’enseigner Ses disciples était révolu, et c’était maintenant le temps pour eux d’aller prêcher l’Évangile. « Toutefois, je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille ; car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous ; et si je m’en vais, Je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement : de péché, parce qu’ils ne croient point en moi ; de justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus ; de jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé. J’ai encore plusieurs choses à vous dire ; mais elles sont encore au-dessus de votre portée. » (Jean 16:7-12).

Le privilège de prêcher l’Évangile aux individus qui recherchent le salut vient de la puissance de Dieu en action « pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en Lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi » (Romains 1:16-17). Et n’oublions surtout pas que c’est Jésus : « Qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier », nous confirme l’apôtre, dans 1 Jean 2:2.

« Celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises » (Jean 3:18-20). Le seul péché qui condamne irrévocablement, c’est de ne pas croire au nom du Fils unique de Dieu. « Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu » (Jean 3:21).

Tandis que celui qui est en rébellion ouverte contre le Fils unique de Dieu, l’est également contre le ministère du Saint-Esprit, alors que Celui-ci convainc les hommes de la nécessité du salut par Christ. Regardons ensemble ce que Jésus a déclaré, dans Matthieu 12:30-32 : « Celui qui n’est pas avec moi, est contre moi ; et celui qui n’assemble pas avec moi, disperse. C’est pourquoi je vous dis que tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné. Et si quelqu’un a parlé contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais celui qui aura parlé contre le Saint-Esprit n’en obtiendra le pardon, ni dans ce siècle, ni dans celui qui est à venir. »

Celui qui commet ce péché est réservé pour la troisième résurrection, la destruction par le feu de la Géhenne. Mais vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, voici ce qu’Il nous a laissé comme instruction dans Jean 16:13-15 : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est Lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. »

Tout au long des siècles, plusieurs ministres ont prêché que le prince de ce monde, Satan, sera jugé un jour. Ces ministres perdent leur temps, car Jean 16:11 nous déclare que Satan : « le prince de ce monde est déjà jugé ». Par contre, il faut prêcher que le Fils de Dieu, qui était sans péché, fut condamné et crucifié sur le Mont du Calvaire pour payer la rançon de tous vos péchés ainsi que les miens, et cela nécessitera une conviction surnaturelle auprès du monde entier. Vous souvenez-vous, lors de Son ministère, comment les leaders religieux de Son temps Lui demandaient toujours un miracle pour leur prouver qu’Il était vraiment le Messie qui devait venir ? Jésus Se souvint de Jonas, à qui : « l’Éternel prépara un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits » (Jonas 2:1).

Cette histoire du grand poisson était sûrement bien connue des pharisiens, des saducéens et d’un grand nombre d’autres personnes. Alors, Jésus a confirmé cette histoire, car Il était Celui-là même qui avait créé le poisson. Donc, dans Matthieu 12:40-41, Jésus leur déclare : « Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits. Les Ninivites s’élèveront au jour du jugement contre cette nation, et la condamneront, parce qu’ils se repentirent à la prédication de Jonas ; et il y a ici plus que Jonas. » C’est sur cette prophétie que Jésus plaçait toute Sa réputation. Ces leaders religieux l’ont-ils cru ? Pas plus que les leaders religieux de nos jours qui ont choisi de croire un mensonge, comme de fixer une période allant du vendredi soir à dix-huit heures jusqu’au dimanche matin à six heures pour tenter de prouver qu’elle contient les trois jours et trois nuits que Jésus avait passés dans Son tombeau.

Et l’on ose prétendre que le salut vient par Jésus, qui est le véritable sens du nom de Jésus. Seule la puissance de Dieu pouvait diriger un gros poisson vers Jonas afin de le sauver. Ensuite, trois jours et trois nuits plus tard, le gros poisson alla vomir Jonas sur le bord de la rive, et Jonas se rendit prêcher le salut et la repentance aux âmes perdues de Ninive. Puis finalement, Dieu Lui-même, incarné en la personne de Jésus-Christ (Sauveur Messie), est mort sur la croix pour les péchés du monde entier. Cette fois, il a fallu l’infini pouvoir de Celui qui a créé l’univers afin de ressusciter Jésus, trois jours et trois nuits plus tard. Voilà l’extrême grandeur de Son pouvoir réservé à Ses élus qui croient.

« Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, et la plénitude de celui qui remplit tout en tous », nous confirme Paul, dans Éphésiens 1:19-23.

C’est ainsi que se traduisent les Écritures dans la vie du véritable chrétien et de la véritable chrétienne. « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples. Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes. Ils sont plus désirables que l’or, et que beaucoup d’or fin ; plus doux que le miel, que ce qui découle des rayons de miel. Aussi ton serviteur est éclairé par eux ; il y a un grand salaire dans leur observation », nous dit si bien David, dans Psaume 19:8-12.

La plupart des chrétiens passent très peu de temps à l’étude de la Parole du Seigneur, et c’est une grande tragédie. C’est la nourriture nécessaire à entretenir la santé et la joie dans notre vie spirituelle. « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen », nous recommande le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:2. « A ce sujet nous avons beaucoup de choses à dire, qui sont difficiles à expliquer, parce que vous êtes devenus lents à comprendre. En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes [et les femmes] faits, pour ceux qui, par l’habitude (de l’étude soigneuse et régulière de la Parole), ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:11-14).

Non seulement les Écritures forment-elles la base de notre salut, mais elles nous apportent également la sanctification de notre être jour après jour, car : « Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement », nous déclare 1 Pierre 1:23. « Pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible », nous confirme Paul, dans Éphésiens 5:27. Les Écritures nous fournissent un guide quotidien pour ceux, bien sûr, qui utilisent ses directives. Psaume 119:105 nous déclare que : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. »

Chaque chrétien devrait être un semeur de la Parole pour Christ. Car : « ce qui est tombé dans une bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent et portent du fruit avec persévérance », nous déclare Jésus, dans Luc 8:15. Dans l’armure chrétienne, la seule arme offensive est « l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu » (Éphésiens 6:17). Ce qui nous indique clairement une vie victorieuse en témoignage pour ceux qui l’utilisent bien. Paul pouvait très bien déclarer que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme [et la femme] de Dieu soit accompli[e] ; et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17).

« Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est, » nous déclare 1 Jean 3:1-2. Parce que nous verrons Jésus au travers de nos yeux immortels, ce qui n’est pas possible présentement. Nous pouvons à peine imaginer les joies qui nous attendent dans la gloire. L’apôtre Paul avait également de la difficulté à s’exprimer sur le sujet. Alors, il priait : « Afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:17-19).

Et parce que nous anticipons avec foi tout ce qui arrivera, nous pouvons rester dans la connaissance certaine de toutes Ses promesses, et nous Lui témoignons, avec Paul : « Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen » (Éphésiens 3:20-21). Notre confiance en Lui est primordiale : « Afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:18-20).

En tant qu’enfants de Dieu, nous possédons tout ce dont nous avons besoin, à partir de Son refuge invincible contre l’ennemi jusqu’à l’espérance certaine de l’éternité avec notre Père au ciel. Et notre confiance en Lui est très bien placée. Car la confiance en quelqu’un d’autre n’aurait pas autant de valeur si cet individu changeait souvent d’idée. Mais notre Sauveur ne change jamais. Son amour pour nous demeure constant. Voyez vous-mêmes ce que l’apôtre Jean nous déclare, dans Apocalypse 19:11 : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. » En autant que nous demeurions près de Lui, nous sommes en parfaite sécurité.

Considérez que nous sommes aussi en sécurité entre les mains de Jésus que Lui l’était dans les mains de Son Père. Et n’oubliez jamais que tout croyant est scellé par le Saint-Esprit. Jésus nous assure que : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:27-30). Qui pourrait briser un lien pareil ? Donc, ne vous inquiétez pas, nous sommes en sécurité avec Christ.

Oh, si seulement l’Israël ancien avait compris cela. Voici ce que Dieu lui dit, dans Osée 4:16-19 : « Parce qu’Israël a été rebelle comme une génisse indomptée, maintenant l’Éternel les fera paître comme un agneau dans des lieux spacieux. Éphraïm s’est associé aux idoles : abandonne-le ! Ont-ils fini de boire, les voilà à la fornication. Les chefs d’Israël n’aiment que l’ignominie. Le vent les attachera à ses ailes, et ils auront honte de leurs sacrifices. » Dieu est patient et plein de miséricorde, mais il y a une ligne que personne ne peut traverser. Il est très dangereux de présumer que Dieu pardonnera toujours et tout d’avance. Gardez continuellement à l’esprit que : « notre Dieu est aussi un feu dévorant » (Hébreux 12:29).

Les leaders d’Éphraïm (un terme collectif pour identifier les dix tribus du nord d’Israël) avaient franchi le point de non-retour. Ils sont devenus complètement séduits par les idoles babyloniennes des nations panthéistes, étant unis à elles par toutes les pratiques immorales qui accompagnent de telles adorations. Ils sont devenus tellement fascinés par ces pratiques occultes que Dieu a décidé de les envoyer en captivité afin de pouvoir les réclamer. Nous voyons plusieurs de ces avertissements dans les Écritures. Un en particulier se trouve dans Genèse 6:1-3 : « Or, quand les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils prirent des femmes d’entre toutes celles qui leur plurent. Et l’Éternel dit : Mon Esprit ne contestera point dans l’homme à toujours ; dans son égarement il n’est que chair ; ses jours seront de cent vingt ans. »

Les pratiques sexuelles étaient devenues insupportables par la fornication et les abus sexuels envers les femmes, et Dieu décida que, dans les cent vingt ans qui suivraient, Il détruirait toute l’humanité par un déluge, sauf Noé, sa femme, ses trois fils et leurs femmes. Un autre cas est survenu lorsque Jésus a eu un affrontement avec les leaders religieux de Son temps, dans Matthieu 15:12-14 : « Alors ses disciples, s’approchant, lui dirent : N’as-tu pas remarqué que les pharisiens ont été scandalisés quand ils ont entendu ce discours ? Mais il répondit : Toute plante que mon Père céleste n’a point plantée, sera déracinée. Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; que si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse. » Pourtant, c’était les leaders religieux à qui Dieu avait confié l’enseignement de Son peuple.

Dans 1 Jean 5:15-16, nous lisons : « Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées. Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui ne mène point à la mort, il priera, et Dieu lui accordera la vie de ceux qui ne commettent pas un péché qui mène à la mort. Il est un péché qui mène à la mort ; je ne dis pas de prier pour ce péché-là. » Un chrétien ne doit pas se mortifier pour quelqu’un qui aurait commis le péché impardonnable. Cette affaire ne regarde que Dieu et l’individu en question.

Ne perdez point votre temps à tenter de convaincre quelqu’un avec la vérité ; s’il n’est pas réceptif et complètement disposé à l’entendre, c’est entièrement inutile. Alors, Jésus nous dit simplement : « Ne donnez point les choses saintes aux chiens, et ne jetez point vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent à leurs pieds, et que, se tournant, ils ne vous déchirent » (Matthieu 7:6). Laissez-les faire, car, non seulement ils ne vous écouteront pas, mais ils pourraient même se tourner contre vous et vous faire du mal. Pour eux, la vérité n’est pas une défense.

Lorsque Moïse demanda à Pharaon de laisser partir Son peuple, Dieu envoya des grenouilles pour envahir le pays d’Égypte. Dans Exode 8:13-15, nous lisons : « Et l’Éternel fit selon la parole de Moïse, et les grenouilles périrent dans les maisons, dans les villages et dans les champs. On les amassa par monceaux, et la terre en fut infectée. Mais Pharaon, voyant qu’il y avait du relâche, appesantit son cœur, et ne les écouta point, comme l’Éternel l’avait dit. » Finalement, nous voyons que : « l’Éternel endurcit le cœur de Pharaon, et il ne voulut point les laisser aller. Et Pharaon lui dit : Va-t’en de devant moi ! Garde-toi de revoir ma face, car le jour où tu verras ma face, tu mourras. Alors Moïse répondit : Tu as bien dit ; je ne reverrai plus ta face » (Exode 10:27-29).

Finalement, à ceux qui prétendent que Dieu n’existe pas, nous lisons, dans Romains 1:22-27 : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. »

« Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion ; qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent » (Romains 1:28-32).

Ces versets nous donnent une description parfaite de ce qui se passe présentement dans notre société moderne. Car elles nous expliquent ce qui peut arriver à tous ceux qui sont enchantés par l’évolution, ou l’occultisme, ou toute forme de panthéisme humain. Mais tant et aussi longtemps que la personne ressent des doutes au sujet de la philosophie pseudo-scientifique à laquelle il ou elle s’est accroché(e), il est toujours possible qu’elle revienne au véritable Dieu de la Création. C’est ainsi que la famille de Dieu la recevra et lui offrira la plénitude de la puissance divine. Car le temps viendra, peut-être plus vite que nous le pensions, où Dieu dira tout simplement, de ceux qui refuseront de se convertir, « Laissez-les faire ».




D.569 – Voir les choses invisibles

Par Joseph Sakala

Nous vivons dans un monde rempli de choses invisibles, mais nous nous sentons pourtant très bien malgré cela. Par exemple, nous ne pouvons voir l’air qui nous entoure ; nous ne pouvons voir la gravité et, cependant, nous vivons dedans, attirés vers la terre. Nous ne pouvons voir la chaleur ; or, nous savons qu’elle existe par l’effet qu’elle a sur notre peau. Il est impossible de voir le son ; pourtant, nous savons que le son existe par les bruits qui nous environnent chaque jour. Ensuite, il y a le monde de la science-fiction dans lequel on peut faire disparaître un avion par des effets techniques.

Nos hommes de science travaillent avec la technologie pour tenter de rendre certaines choses invisibles, autant que possible. Mais qu’en est-il des choses vraiment invisibles ? L’œil humain ne peut détecter la lumière qu’au travers une portion du spectre électromagnétique appelé le « spectre visible ». En dehors de ce spectre, des rayons comme, par exemple, l’infrarouge ou l’ultraviolet ne peuvent être détectés qu’avec des instruments spéciaux. À moins d’être un oiseau, un insecte, ou quelqu’autre animal équipé pour voir la lumière au-delà de la capacité humaine. Par contre, certains animaux ne peuvent pas voir le spectre de lumière que nous, les humains, pouvons très bien voir.

Donc, la visibilité dépend des yeux de celui qui regarde. Certains individus ne peuvent pas distinguer les couleurs verte ou rouge que la plupart des gens peuvent facilement distinguer. D’autres individus ont des problèmes à distinguer entre le bleu et le vert, d’autres encore entre le jaune et l’orange qui pourraient leur paraître rose. Cette déficience à bien distinguer la couleur est communément appelée « discrimination entre les couleurs ». Il existe plusieurs conditions ou affections variées de l’œil qui peuvent limiter la vision normale. Plusieurs connaissent l’expression « voir, c’est croire ». C’est une expression que les gens utilisent pour exprimer qu’ils ne croiront que ce qu’ils verront de leurs propres yeux. Mais voir quelque chose de ses propres yeux rend-il cette chose réelle ? Ou bien ne pas voir quelque chose rend-il cette chose inexistante ?

Le ciel est rempli d’étoiles qui sont invisibles le jour, tout simplement parce que, durant la journée, le ciel bleu nous empêche de voir la faible lumière des étoiles. Cependant, durant une nuit claire, nous pouvons facilement les voir. Ne pas les voir durant la journée ne veut pas dire que les étoiles existent seulement la nuit. Les choses invisibles existent quand même. Alors, nous savons que l’air, la gravité, la chaleur et le son existent, tout comme nous savons que l’amour, la haine, la joie et l’humour existent, même si nous ne pouvons les « voir ». Nous déterminons qu’elles existent par d’autres moyens.

L’apôtre Paul a fait une importante déclaration au sujet de la vision et de la compréhension, lorsqu’il a écrit à l’Église de Corinthe. Il explique que les choses qu’on peut voir sont temporaires, mais les choses qu’on ne peut pas voir sont éternelles, mais Dieu peut ouvrir nos yeux pour voir les choses éternelles, afin qu’on puisse les regarder. « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4).

Paul leur explique : « Puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:18). Et c’est ainsi que le dieu de ce monde (Satan) a pu aveugler le plus grand nombre pour ne pas voir la lumière du glorieux Évangile de Jésus, qui représentait l’image de Dieu Lui-même. Paul élabore, dans Colossiens 1:16-17 : « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. »

La Bible nous révèle également que Dieu est invisible. Mais Jésus, lorsqu’Il est venu, était visible, parce que « c’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:15). Jésus nous a déclaré que personne n’a jamais vu Dieu, sauf Lui. Et que : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par lui, vient à moi. Ce n’est pas que personne ait vu le Père, si ce n’est celui qui vient de Dieu ; celui-là a vu le Père » (Jean 6:44-46).

Après Sa résurrection, Jésus est redevenu éternel, immortel et invisible à la perception humaine mortelle, sauf à ceux qu’Il a Lui-même choisis afin de Se révéler. « Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle. Au roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu, seul sage, soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen », nous déclare Paul, dans 1 Timothée 1:16-17. Alors, nous pouvons savoir que le Dieu invisible existe réellement. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages » (Romains 1:20). Et lorsque Dieu nous appelle, nous pouvons également comprendre Son Plan pour Sa Création. La vision divine, c’est l’art de voir ce qui reste invisible pour les autres humains.

Regardons maintenant ce que la Bible nous enseigne sur des petites choses remarquables. Dans Proverbes 30:24-28, Dieu nous déclare : « Il y a quatre choses, des plus petites de la terre, qui, toutefois, sont sages et avisées : Les fourmis qui sont un peuple faible, et qui néanmoins préparent leur nourriture pendant l’été. Les lapins, qui sont un peuple qui n’est pas puissant, et, cependant, ils font leurs maisons dans les rochers ; les sauterelles qui n’ont point de roi, et, cependant, elles vont toutes par bandes ; le lézard qui se tient avec ses mains, et qui est dans les palais des rois. » Regardez ces petits êtres, tous créés par Dieu, et qui réussissent à ramasser de la nourriture et à s’en repaître, sans le besoin d’aucun roi pour les guider.

Dans Matthieu 13:31-32, Christ compara Son Royaume en proposant à Ses disciples : « Le royaume des cieux est semblable à un grain de moutarde que quelqu’un prend et sème dans son champ ; ce grain est la plus petite de toutes les semences ; mais quand il a crû, il est plus grand que les légumes, et il devient un arbre ; tellement que les oiseaux du ciel viennent habiter dans ses branches. » Pourtant, alors que : « les disciples vinrent en particulier à Jésus, et lui dirent : Pourquoi n’avons-nous pu chasser ce démon ? Et Jésus leur répondit : C’est à cause de votre incrédulité ; car je vous dis en vérité que si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle s’y transporterait, et rien ne vous serait impossible. Mais cette sorte de démons ne sort que par la prière et par le jeûne » (Matthieu 17:19-21).

Jésus Se servait souvent des petites choses pour enseigner à Ses disciples, tout comme dans le Sermon sur la montagne où Jésus leur explique : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 5:17-19). Donc, pour ceux qui étaient sous la loi, Jésus n’est pas venu pour abolir la loi, mais plutôt pour l’accomplir.

Alors, méfiez-vous de ceux qui viennent vous prêcher que, parce que Jésus a observé toutes les lois de l’Ancienne Alliance, vous êtes obligés de les observer. En même temps qu’Il accomplissait la Loi de l’Ancien Testament, Jésus a aussi apporté la Loi de la Nouvelle Alliance, et c’est cette Loi que nous ne devons pas transgresser. « L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et l’homme méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? Je vous montrerai à qui ressemble tout homme qui vient à moi et qui écoute mes paroles, et qui les met en pratique. Il est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais celui qui écoute et qui ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti sa maison sur la terre, sans fondement ; le torrent a donné avec violence contre elle, et aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison-là a été grande » (Luc 6:45-49).

Alors, si nous désirons nous appeler « chrétiens », ce qui veut dire appartenir à Christ, soyons également prêts à observer chacun de Ses commandements, si petit soit-il. La « chrétienté » moderne n’a jamais été plus en désaccord avec ce que Christ nous a dit de faire. Et je suis convaincu que ce petit manque de connaissance pourrait nous faire perdre les grandes doctrines que Jésus est venu nous enseigner. Donc, au lieu d’écouter les faux ministres prêcher leurs idées sur ce que Jésus a prêché, allons plutôt vérifier dans notre Bible, pour nous assurer de ce que Jésus a vraiment dit.

Mais qu’en est-il de la lumière ? L’apôtre Jean a écrit, concernant Jésus-Christ : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » (Jean 1:1-5). Dans ce passage, Jean nous indique clairement que Jésus, la Parole, existait depuis toujours avant Sa conception en chair sur la terre, et en tant que la Lumière spirituelle de l’humanité. Le mot « lumière », dans ce passage, vient du grec ancien phos et veut littéralement dire « illumination spirituelle ». Et lorsque Paul nous déclare, dans Romains 1:20-22 : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous. »

Donc, lorsque cette Lumière a lui dans les ténèbres, l’ignorance des gens du monde ne l’a pas acceptée, et les ténèbres ne pouvaient pas la comprendre, ni l’accepter. Comme nous pouvons le constater, cette lumière était puissante, car elle venait de Dieu. Alors, de quelle façon cette Lumière de Christ et cette connaissance nous poussant à obéir à Dieu peuvent-elles se manifester pour illuminer la vie de ceux qui les acceptent afin de chasser les ténèbres ? Dans Matthieu 18:15-16, nous lisons : « Si ton frère a péché contre toi, va et reprends-le entre toi et lui seul ; s’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais s’il ne t’écoute pas, prends avec toi encore une ou deux personnes, afin que tout soit réglé sur la parole de deux ou de trois témoins. »

C’est une Écriture très mal utilisée. Car elle nous montre comment régler un petit conflit entre frères ou sœurs, au lieu d’utiliser les cours de justice des hommes. Lorsque nous apportons la lumière dans une situation, nous y apportons de la transparence. « Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises. Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu » (Jean 3:20-21). Et cela en dépit des actions de l’autre.

Dans 1 Timothée 2:1-6, Paul nous : « recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité ; car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. »

« Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris ; car la prière fervente du juste a une grande efficace », nous déclare l’apôtre, dans Jacques 5:16. Notez que nous devons confesser nos fautes les uns aux autres, et pas à ceux qui sont en autorité dans le monde. Mais Jésus est allé encore plus loin quand Il nous déclare, dans Matthieu 5:43-46 : « Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent ; afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Car si vous n’aimez que ceux qui vous aiment, quelle récompense en aurez-vous ? Les péagers même n’en font-ils pas autant ? »

Si nous nous efforçons de pardonner à tout le monde, la véritable paix d’esprit devient claire et bien allumée. Jésus Lui-même nous dit, dans Marc 11:24-26 : « C’est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous le recevrez ; et cela vous sera accordé. Mais quand vous vous présenterez pour faire votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez-lui, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses. Que si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. » Voici une bonne façon de chasser l’amertume et les ressentiments qui troublent nos émotions, car, en le faisant, notre soulagement sera encore plus grand.

Finalement, l’Évangile nous offre la véritable connaissance de la voie à suivre vers la repentance et le salut. Lorsque Dieu appelle quelqu’un dans Sa Famille, c’est par Son Esprit que la voie lui est ouverte. « C’est pourquoi je vous déclare qu’aucune personne qui parle par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus est anathème, et que personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, si ce n’est par le Saint-Esprit » (1 Corinthiens 12:3).

Et, dans Éphésiens 3:3-7, Paul confirme que : « C’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance », nous certifie Paul.

Cette révélation vient directement de Dieu, et elle ne peut pas être comprise sans Son aide. Esaïe 50:9-10 nous déclare : « Voici, le Seigneur, l’Éternel est mon aide : qui me condamnera ? Voici, ils s’useront tous comme un vêtement, la teigne les dévorera. Qui d’entre vous craint l’Éternel, qui écoute la voix de son serviteur ? Que celui qui marche dans les ténèbres, et qui n’a point de lumière, se confie au nom de l’Éternel, et qu’il s’appuie sur son Dieu. » C’est ainsi que la porte s’ouvre et nous ne marcherons plus jamais dans les ténèbres. La lumière de Dieu est très précieuse, plus que toute autre, mais elle ne nous vient que par un appel de Dieu, et ne doit jamais être prise à la légère.

Parce que, dans l’Ancien Testament où le peuple avait soif, Dieu dit à Moïse : « Voici, je me tiendrai devant toi, là, sur le rocher, en Horeb, et tu frapperas le rocher ; et il en sortira de l’eau, et le peuple boira. Moïse fit donc ainsi aux yeux des anciens d’Israël. Et on nomma le lieu Massa et Mériba (tentation et querelle), à cause de la contestation des enfants d’Israël, et parce qu’ils avaient tenté l’Éternel, en disant : L’Éternel est-il au milieu de nous, ou n’y est-il pas ? » (Exode 17:6-7). Aujourd’hui, dans ce monde de confusion, pourrait-on aussi demander si Dieu est au milieu de nous ?

Pourtant, cette provision abondante de l’eau à boire aux Israélites en plein milieu du désert était sûrement un des plus remarquables miracles de la Création enregistrés dans les Écritures. Mais de plus, ce n’était pas un événement unique, car ce Rocher se déplaça pendant quarante ans avec le peuple pour lui fournir de l’eau à boire, pendant son séjour dans le désert. Dieu lui fournissait cette eau tout comme Il lui fournissait la manne chaque jour.

Dans 1 Corinthiens 10:1-6, nous pouvons lire : « Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, et qu’ils ont tous passé au travers de la mer ; et qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer ; et qu’ils ont tous mangé de la même nourriture spirituelle ; et qu’ils ont tous bu du même breuvage spirituel ; car ils buvaient de l’eau du rocher spirituel qui les suivait ; et ce rocher était Christ ; mais Dieu ne mit point son affection en la plupart d’entre eux ; car ils tombèrent morts dans le désert. Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemple, afin que nous ne désirions point de mauvaises choses, comme ils en désirèrent. »

Cette provision était purement un acte de grâce de la part de Dieu, car même après avoir créé la manne pour nourrir ce peuple, celui-ci voulait lapider Moïse. « Et Moïse cria à l’Éternel, en disant : Que ferai-je à ce peuple ? Encore un peu et ils me lapideront » (Exode 17:4). Mais leur complainte était vraiment contre Dieu, et Dieu dit à Moïse : « Je me tiendrai devant toi, là, sur le rocher, en Horeb, et tu frapperas le rocher ; et il en sortira de l’eau, et le peuple boira » (Exode 17:6). C’est la première mention du mot « rocher » dans les Écritures, et il est très significatif que l’apôtre Paul appelle ce Rocher un type de Christ Lui-même.

Tout comme : « Moïse et Aaron firent donc ainsi, comme l’Éternel l’avait commandé. Et Aaron leva la verge, et frappa les eaux qui étaient dans le fleuve, aux yeux de Pharaon et aux yeux de ses serviteurs ; et toutes les eaux qui étaient dans le fleuve furent changées en sang » (Exode 7:20), ainsi, Christ devait être frappé de Dieu. Regardons ensemble la prophétie d’Ésaïe : « Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur lui l’iniquité de nous tous » (Esaïe 53:4-6).

C’est ainsi que Jésus a pu accomplir Sa promesse, dans Jean 7:37-38 : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. » Mais une fois frappées, les eaux de la vie éternelle furent rendues disponibles gratuitement à toute personne qui est venue boire. Cette même invitation fut lancée, encore par Jésus, dans Apocalypse 22:16-17 : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement. »

À la femme samaritaine qui puisait de l’eau : « Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. La femme lui dit : Seigneur, donne-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici » (Jean 4:13-15). Cependant, avant de mettre ceci en pratique, il faut comprendre pourquoi nous sommes nés et pourquoi nous voulons cette eau si précieuse que Jésus nous offre.

Allons voir dans Psaume 94:8-9 où il est écrit : « Prenez garde, vous les plus stupides du peuple ! Insensés, quand serez-vous intelligents ? Celui qui plante l’oreille n’entendra-t-il pas ? Celui qui forme l’œil ne verra-t-il pas ? » Qu’est ce que Dieu veut nous faire comprendre par ces versets ? Simplement que le concept de l’évolution n’est rien d’autre que de la folie. Si l’existence d’une automobile présuppose un fabricant d’autos, et qu’une montre implique un horloger, l’existence de l’œil et de l’oreille, infiniment plus complexes, sous-entend sûrement Celui qui a créé l’être humain. Proverbes 20:12 nous dévoile que : « L’oreille qui entend, et l’œil qui voit, sont deux choses que l’Éternel a faites. »

La loi scientifique de base veut qu’aucun effet ne soit plus grand que sa cause. Ce serait donc un non-sens de prétendre que le cosmos serait le produit du chaos et que l’univers aurait évolué par pure chance. Dans Psaume 14:1, David nous déclare : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien. » Chaque créature vivante, de l’amibe unicellulaire jusqu’au corps humain, porte l’empreinte d’une planification et d’une construction merveilleuse. La notion de croire que des structures aussi complexes auraient pu évoluer au travers de mutations involontaires, et par sélection naturelle, nous prouve la mesure de l’audace humaine, en rébellion contre Dieu, et le résultat absurde d’un raisonnement humaniste.

Ces choses n’arrivent jamais dans le vrai monde, et il n’existe aucune preuve scientifique de l’évolution « verticale » d’une espèce vers une autre espèce supérieure. Comme, par exemple, l’homme descendant du singe. La seule évidence réelle en faveur de l’évolution est l’unique fait que les leaders intellectuels y croient, et la seule raison qu’ils y croient, c’est parce qu’ils ont le désir obsessif de rejeter Dieu. L’apôtre Paul avait très bien mis le doigt sur le problème lorsqu’il a écrit, dans Romains 1:22-23 : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. »

L’oreille n’a pas évolué ; elle fut créée par Dieu pour bien entendre les sons. Et l’œil n’a pas évolué par hasard, il a été formé par Dieu afin de mieux voir les choses visibles. Que Dieu soit loué ! Tout homme et toute femme sage sera sûrement d’accord avec David qui a écrit, dans Psaume 139:14-16 : « Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, œuvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait. » C’est pourquoi il ne faut jamais abandonner la prière et la connaissance que les Écritures nous apportent.

« Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme. O Éternel, tous les rois de la terre te célébreront, quand ils auront entendu les paroles de ta bouche. Et ils chanteront les voies de l’Éternel ; car la gloire de l’Éternel est grande », nous rappelle Psaume 138:3-5. Paul était en prison et demandait des prières de la part des Éphésiens.

Dieu répond à nos prières de deux façons. Du côté pratique, Dieu agit selon les circonstances et, spirituellement, en l’homme intérieur : « En qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en Lui. C’est pourquoi je vous demande de ne pas vous décourager à cause des afflictions que j’endure pour vous ; elles sont votre gloire. C’est pour ce sujet que je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, de qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom ; afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi », nous témoigne Paul, dans Éphésiens 3:12-17.

Nous focalisons tellement sur les aspects physiques ou les événements extérieurs à la raison pour laquelle nous prions avec instance que, lorsque vient la réponse à nos prières, nous manquons la réception de la pleine bénédiction divine. Notre Père Éternel S’est engagé à combler nos besoins sur la terre. Car notre : « Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ », nous déclare Philippiens 4:19. Jésus Lui-même nous a dit, dans Luc 12:29-31 : « Et ne vous mettez point en peine de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez, et n’ayez point l’esprit inquiet. Car ce sont les nations du monde qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père sait que vous en avez besoin ; cherchez plutôt le royaume de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Mais imaginez cette belle promesse dans une vision éternelle.

Dans Luc 11:13, Jésus nous déclare : « Si donc, vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ? » Mais Jésus va au-delà des choses physiques. Du côté spirituel, nous apprenons : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés », nous dit Paul, dans Romains 8:29-30.

Alors que Dieu répond à nos besoins physiques, Son cœur et Son but est de nous remplir de Sa plénitude : « Et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19). Alors : « le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé », nous confirme Paul, dans Éphésiens 1:3-6.

La Parole de Dieu est destinée à nous permettre de participer à la divine nature. C’est ce que l’apôtre Pierre nous déclare, dans 2 Pierre 1:4 : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise. » Le désir de Dieu, en répondant à nos prières, c’est que nous soyons comblés.

« C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; de telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé », nous déclare Paul, dans Colossiens 1:9-13.

Mais soyez avisés que cette adoration spirituelle, ainsi que notre louange au Seigneur, ne peut pas demeurer secrète. Car : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse », nous déclare l’apôtre, dans Jacques 3:13. Mais regardez ce que l’apôtre Pierre ajoute : « Afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, Que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:7-9). Alors que nous pouvons déjà voir ces promesses invisibles, nous voudrions sûrement les partager avec ceux qui voudront s’inscrire avec nous dans ce groupe béni.




D.568 – Fermer le Royaume des cieux

Par Joseph Sakala

Le monde en général pense que Jésus est venu pour nous prêcher de quelle façon les humains, qu’Il avait créés à Son image, pouvaient, à la fin de leur vie, monter au ciel pour se reposer de leurs œuvres. Mais rien n’est plus faux. Outre le rachat de nos péchés par Son sacrifice, Jésus est venu nous annoncer l’établissement de Son Royaume sur cette terre qui se fera dès Son second avènement. Dans Marc 1:15, Jésus a déclaré : « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile. » Mais les leaders du peuple d’Israël ne l’ont pas reçu et c’est pourquoi, dans Matthieu 23:13, Jésus leur dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n’y entrez point vous-mêmes, et n’y laissez point entrer ceux qui veulent y entrer. »

Le Seigneur Jésus a prononcé huit « malheurs » sur les leaders religieux de Son temps. Il les condamne pour avoir refusé cette liberté d’entrer dans ce Royaume annoncé par la Nouvelle Alliance que Jésus apportait au peuple. Le premier message formel que Jésus leur a prêché fut prophétisé dans Ésaïe 61 et nous le retrouvons dans Luc 4:18-21 : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, c’est pourquoi il m’a oint pour annoncer l’Évangile aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé ; pour publier la liberté aux captifs, et le recouvrement de la vue aux aveugles ; pour renvoyer libres ceux qui sont dans l’oppression, et pour publier l’année favorable du Seigneur. Et ayant replié le livre, et l’ayant rendu au ministre, il s’assit ; et les yeux de tous, dans la synagogue, étaient arrêtés sur lui. Alors il commença à leur dire : Cette parole de l’Écriture est accomplie aujourd’hui, et vous l’entendez. »

Plus tard, l’apôtre Paul a noté ceci : « Or, avant que la foi vînt, nous étions renfermés sous la garde de la loi, pour la foi qui devait être révélée. De sorte que la loi a été notre conducteur pour nous mener à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. Or, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce conducteur » (Galates 3:23-25). Maintenant, sous la Nouvelle Alliance : « vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse » (Galates 3:26-29).

Ces leaders, justes à leurs propres yeux, étaient tellement en amour avec leurs positions et leur prestige qu’ils refusèrent de se réjouir de la liberté par laquelle Christ nous rendait tous libres de Lui appartenir. C’est pourquoi Paul nous déclare, dans Galates 5:1 : « Tenez-vous donc fermes dans la liberté, dont Christ vous a rendus libres, et ne vous remettez pas de nouveau sous le joug de la servitude. » Ces leaders religieux empêchaient donc ceux qui répondaient à l’appel de Christ et à la bonne nouvelle du Royaume de Dieu d’entrer dans cette liberté. Il est intéressant de noter que Jésus condamne les deux groupes – pharisiens et saducéens – pour le même problème, celui de vivre sous la loi sans l’observer selon les Écritures. Or, déjà des siècles avant Jésus-Christ, la Tradition des leaders Juifs – qui a donné le Talmud et la Kabbale – étaient entièrement fondée sur un invraisemblable entrelacement de lois orales et humaines qu’ils ont fini par adorer.

Pourtant, ces deux groupes étaient différents dans leurs positions. Les pharisiens pouvaient être comparés aux orthodoxes de nos jours, tandis que les saducéens pouvaient plutôt être comparés aux libéraux. Les deux camps croyaient à « l’inspiration » et les deux camps se vantaient de leur connaissance des Écritures. Cependant, leur erreur commune était la distorsion de la vérité divine avec leurs interprétations qui brouillaient le message. Ils fermaient ainsi les portes à ceux qui recherchaient vraiment la Parole telle que prêchée par Christ. Car c’est par la foi que nous sommes sauvés.

Ces leaders religieux nous font penser aux orgueilleux de notre époque qui s’attachent à leur propre interprétation d’un passage biblique et ne démordent plus de le prêcher ainsi. Alors, Paul nous déclare, dans Romains 8:20-21 : « Car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. » Que Dieu ouvre notre esprit à la vérité et nous garde de toute cette confusion.

C’est pourquoi Paul écrit à Timothée pour lui déclarer : « Retiens dans la foi, et dans la charité qui est en Jésus-Christ, le modèle des saines instructions que tu as entendues de moi. Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous. Tu sais que tous ceux qui sont en Asie m’ont abandonné, parmi eux sont Phygelle et Hermogène. Le Seigneur fasse miséricorde à la famille d’Onésiphore ; car il m’a souvent consolé, et il n’a point eu honte de mes chaînes. Au contraire, quand il a été à Rome, il m’a cherché fort soigneusement, et m’a trouvé. Le Seigneur lui donne de trouver miséricorde devant le Seigneur en ce jour-là. Et tu sais mieux que personne, combien il m’a servi à Éphèse » (2 Timothée 1:13-18).

Lorsque Paul écrivait à ses deux jeunes évangélistes, Timothée et Tite, il soulignait encore et toujours l’importance vitale de maintenir une saine doctrine dans les Églises. « Si quelqu’un enseigne autrement, et ne s’attache pas aux salutaires paroles de notre Seigneur Jésus-Christ, et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là », déclare Paul, dans 1 Timothée 6:3-5.

Et lors d’une autre occasion, Paul lui dit : « Et qui sait que la loi a été établie, non pas pour le juste, mais pour les méchants et les rebelles, pour les impies et les pécheurs, pour les gens sans religion et les profanes, pour les meurtriers de père et de mère, et les homicides, pour les fornicateurs, les abominables, les voleurs d’hommes, les menteurs, les parjures, et tout ce qui est contraire à la saine doctrine, conformément au glorieux Évangile du Dieu bienheureux, dont la dispensation m’a été confiée » (1 Timothée 1:9-11).

Paul insiste : « Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables. Mais toi, sois vigilant en toutes choses, endure les afflictions, fais l’œuvre d’un évangéliste ; remplis complètement ton ministère » (2 Timothée 4:2-5). Avez-vous remarqué qu’il est devenu très populaire, parmi certains « apôtres » et « évangélistes », de se faire appeler docteur dans les temps où nous vivons ?

À Tite, Paul écrit : « La raison pour laquelle je t’ai laissé en Crète, c’est afin que tu achèves de mettre en ordre ce qui reste à régler, et que tu établisses des anciens dans chaque ville, suivant que je te l’ai ordonné, s’il s’y trouve quelqu’un qui soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, ayant des enfants fidèles, qui ne soient pas accusés de dérèglement, ni d’insubordination. Car il faut que l’évêque soit irrépréhensible, comme économe de Dieu ; qu’il ne soit ni présomptueux, ni coléreux, ni adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête ; mais, au contraire, hospitalier, aimant les gens de bien, prudent, juste, saint, tempérant, attaché à la véritable doctrine qui doit être enseignée, afin qu’il soit capable, tant d’exhorter, selon la saine doctrine, que de convaincre ceux qui s’y opposent » (Tite 1:5-9).

Voilà pourquoi Paul lui parle ainsi, car : « Il y a, en effet, principalement parmi ceux de la circoncision, beaucoup de gens indisciplinés, de vains discoureurs et d’imposteurs, auxquels il faut fermer la bouche ; qui pervertissent des familles entières, enseignant pour un gain honteux ce qui ne convient pas. Quelqu’un d’entre eux, leur propre prophète, a dit : Les Crétois sont toujours menteurs ; de méchantes bêtes, des ventres paresseux. Ce témoignage est véritable. Pour cette raison, reprends-les sévèrement, afin qu’ils deviennent sains dans la foi, Et ne s’attachent pas aux fables judaïques, ni aux ordonnances des hommes qui se détournent de la vérité. Tout est pur, il est vrai, pour ceux qui sont purs ; mais rien n’est pur pour les impurs et les infidèles ; au contraire, et leur esprit et leur conscience sont souillés. Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre » (Tite 1:10-16).

Cependant, en regardant agir les leaders religieux, Paul insiste et dit à Tite : « Pour toi, enseigne les choses qui sont conformes à la saine doctrine » (Tite 2:1). Et un peu plus loin, Paul lui dit : « Exhorte de même les jeunes hommes à être sages, donnant toi-même en toutes choses l’exemple des bonnes œuvres, par la pureté de la doctrine et la gravité, une parole saine, irréprochable, afin que les adversaires soient confondus, n’ayant aucun mal à dire de vous » (Tite 2:6-8). Si l’apôtre Paul était tellement soucieux de s’assurer que ses enseignants insistent sur la saine doctrine durant le premier siècle, il serait sûrement plus inquiet aujourd’hui.

Il y a des époques où les fausses doctrines sont tellement évidentes, et que les saines doctrines font l’objet de tant de compromis ou de distorsion, qu’elles sont tout simplement ignorées et aussi ridiculisées, même dans certaines églises évangéliques. La commande de Paul était de tenir ferme, non seulement dans l’Esprit des Écritures, mais dans les Paroles en elles-mêmes. Une telle mise en garde doctrinale est vitale pour la santé spirituelle des congrégations. De plus, une telle intégrité doctrinale ne mène pas à une orthodoxie tiède, comme certains le prétendent, mais elle est centrée sur la foi et l’amour qui est en Jésus-Christ. Son résultat se reflète dans les bonnes œuvres par la pureté de la doctrine, afin que les adversaires soient confondus, n’ayant aucun mal à dire de nous. Après tout, c’est la doctrine de Christ Lui-même, qui nous a déclaré : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6).

Et ceux qui s’opposent à Sa doctrine devront subir les mêmes conséquences qu’Israël ancien à qui Dieu avait déclaré : « Je vous ai détruits, comme Dieu détruisit Sodome et Gomorrhe ; et vous avez été comme un tison arraché du feu ; et vous n’êtes pas revenus à moi, dit l’Éternel. C’est pourquoi je te traiterai de la même manière, Israël ; et puisque je te traiterai ainsi, prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, ô Israël ! » (Amos 4:11-12). Il n’y a qu’une chose qui soit certaine, et ce n’est ni la mort ni les taxes, car certains ne mourront jamais, tandis que des milliardaires n’ont jamais payé de taxes. Mais dans Romains 14:12, nous lisons que : « chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. »

Même ceux qui ne croient pas en Dieu, ceux qui ridiculisent Sa Parole, ceux qui désobéissent à Ses lois, ceux qui adorent les faux dieux, tous doivent un jour venir se présenter afin de rencontrer le vrai Dieu. Et s’ils vous demandent quel Dieu, vous leur répondrez : le véritable Dieu, le Créateur de toutes choses. Pas les faux dieux du panthéon païen, pas les systèmes naturels et les processus d’évolutionnisme, mais le Seul et Unique Dieu de la vérité.  Laissez-moi vous le présenter : « Car voici Celui qui a formé les montagnes, et créé le vent, et qui révèle à l’homme quelle est Sa pensée ; qui fait l’aube et l’obscurité, et qui marche sur les hauteurs de la terre ; son nom est l’Éternel, le Dieu des armées » (Amos 4:13).

Le mot obscurité utilisé ici ne paraît qu’une seule autre fois dans les Écritures, et il est synonyme de géhenne. Dans Job 10:20-22, nous pouvons lire : « Mes jours ne sont-ils pas en petit nombre ? Qu’il me laisse ! Qu’il éloigne sa main de moi, et que je respire un peu ! Avant que j’aille, pour n’en plus revenir, dans la terre des ténèbres et de l’ombre de la mort ; terre obscure comme la nuit, où règnent l’ombre de la mort et le chaos, où la lumière est comme la nuit ! » Dans ce jugement : « L’Éternel s’est fait connaître, il a exercé le jugement ; le méchant s’est enlacé dans l’ouvrage de ses mains [et devra passer par la troisième résurrection] » (Psaume 9:17).

Le message d’Amos a besoin d’être entendu dans toutes les générations, car les impies ne subsisteront pas. « C’est pourquoi les méchants ne subsisteront pas dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes. Car l’Éternel connaît la voie des justes, mais la voie des méchants périra » (Psaume 1:5-6). Et ce jugement est certain. Il est vrai que, dans Hébreux 9:27-28, nous pouvons lire : « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement ; de même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. »

La première résurrection est disponible en permanence pour ceux qui comprendront qu’ils ont été séduits par Satan. Mais il est question ici de ceux qui rejetteront continuellement Jésus jusqu’à la toute fin. Alors, dans Hébreux 10:30-31, nous pouvons lire : « Car nous connaissons celui qui a dit : A moi appartient la vengeance ; je rendrai la pareille, dit le Seigneur. Et ailleurs : Le Seigneur jugera son peuple. C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. » Donc, la seule manière de pouvoir entrer en Sa présence, c’est en acceptant Jésus qui est Lui-même le Seigneur des armés au ciel.

Alors, soyons aux aguets, et écoutons la parole du chef des apôtres qui nous déclare, dans 2 Pierre 3:17-18 : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen. » La seconde épître de Pierre est vraiment un classique du Nouveau Testament à propos des faux enseignants qui, dans les derniers jours, apporteront une plaie dans l’Église.

« Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point », nous confirme Pierre, dans 2 Pierre 2:1-3.

Ces faux ministres auront le front de renier Christ en prêchant un évangile différent de celui prêché par Christ. Jésus n’est pas venu pour parler de Lui-même, mais plutôt pour nous parler de l’établissement de Son Royaume sur cette terre. L’apôtre Pierre nous dit de nous brancher sur l’apôtre Paul, même si, parfois, Paul est difficile à comprendre. Mais : « croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:15-16).

Ces faux ministres tordent les versets de Paul afin de les conformer à leurs préférences philosophiques. « Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point », nous déclare le chef des apôtres, dans 2 Pierre 2:3. Ces faux enseignants changent la signification des mots pour leur faire dire ce qu’ils veulent et, par l’éloquence de leur langage, ils séduisent leur auditoire. « Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu » (2 Pierre 2:18-19).

Ils vont jusqu’à renier la doctrine d’une création spéciale ainsi que le jugement par Dieu d’une civilisation devenue méchante à l’extrême par sa désobéissance à Sa Parole. « Et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:4-6).

Éventuellement, ces gens renieront le second avènement de Christ. Car ils détestent Son Gouvernement : « Principalement ceux qui suivent la chair, dans la convoitise de l’impureté, et qui méprisent la domination, audacieux, arrogants, et qui ne craignent point d’injurier les dignités » (2 Pierre 2:10). Ils pratiquent et défendent l’immoralité : « Ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction » (2 Pierre 2:14). Ils ne voient aucun mal, pour satisfaire leur gain personnel, à voler de l’argent à ceux qu’ils veulent également vider de leur foi et de leurs croyances.

Cette description identifie assez bien plusieurs de nos théologiens et télévangélistes libéraux modernes, les bureaucrates religieux des grandes dénominations, comme les prêcheurs du Nouvel Âge, les enseignants religieux dans les collèges, les séminaires, etc. Malgré que ce ne soit pas un sujet plaisant, les véritables chrétiens doivent se réveiller devant ce qui est en train d’arriver et prendre garde. Il faut croire que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre », nous confirme Paul, dans 2 Timothée 3:16-17.

Le mot traduit par accompli, dans ce verset, vient du grec artios et n’est utilisé que cette seule fois dans toute la Bible. Ce que Paul semble vouloir dire ici, c’est que l’homme de Dieu n’est pas nécessairement un homme parfait et sans péché, mais plutôt un homme complètement équipé et prêt à rencontrer les besoins présents. Et il est très significatif que ce témoignage splendide de ce que l’homme de Dieu devrait être suit immédiatement l’autre grand témoignage, provenant sans aucun doute du Saint-Esprit, que toute l’Écriture est divinement inspirée.

Donc, les Écritures pouvaient enseigner Timothée qui, depuis son enfance, connaissait les saintes lettres qui pouvaient l’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ (2 Timothée 3:15). Avec la puissance du Saint-Esprit, Timothée pouvait enseigner spécifiquement une saine doctrine ; il pouvait également corriger avec conviction, et ainsi former ceux à qui il prêchait d’accomplir toute bonne œuvre. Par contre, le grand nombre de chrétiens qui n’étudient pas diligemment les Saintes Écritures ne seront pas prêts à affronter la mauvaise compétition des épandeurs de fausses doctrines lors du grand et redoutable jour vers lequel nous nous dirigeons.

Dans le tout dernier livre de l’Ancien Testament, Dieu nous déclare : « Voici, je vais vous envoyer Élie, le prophète, avant que le jour grand et redoutable de l’Éternel vienne. Il ramènera le cœur des pères vers les enfants, et le cœur des enfants vers leurs pères, de peur que je ne vienne et que je ne frappe la terre d’interdit » (Malachie 4:5-6). Cette référence est souvent mentionnée dans la Bible. Elle nous rappelle que, malgré la patience et la miséricorde de Dieu, Il ne demeurera pas silencieux éternellement. Le jour des hommes se terminera bientôt et le Jour du Seigneur viendra. Malheureusement, trop de gens semblent désirer ce jour de colère divine.

Dans Amos 5:18-20, Dieu déclare : « Malheur à ceux qui désirent le jour de l’Éternel ! A quoi vous servira le jour de l’Éternel ? Il sera ténèbres, et non lumière ; comme un homme, qui fuit devant un lion, et que rencontre un ours ; qui entre dans la maison, appuie sa main sur le mur, et un serpent le mord. Le jour de l’Éternel, n’est-il pas ténèbres, et non lumière ? obscurité, et non clarté ? » Et dans Joël 2:31-32, nous pouvons lire : « Le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que le grand et terrible jour de l’Éternel vienne. Et il arrivera que quiconque invoquera le nom de l’Éternel sera sauvé ; car le salut sera sur la montagne de Sion et à Jérusalem, comme l’a dit l’Éternel ; et parmi les réchappés seront ceux que l’Éternel appellera. »

Le Jour du Seigneur sera un temps de détresse. Voici ce que le prophète nous prédit, dans Sophonie 1:12-14 : « Et il arrivera, en ce temps-là, que je fouillerai Jérusalem avec des lampes, et que je châtierai ces hommes qui se figent sur leurs lies, et qui disent dans leur cœur : L’Éternel ne fera ni bien ni mal. Leurs biens seront au pillage, et leurs maisons en désolation ; ils auront bâti des maisons, mais ils n’y habiteront point ; ils auront planté des vignes, mais ils n’en boiront pas le vin. Le grand jour de l’Éternel est proche ; il est proche, et vient en toute hâte. La voix du jour de l’Éternel retentit ; là l’homme vaillant lui-même pousse des cris amers. »

Cependant, Dieu poursuit en déclarant : « C’est un jour de colère que ce jour-là ; un jour de détresse et d’angoisse, un jour de ruine et de désolation, un jour de ténèbres et d’obscurité, un jour de nuées et de brouillards, un jour de trompettes et d’alarmes contre les villes fortes et contre les hautes tours. Je mettrai les hommes dans la détresse, et ils marcheront comme des aveugles, parce qu’ils ont péché contre l’Éternel. Leur sang sera répandu comme de la poussière, et leur chair comme de l’ordure. Ni leur argent, ni leur or ne pourront les délivrer au jour de la colère de l’Éternel ; et par le feu de sa jalousie tout le pays sera consumé ; car c’est d’une entière destruction, c’est d’une ruine soudaine qu’il frappera tous les habitants de la terre » (Sophonie 1:15-18).

Et voici ce qu’ajoute Ésaïe : « Ils sont dans l’épouvante, saisis de douleurs et d’angoisses. Ils souffrent comme une femme en travail ; ils se regardent l’un l’autre avec stupeur ; leurs visages ont la pâleur de la flamme. Voici, le jour de l’Éternel arrive, jour cruel, jour de fureur et d’ardente colère, qui réduira le pays en désolation et en exterminera les pécheurs. Car les étoiles du ciel et leurs astres ne feront pas briller leur lumière ; le soleil s’obscurcira dès son lever, et la lune ne fera point luire sa clarté. Et je punirai la terre de sa malice, et les méchants de leur iniquité ; je mettrai fin à l’orgueil des superbes, et j’abattrai l’insolence des oppresseurs. Je rendrai les hommes plus rares que l’or fin, et les humains plus que l’or d’Ophir. Aussi je ferai trembler les cieux, et la terre sera ébranlée de sa place, par la colère de l’Éternel des armées, au jour de l’ardeur de son courroux » (Esaïe 13:8-13).

Mais voici ce que Paul nous déclare, dans 1 Thessaloniciens 5:2-10 : « Vous savez bien, en effet, vous-mêmes, que le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit. Car lorsqu’ils diront : Paix et sûreté ! alors une ruine subite les surprendra, comme les douleurs surprennent la femme enceinte ; et ils n’échapperont point. Mais quant à vous, frères, vous n’êtes point dans les ténèbres, pour que ce jour-là vous surprenne comme un voleur. Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres. Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres. Car ceux qui dorment, dorment la nuit ; et ceux qui s’enivrent, sont ivres la nuit. Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, étant revêtus de la cuirasse de la foi, et de la charité, et du casque de l’espérance du salut. Car Dieu ne nous a point destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui. ».

Sans vouloir préciser la séquence des évènements associés à ces prophéties, gardons en mémoire l’évidence que le jour du Seigneur s’en vient, où un terrible jugement tombera sur ceux qui ont rejeté ou ignoré les Paroles du Dieu qui les a créés. Mais pour Ses disciples croyants, il y aura un grand réconfort, car : « L’Éternel sera roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Éternel sera seul, et son nom seul. Et toute la terre deviendra comme la plaine, de Guéba jusqu’à Rimmon, au midi de Jérusalem ; et la ville sera élevée et demeurera en sa place, de la porte de Benjamin jusqu’au lieu de la première porte, jusqu’à la porte des angles, et de la tour de Hananéel jusqu’aux pressoirs du roi. On y habitera, et il n’y aura plus d’interdit ; mais Jérusalem demeurera en sûreté » (Zacharie 14:9-11). Enfin la paix mondiale et la sécurité réelle, car elles viendront de l’Éternel.




La vérité est une espèce en voie de disparition

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Octobre 2019

Par Jerry Barrett

« Un mensonge fera le tour du monde pendant que la vérité retirera ses bottes. »

C. H. Spurgeon

Gems from Spurgeon (1859)

La Vérité. On dirait que c’est une denrée rare, aujourd’hui. Lors des récents débats démocrates en vue de candidats potentiels, elle fut rejetée et piétinée. Ils ont dû se faire comme raisonnement que les gens ne veulent plus de la vérité, ils ne veulent entendre que ce qui les rend heureux.

Chacun des candidats démocrates semble vouloir faire cadeau de la ferme dans le but d’influencer les électeurs. Qu’il s’agisse d’excentriques revendications sur la gratuité scolaire, du logement, des soins de santé, de l’ouverture des frontières et du droit de vote des criminels condamnés, aucune promesse n’est trop grande pour être souscrite. Malheureusement, ces menteurs professionnels savent qu’ils ne peuvent pas tenir leurs promesses.

La vérité dans les médias

Le grand courant médiatique a aussi mis la vérité de côté. Dans cette ère de « Plus jamais Trump », les faits et le processus de vérification ont cédé la place au vitriol rempli de haine. Lawrence O’Donnell d’MSNBC a récemment affirmé que le Président Trump avait fait des emprunts avec des oligarques russes comme cosignataires. Plus tard, O’Donnell a dû se rétracter. Rachel Maddow a érigé toute son émission autour du « canular de collusion russe » qui a suivi les élections de 2016.

Rachel Maddow et Lawrence O’Donnell ne font qu’écho aux propos violents de l’extrême gauche et prétendent que c’est la vérité.

Malheureusement, de nombreux soi-disant journalistes ne rapportent plus les informations, mais rendent plutôt compte de leurs opinions. Il semble bien que la vérité se trouve confinée au programme de protection des témoins en ce qui a trait aux reportages. Avec la prolifération des médias alternatifs — et leur auditoire grandissant grâce à l’Internet — la vérité recommence à voir à nouveau la lumière du jour.

Les géants de la haute technologie de Silicone Valley – Google, YouTube, Twitter, Instagram et d’autres – ont déclaré qu’ils ne censuraient pas le discours conservateur ou chrétien. Sundar Pichai, président-directeur de Google, a témoigné devant le Congrès et a menti effrontément concernant le comportement de son entreprise. Son affirmation selon laquelle Google « n’intervenait dans aucun des résultats de recherche » a été déclarée un mensonge, preuves à l’appui, par un ancien ingénieur chez Google qui avait été interviewé par un média alternatif.

La véritable histoire est « portée manquante »

Nos enfants font quotidiennement l’objet d’une propagande, que ce soit au sein des écoles privées ou publiques. Les livres d’histoire d’aujourd’hui ont été réécrits pour refléter les structures de croyances actuelles, sans trop se préoccuper de ce qui s’est réellement passé. La vérité ne compte pas quand vient le temps d’essayer d’influencer ces jeunes esprits à participer à des « groupes de réflexion ».

On se moque des vrais historiens et on les dénigre parce qu’ils ne s’en tiennent pas aux lignes directrices de l’entreprise. On les appelle des « révisionnistes » et on les qualifie de manipulateurs de la vérité alors qu’en fait, ce sont eux qui utilisent les documents écrits durant la dite période.

« Au vainqueur va le butin » est un terme que nous entendons souvent. Un grand nombre de gens n’arrivent pas à reconnaître que l’histoire est généralement écrite par les vainqueurs, jamais par les vaincus. Ceux qui tiennent vraiment à la vérité recherchent les deux côtés de la médaille pour s’assurer que les faits sont gardés en haute estime.

La vérité n’est pas une défense

À titre d’exemple, quiconque niera que l’Holocauste a eu lieu tel que décrit de manière si dogmatique devra faire face à une réaction brutale. Le regretté Ernst Zundel a publié une brochure remettant en question l’holocauste et il a été emprisonné cinq ans en Allemagne après avoir été expulsé des États-Unis et du Canada. Lors de son procès en Allemagne, son avocate déclara qu’elle tentait d’amener la vérité dans la défense de Zundel et, comme on l’a rapporté ailleurs, elle fut réprimandée par le juge qui aurait prétendu que « la vérité n’est pas une défense »

Maxine Waters (D-CA)

Actuellement, nos représentants élus au Congrès demandent des réparations pour l’esclavage. Maxine Waters (D-CA) est le membre le plus sonore pour que cela arrive. Malheureusement, Mme Waters ne crie qu’au nom de ceux qui sont d’origine africaine et ne prend pas en compte les nombreux immigrants irlandais vendus comme esclaves. À vrai dire, les esclaves africains étaient traités comme des investissements, tandis que les Irlandais ne valaient pas dix sous et travaillaient souvent jusqu’à ce que mort s’en suive.

À qui demande-t-elle de payer pour réparation ? Va-t-elle adresser une pétition aux familles des chefs de tribus africaines — ou de leur pays— qui ont capturé et vendu ces personnes en esclavage ? Adressera-t-elle une requête aux familles d’armateurs qui ont agi en tant que marchands d’esclaves – que l’histoire véritable rapporte avoir été à prédominance juive – ou à la nation d’Israël ?

Dans ce cas-ci, la vérité semble être victime des circonstances. Parce que cela ne correspond pas au récit que la gauche progressiste a proclamé, elle doit faire partie des victimes de la guerre. Charles Spurgeon avait bien raison de dire « Un mensonge fera le tour du monde pendant que la vérité retirera ses bottes ».

Depuis l’aube des temps

Les mensonges se propagent depuis l’aube des temps. Le premier compte-rendu écrit d’un mensonge se trouve dans Genèse 3:4-5 lorsque le serpent parla à Ève :

« Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »

Lorsque Dieu donna les Dix Commandements à Moïse, l’un d’eux disait : « Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain ». La Sainte Bible contient de nombreux exemples où Dieu nous l’enseigne à répétition. Dans les deux premiers chapitres, l’on démontre que les mensonges sont des péchés.

Mais attendez… il y a plus !

Il y a beaucoup d’autres exemples dans la Bible qui réaffirment le fait que Dieu déteste les mensonges. Dans Proverbes 6:16-19, nous apprenons ceci :

« Il y a six choses que hait l’Éternel, même sept qui lui sont en abomination : Les yeux hautains, la langue fausse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui forme de mauvais desseins, les pieds qui se hâtent pour courir au mal, le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères. »

Les mensonges sont une abomination pour notre Seigneur ! Apocalypse 21:8 révèle ce qu’il adviendra des menteurs :

« Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort. »

Nous sommes tous coupables d’avoir menti. Si vous prétendez que vous ne l’avez pas fait, vous vous leurrez. Notre pasteur émérite, Texe Marrs, a déjà mentionné qu’il avait raconté un « mensonge blanc » à son père afin de ne pas avoir d’ennui quand il était jeune. Cependant, son père l’a attrapé dans ce mensonge et sa réaction a frappé Texe au vif. Son père eut ce commentaire : « Je suis déçu de toi ».

Lorsque nous mentons, que nous jugions cela inoffensif ou pas, nous décevons notre Père céleste. Prenez le temps d’y réfléchir un instant.

Peu importe que ce soit douloureux, raconter un mensonge est trop affreux à contempler. Pour ma part, je ne tiens pas à rencontrer Jésus pour qu’Il me dise : « Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » (Matthieu 7:23).

Dans Jean 14:6, Jésus nous dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » Résistez à la tentation de propager des mensonges et repentez-vous de vos péchés. Le Royaume vous attend.




D.567 – La triple nature de la tentation

Par Joseph Sakala

Nous voyons à l’occasion des personnes qui proclament avec certitude que jamais elles ne se laisseraient tenter par Satan. Mauvaise déclaration, car c’est en plein le genre de personne que Satan adore tenter. Regardons au jardin d’Éden où Adam se fait dire par nul autre que Dieu Lui-même qu’il pouvait manger de tous les fruits du jardin, excepté un seul : le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. C’était assez simple comme formulation, surtout que, juste à côté, il y avait un autre arbre que Dieu appelle l’arbre de vie, et celui-là, Adam avait le droit d’en manger.

Dans Genèse 3:1-5, nous pouvons lire : « Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »

Pourtant, nous voyons qu’Adam avait bien instruit Ève, car elle déclara spontanément à Satan : « Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. » Adam lui a même dit de ne pas toucher à cet arbre. Mais : « la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea. Et les yeux de tous deux s’ouvrirent ; et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent des feuilles de figuier, et se firent des ceintures » (Genèse 3:6-7).

Satan a eu tellement de succès dans sa première tentative pour persuader Adam et Ève de l’écouter et ainsi se rebeller contre Dieu, qu’il a utilisé la même technique dans tous les siècles qui ont suivi. Par cette triple tentation, Satan plaisait au corps, à l’âme et à l’esprit de nos premiers parents. D’abord, la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, donc, bon pour le corps. Ensuite, elle vit qu’il était agréable à la vue, donc, plaisant aux émotions de l’âme. Et finalement, que l’arbre était désirable pour devenir intelligent, donc, à l’orgueil spirituel, pour qu’elle se mette à le convoiter. L’apôtre Jean a plus tard écrit, dans 1 Jean 2:16 : « Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. » L’apôtre Jacques nous déclare aussi que : « Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique » (Jacques 3:15).

« Car, partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble et toute espèce de mal. Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation, » nous dit l’apôtre, dans Jacques 3:16-17. Satan a même utilisé ces trois tentations sur Jésus, mais sans succès. Dans Matthieu 4:3, nous lisons : « Et s’étant approché de lui, le tentateur lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. » C’est-à-dire, satisfais ta faim physique, avant ta faim spirituelle.

Ensuite : « le diable le mena dans la ville sainte, et le mit sur le haut du temple ; et il lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit qu’il ordonnera à ses anges d’avoir soin de toi ; et ils te porteront dans leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre quelque pierre ». (Matthieu 4:5-6). Car ainsi, Jésus aurait la sensation d’être porté par Ses anges. Satan tente encore Jésus, dans Matthieu 4:9 : « Et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. » Quelle offre stupide de la part de Satan d’offrir à Jésus tout ce qu’Il avait Lui-même créé ! Mais Satan a tout de même essayé de semer un doute en Jésus lorsqu’il Lui dit à deux reprises : Si tu es le Fils de Dieu.

Mais nous savons que Jésus a passé ce test de façon magistrale en citant les versets appropriés des Écritures. Maintenant, lorsque nous sommes tentés, nous pouvons puiser de Sa force pour gagner la victoire. Comme nous le dit si bien Jacques : « Heureux est l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment » (Jacques 1:12). « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13).

Regardez la merveilleuse promesse de Dieu faite à ceux qui invoqueront Son nom, dans Joël 2:32 : « Et il arrivera que quiconque invoquera le nom de l’Éternel sera sauvé ; car le salut sera sur la montagne de Sion et à Jérusalem, comme l’a dit l’Éternel ; et parmi les réchappés seront ceux que l’Éternel appellera. » Dieu ne fait pas acception de personne. C’est ce que nous voyons dans Actes 10:33-36, où nous pouvons voir que : « C’est pourquoi j’ai aussitôt envoyé vers toi, et tu as bien fait de venir. Nous voici donc tous maintenant présents devant Dieu, pour entendre tout ce que Dieu t’a commandé. Alors Pierre, prenant la parole, dit : En vérité, je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ; mais qu’en toute nation, celui qui le craint et qui s’adonne à la justice, lui est agréable. Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous. »

Cette Parole s’applique également à tous ceux qui, à notre époque, craignent Dieu et sont prêts à annoncer la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ. Mais, « comment donc invoqueront-ils celui auquel ils n’ont point cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a pas quelqu’un qui prêche ? Et comment prêchera-t-on, si l’on n’est pas envoyé ? selon ce qui est écrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! », nous dit Paul, dans Romains 10:14-15. Jésus accepte tous ceux qui invoquent Son Nom au sein de toutes les nations.

Des théologiens d’un grand intellect ont débattu ces questions pendant des siècles, sans pouvoir trouver la véritable issue, du moins, pas à la satisfaction de ceux qui sont d’une persuasion religieuse différente. Car, du côté pratique, toutefois, le Saint-Esprit a conduit Pierre à déclarer ceci, le jour de la Pentecôte : « Et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. Hommes Israélites, écoutez ces paroles : Jésus le Nazarien, cet homme signalé de Dieu parmi vous par les actes de puissance, les merveilles et les miracles qu’il a opérés par son moyen au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes ; ce Jésus livré par la volonté déterminée et selon la prescience de Dieu, vous l’avez pris, et, l’ayant attaché à la croix par les mains des iniques, vous l’avez fait mourir. Mais Dieu l’a ressuscité, ayant rompu les liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il fût retenu par elle » (Actes 2:21-24).

Pierre s’adressait seulement à des Juifs, mais : « il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel. Et ce bruit ayant eu lieu, il s’assembla une multitude, qui fut confondue de ce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. Et ils en étaient tous hors d’eux-mêmes et dans l’admiration, se disant les uns aux autres : Ces gens-là qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment donc les entendons-nous chacun dans la propre langue du pays où nous sommes nés ? Parthes, Mèdes, Élamites, et ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont et l’Asie, la Phrygie, la Pamphylie, l’Égypte, les quartiers de la Lybie qui est près de Cyrène, et les étrangers romains, Juifs et Prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons parler en nos langues des merveilles de Dieu. Ils étaient donc tous étonnés, et ne savaient que penser, se disant l’un à l’autre : Que veut dire ceci ? » (Actes 2:5-12).

C’est Paul qui, dans Romains 10:12-13, dit de manière très claire : « Car il n’y a point de distinction entre le Juif et le Grec, parce que tous ont un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. » Et finalement, c’est Jésus Lui-même qui nous dit, dans Apocalypse 22:17 : « L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement. » Dieu ne rejette personne, mais il faut qu’il ou elle vienne à Lui volontairement pour contempler Son appel divin. Le salut ne vient que par l’obéissance à Dieu.

Et l’âge n’a aucune importance. Remarquez bien que : « Josias était âgé de huit ans quand il devint roi, et il régna trente et un ans à Jérusalem. Sa mère s’appelait Jédida, fille d’Adaja, de Botskath. Il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, il marcha dans toutes les voies de David, son père, et ne s’en détourna ni à droite ni à gauche. Or, la dix-huitième année du roi Josias [donc, à l’âge de 26 ans], le roi envoya à la maison de l’Éternel Shaphan le secrétaire, fils d’Atsalia, fils de Meshullam, en lui disant ; monte vers Hilkija, le grand sacrificateur, et qu’il donne l’argent qu’on a apporté dans la maison de l’Éternel, et que ceux qui gardent le seuil ont recueilli du peuple. Qu’on le remette entre les mains de ceux qui ont la charge de l’ouvrage, et qui sont préposés à la maison de l’Éternel ; et qu’ils le donnent à ceux qui exécutent l’ouvrage qui se fait dans la maison de l’Éternel, pour en réparer les dégradations : Aux charpentiers, aux constructeurs et aux maçons, pour acheter du bois et des pierres de taille pour réparer le temple » (2 Rois 22:1-6).

« Shaphan, le secrétaire, fit encore ce rapport au roi : Hilkija, le sacrificateur, m’a donné un livre. Et Shaphan le lut devant le roi ; et dès que le roi eut entendu les paroles du livre de la loi, il déchira ses vêtements. Et il donna ce commandement au sacrificateur Hilkija, à Achikam, fils de Shaphan, à Acbor, fils de Micaja, à Shaphan, le secrétaire, et à Asaja, serviteur du roi : Allez, consultez l’Éternel pour moi, pour le peuple et pour tout Juda, touchant les paroles de ce livre qui a été trouvé. Car la colère de l’Éternel, qui s’est allumée contre nous, est grande, parce que nos pères n’ont pas obéi aux paroles de ce livre, pour faire tout ce qui nous y est prescrit » (2 Rois 22:10-13).

Cette expérience vécue par le jeune roi de Juda nous illustre le pouvoir rédempteur des Écritures, tout en nous dévoilant l’importance essentielle de la Parole de Dieu dans le processus de repentance, du pardon et du salut. C’est par la Parole de Dieu que nous recevons la conviction de notre besoin de salut, et cela devient le premier pas indispensable qui nous mène au salut. « Parce que personne ne sera justifié devant Lui par les œuvres de la loi ; car c’est la loi qui donne la connaissance du péché, » nous déclare Paul, dans Romains 3:20. C’est également par les Écritures que l’on arrive à la compréhension du salut. C’est justement ce que Paul enseigna à son jeune évangéliste : « que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 3:15).

En plus : « La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu » (Romains 10:17). Finalement, le véritable miracle de régénération, qui transporte l’âme perdue vers l’éventuelle nouvelle naissance dans la Famille de Dieu, est accompli par le Saint-Esprit qui : « nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures » (Jacques 1:18). Naître de nouveau, ou être : « régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. Car toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche, et sa fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée », nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:23-25.

La lecture de la Parole par le roi Josias a eu pour résultat que : « le roi, se tenant près de la colonne, traita alliance devant l’Éternel, promettant de suivre l’Éternel et de garder ses commandements, ses témoignages et ses statuts, de tout leur cœur et de toute leur âme, pour accomplir les paroles de cette alliance, écrites dans ce livre. Et tout le peuple adhéra à cette alliance, » nous déclare 2 Rois 23:3. En vertu de la transcendance importante de la Parole de Dieu durant chaque étape du processus du salut, il ne faudrait pas être étonné de voir la déclaration de Paul à Timothée, juste avant son propre martyre : « que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:15-17).

Or, il ne faut pas seulement prêcher, mais ne prêcher que la Parole de Dieu. Car on pouvait constater la Parole de sagesse divine imprégnant la décision de Salomon, dans 1 Rois 3:27-28, où nous lisons : « Alors le roi répondit, et dit : Donnez à celle-là l’enfant qui vit, et gardez-vous de le faire mourir : c’est elle qui est la mère. Et tout Israël, ayant su le jugement que le roi avait prononcé, craignit le roi ; car on vit qu’il y avait en lui une sagesse divine pour rendre la justice. » La sagesse divine est un concept étonnant et merveilleux, car Dieu Lui-même, qui est omniscient, en est le concepteur. Apparemment, Salomon aurait reçu une plus grande portion de la sagesse humaine que tout autre homme de sa génération, et probablement plus que de toute autre génération.

Voici ma compréhension personnelle de la sagesse de Salomon. Étant donné la dernière partie de la vie de Salomon, qui s’était laissé entraîner par la fille de Pharaon et ses autres concubines dans le culte aux Baalim, nous pouvons raisonnablement déduire que le roi Salomon n’avait pas le Saint-Esprit de Dieu en lui. Vous remarquerez qu’il ne l’a pas demandé non plus à Dieu ; il a demandé la Sagesse. Je pense que Dieu lui a donné le maximum de sagesse humaine qu’un homme puisse avoir ; et ce dans le but de démontrer au reste de l’humanité que, même si un homme est rempli de sagesse, s’il n’a pas le Saint-Esprit en lui, il ne peut arriver à la compréhension des profondeurs de Dieu et à la sagesse spirituelle.

Donc, je pense que toutes les personnes qui ont reçu le Saint-Esprit depuis Abel ont, finalement, eu plus de sagesse que Salomon en a eue et une force spirituelle que Salomon n’a jamais connue. La lecture des Proverbes, de l’Ecclésiaste et du Cantique des cantiques nous donne une sagesse pratique accessible à tous les hommes (convertis ou non) et que ces livres furent le résultat de cette sagesse humaine dont peuvent bénéficier partiellement certains hommes naturellement intelligents. Par contre, les écrits de Paul sont d’une portée spirituelle beaucoup plus élevée et uniquement accessible aux vrais enfants de Dieu. Mais poursuivons notre étude.

Dans 1 Rois 4:29, nous voyons que : « Dieu donna à Salomon de la sagesse, une fort grande intelligence, et un esprit aussi vaste que le sable qui est sur le bord de la mer. » Non seulement a-t-il construit un Temple pour Dieu, mais il a efficacement régné sur un grand royaume : « Il prononça trois mille sentences, et ses cantiques furent au nombre de mille et cinq » (1 Rois 4:32), dont un seul est conservé dans les Écritures. Salomon a aussi écrit deux livres divinement inspirés (Proverbes et Ecclésiaste), également dans nos Bibles. De plus, Salomon était aussi un homme de science : « Il a aussi parlé des arbres, depuis le cèdre qui est au Liban jusqu’à l’hysope qui sort de la muraille ; il a aussi parlé des animaux, des oiseaux, des reptiles et des poissons. Et, de tous les peuples, on venait pour entendre la sagesse de Salomon, de la part de tous les rois de la terre, qui avaient entendu parler de sa sagesse » (1 Rois 4:33-34).

On aurait pu croire que même Satan eût été incapable de séduire un tel homme, mais la triple nature de la tentation a également réussi avec Salomon. Dans 1 Corinthiens 2:6-8, Paul nous dit : « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue (pas même Salomon) ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire. »

Alors, dans sa vieillesse, Salomon a aussi été tenté par la sagesse du monde, et a succombé à son tour. Mais, vers la fin de sa vie, Dieu lui a fait savoir que, sans le Saint-Esprit, « tout devient vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, tout est vanité » (Ecclésiaste 12:10). « L’Ecclésiaste s’est appliqué à trouver des paroles agréables. Ce qui a été écrit l’a été avec droiture ; ce sont des paroles de vérité. Les paroles des sages sont comme des aiguillons, et réunies en recueil, elles sont comme des clous plantés. Celles-ci ont été données par un Seul Pasteur » (Ecclésiaste 12:12-13).

Dans Ecclésiaste 12:14-16, Salomon conclut son analyse de la vie humaine en déclarant à son fils : « Du reste, mon fils, prends garde à ces choses. A faire beaucoup de livres, il n’y a point de fin, et tant d’étude n’est que fatigue pour le corps. Écoutons la conclusion de tout ce discours : Crains Dieu, et garde ses commandements ; car c’est là le tout de l’homme. Car Dieu fera venir toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. » Donc, tout semble nous indiquer que Salomon déplut à Dieu dans sa vieillesse et son royaume fut enlevé à son fils Roboam et donné à son serviteur Jéroboam, même s’il y a eu un semblant de repentir vers la fin de sa vie. Il sera sûrement de la deuxième résurrection, apprenant comment obéir à Dieu en utilisant la sagesse de Dieu.

La « sagesse de Dieu » paraît six autres fois dans les Écritures. Regardons dans Esdras 7:24-25 où nous pouvons lire : « De plus, nous vous faisons savoir qu’on ne pourra imposer ni tribut, ni impôt, ni péage sur aucun des sacrificateurs, des Lévites, des chantres, des portiers, des Néthiniens et des serviteurs de cette maison de Dieu. Et toi, Esdras, établis des magistrats et des juges, selon la sagesse de ton Dieu, que tu possèdes, afin qu’ils fassent justice à tout le peuple qui est au delà du fleuve, à tous ceux qui connaissent les lois de ton Dieu ; enseignez-les à quiconque ne les connaît point. »

Dans Luc 11:48-51, Jésus corrige les enseignants du peuple en leur disant : « Vous êtes donc les témoins et les complices des actions de vos pères ; car ils ont fait mourir les prophètes, et vous bâtissez leurs tombeaux. C’est pourquoi aussi la sagesse de Dieu a dit : Je leur enverrai des prophètes et des messagers ; et ils feront mourir les uns et persécuteront les autres ; afin que le sang de tous les prophètes, qui a été répandu dès la création du monde, soit redemandé à cette génération, depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui fut tué entre l’autel et le temple ; oui, vous dis-je, il sera redemandé à cette génération », déclare Jésus aux « sages » de Son temps.

Dans 1 Corinthiens 1:21-25, nous lisons : « Car, tandis que le monde, par cette sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication. Tandis que les Juifs demandent des miracles, et que les Grecs cherchent la sagesse, nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs, et folie pour les Grecs ; mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu ; car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu plus forte que les hommes. »

 « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 2:6-8.

Et finalement, dans Éphésiens 3:8-12, Paul nous confirme que : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui. »

Nous découvrons comment la sagesse de Dieu est mise en contraste avec la sagesse des hommes qui est souvent temporelle et mal guidée. Dans Éphésiens 3:10, nous découvrons la révélation remarquable que l’on enseignera également aux anges, qui sont eux-mêmes doués d’une grande sagesse : « Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes. » Donc, nous voyons la façon merveilleuse par laquelle Dieu, qui a créé et sauvé l’homme et la femme, l’a fait afin d’avoir une filiation et une fraternité éternelles à Ses côtés.

Dans sa première épître, l’apôtre Jean nous déclare : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:13-15). Et que pourrions-nous Lui demander de plus que d’avoir une filiation et une fraternité éternelles avec Lui ?

Louez le Seigneur, vous qui le connaissez, car Jésus est le nom qui nous charme, Lui qui nous arme contre les conflits, lorsque nous plaçons notre confiance entièrement en Lui. Les Écritures nous informent que Dieu accorde une grande valeur et une grande puissance au Nom de Jésus. Dans Philippiens 2:9-11, nous pouvons lire : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » « Parce qu’il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).

Jésus nous protège et nous fournit Sa puissance afin d’accomplir de grandes choses à Son service. « Combien, qui disent de mon âme : Point de salut pour lui auprès de Dieu ! Sélah (pause). Mais toi, Éternel, tu es mon bouclier, ma gloire, et celui qui me fait lever la tête. Je crie de ma voix à l’Éternel, et il me répond de sa montagne sainte. (Sélah.) Je me couche, je m’endors, et je me réveille ; car l’Éternel me soutient » (Psaume 3:3-6). Regardons ensemble cette belle promesse de Sa part, dans Psaume 91:4-9 : « Il te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes ; sa vérité sera ton bouclier et ton écu. Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi. Seulement tu considéreras de tes yeux et tu verras la punition des méchants. Car tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu as pris le Très-Haut pour ton asile. »

À Son service et suivant Ses instructions, nous sommes perpétuellement victorieux. « Car il a fait des choses merveilleuses ; sa droite et le bras de sa sainteté l’ont délivré. L’Éternel a fait connaître son salut ; il a révélé sa justice aux yeux des nations », nous déclare Psaume 98:1-2. « Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 15:57. Jésus n’est pas seulement notre Général conquérant, mais Il est aussi le Créateur de toute chose. Nous plaçons notre confiance en Lui, car où serait-elle mieux placée ? « À toi, Éternel, la grandeur, la force et la magnificence, l’éternité et la splendeur, car tout ce qui est dans les cieux et sur la terre t’appartient. À toi, Éternel, est le règne, et tu t’élèves en souverain au-dessus de tout, » dit 1 Chroniques 29:11.

L’apôtre Jean, que Jésus aimait, est sûrement d’accord avec cette déclaration, car voici son témoignage rapporté des Paroles de Jésus. « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père » (Jean 15:13-15). Nous possédons alors une place tout à fait spéciale dans le cœur de Jésus, puisque, tout au long des siècles, nous avons acquis une meilleure et plus grande connaissance du Nom de notre Sauveur.

Alors, louons le Sauveur, nous qui Le connaissons, qui pouvons Lui adresser notre reconnaissance avec joie ; rendons-Lui tout ce qu’il nous a donné en possession. Ceux qui connaissent vraiment Jésus écoutent très peu, sinon jamais, l’instruction des hommes, mais se fient à Lui pour apprendre des choses nouvelles au fur et à mesure que notre Sauveur décide de les partager avec nous. Et remarquez bien que ceux qui agissent ainsi, Jésus les appelle Ses amis qu’Il identifie par l’obéissance à Ses instructions. « Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande, » déclare Jésus, dans Jean 15:14. Et Jésus nous a prouvé Son amour en donnant Sa vie pour nous.

« Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis, » nous confirme notre Sauveur, dans Jean 15:13. Alors, que pourrions-nous faire en retour de Son sacrifice ? Rien, absolument rien. Nous pourrions cependant Le louer pour tout ce qu’Il a fait pour nous. Nous avons le privilège de Lui déclarer : « Je lave mes mains dans l’innocence, et je fais le tour de ton autel, ô Éternel ! Pour éclater en voix d’actions de grâces, et pour raconter toutes tes merveilles. Éternel ! j’aime le séjour de ta maison, le lieu où ta gloire habite » (Psaume 26:6-8). Soyons néanmoins en garde contre les tentations de Satan, car il sait qu’il ne lui reste que peu de temps.

Louons continuellement le Seigneur et disons-Lui : « Je m’entretiendrai de la splendeur glorieuse de ta majesté, et de tes œuvres merveilleuses. On dira la puissance de tes exploits redoutables, et je raconterai ta grandeur. On publiera le souvenir de ta grande bonté, et l’on chantera ta justice » (Psaumes 145:5-7). Et comme le dit si bien Hébreux 13:15-16 : « Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices. »




D.566 – Semblable à Son image

Par Joseph Sakala

Une des plus éclatante promesse de la Parole de Dieu est que ceux qui aiment Dieu deviendront conformes à l’image de Christ. Car : « comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste », nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 15:49. « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés », nous dit Paul, dans Romains 8:28-30.

Selon Genèse 1:27 : « Dieu créa l’homme à Son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » Donc, Adam et Ève furent créés avec un corps physique pour nous indiquer la forme que Dieu prendrait lorsqu’Il S’incarnerait dans un corps humain en la personne de Jésus-Christ (Sauveur-Messie) lorsque les temps seraient accomplis. Cependant, cette image fut temporairement troublée lorsqu’Adam et Ève ont péché. Néanmoins, elle peut être spirituellement restaurée lorsqu’une personne reçoit Christ : « Et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de Celui qui l’a créé » (Colossiens 3:10).

Mais ce n’est pas tout, car comme le texte plus haut nous le révèle, nous qui avons été créés à l’image de Dieu, physiquement et spirituellement, nous recevrons, en temps et lieu, Sa ressemblance céleste. Cela arrivera lors du retour de Jésus-Christ. Car : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 15:51-53.

Mais de quelle façon serons-nous changés ? C’est Jésus Lui-même : « Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses », nous déclare Paul, dans Philippiens 3:21. Son corps, après Sa résurrection, ressemblait toujours à Son corps physique, mais il était changé, devenant immortel, et il n’était plus sujet à la douleur ni à la mort, mais pouvait passer au travers des murs et se déplacer à la vitesse vertigineuse de la pensée divine, de la terre jusqu’au ciel.

C’est cela l’image céleste que nous revêtirons bientôt, un jour ! « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est », nous confirme Son apôtre, dans 1 Jean 3:1-2. Mais retournons en arrière pour voir ce qui est arrivé lors de la construction du temple par Salomon.

Dans 2 Chroniques 5:1-5, nous lisons : « Ainsi fut achevé tout l’ouvrage que Salomon fit pour la maison de l’Éternel. Puis Salomon fit apporter ce que David, son père, avait consacré : l’argent, l’or et tous les ustensiles ; et il les mit dans les trésors de la maison de Dieu. Alors Salomon assembla à Jérusalem les anciens d’Israël, et tous les chefs des tribus, les principaux des pères des enfants d’Israël, pour transporter de la ville de David, qui est Sion, l’arche de l’alliance de l’Éternel. Et tous les hommes d’Israël se réunirent auprès du roi pour la fête ; c’était le septième mois. Tous les anciens d’Israël vinrent, et les Lévites portèrent l’arche. Ils transportèrent l’arche, le tabernacle d’assignation, et tous les ustensiles sacrés qui étaient dans le tabernacle ; les sacrificateurs et les Lévites les transportèrent. »

« Or le roi Salomon et toute l’assemblée d’Israël réunie auprès de lui étaient devant l’arche, sacrifiant du menu et du gros bétail, en si grand nombre qu’on ne le pouvait ni compter ni nombrer. Et les sacrificateurs portèrent l’arche de l’alliance de l’Éternel à sa place, dans le sanctuaire de la maison, dans le lieu très-saint, sous les ailes des chérubins. Les chérubins étendaient les ailes sur l’endroit où devait être l’arche ; et les chérubins couvraient l’arche et ses barres par-dessus. Les barres avaient une longueur telle que leurs extrémités se voyaient en avant de l’arche, sur le devant du sanctuaire ; mais elles ne se voyaient point du dehors. Et l’arche a été là jusqu’à ce jour », nous confirme 2 Chroniques 5:6-9.

Maintenant, notez ce qui arriva, dans 2 Chroniques 5:10-14 : « Il n’y avait dans l’arche que les deux tables que Moïse y avait mises en Horeb, quand l’Éternel traita alliance avec les enfants d’Israël, à leur sortie d’Égypte. Or il arriva, comme les sacrificateurs sortaient du lieu saint (car tous les sacrificateurs présents s’étaient sanctifiés, sans observer l’ordre des classes ; et tous les Lévites qui étaient chantres, Asaph, Héman, Jéduthun, leurs fils et leurs frères, vêtus de fin lin, avec des cymbales, des lyres et des harpes, se tenaient à l’orient de l’autel ; et il y avait avec eux cent vingt sacrificateurs, qui sonnaient des trompettes), lorsque, comme un seul homme, ceux qui sonnaient des trompettes et ceux qui chantaient firent entendre leur voix d’un même accord, pour célébrer et pour louer l’Éternel, et qu’ils firent retentir le son des trompettes, des cymbales et d’autres instruments de musique, et qu’ils célébrèrent l’Éternel, en disant : Car il est bon, car sa miséricorde demeure à toujours ! il arriva que la maison de l’Éternel fut remplie d’une nuée ; et les sacrificateurs ne purent s’y tenir pour faire le service, à cause de la nuée ; car la gloire de l’Éternel remplissait la maison de Dieu. »

Avec la présence soudaine de la gloire de l’Éternel, dans cette grande maison, Dieu démontrait ainsi qu’Il acceptait le merveilleux temple que Salomon avait construit, comme symbole terrestre de Sa demeure. Ceci s’était produit une fois auparavant dans le désert lorsque Moïse acheva l’ouvrage du temple. « Et la nuée couvrit le tabernacle d’assignation, et la gloire de l’Éternel remplit la Demeure ; de sorte que Moïse ne put entrer dans le tabernacle d’assignation, car la nuée se tenait dessus, et la gloire de l’Éternel remplissait la Demeure. Or, pendant toutes leurs marches, quand la nuée s’élevait de dessus la Demeure, les enfants d’Israël partaient ; mais si la nuée ne s’élevait point, ils ne partaient point, jusqu’au jour où elle s’élevait. Car la nuée de l’Éternel était sur la Demeure pendant le jour, et le feu y était la nuit, aux yeux de toute la maison d’Israël, pendant toutes leurs marches » (Exode 40:34-38).

Mais lorsque les Philistins prirent l’arche de Dieu, et l’emmenèrent d’Ében-Ézer à Asdod, la nuée disparut. Dans 1 Samuel 4:19-22, nous lisons que : « sa belle-fille, femme de Phinées, qui était enceinte et sur le point d’accoucher, ayant appris la nouvelle que l’arche de Dieu était prise, et que son beau-père et son mari étaient morts, s’affaissa et enfanta ; car les douleurs lui survinrent. Et comme elle se mourait, celles qui étaient près d’elle, lui dirent : Ne crains point ; car tu as enfanté un fils. Mais elle ne répondit rien, et n’y fit aucune attention. Et elle nomma l’enfant Icabod (sans gloire), en disant : La gloire est ôtée d’Israël ; parce que l’arche de l’Éternel était prise, et à cause de son beau-père et de son mari. Elle dit donc : La gloire est ôtée d’Israël ; car l’arche de Dieu est prise. »

La nuée disparut aussi lorsque le Temple de Salomon fut saccagé par les Babyloniens alors qu’ils emportèrent la maison de Juda en captivité. Pourquoi ont-ils été en captivité ? Parce qu’ils : « se moquèrent des envoyés de Dieu, ils méprisèrent ses paroles, et ils se raillèrent de ses prophètes, jusqu’à ce que la colère de l’Éternel contre son peuple montât au point qu’il n’y eut plus de remède. Alors il fit monter contre eux le roi des Caldéens, et tua leurs jeunes gens par l’épée, dans la maison de leur sanctuaire ; il n’épargna ni le jeune homme, ni la vierge, ni le vieillard, ni l’homme à cheveux blancs ; il livra tout entre ses mains. Nébucadnetsar emmena à Babylone tous les vases de la maison de Dieu, grands et petits, les trésors de la maison de l’Éternel, et les trésors du roi et de ses chefs. Ils brûlèrent la maison de Dieu ; ils démolirent les murailles de Jérusalem ; ils livrèrent au feu tous ses palais, et détruisirent tous les objets précieux. Puis le roi transporta à Babylone ceux qui avaient échappé à l’épée, et ils furent ses esclaves et ceux de ses fils, jusqu’à la domination du royaume de Perse » (2 Chroniques 36:16-20).

Voici un autre compte-rendu de la captivité, dans Ézéchiel 11:22-25 : « Puis les chérubins déployèrent leurs ailes, les roues s’élevèrent avec eux, ainsi que la gloire du Dieu d’Israël, qui était au-dessus d’eux, tout en haut. Et la gloire de l’Éternel s’éleva du milieu de la ville, et s’arrêta sur la montagne qui est à l’Orient de la ville. L’Esprit m’enleva et me transporta en vision, par l’Esprit de Dieu, en Caldée auprès de ceux de la captivité, et la vision que j’avais vue disparut de devant moi. Alors je racontai à ceux qui avaient été emmenés captifs, toutes les choses que l’Éternel m’avait révélées. »

Cette nuée revint pour un peu de temps lorsque : « la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Lors d’une autre occasion : « Environ huit jours après ces discours, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et monta sur une montagne pour prier. Et pendant qu’il priait, son visage parut tout autre, et ses habits devinrent blancs et resplendissants comme un éclair. Et voici deux hommes s’entretenaient avec Lui ; c’était Moïse et Élie, qui apparurent avec gloire, et parlaient de sa mort qu’il devait accomplir à Jérusalem. Et Pierre et ceux qui étaient avec lui étaient accablés de sommeil, et quand ils furent réveillés, ils virent sa gloire et les deux hommes qui étaient avec lui » (Luc 9:28-32).

Mais il y aura un autre grand Jour au moment où Jésus, qui était monté au ciel, reviendra. « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:30-31). Et tout comme lors de Sa première venue, voici, un ange du Seigneur se présentera aux Élus, et la gloire du Seigneur resplendira autour d’eux, et ils seront saisis d’une grande joie.

Et finalement, lorsque Dieu Lui-même descendra sur cette terre : « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:1-3).

« Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. Il me dit aussi : C’en est fait ; je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d’eau vive à celui qui a soif. Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » nous déclare Dieu, dans Apocalypse 21:4-8.

« Alors l’un des sept anges, qui avaient eu les sept coupes pleines des sept dernières plaies, vint à moi, et me parla en disant : Viens, je te montrerai la nouvelle mariée, l’épouse de l’Agneau. Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la grande cité, la sainte Jérusalem qui descendait du ciel venant de Dieu, avec la gloire de Dieu. Et son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, telle qu’une pierre de jaspe cristallin, » nous confie l’apôtre Jean, dans Apocalypse 21:9-11.

Souvenez-vous que, même dans cette vie : « votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu », nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 6:19-20. « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous » (2 Corinthiens 4:6-7).

Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu, l’Église ; et s’il commence par nous, imaginez quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ! Il y aura un terrible Jour de Jugement pour ceux qui rejettent Christ, mais pour ceux et celles qui obéissent à l’Évangile que Jésus a prêché, il y aura un salut certain, car : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort », nous confirme Paul, dans Romains 8:1-2. Mais nous avons lu que le jugement doit commencer par la maison de Dieu c’est-à-dire, les Élus de la première résurrection qui serviront Christ durant l’éternité.

Alors, lorsqu’un croyant ou une croyante pèche, il ou elle doit confesser son péché à Dieu, qui est toujours fidèle pour nous pardonner. « Car si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions point jugés. Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons point condamnés avec le monde » (1 Corinthiens 11:31-32). Dans 1 Jean 1:9, nous découvrons que : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité ». Le passage classique parlant du châtiment des croyants demeure toujours Hébreux 12:5-6, où Dieu nous déclare, si : « vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée, comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds point courage, lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît. »

« Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes. D’ailleurs nos pères selon la chair nous ont châtiés, et nous les avons respectés : ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits, pour avoir la vie ? Car nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre avantage, afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés » (Hébreux 12:7-11).

Lorsque ce châtiment de Dieu ne réussit pas, l’autre jugement pourrait même nous amener une mort physique. Car : « Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui ne mène point à la mort [spirituelle], il priera, et Dieu lui accordera la vie de ceux qui ne commettent pas un péché qui mène à la mort. Il est un péché qui mène à la mort [la seconde mort]; je ne dis pas de prier pour ce péché-là » (1 Jean 5:16). Cependant : « Qu’un tel homme soit livré à Satan, pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus » (1 Corinthiens 5:5). Jésus n’abandonnera jamais un seul de ceux que Dieu Lui a donnés, à moins qu’il rejette Christ et pèche volontairement contre l’Esprit qui lui a donné le salut gratuitement.

« Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie », nous confirme l’apôtre, dans Hébreux 6:4-6. « Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires » (Hébreux 10:26-27).

« Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi » (2 Corinthiens 5:10-11). « C’est pourquoi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais jugez plutôt qu’il ne faut donner aucune occasion de chute, ni aucun scandale à son frère », nous déclare Paul, dans Romains 14:12-13.

C’est alors que l’œuvre de chacun sera révélée comme nous dit la Bible. Les faux enseignants seront tous dénoncés lors de l’avènement du Seigneur. S’ils sont toujours vivants lors du retour de Jésus : « Que si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 3:12-15. Nous découvrons clairement que ceux qui ne prêchent que la vérité biblique, bâtissent sur un fondement en or, en argent et en pierres précieuses. Mais si certaines gens tordent la vérité pour accommoder leurs croyances, lors du retour de Christ, leur œuvre, bâtie sur du bois, du foin et du chaume, sera simplement brûlée, puisque Christ ne prêchera que la vérité.

Mais qu’arrivera-t-il à ces faux prêcheurs ? Remarquez tout d’abord que le passage concerne ceux qui croient en Jésus-Christ en tant que leur Sauveur. Mais certains prédicateurs sont encore enfermés dans une théologie pleine de faussetés et ils ne s’en rendent pas compte. Le passage ne parle pas de ceux qui prêchent intentionnellement des mensonges parce que leur vrai dieu est Satan. Eux ne seront pas sauvés à moins qu’ils ne se repentent amèrement et sincèrement.

Mais, encore une fois, nous voyons la grande miséricorde de Dieu, car notez le bien : « il en fera la perte ; mais pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. » Il n’est pas question du feu de la géhenne ici, mais plutôt qu’il apprendra à prêcher la vérité au travers des épreuves, s’il est toujours vivant, ou, s’il est mort, il ressuscitera à la deuxième résurrection afin d’apprendre à prêcher la vérité. Lorsque cela arrivera, il fera donc partie des : « nations qui auront été sauvées, [et qui] marcheront à sa lumière, et les rois [les Élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur » (Apocalypse 21:24). Seuls les Élus feront partie de la première résurrection.

Voilà pourquoi l’apôtre Pierre met tellement d’emphase sur le jugement, dans 1 Pierre 4:17-19 : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? Et si c’est à grand-peine que le juste est sauvé, que deviendront l’impie et le pécheur ? Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien. » Cette parole devient très rassurante pour ceux qui continuent dans leur prédication de la Bible, car Dieu est bon et fidèle.

Néanmoins, même pour ceux qui ont suivi Jésus, leurs vies furent remplies d’incertitudes, et ils posèrent des questions à Christ, comme : « Thomas [qui] lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu » (Jean 14:5-7). Jésus lui répond directement en lui déclarant que personne ne vient au Père que par Jésus. De grâce, mes amis, ne vous laissez pas séduire par un beau parleur qui prétend avec force que toutes les religions sont bonnes et tous les dieux de ces religions peuvent nous sauver.

Ensuite, Jésus rassure Thomas en lui déclarant clairement : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. » Mais regardez maintenant ce qu’Il déclare à tous ses disciples, que « dès à présent vous le connaissez et vous l’avez vu. » En voyant Jésus, Ses disciples voyaient également, et par la même occasion, Dieu. Plusieurs fois, dans notre vie, nous sommes en face d’incertitudes, de l’opposition et même des doutes. Alors, lorsque cela nous arrive, il serait utile que nous reconnaissions que ceux qui étaient continuellement avec Jésus rencontraient les mêmes perplexités. Donc, Ses réponses et les assurances que Jésus leur donne, dans Jean 14, sont destinées à nous servir aussi.

Dans Jean 14:1, Jésus leur dit : « Que votre cœur ne se trouble point ; croyez en Dieu, croyez aussi en Moi. » C’est un commandement direct qui leur déclare : « Arrêtez de vous inquiéter. » Si nous croyons que Dieu peut nous donner toutes les solutions à tous nos problèmes, alors pourquoi nous troubler ? Mais Christ est Dieu ! Christ est donc la solution ! Ne cherchez pas de solutions ailleurs, chez l’homme ou la femme, chez les psychiatres, les psychologues, mais ayez confiance en Lui seul. Jésus nous a confirmé : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin » (Jean 14:2-4).

Peu importe ce qui nous arrive, notre destinée est certaine, car Sa réputation est en jeu, et Jésus nous a promis une place dans la maison de Son Père. Christ est la Vérité ! Regardons ensemble ce que Christ a déclaré à Pierre, dans Jean 13:38 : « Jésus lui répondit : Tu donneras ta vie pour moi ! En vérité, en vérité je te le dis, le coq ne chantera point que tu ne m’aies renié trois fois. » Mais lors du Jour de la Pentecôte, lorsque le Saint-Esprit est descendu en eux, Pierre est devenu complètement changé. Ce fut la même chose avec Philippe qui Lui dit avant la Pentecôte : « Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais » (Jean 14:8-10).

Les paroles et les pensées qui ne sont pas en accord avec celles de Christ ne sont pas « la vérité », soyez-en assurés ! Jésus a déclaré : Je suis la vie ! En parlant de Sa mort évidente, Christ, à : « Simon Pierre [qui] lui dit : Seigneur, où vas-tu ? Jésus lui répondit : Où je vais, tu ne peux me suivre maintenant ; mais tu me suivras dans la suite » (Jean 13:36). Jésus venait de lui affirmer deux vérités. La première, que Pierre ne pouvait pas monter au ciel avec Lui, et la deuxième, que Pierre le suivra dans la suite, dans le Royaume de Dieu lorsqu’il sera établi dans le monde entier.

Mais en attendant ce merveilleux jour, Jésus ne manque pas une occasion de rassurer Ses disciples en leur disant, dans Jean 14:15-19 : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. »

Comment peut-on vivre ces choses ? Par Ses promesses dans Jean 14:12-14 où Jésus nous déclare : « En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais vers mon Père. Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. » C’est ainsi que le Seigneur nous rend conformes à Son image devant Dieu le Père.




D.565 – Seul Christ était sans péché

Par Joseph Sakala

Les gens du monde deviennent de plus en plus orgueilleux, sans même s’en apercevoir, et Dieu résiste à l’orgueilleux. Cependant, celui qui souffre de narcissisme se voit tellement parfait qu’il croit vraiment qu’il vit sans défaut, et ne s’excuse jamais. Donc, l’étape suivante, dans un tel comportement, est de se croire aussi sans péché. Voilà l’évaluation mondaine d’une telle personne. Mais l’apôtre Jean nous dévoile exactement le contraire, dans 1 Jean 1:8-10, où nous apprenons : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et Sa Parole n’est point en nous. »

Car l’orgueilleux est tellement séduit par Satan qu’il se croit véritablement supérieur à son Créateur, tout comme Satan l’a cru quand il s’est mis a convoiter le trône de Dieu. Alors, Jean écrit aux chrétiens afin de les mettre en garde pour ne pas tomber dans ce panneau. Au contraire, il les exhorte afin qu’ils éloignent le péché de leur vie, puisqu’il pourrait y avoir de graves conséquences. En agissant ainsi, c’est-à-dire, avec orgueil, nous nous séduisons nous-mêmes parce que : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:10).

Seul Jésus pouvait alors faire une telle déclaration. Paul, le plus grand théologien de son temps, et même jusqu’à aujourd’hui, a déclaré ceci, concernant Jésus, dans 2 Corinthiens 5:21 : « Car Celui qui n’a point connu le péché, il [Dieu] l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui. » Ses amis intimes, Pierre et Jean, ont à leur tour déclaré que Jésus n’avait pas péché. Pierre a en effet dit : « Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:22-25).

Tandis que Jean lui rend ce témoignage, dans 1 Jean 3:5-9 : « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en Lui. Quiconque demeure en lui, ne pèche point ; quiconque pèche, ne l’a point vu et ne l’a point connu. Petits enfants, que personne ne vous séduise : celui qui pratique la justice, est juste comme lui-même est juste. Celui qui commet le péché, est du diable ; car le diable pèche dès le commencement. Or, le Fils de Dieu a paru pour détruire les œuvres du diable. Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. »

Lorsque Judas a trahi Jésus : « Alors Judas, qui l’avait trahi, voyant qu’il était condamné, se repentit et reporta les trente pièces d’argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, en disant : J’ai péché ; j’ai trahi le sang innocent. Mais ils dirent : Que nous importe, tu y aviseras » (Matthieu 27:3-4). Mais Judas n’a pas gardé l’argent : « Alors, après avoir jeté les pièces d’argent dans le temple, il se retira, et s’en étant allé, il s’étrangla. Et les principaux sacrificateurs, ayant pris les pièces d’argent, dirent : Il n’est pas permis de les mettre dans le trésor sacré ; car c’est le prix du sang. Et ayant délibéré, ils en achetèrent le champ d’un potier, pour la sépulture des étrangers. C’est pourquoi ce champ-là a été appelé jusqu’à aujourd’hui le Champ du sang » (Matthieu 27:5-8).

Après avoir réalisé la lourdeur de son péché, Judas n’a pas simplement eu de la peine, mais il s’est repenti. Nous savons que Judas n’a jamais reçu le Saint-Esprit parce que l’Esprit n’a été donné seulement qu’au Jour de la Pentecôte. Il s’est néanmoins humainement repenti, ce qui nous indique que Judas sera de la deuxième résurrection et pourra revenir à Jésus, mais il ne sera jamais un Élu de la première résurrection. Comme la miséricorde de Jésus est grande ! Jésus fut jugé devant Pilate : « Alors Pilate lui dit : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis ; je suis Roi, je suis né pour cela, et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. Pilate lui dit : Qu’est-ce que la vérité ? Et quand il eut dit cela, il sortit de nouveau vers les Juifs, et leur dit : Je ne trouve aucun crime en lui » (Jean 18:37-38).

Lors de Sa crucifixion : « Jésus s’écriant d’une voix forte, dit : Mon Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et ayant dit cela, il expira. Le centenier, voyant ce qui était arrivé, donna gloire à Dieu, en disant : Certainement cet homme était juste. Et tout le peuple qui s’était assemblé à ce spectacle, voyant les choses qui étaient arrivées, s’en retournait en se frappant la poitrine. Et tous ceux de sa connaissance, et les femmes qui l’avaient suivi depuis la Galilée, se tenaient loin, regardant ces choses » (Luc 23:46-49). Même le centenier avait vu la justice en Jésus. Jésus avait proclamé, dans Jean 8:29-30 : « Celui qui m’a envoyé est avec moi. Et le Père ne m’a point laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. Comme Jésus disait ces choses, plusieurs crurent en lui. »

Jésus seul était parfait et sans péché durant toute Sa vie humaine, et ce fut à cause de cela qu’Il put mourir pour nos péchés. Il serait vraiment arrogant de notre part de nous prétendre en état de perfection, ce qui nous mènerait à d’incessantes vantardise et à des justifications personnelles, en essayant d’expliquer pourquoi notre comportement serait sans péché. Même Paul a admis : « Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ » (Philippiens 3:12).

L’apôtre Jean nous fournit le remède idéal contre le péché dans la vie d’un croyant. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:9-10). Car : « si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). Donc, il faut devenir mort au péché, mais vivant pour Dieu.

Et c’est précisément ce que Paul nous déclare, dans Galates 2:19-21 : « Car je suis mort à la loi par la loi même, afin de vivre pour Dieu. Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné Lui-même pour moi. Je n’anéantis point la grâce de Dieu ; car si la justice vient de la loi, Christ est donc mort en vain. » Une des plus belles vérités doctrinales de la Bible est que la vie chrétienne en est une de victoire sur le péché.

L’apôtre Jacques nous dit : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous » (Jacques 2:10), mais Christ est mort pour nos péchés et : « vous êtes morts à la loi, par le corps de Christ, pour être à un autre, savoir, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu » (Romains 7:4). Alors, nous devrions vivre en victoire sur le péché ; cependant, il est toujours possible que nous flanchions. Voilà la raison pourquoi l’apôtre Jean nous déclare : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous, [mais] si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:8-9).

Néanmoins, lorsque nous serons réellement nés de nouveau, dans une résurrection à l’immortalité, c’est alors que nous ne pourrons plus pécher. « Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché » (Romains 6:3-7).

« Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car en mourant, il est mort une seule fois pour le péché ; mais en vivant, il vit pour Dieu. Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur. Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, pour lui obéir en ses convoitises ; ne livrez point vos membres au péché, pour être des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous à Dieu, comme de morts étant devenus vivants, et consacrez vos membres à Dieu, pour être des instruments de justice. Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes point sous la loi, mais sous la grâce, » nous déclare bien Paul, dans Romains 6:8-14.

C’est une vérité extrêmement prometteuse, que les pasteurs modernes n’osent pas aborder, car les « chrétiens » de leurs congrégations ne veulent pas entendre parler de s’engager avec Christ dans Son œuvre, mais désirent plutôt entendre parler de fables. Le prophète Jérémie pouvait bien déclarer que : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin : qui le connaîtra ? » (Jérémie 17:9). Tout comme dans les langues modernes, l’hébreu ancien utilisait le terme « cœur » pour signifier la motivation intérieure qui contrôle les paroles et les actions d’une personne. Selon le prophète Jérémie, le cœur spirituel est si méchant et trompeur qu’une personne ne peut même pas comprendre son propre cœur ; mais Dieu est capable.

Nous avons tous besoin d’un nouveau cœur et c’est exactement ce que Dieu nous donne lors de notre conversion et de la réception du Saint-Esprit. « Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon Esprit, et je ferai que vous marchiez dans mes statuts, et que vous gardiez mes ordonnances pour les pratiquer, » nous déclare l’Éternel, dans Ézéchiel 36:26-27.

Lors de l’avènement de Jésus-Christ, notre Sauveur nous promet : « Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai Mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, où la rémission des péchés est faite, il n’y a plus d’oblation pour le péché. Ayant donc, frères, la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus, Chemin nouveau et vivant, qu’il nous a frayé à travers le voile, c’est-à-dire à travers Sa chair ; et ayant un grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu ; approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure » (Hébreux 10:16-22).

L’accomplissement de cette prophétie se fera lors du Retour de Christ, car, dans le Millénium, le Saint-Esprit sera donné gratuitement à toutes les nations de la terre, tout comme les Élus l’ont reçu lors de leur conversion, et ce à partir de la Pentecôte. Le problème, cependant, demeure l’attitude du cœur. Dans le troisième chapitre d’Hébreux ceci est très bien illustré en rapport avec l’attitude des enfants d’Israël dans le désert. Dans Hébreux 3:8-11, nous lisons : « N’endurcissez point vos cœurs, comme il arriva lors de la contestation, au jour de la tentation au désert, où vos pères me tentèrent et m’éprouvèrent, et où ils virent mes œuvres pendant quarante ans. C’est pourquoi je fus irrité contre cette génération, et je dis : Leur cœur s’égare toujours, et ils n’ont point connu mes voies. Aussi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans mon repos ! » Alors, Dieu S’est servi des Gentils pour accomplir Son œuvre, et ceux qui sont morts dans la rébellion devront attendre la deuxième résurrection pour se convertir, et alors tout Israël sera sauvé.

À tous égards : « Frères, prenez garde que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, en se détournant du Dieu vivant. Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, pendant qu’il est dit : Aujourd’hui ; de peur que quelqu’un de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous conservions ferme jusqu’à la fin notre première assurance » (Hébreux 3:12-14).

Israël a eu un cœur méchant, qui est défini ici comme un cœur non croyant, après avoir vu tous les miracles que Dieu a fait pour lui. Alors, un cœur qui refuse de recevoir la Parole de Dieu et d’y croire est un cœur méchant, entraînant inévitablement des actions méchantes. Mais Dieu nous promet de créer un cœur nouveau chez tous ceux qui croiront en Lui. Les survivants de la Grande Tribulation auront cette même chance, soit de se convertir à Christ, ou de passer par la troisième résurrection, car ce sera leur appel au salut. N’oubliez pas que lors du Retour de Christ, toutes les fausses religions seront abolies. Quelle sera alors leur excuse !

Romains 10:9-10 nous dit que : « si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car on croit du cœur, pour obtenir la justice, et l’on fait confession de la bouche pour le salut. » « Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité ; car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps, » nous confirme Paul, dans 1 Timothée 2:3-6.

Croyez-vous toujours que nous pourrions être sauvés par Mahomet, Allah, Bouddha, Hari Krishna ou tous les autres dieux trimbalés dans le monde, ou bien n’y a-t-il qu’un Seul Dieu qui puisse nous sauver par Jésus-Christ qu’Il a envoyé pour prêcher cette vérité ? Le terme « la vérité », qui nous réfère à une doctrine vitale, se trouve souvent dans le Nouveau Testament, et le texte cité plus haut est un des plus importants nous indiquant que comprendre pleinement la vérité est l’équivalent d’être sauvé. Le thème de « la vérité » est spécifiquement noté dans les deux épîtres de Paul à Timothée. Paul nous indique qu’en sa qualité d’apôtre : « pour lequel, (je dis la vérité en Christ, je ne mens point,) j’ai été établi prédicateur, apôtre et docteur des Gentils dans la foi et dans la vérité » (1 Timothée 2:7).

Dans 1 Timothée 3:14-16, Paul lui dit : « Je t’écris ceci, espérant d’aller bientôt vers toi, et afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et la base de la vérité. Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire. » C’est une attitude d’action de grâce de la part de ceux qui croient et connaissent la vérité.

Une petite note personnelle sur le verset 16 : il est écrit « Dieu a été manifesté en chair ». « Dieu » est la traduction donnée au mot grec original theos. Ce qui veut dire que Jésus est Dieu dans la chair. Il n’y a pas à s’y tromper. Mais voyez comment les traducteurs des versions frelatées ont rendu le mot theos : (version Louis-Segond) « celui qui a été manifesté en chair » ; (version de Jérusalem) « il a été manifesté dans la chair » ; (version Traduction du Nouveau Monde – Témoins de Jéhovah) « il a été manifesté dans la chair ». Or, le mot theos ne peut pas se traduire ni par « celui », ni par « il » ! Nous voyons donc ici la preuve d’une substitution planifiée et volontaire… ce ne peut pas être une simple erreur. Ainsi, si l’on veut prouver que Jésus fut Dieu dans la chair, c’est impossible avec ces traductions corrompues.

Paul a parlé de ce genre de faux enseignants qui instruisent les autres par motifs malhonnêtes et égoïstes : « Il est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là » (1 Timothée 6:4-5). Dans sa seconde épître, Paul dit à Timothée : « Rappelle ces choses, protestant devant le Seigneur qu’on évite les disputes de mots, qui ne servent à rien, mais pervertissent ceux qui écoutent. Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2:14-15). Cependant, ces faux enseignants, qui ne savent rien, jurent qu’ils savent tout et en font une source de gain.

Ensuite, Paul met Timothée en garde contre ceux qui prêchent la fausse doctrine qui détruit la foi de certains convertis. Dans 2 Timothée 2:16-18, Paul lui dit : « Mais évite les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène. De ce nombre sont Hyménée et Philète, qui se sont détournés de la vérité, en disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui renversent la foi de quelques-uns. » Imaginez que nous nous fassions prêcher que la résurrection est déjà arrivée et que tout demeure pourtant pareil, où serait notre espérance et notre foi en Christ ?

« Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. Et repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations. Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté, » lui dit Paul, dans 2 Timothée 2:22-26.

Ensuite, dans sa description prophétique de l’enseignement humaniste des derniers jours, Paul parle de ces hommes : « Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:5-7).

« Et comme Jannès et Jambrès résistèrent à Moïse, ceux-ci de même résistent à la vérité ; gens d’un esprit corrompu, et réprouvés à l’égard de la foi. Mais ils ne feront pas de plus grands progrès ; car leur folie sera connue de tous, comme le fut aussi celle de ces deux-là. Pour toi, tu as suivi ma doctrine, ma conduite, mon dessein, ma foi, ma patience, ma charité, ma constance, mes persécutions et mes afflictions, comme celles qui me sont arrivées à Antioche, à Iconium, à Lystre. Quelles persécutions j’ai supportées ! Et le Seigneur m’a délivré de toutes. Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés, » nous confirme Paul, dans 2 Timothée 3:8-12.

Ainsi, la vérité, étant toujours consacrée au salut et à la vie chrétienne, elle y accorde toute son importance. Mais au-delà de tout cela, notre Seigneur Jésus a Lui-même déclaré : « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14:6). Cette vérité est annoncée depuis longtemps. « L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! Ton peuple sera un peuple de franche volonté, au jour où ton armée sortira dans une sainte pompe ; ta jeune milice sera devant toi comme la rosée naissant du sein de l’aurore. L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point : Tu es sacrificateur à toujours, selon l’ordre de Melchisédec. Le Seigneur est à ta droite ; il écrasera les rois au jour de sa colère. Il exercera la justice parmi les nations ; il remplira tout de morts ; il écrasera le chef qui domine sur un grand pays » (Psaume 110:2-6).

L’importance de ce passage intrigant nous indique que le Messie reviendra pour accomplir le reste de ce qu’Il avait promis. Allons voir ce qui est écrit dans Genèse 14:18-20, au sujet d’Abram qui revenait de battre Kedor-Laomer et les rois qui étaient avec lui, dans la vallée de la Plaine, qui est la vallée du Roi : « Et Melchisédec, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin. Or, il était sacrificateur du Dieu Très-Haut. Et il bénit Abram, et dit : Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, fondateur des cieux et de la terre ! Et béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains ! Et Abram lui donna la dîme de tout. »

Mais regardons ensemble qui était ce Melchisédec cité plusieurs fois dans le livre aux Hébreux du Nouveau Testament. Dans Hébreux 5:5-10, nous lisons : « De même Christ ne s’est point attribué la gloire d’être souverain Sacrificateur, mais il l’a reçue de Celui qui lui a dit : C’est Toi qui es Mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Comme il lui dit aussi ailleurs : Tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. C’est lui qui, pendant les jours de sa chair, ayant offert avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été délivré de sa crainte, bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent ; Dieu l’ayant déclaré Souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec. »

« C’est pourquoi, Dieu voulant montrer encore mieux aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par le serment ; afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec, » nous déclare Hébreux 6:17-20.

« En effet, celui de qui ces choses sont dites, appartient à une autre tribu, dont aucun membre n’a servi à l’autel. Car il est évident que notre Seigneur est issu de Juda, tribu de laquelle Moïse n’a rien dit concernant le sacerdoce. Et cela devient encore plus manifeste, quand il s’élève un autre Sacrificateur selon la ressemblance de Melchisédec, Qui a été institué, non selon la loi d’une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d’une vie impérissable, car Il rend ce témoignage : Tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. Ainsi, la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité ; (Car la loi n’a rien amené à la perfection) ; mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise à sa place, » nous dévoile Hébreux 7:13-19.

Maintenant, notez bien ceci, dans Hébreux 7:20-27 : « Et comme Jésus n’a pas été institué sans serment, (car les autres ont été faits sacrificateurs sans serment ; mais celui-ci l’a été avec serment, par celui qui lui a dit : Le Seigneur a juré, et il ne se repentira point ; tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec), Jésus est ainsi devenu garant d’une alliance d’autant plus excellente. Puis, quant aux sacrificateurs, il y en a eu un grand nombre, parce que la mort les empêchait de subsister toujours. Mais lui, parce qu’il subsiste pour l’éternité, il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; Qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. »

« Car c’est ce Melchisédec, roi de Salem, et sacrificateur du Dieu souverain, qui alla au-devant d’Abraham, lorsqu’il revenait de la défaite des rois, et qui le bénit ; à qui aussi Abraham donna la dîme de tout le butin. D’abord, Melchisédech signifie roi de justice, de plus, il était roi de Salem, c’est-à-dire, roi de paix ; Il a été sans père, sans mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jours, ni fin de vie ; rendu semblable au Fils de Dieu, il demeure sacrificateur pour toujours » (Hébreux 7:1-3).

Certains érudits ont même certifié que Melchisédec fut chef d’une petite tribu dont nous n’avons aucun compte-rendu historique. Mais une telle déclaration ne rend aucunement justice et hommage à la description apportée dans les Écritures. « Or considérez combien est grand Celui à qui Abraham le patriarche donna la dîme du butin. Et tandis que ceux d’entre les fils de Lévi, qui exercent la sacrificature, ont l’ordre, selon la loi, de lever la dîme sur le peuple, c’est-à-dire, sur leurs frères, qui cependant sont issus des reins d’Abraham, Lui, qui n’était pas de la même famille qu’eux, il leva la dîme sur Abraham, et bénit celui qui avait les promesses » (Hébreux 7:4-6).

« Or, sans contredit, c’est l’inférieur qui est béni par le supérieur. Et ici ce sont des hommes mortels qui prélèvent les dîmes ; mais là il est attesté que celui qui les reçoit, est vivant. Et Lévi, qui prélève les dîmes, les a aussi payées, pour ainsi dire, par Abraham ; car il était encore dans les reins de son père, lorsque Melchisédec alla au-devant de lui. Si donc la perfection s’était trouvée dans le sacerdoce Lévitique (car c’est à celui-ci que se rapporte la loi donnée au peuple), qu’était-il encore besoin qu’il s’élevât un autre Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec, et non selon l’ordre d’Aaron ? Car le sacerdoce étant changé, il est nécessaire qu’il y ait aussi un changement de loi. En effet, celui de qui ces choses sont dites, appartient à une autre tribu, dont aucun membre n’a servi à l’autel. Car il est évident que notre Seigneur est issu de Juda, tribu de laquelle Moïse n’a rien dit concernant le sacerdoce » (Hébreux 7:7-14).

Alors, si nous lisons la Bible littéralement, ce témoignage ne pouvait nous parler que de Dieu Lui-même faisant apparition sous forme incarnée de Jésus-Christ en tant que Roi de Paix et Roi de justice, Qui pouvait soudainement apparaître et disparaître selon le besoin. « Mais lui, parce qu’il subsiste pour l’éternité, il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel Souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux » (Hébreux 7:24-26). Voilà pourquoi Jésus fut sans péché afin de donner Sa vie comme rançon pour tous les péchés du monde entier.




D.564 – Prêcher au-delà de ce qui est écrit

Par Joseph Sakala

Nous applaudissons les gens qui vont parfois au-delà de leur idée originale. Néanmoins, aller au-delà de notre idée originale pourrait nous causer des problèmes selon le domaine et les circonstances. Par exemple, du côté spirituel, pourquoi y a-t-il tant de dénominations chrétiennes ? Ne prennent-elles pas leurs vérités dans le même livre, la Sainte Bible ? Où est-ce parce qu’elles prêchent au-delà de ce qui est écrit dans la Bible ? Des expressions comme « aller au-delà de ce qui est demandé » ou « donner son 110 % », nous donnent l’impression que la personne produit beaucoup plus que ce qui lui est demandé. On le recommande sûrement aux étudiants, aux soldats et aux athlètes.

Cependant, lorsqu’il s’agit de religion, la diligence et le dévouement sont les traits de caractère exigés et recommandés. Un scribe avait posé une question à Jésus, à savoir quel était le plus grand commandement, et Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. C’est là le premier commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a point d’autre commandement plus grand que ceux-ci » (Marc 12:30-31). Mais pourquoi, alors, y a-t-il autant de dénominations ? Ecclésiaste 7:15-16 nous dit simplement : « J’ai vu tout ceci pendant les jours de ma vanité. Il y a tel juste qui périt dans sa justice, et il y a tel méchant qui prolonge ses jours dans sa méchanceté. Ne sois pas juste à l’excès, et ne te fais pas trop sage ; pourquoi te perdrais-tu ? »

Car se faire ou plutôt se croire trop sage peut rendre une personne arrogante et prétentieuse. Et nous découvrons par l’expérience que cela n’est pas ce que Dieu recherche chez Ses enfants. Parce que, en devenant trop sage et trop juste, certains pasteurs ont amené une ruine soudaine sur leur profession. Jésus a condamné les pharisiens de Son temps parce qu’ils étaient devenus tellement justes qu’ils prêchaient au-delà des lois et des statuts établis par Dieu. Ils inventaient de nouvelles lois stimulant leurs propres opinions sur l’application de ces lois dans toutes les circonstances concevables. Mis par écrit, ce tissu de lois humaines est devenu le Talmud. Il est très bien de rechercher la connaissance et la véritable sagesse de Dieu, mais il est dangereux de se prendre pour plus sage que Dieu.

Nous déclarons communément que personne n’aime un « Jos-connaissant ». Parce que nous savons que quelqu’un qui dit tout savoir ne sait pas tout, il agit seulement comme s’il savait tout ! Cette attitude rend ce type de personnes offensif face aux autres, car souvent ces gens se mêlent de la vie privée des autres au point d’en devenir indésirables par leur intrusion. Paul nous offre une instruction additionnelle à ce sujet lorsqu’il nous déclare, dans 1 Corinthiens 4:6-7 : « Or, mes frères, je me suis appliqué ces choses, ainsi qu’à Apollos, à cause de vous, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas penser au-delà de ce qui est écrit, afin que nul de vous ne mette son orgueil en l’un pour s’élever contre l’autre. Car qui est-ce qui te distingue ? Et qu’as-tu, que tu ne l’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi t’en glorifies-tu, comme si tu ne l’avais point reçu ? »

Voilà pourquoi il y a tant de divisions parmi ceux qui professent être des disciples de Jésus-Christ. En lisant cette épître aux Corinthiens nous remarquons que, dans cette Église, certains disciples s’étaient fragmentés à cause des querelles, des dissensions et des contentions diverses. Parmi eux, certains avaient même tenté de monter certains ministres contre d’autres. Dans 1 Corinthiens 1:11-15, Paul leur dit : « Car, mes frères, j’ai été informé, par ceux de chez Chloé, qu’il y a des contestations entre vous. Je veux dire que, parmi vous, chacun dit : Pour moi, je suis disciple de Paul ; et moi, d’Apollos ; et moi, de Céphas ; et moi, de Christ. Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous, ou avez-vous été baptisés au nom de Paul ? Je rends grâces à Dieu de ce que je n’ai baptisé aucun de vous, sinon Crispus et Gaïus ; afin que personne ne dise que j’ai baptisé en mon nom. »

« Car ce n’est pas pour baptiser que Christ m’a envoyé, mais c’est pour annoncer l’Évangile, non avec la sagesse du langage, afin que la croix de Christ ne soit pas rendue inutile. Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu. Car il est écrit : Je détruirai la sagesse des sages et j’anéantirai l’intelligence des intelligents, » nous témoigne Paul, dans 1 Corinthiens 1:17-19. Certains se vantaient même de leur connaissance mondaine. Mais Paul leur déclare : « Car, puisqu’il y a parmi vous de l’envie, des dissensions et des partis, n’êtes-vous pas charnels, et ne vous conduisez-vous pas selon l’homme ? » (1 Corinthiens 3:3).

Plusieurs érudits diffèrent d’opinion au sujet de l’expression « ce qui est écrit », car il y a de fortes indications que cela nous réfère automatiquement aux Écritures que nous appelons communément l’Ancien Testament. Cependant, les livres que nous appelons Nouveau Testament, codifiés plus tard, sont également considérés comme la Parole de Dieu. Nombre de ministres se sont choisis un seul passage biblique et ont formé leur église sur cette base, comme ceux qui « parlent en langues », ceux qui seront « enlevés au ciel » par Jésus avant la grande tribulation, ou sur la résurrection, et ils s’enflent la tête avec cette connaissance. Paul nous témoigne son autorité apostolique et corrige ces prédicateurs sur l’observance de la Pâque, sur les dons spirituels de la sagesse, sur la connaissance de la foi, ou sur le fait de parler miraculeusement une langue étrangère, ainsi que sur les résurrections des morts.

Donc, plusieurs ministres vont au-delà de ce qui est véritablement écrit dans les Écritures. Vous seriez surpris d’apprendre combien de « doctrines » des différentes églises ne peuvent même pas être trouvées dans la Bible. Ces individus vont vraiment au-delà de ce qui est écrit. Mais que vous a-t-on enseigné ? Que croyez-vous ? Ce qu’il y a toutefois de plus important, c’est de croire ce qui est véritablement dans la Bible. Si ce n’est pas dans la Bible, pourquoi croire une erreur ? Nous désirons que la Bible soit votre seul outil en tant que chrétien et que, par elle, vous puissiez tout prouver. Alors, étudiez la Bible de tout votre cœur, de tout votre esprit, en vérifiant toute chose, et vivez dans la justice de Dieu par Sa sagesse.

Le 60e Congrès Général des Adventistes du Septième Jour a eu lieu à San Antonio, au Texas, du 2 au 11 juillet 2019. L’item majeur à leur programme fut de décider si une femme pouvait, oui ou non, être ordonnée dans le ministère. Comment cette église en est-elle venue à se poser cette question ? Mais ce qui devrait être encore plus important, que dit la Parole de Dieu sur le sujet des femmes servant dans le ministère en tant que prêtres et ministres ? L’année précédente, le Conseil Annuel des Adventistes du Septième Jour avait approuvé, par une majorité écrasante, la requête de reprendre la question mise de l’avant lors de la session 2015 du Congrès Général. Si elle était approuvée, ceci autoriserait chacune des treize divisions de l’église, d’ordonner les femmes dans leurs territoires, s’ils le désiraient [AdventistReview.org].

Mais que dit l’Écriture sur le sujet ? Les instructions de Dieu, tout au long des Écritures nous déclarent que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Alors, que ce soit sur l’ordination des femmes dans le rôle spirituel du clergé ou tout autre sujet biblique, Dieu attend de nous que nous vivions selon chacune de Ses Paroles. C’est d’ailleurs la réponse que Jésus avait donnée à Satan, dans Luc 4:4 où : « Jésus lui répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole de Dieu. »

Dieu n’accepte pas la décision d’aucune convention, synode ou conseil en contradiction avec Sa Parole. À l’injonction des Juifs qui commandèrent à Pierre : « Ne vous avons-nous pas défendu expressément d’enseigner en ce nom-là ? Et vous avez rempli Jérusalem de votre doctrine, et vous voulez faire retomber sur nous le sang de cet homme, » l’apôtre a répondu à ceux qui l’empêchaient d’enseigner : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5:28-29). Mais parfois, les hommes désobéissent aux recommandations de Dieu en choisissant plutôt de suivre les idées des hommes à la place de suivre les Paroles de Christ.

Alors, que dit Dieu au sujet des femmes et de leur ordination en tant que ministres ou prêtres ? Dieu a créé l’homme et la femme. « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:27). « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Dieu aime beaucoup les femmes de foi qui l’ont servi au long des siècles, comme Sarah, Ruth, Esther, Marie (plusieurs), Élizabeth, Priscille, etc., et sans oublier les femmes dans le monde qui ont dirigé des pays, et qui ont tenu plusieurs postes d’importance dans les entreprises. Et sans aucun doute les milliards de femmes qui ont été très importantes en tant qu’épouses, mères, sœurs et filles.

Un véritable chrétien devrait honorer et respecter les femmes que Dieu a également créées selon Son image, et qui ont droit à la même résurrection à la vie éternelle. « Et plusieurs de ceux [et celles] qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns [et les unes] pour la vie éternelle, les autres pour l’opprobre et une infamie éternelle. Ceux [et celles] qui auront été intelligents[es] brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux [et celles] qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité » (Daniel 12:2-3).

Et dans 1 Corinthiens 15:51-53, Paul nous rassure : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changé[e]s. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. » Paul parlait autant aux femmes qu’aux hommes, ici.

Regardons maintenant, dans Apocalypse 20:4-6, où nous lisons : « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux [et celles] qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts, ou à leurs mains. Et ils [et elles] vécurent et régnèrent avec Christ mille ans. Mais le reste des morts ne ressuscita point, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. C’est là la première résurrection ! Heureux et saint celui [et celle] qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans. »

Tous ceux et celles de la première résurrection, sans aucune exception, seront considérés comme saints par Dieu : « Car lorsqu’on ressuscitera, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris ; mais ils seront comme les anges qui sont dans le ciel » (Marc 12:25). Il n’y aura plus ni homme, ni femme, mais tous nous serons saints de Dieu. Tous auront l’incroyable honneur et l’intime gloire d’être enfin tous saints et asexués. Car : « Tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Nous serons tous dans la Famille de Dieu.

Donc, malgré que les femmes puissent être pleines du Saint-Esprit et puissent également s’attendre à la même résurrection que les hommes, la seule différence, maintenant, c’est l’ordination dans le ministère qui est exclusivement destinée aux hommes. Allons voir dans les Écritures où Paul nous donne des instructions : « Cette parole est certaine : Si quelqu’un aspire à être évêque, il désire une œuvre excellente. Il faut donc que l’évêque soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, sobre, prudent, rangé, hospitalier, capable d’instruire ; point adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête, mais doux, éloigné des querelles, exempt d’avarice, gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? » (1 Timothée 3:1-5).

Avez-vous noté l’absence du féminin dans cette instruction ? Avez-vous l’impression que Paul s’adressait aussi aux femmes ? Continuons dans 1 Timothée 3:6-10 : « Qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable. Il faut aussi qu’il ait bon témoignage de ceux du dehors, de peur qu’il ne tombe dans l’opprobre et dans le piège du diable. Que les diacres, de même, soient graves, sans duplicité, point adonnés aux excès du vin, ni portés au gain déshonnête ; conservant le mystère de la foi avec une conscience pure. Et que ceux-ci soient aussi d’abord éprouvés : qu’ensuite ils exercent leur ministère, s’ils sont sans reproche. » Voici enfin une mention au sujet de leurs femmes. Au verset 11 : « De même, que leurs femmes soient graves, non médisantes, sobres, et fidèles en toutes choses. » La femme doit appuyer son mari en toutes choses.

Maintenant, voici l’instruction du chef des apôtres aux épouses des ministres et en général, dans 1 Pierre 3:1-6 : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que s’il y en a qui n’obéissent point à la Parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes ; lorsqu’ils verront votre conduite chaste et respectueuse. Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits, mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Car ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, étant soumises à leurs maris ; comme Sara qui obéissait à Abraham, et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes les filles en faisant le bien, et en ne vous laissant troubler par aucune crainte. »

L’apôtre Pierre est très clair sur le rôle de la femme dans le ministère de son mari. Regardons l’instruction de Paul au sujet des femmes. « Car Dieu n’est point pour la confusion, mais pour la paix. Comme on le voit dans toutes les Églises des saints, que vos femmes se taisent dans les Églises, parce qu’il ne leur est pas permis d’y parler ; et qu’elles soient soumises, comme la loi le dit aussi. Si elles veulent s’instruire sur quelque chose, qu’elles interrogent leurs maris à la maison ; car il n’est pas bienséant aux femmes de parler [prêcher] dans l’Église » (1 Corinthiens 14:33-35).

Notez maintenant ce que Paul déclare à son jeune évangéliste, dans 1 Timothée 2:11-12 : « Que la femme écoute l’instruction en silence, en toute soumission ; car je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur son mari ; mais elle doit demeurer dans le silence. » Donc, encore une fois, Paul nous instruit que la femme ne doit pas prêcher dans l’Église. Mais qu’est-ce qui a motivé Paul pour qu’il écrive une chose pareille ? Voici sa motivation. « Car Adam a été formé le premier, et Ève ensuite. Et ce n’est pas Adam qui a été séduit ; c’est la femme qui, séduite, est tombée dans la transgression. Toutefois elle sera sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, la charité et la sainteté » (1 Timothée 2:13-15).

Combien de fois avez-vous entendu cela cité par un prédicateur dans une église du monde ? Pourtant, ce passage fut inspiré par le Saint-Esprit, tout comme tous les autres passages bibliques, sinon il n’aurait pas été écrit et ne devrait pas être cité. De plus, Paul n’a jamais renversé sa décision. Les femmes peuvent cependant être ordonnées diaconesses, comme nous pouvons le voir dans Romains 16:1-2, où Paul nous déclare : « Je vous recommande Phœbé, notre sœur, qui est diaconesse de l’Église de Cenchrées ; afin que vous la receviez dans le Seigneur, d’une manière digne des Saints ; et que vous l’assistiez dans toutes les choses où elle aurait besoin de vous ; car elle a reçu chez elle plusieurs personnes, et moi en particulier. »

Le nombre des disciples dans l’Église augmentait et : « C’est pourquoi les douze [apôtres], ayant convoqué la multitude des disciples, leur dirent : Il ne convient pas que nous négligions la parole de Dieu, pour le service des tables. Choisissez donc, frères, sept hommes d’entre vous, dont on rende bon témoignage, pleins d’Esprit Saint et de sagesse, à qui nous commettions cet emploi. Quant à nous, nous vaquerons à la prière et au ministère de la Parole. Cette proposition plut à toute l’assemblée ; et ils élurent Étienne, homme plein de foi et du Saint-Esprit, et Philippe, et Procore, et Nicanor, et Timon, et Parménas et Nicolas, prosélyte d’Antioche ; et ils les présentèrent aux apôtres, qui, en priant, leur imposèrent les mains » (Actes 6:2-6).

Au début, ils étaient sept hommes, mais plus tard, Paul fut poussé par l’Esprit d’ordonner les femmes aussi. Et parmi ces diacres, plusieurs sont même devenus pasteurs par la suite, mais pas une femme ne fut assignée à ce ministère. Dans Actes 21:8-9, nous lisons que : « Le lendemain, Paul et nous qui étions avec lui, étant partis, nous vînmes à Césarée ; et étant entrés dans la maison de Philippe l’évangéliste, qui était l’un des sept diacres, nous logeâmes chez lui. Il avait quatre filles vierges, qui prophétisaient. » Sous l’inspiration divine, les femmes pouvaient prophétiser, mais pas prêcher. Donc, les Écritures disent clairement que Dieu ne permet pas aux femmes d’être ordonnées prêtres, ministres ou pasteurs, peu importe si certaines conventions, synodes ou conseils se permettent de voter ainsi.

Le véritable Évangile est le message le plus essentiel jamais donné au monde entier. C’est le message que Jésus et les Apôtres ont prêché, et c’est le même message que l’Église, fidèle à Dieu, proclame aujourd’hui. C’est un message qui est souvent mal compris et même honteusement attaqué ! « Or, après que Jean eut été mis en prison, Jésus s’en alla en Galilée, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et disant : le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:14-15. Notez le bien, Jésus n’est pas venu pour prêcher que les humains pouvaient aller au ciel ; non, Jésus est venu pour annoncer l’établissement du Royaume de Dieu sur la terre. « Et Jésus allait par toutes les villes et par toutes les bourgades, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes d’infirmités parmi le peuple » (Matthieu 9:35).

Jésus : « voyant la multitude du peuple, il fut ému de compassion envers eux, de ce qu’ils étaient misérables et errants, comme des brebis qui n’ont point de berger. Alors il dit à ses disciples : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson » (Matthieu 9:36-38). Jésus instruisait Ses disciples qu’une foule de faux ministres viendraient pour séduire le monde avec un faux évangile. « Alors aussi plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres. Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:10-14).

Malgré ces Paroles de Christ, beaucoup de croyants pensent que ceux qui se présentent dans les églises, à la télévision ou à la radio en prétendant prêcher l’Évangile sont tous de véritables hommes de Dieu, simplement parce qu’ils utilisent le nom de Jésus dans leurs messages. Un de ces évangélistes à la télévision a même prétendu que les chiens et les chats pouvaient également monter au ciel, avec ses membres et ses disciples, pour continuer à leur servir de compagnie. Ce monsieur est tombé très malade par la suite, alors par respect pour lui, je ne vous dévoilerai pas son nom. J’espère seulement qu’il s’en repentira avant de mourir.

Les Écritures nous disent clairement que nous devrions mettre notre centre d’intérêt sur le véritable Évangile prêché par Jésus, et non sur le faux évangile qui nous promet que nous aurons accès au ciel d’où Satan fut rejeté lui-même lorsqu’il a convoité le trône de Dieu. « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » nous déclare Apocalypse 12:7-9. Encore une fois, notez le passé dans le texte, qui nous indique que ce combat a déjà eu lieu, et Satan en est sorti perdant.

Or, cet Évangile du Royaume a terriblement été négligé par la plupart des églises du monde d’aujourd’hui et cela ne date pas d’hier. Mais est-ce que cela veut dire que Jésus ne fait plus partie de l’annonce du Royaume qui sera établi sur la terre ? Mais pas du tout ! Puisque l’Évangile avait pour sujet primordial l’établissement du Royaume de Dieu ici-bas, il serait illogique et même impossible que Christ ne fasse pas partie de ce message. Ne croyez pas l’opinion des faux prophètes là-dessus ! Les saintes Écritures rendent évident que le véritable Évangile inclut ces deux éléments. Notez bien que les fidèles ministres de Dieu ont toujours enseigné la même vérité. « Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle de ce qui concerne le royaume de Dieu et le nom de Jésus-Christ, ils furent baptisés, tant les hommes que les femmes » (Actes 8:12).

Paul nous proclame également, dans Romains 1:16-17 : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en Lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. » Et que dire de Pierre qui a lui aussi proclamé que : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. Voyant la hardiesse de Pierre et de Jean, et sachant que c’étaient des hommes sans lettres et du commun peuple, ils étaient dans l’étonnement, et ils reconnaissaient qu’ils avaient été avec Jésus » (Actes 4:11-13).

Alors, ceux qui prêchent dans le monde qu’on pourrait être sauvé par Mahomet, par Allah, par Bouddha, par Krishna, ou par tout autre dieu de leur choix, se séduisent eux-mêmes par leurs croyances. Car ces croyances tentent de nous convaincre exactement du contraire de ce que nous avons lu plus haut, dans Actes 4:11-13, que Jésus est le seul nom par lequel nous puissions être sauvés.

Les apôtres furent littéralement battus pour avoir prêché Jésus comme étant le Christ. Mais Gamaliel fit opposition à la violence du sanhédrin en déclarant : « Je vous dis donc maintenant : Ne poursuivez point ces gens-là, et laissez-les aller ; car si cette entreprise ou cette œuvre vient des hommes, elle sera détruite ; mais si elle vient de Dieu, vous ne pouvez la détruire ; et prenez garde qu’il ne se trouve que vous ayez fait la guerre à Dieu. Et ils furent de son avis, et après avoir appelé les apôtres, et après les avoir fait fouetter, ils leur défendirent de parler au nom de Jésus ; et ils les laissèrent aller. Eux donc se retirèrent de devant le Sanhédrin, remplis de joie d’avoir été jugés dignes de souffrir des opprobres pour le nom de Jésus. Et ils ne cessaient tous les jours d’enseigner et d’annoncer Jésus-Christ, dans le temple et de maison en maison » (Actes 5:38-42).

Que vous le croyiez ou non, ce même sanhédrin existe encore aujourd’hui et a acquis une puissance beaucoup plus grande. N’oubliez pas que l’Antichrist des temps de la fin proviendra du sein du sanhédrin ! Finalement, le centre d’intérêt de l’Évangile, c’est la bonne nouvelle du retour de Christ en puissance et en gloire, en tant que Roi des rois, pour régner sur les gouvernements de la terre entière, avec les Élus que Christ S’est choisis. Donc, le véritable chrétien se doit d’obéir à la bonne nouvelle de l’établissement du Royaume de Dieu ici-bas et de Jésus comme Roi des rois dans ce Royaume. Il faut croire en Jésus comme notre Sauveur personnel et notre Grand Sacrificateur dans le Royaume à venir. Il faut croire que : « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:15).

Il faut également croire que : « vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10). Et les Écritures nous enseignent d’une façon indisputable que : « l’Évangile que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et dans lequel vous persévérez, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures », nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 15:1-4.

Encore une fois, vous noterez que : « Paul demeura deux ans entiers dans son logement privé, où il recevait tous ceux qui venaient le voir, prêchant le royaume de Dieu, et enseignant les choses qui regardent le Seigneur Jésus-Christ, avec toute liberté et sans aucun empêchement » (Actes 28:30-31). Le demi-frère de Jésus nous avertit de ne jamais accepter les enseignements des hommes impies. « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:4).




Un cœur vide peut-il servir de terrain de jeu au Diable ?

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Septembre 2019

Par Jerry Barrett

La mort et la destruction apparaissent chaque jour dans les actualités. L’on nous bombarde constamment d’histoires de fusillades de masse, de meurtres insensés, d’agressions et plus encore. Assurément, notre pays vit une période sombre.

Pourquoi une violence aussi insensée éclate-t-elle aujourd’hui ? Serait-ce à cause de la popularité des jeux vidéo qui promeuvent et récompensent la violence ? Est-ce l’influence des films hollywoodiens dont les effets spéciaux nous donnent une vision rapprochée et personnelle des mutilations infligées au corps humain ? Notre jeunesse est-elle devenue engourdie par ces images ?

Bien que l’on puisse favoriser l’une ou l’autre des causes susmentionnées, j’estime que nous devions explorer la formule plus en profondeur. Certes, la popularité de jeux vidéo tels que Call of Duty, Grand Theft Auto et Red Dead Redemption peut modifier l’attitude d’une personne face au meurtre ou provoquer d’autres comportements psychopathiques. Toutefois, veuillez également considérer le fait qu’il n’y a pas d’interaction physique avec d’autres humains. Le monde imaginaire des jeux vidéo est fondamentalement isolationniste.

Un récent sondage de YouGov révèle une tendance inquiétante chez nos jeunes. Vingt-deux pourcent des jeunes de la génération Y – de 23 à 38 ans – ont déclaré ne pas avoir d’amis, alors que trente-et-un pourcent en ont quatre ou moins. Malheureusement, trois personnes sur dix déclarent se sentir souvent ou toujours seules. Dans un autre sondage, quatre-vingt-neuf pourcent des jeunes de 18 à 29 ans estiment que leur vie est dépourvue de sens et sans but.

La parentalité est devenue un art perdu

Avec l’avènement de la télévision et l’explosion du nombre de chaînes câblées que l’on peut voir, ainsi que de la programmation « sur demande », les enfants s’assoient devant la télévision qui leur sert de « gardienne ». Des messages subliminaux de dessins animés en apparence inoffensifs infiltrent de la propagande dans le cerveau de nos jeunes. C’est là que débute le manque d’interaction.

Quand j’étais tout jeune homme, ma mère voulait que mes frères et moi sortions de la maison. Nous étions trop heureux d’accepter son invitation, car nous préférions jouer dehors avec nos amis. En règle générale, nous ne passions que peu de temps à l’intérieur pendant les mois d’été. Nous tirions à la carabine à air, nous montions à vélo ou participions à des parties de football, de basket-ball ou de baseball.

Mes frères et moi avons appris très tôt une grande leçon : le respect. Les actions et interactions de nos parents nous ont montré à quel point le trait de caractère du « respect » était important. De nos jours, de nombreux parents déclarent catégoriquement vouloir être amis avec leurs enfants. Mais, en fait, cela diminue votre position de force et votre influence s’atténue sur eux.

La parentalité est un travail ardu

Dans un pays qui décerne des trophées de participation à ce que l’on perçoit comme des accomplissements, la discipline a été mise de côté. Nous devrions tous être punis quand nous commettons des erreurs. C’est un moyen infaillible d’apprendre une leçon. Comme le dit Proverbes 12:24 : « Celui qui épargne la verge, hait son fils ; mais celui qui l’aime se hâte de le châtier. »

Malheureusement, les parents ont permis aux forces extérieures de supplanter l’efficacité de leur enseignement. Cela se reflète dans le mécontentement imprégnant notre jeunesse qui rejoint des organisations terroristes, comme l’Antifa, ou commet des atrocités odieuses, comme des fusillades de masse.

Bien qu’Internet existe depuis des décennies, l’explosion des médias sociaux a précipité une autre culture. Il y a même des babillards électroniques où des groupes de personnes passent beaucoup de temps à discuter de chacune des fusillades de masse. L’Internet a permis aux personnes perturbées et violentes de se rassembler anonymement. Il ne s’agit pas d’une zone à la libre moralité et sans danger où votre comportement importe peu.

Combien de parents savent réellement ce que leurs enfants font sur Internet ? Utilisent-ils des contrôles parentaux pour maîtriser ce que regardent leurs enfants ? Ceux-ci vivent des temps qui leur sont périlleux. Bombardés de contenu pervers et livrés à eux-mêmes, ils s’en trouveront sûrement endommagés.

Quand la foi faiblit, le mal abonde

Beaucoup de ces individus ne se réclament d’aucune allégeance ni religion. Même si de nombreuses études ont prouvé que les chrétiens forment un groupe de gens plus heureux et en meilleure santé, l’assistance aux assemblées d’église continue sans cesse de décliner.

En même temps, les taux de dépression, d’anxiété et de dépendance ont augmenté de manière exponentielle. À l’heure actuelle, près d’un Américain sur six prend des antidépresseurs, alors que la génération Y et les adolescents utilisent une quantité astronomique de ces médicaments.

La dépression et l’anxiété chez les adolescents et la génération Y ont augmenté de façon exponentielle.

Saul Alinsky, auteur de Rules for Radicals (Règles pour les radicaux), a déclaré ceci : « Au tout début, le premier travail de l’organisateur, c’est de créer les complications et les problèmes. La création de problèmes fait en sorte que les gens se sentent tellement frustrés, vaincus et perdus qu’ils sont prêts à abandonner le passé et à risquer l’avenir. » L’objectif des radicaux d’aujourd’hui est, semble-t-il, le renversement de la dépendance envers Dieu et de la liberté individuelle.

L’indice de la Misère grimpe à des niveaux records

L’occultisme et la sorcellerie gagnent en popularité et en membres. Aujourd’hui, près de 1,5 million de gens s’identifient comme sorciers. Les jeunes de la génération Y affluent en masse vers ce « spiritualisme ». L’enfer s’élargit chaque jour pour faire place à l’abondante récolte de Satan.

Le sataniste Aleister Crowley a écrit, dans son infâme Livre de la loi : « Faites comme bon vous semble, là sera toute la loi. » Ce mantra est au cœur de toutes les actions perverses commises aujourd’hui. Le terrain de jeu du Diable s’est étendu au cœur des perdus.

Après avoir été témoins des événements vicieux d’El Paso (au Texas) et de Dayton (en Ohio), qui s’ajoutent aux événements de Parkland (en Floride) et de Las Vegas (au Nevada), ainsi que le stockage quotidien de morts à Chicago, à New York, à Baltimore et ailleurs, force est d’admettre que Satan fait des affaires d’or en Amérique. Ses sbires suivent ses ordres de manière alarmante.

Le Seigneur est mon Berger

L’Amérique est remplie de brebis égarées à la recherche d’un bon berger. Imaginez le spectacle pitoyable que voit Jésus. Les pauvres disciples sont couverts de poussière, ensanglantés par les attaques, et ils ont envie de la véritable Parole de Dieu. Un sentiment de désespoir extrême envahit nos villes et notre pays.

Comme le dit Psaume 23:1-6 :

« L’Éternel est mon berger ; je n’aurai point de disette. Il me fait reposer dans des pâturages herbeux ; il me mène le long des eaux tranquilles. Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent. Tu dresses la table devant moi, à la vue de ceux qui me persécutent ; tu oins ma tête d’huile; ma coupe déborde. Oui, les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité. »

Heureusement, il est encore temps de renverser le cours du mal. Jésus est notre bon Berger. Ses voies sont les meilleures, et nous devrions Le suivre et L’honorer. Il sait exactement ce dont nous avons besoin.

Les parents doivent se tenir debout et devenir des parents. Sortez vos enfants du champ dans lequel ils errent sans but. Les réchauffeurs de bancs d’église doivent se transformer en Béréens et passer leurs pasteurs à la vérification ; s’ils ne font pas l’affaire, priez pour avoir le discernement et la sagesse pour trouver un serviteur véritablement fidèle à Jésus. Nous devons exiger le meilleur pour nous et notre famille.

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La grande conspiration

Par Michelle Hallmark Powell

La Planète Terre a présenté au public de nombreuses théories du complot. La tragédie du 11 septembre, l’assassinat de John F. Kennedy, le crash d’un vaisseau extraterrestre à Roswell et la prise de contrôle du Nouvel Ordre Mondial ne sont que quelques exemples. Il se trouve depuis récemment de nombreux livres, des vidéos, des bulletins d’information et des articles qui révèlent le sujet de la « conspiration ».

Que veut dire le mot « conspiration » ?

  1. L’action de conspirer
  2. Un plan diabolique, illégal, perfide ou subreptice formulé en secret par deux personnes ou plus ; complot, conjuration

Dans la Concordance de Strong, on constate que le mot « conspiration » est mentionné plusieurs fois dans l’Ancien Testament. Il provient du mot hébreu qesher (keh’-sher) qui signifie une alliance illégale : confédération, complot, trahison (Strong’s 7195). Nous voyons une fois le mot « complot » dans le Nouveau Testament (Actes 23), quoique celui-ci regorge d’avertissements et de prophéties concernant les derniers jours.

Le Sanhédrin

Dans la Bible et dans l’Histoire, il y a toujours eu des complots. De nombreux dirigeants du monde entier conspirèrent pour s’emparer d’autres pays et nations. Nébucadnetsar, Cyrus de Perse, Alexandre le Grand et Gengis Khan n’en sont que quelques-uns. Mais la conspiration la plus importante dont les hommes doivent être conscients, c’est le complot visant à éliminer Dieu, Jésus-Christ, notre Seigneur et Sauveur. On le voit tout au long de la Bible, dans Ésaïe, les Psaumes, les Actes, les épîtres aux Hébreux et aux Romains, dans Jude et, bien sûr, dans l’Apocalypse.

La guerre contre Dieu et le Christ est bien vivante. Les sociétés secrètes qui, le démontre-t-on souvent, règnent en coulisse sur le monde, s’efforcent de faire entrer les hommes dans un empire global et, par le biais de leurs écrits et de leurs actions, révèlent sans cesse leur programme caché. Après examen, nous réalisons que leur principal ennemi est notre Seigneur Dieu, Jésus-Christ Lui-même, et ils conspirent pour L’éliminer de notre histoire, de notre monde et dedans notre cœur.

La grande conspiration

Le meurtre du Christ à Jérusalem, suscité par les anciens juifs, les scribes et les principaux sacrificateurs, fut la conspiration ultime. Il a été conçu par Satan, car il a influencé les hommes pervers à s’aveugler et à s’attaquer directement à Jésus même. Satan est derrière les conspirations du passé, du présent et du futur.

La Bible nous dit que les dirigeants et les rois conspireront à nouveau contre Jésus à la fin des temps :

« Pourquoi ce tumulte parmi les nations ? Et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont concertés ensemble contre l’Éternel et contre son Oint » (Psaume 2:1-2).

La fin de l’apogée de la grande conspiration visant à débarrasser la planète terre de Jésus-Christ se trouve dans plusieurs chapitres de l’Apocalypse. Un véritable chrétien devrait-il prêter attention aux théories du complot ? Celles-ci sont-elles compatibles avec la Grande Mission ? La Parole dit :

« Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24:4-5).

Alors, oui, nous devrions être au courant des complots afin de ne pas nous laisser tromper :

« Car ainsi m’a dit l’Éternel, lorsque sa main me saisit, et qu’il m’avertit de ne point marcher dans la voie de ce peuple: Ne dites point : Conjuration ! toutes les fois que ce peuple dit : Conjuration ! Ne craignez pas ce qu’il craint, et ne soyez pas effrayés. Sanctifiez l’Éternel des armées; que lui soit votre crainte et votre frayeur » (Ésaïe 8:11-13).

Ce qui nous dit qu’il y a effectivement des complots (des conjurations), mais nous ne devons pas nous en inquiéter ni les craindre. Comme nous l’explique Apocalypse 17:17, c’est Dieu qui, en définitive, dirige les résultats des événements mondiaux. Il nous appartient de révéler les conspirations sous un jour qui glorifie le seul vrai Dieu, notre Seigneur Jésus-Christ !




Doctrines de démons et la grande révolte

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Août 2019

Par Jerry Barrett

Apostasie (nom) : Totale désertion ou abandon de sa religion, de ses principes, de son parti, de sa cause, etc.

Apostasie. Beaucoup de pasteurs des églises auxquelles j’ai assisté n’ont jamais prononcé ce mot. C’est peut-être parce qu’il ne se trouve pas dans la Bible King James. Cependant, je crois qu’ils ont rendu un mauvais service à leurs troupeaux en ne le mentionnant pas.

Ce n’est pas un sujet facile à aborder que ls désertion totale de sa religion. C’est l’une des pensées les plus tristes que j’ai jamais eues. Comment peut-on proclamer Jésus extérieurement tout en étant rempli de démons intérieurement ? Qu’est-il arrivé à l’Église chrétienne ?

L’apostasie ne se limite pas aux méga-églises dont vous entendez parler ou que vous voyez à la télévision. Cela se produit tout aussi bien dans les petites églises de communautés. Chaque dimanche, les occupants des bancs d’églises de partout dans le monde sont soumis à des enseignements, à des ministères et à de la musique qui ne sont pas de Dieu.

Nous savons que la Bible nous enseigne qu’il y aura des fidèles qui persévéreront jusqu’à la fin. De plus, la Bible nous enseigne qu’il y aura également une épidémie de fausses doctrines infiltrant l’église dans les derniers jours.

L’apôtre Paul nous a donné cet avertissement :

« Que personne donc ne vous séduise en quelque manière que ce soit ; car ce jour-là ne viendra point que la révolte ne soit arrivée auparavant, et que l’homme de péché, le fils de perdition, ne soit révélé » (2 Thessaloniciens 2:3).

En tant que protestants, nous avons tous acquiescé de la tête avec désinvolture lorsque des cas répétés de pédophilie dans l’Église catholique ont été exposés. Évidemment, le clergé de cette institution est extrêmement prodigue en pédophiles et en homosexuels, dont beaucoup sont déclarés. Un grand nombre de gens se sont demandé comment cela avait pu se produire depuis si longtemps sans dénonciation. C’est sûrement un signe de la grande révolte, non ?

Bien sûr, les péchés de l’Église catholique ne surviendraient jamais dans les églises protestantes… n’est-ce pas ? Comme nous l’enseigne Ézéchiel 8:8, nous n’avons qu’à creuser un trou dans le mur pour voir le mal que font les hommes derrières des portes closes, pensant que Dieu ne peut pas les voir.

Ce n’est qu’après que l’Houston Chronicle et le San Antonio Express-News aient rassemblé des centaines d’allégations couvrant vingt états dans un regard sans précédent jeté sur la conduite sexuelle au sein de sa dénomination que la Convention Baptiste du Sud a admis publiquement qu’il y avait une crise d’abus sexuel. Plus de deux cents abuseurs baptistes du Sud ont été reconnus coupables ou ont plaidé en faveur de leurs crimes depuis 1998 ; de ce nombre, quatre-vingt-dix demeurent en prison et cent autres sont inscrits en tant que délinquants sexuels. Mais plus troublant encore : un grand nombre de ces pasteurs, employés et bénévoles, qui ont eu un comportement prédateur se sont encore trouvé du travail dans les églises au fil des deux dernières décennies.

La Convention Baptiste du Sud semble être un cloaque plein de serpents voués à la perdition. La dénomination jadis conservatrice a graduellement évolué vers une organisation politique plus progressiste axée sur l’engagement culturel.

Des reporters d’Houston et de San Antonio, au Texas, ont découvert un nombre impressionnant de déviants sexuels qui abusent de leurs membres depuis plus de vingt ans. Ceux-ci comprenaient des ministres, des pasteurs, des ministres à la jeunesse et des enseignants de l’école du dimanche totalisant plus de deux cents délinquants.

« Dieu agite la CBS. Il a exposé une quantité surprenante de péchés parmi nous. Il a ébranlé bon nombre de nos fondements », a écrit le président nouvellement élu, JD Greear. Les réformes concrètes promises pour empêcher les abus sexuels vont-elles se concrétiser ou s’agit-il de belles paroles qui apaisent par leurs excuses ?

Dans leur sillage, ils ont détruit plus de sept cents victimes par leurs actes odieux. Comme dans l’Église catholique, les récits des victimes ont été régulièrement balayés sous le tapis par les responsables d’églises. De même, des dizaines de ces prédateurs furent déplacés d’église en église.

Dans une importante église baptiste du Sud située à Dallas, au Texas, l’Église du Village avait conclu un certain accord avec ses membres. Cet arrangement interdit aux membres de poursuivre l’église en justice et requiert plutôt une médiation et un arbitrage contraignants. Le plus souvent, ces sessions se déroulent dans le plus grand secret.

Dans un des cas, une fillette de 11 ans informa sa mère qu’elle avait été agressée au camp d’été pour enfants de l’église. Alors que les parents attendaient que les leaders de l’église leur expliquent comment cela avait pu se produire – et également qu’ils prennent leur responsabilité et s’en excusent – les dirigeants de l’église mirent « les chariots du convoi en cercle », préférant protéger l’institution.

Un grand nombre de ces jeunes victimes ont été forcées de pardonner à leurs agresseurs, de se faire avorter ou d’accepter de l’argent sous la table si elles ne voulaient pas se faire rejeter de la communauté. Plusieurs de ces victimes, ainsi que leurs familles, signèrent des arrangements d’adhésion par écrit contenant des clauses légales protégeant l’église. Jésus a parlé de la damnation de ceux qui feraient du mal aux enfants : « Mais quiconque scandalisera l’un de ces petits qui croient en moi, il lui vaudrait mieux qu’on mit une pierre de meule autour de son cou, et qu’on le jetât dans la mer » (Marc 9:42).

Or, après vingt ans de dissimulation, lors de la Convention des Baptistes du Sud de 2019 à Birmingham, en Alabama, le président JD Greear admet qu’il y a crise d’abus sexuels. La CBS pourrait-elle être l’Église laodicéenne dont il est question dans Apocalypse 3:15-17 ?

« Je connais tes œuvres, c’est que tu n’es ni froid, ni bouillant ; ô si tu étais ou froid, ou bouillant ! Parce donc que tu es tiède, et que tu n’es ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Car tu dis : je suis riche, et je suis dans l’abondance, et je n’ai besoin de rien ; mais tu ne connais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu. »

Cette Église est composée de gens non convertis qui se posent en croyants dévots. Ils possèdent de la richesse, un statut social, de beaux bâtiments et un réseau de liens d’affaires, mais ils n’ont pas le Saint-Esprit. Comment une institution proclamant le nom de Jésus-Christ peut-elle permettre pendant si longtemps des actes aussi odieux ?

Il est choquant de dire que ce n’est pas tout. Certains leaders d’église accueillent comme membres des homosexuels, des racistes et même des païens. Il semble que le mot « inclusion » soit le mantra adopté par ces gens possédés du démon.

Malheureusement, la Réforme protestante est terminée. Il n’y a plus de protestations. On dirait que l’Église protestante est condamnée à répéter les mêmes errements qui échurent à l’Église de Galatie. Les accusations de Paul s’appliquent à de nombreuses églises évangéliques d’aujourd’hui : « O Galates dépourvus de sens ! qui vous a fascinés pour que vous n’obéissiez plus à la vérité ? vous, aux yeux de qui Jésus-Christ a été vivement dépeint, et comme crucifié en vous ? » (Galates 3:1).

Lorsqu’on accorde plus de valeurs aux doctrines des hommes qu’à la Parole de Dieu, c’est que l’on a bifurqué du chemin étroit pour se verrouiller sur la route large menant à la géhenne. On n’élève plus la Parole inhérente de Dieu et les traditions des hommes polluent la pureté de la Vérité divine.

Power of Prophecy soutient depuis longtemps le mouvement des églises de maison. Le culte ne se limite pas à une église ou à une dénomination spécifique. Jésus nous dit : « Car là où il y en a deux ou trois assemblés en mon Nom, je suis là au milieu d’eux » (Matthieu 18:20). Inventez parents et amis à apporter leur Bible King James en se réunissant avec vous pour étudier ensemble la Parole de Dieu. Jésus sera à vos côtés.