D.563 – Des rêveurs immondes

Par Joseph Sakala

Le créateur Dieu avait créé le sexe pour plaire aux humains tout en réalisant Son but de Se former une Famille divine avec qui Dieu pouvait partager Sa création. Mais, dès les débuts, les humains se sont révoltés contre leur Créateur, sans doute aidés par Satan qui les séduisait : « Comme Sodome et Gomorrhe, et les villes voisines, qui s’étaient abandonnées à la même impureté qu’eux, et à des péchés contre nature, servent d’exemple, en souffrant la peine d’un feu éternel ; ceux-là de même, plongés dans leurs songes, souillent leur chair, et méprisent l’autorité et parlent mal des dignités. Or, Michel l’archange, lorsqu’il contestait avec le diable touchant le corps de Moïse, n’osa pas porter de sentence de malédiction ; mais il dit : Que le Seigneur te reprenne. Mais ceux-ci parlent mal de tout ce qu’ils ne connaissent pas ; et ils se corrompent en tout ce qu’ils savent naturellement, comme les animaux destitués de raison », nous dit l’apôtre, dans Jude 1:7-10.

Ces rêveurs ne réalisent même pas où leur comportement peut les amener, et Jude veut les guider vers Dieu. L’apôtre les avertit de ce qui est arrivé à Sodome et Gomorrhe, des villes pourtant bien connues, pour leur montrer ce qui peut arriver à cause de leur choix de perversion sexuelle. Ces rêveurs ne font pas que souiller leur chair, mais deviennent si arrogants qu’ils rendent sans effet l’autorité, et blasphèment ceux qui reçoivent la gloire de Dieu. Notez que même l’archange Michel n’osa pas porter de sentence de malédiction contre le diable, touchant le corps de Moïse. Mais il dit à Satan : « Que le Seigneur te reprenne. »

Les gens qui suivent les tromperies du diable peuvent être vraiment hors d’eux-mêmes. Le message entier de Jude se centre sur ceux qui résistent, car ces personnes tentent de défaire, d’endommager, de tordre, ou simplement de rompre le travail du peuple de Dieu. Dans le contexte, ces rêveurs ne sont pas juste des insensés inattentifs qui entrent et qui sortent des églises en cherchant un gain personnel. Mais ce sont des ennemis de Dieu dans les congrégations, tenant des positions d’influence, et qui travaillent activement à blesser le ministère et la mission fervente du Royaume de Dieu.

Le chef des apôtres nous rassure en disant, dans 2 Pierre 2:9-12, que : « Le Seigneur saura délivrer de l’épreuve ceux qui l’honorent, et garder les injustes pour être punis au jour du jugement ; principalement ceux qui suivent la chair, dans la convoitise de l’impureté, et qui méprisent la domination, audacieux, arrogants, et qui ne craignent point d’injurier les dignités, tandis que les anges, quoique plus grands en force et en puissance, ne portent point contre eux de jugement injurieux devant le Seigneur. Mais ceux-ci, comme des animaux sans raison, qui ne suivent que la nature, nés pour être pris et détruits, blasphémant ce qu’ils n’entendent point, périront par leur propre corruption, recevant le salaire de leur iniquité. »

Ce sont des paroles dures venant de l’apôtre, mais qui sont une description fidèle de ceux qui voudraient s’opposer à l’omnipotence et à l’omniscience du Créateur. Comme le dit si bien David, dans Psaume 14:1-2 : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien. L’Éternel abaisse des cieux son regard sur les fils des hommes, pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui recherche Dieu. » Le dialogue avec ces gens est futile.

La solution, par contre, est celle que Paul donne à son jeune évangéliste, dans 2 Timothée 4:1-4 : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne, prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables. »

Regardez dans le monde et écoutez ce qui se prêche dans les églises par des « pasteurs » que les disciples se choisissent. Nous ne sommes pas loin du temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils se donneront des « docteurs » selon leurs convoitises. Et ces gens se bouchent littéralement les oreilles pour n’entendre que des fables. Où sont les véritables croyants qui ont consacré leur vie à Christ ? Pourtant, dans Psaume 9:10-11, nous lisons : « L’Éternel sera le refuge de l’opprimé, son refuge au temps de la détresse. Et ceux qui connaissent ton nom, se confieront en toi ; car tu n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel ! »

Lorsque quelqu’un en viendra à connaître vraiment le Nom du Seigneur, cette personne mettra sûrement sa confiance en Lui. Comment quelqu’un ne pourrait-il pas se confier en Dieu et ne pas croire en Sa Parole lorsqu’il le connaît en tant que le Créateur Tout-Puissant, l’Éternel Dieu, le Maître gracieux ? Et lorsqu’il apprend que Jésus est nul autre que le Sauveur Oint (Jésus-Christ) ? « C’est pourquoi je vous déclare qu’aucune personne qui parle par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus est anathème, et que personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, si ce n’est par le Saint-Esprit » (1 Corinthiens 12:3).

Avoir confiance veut littéralement dire prendre refuge. Nous pouvons prendre refuge dans le Seigneur pour être protégé contre le malheur, contre le manque de nourriture, contre les attaques du Malin et, finalement, contre la malédiction. Notre confiance est bien placée, parce que le Seigneur n’abandonne jamais ceux qui se confient en Lui. Et Dieu prononce cette vérité encore et encore. Dans Deutéronome 4:31, nous pouvons lire : « Parce que l’Éternel ton Dieu est un Dieu miséricordieux, il ne t’abandonnera point et ne te détruira point ; et il n’oubliera point l’alliance de tes pères, qu’il leur a jurée. » Regardons maintenant ce que David nous déclare, dans Psaume 37:25-26 : « J’ai été jeune, et je suis devenu vieux ; mais je n’ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain. Tous les jours il a compassion et il prête, et sa postérité est bénie. »

Ce sont des promesses glorieuses, toujours accomplies, sauf lors de la situation la plus exceptionnelle de l’histoire. En effet, le seul Homme qui ait toujours mis Sa confiance en Dieu, qui fut toujours droit et qui ait parfaitement manifesté le Nom de Son Père à Ses disciples et au monde entier, Lui, fut abandonné. « Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte, en disant : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27:46). C’est parce qu’Il a consenti à être abandonné et à souffrir à notre place, en mourant et en payant la rançon pour nos péchés, afin que Dieu puisse accomplir et garder Sa promesse de ne jamais abandonner qui que ce soit qui mettrait sa confiance en Lui, par Jésus-Christ. Vous remarquerez que Jésus a été abandonné seulement l’espace de soixante-douze heures, puis Il a été ressuscité dans un corps glorieux.

Jésus a toutefois enduré une mort atroce pour tous les humains : « Comme Sodome et Gomorrhe, et les villes voisines, qui s’étaient abandonnées à la même impureté qu’eux, et à des péchés contre nature, servent d’exemple, en souffrant la peine d’un feu éternel ; ceux-là de même, plongés dans leurs songes, souillent leur chair, et méprisent l’autorité et parlent mal des dignités » (Jude 1:7-8). Seul Jésus : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix, » nous déclare Paul, dans Philippiens 2:6-8.

Le temps était venu pour Abram et Lot de se séparer ; ainsi : « Abram habita dans le pays de Canaan, et Lot habita dans les villes de la plaine, et dressa ses tentes jusqu’à Sodome. Or les gens de Sodome étaient méchants, et de grands pécheurs contre l’Éternel. Et l’Éternel dit à Abram, après que Lot se fut séparé de lui : Lève donc les yeux, et regarde du lieu où tu es, vers le Nord, vers le Midi, vers l’Orient et vers l’Occident. Car, tout le pays que tu vois, je te le donnerai, à toi et à ta postérité pour toujours » (Genèse 13:12-15). Pour en revenir à Sodome et Gomorrhe, ces villes représentent deux exemples concrets de ce qui peut arriver lorsque Dieu en a assez du comportement rebelle des humains.

Leurs péchés atteignaient une intensité telle que leur réputation fut connue dans toute la région. Alors, Dieu a décidé qu’assez, c’était assez, et a amené le jugement sévère d’un feu éternel, à tel point que ces deux villes ont servi d’exemple et ne furent jamais rebâties. La perversion sexuelle avait atteint un niveau tel que la miséricorde et la longanimité de Dieu avait cessé.

« Or, sur le soir les deux anges arrivèrent à Sodome ; et Lot était assis à la porte de Sodome. Et Lot les vit, et il se leva pour aller au-devant d’eux, et se prosterna le visage contre terre. Et il dit : Voici, je vous prie, mes seigneurs, venez loger dans la maison de votre serviteur, et passez-y la nuit et lavez vos pieds ; et demain matin vous vous lèverez, et vous continuerez votre chemin. Mais ils dirent : Non, nous passerons la nuit dans la rue. Mais il les pressa tellement qu’ils allèrent loger chez lui et entrèrent dans sa maison. Et il leur fit un festin, et fit cuire des pains sans levain, et ils mangèrent. Ils n’étaient pas encore couchés, que les hommes de la ville, les hommes de Sodome, environnèrent la maison, depuis le jeune homme jusqu’au vieillard, tout le peuple ensemble. Et appelant Lot, ils lui dirent : Où sont les hommes qui sont venus chez toi cette nuit ? Fais-les sortir, que nous les connaissions » (Genèse 19:1-5).

Toutefois, Dieu voulait sauver Lot et, après avoir repoussé la foule, les deux anges pressèrent Lot et sa famille de partir de la ville : « Et comme il tardait, ces hommes le prirent par la main ; ils prirent aussi par la main sa femme et ses deux filles, parce que l’Éternel voulait l’épargner ; et ils l’emmenèrent, et le mirent hors de la ville. Or, dès qu’ils les eurent fait sortir, l’un d’eux dit : Sauve ta vie ; ne regarde point derrière toi, et ne t’arrête en aucun endroit de la plaine ; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses » (Genèse 19:16-17). « Alors l’Éternel fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de la part de l’Éternel, du haut des cieux. Et il détruisit ces villes et toute la plaine, et tous les habitants des villes, et les germes de la terre » (Genèse 19:24-25).

Les Écritures sont claires et précises : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur, » dans Romains 12:19. Et le Seigneur S’est fait absolument clair sur Son évaluation mondiale de la fornication et du comportement homosexuel. Cet exemple devrait servir d’avertissement à ceux qui font la promotion dans notre société de cette manière de vivre. Pourtant, si seulement ces gens cherchaient vraiment à s’en sortir pour plaire à Dieu. « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous », nous confirme Paul, dans Romains 8:32-34.

Une des plus glorieuses vérités de la vie d’un chrétien, c’est que Jésus-Christ, qui est mort pour nos péchés et qui est ressuscité pour notre justification, vit maintenant et intercède pour nous devant Dieu, et Il le fait également pour ceux qui seront prêts à abandonner leur vie de péché pour se tourner vers Lui. Le plus grand exemple d’intercession de la Bible se trouve dans Jean 17, lorsque le Seigneur a vidé Son cœur en intercédant devant Ses disciples. Dans Jean 17:16-19, nous lisons : « Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. »

Dans cette prière, Jésus a également déclaré : « Je prie pour eux ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi. Et tout ce qui est à moi, est à toi, et ce qui est à toi, est à moi, et je suis glorifié en eux » (Jean 17:9-10). Et dans Jean 17:20-22, Jésus ajoute : « Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole ; afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est Toi qui m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un. » Ces paroles nous incluent tous, nous qui sommes Ses serviteurs des temps de la fin.

Alors, en quoi consiste Sa prière ? D’abord, Jésus prie pour notre sécurité. Dans Jean 17:11, Il dit : « Et je ne suis plus dans le monde, mais ceux-ci sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous. » Ensuite, Jésus prie pour notre véritable victoire sur le péché. Regardez ce que Christ demande à Son Père, dans Jean 17:15 : « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. » Est-ce que les églises du monde ont fait cela avec leurs grands couvents et leurs monastères ?

Sa prochaine demande fut : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:17). Notre sanctification viendra, non pas au travers de quelques expériences spéciales que nous aurions vécues, mais par Sa Parole qui est la seule vérité. Sûrement pas en lisant des bouquins écrits par des « docteurs en divinité » qui croient nous annoncer une autre vérité inspirée reçue pendant qu’ils faisaient leur promenade matinale en forêt. Jésus a également prié afin qu’il y ait une unité parmi ses disciples. « Afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est Toi qui m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un » (Jean 17:21-22). Comment pourrions-nous tous être un en Christ si nous n’enseignons pas tous exactement la même vérité de Christ ?

Finalement, Jésus a prié pour notre glorification ultime. Regardons ensemble ce que Jésus demande à Son Père dans Jean 17:24-26 : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux. » Soyez assurés que le Père a accordé ces demandes à Son Fils bien-aimé.

Notez cet exemple parfait de protection dans le cas où Paul avait été mis en prison. Dans Actes 16:26-30, nous pouvons lire ceci : « Et tout d’un coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés, et en même temps toutes les portes furent ouvertes, et les liens de tous furent rompus. Alors le geôlier, s’étant réveillé, et voyant les portes de la prison ouvertes, tira son épée, et allait se tuer, croyant que les prisonniers s’étaient sauvés. Mais Paul d’une voix forte s’écria : Ne te fais point de mal ; car nous sommes tous ici. Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra promptement, et tout tremblant se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis les menant dehors, il leur dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? »

Paul et Silas furent jetés en prison par le peuple, qui disait : « Ce sont des Juifs, et ils enseignent une manière de vivre qu’il ne nous est pas permis de recevoir, ni de suivre, à nous qui sommes Romains. Alors la foule se souleva contre eux, et les préteurs, ayant fait déchirer leurs vêtements, ordonnèrent qu’ils fussent battus de verges. Et après leur avoir infligé plusieurs coups, ils les jetèrent en prison et ordonnèrent au geôlier de les garder sûrement » (Actes 16:21-23). Mais Dieu les a protégés tout en faisant un grand miracle, car le geôlier et sa famille se sont convertis. Ce fut le début du ministère de l’Église sur le continent européen.

Ensuite, nous avons été témoins de Marie qui pleurait la mort de Lazare dans Jean 11, et le grand miracle que Jésus a fait pour la consoler. Et que dire de Marie de Magdala, venue pour embaumer le corps de Jésus. « Cependant Marie se tenait dehors, près du sépulcre, en pleurant ; et comme elle pleurait, elle se baissa dans le sépulcre, et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête, et l’autre aux pieds, au lieu où le corps de Jésus avait été couché. Et ils lui dirent : Femme, pourquoi pleures-tu ? Elle leur dit : Parce qu’on a enlevé mon Seigneur, et je ne sais où on l’a mis. Et ayant dit cela, elle se retourna, et vit Jésus debout ; mais elle ne savait point que c’était Jésus. Jésus lui dit : Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? Elle, croyant que c’était le jardinier, lui dit : Seigneur, si tu l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai. Jésus lui dit : Marie ! Et elle, s’étant retournée, lui dit : Rabbouni ! c’est-à-dire, mon Maître ! » (Jean 20:11-16).

Jésus devait avoir une façon toute spéciale de prononcer son nom, car, lorsque Jésus lui dit Marie, elle se tourna immédiatement et Lui dit : Rabbouni ! c’est-à-dire, mon Maître ! Et toutes ses larmes ont disparu, car Jésus est le seul qui puisse répondre à nos prières et nous guérir. « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15). Mais même si nous ne connaissons pas Sa volonté dans un cas particulier, nous pouvons quand même prier.

Parce que nous savons, dans Romains 8:26-27 que : « même aussi l’Esprit nous soulage dans nos faiblesses ; car nous ne savons ce que nous devons demander pour prier comme il faut ; mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs qui ne se peuvent exprimer. Toutefois celui qui sonde les cœurs, connaît quelle est l’affection de l’Esprit, qui prie selon Dieu pour les saints. » Donc, ceci dit, frères et sœurs, priez !

Allons voir un autre miracle dans Exode, lors de la naissance de Moïse. « Alors Pharaon donna cet ordre à tout son peuple : Jetez dans le fleuve tous les fils qui naîtront, mais laissez vivre toutes les filles » (Exode 1:22). Pharaon donna cet ordre, car les Israélites se faisaient nombreux. « Or, un homme de la maison de Lévi alla prendre pour femme une fille de Lévi. Et cette femme conçut, et enfanta un fils ; et, voyant qu’il était beau, elle le cacha trois mois. Mais, ne pouvant le tenir caché plus longtemps, elle prit un coffret de joncs, et l’enduisit de bitume et de poix ; ensuite elle y mit l’enfant, et le posa dans les roseaux sur la rive du fleuve. Et sa sœur se tint là, à distance, pour savoir ce qui lui arriverait » (Exode 2:1-4).

« Or, la fille de Pharaon descendit au fleuve pour se baigner ; et ses femmes se promenaient sur le bord du fleuve ; et elle vit le coffret au milieu des roseaux, et envoya sa servante pour le prendre. Et elle l’ouvrit et vit l’enfant ; et voici, c’était un petit garçon, qui pleurait. Elle en fut touchée de compassion, et dit : C’est un des enfants des Hébreux. Alors la sœur de l’enfant dit à la fille de Pharaon : Irai-je t’appeler une nourrice d’entre les femmes des Hébreux, et elle t’allaitera cet enfant ? Et la fille de Pharaon lui répondit : Va. Et la jeune fille s’en alla, et appela la mère de l’enfant. La fille de Pharaon lui dit : Emporte cet enfant et allaite-le-moi, et je te donnerai ton salaire. Et la femme prit l’enfant, et l’allaita. Et quand l’enfant eut grandi, elle l’amena à la fille de Pharaon, qui l’adopta pour son fils ; et elle le nomma Moïse (sauvé des eaux), parce que, dit-elle, je l’ai retiré des eaux » (Exode 2:5-10).

Or, Moïse devint celui qui amena son peuple vers la liberté. Tout au long de l’histoire, Dieu S’est servi des femmes pour jouer des rôles très importants. Dès les débuts : « Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:27). Nous voyons clairement ici que Dieu a créé l’homme à l’image de Dieu. Donc, dans Genèse 2:7, nous voyons que : « l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante. » Et plus tard, la femme fut tirée d’une des côtes de l’homme.

Après avoir nommé tous les animaux, Adam ne trouva point d’aide semblable à lui. Donc, dans Genèse 2:21-24, nous pouvons lire que : « l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish). C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair. »

Donc, la femme fait partie de l’homme entier, une aide semblable à lui. De toute évidence, les caractéristiques de l’homme et de la femme doivent refléter adéquatement Son image et Sa ressemblance. Voilà pourquoi Dieu est tellement contre l’homosexualité et le lesbianisme. Les individus qui les pratiquent détruisent, sans le réaliser, ce que Dieu avait créé dès le début pour Se former une Famille. Au sein du ministère, il y a beaucoup de situations où les femmes sont souvent plus efficaces que les hommes, que ce soit pour prodiguer des soins individuels, dans la prière et leurs études bibliques personnelles, ou dans les enseignements donnés aux enfants par les dames. Que Dieu soit remercié pour les femmes qui n’ont pas peur de transmettre l’Évangile par leurs conseils prodigués aux autres.

Oui Seigneur, un grand merci d’avoir choisi les femmes pour répandre à leur manière la manne de l’Évangile au travers de tout le ministère de Dieu chez les chrétiens. Qui sait si les prières des femmes n’empêcheront pas certaines personnes de passer par la seconde mort qui est réservée : « pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, [car] leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8). Les prières d’intercession dans l’Église, ne doivent pas se faire pour l’unique bénéfice des croyants seulement, mais également pour celui des non croyants.

Dans les réunions religieuses, plusieurs membres se considèrent comme de véritables chrétiens tout en ne voyant chez les autres que de simples curieux. Je regrette, mais ceux qui pensent comme cela sont considérés comme étant sans Christ, parce qu’ils ne pensent qu’à eux au lieu d’aimer les autres comme le Christ les a aimés. Car : « comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement ; de même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut, » nous déclare Hébreux 9:27-28.

Cependant, il existe toujours une opportunité de rejoindre leur cœur, car Dieu est miséricordieux et patient, ne voulant pas qu’aucun se perde, mais vienne à la connaissance de la vérité. Notre cœur doit spécialement avoir de la compassion pour ceux qui meurent et qui croyaient sincèrement aller au ciel, alors que Jésus a continuellement prêché de naître de nouveau dans Son Royaume. Alors, que pouvons-nous faire ? Prier pour eux parce que Dieu répond aux prières de Ses enfants, car la prière fervente du juste a une grande efficacité. Quelle serait la valeur de cette manne servie à quelqu’un qui se repentirait de ses péchés pour revenir à Dieu ? Sûrement la satisfaction de voir sa vie guérie des maladies spirituelles causées par les loups déguisés en agneaux qui lui enseignaient des fables.

C’était la voie choisie par Paul, qui a écrit aux Colossiens : « C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de Sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; de telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière » (Colossiens 1:9-12).

Dans les Églises d’autrefois, certains diacres se réunissaient pendant que le pasteur prêchait, afin que Dieu mette Sa puissance et Sa clarté dans ses paroles, ce dans le but que les auditeurs aient leurs âmes changées pour l’éternité. Car même un pasteur spirituellement mature ne peut rien accomplir sans la puissance du Saint-Esprit. Comme nous le déclare si bien Paul, dans 1 Thessaloniciens 1:5-6 : « Car notre Évangile n’a pas consisté pour vous en paroles seulement, mais il a été accompagné de puissance, et de l’Esprit Saint, et d’une abondante efficacité, selon ce que nous avons été parmi vous et pour vous, comme vous le savez. Et vous avez été nos imitateurs et ceux du Seigneur, ayant reçu la parole avec la joie du Saint-Esprit, au milieu de beaucoup d’afflictions. »

Lorsque la Parole de Dieu est prêchée avec pureté et puissance spirituelle, nous pouvons nous attendre également à Ses bénédictions. Les chefs religieux du temps de Jésus Lui demandaient toujours un miracle, afin de croire en Lui. « Et Jésus leur dit : En vérité, en vérité je vous le dis, Moïse ne vous a point donné le pain du ciel ; mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel. Car le pain de Dieu est Celui qui est descendu du ciel, et qui donne la vie au monde. Ils lui dirent : Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. Et Jésus leur répondit : Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6:32-35). C’était assez clair merci ! Alors, se sont-ils tous tournés vers Lui ?

Pas du tout ! Jésus leur dit : « Mais je vous l’ai dit, vous m’avez vu, et vous ne croyez point. Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:36-40).

Néanmoins, à ceux qui ont cru, Paul leur dit dans 1 Thessaloniciens 5:23-25 : « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera. Frères, priez pour nous. » Alors que les scribes disputaient avec une grande foule : « un homme de la foule, prenant la parole, dit : Maître, je t’ai amené mon fils qui est possédé d’un esprit muet. En quelque lieu qu’il le saisisse, il le déchire ; et il écume, il grince les dents, et se dessèche ; et j’ai prié tes disciples de le chasser ; mais ils ne l’ont pu. Alors Jésus leur répondit : O race incrédule, jusqu’à quand serai-je avec vous ? jusqu’à quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi. Ils le lui amenèrent donc ; et dès qu’il vit Jésus, l’esprit l’agita avec violence, et il tomba par terre, et se roulait en écumant. Alors Jésus demanda à son père : Combien y a-t-il de temps que ceci lui arrive ? Le père dit : Dès son enfance » (Marc 9:17-21).

Alors, Jésus dit au père : « Si tu peux croire, toutes choses sont possibles pour celui qui croit. Aussitôt le père de l’enfant s’écriant, dit avec larmes : Je crois, Seigneur, aide-moi dans mon incrédulité. Et Jésus voyant que le peuple accourait en foule, reprit sévèrement l’esprit immonde et lui dit : esprit muet et sourd, je te l’ordonne, moi, sors de cet enfant, et ne rentre plus en lui. Et l’esprit sortit en jetant un grand cri et en l’agitant avec violence ; et l’enfant devint comme mort, de sorte que plusieurs disaient : Il est mort. Mais Jésus, l’ayant pris par la main, le fit lever ; et il se tint debout » (Marc 9:23-27).

Ô, Seigneur Dieu, nous qui ne pouvons même pas connaître la fin d’une chose, nous ne pouvons connaître avec certitude combien de jours il nous reste à vivre ! Pardonne-nous lorsque nous tentons de faire quelque chose sans Te consulter avant. Pardonne-nous pour nos efforts maladroits lorsque nous voulons accomplir une chose sans succès. Nous t’aimons et nous voulons Te plaire, mais nous sommes tellement préoccupés par les choses de ce monde ; aide-nous, Seigneur, à réaliser combien nous avons besoin de Toi. Aide-nous à comprendre la véritable valeur des choses éternelles. Donne-nous une meilleure connaissance de Ton Esprit Saint, ainsi qu’une plus grande crainte de Ta Parole.

Garde-nous toujours près de Toi, cher Père, et éloigne-nous des impies. Sépare-nous des péchés qui nous souillent et nous aveuglent. Rencontre-nous dans les corridors de notre cœur et sanctifie-nous. Ensuite, Seigneur Jésus, fortifie-nous pour accomplir le travail à faire. Donne-nous notre pain de ce jour. Lave-nous de nos péchés et enrichit notre fraternité avec les saints. Habille-nous de l’armure de Dieu afin que nous puissions être debout et fermes là où nous sommes, pour mieux Te servir. Donne-nous la capacité de résister à l’ennemi de notre foi, afin que nous voyions s’écrouler ses remparts. Accorde-nous une moisson efficace dans un ministère prospère, plein de bons fruits, et nous Te demandons tout cela au nom de notre Sauveur Jésus, Amen.




D.562 – La nature de notre appel

Par Joseph Sakala

Vous êtes-vous déjà posé la question, à savoir pourquoi Dieu nous a appelés plutôt qu’un voisin, ou un autre membre de notre famille ? Voici la réponse de Paul, dans 2 Timothée 1:8-11, qui nous déclare : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile, pour lequel j’ai été établi prédicateur, et apôtre, et docteur des Gentils. »

Notre appel, klesis en grec, nous demandant de suivre Christ, ne provenait pas d’une décision humaine, et il n’était certainement pas fondé sur nos œuvres humaines, car notre appel fut décidé en Christ, avant même qu’Il nous ait créés. D’une façon incompréhensible, nous faisions partie de son plan éternel, et ce fut entièrement par Sa grâce. Vous pensez que je plaisante ?
Alors, regardez ce que Dieu nous dévoile au sujet de notre création. Dieu : « …nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). Dieu a écrit chacun de nos noms dans Son Livre de Vie avant même de créer Adam !

Notre appel est un appel saint, un appel sacré, venant directement de Dieu. Avez-vous déjà réalisé cela ? Jésus, : « en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre. C’est en Lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de Sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:7-12). Donc, tout ce qui vient d’être cité nous est arrivé parce que nous avions été les premiers à espérer en Christ.

« En Lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire. C’est pourquoi, ayant aussi entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus, et de votre charité envers tous les saints, je ne cesse de rendre grâces pour vous, en faisant mention de vous dans mes prières ; afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance », nous déclare Paul, dans Éphésiens 1:13-17.

Ayant déclaré cela, Paul continue en disant que Dieu : « éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de Sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à Sa droite dans les lieux célestes, Au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est Son corps, et la plénitude de Celui qui remplit tout en tous » (Éphésiens 1:18-23).

Donc, notre appel est céleste, ayant eu son origine au ciel, émanant de notre Père céleste et centré sur Sa volonté divine. « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, Qui a été fidèle à Celui qui l’a établi, comme Moïse aussi le fut dans toute sa maison », nous déclare Hébreux 3:1-2. Alors, nous devrions être capables de déclarer avec Paul : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi » (Philippiens 3:14-15).

Connaissant maintenant ce grand appel, comment pourrions-nous le négliger jusqu’à le refuser, sachant fort bien les conséquences évidentes d’un tel refus ? Parce que refuser de Lui obéir nous empêche également d’entrer dans Son Royaume par une résurrection lors de Son avènement en puissance. « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:16-18).

Ainsi, Dieu nous a appelés avant même de nous avoir créés, et Il nous demande de marcher avec le Seigneur, en Sa présence éternelle, afin que nous soyons Ses Élus, lors de Son retour, pour régner avec Lui pendant mille ans dans le but d’instruire les survivants de la terre entière sur la bonne façon de vivre. Et lorsque nous aurons accompli ce travail, le jugement de tous les morts, depuis Adam et Ève, se fera par Jésus, et tous ceux qui se convertiront à Lui feront également partie des nations qui formeront Sa Famille éternelle. « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois [nous, les Élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:24-27).

Et dire que tout cela débutera lors d’une cérémonie céleste digne de l’occasion. Car, dans Esaïe 61:1-3, nous pouvons lire : « L’Esprit du Seigneur, de l’Éternel, est sur moi [le Christ] ; car l’Éternel m’a oint pour annoncer la bonne nouvelle aux affligés. Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers l’ouverture de la prison ; pour proclamer l’année de la bienveillance de l’Éternel et le jour de la vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous ceux qui sont dans le deuil ; pour présenter à ceux de Sion [les Élus] qui sont dans le deuil et pour leur donner le diadème au lieu de la cendre, l’huile de joie au lieu du deuil, le manteau de louange au lieu d’un esprit abattu ; tellement qu’on les appellera les chênes de la justice, les arbres plantés par l’Éternel pour le glorifier. »

Ce texte d’Ésaie 61:1-3 fut celui que Jésus a cité ouvertement dans la synagogue à Nazareth lorsqu’Il a assumé Son ministère public. « Et Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé, et il entra, selon sa coutume, le jour du sabbat, dans la synagogue, et il se leva pour lire. Et on lui présenta le livre du prophète Ésaïe, et ayant déroulé le livre, il trouva l’endroit où il était écrit : L’Esprit du Seigneur est sur Moi, c’est pourquoi il m’a oint pour annoncer l’Évangile aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé ; pour publier la liberté aux captifs, et le recouvrement de la vue aux aveugles ; pour renvoyer libres ceux qui sont dans l’oppression, et pour publier l’année favorable du Seigneur. Et ayant replié le livre, et l’ayant rendu au ministre, il s’assit ; et les yeux de tous, dans la synagogue, étaient arrêtés sur lui. Alors il commença à leur dire : Cette parole de l’Écriture est accomplie aujourd’hui, et vous l’entendez » (Luc 4:16-21). Cela a dû avoir un effet foudroyant sur Son auditoire. C’est un des plus grands « coups de théâtre » de l’histoire.

La grande liberté divine est celle de l’esprit et de la pensée, pas ce que l’on voit dans les nations et leurs populations. L’indépendance de Christ guérira les cœurs brisés. Elle offre la délivrance aux captifs et la guérison aux aveugles souffrant de cécité spirituelle. La liberté du Roi des rois, ainsi que Créateur de la terre entière, établira la liberté des malheureux. Soyons alors reconnaissants et célébrons la merveilleuse liberté que Dieu a accordée à chaque individu. Mais à Ses Élus, Jésus a déclaré : « vous donc priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne ; Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ; donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ; pardonne-nous nos péchés, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du Malin ; car à toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! » (Matthieu 6:9-13).

Attendez patiemment le salut du Seigneur. Regardons, par exemple, les bénédictions que Jacob a accordées à Joseph avant de mourir. « Joseph est le rameau d’un arbre fertile, le rameau d’un arbre fertile près d’une source ; ses branches ont couvert la muraille. Des archers l’ont harcelé, lui ont lancé des traits et l’ont attaqué. Mais son arc est demeuré ferme, et ses bras et ses mains ont été renforcés par les mains du Puissant de Jacob, du lieu où réside le Berger, le Rocher d’Israël. C’est l’ouvrage du Dieu de ton père, qui t’aidera, et du Tout-Puissant qui te bénira, des bénédictions des cieux en haut, des bénédictions de l’abîme qui repose en bas, des bénédictions des mamelles et du sein maternel. Les bénédictions de ton père surpassent les bénédictions de ceux qui m’ont engendré. Jusqu’au terme des collines éternelles, elles seront sur la tête de Joseph, sur le front du Prince de ses frères. » (Genèse 49:22-26).

Ce cri vers Dieu du patriarche Jacob, dont le nom fut changé en Israël, exprime son attente patiente du Sauveur Jésus promis par Dieu. Cette attitude de Jacob (Israël) fut partagée par le peuple de Dieu tout au long des siècles jusqu’à ce jour. Cette attitude patiente fut partagée également par Jean le Baptiste. Nous voyons cela dans Matthieu 11:2-3. « Or, Jean, ayant entendu parler dans la prison de ce que le Christ faisait, envoya deux de ses disciples pour lui dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Mais : « Jésus, répondant, leur dit : Allez, et rapportez à Jean les choses que vous entendez et que vous voyez : Les aveugles recouvrent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont nettoyés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et l’évangile est annoncé aux pauvres » (Matthieu 11:4-5).

Même si Jésus est venu nous apporter le salut, nous devons cependant attendre patiemment l’accomplissement complet de Ses promesses qui n’arriveront que lorsqu’Il reviendra. Paul priait pour : « Que le Seigneur conduise vos cœurs à l’amour de Dieu et à l’attente patiente du Christ » (2 Thessaloniciens 3:5). En effet, la création entière attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés. « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? » (Romains 8:22-24).

Finalement, il est très significatif que la dernière référence biblique sur l’attente de quelque chose qui a rapport avec la même promesse se trouve dans Jude 1:21, où le demi-frère de Jésus nous déclare : « Conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. » Parfois, l’attente peut sembler longue, mais la promesse est certaine pour ceux qui croient, que : « Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut » (Hébreux 9:28).

« Et vous me serez un royaume de sacrificateurs, et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux enfants d’Israël » (Exode 19:6). Dieu adressa ces paroles à la nation d’Israël avant même qu’elle ait reçu les Dix Commandements au Mont Sinaï. Tout comme le grand-prêtre servait d’intermédiaire entre Dieu et les humains, ainsi ce royaume de sacrificateurs fut choisi par Dieu pour apporter la Parole de Dieu aux hommes et aux femmes. En tant que nation sainte, avec un si grand appel, ce peuple se devait d’être saint, c’est-à-dire, consacré à Dieu durant leur vie, en témoignant pour Lui.

Cependant, après presque 2 000 ans, Dieu a déclaré : « à l’égard d’Israël : J’ai tout le jour étendu mes mains vers un peuple rebelle et contredisant », nous dit Paul, dans Romains 10:21. Mais le jour approche où « tout Israël sera sauvé, comme il est écrit : Le libérateur viendra de Sion, et il éloignera de Jacob toute impiété ; et ce sera mon alliance avec eux, lorsque j’effacerai leurs péchés. Il est vrai qu’ils sont ennemis par rapport à l’Évangile, à cause de vous ; mais à l’égard de l’élection, ils sont aimés à cause de leurs pères, car les dons et la vocation de Dieu sont irrévocables » (Romains 11:26-29).

Subséquemment, Dieu S’est choisi un nouveau peuple où : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse », nous assure Paul, dans Galates 3:28-29. « Ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres, ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter » (Romains 12:5-7).

Nous avons donc reçu les mêmes grands privilèges jadis accordés à Israël. Nous qui appartenons à Christ, nous naîtrons immortels dans le Royaume de Dieu, au retour de Jésus. Et en cela rien de moins que pour devenir un « Royaume de sacrificateurs, une nation sainte ». L’apôtre Pierre nous assure que : « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:5).

En plus d’être une sacrificature sainte, Pierre nous dit : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10). Vous remarquerez ici que le chef des apôtres cite le prophète Osée, ici. Notre appel nous indique que nous devrions dévouer nos vies à servir Dieu et à Le louer en tout temps. Alors : « A celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu son Père ; à lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (Apocalypse 1:6).

Dans Jacques 5:17-20, nous lisons : « Élie était un homme sujet aux mêmes affections que nous ; néanmoins il pria avec instance qu’il ne plût point ; et il ne plut point sur la terre durant trois ans et six mois. Puis il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit. Frères, si quelqu’un d’entre vous s’écarte de la vérité, et qu’un autre l’y ramène, qu’il sache que celui qui a ramené un pécheur du sentier de l’égarement, sauvera une âme de la mort, et couvrira une multitude de péchés. » Ce grand prophète vécut durant les plus ténébreux jours de l’apostasie d’Israël, lorsqu’Achab et Jézabel régnèrent sur le peuple, et l’avaient livré à l’adoration du dieu démoniaque Baal.

« Alors Élie, le Thishbite, l’un de ceux qui s’étaient établis en Galaad, dit à Achab : L’Éternel, le Dieu d’Israël, en la présence de qui je me tiens, est vivant ! pendant ces années-ci, il n’y aura ni rosée ni pluie, sinon à ma parole » (1 Rois 17:1). Ce n’était pas une parole présomptueuse. Nous avons noté qu’Élie pria avec instance, et que : « la prière fervente du juste a une grande efficace » nous témoigne l’apôtre, dans Jacques 5:16. Alors, cette remarquable prophétie s’est miraculeusement accomplie. Il ne tomba aucune pluie sur tout le pays d’Israël pendant trois ans et demi. Ce fut confirmé par Jésus Lui-même dans Luc 4:25 : « Je vous dis en vérité : Il y avait plusieurs veuves en Israël au temps d’Élie, lorsque le ciel fut fermé trois ans et six mois, tellement qu’il y eut une grande famine par tout le pays. »

Dans 1 Rois 18:17-20, il est écrit : « Et aussitôt qu’Achab eut vu Élie, il lui dit : Est-ce toi, perturbateur d’Israël ? Mais il répondit : Je n’ai point troublé Israël ; mais c’est toi et la maison de ton père, en ce que vous avez abandonné les commandements de l’Éternel, et que tu es allé après les Baals. Mais maintenant, envoie et fais assembler vers moi, à la montagne de Carmel, tout Israël et les quatre cent cinquante prophètes de Baal, et les quatre cents prophètes d’Ashéra, qui mangent à la table de Jézabel. Et Achab envoya vers tous les enfants d’Israël, et rassembla les prophètes à la montagne de Carmel. »

« Puis Élie s’approcha de tout le peuple et dit : Jusqu’à quand boiterez-vous des deux côtés ? Si l’Éternel est Dieu, suivez-le ; mais si c’est Baal, suivez-le ! Mais le peuple ne lui répondit pas un mot. Alors Élie dit au peuple : Je suis demeuré seul prophète de l’Éternel ; et les prophètes de Baal sont quatre cent cinquante hommes. Qu’on nous donne deux jeunes taureaux ; qu’ils en choisissent un pour eux ; qu’ils le dépècent et le mettent sur le bois ; mais qu’ils n’y mettent point le feu ; et je préparerai l’autre taureau, et je le mettrai sur le bois, et je n’y mettrai point le feu. Puis invoquez le nom de votre dieu ; et moi, j’invoquerai le nom de l’Éternel. Et le dieu qui répondra par le feu, c’est celui-là qui sera Dieu. Et tout le peuple répondit en disant : C’est bien dit » (1 Rois 18:21-24).

« Et Élie dit aux prophètes de Baal : Choisissez pour vous l’un des taureaux, et préparez-le les premiers, car vous êtes en plus grand nombre, et invoquez le nom de votre dieu ; mais n’y mettez pas le feu. Et ils prirent le taureau qu’on leur donna, et le préparèrent ; et ils invoquèrent le nom de Baal, depuis le matin jusqu’à midi, disant : Baal, exauce-nous ! Mais il n’y eut ni voix, ni réponse ; et ils sautaient autour de l’autel qu’on avait fait. Et, sur le midi, Élie se moquait d’eux et disait : Criez à haute voix, car il est dieu ; mais il pense à quelque chose, ou il est à quelque affaire, ou en voyage ; peut-être qu’il dort, et il s’éveillera ! Ils criaient donc à voix haute et ils se faisaient des incisions avec des couteaux et des lancettes, selon leur coutume, jusqu’à ce que le sang coulât sur eux. Et, lorsque midi fut passé, et qu’ils eurent fait les prophètes jusqu’au temps où l’on offre l’oblation, sans qu’il y eût ni voix ni réponse, ni aucune apparence qu’on eût égard à ce qu’ils faisaient » (1 Rois 18:25-29).

« Alors Élie dit à tout le peuple : Approchez-vous de moi. Et tout le peuple s’approcha de lui ; et il répara l’autel de l’Éternel, qui était démoli. Et Élie prit douze pierres, selon le nombre des tribus des enfants de Jacob, auquel la parole de l’Éternel avait été adressée, en lui disant : Israël sera ton nom. Et il bâtit de ces pierres un autel au nom de l’Éternel. Puis il fit, autour de l’autel, un canal de la capacité de deux mesures de semence ; et il rangea le bois, et dépeça le taureau, et le mit sur le bois ; et il dit : Emplissez d’eau quatre cruches, et versez-les sur l’holocauste et sur le bois. Puis il dit : Faites-le une seconde fois ; et ils le firent une seconde fois. Il dit encore : Faites-le une troisième fois ; et ils le firent une troisième fois ; de sorte que les eaux allaient autour de l’autel ; et même il remplit d’eau le canal » (1 Rois 18:30-35).

« Et, au temps où l’on offre l’oblation, le prophète Élie s’approcha et dit : Éternel, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël ! qu’on connaisse aujourd’hui que tu es Dieu en Israël, et que je suis ton serviteur, et que c’est par Ta Parole que j’ai fait toutes ces choses. Exauce-moi, Éternel, exauce-moi ; et que ce peuple connaisse que c’est toi, Éternel, qui es Dieu, et que c’est toi qui ramènes leur cœur ! Alors le feu de l’Éternel tomba, et il consuma l’holocauste, et le bois, et les pierres, et la poussière, et absorba l’eau qui était dans le canal. Et tout le peuple, voyant cela, tomba sur son visage et dit : C’est l’Éternel qui est Dieu ; c’est l’Éternel qui est Dieu ! » (1 Rois 18:36-39).

« Et Élie leur dit : Saisissez les prophètes de Baal ; qu’il n’en échappe pas un ! Ils les saisirent donc ; et Élie les fit descendre au torrent de Kisson, et les y égorgea. Puis Élie dit à Achab : Monte, mange et bois ; car voici le bruit d’une grande pluie. Et Achab monta pour manger et pour boire. Mais Élie monta au sommet du Carmel ; et, se penchant contre terre, il mit son visage entre ses genoux, et dit à son serviteur : Monte, maintenant, et regarde vers la mer. Il monta donc, et regarda, et dit : Il n’y a rien. Et il lui dit : Retournes-y par sept fois. A la septième fois, il dit : Voilà une petite nuée, comme la paume de la main d’un homme, qui monte de la mer. Alors Élie lui dit : Monte, et dis à Achab : Attelle, et descends, de peur que la pluie ne te retienne. Et sur ces entrefaites, les cieux s’obscurcirent de nuages, le vent se leva, et il y eut une grande pluie. Alors Achab partit sur son char, et s’en alla à Jizréel. Et la main de l’Éternel fut sur Élie ; et, s’étant ceint les reins, il courut devant Achab, jusqu’à l’entrée de Jizréel » (1 Rois 18:40-46).

C’est ainsi qu’Élie a ramené les cœurs d’Israël vers Dieu. Pourtant, Jacques nous rappelle qu’Élie était un homme sujet aux mêmes affections que nous, et que le miracle accompli était simplement la réponse divine à deux ferventes prières. L’apôtre Jacques a beaucoup à dire sur la manière dont les saints doivent prier afin de recevoir des réponses merveilleuses à leurs prières. C’est qu’en plus de prier : « qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là. Qu’un tel homme, en effet, ne s’attende pas à recevoir quelque chose du Seigneur. L’homme dont le cœur est partagé, est inconstant en toutes ses voies » (Jacques 1:6-8).

Tandis que la véritable foi doit être exprimée par des actions, tout comme Élie lorsqu’il a affronté Achab. Car : « ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres, est morte ? », nous déclare Jacques 2:20. Finalement, si : « vous demandez, et vous ne recevez point, [c’est probablement] parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs », nous dit l’apôtre, dans Jacques 4:3. Mais remarquez maintenant ce que la Bible nous déclare au sujet d’une femme qui craint Dieu. Dans Proverbes 31:30-31 nous apprenons que : « La grâce est trompeuse, et la beauté s’évanouit ; mais la femme qui craint l’Éternel est celle qui sera louée. Donnez-lui le fruit de ses mains, et qu’aux portes ses œuvres la louent. »

La Bible nous déclare, dans Proverbes 31:29 que : « Plusieurs filles ont une conduite vertueuse ; mais toi, tu les surpasses toutes, » reconnaissant que la seule autre femme décrite comme vertueuse dans la Bible fut Ruth. Voici ce que Booz a dit d’elle lorsqu’il la trouva couchée à ses pieds. « Alors il lui dit : Qui es-tu ? Et elle répondit : Je suis Ruth, ta servante. Étends le pan de ta robe sur ta servante ; car tu as droit de rachat. Et il dit : Ma fille, que l’Éternel te bénisse ! Cette dernière bonté que tu me témoignes est plus grande que la première, de n’être point allée après les jeunes gens, pauvres ou riches. Maintenant donc, ma fille, ne crains point, je ferai pour toi tout ce que tu me diras ; car toute la porte de mon peuple sait que tu es une femme vertueuse » (Ruth 3:9-11).

La femme décrite dans Proverbes 31 était une personne qui avait accompli pleinement toutes les gloires de sa féminité, d’abord chez elle comme épouse et mère, et ensuite dans la communauté où elle demeurait. Non seulement ses enfants la bénissent, mais aussi : « Le cœur de son mari s’assure en elle, et il ne manquera point de butin ; elle lui fera du bien tous les jours de sa vie, et jamais du mal » (Proverbes 31:11-12). Elle a la liberté d’être un leader efficace dans sa communauté, et puis : « son mari est considéré aux portes, lorsqu’il est assis avec les anciens du pays » (Proverbes 31:23). « Ses enfants se lèvent, et la disent bienheureuse ; son mari aussi, et il la loue, et dit : Plusieurs filles ont une conduite vertueuse ; mais toi, tu les surpasses toutes » (Proverbes 31:28-29).

Sans aucun doute, la clé de ses accomplissements se trouve dans le fait qu’elle craint Dieu, et cela la fait éclater de beauté et de vigilance par sa sagesse et sa dévotion. Elle élève bien ses enfants et s’occupe également de son mari, et ceux-ci, lorsqu’ils quittent la maison et ont l’occasion de parler d’elle, ont pour paroles des mots d’honneur et de louange. Alors, pendant que nous nous rappelons de nos épouses et que nous remercions Dieu pour leur présence dans notre vie, il serait très bien de raviver notre crainte de Dieu et de notre Sauveur, afin de développer en nous les mêmes qualités et les mêmes attitudes en remerciant Dieu pour l’appel merveilleux qu’Il nous a accordé.




D.561 – L’auto-condamnation spirituelle

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 23:29-32, Jésus affronte les leaders de Son temps en leur disant : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous bâtissez des tombeaux aux prophètes, et vous ornez les sépulcres des justes ; et vous dites : Si nous eussions été au temps de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour répandre le sang des prophètes. Ainsi vous êtes témoins contre vous-mêmes, que vous êtes les enfants de ceux qui ont tué les prophètes. Et vous comblez la mesure de vos pères. »

Ce malheur prononcé par Jésus est le pire des huit malheurs énoncés contre eux. Car Jésus poursuit, dans Matthieu 23:33-36 : « Serpents, race de vipères, comment éviterez-vous le châtiment de la géhenne ? C’est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes ; vous ferez mourir et vous crucifierez les uns ; vous fouetterez dans vos synagogues et vous persécuterez de ville en ville les autres. Afin que tout le sang innocent qui a été répandu sur la terre retombe sur vous, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel. Je vous dis en vérité que toutes ces choses retomberont sur cette génération. »

Parce que voici le principe utilisé par Jésus : « Or, je vous dis que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné » (Matthieu 12:36-37). Notre parole est un reflet direct de ce qui est important pour nous. Ce passage devrait nous servir d’avertissement en tant que chrétiens. En effet, qu’est-ce qui prime dans nos conversations durant une journée ? Est-ce les sports, les films, le magasinage, le commérage, les médisances et les calomnies, ou : « Le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères » (Proverbes 6:19) ?

« Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées », nous déclare Paul, dans Philippiens 4:8. Notre bouche est directement reliée à notre cœur, et c’est la raison pour laquelle Jésus a déclaré aux chefs religieux de Son époque que : « ce qui sort de la bouche vient du cœur ; c’est là ce qui souille l’homme » (Matthieu 15:18).

La nature de nos conversations est la marque définitive de ce qu’il y a dans notre cœur. Peut-être devrions-nous à l’occasion nous écouter pour déterminer ce que nous aimons le plus. C’est l’apôtre Jacques qui nous dit : « Vous aussi, attendez patiemment, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche » (Jacques 5:8). Jésus S’adresse encore un fois aux hommes religieux et leur dit, dans Matthieu 23:27-28 : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux par dehors, mais qui au-dedans sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte de pourriture. Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice. »

Ce que Jésus leur communique ici, c’est qu’ils n’avaient de beauté que dans leur apparence extérieure. Un passage de l’Ancien Testament qui correspondrait à cela serait probablement celui-ci : « Une belle femme, qui se détourne de la raison, est comme une bague d’or au groin d’un pourceau » (Proverbes 11:22). Ce principe perdure depuis des millénaires simplement parce qu’on l’a facilement observé dans toutes les cultures. Donc, Jésus l’a appliqué de façon toute particulière aux scribes et aux pharisiens. Alors, dans Matthieu 23:28, Jésus leur dit : « Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice. »

Dieu n’est pas tellement intéressé à l’apparence extérieure, mais plutôt à ce qui se trouve à l’intérieur d’un individu. Regardons ensemble l’instruction que Dieu avait donnée à Samuel lors du choix de celui qui remplacerait Saül. « Mais l’Éternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son visage, ni à la grandeur de sa taille ; car je l’ai rejeté. L’Éternel ne regarde point à ce que l’homme regarde ; l’homme regarde à ce qui paraît aux yeux ; mais l’Éternel regarde au cœur » (1 Samuel 16:7). L’hypocrisie et l’iniquité sont deux attributs qui identifient un individu devant Christ.

Au cœur de l’hypocrisie, il y a l’intention de tromper les autres, soit en action ou en parole. Tandis que le centre de l’enseignement biblique sur la tromperie et la séduction, c’est la révélation sur la manière de procéder du faux enseignant. Il s’agit de celui qui ressemble à un homme droit et qui parle comme venant de Dieu, mais, en réalité, il est un faux prophète. Voici ce que Jésus nous déclare au sujet de ce genre de personnes : « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Ainsi tout bon arbre porte de bons fruits ; mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte point de bon fruit est coupé et jeté au feu » (Matthieu 7:15-19).

L’iniquité est le mot biblique pour signifier que quelqu’un est sans loi. Un tel individu n’a aucun désir de se soumettre à l’autorité divine, et il serait prêt à faire le mal ; donc, de ce fait, il s’avère dangereux pour ceux de son entourage. Regardons ce que l’apôtre Jean nous déclare au sujet d’un tel individu. « Ne faisons point comme Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes » (1 Jean 3:12).

Si nous demeurons près de Christ, nous ne devrions pas être inquiets. Car Jésus : « s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise », déclare Paul à son ministre Tite, dans Tite 2:14-15. Tandis qu’aux leaders religieux, Christ leur dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, tandis qu’au-dedans vous êtes pleins de rapines et d’intempérance » (Matthieu 23:25).

Dans ce malheur, Jésus veut exposer un aspect particulier de leur saleté spirituelle. Car, dans Matthieu 23:26, Jésus leur déclare ouvertement : « Pharisien aveugle, nettoie premièrement le dedans de la coupe et du plat, afin que le dehors en devienne aussi net. ». Christ met l’emphase sur l’état de leur cœur, car le principe est très clair. Si notre cœur n’est pas droit, notre vie ne sera pas droite devant Dieu. Peut-être que quelques versets bibliques nous aideront à placer notre centre d’intérêt sur notre engagement envers Christ.

« Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. Éloigne de toi la perversité de la bouche, et la fausseté des lèvres. Que tes yeux regardent droit, et que tes paupières se dirigent devant toi. Balance le chemin de tes pieds, afin que toutes tes voies soient affermies. Ne te détourne ni à droite ni à gauche ; retire ton pied du mal », nous déclare Proverbes 4:23-27.

Dans Matthieu 12:34-37, Jésus a dit : « car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur ; mais le méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur. Or, je vous dis que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné. »

Je voudrais injecter juste une petite note ici, rien que pour vous : avez-vous remarqué ce que Jésus dit du Jugement, c’est-à-dire, de la 2e Résurrection ? Il dit : « tu seras justifié par tes paroles et par tes paroles tu seras condamné. » Voilà une preuve évidente que la 2e Résurrection n’est pas uniquement destinée à la condamnation du monde, car plusieurs seront justifiés ! Faites attention aux faux prophètes qui prêchent que cette résurrection est uniquement pour la destruction des méchants. Notez que le trône du jugement est « blanc », ce qui nous prouve la miséricorde de Jésus pour ceux qui voudront se convertir à Lui.

Dans Romains 2:26-29, Paul nous déclare ceci : « Si donc l’incirconcis garde les commandements de la loi, ne sera-t-il pas réputé circoncis, quoiqu’il soit incirconcis ? Et si l’incirconcis de naissance accomplit la loi, il te condamnera, toi qui, avec la lettre de la loi et la circoncision, es transgresseur de la loi. Car celui-là n’est pas Juif qui ne l’est qu’en dehors, et la circoncision n’est pas extérieure en la chair ; mais celui-là est Juif qui l’est au-dedans, et la circoncision est celle du cœur, selon l’esprit, et non selon la lettre ; et la louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu. »

Car : « Vous êtes vous-mêmes notre lettre, écrite dans nos cœurs, connue et lue par tous les hommes ; car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur. Or, c’est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu », nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 3:2-4. « Mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu », nous déclare aussi 1 Pierre 3:4.

Mais continuons à voir ce que Jésus dit à ceux qui instruisaient le peuple : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et vous négligez les choses les plus importantes de la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité. Il fallait faire ces choses-ci et ne pas omettre celles-là. Conducteurs aveugles, qui coulez le moucheron, et qui avalez le chameau ! » (Matthieu 23:23-24). Les pharisiens étaient très stricts au sujet de la dîme, jusqu’à compter les graines des épices que le peuple utilisait, mais ils négligeaient les choses les plus importantes de la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité.

Le peuple d’Israël était sous la loi de la dîme, mais il y avait des choses encore plus importantes que Jésus est venu nous enseigner dans la Nouvelle Alliance, des choses spirituelles comme : « Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés ; car on vous jugera du même jugement dont vous jugez ; et on vous mesurera de la même mesure dont vous mesurez » (Matthieu 7:1-2). Jésus est venu pour nous enseigner comment aimer les autres, et comment pouvoir devenir un enfant de Dieu dans la Famille de Dieu, né de nouveau. Et, dans le but de nous instruire, Jésus a également choisi de rencontrer un pharisien venu Le voir en secret.

Dans Jean 3:1-7, nous pouvons lire : « Or il y avait un homme, d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs. Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître, quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois ? Jésus répondit : En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. »

Jésus est venu pour nous enseigner comment aimer tout le monde, car Il veut sauver tout le monde en le faisant naître littéralement de nouveau dans une résurrection à l’immortalité. Donc, une autre chose qu’il faut corriger dans notre caractère, c’est l’orgueil et, pour y arriver, nous devons apprendre à nous humilier. Alors, dans Matthieu 7:3-5, Jésus nous dit : « Et pourquoi regardes-tu la paille dans l’œil de ton frère, tandis que tu ne vois pas la poutre dans ton œil ? Ou comment dis-tu à ton frère : Permets que j’ôte cette paille de ton œil, et voici une poutre est dans le tien ? Hypocrite ! ôte premièrement de ton œil la poutre, et alors tu penseras à ôter la paille de l’œil de ton frère. » « Car Dieu résiste à l’orgueilleux, mais Il fait grâce aux humbles » (Jacques 4:6).

« Quand donc tu feras l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin qu’ils en soient honorés des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite ; afin que ton aumône se fasse en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. Et quand tu prieras, ne fais pas comme les hypocrites ; car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues, afin d’être vus des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement » nous déclare Jésus, dans Matthieu 6:2-6.

La condamnation dont parle ici Jésus est destinée à ceux qui agissent en hypocrites en ne cherchant qu’à avoir leur nom écrit dans les journaux, ou sur une plaque au mur de leur bureau, ou sur une brique bien placée dans le mur d’une aile d’hôpital, d’un musée ou d’une église. Ces hommes sont indifférents à l’œuvre qui se fait en toute discrétion dans le ministère de Dieu. Alors, ils seront jugés par Dieu, tandis que ceux qui obéissent à Sa Parole recevront Sa miséricorde dans la joie et dans la foi. Et c’est ce qui leur permettra d’être inclus parmi ceux qui règneront avec Lui pendant mille ans dans Son Royaume, lors de Son avènement.

Dans Matthieu 25:35-40, Jésus dira aux Siens : « Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus me voir. Alors, les justes lui répondront : Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, et que nous t’avons donné à manger ; ou avoir soif, et que nous t’avons donné à boire ? Et quand est-ce que nous t’avons vu étranger, et que nous t’avons recueilli ; ou nu, et que nous t’avons vêtu ? Ou quand est-ce que nous t’avons vu malade ou en prison, et que nous sommes venus te voir ? Et le Roi, répondant, leur dira : Je vous le dis en vérité, en tant que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, vous me les avez faites à moi-même. »

Si nous désirons plaire au Seigneur, Il attend de nous que nous obéissions à Ses instructions, et nous serons récompensés. Tandis qu’aux pharisiens, dans Matthieu 23:16-22, Jésus leur dit : « Malheur à vous, conducteurs aveugles, qui dites : Si quelqu’un jure par le temple, cela n’est rien ; mais celui qui aura juré par l’or du temple, est lié ! Insensés et aveugles ! lequel est le plus grand, ou l’or, ou le temple qui rend cet or sacré ? Et si quelqu’un, dites-vous, a juré par l’autel, cela n’est rien ; mais s’il a juré par le don qui est sur l’autel, il est lié. Insensés et aveugles ! car lequel est le plus grand, le don ou l’autel qui rend le don sacré ? Celui donc qui jure par l’autel, jure par l’autel et par tout ce qui est dessus ; et celui qui jure par le temple, jure par le temple et par celui qui y habite ; et celui qui jure par le ciel, jure par le trône de Dieu et par Celui qui est assis dessus. »

Pouvez-vous imaginer Jésus donnant ces sévères admonitions à ces manipulateurs de la vérité ? Mais Jésus S’adressa directement à ces scribes, ces pharisiens et ces saducéens en les traitant d’hypocrites. La cécité que Jésus condamnait avait un impact spirituel pragmatique. Évidemment, si quelqu’un ne comprend pas une vérité toute simple, le résultat sera, soit embarrassant, soit douloureux. « Alors ses disciples, s’approchant, lui dirent : N’as-tu pas remarqué que les pharisiens ont été scandalisés quand ils ont entendu ce discours ? Mais il répondit : Toute plante que mon Père céleste n’a point plantée, sera déracinée. Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; que si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse », leur déclara Jésus, dans Matthieu 15:12-14. Le grand Créateur de l’univers sait très bien comment guider Sa Création.

Regardons ensemble Genèse 1:28, lorsque Dieu créa les humains. « Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Si nous, en tant que Ses serviteurs, ne comprenons pas Ses instructions, nous sommes destinés à avoir de gros problèmes. Tout comme les scribes et les pharisiens, nous risquons de devenir des : « Conducteurs aveugles, qui coulez le moucheron, et qui avalez le chameau ! » (Matthieu 23:24). Cependant, la plus grande cécité est spirituelle.

L’apôtre Pierre nous a dévoilé les attributs nécessaires afin de savoir comment grandir dans la foi.  « Ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle, sa vue est courte, et il a oublié la purification de ses péchés passés. C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le Royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:5-11).

Dans Son message aux sept Églises, Jésus a prévenu l’Église de Laodicée : « Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu » (Apocalypse 3:17). Mais Jésus lui déclare aussi : « Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, pour devenir riche ; et des vêtements blancs, pour être vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies » (Apocalypse 3:18). Par contre, aux leaders juifs, Jésus leur dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et quand il l’est devenu, vous le rendez enfant de la géhenne deux fois plus que vous » (Matthieu 23:15).

Par le fait même, Jésus avertit les faux enseignants de l’époque actuelle de ne pas concevoir les mêmes pratiques, car elles pourraient leur amener de terribles conséquences. Dans Jean 8:44, Jésus dit bien aux pharisiens : « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. » Pourtant, dans Jean 8:45-46, Jésus leur dit : « Mais parce que je dis la vérité, vous ne me croyez point. Qui de vous me convaincra de péché ? Et si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ? » Ils étaient si résolus à résister à la vérité qu’ils étaient prêts à tuer Jésus afin d’arrêter Son message de liberté et ainsi faire plaisir à Satan.

Paul aussi fit face à Élymas, dans Actes 13:8-11, lequel tentait de l’empêcher de révéler la Parole au proconsul : « Mais Élymas, le magicien, car c’est ainsi que se traduit son nom, leur résistait, tâchant de détourner le proconsul de la foi. Mais Saul, qui est aussi appelé Paul, rempli du Saint-Esprit, et ayant les yeux fixés sur lui, dit : O toi, qui es plein de toute fraude et de toute méchanceté, fils du diable, ennemi de toute justice, ne cesseras-tu point de pervertir les voies droites du Seigneur ? Et voici, dès maintenant la main du Seigneur est sur toi, et tu seras aveugle, et tu ne verras point le soleil, pour un temps. Et à l’instant, l’obscurité et les ténèbres tombèrent sur lui ; et tournant çà et là, il cherchait un guide. »

Ensuite : « Il arriva à Iconium que Paul et Barnabas entrèrent ensemble dans la synagogue des Juifs, et parlèrent de telle sorte, qu’il y eut une grande multitude de Juifs et de Grecs qui crurent. Mais les Juifs incrédules excitèrent et irritèrent les esprits des Gentils contre les frères. Cependant Paul et Barnabas demeurèrent là assez longtemps, parlant hardiment, à cause du Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce, en faisant par leurs mains des prodiges et des miracles. Mais le peuple de la ville fut partagé ; et les uns étaient pour les Juifs, et les autres pour les apôtres. Et comme il se fit une émeute des Gentils et des Juifs, avec leurs principaux chefs, pour outrager les apôtres et pour les lapider, ceux-ci l’apprenant, s’enfuirent dans les villes de Lycaonie, à Lystra et à Derbe, et dans le pays d’alentour, et ils y annoncèrent l’Évangile » (Actes 14:1-7).

Alors, il devient évident que ceux qui détestent la vérité de Dieu se tourneront également contre le peuple de Dieu. Regardons ce que Jésus a déclaré, dans Jean 15:18-21 : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé. »

Jadis, quand notre pays était orienté sur la vérité biblique, nous avions la bénédiction de vivre en liberté. Mais présentement, nous voyons qu’un comportement athée s’établit de plus en plus dans la société actuelle et bouleverse l’ordre dans toutes les régions de la terre. Après que Pierre et Jean eussent été relâchés par le conseil des anciens d’Israël, ils rejoignirent les saints et tous ensemble, ils prièrent ainsi : « Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont assemblés contre le Seigneur et contre son Oint. En effet, Hérode et Ponce-Pilate, avec les Gentils et le peuple d’Israël, se sont assemblés contre ton Saint Fils Jésus, que tu as oint, pour faire toutes les choses que ta main et ton conseil avaient décidé d’avance devoir être faites. Et maintenant, Seigneur, considère leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine hardiesse ; en étendant ta main, afin qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des merveilles par le nom de ton saint Fils Jésus. Lorsqu’ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec hardiesse » (Actes 4:26-31).

Donne-nous, cher Père, cette même hardiesse pour annoncer Ta Parole chez plusieurs ennemis de la vérité. Car une grande porte nous est ouverte, avec espérance de succès ; mais il y a beaucoup d’adversaires. Donne-nous également d’enseigner Ta Parole avec humilité, fidélité et conviction afin d’apporter Ta vérité dans la vie d’un grand nombre de futurs frères et sœurs. Et lorsque nous serons invités chez ces individus afin de leur expliquer des passages difficiles à comprendre, que jamais le Seigneur ne soit obligé de nous corriger comme Jésus l’a fait avec les leaders juifs de Son époque : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous dévorez les maisons des veuves, tout en affectant de faire de longues prières ; aussi vous en recevrez une plus grande condamnation » (Matthieu 23:14).

Jésus n’y va pas avec le dos de la cuillère ici, car ces leaders religieux utilisaient leur autorité pour éloigner leurs prosélytes de Dieu et de Sa Parole. Ce que ces pharisiens faisaient était très sérieux, car l’emphase, dans la correction de Jésus, était concentrée sur l’impact que leur enseignement avait sur la vie de ces prosélytes. L’apôtre Jacques avait certainement cet incident à l’esprit lorsqu’il a déclaré, dans Jacques 3:1-2 : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère. Or, nous bronchons tous en plusieurs choses. Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, qui peut tenir aussi tout son corps en bride. »

Dans sa deuxième épître à Timothée, Paul lui décrit une série de mauvaises attitudes qui caractériseront les personnes dans les derniers jours. « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (2 Timothée 3:1-5). Quelle remarquable prescience de notre société moderne !

Mais en parlant des leaders religieux, Paul déclare : « De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité. Et comme Jannès et Jambrès résistèrent à Moïse, ceux-ci de même résistent à la vérité ; gens d’un esprit corrompu, et réprouvés à l’égard de la foi. Mais ils ne feront pas de plus grands progrès ; car leur folie sera connue de tous, comme le fut aussi celle de ces deux-là », nous confirme Paul, dans 2 Timothée 3:6-9.

Cependant, à son jeune évangéliste, Paul lui dit : « Pour toi, tu as suivi ma doctrine, ma conduite, mon dessein, ma foi, ma patience, ma charité, ma constance, mes persécutions et mes afflictions, comme celles qui me sont arrivées à Antioche, à Iconium, à Lystre. Quelles persécutions j’ai supportées ! Et le Seigneur m’a délivré de toutes. Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits » (2 Timothée 3:10-13). Mais ce principe divin persiste. Car : « il sera beaucoup redemandé à quiconque il aura été beaucoup donné ; et on exigera plus de celui à qui on aura beaucoup confié » (Luc 12:48).

N’oublions jamais que les pharisiens et les saducéens du temps de Jésus connaissaient les Écritures, et c’est pourquoi Jésus les traita d’hypocrites au comportement destructif, recevant par le fait même Son jugement sévère. Alors, tout ceux qui utilisent le plateau du leadership pour altérer la vérité le font : « Car ils aimèrent plus la gloire qui vient des hommes, que la gloire de Dieu » (Jean 12:43). Et s’ils le font au sein de la religion ou dans des positions politiques, comme c’était le cas des pharisiens et des saducéens, ou simplement dans le cas des maîtres académiciens d’aujourd’hui, alors ils récolteront ce qu’ils méritent.

Paul s’adresse à ces gens, dans Romains 2:5-8, lorsqu’il déclare ; « Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres, savoir, la vie éternelle à ceux qui, persévérant dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité ; mais l’indignation et la colère aux contentieux et à ceux qui sont rebelles à la vérité, et qui obéissent à l’injustice. » Que le Seigneur nous donne le discernement et la sagesse d’éviter ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que nous avons apprise, et à nous éloigner continuellement d’eux.




D.560 – Les cieux des cieux

Par Joseph Sakala

Dans 1 Rois 8:27-28 nous pouvons lire : « Mais serait-il vrai que Dieu habitât sur la terre ? Voici, les cieux, même les cieux des cieux, ne peuvent te contenir ; combien moins cette maison que j’ai bâtie ! Toutefois, ô Éternel, mon Dieu, aie égard à la prière de ton serviteur et à sa supplication, pour écouter le cri et la prière que ton serviteur t’adresse aujourd’hui. » Le terme « ciel » n’est pas l’endroit où les âmes des justes vont après leur mort, selon l’enseignement populaire répandu depuis des siècles dans toutes les religions du monde séduites par Satan. En plus du ciel étoilé au-dessus de nos têtes, la Bible nous parle également d’un troisième ciel, un royaume que Paul aurait visité temporairement dans un songe.

Nous voyons son témoignage dans 2 Corinthiens 12:1-5 : « Certainement il ne me convient pas de me glorifier, car j’en viendrai à des visions et à des révélations du Seigneur. Je connais un homme en Christ, qui, il y a plus de quatorze ans, fut ravi jusqu’au troisième ciel ; (si ce fut dans le corps, je ne sais ; si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait.) Et je sais que cet homme (si ce fut dans le corps, ou si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait) fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles ineffables, qu’il n’est pas possible à l’homme d’exprimer. Je puis me glorifier d’être cet homme-là ; mais je ne me glorifierai pas de moi-même, sinon dans mes infirmités. » Donc Paul aussi avait eu des visions qu’il était le seul à connaître, mais qu’il devait garder secrètes jusqu’au moment où Jésus les révélerait à Jean.

Néanmoins, à nous, Ses serviteurs, Dieu nous a révélé certaines vérités sur la création, comme par exemple, dans Genèse 1:14-19 où nous apprenons : « Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. Et Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire, pour dominer sur le jour, et le petit luminaire, pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le quatrième jour. »

En effet, le mot hébreu shamayim est un nom pluriel, souvent traduit « cieux » tout comme « ciel ». Le concept d’un « premier ciel », d’un « deuxième ciel » et d’un « troisième ciel » peut nous annoncer autre chose, tout dépendant de son contexte. Par exemple, l’apôtre Pierre nous parle de certains individus, dans 2 Pierre 3:5-7 : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la Parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. »

Mais, dans 2 Pierre 3:13-14, où l’apôtre nous parle d’une nouvelle terre : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix. » L’expression « cieux des cieux » paraît au moins six fois dans l’Ancien Testament. Cependant, dans le Nouveau Testament, nous apprenons, dans Éphésiens 4:9-10 : « Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses. »

Afin d’être avec le Père, Jésus est monté au-delà des cieux, jusqu’au troisième ciel. C’est un endroit situé au-delà des étoiles et des galaxies, et d’où Dieu surveille toute Son œuvre. Un jour, tel que prédit, la Jérusalem céleste descendra du troisième ciel jusque sur cette terre. Dans Apocalypse 21:2-3 : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. »

Nous rêvons tous de ce moment, car : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles », nous dévoile ce merveilleux passage d’Apocalypse 22:3-5. Donc, la Nouvelle Jérusalem viendra se poser sur cette Nouvelle Terre et nous servirons notre Seigneur éternellement. Alors, tout les : « Royaumes de la terre, chantez à Dieu ! Psalmodiez au Seigneur (Sélah), à celui qui s’avance porté sur les cieux des cieux, les cieux éternels ! Voici, il fait retentir sa voix, sa puissante voix » (Psaume 68:33-34).

Pourtant, regardons ensemble ce que l’apôtre Paul nous déclare au sujet de nos corps, dans 1 Corinthiens 15:51-52 : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. » Nous ne connaissons pas la date de l’avènement de Jésus, mais voici le signe très net. La dernière trompette sonnera et des morts ressusciteront immortels ou incorruptibles. Est-ce vraiment possible ? Allons voir une description détaillée de cet événement extraordinaire qui demeure toujours un mystère pour ceux qui n’acceptent pas la Parole de Dieu dans le but de prêcher leur propre « vérité ».

Voici ce que Paul nous déclare, dans 1 Thessaloniciens 4:15-17 : « Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui seront restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement. [Notez que ce ne sont pas tous les morts, qui ressusciteront, mais seulement ceux qui sont morts dans le Seigneur]. Ensuite, nous les vivants qui seront restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » Notez encore que ceux qui font partie de cette première résurrection ne montent pas au ciel (le troisième), ils montent dans les nuages (le premier ciel), à la rencontre de Jésus qui descend du ciel.

Allons voir le reste de cette prophétie fantastique, dans 1 Corinthiens 15:51-55, où Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette [la septième] ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. [Pourquoi ?] Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! Où est ton aiguillon ? O enfer [le séjour des morts] ! Où est ta victoire ? » Ce beau verset détruit à tout jamais la malédiction de souffrir en enfer (selon les catholiques et la plupart des protestants, ainsi que selon les musulmans) durant l’éternité !

Mais où seront ceux qui se trouveront encore vivants lors de la venue de Christ ? Cachés dans un lieu de refuge, comme certains groupes religieux veulent le faire croire ? « Et alors ils verront venir le Fils de l’homme sur une nuée, avec une grande puissance et une grande gloire. Or quand ces choses commenceront d’arriver, regardez en haut, et levez la tête [vers le ciel], parce que votre délivrance approche » (Luc 21:27-28). Le Seigneur : « enverra Ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:31). Les élus seront un peu partout dans le monde en train d’évangéliser pour Christ, sous Sa protection directe. Voilà ce que nous lisons dans Matthieu 24:40-41 : « Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront au moulin, l’une sera prise et l’autre laissée. » Alors, veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra.

Lors de la consécration du temple, Salomon a déclaré, dans sa prière : « Et maintenant, ô Dieu d’Israël, je t’en prie, que la parole que tu as adressée à ton serviteur David, mon père, soit ratifiée. Mais serait-il vrai que Dieu habitât sur la terre ? Voici, les cieux, même les cieux des cieux, ne peuvent te contenir ; combien moins cette maison que j’ai bâtie ! » (1 Rois 8:26-27). Dans les Saintes Écritures, le premier ciel, où les oiseaux volent et où nous voyons les nuages qui arrosent la terre, est bien connu de nous tous. Au-delà de notre atmosphère toutefois, se trouve un deuxième ciel où nous voyons le reste de l’univers avec ses étoiles et ses galaxies. C’est de ce ciel dont il est question dans Genèse 1:14-15, lorsque Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. »

Mais Paul nous parle d’un troisième ciel où le trône même de Dieu se situe, et d’où Il : « doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, [et] qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:15-16). C’est également dans ce ciel, où Paul, dans une vision : « Fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles ineffables, qu’il n’est pas possible à l’homme d’exprimer » (2 Corinthiens 12:4). Des prophéties ahurissantes et étonnantes qu’il nous a dévoilées seulement à la fin de son ministère avant de mourir décapité. Donc, Paul avait reçu de Jésus certaines prophéties avant même que Jean les ait reçues sur l’île de Patmos et que nous les découvrions dans l’Apocalypse.

Voilà pourquoi le mot « ciel », en hébreu, est shamayim, un mot indiquant le singulier ou le pluriel, souvent traduit, selon le contexte, « ciel » aussi bien que « cieux ». Comme je l’ai dit, le concept de trois cieux s’applique aussi à quelque chose de futur. Rappelons que, dans 2 Pierre 3:5-7, le chef des apôtres déclare : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. » Puis, au verset 13, Pierre ajoute : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. » Donc, des cieux à trois époques différentes.

Tout démontre que le troisième ciel est l’endroit où se situe le trône de Dieu depuis toujours, étant officiellement et chronologiquement le premier, avant la Création. C’est de ce ciel dont discourt Paul en parlant de Jésus, lorsqu’il déclare : « C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes. Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses » (Éphésiens 4:8-10). Ce ciel est au-delà de toutes les étoiles et des galaxies, une lumière inaccessible, habité par Dieu que nul homme n’a vu, ni ne peut voir.

Un jour, cependant, un phénomène extraordinaire va se produire sur cette terre, car, dans Apocalypse 21:2-3, nous lisons : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. » Puis : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront Sa face, et Son nom sera sur leurs fronts » (Apocalypse 22:3-4). Le trône de Dieu Lui-même sera établi sur cette terre-ci purifiée par le feu, et nous serons éternellement avec Lui. Alors, les : « Royaumes de la terre, chantez à Dieu ! Psalmodiez au Seigneur (Sélah), à Celui qui s’avance porté sur les cieux des cieux, les cieux éternels ! Voici, il fait retentir sa voix, sa puissante voix. Rendez la force à Dieu ! Sa majesté est sur Israël, sa force est dans les nues. De tes sanctuaires, ô Dieu, tu te montres redoutable. C’est  lui, le Dieu d’Israël, qui donne force et puissance au peuple. Béni soit Dieu ! », nous déclare Psaume 68:33-36. Voilà l’honnêteté des Écritures.

Cependant, avant d’apprendre cette honnêteté, il va falloir que l’humanité apprenne certains principes de la vie. Dans Marc 7:10-13, nous lisons : « Car Moïse a dit : Honore ton père et ta mère ; et que celui qui maudira son père ou sa mère soit puni de mort ; mais vous, vous ajoutez : A moins qu’il n’ait dit à son père ou à sa mère : Tout ce dont je pourrais t’assister est corban, c’est-à-dire, un don consacré à Dieu. Et vous ne lui permettez plus de rien faire pour son père ou pour sa mère ; anéantissant la parole de Dieu par votre tradition (le Talmud), que vous avez établie ; et vous faites beaucoup d’autres choses semblables. » Jésus avait déclaré ces dures paroles pour avertir les scribes et les pharisiens qui avaient changé les paroles simples et claires des enseignements des Écritures, par plusieurs « interprétations » afin d’ignorer les Paroles divines et enseigner à la place des choses qui faisaient leur affaire.

Le Seigneur Jésus a toujours utilisé les Écritures littéralement comme ayant autorité divine, et nous devrions également agir de même. Jésus enseignait que chaque mot était véritable et plein d’autorité. « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux », nous assure Jésus dans Matthieu 5:18-19. Jésus a également déclaré que : « l’Écriture ne peut être rejetée » (Jean 10:35).

Les sceptiques pourraient dresser certains malaises face à la Bible, les évolutionnistes iront jusqu’à ridiculiser le récit de la création, les pécheurs pourraient en général s’éloigner de Ses contraintes morales, mais le fait incontestable demeure que les Écritures ne peuvent être brisées ou rejetées ! Jésus a Lui-même déclaré que : « Celui qui me rejette et ne reçoit point mes paroles, a son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car je n’ai point parlé par moi-même, mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit ce que je devais dire et annoncer. Et je sais que son commandement est la vie éternelle. Les choses donc que je dis, je les dis comme mon Père me les a dites » (Jean 12:48-50). Jésus est Lui-même la Parole vivante de Dieu, et nous ne devrions jamais tenter de changer la Parole inspirée de Dieu par Son Esprit.

À bien y penser, Jésus était là lorsque l’Ancien Testament fut écrit, parce qu’Il a Lui-même été Son Auteur. Donc, Jésus n’a jamais questionné leur authenticité, et nous devrions agir dans le même sens aussi. Néanmoins, plusieurs chrétiens intellectuels suivent présentement l’exemple des pharisiens, plutôt que celui de Christ, en tentant de modifier les Écritures pour leur propre bien. Mais l’apôtre Pierre nous dit, dans 2 Pierre 3:15-16 : « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition. »

Dieu nous a parlé clairement dans Sa Parole. C’est alors notre responsabilité de croire et de faire selon Sa Parole. Tout comme Job a cru lorsque Dieu lui a parlé dans Job 38:4-11, lui déclarant : « Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? Et qui renferma la mer dans des portes, quand elle sortit en s’élançant du sein de la terre ; quand je lui donnai la nuée pour vêtement, et l’obscurité pour langes ; quand j’établis ma loi sur elle, quand je lui mis des verrous et des portes, et que je lui dis : Tu viendras jusqu’ici, et tu n’iras pas plus loin ; ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots ? »

Il est très important de réaliser qu’il y avait des chants au moment de la création. Les anges, les étoiles du matin, poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations. Et cette belle scène s’est passée bien avant la recréation de la terre par Dieu, afin d’accommoder les humains, créés à l’image de Dieu. Le premier chant par les humains est mentionné au moment de la délivrance d’Israël des mains de pharaon, et il fut composé par Moïse. Je vous cite ce merveilleux cantique au complet.

Dans Exode 15:1-21 nous lisons :

« Alors Moïse et les enfants d’Israël chantèrent ce cantique à l’Éternel, et ils dirent : Je chanterai à l’Éternel, car il s’est hautement élevé. Il a jeté dans la mer le cheval et son cavalier. L’Éternel est ma force et ma louange : il a été mon libérateur. Il est mon Dieu, je le glorifierai ; il est le Dieu de mon père, je l’exalterai. L’Éternel est un vaillant guerrier ; son nom est l’Éternel. Il a jeté dans la mer les chars de Pharaon et son armée ; et l’élite de ses combattants a été plongée dans la mer Rouge. Les flots les ont couverts ; ils sont descendus au fond des eaux, comme une pierre. Ta droite, ô Éternel, est magnifique en force. Ta droite, ô Éternel, écrase l’ennemi. Par la grandeur de ta majesté, tu renverses tes adversaires. Tu envoies ta colère, elle les consume comme le chaume. Au souffle de tes narines les eaux se sont amoncelées ; les courants se sont arrêtés comme une digue ; les flots ont gelé au cœur de la mer. L’ennemi avait dit : Je poursuivrai, j’atteindrai, je partagerai le butin ; mon âme s’assouvira sur eux, je tirerai l’épée, ma main les détruira. Tu as soufflé de ton haleine : la mer les a couverts ; ils ont roulé comme le plomb, au fond des eaux puissantes. Qui est comme toi, parmi les dieux, ô Éternel ? Qui est comme toi magnifique en sainteté, redoutable dans les louanges, opérant des merveilles ? Tu as étendu ta droite ; la terre les engloutit. Tu as conduit par ta miséricorde ce peuple que tu as racheté ; tu l’as dirigé par ta force vers ta sainte demeure. Les peuples l’entendent, et ils tremblent ; l’effroi saisit les habitants de la Palestine. Alors les princes d’Édom sont troublés ; le tremblement saisit les puissants de Moab ; tous les habitants de Canaan désespèrent. La frayeur et l’épouvante tomberont sur eux ; par la grandeur de ton bras, ils deviendront muets comme la pierre, jusqu’à ce que ton peuple, ô Éternel, ait passé ; jusqu’à ce qu’il ait passé, le peuple que tu as acquis. Tu les introduiras et tu les planteras sur la montagne de ton héritage, au lieu que tu as préparé pour ta demeure, ô Éternel, au sanctuaire, Seigneur, que tes mains ont établi. L’Éternel régnera éternellement et à toujours. Car les chevaux de Pharaon, avec ses chars et ses cavaliers, sont entrés dans la mer ; et l’Éternel a fait retourner sur eux les eaux de la mer ; mais les enfants d’Israël ont marché à sec au milieu de la mer. Et Marie, la prophétesse, sœur d’Aaron, prit dans sa main le tambourin, et toutes les femmes sortirent après elle, avec des tambourins et en dansant. Et Marie répondait à ceux qui chantaient : Chantez à l’Éternel, car il s’est hautement élevé ; il a jeté dans la mer le cheval et son cavalier. »

Il est donc très significatif que le dernier chant mentionné dans la Bible est cité par Jean dans Apocalypse 15:2-4, où, dans une vision, il nous déclare : « Je vis aussi comme une mer de verre, mêlée de feu ; et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et sa marque, et le nombre de son nom, qui se tenaient sur la mer de verre, ayant les harpes de Dieu. Et ils chantaient le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, ô Seigneur Dieu Tout-Puissant ! Tes voies sont justes et véritables, ô Roi des saints ! Seigneur ! qui ne te craindrait, et ne glorifierait ton nom ? Car tu es le seul Saint ; aussi toutes les nations viendront et se prosterneront devant ta face, parce que tes jugements ont été manifestés. »

Ce chant des saints nous ramène au chant de Moïse, puisque leur délivrance de Pharaon fut spirituellement un type de la victoire sur la Bête et le Faux Prophète des derniers temps. Cependant, ce chant doit être combiné avec le chant dédié à l’Agneau, le nouveau chant des saints, dans Apocalypse 5:8-10, où nous lisons : « Et quand il eut pris le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent devant l’Agneau, ayant chacun des harpes et des coupes d’or pleines de parfums, lesquelles sont les prières des Saints. Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre », en louant le Seigneur pour Sa rédemption accordée par Son sang comme substitution à nos péchés.

Ces trois cantiques doivent sûrement fonder les thèmes de la musique chrétienne, car ils nous viennent de la Bible. Ils sont louables, car ils nous réfèrent au passé, au présent et aux œuvres futures de Christ dans le Millénium et au-delà, soutenant toute chose par la puissance de Sa Parole (Hébreux 1:3). Voici l’œuvre de Dieu qui, pour Paul, aurait commencé à Philippes. Regardons ensemble ce que Paul a écrit dans Philippiens 1:1-6 : « Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ, à tous les Saints en Jésus-Christ, qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres : Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur ! Je rends grâces à mon Dieu, toutes les fois que je me souviens de vous ; priant toujours pour vous tous avec joie, dans toutes mes prières, à cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ. »

L’Église à Philippes, petite ville de la région de la Macédoine, fut fondée lors des voyages missionnaires de Paul. Il y avait été appelé lors d’une vision : « Et Paul eut une vision pendant la nuit : un homme macédonien se tenait debout et le sollicitait, en disant : Passe en Macédoine, et viens nous secourir. Aussitôt après cette vision, nous nous disposâmes à passer en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer l’Évangile » (Actes 16:9-10). Le ministère européen avait commencé par la conversion de Lydie. Car : « une certaine femme, nommée Lydie, de la ville de Thyatire, marchande de pourpre, qui craignait Dieu, écoutait ; et le Seigneur lui ouvrit le cœur, pour faire attention aux choses que Paul disait. Et quand elle eut été baptisée avec sa famille, elle nous fit cette prière : Si vous m’avez jugée fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison, et y demeurez ; et elle nous y obligea » (Actes 16:14-15).

Ayant ouvert une porte devant Paul, Dieu lui permit de faire un miracle : « Or, comme nous allions à la prière, une servante qui avait un esprit de Python, et qui procurait un grand profit à ses maîtres en devinant, nous rencontra. Ayant suivi Paul et nous, elle s’écria en disant : Ces hommes sont des serviteurs du Dieu très haut, qui vous annoncent la voie du salut. Elle fit cela pendant plusieurs jours ; mais Paul, en étant importuné, se retourna, et dit à l’esprit : Je te commande au nom de Jésus-Christ, de sortir de cette fille. Et il en sortit au même instant » (Actes 16:16-18). Vous avez ici la façon d’exorciser une personne dans la véritable Église. Notez que Paul s’adresse directement au démon qui possédait cette sorcière. De beaucoup différent de ce qu’on nous présente dans les films de nos jours !

Tout le monde devait se réjouir en voyant cet exorcisme. « Mais ses maîtres, voyant qu’ils avaient perdu l’espérance de leur gain, se saisirent de Paul et de Silas, et les traînèrent sur la place publique, devant les magistrats. Et les ayant menés aux préteurs, ils leur dirent : Ces hommes troublent notre ville ; ce sont des Juifs, et ils enseignent une manière de vivre qu’il ne nous est pas permis de recevoir, ni de suivre, à nous qui sommes Romains. Alors la foule se souleva contre eux, et les préteurs, ayant fait déchirer leurs vêtements, ordonnèrent qu’ils fussent battus de verges. Et après leur avoir infligé plusieurs coups, ils les jetèrent en prison et ordonnèrent au geôlier de les garder sûrement » (Actes 16:19-23).

C’était l’occasion pour Dieu de faire un autre miracle. Car, dans Actes 16:24-30, nous pouvons lire : « Ayant reçu cet ordre, celui-ci les jeta dans la prison intérieure, et serra leurs pieds dans des entraves. Sur le minuit, Paul et Silas étant en prières, chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient. Et tout d’un coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés, et en même temps toutes les portes furent ouvertes, et les liens de tous furent rompus. Alors le geôlier, s’étant réveillé, et voyant les portes de la prison ouvertes, tira son épée, et allait se tuer, croyant que les prisonniers s’étaient sauvés. Mais Paul d’une voix forte s’écria : Ne te fais point de mal ; car nous sommes tous ici. Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra promptement, et tout tremblant se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis les menant dehors, il leur dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? »

Lorsque le cœur d’une personne est touché par Dieu, le converti demande immédiatement ce qu’il faut faire pour être sauvé. Alors, Paul et Silas lui dirent : « Crois au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras sauvé, toi et ta famille. Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, et à tous ceux qui étaient dans sa maison. Et les ayant pris avec lui à cette heure même de la nuit, il lava leurs plaies ; et il fut aussitôt baptisé, lui et tous les siens. Et les conduisant dans son logement, il leur servit à manger ; et il se réjouit de ce qu’il avait cru en Dieu, avec toute sa famille. Le jour étant venu, les préteurs lui envoyèrent dire par les licteurs : Relâche ces hommes-là. Aussitôt le geôlier rapporta ces paroles à Paul, et lui dit : Les préteurs ont envoyé pour vous faire relâcher ; sortez donc maintenant, et allez en paix » (Actes 16:31-36).

Peu après, Paul se rendit en Thessalonique, à Bérée et à Athènes, où il rencontra beaucoup de difficultés et de persécution. Néanmoins, le travail qu’il avait commencé à Philippes se poursuivait graduellement dans tout le continent. Et l’épître très personnelle que Paul écrivit à l’Église philippienne contient quelques-unes des plus importantes doctrines de toutes les Écritures concernant Christ et notre vie victorieuse en Christ. Le souverain plan divin incluait l’Europe. Dieu a vu à ce que les empêchements gouvernementaux, ainsi que l’opposition personnelle, fussent anéantis. Aujourd’hui, plusieurs chrétiens retracent leurs ancêtres en Europe.

De grands mouvements évangéliques, ainsi que leurs missions mondiales d’évangélisation retracent leurs racines en Europe. La préservation par Dieu de Ses Écritures s’est faite là aussi, car Dieu avait décidé que la prédication de Sa Parole commencerait également par l’Église occidentale. Aujourd’hui, plusieurs chrétiens se tournent vers Christ dans le monde entier ; cependant, c’est à Philippes que le témoignage fidèle a commencé par la prédication pleine de sacrifices de Paul et de Silas concernant la bonne nouvelle à propos de Jésus-Christ et de Son œuvre de salut.




D.559 – Libéré de la culpabilité

Par Joseph Sakala

Êtes-vous parfois obsédés par des élans de culpabilité ? Avez-vous parfois au dedans de vous le sentiment d’avoir fait du mal, ce qui vous donne des pensées de honte et d’infériorité ? Rassurez-vous, car vous n’êtes pas les seuls ! Mais pourquoi, en tant qu’humains, serions-nous obligés de nous sentir coupables ? La psychologie moderne ne nous conseille-t-elle pas de chasser tout sentiment de culpabilité afin d’être libre ? Or, la réalité est que la culpabilité joue un rôle vital dans le Plan de Dieu. Quel est ce rôle, et comment doit-on réagir face à la culpabilité ? La culpabilité est définie comme l’état dans lequel nous nous trouvons après avoir commis une offense, un crime, une violation, ou le mal, spécialement contre une loi morale où pénale. C’est de comprendre que nous avons la responsabilité d’avoir fait quelque offense, crime ou mal et d’en ressentir du remord.

La culpabilité est alors une réaction naturelle et humaine dans le fait d’avoir brisé une loi. Lorsqu’un individu brise une loi du code de la route, il est coupable d’avoir brisé cette loi de la route. La même chose est vraie lorsque nous brisons une loi spirituelle de Dieu. Dès que nous la brisons, nous en ressentons l’état de responsabilité. Et quelle est cette responsabilité ?  Il y a environ 2 000 ans de cela, la Parole de Dieu (Jean 1:1-3, 14), le Logos ou le Porte-parole s’est dépossédé de Son immortalité, est né d’une femme vierge qui enfanta un Fils et qui fut nommé EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS (Matthieu 1:23).

Il S’appelait Jésus-Christ (Sauveur-Oint), et Il est entré dans ce monde pour plusieurs raisons dont la première fut de mourir d’une mort ignoble, aux mains des humains guidés de façon malsaine, mais qu’Il avait pourtant Lui-même créés. Pourquoi cette mort ? Afin d’effacer la pénalité pour chaque péché commis par chaque être humain ayant déjà existé et pour tous ceux qui devaient naître par la suite. Dans la Bible, nous pouvons lire : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus », nous déclare Paul, dans Romains 3:23-26.

Voilà la triste réalité. Tous ont péché et, parce que tous ont péché, tous ont contribué à la mort de notre Sauveur Jésus-Christ. La culpabilité que nous ressentons lorsque nous brisons un commandement de Dieu est simplement là parce que nous sommes responsables d’avoir enfreint la loi de Dieu avec chaque transgression. 1 Jean 3:4-5 nous dit : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. » Alors, que pouvons-nous faire pour nous débarrasser de la culpabilité que nous traînons avec nos péchés antérieurs ?

La réponse se trouve dans le message que Christ est venu prêcher. Dans Marc 1:14-15, nous lisons : « Or, après que Jean eut été mis en prison, Jésus s’en alla en Galilée, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et disant : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile. » Jésus est venu en prêchant à l’humanité entière de se repentir. Mais que veut dire « se repentir » ? Le mot grec pour « repentir » est metanoeo qui signifie simplement « penser autrement après ».

Regardons ensemble ce qui arriva au Jour de la Pentecôte, lorsque Pierre, rempli du Saint-Esprit, a déclaré ceci à tous ceux qui étaient réunis à Jérusalem : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. Ayant entendu ces choses, ils furent touchés de componction en leur cœur, et dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse a été faite à vous et à vos enfants, et à tous ceux qui sont éloignés, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera » (Actes 2:36-39).

La psychologie nous enseigne d’innombrables méthodes pour nous nettoyer l’esprit de notre état de culpabilité, mais la vérité demeure que, si nous sommes coupables, c’est parce que nous avons péché contre Dieu. Le roi David avait compris cela : « (Lorsque Nathan le prophète vint à lui, après que David fut allé vers Bath-Shéba.) O Dieu, aie pitié de moi, selon ta miséricorde ! Selon la grandeur de tes compassions, efface mes forfaits ! Lave-moi parfaitement de mon iniquité, et nettoie-moi de mon péché ! Car je connais mes transgressions, et mon péché est toujours devant moi. J’ai péché contre toi, contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, de sorte que tu seras juste quand tu parleras, et sans reproche quand tu jugeras » (Psaume 51:2-6).

Donc, nos péchés sont contre Dieu seul, et Lui seul peut nous dégager de la responsabilité que nous portons concernant la mort de Christ. Alors, s’il y a un péché qui vous culpabilise, allez vers Dieu et criez pour obtenir votre pardon, et vous serez libérés. Car le signe évident que vous êtes repentant et que vous n’avez pas commis le péché impardonnable vous viendra de Dieu Lui-même et rassurera votre cœur à propos de la raison pour laquelle Christ est mort.

Dans 1 Corinthiens 15:3-8, Paul nous déclare : « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. Ensuite, il s’est fait voir à Jacques, et puis à tous les apôtres ; et après tous, il m’est apparu à moi aussi comme à un avorton. » Toutes ces personnes avaient vu le Christ à la suite de Sa résurrection. Notez comment Paul rend hommage à Jacques, le fils d’Alphée, qui fut un des premiers à mourir aux mains de Néron lors de la persécution qu’il a menée contre les saints de Dieu.

Ce passage est souvent considéré comme le passage qui définit l’Évangile, en déclarant la grande vérité que Christ est mort pour nos péchés ; ensuite, qu’Il fut mis en tombe, mettant beaucoup l’emphase sur Sa résurrection qui fut aussi une résurrection physique et pas seulement spirituelle, et qu’Il a été vu par plusieurs témoins. Il est fort intéressant de noter que le verset 1 de 1 Corinthiens 15, qui nous présente l’Évangile, est un des endroits parmi la centaine de mentions dans le Nouveau Testament où le mot grec est traduit par « Évangile ». Cependant, le passage ne nous dit pas pourquoi Jésus est mort pour nos péchés.

Ce n’était pas simplement pour payer la rançon en vue de nous offrir le salut et nous rendre heureux. Il y a, en effet, de nombreuses références sur Sa mort offerte en substitution pour nous. Elles nous indiquent pourquoi Christ est mort pour nous et pour notre salut. Par exemple, Christ : « est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour Celui qui est mort et ressuscité pour eux. C’est pourquoi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi. Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:15-19).

Considérez également Galates 1:4-5, où Christ : « …s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle corrompu, selon la volonté de Dieu notre Père, auquel soit gloire aux siècles des siècles ! Amen. » Le témoignage de Pierre établit que Jésus : « …a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:24-25). Jean nous rend ce témoignage que : « L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres » (1 Jean 4:9-11).

Il y a plusieurs autres versets qui nous témoignent que Christ n’est pas seulement mort pour sauver nos âmes, mais pour que nous Lui servions d’ambassadeurs. « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5:20). Sommes-nous vraiment Ses ambassadeurs d’après notre comportement ? Et Dieu nous a donné ce pouvoir afin de Le glorifier ici, maintenant, sur cette terre. C’est pourquoi Christ nous dit aussi : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le TOUT-PUISSANT » (Apocalypse 1:8). Alors, n’ayons pas crainte de prêcher cela au monde entier !

Dans le dernier livre de la Bible, nous voyons la confirmation du « Je Suis » par le Christ glorifié Lui-même, tout en nous parlant de Sa victoire ultime sur la méchanceté de ce monde. Par contre, dans les Psaumes, la déclaration du « Je Suis » par Christ nous parle prophétiquement de Ses souffrances. Les voici, ces Psaumes messianiques, tous écrits mille ans avant l’apparition de Christ. Pourtant chaque Psaume cité dans le Nouveau Testament fut accompli par Christ. « Mais moi, je suis un ver, et non un homme ; l’opprobre des hommes et le méprisé du peuple » (Psaume 22:7).

Jésus Se compare ici à la femelle du « ver rose » qui se laisse mourir afin que ses petits survivent. En faisant cela, son corps dégage un liquide rose qui nourrit et protège ses petits. Cela a certainement été accompli par Jésus qui a donné Sa vie afin que Ses enfants soient protégés et sauvés. Quelle magnifique manifestation d’humilité et d’amour de Celui qui nous a tous créés ! Dans Psaume 40:18, nous lisons : « Pour moi, je suis affligé et misérable ; le Seigneur aura soin de moi. Tu es mon aide et mon libérateur. Mon Dieu, ne tarde point ! » En contraste aux souffrances de Christ, il y a certainement des gloires qui suivront. Mais Jésus Se proclame le « Je Suis », comme nous pouvons le constater dans Apocalypse 1:11 : « Qui disait : Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier ; ce que tu vois, écris-le dans un livre et l’envoie aux sept Églises qui sont en Asie, à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie et à Laodicée », dit Jésus à Jean.

Jésus S’identifie également, dans Apocalypse 1:17-18, devant Jean qui dit : « Or, quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort, et il mit sa main droite sur moi, en me disant : Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant ; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. » Nous le voyons aussi dans Apocalypse 21:6-7 où Jésus déclare : « C’en est fait ; je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d’eau vive à celui qui a soif. Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. »

Et finalement, dans Apocalypse 22:13, Jésus nous rassure : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. Heureux ceux qui observent ses commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! » Celui qui est toujours existant, le « Je Suis », le Seigneur Jésus-Christ, Qui a créé toutes choses, vaincra pour faire toutes choses nouvelles éternellement. Regardons maintenant ensemble deux étonnants témoignages de Sa part : « Et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. Écris les choses que tu as vues, celles qui sont et celles qui doivent arriver après celles-ci » (Apocalypse 1:18-19).

Et l’autre déclaration dans Apocalypse 22:16 : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. » Donc, Jean, qui avait reçu la vision apocalyptique (car ses épîtres furent écrites après la rédaction de l’Apocalypse), nous dévoile, dans 1 Jean 1:3-4 : « Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. » C’est la merveilleuse raison pour laquelle Dieu nous a adoptés.

« Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). « De sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ. Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle » (1 Corinthiens 1:7-9).

Jésus pria ainsi, dans Jean 17:1-7 : « Puis levant les yeux au ciel, il dit : Père, l’heure est venue, glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie ; selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu’il donne la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, c’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ que tu as envoyé. Je t’ai glorifié sur la terre ; j’ai achevé l’ouvrage que tu m’avais donné à faire. Et maintenant, glorifie-moi, Père, auprès de toi, de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde ; ils étaient à toi, et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. Ils ont connu maintenant que tout ce que tu m’as donné vient de toi. »

Mais regardez maintenant ce que Jésus déclare, dans Jean 17:8-11 : « Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données, et ils les ont reçues, et ils ont connu véritablement que je suis venu de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. Je prie pour eux ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi. Et tout ce qui est à moi, est à toi, et ce qui est à toi, est à moi, et je suis glorifié en eux. Et je ne suis plus dans le monde, mais ceux-ci sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous. » Nos esprits peuvent à peine saisir la profondeur de ces paroles. « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7).

La nature de la lumière dans l’univers nous donne des indices : la lumière est inchangeable ; on ne peut pas faire une lumière ténébreuse. La lumière expose tout, elle révèle tout et amène tout vers la clarté. La lumière maintient tout en vie. Hébreux 1:3 nous dévoile que Jésus était : « la splendeur de sa gloire [celle de Dieu] et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante. » Voilà comment Jésus soutient toutes choses, Il n’a pas besoin de gravité ; le mot gravité n’existe pas dans la Bible. La nature des ténèbres est également très instructive. Les ténèbres sont repoussées par la plus petite étincelle de lumière. Tout ce que les ténèbres recouvrent est caché dans l’obscurité. Les ténèbres peuvent même tuer la vie.

Cependant, Proverbes 4:18-19 nous rassure : « Mais le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat augmente jusques à ce que le jour soit dans sa perfection. La voie des méchants est comme l’obscurité ; ils ne voient point ce qui les fera tomber. » Regardons ce que Dieu nous dévoile, par la bouche de Son prophète Esaïe : « Je ferai marcher les aveugles par un chemin qu’ils ne connaissent pas ; je les conduirai par des sentiers inconnus ; je changerai devant eux les ténèbres en lumière, et les lieux montueux en plaine. Je leur ferai cela, et ne les abandonnerai point » (Esaïe 42:16).

« Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, étant revêtus de la cuirasse de la foi, et de la charité, et du casque de l’espérance du salut. Car Dieu ne nous a point destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui », nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:8-10. « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur » (Éphésiens 5:8-10).

Car c’est Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. » nous confirme Paul, dans Colossiens 1:13-15. « Cependant, ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les. Car il est même honteux de dire ce que ces gens font en secret », nous dit Paul, dans Éphésiens 5:11-12. Au contraire, soyons de ceux qui déclarent au Seigneur : « A toi, Éternel, la grandeur, la force et la magnificence, l’éternité et la splendeur, car tout ce qui est dans les cieux et sur la terre t’appartient. A toi, Éternel, est le règne, et tu t’élèves en souverain au-dessus de tout. La richesse et la gloire viennent de toi, tu as la domination sur tout; la force et la puissance sont en ta main, et en ta main est le pouvoir d’agrandir et de fortifier toutes choses » (1 Chroniques 29:11-12).

Ceci est une des grandes vérités des Écritures. Car, originellement, elle faisait partie de la prière du roi David au moment du couronnement de Salomon comme son successeur. Puisque David et Salomon furent les deux plus grands rois d’Israël, et sûrement deux des plus grands rois du monde de leur époque, David a rendu témoignage que le Seigneur Lui-même était le véritable Roi, non seulement d’Israël, mais également des cieux et de la  terre. Il est la Tête, le Roi Suprême de tout. C’est donc la première fois dans les Écritures que nous voyons un si grand témoignage d’adoration.

Jésus Lui a aussi rendu un grand témoignage lorsqu’Il a inclus dans Sa prière au Père : « Car à Toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! » (Matthieu 6:13). Dans le monde moderne, cependant, très peu de gens Lui rendent témoignage en tant que Roi de la Création, excepté une toute petite minorité. La plupart croit que l’univers est le résultat d’une évolution aveugle et que l’homme en est le roi. Mais la prière de David a fait écho jusque dans Apocalypse 4:10-11 où : « Les vingt-quatre Anciens se prosternaient devant celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient celui qui vit aux siècles des siècles et jetaient leurs couronnes devant le trône, en disant : Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées. »

Mais un jour, nous verrons : « les vingt-quatre Anciens, qui sont assis sur leurs trônes devant Dieu, se prostern[ant] sur leurs faces, et adorèr[ant] Dieu, en disant : Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu Tout-Puissant, QUI ES, et QUI ÉTAIS, et QUI SERAS, de ce que tu as pris en main ta grande puissance, et de ce que tu es entré dans ton règne » (Apocalypse 11:16-17). Cette déclaration nous annonce l’établissement du Royaume de Dieu sur la terre avec Jésus et Ses Saints qui domineront sur toutes les nations.

Rendons gloire et honneur à Dieu qui établira Son Royaume sur la terre, ce qu’Il avait jadis révélé aux hommes. « Alors il leur parlera dans sa colère ; il les épouvantera dans son courroux. Et moi, dira-t-il, j’ai sacré Mon Roi, sur Sion, ma montagne sainte. Je publierai le décret de l’Éternel ; il m’a dit : Tu es mon fils ; aujourd’hui je t’ai engendré. Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage, et pour possession les bouts de la terre. Tu les briseras avec un sceptre de fer, tu les mettras en pièces comme un vase de potier. Maintenant donc, ô rois, ayez de l’intelligence ; recevez instruction, juges de la terre. Servez l’Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement. Rendez hommage au Fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, quand sa colère s’enflammera tout à coup. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! » (Psaume 2:5-12). Quel beau témoignage fait ici par David à Jésus son Seigneur !

Lors de ce jour, il n’y aura plus aucun anathème, car Jésus sera là, et Ses serviteurs Le serviront. Dans Jean 17:24-26, Jésus avait prié au Père en Lui disant : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux. »

Voilà l’essence même de la prière que Jésus adressa au Père juste avant Son arrestation et Sa crucifixion. Lorsque nous entendons Sa prière, nous pouvons reculer dans le temps et constater le grand amour indescriptible du Père pour Son Fils bien-aimé et pour ceux à qui Jésus fera connaître Son Nom, afin que « l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:26). C’est de cet amour que jaillit l’amour marital, l’amour maternel, l’amour fraternel, l’amour pour son pays, l’amour pour ses amis, l’amour pour tous ceux qui sont présentement perdus et tout autre amour véritable et louable.

Il est donc approprié que la toute première mention de l’amour se trouve dans l’Ancien Testament où, dans Genèse 22:1-3 : « Il arriva, après ces choses, que Dieu éprouva Abraham, et il lui dit : Abraham ! et il répondit : Me voici. Et il dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, et va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste, sur une des montagnes que je te dirai. Et Abraham se leva de bon matin, bâta son âne, prit deux de ses serviteurs avec lui, et Isaac son fils ; il fendit du bois pour l’holocauste ; puis il partit et s’en alla vers le lieu que Dieu lui avait dit. »

Et la première référence à l’amour dans le Nouveau Testament fut lors du baptême de Jésus, dans Matthieu 3:14-17 : « Mais Jean s’y opposait, en disant : C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi ! Et Jésus, répondant, lui dit : Ne t’y oppose pas pour le moment ; car c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir tout ce qui est juste. Alors, il ne s’y opposa plus. Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. »

Dans les deux cas, notez bien que le fils est appelé bien-aimé. Cependant, dans les deux cas, le père et le fils sont prêts à s’approcher de l’autel du  sacrifice afin que la volonté de Dieu soit faite, de manière à ce que le salut soit disponible pour les pécheurs perdus. « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous », nous déclare Paul, dans Romains 8:32-34. Donc si vous êtes à Christ, vous est libéré de toute culpabilité.




D.558 – Les trois apparitions de Christ

Par Joseph Sakala

Dans Hébreux 9:24, nous lisons : « Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. » Malgré que nous croyions normalement aux deux apparitions de Christ, une fois lors de Son premier avènement et l’autre lors de Son second avènement, le neuvième chapitre d’Hébreux nous réfère spécifiquement à trois apparitions, chacune impliquant un mot grec différent. En référence à Sa première apparition, nous lisons, dans Hébreux 9:25-26 : « Non pour s’offrir lui-même plusieurs fois, comme chaque année le souverain sacrificateur entre dans le saint des saints avec un sang autre que le sien propre, puisqu’il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la création du monde ; mais à présent, à la consommation des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché, en se sacrifiant lui-même. »

Le mot utilisé ici est le même que dans 1 Jean 3:5 où nous pouvons lire : « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. » Christ a paru pour abolir ou ôter le péché. Son second avènement est le sujet d’Hébreux 9:28 où le mot veut dire de se montrer visiblement : « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. »

Mais il y a une troisième apparition mentionnée dans Hébreux 9, et celle-ci concerne l’apparition perpétuelle de Christ devant la face de Dieu en tant que notre Avocat. Ici, le mot utilisé veut dire « informer Dieu » en tant qu’Avocat de notre défense. Non seulement Christ est-Il mort pour nous, non seulement Christ viendra-t-Il nous chercher pour être avec Lui, mais maintenant Il est en train d’intercéder pour nous ! Ce travail de Christ nous est d’une importance vitale, malgré que nous n’y pensions pas autant que Ses deux autres apparitions.

Cependant, cette apparition nous touche maintenant, chaque jour, et elle a une valeur incommensurable. Car : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier », nous déclare l’apôtre, dans 1 Jean 2:1-2. « C’est pourquoi aussi, il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25). Mais nous avons, en tant que chrétiens, des choses à accomplir afin de nous qualifier pour l’arrivée prochaine de Son Royaume.

Ne vous posez plus la question à savoir ce qu’il nous faut faire si nous désirons nous qualifier pour ce Royaume. Regardons ensemble ce que Paul a écrit à l’Église de Thessalonique : « Pour ce qui concerne l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive ; car vous-mêmes vous avez appris de Dieu à vous aimer les uns les autres ; et c’est aussi ce que vous faites à l’égard de tous les frères qui sont dans toute la Macédoine ; mais nous vous exhortons, frères, à y exceller de plus en plus, et à vous étudier à vivre paisiblement, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos propres mains, comme nous vous l’avons recommandé ; afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien » (1 Thessaloniciens 4:9-12).

La vie du chrétien engage son implication personnelle, mais également son réquisitoire interpersonnel. Chacun de nous est responsable de maintenir individuellement la bonne sorte de relation envers les autres, spécialement dans notre relation avec la fraternité chrétienne. Il y a un merveilleux mot grec (allelon) qui est souvent traduit par « envers les autres ». Paul nous en donne un exemple, dans Éphésiens 4:31-32, lorsqu’il nous commande : « Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ. »

L’apôtre Pierre nous recommande : « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire. De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève quand il en sera temps ; vous déchargeant sur lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous » (1 Pierre 5:2-7).

« Quant à l’amour fraternel, soyez pleins de tendresse les uns pour les autres. Quant à l’honneur, prévenez-vous les uns les autres. Quant au zèle, ne soyez point paresseux. Soyez fervents d’esprit ; servez le Seigneur », nous déclare Paul, dans Romains 12:10-11. Il existe plusieurs autres admonitions, toutes formées autour de « les uns les autres ». Regardez bien ce que Paul nous recommande, dans Galates 5:12-14 : « Puissent ceux qui vous troublent être retranchés ! Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

« Frères, prenez garde que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, en se détournant du Dieu vivant. Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, pendant qu’il est dit : Aujourd’hui ; de peur que quelqu’un de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous conservions ferme jusqu’à la fin notre première assurance, » nous déclare Paul, dans Hébreux 3:12-14. Et prenons garde les uns aux autres pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres.

« Exercez l’hospitalité les uns envers les autres sans murmures. Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen », nous exprime si bien le chef des apôtres, dans 1 Pierre 4:9-11. Finalement : « Portez les fardeaux les uns des autres, et accomplissez ainsi la loi de Christ. Car, si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il se séduit lui-même. Mais que chacun éprouve ses actions, et alors il aura sujet de se glorifier, pour lui-même seulement, et non par rapport aux autres ; car chacun portera son propre fardeau », nous atteste Paul, dans Galates 6:2-5.

Et dans les moments de tristesse, consolez-vous les uns les autres. « Car Dieu ne nous a point destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui. C’est pourquoi exhortez-vous les uns les autres, et édifiez-vous l’un l’autre, comme vous le faites aussi » (1 Thessaloniciens 5:9-11). « Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris ; car la prière fervente du juste a une grande efficace », nous garantit Jacques, le demi-frère de Jésus, dans Jacques 5:16.

Mais l’admonition qui est de loin la plus fréquemment répétée est de s’aimer les uns les autres. Elle est commandée pas moins de quinze fois dans le Nouveau Testament. Ce qui prime d’abord et avant tout, c’est que c’est le nouveau commandement que Jésus Lui-même nous a donné. Regardez bien ce que Jésus nous déclare, dans Jean 13:34-35 : « Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

Or, cet amour devait se transmettre de génération en génération, et Pierre sentait la fin de sa vie approcher, selon ce que Jésus lui avait déclaré. Alors, pour rassurer les disciples dispersés, Pierre leur écrit en déclarant, dans 2 Pierre 1:10-14 : « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. C’est pourquoi, je ne négligerai pas de vous rappeler sans cesse ces choses, quoique vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente. Et je crois qu’il est juste, aussi longtemps que je suis dans cette tente, de vous réveiller par mes avertissements, sachant que je quitterai bientôt cette tente, comme notre Seigneur Jésus-Christ me l’a fait connaître. »

Ces disciples étaient persécutés de tous côtés et attaqués de l’intérieur par des faux ministres. Alors, Pierre leur commande d’affermir leur vocation et leur élection ; car en faisant cela, ils ne broncheraient jamais. Et comme il méditait sur sa mort, Pierre leur dit : « Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses. Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix lui a été adressée par la Gloire Suprême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection » (2 Pierre 1:15-17).

L’apôtre Paul prêchait également l’avènement de sa propre mort, dans 2 Corinthiens 5:1-5, où il déclare ouvertement : « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. Car nous gémissons dans cette tente, désirant avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel ; si toutefois nous sommes trouvés vêtus, et non pas nus. Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. Et celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu qui nous a aussi donné les arrhes de son Esprit. »

Car ce devait probablement être sa dernière opportunité de raffermir la vie des disciples croyants. Une fois auparavant, Pierre avait également fait face à la proximité de la mort. Dans Actes 12:1-3, nous lisons : « En ce même temps, le roi Hérode se mit à maltraiter quelques-uns de l’Église. Il fit mourir par l’épée Jacques, frère de Jean ; et voyant que cela était agréable aux Juifs, il fit aussi arrêter Pierre. »

« Pierre était donc gardé dans la prison ; mais l’Église faisait sans cesse des prières à Dieu pour lui. Et la nuit d’avant le jour où Hérode devait l’envoyer au supplice, Pierre dormait entre deux soldats, lié de deux chaînes ; et des gardes devant la porte, gardaient la prison. Et voici, un ange du Seigneur survint, une lumière resplendit dans la prison, et l’ange, poussant Pierre par le côté, l’éveilla, en disant : Lève-toi promptement. Et les chaînes tombèrent de ses mains. Et l’ange lui dit : Ceins-toi, et chausse tes sandales ; et il le fit. Puis l’ange lui dit : Enveloppe-toi de ton manteau et suis-moi. Et Pierre, étant sorti, le suivait, sans savoir que ce que l’ange faisait se fît réellement, mais il croyait qu’il avait une vision. Et quand ils eurent passé la première et la seconde garde, ils vinrent à la porte de fer, qui conduit dans la ville, et elle s’ouvrit à eux d’elle-même. Et étant sortis, ils parcoururent une rue ; et aussitôt l’ange se retira d’avec lui » (Actes 12:5-10).

Nous ne pouvons que tenter de deviner quel impact ce miracle a pu avoir dans la vie de Pierre ainsi qu’au travers de son ministère. Mais nous savons que Pierre n’avait pas peur de mourir pour le Christ, son Seigneur. Le Saint-Esprit l’avait grandement transformé depuis sa trahison au jour de la crucifixion. En fait, et tel que prédit par le Seigneur Lui-même, la mort brutale de Pierre fut mentionnée dans Jean 21:18-19, où Jésus lui annonça : « En vérité, en vérité je te le dis ; lorsque tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais ; mais lorsque tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudrais pas. Or, il dit cela pour marquer par quelle mort Pierre glorifierait Dieu. Et après avoir ainsi parlé, il lui dit : Suis-moi. » La tradition veut que Pierre ait été crucifié la tête en-bas durant la persécution de l’Église par Néron, glorifiant ainsi Dieu, par et au travers de sa mort. Mais ce n’est qu’une tradition qui n’est fondée que sur la spéculation.

Cependant, la grande préoccupation de Pierre concernait les croyants à qui il écrivait. Il avait même révélé qu’il avait un plan établi par lequel : « j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses » (2 Pierre 1:15). Puis, il termine son épître en disant : « Je vous ai écrit en peu de mots par Silvain, qui est, comme je l’estime, un frère fidèle, vous exhortant et vous assurant que la vraie grâce de Dieu est celle dans laquelle vous demeurez fermes. La communauté des élus qui est à Babylone, et Marc mon fils, vous saluent. Saluez-vous les uns les autres par un baiser de charité. La paix soit avec vous tous qui êtes en Jésus-Christ ! Amen » (1 Pierre 5:12-14). C’est au travers de son disciple Marc que son travail allait se faire dans la dispersion, après la mort de Pierre. Que Dieu accorde à chacun de nous un ministère semblable, sans crainte aucune, jusqu’à la fin.

Mais pour y parvenir, David nous déclare, dans Psaume 37:3-7 : « Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi. Demeure tranquille en regardant à l’Éternel, et t’attends à lui ; ne t’irrite pas contre celui qui vient à bout de ses desseins. » Saupoudrées au travers de ce Psaume, nous découvrons plusieurs images qui nous assurent de la victoire de Dieu, non seulement dans Son Plan éternel, mais également dans la vie de Ses précieux saints.

La confiance demeure toujours à la base des caractéristiques de notre relation avec le Seigneur, et elle établit la fondation avec tout le reste. Le mot hébreu nous dévoile le sens de la confiance et de la fermeté, et il est souvent utilisé comme le moyen de s’appuyer sur Celui en qui nous avons confiance. Proverbes 3:5-8 nous donne une définition biblique de la confiance : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. Ce sera la santé pour tes muscles et un rafraîchissement pour tes os. »

Donc, juste le fait d’avoir confiance dans le Dieu de la création n’est pas assez. Il faut également faire « le bien ». L’épître entière de Jacques, dans le Nouveau Testament, est orientée sur ce thème. Dans Jacques 2:19-20, nous pouvons lire : « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils en tremblent. Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres, est morte ? »

Regardez ce que Jésus déclare à ceux qui ont bâti leurs églises sur la terre et sans fondements. Dans Luc 6:45-49, Jésus affirme que : « L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et l’homme méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? Je vous montrerai à qui ressemble tout homme qui vient à moi et qui écoute mes paroles, et qui les met en pratique. Il est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais celui qui écoute et qui ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti sa maison sur la terre, sans fondement ; le torrent a donné avec violence contre elle, et aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison-là a été grande. »

Depuis le commencement, Dieu regarde les humains et, dans Deutéronome 5:28-29 : « l’Éternel entendit vos paroles pendant que vous me parliez ; et l’Éternel me dit : J’ai entendu les discours que ce peuple t’a tenus ; ils ont bien dit tout ce qu’ils ont dit. Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour garder tous mes commandements, afin qu’ils fussent heureux, eux et leurs enfants, à jamais ! » Si seulement les humains pouvaient se réjouir des bénédictions que Dieu leur accorde et embrasser le Plan de Dieu de tout leur cœur. Si nous voulons nous attendre aux bénédictions promises, alors nous devrions nous soumettre aux instructions de notre Seigneur, qui nous a déclaré : « cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:33-34).

Alors, fions-nous aux Paroles de Jésus. « Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:19-21).

Dans ce passage important, le chef des apôtres nous explique la source ultime de ses écrits. Pierre n’a pas simplement répété des fables apportées autrefois par la volonté humaine. Mais il enseignait des vérités majestueuses sur Jésus-Christ, car il a été Lui-même témoin oculaire de la manifestation de Sa gloire. Dans 2 Pierre 1:16-18, l’apôtre nous déclare : « Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix lui a été adressée par la Gloire Suprême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne. »

Les trois disciples – Pierre, Jean et Jacques, choisis par Jésus Lui-même – ont été témoins de la gloire de Dieu. Lorsque Jésus : « fut transfiguré en leur présence ; son visage devint resplendissant comme le soleil, et ses habits devinrent éclatants comme la lumière. En même temps, Moïse et Élie leur apparurent, qui s’entretenaient avec lui. Alors Pierre, prenant la parole, dit à Jésus : Seigneur, il est bon que nous demeurions ici ; si tu veux, faisons-y trois tentes, une pour Toi, une pour Moïse, et une pour Élie. Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit ; et voici il vint de la nuée une voix qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir ; écoutez-le. Les disciples, entendant cela, tombèrent le visage contre terre, et furent saisis d’une très grande crainte. Mais Jésus, s’approchant, les toucha, et leur dit : Levez-vous, et n’ayez point de peur. Alors, levant leurs yeux, ils ne virent plus que Jésus seul. Et comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur fit cette défense : Ne dites à personne ce que vous avez vu, jusqu’à ce que le Fils de l’homme soit ressuscité des morts » (Matthieu 17:2-9).

Mais Pierre avait amoindri l’importance de son propre témoignage, même si c’était parfaitement correct. Parce qu’il voulait rendre témoignage à la véritable Parole de Dieu, car la transfiguration confirmait plusieurs prophéties de l’Ancien Testament concernant Christ. Des prophéties déjà accomplies qui ne font qu’accroître notre confiance dans le reste des Écritures. Car les observations humaines, aussi véritables soient-elles, pourraient contenir des erreurs, tandis que la Parole inspirée par l’Esprit Saint est exacte. Les chrétiens doivent toujours se souvenir que la Parole de Dieu écrite est toujours plus certaine que les mémoires personnelles ou les impressions de ceux qui la prêchent selon leur propre compréhension.

Notre interprétation de la Parole ne devrait jamais être prise comme une validation de la Parole de Dieu. Au contraire, c’est la Parole de Dieu qui doit valider notre interprétation. Si tous les pasteurs vérifiaient toute chose, il n’y aurait pas autant de confusion dans leur prédication de l’Évangile. L’Église primitive n’avait que peu de portions du Nouveau Testament, et elle se devait de vérifier tout ce qui lui était prêché par les faux pasteurs qui s’introduisaient dans les Églises, et Paul était perpétuellement en train de mettre les saints en garde contre de tels enseignants.

Regardons ensemble dans 2 Corinthiens 11:2-4 où Paul leur dit : « Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste. Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. » Déjà au premier siècle, les ministres de Satan prêchaient que Jésus avait été créé, donc il n’était pas le véritable Dieu. Précisons que Son corps a bel et bien été créé, mais c’est le Dieu éternel qui habitait ce corps.

Donc, disaient-ils, Jean s’était trompé en écrivant : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1). Alors, pour Jésus, connu également comme la Parole, créé par Dieu, on devait écrire Dieu avec un petit d. Je n’ai pas envie de vous nommer tous les autres changements que ces « apôtres » révélaient dans les Églises, mais Paul est catégorique, dans 2 Corinthiens 11:13-15, lorsqu’il déclare : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres. »

Aujourd’hui, nous avons accès à différentes versions de la Bible, Nous avons cependant la responsabilité de rechercher le véritable « Texte Reçu » de Dieu agréé par Lui, afin de ne pas nous laisser séduire par ceux qui tentent de nous prêcher un autre Jésus, un autre esprit et un autre évangile. Gardez toujours en mémoire les Paroles de Christ, dans Apocalypse 22:18-19 : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. »




D.557 – Un secours toujours présent

Par Joseph Sakala

Le monde vit présentement dans une insécurité mondiale jamais vue auparavant, et qui n’est pas près de s’améliorer. Cependant, ceux qui appartiennent à Christ n’ont pas à s’inquiéter. Car : « Dieu est notre retraite, notre force, notre secours dans les détresses, et fort aisé à trouver. C’est pourquoi nous ne craindrons point, quand la terre serait bouleversée, quand les montagnes seraient ébranlées au sein de la mer ; quand ses eaux mugiraient en bouillonnant, et que leur furie ferait trembler les montagnes » (Psaume 46:2-4). Dieu est intensément présent dans les moments où nous pourrions être en danger. Même Jésus, avant de monter au ciel, nous a dit : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point » (Jean 14:27).

Ceux qui s’accrochent à la philosophie déiste en ne s’appuyant aucunement sur les textes bibliques, mais sur la raison humaine seulement, prétendent que Dieu demeure très loin, laissant la terre et ses habitants se débrouiller seuls à gagner leur salut évolutionniste, après nous avoir créés il y a quelques milliards d’années de cela. Sans s’en rendre compte, ces « libres-penseurs » ont adopté des préceptes nouvel-âgistes de la Kabbale juive et leur dieu Ein Sof, un dieu inapprochable qu’on ne peut même pas prier. Mais ces individus sont dans l’erreur, car Dieu est ici, maintenant ! Dieu nous le confirme en nous déclarant, dans Psaume 46:11 : « Cessez, dit-il, et reconnaissez que je suis Dieu ; je serai exalté parmi les nations, je serai exalté par toute la terre. »

Il fut un temps où le monde a été bouleversé et les habitants détruits à cause de leur méchanceté. Ceux qui utilisent ces époques pour justifier leurs arguments : « Et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:4-6), ces gens-là, dis-je, seront éventuellement pris par surprise.

Le grand Déluge du temps de Noé fut le plus grand trouble de l’histoire du monde. Mais Dieu commanda à Noé de construire une arche et fournit ainsi un refuge pour Son peuple. Et lorsque le déluge arriva, Dieu S’est souvenu de Son peuple. « Ils entrèrent donc vers Noé dans l’arche ; deux par deux, de toute chair qui a souffle de vie. Et ceux qui vinrent, vinrent mâle et femelle de toute chair, comme Dieu le lui avait commandé ; et l’Éternel ferma l’arche sur lui » (Genèse 7:15-16). Mais après un temps :  « Dieu se souvint de Noé, et de tous les animaux et de tout le bétail qui étaient avec lui dans l’arche. Et Dieu fit passer un vent sur la terre, et les eaux s’arrêtèrent » (Genèse 8:1). Mais l’humanité n’a pas compris cet avertissement divin, et elle devra subir d’autres jugements sur la terre dans les derniers jours.

Or, pour Son peuple sur la terre : « Dieu est au milieu d’elle [la cité de l’Éternel] ; elle ne sera point ébranlée. Dieu lui donne secours dès le retour du matin. Les nations s’agitent, les royaumes s’ébranlent ; il fait entendre sa voix, la terre se fond » (Psaume 46:6-7). Par contre, afin de détruire à jamais les rebelles envers Jésus, un dernier nettoyage est planifié. L’apôtre Pierre nous le prédit : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée. Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pierre 3:10-13).

Encore une fois, nous voyons que Son peuple, soit ceux de la première résurrection, Ses élus qui régneront pendant mille ans avec Christ sur la terre, et ensuite ceux de la deuxième résurrection qui se convertiront à Christ, seront sauvés. Dans Apocalypse 21:24, nous pouvons lire : « Et les nations qui auront été sauvées [pendant le millénium et ensuite ceux de la deuxième résurrection], marcheront à Sa lumière, et les rois [les élus de la première résurrection] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. »

Par contre, pour ce qu’il adviendra des rebelles, nous lisons, dans Apocalypse 20:13-15 : « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » Ce feu sera si intense qu’il détruira à tout jamais les rebelles à Jésus. Ce sera la seconde mort de laquelle il n’y aura aucune résurrection possible.

C’est ce que les apôtres ont prêché pendant leur ministère et pour lequel ils ont consenti à mourir pour Jésus plutôt que de Le trahir. L’apôtre Paul s’est même cité en exemple à suivre. Dans Philippiens 4:8-9, il nous dit : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées. Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous. »

Paul a plusieurs fois encouragé ses lecteurs à suivre sa manière chrétienne de vivre. « Cependant, au point où nous sommes parvenus, marchons suivant la même règle, et ayons les mêmes sentiments. Soyez tous mes imitateurs, frères, et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous », dit-il, dans Philippiens 3:16-17. La réaction initiale à de telles exhortations fut de penser que Paul était arrogant. Car, aux Corinthiens, il leur dit : « Je vous en supplie donc, soyez mes imitateurs. C’est pour cela que je vous ai envoyé Timothée, qui est mon fils bien-aimé et fidèle, dans le Seigneur ; il vous fera ressouvenir de mes voies en Christ, et de quelle manière j’enseigne partout dans toutes les Églises » (1 Corinthiens 4:16-17).

À ceux de Thessalonique, Paul avait écrit : « Car vous savez vous-mêmes comment vous devez nous imiter, puisque nous n’avons pas vécu parmi vous dans le désordre, et que nous n’avons mangé gratuitement le pain de personne, mais que nous avons été dans la fatigue et la peine, travaillant nuit et jour, pour n’être à charge à aucun de vous. Ce n’est pas que nous n’en eussions le droit, mais c’est pour vous donner en nous-mêmes un exemple à imiter. Car aussi, lorsque nous étions chez vous, nous vous déclarions expressément, que si quelqu’un ne veut pas travailler, il ne doit pas non plus manger » (2 Thessaloniciens 3:7-10).

Mais Paul aimait ces congrégations et c’est pourquoi il leur dit : « Car je suis le moindre des apôtres, moi qui ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Église de Dieu. Mais c’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ; et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; au contraire, j’ai travaillé beaucoup plus qu’eux tous ; non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi » (1 Corinthiens 15:9-10). Plus tard, il s’est appelé : « le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:8-12).

Finalement, à Timothée, Paul a avoué : « Moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent ; mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, étant dans l’incrédulité. Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle » (1 Timothée 1:13-16).

Paul n’était sûrement pas un égoïste ; cependant, il savait fort bien que ceux  convertis par la puissance de l’Esprit durant son ministère avaient besoin d’un exemple qu’ils pouvaient contempler, ainsi que des préceptes qu’ils pouvaient apprendre. Il savait fort bien que Jésus était Son exemple et ne se gênait pas de le déclarer. L’apôtre Pierre abondait dans le même sens que Paul lorsqu’il nous déclara, dans 1 Pierre 2:21-25 : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes. »

Mais en vivant une vie fondée sur Christ, Paul pouvait bien nous déclarer : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ. Frères, je vous loue de ce que vous vous souvenez de tout ce qui vient de moi, et de ce que vous retenez mes instructions telles que je vous les ai données » (1 Corinthiens 11:1-2). Le peuple de Dieu a besoin de voir Christ dans la vie de ses leaders chrétiens. Par la grâce de Dieu, nous avons également besoin de vivre comme Jésus a vécu, afin que, lorsque les gens nous suivront, c’est comme s’ils suivaient Christ. « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux », nous déclare Jésus, dans Matthieu 5:16.

Jésus avait le don d’émerveiller les Juifs de Son temps. Dans Jean 7:15-18, nous lisons : « Et les Juifs étaient étonnés, et disaient : Comment cet homme connaît-il les Écritures, ne les ayant point apprises ? Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point d’injustice en lui. »

Durant la Fête des Tabernacles : « Vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple, et il enseignait » (Jean 7:14), et par la manière unique dont Il instruisait les Juifs, ces derniers pouvaient bien en être émerveillés. Cependant, ils se posaient la question, cette fois, à savoir comment un homme qui n’avait jamais été instruit par les scribes et les rabbins pouvait avoir autant de compréhension des Saintes Écritures. Jésus n’avait jamais été instruit comme eux par la Parole, mais lorsqu’Il enseignait, « il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes » (Matthieu 7:29). Ils avaient devant eux le Créateur de toute chose qui avait inspiré les Écritures, la Parole même, et ils ne L’ont pourtant pas reconnu.

Sa réponse, faite en toute certitude, était merveilleuse parce que, dans Jean 7:16 : « Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé. » Il y a deux facteurs qui deviennent évidents, ici. D’abord, Sa connaissance de l’Ancien Testament fut très étendue, acquise de la même façon que n’importe quel disciple de Christ pourrait l’avoir de nos jours, par une étude personnelle et diligente de la Parole. Jésus l’a fait dès Sa jeunesse. Vous souvenez-vous, lors d’une Fête des Tabernacles, pendant le chemin du retour, Ses parents ne Le trouvèrent plus ?

Dans Luc 2:45-52, nous lisons : « Et ne le trouvant point, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher. Et au bout de trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et leur faisant des questions. Et tous ceux qui l’entendaient, étaient ravis de sa sagesse et de ses réponses. Quand ses parents le virent, ils furent étonnés ; et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu ainsi agi avec nous ? Voici ton père et moi, nous te cherchions, étant fort en peine. Et il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être occupé aux affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent point ce qu’il leur disait. Il s’en alla ensuite avec eux, et vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses dans son cœur. Et Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes. »

Jésus était notre exemple parfait nous démontrant comment nous devrions apprendre les Écritures afin de grandir en sagesse et en grâce devant Dieu. Mais au-delà de Sa compréhension humaine de la Parole, Jésus fut également la  sagesse divine par Son autorité. Jésus fut l’Éternel Dieu, tout en étant un homme parfait. Ainsi, Christ nous a authentifié les Écritures Anciennes en nous donnant un exemple pour que nous apprenions comment les étudier et les utiliser, mais Il nous a aussi parfaitement confié, au travers de Ses saints apôtres et prophètes, les Écritures de la Nouvelle Alliance.

Jésus nous a révélé Son Ministère de guérison, car, dans Matthieu 8:14-17 nous pouvons lire : « Puis Jésus, étant venu à la maison de Pierre, vit sa belle-mère couchée au lit et ayant la fièvre. Et il lui toucha la main, et la fièvre la quitta ; puis elle se leva, et les servit. Sur le soir, on lui présenta plusieurs démoniaques, dont il chassa les mauvais esprits par sa parole ; il guérit aussi tous ceux qui étaient malades ; afin que s’accomplît ce qui avait été dit par Ésaïe le prophète en ces termes : Il a pris nos langueurs, et s’est chargé de nos maladies. »

Il est question du ministère guérisseur de Jésus, prophétisé par Ésaie dans Esaïe 53:4 où nous lisons : « Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. » Mais regardez bien ce qui suit, dans Esaïe 53:5-6 : « Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur Lui l’iniquité de nous tous. »

Dans l’ordre chronologique, le ministère de guérison a précédé celui de l’expiation, tout comme la prophétie de guérison a précédé le travail d’expiation de Jésus pour nos péchés. Cela veut dire que les guérisons particulières ne peuvent pas faire partie de l’expiation qui mène au salut. Alors, la raison des guérisons de Christ fut : « afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a l’autorité sur la terre de pardonner les péchés : Lève-toi, dit-il alors au paralytique, prends ton lit, et t’en va dans ta maison. Et il se leva, et s’en alla dans sa maison » (Matthieu 9:6-7). Le travail salutaire de Christ inclut donc la délivrance de la pénalité du péché dans votre vie passée, la puissance du péché dans votre vie présente, ainsi que la présence même du péché dans votre vie future.

Notre grandiose salut nous a déjà délivrés des tourments éternels de la seconde mort. « Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort » (Apocalypse 20:14). Mais notre salut éminent nous garantit que nous ne subirons pas les conséquences réservées à ceux qui sont nommés ainsi, dans Apocalypse 21:8 : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort. » Paul avait très bien compris cela.

C’est pourquoi, dans 2 Corinthiens 12:7-10, il nous déclare : « Et de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point. Trois fois j’ai prié le Seigneur de m’en délivrer, mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. »

Dans Psaume 116:12-13, nous lisons : « Que rendrai-je à l’Éternel ? Tous Ses bienfaits sont sur moi. Je prendrai la coupe des délivrances, et j’invoquerai le nom de l’Éternel. » Nous avons ici une remarquable question mais sa réponse également. À tous ceux qui naissent dans le monde, Dieu leur a donné une multitude de bienfaits. Car : « Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous », nous confirme Actes 17:24-27.

Quelques-uns reçoivent plus que d’autres, mais chacun reçoit beaucoup plus qu’il ne pense ; alors, la question devient : Que peut-on faire pour Dieu en retour ? La réponse est simplement d’accepter Son grand don de salut éternel ! À Capernaüm, le peuple a demandé à Jésus : « Que ferons-nous pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Dans Jean 6:26-29 : « Jésus leur répondit et leur dit : En vérité, en vérité je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains, et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non point pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui demeure jusqu’à la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera ; car le Père, Dieu, l’a marqué de son sceau. Ils lui dirent donc : Que ferons-nous pour travailler aux oeuvres de Dieu ? Jésus leur répondit : C’est ici l’œuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »

Ces gens voulaient se sauver par leurs œuvres, mais la vérité est que nous ne pourrions jamais nous sauver par nos œuvres. Si quelqu’un cherche le salut de ses péchés, il doit le recevoir uniquement par la foi, dans l’œuvre de Jésus-Christ. Romains 6:23 nous déclare carrément : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:8).

« Mais il n’en est pas du don gratuit comme du péché. Car, si par le péché d’un seul plusieurs sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu, et le don de la grâce qui vient d’un seul homme, savoir Jésus-Christ, s’est répandu abondamment sur plusieurs ! » (Romains 5:15). « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé » (Romains 10:13). Le « salut par les œuvres » est une invention de Satan injecté dans les églises afin de mener au découragement des membres de ces congrégations. Satan sait fort bien que les œuvres ne mènent pas au salut et que les hommes sont incapables de se justifier eux-mêmes.

Alors, lorsqu’un pécheur repentant crie au secours, par la foi en Jésus, il boit dans Sa coupe de salut et reçoit la vie éternelle. À la femme samaritaine, dans Jean 4:10-15, Jésus lui dit : « Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. La femme lui dit : Seigneur, donne-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. »

Comme l’a si bien dit David, dans Psaume 23:5-6 : « Tu dresses la table devant moi, à la vue de ceux qui me persécutent ; tu oins ma tête d’huile ; ma coupe déborde. Oui, les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité. » « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:24-25). Cette magnifique bénédiction est affirmée à la fin de plusieurs réunions religieuses, car elle rassemble la substance des promesses et l’autorité fondamentale de Dieu, notre véritable Sauveur !

Et Dieu est capable ! La précision des Paroles inspirées par le Saint-Esprit est toujours parfaite. L’habilité et la sagesse à S’exprimer du seul vrai Dieu ne sont pas seulement omnipotentes, mais omniscientes également. Le mot grec dunamis signifie le pouvoir inné suffisant d’accomplir l’ouvrage et la connaissance de produire l’œuvre correctement. Le lépreux que Jésus avait guéri dans Matthieu 8:2-3 : « Lui dit : Seigneur, si tu le veux, tu peux me nettoyer. Et Jésus, étendant la main le toucha, et lui dit : Je le veux, sois nettoyé. Et aussitôt il fut nettoyé de sa lèpre. »

« Que nous soyons délivrés des hommes inconsidérés et méchants ; car tous n’ont pas la foi. Le Seigneur est fidèle, qui vous affermira et vous préservera du malin. Et nous avons à votre égard cette confiance dans le Seigneur, que vous faites et que vous ferez les choses que nous vous recommandons. Que le Seigneur conduise vos cœurs à l’amour de Dieu et à l’attente patiente du Christ », nous déclare Paul, dans 2 Thessaloniciens 3:2-5. Regardez le choix merveilleux des mots fait par Paul, afin de nous assurer du secours toujours présent de Dieu. « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6).

Seules l’omnipotence et l’omniscience de Dieu sont capables de : « vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:23-24). Car : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. C’est en cela que se révèlent les enfants de Dieu, et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice et n’aime pas son frère, n’est point de Dieu. Car le message que vous avez entendu dès le commencement, c’est que nous nous aimions les uns les autres » (1 Jean 3:9-11). C’est à ce moment, que nous allons naître de Dieu.

« Voilà pourquoi, à notre Roi éternel, immortel, invisible et le seul Dieu, nous rendons honneur et gloire, aux siècles des siècles » (1 Timothée 1:17). Mais c’est maintenant que nous devons mettre cet amour en action, et Paul nous montre comment. Dans 1 Corinthiens 13:3-7, Paul déclare : « Et quand même je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, et quand même je livrerais mon corps pour être brûlé ; si je n’ai point la charité, cela ne me sert de rien. La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n’est point envieuse ; la charité ne se vante pas, elle ne s’enfle point d’orgueil ; elle n’est point malhonnête ; elle ne cherche point son intérêt ; elle ne s’aigrit point ; elle ne pense point à mal ; elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle supporte tout, elle croit tout, elle espère tout, elle endure tout. »

Il est bien connu que le mot « charité » utilisé ici vient du grec agape. Alors, pourquoi Paul utilise-t-il le mot « charité » au lieu de « l’amour » ? C’est parce que Paul veut mettre l’emphase sur ce que l’amour fait au lieu de ce que l’amour est. Ici, l’amour agit avec patience et bonté. L’amour ne cherche point son intérêt ; ne s’aigrit point ; ne pense point à mal ; ne se réjouit point de l’injustice, mais se réjouit de la vérité. Tandis que l’amour supporte tout, croit tout, espère tout, et endure tout. Finalement, l’amour véritable sera éternel, parce que Christ est éternel, et Christ est Dieu, et Dieu est amour.

Ce passage classique, nous décrivant le véritable amour chrétien, pourrait en effet être lu comme un belle description de notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même. Jésus-Christ est véritablement l’amour en action. Donc, en tant que chrétiens, il faut bien témoigner pour Dieu. Un parfait exemple fut Daniel qui, malgré son jeune âge : « résolut dans son cœur de ne pas se souiller par les mets du roi, ni par le vin qu’il buvait ; et il pria le chef des eunuques de ne pas l’obliger à se souiller. Et Dieu fit trouver à Daniel grâce et faveur auprès du chef des eunuques » (Daniel 1:8-9).

Il vient inévitablement un temps où, dans la vie du chrétien, il doit agir en toute conscience avec la Parole de Dieu, et il doit prendre position contre certaines pratiques mondaines. Daniel nous donne un exemple frappant nous disant comment il a fait cela ; non pas seulement par courage, mais de façon gracieuse et effective. Daniel fut parmi : « les enfants d’Israël, de la race royale et des principaux seigneurs, quelques jeunes gens en qui il n’y eût aucun défaut corporel, de belle apparence, instruits en toute sagesse, ayant de la science et pleins d’intelligence, et qui fussent capables de se tenir au palais du roi, et de leur enseigner les lettres et la langue des Caldéens » (Daniel 1:3-4).

Étant en captivité à Babylone, dans le palais du roi, Daniel savait que le vin que le roi lui offrait lui serait malsain s’il en buvait. Également, les viandes que le roi mangeait incluaient sûrement du porc et seraient cuites avec du sang ; donc, en bon Juif, Daniel a déterminé dans son cœur de prendre position contre les mets du roi. Vous noterez cependant que sa position ne fut pas belligérante ou juste à ses propres yeux, mais elle fut courtoise et raisonnable.

« Or Daniel résolut dans son cœur de ne pas se souiller par les mets du roi, ni par le vin qu’il buvait ; et il pria le chef des eunuques de ne pas l’obliger à se souiller. Et Dieu fit trouver à Daniel grâce et faveur auprès du chef des eunuques. Et le chef des eunuques dit à Daniel : Je crains le roi mon maître, qui a ordonné votre manger et votre boire. Pourquoi verrait-il vos visages plus défaits que ceux des jeunes gens de votre âge, et mettriez-vous ma tête en danger auprès du roi ? Mais Daniel dit au maître d’hôtel, qui avait été établi par le chef des eunuques sur Daniel, Hanania, Mishaël et Azaria : Éprouve, je te prie, tes serviteurs pendant dix jours, et qu’on nous donne des légumes à manger et de l’eau à boire ; après cela, tu regarderas notre visage et le visage des jeunes gens qui mangent les mets du roi ; puis tu feras avec tes serviteurs selon ce que tu auras vu » (Daniel 1:8-13).

Les Babyloniens pensaient sûrement faire plaisir à Daniel et à ses amis, mais Daniel leur a proposé un test scientifique. De leur permettre de ne manger que des légumes et de n’avoir que de l’eau à boire et, après dix jours, ils verraient les résultats. Dieu a honoré la demande de Daniel, ainsi que sa fidélité et son courage. Et Dieu ferait la même chose pour chacun de nous dans une demande spéciale.

Donc : « sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal », nous dit l’apôtre, dans 1 Pierre 3:15-17.




Une nation soumise au « Lobby »

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Juillet 2019

Par Jerry Barrett

O belle, pour tes cieux spacieux,

Pour tes vagues de grains d’ambre,

Pour la majesté de tes montagnes pourpres

Au-dessus des plaines en fruits !

Amérique ! Amérique !

Dieu a répandu Sa grâce sur toi

Et couronné ton bien par la fraternité

D’une mer luisante à l’autre

America the Beautiful (version 1911)

L’Amérique est un beau pays. L’idée derrière notre pays était brillante dès le départ. Mais, tout comme une lanterne de cuivre est belle quand elle est toute neuve, si elle n’est pas entretenue et polie, elle ternira ; l’Amérique a un besoin extrême de nettoyage.

Nous sommes peuplés de beaucoup de gens merveilleux possédant quantité d’antécédents différents. Notre pays a été gratifié de ressources naturelles qui nous rendent autosuffisants. Basé sur le rêve de nos pères fondateurs, notre pays célèbre ce mois-ci son glorieux anniversaire.

Il court cette opinion erronée que le 4 juillet est le jour où nous avons déclaré, en tant que nation, notre indépendance de la monarchie tyrannique britannique. En réalité, le 2 juillet est la date où notre Congrès continental a déclaré l’indépendance, et le 4 juillet est la date où le Congrès a approuvé la rédaction finale de notre Déclaration d’Indépendance. En 1870, le Congrès a passé une résolution indiquant cette date comme fête nationale.

Tous les ans à cette date, les bons Américains se réunissent en famille et entre amis. Des parades, des barbecues et des feux d’artifice dominent la journée. Un joyeux moment déferlera sûrement sur les multitudes stupidement inconscientes du mal qui se tapit de façon inquiétante juste derrière le coin.

Un véritable ami de l’humanité

Nos fondateurs recherchaient les bénéfices communs de l’autodéfense et de la prospérité. La loi constitutionnelle qui fut produite avait, pour l’intérêt national, un but plus élevé. Ce but était de démontrer au monde entier que l’autogouvernement et la pertinence de la justice étaient la bonne assise pour installer des relations entre nations. Notre sympathie et nos actions appropriées montrèrent que l’Amérique était un véritable ami de l’humanité.

Toutefois, cette mentalité a été irrévocablement endommagée par un groupe rusé. Le plan — Les Protocoles des Sages de Sion — fut conçu au début du 20e siècle et a été implanté dans le pays sans méfiance de la Russie. Ce plan fut financé clandestinement par la dynastie des Rothschild qui cherchait à créer une Utopie sioniste.

L’Amérique ne fut pas épargnée dans cette quête. Grâce à leurs agents en place, la subversion de l’Amérique commença dans l’ombre. Injectant leurs doctrines dans l’esprit des politiciens, et faisant l’achat de la vaste majorité des maisons d’édition de journaux, le message pouvait être contrôlé et propagé dans tout le territoire.

Onze minutes conduisent à toute une vie de tromperie

Harry Truman reçut un cadeau évocateur du nouveau chef d’état d’Israël nouvellement reconnu, David Ben Gourion.

Les historiens prennent maintenant note que la Première Guerre Mondiale a été combattue pour établir un pays juif en Palestine. Même si cela n’a pas été un succès, cette guerre a été la préparation vers un futur état sioniste. Au terme de la Deuxième Guerre Mondiale, les fruits du labeur des Rothschild furent finalement réalisés.

Onze minutes après que David Ben Gourion, premier Premier ministre d’Israël, ait lu sa Déclaration d’Indépendance, le Président Harry S. Truman reconnaissait le pays d’Israël.

Depuis la fondation de la nation d’Israël, elle fut la récipiendaire des plus gros montants d’aide étrangère. Le gouvernement des États-Unis a donné à Israël 233 milliards $ (ajustés à l’inflation) des années 1948 à 2012. L’ancien congressiste James Traficant a déclaré un jour que les payeurs de taxe d’Amérique avaient été tondus pour la coquette somme de 15 milliards $ par année pour supporter Israël.

En outre, il y a un grand nombre de projets qui ne sont pas portés à la connaissance du public. L’ancien président de l’AIPAC, David Steiner, s’est un jour vanté qu’il « avait obtenu près d’un milliard de dollars par d’autres petits cadeaux [dans des négociations avec le secrétaire d’état du Président Bill Clinton, Jim Baker] dont les gens ne savent rien ».

Le Lobby vole les payeurs de taxes américains

Dans un article écrit par Phillip Giraldi et publié par le Council for the National Interest, l’ancien commandant-en-chef d’Israël, le général Gabi Ashkenazi, a admit que « entre 2009 et 2012, les payeurs de taxe américains ont financé davantage le budget de défense de mon pays que les payeurs de taxe israéliens. » Aucun autre pays ne bénéficie davantage de l’argent des contributeurs américains qu’Israël.

Giraldi explique plus loin dans son article :

« Parmi les organisations clés des États-Unis, on inclut l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC) [Comité des affaires publiques Amérique-Israël], l’American Jewish Committee (AJC) [Comité juif américain], la Zionist Organization of America (ZOA) [Organisation sioniste d’Amérique], et l’Anti-Defamation League (ADL) [Ligue anti-diffamation]. Des centaines d’autres, y compris un petit nombre d’organisations chrétiennes évangéliques, jouent un rôle dans un vaste écosystème qui exige le soutien américain inconditionnel envers Israël. Dans l’année 2012, l’aile à but non lucratif du lobby d’Israël a récolté 3,7 milliards de dollars en revenu. Elle est sur le point d’atteindre 6,3 milliards en 2020. Collectivement, elle emploie 14 000 personnes et déclare 350 000 volontaires. »

Cet argent ne comprend même pas les milliards de dollars collectés de donations privées canalisées directement vers Israël. En haut de tout cela, Israël bénéficie des actions législatives du Congrès gratifiées d’un statut commercial préférentiel qui présente un surplus de 9 milliards de dollars par année.

Mais le gouvernement d’Israël n’est pas le seul bénéficiaire des largesses de l’Amérique. Les compagnies et organisations d’Israël peuvent soumissionner sur les projets de la défense et de la sécurité nationale des États-Unis — les agences de respect de la loi, les télécommunications et les garanties de voyage n’en sont qu’un échantillon. Les payeurs de taxe américains ont subventionné les producteurs d’armes d’Israël au détriment d’emplois américains dans cette industrie.

Le mouvement de base connu sous le nom de Boycott, Divest and Sanctions (BDS) [Boycotter, dépouiller et sanctionner] a pris de la vitesse dans les dernières années. Le but de ce mouvement est de promouvoir des formes variées de boycottage contre Israël jusqu’à ce que celui-ci rencontre ses obligations sous la loi internationale définissant qu’il doit retraiter des territoires occupés, enlever la barrière de séparation en Cisjordanie, accorder la pleine égalité aux citoyens arabes palestiniens en Israël et respecter, protéger et promouvoir les droits des réfugiés palestiniens de retourner dans leurs foyers et leurs propriétés.

60 % des individus n’ont aucune opinion en ce qui a trait aux lois anti-BDS — mais attendez, on leur en donnera une.

Avec Washington qui se met au pas…

L’AIPAC et d’autres membres du Lobby d’Israël ont saturé les postes de contrôle à la Maison Blanche et au Congrès. Le Lobby tourne maintenant son attention collective vers les gouvernements étatiques et locaux dans l’intention de circonvenir notre Charte des Droits.

Depuis avril de cette année, il y a maintenant vingt-sept états avec une législation anti-BDS en suspens. Certains vont refuser les services étatiques à ceux qui ne signeront pas l’accord pour ne pas boycotter Israël.

La Floride a adopté une loi qui assimile toute critique envers Israël à de l’antisémitisme ; elle définit explicitement Israël comme un état juif et va permettre que quiconque dise autrement soit poursuivi. Alors, qui se préoccupe du Premier Amendement ?

Le gouverneur républicain nouvellement élu, Ron DeSantis, a menacé tous ceux qui se montrent critiques envers Israël en déclarant : « Si vous boycottez Israël, l’état de la Floride vous boycottera. » DeSantis a menacé de prendre des sanctions contre la compagnie de location de vacances Aibnb lorsqu’elle refusa d’offrir des propriétés situées dans les colonies illégales israéliennes en Cisjordanie.

La Floride n’est pas le seul état sous le contrôle du Lobby. Le soi-disant Virginia-Israel Advisory Board (VIAB) [Comité consultatif Virginie-Israël] a été financé par les payeurs de taxes de la Virginie afin de promouvoir et même de subventionner le commerce israélien dans l’état qui donne présentement ce qu’on estime 500 millions $ par année à Israël.

L’Institut de recherche : Politique du Proche-Orient (IRMEP) de Grant Smith a effectué des fouilles considérables dans les affaires de la VIAB. Smith a observé que « la VIAB est un projet pilote afin de savoir comment Israël peut tranquillement obtenir du financement des contribuables et un statut officiel pour les entités de réseautage qui font avancer Israël à partir de l’intérieur des gouvernements étatiques clés. »

Une femme musulmane du Minnesota parle de la vérité

En tant que pays fondé sur des principes d’autogouvernement et de justice pour tous, pourquoi sommes-nous redevables envers un minuscule pays du Proche-Orient ? Permettre aveuglément à un état-nation étranger de dicter notre politique pour son propre bénéfice va sûrement mal se terminer pour nous.

Tristement, il fallait une femme musulmane du Minnesota pour en réveiller certains au sujet du contrôle que le Lobby exerce sur la politique américaine. Bien que sévèrement fustigée dans tous les médias, elle a hardiment dit la vérité. Il est maintenant temps que les vrais Américains crient la vérité d’une mer luisante à l’autre.




D.556 – Les vérités recherchées

Par Joseph Sakala

Il y a une instruction dans la Parole de Dieu que nous lisons très souvent, mais dont la signification échappe à la connaissance de la plupart des humains. Cependant, elle est d’une importance primordiale à la Famille divine. C’est que Dieu nous a tous créés entièrement libres de sonder, non seulement Ses Écritures, mais également toutes choses que Dieu a créées. Voilà pourquoi, dans Proverbes 25:2-3, nous pouvons lire : « La gloire de Dieu est de cacher les choses ; mais la gloire des rois est de sonder les affaires. Il n’y a pas moyen de sonder les cieux, à cause de leur hauteur, ni la terre, à cause de sa profondeur, ni le cœur des rois. » L’éducation universitaire est souvent proclamée le meilleur moyen de rechercher la vérité et les hommes de science s’enorgueillissent de leurs « recherches ».

Déjà dans cette déclaration, il y a une vérité et une fausseté. La fausseté, c’est de croire que l’on a besoin de beaucoup d’éducation pour vraiment connaître la vérité, et les hommes de science s’enorgueillissent de leurs « recherches ». La vérité, cependant, c’est que Dieu nous a donné Sa vérité écrite de telle façon qu’elle peut être comprise avec un minimum d’éducation par celui ou celle qui cherche vraiment à connaître Sa Parole. Sans aucun doute, la méthode scientifique a mené certains à découvrir des inventions très profitables, et mêmes les gouvernements ont subventionné plusieurs recherches à cause de leur propre utilité. Mais qu’en est-il de la vérité divine ?

La Parole de Dieu nous déclare elle-même de façon catégorique qu’il n’y a pas moyen de sonder les cieux, à cause de leur hauteur, ni la terre, à cause de sa profondeur, ni le cœur des rois. Alors, il est inutile pour les hommes et les femmes de sonder ces choses à moins que Dieu veuille nous les révéler. Malgré cela, les humains ont « découvert » certaines vérités, qu’ils proclament comme étant véritables, et qui sont pourtant responsables de toute la confusion qui existe dans le monde simplement parce que ces « vérités » sont humaines et non divines. Car il n’y a pas de confusion en Dieu. Laissez-moi vous en citer quelques-unes.

La très grande majorité des religions enseignent que l’humain peut monter au ciel après sa mort. Ceux qui enseignent cela ne vous citeront jamais Jean 3:13 où Jésus Lui-même a dit : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Et quand on leur montre ce passage biblique, ils sont rapides à répondre : « Mais c’est seulement avant le premier avènement de Christ ! » Pourtant, tous Ses disciples, Ses apôtres, Ses évangélistes et ceux qui ont écrit les épîtres et l’Apocalypse n’ont jamais mentionné qu’eux aussi pouvaient aller au ciel après l’ascension de Christ. Par quel tour de passe-passe expliquent-ils que les apôtres seraient allés au ciel, mais pas les patriarches comme Abraham, Isaac et Jacob ? Abraham est qualifié de « père de la foi » par Dieu Lui-même !

Combien d’églises enseignent que Christ va venir enlever Son Église pour l’amener au ciel sept années avant la grande tribulation ? Vérifiez dans vos Bibles et vous verrez que la tribulation entière ne durera que trois ans et demi, car : « si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés » (Matthieu 24:22). De plus, Christ a dit qu’Il ressusciterait Ses disciples au dernier jour : « Et c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour » (Jean 6:39). Et pour S’assurer que les tenants du concept d’un enlèvement sept ans avant ce dernier jour aient l’air ridicule, Il le répète au verset 40, au verset 44 et au verset 54 !

Et qu’en est-il de l’immortalité ? Si l’âme est vraiment immortelle, pourquoi Jésus a-t-Il déclaré, dans Matthieu 10:28 : « Et ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent faire mourir l’âme ; mais craignez plutôt celui qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne. » Pourtant, presque toutes les églises chrétiennes prêchent que nous avons une âme immortelle, sans se rendre compte qu’elles enseignent un vieux concept de la Kabbale juive tiré des Chaldéens et de leur religion à Mystères de Babylone, et qui s’est répandu jusqu’à aujourd’hui dans le christianisme moderne et dans les religions hindou, bouddhiste, confucianiste et autres, ainsi que dans toute la multitude des groupements du Nouvel Âge.

Il y a en ce moment un débat croissant entre la « science établie » qui prend pour acquis que la terre est ronde, et des gens qui disent que la surface de la terre est plate. Lequel des deux camps est inspiré par la Parole de Dieu ? Pourtant, Dieu ne déclare-t-Il pas : « Il n’y a pas moyen de sonder les cieux, à cause de leur hauteur, ni la terre à cause de sa profondeur » ? On peut inventer toutes sortes de théories et leur donner des « fondations bibliques » accommodantes. L’homme aurait-il acquis plus de connaissance que Dieu ? Dans Jérémie 17:9, Dieu nous dit : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? » Seul l’Éternel peut sonder le cœur. Seul Dieu peut inspirer ceux qu’Il veut dans cette connaissance profonde. Donc, vérifiez toute chose dans votre Bible comme les Béréens, afin de ne croire que la Parole de Dieu.

Dans Genèse 1:26, Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. » L’homme peut dominer sur la terre, mais seulement dans les paramètres établis par Dieu Lui-même. Il y a des choses qui vont bien au-delà des capacités de l’homme dans ses recherches humaines. Pourtant, elles sont comprises de la part d’un cœur qui se tient proche de Dieu, Lequel nous a créés selon Son image. Job Lui dit : « Mais moi, j’aurais recours à Dieu, et j’adresserais ma parole à Dieu, qui fait de grandes choses qu’on ne peut sonder, de merveilleuses choses qu’on ne peut compter » (Job 5:8-9). Cela s’applique certainement à bien des choses dont nous ne soupçonnons même pas encore qu’elles existent.

Malgré cela : « Chaque jour je te bénirai ; je louerai ton nom à toujours, à perpétuité. L’Éternel est grand et très digne de louange, et l’on ne saurait sonder sa grandeur. Une génération dira la louange de tes œuvres à l’autre génération, et elles raconteront tes hauts faits » (Psaume 145:2-4). « Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? [Quelles sont les « extrémités » d’une terre « ronde » ? Sommes-nous en train de prouver que la Terre est plate ?] Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder Son intelligence » (Esaïe 40:28). Il y a beaucoup plus à découvrir concernant Dieu et Sa grande création que ce que les hommes peuvent découvrir durant toute leur vie.

Mais ceux qui l’aiment auront l’éternité pour découvrir les complexités majestueuses de Son univers infini, car : « comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10). Donc, si vous ne comprenez pas tout présentement, un jour, vous comprendrez parce que tout nous sera révélé par Son Esprit. Ce qui prime maintenant, c’est Son salut qu’on ne peut pas gagner par nos propres moyens, mais seulement par Sa mort pour nous, et qu’Il nous a offert gratuitement.

Quel merveilleux paradoxe ! « O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été Son conseiller ? » (Romains 11:33-34). Mais comme le disait si bien Paul, dans Éphésiens 3:8 : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ. » Que la terre est ronde ou plate ? Savoir de quelle forme est la Terre n’est pas un prérequis au salut, mais cela vient démontrer que la Bible est bien plus scientifique que les savants modernes.

Ce que Paul nous exhorte plutôt, c’est : « de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:9-12). Voilà ce que Ses disciples devaient savoir.

Ce que les disciples voulaient aussi absolument savoir, c’est que : « Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres, selon qu’il est écrit ; Il a répandu, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure éternellement » (2 Corinthiens 9:8-9). Jésus Lui-même a déclaré : « je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10:10-11). Cette promesse bien connue est quelquefois mal comprise, étant interprétée à savoir que la vie chrétienne serait une vie de prospérité matérielle abondante et de joie continuelle.

Le mot « abondance » et autres mots semblables sont tous fondés sur le même mot grec qui veut vraiment dire « abondance », mais pourrait être appliqué autant aux sentiments de peine qu’aux sentiments de joie. La vie chrétienne, comme démontrée dans le texte plus haut, devrait nous pourvoir une abondance d’œuvres pour Christ, pour la simple raison que Dieu est puissant pour nous combler de toutes sortes de grâces, telles que manifestées envers nous. « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ » (Colossiens 2:6-8).

Les chrétiens devraient cependant abonder aussi en amour. « Et que le Seigneur vous fasse croître et abonder en charité les uns envers les autres, et envers tous, comme il en est de nous envers vous ; et qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous ses saints » (1 Thessaloniciens 3:12-13). Par contre, les chrétiens peuvent également subir de grandes peines et des difficultés dans cette vie.

Comme nous le déclare si bien Paul, dans 2 Corinthiens 11:23-28 : « je le suis plus encore ; plus je le suis par les travaux, infiniment plus par les blessures, plus par les prisons ; souvent en danger de mort ; cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un ; trois fois j’ai été battu de verges ; une fois j’ai été lapidé ; trois fois j’ai fait naufrage ; j’ai passé un jour et une nuit dans la mer profonde ; j’ai été souvent en voyage ; en danger sur les fleuves, en danger de la part des voleurs, en danger parmi ceux de ma nation, en danger parmi les Gentils, en danger dans les villes, en danger dans les déserts, en danger sur la mer, en danger parmi les faux frères ; dans les peines, dans les travaux, dans de fréquentes veilles, dans la faim, dans la soif, souvent dans les jeûnes, dans le froid et dans la nudité. Et chaque jour, sans parler des autres choses, je suis assiégé par les soucis de toutes les Églises. »

Un chrétien pourrait abonder en pauvreté. Dans 2 Corinthiens 8:1-4, nous pouvons lire : « Or, nous vous faisons connaître, frères, la grâce que Dieu a faite aux Églises de Macédoine ; c’est qu’ayant été éprouvés par plusieurs afflictions, ils ont été remplis de joie, et dans leur profonde pauvreté, ils ont répandu avec abondance les richesses de leur libéralité. Car, je l’atteste, ils ont donné de leur propre mouvement, selon leur pouvoir, et même au-delà de leur pouvoir ; nous priant très instamment de recevoir cette aumône et leur contribution pour l’assistance des saints. »

Cependant, une abondance de souffrance chez le croyant peut toujours être contrebalancée par la grâce abondante de Dieu. « Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ. Et, soit que nous soyons affligés, c’est pour votre consolation et votre salut, qui s’opère dans la patience avec laquelle vous endurez les mêmes maux que nous souffrons aussi ; soit que nous soyons consolés, c’est pour votre consolation et votre salut ; (Et l’espérance que nous avons de vous est ferme ;) sachant que comme vous avez part aux souffrances, vous aurez aussi part à la consolation » (2 Corinthiens 1:5-7).

Parce que notre Dieu : « selon les richesses de sa gloire […] vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen » (Éphésiens 3:16-21).

Dans Genèse 1:26-27, nous pouvons lire : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » Alors, d’où vient aux hommes de science cette idée que l’homme descend du singe ? Combien d’humains ont été séduits par cette « théorie » ? Le premier chapitre de la Genèse est le chapitre fonctionnel de la Bible, et ainsi de toute vraie science. C’est le grand chapitre de la création, dévoilant les évènements originaux de la création de l’univers et la recréation de la terre suite à un événement catastrophique survenu à cause de Satan qui rendit la terre informe et vide. Donc, dès le verset 3, Dieu fut obligé de recréer la terre afin de la rendre habitable pour l’homme et tout ce qui existe.

Dieu est maintenant engagé à maintenir Sa création en dépit des déclarations des évolutionnistes qui voient l’univers en constante évolution. Non, Dieu S’occupe présentement à conserver et à sauver ce qu’Il avait jadis créé. Il n’existe que trois actes véritables de création spéciale, c’est-à-dire, de création à partir de rien, si ce n’est par l’omnipotente Parole de Dieu. Et cette création fut enregistrée dans la Genèse. Ses autres œuvres furent celles de faire ou de former les entités créées dans des systèmes fonctionnels complexes. Son premier acte de création fut d’appeler à l’existence le cosmos, l’espace, et le temps. « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1). C’est ce que nous étudions présentement dans le domaine des sciences physiques.

Le second domaine que Dieu a créé fut celui de la vie. Dans Genèse 1:20-21, « Puis Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des êtres vivants ; et que des oiseaux volent sur la terre devant l’étendue des cieux. Et Dieu créa les grands poissons, et tous les êtres vivants qui se meuvent, dont les eaux foisonnèrent, selon leurs espèces, et tout oiseau ailé, selon son espèce; et Dieu vit que cela était bon. » Il est très intéressant de noter que le principe de vie a requis un second acte de création directe. Donc, il ne sera jamais possible de décrire les systèmes vivants, en termes physiques et chimiques, comme faisant partie de l’évolution de la première création.

Le troisième acte de création fut l’image de Dieu dans l’homme et la femme. « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:26-27). L’étude des humains devient alors le domaine des sciences humaines. Nos corps physiques peuvent être analysés chimiquement, et nos corps vivants peuvent l’être biologiquement, mais notre comportement humain ne peut être compris qu’en terme de notre relation avec Dieu, dont nous partageons l’image. Oh, si seulement ceux qui pensent que nous descendons du singe savaient cela !

Et c’est justement la leçon que les pharisiens devaient également apprendre de Jésus, lors de Sa première venue sur la terre. « Les pharisiens, voyant cela, dirent à ses disciples : Pourquoi votre maître mange-t-il avec les péagers et les gens de mauvaise vie ? Et Jésus, l’ayant entendu, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal. Mais allez, et apprenez ce que signifie : Je veux la miséricorde, et non pas le sacrifice, car ce ne sont pas des justes que je suis venu appeler à la repentance, mais des pécheurs » (Matthieu 9:11-13).

Jésus appelait tous ceux qui voulaient Le suivre librement et volontairement, et apprendre de Lui. « Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger », disait-t-Il à ceux qui voulaient Le suivre (Matthieu 11:29-30). Mais malheureusement, après trois années et demie de prédication, de miracles et même après Sa mort par crucifixion, seules cent vingt personnes ont vraiment compris le message de Jésus. « En ces jours-là, Pierre se levant au milieu des disciples, assemblés au nombre d’environ cent vingt personnes, leur dit : Hommes frères, il fallait que la prophétie que le Saint-Esprit a prononcée par la bouche de David, touchant Judas, qui a été le conducteur de ceux qui ont pris Jésus, fût accomplie » (Actes 1:15-16).

Le Seigneur mettait énormément d’emphase sur le fait qu’Il ne désirait plus les offrandes des animaux comme telles, mais plutôt qu’Il désirait que nous ayons la compréhension de ce que ces sacrifices voulaient nous annoncer, accompagnée de la motivation de l’amour et de la foi d’un cœur repentant. Jésus les avait référés à l’Écriture d’Osée 6:6 qui dit : « Car c’est la piété que j’aime et non le sacrifice, et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes. » Ce fut la leçon la plus difficile et, pourtant, la leçon de base qu’Il enseignait aux chefs religieux de Son temps pour qu’ils recherchent le pardon et le salut. Mais l’orgueil ne leur permettait pas de voir leur Messie dans ces leçons, et c’est pourquoi ils ne cherchaient qu’à Le faire mourir.

Il y a plusieurs autres leçons que le véritable converti doit apprendre. Paul nous en dévoile une qu’il avait apprise par l’expérience. « Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie » (Philippiens 4:11-13). Une autre leçon difficile, mais vitale pour le chrétien, c’est l’humilité dans le leadership. « Or, mes frères, je me suis appliqué ces choses, ainsi qu’à Apollos, à cause de vous, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas penser au-delà de ce qui est écrit, afin que nul de vous ne mette son orgueil en l’un pour s’élever contre l’autre. Car qui est-ce qui te distingue ? Et qu’as-tu, que tu ne l’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi t’en glorifies-tu, comme si tu ne l’avais point reçu ? » (1 Corinthiens 4:6-7).

Même Jésus, dans Sa parfaite humanité, avait des leçons à apprendre. « Bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent ; Dieu l’ayant déclaré souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 5:8-10). Finalement, ayant appris toutes ces leçons, il ne faudrait pas les oublier. « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ », disait Paul à son jeune évangéliste, dans 2 Timothée 3:14-15. Et cette instruction est pour chacun de nous.

Jésus nous a offert Sa protection durant la tribulation, car : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre », nous déclare Jésus, dans Psaume 91:10-12. Dieu a créé une quantité innombrable d’anges et : « vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges » (Hébreux 12:22). Et nous voyons beaucoup de références à ces anges dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testaments, mais très peu d’hommes et de femmes ont réellement vu ces êtres célestes. Cependant, dans Hébreux 13:2, nous pouvons lire : « N’oubliez point l’hospitalité ; car par elle quelques-uns ont logé des anges sans le savoir. »

Ces anges peuvent à l’occasion, assumer l’apparence des humains, mais normalement, ils sont invisibles à nos yeux. Néanmoins, n’ayez crainte, car ils sont là ! « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:14). Dieu les a créés afin de nous servir, nous qui sommes destinés à hériter le salut. Car : « Celui qui habite dans la retraite secrète du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant » (Psaume 91:1). Alors : « Bénissez l’Éternel, vous ses anges puissants en force, qui exécutez son commandement en obéissant à la voix de sa parole ! » (Psaume 103:20).

Le ministère de ces anges est très vaste, quand il s’agit des croyants. Dans Psaume 34:8 nous lisons : « L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. » Et dans Psaume 91:14-16, nous pouvons lire : « Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse [en référence à la tribulation] ; je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir ma délivrance. » Le Psaume 91 fut donc écrit en entier pour nous assurer de la protection divine lors des tribulations.

Nous aurons sûrement la protection des anges durant la tribulation, mais nous serons guidés et encouragés spirituellement par ces êtres angéliques que nous ne voyons pas. Et nous aurons l’occasion de les rencontrer un jour afin de les remercier de leur ministère excellent exercé envers nous dans notre vie physique actuelle. Dans 1 Pierre 1:12, le chef des apôtres nous déclare : « Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. »

Finalement, « quand le Fils de l’homme viendra dans Sa gloire avec tous les saints anges, alors il s’assiéra sur le trône de sa gloire. Et toutes les nations seront assemblées devant lui, et il séparera les uns d’avec les autres, comme un berger sépare les brebis d’avec les boucs. Et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père, possédez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde » (Matthieu 25:31-34). Ainsi commencera aussi le jugement des rescapés de la grande tribulation, durant le millénium, alors que Jésus commencera Son règne.

Cependant, reculons un peu dans l’histoire afin de comprendre comment Jésus va en arriver à juger les rescapés et non les élus. C’est que Ses élus auront entendu ce que Jésus enseignait. « Et les choses que tu as entendues de moi, en présence de plusieurs témoins, confie-les à des hommes fidèles, qui soient capables aussi d’enseigner les autres » (2 Timothée 2:2). Malgré que ce verset ait été utilisé par plusieurs comme un modèle de leur ministère, la Bible nous avertit que : « La plupart des hommes vantent leur bonté ; mais qui trouvera un homme véritable ? Le juste marche dans son intégrité ; heureux ses enfants après lui ! » (Proverbes 20:6-7).

Les hommes fidèles doivent être préparés dans le plan de Dieu. Et c’est à eux que Jésus a déclaré : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20). Car c’est ainsi qu’ils pourront comprendre la raison de la patience du Seigneur. Le chef des apôtres l’avait très bien compris, et c’est pourquoi, dans 2 Pierre 3:8-9, Pierre nous dit : « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. »

Étant convaincus de cela, ils pourront prêcher le retour de Christ, car Jésus Lui-même nous a déclaré, dans Matthieu 24:42-47 : « Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. Or, considérez ceci, que si un père de famille était averti à quelle veille de la nuit le larron viendra, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps marqué ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera. Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tous ses biens. »

De tels hommes et de telles femmes seront engagés dans l’œuvre de Christ, et conscients de leur évaluation spirituelle. « Car il en est comme d’un homme qui, s’en allant en voyage, appela ses serviteurs et leur remit ses biens. Et à l’un il donna cinq talents, à l’autre deux, et à l’autre un ; à chacun selon ses forces ; et il partit aussitôt. Or, celui qui avait reçu cinq talents s’en alla et en trafiqua ; et il gagna cinq autres talents. De même, celui qui en avait reçu deux en gagna aussi deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un s’en alla et creusa dans la terre, et y cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et il leur fit rendre compte. Alors celui qui avait reçu cinq talents, vint et présenta cinq autres talents, et dit : Seigneur, tu m’as remis cinq talents ; en voici cinq autres que j’ai gagnés de plus. Et son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. Et celui qui avait reçu deux talents, vint et dit : Seigneur, tu m’as remis deux talents ; en voici deux autres que j’ai gagnés de plus. Et son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur » (Matthieu 25:14-23).

Mais, dans Matthieu 5:19-20, Jésus déclare à ceux qui ne sont pas fidèles au Seigneur : « Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux. Car je vous dis que si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. » Jésus insiste sur la fidélité de Ses disciples, surtout dans les mystères de Dieu. C’est pourquoi ceux qui ne pensent qu’à leur ventre et à s’enrichir auront de grandes surprises.

« Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu. Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle. Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous, ou par un tribunal humain ; et je ne me juge pas non plus moi-même. Car je ne me sens coupable de rien ; pour cela, néanmoins, je ne suis pas justifié ; mais celui qui me juge, c’est le Seigneur », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 4:1-4. L’apôtre Pierre était entièrement d’accord, car il a lui-même déclaré : « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (1 Pierre 4:10-11).

Ceux en qui Dieu mettait le désir de mener dans les Églises devaient également être des hommes exemplaires : « Gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? » (1 Timothée 3:4-5). « Et quant à Moïse, il a été fidèle dans toute la maison, comme serviteur, pour témoigner de ce qui devait être annoncé ; mais Christ, comme Fils, est établi sur sa maison ; nous sommes sa maison, pourvu que nous conservions jusqu’à la fin la ferme confiance et l’espérance dont nous nous glorifions » (Hébreux 3:5-6). Quant à Abraham, qui devait devenir une nation grande et puissante, et en qui toutes les nations de la terre seraient bénies, Dieu dit : « Car je l’ai connu, afin qu’il commande à ses enfants, et à sa maison après lui, de garder la voie de l’Éternel, pour faire ce qui est juste et droit ; afin que l’Éternel fasse venir sur Abraham ce qu’il a dit de lui » (Genèse 18:19).

Finalement, les hommes fidèles doivent être capables d’enseigner à d’autres. Ceci doit évidemment être un prérequis chez ceux qui doivent avoir des rôles de leadership dans les Églises. « Car il faut que l’évêque soit irrépréhensible, comme économe de Dieu ; qu’il ne soit ni présomptueux, ni coléreux, ni adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête ; mais, au contraire, hospitalier, aimant les gens de bien, prudent, juste, saint, tempérant, attaché à la véritable doctrine qui doit être enseignée, afin qu’il soit capable, tant d’exhorter, selon la saine doctrine, que de convaincre ceux qui s’y opposent » (Tite 1:7-9). Le don de l’enseignement est enregistré dans toutes les listes bibliques, impliquant que le besoin d’hommes fidèles serait répandu.

Cependant, la capacité d’enseigner aux autres, bien qu’étant une habilité merveilleuse, devrait être exercée avec beaucoup de soin. Car Jacques, le demi-frère de Jésus, nous déclare, dans Jacques 3:1 « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère. » Malgré cela, j’encourage tous ceux et celles qui en ont le goût de demander à Dieu de les guider dans ce domaine, car il y a un très grand nombre de gens qui prêchent des faussetés dans le monde présentement et qui en séduisent plusieurs.




D.555 – La tentation de Christ

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 4:1-4, nous lisons : « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. Et après qu’il eut jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Et s’étant approché de lui, le tentateur lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. Mais Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » Notez l’hypocrisie de Satan ! Il attend pendant quarante jours pour s’assurer que Jésus soit affamé afin de Lui demander de changer les pierres en pain. Mais Jésus lui a cité une vérité irréfutable, c’est-à-dire que l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.

Et c’est une vérité universelle pour chaque chrétien qui déclare suivre Jésus. Car Satan est très rusé et voudrait utiliser toutes sortes d’astuces pour nous séduire, mais si nous ne nous fions qu’à Sa Parole, ce sera impossible. Il est bien que nous cherchions la vérité, mais il faut faire attention et vérifier d’où vient cette « vérité ». Il faut absolument être des Béréens et vérifier toute chose. Et si un physicien vous ébranle en disant que la loi de la gravité n’est qu’une théorie inventée de toute pièce, allez-vous le croire sur parole ? On nous enseigne depuis notre prime jeunesse que la loi de la gravité existe parce que c’est ce que disent les savants. Est-ce eux que nous devons plutôt croire sur parole ? Romains 3:4 nous dit bien : « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur », à moins que l’homme cite la Parole de Dieu, sans la tordre.

Vous noterez que la « loi de la gravité » a réellement été inventée de toute pièce par un franc-maçon illuminatus du nom d’Isaac Newton, qui n’a jamais été en mesure d’en faire la preuve. Alors, posons-nous la question : Qu’est ce qui tient tout l’univers ensemble ? Dieu le sait et, un jour, Il saura bien nous le dévoiler, parce qu’il n’y a aucun verset biblique qui parle de la « loi » de la gravité.

« Alors le diable le mena dans la ville sainte, et le mit sur le haut du temple ; et il lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit qu’il ordonnera à ses anges d’avoir soin de toi ; et ils te porteront dans leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre quelque pierre. Jésus lui dit : Il est aussi écrit : Tu ne tenteras point le Seigneur ton Dieu » (Matthieu 4:5-7). Les gens du monde sont très rapides à lancer des défis à Dieu. Mais Dieu est omnipotent et sait toutes choses, alors nous ne devrions jamais Le tenter pour nous prouver que Dieu a toujours raison, car cela peut devenir très dangereux, et Satan le sait très bien.

« Le diable le mena encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. Alors Jésus lui dit : Arrière, Satan ; car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa ; et voici des anges vinrent, et le servirent » (Matthieu 4:8-11). Imaginez l’astuce de Satan qui demande à Jésus de l’adorer, simplement pour avoir droit à tous ces royaumes, alors que Jésus savait que : « Toute puissance Lui avait été donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18), par Dieu Lui-même. Alors, il ne faut pas être surpris de la réponse de Christ donnée à l’adversaire.

Les quarante jours que Jésus a passés dans le désert en jeûnant et en Se faisant tenter par le diable sont un exemple éclatant pour nous. L’apôtre Jacques nous dit : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:7). Le chef des apôtres nous déclare la même chose : « Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions » (1 Pierre 5:9). Satan ne nous tentera pas de la même façon qu’il a tenté Jésus, mais les réponses de Christ sont précisément la façon dont nous devrions contrevenir à l’effort de l’Adversaire pour nous séduire. Chaque tentative de Satan fut vaincue en citant les Écritures. « De combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints » (Jude 1:3).

Dans la première tentation qui avait pour but de changer des pierres en pains, la réponse de Jésus fut : « Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4:4). Ici, Jésus a cité Deutéronome 8:3 : « Dieu t’a donc humilié et t’a laissé avoir faim ; mais il t’a fait manger la manne, que tu ne connaissais pas et que n’avaient pas connue tes pères ; afin de te faire connaître que l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais que l’homme vivra de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel. »

Est-ce qu’Israël a compris ? Dans Exode 16:19-20, Moïse lui dit, au sujet de la manne : « Que personne n’en laisse de reste jusqu’au matin. Mais ils n’obéirent point à Moïse, et quelques-uns en laissèrent jusqu’au matin, et il s’y engendra des vers et une mauvaise odeur ; et Moïse se mit en colère contre eux. » Nous avons parfois de la difficulté à nous en tenir à la Parole de Dieu. Pourtant, c’est Sa Parole, et seulement Sa Parole, qui nous promet le salut de nos âmes. Toute autre connaissance n’est que du détail.

Ensuite, Satan Lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi d’ici en bas du temple ; éprouve tes anges pour voir s’ils viendront te secourir. » Regardons dans Luc 4:12 : « Mais Jésus lui répondit : Il est dit : Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu. » Ici, Jésus a cité Exode 17:6-7 : « Voici, je me tiendrai devant toi, là, sur le rocher, en Horeb, et tu frapperas le rocher ; et il en sortira de l’eau, et le peuple boira. Moïse fit donc ainsi aux yeux des anciens d’Israël. Et on nomma le lieu Massa et Mériba (tentation et querelle), à cause de la contestation des enfants d’Israël, et parce qu’ils avaient tenté l’Éternel, en disant : L’Éternel est-il au milieu de nous, ou n’y est-il pas ? » Alors, pourquoi faut-il Le tenter ? N’avons-nous pas confiance en Lui ?

Satan, l’archange qui s’est rebellé contre son Créateur pour tenter d’atteindre le pouvoir, s’essaya une autre fois, en demandant à Jésus de l’adorer afin d’avoir tous les royaumes de la terre. Cette fois, Jésus lui dit tout simplement, dans Matthieu 4:10 : « Arrière, Satan ; car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. » Il y a un message ici pour chaque humain : « Car que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? » (Marc 8:36). Adorons Dieu et, un jour, Il partagera Son univers avec nous.

Rappelons-nous que : « La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la Parole de Dieu » (Romains 10:17). Ne l’oublions jamais ! « Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » (Éphésiens 6:17), que nous utiliserons dans notre combat contre l’ennemi. Mais souvenez-vous toujours que, lorsque : « le diable ayant achevé toute la tentation, se retira de lui pour un temps » (Luc 4:13), Satan n’est pas disparu, mais il se retira seulement pour un temps afin de revenir encore plus fort pour persécuter les enfants de Dieu dans sa séduction du monde entier.

Il est certainement dérangeant de ne pas savoir pourquoi Dieu ne semble pas protéger tous Ses enfants contre toutes les persécutions et les épreuves. La protection de Dieu qui met Ses enfants sous Son aile est pourtant l’une des nombreuses promesses du Seigneur faites à Son peuple. Toutefois, Christ, premier-né de Dieu, homme parfait, a été le plus martyrisé et le plus persécuté de tous les hommes.

De plus, Il a prédit que nous serions aussi persécutés à cause de Son nom. Paul a été persécuté de toutes sortes de façons. Pierre aussi, ainsi que de nombreux chrétiens au fil des siècles, dès les débuts de l’Église en passant par l’Inquisition catholique par laquelle beaucoup de chrétiens ont été martyrisés, et pendant l’ère communiste en URSS où des dizaines de millions de chrétiens ont été persécutés, torturés et tués dans les goulags de Sibérie. Et le martyr se poursuit un peu partout dans le monde, mais il ne faut pas être surpris, car Satan déteste la race humaine créée à l’image de Dieu.

Durant les trois ans et demi de la Grande Tribulation, les membres de l’Église de l’ère de Philadelphie recevront un sceau spécial et seront protégés : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10). Pourquoi cette protection ? Parce qu’ils auront un travail à faire, celui d’exécuter la plus grande campagne d’évangélisation de l’histoire. C’est eux qui, au nom de Christ, frapperont à la porte des membres de l’Église de l’ère de Laodicée : « Voici, [dit Jésus à Laodicée] je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3:20).

Cependant, ceux-ci n’auront pas reçu le sceau de protection et beaucoup devront prouver leur fidélité au Seigneur en passant par l’épreuve du martyre et en se faisant décapiter plutôt que de se plier aux exigences de la Bête,  « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts, ou à leurs mains. Et ils vécurent et régnèrent avec Christ mille ans » (Apocalypse 20:4).

Dieu connaît le cœur de tous Ses enfants et Il décide de tous les procédés servant au perfectionnement de leur caractère. Or, Dieu nous a créés libres de choisir, mais avec les conséquences qui y sont aussi attachées. Tout dépendant des circonstances, parfois Il protège de la persécution, d’autres fois Il la permet, le tout ayant pour but le perfectionnement des saints.

Prenez le temps de relire le livre de Job. Dieu a permis que Satan persécute Son serviteur d’une façon atroce, sans toutefois lui enlever la vie. Job était un homme droit, mais il manquait d’humilité et s’enorgueillissait de sa droiture. Il se croyait avoir presqu’atteint le niveau de Dieu ! Alors, Dieu a fait en sorte qu’il soit littéralement écrasé, brisé, humilié. Puis, Dieu S’est présenté à Job en comparant Sa toute-puissance à la faiblesse de Job. Celui-ci a compris et a eu honte de son attitude. Il n’aurait pas compris si Dieu l’avait gardé dans la ouate et s’Il l’avait protégé contre Satan. Tout compte fait, Job est sorti gagnant de l’épreuve et Satan fut le perdant.

Il en est de même pour tous les enfants de Dieu. N’oubliez pas que Satan est « l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu » (Apocalypse 12:10). Nous devons passer quelquefois par le même chemin que Job. Mais Dieu a promis que nous ne serions jamais éprouvés au-delà de nos forces. Cependant, Satan utilise aussi d’autres façons pour tenter de séduire les enfants de Dieu. Dans l’Ancien Testament, nous voyons une autre sorte de séduction, celle de Balaam, par exemple.

A l’Église de Pergame, Jésus-Christ a dit : « Mais j’ai quelque peu de chose contre toi, c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre un scandale devant les enfants d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles, et qu’ils tombassent dans la fornication » (Apocalypse 2:14). Le récit de ce qu’a fait le faux prophète Balaam se trouve dans le livre des Nombres, dans les chapitres 22 à 24. Mais ce n’est pas là que nous pouvons trouver ce qu’était la doctrine de Balaam, ni dans 2 Pierre 2:15 où l’apôtre parle de la voie de Balaam qui aima le salaire de l’iniquité.

Cependant, nous lisons ceci, dans Nombres 31:16 : « Voici, ce sont elles qui, d’après la parole de Balaam, ont donné occasion aux enfants d’Israël de commettre un crime contre l’Éternel dans l’affaire de Peor, ce qui attira la plaie sur l’assemblée de l’Éternel. » Or « l’affaire de Peor » est expliquée dans Nombres 25 ! Voyez aux versets 1 à 3 : « Or, Israël demeurait à Sittim ; et le peuple commença à se livrer à la fornication avec les filles de Moab. Elles convièrent le peuple aux sacrifices de leurs dieux ; et le peuple mangea, et se prosterna devant leurs dieux. Et Israël s’attacha à Baal-Peor ; et la colère de l’Éternel s’enflamma contre Israël. »

Israël se livra à la fornication spirituelle et physique avec les filles de Moab, peuple de Balak, incité par Balaam à pousser les filles de Moab/Madian à débaucher les fils d’Israël. Donc, effectivement, voilà ce qui explique : « la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre un scandale devant les enfants d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles, et qu’ils tombassent dans la fornication », dans le passage d’Apocalypse 2:14.

L’objectif de Balaam était d’obtenir beaucoup d’argent, selon Nombres 22 et 2 Pierre 2. Ce but a d’abord échoué, car Balaam ne pouvait maudire le peuple de Dieu. Mais il est revenu à la charge en suggérant à Balak de faire tomber Israël dans la fornication, tant physique que spirituelle. Ainsi, Balaam pensait faire d’une pierre deux coups : 1) par le péché, obliger Dieu à Se tourner contre Israël et ; 2) en mélangeant les deux peuples et faire ainsi en sorte qu’ils ne soient plus des ennemis. Mais Dieu n’est pas entré dans le jeu de Balaam. Au chapitre 25 des Nombres, Dieu a inspiré Phinées de mettre un frein à la plaie envoyée par l’Éternel. De plus, il est impossible que le peuple de Dieu fasse la paix avec le monde, car les deux ne doivent pas se mêler. Le vrai peuple de Dieu est formé des disciples de Jésus-Christ. Le monde a rejeté le Christ et rejette Ses disciples (Jean 1:5, 10-11 ; 15:18).

Cependant, si nous comprenons que la doctrine de Balaam est d’abord une doctrine de Mystère, Babylone la Grande, nous pouvons voir que cette doctrine s’est perpétuée au travers des siècles et s’est transmise parmi les enfants de Satan qui forment la Synagogue de Satan. Et cette tactique est encore employée aujourd’hui dans le monde entier pour tenter de faire tomber les enfants de Dieu.

L’industrie de la pornographie est complètement entre les mains des Juifs et vous savez qu’ils détestent les véritables chrétiens. Ils se servent donc de la pornographie comme un des instruments pour attaquer la chrétienté. Les clergés d’églises n’étant pas éclairés et soutenus par l’Esprit de Dieu sont tombés victimes de ce stratagème, cette doctrine de Balaam, et c’est pourquoi nous assistons aujourd’hui au dévoilement de beaucoup de scandales à caractère sexuel. Mais cela se passe principalement dans les églises où l’on a déjà commis le péché de fornication spirituelle, car on y encense les faux dieux de Babylone en croyant rendre un culte à Dieu.

Ensuite, vous avez aussi dans ces églises ceux qui murmurent et se plaignent continuellement, c’est-à-dire, les insatisfaits. Ils existaient déjà dans l’Église primitive du premier siècle. Jude nous dévoile leur comportement. « Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent toujours, qui marchent suivant leurs convoitises, dont la bouche profère des paroles d’orgueil, et qui, par intérêt, admirent les personnes d’apparence. Mais vous, bien-aimés, souvenez-vous des choses qui ont été prédites par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ ; qui vous disaient que dans le dernier temps, il y aurait des moqueurs, qui marcheraient suivant leurs convoitises impies » (Jude 1:16-18). Nous sommes dans les derniers temps et il y a beaucoup de moqueurs dans les églises. Ces gens se faufilent dans les congrégations et n’apportent rien de positif, seulement de la division.

Jude nous cite plusieurs incidents de l’histoire d’Israël, après que le peuple fut délivré de l’esclavage d’Égypte. Très peu de temps après avoir traversé la Mer Rouge, déjà les Israélites voulaient retourner en Égypte parce que l’eau était amère. Dieu a dit à Moïse de frapper le rocher afin qu’ils aient de l’eau en abondance et, les ayant nourris de la manne du ciel, les mécontents ont encore murmuré parce qu’ils voulaient de la viande, cette fois, et de l’ail, ainsi que leurs melons d’antan. Et lorsque les douze espions, revenant de Canaan, donnèrent un exposé de cette terre que Dieu leur avait promise, dix espions ont rendu un mauvais compte-rendu et ont entamé une révolte contre Dieu et contre le leadership de Moïse.

Cela déplût à Dieu qui déclara, dans Nombres 14:35-37 : « Moi, l’Éternel, je l’ai dit : Je ferai ceci à toute cette méchante assemblée, qui s’est réunie contre moi ; ils seront consumés dans ce désert, et ils y mourront. Et les hommes que Moïse avait envoyés pour explorer le pays, et qui étaient revenus et avaient fait murmurer contre lui toute l’assemblée, en décriant le pays ; ces hommes, qui avaient décrié le pays, moururent frappés d’une plaie devant l’Éternel. » Cependant, quelques-uns de ceux qui avaient appuyé ceux ayant décrié le pays décidèrent d’aller combattre contre les Cananéens.

Mais Moïse leur dit : « Pourquoi transgressez-vous le commandement de l’Éternel ? Cela ne réussira point. N’y montez pas, de peur que vous ne soyez battus devant vos ennemis, car l’Éternel n’est point au milieu de vous. Car les Amalécites et les Cananéens sont là devant vous, et vous tomberez par l’épée, parce que vous vous êtes détournés de l’Éternel ; et l’Éternel ne sera point avec vous. Toutefois, ils s’obstinèrent à monter vers le sommet de la montagne ; mais l’arche de l’alliance de l’Éternel et Moïse ne sortirent pas du milieu du camp. Et les Amalécites et les Cananéens, qui habitaient dans cette montagne, descendirent, et les battirent et les taillèrent en pièces jusqu’à Horma » (Nombres 14:41-45).

Une bonne partie de l’histoire d’Israël est marquée par de multiples manières variées de se détourner de Dieu. Mais Dieu nous résume Sa façon de traiter ce genre de comportement erratique. Dans Psaume 81:11-13, nous lisons : « Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait remonter du pays d’Égypte. Ouvre ta bouche, et je la remplirai. Mais mon peuple n’a pas écouté ma voix ; Israël n’a pas voulu m’obéir. Et je les ai abandonnés à la dureté de leur cœur, pour marcher selon leurs conseils. » Jude a utilisé une image plutôt surprenante pour décrire ceux qui utilisent d’autres personnes pour satisfaire leurs avantages personnels. Dans Jude 1:16, nous lisons : « Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent toujours, qui marchent suivant leurs convoitises, dont la bouche profère des paroles d’orgueil, et qui, par intérêt, admirent les personnes d’apparence. » Les paroles qu’utilisent ces rebelles viennent d’un cœur plein de convoitises et, par intérêt personnel, ils admirent, semble-t-il, ceux dont ils peuvent exploiter l’éclat extérieur pour qu’il rejaillisse sur eux-mêmes.

Cependant, Énoch, entouré d’une société du même genre, a prêché longtemps d’avance le retour de Jésus. Car, dans Jude 1:14-15, nous voyons que : « C’est sur eux qu’Énoch, le septième homme depuis Adam, a prophétisé, en disant : Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui. »

Il y a deux Énoch dans les débuts du monde. Un était le fils de Caïn que l’on retrouve dans Genèse 4:17 : « Puis Caïn connut sa femme, qui conçut et enfanta Hénoc ; or il construisit une ville, qu’il appela Hénoc, du nom de son fils. » L’autre était de la septième génération, descendant d’Adam, par son fils Seth, dans Genèse 5. Jude voulait qu’on comprenne bien de qui il parlait, car c’est de cette descendance que Jésus est venu. Il est également très important de se rappeler que Méthushélah (ou Mathusalem), le fils d’Hénoch, était le grand-père de Noé. Bien que la Bible ne le mentionne pas, plusieurs étudiants de la Parole nous ont cité des extraits du « Livre d’Hénoch », des passages sur le soi-disant état du monde avant le grand Déluge. Cependant, ce livre a été écrit après le Déluge et, donc, pas par Hénoch. Il s’agit d’une fraude monumentale. C’est pourquoi il ne fait pas partie du Texte Reçu de la Bible.

Tout ce que nous savons d’Hénoc, c’est : « Par la foi, Hénoc fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé ; car avant qu’il fût enlevé, il avait obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu. » (Hébreux 11:5). L’autre endroit se trouve dans Genèse 5:22-24, où nous pouvons lire : « Et Hénoc marcha avec Dieu, après qu’il eut engendré Méthushélah, trois cents ans ; et il engendra des fils et des filles. Tout le temps qu’Hénoc vécut, fut donc de trois cent soixante-cinq ans. Hénoc marcha donc avec Dieu, puis il disparut, car Dieu le prit ».

Hénoc n’est pas monté au ciel comme certains le prétendent, car Jésus a bien déclaré que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Et puisque Jésus est le seul qui soit descendu du ciel, si Hénoc y était monté, Jésus Se serait sûrement souvenu de lui. De plus, ce ne serait pas Christ qui serait le premier-né des fils de Dieu, mais Hénoc. Or, personne ne précède Jésus.

Cependant, dans le monde violent dans lequel Hénoc vivait, il prêcha le retour de Christ et fut agréable à Dieu. Donc, par la foi, Hénoc fut protégé et enlevé de l’endroit où il prêchait à trois cent soixante-cinq ans. Cela était relativement jeune puisque les hommes vivaient très vieux à cette époque. Adam a vécu neuf cent trente ans (Genèse 5:5). Seth, son fils, a vécu neuf cent douze ans (Genèse 5:8). Finalement, celui qui a vécu le plus longtemps fut Méthushélah, qui a vécu neuf cent soixante-neuf ans ; puis il mourut, juste avant le Déluge. La dernière génération avant le Déluge fut celle de Noé. « Et Noé, âgé de cinq cents ans, engendra Sem, Cham et Japhet » (Genèse 5:32). Cependant, Noé et sa famille vécurent au-delà du Déluge. Dans Genèse 9:28-29, nous lisons : « Et Noé vécut, après le déluge, trois cent cinquante ans. Tout le temps que Noé vécut fut donc de neuf cent cinquante ans ; puis il mourut. »

Mais revenons à Hénoc qui marcha avec Dieu, et cela plut à Dieu qui l’a enlevé à l’âge de trois cent soixante cinq ans, afin qu’il ne soit pas assassiné par les méchants de sa génération, à qui il prophétisait qu’il y aurait un Déluge. L’apôtre Jude, sous l’inspiration divine, nous déclare que : « C’est sur eux qu’Énoch, le septième homme depuis Adam, a prophétisé, en disant : Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui » (Jude 1:14-15).

Imaginez un instant qu’Hénoc a prêché le second avènement de Jésus, avant même le Déluge. C’est vraiment remarquable ! Même avant que la Bible soit écrite, avant que le premier monde soit détruit à cause de sa méchanceté, même avant l’annonce de la promesse à Abraham et les siècles de préparation de Dieu pour nous envoyer le Messie, Hénoc avait déjà proclamé que le Christ, le Sauveur, le Messie, reviendrait encore ! Il ne devrait pas être surprenant de voir Paul prêcher, dans Éphésiens 5:15-17 : « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages ; rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. »

Cette expression incisive de racheter le temps revient encore dans Colossiens 4:5-6 où Paul nous exhorte : « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut. » Le mot grec pour « racheter » veut littéralement dire « payer la rançon », ou même « sauver ». C’est-à-dire que le temps est un actif précieux, en danger d’être perdu pour toujours à moins d’être sauvé par la rédemption du Rédempteur.

En réalité, le temps est notre actif le plus précieux. Car, si nous gaspillons notre argent, ou perdons notre santé, il y a toujours la possibilité de gagner d’autre argent ou d’avoir notre santé restaurée, mais le temps gaspillé est perdu pour toujours. Dans notre texte, ceux qui sont sages rachètent le temps, tandis que ceux qui sont insensés le perdent ou le gaspillent. Donc, Paul a entièrement raison de nous dire : « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps » (Colossiens 4:5). Le temps que Dieu nous accorde doit être utilisé avec sagesse, intelligence et diligence.

Il y a un merveilleux passage dans Psaume 139:13-16 qui nous décrit la formation par Dieu d’un fœtus dans le sein de sa mère. « Car c’est toi qui as formé mes reins, qui m’as façonné dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, œuvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait. »

Ceci nous rassure quant au fait que même l’enfant avorté sera ressuscité pour terminer les jours qui lui étaient réservés dans le plan merveilleux de Dieu. C’est ainsi que Moïse priait dans Psaume 90:12 : « Enseigne-nous à compter nos jours, tellement que nous puissions avoir un cœur sage. » Chaque enfant dans la Famille de Dieu devrait se concentrer sur le nombre de jours qu’il lui reste à vivre dans la chair, car le salut de chacun est dans l’espoir de cette promesse que Jésus nous a faite avant de monter au ciel : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:2-3).

Non, nous n’avons pas vu le plan final de Jésus ! Jésus est venu : « dans le monde, et le monde a été fait par Lui ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:10-13). Pendant que Jésus était parmi nous, Il nous a dit qu’Il reviendrait un jour pour juger le monde. Mais dans la chambre haute, juste avant Sa crucifixion, Jésus a déclaré à Ses disciples, pour la toute première fois, qu’Il reviendrait pour les chercher personnellement, pas pour les juger, mais pour qu’ils soient avec Lui.

Dans son épître aux Thessaloniciens, Paul les rassure en disant : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:13-18).

Car, quand Jésus reviendra, nous serons là où Il sera, pour l’éternité ! Mais en attendant, les morts en Christ se reposent. Toutefois, lors de Sa venue, nous serons changés. « Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:49-54).

Présentement, Jésus est en train de nous préparer une place dans la Nouvelle Jérusalem qui, comme Jésus Lui-même, descendra du ciel un jour. Cependant, cela se produira après la destruction finale des rebelles. Car la Nouvelle Jérusalem reviendra seulement avec le Père, après la troisième résurrection, et non pas lors de la seconde venue de Christ. « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. Il me dit aussi : C’en est fait ; je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d’eau vive à celui qui a soif. Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils » (Apocalypse 21:4-7). Toutes ces choses seront exactement comme nous l’aurions espéré d’un si grand Sauveur, de Celui-même qui nous a assurés que, si ce n’était pas ainsi, Jésus nous l’aurait dit.