Joel Osteen : juste un autre (riche) hérétique chrétien sioniste

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

22 mai 2025

Beaucoup d’entre nous, pasteurs, enseignants, professeurs et érudits du protestantisme évangélique avons depuis longtemps compris que l’Évangile de la Prospérité de Joel Osteen n’est rien de moins que de l’hérésie. Au fil des ans, l’on a écrit de gros volumes pour dénoncer les abus d’Osteen contre les vérités doctrinales de la Parole de Dieu qu’il utilise pour faire sa proie des gens crédules, indigents – et souvent pauvres – et se transformer en milliardaire.

Joel Osteen est un faux prophète par excellence contre lequel Jésus et Ses disciples nous ont mis en garde : « Or gardez-vous des faux Prophètes, qui viennent à vous en habit de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants. (Matthieu 7:15). « Mes bien-aimés, ne croyez point à tout esprit ; mais éprouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu ; car plusieurs faux prophètes sont venus au monde » (1 Jean 4:1).

Mais Osteen n’est pas seulement un hérétique de l’Évangile de la Prospérité, il est aussi un hérétique chrétien sioniste. Heureusement, ce fait s’observe aussi parmi les gens qui ne sont pas au sein du protestantisme évangélique.

Écrivant pour un site web catholique italien, GospelNews.net, Carlo Domenico Cristofori a rédigé un exposé sur les visions ultra sionistes d’Osteen. En voici des extraits :

« Vous êtes un David moderne … Vous faites comme il a agi. » »

C’est ce que le télévangéliste américain Joel Osteen a dit dans une entrevue exclusive avec Benjamin Netanyahou, justifiant de manière frappante le génocide à Gaza, mais avant tout, ce qui est encore plus sérieux de la part d’un pasteur chrétien baptiste, en tordant complètement le récit biblique concernant l’image miséricordieuse du roi David et l’interprétation de ses guerres à la défense de l’ancien royaume d’Israël et qui, en tout premier lieu, proposait des plans de paix aux populations païennes environnantes et ne commençait une guerre que lorsqu’il en était forcé pour sa survie.

Les paroles d’Osteen ne laissent planer aucun doute quant à son allégeance envers le sionisme askénaze-khazare rendu puissant par la franc-maçonnerie britannique et le protestantisme anglican.

Démontrant clairement sa soumission psychologique et politique envers un Netanyahou nazi sioniste, il y a cet article de Kathryn Shihadah publié dans le site web interconfessionnel Grace Colored Glasses qui commet une erreur grave en jetant le bébé avec l’eau du bain : c’est-à-dire, tirer avantage de l’adulation insensée et fanatique du pasteur Osteen pour Netanyahou afin de dénigrer le roi David qui était si clément qu’il quitta Jérusalem dans le but d’éviter sa destruction quand son fils Absalom, se rebellant contre lui, lui fit la guerre.

Le grand roi de Jérusalem, grâce à sa fidélité envers le Dieu tout-puissant, retourna voir l’Arche de l’Alliance dans la cité sainte dont Netanyahou fit plutôt un pivot de défi entre les musulmans et les Juifs (même entre les sionistes et les orthodoxes) après que les musulmans l’eurent conquit suite à la diaspora des Juifs qui assassinèrent leur propre Messie Jésus-Christ et après que les Palestiniens soient en partie marginalisés à cause du Traité de Balfour que désiraient les Rothschild sionistes britanniques et les opérations politiques contemporaines des présidents américains Barack Obama, Donald Trump et Joe Biden.

Tout cela acheté par le Lobby sioniste relié à l’AIPAC, principal commanditaire d’Israël dans son génocide et son dépeuplement planifié de Gaza.

Ceux qui sont sûrs que le Premier Ministre israélien actuel est l’incarnation apocalyptique d’un des nombreux ANTICHRISTS de l’époque biblique des temps de la fin doivent poursuivre et se demander comment il serait possible qu’un homme religieux se prétendant chrétien soit du côté d’un disciple du sionisme satanique, un rejeton maçonnique ésotérique du judaïsme traditionaliste qui, en fait, réagit plus en fonction du commerce du Lobby des Armes.

L’importance de l’argent pour les faux chrétiens

Nous ne sommes pas des bigots et ne croyons pas, par conséquent, que la richesse soit l’ennemi des chrétiens.

Mais quand des affaires commerciales de milliards de dollars surgissent de la collusion entre la religion et la politique, cela commence à sentir le soufre à des kilomètres à la ronde.

Osteen vit avec sa famille dans un manoir de 17 000 pieds carrés à River Oaks, d’une valeur estimée à 10,5 millions $.

Excuses pour le génocide israélien à Gaza

Dans une entrevue de 2011, Osteen déclara son soutien à Israël.

« Méga-évangéliste et prêcheur toujours jeune de la prospérité, Joel Osteen a récemment interviewé le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahou. La conversation démontra qu’Osteen manquait de compréhension de l’homme et du problème. La réaction de son audience à l’entrevue indiquait également que celle-ci était ignorante des faits. La source de leur information les gardait effectivement dans le noir, » écrivit Kathryn Shihadah dans son article d’analyse de la vidéo.

L’entrevue du pasteur Joel Osteen avec Netanyahou ne fit aucune mention de ces actions grandement problématiques. Osteen traita plutôt Netanyahou comme un célèbre saint. À la seizième minute de la vidéo, Joel dit au Premier Ministre : « Vous êtes un David des temps modernes … Vous agissez comme il a agi. »

Finalement, en paroles de condamnation trop laconiques et prudentes de la part du pasteur vouées à l’auteur du génocide de Gaza :

« Le fait que Joel Osteen soit heureux d’être en présence d’un (possible) criminel de guerre qui a (indéniablement) le sang de gens innocents sur les mains sous-entend qu’Osteen ne tire pas ses nouvelles de sources fiables (en vérité, on ne peut se fier au grand courant médiatique pour obtenir les faits à propos d’Israël et de la Palestine). »

De toute évidence, Cristofori écrit sa thèse comme un avertissement à ses condisciples catholiques en ce qui regarde l’influence du sionisme parmi les églises d’Amérique – spécialement chez les télévangélistes majeurs. Je suis heureux de voir un exposé comme celui-ci provenir du sein du catholicisme.

Je dis cela parce que beaucoup de gens catholiques m’ont écrit pour me signaler leur désappointement en ce que, comme beaucoup d’églises protestantes et évangéliques, de nombreuses églises catholiques ont de même adopté leur propre version de sionisme catholique. Je sais que le sionisme s’est aussi répandu dans d’autres religions, comme le mormonisme.

Toutefois, il m’apparaît aussi évident qu’il y a un grand nombre de gens au sein de ces divers systèmes de croyance qui voient clairement au travers de la façade du sionisme et s’y opposent avec véhémence – comme d’ailleurs un grand nombre de Juifs orthodoxes.

Je fais fréquemment la promotion du podcast du juge Andrew Napolitano, Judging Freedom. Les invités que le juge Nap interviewe sont parmi les professionnels les plus intelligents et finement informés que l’on puisse entendre. Je ne sais à peu près rien des croyances religieuses de la plupart de ces personnes, à l’exception d’un couple d’entre eux. Je comprends que le juge Nap est lui-même un catholique traditionnel (messe en latin), comme l’est l’ancien analyste de la CIA Philip Giraldi. Mais les deux hommes – ainsi que la plupart des autres invités du juge Nap – sont farouchement antisionistes.

Bien sûr, j’ai des différences théologiques sincères avec le catholicisme, le mormonisme et au sein du protestantisme, mais j’ai un profond respect et beaucoup d’admiration pour les gens d’autres systèmes de croyances (ou sans système de croyances) qui voient le mal dans le sionisme et sont assez courageux pour en parler.

En fait, ce dont je m’aperçois aujourd’hui, c’est que beaucoup de gens qui se trouvent à l’extérieur des milieux évangéliques nés-de-nouveau semblent avoir une compréhension plus claire des maux du sionisme que ceux qui se nomment chrétiens nés-de-nouveau.

La raison de cela est à deux volets : 1) la plupart des évangéliques nés-de-nouveau ont été immergés (se sont fait laver le cerveau) dans le Futurisme scofieldien, qu’on appelle aussi Dispensationnalisme prophétique, ou Sionisme chrétien, et/ou 2) la plupart des évangéliques nés-de-nouveau sont ignorants et même hostiles envers les lois naturelles de notre Créateur. Ce faux enseignement, cette ignorance et cette hostilité sont le terreau fertile du sionisme.

L’on n’a pas besoin d’être un chrétien né-de-nouveau pour comprendre, par les lois de la nature, qu’il y a quelque chose de très mauvais dans le massacre sans raison de masses d’innocents. Pas besoin d’être chrétien né-de-nouveau pour comprendre que les ordres permettant aux soldats de violer les femmes des peuples opposés sont un crime contre l’humanité. Pas besoin d’être chrétien né-de-nouveau pour comprendre que le nettoyage ethnique est un grand mal moral.

J’ai écrit là-dessus en long et en large ici.

Et pour les évangéliques nés-de-nouveau qui lisent ceci, et qui me crient après sur leur écran d’ordinateur, en citant les guerres de Jéhovah de l’Ancien Testament d’Israël contre les Amalécites et les Canaanites, vous laissez les fausses doctrines des télévangélistes et des prêcheurs chrétiens sionistes vous tromper sur la vérité et sur ce que l’Ancien Testament enseigne vraiment à propos de ces guerres.

Je viens de livrer mon troisième message (de quatre) sur ce sujet même. Je défie n’importe quel chrétien né-de-nouveau qui soutient le génocide d’Israël contre les Palestiniens en se basant sur les lois de la guerre de l’Ancienne Alliance de regarder ce message (et les deux autres précédents).

Récemment, le juge Nap a interviewé l’ancien diplomate britannique Alastair Crooke (je ne sais rien des convictions religieuses de Crooke). Dans cette entrevue, Crooke démontre beaucoup de perspicacité (comme les pères fondateurs de l’Amérique) en ce qui regarde les lois de la nature.

Je cite directement de l’entrevue :

Napolitano : Pendant que vous et moi étions en ondes, Chris a fait un sondage auprès des gens qui nous regardent. La question est celle-ci : Quelle genre de menace pensez-vous que l’Iran pose aux États-Unis ? Voici les options : une menace modérée, une menace majeure, une menace minimale, aucune menace du tout.

77 % aucune menace du tout ; 17 % menace minimale ; 3 % menace majeure ; 2 % menace modérée. Donc, trois-quarts d’aucune menace du tout. Je devine que vous auriez voté de cette manière aussi.

Crooke : Il n’y a absolument aucune menace. Parce que l’Iran ne menace ni ne défie les États-Unis directement en aucune manière. Ce n’est une menace que si vous considérez Israël, si vous voulez, comme une Légion étrangère des États-Unis et, en tant que telle, ne peut être touchée et doit dominer la région.

C’est un exercice cherchant en réalité à normaliser le Proche-Orient avec Israël pour que celui-ci soit Priam au-dessus de Pâris. Et ce ne sera pas acceptable, même pour l’Arabie Saoudite, même pour Gaza.

Maintenant, lisez attentivement les deux prochains paragraphes :

Et donc, cette partie du projet entier de Trump est menacée de tomber en morceaux, non pas parce que l’Iran menace les États-Unis, mais parce que les actions d’Israël sont réellement incompatibles avec l’idée que l’occident se fait de la moralité : que l’on ne tue pas les femmes, que l’on ne tue pas les enfants. Cela remonte à loin, ce n’est pas une question de loi ou quoi que ce soit d’autre. Shakespeare [Macbeth] l’a dit très clairement, en décrivant dans un de ses poèmes, lorsque le roi Tarquin descendait le corridor pour aller violer Lucrèce. Et alors qu’il arpentait le corridor, il savait que cela détruirait son âme et que le ciel et la terre tomberaient sur sa tête pour l’acte qu’il s’apprêtait à commettre.

Ce n’est pas quelque chose qui soit chrétien en particulier, ou musulman en particulier ou quoi que ce soit d’autre. Ce sont, si vous voulez, les structures les plus profondes au sein de l’être humain. Et donc, quelque part, peu importe vos antécédents culturels, l’idée que l’on fasse exploser des enfants et que des parties de leur corps se retrouvent éparpillées sur le sol est tout simplement outrageuse et inacceptable. Mais c’est la menace maintenant.

Amen, Alastair Crooke ! En dépit de l’ignorance des chrétiens évangéliques, la pierre angulaire de la civilisation occidentale, ce sont les lois naturelles de notre Créateur.

Les lois naturelles et morales de Dieu mises en l’humanité à la création ne sont en effet ni « particulièrement chrétiennes » ni « particulièrement protestantes », ou « particulièrement catholiques », ou « particulièrement musulmanes », ou « particulièrement mormones », ni même « particulièrement agnostiques ». Il s’agit d’une loi naturelle mise dans l’homme par notre Créateur : « Or quand les Gentils, qui n’ont point la Loi, font naturellement les choses qui sont de la Loi, n’ayant point la Loi, ils sont Loi à eux-mêmes. Et ils montrent par là que l’œuvre de la Loi est écrite dans leurs cœurs ; leur conscience leur rendant témoignage, et leurs pensées s’accusant entre elles, ou aussi s’excusant) » (Romains 2:14-15). Et CETTE loi condamne tout à fait ce que les États-Unis et Israël font à Gaza et dans tout le Proche-Orient.

Mais Joel Osteen et ses camarades télévangélistes ultra riches ignorent complètement la Loi naturelle et biblique et soutiennent avec enthousiasme le génocide incessant d’Israël sur Gaza. Et la raison est claire. Essayez de trouver un milliardaire qui ne soit pas un sioniste.




La guerre en Ukraine appartient maintenant à Donald Trump

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

15 mai 2025

« Ce n’est pas ma guerre. » –Donald Trump (à bord de l’Air Force One, le 25 avril)

Le Président Donald Trump a dit à répétition que la Guerre en Ukraine était la guerre de Joe Biden, pas la sienne. Mais maintenant, la guerre en Ukraine appartient à Trump. Il ne peut en renier la propriété plus longtemps.

De Defence-blog.com :

L’administration du Président Donald Trump aurait approuvé sa première vente d’armes à l’Ukraine depuis le début de son second mandat, et elle planifie d’autoriser des exportations commerciales directes d’une valeur de 50 millions $ ou plus.

Le geste fut d’abord rapporté par Kyiv Post, qui cite des sources diplomatiques, plus tard confirmées par des comptes-rendus du Congrès.

Selon le rapport, l’administration américaine a formellement notifié le Congrès le 30 avril de son intention de permettre la vente de biens militaires à l’Ukraine sous le programme de Ventes Commerciales Directes (VCD). Le mécanisme permet aux compagnies de défense américaines de négocier des exportations d’armes directement avec des gouvernements étrangers, en attendant l’approbation du Département d’État.

Kyiv Post dit que la vente proposée inclurait des biens conçus pour l’armée, des données techniques et des services reliés à la défense. L’approbation a été donnée sous la Loi sur le Contrôle de l’Exportation d’Armes qui comporte une notification auprès du Congrès pour les ventes de défense excédant un certain seuil.

Une confirmation additionnelle est parvenue de la Pravda européenne qui citait de la documentation disponible sur le site internet officiel du Congrès américain. Un registre listait une entrée datant du 29 avril, cataloguée EC-859, faisant référence à un mémo du bureau légal du Département d’État à la Chambre du Comité des Affaires Étrangères.

Le mémo notifiait le Congrès à propos « d’une licence proposée pour l’exportation d’articles de défense, incluant des données techniques et des services de défense à l’Ukraine pour un montant de 50 millions $ ou plus », conformément aux lois de contrôle des exportations des États-Unis.

Cette transaction représente la première autorisation d’exportation reliée à la défense vers l’Ukraine sous la présente administration du Président Trump.

Bien que les détails de l’équipement ou les systèmes spécifiques n’aient pas été divulgués, la synchronisation suggère un changement vers un plus grand support militaire au sein des régions à l’instabilité continue.

De même, le génocide israélien à Gaza est maintenant le génocide de Trump. Cet homme qui a été élu président sous la promesse de mettre fin « aux stupides guerres » de l’Amérique (ses propres mots) est enfoncé jusqu’au cou dans la continuité et l’escalade de ces guerres.

Suivant les guerres de Trump au nom d’Israël, nous parvient ce rapport :

L’armée israélienne commencera à recevoir « une cargaison majeure de nouvelles armes » des États-Unis au cours des prochaines semaines afin de l’aider à se préparer pour ses opérations incessantes à Gaza et une possible attaque contre l’Iran, a rapporté le site de nouvelles israélien Ynet, lundi.

Les détails de la cargaison d’armes ne sont pas clairs, mais Ynet dit que cela comprendrait 3 000 munitions pour les Forces Aériennes Israéliennes. Le rapport dit que la cargaison de bombes a été approuvée récemment par l’administration Trump.

L’Agence de Coopération de la Défense du Pentagone a dit lundi que le Département d’État avait approuvé une entente de 180 millions $ d’armes de l’Eitan Powerpack Engines qui se rendra en Israël, mais elle n’annonce aucune nouvelle cargaison de bombes.

Le rapport de Ynet dit que la nouvelle cargaison d’armes servira à préparer l’armée israélienne à une « nouvelle campagne à grande échelle » à Gaza et qu’elle vient en plus d’au-delà de 10 000 munitions attendues pour remplir bientôt les réserves d’Israël.

L’administration Trump a approuvé une série de transactions et de cargaisons d’armes pour Israël totalisant plus de 12 milliards $, y compris des dizaines de milliers de bombes de 2 000 livres qu’Israël a lâchées sur des régions civiles à population dense de Gaza.

À part d’alimenter la guerre génocidaire d’Israël à Gaza, l’aide militaire américaine à Israël soutient les opérations militaires israéliennes en augmentation en Cisjordanie et ses occupations au sud du Liban et au sud de la Syrie.

Au-delà de ça, Trump étend les guerres américaines au Proche-Orient en y incluant le Yémen. Cependant, après avoir dépensé plus d’un milliard de dollars en bombes et en opérations militaires, et après avoir perdu trois avions de combat F/A-18 lors de nos attaques contre les Houthis, avec comme résultat de n’avoir RIEN fait pour démanteler leurs capacités de lancement de missiles contre Israël afin de défendre le peuple palestinien – mais tuant des tas de civils yéménites innocents – nos vaisseau de la Marine ont été forcés de se mettre en lieu sûr, accordant au Yémen une victoire ÉNORME et en humiliant complètement Trump et ses néoconservateurs sionistes de D.C.

Le journaliste de renommée internationale Pepe Escobar a expliqué les détails de cette défaite humiliante lors de la guerre de Trump au Yémen dans son entrevue avec le juge Andrew Napolitano.

Après coup, Trump a fait ce qu’il fait toujours : MENTIR en disant à l’Amérique qu’il a « conclu un marché » avec le Yémen après que ce pays l’ait « supplié » de cesser de les bombarder d’obus et que le Yémen ait promis d’arrêter de lancer des attaques de missiles contre des cibles israéliennes.

En vérité, le Yémen n’a rien dit de tel. La Marine américaine est partie la queue entre les jambes étant forcée de quitter la région ou de subir de plus grandes pertes et de plus grands dommages. On le voit par le fait que les Houthis continuent à lancer des missiles contre des cibles israéliennes.

Et la seule raison pour laquelle les Houthis attaquent Israël, c’est le génocide à Gaza et le blocus des aliments et des médicaments mis en place par les Forces de Défense Israéliennes (FDI). Durant le bref cessez-le-feu négocié entre les États-Unis et Israël, le Yémen a STOPPÉ ses attaques de missiles. Celles-ci ont repris APRÈS qu’Israël ait rompu le cessez-le-feu, recommencé le génocide et aussi rompu sa promesse de permettre l’aide alimentaire et médicale à Gaza.

Comme tous les présidents de ce siècle, Trump n’est qu’un autre escroc menteur, un fourbe à deux faces, qui dit au peuple américain ce que celui-ci veut entendre, mais, en fin de compte, il n’est qu’un autre laquais acheté et payé par Israël et le complexe militaro-industriel – et ajoutez maintenant la technocratie Musk/Thiel.

Si Trump était sincère dans son fabuleux babillage belliqueux disant vouloir être un président de « paix » et mettre fin aux guerres en Europe de l’Est et au Proche-Orient, il aurait pu le faire en dedans de quelques semaines depuis le début de son mandat. Tout ce qu’il avait à faire, c’est de fermer le robinet, arrêter d’envoyer du support militaire en Ukraine et en Israël, et les deux guerres se seraient arrêtées presqu’immédiatement.

Mais que fait Trump ? Il poursuit le flot d’aide militaire aux deux pays sans discontinuer.

Ni l’Ukraine, ni Israël ne pourraient tenir une semaine sur le champ de bataille sans le soutien militaire américain. Les deux guerres sont des GUERRES DE L’AMÉRIQUE. Les néoconservateurs guerroyeurs sionistes de Washington, D.C., font leurs guerres autour du monde par l’entremise d’autres nations telles que l’Ukraine et Israël – et même maintenant ISIS en Syrie – pour qu’elles saignent et meurent à leur place.

Vous rappelez-vous d’ISIS ? G.W. Bush a lancé deux guerres résultant en milliers de morts de soldats américains et en trillions de dollars des payeurs de taxe pour détruire notre grand « ennemi », ISIS. Maintenant, Donald Trump emploie des milliards de dollars des payeurs de taxe, la CIA, la Marine américaine et les Force de l’Air pour fournir une couverture, des renseignements, de la formation et de l’équipement afin d’appuyer notre « allié » en Syrie, ISIS.

Des reportages disent maintenant que Trump entend financer et fournir de l’aide militaire à ISIS pour envahir le Yémen. Encore une autre guerre par intermédiaire pour l’Amérique.

Combien de fois l’ai-je dit ? Il n’y a pas deux partis à Washington, D.C. Il n’y en a qu’un seul à Washington : le PARTI DE LA GUERRE, connu aussi sous le nom de PARTI SIONISTE.

Et pendant combien de temps encore le peuple américain ne comprendra-t-il pas ?

Mes camarades défenseurs de la paix des médias alternatifs continuent à se gratter la tête en se demandant comment le peuple américain peut continuer d’être aveugle face à l’étreinte mortelle qu’Israël et les fournisseurs d’armes maintiennent sur nos politiciens (des deux partis) au sein de la Beltway. Mais il y a un simple tube de colle qui soude ensemble cette chicanerie calamiteuse : Les pasteurs et les églises évangéliques.

Sans la constante, incessante, continuelle, répétée, récurrente (vous voyez l’idée ?) propagande dispensationnaliste/prophétique futuriste/scofieldienne/ravisseuse que les évangéliques régurgitent vingt-quatre heures par jour, sept jours par semaine, cinquante-deux semaines par année en regard de la prophétie des « temps de la fin », toute la charade serait tenue pour la fraude qu’elle est, et tout l’agenda néocon/sioniste/guerrier s’effondrerait.

C’est vraiment aussi simple que ça.

Plus, il y a un autre sous-produit du culte de la « fin des temps », celui-ci spirituel – peut-être le plus dommageable. Tout cet enseignement dispensationnaliste de la « fin des temps » résultant en un soutien inconditionnel de dizaines de millions de chrétiens évangéliques pour le génocide et le nettoyage ethnique d’Israël au Proche-Orient, le soutien inconditionnel pour la guerre en Ukraine (parce qu’ils disent que la Russie est le « Gog et Magog » d’Ézéchiel) et le support enthousiaste inconditionnel pour les guerres américaines étrangères en général, tout cela tient des millions de gens ÉLOIGNÉS du christianisme.

Aujourd’hui, moins de gens s’associent avec les églises de l’establishment qu’à toute autre époque de l’histoire de notre pays. Et plus de gens aujourd’hui, en Amérique, s’identifient comme « non-religieux » ou s’identifient aux églises non-chrétiennes qu’à toute autre époque de l’histoire de notre pays.

En d’autres mots, la secte de l’Enlèvement, avec tous les tentacules hérétiques qui l’accompagnent, fait plus pour paganiser l’Amérique que tous les athées et les agnostiques combinés.

Trump ne peut plus dire que la guerre en Ukraine n’est pas la sienne. Elle lui appartient (de même que les guerres au Proche-Orient) en bloc – ainsi qu’aux évangéliques « des temps de la fin » d’Amérique.




Les feux en Israël : signe consécutif à Sodome et Gomorrhe ?

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

8 mai 2025

Globalement, les médias américains à domination sioniste sont silencieux, tenant ainsi le peuple américain dans l’ignorance en ce qui regarde les feux de type apocalyptique qui brûlent en Israël.

À l’époque estivale, les feux de forêt sont chose commune dans l’ouest des États-Unis (et dans l’ouest canadien), comme ceux d’entre nous qui y vivons pouvons le certifier. Les feux sont habituellement provoqués, soit par la négligence humaine (les campeurs qui n’éteignent pas leurs feux de camp, les fumeurs qui jettent leurs mégots de cigarettes dans des environnements de bois sec, etc.), soit par la nature, principalement par la foudre.

Mais les États-Unis sont un pays extrêmement grand, s’étendant sur des millions d’acres d’habitat naturel intrinsèquement très inflammable. De son côté, Israël est un pays minuscule, de la taille de l’État du New Jersey – et même plus petit. Bien que les feux de forêt au Proche-Orient ne soient pas rares, les forêts endémiques et les régions sauvages ne se composent pas de variétés hautement combustibles comme c’est le cas ici aux États-Unis et au Canada.

Depuis l’avènement de l’État d’Israël en 1948, l’état sioniste a planté des centaines de millions de plantes, d’arbres et d’arbustes non-originaires qui sont grandement combustibles et cela a conduit à l’accroissement d’incendies désastreux jamais vus auparavant dans la région de la Palestine – y compris Israël.

Voyez ce rapport-ci dans le Jerusalem Post.

Mais les feux de forêt actuels qui font rage en Israël sont d’une fureur sans précédent. Cette rubrique va contenir quelques vidéos de feux qui sévissent en Israël et j’espère que les lecteurs prendront le temps de les visionner. Quand vous les verrez, je pense que vous serez d’accord avec moi pour dire que ces feux sont non seulement terrifiants, mais qu’il y a également une espèce d’aura apocalyptique les entourant.

Je commencerai par la transcription de ce reportage vidéo :

Israël maintenant ! Le pire feu de forêt de l’histoire de Jérusalem force des milliers de gens à évacuer et à quitter les dévastations

Jérusalem, Israël, 30 avril-1er mai 2025

Le 30 avril 2025, les flammes ont déferlé le long de l’Autoroute 1, artère principale entre Jérusalem et Tel-Aviv, forçant les conducteurs terrifiés à abandonner leurs véhicules et à fuir à pied alors que la fumée transformait le jour en nuit.

Ce n’était pas une scène tirée d’un film catastrophe. C’était la sombre réalité alors qu’un des feux de forêt les plus dévastateurs de l’histoire d’Israël fit irruption juste à l’ouest de Jérusalem.

En l’espace de quelques heures, le feu avança rapidement, menaçant des communautés entières. Plus de 10 000 résidents, provenant d’au moins dix villages, incluant Beit Meir, Shoresh, Giv’at, Ye’arim et Ramat Raziel, ont été forcés d’évacuer. La situation était chaotique alors que des sapeurs-pompiers luttaient pour contrôler le brasier, pendant que des familles entières s’enfuyaient de leurs demeures avec à peine plus que les vêtements qu’ils portaient sur le dos.

L’Hôpital Psychiatrique Eitanim fut aussi évacué, avec deux patients initialement rapportés manquants au milieu du désordre.

Une fumée noire et épaisse couvrit la capitale, causant une pollution sévère de l’air et déclenchant des alertes sanitaires partout dans la région.

Pendant ce temps, des autoroutes essentielles, comme la Route 1, la principale route Jérusalem-Tel-Aviv, fut fermée, occasionnant un trafic lourd et des délais dans les efforts d’évacuation.

À la fin de la journée, le feu avait consumé plus de 17 kilomètres carrés de terre, dévastant les forêts, des terres agricoles et des réserves naturelles. L’incendie dévastateur avait atteint des proportions quasi catastrophiques, avec des vents excédant les 50 kilomètres/heure, poussant les flammes rapidement à travers la végétation sèche et envahissante. On a rapporté la perte d’au moins 20 maisons et des milliers d’autres sont en danger. C’est devenu un des plus gros feux de forêt de l’histoire d’Israël, mettant en évidence la vulnérabilité de la région face à de tels désastres reliés au climat.

Le Commissaire aux Services d’Incendie et de Secours, Dedi Simchi, confirma que le feu est d’origine humaine, mais il insista sur le fait que les enquêtes se poursuivent. Aucune arrestation formelle n’a été effectuée jusqu’à maintenant et les autorités sont prudentes pour ne pas tirer de conclusions avant que les enquêtes ne soient terminées. Il est important de noter que toute personne arrêtée en relation avec le feu est innocente jusqu’à ce que la culpabilité soit prouvée et d’autres enquêtes détermineront la cause exacte.

À sa manière typique, Netanyahou, premier ministre israélien, a vite blâmé le Hamas pour les feux. Les Israéliens sont experts dans la façon de feindre le statut de victime perpétuelle tout en cachant leur propre agression criminelle.

La région a fait l’expérience de températures plus élevées ainsi que des vents forts, les deux contribuant à la propagation rapide des flammes. Le Ministre de la Protection de l’Environnement, Tamar Zandberg, a relié le feu à des modèles plus larges de changement climatique, avertissant que ce genre de feux devient de plus en plus fréquent et intense à travers le pays, particulièrement parce que la crise climatique continue à faire son chemin.

À mesure que l’incendie fait rage, les services d’urgence sont poussés à leurs limites. Israël a déclaré un état d’urgence national en réaction à la crise qui s’intensifie. Plus de 120 équipes de pompiers ont été mobilisées, y compris des unités provenant de l’armée spécialisées dans la recherche et le secours. Douze avions de pompier ont été déployés pour contenir l’incendie grâce au soutien d’équipages de pompiers internationaux. L’Italie et la Croatie ont envoyé des avions pour aider à éteindre les flammes, pendant qu’on a demandé à d’autres pays, comme la Grèce, Chypre et la Bulgarie, d’envoyer des avions pompiers additionnels pour aider à combattre les feux. Mais des rapports disent que la Grèce et Chypre ont refusé d’aider. [Emphase ajoutée.]

Malgré leurs meilleurs efforts, les équipes de pompier ont lutté pour accéder aux points les plus touchés, car les routes étaient fermées et la visibilité était sévèrement réduite à cause de la fumée et des cendres.

En plus des équipes de pompiers, des unités médicales d’urgence ont été déployées à travers la région pour venir en aide aux évacués et ceux pris dans les zones de feu. Au moins 20 personnes ont été blessées, la plupart souffrant de l’inhalation de fumée et de brûlures. Les équipes médicales ont rapporté que les conditions étaient particulièrement sinistres pour les personnes âgées et les jeunes enfants qui étaient à haut risque à cause de la qualité dangereuse de l’air.

Des unités à réaction rapide d’ambulances et de motocyclettes ont été stationnées le long des routes clés, prêtes à venir en aide aux blessés et à les transporter à l’hôpital. Ces unités travaillent sans relâche à évacuer les civils des zones les plus dangereuses, mais le chaos et la situation rendent les opérations de secours extrêmement difficiles. Certains résidents ont été forcés de s’abriter sur place en attendant l’arrivée des services d’urgence.

Les dommages ont été sévères. Le feu a détruit des maisons et des commerces, et il a infligé un tort durable à l’environnement naturel. De vastes superficies de forêt sur les collines de Jérusalem, domaine d’espèces rares de plantes et de végétation sauvage, ont été réduites en cendres. Le Ministre de la Protection de l’Environnement a émis des alertes de pollution élevée en encourageant fortement les résidents, spécialement ceux qui ont des problèmes respiratoires, de rester à l’intérieur. De larges sections de réserves naturelles et de parcs nationaux ont été dévastées, avec des habitats critiques perdus et des écosystèmes laissés en ruine. Le rétablissement de ces superficies prendra des années.

À mesure que le feu est revenu sous contrôle, l’on s’est concentré sur le soulagement. Le gouvernement israélien a approuvé 21 millions $ en aide d’urgence pour le refuge, les soins médicaux et les besoins immédiats. Des milliers de résidents déplacés ont été placés dans des logements temporaires, soutenus par les volontaires et les conseils locaux pour fournir nourriture, eau et choses essentielles.

Mais les experts disent que le rétablissement sera long. Reconstruire les maisons et l’infrastructure prendra des mois. Et restaurer les terres endommagées exigera des efforts environnementaux majeurs.

Encore une fois, j’encourage les lecteurs à regarder la vidéo de 9 minutes de laquelle a été tirée cette transcription.

Pendant que je regardais cette vidéo et d’autres comme celle-ci, la pensée qui m’est immédiatement venue à l’esprit est celle de « Sodome et Gomorrhe ».

Contrairement aux assertions non-scripturaires des évangéliques, l’Israël moderne est tout sauf une « terre sainte ». Israël est un marais de débauche, de corruption et de criminalité rivalisant avec tout ce qui se trouvait dans les sept nations canaanites condamnées à l’époque de Moïse et de Josué.

Israël est la capitale mondiale de l’avortement ; c’est la capitale mondiale de la sodomie ; c’est la capitale mondiale de la pornographie ; et c’est la capitale mondiale du génocide. Si Dieu épargne l’Israël sioniste, Il devra S’excuser pour Sodome et Gomorrhe.

Mais Dieu est juste. Et l’Israël sioniste n’échappera pas à Sa justice. Non plus que l’état-pantin d’Israël : l’Amérique.

Le sang de millions d’innocents répandu en soixante-dix-sept ans de pillage, de viol, de meurtres de masse, de génocide et de nettoyage ethnique par les Juifs sionistes et leurs collaborateurs sionistes chrétiens en Amérique crie du sol afin d’avoir la justice. Dieu entend ces cris et Il va répondre.

J’encourage encore les lecteurs à lire le livre The Ethnic Cleansing of Palestine d’Ilan Pappe. Je suis sérieux quand je dis que si vous n’avez pas lu ce livre, vous ignorez la réalité du conflit israélo-palestinien, y compris ce qui arrive aujourd’hui à Gaza et en Cisjordanie.

Je puis le dire parce que je pensais comprendre le Proche-Orient jusqu’à ce que je lise le livre majeur de Pappe. Je réalisai alors que je ne connaissais presque rien de la Palestine – même après y avoir voyagé et vu moi-même la terre. Encore que j’ai appris et que je puis personnellement certifier de l’esprit compatissant, gentil et à l’image de Christ de dizaines de milliers de chrétiens palestiniens vivant en cette terre. Les « chrétiens » d’Amérique ont l’air de païens en comparaison. Et en vertu du support enthousiaste des « chrétiens » d’Amérique pour le génocide d’Israël à Gaza, ils prouvent qu’ils en sont.

Pappe est un des historiens les plus reconnus d’Israël et ce livre pourrait bien être le pinacle de son accomplissement.

Vous trouverez ici le livre de Pappe.

Dans le troisième message de ma série sur les Old Testament Wars, dimanche dernier, intitulé Israel Laws of War Against the Seven Canaanites Nations, jai démontré la réalité historique qu’en fait, « Dieu ne fait acception de personne ».

L’iniquité des sept nations canaanites que Dieu employa Israël à détruire fut reproduite en Israël même. En conséquence, Dieu employa les Assyriens, les Babyloniens et les Romains pour faire aux nations hébraïques d’Israël et de Juda ce que Dieu avait fait aux Canaanites par Israël.

À nouveau, Dieu ne fait pas acception de personnes – ou de nations. Et cela inclut l’Israël sioniste.

Puisque le gouvernement américain – contrôlé par le lobby israélien – et les chrétiens évangéliques n’ont démontré aucun intérêt à rendre responsable Israël face aux « lois de la nature et de la nature de Dieu », le Gouvernement des cieux sera sans doute obligé lui-même de tenir compte de cet état meurtrier et inique.

Aujourd’hui, les feux en Israël pourraient être précurseurs du brasier du jugement de Dieu sur l’Israël satanique – brasier qui pourrait faire que le feu et le soufre de Sodome et Gomorrhe auront l’air d’un jeu d’enfant.

Si j’étais John Hagee, Robert Jeffress, John MacArthur et Greg Laurie, je commencerais à préparer des sermons expliquant comment la prochaine destruction de Jérusalem peut bien cadrer dans les doctrines prophétiques propagandistes du sionisme chrétien, avant que la fumée commence à s’élever, parce qu’alors personne ne croira plus rien de ce qu’ils disent.

Et de la façon que vont les choses, ce jour-là n’est pas si loin.




La nouvelle Droite radicale

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

1er mai 2025

Je l’ai dit à de nombreuses reprises, et je vais encore le dire : la Droite peut être aussi dangereuse pour la liberté que la Gauche. Beaucoup de lois et de politiques inconstitutionnelles, orwelliennes, socialistes et autoritaires émanant de Washington, D.C., furent mises en place par la Droite.

La Loi sur le Contrôle des Armes de 1968, ancêtre de toutes les lois et viles politiques de contrôle des armes sous lesquelles est maintenant assujetti le peuple américain, fut soutenue par la prétendue plus grosse organisation pro-Second Amendement aux États-Unis, la National Rifle Association (NRA) [organisation américaine militant pour le droit du port d’arme]. La NRA a même contribué à concevoir cette monstruosité. La Loi de 1968 fut précédée par la Loi des Armes à Feu Nationale de 1934, que soutint aussi la NRA. De plus, la NRA a appuyé presque toutes les lois fédérales de contrôle des armes des registres depuis 1968.

Quant aux questions sur la vie, la National Right to Life [Droit national à la vie], Focus on the Family [Concentration sur la famille] et d’autres groupes « pro-vie » similaires ont invariablement été le principal obstacle au passage de projets de loi Personhood et d’amendements à travers le pays, qui définiraient légalement la vie comme débutant à la conception, incluant la Sanctity of Life Act [Loi sur le caractère sacré de la vie] du Dr Ron Paul qu’il a tenté de manière répétée de faire adopter lorsqu’il était au Congrès.

Quand le soi-disant parti « pro-vie » de D.C. contrôlait la Chambre, le Sénat et la Maison Blanche sous G.W. Bush, ce furent la Maison Blanche de Bush et les leaders GOP de la Chambre et du Sénat qui tuèrent le projet de loi du Dr Paul. Et vous pouvez parier votre dernier dollar qu’une Loi sur le Caractère Sacré de la Vie n’a AUCUNE chance d’être adoptée avec Trump à la Maison Blanche et les GOP en contrôle des deux chambres du Congrès aujourd’hui.

Quant aux guerres perpétuelles à l’étranger (la plupart au nom d’Israël), et la naissance d’une surveillance policière étatique au niveau domestique, les Éléphants [Républicains] et les Baudets [Démocrates] sont des jumeaux. Ni la Droite, ni la Gauche de D.C. n’ont vu une guerre qu’ils n’aimaient pas ou une expansion du gouvernement qui piétine le Quatrième Amendement et qu’ils ne soutiennent pas.

À cet instant même, ce sont Donald Trump et ses supporteurs conservateurs qui piétinent fiévreusement le Premier Amendement et sa protection de la liberté d’expression en Amérique – particulièrement le droit de parler ou d’écrire contre le génocide d’Israël à Gaza ou toute critique contre Israël lui-même, ou tout support pour les Palestiniens.

Mais c’est la vision gouvernementale technocratique d’Elon Musk/Peter Thiel, dominant l’administration Trump, qui pose peut-être la plus grande menace contre la Liberté et le gouvernement constitutionnel que nous avons toujours eu.

Le rapport suivant  provient de Technocracy.News :

Patrick Wood fait l’introduction :

Comment quiconque du populiste mouvement MAGA peut-il épouser la destruction complète du gouvernement constitutionnel en faveur d’une monarchie autoritariste, de l’abolition des élections, de la concentration du pouvoir, de la neutralisation de la dissidence, de la transformation des citoyens en utilisateurs et en actionnaires d’une entreprise souveraine (SovCorp) et de l’établissement d’une Dictature Scientifique fondée sur la Technocratie ? Il est trop tard pour suggérer ici d’humer le café : vous allez bientôt humer la puanteur de la benne à ordure en feu qu’on appelait jadis l’Amérique.

En quoi cela est-il différent du plan de la gauche folle qui veut tout faire brûler ? Même résultat, différents moyens.

Quelle que soit la manière, il est garanti que la Technocratie surgira des cendres.

Voici le traité. Lisez-le soigneusement. L’emphase fait partie de l’original.

Curtis Yarvin, connu il y a à peine quelques années, seulement d’un créneau d’audience sous le pseudonyme de Mencius Moldbug, est maintenant considéré comme une des influences intellectuelles les plus subtiles et dangereuses de la nouvelle Droite radicale d’Amérique. Sa théorie des Sombres instructions n’est rien de moins qu’un assaut total contre les valeurs fondamentales du libéralisme moderne : la démocratie représentative, la règle de loi, les droits civiques, l’opinion publique et la séparation des pouvoirs.

Dans son univers idéologique, la démocratie n’est pas le pinacle de la civilisation, mais sa dégénérescence. Mensonge commode destiné à obscurcir la réalité du pouvoir – non élu, invisible – lequel, selon Yarvin, repose entre les mains de la Cathédrale, méta-structure composée des médias, de l’académie et des bureaucraties qui propagent les dogmes progressistes avec le zèle d’une institution religieuse.

Sa solution ? Tout mettre à terre. Démanteler les institutions démocratiques et les remplacer par un système de « néo-caméralisme » modelé sur la gouvernance corporative : un état-compagnie, dirigé par un PDG souverain, non élu, inamovible et investi d’une autorité absolue. Dans sa vision, la citoyenneté n’est pas un droit politique, mais une position contractuelle. Les citoyens deviennent des actionnaires – ou simplement des usagers. Le gouvernement devient un service à optimiser.

Cette idée de « souveraineté algorithmique » a séduit plusieurs esprits de Silicon Valley, en partant de Peter Thiel, inventeur milliardaire, fondateur de Palantir et cofondateur de PayPal – une des figures les plus influentes de l’écosystème technologique de l’Amérique. Thiel a ouvertement remis en question la compatibilité de la démocratie et de la liberté (« Je ne crois plus que la liberté et la démocratie soient compatibles, ») et il a abondamment financé des groupes de réflexion, des lancements et des candidats politiques en ligne avec la pensée néo-réactionnaire.

C’est dans ce contexte que Yarvin s’est approché graduellement de l’orbite de Donald Trump, quoique jamais à titre officiel. Ses écrits ont circulé parmi les gens proches de Steve Bannon, ancien chef de la stratégie de Trump, et d’autres intellectuels de la droite extrême américaine qui sont attirés par le mélange de Yarvin de jargon technique, de références aristocratiques et historiques (de Carlyle à De Maistre) et de critique systématique envers les démocraties occidentales.

En particulier, Yarvin a agi comme une des sources théoriques à la rhétorique « post-démocratique » qui émergea dans l’entourage de la campagne 2016 de Trump : l’idée que l’état profond est un appareil inflexible faisant obstacle à la volonté du peuple en faveur des intérêts de la Cathédrale – et pourtant incapable de produire un vrai ordre social. Ni la Cathédrale, ni la démocratie par elle-même, soutient Yarvin, ne peuvent fournir un ordre réel. Seul le peut un « homme fort ».

Cette idée résonnait dans les dernières tentatives de Trump de rendre illégitimes les élections, les médias et le système judiciaire.

Le propre langage de Yarvin – imprégné de métaphores sur la programmation et d’analogies avec les logiciels – le rend attirant dans les milieux high-tech et crypto-libertaires. Pour Yarvin, la société est un logiciel dépassé qui doit être désinstallé et remplacé par un code plus efficace. Son vocabulaire emprunte le langage de Silicon Valley tout en transmettant des idées autoritaires et ultraréactionnaires.

En-dessous de l’ironie, de l’intellectualisme et des provocations, la pensée de Yarvin est conduite par une profonde hostilité envers l’égalité politique et la participation populaire. L’idée qu’il se fait de l’ordre est arrimée à la hiérarchie, l’efficience et l’autorité incontestée. Il s’agit d’une restauration de l’aristocratie sous forme digitale, où une élite technocratique supplante le peuple souverain.

Mais Yarvin ne cherche pas seulement à préserver l’ordre établi. Il veut le renverser. Et il le fait avec les outils du 21e siècle : blogs, podcasts, bulletins de nouvelles, entrevues, memes. Son but n’est pas que théorique – il est culturel et politique – pour influencer ceux qui détiennent le pouvoir (ou devraient le détenir) afin de reprogrammer le futur.

Ces récentes années, son influence s’est étendue bien au-delà de l’extrême droite américaine. Plusieurs candidats républicains, comme J.D. Vance, ont reçu le soutien de Thiel et se sont montrés sympathiques envers les idées post-libérales de l’aile droite. L’élite tech milliardaire – souvent frustrée par le rythme lent des procédures démocratiques – tourne de plus en plus son regard vers des modèles autoritaires « efficaces » comme celui de Singapour, une des références explicites de Yarvin.

Ce qui rend sa vision particulièrement dangereuse, c’est son habileté à pénétrer dans le grand courant, déguisé en position « technique » ou en mise à jour neutre de systèmes. Mais sous l’encadrement de surface repose un projet ouvertement intolérant : abolir les élections, concentrer le pouvoir et neutraliser la dissidence.

Il se peut que Trump n’entendît pas à rire quand il a dit à une assemblée d’évangéliques, durant la dernière année de la campagne, que l’année 2024 serait la dernière fois qu’ils auraient à voter.

Les Sombres instructions de Yarvin sont une version high-tech de l’absolutisme : un ordre imposé d’en haut, qui n’est désormais plus justifié par Dieu, mais par un code. Et dans une ère de méfiance institutionnelle, de désinformation et de désillusion politique, cette contre-utopie lucide et soignée a trouvé plus d’auditeurs qu’on n’aurait pu s’y attendre.

Curtis Yarvin n’est pas qu’un penseur de créneau. Il est un symptôme d’une mutation plus profonde : l’érosion de l’imagination démocratique, remplacée par une fascination croissante pour l’efficience, le contrôle et l’autorité. Et à chaque fois qu’un magnat de la technologie parle de « réinitialiser le système », vous pouvez vaguement entendre en coulisse l’écho de la voix de Yarvin.

Yarvin et Nick Land : les deux faces des Sombres instructions

Le terme Sombres instructions ne fut pas conçu par Curtis Yarvin, mais par Nick Land, philosophe britannique théoricien de l’accélérationisme, dans un essai de 2012 qui se répandit largement dans les milieux néo-réactionnaires. Land, figure clé de l’Unité de Recherche de la Culture Cybernétique (URCC) à l’Université de Warwick dans les années 1990, abandonna l’académie pour devenir théoricien de la dissolution : de la démocratie, de l’humanisme et des structures morales occidentales elles-mêmes. Là où Yarvin est pragmatique, Land est apocalyptique ; là où Yarvin imagine un état-compagnie gouverné comme une mise en route, Land envisage l’écroulement définitif de la civilisation libérale sous le poids de sa propre vélocité.

Et pourtant, les deux convergent. Les deux voient les Instructions non pas comme une entrée vers la raison et les droits, mais comme le début d’une illusion destructrice : l’idée que la moyenne des êtres humains soit capable de s’autogouverner. Les deux rejettent l’universalisme, l’égalité et le progrès comme étant des mythes toxiques. Les deux célèbrent les élites : technocratiques pour Yarvin, cybernétiques pour Land.

Mais il reste d’importantes différences. Yarvin est un ingénieur transformé en philosophe, un pirate informatique institutionnel qui veut réécrire le code du gouvernement. Land est un penseur post-humanitaire, fasciné par l’IA, l’entropie et la dérèglementation des marchés comme étant des forces qui oblitèrent tout ordre. Pour Yarvin, le remède est une monarchie digitale ; pour Land, c’est la catastrophe libératoire. L’un veut remplacer la démocratie par l’autorité, l’autre l’accélérer jusqu’à tomber dans l’oubli.

Le paradoxe, c’est que les deux fins convergent vers une même vision du futur : un monde sans participation, sans souveraineté populaire, sans moralité partagée. Un monde où le pouvoir ne répond plus au consentement, mais à la vitesse, à l’efficacité et au contrôle. C’est le cœur ténébreux des Sombres instructions : pas une simple réaction contre le libéralisme, mais sa négation froide et calculée.

Dans la comparaison entre Yarvin et Land, nous entrevoyons une nouvelle grammaire du pouvoir post-démocratique : technocratique, autoritarisme, post-humain. Ce n’est pas un retour sur le passé, mais un bond dans le vide – rationalisé, théorisé et conçu. Et pour cette raison, encore bien plus dangereux.

J’ai écrit (ici et ici) des choses concernant cette grande menace que Donald Trump et son troupeau de technocrates, comme Musk et Thiel, posent à nos libertés et, oui, à notre système même de gouvernement constitutionnel fondé sur les lois théistes de la nature et de la compréhension universelle d’autogouvernement.

Il y a deux ouvrages exhaustifs sur le Dark MAGA que tout féru de liberté doit lire. Ils s’intitulent The Dark MAGA Gov-Corp Technate Part One et Part Two, documentés et écrits par Iain Davis.

Deux œuvres qui font école. Les ignorer est à notre propre péril.

Comme autre présentation érudite directement reliée au sujet, il y a une vidéo de la physicienne du Montana, commissaire au Services Publics, la Dre Ann Bukacek. Son discours cible tout spécifiquement l’énergie fiable et abordable – particulièrement l’électricité – et les effets de la dérèglementation. Dans son allocution, elle décrit avec finesse les dangers contre nos libertés et la réalité des coûts en hausse pour le consommateur (inflation – autre forme de taxation du gouvernement) alors que de grosses entreprises se permettent de contrôler le gouvernement (ce qu’on appelle le Capitalisme Copinage).

Lorsque les fondateurs de l’Amérique rédigèrent la Constitution des États-Unis et la Charte des Droits, ils mirent Nous, le Peuple en charge de notre gouvernement. Dans son allocution vidéo, la Dre Bukacek démontre clairement les viles ramifications délétères qui résultent du fait que les représentants du Peuple au gouvernement donnent un pouvoir non vérifié à de grandes entreprises multinationales. Même si sa présentation se concentre premièrement sur les coûts de l’énergie dans l’État du Montana, ses recherches impliquent aussi le coût des libertés de l’Amérique par l’émergence du Gov-Corp Technate (sans employer ce terme).

J’encourage les lecteurs à regarder la présentation de la Dre Bukacek ici.

De l’ID REAL aux scanners biométriques, à la monnaie digitale et à la « souveraineté algorithmique » omnipotente, omniprésente et omnisciente, dirigée par IA et contrôlée par l’entreprise, le mouvement MAGA lance une véritable Twilight Zone d’autoritarisme technocratique sur l’Amérique.

Je converge avec Patrick Wood :

Comment quiconque du populiste mouvement MAGA peut-il épouser la destruction complète du gouvernement constitutionnel en faveur d’une monarchie autoritariste, de l’abolition des élections, de la concentration du pouvoir, de la neutralisation de la dissidence, de la transformation des citoyens en utilisateurs et en actionnaires d’une entreprise souveraine (SovCorp) et de l’établissement d’une Dictature Scientifique fondée sur la Technocratie ?

Comment, en vérité ?




La Société se noie dans une mer d’escroquerie – Où est la coupure ?

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Mai 2025

Par Jerry Barrett

« Les fausses lèvres sont une abomination à l’Eternel ; mais ceux qui agissent fidèlement, lui sont agréables. »

Proverbes 12:22

« C’est pourquoi ayant dépouillé le mensonge, parlez en vérité chacun avec son prochain ; car nous sommes les membres les uns des autres. »

Éphésiens 4:25

Honnêteté : Le dictionnaire Merriam-Webster la définit comme l’adhésion aux faits. Qui peut dire la différence entre la vérité et le mensonge dans la société d’aujourd’hui ?

Depuis maintenant des décennies, il y a une multitude d’agences qui cherchent à diviser notre pays. Que ce soit au niveau politique, religieux ou scientifique, ces gens-là creusent des fossés entre les voisins.

De plus, la propagande pondue par les médias contrôlés a créé un brouillard assez épais pour confondre la majorité des Américains. De la même façon, l’enseignement public a été corrompu de manière à infecter notre jeunesse, transformant leur potentiel pour en faire une foule d’automates.

À quelle science devons-nous nous fier ?

Pendant la toute récente pLandémie, on nous a continuellement dit de « faire confiance à la science ». Les piliers de la communauté scientifique exigèrent de chacun que l’on prenne l’injection pour stopper la propagation du Covid-19. L’on nous a aussi dit de porter des masques et de maintenir la distanciation sociale.

Or, ces mêmes experts proclament que les hommes peuvent devenir des femmes et que les femmes peuvent devenir des hommes. On a si bien creusé la taupinière que les hommes ont maintenant le droit de compétitionner dans les sports de femmes. Et des prétendus leaders ont installé des produits hygiéniques féminins dans les toilettes des garçons au sein de nos écoles.

La coupure avec la vérité est si grande que les enseignants promeuvent maintenant le transgenrisme dans leurs classes. Un bon nombre conserve des vêtements de rechange dans les vestiaires d’enfants. Les facultés et les administrateurs soutiennent cette mascarade pendant que les parents ne possèdent aucun indice de ce qui se passe dans ces écoles.

Le ciel nous tombe dessus – craint un peu l’environnementaliste

Depuis les années 1970, les médias contrôlés déclarent continuellement que notre climat est sur le bord de subir des changements catastrophiques. D’une ère glaciale imminente à un réchauffement mondial, l’élite n’a poussé que vers une seule chose : le contrôle sur votre vie.

Le Jour de la Terre a été lancé en avril 1970 par des activistes afin de protester contre la pollution et promouvoir la déesse Mère Terre. Si quelqu’un voulait s’assurer de la longévité d’une campagne, quoi de mieux que de commencer par les systèmes d’enseignement public. On enseigna aux enfants impressionnables à planter des fleurs et à balayer les espaces publics pour contribuer à « nettoyer notre environnement ».

Aujourd’hui, les jeunes de notre pays sont tellement affolés par le changement climatique qu’ils souffrent de désespoir face à leur futur. Des sondages récents ont démontré qu’une portion significative de jeunes adultes a de la difficulté à fonctionner dans la vie quotidienne à cause de leurs crises de panique et de leur détachement émotif.

Les sentiments avant les faits

Le mouvement environnemental a acquis du pouvoir par l’apport de ses nombreux activistes. La promotion de l’énergie renouvelable a balayé le pays à une vitesse sans précédent. D’énormes

En 2022, NextEra Energy fut condamnée à une mise en sursis et on lui ordonna de payer plus de 8 Millions $ d’amende et de restitution après que plus de 150 aigles eurent été tués au cours de la dernière décennie.

portions de terre cultivée ont été éclaircies pour faire place à des centaines d’acres de fermes solaires. L’hystérie a obscurci le fait que des habitats naturels ont été détruits pour toujours.

Les parcs d’éoliennes se sont mis à pousser comme la mauvaise herbe. Qu’en est-il des oiseaux migrateurs – dont certaines espèces en danger – qui se font tuer par les pales rotatives ? Beaucoup de gens blâment les turbines éoliennes, qui se trouvent le long de la côte de la Nouvelle-Angleterre, parce qu’elles font en sorte qu’un nombre croissant de baleines s’échouent sur les plages et y meurent.

Dans leur zèle pour protéger l’environnement, ces activistes n’ont pas saisi les impacts qu’ont eu leurs projets. Une grande part refusent d’admettre les erreurs de leurs parcours et poursuivent leurs œuvres sans se décourager.

Le comportement criminel explose

Pour un grand nombre de ces activistes, Elon Musk était un géant parmi les hommes. Des millions de dévots du changement climatique prenaient fait et cause de son développement des véhicules électriques.

Jadis l’enfant chéri de la gauche, Elon Musk est devenu un paria. Musk et les propriétaires de voitures Tesla, dont beaucoup sont des libéraux, subissent la colère d’incendiaires et d’autres attaques malicieuses.

Qu’est-ce qui a provoqué ce changement hostile d’attitude envers Musk ? Première prise – il acheta Twitter au plus fort de la pLandémie et rétablit la liberté d’expression sur cette plateforme de média social. Deuxième prise – il a soutenu Donald Trump dans son élection présidentielle de 2024. Troisième prise – il fut désigné pour conduire un groupe visant à fouiller les gaspillages et les abus du gouvernement.

Elon Musk est maintenant un paria aux yeux de ses anciens flagorneurs. On cible les véhicules Tesla et leurs concessionnaires dans le but de les détruire. À mesure que les médias contrôlés accroissent leur propagande contre Musk, une multitude de citoyens ayant subi un lavage de cerveau commettent des actions destructrices et violentes.

Contrôle destructeur

Combien d’églises ont fermé leurs portes durant les confinements obligatoires du gouvernement ? Une seule aurait été de trop, mais malheureusement, la majorité d’entre elles ont obéi volontairement.

Quand les bolcheviks ont pris le contrôle du gouvernement en Russie, parmi leurs premières cibles, il y eut les chrétiens et les églises. Des millions de chrétiens furent massacrés et les églises qui ne furent pas brûlées à ras le sol furent transformées en bordels et en granges.

Les pasteurs qui ont fermé leurs églises sur l’ordre du gouvernement ont prouvé à leurs membres envers qui ils étaient loyaux. Il leur était plus sécuritaire d’adhérer aux exigences séculières que de prendre soin de leurs paroissiens. Bien sûr, plusieurs peuvent avoir naïvement cru qu’ils protégeaient la santé de leurs amis, mais à quel coût ?

Les braves pasteurs qui refusèrent de fléchir sous la pression des leaders du gouvernement payèrent le prix de leur fidélité. Le pasteur Artur Pawlowski d’Alberta, au Canada, fut arrêté pour avoir refusé de fermer son église. Il y a aussi d’autres cas documentés en Louisiane, en Californie et dans d’autres états où des pasteurs ont été arrêtés et accusés.

Honnêteté est véracité

De façon traditionnelle, l’humanité n’est pas naturellement honnête. Dans la quête des gains personnels et des récompenses monétaires, la malhonnêteté est souvent grassement récompensée. La Bible nous dit que « l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ».

Être honnête est un signe de l’œuvre du Saint-Esprit chez une personne. Jésus a dit, dans Matthieu 5:8 : « Bienheureux sont ceux qui sont nets de cœur ; car ils verront Dieu. »

La société moderne semble s’être départie de véracité. La division, si longtemps recherchée par les contrôleurs, est venue à porter fruit à de multiples niveaux. Que ce soit des politiciens, des journalistes, des diffuseurs de nouvelles, ou des gens de la rue, nous pouvons voir tous les jours des exemples du déclin de la société.

Perdus ou sauvés ?

L’Amérique est-elle dans une spirale de mort ? Cela dépend de chacun d’entre nous. Si nous choisissons, en tant que pays, de promouvoir une culture de monétisation, l’Amérique va continuer à glisser sur la pente de l’abîme.

Par conséquent, nous devons nous poser en exemples forts pour nos enfants et nos petits-enfants. Un caractère développé sur le fondement d’un style de vie biblique est la seule option pour notre jeunesse.

Dans Colossiens 3:9-10, nous lisons : « Ne mentez point l’un à l’autre ayant dépouillé le vieil homme avec ses actions, et ayant revêtu le nouvel homme, qui se renouvelle en connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé. »

L’honnêteté peut devenir une caractéristique habituelle en autant que nous l’exigions et que nous la rendions. Jésus nous a enseigné, dans Matthieu 5:16 : « Ainsi, que votre lumière luise devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est aux cieux. »

Comme pays, si nous retournons à Dieu, nous pouvons renverser l’œuvre que Satan a effectuée ici. Il y en a sûrement un grand nombre qui demandent, comme Thomas, comment nous en pouvons connaître la voie. Dans Jean 14:6, Jésus nous a donné la réponse : « Je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi. »


Par Sandra Myers

Génération endommagée

« Voici, les enfants sont un héritage donné par l’Eternel ; et le fruit du ventre est une récompense de Dieu. »

Psaume 127:3

Qu’a-t-on fait à l’héritage que l’Éternel nous a donné ? L’autisme est un sujet qui apparaît souvent dans les nouvelles ces derniers temps. En 1970, seulement 1 enfant sur 10 000 était diagnostiqué autiste. Pour ce qui est de 2022, selon le Centre du Contrôle de la Maladie (CDC), le chiffre est de 1 sur 31. Les garçons risquent quatre fois plus que les filles d’en être diagnostiqué – en Californie, le chiffre est aussi élevé que 1 sur 12,5, dit le CDC.

Dans une déclaration du 14 avril 2025, le Secrétaire des Services de Santé Humanitaire, Robert F. Kennedy Jr (RFK Jr) a dit que « l’épidémie de l’autisme a maintenant atteint une échelle sans précédent dans l’histoire de l’humanité. »

Dans une entrevue duveteuse d’Erika Edwards à NBC News, le Dr Alex Kolevzon, psychiatre pour enfants et adolescents, avertit « les parents de ne pas paniquer ». Il dit : « Nous n’assistons pas à une épidémie d’autisme ». Kolevzon alla plus loin en disant : « en tant que médecin qui travaille depuis deux décennies avec les gens atteint d’autisme, l’expression “épidémie d’autisme” n’est pas bien vue de ma part. »

Qu’est-ce qui cause la montée de l’autisme ?

La réponse à la question à savoir pourquoi l’autisme est en si grande hausse : est-ce le vaccin (MMR) contre les oreillons, la rougeole et la rubéole ? C’est ce qu’a sous-entendu RFK Jr auparavant. Il semble aussi aller de reculons dans sa théorie, probablement pour atténuer ses responsabilités légales.

Le Dr Kolevzon reconnaît qu’il y a encore tellement d’inconnu face à l’autisme. Mais d’un même souffle, il atteste : « Une chose est sûre, c’est que les vaccins ne sont pas la cause de l’autisme. On a fait des études étendues dans de nombreux continents et c’est bien établi dans la communauté scientifique. »

Le Dr Kolevzon veut que nous ayons confiance en sa science tout en ignorant les études démontrant l’altération de l’ADN par les vaccins ARN-messagers qui ont été faits au MIT ainsi qu’à l’Université Lund de Suède.

La neurotoxine thimérosal/mercure et son impact sur le corps est depuis longtemps dissimulée par la science soi-disant éprouvée et les médias.

Y a-t-il d’autres causes potentielles de l’autisme ?

Environnementale : les pesticides, certains aliments, les allergènes, les programmes intenses de vaccination et même le stress peuvent déclencher une réaction immune dans le corps de l’enfant, laquelle a un impact sur le cerveau et peut causer des symptômes de l’autisme.

Génétique : On ne peut confirmer l’autisme par un test de sang, par un scan du cerveau, ou tout autre examen objectif. Le « gène de l’autisme » n’existe pas, ou une combinaison de gènes d’autisme qui demeure à découvrir.

Nous pourrions aussi prendre en considération les propres vaccins des parents, le fluor dans l’eau. Et puis il y a la nourriture raffinée et l’épidémie d’obésité. Y a-t-il un lien avec l’explosion du diabète ?

Le spectre

Le Spectre de Désordre de l’’Autisme (SDA) n’est que ça – un spectre. Des personnes remarquables qui sont sous le spectre de l’autisme fonctionnent à un haut niveau, comme Elon Musk et Mark Zuckerberg, et quelques autres doués de la haute technologie ont le syndrome d’Asperger. On suggère qu’il y avait aussi dans le spectre Albert Einstein, Benjamin Franklin, Isaac Newton, Nicolas Tesla et d’autres brillants cerveaux. Les avancés de la science et de la technologie peuvent grandement donner crédit à l’autisme et aux différents modes de pensée qu’il crée.

Dans mon propre petit cercle immédiat d’amis et de parenté, je connaît personnellement trois enfants de 4 à 18 ans situés à des niveaux variés du spectre de l’autisme. Chacun est à un degré divers de fonctionnalité. Deux des trois de mon cercle sont fortement non-verbaux. Leurs aptitudes sociales sont aussi pratiquement inexistantes. Les activités quotidiennes, comme se brosser les dents, attacher ses lacets, se vêtir, peuvent être d’énormes défis – des tâches que nous prenons pour acquises. Il y a encore des individus au fonctionnement inférieur.

Des progrès ?

ChildrenHealthDefense.com (RFK Jr) rapporte qu’après trente ans de croissance exponentielle connue de cas d’autisme, le NIH en est encore à finaliser des plans pour un programme de recherche de plusieurs millions de dollars. « Toutes les pierres vont être retournées dans notre mission pour figurer ce qui arrive exactement, » se vante un porte-parole du HHS. Où est l’alarme justifiée et l’opération warp speed ? Est-ce que cette recherche trouvera les causes sous-jacentes, ou ne sera-ce qu’un autre boum pharmaceutique pour gérer les symptômes manufacturés ? Nos enfants sont dans une situation fâcheuse et précaire. Les États-Unis sont au 9e rang dans le monde pour les cas d’autisme. Devant les États-Unis, pour n’en nommer que quelques-uns, il y a Singapour, le Japon, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada.

Soin à long terme et conclusion

Même si la cause réelle est déterminée et immédiatement réfrénée, le large impact à long terme de l’autisme se fera sentir sur des générations.

Le nombre de ceux qui se trouvent au plus bas niveau de fonctionnement du spectre fait peur. Ils ne seront jamais indépendants dans leur vie d’adulte. Qui prendra soin d’eux quand leurs parents (ou leurs soignants) seront âgés ou décédés ?

« Prenez garde de ne mépriser aucun de ces petits, car je vous dis, que dans les cieux leurs Anges regardent toujours la face de mon Père qui est aux cieux. » (Matthieu 18:10).




D.591 – L’ESPRIT, L’ÂME ET LE CORPS – Tome 3

Le « séjour des morts » existe-t-il ?

Par Roch Richer

TOME TROIS

Dans le présent Tome, nous allons revenir sur « l’affaire séjour des morts » en comparant les versets de la version biblique de Louis Segond, où apparaît cette expression, et les versets qui se trouvent dans les versions David Martin, King James Autorisée et de Jérusalem. Vous serez à même de constater de quelle manière les traducteurs des versions corrompues de Louis Segond et de Jérusalem, appuyés sur les manuscrits grecs des Septante (Ancien Testament), ainsi que les Codex Sinaïticus, Vaticanus et Alexandrinus (Nouveau Testament), ont modifié le texte biblique pour l’adapter à leurs fausses doctrines et mauvaises croyances. Les versions David Martin et King James Autorisée sont demeurées scrupuleusement fidèles aux véritables manuscrits originaux – plus de 5 000 – que sont les manuscrits massorétiques hébreux (Ancien Testament) et le Texte Reçu (Nouveau Testament).

Genèse 37:35

David Martin : « Et tous ses fils, et toutes ses filles vinrent pour le consoler. Mais il rejeta toute consolation, et dit : Certainement je descendrai en menant deuil au sépulcre vers mon fils ; c’est ainsi que son père le pleurait. »

King James : « And all his sons and all his daughters rose up to comfort him; but he refused to be comforted; and he said, For I will go down into the grave unto my son mourning. Thus his father wept for him. »

Louis Segond : « Tous ses fils et toutes ses filles vinrent pour le consoler ; mais il ne voulut recevoir aucune consolation. Il disait : C’est en pleurant que je descendrai vers mon fils au séjour des morts ! Et il pleurait son fils. »

Jérusalem : « Tous ses fils et ses filles vinrent pour le consoler ; mais il refusa toute consolation et dit : “Non, c’est en deuil que je veux descendre au shéol auprès de mon fils”. Et son père le pleura. »

Rappelons tout d’abord que le mot hébreu que nous étudions est sheol qui se traduit en français par « sépulcre », « enfer ». Dans l’Analytical Concordance to the Holy Bible de Robert Young H.D., fondée sur la version King James Autorisée, sheol est traduit en anglais par « grave », « hell » et « pit ».

Ainsi, nous voyons que dans la version David Martin, sheol est correctement traduit par « sépulcre », dans Genèse 37:35, et dans la version King James par « grave ». Cependant, dans la version Louis Segond, ses auteurs ont choisi de traduire sheol par l’expression « séjour des morts ». Cela a pour but de transmettre une signification qui a été ajoutée à sheol beaucoup plus tard, quand on a introduit l’idée païenne qu’il y a un lieu souterrain où vont reposer les âmes immortelles des morts. Étrangement, l’expression « séjour des morts » ne semble pas avoir d’équivalence en anglais, car les diverses traductions que nous avons consultées ne l’emploient pas :

New International : « …the grave… » (Cette version dit en introduction avoir utilisé les manuscrits massorétiques, comme la KJ).

Living Bible : « …I will die in morning for my son, he would say… » (Le mot seol est ignoré et escamoté, donc non traduit.)

Revised Standard : « …to sheol… » (Translittération du mot sheol.)

New King James « …the grave… »

Dans la version catholique de Jérusalem, l’on a utilisé le procédé de translittération[1] en francisant le mot sheol par le mot « shéol », ce qui permet d’éviter de dévoiler la signification exacte du mot hébreu sheol, qui veut dire ici « sépulcre ». Il est à noter que la version de Jérusalem s’est fiée aux manuscrits grecs des Septante pour rédiger son Ancien Testament, par opposition aux manuscrits originaux véritables écrits en hébreu et conservés par les Juifs massorètes.

Pour l’étude de Genèse 37:35 seulement, nous allons jeter un coup d’œil dans d’autres versions françaises pour voir de quelle manière a été traduit le mot sheol et découvrir quelques notes révélatrices.

John Darby : [dite basée sur les manuscrits massorétiques] « Et tous ses fils se levèrent, et toutes ses filles, pour le consoler ; mais il refusa de se consoler, et dit : Certainement je descendrai, menant deuil, vers mon fils, au shéola. Et son père le pleura. »

En bas de page, il y a cette note pour expliquer « shéol » : « a Expression très vague pour désigner le séjour des âmes séparées du corps. » Très vague, c’est le moins que l’on puisse dire. Mais c’est le même procédé que la version de Jérusalem pour éviter de donner le sens réel de sheol, c’est-à-dire, « sépulcre ».

TOB (Traduction Œcuménique de la Bible) : [Manuscrits des Septante ou Septuaginta] « Quand tous ses fils et ses filles vinrent pour le consoler, il refusa de se consoler ; car, disait-il, c’est en deuil que je descendrai vers mon fils au séjour des morts. » Ici aussi, on trouve une note en bas de page :

A. T. : Les anciens Israélites désignaient ainsi un lieu souterrain où tous les défunts de toutes les nations étaient rassemblés après leur mort (voir Ez 32:19-30 ; Job 3:13-19 ; 30:23). Autres traductions parfois adoptées les enfers (Ps 6:6). Autres appellations la fosse (Ps 16:10) le pays des profondeurs (Ez 31:14), le monde d’en bas (Pr 1:12 ; 5:5).

B. T. : Voir Hadès.

Les manuscrits grecs des Septante ont été produits bien après les manuscrits hébreux de l’Ancien Testament et sont teintés de paganisme. Les références proposées ici par la TOB renvoient à d’autres textes des manuscrits grecs et ne peuvent donc pas constituer une preuve en soi. De nombreux passages affichent des altérations et des accrocs au texte original. L’idée d’un « lieu souterrain d’âmes immortelles » ne fit pas partie de la théologie des anciens Israélites avant qu’ils ne soient déportés par les Assyriens et les Babyloniens. Voyons brièvement quelques autres versions et les manuscrits utilisés :

Crampon : « …au séjour des morts… » [Septante]

Semeur : « …au séjour des morts… » [Septante]

Français Courant : « …dans le monde des morts… » [Massorètes]

Synodale : « …dans le séjour des morts… » [Septante]. Avec une note : « Hébreu : Cheol. »

Traduction du Monde Nouveau (Témoins de Jéhovah) : « au shéol… » [Septante]

Pour anecdote, il y a même un « condensé » de la Bible fait par Reader’s Digest dans lequel on n’a pas trouvé utile de mettre ni chapitre, ni verset et où le texte de Genèse 37:35 n’apparaît même pas.

En fin de compte, les versions qui traduisent sheol par « sépulcre » en français (seule ici la version David Martin) et « grave » en anglais demeurent fidèles à la Parole de Dieu et respectent le texte sacré. Les versions qui ont employé la translittération « shéol » pour traduire le mot hébreu font preuve d’hypocrisie, car, à première vue, leurs traducteurs semblent avoir respecté le texte original, mais ils savent que la simple utilisation du mot « sépulcre » dévoilerait la fausseté du concept de « séjour des morts » et donc, de l’âme immortelle. Cependant, plusieurs versions y sont allées carrément de l’expression « séjour des morts » afin de forcer le lecteur croyant à penser qu’il y a effectivement un lieu souterrain où les « âmes immortelles » séjournent. Cette définition du mot hébreu sheol lui fut ajoutée longtemps après la rédaction des saints manuscrits de la Bible. Sans entrer dans davantage de détails, passons en revue tous les autres passages où apparaît l’expression « séjour des morts » pour remplacer « sépulcre » ou « enfer » (dans son sens véritable).

Genèse 42:28

David Martin : « Et il répondit : Mon fils ne descendra point avec vous, car son frère est mort, et celui-ci est resté seul, et quelque accident mortel lui arriverait dans le chemin par où vous irez, et vous feriez descendre mes cheveux blancs avec douleur au sépulcre. »

King James : « And he said, My son shall not go down with you; for his brother is dead, and he is left alone: if mischief befall him by the way in the which ye go, then shall ye bring down my gray hairs with sorrow to the grave. »

Louis Segond : « Jacob dit : Mon fils ne descendra point avec vous ; car son frère est mort, et il reste seul ; s’il lui arrivait un malheur dans le voyage que vous allez faire, vous feriez descendre mes cheveux blancs avec douleur dans le séjour des morts. »

Jérusalem : « Mais il reprit : “Mon fils ne descendra pas avec vous : son frère est mort et il reste seul. S’il lui arrivait malheur dans le voyage que vous allez entreprendre, vous feriez descendre dans l’affliction mes cheveux blancs au shéol. »

Les mêmes commentaires qu’au passage précédent s’appliquent aussi ici.

***

Genèse 44:29

David Martin : « Et si vous emmenez aussi celui-ci et que quelque accident mortel lui arrive, vous ferez descendre mes cheveux blancs avec douleur au sépulcre. »

King James « And if ye take this also from me, and mischief befall him, ye shall bring down my gray hairs with sorrow to the grave. »

Louis Segond : « Si vous me prenez encore celui-ci, et qu’il lui arrive un malheur, vous ferez descendre mes cheveux blancs avec douleur dans le séjour des morts. »

Jérusalem : « Que vous preniez encore celui-ci d’auprès de moi, et qu’il lui arrive malheur et vous feriez descendre dans la peine mes cheveux blancs au shéol. »

Le même commentaire s’impose ici. Cependant, ajoutons une petite remarque : si le « séjour des morts » est l’endroit où se rendent les « âmes immortelles » après le décès du corps, un endroit où ce corps ne peut suivre l’âme, pourquoi Jacob dit-il que ses cheveux blancs vont y descendre ? Il est bien plus logique de comprendre que ses cheveux blancs vont se retrouver dans le sépulcre où sera son cadavre.

***

Genèse 44:31

David Martin : « Il arrivera qu’aussitôt qu’il aura vu que l’enfant ne sera point avec nous, il mourra ; ainsi tes serviteurs feront descendre avec douleur les cheveux blancs de ton serviteur notre père au sépulcre. »

King James : « It shall come to pass, when he seeth that the lad is not with us, that he will die: and thy servants shall bring down the gray hairs of thy servant our father with sorrow to the grave. »

Louis Segond : « il mourra, en voyant que l’enfant n’y est pas ; et tes serviteurs feront descendre avec douleur dans le séjour des morts les cheveux blancs de ton serviteur, notre père. »

Jérusalem : « …dès qu’il verra que l’enfant n’est pas avec nous, il mourra, et tes serviteurs auront fait descendre dans l’affliction les cheveux blancs de ton serviteur, notre père, au shéol. »

***

Nombres 16:30

David Martin : « Mais si l’Eternel crée un cas tout nouveau, et que la terre ouvre sa bouche, et les engloutisse avec tout ce qui leur appartient, et qu’ils descendent tout vifs dans le gouffre ; alors vous saurez que ces hommes-là ont irrité par mépris l’Eternel. »

King James : « But if the LORD make a new thing, and the earth open her mouth, and swallow them up, with all that appertain unto them, and they go down quick into the pit; then ye shall understand that these men have provoked the LORD. »

Louis Segond : « …mais si l’Éternel fait une chose inouïe, si la terre ouvre sa bouche pour les engloutir avec tout ce qui leur appartient, et qu’ils descendent vivants dans le séjour des morts, vous saurez alors que ces gens ont méprisé l’Éternel. »

Jérusalem : « Mais si Yahvé fait quelque chose d’inouï, si la terre ouvre sa bouche et les engloutit, eux et tout ce qui leur appartient, et qu’ils descendent vivants au shéol, vous saurez que ces gens ont rejeté Yahvé. »

Vous noterez que le mot sheol est traduit ici par « gouffre » (DM) et « pit » (KJ). La raison est simple : les hommes méchants ont été engloutis dans une crevasse de la terre et non pas dans un sépulcre, ils n’ont pas été enterrés dans une tombe. Dans la version Louis Segond, on peut constater une incongruité manifeste. Oui, les méchants descendent vivants dans la crevasse créée par Dieu, or, d’après le concept d’âmes immortelles, celles-ci descendent dans le séjour des morts après avoir quitté le corps qu’elles habitaient, car le cadavre n’est pas censé se retrouver dans le « séjour des morts ». Il y a donc une contradiction au sein même du concept et l’emploi de l’expression « séjour des morts » est plus que maladroit. La version de Jérusalem se contente d’éluder le problème par le moyen de sa translittération.

Les mots « séjour » et « mort » existent dans la Bible et ils sont la traduction des mots hébreux gur (séjour) et muth (mort) et des mots grecs paroikeō (séjour) et nekros (morts). Il est donc inconcevable de traduire le mot hébreu sheol et le mot grec hades par « séjour des morts ».

***

Nombres 16:33

David Martin : « Ils descendirent donc tout vifs dans le gouffre, eux, et tous ceux qui étaient à eux ; et la terre les couvrit, et ils périrent au milieu de l’assemblée. »

King James : « They, and all that appertained to them, went down alive into the pit, and the earth closed upon them: and they perished from among the congregation. »

Louis Segond : « Ils descendirent vivants dans le séjour des morts, eux et tout ce qui leur appartenait ; la terre les recouvrit, et ils disparurent au milieu de l’assemblée. »

Jérusalem : « Ils descendirent vivants au shéold, eux et tout ce qui leur appartenait. La terre les recouvrit et ils disparurent du milieu de l’assemblée. »

Un même commentaire s’applique ici, mais nous devons aussi porter notre attention sur le fait que les manuscrits massorétiques – qui sont, rappelons-le, les véritables Écritures divines soigneusement préservées – disent que les méchants hommes s’engouffrèrent dans la crevasse et périrent. Le mot « périr » provient du latin perire et a pour sens littéral « mourir ». Le mot hébreu est abad qui signifie « périr », « être perdu ». Étant donné que ce fait est inacceptable dans la croyance de l’âme immortelle et du séjour des morts, les manuscrits grecs des Septante, sur lesquels sont fondées les versions Louis Segond et de Jérusalem, ont altéré le mot hébreu abad et l’ont traduit par « disparaître » afin de se concilier à l’idée que l’âme ne meurt pas. La version de Jérusalem ajoute également une note de bas de page pour « expliquer » le mot « shéol » :

« d) Mot d’origine inconnue qui désigne les profondeurs de la terre, Dt 32 22 ; Is 14 9, etc. où les morts “descendent”, Gn 37 35 ; 1 S 2 6, etc., et où bons et méchants mêlés, 1 S 28 19 ; Ps 89 49 ; Ez 32 17-32, ont une morne survie, Qo 9 10, où Dieu n’est pas loué, Is 38 18. La doctrine des récompenses et des peines d’outre-tombe et celle de la résurrection, préparées par l’espérance des Psalmistes, Ps 16 10-11 ; 49 16, n’apparaissent clairement qu’à la fin de l’A. T., Sg 3 5 (en liaison avec la croyance à l’immortalité, voir Sg 3, 4+ ; 2 M 13 38+). »

« Mot d’origine inconnue » est plutôt déstabilisant pour le lecteur honnête qui ne recherche que la vérité. Il s’attend à un éclaircissement à propos du shéol, mais on lui avoue subtilement ne pas savoir, tout en offrant la signification ajoutée plus tard au mot hébreu sheol. On réfère à des versets bibliques qui ne confirment en rien ce qui est avancé. Il serait d’ailleurs intéressant de vérifier si les versets suggérés dans cette note approuvent bien les points amenés par son ou ses rédacteurs.

Commençons par « les profondeurs de la terre ». Que dit Deutéronome 32:22 ? « Car le feu s’est allumé en ma colère, et a brûlé jusqu’au fond des plus bas lieux, et a dévoré la terre et son fruit, et a embrasé les fondements des montagnes. » Il faut une certaine dose d’imagination pour y voir un « séjour des morts », car rien ne dit que les « plus bas-fonds » soient le séjour des morts. Mais les auteurs des Septante n’ont pas hésité et voilà pourquoi, dans la Louis Segond, on a traduit par « jusqu’au fond du séjour des morts » et, dans la Jérusalem, « jusqu’aux profondeurs du shéol ». Pour sa part, la King James écrit : « into the lowest hell ». « Hell », en anglais, est parfois traduit « enfer » en français, mais ces mots n’ont pas la même signification que celle qu’on leur donne dans la chrétienté en général où on l’assimile au feu de la géhenne. Dans Deutéronome 32:22, il est évident qu’il ne s’agit pas du feu de la géhenne. Ce que nous voyons plutôt ressemble davantage à une éruption volcanique.

La note suggère ensuite Ésaïe 14:9 qui se lit comme suit, dans la version David Martin : « Le sépulcre profond s’est ému à cause de toi, pour aller au-devant de toi à ta venue, il a réveillé à cause de toi les trépassés, et a fait lever de leurs sièges tous les principaux de la terre, tous les Rois des nations. » Dans la version King James : « Hell from beneath is moved for thee to meet thee at thy coming: it stirreth up the dead for thee, even all the chief ones of the earth; it hath raised up from their thrones all the kings of the nations. »

À qui a des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, même si le chapitre concerne le roi de Babylone, ce passage précis est manifestement une prophétie concernant le retour de notre Seigneur Jésus-Christ au moment de la Première Résurrection par le moyen duquel Christ ramènera Ses Élus à la vie pour en faire les Rois sur les nations. Paul donne des détails similaires dans 1 Thessaloniciens 4:16-17 : « Car le Seigneur lui-même avec un cri d’exhortation, et une voix d’Archange, et avec la trompette de Dieu descendra du Ciel; et ceux qui sont morts en Christ ressusciteront premièrement ; puis nous qui vivrons et qui resterons, serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées, au-devant du Seigneur, en l’air et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »

La Louis Segond rend le passage avec de subtiles altérations suffisantes pour que l’on perde le sens prophétique : « Le séjour des morts s’émeut jusque dans ses profondeurs, pour t’accueillir à ton arrivée ; il réveille devant toi les ombres, tous les grands de la terre, il fait lever de leurs trônes tous les rois des nations. » La Jérusalem : « Le shéol souterrain s’émeut à ton propos pour venir à ta rencontre, en ton honneur il réveille les ombres, tous les potentats de la terre. Il fait lever de leurs trônes tous les rois des nations. »

D’après une telle formulation, il est fort difficile de mettre 1 Thessaloniciens 4:16-17 en parallèle. Donc, pour en revenir à notre point – les « profondeurs de la terre » – nous voyons que le texte véritable n’offre aucune confirmation du « séjour des morts » ; ce lieu ne semble apparent que parce qu’il a été incorporé au texte des manuscrits grecs et cela ne peut donc pas servir de preuve.

Deuxième point : « les morts descendent ». On apporte comme référence Genèse 37:35 que nous avons déjà vu plus tôt. Il se lit comme suit : « Et tous ses fils, et toutes ses filles vinrent pour le consoler. Mais il rejeta toute consolation, et dit : Certainement je descendrai en menant deuil au sépulcre vers mon fils ; c’est ainsi que son père le pleurait. » Jacob parlait évidemment du moment où il reposerait dans sa tombe. Mais vu que les versions traduites des Septante grecques ont remplacé « sépulcre », soit par « séjour des morts », soit par « shéol », on fait passer le verset pour une preuve que les morts descendent dans un lieu où erre leur âme immortelle. C’est un argument circulaire typique.

On offre ensuite 1 Samuel 2:6 comme « preuve » que les « morts descendent », sous-entendu dans un « séjour des morts ». Or, que dit le verset ? « L’Eternel est celui qui fait mourir, et qui fait vivre ; qui fait descendre au sépulcre, et qui en fait remonter. » Ce verset est simple à comprendre et s’explique de lui-même. Il est question de mourir et ensuite de vivre, donc, de reposer, mort, dans un sépulcre, pour être ensuite ressuscité en remontant du sépulcre, c’est-à-dire, en en sortant lors du retour de Christ, et en revêtant le corps incorruptible dans lequel Dieu réinstalle notre esprit, et ce afin de vivre éternellement.

Dans la King James, le rendu est exactement le même : « The LORD killeth, and maketh alive: he bringeth down to the grave, and bringeth up. » Cependant, dans la Louis Segond, on suggère une contradiction : « L’Éternel fait mourir et il fait vivre. Il fait descendre au séjour des morts et il en fait remonter. » Faire descendre au séjour des mort, ce n’est pas faire mourir, car, d’après les immortalistes, l’âme ne meurt pas, mais se rend errer dans ce lieu de ténèbres, toujours consciente, donc, toujours vivante. La version de Jérusalem propose la même incohérence : « C’est Yahvé qui fait mourir et vivre, qui fait descendre au shéol et en fait remonter. » Comme le verset précédent, les Septante se servent d’un argument circulaire pour faire croire que « les morts descendent » dans un « séjour des morts » au lieu de la tombe. Cette « preuve » est irrecevable.

« Où bons et méchants mêlés », 1 Samuel 28:19 : « Et même l’Eternel livrera Israël avec toi entre les mains des Philistins, et vous serez demain avec moi, toi et tes fils ; l’Eternel livrera aussi le camp d’Israël entre les mains des Philistins. » Cette parole fut dite dans un contexte fort particulier. Le roi Saül, menacé par les Philistins, s’en alla consulter Dieu afin d’avoir Son conseil. Mais Dieu ne lui répondit pas parce que Saül était tombé en disgrâce devant Lui à cause de ses nombreux écarts de conduite. Le prophète Samuel était mort depuis peu et ne pouvait plus guider Saül ; alors celui-ci tenta une expérience fâcheuse et alla consulter un médium afin de prendre contact avec le spectre de Samuel.

Nous savons que Dieu avait interdit cette pratique, car elle mettait en contact les êtres humains et les esprits mauvais, les démons. Alors, croyez-vous réellement que « l’âme » de Samuel soit apparue à Saül ou était-ce plutôt un démon ? S’il s’était agi de Samuel, croyez-vous qu’il aurait transgressé l’ordre de Dieu en contactant Saül ? Voilà dans quel genre de non-sens peut nous amener la croyance en une « âme immortelle ». Ce concept étant tenu pour acquis dans les églises, il n’est pas étonnant de lire, dans la version de Jérusalem : « De plus, Yahvé livrera, en même temps que toi, ton peuple Israël aux mains des Philistins. Demain, toi et tes fils, vous serez avec moia et l’armée d’Israël sera aussi livrée aux mains des Philistins. » Remarquez la note de bas de page accolé aux mots « avec moi » :

« Au shéol, séjour commun de tous les morts, bons et méchants, cf. Nb 16 33. »

Ainsi, le point « les morts, bons et méchants » n’est pas fondé sur les Écritures, mais sur une notre biaisée ajoutée aux Écritures et basée sur une fausse préconception de la signification du mot hébreu sheol. Faut quand même le faire !

Pour ce même point, on propose également comme « preuve » Psaume 89:49 (en réalité, dans les autres versions, ce passage se trouve au verset 48 parce que la version de Jérusalem ne commence pas le chapitre au bon endroit). Que dit ce verset ? « Qui est l’homme qui vivra, et ne verra point la mort ? Et qui garantira son âme de la main du sépulcre ? » Et dans la version King James ; « What man is he that liveth, and shall not see death? shall he deliver his soul from the hand of the grave? » Mais voyons la Louis Segond : « Y a-t-il un homme qui puisse vivre et ne pas voir la mort, qui puisse sauver son âme du séjour des morts ? » Et maintenant la Jérusalem : « Qui donc vivra et ne verra la mort, soustraira son âme à la griffe du shéol ? » Nous voyons ici une nette tentative de désinformation ; il leur est important de changer « sépulcre » pour « séjour des morts » ou le terme plus nébuleux de « shéol » afin d’évacuer les doutes quant à l’immortalité de l’âme, car, selon eux, l’âme ne peut pas se trouver dans la tombe ou être détruite. Nous n’en sortons pas, les preuves de l’immortalité de l’âme ne reposent jusqu’ici que sur la falsification des Écritures.

L’on présente aussi Ézéchiel 32:17-32 pour démontrer que les bons et les méchants se retrouvent ensemble dans le « séjour des morts » après le décès de leurs corps. Mais l’argumentation demeure la même. Nous ne ferons que citer les versets 21 et 27 dans les quatre versions et vous serez à même de comparer et de juger.

David Martin : « Les plus forts d’entre les puissants lui parleront du milieu du sépulcre, avec ceux qui lui donnaient du secours, et diront : ils sont descendus, ils sont gisants, les incirconcis tués par l’épée … Ils n’ont pourtant point été gisants avec les hommes vaillants qui sont tombés d’entre les incirconcis, lesquels sont descendus au sépulcre avec leurs instruments de guerre, dont on a mis les épées sous leurs têtes, et dont les iniquités ont reposé sur leurs os ; parce que la terreur des hommes forts est en la terre des vivants. »

King James : « The strong among the mighty shall speak to him out of the midst of hell with them that help him: they are gone down, they lie uncircumcised, slain by the sword … And they shall not lie with the mighty that are fallen of the uncircumcised, which are gone down to hell with their weapons of war: and they have laid their swords under their heads, but their iniquities shall be upon their bones, though they were the terror of the mighty in the land of the living. »

Louis Segond : « Les puissants héros lui adresseront la parole au sein du séjour des morts, avec ceux qui étaient ses soutiens. Ils sont descendus, ils sont couchés, les incirconcis, tués par l’épée … Ils ne sont pas couchés avec les héros, ceux qui sont tombés d’entre les incirconcis ; ils sont descendus au séjour des morts avec leurs armes de guerre, ils ont mis leurs épées sous leurs têtes, et leurs iniquités ont été sur leurs ossements ; car ils étaient la terreur des héros dans le pays des vivants. »

Jérusalem : « Les héros les plus forts lui parleront du milieu du shéol ; descends, couche-toi avec les incirconcis, tués par l’épée … Ils ne sont pas tombés avec les héros tombés autrefois, ceux qui descendirent au shéol avec leurs armes de guerre, à qui on a mis leur épée sous la tête, et leur bouclier sous leurs ossements, car la terreur des héros régnait au pays des vivants. »

Les différences entre le texte hébreu original et le texte grec des Septante sont plus nombreuses qu’il y paraît et la comparaison n’avantage pas les fraudeurs. L’emploi du terme « séjour des morts » ou de « shéol » (comme lieu d’assemblement des âmes immortelles) provoque quelques incohérences. Par exemple, l’âme qui descend au séjour des morts emporte-t-elle vraiment ses armes de guerre avec elle ? Pourquoi le ferait-elle ? En revanche, il est tout à fait logique de croire qu’en l’honneur de leurs exploits, on déposait les armes des vaillants combattants avec eux dans leur tombe, avec leur cadavre. Ce fut un rituel courant au fil de l’histoire.

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1 Rois 2:6

David Martin : « Tu en feras donc selon ta sagesse, en sorte que tu ne laisseras point descendre paisiblement ses cheveux blancs au sépulcre. »

King James : « Do therefore according to thy wisdom, and let not his hoar head go down to the grave in peace. »

Louis Segond : « Tu agiras selon ta sagesse, et tu ne laisseras pas ses cheveux blancs descendre en paix dans le séjour des morts. »

Jérusalem : « Tu agiras sagement en ne laissant pas ses cheveux blancs descendre en paix au shéol. »

D’après les immortalistes de l’âme, celle-ci s’en irait-elle au séjour des morts avec ses cheveux blancs si la personne meurt âgée ? Mais il est parfaitement sensé de croire que le cadavre d’une vieille personne soit déposé dans son sépulcre avec sa chevelure toute blanche. Mais est-ce que « l’âme immortelle » hérite des traits de son corps physique ? De quelle nature est-elle faite ? Selon ce qu’on peut déduire des descriptions du catéchisme catholique et d’autres écrits provenant de la plume d’immortalistes de l’âme, il semblerait que l’âme se suffise à elle-même. Regardez, elle va au ciel et jouit de la présence de Dieu ; elle peut même jouer de la harpe et chanter des cantiques devant Dieu pour l’éternité… alors il ne semble pas qu’il lui manque quoi que ce soit. Cependant, on peut raisonnablement se demander pourquoi Dieu devrait la remettre dans un corps, car elle n’en a manifestement pas besoin. Pourtant, il n’y a pas à se questionner : la Bible regorge de passages qui nous assurent que les saints vont être ressuscités dans un nouveau corps, incorruptible cette fois. Mais nous sommes cependant toujours à la recherche d’un passage expliquant sans l’ombre d’un doute que l’âme est une entité immortelle indestructible. En toute logique, si l’âme est vraiment immortelle, cela exclut tout besoin de résurrection. Or, celle-ci étant scripturairement prouvée de manière indubitable, il faut une raison de la justifier au sein d’un concept d’âmes déjà immortelles.

Nous avons vu dans le Tome 2 que l’on donne comme raison de la résurrection qu’elle est destinée, non pas à modifier les sentences antérieures décrétées au moment où l’âme sort de la personne qui décède – ce qu’ils nomment le « jugement particulier » – mais « à rétablir la pleine justice, même dans la société » [Abbé Grégoire Célier, L’âme immortelle, 2000]. La résurrection serait un jugement général pour que « justice » soit faite à tous les hommes, devant tous les êtres vivants ; que les justes qui ont vécu persécutés soient glorifiés de leurs œuvres et que les méchants qui ont vécu dans les délices soient humiliés. Pour cela, apparemment, Dieu aurait besoin de remettre les âmes dans des corps « pour que désormais l’homme complet subisse ou jouisse de la récompense » [Idem]. Pourtant, à en juger le sort de l’âme après la mort, ainsi que la nature qu’on lui prête, elle semble parfaitement se suffire à elle-même. Elle ne devrait pas avoir besoin d’un corps. Dieu n’aurait qu’à rassembler les âmes du ciel et de « l’enfer » dans un même endroit pour porter ce « jugement général » devant tous les êtres qu’Il a créés, anges et hommes. Donc, dans ce contexte, une résurrection des corps est superflue, voire incongrue.

Nous pouvons constater que les pièces du puzzle catholique ne peuvent s’imbriquer l’une dans l’autre. On ne peut concilier « âme immortelle », « jugement particulier » et « jugement général » avec la doctrine de la résurrection des morts pour en faire un tout scripturairement sain. Il n’y a pas de passage biblique qui dise que l’âme est immortelle. Au contraire, il y des passages clairs qui affirment que l’âme peut mourir, être détruite et périr. Quant au jugement, il est toujours particulier et il se produit toujours durant la vie physique d’une personne. Pour les membres du Corps du Christ, le jugement s’effectue aujourd’hui de manière que nous mourions entièrement justifiés par le sacrifice de Christ et que nous accédions à la vie éternelle.

Pour le monde, ce jugement se fera lorsque tous les humains (outre l’Église) seront ressuscités dans un corps PHYSIQUE, lors de la Deuxième Résurrection.

Nous prendrons soin de noter que le jugement d’une personne se fait toujours pendant qu’elle est dans la chair physique : 1) Aujourd’hui, depuis Abel le juste jusqu’au dernier saint avant le retour de Christ, en ce qui a trait à l’Église ; 2) lors des cent ans de la Deuxième Résurrection, devant le Grand Trône Blanc de Jésus-Christ, pour toute l’humanité. Même les méchants de la Troisième Résurrection seront jugés dans un corps mortel et seront jetés vivants dans le feu de la géhenne, et disparaîtront complètement. Ce jugement particulier n’est pas basé sur les œuvres de la loi, rappelons-le, mais sur les œuvres de la foi.

Poursuivons maintenant notre analyse comparative des versets parlant du sheol.

1 Rois 2:9

David Martin : « Maintenant donc tu ne le laisseras point impuni ; car tu es sage, pour savoir ce que tu lui devras faire ; et tu feras descendre ses cheveux blancs au sépulcre par une mort violente. »

King James : « Now therefore hold him not guiltless: for thou art a wise man, and knowest what thou oughtest to do unto him; but his hoar head bring thou down to the grave with blood. »

Louis Segond : « Maintenant, tu ne le laisseras pas impuni ; car tu es un homme sage, et tu sais comment tu dois le traiter. Tu feras descendre ensanglantés ses cheveux blancs dans le séjour des morts. »

Jérusalem : « Pour toi, tu ne le laisseras pas impuni et, en homme avisé que tu es, tu sauras quoi lui faire pour conduire dans le sang ses cheveux blancs au shéol. »

Commentaires semblables à ceux du verset précédent.

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Job 7:9

David Martin : « Comme la nuée se dissipe et s’en va, ainsi celui qui descend au sépulcre ne remontera plus. »

King James : « As the cloud is consumed and vanisheth away: so he that goeth down to the grave shall come up no more. »

Louis Segond : « Comme la nuée se dissipe et s’en va, celui qui descend au séjour des morts ne remontera pas. »

Jérusalem : « Comme la nuée se dissipe et passe, qui descend au shéol n’en remonte pas. »

Celui qui descend au sépulcre, c’est-à-dire, qui meurt et dont le corps est mis en tombe, va graduellement disparaître par décomposition. On peut facilement comparer cela à la nuée qui s’évapore. Lorsque Dieu va ressusciter cette personne, Il va lui donner un corps nouveau. Or, selon le rendu de Louis Segond et de Jérusalem, il est question de l’âme qui se rend au séjour des morts, ce qui ne peut se comparer à la nuée qui s’évapore ; de plus, d’après leur concept, l’âme va éventuellement remonter du séjour des morts, ce qui fait mentir Job.

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Job 11:8

David Martin : « Ce sont les hauteurs des cieux, qu’y feras-tu ? C’est une chose plus profonde que les abîmes, qu’y connaîtras-tu ? »

King James : « It is as high as heaven; what canst thou do? deeper than hell; what canst thou know? »

Louis Segond : « Elle est aussi haute que les cieux : que feras-tu ? Plus profonde que le séjour des morts : que sauras-tu ? »

Jérusalem : « Elle est plus haut que les cieux : que feras-tu ? plus profonde que le shéol, que sauras-tu ? »

Il n’y a aucun indice qui nous montre que les abîmes (DM) ou « hell » (KJ) soient l’endroit où se trouvent des âmes immortelles. La mauvaise traduction par « séjour des morts » ne repose que sur une supposition, un interprétation personnelle biaisée.

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Job 14:13

David Martin : « Ô que tu me cachasses dans une fosse sous la terre, que tu m’y misses à couvert jusqu’à ce que ta colère fût passée, et que tu me donnasses un terme ; après lequel tu te souvinsses de moi ! »

King James : « O that thou wouldest hide me in the grave, that thou wouldest keep me secret, until thy wrath be past, that thou wouldest appoint me a set time, and remember me! »

Louis Segond : « Oh ! si tu voulais me cacher dans le séjour des morts, m’y tenir à couvert jusqu’à ce que ta colère fût passée, et me fixer un terme auquel tu te souviendras de moi ! »

Jérusalem : « Oh ! si tu me cachais dans le shéol, si tu m’y abritais, tant que passe ta colère, si tu me fixais un délai, pour te souvenir ensuite de moi. »

La fosse est l’excavation dans laquelle on dépose la tombe d’un mort pour l’enterrer ; c’est un des sens à donner au mot hébreu sheol. La version King James le confirme en employant le mot « grave ». Ce qui rend absolument compréhensible la demande de Job à Dieu de le cacher dans la tombe plutôt que de le laisser continuer à souffrir, puis, de le ressusciter dans un corps nouveau après que Sa colère sera terminée. Or, ayant traduit le mot sheol par « séjour des morts » ou « shéol » dans de si nombreux autres cas, les traducteurs des versions tirées des Septante grecques se sentaient l’obligation de demeurer fidèles à eux-mêmes, ce qui cause pourtant ici un problème de compréhension. Dans la version de Jérusalem, on a ajouté la note « explicative » suivante :

« Il n’est pas question d’un retour du shéol après la mort, cf. 7, 9+, bien que la situation imaginée en évoque la possibilité. Mais Job aux abois se prend à espérer un abri dans le seul séjour auquel il puisse penser en dehors de la terre. Car le ciel est réservé à Dieu, cf. Ps 115 16. Si Job pouvait se cacher quelque part, le temps que se décharge la colère divine, il rencontrerait ensuite de nouveau le visage d’un Dieu favorable. Cette situation est développée  aux vv 14-17 : d’un côté Job attendant sa “relève” ; de l’autre Dieu qui, sa colère passée, languit de revoir Job. Et il ne serait plus question de péché, après le pardon total des fautes possibles. »

Texte rempli de faux-fuyants. La pensée de Job est évidente : « dans une fosse, sous la terre » et « après laquelle tu te souvinsses de moi » témoignent du désir de Job de mourir immédiatement afin de se retrouver à la résurrection des morts, loin de la colère de Dieu. Au verset 14, Job pose une question à laquelle il connaît déjà la réponse : « Si l’homme meurt, revivra-t-il ? » Job croyait en la résurrection et, au milieu de ses souffrances, il souhaitait être déjà mort pour se réveiller aussitôt dans un corps éternel. Ce passage est clair, mais les traducteurs de la version de Jérusalem nous disent de ne pas croire ce que nous voyons nettement, leur invraisemblable note de bas de page ne fait aucune allusion à la résurrection. Ils essaient de noyer le poisson en voulant nous faire croire que Job ne pouvait avoir autre chose en tête que le séjour des morts pour se réfugier de ce qu’il pensait être la colère de Dieu. Paradoxalement, ils admettent que leur fausse doctrine n’accepte pas de retour du sheol. Alors, ils avancent l’idée que, puisque Job, aux abois, cherche désespérément à échapper à la colère de Dieu, il évoque sans réfléchir le séjour des morts. C’est le genre de bêtise qui serait évité si l’on s’en tenait à la Parole véritable de Dieu sans chercher à la pervertir.

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Job 17:13

David Martin : « Certes je n’ai plus à attendre que le sépulcre, qui va être ma maison ; j’ai dressé mon lit dans les ténèbres. »

King James : « If I wait, the grave is mine house: I have made my bed in the darkness. »

Louis Segond : « C’est le séjour des morts que j’attends pour demeure, c’est dans les ténèbres que je dresserai ma couche; »

Jérusalem : « Mon espoir, c’est d’habiter le shéol, d’étendre ma couche dans les ténèbres. »

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la tournure de phrase opérée dans les versions Louis Segond et de Jérusalem est tendancieuse. Est-il réellement question d’un « séjour des morts/shéol », ici ? Que dit le verset suivant ? « J’ai crié à la fosse : tu es mon père ; et aux vers : vous êtes ma mère et ma sœur. » C’est évidemment ce que l’on peut dire en rapport avec une tombe où le cadavre d’une personne se corrompt et se désagrège sous l’action des vers, mais pas d’une âme immortelle et de nature soi-disant spirituelle qui erre dans un lieu souterrain. Nous voyons que pour pouvoir utiliser le terme « séjour des morts » ou « shéol », on doit faire d’importants ajustements qui ne savent cacher la faiblesse du changement.

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Job 17:16

David Martin : « Elles descendront au fond du sépulcre ; certes elles reposeront ensemble avec moi dans la poussière. »

King James : « They shall go down to the bars of the pit, when our rest together is in the dust. »

Louis Segond : « Elle descendra vers les portes du séjour des morts, quand nous irons ensemble reposer dans la poussière. »

Jérusalem : « Vont-ils descendre avec moi au shéol, sombrer de même dans la poussière ? »

Encore une transformation textuelle qui ne cadre pas avec le contexte. Dans le texte original, il n’y a pas de « portes », bien sûr, car on parle d’un sépulcre. Ensuite, pourquoi les « choses » que Job attendaient descendraient-elles avec son âme dans le séjour des morts pour reposer dans la poussière ? N’oubliez pas que c’est le corps qui retourne à la poussière d’où il a été tiré, pas « l’âme immortelle ».

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Job 21:13

David Martin : « Ils passent leurs jours dans les plaisirs, et en un moment ils descendent au sépulcre. »

King James : « They spend their days in wealth, and in a moment go down to the grave. »

Louis Segond : « Ils passent leurs jours dans le bonheur, et ils descendent en un instant au séjour des morts. »

Jérusalem : « Leur vie s’achève dans le bonheur, ils descendent en paix dans le shéol. »

Si la traduction de Louis Segond est fausse, celle de la Jérusalem est pire, car elle évacue complètement la leçon donnée par le verset original. Job passe plusieurs versets à parler de la vie jouissive des méchants qui se sont emparés des plaisirs du monde, mais il conclut que malgré cela, ils vont se retrouver dans le fond d’un sépulcre, comme tout le monde. Il n’est pas question qu’ « ils descendent en paix dans le shéol ».

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Job 24:19

David Martin : « Comme la sécheresse et la chaleur consument les eaux de neige, ainsi le sépulcre ravira les pécheurs. »

King James : « Drought and heat consume the snow waters: so doth the grave those which have sinned. »

Louis Segond : « Comme la sécheresse et la chaleur absorbent les eaux de la neige, ainsi le séjour des morts engloutit ceux qui pèchent ! »

Jérusalem : (Les versets 18 à 24 ne s’y trouvent pas ; on dit en note de bas de page qu’ils ont été transférés à la suite de 27:23, mais en cours de transfert, ils ont subi une transformation qui ne leur donne plus de ressemblance avec le texte original, car il est écrit : « une chaleur sèche tarit les eaux, et brûle ce qui reste de ses blés »).

La version de Jérusalem est remplie de ce genre d’altérations, ce qui la rend d’autant plus suspecte et sans aucune fiabilité. La Louis Segond tente de faire analogie entre la sécheresse et le séjour des morts, mais nous voyons que cette similitude est bancale, car si la neige disparaît complètement sous l’effet de la chaleur, les « âmes immortelles » ne s’effacent pas dans le séjour des morts. Par contre, le sépulcre fait disparaître le corps aussi sûrement que la chaleur fait disparaître la neige.

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Job 26:6

David Martin : « L’abîme est à découvert devant lui, et le gouffre n’a point de couverture. »

King James : « Hell is naked before him, and destruction hath no covering. »

Louis Segond : « Devant lui le séjour des morts est nu, l’abîme n’a point de voile. »

Jérusalem : « Devant lui, le shéol est à nu, la Perdition à découvert. »

« Abîme » est la traduction de sheol et « gouffre » la traduction d’Abaddon. Les deux sont synonymes. On retrouve Abaddon dans Apocalypse 9:11 : « Et elles avaient pour roi au-dessus d’elles l’ange de l’abîme, appelé en hébreu Abaddon, et dont le nom est en grec Apollyon. » Le Destructeur, autrement dit Satan, le roi de l’abîme qui sème la destruction.

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Psaume 6:5

David Martin : « Car il n’est point fait mention de toi en la mort ; et qui est-ce qui te célébrera dans le sépulcre ? »

King James : « For in death there is no remembrance of thee: in the grave who shall give thee thanks? »

Louis Segond : « Car celui qui meurt n’a plus ton souvenir ; qui te louera dans le séjour des morts ? »

Jérusalem : « Car, dans la mort, nul souvenir de toi, dans le shéol, qui te louerait ? »

Pour David, il était évident que les cadavres ne peuvent penser à Dieu et Le louer, car ils n’ont plus d’esprit ni de vie pour penser. Alors la traduction de la Louis Segond et de Jérusalem sont un paradoxe, étant donné que dans le contexte de l’âme immortelle et du séjour des morts, les âmes n’ont rien qui devrait les empêcher de penser à Dieu et de Le louer. Ces versions se prennent au piège de leur propre contradiction.

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Psaume 9:17

David Martin : « Les méchants retourneront vers le sépulcre, toutes les nations, dis-je, qui oublient Dieu. »

King James : « The wicked shall be turned into hell, and all the nations that forget God. »

Louis Segond : « Les méchants se tournent vers le séjour des morts, toutes les nations qui oublient Dieu. »

Jérusalem : « Que les impies retournent au shéol, tous ces païens qui oublient Dieu. »

Encore ici, l’emploi de « séjour des morts » ou de « shéol » pour traduire le mot hébreu sheol donne au début du verset un sens absurde. Comment les méchants peuvent-ils se tourner vers le séjour des morts qui, à ce qu’on dit, ne fait pas partie du monde des vivants ? Comment les impies peuvent-ils retourner au séjour des morts, car, s’ils y « retournent », c’est qu’ils y sont allés une première fois ? Et les immortalistes affirment qu’on ne peut revenir du shéol…

Dans son sens littéral, le sépulcre est l’endroit où l’on dépose le cadavre d’une personne décédée. Mais dans son sens large, le sépulcre est le symbole de la mort, de la cessation de la vie. Bien sûr, tout le monde finit par mourir, les justes comme les injustes, car notre nature physique ne permet pas que nous dépassions notre limite de temps. Mais remarquez ce que dit le roi David : « Les méchants retournent vers le sépulcre… » Dans le Plan de Salut de Dieu, les méchants meurent une première fois au même titre que tous les autres, mais ils seront aussi ressuscités comme tout le monde. Cependant, s’ils persistent encore à se rebeller contre Dieu, ils retourneront au sépulcre, c’est-à-dire qu’ils jouent dangereusement avec la seconde mort, celle de laquelle il n’y a pas de retour parce qu’ils seront anéantis – esprit, corps et âme – et retourneront au néant. Les versions Louis Segond et de Jérusalem ratent complètement cet enseignement divin.

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Psaume 16:10

David Martin : « Car tu n’abandonneras point mon âme au sépulcre, et tu ne permettras point que ton bien-aimé sente la corruption. »

King James : « For thou wilt not leave my soul in hell; neither wilt thou suffer thine Holy One to see corruption. »

Louis Segond : « Car tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts, Tu ne permettras pas que ton bien-aimé voie la corruption. »

Jérusalem : « …car tu ne peux abandonner mon âme au shéol, ni laisser ton ami voir la fosse. »

Ce verset est un grand classique des Écritures. Il s’agit d’une prophétie de David au sujet de la mort et de la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ. Comme le spécifie avec exactitude Ésaïe au chapitre 53 de son livre, Jésus a « livré son âme à la mort » (v. 12) Il fut mis trois jours et trois nuits dans un sépulcre neuf. Mais Dieu n’a pas permis que Son corps se corrompe et, après ces trois jours complets, Il l’a ressuscité. Pendant ces trois jours et ces trois nuits, l’âme de Jésus-Christ fut MORTE. L’âme est dans le sang et Jésus a répandu Son sang pour nos péchés. Donc, Il a répandu Son âme pour nos péchés. Son âme fut offerte en sacrifice pour la rémission de nos péchés. Pour ce faire, Jésus devait perdre complètement la vie. Or, ce n’est pas la doctrine qui circule dans le milieu chrétien moderne.

Dans le catéchisme catholique, par exemple, on fabule sur l’idée totalement farfelue que « l’âme du Seigneur s’est rendue au séjour des morts pour libérer les âmes des saints » qui y étaient cloîtrées. Évidemment, on ne suggère aucun passage biblique pouvant prouver cette affirmation, car un tel passage n’existe pas. Par conséquent, on essaie de se rattraper en trafiquant des versets comme celui-ci.

En plus, remarquez que, dans la version Louis Segond, on contredit malencontreusement la fausse doctrine, car, d’après elle, Dieu n’aurait pas permis que l’âme de Christ soit livrée au séjour des morts. Alors, comment aurait-Il pu délivrer les âmes des saints ? C’est ce qui arrive lorsqu’on en vient à se mélanger au travers d’un tissu de mensonges. La version de Jérusalem substitue « fosse » à la place de « corruption » sans donner d’explication – ce qu’elle serait bien incapable de faire, d’ailleurs.

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Psaume 30:3

David Martin : « Eternel, tu as fait remonter mon âme du sépulcre ; tu m’as rendu la vie, afin que je ne descendisse point en la fosse. »

King James : « O LORD, thou hast brought up my soul from the grave: thou hast kept me alive, that I should not go down to the pit. »

Louis Segond : « Éternel ! tu as fait remonter mon âme du séjour des morts, tu m’as fait revivre loin de ceux qui descendent dans la fosse. »

Jérusalem : « Yahvé, tu as tiré mon âme du shéol, me ranimant d’entre ceux qui descendent en la fosse. » [Au verset 4 dans la Jérusalem.]

Bien sûr, le texte hébreu original est inacceptable pour ceux qui croient que l’âme ne se rend jamais au sépulcre puisque, dit-on, elle quitte immédiatement le corps qui vient tout juste de mourir pour ensuite se rendre au « ciel » ou en « enfer ». Mais remplacer « sépulcre » par « séjour des morts » est un non-sens qui contrarie également leur fausse doctrine. De quoi s’agit-il dans ce verset ? Si nous lisons tout le chapitre 30, nous nous rendons compte que David était reconnaissant à Dieu de l’avoir protégé de ses ennemis qui voulaient attenter à sa vie, donc, envoyer son âme au sépulcre. David ne fait aucunement allusion à son âme ayant séjourné au « shéol » et que Dieu fait remonter pour le faire revivre. Notez que, dans la folle hypothèse où l’âme de David eut visité le « séjour des morts », il en aurait parlé en détail par la suite, ce qui n’est pas le cas.

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Psaume 31:17

David Martin : « Eternel ! que je ne sois point confus, puisque je t’ai invoqué ; que les méchants soient confus, qu’ils soient couchés dans le sépulcre ! »

King James : « Let me not be ashamed, O LORD; for I have called upon thee: let the wicked be ashamed, and let them be silent in the grave. »

Louis Segond : « Éternel, que je ne sois pas confondu quand je t’invoque. Que les méchants soient confondus, qu’ils descendent en silence au séjour des morts ! »

Jérusalem : « Yahvé, pas de honte sur moi qui t’invoque, mais honte sur les impies ! Qu’ils aillent muets au shéol. » [Se trouve au verset 18 dans la Jérusalem.]

Vous pouvez constater les formulations différentes d’une version à l’autre, selon les croyances des traducteurs.et leur degré de fidélité envers le texte original. .tant donné qu’il serait ridicule d’écrire « qu’ils soient couchés au séjour des morts », au lieu de corriger l’erreur et de remettre « sépulcre », on altère le reste pour l’adapter au mensonge de fonds : qu’ils descendent en silence au séjour des morts ».

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Psaume 49:14

David Martin : « Ils seront mis au sépulcre comme des brebis ; la mort se repaîtra d’eux, et les hommes droits auront domination sur eux au matin, et leur force sera le sépulcre pour les y faire consumer, chacun d’eux étant transporté hors de son domicile. »

King James : « Like sheep they are laid in the grave; death shall feed on them; and the upright shall have dominion over them in the morning; and their beauty shall consume in the grave from their dwelling. »

Louis Segond : « Comme un troupeau, ils sont mis dans le séjour des morts, la mort en fait sa pâture ; et bientôt les hommes droits les foulent aux pieds, leur beauté s’évanouit, le séjour des morts est leur demeure. »

Jérusalem : « Troupeau que l’on parque au shéol, la Mort les mène paître, les cœurs droits dominent sur eux. Au matin s’évanouit leur image, le shéol, voilà leur résidence ! » [Se trouve au verset 15, dans la Jérusalem.]

Notez tous les changements apportés au texte hébreu original dans les versions Louis Segond et de Jérusalem. Il leur a fallu reformuler le texte afin de respecter leur fausse doctrine. Le texte dit que les méchants hommes sont mis en terre au même titre que les brebis. Mais on préfère dire qu’ils se rendent au séjour des morts en troupeau. C’est moins embarrassant pour eux.

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Psaume 49:15

David Martin : « Mais Dieu rachètera mon âme de la puissance du sépulcre, quand il me prendra à soi ; Sélah. »

King James : « But God will redeem my soul from the power of the grave: for he shall receive me. Selah. »

Louis Segond : « Mais Dieu sauvera mon âme du séjour des morts, car il me prendra sous sa protection. – Pause. »

Jérusalem : « Mais Dieu rachètera mon âme des griffes du shéol et me prendra. »

Ce verset parle de la Rédemption menant à la Résurrection. Par Son sacrifice, Christ nous tire de la mort et nous prend à Lui. Dès lors, nous ne Le quitterons jamais plus. C’est donc de la résurrection dont parle David, à partir de la tombe. Mais les versions tirées des Septante grecques altèrent suffisamment le verset pour que ce fait ne soit pas perçu. Le rachat se fait durant que la personne est vivante, en chair et en os, pas lors de son soi-disant séjour en un lieu de ténèbres.

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Psaume 55:15

David Martin : « Que la mort, comme un exacteur, se jette sur eux ! qu’ils descendent tous vifs en la fosse ! Car il n’y a que des maux parmi eux dans leur assemblée. »

King James : « Let death seize upon them, and let them go down quick into hell: for wickedness is in their dwellings, and among them. »

Louis Segond : « Que la mort les surprenne, qu’ils descendent vivants au séjour des morts ! Car la méchanceté est dans leur demeure, au milieu d’eux. »

Jérusalem : « Que sur eux fonde la mort, qu’ils descendent vivants au shéol, car le mal est chez eux, dans leur logis. » [Se trouve au verset 16 dans la Jérusalem.]

« Qu’ils descendent tout vifs en la fosse » nous rappelle l’événement qui est arrivé lors de l’exode d’Israël, à l’époque de Moïse, quand une bande de rebelles menée par Coré a voulu se révolter contre l’autorité de Moïse (Nombres 16:1 à 36). Au verset 33, il est écrit : « Ils descendirent donc tout vifs dans le gouffre, eux et tous ceux qui étaient à eux ; et la terre les couvrit ; et ils périrent au milieu de l’assemblée. » David devait avoir lu ce passage qui l’a inspiré à demander à Dieu de faire la même chose de ses ennemis. Or, la Louis Segond et la Jérusalem faussent la Parole par leur substitution et ne semblent pas s’être aperçu du piège dans lequel elles sont tombées. Car leur concept dit que c’est « l’âme immortelle » qui descend au séjour des morts, pas le corps physique.

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Psaume 89:49

David Martin : « Qui est l’homme qui vivra, et ne verra point la mort, et qui garantira son âme de la main du sépulcre ? »

King James : « What man is he that liveth, and shall not see death? shall he deliver his soul from the hand of the grave? » [Au verset 48 dans la King James.]

Louis Segond : « Y a-t-il un homme qui puisse vivre et ne pas voir la mort, qui puisse sauver son âme du séjour des morts ? » [Au verset 48 dans la Louis Segond.]

Jérusalem : « Qui donc vivra et ne verra point la mort, soustraira son âme à la griffe du shéol ? »

Les textes hébreux originaux des Massorètes sont sans équivoque : l’âme va dans le sépulcre, l’âme étant l’homme complet – esprit, corps et âme. L’esprit retourne à Dieu, l’âme s’éteint et le corps, maintenant dépourvu d’esprit et de vie (âme) tombe en décrépitude jusqu’à devenir poussière. Les immortalistes qui ont rédigé les manuscrits grecs des Septante ne pouvaient l’accepter sans égratigner fortement leur fausse doctrine, car cela venait défaire leur croyance héritée du paganisme.

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Psaume 139:8

David Martin : « Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche au sépulcre, t’y voilà. »

King James : « If I ascend up into heaven, thou art there: if I make my bed in hell, behold, thou art there. »

Louis Segond : « Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche au séjour des morts, t’y voilà. »

Jérusalem : « Si j’escalade les cieux, tu es là ; qu’au shéol je me couche, te voici. »

Que l’âme se couche dans un sépulcre, c’est compréhensible et logique, mais que l’âme immortelle aille « se coucher » dans le séjour des morts, c’est plutôt invraisemblable.

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Psaume 141:7

David Martin : « Nos os sont épars près de la gueule du sépulcre, comme quand quelqu’un coupe et fend le bois qui est par terre. »

King James : « Our bones are scattered at the grave’s mouth, as when one cutteth and cleaveth wood upon the earth. »

Louis Segond : « Comme quand on laboure et qu’on fend la terre, ainsi nos os sont dispersés à l’entrée du séjour des morts. »

Jérusalem : « Ainsi qu’une meule éclatée contre la terre, nos os sont dispersés à la bouche du shéol. »

Les altérations sont importantes, ici. Les versions Louis Segond et de Jérusalem ne s’entendent même pas à savoir si c’est la terre qui est labourée ou une meule qui éclate. Le texte original parle de bois fendu éparpillé sur le sol. En outre, que feraient des os devant la soi-disant entrée du séjour des morts ? Les os sont bien épars, mais ils sont devant le sépulcre, car le corps a été précipité sur les rochers, comme le dit le verset précédent à propos des méchants gouverneurs. Une sépulture honorable leur a été niée.

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Proverbes 1:12

David Martin : « Engloutissons-les tout vifs, comme le sépulcre ; et tout entiers, comme ceux qui descendent en la fosse. »

King James : « Let us swallow them up alive as the grave ; and whole, as those that go down into the pit. »

Louis Segond : « Engloutissons-les tout vifs, comme le séjour des morts, et tout entiers, comme ceux qui descendent dans la fosse. »

Jérusalem : « Comme le shéol, avalons-les tout vifs, tout entiers, tels ceux qui descendent dans la fosse. »

Un rappel manifeste de ce qui arriva à Coré et ses rebelles (Nombres 16:32) et dont nous avons déjà parlé. Cela se réfère à une mort violente et soudaine. Il n’est pas question de personnes qui entrent précipitamment dans le séjour des morts avec leur corps physique.

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Proverbes 5:5

David Martin : « Ses pieds descendent à la mort, ses démarches aboutissent au sépulcre. »

King James : « Her feet go down to death; her steps take hold on hell. »

Louis Segond : « Ses pieds descendent vers la mort, ses pas atteignent le séjour des morts. »

Jérusalem : « Ses pas descendent à la mort, ses démarches gagnent le shéol. »

Vous vous rappellerez que le mot anglais « hell » signifie le « sépulcre » et non pas « l’enfer » dans le sens que lui donne l’Église catholique et d’autres églises protestantes. Comme dans de nombreux cas, les Écritures établissent une similitude en décrivant le sépulcre comme la mort, une description répétitive qui perd son sens par le remplacement de « sépulcre » par « séjour des morts/shéol ».

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Proverbes 7:27

David Martin : « Sa maison sont les voies du sépulcre, qui descendent aux cabinets de la mort. »

King James : « Her house is the way to hell, going down to the chambers of death. »

Louis Segond : « Sa maison, c’est le chemin du séjour des morts ; il descend vers les demeures de la mort. »

Jérusalem : « Sa demeure est le chemin du shéol, la pente vers le parvis des morts. »

Association logique du sépulcre et de la mort. Parlant de la femme perverse et prostituée, Salomon dit que ses ruses mènent ses victimes à la mort. Mais il nous faut encore comprendre qu’il s’agit de la seconde mort, car l’homme juste passe également par la première mort, malgré sa fidélité. Ici, donc, « sépulcre » est synonyme de « seconde mort ». Par conséquent, il est malvenu de traduire sheol (sépulcre) par « séjour des morts » étant donné que, selon les immortalistes, les âmes des justes s’y rendent comme celles des impies et qu’elles ne meurent pas.

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Proverbes 9:18

David Martin : « Et il ne connaît point que là sont les trépassés, et que ceux qu’elle a conviés sont au fond du sépulcre. »

King James : « But he knoweth not that the dead are there; and that her guests are in the depths of hell. »

Louis Segond : « Et il ne sait pas que là sont les morts, et que ses invités sont dans les vallées du séjour des morts. »

Jérusalem : « Or l’homme ignore qu’il y a là des ombres, et que ses invités s’en vont aux vallées du shéol. »

La version de Jérusalem semble vouloir parler de fantômes, d’âmes qui errent chez les vivants. Ce n’est pourtant pas ce que veut dire « trépassés ». Ce que dit la Parole, c’est que ceux qui sont tombés dans les pièges de la femme perverse ont fini par trouver la mort.

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Proverbes 15:11

David Martin : « Le sépulcre et le gouffre sont devant l’Eternel ; combien plus les cœurs des enfants des hommes ? »

King James : « Hell and destruction are before the LORD: how much more then the hearts of the children of men? »

Louis Segond : « Le séjour des morts et l’abîme sont devant l’Éternel ; combien plus les cœurs des fils de l’homme ! »

Jérusalem : « Shéol et Abîme sont devant Yahvé : combien plus le cœur des enfants des hommes. »

Dieu sait tout de ceux qui sont morts et enterrés, à plus forte raison connaît-Il les vivants. Les mots « sépulcre » (sheol) et « destruction » (Abaddon) sont à mettre ensemble.

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Proverbes 15:24

Davide Martin : « Le chemin de la vie tend en haut pour l’homme prudent, afin qu’il se retire du sépulcre qui est en bas. »

King James : « The way of life is above to the wise, that he may depart from hell beneath. »

Louis Segond : « Pour le sage, le sentier de la vie mène en haut, afin qu’il se détourne du séjour des morts qui est en bas. »

Jérusalem : « À l’homme raisonnable le chemin de la vie qui mène en haut, afin d’éviter le shéol, en bas. »

Encore une entorse à leur fausse doctrine. C’est ce qui arrive lorsque l’on traduit en fonction de ses croyances personnelles préconçues. Le verset, fidèlement repris en français et en anglais à partir des textes originaux hébreux enseigne quelque chose de très précis qui est perdu dans les versions tirées des manuscrits grecs corrompus des Septante. L’homme sage et prudent qui s’affectionne aux choses d’en haut sera ressuscité à la vie éternelle (Colossiens 3:1-2). Mais dans les fausses versions, le sage, semble-t-il, « se détourne du séjour des morts » ou « évite le shéol »… ce qui renie leur propre croyance dans laquelle toutes les âmes immortelles, celles des justes comme celles des impies, se ramassent dans ce lieu de ténèbres. Cas typique d’incohérence.

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Proverbes 23:14

David Martin : « Tu le frapperas avec la verge, mais tu délivreras son âme du sépulcre. »

King James : « Thou shalt beat him with the rod, and shalt deliver his soul from hell. »

Louis Segond : « En le frappant de la verge, tu délivres son âme du séjour des morts. »

Jérusalem : « Frappe-le de la baguette, et tu délivreras son âme du shéol. »

Encore un autre exemple d’incohérence dans cette fausse croyance du « séjour des morts ». Les « théologiens » de cette doctrine disent que le séjour de l’âme dans le shéol est incontournable. Donc, l’âme ne peut pas en être délivrée. Ils disent également que les justes y sont aussi. N’ont-ils donc jamais été frappés de la verge, c’est-à-dire, été corrigés afin d’éviter d’aller dans ce séjour des morts ? Pourquoi Salomon aurait-il recommandé au père de discipliner son fils dans le but de lui éviter que son âme se rende au séjour des morts si ce séjour est inévitable ? Par « délivrer », Salomon voulait-il dire plutôt de « libérer » son âme, de l’en faire sortir ? Mais alors comment le père peut-il corriger son fils qui est dans le séjour des morts ? De plus, semblerait-il que, depuis la résurrection de Christ, aucune âme ne se rend plus au séjour des morts, car les unes prennent l’ascenseur pour le ciel et les autres prennent la direction de « l’enfer », sans passer à « go ».

En vérité, selon le texte hébreu original inspiré par Dieu, ce que veut dire Salomon, c’est que la discipline divine du père enseignée à son fils apprendra à ce dernier la voie qui mène au salut et lui évitera de subir la mort seconde, laquelle est la punition finale des gens indisciplinés et rebelles jusqu’à leur dernier souffle.

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Proverbes 27:20

David Martin : « Le sépulcre et le gouffre ne sont jamais rassasiés ; aussi les yeux des hommes ne sont jamais satisfaits. »

King James : « Hell and destruction are never full; so the eyes of man are never satisfied. »

Louis Segond : « Le séjour des morts et l’abîme sont insatiables ; de même les yeux de l’homme sont insatiables. »

Jérusalem : « Insatiables sont le Shéol et la Perdition ; ainsi les yeux de l’homme sont insatiables. »

Tout le monde finit par mourir et remplir les sépulcres et les cimetières. Salomon utilise cette analogie pour faire le parallèle avec la convoitise du cœur de l’homme. Écrire « séjour des morts » ou « shéol » à la place de « sépulcre » est un leurre dans le but de donner une mince couche de vernis à la fausse doctrine de l’âme immortelle. Ici, le tout se résume à savoir comment traduire le mot hébreu sheol. Donc, il est étrange que la version de Jérusalem, tirée des manuscrits des Septante, qui sont en grec, ait traduit un mot grec par une translittération de l’hébreu. Quel mot grec est-il écrit dans le manuscrit ?

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Proverbes 30:16

David Martin : « Le sépulcre, la matrice stérile, la terre qui n’est point rassasiée d’eau, et le feu qui ne dit point : C’est assez. »

King James : « The grave; and the barren womb; the earth that is not filled with water; and the fire that saith not, It is enough. »

Louis Segond : « Le séjour des morts, la femme stérile, la terre, qui n’est pas rassasiée d’eau, et le feu, qui ne dit jamais : Assez ! »

Jérusalem : « Le shéol, le sein stérile, la terre que l’eau ne peut rassasier, le feu qui jamais ne dit : Assez ! »

Remarque similaire à la précédente.

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Ecclésiaste 9:10

David Martin : « Tout ce que tu auras moyen de faire, fais-le selon ton pouvoir ; car au sépulcre, où tu vas, il n’y a ni occupation, ni discours, ni science, ni sagesse. »

King James : « Whatsoever thy hand findeth to do, do it with thy might; for there is no work, nor device, nor knowledge, nor wisdom, in the grave, whither thou goest. »

Louis Segond : « Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas. »

Jérusalem : « Tout ce que tu trouves à entreprendre, fais-le tant que tu le peux, car il n’y a ni œuvres, ni comptes, ni savoir, ni sagesse, dans le shéol où tu vas. »

L’art de se tirer dans le pied ! En substance, le verset dit que nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir, de notre vivant, afin d’accomplir le maximum de choses que nous planifions, car une fois dans la tombe, notre vie aura cessé et ce sera le silence-radio complet. Évidemment, cela choque les immortalistes de l’âme, mais, en substituant « sépulcre » par « séjour des morts », leur croyance en une âme immortelle subit un coup… mortel. Dans le catéchisme catholique, il est bien écrit que les âmes sont des entités conscientes ; elles vont même aller au ciel pour rendre leurs louanges à Dieu.

Alors, comment expliquer ce verset ? Ils doivent justifier leur croyance, même de façon maladroite. Par exemple, voici ce qu’écrit Cyrus Scofield dans sa note attachée à ce verset :

« Cette déclaration est à ranger parmi les opinions personnelles de l’Ecclésiaste (Ec. 1:2) ; elle n’est pas une révélation qui lui aurait été accordée quant au sort présent des morts. Nul ne citerait le v. 2 de ce chapitre comme un exemple de révélation divine. L’inspiration nous communique ces raisonnements humains non conformes à la pensée de Dieu au même titre que les paroles prononcées par Satan (Ge, 3:4 ; Job 2:4-5, etc.). Mais l’Écriture affirme explicitement qu’une vie consciente se perpétue après la mort en attendant la résurrection (És. 14:9-11 ; Mt. 22:32 ; Mc 9:43-48 ; Luc 16:17-31 ; 2 Co. 5:6-8 ; Ph. 1:21-23 ; Ap. 6:9-11). » [Emphase ajoutée]

Étant donné que ce qu’a dit Salomon l’Ecclésiaste ne s’accorde pas avec la vision que Scofield avait de la « vie après la mort », il eut le culot de dire que Salomon ne faisait qu’émettre des opinions personnelles – contraires à sa propre opinion – et elles n’étaient pas inspirées par Dieu ! Puis, Scofield compare cela aux paroles prononcées par Satan et consignées dans les Écritures. Dieu nous a avertis que Satan est le plus rusé des animaux (en tant que serpent ancien) et qu’il est le père du mensonge. Il est donc parfaitement entendu que nous devons discerner le mensonge dans les paroles de Satan. Mais où est-il inscrit que nous devons nous méfier des paroles de l’Ecclésiaste ou de tout autre homme de Dieu qui ait écrit dans la Bible, si cette parole ne s’accorde pas avec les dires des théologiens ?

Paul n’a-t-il pas dit : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, et pour instruire selon la justice » (2 Timothée 3:16). Le seul critère dont se sert Scofield pour soutenir son point, c’est qu’il pense que le verset 2 n’est pas inspiré. Or, que dit le verset 2 ? « Tout arrive également à tous : un même accident arrive au juste et au méchant ; au bon, au net et au souillé ; à celui qui sacrifie, et à celui qui ne sacrifie point ; le pécheur est comme l’homme de bien ; celui qui jure comme celui qui craint de jurer. » Qu’est-ce que Scofield n’a pas compris dans ce verset tout simple ? La confusion vient sans doute encore une fois d’une faute de traduction, car nous voyons que, dans le texte hébreu original, il est écrit que les bons et les méchants partagent les mêmes « accidents » (par exemple, les collisions de voitures ne font aucune discrimination entre bons et méchants, la personne qui subit la faute est aussi blessée que la personne en faute), alors que dans les Septante grecques, il est question d’un « même sort », ce qui induit le lecteur à penser qu’il s’agit du sort qui attend les âmes des bons et les âmes des méchants après leur mort. Nous voyons bien qu’il ne s’agit pas de cela.

La parole de Salomon rappelle plutôt la leçon qu’a donnée Jésus quand Il a dit : « Ou croyez-vous que ces dix-huit sur qui la tour de Siloé tomba, et les tua, fussent plus coupables que tous les habitants de Jérusalem ? Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de la même manière » (Luc 13:4-5). Jésus a dit que les victimes de l’écroulement de la tour de Siloé n’étaient pas plus coupables que les autres. Ils ont subi un accident. Mais toute personne, bonne ou méchante, qui refusera de se repentir subira la mort seconde.

Donc, Salomon ne parle pas du sort futur ou post-mortem de chacun, mais des circonstances actuelles de la vie physique. Et il assure qu’une fois la personne morte, elle n’a plus aucune conscience de son existence même. Ce que les adeptes du concept de l’immortalité de l’âme n’arrivent pas à accepter.

Nous allons donc prendre le temps de vérifier l’affirmation scofieldienne qui dit que les Écritures déclarent explicitement qu’une vie consciente se perpétue après la mort en attendant la résurrection. Lisons soigneusement les passages que Scofield offre en comparant les versions David Martin (manuscrits massorétiques hébreux originaux) et Louis Segond (Septante grecques frauduleuses).

Ésaïe 14:9-11 :

David Martin : « Le sépulcre profond s’est ému à cause de toi, pour aller au-devant de toi à ta venue, il a réveillé à cause de toi les trépassés, et a fait lever de leurs sièges tous les principaux de la terre, tous les Rois des nations. Eux tous prendront la parole, et te diront ; tu as été aussi affaibli que nous ; tu as été rendu semblable à nous ; on a fait descendre ta hauteur au sépulcre, avec le bruit de tes musettes ; tu es couché sur une couche de vers, et la vermine est ce qui te couvre. »

Louis Segond : « Le séjour des morts s’émeut jusque dans ses profondeurs, pour t’accueillir à ton arrivée ; il réveille devant toi les ombres, tous les grands de la terre, il fait lever de leurs trônes tous les rois des nations. Tous prennent la parole pour te dire : Toi aussi, tu es sans force comme nous, tu es devenu semblable à nous ! Ta magnificence est descendue dans le séjour des morts, avec le son de tes luths ; sous toi est une couche de vers, et les vers sont ta couverture. »

Nous avons vu ces passages auparavant, mais prenons-les ici comme le genre typique de « fabrication de preuves » que l’on présente dans toutes les fausses doctrines. Scofield se sert de l’expression « séjour des morts », qui a été substituée au mot original « sépulcre », afin de démontrer qu’il y a de la vie dans ce soi-disant lieu de rassemblement des âmes immortelles. Or, les manuscrits hébreux originaux ne permettent pas une telle affirmation. Il s’agit d’une image allégorique où la tombe attire le roi de Babylone. Remarquez la fin du verset 11 et demandez-vous comment des vers ou de la vermine quelconque pourraient s’accumuler sur une âme immortelle de substance spirituelle et toujours consciente. Il s’agit donc d’une preuve irrecevable que nous devons rejeter.

Scofield propose ensuite Matthieu 22:32. Allons-y voir.

David Martin : « Je suis le Dieu d’Abraham, et le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ; or Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. »

Louis Segond : « Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ? Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants. »

La traduction est pratiquement la même, car il eu été difficile de l’altérer. Mais peut-on se servir de ce verset pour déclarer que la Bible affirme explicitement que la vie se perpétue après la mort ? Absolument pas ! Jésus a établi le contexte au verset précédent en disant :

David Martin : « Et quant à la résurrection des morts, n’avez-vous point lu ce dont Dieu vous a parlé, disant… » (v. 31).

Louis Segond : « Pour ce qui est de la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu ce que Dieu vous a dit… » (v. 31).

Essentiellement la même traduction, et qui démontre clairement que Jésus ne parlait pas de l’état des âmes d’Abraham, d’Isaac et de Jacob après leur mort, mais de leur résurrection qui aura lieu lors de Son retour sur terre. Donc, au lieu d’être une « preuve » du « séjour des morts » rempli d’âmes conscientes, c’est plutôt une preuve de la résurrection d’Abraham, d’Isaac et de Jacob qui, bien qu’ils soient toujours morts jusqu’à aujourd’hui, sont assurés de faire partie de la Première Résurrection. Ainsi, la « preuve » de Scofield est nulle, encore une fois.

Examinons maintenant Marc 9:43-48 :

David Martin : « Or si ta main te fait broncher, coupe-la : il vaut mieux que tu entres manchot dans la vie, que d’avoir deux mains, et aller dans la géhenne, au feu qui ne s’éteint point ; là où leur ver ne meurt point, et le feu ne s’éteint point. Et si ton pied te fait broncher, coupe-le : il vaut mieux que tu entres boiteux dans la vie, que d’avoir deux pieds, et être jeté dans la géhenne, au feu qui ne s’éteint point ; là où leur ver ne meurt point, et le feu ne s’éteint point. Et si ton œil te fait broncher, arrache-le : il vaut mieux que tu entres dans le Royaume de Dieu n’ayant qu’un œil que d’avoir deux yeux, et être jeté dans la géhenne du feu ; là où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s’éteint point. »

Louis Segond : « Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la ; mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie, que d’avoir les deux mains et d’aller dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint point. Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le ; mieux vaut pour toi entrer boiteux dans la vie, que d’avoir les deux pieds et d’être jeté dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint point. Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le ; mieux vaut pour toi entrer dans le royaume de Dieu n’ayant qu’un œil, que d’avoir deux yeux et d’être jeté dans la géhenne, où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s’éteint point. »

Si vous notez attentivement, dans la version Louis Segond, il n’y a pas de versets 44 et 46. Pourquoi ? Voici ce qui est écrit en note de marge :

« Dans certains mss [manuscrits], la phrase du v. 48 se retrouve après les vs 43 et 45, formant ainsi les vs 44 et 46 qui ne figurent pas dans la plupart des traductions modernes. »

Il y a également une note de bas de page dans la version de Jérusalem où il est écrit : « Les vv. 44 et 46 (Vulg.), simples répétitions du v. 48, sont à omettre avec les meilleurs mss. » Par « meilleurs manuscrits », les traducteurs de la version de Jérusalem veulent dire les Codex Vaticanus, Sinaïticus et Alexandrinus qui sont des faux et ne constituent qu’une partie infime de tous les manuscrits découverts jusqu’à aujourd’hui. Voilà pourquoi Scofield dit que les vs 44 et 46 n’apparaissent pas dans la plupart des traductions modernes, car celles-ci sont tirées de ces manuscrits corrompus. Quant à savoir pourquoi ces versets ont été supprimés, et ce qui donne le droit de les supprimer, aucune explication n’est fournie.

Et Scofield ne dit pas non plus pourquoi il se réfère à ce passage pour prouver qu’une vie consciente se perpétue après la mort. Le passage est une allégorie de Jésus nous enjoignant à faire tout en notre pouvoir pour fuir les tentations et éviter la mort éternelle. Car celle-ci est le lot des méchants qui seront jetés vivants dans la géhenne, brûleront et seront dévorés par les vers. Les vers ne mourront pas tant qu’il y aura de la chair à digérer. Scofield voudrait-il nous faire croire que les âmes immortelles sont grugées par des vers immortels ?

Le passage que Scofield suggère ensuite est celui de Luc 16:19-31 que nous avons déjà étudié dans un Tome précédent. Il est aussi étudié dans le document D.051 Lazare et l’homme riche, de M. Joseph Sakala. Dans la version David Martin, au v. 23, il est écrit que le mauvais riche se retrouva « en enfer » après sa mort, mais il fut ressuscité à la Troisième Résurrection. Cependant, la version Louis Segond, emploie l’expression « séjour des morts » ce qui induit le lecteur à croire qu’il s’agit de l’âme immortelle du mauvais riche qui s’y trouvait consciente après sa mort. La preuve de Scofield se fonde donc sur une faute grave de traduction et on ne peut dès lors la retenir comme valide.

Passons maintenant aux versets suivants de sa liste de passages prouvant la vie de l’âme immortelle. 2 Corinthiens 5:6-8 dit ceci :

David Martin : « Nous avons donc toujours confiance ; et nous savons que logeant dans ce corps, nous sommes absents du Seigneur ; car nous marchons par la foi, et non par la vue. Nous avons, dis-je, de la confiance, et nous aimons mieux être absents de ce corps, et être avec le Seigneur. »

Louis Segond : « Nous sommes donc toujours pleins de confiance, et nous savons qu’en demeurant dans ce corps nous demeurons loin du Seigneur – car nous marchons par la foi et non par la vue, nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur. »

Nous pouvons arriver à comprendre qu’une personne convaincue que l’âme est immortelle puisse voir dans ce passage des indices de sa croyance. Mais elle le lit en présupposant une idée fausse, ce qui influence sa lecture. Elle croit que le corps contient une âme immortelle qui s’en évade lorsque ce corps meurt et monte au ciel pour rejoindre le Seigneur. Or, pour croire que c’est bien ce que dit le passage, il faut qu’il n’y ait aucun autre verset des Écritures qui vienne en contradiction, ce qui n’est pas le cas, car il y a des versets qui affirment catégoriquement que l’âme peut mourir, être détruite, périr. Alors, comment comprendre ces versets tout en demeurant en accord avec tous ces autres passages ? Rappelons ici quel est le processus de transformation de la vie physique à la vie éternelle.

Lorsqu’une personne meurt, son esprit retourne à Dieu, ce qui signifie qu’elle sort du temps, car Dieu n’est pas dans le temps, mais hors du temps. L’éternité dont parle la Bible, c’est la sortie du temps. Donc, cet esprit de la personne décédée n’en est pas consciente parce qu’elle n’a plus ni cerveau ni énergie (l’âme) pour s’activer. Il est un peu comme une clé USB dans laquelle on a emmagasiné la mémoire d’un ordinateur. Une fois la clé USB débranchée de l’ordinateur, on ne peut rien en faire avant de l’avoir rebranchée à cet ordinateur ou à un autre. L’esprit, sorte de clé USB contenant toute la mémoire de la personne, retourne à Dieu qui va le réinstaller dans un nouveau corps lors de la Résurrection. Ce processus se fait instantanément puisqu’il s’effectue en dehors du temps.

Paul comprenait tout cela et il lui était parfaitement naturel de pouvoir dire qu’une fois qu’il serait mort, il allait se retrouver instantanément au moment de la Résurrection, au retour de Christ, dans un nouveau corps immortel et il serait éternellement avec le Seigneur. Chers frères et sœurs, cela ne vient contredire aucun passage des Écritures, bien au contraire. Ainsi, ces versets ne peuvent servir de preuve que l’âme est une entité consciente qui continue à vivre après la mort. Nous devons le rejeter.

Voyons maintenant Philippiens 1:21-23 :

David Martin : « Car Christ m’est gain à vivre et à mourir. Mais s’il m’est utile de vivre en la chair, et ce que je dois choisir, je n’en sais rien. Car je suis pressé des deux côtés : mon désir tendant bien à déloger, et à être avec Christ, ce qui m’est beaucoup meilleur. »

Louis Segond : « …car Christ est ma vie, et la mort m’est un gain. Mais s’il est utile pour mon œuvre que je vive dans la chair, je ne saurais dire ce que je dois préférer. Je suis pressé des deux côtés : j’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur. »

Les mêmes commentaires que les précédents s’appliquent à ce passage qui dit essentiellement la même chose que dans 2 Corinthiens 5:6-8. Vous remarquerez toutefois un petit changement subtil apporté dans la version Louis Segond où il est dit : « …j’ai le désir de m’en aller », au lieu de « mon désir tendant bien à déloger » qu’on lit dans la version de David Martin, ce qui porte à croire que les traducteurs de la Louis Segond présupposaient que l’âme immortelle monte au ciel pour se retrouver avec le Christ. Ce genre de changements foisonne dans toute la version. Ceux qui croient que ces modifications n’ont pas d’importance et n’altèrent pas le message de l’Évangile ne se rendent pas compte qu’ils subissent une influence et se cachent la tête dans le sable, incapables de détecter les faussetés qui leur sont enseignées par des églises où il n’y a pas de vraie Parole de Dieu, fidèle et exacte.

Voyons finalement le dernier passage que suggère Scofield pour supposer que la vie se perpétue immédiatement après la mort. Cela se trouve dans Apocalypse 6:9-11 :

David Martin : « Et quand il eut ouvert le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été tués pour la parole de Dieu, et pour le témoignage qu’ils avaient maintenu. Et elles criaient à haute voix, disant : Jusqu’à quand, Seigneur, qui es saint et véritable, ne juges-tu point, et ne venges-tu point notre sang de ceux qui habitent sur la terre ? Et il leur fut donné à chacun des robes blanches, et il leur fut dit qu’ils se reposassent encore un peu de temps, jusqu’à ce que le nombre de leurs compagnons de service, et de leurs frères qui doivent être mis à mort comme eux, soit complet. »

Louis Segond : « Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu’ils avaient rendu. Ils crièrent d’une voix forte, en disant : Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ? Une robe blanche fut donnée à chacun d’eux ; et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu’à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux. »

Sous l’autel de Dieu, que nous pouvons présumer se trouver tout près de Son trône, il y a les âmes des martyrs qui poussent des cris au Seigneur afin qu’Il tire vengeance de leur sang versé par les rebelles, la Synagogue de Satan. Or, d’après la doctrine catholique, les âmes des saints martyrs montent au ciel et jouissent immédiatement d’une félicité complète, donc, elles n’auraient pas à demander vengeance puisqu’elles sont récompensées.

Alors pourquoi l’apôtre Jean les voit-il sous l’autel en train de crier pour obtenir la vengeance de Dieu ? Y a-t-il un sens à donner à ce passage dans la théologie ou théorie immortaliste ? Bien sûr que non, car cela ne colle pas avec ce concept.

Pour comprendre la vérité à propos de ces mystérieuses âmes de martyrs, il faut se tourner exclusivement vers les Écritures, Nous avons vu plusieurs passages de la Parole de Dieu où Il nous dit que l’âme est dans le sang, voir que l’âme est le sang des êtres vivants. Et il y a un verset qui nous mène à la compréhension de ces âmes sous l’autel. Voyons ce que dit Genèse 4:9-10 :

« Et l’Eternel dit à Caïn : Où est Abel ton frère ? Et il lui répondit : Je ne sais, suis-je le gardien de mon frère, moi ? Et Dieu dit : Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre à moi. »

Caïn venait à peine d’assassiner son frère Abel sous l’impulsion de sa méchante jalousie. Abel fut le premier saint martyr. Comment Dieu signifia-t-Il à Caïn qu’Il savait que celui-ci avait tué son frère ? Il lui dit que le sang, c’est-à-dire, l’âme d’Abel cria de la terre et la voix suppliante monta jusqu’au trône de Dieu. Depuis fort longtemps, les divers lecteurs de la Bible, croyants et non-croyants, sont sous l’impression que Dieu avait employé une allégorie poétique et imagée qu’il nous faut voir de manière symbolique. Car, en fin de compte, est-ce que le sang peut crier ? Mais qu’est-ce que Dieu veut nous faire comprendre, ici ?

Dieu dit que le sang, c’est l’âme ; Jésus-Christ nous a aussi dit que l’âme, c’est la vie. Avant de mourir, en expirant, il est fort probable que le juste Abel ait lancé un cri de détresse à Dieu. Au travers des siècles, beaucoup d’enfants de Dieu ont rendu l’âme (perdu la vie) étant martyrisés pour le saint nom de Dieu. Leurs prières et leurs cris sont montés à l’autel du trône divin. Or, ce faisant, ces prières et ces cris sont sortis du temps, car l’autel de Dieu est situé hors du temps. Par conséquent, ces cris retentissent perpétuellement auprès du trône de Dieu. Et c’est ce à quoi a assisté l’apôtre Jean.

Dans les versets 9 à 11 d’Apocalypse 6, un phénomène extraordinaire se produit : le temporel et l’intemporel se côtoient. Le temporel parce que la vision est vécue par l’apôtre Jean qui est toujours sur terre, à un moment précis de l’histoire de l’humanité, sur l’île de Patmos. L’intemporel parce que la vision lui fait voir et entendre des choses de tous les temps de l’histoire de l’humanité, à partir du cri d’Abel jusqu’au règne de Dieu le Père sur la nouvelle terre, donc, en dehors du compte du temps.

Relisons le passage : « Et quand il eut ouvert le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été tués pour la parole de Dieu, et pour le témoignage qu’ils avaient maintenu. » Jean voit toutes les âmes des martyrs depuis Abel le juste ; elles sont le sang, la vie de ces saints répandu sous l’autel, comme le sang des sacrifices que Dieu avait commandé aux sacrificateurs lévitiques de répandre autour de l’autel de propitiation, à l’époque de Moïse. « Et elles criaient à haute voix, disant : Jusques à quand, Seigneur, qui est saint et véritable ! ne juges-tu point et ne venges-tu point notre sang de ceux qui habitent sur la terre ? » La dimension temporelle se démarque, ici, parce que c’est la vision de Jean, homme de la terre, et cela se poursuit : « Et il leur fut donné à chacun des robes blanches, et il leur fut dit qu’ils se reposassent encore un peu de temps, jusqu’à ce que le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui doivent être mis à mort comme eux soit complet. Les âmes martyres que Jean voit sont les saints qui l’ont précédé dans l’histoire ; doivent encore venir ceux qui lui succéderont jusqu’au retour de Christ.

Remarquez bien ce que l’on demande à ces âmes de faire : de se reposer encore un peu de temps. Pour un saint de Dieu, la période entre sa mort et sa résurrection est un repos. S’il était vrai que les âmes étaient immortelles et jouiraient déjà de la présence de Dieu, pourquoi leur demander de se reposer ? De quoi ? D’avoir trop joué de la harpe ? Dans les Écritures, la première mort est comparée au sommeil, le fait de dormir longtemps, car vient par la suite la Résurrection qui, non seulement est un réveil, mais aussi une nouvelle naissance. Celle-ci surviendra lorsque le nombre des saints de l’Église de Christ sera complet.

Ainsi, il fut dit aux âmes des saints qui étaient sous l’autel de rester morts et de se reposer jusqu’à ce que le nombre de martyrs qui viendraient après l’époque de Jean soit entier. On leur donne des robes blanches parce que c’est le sceau d’approbation divine sur ceux qui meurent en ayant été jugés dignes, sans tache ni ride, par la justice de Christ qu’ils ont revêtue.

En conclusion, Scofield se référait à ce passage en n’en distinguant pas les indices et en y voyant vaguement les preuves de l’immortalité de l’âme pour l’appliquer à sa théorie. Nous devons lui donner zéro. Il n’a pas su prouver que l’âme ne meurt pas et poursuit une vie consciente après la mort.

Reprenons maintenant notre analyse comparative de divers passages de la Bible.

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Cantique des cantiques 8:6

David Martin : « Mets-moi comme un cachet sur ton cœur, comme un cachet sur ton bras ; car l’amour est fort comme la mort, et la jalousie est cruelle comme le sépulcre ; leurs embrasements sont des embrasements de feu, et une flamme très-véhémente. »

King James : « Set me as a seal upon thine heart, as a seal upon thine arm: for love is strong as death; jealousy is cruel as the grave: the coals thereof are coals of fire, which hath a most vehement flame. »

Louis Segond : « Mets-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras ; car l’amour est fort comme la mort, la jalousie est inflexible comme le séjour des morts ; ses ardeurs sont des ardeurs de feu, une flamme de l’Éternel. »

Jérusalem : « Pose-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras. Car l’amour est fort comme la Mort, la jalousie inflexible comme le Shéol. Ses traits sont des traits de feu, une flamme de Yahvé. »

Dans ce verset, il y a une nette analogie entre la mort et le sépulcre, car l’amour et la jalousie sont de puissants sentiments qui, ressentis ensembles, peuvent mener à des situations extrêmes. Cette analogie est complètement perdue avec le remplacement de « sépulcre » par « séjour des morts » et « shéol ». De plus, notez que l’on a ajouté « flamme de l’Éternel » ou « flamme de Yahvé » dans le manuscrit corrompu.

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Ésaïe 5:14

David Martin : « C’est pourquoi le sépulcre s’est élargi, et a ouvert sa gueule sans mesure ; et sa magnificence y descendra, sa multitude, sa pompe, et ceux qui s’y réjouissent. »

King James : « Therefore hell hath enlarged herself, and opened her mouth without measure: and their glory, and their multitude, and their pomp, and he that rejoiceth, shall descend into it. »

Louis Segond : « C’est pourquoi le séjour des morts ouvre sa bouche, élargit sa gueule outre mesure ; alors descendent la magnificence et la richesse de Sion, et sa foule bruyante et joyeuse. »

Jérusalem : « …Oui, le shéol élargit sa gorge et bée d’une gueule démesurée, pour que s’y engouffre sa foule splendide, hurlant de joie ! »

De manière imagée, Ésaïe dit que les portes des sépulcres (sans doute la seconde mort) s’ouvrent toute grande pour accueillir les morts parmi ceux qui rejettent Dieu. Dire qu’il s’agit du « séjour des morts » dénature le verset et la Parole de Dieu.

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Ésaïe 14:9

David Martin : « Le sépulcre profond s’est ému à cause de toi, pour aller au-devant de toi à ta venue, il a réveillé à cause de toi les trépassés, et a fait lever de leurs sièges tous les principaux de la terre, tous les Rois des nations. »

King James : « Hell from beneath is moved for thee to meet thee at thy coming: it stirreth up the dead for thee, even all the chief ones of the earth; it hath raised up from their thrones all the kings of the nations. »

Louis Segond : « Le séjour des morts s’émeut jusque dans ses profondeurs, pour t’accueillir à ton arrivée ; il réveille devant toi les ombres, tous les grands de la terre, il fait lever de leurs trônes tous les rois des nations. »

Jérusalem : « Le shéol souterrain s’émeut à ton propos pour venir à ta rencontre. En ton honneur il réveille les ombres, tous les potentats de la terre, il fait lever de leurs trônes tous les rois des nations. »

Bien que le chapitre parle du roi de Babylone, ce verset particulier pourrait fort bien être une prophétie sur le retour de Jésus-Christ, le Roi des rois. Lors de cet événement sans nul pareil, les trépassés en Christ seront réveillés de leur repos et iront à la rencontre de Jésus-Christ, sur les nuées. Tous les membres de l’Église ressuscitée sont destinés à devenir les rois des nations, sous la gouverne du Roi des rois. Mais le verset corrompu des faux manuscrits parle d’un « séjour des morts » et par conséquent, a également changé « les trépassés » (« the dead », en anglais) pour « les ombres », des âmes fantomatiques errant dans un lieu de ténèbres, âmes qui n’auraient pourtant pas besoin d’être réveillées…

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Ésaïe 14:11

David Martin : « On a fait descendre ta hauteur au sépulcre, avec le bruit de tes musettes ; tu es couché sur une couche de vers, et la vermine est ce qui te couvre. »

King James : « Thy pomp is brought down to the grave, and the noise of thy viols: the worm is spread under thee, and the worms cover thee. »

Louis Segond : « Ta magnificence est descendue dans le séjour des morts, avec le son de tes luths ; sous toi est une couche de vers, et les vers sont ta couverture. »

Jérusalem : « Ton faste est précipité au shéol, avec la musique de tes harpes ; sous toi s’étend un matelas de vermine, te voilà couvert de larves. »

À nouveau, le fait de changer « sépulcre » pour « séjour des morts » ou « shéol » a provoqué une invraisemblance que n’ont pu éviter les faussaires. Alors qu’il est tout à fait normal qu’un cadavre étendu dans un sépulcre ou une tombe se désintègre sous l’action des vers et autres vermines, il reste à expliquer comment des vers pourraient avoir un quelconque effet sur une « âme immortelle » dénuée de substance physique.

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Ésaïe 14:15

David Martin : « Et cependant on t’a fait descendre au sépulcre, au fond de la fosse. »

King James : « Yet thou shalt be brought down to hell, to the sides of the pit. »

Louis Segond : « Mais tu as été précipité dans le séjour des morts, dans les profondeurs de la fosse. »

Jérusalem : « Comment ! te voilà tombé au shéol, dans les profondeurs de l’abîme ! »

Changer « sépulcre » pour « séjour des morts » change également le sens de « fosse ». Le texte original dit simplement qu’on l’a installé dans une tombe déposée dans le fond d’une fosse. C’est ce que l’on fait depuis des milliers d’années. Dans la version Louis Segond, la fosse est beaucoup plus creuse et même, dans la version de Jérusalem, il s’agit d’un « abîme ». L’excavation a pris des proportions démesurées afin de satisfaire à une fausse doctrine.

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Ésaïe 28:15

David Martin : « Car vous avez dit : nous avons fait accord avec la mort, et nous avons intelligence avec le sépulcre ; quand le fléau débordé traversera, il ne viendra point sur nous, car nous avons mis le mensonge pour notre retraite, et nous nous sommes cachés sous la fausseté. »

King James : « Because ye have said, We have made a covenant with death, and with hell are we at agreement; when the overflowing scourge shall pass through, it shall not come unto us: for we have made lies our refuge, and under falsehood have we hid ourselves. »

Louis Segond : « Vous dites : Nous avons fait une alliance avec la mort, nous avons fait un pacte avec le séjour des morts ; quand le fléau débordé passera, il ne nous atteindra pas, car nous avons la fausseté pour refuge et le mensonge pour abri. »

Jérusalem : « Vous dites : Nous avons conclu une alliance avec Mot, et avec le shéol nous avons fait un pacte : le fléau destructeur, quand il passera, ne nous atteindra pas, car nous nous sommes fait du mensonge un refuge et de l’illusion un abri. »

Nous voyons à nouveau que la mort et le sépulcre sont mis en parallèle afin de mettre l’emphase sur le phénomène du décès permanent. Or, dans les versions frelatées, le parallélisme est perdu parce qu’il n’y a censément pas de mort comme telle dans le séjour des morts. La version de Jérusalem bifurque même au point de remplacer « mort » par « Mot » en donnant ce qui suit comme invraisemblable explication :

« “Mot”, corr.; “la mort”, hébr. – Mot est le dieu phénicien du froment, de la germination et du monde souterrain. Il correspond à Osiris du panthéon égyptien. »

Qu’est-ce qu’un faux dieu phénicien vient faire dans le décor ? Il n’est mentionné dans aucune autre version biblique. Il est sorti de nulle part. Peut-être voulait-on renforcer la notion fausse du « monde souterrain »…

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Ésaïe 28:18

David Martin : « Et votre accord avec la mort sera aboli, et votre intelligence avec le sépulcre ne tiendra point ; quand le fléau débordé traversera, vous en serez foulés. »

King James : « And your covenant with death shall be disannulled, and your agreement with hell shall not stand; when the overflowing scourge shall pass through, then ye shall be trodden down by it. »

Louis Segond : « Votre alliance avec la mort sera détruite, votre pacte avec le séjour des morts ne subsistera pas ; quand le fléau débordé passera, vous serez par lui foulés aux pieds. »

Jérusalem : « Elle sera rompue, votre alliance avec Mot, votre pacte avec le shéol ne tiendra pas ; quand le fléau destructeur passera, de sa masse il vous écrasera. »

En continuité avec le verset 15 précédent. Mêmes commentaires.

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Ésaïe 38:10

David Martin : « J’avais dit dans le retranchement de mes jours ; je m’en irai aux portes du sépulcre, je suis privé de ce qui restait de mes années. »

King James : « I said in the cutting off of my days, I shall go to the gates of the grave: I am deprived of the residue of my years. »

Louis Segond : « Je disais : Quand mes jours sont en repos, je dois m’en aller aux portes du séjour des morts. Je suis privé du reste de mes années ! »

Jérusalem : « Je disais : Au midi de mes jours, je m’en vais aux portes du shéol, je serai gardé pour le reste de mes ans. »

Ézéchias avait environ 35 ans quand il tomba gravement malade, au point où il allait mourir. Il fit donc une prière fervente à Dieu qui lui accorda quinze ans supplémentaires. Nous verrons au verset 18 comment Ézéchias voyait la mort et son sort. Un fait à noter : dans la version King James, nous voyons que les mots « hell » et « grave » sont des synonymes. En effet, les deux mots traduisent un seul mot hébreu, sheol, qui veut dire « sépulcre » et non pas « séjour des morts ». Veuillez aussi remarquer que le début du verset, dans la version de Louis Segond, est différent de l’original : le « retranchement de mes jours » ne veut pas dire « mes jours sont en repos ».

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Ésaïe 38:18

David Martin : « Car le sépulcre ne te célébrera point, la mort ne te louera point ; ceux qui descendent en la fosse, ne s’attendent plus à ta vérité. »

King James : « For the grave cannot praise thee, death can not celebrate thee: they that go down into the pit cannot hope for thy truth. »

Louis Segond : « Ce n’est pas le séjour des morts qui te loue, ce n’est pas la mort qui te célèbre ; ceux qui sont descendus dans la fosse n’espèrent plus en ta fidélité. »

Jérusalem : « Car le Shéol ne te loue pas, la Mort ne te célèbre pas ; ceux qui choient dans le trou n’espèrent plus en ta fidélité. »

Il y a ici une incohérence dans le rendu des versions corrompues, car nous avons vu auparavant que Scofield avait écrit dans une de ses notes que l’âme, étant d’après lui immortelle, survivait donc à la mort du corps et qu’elle était consciente. Dans ce passage-ci, le fait de remplacer « sépulcre » par « séjour des morts/shéol » vient carrément contredire l’affirmation de Scofield et d’une grande partie des croyants des pseudo-églises chrétiennes. Car s’il y a dans ce séjour des morts les âmes des saints bien conscientes, peut-on s’imaginer qu’elles ne puissent ni célébrer ni louer l’Éternel Dieu ? Sont-elles devenues des zombies ? Par ailleurs, pourquoi avoir changé le mot « vérité » par le mot « fidélité » ?

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Ésaïe 57:9

David Martin : « Tu as voyagé vers le Roi avec des onguents précieux, et tu as ajouté parfums sur parfums ; tu as envoyé tes ambassades bien loin, et tu t’es abaissée jusqu’aux enfers. »

King James : « And thou wentest to the king with ointment, and didst increase thy perfumes, and didst send thy messengers far off, and didst debase thyself even unto hell. »

Louis Segond : « Tu vas auprès du roi avec de l’huile, tu multiplies tes aromates, tu envoies au loin tes messagers, tu t’abaisses jusqu’au séjour des morts. »

Jérusalem : « Tu t’es faite belle pour Mélek avec de l’huile, tu as prodigué tes parfums ; tu as expédié tes messagers au loin, tu les as fait descendre jusqu’au shéol. »

Comme en anglais où « hell » et « grave » sont des synonymes pour traduire sheol, de même en français « sépulcre » et « enfers » sont synonymes. « Enfers » n’est donc pas « le séjour des morts ». Le verset a trait à une ville, comme nous pouvons le voir dans Ézéchiel 16:19-10 : « Car ainsi a dit le Seigneur l’Eternel : quand je t’aurai rendue une ville désolée, comme sont les villes qui ne sont point habitées, quand j’aurai fait tomber sur toi l’abîme, et que les grosses eaux t’auront couverte ; alors je te ferai descendre avec ceux qui descendent en la fosse, vers le peuple d’autrefois, et je te placerai aux lieux les plus bas de la terre, aux endroits désolés depuis longtemps, avec ceux qui descendent en la fosse, afin que tu ne sois plus habitée ; mais je remettrai la noblesse parmi la terre des vivants. »

Cette ville semble être Capernaüm : « Et toi Capernaüm, qui as été élevée jusques au ciel, tu seras abaissée jusque dans l’enfer ; car si les miracles qui ont été faits au milieu de toi, eussent été faits dans Sodome, elle subsisterait encore » (Matthieu 11:23). Par Ésaïe, Dieu dit que cette ville sera enterrée, que tous ses habitants vont disparaître à cause de leur idolâtrie. Il n’est pas question d’un quelconque « séjour des morts ».

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Ézéchiel 31:15-17

David Martin : « Ainsi a dit le Seigneur l’Eternel : le jour qu’il descendit au sépulcre, je fis mener deuil sur lui, je couvris l’abîme devant lui, et j’empêchai ses fleuves de couler, et les grosses eaux furent retenues ; je fis que le Liban fut en deuil à cause de lui, et tous les arbres des champs en furent fatigués. J’ébranlai les nations par le bruit de sa ruine, quand je le fis descendre au sépulcre, avec ceux qui descendent dans la fosse ; et tous les arbres d’Héden, l’élite et le meilleur du Liban, tous humant l’eau, furent rendus contents au bas de la terre. Eux aussi sont descendus avec lui au sépulcre, vers ceux qui ont été tués par l’épée, et son bras, c’est-à-dire, ceux qui habitaient sous son ombre parmi les nations, y sont aussi descendus. »

King James : « Thus saith the Lord GOD; In the day when he went down to the grave I caused a mourning: I covered the deep for him, and I restrained the floods thereof, and the great waters were stayed: and I caused Lebanon to mourn for him, and all the trees of the field fainted for him. I made the nations to shake at the sound of his fall, when I cast him down to hell with them that descend into the pit: and all the trees of Eden, the choice and best of Lebanon, all that drink water, shall be comforted in the nether parts of the earth. They also went down into hell with him unto them that be slain with the sword; and they that were his arm, that dwelt under his shadow in the midst of the heathen. »

Louis Segond : « Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Le jour où il est descendu dans le séjour des morts, j’ai répandu le deuil, j’ai couvert l’abîme à cause de lui, Et j’en ai retenu les fleuves ; les grandes eaux ont été arrêtées ; j’ai rendu le Liban triste à cause de lui, et tous les arbres des champs ont été desséchés. Par le bruit de sa chute j’ai fait trembler les nations, quand je l’ai précipité dans le séjour des morts, avec ceux qui descendent dans la fosse ; tous les arbres d’Éden ont été consolés dans les profondeurs de la terre, les plus beaux et les meilleurs du Liban, tous arrosés par les eaux. Eux aussi sont descendus avec lui dans le séjour des morts, vers ceux qui ont péri par l’épée ; ils étaient son bras et ils habitaient à son ombre parmi les nations. »

Jérusalem : « Ainsi parle le Seigneur Yahvé : Le jour où il est descendu au shéol, en signe de deuil j’ai fermé sur lui l’abîme, j’ai arrêté ses fleuves et les eaux abondantes ont tari ; j’ai assombri le Liban à cause de lui et tous les arbres des champs ont séché à cause de lui. Au bruit de sa chute, j’ai fait trembler les nations, quand je l’ai précipité au shéol, avec ceux qui descendent dans la fosse. Dans les pays souterrains ont été consolés tous les arbres d’Éden, les beaux et magnifiques arbres du Liban, tous arrosés par les eaux. Et en même temps sont descendus au shéol, vers les victimes de l’épée, ceux qui habitent sous son ombre, parmi les nations. »

Il est triste que l’on veuille appliquer au concept du « séjour des morts » toutes sortes de caractéristiques qui s’apparentent bien davantage au sépulcre et à la mort de l’âme. Ce long passage en est une bonne illustration. L’on mène deuil pour une personne que l’on enterre dans une fosse ou que l’on met en tombe et dépose dans un sépulcre. Mais comment mener deuil pour une âme immortelle ? Faire descendre quelqu’un dans un sépulcre en compagnie de ceux qui sont dans une fosse apparaîtra normal et logique pour la plupart des gens. Mais précipiter l’âme de quelqu’un dans le séjour des morts ne s’accorde pas avec ceux qui sont descendus dans une fosse ; la fosse reçoit un cadavre, pas son âme immortelle qui, suppose-t-on, n’y entre jamais une fois séparée du corps. Ceux qui sont tués par l’épée vont dans une fosse ou dans leur sépulcre et il est naturel que le roi d’Assyrie, dont parle Ézéchiel, les y ait rejoints à sa mort. Le remplacement de « sépulcre » par « séjour des morts » ou « shéol/pays souterrain » dénature ces caractéristiques.

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Osée 13:14

David Martin : « Je les eusse rachetés de la puissance du sépulcre, et les eusse garantis de la mort ; j’eusse été tes pestes, ô mort ! et ta destruction, ô sépulcre ! mais la repentance est cachée loin de mes yeux. »

King James : « I will ransom them from the power of the grave; I will redeem them from death: O death, I will be thy plagues; O grave, I will be thy destruction: repentance shall be hid from mine eyes. »

Louis Segond : « Je les rachèterai de la puissance du séjour des morts, je les délivrerai de la mort. O mort, où est ta peste ? Séjour des morts, où est ta destruction ? Mais le repentir se dérobe à mes regards ! »

Jérusalem : « Et je les délivrerais de la puissance du shéol ! Je les sauverais de la mort ! Où est ta peste, ô mort ? Shéol, où sont tes fléaux ? La compassion se dérobe à mes yeux ! »

Ce verset est gravement déformé des manuscrits massorétiques hébreux aux manuscrits grecs corrompus des Septante. Alors que le sépulcre et la mort sont nettement associés dans le texte original, les termes « séjour des morts » et « mort » sont en porte-à-faux. Dans le chapitre, Dieu parle au rebelle Israël ; s’il s’était repenti de sa rébellion, Dieu aurait anéanti la mort, détruit le sépulcre, autrement dit, Dieu aurait accordé la vie éternelle comme Il le fait à tous ceux qui se repentent et se convertissent. Il ne s’agit donc point de la première mort que subit même le saint repenti, mais de la seconde. Avoir écrit « Ô mort, où est ta peste ? » au lieu de « J’eusse été tes pestes, ô mort » cache cette vérité. De plus, selon le concept de l’immortalité de l’âme, même les saints vivent la « puissance du séjour des morts », ce qui rend le compte-rendu grec absurde et contradictoire. Enfin, le verset se termine en parlant de la repentance que Dieu ne constate pas chez le peuple rebelle, donc il ne s’agit pas de « compassion », mais de repentir.

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Amos 9:2

David Martin : « Quand ils auraient creusé jusqu’aux lieux les plus bas de la terre, ma main les enlèvera de là ; quand ils monteraient jusqu’aux cieux, je les en ferai descendre. »

King James : « Though they dig into hell, thence shall mine hand take them; though they climb up to heaven, thence will I bring them down. »

Louis Segond : « S’ils pénètrent dans le séjour des morts, ma main les en arrachera ; s’ils montent aux cieux, je les en ferai descendre. »

Jérusalem : « S’ils forcent l’entrée du shéol, ma main les en arrachera ; s’ils escaladent les cieux, je les en ferai descendre. »

Si nous lisons tout le contexte (chapitres 8 et 9), nous voyons que Dieu parle du peuple d’Israël rebelle qui ne pourra échapper à sa punition, quand bien même il tenterait de fuir devant l’Éternel, soit en se cachant sous terre, soit en s’envolant dans les cieux (v. 2), soit en se réfugiant sur de hauts sommets ou bien en fuyant sur mer (v. 3). Donc, « les lieux les plus bas de la terre » – qui traduit sheol – désigne bien ce que veut dire le mot hébreu : tout ce qui se trouve sous la surface du sol. Et ici, Dieu commente les actions extrêmes que le rebelle est prêt à entreprendre pour échapper à Dieu et à Ses châtiments. Il est donc insensé de parler d’un « séjour des morts », car, d’après le faux concept de l’immortalité de l’âme, cet endroit n’est pas accessible aux vivants.

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Jonas 2:1-2

David Martin : « Et Jonas fit sa prière à l’Eternel son Dieu, dans le ventre du poisson. Et il dit : J’ai crié à l’Eternel à cause de ma détresse, et il m’a exaucé ; je me suis écrié du ventre du sépulcre, et tu as ouï ma voix. »

Kimg James : « Then Jonah prayed unto the LORD his God out of the fish’s belly, And said, I cried by reason of mine affliction unto the LORD, and he heard me; out of the belly of hell cried I, and thou heardest my voice. »

Louis Segond : « Jonas, dans le ventre du poisson, pria l’Éternel, son Dieu. Il dit : Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Éternel, et il m’a exaucé ; du sein du séjour des morts j’ai crié, et tu as entendu ma voix. »

Jérusalem : (vv 2-3) « Des entrailles du poisson, il pria Yahvé, son Dieu. Il dit : De la détresse où j’étais, j’ai crié vers Yahvé, et il m’a répondu ; des entrailles du shéol, j’ai crié, tu as entendu ma voix. »

L’aventure de Jonas est célèbre pour son symbolisme prototypique de la mort et de la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ qui S’en servit comme signe prophétique du miracle de Son sacrifice. Voyons Matthieu 12:39-40 : « Mais il leur répondit, et dit : la nation méchante et adultère recherche un miracle, mais il ne lui sera point donné d’autre miracle que celui de Jonas le Prophète. Car comme Jonas fut dans le ventre de la baleine trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits. » Jonas, dans le ventre du poisson, s’écria être dans le ventre du sépulcre, car, s’il y était mort, c’eût effectivement été son sépulcre. Jonas ne pouvait s’être écrié à partir du séjour des morts, car il était toujours vivant. Ainsi, traduire « sépulcre » par « séjour des morts » s’avère un handicap de plus pour ceux qui veulent nous faire avaler la fausse doctrine de l’immortalité de l’âme et de son périple au « séjour des morts ». Donc, comme Jonas reposa trois jours et trois nuits dans le ventre du poisson – son sépulcre, en quelque sorte – avant d’être régurgité, de même Jésus fut déposé trois jours et trois nuits dans le ventre de la terre – un sépulcre tout neuf – avant d’être ressuscité.

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Habacuc 2:5

David Martin : « Et combien plus l’homme adonné au vin est-il prévaricateur, et l’homme puissant est-il orgueilleux, ne se tenant point tranquille chez soi ; qui élargit son âme comme le sépulcre, et qui est insatiable comme la mort, il amasse vers lui toutes les nations, et réunit à soi tous les peuples ? »

King James : « Yea also, because he transgresseth by wine, he is a proud man, neither keepeth at home, who enlargeth his desire as hell, and is as death, and cannot be satisfied, but gathereth unto him all nations, and heapeth unto him all people. »

Louis Segond : « Pareil à celui qui est ivre et arrogant, l’orgueilleux ne demeure pas tranquille ; il élargit sa bouche comme le séjour des morts, il est insatiable comme la mort ; il attire à lui toutes les nations, il assemble auprès de lui tous les peuples. »

Jérusalem : « Assurément la richesse est perfide ! Il perd le sens et n’a plus de repos, celui qui dilate sa gorge comme le shéol, celui qui comme la mort est insatiable, qui rassemble pour lui toutes les nations, et réunit pour lui tous les peuples ! »

Portrait du dictateur qui asservit les masses. Les dictateurs sont extrêmement orgueilleux et cruels. Sous leur règne, beaucoup de gens sont assassinés et la mort est associée ici au sépulcre, comme dans la majorité des cas. À nouveau, changer « sépulcre » pour « séjour des morts » ou « shéol » est un exercice qui diminue la compréhension et contredit même des éléments de la fausse doctrine.

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Matthieu 11:23

David Martin : « Et toi Capernaüm, qui as été élevée jusques au ciel, tu seras abaissée jusque dans l’enfer ; car si les miracles qui ont été faits au milieu de toi, eussent été faits dans Sodome, elle subsisterait encore. »

King James : « And thou, Capernaum, which art exalted unto heaven, shalt be brought down to hell: for if the mighty works, which have been done in thee, had been done in Sodom, it would have remained until this day. »

Louis Segond : « Et toi, Capernaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non. Tu seras abaissée jusqu’au séjour des morts ; car, si les miracles qui ont été faits au milieu de toi avaient été faits dans Sodome, elle subsisterait encore aujourd’hui. »

Jérusalem : « Et toi, Capernaüm, crois-tu que tu seras élevée jusqu’au ciel ? Tu seras précipité jusqu’aux enfers. Car si les miracles accomplis chez toi l’avaient été à Sodome, elle subsisterait encore aujourd’hui. »

Rappelons tout d’abord que le mot grec hades a pour signification « sépulcre ». Donc, le véritable sens du mot « enfer » (« hell », en anglais) est « sépulcre » (« grave », en anglais). Ainsi, traduire hades par « séjour des morts » ou par le pluriel « enfers », c’est lui ajouter un sens qu’il n’a jamais eu originalement, c’est-à-dire, au moment de la rédaction du Nouveau Testament. Dans l’Église catholique, comme nous l’avons déjà vu, l’on fait la distinction entre « l’enfer » (censément le feu éternel où brûlent les méchantes âmes pour toujours) et « les enfers » (ou « séjour des morts » dans d’autres églises qui croient en un lieu de rassemblement de toutes les âmes immortelles).

Dans les versions fidèles de David Martin et de King James, le texte est clair : la présence et les miracles du Seigneur Jésus-Christ ont élevé symboliquement Capernaüm au niveau du ciel, le ciel étant descendu vers eux. Mais ses habitants ont rejeté le Messie et ont donc été rabaissés au sépulcre, alias l’enfer, c’est-à-dire, la mort. Si Sodome, réputée perverse, avait eu la chance d’être visitée par le Christ et de bénéficier de Ses miracles, elle se serait repentie et aurait évité la destruction – comme Ninive du temps de Jonas.

Vous voyez comment traduisent les versions Louis Segond et de Jérusalem à partir de leurs manuscrits frauduleux. Alors que Christ a dit que Capernaüm avait été élevée au ciel, celles-ci posent la question : « seras-tu élevée jusqu’au ciel ? » et répondent « Non », ce qui contredit le Christ. Puis, elles disent que Capernaüm sera abaissée jusqu’au « séjour des morts » ou « aux enfers ». Cet abaissement est assurément une malédiction, mais si l’on tient compte que, dans le concept de l’immortalité de l’âme, TOUTES les âmes vont dans le séjour des morts, celles des justes comme celles des méchants, n’y a-t-il pas quelque chose qui cloche ?

Nous voyons donc qu’en toute logique, Jésus dit à Capernaüm, c’est-à-dire, ses habitants, que leur rejet du Messie les rabaisserait en enfer, c’est-à-dire, à la mort, et non seulement la mort, mais la seconde mort, car la première mort est dévolue à tous, justes et impies.

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Matthieu 16:18

David Martin : « Et je te dis aussi, que tu es Pierre, et sur cette pierre j’édifierai mon Eglise ; et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. »

King James : « And I say also unto thee, That thou art Peter, and upon this rock I will build my church; and the gates of hell shall not prevail against it. »

Louis Segond : « Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. »

Jérusalem : « Eh bien ! moi je te dis : Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les Portes de l’Hadès ne tiendront pas contre elle. »

Nous avons vu dans un commentaire précédent que l’enfer est un symbole de la seconde mort. Jésus dit ici que la seconde mort n’aura aucune prise sur les membres de Son Église. Cela est corroboré ailleurs par Christ lorsqu’Il dit à Jean : « Bienheureux et saint est celui qui a part à la première résurrection ; la mort seconde n’a point de puissance sur eux, mais ils seront Sacrificateurs de Dieu, et de Christ, et ils régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6).

L’Église est destinée à la Première Résurrection, celle des prémisses de Dieu. Elle héritera de la vie éternelle et donc, les portes de l’enfer, c’est-à-dire, de la mort seconde, ne s’ouvriront pas sur eux. En changeant « enfer/seconde mort » pour « séjour des morts », on donne au verset un autre sens qui dénature la parole de Christ. De plus, cela contredit la fausse doctrine elle-même. En effet, d’après celle-ci, les saints de l’Ancien Testament (voir la liste d’Hébreux 11) – qui font bien partie de l’Église depuis Abel le juste et qui seront tous de la Première Résurrection – seraient allés au « séjour des morts ». Vous me direz peut-être : « Oui, mais cette parole de Jésus ne devenait-elle effective qu’à partir du moment où Il l’a formulée à Pierre et aux apôtres ? » Car rappelons que l’Église catholique croit que Jésus, à Sa mort sur la croix, aurait expédié Son âme au séjour des morts pour en libérer les saints et les faire monter au ciel. Ainsi, à partir de ce moment-là, tous les morts en Christ devaient monter automatiquement au ciel. Mais souvenez-vous de ce que Pierre a dit, au jour de la Pentecôte, plus de cinquante jours suivant la résurrection de Christ : « Car David n’est pas monté aux cieux … je puis bien vous dire librement … qu’il est mort et qu’il a été enseveli et que son sépulcre est parmi nous jusqu’à ce jour » (Actes 2:34 et 29).

David (ou ce qu’il en restait) se trouvait toujours dans son sépulcre après la résurrection de Christ. Il ne reviendra pas avant d’avoir été ressuscité à la vie éternelle, à la Première Résurrection, en même temps qu’Abel, Énoch, Noé Abraham, Isaac, Jacob, les prophètes, les apôtres et tous les saints Élus de toutes les époques au retour de Christ. Et une fois ressuscité à la vie éternelle, la seconde mort lui sera impossible.

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Luc 10:15

David Martin : « Et toi Capernaüm, qui as été élevée jusqu’au ciel, tu seras abaissée jusque dans l’enfer. »

King James : « And thou, Capernaum, which art exalted to heaven, shalt be thrust down to hell. »

Louis Segond : « Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu’au ciel, tu seras abaissée jusqu’au séjour des morts. »

Jérusalem : « Et toi, Capernaüm, crois-tu que tu seras élevée jusqu’au ciel ? Tu seras précipité jusqu’aux enfers. »

Jésus dit que Capernaüm a effectivement été élevée jusqu’au ciel, mais la version catholique de Jérusalem sous-entend le contraire. Quant au reste, voir le commentaire de Matthieu 11:25.

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Luc 16:23

David Martin : « Et étant en enfer, et élevant ses yeux, comme il était dans les tourments, il vit de loin Abraham et Lazare dans son sein. »

King James : « And in hell he lift up his eyes, being in torments, and seeth Abraham afar off, and Lazarus in his bosom. »

Louis Segond : « Dans le séjour des morts, il leva les yeux ; et, tandis qu’il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. »

Jérusalem : « Dans le séjour des morts, en proie aux tourments, il leva les yeux et vit de loin Abraham et Lazare en son sein. »

Toute la parabole du mauvais riche et Lazare est au centre de l’argumentaire de la fausse doctrine de l’immortalité de l’âme et du séjour des morts. Son interprétation ne tient pas compte de la chronologie des Résurrections, car l’Église catholique et ses filles croient qu’il n’y aura qu’une seule résurrection. Veuillez revoir l’analyse de ce passage dans le Tome 2 de cette série. Ici, lorsque Jésus parle de l’enfer, Il Se réfère au sort qui attend ceux qui seront de la Troisième Résurrection (Apocalypse 20:13). C’est le feu de la géhenne où seront jetés les rebelles incorrigibles qui refusent de se repentir. La seconde mort, totale et définitive a rapport au corps, à l’esprit et à l’âme d’une personne. Le mauvais riche le sait, il va la subir d’un moment à l’autre et il sent les flammes s’approcher de lui. Abraham et Lazare, eux, sont ressuscités à la vie éternelle depuis plus de mille ans.

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Actes 2:27-31

David Martin : « Car tu ne laisseras point mon âme au sépulcre, et tu ne permettras point que ton Saint sente la corruption. Tu m’as fait connaître le chemin de la vie, tu me rempliras de joie en ta présence. Hommes frères, je puis bien vous dire librement touchant le Patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est parmi nous jusques à ce jour. Mais comme il était Prophète, et qu’il savait que Dieu lui avait promis avec serment, que du fruit de ses reins il ferait naître selon la chair le Christ, pour le faire asseoir sur son trône ; il a dit de la résurrection de Christ, en la prévoyant, que son âme n’a point été laissée au sépulcre, et que sa chair n’a point senti la corruption. »

King James : « Because thou wilt not leave my soul in hell, neither wilt thou suffer thine Holy One to see corruption. Thou hast made known to me the ways of life; thou shalt make me full of joy with thy countenance. Men and brethren, let me freely speak unto you of the patriarch David, that he is both dead and buried, and his sepulchre is with us unto this day. Therefore being a prophet, and knowing that God had sworn with an oath to him, that of the fruit of his loins, according to the flesh, he would raise up Christ to sit on his throne ; he seeing this before spake of the resurrection of Christ, that his soul was not left in hell, neither his flesh did see corruption. »

Louis Segond : « Car tu n’abandonneras pas mon âme dans le séjour des morts, et tu ne permettras pas que ton Saint voie la corruption. Tu m’as fait connaître les sentiers de la vie, tu me rempliras de joie par ta présence. Hommes frères, qu’il me soit permis de vous dire librement, au sujet du patriarche David, qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son sépulcre existe encore aujourd’hui parmi nous. Comme il était prophète, et qu’il savait que Dieu lui avait promis avec serment de faire asseoir un de ses descendants sur son trône, c’est la résurrection du Christ qu’il a prévue et annoncée, en disant qu’il ne serait pas abandonné dans le séjour des morts et que sa chair ne verrait pas la corruption. »

Jérusalem : « …que tu n’abandonneras pas mon âme à l’Hadès, et ne laisseras pas ton Saint voir la corruption. Tu m’as fait connaître des chemins de vie, tu me rempliras de joie en ta présence. Frères, il est permis de vous le dire en toute assurance : le patriarche David est mort et a été enseveli, et son tombeau est encore aujourd’hui parmi nous. Mais comme il était prophète et savait que Dieu lui avait juré par serment de faire asseoir sur son trône un descendant de son rang, il a vu d’avance et annoncé la résurrection du Christ qui, en effet, n’a pas été abandonné à l’Hadès et dont la chair n’a vu la corruption. »

Nous avons déjà étudié ce passage du discours de Pierre donné le jour de la Pentecôte, juste après qu’il eut été revêtu du Saint-Esprit. Dans ces versets, il se trouvent plusieurs indices importants démontrant 1) que l’âme n’est pas immortelle et 2) que le « séjour des morts » est une élucubration des hommes qui veulent croire que l’immortalité est innée et non pas un don conditionnel de Dieu. Il y a deux endroits (vv 27 et 31) où apparaît le mot grec hades, équivalent du mot hébreu sheol. Dans les versions tirées du Texte Reçu, il est traduit par « sépulcre » en français et « hell » en anglais. Dans les versions tirées des manuscrits falsifiés, il est traduit par « séjour des morts » ou par sa translittération « hadès ».

Le mot « sépulcre » que l’on retrouve au v. 29 dans la David Martin (et « sepulchre » dans la King James) est la traduction du mot grec mnēma qui veut dire « monument, tombe ». Dans ces cas-ci, les versions Louis Segond et de Jérusalem ont correctement traduit par « sépulcre » et « tombeau ». Mais cela ne leur est d’aucune aide pour justifier le « séjour des morts » ou le « hadès ». Les propos mêmes de l’apôtre Pierre entrent en conflit avec ces mauvaises traductions. Expliquons-nous. S’il y avait réellement un séjour des morts où errent les âmes immortelles des gens dont le corps est décédé, l’on ne pourrait vraisemblablement pas dire que ces personnes sont mortes puisqu’elles continuent à vivre après leur mort par leur âme intrinsèquement immortelle. Ainsi, il faudrait admettre que le roi David, bien que son corps soit disparu, poursuit sa vie en âme immortelle ; et on devrait même affirmer que, depuis la résurrection de Jésus-Christ, David a été amené au ciel avec tous les saints. Mais est-ce que cela transparaît dans le discours de Pierre ?

Remarquez soigneusement ce qu’il dit : « Hommes-frères, je puis bien vous dire librement touchant le patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est parmi nous jusqu’à ce jour » (v. 29). Pourquoi Pierre parle-t-il ainsi de David si celui-ci est déjà éternel et au ciel, comme le déclarent les pseudo-églises chrétiennes modernes ? Pierre donne la réponse au verset 34 : « Car David n’est pas monté aux cieux… » Pierre n’aurait pu dire cela s’il croyait que l’âme de David était au ciel. La traduction du Texte Reçu que rendent les versions David Martin et King James sont parfaitement conséquentes avec tout le discours de Pierre et une conclusion s’impose : le « séjour des morts » n’existe pas.

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Apocalypse 1:18

David Martin : « Et je vis, mais j’ai été mort, et voici, je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ! Et je tiens les clefs de l’enfer et de la mort. »

King James : « I am he that liveth, and was dead; and, behold, I am alive for evermore, Amen; and have the keys of hell and of death. »

Louis Segond : « …et le vivant. J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts. »

Jérusalem : « …j’ai été mort, et me voici vivant pour les siècles des siècles, détenant les clefs de la Mort et de l’Hadès. »

Les clefs dont parle ici notre Seigneur Jésus-Christ, ce sont les Résurrections. L’enfer, c’est le tombeau, le sépulcre, assimilé ici à la mort elle-même. Le Christ nous délivrera de l’enfer en nous ressuscitant, et de la seconde mort en nous donnant la vie éternelle. Écrire « séjour des morts », ou la translittération « hadès » dans le même sens, enferme les croyants dans un piège : une contradiction dans leur propre interprétation conceptuelle. En effet, après le mot « Hadès », la version de Jérusalem propose une note de bas de page se lisant comme suit :

« L’Hadès est le lieu où résidaient les morts, cf. Nb 16;33+. Le Christ a pouvoir d’en faire sortir, cf. Jn 5:26-28. »

La version de Jérusalem a parfaitement raison de dire que l’hadès est l’endroit où reposent les morts ; mais elle a parfaitement tort si elle donne au mot « hadès » le sens de séjour des morts. Vous remarquerez aussi que les deux passages auxquels elle se réfère ne parlent pas du tout d’un « séjour des morts ». Nous avons déjà vu et étudié Nombres 16:33, mais voyons Jean 5:26-28 :

« Car comme le Père a la vie en soi même, ainsi il a donné au Fils d’avoir la vie en soi-même. Et il lui a donné le pouvoir de juger parce qu’il est le Fils de l’homme. Ne soyez point étonnés de cela : car l’heure viendra, en laquelle tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix. Et ils sortiront, savoir ceux qui auront bien fait, en résurrection de vie ; et ceux qui auront mal fait, en résurrection de condamnation » (Jean 5:16-19).

Même dans la version de Jérusalem, il est écrit, au verset 28 : « …où tous ceux qui sont dans la tombe en sortirons… » Alors se référer à ces passages pour avancer que Jésus a les clés du « séjour des morts » est de la pure fumisterie. On ne peut confondre « tombe » et « séjour des morts » ; ce dernier est censé être l’endroit où se trouvent les âmes qui ne vont jamais dans la tombe ! Car, d’après le faux concept des immortalistes, le « séjour des morts » n’est pas habité par… des morts, mais des « âmes immortelles » ; et d’après le texte biblique, il n’y a pas de séjour des morts, mais des tombes, des sépulcres d’où sortiront les morts lors de l’appel de Christ.

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Apocalypse 6:8

David Martin : « Et je regardai, et je vis un cheval fauve ; et celui qui était monté dessus avait nom la Mort, et l’Enfer suivait après lui ; et il leur fut donné puissance sur la quatrième partie de la terre, pour tuer avec l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre. »

King James : « And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. And power was given unto them over the fourth part of the earth, to kill with sword, and with hunger, and with death, and with the beasts of the earth. »

Louis Segond : « Je regardai, et voici, parut un cheval d’une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l’accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre. »

Jérusalem : « Et voici qu’apparut à mes yeux un cheval verdâtre ; celui qui le montait, on le nomme : la Peste, et l’Hadès le suivait. Alors on leur donna pouvoir sur le quart de la terre, pour exterminer par l’épée, par la faim, par la peste et par les fauves de la terre. »

Dans la version de Jérusalem, comme pour s’excuser, on a inséré une note de bas de page pour expliquer Hadès : « Pour engloutir les victimes »… ! Faut le faire ! Parce qu’il faut se demander comment le « séjour des morts », un endroit souterrain, pourrait faire périr un quart de la terre. Il est cependant beaucoup plus sensé et logique que la mort et le sépulcre (l’enfer) engloutissent les cadavres.

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Apocalypse 20:13

David Martin : « Et la mer rendit les morts qui étaient en elle, et la mort et l’enfer rendirent les morts qui étaient en eux ; et ils furent jugés chacun selon ses œuvres. »

King James : « And the sea gave up the dead which were in it; and death and hell delivered up the dead which were in them: and they were judged every man according to their works. »

Louis Segond : « La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux ; et chacun fut jugé selon ses œuvres. »

Jérusalem : « Et la mer rendit les morts qu’elle gardait, la Mort et l’Hadès rendirent les morts qu’ils gardaient et chacun fut jugé selon ses œuvres. »

Dans Apocalypse 6:8, nous avons vu que la mort et l’enfer engloutissent le quart de la terre, Ici, nous voyons que la mort et l’enfer rendent les morts qu’ils avaient engloutis auparavant. Très peu de gens comprennent qu’il s’agit de la Troisième Résurrection à distinguer de la Deuxième décrite au verset 12. L’état de la mort et le lieu de repos des cadavres vont rendre les rebelles qu’ils contenaient. L’enfer prend ici sa véritable signification originale qui est l’ensevelissement sous terre. Ceux qui sont morts en mer ne furent pas ensevelis et n’étaient donc pas en enfer. C’est pourquoi la Parole le précise ici. Alors traduire hades par « séjour des morts » est irréaliste parce que ceux qui ont péri en mer se trouvent aussi dans le « séjour des morts », d’après les immortalistes.

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Apocalypse 20:14-15

David Martin : « Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu : c’est la mort seconde. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit au Livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. »

King James : « And death and hell were cast into the lake of fire. This is the second death. And whosoever was not found written in the book of life was cast into the lake of fire. »

Louis Segond : « Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, l’étang de feu. Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu. »

Jérusalem : « Alors la Mort et l’Hadès furent jetés dans l’étang de feu, – c’est la seconde mort, cet étang de feu – et celui qui ne se trouva pas inscrit dans le livre de vie, on le jeta dans l’étang de feu. »

Dans la religion catholique et dans la plus grande partie des églises de la chrétienté, le mot « enfer » désigne la géhenne, c’est-à-dire, « l’étang de feu ». Donc, le texte original signifierait que « l’étang de feu » fut jeté dans « l’étang de feu », ce qui est une aberration. Nous pouvons en conclure avec justesse qu’en réalité, l’enfer n’est pas la géhenne ou l’étang de feu. Nous avons vu que l’enfer est le sépulcre, le lieu d’ensevelissement des morts, le tombeau, là où se trouvent les cadavres. Ainsi, ce lieu disparaîtra avec la mort elle-même, car ces phénomènes seront symboliquement jetés dans la géhenne de feu et il n’en sera plus question par la suite.

Ne pouvant employer le mot « enfer » sans se trahir, ceux qui ont concocté les manuscrits frauduleux, desquels furent tirées les traductions de Louis Segond et de Jérusalem, ont remplacé « enfer » par « séjour des morts » ou la translittération « hadès » afin de ne pas susciter les soupçons. Vous remarquerez aussi un ajout à la fin du verset 14. Là où l’Écriture dit « c’est la mort seconde », l’on a ajouté « c’est la seconde mort, l’étang de feu » ou « cet étang de feu », comme pour chercher à renforcer l’idée que la seconde mort n’est pas un anéantissement total, mais la passation de l’éternité dans un feu qui ne s’éteint pas. Or, selon les Écritures, « l’âme qui péchera, sera celle qui mourra » (Ézéchiel 18:4 et 20). Aucune Parole de Dieu dit que ce n’est pas une mort littérale, mais une vie éternelle de souffrance. Aucune !

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CONCLUSION

Dans ce Tome, nous avons repassé tous les passages où la version Louis Segond a remplacé les mots « sépulcre » et « enfer » par « séjour des morts » ou « shéol » et « Hadès » en ce qui a trait à la version de Jérusalem. Ces traductions falsifiées espèrent aller dans le sens des concepts païens qui ont été adoptés – et adaptés – par le faux christianisme à peine quelques années après la mort des apôtres.

La notion de « séjour des morts » date de la Babylone ancienne et se retrouve tout naturellement dans la théologie de la Babylone moderne parce que leur créateur est le même hier et aujourd’hui : Satan le Diable. Il est donc normal que cette idée d’âmes immortelles foisonne dans les manuscrits du Malin et leurs traductions contemporaines. Mais l’enfant de Dieu qui possède Sa véritable Parole pour comparer est en mesure de détecter les nombreuses failles de cette doctrine de démon.

L’idée que l’âme soit immortelle et qu’elle séjourne dans un lieu ténébreux souterrain, comme toutes les faussetés inspirées du Diable, a pour but de faire passer l’Éternel Dieu pour un Être cruel, insensible, injuste et même haineux, qui jette un fardeau pesant sur les épaules des hommes et qui est prêt à faire fondre Sa colère sur toute créature qui n’obéit pas à Ses commandements hétéroclites qui empêchent le bonheur aux hommes. Mais cette description, fausse en ce qui a trait au Dieu tout-puissant, s’applique parfaitement au dieu de ce monde : Satan, père du mensonge. En découvrant les caractéristiques de la doctrine divine, dévoilées dans les vraies Écritures, le croyant découvre qu’elles offrent une liberté et une paix que l’on ne trouve malheureusement pas dans les organisations religieuses.

Jésus a dit : « Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez mon joug sur vous, et apprenez de moi parce que je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes. Car mon joug est aisé, et mon fardeau est léger » (Matthieu 11:28-30).

À entendre le déroulement des doctrines des pseudo-églises chrétiennes du monde, suivre le Christ est pesant et le fardeau est lourd à porter. Ces doctrines sont complexes car elles doivent pouvoir cacher au croyant moyen les diverses failles de leur système. Alors comment Jésus pouvait-Il déclarer son fardeau léger ? C’est qu’il a également dit ceci : « Si vous persistez en ma parole, vous serez vraiment mes disciples : et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres » (Jean 8:31-32). Voilà la réponse : La vérité nous libère du joug pesant des fausses doctrines du monde pseudo-chrétien moderne.

Alors que bon nombre de croyants vivent dans la peur et dans l’angoisse à cause de la chape de découragement que les théologiens, passés et modernes, mettent sur leurs dos, une compréhension exacte de la Parole de Dieu procure la paix, la joie, la tranquillité d’esprit et la liberté que Jésus nous avait promises.

Nous allons résumer le processus de salut que Dieu explique dans Sa Parole. Comparez-le à la théologie que l’on vous a enseignée dans les églises que vous avez fréquentées (et où vous vous rendez peut-être encore) et jugez vous-même quel « fardeau » est le plus léger et aisé à porter.

L’Éternel Dieu eut à l’Esprit de partager Sa vie avec une multitude d’êtres qui en jouiraient de manière autonome en Sa compagnie. Mais Il désirait que ces êtres choisissent volontairement de vivre éternellement avec Lui, qu’ils le veuillent de tout leur cœur. Donc, Il créa l’homme à Son image et à Sa ressemblance. Il l’a créé de matière physique, de chair, d’os et de sang. Il a mis en lui un esprit avec des capacités cognitives comportant des limites. Il l’a animé en mettant en son sang une énergie pure qu’Il a nommée « âme ». D’où le fait que l’homme, dans son entier, est une « âme vivante ».

Cette étape de la matière a pour dessein de mettre l’homme devant le choix suivant : soit accepter ce plan de salut, ce qui implique qu’éventuellement l’homme accédera à une transformation le faisant passer d’être charnel à être spirituel (de corruptible à incorruptible) ou soit de rejeter ce plan de salut, ce qui implique sa disparition du monde des vivants et son retour au néant.

Pour être délivré de la vie physique, l’homme doit en être jugé digne et devenir parfait. Cependant, Dieu ne l’a pas rendu capable d’être jugé digne et d’atteindre la perfection lui-même. Le pouvoir de l’homme se situe en-dessous de la capacité de résister au mal, car il doit se fier entièrement à Dieu pour obtenir le salut et la vie éternelle. L’homme est donc sur terre pour reconnaître devant Dieu son incapacité à se mériter lui-même son propre salut et accepter de s’en remettre à son Créateur qui lui a fourni le seul moyen d’avoir la vie éternelle : le sacrifice de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, lequel est Dieu dans la chair. Donc, du fait de son libre-arbitre, l’homme peut choisir d’appliquer le sacrifice de Christ dans sa vie et d’avoir en lui la justice et la perfection de Christ. En gardant fermement cette foi en Christ jusqu’à sa mort, l’homme meurt sans péchés, car ils sont effacés par le sang que Jésus-Christ a versé pour la rémission de toutes les offenses pour lesquelles les hommes demandent pardon à Dieu.

Mais qu’arrive-t-il à la mort d’une personne qui a accepté le salut de Dieu ? Son corps cesse de vivre, plus rien ne l’anime, car son âme, qui est son énergie, s’éteint. Au fil du temps, ce corps de matière physique va se détruire, se corrompre et retourner en poussière. Mais son esprit, qui contient toute sa mémoire et ses caractéristiques, retourne à Dieu. Qu’en fait Celui-ci ? En retournant à Dieu, l’esprit de l’homme sort du temps, il ne se situe plus dans le cycle temporel qui règle l’histoire de l’humanité. Dieu est au-dessus de ce cycle temporel et peut voir tous les événements de l’histoire en même temps. Il voit la création d’Adam comme la naissance d’Abraham, tout en voyant Son Fils unique évoluant dans Son ministère aboutissant à Son sacrifice éternel, de même que le retour de ce même Fils et la résurrection des saints.

Ainsi, Dieu assiste au décès de tous Ses enfants, à toutes les époques de l’histoire, de façon simultanée. Tous les esprits de ces êtres montent vers Lui en même temps, peu importe de quelle époque ils surgissent. Dieu saisit ces esprits et les réinstalle à un moment précis de l’histoire, c’est-à-dire, au retour de Jésus-Christ, chacun dans un corps nouveau et incorruptible capable de supporter l’éternité. Lorsque l’esprit sort d’une personne à sa mort, il survole le temps instantanément et s’intègre dans un corps immortel en un clin d’œil, au son de la trompette de Dieu. La personne n’a donc aucune notion du passage du temps. Abraham aura l’impression de se réveiller aussitôt qu’il est mort, comme David, les apôtres et tous les saints de l’histoire depuis Abel le juste. Il n’y a aucune place pour un « séjour des morts » où les âmes doivent attendre des siècles leur résurrection. Ce concept est absurde et ne peut être accepté que par des gens qui ne peuvent comprendre ou accepter la sortie du temps.

Lorsque nous habiterons un nouveau corps incorruptible, nous serons dans la vie éternelle, libérés des limites du temps et de l’espace. Nous ne pouvons imaginer ce qu’est cette vie et ce que Dieu nous réserve comme activités divines. Mais soyez assurés qu’elle dépasse tout ce que les hommes religieux contemporains et du passé ont pu suggérer dans leurs théologies purement humaines et temporelles.

Répétons-le, le concept de l’âme intrinsèquement immortelle est une négation de ce que la vie éternelle est un « don de Dieu ». Non pas un don que nous devons mériter – car ce ne serait plus un don – mais un don que Dieu nous demande simplement d’accepter volontairement, avec joie et reconnaissance.

Que le Seigneur Dieu vous accorde le bon entendement de Son plan de salut afin que vous accédiez à Sa vie qu’Il désire partager avec vous.

[1] Translittération : Transcription faite en transposant les signes d’un alphabet et ceux d’un autre alphabet. [Le Petit Larousse Illustré, éd. 2011.]




La quatrième plus grosse trahison de Trump jusqu’à maintenant – et Pete Hegseth

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

24 avril 2025

Le titre de cette rubrique du 3 avril était Les trois plus grosses trahisons de Trump jusqu’ici. Aujourd’hui, je souligne la quatrième plus grosse trahison de Trump jusqu’à maintenant. Et, étant donné le fait que nous ne sommes qu’au troisième mois du second mandat de Trump, il y a sans doute encore bien d’autres trahisons qui s’en viennent.

Grosse trahison de Trump, numéro quatre

Le 7 mai, l’administration Trump exigera que tous les Américains obtiennent une Identité Digitale REAL pour pouvoir monter dans un avion national.

FOX News couvre l’histoire :

Les conservateurs ne mâchent pas leurs mots contre les plans de l’administration Trump de passer finalement les lois sur l’ID REAL attendues depuis longtemps et visant à mettre un frein à l’immigration illégale.

« Si vous pensez que l’ID REAL n’a rapport qu’à l’intégrité des élections, vous serez fortement déçus. Quelqu’un vous a menti, ou alors vous prenez vos désirs pour la réalité. S’il vous plaît, ne tirez pas sur le messager, » a écrit sur X le représentant Thomas Massie, R-Ky, plus tôt cette semaine.

Réagissant à la vidéo de la Secrétaire au Département de la Sécurité du Territoire Kristi Noem annonçant la date butoir du 7 mai pour l’ID REAL, l’ancienne candidate à la vice-présidence et gouverneure de l’Alaska Sarah Palin pose la question dans un long post : « Ou alors quoi ?? Évidemment, les exigences ID existantes des citoyens américains ne sont maintenant plus adéquates, donc, Big Brother nous met encore plus à l’épreuve afin d’avoir le “droit” de voyager à l’intérieur de notre propre pays. »

Palin poursuit : « D’autres administrations ont différé cette exigence d’ID REAL ultramoderne et lourde. Êtes-vous curieux de savoir pourquoi cette mise en œuvre est aujourd’hui si impérative ?? Et qui a proposé cela ? »

La Loi sur l’ID REAL a été passée en 2005, mais le gouvernement fédéral ne l’a pas encore mise en force vingt ans plus tard. Elle exige que tous les voyageurs américains se soumettent à l’ID REAL dans le but de monter à bord d’un avion national.

Cela se passait à l’époque des purges de libertés constitutionnelles de George W. Bush via sa « guerre contre le terrorisme » qui ont mené à la création du Département de la Sécurité du Territoire, de la Loi des Patriotes, de la Loi sur les Commissions Militaires, etc.

L’Administration de la Sécurité du Transport (AST) a annoncé la semaine dernière que l’ID REAL entrerait en effet le 7 mai et qu’aucune autre carte d’identité émise par leur état ne serait acceptée pour les voyages aériens.

Bien qu’une majorité écrasante de républicains semble avoir quelques problèmes avec ce changement, certains de la droite crient carrément au scandale.

Dans l’ensemble, les Républicains ont toujours été prêts à joindre les Démocrates dans deux domaines : 1) aller en guerre contre n’importe qui outremer et 2) permettre et agrandir une police d’état et la surveillance étatique à l’intérieur de l’Amérique.

Massie argumenta, dans un post X : « En autant que la porte du pilote soit fermée et que personne n’a d’arme, pourquoi se soucier d’avoir la permission du gouvernement pour voler ? L’ID REAL n’offre aucun bénéfice, mais présente plutôt un risque sérieux à la liberté. Si l’on n’a pas confiance qu’une personne puisse voler sans arme, pourquoi se promène-t-elle en liberté ? »

« L’ID REAL est une tentative disproportionnée de la Loi des Patriotes sous l’ère Bush, en 2003, qui a complètement tourné court jusqu’à ce que Trump prenne le pouvoir. Laissez-moi deviner : il joue aux échecs à quatre dimensions et je devrais être d’accord avec cela ? » écrit Massie.

L’ex-candidat présidentiel et ancien représentant à la Chambre, Ron Paul, R-Texas, a écrit sur X : « La cheffe de la Sécurité du Territoire, Kristi Noem, a annoncé vendredi que le plan notoire de l’ID REAL de l’ère de la Loi des Patriotes allait entrer en effet à la fin du mois. L’ID REAL est une des plus grandes menaces depuis des décennies contre les libertés civiles des Américains. »

Le représentant d’état du Kentucky, TJ Roberts, un républicain, est d’accord avec Paul, car il a écrit sur le média social : « Annulez l’ID REAL !! »

Le représentant d’état du New Hampshire, Joe Alexander, un républicain, en a remis sur les accusations, appelant l’ID REAL « une violation du 14e Amendement de la Constitution américaine » et en écrivant ceci : « Le gouvernement fédéral ne devrait pas rendre obligatoire l’ID de ses citoyens pour voyager entre les états. Dites simplement NON. »

Le camarade sénior de l’Institut Cato, Patrick Eddington, a dit à Fox News Digital : « Je ne suis pas au courant d’une seule occasion après le 11 septembre 2001 où un terroriste allégué ou véritable ait été appréhendé, encore moins qu’il ait réussi à monter à bord d’un avion de ligne avec de fausses pièces d’identité digitale – pourtant raison déclarée de l’ID REAL. »

Eddington argue que cela impose un fardeau inconstitutionnel aux gens qui cherchent à voyager par les airs versus le train.

« Si l’on vous dit que votre mère vient d’avoir une attaque cardiaque et que son pronostic est incertain, et que vous voulez vous envoler rapidement à la maison pour être avec elle, mais que vous ne pouvez pas parce que vous n’avez pas de carte d’identité conforme à l’ID REAL, ce serait un exemple très réel du tort tangible que cette loi insensée pourrait causer littéralement sur une base quotidienne, » dit-il.

« La Loi sur l’ID REAL constitue de manière frappante une forme de surveillance et de vérification de masse qui ne fait aucune distinction entre ceux qui donnent raison à la suspicion et ceux qui ne le font pas, raison pour laquelle elle n’aurait jamais dû être passée en tout premier lieu. »

La raison pour laquelle la Loi sur l’ID REAL n’est pas entrée en effet après que le Congrès GOP ait adopté de façon débile cette super atrocité de surveillance, jusqu’à maintenant, c’est que les conservateurs et les libertaires se sont élevés en masse pour s’y opposer, forçant Bush à en reporter la signature sous forme de loi. Et depuis lors, ni Obama ni Biden n’ont voulu réveiller le géant qui dort à propos de la question. Bien sûr, le géant endormi s’est transformé en Rip Van Winkle depuis que Trump est devenu Président. On permet donc maintenant à Trump de donner le feu vert à d’autres assauts inconstitutionnels encore plus monumentaux contre nos libertés que même Obama et Biden n’auraient osé le faire.

Comme je l’ai noté précédemment, Donald Trump a donné comme tâche aux uber-sionistes, la Procureure générale Pam Bondi et la Secrétaire à la Sécurité du Territoire Kristi Noem, de supprimer du Premier Amendement la protection de la liberté d’expression de ceux qui crient leur opposition au génocide d’Israël et au nettoyage ethnique à Gaza – ou à tout autre politique meurtrière émanant de Tel-Aviv, d’ailleurs.

Et Trump collabore également avec Elon Musk et Peter Thiel pour organiser la prise en main technocratique du gouvernement américain. Il n’est pas hyperbolique de dire que Trump s’est engagé dans un coup d’état haute technologie contre le gouvernement constitutionnel aux États-Unis. Je discute de cette tricherie dans cette rubrique ici et ici.

J’encourage fortement les lecteurs à regarder un exposé vidéo de seize minutes sur le complot de Palantir – utilisant l’administration Trump – pour dominer et contrôler tout l’appareil politique, économique et militaire du gouvernement fédéral. S’ils réussissent, la Constitution et la Charte des Droits vont s’évanouir complètement de même que la voix et le pouvoir de Nous, le Peuple – sans mentionner notre liberté.

Suit ici l’introduction de cette vidéo :

Un ancien employé de Palantir sonne l’alarme. La compagnie de technologie, fondée par Peter Thiel, déclare qu’elle peut révolutionner les systèmes gouvernementaux avec son logiciel activé par IA. Elle a été engagée par le Département de la Défense, le FBI, ICE et même Wendy’s. Or, le DOGE va probablement l’engager aussi.

Nous avons parlé à un ancien employé de Palantir, fouillé dans des décennies de recherches et écouté pendant des heures les propres paroles d’Alex Karp, PDG de Palantir, afin de relever méticuleusement les couches du boniment publicitaire soigneusement cultivé de Palantir – et la manière qu’elle capitalise sur la peur et l’agitation pour faire de l’argent.

Nous faisons rapport des abus et des méfaits du pouvoir corporatif et nous cherchons à tenir responsables les ultra-riches qui ont trop de puissance sur les systèmes économiques et politiques de l’Amérique.

Le plan est sorti tout droit de 1984 d’Orwell. Et Trump et Vance sont les hommes qui l’amènent à la réalité. Instituer la Loi sur l’ID REAL est, de la part de Trump, une partie majeure de l’agenda de surveillance technocratique.

Regardez la vidéo ici.

Pete Hegseth

À mon point de vue, Pete Hegseth est une des personnes les plus méprisables du gouvernement sioniste de Trump nouvellement formé. C’est un maniaque du sionisme. Il n’a aucune lettre de références pour être Secrétaire à la Défense. C’est un uber guerroyeur néoconservateur à la ressemblance de Lindsey Graham. Et c’est une sale brute, tout comme son patron.

Ceci étant dit, nous lisons dans le rapport suivant :

La Maison Blanche a commencé le processus de recherche d’un nouveau leader au Pentagone afin de remplacer Pete Hegseth, selon un fonctionnaire américain qui n’a pas été autorisé à parler publiquement. Il arrive que Pete Hegseth se trouve encore compromis dans une controverse pour avoir partagé des détails d’opération militaire dans un groupe de bavardage internet.

Le secrétaire à la défense essuie le feu des critiques après que l’on ait révélé qu’il a partagé de l’information secrète dans un groupe de bavardage internet avec sa femme, son frère et un avocat, d’après le fonctionnaire.

La source a dit qu’Hegseth a utilisé l’application de messagerie Signal sur son téléphone intelligent personnel faisant détail des minutes de l’information secrète à propos de la frappe aérienne sur les cibles Houthis au Yémen. Cela est survenu à peu près à la même date, en mars, où Hegseth a partagé des détails similaires avec des hauts fonctionnaires de la Maison Blanche dans un groupe différent de bavardage internet Signal qui inclua accidentellement un journaliste. Cette fuite, plusieurs heures avant la frappe aérienne, aurait pu mettre en danger les pilotes américains si cette information concernant le moment des frappes avait été interceptée par les adversaires des États-Unis. Déjà, les Houthis ont descendu par deux fois les drones prédateurs américains.

J’ai déjà déclaré publiquement qu’Hegseth devrait non seulement être congédié pour cette violation flagrante de la loi américaine, mais il devrait aussi être poursuivi au criminel. Or, si vous pensez qu’Hegseh va être licencié pour ces fuites, réfléchissez-y à deux fois.

Lors d’une entrevue avec le juge Andrew Napolitano, Max Blumenthal, rédacteur au Grey Zone, rapporta que c’était Pete Hegseth qui, de tous, était celui qui a sans cesse parlé la semaine dernière que Donald Trump suivait les plans d’attaques de l’Irak du Premier Ministre fou d’Israël, Benjamin Netanyahou.

Aussitôt que j’ai entendu ce reportage, j’ai dit à mon beau-fils qu’Hegseth serait bientôt relevé de ses fonctions en tant que Secrétaire à la Défense. Effectivement, cela semble bien le cas.

Mais, encore une fois, si Hegseth est saqué, ce ne sera PAS pour les fuites. Personne dans une position séniore du gouvernement n’est jamais congédié pour des violations telles que celles-ci. Démocrates ou Républicains, ils sont au-dessus des lois. Mais ce sur quoi ils ne sont pas au-dessus, c’est la colère du lobby d’Israël.

L’uber sionisme d’Hegseth a été acheté et payé par le lobby d’Israël – et C.I. Scofield. Son assignation comme Secrétaire à la Défense est due au lobby d’Israël – et aux technocrates de Theil. Quand il fut dévoilé par des personnes comme Max Blumenthal qu’il avait joué un rôle dans le refus de Trump d’accompagner Netanyahou dans ses attaques massives contre l’Iran, le lobby d’Israël piqua une crise.

Aucun doute que la raison pour laquelle Hegseth s’opposa au plan du fou est due à ce que lui dirent les officiers militaires d’Amérique (pas les Chefs de l’État-major, je veux parler des VRAIS officiers militaires au sol). Une attaque comme celle-là aurait été catastrophique ; elle aurait résulté en une guerre totale régionale ; des milliers de soldats américains seraient morts dans la région ; cela aurait produit un Armageddon économique ; c’eut été une guerre que l’Amérique ne pouvait gagner ; et elle aurait même eu le potentiel d’allumer une guerre mondiale contre la Russie et la Chine.

Heureusement – quoiqu’étonnamment – Hegseth s’est rangé du côté de ses officiers.

Nous pourrions mettre cela sur le compte d’un miracle de Dieu.

Mais la colère du lobby d’Israël s’effondre maintenant sur Hegseth. Trump disant « Non » à Netanyahou, cela ne se répètera pas souvent. Les sionistes croyaient bien avoir Hegseth dans leur poche. Vous pouvez parier qu’ils vont en faire un exemple en organisant son licenciement. Et qui sait ce qui arrivera de lui après coup ?




Le message de Pâques de Trump rappelle la crucifixion de Christ, alors que Trump nie lui-même le compte-rendu du Nouveau Testament au sujet de cette crucifixion

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

17 avril 2025

Sur la page Truth Social de Donald Trump, cette semaine, Trump a écrit (ou plus probablement, quelqu’un a écrit en son nom) :

« En cette Semaine Sainte, les chrétiens de partout dans le monde se rappellent la crucifixion du Fils unique de Dieu, notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ et, en ce dimanche de Pâques, nous célébrons Sa glorieuse Résurrection et proclamons, comme le font les chrétiens depuis près de 2 000 ans, “IL EST RESSUSCITÉ !”

Par la douleur et le sacrifice de Jésus sur la croix, nous avons vu l’amour et la dévotion sans limites de Dieu pour toute l’humanité et, au moment de Sa résurrection, l’humanité fut changée pour toujours grâce à la promesse de la vie éternelle. »

Ce serait un merveilleux vœu du dimanche de Pâques si l’homme qui l’a envoyé n’avait pas un esprit aussi intensément antichrist. Trump est un cynique partenaire du fou meurtrier Benjamin Netanyahou et a massacré des dizaines de milliers de chrétiens palestiniens, libanais et syriens qui aimeraient célébrer joyeusement et pacifiquement le dimanche de la Résurrection avec leurs familles, mais au lieu de cela, ils sont affamés, ensanglantés, ils pleurent et meurent sous le génocide USA/Israël. Ce message n’a pour but pathétique que de se plier aux exigences d’une base évangéliques déjà dupée à l’extrême par Trump – base évangélique qui n’a absolument AUCUNE conscience de la mort et de la destruction qu’eux et leur messie politique infligent à un peuple innocent dans un nombre de pays trop grand pour le compter. À cause d’une conscience aussi morte, comment pourraient-ils posséder « l’Esprit de vie » ?

« Parce que la Loi de l’Esprit de vie qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la Loi du péché et de la mort » (Romains 8:2)

« Mais après ces trois jours et demi, l’Esprit de vie venant de Dieu entra en eux, et ils se tinrent sur leurs pieds, et une grande crainte saisit ceux qui les virent » (Apocalypse 11:11).

Trump a dit lui-même aux évangéliques, à West Palm Beach, en Floride, lors du Sommet Action Point Tournant des Croyants, le 27 juillet 2024, « Je ne suis pas chrétien ! » (Voir aussi le reportage de l’événement.) Cela fait de lui un repousseur de Christ, un homme qui se dirige vers la géhenne :

« Jésus lui dit : je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6).

« Sachez vous tous et tout le peuple d’Israël, que ç’a été au Nom de Jésus-Christ le Nazarien, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts ; c’est, dis-je, en son Nom, que cet homme qui parait ici devant vous, a été guéri. C’est cette Pierre, rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la pierre angulaire. Et il n’y a point de salut en aucun autre : car aussi il n’y a point sous le ciel d’autre Nom qui soit donné aux hommes par lequel il nous faille être sauvés » (Actes 4:10-12).

…et, par son soutien fanatique et inconditionnel du pharisaïsme juif, devient un enfant du diable :

« Le père dont vous êtes issus c’est le démon, et vous voulez faire les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persévéré dans la vérité, car la vérité n’est point en lui. Toutes les fois qu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44).

Et qu’est-ce que Trump laissait-il entendre quand il dit aux évangéliques au sommet précité : « Vous n’aurez plus à voter », après 2024 ? Trump planifie-t-il vraiment être le premier César américain en 2028 ?

Rappelez-vous de ce que j’ai écrit dans cette rubrique le 3 avril :

Également, dans mon message de dimanche dernier, j’ai cité un article de Jesse Smith, paru dans Technocracy.News et intitulé L’Équipe de Trump est bourrée de technocrates « contre-élitistes » de Peter Thiel :

« Trump a à peine écoulé deux mois de son second mandat et un groupe de réflexion républicain nommé Projet Troisième Terme cherche des manières de le faire demeurer en poste au-delà de son mandat actuel qui expire en 2028. Ils travaillent à amender la Constitution pour permettre cette possibilité. Leurs outils promotionnels dépeignent Trump comme un César romain. »

J’encourage fortement les lecteurs à jeter un regard sur cette affiche promotionnelle du Projet Troisième Terme qui est apparue au récent congrès du CPAC et qui fait exactement ce qu’a dit Jesse : dépeindre Trump comme un César romain.

Smith a poursuivi en disant :

« Coïncidence, Musk a posté en novembre dernier que “L’Amérique est la Nouvelle Rome”. »

Trump vient tout juste de choisir un Juif sioniste radical comme « envoyé spécial pour suivre de près et combattre l’antisémitisme ».

Du Times of Israel :

Le Président américain Donald Trump a sélectionné un nouvel envoyé spécial pour suivre de près et combattre l’antisémitisme, haussant à ce rôle un homme d’affaire et leveur de fonds de Miami le rabbin nommé Yehuda Kaploun.

« Yehuda est un homme d’affaire qui a réussi et il est un ardent défenseur de la Foi juive et des Droits de son peuple de vivre et de rendre culte libre de toute persécution », a dit Trump sur Truth Social, en annonçant son choix.

Kaploun est affilié au Chabad, le mouvement orthodoxe, et a levé des fonds et servi d’auxiliaire à Trump pendant la dernière année de sa campagne.

Je conseille vivement à mes lecteurs de regarder mon message The Talmud, Chabadism and Noahide Laws Pour comprendre les vilaines bases et les objectifs diaboliques du mouvement juif Chabad.

Qu’en est-il des droits du peuple américain – incluant le peuple chrétien – de parler librement et honnêtement du gouvernement meurtrier et génocidaire d’Israël ? Trump met en mouvement le démantèlement de la liberté d’expression du Premier Amendement aux États-Unis où personne ne pourra plus critiquer – oralement ou par écrit – Benjamin Netanyahou, les guerres sionistes de nettoyage ethnique ou même Israël lui-même.

Dans son adresse de Pâques, Trump dit : « Les chrétiens de partout dans le monde se rappellent la crucifixion du Fils unique de Dieu, notre Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ. » Il dit : « Par la douleur et le sacrifice de Jésus sur la croix, nous voyons l’amour et la dévotion sans limites de Dieu pour toute l’humanité. »

Trump fait deux fois référence à la mort de Christ sur la croix, mais, comme je l’ai noté dans mon message L’arrestation et la trahison de Jésus-Christ, la politique du gouvernement sous Joe Biden et Donald Trump est la reconnaissance de l’Alliance Internationale du Souvenir de l’Holocauste (IHRA) et sa définition de l’antisémitisme, qui fut écrite par des sionistes juifs. Une de ces définitions est Déclarations des Juifs ayant tué Jésus ou sale diffamation. L’administration Trump et de nombreux autres gouvernements d’état utilisent cette définition pour persécuter et poursuivre aujourd’hui des gens en Amérique. Sous la politique américaine officielle de Trump, en employant cette définition, tout le Nouveau Testament devrait être désigné antisémite.

Dans mon Paquet Israël – Série un, il y a un message intitulé Les Pharisiens et les Juifs : le compte-rendu du Nouveau Testament. Je présente cette allocution ainsi :

Ce soir, je veux vous entretenir au sujet des Pharisiens et des Juifs : un compte-rendu du Nouveau Testament. Quel est le témoignage du Nouveau Testament en ce qui concerne les Pharisiens et les Juifs ?

Les seules références que j’ai exclues de mon allocution de ce soir sont quelques passages qui font mention du salut et de la conversion de certains Juifs. Par exemple, Actes chapitre deux, au jour de la Pentecôte, il y avait des Juifs, des Juifs dévoués venant de toutes sortes de nations à Jérusalem. Et Pierre leur prêcha l’Évangile, et 3 000 personnes furent sauvées, baptisées et ajoutées à l’Église. Tous ces gens, dans Actes 2, à Jérusalem, étaient des Juifs.

Et il y a quelques autres références dans le livre des Actes concernant la conversion de Juifs de localités variées. Ce sont les seules que j’ai exclues de mon allocution.

Tout ce à quoi je me réfère est simplement un compte-rendu du Nouveau Testament concernant les Pharisiens et les Juifs.

Je me mis ensuite à citer tout haut le Nouveau Testament dans la version King James, sans ajouter de commentaires sur ce qu’elle disait à propos des Pharisiens et des Juifs. En voici des exemples [tirés de la version française David Martin] :

Matthieu 3:7 : « Mais voyant plusieurs des Pharisiens et des Sadducéens venir à son baptême, il leur dit : race de vipères, qui vous a avertis de fuir la colère à venir ? »

Matthieu 12:14 : « Or les Pharisiens étant sortis consultèrent contre lui [Christ] comment ils feraient pour le perdre. »

Matthieu 16:6, 11-12 : « Et Jésus leur dit : voyez, et donnez-vous garde du levain des Pharisiens et des Sadducéens … Comment ne comprenez-vous point que ce n’est pas touchant le pain que je vous ai dit, de vous donner garde du levain des Pharisiens et des Sadducéens ? Alors ils comprirent que ce n’était pas du levain du pain qu’il leur avait dit de se donner garde, mais de la doctrine des Pharisiens et des Sadducéens. »

Matthieu 21:31, 43 : « Lequel des deux fit la volonté du père ? ils lui répondirent : le premier. Et Jésus leur dit : en vérité je vous dis, que les péagers et les femmes de mauvaise vie vous devancent au Royaume de Dieu … C’est pourquoi je vous dis, que le Royaume de Dieu vous sera ôté, et il sera donné à une nation qui en rapportera les fruits. »

Matthieu 23:13-15 : « Mais malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites, qui fermez le Royaume des cieux aux hommes : car vous-mêmes n’y entrez point, ni ne souffrez que ceux qui y veulent entrer, y entrent. Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites ; car vous dévorez les maisons des veuves, même sous le prétexte de faire de longues prières, c’est pourquoi vous en recevrez une plus grande condamnation. Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites ! car vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte, et après qu’il l’est devenu, vous le rendez fils de la géhenne, deux fois plus que vous. »

Marc 3:6 : « Alors les Pharisiens étant sortis, ils consultèrent contre lui avec les Hérodiens, comment ils feraient pour le perdre [Christ]. »

Jean 5:15-18 : « Cet homme s’en alla, et rapporta aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. C’est pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus, et cherchaient à le faire mourir, parce qu’il avait fait ces choses le jour du Sabbat. Mais Jésus leur répondit : mon Père travaille jusqu’à maintenant, et je travaille aussi. Et à cause de cela les Juifs tâchaient encore plus de le faire mourir, parce que non seulement il avait violé le Sabbat, mais aussi parce qu’il disait que Dieu était son propre Père, se faisant égal à Dieu. »

Jean 10:31 : « Alors les Juifs prirent encore des pierres pour le lapider. »

Jean 11:8 : « Les Disciples lui dirent : Maître, il n’y a que peu de temps, que les Juifs cherchaient à te lapider, et tu y vas encore ! »

Jean 11:53, 57 : « Depuis ce jour-là donc ils consultèrent ensemble pour le faire mourir [Christ] … Or les principaux Sacrificateurs et les Pharisiens avaient donné ordre, que si quelqu’un savait où il était, il le déclarât, afin de se saisir de lui [Le mettre aux arrêts]. »

Jean 18:12 : « Alors la compagnie, le capitaine, et les huissiers des Juifs se saisirent de Jésus, et le lièrent. »

Jean 19:7 : « Les Juifs lui répondirent : nous avons une loi, et selon notre loi il [Christ] doit mourir, car il s’est fait Fils de Dieu. »

Jean 19:12-16 : « Depuis cela Pilate tâchait à le délivrer ; mais les Juifs criaient, en disant : si tu délivres celui-ci tu n’es point ami de César ; car quiconque se fait Roi, est contraire à César. Quand Pilate eut ouï cette parole, il amena Jésus dehors, et s’assit au Siège judicial, dans le lieu qui est appelé le Pavé, et en Hébreu Gabbatha. Or c’était la préparation de la Pâque, et il était environ six heures ; et Pilate dit aux Juifs : voilà votre Roi. Mais ils criaient : ôte, ôte, crucifie-le. Pilate leur dit : crucifierai-je votre Roi ? Les principaux Sacrificateurs répondirent : nous n’avons point d’autre Roi que César. Alors donc il le leur livra pour être crucifié. Ils prirent donc Jésus, et l’emmenèrent. »

Actes 2:22-23, 36 : [Pierre prêchant aux Juifs le jour de la Pentecôte] « Hommes Israëlites, écoutez ces paroles ! Jésus le Nazarien, personnage approuvé de Dieu entre vous par les miracles, les merveilles, et les prodiges que Dieu a faits par lui au milieu de vous, comme aussi vous le savez ; ayant été livré par le conseil défini et par la providence de Dieu, vous l’avez pris, et mis en croix, et vous l’avez fait mourir par les mains des iniques … Que donc toute la maison d’Israël sache certainement que Dieu l’a fait Seigneur et Christ, ce Jésus, dis-je, que vous avez crucifié. »

Actes 4:8-10 : « Alors Pierre étant rempli du Saint-Esprit, leur dit : Gouverneurs du peuple, et vous Anciens d’Israël : puisque nous sommes recherchés aujourd’hui pour un bien qui a été fait en la personne d’un impotent, pour savoir comment il a été guéri ; sachez vous tous et tout le peuple d’Israël, que ç’a été au Nom de Jésus-Christ le Nazarien, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts ; c’est, dis-je, en son Nom, que cet homme qui parait ici devant vous, a été guéri. »

Actes 7:51-52, 57-58 : « Gens de cou roide, et incirconcis de cœur et d’oreilles, vous vous obstinez toujours contre le Saint-Esprit ; vous faites comme vos pères ont fait. Lequel des Prophètes vos pères n’ont-ils point persécuté ? ils ont même tué ceux qui ont prédit l’avénement du Juste, duquel maintenant vous avez été les traîtres et les meurtriers … Alors ils s’écrièrent à haute voix, et bouchèrent leurs oreilles, et tous d’un accord ils se jetèrent sur lui. Et l’ayant tiré hors de la ville, ils le lapidèrent ; et les témoins mirent leurs vêtements aux pieds d’un jeune homme nommé Saul. »

Actes 9:23 : « Or longtemps après les Juifs conspirèrent ensemble pour le faire mourir [l’apôtre Paul]. »

Actes 12:1-3 : « En ce même temps le Roi Hérode se mit à maltraiter quelques-uns de ceux de l’Eglise ; et fit mourir par l’épée Jacques, frère de Jean. Et voyant que cela était agréable aux Juifs, il continua, en faisant prendre aussi Pierre. »

Actes 14:19 : « Sur quoi quelques Juifs d’Antioche et d’Iconie étant survenus, ils gagnèrent le peuple, de sorte qu’ayant lapidé Paul, ils le traînèrent hors de la ville, croyant qu’il fût mort. »

Actes 23:12 : « Et quand le jour fut venu, quelques Juifs firent un complot et un serment avec exécration, disant qu’ils ne mangeraient ni ne boiraient jusqu’à ce qu’ils eussent tué Paul. »

C’est le compte-rendu historique du Nouveau Testament divinement inspiré en ce qui a trait aux Pharisiens et les Juifs.

Combien de temps faudra-t-il avant que la police secrète de Trump, conduite par la Procureure Générale Pam Bondi, la Secrétaire à la Sécurité du Territoire Kristi Noem, le Secrétaire aux Services de Santé Humanitaires Robert Kennedy Jr et à l’Envoyé spécial pour suivre de près et combattre l’antisémitisme, le rabbin Yehuda Kaploun, se rallie pour catégoriser le Nouveau Testament – et quiconque le prêche – d’antisémite et donc sujet à des poursuites criminelles ?

Trump a la langue fourchue !




Il est temps que les sionistes chrétiens prennent action selon leurs dires

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

10 avril 2025

Depuis qu’Israël a rompu l’accord de cessez-le-feu et a repris son génocide des Palestiniens à Gaza, il y a presqu’un mois, les Forces de Défense Israéliennes massacrent délibérément et gratuitement plus de cent précieux petits enfants innocents chaque jour. Et il n’y a pas la moindre protestation de la part des prétendus chrétiens.

Pourquoi nous attendre à autre chose ? Les « chrétiens » évangéliques applaudissent le génocide de masse meurtrier et le nettoyage ethnique d’Israël contre le peuple palestinien depuis le tout début – en remontant jusqu’en 1947.

Cela est dû à l’envahissante acceptation chez les évangéliques des doctrines hérétiques et blasphématoires du Dispensationnalisme Prophétique, alias le Futurisme Scofieldien ou sionisme chrétien.

Dans toute l’Amérique, les évangéliques – en public et en privé – justifient ce carnage meurtrier en Palestine par la croyance farfelue et sectaire que l’État sioniste d’Israël est une revitalisation de l’Israël de l’Ancien Testament et, par conséquent, possède la justification divine de commettre un nettoyage ethnique et un génocide contre les Palestiniens en se basant sur le commandement de Dieu au prophète Samuel d’utiliser Israël comme instrument divin de jugement contre les Amalécites, dans 1 Samuel 15.

Mais ces sionistes « chrétiens » laissent commodément échapper le fait que Dieu a aussi utilisé les Assyriens comme instrument divin de jugement contre Israël en 722 avant J.-C., et les Babyloniens comme instrument divin de jugement contre Juda en 587 avant J.-C., et les Romains en tant qu’instrument divin de jugement contre le reste des Juifs en l’an 70 après J.-C.

Dieu ne fait acception de personne :

« Alors Pierre prenant la parole, dit : en vérité je reconnais que Dieu n’a point d’égard à l’apparence des personnes » (Actes 10:34).

« Parce que Dieu n’a point d’égard à l’apparence des personnes » (Romains 2:11).

« Et vous maîtres, faites envers eux la même chose, et modérez les menaces, sachant que le Seigneur et d’eux et de vous est au Ciel, et qu’il n’y a point en lui acception de personnes » (Éphésiens 6:9).

« Mais celui qui agit injustement, recevra ce qu’il aura fait injustement ; car en Dieu il n’y a point d’égard à l’apparence des personnes » (Colossiens 3:25).

« Et si vous invoquez comme votre Père celui qui sans avoir égard à l’apparence des personnes, juge selon l’œuvre d’un chacun, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre séjour temporel » (1 Pierre 1:17).

Dieu détruisit le méchant Israël et le méchant Juda d’une façon aussi complète qu’Il détruisit les méchants Amalécites et les sept méchantes nations de Canaan. Mais encore là, les évangéliques ignorent entièrement tout cela. Qui plus est, ils refusent même d’écouter tout ce qui a trait à l’anéantissement de Dieu de l’Israël de l’Ancienne Alliance.

J’encourage les lecteurs à regarder les deux messages que j’ai livrés jusqu’ici en regard de la destruction des Amalécites et les lois de guerre d’Israël dans l’Ancienne Alliance. Ces messages démontrent que les « chrétiens » sionistes d’aujourd’hui ne comprennent même pas les lois de la conduite de guerre d’Israël dans l’Ancien Testament – encore moins le fait que l’Ancienne Alliance est abolie et que nous vivons maintenant sous la « loi de la liberté » de la Nouvelle Alliance :

« Mais celui qui aura regardé au-dedans de la Loi parfaite, qui est la Loi de la liberté ; et qui aura persévéré, n’étant point un auditeur oublieux, mais s’appliquant à l’œuvre qui lui est prescrite, celui-là sera heureux dans ce qu’il aura fait » (Jacques 1:25).

« Parlez et agissez comme devant être jugés par la Loi de la liberté » (Jacques 2:12).

Voici le message numéro un sur YouTube.

Voici le message numéro deux sur YouTube.

Les « chrétiens » sionistes vivent dans l’Ancienne Alliance. Ils ne savent presque rien de la Nouvelle Alliance de Christ. Ils parlent et vivent comme si la mort et la résurrection de Christ, ainsi que l’avènement de la Nouvelle Alliance, n’étaient jamais arrivés. Ils ne comprennent rien de ce qui concerne la signification et le sens de la destruction de Jérusalem en l’an 70 apr. J.-C. (ce qui veut dire qu’ils ne pourraient même pas comprendre le Messie d’Haendel). Ils interprètent le Nouveau Testament par le moyen de l’Ancien Testament, alors que la Nouvelle Alliance exige que nous interprétions l’Ancien Testament par le Nouveau Testament.

Quelle moquerie du Nouveau Testament et de l’œuvre de Christ sur la croix !

Ceux d’entre nous qui nous rappelons la Guerre du Vietnam nous nous souvenons de la photographie emblématique du New York Times d’une petite fille vietnamienne – surnommée La fille au napalm par la presse – marchant nue, brûlée, ensanglantée et contusionnée, s’éloignant de son village qui venait d’être bombardé par l’armée américaine. Cette photographie devint l’image de la Guerre du Vietnam et a aidé le peuple américain à en finir avec les horreurs de cette guerre inconstitutionnelle et immorale.

En passant, cette petite fille, qui se nomme Phan Thi Kim Phúc, a maintenant 61 ans et vit au Canada. Elle est allée au collège, a étudié en pharmacie et elle est créatrice d’une fondation destinée à élever la conscience sur les injustices et les atrocités de la guerre, et à lever des fonds pour les soins médicaux aux enfants qui ont été blessés durant une guerre. En 1982, elle a trouvé un Nouveau Testament et, après l’avoir lu, elle est devenue chrétienne.

Nous avons besoin d’une photographie sur la couverture du New York Times montrant les horreurs de la guerre mauvaise et immorale d’Israël et de l’Amérique à Gaza. Cela n’arrivera évidemment pas, parce que notre grand courant médiatique est entièrement contrôlé par le lobby d’Israël. Mais, au nom de l’humanité, nous avons désespérément besoin d’une pareille image qui soit vue par chacun des citoyens des États-Unis.

Mon bon ami et survivant de l’attaque d’Israël contre l’USS Liberty, Phil Tourney, a posté une telle image contenue dans une courte vidéo de 30 secondes sur la page de Quds News Network. Merci d’avoir partagé cette image, Phil. J’ai la larme à l’œil quand je vois cette image, et même seulement à y penser.

L’Amérique devrait commencer à pleurer à cause des atrocités, des crimes contre l’humanité et du génocide meurtrier que les gens de notre pays ont été forcés de soutenir en permettant que nos taxes soient utilisées comme l’instrument d’une telle mortalité massive et tant de destruction.

S’il vous plaît, regardez cette image – et partagez-la avec tout le monde. Poussez les gens à voir les réalités horrifiantes que notre gouvernement nous force à participer à Gaza.

À la différence de la guerre au Vietnam, les médias américains cachent délibérément les horribles réalités de ce que les gouvernements américain et israélien infligent à des hommes, des femmes, des enfants et des bébés innocents à Gaza et en Cisjordanie – et au Liban et en Syrie.

Il est grand temps que l’Amérique ouvre les yeux !

Il est également grand temps que les « chrétiens » sionistes prennent action selon leurs dires !

Il y a trois semaines, j’ai lancé un bref vidéo-clip de quatre minutes abordant ce sujet.

Voici le vidéo-clip YouTube de quatre minutes.

Et voici la transcription de ce que je dis dans ce court vidéo-clip :

Employer les guerres d’Israël de l’Ancienne Alliance pour justifier la violation des Lois Naturelles de Dieu et les Lois de la Moralité ne s’avère pas seulement non-biblique selon les standards de l’Ancien Testament, c’est aussi une abomination face aux lois de l’Évangile telles qu’enseignées par Christ et Ses apôtres dans la Nouvelle Alliance.

Voici ce que j’attends de voir. Je m’attends de voir les pasteurs sionistes chrétiens et les membres de leurs églises, qui soutiennent avec tant d’enthousiasme les guerres génocidaires d’Israël contre des hommes, des femmes et des enfants innocents – dont beaucoup de nos frères et sœurs en Christ – et qui crient que les Israéliens sont le peuple élu de Dieu, et que leur massacre d’innocents est justifié, de prendre action selon leurs dires.

Je m’attends à les voir – tous ceux d’entre eux en âge de combattre – de monter dans un jet et de s’envoler vers Tel-Aviv et de joindre l’armée israélienne. Je m’attends à les voir porter une mitraillette Uzi ; je m’attends à les voir porter un fusil de sniper M89SR ; je m’attends à les voir porter un poignard de combat KA-Bar.

S’ils sont trop vieux pour combattre, je m’attends à ce qu’ils envoient leurs fils et leurs filles en Israël et qu’ils joignent les FDI. Après tout, un de leurs héros sionistes chrétiens, le Secrétaire à la Défense Pete Hegseth, a dit qu’il élève son fils pour qu’il combatte pour Israël. Donc, je m’attends à voir ces pasteurs sionistes chrétiens et les membres de leurs églises faire de même.

Je m’attends à les voir regarder au travers de la lunette de leur fusil de sniper M89SR, de mettre le réticule sur l’estomac d’une mère palestinienne sans défense, enceinte de huit mois, et de presser la gâchette.

Je m’attends à ce qu’ils prennent leur mitraillette Uzi et à viser au front une petite fille palestinienne innocente de 8 ans ou un garçon palestinien de 9 ans et à presser la gâchette. Je m’attends à ce qu’ils prennent leur poignard KA-Bar et tranchent la gorge d’un grand-père palestinien ou d’une grand-mère palestinienne de 80 ans.

Je m’attends à ce qu’ils prennent en main une grenade et qu’ils la lancent dans la salle-à-dîner d’une famille palestinienne pendant qu’ils soupent. Je m’attends à ce qu’ils opèrent un drone militaire et trouvent un groupe de palestiniens déplacés et sans défense se réfugiant dans des tentes de fortune et à lancer des missiles sur eux.

Allons ! Vous tous, sionistes chrétiens qui soutenez le génocide d’Israël, vous tous, sionistes chrétiens qui dites que les Israéliens ont de bonnes raisons de tuer des femmes et des enfants innocents, si c’est permissible pour les Israéliens de tuer des femmes et des enfants innocents, cela vous est permis à vous aussi.

S’il est permissible aux Israéliens de violer des femmes gentilles, tel que le disent les principaux rabbins des FDI aux soldats israéliens, cela vous est permis à vous aussi.

Alors, pourquoi ne le faites-vous pas ?

Si les Palestiniens sont des Amalécites et doivent être anéantis pour provoquer « l’enlèvement » et le retour de Christ, pourquoi n’êtes-vous pas là-bas à contribuer à ce que cela arrive ?

Allez-y ! Prenez action selon vos dires !

Honte à tout chrétien qui voudrait utiliser les Écritures – des deux Testaments – dans le but de fermer les yeux et de justifier le meurtre de masse, le nettoyage ethnique et le génocide qui se commettent par Israël ou par quiconque !

Ces remarques étaient la conclusion de mon second message intitulé Par quelle autorité l’Israël sioniste commet-il des meurtres de masse contre des femmes et des enfants ? Étude clinique de la destruction des Amalécites et les Lois de guerre de l’Ancienne Alliance. [en anglais seulement]

Trouvez le message ici.

J’ai honte de nos « chrétiens » évangéliques qui sont si terriblement ignorants au sujet de la vérité biblique sur la Nouvelle Alliance de Christ et qui utilisent le nom de Christ pour justifier les meurtres de masse d’un Israël de contrefaçon, son génocide et ses crimes contre l’humanité.

J’ai plus que honte, je suis dégoûté.

Le soutien évangélique pour l’Israël sioniste fait vomir. Ils auraient tout aussi bien pu avoir supporté les bolcheviks en Russie et les communistes en Chine. Les sionistes d’Israël ne sont pas moins méchants.

Comme je l’ai dit plus haut, il est temps que les sionistes « chrétiens » prennent action selon leurs dires !

Encore mieux, il est plus que temps qu’ils étudient leur Bible et trouvent ce que veut dire être un chrétien sous la « loi de liberté » de la Nouvelle Alliance de Christ.




Les trois plus grandes trahisons de Trump jusqu’à maintenant

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

3 avril 2025

Écrivant pour Natural News, Lance Johnson a rédigé un sommaire précis et concis des plus grandes trahisons du Président Donald Trump jusqu’à date. Elles sont au nombre de trois.

Trahison numéro un

De Gaza au Yémen : Trump étend le massacre au Proche-Orient

La trahison de Trump est des plus évidentes dans son escalade militaire. Après avoir critiqué de manière cynique les bombardements de Biden, Trump a mené des frappes dévastatrices contre le Yémen, tuant des civiles sous le prétexte de protéger la navigation en Mer Rouge – crise manufacturée par le blocus israélien contre Gaza.

Le Dr Ron Paul en a condamné l’hypocrisie : « Le Yémen était-il en train d’attaquer les États-Unis ? Non. Le Président a-t-il demandé une déclaration de guerre ? Non. » Au lieu de cela, les bombes de Trump se sont mises à pleuvoir sur les femmes et les enfants pendant que son administration menaçait l’Iran – une provocation délibérée pouvant mener à la Troisième Guerre Mondiale.

Max Blumenthal résume le rôle de Trump de façon succincte : « Trump s’est emparé du massacre de Gaza. » L’homme même qui promettait la paix alimente maintenant l’enfer régional, les intérêts d’Israël dictant chaque mouvement.

Oui, vraiment.

Le fiasco du chat Signal du cabinet de guerre de Trump, conduit par le Secrétaire à la Défense Pete Hegseth démontre non seulement jusqu’à quel point l’administration Trump est assoiffée de sang, mais également l’ineptie purement prétentieuse et ignorante qu’exhibent ces individus au sujet des affaires internationales.

Hegseth fut le guerroyeur-en-chef dirigeant ce paquet de prédateurs pathétiques et psychopathes qui a dit sur le chat : « Personne ne sait qui sont les Houthis. »

Mais pourquoi se laisserait-on arrêter par un peu d’ignorance au sujet des gens que vous planifiez assassiner ? La discussion s’est poursuivie dans une unanimité presque complète à savoir que, peu importe qui ils sont, on doit les tuer. Le centre de la discussion tournait autour de la question à savoir comment « vendre » au peuple américain l’attaque militaire illégale, injuste et immorale contre le Yémen.

On a découvert plus tard que la raison pour laquelle Hegseth et ses laquais mégalomaniaques faisaient des plans pour attaquer le Yémen était que le Mossad israélien en avait donné l’ordre.

Vous rappelez-vous lorsque les Républicains étaient en rébellion ouverte à propos de la révélation que la Secrétaire d’État Hillary Clinton avait coulé des informations gouvernementales sensibles via ses courriels ? Les Conservateurs exigèrent à hauts cris qu’elle soit congédiée. Qu’elle ne soit pas licenciée provoqua des proclamations qu’il y avait un « double standard » de lois pour la hiérarchie démocrate.

Eh bien, nous savons maintenant qu’il existe aussi un « double standard » de lois pour la hiérarchie républicaine. Donc, le vrai double standard de lois échoit sur les électeurs de notre pays qui ne veulent qu’appliquer la règle de loi au parti politique opposant. Ils sont parfaitement à l’aise si leur parti viole la loi – ou la Constitution elle-même, pour la même raison.

L’érudit légiste et juge Andrew Napolitano est d’opinion qu’Hegseth a violé la Loi fédérale sur l’Espionnage.

À mon point de vue, le crime d’Hegseth fait paraître celui d’Hillary comme un P.V. de stationnement en comparaison, et il devrait à tout le moins être congédié et peut-être même poursuivi au criminel. D’autres personnes du gouvernement sont présentement à subir des sentences de vingt ans de prison pour des crimes de nature bien moindre que celui d’Hegseth.

Hegseth a montré au monde – les amis comme les ennemis – que les choix de cabinet de Trump forment une bande de bouffons. En lisant le chat, on penserait voir le bavardage d’enfants d’école secondaire.

Quelle incroyable incompétence !

Ensuite, bien sûr, Trump réalimenta Israël en bombes et en missiles pour continuer son génocide et son nettoyage ethnique du peuple palestinien à Gaza et puis donner le feu vert au massacre de Netanyahou sur la population civile de Gaza qui se poursuit sans discontinuer jusqu’à maintenant.

Donc, le génocide de Gaza est maintenant le GÉNOCIDE DE TRUMP. Et la guerre au Yémen est maintenant LA GUERRE DE TRUMP.

Trahison numéro deux

La marionnette et le marionnettiste – la servilité de Trump pour Netanyahou

L’allégeance de Trump envers le Premier Ministre Benjamin Netanyahou n’est pas seulement politique – elle est pathologique. Comme l’a observé sans ménagements le colonel Douglas Macgregor : « Netanyahou pratique la politique américaine au moyen de la ventriloquie. Il ne fait que faire bouger les lèvres de Trump. »

George Galloway a mis en lumière la servilité humiliante de Trump en rappelant les séquences du président américain où il tire la chaise de Netanyahou comme un serviteur. « Voici le Président des États-Unis attendant pratiquement debout à la table la visite d’un politicien, » remarque Galloway, mettant l’accent sur le grotesque déséquilibre de pouvoir.

Netanyahou ne fait pas que diriger Israël – il commande au « pouvoir et au capital de la juiverie internationale », note Macgregor. Trump en dette envers cette influence lors de ses élections, rembourse maintenant les faveurs par des bombes.

Aujourd’hui, seuls ceux qui sont « volontairement ignorants » ne savent pas que nos politiciens des deux partis à Washington, D.C., – y compris le Président Trump – sont achetés et payés par le lobby israélien. J’ai lu des estimations qui suggèrent que l’ensemble des contributions à la campagne politique de Trump, l’an dernier, de la part des donateurs sionistes dépassait le milliard de dollars. La collaboratrice du Mossad Miriam Adelson a à elle seule donné plus de cent millions de dollars à Trump.

En vérité, l’armée américaine n’est rien de plus qu’une armée de mercenaires au service d’Israël. Cela débuta sérieusement lors de la première administration présidentielle de G. W. Bush. Depuis un quart de siècle maintenant, les politiques étrangères des administrations présidentielles américaines (sans égard au parti) n’ont été rien de plus que des effets de marionnettes aux mains d’Israël.

Comme je l’ai noté dans cette rubrique la semaine dernière, voyez ce que ce rabbin juif très influent a dit récemment :

Ça n’a vraiment pas d’importance que ce soit Donald Trump ou Donald Duck qui gagne les élections américaines. Ça n’a pas plus d’importance que ce soit Kamala Harris ou Kermit la Grenouille qui gagne.

En ce qui a trait aux affaires internationales, en tout ce qui touche à l’avenir de ce monde, Donald Trump ou Kamala Harris n’ont aucune liberté de choix. Ils deviennent des pantins. Et qui tirent les ficelles de ces marionnettes ? Nous. Le peuple juif.

La politique étrangère de l’Amérique n’est pas conçue par notre président ou notre secrétaire d’état ; elle est conçue par Benjamin Netanyahou et les sionistes d’Israël.

Trahison numéro trois

La guerre de Trump contre la liberté d’expression : faire taire les critiques contre Israël

L’administration Trump a armé le pouvoir fédéral afin d’écraser la dissidence face à l’occupation brutale d’Israël en Palestine. Le juge Andrew Napolitano et le professeur John Mearsheimer ont récemment dénoncé la réalité effrayante : « La principale plus grande menace contre la liberté d’expression aux États-Unis, à ce moment-ci, c’est Israël et ses souteneurs, ici, aux États-Unis », a déclaré Mearsheimer.

En dépit de la déclaration creuse de Trump – « J’ai mis fin à toute censure gouvernementale et j’ai ramené la liberté d’expression en Amérique » – son régime a intensifié les mesures de répression contre les voix propalestiniennes. Les manifestants font face à la déportation, les universités censurent la critique contre Israël, et tout défi aux narratifs sionistes est traité avec des représailles de sanctions d’état.

Le professeur Mearsheimer a raison à cent pourcent. « La principale plus grande menace contre la liberté d’expression aux États-Unis, à ce moment-ci, c’est Israël et ses souteneurs, ici, aux États-Unis ».

Publié sur VaccineImpact.com, voici un reportage de Brian Shilhavy intitulé « Le Corps Expéditionnaire sur l’Antisémitisme » de RFK Jr opérant comme une nouvelle police secrète traquant et terrorisant les résidents légaux des États-Unis.

Le Secrétaire aux Services de Santé Humanitaires (HHS), Robert F. Kennedy Jr, a continué à attaquer ceux qui protestent contre le génocide qui se produit à Gaza en faisant en sorte que son Corps Expéditionnaire sur l’Antisémitisme traque et terrorise les résidents américains LÉGAUX, y compris des résidents permanents qui sont ici avec des Cartes Vertes.

Voici une vidéo de surveillance qui a capté la manière par laquelle cette nouvelle force de police secrète qui opère aux États-Unis agit de façon très similaire à la Gestapo allemande et au KGB russe qui opéraient durant la Seconde Guerre Mondiale où les dissidents étaient enlevés et envoyés dans des Camps de Concentration.

Le journaliste Glenn Greenwald, lui-même d’ethnie juive, est le dernier à avoir critiqué Kennedy pour son organisation du Corps Expéditionnaire sur l’Antisémitisme.

Greenwald a soutenu Kennedy et son mouvement MAHA (Make America Healthy Again), mais a peine à croire maintenant que Kennedy se joint aux sionistes et restreint la liberté d’expression.

Un grand nombre des étudiants qui sont traqués, saisis sans aucun mandat et que l’on fait disparaître dans des centres de détention ICE en Louisiane, dirigés par des contractants privés dans des conditions déplorables, sans aucun dossier d’accusation contre eux, ne sont pas ici avec des visas étudiants, mais sont des résidents permanents ayant des Cartes Vertes, ce qui signifie que l’immigration les a déjà interviewés et leur a accordé la résidence permanente aux États-Unis.

Si cette nouvelle force de police secrète s’en tire avec cela, pensez-vous honnêtement qu’elle va s’en tenir seulement à enlever des étudiants ? Pourquoi devrait-elle s’arrêter seulement aux étudiants ?

Si son but est de faire taire toute dissidence contre le mouvement sioniste, vous pouvez être sûr qu’elle va éventuellement courir après tous ceux qui ne supportent pas le sionisme.

Comme je l’ai dit dans mon homélie de dimanche dernier, intitulée Aucun Roi sauf Jésus ! :

Notez bien ceci : Les évangélistes judaïques qui se réjouissent de la persécution inconstitutionnelle des collégiaux qui vocifèrent leur déplaisir face au génocide d’Israël à Gaza sont les mêmes qui se réjouiront de la persécution inconstitutionnelle contre vous et moi qui disons que l’Israël de Dieu n’est PAS l’état sioniste né en 1948.

Et ici même, j’encourage fortement les lecteurs à visionner cette brève vidéo dans laquelle Benjamin Netanyahou se vante virtuellement que Trump soit sa marionnette et suit ses ordres en faisant la guerre contre quiconque s’oppose à l’État sioniste d’Israël – et pousse vivement Trump (et tout autre leader gouvernemental) à incarcérer tous ceux qui parlent contre Israël.

S’il vous plaît, regardez également cette courte vidéo d’une minute du professeur Jeffrey Sachs abordant ce sujet spécifique avec une honnêteté brutale et directe.

Aussi, dans mon message de dimanche dernier, j’ai cité un article de Jesse Smith de Technocracy.News intitulé L’équipe Trump est bourrée de technocrates « contre-élitistes » de Peter Thief :

Trump est à peine depuis deux mois dans son second mandat et une cellule de réflexion républicaine, appelée Projet Troisième Mandat, cherche une façon de le faire revenir en poste au-delà de sa besogne actuelle qui expire en 2028. Ils travaillent à amender la Constitution pour rendre la chose possible. Leurs items promotionnels décrivent Trump comme un César romain.

Je recommande vivement aux lecteurs de jeter un œil sur cette affiche promouvant le Projet Troisième Mandat qui est apparue à la récente convention CPAC et qui fait exactement ce qu’a dit Jesse : dépeindre Trump comme un César romain.

Smith continue en écrivant ceci :

Coïncidence, Musk a posté en novembre dernier que « L’Amérique est la Nouvelle Rome ».

Musk imagine-t-il l’administration Trump comme équivalant à la « Paix Romaine » de César Auguste qui fut exécutée par le travail des esclaves et mettait en scène des expansions territoriales agressives ?

Ou est-il en faveur de la société où les Césars dirigeaient d’une main de fer et où toute dissension pouvait résulter en enlèvement et/ou en exécution ? Ou est-ce un mélange des deux ?

L’incursion de Trump dans la limitation de la liberté d’expression pour avoir critiqué Israël et l’étiquetage des vandales de Tesla de terroristes domestiques fournit des indices à savoir vers où nous nous en allons.

Oui, en effet.

Dans le film de Star Wars « La revanche des Siths », le chancelier suprême Palpatine, qui est secrètement Darth Sidious, déclare la formation de l’Empire Galactique.

Padmé Amidala, une sénatrice qui représente l’idéal de la République, regarde avec désarroi ses compagnons sénateurs applaudir avec enthousiasme l’établissement de l’Empire.

Amidala dit à un autre sénateur : « Ainsi, voilà comment meurt la liberté, par un tonnerre d’applaudissements. »

Nous sommes témoins de cette même scène dans la vraie vie alors que la Synagogue-église et les Républicains conservateurs – aveugles quant à l’identité du réel Darth Sidious – applaudissent au démantèlement de notre Constitution et au commencement du pouvoir absolument autoritaire du Gouvernement-Corporation Technocratique.

On aurait pensé que les trahisons de Trump auraient réveillé les chrétiens évangéliques et les Républicains conservateurs devant l’autoritarisme qui émerge rapidement dans notre pays. Mais, hélas ! ils sont aveugles comme toujours.

Ave César !