D’autres révélations à propos du 7 octobre et de « l’Exception Israël »

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

11 janvier 2024

Depuis l’attaque du Hamas contre l’armée israélienne, le 7 octobre, Israël et ses propagandistes contrôlés des médias occidentaux ne font que se référer sans cesse à cette attaque comme d’un acte de « terrorisme » d’une sauvagerie complète contre des civils israéliens – y compris des enfants et des bébés.

Larry Johnson nous aide à dévoiler la vérité concernant l’attaque du 7 octobre, dans un reportage intitulé Revisiting The October 7 Hamas Attack – Did Israel Kill Most Of The Israeli Civilians ? (Réexamen de l’attaque du Hamas du 7 octobre – Israël aurait-il tué la plupart des civils israéliens ?)

Pour ceux qui ne seraient pas enclins à lire jusqu’à la fin, voici l’essentiel – des sources israéliennes admettent que l’armée israélienne a tué de ses propres civils à cause du terme contradictoire de « feu amical ».

À la suite de cette débâcle, le gouvernement israélien a œuvré avec acharnement pour proclamer que l’attaque du Hamas était du terrorisme insensé qui n’avait d’autre but que le massacre des Juifs. Le gouvernement de Netanyahu a menti au sujet d’une quarantaine de bébés assassinés et de femmes violées par le Hamas. Ce n’est pas vrai. Les seuls enfants tués ce jour-là furent victimes de l’armée israélienne.

Les médias israéliens ont rapporté plus tôt qu’une jeune fille de douze ans, Liel Hetzroni, fut tuée dans l’attaque du 7 octobre par le Hamas dans le kibboutz Be’eri au sud d’Israël.

Selon les rapports, à la suite de l’assassinat de Liel, son grand-père Avia, son frère jumeau Yanai et sa tante Ayala furent amenés dans un autre endroit où ils furent tués avec plus de dix autres otages, et ensuite le Hamas aurait mis le feu au bâtiment…

Cependant, après que Yasmin Porat, qui était dans la maison où les jumeaux étaient détenus otages, eut dit que les décès furent causés par le tir des tanks israéliens, Hadas Dagan, propriétaire de la maison où les otages étaient détenus, brisa également le silence.

Dans une entrevue à Channel 12 en Israël, Dagan confirma que l’armée israélienne attaqua la maison, où les civils israéliens étaient détenus par le Hamas, avec des tirs de tanks et de l’armement lourd.

Racontant l’horreur de cette tuerie de quatorze personnes dans la maison, dont son mari, Dagan parla du moment où les soldats israéliens sont arrivés en face de la maison. « À ce point-ci, il devint clair à mes yeux que notre rôle était de servir de bouclier humain entre nos forces (israéliennes) qui arrivaient et eux (le Hamas). »

Comme je l’ai fait remarquer dans un post précédent, le Hamas frappa des éléments de l’élite de la Brigade Golani et tua 72 de ses membres. Ce n’est pas du terrorisme, c’est la guerre.

Israël a fait circuler des déclarations non vérifiées disant que des militants du Hama avaient décapité une quarantaine de bébés, le 7 octobre, mais elles furent en grande partie réfutées comme de la propagande qui, disent les critiques, était destinée à gagner la sympathie pour Israël dans le but de mettre à exécution une punition collective contre les 2,2 millions d’habitants de Gaza. Toutefois, un examen plus minutieux des événements par The Grayzone raconte une histoire différente : histoire dans laquelle l’armée israélienne porte elle-même la responsabilité d’un grand nombre de décès de civils. Non seulement les détails émergeants contredisent-ils la version du gouvernement sur les événements, mais ils indiquent que, dans le chaos de la bataille, les tirs israéliens imprudents menèrent probablement à des pertes significatives au sein de la population israélienne.

La témoin Danielle Rachiel fournit encore davantage de preuves, disant qu’elle a presque été tuée en échappant à l’attaque du Hamas au festival musical de Nova. Pendant qu’elle conduisait pour se rendre à un endroit sécuritaire, les forces de sécurité israéliennes se sont mises à tirer directement sur son véhicule jusqu’à ce qu’elle crie en hébreu afin de s’identifier en tant qu’Israélienne.

Le bulletin de nouvelles israélien, Yedioth Aharanoth, a dit dans son reportage que « les pilotes réalisèrent qu’il leur était extrêmement difficile de distinguer, au sein des avant-postes et des colonies occupées, qui était un terroriste et qui était un soldat ou un civil … Le rythme des tirs contre les milliers de terroristes était tout d’abord foudroyant, et, seulement après un certain temps, les pilotes commencèrent à ralentir les attaques et à sélectionner soigneusement les cibles. »

Pendant ce temps-là, des séquences vidéo à l’intérieur des kibboutz montraient une dévastation complète ressemblant au bombardement répété d’Israël sur Gaza au fil des années. Des pilotes d’hélicoptères Apache ont admis avoir tiré de manière continue et sans renseignement sur des cibles, alors que l’on ordonnait aux équipes de tanks de raser les maisons, sans tenir compte qu’il puisse y avoir des otages israéliens à l’intérieur.

Les gens qui peuvent avoir douté du reportage de GrayZone ont maintenant des preuves additionnelles donnant par la suite du poids au fait que des soldats israéliens ont assassiné trois otages israéliens qui échappaient de leurs ravisseurs du Hamas. Israël a passé des années à se vanter de sa force militaire professionnelle et capable. Aujourd’hui, en l’espace de moins de trois mois, l’armée israélienne fait face à un désastre de relations publiques. Au lieu d’être des soldats disciplinés commandés par des officiers capables, le monde voit une armée et une force aérienne indisciplinées, irresponsables et rapides sur la gâchette. L’Armée des États-Unis fut passée au goudron par le massacre de My Laï. La campagne militaire israélienne à Gaza est My Laï sur les stéroïdes.

Parlant « d’animaux humains » (terme de Netanyahu pour désigner les Palestiniens), voici deux courts clips vidéo montrant des soldats de l’FDI (Forces de Défense Israélienne) se vantant d’avoir tué des enfants.

Celui-ci est un clip de 14 secondes où un soldat de l’FDI flagornant de ce qu’il avait tiré sur une jeune fille de 12 ans, mais seulement parce qu’il ne pouvait trouver de bébés à fusiller.

Puis ce clip de 17 secondes où un soldat de l’FDI se vante d’avoir tiré deux petits enfants à la tête.

Et c’est le « Peuple Élu de Dieu » à propos duquel les évangéliques de partout persistent à nous dire que Dieu ne nous « bénira » pas si nous ne les soutenons pas ?

Je vous le dis carrément : le sionisme « chrétien » a pris naissance en Enfer.

Jésus a dit aux sionistes originaux, les Pharisiens : « Le père dont vous êtes issus c’est le démon, et vous voulez faire les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persévéré dans la vérité, car la vérité n’est point en lui. Toutes les fois qu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44).

Les évangéliques restent indifférents devant ce spectacle de boucherie gratuite parce qu’elle est commise par des soldats israéliens – comme ils ont détourné la tête pour regarder ailleurs quand Israël a attaqué le USS Liberty en 1967. Je pense que la plupart des chrétiens sionistes soutiendraient l’État d’Israël si les soldats israéliens tireraient sur leurs propres mères.

L’Exception Israël (du journaliste chevronné Glenn Greenwald) :

L’ère du Droit Américain de Trump a amené avec elle des conflits internes, en grande partie cachés mais d’une grande ampleur, qui ont finalement éclaté devant les yeux du public. Il était plus que temps que ces incohérences doctrinales insoutenables – dont on nie aveuglément l’existence – soient mises pleinement à l’antenne et confrontées.

C’est exactement ce qui arrive enfin dans le sillage de l’indéfectible armement et financement illimités de l’administration Biden pour la guerre d’Israël à Gaza, y compris la requête de Biden d’un montant additionnel de 14 milliards de dollars pour la guerre d’Israël, au sommet des milliards qu’Israël obtient automatiquement chaque année des États-Unis. Bien que les fonctionnaires de Biden laissent filtrer périodiquement des déclarations « d’inquiétude » devant le nombre de civils qu’Israël tue à Gaza, en grande partie pour soulager la base de leurs électeurs de plus en plus en colère, ils refusent de manière indéfectible de considérer l’utilisation du levier américain et de contribuer à mettre quelque limite que ce soit aux actions israéliennes.

Comme le reconnaissent les principaux fonctionnaires israéliens, Biden a passé toute sa carrière comme un des supporteurs d’Israël les plus dévoués et indéfectibles. Ses discours déférents à la défense d’Israël au fil des décennies font de Bill Kristol un sobre discoureur en comparaison. Au cours de nombreuses années, Biden est devenu le plus gros récipiendaire de dons de la part du lobby pro-Israël, et avec raison. Peu se sont montrés d’un soutien aussi indéfectible envers ce pays étranger. Et depuis l’attaque du 7 octobre sur Israël, Biden est allé extrêmement loin pour protéger et soutenir Israël, allant même jusqu’à contourner l’exigence d’approbation du Congrès pour envoyer secrètement à Israël toutes les armes qu’il demandait et qu’il utilise maintenant pour anéantir la vie civile à Gaza.

Même un article de lundi dans le New York Times destiné à dépeindre les fonctionnaires de Biden profondément peinés de la destruction d’Israël à Gaza, reconnaît que « personne à l’interne [à la Maison Blanche] ne fait vraiment pression pour un changement dramatique de politique, comme de suspendre la fourniture d’armement à Israël – si ce n’est pour seule raison qu’ils comprennent que le président ne veut pas le faire. »

La vaste majorité des républicains du Congrès soutiennent la politique de Biden de financer et d’armer Israël, de la même façon que la vaste majorité d’entre eux soutinrent la politique de Biden d’armer et de financer la guerre en Ukraine. Mais dès le début de la guerre en Ukraine, il y eut une section non négligeable de républicains – composé largement de l’aile plus populiste et anti-interventionniste – qui s’opposa à la politique de guerre de Biden et vota « non » au financement américain de la guerre en Ukraine.

Bien qu’une poignée seulement de républicains au Congrès aient appliqué le même raisonnement au financement Biden de la guerre d’Israël, de nombreuses voix conservatrices influentes dénoncent maintenant la politique de guerre – et les plus larges financement et fourniture d’armement à Israël en général – en évoquant les mêmes principes non-interventionnistes de « l’Amérique d’abord ». qui les ont amenés à s’opposer de façon similaire au financement américain de la guerre en Ukraine.

Et de nombreux conservateurs influents se montrent maintenant particulièrement cinglants devant les continuelles tentatives d’éroder les droits à la liberté de parole aux États-Unis, et d’imposer diverses restrictions de parole sur les campus américains et partout ailleurs dans la vue de protéger Israël des critiques et de l’activisme s’opposant à ses actions.

Pendant des années, « l’Exception Israël » a signifié que l’on exige des conservateurs pro-Israël qu’ils abandonnent une multitude de valeurs politiques ostensiblement déterminées dans le but de protéger et de financer Israël, et d’imposer une censure répressive et des règlements de résiliation à la maison destinées à punir les critiques contre ce pays étranger et les réduire au silence.

Les Israéliens sont parfaitement au courant qu’il est interdit aux présidents américains de placer quelques limites que ce soit sur leurs actions, même lorsque les États-Unis financent les diverses guerres d’Israël et son armée. En 2001, Netanyahu fut attrapé sur vidéo en train de se moquer de la notion que les leaders américains pourraient entraver les attaques d’Israël sur les Palestiniens, se vantant de la facilité avec laquelle il pouvait mobiliser le soutien public américain en faveur d’Israël devant toute tentative présidentielle de se dresser contre Israël.

Encore cette semaine, plusieurs ministres des plus extrémistes d’Israël ont explicitement dit que le but d’Israël dans sa présente guerre était de faire le nettoyage ethnique des Palestiniens à Gaza. Après que la Maison Blanche de Biden eut annoncé qu’elle s’opposait à un tel objectif, le Ministre de la Sécurité d’Israël, Itamar Ben-Gvir, se moqua de la tentative américaine d’imposer des limites à son pays, disant : « Nous ne sommes pas une autre étoile du drapeau américain. »

Lorsque le représentant Mike Johnson (R-LA) fut nommé président de la Chambre, en octobre, il suivit une tradition de longue date en montant sur le podium de la Chambre afin de dévoiler aux Américains les priorités principales ce que sa présidence allait poursuivre. Après avoir décrété que « la plus grande menace contre notre sécurité nationale est la dette du pays, » il a ensuite annoncé que le premier projet de loi que le président entendait amener à la Chambre n’en était pas un pour aborder les nombreux problèmes des citoyens américains ou de s’attaquer à la dette nationale. Au lieu de cela, brillant de fierté, il dit que le premier projet de loi serait pour « soutenir notre cher ami Israël ».

Comme résultat de tout ceci, un grand nombre de conservateurs influents ont commencé à s’objecter de manière tout à fait vocale à cet Exception Israël défendue par beaucoup de législateurs républicains et d’experts conservateurs. Cela fit réagir les animateurs du Daily Wire, Candace Owens et Ben Shapiro, qui ont échangé publiquement des critiques acrimonieuses l’un contre l’autre. Le membre du Congrès Massie est apparu sur notre show le mois dernier pour révéler l’énorme dépense faite maintenant par l’AIPAC pour recruter contre lui au Kentucky un adversaire GOP de premier ordre afin de l’ôter du Congrès pour s’être opposer à l’insistance de Biden afin que l’Amérique finance la guerre d’Israël.

Les conservateurs se plaignent depuis longtemps que la gauche libérale américaine a recours à des accusations de bigoterie contre leurs opposants afin de détruire des réputations et d’étouffer les débats. Cela a toujours été un sujet de plainte ironique étant donné que beaucoup de conservateurs pro-Israël ont pour première tactique de hurler au racisme et d’accuser de bigoterie leurs opposants avec plus de désinvolture et de manière plus agressive que tout Guerrier de la Justice Sociale à cheveux pourpres d’Oberlin qu’ils prétendent détester.

Tout le monde sait que l’on sera étiqueté par les libéraux de raciste ou de nazi si l’on s’oppose, disons, aux politiques permissives d’immigration, ou à l’action d’affirmation, l’on sait tous que nous serons étiquetés, par les conservateurs pro-Israël et les néoconservateurs variés, de bigots, de nazis et d’antisémites pour avoir critiqué les actions du gouvernement d’Israël ou remis en question le financement américain de ses guerres. Ces deux factions ont beaucoup plus en commun, du moins au niveau tactique, qu’ils veulent bien l’admettre.

Accusations de bigoterie – particulièrement d’antisémitisme – est, et a toujours été, la tactique centrale des supporteurs d’Israël les plus dévoués en Amérique. Et il y a quelques domaines où cela a marché avec plus d’efficacité que cela a découragé, ou même empêché les citoyens américains de poser la question à savoir pourquoi ils doivent porter le fardeau de payer les guerres d’Israël et son armée, et pourquoi les États-Unis font tellement de sacrifices pour ce seul pays étranger.

Évidemment, la réponse à cette question de Greenwald, « Pourquoi », est fondée sur une SEULE raison : les omniprésents faux enseignements prophétiques basés sur Israël émanant de la vaste majorité des églises évangéliques d’Amérique, des réseaux de télévision et de radio, des écoles chrétiennes, des collèges et des universités, des livres et des annotations bibliques.

Le sionisme chrétien est une malédiction ; c’est une plaie ; c’est le destructeur ultime de tout ce qui est vrai, honnête et bon.

Et comme l’a noté Greenwald, Joe Biden est le plus gros récipiendaire de l’argent du lobby israélien, mais il n’est certainement pas le seul. La vaste majorité des membres du Congrès et des sénateurs sont « payés » par Israël.

Juste pour le plaisir, voici la liste des dix principaux récipiendaires du financement israélien (des pots-de-vin) :

  1. Joe Biden
  2. Robert Menendez
  3. Mitch McConnell
  4. Chuck Schumer
  5. Steny Hoyer
  6. Ted Cruz
  7. Ron Wyden
  8. Dick Durbin
  9. Josh Gottheimer
  10. Shontel Brown

P.S. : Nous venons tout juste de recevoir un nouvel arrivage du livre blockbuster d’Ilan Pappe, The Ethnic Cleansing of Palestine. L’éditeur a tout vendu par deux fois ce livre depuis le 7 octobre. Pour vous assurer de recevoir ce livre avant qu’il soit à nouveau épuisé, je vous suggère de le commander rapidement.




Israël a-t-il scellé sa propre destruction ?

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

4 janvier 2024

Contrairement aux croyances d’une majorité de chrétiens évangéliques, l’état sioniste d’Israël créé en 1948 n’est PAS l’Israël biblique prophétique ressuscité. C’est un état contrefait, athée et antichrist qui subira le même sort que toutes les nations qui ont « oublié Dieu » (Psaumes 9:17). Il n’y a AUCUNE promesse de protection et de perpétuité pour cet état terroriste impie. Et il n’y a AUCUNE promesse de protection et de perpétuité pour les pays (l’Amérique) qui tentent de le défendre, de l’excuser, de le couvrir, de le promouvoir et de le financer.

J’ai 3 messages sur 3 séries de DVD qui expliquent la vérité sur l’Israël biblique et 17 messages prophétiques sur le Livre de l’Apocalypse dans 3 séries de DVD (jusqu’ici, 18 si vous incluez mon dernier message sur la Bête d’Apocalypse 13).

Peu de temps après le début de la guerre génocidaire d’Israël contre les Palestiniens de Gaza, j’ai livré trois messages sur la guerre. Ces trois messages se trouvent sur un DVD intitulé End-Time Israel (Israël aux derniers jours). J’encourage le lecteur à le regarder.

Le dernier message de cette trilogie a pour titre Jerusalem Was Ground to Powder Once : Could It Happen Again ? (Jérusalem fut jadis mise en poussière : cela pourrait-il arriver à nouveau ?). Je crois que ce qu’a écrit Chris Hedges, journaliste gagnant d’un prix Pullitzer et pasteur presbytérien, dans une lettre en ligne intitulée La mort d’Israël a contribué à répondre à ma question :

Israël apparaîtra triomphant lorsqu’il aura terminé sa campagne génocidaire à Gaza et en Cisjordanie. Appuyé par les États-Unis, il atteindra son but démentiel. Ses saccages meurtriers et sa violence génocidaire auront exterminé ou nettoyé ethniquement les Palestiniens. Son rêve d’un état exclusivement juif, dans lequel tous les Palestiniens qui resteront seront dépouillés des droits les plus fondamentaux, se réalisera. Il fêtera sa victoire trempée dans le sang. Il célébrera ses criminels de guerre. Son génocide sera effacé de la mémoire collective et jeté dans l’énorme trou noir d’amnésie historique d’Israël. Ceux qui auront conscience de ce que fait Israël seront forcés au silence et persécutés.

Chris présume ici que les états arabes de la région vont choisir de demeurer en marge de la guerre. Je ne suis pas du tout sûr que ce soit une assertion exacte. Chose presque sans précédent, les musulmans chiites et sunnites – qui s’entretuent depuis un millier d’années – s’assoient ensembles pour discuter d’une potentielle série d’actions contre Israël. Si toute la communauté des états arabes prenait l’engagement de s’allier dans une sainte croisade contre Israël, il n’y aurait RIEN que l’Amérique pourrait faire pour l’empêcher. Le faux Israël de contrefaçon serait absolument détruit pour toujours. Et tout expert sur la question du Proche-Orient, d’est en ouest, sait que ce serait le cas.

De retour à Chris :

Mais le temps qu’Israël achève sa décimation de Gaza – Israël parle de plusieurs mois de guerre – il aura signé sa propre sentence de mort. Sa façade de civilité, son supposé respect tant vanté pour l’autorité de la loi et pour la démocratie, son récit mythique d’armée israélienne courageuse et de la naissance miraculeuse de la nation juive, reposeront sur un tas de cendres. Le capital social d’Israël sera épuisé. On le révélera comme un affreux régime apartheid répressif et rempli de haine, s’aliénant les générations plus jeunes de Juifs d’Amérique. Son protecteur, les États-Unis, à mesure que de nouvelles générations viennent au pouvoir, va se distancier d’Israël de la même manière qu’il se distance de l’Ukraine. Son support populaire, déjà érodé aux États-Unis, proviendra des fascistes christianisés d’Amérique qui voient dans la domination d’Israël sur l’ancienne terre biblique un présage du Second Retour.

Cette analyse frappe en plein dans le mille. TOUS les milléniaux – chrétiens et non-chrétiens – à qui j’ai parlé ou dont j’ai entendu parler sont vigoureusement antisionistes. La seule raison pour laquelle certains d’entre eux demeurent tranquilles est dû à l’exercice d’influence israélienne sur les collèges d’Amérique et les travailleurs qui punit sans merci quiconque ose défier le narratif israélien. Ils restent tranquilles pour obtenir un diplôme ou avoir l’emploi qu’ils veulent. Mais dans le fond du cœur, ils méprisent Israël – pour de bonnes raisons.

Et, oui, Chris a aussi raison quand il dit que c’est le pouvoir de vote massif des évangéliques « Israël-d’abord », qui croient follement et erronément que l’Israël sioniste sert de précurseur au Second Retour de Jésus-Christ, qui gardent la pression politique sur les politiciens d’Amérique afin de maintenir leur soutien à l’état guerrier d’Israël – ce qui fait que, pourrait-on arguer, les prêcheurs évangéliques comme John Hagee, Robert Jeffress, Jack Graham, Greg Laurie et tous les autres, rendent possible, de manière volontaire ou non, le meurtre de masse.

Chris poursuit :

Le sang et les souffrances palestiniennes – dix fois plus d’enfants ont été tués à Gaza qu’en deux ans de guerre en Ukraine – vont paver le chemin de l’oubli d’Israël. Les dizaines, peut-être les centaines de milliers de fantômes auront leur revanche. Israël deviendra synonyme de ses victimes, de la même façon que les Turcs sont synonymes des Arméniens, les Allemands des Namibiens, et plus tard les Juifs et les Serbes des Bosniaques. La vie culturelle, artistique, journalistique et intellectuelle d’Israël sera exterminée. Israël deviendra un pays stagnant où les fanatiques religieux, les bigots et les extrémistes juifs qui auront saisi le pouvoir domineront le discours public. Il trouvera ses alliés parmi les autres régimes despotiques. La répugnante suprématie raciale et religieuse d’Israël sera son trait caractéristique, et c’est pourquoi les suprématistes blancs les plus rétrogrades des États-Unis et d’Europe, comprenant des philosémites comme John Hagee, Paul Gosar et Marjorie Taylor-Green, soutiennent Israël avec ferveur. Le combat tant vanté contre l’antisémitisme est une célébration à peine déguisée du Pouvoir Blanc.

Je ne suis pas sûr d’être d’accord avec Chris que le « Pouvoir Blanc » soit ici la motivation. Plus probablement, il s’agit de la convoitise personnelle de l’argent, d’une position et d’une autoglorification totale – ainsi que d’une dévotion fanatique pour le système religieux basé sur le sionisme appelé Dispensationalisme prémillénaire/Darbysme/Futurisme Scofield, etc.

Chris continue :

Le génocide à Gaza a transformé les combattants du Hamas en héros dans le monde musulman et dans le Sud du monde. Israël pourrait balayer le leadership du Hamas. Mais les assassinats du passé – et actuels – de plusieurs vingtaines de leaders palestiniens ont peu fait pour émousser la résistance. Le siège et le génocide de Gaza ont produit une nouvelle génération de jeunes hommes et de jeunes femmes profondément traumatisés et enragés, et dont les familles ont été tuées et dont les communautés ont été rasées. Ils sont prêts à prendre la place des leaders martyrs. Israël a envoyé le cheptel de son adversaire dans la stratosphère.

La haine est une matière première politique dangereuse. Une fois terminé avec un ennemi, ceux qui s’alimentent de haine s’en vont à la recherche d’un autre. Les « animaux humains » palestiniens, une fois éradiqués ou soumis, feront place aux apostats et aux traitres juifs. Le groupe démonisé ne peut être racheté ou récupéré. Une politique de haine crée une instabilité permanente qu’exploitent ceux qui recherchent la destruction de la société civile.

Un grand nombre de la jeunesse la mieux éduquée d’Israël a quitté le pays pour des endroits comme le Canada, l’Australie et le Royaume-Uni, et plus d’un million ont déménagé aux États-Unis. Même l’Allemagne a reçu un afflux d’environ 20 000 Israéliens dans les deux premières décennies de ce siècle. Autour de 470 000 Israéliens ont quitté le pays depuis le 7 octobre. Au sein même d’Israël, des militants des droits humains, des intellectuels et des journalistes – israéliens et palestiniens – sont attaqués comme traîtres dans les campagnes de diffamation sponsorisées par le gouvernement, placés sous surveillance et sujets aux arrestations arbitraires. Le système d’éducation israélien est une machine d’endoctrinement pour l’appareil militaire.

L’administration Biden, dans sa ferveur à soutenir Israël inconditionnellement et à apaiser le puissant lobby d’Israël, a contourné le processus de révision du Congrès avec le Département d’État pour approuver le transfert de 14 000 projectiles de tanks vers Israël. Le Secrétaire d’État Antony Blinken argue que « il y a urgence requérant la vente immédiate ». En même temps, il a cyniquement demandé à Israël de minimiser les pertes civiles.

Israël n’a aucune intention de minimiser les pertes civiles. Il a déjà tué 18 000 Palestiniens (plus de 22 000 maintenant), 0,82 pourcent de la population de Gaza – l’équivalent d’environ 2,7 millions d’Américains. [Emphase ajoutée] 51 000 autres ont été blessés. La moitié de la population de Gaza est affamée, selon les institutions et services All Palestinian de l’ONU qui soutiennent la vie – les hôpitaux (seulement 11 hôpitaux sur 36 à Gaza « fonctionnent encore partiellement »), les usines de traitement des eaux, les réseaux électriques, les systèmes d’égoût, le logement, les écoles, les bâtiments gouvernementaux, les centres culturels, les systèmes de télécommunication, les mosquées, les églises, les points de distribution alimentaires de l’ONU – ont été détruits. Israël a assassiné au moins 80 journalistes palestiniens de même que des douzaines de membres de leurs familles, et plus de 130 assistants travailleurs de l’ONU avec les membres de leurs familles. Les pertes civiles sont le point en question. Ce n’est pas une guerre contre le Hamas. C’est une guerre contre les Palestiniens. L’objectif est de tuer ou de déplacer 2,3 millions de Palestiniens de Gaza.

J’ai discuté de beaucoup de ces choses du dernier paragraphe dans mon message de dimanche passé intitulé 2023 : The Year Of The Warmonger (2023 : l’année des guerroyeurs). J’encourage fortement les lecteurs à le regarder.

Chris conclut :

La présidence Biden, qui, ironiquement, a peut-être signé son propre arrêt de mort politique, est attachée au génocide d’Israël. Elle essaiera de s’en distancer de manière rhétorique, mais elle va fournir en même temps les milliards de dollars d’armes exigées par Israël – incluant 14,3 milliards $ en aide militaire supplémentaire pour augmenter les 3,8 milliards de dollars d’aide annuelle – pour « finir le travail ». Elle est entièrement partenaire d’Israël dans ce projet de génocide.

Vraiment. Biden sera cité dans l’histoire comme étant le « Boucher de Gaza ».

Et n’allez pas croire une minute que les États-Unis vont s’épargner les conséquences de leur alliance impie avec l’Israël antichrist. Joe Biden enrage le monde par son support servile de la guerre génocidaire d’Israël à Gaza. En plus de cela, Netanyahu ouvre maintenant de nouveaux fronts de guerre en commençant une seconde attaque contre la Cisjordanie et en attaquant le Hezbollah au Liban. Il y a à peine quelques jours, Bibi menaçait de commencer à bombarder l’Iran.

Est-ce que les grosses huiles du Pentagone sont trop arrogantes et égocentriques pour penser que la Turquie, le Pakistan, l’Égypte, l’Arabie Saoudite, le Liban, l’Irak, la Syrie, la Jordanie, le Yémen, les Émirats Arabes Unis, l’Iran, ad infinitum, vont rester assis indéfiniment et de façon indifférente ? Idem pour la Chine, la Corée du Nord et la Russie ?

Si Netanyahu n’est pas en train de décoller la Troisième Guerre Mondiale, il a assurément une drôle de manière de le démontrer.

Presque tout le monde à l’extérieur des États-Unis est ENRAGÉ contre nous.

Non seulement Biden implante-t-il la haine anti-américaine dans le cœur de millions de gens à travers le monde, mais il a aussi délibérément ouvert les portes frontalières à l’immigration illégale tout le long de la frontière sud. Mes amis, je vous le dis franchement : Biden a lâché une INVASION sur les États-Unis.

Depuis qu’il est en poste, Biden a facilité l’invasion de plus de 4 millions d’étrangers illégaux en Amérique – dont un grand nombre sont des mâles d’âge militaire – la plupart détestant les États-Unis pour ce qui arrive en Palestine. Israël ne sera pas le seul à subir les « dommages collatéraux » de ses meurtres génocidaires en Palestine. Les États-Unis aussi.

La guerre Biden/Bibi en Palestine pourrait s’étendre aux États-Unis rapidement et de manière sauvage.

Ces prêcheurs prophétiques d’Israël-d’abord qui croient être une « bénédiction » pour Israël en applaudissant toutes les guerres d’Israël, tous ses meurtres, ses nettoyages ethniques et ses génocides, pourraient bien être ceux-là mêmes qui participent à le détruire – tout en contribuant, dans le processus, à infliger de sérieuses blessures au peuple des États-Unis.

Rappelez-vous cet article en regardant tout ce qui va se dérouler.

Et plus vite les chrétiens s’enfuiront-ils de ces prêcheurs d’Israël-d’abord qui supportent les guerres génocides de Netanyahu, mieux nous en trouverons-nous tous.

 




Résolution ou révélation ?

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Janvier 2024

Par Jerry Barrett

« Résolution : ferme décision de faire ou de ne pas faire quelque chose. »

Dictionary.com

 

« Ne crains rien des choses que tu as à souffrir. Voici, il arrivera que le Démon mettra quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés ; et vous aurez une affliction de dix jours. Sois fidèle jusques à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Eglises. Celui qui vaincra sera mis à couvert de la mort seconde. »

Apocalypse 2:10-11

L’aube d’une nouvelle année apporte de l’espoir à bien des gens. L’on prend des résolutions pour devenir une meilleure personne – que ce soit au niveau physique, mental ou spirituel. Malheureusement, l’aspect spirituel est écarté rapidement – si jamais il fut d’abord reconnu. C’est en cela que repose le dilemme qu’affronte notre pays jadis si grand.

Pour un grand nombre d’entre nous, la première résolution que l’on prend année après année, c’est le désir de faire de l’exercice et d’adopter une diète. Est-ce dans le but d’être en meilleure santé ou bien se concentre-t-on sur l’apparence physique et la vanité ? À en juger par le nombre de gens fréquentant les centres de gymnastique, ou qui font de la course à pied dans les pistes de randonnée dès le mois de mars, l’on peut présumer qu’il s’agit du second des deux choix.

Il y a de même beaucoup de gens qui désirent davantage de « clarté mentale » et affluent vers les classes de yoga ou assistent à des groupes de méditation. Ces idées nouvel-âge visant à créer en vous une vie meilleure dès maintenant ne sont que des tentatives fugaces d’atteindre le bonheur. Lorsqu’une crise confronte une personne faible, elle croira que c’est son lot dans la vie d’être misérable.

Des requins dans l’eau

L’on a dit bien des fois : « Il est plus facile de croire aux mauvaises choses qu’aux bonnes. » C’est de cette attitude défaitiste que se gavent les pourvoyeurs de fausses doctrines. Ils sont comme les requins qui sentent le sang dans l’eau.

Le Psalmiste a résumé où se trouvent un grand nombre de soi-disant chrétiens dans leur cheminement : « Voilà cet homme qui ne tenait point Dieu pour sa force, mais qui s’assurait sur ses grandes richesses, et qui mettait sa force en sa malice » (Psaume 52:7). Cela ne ressemble-t-il pas à la personne tiède qui prêche une doctrine de prospérité ?

Bien qu’il n’y ait rien de mal à prendre des résolutions, nous devons être d’abord et avant tout attentifs à nos besoins spirituels. Manger santé et faire de l’exercice ne sont que des coquilles vides si nous ne permettons pas que notre Seigneur et Sauveur soit le point central de notre vie. Dans 1 Timothée 4:8, nous lisons : « Car l’exercice corporel est utile à peu de chose, mais la piété est utile à toutes choses, ayant les promesses de la vie présente, et de celle qui est à venir. »

Les bienfaits de la Parole de Dieu et de l’exécution de notre mission à rendre témoignage à tous sont immenses et certainement plus importants que notre vanité. Prenez en compte les sages paroles de l’apôtre Paul : « Ne mentez point l’un à l’autre ayant dépouillé le vieil homme avec ses actions, et ayant revêtu le nouvel homme, qui se renouvelle en connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé » (Colossiens 3:9-10).

Adopter la croissance spirituelle

Si l’on regarde les événements de l’année précédente, que l’on considère les problèmes qui durent être affrontés, les tragédies qui sont survenues et les nombreuses bénédictions vécues. Chaque incident fut une occasion de faire de la croissance spirituelle en Jésus-Christ. Dans Jacques 1:3-6, nous lisons :

« Sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience ait une œuvre parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, de sorte que rien ne vous manque. Que si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui la donne à tous libéralement, et qui ne la reproche point, et elle lui sera donnée ; mais qu’il la demande avec foi, ne doutant nullement ; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité du vent, et jeté çà et là. »

Il n’est pas cliché de dire que « la patience est une vertu ». Dans la société d’aujourd’hui, un grand nombre de gens sont à la recherche de la gratification instantanée. En témoigne la montagne de posts de médias sociaux dans lesquels l’on trompette les accomplissements matériels. Chaque individu cherche l’approbation des autres dans une course à la vaine gloire.

La pseudo-chrétienté éconduit beaucoup de gens

Est-il étonnant que la jeunesse soit tellement égarée dans la société moderne ? Au lieu de rechercher Son approbation, ils écartent volontairement Dieu de leur vie. Beaucoup de ceux qui fréquentent les églises se font chatouiller les oreilles, ce qui ne fait que renforcer la valeur du « MOI » par rapport à Lui.

L’infiltration d’hommes tièdes, l’acceptation dans le pastorat de femmes et d’homosexuels, ce sont des buts de Satan. Des croyances libérales ont dilué la doctrine chrétienne jusqu’au point de saturation. La pseudo-chrétienté a remplacé tout ce qui ressemble à une vraie maison de culte.

Joel Osteen et Joyce Meyer : chatouiller les oreilles et mettre sa confiance dans l’abondance de ses richesses.

Ceux qui continuent à s’en tenir à la Parole de Dieu sont classifiés fondamentalistes. Ces vieilles croyances sont dépassées et on doit les ignorer. Les séminaires qui produisent des théologiens modernes à la chaîne, année après année, déclarent avoir une perspective fraîche concernant les besoins spirituels de la société.

Le succès passe par Lui

Si vous êtes enclins à formuler des résolutions pour la nouvelle année, assurez-vous de le faire en ayant Dieu à l’esprit. Priez pour qu’Il vous accorde Sa guidance de manière à accomplir vos buts. En faisant ainsi, votre succès sera étonnant. C’est ce sur quoi appuie Philippiens 4:13 : « Je puis toutes choses en Christ qui me fortifie. »

Dans Psaume 51:10-13, nous lisons :

« Ô Dieu ! crée-moi un cœur net, et renouvelle au dedans de moi un esprit bien remis. Ne me rejette point de devant ta face, et ne m’ôte point l’Esprit de ta Sainteté. Rends-moi la joie de ton salut, et que l’Esprit de l’affranchissement me soutienne. J’enseignerai tes voies aux transgresseurs, et les pécheurs se convertiront à toi. »

Peu importe le but que vous visez, si vous ne recherchez pas Son conseil, cela ne portera pas fruit. Peu importe également que vous cherchiez à apporter des ajustements dans votre vie, le premier janvier n’est qu’un jour comme les autres dans l’année. Si le Saint-Esprit vous pousse à faire un changement, tenez compte de Sa sagesse. Le Proverbe 16:9 nous enseigne ceci : « Le cœur de l’homme délibère de sa voie ; mais l’Eternel conduit ses pas. »

Alors que nous commençons notre périple dans l’année 2024, cherchez à être une révélation pour ceux qui vous entourent. Passez plus de temps à lire, à étudier et à partager Sa Parole.

« Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà rendu accompli : mais je poursuis ce but pour tâcher d’y parvenir, c’est pourquoi aussi j’ai été pris par Jésus-Christ. Mes frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir atteint le but ; mais je fais une chose, c’est qu’en oubliant les choses qui sont derrière moi, et m’avançant vers celles qui sont devant moi, je cours vers le but, savoir au prix de la céleste vocation, qui est de Dieu en Jésus-Christ ; c’est pourquoi, nous tous qui sommes parfaits ayons ce même sentiment ; et si en quelque chose vous avez un autre sentiment, Dieu vous le révélera aussi » (Philippiens 3:12-15).

Parlez aux étrangers sur la rue de la gloire qui se trouve en Lui. Le temps se fait court et notre mission est de conduire le plus de gens possible vers Jésus.


Par Sandra Myers

L’euthanasie et le suicide assisté

L’humanité était hors contrôle – et l’est toujours aujourd’hui

« Une mère canadienne de 57 ans, diagnostiquée d’un cancer agressif à l’estomac, s’est fait dire de considérer le suicide assisté par des médecins qui dirent que le système de santé universel du pays (Canada) ne pouvait la sauver, » a déclaré le Daily Mail en manchette.

À la place, on la laissa partir avec l’offre du service de « suicide assisté ». Il s’agit de l’Aide médicale à mourir. Lorsqu’Allison Ducluzeau posa des questions sur les traitements, on lui signifia promptement qu’elle n’était pas qualifiée. Lorsqu’elle demanda si et quand elle pourrait voir un oncologiste, on lui dit que cela pouvait prendre des semaines ou des mois avant d’avoir un rendez-vous (mais les médecins lui avaient dit qu’il ne lui restait que de deux mois à deux ans à vivre si elle n’était pas traitée).

Les médecins canadiens s’en lavaient les mains et ils voulaient qu’elle fasse son devoir – et c’était de retourner à la maison, prendre un cocktail pharmaceutique et mourir.

Elle n’accepta pas cette déclaration. Allison et son mari vinrent aux États-Unis où elle reçut un traitement avec succès. Ses médecins américains, en discutant du traitement qu’Allison avait reçu, parlaient régulièrement d’une moyenne de survie de vingt ans. (Ne me faites pas commencer à parler du désir d’un si grand nombre de gens aux États-Unis d’avoir ce même système de santé socialiste.)

Le serment d’Hippocrate

La discussion entourant le suicide assisté et l’euthanasie se poursuit depuis l’époque des Grecs et des Romains où le Serment d’Hippocrate fut conçu. Le serment original, traduit du grec en anglais, déclare en partie : « Je ne causerai pas de tort ou d’injustice … Ni n’administrerai un poison à quiconque même si on me le demande, ni ne suggérerai une telle chose. De la même façon, je ne donnerai pas à une femme un pessaire [anneau placé dans le vagin] pour causer un avortement. »

Le Serment d’Hippocrate modernisé comprend ce qui suit : « Plus particulièrement, j’avancerai avec soin en matière de vie et de mort. S’il m’est donné de sauver une vie, merci beaucoup. Mais il pourrait aussi être en mon pouvoir de prendre une vie ; cette responsabilité imposante doit être envisagée avec grande humilité et conscience de ma propre fragilité. Par-dessus tout, je ne dois pas jouer à Dieu. » (Je crois qu’ils ont passé par-dessus cette dernière partie de ne pas jouer à Dieu.) Jusqu’en 2018, tous les diplômés des écoles de médecine américaines ont exécuté une certaine forme de serment public, mais personne n’a utilisé le Serment d’Hippocrate original.

L’euthanasie aux États-Unis

Bien qu’il y ait eu beaucoup de discussions antérieurement, la légalisation de l’euthanasie par les États-Unis fut d’abord proposée, sans succès, en Ohio, en 1906.

En 1940, lors d’une rencontre de la Société d’Euthanasie d’Amérique (SEA), Charles Francis Potter déclara : « L’euthanasie, ou le soulagement miséricordieux de la souffrance, émerge rapidement de l’étape où il n’était considéré simplement que comme l’obsession de réformateurs sociaux de l’aile gauche [mon emphase] vers la période où elle est reconnue comme une mesure sociale importante de la même classe que le contrôle des naissances et l’eugénisme. » Trente ans plus tard, lors d’une autre rencontre de la SEA, l’ecclésiastique Henry Pitney Van Dusen fit écho de la même chose : « L’attention populaire se centre sur Planned Parenthood … à un bout de la vie », et « l’euthanasie se soucie de la terminaison responsable de la vie. Plus nous pouvons nous fier à ces deux mouvements, plus c’est pratique, parce que tous les deux se soucient du soin responsable de la vie humaine, l’une au début, l’autre à la fin » (Ils veulent vous y faire entrer ou vous faire sortir.)

Un retour en arrière, en 1994, à peu près à l’époque où le Dr De la Mort, Jack Kevorkian, subissait un procès pour meurtre, les électeurs de l’Oregon approuvèrent par un vote serré le « Projet de Loi sur la Mort dans la Dignité » qui légalisait le fait qu’un docteur puisse écrire une prescription pour mettre fin sans douleur à la vie de quelqu’un. La loi prit effet en 1997.

Selon un article de 2011 passant en revue des récits et des autopsies faites sur des « patients » du Dr Kevorkian, The Economist fit rapport sur 130 suicides assistés déclarés de Kevorkian, disant : « Des études sur ceux qui recherchèrent les services du Dr Kevorkian suggèrent que, bien qu’un grand nombre avaient des maladies aggravantes… ce n’était habituellement pas terminal. Les autopsies ont démontré que cinq personnes n’étaient pas malades du tout… À peine un tiers subissaient des douleurs. Plusieurs personnes ne souffraient sans doute simplement que d’hypocondrie ou de dépression. »

L’euthanasie volontaire est présentement légale en Australie, en Belgique, en Colombie, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Espagne, en Suisse et en Nouvelle-Zélande. Elle est aussi légale dans les états américains suivants : en Californie, au Colorado, dans le District de Colombia, en Hawaï, au Montana, dans le Maine, au New Jersey, en Oregon, au Vermont et dans l’état de Washington.

Le Vermont et l’Oregon sont allé une étape plus avant et on laissé tomber l’exigence qu’une personne qui reçoit une prescription létale doit être citoyenne de l’état, créant ainsi le « tourisme du suicide ».

Elargir le spectre de cibles du suicide assisté

Les malades mentaux : Le Canada a déjà élargi le choix de ceux qui peuvent participer au suicide assisté afin d’inclure les dépressifs et les malades mentaux ; Les vieillards et les infirmes : Avec les Bébés-boomers s’apprêtant à submerger le système médical, le soutien s’accroît pour permettre aux gens de mettre légalement et volontairement fin à leur vie ; Les enfants : En Allemagne, Adolf Hitler mit à exécution un programme pour exterminer les enfants avec des infirmités (avec ou sans la permission des parents). Aujourd’hui, nous voyons une explosion de l’autisme grave, du syndrome de Down, et d’autres conditions dans lesquelles les enfants ne pourront jamais progresser afin d’en venir à prendre soin d’eux-mêmes. Seront-ils ajoutés à la liste de l’euthanasie ? Qu’en est-il des pauvres et des destitués affligés de sentiments de désespoir ? Le Dr Kevorkian était aussi un fervent partisan des expériences sur la vie humaine et pensait que l’on devait permettre aux prisonniers condamnés à mort de se porter volontaires.

La sainteté de la vie

Les Écritures nous montrent la sainteté de la vie mortelle et notre impératif, en tant que porteurs de l’image de Dieu, de protéger la vie et de consacrer nos jours à Sa gloire. Nous sommes faits à Son image et Il nous a donné le souffle de vie (Genèse 1:26 ; 2:7 ; Actes 17:25). Il nous est dit de ne pas tuer (Exode 20:13 ; Romains 13:9). Nous appartenons au Seigneur (Romains 14:8). Dieu maintient Sa propriété sur nos vies et nos jours. Il est le seul à pouvoir déterminer quand notre service sera fini, quand notre objectif visé sera accompli.