Propriétaires d’armes à feu, attention, ils viennent pour vous !

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Juin 2019

Par Jerry Barrett

La conspiration est un fait, pas une théorie

« Une bonne milice régulière étant nécessaire à la sécurité d’un état, le droit du peuple de garder et de porter des armes doit être respecté. »

Second amendement à la Constitution des États-Unis

Les premiers colons d’Amérique considéraient important le droit de porter des armes et ce pour plusieurs raisons. L’une d’elles était le désir de se sauvegarder d’un gouvernement tyrannique. Le parlement britannique et le roi George III en ont fait la preuve lorsqu’ils ont établi contre les colonies un embargo sur les armes à feu, les pièces et les munitions.

Grâce aux efforts de James Madison, notre Constitution fut amendée par ce qu’on appelle la Déclaration des Droits. Toutefois, l’amendement qui semble soulever le plus de débat, aujourd’hui, c’est le droit de porter des armes. Le contrôle des armes est omniprésent dans les médias et les législatures modernes – dans les états comme au fédéral. Malheureusement, que le représentant soit démocrate ou républicain n’a aucune importance.

Est-ce que des mesures strictes de contrôle des armes fonctionnent ?

Ce qui est inquiétant, c’est que beaucoup de localités ayant les lois les plus strictes concernant le contrôle des armes souffrent du plus prolifique taux de décès au moyen des armes. Londres, en Angleterre, longtemps le bastion du contrôle complet des armes à feu, essuie des attaques à coups de couteau sur une base apparemment quotidienne. Certains font même appel au bannissement des couteaux pour combattre ce crime en pleine croissance.

Chicago, en Illinois, continue de subir un nombre absurdement élevé de morts dues à la violence par les armes. Il semble que chaque année batte le record précédent de morts, même avec les strictes mesures de contrôle des armes mises en place.

Impossible d’arrêter le cercle vicieux ?

Cependant, à l’insu de beaucoup de gens, la poursuite contre les pourvoyeurs de la violence par les armes est entravée par manque de législation et d’engagement à stopper la politique du cercle vicieux de ces félons. Le procureur général de l’état, Kwame Raoul, a déclaré – ce qui est probablement partagé par les procureurs généraux précédents en Illinois – : « Nous ne pouvons poursuivre et incarcérer pour nous sortir de la violence par les armes. »

D’après John Boch, qui écrit pour thetruthaboutguns.com, la Floride a produit une législation qui allonge la condamnation pour crimes violents impliquant des armes. »

« Les lois de la Floride accroissant les sentences de 10 à 20 ans ou à vie ont ramené le taux de crimes violent par armes de l’État du Sunshine à un bas niveau historique. Sous ce statut, les contrevenants se servant d’une arme lors d’un crime violent se voient infliger dix ans supplémentaires de temps ferme. Pas de probation, pas de liberté conditionnelle, pas de négociation de temps d’inculpation. Que du temps ferme. Décharger l’arme leur rapporte 20 ans supplémentaires de temps ferme par-dessus la sentence pour le crime sous-jacent. Blesser quelqu’un avec une arme à feu leur amène de 25 ans à la sentence à vie. »

Pourtant, la vérité n’est pas un élément de défense quand on en vient aux armes à feu. Beaucoup de gens clament que les armes à feu devraient être abolies, que le public en général n’a pas besoin d’être armé, Leur esprit est bien arrêté sur ce point et ne comprendra aucun genre de débat. Malheureusement, s’ils pouvaient ouvrir les yeux, ils remarqueraient qu’une part prédominante de la violence par les armes implique des criminels connus dont l’intention est de blesser corporellement.

Les zones sans armes sont-elles sécuritaires ?

Grâce à la brillante idée émise par les esprits libéraux, la création de « zones sans armes » a grisé de bonheur les saisisseurs d’armes. Personne n’a le droit de porter une arme à feu dans ces zones par crainte de poursuite. Par malheur, 97,8 % de toutes les fusillades de masse surviennent dans ces zones sans armes.

Les écoles ne sont qu’un des endroits désignés comme zones sans armes. Les autres endroits comprennent les aéroports, les bâtiments fédéraux, les églises, les hôpitaux, les cliniques, les stades et les bars, pour n’en nommer que quelques-uns. Les citoyens respectueux des lois n’auront même pas la pensée d’amener une arme dans l’une de ces zones. Mais pour le criminel résolu à commettre un crime odieux, voilà un environnement riche en cibles, et ils n’ont donc aucune crainte que quelqu’un réplique aux coups de feu.

Les Lois Drapeau Rouge deviennent populaires

La fusillade scolaire au Collège Marjory Stoneman Douglas — une zone sans armes — à Parkland, en Floride, en février 2018, a conduit le gouvernement de l’état à passer une « loi drapeau rouge ». La Floride fait maintenant partie des quinze états qui admettent la confiscation d’armes des citoyens. Dans les neuf premiers mois après que la Floride ait adopté sa loi drapeau rouge, plus de 1 000 ordres de confiscation ont été accordés par les juges.

Qu’est-ce qu’une « loi drapeau rouge » ? Cette loi va permettre aux familles, aux amis, aux employés, aux administrateurs d’école, etc., de requérir d’un juge qu’il confisque toute arme à feu détenue par une personne que l’on juge présenter un danger pour elle-même ou pour les autres.

La présomption d’innocence se perd

En théorie, cela semble parfaitement raisonnable. Toutefois, quand est-il devenu correct d’entraver les Droits constitutionnels des Américains ? Cette loi semble battre carrément en brèche « la présomption d’innocence jusqu’à preuve de culpabilité ».

De plus, c’est devenu une question bipartisane. Le sénateur Lindsey Graham (R-SC), directeur du Comité judiciaire du Sénat, ainsi que Richard Blumenthal (D-CT) établirent la séance du Sénat sur les ordres de confiscation. Graham a déclaré : « Ceci [la confiscation d’armes] est le domaine où nous [les républicains et les démocrates] pouvons cheminer ensemble. »

Le Président Trump a dit clairement qu’il veut que cette législation soit adoptée le plus rapidement possible. Le récent délégué de Trump comme procureur général, William Barr, a dit à la sénatrice Diane Feinstein — une autre des notoires saisisseurs d’armes —, lors de sa séance de confirmation, que l’implantation des « lois drapeau rouge » est « la seule chose la plus importante que je crois que nous devons faire dans les zones de contrôle des armes. »

Ne jamais gaspiller une crise

Saul Alinsky, auteur du manifeste activiste connu sous le titre de Règles des radicaux, porte le crédit de la citation suivante :

« …dans l’arène de l’action, une menace ou une crise devient presqu’une condition sine qua non de la communication… »’ [Règles des radicaux, p. 89.]

Rahm Emanuel, ancien maire de Chicago – ville natale d’Alinsky – modifia quelque peu cette citation : « Ne gaspillez jamais une crise sérieuse. Et ce que j’entends par là, c’est qu’il s’agit d’une opportunité de faire les choses que vous n’auriez pas pu faire auparavant. »

On a beaucoup spéculé à l’effet qu’il y aurait eu des opérations déguisées afin d’inciter à prendre action vers des mesures plus draconiennes de contrôle des armes. Un grand nombre de ces actes « terroristes » ont eu lieu dans des écoles – élémentaires, secondaires et universitaires – et ont fait vibrer les cordes sensibles des Américains parce que des enfants étaient impliqués. D’autres actes sont arrivés dans des maisons de culte.

Tout bien considéré, les événements « terroristes » qui sont survenus en Amérique depuis l’an 2000 semblent indiquer une crise en besoin de solution. D’abord, vous devez vous demander à qui bénéficient ces actions ? Les cris les plus véhéments proviennent de ceux qui veulent que l’on renforce encore plus le contrôle des armes. Est-ce un indicatif de ce qui s’en vient ?

Diane Feinstein porte une arme pour se protéger, mais tant pis pour vous

Faites ce que je dis, pas ce que je fais

En 1995, la sénatrice Diane Feinstein proposa une législation pour neutraliser le Second Amendement et déclara qu’elle souhaitait confisquer toutes les armes à feu en Amérique. D’un air penaud, elle admit également qu’elle portait un pistolet caché afin de se protéger.

Elle n’est pas la seule sous ce rapport. Qu’ils portent une arme eux-mêmes ou qu’ils s’entourent de gardes-du-corps armés, l’hypocrisie de ceux de la gauche idéologique est époustouflante. Comme les Présidents et les Vice-présidents, les membres du Congrès ainsi que les juges de la Cour Suprême ont des gardes-du-corps armés pour les protéger contre les serfs sur qui ils règnent.

L’espoir présidentiel, le représentant Eric Swalwell (D-CA) a proposé de mettre hors-la-loi « les armes d’assaut semi-automatiques de style militaire » et de forcer les propriétaires actuels à vendre leurs armes au gouvernement ou à faire face à des poursuites. Dans un tweet devenu tristement célèbre, Swalwell a menacé de lancer des bombes atomiques sur les propriétaires d’armes qui refusent de participer.

L’Australie a mis en place un programme de rachat d’armes en 1996. Afin de payer ce programme, on a ajouté aux citoyens 1 % à leurs taxes, donc ils paient le gouvernement pour abandonner leurs armes. Depuis que ce programme a été implanté, les vols d’armes ont augmenté de 69 %, les attaques à mains armées se sont accrues de 28 %, les meurtres commis avec des armes ont augmenté de 19 % et les invasions de foyers ont grimpé de 21 %.

Le contrôle des armes mène au « démocide »

Le professeur R. J. Rummel de l’Université d’Hawaï a déclaré que le meurtre de toute personne ou de tout peuple par un gouvernement, y compris le génocide, le politicide ou le meurtre de masse s’appelle « démocide ». La confiscation ou la restriction d’armes est précurseur du démocide.

En 1911, la Turquie a établi le contrôle des armes. De 1915 à 1917, un million et demi d’Arméniens y ont été exterminés. En 1929, la Russie soviétique a implanté un contrôle des armes et, selon Alexandre Soljenitsyne, environ soixante millions de Russes ont été éliminés. En 1935, la Chine communiste a établi un contrôle des armes et plus de cinquante millions de citoyens non armés ont été tués.

Pourrait-il y avoir un démocide aux États-Unis ? L’armée a exercé ses soldats à faire du porte-à-porte pour confisquer des armes. Durant l’ouragan Katrina, les soldats de la Garde nationale ont effectivement fait du porte-à-porte pour confisquer des armes. Ces « soldats-citoyens » ont avoué que, si nécessaire, ils ouvriraient le feu sur ceux qui refuseraient de renoncer à leurs armes.

Centres de rééducation alias camps de concentration

On a approuvé trente milles drones pour patrouiller le ciel d’Amérique. Des camps de concentration, que dénonce l’exposé explosif de Texe Marrs, Gulag USA – Concentration Camps in America, ont été construits et la FEMA est prête à contrôler ses habitants. Ces « centres de rééducation » potentiels vont assurément tenter de programmer les individus pour qu’ils adoptent une forte position anti-armes. Ceux que l’on ne pourra « rééduquer », on devra s’en débarrasser sommairement.

Si votre mémoire s’en rappelle, un certain d’agences fédérales, comme les Services postaux, le Département de la sécurité du territoire, l’HUD, l’IRS, pour ne nommer que celles-là, empilent des armes et des munitions depuis maintenant des années. Big Brother se prépare-t-il à un état policier massif ?

Les criminels vont rester des criminels

Peu importe les lois mises de l’avant pour faire fléchir la courbe des ventes d’armes et de munitions, les seules gens qui en seront affectés seront les citoyens respectueux des lois. Les criminels, par définition, n’obéissent pas aux lois de toute manière. La seule façon d’assurer notre propre sécurité, c’est d’être un honnête propriétaire d’arme.

Les libéraux croient que l’expression « honnête propriétaire d’arme » est un oxymoron. Ils ne croient pas qu’on puisse en trouver – sauf les gardes-du-corps qu’ils emploient. Les conservateurs qui possèdent des armes ont l’esprit étroit et n’arrivent pas à saisir tout le tableau. S’ils étaient au moins aussi intelligents que les progressistes, ils ne seraient pas aveuglés par le reflet du viseur de leur arme.




D.554 – La voie et la gloire

Par Joseph Sakala

Dans Exode 33:12-13, nous lisons : « Et Moïse dit à l’Éternel : Regarde, tu me dis : Fais monter ce peuple ! Et tu ne m’as point fait connaître celui que tu dois envoyer avec moi. Cependant tu as dit : Je te connais par ton nom, et tu as trouvé grâce à mes yeux. Maintenant donc, je te prie, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, fais-moi connaître tes voies ; que je te connaisse, afin que je trouve grâce à tes yeux ; considère aussi que cette nation est ton peuple. » Moïse, un homme de Dieu, fut sûrement un des plus grands hommes qui aient vécu. Il fut choisi pour diriger une grande nation, il a reçu les tables de la Loi de la main de Dieu, et il fut également choisi par Dieu pour écrire le Pentateuque.

« Et Josué, fils de Nun, fut rempli de l’Esprit de sagesse ; car Moïse lui avait imposé les mains ; et les enfants d’Israël lui obéirent, et se conformèrent à ce que l’Éternel avait commandé à Moïse. Et il ne s’est plus levé en Israël de prophète tel que Moïse, que l’Éternel connut face à face ; soit pour tous les signes et les miracles que l’Éternel l’envoya faire au pays d’Égypte, devant Pharaon, et tous ses serviteurs, et tout son pays ; soit pour ce qu’il fit avec une main forte, et pour toutes les œuvres grandes et terribles que Moïse fit à la vue de tout Israël » (Deutéronome 34:9-12).

Pourtant, dans Nombres 12:3, nous lisons que : « Moïse était un homme fort doux, plus qu’aucun homme qui soit sur la terre. » Et ce fut un tel homme qui demanda deux choses remarquables à Dieu. La première fut : « fais-moi connaître tes voies » (Exode 33:13) et la deuxième : « Je te prie, fais-moi voir ta gloire ! » (Exode 33:18). Ce n’était pas des demandes égoïstes, car Moïse désirait vraiment connaître les voies de Dieu pour Son peuple. « Et l’Éternel répondit : Je ferai passer toute ma bonté devant ta face ; et je crierai devant toi le nom de l’Éternel ; je ferai grâce à qui je ferai grâce, et j’aurai compassion de qui j’aurai compassion. Et il dit : Tu ne pourras pas voir ma face ; car l’homme ne peut me voir, et vivre. L’Éternel dit aussi : Voici un lieu près de moi ; tu te tiendras sur le rocher ; et il arrivera que quand ma gloire passera, je te mettrai dans le creux du rocher, et je te couvrirai de ma main jusqu’à ce que j’aie passé ; et je retirerai ma main, et tu me verras par-derrière ; mais ma face ne se voit point » (Exode 33:19-23).

Avec une pareille vision de la Gloire de Dieu, Moïse fut capable de diriger la multitude israélite pendant quarante ans dans le désert, la transformant afin que d’un groupe d’esclaves sortis d’Égypte, elle devienne une nation pour Dieu, et dans le but d’apporter plus tard la Parole de Dieu, ainsi que d’amener le Fils de Dieu dans le monde. C’est ainsi que nous voyons Sa voie et Sa gloire se manifester par Jésus qui a déclaré : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu » (Jean 14:6-7)

Ces paroles de Jésus ont dû surprendre Philippe qui Lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? » (Jean 14:8-9). Jésus venait de lui déclarer, « Regarde moi, Philippe, car je suis le Père habitant une chair humaine, donc celui qui m’a vu a vu le Père. « Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais. Croyez-moi quand je dis que je suis dans le Père, et que mon Père est en moi ; sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres mêmes » (Jean 14:10-11).

Regardons ensemble ce que Jésus a déclaré à : « Judas, non pas l’Iscariote, [qui] lui dit : Seigneur, d’où vient que tu te feras connaître à nous, et non pas au monde ? Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles ; et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé » (Jean 14:22-24).

Regardons ensemble Sa dernière prière au Père faite au nom des Siens avant de mourir pour eux : « Afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et toi en moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:21-26).

Après avoir été touché par ces paroles, il ne reste au chrétien que de courir vers Christ. Car : « Le nom de l’Éternel est une forte tour ; le juste y court, et il y est dans une haute retraite » (Proverbes 18:10). Lorsqu’une personne reconnaît qu’elle est perdue, et que seul Christ peut la sauver, elle ne devrait pas tarder à venir immédiatement vers Christ. Il y a en effet plusieurs personnes dans le Nouveau Testament qui ont littéralement couru vers Christ.

Un homme, possédé d’un esprit immonde, sortit des sépulcres et vint au-devant de Jésus. « Il faisait sa demeure dans les sépulcres, et personne ne pouvait le tenir lié, pas même avec des chaînes ; car souvent, ayant eu les fers aux pieds, et ayant été lié de chaînes, il avait rompu les chaînes et brisé les fers ; et personne ne le pouvait dompter. Et il demeurait continuellement, nuit et jour, sur les montagnes et dans les sépulcres, criant et se meurtrissant avec des pierres. Quand il eut vu Jésus de loin, il accourut et se prosterna devant lui, et il dit, criant à haute voix : Qu’y a-t-il entre toi et moi, Jésus, Fils du Dieu très-haut ? Je te conjure par le nom de Dieu de ne point me tourmenter. Car Jésus lui disait : Esprit immonde, sors de cet homme. Et Jésus lui demanda : Comment t’appelles-tu ? Et il répondit : Je m’appelle Légion ; car nous sommes plusieurs » (Marc 5:3-9).

« Or, il y avait là, vers les montagnes, un grand troupeau de pourceaux qui paissait. Et tous les démons le priaient en disant : Envoie-nous dans ces pourceaux, afin que nous y entrions. Et aussitôt Jésus le leur permit. Alors ces esprits immondes étant sortis, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se précipita avec impétuosité dans la mer, et ils se noyèrent dans la mer ; or il y en avait environ deux mille. Et ceux qui paissaient les pourceaux s’enfuirent, et en portèrent la nouvelle dans la ville et par la campagne. Alors le peuple sortit pour voir ce qui était arrivé ; et ils vinrent vers Jésus et virent le démoniaque, celui qui avait été possédé de la légion, assis, habillé et dans son bon sens ; et ils furent remplis de crainte. Et ceux qui avaient vu cela, leur racontèrent ce qui était arrivé au démoniaque et aux pourceaux » (Marc 5:11-16).

Dans Marc 10:13-20 : « On présenta de petits enfants à Jésus, afin qu’il les touchât ; mais les disciples reprenaient ceux qui les présentaient. Et Jésus ayant vu cela, en fut indigné, et il leur dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez point ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Je vous dis en vérité, que quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant, n’y entrera point. Et les ayant pris entre ses bras, il leur imposa les mains et les bénit. Et comme ils sortaient pour se mettre en chemin, un homme accourut, et, s’étant mis à genoux devant lui, lui demanda : Bon Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? Jésus lui dit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sauf Dieu seul. Tu connais les commandements : Ne commets point d’adultère ; ne tue point ; ne dérobe point ; ne dis point de faux témoignage ; ne commets point de fraude ; honore ton père et ta mère. Il répondit : Maître, j’ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse. »

« Et Jésus, jetant les yeux sur lui, l’aima et lui dit : Il te manque une chose : Va, vends tout ce que tu as, et le donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; après cela viens, suis-moi, en te chargeant de la croix. Mais affligé de cette parole, il s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. Alors Jésus, regardant autour de lui, dit à ses disciples : Qu’il est difficile que ceux qui ont des richesses entrent dans le royaume de Dieu ! Et ses disciples furent étonnés de ce discours. Mais Jésus, reprenant la parole, leur dit : Mes enfants, qu’il est difficile à ceux qui se confient dans les richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! Il est plus aisé qu’un chameau passe par le trou d’une aiguille, qu’il ne l’est qu’un riche entre dans le royaume de Dieu. Et ils furent encore plus étonnés, et ils se disaient l’un à l’autre : Et qui peut donc être sauvé ? Mais Jésus, les regardant, leur dit : Cela est impossible aux hommes, mais non à Dieu ; car toutes choses sont possibles à Dieu » (Marc 10:21-27).

Il n’était pas mal d’avoir de l’argent. Abraham était très riche, mais il était prêt à sacrifier son fils Isaac pour plaire à Dieu. Et Dieu en a fait le père de plusieurs nations. Cet homme qui était venu vers Jésus était très riche et se confiait trop dans les richesses, et c’était là son problème. Mais affligé par cette parole lui indiquant de vendre tout ce qu’il possédait et de le donner aux pauvres pour qu’il puisse avoir un trésor dans le ciel, il s’en alla tout triste. Il a manqué de sincérité envers Christ lorsqu’il réalisa le coût à payer, car après cela, Jésus lui demanda de Le suivre en se chargeant de la croix. Le zèle sans les sacrifices est mort, tout comme la foi sans les œuvres (Jacques 2:26).

Dans Luc 19:2-9, nous lisons qu’il y avait : « un homme appelé Zachée, chef des péagers, qui était riche, [et qui] cherchait à voir qui était Jésus ; mais il ne le pouvait à cause de la foule, parce qu’il était de petite taille. C’est pourquoi il courut devant, et monta sur un sycomore pour le voir, parce qu’il devait passer par là. Jésus étant venu en cet endroit, et levant les yeux, le vit et lui dit : Zachée, hâte-toi de descendre ; car il faut que je loge aujourd’hui dans ta maison. Et il descendit promptement, et le reçut avec joie. Et tous ceux qui virent cela murmuraient, disant qu’il était entré chez un homme de mauvaise vie pour y loger. Et Zachée se présentant devant le Seigneur, lui dit : Seigneur, je donne la moitié de mes biens aux pauvres, et si j’ai fait tort à quelqu’un en quelque chose, je lui en rends quatre fois autant. Et Jésus lui dit : Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi enfant d’Abraham. » La conversion de Zachée fut sincère, car il l’a démontrée par une vie de dons et de sacrifices envers les autres.

Lorsque Jésus fut crucifié, Il avait indiqué qu’Il avait soif. « Et l’un d’eux courut, emplit une éponge de vinaigre, la mit au bout d’un roseau, et la lui présenta pour boire, en disant : Laissez ; voyons si Élie viendra le descendre de la croix » (Marc 15:36). Je ne le sais pas, mais j’espère que cet homme se rappellera qu’il aurait dû emplir son éponge d’eau claire. En fait, l’homme poursuivait un but bien précis, teinté de malfaisance. Après la sépulture de Jésus : « Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala vint le matin au sépulcre, comme il faisait encore obscur ; et elle vit la pierre ôtée du sépulcre. Elle courut donc et vint vers Simon Pierre, et vers l’autre disciple que Jésus aimait ; et elle leur dit : On a enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où on l’a mis. Alors Pierre sortit avec l’autre disciple, et ils allèrent au sépulcre. Et ils couraient tous deux ensembles ; mais cet autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre. Et s’étant baissé, il vit les bandelettes qui étaient à terre ; mais il n’entra point. Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut. Car ils n’avaient pas encore compris l’Écriture, portant qu’il fallait que Jésus ressuscitât des morts » (Jean 20:1-9).

Tous ceux qui courent vers Christ avec sincérité, cherchant à Le connaître et à Le servir, trouveront le salut dans Son nom, car le nom du Seigneur est une forte tour ; le juste y court, et il y est dans une haute retraite (Proverbes 18:10). « Venez, prosternons-nous, inclinons-nous ; fléchissons les genoux devant l’Éternel qui nous a faits. Car il est notre Dieu, nous sommes le peuple qu’il fait paître et les brebis qu’il conduit » (Psaume 95:6-7). Les Psaumes 95 à 100 forment une unité présentant plusieurs thèmes communs, tous impliquant la louange au Seigneur.

Un de ces thèmes est la reconnaissance que Dieu est le Créateur des cieux et de la terre. Psaume 95:5 nous dit : « A lui appartient la mer, car il l’a faite, et ses mains ont formé la terre. » « Car tous les dieux des peuples sont des idoles ; mais l’Éternel a fait les cieux. La splendeur et la majesté sont devant lui ; la force et la beauté sont dans son sanctuaire. Rendez à l’Éternel, familles des peuples, rendez à l’Éternel la gloire et la force ! » (Psaume 96:5-7). Les organismes les plus dominants et les plus complexes de l’univers se trouvent exclusivement sur la terre, spécialement les êtres humains, créés à l’image de Dieu, car Dieu les a également créés. « Sachez que l’Éternel est Dieu. C’est lui qui nous a faits, et non pas nous ;  nous sommes Son peuple et le troupeau qu’il fait paître. Entrez dans ses portes avec des actions de grâces, dans ses parvis avec la louange ; célébrez-le, bénissez son nom. Car l’Éternel est bon ; sa bonté demeure à toujours, et sa fidélité d’âge en âge » (Psaume 100:3-5). Il est très significatif que tous ces versets mettent de l’emphase sur les activités de Dieu en tant qu’Artisan plutôt que Créateur. Dans le premier chapitre de la Genèse, ces deux sortes d’activités sont mises en évidence, arrivant finalement à la conclusion que : « Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé » (Genèse 2:3).

Ces deux sortes d’œuvres sont presque synonymes lorsqu’il s’agit des activités divines, mais pas lorsqu’il s’agit de création. Plus spécifiquement lorsqu’il s’agit des trois actes de création de la Genèse, qui sont véritablement la création physique de la terre et du cosmos, le concept de la vie biologique et l’image spirituelle de Dieu dans l’homme (Genèse 1:1, 21, 27). Ces trois entités, Dieu les a simplement créées ex nihilo (à partir de rien) par Sa Parole omnipotente. Dieu a fait tout le reste, ou formé, ou manipulé, à partir de ces trois entités que Dieu avait spécialement créées. Donc, Il est les deux, Créateur et Artisan de toutes choses, et nous devrions L’adorer comme tel.

Alors, nous devons Le croire lorsqu’Il nous promet quelque chose. Et surtout ne pas penser comme ces ignorants : « qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:4). Jésus a-t-Il oublié Sa promesse ? Après Sa résurrection, Il retourna au ciel afin de nous préparer une place et attendre : « que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:20-21).

Depuis l’époque du Jardin d’Éden, où Dieu a déclaré à Satan : « Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon » (Genèse 3:14-15), les prophètes inspirés de Dieu ont continuellement assuré le peuple de Dieu concernant le fait que Christ viendrait comme Sauveur du monde et Roi éternelle pour enlever la malédiction du péché et la mort, afin d’apporter la vie éternelle et la droiture divine.

Mais les siècles sont venus et sont passés, âge après âge, et le monde continue à se détériorer, devenant de plus en plus mauvais. Avec la pollution globale, les pandémies d’infections et de pestilences, l’augmentation incessante des crimes de toutes sortes et les multiples difficultés intraitables, se pourrait-il qu’il en manque très peu pour que Son retour soit proche ? A-t-Il oublié Sa promesse ? Non ! déclare le chef des apôtres, dans 2 Pierre 3:9 : « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. »

« Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition. Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ » (2 Pierre 3:15-18).

Sa promesse est certaine, car : « nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix » (2 Pierre 3:13-14). Alors, en attendant ces choses magnifiques, poursuivons notre cheminement en : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:12-15).

Par Sa grâce, Christ nous a arrachés des ténèbres de Satan pour nous placer dans Son Royaume de lumière. Cependant, nous demeurons toujours dans ce monde hostile à la lumière. Alors, devenons des soldats de la lumière, mais, comme dans toute armée, nous ne devrions pas combattre indépendamment, mais plutôt endurer les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. « Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles. Il faut que le laboureur travaille, avant de recueillir les fruits » (2 Timothée 2:4-6).

Le Commandant Suprême dans cette bataille de la lumière versus les ténèbres n’est nul autre que Dieu le Père, comme le dit si bien David, dans Psaume 27:1 : « L’Éternel est ma lumière et ma délivrance ; de qui aurais-je peur ? L’Éternel est le rempart de ma vie ; de qui aurais-je de la crainte ? » Ces paroles sont confirmées par l’apôtre que Jésus aimait, dans 1 Jean 1:5 : « Or, le message que nous avons reçu de Lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. » Mais peut-être que, dans cette analogie, le Commandant Suprême pourrait également être Jésus-Christ exécutant le désir de Son Père, lorsqu’Il a déclaré, dans Jean 8:12-14 : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Les pharisiens lui dirent : Tu rends témoignage de toi-même ; ton témoignage n’est pas véritable. Jésus leur répondit : Quoique je rende témoignage de moi-même, mon témoignage est véritable, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez d’où je viens, ni où je vais. »

« Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. Les Juifs murmuraient donc contre lui parce qu’il disait : Je suis le pain descendu du ciel » (Jean 6:37-41).

Nous, par contre, nous faisons partie de Son infanterie, la lumière de Sa brigade, lorsque Jésus nous déclara, dans Matthieu 5:14-16 : « Vous êtes la lumière du monde : une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; et on n’allume point une lampe pour la mettre sous un boisseau, mais sur un chandelier ; et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. »

« Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres. Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres. Car ceux qui dorment, dorment la nuit ; et ceux qui s’enivrent, sont ivres la nuit. Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, étant revêtus de la cuirasse de la foi, et de la charité, et du casque de l’espérance du salut. Car Dieu ne nous a point destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui » (1 Thessaloniciens 5:5-10).

Nos ordres en tant que soldats du Christ, notre objectif et nos méthodes pour l’exécution de nos ordres se trouvent dans le manuel de guerre de Dieu, la Bible. Car : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier » (Psaume 119:105). « Car le commandement est une lampe, l’enseignement est une lumière, et les corrections propres à instruire sont le chemin de la vie », nous déclare Proverbes 6:23. Que nous faut-il de plus comme enseignement ? Mais pour connaître ce qu’il nous faut, il est important de connaître également la clé pour entrer dans le Royaume qui nous est promis par Christ.

Jésus a même révélé cette clé à un pharisien, dans Jean 3:3-8, où Jésus lui répondit : « En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître, quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois ? Jésus répondit : En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit. » Les chrétiens modernes qui sont « nés de nouveau », ont-ils vraiment compris ces Paroles de Jésus ? Ou sont-ils toujours en chair ?

L’expression « né de nouveau » est entrée dans l’usage commun depuis quelques années, même dans les campagnes politiques électorales, et elle est devenue si populaire que sa signification biblique fut perdue. Mais Jésus, qui devrait le savoir, étant nul autre que Dieu incarné, a bien dit : « Il faut naître de nouveau ». Et en plus, Jésus l’a déclaré à Nicodème, un pharisien parmi les hommes religieux les plus instruits de son temps. Jésus n’a pas dit à Nicodème que « Eux devraient naître de nouveau », en voulant parler de la multitude des non croyants qui ne furent pas instruits dans les choses que Dieu voulait que les humains fassent, et non ce que les humains voulaient que Dieu fasse pour eux.

Jésus n’a pas dit : « Nous devrions naître de nouveau », voulant dire toute la communauté des soi-disant convertis. Plutôt, Jésus a dit : « Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu ». Le Royaume de Dieu est quelque chose que les humains pourront constater sans pouvoir y « entrer », à moins de naître d’eau et d’esprit. En connaissez-vous plusieurs de ceux là, présentement ? Même un homme comme Nicodème devait naître littéralement et spirituellement, c’est-à-dire, né d’en-haut s’il voulait « voir » le Royaume de Dieu (Jean 3:3). Afin de répondre à sa question à savoir comment cela peut se faire, Jésus lui répondit qu’il faut être né surnaturellement de l’Esprit.

Mais Nicodème, comme la plupart d’entre nous, est né pécheur et fut encore un pécheur par la suite, n’ayant pas reconnu Christ comme le Fils de l’homme et le Fils de Dieu. Comment donc pouvait-il naître de nouveau ? La réponse se trouve dans Jean 3:14-15 où Jésus lui dit : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Alors, si un homme veut naître de nouveau, il fallait d’abord que le Fils de l’homme soit aussi élevé. Christ devait mourir pour nos péchés avant qu’il soit possible pour un pécheur perdu qu’il puisse naître de nouveau. Puisque Christ fut élevé sur la croix, dans le but de mourir pour nous, notre fardeau du péché a aussi été élevé et placé sur Lui. Alors, si nous devons entrer dans le Royaume de Dieu, nous devons d’abord être régénérés dans la foi en Lui, en croyant fermement qu’Il nous ressuscitera à l’immortalité. Il n’y a aucune autre façon !

En attendant ce merveilleux moment, Jésus est assis à la droite de Dieu en autorité entière, comme nous dit si bien David, dans Psaume 110:1-3 : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! Ton peuple sera un peuple de franche volonté, au jour où ton armée sortira dans une sainte pompe ; ta jeune milice sera devant toi comme la rosée naissant du sein de l’aurore. » Ce Psaume est un Psaume messianique prédisant mille années à l’avance la venue de Christ. Le tout premier verset règle la question à savoir si l’Ancien Testament enseigne ou non qu’il n’y a qu’un seul Dieu.

Nous voyons comment Dieu, qui est Esprit, Se prépare, dans Son incarnation physique, à descendre sur terre afin que Sa création puisse enfin Le voir et Le contempler, comme un simple homme. Ce verset est cité en partie ou en entier au moins cinq fois dans le Nouveau Testament. Jésus l’a même utilisé pour prouver Sa divinité aux pharisiens de Son temps, dans Matthieu 22:41-46. « Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea, et leur dit : Que vous semble-t-il du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui répondirent : De David. Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger. »

Dans le Psaume 110, deux noms de Dieu sont employés : Éternel (Dieu) et Seigneur (Adonaï). Le nom d’Éternel est utilisé dans les versets 2-4, et Adonaï au verset 5. Dieu, dans la personne d’Adonaï, est descendu sur terre dans une mission divine pour sauver Son peuple, mais Il fut rejeté, d’abord par Son peuple et ensuite par Ses ennemis. Après Sa mort et Sa résurrection, Dieu, dans la personne de l’Éternel, L’accueille au ciel pour un temps, où Adonaï est assis en puissance à la droite de Dieu, jusqu’à Son retour sur terre en puissance et dans toute Sa gloire. Donc : « Le Seigneur est à ta droite ; il écrasera les rois au jour de sa colère. Il exercera la justice parmi les nations ; il remplira tout de morts ; il écrasera le chef qui domine sur un grand pays. Il boira au torrent dans le chemin ; c’est pourquoi il relèvera la tête » (Psaume 110:5-7).

Mais lors de Son avènement en puissance, Ses Élus Le recevront avec joie. « Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:9-10).

Puisque cette prophétie s’applique spécifiquement à Son second avènement, il y a une merveilleuse application de cette Écriture pour Ses élus maintenant. « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite », nous déclare Paul dans Romains 12:1-2.

Dans l’attente de ces choses : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec Lui dans la gloire », nous confirme ce même Paul, dans Colossiens 3:1-4.




D.553 – La Terre plate : une vérité biblique dans un monde instable

« Il est le plus sage, celui qui connaît le mieux sa Bible et vit selon son enseignement. Il y a plus de science réelle dans la Bible, particulièrement dans la Genèse, Job, les Psaumes, les Proverbes, l’Ecclésiaste, Ésaïe et Ézéchiel que dans toutes les universités et tous les observatoires du monde. De grosses pépites de vraie connaissance y sont enfouies, mais elles doivent être recherchées dans un esprit respectueux, car « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (Jacques 4:6). Notre Maître a dit : « je te célèbre, ô mon Père ! Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux petits enfants. Il est ainsi, ô mon Père ! parce que telle a été ta bonne volonté » (Matthieu 11:25-26). [Terra firma : La Terre n’est pas une planète, prouvé par l’Écriture, la raison et les faits, David Wardlaw Scott, p. 166.]

Ci-dessous, nous allons souligner certains des points qui ont conduit Scott à adhérer à la « Terre Plate ». Il ne s’agit absolument pas d’une liste exhaustive de preuves ou d’évidences. Cela devrait cependant suffire à encourager chacun à entreprendre une enquête honnête sur ce sujet des plus intrigants et importants.

Il n’est pas facile de se débarrasser d’une vie entière de conditionnement incessant et de propagande trompeuse, mais, par la grâce du Père, cela peut être réalisé. Nous prions pour que vous mettiez vos préjugés et vos présuppositions à la porte de l’enquête et que vous preniez le temps d’étudier ceci avec un esprit ouvert et un cœur honnête.

« La vérité ne craindra jamais l’enquête la plus complète. » [David Wardlaw Scott]

Incidemment, nous le concevons : suggérer que la Terre est plate semble fou. C’est exactement ce que nous pensions quand le sujet nous a été présenté. Ne voulant rien rejeter, cependant, sans une enquête approfondie, nous avons commencé à étudier la question avec prière, en promettant que nous serions fidèles au poids de la preuve, et que nous irions là où elle nous conduirait. Après plusieurs semaines et mois de recherches passionnées et d’études diligentes, nous avons maintenant la ferme conviction que c’est le modèle du « globe » qui est fou.

« Celui qui répond à quelque propos avant que de l’avoir ouï, c’est à lui une folie et une confusion » (Proverbes 18:16).

Les preuves bibliques soutenant une Terre plate stationnaire

La Terre est stationnaire :

  • « Vous tous les habitants de la terre tremblez, tout étonnés pour la présence de sa face ; car la terre habitable est affermie par lui, sans qu’elle soit ébranlée » (1 Chroniques 16:30).
  • « L’Eternel règne, il est revêtu de magnificence, l’Eternel est revêtu de force, il s’en est ceint ; aussi la terre habitable est affermie, tellement qu’elle ne sera point ébranlée » (Psaumes 93:1).
  • « Dites parmi les nations : l’Eternel règne ; même la terre habitable est affermie, et elle ne sera point ébranlée ; il jugera les peuples en équité » (Psaumes 96:10).
  • « Mon âme, bénis l’Eternel. Ô Eternel mon Dieu, tu es merveilleusement grand, tu es revêtu de majesté et de magnificence … Il a fondé la terre sur ses bases, tellement qu’elle ne sera point ébranlée à perpétuité » (Psaumes 104:1, 5).

La Terre et les corps célestes sont enclos par le firmament :

« Puis Dieu dit : Qu’il y ait une étendue [“firmament” (KJV), “voûte” (d’Olivétan] entre les eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux. Dieu donc fit l’étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue, d’avec celles qui sont au-dessus de l’étendue, et il fut ainsi. Et Dieu nomma l’étendue [“firmament” (KJV)], cieux. Ainsi fut le soir, ainsi fut le matin ; ce fut le second jour » (Genèse 1:6-8, version David Martin).

Nous apprenons ici que Dieu a créé l’étendue des cieux en séparant « les eaux qui sont au-dessous de l’étendue [“firmament” (KJV)] d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue. » On ne saurait être plus clair : il y a de l’eau à la fois au-dessous du firmament et au-dessus du firmament.

« Louez-le, vous cieux des cieux ; et vous eaux qui êtes sur les cieux » (Psaumes 148:4).

Selon Genèse 1:6-8, il y a de l’eau au-dessous du firmament (« étendue », David Martin) et au-dessus du firmament.

Le mot traduit par « firmament » dans la King James est ici le mot Strong n° H7549 :

H7549 – râqiya’

BDB (Brown-Driver-Briggs) Définition :

1) La surface étendue (le solide), étendue, le firmament

1a) étendue plate comme base, support

1b) firmament (de la voûte des cieux supportant les eaux du dessus)

1b1) considérée par les Hébreux comme solide et retenant les eaux du dessus

Notez que la définition BDB reconnaît que l’étendue du firmament se réfère à la « voûte des cieux supportant les eaux du dessus » et ajoute qu’elle était « considérée par les Hébreux comme solide et retenant les “eaux” du dessus. »

La racine du mot H7549 (râqiya’) est H7554 (râqa’) qui est défini par Strong comme :

« une racine primitive : frapper du pied (comme un signe de passion), par analogie “étendre” (par martelage), par implication “superposer” (avec de minces feuilles de métal) : battre, élargir, répandre (étaler, recouvrir pour plaquer), forger, étendre » [Concordance de Strong].

Il apparaît donc que le firmament qui retient les eaux du dessus, selon sont mot racine, est solide, comme s’il était martelé comme une feuille de métal.

Les Écritures poursuivent en déclarant que les corps célestes ont été placés à l’intérieur de ce firmament.

« Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue [“firmament” (KJV)] des cieux, pour séparer la nuit d’avec le jour, et qui servent de signes pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qui soient pour luminaires dans l’étendue [“firmament” (KJV)] des cieux, afin d’éclairer la terre ; et il fut ainsi. Dieu donc fit deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour dominer sur le jour, et le moindre pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue [“firmament” (KJV)] des cieux pour éclairer la terre, et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière des ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon » (Genèse 1:14-18).

L’Écriture déclare, en langage clair et simple, les faits suivants : (1) Il y a de l’eau à la fois au-dessous du firmament et au-dessus du firmament (Genèse 1:6-8). (2) Les corps célestes ont été placés à l’intérieur du firmament (Genèse 1:14-18).

 

Le firmament est de nature solide :

Dans le passage suivant, Élihu, dans sa conversation avec Job, confirme ce que nous avons déjà appris du récit de la création dans la Genèse, à savoir que le firmament qui sépare les eaux et abrite les corps célestes est solide. Notez qu’Élihu utilise H7554 (râqa’) le mot racine de firmament, qui signifie « par analogie, “étendre” (par martelage), par implication “superposer” (avec de minces feuilles de métal) : – battre, élargir, répandre (étaler, recouvrir pour plaquer), forger, étendre ».

« As-tu étendu [H7554 – “ râqa’ ”] avec lui les cieux, qui sont fermes comme un miroir de fonte ? » (Job 37:18).

Maintenant, examinons un passage clé souvent cité par ceux qui prônent le modèle du globe :

« C’est lui qui est assis au-dessus du cercle [H2329 – “chûg”] de la terre, Et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; Il étend les cieux comme une étoffe légère, Il les déploie comme une tente, pour en faire sa demeure » (Ésaïe 40:22, version Louis-Segond).

Le mot utilisé ici pour désigner « cercle » est H2329 – chûg. Il signifie littéralement « cercle, circuit ou boussole » et, par extension, peut se référer à la voûte des cieux. Il ne signifie pas « boule » ou « sphère ».

H2329 –chûg

BDB Définition :

  1. Cercle, circuit, compas
  2. (BDB) voûte (des cieux)

H2329 (chûg) n’indique en aucune façon une boule ou une sphère. Ésaïe, sous inspiration divine, a ici choisi son mot délibérément ; il ne lui manquait pas de mot pour « boule », comme on peut le voir clairement dans le passage suivant :

« Il te fera rouler fort vite comme une boule [H1754 – “dûr”] en un pays large et spacieux… » (Ésaïe 22:18).

En se référant à une boule, Ésaïe écrivit H1754 (dûr), pas H2329 (chûg). Ce sont des expressions mutuellement exclusives.

Il est important de noter ici que H2329 (chûg) peut se référer à « la voûte des cieux » qui, dans le contexte, semble l’application la plus appropriée de son utilisation dans ce passage. Regardons-le encore :

« C’est lui qui est assis au-dessus du cercle [H2329 – “chûg”] de la terre, Et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; Il étend les cieux [H8064 – shâmayim] comme une étoffe légère, Il les déploie comme une tente, pour en faire sa demeure » (Ésaïe 40:22, version Louis-Segond).

Ce passage nous dit que Dieu est assis sur la voûte des cieux au-dessus de la Terre[1] et que, de Son point de vue, les habitants de la Terre apparaissent comme des sauterelles. Bien sûr, Dieu est omniprésent et n’a pas besoin de forcer Ses yeux pour voir les habitants de la Terre, mais le tableau qu’Ésaîe dépeint est très clair.

Ce passage nous dit aussi que Dieu étend le ciel [H8064 – shâmayim] comme une « toile » [rideau (KJV) ; voile (Ost)] et l’a déployé comme « une tente ». Le mot utilisé ici pour désigner « le ciel » [les cieux, (KJV, David Martin)] est le même mot utilisé dans Genèse pour identifier le firmament.

« Et Elohim nomma le firmament [H7564 – râqiya’], ciel [H8064 – shâmayim]. Et le soir et le matin furent le second jour » (Genèse 1:8, traduction de la KJV).

Ce qu’Ésaïe communique ainsi, c’est que Dieu le Père s’assoit sur le (ou au-dessus du) firmament qui est étendu au-dessus de la Terre comme une tente. (L’Écriture dit continuellement que Dieu étend les cieux, ou shâmayim : Psaumes 104:2 ; Job 9:8 ; Ésaïe 40:22 ; 42:5 ; 44:24 ; 45:12 ; 51:13 ; Jérémie 10:12 ; 51:15 ; Zacharie 12:1).

Ésaïe nous dit que Dieu le Père s’assied sur le (ou au-dessus du) firmament qu’Il étend sur la Terre comme « une toile » ou « une tente » (Ésaïe 40:22). Cette analogie n’aurait aucune sens dans le contexte d’un globe.

Dans le livre de Job, Éliphaz est d’accord avec cette interprétation, puisqu’il dit que Dieu marche sur le chûg (H2329), le même mot utilisé par Ésaïe pour désigner la voûte du ciel :

« Les nues sont pour lui un voile, et il ne voit rien ; il se promène sur la voûte [H2329 – chûg] des cieux [H8064 – shâmayim] » (Job 22:14).

La traduction littérale de J. P. Green de Job 22:14 : « et la voûte [h2329] – les cieux [H8064] – Il marche »

Éliphaz croyait clairement que Dieu habitait [habite] au zénith du firmament :

« Dieu n’habite-t-il pas au plus haut des cieux [H8064 – shâmayim] ? Regarde donc la hauteur des étoiles ; et combien elles sont élevées » (Job 22:12).

Dans son commentaire sur le récit de la Création, Salomon renforce ce que nous avons appris jusqu’ici de la plume de Moïse et de l’auteur de Job :

« Quand il disposait les cieux [H8064 – shâmayim; quand il traçait le cercle [H2329 – chûg] au-dessus des abîmes ; quand il affermissait les nuées d’en haut ; quand il serrait ferme les fontaines des abîmes ; quand il mettait son ordonnance touchant la mer, afin que les eaux ne passassent point ses bords ; quand il compassait les fondements de la terre » (Proverbes 8:27-29).

Ici encore, nous trouvons le même mot utilisé pour identifier le firmament, ou les cieux : chûg (H2329).

Dans le passage ci-dessus, Salomon reprend ce que Dieu a fait pendant la semaine de la Création (voir Genèse 1:2). Dans le contexte, il semble que Salomon parle spécifiquement de l’endroit où le firmament physique repose sur les profondeurs, car il dit clairement, après avoir parlé de l’agencement (la préparation – KJV) des cieux que le chûg (H2329) a été placé « au-dessus de l’abîme » (« sur la face des profondeurs » – KJV). Une autre interprétation très raisonnable est que Salomon, ici, se réfère au cercle extérieur de glace établi par Dieu pour contenir les mers, car il poursuit en disant que :

« Quand il mettait son ordonnance touchant la mer, afin que les eaux ne passassent point ses bords ; quand il compassait les fondements de la terre » (Proverbes 8:29). [Voir aussi : « Lorsqu’il a fixé une limite à la mer pour que l’eau n’en franchisse pas les bords, lorsqu’il a tracé les fondations de la terre » (Proverbes 8:29, S21).

« Louez-le, vous soleil et lune ; toutes les étoiles qui jetez de la lumière, louez-le. Louez-le, vous cieux des cieux ; et vous eaux qui êtes sur les cieux … Qu’ils louent le Nom de l’Eternel ; car son Nom seul est haut élevé ; sa Majesté est sur la terre, et sur les cieux » (Psaumes 148:3-4, 13).

Indépendamment de laquelle de ces interprétations nous nous réclamons, une chose est certaine : il n’est absolument nulle part laissé entendre que la terre est un globe. Toutes les références bibliques examinées jusqu’ici représentent irréfutablement une terre plate enclose par le firmament du ciel.

Examinons maintenant une vision remarquable consignée par le prophète Ézéchiel :

« Or il arriva en la trentième année, au cinquième jour du quatrième mois, comme j’étais parmi ceux qui avaient été transportés sur le fleuve de Kébar, que les cieux [H8064 – shâmayim] furent ouverts, et je vis des visions de Dieu … Je vis donc, et voici un vent de tempête qui venait de l’Aquilon, et une grosse nuée, et un feu s’entortillant ; et il y avait autour de la nuée une splendeur, et au milieu de la nuée paraissait comme la couleur du Hasmal, lorsqu’il sort du feu. Et du milieu de cette couleur de Hasmal paraissait une ressemblance de quatre animaux [créatures vivantes – KJV ; êtres vivants – BDS], et c’était ici leur forme; ils avaient la ressemblance d’un homme … Et la ressemblance de ce qui était au-dessus des têtes des animaux [créatures vivantes (KJV)], était une étendue [firmament (KJV) – H7549 râqîya’] semblable à la voir à un cristal dont l’état remplissait de respect, laquelle s’étendait sur leurs têtes par dessus. Et leurs ailes se tenaient droites au dessous de l’étendue [firmament (KJV) H7549 – râqîya’], l’une vers l’autre ; et ils avaient chacun deux ailes dont ils se couvraient, chacun, dis-je, en avait deux qui couvraient leurs corps. Puis j’ouïs le bruit que faisaient leurs ailes quand ils marchaient, qui était comme le bruit des grosses eaux, et comme le bruit du Tout-Puissant, un bruit éclatant comme le bruit d’une armée ; et quand ils s’arrêtaient, ils baissaient leurs ailes. Et lorsqu’en s’arrêtant ils baissaient leurs ailes, il se faisait un bruit au dessus de l’étendue [firmament (KJV) H7549 – râqîya’] qui était sur leurs têtes. Et au dessus de cette étendue [firmament (KJV) H7549 – râqîya’], qui était sur leurs têtes, il y avait la ressemblance d’un trône, qui était, à le voir, comme une pierre de saphir : et sur la ressemblance du trône il y avait une ressemblance, qui, à la voir, était comme un homme assis sur le trône. Et je vis comme la couleur du Hasmal, ressemblant à un feu, au dedans duquel il était tout à l’entour ; depuis la ressemblance de ses reins, et par-dessus ; et depuis la ressemblance de ses reins jusqu’en bas je vis comme qui verrait du feu, et il y avait une splendeur autour de lui. Et la splendeur qui se voyait autour de lui était comme l’arc qui se fait dans la nuée en un jour de pluie. C’est là la vision de la représentation de la gloire de l’Eternel ; laquelle ayant vue, je tombai sur ma face, et j’entendis une voix qui parlait » (Ézéchiel 1:1, 4-5, 22-28).

Ici, Ézéchiel nous dit :

  1. Les cieux [H8064- shâmayim] s’ouvrent (Ézéchiel 1:1).
  2. Un tourbillon de vent, une grosse nuée, une gerbe de feu qui répandait tout autour son éclat, venant du nord (Ézéchiel 1:4). Le « nord » dans le contexte ici, semble indiquer le zénith des cieux qui s’ouvrent à lui. Job est en accord avec cette compréhension : « Il étend le nord au-dessus de la place vide… » (Job 26:7, KJV traduction).
  3. De ce tourbillon de feu apparaissent quatre créatures vivantes (Ézéchiel 1:5).
  4. Après que les créatures vivantes soient apparues, Ézéchiel vit le firmament [H7549 –râqîya’] « qui s’étendait au-dessus de leurs têtes » (KJV traduction) ; « au-dessus de la tête de ces êtres vivants s’étendait quelque chose qui ressemblait à une étendue céleste et qui avait l’éclat éblouissant du cristal » (BDS) ; « Au-dessus de la tête des êtres vivants, la voûte céleste ressemblait à l’éclat d’un cristal » (S21). Ézéchiel compare le firmament à un « cristal resplendissant » (Ézéchiel 1:22). Le mot traduit par « cristal », ici, est H7140 (qerach) qui signifie « gelée, glaçon, glace, cristal de glace ». Cela suggère que l’eau au-dessus du firmament est gelée (ou du moins a l’apparence de la glace). C’est probablement ce que l’apôtre Jean a également vu dans sa vision : « Et au-devant du trône il y avait une mer de verre, semblable à du cristal ; et au milieu du trône et autour du trône quatre animaux, pleins d’yeux devant et derrière » (Apocalypse 4:6). Le mot grec traduit par « cristal » ici est krustallos (G2930) qui est « utilisé en grec classique pour la glace » (Vincent’s Word Studies). On pourrait en dire beaucoup plus à ce sujet, mais il n’est pas dans le champ de cette étude de creuser plus loin dans cette mine d’or particulière.
  5. Une voix se fit entendre du firmament [H7549 – râqîya] qui était au-dessus des créatures vivantes (Ézéchiel 1:25).
  6. Ézéchiel voit Dieu sur Son trône au-dessus du firmament [H7549 – râqîya] (Ézéchiel 1:26-28).

Ici, Ézéchiel a dépeint une image remarquablement vivante de Dieu assis en gloire sur Son trône au-dessus du firmament, qui lui apparaît comme un cristal de glace.

Le prophète confirme encore une fois cette image dans une autre vision :

« Puis je regardai, et voici dans l’étendue [le firmament (KJV) ; la voûte céleste (S21) H7549 – râqîya’] qui était sur la tête des Chérubins parut au-dessus d’eux comme une pierre de saphir, qui, à la voir, était semblable à un trône » (Ézéchiel 10:1).

Ésaïe, Éliphaz, Élihu et Ézéchiel conviennent que Dieu trône au-dessus d’un solide firmament. Il semble que la Terre soit littéralement le marchepied de Dieu :

« Ainsi a dit l’Eternel : les cieux sont mon trône, et la terre est le marchepied de mes pieds ; quelle maison me bâtiriez-vous, et quel serait le lieu de mon repos ? » (Ésaïe 66:1).

La Terre est plate :

Dans le livre de Job, nous trouvons un monologue fascinant et perspicace. Au chapitre 38, Dieu apparaît à Job et commence à l’interroger. Une des questions est particulièrement pertinente pour cette étude :

« As-tu compris toute l’étendue [H7338 – rachab] de la terre ? si tu l’as toute connue, montre-le » (Job 38:18).

Le mot « étendue », ici, est rachab (H7338) qui signifie « largeur, vaste ou large étendue » dans le Lexique BDB. Cela semble une question parfaitement légitime sur une Terre plate. Cela n’a aucun sens, cependant, dans le contexte d’une Terre sphérique.

Dans le livre de Daniel, les détails du rêve prophétique de Nébucadnetsar indiquent que la Terre est plate :

« Les visions donc de ma tête sur mon lit étaient telles. Voici, je voyais un arbre au milieu de la terre, la hauteur duquel était fort grande. Cet arbre était devenu grand et fort, son sommet touchait les cieux, et il se faisait voir jusqu’au bout de toute la terre »  (Daniel 4:10-11, Ostervald). « …et il se faisait voir jusqu’au bout de toute la terre » (FMAR). « …et on le voyait des extrémités de toute la terre » (LSG).

Nébucadnetsar dit qu’il rêve d’un arbre qui avait grandi si haut qu’on le voyait « des extrémités de toute la terre ». Bien que ce n’était qu’un rêve, c’est encore indicatif d’une Terre plate, car c’est possible uniquement sur une Terre plate. Ce concept serait une impossibilité absolue sur un globe.

Voyons maintenant quelques-unes des glorieuses descriptions du retour de notre Sauveur aimant :

« Et je regardai quand il eut ouvert le sixième sceau, et voici, il se fit un grand tremblement de terre, et le soleil devint noir comme un sac fait de poil, et la lune devint toute comme du sang. Et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsque le figuier étant agité par un grand vent, laisse tomber ses figues encore vertes. Et le ciel se retira comme un Livre qu’on roule ; et toutes les montagnes, et les îles furent remuées de leurs places. Et les Rois de la terre, les Princes, les riches, les capitaines, les puissants, tout esclave, et tout homme libre se cachèrent dans les cavernes, et entre les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : tombez sur nous, et cachez-nous de devant la face de celui qui est assis sur le trône, et de devant la colère de l’Agneau ; car la grande journée de sa colère est venue ; et qui est-ce qui pourra subsister ? » (Apocalypse 6:12-17, David Martin).

« Voici il vient avec les nuées, et tout œil le verra, et ceux même qui l’ont percé ; et toutes les Tribus de la terre se lamenteront devant lui ; oui, Amen » (Apocalypse 1:7, FMAR).

Selon Jean le révélateur :

  1. Les étoiles tomberont sur la terre (Apocalypse 6:13). Comme les autres prophètes qui ont exposé ce sujet, Jean ne croyait clairement pas que les étoiles étaient des corps gigantesques (beaucoup plus grands que la Terre) à des millions de kilomètres de là. Si tel était le cas, comme le prétend l’astronomie moderne, une seule étoile serait suffisante pour anéantir la Terre entière à son impact. Notez également : Jean nous dit que les étoiles « tombèrent » sur la Terre ; il ne dit pas que les étoiles « foncèrent » sur la Terre.
  2. Les cieux se retireront alors comme un « rouleau qu’on enroule (Apocalypse 6:14). Ceci est cohérent avec la représentation à maintes reprises des cieux par l’Écriture comme étant étendus comme un voile (un rideau, KJV) ou une tente. Cette description n’aurait aucun sens si la Terre était une sphère.
  3. Tout le monde sur la Terre verra alors Jésus venir en gloire (Apocalypse 1:7). Cela se comprend parfaitement sur une Terre plate, mais serait impossible si la Terre était une sphère.
  4. Les méchants et impénitents chercheront à se cacher loin de « la colère de l’Agneau » et loin de « la face de celui qui est assis sur le trône » (Apocalypse 6:15-16). Quand les cieux seront enroulés « comme un livre », les méchants verront la face de Celui qui est assis sur le trône au-dessus de la voûte du ciel, ou cercle [H2329 –chûg] de la terre (Ésaïe 49:22, LSG, S21, BDS) et chercheront à se cacher.

L’Écriture déclare qu’à la seconde venue de Jésus, les cieux se retireront « comme un livre qu’on roule., et que « tout œil Le verra » (Apocalypse 1:7 ; 6:12-17). Il nécessiterait beaucoup de conjecture et de manipulation pour mettre ces passages en harmonie avec le modèle du globe. Quand le ciel s’enroulera, les méchants verront Jésus sur Son trône et chercheront à se cacher de Son impressionnante et redoutable présence.

Ce sont les corps célestes qui se déplacent, pas la Terre

« Alors Josué parla à l’Eternel, le jour que l’Eternel livra l’Amorrhéen aux enfants d’Israël, et dit en la présence d’Israël : Soleil, arrête-toi sur Gabaon, et toi Lune, sur la vallée d’Ajalon. Et le soleil s’arrêta, et la lune aussi s’arrêta, jusqu’à ce que le peuple se fût vengé de ses ennemis. Ceci n’est-il pas écrit au Livre du Droiturier ? Le soleil donc s’arrêta au milieu des cieux et ne se hâta point de se coucher environ un jour entier » (Josué 10:12-13).

Le texte ne pourrait pas être plus clair : « Le soleil donc s’arrêta au milieu des cieux ». Josué ordonne au soleil et à la lune de rester immobiles dans les cieux. Il ne commande pas à la Terre d’arrêter de tourner. En tant qu’étudiants honnêtes de la Bible, nous devons reconnaître la clarté de ce passage. Jésus nous défend de tordre les Écritures pour être en accord avec la théorie humaine pseudo-scientifique copernicienne (centrée sur le soleil) qui contredit l’Écriture dès le début de la Genèse. La véritable science (vérifiable et observable) revendique la réalité de la Terre stationnaire.

Dans le livre d’Ésaïe, nous avons un témoignage inspiré de la façon dont Dieu a fait reculer le soleil dans le ciel, faisant revenir en arrière l’ombre du cadran solaire :

« Voici, je m’en vais faire retourner l’ombre des degrés par lesquels elle est descendue au cadran d’Achaz, de dix degrés en arrière avec le soleil ; et le soleil retourna de dix degrés par les degrés par lesquels il était descendu » (Ésaïe 38:8)

Ésaïe nous dit, en langage clair, que « le soleil retourna de dix degrés ». Il n’y a aucune question à ce sujet : Ésaïe croyait que c’était le soleil qui se déplaçait, pas la Terre.

Le roi David croyait aussi que c’était le soleil qui se déplaçait :

« Les cieux racontent la gloire du Dieu Fort, et l’étendue [le firmament (KJV) H7549 – râqîya’] donne à connaître l’ouvrage de ses mains. Un jour fournit en abondance de quoi parler à l’autre jour, et une nuit montre la science à l’autre nuit. Il n’y a point en eux de langage, il n’y a point de paroles ; toutefois leur voix est ouïe. Leur contour couvre toute la terre, et leur voix est allée jusqu’au bout du monde habitable. Il a posé en eux un pavillon pour le soleil ; tellement qu’il est semblable à un époux sortant de son cabinet nuptial ; il s’égaie comme un homme vaillant pour faire sa course. Son départ [ou « il se lève » H4261 – mowtsa : venir, partir de] est de l’un des bouts des cieux, et son tour [son circuit (KJV), sa course (LSG) H4261 – tekuwphah] se fait sur l’un et sur l’autre bout, et il n’y a rien qui se puisse mettre à couvert de sa chaleur. » (Psaumes 19:1-6).

Plus de vingt-cinq fois dans le livre de l’Ecclésiaste, Salomon utilise l’expression « sous le soleil » en se référant aux activités terrestres. Salomon croyait clairement que le soleil se déplaçait au-dessus de la Terre.

Dieu nous défend d’asservir le témoignage des prophètes aux théories des hommes errants et trompeurs.

Preuves empiriques soutenant la Terre plate :

Ci-dessous, nous allons brièvement aborder quelques-unes des preuves empiriques soutenant la Terre plate. Il ne s’agit en aucun cas d’une liste exhaustive. Ce n’est pas notre but ici d’examiner en détails ces points, car il y a déjà pléthore d’information disponible en ligne pour ceux qui sont honnêtement à la recherche de la vérité.

  • L’absence apparente de courbure : Si la Terre était une boule de 40 000 kilomètres de circonférence, comme le prétend la NASA, alors la surface des eaux devrait se courber vers le bas de 12,6 cm par kilomètre multiplié par le carré de la distance. Cela équivaudrait à ce qui devrait être un abaissement observable du sommet des objets distants. D’innombrables expériences ont été faites pour tester cela, mais toutes ont échoué, aucune n’ayant pu démontrer l’existence d’une courbure terrestre. L’eau est toujours parfaitement à niveau. Elle ne courbe pas.
  • Le fait que les géomètres, ingénieurs, architectes, officiers de marine, etc. ne tiennent pas compte de la courbure terrestre lorsqu’ils planifient leurs projets. (Bien que certains prétendent que plusieurs ponts ont été construits avec une courbure à l’esprit, l’erreur de cette suggestion devient évidente quand on se rend compte que l’eau sous le pont ne suit pas la courbure du pont. L’eau trouve toujours son propre niveau : elle ne se courbe pas.)
  • Le fait que les pilotes d’avion ne doivent pas continuellement faire baisser le nez de leurs avions pour les maintenir à la même altitude et les empêcher de s’envoler dans l’espace (ce qui serait absolument nécessaire s’ils volaient des centaines de kilomètres par heure autour d’une sphère).
  • Le fait que les rivières suivent le moindre chemin de résistance, mais se retrouvent dans de nombreuses parties du monde à s’écouler vers le haut sur ce qui serait de nombreux kilomètres de courbure (ex. : le Mississippi aurait à monter dix-sept kilomètres avant d’atteindre le golfe du Mexique).
  • Alors que l’on pensait autrefois que c’était la courbure de la Terre (ou de l’eau) qui faisait disparaître la coque des navires lorsqu’ils s’éloignaient de l’observateur, nous savons maintenant que cela est simplement dû à la « loi de la perspective ». Des navires entiers qui ont disparu à l’œil nu depuis longtemps peuvent facilement être ramenés en vue à l’aide d’un télescope ou d’un dispositif de grossissement similaire.
  • La gravité n’a jamais été prouvée : elle doit être acceptée par la foi pour adhérer au modèle du globe. La gravité est quelque chose que nous avons prise pour acquise comme vérité depuis que nous sommes enfants (parce que nous étions endoctrinés et avons subi un lavage de cerveau par le système « éducatif »), mais en réalité, cette théorie n’a aucun sens. Devons-nous vraiment croire qu’il existe une force magique appelée « gravité » qui est si incompréhensiblement forte qu’elle peut fixer des océans entiers à la Terre, mais qui ne peut pas contraindre le plus petit nuage de fumée ou même le plus petit insecte ailé ? Devons-nous vraiment croire que cette force imaginaire appelée « gravité » peut faire pleuvoir à l’envers ou faire croître les cultures sur les côtés ?… tout cela sans que nous en soyons conscients ? (Incidemment, ceux qui font la promotion de la théorie de la gravité disent aussi que la Terre tourne à 1 600 km/h, tout en voyageant autour du soleil à 100 000 km/h, et filant à travers l’univers à 700 000 km/h. Pourtant, vous ne sentez pas même le moindre indice ou soupçon de mouvement pendant que vous êtes assis à votre ordinateur en lisant cet article. C’est absurde.) La pseudoscience moderne dit fondamentalement ceci : « ignorez vos Bibles, vos sens, votre raison et toutes les données reproductibles, vérifiables et observables… et ayez aveuglément confiance en vos manuels scolaires. » Ceux qui sont en autorité dans le monde savent bien que « si vous dites un mensonge assez gros, et si vous le répétez souvent, on le croira » [Adolf Hitler]. Ne vous méprenez pas : l’Adversaire a un plan bien déterminé.

  • L’horizon s’élève toujours au niveau de l’œil de l’observateur (même en vol dans un avion à 10 000 mètres au-dessus de la Terre). Il n’y a jamais un endroit où l’observateur doit regarder vers le bas pour trouver l’horizon d’une sphère à la courbure supposée continue.
  • L’horizon apparaît toujours parfaitement plat.
  • Les difficultés enregistrées par les capitaines de navires ayant essayé de naviguer dans « l’hémisphère sud » en supposant que la Terre est une sphère. (Si la Terre était un globe, les lignes de longitude seraient de plus en plus serrées lorsque vous vous déplacez de l’équateur vers le soi-disant « pôle sud ». Sur la Terre plate, au contraire, les lignes de longitudes s’étendent continuellement en ligne droite du Pôle nord (centre) vers l’extérieur, ce qui signifie qu’elles s’élargissent lorsque vous vous déplacez vers le sud.)
  • Les rapports des explorateurs des années 1700 et 1800, estimant qu’ils avaient parcouru plus de 80 000 kilomètres en essayant de faire le tour de l’Antarctique qui est, en réalité, l’anneau de glace extérieur sur la Terre plate. (Par exemple : James Cook, James Clarke Ross, l’expédition britannique Challenger.) Gardez à l’esprit que, selon la NASA, le globe a seulement 40 000 kilomètres de circonférence.
  • Les routes de vol absurdes des avions de ligne commerciaux.
  • Le fait que les objets lointains, même quand la perspective les fait apparaître au-delà de l’horizon à l’œil nu, ne semblent pas se pencher au loin au vu de l’observateur (ce qui devrait être le cas s’ils sont au-delà du prétendu point de courbure sur une Terre ronde). Sur une Boule-Terre sous la force de la « gravité », les ballons à air chaud devraient sembler basculer vers l’arrière lorsqu’ils volent dans le ciel lointain en s’éloignant de l’observateur, rendant le fond de la nacelle de plus en plus visible.
  • Des rapports indiquant que l’Étoile polaire (l’étoile du pôle nord) a été observée jusqu’à 20° de latitude sud ; pourtant, la prétendue Étoile du « pôle sud » (Sigma Octantis) n’est pas toujours visible de chaque méridien, même à l’équateur (et d’autres anomalies visibles se rapportant à d’autres constellations).
  • Les configurations météorologiques et les courants océaniques ont beaucoup plus de sens sur la Terre plate.
  • Le fait que la NASA (une société secrète militarisée) n’a jamais produit une photographie réelle de la Terre et travaille continuellement à tromper…

La NASA admet ouvertement que les images sont créées avec des données informatiques : ce ne sont pas des photographies. À la question posée au visualiseur de données et concepteur graphique de la NASA, Robert Simmon : « Quelle est la chose la plus “cool” que vous ayez jamais faite dans le cadre de votre travail à Goddard ? », il a répondu :

Photo de Robert Simmon devant la Blue Marble. Crédit : NASA/W. Hrybyk

« La dernière fois que quelqu’un a pris une photo de l’orbite basse terrestre, qui montrait un hémisphère entier (une moitié de globe), ce fut en 1972, lors d’Apollo 17. Les satellites de la NASA EOS (Earth Observing System : Système d’observation de la Terre) ont été conçus pour donner un bilan de la santé de la Terre. En 2002, nous disposions finalement de données suffisantes pour faire un aperçu de la Terre entière, ce que nous avons fait. La partie difficile a été de créer une carte plate de la surface terrestre avec quatre mois de données satellitaires. Reto Stöckli, qui est maintenant à l’Office Fédérale Suisse de Météorologie et de Climatologie, a effectué une grande partie de ce travail. Puis, nous avons enveloppé la carte plate autour d’une boule. Mon rôle a été d’intégrer la surface, les nuages et les océans pour correspondre aux attentes des gens sur la façon dont la Terre se voit depuis l’espace. Cette boule est devenue la célèbre Blue Marble (Marbre bleu). J’étais satisfait d’elle, mais n’avais aucune idée de la manière dont elle se répandrait. Nous n’avions jamais pensé que cela deviendrait une icône. Je n’ai jamais pensé que je deviendrais « Monsieur Blue Marble ». Nous avons depuis mis à jour les cartes de base en augmentant la résolution et, pour 2004, nous avons fait une série de cartes mensuelles. »

(https://www.nasa.gov/centers/goddard/about/people/RSimmon.html)

Comment l’image Blue Marble de la Terre a-t-elle été créée ? Selon la NASA, une « carte plate a été créée » à partir de données « satellitaires » présumées, puis enveloppées « autour d’une boule » ! L’image a ensuite été retouchée pour « répondre aux attentes des gens sur la façon dont la Terre se voit depuis l’espace ».

« Malheur à ceux qui veulent aller plus loin que l’Eternel, pour cacher leur conseil, et dont les œuvres sont dans les ténèbres, et qui disent : qui nous voit, et qui nous aperçoit ? Ce que vous renversez ne sera-t-il pas réputé comme l’argile d’un potier ? même, l’ouvrage dira-t-il de celui qui l’a fait : il ne m’a point fait ? et la chose formée dira-t-elle de celui qui l’a formée ; il n’y entendait rien ? » (Ésaïe 29:15-16).

En qui as-tu confiance ? Les prophètes de Dieu ou la société secrète militarisée de la NASA ?

« Ainsi a dit l’Eternel : maudit soit l’homme qui se confie en l’homme, et qui fait de la chair son bras, et dont le cœur se retire de l’Eternel. Car il sera comme la bruyère en une lande, et il ne s’apercevra point quand le bien sera venu ; mais il demeurera au désert en des lieux secs, en une terre salée et inhabitable. Béni soit l’homme qui se confie en l’Eternel, et duquel l’Eternel est la confiance. Car il sera comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines le long d’une eau courante ; quand la chaleur viendra, il ne s’en apercevra point ; et sa feuille sera verte, il ne sera point en peine en l’année de la sécheresse, et ne cessera point de porter du fruit » (Jérémie 17:5-8).

[1] Les cieux [H8064 – shâmayim] s’ouvrirent. (Voir Ézéchiel 1:1.)




D.552 – Une nouvelle terre à venir

Par Joseph Sakala

Dans 2 Pierre 3:13-14, nous lisons : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix. » Dans sa seconde épître, l’apôtre nous dévoile les quatre différentes approches de l’étude des prophéties. Une est fausse, tandis que les trois autres sont véritables, mais se succédant à des époques différentes de l’histoire.

La fausse approche est celle de l’évolution, cette doctrine théorique enseignée par les intellectuels qui diront : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » ou du Big Bang (2 Pierre 3:4). Mais cette attitude est tout à fait fausse ! « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6). Le cosmos primitif que Dieu créa, : « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31), fut plus tard détruit par les eaux du grand Déluge.

Or, voici le présent cosmos : « Les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:7). Ce monde présent devait durer plusieurs longues années : « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:8-10).

Pierre poursuit son argument en déclarant, dans 2 Pierre 3:11-13 : « Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. » Le cosmos continuera d’exister, mais avec une terre purifiée pour recevoir la Jérusalem céleste et la présence de Dieu sur la terre. Esaïe nous le confirme lorsqu’il nous cite les Paroles de Dieu : « Car, comme les cieux nouveaux et la terre nouvelle que je vais créer, subsisteront devant moi, dit l’Éternel, ainsi subsisteront votre race et votre nom » (Esaïe 66:22).

C’est alors que tous ceux qui auront écouté Christ revivront en Lui. « Car celui qui est mort, est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car en mourant, il est mort une seule fois pour le péché ; mais en vivant, il vit pour Dieu » (Romains 6:7-10). La résurrection corporelle de Jésus-Christ suivant Sa mort physique nous donne également l’assurance de notre propre résurrection corporelle en nous associant avec Lui dès maintenant. Puisque Christ est mort pour nos péchés, nous sommes en effet morts avec Christ.

Par le fait même, lorsque Jésus a vaincu la mort, Il a ressuscité Son propre corps à l’immortalité, brisant ainsi toute domination de la mort sur Lui et ceux qui Lui appartiennent. Regardons ce que Paul nous déclare, dans Éphésiens 2:4-7 : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ;) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. »

« En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 15:21-23. Cela veut dire que nous avons été glorifiés pour régner avec Lui lorsqu’Il reviendra. « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous » (Romains 8:16-18).

« Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:1-4). « Car, bien qu’il ait été crucifié dans la faiblesse, toutefois, il est vivant par la puissance de Dieu ; et nous, nous sommes aussi faibles avec lui, mais nous vivrons avec lui par la puissance de Dieu au milieu de vous », nous assure Paul, dans 2 Corinthiens 13:4.

Mais pour avoir droit à tout cela, il faudra éviter ceux que Jude décrit comme : « des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes ; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents ; des arbres au déclin de l’automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés ; ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité » (Jude 1:12-13). Le mot traduit taches, ici, vient du grec spilas et n’est pas utilisé ailleurs dans le Nouveau Testament.

On voit donc du désordre dans un repas qui devait se prendre avec beaucoup de retenue, d’amitié et de respect. « Lors donc que vous vous assemblez dans un même lieu, ce n’est pas pour manger la Cène du Seigneur ; car au repas, chacun se hâte de prendre son souper particulier ; en sorte que l’un a faim, et l’autre est repu. N’avez-vous pas des maisons pour manger et pour boire ? Ou méprisez-vous l’Église de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n’ont rien ? Que vous dirai-je ? Vous louerai-je ? Je ne vous loue point de cela » (1 Corinthiens 11:20-22).

Dans 1 Corinthiens 11:23-29, Paul leur indique la façon de prendre la Pâque : « Car pour moi, j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit du pain ; et ayant rendu grâces, il le rompit, et dit : Prenez, mangez ; ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même aussi, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. C’est pourquoi, quiconque mangera de ce pain, ou boira de la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui en mange et qui en boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne discernant point le corps du Seigneur [l’Église]. »

Mais l’image semble également nous révéler le danger que ces taches représentent dans le contexte d’amour au sein de plusieurs Églises. Jude nous donne une vision du caractère de ceux qui résistent à la foi donnée une fois pour tous. Ces gens se sont établis dans les assemblées, se repaissant eux-mêmes, sans aucune retenue devant les autres frères et sœurs, sans crainte aucune. Le choix des mots est puissant. Ces taches se nourrissent (suneuocheo) et s’adonnent avec le reste de la congrégation en se repaissant eux-mêmes (poimaino). Ceci est fort mal, car ces personnes n’appartiennent pas au même groupe que les véritables fidèles !

Ces hommes méchants se terrent si bien qu’ils mènent leur propre cabale, sans crainte de résistance ni de confrontation. Le Seigneur Jésus a eu des paroles dures envers les Églises qui ont laissé des erreurs bibliques s’introduire dans les congrégations par de faux enseignants et des leaders incontrôlables. Allez voir dans Apocalypse, aux chapitres 2 et 3, où je vous résume les résultats d’un tel comportement. « Tu as la réputation d’être vivant ; mais tu es mort. Tu as abandonné ta première charité. Souviens-toi donc d’où tu es déchu, repens-toi et fais tes premières œuvres. »

L’apôtre Pierre les décrits ainsi : « Ils aiment à être tous les jours dans les délices ; ce sont des taches et des souillures ; ils prennent plaisir dans leurs tromperies, lorsqu’ils mangent avec vous ; ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction, qui, ayant quitté le droit chemin, se sont égarés, en suivant la voie de Balaam » (2 Pierre 2:13-15).

Et Pierre continue dans 2 Pierre 2:17-22 : « Ce sont des fontaines sans eau, des nuées agitées par un tourbillon ; et l’obscurité des ténèbres leur est réservée pour l’éternité. Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu. En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première. Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier. »

Cependant, ceux qui demeurent fermes auprès de Christ prolongeront leurs jours. Esaïe 53:9-12 nous déclare : « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche. Or il a plu à l’Éternel de le frapper ; il l’a mis dans la souffrance. Après avoir offert sa vie en sacrifice pour le péché, il se verra de la postérité, il prolongera ses jours, et le bon plaisir de l’Éternel prospérera dans ses mains. Il jouira du travail de son âme, il en sera rassasié ; mon serviteur juste en justifiera plusieurs, par la connaissance qu’ils auront de lui, et lui-même portera leurs iniquités. C’est pourquoi je lui donnerai son partage parmi les grands ; il partagera le butin avec les puissants ; parce qu’il a livré sa vie à la mort, qu’il a été mis au nombre des méchants, qu’il a porté les péchés de plusieurs, et intercédé pour les pécheurs. »

Dans ce beau passage, qui se trouve dans le merveilleux 53e chapitre d’Ésaïe, on retrouve la prophétie étonnante de la mort sacrificielle de Jésus-Christ pour nos péchés, Sa résurrection, ainsi que le Salut offert à plusieurs pécheurs perdus. Ce chapitre de l’Ancien Testament, écrit 600 années avant le premier avènement de Christ, contient probablement la plus complète présentation du travail de salut par Christ sur la croix de toute la Bible entière. Mais comment a-t-il plu à l’Éternel de frapper Son fils unique ? La seule raison, c’est le grand travail merveilleux que Sa mort pouvait accomplir pour l’Éternel.

En effet, Esaïe 53:11 nous assure qu’ : « Il jouira du travail de son âme, il en sera rassasié ; mon serviteur juste en justifiera plusieurs, par la connaissance qu’ils auront de Lui, et lui-même portera leurs iniquités. » Après avoir permis à Ses ennemis de Le mettre à mort, on allait ensuite rapidement reconnaître que Sa mort était clairement une offrande pour le péché et, qu’ayant satisfait les exigences de la Sainteté du Père, le Fils prolongera Ses jours, et le bon plaisir de l’Éternel prospérera dans Ses mains. Remarquez bien que, malgré qu’ : « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, […] sa mort […] a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche » (Esaïe 53:9). Jésus fut enseveli dans une tombe où personne n’avait été enterré, ni avant, ni après.

La mort ne pouvait pas le retenir. Car, dans Apocalypse 1:17-18, Jean nous déclare : « Or, quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort, et il mit sa main droite sur moi, en me disant : Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant ; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer [le séjour des morts, la tombe] et de la mort. » Et parce qu’il a fait cela, Il verra Sa progéniture. « En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères, en disant : J’annoncerai ton nom à mes frères ; je te louerai au milieu de l’assemblée. Et encore : Je me confierai en lui. Et encore : Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés » (Hébreux 2:10-13). Quel merveilleux Sauveur !

Regardons ensemble ce que David a écrit sur Jésus mille ans avant Son accomplissement. Dans Psaume 22:18-20, nous lisons : « Je compterais tous mes os. Ils me considèrent et me regardent. Ils partagent entre eux mes vêtements ; ils tirent ma robe au sort. Toi donc, Éternel, ne t’éloigne pas ! ». Ce Psaume nous décrit en détail les souffrances du Seigneur ainsi que les actions des spectateurs moqueurs qui L’ont regardé mourir. Un des actes les plus odieux de la part des soldats romains fut de Lui enlever le linge qu’Il portait et de le diviser entre eux, au point de gager pour déterminer qui aurait Sa tunique sans couture. L’importance de cette scène scandaleuse se confirme par le fait que cet événement spécifique de la vie de Christ fut enregistré dans les quatre évangiles.

N’oublions jamais que Jésus portait des vêtements merveilleux. Car, dans Psaume 45:8-9, nous pouvons lire : « Tu aimes la justice et tu hais la méchanceté ; c’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint d’une huile de joie ; il t’a mis au-dessus de tes semblables. La myrrhe, l’aloès et la casse parfument tous tes vêtements ; dans les palais d’ivoire, le jeu des instruments te réjouit. » Ce dernier passage dans les Psaumes est une vision future de Christ dans toute Sa gloire à venir.

Mais nous découvrons que Jésus portait des vêtements merveilleux même lors de Sa première venue, comme Sa tunique tissée d’une seule pièce, que Marie Lui avait confectionnée dès Sa naissance et qui a grandi sur Lui pendant tout Son ministère. Les soldats l’ont même mise en gage lors de Sa crucifixion. Il a été distinctif des autres hommes, mais le monde ne Le reconnaissait pas, et Il a passé pour un homme pauvre, alors qu’Il n’avait pas de toit où Se reposer la tête (Matthieu 8:20). Le prophète Ésaïe a dit de Lui qu’Il n’avait rien pour Se distinguer, à cause de Sa grande humilité (Ésaïe 53:2). Mais que dire de la femme qui a lavé Ses pieds avec du nard très dispendieux et Lui a essuyé les pieds avec ses cheveux ? Cet événement unique fut également inscrit dans la Bible.

Cependant, Paul nous déclare : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:5-8). Quelle humilité que de Se dépouiller temporairement de Sa toute-puissance afin de mourir pour Sa création dans le but de lui apporter le salut !

Pour donner gratuitement le salut à des âmes qui ne le méritaient pas, Christ est mort. « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches » (2 Corinthiens 8:9). Lui qui avait créé les cieux et la terre fut obligé de déclarer, dans Matthieu 8:20 : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer Sa tête. » Et Ses quelques possessions furent divisées entre Ses bourreaux lors de Sa mort. Cependant, malgré cela, Jésus nous a fourni des habitations éternelles ainsi que des bénédictions spirituelles en abondance. « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité » (Éphésiens 1:3-4). Nous sommes déjà assurés de notre élection dans Son Royaume à venir, si nous gardons Ses commandements jusqu’à la fin !

En effet, nous connaissons la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ. Dieu avait déjà donné les prémices de cette fête à Israël, dans Exode 12:12-13, lorsqu’Il leur dit : « Cette nuit-là je passerai dans le pays d’Égypte, et je frapperai tout premier-né dans le pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’aux bêtes ; et j’exercerai des jugements sur tous les dieux de l’Égypte. Je suis l’Éternel. Et le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point parmi vous de plaie de destruction, lorsque je frapperai le pays d’Égypte. »

Les Juifs du monde auraient dû garder cette fête annuelle de la Pâque pendant les 3 500 années suivantes en mémoire de cette prophétie ancienne :  « Vous garderez ceci comme une ordonnance perpétuelle, pour vous et pour vos enfants. Et quand vous serez entrés au pays que l’Éternel vous donnera, comme il l’a dit, vous observerez cette cérémonie. Et quand vos enfants vous diront : Que signifie pour vous cette cérémonie ? Alors vous répondrez : C’est le sacrifice de la Pâque à l’Éternel, qui passa par-dessus les maisons des enfants d’Israël en Égypte, quand il frappa l’Égypte et qu’il préserva nos maisons. Alors le peuple s’inclina et se prosterna » (Exode 12:24-27).

Mais ils ne l’ont pas fait. Tout d’abord, on peut lire dans les livres des Rois et des Chroniques qu’Israël et Juda ont fort peu célébré cette fête. Même du temps de Néhémie, lors du retour des Israélites à Jérusalem, il y avait longtemps que le peuple n’avait pas célébré la Pâque. Quand les pharisiens sont apparus, la célébration s’est dénaturée pour faire place à une célébration empreinte de babylonisme. La Pâque telle que prescrite par le Talmud n’a plus rien à voir avec la fête de l’Ancien Testament. Les rabbins n’étudient plus l’Ancien Testament depuis des siècles. De plus, si vous regardez attentivement un calendrier, vous verrez que les Juifs modernes fêtent la Pâque une journée après la date prescrite par Dieu dans l’Ancien Testament.

Donc, après que Dieu ait prescrit la Pâque à Moïse, ce fut le début de la nation d’Israël, lorsqu’elle quitta l’esclavage égyptien pour commencer sa marche vers la terre promise. L’agneau avait été tué et mangé, le sang placé sur le linteau et les montants des portes, et le Seigneur avait épargné tous les fils premiers-nés du peuple d’Israël lorsque l’ange de la mort passa dans le pays d’Égypte. La fête n’était pas seulement pour se rappeler de leur ancienne délivrance, mais également en anticipation du jour où : « Jean vit Jésus qui venait à lui, et il dit : Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29). Le soir avant que Christ soit crucifié, Il a déclaré à Ses disciples : « J’ai fort désiré de manger cette Pâque avec vous, avant que je souffre. Car je vous dis, que je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu » (Luc 22:15-16).

C’est à ce moment que Jésus a établi Sa Cène, que les chrétiens continueront fidèlement à observer chaque année jusqu’à Son retour. « Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11:26). Lorsque Jésus a versé Son sang sur la croix, Il a accompli tout ce que la Pâque prescrite à Moïse avait prophétisé. « Car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. C’est pourquoi, célébrons la fête, non avec le vieux levain, ni avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la sincérité et de la vérité » (1 Corinthiens 5:7-8). Maintenant, nous attendons de manger le plus grandiose des soupers avec Christ lorsqu’Il reviendra. Apocalypse 19:9 nous dévoile : « Alors l’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au banquet des noces de l’Agneau ! Il me dit aussi : Ce sont là les véritables paroles de Dieu. »

Mais souvenons-nous de tous ces gens qui sont seuls. David nous dit : « N’incline point mon cœur à des choses mauvaises, pour commettre de méchantes actions par malice, avec les ouvriers d’iniquité, et que je ne goûte pas de leurs délices ! Que le juste me frappe, ce me sera une faveur ; qu’il me reprenne, ce sera de l’huile sur ma tête ; elle ne se détournera pas, car encore je prierai pour lui dans ses calamités » (Psaume 141:4-5). C’est un des versets les plus tristes de la Bible. Être seul, sans savoir où trouver le refuge dans nos problèmes, c’est le lot de ceux qui sont écartés.

Parfois, quelqu’un peut se sentir seul à cause d’un péché non confessé, comme lorsque David fut pris dans son crime d’adultère et de meurtre. Dans Psaume 32:3-4, David dit : « Quand je me suis tu, mes os se sont consumés, et je gémissais tout le jour. Car, jour et nuit, ta main s’appesantissait sur moi; ma vigueur se changeait en une sécheresse d’été. Sélah (pause). » Extérieurement silencieux, mais bouleversé intérieurement, c’est comme cela lorsque le croyant tente de rationaliser et de cacher son péché. Mais le remède est simple dans un cas pareil. Dans Psaume 32:5, David déclare : « Je t’ai fait connaître mon péché, et je ne t’ai point caché mon iniquité. J’ai dit : Je confesserai mes transgressions à l’Éternel ; et tu as ôté la peine de mon péché. (Sélah). »

Mais lorsque le problème n’implique pas un péché non confessé, Dieu est toujours présent pour intervenir afin de nous réconforter et de nous guider, si nous Lui demandons de l’aide. Dans Psaume 32:7-8, David dit à l’Éternel : « Tu es ma retraite ; tu me garantis de la détresse, tu m’environnes de chants de délivrance. (Sélah). » Et l’Éternel lui répond : « Je te rendrai intelligent, m’a dit l’Éternel, je t’enseignerai le chemin où tu dois marcher ; je te conduirai ; mon œil sera sur toi. » Il y eut un temps où Jésus aussi S’est senti seul. « Mais tout ceci est arrivé, afin que les écrits des prophètes fussent accomplis. Alors tous les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent » (Matthieu 26:56).

Mais il y eut encore pire. « Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte, en disant : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mathieu 27:46). Jésus est mort seul sur la croix, dans la plus grande solitude et abandonné même de Son Père, lorsque Jésus a pris tous les péchés du monde sur Lui-même. Alors, Jésus comprend très bien ce que c’est d’être abandonné, et Il est toujours là. « Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:18). Et que dire du Saint-Esprit qu’Il nous a donné pour nous consoler en tout temps ?

Dans 1 Chroniques 28:20 : « David dit donc à Salomon, son fils : Fortifie-toi, prends courage et agis ; ne crains point, et ne t’effraye point ; car l’Éternel Dieu, mon Dieu, sera avec toi : il ne te laissera point et ne t’abandonnera point, jusqu’à ce que toute l’œuvre pour le service de la maison de l’Éternel soit achevée. » Cette admonition de se fortifier et de prendre courage paraît onze fois dans la Bible. Trois fois par les lèvres de Moïse, cinq fois dans le livre de Josué, deux fois par David et une fois par Ezéchias. Malgré que ces onze fois aient été des moments spécifiques où le peuple de Dieu avait besoin de Son aide, le principe derrière tout cela nous indique que le besoin du peuple de Dieu d’avoir du courage se fait sentir en tout temps.

La première fois que Moïse l’a commandé aux Israélites fut juste avant sa mort, comme le peuple se préparait à entrer en terre promise. Dans Deutéronome 31:6, nous lisons : « Fortifiez-vous et prenez courage ; ne craignez point, et ne soyez point effrayés devant eux ; car c’est l’Éternel ton Dieu qui marche avec toi ; il ne te laissera point, et ne t’abandonnera point. » Dans le verset suivant, Moise donne une exhortation similaire à Josué, le nouveau leader d’Israël. « Puis Moïse appela Josué, et lui dit, devant tout Israël : Fortifie-toi et prends courage ; car tu entreras avec ce peuple au pays que l’Éternel a juré à leurs pères de leur donner, et c’est toi qui les en mettras en possession » (Deutéronome 31:7).

L’avant-dernière fois se trouve dans le texte plus haut où David exhorte son fils Salomon à construire le temple à Jérusalem. Que ce soit afin d’accomplir un nouveau projet pour Dieu ou dans le but de commencer un nouveau travail pour Dieu, Son peuple rencontrera toujours de l’opposition et devra donc être fort et courageux afin de l’accomplir. Le mot « courage » paraît plus souvent dans Josué que tout autre livre de la Bible. Trois fois par Dieu, une fois par le peuple à Josué, et une fois par Josué au peuple. Dans tous ces contextes, l’obéissance à la Parole de Dieu, spécialement en résistant au péché et aux systèmes païens, est en évidence. « Fortifie-toi seulement et aie bon courage, pour prendre garde à faire selon toute la loi que Moïse mon serviteur t’a prescrite ; ne t’en détourne ni à droite ni à gauche, afin que tu prospères dans tout ce que tu entreprendras » (Josué 1:7).

La solitude n’a pas de place dans la vie du converti. Car, même dans le Nouveau Testament, si l’on veut recevoir la provision divine, « mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:19). Hébreux 4:16 nous dit : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » Jésus nous a avertis que : « les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse ; mais ceux qui ont reçu la semence dans une bonne terre, ce sont ceux qui écoutent la Parole, qui la reçoivent et qui portent du fruit, un grain trente, un autre soixante, et un autre cent » (Marc 4:19-20).

Cependant, regardons l’histoire du jeune homme dans la parabole de l’enfant prodigue. « Jésus dit encore : Un homme avait deux fils. Et le plus jeune dit au père : Mon père, donne-moi la part de bien qui doit m’échoir. Et le père leur partagea son bien. Et peu de jours après, ce plus jeune fils ayant tout amassé, partit pour un pays éloigné, et y dissipa son bien en vivant dans la débauche. Après qu’il eut tout dépensé, il survint une grande famine dans ce pays ; et il commença à être dans l’indigence. Et s’en étant allé, il se mit au service d’un des habitants de ce pays, qui l’envoya dans ses terres paître les pourceaux. Et il eût bien voulu se rassasier des carouges que les pourceaux mangeaient ; mais personne ne lui en donnait. Étant donc rentré en lui-même, il dit : Combien de serviteurs aux gages de mon père ont du pain en abondance, et moi, je meurs de faim ! Je me lèverai et m’en irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi ; et je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite moi comme l’un de tes mercenaires » (Luc 15:11-19).

Malgré que ce fils ait tout gaspillé, Dieu a toujours pourvu à sa survie. Dieu attendait seulement que ce fils se repente et revienne vers son père. Il avait flambé son héritage, mais son père l’a quand même reçu avec joie. « Il partit donc et vint vers son père. Et comme il était encore loin, son père le vit et fut touché de compassion, et courant à lui, il se jeta à son cou et le baisa. Et son fils lui dit : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, et je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez la plus belle robe, et l’en revêtez, et mettez-lui un anneau au doigt et des souliers aux pieds ; et amenez le veau gras, et le tuez ; mangeons et réjouissons-nous ; parce que mon fils, que voici, était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir » (Luc 15:20-24).

Mais est-ce que son autre fils s’est réjoui ? Regardons dans Luc 15:25-32 : « Cependant, son fils aîné qui était à la campagne, revint, et comme il approchait de la maison, il entendit une symphonie et des danses. Et il appela un des serviteurs, auquel il demanda ce que c’était. Et le serviteur lui dit : Ton frère est de retour, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il l’a recouvré en bonne santé. Mais il se mit en colère et ne voulut point entrer. Son père donc sortit et le pria d’entrer. Mais il répondit à son père : Voici, il y a tant d’années que je te sers, sans avoir jamais contrevenu à ton commandement, et tu ne m’as jamais donné un chevreau pour me réjouir avec mes amis. Mais quand ton fils, que voilà, qui a mangé son bien avec des femmes débauchées, est revenu, tu as fait tuer le veau gras pour lui. Et son père lui dit : Mon fils ! tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi. Mais il fallait bien se réjouir et s’égayer, parce que ton frère, que voilà, était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. »

Et si ce n’était pas de la délivrance de nos ennemis, si nombreux dans les Écritures, ne serait-ce pas par la foi que nous verrions notre délivrance ? « Ah ! si je n’avais cru que je verrais les biens de l’Éternel dans la terre des vivants ! Attends-toi à l’Éternel, demeure ferme, que ton cœur se fortifie ; oui, attends-toi à l’Éternel ! » (Psaume 27:13-14). Et si ce n’était pas de la compréhension que les méchants seront détruits, nous serions constamment dans le tourment. Mais regardons Psaume 37:9-11 pour apprendre : « Car ceux qui font le mal seront retranchés, mais ceux qui s’attendent à l’Éternel posséderont la terre. Encore un peu de temps et le méchant ne sera plus ; tu considéreras sa place, et il ne sera plus. Mais les débonnaires posséderont la terre, et jouiront d’une paix abondante. »

Dieu nous promet la victoire ! Dieu nous déclare qu’Il combattra toujours pour Ses enfants, et qu’Il ne nous abandonnera jamais. Regardez avec quelle assurance Jésus a envoyé Ses disciples prêcher Sa Parole au monde entier. Dans Matthieu 28:18-20, nous pouvons lire : « Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! »

Et lorsque Jésus établira Son Royaume sur la terre, nous verrons enfin la justice de Dieu, quand les guerres cesseront à tout jamais et que la terre connaîtra finalement une paix éternelle. La dernière chose qui restera à faire sera de purifier la terre par le feu et d’accueillir Dieu le Père ici-bas pour l’éternité. Dans Apocalypse 21:22-27, nous lisons : « Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout-Puissant et l’Agneau en sont le temple. Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau. »




D.551 – Une réponse de la Parole de Dieu

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 22:41-46, nous lisons : « Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea, et leur dit : Que vous semble-t-il du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui répondirent : De David. Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger. » Les deux sectes dominantes chez les Juifs du temps de Jésus furent les Saducéens et les Pharisiens. Alors que les deux proclamaient croire à l’inspiration divine des Écritures, les deux refusaient de croire que Jésus était vraiment le Messie.

Durant la dernière semaine que Jésus passa à Jérusalem, il y eut une confrontation doctrinale majeure. Chaque groupe essayait de prendre Jésus au piège dans un débat doctrinal. Pour les Saducéens qui rejetaient la doctrine de la résurrection, Jésus leur dit, dans Matthieu 22:31-33 : « Et, quant à la résurrection des morts, n’avez-vous point lu ce que Dieu vous a dit : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Et le peuple entendant cela, admirait sa doctrine. » Pourtant, ces trois hommes de Dieu étaient morts et Jésus devait alors les ressusciter !

« Les pharisiens, ayant appris qu’Il avait fermé la bouche aux sadducéens, s’assemblèrent. Et l’un d’eux, docteur de la loi, l’interrogea pour l’éprouver, et lui dit : Maître, quel est le grand commandement de la loi ? Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22:34-40).

Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea également. (Voir le texte du premier paragraphe.) Ils n’osèrent plus le questionner parce que Jésus a utilisé le Psaume 110:1-6 de David pour leur clouer le bec. « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! Ton peuple sera un peuple de franche volonté, au jour où ton armée sortira dans une sainte pompe ; ta jeune milice sera devant toi comme la rosée naissant du sein de l’aurore. L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point : Tu es sacrificateur à toujours, selon l’ordre de Melchisédec. Le Seigneur est à ta droite ; il écrasera les rois au jour de sa colère. Il exercera la justice parmi les nations ; il remplira tout de morts ; il écrasera le chef qui domine sur un grand pays. »

Le mot Seigneur utilisé ici vient du mot Adonaï (Dieu Tout-Puissant), prouvant ainsi que Jésus était, non seulement le Messie, mais également qu’Il était humain et divin, descendant de David, mais aussi le Seigneur de David. L’argument de Christ était fondé sur une seule parole des Écritures, définitive et pleine d’autorité. Les pharisiens ne pouvaient pas rejeter Son argument sans pour autant rejeter les Écritures qu’ils affirmaient fermement croire devant toute la population.

En général, les parisiens ne croyaient pas que Jésus était le Messie, malgré qu’ils avaient toutes les preuves disponibles pour le prouver. Ils avaient le Psaume 118:26-28 qui disait : « Béni soit celui qui vient au nom de l’Éternel ! Nous vous bénissons, de la maison de l’Éternel. L’Éternel est Dieu, et il nous a éclairés ; liez avec des cordes la bête du sacrifice, et l’amenez jusqu’aux cornes de l’autel. Tu es mon Dieu, je te célébrerai. Mon Dieu, je t’exalterai. » Ce passage est une déclaration clé dans ce Psaume messianique qui fut accompli, du moins en partie, lorsque Jésus entra dans la ville de Jérusalem, assis sur un âne, une semaine avant Sa mort et Sa résurrection.

Jésus annonçait par cette entrée mémorable l’accomplissement de la prophétie de Zacharie 9:9 : « Réjouis-toi avec transports, fille de Sion ! Jette des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton Roi vient à toi ; il est juste et vainqueur, humble et monté sur un âne, sur le poulain d’une ânesse. » « Le lendemain, une grande troupe qui était venue pour la fête, apprenant que Jésus venait à Jérusalem, prit des rameaux de palmiers, et sortit au-devant de lui, en criant : Hosanna ! béni soit le roi d’Israël, qui vient au nom du Seigneur ! » (Jean 12:12-13). Plusieurs chrétiens, encore aujourd’hui, commémorent cet événement le jour qu’ils appellent le Dimanche des rameaux.

Mais plusieurs personnes, aujourd’hui comme autrefois, doutent que Jésus était le Messie et Le répudient complètement en criant de Le mettre à mort. Mais Jésus savait que cela arriverait, et c’est pourquoi Il a déclaré, dans Luc 13:34-35 : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, comme la poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! Voici, votre habitation va vous rester déserte, et je vous dis en vérité, que vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. »

Cette prophétie s’appliquait spécialement à la nation dans son ensemble, mais ce principe s’applique également aux individus. Lorsque quelqu’un est appelé par le Père et L’accueille avec joie, l’Esprit de Christ pénètre dans son cœur, ce Jésus : « Que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:8-9). Et ainsi cet individu pourra également proclamer « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

Mais pour ce qui est des faux ministres qui viennent vous prêcher n’importe quoi, Jude nous déclare : « Malheur à eux ! car ils ont suivi la voie de Caïn ; en effet, ils se sont jetés dans l’égarement de Balaam, l’amour du gain ; ils ont péri de la rébellion de Coré. Ce sont des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents ; des arbres au déclin de l’automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés ; ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité » (Jude 1:11-13).

Jude compare ces trois mauvais exemples dans l’Ancien Testament à certains leaders dans les églises du Nouveau Testament qui utilisent leur influence pour faire le mal. Caïn fut le premier fils d’Adam et Ève, et il a eu toutes les opportunités nécessaires afin d’exceller. Malgré cela, il a choisi la voie qui, non seulement l’amena à tuer son frère, mais qui fut également responsable d’une culture de rébellion contre Dieu. Son meurtre fut précédé d’une désobéissance flagrante qui s’exprima lorsque la famille est venue offrir son sacrifice au Créateur.

Dans Genèse 4:3-7, nous lisons : « Or, au bout de quelque temps, Caïn offrit des fruits de la terre une oblation à l’Éternel ; et Abel offrit, lui aussi, des premiers-nés de son troupeau, et de leurs graisses. Et l’Éternel eut égard à Abel, et à son oblation ; mais il n’eut point égard à Caïn, ni à son oblation ; et Caïn fut fort irrité, et son visage fut abattu. Et l’Éternel dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? Si tu fais bien, ne relèveras-tu pas ton visage ? Mais, si tu ne fais pas bien, le péché est couché à la porte, et son désir est tourné vers toi ; mais toi, tu dois dominer sur lui. »

Pourquoi Dieu a-t-Il eu égard à l’offrande d’Abel et non a celle de Caïn ? La réponse se trouve dans Hébreux 11:4 : « Par la foi, Abel offrit à Dieu un plus excellent sacrifice que Caïn, à cause d’elle il fut déclaré juste, Dieu rendant témoignage à ses offrandes ; et quoique mort, il parle encore par elle. » Abel offrit des premiers-nés de son troupeau, tandis que Caïn offrit des fruits de la terre. Il n’est pas écrit que les fruits offerts par Caïn étaient de mauvaise qualité. De plus, offrir des fruits n’était pas inférieur à offrir du bétail puisque les instructions de Dieu à Moïse au sujet des offrandes incluaient les prémices de la terre comme les prémices du bétail. Personnellement, je crois qu’il s’agissait de l’attitude de Caïn en opposition à celle d’Abel. Caïn aurait pu offrir la même offrande d’animaux que son frère qu’il n’aurait pas été plus agréé, car c’est son attitude qui était mauvaise. Mais c’est une spéculation de ma part fondée sur ce qu’on peut déduire de ce que Dieu a dit à Caïn dans le texte plus haut.

Le livre de la Genèse ne nous donne pas beaucoup de détails, mais il est très clair que la première famille devait suivre des instructions. Même après avoir péché contre Dieu, Genèse 3:21 nous dit que : « l’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des robes de peau, et les en revêtit. » Pour faire ces robes, Dieu a dû sacrifier des animaux afin de les revêtir. Caïn avait adopté un style de vie qui détourna son cœur de l’obéissance aux instructions de Dieu. Il était fermier et fournissait de la nourriture pour plusieurs, mais lorsque vint le temps d’offrir des sacrifices, il n’obéissait pas aux instructions divines. Je pense plutôt que Dieu savait que Caïn avait un mauvais cœur, car il était déjà prédisposé au meurtre. Ce genre de prédisposition ne survient pas tout d’un coup.

Et cette rébellion l’a amené à croire qu’ : « Il y a telle voie qui semble droite à l’homme, mais dont l’issue est la voie de la mort » (Proverbes 14:12). Et finalement, il a tué son frère Abel.

Malheur à ceux qui ont suivi la voie de Coré (voir Jude 1:11). Jude nous décrit le comportement de Coré contre Moïse. Dans Nombres 16:1-5, nous lisons : « Or, Coré, fils de Jitsehar, fils de Kehath, fils de Lévi, fit une entreprise avec Dathan et Abiram, fils d’Éliab, et On, fils de Péleth, enfants de Ruben ; et ils s’élevèrent contre Moïse, avec deux cent cinquante hommes des enfants d’Israël, des principaux de l’assemblée, qu’on appelait au conseil, des hommes de renom. Ils s’assemblèrent donc contre Moïse et contre Aaron, et leur dirent : Que cela vous suffise ! car tous ceux de l’assemblée sont consacrés, et l’Éternel est au milieu d’eux ; pourquoi donc vous élevez-vous au-dessus de l’assemblée de l’Éternel ? Moïse, entendant cela, se jeta sur son visage. Et il parla à Coré et à tous ceux qui étaient assemblés avec lui, en disant : Demain matin, l’Éternel fera connaître qui est à Lui, et qui est consacré, et il le fera approcher de lui ; il fera approcher de lui celui qu’il aura choisi. »

Pendant cette période de temps, Moïse et Aaron étaient les porte-paroles de l’Éternel, exerçant autorité et pleines instructions venant de Dieu. Les Saintes Écritures prennent cette place aujourd’hui. Coré et les deux cent cinquante princes de l’assemblée qu’on appelait au conseil, des hommes de renom, avaient décidé qu’ils étaient aussi saints que Moïse. Ils disaient : « Que cela vous suffise ! car tous ceux de l’assemblée sont consacrés » (Nombres 16:3). C’était beaucoup plus qu’un simple soulèvement pour le contrôle du leadership de l’assemblée. Car Israël venait tout juste de passer par des miracles majeurs, l’ouverture de la Mer Rouge, la manne qui descendait du ciel chaque jour pour nourrir le peuple, l’eau qui leur venait constamment du rocher, et ils venaient de recevoir les Dix Commandements, et ils construisirent le tabernacle pour Dieu.

Le peuple avait rejeté le compte-rendu de Josué et de Caleb au sujet de la terre promise par Dieu, et il rouspétait continuellement. Dans Nombres 14:3-4, ils disaient : « Et pourquoi l’Éternel nous conduit-il vers ce pays, pour y tomber par l’épée ? Nos femmes et nos petits enfants y seront une proie. Ne vaudrait-il pas mieux pour nous, de retourner en Égypte ? Et ils se dirent l’un à l’autre : Établissons un chef, et retournons en Égypte. » Un exemple parfait de la courte vue des hommes sans l’Esprit de Dieu. L’Éternel était vraiment en colère contre eux. Alors, Coré a tenté d’annuler le plan de direction de Dieu en se rebellant contre Moïse qui avait été établi sur le peuple par l’autorité divine. Aujourd’hui, cela serait l’équivalent d’insister pour que la science, ou la philosophie, ou la théologie, soient aussi saintes que le Texte Reçu des Écritures !

La méthode divine d’éprouver cette rébellion était assez simple. Chaque leader devait préparer sa propre interprétation de la Parole de Dieu, et l’Éternel ferait connaître qui est à lui et qui est consacré, et Il le fera approcher de Lui ; Il fera approcher de Lui celui qu’Il aura choisi. « Mais si l’Éternel crée une chose toute nouvelle, et que la terre ouvre sa bouche, et les engloutisse avec tout ce qui leur appartient, et qu’ils descendent vivants au Sépulcre, vous saurez que ces hommes ont méprisé l’Éternel. Et dès qu’il eut achevé de prononcer toutes ces paroles, le sol qui était sous eux, se fendit ; et la terre ouvrit sa bouche, et les engloutit avec leurs familles, et tous les hommes qui étaient à Coré, et tout leur bien. Ils descendirent, eux et tout ce qui leur appartenait, vivants au Sépulcre, et la terre les couvrit ; et ils périrent du milieu de l’assemblée. Et tout Israël, qui était autour d’eux, s’enfuit à leur cri; car ils disaient : Prenons garde que la terre ne nous engloutisse ! Et un feu sortit, de la part de l’Éternel, et dévora les deux cent cinquante hommes qui offraient le parfum » (Nombres 16:30-35).

Dieu ne tolère aucun rejet de Son message. Mais comme le disait si bien David, dans Psaume 138:2 : « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. »

Et finalement : « Malheur à eux ! qui se sont jetés dans l’égarement de Balaam, l’amour du gain » (Jude 1:11). Balaam était un caractère très complexe qui disait être habilité à communiquer avec Dieu. Alors : « les enfants d’Israël partirent, et campèrent dans les plaines de Moab, au delà du Jourdain de Jérico. Or Balak, fils de Tsippor, vit tout ce qu’Israël avait fait à l’Amoréen. Et Moab eut une grande peur de ce peuple, parce qu’il était nombreux ; et Moab fut effrayé en face des enfants d’Israël. Moab dit donc aux anciens de Madian : Maintenant cette multitude va tout dévorer autour de nous, comme le bœuf broute l’herbe des champs. Or, en ce temps-là, Balak, fils de Tsippor, était roi de Moab » (Nombres 22:1-4).

« Et il envoya des messagers à Balaam, fils de Béor, à Pethor, située sur le fleuve, au pays des enfants de son peuple, pour l’appeler, en disant : Voici, un peuple est sorti d’Égypte ; voici, il couvre la face de la terre, et il s’est établi vis-à-vis de moi. Viens donc maintenant, je te prie ; maudis-moi ce peuple, car il est plus puissant que moi. Peut-être que je pourrai le battre, et que je le chasserai du pays ; car je sais que celui que tu bénis est béni, et que celui que tu maudis est maudit. Les anciens de Moab s’en allèrent donc, avec les anciens de Madian, ayant en leur main des présents pour le devin ; et ils vinrent à Balaam, et lui rapportèrent les paroles de Balak » (Nombres 22:5-7).

Dans Nombres 22:8-13, Balaam leur répondit : « Demeurez ici cette nuit, et je vous rendrai réponse, selon que l’Éternel me parlera. Et les seigneurs de Moab demeurèrent chez Balaam. Or, Dieu vint à Balaam, et lui dit : Qui sont ces hommes que tu as chez toi ? Et Balaam répondit à Dieu : Balak, fils de Tsippor, roi de Moab, a envoyé vers moi, pour me dire : Voici un peuple est sorti d’Égypte, et il couvre la face de la terre ; viens maintenant, maudis-le-moi ; peut-être que je pourrai le combattre, et que je le chasserai. Et Dieu dit à Balaam : Tu n’iras point avec eux, tu ne maudiras point ce peuple, car il est béni. Et Balaam se leva au matin, et dit aux seigneurs envoyés par Balak : Retournez en votre pays ; car l’Éternel a refusé de me laisser aller avec vous. »

Même l’apôtre Pierre nous parle de ces hommes : « Qui, ayant quitté le droit chemin, se sont égarés, en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l’iniquité, mais qui fut repris de son injustice ; une ânesse muette, parlant d’une voix humaine, réprima la folie du prophète » (2 Pierre 2:15). Allons voir le récit dans Nombres 22:20-23. « Et Dieu vint à Balaam la nuit, et lui dit : Si ces hommes sont venus pour t’appeler, lève-toi, va avec eux ; mais tu ne feras que ce que je te dirai. Balaam se leva donc le matin, sella son ânesse, et s’en alla avec les seigneurs de Moab. Mais la colère de Dieu s’embrasa parce qu’il s’en allait ; et un ange de l’Éternel se tint dans le chemin pour s’opposer à lui. Or, il était monté sur son ânesse, et ses deux serviteurs étaient avec lui. Et l’ânesse vit l’ange de l’Éternel qui se tenait dans le chemin, son épée nue dans la main ; et l’ânesse se détourna du chemin et s’en alla dans les champs, et Balaam frappa l’ânesse pour la ramener dans le chemin. »

Dans Nombres 22:24-27, nous lisons : « Mais l’ange de l’Éternel se tint dans un sentier de vignes, qui avait un mur d’un côté et un mur de l’autre. Et l’ânesse vit l’ange de l’Éternel, et se serra contre la muraille, et elle serra contre la muraille le pied de Balaam, qui continua à la frapper. Et l’ange de l’Éternel passa plus avant, et s’arrêta dans un lieu étroit où il n’y avait pas de chemin pour se détourner à droite ni à gauche. Et l’ânesse vit l’ange de l’Éternel, et se coucha sous Balaam. Mais la colère de Balaam s’enflamma, et il frappa l’ânesse avec un bâton. » Manifestement, Balaam ne voyait pas l’ange de Dieu qui était pourtant devant lui. Puis, Dieu montra un peu d’ironie.

« Alors l’Éternel ouvrit la bouche de l’ânesse, et elle dit à Balaam : Que t’ai-je fait, que tu m’aies déjà frappée trois fois ? Et Balaam répondit à l’ânesse : C’est que tu t’es moquée de moi. Que n’ai-je une épée en ma main ! je t’aurais déjà tuée. Et l’ânesse dit à Balaam : Ne suis-je pas ton ânesse, que tu as montée depuis que tu existes jusqu’à ce jour ? Ai-je l’habitude d’agir ainsi à ton égard ? Et il répondit : Non. Alors l’Éternel ouvrit les yeux de Balaam, et il vit l’ange de l’Éternel qui se tenait dans le chemin, son épée nue dans la main ; et il s’inclina et se prosterna sur son visage. Et l’ange de l’Éternel lui dit : Pourquoi as-tu frappé ton ânesse déjà trois fois ? Voici, je suis sorti pour m’opposer à toi, car tu suis un chemin pernicieux devant moi. Or l’ânesse m’a vu, et s’est détournée devant moi déjà trois fois ; et si elle ne se fût détournée de devant moi, je t’aurais même déjà tué et je l’aurais laissée en vie. Alors Balaam dit à l’ange de l’Éternel : J’ai péché ; car je ne savais point que tu te tinsses dans le chemin contre moi ; et maintenant, si cela te déplaît, je m’en retournerai » (Nombres 22:28-34).

Malgré cela, Balaam persista dans son projet de se rendre vers Balak. Ensuite, par trois fois il tenta de maudire Israël, mais chaque fois, au lieu de le maudire, il le bénissait, car cela venait de Dieu. Finalement, dans Nombres 24:12-13 : « Balaam répondit à Balak : N’avais-je pas dit aussi aux messagers que tu avais envoyés vers moi : Quand Balak me donnerait sa maison pleine d’argent et d’or, je ne pourrais pas transgresser l’ordre de l’Éternel, pour faire du bien ou du mal de moi-même ; je dirai ce que l’Éternel dira ? » Au lieu de se repentir, Balaam se vantait de son habilité à savoir ce que Dieu voulait de lui. Alors, dans Apocalypse 2:14, cette doctrine s’est répandue dans l’Église de Pergame, où Jésus lui dit : « Mais j’ai quelque peu de chose contre toi, c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre un scandale devant les enfants d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles, et qu’ils tombassent dans la fornication. »

Ceux qui détournent les dons de Dieu pour leur propre profit tombent sous une condamnation plus sévère. Même Jacques nous met en garde en déclarant : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Que le Seigneur nous protège contre les Balaam des églises. Paul nous dit plutôt que : « La grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu, et la communication du Saint-Esprit soient avec vous tous ! Amen ! » (2 Corinthiens 13:13).

Il n’y a qu’un seul Dieu, Qui Se manifeste cependant à nous de deux façons, selon Son vouloir et Son désir. Il existe plusieurs passages où Dieu Se manifeste dans la vie du chrétien. D’abord, il y a la manifestation du salut, par le sang de Jésus, car : « Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! C’est pourquoi il est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel » (Hébreux 9:14-15).

Ensuite, vient la régénération : « Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! C’est pourquoi tu n’es plus esclave, mais fils, et si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ » (Galates 4:6-7). Le salut et la régénération sont témoignés publiquement par l’ordre de Christ, dans Matthieu 28:19 : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » La ressource principale du croyant, c’est la prière.

Car Jésus : « est venu annoncer la paix, à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près ; car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit », nous déclare Paul, dans Éphésiens 2:17-22.

Nous devrions apprendre continuellement de Christ et témoigner pour Lui. Et : « le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites » (Jean 14:26). « Lorsque sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, il rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement » (Jean 15:26-27). Nous avons donc Son assurance éternelle que Sa grâce, Son Amour et Sa communion avec nous seront toujours là.

Nous vivons présentement dans un territoire bien choyé. Car : « vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10). Au cœur même de notre lutte continuelle pour notre survie et pour notre victoire dans ce monde, il serait bien de reconnaître que nous vivons présentement en territoire ennemi.

Alors que nous reconnaissons que c’est par la Parole de Dieu que : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:3), « nous savons que nous sommes de Dieu et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1 Jean 5:19-20). « Maintenant se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors » (Jean 12:31). Mais rappelons-nous que Satan demeure toujours : « le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:2-3). Le fait que nous soyons entourés de ténèbres ne devrait pas nous surprendre, car avant d’être délivrés par Sa grâce, nous aussi étions parmi ces ténèbres.

Jésus est venu : « Afin de donner la connaissance du salut à son peuple, dans la rémission de leurs péchés, par les entrailles de la miséricorde de notre Dieu, par lesquelles le soleil levant nous a visités d’en haut ; pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, et pour conduire nos pas dans le chemin de la paix » (Luc 1:77-79). Mais ce qui fut malheureux : « c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3:19).

Cette confrontation, qui a lieu dans les ténèbres, n’abolit pas le conflit que nous, les humains, entretenons avec les esprits, mais nous devrions toujours considérer que : « ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12). Mais louons Dieu de nous avoir sortis des ténèbres pour nous amener dans Sa merveilleuse lumière.

Malgré que nous demeurions encore dans le monde, notre Roi : « nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:13-14). Car dans cette lumière : « était la vie, et la vie était la lumière des hommes » (Jean 1:4). Dans Jean 13:34-35, Jésus nous déclare : « Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

Aucun chrétien ne pourrait remettre en question la prééminente importance de l’amour. « Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour » (1 Jean 4:8). La plus grande vertu chrétienne, c’est l’amour. Les premier et deuxième commandements de la loi nous déclarent l’amour pour Dieu et l’amour envers notre prochain. Au pharisien qui est venu Lui demander : « Maître, quel est le grand commandement de la loi ? Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22:36-40).

Le nouveau commandement de Christ nous donne toutefois la définition de l’amour ! « C’est que vous vous aimiez les uns les autres ; comme je vous ai aimés. » Nous devrions observer de quelle façon Christ a aimé. En premier lieu, Son amour n’était pas éphémère. « Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue pour passer de ce monde au Père, comme il avait aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’à la fin » (Jean 13:1). Jésus a Lui-même défini l’amour de cette façon : « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père » (Jean 15:13-15).

Cependant, Christ n’est pas mort seulement pour Ses amis, mais pour tous les pécheurs, incluant Ses ennemis implacables. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie ? » (Romains 5:8-10). Par Sa résurrection !

« L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres » (1 Jean 4:9-11). La mesure de l’amour fut la mort de Christ, imméritée, mais joyeusement offerte par Lui en substitution à nos péchés. Lorsque nous pensons que Son commandement de nous aimer les uns les autres est trop exigeant pour nous, comparons-le à Son amour pour nous.

« Car la charité de Christ nous presse, étant persuadés que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux » (2 Corinthiens 5:14-15). « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime point son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? Et nous tenons ce commandement de lui : Que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère » (1 Jean 4:19-21). Donc, nous devrions constamment vivre pour Lui.




D.550 – Le véritable commencement

Par Joseph Sakala

«Paul, serviteur de Dieu, et apôtre de Jésus-Christ pour la foi des élus de Dieu, et pour la connaissance de la vérité, qui est selon la piété, en vue de l’espérance de la vie éternelle, que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps éternels ; et qu’il a manifestée en son temps par Sa Parole, dont la prédication m’a été confiée, selon l’ordre de Dieu notre Sauveur, à Tite, mon vrai fils dans notre commune foi : Grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, et du Seigneur Jésus-Christ notre Sauveur ! » (Tite 1:1-4). Ce que Paul nous déclare ici est très intéressant et très révélateur. Saviez-vous qu’il y a des choses que Dieu, dans Son omnipotence, ne peut pas faire ? Cela vous surprend-il ? Dieu ne peut pas faillir dans Son but ultime pour Sa création. Il ne peut pas faire le mal ni Se tromper, car ce que Dieu fait est toujours bon et ce qu’Il dit est toujours vrai, par définition. Et Dieu ne peut pas mentir ; donc, ce que Dieu a promis, Il l’accomplira. Une de Ses promesses les plus glorieuses, celle de la vie éternelle, est tout à fait remarquable, car cette promesse fut prononcée même avant que Dieu ait fait le monde, incluant l’espace et le temps. Mais comment quelque chose peut-elle se réaliser avant que le temps ne commence ?

La même expression est utilisée dans 2 Timothée 1:9-11 où Paul nous déclare que Dieu : « Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile, pour lequel j’ai été établi prédicateur, et apôtre, et docteur des Gentils. » Pareillement, dans Romains 16:25-26 : « A celui qui peut vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère caché pendant plusieurs siècles, mais présentement manifesté par les écrits des prophètes, selon l’ordre du Dieu éternel, et annoncé à toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi. »

Notre esprit est enfermé dans l’espace et dans le temps, et, par le fait même, nous ne pouvons pas concevoir qu’il pourrait exister quelque chose au-delà de l’espace et avant le temps. Cependant, Dieu est le Créateur et, comme le dit si bien Hébreux 11:3 : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la Parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles. » Dieu a créé le temps et l’espace, et tous les phénomènes qui existent dans le temps et l’espace, et le même fait que nous ne puissions pas comprendre ceci confirme tout simplement les Écritures. Esaïe 40:13-14 nous certifie : « Qui a mesuré l’Esprit de l’Éternel, ou qui a été son conseiller pour l’instruire ? De qui a-t-il pris conseil ? Qui lui a donné l’intelligence, et lui a enseigné le chemin de la justice ? Qui lui a enseigné la science, et lui a fait connaître la voie de la sagesse ? »

C’est le roi David qui nous déclare : « Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi. Science trop merveilleuse pour moi, si élevée que je n’y puis atteindre ! Où irais-je loin de ton Esprit, et où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche au Sépulcre, t’y voilà. Si je prends les ailes de l’aube du jour, et que j’aille habiter au bout de la mer, là même, ta main me conduira, et ta droite me saisira » (Psaumes 139:5-10). Alors, ce que nous ne comprenons pas, nous le croyons simplement par la foi, car Dieu ne peut mentir. Même si le monde a eu un commencement et nos vies ont chacune un commencement, le monde ne se terminera jamais et nos vies non plus, car Dieu existera toujours. « N’es-tu pas de toute éternité, ô Éternel mon Dieu, mon Saint ! Nous ne mourrons point ! » (Habaquq 1:12).

Nous recevons, par la foi, Sa promesse immuable de vie éternelle qui nous a été donnée par Jésus-Christ, selon Sa volonté et Sa grâce infinie, avant même que le monde fut. Donc, ceux qui ne recevront pas la vie éternelle ne pourront jamais blâmer Dieu, mais seulement leur propre rejet de Dieu jusqu’à la fin. Ayant déclaré ceci, reculons ensemble jusqu’au néant, alors que rien n’existait encore, ni le temps, ni l’univers, rien sauf Dieu qui est Esprit. Notez que je n’ai pas dit que Dieu était un Esprit. Parce que si Dieu était un Esprit, il aurait fallu qu’Il soit créé par quelqu’un. Mais qui L’a créé ? Personne, parce que, dans Jean 4:24, il est bien dit : « Dieu est esprit », et Il a tout créé ce qui existe. Donc, étant Esprit, analysons tout ce que Dieu a créé, car créer veut dire mettre tout en existence à partir de rien.

Commençons par le commencement et, à partir de ce moment, je me laisse guider par l’Esprit de Dieu. Dans Proverbes 3:19, nous lisons : « L’Éternel a fondé la terre par la sagesse, et agencé les cieux par l’intelligence. » Mais pour fonder la terre, il a fallu créer l’espace pour contenir la terre et l’univers. Ensuite, nous découvrons que Dieu créa des anges pour Le servir. Donc, les anges furent créés avant l’univers. Comment peut-on le savoir ? Parce que, dans Job 38, Dieu questionna Job pour S’informer de sa connaissance. Dieu le questionne et lui déclare : « Ceins donc tes reins comme un vaillant homme, je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire » (Job 38:3-6).

Dans les chapitres 38 à 41, il est enregistré une série remarquable de soixante-dix-sept questions sur la création, questions que Dieu avait posées à Job et à ses amis philosophes qui ne détenaient aucune réponse. À la fin de son interrogation, Job n’avait qu’un seul aveu : « Alors Job répondit à l’Éternel, et dit : Je sais que tu peux tout, et qu’on ne saurait t’empêcher d’accomplir un dessein. “Qui obscurcit mes plans sans science ?” J’ai parlé et je ne comprenais pas ; ce sont des choses trop merveilleuses pour moi, et je ne les connais point. “Écoute donc et je parlerai ; je t’interrogerai et tu m’instruiras.” Mes oreilles avaient entendu parler de toi ; mais, maintenant, mon œil t’a vu. C’est pourquoi je me condamne et je me repens, sur la poussière et sur la cendre » (Job 42:1-6).

Des évolutionnistes modernes, en dépit de leurs prétentions arrogantes, sont également incapables de répondre, plus de 3 500 ans plus tard. Mais il y en a Un qui peut répondre à toutes ces questions, et Ses réponses nous viennent d’un autre ancien document, le merveilleux chapitre 8 du livre des Proverbes. À Sa toute première question : « Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? » (Job 38:4), nous vient cette réponse : « Quand il imposait à la mer sa loi, afin que ses eaux n’en franchissent pas les limites, quand il posait les fondements de la terre, alors j’étais auprès de lui son ouvrière, j’étais ses délices de tous les jours, et je me réjouissais sans cesse en sa présence » (Proverbes 8:29-30). Celle qui parle, ici, c’est Sa sagesse divine. C’était la Parole de Dieu, une manifestation du Fils de Dieu qui devait choisir de Se faire appeler le Fils de l’homme.

Dans une merveilleuse révélation, Dieu nous divulgue une réponse à la question la plus recherchée par Job et ses amis : « Qui renferma la mer dans des portes, quand elle sortit en s’élançant du sein de la terre ; quand je lui donnai la nuée pour vêtement, et l’obscurité pour langes ; quand j’établis ma loi sur elle, quand je lui mis des verrous et des portes, et que je lui dis : Tu viendras jusqu’ici, et tu n’iras pas plus loin ; ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots ? Depuis que tu es au monde, as-tu commandé au matin, as-tu marqué à l’aurore sa place, pour qu’elle saisisse les extrémités de la terre, et que les méchants soient chassés ? La terre change de forme comme l’argile sous le cachet, et toutes choses se lèvent comme pour la vêtir » (Job 38:8-14).

Et Dieu continue dans Job 38:25-29 : « Qui a donné à l’averse ses canaux, et sa voie à l’éclair des tonnerres, pour faire pleuvoir sur une terre sans habitants, sur un désert sans hommes, pour abreuver des lieux déserts et désolés, et faire germer et sortir l’herbe ? La pluie a-t-elle un père ? Ou, qui enfante les gouttes de rosée ? De quel sein est sortie la glace ? Et qui enfante le givre du ciel ? »

Finalement, la sagesse parle et déclare : « Quand il agençait les cieux, j’y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l’abîme, quand il fixait les nuages en haut, quand il faisait jaillir les fontaines de l’abîme. Quand il imposait à la mer sa loi, afin que ses eaux n’en franchissent pas les limites, quand il posait les fondements de la terre, alors j’étais auprès de lui son ouvrière, j’étais ses délices de tous les jours, et je me réjouissais sans cesse en sa présence. Je trouvais ma joie dans le monde et sur la terre, et mon bonheur parmi les enfants des hommes » (Proverbes 8:27-31).

Notre Sauveur était là ! « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui », nous confirme Paul, dans Colossiens 1:16-17. Une autre question : « Les portes de la mort se sont-elles découvertes à toi ? Et as-tu vu les portes de l’ombre de la mort ? » (Job 38:17). Oui, mais cela s’applique seulement par la bonté de Dieu à tout croyant : « Car celui qui me trouve, trouve la vie, et obtient la faveur de l’Éternel ; mais celui qui m’offense fait tort à son âme. Tous ceux qui me haïssent, aiment la mort » (Proverbes 8:35-36).

Mais revenons aux premières questions que Dieu a posées à Job. « Qui est celui-ci qui obscurcit mes plans par des discours sans science ? Ceins donc tes reins comme un vaillant homme, je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? » (Job 38:2-7). Donc, avant d’avoir créé les humains, les anges existaient déjà lorsque Dieu jetait les fondations de la terre et a étendu le niveau sur elle, dans l’espace. Nous arrivons maintenant à la terre et à sa création au même moment que toutes les autres étoiles et galaxies.

Alors, Dieu créa l’espace, l’univers et les anges qui, lors de la création, poussaient ensemble des cris de joie. Dieu Se révèle enfin à nous : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » `(Genèse 1:1). Si les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations, la création toute entière devait être d’une beauté éblouissante. Alors, qu’a-t-il pu arriver lorsque, dès le verset 2, nous découvrons que : « la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux » ? Dieu ne l’a sûrement pas créée comme cela. Surtout que, dans Esaïe 45:18, nous lisons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! »

Quelqu’un d’autre que Dieu a bien voulu la destruction de cette terre, et le responsable était nul autre que Satan le diable. Dès sa création, Lucifer était un chérubin protecteur de Dieu. Son nom Lucifer veut dire « porteur de lumière » aux humains que Dieu devait créer. Voici ce que Dieu a déclaré à son sujet, dans Ézéchiel 28:13-15 : « Tu te trouvais dans l’Éden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de pierres précieuses de toutes sortes, la sardoine, la topaze, la calcédoine, le chrysolithe, l’onyx, le jaspe, le saphir, l’escarboucle, l’émeraude et l’or. Les tambours et les flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu. Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi. »

Et notez bien qu’il se trouvait déjà dans l’Éden, le jardin de Dieu, pour apporter la vérité divine aux humains que Dieu venait de créer. Mais au lieu d’agir comme chérubin protecteur aux ailes déployées, Dieu lui dévoile : « Au milieu de ton riche commerce, ton cœur s’est rempli de violence, et tu devins coupable ; je te précipiterai de la montagne de Dieu ; je te détruirai, ô chérubin protecteur, du milieu des pierres de feu ! Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, et tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jetterai par terre, je te donnerai en spectacle aux rois, pour qu’ils te regardent » (Ézéchiel 28:16-17). Au lieu de leur porter la lumière divine, il a séduit nos premiers parents à croire qu’ils pouvaient devenir des dieux, sous sa domination, sur la terre.

Allons voir dans [Ésaïe] 14:12-14 où Dieu le questionne sur sa convoitise : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. » Voilà le plan diabolique que Lucifer avait concocté dans sa tête depuis sa création, à cause de sa beauté.

Il a commencé par séduire le tiers des anges que Dieu lui avait accordés. Ayant réussi : « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9). Alors, dans sa colère, vous pouvez imaginer les dégâts qu’il a dû faire à la terre. « Or la terre était [devenue] informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux » (Genèse 1:2).

Mais Dieu avait toujours Son projet de Se former une grande Famille divine qu’Il viendrait Lui-même instruire, afin de lui donner le salut et de lui offrir éventuellement l’univers entier comme héritage. Alors, dès le verset trois de la Genèse, Dieu commença Sa recréation de la terre en sept jours en déclarant : « Que la lumière soit ; et la lumière fut. Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Et Dieu nomma la lumière, jour ; et il nomma les ténèbres, nuit. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le premier jour. »

Il y a des églises qui prêchent que l’univers entier fut créé en sept jours. Mais avez-vous noté ce que Dieu a créé le premier jour ? Que la lumière soit. Et c’est tout. Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres et nomma la lumière, jour ; et il nomma les ténèbres, nuit. Notez maintenant combien de temps Dieu a pris pour faire cette séparation : il y eut un soir et il y eut un matin ; ce fut le premier jour de vingt-quatre heures. Mais aucune mention de la création de l’espace pour y placer l’univers, de la création des anges, de la chute de Lucifer et de ses anges, ni de cette guerre dans le ciel qui incite Dieu à précipiter Satan et ses anges sur la terre qui, elle, existait déjà avant le premier jour de la recréation.

Ces choses furent réglées par Dieu dès le commencement et par la suite, Dieu procède à une création nouvelle pour accommoder les humains avec qui Dieu pourra partager Son univers entier, un jour. Alors, continuons dans Sa recréation. Genèse 1:6-8 nous révèle : « Puis Dieu dit : Qu’il y ait une étendue entre les eaux ; et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux. Et Dieu fit l’étendue, et sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue, d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue ; et cela fut ainsi. Et Dieu nomma l’étendue, cieux. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le second jour. » Notez la précision avec laquelle le Tout-Puissant répare les éléments sur la terre qui était devenue tohu et bohu après le déchaînement de la rage de Satan lorsqu’il fut précipité sur la terre. Notez également que Dieu fit l’étendue et la réorganisa, car l’étendue était déjà créée.

« Puis Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous des cieux se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse ; et cela fut ainsi. Et Dieu nomma le sec, terre ; et il nomma l’amas des eaux, mers ; et Dieu vit que cela était bon. Puis Dieu dit : Que la terre pousse de la végétation, des herbes portant semence, des arbres fruitiers portant du fruit selon leur espèce, qui aient leur semence en eux-mêmes sur la terre ; et cela fut ainsi. Et la terre produisit de la végétation, des herbes portant semence selon leur espèce, et des arbres portant du fruit, qui avaient leur semence en eux-mêmes, selon leur espèce ; et Dieu vit que cela était bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le troisième jour » (Genèse 1:9-13). Simultanément, Dieu commence à réorganiser l’étendue du ciel autour de la terre.

Dans Genèse 1:14-19, nous lisons : « Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. Et Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire, pour dominer sur le jour, et le petit luminaire, pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le quatrième jour. »

« Puis Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des êtres vivants ; et que des oiseaux volent sur la terre devant l’étendue des cieux. Et Dieu créa les grands poissons, et tous les êtres vivants qui se meuvent, dont les eaux foisonnèrent, selon leurs espèces, et tout oiseau ailé, selon son espèce; et Dieu vit que cela était bon. Et Dieu les bénit, en disant : Croissez et multipliez, et remplissez les eaux dans les mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le cinquième jour » de vingt-quatre heures tel que décrit dans Genèse 1:20-23.

Mais voici ce qui arriva le sixième jour, dans Genèse 1:24-25 : « Puis Dieu dit : Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bétail, reptiles et animaux de la terre selon leur espèce ; et cela fut ainsi. Et Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles du sol selon leur espèce ; et Dieu vit que cela était bon. »

Voici enfin le couronnement de Sa création. « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre » (Genèse 1:26-28).

Notez encore que Dieu a créé l’homme à l’image de Dieu, et non pas à cette image laide d’extraterrestre nommée adéquatement E.T. dans le but de séduire le monde et nos enfants afin de les amener à croire que Dieu aurait créé des humains ou toute autre forme d’entités vivantes sur des soi-disant planètes lointaines. Satan aimerait sûrement que nous croyions cela, car il prépare depuis longtemps une de ses séductions, celle que nous serons un jour attaqués par des extra-terrestres que l’on devra combattre et détruire, alors que c’est Jésus qui reviendra dans toute Sa gloire pour Se saisir de toutes les nations de la terre en tant que Roi de la terre entière.

Finalement, dans Genèse 1:29-31, Dieu donne Ses dernières instructions à nos premiers parents : « Et Dieu dit : Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture. Et à tous les animaux des champs, et à tous les oiseaux des cieux, et à tout ce qui se meut sur la terre, qui a en soi une âme vivante, j’ai donné toute herbe verte pour nourriture ; et cela fut ainsi. Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le sixième jour. » Avez-vous enregistré quelque chose de nouveau, ici ? Lorsque Dieu créa les choses qui devaient servir à l’homme, Il finit chaque observation de ce qu’Il avait créé en disant que c’était bon.

Mais maintenant que Dieu avait créé l’homme à Son image et à Sa ressemblance et avec qui Il voulait tout partager, Dieu vit tout ce qu’Il avait fait et voici, c’était très bon. « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé » (Genèse 2:1-3). Mais pourquoi Dieu S’est-Il reposé le septième jour ? Était-Il fatigué de tout ce qu’Il avait fait ?

Dieu préparait déjà le repos de l’humanité avant même que les humains commencent à se sentir fatigués. L’homme devait se reposer dans le Seigneur, mais il a refusé cette proposition. Jésus est venu pour nous montrer comment nous reposer, en nous démontrant que le sabbat ou repos avait été créé pour l’homme et non l’homme pour le sabbat. N’a-t-il pas Lui-même dit : « Le sabbat a été fait pour l’homme, non pas l’homme pour le sabbat. Ainsi le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (Marc 2:27-28) ? Jésus a même fait des miracles durant le sabbat afin de nous montrer comment l’observer en faisant du bien, mais au lieu de saisir qu’il était bien d’aider son prochain, même durant le sabbat, à cause de cela les pharisiens cherchaient à le mettre a mort. Le sabbat fut sanctifié par Dieu Lui-même afin que l’homme apprenne à se reposer dans le Seigneur.

Cependant, comprenez-moi bien, je ne suis pas en train de vous suggérer de retourner à l’observance de l’ancienne alliance et de consacrer le samedi comme jour de culte. Dans la loi de Christ, celle de la Nouvelle Alliance, le « sabbat » du chrétien s’étend aux sept jours de la semaine. Christ exige que Son disciple se repose du péché et des œuvres mortes et cela ne peut se réduire à une seule journée de la semaine.

Mais continuons dans Genèse 2:19-20 où nous voyons comment : « l’Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs, et tous les oiseaux des cieux ; et il les fit venir vers Adam, pour voir comment il les nommerait, et que tout nom qu’Adam donnerait à chacun des êtres vivants, fût son nom. Et Adam donna des noms à toutes les bêtes, et aux oiseaux des cieux, et à tous les animaux des champs ; mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui. » Pas de problème ! Dieu avait aussi déclaré : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui » (Genèse 2:18).

Alors : « l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish). C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair. Or Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte » (Genèse 2:21-25). Dieu prépara déjà le mariage pour les descendants de nos premiers parents afin qu’ils quittent leurs parents et s’attachent à leur couple, et qu’ils deviennent ainsi une seule chair, réglant leurs problèmes ensemble et en élevant leurs enfants selon l’Esprit qui les guiderait.

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Ce qui suit est purement académique, mais je crois l’avoir reçu par l’inspiration du Saint-Esprit. Alors, je vous demanderais, en toute humilité, en tant que mes correspondants, de lire attentivement ce qui suit, de prier et de m’offrir par courriel ce que l’Esprit vous inspirera afin d’enrichir ce que j’ai déjà reçu comme inspiration. Soyez assurés, mes chers amis, que je vous serai entièrement reconnaissant. J’attends alors vos réponses.

Vous êtes-vous déjà posé la question à savoir comment Dieu a formé les trois races dominantes sur la terre ? La Bible ne le dit pas, mais nous pouvons le déduire de ce que Dieu aurait révélé à Ses enfants. Notez d’abord qu’Adam fut créé blanc. Comment peut-on savoir cela ? Regardez dans le monde et notez vous-mêmes que la seule manière de produire des enfants blancs, c’est par deux parents blancs. Un blanc avec une femme blanche forment des enfants blancs. En règle générale, un noir avec une femme blanche forment des enfants noirs, et un jaune avec une femme blanche forment des enfants jaunes. Il n’y a pas de preuves évidentes que ce soit toujours le cas. Il ne faudrait pas affirmer quelque chose sans les preuves qui vont avec. Alors, comment Dieu S’y est-Il pris pour former cette variété de trois couleurs si dominantes ? Vos suggestions seraient bien appréciées.

Juste par curiosité, que produisent un homme noir avec une femme jaune ; ou un homme jaune avec une femme noire ? Je dois vous avouer que je ne le sais pas, parce que les Écritures n’en parlent pas, mais les Indiens et les Pakistanais, par exemple, sont peut-être le résultat de plusieurs mélanges, au fil des siècles. J’aimerais vous faire remarquer que les mulâtres (mélange noir/blanc) sont d’une couleur café au lait que l’on ne peut assimiler ni aux blancs ni aux noirs ; j’ai même vu une mulâtre qui avait les cheveux roux naturels. Cela arrive même parmi les familles blanches et les jaunes. Mes parents avaient des cheveux noirs. Mes deux frères avaient aussi des cheveux noirs, sauf moi qui avais des cheveux rouge carotte. De même les eurasiens (mélange blanc/jaune) ne sont ni blanc ni jaune. Quand les trois races furent constamment mélangées, cela donna des enfants de toutes les teintes. Ce qui est important, c’est que Dieu aime la variété. Ne l’a-t-Il pas créée ? N’ont-ils pas tous le même sang ? « Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation » (Actes 17:26). Il n’y a donc pas de suprématisme racial qui tienne devant Dieu.

Revenons à la création lorsqu’Adam fut créé, mais qu’Ève fut formée avec une côte d’Adam. Lors de Son chef-d’œuvre, en formant les ovaires d’Ève, Dieu n’avait qu’à les modifier afin de produire des ovules blancs, noirs et jaunes en alternance, et nos premiers parents en ont formés plusieurs. Genèse 4:1-2 nous déclare que : « Adam connut Ève sa femme, et elle conçut, et enfanta Caïn (acquisition), et elle dit : J’ai acquis un homme avec l’aide de l’Éternel. Elle enfanta encore son frère Abel ; et Abel fut berger, et Caïn fut laboureur. » Selon les historiens, Caïn était noir et Abel était blanc.

On me dira, les historiens de quelle histoire ? Je ne me rappelle pas avoir lu quoi que ce soit dans la Bible qui parle de la couleur de peau de Caïn ou d’Abel. Quant à l’histoire des hommes, vous savez comme moi qu’il faut s’en méfier comme de la peste. Je vous demande bien humblement d’être prudents avec ce genre d’argument qui n’en est pas un, en réalité. Vous serez d’accord pour dire qu’il nous faut apporter des arguments bibliques en béton, irréfutables, basés entièrement sur la vérité et non sur des conjectures personnelles. Voilà, mes chers amis, où votre aide peut m’être très utile, car dans les derniers jours, selon Daniel, la connaissance augmentera et, ajoutée à ce que nous trouvons déjà dans la Bible, elle viendra sûrement enrichir ce qui existe présentement.

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Pour remplacer Abel, nous voyons, dans Genèse 4:25-26, que : « Adam connut encore sa femme ; et elle enfanta un fils et l’appela Seth (remplaçant); car Dieu, dit-elle, m’a donné un autre fils au lieu d’Abel, que Caïn a tué. Et un fils naquit aussi à Seth, et il l’appela Énosh. Alors on commença à invoquer le nom de l’Éternel. » Dans Genèse 5:4, nous lisons : « Et les jours d’Adam, après qu’il eut engendré Seth, furent de huit cents ans ; et il engendra des fils et des filles. » Donc, plusieurs enfants assurément de chaque couleur.

« Mais, » me direz-vous, « nous ne pouvons savoir de quelle couleur il s’agissait, car les trois grandes races (blanche, noire et jaune) ne sont apparues de manière évidente qu’après le Déluge et, encore là, nous ne pouvons savoir de quelle couleur étaient les belles-filles de Noé. » En effet, il y a eu beaucoup de spéculations d’homme que nous ne pouvons emprunter sans contrevenir à la vérité biblique. Je voudrais simplement savoir, comment Noé et sa femme, tous deux apparemment blancs, et leurs belles-filles, supposément de trois races différentes, auraient pu former les trois races majeures du monde. Est-ce que Satan aurait séduit toute l’humanité dans le but qu’elle doute de la puissance divine ?

Mais d’abord, que vient faire Satan dans tout cela ? Dès qu’il a su qu’il serait au service des humains, il est devenu jaloux et, au lieu d’apporter la Lumière aux humains que Dieu allait créer, il s’est tourné contre Dieu. Car : « auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:13-14). Il avait même fomenté de faire la guerre à Dieu pour Le détrôner.

« Alors, il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui », nous déclare Jésus, dans Apocalypse 12:7-9. Remarquez, s’il vous plaît, que tout dans ce passage nous indique que cette guerre a eu lieu auparavant, et Satan fait dès maintenant ses ravages parmi les peuples et les nations. Non, il n’y aura pas une autre guerre dans le ciel, comme le prédisent plusieurs églises, car le cas de Satan est déjà réglé.

Cependant, Dieu lui reproche son erreur en lui déclarant : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:12-14). Sa chance, Lucifer l’a déjà eue, et il ne lui reste que peu de temps pour séduire les nations.

Satan s’est vraiment laissé emporter par son orgueil. Mais sa chute du ciel fut une grande victoire pour les enfants de Dieu. Car, dans Apocalypse 12:10-11, Jean nous déclare : « Puis j’entendis dans le ciel une grande voix, qui disait : Maintenant sont venus le salut et la force, et le règne de notre Dieu, et la puissance de son Christ ; car l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu, a été précipité. Ils l’ont vaincu par le sang de l’Agneau, et par la parole à laquelle ils ont rendu témoignage, et ils n’ont point préféré leur vie à la mort. » Tant que nous demeurerons près de Notre-Sauveur, nous n’avons rien à craindre.

Mais les habitants de la terre n’en ont pas fini avec le diable. Apocalypse 12:12 nous déclare : « C’est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui y habitez. Malheur à vous, habitants de la terre et de la mer ; car le diable est descendu vers vous en grande fureur, sachant qu’il n’a que peu de temps. » Si vous croyez que ça va mal sur la terre, vous n’avez encore rien vu, car Satan sait très bien que les saints de Dieu seront protégés, mais les non convertis, ou ceux que Dieu appelle les Habitants de la terre, devront y goûter pendant trois ans et demi pour avoir continuellement rejeté leur Dieu qui ne voulait pourtant que leur bien.

Nous attendons présentement le déclenchement des évènements prédits par Jésus dans l’Apocalypse. Mais Jésus reviendra avec gloire et puissance pour Se saisir de tous les gouvernements, et Sa justice régnera enfin sur cette terre qui sera éventuellement transformée en pays d’Éden sous la gouverne de Jésus. Et les nations connaîtront enfin ce que c’est que la Paix de Dieu sur la terre entière.




D.549 – Aime ton prochain

Par Joseph Sakala

Dans Luc 10:22-29, Jésus nous déclare : « Toutes choses m’ont été données par mon Père ; et nul ne connaît qui est le Fils, que le Père, ni qui est le Père, que le Fils, et celui à qui le Fils le voudra révéler. Puis, se tournant vers ses disciples, il leur dit en particulier : Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car je vous dis que plusieurs prophètes et plusieurs rois ont désiré de voir ce que vous voyez, et ne l’ont point vu ; et d’entendre ce que vous entendez, et ne l’ont point entendu. Alors un docteur de la loi se leva et dit à Jésus, pour l’éprouver : Maître, que faut-il que je fasse pour hériter de la vie éternelle ? Jésus lui dit : Qu’est-ce qui est écrit dans la loi, et qu’y lis-tu ? Il répondit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. Et Jésus lui dit : Tu as bien répondu ; fais cela, et tu vivras. Mais cet homme voulant paraître juste, dit à Jésus : Et qui est mon prochain ? »

Cette question fut posée à Jésus par un avocat qui se spécialisait dans l’interprétation et l’application de plus de 600 commandements de l’Ancien Testament, en réponse à Jésus. Il répondit cela en affirmant que le plus grand commandement de la loi était d’aimer : « le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même » (Luc 10:27). À cette belle réponse : « Jésus lui dit : Tu as bien répondu ; fais cela, et tu vivras. Mais cet homme voulant paraître juste, dit à Jésus : Et qui est mon prochain ? » (Luc 10:28-29).

« Jésus, reprenant la parole, lui dit : Un homme descendit de Jérusalem à Jérico, et tomba entre les mains des brigands, qui le dépouillèrent ; et après l’avoir blessé de plusieurs coups, ils s’en allèrent, le laissant à demi-mort. Or, il se rencontra qu’un sacrificateur descendait par ce chemin-là, et ayant vu cet homme, il passa outre. Un lévite étant aussi venu dans le même endroit, et le voyant, passa outre. Mais un Samaritain, passant son chemin, vint vers cet homme, et le voyant, il fut touché de compassion. Et s’approchant, il banda ses plaies, et il y versa de l’huile et du vin ; puis il le mit sur sa monture, et le mena à une hôtellerie, et prit soin de lui. Le lendemain, en partant, il tira deux deniers d’argent, et les donna à l’hôte, et lui dit : Aie soin de lui, et tout ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. Lequel donc de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui est tombé entre les mains des voleurs ? Le docteur dit : C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui. Jésus donc lui dit : Va, et fais la même chose » (Luc 10:30-37).

De cette parabole, nous apprenons plusieurs principes importants concernant nos voisins et ce que veut dire de les aimer. D’abord un voisin n’est pas nécessairement quelqu’un dont la maison est proche de la nôtre, ou même quelqu’un que nous connaissons. Le Samaritain n’avait jamais rencontré le voyageur qui fut volé et blessé, et n’était même pas un de ses travailleurs agricoles. Cependant, il y avait trois critères qui, dans l’Esprit de Christ, faisaient du Samaritain le prochain du blessé. D’abord, le Samaritain avait croisé le chemin de l’homme blessé. Ensuite, celui-ci avait vraiment besoin du Samaritain. Et finalement, le Samaritain avait la capacité de répondre au besoin du blessé.

Puisque les trois critères furent rencontrés, et qu’une telle obligation se trouvait là, et que, finalement, le Seigneur nous a déclaré que nous devions adopter un tel comportement, car il nous incite à aimer notre prochain de la même manière que nous nous aimons nous-mêmes. C’est de faire ce que nous aimerions qu’on nous fasse, si les rôles étaient inversés. Cependant, il y a encore quelque chose qui manque, ici. L’amour dont parlait Jésus est l’amour agape qui nous décrit un amour inconditionnel servant les meilleurs intérêts de celui qui le reçoit, sans égard au bénéfice de celui qui donne. Alors, dans son sens le plus élevé, c’est un amour qui cherche à faire la volonté de Dieu pour celui ou celle qui est aimé.

Mais l’amour inconditionnel nous indique aussi des responsabilités chez la personne qui le reçoit. Parce que Jésus manifestait l’amour agape, Il l’exigeait également de la part de Ses disciples. N’oublions jamais que Christ nous sert d’exemple à suivre. Alors, afin de nous protéger, Jean nous déclare : « Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. Prenez garde à vous, afin que nous ne perdions pas le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine récompense » (2 Jean 1:7-8). Jean n’y va pas par quatre chemins pour nous déclarer que celui qui prêche autre chose que cette vérité biblique disant que Dieu S’est incarné pour venir en chair et dans la personne de Jésus-Christ (Sauveur-Messie), est un séducteur et un antichrist.

Alors : « Quiconque est transgresseur et ne demeure pas dans la doctrine de Christ, n’a point Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine de Christ, a et le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine, ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres » (2 Jean 1:9-11). Nous n’avons aucun compromis à faire, ici, car la doctrine de Christ est très claire. Ce sont des paroles dures comme instruction et elles semblent être en conflit avec l’amour inconditionnel et l’exhortation biblique de montrer l’hospitalité, mais elles doivent être mises en contexte.

Allons voir la deuxième épître de Jean qui fut adressée à l’élue et à ses enfants. Dans 2 Jean 1:1-3, nous pouvons lire : « L’Ancien, à la dame élue et à ses enfants, que j’aime dans la vérité, et non pas moi seul, mais encore tous ceux qui ont connu la vérité, à cause de la vérité qui demeure en nous, et qui sera avec nous pour l’éternité : la grâce, la miséricorde, et la paix soient avec vous, de la part de Dieu le Père, et de la part du Seigneur Jésus-Christ, le Fils du Père, dans la vérité et la charité. » Il est quasiment certain que Jean ne s’adressait pas à une femme chrétienne, mais bien à une Église personnifiée symboliquement comme une femme noble avec des enfants, c’est-à-dire, des nouveaux convertis dans cette Église.

Donc, l’avertissement concerne le danger de permettre à un faux enseignant d’entrer dans la congrégation, comme pasteur ou enseignant, ou même un orateur invité qui apporterait une autre doctrine que celle du Christ. « Quiconque est transgresseur et ne demeure pas dans la doctrine de Christ, n’a point Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine de Christ, a et le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine, ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres » (2 Jean 1:9-11).

La doctrine de Christ n’en est pas une seulement au sujet de Christ, mais également une doctrine provenant de Christ, Sa doctrine, celle appartenant à Lui et à Son œuvre, et Dieu accomplissant ainsi Son œuvre dans le corps de l’homme/Jésus. C’est ce que les Témoins de Jéhovah et d’autres ne semblent pas comprendre. Le mot « doctrine », en grec, est didache qui veut littéralement dire « enseignements », d’où, entre autres, le mot « didactique », synonyme de « pédagogique ». Alors, ce sont les enseignements de Christ, et non quelques remarques sur Christ auxquelles tous les supposés chrétiens pourraient donner leur consentement, mais il s’agit plutôt du corps entier des enseignements venant de Jésus.

Jésus enseignait que tout l’Ancien Testament fut inspiré et portait la même autorité qui fut ensuite accordée aux auteurs du Nouveau Testament. « Car je vous ai annoncé tout le dessein de Dieu, sans en rien cacher. Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par Son propre sang » (Actes 20:27-28). Notez comment Jésus nous parle par la bouche de Paul, ici. Donc, toute l’Écriture est inspirée par Dieu, à partir de la Genèse jusqu’à l’Apocalypse. Il est donc très important que les faux enseignements ne s’implantent pas dans les congrégations locales.

Voilà pourquoi Dieu utilise même les anges afin de nous aider à comprendre, car : « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » nous déclare Paul, dans Hébreux 1:14. Malgré que la plupart des chrétiens soient au courant de la doctrine de Christ, apportée par les anges à ceux qui doivent hériter du salut, très peu apprécient la magnifique ressource venant de ces anges. Même s’ils nous sont invisibles, les anges sont réels et sont beaucoup plus impliqués dans nos vies personnelles que nous ne le pensons.

La raison principale pour laquelle Dieu a créé les anges était de Le servir. Ensuite, Dieu leur a donné plusieurs fonctions. D’abord, après notre création, Dieu les a envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut. « Mais mon seigneur est sage comme un ange de Dieu, pour savoir tout ce qui se passe dans le pays » (2 Samuel 14:20). Les anges ont une grande sagesse. David nous dit, dans Psaume 103:20 : « Bénissez l’Éternel, vous ses anges puissants en force, qui exécutez Son commandement en obéissant à la voix de sa parole ! »

Les anges peuvent se déplacer à des vitesses vertigineuses. Dans Daniel 9:21, le prophète nous déclare : « Je parlais encore dans ma prière, quand cet homme, Gabriel, que j’avais vu en vision auparavant, vint à moi d’un vol rapide, vers le temps de l’oblation du soir. » De plus, dans Hébreux 12:22, nous lisons : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges. » Dieu a énormément d’anges à Sa disposition, et Il peut en déplacer des quantités énormes. Dans Psaume 103:20, David déclare : « Bénissez l’Éternel, vous ses anges puissants en force, qui exécutez son commandement en obéissant à la voix de sa parole ! » Et ils sont tous disponibles pour Son peuple.

Leur existence même est au service de ceux qui doivent hériter du salut. Ils sont intensément intéressés à tous les plans de Dieu, ainsi qu’à nos rôles individuels dans ces plans. « C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1:10-12).

Les plus puissants sont nos gardiens. « L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre » (Psaume 34:8). Même durant la tribulation : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. Tu marcheras sur le lion et sur l’aspic ; tu fouleras le lionceau et le dragon.  Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai ; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse ; je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir ma délivrance » (Psaume 91:10-16).

Jésus nous dit que Ses anges gardent surtout les petits enfants. Car, dans Matthieu 18:10, Jésus a dit : « Prenez garde de ne mépriser aucun de ces petits ; car je vous dis que dans les cieux leurs anges voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. » Ils veillent sur les congrégations locales, comme dans Apocalypse 2:1-2 où Jésus a dit à Jean : « Écris à l’ange de l’Église d’ÉPHÈSE : Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa droite, qui marche au milieu des sept chandeliers d’or : Je connais tes œuvres, et ton travail, et ta patience ; et je sais que tu ne peux souffrir les méchants ; et tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres, et ne le sont point, et tu les a trouvés menteurs. » Jésus félicite Ses Églises et leur rapporte parfois ce qu’elles doivent changer.

Pendant que les anges servent dans les Églises, ils apprennent aussi : « Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:10-12). Les anges sont directement impliqués dans l’accomplissement de plusieurs miracles providentiels, tels que celui de Daniel dans la fosse aux lions, où il déclara au roi que : « Mon Dieu a envoyé son ange, il a fermé la gueule des lions, et ils ne m’ont fait aucun mal, parce que j’ai été trouvé innocent devant lui ; et devant toi aussi, ô roi, je n’ai commis aucun mal. Alors le roi fut extrêmement réjoui, et il commanda qu’on retirât Daniel de la fosse. Daniel fut retiré de la fosse, et on ne trouva sur lui aucune blessure, parce qu’il avait cru en son Dieu » (Daniel 6:22-23).

Finalement, les anges accompagneront chaque croyant en la présence du Seigneur à la résurrection. Regardons ce que la Bible nous raconte au sujet du pauvre et de l’homme riche. « Or, il arriva que le pauvre mourût, et il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham ; le riche mourut aussi, et fut enseveli. Et étant en enfer, dans les tourments, il leva les yeux, et vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein ; et s’écriant, il dit : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, afin qu’il trempe dans l’eau le bout de son doigt, pour me rafraîchir la langue : Car je suis extrêmement tourmenté dans cette flamme. Mais Abraham répondit : Mon fils, souviens-toi que tu as eu tes biens pendant ta vie, et que Lazare y a eu des maux ; maintenant il est consolé, et toi tu es dans les tourments. Outre cela, il y a un grand abîme entre vous et nous, de sorte que ceux qui voudraient passer d’ici à vous, ne le peuvent ; non plus que ceux qui voudraient traverser de là jusqu’à nous » (Luc 16:22-26).

« Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur. C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi, car nous ne nous recommandons pas de nouveau auprès de vous, mais nous vous donnons occasion de vous glorifier à notre sujet, afin que vous puissiez répondre à ceux qui se glorifient du dehors, et non du cœur » (2 Corinthiens 5:8-12).

Peut-être qu’en ce jour-là, nous pourrions rencontrer ces anges en particulier qui furent assignés à nous protéger et à nous guider, afin de pouvoir les remercier correctement. Ce doit être pour cela que Jude nous a écrit : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:3-4).

Jude avait déjà décelé en son temps – ce qui est encore plus réel de nos jours chez certains chrétiens – qu’il est plus facile et plus confortable d’enseigner et de prêcher les bénédictions de notre salut commun qu’il ne l’est de combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints, même si cela est primordial. Jude nous parle d’hommes impies qui, pour l’argent, vous promettront ce que vous voulez entendre, même la grâce de Dieu. Ne vous privez de rien, car où le péché abonde, la grâce surabonde. Il est vrai que de se repentir est honorable, et c’est ce qu’il faut faire, mais il ne faut pas renier Dieu en déclarant qu’une fois sauvé, toujours sauvé, même si Dieu est miséricordieux.

Le message de Jude nous donne l’impression qu’il fut contraint, évidemment par le Saint-Esprit, d’être alarmé par le besoin de nous déclarer qu’il avait jugé nécessaire de nous exhorter à combattre pour la foi. Son exhortation nous indique que nous devons aller jusqu’à agoniser dans la situation avec une intense détermination. Le terme utilisé par Jude est le mot grec epagonizomai qui veut littéralement dire « agoniser pour quelque chose ». Donc, défendre ou combattre pour la foi est une chose sérieuse et urgente. Ce que nous devons défendre, c’est « la foi », le corps entier de la vérité chrétienne, là où elle est attaquée. Il serait alors très important de combattre pour la doctrine qui existe dès la création, qui est la fondation de tout. Parce que c’est la doctrine qui est perpétuellement attaquée par l’adversaire que nous connaissons tous.

Cette foi fut livrée depuis longtemps aux saints de Dieu. Elle a été donnée une fois aux saints pour être sauvegardée. Le Seigneur nous a confié Sa Parole complète et inspirée que nous devons garder intacte pour chaque génération jusqu’au retour de Christ. Nous devons la prêcher et l’enseigner à chaque créature, selon notre possibilité. Finalement, notez bien que la sauvegarde de la foi ne fut pas donnée qu’aux théologiens spécialement entraînés et à d’autres professionnels, mais, tenez-vous bien, « aux saints », c’est-à-dire, à vous et à moi. Chaque chrétien croyant reçoit donc la consigne de combattre pour la foi. Pour accomplir ceci, il faut apprendre à mettre toute notre foi en Dieu.

« Car l’Éternel, qui est haut élevé, voit celui qui est abaissé, et il aperçoit de loin celui qui s’élève. Si je marche au milieu de l’adversité, tu me rendras la vie ; tu étendras ta main contre la colère de mes ennemis, et ta droite me délivrera. L’Éternel achèvera ce qui me concerne. Éternel, ta bonté demeure à toujours. N’abandonne pas l’œuvre de tes mains ! » nous déclare Psaume 138:6-8. Le roi David amène trois points simples dans son admonition à ceux qui luttent avec la confiance qu’ils ont en la vérité et en la miséricorde de Dieu. D’abord, Dieu aime Ses saints et Il aperçoit de loin celui qui s’élève. L’orgueil est une des sept choses que Dieu déteste.

Proverbes 6:16-19 nous dit : « Il y a six choses que hait l’Éternel, même sept qui lui sont en abomination : les yeux hautains, la langue fausse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui forme de mauvais desseins, les pieds qui se hâtent pour courir au mal, le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères. » Dieu répond aux désirs d’une personne humble. Dans Psaume 10:17, nous lisons : « Éternel, tu entends le souhait des affligés ; affermis leurs cœurs, prête-leur une oreille attentive, pour faire droit à l’orphelin et à l’opprimé ; afin que sur la terre l’homme ne continue plus à répandre l’effroi. »

« La face de l’Éternel est contre ceux qui font le mal, pour retrancher de la terre leur mémoire. Quand les justes crient, l’Éternel les exauce, et il les délivre de toutes leurs détresses. L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il délivre ceux qui ont l’esprit froissé. Le juste a des maux en grand nombre ; mais l’Éternel le délivre de tous » (Psaume 34:17-20). La promesse divine est de nous faire renaître et de nous sauver. Voilà pourquoi Paul a été prudent d’avoir enduré avec la grâce qu’il avait reçue. Dans 2 Corinthiens 12:6-7, Paul nous déclare : « Si je voulais me glorifier, je ne serais pas imprudent, car je ne dirais que la vérité ; mais je m’en abstiens, afin que personne ne m’estime au-delà de ce qu’il voit en moi, ou de ce qu’il m’entend dire. Et de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point. »

Voilà ce que Paul a enduré plutôt que de recevoir une guérison physique. Nous pourrions avoir beaucoup de succès face à l’opposition, tout comme Paul nous le déclare, dans 1 Corinthiens 16:7-9 : « Car je ne veux pas vous voir maintenant en passant ; mais j’espère de demeurer avec vous quelque temps, si le Seigneur le permet. Cependant, je demeurerai à Éphèse jusqu’à la Pentecôte ; car une grande porte m’y est ouverte, avec espérance de succès ; mais il y a beaucoup d’adversaires. » Nous pourrions, en effet, être délivrés de la pression des ennemis, ou recevoir un miracle dans notre vie, mais quelques soient les circonstances, Dieu réagira selon notre besoin et pour notre bien.

« Si je marche au milieu de l’adversité, tu me rendras la vie ; tu étendras ta main contre la colère de mes ennemis, et ta droite me délivrera. L’Éternel achèvera ce qui me concerne. Éternel, ta bonté demeure à toujours. N’abandonne pas l’œuvre de tes mains ! » (Psaume 138:7-8). Ce terme, qu’il soit dans l’Ancien ou dans le Nouveau Testament, déclare l’œuvre de Dieu en vue de Son but. Ici, le but de Dieu concerne spécifiquement ce qui regarde les saints de Dieu. Et ce qui concerne Dieu, c’est ce que Son apôtre Pierre nous dit : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10).

Il n’y a aucun doute possible là-dessus, car la miséricorde de Dieu est toujours renouvelée. Il n’y a pas de limite à Son pardon. Si nous Lui faisons confiance, rien ne pourra contrevenir au plan de Dieu pour nous. « Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir », nous assure Paul, dans Philippiens 2:13. Alors, n’ayez pas peur de mourir dans le Seigneur. C’est justement ce que Paul veut nous dire dans 1 Thessaloniciens 4:13 : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. »

L’espoir du chrétien, c’est la résurrection. « Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:14-18). Au risque de me répéter, notez que nous ne monterons pas au ciel, comme certains groupes le prêchent, mais bel et bien dans les airs. La rencontre avec Christ se fera sur des nuées (des nuages).

Ne croyez pas ceux qui vous donnent de faux espoirs en vous prêchant un enlèvement au ciel dans le but de vous soutirer votre argent. Car : « Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables » (1 Corinthiens 15:19). Croyez ce que Jésus nous a déclaré et non ce que les hommes ont concocté. Regardez vous-mêmes ce que Jésus a déclaré aux Juifs, dans Jean 3:12-13 : « Si je vous ai parlé des choses terrestres, et que vous ne croyiez point, comment croirez-vous, si je vous parle des choses célestes ? Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme [Christ] qui est dans le ciel. » Ce sont les Paroles mêmes du Seigneur. Que Dieu soit reconnu comme vrai et tout homme menteur.

Lorsque Jésus parle de la mort d’un converti, Il utilise parfois le mot « dormir ». « Il parla ainsi, et après il leur dit : Lazare notre ami dort ; mais je vais l’éveiller. Ses disciples lui dirent : Seigneur, s’il dort, il sera guéri. Or, Jésus avait parlé de la mort de Lazare ; mais ils crurent qu’il parlait du repos du sommeil. Alors Jésus leur dit ouvertement : Lazare est mort. Et je me réjouis à cause de vous, de ce que je n’étais pas là, afin que vous croyiez ; mais allons vers lui » (Jean 11:11-15). Il y a beaucoup de peine lorsqu’un converti meurt, mais cette peine est en quelque sorte adoucie par l’espérance du retour de Christ.

Voici ce que Tite 2:13-15 nous déclare : « En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise », dit Paul à Tite. Et Paul continue : « Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts » (1 Thessaloniciens 4:14).

« Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:15-17). Alors, qu’attendons-nous pour nous engager envers Dieu ? « Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi » (Psaume 37:5-6).

La frustration doit sûrement se ressentir chez les saints de Dieu lorsqu’ils combattent contre les forces du mal. La douleur et la pression des tourments sont réels. « Quant au trompeur, ses moyens sont pernicieux ; il trouve des inventions pour perdre les affligés par des paroles fausses, et le pauvre dont la cause est juste. Mais l’homme noble forme de nobles desseins, et il se lève pour agir avec noblesse », nous déclare le prophète, dans Esaïe 32:7-8. Alors, n’ayez crainte, car le Seigneur détruira les plans des méchants. « Maintenant je me lèverai, dit l’Éternel ; maintenant je serai exalté, maintenant je serai haut élevé ! » (Esaïe 33:10). Toutefois, pendant que leurs plans sont actifs, ils peuvent nous causer beaucoup de mal.

Cependant, nous devrions maintenir notre confiance dans le Seigneur, et Lui engager nos vies, si nous voulons en sortir victorieux. Le mot hébreu galal, utilisé ici, est souvent traduit « rouler avec quelque chose ». Lorsque nous nous engageons avec Dieu, nos actions et nos activités doivent aller dans le sens de Celui qui nous a engagés ; donc, nous roulons avec le Seigneur dans Ses voies. Paul utilise son épître aux Philippiens afin de décrire le lien entre le Créateur Sauveur et l’esprit du chrétien qui a donné sa vie à Dieu. « Étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:6).

« Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir. Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain, » nous déclare Paul, dans Philippiens 2:12-16.

En admettant qu’il n’avait pas encore atteint son développement maximal, Paul avait tellement placé son centre d’intérêt sur le Royaume à venir qu’il oubliait les choses du passé pour ne se concentrer que sur ce qui était en avant. « Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi. Cependant, au point où nous sommes parvenus, marchons suivant la même règle, et ayons les mêmes sentiments », nous déclare Paul, dans Philippiens 3:13-16.

La promesse de Dieu : « Étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:6), est conditionnelle dans la mesure où nous Lui demeurons fidèles et que nous marchons dans Sa voie et Sa volonté souveraine.




L’attaque progressive contre les croyances chrétiennes

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Mai 2019

Par Jerry Barrett

« Or l’Eternel Dieu avait formé l’homme de la poudre de la terre … Il n’est pas bon que l’homme soit seul … et Dieu prit une de ses côtes … Et l’Eternel Dieu fit une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Alors Adam dit : A cette fois celle-ci est os de mes os, et chair de ma chair ; on la nommera hommesse, parce qu’elle a été prise de l’homme. »

(Genèse 2:7, 18, 21-23)

Nous sommes tous nés chacun d’une femme, et notre genre est déterminé par nos parties génitales. D’après la Parole de Dieu, il n’y a que deux genres – l’homme et la femme. Dans la société d’aujourd’hui, ils sont un grand nombre à promouvoir la multiplicité des genres afin de justifier leur mentalité pervertie. Par exemple, la Ville de New York reconnaît trente et une identités de genre. Est-ce étonnant que cet endroit se nomme également Babylone ?

Célébration de la débauche

Qu’est-ce qui a conduit l’Amérique à prendre le chemin de la destruction ? N’avons-nous donc rien appris de Sodome et de Gomorrhe ? Apparemment pas. L’endoctrinement de notre jeunesse vers l’acceptation de l’homosexualité s’est intensifié au cours des récentes décennies. On célèbre la débauche dans toute sa vaine gloire.

De même des soi-disant chrétiens tièdes qui remplissent nos églises et nos chaires, et qui enseignent aux futurs pasteurs à ne pas croire à ce que la Bible dit. Les doctrines de l’homme ont supplanté les principes de la foi chrétienne biblique. Jésus nous a avertis contre ces hommes : « Or gardez-vous des faux Prophètes, qui viennent à vous en habit de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants » (Matthieu 7:15).

Beaucoup de gens sont devenus la proie de ces faux enseignants. Serviteurs de Satan, ils sont habiles dans l’art de la tromperie. Ils masquent leurs mensonges sous un air d’autorité religieuse, et leur malin évangile derrière un voile de vérité. Ils tordent et déforment Sa Parole par des traditions d’homme.

Cédez-leur un pouce…

Lorsque la Cour Suprême a jugé que les personnes de même sexe pouvaient se marier, les portes de la licence se sont tout grand ouvertes. Ce fut la préface des attaques contre l’identité de genre traditionnelle, de la masculinité et de l’équilibre de la nature.

Cette décision a également donné un coup de pouce à ceux qui appartiennent au mouvement LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres). Le vieil adage disant « cédez-leur un pouce et ils prendront un pied » est ici fort approprié.

Menace nette contre le christianisme

La porte-parole de la Maison Blanche, Nancy Pelosi, présente la Loi sur l’Égalité destinée à assurer la large protection des droits… pour tous les Américains LGBT.

Récemment montés au pouvoir à la Chambre des Représentants, ces démocrates progressifs, conduits par Nancy Pelosi, ont produit un nouveau projet de loi intitulé « la Loi sur l’Égalité ». Cette Loi donnera à la communauté LGBT une reconnaissance attendue depuis longtemps et la validation de leur progrès.

Ce projet de loi va amender la Loi des droits civils de 1964 pour y inclure l’orientation sexuelle et l’identité de genre en tant que classe protégée au niveau fédéral. Bien que cela semble inoffensif aux yeux de la moyenne des personnes, on devrait le considérer comme une menace nette contre le christianisme traditionnel. Nos libertés religieuses ont la tête sur le billot.

Cette Loi bannira la discrimination fondée sur la sexualité ou l’identification de genre aux endroits suivants : un stade ou tout autre établissement fournissant du divertissement, de la récréation ou de l’exercice ; tout établissement fournissant des biens et services, y compris un magasin, un centre d’achat, un détaillant en ligne, un centre de soin, un refuge, un salon funéraire ; ou tous les trains, autobus, taxis, avions ou autres services de transport. Ce n’est qu’un aperçu de la multitude de gens qui seront affectés par cette loi odieuse.

Plus important encore, cette loi niera toute défense mettant au défi ce mode de protection en se basant sur la Loi sur la restauration de la liberté de religion de 1993. Par sa nature, la Loi sur l’Égalité annulera les protections de la liberté religieuse fédérale et étatique. Essentiellement, cette loi pourrait, par interprétation de la cour, forcer les églises chrétiennes à officier des mariages de même sexe.

Les dictats gouvernementaux des normes sociétales

Il se pourrait bien que le précurseur de tout ce drame ait été exposé dans un projet de loi inoffensif présenté au début des années 1970. Faisant partie des Amendements de l’Éducation de 1972, le Titre IX était une loi de droits civiles permettant que : « Nulle personne aux États-Unis ne sera exclue de participation, en fonction de son sexe, privée de bénéfices, ou sujette à discrimination sous aucun programme d’éducation ou activité recevant une assistance financière fédérale. »

Pendant l’administration Obama, l’avancement de l’agenda LGBT occupa le devant de la scène. Le Département de l’Éducation et le Département de la Justice de son administration émirent une lettre comprenant un guide pour les écoles concernant la protection des droits civils des étudiants transgenres sous le Titre IX. Appelée familièrement la « loi des toilettes », la lettre expliquait les directives fédérales sur l’utilisation des toilettes et définissait l’identité de genre, le sexe assigné à la naissance, le transgenre et la transition de genre.

Le Président Obama enflamma la Maison Blanche par le mariage de même sexe.

De plus, cette lettre contenait des directives qui interdisaient de forcer un étudiant à employer des installations en inadéquation avec son identité de genre et que les écoliers transgenres ne devaient pas subir de ségrégation des autres dans les dortoirs et les vestiaires. « Inclusion » est le terme accrocheur devenu courant dans cette discussion.

Toutefois, cela ouvre les portes aux prédateurs qui abuseront de cette politique. Il y a eu de nombreux cas où une personne déviante, se faisant passer pour une femme transgenre, s’est fait arrêter pour avoir espionné des femmes et des jeunes filles. Les toilettes de la chaîne de magasins Target furent un des terrains de jeux de ces prédateurs.

La sécurité des femmes est-elle menacée ?

La Loi sur l’Égalité sera une menace contre la sécurité des femmes dans les refuges, de même que dans les vestiaires et les toilettes. Le projet de loi déclare catégoriquement : « aucun individu ne pourra être interdit d’accès à une installation partagée, ce qui comprend un dortoir, un vestiaire, une cabine d’essayage, qui s’accordent avec l’identité de genre de l’individu. »

Dans des amendements précédents à la Constitution, le terme « sexe » s’appliquait aux droits des femmes, même si le terme « égalité » voulait dire que les hommes et les femmes devaient être traités de manière égale. Aujourd’hui, l’on juge que le terme « sexe » inclut l’orientation sexuelle et l’identité de genre. Cela va effectivement annuler la protection des femmes dans les espaces séparés des hommes.

Avec cette pièce législative, qu’est-ce qui empêcherait un homme – déclarant s’identifier aux femmes – d’y pénétrer et d’abuser les résidentes actuelles ? La réponse toute simple, c’est… rien. Pourquoi n’y a-t-il aucun cri d’alarme concernant cette question de la part des organismes qui proclament être les défenseurs des femmes ?

Le genre n’est pas scientifique

Une porte-parole dans une vidéo de Teen Vogue nous assure que le genre n’a rien à voir avec les chromosomes ou l’appareil génital avec lequel une personne est née.

La propagande que l’on force nos enfants à avaler dans les écoles publiques s’est étendue aux publications libérales progressives comme le magazine Teen Vogue. Ce dernier vise les adolescentes et défend les politiques de gauche depuis des années.

Dans le but de sembler scientifique, Teen Vogue a déclaré que l’idée que le corps soit mâle ou femelle est erronée. Les éditeurs ont publié une vidéo mettant en vedette un groupe d’orateurs qui disent aux adolescents que les rôles traditionnels de genre ne sont pas scientifiques.

Dans un segment de cette vidéo, produite par Teen Vogue, l’on fait cette déclaration ridicule : « Nous possédons tous des caractéristiques qui sont typiquement mâles et typiquement femelles, et c’est vraiment par choix politique, par facteurs sociaux et par choix idéologiques si nous donnons une signification aux différentes parties de notre corps. »

Soutien parental dans la transition de genre

Mais l’assaut contre notre jeunesse ne se confine pas aux écoles et aux torchons de propagande. De soi-disant experts en santé mentale disent aux parents qu’il est dangereux de remettre en question les croyances d’un enfant à propos de son genre. En outre, on instruit les parents à soutenir la transition de l’enfant en y incluant une thérapie hormonale. De plus, dans plusieurs états, c’est maintenant devenu illégal de questionner l’identité de genre d’un enfant.

Un nouveau drapeau « genre fluide/pansexuel » a été conçu.

Malheureusement, ces traitements hormonaux influencent le développement cérébral et la santé cardio-vasculaire, et peuvent mener à un accroissement des risques de cancer. De nombreux adolescents ayant fait une transition de genre sont devenus suicidaires.

Qu’arrive-t-il au modèle masculin ?

Qu’est-il arrivé au mâle dominant, chef du foyer ? Proverbes 13:1 l’explique : « L’enfant sage écoute l’instruction de son père, mais le moqueur n’écoute point la répréhension. »

Le genre mâle qui exhibe la masculinité traditionnelle est maintenant qualifié de toxique. Il n’est plus acceptable dans la société éclairée qu’un homme soit dur, fort et affirmé.

Depuis l’explosion du mouvement féministe du début des années 1970, le chef de file mâle est devenu persona non grata. La poursuite de l’accomplissement et du statut, de la force et du déploiement de masculinité n’est plus tolérée dans la société moderne d’aujourd’hui.

En ce déclin continu de la société, on cible les hommes pour qu’ils changent, et plusieurs succombent aux normes sociétales mises en place par les féministes. Les hommes ne sont plus les chasseurs-rassembleurs qui protègent leurs familles de la mort ; on leur donne maintenant le nom de « métrosexuels ».

Le « nouvel homme » est celui qui se soucie de son habillement et de son apparence, et passer beaucoup de son temps à magasiner fait partie de son personnage. Ces hommes adoptent des coutumes et des attitudes qui appartenaient jadis aux femmes.

L’emploi des programmes télévisés a aussi joué un rôle significatif dans les changements culturels de la masculinité. La toxicité masculine a également été ciblée par les annonceurs de publicité. Les rasoirs Gillette ont commencé récemment une nouvelle campagne de publicité dirigée vers les jeunes hommes promouvant des expressions plus saines de masculinité.

Les valeurs chrétiennes visées

Les résultats de ces opérations de contrôle mental ont démontré des réactions positives. Récemment, une poignée d’hommes de la Pennsylvanie ont parti un groupe de câlins. Il a été constitué, selon un des co-fondateurs, pour permettre aux hommes d’être plus vulnérables. On s’y tient aussi par la main et on se caresse les cheveux et la barbe les uns les autres.

L’émasculation des hommes est presque complète. Les derniers mâles traditionnels intransigeants vieillissent et vont disparaître. Avec la Loi sur l’Égalité proposée par la Porte-parole Pelosi, les valeurs chrétiennes fondamentales sont carrément dans la mire. Une loi fédérale concernant l’orientation sexuelle et l’identité de genre forcera les œuvres de bienfaisance et les églises à ouvrir leurs portes à tous. Cela pourrait conduire d’innombrables organisations charitables à fermer leurs portes, laissant geler dehors ceux qui en ont besoin.

Le Ministère de la Vérité nous tombe dessus

La Loi sur l’Égalité va gaspiller d’énormes ressources tout en intimidant le monde des affaires. Il y a trop de preuves empiriques pour croire que de petits commerces ne seront pas ciblés en ne se basant que sur le fait qu’elles appartiennent à des chrétiens. Cette loi va élever le pouvoir de tyranniser au-dessus de la capacité du citoyen moyen à se battre.

La presciente nouvelle de George Orwell, 1984, décrit de manière inquiétante la situation prévalant aujourd’hui. Cette loi va permettre au gouvernement d’interférer dans les pensées des Américains, dans leur langage et dans leurs actions à la maison, dans les écoles, au travail et au jeu. Cet autoritarisme est des plus menaçants pour notre vie, notre liberté et notre poursuite du bonheur.

Ceux qui font la promotion continuelle de ce style de vie pécheur devraient tenir compte des Paroles de Jésus-Christ :

« Tous ceux qui me disent : Seigneur ! Seigneur ! n’entreront pas dans le Royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton Nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton Nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton Nom ? Mais je leur dirai alors tout ouvertement : je ne vous ai jamais reconnus ; retirez-vous de moi, vous qui vous adonnez à l’iniquité » (Matthieu 7:21-23).

Je prie pour que fassiez entendre votre voix. Soyez parmi les élus et tenez ferme aux Paroles de Christ Jésus.




D.548 – L’obéissance de Christ

Par Joseph Sakala

Dans Jean 5:30-32, Jésus déclare : « Je ne puis rien faire de moi-même, je juge selon que j’entends, et mon jugement est juste, car je ne cherche point ma volonté, mais la volonté du Père qui m’a envoyé. Si je me rends témoignage à moi-même, mon témoignage n’est pas digne de foi. Il y en a un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est digne de foi. » Christ est notre exemple en toutes choses, même dans l’obéissance au Père et à Sa volonté. En tant que Fils parfait, Jésus obéissait à Son Père en toutes choses.

Aux Juifs de Son époque, Jésus dit : « C’est pourquoi je vous ai dit, que vous mourrez dans vos péchés ; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés. Ils lui disaient donc : Toi, qui es-tu ? Et Jésus leur dit : Ce que je vous dis, dès le commencement. J’ai beaucoup de choses à dire de vous et à condamner en vous ; mais Celui qui m’a envoyé est véritable, et les choses que j’ai entendues de Lui, je les dis dans le monde. Ils ne comprirent point qu’il leur parlait du Père. Et Jésus leur dit : Lorsque vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous connaîtrez qui je suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je dis les choses comme mon Père me les a enseignées. Celui qui m’a envoyé est avec moi. Et le Père ne m’a point laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable » (Jean 8:24-29).

Il y a trois références spécifiques dans les épîtres au sujet de l’obéissance de Christ. Un des passages les plus profonds de la Bible se trouve dans Hébreux 5:8-10 où nous lisons : « Bien qu’étant Fils, [il] a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent ; Dieu l’ayant déclaré souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec. » Mais comment l’omniscient Fils de Dieu pouvait-Il apprendre quoi que ce soit ? Il y a des choses qu’on ne peut pas apprendre dans les livres, mais seulement par l’expérience et l’obéissance dans les circonstances difficiles est sûrement une de celles-ci. Jésus a appris l’obéissance par l’expérience réelle. N’oubliez pas que Jésus était Dieu le Père dans une chair humaine. Or, Dieu a toujours possédé toute autorité et toute souveraineté et Il ne doit obéissance à personne. Donc, dans une chair humaine, par Jésus-Christ, Dieu a appris l’obéissance en S’humiliant comme la plus modeste de Ses créatures humaines. C’était la seule manière qu’Il pouvait expérimenter l’obéissance et S’identifier à l’homme.

Même après avoir prié Son Père pour qu’Il enlève la coupe de devant Lui, Jésus Lui a obéi. Philippiens 2:8 nous déclare que : « revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. » Si Jésus avait été désobéissant, comme Adam, nous n’aurions jamais connu le salut. « Car, comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été rendus pécheurs, ainsi par l’obéissance d’un seul plusieurs seront rendus justes. Or, la loi est intervenue pour faire abonder le péché ; mais où le péché a abondé, la grâce a surabondé, afin que, comme le péché a régné dans la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour donner la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 5:19-21).

« Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Son obéissance consistait simplement à chercher à suivre la volonté de Son Père en toutes choses. N’a-t-Il pas Lui-même déclaré : « Père, si tu voulais éloigner cette coupe de moi ! toutefois, que ma volonté ne se fasse point, mais la tienne » (Luc 22:42) ? Alors le Père L’a envoyé en tant que Christ, le Messie, pour payer la rançon du péché. Mais pour faire cela, Jésus, le Sauveur, devait faire des miracles extraordinaires, comme le miracle à Cana, afin de Se faire connaître. « Or, il y avait là six vaisseaux de pierre, placés pour la purification des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui » (Jean 2:6-11).

Cet événement est arrivé aussitôt après Son baptême et suivant Sa victoire dans le désert où Jésus fut tenté par nul autre que Satan lui-même. Jésus retourna en Galilée et fut invité à une noce avec Sa mère Marie et quelques-uns de Ses disciples. Durant la noce, ils ont manque de vin et Marie, un peu embarrassée, est allée voir Jésus pour Lui annoncer qu’il n’y avait plus de vin. Et Jésus a promptement réglé le problème, car il y avait là six vaisseaux de pierre placés pour la purification des Juifs, contenant chacun vingt-cinq gallons d’eau, donc environ cent cinquante gallons. Les serviteurs remplirent les six vaisseaux jusqu’au bord et Jésus leur dit : « Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. » Celui-ci, ignorant ce qui venait de se passer, fut tellement surpris qu’il dit à l’époux : « Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. »

Mais qu’arriva-t-il en réalité ? L’eau (H2O), une simple création moléculaire, fut instantanément changée en un liquide extrêmement complexe donnant un vin très savoureux et de qualité exceptionnelle. C’était une création nouvelle, créée selon la pensée du Créateur Lui-même. Ce premier miracle a défié ceux qui insistent pour dire que Dieu doit utiliser des procédures naturelles, échelonnées sur une longue période, afin de créer. Ce n’est pas vrai, Dieu crée instantanément. On dirait qu’ils pensent que Dieu doit être assujetti à la nature qu’Il a créée Lui-même ! Un autre de Ses miracles fut la résurrection de Lazare. Allons voir ce qui s’est passé. Dans Jean 11:1-2, nous lisons « Il y avait un homme malade, Lazare de Béthanie, bourg de Marie et de Marthe sa sœur. (Marie était celle qui oignit le Seigneur de parfum, et qui essuya ses pieds avec ses cheveux ; et Lazare, son frère, était malade). »

La famille de Marie, Marthe et Lazare était bien connue de Jésus et de Ses disciples. La famille vivait à Béthanie, à environ deux kilomètres de Jérusalem. Jésus est souvent demeuré chez eux durant Son ministère, et plusieurs évènements mémorables sont arrivés dans cette maison. Dans Jean 11:3-7, nous lisons que : « Ses sœurs donc envoyèrent dire à Jésus : Seigneur, celui que tu aimes est malade. Jésus, ayant entendu cela, dit : Cette maladie n’est point à la mort, mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu en soit glorifié. Or, Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare. Néanmoins, quand il eut appris qu’il était malade, il demeura deux jours dans ce lieu où il était. Puis il dit à ses disciples : Retournons en Judée. »

« Les disciples lui dirent : Maître, les Juifs cherchaient naguère à te lapider, et tu retournes de nouveau chez eux ! Jésus répondit : N’y a-t-il pas douze heures au jour ? Si quelqu’un marche pendant le jour, il ne bronche point, parce qu’il voit la lumière de ce monde. Mais s’il marche pendant la nuit, il bronche, parce qu’il n’a point de lumière. Il parla ainsi, et après il leur dit : Lazare notre ami dort ; mais je vais l’éveiller. Ses disciples lui dirent : Seigneur, s’il dort, il sera guéri. Or, Jésus avait parlé de la mort de Lazare ; mais ils crurent qu’il parlait du repos du sommeil. Alors Jésus leur dit ouvertement : Lazare est mort » (Jean 11:8-14).

Mais Jésus leur dit : « je me réjouis à cause de vous, de ce que je n’étais pas là, afin que vous croyiez ; mais allons vers lui » (Jean 11:15). Cependant, ne voyant que le danger : « Thomas, appelé Didyme (le Jumeau), dit aux autres disciples : Allons, nous aussi, afin de mourir avec lui. » (Jean 11:16). Jésus étant arrivé, Il trouva Lazare dans le sépulcre depuis déjà quatre jours. Or, Béthanie était à environ quinze stades de Jérusalem (Jean 11:17-18). « Et plusieurs Juifs étaient venus auprès de Marthe et de Marie, pour les consoler au sujet de leur frère. Quand donc Marthe eut appris que Jésus venait, elle alla au-devant de lui ; mais Marie demeurait assise à la maison. Et Marthe dit à Jésus : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort ; mais je sais que, maintenant même, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera » (Jean 11:19-22).

Les corps humains commencent à se décomposer entre trois à six heures après la mort. Les tissus musculaires deviennent rigides, les cellules perdent leur intégrité structurelle, et finalement le processus chimique de la décomposition occasionne la détérioration des protéines, des hydrates de carbone, des lipides, des acides nuclides et des os. La mort, c’est horrible ! Malgré cela, Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. Marthe lui répondit : Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais. Crois-tu cela ? Elle lui dit : Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde » (Jean 11:23-27).

« Quand elle eut dit cela, elle s’en alla et appela Marie, sa sœur, en secret, et lui dit : Le Maître est ici, et il t’appelle. Celle-ci, l’ayant entendu, se leva promptement, et vint vers lui. Or, Jésus n’était pas encore entré dans le bourg, mais il était dans le lieu où Marthe était venue au-devant de lui. Alors les Juifs qui étaient avec Marie dans la maison, et qui la consolaient, voyant qu’elle s’était levée promptement, et qu’elle était sortie, la suivirent, en disant : Elle va au sépulcre, pour y pleurer. Dès que Marie fut arrivée au lieu où était Jésus, et qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. Quand Jésus vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, il frémit en son esprit, et fut ému ; et il dit : Où l’avez-vous mis ? Ils lui répondirent : Seigneur, viens et vois. Et Jésus pleura » (Jean 11:28-35).

« Sur cela les Juifs disaient : Voyez comme il l’aimait. Mais quelques-uns d’entre eux disaient : Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût pas ? Alors Jésus, frémissant de nouveau en lui-même, vint au sépulcre ; c’était une grotte, et on avait mis une pierre dessus. Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller » (Jean 11:36-44).

La mort est terrible et le processus de destruction ne peut pas être arrêté ou renversé. Mais Dieu Lui-même nous déclare que : « L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort » (1 Corinthiens 15:26). Pourtant, selon l’ordre du Créateur, Lazare est sorti de sa tombe entièrement complet, sans décomposition et sans aucune maladie. Jésus a tout simplement dit : « Déliez-le, et le laissez aller » (Jean 11:44). Pourquoi Jésus a-t-Il fait ce miracle ? Pour prouver à tous ceux qui l’ont vu que : « Cette maladie n’est point à la mort, mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu en soit glorifié » (Jean 11:4). Grâce à Jésus, la mort sera détruite et sera remplacée par l’Immortalité.

Un autre miracle accompli par Jésus fut la guérison de l’aveugle. Dans Jean 9:1-3, nous lisons : « Comme Jésus passait, il vit un homme aveugle dès sa naissance. Et ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. » Cette mauvaise théologie adoptée par Ses disciples a continué à exercer son impact jusqu’à aujourd’hui au sein de plusieurs congrégations chrétiennes. On y a tendance à placer le blâme sur d’autres personnes, ou à chercher les circonstances qui pourraient donner une explication rationnelle à la maladie de quelqu’un. Dans ce cas-ci, la maladie de cet homme n’avait absolument rien à voir avec sa condition physique ou spirituelle, mais remarquez bien que c’était afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui (Jean 9:3).

C’était aussi vrai de la souffrance atroce que Job a endurée. Toutes les tragédies dans la vie de Job furent permises par Dieu pour enseigner une bonne leçon à Satan. Dans l’évaluation de Dieu : « l’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal » (Job 1:8). Pourtant, Job avait patiemment enduré plus de souffrance et de peine que n’importe quel homme dans l’histoire, sauf Jésus. Même l’apôtre Jacques a déclare ceci sur cet homme. « Voici, nous regardons comme heureux ceux qui ont souffert avec constance ; vous avez entendu parler de la constance de Job, et vous connaissez la fin que le Seigneur lui accorda ; car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion » (Jacques 5:11).

Lazare également devait mourir afin de montrer aux gens que : « Cette maladie n’est point à la mort, mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu en soit glorifié » (Jean 11:4). Une fois de plus, le Seigneur Jésus, le Créateur du ciel et de la terre, avait produit une nouvelle matière, là où auparavant il n’y en avait pas. Dans le cas de l’homme aveugle-né, ce n’était pas le pouvoir mystérieux sur la gravité, le vent et l’eau, mais la création de tissus complexes, des membranes, des vaisseaux et des nerfs dans les nouveaux yeux de l’homme.

Pourquoi Jésus l’a-t-Il fait ? Deux conclusions sont évidents. Les pharisiens au cœur endurci qui refusèrent d’accepter la réalité de ce qu’ils ont vu arriver, révélèrent par le fait même leur cœur méchant. Tandis que l’homme qui fut guéri a simplement dit : « Je crois, Seigneur, et il se prosterna devant Lui. Et Jésus dit : Je suis venu dans ce monde pour rendre un jugement ; afin que ceux qui ne voient point, voient ; et que ceux qui voient, deviennent aveugles » (Jean 9:38-39). Avez-vous remarqué que chacun des miracles de Jésus avait une raison tout à fait spéciale visant à enseigner quelque chose de profond aux disciples qui croyaient ?

Allons voir un autre miracle de Jésus, celui de la marche sur l’eau. Dans Marc 6:47-51, nous lisons : « Le soir étant venu, la barque était au milieu de la mer, et il était seul à terre. Et il vit qu’ils avaient beaucoup de peine à ramer, parce que le vent leur était contraire ; et environ la quatrième veille de la nuit il vint à eux marchant sur la mer ; et il voulait les devancer. Mais quand ils le virent marchant sur la mer, ils crurent que c’était un fantôme, et ils crièrent. Car ils le virent tous, et ils furent troublés ; mais aussitôt il leur parla et leur dit : Rassurez-vous, c’est moi ; n’ayez point de peur. Alors il monta dans la barque vers eux, et le vent cessa ; et ils furent excessivement surpris en eux-mêmes et remplis d’admiration. »

Après avoir nourri les cinq mille personnes juste à l’extérieur de Capharnaüm, Jésus resta derrière pour prier, tandis que Ses disciples traversèrent la Mer de Galilée durant la nuit. Les Évangiles de Matthieu, Marc et Jean nous donnent quelques détails sur l’incident. Dans Jean 6:18-20, nous lisons : « Comme il soufflait un grand vent, la mer élevait ses vagues. Or, quand ils eurent ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus qui marchait sur la mer, et s’approchait de la barque, et ils eurent peur. Mais il leur dit : C’est moi, n’ayez point de peur. »

« Et ses disciples, le voyant marcher sur la mer, furent troublés, et dirent : C’est un fantôme ; et de la frayeur qu’ils eurent, ils crièrent. Mais aussitôt Jésus leur parla, et leur dit : Rassurez-vous ; c’est moi, n’ayez point de peur. Et Pierre, répondant, lui dit : Seigneur ! si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux. Jésus lui dit : Viens. Et Pierre, étant descendu de la barque, marcha sur les eaux pour aller à Jésus. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et comme il commençait à enfoncer, il s’écria, et dit : Seigneur ! Sauve-moi. Et aussitôt Jésus étendit la main, et le prit, lui disant : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? Et quand ils furent entrés dans la barque, le vent cessa. Alors ceux qui étaient dans la barque vinrent, et l’adorèrent, en disant : Tu es véritablement le Fils de Dieu » (Matthieu 14:26-33).

Cet événement nous démontre l’omnipotence de Christ par la manière qu’Il fit abstraction de la gravité, qu’Il a soudainement arrêté le vent et les vagues, et que le bateau fut transporté vers la rive du milieu de la Mer de Galilée. Ses disciples ont vu Sa puissance en action et n’ont pu faire autrement que de L’adorer et de Lui dire : « Tu es véritablement le Fils de Dieu » (Matthieu 14:33). Un jour, Jésus prêchait et : « ayant levé les yeux, et voyant une grande foule qui venait à lui, dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains, afin que ces gens-ci aient à manger ? Or, il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il devait faire. Philippe lui répondit : Deux cents deniers de pain ne leur suffiraient pas pour que chacun en prît un peu » (Jean 6:5-7).

« L’un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit : Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? Cependant Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Or il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu. Les hommes donc s’assirent, au nombre d’environ cinq mille. Et Jésus prit les pains, et ayant rendu grâces, il les distribua aux disciples, et les disciples à ceux qui étaient assis ; et de même pour les poissons, autant qu’ils en voulurent. Après qu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui sont restés, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers des morceaux des cinq pains d’orge, qui étaient restés de trop à ceux qui en avaient mangé. Et ces gens, voyant le miracle que Jésus avait fait, disaient : Celui-ci est véritablement le prophète qui devait venir au monde » (Jean 6:8-14).

Mais qu’est-ce qui arriva soudainement, ici ? Une nouvelle matière fut créée instantanément ! « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:16-17). Le Seigneur venait de leur manifester Sa puissance créatrice, mais également de conserver ce qui a été créé. C’est incroyable de voir combien il se gaspille de nourriture dans certaines parties du monde, alors que dans d’autres, les gens meurent de faim. Jésus nous a montré comment préserver ce qui fut créé. Rappelez-vous de la première loi de la thermodynamique : la matière ne peut pas être créée ni détruite, mais, avec le Créateur, tout peut se faire. Combien de religions peuvent se vanter d’adorer un Dieu comme le nôtre ?

Ceux qui insistent pour dire que la structure de l’univers a nécessairement dû prendre des milliards d’années à se développer prêchent contre l’évidence qui nous a été donnée par le Créateur Lui-même lorsque Jésus était sur la terre. Le Fils incarné de Dieu nous a démontré ouvertement Sa puissance sur toute Sa création en faisant des miracles comme celui-ci qui « défient les lois de la nature ». Jésus a déclaré, dans Jean 10:37-38 : « Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez point. Mais si je les fais, et quand même vous ne me croiriez point, croyez à mes œuvres, afin que vous connaissiez, et que vous croyiez que le Père est en moi, et que je suis en lui. »

Jésus nous donna un autre grand miracle au bénéfice du paralytique de Béthesda. Dans Jean 5:2-9, on peut lire : « Or, il y a à Jérusalem, près de la porte des Brebis, un réservoir, appelé en hébreu Béthesda, qui a cinq portiques. Là étaient couchés un grand nombre de malades, d’aveugles, de boiteux et de paralytiques qui attendaient le mouvement de l’eau. Car un ange descendait, à un certain moment, dans le réservoir, et troublait l’eau. Le premier donc qui entrait, après que l’eau avait été troublée, était guéri, de quelque maladie qu’il fût atteint. Or, il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans ; Jésus le voyant couché, et sachant qu’il était déjà malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans le réservoir quand l’eau est troublée, et, pendant que j’y vais, un autre y descend avant moi. Jésus lui dit : Lève-toi, emporte ton lit, et marche. Et aussitôt l’homme fut guéri ; et il prit son lit, et marcha. Or, ce jour-là était un sabbat. »

Béthesda est une combinaison de deux mots hébreux qui veulent dire « maison de gentillesse » ou « maison de miséricorde ». Après cela, « Jésus le trouva dans le temple, et lui dit : Voilà, tu as été guéri ; ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire » (Jean 5:14). La paralysie est habituellement le résultat d’un sérieux dommage causé au système nerveux, dommage irréparable dans la plupart des cas. Les muscles s’atrophient, s’affaiblissent, durcissent et perdent de leur force. La guérison faite par Christ a nécessité une création instantanée qui réparait une faille dans la loi de la thermodynamique et restaurait une pleine fonction de la force du corps. Néanmoins, plutôt que de se réjouir, les leaders juifs voulaient tuer Jésus. Pourquoi ? Parce qu’ils étaient complètement aveugles.

« A cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu’il violait le sabbat, mais encore parce qu’il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu. Jésus prenant la parole, leur dit : En vérité, en vérité je vous dis, que le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu’il ne le voit faire au Père ; car tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement » (Jean 5:18-19). Ils avaient tellement les yeux fixés sur l’arbre qu’ils n’ont pas vu la forêt. Jésus venait de guérir un paralytique qui l’était depuis trente-huit ans, mais au lieu de se réjouir, les Juifs étaient fixés sur le fait qu’Il guérissait durant le sabbat et qu’Il leur annonçait ouvertement qu’Il était le Dieu que les Juifs disaient adorer, mais venu dans la chair humaine.

Dans Jean 4:46-53, nous lisons que : « Jésus vint donc de nouveau à Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait à Capernaüm un seigneur de la cour, dont le fils était malade. Cet homme, ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, s’en alla vers lui et le pria de descendre pour guérir son fils, car il allait mourir. Jésus lui dit : Si vous ne voyiez point de signes et de miracles, vous ne croiriez point. Ce seigneur de la cour lui dit : Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure. Jésus lui dit : Va, ton fils vit. Cet homme crut ce que Jésus lui avait dit, et s’en alla. Et comme il descendait, ses serviteurs vinrent au-devant de lui, et lui annoncèrent cette nouvelle : Ton fils vit. Il leur demanda à quelle heure il s’était trouvé mieux. Et ils lui dirent : Hier, à la septième heure, la fièvre le quitta. Et le père reconnut que c’était à cette heure-là que Jésus lui avait dit : Ton fils vit ; et il crut, lui et toute sa maison. »

Souvent, le Seigneur va mettre à l’épreuve notre engagement, et souvent, Il ne répondra pas de la manière que nous attendons. Dans ce cas-ci, Jésus envoya ce seigneur chez lui en lui disant simplement : « Va, ton fils vit. Cet homme crut ce que Jésus lui avait dit, et s’en alla » (Jean 4:50). Alors, Jésus a promis, le seigneur a cru et il est parti chez lui. « Et comme il descendait, ses serviteurs vinrent au-devant de lui, et lui annoncèrent cette nouvelle : Ton fils vit. Il leur demanda à quelle heure il s’était trouvé mieux. Et ils lui dirent : Hier, à la septième heure, la fièvre le quitta. Et le père reconnut que c’était à cette heure-là que Jésus lui avait dit : Ton fils vit ; et il crut, lui et toute sa maison » (Jean 4:51-53).

Mais comment Jésus a-t-Il pu faire cela ? Le Créateur a autorité sur la fièvre et la maladie, et la distance importe peu pour Lui. « Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche … Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît » (Psaume 33:6, 9). Et il en est toujours ainsi. Encore une fois, Jésus a prouvé qu’Il était la Parole incarnée de l’Éternel et ceci fut mis en évidence afin que les pharisiens et le monde entier L’acceptent ou Le rejette. Finalement, Jésus a nettoyé le Temple. « Je suis devenu un étranger pour mes frères, et un inconnu pour les fils de ma mère. Car le zèle de ta maison m’a dévoré, et les outrages de ceux qui t’outragent sont tombés sur moi, Et j’ai pleuré en jeûnant ; mais cela même m’a été un opprobre » (Psaume 69:9-11).

« Après cela, il descendit à Capernaüm avec sa mère, ses frères et ses disciples ; et ils n’y demeurèrent que peu de jours ; et la Pâque des Juifs était proche, et Jésus monta à Jérusalem. Et il trouva dans le temple ceux qui vendaient des taureaux, des brebis et des pigeons, avec les changeurs qui y étaient assis. Et ayant fait un fouet de cordes, il les chassa tous du temple, et les brebis et les taureaux ; il répandit la monnaie des changeurs, et renversa leurs tables. Et il dit à ceux qui vendaient les pigeons : Ôtez cela d’ici, et ne faites pas de la maison de mon Père une maison de marché » (Jean 2:12-16). L’énorme Temple complexe, rebâti par Hérode, avait été converti par les religieux en un marché commercial, avec des étables pour accommoder ceux qui vendaient des taureaux, des brebis et des pigeons, et même en succursale bancaire avec les changeurs de monnaie qui y étaient assis. Cela n’avait plus rien à voir avec les fonctions premières du Temple.

Ostensiblement, ces vendeurs se trouvaient là pour faciliter la vente des différents animaux afin d’observer la Pâque en offrant des sacrifices et pour contribuer aux paiements de certains vœux de Rédemption identifiés dans Lévitique 27. Mais le système était devenu si corrompu que Jésus leur dit : « Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse. Observez donc et faites tout ce qu’ils vous disent d’observer ; mais ne faites pas comme ils font, parce qu’ils disent et ne font pas. Car ils lient des fardeaux pesants et insupportables, et les mettent sur les épaules des hommes ; mais ils ne veulent pas les remuer du doigt » (Matthieu 23:2-4).

Jésus fut choqué par la corruption ouverte et la violation flagrante des instructions données par Dieu. « Et ayant fait un fouet de cordes, il les chassa tous du temple, et les brebis et les taureaux ; il répandit la monnaie des changeurs, et renversa leurs tables. Et il dit à ceux qui vendaient les pigeons : Ôtez cela d’ici, et ne faites pas de la maison de mon Père une maison de marché » (Jean 2:15-16). « Alors, ses disciples se souvinrent qu’il est écrit : Le zèle de ta maison m’a dévoré. Les Juifs, prenant la parole, lui dirent : Quel signe nous montres-tu pour agir de la sorte ? Jésus répondit et leur dit : Abattez ce temple, et je le relèverai dans trois jours. Les Juifs lui dirent : On a été quarante-six ans à bâtir ce temple, et tu le relèveras dans trois jours ? Mais il parlait du temple de son corps. Après donc qu’il fut ressuscité des morts, ses disciples se souvinrent qu’il leur avait dit cela ; et ils crurent à l’Écriture et à cette parole que Jésus avait dite » (Jean 2:17-22).

Quelle extraordinaire manifestation de Jésus donnant un petit avant-goût du zèle de la maison de Son Père qui L’avait dévoré ! Jésus a simplement démontré une puissance qui a dû épouvanter les vendeurs, les prêtres, et les gardiens du temple. Un jour, il arrivera que : « les sept anges qui tenaient les sept plaies, sortirent du temple, vêtus d’un lin pur et éclatant, et ceints autour de la poitrine de ceintures d’or. Puis un des quatre animaux donna aux sept anges sept coupes d’or, pleines de la colère du Dieu qui vit aux siècles des siècles. Et le temple fut rempli de fumée à cause de la gloire de Dieu et de sa puissance ; et personne ne put entrer dans le temple jusqu’à ce que les sept plaies des sept anges fussent accomplies » (Apocalypse 15:6-8). Oui, en effet : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:31).

 




D.547 – La noirceur lors de la crucifixion de Christ

Par Joseph Sakala

Plusieurs se souviendront de la grande éclipse de 2017. Quelques-uns croyaient que c’était un signe venant de Dieu. Car plusieurs pensent qu’une éclipse solaire semblable a marqué la crucifixion et la mort de Jésus. Ce qui arriva lors de la mort de Jésus était extraordinaire et bien documenté, mais ce n’était pas une éclipse solaire ordinaire. En se basant sur la théorie d’une éclipse solaire, plusieurs personnes tentent de dater la Crucifixion de Jésus en 29 apr. J.-C. ou en 33 apr. J.-C. à cause des deux éclipses solaires connues en Judée pendant ces années.

Certains historiens lient la Crucifixion à une éclipse solaire totale d’une minute 59 secondes qui arriva en l’an 29 apr. J.-C., tandis que d’autres prétendent qu’une autre éclipse solaire totale eut lieu pendant quatre minutes six secondes en l’an 33 apr. J.-C., marquant la mort de Jésus. Même la NASA indique les années 29 apr. J.-C. et 33 apr. J.-C. comme des années possibles de la Crucifixion de Jésus sur leur liste de Solar Eclipses of Historical Interest (Éclipses solaires d’intérêt historique). Cependant, aucune des éclipses solaires, ni en 29 apr. J.-C. ni en 33 apr. J.-C., ne correspond au récit biblique.

Selon la NASA, la durée maximale d’une éclipse solaire est de 7,5 minutes. Mais la noirceur, lors de la mort de Jésus, dura trois heures ! Car, dans Marc 15:33, nous lisons : « Quand vint la sixième heure, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. » Notez bien, cela dura trois heures pleines ! Bien que Dieu puisse faire durer une éclipse pendant trois heures, ce n’est pas ce qui est arrivé lorsque Jésus est mort. Regardons ensemble un vieux récit qui correspond précisément au compte-rendu biblique.

Un historien du troisième siècle, nommé Sextus Julius Africanus, cite les paroles de Thalès écrites aux environs de l’an 52 apr. J.-C.. Africanus écrit : « …dans le temps de César Tibère, lors d’une pleine lune, il y eut une éclipse solaire totale de la sixième heure jusqu’à la neuvième – manifestement celle dont nous parlons. Mais qu’est-ce qu’une éclipse peut avoir en commun avec un tremblement de terre, des rochers qui se fendent, une résurrection des morts, et une si grande perturbation dans l’univers entier ? … Mais ce fut une noirceur provoquée par Dieu, parce que le Seigneur souffrait à ce moment-là. » [The Ante-Nicene Fathers. Translations of The Writings of the Fathers down to A.D. 325, p. 137].

Remarquez bien que Thalès nous indique que cette « éclipse » a eu lieu pendant une « pleine lune » – et que ce n’était pas une éclipse normale – ce fut une noirceur provoquée par Dieu. Thalès avait bien compris, tout comme n’importe qui ayant une compréhension fondamentale, comment une éclipse solaire peut se produire. Une éclipse solaire ne peut pas arriver lors d’une pleine lune. Dans le grec ancien, le mot traduit comme éclipse ne veut pas toujours dire que la lune a bloqué le soleil. Le mot peut simplement dire défaillir, comme dans Luc 22:32 où Jésus déclare à Pierre : « Mais j’ai prié pour toi, que ta foi ne défaille point ».

Donc, les Évangiles, tout comme d’autres anciens documents, disent très clairement que la Crucifixion a eu lieu durant la Pâque de l’Ancienne Alliance, qui est toujours dans la période de la pleine lune. Une pleine lune arrive lorsque la terre est entre la lune et le soleil. Tandis que durant une éclipse solaire, c’est l’opposé ; c’est la lune qui est entre le soleil et la terre. Ainsi, la noirceur qui arriva le jour de la mort de Jésus ne pouvait pas être causée par une éclipse. Donc, « la théorie de l’éclipse solaire » est un mensonge propagé par le père du mensonge, le diable (Jean 8:44). Car : « il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. »

Le diable tente toujours d’attaquer la vérité biblique ainsi que la divinité de Jésus. Dans 1 Jean 4:3, nous lisons : « tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. » Lorsque le Sauveur du monde est décédé, la création entière a souffert de Sa mort. « En même temps, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps de saints qui étaient morts, ressuscitèrent ; et étant sortis de leurs sépulcres après Sa résurrection, ils entrèrent dans la sainte cité, et ils furent vus de plusieurs personnes » (Matthieu 27:51-53).

Au moment où notre Messie est mort, le Père au ciel a marqué Sa mort par des signes terrifiants et imposants, et non par une simple éclipse solaire habituelle. Pourtant, des milliards de personnes dans le monde entier, séduites par Satan lui-même, fêtent la résurrection de Jésus sans même réaliser que la Bible nous donne une histoire bien différente de ce qu’ils entendent prêcher du haut de la chaire. Quelle est donc la vérité concernant la Résurrection de Jésus ?

D’abord, des millions de chrétiens pratiquants se réunissent chaque année pour célébrer les pâques le dimanche matin. Même parmi ceux qui ne vont plus à l’église, plusieurs assistent aux services d’adoration, à l’église de leur choix, le dimanche des pâques. Mais saviez-vous que les services du Vendredi-Saint traditionnel renient le seul signe que Jésus avait donné aux chefs religieux de Son temps pour prouver qu’Il était le Messie ? Aussi incroyable que cela puisse paraître, c’est vrai et vous pouvez le prouver !

Saviez-vous que nulle part dans votre Bible vous trouverez une déclaration que Jésus-Christ soit ressuscité le dimanche matin ? En effet, les Écritures nous enseignent quelque chose d’entièrement différent. Alors, à quel moment a véritablement eu lieu la résurrection de Jésus ? Et qu’est-ce que les œufs de pâques, les lapins en chocolat et les petites filles en robes de dentelle ont affaires avec Jésus de Nazareth ? Quelle est le lien entre la chasse aux œufs de pâques et la résurrection de Christ ? Lisez attentivement votre Bible afin d’avoir la réponse à ces questions, ainsi qu’à d’autres questions également vitales !

Pour ceux qui veulent sincèrement comprendre la vérité, il y a beaucoup de preuves que Jésus de Nazareth était le véritable Messie promis dans l’Ancien Testament. Lorsque les disciples de Jean le Baptiste sont venus vers Jésus après que Jean fut arrêté et emprisonné par Hérode, remarquez bien ce que Jésus leur déclara. Dans Matthieu 11:2-6, nous lisons : « Or, Jean, ayant entendu parler dans la prison de ce que le Christ faisait, envoya deux de ses disciples pour lui dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? Et Jésus, répondant, leur dit : Allez, et rapportez à Jean les choses que vous entendez et que vous voyez : Les aveugles recouvrent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont nettoyés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et l’évangile est annoncé aux pauvres. Heureux est celui qui ne se scandalisera pas de moi. »

Dans l’Évangile de l’apôtre Jean, nous apprenons que Jésus a opéré des signes remarquables, en commençant par le mariage à Cana. Durant la noce, le vin venait de manquer et : « Sa mère dit à ceux qui servaient : Faites tout ce qu’il vous dira. Or, il y avait là six vaisseaux de pierre, placés pour la purification des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui » (Jean 2:5-11).

Remarquez bien pourquoi Jésus faisait tant de miracles. « Jésus fit encore en présence de ses disciples plusieurs autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom » (Jean 20:30-31). Ses disciples étaient donc témoins de ces signes qui confirmaient leur foi en ce que Jésus était vraiment le Messie promis. Dès le début de Son Ministère, les leaders religieux étaient très bien au courant du message et des signes qui confirmaient l’autorité de Christ.

Cependant, dans Jean 3:1-2, nous lisons : « Or il y avait un homme, d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs. Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. » Cela se passait lors de la première saison du ministère de Jésus, en l’an 28 apr. J.-C.. Durant les trois années de Son ministère, ces leaders religieux ont eu plusieurs opportunités de se familiariser avec le message de Christ, ainsi que d’entendre parler et de témoigner de ces signes miraculeux. Toutefois, aucun de ces miracles ne leur était satisfaisant.

En effet, ils sont venus vers Jésus en plusieurs occasions pour Lui demander un signe qui pourrait établir une fois pour toutes que Jésus était le Messie. À chaque occasion, Jésus leur dit qu’un seul signe leur serait donné. Jean nous déclare que le premier échange est arrivé lors de la Pâque, en l’an 28 apr. J.-C., lorsque Jésus nettoya le temple en chassant les changeurs d’argent. Se faisant aborder par les leaders religieux qui demandaient que Jésus leur montre un autre signe que les guérisons miraculeuses qu’Il avait faites dans le temple, dans Jean 2:19-21 : « Jésus répondit et leur dit : Abattez ce temple, et je le relèverai dans trois jours. Les Juifs lui dirent : On a été quarante-six ans à bâtir ce temple, et tu le relèveras dans trois jours ? Mais il parlait du temple de son corps. »

Notez les paroles de Jésus, qui a utilisé l’expression « relever ». Alors que Jésus parlait de Sa résurrection, les chefs religieux parlaient de rebâtir le temple. L’apôtre Matthieu nous raconte un échange similaire : « Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens lui dirent : Maître, nous voudrions te voir faire quelque miracle. Mais lui, répondant, leur dit : Une race méchante et adultère demande un miracle ; mais il ne lui en sera accordé aucun autre que celui du prophète Jonas. Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits », leur déclara Jésus, dans Matthieu 12:38-40.

Le voilà, le seul signe que Jésus a offert aux leaders religieux sceptiques de Son temps ! Qu’Il passerait exactement trois jours et trois nuits dans la tombe après Sa mort ! Ce signe a-t-il été accompli ? Absolument ! Notez le témoignage de l’ange parlant aux femmes qui sont venues embaumer le corps de Jésus tôt le dimanche matin. « Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez le lieu où le Seigneur était couché ; et partez promptement et dites à ses disciples qu’il est ressuscité des morts ; et voici il vous devance en Galilée ; là vous le verrez, je vous l’ai dit, » déclara l’ange, dans Matthieu 28:6-7. Jésus avait promis qu’Il passerait exactement trois jours et trois nuits dans la tombe, et Jésus ressuscita précisément comme Il l’avait dit.

Comment est-il possible de placer trois jours et trois nuits dans la période entre le vendredi saint et le dimanche matin de Sa résurrection ? Comptez-le vous mêmes. Cela ne fonctionne tout simplement pas ! Certaines religions se défendent en avançant l’étrange argument que, dans l’idiome grec, « trois jours et trois nuits » veut dire n’importe quelle portion de trois jours et trois nuits. Mais cette théorie devient fausse lorsque nous permettons à la Bible de définir ses propres termes. Notez, s’il vous plaît, que Jésus Se référait à l’usage hébreu et pas au grec. Jésus a spécifiquement relié Son séjour dans la tombe à Jonas. Et, dans Jonas 2:1, nous pouvons lire : « Et l’Éternel prépara un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits. »

Cette même expression fut utilisée lorsque la reine Esther a dit à son cousin Mardochée : « Va, assemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi ; ne mangez ni ne buvez de trois jours, tant la nuit que le jour ; et pour moi et mes servantes, nous jeûnerons de même ; puis je m’en irai ainsi vers le roi, bien que ce soit contre la loi ; et s’il arrive que je périsse, je périrai ! Mardochée s’en alla donc, et fit tout ce qu’Esther lui avait commandé », dans Esther 4:16-17. Chacun de ces actes nous décrit clairement une période de soixante-douze heures, c’est-à-dire, trois jours et trois nuits.

C’est exactement ce que Jésus voulait dire, et les pharisiens le savaient. Cela est d’ailleurs tellement vrai qu’ils l’ont même cité à Pilate, le gouverneur romain : « Et lui dirent : Seigneur, nous nous souvenons que, quand ce séducteur vivait, il disait : Je ressusciterai dans trois jours. Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent de nuit, et n’enlèvent son corps, et qu’ils ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première » (Matthieu 27:63-64). Ces pharisiens savaient que Jésus ne leur parlait pas simplement d’une période d’une journée et demie, mais plutôt de trois journées pleines.

Alors, quand arriva la crucifixion ? Plusieurs vous diront : « La Bible ne dit-elle pas que Jésus fut crucifié et enterré le vendredi, et que Sa tombe fut vide le dimanche matin ? » Il est vrai que la tombe fut vide le dimanche matin, mais la Bible ne parle nulle part d’une crucifixion le vendredi, comme certaines grandes églises le prétendent. Les Saintes Écritures nous disent que Jésus fut crucifié le « jour de la préparation ». Dans Marc 15:42-45, nous lisons : « Comme il était déjà tard, et que c’était le jour de la préparation, c’est-à-dire, la veille du sabbat, Joseph d’Arimathée, conseiller fort considéré, qui attendait aussi le Royaume de Dieu, vint avec hardiesse vers Pilate, et lui demanda le corps de Jésus. Pilate s’étonna qu’il fût déjà mort ; et ayant appelé le centenier, il lui demanda s’il y avait longtemps qu’il était mort. Et l’ayant appris du centenier, il donna le corps à Joseph. »

Mais il faut nous rappeler de quel jour de préparation il était question. Souvenons-nous que la Bible parle de sabbats annuels, de jours saints spéciaux, en plus des sabbats hebdomadaires. Dans Lévitique 23:4 : « Voici les fêtes de l’Éternel, les saintes convocations, que vous publierez à leurs temps fixés. » Au verset 7 : « Le premier jour vous aurez une sainte convocation ; vous ne ferez aucune œuvre servile. » Au verset 24 : « Parle aux enfants d’Israël, et dis : Au septième mois, au premier jour du mois, il y aura pour vous un jour de repos, une commémoration publiée au son des trompettes, une sainte convocation. »

Et dans Lévitique 23:27-32 : « Le dixième jour de ce septième mois sera le jour des expiations ; vous aurez une sainte convocation, vous humilierez vos âmes, et vous offrirez à l’Éternel des sacrifices faits par le feu. Vous ne ferez aucune œuvre ce jour-là ; car c’est le jour des expiations, où doit être faite pour vous l’expiation devant l’Éternel votre Dieu. Car toute personne qui ne s’humiliera pas ce jour-là, sera retranchée du milieu de son peuple. Et toute personne qui fera ce jour-là une œuvre quelconque, je la détruirai du milieu de son peuple. Vous ne ferez aucune œuvre ; c’est une ordonnance perpétuelle pour vos générations, dans toutes vos demeures. Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes. Le neuvième jour du mois, au soir, d’un soir à l’autre soir, vous célébrerez votre sabbat. »

Jésus fut crucifié le jour de la préparation, avant un sabbat annuel, durant la portion appelée Jour de la Pâque – le 14 abib, sur le calendrier hébreu. Le jour suivant – le 15 abib – est un Jour Saint annuel, le premier Jour de la Fête des Pains sans Levain. La Pâque tomba un mercredi soir, en l’an 31 apr. J.-C., l’année de la crucifixion de Jésus. Jeudi était un sabbat annuel, le premier Jour Saint de la Fête des Pains sans Levain. Jésus fut enseveli juste avant le coucher du soleil le mercredi après-midi, et Il fut dans la tombe du mercredi soir jusqu’au jeudi soir, donc un jour et une nuit. Du jeudi soir jusqu’au vendredi soir, un deuxième jour et une deuxième nuit. Et finalement, du vendredi soir jusqu’au samedi soir, un troisième jour et une troisième nuit. Donc trois jours et trois nuits, exactement comme Jésus l’avait prédit !

Jésus fut ressuscité juste avant le coucher du soleil le samedi, soit soixante-douze heures après Sa mise au tombeau. Le dimanche matin, lorsque les femmes sont venues pour embaumer Jésus, Il était déjà ressuscité. Les femmes n’ont pas vu Sa résurrection, elles ont vu un tombeau vide, et c’est l’ange qui leur annonça que Jésus était ressuscité tel qu’Il l’avait prédit. Jésus est venu comme l’Agneau de Dieu pour payer la rançon du péché. Jean le Baptiste avait raison de témoigner : « Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde », dans Jean 1:29. Paul avait donc également raison de déclarer : « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous » (1 Corinthiens 5:7).

Une étude sérieuse des Évangiles nous montre que Jésus et Ses disciples ont mangé la Pâque après le coucher du soleil, le 14 abib. Dans Marc 14:16-18, nous lisons : « Ses disciples donc partirent, et vinrent à la ville, et trouvèrent les choses comme il leur avait dit ; et ils préparèrent la pâque. Quand le soir fut venu, il vint avec les douze. Et comme ils étaient à table et qu’ils mangeaient, Jésus dit : Je vous dis en vérité, que l’un de vous, qui mange avec moi, me trahira. » Voici une autre explication de cet événement, mais cette fois par Luc, le médecin choisi par Dieu à cause du détail qu’il a mis dans son Évangile.

Luc 22:13-21 nous dit : « Eux donc s’en étant allés, trouvèrent tout comme il leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque. Et quand l’heure fut venue, il se mit à table, et les douze apôtres avec lui. Et il leur dit : J’ai fort désiré de manger cette Pâque avec vous, avant que je souffre. Car je vous dis, que je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le Royaume de Dieu. Et ayant pris la coupe et rendu grâces, il dit : Prenez-la, et la distribuez entre vous. Car je vous dis, que je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le règne de Dieu soit venu. Puis il prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il leur donna la coupe, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous. Au reste, voici, la main de celui qui me trahit est à cette table avec moi. »

Voici maintenant ce que cette fête nous annonçait. Dans Exode 12:1-8 : « l’Éternel parla à Moïse et à Aaron, au pays d’Égypte, en disant : Ce mois sera pour vous le commencement des mois ; il sera pour vous le premier des mois de l’année. Parlez à toute l’assemblée d’Israël et dites : Qu’au dixième jour de ce mois ils prennent chacun un agneau ou un chevreau par maison de leurs pères, un agneau ou un chevreau par maison. Et si la maison est trop petite pour le manger, qu’on le prenne avec son voisin le plus rapproché de sa maison, d’après le nombre des personnes ; vous compterez pour l’agneau selon ce que chacun peut manger. Vous aurez un agneau ou chevreau sans défaut, mâle, âgé d’un an ; vous le prendrez d’entre les brebis ou d’entre les chèvres. Et vous le garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois, et toute la communauté d’Israël assemblée l’égorgera entre les deux soirs. Et ils prendront de son sang, et le mettront sur les deux poteaux, et sur le linteau de la porte des maisons où ils le mangeront. Et cette nuit-là, ils en mangeront la chair rôtie au feu ; ils la mangeront avec des pains sans levain et des herbes amères. »

Maintenant, revenons à Jésus et à Son dernier repas avec Ses apôtres. Plus tard dans la soirée, après le repas, Jésus et Ses disciples se rendirent au Mont de Oliviers (Marc 14:26), où les soldats, conduits par Judas Iscariote, L’ont trouvé et emprisonné (vs 43-46). « Dès qu’il fut jour, les principaux sacrificateurs, avec les anciens et les scribes, et tout le sanhédrin ayant délibéré, emmenèrent Jésus lié, et le livrèrent à Pilate. Et Pilate lui demanda : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis. Et les principaux sacrificateurs l’accusaient de plusieurs choses. Mais Pilate l’interrogea encore et lui dit : Ne réponds-tu rien ? Vois combien de choses ils avancent contre toi. Mais Jésus ne répondit plus rien, de sorte que Pilate en était surpris » (Marc 15:1-5).

« Pilate donc, voulant contenter le peuple, leur relâcha Barabbas ; et après avoir fait fouetter Jésus, il le livra pour être crucifié. Alors les soldats l’emmenèrent dans l’intérieur du palais, c’est-à-dire au prétoire, et ils y assemblèrent toute la cohorte ; et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre, et lui mirent sur la tête une couronne d’épines qu’ils avaient tressées ; et ils se mirent à le saluer, en disant : Salut, roi des Juifs ! Et ils lui frappaient la tête avec une canne, et ils crachaient contre lui, et se mettant à genoux, ils se prosternaient devant lui. Après s’être moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau de pourpre, et lui ayant remis ses habits, ils l’emmenèrent pour le crucifier. Et un certain homme de Cyrène, nommé Simon, père d’Alexandre et de Rufus, passant par là en revenant des champs, ils le contraignirent de porter la croix de Jésus » (Marc 15:15-21).

Dans Marc 15:25-26, nous voyons : « Il était la troisième heure quand ils le crucifièrent. Et le sujet de sa condamnation était marqué par cet écriteau : LE ROI DES JUIFS. » On devrait noter ici que, selon le calendrier ancien, les heures de la journée commençaient à se compter à partir du lever du soleil jusqu’au coucher du soleil, donc selon nos heures, environ de six heures du matin à six heures du soir. Alors, à partir de six heures, la troisième heure nous donnerait neuf heures (9h00), pour la crucifixion de Jésus-Christ.

« De même aussi les principaux sacrificateurs et les scribes disaient entre eux, en se moquant : Il a sauvé les autres, il ne peut se sauver lui-même. Que le Christ, le roi d’Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous le voyions, et que nous croyions. Et ceux qui étaient crucifiés avec lui, lui disaient aussi des outrages. Quand vint la sixième heure [midi (12h00) selon l’horaire d’aujourd’hui], il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure [trois heures de l’après-midi (15h00)]. Et à la neuvième heure Jésus s’écria d’une voix forte : Éloï, Éloï, lamma sabachthani ? C’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Et quelques-uns de ceux qui étaient présents, l’ayant entendu, disaient : Voilà qu’il appelle Élie. Et l’un d’eux courut, emplit une éponge de vinaigre, la mit au bout d’un roseau, et la lui présenta pour boire, en disant : Laissez ; voyons si Élie viendra le descendre de la croix. Alors Jésus, ayant jeté un grand cri, rendit l’esprit, » nous déclare Marc 15:31-37.

Peu de temps après et : « Comme il était déjà tard, et que c’était le jour de la préparation, c’est-à-dire, la veille du sabbat, Joseph d’Arimathée, conseiller fort considéré, qui attendait aussi le royaume de Dieu, vint avec hardiesse vers Pilate, et lui demanda le corps de Jésus » (Marc 15:42-43). « Pilate s’étonna qu’il fût déjà mort ; et ayant appelé le centenier, il lui demanda s’il y avait longtemps qu’il était mort. Et l’ayant appris du centenier, il donna le corps à Joseph » (Marc 15:44-45). Et c’est encore Luc qui nous décrit avec précision ce qui arriva lorsque Joseph d’Arimathée prit le corps de Jésus.

« Et l’ayant descendu de la croix, il l’enveloppa d’un linceul, et le mit dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait encore été mis. C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer. Et les femmes qui étaient venues de Galilée avec Jésus, ayant suivi Joseph, remarquèrent le sépulcre, et comment le corps de Jésus y fut placé. Et s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums, et elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi » (Luc 23:53-56) c’est-à-dire, le sabbat hebdomadaire qui commence le vendredi soir. Dans Jean 19:41-42 : « Or, il y avait un jardin dans le lieu où il avait été crucifié ; et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore n’avait été mis. Ils y mirent donc Jésus, à cause de la préparation des Juifs, et parce que le sépulcre était proche. »

Cette emphase sur le fait que Jésus avait été rapidement enseveli, juste avant le sabbat, a confondu plusieurs personnes tout au long des siècles, à croire que la crucifixion de Jésus avait eu lieu un vendredi. Mais ces personnes ont manqué l’explication de Jean : « Or, les Juifs, de peur que les corps ne demeurassent sur la croix le jour du sabbat (car c’était la préparation, et ce sabbat était un Grand Jour), demandèrent à Pilate qu’on rompît les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlevât » (Jean 19:31). Ce n’était pas le sabbat hebdomadaire, mais un sabbat annuel, un Grand Jour. Vous rappelez-vous du 15 abib, le jour après la Pâque, le premier jour des pains sans levain commandé par Dieu à l’ancien Israël dans Lévitique 23:5-7 ?

La variété des détails dans les quatre Évangiles nous montre clairement qu’il y avait en réalité deux sabbats cette semaine-là : un annuel, le Grand Jour, le jeudi, et le sabbat régulier hebdomadaire, le samedi. Remarquez maintenant le récit de Marc : « Après que le sabbat, (le Grand Jour annuel) fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates pour venir embaumer le corps » (Marc 16:1). Les boutiques à Jérusalem avaient assurément été fermées pendant les deux sabbats. Or, Jésus fut mis au sépulcre juste avant que le grand sabbat annuel commence, et les femmes furent présentes lors de Son ensevelissement (Marc 15:47). Donc, leur seule opportunité pour acheter et préparer les aromates n’aura été que le vendredi dans la journée, avant le coucher du soleil, lorsque les boutiques étaient toujours ouvertes, avant qu’elles ne se referment encore le vendredi au coucher du soleil, puis encore dans la journée du samedi, soit le sabbat hebdomadaire.

Notez également le récit de Luc : « Et les femmes qui étaient venues de Galilée avec Jésus, ayant suivi Joseph, remarquèrent le sépulcre, et comment le corps de Jésus y fut placé. Et s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums, [le vendredi] et elles se reposèrent le jour du sabbat [hebdomadaire], selon la loi » (Luc 23:55-56). La compréhension de ces deux sabbats dans la même semaine nous ouvre la connaissance de la période de temps que Jésus a passé dans le tombeau. Pourquoi alors les femmes sont-elles venues au tombeau le dimanche matin ?

Est-ce pour célébrer la cueillette de l’eau bénite le dimanche des pâques ? Pas du tout ! Elles sont venues à la première opportunité pour embaumer le corps de Jésus. Elles avaient une raison essentiellement pratique : le samedi soir, après le coucher du soleil, il aurait fait trop sombre pour entreprendre ce travail d’embaumement ! « Mais le premier jour de la semaine, elles vinrent de grand matin au sépulcre, apportant les parfums qu’elles avaient préparés ; et quelques personnes les accompagnaient. Et elles trouvèrent que la pierre qui était à l’entrée du sépulcre avait été ôtée. Et étant entrées, elles ne trouvèrent point le corps du Seigneur Jésus. Et comme elles ne savaient qu’en penser, voici, deux hommes se présentèrent à elles, en vêtements étincelants. Et comme elles étaient effrayées, et qu’elles baissaient le visage contre terre, ils leur dirent : Pourquoi cherchez-vous parmi les morts Celui qui est vivant ? Il n’est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu’il était encore en Galilée, disant : Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des méchants, et qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour. Et elles se souvinrent de ses paroles. Et étant revenues du sépulcre, elles racontèrent toutes ces choses aux onze, et à tous les autres » (Luc 24:1-9).

Pourquoi ce signe spécial fut-il nécessaire pour confirmer que Jésus était véritablement le Messie ? Les leaders religieux du temps de Jésus avaient déjà leurs témoins choisis en main pour témoigner des évènements concernant la mort et l’ensevelissement de Jésus. Souvenez-vous : « Le jour suivant, qui était le lendemain de la préparation du sabbat, les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble vers Pilate, et lui dirent : Seigneur, nous nous souvenons que, quand ce séducteur vivait, il disait : Je ressusciterai dans trois jours. Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent de nuit, et n’enlèvent son corps, et qu’ils ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première. Pilate leur dit : Vous avez une garde ; allez, et faites-le garder comme vous l’entendrez. S’en étant donc allés, ils s’assurèrent du sépulcre, en scellant la pierre, et en y mettant la garde » (Matthieu 27:62-66).

Ces gardes étaient des témoins de la mort de Jésus ainsi que des évènements qui suivirent, et ce furent eux qui ont informé ces leaders religieux de la résurrection de Jésus. « Alors ils s’assemblèrent avec les anciens, et après qu’ils eurent délibéré, ils donnèrent une bonne somme d’argent aux soldats, et ils leur dirent : Dites : Ses disciples sont venus de nuit, et ont dérobé son corps pendant que nous dormions. Et si cela vient à la connaissance du gouverneur, nous le gagnerons et nous vous tirerons de peine. Et les soldats, ayant pris l’argent, firent selon qu’ils avaient été instruits ; et ce bruit a couru parmi les Juifs jusqu’à aujourd’hui » (Matthieu 28:12-15).

Mais à ces Juifs : « Jésus leur dit : N’avez-vous jamais lu dans les Écritures ces paroles : La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée est devenue la principale pierre de l’angle ; ceci a été fait par le Seigneur, et c’est une chose merveilleuse à nos yeux ? C’est pourquoi je vous dis que le Royaume de Dieu vous sera ôté, et qu’il sera donné à une nation qui en rendra les fruits » (Matthieu 21:42-43). Cette nation, c’est Son Église ! Or, les anciens et les soldats savaient que Jésus avait accompli le seul signe qu’Il leur avait donné en accord avec le miracle de Jonas. Et Jésus avait accompli Sa promesse ! Et ces Juifs hypocrites ainsi que toute leur descendance attendent toujours leur Messie et écrivent toujours dans leur Talmud des mensonges honteux et des propos blasphématoires contre le Rédempteur du monde !