Comme l’attaque d’un essaim de sauterelles

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Avril 2025

Par Jerry Barrett

« Car premièrement, quand vous vous assemblez dans l’Eglise, j’apprends qu’il y a des divisions parmi vous ; et j’en crois une partie : car il faut qu’il y ait même des hérésies parmi vous, afin que ceux qui sont dignes d’approbation, soient manifestés parmi vous. »

1 Corinthiens 11:18-19

« Car je sais qu’après mon départ il entrera parmi vous des loups très dangereux, qui n’épargneront point le troupeau. Et qu’il se lèvera d’entre vous-mêmes des hommes qui annonceront des doctrines corrompues dans la vue d’attirer des disciples après eux. »

Actes 20:29-30

Une bataille spirituelle monumentale a lieu dans votre voisinage et le mien. Nous vivons des moments troublés et la fin approche assurément. L’apôtre Paul en a donné l’avertissement dans 2 Thessaloniciens 2:2-3 : « Que personne donc ne vous séduise en quelque manière que ce soit ; car ce jour-là ne viendra point que la révolte ne soit arrivée auparavant, et que l’homme de péché, le fils de perdition, ne soit révélé. »

Notre pasteur émérite, feu Texe Marrs, a un jour écrit ceci : « L’Amérique est devenue le cloaque de l’humanité. L’Amérique est aujourd’hui un géant militaire et un pygmée spirituel. » Qu’est-ce qui en porte le blâme ?

De toute évidence, le plus gros du blâme repose sur ceux qui déclarent être de Dieu, mais qui ne sont que des « vendeurs d’huile de serpent ». Ces escrocs et ces détrousseurs int volé les brebis de leur argent et, chose plus grave, de leur salut.

Avec la prolifération de fausses versions de la Bible, conçues par des manieurs de mots qui ont dilué la Parole de Dieu, la porte a été ouverte toute grande pour que les sauterelles de Satan essaiment dans les congrégations. Tout le monde sait que, pour être convaincant, l’on doit parsemer une part de vérité dans le mensonge.

Abondance de faux enseignants

Ces beaux parleurs doucereux ont remplacé la Parole de Dieu par des distorsions et leurs propres interprétations. En enseignant hors contexte les Écritures, ils ont permis aux esprits séducteurs d’envahir l’esprit de leurs disciples. Dans 2 Pierre 2:19 :

« Leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on est réduit dans la servitude de celui par qui on est vaincu. »

Todd Bentley est un de ceux qui ont exorcisé Jésus du cœur de gens crédules. Faisant irruption sur scène en 2008, Bentley fut invité à Lakeland, en Floride pour tenir une fin de semaine de service de revivalisme. Le spectacle se poursuivit pendant des mois, attirant des centaines de milliers de gens de partout dans le monde.

À l’automne de 2008, Bentley a annoncé qu’il se séparait de son épouse après avoir eu une relation illicite avec une membre du personnel. Cet homme n’aurait pas dû pouvoir détenir d’autre poste

Deux loups en habits de brebis : Rick Joyner (à gauche) travaille dur pour « restaurer » Todd Bentley. Jude nous dit qu’ils marcheraient selon leurs impies convoitises. Ce sont ceux qui se séparent eux-mêmes, des gens sensuels, n’ayant point l’Esprit.

de leadership dans une congrégation. Malheureusement, d’autres gens reconnurent l’attrait d’argent et œuvrèrent à restaurer l’image de Todd Bentley.

Rick Joyner, des Ministères MorningStar, contribua à ressusciter la carrière de ce faux enseignant à deux occasions séparées. En novembre 2024, Bentley subit une attaque. Après avoir passé une journée à l’hôpital, il déclara avoir été guéri et il insistait à dire qu’il avait reçu autorité et pouvoir sur la mort.

En dépit du fait qu’il soit ivrogne et adultère, il y en a encore qui sont attirés à suivre ce charlatan. Malheureusement, toutefois, ce n’est là qu’un exemple de loups habillés en brebis.

L’Église anglicane St. Paul a une nouvelle recette de Prière du Seigneur. Devinez-vous à quel groupe elle plaît le plus ?

À Essex, en Ontario, au Canada, à l’Église anglicane St. Paul, une personne apparemment transsexuelle a livré une version hérétique de la Prière du Seigneur. Elle commence par : « Notre mère et notre père, notre parent bien-aimé en qui nous agissons et respirons et avons l’existence. »

À l’Église de l’Université d’Oakwood, à Huntsville, en Alabama, un prétendu pasteur a déclaré que l’Amérique pouvait apprendre une leçon utile de Nébucadnetsar : « Ce qui faisait ressortir Babylone, c’est qu’elle établissait un programme de diversité, d’équité et d’inclusion. »

Un « pasteur » de l’Église Baptiste de Myers Park, à Charlotte, en Caroline du Nord, a dit que l’église se doit d’être moins

Le message « centriste » de Rick Warren est destiné à plaire à tous.

« WASPy » [anglo-saxonne blanche et protestante] et à décoloniser son sanctuaire. À cause de son constant appel à la culpabilité au sein de sa congrégation et tous ses sermons politiques, le comité de direction de cette église congédia cet homme. Le leadership cherchera-t-il un vrai homme de Dieu ou poursuivra-t-il sa culture woke ?

Rick Warren, fondateur de l’Église Saddleback et auteur de The Purpose Driven Life, a récemment exhibé son idéologie progressiste sur Twitter. Warren ose politiser la crucifixion de Jésus entre deux voleurs, déclarant que Jésus était un centriste.

L’abondance de faux enseignants n’a rien de nouveau. Ils forment aujourd’hui la majorité des voix à la télévision, à la radio et dans les services de répartition en ligne. La doctrine biblique n’est pas au centre et en avant-scène avec ces dépouilles de truies.

Jude, le frère de Jacques, nous a dit, dans Jude 1:16-17

« Ce sont des murmurateurs, des querelleurs, se conduisant selon leurs convoitises, dont la bouche prononce des discours fort enflés, et qui admirent les personnes pour le profit qui leur en revient. Mais vous, mes bien-aimés, souvenez-vous des paroles qui ont été dites auparavant par les Apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ. »

Avertis et armés

L’infiltration de l’Église a été un plan hardi et audacieux. Les célèbres évangélistes parvenus, ainsi que la volonté des églises de soutenir ces enseignements impies, conduisent un grand nombre d’âmes affamées vers les abîmes du sépulcre.

Il y en a beaucoup d’exemples dans la Sainte Parole de Dieu et les masses auraient dû en tenir compte. Malheureusement, la société d’aujourd’hui ne veut qu’avoir les oreilles titillées par des messages de joie, d’amour et de paix.

L’apôtre Paul se montrait inflexible dans ses avertissements. Pourtant, à cause des fausses versions promues par de faux enseignants, les fidèles n’entendent plus le sage conseil :

« Or je vous exhorte, mes frères, de prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et de vous éloigner d’eux. Car ces sortes de gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre, et par de douces paroles et des flatteries ils séduisent les cœurs des simples » (Romains 16:17-18).

« Je m’étonne qu’abandonnant Jésus-Christ, qui vous avait appelés par sa grâce, vous ayez été si promptement transportés à un autre Evangile. Qui n’est pas un autre Evangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l’Evangile de Christ » (Galates 1:6-7).

« Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : si quelqu’un vous évangélise outre ce que vous avez reçu, qu’il soit anathème » (Galates 1:9).

De la même manière, notre Seigneur et Sauveur nous a avertis, dans Matthieu 7:15-16 : « Or gardez-vous des faux Prophètes, qui viennent à vous en habit de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants. Vous les connaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on les raisins à des épines, ou les figues à des chardons ? »

Éventuellement, tout cela va mal finir pour ces escrocs. Même si ces soi-disant leaders parlent de Jésus, ce n’est que d’une créature hérétique sortie de l’esprit de Satan.

Pour ceux qui ont des oreilles pour entendre et des yeux pour voir, continuez à parler et à dénoncer ces ouvriers d’iniquité. Ne laissez pas ces faux enseignants vous dissuader de poursuivre notre grande mission. La jeunesse d’aujourd’hui doit entendre le véritable message évangélique de Jésus.


 

Par Sandra Myers

Le Président Trump va-t-il lancer la construction du Troisième Temple d’Israël ?

L’article illustré ci-dessus a été écrit en 2019 durant la première administration du Président Trump. Il dit ceci :

Des sources juives insinuent que l’alliance entre les États-Unis et Israël sont la réunion prophétique des temps de la fin d’Ésaü et de Jacob en tant que prélude à la construction du Troisième Temple. Plusieurs experts croient que le Président Trump remplit de nombreuses exigences du leader d’Édom qui fera en sorte que cela arrive.

Il y a deux semaines, deux Juifs religieux apparurent devant le rabbin Cham Kanievsky (https://www.Israel365news.com/133724/report-trump-emissaries-send-to-ask-major-israeli-rabbi-when-will-messiah-come/), un des rabbins les plus influents dans ce monde. Les émissaires apportaient une demande d’enquête de la part du Président Trump qui s’enquérait à savoir quand arriverait le Moshiach (Messie). Le rabbin éluda la question, demandant plutôt quand les Juifs américains allaient-ils venir vivre en Israël.

Beaucoup se sont montrés sceptiques devant ce récit, en rejetant l’idée que Trump, un chrétien, pouvait s’enquérir du Messie auprès d’un rabbin juif. Mais Trump, comme leader non-Juif des États-Unis, a un rôle prophétisé à jouer dans la construction du Temple et c’est la raison qui le poussa à faire cette requête.

Trump, le Cyrus des temps modernes

Cette attente en ce qui concerne Trump fut d’abord exprimée par le Sanhédrin après ses élections (https://www.Israel365news.com/78372/binexclusive-sanhédrin-asks-putin-trump-buildthirdtemple-jerusalem/) lorsqu’il le compara au roi perse Cyrus qui ordonna, par Dieu, de faciliter la construction du Second Temple, particulièrement parce qu’il exerçait de l’influence sur la politique globale…

« Rabbeinu Behaye explique qu’il s’agit d’une tikkun (réparation), » le rabbin Berger dit : « Rome détruisit le Second Temple, donc les descendants de Rome, les chrétiens, vont en faire amende en prenant part à la production du Troisième Temple. »

Un autre site pro-Israël, jfeed.com (18 novembre 2024, par Gila Isaacson) présenta cette opinion à propos de la reconstruction du temple :

Un non-Juif pourrait reconstruire le Troisième Temple – et nous devrions en avoir honte

Même Pete Hegseth parle de la reconstruction de notre Temple – alors pourquoi avons-nous si peur de faire de même ?

Le retour dramatique de Donald Trump à la Maison Blanche a suscité des nominations inattendues. Après avoir nommé Mike Huckabee – qui considère la Judée et la Samarie comme la « Terre promise » – en tant qu’ambassadeur américain en Israël, il a nommé Pete Hegseth comme Secrétaire à la Défense.

À la suite d’une visite au Mur Ouest, Hegseth a émis ces commentaires frappants : « Cela me fait penser à un autre miracle que, je l’espère, vous ne verrez pas comme tiré par les cheveux. Parce que 1917 était un miracle (la Déclaration Balfour), 1948 fut un miracle, 1967 fut un miracle, la déclaration en 2017 de Jérusalem comme capitale fut un miracle. Il n’y a pas de raison de penser que le miracle de la reconstruction du Troisième Temple ne soit pas possible. »

Qu’il est honteux que, ce qui apparaît clair aux yeux d’un Américain éduqué par la Bible – que le destin d’Israël inclut la reconstruction de son centre spirituel – cela nous semble si complexe. Pendant que nous rationalisons et écartons des portions de la Torah avec lesquelles nous ne « connectons pas », des enthousiastes de la Bible de partout dans le monde voient le Temple comme une progression naturelle de la restauration d’Israël.

A dit Pete Hegseth : « Cela me fait penser à un autre miracle que, j’espère, vous ne verrez pas comme tiré par les cheveux. Parce que 1927 fut un miracle (la Déclaration Balfour), 1948 fut un miracle, 1967 fut un miracle, la déclaration en 2017 de Jérusalem comme capitale fut un miracle. Il n’y a pas de raison de penser que le miracle de la reconstruction du Temple ne soit pas possible. »

Autre organisation populaire cherchant à construire le troisième temple : l’Institut du Temple. D’après la publicité, elle dessine les plans formels, a déjà manufacturé un certain nombre d’objets cérémoniels à être utilisés dans le temple, et a apporté de parfaites vaches rousses du Texas pour les sacrifices et la purification.

Dieu a envoyé un message clair à ceux qui construiraient le troisième temple : Pour les orthodoxes : Dieu a déchiré le voile en deux et a plus tard abattu le temple pour qu’aucune pierre ne repose sur une autre. Dieu ne veut pas de vos sacrifices vides. Il veut votre cœur. Dieu vous a donné un Sacrifice Final, lequel vous avez repoussé. Pour les chrétiens : Vous niez LE Messie – le Rédempteur du monde. Jésus est le sacrifice final. L’illusion du temple pourrait condamner le peuple même que vous dites aimer. Pour le Juif séculier : parler de construire le troisième temple n’est que du fourrage employé à garder les chrétiens bien accrochés à l’hameçon sioniste.

Pour les chrétiens qui pensent devoir participer à la construction d’un troisième temple physique, cherchant à aider Dieu à inaugurer la prophétie biblique – afin de hâter le retour de Jésus – ils se moquent de Dieu. Ce sont les mêmes qui croiront au mensonge quand l’Antichrist se déclarera Dieu.

« C’est pourquoi Dieu leur enverra une erreur efficace, de sorte qu’ils croiront au mensonge ; afin que tous ceux-là soient jugés qui n’ont point cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’iniquité » (2 Thessaloniciens 2:11-12).

Pendant ce temps, un reste de chrétiens sait que la Bible enseigne que les croyants sont le Temple de Dieu, non pas construit de mains d’homme. Par conséquent, il n’y a pas besoin de participer à la reconstruction d’un temple terrestre.

« Ne savez-vous pas que vous êtes le Temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le Temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le Temple de Dieu est saint, et vous êtes ce Temple » (1 Corinthiens 3:16-17).

« Et quelle convenance y a-t-il du Temple de Dieu avec les idoles ? car vous êtes le Temple du Dieu vivant, selon ce que Dieu a dit : j’habiterai au milieu d’eux, et j’y marcherai ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple » (2 Corinthiens 6:16).

Ceux-ci comprendront la vérité et pourront résister aux traquenards. Matthieu 24:13 dit : « Mais qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. »

Comme à-côté, il semble aussi y avoir quelque confusion au sujet de l’emplacement où sera construit le temple. Et si le Mont du Temple n’était pas là où les masses croient qu’il est ? Il y a beaucoup de raisons de croire que le Mur Ouest ne fait pas partie du Temple original, mais plutôt d’un fort romain. Ce qui serait fort approprié, étant donné que le fondement pour construire le troisième temple est dès le départ un mensonge.

Trump et son cabinet de sympathisants sionistes sont prêts à suivre les ordres d’Israël. Cela comprendra-t-il d’instaurer un troisième temple ? Le temps le dira.

 




Nous sommes tous des Amalécites

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

27 mars 2025

Les leaders israéliens se référent constamment aux Palestiniens en les qualifiant « d’Amalécites ». Mais leur suprématie juive va encore plus loin. Benjamin Netanyahou et ses acolytes sionistes se réfèrent constamment au peuple palestinien (les « Amalécites ») comme étant des « animaux », des « sous-humains » que l’on peut tuer et torturer sans merci et en toute impunité morale ou civile.

À l’époque de Moïse, les Amalécites étaient les descendants d’Ésaü, fils d’Isaac et frère de Jacob. Ils étaient donc au point de vue biologique les neveux et les nièces de Jacob (renommé « Israël » par l’Éternel). Le fait est donc que les Écritures de l’Ancien Testament disent clairement que les Amalécites étaient un peuple (des êtres humains) – de la parenté même des Israélites.

Le Dieu d’Abraham et de Moïse ne regarda jamais les Amalécites autrement que comme des gens – un peuple méchant, mais néanmoins des gens. En fait, Dieu traita les Amalécites avec grande patience et avec grâce, attendant plus de 400 ans avant de porter Son jugement divin sur eux en donnant ainsi au peuple d’Amalec tout le temps pour se détourner de sa méchanceté et trouver miséricorde et pardon auprès de Dieu. Pourquoi ? Parce que Dieu aime l’humanité et que nous sommes tous faits à Son image, étant des âmes vivantes. Dieu donna Son Fils unique afin qu’Il meure pour les péchés de l’humanité – ce qui signifie clairement que toute l’humanité possède le potentiel de l’éternité.

Le plus grand de tous les commentateurs bibliques, Matthew Henry (1662-1714), écrivit dans ses commentaires, en regard des guerres d’Israël dans l’Ancienne Alliance :

En faisant affaire avec les pires des ennemis, les lois de justice et d’honneur doivent être observées.

« Les lois de justice et d’honneur [les Lois de la Nature] doivent être observées » parce que même un ennemi est un être humain fait à l’image de Dieu et est donc, par conséquent, candidat à la miséricorde et à la rédemption de Dieu.

J’invite les lecteurs à regarder le premier message de ma série intitulée Par quelle autorité l’Israël sioniste commet-il des meurtres de masse contre des femmes et des enfants ? Étude clinique de la destruction des Amalécites et les Lois de la guerre de l’Ancienne Alliance [en anglais seulement].

À visionner ici.

Mais la philosophie de l’administration de Donald Trump veut que n’importe qui peut être désigné de palestinien, c’est-à-dire, amalécite indigne des droits naturels ou constitutionnels.

« Il n’est plus juif. C’est un palestinien. »

Par ces mots, le Président américain Donald Trump ne fit pas seulement qu’insulter le sénateur démocrate Chuck Schumer, mais il exposa quelque chose d’encore plus insidieux. Dans le langage de Trump, palestinien n’est pas seulement une nationalité, c’est une accusation, une sentence d’exil, une marque de délégitimation.

Le crime de Schumer était d’avoir remis en question le gouvernement sans cesse plus autoritaire de Benjamin Netanyahou. Schumer, loyal sioniste qui se positionne depuis longtemps comme un des plus inébranlables défenseurs d’Israël, a osé sous-entendre que l’extrémisme de Netanyahou faisait du tort à l’avenir d’Israël.

Cela seul fut suffisant pour que Trump le dépouille de sa juiveté et le qualifie de quelque chose d’autre, quelque chose qui se voulait dégradant.

Ce n’est pas la première fois que Trump brandit le mot « palestinien » comme une insulte. Il l’a employé contre l’ancien Président Joe Biden, contre Schumer antérieurement et, en fait, contre quiconque ose remettre en question les politiques d’Israël.

Un Palestinien peut être arrêté pour avoir protesté, être congédié pour avoir parlé, ou être mis sur une liste noire pour avoir différé d’opinion.

Voilà l’avertissement réel derrière l’attaque de Trump. Vous n’avez pas à être palestinien pour être puni comme tel. Pas besoin d’être arabe ou musulman. Vous n’avez qu’à sortir des rangs.

Même la juiveté n’est plus une protection. Votre identité est devenue conditionnelle, votre histoire sans importance. Vous pouvez être déclaré traître, ennemi intérieur, déchu de votre place.

Du moment que vous remettez Israël en question, vous devenez palestinien – pas par la naissance, mais par décret. Parce que dans ce monde-ci, un Palestinien n’a pas de droits, ni personne qui le défend.

(Source)

Donald Trump introduit une nouvelle marque de l’autoritarisme, une marque infligée par une seule accusation – une accusation qui est si étendue que le Reich de Trump peut l’interpréter comme bon lui semble : l’accusation d’antisémitisme.

Écoutez la procureure générale hyper-sioniste de Trump, Pam Bondi :

La procureure générale des États-Unis qualifie les manifestants propalestiniens de « terroristes domestiques ».

La procureure générale américaine Pam Bondi a décrit les étudiants protestataires propalestiniens comme des « terroristes domestiques » en avertissant que les universités pourraient perdre leur financement fédéral si elles ne s’occupent pas de l’antisémitisme sur leurs campus.

En février, le Département de la Justice a formé un corps spécial multi-agences centré sur le combat contre l’antisémitisme avec comme cible prioritaire le harassement dans les écoles et les universités. Des fonctionnaires ont dit que le groupe allait coordonner la mise en application de la loi et « déraciner » le comportement antisémite sur les campus à l’échelle nationale.

Les manifestants, incluant des étudiants juifs, arguent que la critique de la politique d’Israël ne constitue pas de l’antisémitisme. Ils disent que la défense des droits des Palestiniens s’aligne sur le noyau des valeurs américaines.

(Source)

On pourrait penser qu’une procureure aurait au moins une compréhension rudimentaire du Premier Amendement de notre Charte des Droits :

« Le Congrès ne fera aucune loi quant à l’établissement d’une religion ou en interdisant le libre exercice, ou en réduisant la liberté d’expression, ou de la presse ; ou quant au droit du peuple de s’assembler de manière pacifique et de pétitionner le gouvernement afin qu’il redresse des sujets de plainte. »

C’est passablement clair pour moi. Le gouvernement ne peut pas réduire le droit du peuple à la liberté d’expression – même l’expression qu’il n’aime pas – ou la liberté de s’assembler paisiblement (manifestations) et de pétitionner le gouvernement pour qu’il redresse les sujets de plainte.

Mes amis, comprenons bien ce qui est en jeu, ici. Si nous ne sommes pas libres de nous exprimer, nous ne sommes pas libres !

Candace Owens l’a proclamé une fois pour toutes dans ce vidéo-clip :

Nous ne voyons tout simplement pas de vie humaine chez les musulmans. Et pour moi, parler de Gaza et parler de casinos et d’hôtels, et de ces gens qui viennent tout juste de perdre des familles entières, c’est tellement éloigné de l’humanité. Et j’ai été très déçue par Trump et ses perspectives au sujet de Gaza. Je crois que c’est mal. Et je suis fatiguée que l’on prenne l’Amérique pour la tirelire d’Israël.

Pour une raison quelconque, tout le monde peut critiquer tout autre pays qui nous soutire de l’argent, mais tout le monde ferme les yeux quand vient le tour d’Israël.

Voir ces enfants palestiniens. Et les images sont fixées dans mon esprit. Les cris, les pleurs, les saignements, le matériel que l’on voit sur X pour la première fois, et réaliser vraiment comme on nous a menti à propos de ce qui arrivait dans cette région. Ça m’a été facile de parler. Je n’ai qu’à me tenir du côté humain des choses.

En autant que je sache, Candace ne possède pas de diplôme en droit, mais elle comprend de toute évidence mieux le Premier Amendement que la procureure générale de Trump.

En passant, Trump et Bondi sont sur le point de mettre en application une loi nationale Red Flag de confiscation des armes. De toute évidence, ni un ni l’autre ne comprend non plus le Second Amendement.

Et Trump et Bondi sont drôlement sérieux en ce qui a trait à la suppression du langage propalestinien :

L’exigence du Président Trump, mardi, de bannir les masques aux manifestations anti-Israël « illégales » n’est venue qu’une journée après que le PDG de la Ligue Anti-Diffamation (ADL), Jonathan Greenblatt, ait émis la même exigence au congrès Never is Now de l’ADL.

(Source)

Bien sûr, bannir les masques aux protestations permet la surveillance du gouvernement pour identifier chacun des manifestants afin qu’ils puissent être poursuivis en justice après coup. Que les manifestants se sentent poussés à porter des masques montre qu’en ce moment-même, l’Amérique ne peut pas se définir comme un pays libre.

Trump qualifie les manifestants anti-Israël « d’illégaux ». Mais le Premier Amendement dit que non seulement sont-ils « légaux », mais qu’ils sont aussi « protégés ».

Il est douloureusement évident que Trump se fout de la Constitution, de la Charte des Droits, de la liberté ou de la règle de la loi. Tout en Donald Trump exhale l’autoritarisme.

Tant que je vivrai dans un monde composé d’hommes déchus moralement et spirituellement, je ne désirerai pas être plus sous l’autoritarisme de l’aile droite que sous l’autoritarisme de l’aile gauche, l’autoritarisme théocratique ou l’autoritarisme séculier. En ce monde, l’autoritarisme de quelque genre que ce soit est l’ennemi de la liberté.

Le 18 avril 1775, au mépris des soldats de la Couronne britannique, John Adams s’écria : « Nous ne reconnaissons de souveraineté que celle de Dieu, et aucun roi sauf Jésus ! » Ce devint le cri de ralliement et la devise de notre Guerre pour l’Indépendance.

Et, en parlant de cette dernière, Trump planifie-t-il réellement de ramener l’Amérique sous le Commonwealth britannique ? Trump a-t-il appris quoi que ce soit de la Bataille de Lexington, du discours de Patrick Henry, « Donnez-moi la liberté ou donnez-moi la mort », ou de la Déclaration d’Indépendance ?

Trump dit qu’il « aime » le Roi Charles. Il n’y a pas de doute, car Trump aime le pouvoir de la monarchie. Et, comme je l’ai écrit ici et ici, Trump et Elon Musk travaillent avec ardeur à amener l’Amérique sous le règne d’une techno-monarchie. Ce n’est pas une coïncidence si le Premier Ministre britannique Keir Starmer et le Premier Ministre du Canada Mark Carney sont tous les deux membres de la Commission Trilatérale globaliste et technocratique.

Lisez cet article très important en rapport avec la décision possible de Trump de ramener les États-Unis dans le Commonwealth britannique. Tout cela fait partie du plan Trump/Musk/Thiel pour entraîner le règne global technocratique sur lequel j’ai déjà écrit.

Trump doit aimer également l’attaque britannique contre la liberté d’expression.

Trump devrait lire ce rapport :

Je suis un survivant de l’Holocauste. La police du Royaume-Uni m’a interrogé concernant la manifestation contre le génocide.

Il est vital que nous, tous les Britanniques, parlions maintenant contre la complicité de notre gouvernement dans le génocide d’Israël.

J’avais sept ans lorsque l’Allemagne envahit et occupa son peu fiable allié, la Hongrie, en mars de 1944. J’ai donc maintenant 87 ans. Mais les souvenirs que j’ai de m’être caché en tant que fugitif juif, sous de faux papiers, et de la complète dévastation du combat à son apogée autour de nous, entre une armée allemande coincée et l’Armée Rouge, me sont encore très clairs. Je vois les voitures incendiées, les tanks, les chevaux morts et les cadavres humains, les munitions et les casques éparpillés, les édifices brûlés, des montagnes de déchets et du verre brisé partout – tout comme Gaza tragiquement détruite nous apparaît aujourd’hui.

Depuis plus d’un an maintenant, il est clair que le plan d’Israël est de détruire la société palestinienne de Gaza dans le but de forcer le plus de gens possible à partir. Cette politique comporte beaucoup de différences avec le plan de l’Allemagne nazie de détruire la société juive en Europe – mais elle a aussi beaucoup de similitudes. C’est pourquoi, en tant que survivant de l’Holocauste, je me suis senti poussé à joindre diverses manifestations pro-Palestine à Londres.

Nous ne savons pas tout à fait jusqu’où ceux qui sont en pouvoir entendent aller avec leurs restrictions sur le droit de protester. Mais nous savons qu’ils veulent dépeindre les démonstrations pro-Palestine de Londres comme entachées d’antisémitisme. Cela en dépit du fait que ces protestations incluent des milliers de Juifs et que de nombreux Juifs, comme moi-même, se sont adressés aux manifestants sur la tribune.

Chose plus importante encore, toute cette campagne est une distraction intentionnelle pour détourner de la question principale qui est d’arrêter immédiatement le génocide à Gaza. Alors qu’Israël reprend son bombardement aveugle – assassinant des centaines de civils de plus à Gaza – il est vital que nous, tous les Britanniques, parlions contre la complicité de notre gouvernement dans le génocide d’Israël.

À chaque fois que nous écoutons un politicien parler d’Israël, il l’appelle « le plus grand ami et le plus grand allié de l’Amérique ». Vraiment ? Quelle est sa définition de l’amitié ? Nommez une seule chose qu’Israël ait faite POUR l’Amérique. Tout ce que fait Israël, c’est de saigner l’Amérique financièrement, moralement, spirituellement, culturellement et politiquement – et traîner l’Amérique dans de perpétuelles guerres d’agression qui ne comportent AUCUN intérêt national pour les États-Unis.

Quand le Président Trump et la procureure générale Pam Bondi traitent les gens d’Amérique de « Palestiniens » et de « terroristes domestiques », ils régurgitent le mantra suprématiste/raciste de Benjamin Netanyahou et de ses camarades sionistes.

Vous ne me croyez pas ? Écoutez ce que ce rabbin juif très influent a récemment dit :

Ça n’a vraiment pas d’importance que ce soit Donald Trump ou Donald Duck qui gagne les élections américaines. Ça n’a pas plus d’importance que ce soit Kamala Harris ou Kermit la Grenouille qui gagne.

En ce qui a trait aux affaires internationales, en tout ce qui touche à l’avenir de ce monde, Donald Trump ou Kamala Harris n’ont aucune liberté de choix. Ils deviennent des pantins. Et qui tirent les ficelles de ces marionnettes ? Nous. Le peuple juif.

En d’autres termes, nous sommes tous des Amalécites.

 




Trump montre ses vraies couleurs

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

20 mars 2025

Il n’a pas fallu beaucoup de temps à Trump avant qu’il ne montre ses vraies couleurs.

Trump a remporté une victoire écrasante en novembre dernier d’abord à cause de sa promesse d’ARRÊTER les « stupides » guerres de l’Amérique. Il est maintenant évident pour tous que, bien que Trump puisse pouvoir négocier un traité afin de stopper la guerre en Ukraine – une guerre que la Russie a déjà remportée – il a résolument l’intention d’accélérer et d’étendre les guerres américaines au Proche-Orient.

Mais sitôt que je dis la vérité au sujet de la duplicité morbide de l’esprit de Trump et le dérèglement moral du cœur de Trump, les évangéliques réagissent de manière féroce en signalant les « bonnes » choses qu’il fait, comme si cela pouvait effacer le mal qu’il inflige à la fois à l’Amérique et au monde.

Les évangéliques sont rongés par la maladie du Dispensationalisme Prophétique et voient en Trump le signe avant-coureur de leur eschatologie. Le Dispensationalisme Prophétique est un cancer moral et spirituel qui atteint le cerveau et endurcit le cœur. Et c’est une épidémie chez les évangéliques.

Je me rappelle très bien, quand j’étais un jeune pasteur, que j’entendais parfois des pasteurs fondamentalistes/évangéliques employer Jacques 5:20 pour justifier tout acte de méchanceté qu’ils pouvaient commettre tout en utilisant Genèse 12:3 pour justifier toute action méchante que pose l’Israël sioniste.

Jacques 5:20 dit : « Qu’il sache que celui qui aura ramené un pécheur de son égarement, sauvera une âme de la mort, et couvrira une multitude de péchés. » [Version David Martin]

Ils avaient pour interprétation de ce verset que si un chrétien était un « sauveur d’âme » et gagnait des gens à Christ, Dieu « couvrirait » une « multitude de péchés » de ce sauveur d’âme. En d’autres mots, tant qu’un chrétien est sauveur d’âme, aucun de ses péchés n’a d’importance – peu importe qu’ils soient vils et méchants.

[Note du traducteur : Le verset ne dit nullement que ce sont les péchés du sauveur d’âme qui sont couverts, mais parce qu’il a ramené un pécheur de son égarement, ce sont les péchés du pécheur qui sont couverts par la conversion et le repentir.]

C’est la même façon de penser qui habite les lèche-bottes de Trump aujourd’hui. Aussi longtemps que Trump fait quelque chose de bon, on ne peut pas le condamner pour quoi que ce soit qu’il fait de mauvais.

Mais Donald Trump a choisi une voie qui pourrait mener l’Amérique à la Troisième Guerre Mondiale et transformer notre république constitutionnelle en dictature autoritaire où la marque fondamentale d’une société libre – la libre expression – sera éviscérée.

En regard de ce dernier point, le juge Andrew Napolitano et le professeur John Mearsheimer (West Point, Armée des États-Unis, Forces de l’Air américaines, diplômé de l’Université de Cornell, professeur, Université de Chicago) ont eu cet échange :

Professeur John Mearsheimer : La vérité, juge, c’est que la plus grande menace contre la liberté d’expression aux États-Unis, à ce moment-ci, c’est Israël et ses supporteurs ici aux États-Unis. Il est franchement étonnant de voir jusqu’à quel point les supporteurs d’Israël sont prêts à aller très loin afin de supprimer la liberté d’expression, non seulement sur les campus universitaires, mais à travers tout le pays.

Juge Napolitano : Incroyable. J’ai oublié de faire jouer ce clip il y a quelques minutes. C’est le patron de Marco Rubio, le patron de la procureure générale Bondi, le patron de la Secrétaire à la Sécurité du Territoire Kristi Noem parlant de la liberté d’expression.

Vidéo-clip du Président Donald Trump : « Et j’ai arrêté toute la censure du gouvernement et ramené la libre expression en Amérique, Elle est de retour. »

Mearsheimer : Je suis effectivement surpris de voir jusqu’à quel point Trump et son administration ont supprimé la liberté d’expression. Je veux dire, je savais que tout ne serait pas parfait une fois qu’il aurait pris son poste, mais je suis étonné.

Le cas auquel vous vous référez et qui implique ce gentleman de l’Université de Columbia n’est que la pointe de l’iceberg. Toutes sortes d’activités ont lieu de la part du gouvernement pour supprimer la liberté d’expression, spécialement en ce qui a trait au conflit Israël-Palestine.

Nous avons ici un gros problème. Et l’idée que Donald Trump facilite la liberté d’expression et enlève les obstacles devant cette liberté d’expression est risible.

En vérité.

Concernant ce dernier point, George Galloway et le colonel Douglas Macgregor ont eu l’échange suivant :

Col. Macgregor : Je pense que Netanyahou pratique la politique américaine par le moyen de la ventriloquie. Il ne fait que faire bouger les lèvres de Trump, et Trump dit ce qu’il veut qu’il dise. Et c’est malheureusement et tragiquement la perception aux États-Unis que Trump n’est pas un acteur libre. Il n’est qu’une simple marionnette. Et le marionnettiste, c’est Netanyahou.

George Galloway : C’est tout à fait extraordinaire, à tel point qu’il y a cette vidéo, que j’ai vue, et vous la verrez aussi, où Trump tire sa [Netanyahou] chaise, le fait asseoir et la repousse de la manière qu’on le ferait à son épouse. Il s’agit du Président des États-Unis pratiquement aux petits soins d’un politicien en visite, et de plus, un politicien sur qui il y a encore un mandat d’arrestation international.

Col. Macgregor : Eh bien, rappelez-vous que le Président Netanyahou ne fait pas que représenter six millions de Juifs israéliens. Il représente le pouvoir et le capital de la Juiverie internationale. Et donc, il reçoit un traitement différent pour cette raison, ne serait-ce que la seule.

Il serait erroné de dire : « Pourquoi le Président Trump se permet-il d’être manipulé et exploité par un homme qui représente si peu de gens ? » C’est une erreur. Il représente une plus grande concentration de pouvoir et de capital. Trump le sait et il en dépend. Il en dépendait pour être élu. Alors maintenant, il fait ce pour quoi il a été élu.

Encore une fois, ça n’a pas été long.

Quoi que ce soit que le Département d’Efficacité Gouvernementale (DOGE) de Trump/Musk réduise, nous savons déjà que Trump n’a AUCUNE intention de réduire la totalité des dépenses gouvernementales. Il n’a fait qu’enfoncer un projet de loi de dépense bouche-trou par le Congrès qui perpétue les niveaux de dépenses fédérales de Joe Biden. Les conservateurs ne veulent pas se rappeler que Trump a ajouté plus de 8 trillions $ à la dette nationale durant son premier mandat – le même montant que Biden. Mais prenez en considération que les dépenses de Trump n’incluaient pas les dépenses fédérales pour appuyer la tyrannie Covid.

Quel que soit l’argent que Trump veuille sauver en mettant fin à la mine d’or pour l’Ukraine, il a l’intention de se lancer dans une guerre américaine expansive au Proche-Orient.

Israël a (illégalement) mis fin au cessez-le-feu avec Gaza et a repris le génocide (en employant les bombes, les missiles, etc., que Trump a envoyés à Israël après être devenu président) pendant qu’au même moment, Trump lance des raids de bombardement massif sur le Yémen, tuant principalement des femmes et des enfants innocents.

Max Blumenthal a dit au juge Napolitano que Trump avoue le massacre de Gaza, qu’il (Trump) a admis avoir déclenché « l’abattoir à Gaza … sur la population civile. »

Trump est l’image éthérée de Joe Biden.

À propos de la guerre de Trump au Yémen, le Dr Ron Paul a écrit :

En fin de semaine, le Président Trump a ordonné une lourde opération militaire contre le petit pays du Yémen. Le Yémen était-il sur le point d’attaquer les États-Unis ? Non. Dans ce cas-ci, le Président est-il allé devant le Congrès pour obtenir une déclaration de guerre contre ce pays ? Non. Le fait est que le Yémen n’avait même pas menacé les États-Unis avant que les bombes ne commencent à tomber.

L’an dernier, le candidat Trump critiquait fortement l’obsession de l’Administration Biden pour l’interventionnisme étranger au détriment de nos propres problèmes à la maison. Dans une entrevue à la Convention Nationale Libertaire, il critiqua la soif guerrière de Biden devant Tim Pool en disant : « On peut résoudre des problèmes au téléphone. À la place, ils commencent à lancer des bombes. Récemment, ils ont lâché des bombes sur tout le Yémen. L’on n’a pas à faire cela. »

Pourtant, une fois en poste, Trump se tourna vers les forces armées en tant que sa première option. Depuis le plan de cessez-le-feu Israël/Hamas négocié par l’envoyé spécial de Trump, Steve Witkoff, le Yémen a laissé tranquille la navigation sur la mer Rouge. Cependant, après qu’Israël eut implanté un blocus total de l’aide humanitaire aux citoyens de Gaza, la semaine dernière, les leaders houthis ont menacé de recommencer le blocage des activités navales d’Israël sur la mer Rouge.

Cela fut suffisant pour que le Président Trump lâche des bombes et lance des missiles pendant des heures, tuant plusieurs douzaines de civiles yéménites – y compris des femmes et des enfants – dans le processus.

Après l’attaque, non seulement Trump menaça-t-il d’utiliser plus de force contre le Yémen, mais il menaça aussi l’Iran. Son conseiller à la Sécurité Nationale, Mike Waltz, ajouta que les États-Unis pourraient débuter le bombardement des navires iraniens de la région, geste qui mènerait certainement à une guerre majeure au Proche-Orient.

Comme les récents Présidents Bush et Obama, le candidat Trump promit la paix après quatre ans de propagande belliciste de Joe Biden et de stratégie de corde raide de Troisième Guerre Mondiale. Il y a peu de doute qu’avec notre population lasse de la guerre, cela s’avéra la marge de sa victoire. Malheureusement, comme de Bush et d’Obama, maintenant qu’il est Président, il semble se diriger dans une voie différente.

Ou en fait la même voie.

Trump prouve rapidement que sa rhétorique de campagne le présentant comme un « président de la paix » était un mensonge éhonté. Trump n’est que le dernier d’une longue lignée de présidents-pantins. Comme l’a dit le Col. Macgregor : « [Trump] n’est qu’une marionnette. Et le marionnettiste est Netanyahou. »

Même Scott Ritter, qui est fortement prédisposé à soutenir Trump, exprimait une critique enflammée contre Trump après qu’il eut commencé à bombarder le Yémen. Voici des extraits de ses commentaires durant son entrevue avec le juge Napolitano :

Trump est un idiot.

Cela ne marchera pas, M. le Président.

Et ce qui va arriver, c’est l’une de deux choses. Pour une, vous allez avoir l’air fou, parce que vous allez devoir reculer quand votre secrétaire à la Défense dit : « Nous ne pouvons intensifier davantage sans mettre 700 000 bottes sur le terrain. C’est une invasion majeure qui va faire en sorte que la région entière va exploser. Le prix du pétrole va grimper de manière incontrôlable, et votre économie va crasher, et vous serez fini, M. le Président. C’en sera fait de vous. De tout ce que vous essayez de faire. Le peuple américain ne tolérera pas du pétrole à 120 $, parce qu’il ne le peut pas, économiquement. Tous les changements que vous faites supposent un fondement de stabilité économique et ne surviendront pas si vous jetez par la fenêtre la sécurité d’approvisionnement de pétrole et d’énergie en allant en guerre contre l’Iran. Arrêtez cela. »

Ou bien il va réellement aller en guerre, pensant en quelque sorte que les bombes américaines ordonnées par Donald Trump possèdent un genre de propriété angélique et explosent avec plus de violence en semant plus de terreur que toute autre bombe ayant jamais été fabriquée. Et ensuite les Iraniens vont fermer le Détroit d’Ormuz, faire exploser les installations américaines, détruire Israël et inviter les représailles nucléaires américaines. Et boum ! l’homme qui pensait recevoir le Prix Nobel de la Paix passera à l’histoire comme le plus grand guerroyeur des temps modernes.

L’État Profond sioniste qui a installé Joe Biden en poste en 2020 pour aider à la guerre génocidaire d’Israël à Gaza a installé Donal Trump en poste en 2024 pour aider à la guerre d’Israël contre le Yémen. Et vous pouvez mettre ceci en banque : Attaquer le Yémen n’est que la première phase du plan sioniste visant à attaquer l’Iran. Trump a été mis en poste afin de mener la guerre israélo-américaine contre l’Iran.

Peut-être que RumorMillNews.com offre le meilleur résumé de ce dont nous parlons aujourd’hui :

Trump est-il devenu fou, ou est-ce son sionisme acharné qui s’est emparé du meilleur de lui-même ?

La question est peut-être discutable, car le sionisme est une maladie qui conduit à la folie.

En même temps que Trump est censé négocier avec Poutine la paix en Ukraine, je vois des gros titres comme celui d’aujourd’hui, dans la mise à jour de nouvelles de George Eaton :

« Trump dit que tous les coups tirés par les Houthis seront considérés comme ayant été tirés de l’Iran. »

« VIENT D’ARRIVER – Trump menace l’Iran pour toute prochaine attaque des Houthis. »

« LES ÉTATS-UNIS AVERTISSENT L’IRAQ DE TOUTE FRAPPE DE L’IRAN SOUS TRUMP. »

« Un média iranien rapporte qu’au moins quatre navires de missiles iraniens ont traversé le Détroit d’Ormuz sous la protection de la marine de l’IRGC. »

« Trump donne l’ordre d’envoyer 35 vaisseaux de guerre et 1 750 marines au Proche-Orient. »

« Les forces armées de l’Iran demeurent sous haute alerte, prête pour une “défense généralisée et une contre-attaque sévère” contre les intérêts ennemis du Proche-Orient, dit Nournews d’Iran. »

Et finalement, de la Porte-parole de la Maison Blanche, Caroline Labate : « Les attaques israéliennes étaient coordonnées avec nous, les portes de l’enfer sont sur le point de s’ouvrir, et le Président Trump n’a pas peur de défendre son allié et ami, Israël ! »

Donc, se référait-elle au bombardement israélien de Palestiniens déplacés qui vivent dans des tentes sur les rues de Gaza auxquelles on a mis le feu la nuit dernière ? Je ne peux voir aucun autre point de référence et c’en est certainement une nouvelle sur nous.

Est-ce que l’ego aveuglé de Trump vole si haut qu’il est inconscient de ce que peut faire l’Iran ?

Le sionisme est une maladie semblable au Syndrome d’Aliénation Mentale Trump. Trump est fortement frappé, et j’espère qu’à cause de sa maladie, cela ne finira pas mal pour nous tous. [Emphase ajoutée]

Et pendant que j’essaie de suivre au mieux tous ces développements se déroulant rapidement dans la tentative combattive de maintenir les lecteurs pleinement informés, je dois inclure des déclarations faites par le sioniste juif par excellence, le professeur Alan Dershowitz. Pour une fois, ses déclarations sont réalistes et ne présagent rien de bon en ce qui a trait à l’État d’Israël.

Je ne serai pas aussi optimiste que les quatre derniers orateurs. Nous avons survécu dans le passé. Cela ne veut pas dire que nous allons survivre dans le futur.

Les États-Unis vont survivre. Cela est sûr, peu importe qui est en charge. Nous possédons un système de « freins et contrepoids » ; ça marche. Les États-Unis vont survivre.

La survie d’Israël n’est pas garantie.

Ces déclarations proviennent de la bouche d’un des sionistes antichrists dirigeants du monde, Alan Dershowitz : « La survie d’Israël n’est pas garantie. » En vérité, elle ne l’est pas, contrairement à la croyance erronée des sionistes chrétiens d’Amérique. Mais c’est vraiment incroyable d’entendre cela de la bouche d’un homme comme Dershowitz.

Pour ne voir qu’un brin de l’information factuelle confirmant ce que dit Dershowitz, regardez cette courte vidéo d’une minute.

Si vous regardez l’allocution de Dershowitz, vous allez l’entendre fustiger l’éminent érudit juif Norman Finkelstein. En conséquence, je vais laisser le professeur Finkelstein réagir :

Netanyahou est un bon représentant de la société israélienne. Ce n’est pas comme s’il était une excroissance, mot savant pour désigner un développement artificiel. Il n’est pas une excroissance. Le fait qu’il soit le premier ministre en poste depuis le plus longtemps en Israël, il y a une très bonne raison à cela, parce qu’il est un suprématiste juif détestable et pharisaïque. Et c’est le reflet de 95 % de la société israélienne : une société détestable de suprématistes juifs pharisaïques. Netanyahou n’orchestre pas tant la société israélienne qu’il la reflète.

Contrairement au peuple d’Amérique qui a voté pour Trump à cause de sa promesse de mettre fin aux « stupides » guerres de l’Amérique, les évangéliques ont voté pour Trump à cause de son soutien acharné à l’État guerroyeur d’Israël. En d’autres mots, Trump a été élu par deux groupes d’électeurs de deux pôles opposés, chaque groupe votant pour le même homme pour des raisons complètement contraires aux raisons du groupe opposé.

Ne serait-ce pas ironique pour les sionistes chrétiens qui ont voté pour Trump à cause de son soutien fanatique pour Israël de finir par devenir les instruments de destruction de l’état sioniste, ce que même Alan Dershowitz considère très faisable ?

Tout comme la destruction de Jérusalem, en l’an 70, fut exigée de Dieu afin que l’Église primitive comprenne la Nouvelle Alliance de Christ, de même aussi la destruction de l’état sioniste (comme se le demandait Scott Ritter plus haut) pourrait être requise par Dieu pour que l’Église occidentale comprenne la Nouvelle Alliance de Christ, parce que la vérité de la Nouvelle Alliance de Christ est perdue par les évangéliques d’Amérique depuis 1948.

Cela paraîtrait plus que de la justice poétique si Dieu utilisait Donald John Trump comme Il a utilisé Titus Flavius Vespasien.

Quand même, très vite après avoir été investi de ses fonctions, le Président Donald Trump a montré ses vraies couleurs.

 




Trump cherche-t-il à remplacer les Nations Unies par l’Organisation des 70 Nations ?

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

13 mars 2025

Les constitutionalistes ont universellement du dédain pour les Nations Unies (ONU), car ils empoisonnent la souveraineté américaine depuis le début de son existence. J’ai déclaré publiquement, et je le crois toujours, que l’ONU a été créée premièrement dans le dessein de conduire à la naissance de l’État sioniste d’Israël. Toutefois, au fil du temps, le nettoyage ethnique perpétuel et le génocide de l’État d’Israël contre ses voisins palestiniens ont fait en sorte que l’ONU devienne sans cesse plus critique envers le comportement d’Israël. Maintenant, avec Donald comme président, les conservateurs se réjouissent de la perspective qu’il puisse sortir les États-Unis de l’ONU.

Ce genre d’anticipation a subi une remontée symbolique lorsque Trump a annoncé qu’il ne renouvellerait pas le financement du Conseil des Droits Humanitaires de l’ONU basé à Genève. Je dis symbolique parce que son prédécesseur, Joe Biden, avait déjà discontinué le financement de cette agence de l’ONU. Mais les conservateurs anti-ONU le prennent pour un signe que Trump va sortir tout à fait les États-Unis de l’ONU.

Évidemment, le motif de Trump derrière cette décision (son annonce coïncidant avec la visite à la Maison Blanche du Premier Ministre d’Israël Benjamin Netanyahou) est que cette agence fournit de l’aide humanitaire aux réfugiés palestiniens. Et, en tant que chabadiste juif secret, Trump déteste tout ce qui est palestinien, y compris le peuple palestinien.

Trump est un sioniste si arrogant (l’arrogance des sionistes découle de leur croyance bien ancrée qu’ils sont supérieurs à tous les autres) qu’il cible maintenant le représentant Thomas Massie (R-KY) pour l’enlever de son poste, faisant vœu de soutenir un adversaire républicain aux prochaines élections primaires. Ce n’est pas une coïncidence que Massie soit le membre GOP du Congrès à Washington le plus critique envers l’Israël sioniste (et supporteur du peuple palestinien) et qui refuse d’accepter les pots-de-vin du lobby israélien ou de se prosterner devant ses exigences.

Que Trump sépare véritablement les États-Unis de l’ONU, cela demeure à voir. Mais s’il fait vraiment ce geste, ce ne sera pas pour les mêmes raisons dont parlent les membres de la Société John Birch depuis si longtemps. S’il fait ce geste, ce sera pour le désir de remplir son engagement de campagne de « rendre sa grandeur à Israël ».

Le 12 février 2025, le Sanhédrin juif de Jérusalem a envoyé une lettre de félicitations au Président Trump. J’en cite une partie :

« Nous exprimons notre gratitude la plus chaleureuse pour le fait de mettre en évidence la culture américaine et mondiale par l’établissement de l’Office des Religions de la Maison Blanche. Votre reconnaissance de l’importance de la religion dans la vie publique est un pas de l’avant vers la restauration des valeurs morales et du leadership spirituel dans le monde.

« Quand Hashem a donné la Torah aux Enfants d’Israël, Il a fourni un standard d’éthique au monde entier. On connaît ce standard sous le nom des Sept Commandements de Noé, qui constituent la base de la moralité universelle. Lorsqu’une personne accepte les Sept Lois Noachiques, elle reçoit des bénédictions divines. »

Vous ne trouverez nulle part les « Sept Lois Noachiques » dans les Livres de Moïse, ni d’ailleurs en quelque part dans l’Ancien Testament. Les « Sept Lois Noachiques » sont l’invention du Talmud juif. Lorsque le Sanhédrin parle de la « Torah », il parle du Talmud, PAS du Pentateuque de l’Ancien Testament.

« En 2017, le Sanhédrin Naissant fit battre une monnaie spéciale mettant en vedette votre image sur un côté et celle de Cyrus le Grand sur l’autre. Cela symbolisait votre rôle historique comparé à celui de Cyrus qui fut choisi par Hashem pour remplir une mission divine.

« Vous avez été élu, comme Cyrus le fut à son époque, pour accomplir une pesante mission : unir tous les croyants en Dieu et mettre de l’avant la coopération éthique à travers toutes les sphères de l’activité humaine. Un Appel à Établir une Cour Divine Internationale – CDI.

« Nous vous invitons à rencontrer la Cour des Rabbins du Sanhédrin à Jérusalem pour discuter de l’établissement d’une Cour Divine Internationale (CDI) pour tous les pays. Cette cour sera fondée sur les sept commandements universels donnés à Noé et réaffirmés au Mont Sinaï – une fondation pour la paix mondiale et la justice divine. »

La « Cour Divine Internationale » du Sanhédrin nécessite le plan du Sanhédrin pour instituer « l’Organisation des 70 Nations » en remplacement des Nations Unies.

Le 8 mars de cette année, mon ami Steven Bennun, de Israeli News Live, publia un podcast intitulé Les Sept Lois Noachiques – les faits seulement. Je cite des fragments de sa diffusion extrêmement instructive ;

Je ne connais aucune époque dans la base de la société où nous ayons eu quelque preuve que ce soit qu’il y eût ce qu’on appelle les Sept Lois Noachiques. Mais c’est là qu’arriva la Révolution et, bien sûr, ils l’exécutent par l’éducation. Or, ils le font par l’éducation de la manière qu’ils le font ici. Et nous pensions qu’ils allaient essayer de l’instituer comme loi des États-Unis, mais ils vont en faire une loi internationale. En passant, c’est pour cela que la CDI a trouvé Netanyahou coupable de crimes de guerre violents pour le meurtre et le génocide du peuple palestinien, et avec raison.

Mais qu’a fait Trump ensuite ? Mettre des sanctions au CDI. Comme Nikky Haley l’a fait contre les Nations Unies il y a quelques années, non ? Donc, on fait tout cela pour pouvoir installer votre nouveau système global, ce nouvel ordre mondial.

Alors, ils préparent le monde à cela. Et ils vont se débarrasser des Nations Unies et de la CDI, et ils vont finir par les remplacer par le Sanhédrin.

Aussi, dans le site web mizrachi.org, Pas seulement Sept Mitzvot Noachiques, une entrevue avec le rabbin Oury Cherki. Mais on y dit : « Dans Parashat Noach, Hashem commande à Noé et à ses enfants d’accomplir certains commandements connus comme les sept mitzvot noachiques. Le rabbi Oury Cherki, cependant, explique que ces sept mitzvot ne sont que le commencement. Le but plus large, dit-il, est de glorifier le nom de Hashem dans le monde et de transmettre le message universel du judaïsme à toutes les nations. »

Écoutez [le rabbin] :

« Le rabbin Yisroel Goldstein, ancien directeur du Chabad de Poway : Et le rabbin plaida à savoir que, si seulement les Nations Unies retournaient aux bases et donnaient pouvoir à leurs pays d’adopter les Sept Lois Noachiques, alors ce monde serait bien différent, et peut-être n’aurions-nous pas perdu les 150 millions de vies que nous avons perdues dans les deux cents dernières années. Donc, je demande à chacune des nations qui sont ici, à tout le monde qui écoute : Envisagez de prendre les Sept Lois Noachiques à la base et de les appliquer à la vie réelle de tous les jours et nous verrons une différence mondiale. »

Ainsi, comme je vous l’ai mentionné, Nikki Haley doit être la présidente honoraire de l’Organisation des 70 Nations, c’est ce qu’ils poussaient de l’avant.

Et donc, Nikki Haley n’aime définitivement pas les Nations Unies. Ils vont les remplacer éventuellement. Ça va arriver.

Le rabbin Mizrachi en vient ici aux Sept Lois Noachiques. Écoutons un peu ce qu’il a à dire à propos des Lois Noachiques :

« Rabbin Mizrachi : On a six milliards d’adorateurs d’idoles qui mettent Dieu en colère à chaque seconde de leur vie : des Indiens, des Chinois, des Japonais, au Tibet, au Népal, en Thaïlande, tant de gens. 500 millions en Inde à elle seule ; la Chine est à 2 milliards, tant de gens ; deux milliards de chrétiens qui sont adorateurs d’idole. Entre les Chinois, l’Inde, les Hindous, les bouddhistes et les chrétiens, au moins six à six milliards et demi de gens sont des adorateurs d’idole qui, selon la Torah, n’ont pas le droit de vivre. Idolâtre, goy. C’est la peine de mort. »

Voyez. C’est là devant nous.

Steve et Jana Bennun ont un magnifique podcast et sortent de l’information fort utile en ce qui regarde tout ce qui a trait aux Juifs et à Israël.

Il y a quelques années, j’ai livré un message intitulé Le Talmud, le Chabadisme et les Lois Noachiques. (C’est mon second message le plus demandé et le plus regardé de tous, en passant.) Je cite maintenant de cette allocution :

Tous les Présidents, depuis Jimmy Carter, en 1978, jusqu’à Donald Trump ont signé cette loi publique instituant les Lois Noachiques et le Chabadisme aux États-Unis.

La Loi Noachique juive demande la mort de quiconque pratique l’idolâtrie (tous ceux qui adorent le Seigneur Jésus-Christ sont des idolâtres selon la Loi Noachique), le blasphème (c’est l’accusation qu’utilisa le Sanhédrin contre le Christ) ; l’immoralité sexuelle (selon la loi du Talmud) et le vol (des Juifs – mais il est parfaitement permis aux Juifs de voler les Goyim) ; elle oblige également les non-Juifs à établir des tribunaux pour mener à bien ces exécutions talmudiques.

Le rabbin Schneerson, dont on commémore la date de naissance, a déclaré que, selon la loi juive, les non-Juifs n’ont d’autre but que de servir les Juifs qui sont la raison de la création.

La fille de Trump, Ivanka, est une sectaire du Chabad-Loubavitch (tout comme son époux Jared Kushner). Elle prie sur la tombe du rabbin Schneerson et elle a été bénie par les rabbins qui exigent que les non-Juifs (Goyim) suivent les Lois Noachiques et se réfèrent à eux comme à des « animaux ».

Étant chabadiste en secret, Donald Trump suit les lois de Maimonides en ne remboursant pas les prêts et les investissements. Il a déclaré banqueroute sept fois et s’en est sorti à chaque fois avec l’aide de copains chabadistes.

Je conclus avec un résumé :

Les Lois Noachiques sont des Lois juives appliquées à tous les non-Juifs dans le monde, qui interdisent toute forme de culte qui n’est pas approuvé par le judaïsme, le blasphème contre les dieux juifs, les relations sexuelles qui ne sont pas approuvées par la religion judaïque et exigent que les non-Juifs mettent sur pied des tribunaux qui renforcent ces lois.

La Loi Publique américaine 102-14 déclare que ces lois sont le fondement de la civilisation américaine (PAS VRAI), qu’il est de notre responsabilité de les transmettre à la génération suivante, et que tous les présidents depuis Jimmy Carter ont signé un manuscrit international, de même que d’autres chefs d’état, en s’engageant à se servir de l’éducation afin de mettre le monde sous les Lois Noachiques.

Les groupes légaux juifs qui recommandent les Lois Noachiques font la promotion de la peine capitale qui se soumet à la forme d’exécution talmudique, en d’autres mots, que soit établie la décapitation.

Il y a des non-Juifs (incluant les sionistes chrétiens) qui se soumettent volontiers à cet agenda et ils œuvrent avec la Sanhédrin d’Israël pour promouvoir les Lois Noachiques.

Les pasteurs, les chrétiens et les églises qui soutiennent le sionisme, le chabadisme, le talmudisme, etc., blasphèment Dieu en supportant un agenda antichrist qui cherche à :

*Nier la divinité, le messianisme et le statut de Sauveur de Jésus-Christ.

*Nier Son œuvre complète sur la croix pour nos péchés.

*Nier la Nouvelle Alliance, le Corps de Christ, l’Église.

*Nier les doctrines de la grâce du Nouveau Testament.

Et à établir :

*Un ordre talmudique mondial.

*La mise en force de la loi talmudique par la peine capitale.

*Une religion mondiale de salut par les œuvres basé sur la loi talmudique.

*Une union politique mondiale basée sur les doctrines du sionisme.

C’est la sale et basse réalité dont il est question dans l’agenda pro-Israël de Trump. Et c’est ce que soutiennent les chrétiens sionistes d’Amérique.

Par conséquent, si le Président Trump décide de nous séparer des Nations Unies, vous pouvez être sûrs que l’Organisation des 70 Nations des Juifs va prendre sa place. Et si vous pensez que l’ONU était mauvaise, vous n’avez encore rien vu !

 




Si seulement Trump avait dit à Netanyahou ce qu’il a dit à Zelensky

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

6 mars 2025

Je suis sûr que la plupart des lecteurs ont vu le dialogue féroce et colérique entre le Président Donald Trump et l’ancien Président de l’Ukraine Volodymyr Zelensky dans le Bureau Ovale, il y a quelques jours. Lors de la conférence de presse, Trump admit qu’il avait laissé la conférence se continuer aussi longtemps qu’il l’a fait en sachant que Zelensky n’aimerait pas ce que Trump (et le Vice-président Vance) allait dire et qu’il deviendrait agité et irrité – ce qui arriva.

Trump a joué avec Zelensky de la manière que Netanyahou joue avec Trump.

Peu après l’altercation à la Maison Blanche, Trump a annoncé qu’il suspendait l’aide militaire à l’Ukraine.

Il apparaît clairement que Trump planifie vraiment d’arrêter la guerre en Ukraine – sans que la Russie ne retourne quelque territoire ukrainien qui a voté pour revenir dans la mère-patrie russe, ce qui a engendré une campagne génocidaire de Zelensky contre ceux que l’Opération Militaire Spéciale de Poutine a libérés avec succès. Et il est aussi clair que les jours à la barre de l’Ukraine du corrompu et meurtrier Zelensky sont comptés.

Si seulement Trump disait au corrompu et meurtrier Premier Ministre d’Israël, Benjamin Netanyahou, ce qu’il a dit à Zelensky. Mais il ne le fera jamais. Et, comme tout président de mémoire récente et la vaste majorité des membres du Congrès des deux partis, Trump appartient au Lobby israélien.

Au lieu que Trump montre la porte à Netanyahou de la même manière qu’il l’a fait pour Zelensky, quand Netanyahou a visité la Maison Blanche, il fut traité comme un roi. Voici la vidéo de Trump démontrant sa déférence envers Netanyahou à la Maison Blanche, comme si Netanyahou était le président américain et que Trump était son subordonné (ce qu’il est, bien sûr).

Non seulement Trump n’a-t-il pas démontré la moindre intention de stopper le nettoyage ethnique génocidaire d’Israël à Gaza et en Cisjordanie, mais il a déjà entrepris de donner à Israël encore davantage d’aide américaine.

Le Secrétaire d’État américain Marco Rubio a signé une déclaration pour expédier la livraison d’environ 4 milliards $ d’aide militaire à Israël, qualifiant le Président Donald Trump de plus grand allié de l’état juif, selon une déclaration émise samedi.

Le geste fait partie de l’effort plus élargi de la Maison Blanche pour soutenir les capacités militaires d’Israël au milieu des tensions régionales incessantes. Depuis que Trump a pris son poste en janvier 2025, son administration aurait approuvé près de 12 milliards $ de ventes militaires étrangères majeures à Jérusalem ouest.

Vendredi, le Pentagone a annoncé que le Département d’État avait approuvé la vente potentielle d’une valeur de près de 3 milliards $ en bombes, en kits de démolition et autres armements à Israël. Cette approbation d’urgence a contourné le processus de révision habituel du Congrès, marquant, dans les récentes semaines, la seconde occasion où l’on a expédié la vente d’armes à Israël au milieu d’un fragile cessez-le-feu avec les militants du Hamas – dans une guerre qui a déjà réclamé la vie de 1 700 Israéliens et 62 000 Palestiniens.

En mai, Biden stoppa temporairement la livraison de bombes de 2 000 livres à Israël et annonça que d’autres armes feraient l’objet d’un embargo si les Forces de Défense d’Israël (FDI) persévéraient dans leur invasion de Rafah, au sud de Gaza. Les FDI sont néanmoins entrées et, éventuellement, Biden abolit le gel temporaire des armes.

Le Département d’État loua la dernière décision de renverser « l’embargo partiel des armes » de Biden comme étant « un autre signe qu’Israël n’a pas de plus grand allé à la Maison Blanche que le Président Trump ». Le Secrétaire Rubio invoqua l’autorité d’urgence pour accélérer cette aide, en citant les intérêts de sécurité nationale des États-Unis.

(Source)

Assurez-vous de voir la photo de Trump à côté de Netanyahou dans le reportage ci-haut. Je n’ai jamais vu Trump avec un sourire si fendu sur le visage que dans cette photographie. Il sourit rarement, encore moins un sourire comme celui d’un enfant assis tout près de son joueur de football professionnel favori.

« Citant les intérêts de sécurité nationale des États-Unis, » À VOMIR !

Le peuple innocent, non armé et affamé de Gaza n’est absolument d’AUCUNE menace aux intérêts de sécurité nationale des États-Unis. AUCUN ! NONE ! NADA ! ZERO ! ZILCH !

Il n’est question que de ce dont il est toujours question : Israël !

Dans la Unz Review, Philip Giraldi a écrit un article intitulé Making America Great is All About Israel (Rendre sa grandeur à l’Amérique, tout est question d’Israël). Dans sa missive, il a écrit :

Bien que cela ne puisse sembler que symbolique, se référer à la Cisjordanie comme « la Judée et la Samarie » est une démonstration nette de soutien à l’annexion d’Israël. Mike Huckabee, désigné par Trump afin de servir d’ambassadeur américain en Israël, se réfère aussi à la Cisjordanie en employant le même langage et il a dit que l’annexion est possible sous la nouvelle administration Trump.

Plus tôt ce mois-ci, le sénateur Tom Cotton de l’Arkansas a aussi réintroduit un projet de loi qui exigerait l’utilisation du terme « la Judée et la Samarie » dans tous les documents officiels américains.

La représentante Claudia Tenney de New York a également présenté une législation identique en Chambre et a maintenu que « le peuple israélien a un droit légal et historique indiscutable et indéniable sur la Judée et la Samarie. »

Le Congrès et la Maison Blanche sont devenus clairement des territoires israéliens occupés, comme l’a un jour décrit de manière coloré Pat Buchanan en parlant du gouvernement américain.

Et il y a plus, bien plus, mais certains développements sont plus intéressants parce qu’ils ont un impact domestique aux États-Unis et sur les libertés et les droits constitutionnels qui sont assiégés, car le Lobby israélien et l’Équipe Trump cherchent à supprimer toute critique contre l’état juif et/ou les activités illégales exécutées par ses supporteurs au moyen de leur corruption du gouvernement à tous les niveaux aux États-Unis.

Ma ligne favorite, crachée régulièrement, et par les Démocrates et par les Républicains, est une version quelconque de l’affirmation qu’Israël est une sorte de « merveilleuse démocratie qui est la meilleure amie des États-Unis et son alliée la plus proche ». La Procureure Générale Pam Bondi a dépassé la mesure quand elle a appelé Israël « notre plus grand allié dans le monde » dans une entrevue chez Fox News. Chose intéressante, cet état criminel de guerre apartheid d’Israël n’est en fait ni une démocratie, ni un ami, ni un allié, mais quand l’aveugle conduit l’aveugle, tout peut sortir de sa bouche, particulièrement lorsque cela n’est pas connecté à un cerveau fonctionnel qui a réellement une conscience.

Les commentaires chaleureux du FBI semblent aussi être une règle générale avec Dan Bongino, le tout nouvel assistant général du FBI, lorsqu’il répondit à une question à savoir ce qui pouvait s’avérer les causes les plus chères à son cœur en déclarant : « Israël. La Défense d’Israël. » Son commentaire reflète un engagement général au sein du FBI et du Département de la Justice à prioriser les relations avec Israël, comme en fait écho le Directeur du FBI Kash Patel qui affirme que : « L’Amérique va donner priorité à Israël et nous épaulons notre allié numéro un. » Elle est bonne, Kash ! Est-ce vraiment ton prénom ou juste un pseudonyme ? Peut-être devrais-tu examiner les divers accords fermes internationaux conclus avec les États-Unis garantissant les arrangements qui sont violés par Israël au Liban, en Syrie et à Gaza ? Ils constituent des crimes de guerre et Washington en est complice.

Dans une récente interview avec le juge Andrew Napolitano, le journaliste Max Blumenthal, Juif lui-même, a dit ce qui suit :

Nous venons tout juste d’apprendre que le ministre de la Défense, Israël Katz, envisage de bombarder les funérailles d’Hassan Nasrallah où des milliers – des centaines de milliers – de gens non armés pleuraient le leader décédé, sans armes. Ils étaient dans un stade de Bierut. Et Israël dirigeait plutôt un survol de F-16 en menaçant la foule. C’est fondamentalement un instrument de terreur du parlement.

Et l’idée même que l’on ait considéré le faire démontre l’impunité dont jouit Israël à Washington, de même que le reste des commentaires de Netanyahou disant qu’ils venaient juste de voler le Mont Hermon en violation d’un accord de 1973 des Nations Unies. Ils viennent juste de voler le point le plus élevé en Syrie pour y installer des pentes de ski. Ils ont volé un large segment du sud de la Syrie, grâce en grande partie à l’opération de changement de régime soutenu par l’OTAN et la CIA qui a vu la nouvelle forme refabriquée d’Al-Qaeda prendre le pouvoir à Damas, et elle n’a pas tiré un seul coup de feu contre Israël. Mais ils ne font que prendre. Et les États-Unis n’ont rien à y dire. Il n’y a pas de problème là.

Évidemment, les États-Unis piquèrent une crise quand les habitants de la Crimée votèrent pour l’annexion avec la Russie. Les États-Unis se mirent en colère aux Nations Unis et émirent des sanctions envers la Russie et commencèrent à marcher vers une guerre de proxy en Ukraine. Mais ici, Israël a la permission de voler tout ce qu’il veut.

Napolitano : Le même gouvernement qui vous a arrêté à Dulles. Le président a pris un clip généré par Intelligence Artificielle dans lequel on se moque de la transformation de Gaza en Trump Gaza Riviera. L’a-t-on fait jouer en Israël ?

Blumenthal : Eh bien, tout le monde en parle. Cela fait rage dans les médias israéliens. Je pense que cela a provoqué beaucoup d’amusement en Israël. Faut vraiment le voir pour y croire, pour comprendre. Il y a des images d’hommes barbus avec des corps de femme faisant la danse du ventre sur les ruines de Gaza. Elon Musk lance de l’argent. L’inondation d’enfants sur les plages de Gaza avec de l’argent. Il y a des côtes dorées et des buildings ressemblant à ceux de Dubaï et s’élevant alors que Donald Trump force son rôle, sans chemise sur la plage en portant un toast à Netanyahou. Ils ont pris le contrôle de la Bande de Gaza après l’Holocauste auquel nous venons juste d’assister. Et une statue d’or de Donald Trump s’élève au centre de Gaza City.

C’est une vidéo satanique que plusieurs commentateurs décrivent comme antichrétienne. Antichrétienne en ce sens qu’elle ressemble à ce que l’antichrist ferait.

Vraiment.

Voici le clip vidéo « satanique », « antichrétien » et antichrist auquel se réfère Max.

The Gouvernment Rag Intelligence Report a émis un bref exposé sur la vidéo « satanique » ci-mentionnée, intitulé : L’IDOLÂTRIE PAÏENNE SANS PRÉCÉDENT DE LA GAZA DE TRUMP :

La proposition de Trump [que les États-Unis fassent le nettoyage ethnique et occupent Gaza] a rencontré la critique mondiale à la fois des législateurs et des analystes qui craignent que le plan déplacerait par la force la population de Gaza de deux millions de personnes, pendant que les critiques américains se demandent si la vision du Président ne plongerait pas le pays dans le rôle potentiellement sanguinaire de puissance d’occupation.

Mais tard dans la soirée de jeudi, Trump a semblé pousser plus loin la promotion de son plan en postant une vidéo de 35 secondes sur son compte de Truth Social qui commence avec la question : « Gaza 2025 : Qu’arrive-t-il ensuite? »

La vidéo générée par Intelligence Artificielle montre, en une série d’images effrontées et crues, un nouvel hôtel Trump, une statue dorée géante de Trump et un enfant tenant un ballon Trump au milieu des complexes balnéaires faces à une grève resplendissante.

Qu’un chrétien quelconque supporte cette idolâtrie m’échappe.

Moi aussi.

Lors de la conférence de presse conjointe à la Maison Blanche avec Zelensky, Trump déclara hardiment qu’il avait l’intention d’arrêter l’envoi d’argent américain vers l’Ukraine afin de l’utiliser à « autre chose ». Mais alors qu’il faisait cette déclaration, il a failli révéler ce qu’il avait réellement l’intention de faire avec cet argent : l’expédier à Israël pour augmenter encore son agression militaire au Proche-Orient – comme il l’a déjà indiqué en livrant 12 milliards $ d’aide militaire à Israël seulement dans le premier mois de son mandat, comme je l’ai remarqué auparavant.

Si seulement Trump avait dit à Netanyahou ce qu’il a dit à Zelensky.

 




La parole de foi rencontre l’art de marchander – L’églisitude sioniste de Trump

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Mars 2025

Par Jerry Barrett

« Or sache ceci, qu’aux derniers jours il surviendra des temps fâcheux. Car les hommes seront idolâtres d’eux-mêmes, avares, vains, orgueilleux, blasphémateurs, désobéissants à leurs pères et à leurs mères, ingrats, profanes ; sans affection naturelle, sans fidélité, calomniateurs, incontinents, cruels, haïssant les gens de bien ; traîtres, téméraires, enflés d’orgueil, amateurs des voluptés, plutôt que de Dieu. Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force : éloigne-toi donc de telles gens. »

2 Timothée 3:1-5

« Bienheureux sont ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le Royaume des cieux est à eux. Vous serez bienheureux quand on vous aura injuriés et persécutés, et quand, à cause de moi, on aura dit faussement contre vous toute sorte de mal. »

Matthieu 5:10-11

Il y a beaucoup de gens qui clament que nos présidents ont été ordonnés par Dieu. Autrement, comment ces personnes auraient-elles pu atteindre des postes aussi élevés ? Ils sont rapides à citer Romains 13:1-3 :

« Que toute personne soit soumise aux Puissances supérieures : car il n’y a point de Puissance qui ne vienne de Dieu, et les Puissances qui subsistent, sont ordonnées de Dieu. C’est pourquoi celui qui résiste à la Puissance, résiste à l’ordonnance de Dieu ; et ceux qui y résistent, feront venir la condamnation sur eux-mêmes. Car les Princes ne sont point à craindre pour de bonnes actions, mais pour de mauvaises. Or veux-tu ne point craindre la Puissance ? fais bien, et tu en recevras de la louange. »

Si c’était le cas, comment un eugéniste tel que Joe Biden a-t-il pu résider au 1600 Pennsylvannia Avenue ? De plus, l’administration Biden a propagé la folie du transgenrisme, allant jusqu’à dicter qu’il y a plus de deux genres.

De la même manière, comment des antichrists comme Barack Obama, Bill Clinton, George W. Bush et George H. W. Bush ont-ils pu être placés au poste ultime de pouvoir ? L’Amérique, comme pays, est-elle tombée à ce point dans la fange du cloaque et dans la dégradation qu’elle ferme les yeux devant les actions anti-bibliques de ces hommes ?

Le déclin de l’église chrétienne en Amérique n’a jamais été aussi apparent que dans ces derniers vingt ans. L’assistance a décru à un taux hallucinant pendant que l’occultisme est monté en flèche. Le paganisme et la sorcellerie sont devenus prédominants dans la vie de notre jeunesse.

La prolifération des médias sociaux a encouragé l’abondance de systèmes de croyance absurdes, signifiant à ceux qui ont du discernement d’esprit que la fin est tout près. Les pontifes des médias

Le magazine Teen Vogue proclame la nouvelle popularité du paganisme et de la sorcellerie. Est-ce parce que la jeunesse voit au travers des mensonges de l’églisitude ?

contrôlés ont contribué à propager cette doctrine satanique.

L’abondance de programmation religieuse

À la fin des années 1970, la programmation religieuse commença à être diffusée sur le câble à l’échelle nationale. Le Christian Broadcasting Network de Pat Robertson fut le premier à offrir la programmation religieuse dans tout le pays en même temps que des reprises de shows télévisés classiques salubres.

Beaucoup d’autres suivirent bientôt, mais tous n’étaient pas pour le mieux-être du christianisme. Un grand nombre d’escrocs réalisèrent le pouvoir de ce médium et sa capacité d’atteindre des millions d’âmes qui avaient faim de la Parole et de l’argent à dépenser.

Jim et Tammy Faye Bakker, Pat et Jan Crouch, Kenneth Copeland, Benny Hinn et une foule d’autres se sont tous enrichis grâce aux mannes de dons. Avec la quantité d’enseignements soi-disant bibliques disponibles vingt-quatre heures par jour, sept jours par semaine, notre pays aurait dû vivre un renouveau énorme !

Malheureusement, ces détrousseurs, hommes comme femmes, ont lessivé les dupes involontaires tout en ouvrant les vannes aux sbires de Satan pour détruire l’âme de millions de gens. Le dommage causé par « l’Évangile de la Prospérité » est incommensurable.

Nous en avions été avertis dans 2 Thessaloniciens 2:1-3 :

« Or, mes frères, nous vous prions pour ce qui regarde l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, et notre réunion en lui, de ne vous laisser point subitement ébranler de votre sentiment, ni troubler par esprit, ni par parole, ni par épître, comme si c’était une épître que nous eussions écrite, et comme si le jour de Christ était proche. Que personne donc ne vous séduise en quelque manière que ce soit ; car ce jour-là ne viendra point que la révolte ne soit arrivée auparavant, et que l’homme de péché, le fils de perdition, ne soit révélé… »

Dans un rapport publié par The Atlantic en septembre 2020, l’ancien avocat de Donald Trump, Michael Cohen, a déclaré que Trump qualifiait les pasteurs évangéliques « d’arnaqueurs ». Cohen dit que Trump émit ce commentaire après avoir lu que Creflo Dollar soutirait de l’argent de ses disciples pour acheter un jet privé.

D’anciens assistants disent que Trump voit les leaders évangéliques comme des « gens qui font la lèche, qui se sont fait avoir, ou acheter ». Selon The Atlantic, un conseiller de campagne a déclaré : « Il était tout à fait familier avec les transactions d’affaires du leadership de beaucoup d’églises de l’évangile de la prospérité. »

Une autre sioniste s’ajoute à l’équipe

En la nommant sa conseillère spirituelle, le Président Trump continue de donner son approbation à Paula White et son évangile de guérison par la foi qui fait sa proie de l’argent des gens vulnérables.

Dans la rubrique de février 2025 de Power of Prophecy, les candidats soumis par Trump pour son Cabinet ont été exposés pour leur forte position prosioniste. Un autre membre prosioniste a été ajouté à l’équipe de Trump le 7 février 2025.

Le Président a annoncé qu’il créait l’Office des Religions de la Maison Blanche, dirigé par la Procureure Générale Pam Bondi pour mener un corps expéditionnaire afin d’éradiquer le biais antichrétien du gouvernement fédéral. La leader de cet office nouvellement créé sera la télévangéliste de Parole de Foi et Évangile de la Prospérité Paula White.

Mme White a été conseillère de Trump lors de sa première administration, alors les deux se connaissent plutôt bien. Les critiques surgirent rapidement pour réprimander ce geste en déclarant qu’elle n’était pas pasteur. Pas théologienne. Elle n’est pas enseignante biblique. Elle est plutôt vendeuse de remède de charlatan.

Pour ceux qui suivent Power of Prophecy depuis longtemps, vous savez que notre pasteur émérite, feu Texe Marrs, parlait souvent des charlatans qui pêchent cette vilaine doctrine. Il a produit bon nombre de programmes audio et vidéo dénonçant ces loups en habits de brebis.

Sceau d’approbation

Paula White est une bruyante sympathisante d’Israël. Mme White passa quatre heures dans une rencontre avec Bibi Netanyahou au début de février. Elle a visité Israël en juin 2023 lors d’un voyage qui fut organisé par Israel365News.

Le rabbin Tuly Weisz, fondateur d’Israel365 est un ami proche de Paula White. Weisz a dit : « Pasteur Paula est une sorte d’Esther que Dieu plaça au palais du roi à une époque comme celle-ci. »

Esther ne se souciait que d’une chose – son peuple – car il était « le peuple élu de Dieu ». Toutefois, l’apôtre Paul, lui-même juif, déclara, dans Galates 3:6-7 :

« Comme Abraham a cru à Dieu, et il lui a été imputé à justice ; sachez aussi que ceux qui sont de la foi, sont enfants d’Abraham. »

De plus, Paul explique plus loin, dans Galates 3:26-29 :

« Parce que vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ ; où il n’y a ni Juif ni Grec ; où il n’y a ni esclave ni libre ; où il n’y a ni mâle ni femelle ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Or si vous êtes de Christ, vous êtes donc la semence d’Abraham, et héritiers selon la promesse. »

Ceux dont la foi repose en Christ-Jésus sont Son Peuple Élu. Il ne s’agit pas d’une race de peuple en particulier qui considère tous les autres comme ses serviteurs.

Jésus nous a brossé une esquisse de ce qui s’en vient. Dans Matthieu 24:4-14, Il nous enseigne ceci :

« Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon Nom, disant : je suis le Christ : et ils en séduiront plusieurs. Et vous entendrez des guerres et des bruits de guerres ; mais prenez garde que vous n’en soyez point troublés ; car il faut que toutes ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un Royaume contre un autre Royaume ; et il y aura des famines, et des pestes, et des tremblements de terre en divers lieux. Mais toutes ces choses ne sont qu’un commencement de douleurs. Alors ils vous livreront pour être affligés, et vous tueront ; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon Nom. Et alors plusieurs seront scandalisés, et se trahiront l’un l’autre, et se haïront l’un l’autre. Et il s’élèvera plusieurs faux prophètes, qui en séduiront plusieurs. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. Et cet Evangile du Royaume sera prêché dans toute la terre habitable, pour servir de témoignage à toutes les nations, et alors viendra la fin. »

La fin approche vraiment. Notre mission est claire et nous devons redoubler d’efforts pour toucher ceux qui sont perdus.


Par Sandra Myers

Dieu a un Plan

« Je ne connaissais personne [durant son premier mandat]. Je n’étais pas une personne de Washington. J’y étais rarement. Je connais tout le monde [maintenant]. Je connais les bons, les forts, les faibles, les stupides. Je connais … je connais tout le monde. Et nous allons faire que ce pays redevienne grand, et nous devons sauver notre pays. »

Le candidat présidentiel d’alors, Donald J. Trump, dans une entrevue d’octobre 2024 avec Sean Hannity de Fox News

Dieu a un Plan. Il nous arrive parfois de ne pas le comprendre lorsque nous traversons des moments difficiles. Nous réfléchissons à savoir pourquoi les choses arrivent comme elles arrivent. Bien que parfois, nous avons la bénédiction plus tard de comprendre pourquoi « cela » devait se passer comme cela s’est passé.

Dans l’esprit d’optimisme où Trump draine le marais, rappelons que, même avant qu’il ne se présente la première fois, et ce en continuant après, la gauche lança ses attaques. Mais à la surprise de Trump les RINO (républicains de nom seulement) pointèrent aussi leur sale tête. Les deux s’entendirent dans un pacte diabolique pour handicaper et détruire Donald J. Trump. Même le New York Times (du 13 août 2019) admettait en gros titre : « Personne n’a davantage attaqué Trump que les Républicains en 2016. Ça n’a pas marché ! »

Premier mandat de Trump

Durant son premier mandat, Trump a obtenu des gains pour l’Amérique dans de nombreux domaines, comme notre retrait de l’Accord de Paris sur le Changement Climatique, Il a aussi appliqué des tarifs et de nouveaux accords commerciaux internationaux plus favorables. Il a amélioré les bénéfices et le traitement des Vétérans.

Il s’est arrangé également pour arrêter les immigrants inamicaux d’entrer aux États-Unis grâce à un interdit de l’immigration provenant de pays reconnus pour abriter des terroristes ; Il a travaillé à construire le mur frontalier et a mis fin à la pratique d’arrestation immédiatement suivie de relaxation ; il a créé l’indépendance énergétique et rempli la Réserve Stratégique de Pétrole. Le chômage fut à son plus bas depuis longtemps.

Les libéraux et les RINOs firent tout ce qu’ils pouvaient pour mettre sur la touche le premier plan de Trump d’une « Amérique d’Abord ».

Et si Trump avait remporté la Présidence en 2020 ?

Soit que nous croyons que Trump ait perdu les élections de 2020, ou que les élections ont été volées, je crois que cela faisait partie du Plan de Dieu.

Si Trump avait gagné en 2020, il aurait été Président pendant toutes les années du fiasco Covid. Il aurait fait confiance au monstre du marais, Anthony Fauci, qui a compromis le bien-être du peuple américain. On nous a mis sur le sentier des mensonges, de l’isolement, des double-masques et des vaccinations de l’Opération Warp Speed. Les prix de la gazoline et de l’épicerie montèrent en flèche, le chômage grimpa au plafond parce que l’on fermait les entreprises. Trump aurait-il pu combattre l’hystérie publique, tout comme les pressions politiques et mondiales pour avoir de meilleurs résultats ? Ou son pouvoir aurait-il déraillé de 2020 à 2024 à cause de l’accident de train du Marais et du Covid ? Nous ne le saurons jamais.

Les quatre années de Trump en dehors de la Maison Blanche lui donnèrent le temps de lutter contre les nombreuses frondes et flèches tirées sur lui alors qu’il bataillait pour sauvegarder sa vie

La relation de Donald Trump avec d’Anthony Fauci alla en se détériorant, passant de soutien à dédain.

politique. On dit que le temps veut tout dire.

Nous avions besoin de Biden

Avant que vous ne soyez prêts à me jeter dans la bâche de goudron, prêtez-moi l’oreille. Ce qui a donné à Trump sa victoire pour un deuxième mandat, et qui lui donne aussi rapidement du succès maintenant, c’est son propre aveu de ne pas avoir compris, au début de son premier mandat, la profondeur de l’établissement du marais. Ses quatre années en dehors lui fournirent de la distance et de la perspective. La victoire fut également gagnée parce que Nous, le Peuple, avons vécu au travers de la twilight zone que furent les quatre ans de Biden.

Lorsque Biden et ses manipulateurs firent de l’embauche DEI leur premier ordre d’entreprise pour son cabinet, nous savions dès lors que nous étions dans le GROS trouble. Vint ensuite le processus systématique de défaire presque tout ce que Trump avait accompli, de démanteler la barrière frontalière, d’ouvrir les portes toutes grandes des tsunamis d’étrangers illégaux, incluant des criminels violents et des passeurs de drogues, de réinstaller tous les programmes de changement climatique, et vous connaissez le reste.

Et une autre défense pour dire que Biden faisait partie du Plan de Dieu se trouve dans Jérémie 27:6 où la Bible nous dit : « Et maintenant j’ai livré tous ces pays en la main de Nébucadnetsar Roi de Babylone, mon serviteur ; et même je lui ai donné les bêtes de la campagne, afin qu’elles lui soient asservies. » Nébucadnetsar n’était pas un roi juste, mais Dieu désigna Nébucadnetsar, l’appelant même Son serviteur, afin qu’il réalise Sa volonté. Dieu utilise des leaders pour exécuter Son Plan divin, souvent sans tenir compte de leur caractère moral.

Les quatre prochaines années

Trump a persévéré. Il a aussi été préservé – sauvé de l’assassinat. Le marais politique de l’Amérique a besoin depuis fort longtemps d’être secoué et drainé. Il est ridicule de voir le gaspillage de dépenses et l’évidente escroquerie découverts jusqu’au moment d’écrire cet article.

J’ai espoir (sans être aveugle). Les choses bougent comme l’éclair et à un train chaotique, ce qui est inquiétant. Mais je crois comprendre pourquoi. Si vous gardez les libéraux hors d’équilibre en bougeant à la vitesse de la lumière et dans de nombreux domaines à la fois, il leur est plus difficile de bloquer et plus ardu pour eux d’ériger des barricades.

Comme l’atteste ce mois-ci l’article de Jerry et comme le révèlent plusieurs programmes récents de Power of Prophecy, nous n’ignorons pas les défauts du Président Trump. Nous devons prier pour qu’il ait du discernement et de la sagesse, ainsi que pour sa sécurité.

 




En la science, nous nous confions

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

27 février 2025

Je me vois contraint de continuer le même thème que j’ai commencé dans cette rubrique la semaine dernière. La plupart des Américains ne font pas attention (rien de neuf en cela, bien sûr), mais c’est particulièrement vrai en ce qui a trait aux conservateurs politiques et aux évangéliques religieux. Or, l’introduction imminente par Elon Musk d’un système gouvernemental dominé par la technocratie, étant lancé sous Donald Trump, est plus dangereuse que ne le réalise la majorité d’entre nous.

Je vais beaucoup me référer à un traité fascinant – portant le titre que j’ai emprunté pour cet article – écrit par Ira Basen en 2021.

Il commence ainsi :

Le 13 octobre 1940, un chiropraticien de Régina, nommé Joshua Haldeman, apparut en cour civile pour faire face à deux accusations sous la Loi de la Défense du Canada.

Son offense alléguée était d’appartenir à la Technocracy Incorporated, une organisation qui avait été bannie par le Gouvernement du Canada quelques mois auparavant dans un grand ratissage de groupements qu’il considère subversifs devant l’effort de guerre.

La Technocracty Incorporated n’était pas un mouvement politique – en fait, les politiciens ou les membres de partis politiques n’avaient pas la permission de s’y joindre. Elle fut fondée dans la Ville de New York en 1933 en tant qu’organisation éducative de recherche promouvant une restructuration radicale de la vie politique, sociale et économique au Canada et aux États-Unis, avec la science comme principe central d’opération.

Il n’y aurait eu aucun pays appelé Canada ou États-Unis non plus – seulement une masse géante de terre continentale appelée la Technate, une utopie technologique dirigée par des ingénieurs et autres « experts » dans leurs domaines. Dans la Tachnate, tout le monde serait bien logé et bien nourri. On prendrait soin de tous les besoins matériels, que vous ayez un emploi ou non.

Comme je l’ai souligné la semaine dernière, la vision de Trump de l’unification des États-Unis, du Canada et du Groenland est un plan des technocrates vieux de près de cent ans, et qui est promu fortement au sein de l’administration Trump par des gens comme Elon Musk et Peter Thiel. Donc, n’écartez pas ce que Trump dit à ce sujet, parce que ces milliardaires sont drôlement sérieux et il n’y a pas à débattre que Donald Trump ait rempli son administration avec plus de milliardaires que tout autre Président américain précédent – et il est plus enclin à donner aux milliardaires davantage de contrôle sur la politique américaine que tout autre Président américain précédent.

Joshua Haldeman fut un leader de la Technocracy Incorporated au Canada de 1936 à 1941, mais éventuellement il perdit ses illusions à propos de l’organisation, de même que du pays, et il plia bagages avec sa petite famille pour se refaire une nouvelle vie en Afrique du Sud.

En juin 1971, la fille d’Haldeman, Maeve, donna naissance à son premier petit-fils. Son nom est Elon Musk. [Emphase ajoutée]

Dans un discours devant un auditoire américain, en 1963, Howard Scott, fondateur et leader de la Technocarcy Incorporated, déclara : « En ce qui concerne les idées de la Technocracy, nous sommes tellement à gauche que le communisme a l’air d’une bourgeoisie à côté de nous. »

L’idéologie de la Technocracy défie la caractérisation facile. Elle était anticapitaliste et antidémocratique, mais pas fasciste. Elle était anti-gouvernementale, mais pas libertaire. Elle croyait en une forme radicale d’égalité sociale et économique, mais elle n’était pas marxiste.

Elle rejetait toutes ces idéologies parce qu’aucune d’elles n’acceptait l’idée que la science et la technologie puissent transformer la vie nord-américaine, et que seulement des ingénieurs et des experts de haute formation étaient capables de construire une « nouvelle » Amérique du Nord.

Pendant que Trump lâchait la tyrannie Covid sur le monde dans les derniers jours de son terme en 2020, on donna la tâche à Joe Biden d’implanter pleinement et de mettre en force – par l’intermédiaire du scientiste fou Anthony Fauci – cette expérience de gouvernement par et pour les technocrates. Souvenez-vous du mantra de Fauci : « Faites confiance à la science ». (La pseudoscience de Fauci, bien sûr.) C’est exactement de cela que l’on parle ici. Et c’est exactement ce dont parlent Musk et Thiel à Trump.

Alors que d’autres partis politiques et groupes de protestations vendaient des plans pour remettre les gens au travail, la Technocracy répondait ainsi : « Ne vous préoccupez pas de cela. » Le monde avait changé et les emplois supprimés par les machines ne reviendraient pas.

Au cœur du système des prix, il y avait l’argent. C’est ce qui forçait les gens à se mettre en dette, à enfreindre la loi, à devenir cupides et à s’engager dans toutes sortes d’autres comportements. Mais le secours était en chemin.

« La marche de la technologie, avec son abondance croissante, va détruire toutes les valeurs du système des prix, » déclara Scott dans un discours donné à Sylvan Lake, Alberta, lors d’une tournée oratoire dans l’Ouest canadien en septembre 1939. « C’est un affrontement entre l’obsolescence et la modernité, entre la technologie et les valeurs, entre la science et le chaos. »

Selon un rapport de 2019 du groupe de recherche Oxford Economics du Royaume-Uni, environ 1,7 millions d’emplois ont déjà été perdus mondialement en faveur des robots depuis l’an 2000. Même les personnes qui ont aidé à concevoir ce tsunami sont inquiètes.

« Nous vivons le plus grand tournant économique et technologique de l’histoire de l’humanité, » a déclaré l’entrepreneur de Silicon Valley, Andrew Yang, lors de son improbable candidature à la nomination présidentielle démocrate en 2020. « Nous avons besoin d’une façon d’aider des millions d’Américains à faire la transition à travers cette période. »

Yang amenait comme solution un revenu de base universel de 1 000 $ US par mois. Cette idée a gagné une traction considérable chez les ingénieurs et entrepreneurs de Silicon Valley, ces dernières années – même chez ceux qui s’opposent habituellement à tout genre d’expansion du gouvernement.

Au Sommet Gouvernemental Mondial à Dubaï, en 2017, Elon Musk – qui fait constamment la guerre aux agences qui tentent de réglementer ses voitures et ses fusées, et dont les plans pour fabriquer des véhicules entièrement autonomes pourraient coûter des millions d’emplois – exprima son soutien à un revenu de base garanti. [Emphase ajoutée]

« Le chômage de masse » sera « un défi social massif », avertit Musk. Faisant écho aux paroles que son grand-père a probablement émises de nombreuses fois, Musk conclut : « Il y aura de moins en moins d’emplois où les robots ne peuvent faire mieux. Avec l’automation viendra l’abondance. »

L’abondance pour les technocrates.

Je recommande vivement aux lecteurs de regarder un remarquable synopsis vidéo du monde de l’IA fait par un membre du comité directeur de la Commission du Service Public et physicienne du Montana, la Dre Ann Bukacek. Elle a magistralement livré une allocution fortement documentée dessinant les buts et les objectifs – et les dangers – des technocrates de l’IA tels que Musk et Thiel.

Pour la Technocracy, aborder la « maladie » signifiait de se débarrasser du système des prix et de l’infrastructure politique qui le supporte. Ils peuvent fournir aux citoyens bien plus de sécurité que tout autre genre de revenu de base garanti.

« Sous la Technate, nous serons responsables de la santé et du bien-être de tous les êtres humains, » déclare Howard Scott. « C’est plus que ce qu’a fait tout autre gouvernement politique. »

Le plan de la Technocracy était de remplacer le système de prix par un système basé sur l’énergie. Dans les années 1920, Scott et ses collègues débutèrent un énorme et ambitieux programme appelé la Survie de l’Énergie en Amérique du Nord. L’idée était d’établir une valeur à tous les biens et services produits sur le continent, non pas en mesurant la quantité de travail consacré, ou d’argent dépensé, mais en évaluant la quantité d’énergie employée à les produire.

Ils diviseraient alors la quantité d’énergie totale employée par le nombre de citoyens au sein de la Technate et au-dessus de l’âge de 25 ans, et ils émettraient à chacun de ces citoyens un nombre égal de Certificats d’Énergie, qu’ils travaillent ou non. Ces Certificats serviraient de devise à la Technate.

Chaque fois que vous achèteriez quelque chose, un montant de votre crédit énergie serait déduit et parce que les certificats seraient émis directement au propriétaire, on ne pourrait les acheter, les vendre, les marchander ou les voler. Personne ne serait capable d’accumuler plus de crédits que quiconque. C’était une prescription de l’état radicalement égalitaire qui aurait fait rougir d’envie les bolcheviques. [Emphase ajoutée]

« Personne ne serait capable d’accumuler plus de crédits que quiconque » – excepté les technocrates eux-mêmes, évidemment. La Technocratie n’est qu’un dérivé scientifique du Communisme, du Fascisme, du Sionisme et de leur copain le Capitalisme – systèmes qu’elle clame abhorrer. En d’autres mots, juste une autre sorte de tyrannie.

Dans la Technate, votre vie ouvrière ne commencerait pas avant l’âge de 25 ans. Quand vous auriez rejoint la force ouvrière, vous travailleriez 16 heures par semaine, vous auriez 78 jours de vacances par année et vous vous retireriez à l’âge de 45 ans.

« Une des maladies sociales les plus sombres est la croyance en la moralité du travail, » dit-il à un auditoire à Calgary. « Si vous voulez savoir ce que le travail a fait pour vous, retournez à la maison et regardez-vous dans un miroir et voyez quel gâchis vous êtes. » [Emphase ajoutée]

D’une perspective morale et biblique, c’est un des aspects les plus vils de tout le système technocratique. Il y a VRAIMENT de la moralité dans le travail – et de l’immoralité dans l’oisiveté. Et, chose tragique, il y a un pourcentage considérable d’Américains – y compris ceux qui se professent chrétiens – qui ne comprennent pas et n’adhèrent pas à cette moralité. Les Américains ont permis aux politiques socialistes du gouvernement de désensibiliser le travail dans leur esprit. À cause des politiques socialistes du gouvernement des États-Unis, les Américains voient le travail, soit comme un fardeau, soit comme un mal nécessaire – et certains d’entre eux considèrent même le travail avec un dédain et un dégoût manifestes. Dans tout le pays, essayer de mettre les gens au travail est devenu un des plus gros problèmes ; et un grand nombre de ceux qui « travaillent » n’ont aucun égard pour leur « métier ». La qualité du travail en Amérique n’a jamais été aussi basse qu’aujourd’hui. Et c’est omniprésent. Aucune industrie n’est épargnée. Et, encore une fois, l’expérience tyrannique du Covid conduite de manière technocratique n’était que la dernière impulsion de ce concept « d’oisiveté ».

Dans ses sorties publiques, la Technocracy Incorporated avait une apparence étrangement militariste. Ses membres, hommes et femmes, portaient des costumes gris faits sur mesure et conduisaient des automobiles aussi peintes en gris. Ils s’accueillaient les uns les autres avec un salut.

La Technocracy croyait que, dans un monde dépendant de la science et de la technologie, seuls les gens avec de l’expertise éprouvée dans ces domaines devaient être responsables de sa gouvernance. Cela excluait tout suspect habituel – les gens d’affaires, les avocats, les banquiers, les académiciens – dont aucun n’avait les habiletés pratiques qu’exigeait l’ère moderne.

Trump a fait campagne sur le thème du populisme, en répudiant publiquement les « experts » de la politique. Mais il s’est entouré d’idéalistes extrémistes (sionistes) et de la classe des milliardaires qui sont des « experts » en finance – mais beaucoup d’entre eux, comme Musk et Thiel, ont acquis leur richesse en collaborant et en coopérant avec le gouvernement. J’aimerais bien voir un rapport d’enquête sur le pourcentage de milliardaires qui ont obtenu leur fortune de manière indépendante face aux subventions, aux contrats, aux ristournes, aux avantages fiscaux, etc. du gouvernement.

Si je ne prends pas le temps de couvrir l’article claironnant de Chris Hedges intitulé The Road to Dictatorship, je vous encourage toutefois fortement à le lire.

« Ceux qui créent une civilisation vont éventuellement la dominer, » proclama Scott dans un discours à Winnipeg. « Les ingénieurs et les mécaniciens ont créé cette civilisation et ils vont un jour la dominer. » La Technocracy construisait « une armée technologique de gens fonctionnellement compétents. »

Cela signifie qu’il n’y aurait pas de place pour la démocratie dont on n’aurait aucun besoin. Toutes les fonctions normales du gouvernement – éducation, santé, hygiène, sécurité publique – seraient dirigées par des experts choisis par leurs pairs. Les médecins voteraient pour la personne en charge du système de soins de santé, les enseignants voteraient pour la personne qui dirigerait les écoles, et ainsi de suite. Il y aurait un cabinet composé d’une centaine de ces experts et ils sélectionneraient un « directeur continental » pour superviser l’ensemble des choses.

Bertsou a étudié l’émergence des gouvernements « technocratiques » autour du monde, particulièrement en Europe. En février 2021, Mario Draghi, économiste et ancien président de la Banque Centrale Européenne, qui n’a jamais détenu de poste politique, fut nommé premier ministre italien pour contribuer à gérer le rétablissement économique postpandémique du pays.

Draghi est un « technocrate », choisi pour l’expérience spécifique qu’il apporte à l’emploi. Les Italiens aiment beaucoup les technocrates, spécialement quand les temps sont durs, et Draghi y est le quatrième premier ministre technocrate depuis 1993. Vous trouverez aussi des technocrates du niveau du cabinet en Grèce, en France et au Liban, entre autres pays. Mais aucun d’entre eux ne serait adopté par la Technocracy parce qu’ils opèrent encore au sein du système des prix, traitant donc encore les « symptômes » et pas la maladie.

Aujourd’hui, personne ne parle d’une Technate nord-américaine ou d’une semaine de 16 heures de travail, ou de remplacer l’argent par des certificats d’énergie. Mais l’on aurait tort d’évacuer la Technocracy Incorporated comme n’étant qu’un autre plan utopique manqué.

Rappelez-vous que ceci a été écrit en 2021. Dans l’univers Trump/Musk/Thiel de 2025, la technocratie nord-américaine est non seulement fort vivante, mais elle est pratiquement en charge au 1600 Pennsylvania Avenue.

Et laissez-moi terminer cet article par quelque chose de légèrement en dehors du sujet, mais dont la pertinence est définitive avec ledit sujet.

Cela ne m’apparaîtrait pas comme une surprise que Donald Trump soit assassiné avant la fin de son terme – mais PAS pour les raisons que pensent les lèche-bottes de Trump. Si une telle tragédie devait survenir (que Dieu l’en préserve), cela ferait probablement partie du planning des propres initiés de Trump (technocrates et sionistes) qui ont utilisé Trump pour mettre J.D. Vance à la Maison Blanche.

Comme je l’ai rapporté la semaine dernière, Vance fut sélectionné par Musk, Thiel et le lobby israélien. De même que Trump, bien sûr, mais Vance représente un protégé de la maison pour la prochaine génération qui pourrait élever au niveau suivant le rêve technocratique de transformation de l’Amérique en société de surveillance totale. Si les chiffres de sondage de Trump devaient chanceler plus tard dans sa présidence, mettant en doute l’élection de Vance en 2028, les éminences grises au sein de la technocratie et du sionisme (souvent une seule et même chose) pourraient considérer que Trump n’est plus indispensable.

Ne vous y trompez pas : Vance est le Golden Boy de l’État profond pour l’an 2028.

J’encourage fortement les lecteurs à lire l’incroyable exposé documenté écrit par Whitney Webb sur les liens de la technocratie Musk/Thiel avec la CIA, le débitage du Covid, le Mossad d’Israël, Facebook, la poussée vers des lois « précrimes » (les lois Red Flag en sont le précurseur), le but technocratique d’un état de surveillance totale aux États-Unis et J.D. Vance.

Sérieusement ! Lisez, s’il vous plaît, son rapport d’enquête en profondeur.




Trump et Musk poussent-ils l’Amérique vers un état de surveillance de masse dirigé par les technocrates ?

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

20 février 2025

Quand il est question de Donald Trump, très peu de conservateurs et d’évangéliques veulent entendre quoi que ce soit de négatif. Et lorsqu’ils en entendent, ils attaquent le messager et déprécient le message – sans considération aucune envers la véracité du message. Il en était ainsi lors de Trump 1 ; comme ce le fut durant les deux termes de G. W. Bush ; et il en sera de même quand le prochain républicain sera élu président. Dans l’ensemble, les conservateurs et les évangéliques n’en n’ont TOUS que pour le parti, pas la vérité.

En plus, la très vaste majorité des experts conservateurs et des chaires évangéliques ne diront absolument rien contre Trump – peu importe que ses paroles, ses actions et ses politiques soient inconstitutionnelles ou mauvaises.

À cause de cela, j’ai en grande estime les personnes indépendantes, objectives, orientées vers la vérité et amoureux de la liberté et d’un gouvernement constitutionnel qui sont là à proclamer hardiment la vérité à propos de Trump.

L’un de ces hommes est l’ancien présentateur de FOX News, Clayton Morris. Récemment, sur son podcast, il a interviewé un véritable reporter d’enquête nommé Derrick Broze (oui, il y a encore quelques-uns de ces braves guerriers journalistiques dans les parages) qui a fait des recherches à savoir vers où Trump et Elon Musk entraînent les États-Unis en termes de société de surveillance déjà bourgeonnante (grâce à G.W. Bush).

Je vais emprunter abondamment de cette entrevue dans l’article d’aujourd’hui. Ce message DOIT sortir !

Clayton Morris : Donc, pourquoi autant de gens, Américains épris de liberté, semblent-ils en ce moment fermer les yeux devant l’état de surveillance massive aux États-Unis d’Amérique, qui pourrait s’y étendre avec tous ses oligarques de la technologie ? Rappelez-vous, ils étaient tous debout derrière le Président Trump lors de l’inauguration et louangeaient en quelque sorte Elon Musk d’une seule voix pour tous les dévoilements du DOGE. Mais sommes-nous aveugles ? Sommes-nous en train de rater quelque chose, ici ? Avons-nous un point aveugle massif quand il est question de la tournure technocratique et de l’état de surveillance massive qui pourraient être étendus à tous les États-Unis ?

Une chose à propos de DOGE : Pourquoi Musk insiste-t-il pour qu’on lui donne accès à TOUS les comptes-rendus fiscaux du peuple américain ? Je n’ai entendu personne s’attaquer au sujet. Ce serait une ÉNORME violation du droit du peuple américain à la vie privée. Il suffit déjà que nous ayons une gigantesque bureaucratie gouvernementale comme l’IRS qui détient toutes ces informations sensibles. Allons-nous maintenant les donner au technocrate-en-chef Elon Musk ?

Morris : Donc, quelle est votre plus grosse inquiétude, en ce moment, quand vous regardez ce genre de paysage technocratique dans cette sorte d’état de biosurveillance massive qui a l’air de se frayer un chemin dans nos vies ?

Derrick Broze : Au cours des deux derniers mois et demi, j’ai écrit trois articles dans The Last American Vagabond, dont chacun s’emparait de l’affaire.

Le premier dont vous avez fait allusion, Clayton, était centré sur le contrat d’Elon Musk. C’est un contrat secret de 1,8 milliards $ sur un projet appelé Starshield, lequel est le côté complexe militaro-industriel du réseau de renseignement Starlink. La plupart des gens savent que Starlink est la compagnie de satellites Internet qui vous permettent d’accéder à l’internet à peu près partout dans le monde. Et elle a fait plusieurs grandes choses, en aidant les gens dans des situations de désastre aussi bien que des personnes restant dans des régions à faible largeur de bande.

Mais comme je l’ai dit, il y a un autre angle, et c’est qu’à toutes les fois qu’Elon Musk a lancé une de ces fusées Falcon, et que les gens font la fête comme si la course à l’espace recommençait, il envoie aussi réellement des charges classifiées, fort probablement au Bureau de Reconnaissance Nationale, qui est une agence gouvernementale américaine demeurée secrète jusqu’au début des années 1990 et qui traite des satellites et de la surveillance par satellites.

Et donc, SpaceX est en partenariat avec l’armée, et le programme Starshield a rapport avec la création du plus gros réseau de satellite d’espionnage du monde. Et dans mon article du TheLastAmericanVagabond.com, je mentionne le chef du Bureau de Reconnaissance Nationale, son nom est Christopher Scolese. En fait, il a fait un discours à la fin de 2024 dans lequel il dit en ses propres mots : « Vous ne pouvez vous cacher. » Or, évidemment, il faisait référence aux méchants garçons, les terroristes, seulement les criminels, en disant que c’était sur quoi on allait se concentrer. Mais je pense que c’est quelque chose qui a sans doute échappé à beaucoup de gens, d’après plusieurs choses que vous avez dites ; les gens font la fête avec le DOGE et d’autres avec le fait qu’Elon Musk est un contracteur du complexe militaro-industriel, un des plus gros.

Et donc, beaucoup de gens ne sont sans doute tout simplement pas prêts à voir ce qui se passe réellement ; que ces mêmes technocrates, les Peter Thiel (qui a au moins une douzaine de gens dans la nouvelle administration Trump et qui remontent tous jusqu’à la Maffia PayPal), Elon Musk, bien sûr, David Sacks, Peter Thiel, sont reliés au Groupe de Bilderberg. Peter Thiel est un membre du comité de pilotage du Groupe de Bilderberg, comme son cofondateur à Palantir, Alex Karp. Les gens peuvent avoir manqué ces détails, s’ils n’essaient pas de les ignorer de manière délibérée.

Selon plusieurs rapports, Elon Musk et quelques autres personnes de ce cercle dirent à Donald Trump que J.D. Vance devrait être son candidat à la vice-présidence. Et bien sûr, J.D. Vance est un de ces acolytes de Peter Thiel, largement financé et qui a gagné sa course au Sénat à cause de l’argent de Peter Thiel, et il a dit que, lorsqu’il a entendu parler Peter Thiel à Yale, ce fut pour lui un grand moment d’inspiration. Ils commencèrent à travailler et à collaborer.

Donc, vous avez ici un membre du comité de pilotage du Groupe Bilderberg soutenant Trump, un membre soutenant Harris aux élections de 2024 et, quand tout est dit et accompli, ils cheminent en quelque sorte dans la même direction. Je crois que c’est ce que les gens devraient réellement noter également.

Vous pouvez fouiller davantage chez Larry Ellison, chez Sam Altman et voir de quoi il est question. Ce sont les hommes qui se tenaient côte-à-côte de Donald Trump lorsqu’ils faisaient l’annonce de l’IA, de l’ARN messager, des vaccins contre le cancer qui vont soi-disant résoudre cette maladie. Mais vous retournez à l’article d’opinion que Larry Ellison a publié dans une édition de janvier 2002 du New York Times et rédigé juste quelques mois après le 11 septembre 2001, et dans lequel il en appelait d’un état de surveillance complète, de biométrie, d’une carte d’identité nationale, d’une carte d’identité digitale… Il y a vingt ans de cela, et nous en sommes tout près maintenant. Mais il préconise ces idées depuis un certain temps et il a parlé plus récemment de l’utilisation de l’Intelligence Artificielle et de la reconnaissance faciale pour que les citoyens affichent leur meilleur comportement. Évidemment, il est à la tête d’Oracle, et Sam Altman dirige OpenAI ; OpenAI est en ce moment sous enquête parce que son sonneur d’alerte se serait apparemment suicidé malgré tous les signes du contraire.

Et c’est ce genre de personne qui sont partenaires de Trump à hauteur de 500 milliards $ pour ce nouveau projet de Stargate. Et pour ajouter à ce que je viens de dire, il y a une douzaine d’acolytes de Peter Thiel dans l’administration courante de Trump.

Avez-vous vu cela ? Il y a au moins une douzaine d’acolytes de Peter Thiel au sein de la nouvelle administration Trump. Partout où vous regardez dans l’administration Trump, vous trouvez des sionistes et des mondialistes.

Broze : J’ai abordé le cas de J.D. Vance. Il y a bien sûr David Sacks, qui émane de la Maffia PayPal. Il est le Tzar de la Crypto et de l’IA. Vous avez Howard Lutnick et le Secrétaire au Commerce. Il est aussi relié à Peter Thiel, comme il finance aussi Rumble. Et Cantor Fitzgerald qui était également un voisin de Jeffrey Epstein à un moment donné. Et la liste se poursuit.

Et il y a aussi Ken Howery. Je ne mentionnerai que lui. Une dernière chose à son propos. Je crois qu’il constitue également une importante pièce de ce casse-tête. Il fut désigné ambassadeur au Danemark. Et certaines personnes disent des choses comme « Okay, la belle affaire. L’acolyte de Peter Thiel devient l’ambassadeur au Danemark. Il n’a aucun pouvoir, aucune influence. » Il n’a d’ailleurs pas travaillé qu’une seule fois avec Peter Thiel. Il faisait partie de son cercle de camaraderie, de la Fondation Thiel et d’autres organisations comme celle-là.

Maintenant, lisez les trois paragraphes suivants très attentivement.

Broze : Mais lorsque vous mettez cela en contexte avec l’appel de Trump qui veut acheter ou prendre le Groenland et l’intégrer aux États-Unis, le Groenland fait partie du royaume du Danemark. Donc, Ken Howery, cet acolyte et associé de Peter Thiel, est maintenant en position d’aider les négociations et il tente que cela arrive si c’est vraiment ce que veut Trump.

Et l’autre pièce importante de tout cela, c’est que, si vous retournez au plan original des technocrates de 1930, le mouvement technocrate original, qui dit que nous ne devrions pas avoir de classe politique, que nous ne devrions pas avoir de classe d’affaires, que nous devrions avoir plutôt des technologues et des ingénieurs, et l’élite scientifique pour microgérer fondamentalement la société en utilisant les machines, ou ce que nous appelons aujourd’hui l’Intelligence Artificielle, leur plan original faisait appel à la technologie naissante de l’Amérique du Nord. Et cela incluait les États-Unis, le Canada, le Panama et le Groenland.

Donc, ce que demande Trump est en fait très, très similaire à ce que nous avons entendu il y a presque cent ans de la part du mouvement technocrate original.

Ça ouvre les yeux ! Trump n’est pas un malade mental parlant au travers de son chapeau ; c’est un homme contrôlé suivant méticuleusement un script soigneusement rédigé.

Morris : Vous avez parlé en citant votre article, et je pense que si les gens sont assis là à dire : « Attendez une seconde, cela semble fou, » ne faites que regarder ce qui arrive maintenant avec le mur de la frontière et l’idée que nous allons construire une sorte de mur frontalier biométrique pour garder les gens en dehors, et c’en est fait. C’est toujours ainsi que ça marche.

Après le 11 septembre, le Patriot Act : « C’est pour votre sécurité », qu’ils nous ont dit, d’accord ?  « Donc, vous devez abandonner vos libertés civiles, vous devez enlever vos chaussures à l’aéroport. Et maintenant tout va être scanné. Nous allons avoir un système biométrique que le gouvernement fédéral va diriger. Et Peter Thiel de Palantir, et ces gars-là, ces acolytes, vont contrôler toutes ces données et ces informations. Vous n’avez rien à craindre. » Je veux dire, c’est ce qui semble bien arriver.

Broze : Trump a déjà dit lui-même qu’il y aurait un procédé d’entrée et de sortie biométrique. Cette discussion qu’il y a à savoir comment arranger la crise frontalière, ou, disons, résoudre le système de vote, va malheureusement jouer en faveur de ceux qui veulent promouvoir l’Identité digitale, qui veulent promouvoir la reconnaissance facile partout et l’Intelligence Artificielle. Et on va vendre cela comme une façon de sécuriser les élections, de sécuriser la frontière pour nous sauvegarder. Et cela ne veut pas dire que nous ne devons pas agir et faire quelque chose d’une manière ou d’une autre, mais je pense que nous devrions, qu’il nous faut être prudents face aux solutions que l’on met devant nous, et nous assurer que nous ne sommes pas en train de nous réjouir et de célébrer notre propre esclavage.

Voilà pourquoi je dis depuis le tout début de l’annonce de Trump de « sécuriser la frontière » que « Je suis pour la sécurité de la frontière (c’était un point majeur de ma plateforme dès 2008), mais ce qui m’inquiète, c’est à savoir comment exactement. Trump planifie de le faire. Avec Trump, l’antidote peut être pire que la maladie. »

Morris : C’est vrai. J’en ai ras le bol de cela. Je pense que j’en ai vraiment ras le bol d’un paquet de conservateurs en ce moment, qui, je ne sais pas, ils restent tout simplement silencieux là-dessus. Ils sont totalement muets sur ce sujet particulier.

Clayton, ils sont muets sur TOUS les sujets qui pourraient mettre Trump sous un mauvais éclairage.

Nathalie Morris : Eh bien, c’est ce qu’on appelle la Droite Woke.

Clayton Morris : Ils en avaient ras le bol durant la pandémie, maintenant ils sont silencieux.

Broze : Quand c’est leur équipe, c’est correct. Ouais. Je pense que cela en dit beaucoup sur l’importance de la constance. Et quiconque d’entre vous qui êtes là, n’attrapez pas froid, que ce soit le froid de Trump, le froid de Harris, Biden, Obama ou n’importe qui. Allez où mène la vérité. Je pense que c’est ce dont plus d’entre nous devons nous rappeler, que ce n’est pas de la politique de sport d’équipe, que nous nous réjouissons quand ça va de notre côté et que nous conspuons quand ça va de l’autre côté.

Amen, Derrick, Clayton et Nathalie ! Je crie ce message depuis des décennies et j’ai les cicatrices pour le prouver.

Ces gens-là touchent l’épicentre de tout le problème.

Le problème est la base conservatrice/évangélique : Quand « leur » homme est en poste, ils « n’entendent aucun mal, ne voit aucun mal et ne parlent d’aucun mal ». Mais en fait, c’est pire que cela. En pratique, ils aident « leur » homme à représenter le mal – des choses mauvaises qui, si elles étaient faites par le parti opposé, ils en hurleraient à faire sauter le plafond.

VOILÀ LE PROBLÈME !

Je ne me fais pas de brûlures d’estomac à cause des conservateurs et des évangéliques qui soutiennent quelqu’un comme Donald Trump qui se présente contre une personne comme Kamala Harris – pas du tout. Ce qui m’exaspère au plus haut point, c’est quand ces mêmes conservateurs et ces mêmes évangéliques ferment les yeux lorsque leur héros républicain viole son serment à la Constitution et permet davantage l’abolition de nos libertés personnelles protégées par la Constitution. Cela m’irrite quand ils refusent même de reconnaître le comportement fâcheux du porte-étendard GOP, ou pire, lorsqu’ils réajustent la balance de la justice et de la droiture dans le but d’accommoder et de faciliter ce comportement fâcheux.

Les chrétiens devraient spécialement être mieux informés.

« La fausse balance est une abomination à l’Eternel ; mais le poids juste lui plaît » (Proverbes 11:1).

« Le double poids est en abomination à l’Eternel, et la fausse balance n’est pas bonne » (Proverbes 20:23).

L’alliance Trump/Musk/Thiel est un ÉNORME signal d’avertissement de la liberté.

Peut-être que ce que le petit garçon de quatre ans de Musk semble avoir dit à Trump dans le Bureau Ovale, l’autre jour, est plus vrai qu’on ne le réalise, quand il a dit de manière ostentatoire : « Tu n’es pas le Président ! » Or, si le petit bambin a réellement dit cela (quelques-uns disent que non), où pensez-vous qu’il ait entendu cela ?

Dans la vidéo de Musk et de son môme, dans le Bureau Ovale avec Trump, j’ai été frappé par le langage corporel de Trump. Il donnait l’apparence d’un homme qui n’était PAS en charge, mais qui démontrait d’un air penaud de la déférence pour l’homme qui était dans le Bureau : Elon Musk.

Je suis convaincu que le Vice-président Dick Cheney était le vrai président, l’homme qui menait la barque dans les administrations de G.W. Bush. Il semble qu’Elon Musk soit le Cheney de Trump. Et s’il y a le moindre brin de vérité dans cette supposition, les perspectives de nos futures libertés sont désastreuses.

Souvenez-vous que les républicains Bush et Cheney ont décollé la spirale de l’Amérique dans l’abysse d’un état de surveillance totalitaire en créant le Département de la Sécurité du Territoire, la Loi des Patriotes, la Loi sur les Commissions Militaires, etc. La tyrannie Covid ne se serait jamais réalisée sans le mantra de « guerre contre le terrorisme » de Bush/Cheney qui a lancé l’appareil de surveillance du gouvernement américain contre les citoyens américains. Avancez rapidement vers les technocrates de Trump et de Musk qui dirigent Washington, D.C., et la société utopienne technologiquement renforcée d’Orwell pourrait être à nos portes.

Et pour moi, la partie qui m’apparaît réellement effrayante dans tout cela : Si la trinité impie de Trump, Musk et Thiel était en train de mettre en force cette tyrannie technocratique aux États-Unis, est-ce que les conservateurs et les évangéliques l’ont remarqué – s’en soucient-ils ? Parce que, rappelez-vous, c’est une administration républicaine et la plupart d’entre eux ne remarquent rien de fâcheux dans ce que font les Républicains.




D.590 – L’ESPRIT, L’ÂME ET LE CORPS – Tome 2

Article d’un abbé dont le but est de prouver l’immortalité de l’âme

Par Roch Richer

TOME DEUX

Nous allons passer au peigne fin un article publié sur Internet par un « éminent » catholique, l’abbé Grégoire Célier, intitulé L’immortalité de l’âme, et mis en ligne le 1er janvier 2000. Nous le citons dans son intégralité afin que l’on ne nous accuse pas d’avoir escamoté des passages où il y aurait des « arguments imparables » que nous n’aurions pu contredire. Ce sera peut-être un peu long, mais il vaut la peine de soupeser la qualité argumentaire proposée par le catholicisme en faveur de l’immortalité de l’âme de l’homme. (Notez que l’emphase parsemant le texte est de notre ajout.)

« La négation de l’immortalité de l’âme est au cœur de l’apostasie moderne. Il est donc nécessaire de rappeler les arguments-clés à ce sujet, d’en revoir les fondements indestructibles et de détruire les erreurs adverses. Nous nous appuierons pour cela sur le témoignage de la civilisation humaine, sur la réponse de la raison et sur celle de la foi. »

D’entrée de jeu, l’abbé Célier affirme que l’apostasie moderne est due à la négation de l’immortalité de l’âme. Mais quelle est cette apostasie, étant donné que la forte majorité du monde chrétien adhère à cette croyance ? Les chrétiens qui n’y adhèrent pas n’ont pas apostasié de l’Église de Christ, mais de l’Église de Rome.

Puis, Célier annonce ses couleurs : ses arguments doivent être considérés par ses lecteurs comme reposant sur des fondements indestructibles. Ce que nous allons bien voir, car la méfiance s’impose, vu que pour ce faire, l’abbé s’appuiera sur le témoignage de la civilisation humaine, la réponse de la raison et sur celle de la foi – catholique, bien sûr. Il agira donc plus à titre de philosophe que de recherchiste scripturaire, ce qui peut nous porter à hausser le sourcil. Normalement, si cet homme croyait véritablement en Dieu et en Sa Parole, il n’aurait pas besoin de se référer au témoignage de la civilisation humaine, ni de la raison humaine, ni de la foi en l’homme. Il n’aurait qu’à avoir recours aux Écritures pour étayer son argumentation qui deviendrait immédiatement un fondement indestructible. Il y a donc fort à parier qu’il se soit rendu compte que la Bible n’apporte aucun « argument-clé » en faveur du concept de l’immortalité de l’âme.

« Le témoignage de la civilisation humaine

« Aucun homme n’a jamais pu être indifférent devant la mort. Même attendue, même détestée, elle surprend toujours et suscite une protestation, un refus qui s’enracine dans l’intense désir de vivre inséparable de l’homme. À la disparition d’un être cher, plus encore à l’heure où la mort nous appelle nous-mêmes, nous n’arrivons pas à comprendre ou à admettre que la mort soit le terme naturel de l’existence humaine.

« Il n’y a pourtant aucune réalité qui soit si certaine que celle de notre mort. Si son jour est caché, sa venue ne fait pas de doute et il serait insensé de se croire l’objet d’une exception à ce sujet. »

Célier reconnaît qu’il y a en l’homme le désir de vivre éternellement. Mais les Écritures disent que le corps mortel ne peut y accéder (1 Corinthiens 15). Or, le fait de « désirer » l’immortalité ne devient pas une preuve que nous ayons une âme immortelle. La mort est inévitable pour presque tout le monde, mais il est faux de penser qu’il soit insensé de croire qu’il puisse y avoir une exception. L’apôtre Paul a écrit ceci : « Car le Seigneur lui-même avec un cri d’exhortation, et une voix d’Archange, et avec la trompette de Dieu descendra du Ciel ; et ceux qui sont morts en Christ ressusciteront premièrement ; puis nous qui vivrons et qui resterons, serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées, au-devant du Seigneur, en l’air et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:16-17) et « Voici, je vous dis un mystère : nous ne dormirons [ou mourrons] pas tous, mais nous serons tous transmués ; en un moment, et en un clin d’œil, à la dernière trompette, car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons transmués » (1 Corinthiens 15:52).

Lors du retour de notre Seigneur, un grand nombre de Ses enfants seront toujours vivants. Ils n’auront pas besoin de passer par la mort et leur corps sera instantanément transformé pour revêtir l’immortalité. Dommage que Célier n’ait pas vu cela.

« Tout homme est condamné inéluctablement à disparaître après avoir fait un passage de quelques années, une centaine peut-être, sur notre planète. Rien en cela, semble-t-il, de mystérieux ni d’étrange : comme d’autres êtres nous apparaissons puis après un certain temps nous disparaissons, laissant derrière nous d’autres hommes pour nous remplacer : ceux-là s’effaceront également pour laisser la place aux générations futures qui transmettront le flambeau de la vie avant de s’évanouir pour jamais. »

À sa manière quelque peu fataliste, Célier décrit le cycle de la vie physique de l’humanité. Cependant, est-il vrai qu’ils s’évanouiront « pour jamais ». Que fait-il de la résurrection dont toute l’humanité fera l’expérience ? Il parle comme si la vie actuelle était la seule qui soit.

« Chaque jour, un demi-million d’êtres humains cessent d’exister : le soleil n’en continue pas moins de briller sur nos têtes ; bien peu songent à la mort d’autrui, la vie se poursuit avec ses joies, ses peines et ses soucis. Puis un matin, le soleil ne se lèvera plus pour nous : nous serons morts.

« L’homme se caractérise par des rites funéraires

« Ce fait qui, répétons-le, paraît si simple ne l’a jamais été pour l’homme. Face à la mort, celui-ci proteste de l’essentielle différence entre lui et les animaux. Les bêtes meurent comme nous, mais après leur mort tout s’achève : le cadavre reste là et aucun de ses congénères ne s’en préoccupe. Tandis que la dépouille mortelle d’un homme reste marquée d’un caractère spécial et qu’elle est traitée selon certains rites particuliers. Toutes les civilisations sans exception ont eu le culte des morts et il n’existe pas de signes plus certains du passage de l’homme en un lieu que l’existence d’un monument funéraire : le respect face à l’au-delà est ancré dans la nature humaine. »

L’abbé Célier souligne avec raison la différence entre l’homme, créature faite à l’image et à la ressemblance de Dieu, son Créateur, et l’animal, aussi une créature de Dieu, mais dont certains spécimens sont faits à l’image et à la ressemblance de plusieurs anges. L’animal, comme tout le reste de la création, a été fait à l’intention de l’homme. Quant aux rites funéraires, on ne peut qu’être d’accord avec l’abbé Célier.

« Aujourd’hui encore, dans nos pays si déchristianisés, la fête religieuse la plus célébrée est le premier novembre, improprement considéré comme “le jour des morts”, où l’on va fleurir les tombes pour honorer ceux qui nous ont précédés et que nous avons aimés. Dans la patrie du matérialisme historique elle-même, la dépouille embaumée de Lénine était l’objet d’un culte de vénération ininterrompu depuis sa disparition. Il convient donc de s’arrêter sur ce phénomène singulier qui doit nous renseigner sur l’idée que les hommes se font sur la mort humaine. »

Ce genre de vénération des morts ne peut exister que parce que la population a la conviction que les morts continuent de vivre en quelque part sous une forme spirituelle quelconque, comme nous l’avons vu dans le Tome précédent. Il y a certainement un respect à démontrer aux dépouilles de nos êtres chers, car la Bible en donne de nombreux exemples. Mais il n’y a aucune vénération à éprouver pour les morts, car ceux-ci n’existent plus, sauf, bien entendu, en ce qui concerne notre Seigneur Jésus-Christ, qui n’est plus mort, mais ressuscité et vit à jamais en tant que notre Sauveur et notre Roi, Lui qui fut d’abord notre Créateur.

« Les rituels d’ensevelissement

« Si les rites funéraires sont divers suivant les époques et les civilisations, ils présentent néanmoins de nombreux caractères communs. Tout d’abord, on prépare le corps : celui-ci est soit momifié, soit embaumé suivant divers procédés, quelques fois enduit de cire, ailleurs décharné et les os peints de couleurs, ou simplement lavé et habillé de vêtements correspondant à son rang dans la société. La crémation ou incinération est également connue dans certaines civilisations, mais elle suit des rites particuliers, et les cendres en sont soigneusement recueillies. »

Ce sont là des faits vérifiables et attestés, mais n’apportent rien à l’argumentation sur l’immortalité de l’âme. Mais poursuivons.

« Après cela, le mort est amené à son lieu de repos (n’oublions pas que le mot “cimetière” signifie étymologiquement “dortoir”) : soit une fosse dans la terre, soit une grotte aménagée, un édifice, une pyramide, un puits, sans jamais laisser les choses au hasard. Le mort doit dormir dans la paix, aussi dès les temps primitifs les cadavres ont-ils été mis à l’abri des prédateurs. La plupart du temps, les monuments funéraires sont assemblés en un même emplacement pour former une nécropole, laquelle constitue un espace sacré inaliénable. »

Beaucoup de gens ont été mutilés, dévorés par les bêtes sauvages, ont péri dans la nature, soit en forêt ou en mer, et leur corps n’a jamais été retrouvé. Cela fait-il une différence significative ? Ces morts peuvent-ils « dormir en paix » ? Que quelqu’un meure ainsi ou retourne à la poussière dans le fond d’une tombe, le résultat demeure le même. De toute manière, notre corps physique est appelé à disparaître et à être remplacé par un corps nouveau (glorifié à la Première Résurrection ou remis en parfait état à la Deuxième Résurrection). En attendant, le cadavre n’a aucune conscience de ce qui lui arrive ou de ce qu’en font les vivants.

« Le défunt prend ainsi place dans le lieu qui lui a été préparé : on l’installe dans une position déterminée et ont l’entoure de divers objets usuels, outils, aliments, parures, armes, monnaie, parfois animaux domestiques voire femmes et serviteurs. Lorsqu’il est ainsi prêt pour le grand voyage, les vivants se préoccupent de préserver son sommeil par des inscriptions menaçant de la colère des dieux les violateurs des tombes, par des signes magiques ou des emblèmes terrifiants. »

Ce dont parle ici Célier, ce sont des rites funéraires païens et somme toute futiles qui découlent de l’idée que l’homme survit à sa mort sous une forme éthérée plus ou moins spirituelle, d’où l’amas de choses matérielles destinées à son usage post-mortem. L’abbé n’en profite pas pour les dénoncer puisque ses croyances personnelles descendent de ces rites païens. Or, la Bible est fort claire à ce sujet : « Car nous n’avons rien apporté au monde, et aussi il est évident que nous n’en pouvons rien emporter » (1 Timothée 6:7). « Alors Job se leva, et déchira son manteau, et rasa sa tête, et se jetant par terre, se prosterna, et dit : Je suis sorti nu du ventre de ma mère, et nu je retournerai là. L’Eternel l’avait donné, l’Eternel l’a ôté : le nom de l’Eternel soit béni ! » (Job 1:20-21). « Ne crains point quand tu verras quelqu’un enrichi, et quand la gloire de sa maison sera multipliée. Car lorsqu’il mourra, il n’emportera rien ; sa gloire ne descendra point après lui » Psaume 49:16-17).

Pour parler ainsi, Paul, Job et les enfants de Coré ne croyaient manifestement pas à la survie de l’homme après sa mort ; cependant, ils croyaient en la résurrection. On peut déplorer que Célier ne cite pas ces versets, mais il faut comprendre qu’il est vendu au concept de l’immortalité de l’âme.

« Mais l’on n’est pas encore quitte avec la mort. Autour de sa tombe, même longtemps après l’enterrement, des rites sont nécessaires : Repas funéraires, offrandes, libations, jeux en l’honneur du disparu, encens, ou bien en nos contrées cérémonie du 14 juillet devant le monument aux morts, entretien et fleurissement des tombes.

« Ce respect du corps n’est pourtant pas ignorance : personne ne peut se cacher que la corruption et la décomposition sont le lot fatal de ces restes. Même si, pour retarder cette destruction, certaines civilisations embaumaient leurs défunts, il n’y aurait eu là qu’un pis-aller, une tentative désespérée s’il s’était agi de les soustraire à un processus biologique inéluctable. »

Célier fait poindre la vue que les hommes savent fort bien que les dépouilles vont entamer le processus de l’inévitable décomposition, donc, la raison de leurs multiples rites est motivée par autre chose. Célier veut faire croire que c’est parce que les hommes « savent » que l’âme de l’homme est « immortelle » et qu’elle poursuit sa vie au-delà de la mort. Or, la question n’est pas de savoir si les hommes « savent » que l’âme est immortelle, mais de savoir ce qui les a amenés à croire que l’âme est immortelle. « Croire savoir » que l’âme est immortelle n’est pas une preuve que l’âme est immortelle. Célier va peut-être maintenant entrer dans le vif du sujet.

« Le mort n’est pas entièrement mort

« En vérité, ces soins minutieux sont des rites symboliques, c’est-à-dire, les signes visibles d’une réalité invisible. À travers eux, les vivants manifestent que le mort n’est pas absolument mort. Les attentions pour cette dépouille mortelle ne sont pas destinées au corps lui-même ; elles signifient que l’être qui habitait ce corps l’a quitté lorsque celui-ci est mort, mais ne s’est pas éteint avec lui. Par les cérémonies significatives dont ils entourent l’enveloppe corporelle de celui qui les a quittés, les hommes attestent la persistance, au-delà même de la mort, de la vie humaine. »

Le chat sort du sac. Célier dévoile ingénument la source de sa croyance : le caractère symbolique de ces rites funéraires conçus pour propager l’idée qu’une âme immortelle s’échappe du corps mort et que c’est à cette entité spirituelle imaginaire que l’on rend hommage. Or, le fait qu’une majorité d’hommes croient depuis des millénaires à l’immortalité de l’âme ne peut pas constituer une preuve en soi. Il faut rechercher l’origine de cette croyance. Le seul endroit dans la Bible où il est question de l’immortalité de l’âme, c’est par la bouche de Satan !

« Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous ne le toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement » (Genèse 3:3-4). Cela devrait déjà nous mettre la puce à l’oreille que l’âme est mortelle.

Une majorité de gens ne croit pas en Jésus-Christ ; mais cela ne se veut pas une preuve que Jésus-Christ n’est pas le Sauveur.

« Outre un corps physique, l’humanité a toujours cru, en effet, qu’il y avait en nous un “souffle de vie”, un “feu”, un “esprit”, ce que nous appelons “une âme” et que cette âme ne s’éteignait pas avec le corps mais poursuivait en un lieu inconnu une existence mystérieuse. »

À défaut d’avoir de vraies preuves, Célier tape sur son clou avec plus d’acharnement, croyant qu’il va pouvoir enfoncer son idéologie dans le crâne de ses lecteurs. Généralisant à outrance, il affirme que l’humanité dans son ensemble a toujours cru en une « vie dans la vie », en quelque sorte. Le premier mensonge de Satan qui a dit à Ève que « …vous ne mourrez nullement … vous serez comme des dieux », s’est imbriqué dans les différentes cultures religieuses et philosophiques du monde, de toutes les époques. Est-ce que cela le transforme en vérité ? Nous lisons ensuite que, comme la plupart des théologiens, Célier confond aussi « esprit » et « âme », car ils ne comprennent pas ce qu’ils sont. Les hommes ne votent pas pour décider de ce qui est vrai et de ce qui est faux. Ce n’est pas parce que la majorité croit à un mensonge que celui-ci se transmue en vérité. Célier ne semble pas avoir saisi cela, car il poursuit :

« Cette croyance universellement attestée en la vie future constitue une preuve remarquable de la réalité de celle-ci. »

Ce genre de raisonnement circulaire est faux. Cela revient à dire que quelque chose est vrai en autant que la majorité y croit. On retrouve ce genre de raisonnement dans l’argumentaire d’un grand nombre de fausses doctrines. Il s’agit d’amener comme preuve en soi une affirmation qui exige préalablement qu’on tienne pour acquis l’élément que l’on veut prouver. Or, que cette « croyance » soit « universelle » ne constitue pas une preuve de sa véracité.

« Ce qui a été cru spontanément par toutes les civilisations, même les plus opposées et les plus étrangères les unes aux autres, ne peut être en une telle matière qu’une vérité fondée sur la nature humaine un fait qui dépasse les différences accidentelles et ne s’explique raisonnablement que si les hommes ont la certitude absolue d’une existence qui ne se limite pas à leur court passage sur la terre. »

La « nature humaine », Dieu l’appelle aussi « le cœur de l’homme », et voyez ce qu’Il en dit : « Le cœur est rusé, et désespérément malin par dessus toutes choses ; qui le connaîtra ? » (Jérémie 17:9). Le cœur de l’homme est malin, méchant et on ne peut s’en remettre à lui pour nous dicter la bonne conduite à suivre, les bonnes choses à penser. Pourquoi ? Parce qu’il a été influencé par le Diable dès le Jardin d’Éden. L’apôtre Paul a dit que la nature humaine est inimitié contre Dieu (Romains 8:7), rebelle à Sa loi et donc à Sa vérité. Comme bien d’autres avant lui, Célier croit que tout le monde ne peut avoir tort ; s’il y a un consensus du peuple sur un sujet donné, c’est que la vérité est évidente pour tous, non ? Mais l’on oublie de prendre en compte « le dieu de ce siècle », « …le grand dragon, le serpent ancien, appelé le Diable et Satan, qui séduit le monde » (Apocalypse 12:7), en manipulant les hommes de manière à élaborer des cultures religieuses assises sur le mensonge. Jésus en a fait le reproche aux Pharisiens qui véhiculaient des concepts semblables : « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez faire les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persévéré dans la vérité ; car la vérité n’est point en lui. Toutes les fois qu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds : car il est menteur et le père du mensonge » (Jean 8:44). Ainsi, le fait même que cette croyance en une âme immortelle soit devenue universellement attestée devrait, au contraire, sonner l’alerte et susciter la plus grande suspicion. Comment les civilisations humaines auraient-elles pu comprendre un phénomène spirituel sans avoir d’abord consulté le Dieu de l’univers ? Jusqu’ici, Célier n’a apporté aucune preuve scripturaire, mais il s’est confié en la « sagesse » humaine.

« Le refus spontané de la mort

« D’ailleurs, il y a en nous une tendance native à l’immortalité. Personne n’a jamais accepté la mort : celle-ci semble injuste, cruelle. Nous la rejetons de toutes nos forces, n’admettant pas qu’elle brise nos espérances, annihile nos projets, efface notre influence, tranche sans pitié une existence que nous estimons à peine commencée. Il y a dans l’être humain un désir de vivre que rien ne peut étouffer, qui persiste malgré les souffrances, les échecs et les déceptions. »

L’abbé Célier a ici raison, La vie est un trésor que Dieu a donné à chaque être humain qui prend de cette façon conscience qu’il existe un univers et chacun veut en être témoin et être présent pour voir ce qu’il en arrivera. Donc, l’homme s’est toujours efforcé de trouver les moyens de prolonger sa vie, quitte, aujourd’hui, à se transformer en cyborg, mi-humain, mi-robot, pour espérer vivre des centaines, voire des milliers d’années. Or, l’homme ne se rend pas compte – ou ne veut pas reconnaître – que vivre si longtemps dans la chair humaine, ou même dans une structure métallique, s’avérerait une malédiction que Dieu ne permettra pas.

« Au fond de nous-mêmes se cache cette certitude que nous ne devons ni ne pouvons mourir. Lorsque le corps se délabre déjà, que nos énergies physiques déclinent, nous sentons encore notre âme jeune, forte, entreprenante, désireuse de poursuivre sans fin son existence. »

Cette certitude qui se cache en nous-mêmes, n’est-ce pas plutôt une conviction fondée sur notre désir de vivre ? Rejetant l’idée de mourir, nous nous accrochons en nous faisant accroire que nous ne pouvons pas en finir si vite avec la vie ; il faut qu’elle se perpétue. C’est le résultat des réflexions de notre esprit, pas de notre âme, comme le suggère encore Célier. Il confond l’esprit et l’âme. Il confond les désirs pour la réalité. Nous avons examiné cela dans le Tome précédent.

« À cet incroyable désir de vivre toujours se joint le sentiment de la profonde injustice du monde, non pas celle qui naîtrait de l’inégalité sociales ou des différences économiques, mais l’injustice morale. Il est insupportable à l’homme de voir celui qui fait le mal vivre tranquille et honoré, tandis que celui qui fait le bien souffre et est méprisé. N’est-ce pas pourtant un état de fait quotidien ? Le mal, la cruauté, la lâcheté, le mensonge triomphent avec impudence ; le vice est honoré, le crime impuni ; la bonté, le courage, la vérité sont persécutés odieusement sans qu’apparemment cela soulève de protestations. »

Célier décrit avec exactitude le profil de la société humaine depuis le Jardin d’Éden, profil rendu endémique aujourd’hui. En effet, les hommes méchants se sont emparé du pouvoir, car ils sont possédés de l’envie insatiable de dominer sur les autres tout en se permettant de faire impunément leurs diableries. Sans Dieu, l’homme ne peut se conduire convenablement ; il lui est plus naturel de faire le mal. Mais cette injustice n’est que temporaire, juste le temps que Dieu accorde à l’homme de prouver son incompétence, sa faiblesse et sa petitesse. Une fois ce constat reconnu, Dieu viendra installer Sa véritable justice sur terre.

« Notre conscience nous affirme qu’une telle situation est violemment injuste, révoltante, qu’une anomalie aussi criante ne peut durer toujours, qu’un moment viendra où la vérité sera restaurée, les méchants punis et les bonnes gens récompensés. Cela n’a pas lieu, à l’évidence, sur la terre : c’est donc que nous le verrons après cette courte existence, lorsque nous aurons changé de rive. »

L’abbé ne dérougit pas. Lorsqu’il dit que notre conscience nous affirme ceci ou cela, il doit prendre garde de ne pas y asseoir sa conviction, car la conscience humaine ne constitue pas une preuve. C’est un sentiment, pas un fait. Précisons également que, s’il dit que les méchants seront punis, il a raison ; cependant, ce ne sont pas les « bonnes gens » qui sont récompensés par le don de la vie éternelle, mais les convertis à Christ, ceux qui disent « oui » à Son appel au salut et qui persévèrent jusqu’à la fin. Il n’est pas question d’œuvres, mais de foi. Or, en comprenant que l’abbé Célier est d’allégeance catholique, sa croyance en un salut par les œuvres transparaît. Enfin, sa dernière phrase laisse supposer que « l’autre rive », c’est le ciel, mais la Bible n’affirme pas cela.

« L’être humain, dans sa vie quotidienne, a aussi le désir naturel de vivre toujours et de voir au-delà de son fugitif séjour terrestre, la justice morale, aujourd’hui violée, restaurée en toutes choses. Si ce désir est naturel, et naît avant toute réflexion, n’est-ce pas parce qu’il est fondé sur la réalité de cette existence future qui nous apparaît spontanément comme nécessaire ? »

Vous avouerez qu’il est intéressant de voir de quelle manière Célier déploie son raisonnement : « si je pense à quelque chose, n’est pas la preuve que cette chose existe, sinon, pourquoi cela me viendrait-il à l’esprit ? » Avec une pareille façon de raisonner, l’on peut « prouver » n’importe quoi et son contraire. À ce compte, tout ce qui vient à l’esprit des hommes doit être basé sur la réalité, le tangible. Ce qui implique que tous les hommes devraient penser la même chose sur tout. Mais nous sommes témoins chaque jour que ce n’est pas du tout le cas. Il y a une infinité d’idées contradictoires, illusoires et opposées dans tous les aspects de la société. Alors, son argumentation est bien maigre pour prouver que l’âme est immortelle.

« 2. La réponse de la raison

« La permanence de notre être au-delà de la mort, la philosophie classique, celle de Platon et d’Aristote, de saint Augustin, qu’a illustrée avec tant d’éclat au Moyen-âge saint Thomas d’Aquin, philosophia perennis qui est, selon le mot de Bergson, « la métaphysique naturelle de l’esprit humain », cette permanence, disons-nous, la philosophie l’établit avec certitude. Traçons en quelques lignes les linéaments de cette démonstration. »

Encore une fois, Célier va se fier au raisonnement humain, « la métaphysique naturelle », pour faire croire à des preuves : chez des païens grecs et romains qui ne connaissaient ni Dieu ni Sa Parole. Qu’un homme de religion ait recours à ce procédé pour trouver la vérité sur un sujet de niveau spirituel est le signe d’un grave problème de foi. Comment pourrait-il se prétendre chrétien ? Nous avons vu précédemment que les philosophes grecs ne faisaient, en fin de compte, que débattre sur « ce qu’on dit » dans la populace, en parlant des cultures superstitieuses des civilisations environnantes.

« Nous voyons d’abord que notre corps est composé de parties bien diverses, membres, organes, cellules, etc. Or, tout cela ne forme qu’un seul être, une seule réalité. Il n’y a pas “un” bras, “une” jambe, mais “mon” bras, “ma” jambe, qui font partie de mon corps, qui sont mon corps. Lorsque nous mettons la main dans le feu, nous ne disons pas “la main s’est brûlée”, mais “je me suis brûlé”, car toute action d’un organe est attribué à ce quelque chose qui est moi-même. »

Même si nous nous demandons où veut en venir l’abbé avec ce genre de détail, il faut comprendre qu’il s’agit d’une préparation préliminaire, une mise en condition de ce qu’il s’apprête à dire par la suite.

« L’âme, principe d’unité de l’homme

« Il faut donc qu’il y ait en nous un principe qui nous constitue comme un seul être, qui fait que nous sommes nous-mêmes, personnes humaines et non agrégats de cellules. Ce principe qui organise notre être, qui le rassemble, qui le fait exister comme un seul individu, nous l’appelons “âme. À la mort, lorsque ce principe unificateur disparaît, bien que les organes soient présents et dans le même état, l’homme n’est plus un tout organisé qui existe et agit, mais un cadavre qui va se dissoudre en peu de temps. »

Cette assertion de l’abbé que l’âme est un principe d’unité est des plus vagues et l’on s’attendra à ce qu’il amène subséquemment des preuves pour le démontrer. Il avoue que ce soi-disant « principe », c’est eux qui l’appellent « âme ». De son côté, la Bible démontre qu’il s’agit de la vie, de l’énergie vitale que Dieu a mise dans le sang de l’homme. Ce n’est donc pas un « principe » mais une « énergie ». Voyons comment Célier va tenter de s’expliquer.

« Au contraire, durant notre vie, notre corps change sans cesse, et même, au dire des biologistes, nos cellules sont entièrement renouvelées en quelques années sans qu’il en reste une seule du corps primitif. Nous sentons pourtant que nous sommes le même homme, que nous avons gardé le même corps et non pas acquis un corps étranger : ceci parce que notre âme s’est conservée identique sous les divers changements »

Encore ici, nous voyons que Célier confond « âme » et « esprit ». Il prête donc à l’âme des attributs qui n’appartiennent qu’à l’esprit de l’homme. C’est par le moyen de cet esprit, doué d’une mémoire, que Dieu organise chaque être humain qu’Il crée. L’âme n’est que l’énergie vitale qui l’anime. Célier croit-il aussi que les animaux, aussi des êtres organisés, ont une âme, alors que Dieu dit que l’homme et l’animal sont des âmes ? Les végétaux sont aussi des choses bien organisées, avec chacun son caractère individuel… est-ce leur « âme » qui les organise ? Nous allons constater que cette confusion de l’âme et de l’esprit de l’homme a des incidences sur tout le propos de Célier.

« Un principe d’unité doit être un lui-même

« Cette âme est-elle, ainsi que le corps, composée de parties ? Nous venons de la définir comme le principe unificateur et organisateur du corps composé. Ce qui unifie doit lui-même être un, c’est l’évidence, car ce qui est divers tend à agir de façon diverse. Notre pied et notre œil n’agissent pas selon un mode comparable, l’un marche et l’autre voit, et si tous deux tendent vers un but unique (par exemple, monter dans l’autobus), c’est parce que notre âme réunit ces mouvements divers par eux-mêmes en une seule action. Étant principe d’unité, notre âme ne peut être divisée, sinon il lui faudrait encore à elle-même un principe d’unité, et ainsi à l’infini. Elle est donc une, simple, sans partie, indivisible. »

Célier dit avoir défini l’âme comme le principe unificateur et organisateur du corps, mais il ne produit aucune preuve de ce qu’il avance. Il n’a donc défini que sa perception personnelle de l’âme, ce qui n’en fait pas une preuve. Il n’a qu’élaboré un raisonnement humain en partant d’une fausse prémisse. Remarquez que les fonctions et les qualifications qu’il applique à l’âme sont, en réalité, attribuables à l’esprit de l’homme, l’élément spirituel que Dieu lui a donné et qui retourne à Lui lors du décès de l’être humain. L’âme n’est pas un élément spirituel, mais une énergie et elle s’éteint quand le corps est brisé ou trop usé et meurt. Or, si nous reprenons l’exemple de l’homme qui marche vers l’autobus qu’il voit, il est évident que c’est son esprit qui guide tous ses mouvements, car son esprit a la capacité de penser, de réfléchir et puis agir, et ce grâce à l’âme qui lui en donne l’énergie.

Lorsque vous avez un contrôle automatique de vitesse dans votre voiture, c’est l’ordinateur de bord qui agit grâce à sa programmation et à sa mémoire (esprit) et il entre en action grâce à la gazoline (l’âme) qui l’anime ; ce n’est pas la gazoline qui contrôle la vitesse du véhicule, mais elle le permet. L’âme fournit l’énergie à l’homme pour qu’il puisse actionner tous ses muscles et monter dans l’autobus, mais c’est son esprit qui dicte ses mouvements.

« De quelle nature est cette âme indivisible ? Elle n’est pas matérielle car tout ce qui est matériel est divisible. Est-elle cependant liée à la matière de telle sorte que, au moment de sa séparation d’avec elle, elle cesse d’exister ? En d’autres termes, notre âme indivisible disparaît-elle parce qu’elle n’a plus de corps à organiser et à vivifier ? Il faut pour trancher une telle question étudier succinctement l’activité de l’âme humaine et de ses facultés. »

L’affaire est fort mal partie pour Célier. Mêlant l’esprit et l’âme – parce qu’il croit qu’il s’agit de la même chose – il prend l’âme pour l’esprit de l’homme et lui donne donc une nature immatérielle sur la simple supposition que tout ce qui est matériel est divisible et, de là, périssable. Or, contrairement à ce qu’il propose, lors de la mort, l’âme disparaît effectivement ; c’est l’esprit qui est de nature spirituelle (d’où son nom « d’esprit ») et c’est lui, l’esprit, qui retourne à Dieu. En ceci, nul besoin de trancher, car c’est Dieu qui le dit : « Et avant que la poudre retourne en la terre, comme elle y avait été, et que l’esprit retourne à Dieu, qui l’a donné » (Ecclésiaste 12:7).

« L’activité de l’intelligence est indépendante de la matière

« Prenons l’intelligence : nous percevons par elle des réalités qui sont non pas matérielles, mais immatérielles ; universelles et non pas singulières ; éternelles et non pas temporelles ; en dehors du lieu et non pas localisées. Nous avons par exemple dans l’esprit les notions de cause, de nécessaire, de vertu, d’infini, de droit, d’être, de connaissance, de liberté, de logique, etc. Rien en tout cela de matériel ou de singulier. Des causes ou des êtres, nous en avons rencontrés de toutes les sortes et lorsque nous pensons à l’idée de cause ou d’être, ce n’est pas à telle cause particulière, à tel être déterminé, mais à la cause en général et à tout être. La cause ni l’être ni aucune des notions de ce genre n’ont de poids, de volume, de lieu ni de matière. »

Célier se permet ici un excellent compte-rendu de l’activité cérébrale. Tout cela est parfaitement clair si mis en rapport avec l’esprit. D’ailleurs, il ne peut s’empêcher de dire que nous avons ces notions dans l’esprit. Mais le problème réside encore dans le fait qu’il applique le tout à « l’âme » et non pas à « l’esprit ». Ainsi, il dématérialise l’âme et l’assimile à une entité spirituelle indépendante du corps. Donc, jusqu’ici, Célier n’a amené aucune preuve irréfutable démontrant que l’âme est immortelle. Toutefois, son argumentation nous éclaire un peu mieux sur la nature de… l’esprit.

« Il faut en dire autant d’une proposition comme le théorème de Pythagore, par exemple : “Dans un triangle rectangle, le carré de l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des deux autres côtés”. Lorsque Pythagore fit cette découverte il y a plusieurs milliers d’années, il se servit peut-être d’un triangle tracé sur le sable. Depuis ce jour, d’innombrables élèves ont dessiné des triangles sur des tableaux noirs pour illustrer ce théorème. Or, quelque soit la figure, en tous les lieux et temps, et même si, sans le tracer, je ne fais que penser au triangle, le théorème reste toujours vrai, il l’était il y a mille ans, il le sera dans mille ans, car il est une propriété nécessaire du triangle, et non de tel triangle qu’a esquissé Pythagore sur le sol de Crotone. Ce théorème se vérifie indéfiniment dans tous les triangles rectangles possibles parce qu’il est une qualité propre du triangle en général, en dehors de toute matière, de tout lieu et de tout temps. »

Les lecteurs se demanderont avec raison en quoi comprendre les caractéristiques du théorème de Pythagore peut les aider à saisir le concept de l’immortalité de l’âme. Là où veut en venir Célier, c’est de démontrer qu’il y a en nous une intelligence qui nous rend aptes à saisir les abstractions et les notions intellectuelles. Mais l’intelligence est une qualité de l’esprit, non pas de l’âme. Le théorème a survécu parce qu’il s’est inscrit dans la mémoire des hommes qui, de manière réfléchie, peuvent le reproduire depuis lors. La mémoire est le centre de l’esprit. L’âme ne fait que lui donner l’énergie pour s’activer. La tentative de l’abbé semble un peu désespérée et il faut le comprendre, car les preuves de l’immortalité de l’âme n’existent pas.

« Notre intelligence conçoit donc et connaît certaines notions, relations et raisonnements en dehors de toute matière. S’il en est ainsi, c’est que notre intelligence n’est pas elle-même matérielle, car elle doit avoir les mêmes propriétés que ses actes. »

Ceci est toujours vrai en regard de l’esprit qui est une des trois composantes de l’être humain. Ainsi, rappelons ce qu’a écrit l’apôtre Paul : « Or, le Dieu de paix veuille vous sanctifier entièrement, et faire que votre esprit entier, et l’âme et le corps soient conservés sans reproche en la venue de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Thessaloniciens 5:23). Paul distingue nettement l’esprit et l’âme de l’homme. L’esprit est ce qui lui permet de penser, mais il y a des limites qu’il ne peut traverser et, pour comprendre les notions spirituelles, il lui faut une « mise à jour », l’ajout d’un autre Esprit, celui de Dieu. Voyez comment l’apôtre Paul explique la nature de l’esprit et notez qu’il ne fait aucune mention de l’âme :

« Mais ainsi qu’il est écrit : ce sont des choses que l’œil n’a point vues ; que l’oreille n’a point ouïes, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, lesquelles Dieu a préparées à ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit [pas Son âme]. Car l’Esprit sonde toutes choses, même les choses profondes de Dieu. Car qui est-ce des hommes qui sache les choses de l’homme, sinon l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi nul n’a connu les choses de Dieu, sinon l’Esprit de Dieu. Or nous avons reçu non point l’esprit de ce monde, mais l’Esprit qui est de Dieu [lors de notre conversion] ; afin que nous connaissions les choses qui nous ont été données de Dieu ; lesquelles aussi nous proposons, non point avec les paroles que la sagesse humaine enseigne [les théories philosophiques et métaphysiques que nous sortent des hommes comme l’abbé Célier], mais avec celles qu’enseigne le Saint-Esprit, appropriant les choses spirituelles à ceux qui sont spirituels [ayant l’ajout du Saint-Esprit en eux]. Or l’homme animal ne comprend point les choses qui sont de l’Esprit de Dieu, car elles lui sont une folie [elles dépassent sa capacité de compréhension] ; et il ne peut même les entendre [les comprendre, les saisir], parce qu’elles se discernent spirituellement. Mais l’homme spirituel [celui qui possède le Saint-Esprit en lui] discerne toutes choses, et il n’est jugé de personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour le pouvoir instruire ? mais nous, nous avons connu la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:9-16).

Toutes les notions dont parle Célier se discernent par l’esprit qui est en l’homme – la « programmation de base » limitée. Pour comprendre les choses spirituelles, il faut recevoir de Dieu une « mise à jour » : les arrhes du Saint-Esprit qui s’ajoutent à notre esprit et nous permettent d’accéder à la dimension spirituelle.

« L’intelligence a la capacité de devenir autre qu’elle-même

« Une autre preuve de son indépendance vis-à-vis de la matière s’énonce comme suit. Un corps matériel peut devenir autre chose que sa nature mais il doit cesser d’être ce qu’il était auparavant. Ainsi le bois eut devenir de la cendre mais il cesse alors d’être du bois. L’eau à 100º [F] devient de la vapeur mais en perdant son caractère liquide, etc. Aucun corps ne peut se transformer en un autre et rester simultanément le même. »

Vous noterez que Célier dit « une autre preuve de… » comme s’il avait auparavant établi une première preuve, Il n’en est rien, car il n’a fait que spéculer en faisant appel à une méthode philosophique théorique. Vous remarquerez aussi qu’il utilise le mot « intelligence » comme synonyme d’âme.

« Notre intelligence, elle, devient tous les objets qu’elle connaît sans perdre sa nature propre. J’ai dans l’esprit, quand je les pense, les arbres, les fleurs, le soleil, le ciel. Je ne me suis pas pour autant transformé en un arbre ni en une fleur. Mon intelligence est restée ce qu’elle était et pourtant elle est devenue arbre ou fleur, soleil ou ciel. Comme une telle plasticité est impossible aux corps matériels, nous en concluons que notre intelligence est supérieure à ceux-ci. »

Ce genre d’argument est pour le moins tiré par les cheveux et l’on pourrait qualifier ce procédé de réflexion philosophique de pacotille. Désolé, mais mon intelligence ne devient pas les objets auxquels je pense. Ils ne sont que des images surgissant dans mon cerveau et ne se matérialisent pas. Ils restent au niveau des idées. Encore une fois, il faut être un peu désespéré pour imaginer de telles analogies afin de prouver un mensonge et le faire passer pour la vérité. Ce n’est pas parce que la matière manque de plasticité qu’il faut en déduire que l’intelligence est supérieure. La supériorité de l’intelligence vient de la nature même de l’esprit qui émane de la sphère spirituelle de Dieu.

« Complétons notre analyse. Un corps ne peut se replier totalement sur lui-même. Notre œil, quoiqu’il soit un organe très perfectionné, ne peut se voir lui-même. Cela est dû à la matière qui conserve toujours une certaine épaisseur, laquelle empêche le repliement total. Au contraire, notre intelligence peut se replier sur elle-même. Sans cesser de réfléchir, nous saisissons que nous sommes en train de penser. On appelle ce phénomène spontané la conscience : nous avons conscience de nos actions même pendant que nous les accomplissons, nous avons conscience de nos désirs. Nous avons conscience de nos pensées. Cette complète réflexion de l’intelligence sur elle-même prouve que celle-ci n’a pas d’épaisseur, qu’elle est immatérielle. »

Étrange analyse. Comment Célier a-t-il pu voir l’intelligence en action pour constater que, lorsque nous pensons « que nous pensons », elle fait un repli sur elle-même. Comment peut-on comparer ce genre de « repli » avec celui d’un œil qui se retournerait pour se voir ? Le repli de l’intelligence dont parle Célier n’est évidemment pas littéral, mais une métaphore que l’on utilise dans le langage courant. Bien sûr qu’une pensée n’a pas de dimension, de volume, d’épaisseur et qu’elle est immatérielle. Mais lorsque le penseur décède, ses pensées, même si elles sont immatérielles, s’éteignent avec lui, car il n’y a plus d’âme qui circule dans ses veines pour l’animer.

« L’activité de la volonté indépendante de la matière

« Si nous examinons maintenant la volonté, nous remarquons également qu’elle se situe au-dessus de la matière. Les corps sont déterminés naturellement à une seule fin, les organes ne peuvent accomplir que certaines fonctions, même les animaux les plus perfectionnés sont, par leur instinct, entièrement dépendants des conditions et des déterminations préalables. Mais la volonté de l’homme est absolument au-dessus des conditions où l’homme évolue : quand tout l’incline en un sens, celui-ci reste libre de se déterminer en un autre sens ; et lorsqu’il fait librement un acte, il sent qu’il pourrait librement en faire un autre. »

L’abbé aime décidément jongler avec des truismes. La volonté procède évidemment de la pensée réfléchie face à un choix. Le tout est une œuvre de l’esprit humain, pas de l’âme. L’énergie qui nous habite n’a aucun pouvoir de décision.

« Les actes de l’homme sont imprévisibles, ainsi que l’expérience le manifeste ; car les causes préalables influent, inclinent, mais ne déterminent pas. Dans nos décisions vraiment libres, nous sentons que ce ne sont pas notre hérédité, notre tempérament, pas même les circonstances qui font le choix ultime, mais notre liberté, au dessus de tous les conditionnements qui opte sans être nécessitée. Dépassant et pouvant même contrarier les facteurs matériels, notre volonté libre se place donc en dehors de la matière. »

Il y a beaucoup de détours inutiles pour en arriver aux « preuves indestructibles » que l’abbé nous a promises au sujet de l’immortalité de l’âme. Cette méthode argumentaire sert de conditionnement afin que le lecteur soit amené vers une conclusion prédéterminée et d’apparence logique.

« L’âme est indivisible et immatérielle, donc immortelle

« Si la volonté comme l’intelligence sont immatérielles, il est clair que l’âme qui en est le sujet est également supérieure à la matière. Si l’âme est telle, elle ne dépend pas du corps et en se séparant de lui ne cesse pas d’exister. Nous avons vu plus haut que l’âme est indivisible : nous en avons d’ailleurs conclu qu’elle ne peut se détruire en elle-même, mais seulement, éventuellement, en relation avec la matière. Or, nous venons de constater que tel n’est pas le cas. Il reste à avouer que l’âme humaine est indestructible absolument, qu’à la mort du corps, elle continue à vivre : l’âme est immortelle. »

La théorie que propose Célier est que tout ce qui est immatériel doit nécessairement être immortel. Mais tout cela n’est qu’un égrenage de suppositions et d’hypothèses amenées par la déduction de sa logique toute personnelle. Ce ne sont pas des faits avérés. Il le sait bien, d’ailleurs, car il prend le soin de formuler les choses de manière à se couvrir : « nous avons vu… », « nous en avons d’ailleurs conclu… », « il reste à avouer que… » Donc, rien pour nous convaincre absolument. Il prend pour acquis que les théories qu’il a avancées antérieurement sont maintenant des vérités alors même qu’il a bâti sur de fausses prémisses.

Si nous examinons ses énoncés en les analysant selon la méthode de l’argument formel, ça revient à ceci :

#1   Proposition Majeure :   La volonté et l’intelligence sont immatérielles

       Proposition Mineure :    L’âme est le sujet de la volonté et de l’intelligence

       Conclusion :                        L’âme est immatérielle

#2   Proposition Majeure :   L’âme est immatérielle

       Proposition Mineure :    Tout ce qui est immatériel est indestructible, donc immortel

       Conclusion :                        L’âme est indestructible et donc immortelle

Dans l’argument formel #1, la proposition majeure est vraie et n’importe qui peut s’en rendre compte. Célier s’appuie donc sur ce constat évident. Cependant la proposition mineure est fausse parce que Célier attribue à l’âme ce qui appartient à l’esprit de l’homme. On ne peut donc en déduire une bonne conclusion.

L’argument formel #2 prend la suite en installant comme proposition majeure la conclusion de l’argument formel #1, ce qui fausse le tout dès le départ. Or, la proposition mineure est également fausse, car rien ne permet à Célier d’affirmer que tout ce qui est immatériel est nécessairement indestructible et donc obligatoirement immortel, Pensons-y. Tout a été créé par Dieu ; cela sous-entendrait que ce qu’Il a créé d’immatériel, Il ne peut le détruire, que cela sort de Son contrôle et qu’Il ne pourrait l’effacer dans l’éventualité où la chose immatérielle venait à se corrompre (ex. : Satan et ses démons).

Nous en donnons pour preuve véritable cette parole de Jésus-Christ Lui-même : « Et ne craignez point ceux qui tuent le corps, et qui ne peuvent point tuer l’âme; mais plutôt craignez celui qui peut perdre et l’âme et le corps en les jetant dans la géhenne » (Matthieu 10:28). Ici, le mot « perdre » a le sens de « détruire » (voir « destroy » dans la King James).

Rappelons-nous également Ézéchiel 18:4 et 20 où il est écrit : « …l’âme qui péchera, sera celle qui mourra ». Nous comprenons toutefois que si l’abbé Célier lit la Bible, il se sert sans doute de la version de Jérusalem où le mot « âme » a été changé par « celui », ce qui l’aurait empêché de voir la mortalité de l’âme. ‘ais poursuivons l’étude de son texte :

« Le philosophe ajoute que Dieu, infiniment juste et équitable, doit récompenser le bien et punir le mal. Puisque l’âme ne meurt pas et que la justice parfaite à laquelle l’homme aspire naturellement n’existe pas en ce bas-monde, la raison nous contraint d’affirmer que Dieu établira ce redressement après la mort, mais d’une façon qui reste bien mystérieuse. »

Pour la personne qui étudie sérieusement la Bible, il n’y a pas de mystère. Voilà donc un bon exemple de ce que l’on appelle « pétition de principe », c’est-à-dire que l’on présuppose la véracité ou le bienfondé de la chose même que l’on veut prouver. En détaillant son argument de manière formelle, on détecte l’anomalie :

       Proposition Majeure :   L’âme est immortelle

       Proposition Mineure :    La justice n’existe pas en ce monde-ci

       Conclusion :                       Dieu fera justice à tous en composant avec l’âme immortelle de chacun.

C’est ce qu’on appelle « non sequitur » (qui ne suit pas), car les deux propositions n’ont pas de rapport entre elles. Mais de plus, non seulement n’ont-elles pas de rapport, mais la proposition majeure n’a pas été avérée. La conclusion ne peut donc pas avoir de valeur et demeure toujours à prouver. Jusqu’à présent, tous les syllogismes tirés de l’argumentaire de l’abbé Célier ne tiennent pas la route. Il prend continuellement pour acquises les théories qu’il présente alors qu’elles sont fondées sur des prémisses fausses qui écorchent les Écritures. Mais il y a peut-être de l’espoir avec son troisième point où il nous promet de faire intervenir la foi.

« 3) La réponse de la foi

« Les certitudes philosophiques sur l’immortalité de l’âme et la justice d’outre-tombe sont bien imparfaites ; que seront ce jugement, ces récompenses et ses peines, cette vie après la mort ? La philosophie ne peut nous l’apprendre, car l’ordre propre de la raison est ici dépassé. Mais Dieu, dans son infinie sagesse et bonté, a voulu nous faire connaître les secrets de la vie future et a confié cette Révélation à l’Église catholique, fondée par son Fils Jésus-Christ. C’est à elle que nous irons demander nos lumières. »

Oups ! Veuillez m’excuser, je croyais que l’abbé allait se fier à la foi chrétienne, mais il préfère s’en remettre à la foi catholique, ce qui n’est pas du tout la même chose. Tout d’abord, il admet que les « certitudes philosophiques » et la justice du monde actuel sont imparfaites et qu’elles ignorent le sort futur des hommes suivant la mort. L’on aurait pu croire alors que l’abbé faisait un pas dans la bonne direction. Mais il trébuche aussitôt et veut nous amener sur un chemin opposé aux Écritures.

Que cela déplaise ou non à une grande foule de croyants de la chrétienté, il nous faut appuyer sur le fait que l’Église catholique romaine N’EST PAS l’Église de Christ. Elle n’a reçu aucune révélation de Dieu et a passé le plus clair de son existence à obscurcir le Plan de Salut de Dieu pour les hommes en insérant dans sa théologie et ses rituels la philosophie des hommes et les rites païens des anciennes civilisations idolâtres. La croyance en l’âme immortelle fait partie de ces fâcheux emprunts. Nous ne pouvons donc pas espérer que l’abbé Célier puisse éclairer nos lanternes et nous apporter des preuves irréfutables. Mais ce qui sera intéressant, c’est d’étudier son procédé et d’examiner de quelle façon il utilise et analyse les quelques versets bibliques (rares) qu’il proposera.

« Le jugement particulier

« L’Église nous apprend qu’au moment de la mort chaque âme est jugée par Dieu sur sa vie terrestre, selon qu’elle a bien ou mal vécu. Ce jugement est instantané, infaillible et définitif. On considère communément qu’il s’effectue au moment exact où l’âme quitte le corps. Cette précision peut donner à réfléchir : après un accident, tandis que les pompiers s’affairent, que les policiers dressent le constat, que les badauds discutent et commentent, l’âme immortelle de l’accidenté comparait devant le tribunal souverain du Dieu tout-puissant où elle rend compte, jusque dans le moindre détail, de toutes et chacune de ses actions. Combien il serait plus utile en présence de ce cadavre mutilé de prier pour cette âme ou de faire réflexion sur soi-même et sa propre mort que de se répandre en bavardages oiseux ! »

Raisonnement circulaire ! Célier cite d’abord la source de son enseignement : l’Église catholique romaine. Pas la Parole de Dieu. Car ce « jugement particulier » ne se trouve nulle part dans les Écritures. Non pas qu’il n’y ait pas de jugement de l’Église de Christ, mais ce jugement ne se situe pas où le place le catholicisme. Lisez vous-mêmes : « Mais si quelqu’un souffre comme Chrétien, qu’il n’en ait point de honte, mais qu’il glorifie Dieu en cela. Car il est temps que le jugement commence par la maison de Dieu ; or s’il commence premièrement par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent point à l’Evangile de Dieu ? » (1 Pierre 4:16-17). Chacun des membres de l’Église de Christ passe, en son vivant, dans la chair, en jugement selon sa fidélité à l’Évangile de Christ. Et qu’en résulte-t-il ? « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, lesquels ne marchent point selon la chair, mais selon l’Esprit » (Romains 8:1).

Donc, il y a effectivement un « jugement particulier », mais aujourd’hui, il n’est appliqué 1) seulement qu’aux enfants de Dieu et 2) avant la mort de chacun de ces enfants, membres du Corps de Christ. Pourquoi ? Parce que chacun doit mourir sans tache ni ride, c’est-à-dire, sans péché, revêtu de la justice de Christ et de la foi en Son sacrifice. Pour qu’une personne accède au Royaume de Dieu et à la vie éternelle, il faut que tous ses péchés soient pardonnés par le sang de Christ. Or, nous voyons nettement transparaître dans le laïus de Célier le « salut par les œuvres » de l’Église catholique qui renie la suffisance du sacrifice de Christ.

« L’Église nous révèle encore qu’il n’existe que deux sentences : l’une pour ceux qui auront mal agi jusqu’au bout et c’est l’enfer éternel ; l’autre pour ceux qui seront tournés vers Dieu avec le désir profond de bien faire et le regret sincère de leurs fautes, au moins au dernier instant, et c’est la récompense, le Paradis. Jésus-Christ a enseigné cette vérité cruciale en maints passages de l’Évangile, mais jamais si clairement que dans le grand discours sur le jugement dernier où les deux sentences sont expressément rapportées : »

Avant de citer le passage, Célier prépare la table afin que son lecteur le lise d’après sa propre interprétation. Rappelons que l’Église catholique ne reconnaît qu’une seule résurrection où tous les êtres humains reviennent à la vie en même temps, et Jésus-Christ fait immédiatement le partage entre les bons et les méchants. Si nous en croyons les statistiques, plus de 90 % de la population va en « enfer », car ils n’ont pas été chrétiens. De plus, en nous basant sur ce que l’abbé nous a dit précédemment, les sentences sont appliquées dès la mort de la personne, à son âme immortelle, avant la résurrection ! Ce qui porte à nous demander la raison d’une résurrection si le sort éternel de chacun est déjà scellé d’avance. Puis, Célier affirme que Jésus-Christ a enseigné cette vérité en maints passages. Nous nous attendons donc à ce qu’il cite bon nombre de ces passages afin d’étayer ce qu’il qualifie de preuves irréfutables, mais nous serons déçus…

« Venez, les bénis de mon Père, recevoir le Royaume qui vous a été préparé depuis le commencement du monde (…) Retirez-vous de moi, maudits, allez au feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses anges (…) Et les méchants iront au supplice éternel, les justes à la vie éternelle. (Évangile selon saint Matthieu, chap. 25, versets 34, 41 et 46). »

Gardez à l’esprit que Célier et les catholiques (sans exclure un grand nombree de croyants de plusieurs autres confessions chrétiennes) ne croient qu’à une seule résurrection, celle qui aura lieu au retour de Christ. Ils pensent que tout le monde sera ressuscité pour recevoir sa sentence. Or, si l’abbé comprenait les Écritures, il aurait l’assurance de mettre le contexte de ce passage en entier et de citer d’autres passages qui viennent appuyer ce que dit le Christ. Alors, permettons-nous de faire cet exercice et lisons Matthieu 25:31-46 :

« Or quand le Fils de l’homme viendra environné de sa gloire et accompagné de tous les saints Anges, alors il s’assiéra sur le trône de sa gloire. »

Faisons une pause tout de suite pour nous poser la question à savoir quand se situe cette action : est-ce au retour de Christ lorsqu’Il mettra fin aux gouvernements du monde, ou à un autre moment ? Que dit le verset suivant ?

« Et toutes les nations seront assemblées devant lui ; et il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs. »

Cela ressemble-t-il à la Première Résurrection ? Jésus a fait la description de celle-ci dans le chapitre précédent de Matthieu : « Et alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel. Alors aussi toutes les Tribus de la terre se lamenteront en se frappant la poitrine, et verront le Fils de l’homme venant dans les nuées du ciel, avec une grande puissance, et une grande gloire. Et il enverra ses Anges, qui avec un grand son de trompette assembleront ses élus, des quatre vents, depuis l’un des bouts des cieux jusques à l’autre bout » (Matthieu 24:30-31). Est-ce bien la résurrection des saints ? « Car nous vous disons ceci par la parole du Seigneur, que nous qui vivrons et resterons à la venue du Seigneur, ne préviendrons point ceux qui dorment. Car le Seigneur lui-même avec un cri d’exhortation, et une voix d’Archange, et avec la trompette de Dieu descendra du Ciel ; et ceux qui sont morts en Christ ressusciteront premièrement ; puis nous qui vivrons et qui resterons, serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées, au-devant du Seigneur, en l’air et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:15-17).

En lisant attentivement ces passages concernant clairement le retour sur terre de notre Seigneur Jésus-Christ, voyez-vous un indice quelconque disant qu’en plus des saints élus de Dieu, les méchants sont aussi ressuscités ? Évidemment pas. La Première Résurrection est destinée uniquement aux membres du Corps de Christ, d’Abel le juste jusqu’au dernier converti lors du retour de Christ. Mais alors, de quoi parle Matthieu 25:31-32 ? Nous y voyons que Jésus-Christ, dans toute Sa gloire, va S’asseoir sur Son trône et que toutes les nations seront assemblées devant Lui pour qu’Il exerce sur eux Son jugement. Où, ailleurs, voyons-nous des détails de cet événement ?

Lisons ensemble Apocalypse, chapitre 20. Dans les premiers versets, nous voyons d’abord qu’au retour de Christ et Sa prise en main du Royaume, Il fait enfermer Satan et ses démons dans l’abîme. L’apôtre Jean voit ensuite les Élus ressuscités assis sur des trônes. Sous la gouverne du Seigneur Jésus-Christ, ils règnent mille ans sur la terre. À la fin de quoi Satan sera relâché pour fomenter encore une dernière révolte rapidement maîtrisée, puis Satan et ses démons sont jetés dans la géhenne de feu pour de bon. C’est alors que : « Je vis un grand trône blanc et quelqu’un assis dessus » (v.11). Nous avons vu, dans Matthieu 25:31, que « le Fils de l’homme viendra environné de Sa gloire … Il s’assiéra sur le trône de Sa gloire. » Cette parabole de Jésus décrit le Christ assis sur Son grand trône blanc afin de juger… qui ? « Les nations qui seront assemblées devant lui » (v. 32) !

Quelles sont ces nations ? Retournons à Apocalypse 20, au verset 12 : « Je vis aussi les morts, grands et petits, se tenant devant Dieu [ou « assemblées devant lui »; et les livres furent ouverts ; et un autre livre fut ouvert, qui était le livre de vie : et les morts furent jugés sur les choses qui étaient écrites dans les livres, c’est-à-dire, selon leurs œuvres. » Les livres ouverts sont les soixante-six livres de la Bible, la Parole de Dieu. Le livre de vie c’est celui dans lequel est écrit le nom d’une personne qui est sauvée, car il est écrit au verset 15 : « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit au livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. »

Le Père a confié tout jugement au Fils et Celui-ci donne les détails de Son jugement effectué lors de la Deuxième Résurrection (qui surviendra 1 000 ans après la Première) dans Sa parabole de Matthieu 25, dont nous allons maintenant poursuivre la lecture à partir du verset 33 :

« Et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. » Cela arrivera à la fin de la période allouée à ces nations de la Deuxième Résurrection, après qu’elles auront eu le temps d’étudier la Parole de Dieu et d’agir en conséquence, tout comme l’Église qui est jugée aujourd’hui par le message de l’Évangile. Nous pensons possible que cette période s’étale sur une centaine d’années en nous fondant sur un passage d’Ésaïe qui parle de la toute fin des temps : « Il n’y aura plus désormais d’enfants nés depuis peu de jours, ni aucun vieillard qui n’accomplisse ses jours : car celui qui mourra âgé de cent ans, sera encore jeune, mais le pécheur âgé de cent ans sera maudit » (Ésaïe 65:20). Celui ou celle qui arrivera au bout des cent ans converti et servant Dieu verra son nom écrit dans le livre de vie et entrera dans la vie éternelle ; mais celui ou celle qui aura passé cent ans dans la rébellion sera jeté dans l’étang de feu. Dans Matthieu 25, Jésus explique les critères différenciant les brebis des boucs. Verset 34 :

« Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : venez les bénis de mon Père, possédez en héritage le Royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi. Alors les justes lui répondront, en disant : Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, et que nous t’avons donné à manger ; ou avoir soif, et que nous t’avons donné à boire ? Et quand est-ce que nous t’avons vu étranger, et que nous t’avons recueilli ; ou nu, et que nous t’avons vêtu ? Ou quand est-ce que nous t’avons vu malade, ou en prison, et que nous sommes venus vers toi ? Et le Roi répondant, leur dira : en vérité je vous dis, qu’en tant que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, vous me l’avez fait à moi-même. »

En effet, quand ces gens-là auront-ils fait ces bonnes actions ? Durant les cent ans de la Deuxième Résurrection ? On peut en douter, vu les indices que Jésus donne, car, durant cette période, qui se trouvera dans une position de pauvreté telle qu’il aura à quémander de quoi manger, de quoi boire, de quoi se vêtir ; qui sera considéré étranger ; qui sera gravement malade ; qui sera mis en prison dans un Royaume où Christ est Roi et Satan jeté dans le feu de la géhenne ? Ce genre de choses n’arrivera pas à cette époque-là, mais cela survient à notre époque, depuis Abel le juste. Nous devons donc identifier ceux que Christ appelle « ces plus petits de mes frères », c’est-à-dire, les frères et les sœurs de Christ qui font partie de Son Corps depuis des millénaires et qui seront ressuscités à la vie éternelle en tant que prémisses. Bon nombre ont vécu – et vivent encore – la persécution, l’adversité et la misère à cause de leur foi en Jésus-Christ. Mais des âmes généreuses sont intervenues dans leur vie, poussées par Dieu à soulager la misère de Ses enfants lorsque ceux-ci priaient le Père pour leur délivrance et leur protection. Ces gens-là, même s’ils ne sont pas aujourd’hui convertis, ne perdront pas leur récompense. Par contre, à partir du verset 41 :

« Alors il dira aussi à ceux qui seront à sa gauche : Maudits retirez-vous de moi, et allez au feu éternel, qui est préparé au diable et à ses anges. Car j’ai eu faim, et vous ne m’avez point donné à manger ; j’ai eu soif et vous ne m’avez point donné à boire ; j’étais étranger, et vous ne m’avez point recueilli ; j’ai été nu, et vous ne m’avez point vêtu ; j’ai été malade et en prison, et vous ne m’avez point visité. Alors ceux-là aussi lui répondront, en disant : Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, ou avoir soif, ou être étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et que nous ne t’avons point secouru ? Alors il leur répondra, en disant : en vérité je vous dis, que parce que vous n’avez point fait ces choses à l’un de ces plus petits, vous ne me l’avez point fait aussi. » (vs 41-45) Au fil des millénaires, les enfants de Dieu ont été pourchassés, maltraités, persécutés et assassinés par les suppôts de Satan. Ceux-ci étaient, et sont encore, submergés par une haine irréfléchie et irrationnelle contre tout ce qui vient de Dieu, car Il n’est pas leur Père ; Satan est leur père et ils veulent satisfaire les désirs de leur père. Donc, eux aussi sont rétribués : « Et ceux-ci s’en iront aux peines éternelles ; mais les justes iront jouir de la vie éternelle. » (v. 46).

Avez-vous remarqué que, dans ces passages, Il n’est fait aucune mention d’âmes immortelles ? Pourtant, c’est un petit extrait de ceux-ci qu’utilise Célier pour « prouver » le « jugement particulier » donné aux âmes immortelles suivant le décès de leur corps. De plus, Matthieu 25, qui est clairement une référence à la Deuxième Résurrection, relève ainsi une sérieuse incohérence au sein même de ce concept de « jugement particulier », car nous voyons que les nations seront jugées après leur résurrection dans un nouveau corps. Quelle pertinence y aurait-il à cela si l’âme de chacun a déjà été jugée de manière particulière immédiatement après sa mort ? À croire que Dieu les réincorpore afin de les juger une seconde fois pour la galerie, allez savoir pourquoi, pour ensuite les retourner, soit au ciel, soit en « enfer » d’où ils jouissaient – ou subissaient – de la sentence de leur premier jugement. Il ne faudrait pas se moquer de Dieu en Lui prêtant des actions sans pertinences et incohérentes. Maintenant, poursuivons l’article de l’abbé Célier :

« Les deux voies

« Que sont l’enfer et le Paradis, selon la foi chrétienne ? L’enfer est un lieu d’atroces souffrances où les mauvais, obstinés dans le mal, et désirant pécher toujours plus, seront éternellement châtiés sans qu’il y ait jamais pour eux ni diminution ni cessation de leurs peines. Le Paradis est un lieu de bonheur parfait où les justes jouissent de la vision de Dieu et de son intimité au titre d’une récompense qui durera éternellement et ne leur sera jamais enlevée. Récompense et punition, car notre vie sur la terre est un temps d’épreuve qui nous est donné pour accomplir notre unique tâche : mener une vie moralement bonne et conforme à la loi de Dieu, après laquelle nous recevons notre selon nos mérites, d’une façon stable, inamissible et éternelle. »

Précisons tout d’abord que, quand Célier parle de « la foi chrétienne », il se réfère bien évidemment à la « foi catholique » et il donne ensuite un parfait exemple du « salut par les œuvres ». Vous noterez que Célier résume le salut en deux mots : récompense et punition. Pour lui, l’on obtient le salut en « menant une vie morale bonne et conforme à la loi de Dieu ». Les œuvres sont donc l’observance de la loi et, selon nos œuvres, nous « recevons notre selon nos mérites ». Est-ce bien le salut de l’Évangile de Christ ? Est-ce le salut par la foi ?

« Que dirons-nous donc qu’Abraham notre père a trouvé selon la chair ? Certes, si Abraham a été justifié par les œuvres, il a de quoi se glorifier, mais non pas envers Dieu. Car que dit l’Ecriture ? qu’Abraham a cru à Dieu, et que cela lui a été imputé à justice [Genèse 15:6]. Or à celui qui fait les œuvres, le salaire ne lui est pas imputé comme une grâce, mais comme une chose due » (Romains 4:1-4).

« Sachant que l’homme n’est pas justifié par les œuvres de la Loi, mais seulement par la foi en Jésus-Christ, nous, dis-je, nous avons cru en Jésus-Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi de Christ, et non point par les œuvres de la Loi ; parce que personne ne sera justifié par les œuvres de la Loi » (Galates 2:16).

Vous êtes à même de constater que les affirmations catholiques de l’abbé Grégoire Célier sont en flagrantes contradiction avec les écrits de l’apôtre Paul, enseigné directement par notre Seigneur Jésus-Christ. Qui allons-nous croire ? Célier tire ses croyances, non pas de l’Église de Christ, mais des cultures païennes concernant « l’enfer » et le « Paradis ». Il veut « gagner son ciel » par ses propres mérites charnels en observant, non pas la loi royale de Christ, mais le système de croyances babyloniennes de l’Église catholique. Malheureusement, ses croyances sont partagées par un grand nombre de personnes sincères qui débattent avec leur conscience en craignant constamment d’avoir commis un « péché mortel » et de ne jamais atteindre les standards sévères de Dieu. Cette manière de voir le salut est une négation du sacrifice parfait de Jésus-Christ sur la croix exécuté une fois pour toutes. Célier semble en être complètement inconscient, car il poursuit :

« Mais si nous menons une vie mauvaise et pécheresse, méprisant les lois de Dieu et son amour, notre existence se terminera par le terrible et juste verdict de Dieu nous condamnant à des supplices mérités. “Il est horrible de tomber entre les mains du Dieu vivant” nous dit l’apôtre saint Paul (Épître aux Hébreux, chap. 10, verset 31), lorsqu’on s’est moqué de lui durant sa vie ; car, ajoute-t-il, “on ne se moque pas de Dieu” (Épître aux Galates, chap. 6, verset 7). Parce qu’elle connaît cette tragique éventualité, l’Église prêche à temps et à contretemps, envoie ses missionnaires jusqu’aux extrémités de la terre afin d’apprendre aux hommes à “rejeter l’impiété et les mauvais désirs, et à vivre sobrement, justement et pieusement sur cette terre, attendant la bienheureuse espérance” du Ciel (Épître de saint Paul à Tite, chap. 2, versets 11 à 13). Sans discontinuer, elle répète cette parole par laquelle Jésus-Christ, son divin fondateur, inaugura son ministère : “Si vous ne faites pénitence, vous périrez tous” (Évangile selon saint Luc, chap. 13, verset 5), c’est-à-dire, vous tomberez pour toujours dans l’enfer des tourments, “là où le ver qui ronge ne meurt pas, où le feu ne s’éteint pas” (Évangile selon saint Marc, chap. 9, verset 43). “Là seront les pleurs et les grincements de dent” (Évangile selon saint Luc, chap. 13, verset 28). »

Célier nous présente le sort des méchants, c’est-à-dire, dans le langage catholique, ceux qui ne se convertissent pas à l’Église de Rome, en s’appuyant sur des bouts de versets sortis de leur contexte et qui ne lui fournissent aucune preuve de ce qu’il avance. Lu dans son contexte, Hébreux 10:31 parle des personnes qui ont reçu le Saint-Esprit, mais qui se sont éloignées de Dieu jusqu’à repousser Son salut : le passage ne décrit pas le sort du méchant, sauf qu’au verset 27, Paul dit : « mais une attente terrible du jugement et l’ardeur du feu qui doit dévorer les adversaires ». Dans la théologie catholique, le feu ne dévore pas les méchants, ils souffrent éternellement. Célier cite ensuite Galates 6:7 qui, bien que parfaitement rendu, n’éclaire en rien son propos. Puis, remarquez ce qu’il fait de Tite 2:11-13 : il le cite plus ou moins exactement en ajoutant « du Ciel », faisant ainsi croire au lecteur que « la bienheureuse espérance » du chrétien est d’aller au ciel, alors que le passage se poursuit au verset 13 par la véritable bienheureuse espérance : « l’apparition de la gloire du grand Dieu et notre Sauveur Jésus-Christ. » Car c’est au retour de Jésus-Christ sur terre que va se réaliser la bienheureuse espérance attendue de tous les saints de tous les âges, c’est-à-dire, leur résurrection à la vie éternelle et leur rencontre avec leur Seigneur et Sauveur qu’ils ne quitteront jamais plus.

Enfin, l’abbé cite des petits bouts de versets qui lui semblent appropriés pour consolider la structure fragile et branlante de son argumentation. Voyons comment il s’y prend. Citons d’abord Luc 13:5 :

« Ou croyez-vous que ces dix-huit sur qui la tour de Siloé tomba, et les tua, fussent plus coupables que tous les habitants de Jérusalem ? Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de la même manière. »

Jésus explique que des gens avaient péri dans un terrible accident, mais pas parce qu’ils étaient plus pécheurs que les autres. Or, tout le monde finit par mourir. Cependant, ceux qui ne se repentent pas périront aussi. Il n’est aucunement question de leur âme immortelle qui brûle éternellement, mais de la disparition totale de leur personne. Alors, quand Célier ajoute immédiatement après « c’est-à-dire vous tomberez pour toujours dans l’enfer des tourments », il se permet d’interpréter à sa convenance et selon sa préconception, ajoutant à la Bible une parole que Jésus n’a point dite. Il invente et se sert d’un procédé anti-biblique.

Marc 9:43-44 dit : « Or si ta main te fait broncher, coupe-la : il vaut mieux que tu entres manchot dans la vie, que d’avoir deux mains, et aller dans la géhenne, au feu qui ne s’éteint point ; là où leur ver ne meurt point, et le feu ne s’éteint point. » Par ce verset, Célier veut sous-entendre que les âmes sont immortelles et brûlent éternellement. Mais en présentant le contexte du passage, l’on se rend compte que Jésus parlait par images. En effet, si nous appliquons Ses paroles de manière littérale, combien de chrétiens, depuis 2 000 ans, seraient soit borgnes (v. 47), soit cul-de-jatte (v. 45), soit manchots (v. 43) ou peut-être les trois ? Pratiquement tous ! Or, Jésus voulait simplement souligner l’importance et la gravité du péché. De même, le ver qui ne meurt point est une image qu’on ne peut prendre de façon littérale, car peut-on penser qu’il existe une sorte de ver capable de ronger une âme qui, suppose-t-on, est une entité spirituelle et immortelle et, selon Célier, indestructible ? Peut-on imaginer que le feu, même de la géhenne, puisse avoir une action quelconque sur une âme immortelle indestructible ? À un moment donné, il faut faire preuve d’un peu de gros bon sens.

Maintenant, que dit Luc 13:28 ? « Là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. » Cela ne prouve en rien l’immortalité de l’âme, ni un « enfer » sans fin, car, si on lit le reste du verset, on voit que Jésus plaçait ceci dans un événement bien précis : « …quand vous verrez Abraham, et Isaac, et Jacob, et tous les prophètes dans le Royaume de Dieu, et que vous serez jetés dehors. » Et quand cela aura-t-il lieu ? « Et la mer rendit les morts qui étaient en elle, et la mort et l’enfer rendirent les morts qui étaient en eux ; et ils furent jugés chacun selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu : c’est la mort seconde. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit au Livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:13-15). Il s’agit de la Troisième Résurrection qui coïncide avec la fin de la période de cent ans de la Deuxième Résurrection. Sont alors assemblés tous les méchants incorrigibles et rebelles qui refusent de se repentir. Ils verront de loin Abraham, Isaac et Jacob, ainsi que les prophètes, les apôtres et tous les saints, bien installés sur des trônes entourant celui du Roi Jésus-Christ qui prononcera leur sort, et ils grinceront des dents en pleurant de rage ; puis, ils seront jetés dehors, dans l’étang de feu où ils seront entièrement consumés. Ils disparaîtront et leurs péchés avec eux. Ils n’existeront plus. Poursuivons maintenant l’article de l’abbé Célier.

« Les grandes assises de l’humanité

« Notons soigneusement qu’il n’existe pas, à proprement parler, de lieu intermédiaire entre le Ciel et l’enfer. Deux sorts sont seuls possibles : le bonheur éternel, le malheur éternel. Le Purgatoire, qui échoit à ceux qui, ayant voulu aimer Dieu, n’ont pas payé sur la terre toutes leurs dettes envers sa justice, est un lieu transitoire d’expiation. Ceux qui y séjournent sont définitivement destinés au Ciel et, après une certaine purification, y entrent pour toujours. En toute rigueur de terme, il n’y a que deux lieux : se détourner de l’un, c’est par le fait même marcher vers l’autre. Cette seule pensée devrait nous effrayer et nous faire « accomplir notre salut avec crainte et tremblement » (Épître de saint Paul aux Philippiens, chap. 2, verset 12). »

Célier dit bien qu’il n’existe pas de lieu intermédiaire entre « le Ciel et l’enfer » et pourtant il présente le « Purgatoire » – sorte d’antichambre du Ciel – comme étant une réalité incontournable. Mais il ne propose aucun verset de la Bible lui permettant d’asseoir son hypothèse péremptoire. Il ne se sert de Philippiens 2:12 que pour enjoliver sa prose. Cette invention du purgatoire est en fait une adaptation de croyances païennes, comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent. Elle a servi à l’Église de Rome à monter un racket particulièrement lucratif avec ses messes payantes pour les morts et ses indulgences pour les « âmes du purgatoire ». Ce soi-disant « lieu de purification pour le reste des dettes non payées » n’est crédible qu’en la croyance d’un salut par les œuvres où ce sont les hommes qui se sauvent eux-mêmes par leurs efforts et non pas par le sacrifice de Jésus-Christ. Mais nous avons vu auparavant qu’aucun homme ne sera sauvé par les œuvres de la loi (voir Galates 2:16).

Nous devons en conclure que l’obstination de l’Église catholique à croire en un salut par les œuvres de la loi n’est pas entièrement ou uniquement dû à l’ignorance, mais plutôt à l’amour de l’argent dont est rongée la hiérarchie catholique. Le purgatoire est une fabrique de monnaie.

« L’Église, conformément à la mission qu’elle a reçu du Fils de Dieu, enseigne une dernière grande vérité sur la vie après la mort : outre le jugement particulier à chacun, il y aura un Jugement général. Tous les humains comparaîtront ensemble devant Dieu et, publiquement, à la face des anges et des hommes, Dieu rendra à chacun selon ses œuvres. Pourquoi cet ultime arrêt ? Non pour modifier les sentences antérieures qui sont irrévocables ; mais afin de rétablir la pleine justice, même dans la société. Il est des hommes qui ont mal vécu et qui sont morts honorés et glorifiés. Il en est d’autres qui ont saintement vécu et sont morts méprisés et insultés. En ce jour des grandes assises de l’humanité, les premiers seront humiliés par la révélation publique de leurs forfaits quand leur masque hypocrite sera arraché. Les seconds, au contraire, seront honorés et exaltés d’autant plus qu’ils ont vécu ici-bas pauvres et inconnus. Cette glorification échoira spécialement à notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, qui sera magnifiquement honoré après avoir été rejeté et bafoué sur cette terre dont il venait sauver les habitants.

« Comme prélude à ce jugement, les hommes ressusciteront, c’est-à-dire que leurs corps revivront pour que désormais l’homme complet subisse la peine ou jouisse de la récompense. »

Avant tout, précisons que l’Église catholique n’a jamais reçu quelque mission que ce soit de la part de notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, pour la raison toute simple que ce n’est PAS Son Église. Oh, certes ! elle a bien reçu une mission de son dieu, mais, comme le Christ l’a dit aux Pharisiens : « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez faire les désirs de votre père » (Jean 8:44). Comment expliquer autrement sa séculaire tradition de falsification de la Parole de Dieu ? Voyez dans ce paragraphe de Célier comment il essaie de justifier la résurrection des corps en la conciliant avec le concept contradictoire de l’immortalité de l’âme, du jugement particulier et du salut par les œuvres de la loi. Son argumentation est pauvre, pathétique et incohérente. Ce qui fait que la justification d’une résurrection s’avère ici dans ce contexte catholique dénuée de logique. En disant que « leurs corps revivront pour que désormais l’homme complet… », sous-entend-il que l’âme immortelle qui subit son « jugement particulier » n’est pas un être complet ? Quel besoin y aurait-il alors que Dieu juge de manière particulière une âme immortelle qui ne serait qu’une parcelle d’homme ? Célier a dû comprendre l’absurdité de la position catholique et il cherche péniblement à concilier celle-ci avec l’enseignement biblique clair et incontournable qu’il y aura indubitablement une résurrection des corps, parce que « les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons transmués, Car il faut que ce corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce mortel revête l’immoralité » (1 Corinthiens 15:52-53).

S’il faut que l’être mortel que nous sommes doive revêtir l’immortalité, c’est qu’il ne l’a pas encore. Pourquoi alors devrait-il recouvrer un corps incorruptible si son âme est déjà immortelle et, de plus, pré-jugée. Essayer de réunir les deux concepts ensemble est une tâche impossible et Célier s’y attèle avec bien peu de conviction. C’est pour cela qu’il ne peut, ni ne tente, de s’appuyer sur une Écriture divine. Il se contente donc de se servir encore du salut par les œuvres de la loi. Semble-t-il que, pour être bien vu à la face des anges et des hommes, les âmes doivent à nouveau revêtir une enveloppe charnelle et ceci pour « rétablir la pleine justice, même dans la société », quoi que cela puisse vouloir dire. Puis, ils seront récompensés selon leurs mérites terrestres. Ceux qui auront été au « Purgatoire » auront-ils terminé de purger leur peine ?

Célier ne dit pas où auront lieu ces « grandes assises de l’humanité » ; sera-ce au ciel, sur terre, en enfer ? Si c’est au ciel – où se trouve le Trône du Père – y fera-t-on monter les âmes qui brûlent en enfer en leur accordant une trêve et en leur fournissant un corps de location pour qu’ils soient en mesure de recevoir une simple confirmation grand public de la sentence qu’ils purgent déjà, pour les renvoyer ensuite en « enfer » tout en leur demandant de laisser leur corps de location au vestiaire de la porte du Paradis ? Tout ce concept catholique est plus troué qu’un fromage de gruyère… une contradiction n’attend pas l’autre et les non-sens se succèdent. Mais continuons la lecture de l’article de l’abbé.

« Conclusion générale

« Résumons à grands traits notre propos. Les hommes ont toujours eu la conviction, manifestée par les rites funéraires, que la vie ne s’arrêtait pas à la mort. Ils y sont poussés par un désir naturel de l’immortalité et de la justice parfaite. Cette immortalité de l’âme et ce jugement de Dieu, la raison les démontre. Mais la foi enseigne bien plus, nous révélant que ce jugement se fait à l’instant de la mort, qu’il est instantané et infaillible, et que la sentence, irrévocable, fixe l’âme pour l’éternité dans un de ces deux états, soit l’enfer éternel, soit le Paradis sans fin. Outre ce jugement particulier, il y aura à la fin des temps la résurrection de la chair et un Jugement général où pleine justice sera rendue publiquement et avec éclat. »

En conclusion, Célier résume donc ses affirmations en déclarant à nouveau qu’elles ne s’appuient que 1) sur la raison humaine et les rites ancestraux, ainsi que 2) sur la foi – malgré que l’on puisse avoir foi en toutes sortes de croyances – lui, croyant en la foi catholique bâtie sur des interprétations très douteuses des Écritures, comme nous l’avons vu. Il se garde bien évidemment de confronter les incohérences foisonnant dans ses concepts.

« Appuyé sur ces vérités, le chrétien ne redoute pas la mort qui lui ouvre la vraie vie. Ce qu’il craint, c’est le péché qui conduit en enfer, “la seconde mort” (Apocalypse, chap. 20, verset 14). Mais quand il vit dans l’amitié de Dieu, persévérant dans les prières et les bonnes œuvres, il met sa confiance en l’infinie miséricorde de Celui qui a envoyé son Fils afin de nous sauver. Il y a encore un siècle, en pays chrétien, le cimetière entourait l’église et, chaque dimanche, la famille allait honorer ses ancêtres, prier pour le repos de leurs âmes, et reconnaître la place où chacun reposerait à son tour en attendant la bienheureuse résurrection : tant la mort était sereinement acceptée dans la lumière de la foi. La seule éventualité terrible était la mort subite qui peut saisir dans le péché et ôter l’espace de la pénitence. Aussi ne dissimulait-on pas son état au malade qui était soigneusement averti de se préparer. »

Peut-on rappeler à l’abbé Célier toutes les personnes de foi catholique qui ont vécu la peur au ventre en se demandant sans cesse de manière obsessive si elles allaient réussir à « gagner leur ciel » ou si elles allaient être surprises en état de « péché mortel » à cause d’une faiblesse passagère ? Malgré les propos lénifiants de l’abbé, il ne peut cacher l’état dans lequel on se trouve en croyant au salut par les œuvres de la loi, salut que l’on doit se mériter soi-même parce que, apparemment, le sacrifice de Christ n’est pas suffisant pour effacer tous les péchés ; il faut qu’il y ait encore la cohue dans le Purgatoire, de ces personnes chanceuses qui ont évité l’enfer qui, de toute évidence, rassemble la plus grande partie de toute l’humanité. Ce genre de salut n’a aucune similitude avec celui offert par Christ dans Son Évangile. Continuons :

« Notre société déchristianisée et matérialiste a une tout autre attitude devant la mort. Refusant de considérer la réalité en face, elle voit dans la mort un gâchis et s’efforce de la cacher pour qu’elle ne vienne point troubler, importune visiteuse, nos fêtes humaines. On camoufle les cimetières, on fait disparaître les signes sociaux de la mort, on élimine les vocables trop crus et trop macabres, on dissimule sans vergogne au mourant son état sous le prétexte absurde de ne pas l’affoler ou l’affaiblir. On traite ainsi la réalité la plus certaine et la plus importante de la vie humaine de la façon la plus insensée qui soit, en cherchant à s’étourdir et à oublier. »

Il y a beaucoup de vrai dans ce propos de l’abbé, car, en effet, le monde est fort confus devant la mort et réagit de bien diverses manières parce que la grande majorité des gens ne sait tout simplement pas ce qu’il y a au-delà de cette vie. Cependant, n’oublions pas de tenir en compte que, dans la foi catholique, l’appel est en ce moment universel et que l’on croit que Dieu donne Sa grâce à tout le monde depuis Adam et Ève. Cela influence évidemment l’abbé Célier qui pense que nous devons convertir tous les gens avant qu’ils ne meurent, car sinon ils vont en « enfer ». Ce point de vue est une conséquence directe de la mauvaise compréhension de la fonction de la Deuxième Résurrection.

« Cette panique devant la mort, cette lâcheté sont également une folie, car la mort doit être le moment de l’ultime choix moral. Celui-ci est d’ailleurs facilité par l’apaisement en cet instant suprême de toutes les passions et illusions de la vie.

« Après cette dernière décision, il n’y en aura plus d’autre. C’est donc un spectacle effrayant de voir tant d’âmes partir sans rien prévoir, sans y penser, souvent même sans être prévenues, vers ce jour et vers ce lieu où il n’y aura ni excuse, ni délai, ni recours pour celles qui seront obstinément restées sourdes à l’appel miséricordieux de Dieu. Fasse qu’à l’instant d’entrer dans l’éternité, la bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu, soit auprès d’elles pour les secourir et leur obtenir la grâce insigne d’une contrition sincère et complète. »

C’est sur cette affreuse fausse note que se termine l’article de l’abbé Grégoire Célier. Ce dernier paragraphe contient des paradoxes et des contradictions menant à des impasses qu’il se garde bien de relever. Lorsqu’il dit que « après cette dernière décision, il n’y en aura plus d’autres », il dévoile clairement sa croyance en un appel universel et immédiat de Dieu. D’après lui, tout le monde doit prendre une décision dès maintenant. Mais ensuite, son propos démontre la « folie » de cette croyance. En effet, l’on vérifie chaque jour que « tant d’âmes partent sans rien prévoir … et souvent même sans être prévenues ». En langage biblique clair, elles n’ont pas été évangélisées, on ne leur a pas parlé du salut de Dieu pour les hommes, ou, si elles en ont entendu parler, elles n’y ont pas fait attention. Comment cela se fait-il ? Dieu n’est-Il pas assez puissant pour Se manifester de façon claire et nette à la grande majorité des gens ? Si elles n’ont pas entendu le message de l’Évangile de toute leur vie, comment peut-on les accuser d’être demeurées « obstinément sourdes » à un appel qu’elles n’ont pas perçu ou même reçu ? Le Dieu d’amour que nous connaissons va-t-Il les envoyer rôtir en « enfer » pour toute l’éternité sur ce simple constat d’ignorance ?

Mais heureusement, Célier arrive avec la solution miracle sortie de la tiare du pape : La Vierge Marie va les secourir et leur obtenir la grâce insigne d’une contrition sincère et complète ! Ce n’est pas le Christ qui sauvera ces âmes, mais la « Vierge Marie » – dite « Mère de Dieu » alors que Dieu n’a ni mère ni père, car Il existe depuis toujours ! Qu’en est-il des innombrables âmes ayant vécu AVANT Marie ? Il n’y a pas la moindre allusion dans les Écritures à une Marie en tant que médiatrice entre Dieu et les hommes. De plus, Célier avance de manière étrange que Marie secourrait les âmes et leur obtiendrait la grâce alors que, auparavant, l’abbé affirmait catégoriquement que les âmes étaient jugées particulièrement aussitôt que la mort frappait le corps et qu’elles recevaient immédiatement leur sentence irrémédiable… Il y a une contradiction flagrante, ici. Ou alors, ce que Célier veut dire, c’est qu’au moment de l’agonie d’une personne pécheresse, Marie apparaît avec sa baguette magique qu’elle appuie sur la tête de l’agonisant et celui-ci est soudainement frappé du repentir de ses fautes… Mmh… Cela demeure un salut par une Marie médiatrice !

À la fin du compte, pensez-vous que l’abbé Célier ait réussi à démontrer les preuves irréfutables promises au début de son article concernant l’immortalité de l’âme ? Son discours, parfois ennuyeux, fut uniquement fondé sur les coutumes funéraires des diverses civilisations, sur le raisonnement des hommes et sur la philosophie catholique. Il n’a cité que de petits bouts de texte biblique et a parsemé sa prose de croyances disparates qu’on est bien incapable d’agencer ensemble pour en faire un tout uniforme et homogène. Le tissu de contradictions le menait vers une voie sans issue. Sa connaissance des Écritures se révèle superficielle et ne sert qu’à dissimuler la pauvreté navrante de son argumentation.

Si c’est tout ce qu’un « expert » catholique a à offrir, cela n’a vraiment rien de convaincant. Remarquez que, s’il était réellement versé dans les Écritures, il ne pourrait être catholique, car il se serait rapidement rendu compte de la faiblesse de cette théologie.

Libre à vous d’y avoir constaté les mêmes erreurs que nous avons signalées. Malheureusement, beaucoup de ces erreurs se sont également répandues dans d’autres confessions dites chrétiennes et un grand nombre de croyants sont convaincus de posséder en leur for intérieur une entité spirituelle indépendante qu’ils appellent « âme ».

Dans le prochain ouvrage, nous approfondirons le sujet en portant à l’attention du lecteur un florilège de versets que nous comparerons d’une version biblique à d’autres.

 




À la tête de l’Office des Religions à la Maison Blanche de Trump, Paula White : la grande prêtresse des faux prophètes

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

13 février 2025

Pour ne pas être en reste avec son prédécesseur, G. W. Bush, dans son enthousiasme pour calmer les supporteurs chrétiens sionistes, Donald Trump a créé le tout premier Office des Religions à la Maison Blanche. Pour diriger cette nouvelle bureaucratie gouvernementale, conçue spécifiquement pour cibler la religion en Amérique, Trump a assigné sa conseillère spirituelle, Paula White.

Comme vous vous en rappelez peut-être, le plus jeune Bush créa l’Initiative fondée sur la foi, dans laquelle il distribua des centaines de millions de dollars des payeurs de taxe pour la création d’un mécanisme d’utilisation d’argent du gouvernement fédéral afin de financer divers programme d’églises variées – achetant ainsi directement le soutien aux politiciens qui fournissaient ce support (comme si l’exemption de taxe du gouvernement n’était pas suffisante) et procurant un véhicule par lequel le gouvernement peut contrôler la religion à son goût. Des milliers d’églises ont tendu leurs mains impies pour recevoir ces fonds des payeurs de taxe américains.

Cela me rappelle une citation du père fondateur Thomas Jefferson à ce sujet :

Pousser un homme à fournir des contributions d’argent à la propagation d’opinions auxquelles il ne croit pas et qu’il abhorre, est immoral et tyrannique.

Amen !

Tout mélange de l’église et de l’état, par l’état, est anathème à la Sainte Parole de Dieu, la Constitution des États-Unis et à tout principe naturel de Liberté sur lesquels notre pays fut fondé. J’encourage fortement les lecteurs à regarder mon message de dimanche dernier (seulement 38 minutes de long, l’auriez-vous cru ?) dans lequel j’aborde ce sujet saillant.

Malheureusement, la plupart des évangéliques ont perdu toute appréciation et tout respect pour l’enseignement biblique d’une chaire libre et indépendante, d’un gouvernement constitutionnel et des principes de Liberté. A cet égard, ils sont aussi mauvais que la Gauche radicale. Les deux groupes veulent que les gouvernements, fédéral et étatique, financent et légifèrent leurs agendas indépendamment des Droits naturels et des protections de ces droits pour tout le peuple.

Or, Trump a placé la barre plus haute que Bush dans l’intrusion gouvernementale au sein du sanctuaire en créant un Office des Religions à la Maison Blanche. Il n’y a pas de doute, les églises qui coopèrent avec l’Office des Religions seront récompensées avec toutes sortes de bénéfices de l’Oncle Sam. Mais qu’arrivera-t-il des églises qui refuseront d’abandonner leurs sanctuaires à l’autorité du roi ?

J’ai bien peur que ces institutions religieuses qui ne voudront pas répéter le narratif provenant de l’Office des Religions auront à faire face à toutes sortes de menaces, à l’intimidation et peut-être même de possibles représailles légales – spécialement en ce qui regarde le narratif de Trump au sujet d’Israël.

La procureure générale de Trump, Pam Bondi, et la secrétaire du Département de la Sécurité Nationale, Kristi Noem, sont des hypers sionistes chrétiennes et bien établies dans leur soutien de la censure contre toute protestation et tout discours faits par quiconque critique Israël – au point même de déterminer des punitions de déportation et/ou d’accusations criminelles par le FBI.

Comme de chacune des assignations administratives clés de Donald Trump, Paula White est une sioniste « chrétienne » radicale.

Je cite ceci d’un article qui est apparu dans un média israélien appelé y net news, qui est pris de doux vertige à propos de l’assignation de White par Trump à cette position clé dans le gouvernement américain.

Le Président américain Donald Trump a établi le rôle de la religion dans la gouvernance américaine et fort probablement dans le façonnage de la politique étrangère – particulièrement quant à Israël – en créant le tout premier Office des Religions à la Maison Blanche.

Oh, wow ! Donc, nous pouvons maintenant nous attendre à ce que John Hagee, Kenneth Copeland et Richard Jeffress dirigent la politique étrangère de l’Amérique ?

La révérante Paula White, depuis longtemps conseillère spirituelle de Trump et une des figures les plus influentes dans son administration précédente, dirige l’initiative.

White a joué un rôle clé dans le renforcement des liens entre le président et Israël et sa part fut déterminante dans son appui pour que l’ambassade américaine soit relocalisée de Tel-Aviv à Jérusalem, entre autres politiques fondées sur la foi.

En même temps, le Premier Ministre Benjamin Netanyahou a signalé que maintenant plus que jamais Israël accueillera favorablement le soutien chrétien politique, biblique et diplomatique. Bien qu’il n’ait pas rencontré les leaders juifs – sauf un groupement de leaders étudiants juifs – Netanyahou a tenu une rencontre de 90 minutes avec plus d’une douzaine de leaders évangéliques américains, ce lundi-ci, avant sa rencontre avec Trump, selon All Israel News.

Dans une récente conversation à Washington, White a décrit Trump comme étant une personne spirituelle.

Voilà pourquoi Trump utilise si souvent le nom de Dieu de manière blasphématoire.

White a joué un rôle clé dans la conception de la politique de Trump envers Israël et le Proche-Orient, en travaillant de manière étroite avec les anciens conseillers juifs orthodoxes du président, incluant le beau-fils de Trump Jared Kushner.

Pendant plusieurs années consécutives, la Fondation des Alliés d’Israël a reconnu White comme une des Alliées chrétiennes du Top 50 en mettant en lumière son profond engagement à renforcer les liens entre chrétiens et Israël.

Lors d’une visite à Israël en juin 2023, White a fait une déclaration audacieuse dans une entrevue avec votre reporter en soulignant que les chrétiens devraient chercher à apprendre des Juifs plutôt que de chercher à les convertir.

Elle se référa aux enseignements de l’apôtre Paul en disant : « Paul établit clairement que Dieu avait étendu son amour aux Gentils, mais il n’enleva rien aux Juifs et ne nous dit pas de retourner en arrière et de courir les corriger ou les convertir. Je ne veux pas convertir les Juifs ou les envoyer [vivre] en Israël pour l’enlèvement. Le plan de salut des Juifs appartient à Dieu. »

En plus de ses efforts humanitaires, White agit en tant que leader sénior dans le programme Israël365 des Actions pour la Conservation du Territoire de Dieu, lequel préconise la souveraineté israélienne sur la Judée et la Samarie [Cisjordanie].

La création de cet office est une autre indication que Trump donne la priorité aux intérêts de ses supporteurs évangéliques – un bloc clé de votes qui le soutient de façon consistante.

Cela marque aussi une victoire significative des factions de l’aile droite d’Israël qui préconise un alignement plus fort entre la politique israélienne et les valeurs conservatrices bibliques et basées sur la foi.

Cela pourrait également signaler que ces valeurs formeront le fondement d’une politique renforçant les profonds liens historiques entre le peuple juif et la terre d’Israël, y compris la Judée, la Samarie, Jérusalem et même Gaza.

Si vous êtes un chrétien qui connaissez votre Bible, vous aurez déniché immédiatement l’hérésie de White.

White a fait une déclaration audacieuse dans une entrevue avec votre reporter en soulignant que les chrétiens devraient chercher à apprendre des Juifs plutôt que de chercher à les convertir.

Elle se référa aux enseignements de l’apôtre Paul en disant : « Paul établit clairement que Dieu avait étendu son amour aux Gentils, mais il n’enleva rien aux Juifs et ne nous dit pas de retourner en arrière et de courir les corriger ou les convertir … Le plan de salut des Juifs appartient à Dieu. »

C’est le blasphème par excellence du sionisme de prospérité théologique chrétien vendu avec insistance par des gens tels que John Hagee qui disent que les Juifs ont un plan spécial de salut avec Dieu qui n’inclut pas le salut par Christ.

Hagee et White ignorent ce que Jésus a dit dans Jean 14:6 :

« Je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi. »

Encore une fois, la publication médiatique israélienne tire fierté du fait que Paula White soit une proche alliée du Juif kabbaliste/chabadiste/sioniste (et beau-fils de Trump) Jared Kushner qui est un des plus gros financiers des programmes de « colonisation » israélienne en Cisjordanie, alias « vol et occupation de territoire ». Il est aussi digne de mentionner qu’Israël considère White comme faisant partie du Top 50 des alliés chrétiens en Amérique.

Mais le blasphème de White va bien au-delà de son hérésie au sujet d’Israël. Écoutez n’importe quel de ses sermons, ils sont remplis de blasphèmes. Ces citations sont tirées d’un de ces sermons qui fut posté sur la page de Rank Heresy X.

Paula White :

Partout où je vais, Dieu règne.

Lorsque je marche sur le sol de la Maison Blanche, Dieu marche sur le sol de la Maison Blanche. J’ai tout le droit et l’autorité de déclarer que la Maison Blanche est un sol sacré, parce que je m’y tiens, et où je me tiens, c’est sacré.

White ignore de façon commode Exode 3:4-5 : « Et l’Eternel vit que Moïse s’était détourné pour regarder ; et Dieu l’appela du milieu du buisson, en disant : Moïse, Moïse ! et il répondit : me voici. Et Dieu dit : n’approche point d’ici ; déchausse tes souliers de tes pieds, car le lieu où tu es arrêté, est une terre sainte. »

Le lieu n’était pas saint parce que Moïse s’y trouvait ; le lieu était saint parce que Dieu y était. Et Moïse n’était pas Dieu.

Flash de nouvelles pour Paula White : il y a un Dieu, et ce n’est pas toi.

Paula White est la grande prêtresse des faux prophètes.

Voyez ce que White dit à propos de Trump :

Dire non au Président Trump, c’est dire non à Dieu.

Flash de nouvelles pour Paula White : il y a un Dieu et ce n’est pas Trump.

White encore sur Trump :

Que tous les réseaux démoniaques qui se sont alignés contre l’appel du Président Trump soient rompus, qu’ils soient arrachés au nom de Jésus.

Quel blasphème !

Donc, quiconque s’oppose à Donald Trump – qu’importe que ses actions et ses politiques soient inconstitutionnelles ou malignes – doit être démoniaque et doit être rompu et arraché – au nom de Jésus, bien sûr.

Trump s’est entouré de sectaires sionistes, y compris Paula White, qui veulent détruire la liberté d’expression permettant de critiquer le sionisme et Israël.

Au moment où j’écrivais cet article, une dépêche a été émise disant que le Président Trump avait annoncé que le Hamas avait jusqu’à samedi midi pour relâcher tous les prisonniers de guerre israéliens ou « l’enfer va éclater ».

Trump donne clairement le feu vert pour qu’Israël brise le cessez-le-feu et puisse utiliser les bombes de 1 800 à 2 000 livres qu’il a envoyées à Israël pour les lâcher sur les Palestiniens de Gaza. C’est évident, car peu après avoir fait cette annonce, Benjamin Netanyahou a fait écho à la menace de Trump presque mot pour mot.

Et veuillez-vous rappeler que la relâche des prisonniers de guerre israéliens par le Hamas fut spécialement définie dans un accord de cessez-le-feu en trois phases et négocié par Steve Witkoff, envoyé de Trump au Proche-Orient, et signé par les États-Unis et Israël. En d’autres mots, quand Trump annonça que le Hamas devait relâcher tous les prisonniers de guerre avant samedi midi, il brisait son propre plan de paix – plan de paix dont il se vantait tellement de créer quand il serait en poste.

En commettant cette tricherie, Trump a prouvé au monde (amis comme ennemis) que sa parole ne vaut absolument RIEN. Les ramifications de l’endossement obséquieux de Trump pour le génocide d’Israël contre le peuple palestinien vont venir le hanter (ainsi que l’Amérique) dans les attitudes et les actions de la communauté internationale pour le reste de sa présidence.

Le colonel Douglas Macgregor prédit que le feu vert de Trump à la continuation du génocide d’Israël à Gaza va avoir pour résultat l’unification des états arabes contre les États-Unis et Israël, et va mener à une guerre totale régionale et même mondiale. Il a probablement raison.

Trump utilise l’armée d’Israël (et ses bombes et ses missiles américains) pour nettoyer toute l’affaire [Gaza]. Cela veut dire terminer le travail de nettoyage ethnique et de génocide du peuple gazaoui pour que Trump et ses copains milliardaires puissent bâtir leur Riviera du Proche-Orient et transformer la côte de Gaza en un autre Atlantic City.

L’inhumanité sans pitié des leaders gouvernementaux (dont une foule de présidents et de congressistes américains) qui ont si hâte de répandre le sang de façon massive sur toute l’humanité – pour leur propre gain politique et financier – et qui démontrent une telle indifférence envers leurs victimes ne cessera jamais de m’étonner.

Donc, d’après ce que dit Trump, dès cette fin de semaine, il va rejoindre Joe Biden en tant que Criminel de Guerre et meurtrier de masse. Depuis combien de temps est-il en poste ? Trois semaines ? Cela n’a pas pris de temps. Et la fausse prophétesse Paula White sera celle qui aura vendu à la criée le génocide de Trump comme une cause juste aux évangéliques d’Amérique.

Je me demande combien de temps vont durer la liberté d’expression, le droit de manifester et le droit de redresser le gouvernement sioniste de Trump avec Paula White qui dirige l’Office des Religions à la Maison Blanche.