D.586 – Le Salut – Peut-on le mériter ? Une fois acquis, peut-on le perdre ? – Chapitre 2

LE LIBRE CHOIX EXISTE-T-IL ?

Par Roch Richer

CHAPITRE DEUX

 

Les lecteurs assidus de la Parole de Dieu, en lisant le Chapitre Un qui résume les doctrines théoriques de l’arminianisme et du calvinisme, auront peut-être déjà distingué certaines faiblesses sérieuses au travers de leurs énoncés doctrinaux en porte-à-faux avec des passages bibliques qui leur seront venus à l’esprit. Ils se seront sentis inconfortables avec l’une ou l’autre de ces théories, ou même les deux. Laquelle est la bonne, la biblique, celle conforme à la Parole de Dieu ? En fait, aucune des deux.

Nous allons maintenant examiner soigneusement pourquoi en citant les Écritures à grand renfort. Avant tout, il ne faut pas se laisser impressionner par le « savant » déploiement théologique de ces hommes célèbres de la haute hiérarchie ecclésiastique. Ils pouvaient être sincères, ils pouvaient être d’une brillante intelligence, mais ils demeuraient des hommes. Et certains d’entre eux ne possédaient certainement pas le Saint-Esprit, constatant le fait qu’ils aient concocté des théories religieuses mensongères détournant les membres de l’Église de Christ de Sa saine doctrine.

Tout homme et toute femme qui a l’Esprit de Christ en soi est en mesure de comprendre les Écritures mieux que tous les érudits du monde qui ne sont possédés que par la passion du religieux, mais qui ne sont pas habités par l’Esprit. De plus, Dieu a promis qu’aux temps de la fin, la connaissance de Sa Parole allait augmenter.

Prenez l’exemple des apôtres. Le Seigneur S’est-Il tenu à la porte des synagogues pour attendre que les élèves des rabbins sortent avec leurs diplômes d’études du Talmud afin de choisir les douze plus charismatiques et prometteurs ? Non, Il Se promenait sur le bord de la grève et a choisi des pêcheurs de poissons ; Il a choisi aussi un péager, alors que ce métier était méprisé de la population judéenne. Dieu mit Son Esprit en eux et la différence fut frappante :

« Eux [les sacrificateurs, le capitaine du temple, les sadducéens, tous grands lettrés] voyant la hardiesse de Pierre et de Jean, et sachant aussi qu’ils étaient des hommes sans lettres, et idiots, s’en étonnaient, et ils reconnaissaient bien qu’ils avaient été avec Jésus » (Actes 4:13). Comment des hommes sans diplôme universitaire en théologie pouvaient-ils leur en montrer, à eux, les théologiens aguerris et versés dans les saintes lettres ? Le même sentiment de supériorité habite toujours aujourd’hui un bon nombre d’hommes d’églises.

Paul donna une réponse à cela : « Car, mes frères, vous voyez votre vocation, que vous n’êtes pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles de ce monde, pour rendre confuses les sages ; et Dieu a choisi les choses faibles de ce monde, pour rendre confuses les fortes ; et Dieu a choisi les choses viles de ce monde, et les méprisées, même celles qui ne sont point, pour abolir celles qui sont. Afin que nulle chair ne se glorifie devant lui » (1 Corinthiens 1:26-29).

Les théologiens de tous les siècles se sont glorifiés de leur savoir en méconnaissant qu’ils n’étaient souvent que des aveugles conduisant d’autres aveugles. Mais de tout temps, Dieu les confondit en inspirant des gens modestes à dévoiler Sa vérité. Prophètes, apôtres et disciples de Christ ne sortent pas des grands séminaires des hommes. Dieu est leur Instructeur.

Ce qui veut dire que ce n’est pas parce que de célèbres théologiens décrétèrent des théories au sujet du processus du salut divin qu’il n’y a plus rien à découvrir ou à corriger. Bien au contraire, le fait même que ces théories, adoptées par le grand courant de la chrétienté, aient été élaborées par des théologiens devrait plutôt éveiller notre suspicion, sachant que Paul a averti l’Église que des ministres de Satan allaient s’infiltrer dès son départ et amener un grand nombre de gens sur de fausses pistes et une théologie frauduleuse.

L’arminianisme et le calvinisme sont bel et bien des fraudes, des interprétations mal établies, fondées sur quelques versets bibliques dont le sens a été dénaturé. D’importants éléments clés de la saine doctrine sont obscurcis ou absents de leurs conceptions sotériologiques, ce qui influence leur interprétation de la prédestination, du libre-choix et tout le procédé du Plan de salut de Dieu pour les hommes. Par conséquent, ils comprennent mal la justice, l’amour et la souveraineté de Dieu et produisent des théories doctrinales qui, si elles sont poussées à leur limite logique, mènent à des impasses intolérables au point de vue biblique.

C’est exactement ce que nous allons faire : pousser leurs raisonnements doctrinaux à leur limite logique en apportant des passages bibliques qui viennent démolir leurs affirmations. Rappelons pour mémoire les cinq points de conception du salut des arminiens et des calvinistes :

Sujet Arminianisme Calvinisme
Élection, prédestination Conditionnelle et universelle Inconditionnelle pour la vie ou pour la mort
Libre arbitre Arbitrage libéré Pas de libre arbitre
Justification Illimité mais effective uniquement pour les Élus Limitée aux Élus
Conversion Offerte à tous aujourd’hui, résistible Sans moyen, irrésistible
Préservation et apostasie Persévérance avec possibilité d’apostasier Persévérance des saints effectuée uniquement par Dieu

 

La doctrine de la prédestination

Reprenons succinctement la description arminienne et la calviniste concernant la doctrine de la l’élection, dite aussi doctrine de la prédestination.

Arminianisme :

Rejet de la théorie d’une élection inconditionnelle. Élection conditionnelle offerte à tout le monde, donc universelle. La prédestination des Élus est expliquée comme n’étant pas la prédétermination de qui va croire, mais plutôt la prédétermination de l’héritage futur du croyant. Dieu ne choisirait pas d’avance qui croit, mais offre le salut et reçoit ceux qui l’acceptent.

Calvinisme :

De par la dépravation totale de l’homme, l’élection est inconditionnelle, car Dieu a par avance déterminé ce qu’Il veut faire de chaque homme. Il pré-ordonne les uns à la vie éternelle et les autres à la damnation éternelle. Tous les hommes n’ont pas le choix de leur condition finale.

Historiquement, le calvinisme semble avoir surgi avant l’arminianisme et celui-ci survient en réaction contre le calvinisme, voyant qu’il y avait quelque chose qui clochait dans la théologie de Calvin. Mais, lui manquant d’importants éléments de la saine doctrine de Christ, l’arminianisme n’a jamais pu vraiment mettre le doigt sur le bobo.

La première chose que nous allons établir ici, c’est le sens réel du mot « prédestination » en nous laissant guider par les Écritures. Comme nous le constatons souvent, Satan a détourné le sens véritable de ce mot pour tenter de cacher ce que la Bible entend par « prédestination ». Les arminiens croient qu’il s’agit du salut dans son ensemble qui a été prédéterminé par Dieu et que Celui-ci allait ensuite voir qui allait y adhérer. Que faire alors de l’affirmation biblique que le nom des Élus fut écrit dans le Livre de Vie avant même la fondation du monde (Apocalypse 17:8) ? Quant à eux, les calvinistes pensent que c’est Dieu qui a prédéterminé ceux qu’Il allait immanquablement sauver. Mais savez-vous ce que dit la Parole de Dieu ?

Le préfixe « pré » veut dire « avant », ce qui est légèrement différent de « à l’avance », mais la nuance est importante. Alors que les calvinistes sont convaincus que les Élus sont destinés ou choisis « à l’avance » pour le salut, et que les arminiens disent que c’est le salut qui est « destiné d’avance » à être offert à ceux qui vont choisir de croire, la Bible dit que les Élus, l’Église, sont « destinés au salut avant ». Mais qu’est-ce qui nous permet de penser que c’est le bon sens à donner au mot « prédestinés » ? La Bible l’explique elle-même en précisant qui sont les Élus, les membres actuels de l’Église de Christ.

« Il nous a de sa propre volonté engendrés par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures » (Jacques 1:18).

« Ce sont ceux qui ne se sont point souillés avec les femmes, car ils sont vierges ; ce sont ceux qui suivent l’Agneau quelque part qu’il aille ; et ce sont ceux qui ont été achetés d’entre les hommes pour être des prémices à Dieu, et à l’Agneau » (Apocalypse 14:4).

Nous voyons dans ces deux passages bibliques que ceux qui composent l’Église de Christ, c’est-à-dire, les Élus, les prédestinés au salut, sont qualifiés de prémices. Pourquoi Dieu les appelle-t-Il des « prémices » ? Que veut dire « prémices » ?

Voici ce que le Dictionnaire Larousse donne comme définition : « 1) Premiers fruits de la terre, premiers-nés du bétail, offerts à la divinité. 2) Première manifestation de quelque chose, commencement. » Dans l’Ancien Testament, lorsque Dieu a régulé les sacrifices et les offrandes du peuple d’Israël, Il a fait plusieurs fois mention des premiers fruits de la terre et des premiers-nés du bétail comme étant des choses réservées à l’Éternel. Les ayant Lui-même créés, tous les fruits et tous les animaux appartiennent à Dieu, bien sûr, mais Il ne Se réservait que les tout premiers – les donnant ensuite comme alimentation au sacerdoce – pour que l’homme apprenne à Le vénérer et Il laissait le reste à la jouissance de l’homme.

Conséquemment, ce que nous voyons ici, c’est que l’Église des Élus est la portion de l’humanité que Dieu S’est réservée pour Soi comme prémices sanctifiées et mises à part dès l’époque présente, en commençant par Abel le juste. Comparativement à la population dans son ensemble, les Élus sont peu nombreux, et il y eut même, au sein de certaines civilisations, des endroits et des époques où il n’y en avait pas du tout.

La révélation que l’Église forme les prémices des appelés donne tout son sens a mot « prédestinés », il s’agit du Corps de Christ. Or, s’il y a des prémices de la création de l’homme, des gens appelés au salut avant les autres, et dont les noms sont déjà inscrits dans le Livre de Vie de l’Agneau, cela suggère fortement qu’il y aura éventuellement une plus grande moisson d’appelés, laquelle comprendra toutes les nations qui pourront, elles aussi, venir se prosterner devant le Seigneur.

« Car comme les nouveaux cieux et la nouvelle terre que je m’en vais faire, seront établis devant moi, dit l’Eternel ; ainsi sera établie votre postérité, et votre nom.Et il arrivera que depuis une nouvelle lune jusqu’à l’autre, et d’un Sabbat à l’autre, toute chair viendra se prosterner devant ma face, a dit l’Eternel. (Ésaïe 66:22-23).

Remarquez bien qu’il s’agit d’une époque future où Dieu aura renouvelé les cieux et la terre, ce que l’on voit dans Apocalypse 21:1, c’est-à-dire, après le jugement du Grand Trône Blanc, lors de la Deuxième Résurrection.

Or, l’arminianisme et le calvinisme ont toujours eu pour interprétation que la Deuxième Résurrection est le moment où Dieu ressuscite tout le monde qui, au fil de l’histoire de l’humanité, ne s’est pas converti, depuis Adam et Ève jusqu’au dernier enfant né sur terre. Et d’après eux, tous sont destinés au feu de la géhenne, qu’ils appellent faussement « l’enfer ». Par conséquent, 99 % des êtres humains vont à la condamnation éternelle.

Voilà la grande erreur des sotériologies arminienne et calviniste. Et cette erreur grave a des répercussions sur tous les points de leur théologie. Pratiquement toutes les églises et dénominations dites chrétiennes enseignent que la Deuxième Résurrection, décrite dans Apocalypse 20:11-12, en est une de condamnation éternelle. Mais si vous examinez soigneusement leur exégèse, vous constatez qu’elles n’ont pas été en mesure de prouver bibliquement leur affirmation. Il faut que leurs membres prennent leurs dires pour acquis sans poser de question.

Pourtant, une bonne compréhension de la Deuxième Résurrection est essentielle dans l’étude exacte de la sotériologie réellement biblique. Cette connaissance a un impact marqué sur l’intelligence de tout le plan de salut de Dieu pour les hommes.

« Et à l’assemblée et à l’Eglise des premiers nés qui sont écrits dans les Cieux, et à Dieu qui est le juge de tous, et aux esprits des justes sanctifiés » (Hébreux 12:23).

L’Église est effectivement composée des prémices, c’est-à-dire, les premiers-nés d’entre les appelés. Tous les hommes sont destinés au salut : « Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus » (Matthieu 22:14). En lisant ce verset, à quoi pense un calviniste ? Il affirme que seuls les Élus sont appelés au salut ! Comment peut-il réconcilier cette parole de Christ avec sa théorie sans la faire s’effondrer ? Et que faire du passage qui suit :

« Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils au monde pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:16-17). Si Dieu veut que tous les hommes soient sauvés, Il va les appeler, et pas seulement une petite poignée d’Élus. Le salut n’est donc pas seulement offert qu’aux Élus prédestinés, d’Abel à la Première Résurrection. Les Élus seront bien sûr les premiers à recevoir la vie éternelle en leur temps marqué, au Retour de Jésus-Christ, quand sonnera la dernière trompette, mais le Plan de salut ne s’arrêtera pas là. Il y a d’autres étapes à suivre. Ici, Christ parle bel et bien du salut de toute l’humanité. Mais pour comprendre cela, il faut d’abord avoir une vision exacte de ce que constitue la Deuxième Résurrection.

Fort malheureusement, les pseudo-églises chrétiennes dans leur ensemble ne possèdent pas cette vision intégrée dans leur théologie et ne l’enseigne donc pas ; leurs membres sont tenus dans le noir sur ce sujet d’une importance capitale. C’est le résultat qu’obtiennent les théologiens qui répandent le catholicisme, l’arminianisme et le calvinisme.

« Et ils disaient à la femme : ce n’est plus pour ta parole que nous croyons ; car nous-mêmes l’avons entendu, et nous savons que celui-ci est véritablement le Christ, le Sauveur du monde » (Jean 4:42).

Comment ces personnes, qui venaient tout juste pour la première fois de recevoir la Parole de l’Évangile de Christ, auraient-elles pu croire que le Christ était le Sauveur du monde si, en réalité, Il n’est venu que pour une partie infime du monde ? Le Seigneur a spécifié Lui-même : « Et moi, quand je serai élevé de la terre[i.e. crucifié], je tirerai tous les hommes à moi » (Jean 12:32). Manifestement, Jésus n’a pas dit qu’Il attirerait uniquement les Élus prédestinés à Lui. Il dit clairement que, par Son sacrifice sur la terre, le salut allait être offert à toute l’humanité, selon des étapes prédéterminées, la seconde étant la Deuxième Résurrection. Vous aurez noté que, toutes les fois que Jésus parle du salut offert, Il vise « tout le monde » ou « tous les hommes ». Si tel n’était pas le cas, pourquoi ne l’a-t-Il pas dit à la façon calviniste ?

« Et si quelqu’un entend mes paroles, et ne les croit point, je ne le juge point ; car je ne suis point venu pour juger le monde, mais pour sauver le monde » (Jean 12:47). Jésus ne Se montre toujours pas calviniste, ici, ni arminien. Ce verset détruit les deux théories adverses. Les arminiens disent que tout le monde est appelé maintenant et devrait donc faire partie de l’Église. Or, l’Église est jugée maintenant et elle est composée seulement des prédestinés. Le monde n’est pas jugé maintenant ; cependant, il le sera lors de la grande moisson de la Deuxième Résurrection. Les calvinistes disent, quant à eux, que seulement 1 % de l’humanité est sauvé et que le reste périt, étant déjà jugé condamnable. Pourtant, Jésus dit ici qu’Il est venu, non pour ne sauver qu’un pourcent de la population, mais le monde, par Son sacrifice. Lors de la Deuxième Résurrection, l’humanité sera ressuscitée et alors Jésus la jugera selon son acceptation de Son Sacrifice.

Les calvinistes tentent bien de changer la signification du mot « monde » et de l’expression « tous les hommes » afin d’en restreindre la portée à une toute petite fraction de l’humanité. Toutefois, ils ne peuvent s’accrocher à rien dans les Écritures pour étayer leur assertion. La Bible ne leur donne pas raison, bien au contraire. Et à lire ces versets pourtant si clairs, on a le droit de se demander ce qui les motive à se cramponner de manière si butée.

L’apôtre Paul n’était assurément pas de l’avis des calvinistes, car il a dit : « Car cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur ; Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils viennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2:3-4). Paul ne spécifie évidemment pas que « tous les hommes » ne se réfère qu’aux Élus prédestinés et il est même présomptueux de seulement le sous-entendre sans d’autres versets qui le confirmeraient entièrement. Mais ces versets n’existent pas.

Donc, c’est dans l’esprit de ce que Paul dit ici à Timothée qu’il faut comprendre ce qu’il lui confie plus loin : « Car c’est aussi pour cela que nous travaillons, et que nous sommes en opprobre, vu que nous espérons au Dieu vivant, qui est le conservateur de tous les hommes, mais principalement des fidèles » (1 Timothée 4:10). Bien sûr que Dieu conserve tous les hommes – et particulièrement les Élus – parce que nous avons vu qu’Il veut que tous les hommes soient sauvés. Or, dans la théorie calviniste, Dieu ne veut pas conserver 99 % des êtres humains qu’Il a créés, Il veut les perdre ! Et si on demande au calviniste pourquoi Dieu a créé tant d’hommes et de femmes pour les perdre dans d’éternelles souffrances, il répond avec assurance que Dieu veut ainsi montrer Sa souveraineté…

« Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns estiment qu’il y ait du retardement, mais il est patient envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous se repentent »  (2 Pierre 3:9).

L’apôtre Pierre va dans le même sens que Paul. Les calvinistes tentent bien de restreindre l’expression « qu’aucun périsse » à la somme des Élus seulement, disant que Pierre sous-entendait que Dieu allait S’arranger pour que tous les Élus soient assurés du salut et leur donne à tous le repentir. Alors pourquoi le Seigneur Se montre-t-Il « patient envers nous » en attendant que nous nous repentions ? Est-ce donc seulement à nous, les Élus, qu’Il S’adresse par l’intermédiaire de Pierre ? « Car c’est lui qui est la victime de propitiation pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux de tout le monde »(1 Jean 2:2).

Dans le chapitre précédent, nous avons vu que « les calvinistes n’enseignent jamais en totalité l’élection inconditionnelle et son corollaire de la doctrine de la prédestination ». La raison devient de plus en plus évidente. Car en poussant leurs affirmations à leurs limites logiques, on constate que la théorie calviniste frôle le blasphème.

Selon Calvin, Dieu prédétermine le sort final de tous les hommes. Il en amène quelques-uns au salut, de force si c’est nécessaire (car l’homme n’aurait pas le libre arbitre), et tout le reste va à la perdition (les calvinistes croient au feu de « l’enfer » qui brûle éternellement les âmes sans jamais les consumer). D’après cette sotériologie, Dieu contrôle toutes les pensées, toutes les actions des hommes et tous les événements. En somme, et pour emprunter une analogie moderne, Dieu serait le Concepteur et le Programmeur et nous serions les ordinateurs. Et c’est Lui qui est au clavier.

Donc, s’il en est ainsi, comment le mal peut-il exister ? Un homme peut-il être responsable d’un péché si Dieu conduit sa pensée ? Si l’homme préalablement condamné à être perdu est créé pour pécher – puisqu’il faut bien qu’il soit pécheur pour être condamné – qui est responsable de ce péché ? La réponse est inévitable : selon le calvinisme, Dieu serait responsable des péchés des hommes, sauvés ou non, et Il serait par conséquent l’auteur du mal ! Logiquement, Dieu aurait installé le mal en Lucifer – car les anges n’auraient pas plus le libre arbitre que les hommes.

Voilà pourquoi « les calvinistes n’enseignent jamais en totalité l’élection inconditionnelle et son corollaire de la doctrine de la prédestination ». Ils doivent cacher ce qui s’avère la plus grande faille du calvinisme et, ne comprenant pas la fonction de la Deuxième Résurrection, ils se croient obligés d’avoir recours à cet expédient pour expliquer le sort des perdus.

Tous les cinq points (T.U.L.I.P.) du calvinisme subissent l’impact de cette mauvaise interprétation des Écritures. Or, voyez ce qu’a dit l’apôtre Jacques : « Quand quelqu’un est tenté, qu’il ne dise point : je suis tenté de Dieu ; car Dieu ne peut être tenté par le mal, et aussi ne tente-t-il personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise » (Jacques 1:13). Si Dieu influençait continuellement à pécher sous prétexte qu’Il a décidé que cette personne doit être perdue, c’est qu’Il tenterait sans cesse au mal. Le calviniste ne peut échapper au piège dans lequel l’amène sa théologie insidieuse, étant donné que, d’après lui, Dieu pré-ordonne toute pensée et toute action de l’homme, le privant de libre arbitre ou de libre-choix. Les perdus ne peuvent être tenus responsables des péchés qu’ils commettent, car ils ne font que ce que Dieu leur commande – dans leur cas, de pécher. La conclusion est inéluctable : Dieu aurait créé le mal. Bien sûr, puisqu’Il aurait créé des êtres humains avec l’idée de les faire périr à cause de leurs péchés ! L’apôtre Jacques n’a donc pas de justification pour dire que Dieu ne tente personne puisqu’Il n’est pas tenté par le mal, car, d’après le calvinisme, Dieu provoque les pécheurs à commettre le mal tous les jours. Qui croirons-nous donc : l’apôtre Jacques ayant écrit sous l’inspiration divine, ou Jean Calvin ayant écrit sous une autre inspiration qui fait de Dieu un Être malfaisant ?

Quant à l’arminien, qui ne saisit pas davantage la Deuxième Résurrection, il ne fait pas mieux que le calviniste et tente aussi de faire entrer les morceaux du casse-tête l’un dans l’autre au hasard, à grands coups de marteau. L’arminianisme prêche un salut conditionnel, certes, mais aussi universel, car, d’après lui, tous les hommes sont appelés maintenant au salut, depuis Adam et Ève. Apparemment, Dieu pourvoirait tout le monde de Sa grâce prévenante et les humains doivent aujourd’hui accepter ou refuser Son offre de salut. Cela sous-entend qu’au préalable, tous les hommes ont entendu parler de Jésus, de Son Évangile et, bien entendu, du sacrifice de Christ. Mais force est de constater que tel n’a pas été le cas.

« Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. Mais comment invoqueront-ils celui en qui ils n’ont point cru ? et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont point entendu parler ? et comment en entendront-ils parler s’il n’y a quelqu’un qui leur prêche ? Et comment prêchera-t-on sinon qu’il y en ait qui soient envoyés ? ainsi qu’il est écrit : ô que les pieds de ceux qui annoncent la paix sont beaux, les pieds, dis-je, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! » (Romains 10:13-15).

Pour l’arminien, la résistance à la grâce de Dieu consiste à ne pas vouloir écouter un chrétien qui insiste pour lui parler de « Jésus dans son cœur ». L’évangélisation de ces « missionnaires », dont l’approche est souvent irritante, suffit à repousser le non-croyant et sert de prétexte pour cataloguer de perdus ceux qui réagissent négativement à cet « appel » qui ne vient pas de Dieu. Or, la perdition n’a rien à voir avec la résistance aux « missionnaires ».

Depuis Adam et Ève, combien de milliards de gens n’ont jamais entendu parler ou même prononcer le nom de Jésus-Christ ? Et pourtant, en parlant de Lui, Pierre a dit : « Et il n’y a point de salut en aucun autre : car aussi il n’y a point sous le ciel d’autre Nom qui soit donné aux hommes par lequel il nous faille être sauvés » (Actes 4:12). Des peuples, des nations, des civilisations entières, ayant existés avant et après Jésus-Christ/homme, ont vécu sans avoir eu cette bonne nouvelle. Comment auraient-ils pu ? Il n’y avait personne d’envoyé vers eux. Pensez aux Aztèques, aux Mayas, aux Incas, aux autochtones d’Amérique avant l’arrivée des Européens. Pensez au monde pré-diluvien, aux empires de l’époque des prophètes, en Asie, en Afrique, partout où l’Évangile n’a jamais pu se rendre, ou qu’il n’existait pas encore. D’après l’arminianisme, Dieu va tous les condamner pour avoir ignoré ce qu’il leur était impossible de savoir.

Si Dieu a distribué Sa grâce sur toute la terre depuis Adam et Ève, à toutes les époques, dans le but de sauver tout le monde dès maintenant, nous devons en venir à la conclusion que Dieu a lamentablement échoué. Il n’a pas été capable d’influencer 99 % de la population mondiale et donc… Satan est plus fort que Dieu !

Vous admettrez que cela n’a aucun sens. Et nous ne pouvons que constater que, ni l’arminianisme, ni le calvinisme n’explique convenablement et bibliquement le Plan de Salut de Dieu pour les hommes.

La Bible dit néanmoins que Dieu a créé les hommes pour les sauver et leur donner la vie éternelle, devenant ainsi Ses enfants. Et c’est ce qu’Il va faire. La première étape fut le sacrifice de Jésus-Christ et Son sang versé qui permet d’effacer nos péchés. Ce sacrifice était planifié avant que Dieu ne crée l’univers. La seconde étape est l’appel des Élus qui sont destinés au salut avant les autres. L’étape suivante sera la Deuxième Résurrection prenant place après le règne millénaire de Jésus-Christ sur terre. La dernière étape sera l’extermination des rebelles incorrigibles qui refusent l’offre de salut.

LE JUGEMENT

Arminiens et calvinistes s’entendent pour dire que la Deuxième Résurrection est une condamnation des méchants, soit plus ou moins 99 % de la population, car, pour eux, jugement = condamnation.

Mais est-ce vrai ? Est-ce biblique ? Étudions d’abord cette question. Nous allons voir quelques passages des Écritures qui nous révèlent que le mot « jugement » n’est pas synonyme de « condamnation », de même que le verbe « juger » ne signifie pas automatiquement « condamner ».

« Mais l’Eternel sera assis éternellement ; il a préparé son trône pour juger ; et il jugera le monde avec justice, et fera droit aux peuples avec équité. Et l’Eternel sera une haute retraite à celui qui sera foulé, il lui sera une haute retraite au temps qu’il sera dans l’angoisse » (Psaume 9:7-8).

Il ne peut y avoir qu’un seul moment de l’histoire où cet événement puisse avoir lieu : à la Deuxième Résurrection, lorsque les nations de toute l’histoire de l’humanité seront ressuscitées pour se retrouver devant le Grand Trône Blanc de Jésus-Christ, au jour du Jugement que nous voyons décrit dans Apocalypse 20:11-12 que nous étudierons plus loin. Dans ce passage des Psaumes, vous remarquerez que le Christ jugera le monde entier et fera droit au peuple avec équité. Il ne s’agit donc pas d’une condamnation automatique, mais d’un juste jugement, une évaluation qui déterminera le sort de chacun. Le verdict viendra après le jugement.

« Il appellera les cieux d’en haut, et la terre, pour juger son peuple, en disant : Assemblez-moi mes bien-aimés qui ont traité alliance avec moi sur le sacrifice » (Psaume 50:4-5).

Ceci est une allusion directe au Corps de Christ, l’Église, les Élus prédestinés au salut, qui ont traité alliance avec Dieu sur le sang de Jésus-Christ. Dieu juge Son peuple maintenant : « Mais si quelqu’un souffre comme Chrétien, qu’il n’en ait point de honte, mais qu’il glorifie Dieu en cela. Car il est temps que le jugement commence par la maison de Dieu ; or s’il commence premièrement par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent point à l’Evangile de Dieu ? » (1 Pierre 4:16-17).

L’Église passe maintenant en jugement selon sa fidélité envers l’Évangile de Dieu. Le mot « jugement » vous semble-t-il avoir la signification de « condamnation » ? Assurément pas, car « il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, lesquels ne marchent point selon la chair, mais selon l’Esprit » (Romains 8:1). L’Église n’est pas condamnée parce qu’elle applique sur elle la justification et la sanctification qui nous viennent du sacrifice rédempteur de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, et le verdict de Son jugement est l’innocence, la non-culpabilité. Pourquoi le reste du monde ne pourrait-il pas bénéficier de cette grâce salvatrice et révélatrice lorsque le bon moment sera venu, à la Deuxième Résurrection ?

« Nous rugissons tous comme des ours, et nous ne cessons de gémir comme des colombes ; nous attendions le jugement, et il n’y en a point ; la délivrance, et elle s’est éloignée de nous. Car nos forfaits se sont multipliés devant toi, et chacun de nos péchés a témoigné contre nous ; parce que nos forfaits sont avec nous, et nous connaissons nos iniquités » (Ésaïe 59:11-12).

Dieu ne parle définitivement pas le même langage que les théologiens pseudo-chrétiens, car Il compare ici le jugement à une délivrance. Le prophète se languit de voir le jugement, mais il ne vient pas et il ne se sent pas délivré. Donc, le jugement est une délivrance ; et c’est précisément ce que sera le jugement du Grand Trône Blanc : une délivrance pour l’humanité. Poursuivons ce passage : « Qui sont de pécher et de mentir contre l’Eternel, de s’éloigner de notre Dieu, de proférer l’oppression et la révolte ; de concevoir et prononcer du cœur des paroles de mensonge. C’est pourquoi le jugement s’est éloigné et la justice s’est tenue loin ; car la vérité est tombée par les rues, et la droiture n’y a pu entrer » (Vs 13-14).

Ésaïe dit ici que les péchés du peuple ont éloigné le jugement en comparant celui-ci à la justice. Le sens du mot « jugement » est franchement différent de celui que lui donnent les théologiens d’églises. Eux disent que ce sont les péchés du monde qui lui apporteront le jugement ; alors qu’ici, le jugement s’éloigne de ceux qui commettent iniquité. Donc, le jugement de Dieu est délivrance et justice, et non pas uniquement condamnation.

Comme nous l’avons dit, le jugement vient d’abord, car il s’agit d’une évaluation des actions, un examen des paroles et des pensées d’une personne jugée selon les standards des Écritures. Puis, à la fin du jugement, le juge rend un verdict d’innocence ou de culpabilité. C’est la justice de Dieu dont nous serons témoins lors de la Deuxième Résurrection.

« Quand le juste se détournera de sa justice, et qu’il commettra l’iniquité, il mourra pour ces choses-là. Et quand le méchant se détournera de sa méchanceté, et qu’il fera ce qui est juste et droit, il vivra pour ces choses-là. Et vous avez dit : la voie du Seigneur n’est pas bien réglée ! Je vous jugerai, maison d’Israël, chacun selon sa voie » (Ézéchiel 33:18-20).

Portez attention à ce que Dieu dit, ici, vous qui croyez que « jugement » égale « condamnation ». Dieu juge aussi bien le juste que le méchant et celui qui se détourne du mal est jugé non-coupable.

« Et quand il surviendra quelque procès, ils assisteront au jugement, et jugeront suivant les lois que j’ai données ; et ils garderont mes lois et mes statuts dans toutes mes solennités, et ils sanctifieront mes Sabbats » (Ézéchiel 44:24).

Voilà le vrai sens du mot « jugement » : une évaluation, un examen, une audience, une estimation, une appréciation selon les lois que Dieu a données. Un jugement est effectué lors d’un procès où l’on examine les actions d’une personne en les évaluant selon les lois en vigueur. Puis, quand le jugement est terminé, le juge rend son verdict à savoir si la personne est innocente des charges portées contre elle, ou si elle est coupable des chefs d’accusation. Le jugement de Dieu est Son évaluation des actions d’une personne et de ses motifs profonds comparés aux instructions se trouvant dans les Écritures (le Code de Lois divin) données par Dieu. En ce moment, l’Église est la première à passer en examen de la sorte et elle est trouvée non-coupable, car les chefs d’accusation disparaissent par l’action du sacrifice de Jésus-Christ. C’est pour cela que, même jugés, les Élus sont innocentés.

« Ainsi a dit le Seigneur l’Eternel : Princes d’Israël, qu’il vous suffise ; ôtez la violence et le pillage, et faites jugement et justice ; ôtez vos extorsions de dessus mon peuple, dit le Seigneur l’Eternel » (Ézéchiel 45:9).

Voyez, les princes exerçaient leur violence et leurs extorsions sur le peuple, et Dieu leur commande de cesser cela en faisant plutôt jugement et justice. Alors qu’ils sont condamnables, Dieu leur ordonne de bien juger. Non pas de condamner, mais de juger justement.

« Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car de tel jugement que vous jugez, vous serez jugés ; et de telle mesure que vous mesurerez, on vous mesurera réciproquement. Et pourquoi regardes-tu le fétu qui est dans l’œil de ton frère, et tu ne prends pas garde à la poutre dans ton œil ? Ou comment dis-tu à ton frère : Permets que j’ôte de ton œil ce fétu, et voilà, tu as une poutre dans ton œil. Hypocrite, ôte premièrement de ton œil la poutre, et après cela tu verras comment tu ôteras le fétu de l’œil de ton frère » (Matthieu 7:1-5).

Y a-t-il contradiction entre cette parole de Christ qui semble dire de ne pas juger et celle qu’Il a inspirée à Paul qui nous exhorte à savoir juger ?

« Ne savez-vous pas que les Saints jugeront le monde ? or si le monde doit être jugé par vous, êtes-vous indignes de juger des plus petites choses ? Ne savez-vous pas que nous jugerons les Anges ? combien plus donc devons-nous juger des choses qui concernent cette vie ? » (1 Corinthiens 6:2-3).

Il n’y a pas contradiction, il y a complémentarité. Jésus nous enseigne qu’il nous faut être dignes de juger, sinon le jugement pourrait se retourner contre nous. Paul nous dit qu’un jour, nous serons dignes de juger le monde et les Anges. Beaucoup d’hypocrites scrutent les faits et gestes des autres pour tenter de les prendre en défaut à la moindre occasion, celle-ci ne servant que de prétexte à la critique et au rehaussement de leur image. Mais pendant qu’ils font cela, ils ne s’occupent pas d’eux-mêmes et de leurs propres défauts. Ils seront jugés aussi sévèrement qu’ils ont jugé les autres.

Il y a un jugement qui n’appartient qu’à Dieu. Voyant dans le fond du cœur des hommes, Il est le seul habilité à déterminer le sort final de chacun. Nous, nous pouvons juger des actions, mais pas du cœur qui motive les actions. C’est de cet autre jugement dont parle Paul, le jugement que nous pouvons et que nous devons faire : juger des choses, mais pas des personnes qui les font. Voilà pourquoi nous ne devons jamais présumer du sort final de quelqu’un. Dieu a laissé ce jugement à Jésus-Christ : « Car le Père ne juge personne, mais Il a donné tout jugement au Fils » (Jean 5:22).

Et c’est ce qu’Il va faire à la Deuxième Résurrection, comme nous le verrons plus loin.

« Et ne jugez point, et vous ne serez point jugés ; ne condamnez point, et vous ne serez point condamné » (Luc 6:37). Nous voyons ici une des raisons pour lesquelles les théologiens d’églises ne comprennent pas la signification de la Deuxième Résurrection. Les gens sont prompts à juger dans le dessein de pouvoir condamner. Cela leur confère un semblant d’autorité et leur donne de l’importance. Et ainsi, sans preuves bibliques, « jugement » est devenu synonyme de « condamnation ». Beaucoup de pasteurs et d’évangélistes du passé – et même encore aujourd’hui – se servaient de cette condamnation pour rehausser leur prestige et se donner du pouvoir sur la congrégation. Jésus-Christ ne veut pas de ça dans Son Église.

« Car le Père ne juge personne ; mais il a donné tout jugement au Fils ; afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père ; celui qui n’honore point le Fils, n’honore point le Père qui l’a envoyé » (Jean 5:22-23). Notez bien : le jugement est remis au Fils afin que les hommes L’honorent ! Ce jugement ne peut pas être synonyme de « condamnation ».

« Et Jésus dit : je suis venu en ce monde pour exercer le jugement, afin que ceux qui ne voient point, voient ; et que ceux qui voient, deviennent aveugles » (Jean 9:39). À ceux qui croient que le jugement est une condamnation, comment peuvent-ils expliquer que Jésus dit ici qu’Il est venu juger ceux qui ne voient point, spirituellement parlant, afin qu’ils voient et comprennent l’Évangile ? Le jugement est donc bien ce qu’il est, c’est-à-dire, une mesure d’évaluation et non uniquement une condamnation immédiate et automatique. N’oubliez pas que la sentence vient après le jugement : coupable ou non-coupable. Dans ce passage, les aveugles qui recouvrent la vue sont jugés innocents, tandis que ceux qui croient voir sont rendus aveugles et jugés coupables.

« Car comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, aussi Dieu les a livrés à un esprit dépourvu de tout jugement, pour commettre des choses qui ne sont nullement convenables » (Romains 1:28). Dans ce verset, comme ailleurs, on ne saurait remplacer le mot « jugement » par le mot « condamnation » sans altérer gravement le sens de la Parole de Dieu et la rendre absurde. Ce que Paul dit, c’est que ceux qui ne connaissent pas Dieu sont livrés à un esprit incapable de porter un bon jugement sur les choses, une bonne appréciation des gens, une évaluation adéquate des circonstances pour les considérer à la lumière des faits. Bien sûr, cela contredit le sens donné sans jugement… au mot « jugement » par les églises du monde.

« Mais par ta dureté, et par ton cœur qui est sans repentance, tu t’amasses la colère pour le jour de la colère, et de la manifestation du juste jugement de Dieu : Qui rendra à chacun selon ses œuvres ; savoir la vie éternelle à ceux qui persévérant à bien faire, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité. Mais il y aura de l’indignation et de la colère contre ceux qui sont contentieux, et qui se rebellent contre la vérité, et obéissent à l’injustice » (Romains 2:5-8).

Voilà un passage particulièrement révélateur en ce qui regarde le jugement de Dieu et démontre sa véritable fonction dans les Écritures. Il y a un jugement et deux verdicts opposés : un d’innocence et l’autre de culpabilité. Il s’agit de l’examen de la vie comportementale de chaque être humain, principalement lors de la Deuxième Résurrection, avant qu’il ou elle ne reçoive une sentence ou un décret final : soit la vie éternelle à ceux qui acceptent le salut de Dieu et choisissent la voie du bien ; soit la mort éternelle à ceux qui refusent le salut, se rebellent contre Dieu, ont un cœur dur et sans repentance et choisissent la voie du mal. C’est ce jugement qui va se produire à la Deuxième Résurrection, quand tous les êtres humains de l’histoire (sauf les ressuscités de la Première Résurrection déjà immortels) seront ramenés à la vie pour être évalués selon les Écritures.

« Non sans doute ! mais que Dieu soit véritable, et tout homme menteur; selon ce qui est écrit : afin que tu sois trouvé juste en tes paroles, et que tu aies gain de cause quand tu es jugé. Or si notre injustice recommande la justice de Dieu, que dirons-nous ? Dieu est-il injuste quand il punit ? (je parle en homme.) Non sans doute ! autrement, comment Dieu jugera-t-il le monde ? » (Romains 3:4-6).

Comment une personne pourrait-elle être condamnée si elle a gain de cause en ayant été trouvée juste dans ses propos parce qu’elle s’en tient aux Paroles de Dieu qui ne peut mentir ? Mais si elle s’en tient à son injustice, Dieu, qui juge avec une parfaite justice, ne sera pas injuste en la punissant, parce que Son jugement est juste pour tous.

« Car si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions point jugés. Mais quand nous sommes jugés, nous sommes enseignés par le Seigneur, afin que nous ne soyons point condamnés avec le monde » (1 Corinthiens 11:31-32).

Ce passage nous donne l’occasion de faire un petit exercice pratique. Si vous êtes de ceux qui croient que « juger » veut dire « condamner », prenez le temps de vérifier votre assertion en remplaçant dans ce passage les conjugaisons du verbe « juger » par le verbe « condamner ». Notez également que le mot « condamner » se trouve réellement en fin de citation pour montrer la différence entre les deux verbes, en disant que s’ils sont bien jugés, les saints ne sont cependant pas condamnés. Jugez vous-mêmes ensuite si le passage garde son sens initial : « Car si nous nous “condamnions” nous-mêmes, nous ne serions point “condamnés”. Mais quand nous sommes “condamnés”, nous sommes enseignés par le Seigneur, afin que nous ne soyons point condamnés avec le monde. »

Nous constatons que les phrases deviennent ridicules et changent de sens. Nous ne pouvons donc pas alterner les mots « juger » et « condamner », car ce ne sont pas des synonymes. Toutefois, l’on pourrait changer le mot « juger » par le mot « évaluer » ou « mesurer » en conservant son sens. Amusez-vous à faire le même exercice avec le passage que voici :

« Mes frères, nous devons toujours rendre grâces à Dieu à cause de vous, comme il est bien raisonnable, parce que votre foi s’augmente beaucoup, et que votre charité mutuelle fait des progrès. De sorte que nous-mêmes nous nous glorifions de vous dans les Eglises de Dieu, à cause de votre patience et de votre foi dans toutes vos persécutions, et dans les afflictions que vous soutenez ; qui sont une manifeste démonstration du juste jugement de Dieu ; afin que vous soyez estimés dignes du Royaume de Dieu, pour lequel aussi vous souffrez » (2 Thessaloniciens 1:3-5).

Encore ici, nous voyons que faire du mot « jugement » un synonyme de « condamnation » n’a aucun sens, car les saints subissaient des afflictions et des persécutions en vue de leur sanctification pour les rendre dignes d’accéder au Royaume de Dieu et c’était une manifeste démonstration du juste jugement de Dieu. Loin d’être une condamnation, ce jugement est au contraire un outil de perfectionnement et un examen qui, au final, mène à d’immenses bénédictions éternelles. Nous avons vu que l’Église est jugée maintenant, quotidiennement. Mais elle n’est pas trouvée coupable et elle sera sans tache ni ride lors de son entrée dans le Royaume. Il est donc navrant de voir les églises du christianisme moderne persister à croire que la Deuxième Résurrection ne peut être qu’une condamnation.

Or, nous allons voir que, lors de cette Deuxième Résurrection, les hommes et les femmes de toute l’histoire de l’humanité vont également avoir leur période de juste jugement de Dieu par lequel ils seront évalués selon leur attitude, leur comportement et leur libre-choix en regard de l’offre du salut. À la fin de cette période, viendra le verdict du sort final de chaque personne. Cet enseignement est biblique et aucun verset ne le contredit.

« Et comme il est ordonné aux hommes de mourir une seule fois, et qu’après cela suit le jugement… » (Hébreux 9:27). Si le mot « jugement » était synonyme de « condamnation », cela voudrait dire qu’il est ordonné que tous les hommes soient condamnés, ce qui inclurait tous les saints à partir d’Abel le juste jusqu’au dernier converti avant le retour de Christ. C’est évidemment un non-sens puisque l’Église n’est pas condamnée. Donc, le jugement dont il est question dans ce verset du livre aux Hébreux n’est définitivement pas une condamnation.

« Les nations se sont irritées, mais ta colère est venue, et le temps des morts est venu pour être jugés, et pour donner la récompense à tes serviteurs les Prophètes, et aux Saints, et à ceux qui craignent ton Nom, petits et grands, et pour détruire ceux qui corrompent la terre » (Apocalypse 11:18).

Ces morts dont parle ce verset et qui sont ramenés à la vie seront-ils condamnés parce qu’ils sont jugés ? Bien sûr que non, ce sont les prophètes et les saints qui se réveillent à la Première Résurrection ; ils reçoivent la récompense de la vie éternelle, car ils craignent le nom de Dieu. Le Seigneur jugera aussi ceux qui corrompent la terre et leur sentence sera leur destruction. Remarquez bien, Dieu ne les enverra pas dans un feu pour qu’ils brûlent éternellement sans se consumer, non, Il les détruira.

« Seigneur, qui ne te craindra, et qui ne glorifiera ton Nom ? car tu es Saint toi seul, c’est pourquoi toutes les nations viendront et se prosterneront devant toi ; car tes jugements sont pleinement manifestés » (Apocalypse 15:4).

Lorsque les jugements de Dieu seront pleinement manifestés, est-ce que les nations vont périr sous le coup d’une condamnation globale ? Non, elles se présenteront devant le Seigneur pour se prosterner devant Lui en signe de soumission et d’adoration. Cet événement ne s’est encore jamais produit et reste à venir. Mais quand ? Bien sûr, il ne peut s’agir que de la Deuxième Résurrection où toutes les nations de l’histoire de l’humanité seront ressuscitées et évaluées selon les Écritures. Elles reconnaîtront pour la première fois leur Créateur et Rédempteur.

La Deuxième Résurrection

Après ce long préambule, vous demanderez sans doute quand aura lieu cette fameuse Résurrection de toute l’humanité. Où, dans la Bible, cet événement est-il décrit ? Eh bien, le voici :

« Bienheureux et saint est celui qui a part à la première résurrection ; la mort seconde n’a point de puissance sur eux, mais ils seront Sacrificateurs de Dieu, et de Christ, et ils régneront avec lui mille ans. Et quand les mille ans seront accomplis, Satan sera délié de sa prison … Et le Diable qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre … Puis je vis un grand trône blanc, et quelqu’un assis dessusJe vis aussi les morts grands et petits se tenant devant Dieu, et les Livres furent ouverts ; et un autre Livre fut ouvert, qui était le Livre de vie ; et les morts furent jugés sur les choses qui étaient écrites dans les Livres, c’est-à-dire, selon leurs œuvres » (Apocalypse 20:6-7, 10, 11-12).

La Première Résurrection aura lieu lors du Retour de notre Seigneur Jésus-Christ, Lequel mettra un terme aux gouvernements humains incapables de produire la paix. Cette Première Résurrection est destinée aux Élus de Dieu formant, depuis Abel le juste, l’Église de Christ, les prédestinés au salut, les premiers-nés de la Famille de Dieu, la sacrificature royale. Ils régneront sur terre en tant que rois sous l’autorité directe de Christ, le Roi des rois, pendant mille ans durant lesquels Satan et ses démons seront enfermés dans l’abîme. Au bout de ces mille ans, Satan sera relâché et tentera une dernière rébellion contre le Christ-Roi. Mais il sera à nouveau défait et jeté dans la géhenne.

Ensuite, Christ établira Son trône de justice pour porter un grand jugement et Il ressuscitera tous les êtres humains ayant vécu sur terre depuis Adam et Ève. Nous parlons ici de quelques dizaines de milliards d’hommes et de femmes ayant fait partie de nombreuses nations différentes, d’innombrables cultures, de toutes sortes de civilisations sous tout genre de régimes politiques et de toutes les conditions sociales. La forte majorité de ces êtres humains aura vécu une vie en n’ayant jamais su pourquoi elle avait existé.

Mais les voilà maintenant ressuscités à la vie, en pleine santé, entourés de personnes à l’aspect imposant, mais rassurant : les Élus de Christ. Et pour couronner leur surprise, ce Jésus, qui apposa si fortement Sa marque dans l’histoire, est maintenant assis sur un trône blanc grandiose et va régner sur eux en les instruisant enfin sur la raison de leur existence.

Des « livres » sont ouverts devant le Seigneur et devant la foule immense. Et un autre livre, appelé le « Livre de Vie » est installé bien en vue. Quels sont tous ces livres ? Dans la majorité des églises, comment en est-on venu à prendre pour acquis que ces livres contiennent toutes les actions, bonnes et mauvaises, que chaque être humain a posées dans sa vie antérieure et qu’il sera jugé, c’est-à-dire, condamné en fonction de ces actions ? Cette théorie, pour laquelle on est incapable de produire une seule preuve biblique, n’est basée que sur l’imagination délirante d’hommes pseudo-chrétiens toujours attachés aux coutumes païennes.

Nous pouvons un peu le comprendre de la part de l’Église catholique dont le « salut » est fondé sur les œuvres, mais qu’en est-il des églises protestantes qui proclament croire en la grâce seule ? Parce qu’il est bien dit que « les morts seront jugés sur les choses qui étaient écrites dans les livres ». S’il s’agit des œuvres des hommes et qu’ils sont jugés par leurs œuvres, alors le salut vient des œuvres de la loi et non pas par la foi, ce qui contredit complètement le reste de l’Évangile de Christ. Les arminiens et les calvinistes n’ont que cette fausse théorie qui puisse s’harmoniser avec leur conception de la Deuxième Résurrection comme en étant une de condamnation pour 99 % de la population d’êtres humains. Par conséquent, la véritable identité de ces livres leur échappe.

« Livres » est la traduction française du mot grec biblion qui veut aussi dire « rouleau », « parchemin ». Quant au mot « Livre » de Vie, il traduit biblios. Il saute aux yeux que biblion est à l’origine de notre mot « Bible ». Nous n’avons donc pas à chercher très loin pour comprendre que les livres qui seront ouverts devant la foule des ressuscités sont les livres de la Bible et que ces gens-là seront jugés d’après les choses qui y sont écrites, exactement de la même manière que les Élus de l’Église sont en ce moment jugés selon ce qui est écrit dans le même Évangile. Les hommes seront jugés de par leur réaction face à l’Évangile et ils auront le choix de l’accepter ou de le refuser. Ceux qui l’accepteront verront leur nom inscrit dans le Livre de Vie de l’Agneau.

Car en effet, pourquoi amener le Livre de Vie devant cette foule immense ? L’arminianisme et le calvinisme disent que les ressuscités de la Deuxième Résurrection sont destinés au feu de la géhenne. Pourquoi sortir le Livre de Vie, alors ? Parce que le jugement du Grand Trône Blanc n’est pas une condamnation et que beaucoup de gens de cette Résurrection vont se convertir et voir leur nom écrit dans ce Livre de Vie de l’Agneau. Mais ils seront auparavant évalués d’après les Paroles se trouvant dans les autres livres.

Jésus a dit : « Il est écrit ; que l’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole de Dieu » (Luc 4:4). Le pain maintient la vie physique, mais la Parole de Dieu donne la vie éternelle. Jésus Se référait à l’homme en général, pas à une infime partie de la population. Et lorsque Dieu donne un commandement, Il pourvoit toujours aux moyens de sa réalisation. Or, force est de constater que l’écrasante majorité de la population mondiale de l’histoire de l’humanité n’a jamais eu accès à cette Parole vivifiante. Rappelons-nous :

« Mais comment invoqueront-ils celui en qui ils n’ont point cru ? et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont point entendu parler ? et comment en entendront-ils parler s’il n’y a quelqu’un qui leur prêche ? Et comment prêchera-t-on sinon qu’il y en ait qui soient envoyés ? ainsi qu’il est écrit : ô que les pieds de ceux qui annoncent la paix sont beaux, les pieds, dis-je, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! Mais tous n’ont pas obéi à l’Evangile ; car Esaïe dit : Seigneur, qui est-ce qui a cru à notre prédication. La foi donc est de l’ouïe ; et l’ouïe par la parole de Dieu » (Romains 10:14-17).

À la Deuxième Résurrection, les hommes et les femmes nouvellement revenus à la vie auront la Parole de Dieu devant eux en Personne et par écrit. L’Évangile leur sera enseigné pour la première fois, dans un très grand nombre de cas. Et osons croire que la plupart choisiront d’accepter l’offre gracieuse du salut et de la vie éternelle. À la fin du jugement, Dieu rendra Son verdict pour chaque être humain. Ceux qui auront fait le bon choix auront la vie éternelle, mais les rebelles qui ne veulent pas voir Dieu régner sur eux seront jetés dans l’étang de feu. C’est à ce moment-là que tous les autres rebelles de l’histoire seront également ressuscités pour recevoir leur sentence. C’est ce que nous lisons dans Apocalypse 20:13-15 :

« Et la mer rendit les morts qui étaient en elle, et la mort et l’enfer [la tombe, le séjour des morts] rendirent les morts qui étaient en eux ; et ils furent jugés chacun selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu : c’est la mort seconde. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit au Livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. »

Il s’agit de la Troisième Résurrection, celle des méchants qui, en toute conscience et dans l’exercice de leur libre-choix, rejettent Dieu en commettant le péché impardonnable, ce péché qui ne peut être effacé et pardonné parce que son auteur refuse de s’en repentir. Vous remarquerez ici, qu’il n’y a pas de livres d’ouverts et que l’on n’a pas sorti non plus le Livre de Vie. Bon nombre de gens croient que le verset 13 n’est qu’une répétition de ce qui se passe au verset 12, mais ce n’est pas le cas. Il s’agit bien des rebelles qui sont ressuscités afin de payer aussi l’amende de leurs péchés par leur mort éternelle, leur destruction totale et finale.

Le concept si répandu de « l’enfer éternel » où les âmes des méchants brûlent éternellement sans se consumer est un non-sens, car leurs péchés ne seraient alors jamais effacés, mais seraient éternellement entretenus. Ce qui sous-entend que le mal existerait pour toujours en quelque part dans l’univers, Dieu ne pouvant ou ne voulant pas l’enrayer. Toutefois, après Apocalypse 20:15, le mal cessera d’exister.

Dans le chapitre suivant de l’Apocalypse, nous voyons un nouveau ciel et une nouvelle terre sur laquelle Dieu le Père descend pour habiter avec toute l’humanité, c’est-à-dire, les Élus de la Première Résurrection, devenus l’Épouse de Christ, et les Sauvés de la Deuxième Résurrection. Plus loin dans ce chapitre, nous lisons quelque chose de fort intéressant :

« Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à la faveur de sa lumière ; et les Rois de la terre y apporteront ce qu’ils ont de plus magnifique et de plus précieux. Et ses portes ne seront point fermées de jour ; or il n’y aura point là de nuit. Et on y apportera ce que les Gentils ont de plus magnifique et de plus précieux » (Apocalypse 21:24-26).

D’où croyez-vous que proviennent ces nations de sauvés, si ce n’est de la Deuxième Résurrection ? Notez que sur ces nations, il y a des Rois qui règnent : qui sont-ils ? Parlant à l’Église, l’apôtre Pierre a dit : « Mais vous êtes la race élue, la Sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière » (1 Pierre 2:9). L’Église forme la race des Élus, les prédestinés au salut, les prémices consacrées à Dieu, d’où son qualificatif de Sacrificature royale. Jésus-Christ est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Ces rois et ces seigneurs ne sont pas ceux du monde, mais l’Église de Christ, l’Israël de Dieu.

Les sauvés de la Deuxième Résurrection ne sont pas l’Israël de Dieu, mais les Gentils. Toutefois, ce titre n’aura plus rien de honteux et de péjoratif ; il ne sera plus synonyme de païen. Il établira simplement la distinction entre l’Épouse de Christ et les nations.

La Première Résurrection est de loin la meilleure (Hébreux 11:35), mais la Seconde sera aussi une grande bénédiction, et non pas la terrible condamnation sous-entendue par les théologiens de ce monde qui aiment faire peur aux membres pour assoir leur prestige.

Cette Deuxième Résurrection sera basée sur un élément que les calvinistes refusent de reconnaître : le libre arbitre de l’homme. Nous allons discuter de ceci dans le chapitre suivant.

 




D.585 – Le Salut – Peut-on le mériter ? Une fois acquis, peut-on le perdre ? – Chapitre 1

LE LIBRE CHOIX EXISTE-T-IL ?

Par Roch Richer

INTRODUCTION

« Prenez garde que personne ne vous gagne par la philosophie, et par de vains raisonnements conformes à la tradition des hommes et aux éléments du monde et non point à la doctrine de Christ. »

Colossiens 2:8

Très peu de gens prennent conscience que les doctrines autour desquelles se sont construites leurs églises dites chrétiennes ont été en grande partie influencées par les grands courants philosophiques de l’antiquité, principalement grecs et romains. L’apôtre Paul, qui a écrit cette mise en garde à l’adresse des frères et sœurs de Colosse, savait parfaitement de quoi il parlait, lui qui avait été instruit dans le judaïsme aux pieds de Gamaliel qui lui enseignait cette tradition des hommes – et que Christ avait pourfendue avec véhémence.

Nous pouvons relever un grand nombre de ces doctrines pseudo-chrétiennes qui polluent les églises et démontrer leur origine païenne. Dans la présente série de documents, nous allons plus particulièrement aborder la question du Plan de salut de Dieu pour les hommes, vaste sujet au centre de l’Évangile de Christ.

Comme l’on peut s’y attendre, il y a, au sein des églises, toutes sortes de sotériologies, c’est-à-dire, des conceptions de doctrines au sujet du salut et l’obtention de la vie éternelle. Mais les deux systèmes doctrinaux qui ressortent franchement du lot sont l’arminianisme et le calvinisme.

Nous commencerons par passer en revue ces théories en examinant leurs principales doctrines telles qu’elles se présentent dans leurs énoncés respectifs. Puis, nous allons relever les erreurs les plus flagrantes par rapport à ce que disent les Écritures en réalité.

CHAPITRE 1

L’arminianisme

L’arminianisme est un courant théologique protestant fondé au début du 17e siècle sur la base des idées du théologien néerlandais Jacobus Arminius, dont le nom d’origine était Hermann

       Jacobus Arminius

Armenzoon (1560-1609). Sa vision théologique exprimait une tentative de modération des doctrines du calvinisme, notamment sur l’interprétation de la prédestination.

Les vues arminiennes les plus centrales sont que la grâce divine, préparant la régénération, est universelle, et que la grâce justifiante, autorisant la régénération, est résistible, et donc, de par le libre-choix de l’homme, toute personne peut choisir, soit de résister à la grâce de Dieu, soit de lui céder. Jacobus Arminius rejeta la théorie de l’élection divine inconditionnelle calviniste. Il proposa plutôt une théorie de l’élection conditionnelle. Suite à son décès, les partisans d’Arminius rédigèrent une Remontrance (1618) comportant cinq articles exprimant leurs points de divergences avec le calvinisme plus strict de la ConfessioBelgica. En réplique aux cinq articles des Remontrants arminiens, les calvinistes émirent une publication portant le nom de Canons de Dordrecht (1618) composés de cinq points du calvinisme (T.U.L.I.P., dans leur appellation anglaise).

De nos jours, les partisans de l’arminianisme trouvent leur place dans un certain nombre de dénominations protestantes. Parfois, plusieurs autres théologies, comme le calvinisme, coexistent dans une même dénomination, sans doute dans le but de satisfaire à toutes les oreilles, ce qui démontre le flou théologique de ces églises.

Les cinq articles des Remontrants arminiens s’élaborent comme suit :

  1. Élection conditionnelle

Cet article rejette le fait que l’élection dans le Christ soit inconditionnelle. Il affirme plutôt que l’élection est conditionnelle à la foi en Christ et que Dieu choisit de sauver ceux qui, selon Sa prescience, auront foi en Lui.

  1. Expiation illimitée

Cet article rejette le principe de l’expiation limitée qui soutient que Christ n’est mort que pour ceux qu’Il a choisi de sauver, et affirme que le salut est destiné à tous (salut universel), mais se limite effectivement à ceux qui croient en Jésus-Christ.

  1. Dépravation totale

Cet article affirme que l’homme est sujet à la dépravation totale, c’est-à-dire qu’il est incapable de faire la volonté de Dieu et de se sauver par ses propres efforts, à moins que le libre arbitre ne soit libéré par la grâce prévenante de Dieu.

  1. Grâce prévenante et grâce résistible

Cet article rejette l’idée que la grâce justifiante de Dieu soit irrésistible. Il affirme qu’une fois que la grâce prévenante de Dieu a œuvré pour habiliter l’homme à croire, ce dernier peut résister à la grâce de Dieu en faisant usage de son libre arbitre.

  1. Préservation conditionnelle des saints

Cet article, plutôt que de rejeter catégoriquement la notion de persévérance des saints, affirme qu’elle est conditionnelle au fait que le croyant reste en Christ. Les auteurs ont explicitement déclaré qu’ils n’étaient pas sûrs de ce point et qu’une étude plus approfondie était nécessaire.

Entre 1610 et la procédure officielle du Synode de Dordrecht (1618), les Remontrants furent eux-mêmes pleinement convaincus que les Écritures enseignent que le vrai croyant est capable de se détacher de la foi et de périr éternellement en tant qu’incroyant. Ils formalisèrent leur point de vue dans l’Opinion des Remontrants (1618) qui fut leur position officielle durant le Synode de Dordrecht. Plus tard, ils exprimèrent cette même position dans la Confession de foi des Remontrants (1621).

Un des points principaux de divergence de l’arminianisme par rapport au calvinisme se trouve dans la conception de la souveraineté de Dieu. Le point de vue arminien sur la souveraineté de Dieu repose sur des postulats fondamentaux découlant de la nature de Dieu et de Son caractère, spécialement tel que révélé en Jésus-Christ. D’une part, l’élection divine doit être définie de telle sorte que Dieu ne soit en aucun cas, et ce même de façon seconde, l’auteur du mal. Cela ne correspondrait pas au caractère parfait de Dieu. D’autre part, la responsabilité de l’homme face au mal doit être absolument préservée. Ainsi, ces deux postulats requièrent que Dieu choisisse de manifester d’une manière spécifique Sa souveraineté en interaction avec Ses créatures. Cela demande, d’une part, que Dieu agisse selon un mode de providence divine limitée, c’est-à-dire, en exerçant délibérément Sa souveraineté sans prédéterminer chaque évènement. D’autre part, cela impose que l’élection divine soit de type « prédestination par prescience ».

De ce fait, la plupart des arminiens réconcilient le libre arbitre humain avec la prescience de Dieu de la manière suivante : Le libre arbitre humain est limité par le péché originel, bien que la grâce prévenante de Dieu rende à l’humanité la capacité d’accepter l’appel du salut de Dieu. La prescience de Dieu concernant l’avenir est exhaustive et complète, et donc l’avenir est certain et non subordonné à l’action humaine incertaine, ou contingence de l’homme. Dieu ne détermine pas l’avenir, Il le connaît. La certitude émanant de Dieu et la contingence humaine sont ainsi compatibles.

Ardent défenseur de l’arminianisme, le théologien Roger E. Olson a exprimé ces idées caractérisantes d’une manière concise et pratique :

« L’arminianisme […] est simplement un terme que nous utilisons en théologie pour désigner l’opinion défendue par certaines personnes déjà avant Arminius et de nombreuses autres après lui, selon laquelle les pécheurs qui entendent l’Évangile ont le libre arbitre pour accepter ou rejeter l’offre de la grâce de Dieu et que personne n’est exclu par Dieu de la possibilité du salut, à l’exception de ceux qui s’excluent librement. Mais le véritable arminianisme classique et historique inclut la conviction que ce libre arbitre est lui-même un don de Dieu par la grâce prévenante. »

Au sujet de la condition humaine, Arminius déclara que la dépravation de l’homme est totale. Suite à la chute d’Adam et Ève, « le libre arbitre de l’homme envers le véritable bien n’est pas seulement blessé, estropié, infirme, tordu et affaibli, mais il est aussi captif, détruit et perdu. Et ses forces ne sont pas seulement affaiblies et inutiles, à moins qu’elles ne soient assistées par la grâce, mais il n’a aucune sorte de forces à l’exception de celles suscitées par la grâce divine. »

Portée et nature de l’expiation

L’arminianisme affirme que l’expiation est destinée à tous : la mort de Jésus s’applique au monde entier, Jésus attire tout le monde vers Lui et tout le monde a la possibilité de recevoir le salut par la foi.

La mort de Jésus satisfait la justice de Dieu ; la peine pour les péchés des élus est intégralement payée par l’œuvre de Jésus à la croix. Ainsi, l’expiation de Christ est destinée à tous, mais nécessite que la foi soit effective. Arminius déclare que : « la justification, lorsqu’elle caractérise l’acte de jugement, est, soit une pure imputation de justice miséricordieuse […], soit l’homme est justifié devant Dieu […] selon la rigueur de la justice sans aucun pardon. » Arminius ne voyait que deux façons possibles de justifier le pécheur : 1) par notre adhésion absolue et parfaite à la loi ou 2) uniquement par l’imputation divine de la justice de Christ. Sur la condition de la foi, nous sommes placés en union avec Christ. Sur la base de cette union, nous recevons Sa mort et Sa justice.

L’arminianisme affirme le paiement substitutif de Jésus pour les péchés dont les effets sont limités aux Élus seuls. Arminius croyait en la nécessité et la suffisance de l’expiation du Christ par

Hugo de Groot qui prit ensuite le nom d’Hugo Grotius

substitution pénale. Hugo Grotius (1583-1645), théologien néerlandais partisan arminien, enseigna qu’elle était satisfaite d’une manière gouvernementale. En effet, il développa une vision particulière de l’expiation du Christ connue sous le nom de « théorie gouvernementale de l’expiation ». Il théorisa l’idée que la mort sacrificielle de Jésus s’était produite afin que le Père puisse pardonner tout en maintenant Son règne juste sur l’univers. Cette vue, qui fut développée par des théologiens tels que John Miley, est devenue dominante dans l’arminianisme wesleyen au 19e siècle.

Conversion de l’homme

Dieu prend l’initiative dans le processus du salut et Sa grâce s’adresse à tous. Cette grâce, souvent appelée « grâce prévenante » (ou pré-régénératrice) agit sur tous les peuples pour les convaincre de l’Évangile, les attirer fortement vers le salut et permettre la possibilité d’une foi sincère. Le théologien Picirilli déclara : « En réalité, cette grâce est si proche de la régénération qu’elle conduit inévitablement à la régénération si on ne lui résiste finalement pas ». L’offre de salut par la grâce n’agit pas de manière irrésistible, selon une méthode déterministe purement causale, mais plutôt selon une méthode d’influence et de réponse qui peut à la fois être acceptée ou refusée.

L’homme a un libre arbitre libéré pour répondre ou résister : le libre arbitre est accordé et limité par la souveraineté de Dieu, mais la souveraineté de Dieu permet à tous les hommes d’accepter l’Évangile de Jésus par la foi, tout en permettant à tous les hommes d’y résister.

La conversion est synergique, c’est-à-dire qu’elle met en commun l’action de Dieu et de l’homme. Comme l’a dit Roger Olson, « Le synergisme évangélique d’Arminius réserve tout le pouvoir, la capacité et l’efficacité du salut à la grâce, mais permet aux humains d’exercer la capacité accordée par Dieu d’y résister ou de ne pas y résister. La seule “contribution” des humains est la non-résistance à la grâce. »

Élection de l’homme

L’élection est conditionnelle : Arminius a défini l’élection comme « le décret de Dieu par lequel, de Lui-même, depuis l’éternité, Il a décrété qu’il fallait justifier en Christ les croyants et les accepter pour la vie éternelle ». Dieu seul détermine qui sera sauvé et Sa détermination est que tous ceux qui croient en Jésus par la foi seront justifiés. Selon Arminius, « Dieu ne considère personne en Christ, seulement si établi en Lui par la foi ».

Dieu prédestine les Élus à un avenir glorieux : selon l’arminianisme, la prédestination n’est pas la prédétermination de qui va croire, mais plutôt la prédétermination de l’héritage futur du croyant. Les Élus sont donc prédestinés à la filiation par l’adoption, la glorification et la vie éternelle.

La préservation de l’homme

Selon des considérations eschatologiques, Jacobus Arminius et les premiers Remontrants croyaient au « feu éternel » où les réprouvés sont jetés par Dieu au jour du jugement.

Vis-à-vis de ces considérations, la préservation est conditionnelle : tous les croyants sont pleinement assurés du salut à condition de rester en Christ. Le salut est conditionné par la foi, donc la persévérance est également conditionnée. Arminius croyait que les Écritures enseignent que les croyants sont gracieusement investis du pouvoir de Christ et du Saint-Esprit « pour lutter contre Satan, le péché, le monde et leur propre chair, et pour remporter la victoire sur ces ennemis ». En outre, Christ et l’Esprit sont toujours présents pour aider et assister les croyants à travers diverses tentations. Néanmoins, cette sécurité n’est pas inconditionnelle, mais conditionnelle, « pourvu qu’ils [les croyants] soient préparés pour la bataille, implorent Son aide et soient persévérants, Christ les préserve de la chute ».

Possibilité d’apostasie

Arminius croyait qu’un croyant peut apostasier (abandonner le Christ en s’attachant à nouveau à ce monde diabolique, en perdant une bonne conscience ou en ne gardant pas une saine doctrine). Pourtant, sur la période de temps où il s’exprima sur ce sujet, il le fit parfois avec circonspection par égards pour la foi de ses lecteurs. Par exemple, en 1599, il déclara que cette question devait être approfondie dans les Écritures. Arminius a aussi déclaré, dans sa Déclaration de sentiments (1607) : « Je n’ai jamais enseigné qu’un vrai croyant peut, totalement ou finalement, se détourner de la foi et périr ; cependant, je ne cacherai pas qu’il existe des passages de l’Écriture qui me paraissent revêtir cet aspect, et les réponses que j’ai pu considérer ne sont pas de nature à s’approuver sur tous les points, selon ma compréhension. »

Néanmoins, dans ses autres écrits, il exprima sa certitude concernant la possibilité d’apostasie. Arminius écrivit en 1602 : « qu’une personne qui est “intégrée” à l’Église du Christ peut résister à la suite du processus ». S’agissant des croyants, il dit : « Il peut suffire de les encourager dans cette connaissance qu’aucun pouvoir ni aucune intelligence ne peuvent les déloger du rocher, à moins qu’ils ne renoncent de leur plein gré à leur position ». Il continua en disant que l’alliance de Dieu (Jérémie 23) « ne contient pas en soi une impossibilité de se soustraire à Dieu, mais une promesse du don de la crainte qui les empêchera de s’éloigner de Dieu aussi longtemps que celle-ci sera dans leurs cœurs ». Il a aussi enseigné que si le roi David était mort dans ses péchés, il aurait été perdu. En 1602, Arminius écrivit que : « Un membre croyant du Christ peut devenir paresseux, céder au péché et mourir progressivement, cessant d’être un membre ».

Pour Arminius, certaines classes de péchés sont capables de faire chuter un croyant, en particulier le péché motivé par la malice. En 1605, Arminius écrivit : « Mais il est possible pour un croyant de tomber dans un péché mortel, comme on le voit avec David. Par conséquent, il peut tomber et, à ce moment, s’il mourrait il serait condamné. » On peut souligner qu’Arminius énonça clairement deux voies vers l’apostasie : 1) le « rejet » ou 2) le « péché malicieux ». Oropeza conclut pour sa part : « S’il existe une cohérence dans la position d’Arminius, il ne semble pas nier la possibilité d’une chute. »

Entre 1610 et la procédure officielle du Synode de Dordrecht (1618), les Remontrants furent eux-mêmes pleinement convaincus que les Écritures enseignent que le vrai croyant est capable de se détacher de la foi et de périr éternellement en tant qu’incroyant. Picirilli a déclaré : « Depuis cette époque, alors que la question fut de nouveau examinée, les arminiens enseignèrent que ceux qui sont vraiment sauvés doivent être mis en garde contre l’apostasie en tant que danger réel et possible. »

Irrémédiabilité de l’apostasie

Arminius soutenait que si l’apostasie provient d’un péché « malveillant », alors elle est pardonnable. Par contre, si elle provient d’un « rejet », elle ne peut l’être. Les Remontrants suivant Arminius croyaient que l’apostasie n’est pas irrémédiable en général ; toutefois, d’autres arminiens classiques, tels les baptistes libres, enseignent que l’apostasie est irrémédiable.

Arminianisme wesleyen

John Wesley (1703-1791) était entièrement d’accord avec la majorité de ce qu’Arminius enseignait. L’arminianisme wesleyen est de l’arminianisme classique additionné de perfectionnement

     John Wesley

wesleyen. On mentionne ci-après l’arminianisme wesleyen sur certains sujets spécifiques :

Nature de l’expiation

Steven Harper a proposé l’idée que l’expiation de Wesley serait un hybride de la théorie de la substitution pénale et de la théorie gouvernementale. Toutefois, selon d’autres théologiens, Wesley croyait en la substitution pénale de l’expiation. Historiquement, les arminiens wesleyens ont pu adopter, soit la théorie gouvernementale, soit la théorie pénale de l’expiation.

Préservation et apostasie de l’homme

Wesley a pleinement accepté le point de vue arminien selon lequel les véritables chrétiens pouvaient apostasier et perdre le salut, comme le montre clairement son célèbre sermon A Call to Backsliders. Harper le résume comme suit : « L’acte de pécher n’est pas en soi un motif de perte de salut […] La perte du salut est beaucoup plus liée à des expériences profondes et prolongées. Wesley voit deux voies principales qui pourraient entraîner une chute permanente de la grâce : péché non confessé et expression réelle de l’apostasie. » Wesley croyait que cette apostasie n’est pas irrémédiable. En parlant de ceux qui « ont fait naufrage par rapport à la foi » (1 Timothée 1:19), Wesley affirme que « pas un, ou cent seulement, mais je suis persuadé que plusieurs milliers […] innombrables sont les exemples […] de ceux qui étaient tombés, mais se tiennent maintenant debout. »

Perfection chrétienne

La position que typifie l’arminianisme wesleyen est la perfection chrétienne : selon l’enseignement de Wesley, les chrétiens pourraient atteindre dans cette vie-ci un état de perfection pratique, c’est-à-dire, une absence de tout péché volontaire, par l’aide du Saint-Esprit. La perfection chrétienne (ou la sanctification entière), selon Wesley, est « la pureté de l’intention, consacrant toute la vie à Dieu » et « la pensée qui était en Christ, nous permettant de marcher comme le Christ a marché ». « Elle consiste à aimer Dieu de tout notre cœur et notre prochain comme nous-mêmes. » C’est « un retour, non seulement à la faveur, mais également à l’image de Dieu », notre « être rempli de la plénitude de Dieu ». Il était clair pour Wesley que la perfection chrétienne n’implique pas la perfection de la santé physique ou une infaillibilité de jugement. Cela ne signifie pas non plus que l’on ne viole plus la volonté de Dieu, car des transgressions involontaires subsistent. Les chrétiens perfectionnés restent soumis à la tentation et ont toujours besoin de prier pour obtenir le pardon et la sainteté. Ce n’est pas une perfection absolue, mais une perfection en amour. En outre, Wesley n’enseigne pas le salut par la perfection, mais dit que « même la sainteté parfaite n’est acceptable pour Dieu que par Jésus-Christ ».

Voilà qui résume de manière condensée les caractéristiques doctrinales de l’arminianisme. Il existe évidemment de légères variations et des nuances au sein des diverses églises qui y adhèrent. Mais le noyau demeure dans les credo de ces dénominations.

Le calvinisme

Le calvinisme, ainsi nommé d’après Jean Calvin (1509-1564), et aussi appelé « tradition réformée », « foi réformée » ou « théologie réformée », est une doctrine théologique et une approche de la

     Jean Calvin

vie chrétienne reposant sur le principe de la souveraineté de Dieu en toutes choses. Le terme « calvinisme » fait aujourd’hui référence aux doctrines et pratiques de la plupart des Églises réformées, presbytériennes et congrégationalistes. Les doctrines de la prédestination et de la corruption totale représentent les points les plus notoires du calvinisme.

Jean Calvin joua un grand rôle dans l’élaboration des doctrines des Églises réformées, au point d’en être devenu le réformateur dominant. L’une des spécificités du calvinisme réside dans sa sotériologie (doctrine du salut). Celle-ci souligne l’incapacité de l’homme à obtenir le salut. Dieu est seul initiateur de toutes les étapes du salut, de la formation de la foi à toutes les décisions qui conduisent à suivre le Christ. Le calvinisme insiste donc sur l’importance de la grâce divine dans le salut, ainsi que sur les fruits de cette grâce, tant dans la vie du croyant que dans la société chrétienne. Cette doctrine fut solennellement formulée et codifiée lors du Synode de Dordrecht (1618-1619) qui vit le rejet d’une autre doctrine, soit l’arminianisme.

Le calvinisme est parfois identifié à l’augustinisme, car sa conception du salut, qui y occupe une place centrale, correspond à celle soutenue par Augustin (354-430), considéré comme le père de l’Église latine (catholique), dans le débat qui l’opposait au moine breton Pélage. Le calvinisme met un fort accent sur la bonté perpétuelle de la création originelle, mais aussi sur la ruine totale des réalisations humaines et la frustration de l’ensemble de la création, engendrée par le péché. Par conséquent, il considère le salut comme une nouvelle œuvre de création effectuée par Dieu, plutôt que comme la réussite de ceux qui sont sauvés du péché et de la mort.

Il existe plusieurs façons de présenter les caractéristiques de la théologie calviniste. La meilleure consiste sans doute à exposer les cinq points du calvinisme, bien qu’ils identifient davantage certaines divergences de sotériologie avec les autres chrétiens qu’ils ne résument sa doctrine dans son ensemble. Le calvinisme insiste sur la gloire de Dieu, Sa suprématie et Sa souveraineté en toutes choses.

La grâce souveraine

Le calvinisme défend l’idée de la ruine complète de la nature morale de l’humanité, avec la grâce divine comme seule possibilité d’accéder au salut. Il enseigne que l’humanité déchue est incapable de suivre Dieu aux niveaux moral et spirituel. Les hommes ne peuvent échapper à la condamnation devant Dieu, et seule l’intervention divine, suivant laquelle Il change leurs cœurs réticents, permet de faire passer les hommes de la rébellion à l’obéissance volontaire.

Selon cette conception, tous les hommes se trouvent à la merci de Dieu, qui agirait de manière juste s’Il les condamnait pour leurs péchés, mais qui a choisi de faire preuve de miséricorde envers certains. Une personne est ainsi sauvée et une autre condamnée. Celle-là ne l’est pas grâce à sa propre volonté, sa foi ou une quelconque autre vertu, mais parce que Dieu a choisi d’avoir pitié d’elle. Bien que cette personne doive croire aux Écritures, et les appliquer pour obtenir le salut, cette obéissance de la foi représente un don de Dieu. De cette manière, Dieu accomplit le salut des pécheurs en totalité et selon Sa souveraineté. Il n’y a pas de consensus entre les calvinistes quant à la prédestination à la damnation (doctrine de la réprobation) ou au salut (doctrine de l’élection).

En pratique, les calvinistes enseignent la grâce souveraine avant tout pour l’exhortation de l’Église, parce qu’ils pensent que cette doctrine démontre toute l’étendue de l’amour de Dieu, lequel a sauvé ceux qui ne pouvaient l’être, ni Le suivre. Elle permet d’abolir le sentiment de fierté et d’autonomie des hommes en mettant l’accent sur la totale dépendance des chrétiens vis-à-vis de la grâce de Dieu. De la même façon, la sanctification, dans la conception calviniste, implique une constante dépendance vis-à-vis de Dieu afin d’expier les perversités du cœur dominé par le péché et de favoriser la joie du chrétien.

Les cinq points du calvinisme

La théologie calviniste s’assimile parfois aux cinq points du calvinisme, ou doctrine de la grâce, une réponse point par point à ceux développés dans la Remontrance arminienne. Ils servent de résumé des décisions arrêtées lors du Synode de Dordrecht de 1619. Calvin n’a toutefois jamais utilisé lui-même un tel modèle ni combattu directement l’arminianisme.

Par conséquent, ces points constituent un résumé des différences entre calvinisme et arminianisme, et non un récapitulatif complet des œuvres de Calvin ou de la théologie des Églises réformées en général. En anglais, ils sont désignés par l’acronyme T.U.L.I.P. (Total depravity, Unconditionalelection, Limited atonement, Irresistiblegrace, Perseverance of the saints), même si l’ordre des points n’est pas le même que dans les Canons de Dordrecht.

Ces Canons affirment avant tout que Dieu peut sauver tout être humain dont Il a pitié et que l’impiété ou l’incapacité des hommes n’entravent pas Ses efforts.

  1. La corruption totale

La doctrine de la corruption totale (appelée aussi « dépravation totale » ou encore « incapacité totale ») explique qu’en conséquence de la chute de l’homme dans le péché, tout individu né dans le monde est esclave du péché. Les hommes n’ont pas par nature d’inclination à aimer Dieu de tout leur cœur, de tout leur esprit et de toute leur force, mais plutôt à servir leurs propres intérêts par rapport à ceux de leur prochain, et à rejeter la loi de Dieu. Ils ne peuvent, avec leurs seules facultés, choisir de suivre Dieu et d’être sauvés, parce qu’ils n’ont aucune disposition à le faire à cause du besoin de leur propre nature. Le terme « totale » dans ce contexte fait référence au péché qui affecte l’ensemble d’une personne, et non à l’idée que chaque individu ait autant de mal en lui que possible.

  1. L’élection inconditionnelle

Dans son ouvrage, L’institution de la religion chrétienne, Jean Calvin donna une formulation rigide de la prédestination ou l’élection : « Nous appelons prédestination le conseil éternel de Dieu par lequel Il a déterminé ce qu’Il voulait faire de chaque homme. Car Il ne les crée pas tous en pareille condition, mais ordonne les uns à la vie éternelle, et les autres à l’éternelle damnation. Ainsi, selon la fin à laquelle il est créé, nous disons qu’il est prédestiné à mort ou à vie. » [Institution III, xxi, 5.]

Ainsi, appelée aussi la double prédestination, cette doctrine affirme que, de toute éternité, le choix de Dieu d’amener à Lui certaines personnes ne se fonde pas sur leur vertu, leur mérite ou leur foi, il se fonde de manière inconditionnelle sur la seule miséricorde de Dieu.

La doctrine de l’élection inconditionnelle est parfois considérée comme la principale doctrine des Églises réformées, y compris par certains de ses membres. Cependant, ce jugement ne se vérifie pas dans les déclarations doctrinales de celle-ci. Les calvinistes n’enseignent jamais en totalité l’élection inconditionnelle et son corollaire de la doctrine de la prédestination, excepté comme une assurance pour ceux qui cherchent le pardon et le salut à travers le Christ, que leur foi n’est pas vaine, parce que Dieu a la capacité d’amener à l’accomplissement ceux qu’Il a choisi de sauver. Néanmoins, les non-calvinistes objectent que ces doctrines favorisent le découragement dans la recherche du salut.

  1. La rédemption particulière

La rédemption ou l’expiation particulière ou limitée enseigne la nature définitive et certaine, dans son dessein et dans sa réalisation, de l’expiation substitutive de Jésus. Cette doctrine suit la notion de souveraineté de Dieu dans le salut et la conception calviniste de la nature de la rédemption. Les calvinistes considèrent en effet la rédemption comme une substitution pénale : Jésus a subi le châtiment à la place des pécheurs. Et puisque cela constituerait une injustice de la part de Dieu de racheter les péchés de certains pour ensuite les condamner quand même pour ceux-ci, alors tous ceux qui ont bénéficié de l’expiation des péchés doivent de nécessité accéder au salut.

En outre, puisque, dans ce plan, Dieu savait qui serait sauvé, et puisque seuls les Élus le sont, alors il n’y a pas d’obligation pour le Christ d’expier tous les péchés en général, juste ceux des Élus. Les calvinistes ne croient cependant pas à une limitation de la rédemption dans sa valeur et son pouvoir. En d’autres termes, selon eux, Dieu aurait pu élire et racheter tout le monde. Mais la limitation de la rédemption réside en ce qu’elle n’a été destinée qu’à certains. Ainsi, les calvinistes croient que la rédemption est suffisante pour tous et efficace pour les Élus.

  1. La grâce irrésistible

La doctrine de la grâce irrésistible, ou grâce efficace, affirme que la grâce rédemptrice de Dieu agit avec efficacité pour ceux qu’Il a choisi de sauver, c’est-à-dire, les Élus. Au moment choisi par Dieu, elle triomphe de leur résistance à l’appel de l’Évangile, les amenant ainsi à la foi salvatrice.

Cette doctrine ne soutient pas qu’on ne puisse opposer une résistance à toute influence du Saint-Esprit de Dieu, mais que Celui-ci a le pouvoir de vaincre toute résistance et rendre son influence irrésistible et efficace. Ce qui revient pourtant au même. Alors, quand Dieu décide, dans Sa souveraineté, de sauver quelqu’un, cette personne sera sauvée avec certitude.

  1. Persévérance des saints

La persévérance (ou préservation) des saints porte aussi le nom de « sécurité éternelle ». Le terme « saints » est ici utilisé au sens biblique pour évoquer tous ceux placés à part par Dieu, et non dans le sens technique de la personne sanctifiée de manière exceptionnelle, canonisée ou « au ciel ». Selon cette doctrine, puisque Dieu est souverain et que Sa volonté ne connaît nulle entrave, ceux qu’Il a appelés à communier avec Lui persévéreront dans la foi jusqu’à la fin. Si certains s’en éloignent, alors, soit ils n’ont jamais reçu la vraie foi, soit ils retourneront vers elle.

Cette doctrine diffère un peu de celle de la grâce libre ou de la formule « une fois sauvé, toujours sauvé » qui est prêchée par certains évangéliques. Selon celle-ci, même en état d’apostasie, ou d’impénitence, un individu est bel et bien sauvé s’il a accepté le Christ à un moment donné dans sa vie. Dans la conception calviniste traditionnelle, l’apostasie d’une personne prouve qu’elle n’a jamais été sauvée.

La nature de l’expiation

Un autre sujet de désaccord avec l’arminianisme qui apparaît dans les cinq points réside dans la conception calviniste de la doctrine de l’expiation substitutive de Jésus en tant que peine pour les péchés des Élus. Augustin en particulier, ainsi qu’Anselme et Calvin lui-même ont développé cette conception. Les calvinistes affirment que si le Christ a subi la peine à la place d’un pécheur, alors celui-ci doit accéder au salut, puisque cela constituerait une injustice s’il se trouvait par la suite condamné pour des péchés rachetés.

La nature définitive et contraignante de cette conception consentante de l’expiation entraîne de fortes conséquences pour chacun des cinq points. Elle a mené les arminiens à adopter la théorie gouvernementale de l’expiation. Selon cette théorie, il n’y a pas de péchés ou de pécheurs particuliers, mais l’ensemble de ceux dont les péchés ont été rachetés comprend toute l’humanité. L’expiation, plutôt qu’un paiement de la dette des pécheurs, constitue donc un substitut à ce paiement, ce qui autorise Dieu à retirer par Sa grâce la punition d’un pécheur lorsque celui-ci fait acte de repentance et croit en l’Évangile.

Dieu est partout

Les théories qui ont trait à l’Église, à la famille et à la vie politique, toutes appelées de façon ambigüe « calvinisme », résultent d’une conscience religieuse imprégnée de la souveraineté de Dieu dans le cadre de ses alliances de création comme de rédemption. La bonté et le pouvoir de Dieu ont alors des applications libres et illimitées, et Ses œuvres prouvent que Dieu agit dans tous les domaines de l’existence, incluant les domaines spirituels, intellectuels et physiques, profanes ou sacrés, publics ou privés, sur terre ou au ciel.

Selon ce point de vue, le plan de Dieu œuvre dans chaque événement. Dieu, en tant que Créateur, règne de manière souveraine sur toutes choses, et en tant que Rédempteur, sur ceux qu’Il a sauvés. La dépendance absolue vis-à-vis du Christ ne se limite pas au sacré (simplement à l’Église ou à des gestes explicites de piété, comme la prière), mais s’étend aussi à toutes les tâches triviales et à vocation profane. Pour les calvinistes, bien que le Royaume rédempteur de Dieu dans l’Église reste distinct des domaines d’activités communes avec les non chrétiens, aucune partie de la vie ne dispose d’une vraie autonomie vis-à-vis du règne du Christ.

Voilà en ce qui concerne le bref tour d’horizon des principales doctrines de l’arminianisme et du calvinisme, considérées universellement comme les deux principales théories sotériologiques se partageant les églises protestantes. (La sotériologie catholique diffère de ces deux théories en ce qu’elle prêche un salut par les œuvres, considérant le sacrifice de Christ comme insuffisant pour servir d’expiation totale des péchés.)

Dans le deuxième chapitre, il sera temps de réviser les points arminiens et calvinistes pour en relever les faiblesses, parfois fort graves, par rapport à ce que disent réellement les Écritures.

 




Israël pourrait-il cesser d’exister en tant qu’état-nation dans un avenir rapproché et, si cela arrive, que surviendra-t-il de l’église évangélique ?

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

18 avril 2024

Dans les quelques premières semaines suivant le début de la guerre génocide d’Israël contre Gaza, j’ai émis trois messages sur le sujet. Ces trois messages se trouvent sur un DVD qui s’intitule End-Time Israel.

Voici les trois messages sur le DVD :

  1. Est-ce que la guerre Hamas/Israël accomplit une prophétie de la Bible ?
  2. Les guerres des Juifs
  3. Jérusalem fut réduite jadis en poussière : cela pourrait-il se reproduire ?

Je pensai immédiatement à cette trilogie de messages, et particulièrement le troisième, lorsque je regardai une entrevue de Nima Alkhorshid avec l’ancien officier de renseignement du Corps de la Marine des États-Unis et inspecteur en chef de l’Armement de l’ONU, Scott Ritter.

Ce que dit Scott me renversa.

Je ne sais rien des croyances de Ritter, et je suis sûr qu’il n’a jamais entendu parler de Chuck Baldwin, mais son analyse de la situation au Proche-Orient, spécialement en ce qui a trait au futur d’Israël, était surréel. C’est comme s’il avait regardé mes sermons en ligne.

Dans le troisième message listé ci-haut, je spécule sur la possibilité que Dieu puisse être en train de donner à Benjamin Netanyahou le même esprit de haine et d’autodestruction qu’Il donna au pharaon égyptien à l’époque de l’Exode.

Évidemment, la plupart des évangéliques croient erronément que l’état sioniste se trouvant en Palestine est un Israël ressuscité de la Bible et qu’il est, par conséquent, le foyer permanent et éternel des « Juifs » comme accomplissement prophétique du retour de Christ.

Comme de bien attendu, M. Chrétien sioniste, John Hagee, est transporté d’enthousiasme par une guerre majeure anticipée entre Israël et l’Iran.

Le pasteur John Hagee, fondateur du groupement lobbyiste Chrétiens Unis pour Israël, a dit dimanche que l’attaque de représailles de l’Iran contre Israël était le début de la « guerre Gog et Magog » de la Bible et qu’il va faire pression sur le Congrès pour qu’il ne fasse pas « baisser les tensions », mais qu’il soutienne plutôt la guerre d’Israël.

« Le pasteur John Hagee dit ce matin que les missiles d’Iran sont un début prophétique de la guerre “Gog et Magog” de la Bible (qui se termine par le retour de Jésus et des Juifs tués ou convertis), » commente Lee Fang. « Il dit qu’il va se rendre à D.C. pour faire pression sur les législateurs afin qu’il ne fasse pas baisser l’escalade et qu’il soutienne Israël. Il demande de l’argent. »

Fang a raison. Tout le concept alambiqué de la concoction de Scofield connue sous le nom de Sionisme chrétien/Futurisme Scofield/Dispensationnalisme prémillénaire, etc., et sa fascination pour le « soutien à Israël » est en réalité une prescription pour un Holocauste juif qui éclipserait tous les génocides de l’humanité combinés.

Selon le sionisme chrétien, tout ce propos de guerre contre la Perse et les états arabes est un signe avant-coureur de la prétendue apparition de « l’Antichrist » dont le plan est de détruire la vaste majorité des Juifs – et alors seulement Jésus reviendra-t-Il. Bien sûr, John Hagee et ses copains évangéliques bercés d’illusions seront « enlevés » au ciel avant que tout cela n’ait lieu. Plutôt commode, non ?

Mais, comme je l’ai démontré dans mes messages sur Israël et la prophétie, la Nouvelle Alliance de Christ a complètement abolie l’Ancienne Alliance passée avec l’Israël de la Bible ; en fait, le reste de l’Israël de la Bible demeuré à Jérusalem et en Judée fut entièrement détruit en l’an 70 après J.-C. par l’armée romaine en accomplissement des prophéties de l’Ancien comme du Nouveau Testaments.

L’Israël sioniste est une contrefaçon entière et la cité moderne de Jérusalem n’est PAS la Jérusalem de la Bible. Sous la Nouvelle Alliance de Christ, les « Juifs » ne sont PAS le « peuple élu de Dieu ». Les Élus de Dieu sont des gens de toute race qui viennent à croire en Christ.

En conséquence, il est absolument faux de dire que les Saintes Écritures promettent à l’Israël moderne quelque genre que ce soit de « bénédictions », de « protection » ou la « perpétuité ». Israël n’est qu’un autre état antichrist païen qui s’oppose à Jésus-Christ, au peuple chrétien et à tout ce que représente la Nouvelle Alliance. En tant que tel, il se place sous le jugement et la condamnation du Dieu Tout-puissant.

Je mets au défi les gens de relire les livres des Prophètes Majeurs : Ésaïe, Jérémie et Ézéchiel. La plus grande partie de ce qu’ils ont écrit prononce le jugement de Dieu et la destruction des méchants, les nations apostâtes d’Israël et de Juda – prophéties qui se sont TOUTES avérées.

L’Empire assyrien détruisit complètement Israël (les dix tribus du nord) en 721 avant J.-C., tel qu’annoncé par les prophètes de Dieu. Les Babyloniens détruisirent Juda (les deux tribus du sud), incluant la ville de Jérusalem et le temple, en 586 avant J.-C., tel qu’annoncé par les prophètes de Dieu.

Le reste des Judaïtes fut complètement annihilé par les Romains en l’an 70 après J.-C., tel qu’annoncé par les prophètes de Dieu, les apôtres du Nouveau Testament, Jean-Baptiste et Jésus Lui-même.

Résultat : l’alliance avec l’Israël national est abolie depuis 2 000 ans. Il n’y a plus de prophéties pour l’Israël de l’Ancienne Alliance. Il n’y a pas de « signes juifs » présageant le Retour de Christ. Et la cité romaine de « Jérusalem » dans la Palestine d’aujourd’hui (originalement nommée Aelia Capitolina, qui veut dire « La Cité d’Hadrien et de Jupiter », en l’an 135 après J.-C.) n’a rien à voir avec la Bible, la prophétie ou le Retour de Christ. RIEN !

Encore une fois, Israël ne possède aucune promesse de perpétuité, pas plus que tout autre pays. Combien de pays ont cessé d’exister au fil des siècles ?

  • Empire autrichien
  • Tchécoslovaquie
  • Allemagne de l’Est
  • République irlandaise
  • Royaume de Bavière
  • Royaume de Hongrie
  • Royaume de Grèce
  • Empire ottoman
  • Prusse
  • Rhodésie
  • Empire romain
  • République russe
  • Union soviétique
  • Tibet
  • République arabe unie
  • Yougoslavie

Question : Est-ce qu’un ou tous ces pays ont le « droit » d’exister ? La réponse est un NON retentissant ! Aucun pays n’a le « droit » d’exister.

Les droits sont des dons de Dieu aux individus. Les pays ne possèdent pas de pareils droits ordonnés par Dieu. Les pays ont des devoirs et des obligations d’attribution envers les individus qu’ils gouvernent (« pour assurer ces droits, des gouvernements sont institués parmi les hommes », Thomas Jefferson, Déclaration des Droits), mais pas de droits attribués par Dieu. Tous les droits listés dans notre Charte des Droits sont pour le peuple américain – PAS l’État.

Notez les droits (ou les libertés) que Dieu donne à Son peuple dans la Parole Sainte : « Allez par tout le monde, et prêchez l’Evangile à toute créature » (Marc 16:15). Nous voyons ici le droit à la libre expression, la liberté de culte et le droit de voyager. « Que si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle » (1 Timothée 5:8). Ici, nous voyons le droit de travailler, le droit à la propriété privée, le droit à la vie privée, la liberté de l’autorité parentale, le droit à l’autodéfense, etc. Nous pourrions continuer indéfiniment.

Les nations sont élevées et détruites par Dieu – comme par une bénédiction ou une malédiction.

« Alors la parole de l’Eternel me fut adressée, en disant : Maison d’Israël, ne vous pourrai-je pas faire comme a fait ce potier ; dit l’Eternel ? voici, comme l’argile est dans la main d’un potier, ainsi êtes-vous dans ma main, maison d’Israël. En un instant je parlerai contre une nation, et contre un Royaume, pour arracher, pour démolir, et pour détruire ; mais si cette nation contre laquelle j’aurai parlé se détourne du mal qu’elle aura fait, je me repentirai aussi du mal que j’avais pensé de lui faire. Et si en un instant je parle d’une nation et d’un Royaume, pour l’édifier et pour le planter ; et que cette nation fasse ce qui me déplaît, en sorte qu’elle n’écoute point ma voix, je me repentirai aussi du bien que j’avais dit que je lui ferais » (Jérémie 18:5-10).

Comme dit le prophète, les nations sont « arrachées » et « démolies » par Dieu selon Sa volonté. Les droits que Dieu donne aux gens ne sont PAS donnés aux gouvernements.

Donc, au cœur de cet article : Israël pourrait-il cesser d’exister en tant qu’état-nation dans un futur rapproché et, si c’est le cas, qu’adviendra-t-il de l’église évangélique ?

Voici une portion de l’analyse de Scott Ritter dans l’entrevue rapportée au début de cet article :

Je crois qu’Israël est fini en tant qu’état-nation. Je crois qu’il a créé les conditions de sa propre mort.

Israël ne s’en remettra jamais. Et l’isolement global demeurera toujours, parce qu’Israël va poursuivre sa résistance à la création d’un état palestinien.

Et ainsi, ce qui va arriver, c’est que la vie en Israël va devenir invivable. Et tous ces Juifs américains et tous ces Juifs européens qui se sont envolés vers Israël pour vivre leur grande origine, pour avoir une belle vie, et pour siroter leur café et manger leur kabob, ou peu importe ce qu’ils font, Israël ne sera plus capable de soutenir ce style de vie. Donc, ils vont s’enfuir par millions pour retourner à la maison. Et il ne va rester qu’une pathétique poignée de gens qui n’ont nulle part où aller. Et, par conséquent, la seule avenue de survie sera d’être absorbé par une unique entité nationale palestinienne.

Voilà l’avenir d’Israël. Ils se l’ont fait à eux-mêmes. Ils se l’ont fait à eux-mêmes. Leur arrogance, leur politique génocidaire meurtrière contre les Palestiniens les ont rattrapés.

Israël est fini. C’en est terminé d’Israël. Je veux dire, il n’a pas encore été envoyé au tapis, mais en aucune façon Israël pourra-t-il survivre à cette lutte. C’est le génie de ce que le Hamas a fait le 7 octobre. Personne ne veut parler de ce trait de génie, mais tout le monde sait qu’il y a une réalité du 6 octobre et qu’il y a une réalité d’après le 7 octobre. La réalité d’après le 7 octobre, c’est qu’Israël est fini.

Les Israéliens d’aujourd’hui, les sionistes politiques qui résident aujourd’hui en Israël, croient en un Amalek ! C’est pourquoi le premier ministre peut en parler et demeurer au pouvoir. C’est pourquoi les soldats israéliens sont là à chanter l’annihilation d’Amalek. C’est leur plus grosse mitzvah. C’est leur sentier vers la gloire ; c’est leurs directives de Dieu : tuer le peuple palestinien ! Voilà pourquoi 60 % d’entre eux supportent ce qui arrive à Gaza. Parce que ce sont tous des maniaques malades génocidaires. Et ils vont continuer à se montrer des maniaques malades génocidaires tant et aussi longtemps qu’il y aura un état-nation pour soutenir cette mentalité. Un état-nation fondé sur la construction artificielle de la Suprématie juive.

La Suprématie juive n’existe pas. Ils ne sont pas le Peuple Élu de Dieu. Ce sont des humains, comme tout le monde. Et tant que les Juifs ne saisiront pas cela dans le but de survivre, qu’ils doivent faire partie de la race humaine, ils vont devoir apprendre à s’entendre avec les autres en tant qu’égaux, pas comme supérieurs.

Le peuple juif est son pire ennemi. Autant ceux qui s’expriment en faveur d’Amalek en Palestine que ceux qui demeurent silencieux pendant qu’a lieu ce génocide. Si vous êtes un Juif de là-bas, la meilleure chose que vous puissiez faire en ce moment, c’est de vous dresser contre Israël et stopper ce non-sens. Parce qu’autrement, Israël sera la source de votre destruction.

Si vous avez déjà regardé ma trilogie de messages sur le DVD End-Time Israel, spécialement le troisième message, vous devez avoir dit « WOW ! » en lisant l’analyse de Ritter.

Les prédictions de Ritter vont-elles se réaliser ? Israël est-il fini ? Cessera-t-il bientôt d’exister en tant qu’état-nation ? Dieu seul le sait.

Mais supposez un instant que cela soit vrai et que cela arrive vraiment, la question à soixante-quatre millions est celle-ci : que surviendra-t-il de l’église évangélique ?

Qui, dans son bon sens, écoutera encore ce qu’ont à dire les John Hagee, Robert Jeffress, Franklin Graham, Jack Graham, Kenneth Copeland, Greg Laurie et le reste de ces prêcheurs sionistes chrétiens ?

Si le monde se réveille un bon matin et que l’État d’Israël a disparu – de la même façon que l’Union soviétique est disparue du jour au lendemain de la liste des pays – que vont faire les évangéliques ? Sans l’état israélien, des millions d’évangéliques n’auront plus la foi. Pratiquement tout ce qu’ils croient concernant la Bible dépend de ce petit état sioniste en Palestine. Pratiquement toute doctrine, tout enseignement, toute leçon biblique est inextricablement lié à l’Israël sioniste.

Que feraient-ils ? Que croiraient-ils ? Qu’arriverait-il de leur foi ?

Pensez aux livres, aux magazines, aux leçons de l’École du Dimanche, aux sermons, aux cours de séminaire, aux émissions radiophoniques, aux diffusions télévisuelles, aux voyages en Israël. Réfléchissez à tous les « signes prophétiques » qui ont consumé des millions d’heures de discussion et d’élucidation qui, soudainement, ne voudraient plus RIEN dire ! Pensez à la « conviction » qu’ils ont en « l’enlèvement », à la « tribulation de sept ans », à « l’Antichrist » et même à la Seconde Venue de Christ elle-même. Tout ce qu’on leur a enseigné, tout ce qu’ils ont cru, tout ce qu’ils ont proclamé avec confiance être vrai se fracasserait dans leur tête.

Que feraient-ils ?

Certains d’entre eux perdraient entièrement la foi, parce que leur foi était fausse dès le départ. Beaucoup des disciples de Christ ne Le suivaient qu’à cause de Ses miracles ; ils ne furent jamais Ses vrais disciples. De la même manière, un grand nombre d’évangéliques ont mis leur foi en des « signes » et des « miracles » de tours de passe-passe et une euphorie « prophétique » associée au Dispensationnalisme Prémillénariste, et non pas en ce que le Christ du Nouveau Testament a dit de porter chacun sa croix et de Le suivre.

Mais je crois que, dans un tel scénario, des millions d’évangéliques – après avoir constaté la folie fallacieuse de TOUT ce qu’est le sionisme chrétien – vont commencer à affluer en masse vers l’Évangile de la Nouvelle Alliance et vers les braves prêcheurs qui la comprennent et l’enseignent.

Si cela arrive, ce pourrait présager d’un Troisième Grand Réveil de l’Amérique. Et qui sait ce qui surviendrait par la suite ?




Lettre ouverte à mon cher frère chrétien palestinien Fares Abraham

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

11 avril 2024

Le chrétien palestinien Fares Abraham écrivit pour Newsweek un excellent compte-rendu d’opinion intitulé Qui est cet homme « de Dieu » demandant l’incinération nucléaire de Gaza ? Il écrit :

En tant que chrétien palestino-américain dirigeant un ministère voué au partage de l’espoir de l’Évangile de par le Proche-Orient, j’évite ordinairement de discuter des déclarations faites par les politiciens. Cependant, les récentes remarques odieuses émises par un pasteur ordonné, occupant maintenant et honteusement un siège au Congrès, m’ont forcé à briser ce silence par une condamnation inflexible.

Les remarques alarmantes faites par le Représentant Tim Walberg (R-MI) le 26 mars, préconisant l’annihilation de Palestiniens innocents, y compris des chrétiens à Gaza, exigent une condamnation immédiate. La suggestion de Walberg voulant que Gaza soit traitée de la même façon qu’Hiroshima et Nagasaki en 1945 n’est pas seulement répugnante, mais également fondamentalement dénuée de valeurs chrétiennes. De plus, son désir sans cœur de couper les vivres et l’aide à 2,2 millions de Gazans innocents, qui sont déjà au bord de la famine, n’est rien de moins que répréhensible.

Les déclarations de Walberg ne sont pas simplement des paroles empoisonnées ; leurs implications ont le potentiel d’amener une souffrance inimaginable sur les Gazans et, de manière plus personnelle, sur la famille de mon épouse qui cherche présentement refuge à l’intérieur des anciens murs des églises de Gaza. En des temps aussi durs, où la vie de personnes innocentes est mise en balance et que l’essence même de l’humanité est assiégée, l’impératif de dénoncer une rhétorique aussi vile ne saurait être plus urgente. Il devient une affaire de conscience de se soulever contre des idéologies – et des théologies erronées, dois-je ajouter – qui menacent de déchirer le tissu de compassion et de décence dans le but de n’épargner ni pensée ni action afin de protéger les femmes et les enfants innocents de Gaza.

De pareilles remarques sont particulièrement choquantes lorsqu’émises par un politicien quelconque, mais de les entendre de la part d’un chrétien autoproclamé est tout à fait disgracieux. Une multitude de législateurs, incluant le Représentant Andy Ogles (R-TN) avec son épouvantable déclaration de « Je pense que nous devrions tous les tuer », et le Sénateur Lindsey Graham (R-SC) qui préconise de « niveler la place », ont publiquement demandé l’extermination des Palestiniens.

Il est crucial de se poser la question à savoir pourquoi des standards similaires d’empathie et de support ne sont pas universellement appliqués quand on parle du peuple palestinien. Comme Israël qui a le droit à la sécurité et à l’autodéfense, les Palestiniens méritent la reconnaissance de leurs droits humains de base et de leur autodétermination. Préconiser une approche équilibrée est vital en reconnaissant les souffrances et les aspirations à la fois des Israéliens et des Palestiniens. Cela sous-entend œuvrer à une paix juste et durable qui respecte les droits des deux côtés.

Les cris des déplacés et des opprimés de la Bande de Gaza montent jusqu’aux cieux, suppliant d’avoir nourriture et guérison. Ces cris ont une similitude avec les récits de la veuve libanaise et du commandant de l’armée syrienne, Naaman, que Jésus a mentionnés dans Son tout premier sermon à la synagogue de Nazareth (Luc 4:24-27).

Il n’est pas seulement question de croyance, mais d’impératif biblique de se dresser franchement pour la vie d’innocents Palestiniens, de prôner sans relâche la paix, la guérison et la réconciliation. En tant que disciples de Christ, nous sommes appelés à incarner Sa compassion radicale, sachant que le pouvoir transformateur de notre Seigneur a le potentiel d’amener un changement profond, même dans les circonstances les plus désespérées.

En vérité, face à des circonstances aussi dures, les discussions à propos de standards d’égalité et d’approches équilibrées peuvent paraître futiles et impertinentes. Lorsque des millions de Palestiniens, y compris les membres de la famille immédiate de mon épouse, prient quotidiennement pour leur survie, l’urgence de leur situation critique ne peut être exagérée. La suggestion horrifiante de Walberg de lâcher une bombe nucléaire sur eux met en évidence la menace pour leur vie et le besoin urgent d’actions décisives pour prévenir d’autres bains de sang.

Comme des millions de gens à Gaza font face à la menace imminente de la pire famine depuis les débuts de la Deuxième Guerre Mondiale, notre devoir primordial est de sauvegarder des vies et de nous occuper promptement des besoins urgents des Palestiniens innocents. Notre objectif collectif doit demeurer de nous dédier de manière inébranlable à livrer l’aide humanitaire, à mettre fin à la guerre incessante et à poursuivre la résolution de paix – paix qui respecte la dignité inhérente et la valeur des Palestiniens comme des Israéliens.

Frère Abraham, vous parlez avec le cœur rempli de compassion et de vérité chrétiennes. Toutefois, votre plaidoyer tombera en grande partie dans des oreilles de sourds chez les gens que vous cherchez d’abord à atteindre : les chrétiens évangéliques d’Amérique. Pourquoi ? Parce que, pour la plupart, les chrétiens évangéliques d’Amérique sont rongés par le sionisme. On leur a lavé le cerveau avec le Futurisme et le Dispensationalisme pré-millénaire de Scofield. Et ils sont presque complètement dépourvus de la compréhension de la Nouvelle Alliance de Christ.

Bien que vos paroles soient pleines d’amour et de connaissance de la Nouvelle Alliance de Christ et de ses enseignements de paix et de charité pour TOUS les hommes – car sous la Nouvelle Alliance, il n’y a ni Juif ni Gentil, et nous sommes tous UN en Christ – les évangéliques d’Amérique vivent encore dans l’Ancienne Alliance où les Israélites sont « le peuple élu de Dieu » et les Gentils – particulièrement les Gentils palestiniens – sont un peuple maudit, si même ils sont considérés humains.

Par conséquent, les évangéliques croient encore que l’Israël sioniste athée et antichrist situé dans la Palestine d’aujourd’hui est un Israël ressuscité de la Bible, et que les Palestiniens sont les Philistins bibliques que l’on doit anéantir – encore une fois. Le fait que ces Palestiniens puissent être des chrétiens engendrés ne s’enregistre même pas dans l’esprit de ces évangéliques adorateurs d’Israël. Il me peine de le dire, mais si les forces de l’FDI assassinent votre famille gazane, Fares, la plupart des évangéliques ne lâcheront pas une seule larme et iront même jusqu’à se réjouir de leur mort. Et vous savez que c’est vrai.

La théologie de la plus grande partie des évangéliques a un pied dans l’Ancienne Alliance et l’autre pied dans la Nouvelle Alliance et, pour la plupart, le pied dans l’Ancienne Alliance est au moins deux fois plus gros que celui dans la Nouvelle Alliance.

Dans une déclaration faite le 16 octobre 2023, vous écrivez ceci :

Je suis un chrétien palestino-américain, né et élevé en Terre Sainte. Et je suis pour la paix. Ma femme est une chrétienne gaza-américaine, elle aussi née et élevée en Terre Sainte. Et elle est pour la paix. Nos familles bien-aimées, demeurant encore en Cisjordanie et à Gaza, sont pour la paix. Et des millions de Palestiniens vivant auprès d’eux sont pour la paix.

Comme chrétiens palestiniens, nous condamnons sans équivoque la violence contre tous les gens de tous les côtés. Il n’y a pas de doute que le Hamas ne représente pas les griefs légitimes du peuple de Gaza, et il ne représente pas les aspirations véritables des Palestiniens qui désirent vivre en paix, dans la dignité et la liberté. De la même façon, la réaction agressive de l’armée d’Israël contre des Gazans innocents n’apportera jamais la paix et la stabilité. En tant que disciples de Jésus, nous ne pouvons permettre à la douleur, à la peur et à la terreur – ou même la colère légitime – de justifier des représailles intenables et une punition collective contre à la fois les Palestiniens et les Israéliens. Ce chemin ne peut certainement que mener à davantage de tuerie et de destruction de part et d’autre. Des crimes de guerres ne peuvent se justifier par d’autres crimes de guerre.

Comme chrétiens, nous devons préconiser la paix sans nous en excuser. Nous devons être les agents de guérison et de restauration de Christ envers un monde brisé. Nous avons reçu mission de Jésus d’être des pacificateurs. Nous sommes appelés à réconcilier tous les peuples ensemble et à réconcilier tous les peuples à Dieu.

Amen, cher Frère !

Mais, de toute évidence, le pasteur/politicien auquel vous vous référez et qui préconise l’incinération nucléaire du peuple palestinien à Gaza n’adore pas le même Christ que vous adorez. Vous adorez le Prince de Paix, vous reconnaissez le Corps de Christ de la Nouvelle Alliance comme étant composé de TOUS les hommes qui ont foi en Christ, sans égard à leur race, leur religion, leur ethnicité, leur héritage ou leur nationalité. Vous adorez le Christ de la Nouvelle Alliance.

Le christ que le pasteur/politicien adore n’a pas rompu la clôture de la paroi mitoyenne du temple, enlevant donc pour toujours la distinction spirituelle « d’élus » d’Israël et l’infériorité spirituelle des Gentils ; son christ n’a pas fait des Juifs et des Gentils un seul peuple ; son christ n’a pas aboli l’Ancienne Alliance et établi une Meilleure et Nouvelle Alliance : son christ laisse faire le génocide, le nettoyage ethnique et la tuerie en série de femmes, d’enfants et de bébés innocents. Il vit encore dans l’Ancienne Alliance. On lui a lavé le cerveau avec les doctrines du sionisme chrétien.

Et ÇA, cher Frère, c’est le plus gros problème auquel l’Église – et l’Amérique – a à faire face aujourd’hui.

Même si Dieu ne permit pas au Roi David de construire le premier temple juif parce que c’était « un homme de guerre, et [ayant] répandu beaucoup de sang » (1 Chroniques 28:3), les évangéliques croient qu’ils vont aider les guerroyeurs du régime sioniste de Tel-Aviv à construire un troisième temple juif et à hâter la seconde venue de Christ au moyen d’une boucherie de style Holocauste, la sauvagerie, la tuerie en série et tout un massacre ethnique.

Vous et moi sommes plus au courant.

De ce que je comprends, vous avez gradué de l’Université Liberty (UL) de Lynchburg, en Virginie, et y faites partie du personnel, présentement. C’est aussi mon alma mater (diplômé en 1975 de l’Institut Biblique du Dr Harold Willmington à Liberty – on l’appelait alors le Collège Baptiste de Lynchburg et l’Institut Biblique Thomas Road). Harold et moi étions de bons amis. Jerry a pris plusieurs fois la parole dans ma première église. Il me fit figurer dans son Journal Liberty et dans son émission télévisée Old Time Gospel Hour. Je voyageai avec lui sur son jet à plusieurs occasions et l’ai accompagné dans au moins deux voyages outremer.

Bien sûr, UL promeut et enseigne, comme le font presque tous les collèges et séminaires évangéliques, les doctrines prophétiques de John Darby et de Cyrus I, Scofield, connues sous le nom de Futurisme et Dispensationalisme Prémillénariste/sionisme chrétien, etc. Donc, je connais très bien cet enseignement.

Chose tragique, il s’agit de la fausse doctrine qui a transformé la plupart des chrétiens évangéliques d’Amérique en gens qui détestent le peuple palestinien (et tous les peuples arabes), en adorateurs de Benjamin Netanyahou et de l’état sioniste, en amoureux de guerres, de mort et de destruction. Et c’est la fausse doctrine qui a propulsé le gouvernement américain au bord du précipice de l’incitation à la Troisième Guerre Mondiale en Europe et au Proche-Orient – et même en Extrême-Orient.

Mais quand la première tête nucléaire frappera une ville majeure des États-Unis, et que tous ces évangéliques amoureux de la guerre, amoureux du sionisme et amoureux de l’Ancienne Alliance, réaliseront que l’Enlèvement ne les a PAS amenés au ciel par avance, tous ces faux prêcheurs prophétiques qui ont colporté les doctrines à l’huile de serpent que sont les doctrines fondées sur Israël et l’Enlèvement seront mis au chômage, alors que les gens utiliseront les exemplaires de leurs livres de prophétie qu’ils ont acheté pour les mettre au foyer afin de se réchauffer.

Frère Abraham, j’aime votre passion. J’aime votre amour de la paix. J’aime votre amour pour notre Seigneur Jésus-Christ et pour Son peuple de toutes races. Je souhaite que la communauté évangélique chrétienne dans son ensemble prêtera l’oreille et son cœur à vos paroles. La plupart ne le feront pas.

Ils sont trop encrassés, trop bien installés et trop asservis à leurs doctrines infernales de sionisme chrétien pour même écouter, encore bien moins tenir compte de ce que vous avez dit. Mais continuez à le dire, mon Frère, parce que le bon côté de ce sombre, très sombre nuage de fausseté, c’est que le Saint-Esprit réveille les gens un à la fois à la glorieuse vérité de la Nouvelle Alliance de Christ.

La plus grande part de ces âmes éclairées et réveillées n’a pas reçu la lumière dans ses églises. Comme cela est arrivé dans ma vie : après toute une vie d’endoctrinement dans les fausses doctrines du sionisme chrétien, le précieux Saint-Esprit me déclara coupable et me convainquit de la fausseté de ce que j’avais appris, et ce sans aucun intermédiaire de l’extérieur. Et depuis maintenant une dizaine d’années, j’étudie et j’enseigne la vérité de la Nouvelle Alliance, y compris la vérité concernant l’Israël biblique et la prophétie biblique.

Et des milliers de chrétiens sont parvenus à la lumière de la compréhension de la Nouvelle Alliance et ont abandonné tout à fait les faux enseignements du Futurisme Scofield, et des centaines de gens non sauvés ont été amenés à la connaissance salvatrice de l’Évangile de la Nouvelle Alliance.

Il y a donc de l’espoir, mon Frère.

Je prie avec ferveur pour la sécurité de votre famille encore à Gaza.

Et je prie également avec ferveur pour que les écailles d’aveuglement qui recouvrent actuellement les yeux spirituels des chrétiens évangéliques par millions tombent pour qu’ils en viennent à voir le grand mal du sionisme et la majesté glorieuse de la Nouvelle Alliance de Christ et de l’unité avec Christ que possèdent TOUS les croyants – incluant les chrétiens palestiniens tels que vous et votre chère famille.

En passant, Fares, j’ai eu l’honneur de prêcher à Bethléem et à Jérusalem quand j’étais en Palestine, il y a quelques années, et la vaste majorité des membres de ces deux congrégations étaient des chrétiens palestiniens. Et, Fares, je n’ai jamais vu des gens aussi compatissants, aussi gentils, aussi attentionnés, aussi pacifiques et aussi pieux partout dans le monde que ces merveilleux chrétiens palestiniens que j’ai rencontrés dans ces églises.

Votre ami,

Chuck Baldwin




Biden et Bibi : des tueurs en série possédés des démons

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

4 avril 2024

En majorité, quand les gens pensent à une personne possédée d’un démon, ils pensent à un fou qui déambule tout nu dans les cimetières. L’on nous parle d’un possédé dans Luc 8:26-39 qui ressemble à cette description. Des gens peuvent être chassés de leur propre esprit par des influences démoniaques. Par exemple, je suis persuadé qu’une grande partie de la « maladie mentale » qui accompagne les tentatives de meurtres en série est en réalité de la possession démoniaque. Notre culture est inondée d’activités démoniaques occultes, alors pourquoi nous surprendre de ce que le symptôme numéro un de ces activités, le meurtre en série, commence à escalader ?

Cependant, je puis dire en toute confiance que la plupart des possédés d’aujourd’hui ne courent pas tout nu dans les cimetières ; ce sont des hommes « pleins de dignité », riches, assis dans des bureaux bien ornés et à la mode, portant des habits dispendieux et installés dans des postes de grand pouvoir.

N’oubliez jamais que les deux principaux traits de caractère de Satan sont le MENSONGE et le MEURTRE (Jean 8:44). Et Jésus imputait ces traits caractéristiques, non pas au maniaque de Gadara de Luc 8, mais aux pieux et puissants Pharisiens qui enseignaient la Loi et dirigeaient (sous César et Hérode) Jérusalem et la Judée.

Il n’y a pas d’endroit où la tricherie et le meurtre soient plus omniprésents que dans les positions de pouvoir. Plus le pouvoir est grand, plus il y a de tricherie et de meurtres. Les meurtriers les plus prolifiques de l’histoire de l’humanité ont TOUJOURS été des leaders de gouvernement.

Ce n’est pas une courte lecture, mais vous devriez vraiment lire le livre intitulé DEATH BY GOUVERNMENT de R. J. Rummel.

En tant que ministre de l’Évangile qui commémorerai ma 49e année comme ministre en juin, j’ai connu ma part de confrontations personnelles avec des gens dont je SAVAIS qu’ils étaient possédés d’un démon. De plus, mes études sur ce sujet m’ont donné une vision significative de ce phénomène diabolique. En conséquence, je suis convaincu que la plupart des guerroyeurs enragés et des défenseurs pro-avortement (des tueurs de bébés) révèlent des symptômes de possession démoniaque. Et il n’y a pas deux hommes vivants qui reflètent davantage ce diagnostic spirituel que Joe Biden et Benjamin Netanyahu. Ces deux hommes sont littéralement obsédés par la mort et la tromperie.

La Maison Blanche de Biden a approuvé l’envoi de milliards de dollars en nouvel équipement militaire et en munitions à Israël, a révélé le Washington Post, même au cœur de la critique publique de la part des fonctionnaires américains concernant l’intention du Premier Minsitre Netanyahu d’envoyer bientôt des troupes au sol à Rafah, ce qui, s’attend-on, résultera en un désastre humanitaire dans cette ville du sud remplie de réfugiés.

Cet envoi doit comprendre 25 avions de combat F-35, ont révélé des sources au Post, et en addition, des bombes de 2 000 livres hautement controversées, que l’on a reconnu avoir tué de manière indiscriminée à Gaza lorsqu’elles furent déployées par les forces aériennes israéliennes.

« Les nouveaux paquets d’armes comprennent plus de 1 800 bombes MK84 de 2 000 livres et 500 bombes MK82 de 500 livres, selon le Pentagone et les fonctionnaires du Département d’État familiers en la matière, » indique le rapport.

« Les bombes de 2 000 livres sont rattachées aux événements précédents ayant causé des pertes massives tout au cours de la campagne militaire d’Israël à Gaza, » poursuit le Washington Post. « Ces fonctionnaires, comme plusieurs autres, ont parlé au Washington Post à condition de rester anonymes parce que les autorisations récentes n’ont pas été publiquement divulguées ».

Les moniteurs des droits humains ont signalé que les bombes de 2 000 livres se trouvaient derrière beaucoup des pertes palestiniennes galopantes, étant donné qu’elles peuvent démolir un quadrilatère et provoquer des cratères de plus de 40 pieds de large.

L’armement fut approuvé comme faisant partie d’une autorisation précédente, mais cela montre que, pour toutes les tensions israélo-américaines actuelles dues au taux de décès civils qui monte en flèche dans la campagne militaire à Gaza, Biden n’est certainement pas près d’ajouter des « conditions » à Israël quant au déploiement des armes fournies par les États-Unis.

Un fonctionnaire du Département d’État a expliqué que « remplir une autorisation à partir d’une des notifications au Congrès peut aboutir à une douzaine de cas de Ventes individuelles à des Armées Étrangères à travers tout le cycle de notifications du Congrès étalé sur des décennies. »

« D’un point de vue pratique, des acquisitions majeures, comme le programme F-35 d’Israël, sont souvent déversées en plusieurs cas étalés sur beaucoup d’années, » ajouta le fonctionnaire.

Une enquête du New York Times en décembre a conclu qu’Israël a utilisé les bombes de 2 000 livres, fournies par les États-Unis, sur les quartiers de Gaza de manière routinière. Le Pentagone dit qu’il n’utilise presque jamais ce type d’armement sur les régions urbaines densément peuplées à cause de la possibilité de pertes civiles à grande échelle.

Le reportage du Times dit plus loin que les bombes de 2 000 livres ont été lâchées sur Gaza et même à l’intérieur de « zones déclarées sûres » dans le sud, quelques centaines de fois.

(Source)

En lisant ce reportage-ci, vous pouvez voir jusqu’à quel point il est imbécile de croire que seulement quelques 30 000 Palestiniens ont été massacrés à Gaza depuis le 7 octobre et pourquoi il serait plus réaliste de parler de plus de 200 000 morts palestiniens.

Et malgré les réclamations provenant de partout dans le monde – et même d’au sein d’Israël – pour arrêter le massacre à Gaza, Biden et Bibi sont à collaborer pour accroître le nombre de bombes et de missiles que les Américains vont distribuer à Israël et que Bibi va employer pour tuer de nombreux autres milliers de femmes et d’enfants sans défense et innocents. Plus de 70 % des Palestiniens qui ont trouvé la mort dans le génocide d’Israël sont des femmes, des enfants et des bébés. Et Israël n’a jamais pu prouver que les 30 % restant étaient des combattants du Hamas. Même pas proche.

Mes amis, c’est DÉMONIAQUE !

Nous ne parlons pas ici d’autodéfense. La guerre d’Israël contre Gaza n’a jamais été une affaire d’autodéfense. Il est question de tuerie en série, de génocide et de nettoyage ethnique. C’est le modus operandi d’Israël depuis qu’il a débuté sa première NAKBA en décembre 1947.

Pour avoir une idée du barbarisme avec lequel les soldats des Forces de Défense Israéliennes (FDI) tuent des civils innocents, je vous invite à regarder ce bref vidéo-clip des soldats de l’FDI tuant de sang-froid deux civils non-armés qui avaient les bras en l’air en agitant un drapeau blanc, puis, se servirent de bulldozers géants pour ramasser leurs corps et les jeter dans une fosse rapidement creusée pour essayer de cacher les meurtres. Pour le moins, le visionnement donne la nausée.

Et pendant que les évangéliques d’Amérique applaudissent le massacre démoniaque de centaines de milliers de gens innocents – dont beaucoup de condisciples chrétiens – des dizaines de milliers de concitoyens israéliens marchent dans les rues en protestation contre la guerre d’Israël à Gaza et exigent l’évincement de Netanyahu.

Des dizaines de milliers de personnes se sont assemblés en dehors de l’édifice parlementaire israélien à Jérusalem dans ce qui s’avère la plus grosse protestation antigouvernementale depuis qu’Israël lance ses assauts sur Gaza.

Les manifestants ont exigé dimanche que le gouvernement assure un traité de cessez-le-feu qui libérerait également les captifs israéliens détenus par le Hamas à Gaza et demandent des élections anticipées.

Des manifestants ont déclaré que la protestation de Jérusalem était la plus grosse depuis qu’Israël a lancé sa guerre contre Gaza en octobre.

« Après six mois, on dirait que le gouvernement comprend que Bibi Netanyahu est un obstacle, » a dit à l’agence de presse Associated Press la manifestante Einav Moses, dont le beau-père Gadi Moses est détenu en captivité. « Comme s’il ne voulait pas réellement les ramener, qu’ils ont échoué dans leur mission. »

La foule s’étirait sur plusieurs quadrilatères autour de la Knesset et les organisateurs ont décidé de continuer la démonstration pendant plusieurs jours.

« Ils disent vouloir évincer Netanyahu ; ils disent en avoir assez de ses politiques. »

Le premier ministre faisait « tout pour la politique, rien pour le pays, » dit Lapid.

Des milliers d’autres gens ont manifesté à Tel-Aviv, la plus grosse ville d’Israël.

(Source)

Joe Biden a déployé davantage son esprit antichrist en déclarant officiellement que le Dimanche de la Résurrection (Pâques) soit Le Jour de la Visibilité Transgenre. Biden semble se délecter à commettre des blasphèmes.

Selon Jésus, le trait de caractère le plus flagrant des hommes inspirés par Satan, c’est leur préoccupation, leur fixation, leur obsession de la mort et de la tricherie. Biden et Bibi en empestent.




Est-ce la cause des troubles sociétaux ? Ne vous conformez point à ce monde

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Avril 2024

Par Jerry Barrett

« Engraisse le cœur de ce peuple, et rends ses oreilles pesantes, et bouche ses yeux ; de peur qu’il ne voie de ses yeux, et qu’il n’entende de ses oreilles, et que son cœur ne comprenne, et qu’il ne se convertisse, et qu’il ne recouvre la santé. »

Ésaïe 6:10

« Mais vos yeux sont bienheureux, car ils voient ; et, vos oreilles sont bienheureuses, car elles entendent. Car en vérité je vous dis, que plusieurs Prophètes et plusieurs justes ont désiré de voir les choses que vous voyez, et ils ne les ont point vues ; et d’ouïr les choses que vous entendez, et ils ne les ont point ouïes. »

Matthieu 13:16-17

Notre Pasteur émérite, feu Texe Marrs, inventa une expression très juste dans le dernier livre qu’il a publié, Psychopathes : hier, aujourd’hui et demain. Comment pourrait-on décrire autrement les événements qui se passent continuellement qu’en les appelant « Une époque de fous » ?

Quand Jésus arriva dans le pays des Gadaréniens, Il rencontra un homme rempli d’un esprit impur. Cet homme ne pouvait être enchaîné ou maîtrisé tant il était possédé de démons. Comment cet homme fut-il libéré de cette Légion de démons ? Il accourut à Jésus et L’adora.

Lorsque l’on syntonise les nouvelles en soirée, que ce soit à la télévision, à la radio ou sur le net, il nous apparaît que les laquais de Satan abondent. Le mal se répand partout dans notre société actuelle. En l’occurrence, dans un site de nouvelles que l’auteur consulte tous les jours, voici seulement quelques titres listés en moins de vingt-quatre heures :

  • 2 morts, 5 blessés dans une fusillade au centre-ville de Washington, D.C
  • Tireur actif dans le Comté de Bucks, PA
  • Une bagarre mène à une fusillade dans le métro
  • Un homme tue une mère avec un pieu – il croyait avoir affaire à une vampire
  • Un reporter de Rebel News arrêté par la police de Toronto
  • Controverse au sujet d’un spectacle de drags au Texas A&M

Mon nom est Légion, car nous sommes plusieurs

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, la définition du bien-être mental est la capacité d’un individu de composer avec l’adversité et les stress normaux de la vie et à contribuer à la société de manière productive. Cependant, pour ceux qui sont dans ce monde, ces obstacles peuvent s’avérer décourageants et écrasants. Comment expliquer autrement la quantité d’actes venimeux de violence perpétrés chaque jour ?

Concernant ceux qui ont trouvé la paix en Jésus, l’apôtre Paul a dit : « Et ne vous conformez point à ce présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre entendement, afin que vous éprouviez quelle est la volonté de Dieu, bonne, agréable, et parfaite. » Dans un rapport de la Sapien Labs, groupe de recherche à but non-lucratif basé à Washington, D.C., ils ont déclaré que « bien que les déclins du bien-être mental perçus durant la pandémie du Covid-19 aient été arrêtés, il n’y a depuis lors eu aucune guérison pour revenir aux niveaux pré-Covid-19. » Si l’intention des prétendus pouvoirs en lançant la pLandémie sur le monde était de créer l’instabilité mentale, alors ce fut un succès retentissant.

Composant avec cette détresse, il y a ces millions de jeunes qui suivent aveuglément les soi-disant « influenceurs » des médias sociaux. Est-ce que le surnom de « Génération Z » a été donné à ces individus dans le but de se montrer prophétiques ? Doit-elle être la dernière génération avant Son retour ? Ou est-ce une étiquette blasphématoire concoctée par les forces démoniaques ?

Le Rapport de l’État de Santé Mental du Monde déclare qu’il n’y a pas encore de retour aux niveaux pré-Covid-19

À peine quelques exemples d’influenceurs exerçant un impact sur vos enfants et petits-enfants de la Gén-Z.

Les tentations abondent

À cause de la prolifération de ces outils de médias sociaux, on peut facilement persuader un grand nombre de jeunes adultes de succomber aux pressions de leurs semblables et d’adopter la culture populaire. Beaucoup d’entre eux ont le sentiment que l’église diabolise tout ce qui se trouve à l’extérieur de l’église ou déclarent que c’est ennuyant.

La prévalence de la pornographie dans tous les médias met le jeune devant un dilemme qui obscurcit son caractère sain. Des recherches ont démontré que les jeunes chrétiens sont aussi actifs que les non-chrétiens dans la poursuite des désirs charnels.

Entre dix et quinze pourcents des adolescents luttent contre la dépression. Avec leur émergence dans la société et ses tentations irrésistibles, beaucoup d’entre eux affrontent des obstacles majeurs sur leur cheminement vers l’état adulte.

Pour ceux qui n’ont pas d’antécédents spirituels, cela peut leur sembler insurmontable. Même ceux qui assistent à l’église avec leurs parents peuvent être distraits par leur esprit vagabond ou leurs appareils.

Il est impératif que les parents vivent et enseignent un style de vie biblique. Dans Jacques 1:22-25 : « Et mettez en exécution la parole, et ne l’écoutez pas seulement, en vous décevant vous-mêmes par de vains discours … Car après s’être considéré soi-même, et s’en être allé, il a aussitôt oublié quel il était … qui aura persévéré, n’étant point un auditeur oublieux, mais s’appliquant à l’œuvre qui lui est prescrite, celui-là sera heureux dans ce qu’il aura fait. »

Pardon et grâce

Le mal s’est répandu au travers de toute l’histoire. La Bible nous donne une multitude d’exemples de son caractère destructeur. Satan va continuer à influencer ceux qui se plaisent dans ce monde, les attirant vers son repaire. Nous connaissons aussi le jugement de Dieu sur ceux qui Le rejettent.

De l’époque d’Adam jusqu’à aujourd’hui, l’humanité a été remplie de pécheurs. La Parole de Dieu nous enseigne Sa patience envers nous. Dans 2 Pierre 3:9 :

« Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns estiment qu’il y ait du retardement, mais il est patient envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous se repentent. »

Paul nous avertit dans 2 Timothée 3:1-5 :

« Or sache ceci, qu’aux derniers jours il surviendra des temps fâcheux. Car les hommes seront idolâtres d’eux-mêmes, avares, vains, orgueilleux, blasphémateurs, désobéissants à leurs pères et à leurs mères, ingrats, profanes ; sans affection naturelle, sans fidélité, calomniateurs, incontinents, cruels, haïssant les gens de bien ; traîtres, téméraires, enflés d’orgueil, amateurs des voluptés, plutôt que de Dieu. Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force: éloigne-toi donc de telles gens. »

Par le Saint-Esprit, Dieu nous rend capables de faire mourir nos mauvaises œuvres et de vivre selon Ses voies. Toutefois, ceux qui Lui appartiennent – ceux qui ont mis leur foi en Jésus-Christ – sont Ses ambassadeurs.

Pour ceux qui refusent d’écouter votre message, rappelez-vous de ce que Jésus a dit dans Marc 6:11 :

« Et tous ceux qui ne vous recevront point, et ne vous écouteront point, en partant de là, secouez la poussière de vos pieds, pour être un témoignage contre eux. En vérité je vous dis, que ceux de Sodome et de Gomorrhe seront traités moins rigoureusement au jour du jugement que cette ville-là. »

Il n’y a pas de doute que vous croiserez le chemin de quelqu’un qui s’est implanté dans ce monde avec véhémence. Comme on le dit dans le vieux jargon de l’ouest : « Vous pouvez amener un cheval à la rivière, mais vous ne pouvez le forcer à boire. »

Ne vous découragez pas dans votre cheminement. Notre grande mission exige notre maximum.

Comme la pluie qui lave les polluants de l’air, la grâce et le pardon de Dieu vont nettoyer notre âme. Soyez attentifs, dans vos interactions avec les autres, que vous n’êtes que des pèlerins simplement de passage dans ce monde vers un royaume de gloire. Invitez-les à vous accompagner en étant la lumière qui évente les ténèbres spirituelles.


Par Sandra Myers

Respect, émerveillement et révérence : la Technologie vs Dieu

« Je discourrai de la magnificence glorieuse de ta Majesté, et de tes faits merveilleux. »

Psaume 145:5

Il est si facile de se laisser prendre à la nouvelle technologie et à la vitesse de la lumière avec laquelle nous semblons avancer. Chaque jour, nous lisons les nouvelles et il semble y avoir une nouvelle chose, une nouvelle invention qui force notre admiration et notre émerveillement. Le respect, l’émerveillement et la révérence que nous devons à notre Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ, ont été remplacés par l’admiration et l’émerveillement hypnotiques qui confondent et fourvoient l’esprit humain et chamboule nos vies. Cela ne fait que nous rendre captifs et nous impressionner d’une façon mondaine et superficielle.

Le système d’espionnage digital de la bête globale

Déjà, presque tous les items sont suivis à la trace à partir de la matière brute à la manufacture, puis la distribution et la vente finale. Utilisez-vous votre carte cadeau ou votre carte de crédit ? Ils savent combien de pain, de viande, de crème glacée, d’essence et de cartouches vous achetez, car cela fait partie de votre compte-rendu permanent.

Dans leur Agenda 2030, les Nations Unies cherchent à enregistrer et à émettre une identité digitale biométrique pour chaque personne vivant sur terre. Déjà, l’Australie, l’Union européenne, le Ghana et la Chine possèdent ces programmes ou sont en train de les implanter. Tout récemment, le Népal a annoncé sa soumission au système global de la bête, et marquera digitalement tous ses citoyens dès leur naissance.

Le crédit social en Chine limite l’accès d’une personne aux nécessités ou à une vie meilleure parce qu’elle ne courbe pas l’échine devant les attentes politiques et sociales du gouvernement.

Si vous avez un cellulaire intelligent, avez-vous remarqué que, même si vous n’avez pas activé votre téléphone, des publicités surgissent subitement dessus annonçant le grille-pain que vous avez mentionné nonchalamment dans une conversion ?

Vous êtes devenu rien de plus qu’un numéro sans visage, réduisant ainsi votre personnalité à celle du moineau. Vous êtes maintenant une commodité digitale que l’on troque et que l’on échange comme une marchandise. (Employez de l’argent comptant lorsque vous le pouvez et magasinez localement.)

Recherche médicale

La nanorobotique ; la quête de l’immortalité charnelle ; le Luciférase ; les implants cervicaux Neurolink d’Elon Musk ; les nouveaux virus.

Dans un sens, il est tout à fait impressionnant de voir comment l’homme est capable de mixer le corps humain avec la technologie. Mais dans un récent symposium, la Dr Ana Mihalcea a déclaré : « La transformation des êtres humains par la biologie synthétique et la nanotechnologie est actuellement en plein essor et l’espèce humaine est menacée. »

Armement avancé

Souventes fois nié publiquement, le Bureau de Comptabilité du Gouvernement américain nous dit : « les armes à énergie directe… peuvent produire une force qui va de décourageante à dommageable, à destructrice… Différent type d’énergie électromagnétique possèdent différentes propriétés. Les lasers de haute énergie produisent un faisceau de lumière très étroit, habituellement infrarouge aux régions visibles, et sont ordinairement utilisée sur une seule cible à la fois. Le faisceau peut être pulsé ou continu, générant une sortie de pouvoir d’au moins 1 kilowatt… et il peut faire fondre l’acier. »

Le Syndrome de la Havane apparut pour la première fois en 2016, quand le personnel des ambassades des États-Unis et du Canada à la Havane expérimenta une batterie de problèmes de santé inhabituels et inexpliqués. Les symptômes variés comprenaient l’acouphène, la nausée, des vertiges et la perte d’équilibre, des problèmes de mémoire et de concentration, de la sensibilité à la lumière et au son, une irritabilité extraordinaire et le sentiment d’une pression intense ou de vibrations dans la tête. Référencié comme des incidents de santé anormaux (ISAs) les victimes s’interrogèrent à savoir si elles n’avaient pas été frappées par une arme à micro-ondes ou un appareil à énergie directe.

Intelligence artificielle

Encore à ses débuts, mais avançant à grands sauts et par bonds à chaque jour, l’I.A. s’insinue même dans la vie des jeunes gens pour écrire des rapports. Des magazines nationaux et des émissions de nouvelles ont été attrapés à employer des articles écrits par l’I.A. dans des soi-disant « reportages de nouvelles » ; Hollywood l’utilise pour faire revenir des acteurs décédés et des voix passantes. L’I.A. est mise en place pour lui faire prendre des décisions de vie et de mort dans le style du film War Games des années 1980. Stephen Colbert, hôte de The Late Show, dit qu’il est prêt à « mettre maintenant les machines en charge ».

Usurpateurs de la majesté de Dieu et recentrage

L’article-ci n’a même pas mentionné des distractions telles que le sport, les médias sociaux, Hollywood, les personnalités célèbres et les influenceurs, ainsi que les nombreuses autres manières par lesquelles les gens sont émerveillés et embobinés.

À mesure qu’avance la technologie en impressionnant, il devient plus aisé d’oublier la majesté, le respect et les merveilles de Dieu et de Son salut. Satan fait toujours de son mieux pour nous distraire. Mais faites la sourde oreille, si vous le voulez bien, au respect envers les merveilles artificielles du monde. Tournez-vous vers le respect, la magnitude et la présence de Dieu, et Ses œuvres merveilleuses vous rempliront l’esprit et le cœur. Et chose plus importante, créez cette fondation chez vos enfants et vos petits-enfants. La technologie de demain semblera superficielle en comparaison.

« Je te célébrerai de ce que j’ai été fait d’une si étrange et si admirable manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le connaît très-bien » (Psaume 139:14).

 




Benjamin Netanyahu montre le doigt d’honneur aux États-Unis et au monde entier

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

28 mars 2024

Depuis ses débuts en 1948, l’État sioniste d’Israël est un pays sans responsabilité. Bien qu’Israël aime se dépeindre comme une éternelle victime, la vérité est tout autre, puisque, depuis le 14 mai 1948 (et même avant), l’état sioniste est un des pays les plus monstrueusement terroriste du monde entier. Plus de 5 millions de Palestiniens ont été assassinés par Israël depuis 1948 (pourquoi n’appelle-t-on pas CELA un Holocauste ?) et plusieurs millions additionnels ont été sujets à la pire sorte d’inhumanité ; viols, pillages, saccages, vols de terres, enlèvements, raclées, tortures, emprisonnements, démembrements, séparations de familles, mutilations d’enfants – la liste n’a pas de fin.

Même quand Israël a attaqué un vaisseau de la Marine américaine, le USS Liberty, dans la tentative manifeste de le faire couler dans le fond de la mer Méditerranée, tuant 34 marines américains et blessant dans l’effort plus de 70 % de l’équipage du bateau, Israël fut considéré innocent. Zéro responsabilité !

L’on n’exigea même pas d’Israël qu’il rémunère les familles des victimes pour la perte de leurs êtres chers qui furent assassinés par Israël. Ce fut l’Amérique – au nom d’Israël – qui « paya » les familles des victimes. La plupart des Américains ne savent pas que cette attaque a eu lieu, tant la dissimulation entière de cette attaque fut massivement réussie de la part de Washington et de l’establishment des médias.

Le dernier d’une suite de 75 ans de nettoyages ethniques et de génocides commis par les forces militaires israéliennes est la guerre génocidaire d’Israël à Gaza. Et encore là, Israël n’en a accusé AUCUNE responsabilité. Etant protégé par un président et des membres du Congrès achetés par l’AIPAC et les pasteurs et églises évangéliques d’Amérique trompés par Scofield.

Oubliez le chiffre de 30 000 morts palestiniens vomi par les médias. Le vrai chiffre des morts palestiniens à Gaza se rapproche plus de 200 000. Et encore là : AUCUNE responsabilité !

Mais FINALEMENT, il y a une lueur de responsabilité qui commence à luire sur les mains ensanglantées de Netanyahu :

Il y a des « motifs raisonnables » de croire qu’Israël commette un génocide dans l’enclave palestinien assiégé de la Bande de Gaza, selon un rapport émis par une experte assignée par les Nations Unies.

Dans ce rapport livré lundi soir, le Rapporteur spécial de l’ONU dans les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a dit qu’il y a des indications claires qu’Israël viole trois des cinq actes listés sous la Convention de Génocide de l’ONU.

« La nature accablante et l’échelle de l’assaut d’Israël contre Gaza et les conditions destructrices de la vie que cela a infligé révèlent une intention de détruire physiquement les Palestiniens en tant que groupe, » dit-elle.

Plus de 70 % des morts enregistrés sont des femmes et des enfants, et Israël n’a pas été en mesure de prouver que les 30 % restant – les mâles adultes – aient été des combattants actifs du Hamas, ajoute-t-elle.

Du troisième acte, Albanese dit qu’Israël a détruit ou sévèrement endommagé la plus grande partie de l’infrastructure vitale de Gaza, incluant des hôpitaux et des terres agricoles.

En outre, des appels à « l’anéantissement violent » venant d’officiers israéliens de haut rang faits aux soldats en devoir sur le terrain servent de « preuves irréfutables d’encouragements explicites et publics de commettre un génocide », ajouta Albanese.

(Source)

Finalement. Des gens en poste au sein du leadership global commencent à l’admettre.

Les atrocités calamiteuses commises contre le peuple palestinien (encore une fois, pour la plupart des femmes et des enfants) sont si extraordinairement odieuses que même le gouvernement américain a récemment refusé d’apposer son veto sur une résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat à Gaza.

Voici la version BBC du rapport :

Le Conseil de Sécurité de l’ONU a demandé un cessez-le-feu immédiat à Gaza, après que les États-Unis n’eurent pas utilisé leur droit de veto, modifiant ainsi leur position précédente.

C’est la première fois que le conseil en appelle d’un cessez-le-feu depuis le début de la guerre en octobre, après plusieurs tentatives échouées.

Dans le vote du Conseil de Sécurité de lundi, les États-Unis se sont abstenus pendant que les 14 autres membres ont voté en faveur.

Les États-Unis avaient précédemment été accusés d’utiliser leur droit de veto pour protéger Israël aux Nations Unies.

Une grande partie du monde connaît depuis longtemps la vérité sur le nettoyage ethnique génocidaire d’Israël à Gaza. Seul le monde occidental – mené par les États-Unis et leur gouvernement acheté par Israël, et les médias – refusait de reconnaître la criminalité internationale d’Israël. Or maintenant, les morts et le carnage sont TELLEMENT massifs que même notre propre Maison Blanche sioniste est forcée de reconnaître les crimes gargantuesques d’Israël contre l’humanité.

Donc, Bibi va maintenant sentir le feu de l’opinion mondial et montrer un peu d’humanité – ne serait-ce qu’un brin – et arrêter le génocide, n’est-ce pas ? NON !

Israël va résister aux pressions de stopper l’attaque contre Rafah, dit Netanyahu.

Le Premier Ministre fait le vœu de continuer l’offensive.

Israël ne capitulera pas devant la pression internationale pour retarder l’attaque contre la ville de Rafah au sud de Gaza et va continuer son offensive sanguinaire contre le Hamas, a dit Benjamin Netanyahu.

« Il y a une pression internationale et elle grossit, mais … nous devons rester ensemble contre les tentatives d’arrêter la guerre, » a dit le premier ministre lors d’une cérémonie de graduation militaire au sud d’Israël, disant que les forces d’Israël allaient opérer contre le Hamas dans toute la Bande de Gaza, « incluant Rafah, le dernier château-fort du Hamas. »

Israël est sous pression pour retenir toute attaque contre Rafah qui est bourrée de plus d’un million de civils déplacés de partout ailleurs dans Gaza et qui s’avère un avant-poste logistique clé pour les agences d’aide.

Les Nations Unies et des organisations humanitaires ont exprimé leur profonde inquiétude qu’une offensive israélienne à cet endroit aggraverait encore une crise humanitaire déjà « catastrophique ». Même l’allié le plus ardent d’Israël, les États-Unis, a formulé des réserves.

L’énorme campagne aérienne, terrestre et maritime d’Israël lancée contre Gaza a chassé environ 80 % de la population de ses foyers et a poussé des centaines de milliers de gens au bord de la famine. Elle a réduit en ruines une grande partie du territoire.

(Source)

Netanyahu ne possède aucune humanité. C’est un tueur sans pitié et sans cœur à la ressemblance de Staline, Hitler et Mao. Donc, il se dresse devant la Maison Blanche et les capitales du monde et leur fait un doigt d’honneur.

S’il y a quelque doute dans l’esprit de quiconque à savoir qui est le chien et qui est la queue, l’affaire est maintenant réglée une fois pour toutes. Israël est le chien et l’Amérique est la queue.

Quand il est question d’Israël, les États-Unis souffrent du Syndrome de Stockholm. Moins Israël réagit aux principes de paix, de décence humaine, de liberté et de la vie elle-même, plus Washington essaie de lui plaire par de plantureux amas de dollars des payeurs de taxe, de l’armement et des munitions militaires.

Israël est la victime intitulée arrogante, pourrie et autoproclamée qui n’a jamais été disciplinée, ne s’est jamais fait dire « Non » quand elle a grandi et qui est devenue un criminel professionnel endurci qui corrompt et brutalise les États-Unis (comme le reste du monde occidental) pour le soumettre complètement.

Bref, Israël est le kidnappeur sans pitié et l’Amérique est la femme kidnappée, affligée du Syndrome de Stockholm, qui se prend des raclées et essaie encore de plaire à son ravisseur.

Israël aurait besoin de visiter un bûcher à l’ancienne. Et les États-Unis auraient besoin d’un bon psychothérapeute.

Non ! Ce que les États-Unis auraient vraiment besoin, c’est d’une génération de véritables hommes de Dieu derrière la chaire pour montrer exactement à notre pays qui est réellement Israël – et ce qu’il n’est pas – et pour aider l’Amérique à sortir de ce donjon de servitude envers un état sioniste fallacieux et sataniquement inspiré qui maintient tout le pays captif.




Qu’est-ce que Justin Trudeau et Kristi Noem ont en commun ? Tous les deux veulent vous mettre en prison si vous avez des opinions impopulaires

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

21 mars 2024

Les côtés gauche et droit d’une ellipse décrivent bien la politique de la Gauche et de la Droite. Au sommet de l’ellipse, il y a la Liberté. En bas de l’ellipse, il y a la Tyrannie. Les Républicains et les Démocrates passent la plupart de leur temps à discuter de choses qui se trouvent au milieu de l’ellipse.

Je définie la Tyrannie comme tout ce qui promeut le pouvoir de l’état de contrôler la vie et la liberté du peuple au-delà des Lois naturelles de notre Créateur. Je définie la Liberté comme tout ce qui limite le pouvoir de l’état de contrôler la vie et la liberté des gens au-delà des Lois naturelles de notre Créateur.

Le problème avec tellement de gens de la Gauche politique et de la Droite politique, c’est que, peu importe leurs différences concernant les questions se trouvant au milieu de l’ellipse, ils se rejoignent à l’unisson en bas de l’ellipse. Trump et Biden, les Républicains et les Démocrates, tous veulent utiliser le pouvoir du gouvernement pour contraindre, intimider ou forcer les citoyens américains à faire ce qu’ils veulent que nous fassions. Que nous soyons d’accord ou pas avec un des deux côtés, cela ne compte pas. Le fait que nous leur permettions d’exercer le pouvoir gouvernemental pour nous imposer LEURS idées personnelles devrait être anathème pour tout vrai partisan de la liberté.

Et il n’y a pas de liberté ordonnée par Dieu qui soit plus précieuse aux hommes libres et aux femmes libres que la liberté d’expression et la liberté de religion (conscience).

Il y a présentement une parfaite illustration de ce que je viens de dire et qui se joue devant nos yeux en les personnes du Premier Ministre Gauchiste du Canada, Justin Trudeau, et la gouverneure conservatrice du Dakota du Sud, Kristi Noem.

Le libéral Justin Trudeau

Le gouvernement canadien met rapidement de l’avant ses plans pour introduire une tyrannie déclarée et va commencer bientôt à prononcer des condamnations de prison à vie contre les citoyens qui seront trouvés coupables d’avoir commis des « crimes » de prétendue « haine ».

Un grand nombre de gens comparent ces nouvelles lois au roman contre-utopique 1984 de George Orwell alors que le Canada va bientôt commencer à distribuer de sévères punitions pour de mauvaises façons de penser.

La campagne de sentences à vie fait partie de la législation « anti-haine » du Premier Ministre « libéral » Justin Trudeau.

La nouvelle loi choquante, cachée sous le projet de loi C-63, déclare :

« Quiconque commet une offense à cette loi, ou toute autre loi du Parlement, si la commission de l’offense est motivée par une haine fondée sur la race, l’origine ethnique ou nationale, la langue, la couleur, la religion, le sexe, l’âge, l’incapacité mentale ou physique, l’orientation sexuelle ou l’identité ou l’expression de genre, est coupable d’une offense grave et passible d’emprisonnement à vie. »

Cette nouvelle loi provient du Canada, alors que l’administration Trudeau, contrôlée par le Forum Économique Mondial, cherche à mettre rapidement de l’avant la descente du pays vers une tyrannie globaliste.

Le gouvernement a introduit plusieurs nouvelles lois qui semblent dépouiller le public de ses libertés.

Comme le rapporte Slay News, parmi les nouvelles lois draconiennes, il y a des pouvoirs qui permettent aux autorités de commencer à emprisonner les citoyens qui « pourraient » commettre un crime.

Le gouvernement Trudeau pousse sur la nouvelle autorité « pré-crime » qui, déclarent ses fonctionnaires, va contribuer à s’attaquer aux soi-disant « crimes de haine ».

(Source)

Naturellement, les conservateurs du côté droit de l’ellipse sont atterrés et en colère face à une proposition si tyrannique – ce qui est justifié. Il n’y a aucun doute que le fils canadien de Fidel Castro veut transformer notre voisin du nord en état communiste de climat froid à l’image de la prison douce qu’est l’île de Cuba.

Maintenant, visitons l’autre côté de l’ellipse, le côté droit, le côté conservateur.

La conservatrice Kristi Noem

En signant sa propre loi draconienne et tyrannique sur la « haine » au Dakota du Sud, aux États-Unis, la gouverneure Kristi Noem (sur la liste des candidats présélectionnés par Trump) a dit ce qui suit (rapporté par Chris Menehan d’InfoWars) :

« Quand j’étais petite, mon père rassemblait toujours notre famille et nous priions pour Israël. Il me fut inculqué dès mon plus jeune âge que les Juifs étaient le peuple choisi de Dieu, qu’Israël était la Terre Sainte et que nous devions toujours prier pour eux.

« J’apportai ces idées fondamentales avec moi quand je me retrouvai à la Législature d’État, quand je fus au Congrès et maintenant que je suis gouverneure du Dakota du Sud. Soutenir l’État d’Israël et notre communauté juive a toujours été important pour moi. Il est important de supporter Israël pour des raisons spirituelles, historiques et de sécurité nationale. Je maintiens ma position pour le peuple juif en signant une législation historique pour les protéger de l’antisémitisme.

« Je fus vraiment fière de signer l’HB 1076, un projet de loi très important pour combattre l’antisémitisme. Ce projet de loi définit l’antisémitisme et rend plus aisé de prouver qu’une conduite discriminatoire est motivée par l’antisémitisme. Il s’agit d’un élément législatif rempli d’impact qui assurera la sauvegarde du peuple juif et renforcera les lois antidiscriminatoires du Dakota du Sud.

« Nous avons tenu une belle et émouvante cérémonie de signature pour ce projet de loi à la Rotonde de notre Capitole d’État à Pierre. De nombreux leaders juifs y ont assisté, y compris Elan Carr, PDG du conseil d’Actions Israélo-américain ; Dan Rosen, leader juif reconnu au pays et fondateur de la Société Jacobson ; le rabbin et directeur du Centre National de Plaidoyer Juif, le Dr Mark Goldfeder ; le rabbin Mendel Alperowitz du Centre Chabad Juif du Dakota du Sud ; Renie Schreiber de la part de Yinam Cohen, consul Général d’Israël dans le Midwest ; et Jordan Cope de Stand With Us. Quelques-uns de nos invités spéciaux dirent quelques mots au sujet de l’impact que cette législation aura pour le peuple juif.

« Ce projet législatif passe en loi d’état l’étalon-or de la définition de l’antisémitisme de l’Alliance Internationale du Souvenir de l’Holocauste.

« J’espère que bien d’autres états de par notre grand pays suivront l’exemple que nous fixons ici au Dakota du Sud. Il est plus important que jamais que les leaders de notre pays se dressent pour combattre l’antisémitisme. Nous devons sans cesse œuvrer à assurer la sécurité du peuple choisi de Dieu. »

Menahan écrit :

La définition de l’Alliance Internationale du Souvenir de l’Holocauste (AISH) est complètement antithétique au Premier Amendement.

L’AISH définit ainsi l’antisémitisme :

« Faire des allégations mensongères, déshumanisantes, diabolisantes ou stéréotypées contre les Juifs comme tels ou contre le pouvoir collectif des Juifs – tels que, spécialement mais pas exclusivement, le mythe à propos d’une conspiration mondiale juive, ou d’un contrôle juif des médias, de l’économie, du gouvernement ou autres institutions sociétales.

« Accuser comme peuple les Juifs d’être responsables de méfaits, réels ou imaginés, commis par une seule personne juive ou un seul groupe juif, ou même par des actions commises par des non-Juifs.

« Nier le fait, la possibilité, les mécanismes (ex., les chambres à gaz) ou l’intention d’un génocide du peuple juif aux mains de l’Allemagne Nationale Socialiste, de ses supporteurs et de ses complices durant la Deuxième Guerre Mondiale (l’Holocauste).

« Accuser les Juifs en tant que peuple, ou Israël en tant qu’état, d’avoir inventé ou d’avoir exagéré l’Holocauste.

« Accuser les citoyens juifs d’être plus loyaux envers Israël, ou les priorités alléguées des Juifs autour du monde, qu’aux intérêts de leurs propres pays.

« Nier au peuple juif son droit à l’autodétermination, ex. : en déclarant que l’état d’Israël est une activité raciste.

« Appliquer un double standard en requérant de lui un comportement que l’on n’attend ni n’exige d’aucune autre nation démocratique.

« Utiliser les symboles et les images associées à l’antisémitisme (ex. : les déclarations que les Juifs ont tué Jésus, ou les sales diffamations) pour caractériser Israël ou les Israéliens.

Aucun autre groupe ethnique ou religieux d’Amérique ne reçoit de pareils privilèges.

Notez que pratiquement tout ce qui se trouve sur cette liste définissant « l’antisémitisme » se concentre sur le discours, les attitudes ou les pensées. « Allégations », « Accuser », « Nier », « Accuser », « Accuser », « Nier », « Appliquer », « Utiliser ». Tout cela se réfère au discours, aux attitudes, aux pensées.

Kristi Noem abuse du pouvoir du gouvernement en tentant de nier au peuple la liberté d’expression et la liberté de religion de leur Premier Amendement.

Si Noem veut croire que les Juifs ashkénazes du Proche-Orient sont le « Peuple élu de Dieu », c’est son droit religieux. Et si elle veut dire publiquement qu’elle croit à cela, la liberté d’expression lui en donne le droit.

MAIS…

  1. Cela ne signifie pas qu’elle a raison ; en fait, elle a TORT. Les Juifs ashkénazes de la Palestine d’aujourd’hui ne sont pas plus le Peuple élu de Dieu et la lignée descendante d’Abraham que vous et moi, ou que l’homme sur la lune.
  2. Cela ne lui donne pas le droit ou l’autorité de forcer les gens à croire comme elle, à partager sa croyance religieuse ou à utiliser le pouvoir du gouvernement pour punir ceux qui maintiennent une position contraire.

Pour votre information, Kristi,

Je CROIS que la possibilité populaire d’un Holocauste allemand EST « exagérée ».

Je CROIS que le sionisme juif EST une idéologie raciste radicale – comme le croient aussi de nombreux Israéliens, soit dit en passant.

Je CROIS    que les Juifs sionistes ONT une influence extraordinaire sur nos médias, la Réserve Fédérale, le gouvernement et les institutions sociétales – et il m’apparait qu’en signant ce projet de loi, Kristi, vous prouvez mon affirmation.

Et, oui, je crois également que les Juifs qui contraignirent Ponce Pilate et le manipulèrent pour qu’il crucifie Jésus SONT à diffamer pour Sa mort. À vrai dire, Kristi, les Pharisiens et les Juifs qui assassinèrent Jésus admirent leur responsabilité pour la mort de Christ quand ils s’écrièrent « Que son sang soit sur nous, et sur nos enfants ! » (Matthieu 27:25).

Si je vivais dans le Dakota du Sud, je suppose que je serais coupable de crime de « haine » et sujet aux représailles du gouvernement.

Donc, Noem et Trudeau sont-ils si différents ? Tous les deux veulent employer le pouvoir et la force du gouvernement pour punir les gens exerçant leur liberté de religion et d’expression accordée par Dieu d’une manière qui ne leur convient pas.

Le projet de loi tyrannique sur la « haine » de Noem n’est-il pas motivé par la cupidité et l’ambition, en utilisant ce projet de loi comme moyen d’obtenir l’aumône des lobbyistes israéliens et plus de cash pour sa campagne ?

Même chose pour le projet de loi tyrannique de Trudeau ?

Nooon !

Gauche, Droite, Libéraux. Conservateurs. Séculiers. Religieux. Tout cela s’appelle tyrannie si on se rencontre au bas de l’ellipse, comme le font maintenant Justin Trudeau et Kristi Noem.




Combien d’habitants de Gaza ont été assassinés par Biden et Bibi ? Trente mille ? Plutôt deux cent mille !

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

14 mars 2024

Un jour, les historiens condamneront en langage plein de rancœur la façon par laquelle le gouvernement américain a pardonné, a facilité et s’est uni à Israël dans son massacre inhumain et génocidaire de la population civile innocente de Gaza. Et un jour prochain, le Juge de l’Univers condamnera Biden et Bibi à joindre les meurtriers de masse de l’histoire dans les profondeurs du sépulcre.

Qu’est-ce que Jésus a dit ? « Il lui vaudrait mieux qu’on lui mît une pierre de meule autour de son cou, et qu’il fût jeté dans la mer, que de scandaliser un seul de ces petits » (Luc 17:2).

Ces membres du Congrès et ces sénateurs américains qui ont fourni l’argent, les jets, les missiles et les bombes à Israël pour que celui-ci puisse exécuter ses actes meurtriers d’agression contre d’innocentes femmes, des enfants et des bébés auront leur propre pierre de meule. Comptez là-dessus !!

Les médias et les porte-paroles gouvernementaux persistent à régurgiter que le nombre de Palestiniens tués par Israël tourne autour de 30 000. Faites preuve de gros bon sens. Ce chiffre n’est qu’une fraction des gens qui ont été tués à Gaza. Pensez plutôt à 200 000 morts et vous serez plus près de la vérité.

Ralph Nader a écrit avec finesse :

Depuis que le Hamas a fait un raid contre la barrière de sécurité multi-gradée israélienne, le 7 octobre 2023, (un écroulement inexplicable des capacités défensives d’Israël), 2,3 millions Palestiniens sans aucune défense dans le minuscule enclave surpeuplé de Gaza ont reçu 60 000 bombes et missiles en plus du pilonnage incessant de tanks et de tireurs d’élite.

Le régime d’extrême droite de Netanyahu a renforcé son siège en déclarant, selon ses propres mots génocidaires, qu’il n’y aurait « pas de nourriture, pas d’eau, pas d’électricité, pas de combustible, pas de médicament. »

Le bombardement continu a détruit des édifices à appartements, des supermarchés, des camps de réfugiés, des hôpitaux, des cliniques, des ambulances, des boulangeries, des écoles, des mosquées, des églises, des routes, des réseaux électriques, des conduites d’eau essentielles – à peu près tout.

La machine de guerre israélienne, équipée par les Américains, a même déraciné des champs d’agriculture, y compris des milliers d’oliviers sur une ferme ; passé de nombreux cimetières au bulldozer ; bombardé des civils qui s’enfuyaient sous les ordres israéliens, et tout cela en faisant aussi obstruction aux camions apportant de l’aide humanitaire en provenance d’Égypte.

Vu qu’il n’y a pratiquement plus de soins de santé, pas de médicaments et que les maladies infectieuses se répandent particulièrement chez les nouveau-nés, les enfants, les infirmes et les vieillards, comment peut-on croire que les fatalités ne s’élèvent pas à plus de 30 000 ? Avec plus de 5 000 bébés qui naissent chaque mois dans les décombres, leurs mères étant blessées et sans nourriture, sans soins de santé, sans médicaments et sans eau propre pour chacun de leurs enfants, cela justifie le sévère scepticisme envers le compte officiel du Ministère de la Santé du Hamas.

Le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahu et le Hamas, qu’il aide depuis des années, partagent un intérêt commun à tenir au plus bas le taux de mortalité et de blessures. Mais pour des raisons différentes. Le Hamas garde les chiffres bas pour amenuiser les accusations de son propre peuple de ne pas le protéger et ne pas construire des abris. Le Hamas sous-estime grossièrement les crimes de guerre sauvages d’une superpuissance israélienne vengeresse occupant le territoire avec le plein soutien inconditionnel de la superpuissance militaire américaine.

Le Ministère de la Santé est intentionnellement conservateur, disant que son taux de mortalité lui vient de rapports concernant uniquement les décès identifiés par les hôpitaux et les morgues. Mais à mesure que les semaines s’étirent en mois, les hôpitaux et les morgues foudroyés et handicapés n’arrivent plus à suivre les corps ou ne peuvent tenir le compte de ceux qui gisent sur le bord des rues, dans les ruelles et dans les décombres d’édifices. Le Ministère de la Santé demeure pourtant conservateur et le compte « officiel » de l’escalade des pertes et des blessures civiles continue d’être rapporté sans critique par les amis et les ennemis de ce terrorisme dévastateur de l’état israélien.

Il fut particulièrement étonnant de voir les groupes et les rédacteurs les plus progressistes utiliser journellement les mêmes chiffres du Ministère de la Santé du Hamas que les gouvernements et les groupes extérieurs soutenant la guerre à sens unique à Gaza. Tout cela en dépit des prédictions d’une catastrophe humaine dans la Bande de Gaza, chaque jour depuis le 7 octobre 2023, par des branches des Nations Unies, d’autres agences d’aide internationale assaillies sur le terrain, des comptes-rendus de témoins visuels chez le personnel médical, et de nombreux groupes israéliens pour les droits humanitaires et de braves journalistes locaux dans cette bande d’une dimension géographique comparable à Philadelphie. (L’entrée à Gaza des reporters et les journalistes occidentaux et israéliens non-guidés n’est pas permise par le gouvernement israélien.) (Voyez la lettre ouverte, intitulée Arrêtez la catastrophe humanitaire, au Président Joe Biden, le 13 décembre 2023, par seize groupes israéliens des droits humanitaires, qui est aussi apparue en entrefilet dans The New York Times.)

Vint ensuite, le 29 décembre 2023, un article d’opinion dans The Gardian de la présidente de la santé publique mondiale de l’Université d’Édinbourg, Devi Sridhar. Elle a prédit un demi-million de morts en 2024 si les conditions ne changent pas.

Tharoor cite Jan Egeland, chef du Conseil des Réfugiés de Norvège : « Nous devons être clairs : des civils à Gaza tombent malades de faim et de soif à cause des restrictions d’Israël à l’entrée » et « les provisions de sauvetage sont intentionnellement bloquées, et les femmes et les enfants en paient le prix. »

Martin Griffiths, principal fonctionnaire humanitaire des Nations Unies, a dit : « La vie est drainée de Gaza à une vitesse terrifiante. »

Le Secrétaire-général des Nations Unies, António Guterres, selon le Post, avertit qu’un « nombre inconnu de gens – que l’on croit s’élever à des dizaines de milliers – repose sous les décombres des buildings abattus par les frappes israéliennes. »

Volker Turk, haut-commissaire des droits humains aux Nations Unies, a dit : « Tous les gens de Gaza risquent une famine imminente. Ils boivent presque tous de l’eau salé et contaminée. Les soins de santé à travers le territoire fonctionnent à peine, » et « Imaginez seulement ce que cela veut dire pour les blessés et ceux qui souffrent d’éruption de maladies contagieuses… On croit qu’un grand nombre souffre déjà de la faim. »

L’UNICEF, le Comité de Secours International, le Croissant Rouge Palestinien et Médecins Sans Frontières disent tous que les mêmes conditions se détériorent rapidement.

Et pourtant, voyez ceci, dans cet article, le Post s’accroche encore au « plus de 30 000 personnes à Gaza ont été tuées depuis le début de la guerre incessante. »

Tout comme les mass-médias, beaucoup de gouvernements, même les médias indépendants et les critiques de la guerre s’attendent qu’entre 98 % et 99 % de la population entière de Gaza ait survécu – bien que de plus en plus de Palestiniens malades et blessés soient en train de mourir. C’est fatalement improbable.

Des comptes-rendus des gens sur le terrain, des vidéos et des photos de crises mortelles successives, plus la mortalité résultant du blocage et de la destruction de nécessités vitales, une évaluation plus probable, selon mon estimation, serait qu’au moins 200 000 Palestiniens auraient péri jusqu’à date et le nombre augmente à chaque heure.

Pensez-y. 200 000 innocentes femmes, des enfants, des bébés assassinés par Israël et l’Amérique en seulement cinq mois. Et la fin n’est pas en vue.

La culpabilité de ce barbarisme repose devant plusieurs portes :

  1. Le boucher bigot et assoiffé de sang Benjamin Netanyahu (Bibi) et ses camarades antichrist du Parti Likoud israélien.
  2. Le criminel-en-chef sans âme et démentiel de l’Amérique, Joe Biden.
  3. Tous les politiciens de la Colline du Capitole des deux partis qui ont fourni l’argent, les jets, les munitions, les missiles et les bombes au gouvernement israélien.
  4. Les leaders du monde arabe, qui sont cyniquement restés à ne rien faire de manière apathique et ont refusé de venir en aide aux Palestiniens.
  5. La grande portion des citoyens américains qui se sont fait laver le cerveau par soixante-quinze ans de propagande sur la victimisation d’Israël, et qui croient faussement qu’Israël est une « démocratie » et un « ami » des États-Unis, et qui, par conséquent, soutiennent aveuglément Israël, malgré que ce soit un état sioniste démoniaque et meurtrier.
  6. Les pasteurs et les chrétiens évangéliques. Voilà les VRAIS coupables responsables du nettoyage ethnique et du génocide meurtrier d’Israël en Palestine.

L’adhésion aux notes d’inspiration sioniste de la Bible de Références Scofield, au tournant du 20e siècle, par les collèges, les séminaires et les universités évangéliques a inondé les chrétiens et les églises évangéliques du 20e siècle (et maintenant du 21e siècle) des doctrines antichristes –particulièrement les doctrines prophétiques – du « sionisme chrétien ».

Quelques 80 % des églises évangéliques d’Amérique, leurs écoles, leurs émissions radiophoniques et télévisées, leurs livres et leur littérature promeuvent cette théologie démoniaque. Il en résulte que l’opinion publique au sein de pratiquement toutes les institutions américaines a été poussée à accepter cette doctrine diabolique. Cela fait qu’Israël peut tuer 200 000 innocentes femmes, des enfants et des bébés (dont beaucoup sont des Palestiniens chrétiens) et le peuple américain dans son ensemble – particulièrement les évangéliques – n’en sont absolument pas émus, et même jubilent.

Pendant ce temps-là, des milliers d’Israéliens risquent eux-mêmes leur vie, leurs membres ou leur liberté en protestant au sujet du génocide de Bibi contre le peuple de Gaza.

D’après la Ligue Anti-Diffamation, groupement pro-Israël avec mission déclarée de combattre l’antisémitisme et autres formes de racisme aux États-Unis, Sionisme signifie supporter un état juif établi pour la protection des Juifs du monde entier.

Toutefois, beaucoup d’antisionistes [israéliens] comme Maya et les gens avec qui elle travaille considèrent le sionisme comme un mouvement suprématiste juif qui a nettoyé ethniquement la plus grande partie de la Palestine historique et fait systématiquement de la discrimination contre les Palestiniens qui demeurent, soit comme citoyens d’Israël, soit comme résidents des territoires occupés.

Mais depuis l’attaque mortelle du Hamas sur des civils israéliens et des avant-postes militaires, le 7 octobre, dans laquelle 1 139 personnes ont été tuées et près de 250 ont été retenues captives, les antisionistes israéliens ont été accusés de trahison pour avoir parlé des droits humanitaires des Palestiniens.

Beaucoup de gens ont demandé un cessez-le-feu permanent à Gaza pour mettre un frein à ce qu’ils voient comme une punition collective et un génocide du peuple palestinien.

Depuis le 7 octobre, les antisionistes israéliens disent vivre dans un environnement politique et social hostile. Bon nombre d’entre eux affirment que la police a sévit avec violence contre les protestataires anti-guerres, alors que d’autres ont reçu des menaces de la part d’Israéliens de l’extrême droite.

Roee, qui, comme Maya, n’a pas donné son nom de famille par crainte de représailles de la part de la société et des autorités israéliennes, est aussi un activiste juif israélien. En octobre de l’année dernière, il assistait à la petite démonstration de deux douzaines de personnes quelques jours après qu’Israël eut commencé à bombarder Gaza. Les démonstrateurs demandaient au Hamas de libérer tous les captifs israéliens et à Israël d’arrêter la guerre.

« La police nous a tous repoussés violemment en dedans de deux minutes, »  a dit Roee, 28 ans, à Al-Jazeera dans un café de l’ouest de Jérusalem.

Quelques semaines plus tard, Roee et son amie Noa, qui ne veut pas non plus que son nom de famille soit révélé, assistaient à une autre démonstration silencieuse en dehors d’un poste de police à Jérusalem. Ils avaient mis des rubans adhésifs sur leur bouche pour dénoncer les arrestations considérables de citoyens palestiniens d’Israël qui avaient aussi demandé la fin de la guerre contre Gaza.

Mais encore là, les policiers chassèrent les protestataires israéliens et les frappèrent à coups de matraques.

« Je pense qu’il est clair que la police nous a reconnus. Peu importe les signes que nous portons. Ils nous connaissent. Ils savent que nous sommes gauchistes et que nous sommes des “traîtres” ou quelque soit d’autre qu’ils nous qualifient, » dit Noa à Al-Jazeera.

Beaucoup d’activistes anti-guerres israéliens ont également été diffamés et « doxxés » – terme donné aux gens dont l’identité et l’adresse sont révélés sur les médias sociaux par ceux qui espèrent les intimer au silence.

Bien qu’on exige de la plupart des Israéliens qu’ils s’engagent dans l’armée après l’école secondaire, les activistes anti-guerres ont refusé de prendre part à l’occupation continue de leur pays en Cisjordanie où les raids et les arrestations se sont intensifiés depuis octobre, ou à la guerre à Gaza. Deux jeunes Israéliens qui ont publiquement refusé de se joindre à l’armée purgent actuellement de courtes sentences dans une prison militaire.

Einat Gerlitz, non-sioniste membre de Mesarvot, organisation sans but lucratif fournissant du support social et légal aux objecteurs de conscience israéliens, dit qu’il y a plus de gens ont refusé le service militaire depuis le commencement de la guerre à Gaza, mais que ce n’est pas tout le monde qui le dit ouvertement.

« L’armée ne divulgue pas les chiffres … parce qu’il est dans l’intérêt de l’armée de s’assurer que [le refus du service militaire] soit un sujet dont on ne parle pas dans la sphère publique. Le gouvernement et l’armée travaillent très fort pour glorifier le service militaire ; ils veulent donc que les objecteurs de conscience attirent le moins d’attention possible, » dit la jeune femme de 20 ans.

Même si elle est elle-même heureuse d’avoir rendu public son point de vue – elle a passé 87 jours en prison en 2022 pour avoir refusé de servir dans l’armée israélienne (FDI) – elle ajoute que de nombreux autres n’ont rien rendu public par crainte des réactions sociales ou de représailles.

(Source)

Je peux répondre de la manière que les Israéliens pro-paix sont battus, emprisonnés ou pire par la police militaire israélienne, car il y a des chrétiens israéliens (et des chrétiens palestiniens) qui regardent mes messages en ligne et m’écrivent régulièrement au sujet des persécutions qu’ils endurent de la part de l’armée israélienne à cause de leurs croyances chrétiennes.

Les évangéliques pro-Israël d’Amérique devraient retirer le Livre des Actes de leur Bible, parce qu’ils soutiennent les descendants antichrists des Pharisiens et des Juifs du 1er siècle en persécutant, en battant, en emprisonnant et en assassinant nos frères et nos sœurs chrétiens en Palestine de la même façon que leurs ancêtres antichrists persécutaient, battaient, emprisonnaient et assassinaient nos aïeux chrétiens du 1er siècle, dans le Livre des Actes.

Et, le temps que vous avez pris pour lire cet article, d’autres douzaines de femmes, d’enfants et de bébés palestiniens ont été assassinés par le gouvernement sioniste israélien de concert avec notre gouvernement sioniste américain.

200 000 et le compte augmente.




Pourquoi presque rien ne change lorsque les Républicains sont élus

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

7 mars 2024

Avant de creuser le titre, je dois attirer votre attention sur ce que j’ai dit dans mon article du 8 février :

Comme je l’ai dit, parmi les millions d’illégaux qui entrent au pays, il y a d’innombrables milliers de membres du cartel de drogue. Ces hommes sont parmi les gens les plus violents et assoiffés de sang du monde. Le meurtre fait partie de leur routine quotidienne. La vie humaine ne veut absolument RIEN dire pour eux. Et Biden leur a donné tout ce qu’il faut pour installer leurs boucheries en Amérique.

Lorsque mon fils aîné travaillait comme officier de police, il m’a dit : « Papa, tu ne croirais jamais jusqu’à quel point le trafic d’êtres humains prend lieu sous notre nez dans le pays. » Il me dit : « L’Amérique est inondée par le trafic humain relié aux gangs. »

La marque de commerce la plus évidente de ces cartels de trafic de drogue et d’êtres humains est leur façon de décapiter (et souvent de démembrer) leurs victimes – et les victimes ne sont pas encore mortes quand ils les décapitent.

Jusqu’à date, je n’ai vue que deux comptes-rendus de nouvelles dans les médias traditionnels documentant ces décapitations aux États-Unis. Un des cas se trouvait au Minnesota et l’autre en Californie. Les deux décapitations eurent lieu après que Biden eut pris son poste, et dans les deux cas, les auteurs de ces crimes vicieux étaient des illégaux. Évidemment, le Minnesota et la Californie sont deux états démocrates à frontières ouvertes ayant des villes-sanctuaires majeures.

Ce que je veux dire, c’est qu’il n’y a pas moyen de dire combien de décapitations par le cartel ont eu lieu dans notre pays, car les médias de nouvelles sionistes pro-étrangers illégaux feront sans doute de leur mieux pour cacher ces atrocités aux Américains, à moins que nous nous enragions et que nous nous soulevions en masse contre ces politiciens qui ouvrent les frontières, comme Joe Biden.

Eh bien, laissez-moi maintenant attirer votre attention sur un reportage récent venant de Long Island, NY :

Un parc à Babylon, dans le Comté de Suffolk, a été rouvert vendredi après la découverte, la veille, de plusieurs parties de corps humain appartenant à un homme et une femme.

L’Examinateur Médical du Comté de Suffolk dit que la tête d’une femme, une partie supérieure de la jambe droite, une jambe gauche du genou jusqu’en bas et un bras droit, ainsi que deux bras mâles ont été trouvés, et les autopsies sont en cours pour déterminer l’identité des victimes et savoir ce qui leur est arrivé.

On croit que les parties du corps femelle sont celles d’une femme adulte.

Lorsque les officiers de police sont arrivés et ont fouillé le périmètre, ils ont trouvé un second bras à environ 6 mètres de l’endroit où on avait découvert le premier bras.

La police dit que les deux semblent appartenir à un homme.

La police dit aussi que les décapitations et les démembrements de corps étaient un « cas isolé » et que personne d’autre ne risque rien.

Ces démons du gouvernement en faveur des frontières ouvertes sont continuellement dans le déni. Dans leur cœur (s’ils en ont un) ils SAVENT que les cartels étrangers et illégaux de trafic de drogue et d’humains passent les frontières par vagues. Ils SAVENT que ces gangs sont composés de certains des êtres les plus méchants, violents et assoiffés de sang de la terre. Et ils persistent tout de même à essayer de convaincre les citoyens des États-Unis que nous ne sommes pas EN DANGER.

Comme je l’ai dit auparavant, ARMEZ-VOUS, parce qu’il n’y a pas d’État ou de ville, grande ou petite, qui n’ait de gang étrangers illégaux dans les environs, et ces gangs étrangers illégaux grossissent et s’étendent de manière exponentielle. Mes amis, commencez à le comprendre : l’Amérique dans laquelle nous vivions est PARTIE. Dans cette Amérique infestée de gangs étrangers illégaux, PERSONNE N’EST EN SÉCURITÉ !

Maintenant, pourquoi presque rien ne change quand les Républicains sont élus ?

Quand je suis arrivé pour la première fois au Montana, en 2010, il y avait deux hommes ici que je savais être parmi les érudits les plus intelligents en matière de Constitution dans l’État, des hommes résolus et fiables. L’un d’eux est l’ancien législateur d’état Rick Jore, et l’autre l’ancien législateur d’état et Commissaire au Service Public – et un associé du Rep. Ron Paul – Roger Koopman.

Roger est le chef d’une organisation populaire appelée Alliance Conservatrice du Montana. Cette organisation classifie depuis des années le grand nombre des représentants et des sénateurs du Montana au niveau constitutionnel. Et Roger vient d’émettre la classification 2023.

Il faut d’abord que je laisse Roger expliquer la base de cette classification et pourquoi presque rien ne change quand les Républicains sont élus :

Vous avez sans doute vu un certain nombre d’évaluations censément « conservatrices » de registres de vote législatif avancés par divers groupes. Généralement, ces index imitent les positions du leadership de la chambre et du Sénat GOP et, sans surprise, presque tous les législateurs républicains font un score élevé.

Cette approche est-elle un indicateur fiable du vrai conservatisme ? Nous ne le pensons pas. Souvent, ces rapports sont très trompeurs et aident à remettre en poste des politiciens républicains qui ne sont fondamentalement pas des conservateurs d’économie de marché, et que l’on devrait remplacer. Il y a en fait un pourcentage significatif de législateurs républicains qui sont coupables de :

  • Voter avec les Démocrates pour défaire des législations conservatrices clés, dont les meilleurs projets de loi qui se font habituellement couler au comité. Par conséquent, d’une session à l’autre, le programme conservateur ne va nulle part.
  • Introduire une nuée de projets de loi qui sont anti-marché, anti-liberté, et qui accroissent progressivement la taille, le pouvoir, le coût et l’interventionnisme du gouvernement d’état ou local. Parce que ces grosses mesures gouvernementales sont « cautionnées par les Républicains », elles ont de meilleures chances d’être adoptées. Les Républicains qui, pensons-nous, devraient être mieux informés, s’alignent pour soutenir les membres de leur parti. Comme résultat, qu’importe l’ampleur de la majorité du GOP, le gouvernement d’état continue de grossir à chaque fois que la législature se rassemble.

L’Association Conservatrice du Montana a toujours refusé de jouer le « jeu de la politique de parti ». Ceux qui y jouent ne font que perpétuer le problème. Notre système d’évaluation est tout à fait unique – indépendant de tout « parti » et totalement concentré sur les idées et les principes plutôt que de chercher à gagner la faveur des politiciens reconnaissants. Que la vérité soit dite sans s’en excuser, et ayons confiance que le citoyen bien informé sera bien outillé pour faire la bonne chose.

Lorsque vous regardez attentivement les habitudes de vote de la législature GOP, quelque chose vous saute soudainement aux yeux. La présomption que la plupart des Républicains élus croient et comprennent les fondements philosophiques de la liberté du libre marché et le gouvernement constitutionnel n’est tout simplement pas vraie. Ils peuvent être des gens bien gentils, qui « disent » des choses conservatrices, mais s’ils comprenaient réellement les idées et les principes que revêt notre république libre, ils ne pourraient tout simplement pas, en toute bonne conscience, voter de la façon qu’ils le font.

À notre point de vue, un vrai conservateur n’est pas seulement guidé par le principe, mais il est idéologiquement et philosophiquement cohérent. En regardant un projet de loi donné, un conservateur sait d’instinct si cette mesure est basée sur une fonction appropriée et constitutionnelle du gouvernement. Il sait instinctivement si le projet de loi fait avancer ou s’il diminue la liberté humaine, et il vote en conséquence. Il ne fait pas de compromis. La législation qui a de « bonnes intentions » n’est pas assez bonne. Les projets de loi qui sont « mi-bons, mi-mauvais » sont de mauvais projets de loi. Point final. Pressez le bouton rouge – même si vous êtes le seul à le faire dans la salle.

Lorsque le score moyen conservateur et pro-liberté chez les 101 législateurs du GOP est de 37 pourcent – ce qui veut dire, en se basant sur les projets de loi que l’ACM a soigneusement sélectionnés, que le législateur républicain typique a voté pour défendre vos droit juste un peu plus du tiers du temps – nous sommes amenés à poser la question évidente : les Démocrates sont-ils en quelque sorte plus cohérents en tant que libéraux que les Républicains ne le sont en tant que conservateurs ? Ou peut-être devrait-on poser une meilleure question : est-ce que les Républicains libéraux sont plus cohérents et plus dévoués à ce qu’ils croient que les conservateurs autoproclamés ? Aux deux questions, la réponse est OUI !

Nous ne nous sommes pas donné la peine d’évaluer les Démocrates dans ce rapport, mais il est juste de dire qu’ils n’atteignent pas plus de 5 ou 10 pourcent de conservatisme. Et c’est généreux. Chacun des Démocrates parmi les 49 législateurs tomberait sous la catégorie des « gauchistes/étatistes ». Ils sont idéologiquement très cohérents. Mais prenez en considération les Républicains où seulement 16 sur 101 ont atteint la zone conservatrice, alors que 36 autres furent estimé, soit libéraux, soit de l’extrême gauche. Pourquoi alors les libéraux votent-ils avec autant de constance philosophique, pendant que les meilleurs conservateurs ne peuvent atteindre un score de plus de 81 % ?

On ne peut qu’aborder brièvement ici cette question constamment vexante. Mais voici la réponse courte : Il est facile pour un politicien d’être libéral et beaucoup plus difficile d’être conservateur. Si vous êtes libéral (républicain ou démocrate) vous acceptez simplement la supposition que, bien que la liberté soit une idée qui ait du cachet, lorsque vient le moment de résoudre des problèmes, le gouvernement doit embarquer. Vous adoptez la notion étatiste que le but du gouvernement est de réparer ce que la liberté et les gens libres ont gâché. En tant que législateur, vous vous enfermez dans la prémisse que chaque problème exige une réaction du gouvernement. (Peu importe si l’intervention du gouvernement est ce qui a d’abord créé le problème.) Cette vue élevée de son travail est une expérience grisante et flatteuse qui fait qu’un législateur se sent extrêmement important – même indispensable ! En croyant que chaque problème a une solution gouvernementale, il devient facile de voter pour ces soi-disant « solutions ». Tous les récipiendaires de votre « générosité » vous apprécieront lors du jour de l’élection ! Sans surprise, l’aile gauche des législateurs républicains va jusqu’à se nommer « Le caucus des solutions ». Lorsque prend fin la session, ces libéraux retournent à la maison en se vantant auprès de leurs électeurs du grand nombre de « solutions » gouvernementales qu’ils ont soutenues – tout en se plaignant en même temps des « obstructionnistes » de l’extrême droite dont la seule réponse à tout est plus de liberté et moins de gouvernement. Coupables tel qu’accusés !

Nous ne souhaitons pas impliquer qu’avoir un mauvais compte-rendu de vote fait de vous une mauvaise personne. Cela fait seulement de vous un mauvais législateur. Peut-être que de passer un peu de temps personnel à étudier les paroles de nos pères fondateurs ou les œuvres de grands penseurs comme Thomas Sowell, Milton Friedman, Friedrich Hayek, Adam Smith et Frederic Bastiat fournira l’éclaircissement nécessaire pour transformer un jour ces hommes et ces femmes en sages législateurs – en présumant qu’ils aient l’humilité civique d’écouter, d’apprendre et de croître. Entre-temps, il est tout à fait évident qu’il leur manque la fondation philosophique requise pour honorer et protéger notre liberté.

Maintenant, avant de vous donner le résultat des statistiques de l’évaluation de Roger, laissez-moi vous rappeler que le Montana est un État Rouge. Et durant la session 2023 (la session législative du Montana a lieu à chaque année non électorale) nous avions une super majorité républicaine de même qu’un gouverneur républicain, ce qui veut dire que les Républicains avait le contrôle total du programme législatif.

Le Républicain qui était le Leader de la Chambre avait la réputation d’être un solide conservateur et TRÈS pro-vie. Eh bien, devinez quoi ? Avec une prétendue législature républicaine pro-vie, un prétendu gouverneur pro-vie et un prétendu Leader de la Chambre pro-vie,  – et avec une Cour Suprême américaine républicaine soi-disant pro-vie – la législature du Montana a choisi délibérément de ne PAS adopter un Amendement sur la Personne. En effet, le Leader de la Chambre prétendument pro-vie a même stoppé les tentatives d’amener sur le plancher un Amendement sur la Personne pour qu’on le vote.

En 2023, la législature du Montana n’avait pas besoin des Démocrates pour tuer dans l’œuf le plus important et le plus puissant outil pour arrêter la légalisation de l’avortement, un Amendement sur la Personne ; les Républicains l’ont fait eux-mêmes.

Maintenant, les évaluations de Roger :

Le score constitutionnaliste le plus ÉLEVÉ dans les deux salles, la Chambre et le Sénat, fut de 81 % – quatre-vingt-un pourcent ! Et UN seul sénateur, UN seul membre de la chambre a atteint ce score. Seulement UN ! Le score constitutionnaliste moyen de tous les membres du Sénat républicain fut de 39 %. Trente-neuf pourcent ! Le score constitutionnaliste moyen de tous les membres de la Chambre GOP fut de 36 %. Trente-six pourcent ! La moyenne constitutionnaliste pour les membres républicains combinés de la Chambre et du Sénat fut de 37 %. Trente-sept pourcent ! (En passant, le Leader de la Chambre a atteint un pourcentage constitutionnel de 56.) Cela signifie que les Républicains de la législature du Montana de 2023 votèrent CONTRE la Constitution 63 % du temps.

En d’autres mots, la vaste majorité des législateurs républicains du Montana de 2023 étaient, soit des illettrés constitutionnels, ou de méprisables couards et des traîtres à la Constitution. Et, mes amis, je vous assure que si vous appliquiez les évaluations constitutionnelles de Roger aux représentants et sénateurs GOP de votre état, vous verriez des scores presqu’identiques.

C’EST POURQUOI PRESQUE RIEN NE CHANGE QUAND LES RÉPUBLICAINS SONT ÉLUS.

Il y a quelques années, je me suis assis avec un commissaire de comté républicain, ici, au Comté de Flathead. Durant notre conversation, je lui ai posé cette question : « Lorsque vous avez prêté serment pour votre poste, qu’avez-vous juré de faire ? »

Il me fixa en silence pendant un long moment et me dit ensuite : « Honnêtement, je n’arrive pas à me souvenir. »

Lorsque je lui rappelai qu’il avait fait serment d’honorer et de suivre la Constitution, il dit : « J’avoue que je n’ai pas lu beaucoup de chose à ce sujet. » Je lui rends crédit d’avoir été franc dans sa réponse.

Mes amis, je vous assure que Donald Trump est aussi ignorant de la Constitution que Joe Biden. L’écrasante majorité des fonctionnaires gouvernementaux à tous les niveaux (ville, comté, état ou fédéral) ne sait que dalle de la Constitution. Pire que cela, ils SAVENT qu’ils ne savent pas, et ils se FICHENT de ne pas savoir. La seule fois, d’un côté ou l’autre, où l’on cite la Constitution, c’est lorsque l’on croit que cela peut aider notre position. S’ils savent que la Constitution est contre leur position, ils ignorent simplement la Constitution et maintiennent le soutien à leur position.

En d’autres mots, dans l’ensemble, nos congressistes et nos sénateurs des deux partis sont de bas étage, des charlatans corrompus et des arnaqueurs.

Mais aussi longtemps que nous aurons un électorat ignorant et apathique devant notre Constitution, nous allons continuer à élire et à réélire les mêmes arnaqueurs constitutionnellement illettrés et escrocs pour qu’ils soient nos représentants gouvernementaux.

Donc, pendant que les flagorneurs pro-Trump et pro-Biden intensifient leur fanatisme biaisé pour ces deux ignares constitutionnels, les gangsters de Capitol Hill (Républicains et Démocrates) continuent d’envoyer des millions de dollars de taxe et des millions de tonnes de bombes et de missiles aux gangsters du gouvernement Likoud en Israël pour qu’ils poursuivent leurs meurtres de masse génocidaires sur des femmes et des enfants innocents à Gaza.

ET RIEN NE CHANGE, ET VOUS SAVEZ MAINTENANT POURQUOI.