Gloire à Candace !

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

19 décembre 2024

Je dois confesser que je ne suis que vaguement familier avec les podcasts de Candace Owens. Je n’ai pas regardé un seul de ses programmes. Mais, si je comprends bien, il s’agit d’une conservatrice fort tranchée qui possède une audience très large. Je présume qu’elle est fortement pro-vie, pro-Second Amendement, anti-état de surveillance et anti-guerres étrangères perpétuelles. Mais si je présume incorrectement, je suis sûr que mes lecteurs me corrigeront. J’ai aussi entendu dire que Candace est pro-Trump ; mais je ne sais pas si c’est une lèche-bottes de Trump. J’espère que non.

Alors, pourquoi vouai-je l’article-ci à chanter ses louanges ?

Lors de l’un de ses podcasts de la semaine dernière, Candace a interviewé un de mes bons amis : le président de l’Association des Vétérans du USS Liberty et coauteur du livre essentiel Remember the Liberty, Phil Tourney. L’on m’a dit que cette entrevue a été vue par près de cinq millions de personnes.

Gloire à Candace !

Pendant son entrevue avec Phil, elle a montré une grande compréhension et beaucoup de discernement en ce qui regarde les conséquences funestes du sionisme et le génocide d’Israël face au peuple palestinien à Gaza. J’ai également pris note qu’elle a démontré un courage vrai – et rare – pour parler contre les crimes de guerre et les atrocités qui sont commis par l’état perfide d’Israël.

Gloire à Candace !

Puis, j’ai découvert qu’elle s’était récemment séparée du réseau médiatique uber-sioniste de Ben Shapiro sur la question d’Israël.

Gloire à Candace !

Quiconque devient partenaire ou s’aligne avec Ben Shapiro devient partenaire ou s’aligne avec un blasphémateur et un antichrist.

Il y a quelque temps, dans une entrevue avec Joe Rogan, Shapiro eut l’échange suivant :

Shapiro : Vous savez, d’un point de vue juif, nous ne croyons pas à la divinité du Christ. Là, vous pouvez apporter l’argument que les Évangiles qui sont écrits signi…

Rogan : Ce n’était qu’un prophète…

Shapiro : Non, non, non. Nous ne croyons même pas qu’il était prophète.

Rogan : Que croyez-vous qu’Il était ? Qu’est-ce que vous, les gars, croyez qu’Il était ?

Shapiro : Je veux dire, qu’est-ce que moi, qu’est-ce que je pense qu’il était historiquement ? Je crois que c’était un Juif qui tentait de mener une révolte contre les Romains et qui s’est fait tuer pour sa peine. Tout comme un paquet d’autres Juifs de l’époque qui furent crucifiés pour avoir tenté de mener des révoltes contre les Romains et se firent tuer pour leur peine.

Rogan : Donc, Il devint une légende et fit l’histoire, et Il devint une affaire de plus en plus grosse au fil du temps.

Shapiro : Ouais, vous prenez un groupe de disciples et cela grossit graduellement, et ensuite, il y eut…

Rogan : Pensez-vous qu’Il a été ressuscité ?

Shapiro : Non, ce n’est pas une croyance juive.

Quel blasphème absolu !

Shapiro nie la divinité de Christ, il nie même qu’Il eut été prophète, il L’accuse d’avoir été un criminel qui « s’est fait tuer pour sa peine ». Il nie la mort par procuration de Christ pour nos péchés. Il rejette Christ en tant que Messie d’Israël. Il nie la résurrection de Jésus. Il parle de Christ dans les termes les plus vils et détestables.

VOILÀ l’antichrist que tant d’évangéliques suivent.

Shapiro cite souvent Maimonide qui est son plus grand héros (il le cite constamment). Maimonide était un rabbin juif du 12e siècle ; ses écrits sont considérés canoniques au Talmud. Il a dit que les chrétiens sont des idolâtres et des païens.

Dans son interprétation de la Mishna, Traité Avodah Zarah 1:3, Maimonide écrit :

« Sachez que cette nation chrétienne, qui fait la proclamation d’un messie, avec toutes ses sectes différentes, est toute composée d’adorateurs d’idoles et toutes ses fêtes sont interdites, et nous traitons avec elle, en ce qui a trait aux questions religieuses, comme nous le faisons avec les païens. »

Et il ajoute :

« Par conséquent, l’on doit savoir que dans chacune des villes de la nation chrétienne qui possèdent un autel, c’est-à-dire leur maison de culte, o ; s’agit d’une maison païenne d’idolâtrie sans aucun doute. »

Maimonide dit aussi :

« Les chrétiens sont des adorateurs d’idole et le dimanche est leur fête religieuse ; en conséquence, nous ne devons pas faire affaire avec eux le jeudi et le vendredi, et inutile de dire le dimanche, qui est défendu partout. »

Maimonide, Shapiro et Netanyahou sont tous talmudistes. Lorsqu’ils parlent de la « Torah », ils ne veulent pas dire les cinq livres de Moïse ; ils parlent du Talmud. Avez-vous fait quelque recherche sur ce qu’enseigne le Talmud au sujet de Jésus ?

Sanhedrin 106a dit que Marie, mère de Jésus, était une prostituée. « Elle qui était descendante de princes et de gouverneurs jouait à la putain avec des charpentiers ». Aussi, dans la note #2 de bas de page de Shabbat 104b de l’édition Soncino, on déclare que, dans le texte « non censuré » du Talmud, il est écrit de la mère de Jésus, « Miriam la coiffeuse » eut des rapports sexuels avec de nombreux hommes.

Gittin 57a se réfère à Jésus comme bouillonnant dans de « l’excrément chaud ».

Mais je m’égare.

Pas besoin de dire que Candace toucha le troisième rail. Et presque immédiatement, les influenceurs sionistes de partout commencèrent à la condamner.

Le New York Post rapporta que le groupe haineux extrémiste sioniste StopAntisemitism avait accordé à Candace son prix de l’Antisémite de l’Année. Candace rétorqua sur son post X :

« De toute évidence, je vais préparer un discours d’acceptation pour mon show de demain. Tant de personnes à remercier. »

Gloire à Candace !

Les chrétiens sionistes sont sortis à quatre pattes de leurs bunkers israéliens pour fustiger Candace :

« Un leader évangélique a conseillé vivement aux églises de couper tout lien avec Candace Owens suite à ses déclarations sur Israël et les Juifs, ce qui conduisit l’Australie et la Nouvelle-Zélande à refuser toute entrée à l’experte politique.

« Laurie Cardoza-Moore, présidente de l’organisation à but non lucratif Proclamer la Justice aux Nations, qui a servi d’envoyé spécial aux Nations Unies pour le Conseil Mondial des Églises Indépendantes, a condamné une série de remarques de Candace Owens, 35 ans, à propos d’Israël et du peuple juif et qu’un grand nombre de gens juge antisémites. »

(Source)

Les chrétiens sionistes des États-Unis sont ceux qui ont permis le plus les nettoyages ethniques perpétuels et les génocides contre les Palestiniens au fil des derniers 76 ans. Ils sont la colonne vertébrale de l’influence et du pouvoir du lobby israélien à Washington, D.C. Ils sont la colonne vertébrale du contrôle d’Israël exercé sur le Congrès américain et la Maison Blanche. Ils sont la colonne vertébrale du grand courant médiatique dominé par Israël. Et ils sont la cause de l’écroulement de la conscience et de l’humanité au sein des chaires et des églises évangéliques.

Le sionisme (juif ou chrétien) est un cancer. Il érode le corps politique des nations et le corps politique des églises. C’est la grande erreur efficace antichriste (2 Thessaloniciens 2:11) et l’ensorcellement (Galates 3:1) du monde d’aujourd’hui.

Et presque tous les politiciens, les pasteurs, les journalistes, les présentateurs de nouvelles, les rédacteurs de journaux, les écrivains, les artistes, les hôtes de talk-shows et les podcasters de notre pays contribuent à répandre cette maladie cancéreuse. Il n’y en a pas beaucoup à posséder la conviction et le courage de résister au mastodonte sioniste omniprésent. Mais grâce à Dieu, Candace Owens est l’un d’eux. C’est une Daniel ou une Déborah moderne qui possède le courage du lion face à une horde d’hyènes.

Gloire à Candace !

Au cas où Candace pourrait elle-même découvrir cet article et le lire, laissez-moi vous mettre en garde, chère dame, car Donald Trump est lui-même un uber-sioniste qui vous jetterait sous les roues de l’autobus en un millième de seconde s’il a l’impression que vous devenez une menace pour la machine sioniste à qui il appartient.[1]

Entre temps, Candace Owens est une oasis de vérité dans un désert de mensonges et de corruption. Elle se dresse au-dessus de ses pairs. Elle rejoint la compagnie des champions, comme le congressiste du Kentucky Thomas Massie.

Gloire à Candace !

[1] Note du traducteur : Sur ce point précis, Moisson des Élus ne partage pas le point de vue de Chuck, car nous croyons que Donald Trump, loin d’être sioniste, poursuit un plan caché visant à régler le cas d’Israël. Des informations diverses sur les réseaux alternatifs montrent un tout autre portrait de Donald Trump et de son équipe.




La psychose postélectorale explose – La fusion américaine a débuté

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Décembre 2024

Par Jerry Barrett

« Il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte ; car la crainte cause de la peine ; or celui qui craint, n’est pas accompli dans la charité. »

1 Jean 4:18

« Que si notre Evangile est encore voilé, il ne l’est que pour ceux qui périssent. Desquels le Dieu de ce siècle a aveuglé les entendements, c’est-à-dire, des incrédules, afin que la lumière de l’Evangile de la gloire de Christ, lequel est l’image de Dieu, ne leur resplendît point. »

2 Corinthiens 4:3-4

On a beaucoup parlé de la manière de penser de ceux qui se qualifient de progressistes. On ne peut catégoriser aucun d’entre eux de normal ou de sain. L’on peut attribuer ce dérangement aux « institutions d’enseignement supérieur » et aux imbécilités émanant des médias contrôlés.

Ces opérations psychologiques furent déclenchées de façon collective durant les années 1960 et se sont graduellement étendues au fil des décennies qui ont suivi. Le marxisme culturel a atteint des niveaux pandémiques et notre pays n’est pas ce qu’il y a de mieux à cet effet.

La venue des médias sociaux a engendré la propagation de la folie à travers le monde. L’élection – certains diront l’élévation – de Donald Trump à un second terme à la Maison Blanche a provoqué une multitude de progressistes. Des experts des médias contrôlés ont fomenté la colère, le dégoût et carrément la violence contre ceux qui le soutiennent.

Plein déploiement de polémique déséquilibrée

Dans les jours, les semaines et les mois conduisant à l’élection de novembre, un grand nombre de posts sur Tik Tok, Facebook, X (anciennement Twitter), Instagram et d’autres plateformes ont contribué à répandre le vitriole. Même si les événements étaient rapportés sur les médias alternatifs, il n’y avait à peu près aucun autre post-script ailleurs.

L’Amérique était jadis un pays qui se flattait de ses discours et de ses débats. Il y avait du civisme même au cours des échanges les plus passionnés. Ce phénomène s’est éteint, et il est à douter qu’il ne revienne jamais. Chose ironique, cette psychose se montre premièrement chez ceux qui proclament être des penseurs progressistes promouvant l’idéologie d’inclusion.

Centres d’endoctrinement à portée de main

Des membres du monde universitaire – qu’ils soient des administrateurs, des conseillers ou des enseignants – ont l’espace libre quant à leur idéologie. Cette arène se peuple d’une vaste majorité de démocrates à tendance gauchiste. Sachant cela, il ne devrait pas nous surprendre que ces « formateurs de jeunes esprits » aient réagi comme ils l’ont fait suite au résultat des élections.

En Ohio, une enseignante d’école supérieure a été suspendue après enquête suite à une vidéo qu’elle a mise en ligne. Dans cette diatribe, elle veut que les hommes blancs qui ont voté bleu le fassent savoir aux autres pour qu’ils se sentent en sécurité. De toute évidence, si vous avez une pigmentation plus foncée, elle sait que vous avez voté bleu. Elle semble donc menacer les hommes qui ont voté pour Trump.

En Californie, un enseignant d’histoire d’une école supérieure a été filmé en train de lancer une tirade pleine de profanations contre Donald Trump en face de ses étudiants. Il a mis la perte de Kamala sur le dos des « femmes blanches et des hommes latinos qui souhaiteraient être blancs ». De même, cet « éducateur » a été placé en congé administratif.

À l’Université de l’Oregon, un administrateur a posté sa diatribe sur les médias sociaux, déclarant : « Je me fiche que vous soyez de ma famille, je me fiche que vous soyez mon ami … Vous pouvez

Un administrateur de l’Université de l’Oregon, Leonard Serrato, a été mis en congé après une tirade arrosée de jurons disant ce qu’ils devaient faire à ses amis et à sa famille qui ont voté pour Donald Trump.

littéralement aller vous faire [f…] si vous avez voté pour Donald Trump. J’espère que vous allez vous jeter en bas d’un pont. » Tel que ce fut le cas pour les éducateurs précédents, il a été placé en congé administratif.

Combien de gens ont entendu des reportages sur cette aliénation mentale dans les sources de nouvelles nationales et locales ? Je présume que très peu d’incidents comme ceux-ci ont fait la une. En outre, êtes-vous choqué de voir que ce déploiement manifeste de haine émane d’un parti politique qui déteste le christianisme ?

Foggy Bottom tient des sessions de cris

Anthony Blinken, Secrétaire d’État, a inondé son département de flagorneurs qui ont poussé la diversité, l’équité et l’inclusion. Avec la défaite de Kamala Harris, le Département d’État a organisé une session thérapeutique à l’interne pour les employés. Selon le Washington Free Beacon, une source a révélé à son reporter : « la rencontre était une session de cris en rapport avec la victoire de Trump ».

Le Washington Free Beacon a rapporté que le Département d’État, sous Anthony Blinken, a tenu une session de cris à propos de la défaite de Kamala Harris

Un autre fonctionnaire a dit au Free Beacon, « Pendant quatre ans, on a mis l’emphase sur les sentiments des gens, souvent avec la ferveur collégiale d’un campus, plutôt que le travail pour faire avancer les intérêts de l’Amérique. » En mai 2023, le Département d’État tint une session thérapeutique en rapport avec un pépin dans le système de courriels qui utilisait des pronoms inappropriés.

La FEMA dénoncée

Suite à la destruction entraînée par les ouragans Helen et Milton, le régime Biden attendit des jours avant de déployer les travailleurs humanitaires de la FEMA. Dans un communiqué complètement méprisant d’un superviseur de la FEMA, on ordonna aux travailleurs de contourner les maisons qui affichaient des pancartes et des drapeaux promouvant Donald Trump.

Le Daily Wire reçut la correspondance interne d’un sonneur d’alerte qui fut confirmée par de multiples employés fédéraux. Marn’i Washington, le leader de l’équipe de l’Assistance aux Survivants de Désastres pour le Comté Highland de la Floride, donna instruction, verbalement et dans un groupe de bavardage en ligne, « d’éviter les maisons faisant de la publicité pour Trump ». On sauta environ une vingtaine de maisons de la fin octobre à novembre. Selon le Daily Wire, des travailleurs ont écrit dans le système de messagerie du gouvernement : « Trump n’a pas signé d’entrée pour le leadership. »

Le représentant Greg Steube de la Floride a déclaré que « Il y aurait des messages textes de Washington, D.C., aux superviseurs les conseillant et les dirigeant à faire cela. Donc, quelqu’un au sommet de la FEMA conseillait les gens sur le terrain de faire cela. Le Comité de Surveillance doit aller au fond de cette affaire. »

Le manque de compassion envers un concitoyen, particulièrement celui qui paie votre salaire, est répréhensible. Malheureusement, c’est le cas de ceux qui proclament être progressistes, divers et inclusifs. Dans Jean 1 4:7-8, nous lisons : « Mes bien-aimés, aimons-nous l’un l’autre ; car la charité est de Dieu ; et quiconque aime son prochain est né de Dieu, et connaît Dieu. Celui qui n’aime point son prochain, n’a point connu Dieu ; car Dieu est charité. »

Les médias contrôlés ne reviendront pas sur leur position

Joy Reid d’MSNBC est remplie de haine et de rage envers ceux qui ne voient pas le monde à travers son prisme. Elle a vomi des commentaires haineux contre les femmes blanches, les hommes latinos et tous ceux qui ont voté pour Donald Trump.

Avec les fêtes qui pointent à l’horizon, Reid et un invité ont conseillé à tous les démoncrates d’éviter les membres de leur parenté qui ont soutenu Trump. Chose ironique, un indicateur principal de comportement sectaire est d’isoler du reste de la famille quelqu’un qui supporte un parti en particulier, une personne ou une série d’idées.

Les célébrités quittent ?

Durant la période préparatoire aux élections, un certain nombre du gratin des célébrités a posté sur les plateformes des médias sociaux que si Trump était élu, ils quitteraient le pays. Si la mémoire ne nous fait pas défaut, ne dirent-ils pas la même chose en 2016 ?

Un récent sondage rapporte que cinquante-quatre pourcent des démocrates réévaluent leur avenir. Cinq pourcent déclarent qu’ils vont définitivement déménager de l’Amérique, tandis qu’un autre cinq pourcent dit qu’ils vont probablement le faire.  Les destinations principales du sondage sont : le Canada, le Royaume-Uni et le Mexique.

Accepter la réalité

Nous savons que ce monde est fracturé. Satan et ses sbires usent frénétiquement de toutes les tentations pour voler des âmes à Jésus. Nos leaders sont corrompus. Le cœur d’un grand nombre est souillé. C’est la réalité.

Grande est la tentation d’altérer la réalité. Beaucoup de gens vont implanter de folles théories pour éviter leurs responsabilités. Même si les circonstances semblent insupportables, c’est le temps de renforcer votre foi en Christ.

« Je puis toutes choses en Christ qui me fortifie » (Philippiens 4:13).

En acceptant la réalité, l’on reconnaît et l’on accueille l’inconnu. La vraie foi accueillera Dieu au milieu de ce malaise.

« Le jour auquel je craindrai je me confierai en toi. Je louerai en Dieu sa parole, je me confie en Dieu, je ne craindrai rien ; que me fera la chair ? » (Psaume 56:3-4).

Nous ne pouvons pas résister à ce qui est réel. Accepter la réalité amène l’espoir et la sagesse. En ouvrant nos cœurs à l’amour de Dieu, nous porterons Ses fruits.


Par Sandra Myers

Se débarrasser de la nouvelle vague de domestication

 

Une nouvelle vague de domestication – il s’agissait de la plus grosse part d’un titre d’article que j’ai récemment lu dans le magazine The Atlantic, sous l’entête scientifique. Ce qu’il y a, c’est qu’il parlait de chiens.

Comme amoureuse des chiens, j’étais intriguée et je lus l’article. Ce qu’il y avait de drôle à propos de cet article, c’est que plus je le lisais, plus il décrivait « la nouvelle vague de domestication des chiens », et plus je pensais y voir une similarité à ce qui est appliqué aux Américains – une nouvelle vague de domestication.

Certains des points les plus marquants de l’article débattaient de ce que les chiens tiennent une place de valeur à cause des travaux qu’ils effectuent – leur dessein : la chasse, le gardiennage, la surveillance, le rassemblement du troupeau, etc.

Il n’y a pas si longtemps, les chiens, bien que grandement aimés, était, eh bien, des chiens. Il n’y a maintenant plus de travaux pour la moyenne des chiens, seulement des vêtements canins – y compris de grandes marques – ce qui inclus des pyjamas, des bijoux, des costumes d’Halloween et plus encore ; nous avons également la journée du soin des chiens, des cimetières formels pour les animaux domestiques, des menus spéciaux pour les chiens au restaurant.

L’article poursuivait en disant qu’en une seule génération, leur vie avait complètement changé. L’urbanisation s’accroissant, les enfants (l’article mentionne les enfants) et les chiens n’ont plus d’endroit sauvage spacieux où vagabonder. Avec cette adaptation aux demeures urbaines sédentaires, nous serons plus à même de les voir sommeiller paresseusement sous les bureaux, toujours tranquilles, pendant que les « parents » travaillent à la maison. À la suite de quoi, peut-être une promenade arrangée dans le parc canin suivi d’une traite de tasse à chiot chez rien de moins que Starbucks !

Chignon de chien vs chignon d’homme… dans la nouvelle vague de domestication, qui le porte le mieux ?

Chignons d’hommes et les métrosexuels

Mais je m’égare. Le point de cette discussion de l’article de The Atlantic était réellement la nouvelle vague de « domestication » – de l’ensemble des Américains. De manière presqu’aussi abrupte que chez les chiens, la résolution a été abaissée et déformée chez les individus. Abandonnées sont les choses que je prenais pour acquise au fur et à mesure que je grandissais : le sentiment d’accomplir quelque chose d’aussi simple que d’obtenir son permis de conduire à l’âge de 16 ans et d’avoir de l’argent de côté d’un emploi pour acheter une voiture usagée ; avancer dans une carrière ; avoir son propre endroit ; et créer une vie, une famille et un foyer pour soi-même.

Les Américains sont en train d’accepter rapidement la nouvelle et abrupte vague de domestication orchestrée. La campagne pour faire habiter les Américains dans des villes 15-minutes sans voiture crée particulièrement une mentalité de style de vie souvent sédentaire au niveau physique. Nous vivons maintenant une époque de chignons d’hommes et de salles de cris.

Les enfants dont les parents les ont gâtés sans penser avec « tout ce qu’ils n’ont jamais eu » et veulent « être leurs amis » créent une nouvelle génération châtrée. Envolée leur capacité à penser, à résoudre un problème, le sentiment d’avoir un objectif, leur responsabilité, leur valeur propre, leur motivation à faire leur propre chemin dans le monde. Cet instinct étant parti, de nombreux enfants adultes vivent encore dans le foyer familial ou y retournent sans avoir de plan pour quitter ou faire leur propre chemin.

Cette victoire électorale rallumera-t-elle les valeurs traditionnelles ?

En seulement quatre ans, le rythme de cette neutralisation s’est accéléré rapidement. Durant le terme de Biden à son poste, ses maîtres marionnettistes ont définancé la police, se sont amollis ridiculement devant le crime, ont propulsé la déviance sexuelle à l’avant-scène, ont dévalué l’enseignement collégial en tentant de le donner gratuitement, ont amené un paquet d’immigrants pour déstabiliser les villes et ont mis massivement sous contrat nos arrière-petits-enfants en donnant gratuitement de l’argent aux pays étrangers.

Ce bouleversement culturel souvent violent et fait devant notre face a, semble-t-il, relégué de nombreux chrétiens et autres conservateurs dans l’ombre – neutralisant presque un bon nombre d’entre eux et cherchant à les rendre impuissants. Bien sûr, il y en a qui ne se sont pas laissés intimider pendant ces quatre dernières années. À eux, je leur dis Bravo !

Est-ce que la dynamique de la victoire électorale de Donald Trump va revigorer ceux qui se sont lassés ? Je prie pour cela. Peut-être peut-on redresser la barre et que l’Amérique va redevenir à nouveau un leader respecté du monde libre.

Mais chose plus importante, est-ce que la levée des bottes libérales de sur nos cous va contribuer à raviver le feu d’un renouveau pour Jésus en Amérique ? Je prie aussi pour cela.

Je ne me fais pas d’illusions à propos de Donald Trump. Je sais à quels maîtres terrestres il est redevable. Mais est-ce que la tentative d’assassinat et la préservation évidente de sa vie le garderont sur une voie plus divine ? Je prie encore pour cela aussi.

« Quand les justes sont avancés, le peuple se réjouit ; mais quand le méchant domine, le peuple gémit » (Proverbes 29:2).




Historien israélien : les guerres d’Israël pourraient le mener à sa chute

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

7 novembre 2024

Cet article est écrit avant que ne se conclue le vote de l’élection nationale de mardi, donc je ne connais évidemment pas le résultat de l’élection (mais je m’attends à un balayage net de Trump et du GOP). Toutefois, lorsqu’il est question d’Israël, qui est président importe peu – sauf que je m’attends à ce qu’une administration Trump soit de beaucoup plus belliciste au Proche-Orient que celle d’Harris. Mais Harris serait plus belliciste en Ukraine. Alors nous y voilà, les guerres doivent continuer.

Peu importe qui gagnera la Maison Blanche, les guerres américaines par procuration, en Ukraine comme en Israël, vont très, très mal. L’Ukraine va tomber dans les prochaines semaines. Les États-Unis ont perdu une autre guerre. Et les guerres d’Israël au Proche-Orient font aussi faillite.

Quand le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahou commença sa guerre génocidaire contre Gaza, il a dit que ses buts étaient de 1) vaincre le Hamas à Gaza ; 2) vaincre le Hezbollah au Liban ; 3) ramener les Israéliens déplacés du nord d’Israël à leurs foyers ; 4) rapatrier les otages israéliens. Il n’a atteint aucun de ses objectifs. En fait, tous les quatre buts se sont avérés des échecs catastrophiques.

Le Hamas n’est pas vaincu, loin de là. À cause de la folie génocidaire de Netanyahou, le Hamas est plus fort que jamais. Les Forces d’Occupation d’Israël ne peuvent même pas sécuriser le voisinage et les communautés qu’elles ont déjà détruites. En dedans d’une couple de semaines suivant la destruction par bombardement intensif de ces régions par Israël, les combattants du Hamas sont revenus encore plus fort. Et l’on peut comprendre pourquoi.

Le massacre de 200 000+ Palestiniens innocents, des hommes, des femmes, des enfants et des bébés (PAS 40 000 comme on dit à tout le monde) n’a rien fait pour débarrasser Gaza du Hamas – pas même le meurtre du leader du Hamas Yahya Sinwar. Et prenez note de ceci : contrairement à Netanyahou qui effectue ses combats à partir de la sécurité d’un bunker sous-terrain, Sinwar a été tué dans les rues de Gaza, avec un AK-47 dans les mains et dirigeant ses hommes. Pour les Palestiniens et les Arabes de partout, Sinwar est mort en héros. Sa mort inspire des milliers d’hommes à joindre le Hamas en son honneur.

De plus, il n’y a personne à Gaza qui n’ait pas perdu soit un membre de sa famille ou bien sa famille entière. Israël a réussi à transformer un peuple agraire des plus paisibles et passifs en une génération d’ennemis enragés salivant fortement à l’idée de vengeance. Les rangs du Hamas se gonflent de manière exponentielle et cela va se poursuivre dans les nombreuses années à venir. Israël a créé un monstre qu’il est incapable de maîtriser.

En outre, des documents secrets viennent d’être émis cette semaine par les aides les plus proches de Netanyahou disant que c’était Netanyahou lui-même qui donna des réponses évasives au sujet des accords de cessez-le-feu et a refusé de négocier la libération des Israéliens détenus captifs par le Hamas.

Ces fuites ont mené à la tentative de Netanyahou de faire dévier de lui-même l’incrimination en méprisant le Secrétaire à la Défense Israélienne Yoav Gallant. Ce geste est fort risqué et pourrait susciter un coup d’état militaire contre le Premier Ministre, car Gallant est très populaire au sein des forces armées israéliennes, particulièrement chez les généraux.

En plus, le nord d’Israël est plus dangereux pour le peuple israélien que jamais auparavant. Le Hezbollah du Liban n’a pas été le moindrement affaibli. L’assassinat par Israël d’Hassan Nasrallah n’a fait que solidifier et renforcer la résolution des combattants du Hezbollah de chercher justice contre Israël pour le martyr de Nasrallah.

En outre, la tentative par Israël d’un assaut terrestre dans le sud du Liban a été un désastre pour Israël. Il n’est entré qu’un couple de milles à l’intérieur du territoire libanais et a essuyé un nombre massif de pertes. De plus, les forces israéliennes décimées au Liban sont les soldats d’élite de l’armée d’Israël.

Le Hezbollah a une réserve presqu’inépuisable de missiles qui continue de pleuvoir sur Haïfa et le nord d’Israël à un volume toujours croissant. Les Israéliens déplacés du nord d’Israël ne retourneront jamais à la maison.

Voulant la victoire à tout prix, Netanyahou décida de porter un coup fatal à l’Iran par des attaques aériennes massives. Trois vagues d’avions étaient censées pulvériser l’Iran et le soumettre complètement. Mais encore là, ce fut une défaite majeure d’Israël.

La première vague d’attaque était censée bousiller les radars de l’Iran et assommer ses défenses aériennes. Mais cette première vague fut forcée de rebrousser chemin, car elle ne pouvait s’approcher assez près pour lâcher ses missiles sur les cibles visées parce qu’on découvrit que la technologie de défense et les radars que possède l’Iran étaient supérieurs à tout ce qu’a Israël. Si les pilotes n’avaient pas rebroussé chemin, ils auraient tous été plombés au ciel. Il en résulta que les deuxième et troisième vagues ne décollèrent jamais du sol.

Autre défaite majeure pour Israël !

Les échecs guerriers d’Israël démontrent à l’évidence qu’il ne peut vaincre aucun de ses ennemis. En outre, le succès surprise des capacités de défense de l’Iran contre l’attaque aérienne d’Israël fait paraître probable que les États-Unis ne seraient pas non plus capables de percer la défense aérienne de l’Iran (à moins d’utiliser les armes nucléaires), alors qu’Israël possède le système d’armement le plus sophistiqué et technologiquement avancé du monde occidental.

L’impuissance militaire d’Israël rend de plus en plus difficile pour les Israéliens de demeurer dans le pays. Des centaines de milliers de citoyens israéliens ont déjà fui – peut-être jusqu’à deux millions. Et l’exode ne fait que commencer.

Les amis, en voici le résultat : l’ère de l’hégémonie globale militaire des États-Unis est terminée. L’Amérique et ses alliés de l’Europe occidentale ne peuvent vaincre la Russie en Ukraine et ne peuvent vaincre les états arabes au Proche-Orient.

J’espère que les lecteurs comprennent la signification de tout cela. Nous avons tourné, pas seulement une page, mais tout un chapitre de l’histoire. Le monde ne sera jamais plus le même. Ce qui est en train d’arriver au niveau militaire en Israël et en Ukraine, et au niveau économique par l’émergence du BRICS amène l’Empire américain de plus en plus près de son coucher de soleil.

Tout cela sert de préface à un rapport en provenance de Londres :

Un historien israélien installé en Grande-Bretagne a dit que sa patrie pourrait entrer dans un déclin irrémédiable à cause de ses offensives incessantes contre ses voisins suite à l’attaque terroriste du groupement militant palestinien Hamas l’an passé.

Ilan Pappe [auteur du livre à succès The Ethnic Cleansing of Palestine], professeur à l’Université d’Exeter, a dit à Kyodo News, dans une entrevue récente, qu’il constate que les Israéliens deviennent moins confiants pour le futur, pendant que de plus en plus de gens dans le monde, y compris même certains Juifs, y repensent à deux fois concernant leur implication dans la contrée du Proche-Orient au milieu de ses campagnes militaires.

Avec l’économie et l’armée d’Israël en état de faiblesse, le manque de confiance chez les citoyens d’Israël a atteint un « point sans précédent », dit Pappe, en faisant remarquer que les jeunes communautés juives autour du monde se distancient apparemment du pays.

Le professeur dit qu’un des principes clés du sionisme – le mouvement pour un état juif en Palestine – demande le plus de Palestine possible avec le moins possible de Palestiniens.

« Vous ne pouvez avoir une patrie juive sans vous débarrasser de la population palestinienne, et vous ne pouvez pas vous débarrasser de la population palestinienne sans violence », dit-il.

Le statu quo d’Israël semble si insoutenable que la soi-disant solution à deux états, arrangement envisagé dans lequel il coexisterait avec un état palestinien, pourrait ne pas fonctionner, selon l’érudit.

« Il n’y a pas de solution en ce moment. Nous sommes dans un processus où Israël se met de plus en plus dans le trouble, peut-être au point de se désintégrer en tant qu’état. » a dit Pappe.

Pappe demande aux États-Unis, depuis longtemps défenseur d’Israël, d’arrêter de fournir de l’argent et des armes au pays et de cesser de le protéger aux Nations Unies, disant que « ce serait mieux pour tout le monde » si Washington minimisait son implication.

Il ajouta que le résultat des élections présidentielles américaines du mois prochain ne changera probablement pas la situation entourant Israël.

Pappe se montre timide. La solution à deux états n’aura sans doute pas à fonctionner, car il est fort probable que l’État sioniste d’Israël va éventuellement s’effondrer en tant que pays-nation – peut-être plus tôt que tard. Cela conduira à la formation d’un état unique palestinien où les musulmans, les chrétiens et les Juifs vivront paisiblement côte-à-côte, comme ils l’ont fait pendant plus de mille ans avant que n’existe l’état sioniste depuis 1948.

L’État d’Israël n’est PAS l’accomplissement de la prophétie – d’aucune manière, d’aucune forme. Et les évangéliques vont devoir composer avec cette réalité malvenue dans un futur pas si lointain.

L’état sioniste n’a été rien d’autre qu’une tumeur politique incendiaire qui a été injectée au Proche-Orient pour garder vivant le désir de l’establishment néoconservateur d’une guerre perpétuelle après la fin des deux guerres mondiales – et voler autant que possible de réserves de pétrole du Proche-Orient.

L’establishment de guerre néoconservateur a atteint son zénith lors de la guerre au terrorisme fabriquée après les attaques sous faux drapeau du 11 septembre. S’en suivirent les guerres contre l’Afghanistan, l’Irak, la Lybie et la Syrie. Toutes ces guerres se sont avérées un désastre pour l’Amérique. Non seulement cette guerre contre le terrorisme produisit-elle la surveillance étatique omniprésente au sein des États-Unis – complétée par le Patriot Act, la Loi sur les Commissions Militaires, le Département de la Sécurité du Territoire, etc. – c’était le point de départ de l’émergence d’une police d’état en Amérique, avec la suppression de la liberté d’expression et les confinements nationaux stalinesques durant l’expérimentation Covid.

Or maintenant, la pulsion guerrière néoconservatrice est en train d’amener le déclin et la chute de l’hégémonie économique et militaire américaine et la fin du monde unipolaire occidental.

Le problème, c’est que les pays occidentaux – spécialement les États-Unis – vivent dans le déni et sont terriblement peu préparés à la transition inévitable. Les opérations psychologiques courantes de l’ère après Guerres mondiales nous ont enseigné que les États-Unis sont un pays exceptionnel, non pas à cause de ses principes fondateurs de liberté individuelle, de libre entreprise et d’un gouvernement constitutionnel limité, mais à cause de son pouvoir et de sa puissance militaire – en employant la maxime la puissance fait droit. L’idée d’exceptionnalité appartient au fait d’être exemplaire dans les principes de liberté exemptés de la règle de loi et de la reconnaissance de la souveraineté de l’état.

Or maintenant, la balance commence à se rééquilibrer.

L’inévitablement écroulement de l’Ukraine et d’Israël témoigne de l’inévitable effondrement de l’empire américain. C’est une mauvaise nouvelle pour l’élite néoconservatrice de Washington, mais c’est une bonne nouvelle pour les États libres et indépendants de l’Amérique – sans faire mention de la perspective de la paix et de la prospérité de notre pays.

C’est-à-dire, si nous pouvons survivre aux prochains quatre ans de la quelconque administration qui sera inaugurée