Un clairon marxiste appelle à l’autodestruction

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Mars 2021

Par Jerry Barrett

Équité, diversité et inclusion

« Nous tenons ces Vérités pour évidentes en elles-mêmes, que tous les hommes sont créés égaux, qu’ils sont dotés par leur Créateur de certains Droits inaliénables, que parmi elles, il y a la Vie, la Liberté et la poursuite du Bonheur… »

Déclaration d’Indépendance

« Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tout reptile qui rampe sur la terre. Dieu donc créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il les créa mâle et femelle. »

Genèse 1:26-27

Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. Dieu ne créa qu’une seule race – la race humaine. Bien qu’il puisse y avoir différentes sortes de pigmentation sur leur peau, ce ne sont pas des races multiples. Nous sommes tous faits à l’image de Dieu. Il n’y en a pas qui soit inférieur aux autres. La croyance qu’il y ait d’autres races de gens est une construction mentale humaine, pas un fait biologique.

Le racisme est un préjudice que l’on retrouve dans le cœur de l’homme envers ceux qui sont différents de soi. L’on encourageait ce concept de haine dans les sociétés anciennes. Regardez comment les Juifs voient depuis longtemps les Gentils. Dans le Talmud babylonien, le rabbin Schneur Zalman, fondateur du Chabad-Loubavitch, a déclaré que : « Les âmes des Gentils sont d’un ordre complètement différent et inférieur. Ils sont totalement méchants, sans la moindre qualité de rédemption. »

Un chrétien ne peut être raciste

Pour les chrétiens, les écrits de l’apôtre Paul dans Galates 3:28 aurait dû faire cesser le racisme dans l’Église une fois pour toutes.

« Où il n’y a ni Juif ni Grec ; où il n’y a ni esclave ni libre ; où il n’y a ni mâle ni femelle ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. »

Malheureusement, trop nombreux sont ceux qui ont ignoré cet enseignement et ont succombé aux idées et à la philosophie de ceux du monde. Paul nous a aussi mis en garde contre ce dilemme :

« Prenez garde que personne ne vous gagne par la philosophie, et par de vains raisonnements conformes à la tradition des hommes et aux éléments du monde et non point à la doctrine de Christ » (Colossiens 2:8).

Il y a de multiples versets à travers la Parole de Dieu nous enseignant à répétition que Dieu ne fait acception de personne. En voici quelques-uns :

« Alors Pierre prenant la parole, dit : en vérité je reconnais que Dieu n’a point d’égard à l’apparence des personnes » (Actes 10:34).

« Parce que Dieu n’a point d’égard à l’apparence des personnes » (Romains 2:11).

« Sachant que chacun, soit esclave, soit libre, recevra du Seigneur le bien qu’il aura fait. Et vous maîtres, faites envers eux la même chose, et modérez les menaces, sachant que le Seigneur et d’eux et de vous est au Ciel, et qu’il n’y a point en lui acception de personnes » (Éphésiens 6:8-9).

« Et si vous invoquez comme votre Père celui qui sans avoir égard à l’apparence des personnes, juge selon l’œuvre d’un chacun… » (1 Pierre 1:17).

Pas si vite, mes amis

Dans la société d’aujourd’hui, à cause de la culture « éveillée » formée par le Marxisme culturel, des termes comme Équité, Diversité et Inclusion se répandent à travers la conscience publique. Beaucoup de ces idéaux qu’épousent de soi-disant leaders semblent raisonnables et sincères. Assurément, nous souhaitons tous une meilleure façon de vivre pour nos voisins, n’est-ce pas ?

Équité

Ces manieurs de mots ont manipulé la conscience d’un grand nombre de gens par leurs onctueuses tournures de phrase. Par exemple, prenez le mot Équité. Au premier aspect, cela sonne comme égalité, n’est-ce pas ? Toutefois, équité signifie « possession » dans son usage le plus commun.

Dans la société américaine, chaque citoyen a une opportunité égale de réussir, sans tenir compte de l’âge, du genre, de la race, de la religion ou de l’affiliation politique. Les seules limites au succès sont les habiletés et les qualifications individuelles. Le Titre VI de la Loi sur les Droits Civiques de 1964 dit :

« Personne dans les États-Unis ne sera, pour raison de race, de couleur, ou d’origine nationale, exclu de participation à tout programme ou activité recevant de l’assistance financière fédérale, ni n’en sera refusé les bénéfices ou sujet à discrimination. »

Lorsque l’équité est vomie de la bouche de la foule des « éveillés », elle revêt une signification entièrement différente. Pour eux, elle veut dire démolir toutes les barrières structurelles qui entravent le chemin des résultats égaux. En outre, cette foule veut ajuster les partages pour donner à certains groupes d’identité des privilèges afin de s’atteler à ce qu’elle perçoit comme des déséquilibres.

Un bon exemple : Deux hommes décident de faire affaires ensemble. Chacun investit 1 000 $ pour débuter la compagnie. On les considère comme partenaires égaux, et subséquemment chacun tirera cinquante pourcent des parts de profit. L’équité entre dans l’équation quand un des partenaires réclame plus que cinquante pourcent des parts à cause de sa pigmentation de peau ou parce qu’il est démocrate.

Les libéraux appuient la redistribution des richesses afin de garantir à chaque Américain un revenu égal plutôt qu’une opportunité égale de succès. L’égalité n’est plus le but des progressistes.

Le terme « juste et équilibré » est maintenant associé aux gens bigots et biaisés dont les actions sont manifestement discriminatoires. Il n’est plus acceptable de montrer de la tolérance. L’on doit embrasser tous les aspects de ces groupes d’identité.

Diversité

Dans ma jeunesse, les professeurs de l’histoire civique et américaine parlaient de l’Amérique comme du grand « melting-pot ». On nous enseignait que les immigrants adopteraient les idéaux de liberté et d’opportunité, reconnaissants des occasions qui leur étaient offertes. À mesure qu’ils s’assimilaient à la culture américaine, certaines de leurs coutumes, de leurs traditions et de leurs nourritures furent introduites, habituellement pour l’enrichissement de la nation.

Aujourd’hui, la diversité est légiférée de manière à diviser la nation. Au lieu d’homogénéiser le pays, des groupes d’intérêts spéciaux sont classés sous le couvert de la diversité. Leur statut « spécial » est dressé contre les autres groupes, faisant croître la friction chez tous. Saul Alinsky savait que, pour ébranler notre pays jadis si grand par la destruction de nos institutions – la famille, l’église, l’école et le gouvernement – la diversité était l’arme de choix.

La diversité n’est pas ce qui a fait de l’Amérique un grand pays, ce sont les choses que nous avions en commun. L’importance de l’unité familiale était le noyau fondamental de notre société. Les valeurs du gros bon sens et la croyance en l’exceptionnalisme américain qui ont un impact sur tout le monde, peu importe la race, les croyances ou la couleur.

Comme une cale, la formation à la diversité – la Théorie Critique de la Race n’est qu’une des armes – s’est infiltrée dans nos systèmes éducatifs et s’insinue maintenant dans les salles de conseil et les entreprises à travers tout le pays. Par exemple, une des principales écoles indépendantes du pays a mené une « vérification de la diversité » pour déterminer jusqu’à quel point ses professeurs étaient « éveillés ».

Il y avait six catégories de diversité : identité raciale, identité religieuse, statut socioéconomique, structure familiale, identité sexuelle et statut d’invalidité. On demandait aux professeurs avec quelle efficacité ils transmettaient chaque sujet à leurs élèves. Le but est de « favoriser la compréhension de systèmes de pouvoir et d’encourager les étudiants à développer des outils d’équité et de justice ».

L’on définit la race comme une construction sociale utilisée pour rassembler les gens ensemble en relation avec le pouvoir et les privilèges. La famille est définie comme l’organisation qui compose une unité familiale. Ce n’est rien de plus qu’une idéologie d’extrême gauche pour diffamer le peuple blanc et élever le « peuple de couleur ».

Ces groupes de diversité font des millions de dollars en colportant de la propagande anti-blanche tout en déclarant combattre le racisme. Ils découragent également sans cesse tout sain débat sur les sujets sensibles, préférant fomenter encore plus de division au sein de notre société.

Les Pneus Goodyear et la Compagnie Rubber ont été dénoncés l’an dernier après avoir tenu une session de formation sur la diversité dans leurs usines de Topeka, au Kansas. Lors de la présentation, un employé a pris une photo d’une diapositive qui déclarait ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas.

Goodyear a réagi après que l’image soit devenue virale sur les médias sociaux :

« Goodyear s’engage à mettre de l’avant un lieu de travail respectueux et inclusif … Dans cet engagement, nous permettons à nos associés d’exprimer leur soutien au sujet de l’injustice raciale et de toutes autres questions d’équité, mais nous demandons à ce qu’ils se restreignent dans leurs expressions sur le lieu de travail … comme tout autre forme similaire de plaidoyer qui sorte de la perspective des questions d’équité. »

Le double standard de ce communiqué de presse devrait enrager les masses. Mais Goodyear n’est pas seul à soutenir cette formation sur la diversité. Presque quatre-vingt-dix pourcent des compagnies du Fortune 500 ont des bureaux de la diversité épousant la manie de « l’équité, de la diversité et de l’inclusion ».

La nature de ces programmes entraînant la division est en provenance directe du manuel Règles pour les radicaux d’Alinsky. Ce qui était jadis vu comme une bénédiction pour notre pays a été transformée en « guerre civile » non déclarée dressant les voisins les uns contre les autres.

Inclusion

On décrit l’inclusion comme « un état bénéfique mutuel à la fois pour les communautés et les individus. » La société « éveillée » d’aujourd’hui exige que tout le monde soit inclus. En surface, cela semble une idée noble. Malheureusement, la liberté d’expression – protégée par le Premier Amendement de notre Constitution – ne signifie plus ce qu’elle voulait dire auparavant. Les expressions qui offensent et blessent les sentiments de quelqu’un ne devraient plus être permis, selon les « éveillés ». La censure abonde dans les médias sociaux à cause de ce système de croyance.

La turpitude morale n’est pas une excuse acceptable pour exclure une personne ou un groupe. Le christianisme, également protégé par le Premier Amendement, est devenu une cible principale, aujourd’hui. Les Progressistes du Congrès ont introduit une législation pour enlever les exemptions religieuses pour certaines des actions les plus blasphématoires que l’on puisse imaginer. Les portes se sont ouvertes après que la Cour Suprême eut « légiféré » chez les juges que l’on autorise le mariage de même sexe.

Les pasteurs tièdes ont été intimidés et refusent de condamner cette abomination. Vous ne les entendrez jamais prêcher ce que l’apôtre Paul a dit à propos de l’homosexualité :

« C’est pourquoi aussi Dieu les a livrés aux convoitises de leurs propres cœurs, de sorte qu’ils se sont abandonnés à l’impureté déshonorant entre eux-mêmes leurs propres corps : eux qui ont changé la vérité de Dieu en fausseté, et qui ont adoré et servi la créature, en abandonnant le Créateur, qui est béni éternellement : Amen. C’est pourquoi Dieu les a livrés à leurs affections infâmes ; car même les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en celui qui est contre la nature. Et les hommes tout de même laissant l’usage naturel de la femme, se sont embrasés en leur convoitise l’un envers l’autre, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense de leur erreur, telle qu’il fallait. Car comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, aussi Dieu les a livrés à un esprit dépourvu de tout jugement, pour commettre des choses qui ne sont nullement convenables. Etant remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malignité, pleins d’envie, de meurtre, de querelle, de fraude, de mauvaises mœurs. Rapporteurs, médisants, haïssant Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de maux, rebelles à pères et à mères. Sans entendement, ne tenant point ce qu’ils ont promis, sans affection naturelle, gens qui jamais ne s’apaisent, sans miséricorde. Et qui, bien qu’ils aient connu le droit de Dieu, savoir, que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, ne les commettent pas seulement, mais encore ils favorisent ceux qui les commettent. » (Romains 1:24-32).

Votre délivrance approche

De toute ma vie, je n’ai jamais vu autant de haine et d’animosité qu’aujourd’hui. L’implantation de la rectitude politique dans nos institutions d’enseignement collégial est complétée. L’effet « dégoulinant » dans nos écoles élémentaires est presque terminé. Les automates à l’esprit contrôlé, produits à la chaîne par tout le système d’enseignement, prolifèrent dans toute l’industrie et remplissent les salles de conseil.

Les grands courants médiatiques – en conjonction avec les médias sociaux – sont les champions de la justice sociale. Leur portée a eu pour résultat une manne de convertis. En surface, l’équité, la diversité et l’inclusion semblent grandioses. Toutefois, lorsque l’on contemple la vraies signification de ces mots et la direction vers laquelle notre pays est poussé, est-ce surprenant que Dieu ait oublié notre nation ?

Aux yeux de Dieu, nous sommes tous égaux. Les chrétiens ont faim du plein conseil de Jésus, mais ils sont en manque grave parce que les enseignants refusent de le prêcher. Des versions abâtardies de la Parole de Dieu remplissent de nombreuses églises. L’apathie gagne les églises à mesure que la faim de Sa Parole décroît. Jésus nous rappelle que nous méritons tous un sort violent. On ne peut éviter cela qu’en se tournant avec repentir vers notre Dieu plein de miséricorde.

« …si vous ne vous repentez, vous périrez tous de la même manière »  (Luc 13:3).




La fin de la « Grande Expérience » est au premier plan

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Février 2021

Par Jerry Barrett

Une atmosphère lugubre est tombée sur l’Amérique

Les fondateurs de notre jadis grand pays nous ont fait connaître un plan pour que le gouvernement soit contrôlé par le peuple. Dans la Déclaration d’Indépendance envoyée en Grande-Bretagne, ces hommes éminents déclarèrent :

« Nous tenons ces vérités comme allant de soi, savoir, que tous les hommes ont été créés égaux, qu’ils sont dotés par le Créateur de certains Droits inaliénables, que parmi eux, il y a la Vie, la Liberté et la poursuite du Bonheur. – Que pour assurer ces droits, les Gouvernements sont institués parmi les Hommes, tenant leurs justes pouvoirs du consentement des gouvernés, – Que lorsqu’une quelconque Forme de Gouvernement devient destructive à ces fins, c’est le Droit du Peuple de l’altérer ou de l’abolir, et d’instituer un nouveau Gouvernement… »

Ces hommes avaient une grande ambition en désirant créer un pays unifié. L’ébauche de notre Constitution servit de cadre à ce que le gouvernement pouvait et ne pouvait pas faire. Les items qui n’étaient pas spécifiés furent laissés aux états individuels pour gouverner tel que communiqué dans le 19e Amendement. Un système de freins et contrepoids fut créé pour limiter l’étendue de pouvoir qu’une branche quelconque pourrait exercer sur le citoyen.

Lorsque cela a commencé, il fut envisagé que des gens ordinaires serviraient – donnant volontairement de leur temps – en tant que représentants de leur district, ou de leur état, avec une chose en tête… l’amélioration de notre pays. Malheureusement, même le plan le mieux configuré peut être usurpé par ceux qui possèdent des motifs secrets.

Le pouvoir corrompt… le pouvoir absolu corrompt absolument

Le pouvoir émanant de Washington, D.C. est trop séduisant pour que tous y résistent. L’explosion des lobbyistes et des avocats, ainsi que l’avènement des politiciens professionnels a conduit à une valse de corruption. Comme le dit le vieil adage : « Le pouvoir corrompt… le pouvoir absolu corrompt absolument ».

Le principal stratège en revenu de Investmentu.com, Marc Lichtenfeld, a écrit : « J’ai une méthode infaillible pour devenir riche… et ce n’est pas très risqué, parce que l’on connaît déjà le résultat. En fait, vous y contribuez. Tout ce que vous avez à faire pour multiplier votre revenu net par dix, c’est d’être élu au Congrès. »

Ce qui a débuté comme une « Grande Expérience » – cette République constitutionnelle – s’est fractionné en un cloaque d’ordures, de corruption et d’accaparement d’argent. La politique en général et les politiciens en particulier sont majoritairement considérés de détestables créatures. Rien ne reflète plus vivement cette déclaration que les événements survenus au 21e siècle – et nous n’en sommes même pas au quart !

Qui paie sa « juste part » ?

Dans l’Article 1, Section 8, Clause 1 de la Constitution des États-Unis, il est déclaré :

« Le Congrès aura le pouvoir d’imposer et de recueillir des Taxes, des Droits, des Impôts, des Taxes d’accise pour payer les Dettes et pourvoir à la Défense commune et au Bien-être général des États-Unis ; mais tous les Droits, les Impôts et les Taxes d’accise seront égaux dans tous les États-Unis. » [Emphase ajoutée]

Un grand nombre de gens qui soumettent leur retour d’impôt à chaque mois d’avril le font en croyant que tous paient leur juste part. En fin de compte, nous sommes d’abord Américains et l’amélioration de notre pays fait appel à notre diligence. Ceux qui creusent la vérité et qui la diffusent sont mieux au courant. Avec un minimum de recherche, l’on découvre rapidement qu’Amazon.com a payé ZÉRO dollars en 2019.

Une compagnie multimillionnaire ? Comment cela se peut-il ? En déplaçant des fonds dans des organisations et des fondations « exemptes de taxes » et en utilisant d’autres lacunes écrites dans le code de taxation ! Vous pouvez être sûrs que ce ne sont pas les seules compagnies à employer ces options.

Donner des armes au gouvernement

Pendant le régime d’Obama, Loïs Lerner – directrice de l’Unité des organisations exemptées du Service de Revenu Interne (IRS) – cibla des groupements conservateurs et leur refusa le statut d’exemption de taxes. Après l’élection de Joe Biden en 2020, ces mêmes craintes sont à nouveau soulevées. Jusqu’où se vengera l’IRS sous son administration ?

De même, le Bureau Fédéral d’Investigation (FBI) a été « armé » lorsqu’Obama était en fonction à la Maison Blanche – bien que, pour dire toute la vérité, cela avait commencé sous George W. Bush. Avec le Patriot Act mis en force, l’espionnage, l’écoute téléphonique et la surveillance furent légalisés au travers des actions des tribunaux de la FISA sans procès équitables.

Non seulement le Patriot Act usurpait-il le pouvoir du 4e Amendement, mais de même les mandats, et les ordres de quarantaine et de confinement émis par les fonctionnaires locaux et étatiques. La pLandémie actuelle a permit que l’on piétine nos droits sans aucun recours. Est-ce précurseur de l’avenir ?

Faisons-nous face à un contrôle totalitaire ?

La seule chose qui ait empêché une complète prise de pouvoir totalitaire de notre pays, c’est le 2e Amendement. Toutefois, ça aussi est attaqué par des progressistes qui exigent avec véhémence une législation pour le contrôle des armes. Joe Biden s’est engagé à utiliser la législation et des Ordres exécutifs pour promulguer des mesures de contrôle des armes. Voici ce que l’on cite dans joebiden.com/gunsafety :

  • La Protection du Commerce Légal dans la Loi sur les Armes protège les manufacturiers d’armes d’être tenus civilement responsables de leurs produits. Biden mettra une priorité à abroger cette protection.
  • Bannir la manufacture et la vente d’armes d’assaut et de chargeurs à haute capacité. Pendant qu’il travaille à faire passer cette législation, Biden emploiera aussi son autorité exécutive pour bannir les importations d’armes d’assaut.
  • En tant que Président, Biden va poursuivre la législation pour régulariser la possession d’armes d’assaut existantes sous la Loi Nationale sur les Armes à feu.
  • Dans le but de réduire le stockage d’armes à feu, Biden soutient la législation astreignant à une par mois le nombre d’armes à feu qu’un individu peu acheter.
  • Biden va promulguer une législation interdisant à un individu « qui a été trouvé coupable d’un méfait de crime de haine, ou reçu une sentence prolongée d’un méfait pour cause de haine ou un penchant pour sa perpétration » d’acheter ou de posséder une arme à feu. [Emphase ajoutée]
  • Biden va promulguer une législation pour interdire toute vente en ligne d’armes à feu, de munitions, de kits et de pièces de fusil.

Une fois atteint le contrôle des armes, le droit suivant qui tombera sera le 1er Amendement. Le « politiquement correct » sera au centre de tout, et quiconque choisira de ne pas s’y plier en subira de sévères répercussions. J’ai mis à dessein l’emphase sur « méfait de crime de haine » dans la liste ci-dessus. Les progressistes ont déclaré la guerre contre les pronoms qui spécifient les genres.

Emanuel Cleaver, ministre méthodiste uni qui commence son neuvième terme, a terminé la prière d’ouverture du premier jour du nouveau Congrès en disant « amen and awomen » [men étant « hommes » et women étant « femmes »]. Newt Gingrich a tweeté ses pensées : « Parfaite prière de la Chambre des Démocrates se terminant telle que se concentre la Chambre des Démocrates sur la sécurité du genre en abolissant pratiquement tous les termes normaux de genre comme “père, mère” ».

Égalité pour tous ?

Biden s’est aussi fait le champion de l’adoption d’une législation qui est encore dans la Chambre des Représentants et nommée Loi sur l’Égalité. Cette loi donnera à la communauté LGBT la reconnaissance et la validation prévues pour le progrès. Elle bannira la discrimination fondée sur la sexualité ou l’identification de genre.

Mais plus important, ce projet de loi niera toute défense pour ceux qui défient ces protections en se basant sur la Loi de Restauration de la Liberté de Religion de 1993. Cette loi sera fort certainement utilisée pour intimider les entreprises, particulièrement les petites entreprises appartenant à des chrétiens.

Le cycle de la liberté

Notre pays sera mis en pièces si les progressistes qui tirent les ficelles de Biden arrivent à leurs fins. La dernière ligne de défense, le droit de garder et de porter des armes est – pour jouer avec les mots – carrément dans la mire des Démocrates.

Alexander Tytler, historien écossais qui vécut à l’époque de la fondation de notre pays, identifia les séquences du « Cycle de la liberté ». Elles sont comme suit :

« Une société démarre dans l’esclavage ; de l’esclavage, elle en vient à la foi spirituelle ; de la foi spirituelle au courage ; du courage à la liberté ; de la liberté à l’affluence ; de l’affluence à l’égoïsme ; de l’égoïsme à la suffisance ; de la suffisance à l’apathie ; de l’apathie à la dépendance ; et de la dépendance de retour à l’esclavage. »

Notre pays est sur le bord de compléter ce cycle. Il n’y a qu’un petit pas pour descendre de la dépendance vers l’esclavage. Le dernier bastion se dressant sur le chemin, ce sont ceux qui chérissent la Vie, la Liberté et la poursuite du Bonheur. Priez pour que bien d’autres se joignent à nous. Alors, peut-être pourrons-nous sauver notre pays de l’abîme et continuer la Grande Expérience.


Par Sandra Myers

Dieu a-t-Il été enlevé de l’éducation de nos enfants ?

Comme vous vous le rappelez, d’abord, dans les années 1960, de nouveaux manuels parurent, mettant l’emphase sur l’évolution plutôt que sur la création. Ensuite, aussi dans les années 1960, la Cour Suprême enleva des écoles la prière et la lecture de la Bible. Pourquoi donc devrions-nous nous attendre à ce que nos enfants se conduisent bien alors qu’on leur enseigne qu’ils ne sont pas plus élevés que des animaux et que les absolus des Écritures ne comptent pas ?

Puis vint l’ère des parents qui voulaient être les « meilleurs amis » de leurs enfants, n’offrant que peu dans le domaine de la discipline et de la guidance. Et avec ça, grâce à la magie de l’Internet, des jeux vidéo et de la télévision, notre jeunesse se voit constamment bombardée de sexe, de violence et de morts épouvantables, de drogues et de questions et de valeurs sociales confuses.

Qu’est-ce qui a causé ces changements drastiques de nos valeurs ? Comment est-ce arrivé si rapidement ? Les vérités absolues de Dieu ont été reniées. Or, cette façon de penser a été adoptée par les écoles, les entreprises, les organisations communautaires, les grands courants d’églises, les groupes sociaux et politiques de partout en Amérique. Tels que sont nos enfants, telle sera notre nation future.

Qu’apprennent-ils ?

De la maternelle à la douzième année, l’enseignement du Tronc Commun déclare s’assurer que tous les enfants sont préparés de manière égale à mesure qu’ils avancent d’un niveau à l’autre en leur dictant exactement ce que chaque étudiant de la maternelle à la douzième année doit savoir en art, en langue et en mathématique au moment de compléter chaque année. Le modèle d’apprentissage « uniforme pour tous » cherche à transformer les enfants en automates anonymes. C’est un véritable abêtissement de nos enfants.

L’école n’enseigne pas à nos enfants comment penser, mais quoi penser.

Or, en commençant par la maternelle, les enfants sont endoctrinés dans l’idéologie des genres. C’est une nécessité pour le bien des enfants, déclare Pamela M. Malins, de l’Université de l’Ouest de l’Ontario :

« L’hétérosexisme et la misogynie demeurent envahissants dans la société nord-américaine, et l’éducation a le potentiel de fournir aux enfants des occasions de rendre différemment le sens des choses et de cultiver une société plus respectueuse et ouverte, en commençant par un curriculum attendu… Les enfants sont actifs dans la construction de leur genre et de leur identité sexuelle, et ils font partie, ou sont entourés, de familles diverses, ou ils remettent en question leur identité personnelle. Dans une société multiculturelle et à modèles multiples, on ne peut ignorer ou éviter la diversité d’identité. Les enfants méritent et ont le droit à une éducation qui inclut et embrasse toutes les options d’identité et toutes les familles. »

Également d’un rapport de Michael McCaffrey, écrivain à RT.com à la suite des émeutes « Lloyd Floyd », sa garderie est maintenant sujette à l’apprentissage de la Théorie sur la Critique de Race et ses éducateurs « éveillés » lui enseignent comment être un activiste. « Ce n’est pas de l’éducation – c’est de l’endoctrinement éhonté, » déclare McCaffrey.

Collège : « Voulez vous des frites avec votre commande ? »

Le temps que les étudiants aillent au collège, il ne pourrait que leur rester que peu de résistance face aux influences du monde. En plus du programme qu’ils ont déjà reçu, ils sont soudainement libérés des leçons et des contraintes de leurs parents. Ils sont aussi entourés de camarades de dortoir de différentes croyances ou sans foi du tout. Dans bien des cas, la culture de la vie collégiale encourage une mêlée générale hédoniste. On oublie Dieu. Ils font partie de la tendance croissante visant à dire au revoir à la foi. Avec cela, la gauche libérale cimente chez les jeunes adultes la programmation qui survient dans la plupart des collèges. Que l’on en fasse de bons petits citoyens du monde.

Dès leur plus jeune âge, et au moment où ils sont le plus impressionnables, l’on n’enseigne pas à nos enfants à penser de façon critique et à comprendre pourquoi ils croient à ce qu’ils croient. Ils n’ont besoin que d’avoir le bon point de vue et forcer les autres à se conformer comme ils ont été forcés de se conformer. Ils s‘engagent dans des arguments où l’emporte la voix la plus forte, car le point de vue de quelqu’un n’est pas meilleur que celui des autres. Ils font pression plutôt que de persuader.

Avance rapide jusqu’à maintenant

Or, entre les émeutes et les bouleversements sociaux, tout comme la distanciation sociale et la quarantaine à cause de la pandémie, les gens, particulièrement nos jeunes, sont programmés pour s’adapter au « changement continuel » et à la « pensée de groupe ». On leur apprend les mandats et le contrôle du gouvernement et à suivre sans poser de question. Ne vous y trompez pas, c’est du contrôle mental maximum basé sur le traumatisme. C’est le genre de programmation que l’on n’oubliera jamais et qui aura un impact à vie.

Conclusion

La lente insinuation de la corruption dans nos enfants a évolué en un lavage de cerveau plein gaz. Les parents, les grands-parents, la famille et les amis doivent reprendre charge de la moralité et de l’éducation éthique de nos enfants, et pas un quelconque enseignant « éveillé » à l’esprit élevé. La Bible donne grande valeur à la connaissance, celle de Dieu et celle de Ses Œuvres. Elle décrit les fruits moraux et spirituels de cette connaissance et définie son but final. Nous devons chercher à créer une fondation chez nos enfants afin que, lorsqu’ils seront vieux, ils ne s’en détournent pas. Enseignez-leur l’amour et les promesses de Dieu. Introduisez-les à leur Seigneur et Sauveur en Le présentant comme leur meilleur ami et leur confident.

L’avenir de ce pays et plus – l’avenir même des âmes de notre précieuse jeunesse – repose sur vous, chers croyants.




D.572 – LE COMBAT DU CHRÉTIEN versus LE PÉCHÉ IMPARDONNABLE

Par Roch Richer

Au fil des ans, plusieurs personnes anxieuses m’ont écrit pour me demander si elles avaient commis le péché impardonnable. Elles ne savaient pas exactement ce que c’était, mais plusieurs passages des Écritures leur laissaient croire qu’elles l’avaient peut-être commis sans s’en rendre compte et elles souffraient d’une indicible angoisse. Peut-être Dieu les avait-Il abandonnées comme on s’éloigne d’un cas désespéré. Certaines se sentaient indignes de tout pardon et en venaient à croire que Dieu ne pouvait plus leur accorder Son pardon. Toutes étaient aux prises avec une faiblesse qu’elles n’arrivaient pas à surmonter et, sombrant dans le découragement, elles croyaient avoir perdu le Saint-Esprit. Certaines personnes se demandaient même si elles l’avaient jamais eu. Elles se sentaient si faibles devant la tentation et voyaient les autres chrétiens apparemment si forts.

Mais le simple fait qu’elles s’inquiétassent à savoir si elles avaient commis le péché impardonnable m’indiquait immanquablement qu’elles ne l’avaient pas commis. Alors, que signifient vraiment les passages des Écritures qui leur font tellement peur et, plus important, que vivaient-elles exactement ? Pourquoi n’arrivaient-elles pas à vaincre leurs faiblesses ? Elles en venaient même à préméditer leurs péchés parce qu’il ne leur semblait servir à rien de les combattre, tout en sachant que ce qu’elles allaient faire était défendu par Dieu… mais elles le faisaient quand même. N’était-ce pas « pécher volontairement » ? N’était-ce pas « retomber dans le péché » ? Ne s’agissait-il pas de « commettre le péché qui mène à la mort » ?

Dans cette étude, nous allons commencer par voir ce qu’est la vraie nature du combat que livrent ces chrétiens démunis et constater qu’il ne s’agit pas du péché impardonnable. Et pour ce faire, il est important de se débarrasser des faux concepts et des fausses théories que véhiculent un trop grand nombre de faux pasteurs et de faux ministres qui s’avèrent tout aussi ignorants que ceux à qui ils veulent enseigner. Il est malheureux qu’il en soit ainsi, mais la chose avait été prédite par Jésus-Christ et Ses apôtres, il y a quelques deux milles ans. Toutefois, il est également dit que la connaissance des Écritures allait augmenter aux temps de la fin.

Est-il vrai qu’il existe un péché impardonnable ? Certains individus haut placés dans la hiérarchie des églises du monde disent qu’une fois qu’une personne se convertit, elle est sauvée et ne peut plus perdre son salut. Ceci à l’encontre d’un grand nombre d’Écritures qui démontre que cela est faux. Dans ce message, nous ne verrons que les passages qui ont un rapport direct avec le péché impardonnable. Voici d’ailleurs un passage de base qui pose le fondement du péché impardonnable, ce péché qui mène à la mort.

« Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui n’est point à la mort, il priera pour lui, et Dieu lui donnera la vie ; savoir, à ceux qui ne pèchent point à la mort. Il y a un péché à la mort ; je ne te dis point de prier pour ce péché-là. Toute iniquité est un péché ; mais il y a quelque péché qui n’est point à la mort » (1 Jean 5:16-17).

Il y a donc un péché qui mène à la mort. Mais de quelle mort s’agit-il ? Car, en fin de compte, tout le monde finit éventuellement par mourir depuis Adam et Ève. Abraham, Isaac et Jacob sont morts aussi et Jésus a pourtant dit que l’Éternel est le Dieu des vivants : « Et quant aux morts, pour vous montrer qu’ils ressuscitent, n’avez-vous point lu dans le livre de Moïse, comment Dieu lui parla dans le buisson, en disant : Je suis le Dieu d’Abraham, et le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob. Or, Il n’est pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants » (Marc 12:26-27). Nous voyons donc qu’Abraham, Isaac et Jacob seront ressuscités et hériteront de la vie éternelle. Par conséquent, le « péché qui mène à la mort », et dont parle Jean, ne mène pas à la première mort qui touche tous les êtres humains sans distinction. Non, ce péché bien spécifique mène à la mort seconde, celle pour laquelle il n’y a pas de résurrection.

Le combat du chrétien

Cependant, avant d’étudier ce péché pour lequel il n’y a pas de pardon, examinons ce que l’on appelle « le combat du chrétien ». Cette lutte est encore bien mal comprise et peu expliquée dans les sermons du dimanche. Il y a beaucoup de confusion sur la nature du péché et le processus des tentations. Beaucoup de gens croient que « pécher par faiblesse », c’est essentiellement succomber à une tentation sous l’effet d’une impulsion momentanée, sur un coup de tête, en se laissant surprendre hors de garde sans avoir le temps de réfléchir. Mais il y a bien plus. Et c’est pourquoi lorsqu’ils sont tentés sur une période plus longue dans laquelle ils ont le temps de réfléchir et qu’ils commettent le péché en sachant fort bien qu’ils contreviennent à un commandement divin, beaucoup de gens se convainquent qu’ils ne pèchent plus par faiblesse, mais « volontairement », simplement parce qu’ils sont conscients de la transgression. Ils en concluent donc qu’il ne peut s’agir que d’un péché impardonnable.

Ce que ces personnes ignorent, c’est qu’un chrétien peut être faible à plus long terme, sur une période qui varie dans le temps. Car, voyez-vous, nous pouvons avoir, sur le plan spirituel, des passages à vide, des moments dans notre vie où nous succombons à répétition sans être capables de résister, et nous avons l’impression de nous retrouver au fond d’un gouffre.

Ce phénomène est le lot de tous les chrétiens. Nous passons tous par là. Cela survient souvent après quelque temps suivant notre conversion, quand notre premier amour et notre zèle ardent ont le souffle court et s’amoindrissent ; bien que nous en sachions assez pour comprendre le fondement du salut, nous avons néanmoins encore de la peine à saisir la manière de persévérer au travers des épreuves et à résister devant les tentations. Ces chrétiens mal équipés entrent dans un combat parfois féroce où, non seulement doivent-ils vaincre leurs impulsions naturelles, mais doivent aussi lutter « …contre les principautés, contre les puissances, contre les seigneurs du monde, gouverneurs des ténèbres de ce siècle, contre les malices spirituelles qui sont dans les airs » (Éphésiens 6:12), autrement dit, contre Satan, ses démons et les hommes méchants et influents du monde.

Cependant, ce combat se joue à l’intérieur de nous. Et dans ces circonstances, il ne s’agit pas d’un péché volontaire, bien que l’on en soit conscient, mais plutôt d’une faiblesse prolongée sur un laps de temps. On ne doit pas confondre cela avec le péché impardonnable. Il ne s’agit pas d’une rébellion ouverte contre Dieu, car le pécheur ressent toujours une profonde tristesse après la consommation de son péché et il ne désire que la force et le courage de demander pardon à Dieu pour sa faute.

Comprenons bien qu’il s’agit de la chair qui triomphe momentanément parce que l’homme intérieur n’est pas encore suffisamment fort. Ce que l’on vit alors est le combat du chrétien. Ce combat, l’apôtre Paul l’a décrit d’une façon remarquable dans son épître aux Romains, au chapitre 7, à partir du verset 14 :

« Car nous savons que la loi est spirituelle ; mais je suis charnel, vendu au péché. Car je n’approuve point ce que je fais, puisque je ne fais point ce que je veux, mais je fais ce que je hais. Or, si ce que je fais je ne le veux point, je reconnais par cela même que la loi est bonne. Maintenant donc ce n’est plus moi qui fais cela, mais c’est le péché qui habite en moi. Car je sais qu’en moi, c’est-à-dire, en ma chair, il n’habite point de bien : vu que le vouloir est bien attaché à moi ; mais je ne trouve point le moyen d’accomplir le bien : car je ne fais pas le bien que je veux, mais je fais le mal que je ne veux point. Or, si je fais ce que je ne veux point, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc cette loi au-dedans de moi, que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends bien plaisir à la loi de Dieu quant à l’homme intérieur ; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui combat contre la loi de mon entendement, et qui me rend prisonnier à la loi du péché, qui est dans mes membres. Ah ! misérable que je suis ! qui me délivrera du corps de cette mort ? Je rends grâce à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur. Je sers donc moi-même de l’entendement à la loi de Dieu, mais de la chair à la loi du péché » (Romains 7:14-25).

Prenez d’abord note que Paul n’a pas écrit au passé mais au présent, et qu’il vivait donc ce combat journellement après sa conversion. Pouvez-vous percevoir dans cette description le combat que vous livrez peut-être en ce moment même et qu’il vous semble toujours perdu d’avance ? L’homme intérieur dont parle Paul, c’est le nouvel homme que Dieu génère par Son Saint-Esprit. Paul ressentait la même chose que nous tous. À la fin de son exhortation, il s’exclame en réclamant la délivrance, tout comme le cri désespéré que lancent les chrétiens après une défaite au combat. Or, l’apôtre connaissait la réponse à sa question, car, par la grâce de Dieu habitant en lui, il savait que Dieu pouvait le délivrer en lui pardonnant et en lui donnant la force de se relever et de persévérer.

Il y a une erreur que les gens d’églises commettent régulièrement parce que des pasteurs ignorants les encouragent en ce sens. C’est d’essayer de changer leur nature humaine. La chose est impossible et ce n’est pas ce que Dieu exige de nous. La loi du péché existera toujours en notre chair. Voilà pourquoi elle est appelée à disparaître. Voyez ce que dit Paul, dans Romains 8:6-7 : « Or, l’affection de la chair est la mort ; mais l’affection de l’Esprit est la vie et la paix ; parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se rend point sujette à la loi de Dieu, et aussi ne le peut-elle point. » La nature charnelle humaine est incapable de faire le bien ; il est inutile d’essayer de la changer et de l’améliorer. Lorsque nous ressusciterons, Dieu va nous donner un nouveau corps d’une nature parfaite et incorruptible (1 Corinthiens 15), qui ne sera pas habité par la loi du péché. Dieu ne changera pas notre nature charnelle, Il va nous en débarrasser !

Le Seigneur met en nous Son Esprit, c’est-à-dire, Sa puissance spirituelle qui engendre en nous un nouvel être, « l’homme intérieur », qui vient cohabiter avec notre nature charnelle. Mais l’homme intérieur dans le nouveau converti est comme un bébé naissant qui a besoin d’être nourri au lait spirituel des Écritures avant de grandir et d’en venir à la nourriture solide. C’est-ce dont l’apôtre Pierre a fait allusion dans sa première épître : « Désirez ardemment, comme des enfants nouvellement nés, de vous nourrir du lait spirituellement pur, afin que vous croissiez par lui » (1 Pierre 2:2).

Cependant, comme le bébé humain, le chrétien ne peut s’en tenir longtemps au seul régime du lait. Or, il y a beaucoup de croyants qui restent au lait pendant des années et ne grandissent dans la connaissance que très lentement et péniblement. Paul a vu ce problème chez certains frères hébreux et il leur dit ceci : « Car au lieu que vous devriez être maîtres, vu le temps, vous avez encore besoin qu’on vous enseigne quels sont les rudiments du commencement des paroles de Dieu ; et vous êtes devenus tels, que vous avez encore besoin de lait, et non de viande solide. Or quiconque use de lait, ne sait point ce que c’est que la parole de la justice ; parce qu’il est un enfant ; mais la viande solide est pour ceux qui sont déjà hommes faits, c’est-à-dire, pour ceux qui, pour y être habitués, ont les sens exercés à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:12-14).

Je dois dire, à la honte de plusieurs chrétiens qui ne passent pas assez de temps à étudier la Parole de Dieu et qui ne savent pas encore utiliser la puissance du Saint-Esprit, qu’ils ne boivent que du lait depuis des années ; et voilà pourquoi, dans le combat dont parle Paul, ils sont dépourvus, démunis, presque nus, ne sachant discerner le bien du mal, le vrai du faux, et ils se promènent d’un échec à l’autre devant les tentations.

C’est la raison pour laquelle vous trouverez ici une description simple et précise de la manière d’envisager le combat du chrétien de façon à ce que vous cessiez de la prendre pour une manifestation du péché impardonnable.

Seul Dieu le Père décide qui Il appelle, ce n’est pas l’homme qui va de lui-même vers Dieu, car l’homme charnel ne cherche pas Dieu. « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne le tire, et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). Puis, Dieu met en nous Son Esprit, Sa puissance spirituelle qui fait de nous un nouvel être, l’homme ou la femme intérieur(e) de nature spirituelle, et c’est cette nouvelle nature que nous avons dès lors la tâche de nourrir et de suivre. La nouvelle nature spirituelle aime Dieu parce qu’elle procède de Lui.

Ainsi, nous devenons des créatures en lesquelles se côtoient deux natures complètement opposées l’une de l’autre et qui s’affrontent journellement, l’une pour nous amener à faire le bien, l’autre pour nous faire tomber dans le mal. Le chrétien ne doit pas perdre son temps à changer sa nature humaine ; il doit plutôt apprendre à se laisser guider par l’Esprit de Dieu en lui et à cesser d’écouter sa nature charnelle.

La meilleure façon pour le chrétien de nourrir sa nature spirituelle, c’est d’étudier la Parole de Dieu . Jésus a dit, dans Jean 6:55 : « Car ma chair est une véritable nourriture, et mon sang est un véritable breuvage. » Christ Se servait de Sa chair et de Son sang comme symboles pour représenter la Parole, la Bible. Car n’oubliez pas que Jésus était la Parole faite chair et sang. En étudiant Sa Parole, nous mangeons Sa chair et buvons Son sang. Parce qu’Il a également dit : « Il est écrit : L’homme ne vivra point de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4:4).

En nourrissant notre homme intérieur avec la Parole de Dieu, nous nous approprions la pensée de notre Seigneur Jésus-Christ et nous évacuons les pensées charnelles du monde. Comprenez bien le procédé du salut. Les êtres humains naissent avec leur nature humaine charnelle uniquement. Dieu l’a voulu ainsi pour que l’homme vienne à comprendre qu’il ne peut accéder à la vie éternelle au moyen de cette seule nature. Lorsque le Père l’attire à Christ, il réalise qu’il existe un vrai moyen efficace d’avoir le salut qui mène à cette vie éternelle. Il doit recevoir la puissance de Dieu, accepter Jésus-Christ comme son Sauveur et cheminer en nouveauté de vie.

Mais le nouveau converti est dans l’enfance de sa nature spirituelle. Comme le corps physique qui a besoin d’être nourri pour grandir, ainsi la nouvelle nature spirituelle a besoin d’être nourrie pour grandir et se renforcer. Comme nous l’avons vu, il se nourrira d’abord du lait pur spirituel qui lui permettra d’assimiler les fondements élémentaires des Écritures. C’est d’ailleurs ce que le nouveau chrétien fait avec voracité quand il entame sa nouvelle vie spirituelle.

Mais bientôt, il se voit engagé dans le combat dont a parlé l’apôtre Paul. Satan sait très bien que c’est le moment pour lui d’attaquer ce petit chrétien encore mal aguerri afin de le faire tomber. Il n’est encore qu’au lait, sa nature spirituelle est frêle, il n’a pas encore l’expérience du combat et, devant la tentation, sa nature charnelle prendra souvent le dessus. Ce sont les premiers rounds du combat. Il faut donc du temps – plus ou moins selon la personnalité de chacun – pour nourrir sa nature spirituelle de manière à ce qu’elle sorte gagnante d’un round du combat. Le tout dépend du zèle et de l’ardeur que le chrétien met à étudier la Parole, à prier, à méditer, etc. Quand il aura bien compris les fondements élémentaires de la saine doctrine, il devra manger de la viande spirituelle solide pour devenir un homme fait qui sache différencier le bien du mal et dire non à sa nature charnelle.

Le chrétien ne doit pas nourrir sa nature charnelle. Satan s’en charge en générant les tentations. Comment s’y prend-il ? Êtes-vous confus concernant la nature d’une tentation ? Croyez-vous qu’une tentation surgit toujours subitement, sans crier gare, en vous prenant par surprise pour que vous réagissiez sur un coup de tête, sans réfléchir ? Un certain nombre de gens pensent que c’est ainsi que l’on pèche « par faiblesse ». Bien que ce genre de tentation existe effectivement, la panoplie du Diable est bien plus étendue.

Voici comment Paul décrit le modus operandi de Satan : « Et lorsque vous étiez morts [spirituellement] en vos fautes et en vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, suivant le train de ce monde, selon le Prince de la puissance de l’air, qui est l’esprit [Satan] qui agit maintenant avec efficace dans les enfants rebelles à Dieu ; entre lesquels aussi nous avons tous conversé autrefois dans les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions de notre nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3).

Évidemment, à l’époque de Paul, on ne connaissait pas les ondes radio, mais il fut possible à Paul de nous transmettre l’idée en employant l’expression « puissance de l’air » qui définit comment Satan agit sur les désirs de nos pensées charnelles et tente de nous influencer en diffusant vers notre cerveau des ondes maléfiques dans le but de jouer sur nos faiblesses particulières. Voilà comment opère l’Adversaire, car il ne peut nous apparaître et nous contacter directement. Dieu ne le lui permet pas.

Satan connaît nos faiblesses et s’y concentre. Or, plusieurs personnes inquiètes en ce qui a trait au péché impardonnable trébuchent sur le sens à donner au mot « faiblesse ». Comme je l’ai écrit un peu plus haut, ils croient que pécher par faiblesse est uniquement se faire prendre par surprise et succomber au péché avant d’en prendre vraiment conscience. Ils en déduisent ainsi que le péché conscient, prémédité, fait de manière « volontaire », n’est pas un péché par « faiblesse » et, à leurs yeux, cela s’avère bien plus grave. Donc, ne réalisant pas ce que veut dire « faiblesse », ils vivent dans la peur d’avoir commis le péché impardonnable.

Or, une faiblesse n’est pas la réaction du croyant face à la tentation, mais un défaut dans son caractère charnel. Par exemple, une personne peut avoir de la difficulté à résister aux désirs sexuels. C’est sa faiblesse. Alors, peu importe si la tentation arrive fortuitement ou qu’elle soit longuement mijotée, des deux manières la tentation s’attaque à sa faiblesse.

Conséquemment, tous les péchés sont le résultat d’une faiblesse. Tous, sans exception. Même si un péché est prémédité, il résulte d’une faiblesse enracinée dans notre nature charnelle. C’est cette nature qui VEUT pécher. Elle le veut d’une manière consciente et elle se montre volontairement faible devant la tentation. Le seul qui n’ait jamais péché par faiblesse, c’est notre Seigneur Jésus-Christ, parce qu’Il était SANS faiblesse. Il n’a pas hérité de la nature charnelle de l’homme, et « l’homme spirituel » Le remplissait parfaitement. « Car Celui que Dieu a envoyé annonce les paroles de Dieu ; car Dieu ne Lui donne point l’Esprit par mesure » (Jean 3:34). Tandis que nous, nous héritons de la nature charnelle depuis le péché d’Adam et Ève.

Alors, si une personne médite dans ses pensées sur un péché qu’elle a envie de commettre, c’est que Satan nourrit ses pensées charnelles par les ondes qu’il lance vers son cerveau et le chrétien, mal affermi, tombe dans le piège satanique et mijote des idées malsaines le poussant à se mettre en situation de pécher. Cette pauvre personne ne peut résister à cela de par ses propres forces.

C’est exactement le combat dont l’apôtre Paul parlait et qui se déroule entre le spirituel et le charnel. Et, invariablement, le chrétien qui perd ses combats à répétition le fait parce qu’il néglige de nourrir l’homme intérieur spirituel. Bien que l’Esprit l’avertisse qu’il s’apprête à commettre un péché, sa nature charnelle est encore trop forte et repousse les alertes de l’Esprit. Le combat peut s’étirer dans le temps, jusqu’à la consommation du péché. Puis, le chrétien se laisse aller au désespoir, c’est-à-dire, exactement là où voulait le voir Satan, car son but n’est pas tant de nous voir pécher comme de nous voir sombrer dans la désespérance et l’abandon. Alors, nous avons honte de nous présenter devant Dieu. Puis, une autre tentation arrive et nous succombons plus facilement ; et nous avons la sensation de nous trouver dans le sable mouvant et de nous enfoncer lentement.

La commission du péché, contrairement à ce que semblent croire un grand nombre de chrétiens, n’est pas le but ultime de Satan. Dans son plan de perdition, le péché est la première étape seulement. Il ne sert à rien à Satan de nous voir pécher si nous demandons immédiatement pardon à Dieu et nous relevons pour continuer notre cheminement spirituel. Ce que cherche Satan, c’est que nous cessions de demander pardon. Ensuite, que nous arrêtions de prier, de lire la Parole et de l’étudier. Il veut que nous ne nourrissions plus l’homme intérieur spirituel en nous jusqu’au point où nous voudrons le rejeter. Nous reparlerons de cela dans les explications au sujet du péché impardonnable.

Alors, ne sous-estimez pas la puissance de l’Esprit de Dieu en vous qui vous fera réaliser l’horreur de votre situation et qui vous rappellera sans cesse la quête du pardon de Dieu. Bien sûr, dans ces conditions, le chrétien a tendance à penser qu’il a tellement péché que le pardon est hors de portée et que la patience de Dieu doit être épuisée en ce qui le regarde. Mais il n’est écrit nulle part dans les Écritures que la patience de Dieu est à l’image de la patience des hommes. Bien au contraire, Dieu ne Se détourne jamais de Ses enfants au cœur contrit et brisé. Remarquez ce que Pierre avait demandé à Jésus concernant le pardon : « Seigneur, jusques à combien de fois mon frère péchera-t-il contre moi, et je lui pardonnerai ? sera-ce jusqu’à sept fois ? Jésus lui répondit : je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à sept fois septante [soixante-dix] fois » (Matthieu 18:22). Donc, jusqu’à quatre cent quatre-vingt-dix fois et, de cette façon, Jésus voulait dire toujours. Croyez-vous que le Seigneur aurait demandé cela de Ses disciples si Dieu ne pouvait pas pardonner bien davantage ?

Avez-vous déjà entendu un père ou une mère dire à son enfant : « Je te pardonne pour cette fois, mais ne recommence plus, sinon… » ? Sinon quoi ? Sinon le parent reniera son enfant et le chassera de sa maison ? Bien sûr que non. Il ou elle veut dire « sinon je devrai te punir ». Et c’est ainsi que Dieu doit agir parfois lorsque Son enfant chrétien se ramollit devant les tentations et qu’il succombe à répétition. Dieu le punit un instant pour que le chrétien réfléchisse et mette de l’ordre dans sa vie, qu’il se repente en revenant vers Lui et qu’il rétablisse ses priorités sur des bases divines.

C’est précisément ce que le roi David a vécu dans l’affaire Urie, ce qui nous sert d’exemple vivant du combat chrétien. Certaines personnes pensent que David a commis ses péchés sur un coup de tête parce qu’elles ne peuvent dire que David avait commis le péché impardonnable étant donné son statut devant Dieu et le poste qu’il occupera dans le Royaume de Christ. D’ailleurs, Dieu qualifia ainsi David : « J’ai trouvé David, fils de Jessé, un homme selon mon cœur, et qui fera toute ma volonté » (Actes 13:22). Ici, Paul citait 1 Samuel 13:14. Imaginez si David avait commis le péché impardonnable, combien de passages des Écritures auraient dû être modifiées par Dieu avant leur rédaction. Néanmoins, ces personnes demeurent convaincues que les gens qui ont agi comme David ont bel et bien commis le péché impardonnable !

D’autres individus disent que le roi David ne possédait pas le Saint-Esprit parce que celui-ci n’aurait été rendu disponible qu’à partir de la Pentecôte. Alors, soit que ces gens-là veulent protéger une fausse doctrine (le dispensationalisme, par exemple), soit qu’elles ne connaissent ni ne lisent la Bible. Dans les deux cas, c’est lamentable.

Examinons donc ce que disent les Écritures. Jean-Baptiste est né six mois avant Jésus. Or, il est écrit, dans Luc 1:15 : « …car il [Jean-Baptiste] sera grand devant le Seigneur, et il ne boira ni vin, ni cervoise ; et il sera rempli du Saint-Esprit dès le ventre de sa mère. » Et quant à sa mère, justement : « Et il arriva qu’aussitôt qu’Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, le petit enfant [Jean-Baptiste] tressaillit dans son ventre, et Élisabeth fut remplie du Saint-Esprit » (v. 41). Et notez que son père ne fut pas en reste : « Alors Zacharie, son père, fut rempli du Saint-Esprit et prophétisa » (v. 67). Et un peu plus loin, on lit ceci : « Or, voici, il y avait à Jérusalem un homme qui avait nom Siméon, et cet homme était juste et craignant Dieu ; et il attendait la consolation d’Israël [la venue du Messie], et le Saint-Esprit était EN lui » (Luc 2:25). Toutes ces personnes ont reçu le Saint-Esprit avant la Pentecôte, pendant qu’elles étaient sous l’Ancienne Alliance !

Alors se peut-il que le roi David ait eut le Saint-Esprit pour être un homme selon le cœur de Dieu ? Lisez ce qu’il a écrit dans le Psaume 51, juste après avoir commis ses péchés avec Bath-Sébah et contre Urie, son mari : « Ne me rejette point loin de ta face, et ne m’ôte pas ton Esprit-Saint » (v. 11). Ne croyez-vous pas que, pour demander à Dieu de ne pas lui ôter Son Esprit, il fallait d’abord que David le possède ? Oui, le Roi David avait le Saint-Esprit, et ce depuis l’onction d’huile que le prophète Samuel lui avait administrée pour le faire successeur de Saül.

Or, si nous lisons attentivement le compte-rendu de ses péchés avec Bath-Sébah et contre Urie, il est parfaitement clair que David n’a pas agi sous un coup de tête. Il a de toute évidence prémédité de coucher avec Bath-Sébah et de faire tuer Urie. Le coup était préparé. Il observa d’abord, du haut de sa terrasse royale, la belle dame qui prenait son bain. Puis, il élabora un plan pour faire tuer Urie pendant la guerre. On ne peut prétendre que David fut ignorant de ce qu’il faisait ou d’avoir été victime d’une « faiblesse passagère ». Ceux qui le croient se mentent à eux-mêmes et se montrent de mauvaise foi.

David était manifestement dans un creux spirituel. Il expérimentait un passage à vide, comme cela nous arrive à tous occasionnellement. Dans sa nature charnelle, il avait pour faiblesse de caractère la convoitise des femmes. La Bible nous dit qu’il a eu plusieurs épouses en même temps. Son fils Salomon, malgré sa légendaire sagesse, hérita de ce défaut à un point tel qu’il sombra dans le paganisme à la fin de sa vie.

En remarquant Bath-Sébah pour la première fois, un combat a dû faire rage en David. Mais il laissa sa nature charnelle prendre le dessus. Il savait fort bien qu’il allait commettre un péché, mais il n’arrivait pas à se tirer des griffes de la chair. Celle-ci a probablement mené David a se bâtir des excuses pour se donner raison d’agir comme il l’a fait. Nous savons ce que c’est. L’influence de Satan par la puissance de l’air. Combien de temps toute cette aventure a-t-elle duré ? La Bible ne le dit pas, mais la succession des événements du récit nous montre que cela a pu s’étendre sur des jours, voire des semaines. Toutefois, après la mort d’Urie, Dieu décida d’envoyer Son serviteur Nathan.

Pourquoi Dieu a-t-Il attendu que David ait commis ses péchés avant d’intervenir ? N’aurait-Il pas pu l’empêcher de tomber dans la tentation ? Mais alors, Il aurait interféré avec le libre choix de David, libre-choix qu’Il lui avait accordé dès sa naissance. Non, Dieu a laissé agir David parce qu’Il connaissait son cœur et savait qu’il allait éventuellement se repentir. L’Éternel voulait en profiter pour mettre par écrit une grande leçon qui allait profiter à de nombreuses générations de Ses enfants par la suite. Vous qui lisez ceci, vous êtes en train de prendre connaissance de ces leçons.

Quand Nathan se présenta devant le roi et lui fit comprendre que Dieu avait révélé à son prophète les péchés de David, celui-ci, rempli de honte, s’écria à Nathan : « J’ai péché contre l’Éternel » (2 Samuel 12:13).

Selon les critères de plusieurs, ce qu’a fait David aurait censé avoir été considéré comme un péché impardonnable et il aurait dû être condamné. Or, voici ce qui est écrit dans le même verset : « Nathan dit à David : Aussi l’Éternel a fait passer ton péché ; tu ne mourras point. » Non seulement Dieu a-t-Il pardonné à David, mais Il l’a fait immédiatement, dès que David eut confessé sa faute. Pourquoi ? Parce que Dieu regarde au cœur et connaît la pensée de l’homme. Dieu savait que, malgré ses fautes et ses faiblesses, David ne Le rejetterait jamais, qu’il avait une bonne attitude et agissait selon Son cœur. Oh, certains diront que David, en péchant de la sorte, n’a certainement pas fait la volonté de Dieu. Mais qu’elle est la volonté de Dieu ? Que nous ne péchions jamais ? Notre Créateur sait mieux que quiconque que cela nous est impossible à cause de notre chair. Alors, qu’est-ce que faire la volonté de Dieu ?

« Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés, et nous nettoyer de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:8-10). Jean faisait-il une différence entre « pécher avec la connaissance » ou « pécher sans la connaissance » ? Non, et il dit au verset suivant : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point ; que si quelqu’un a péché, nous avons un avocat envers le Père, savoir Jésus-Christ, le Juste » (1 Jean 2:1).

Voilà ce qu’est la volonté de Dieu. Si nous péchons – peu importe le péché et peu importe si nous avons la conscience de notre péché – nous nous présentons devant Son trône et nous Lui demandons en toute sincérité de nous pardonner et de nous rendre plus fort et plus sage lorsqu’une autre tentation surviendra. C’est ce que la Bible appelle « persévérer dans la foi ».

Satan agit toujours en contrefaçon de Dieu. Il nous tente pour que nous péchions, mais il ne s’arrête pas là. Il veut ensuite que nous nous découragions au point de ne pas nous présenter devant le trône de Dieu et Lui demander Son pardon. Et il voudrait que nous persévérions dans notre inertie jusqu’à devenir rebelle jusqu’à la toute fin et que nous soyons anéanti par la sentence du péché impardonnable. Au contraire, Dieu sait que nous allons tomber occasionnellement devant la tentation, mais ce qui Lui importe vraiment, c’est notre réaction face à cette défaite. Il veut nous voir persévérer à Lui demander Son pardon, à nous relever et à continuer notre cheminement spirituel jusqu’au retour de Christ. La persévérance dans la foi est plus importante que la défaite ou la victoire devant les tentations. C’est d’ailleurs cette persévérance qui nous amènera à pécher de moins en moins et à ressembler de plus en plus à notre Seigneur et Sauveur.

Cependant, dans l’exemple de David, Dieu nous donne aussi une autre leçon. Un père châtie son enfant pour que l’instruction pénètre plus profondément. Alors, même si Dieu a pardonné à David, Il l’a quand même puni sévèrement, suite à ses péchés, non seulement au bénéfice de David, mais également pour que cela serve aux enfants de Dieu à travers les âges.

Dieu nous accorde donc Son pardon lorsque nous nous présentons devant Lui aussi souvent que nous péchons et nous repentons. Mais lorsque la chose arrive à répétition à cause d’une faiblesse que nous n’arrivons à vaincre, Dieu n’hésitera pas à intervenir et à nous punir afin de nous secouer et nous amener à faire des changements importants dans notre vie. Un passage des Proverbes résume comment Dieu peut agir avec chacun de Ses petits enfants. En s’adressant aux parents, Il dit : « Applique ton cœur à l’instruction et tes oreilles aux paroles de science. N’écarte point du jeune enfant la correction ; quand tu l’auras frappé de la verge, il n’en mourra point. Tu le frapperas avec la verge, mais tu délivreras son âme du sépulcre » (Proverbes 23:12-14).

Dieu peut donc choisir de punir ou non un de Ses enfant s’Il juge que le besoin s’en fait sentir, mais Il ne refuse JAMAIS Son pardon à celui qui se repent avec sincérité. Le prix qu’Il a payé est trop grand pour que Sa patience soit aussi courte que celle des hommes.

Comment vaincre la nature charnelle par les exercices spirituels

Les péchés sont ainsi le résultat de nos faiblesses, des défauts de caractère que nous traînons dans notre chair. Satan connaît chacune de nos faiblesses et il s’attaque à notre chair pécheresse pour nous faire tomber. Il ne s’attaque pas à notre homme spirituel habité du Saint-Esprit. Il sait qu’il ne peut combattre l’Esprit de Dieu en nous. Alors il pousse notre nature charnelle à faire le sale boulot. Si nous ne sommes solidement ancrés au Rocher de notre salut, nous serons ballottés et nous tomberons.

Comment pouvons-nous sortir de ce maelstrom spirituel ? Comment pouvons-nous arriver à faire le bien que nous voulons faire et éviter le mal que nous ne voulons pas faire ? « Car sans moi, vous ne pouvez rien faire », a bien spécifié Jésus, dans Jean 15:5. Mais bien sûr ! Voilà précisément notre solution : Christ en nous peut vaincre la tentation qui nous assaille. Mais comment Le laisser agir ? La majorité des croyants connaissent déjà la réponse, mais en négligent la pratique.

  • Priez Dieu le Père en Lui confiant tous vos sentiments face aux tentations. Parlez-Lui comme vous parlez à un ami intime. Réalisez vraiment que Dieu connaît toutes vos pensées et le fond de votre cœur, car Il vous a fabriqué cellule par cellule et Il savait avant le début de la création qu’Il vous créerait, vous personnellement. Votre nom est écrit dans Son Livre de Vie depuis tout ce temps. Il sait ce que vous avez fait, ce que vous faites et ce que vous ferez dans l’avenir. Il est donc futile d’être embarrassé de Lui parler en toute franchise et de tout votre cœur, car Il est votre plus grand secours, votre aide infiniment précieuse et toute-puissante.
  • Lisez chaque jour la Parole de Dieu, lentement, en vous concentrant sur ce que vous lisez. Ce faisant, vous mangez le Pain de vie qui nourrit l’homme intérieur. Sans vous en rendre compte, vous assimilerez les pensées de Dieu et en viendrez peu à peu à changer votre vision du monde et des choses.
  • Chaque jour, étudiez la Parole de Dieu. Plus que la simple lecture, l’étude vous donnera la viande solide pour devenir un « homme fait et aguerri ». Écrivez dans un cahier les versets qui vous interpellent et les réflexions qu’ils vous suscitent. Cherchez les passages parlant d’un même sujet. Procurez-vous une concordance ou téléchargez un logiciel biblique pour vous aider dans vos recherches. Vous serez étonnés des progrès que vous ferez dans la compréhension des Écritures.
  • Plutôt que de mijoter une tentation à laquelle vous succomberez, méditez sur la pensée de Dieu concernant votre faiblesse ; réfléchissez aux conséquences de succomber à la tentation, sur le témoignage que vous rendez sur la terre, au scandale qu’occasionne votre chute, sur le mal que le péché vous fait subir personnellement ou fait subir à votre entourage. Analysez votre problème en ce sens plutôt que de perdre votre temps à rêvasser sur les plaisirs éphémères du péché.
  • Usez de sagesse, d’intelligence et de discipline pour éviter les occasions de pécher, les endroits inappropriés et les mauvaises relations avec des gens qui vous entraînent au mal. Cela voudra peut-être dire d’apporter des changements importants à votre style de vie, car un chrétien qui se détourne du monde ne fait plus toutes les choses malsaines qu’il faisait auparavant. Coupez les liens avec les personnes dont l’influence est néfaste. Nettoyez peu à peu votre vie. Dieu appelle Ses enfants à sortir de Babylone. Or, Babylone n’est pas un lieu précis, c’est la façon charnelle de vivre.

Nous pourrions appeler les points précités des exercices spirituels. Prenez l’exemple d’une personne qui a décidé de se mettre physiquement en forme parce que son tonus est trop faible et qu’elle manque d’énergie et de force. Elle se procure une méthode efficace d’entraînement éprouvé et débute ses séances. Au début, elle ressent de la fatigue, de la douleur et constate la faible performance de ses muscles. Elle est plusieurs fois tentée de tout laisser tomber, mais elle sait qu’elle doit persister. Alors elle continue et, à mesure que le temps passe, ses muscles se raffermissent et grossissent, ils acquièrent de la résistance et augmentent en performance. Peu à peu, la personne peut exécuter des séances plus intenses et plus longues. Elle s’aperçoit que, non seulement ses muscles ne lui font plus mal, mais ils ont maintenant tellement d’énergie qu’ils ont besoin d’exercices. Plus la personne avance et plus les séances sont faciles et bénéfiques.

Le même phénomène se produit quant aux exercices spirituels. Au début de vos études de la Bible, il se peut que vous ne compreniez pas grand-chose de ce que vous lisez, que vous vous lassiez et soyez tentés de tout laisser tomber. Mais si vous persévérez, les morceaux du grand casse-tête divins commenceront à se mettre en place et vous vous apercevrez que vous pensez de plus en plus en fonction de ce que vous voyez dans les Écritures. Vous serez bientôt à même de répondre aux questions que vous vous posiez au début. Vous saisirez la grande ligne directrice du Plan de Dieu pour les hommes. Vous ne voudrez plus abandonner cette Manne salvatrice et vos heures d’étude augmenteront pour votre plus grand bien.

S’il vous arrive encore parfois de tomber dans la tentation, vous ne désespérerez pas, car vous aurez les outils pour revenir plus fort, par la prière, la lecture et l’étude, la méditation et même par le jeûne dans les moments difficiles.

Cependant, ne vous faites pas l’illusion que vous devez « mériter » le pardon de Dieu. Les exercices spirituels que nous venons de voir ne vous méritent pas le salut. Ce sont des outils pour que vous persévériez dans le salut que Dieu vous donne gratuitement. Le salut ne vient pas des œuvres, il nous vient par la grâce que Dieu nous a faite de venir en chair sur terre pour payer à notre place l’amende encourue par nos péchés. Jésus-Christ, de par Sa justice parfaite, nous a mérité le pardon et le salut.

Alors, peu importe si le péché que vous avez commis vous dégoûte – et il doit vous dégoûter – cela ne doit pas vous empêcher de vous présenter humblement devant le Père au ciel pour recevoir le pardon qu’Il veut vous accorder. Ne Lui empêchez pas ce plaisir à cause de votre gêne mal placée. Il n’y a rien qui puisse ébranler Dieu ou Le surprendre. Plus votre péché est grave à vos yeux, plus Dieu sait jusqu’à quel point vous avez besoin de Lui, de son aide et de Son pardon pour avoir l’âme soulagée. Le découragement est une arme de Satan pour vous faire abandonner. Évitez ce piège en vous présentant promptement devant le trône de Dieu et en reprenant de plus bel vos exercices spirituels pour nourrir votre être intérieur rempli de l’Esprit.

Puis, allez de l’avant en ayant conscience que vous êtes à nouveau lavé et justifié aux yeux du Seigneur. « La justice, dis-je, de Dieu par la foi en Jésus-Christ, s’étend à tous et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a nulle différence, vu que tous ont péché, et qu’ils sont entièrement privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:22).

Le péché impardonnable

Le combat que mènent tous les chrétiens est la lutte que se livrent la nature charnelle et la nature spirituelle en chacun de nous. Cela n’a rien à voir avec le péché impardonnable. Toutefois, celui-ci existe bel et bien. Tous les péchés conduisent à la première mort. Mais ils sont effacés de devant Dieu lorsque nous nous présentons en prière devant Lui et que nous Lui demandons de les pardonner en appliquant le sang de notre Seigneur Jésus-Christ sur nos péchés. En persévérant dans cette démarche, nous revivrons en Lui dans la vie éternelle. Or, quel est ce péché singulier que Dieu ne pardonne pas et qui mène à la mort seconde mentionnée dans Apocalypse 20:14 ? « Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu : c’est la mort seconde. » De plus, nous voyons qui y seront jetés : « Mais quant aux timides, aux incrédules, aux exécrables, aux meurtriers, aux fornicateurs, aux empoisonneurs, aux idolâtres et à tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, qui est la mort seconde. (Apocalypse 21:8).

Mais n’avons-nous pas commis de ces péchés-là avant notre conversion et même après ? N’avons-nous pas été pardonnés ? Pourquoi Dieu nous aurait-Il pardonné si ces péchés mènent à la mort seconde ? Qu’est-ce qui fait que ces péchés pourraient devenir impardonnables ? Nous allons voir que, de par eux-mêmes, tous ces péchés sont pardonnables, mais ils peuvent devenir impardonnables si l’attitude du pécheur est mauvaise et persistante. Comment cela survient-il ?

Notre Seigneur nous a donné des indices importants sur la nature de ce péché. Voyons un passage généralement cité pour décrire le péché impardonnable. Les Pharisiens n’aimaient pas l’attention que la foule portait aux Paroles et aux miracles de Jésus-Christ et ils ne rataient aucune occasion pour Le critiquer, Le dénigrer et Le décrier.

« Mais les Pharisiens ayant entendu cela, disaient : celui-ci ne chasse les démons que par Béelzébul, prince des démons. Mais Jésus connaissant leurs pensées, leur dit : tout Royaume divisé contre soi-même sera réduit en désert ; et toute ville, ou maison, divisée contre soi-même ne subsistera point. Or si Satan jette Satan dehors, il est divisé contre soi-même ; comment donc son Royaume subsistera-t-il ? Et si je chasse les démons par Béelzébul, par qui vos fils les chassent-ils ? c’est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges. Mais si je chasse les démons par l’Esprit de Dieu, certes le Royaume de Dieu est venu jusqu’à vous. Ou, comment quelqu’un pourra-t-il entrer dans la maison d’un homme fort, et piller son bien, si premièrement il n’a lié l’homme fort ? et alors il pillera sa maison. Celui qui n’est point avec moi, est contre moi ; et celui qui n’assemble point avec moi, il disperse. C’est pourquoi je vous dis, que tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné. Et si quelqu’un a parlé contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais si quelqu’un a parlé contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni en ce siècle, ni en celui qui est à venir » (Matthieu 12:24-32).

Voyons maintenant Marc 3:28-30 qui nous donne des renseignements additionnels. « En vérité je vous dis, que toutes sortes de péchés seront pardonnés aux enfants des hommes, et aussi toutes sortes de blasphèmes par lesquels ils auront blasphémé ; mais quiconque aura blasphémé contre le Saint-Esprit, n’aura jamais de pardon, mais il sera soumis à une condamnation éternelle. Or c’était parce qu’ils disaient : il est possédé d’un esprit immonde. »

Puis, Luc 12:8-10 jette encore plus de lumière sur ces paroles de Jésus : « Or je vous dis, que quiconque me confessera devant les hommes, le Fils de l’homme le confessera aussi devant les Anges de Dieu. Mais quiconque me reniera devant les hommes, il sera renié devant les Anges de Dieu. Et quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais à celui qui aura blasphémé contre le Saint-Esprit, il ne lui sera point pardonné. »

Nous avons donc tous les éléments pour comprendre ce que voulait dire Jésus par le blasphème contre l’Esprit. Commençons tout d’abord par le passage de Luc où Christ dit : « …quiconque me confessera devant les hommes, le Fils de l’homme le confessera aussi devant les Anges de Dieu ». Confesser Jésus devant les hommes, c’est témoigner ouvertement devant les hommes que Jésus est le Sauveur, le seul moyen de salut, comme l’a déclaré l’apôtre Pierre devant la foule : « Sachez, vous tous et tout le peuple d’Israël, que ç’a été au Nom de Jésus-Christ le Nazarien, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts ; c’est, dis-je, en son Nom, que cet homme qui parait ici devant vous, a été guéri. C’est cette Pierre, rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la pierre angulaire. Et il n’y a point de salut en aucun autre : car aussi il n’y a point sous le ciel d’autre Nom qui soit donné aux hommes par lequel il nous faille être sauvés » (Actes 4:10-12)

Alors, si confesser le Fils de l’homme veut dire témoigner que le salut se trouve en Jésus-Christ seul, par opposition, renier le Fils de l’homme, Jésus-Christ, c’est donc nier devant les hommes que Jésus-Christ est la voie du salut. Or, dans Luc 12, renier le Christ est distingué de « parler contre le Fils de l’homme » parce que ceci peut être pardonné. Cependant, renier le Fils de l’homme est l’équivalent de blasphémer contre le Saint-Esprit. Et cela ne sera pas pardonné.

Dans le passage de Marc 3, nous voyons que tous les péchés seront pardonnés, et même tous les blasphèmes, car, dans le passage de Matthieu 12, il est bien écrit « tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes » ; donc, « toutes sortes de péché » veut bien dire « tout péché ». Toutefois, le « blasphème contre le Saint-Esprit » c’est-à-dire, comme nous venons de le voir dans Luc 12, « renier le Fils de l’homme devant les hommes », « n’aura point de pardon ». Et nous voyons aussi que « blasphémer contre l’Esprit », c’est « parler contre le Saint-Esprit », et donc, du même fait, « renier le Fils de l’homme », Jésus-Christ.

Les athées et les membres des autres religions renient-ils Jésus-Christ ? Il est évident qu’ils ne croient pas que Jésus-Christ soit le Messie, et certains iront même jusqu’à le blasphémer ; mais, alors pourquoi ? Premièrement, ils ne connaissent pas le Christ et, deuxièmement, ils n’ont pas le Saint-Esprit pour les éclairer. Voilà pourquoi ceux qui condamnent les Pharisiens qui ne reconnaissaient pas le Christ en Jésus, et croyaient qu’Il faisait des miracles au nom de Satan, sautent trop vite aux conclusions. N’oubliez pas qu’après la Pentecôte, « …un grand nombre aussi de sacrificateurs obéissaient à la foi » (Actes 6:7).

Jésus n’a pas dit aux Pharisiens que c’étaient eux qui avaient blasphémé contre le Saint-Esprit, « C’était parce qu’ils disaient : Il est possédé d’un esprit immonde » qu’Il en a profité pour enseigner une distinction importante.

Bien sûr, si nous n’avions que ces trois passages pour expliquer ce qu’est le blasphème contre le Saint-Esprit, il nous serait encore difficile de comprendre ; mais il existe d’autres passages pour nous éclairer davantage. Jésus a utilisé de nombreuses paraboles et des comparaisons pour enseigner Ses disciples. Or, dans ces paraboles, le Christ prenait souvent l’occasion pour insérer des instructions qui, à prime abord, ne semblaient pas avoir un rapport avec le sujet principal dont Il traitait.

En voici deux où Il a introduit des renseignements concernant le péché impardonnable. Mais la plupart des gens ne font pas le lien, car ils sont uniquement concentrés sur l’objet principal de la parabole. Commençons par Luc 19:11-27. Dans ce passage, Jésus conte la parabole des dix marcs d’argent distribués à dix des serviteurs d’un seigneur.

« Et comme ils entendaient ces choses, Jésus poursuivit son discours, et proposa une parabole, parce qu’il était près de Jérusalem, et qu’ils pensaient qu’à l’instant le Règne de Dieu devait être manifesté. Il dit donc : un homme noble [Jésus-Christ] s’en alla dans un pays éloigné [le ciel], pour se mettre en possession d’un Royaume [le Royaume de Dieu sur terre à venir bientôt], mais dans la vue de revenir. Et ayant appelé dix de ses serviteurs [des disciples et des pasteurs], il leur donna dix marcs d’argent [des dons spirituels] et leur dit : Faites-les valoir jusqu’à ce que je vienne. [Mais remarquez bien ce qui suit.] Or ses citoyens [les Juifs et les anciens] le haïssaient : c’est pourquoi ils envoyèrent après lui une députation, pour dire : nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous. Il arriva donc après qu’il fut retourné, et qu’il se fut mis en possession du Royaume, qu’il commanda qu’on lui appelât ces serviteurs à qui il avait confié son argent, afin qu’il sût combien chacun aurait gagné par son trafic. » Vient ensuite la revue des serviteurs par le maître et son appréciation de la fructification de son argent.

Reprenons au verset 20 : « Et un autre vint, disant : Seigneur, voici ton marc que j’ai tenu enveloppé dans un linge ; car je t’ai craint, parce que tu es un homme sévère; tu prends ce que tu n’as point mis, et tu moissonnes ce que tu n’as point semé. [Voilà bien l’attitude d’un homme qui ne veut pas servir Dieu.] Et il lui dit : méchant serviteur, je te jugerai par ta propre parole [Dieu va juger cet homme selon le choix qu’il aura librement fait de Le rejeter] : tu savais que je suis un homme sévère, prenant ce que je n’ai point mis, et moissonnant ce que je n’ai point semé [c’est l’opinion que ce genre d’homme se fait de Dieu] ; pourquoi donc n’as-tu pas mis mon argent à la banque, et à mon retour je l’eusse retiré avec l’intérêt ? [Il a refusé de faire fructifier les dons spirituels que Dieu lui avait donnés afin d’évangéliser et de porter témoignage.] Alors il dit à ceux qui étaient présents : Ôtez-lui le marc, et donnez-le à celui qui a les dix. Et ils lui dirent : Seigneur, il a dix marcs. Ainsi je vous dis, qu’à chacun qui aura, il sera donné ; et à celui qui n’a rien, cela même qu’il a, lui sera ôté. Au reste, amenez ici ces ennemis qui n’ont pas voulu que je régnasse sur eux, et tuez-les devant moi. » C’est cette petite instruction que les gens survolent sans en percevoir tout le sens.

Voilà pourtant ce qui explique le péché impardonnable et sa conséquence éternelle. Quelque personne que ce soit qui, en toute connaissance de cause et de façon volontaire et délibérée, persiste jusqu’à la fin à refuser que le Christ-Roi règne sur elle est vouée à la seconde mort qui est éternelle. Ce sont ces gens-là qui seront jetés dans le feu de la géhenne.

Pour Se faire bien comprendre de Ses disciples, Jésus a utilisé une autre parabole que nous allons aussi examiner. Il est écrit, dans Matthieu 21:33-46 :

« Ecoutez une autre similitude : il y avait un père de famille [Dieu le Père] qui planta une vigne [le peuple élu], et l’environna d’une haie [la loi], et y creusa un pressoir, et y bâtit une tour ; puis il la loua à des vignerons [les Lévites, les sacrificateurs, puis les pharisiens, les scribes et les anciens], et s’en alla dehors. Et la saison des fruits étant proche, il envoya ses serviteurs [les premiers prophètes] aux vignerons, pour en recevoir les fruits. Mais les vignerons ayant pris ses serviteurs, fouettèrent l’un, tuèrent l’autre, et en assommèrent un autre de pierres. Il envoya encore d’autres serviteurs [les petits prophètes jusqu’à Zacharie et Malachie] en plus grand nombre que les premiers, et ils leur en firent de même. Enfin, il envoya vers eux son propre fils [Jésus-Christ, Emmanuel], en disant : ils auront du respect pour mon fils. Mais quand les vignerons virent le fils, ils dirent entre eux : celui-ci est l’héritier ; venez, tuons-le [“Crucifie-Le !”], et saisissons-nous de son héritage [le Royaume de Dieu]. L’ayant donc pris, ils le jetèrent hors de la vigne [Jésus fut crucifié hors des murs de Jérusalem], et le tuèrent. Quand donc le Seigneur de la vigne sera venu [le retour du Christ-Roi], que fera-t-il à ces vignerons ? Ils [les Pharisiens de l’époque de Jésus qui s’apprêtaient à le tuer] lui dirent : il les fera périr malheureusement comme des méchants, et louera sa vigne à d’autres vignerons [les pasteurs de la véritable Église], qui lui en rendront les fruits en leur saison. Et Jésus leur dit : n’avez-vous jamais lu dans les Ecritures : “la pierre [Jésus-Christ] que ceux qui bâtissent ont rejetée, est devenue la maîtresse pierre du coin ; ceci a été fait par le Seigneur, et c’est une chose merveilleuse devant nos yeux” ? C’est pourquoi je vous dis, que le Royaume de Dieu vous sera ôté [le Royaume a été ôté des mains des Juifs qui voulaient s’en emparer sans avoir Dieu comme Roi, et il a été donné à l’Église des croyants en Christ qui acceptent joyeusement que Celui-ci soit leur Roi et Maître], et il sera donné à une nation qui en rapportera les fruits. Or celui qui tombera sur cette pierre en sera brisé ; et elle écrasera celui sur qui elle tombera. Et quand les principaux Sacrificateurs et les Pharisiens eurent entendu ces similitudes, ils connurent qu’il parlait d’eux. Et ils cherchaient à se saisir de lui, mais ils craignirent les troupes, parce qu’on le tenait pour un Prophète. »

Dans le passage de Matthieu, comme dans celui de Luc, il s’agit d’une race de vipères (c’est Christ Lui-même qui les appelle ainsi) qui, non seulement refuse le règne de Christ sur elle, mais veut aussi s’emparer du Royaume de Dieu… sans Dieu ! Leurs traditions (le Talmud babylonien et la Kabbale) leur promettent qu’il y aura une Utopie juive, un Nouvel Ordre Mondial dans lequel les Juifs seront leur propre Messie et règneront sur tous les Gentils.

Rendus à ce point, ils savent pertinemment qu’ils combattent Dieu en face et n’en tirent que de l’orgueil, sans ressentir aucun repentir. Or, sans ce repentir, Dieu ne peut leur pardonner contre leur gré, Il ne fera pas entrer dans son Royaume quelqu’un qui ne veut pas y être. Ils ont été créés avec le libre-choix et ils choisissent de dire non au salut de Dieu. Il va donc respecter leur choix et les renvoyer au néant d’où ils ont été tirés.

Nous voyons nettement que le péché impardonnable n’est pas un péché comme les autres ; mais c’est une attitude, un comportement général, une disposition d’esprit bien arrêtée chez ceux qui ont pour père le Diable de qui ils copient la rébellion ouverte. Nous allons voir un peu plus loin que Satan est l’exemple « par excellence » de l’être qui commet le péché impardonnable par son attitude vaniteuse, incroyablement orgueilleuse et qui refuse toute forme de soumission à son propre Créateur. Satan et consorts n’accepteront jamais de s’humilier devant Dieu et d’admettre qu’ils ont eu lamentablement tort. C’est l’attitude dont les apôtres nous mettent en garde.

Le Saint-Esprit est le signe en nous que nous reconnaissons la souveraineté de Dieu dans notre vie. Cependant, nous conservons notre libre-choix. Voilà pourquoi Dieu a créé l’homme de matière physique périssable. À un moment donné précis de notre vie, Dieu Se manifeste à nous et nous appelle au salut, nous faisant comprendre que, sans Son aide, sans son Saint-Esprit, il nous est impossible d’accéder à la vie éternelle qu’Il nous offre de façon gratuite. C’est alors que nous devons user de notre libre-choix :

  • Dire « oui », recevoir Son Esprit en nous et reconnaître Sa souveraineté sur nous, accepter qu’Il applique le sang de Son Fils sur nos péchés pour les effacer, persévérer jusqu’à la fin dans la foi et, ultimement, régner après la Résurrection comme rois sous la gouverne du Christ-Roi ; ou…
  • Dire d’abord « oui » à l’appel de Dieu et recevoir Son Esprit, mais cesser éventuellement de s’en servir, se rebeller contre la souveraineté de Dieu et refuser Sa gouverne dans notre vie en se disant que personne ne viendra nous dicter notre conduite. C’est un péché de nature impardonnable ; ou…
  • Dire « non » à l’appel manifeste de Dieu au salut, refuser Son Esprit sous prétexte que l’on ne veut pas que Dieu règne sur soi. C’est un péché de nature impardonnable parce que la personne refuse le pardon à cause du même orgueil démesuré qui habite Satan, le Diable.

Beaucoup de chrétiens sont encore confus quant à la nature du Saint-Esprit. En grande partie, cela est dû au fait qu’ils ont adopté le faux concept de la trinité. Mais le Saint-Esprit n’est pas une personne distincte : c’est la puissance de la pensée de Dieu. Notez bien ceci : si le Saint-Esprit était une Personne, eh bien, selon Matthieu 1:20, c’est lui qui serait le père de Jésus et non pas le Père Lui-même : « Mais comme il pensait à ces choses, voici, l’ange du Seigneur lui apparut dans un songe, et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains point de recevoir Marie, ta femme : car ce qui a été conçu en elle, est du Saint-Esprit. »

En recevant le Saint-Esprit, le croyant est régénéré, son homme intérieur spirituel est engendré et il ou elle devient fils ou fille de Dieu. C’est ainsi le sceau spirituel par lequel le croyant démontre son appartenance au Seigneur, le Christ-Roi. Voilà pourquoi le blasphème contre le Saint-Esprit est le fait de rejeter le sceau d’appartenance à Dieu, mépriser Sa souveraineté dans notre vie et prendre le même chemin que Lucifer qui a chuté et est tombé du ciel pour devenir Satan. Dans le même sens, l’homme est aussi tombé la première fois lors du premier péché qu’il a commis dans sa vie. Il est tombé sous le coup de la condamnation. Mais Dieu a pourvu au moyen de le relever par le sacrifice de Christ. Or, si, après avoir été relevé, l’homme rejette volontairement le sacrifice pour retomber dans une vie de péchés, il n’y aura pas de pardon parce qu’il n’y a pas d’autre sacrifice. Comme Satan, ce pécheur refusera de demander pardon pour ses péchés. Car il ne croit plus que ce qu’il fait soit mal ; il remet en doute la prérogative de Dieu de lui interdire de faire tout ce que sa chair désire et qu’Il ait autorité sur lui. C’est une rébellion satanique qui nie que Dieu ait tous les droits de décréter ce qui est bien et ce qui est mal

« s’ils retombent… »

Hébreux 6:4-6 et 10:26-32 sont assurément des passages clés expliquant le péché impardonnable. Malheureusement, un manque de compréhension de certaines doctrines fondamentales des Écritures embrouille un grand nombre de croyants et les empêche d’en faire une lecture correcte. Citons donc ces versets :

« Or, il est impossible que ceux qui ont été une fois illuminés, et qui ont goûté le don céleste, et qui ont été faits participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne Parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir ; s’ils retombent, soient changés de nouveau par la repentance, vu que, quant à eux, ils crucifient de nouveau le Fils de Dieu, et l’exposent à l’opprobre » (Hébreux 6:4-6).

La plupart des gens qui lisent ces versets sont portés à fixer leur attention principalement sur deux éléments : « participants du Saint-Esprit » et « s’ils retombent ». C’est avec raison que la majorité s’entend pour dire que les personnes dont parle Paul ont effectivement reçu le Saint-Esprit. Mais ceux qui croient au calvinisme ou à une variante du salut inconditionnel, s’y refusent parce que cela démolit leur fausse croyance. Le verset est pourtant bien clair.

Cependant, l’expression « s’ils retombent » est automatiquement interprétée comme « si quelqu’un pèche à nouveau ». Voilà pourquoi le passage en entier leur semble si problématique, difficile à comprendre et encore plus à expliquer. Paul ne dit pas « s’ils retombent dans le péché » ; il dit simplement « s’ils retombent ». Ce sont les hommes qui ajoutent « dans le péché » à leur interprétation. Ils prennent pour acquis qu’il ne peut s’agir de rien d’autre. Ils lisent donc la suite, « qu’ils soient changés de nouveau par la repentance », sans en saisir le sens.

Détaillons le passage. Voyons de qui parlait Paul. Lorsque Dieu appelle une personne, celle-ci est illuminée par des vérités divines qui lui sont révélées, une connaissance nouvelle qui lui fait prendre conscience que Dieu existe réellement, et alors, elle goûte le don céleste du salut lui étant offert grâce au sacrifice de Christ sur la croix. Se repentant, elle se fait baptiser et reçoit le don inestimable du Saint-Esprit (Actes 2:38). Elle mange la Parole avec avidité et anticipe avec joie son entrée dans le Royaume de Dieu.

Donc, Paul parle d’une personne qui se convertit et devient fils ou fille de Dieu. Puis, Paul émet l’hypothèse d’une tragique éventualité : la perte de son salut. Paul parle de la possibilité qu’une personne pourrait retomber et qu’il lui serait alors impossible d’être à nouveau changée par la repentance. Étant donné que Paul dit « s’ils REtombent », c’est qu’ils sont d’abord tombés une première fois. Personne ne se souvient du premier péché qu’il a commis. Mais ce péché nous a effectivement fait tomber, mais dans quoi ? S’il s’agissait du péché, le deuxième que nous avons commis nous aurait déjà fait « retomber », et nous serions « retombés » des milliers de fois depuis lors. Même après notre conversion, quand Dieu nous a pardonné tous nos péchés passés, nous avons encore commis des péchés, et nous en commettons toujours, car notre combat n’est pas terminé contre notre nature charnelle. Alors, est-il sensé de dire que « retomber » veut dire « pécher à nouveau » puisque nous avons tous péché au moins une fois depuis notre conversion ? Quelle serait la conclusion logique et simple d’une telle conception ? Selon cette interprétation, PERSONNE ne pourrait être sauvé, car tous ont RE-péché.

Mais que veut dire Paul ? Qu’est-il donc arrivé lorsque nous avons péché pour la première fois et que l’iniquité fut trouvée en nous ? Essentiellement la même chose qu’avec Adam et Ève : NOUS SOMMES TOMBÉS SPIRITUELLEMENT MORTS !

En parlant des hommes non convertis, Jésus a dit : « Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts » (Matthieu 8:22). Étant donné qu’un mort physique ne peut enterrer un cadavre, Jésus parlait de toute évidence des morts spirituels. Et Il poursuivit avec constance dans cette ligne de pensée au travers de Ses paroles. « En vérité, en vérité je vous dis : que celui qui entend ma parole, et croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne sera point exposé à la condamnation, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24). L’apôtre Paul l’avait fort bien compris et appliquait ce concept véridique dans ses écrits : « Car si par l’offense d’un seul la mort a régné par un seul, beaucoup plutôt ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce, et du don de la justice, régneront en vie par un seul, qui est Jésus-Christ … Afin que comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour conduire à la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 5:17, 21). L’apôtre Jean l’avait aussi très bien saisi : « En ce que nous aimons nos frères, nous savons que nous sommes transférés de la mort à la vie : celui qui n’aime point son frère, demeure en la mort » (1 Jean 3:14).

Jésus et Ses apôtres parlaient évidemment de ceux qui sont tombés spirituellement morts. Un cadavre ne commet pas de péchés. Mais les morts spirituels sont ceux qui sont tombés dans le péché sans avoir été relevés. Et c’est ce que nous étions tous avant notre réconciliation avec Dieu par la foi dans le sacrifice de Christ. Notre état a donc été changé lors de notre repentance. C’est ce qu’explique fort bien l’apôtre Paul quand il dit : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, par Sa grande charité de laquelle Il nous a aimés ; lors, dis-je, que nous étions morts en nos fautes, Il nous a vivifiés ensemble avec Christ, par la grâce duquel vous êtes sauvés » (Éphésiens 2:4-5).

Pour que vous saisissiez bien que Paul parlait de morts spirituels, voyez ce qu’il a dit aux Romains, juste avant le passage cité plus haut : « Car si, lorsque nous étions ennemis nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de Son Fils, beaucoup plutôt étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie » (Romains 5:10). Pour Paul « morts dans nos fautes » équivaut à « ennemis de Dieu ». Les cadavres physiques ne sont ennemis de personne ; les ennemis sont ceux qui ne sont pas réconciliés avec Lui ; spirituellement, ils sont sans vie.

Donc, quelque temps après notre naissance physique, le péché fut trouvé en nous et nous n’avions que notre nature charnelle pour combattre contre… notre nature charnelle. Mission impossible ! Sans le savoir à ce moment-là, nous avons crucifié le Fils de Dieu pour notre propre compte. Nous sommes alors TOMBÉS dans la mort spirituelle. Mais, bien des années plus tard, Dieu S’est manifesté à nous et Il nous a réconciliés avec Lui grâce à la mort physique de Son Fils. Alors, en mettant Son Esprit en nous, Dieu a engendré une nouvelle créature, l’homme intérieur, d’une nature spirituelle et Il nous a vivifiés par la repentance.

Toutefois, s’il advenait que nous retombions morts spirituellement, après avoir été réconciliés avec Dieu, nous ne pourrions être changés à nouveau par la repentance, car nous crucifierions à nouveau le Fils de Dieu. Or, il n’y a pas de second sacrifice de Christ, le premier ayant été amplement suffisant.

C’est exactement dans ce même sens que Paul a écrit aux Hébreux, un peu plus loin, au chapitre 10, des versets 26 à 32 : « Car si nous péchons volontairement [c’est-à-dire, si nous retombons volontairement et consciemment dans la mort spirituelle] après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés ; mais une attente terrible de jugement [la seconde mort physique], et l’ardeur d’un feu qui doit dévorer les adversaires. Si quelqu’un avait méprisé la loi de Moïse, il mourait sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins. De combien plus grand tourment pensez-vous donc que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu et qui aura tenu pour une chose profane le sang de l’alliance par lequel il avait été sanctifié et qui aura outragé l’Esprit de grâce ? Car nous connaissons Celui qui a dit : ”C’est à moi que la vengeance appartient, et je le rendrai, dit le Seigneur”. Et encore : ”Le Seigneur jugera Son peuple”. C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. Or, rappelez dans votre mémoire les jours précédents durant lesquels, après avoir été illuminés, vous avez soutenu un grand combat de souffrance [le combat entre la nature spirituelle et la nature charnelle]. »

Si vous comprenez convenablement le passage d’Hébreux 6, celui-ci devient clair et limpide. L’expression « si nous péchons volontairement » signifie que nous rejetons la vie de combat spirituelle et retournons à la mort spirituelle dont nous avions été relevés auparavant par le sacrifice de Christ ; nous voulons retourner à un style de vie de péchés sans plus chercher à nous en repentir. Nous nous mettons, non plus seulement à transgresser la loi de Christ, mais nous commençons à la mépriser, ce qui est beaucoup plus grave, car cela entraîne la mort seconde. Alors, Paul dit que, si ceux qui méprisaient la loi de Moïse, c’est-à-dire qui, non seulement la transgressaient, mais en plus ne voulaient plus vivre sous elle, mouraient sans miséricorde, imaginez ceux qui méprisent maintenant la loi de Christ de la Nouvelle Alliance et la rejettent en bloc, quel sera leur sort ? Il s’agit de plus qu’une transgression, consciente ou non ; il est littéralement question de fouler aux pieds le sacrifice du Fils de Dieu qui nous avait auparavant rachetés, profaner Son précieux sang qui avait jusque-là effacé tous nos péchés, faire outrage au Saint-Esprit de Dieu qui nous guidait jusqu’alors. Il s’agit d’autre chose que de simplement succomber à une tentation.

Voilà l’explication du péché impardonnable. La personne qui se rend jusque-là après avoir été convertie se donne la mort spirituellement alors qu’elle avait été vivifiée par l’Esprit. Elle le fait de manière volontaire en décidant de rejeter le Plan de salut de Dieu. Elle ne veut plus en faire partie. Vous conviendrez avec moi que c’est de la pure folie. Mais semble-t-il qu’il y aura des hommes et des femmes qui se seront rendus jusque-là. Quant à les identifier, seul Dieu peut en juger, car Il regarde au fond du cœur de chacun de nous.

C’est pourquoi l’apôtre Jean a écrit que nous ne pouvons pas prier pour ce péché-là, car cette affaire reste entre Dieu et la personne qui en est coupable. Mais nous devons nous demander ce qui pousse quelqu’un à en venir à prendre une décision aussi létale. Nous allons examiner quelques versets qui amènent une réponse. Nous verrons que l’orgueil, ce sentiment de vanité qui envahit le cœur des hommes, est au centre de cette attitude de rébellion. Nous avons dit que Satan est l’exemple numéro un de ce comportement aux conséquences irrévocables.

« Fils d’homme, prononce à haute voix une complainte sur le Roi de Tyr, et lui dis : ainsi a dit le Seigneur l’Eternel : toi à qui rien ne manque, plein de sagesse, et parfait en beauté ; Tu as été en Héden le jardin de Dieu ; ta couverture était de pierres précieuses de toutes sortes, de Sardoine, de Topaze, de Jaspe, de Chrysolithe, d’Onyx, de Béryl, de Saphir, d’Escarboucle, d’Emeraude, et d’or ; ce que savaient faire tes tambours et tes flûtes a été chez toi ; ils ont été tous prêts au jour que tu fus créé. Tu as été un Chérubin, oint pour servir de protection ; je t’avais établi, et tu as été dans la sainte montagne [gouvernement] de Dieu ; tu as marché entre les pierres éclatantes. Tu as été parfait en tes voies dès le jour que tu fus créé, jusqu’à ce que la perversité a été trouvée en toi. Selon la grandeur de ton trafic on a rempli le milieu de toi de violence, et tu as péché ; c’est pourquoi je te jetterai comme une chose souillée hors de la montagne de Dieu [chassé du gouvernement de Dieu], et je te détruirai d’entre les pierres éclatantes, ô Chérubin ! qui sers de protection. Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, tu as perdu ta sagesse à cause de ton éclat ; je t’ai jeté par terre, je t’ai mis en spectacle aux Rois, afin qu’ils te regardent. » (Ézéchiel 28:12-17).

Nous avons ici la description de ce qui s’est passé lorsque Lucifer, alors la plus belle création de Dieu, a littéralement créé le mal. Son incomparable beauté lui est montée à la tête et un nouveau sentiment, que personne n’avait jamais ressenti auparavant, s’est emparé de son esprit en le lui pervertissant au point qu’il s’est soulevé contre son Créateur et a fomenté un coup d’état. Il a convaincu un tiers des anges de le suivre dans sa folie des grandeurs. Mais, dans Son infinie puissance, Dieu les a chassés du ciel. Et Satan, l’Adversaire, est tombé en entraînant ses démons avec lui.

Cet être surnaturel avait perdu le sens de la soumission et de l’humilité. Il avait créé l’orgueil, la source de sa rébellion contre Dieu. Qu’est-ce que l’orgueil ? N’est-ce pas le sentiment d’être supérieur à ce que l’on est réellement, une vision faussée de sa propre position, la croyance d’être plus intelligent que les autres ? Lucifer s’est fait une opinion de lui-même enflée par le fait qu’il était parfait en beauté, en sagesse et en intelligence. Il s’est cru plus grand que Dieu Lui-même et se croyait en droit de prendre Sa place.

« Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles [les anges] de Dieu : je siégerai sur la montagne [le gouvernement]  de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. Mais tu es descendu dans le Sépulcre, dans les profondeurs du tombeau ! » (Ésaïe 14:12-15).

Après son péché, Lucifer, devenu dès lors Satan le Diable, est tombé du ciel, il a été abattu à terre et, finalement, il est descendu dans le sépulcre, les profondeurs du tombeau, c’est-à-dire, les bas-fonds de la terre, l’abîme sans fond. Il est tombé au sens littéral et aussi au sens spirituel. Lucifer est mort spirituellement. Et l’homme qui commet son premier péché meurt donc aussi spirituellement. Comme Adam et Ève qui, suite à leur péché, sont morts spirituellement. Cependant, s’il n’y a aucun salut pour le Diable et les démons, l’homme peut être relevé et vivifié.

En tant que Parole de Dieu, Jésus a vu tomber Satan : « Je contemplais Satan tombant du ciel, comme un éclair » (Luc 10:18). Et depuis la création de l’homme, Satan essaie d’amener l’humanité dans sa chute. Or, les êtres humains les plus orgueilleux sont les plus vulnérables. Ils recherchent le pouvoir, le prestige, la richesse, et Satan est prêt à le leur offrir, car il leur dit : « Je te donnerai toute cette puissance et leur gloire, car elle m’a été donnée, et je la donne à qui je veux. Si tu veux donc te prosterner devant moi, tout sera tien » (Luc 4:6-7).

Parmi les plus puissants de ce monde, il y en a un nombre effarant d’êtres humains qui ont choisi d’adorer cette créature plutôt que le Créateur. Accepteront-ils un jour de s’humilier devant Dieu et de reconnaître qu’ils ont été grandement séduits par le « dieu de ce siècle », Mammon/Satan ?

Bien des gens, et même des chrétiens, ont une idée étroite de ce que peut constituer un péché. Ils n’y voient que la transgression d’une loi dûment écrite et établie. S’ils ne transgressent pas la loi, ils sont sans péché, croient-ils. Ils ne comprennent que vaguement les péchés qui ne se font qu’en pensée ou dans le cœur de notre nature charnelle. Ces transgressions sont du domaine de l’esprit et ne laissent souvent aucune trace physique. La convoitise, l’envie, l’orgueil…

Ah, cet orgueil, la propre justice, cette faiblesse subtile dont Job souffrait parce qu’il ne la percevait pas en lui, du moins, jusqu’à ce que Dieu Se compare à lui et lui signifie sa petitesse. Secoué de sa torpeur, Job a réagi avec humilité et il a reconnu l’infinie grandeur de Celui avec qui il voulait follement plaider.

Étant un péché de la pensée charnelle, l’orgueil n’est pas si facile à déceler parce que, fondamentalement, l’orgueilleux ne se reconnaît pas cette faiblesse, et bien souvent tout autre faiblesse. C’est le trait de caractère que privilégie Satan pour influencer les hommes assoiffés de pouvoir et d’argent, et ils deviennent de la pâte à modeler entre ses mains. Voilà le péché qui peut perdre et mener à la mort finale et éternelle.

Nous allons maintenant examiner quelques cas des Écritures que certains enseignants bibliques donnent comme exemples de personnes qui ont commis le péché impardonnable parce qu’ils semblent rencontrer leurs critères personnels de ce qu’est ce péché. Mais vous allez comprendre, à la lumière de ce que nous avons traité jusqu’ici, que ces enseignants se trompent et se portent en juges dans un domaine qui ne leur appartient pas de juger. Ce jugement n’appartient qu’à Dieu.

Judas Iscariot

Voyons tout d’abord le cas de Judas Iscariot. Cet homme a commis un péché que l’on qualifie d’inimaginable dans la chrétienté : il a trahi le Seigneur Jésus-Christ afin qu’Il soit crucifié. Il a vendu Dieu dans la chair. Assurément, on ne pourrait imaginer de pire crime. Et je suis sérieux en disant cela, car un homme qui trahit délibérément son Dieu a certainement commis le péché impardonnable. Mais… ce n’est pas ce que Judas a fait.

Comment a-t-il réagi à la suite de son forfait ? « Alors Judas, qui L’avait trahi, voyant qu’Il était condamné, se repentit et reporta les trente pièces d’argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, en leur disant : J’ai péché en trahissant le sang innocent. Mais ils lui dirent : Que nous importe ? tu y aviseras. Et après avoir jeté les pièces d’argent dans le temple, il se retira, et s’en étant allé, il s’étrangla » (Matthieu 27:3-5).

« Hommes frères, il fallait que soit accompli ce qui a été écrit, et que le Saint-Esprit a prédit par la bouche de David, touchant Judas, qui a été le guide de ceux qui ont pris Jésus. Car il était de notre corps, et il avait reçu sa part de ce ministère. Mais s’étant acquis un champ avec le salaire injuste qui lui avait été donné, et s’étant précipité, son corps s’est crevé par le milieu, et toutes ses entrailles ont été répandues » (Actes 1:16-18).

Judas fut choisi par Dieu pour accomplir une tâche bien précise : remettre Jésus entre les mains du Sanhédrin. Cet homme était nettement affligé d’une grande faiblesse : il convoitait l’argent. Et, chose ironique, c’est à lui que Jésus avait confié les cordons de la bourse du ministère des apôtres. « Alors Judas Iscariot, fils de Simon, l’un de Ses disciples, celui à qui il devait arriver de le trahir, dit : Pourquoi ce parfum n’a-t-il pas été vendu trois cents deniers, et cet argent donné aux pauvres ? Or il dit cela, non point qu’il se souciât des pauvres, mais parce qu’il était larron, et qu’il avait la bourse, et portait ce qu’on y mettait » (Jean 12:4-6).

Si l’on s’y arrête, le comportement psychologique de Judas est relativement simple à analyser. Il avait été incorporé à un groupe d’hommes entourant le Fils de Dieu parce que le Père avait vu en lui quelqu’un ayant les prédispositions requises pour accomplir ce qui avait été prophétisé. Judas ne comprenait sûrement pas cela. Il considérait sans doute Jésus comme un homme d’exception, de toute évidence béni par Dieu, mais avait-il saisi que Jésus était Dieu dans la chair ? Il était témoin de l’antagonisme qui existait entre le Maître et les sacrificateurs. À un moment donné, il a senti qu’il y avait un coup d’argent à faire et il a proposé au Sanhédrin d’identifier Jésus pour trente pièces d’argent. Il ne pensait pas que les choses dégénéreraient par la suite et que Jésus serait condamné. Il croyait probablement qu’Il allait S’en tirer, compte tenu du fait qu’il n’y avait aucun crime à Lui reprocher. Mais les choses prirent une mauvaise tournure. Judas compris que cela allait trop loin et que son geste en était responsable. Il fut envahi de remords au point qu’il s’enleva la vie.

Lorsque Jésus a choisi Judas comme disciple, Il savait déjà tout ce qui allait arriver, car Jésus connaît le cœur des hommes. Pourtant, Il ne lui fit que cette remarque : « Or, le Fils de l’homme S’en va, selon qu’il est écrit de Lui ; mais malheur à cet homme par qui le Fils de l’homme est trahi ! il eût été bon à cet homme-là de n’être point né » (Matthieu 26:24). Jésus savait quels tourments psychologiques allait subir Judas quand il se rendrait compte qu’il avait trahi son Dieu. Mais Jésus a-t-Il tenté de le dissuader ? Pas du tout, Il laissa Satan s’emparer du cœur de Judas et lui dit simplement : « Fais au plus tôt ce que tu as à faire » (Jean 13:27).

Judas est mort avant que les apôtres reçoivent le Saint-Esprit. Il n’avait donc que sa nature charnelle de non converti pour comprendre les événements. Il ne fut pas participant du Saint-Esprit ; il ne fut pas illuminé et il était ainsi comme tous ceux qui ont crucifié le Christ. Or, en parlant de tous ceux-là, le Fils de l’homme a dit à Son Père, juste avant de mourir sur la croix : « Père ! pardonne-leur : car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23:34). Judas n’a eu qu’une très vague perception de ce qu’il avait fait. Mais il était trop tard, Satan s’étant emparé de lui le temps qu’il sorte de table, lors de la dernière Cène jusqu’à ce qu’il réalise la condamnation de Jésus. Alors, il s’est repenti en réalisant que ce qu’il avait fait était mal. Il a réagi comme la nature humaine pousse certaines personnes à faire, par un geste extrême de fuite : le suicide.

« Si quelqu’un a parlé contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné, » a dit Jésus, dans Matthieu 12:32. C’est ce qu’a fait Judas, un pauvre homme non converti appelé à exécuter un sale boulot unique dans toute l’histoire de l’humanité. Judas n’a pas commis le péché impardonnable. Il ne savait probablement pas ce que c’était. J’ai la conviction qu’il fera partie de la Deuxième Résurrection dans laquelle il aura la chance de recevoir le Saint-Esprit.

Ananias et Saphira

Deux autres personnages bibliques sont aussi pointés du doigt comme ayant commis le péché impardonnable : Ananias et son épouse Saphira. Citons d’abord le passage qui se trouve dans Actes 4:36-37 et 5:1-13 :.

« Or Joses, qui par les apôtres fut surnommé Barnabas (c’est-à-dire, Fils de consolation), Lévite, et Cyprien de nation, ayant une possession, la vendit, et en apporta le prix, et le mit aux pieds des apôtres. Or un homme nommé Ananias, ayant, avec Saphira, sa femme, vendu une possession, retint une partie du prix, du consentement de sa femme, et en apporta quelque partie, et la mit aux pieds des apôtres. Mais Pierre lui dit : Ananias, comment Satan s’est-il emparé de ton cœur jusques à t’inciter à mentir au Saint-Esprit, et à soustraire une partie de la possession ? Si tu l’eusses gardée, ne te demeurait-elle pas ? Et étant vendue, n’était-elle pas en ta puissance ? Pourquoi as-tu formé un tel dessein en ton cœur ? Tu n’as pas menti aux hommes, mais à Dieu. Et Ananias entendant ces paroles, tomba et rendit l’Esprit ; ce qui causa une grande crainte à tous ceux qui en entendirent parler. Et quelques jeunes hommes se levant, le prirent et l’emportèrent dehors, et l’enterrèrent. Et il arriva, environ trois heures après, que sa femme aussi, ne sachant point ce qui était arrivé, entra ; et Pierre prenant la parole, lui dit : Dis-moi, avez-vous autant vendu le champ ? Et elle dit : Oui, autant. Alors Pierre lui dit : Pourquoi avez-vous fait un complot entre vous de tenter l’Esprit du Seigneur ? Voilà à la porte les pieds de ceux qui ont enterré ton mari, et ils t’emporteront. Et au même instant elle tomba à ses pieds, et rendit l’esprit. Et quand les jeunes hommes furent entrés, ils la trouvèrent morte ; et ils l’emportèrent dehors, et l’enterrèrent auprès de son mari. Et cela donna une grande crainte à toute l’Église, et à tous ceux qui entendaient ces choses. Et beaucoup de prodiges et de miracles se faisait parmi le peuple, par les mains des apôtres ; et ils étaient tous d’un accord au portique de Salomon. Cependant, nul des autres n’osaient se joindre à eux ; mais le peuple les louait hautement. »

Trop de gens lisent ce passage d’une manière superficielle, le tenant uniquement pour un événement sensationnel, et ils survolent sans la voir la leçon donnée par Dieu aux membres de Son l’Église. Et ils acceptent ensuite facilement les explications tout aussi superficielles de leurs pasteurs. Plusieurs idées et concepts ont été élaborés dans lesquels on cite ce passage comme preuve de leurs fausses théories. Par exemple, certains s’en servent pour obliger leurs membres à payer intégralement une dîme de leurs revenus, alors que ce passage n’a aucun rapport avec la dîme de l’Ancien Testament qui ne s’applique d’ailleurs pas du tout à l’Église.

Mais il y a aussi ceux qui y voient un exemple du péché impardonnable parce qu’ils ne comprennent pas ce qu’est celui-ci, ni ce qui est réellement arrivé dans le cas d’Ananias et Saphira, et surtout pourquoi Dieu les a tués instantanément. Or, tout est dans le texte même.

Situons d’abord l’époque. Nous sommes ici au tout début de la jeune Église de Christ, peu de temps après la Pentecôte. Les apôtres commencent alors à superviser son organisation. Le Corps de Christ se compose de gens nouvellement convertis, remplis de zèle et de ce que Christ appelle le « premier amour ». Ils ne savent encore que peu de choses du Plan de Dieu, mais ils ont l’amour de la vérité et l’ardent désir de changer leurs mauvaises voies.

À Jérusalem, les apôtres se tenaient ensemble et opéraient des prodiges et des miracles tout en affermissant l’assemblée des nouveaux croyants. D’un seul cœur, ceux-ci furent inspirés de vendre de leurs possessions afin de venir en aide à ceux qui se trouvaient dans la pauvreté dans le but de ne voir personne manquer du nécessaire. Ce devait être une période merveilleuse et chaleureuse dont nous sommes bien loin, aujourd’hui.

Or, dans l’assemblée, il y avait un homme et sa femme, nommés Ananias et Saphira, qui, après avoir vu l’exemple de Joses, dit Barnabas, qui avait eu la pensée généreuse de vendre sa possession et d’en donner le prix aux apôtres, voulurent également passer pour généreux et sans doute recevoir ensuite des louanges pour leur don. C’est une attitude très répandue dans les gros ministères modernes et les rassemblements télévangéliques où des gens fortunés donnent ostensiblement de gros montants d’argent à des prédicateurs cupides et véreux qui inscrivent volontiers le nom des vaniteux donateurs sur une plaque qu’ils affichent sur les murs de leurs églises toutes neuves.

Barnabas le Lévite était un croyant véritable et son geste n’était pas guidé par l’orgueil. On le voit plus tard prendre Saul de Tarse sous son aile et en faire son compagnon de voyage jusqu’à ce que celui-ci devienne l’apôtre Paul.

Ananias et Saphira étaient eux aussi vaniteux et cupides. Pierre devait les avoir bien observé depuis leur première venue dans l’assemblée des saints, et lorsqu’Ananias lui présenta son don, le chef des apôtres, sachant à qui il avait affaire et conduit par l’Esprit, perçut immédiatement les motifs d’Ananias. Ceux-ci ne cadraient pas avec l’attitude d’un vrai chrétien. Pierre savait ce qu’avait dit Jésus en parlant des faux prophètes et, par extension, des vrais et des faux croyants : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » (Matthieu 7:16). Et ceux d’Ananias étaient mauvais.

Comment Pierre a-t-il su qu’Ananias mentait sur le montant d’argent de la vente de son champ ? Ananias ne le lui avait pas révélé, bien sûr. Il fallait nécessairement que Pierre l’eût observé depuis un certain temps et que le Saint-Esprit le lui inspire. Il voyait qu’Ananias et son épouse essayaient de se faire passer pour des chrétiens, mais ils n’avaient pas le Saint-Esprit. Leur tentative de tromper Pierre sur le prix du champ n’était que le mauvais fruit, l’indice d’une tare plus grave. Ce n’était pas pour ce mensonge qu’ils sont morts subitement, ni la raison pour laquelle Pierre les accusa d’avoir menti au Saint-Esprit. Toutefois, ils sont bien morts parce qu’ils avaient menti au Saint-Esprit. Incidemment, vous remarquerez qu’il est écrit qu’ils ont « menti » au Saint-Esprit, c’est-à-dire, à Dieu, et non pas qu’ils ont « blasphémé » le Saint-Esprit. La nuance est importante et il ne faut pas confondre ces deux termes. Pierre dit aussi qu’ils ont « tenté » le Saint-Esprit, ce qui équivaut à mentir.

Donc, si ce n’était pas parce qu’ils avaient menti au sujet du prix, qu’ont-ils fait ? Comment peut-on mentir au Saint-Esprit ou le tenter ? Et pourquoi cela a-t-il résulté en la mort d’Ananias et de Saphira ? Leur mensonge envers Pierre a fait comprendre à celui-ci ce qu’ils avaient fait pour tenter le Saint-Esprit. Ananias et Saphira n’éprouvaient aucun repentir. Ils étaient restés morts spirituellement. Ils avaient probablement été baptisés, mais leurs péchés restaient toujours présents parce qu’ils ne s’en étaient pas repentis. Devant les autres, ils avaient feint de se repentir à Dieu, mais ils savaient qu’ils mentaient et Dieu l’a révélé en Esprit à Pierre qui les a débusqués.

Dans le monde, beaucoup de gens pensent pouvoir tromper Dieu et Lui cacher des choses. Il y en a même qui sont membres d’églises et souvent ils occupent de hauts rangs dans la chrétienté mondaine. Mais ils devront un jour revenir de leurs illusions, car on ne Lui en passe pas.

Par conséquent, Ananias et Saphira ne pouvaient entrer dans le Corps de Christ. Ils auraient été des loups dans la bergerie. Mais Pierre aurait pu simplement les chasser et leur interdire l’accès à l’assemblée. Sont-ils morts seulement pour cela ou y avait-il une autre raison ? La réponse se trouve encore dans le texte. Cet événement tragique « …causa une grande crainte à ceux qui en entendirent parler … Et cela donna une grande crainte à toute l’Église, et à tous ceux qui entendaient ces choses » (vs 5 et 11). Pourquoi Dieu voulait-Il provoquer une sainte crainte chez Ses enfants et leur entourage ? Y avait-il un sérieux avertissement derrière tout cela ? Voyez ce qui est écrit par la suite : « Et beaucoup de prodiges et de miracles se faisait parmi le peuple, par les mains des apôtres, et ils étaient tous d’un accord au portique de Salomon » (v. 12). Les apôtres étaient les oints de Dieu et Il voulait que l’on ait un grand respect pour leur apostolat. Et nous lisons ensuite : « Cependant, nul des autres n’osaient se joindre à eux, mais le peuple les louait hautement » (v. 13).

Cela nous rappelle ce qui était survenu à Marie, la sœur de Moïse, lorsqu’elle et son frère Aaron ont manqué de respect envers leur frère. Marie a été punie par la lèpre. Il y a plusieurs autres exemples d’hommes et de femmes qui ont subi un sort funeste pour s’être dressé contre un oint de l’Éternel. Les apôtres devaient être grandement respectés, non seulement par les membres de l’Église, mais par les habitants de Jérusalem et d’ailleurs afin qu’ils puissent faire leurs œuvres avec efficacité et autorité.

Pour en revenir à la question du péché impardonnable, si nous nous référons à ce qui est écrit dans Hébreux 6:4-6, nous ne pouvons que constater qu’Ananias et Saphira ne rencontraient pas les conditions du péché impardonnable, car ils ne furent pas « illuminés », ou « participants du Saint-Esprit ». Ils ne sont donc pas « retombés » puisqu’ils n’avaient préalablement pas été relevés de leur première chute spirituelle. Comme Judas, ils sont morts sans avoir reçu l’appel de Dieu, ni le Saint-Esprit, bien qu’ils accomplissaient inconsciemment une tâche précise. Il n’y a pas de doute dans mon esprit qu’ils vont se retrouver à la Deuxième Résurrection dans des conditions idéales pour se convertir.

Conclusion

Pour terminer, j’aimerais réitérer qu’il ne faut pas confondre le combat que mène tout chrétien contre sa nature charnelle et le péché impardonnable. La personne qui chute devant la tentation, mais qui s’en repent de tout son cœur, n’a pas commis le péché impardonnable. Il lui sera toujours possible de se présenter en esprit devant Dieu par la prière et demander un pardon qui lui sera gracieusement accordé par son Père au ciel. Nous le devons tous à notre Seigneur Jésus-Christ qui S’est offert Lui-même pour que nos péchés soient effacés et pour que nous soyons toujours réconciliés à Dieu.

Tandis que le péché impardonnable est une affaire d’attitude rebelle persistante. Comme le croyant qui sera sauvé et qui entrera dans la vie éternelle s’il persévère dans la foi jusqu’à la fin, de même le rebelle sera perdu et subira la mort éternelle s’il persiste dans sa rébellion jusqu’à la fin.

Or, en persévérant dans notre combat, la victoire nous est acquise et nous recevrons une couronne qui fera de nous les rois du Grand Roi dans Son Royaume à venir.




L’aube d’une nouvelle année

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Janvier 2021

Par Jerry Barret

À chaque année, au premier janvier, des millions d’Américains ont en vue de s’améliorer en prenant des résolutions personnelles et en s’établissant des buts. Vous pouvez voir cela par les fenêtres de tous les lieux d’exercices à travers le pays. Ceux qui s’emploient à la bonne santé en faisant régulièrement de l’exercice sont forcés d’ajuster leur horaire pour éviter les foules qui s’en suivent. Toutefois, cela n’est pour eux qu’un embêtement mineur. Ils savent qu’en février ces guerriers qui foncent dans les séances d’entraînement auront abandonné en retournant à leurs vieilles habitudes.

Toutefois, ce janvier-ci ne sera pas comme ceux de mémoire récente. De nombreux gyms ont été fermés à cause d’un confinement draconien ordonné par les gouvernements locaux ou étatiques. Bien que jugé inconstitutionnel par les propriétaires commerciaux touchés, le public en général s’est à peine prononcé. « Nous devons pratiquer ces lignes de conduite au nom de la sécurité, » a-t-il comme mantra.

À mesure que s’accroit notre « sécurité », nos libertés rétrécissent. Ceux qui croient encore être libres en Amérique, vous devez vous réveiller et humer le café. Lentement, mais sûrement, nos libertés se sont érodées pour n’être qu’à deux doigts du néant.

Je me rappelle qu’enfant je marchais avec Papa jusqu’aux portes de l’aéroport en vue de son vol vers une destination déterminée par ses supérieurs des Forces aériennes des États-Unis. Notre famille avait l’habitude de se promener nonchalamment dans tout l’aéroport en attendant que son vol soit annoncé, en le regardant marcher vers la passerelle, puis voir son avion décoller.

Grâce au travail interne appelé 9/11, une grosse colonne de liberté fut enlevée des piliers de l’Amérique. Aujourd’hui, seuls ceux qui ont des billets peuvent se rendre jusqu’aux portes. Et ce après avoir passé par un contrôle de sécurité où l’on vérifie votre identité et votre carte d’embarquement. Une fois accepté, vous devez pratiquement vous déshabiller et passer dans une machine à rayon-x. Tous les bagages que vous transportez doivent aussi passer au rayon-x, testés pour fin de résidus d’explosifs avant qu’on vous les redonne pendant que vous vous rhabillez. Les accolades et les embrassades d’au revoir sont maintenant restreintes à la zone de chargement, et tout cela au nom de la sécurité.

Nous, les moutons, n’avons rien à penser de ces nouvelles « précautions ». Nos leaders ont nos meilleurs intérêts à cœur, n’est-ce pas ? Peu importe le fait que certains employés mécréants des aéroports sont reconnus pour partager des images des machines à scanner les corps. Ni le fait qu’aucun acte terroriste n’ait été contrecarré par ces procédures envahissantes. Au début, les reporters et les enquêteurs indépendants se mirent à tester l’efficacité de ces procédures, et ils finirent par être fortement désappointés.

Cette phase du grand plan étant complétée, il était temps de faire le pas suivant. Cet événement annonciateur arriva le 18 octobre 2019 à New York City. Tenu conjointement entre le Centre de Sécurité Sanitaire Johns Hopkins, le Forum Économique Mondial et la Fondation Bill et Melinda Gates, l’Événement 201 s’avéra un exercice pandémique de haut niveau. Cet exercice servait à illustrer les domaines où les partenariats publics et privés seraient nécessaire en cas de pandémie sévère.

Ainsi que j’en ai fait la documentation dans des bulletins précédents et dans des émissions radiophoniques antérieures, cette pLandémie a été lancée sur une population sans méfiance en surgissant sur la scène en mars de 2020. La peur, répandue par les grands courants médiatiques sous la direction de l’élite, a agrippé le pays dans sa poigne d’acier. Un nombre croissant de mort a occupé la une des reportages de nouvelles. On a présenté des images d’hôpitaux remplis de médecins et d’infirmier(e)s désespérés essayant apparemment de traiter des milliers de patients. Des sacs mortuaires remplissaient les chariots que l’on acheminait vers les camions réfrigérés.

Les gouverneurs et les fonctionnaires locaux ou étatiques élus ont tous promulgué des ordres de confinement dans l’effort « d’aplatir la courbe » des infections qui, semblait-il, se répandait comme une traînée de poudre sur toute la planète. Au début de ces ordonnances, l’on nous a dit que deux semaines seraient probablement suffisantes pour reprendre le contrôle de la situation. Hélas, nous aplatissons la courbe depuis maintenant neuf mois.

Chose ironique ou non, cette pLandémie est survenue au moment même où l’économie américaine rebondissait. Des usines revenaient en Amérique, et avec elles des emplois dont nous avons grand besoin. Le chômage dans les communautés minoritaires connaissait des baisses record. Les transactions et les traités qui ne bénéficiaient pas à l’Amérique furent réécris. On remettait de l’avant le concept de « l’Amérique d’abord ». Est-ce que les accusations infructueuses contre le Président Donald Trump et son soutien croissant par la classe moyenne des travailleurs ont mis la puce à l’oreille de l’élite ?

Comme on dit, avec du recul, c’est 20/20. Il est toujours plus facile de discerner les motifs une fois que les dés sont jetés, et le temps est un allié, pas un handicap à la prise de décision. Mais avec l’Agenda 21 des Nations Unis pointant à l’horizon, on peut se demander ce qui va suivre.

Avec la soi-disant victoire électorale de Joe Biden en tant que prochain Président, un changement crucial semble venir, et il ne sera pas beau. La législation imminente de la Chambre des Représentants contrôlée par les démocrates met en lumière l’avenir sombre de notre pays. La Loi sur l’Égalité, ainsi que la Loi sur la Sensibilisation envers l’Antisémitisme — lesquelles j’ai discuté avec le révérend Ted Pike dans mon émission radio [Anti-Christian Legislation is Pouring Out of Congress (Une législation antichrétienne déferle du Congrès) disponible en format cassette ou CD] — sont des assauts directs contre les chrétiens. Si les démocrates peuvent mettre la main sur le Sénat en se sauvant avec la Géorgie, comme le dit le vieux dicton : « Katy, barre la porte à double tour ».

Il y a aussi, dans le pipeline de la destruction, le H.R. 5717, surnommé la Loi sur la Prévention de la Violence par les Armes et la Sécurité Communautaire. Si cet projet de loi législatif est adopté et signé en tant que loi, la structure de la réglementation gouvernementale va changer radicalement. Entre autres changements, le projet de loi propose ce qui suit :

  • Il exige des individus qu’ils obtiennent un permis d’achat, d’acquisition ou de possession d’armes à feu ou de munitions [l’emphase est ajoutée] ;
  • L’âge minimum des acheteurs d’armes à feu et de munitions passe de 18 à 21 ans ;
  • Il établit de nouvelles exigences d’examens d’antécédents pour les transferts d’armes à feu entre parties privées ;
  • Il exige que les agences de mise en application de la loi soient notifiées si un examen d’antécédents donne un résultat négatif ;
  • Il crée un processus légal pour qu’un membre de famille ou de ménage puisse pétitionner à la cour pour qu’on enlève les armes à feu à un individu qui court le risque de commettre de la violence [la Loi Drapeau Rouge]

99,7 % des propriétaires d’armes à feu de notre grand pays sont, et vont continuer à être, des Américains obéissant aux lois. Ajouter des lois pour rendre encore plus difficile de se défendre légalement ne découragera en rien les 0,3 % d’individus à l’esprit maléfique.

Ce projet de loi rendra également les armes à feu taxables à 30 % et les munitions (les cartouches et les balles) taxables à 50 %. Actuellement, les armes à feu et les munitions sont taxées à 10 %. De plus, l’on n’a pas besoin d’un permis pour acheter des munitions !

Quiconque a étudié l’histoire, même juste un peu, sait que la première étape d’une dictature totalitaire s’accomplit par le contrôle des armes. Après que cette mesure est prise, la liberté d’expression et de religion devient la cible suivante. Est-ce que le Plan – dont a si souvent parlé notre pasteur émérite Texe Marrs – fait des bonds de géant grâce à l’abêtissement des Américains ? Combien de temps reste-t-il avant que les camps de rééducation soient pleins de moutons dociles ? Est-ce que les vaccins planifiés pour le Covid-19 font partie de la « nouvelle normalité » de la dépopulation ?

Il y a un vieil adage que me disait mon père : « Si tu ne te tiens pas debout pour quelque chose, tu seras à genoux pour n’importe quoi ». Il est temps pour les chrétiens craignant Dieu et rachetés par Son sang de se tenir debout et de crier sur les toits ! Ce n’est pas une conspiration si c’est la vérité. Power of Prophecy crie la vérité depuis plus de trente ans. 2021 ne sera pas différent. Vous joindrez-vous à nous ?

***

Par Michelle Hallmark Powell

Nous avons été avertis

En 2004, la Commission sur la Réforme des Élections Fédérale fut constituée par l’ancien Président Jimmy Carter et James A. Baker III (Secrétaire général et Secrétaire d’État sous les Présidents Ronald Reagan et George H.W. Bush) pour examiner le processus électoral aux États-Unis. Organisation privée et bipartisane, la Commission assembla des leaders des deux partis, de même que des groupements civiques académiques et non partisans afin de maximiser l’accès et l’intégrité des votes. Il y avait 87 recommandations étalées dans un rapport de 91 pages. Mettre en œuvre toutes les suggestions aurait exigé une action du Congrès au coût de 1,35 milliards $. Le rapport demandait également une supervision professionnelle et étatique non partisane des élections. Voici certaines des autres recommandations :

  • Développer un « système d’inscription au vote universel » dirigé par les états plutôt que par des juridictions locales ;
  • Accroître l’effort d’inscription des électeurs par les états, y compris l’effort de permettre à des anciens détenus de voter sous certaines conditions.
  • Créer une méthode d’identification photo uniforme pour assortir l’électeur à la liste électorale, tout en établissant plus de bureaux pour les électeurs sans permis de conduire afin qu’ils s’enregistrent plus facilement et acquièrent leur carte d’identification photo.
  • Suite aux caucus en Iowa et aux primaires du New Hampshire dans les années d’élection présidentielles, les états devraient tenir quatre primaires et des caucus régionaux à la place des horaires actuels dans le but de réduire l’influence des états de l’est dans le choix de leurs candidats.

Si ces recommandations avaient été mises en place, nous ne serions peut-être pas dans la situation de fraude électorale que nous voyons présentement.

Avertis, mais bêtement désarmés

Reculons maintenant seize ans avant l’élection de 2020. D’abord, nous avons utilisé les machines à vote conçues par les Systèmes de Vote Dominion. Cette compagnie fut fondée en 2003 et sa mission était de fournir un système électronique de vote qui s’avérait avenant pour les progressistes. La compagnie ne marcha pas très bien jusqu’à ce que l’administration Obama arrive au pouvoir. Le dur effondrement du SEV (Système électronique de vote) mis en marché par la compagnie aux États-Unis arriva en août 2009.

  • 40 % ES&S
  • 30 % Diebold/Premier
  • 20 % Sequoia/Smartmatic
  • 10 % Hart Intercivic
  • 0 % Dominion

Puis, moins d’un an plus tard, grâce à l’administration Obama :

  • 50 % Dominion
  • 40 % ES&S (qui fut restreint dans sa compagnie contre Dominion)
  • 10 % Hart Intercivic

L’Administration Obama confisqua tous les actifs des systèmes électroniques de vote (logiciel, propriété intellectuelle, outils de manufacture, clientèle de base, etc.) Elle donna alors cette information à Dominion qui obtint en même temps plusieurs employés de Smartmatic – un Système Électronique de Vote dont les propriétaires sont à l’étranger – qui était relié à Hugo Chavez du Venezuela. Comme nous le savons tous, Chavez utilisa les machines de vote truquées pour gagner ses élections. Donc, comme vous pouvez le voir, le système n’était pas seulement partisan, mais hyper partisan en faveur du Parti démocrate. Il y aurait plus à dire sur les liens du Parti démocrate avec ses supporteurs prééminents aux États-Unis et outremer, mais nous n’entrerons pas ici dans les détails.

L’historique de Dominion

La Dominion Voting System Corp., qui a été fondée au Canada, acquit éventuellement les Systèmes de Vote Sequoia – faisant anciennement partie de la Smartamatic Corp. maintenant une compagnie basée au Royaume Uni. Le logiciel Dominion a été utilisé par 40 % des électeurs dans cette élection de 2020, principalement par les états et les commissions de vote démocrates. Aucune protection n’a été mise en place contre les renversements, les effacements ou la création de votes. En fait, le logiciel utilisé était saisi d’un algorithme qui permettait aux machines de vote d’ajuster le compte des bulletins de vote à partir de 22h30 heure de l’est. Le compte des bulletins de vote stoppa dans bon nombre d’états contestés. Le propre site internet de Dominion dit que le logiciel a été utilisé dans des états « chaudement disputés » comme le Michigan, la Pennsylvanie, le Wisconsin, la Géorgie, le Nevada et l’Arizona. On l’a aussi employé dans les grands états « démocrates » comme la Californie, le New Jersey et New York. C’est courir après la fraude électorale.

La combine

Vous n’entendez pas la vérité sur les canaux des grands courants médiatiques, mais voici quelques informations fournies à propos des bulletins de vote frauduleux qui s’avèrent des bulletins photocopiés, des bulletins de personnes décédées ou d’électeurs non-résidents. Vous avez ci-dessous l’effondrement des états clés durement contestés et ce qui a eu lieu quand les bulletins ont été révisés.

Comme vous pouvez le voir, c’est plus de 1 200 000 votes qui auraient dû aller à notre Président Donald Trump.

Combattre la corruption

Il se tient des audiences législatives dans chacun de ces états grâce à des affidavits signés par des centaines de témoins déclarant des contradictions massives du vote et des fraudes ayant eu lieu. Chaque législature étatique a le droit, selon notre Constitution, de changer le soi-disant appel à la victoire de Biden en celui de la victoire de Trump si l’on juge qu’il y a suffisamment de preuves de fraude électorale. Bien sûr, il faudra certains hommes braves pour se rebiffer contre le système et redonner aux Américains leur vrai vote. Puissions-nous tous prier notre Dieu qu’Il bénisse l’Amérique.




De la mer à l’océan étincelant, les « temps fous » sont arrivés en Amérique

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Décembre 2020

Par Jerry Barret

L’expérience que nos pères envisageaient est au bord du précipice de la destruction complète. Notre Constitution est continuellement attaquée et ne constitue plus qu’un morceau de papier usé et en lambeaux. Les freins et les contrepoids – mis en place pour limiter chaque branche du gouvernement – ont été usurpés par les acteurs du pouvoir de l’élite et les juges de la Cour Suprême légifèrent maintenant depuis le tribunal.

Alors que la poussière retombe suite à la période électorale de 2020, de nombreux problèmes inquiétants s’érigent face à ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre. Fait troublant, nos concitoyens sont victimes du contrôle mental constant émanant des grands courants médiatiques. Il ne peut y avoir aucune autre explication aux conséquences méprisables de nombreux états de notre pays jadis si grand.

Drogues psychotropes légalisées

La gauche soutient la dépénalisation des drogues qui crée une base de gens facilement manipulables, émotionnellement et intellectuellement. Et qui dépendront des « leaders » des médias politiques, sociaux et grand public pour leur dire quoi penser, comment penser, quand penser, etc.

L’anarchie règne en maître dans le quadrant supérieur nord-ouest de l’Amérique. Faut-il être surpris que les électeurs de l’Oregon aient adopté deux lois extrêmes ? La mesure 109 fait de l’Oregon le premier État du pays à autoriser l’utilisation supervisée des champignons hallucinogènes. Ce projet de loi a été adopté avec plus de cinquante-six pourcents des voix. La mesure 110 décriminalise de petites quantités de drogues, notamment la cocaïne, l’héroïne, l’oxycodone et la méthamphétamine. La possession sera désormais classée comme une infraction menant à une amende de 100 $. Cette mesure est passée avec cinquante-huit pourcents des voix !

Le New Jersey, l’Arizona, le Dakota du Sud et le Montana ont tous adopté des lois légalisant l’usage récréatif de la marijuana. Le Mississippi a légalisé la marijuana à des fins médicinales. Il ne s’agit sûrement que d’une mesure bouche-trou pour ceux qui souhaitent légaliser l’usage récréatif dans un avenir rapproché. Les gouvernements d’états sont favorables à cela parce qu4 cela veut dire d’autres recettes discales, ainsi qu’un moyen de maintenir une population induite par la drogue dans la docilité et la malléabilité.

Ces nouvelles déconcertantes, associées au programme marxiste continu implanté dans nos systèmes scolaires publics – du primaire à l’enseignement supérieur – préfigure la fin décisive de notre souveraineté en tant que peuple et nation. L’écho des révolutions précédentes résonne étrangement à nos oreilles.

Les psychopathes tourmentent l’humanité depuis le début de son histoire. Ils se sont avérés la bande de sauvages la plus assoiffée de sang qui ait foulé la surface de la terre. De Robespierre à Lénine, une traînée de sang sillonne leur passage.

Liberté, Égalité, Fraternité – ce n’est pas ce que vous pensez

La Révolution française dirigée par les Illuminati avait pour mantra : « Liberté, Égalité, Fraternité ! » Cette devise anodine cachait le mal qui se dissimulait en-dessous. « Liberté » signifiait la liberté de l’homme par rapport à Dieu, la liberté de faire ce que l’on veut, libéré des chaînes de la religion chrétienne. « Égalité » impliquait que toute autorité doit être brisée et qu’aucun homme ne devrait posséder plus de biens que ses compatriotes. « Fraternité » voulait dire que tous les hommes doivent être frères, les restrictions artificielles des frontières nationales, des religions et des races étant effacées.

Plus de trois millions de personnes périrent à travers la France. Bon nombre étaient des marchands et des commerçants, de simples fermiers et des gens craignant Dieu. Dans certains cas, des villes entières ont été rasées et détruites. Les églises furent employées pour de nombreuses voies de débauche.

En Russie tsariste, Vladimir a mené la campagne de la Terreur Rouge bolchevique. On construisit des camps de concentration d’où les victimes ne partirent jamais, des barges furent employées à noyer des gens, des familles entières furent arrêtées, torturées et assassinées. Les églises furent incendiées ou converties en entrepôts. Comme dans la France révolutionnaire, les chrétiens étaient ciblés pour extermination. À la mort de Lénine, Joseph Staline prit les rênes du pouvoir et poursuivit l’extinction supplémentaire de dizaines de millions de citoyens.

Karl Marx a dit : « Si l’on peut couper les gens de leur histoire, on pourra facilement les persuader. »

Les bolcheviks étaient attachés aux idées de Karl Marx, croyant que les classes ouvrières se libéreraient du contrôle de la classe dirigeante. Une fois cet objectif atteint, une véritable société socialiste fondée sur l’égalité pourrait s’établir. Cependant, Lénine pensait que les décisions devaient être prises par une élite intellectuelle et non pas par la masse des gens. C’est peut-être ce qui a conduit l’ancien auteur socialiste George Orwell à écrire dans son roman, Animal Farm : « Tous les animaux sont égaux, mais certains animaux sont plus égaux que d’autres. »

Ceux qui n’étudient pas l’histoire sont condamnés à la répéter

L’étude de l’histoire est d’une importance vitale dans notre éducation continue. Comme Texe Marrs, j’ai lu avec voracité des écrits historiques pour m’efforcer d’élargir mon champ de vision des événements. Juri Lina, auteur d’Architectes de la tromperie, cite une parole de Karl Marx : « Si l’on peut couper les gens de leur histoire, on pourra facilement les persuader. » Les événements qui se sont produits depuis l’élection présidentielle de 2016 et les activités illicites de « l’État profond » ressemblent remarquablement aux révolutions précitées. Bien qu’il n’y ait pas eu une grande quantité de sang versé… pourtant… le précéde3nt fut établi par d’autres psychopathes qui avaient revêtu la mante du pouvoir.

Dans son livre puissant, Les psychopathes : d’hier, d’aujourd’hui et de demain, Texe Marrs a expliqué :

« Suite aux élections, les Progressistes de partout se mirent à protester dans la folie. Leurs instincts les plus sauvages ont surgi et, pendant quelques années, l’Amérique a festoyé dans la Folle Époque des Progressistes. Ceux-ci sont, en général, d’une haine furieuse, mal embouchés, ignorants, politiquement correct, anti-américains, émeutiers, fauteurs de troubles. Conduits par un nombre incroyable de véritables psychopathes, les Progressistes dirigent le pays vers la période de Folle Époque. Peut-être sans le vouloir, leur rébellion et leur haine coléreuse de l’Amérique et des Déplorables [ceux qui votent Trump] ont ouvert la porte au psychopathe qui se réjouit de l’opportunité d’abandonner toute raison et de décimer toute apparence de loi et d’ordre. »

Preston James, psychologue social, a fait remarquer, dans son article perspicace La loi secrète des opposés : « Ce petit nombre sélect qui qui siège au sommet de la Hiérarchie Mondiale du Mal contrôle toutes les institutions clés, les grandes entreprises et l’establishment en cours… Si une personne publique quelconque les contrarie et sort des paramètres alloués, elle sera sanctionnée et mise sur la liste noire à divers degrés pour ne pas participer au système de manière significative. »

 




La transition du pouvoir est en jeu

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Novembre 2020

Par Jerry Barrett

Est-ce que l’un ou l’autre des candidats concédera la victoire après les élections ?

« Je considère de peu d’importance de savoir qui votera dans le parti, ou comment ; mais ce qui m’importe à l’extrême, c’est de savoir qui comptera les votes et comment. »

Boris Bazhanov –Les mémoires de l’ancien secrétaire de Staline (publié en 2002, traduit du russe)

 

À tous les quatre ans, nous sommes confrontés à un choix : pour qui voterons-nous comme Président des États-Unis ? Pour de nombreux chrétiens, le choix est facile à faire. Cependant, il faut se demander si c’est le bon et ne pas se hâter dans une décision si importante.

Il y a ceux qui fustigeront les gens qui jugent les autres. Ils éructeront leur version de Matthieu 7:1 : « Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. » Mais ne jugeons-nous pas qui devrait être le chef de notre pays ? Pesons-nous leurs actions, leurs paroles et leurs agissements avant de voter ?

Le but d’un gouvernement

Romains 13:1 nous dit que nous sommes obligés de nous soumettre au gouvernement. Aux versets 3 et 4, l’on nous enseigne que le but d’un gouvernement est de maintenir le bien et de punir le mal. Le bien et le mal seront déterminés par l’État. Mais nous ne devons pas obéir aveuglément au gouvernement si ce corps gouvernemental exige que nous violions la Parole de Dieu.

Dans la lettre de Paul à Timothée, l’apôtre nous enseigne à prier pour les dirigeants qui sont en position d’autorité :

« J’exhorte donc qu’avant toutes choses on fasse des requêtes, des prières, des supplications, et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les Rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté » (1 Timothée 2:1-2)

Nous pouvons le mieux démontrer notre respect à l’autorité gouvernementale lorsque nos dirigeants sont compétents et s’acquittent correctement de leurs fonctions. Mais ce n’est pas toujours le cas. Malheureusement, la Bible ne nous dit pas que tous ceux qui sont en autorité viennent de Dieu. Proverbes 29:2 nous dit ceci :

« Quand les justes sont avancés, le peuple se réjouit ; mais quand le méchant domine, le peuple gémit. »

Nous qui nous positionnons sur la Parole de Dieu savons que toute autorité vient de Dieu. Personne – que ce soit un président, un dictateur ou un monarque – n’atteint sa position sans Sa providence. Cela ne signifie toutefois pas qu’Il l’approuve.

Vous n’avez encore rien vu

Pour ceux qui pensaient que la période électorale de 2016 était controversée, comme le dit le vieil adage : « Vous n’avez encore rien vu ! » Le Président Trump a été fidèle à sa personnalité habituelle et explosive, lançant ses insultes via les médias sociaux envers le candidat démocrate Joe Biden et sa colistière Kamala Harris.

De même, Biden et Harris y sont allés de leurs propres accusations caustiques contre Trump et son administration. De plus, aucune des deux parties de cette campagne n’a déclaré qu’elle concéderait rapidement la victoire le soir des élections. Le processus se complique encore du fait que l’on maintient des décisions étatiques et judiciaires permettant le comptage des bulletins de vote par correspondance sans « date limite de dépôt ».

Stratégie de guerre ou scénario planifié ?

Au cours de l’été 2020, à l’insu de la plupart d’entre nous, une « stratégie de guerre » a été organisée pour analyser les résultats potentiels et la réaction ultérieure des deux côtés de l’allée politique. Un certain nombre de scénarios ont été envisagés au fil de plusieurs sessions. Comme je vais le dévoiler plus loin, les participants – du moins ceux qui sont prêts à se voir révélés – forment un Who’s Who de poids lourds politiques et d’initiés de Washington.

La raison pour laquelle cela a piqué mon intérêt, c’est que la précédente « stratégie de guerre » – surnommée Event 201 et organisée par Bill Gates et l’Université Johns Hopkins – était tenue à New York et concernait le déclenchement d’une pandémie à travers les États-Unis. Nous avons tous vécu les confinements qui s’en sont suivis, la mise en quarantaine sans précédent d’individus en bonne santé et la propagande, d’abord du nombre de décès, puis du nombre de cas. L’Event 201 a assurément aidé les personnes impliquées à planifier et à se préparer à l’asservissement presque total des citoyens.

Gestion de crise

Le recours à la gestion de crise est pratique courante dans le monde de la sécurité nationale. Des scénarios improbables sont présentés aux participants à qui l’on donne les concepts de base d’une catastrophe. L’idée de ces sessions est de reconnaître les zones de force et de faiblesse, et de mieux préparer les décideurs face à un désastre. Cette méthode est également utilisée pour jauger les réactions du public en employant le cinéma, la programmation télévisuelle et l’exposé des grands Médias traditionnels.

La prémisse de ce groupe reposait sur sa préoccupation concernant les perturbations potentielles après les élections présidentielles de 2020 et la transition des administrations. Le groupe s’est donné comme nom le Projet d’intégrité de la transition. Quoique présenté comme un effort bipartisan, le groupe était principalement financé par d’anciens membres de l’administration Obama.

Rosa Brooks, professeure de droit à l’Université de Georgetown, cofondatrice du Projet d’intégrité de la transition.

Les cofondateurs sont Rosa Brooks, ancienne fonctionnaire au Pentagone et professeure de droit à l’Université Georgetown, et Nils Gilman, ancien vice-chancelier de l’Université de Californie à Berkeley. Y participèrent aussi plus d’une centaine de hauts fonctionnaires, anciens et actuels, du gouvernement, des leaders de la campagne, des journalistes, des universitaires et d’anciens fonctionnaires fédéraux et étatiques.

Parmi les participants confirmés, il y a Michael Steele, ancien président du Comité national républicain ; John Podesta, président de la campagne 2016 d’Hillary Clinton ; l’ancienne Gouverneure du Michigan, Jennifer Granholm ; l’ancien Secrétaire d’état du Kentucky, Trey Grayson ; Donna Brazile, ancienne présidente par intérim du Comité national démocrate ; ainsi que les journalistes William Kristol, Edward Luce, Max Boot et David Frum.

Lors de sa première répétition, le groupe a simulé un résultat électoral ambigu. L’issue de l’élection n’était pas clair après les résultats de trois États en litige, et un État a détruit les bulletins de vote. Aucune des deux parties n’est prête à concéder.

À la deuxième itération, l’on figurait une victoire nette de Biden, à la fois du vote populaire et du Collège électoral. En la situation, Trump allègue qu’il y a fraude et il prend des mesures pour lui-même et pour sa famille. Mais il cède finalement la Maison Blanche à Biden.

Le troisième scénario commença avec Trump remportant une victoire au Collège électoral, tandis que Biden obtient le vote populaire. Ici, Biden refuse de concéder, persuadant les gouverneurs démocrates de deux états que Trump a remportés d’envoyer des électeurs séparés vers le Collège électoral, encourageant trois états – la Californie, l’Oregon et Washington – à brandir la menace d’une sécession, et convaincant la Chambre des Représentants de refuser de certifier l’élection.

La quatrième et dernière campagne couverte fut une victoire étroite de Biden à la fois aux votes populaires et au Collège électoral. Dans ce scénario, Trump refuse d’avouer la défaite, créant un indicible chaos avant que le Sénat républicain et les Chefs de l’état-major confirment et acceptent la victoire de Biden. Trump refuse de quitter la Maison Blanche et il est expulsé de force par les services secrets.

L’élection de 2020 sera-t-elle entachée

Tout comme il l’a fait durant les élections de 2016, Trump a allégué la possibilité de corruption – qu’il s’agisse de la collecte des bulletins de vote, des bulletins de vote envoyés par la poste, détruits par le service postal, ou de la façon dont les bulletins de votes sont comptés. Hillary Clinton avait été déclarée gagnante malgré que les votes dans certaines régions du pays aient dépassé les listes électorales.

De manière traditionnelle, la passation d’une administration à une autre se fait en douceur. Même les différends les plus remplis de rancune ont été mis de côté – pour la plupart – et ainsi s’est poursuivie la marque de notre république démocratique.

Sera-ce le cas pour 2020 ? Alors que le grand courant médiatique ne cache plus ses préjugés et fomente une haine enragée contre le Président en exercice, cela reste à voir. Ceux qui soutiennent Trump se sentent de même menacés et sont prêts à se défendre. De mon vivant, je n’aurais jamais pensé qu’une si forte discorde soit possible.

Souvenez-vous toutefois de ceci. Dieu règne sur nos affaires et, dans Sa providence, les dirigeants s’élèvent et s’affaissent, mais nous ne devons absolument pas présumer que toutes les affaires humaines reçoivent l’approbation de Dieu. Consolez-vous en pensant que Dieu demeure en contrôle au milieu de tout ce chaos. Nous sommes amenés à déployer activement Son caractère par les choix que nous faisons.

« Et que la paix de Dieu, à laquelle vous êtes appelés pour être un seul corps, tienne le principal lieu dans vos cœurs ; et soyez reconnaissants. Que la parole de Christ habite en vous abondamment en toute sagesse, vous enseignant et vous exhortant l’un l’autre par des Psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, avec grâce, chantant de votre cœur au Seigneur. Et quelque chose que vous fassiez, soit par parole ou par œuvre, faites tout au Nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à notre Dieu et Père » (Colossiens 3:15-17).

 


Par Sandra Myers

Fuir Babylone

Belize, Panama, Nicaragua, Canada, Nouvelle-Zélande, République dominicaine, Australie, Irlande… Voilà quelques-uns des nombreux pays vers où de mes amis et de mes connaissances ont parlé de s’envoler ou qui l’ont déjà fait.

Une personne s’est récemment exclamée : « Je déteste les États-Unis, alias le Marteau du monde entier, l’Exterminateur du monde entier et le Destructeur de montagnes ! » Mais cette personne admet qu’elle ne saurait où fuir. Elle veut juste SORTIR – sortir des terribles États-Unis d’Amérique.

Je suis peut-être légèrement partiale, mais malgré toutes ses imperfections, je continue de dire que les États-Unis d’Amérique sont le meilleur endroit pour vivre sur la terre verte de Dieu. Les États-Unis ne sont pas l’endroit parfait pour vivre ; mais aucun autre pays non plus. En fin de compte, nous ne sommes que des pèlerins de passage. `Notre foyer est au–dessus. Est-ce que l’Amérique, jadis lumière brillante sur la colline, et déjà à mi-chemin sur la pente glissante, se dirige vers l’hédonisme le plus complet, le marxisme/socialisme et la loi de la rue ?

La fureur de fuir Babylone

Ces ressortissants et ceux qui voudraient l’être ont une motivation commune : échapper à ce qu’ils considèrent Babylone et à leur propre disparition physique pour avoir été dans la Babylone. Ils croient que les États-Unis sont la maléfique et horrible prostituée dont parle la Bible. En tant que tel, ils ne veulent pas participer aux ravages provoqués par les États-Unis, ou encourir les châtiments et la destruction qui ne manqueront pas d’arriver aux États-Unis d’Amérique, s’il s’agit bien de Babylone.

« Fuyez hors de Babylone, et sauvez chacun sa vie, ne soyez point exterminés dans son iniquité ; car c’est le temps de la vengeance de l’Eternel ; il lui rend ce qu’elle a mérité » (Jérémie 51:6).

Le désir de fuir le danger est compréhensible. Satan veut vous cribler et vous dévorer. Mais votre désespoir vous fait oublier que ce que vous tentez de fuir n’est que la manifestation physique d’un problème spirituel.

Encore une fois, Babylone est une maladie mondiale du cœur, non pas une maladie physique. Babylone représente le rejet du seul vrai Dieu. C’était vrai dans les plaines de Sinhar, ainsi qu’à travers l’histoire, et c’est encore vrai aujourd’hui.

Comment fuir Babylone ?

Vous, mes amis fuyant Babylone, on doit vous féliciter. Votre esprit perturbé résiste aux pressions physiques et aux attraits de Babylone. Mais sachez qu’il n’y a pas d’échappatoire. Vos troubles vous suivront jusqu’aux extrémités de la terre. Au lieu de cela, j’exhorte ceux qui voudraient fuir de laisser la Direction de Dieu être votre cure.

Bien que vous ressentiez personnellement les flammes et que vous ayez l’impression que ces flammes peuvent vous submerger à tout moment, sachez que ces mêmes flammes dévorent le monde entier autour de vous. Mais, comme Sadrac, Mésac, et Habed-négo (Daniel 3), Jésus est avec VOUS, Son enfant, toujours. Surtout dans les flammes ardentes de la Tribulation – et nous vivons certainement un temps de tribulations – Jésus est votre seul refuge contre Babylone.

TOUTES les nations ont bu de son vin et ont commis la fornication avec elle. Mais le Seigneur commande à SON PEUPLE de sortir d’elle. Ne participez pas à ses péchés. C’est en ce moment que la bataille est à son plus féroce.

« Il cria avec force à haute voix, et il dit : Elle est tombée, elle est tombée la grande Babylone, et elle est devenue la demeure des Démons, et la retraite de tout esprit immonde, et le repaire de tout oiseau immonde et exécrable. Car toutes les nations ont bu du vin de sa prostitution effrénée ; et les Rois de la terre ont commis fornication avec elle ; et les marchands de la terre sont devenus riches de l’excès de son luxe. Puis j’entendis une autre voix du ciel, qui disait : Sortez de Babylone mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous ne receviez point de ses plaies » (Apocalypse 18:2-4).

Jésus vivait parfois l’agonie sur terre, pourtant, Il avait pour désir de faire la volonté de Son Père céleste (Luc 22:41-44). Jésus savait que Son Royaume n’était pas de ce monde (Jean 18:36). Paul a dit qu’il valait mieux mourir et être avec Christ que vivre sur terre ; mais rester signifiait continuer à servir et à travailler pour Christ (Philippiens 1:21-24).

Après avoir été tenté par le Diable pendant quarante jours et S’être fait offrir tous les royaumes physiques du monde, Jésus refusa. Jésus savait que la bataille et le Royaume sont spirituels. Et quand Jésus eût réfuté le Diable, Il est reparti avec une grande puissance de l’Esprit.

En Jésus, vous possédez une grande puissance spirituelle. Vous serez sans aucun doute vilipendés et envahis par le monde qui mettra de grandes pressions dans votre esprit et y provoquera de grandes souffrances. Mais en tant qu’enfants du Très-Haut, vous êtes consacrés pour dire la vérité, prêcher l’Évangile et tendre la main aux cœurs brisés. Si Dieu dirige votre chemin vers différents endroits, obéissez et partez par tous les moyens. Mais s’Il vous envoie ailleurs, ce ne sera pas uniquement pour votre sécurité temporelle. Penserez-vous à la bataille qui fait rage autour de vous, où que vous alliez ?




La Californie nous a donné un aperçu du… Nouveau supplice vert

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Octobre 2020

Par Jerry Barrett

« Et vous ne souillerez point le pays où vous serez … Vous ne souillerez donc point le pays où vous allez demeurer »

Nombres 35:33-34

 

Depuis trois décennies, les médias contrôlés utilisent des tactiques alarmistes pour faire croire au changement climatique. L’on a été canalisé du soutien politique et des centaines de millions de dollars pour renforcer ce programme. Il s’agit d’un groupe de pseudo-scientifiques ressemblant à une secte.

Activiste environnemental bien connu et respecté, Michael Shellenberger a récemment fait des excuses écrites pour avoir perpétué ce canular. Forbes.com a publié son article, mais l’a rapidement supprimé et a censuré cet aveu révélateur. La raison pour laquelle Shellenberger est devenu honnête ? Le lavage de cerveau qui se produit chez nos enfants. Vingt pourcents des enfants britanniques interrogés ont admis avoir fait des cauchemars sur le changement climatique et la fin du monde.

De nombreux enfants traumatisés par cette propagande sont incapables de profiter du grand air. Ils n’apprécient plus la nature et ne comprennent plus son fonctionnement. Lorsque l’on considère l’ampleur du dilemme, on en arrive à la conclusion que, sans une compréhension de base, il ne peut y avoir de bonne gestion.

La prise de pouvoir du changement climatique

Comme ceux qui doutent de la véracité de l’Holocauste sont ridiculisés et catégorisés, de même ceux qui nient les soi-disant « experts » du changement climatique seront dénigrés en toute impunité. La secte verte réplique avec des attaques calomnieuses par le biais des marionnettes des médias contrôlés. L’endoctrinement de notre jeunesse monte en flèche, sans égard aux dégâts causés.

Les politiciens se sont accrochés à ce canular en vue d’une prise de pouvoir totale. La représentante Alexandra Ocasio-Cortez (D-NY) a proclamé haut et fort : « Le monde va prendre fin dans

Le Gouverneur de la Californie, Gavin Newson (à gauche) vit avec l’impact véritable d’une « protection » extrême de l’environnement. Si Joe Biden est élu Président, il prévoit mettre en œuvre la plupart des mesures du Nouvel Accord Vert draconien d’Alexandra Ocasio-Cortez dans tout le pays.

douze ans si nous n’abordons pas le changement climatique ». Elle a fièrement lancé le « Nouvel Accord Vert » appuyé par George Soros.

Les études climatiques ont démontré des périodes de réchauffement et de refroidissement. C’est un cycle en constante évolution que l’homme ne contrôle pas. Ce qu’enseigne Genèse 8:22 devrait nous réconforter : « Mais tant que la terre sera, les semailles et les moissons, le froid et le chaud, l’été et l’hiver, le jour et la nuit ne cesseront point. »

Malheureusement, certaines personnes affichent un complexe divin par lequel elles croient être plus intelligentes que notre Père céleste. Ces individus assoiffés de pouvoir obtiennent une tribune d’intimidation et exercent leur influence sur les autres pour qu’ils rejoignent leur secte. Cette pensée maladive se propage rapidement et, grâce au soutien financier adéquat, elle enveloppe la planète.

L’énergie renouvelable est une des expressions à la mode qu’emploient ces mystificateurs du climat. Ils considèrent que l’utilisation de la lumière du soleil, du vent, de la pluie, des marées, des vagues et de la chaleur géothermique va nous sauver des « combustibles fossiles ». Cependant, les effets potentiellement dangereux sont négligés par ces cinglés de l’environnement dans leur zèle à propager ce programme.

Voitures électriques

En réalité, il n’y a pas de système énergétique qui soit renouvelable. Les machines reposent sur l’extraction et le traitement continus des matières premières. Par exemple, jetez un coup d’œil sur une voiture électrique. À première vue, cela semble une excellente idée. Mais lorsqu’on examine le procédé requis pour créer cette voiture verte, le résultat final nous revient comme une gifle au visage. Les véhicules électriques produisent encore des gaz à effet de serre provenant de leurs freins, de leurs pneus et des usines qui les construisent. La batterie d’une voiture électrique a un poids ahurissant de mille livres [± 500 kilos].

Aux mines de terre rare de Jiangxi, en Chine, les mineurs creusent des trous de huit pieds [2m50] et versent du sulfite d’ammonium pour dissoudre l’argile. Cette boue est évacuée, soumise à plusieurs bains d’acide et ensuite cuite au four. Les minéraux rares restants sont utilisés dans les voitures électriques, tandis que les parties non utilisées, contaminées par des produits chimiques toxiques, sont remises dans l’environnement. À cause de la croissance de la demande en véhicules électriques, les minéraux de la planète menacent d’être épuisés en peu de temps.

On doit recharger les batteries de ces voitures. Est-ce aussi propre qu’une voiture à essence ? Les chiffres ne corroborent pas cette affirmation. Si l’électricité provient d’une centrale au charbon, chaque véhicule électrique émet environ quinze onces de CO2 pour chaque kilomètre parcouru, tandis qu’une voiture à essence n’en produit que trois.

De même, les batteries finissent par s’user. Nous avons tous fait l’expérience de ce bip strident à 2h00 du matin parce que la pile 9 volts du détecteur de fumée est tombée en panne. De nombreux éléments qui composent une batterie ne sont pas recyclables et se retrouvent donc dans nos décharges. Est-ce écologique ?

Éoliennes

Les éoliennes sont une autre source d’énergie renouvelable qui a gagné en popularité. Vous pouvez en voir des agglomérats sur des plateaux et des montagnes. Lorsque le vent souffle, les pales tournent en générant de l’électricité. En surface, cela semble une très bonne idée. Toutefois, certaines parties mécaniques s’usent avec le temps, et la force et la quantité de vent changent constamment.

Un défaut flagrant des éoliennes est son effet sur les oiseaux migrateurs. Approximativement 234 000 oiseaux se font tuer chaque année par les hélices. Les aigles et les faucons sont les espèces les plus touchées. Les chauves-souris arboricoles ont également vu leur population diminuer, et cela inquiète les scientifiques. Il y a eu des rapports ayant déclaré que ces turbines sont éteintes durant la période de migration, ne produisant ainsi aucune électricité.

Les pales de ces turbines s’allongent jusqu’à 230 pieds [70m] et pèsent en moyenne 36 tonnes. L’enlèvement des vieilles pales, ou celles qui sont cassées, pose un difficile problème de résolution. Il existe actuellement deux méthodes courantes d’élimination des aubes de turbines : les brûler ou les jeter dans une décharge. Plus de 720 000 tonnes de matériaux d’hélices devront être éliminées au cours des vingt prochaines années. Les aubes de turbines sont généralement fabriquées de verre composite ou de carbone. Contrairement à l’acier et au cuivre, ces matériaux ne sont pas aussi précieux une fois recyclés.

Panneaux solaires

L’énergie solaire est la forme d’énergie renouvelable qui connaît la croissance la plus rapide. Son impact environnemental n’est pas aussi néfaste que les éoliennes et les barrages hydroélectriques. Néanmoins, le matériel finit par s’user et on doit en disposer. De nombreux types de panneaux solaires ne sont pas recyclables. La quantité de panneaux solaires usés pourrait constituer le double du total actuel des déchets plastiques mondiaux d’ici l’an 2050.

Le supplice vert de la Californie

La Californie s’est empressée de remplacer les sources d’énergie à combustibles fossiles par de l’énergie renouvelable en vue du Nouvel Accord Vert. En 2016, le Gouverneur d’alors, Jerry Brown, a signé un projet de loi présenté par une législature d’État dominée par les démocrates exigeant que l’État s’approvisionne à 100 % à l’énergie renouvelable avant 2045.

La Californie a donc abandonné ses formes de production d’énergie plus traditionnelles. Les centrales électriques utilisant le gaz naturel, abondant et fiable, ont été remplacées par des alternatives progressives. D’autres centrales au gaz devraient fermer dans les années à venir, et la Centrale nucléaire de San Onofre a également été fermée.

La Californie est sans doute l’État vert le plus ambitieux de l’Union. Par malheur pour ses résidents, le secteur des énergies renouvelables de Californie a surestimé la quantité qu’il pouvait fournir. On en a eu la flagrante démonstration pendant une longue vague de chaleur. Des pannes de courant déferlantes se sont produites, car la consommation d’énergie dépassait les ressources énergétiques disponibles.

Les autorités affirmèrent que le couvert nuageux entravait la capacité des fermes solaires à produire de l’électricité et que les vents étaient trop calmes pour produire de l’électricité au moyen de leurs turbines. Fait ironique, les médias de gauche attribuent la vague de chaleur et la crise énergétique au « changement climatique ».

Misère partagée du supplice vert

Cette misère partagée se présentera à tous les Américains si les démocrates prennent le contrôle de la Chambre, du Sénat et de la Maison Blanche. Les idéaux progressistes du Nouvel Accord Vert seront un supplice dans lequel nous devrons naviguer au quotidien. Notre pays reculera comme au temps où nous n’avions pas encore l’électricité.

Le Gouverneur Gavin Newson (D) a tragiquement réalisé que l’énergie renouvelable est une chimère. Il a été forcé d’admettre que l’État avait besoin de secours et d’assurance, car les sources d’énergie verte ne sont pas suffisamment fiables. La Californie est une expérience ratée ayant fait la preuve que cette idée progressiste est un Nouveau Supplice Vert.

L’on nous a assignés comme intendants de notre planète. Il nous appartient donc d’user d’un solide jugement et de raison, en ayant toujours conscience de ceux qui sont sous notre domination. Recherchez Son conseil.


Black Lives Matter et son lien occulte

Par Michelle Hallmark Powell

En 2013, trois organisatrices radicales ont créé une volonté politique et un mouvement orientés vers les Noirs, appelé « Black Lives Matter ». Ce sont Alicia Garza, Patrisse Cullors et Opal Tometi.

Pour un peu d’histoire à leur sujet, disons que Patrisse Cullors est allé à sa première manifestation à l’âge de dix-sept ans. Alicia Garza, lesbienne, est membre d’Astraea, organisation LBGTQ. La signification du mot Astraea est « vierge de l’étoile », ce qui, dans la mythologie grecque, était la Déesse grecque.

Les treize principes directeurs de Black Lives Matter

  1. Justice réparatrice – Nous nous engageons à travailler collectivement, avec amour, courage et de manière vigoureuse pour la liberté et la justice envers les Noirs…
  2. Empathie – Nous nous engageons à pratiquer l’empathie : nous nous enjoignons des camarades dans l’intention d’apprendre d’eux et de nous connecter à leur contexte.
  3. Engagement dans l’amour – Nous nous engageons à incarner et à pratiquer la justice, la libération et la paix dans nos engagements les uns envers les autres.
  4. Diversité – Nous nous engageons à reconnaître, à respecter et à célébrer les différences et les points communs.
  5. Globalisme – Nous nous considérons comme faisant partie de la famille noire mondiale et nous sommes conscients des façons diverses qui nous enclavent ou nous privilégient comme Noirs qui existons dans différentes parties du monde.
  6. Affirmation queer – Nous nous engageons à encourager un réseau d’affirmation des queers. Lorsque nous nous réunissons, nous le faisons avec l’intention de nous libérer de l’emprise serrée de la pensée hétéronormative…
  7. Affirmation des transgenres – Nous nous engageons à adopter et à faire de la place aux frères et sœurs transgenres afin qu’ils participent et dirigent…
  8. Valeur collective – Nous sommes guidés par le fait que toutes les vies des Noirs comptent, indépendamment de l’identité sexuelle réelle ou perçue, de l’identité de genre, de l’expression de genre, du statut économique, des capacités, du handicap, des croyances ou de l’incrédulité religieuses et du statut d’immigrant ou du lieu.
  9. Intergénérationnel – Nous nous engageons à encourager un réseau intergénérationnel et communautaire exempt d’âgisme…
  10. Familles noires – Nous nous engageons à démanteler la pratique patriarcale qui exige des mères qu’elles effectuent des « double quarts de travail » qui les obligent à materner en privé alors même qu’elles participent aux travaux de justice.
  11. Villages noirs – Nous nous engageons à rompre les exigences de la structure nucléique familiale prescrite en Occident en nous soutenant les uns les autres en tant que familles élargies et « villages » qui prennent collectivement soin les uns des autres et particulièrement de « nos » enfants dans la mesure où les mères, les parents et les enfants s’y trouvent confortables.
  12. Noirs sans aucune excuse – Nous nous positionnons Noirs sans aucune excuse. En affirmant que « La Vie des Noirs Compte », nous n’avons pas besoin de nuancer notre position…
  13. Femmes noires – Nous nous engageons à bâtir un espace affirmant les femmes noires et qui soit exempt de sexisme, de misogynie et de centralité sur les hommes.

Je trouve assez révélateur qu’il existe treize principes directeurs pour cette organisation. Quand l’on considère le chiffre 13 et sa signification occulte, il est clair que cette secte est plongée dans les arts ténébreux.

L’occulte

Black Lives Matter est un mouvement spirituel, affirme la co-fondatrice Patrisse Cullors. Celle-ci a déclaré, dans une discussion sur le rôle de la spiritualité et de la prière au sein du mouvement Black Lives Matter, lors d’un programme du Musée Fowler de l’UCLA, que la pratique consistant à proclamer les noms des victimes dont ils prennent la défense dans les manifestations et les démonstrations est un moyen d’invoquer leurs esprits. « Il s’agit presque littéralement de ressusciter un esprit pour qu’il puisse œuvrer au travers de nous pour exécuter le travail que nous devons faire, » dit Cullors. Celle-ci touche aux traditions ouest-africaines qui se concentrent sur la mémoire des ancêtres.

Une grande partie du traitement du mouvement Black Lives Matter se concentre uniquement sur ses objectifs politiques et sociaux ; mais ce que les gens ne savent pas, et qui est pourtant à la vue de tous, c’est que Black Lives Matter est un mouvement profondément spirituel et imprégné d’occultisme. Les trois fondatrices et un grand nombre des leaders de chacun des seize chapitres de Black Lives Matter sont de fervents adorateurs de l’ancien paganisme africain qui est enracinée dans la sorcellerie et la divination. Pareil au vaudou où l’on évoque l’esprit des morts. De manière réaliste, nous pouvons les appeler des sorciers invoquant l’anarchie et la révolution par leurs chants scandés.

Scander des chants, c’est dire ou chanter de façon répétitive des mots ou des sons, souvent principalement sur un ou deux tons, ce qu’on appelle des tonalités de récitation. Le chant en cadence est utilisé depuis des siècles comme pratique spirituelle dans les cultures africaine, hawaïenne, amérindienne, assyrienne et d’autres cultures aborigènes. Cela ne vient pas de Dieu.

Les chants consistent en une grande quantité de répétitions de sous-expressions musicales, comme le chant qu’ils utilisent : « Les porcs dans une nappe, faites-les frire comme du bacon ! » Cela sert à inciter la violence contre nos cols bleus. Ils chantent aussi : « Nous sommes prêts ! » « Nous arrivons ! » encore et encore pour rallier leurs disciples à la violence.

La Bible dit, dans Matthieu 6:7 :

« Or quand vous priez, n’usez point de vaines redites, comme font les Païens ; car ils s’imaginent d’être exaucés en parlant beaucoup. »

Dans Éphésiens 5:6 :

« Que personne ne vous séduise par de vains discours, car à cause de ces choses la colère de Dieu vient sur les rebelles. »

Pensons-nous que cette organisation vient de Dieu ? Non, catégoriquement ! Comme chrétiens, il est temps que nous revêtions l’armure complète de Dieu.

En passant, George Soros a fait don à l’organisation de Black Live Matter de 33 millions $ cette année. Cela devrait nous en dire long…

***




Une révolution Flocon de Neige

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Septembre 2020

Jerry Barrett

La révolution culturelle a pollué l’esprit de notre jeunesse et créé…

« Le pouvoir, c’est de mettre en pièces l’esprit humain et le reconstituer en de nouvelles formes de votre propre choix. »

George Orwell, 1984

« C’est une chose merveilleuse que la destruction des mots. »

George Orwell, 1984

« Le choix de l’humanité se situe entre la liberté et le bonheur, et pour la grande majorité de l’humanité, le bonheur est le meilleur. »

George Orwell, 1984

La folie qui s’est infiltrée dans la société d’aujourd’hui est née, il y a des décennies, à l’école de Francfort. L’idéologie connue sous le nom de « marxisme culturel » a reçu une nouvelle identité et un surnom branché, dans les années 1970-80 – « le Politiquement Correct ». Bien que cette mentalité était partagée à l’origine entre les conservateurs et les libéraux, le Politiquement Correct [PC] est devenu le territoire des extrémistes de gauche progressistes. Ceux qui exercent le contrôle de l’épée du PC frappent maintenant le fondement même sur laquelle notre nation a été basée.

Au lieu de mettre en pratique la compassion, l’empathie, la tolérance et la compréhension, les radicaux se sont considérés les pourvoyeurs d’une nouvelle culture connue sous le nom de « Woke ». Ceux qui sont « réveillés » sont étroitement mis à l’écoute de systèmes de croyance appropriés et acceptables, ainsi qu’à l’usage du langage. C’est Orwell qui l’a le mieux déclaré, dans son roman contre-utopique, 1984 : « C’est une chose merveilleuse que la destruction des mots. »

Winston Smith – le « monsieur-tout-le-monde » d’Orwell – travaillait comme employé de bureau dans le département des archives du Ministère de la Vérité. Son travail consistait à réécrire les documents historiques afin qu’ils correspondent à la politique en constant changement de Big Brother. Cependant, contrairement au protagoniste d’Orwell, la foule des réveillés d’aujourd’hui ne doute pas de la véracité de ce qu’elle choisit de changer.

Parmi les outils populaires employés par la foule des réveillés, il y a la révocation de ceux qui s’opposent à un membre de la société réveillée ou lui fait offense. La Culture de Révocation a été déchaînée comme une arme de destruction massive contre les valeurs chrétiennes ainsi que les traditions et les monuments américains datant depuis longtemps. Au cours des récentes manifestations et des émeutes suivant la mort tragique de George Floyd, le vandalisme aveugle, la dégradation et la destruction finale des statues ont atteint leur comble. Malheureusement, de nombreux jeunes qui ont entreprit la destruction de l’histoire américaine sont de parfaits illettrés quant au contexte dans lequel ces statues furent consacrées.

Détruire ces symboles historiques qui comprennent des abolitionnistes, des généraux de l’armée de l’Union, des soldats noirs de l’Union – ainsi que des chefs confédérés – ne concorde pas avec les prétendus mandats de la doctrine de la Culture de Révocation. Toutefois, vous et moi devons être révoqués si nous doutons de la sincérité de leurs actions.

Il est difficile de définir la « Culture de Révocation », car il n’y a aucune cause ou aucune idéologie définissant ce qui est nécessaire de révoquer. Il ne s’agit certainement pas de la liberté d’expression. Il y a un certain nombre de célébrités et de propriétaires d’entreprise qui ont été révoqués à cause de déclarations ou d’actions jugées offensantes par les extrémistes de gauche. J’ai récemment rapporté que Dave Andelman, fondateur et propriétaire de The Phantom Gourmet, a été contraint de démissionner après s’être moqué de manifestations anti-policières pendant la pLandémie actuelle. M. Adelman a sarcastiquement sous-entendu que les détaillants de Boston proposent un « pillage sans contact aux coins des rues ».

De même, ceux qui penchent vers la gauche sont moins susceptibles d’être révoqués. Le gouverneur de la Virginie, Ralph Northam, a posé déguisé en noir pour une photo raciste alors qu’il était en faculté. L’animateur de fin de soirée, Jimmy Kimmel, a également revêtu le visage d’un noir. Ni l’un ni l’autre n’ont été révoqués.

Si vous êtes libéral et que vous vous excusez, vous êtes pardonné. Si vous êtes conservateur et que vous vous excusez, vous êtes quand même révoqué.

De plus, beaucoup de gens d’Hollywood ont été dénoncés pour avoir publié des commentaires haineux et racistes sur les réseaux sociaux. Après d’émotives excuses et la confirmation qu’ils sont maintenant « réveillés », tout a été pardonné.

On ne peut pas en dire autant des commentateurs politiques conservateurs, comme Tucker Carlson. Ses partenaires publicitaires ont été inondés de demandes exigeant l’interruption des annonces publicitaires sur son émission populaire dans le but de faire annuler celle-ci. A&E-TV a cancellé son programme le plus populaire, Live PD, afin d’apaiser la foule sociale qui soutient Black Lives Matter. L’audience a depuis chuté de cinquante pourcent.

L’ancienne candidate à la présidence, Elizabeth Warren, a affirmé qu’elle était d’origine amérindienne. Mme Warren avait employé cette « fausse » histoire familiale pour obtenir un poste de professeure à l’École de Droit d’Harvard. Démocrate du Massachusetts, Mme Warren est une sénatrice multimillionnaire. Sa progressivité lui a permis de poursuivre dans son poste.

On ne peut en dire de même de la charmante jeune fille amérindienne qui honore l’emballage du beurre Land O’Lakes depuis plus de quatre-vingt-dix ans. Connue sous le nom de Mia, elle a été dessinée par l’artiste amérindien Patrick DesJarlait, membre de la nation Ojibwe de Red Lake, dans le nord du Minnesota. Un communiqué publié par la société n’a mentionné aucune raison expliquant pourquoi la jeune fille a été retirée de l’emballage. Peut-on en déduire qu’elle a été révoquée à cause de flocons de neige trop sensibles ?

Mia n’est pas la seule image de longue date à être supprimée. Aunt Jemima a été décapitée par la Quaker Foods après 130 ans de service. L’entreprise envisage de renommer ses sirops et ses aliments pour le petit-déjeuner. Dans la société réveillée d’aujourd’hui, une image qui rappelle les plantations d’avant la Guerre de Sécession doit être effacée de l’espace public.

De la même manière, Uncle Ben ne sera plus le visage du riz de marque Mars. À la manière typique des réveillés, Mars a publié cette déclaration : « Nous avons la responsabilité de prendre position pour aider à mettre fin aux préjugés raciaux et aux injustices … en particulier dans la communauté noire … nous reconnaissons que le moment est venu de faire évoluer la marque d’Uncle Ben, ce qui comprend son identité visuelle de marque. »

La chaîne d’épicerie nationale Trader Joe’s a récemment été critiquée pour la dénomination « irréfléchie » de ses produits. Des étudiants de Californie ont lancé une pétition pour supprimer les noms « racistes » et les représentations ethniques de certains de leurs produits. Refusant de se prosterner devant la génération des flocons de neige, les dirigeants ont déclaré que les noms « représentent de légers efforts d’inclusion ». Pour le moment, Trader Ming’s (cuisine chinoise), Arabian Joe (cuisine du Moyen-Orient), Trader Giotto (cuisine italienne) et Trader José (cuisine mexicaine) demeureront sur les étagères.

Avec l’encouragement de ses clients, Trader Joe’s lutte contre la Culture de Révocation et dit qu’elle ne changera pas le nom de ses aliments.

Tout n’est pas perdu non plus chez Red Bull. Le PDG Dietrich Mateschitz a licencié les deux principaux dirigeants de l’Amérique du Nord, ainsi que des équipes entières de marketing qui se vouaient totalement à pousser le mensonge du racisme systémique. Reconnaissant que l’apaisement n’est jamais possible, ces guerriers de la justice sociale ont rapidement été révoqués.

L’immobilier se profile à l’horizon comme cible de la justice sociale. De nombreux agents ne listeront plus des maisons contenant une chambre « des maîtres », mais plutôt une chambre « principale » ou « première » chambre. La stigmatisation du « maître » ne sera plus imposée à une maison sans méfiance. Certains constructeurs acquiescent et ont commencé à appeler la chambre « retraite du propriétaire ». Cependant, les esclaves n’étaient-ils pas le bien de leurs « propriétaires » ? Cette tendance mourra certainement d’une mort rapide et sans douleur.

L’explosion des médias sociaux et la portée sans cesse croissante de l’Internet ont renforcé cette Culture de Révocation. Les boycotts et les manifestations peuvent être organisés en peu de temps et leur portée est énorme. Bien qu’il s’agisse d’un outil principalement utilisé par la gauche, le côté droit du spectre n’est pas sans culpabilité. On en a eu comme exemple le boycott actuel de la Ligue Nationale de Football par beaucoup de gens qui sont en colère contre les joueurs qui mettent un genou par terre lors de l’exécution de l’hymne national.

Notre pays a été fondé sur l’échange d’informations et d’idées. Il est courant d’entendre aujourd’hui des réclamations de rétribution contre une transgression perçue comme telle. Les limites se rétrécissent régulièrement. Les chrétiens qui s’appuient sur la Sainte Parole de Jésus sont également visés.

Si vous croyez comme moi que la vie commence à la conception, on vous accusera de faire la guerre aux femmes en leur refusant l’option d’avorter. Quant au mariage, les chrétiens savent qu’il s’agit d’une union entre un homme et une femme. Mais ils seront taxés à cor et à cri d’homophobie et d’intolérance.

Comment un chrétien devrait-il réagir devant cela ? La persécution est un appel à la persévérance courageuse. Dans sa lettre à Timothée, l’apôtre Paul déclare :

« Or tous ceux aussi qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, souffriront persécution. Mais les hommes méchants et séducteurs iront en empirant, séduisant, et étant séduits. Mais toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et qui t’ont été confiées, sachant de qui tu les as apprises » (2 Timothée 3:12-14).

Nous savons que notre croyance en Jésus-Christ ne sera pas populaire auprès de ceux du monde. Réconfortez-vous comme nous le dit Jésus :

« Si le monde vous hait, sachez que j’en ai été haï avant vous. Si vous eussiez été du monde, le monde aimerait ce qui serait sien ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai élus du monde, à cause de cela le monde vous hait » (Jean 15:18-19).

Cherchez la récompense de Dieu avant l’acclamation de la culture. Quant à moi et notre famille de Power of Prophecy, nous avons choisi de nous engager dans la vérité et la grâce.


Par Sandra Myers

Qu’arrivera-t-il après le trois novembre ?

« Les hommes doivent être gouvernés par Dieu, sinon ils seront gouvernés par des tyrans. »

William Penn

Fondateur de la Pennsylvanie

Je ne suis pas une apologiste de Trump, mais on ne peut ignorer l’amélioration de l’ensemble de la vie américaine au cours de sa présidence. La tentative de coup d’état de la part des « Never-Trumpers » a été contrecarrée (pour le moment), l’économie était en plein essor, le taux de chômage a connu un niveau historiquement bas, les revenus étaient en hausse, L’accession à la propriété était disponible à plus de gens que jamais. Les choses s’amélioraient pour les personnes de tous les horizons.

Cette année de 2020 est probablement l’année la plus étrange – une année charnière – de l’histoire de l’Amérique moderne. Est d’abord apparue la pandémie du coronavirus et le confinement initial pour « aplatir la courbe ». Bien entendu, cela a eu un coût économique très élevé. Nous avons eu ensuite l’étincelle George Floyd qui a déclenché de violents bouleversements sociaux et les incessantes « protestations » qui ont suivi, financées par des fondations libérales dans l’intention de détruire la culture de la liberté américaine.

Nous sommes confrontés aujourd’hui à l’élection la plus controversée que j’aie connue. En vérité, c’est une année que nous ne sommes pas près d’oublier.

Premièrement, je ne crois pas que nous aurons des résultats instantanés d’élection, cette fois. Avec les bulletins de vote par la poste et les haut-cris de fraude électorale, les résultats pourraient prendre des jours… voire des semaines et même plus longtemps.

Peu importe qui gagne…

  1. « Le vote a été truqué, » criera-t-on de l’autre côté
  2. Émeutes et pillages
  3. Si le Président Trump remporte, les émeutes et les pillages seront pires que jamais parce que les libéraux voudront faire payer tout le monde pour avoir renvoyé Trump au pouvoir.
  4. Si Joe Biden et Kamala Harris gagnent, les émeutes et les pillages prendront une tournure quelque peu festive, mais ils seront aussi une démonstration de pouvoir pour remettre les conservateurs à leur place.

Si le Président Trump et le Vice-président Pence gagnent…

  1. L’Amérique restera la priorité absolue en matière de commerce
  2. Ils encourageront les entreprises à ramener d’importantes manufactures aux États-Unis (en commençant par les médicaments et les équipements médicaux)
  3. Plans pour sortir les États-Unis de l’OTAN et de l’ONU
  4. Poursuite du mur frontalier et de la restriction de l’immigration
  5. L’Armée demeurera forte
  6. Continuité de la Force Spatiale (ce qui est important compte tenu de la capacité de la Chine à détruire des satellites dans l’espace depuis le sol)
  7. Ajout de juges plus conservateurs à la Cour Suprême, etc. Trump peut-il faire annuler la Roe vs Wade ?
  8. Le Président Trump prendra-t-il la Réserve Fédérale pour cible ? Plusieurs s’interrogent à ce sujet.

Si Joe Biden et Kamala Harris gagnent…

  1. Réduction quasi instantanée et annulation de tout ce que Trump a fait. (Rappelez-vous, ce sont des « Never Trumpers ». Peu importe si c’était une bonne chose ou à qui cela bénéficiait, tous les programmes et les idées de Trump vont partir !)
  2. Vos impôts personnels vont monter en flèche afin de soutenir tous les nouveaux programmes sociaux
  3. Voici le Green New Deal (Nouvel accord vert). Le changement climatique sera de retour au premier plan. Certains des objectifs sont de « répondre à 100 % à la demande en électricité aux États-Unis grâce à des sources d’énergie propres, renouvelables et sans émission ». Également répertoriés dans la plate-forme du GND, « des emplois garantis à des salaires plus élevés (sécurité économique) ; « le collège gratuit » ; « la sécurité sociale pour tous » (même les étrangers illégaux) ; l’assurance-maladie pour tous
  4. Davantage de criminels libérés de prison
  5. Diminution additionnelle du financement de la police
  6. Le contrôle des frontières et de l’immigration disparaîtra – ouvrez les vannes, ainsi que les gangs criminels violents. Diminution du financement de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) – (mise en application sur l’immigration et les coutumes)
  7. Une relation plus étroite avec la Chine : fermer les yeux sur les violations des droits de l’homme ainsi que sur la liberté d’expression et les limitations religieuses. Vendre n’importe quelle partie de l’Amérique ou la recherche et la technologie que veut la Chine
  8. Vos droits aux armes à feu seront sévèrement réprimés
  9. Votre liberté d’expression ne sera tolérée que si vous êtes d’accord avec la plate-forme libérale. (Rappelez-vous que le Président Obama s’est servi de l’IRS [fisc américain] pour cibler les participants au Tea Party et d’autres groupements conservateurs. Biden/Harris l’élèveront à un tout nouveau degré
  10. Vos valeurs et vos droits chrétiens conservateurs seront visés
  11. L’accès à l’avortement plus facile que jamais et financé par le gouvernement
  12. Avec Trump hors de fonction, sera-t-il oublié ou continueront-ils à le persécuter et/ou à le poursuivre ?

Se préparer à la tempête

Pas de doute, il y a une tempête à l’horizon. S’agit-il d’un gros orage ou d’un ouragan de catégorie 4 ou 5 de plus longue durée et plus dévastateur ? Compte tenu de tout ce que j’ai décrit jusqu’à présent (et j’aurais pu en ajouter tellement plus), je vais prendre des risques pour sonner l’alerte. À ce titre, je vous encourage à vous préparer à assurer votre sécurité, celle de votre famille et celle de votre maison. Je vous conseille d’avoir, au minimum, un mois (ou plus, si vous le pouvez) de réserve de médicaments, de nourriture, d’articles de toilette et d’autres produits essentiels. Il n’est pas trop tard pour acheter de la nourriture supplémentaire chaque fois que vous allez faire le magasinage (boîtes de thon, poulet, ragoûts, haricots, contenants de beurre de cacahuète, café ou thé, etc. – achetez ce que vous voulez manger). Économisez ou achetez de l’eau maintenant ; ayez une lampe de poche et des piles. Cela vous semble-t-il extrême ? Peut-être. Mais je n’aurais jamais pensé que nous verrions des élus, non seulement rester les bras croisés sans agir pour faire respecter la loi et l’ordre, mais, en fait, encourager l’anarchie. Cela me porte à croire que les choses pourraient dégénérer bien au-delà de ce que nous avons vu jusqu’à présent.

Mais avant tout, Jésus est sur Son trône

Bien sûr, le problème que confronte l’Amérique n’est finalement pas premièrement politique, ni même culturel, mais spirituel. En vérité, les derniers mois nous ont démontré qu’il y a un besoin criant de la foi en Jésus-Christ en ces temps de la fin. Les turbulences et les défis de ces derniers mois nous font réaliser qu’il n’y a que la Promesse de Dieu à laquelle nous pouvons tenir. Il ne nous quittera ni ne nous oubliera jamais. Il est toujours avec nous.

***




La Vérité n’est pas notre ennemi

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Août 2020

Par Jerry Barrett

D’Ésaïe à aujourd’hui, la vérité de Dieu ne peut pas être changée

« Que c’est ici un peuple rebelle, des enfants menteurs, des enfants qui ne veulent point écouter la Loi de l’Eternel ; qui ont dit aux Voyants ; ne voyez point ; et à ceux qui voient des visions ; ne voyez point de visions de justice, mais dites-nous des choses agréables, voyez des visions trompeuses. »

Ésaïe 30:9-10

Ceux qui souhaitent être des « dieux sur terre » ne connaissent aucune limites, comme à l’époque d’Ésaïe où les anarchistes ne voulaient pas qu’on leur dise la vérité. Étonnant de voir que les êtres humains n’aient toujours pas changé en des milliers d’années. Ils choisissent de rationaliser une situation en fonction du désir de leur cœur.

Bon nombre se forgent une nouvelle norme en se levant chaque matin, oubliant du coup le chemin qu’ils ont parcouru jusque-là. C’est ce qui leur profitera aujourd’hui qui a la plus grande importance. N’est-il pas incroyable que ce qui est écrit dans l’Ancien Testament survienne encore aujourd’hui ? Dans Psaume 50:16-17, nous lisons ceci :

« Mais Dieu a dit au méchant : qu’as-tu que faire de réciter mes statuts, et de prendre mon alliance en ta bouche ; Vu que tu hais la correction, et que tu as jeté mes paroles derrière toi ? »

À cause de l’abondance de pasteurs et de paroissiens tièdes, la Parole de Dieu a été remplacée par une doctrine diluée. Joël Osteen illustre le mieux cette attitude laodicéenne. En 2012, dans une

Joël Osteen et Oprah Winfrey vantent leurs richesses et leur succès (voir Apocalypse 3:14-17).

entrevue accordée à la nouvel-âgiste Oprah Winfrey, Osteen expliqua que, puisque personne n’est totalement exempt de péché, il pense que les homosexuels seront acceptés au paradis. En 2014, dans une entrevue avec Larry King, Osteen a dit : « Nous ne sommes contre personne. Il y a beaucoup de choses que je ne comprends pas, donc, je ne veux tout simplement pas prêcher là-dessus, prêcher à ce sujet. »

Malheureusement, de nombreux dirigeants « chrétiens » d’aujourd’hui n’enseignent jamais l’Apocalypse. Or, dans Apocalypse 3:14-17, nous voyons :

« Ecris aussi à l’Ange de l’Eglise de Laodicée : l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la créature de Dieu, dit ces choses. Je connais tes œuvres, c’est que tu n’es ni froid, ni bouillant; ô si tu étais ou froid, ou bouillant ! Parce donc que tu es tiède, et que tu n’es ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Car tu dis : je suis riche, et je suis dans l’abondance, et je n’ai besoin de rien ; mais tu ne connais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu. »

A cause du rapide déclin de l’assistance des églises chrétiennes, ne nous surprenons pas que la société se nourrisse de haine les uns contre les autres. La tolérance et la compréhension sont révolues depuis longtemps. On les a remplacées par des accusations viles et dégoûtantes.

Avec l’avènement du World Wide Web, l’Internet, on a rapidement mis la main sur des outils facilement disponibles en vue de l’amélioration présumée de l’humanité. Comme avec n’importe quel outil, il peut être utilisé pour le bien ou pour le mal. Dans la mythologie grecque, Épiméthée avait en sa possession un pot pour la bonne garde. Lorsque Pandore eut ouvert ce pot, des fléaux non spécifiés s’échappèrent dans le monde. Pandore replaça immédiatement le couvercle sur le pot, mais ce faisant, il ne lui restait plus que l’espoir.

Les êtres malfaisants emploieront tous les outils à leur disposition, et l’Internet ne fait pas exception. La population ne cessant de croître, les outils de notre destruction sont maintenant fabriqués. Facebook, Twitter, Instagram et le reste ont été créés sous apparence inoffensive pour solliciter la participation des masses. Vantés comme moyen de renouer avec des amis perdus depuis longtemps, des membres de la famille dispersés dans le pays, ou simplement pour se glorifier de ses propres réalisations, les médias sociaux se sont avérés un succès soutenu.

À mesure que de plus en plus de gens migraient vers les médias sociaux, il est rapidement apparu aux personnes qui cherchent à perturber la société et à la modeler selon leur utopie personnelle, que ce format était le parfait véhicule. Le marxisme culturel, également connu sous le vocable de rectitude politique (ce qui est politiquement correct) a été le berceau de cet état d’esprit fourvoyé. Qui plus est, la prise de contrôle socialiste de l’enseignement public et des universités étant achevée, un nouveau mouvement est né : la « justice sociale ».

Des « guerriers de la justice sociale » autoproclamés ont commencé à utiliser cette plateforme pour exécuter du changement et infliger des préjudices aux individus qui ne sont pas d’accord. Les normes sociétales ont été déplacées vers la gauche et ceux qui ne s’adaptaient pas correctement furent ciblés.

De nouveaux termes ont été créés pour dénoncer et ridiculiser « l’ancienne » faible mentalité. « Woke » (réveillé) est devenu le cri de ralliement de ceux qui s’étaient éveillés aux injustices infligées à la société, principalement perpétrées par de « vieux blancs morts » – Washington, Jefferson, Adams, Lincoln, etc.

« Révoquer la culture » est le dernier terme imposé à la société. Ceux que l’on juge avoir offensé la sensibilité des « réveillés » doivent être oblitérés comme s’ils se trouvaient dans une rivière pleine de piranhas qui se régalent de la carcasse du contrevenant. Pour la Gestapo du PC, aucun remords ne sera acceptable.

La mort récente de George Floyd a déclenché des troubles civils dans tout le pays. Des protestations de Black Lives Matter se sont transformées en émeutes où des biens ont été détruits, des entreprises ont été volées et la police est devenue la cible. Quiconque a osé dénoncer ce comportement odieux fut mis sur la liste des « oblitérés ».

Voici quelques-uns de ceux qui ont été expulsés :

  • James Bennet était le rédacteur en chef de la page éditoriale du New York Times. M. Bennet publia une lettre ouverte du sénateur Tom Cotton (R-AR) qui en appelait de l’armée américaine pour qu’elle réprime « l’orgie de violence » dans les villes américaines. Des membres du personnel, irrités, ont exigé des mesures menant à la démission forcée de M. Bennet.
  • Le principal rédacteur du Philadelphia Inquirer, Stan Wischnowski, fut contraint de démissionner après avoir publié un titre disant : « Buildings Matter, Too » (Les bâtiments comptent aussi).
  • La personnalité de la télévision canadienne Jessica Mulroney a été accusée par un blogueur d’avoir démontré son « privilège blanc », et son émission a donc été annulée.
  • Le fondateur et propriétaire de The Phantom Gourmet, Dave Adelman, a été forcé de démissionner après s’être moqué des manifestations anti-policières. M. Adelman avait suggéré aux détaillants de Boston d’offrir le « pillage de trottoir, sans contact ».
  • Benji Backer s’est vu annuler un engagement à prendre la parole parce qu’il avait tweeté qu’il y avait un lien entre le Covid-19 et la Chine.
  • Tiffany Riley, directrice d’école publique au Vermont, a été évincée après avoir publié sur les réseaux sociaux : « Je ne pense pas que les gens devraient se sentir obligés de choisir la race noire plutôt que la race humaine. »

James Bennet, Dave Adelman et Tiffany Riley ont tous été visés par la culture d’annulation. La liberté d’expression ne s’applique pas à eux. Vont-ils céder, s’incliner devant leurs nouveaux maîtres et s’excuser ?

Ce ne sont là que quelques victimes de la « Révocation de la culture ». Si on est enclin à le faire, l’on peut passer des heures et des heures à documenter chaque exemple ridicule. Ces « révocations » ne provoquent-elles pas une réflexion sur ce qui s’est passé en Russie bolchevique ?

La Vérité est une arme puissante

La tolérance les uns envers les autres a disparu. Nous ne pouvons plus coexister avec ceux avec qui nous sommes en désaccord. Malheureusement, les paroles de l’apôtre Paul n’arrivent pas à apaiser les foules « réveillées » :

« Christ devient inutile à l’égard de vous tous qui voulez être justifiés par la Loi ; et vous êtes déchus de la grâce. Mais pour nous, nous espérons par l’esprit d’être justifiés par la foi … Je m’assure de vous en notre Seigneur, que vous n’aurez point d’autre sentiment ; mais celui qui vous trouble en portera la condamnation, quel qu’il soit … Car, mes frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas une telle liberté pour une occasion de vivre selon la chair ; mais servez-vous l’un l’autre avec charité. Car toute la Loi est accomplie dans cette seule parole : tu aimeras ton Prochain comme toi-même » (Galates 5:4-14).

Aujourd’hui, les pasteurs de Laodicée font la promotion d’une grâce au rabais qui ne peut pas libérer les pécheurs du péché parce qu’il n’y a pas de repentance. Par la grâce de Dieu, les vrais croyants sont transformés. L’apôtre Jean nous dit : « Et la Parole a été faite chair, elle a habité parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, qui a été une gloire, comme la gloire du Fils unique du Père, pleine de grâce et de vérité … Car la Loi a été donnée par Moïse ; la grâce et la vérité est venue par Jésus-Christ » (Jean 1:14-17).

Jésus a dit aux Juifs qui croyaient en Lui que, s’ils persévéraient dans Sa Parole, ils seraient Ses disciples. Jésus a dit : « Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres » (Jean 6:32). En tant que Ses disciples, nous devons continuer à faire briller la lumière de la vérité dans nos communautés. Car en accomplissant ce devoir, nous l’aurons fait !


Par Michelle Hallmark Powell

La Guerre contre la loi et l’ordre

On pense que la police est un concept relativement nouveau. Mais si nous nous tournons vers la Bible, elle parle de gens soumis à une autorité supérieure, comme les magistrats (Tite 3:1-2), les rois (1 Pierre 2:13-17) et les chefs d’état (Romains 13:1-14). Or, en tant que chrétiens, nous savons tous que Jésus-Christ est la plus haute autorité, mais Il a respecté la loi tout au long de Sa vie.

Comme l’humanité ne semble pas en mesure de se policer elle-même, la version moderne de la « police » s’avère une nécessité.

La définition de Police est :

« La force civile d’un gouvernement national ou local, chargée de la prévention et de la détection de la criminalité et du maintien de l’ordre public. »

La première force de police financée par l’état avec des agents en service à plein temps aux États-Unis a été créée à Boston en 1838. Parce que Boston était un grand centre d’expédition, les entreprises avaient embauché des gens pour protéger leurs biens et assurer le transport de leurs marchandises vers d’autres endroits. Avant la police, il appartenait à l’individu de se protéger lui-même ou d’engager des personnes pour ce faire. Quiconque ayant quelque moyen et devant parcourir les routes risquait de tomber sur des bandits de grand chemin. Ils avaient du personnel ménager pour assurer leur protection ou, pour les très fortunés, ils engageaient des mercenaires – la plupart du temps d’anciens soldats. Au fur et à mesure que le capitalisme se développait en Amérique, la nécessité de protéger votre entreprise, votre famille et votre personne devint l’une des principales raisons pour lesquelles la police fut mise en place.

À l’heure actuelle, tous les pays ont une sorte de système d’application de la loi parrainé par le gouvernement, que ce soit la police ou l’armée. Aujourd’hui comme alors, le rôle de la police est de protéger la société contre les scélérats prédateurs. Les gens ont besoin de protection et c’est pourquoi nous habilitons la police à former une barrière entre « eux » et « nous ».

La police : notre seule défense contre eux et le règne de la foule

Alors, que signifie réellement le « règne de la foule » ? Selon Wikipédia, c’est :

« Le contrôle d’une situation politique en dehors du domaine conventionnel ou légal, impliquant généralement la violence et l’intimidation. »

Or, regardons ce qui se passe dans nos chers États-Unis. Il y a un petit contingent qui veut abolir la police. Les contestataires (je les appelle des anarchistes) ont pris le contrôle du quartier Capitol Hill de Seattle. La mairesse, Jenny Durkan, a dit à la police d’abandonner l’arrondissement est et de laisser les manifestants posséder leur territoire. Le gouvernement local et les supporteurs des contestataires ont dit qu’il s’agissait en quelque sorte d’un camp d’été socialiste. Des soirées cinéma sous les étoiles, de la nourriture gratuite, de l’amour et de la paix, une grande fête de quartier – et pas de police.

La police partie, les manifestants ont pris le relais. Ils ont érigé des barrières, des bâtiments peints à la bombe aérosol dans tout le secteur et un nombre incalculable de vols, de viols et de meurtres ont eu lieu. Ils ont nommé la zone CHAZ (Capital Hill Autonomous Zone – « Zone autonome de Capital Hill »). Plus tard, ils l’ont renommée CHOP (Capital Hill Occupation Protest – « Manifestation d’occupation de Capital Hill »).

Enfin, après que la violence ait tourné au tragique avec la mort de deux adolescents, la mairesse Durkan a autorisé la police à démolir les barricades et à éloigner les manifestants. La mairesse a dû comprendre que le règne de la foule est pire que la protection de la police après que cette foule ait fait irruption dans son quartier et ait protesté devant son manoir.

Tout pays de taille un tant soit peu importante et dépourvu de police l’inventerait assez rapidement, merci, ou quelque chose de très similaire. La majorité des gens aux États-Unis préfèrent l’ordre au désordre et veulent des lois qui les protègent, eux et leurs biens. Cela nécessite quelqu’un qui soit prêt à appliquer des lois et cela signifie, bien sûr, une quelconque police.

Il aura fallu la mort de deux adolescents et la foule se présentant dans le quartier de la mairesse Durkan pour démanteler la Zone CHOP.

Donc, un pays sans police serait contrôlé par des lyncheurs. Nous devons conserver notre police parce que même les pires policiers de l’Amérique moderne font preuve de plus de respect envers les procédures d’application de la loi et les droits de l’accusé qu’une bande de lyncheurs peut en démontrer. Comme en font preuve les événements récents, une foule de lyncheurs ne serait pas contrainte par la Constitution. Évidemment, vous risqueriez beaucoup plus d’être lynché si une rumeur – vraie ou fausse – circulerait à l’effet que vous avez commis un méfait. Ils vous pendraient d’abord et poseraient des questions ensuite.

Nous devons soutenir notre police locale et nationale afin de nous assurer que notre pays et nos droits soient protégés et que la loi et l’ordre prévalent.




Faire de l’argent sur le dos des victimes est chose détestable

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Juillet 2020

        Jerry Barrett

« Dieu hait ces six choses, et même sept lui sont en abomination ; savoir, les yeux hautains, la fausse langue, les mains qui répandent le sang innocent ; le cœur qui machine de mauvais desseins ; les pieds qui se hâtent pour courir au mal ; le faux témoin qui profère des mensonges ; et celui qui sème des querelles entre les frères. »

Proverbes 6:16-19

Cash Over Victims Is Detestable

De nombreuses vérités ont été mises en lumière à la suite de la plandémie connue sous le nom de Covid-19. Par exemple, cette vérité choquante que les hôpitaux ont reçu treize mille dollars pour chaque patient identifié comme un malade du Covid. De plus, si on mettait le patient sous un ventilateur, la prime était augmentée à trente-neuf mille dollars. Révélation étonnante, n’est-ce pas ?

Sans blague : Les hôpitaux étiquettent-ils les décès non liés comme des décès dus au Covid-19, et l’utilisation d’un ventilateur juste pour réclamer plus d’argent du gouvernement ?

Depuis des lunes, les administrateurs d’hôpitaux crient au loup au sujet des dépenses toujours croissantes rencontrées lors du traitement de ceux qui n’ont pas d’assurance ou sont privés des fonds nécessaires pour payer. Ces administrateurs ont été régulièrement fustigés par le grand public pour avoir facturé 4 $ par comprimé d’ibuprofène donné à un patient. Mais aucune protestation publique n’a été notée en regard de la manne financière ci-mentionnée et que chaque patient amenait à l’hôpital.

Bien que la mort de milliers d’amis, de membres de la famille et de voisins ne soit pas sujet à rire, la propension des reportages à parler de cette plandémie, le tout amplifié par les ordres tyranniques des gouvernements à « se confiner sur place », a atteint le point de saturation. Il semble que ce soit devenu la grosse blague au sein de la population. De nombreuses blagues rebondissent sur Internet via les courriels, comme celles-ci au titre ridicule : « Un surfeur attaqué par un requin… meurt du Covid » ; « Daredevil saute d’un avion sans parachute… et meurt du Covid ». Le choix est abondant.

Malfaiteurs en position de pouvoir

En tant que pays, nous sommes un peuple résilient. Quand la vie nous offre des citrons, nous en faisons de la limonade. Comme chrétiens, nous savons que Jésus a le contrôle. Lors même que nous poursuivons notre mission, Son joug s’avère léger. Cela ne signifie cependant pas que nous ne soyons pas affectés par les actions des malfaiteurs. Il y a de nombreuses victimes innocentes dont la vie est changée à jamais.

Prenons comme exemple le nombre astronomique de décès survenus à New York. En février et en mars, le maire de New York, Bill de Blasio, et son haut responsable à la santé, Oxiris Barbot, ont dit aux habitants de continuer à prendre le métro, à assister aux défilés et à profiter de la vie nocturne de la ville.

Dans un tweet du 2 février, Barbot a déclaré : « Alors que nous nous préparons à célébrer le #LunarNewYear à New York, je tiens à assurer aux New Yorkais qu’il n’y a aucune raison pour quiconque de modifier ses plans de vacances, d’éviter le métro ou certaines parties de la ville à cause du #coronavirus. » Elle a réitéré : « Je veux être claire. Il s’agit d’un virus, pas d’un groupe de gens. Il n’y a AUCUNE excuse pour personne qui veut discriminer ou stigmatiser des gens d’origine asiatique. Nous sommes ici aujourd’hui pour exhorter tous les New Yorkais à continuer de vivre leur vie comme d’habitude. » Elle faisait référence au défilé dans le quartier chinois pour célébrer le nouvel an chinois.

Des pertes de mémoire à court terme affectent les politiciens

Lors d’une interview sur MSNBC, le 10 février, le maire de Blasio a déclaré : « Si vous avez moins de 50 ans et que vous êtes en bonne santé, ce qui est le cas de la plupart des New Yorkais, la menace est minime, ici. Même si vous l’attrapez, cette maladie agit essentiellement comme un rhume ou une grippe. Et la transmission n’est pas simple. » Le 2 mars, lors d’une conférence de presse avec le gouverneur Andrew Cuomo, de Blasio a déclaré : « Nous avons maintenant beaucoup d’informations, des informations qui nous montrent, en fait., des éléments qui devraient nous donner raison de rester calmes et de vaquer à nos occupations. »

Deux semaines plus tard, de Blasio fustigeait le Président Donald Trump et la réaction de son administration face au virus. Dans une entrevue du 14 mars sur MSNBC, de Blasio déclara : « Il s’agit d’une situation de guerre. Nous vivons un scénario de guerre et le gouvernement fédéral prend une attitude d’obstruction. »

Les politiciens doivent souffrir de pertes de mémoire à court terme, car il y a au moins cinq cas distincts où de Blasio et sa responsable de la santé ont minimisé publiquement la gravité du virus. On a également oublié les mesures prises le 31 janvier par l’administration Trump pour restreindre les voyages de la Chine aux États-Unis. Certains voyageurs américains qui avaient visité la Chine récemment ont été placés en quarantaine pendant quatorze jours et l’on a déclaré l’urgence en santé publique.

Des personnes âgées reçoivent des sentences de mort

Le gouverneur Andrew Cuomo est un autre des principaux acteurs des ravages qui se sont répandus dans l’État de New York. À ce jour, on a recensé près de 380 000 cas de Covid-19 dans l’État de New York, dont 30 000 décès. Ces chiffres dépassent de loin tout autre État de l’Union.

Bien que nous ne puissions pas déterminer positivement le nombre réel de décès dus à cette plandémie, nous pouvons affirmer sans équivoque que les mesures mises en œuvre sous l’administration Cuomo ont considérablement exacerbé le nombre de décès dans les maisons de soins infirmiers. Le 25 mars 2020, une directive du commissaire à la santé de New York, Howard Zucker, la sous-commissaire exécutive Sally Dreslin et le gouverneur Cuomo a été publiée sous le titre de « Sorties d’hôpitaux et admissions dans les maisons de soins infirmiers ». Dans cette directive, on déclare : « Aucun résident ne se verra refuser la réadmission ou l’admission aux Soins Infirmiers uniquement sur la base d’un diagnostic confirmé ou suspecté de Covid-19. Il est interdit aux Soins Infirmiers de demander à un résident hospitalisé et déterminé médicalement stable de subir un test de dépistage du Covid-19 avant son admission ou sa réadmission. »

Cette directive a entraîné la mort de 5 300 patients dans les maisons de soins infirmiers de l’État de New York. Mais attendez, il y a plus !

Dans un article convaincant écrit par Yaacov Apelbaum et publié sur son blog (https://abelbaum.wordpress.com/2020/05/25/jaccuse/), on fournit des preuves encore plus incriminantes. Il y a une traînée d’argent derrière les directives émises par le gouverneur Andrew Cuomo :

Apelbaum écrit :

« En 2018, alors que le gouverneur Andrew Cuomo était confronté à une contestation de sa candidature à la réélection dans la primaire démocrate de l’État de New York, il a obtenu une infusion en espèces de dernière minute d’un million de dollars de la General New York Hospital Association (GNYHA) – un puissant groupe de l’industrie de la santé à New York. Le 2 avril 2020, il a remboursé la faveur en signant discrètement une loi protégeant les dirigeants des hôpitaux et des maisons de soins infirmiers de toute poursuite découlant de l’épidémie de Covid-19. Les clauses insérées dans le projet de loi de finances annuelles accordaient une protection immunitaire globales aux dirigeants et administrateurs du secteur des soins de santé, les mêmes personnes et les mêmes institutions qui ont fait fortune en déplaçant les patients malades de Covid-19 des hôpitaux vers les maisons de soins infirmiers. »

Apelbaum poursuit :

« La législation de Cuomo sur l’immunité juridique ne s’est pas produite dans le vide. Il s’avère que la GNYHA a donné au comité démocrate de l’État de New York de Cuomo des sommes importantes qui ont été déposées dans le compte de gestion de son parti et utilisées pour financer sa réélection. L’argent a notamment été utilisé pour acheter des publicités télévisées pour soutenir son budget et son lancement proposés, son programme anti-armes à feu et sa campagne de 2018. »

Des résidents de maisons de soins infirmiers de New York ont été condamnés à mort.

Le résultat final de ces manigances, c’est que les centres pour personnes âgées de New York ont fait des millions de dollars, Cuomo et les démocrates de New York ont enrichi leurs coffres et la parenté de milliers de New Yorkais décédés est laissée pour compte.

Big Pharma a le contrôle

Ce type de chicane existe au sein de notre gouvernement depuis des décennies. En 1986, Ronald Reagan a signé la Loi Nationale sur les Blessures par Vaccins sur les Enfants. Cette loi créa un programme spécial visant à gérer les différends dans le but d’assurer un approvisionnement stable des vaccins tout en protégeant les entreprises de la plupart des poursuites. Cette Loi annule complètement la responsabilité de l’industrie en ce qui concerne les préjudices physiques causés par les vaccins et l’on peut considérer que le gouvernement accorde à Big Pharma une immunité économique sans précédent et carte blanche en ce qui regarde les préjudices physiques causés par les vaccins.

Dans mon Bulletin de février 2019 de Power of Prophecy, Big Pharma contrôle-t-il l’Amérique ?, j’ai remarqué que les enfants d’Amérique reçoivent soixante-douze vaccins avant l’âge de dix-huit ans. En 1962, le total était de cinq ! J’ai également signalé que l’autisme a grimpé d’un cas sur deux mille cinq cent à un cas sur quarante aujourd’hui.

Élitiste aux grandes idées de réduction de la population grâce aux vaccinations obligatoires dans le monde entier, Bill Gates a rencontré le Président Trump à plusieurs reprises pour décourager son désir de faire des recherches sur les effets néfastes des vaccins. Le contrôle de Gates sur la vaccination en Inde a mené à la paralysie de plus de 490 000 enfants.

Dans sa lettre à Timothée, l’apôtre Paul nous a parlé de ceux qui chérissent la richesse au détriment de la bonté. Lisez ses paroles profondes, chers amis. Paul a écrit : « Or ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation, et dans le piége, et en plusieurs désirs fous et nuisibles, qui plongent les hommes dans le malheur, et dans la perdition. Car c’est la racine de tous les maux que la convoitise des richesses, de laquelle quelques-uns étant possédés, ils se sont détournés de la foi, et se sont enserrés eux-mêmes dans plusieurs douleurs. Mais toi, homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur » (1 Timothée 6:9-11).


Neuf manières par lesquelles la Chine contrôle l’Amérique

Par Sandra Myers

« Le riche dominera sur les pauvres ; et celui qui emprunte, sera serviteur de l’homme qui prête. »

Proverbes 22:7

« L’art suprême de la guerre, c’est de maîtriser l’ennemi sans combattre. »

Sun Tzu, L’Art de la guerre

La Chine œuvre avec acharnement à la conquête des États-Unis par l’intérieur. Comprenez que, lorsque l’on entretient des affaires avec un pays communiste, la personne ou l’entreprise court toujours le risque que le gouvernement communiste retire son autorisation, puis accède et même usurpe l’existence de la compagnie en Chine. Celle-ci exerce son pouvoir avec un gant de fer.

S’il vous plaît, sachez que je ne rechigne pas à ce que le travailleur chinois gagne sa vie. Et j’aimerais assurément voir davantage de liberté et de respect des droits humains en Chine. Cet article cible l’État chinois. La machine chinoise n’a que peu de considération pour la vie de ses propres citoyens.

  1. Produits médicaux : Michelle a couvert ce sujet dans son excellent article du Bulletin de mai de Power of Prophecy. La Chine a fait en grande partie avec la médecine (et la fabrication en général) ce qu’elle a fait avec l’acier : en répandre des quantités excessives sur le marché, faire baisser les prix et forcer la concurrence américaine à fermer ou à vendre, et à devenir ainsi le principal fournisseur exclusif. La dernière usine américaine à fabriquer de la pénicilline a fermé ses portes en 2004. Grâce à ce pouvoir, la Chine a récemment sous-entendu qu’elle pourrait retenir ses antibiotiques si elle le désirait.
  2. Fabrication : De nombreuses marques populaires ont abandonné la fabrication de leur stock, en partie ou entièrement, à la Chine : Apple/iPhone, Samsonite, Johnson & Johnson Bandaids, Fossil, Lululemon, Victoria’s Secret, LL Bean, Levi Strauss, New Balance, Radio Flyer, American Girl Dolls, Ray Ben, Nike, Adidas, et mêmes de nombreux designers européens ont transféré leur production en Chine. La Chine a maintenant réglé ses sites plus haut : Made in China 2025. En mai 2015, la Chine a mis en œuvre un plan en vue de cesser d’être « l’usine mondiale » de production de biens bon marché et passer à la production de biens et services de plus grande valeur, comme l’aérospatiale, les semi-conducteurs, la biomédecine et autres technologies de pointe afin d’obtenir l’indépendance face aux fournisseurs étrangers concernant ces produits.
  3. Trésor américain : Les gouvernements étrangers détiennent environ un tiers des dettes des États-Unis. En janvier 2020, la Chine était l’investisseur étranger no 2 de la dette étrangère américaine, détenant 1,1 trillions $ de bons du Trésor américain (le Japon est no 1 avec 1,27 trillions $). La Chine achète des bons du Trésor américain afin de contribuer à la dépréciation de sa propre monnaie, ce qui fait en sorte que ses exportations s’avèrent moins chères et sont donc plus attrayantes pour les consommateurs américains.
  4. Immobilier : La Chine achète des terres agricoles, des hôtels, des immeubles à bureaux, d’autres bâtiments commerciaux et même des propriétés résidentielles. Mais ce qui est encore plus gros, c’est que, sous Obama, Hong Kong (Chine) eut le contrôle du terminal maritime de Long Beach, en Californie, l’un des plus gros terminaux maritimes des États-Unis (Trump a forcé la Chine a vendre). En février 2018, la Chine a également tenté, via une société écran, d’acheter la Bourse de Chicago, vieille de 136 ans, Après avoir donné son accord initial, la Bourse de Chicago a été contrainte de bloquer la vente sous le Président Trump.
  5. Les politiciens : (ou leurs amis et leurs familles) ont vendu leur âme à la Chine pour avoir l’opportunité de réaliser leurs rêves financiers les plus fous : Hunter Biden, fils de Joe Biden ; John Boehner, ancien président de la Chambre ; Charles Boustany, ancien représentant américain de la Louisiane ; David Firestein, diplomate américain, principalement pour les relations avec la Chine ; Mike Holtzman, conseiller spécial auprès de Bill Clinton ; Andy Purdy, ancien stratège de la cybersécurité sous George W. Bush ; James Wolfenstein, anciennement de la Banque Mondiale et tant d’autres. Certains sont enregistrés comme « agents étrangers ».
  6. Les grosses affaires : Vendues pour obtenir une part du marché chinois. Cependant, en vendant tout à la Chine, de nombreuses entreprises internationales se plaignent que la Chine leur a

    Votre nourriture est-elle importée de Chine ?
    Tilapia : 80 % de l’approvisionnement américain ; Morue : 50 % de l’approvisionnement américain ; dans les deux cas, les réservoirs des fermes monstrueusement pleins à craquer de poissons sont pollués de mercure, de plomb et d’antibiotiques. Bœuf : du porc séché vendu comme du bœuf ; Jus de pomme : 50 % de l’approvisionnement américain ; Ail : 31 % vient de Chine (produits chimiques toxiques et pesticides) ; Poulet : approuvé pour la vente aux États-Unis en 2013, la Chine est un pays où la grippe aviaire et la maladie transmise par la nourriture sont chose commune. Thé : (29 produits chimiques toxiques) ; Lait : (Contient parfois de la mélamine – un produit chimique qui cause de sérieux problèmes aux reins) ; FAUSSE NOURRITURE : Riz : (Riz de plastique – fait de résine et de fécule de patate) ; Poivre noir : (parfois de la boue mise en boule) ; Sel de table : (Du vrai sel industriel, impropre à la consommation humaine et peut causer de sérieux problèmes de thyroïde) ; Pois verts : (faux) ; Œufs : (faux, pour vrai !) ; Agneau : (peut-être de la viande de rat) ; Huile d’olive : Une grosse compagnie alimentaire de Chine a décidé de recycler la vieille huile d’olive de milliers de restaurants, de la filtrer et de la revendre ensuite.

    forcé la main pour qu’elles lui remettent des secrets commerciaux en échange d’un accès au marché. Dans certains secteurs, Pékin ne permettra aux firmes étrangères d’opérer que par le biais de coentreprises où les partenaires chinois détiennent la majorité du capital, tenant ces entreprises en otage face aux exigences de la Chine communiste.

  7. Votre nourriture vient-elle de Chine ? : La liste de droite est un petit échantillon des importations alimentaires américaines en provenance de la Chine. Les pratiques industrielles, agricoles et de production alimentaire en Chine sont, au mieux, mal réglementées. Vous faites vos achats dans les magasins d’aliments sains ? Whole Foods (Jeff Bezos / Amazon) défend l’importation de certains aliments de Chine, tandis que Trader Joe’s s’engage à ne pas stocker d’aliments importés chinois.
  8. Enseignement supérieur : La Chine fait don de milliards de dollars à 87 écoles, dont l’Institut de Technologie de la Californie, l’Université de Columbia, l’Institut de Technologie de la Géorgie, l’Institut de Technologie du Massachusetts, les Instituts de Technologie de New York et du New Jersey, et Harvard, Princeton et Yale. Pourquoi donner autant à l’enseignement supérieur américain ? La Chine est en train de créer des Instituts Confucius – dont le but est de servir de base à la guerre idéologique en pervertissant la vision des étudiants américains.
  9. Position tyrannique de la Chine : Guerre de l’espace, missiles de destruction de satellites, menace nucléaire, lasers et cyberattaques. Renseignements, espionnage, vols high-techs des secrets de la technologie et de la sécurité nationale américaines. Les États-Unis n’avaient pas engagé de poursuites en matière de sécurité depuis plus de trente ans. En septembre 2019, sous le Président Trump, on a entamé des poursuites dans trois cas d’opérations de vol de technologie – de sous-traitants américains de la Défense au cyber-piratage et à l’espionnage économique (pour avoir ciblé des secrets d’avions commerciaux à moteurs à réaction). La Chine peut également employer sa dominance mondiale dans les minerais précieux de la terre.

QUE POUVEZ-VOUS FAIRE ?

Premièrement, pour notre propre bien, faisons pression sur nos politiciens et nos sociétés pour ramener la fabrication de première nécessité aux États-Unis. Les antibiotiques, les analgésiques et autres médicaments vitaux et les équipements médicaux devraient figurer en tête de liste. Deuxièmement, tenons responsables nos politiciens, nos entreprises, nos investisseurs en capital et nos comités d’action politique pour leurs courbettes devant la Chine. Ils devraient bloquer les Chinois et la possession chinoise de sociétés écrans d’organisation ou de produit liés à la sécurité nationale, ou à la santé et au bien-être. Troisièmement, lisez les étiquettes et achetez américain (quand vous le pouvez). Sinon, achetez des produits de fabrication autre que chinoise (lorsque vous le pouvez). Il existe de nombreux sites Internet qui répertorient les articles ou les marques qui sont encore fabriqués aux États-Unis. Quatrièmement, faites affaires avec les magasins Mom-and-Pop locaux. Que retentisse la liberté !