Sortez du milieu d’eux

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Août 2024

Par Jerry Barrett

« Il m’a enseigné, et m’a dit : Que ton cœur retienne mes paroles ; garde mes commandements, et tu vivras. Acquiers la sagesse, acquiers la prudence ; n’en oublie rien, et ne te détourne point des paroles de ma bouche. »

Proverbes 4:4-5

« Si quelqu’un enseigne autrement, et ne se soumet point aux saines paroles de notre Seigneur Jésus-Christ, et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, ne sachant rien, mais il est malade après des questions et des disputes de paroles, d’où naissent des envies, des querelles, des médisances, et de mauvais soupçons. De vaines disputes d’hommes corrompus d’entendement, et privés de la vérité, qui estiment que la piété est un moyen de gagner : retire-toi de ces sortes de gens. »

1 Timothée 6:3-5

Dans de nombreuses conversations que j’ai eues avec le pasteur Chuck Baldwin de Liberty Fellowship, nous regrettions souvent qu’il y eût autant de gens se déclarant pasteurs et ministres qui ne sont en fin de compte que des guides aveugles. En outre, si leurs chaires étaient occupées par de vrais chrétiens croyant en la Bible, l’Amérique serait en bien meilleure position au point de vue spirituel.

Un grand nombre soulignera avec raison Billy Graham comme un des leaders enseignant des doctrines qui ne se trouvent pas dans la Bible King James. Mais ce n’est qu’un parmi tant d’autres qui ont vendu leurs âmes pour acquérir fortune et célébrité. Notre pasteur émérite, feu Texe Marrs, parlait haut et fort de ces faux enseignants et du mauvais service qu’ils rendent à leurs troupeaux.

Quelques-uns de ces « loups en habit de brebis » furent dénoncés durant la plandémie de la Covid. Redevables à leurs suzerains gouvernementaux, ces leaders soi-disant chrétiens se sont occupés à répandre les mensonges et la désinformation à propos des masques, des injections et de la distanciation sociale.

Si votre pasteur local a consenti à fermer les portes de votre église durant cette période, vous auriez intérêt à examiner ses enseignements de plus près. Il serait sans doute sage de commencer à poser des questions pertinentes à savoir s’il suit Jésus ou Big Brother.

Maintenant que nous avons appris plus de choses concernant la plandémie – que les pouvoirs souhaitent ou non que nous les sachions – ceux qui ont appuyé les fausses narrations sont révélés comme étant des escrocs et des larrons.

Comme chef de l’Institut Nationale de la Santé sous Obama, professant être chrétien, Francis Collins a déclaré : « Il n’est pas possible scientifiquement d’établir avec précision quand commence la vie. »

En 2009, Francis Collins a été nommé par Barack Obama directeur de l’Institut National de la Santé. Son assignation fut louée par beaucoup de gens parce qu’il professait être chrétien. Toutefois, un grand nombre au sein de la communauté scientifique, dont la population est, au mieux, composée de moins de dix pourcents de chrétiens déclarés, déplorait cette sélection. Ces opposants avaient le sentiment qu’il n’y a pas de lien entre Dieu et la science.

Après un an à tenir la barre de l’Institut Nationale de la Santé (NIH), Collins aurait dit croire que « il n’est pas possible scientifiquement d’établir avec précision quand commence la vie. » Il faisait également l’éloge de l’avortement eugénique.

Collins a aussi dit que d’établir un registre de cellules souches d’embryons humains était une forte priorité. Cela n’est pas possible sans le sacrifice d’embryons humains provenant des cliniques de fertilité. Le NIH, sous le leadership de Collins, a financé une étude de l’Université de Pittsburg qui créait des modèles de rats humanisés. On enlevait le cuir chevelu des restes de bébés non nés et on les rattachait à la tête des rats de laboratoire. Collins finança tout cela avec l’argent de nos taxes.

N’est-ce pas que son christianisme était au-dessus de tout reproche ? Ou alors, s’agissait-il du joueur de flûte qui conduirait un grand nombre de prétendus chrétiens au bord de l’abîme de la géhenne ?

Selon des leaders évangéliques comme Rick Warren, Tim Keller, Russell Moore, Ed Stetzer et d’autres, Francis Collins doit être loué comme héros et un frère en Christ. Il semble que ces suzerains cherchent à devenir compétents culturellement et acceptables aux yeux de tous. Pour être acceptés, ils ne doivent pas être une menace et répètent donc le narratif de Big Brother.

Rick Warren (à gauche), Ed Stetzer (au centre) et Russell Moore (à droite) – à la recherche de la compétence culturelle populaire ou de l’enseignement de Christ ?

Lors d’une diffusion spéciale avec Francis Collins, le pasteur Rick Warren de Saddleback mentionna que lui et Collins s’étaient rencontrés pour la première fois au Forum Économique Mondial de Davos, en Suisse. Ils remettaient en question l’amour des chrétiens qui doutaient de l’efficacité du port d’un masque. Ils déclaraient que suivre ces décrets gouvernementaux équivalait à obéir à Christ. Warren dit : « Une des responsabilités des leaders de la foi, c’est de dire aux gens d’avoir confiance en la science. Elle ne va pas lancer un vaccin qui va blesser les gens. »

De la même manière, le doyen du collège Wheaton, Ed Stetzer, ancien rédacteur au Christianity Today, accueillit Collins sur son podcast Church Leadership. Durant l’entrevue, Stetzer mis sur le même pied le commandement de Christ d’aimer son prochain et recevoir l’injection Covid. En plus, leur conversation couvrit le sujet du masquage des enfants à l’école.

On ne peut avoir confiance que ces hommes sont des leaders chrétiens. Dans la lettre de l’Apôtre Paul à Tite, il écrivit : « Retenant ferme la parole de la vérité comme elle lui a été enseignée, afin qu’il soit capable tant d’exhorter par la saine doctrine, que de convaincre les contredisants. Car il y en a plusieurs qui ne se peuvent ranger, vains discoureurs, et séducteurs d’esprits, principalement ceux qui sont de la Circoncision auxquels il faut fermer la bouche. Et qui renversent les maisons tout entières enseignant pour un gain déshonnête des choses qu’on ne doit point enseigner » (Tite 1:9-11).

Où est allé le pouvoir de discernement ? A-t-il été remplacé par la pompe et les circonstances ? Ou alors l’infiltration du libéralisme a-t-elle réussi a une échelle aussi épique ?

Ces prétendus leaders chrétiens ne sont rien d’autres que des vendeurs de remèdes de charlatans au baratin superficiel. Malheureusement, leur portée englobe un nombre gigantesque d’églises. Nous avons été témoins de la culmination de leurs efforts quand des églises ont fermé leurs portes durant la période où les chrétiens avaient besoin d’une base forte à laquelle s’agripper fermement.

Il est temps pour nous tous de remettre en question ceux qui occupent la chaire. Vous avez reçu ceci comme instruction : « Ne portez pas un même joug avec les infidèles ; car quelle participation y a-t-il de la justice avec l’iniquité ? et quelle communication y a-t-il de la lumière avec les ténèbres ? » (1 Corinthiens 6:14).

Ne vous mêlez pas aux non-croyants qui pourraient compromettre votre foi. Séparez-vous de ceux qui, professant avoir foi en Christ, continuent tout de même à vivre dans le péché. L’apôtre Paul a écrit :

« Or maintenant, je vous écris que vous ne vous mêliez point avec eux ; c’est-à-dire, que si quelqu’un qui se nomme frère, est fornicateur, ou avare, ou idolâtre, ou médisant, ou ivrogne, ou ravisseur, vous ne mangiez pas même avec un tel homme. Car aussi qu’ai-je affaire de juger de ceux qui sont de dehors ? ne jugez-vous pas de ceux qui sont de dedans ? Mais Dieu juge ceux qui sont de dehors. Ôtez donc d’entre vous-mêmes le méchant. » (1 Corinthiens 5:11-13).

Rappelez-vous que nous sommes dans le monde, mais pas du monde ; nous devons enlever le joug de l’influence mondaine et agir en accord avec la justice. Nous devons nous engager activement dans la société en témoignant de la grâce de Christ. Bien que nous vivions dans un monde de ténèbres, nous avons la lumière parce que nous sommes en Christ. Nous sommes appelés à faire briller la lumière afin que d’autres puissent Le connaître et être sauvés.


Par Sandra Myers

Retourner à notre premier amour

Comme Dorothée dans le Magicien d’Oz, qui ferme les yeux de manière transcendantale et répète : « Il n’y a rien comme d’être à la maison », tout en entrechoquant les talons de ses pantoufles rouge rubis, le grand courant chrétien semble s’attendre à ce que, s’ils répètent assez souvent les paroles de 2 Chroniques 7:14, (« Et que mon peuple, sur lequel mon Nom est réclamé… »), ils vont se réveiller dans leur lit saufs et bien portants, et l’Amérique va retrouver son sens moral. Ces Paroles précieuses ne sont pas un mantra magique. Cet avertissement est un appel à l’action. 2 Chroniques 7:19-20, que l’on ne cite habituellement pas, nous parle des répercussions qu’il y a à ne pas tenir compte de l’admonestation de Dieu :

« Mais si vous vous détournez, et si vous abandonnez mes statuts, et mes commandements que je vous ai proposés, et que vous vous en alliez et serviez d’autres dieux, et vous prosterniez devant eux ; je les arracherai de dessus ma terre, que je leur ai donnée, et je rejetterai de devant moi cette maison, que j’ai consacrée à mon Nom, et je ferai qu’elle sera un sujet de raillerie parmi tous les peuples. »

J’ai quelque chose contre toi

Dans Apocalypse 2:2-5, Dieu complimente Son peuple pour sa fondation et son œuvre indéfectible du passé. Ces gens-là ont même réprouvé les œuvres infructueuses des ténèbres et ont signalé les menteurs, mais ils ont quitté le droit chemin en oubliant leur Premier Amour. Dieu l’étale en termes clairs :

« Je connais tes œuvres, ton travail et ta patience, et je sais que tu ne peux souffrir les méchants, et que tu as éprouvé ceux qui se disent être apôtres, et ne le sont point, et que tu les as trouvés menteurs. Et que tu as souffert, et que tu as eu patience, et que tu as travaillé pour mon Nom, et que tu ne t’es point lassé. Mais j’ai quelque chose contre toi, c’est que tu as abandonné ta première charité. C’est pourquoi souviens-toi d’où tu es déchu, et t’en repens, et fais les premières œuvres ; autrement je viendrai à toi bientôt, et j’ôterai ton chandelier de son lieu, si tu ne te repens. »

Ces versets d’Apocalypse 2, de 2 Chroniques 7 , comme de l’histoire d’Adam et Ève, sont des répétitions historiques d’exemples de Son peuple qui devient hypnotisé et courtisé par le monde. Ces personnes ont fait Son œuvre par le passé, ils disent aimer le Seigneur, mais ils désertent leur Premier Amour. Dieu ne S’est pas retiré. Alors que l’Amérique divorce de Dieu, nous subissons les conséquences de nos péchés, au niveau personnel comme au niveau national.

Faire du tort au témoin de Christ

L’on a déjà fait tort au témoin de l’Église de Christ à l’interne en n’appelant pas le péché « péché ». Nous voyons de plus en plus de rapports concernant les Baptistes du Sud et les Méthodistes Unis qui vivent une fracture de leur assemblée à cause de leur dérogation des valeurs « antiques » de l’église. L’inclusion LGBTQ en chaire et dans le mariage est largement acceptée et l’on privilégie une atmosphère de club social.

Ce qui heurte également le témoin chrétien, ce sont les pasteurs au sein des nombreuses méga-églises dont la turpitude morale a été révélée. Carl Lentz d’Hillsong, New York ; Robert Morris, de l’Église Gateway ; Aaron Ivey, d’Austin Stone ; et Ravi Zacharias, (après sa mort afin qu’il ne soit pas embarrassé publiquement). Homosexualité, ivrognerie, usage de drogues illégales, relations extraconjugales et pédophilie sont parmi leurs péchés.

Ceux-là qui se disent chrétiens, mais qui n’en sont pas, et qui sont de la même synagogue de Satan, font tort à nos témoins. Bravo à ceux qui se sont dressés contre leurs péchés et qui les en rendent responsables.

Plus près de chez soi, la promiscuité, l’ivrognerie et l’usage des drogues ont gagné les membres de l’église et sont devenus populaires sans un leadership engagé à guider et à corriger. Il est difficile d’être une lumière pour les non-sauvés quand l’église, telle qu’ils la comprennent, n’a pas l’air différent du reste du monde.

L’urgence des apôtres et des premiers disciples

À la suite de l’époque sur terre de notre Messie et du sacrifice expiatoire de Jésus, le vif sentiment d’urgence des apôtres et des disciples à répandre la Bonne Nouvelle était des plus grands ! Ils vivaient des moments où le péché et la dépravation saturaient le monde. (L’histoire se répète, n’est-ce pas ?) Ils savaient que le vieux système religieux des scribes et des pharisiens provenait de leur père, le Diable, et que Jésus est la Nouvelle Alliance.

Les disciples ont voyagé fort loin et à travers de grands périls pour partager la Bonne Nouvelle. Si les apôtres et les premiers disciples de Jésus avaient emprunté l’attitude de nombreux pseudo-chrétiens d’aujourd’hui, Sa Bonne Nouvelle ne se serait pas répandue comme les champs de la minuscule semence de moutarde.

L’Amérique s’est-elle si éloignée du Salut que nos cœurs se soucient premièrement des choses de ce monde temporel ? Soyons toujours conscients de ce que notre feu brûlait d’une intense lumière pour notre Sauveur quand nous étions de nouveaux chrétiens et encourageons-nous les uns les autres à retourner à notre premier amour !

Nous sommes peu nombreux – le petit reste – et nous sentons parfois seuls. Je me considère en grande compagnie avec vous, mes amis, comme avec Élie, Ésaïe, Jérémie, Ézéchiel et tous les autres prophètes et disciples. Je prie pour que notre témoignage soit plus hardi, tout en demeurant dans l’humilité, en nous mettant à part du monde, au sens spirituel, propageant la grâce de notre Père vers ceux qui la voudront recevoir.