D.559 – Libéré de la culpabilité

Par Joseph Sakala

Êtes-vous parfois obsédés par des élans de culpabilité ? Avez-vous parfois au dedans de vous le sentiment d’avoir fait du mal, ce qui vous donne des pensées de honte et d’infériorité ? Rassurez-vous, car vous n’êtes pas les seuls ! Mais pourquoi, en tant qu’humains, serions-nous obligés de nous sentir coupables ? La psychologie moderne ne nous conseille-t-elle pas de chasser tout sentiment de culpabilité afin d’être libre ? Or, la réalité est que la culpabilité joue un rôle vital dans le Plan de Dieu. Quel est ce rôle, et comment doit-on réagir face à la culpabilité ? La culpabilité est définie comme l’état dans lequel nous nous trouvons après avoir commis une offense, un crime, une violation, ou le mal, spécialement contre une loi morale où pénale. C’est de comprendre que nous avons la responsabilité d’avoir fait quelque offense, crime ou mal et d’en ressentir du remord.

La culpabilité est alors une réaction naturelle et humaine dans le fait d’avoir brisé une loi. Lorsqu’un individu brise une loi du code de la route, il est coupable d’avoir brisé cette loi de la route. La même chose est vraie lorsque nous brisons une loi spirituelle de Dieu. Dès que nous la brisons, nous en ressentons l’état de responsabilité. Et quelle est cette responsabilité ?  Il y a environ 2 000 ans de cela, la Parole de Dieu (Jean 1:1-3, 14), le Logos ou le Porte-parole s’est dépossédé de Son immortalité, est né d’une femme vierge qui enfanta un Fils et qui fut nommé EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS (Matthieu 1:23).

Il S’appelait Jésus-Christ (Sauveur-Oint), et Il est entré dans ce monde pour plusieurs raisons dont la première fut de mourir d’une mort ignoble, aux mains des humains guidés de façon malsaine, mais qu’Il avait pourtant Lui-même créés. Pourquoi cette mort ? Afin d’effacer la pénalité pour chaque péché commis par chaque être humain ayant déjà existé et pour tous ceux qui devaient naître par la suite. Dans la Bible, nous pouvons lire : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus », nous déclare Paul, dans Romains 3:23-26.

Voilà la triste réalité. Tous ont péché et, parce que tous ont péché, tous ont contribué à la mort de notre Sauveur Jésus-Christ. La culpabilité que nous ressentons lorsque nous brisons un commandement de Dieu est simplement là parce que nous sommes responsables d’avoir enfreint la loi de Dieu avec chaque transgression. 1 Jean 3:4-5 nous dit : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. » Alors, que pouvons-nous faire pour nous débarrasser de la culpabilité que nous traînons avec nos péchés antérieurs ?

La réponse se trouve dans le message que Christ est venu prêcher. Dans Marc 1:14-15, nous lisons : « Or, après que Jean eut été mis en prison, Jésus s’en alla en Galilée, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et disant : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile. » Jésus est venu en prêchant à l’humanité entière de se repentir. Mais que veut dire « se repentir » ? Le mot grec pour « repentir » est metanoeo qui signifie simplement « penser autrement après ».

Regardons ensemble ce qui arriva au Jour de la Pentecôte, lorsque Pierre, rempli du Saint-Esprit, a déclaré ceci à tous ceux qui étaient réunis à Jérusalem : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. Ayant entendu ces choses, ils furent touchés de componction en leur cœur, et dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse a été faite à vous et à vos enfants, et à tous ceux qui sont éloignés, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera » (Actes 2:36-39).

La psychologie nous enseigne d’innombrables méthodes pour nous nettoyer l’esprit de notre état de culpabilité, mais la vérité demeure que, si nous sommes coupables, c’est parce que nous avons péché contre Dieu. Le roi David avait compris cela : « (Lorsque Nathan le prophète vint à lui, après que David fut allé vers Bath-Shéba.) O Dieu, aie pitié de moi, selon ta miséricorde ! Selon la grandeur de tes compassions, efface mes forfaits ! Lave-moi parfaitement de mon iniquité, et nettoie-moi de mon péché ! Car je connais mes transgressions, et mon péché est toujours devant moi. J’ai péché contre toi, contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, de sorte que tu seras juste quand tu parleras, et sans reproche quand tu jugeras » (Psaume 51:2-6).

Donc, nos péchés sont contre Dieu seul, et Lui seul peut nous dégager de la responsabilité que nous portons concernant la mort de Christ. Alors, s’il y a un péché qui vous culpabilise, allez vers Dieu et criez pour obtenir votre pardon, et vous serez libérés. Car le signe évident que vous êtes repentant et que vous n’avez pas commis le péché impardonnable vous viendra de Dieu Lui-même et rassurera votre cœur à propos de la raison pour laquelle Christ est mort.

Dans 1 Corinthiens 15:3-8, Paul nous déclare : « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. Ensuite, il s’est fait voir à Jacques, et puis à tous les apôtres ; et après tous, il m’est apparu à moi aussi comme à un avorton. » Toutes ces personnes avaient vu le Christ à la suite de Sa résurrection. Notez comment Paul rend hommage à Jacques, le fils d’Alphée, qui fut un des premiers à mourir aux mains de Néron lors de la persécution qu’il a menée contre les saints de Dieu.

Ce passage est souvent considéré comme le passage qui définit l’Évangile, en déclarant la grande vérité que Christ est mort pour nos péchés ; ensuite, qu’Il fut mis en tombe, mettant beaucoup l’emphase sur Sa résurrection qui fut aussi une résurrection physique et pas seulement spirituelle, et qu’Il a été vu par plusieurs témoins. Il est fort intéressant de noter que le verset 1 de 1 Corinthiens 15, qui nous présente l’Évangile, est un des endroits parmi la centaine de mentions dans le Nouveau Testament où le mot grec est traduit par « Évangile ». Cependant, le passage ne nous dit pas pourquoi Jésus est mort pour nos péchés.

Ce n’était pas simplement pour payer la rançon en vue de nous offrir le salut et nous rendre heureux. Il y a, en effet, de nombreuses références sur Sa mort offerte en substitution pour nous. Elles nous indiquent pourquoi Christ est mort pour nous et pour notre salut. Par exemple, Christ : « est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour Celui qui est mort et ressuscité pour eux. C’est pourquoi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi. Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:15-19).

Considérez également Galates 1:4-5, où Christ : « …s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle corrompu, selon la volonté de Dieu notre Père, auquel soit gloire aux siècles des siècles ! Amen. » Le témoignage de Pierre établit que Jésus : « …a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:24-25). Jean nous rend ce témoignage que : « L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres » (1 Jean 4:9-11).

Il y a plusieurs autres versets qui nous témoignent que Christ n’est pas seulement mort pour sauver nos âmes, mais pour que nous Lui servions d’ambassadeurs. « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5:20). Sommes-nous vraiment Ses ambassadeurs d’après notre comportement ? Et Dieu nous a donné ce pouvoir afin de Le glorifier ici, maintenant, sur cette terre. C’est pourquoi Christ nous dit aussi : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le TOUT-PUISSANT » (Apocalypse 1:8). Alors, n’ayons pas crainte de prêcher cela au monde entier !

Dans le dernier livre de la Bible, nous voyons la confirmation du « Je Suis » par le Christ glorifié Lui-même, tout en nous parlant de Sa victoire ultime sur la méchanceté de ce monde. Par contre, dans les Psaumes, la déclaration du « Je Suis » par Christ nous parle prophétiquement de Ses souffrances. Les voici, ces Psaumes messianiques, tous écrits mille ans avant l’apparition de Christ. Pourtant chaque Psaume cité dans le Nouveau Testament fut accompli par Christ. « Mais moi, je suis un ver, et non un homme ; l’opprobre des hommes et le méprisé du peuple » (Psaume 22:7).

Jésus Se compare ici à la femelle du « ver rose » qui se laisse mourir afin que ses petits survivent. En faisant cela, son corps dégage un liquide rose qui nourrit et protège ses petits. Cela a certainement été accompli par Jésus qui a donné Sa vie afin que Ses enfants soient protégés et sauvés. Quelle magnifique manifestation d’humilité et d’amour de Celui qui nous a tous créés ! Dans Psaume 40:18, nous lisons : « Pour moi, je suis affligé et misérable ; le Seigneur aura soin de moi. Tu es mon aide et mon libérateur. Mon Dieu, ne tarde point ! » En contraste aux souffrances de Christ, il y a certainement des gloires qui suivront. Mais Jésus Se proclame le « Je Suis », comme nous pouvons le constater dans Apocalypse 1:11 : « Qui disait : Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier ; ce que tu vois, écris-le dans un livre et l’envoie aux sept Églises qui sont en Asie, à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie et à Laodicée », dit Jésus à Jean.

Jésus S’identifie également, dans Apocalypse 1:17-18, devant Jean qui dit : « Or, quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort, et il mit sa main droite sur moi, en me disant : Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant ; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. » Nous le voyons aussi dans Apocalypse 21:6-7 où Jésus déclare : « C’en est fait ; je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d’eau vive à celui qui a soif. Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. »

Et finalement, dans Apocalypse 22:13, Jésus nous rassure : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. Heureux ceux qui observent ses commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! » Celui qui est toujours existant, le « Je Suis », le Seigneur Jésus-Christ, Qui a créé toutes choses, vaincra pour faire toutes choses nouvelles éternellement. Regardons maintenant ensemble deux étonnants témoignages de Sa part : « Et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. Écris les choses que tu as vues, celles qui sont et celles qui doivent arriver après celles-ci » (Apocalypse 1:18-19).

Et l’autre déclaration dans Apocalypse 22:16 : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. » Donc, Jean, qui avait reçu la vision apocalyptique (car ses épîtres furent écrites après la rédaction de l’Apocalypse), nous dévoile, dans 1 Jean 1:3-4 : « Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. » C’est la merveilleuse raison pour laquelle Dieu nous a adoptés.

« Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). « De sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ. Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle » (1 Corinthiens 1:7-9).

Jésus pria ainsi, dans Jean 17:1-7 : « Puis levant les yeux au ciel, il dit : Père, l’heure est venue, glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie ; selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu’il donne la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, c’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ que tu as envoyé. Je t’ai glorifié sur la terre ; j’ai achevé l’ouvrage que tu m’avais donné à faire. Et maintenant, glorifie-moi, Père, auprès de toi, de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde ; ils étaient à toi, et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. Ils ont connu maintenant que tout ce que tu m’as donné vient de toi. »

Mais regardez maintenant ce que Jésus déclare, dans Jean 17:8-11 : « Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données, et ils les ont reçues, et ils ont connu véritablement que je suis venu de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. Je prie pour eux ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi. Et tout ce qui est à moi, est à toi, et ce qui est à toi, est à moi, et je suis glorifié en eux. Et je ne suis plus dans le monde, mais ceux-ci sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous. » Nos esprits peuvent à peine saisir la profondeur de ces paroles. « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7).

La nature de la lumière dans l’univers nous donne des indices : la lumière est inchangeable ; on ne peut pas faire une lumière ténébreuse. La lumière expose tout, elle révèle tout et amène tout vers la clarté. La lumière maintient tout en vie. Hébreux 1:3 nous dévoile que Jésus était : « la splendeur de sa gloire [celle de Dieu] et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante. » Voilà comment Jésus soutient toutes choses, Il n’a pas besoin de gravité ; le mot gravité n’existe pas dans la Bible. La nature des ténèbres est également très instructive. Les ténèbres sont repoussées par la plus petite étincelle de lumière. Tout ce que les ténèbres recouvrent est caché dans l’obscurité. Les ténèbres peuvent même tuer la vie.

Cependant, Proverbes 4:18-19 nous rassure : « Mais le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat augmente jusques à ce que le jour soit dans sa perfection. La voie des méchants est comme l’obscurité ; ils ne voient point ce qui les fera tomber. » Regardons ce que Dieu nous dévoile, par la bouche de Son prophète Esaïe : « Je ferai marcher les aveugles par un chemin qu’ils ne connaissent pas ; je les conduirai par des sentiers inconnus ; je changerai devant eux les ténèbres en lumière, et les lieux montueux en plaine. Je leur ferai cela, et ne les abandonnerai point » (Esaïe 42:16).

« Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, étant revêtus de la cuirasse de la foi, et de la charité, et du casque de l’espérance du salut. Car Dieu ne nous a point destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui », nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:8-10. « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur » (Éphésiens 5:8-10).

Car c’est Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. » nous confirme Paul, dans Colossiens 1:13-15. « Cependant, ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les. Car il est même honteux de dire ce que ces gens font en secret », nous dit Paul, dans Éphésiens 5:11-12. Au contraire, soyons de ceux qui déclarent au Seigneur : « A toi, Éternel, la grandeur, la force et la magnificence, l’éternité et la splendeur, car tout ce qui est dans les cieux et sur la terre t’appartient. A toi, Éternel, est le règne, et tu t’élèves en souverain au-dessus de tout. La richesse et la gloire viennent de toi, tu as la domination sur tout; la force et la puissance sont en ta main, et en ta main est le pouvoir d’agrandir et de fortifier toutes choses » (1 Chroniques 29:11-12).

Ceci est une des grandes vérités des Écritures. Car, originellement, elle faisait partie de la prière du roi David au moment du couronnement de Salomon comme son successeur. Puisque David et Salomon furent les deux plus grands rois d’Israël, et sûrement deux des plus grands rois du monde de leur époque, David a rendu témoignage que le Seigneur Lui-même était le véritable Roi, non seulement d’Israël, mais également des cieux et de la  terre. Il est la Tête, le Roi Suprême de tout. C’est donc la première fois dans les Écritures que nous voyons un si grand témoignage d’adoration.

Jésus Lui a aussi rendu un grand témoignage lorsqu’Il a inclus dans Sa prière au Père : « Car à Toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! » (Matthieu 6:13). Dans le monde moderne, cependant, très peu de gens Lui rendent témoignage en tant que Roi de la Création, excepté une toute petite minorité. La plupart croit que l’univers est le résultat d’une évolution aveugle et que l’homme en est le roi. Mais la prière de David a fait écho jusque dans Apocalypse 4:10-11 où : « Les vingt-quatre Anciens se prosternaient devant celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient celui qui vit aux siècles des siècles et jetaient leurs couronnes devant le trône, en disant : Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées. »

Mais un jour, nous verrons : « les vingt-quatre Anciens, qui sont assis sur leurs trônes devant Dieu, se prostern[ant] sur leurs faces, et adorèr[ant] Dieu, en disant : Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu Tout-Puissant, QUI ES, et QUI ÉTAIS, et QUI SERAS, de ce que tu as pris en main ta grande puissance, et de ce que tu es entré dans ton règne » (Apocalypse 11:16-17). Cette déclaration nous annonce l’établissement du Royaume de Dieu sur la terre avec Jésus et Ses Saints qui domineront sur toutes les nations.

Rendons gloire et honneur à Dieu qui établira Son Royaume sur la terre, ce qu’Il avait jadis révélé aux hommes. « Alors il leur parlera dans sa colère ; il les épouvantera dans son courroux. Et moi, dira-t-il, j’ai sacré Mon Roi, sur Sion, ma montagne sainte. Je publierai le décret de l’Éternel ; il m’a dit : Tu es mon fils ; aujourd’hui je t’ai engendré. Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage, et pour possession les bouts de la terre. Tu les briseras avec un sceptre de fer, tu les mettras en pièces comme un vase de potier. Maintenant donc, ô rois, ayez de l’intelligence ; recevez instruction, juges de la terre. Servez l’Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement. Rendez hommage au Fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, quand sa colère s’enflammera tout à coup. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! » (Psaume 2:5-12). Quel beau témoignage fait ici par David à Jésus son Seigneur !

Lors de ce jour, il n’y aura plus aucun anathème, car Jésus sera là, et Ses serviteurs Le serviront. Dans Jean 17:24-26, Jésus avait prié au Père en Lui disant : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux. »

Voilà l’essence même de la prière que Jésus adressa au Père juste avant Son arrestation et Sa crucifixion. Lorsque nous entendons Sa prière, nous pouvons reculer dans le temps et constater le grand amour indescriptible du Père pour Son Fils bien-aimé et pour ceux à qui Jésus fera connaître Son Nom, afin que « l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:26). C’est de cet amour que jaillit l’amour marital, l’amour maternel, l’amour fraternel, l’amour pour son pays, l’amour pour ses amis, l’amour pour tous ceux qui sont présentement perdus et tout autre amour véritable et louable.

Il est donc approprié que la toute première mention de l’amour se trouve dans l’Ancien Testament où, dans Genèse 22:1-3 : « Il arriva, après ces choses, que Dieu éprouva Abraham, et il lui dit : Abraham ! et il répondit : Me voici. Et il dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, et va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste, sur une des montagnes que je te dirai. Et Abraham se leva de bon matin, bâta son âne, prit deux de ses serviteurs avec lui, et Isaac son fils ; il fendit du bois pour l’holocauste ; puis il partit et s’en alla vers le lieu que Dieu lui avait dit. »

Et la première référence à l’amour dans le Nouveau Testament fut lors du baptême de Jésus, dans Matthieu 3:14-17 : « Mais Jean s’y opposait, en disant : C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi ! Et Jésus, répondant, lui dit : Ne t’y oppose pas pour le moment ; car c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir tout ce qui est juste. Alors, il ne s’y opposa plus. Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. »

Dans les deux cas, notez bien que le fils est appelé bien-aimé. Cependant, dans les deux cas, le père et le fils sont prêts à s’approcher de l’autel du  sacrifice afin que la volonté de Dieu soit faite, de manière à ce que le salut soit disponible pour les pécheurs perdus. « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous », nous déclare Paul, dans Romains 8:32-34. Donc si vous êtes à Christ, vous est libéré de toute culpabilité.




D.558 – Les trois apparitions de Christ

Par Joseph Sakala

Dans Hébreux 9:24, nous lisons : « Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. » Malgré que nous croyions normalement aux deux apparitions de Christ, une fois lors de Son premier avènement et l’autre lors de Son second avènement, le neuvième chapitre d’Hébreux nous réfère spécifiquement à trois apparitions, chacune impliquant un mot grec différent. En référence à Sa première apparition, nous lisons, dans Hébreux 9:25-26 : « Non pour s’offrir lui-même plusieurs fois, comme chaque année le souverain sacrificateur entre dans le saint des saints avec un sang autre que le sien propre, puisqu’il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la création du monde ; mais à présent, à la consommation des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché, en se sacrifiant lui-même. »

Le mot utilisé ici est le même que dans 1 Jean 3:5 où nous pouvons lire : « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. » Christ a paru pour abolir ou ôter le péché. Son second avènement est le sujet d’Hébreux 9:28 où le mot veut dire de se montrer visiblement : « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. »

Mais il y a une troisième apparition mentionnée dans Hébreux 9, et celle-ci concerne l’apparition perpétuelle de Christ devant la face de Dieu en tant que notre Avocat. Ici, le mot utilisé veut dire « informer Dieu » en tant qu’Avocat de notre défense. Non seulement Christ est-Il mort pour nous, non seulement Christ viendra-t-Il nous chercher pour être avec Lui, mais maintenant Il est en train d’intercéder pour nous ! Ce travail de Christ nous est d’une importance vitale, malgré que nous n’y pensions pas autant que Ses deux autres apparitions.

Cependant, cette apparition nous touche maintenant, chaque jour, et elle a une valeur incommensurable. Car : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier », nous déclare l’apôtre, dans 1 Jean 2:1-2. « C’est pourquoi aussi, il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25). Mais nous avons, en tant que chrétiens, des choses à accomplir afin de nous qualifier pour l’arrivée prochaine de Son Royaume.

Ne vous posez plus la question à savoir ce qu’il nous faut faire si nous désirons nous qualifier pour ce Royaume. Regardons ensemble ce que Paul a écrit à l’Église de Thessalonique : « Pour ce qui concerne l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive ; car vous-mêmes vous avez appris de Dieu à vous aimer les uns les autres ; et c’est aussi ce que vous faites à l’égard de tous les frères qui sont dans toute la Macédoine ; mais nous vous exhortons, frères, à y exceller de plus en plus, et à vous étudier à vivre paisiblement, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos propres mains, comme nous vous l’avons recommandé ; afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien » (1 Thessaloniciens 4:9-12).

La vie du chrétien engage son implication personnelle, mais également son réquisitoire interpersonnel. Chacun de nous est responsable de maintenir individuellement la bonne sorte de relation envers les autres, spécialement dans notre relation avec la fraternité chrétienne. Il y a un merveilleux mot grec (allelon) qui est souvent traduit par « envers les autres ». Paul nous en donne un exemple, dans Éphésiens 4:31-32, lorsqu’il nous commande : « Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ. »

L’apôtre Pierre nous recommande : « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire. De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève quand il en sera temps ; vous déchargeant sur lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous » (1 Pierre 5:2-7).

« Quant à l’amour fraternel, soyez pleins de tendresse les uns pour les autres. Quant à l’honneur, prévenez-vous les uns les autres. Quant au zèle, ne soyez point paresseux. Soyez fervents d’esprit ; servez le Seigneur », nous déclare Paul, dans Romains 12:10-11. Il existe plusieurs autres admonitions, toutes formées autour de « les uns les autres ». Regardez bien ce que Paul nous recommande, dans Galates 5:12-14 : « Puissent ceux qui vous troublent être retranchés ! Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

« Frères, prenez garde que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, en se détournant du Dieu vivant. Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, pendant qu’il est dit : Aujourd’hui ; de peur que quelqu’un de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous conservions ferme jusqu’à la fin notre première assurance, » nous déclare Paul, dans Hébreux 3:12-14. Et prenons garde les uns aux autres pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres.

« Exercez l’hospitalité les uns envers les autres sans murmures. Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen », nous exprime si bien le chef des apôtres, dans 1 Pierre 4:9-11. Finalement : « Portez les fardeaux les uns des autres, et accomplissez ainsi la loi de Christ. Car, si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il se séduit lui-même. Mais que chacun éprouve ses actions, et alors il aura sujet de se glorifier, pour lui-même seulement, et non par rapport aux autres ; car chacun portera son propre fardeau », nous atteste Paul, dans Galates 6:2-5.

Et dans les moments de tristesse, consolez-vous les uns les autres. « Car Dieu ne nous a point destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui. C’est pourquoi exhortez-vous les uns les autres, et édifiez-vous l’un l’autre, comme vous le faites aussi » (1 Thessaloniciens 5:9-11). « Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris ; car la prière fervente du juste a une grande efficace », nous garantit Jacques, le demi-frère de Jésus, dans Jacques 5:16.

Mais l’admonition qui est de loin la plus fréquemment répétée est de s’aimer les uns les autres. Elle est commandée pas moins de quinze fois dans le Nouveau Testament. Ce qui prime d’abord et avant tout, c’est que c’est le nouveau commandement que Jésus Lui-même nous a donné. Regardez bien ce que Jésus nous déclare, dans Jean 13:34-35 : « Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

Or, cet amour devait se transmettre de génération en génération, et Pierre sentait la fin de sa vie approcher, selon ce que Jésus lui avait déclaré. Alors, pour rassurer les disciples dispersés, Pierre leur écrit en déclarant, dans 2 Pierre 1:10-14 : « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. C’est pourquoi, je ne négligerai pas de vous rappeler sans cesse ces choses, quoique vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente. Et je crois qu’il est juste, aussi longtemps que je suis dans cette tente, de vous réveiller par mes avertissements, sachant que je quitterai bientôt cette tente, comme notre Seigneur Jésus-Christ me l’a fait connaître. »

Ces disciples étaient persécutés de tous côtés et attaqués de l’intérieur par des faux ministres. Alors, Pierre leur commande d’affermir leur vocation et leur élection ; car en faisant cela, ils ne broncheraient jamais. Et comme il méditait sur sa mort, Pierre leur dit : « Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses. Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix lui a été adressée par la Gloire Suprême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection » (2 Pierre 1:15-17).

L’apôtre Paul prêchait également l’avènement de sa propre mort, dans 2 Corinthiens 5:1-5, où il déclare ouvertement : « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. Car nous gémissons dans cette tente, désirant avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel ; si toutefois nous sommes trouvés vêtus, et non pas nus. Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. Et celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu qui nous a aussi donné les arrhes de son Esprit. »

Car ce devait probablement être sa dernière opportunité de raffermir la vie des disciples croyants. Une fois auparavant, Pierre avait également fait face à la proximité de la mort. Dans Actes 12:1-3, nous lisons : « En ce même temps, le roi Hérode se mit à maltraiter quelques-uns de l’Église. Il fit mourir par l’épée Jacques, frère de Jean ; et voyant que cela était agréable aux Juifs, il fit aussi arrêter Pierre. »

« Pierre était donc gardé dans la prison ; mais l’Église faisait sans cesse des prières à Dieu pour lui. Et la nuit d’avant le jour où Hérode devait l’envoyer au supplice, Pierre dormait entre deux soldats, lié de deux chaînes ; et des gardes devant la porte, gardaient la prison. Et voici, un ange du Seigneur survint, une lumière resplendit dans la prison, et l’ange, poussant Pierre par le côté, l’éveilla, en disant : Lève-toi promptement. Et les chaînes tombèrent de ses mains. Et l’ange lui dit : Ceins-toi, et chausse tes sandales ; et il le fit. Puis l’ange lui dit : Enveloppe-toi de ton manteau et suis-moi. Et Pierre, étant sorti, le suivait, sans savoir que ce que l’ange faisait se fît réellement, mais il croyait qu’il avait une vision. Et quand ils eurent passé la première et la seconde garde, ils vinrent à la porte de fer, qui conduit dans la ville, et elle s’ouvrit à eux d’elle-même. Et étant sortis, ils parcoururent une rue ; et aussitôt l’ange se retira d’avec lui » (Actes 12:5-10).

Nous ne pouvons que tenter de deviner quel impact ce miracle a pu avoir dans la vie de Pierre ainsi qu’au travers de son ministère. Mais nous savons que Pierre n’avait pas peur de mourir pour le Christ, son Seigneur. Le Saint-Esprit l’avait grandement transformé depuis sa trahison au jour de la crucifixion. En fait, et tel que prédit par le Seigneur Lui-même, la mort brutale de Pierre fut mentionnée dans Jean 21:18-19, où Jésus lui annonça : « En vérité, en vérité je te le dis ; lorsque tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais ; mais lorsque tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudrais pas. Or, il dit cela pour marquer par quelle mort Pierre glorifierait Dieu. Et après avoir ainsi parlé, il lui dit : Suis-moi. » La tradition veut que Pierre ait été crucifié la tête en-bas durant la persécution de l’Église par Néron, glorifiant ainsi Dieu, par et au travers de sa mort. Mais ce n’est qu’une tradition qui n’est fondée que sur la spéculation.

Cependant, la grande préoccupation de Pierre concernait les croyants à qui il écrivait. Il avait même révélé qu’il avait un plan établi par lequel : « j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses » (2 Pierre 1:15). Puis, il termine son épître en disant : « Je vous ai écrit en peu de mots par Silvain, qui est, comme je l’estime, un frère fidèle, vous exhortant et vous assurant que la vraie grâce de Dieu est celle dans laquelle vous demeurez fermes. La communauté des élus qui est à Babylone, et Marc mon fils, vous saluent. Saluez-vous les uns les autres par un baiser de charité. La paix soit avec vous tous qui êtes en Jésus-Christ ! Amen » (1 Pierre 5:12-14). C’est au travers de son disciple Marc que son travail allait se faire dans la dispersion, après la mort de Pierre. Que Dieu accorde à chacun de nous un ministère semblable, sans crainte aucune, jusqu’à la fin.

Mais pour y parvenir, David nous déclare, dans Psaume 37:3-7 : « Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi. Demeure tranquille en regardant à l’Éternel, et t’attends à lui ; ne t’irrite pas contre celui qui vient à bout de ses desseins. » Saupoudrées au travers de ce Psaume, nous découvrons plusieurs images qui nous assurent de la victoire de Dieu, non seulement dans Son Plan éternel, mais également dans la vie de Ses précieux saints.

La confiance demeure toujours à la base des caractéristiques de notre relation avec le Seigneur, et elle établit la fondation avec tout le reste. Le mot hébreu nous dévoile le sens de la confiance et de la fermeté, et il est souvent utilisé comme le moyen de s’appuyer sur Celui en qui nous avons confiance. Proverbes 3:5-8 nous donne une définition biblique de la confiance : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. Ce sera la santé pour tes muscles et un rafraîchissement pour tes os. »

Donc, juste le fait d’avoir confiance dans le Dieu de la création n’est pas assez. Il faut également faire « le bien ». L’épître entière de Jacques, dans le Nouveau Testament, est orientée sur ce thème. Dans Jacques 2:19-20, nous pouvons lire : « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils en tremblent. Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres, est morte ? »

Regardez ce que Jésus déclare à ceux qui ont bâti leurs églises sur la terre et sans fondements. Dans Luc 6:45-49, Jésus affirme que : « L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et l’homme méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? Je vous montrerai à qui ressemble tout homme qui vient à moi et qui écoute mes paroles, et qui les met en pratique. Il est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais celui qui écoute et qui ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti sa maison sur la terre, sans fondement ; le torrent a donné avec violence contre elle, et aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison-là a été grande. »

Depuis le commencement, Dieu regarde les humains et, dans Deutéronome 5:28-29 : « l’Éternel entendit vos paroles pendant que vous me parliez ; et l’Éternel me dit : J’ai entendu les discours que ce peuple t’a tenus ; ils ont bien dit tout ce qu’ils ont dit. Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour garder tous mes commandements, afin qu’ils fussent heureux, eux et leurs enfants, à jamais ! » Si seulement les humains pouvaient se réjouir des bénédictions que Dieu leur accorde et embrasser le Plan de Dieu de tout leur cœur. Si nous voulons nous attendre aux bénédictions promises, alors nous devrions nous soumettre aux instructions de notre Seigneur, qui nous a déclaré : « cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:33-34).

Alors, fions-nous aux Paroles de Jésus. « Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:19-21).

Dans ce passage important, le chef des apôtres nous explique la source ultime de ses écrits. Pierre n’a pas simplement répété des fables apportées autrefois par la volonté humaine. Mais il enseignait des vérités majestueuses sur Jésus-Christ, car il a été Lui-même témoin oculaire de la manifestation de Sa gloire. Dans 2 Pierre 1:16-18, l’apôtre nous déclare : « Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix lui a été adressée par la Gloire Suprême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne. »

Les trois disciples – Pierre, Jean et Jacques, choisis par Jésus Lui-même – ont été témoins de la gloire de Dieu. Lorsque Jésus : « fut transfiguré en leur présence ; son visage devint resplendissant comme le soleil, et ses habits devinrent éclatants comme la lumière. En même temps, Moïse et Élie leur apparurent, qui s’entretenaient avec lui. Alors Pierre, prenant la parole, dit à Jésus : Seigneur, il est bon que nous demeurions ici ; si tu veux, faisons-y trois tentes, une pour Toi, une pour Moïse, et une pour Élie. Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit ; et voici il vint de la nuée une voix qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir ; écoutez-le. Les disciples, entendant cela, tombèrent le visage contre terre, et furent saisis d’une très grande crainte. Mais Jésus, s’approchant, les toucha, et leur dit : Levez-vous, et n’ayez point de peur. Alors, levant leurs yeux, ils ne virent plus que Jésus seul. Et comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur fit cette défense : Ne dites à personne ce que vous avez vu, jusqu’à ce que le Fils de l’homme soit ressuscité des morts » (Matthieu 17:2-9).

Mais Pierre avait amoindri l’importance de son propre témoignage, même si c’était parfaitement correct. Parce qu’il voulait rendre témoignage à la véritable Parole de Dieu, car la transfiguration confirmait plusieurs prophéties de l’Ancien Testament concernant Christ. Des prophéties déjà accomplies qui ne font qu’accroître notre confiance dans le reste des Écritures. Car les observations humaines, aussi véritables soient-elles, pourraient contenir des erreurs, tandis que la Parole inspirée par l’Esprit Saint est exacte. Les chrétiens doivent toujours se souvenir que la Parole de Dieu écrite est toujours plus certaine que les mémoires personnelles ou les impressions de ceux qui la prêchent selon leur propre compréhension.

Notre interprétation de la Parole ne devrait jamais être prise comme une validation de la Parole de Dieu. Au contraire, c’est la Parole de Dieu qui doit valider notre interprétation. Si tous les pasteurs vérifiaient toute chose, il n’y aurait pas autant de confusion dans leur prédication de l’Évangile. L’Église primitive n’avait que peu de portions du Nouveau Testament, et elle se devait de vérifier tout ce qui lui était prêché par les faux pasteurs qui s’introduisaient dans les Églises, et Paul était perpétuellement en train de mettre les saints en garde contre de tels enseignants.

Regardons ensemble dans 2 Corinthiens 11:2-4 où Paul leur dit : « Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste. Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. » Déjà au premier siècle, les ministres de Satan prêchaient que Jésus avait été créé, donc il n’était pas le véritable Dieu. Précisons que Son corps a bel et bien été créé, mais c’est le Dieu éternel qui habitait ce corps.

Donc, disaient-ils, Jean s’était trompé en écrivant : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1). Alors, pour Jésus, connu également comme la Parole, créé par Dieu, on devait écrire Dieu avec un petit d. Je n’ai pas envie de vous nommer tous les autres changements que ces « apôtres » révélaient dans les Églises, mais Paul est catégorique, dans 2 Corinthiens 11:13-15, lorsqu’il déclare : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres. »

Aujourd’hui, nous avons accès à différentes versions de la Bible, Nous avons cependant la responsabilité de rechercher le véritable « Texte Reçu » de Dieu agréé par Lui, afin de ne pas nous laisser séduire par ceux qui tentent de nous prêcher un autre Jésus, un autre esprit et un autre évangile. Gardez toujours en mémoire les Paroles de Christ, dans Apocalypse 22:18-19 : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. »




D.557 – Un secours toujours présent

Par Joseph Sakala

Le monde vit présentement dans une insécurité mondiale jamais vue auparavant, et qui n’est pas près de s’améliorer. Cependant, ceux qui appartiennent à Christ n’ont pas à s’inquiéter. Car : « Dieu est notre retraite, notre force, notre secours dans les détresses, et fort aisé à trouver. C’est pourquoi nous ne craindrons point, quand la terre serait bouleversée, quand les montagnes seraient ébranlées au sein de la mer ; quand ses eaux mugiraient en bouillonnant, et que leur furie ferait trembler les montagnes » (Psaume 46:2-4). Dieu est intensément présent dans les moments où nous pourrions être en danger. Même Jésus, avant de monter au ciel, nous a dit : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point » (Jean 14:27).

Ceux qui s’accrochent à la philosophie déiste en ne s’appuyant aucunement sur les textes bibliques, mais sur la raison humaine seulement, prétendent que Dieu demeure très loin, laissant la terre et ses habitants se débrouiller seuls à gagner leur salut évolutionniste, après nous avoir créés il y a quelques milliards d’années de cela. Sans s’en rendre compte, ces « libres-penseurs » ont adopté des préceptes nouvel-âgistes de la Kabbale juive et leur dieu Ein Sof, un dieu inapprochable qu’on ne peut même pas prier. Mais ces individus sont dans l’erreur, car Dieu est ici, maintenant ! Dieu nous le confirme en nous déclarant, dans Psaume 46:11 : « Cessez, dit-il, et reconnaissez que je suis Dieu ; je serai exalté parmi les nations, je serai exalté par toute la terre. »

Il fut un temps où le monde a été bouleversé et les habitants détruits à cause de leur méchanceté. Ceux qui utilisent ces époques pour justifier leurs arguments : « Et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:4-6), ces gens-là, dis-je, seront éventuellement pris par surprise.

Le grand Déluge du temps de Noé fut le plus grand trouble de l’histoire du monde. Mais Dieu commanda à Noé de construire une arche et fournit ainsi un refuge pour Son peuple. Et lorsque le déluge arriva, Dieu S’est souvenu de Son peuple. « Ils entrèrent donc vers Noé dans l’arche ; deux par deux, de toute chair qui a souffle de vie. Et ceux qui vinrent, vinrent mâle et femelle de toute chair, comme Dieu le lui avait commandé ; et l’Éternel ferma l’arche sur lui » (Genèse 7:15-16). Mais après un temps :  « Dieu se souvint de Noé, et de tous les animaux et de tout le bétail qui étaient avec lui dans l’arche. Et Dieu fit passer un vent sur la terre, et les eaux s’arrêtèrent » (Genèse 8:1). Mais l’humanité n’a pas compris cet avertissement divin, et elle devra subir d’autres jugements sur la terre dans les derniers jours.

Or, pour Son peuple sur la terre : « Dieu est au milieu d’elle [la cité de l’Éternel] ; elle ne sera point ébranlée. Dieu lui donne secours dès le retour du matin. Les nations s’agitent, les royaumes s’ébranlent ; il fait entendre sa voix, la terre se fond » (Psaume 46:6-7). Par contre, afin de détruire à jamais les rebelles envers Jésus, un dernier nettoyage est planifié. L’apôtre Pierre nous le prédit : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée. Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pierre 3:10-13).

Encore une fois, nous voyons que Son peuple, soit ceux de la première résurrection, Ses élus qui régneront pendant mille ans avec Christ sur la terre, et ensuite ceux de la deuxième résurrection qui se convertiront à Christ, seront sauvés. Dans Apocalypse 21:24, nous pouvons lire : « Et les nations qui auront été sauvées [pendant le millénium et ensuite ceux de la deuxième résurrection], marcheront à Sa lumière, et les rois [les élus de la première résurrection] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. »

Par contre, pour ce qu’il adviendra des rebelles, nous lisons, dans Apocalypse 20:13-15 : « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » Ce feu sera si intense qu’il détruira à tout jamais les rebelles à Jésus. Ce sera la seconde mort de laquelle il n’y aura aucune résurrection possible.

C’est ce que les apôtres ont prêché pendant leur ministère et pour lequel ils ont consenti à mourir pour Jésus plutôt que de Le trahir. L’apôtre Paul s’est même cité en exemple à suivre. Dans Philippiens 4:8-9, il nous dit : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées. Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous. »

Paul a plusieurs fois encouragé ses lecteurs à suivre sa manière chrétienne de vivre. « Cependant, au point où nous sommes parvenus, marchons suivant la même règle, et ayons les mêmes sentiments. Soyez tous mes imitateurs, frères, et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous », dit-il, dans Philippiens 3:16-17. La réaction initiale à de telles exhortations fut de penser que Paul était arrogant. Car, aux Corinthiens, il leur dit : « Je vous en supplie donc, soyez mes imitateurs. C’est pour cela que je vous ai envoyé Timothée, qui est mon fils bien-aimé et fidèle, dans le Seigneur ; il vous fera ressouvenir de mes voies en Christ, et de quelle manière j’enseigne partout dans toutes les Églises » (1 Corinthiens 4:16-17).

À ceux de Thessalonique, Paul avait écrit : « Car vous savez vous-mêmes comment vous devez nous imiter, puisque nous n’avons pas vécu parmi vous dans le désordre, et que nous n’avons mangé gratuitement le pain de personne, mais que nous avons été dans la fatigue et la peine, travaillant nuit et jour, pour n’être à charge à aucun de vous. Ce n’est pas que nous n’en eussions le droit, mais c’est pour vous donner en nous-mêmes un exemple à imiter. Car aussi, lorsque nous étions chez vous, nous vous déclarions expressément, que si quelqu’un ne veut pas travailler, il ne doit pas non plus manger » (2 Thessaloniciens 3:7-10).

Mais Paul aimait ces congrégations et c’est pourquoi il leur dit : « Car je suis le moindre des apôtres, moi qui ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Église de Dieu. Mais c’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ; et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; au contraire, j’ai travaillé beaucoup plus qu’eux tous ; non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi » (1 Corinthiens 15:9-10). Plus tard, il s’est appelé : « le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:8-12).

Finalement, à Timothée, Paul a avoué : « Moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent ; mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, étant dans l’incrédulité. Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle » (1 Timothée 1:13-16).

Paul n’était sûrement pas un égoïste ; cependant, il savait fort bien que ceux  convertis par la puissance de l’Esprit durant son ministère avaient besoin d’un exemple qu’ils pouvaient contempler, ainsi que des préceptes qu’ils pouvaient apprendre. Il savait fort bien que Jésus était Son exemple et ne se gênait pas de le déclarer. L’apôtre Pierre abondait dans le même sens que Paul lorsqu’il nous déclara, dans 1 Pierre 2:21-25 : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes. »

Mais en vivant une vie fondée sur Christ, Paul pouvait bien nous déclarer : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ. Frères, je vous loue de ce que vous vous souvenez de tout ce qui vient de moi, et de ce que vous retenez mes instructions telles que je vous les ai données » (1 Corinthiens 11:1-2). Le peuple de Dieu a besoin de voir Christ dans la vie de ses leaders chrétiens. Par la grâce de Dieu, nous avons également besoin de vivre comme Jésus a vécu, afin que, lorsque les gens nous suivront, c’est comme s’ils suivaient Christ. « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux », nous déclare Jésus, dans Matthieu 5:16.

Jésus avait le don d’émerveiller les Juifs de Son temps. Dans Jean 7:15-18, nous lisons : « Et les Juifs étaient étonnés, et disaient : Comment cet homme connaît-il les Écritures, ne les ayant point apprises ? Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point d’injustice en lui. »

Durant la Fête des Tabernacles : « Vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple, et il enseignait » (Jean 7:14), et par la manière unique dont Il instruisait les Juifs, ces derniers pouvaient bien en être émerveillés. Cependant, ils se posaient la question, cette fois, à savoir comment un homme qui n’avait jamais été instruit par les scribes et les rabbins pouvait avoir autant de compréhension des Saintes Écritures. Jésus n’avait jamais été instruit comme eux par la Parole, mais lorsqu’Il enseignait, « il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes » (Matthieu 7:29). Ils avaient devant eux le Créateur de toute chose qui avait inspiré les Écritures, la Parole même, et ils ne L’ont pourtant pas reconnu.

Sa réponse, faite en toute certitude, était merveilleuse parce que, dans Jean 7:16 : « Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé. » Il y a deux facteurs qui deviennent évidents, ici. D’abord, Sa connaissance de l’Ancien Testament fut très étendue, acquise de la même façon que n’importe quel disciple de Christ pourrait l’avoir de nos jours, par une étude personnelle et diligente de la Parole. Jésus l’a fait dès Sa jeunesse. Vous souvenez-vous, lors d’une Fête des Tabernacles, pendant le chemin du retour, Ses parents ne Le trouvèrent plus ?

Dans Luc 2:45-52, nous lisons : « Et ne le trouvant point, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher. Et au bout de trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et leur faisant des questions. Et tous ceux qui l’entendaient, étaient ravis de sa sagesse et de ses réponses. Quand ses parents le virent, ils furent étonnés ; et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu ainsi agi avec nous ? Voici ton père et moi, nous te cherchions, étant fort en peine. Et il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être occupé aux affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent point ce qu’il leur disait. Il s’en alla ensuite avec eux, et vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses dans son cœur. Et Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes. »

Jésus était notre exemple parfait nous démontrant comment nous devrions apprendre les Écritures afin de grandir en sagesse et en grâce devant Dieu. Mais au-delà de Sa compréhension humaine de la Parole, Jésus fut également la  sagesse divine par Son autorité. Jésus fut l’Éternel Dieu, tout en étant un homme parfait. Ainsi, Christ nous a authentifié les Écritures Anciennes en nous donnant un exemple pour que nous apprenions comment les étudier et les utiliser, mais Il nous a aussi parfaitement confié, au travers de Ses saints apôtres et prophètes, les Écritures de la Nouvelle Alliance.

Jésus nous a révélé Son Ministère de guérison, car, dans Matthieu 8:14-17 nous pouvons lire : « Puis Jésus, étant venu à la maison de Pierre, vit sa belle-mère couchée au lit et ayant la fièvre. Et il lui toucha la main, et la fièvre la quitta ; puis elle se leva, et les servit. Sur le soir, on lui présenta plusieurs démoniaques, dont il chassa les mauvais esprits par sa parole ; il guérit aussi tous ceux qui étaient malades ; afin que s’accomplît ce qui avait été dit par Ésaïe le prophète en ces termes : Il a pris nos langueurs, et s’est chargé de nos maladies. »

Il est question du ministère guérisseur de Jésus, prophétisé par Ésaie dans Esaïe 53:4 où nous lisons : « Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. » Mais regardez bien ce qui suit, dans Esaïe 53:5-6 : « Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur Lui l’iniquité de nous tous. »

Dans l’ordre chronologique, le ministère de guérison a précédé celui de l’expiation, tout comme la prophétie de guérison a précédé le travail d’expiation de Jésus pour nos péchés. Cela veut dire que les guérisons particulières ne peuvent pas faire partie de l’expiation qui mène au salut. Alors, la raison des guérisons de Christ fut : « afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a l’autorité sur la terre de pardonner les péchés : Lève-toi, dit-il alors au paralytique, prends ton lit, et t’en va dans ta maison. Et il se leva, et s’en alla dans sa maison » (Matthieu 9:6-7). Le travail salutaire de Christ inclut donc la délivrance de la pénalité du péché dans votre vie passée, la puissance du péché dans votre vie présente, ainsi que la présence même du péché dans votre vie future.

Notre grandiose salut nous a déjà délivrés des tourments éternels de la seconde mort. « Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort » (Apocalypse 20:14). Mais notre salut éminent nous garantit que nous ne subirons pas les conséquences réservées à ceux qui sont nommés ainsi, dans Apocalypse 21:8 : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort. » Paul avait très bien compris cela.

C’est pourquoi, dans 2 Corinthiens 12:7-10, il nous déclare : « Et de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point. Trois fois j’ai prié le Seigneur de m’en délivrer, mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. »

Dans Psaume 116:12-13, nous lisons : « Que rendrai-je à l’Éternel ? Tous Ses bienfaits sont sur moi. Je prendrai la coupe des délivrances, et j’invoquerai le nom de l’Éternel. » Nous avons ici une remarquable question mais sa réponse également. À tous ceux qui naissent dans le monde, Dieu leur a donné une multitude de bienfaits. Car : « Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous », nous confirme Actes 17:24-27.

Quelques-uns reçoivent plus que d’autres, mais chacun reçoit beaucoup plus qu’il ne pense ; alors, la question devient : Que peut-on faire pour Dieu en retour ? La réponse est simplement d’accepter Son grand don de salut éternel ! À Capernaüm, le peuple a demandé à Jésus : « Que ferons-nous pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Dans Jean 6:26-29 : « Jésus leur répondit et leur dit : En vérité, en vérité je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains, et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non point pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui demeure jusqu’à la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera ; car le Père, Dieu, l’a marqué de son sceau. Ils lui dirent donc : Que ferons-nous pour travailler aux oeuvres de Dieu ? Jésus leur répondit : C’est ici l’œuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »

Ces gens voulaient se sauver par leurs œuvres, mais la vérité est que nous ne pourrions jamais nous sauver par nos œuvres. Si quelqu’un cherche le salut de ses péchés, il doit le recevoir uniquement par la foi, dans l’œuvre de Jésus-Christ. Romains 6:23 nous déclare carrément : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:8).

« Mais il n’en est pas du don gratuit comme du péché. Car, si par le péché d’un seul plusieurs sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu, et le don de la grâce qui vient d’un seul homme, savoir Jésus-Christ, s’est répandu abondamment sur plusieurs ! » (Romains 5:15). « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé » (Romains 10:13). Le « salut par les œuvres » est une invention de Satan injecté dans les églises afin de mener au découragement des membres de ces congrégations. Satan sait fort bien que les œuvres ne mènent pas au salut et que les hommes sont incapables de se justifier eux-mêmes.

Alors, lorsqu’un pécheur repentant crie au secours, par la foi en Jésus, il boit dans Sa coupe de salut et reçoit la vie éternelle. À la femme samaritaine, dans Jean 4:10-15, Jésus lui dit : « Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. La femme lui dit : Seigneur, donne-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. »

Comme l’a si bien dit David, dans Psaume 23:5-6 : « Tu dresses la table devant moi, à la vue de ceux qui me persécutent ; tu oins ma tête d’huile ; ma coupe déborde. Oui, les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité. » « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:24-25). Cette magnifique bénédiction est affirmée à la fin de plusieurs réunions religieuses, car elle rassemble la substance des promesses et l’autorité fondamentale de Dieu, notre véritable Sauveur !

Et Dieu est capable ! La précision des Paroles inspirées par le Saint-Esprit est toujours parfaite. L’habilité et la sagesse à S’exprimer du seul vrai Dieu ne sont pas seulement omnipotentes, mais omniscientes également. Le mot grec dunamis signifie le pouvoir inné suffisant d’accomplir l’ouvrage et la connaissance de produire l’œuvre correctement. Le lépreux que Jésus avait guéri dans Matthieu 8:2-3 : « Lui dit : Seigneur, si tu le veux, tu peux me nettoyer. Et Jésus, étendant la main le toucha, et lui dit : Je le veux, sois nettoyé. Et aussitôt il fut nettoyé de sa lèpre. »

« Que nous soyons délivrés des hommes inconsidérés et méchants ; car tous n’ont pas la foi. Le Seigneur est fidèle, qui vous affermira et vous préservera du malin. Et nous avons à votre égard cette confiance dans le Seigneur, que vous faites et que vous ferez les choses que nous vous recommandons. Que le Seigneur conduise vos cœurs à l’amour de Dieu et à l’attente patiente du Christ », nous déclare Paul, dans 2 Thessaloniciens 3:2-5. Regardez le choix merveilleux des mots fait par Paul, afin de nous assurer du secours toujours présent de Dieu. « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6).

Seules l’omnipotence et l’omniscience de Dieu sont capables de : « vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:23-24). Car : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. C’est en cela que se révèlent les enfants de Dieu, et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice et n’aime pas son frère, n’est point de Dieu. Car le message que vous avez entendu dès le commencement, c’est que nous nous aimions les uns les autres » (1 Jean 3:9-11). C’est à ce moment, que nous allons naître de Dieu.

« Voilà pourquoi, à notre Roi éternel, immortel, invisible et le seul Dieu, nous rendons honneur et gloire, aux siècles des siècles » (1 Timothée 1:17). Mais c’est maintenant que nous devons mettre cet amour en action, et Paul nous montre comment. Dans 1 Corinthiens 13:3-7, Paul déclare : « Et quand même je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, et quand même je livrerais mon corps pour être brûlé ; si je n’ai point la charité, cela ne me sert de rien. La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n’est point envieuse ; la charité ne se vante pas, elle ne s’enfle point d’orgueil ; elle n’est point malhonnête ; elle ne cherche point son intérêt ; elle ne s’aigrit point ; elle ne pense point à mal ; elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle supporte tout, elle croit tout, elle espère tout, elle endure tout. »

Il est bien connu que le mot « charité » utilisé ici vient du grec agape. Alors, pourquoi Paul utilise-t-il le mot « charité » au lieu de « l’amour » ? C’est parce que Paul veut mettre l’emphase sur ce que l’amour fait au lieu de ce que l’amour est. Ici, l’amour agit avec patience et bonté. L’amour ne cherche point son intérêt ; ne s’aigrit point ; ne pense point à mal ; ne se réjouit point de l’injustice, mais se réjouit de la vérité. Tandis que l’amour supporte tout, croit tout, espère tout, et endure tout. Finalement, l’amour véritable sera éternel, parce que Christ est éternel, et Christ est Dieu, et Dieu est amour.

Ce passage classique, nous décrivant le véritable amour chrétien, pourrait en effet être lu comme un belle description de notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même. Jésus-Christ est véritablement l’amour en action. Donc, en tant que chrétiens, il faut bien témoigner pour Dieu. Un parfait exemple fut Daniel qui, malgré son jeune âge : « résolut dans son cœur de ne pas se souiller par les mets du roi, ni par le vin qu’il buvait ; et il pria le chef des eunuques de ne pas l’obliger à se souiller. Et Dieu fit trouver à Daniel grâce et faveur auprès du chef des eunuques » (Daniel 1:8-9).

Il vient inévitablement un temps où, dans la vie du chrétien, il doit agir en toute conscience avec la Parole de Dieu, et il doit prendre position contre certaines pratiques mondaines. Daniel nous donne un exemple frappant nous disant comment il a fait cela ; non pas seulement par courage, mais de façon gracieuse et effective. Daniel fut parmi : « les enfants d’Israël, de la race royale et des principaux seigneurs, quelques jeunes gens en qui il n’y eût aucun défaut corporel, de belle apparence, instruits en toute sagesse, ayant de la science et pleins d’intelligence, et qui fussent capables de se tenir au palais du roi, et de leur enseigner les lettres et la langue des Caldéens » (Daniel 1:3-4).

Étant en captivité à Babylone, dans le palais du roi, Daniel savait que le vin que le roi lui offrait lui serait malsain s’il en buvait. Également, les viandes que le roi mangeait incluaient sûrement du porc et seraient cuites avec du sang ; donc, en bon Juif, Daniel a déterminé dans son cœur de prendre position contre les mets du roi. Vous noterez cependant que sa position ne fut pas belligérante ou juste à ses propres yeux, mais elle fut courtoise et raisonnable.

« Or Daniel résolut dans son cœur de ne pas se souiller par les mets du roi, ni par le vin qu’il buvait ; et il pria le chef des eunuques de ne pas l’obliger à se souiller. Et Dieu fit trouver à Daniel grâce et faveur auprès du chef des eunuques. Et le chef des eunuques dit à Daniel : Je crains le roi mon maître, qui a ordonné votre manger et votre boire. Pourquoi verrait-il vos visages plus défaits que ceux des jeunes gens de votre âge, et mettriez-vous ma tête en danger auprès du roi ? Mais Daniel dit au maître d’hôtel, qui avait été établi par le chef des eunuques sur Daniel, Hanania, Mishaël et Azaria : Éprouve, je te prie, tes serviteurs pendant dix jours, et qu’on nous donne des légumes à manger et de l’eau à boire ; après cela, tu regarderas notre visage et le visage des jeunes gens qui mangent les mets du roi ; puis tu feras avec tes serviteurs selon ce que tu auras vu » (Daniel 1:8-13).

Les Babyloniens pensaient sûrement faire plaisir à Daniel et à ses amis, mais Daniel leur a proposé un test scientifique. De leur permettre de ne manger que des légumes et de n’avoir que de l’eau à boire et, après dix jours, ils verraient les résultats. Dieu a honoré la demande de Daniel, ainsi que sa fidélité et son courage. Et Dieu ferait la même chose pour chacun de nous dans une demande spéciale.

Donc : « sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal », nous dit l’apôtre, dans 1 Pierre 3:15-17.




Une nation soumise au « Lobby »

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Juillet 2019

Par Jerry Barrett

O belle, pour tes cieux spacieux,

Pour tes vagues de grains d’ambre,

Pour la majesté de tes montagnes pourpres

Au-dessus des plaines en fruits !

Amérique ! Amérique !

Dieu a répandu Sa grâce sur toi

Et couronné ton bien par la fraternité

D’une mer luisante à l’autre

America the Beautiful (version 1911)

L’Amérique est un beau pays. L’idée derrière notre pays était brillante dès le départ. Mais, tout comme une lanterne de cuivre est belle quand elle est toute neuve, si elle n’est pas entretenue et polie, elle ternira ; l’Amérique a un besoin extrême de nettoyage.

Nous sommes peuplés de beaucoup de gens merveilleux possédant quantité d’antécédents différents. Notre pays a été gratifié de ressources naturelles qui nous rendent autosuffisants. Basé sur le rêve de nos pères fondateurs, notre pays célèbre ce mois-ci son glorieux anniversaire.

Il court cette opinion erronée que le 4 juillet est le jour où nous avons déclaré, en tant que nation, notre indépendance de la monarchie tyrannique britannique. En réalité, le 2 juillet est la date où notre Congrès continental a déclaré l’indépendance, et le 4 juillet est la date où le Congrès a approuvé la rédaction finale de notre Déclaration d’Indépendance. En 1870, le Congrès a passé une résolution indiquant cette date comme fête nationale.

Tous les ans à cette date, les bons Américains se réunissent en famille et entre amis. Des parades, des barbecues et des feux d’artifice dominent la journée. Un joyeux moment déferlera sûrement sur les multitudes stupidement inconscientes du mal qui se tapit de façon inquiétante juste derrière le coin.

Un véritable ami de l’humanité

Nos fondateurs recherchaient les bénéfices communs de l’autodéfense et de la prospérité. La loi constitutionnelle qui fut produite avait, pour l’intérêt national, un but plus élevé. Ce but était de démontrer au monde entier que l’autogouvernement et la pertinence de la justice étaient la bonne assise pour installer des relations entre nations. Notre sympathie et nos actions appropriées montrèrent que l’Amérique était un véritable ami de l’humanité.

Toutefois, cette mentalité a été irrévocablement endommagée par un groupe rusé. Le plan — Les Protocoles des Sages de Sion — fut conçu au début du 20e siècle et a été implanté dans le pays sans méfiance de la Russie. Ce plan fut financé clandestinement par la dynastie des Rothschild qui cherchait à créer une Utopie sioniste.

L’Amérique ne fut pas épargnée dans cette quête. Grâce à leurs agents en place, la subversion de l’Amérique commença dans l’ombre. Injectant leurs doctrines dans l’esprit des politiciens, et faisant l’achat de la vaste majorité des maisons d’édition de journaux, le message pouvait être contrôlé et propagé dans tout le territoire.

Onze minutes conduisent à toute une vie de tromperie

Harry Truman reçut un cadeau évocateur du nouveau chef d’état d’Israël nouvellement reconnu, David Ben Gourion.

Les historiens prennent maintenant note que la Première Guerre Mondiale a été combattue pour établir un pays juif en Palestine. Même si cela n’a pas été un succès, cette guerre a été la préparation vers un futur état sioniste. Au terme de la Deuxième Guerre Mondiale, les fruits du labeur des Rothschild furent finalement réalisés.

Onze minutes après que David Ben Gourion, premier Premier ministre d’Israël, ait lu sa Déclaration d’Indépendance, le Président Harry S. Truman reconnaissait le pays d’Israël.

Depuis la fondation de la nation d’Israël, elle fut la récipiendaire des plus gros montants d’aide étrangère. Le gouvernement des États-Unis a donné à Israël 233 milliards $ (ajustés à l’inflation) des années 1948 à 2012. L’ancien congressiste James Traficant a déclaré un jour que les payeurs de taxe d’Amérique avaient été tondus pour la coquette somme de 15 milliards $ par année pour supporter Israël.

En outre, il y a un grand nombre de projets qui ne sont pas portés à la connaissance du public. L’ancien président de l’AIPAC, David Steiner, s’est un jour vanté qu’il « avait obtenu près d’un milliard de dollars par d’autres petits cadeaux [dans des négociations avec le secrétaire d’état du Président Bill Clinton, Jim Baker] dont les gens ne savent rien ».

Le Lobby vole les payeurs de taxes américains

Dans un article écrit par Phillip Giraldi et publié par le Council for the National Interest, l’ancien commandant-en-chef d’Israël, le général Gabi Ashkenazi, a admit que « entre 2009 et 2012, les payeurs de taxe américains ont financé davantage le budget de défense de mon pays que les payeurs de taxe israéliens. » Aucun autre pays ne bénéficie davantage de l’argent des contributeurs américains qu’Israël.

Giraldi explique plus loin dans son article :

« Parmi les organisations clés des États-Unis, on inclut l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC) [Comité des affaires publiques Amérique-Israël], l’American Jewish Committee (AJC) [Comité juif américain], la Zionist Organization of America (ZOA) [Organisation sioniste d’Amérique], et l’Anti-Defamation League (ADL) [Ligue anti-diffamation]. Des centaines d’autres, y compris un petit nombre d’organisations chrétiennes évangéliques, jouent un rôle dans un vaste écosystème qui exige le soutien américain inconditionnel envers Israël. Dans l’année 2012, l’aile à but non lucratif du lobby d’Israël a récolté 3,7 milliards de dollars en revenu. Elle est sur le point d’atteindre 6,3 milliards en 2020. Collectivement, elle emploie 14 000 personnes et déclare 350 000 volontaires. »

Cet argent ne comprend même pas les milliards de dollars collectés de donations privées canalisées directement vers Israël. En haut de tout cela, Israël bénéficie des actions législatives du Congrès gratifiées d’un statut commercial préférentiel qui présente un surplus de 9 milliards de dollars par année.

Mais le gouvernement d’Israël n’est pas le seul bénéficiaire des largesses de l’Amérique. Les compagnies et organisations d’Israël peuvent soumissionner sur les projets de la défense et de la sécurité nationale des États-Unis — les agences de respect de la loi, les télécommunications et les garanties de voyage n’en sont qu’un échantillon. Les payeurs de taxe américains ont subventionné les producteurs d’armes d’Israël au détriment d’emplois américains dans cette industrie.

Le mouvement de base connu sous le nom de Boycott, Divest and Sanctions (BDS) [Boycotter, dépouiller et sanctionner] a pris de la vitesse dans les dernières années. Le but de ce mouvement est de promouvoir des formes variées de boycottage contre Israël jusqu’à ce que celui-ci rencontre ses obligations sous la loi internationale définissant qu’il doit retraiter des territoires occupés, enlever la barrière de séparation en Cisjordanie, accorder la pleine égalité aux citoyens arabes palestiniens en Israël et respecter, protéger et promouvoir les droits des réfugiés palestiniens de retourner dans leurs foyers et leurs propriétés.

60 % des individus n’ont aucune opinion en ce qui a trait aux lois anti-BDS — mais attendez, on leur en donnera une.

Avec Washington qui se met au pas…

L’AIPAC et d’autres membres du Lobby d’Israël ont saturé les postes de contrôle à la Maison Blanche et au Congrès. Le Lobby tourne maintenant son attention collective vers les gouvernements étatiques et locaux dans l’intention de circonvenir notre Charte des Droits.

Depuis avril de cette année, il y a maintenant vingt-sept états avec une législation anti-BDS en suspens. Certains vont refuser les services étatiques à ceux qui ne signeront pas l’accord pour ne pas boycotter Israël.

La Floride a adopté une loi qui assimile toute critique envers Israël à de l’antisémitisme ; elle définit explicitement Israël comme un état juif et va permettre que quiconque dise autrement soit poursuivi. Alors, qui se préoccupe du Premier Amendement ?

Le gouverneur républicain nouvellement élu, Ron DeSantis, a menacé tous ceux qui se montrent critiques envers Israël en déclarant : « Si vous boycottez Israël, l’état de la Floride vous boycottera. » DeSantis a menacé de prendre des sanctions contre la compagnie de location de vacances Aibnb lorsqu’elle refusa d’offrir des propriétés situées dans les colonies illégales israéliennes en Cisjordanie.

La Floride n’est pas le seul état sous le contrôle du Lobby. Le soi-disant Virginia-Israel Advisory Board (VIAB) [Comité consultatif Virginie-Israël] a été financé par les payeurs de taxes de la Virginie afin de promouvoir et même de subventionner le commerce israélien dans l’état qui donne présentement ce qu’on estime 500 millions $ par année à Israël.

L’Institut de recherche : Politique du Proche-Orient (IRMEP) de Grant Smith a effectué des fouilles considérables dans les affaires de la VIAB. Smith a observé que « la VIAB est un projet pilote afin de savoir comment Israël peut tranquillement obtenir du financement des contribuables et un statut officiel pour les entités de réseautage qui font avancer Israël à partir de l’intérieur des gouvernements étatiques clés. »

Une femme musulmane du Minnesota parle de la vérité

En tant que pays fondé sur des principes d’autogouvernement et de justice pour tous, pourquoi sommes-nous redevables envers un minuscule pays du Proche-Orient ? Permettre aveuglément à un état-nation étranger de dicter notre politique pour son propre bénéfice va sûrement mal se terminer pour nous.

Tristement, il fallait une femme musulmane du Minnesota pour en réveiller certains au sujet du contrôle que le Lobby exerce sur la politique américaine. Bien que sévèrement fustigée dans tous les médias, elle a hardiment dit la vérité. Il est maintenant temps que les vrais Américains crient la vérité d’une mer luisante à l’autre.




D.556 – Les vérités recherchées

Par Joseph Sakala

Il y a une instruction dans la Parole de Dieu que nous lisons très souvent, mais dont la signification échappe à la connaissance de la plupart des humains. Cependant, elle est d’une importance primordiale à la Famille divine. C’est que Dieu nous a tous créés entièrement libres de sonder, non seulement Ses Écritures, mais également toutes choses que Dieu a créées. Voilà pourquoi, dans Proverbes 25:2-3, nous pouvons lire : « La gloire de Dieu est de cacher les choses ; mais la gloire des rois est de sonder les affaires. Il n’y a pas moyen de sonder les cieux, à cause de leur hauteur, ni la terre, à cause de sa profondeur, ni le cœur des rois. » L’éducation universitaire est souvent proclamée le meilleur moyen de rechercher la vérité et les hommes de science s’enorgueillissent de leurs « recherches ».

Déjà dans cette déclaration, il y a une vérité et une fausseté. La fausseté, c’est de croire que l’on a besoin de beaucoup d’éducation pour vraiment connaître la vérité, et les hommes de science s’enorgueillissent de leurs « recherches ». La vérité, cependant, c’est que Dieu nous a donné Sa vérité écrite de telle façon qu’elle peut être comprise avec un minimum d’éducation par celui ou celle qui cherche vraiment à connaître Sa Parole. Sans aucun doute, la méthode scientifique a mené certains à découvrir des inventions très profitables, et mêmes les gouvernements ont subventionné plusieurs recherches à cause de leur propre utilité. Mais qu’en est-il de la vérité divine ?

La Parole de Dieu nous déclare elle-même de façon catégorique qu’il n’y a pas moyen de sonder les cieux, à cause de leur hauteur, ni la terre, à cause de sa profondeur, ni le cœur des rois. Alors, il est inutile pour les hommes et les femmes de sonder ces choses à moins que Dieu veuille nous les révéler. Malgré cela, les humains ont « découvert » certaines vérités, qu’ils proclament comme étant véritables, et qui sont pourtant responsables de toute la confusion qui existe dans le monde simplement parce que ces « vérités » sont humaines et non divines. Car il n’y a pas de confusion en Dieu. Laissez-moi vous en citer quelques-unes.

La très grande majorité des religions enseignent que l’humain peut monter au ciel après sa mort. Ceux qui enseignent cela ne vous citeront jamais Jean 3:13 où Jésus Lui-même a dit : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Et quand on leur montre ce passage biblique, ils sont rapides à répondre : « Mais c’est seulement avant le premier avènement de Christ ! » Pourtant, tous Ses disciples, Ses apôtres, Ses évangélistes et ceux qui ont écrit les épîtres et l’Apocalypse n’ont jamais mentionné qu’eux aussi pouvaient aller au ciel après l’ascension de Christ. Par quel tour de passe-passe expliquent-ils que les apôtres seraient allés au ciel, mais pas les patriarches comme Abraham, Isaac et Jacob ? Abraham est qualifié de « père de la foi » par Dieu Lui-même !

Combien d’églises enseignent que Christ va venir enlever Son Église pour l’amener au ciel sept années avant la grande tribulation ? Vérifiez dans vos Bibles et vous verrez que la tribulation entière ne durera que trois ans et demi, car : « si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés » (Matthieu 24:22). De plus, Christ a dit qu’Il ressusciterait Ses disciples au dernier jour : « Et c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour » (Jean 6:39). Et pour S’assurer que les tenants du concept d’un enlèvement sept ans avant ce dernier jour aient l’air ridicule, Il le répète au verset 40, au verset 44 et au verset 54 !

Et qu’en est-il de l’immortalité ? Si l’âme est vraiment immortelle, pourquoi Jésus a-t-Il déclaré, dans Matthieu 10:28 : « Et ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent faire mourir l’âme ; mais craignez plutôt celui qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne. » Pourtant, presque toutes les églises chrétiennes prêchent que nous avons une âme immortelle, sans se rendre compte qu’elles enseignent un vieux concept de la Kabbale juive tiré des Chaldéens et de leur religion à Mystères de Babylone, et qui s’est répandu jusqu’à aujourd’hui dans le christianisme moderne et dans les religions hindou, bouddhiste, confucianiste et autres, ainsi que dans toute la multitude des groupements du Nouvel Âge.

Il y a en ce moment un débat croissant entre la « science établie » qui prend pour acquis que la terre est ronde, et des gens qui disent que la surface de la terre est plate. Lequel des deux camps est inspiré par la Parole de Dieu ? Pourtant, Dieu ne déclare-t-Il pas : « Il n’y a pas moyen de sonder les cieux, à cause de leur hauteur, ni la terre à cause de sa profondeur » ? On peut inventer toutes sortes de théories et leur donner des « fondations bibliques » accommodantes. L’homme aurait-il acquis plus de connaissance que Dieu ? Dans Jérémie 17:9, Dieu nous dit : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? » Seul l’Éternel peut sonder le cœur. Seul Dieu peut inspirer ceux qu’Il veut dans cette connaissance profonde. Donc, vérifiez toute chose dans votre Bible comme les Béréens, afin de ne croire que la Parole de Dieu.

Dans Genèse 1:26, Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. » L’homme peut dominer sur la terre, mais seulement dans les paramètres établis par Dieu Lui-même. Il y a des choses qui vont bien au-delà des capacités de l’homme dans ses recherches humaines. Pourtant, elles sont comprises de la part d’un cœur qui se tient proche de Dieu, Lequel nous a créés selon Son image. Job Lui dit : « Mais moi, j’aurais recours à Dieu, et j’adresserais ma parole à Dieu, qui fait de grandes choses qu’on ne peut sonder, de merveilleuses choses qu’on ne peut compter » (Job 5:8-9). Cela s’applique certainement à bien des choses dont nous ne soupçonnons même pas encore qu’elles existent.

Malgré cela : « Chaque jour je te bénirai ; je louerai ton nom à toujours, à perpétuité. L’Éternel est grand et très digne de louange, et l’on ne saurait sonder sa grandeur. Une génération dira la louange de tes œuvres à l’autre génération, et elles raconteront tes hauts faits » (Psaume 145:2-4). « Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? [Quelles sont les « extrémités » d’une terre « ronde » ? Sommes-nous en train de prouver que la Terre est plate ?] Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder Son intelligence » (Esaïe 40:28). Il y a beaucoup plus à découvrir concernant Dieu et Sa grande création que ce que les hommes peuvent découvrir durant toute leur vie.

Mais ceux qui l’aiment auront l’éternité pour découvrir les complexités majestueuses de Son univers infini, car : « comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10). Donc, si vous ne comprenez pas tout présentement, un jour, vous comprendrez parce que tout nous sera révélé par Son Esprit. Ce qui prime maintenant, c’est Son salut qu’on ne peut pas gagner par nos propres moyens, mais seulement par Sa mort pour nous, et qu’Il nous a offert gratuitement.

Quel merveilleux paradoxe ! « O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été Son conseiller ? » (Romains 11:33-34). Mais comme le disait si bien Paul, dans Éphésiens 3:8 : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ. » Que la terre est ronde ou plate ? Savoir de quelle forme est la Terre n’est pas un prérequis au salut, mais cela vient démontrer que la Bible est bien plus scientifique que les savants modernes.

Ce que Paul nous exhorte plutôt, c’est : « de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:9-12). Voilà ce que Ses disciples devaient savoir.

Ce que les disciples voulaient aussi absolument savoir, c’est que : « Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres, selon qu’il est écrit ; Il a répandu, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure éternellement » (2 Corinthiens 9:8-9). Jésus Lui-même a déclaré : « je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10:10-11). Cette promesse bien connue est quelquefois mal comprise, étant interprétée à savoir que la vie chrétienne serait une vie de prospérité matérielle abondante et de joie continuelle.

Le mot « abondance » et autres mots semblables sont tous fondés sur le même mot grec qui veut vraiment dire « abondance », mais pourrait être appliqué autant aux sentiments de peine qu’aux sentiments de joie. La vie chrétienne, comme démontrée dans le texte plus haut, devrait nous pourvoir une abondance d’œuvres pour Christ, pour la simple raison que Dieu est puissant pour nous combler de toutes sortes de grâces, telles que manifestées envers nous. « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ » (Colossiens 2:6-8).

Les chrétiens devraient cependant abonder aussi en amour. « Et que le Seigneur vous fasse croître et abonder en charité les uns envers les autres, et envers tous, comme il en est de nous envers vous ; et qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous ses saints » (1 Thessaloniciens 3:12-13). Par contre, les chrétiens peuvent également subir de grandes peines et des difficultés dans cette vie.

Comme nous le déclare si bien Paul, dans 2 Corinthiens 11:23-28 : « je le suis plus encore ; plus je le suis par les travaux, infiniment plus par les blessures, plus par les prisons ; souvent en danger de mort ; cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un ; trois fois j’ai été battu de verges ; une fois j’ai été lapidé ; trois fois j’ai fait naufrage ; j’ai passé un jour et une nuit dans la mer profonde ; j’ai été souvent en voyage ; en danger sur les fleuves, en danger de la part des voleurs, en danger parmi ceux de ma nation, en danger parmi les Gentils, en danger dans les villes, en danger dans les déserts, en danger sur la mer, en danger parmi les faux frères ; dans les peines, dans les travaux, dans de fréquentes veilles, dans la faim, dans la soif, souvent dans les jeûnes, dans le froid et dans la nudité. Et chaque jour, sans parler des autres choses, je suis assiégé par les soucis de toutes les Églises. »

Un chrétien pourrait abonder en pauvreté. Dans 2 Corinthiens 8:1-4, nous pouvons lire : « Or, nous vous faisons connaître, frères, la grâce que Dieu a faite aux Églises de Macédoine ; c’est qu’ayant été éprouvés par plusieurs afflictions, ils ont été remplis de joie, et dans leur profonde pauvreté, ils ont répandu avec abondance les richesses de leur libéralité. Car, je l’atteste, ils ont donné de leur propre mouvement, selon leur pouvoir, et même au-delà de leur pouvoir ; nous priant très instamment de recevoir cette aumône et leur contribution pour l’assistance des saints. »

Cependant, une abondance de souffrance chez le croyant peut toujours être contrebalancée par la grâce abondante de Dieu. « Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ. Et, soit que nous soyons affligés, c’est pour votre consolation et votre salut, qui s’opère dans la patience avec laquelle vous endurez les mêmes maux que nous souffrons aussi ; soit que nous soyons consolés, c’est pour votre consolation et votre salut ; (Et l’espérance que nous avons de vous est ferme ;) sachant que comme vous avez part aux souffrances, vous aurez aussi part à la consolation » (2 Corinthiens 1:5-7).

Parce que notre Dieu : « selon les richesses de sa gloire […] vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen » (Éphésiens 3:16-21).

Dans Genèse 1:26-27, nous pouvons lire : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » Alors, d’où vient aux hommes de science cette idée que l’homme descend du singe ? Combien d’humains ont été séduits par cette « théorie » ? Le premier chapitre de la Genèse est le chapitre fonctionnel de la Bible, et ainsi de toute vraie science. C’est le grand chapitre de la création, dévoilant les évènements originaux de la création de l’univers et la recréation de la terre suite à un événement catastrophique survenu à cause de Satan qui rendit la terre informe et vide. Donc, dès le verset 3, Dieu fut obligé de recréer la terre afin de la rendre habitable pour l’homme et tout ce qui existe.

Dieu est maintenant engagé à maintenir Sa création en dépit des déclarations des évolutionnistes qui voient l’univers en constante évolution. Non, Dieu S’occupe présentement à conserver et à sauver ce qu’Il avait jadis créé. Il n’existe que trois actes véritables de création spéciale, c’est-à-dire, de création à partir de rien, si ce n’est par l’omnipotente Parole de Dieu. Et cette création fut enregistrée dans la Genèse. Ses autres œuvres furent celles de faire ou de former les entités créées dans des systèmes fonctionnels complexes. Son premier acte de création fut d’appeler à l’existence le cosmos, l’espace, et le temps. « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1). C’est ce que nous étudions présentement dans le domaine des sciences physiques.

Le second domaine que Dieu a créé fut celui de la vie. Dans Genèse 1:20-21, « Puis Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des êtres vivants ; et que des oiseaux volent sur la terre devant l’étendue des cieux. Et Dieu créa les grands poissons, et tous les êtres vivants qui se meuvent, dont les eaux foisonnèrent, selon leurs espèces, et tout oiseau ailé, selon son espèce; et Dieu vit que cela était bon. » Il est très intéressant de noter que le principe de vie a requis un second acte de création directe. Donc, il ne sera jamais possible de décrire les systèmes vivants, en termes physiques et chimiques, comme faisant partie de l’évolution de la première création.

Le troisième acte de création fut l’image de Dieu dans l’homme et la femme. « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:26-27). L’étude des humains devient alors le domaine des sciences humaines. Nos corps physiques peuvent être analysés chimiquement, et nos corps vivants peuvent l’être biologiquement, mais notre comportement humain ne peut être compris qu’en terme de notre relation avec Dieu, dont nous partageons l’image. Oh, si seulement ceux qui pensent que nous descendons du singe savaient cela !

Et c’est justement la leçon que les pharisiens devaient également apprendre de Jésus, lors de Sa première venue sur la terre. « Les pharisiens, voyant cela, dirent à ses disciples : Pourquoi votre maître mange-t-il avec les péagers et les gens de mauvaise vie ? Et Jésus, l’ayant entendu, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal. Mais allez, et apprenez ce que signifie : Je veux la miséricorde, et non pas le sacrifice, car ce ne sont pas des justes que je suis venu appeler à la repentance, mais des pécheurs » (Matthieu 9:11-13).

Jésus appelait tous ceux qui voulaient Le suivre librement et volontairement, et apprendre de Lui. « Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger », disait-t-Il à ceux qui voulaient Le suivre (Matthieu 11:29-30). Mais malheureusement, après trois années et demie de prédication, de miracles et même après Sa mort par crucifixion, seules cent vingt personnes ont vraiment compris le message de Jésus. « En ces jours-là, Pierre se levant au milieu des disciples, assemblés au nombre d’environ cent vingt personnes, leur dit : Hommes frères, il fallait que la prophétie que le Saint-Esprit a prononcée par la bouche de David, touchant Judas, qui a été le conducteur de ceux qui ont pris Jésus, fût accomplie » (Actes 1:15-16).

Le Seigneur mettait énormément d’emphase sur le fait qu’Il ne désirait plus les offrandes des animaux comme telles, mais plutôt qu’Il désirait que nous ayons la compréhension de ce que ces sacrifices voulaient nous annoncer, accompagnée de la motivation de l’amour et de la foi d’un cœur repentant. Jésus les avait référés à l’Écriture d’Osée 6:6 qui dit : « Car c’est la piété que j’aime et non le sacrifice, et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes. » Ce fut la leçon la plus difficile et, pourtant, la leçon de base qu’Il enseignait aux chefs religieux de Son temps pour qu’ils recherchent le pardon et le salut. Mais l’orgueil ne leur permettait pas de voir leur Messie dans ces leçons, et c’est pourquoi ils ne cherchaient qu’à Le faire mourir.

Il y a plusieurs autres leçons que le véritable converti doit apprendre. Paul nous en dévoile une qu’il avait apprise par l’expérience. « Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie » (Philippiens 4:11-13). Une autre leçon difficile, mais vitale pour le chrétien, c’est l’humilité dans le leadership. « Or, mes frères, je me suis appliqué ces choses, ainsi qu’à Apollos, à cause de vous, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas penser au-delà de ce qui est écrit, afin que nul de vous ne mette son orgueil en l’un pour s’élever contre l’autre. Car qui est-ce qui te distingue ? Et qu’as-tu, que tu ne l’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi t’en glorifies-tu, comme si tu ne l’avais point reçu ? » (1 Corinthiens 4:6-7).

Même Jésus, dans Sa parfaite humanité, avait des leçons à apprendre. « Bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent ; Dieu l’ayant déclaré souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 5:8-10). Finalement, ayant appris toutes ces leçons, il ne faudrait pas les oublier. « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ », disait Paul à son jeune évangéliste, dans 2 Timothée 3:14-15. Et cette instruction est pour chacun de nous.

Jésus nous a offert Sa protection durant la tribulation, car : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre », nous déclare Jésus, dans Psaume 91:10-12. Dieu a créé une quantité innombrable d’anges et : « vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges » (Hébreux 12:22). Et nous voyons beaucoup de références à ces anges dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testaments, mais très peu d’hommes et de femmes ont réellement vu ces êtres célestes. Cependant, dans Hébreux 13:2, nous pouvons lire : « N’oubliez point l’hospitalité ; car par elle quelques-uns ont logé des anges sans le savoir. »

Ces anges peuvent à l’occasion, assumer l’apparence des humains, mais normalement, ils sont invisibles à nos yeux. Néanmoins, n’ayez crainte, car ils sont là ! « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:14). Dieu les a créés afin de nous servir, nous qui sommes destinés à hériter le salut. Car : « Celui qui habite dans la retraite secrète du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant » (Psaume 91:1). Alors : « Bénissez l’Éternel, vous ses anges puissants en force, qui exécutez son commandement en obéissant à la voix de sa parole ! » (Psaume 103:20).

Le ministère de ces anges est très vaste, quand il s’agit des croyants. Dans Psaume 34:8 nous lisons : « L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. » Et dans Psaume 91:14-16, nous pouvons lire : « Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse [en référence à la tribulation] ; je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir ma délivrance. » Le Psaume 91 fut donc écrit en entier pour nous assurer de la protection divine lors des tribulations.

Nous aurons sûrement la protection des anges durant la tribulation, mais nous serons guidés et encouragés spirituellement par ces êtres angéliques que nous ne voyons pas. Et nous aurons l’occasion de les rencontrer un jour afin de les remercier de leur ministère excellent exercé envers nous dans notre vie physique actuelle. Dans 1 Pierre 1:12, le chef des apôtres nous déclare : « Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. »

Finalement, « quand le Fils de l’homme viendra dans Sa gloire avec tous les saints anges, alors il s’assiéra sur le trône de sa gloire. Et toutes les nations seront assemblées devant lui, et il séparera les uns d’avec les autres, comme un berger sépare les brebis d’avec les boucs. Et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père, possédez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde » (Matthieu 25:31-34). Ainsi commencera aussi le jugement des rescapés de la grande tribulation, durant le millénium, alors que Jésus commencera Son règne.

Cependant, reculons un peu dans l’histoire afin de comprendre comment Jésus va en arriver à juger les rescapés et non les élus. C’est que Ses élus auront entendu ce que Jésus enseignait. « Et les choses que tu as entendues de moi, en présence de plusieurs témoins, confie-les à des hommes fidèles, qui soient capables aussi d’enseigner les autres » (2 Timothée 2:2). Malgré que ce verset ait été utilisé par plusieurs comme un modèle de leur ministère, la Bible nous avertit que : « La plupart des hommes vantent leur bonté ; mais qui trouvera un homme véritable ? Le juste marche dans son intégrité ; heureux ses enfants après lui ! » (Proverbes 20:6-7).

Les hommes fidèles doivent être préparés dans le plan de Dieu. Et c’est à eux que Jésus a déclaré : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20). Car c’est ainsi qu’ils pourront comprendre la raison de la patience du Seigneur. Le chef des apôtres l’avait très bien compris, et c’est pourquoi, dans 2 Pierre 3:8-9, Pierre nous dit : « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. »

Étant convaincus de cela, ils pourront prêcher le retour de Christ, car Jésus Lui-même nous a déclaré, dans Matthieu 24:42-47 : « Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. Or, considérez ceci, que si un père de famille était averti à quelle veille de la nuit le larron viendra, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps marqué ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera. Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tous ses biens. »

De tels hommes et de telles femmes seront engagés dans l’œuvre de Christ, et conscients de leur évaluation spirituelle. « Car il en est comme d’un homme qui, s’en allant en voyage, appela ses serviteurs et leur remit ses biens. Et à l’un il donna cinq talents, à l’autre deux, et à l’autre un ; à chacun selon ses forces ; et il partit aussitôt. Or, celui qui avait reçu cinq talents s’en alla et en trafiqua ; et il gagna cinq autres talents. De même, celui qui en avait reçu deux en gagna aussi deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un s’en alla et creusa dans la terre, et y cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et il leur fit rendre compte. Alors celui qui avait reçu cinq talents, vint et présenta cinq autres talents, et dit : Seigneur, tu m’as remis cinq talents ; en voici cinq autres que j’ai gagnés de plus. Et son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. Et celui qui avait reçu deux talents, vint et dit : Seigneur, tu m’as remis deux talents ; en voici deux autres que j’ai gagnés de plus. Et son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur » (Matthieu 25:14-23).

Mais, dans Matthieu 5:19-20, Jésus déclare à ceux qui ne sont pas fidèles au Seigneur : « Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux. Car je vous dis que si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. » Jésus insiste sur la fidélité de Ses disciples, surtout dans les mystères de Dieu. C’est pourquoi ceux qui ne pensent qu’à leur ventre et à s’enrichir auront de grandes surprises.

« Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu. Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle. Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous, ou par un tribunal humain ; et je ne me juge pas non plus moi-même. Car je ne me sens coupable de rien ; pour cela, néanmoins, je ne suis pas justifié ; mais celui qui me juge, c’est le Seigneur », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 4:1-4. L’apôtre Pierre était entièrement d’accord, car il a lui-même déclaré : « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (1 Pierre 4:10-11).

Ceux en qui Dieu mettait le désir de mener dans les Églises devaient également être des hommes exemplaires : « Gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? » (1 Timothée 3:4-5). « Et quant à Moïse, il a été fidèle dans toute la maison, comme serviteur, pour témoigner de ce qui devait être annoncé ; mais Christ, comme Fils, est établi sur sa maison ; nous sommes sa maison, pourvu que nous conservions jusqu’à la fin la ferme confiance et l’espérance dont nous nous glorifions » (Hébreux 3:5-6). Quant à Abraham, qui devait devenir une nation grande et puissante, et en qui toutes les nations de la terre seraient bénies, Dieu dit : « Car je l’ai connu, afin qu’il commande à ses enfants, et à sa maison après lui, de garder la voie de l’Éternel, pour faire ce qui est juste et droit ; afin que l’Éternel fasse venir sur Abraham ce qu’il a dit de lui » (Genèse 18:19).

Finalement, les hommes fidèles doivent être capables d’enseigner à d’autres. Ceci doit évidemment être un prérequis chez ceux qui doivent avoir des rôles de leadership dans les Églises. « Car il faut que l’évêque soit irrépréhensible, comme économe de Dieu ; qu’il ne soit ni présomptueux, ni coléreux, ni adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête ; mais, au contraire, hospitalier, aimant les gens de bien, prudent, juste, saint, tempérant, attaché à la véritable doctrine qui doit être enseignée, afin qu’il soit capable, tant d’exhorter, selon la saine doctrine, que de convaincre ceux qui s’y opposent » (Tite 1:7-9). Le don de l’enseignement est enregistré dans toutes les listes bibliques, impliquant que le besoin d’hommes fidèles serait répandu.

Cependant, la capacité d’enseigner aux autres, bien qu’étant une habilité merveilleuse, devrait être exercée avec beaucoup de soin. Car Jacques, le demi-frère de Jésus, nous déclare, dans Jacques 3:1 « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère. » Malgré cela, j’encourage tous ceux et celles qui en ont le goût de demander à Dieu de les guider dans ce domaine, car il y a un très grand nombre de gens qui prêchent des faussetés dans le monde présentement et qui en séduisent plusieurs.




D.555 – La tentation de Christ

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 4:1-4, nous lisons : « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. Et après qu’il eut jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Et s’étant approché de lui, le tentateur lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. Mais Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » Notez l’hypocrisie de Satan ! Il attend pendant quarante jours pour s’assurer que Jésus soit affamé afin de Lui demander de changer les pierres en pain. Mais Jésus lui a cité une vérité irréfutable, c’est-à-dire que l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.

Et c’est une vérité universelle pour chaque chrétien qui déclare suivre Jésus. Car Satan est très rusé et voudrait utiliser toutes sortes d’astuces pour nous séduire, mais si nous ne nous fions qu’à Sa Parole, ce sera impossible. Il est bien que nous cherchions la vérité, mais il faut faire attention et vérifier d’où vient cette « vérité ». Il faut absolument être des Béréens et vérifier toute chose. Et si un physicien vous ébranle en disant que la loi de la gravité n’est qu’une théorie inventée de toute pièce, allez-vous le croire sur parole ? On nous enseigne depuis notre prime jeunesse que la loi de la gravité existe parce que c’est ce que disent les savants. Est-ce eux que nous devons plutôt croire sur parole ? Romains 3:4 nous dit bien : « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur », à moins que l’homme cite la Parole de Dieu, sans la tordre.

Vous noterez que la « loi de la gravité » a réellement été inventée de toute pièce par un franc-maçon illuminatus du nom d’Isaac Newton, qui n’a jamais été en mesure d’en faire la preuve. Alors, posons-nous la question : Qu’est ce qui tient tout l’univers ensemble ? Dieu le sait et, un jour, Il saura bien nous le dévoiler, parce qu’il n’y a aucun verset biblique qui parle de la « loi » de la gravité.

« Alors le diable le mena dans la ville sainte, et le mit sur le haut du temple ; et il lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit qu’il ordonnera à ses anges d’avoir soin de toi ; et ils te porteront dans leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre quelque pierre. Jésus lui dit : Il est aussi écrit : Tu ne tenteras point le Seigneur ton Dieu » (Matthieu 4:5-7). Les gens du monde sont très rapides à lancer des défis à Dieu. Mais Dieu est omnipotent et sait toutes choses, alors nous ne devrions jamais Le tenter pour nous prouver que Dieu a toujours raison, car cela peut devenir très dangereux, et Satan le sait très bien.

« Le diable le mena encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. Alors Jésus lui dit : Arrière, Satan ; car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa ; et voici des anges vinrent, et le servirent » (Matthieu 4:8-11). Imaginez l’astuce de Satan qui demande à Jésus de l’adorer, simplement pour avoir droit à tous ces royaumes, alors que Jésus savait que : « Toute puissance Lui avait été donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18), par Dieu Lui-même. Alors, il ne faut pas être surpris de la réponse de Christ donnée à l’adversaire.

Les quarante jours que Jésus a passés dans le désert en jeûnant et en Se faisant tenter par le diable sont un exemple éclatant pour nous. L’apôtre Jacques nous dit : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:7). Le chef des apôtres nous déclare la même chose : « Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions » (1 Pierre 5:9). Satan ne nous tentera pas de la même façon qu’il a tenté Jésus, mais les réponses de Christ sont précisément la façon dont nous devrions contrevenir à l’effort de l’Adversaire pour nous séduire. Chaque tentative de Satan fut vaincue en citant les Écritures. « De combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints » (Jude 1:3).

Dans la première tentation qui avait pour but de changer des pierres en pains, la réponse de Jésus fut : « Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4:4). Ici, Jésus a cité Deutéronome 8:3 : « Dieu t’a donc humilié et t’a laissé avoir faim ; mais il t’a fait manger la manne, que tu ne connaissais pas et que n’avaient pas connue tes pères ; afin de te faire connaître que l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais que l’homme vivra de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel. »

Est-ce qu’Israël a compris ? Dans Exode 16:19-20, Moïse lui dit, au sujet de la manne : « Que personne n’en laisse de reste jusqu’au matin. Mais ils n’obéirent point à Moïse, et quelques-uns en laissèrent jusqu’au matin, et il s’y engendra des vers et une mauvaise odeur ; et Moïse se mit en colère contre eux. » Nous avons parfois de la difficulté à nous en tenir à la Parole de Dieu. Pourtant, c’est Sa Parole, et seulement Sa Parole, qui nous promet le salut de nos âmes. Toute autre connaissance n’est que du détail.

Ensuite, Satan Lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi d’ici en bas du temple ; éprouve tes anges pour voir s’ils viendront te secourir. » Regardons dans Luc 4:12 : « Mais Jésus lui répondit : Il est dit : Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu. » Ici, Jésus a cité Exode 17:6-7 : « Voici, je me tiendrai devant toi, là, sur le rocher, en Horeb, et tu frapperas le rocher ; et il en sortira de l’eau, et le peuple boira. Moïse fit donc ainsi aux yeux des anciens d’Israël. Et on nomma le lieu Massa et Mériba (tentation et querelle), à cause de la contestation des enfants d’Israël, et parce qu’ils avaient tenté l’Éternel, en disant : L’Éternel est-il au milieu de nous, ou n’y est-il pas ? » Alors, pourquoi faut-il Le tenter ? N’avons-nous pas confiance en Lui ?

Satan, l’archange qui s’est rebellé contre son Créateur pour tenter d’atteindre le pouvoir, s’essaya une autre fois, en demandant à Jésus de l’adorer afin d’avoir tous les royaumes de la terre. Cette fois, Jésus lui dit tout simplement, dans Matthieu 4:10 : « Arrière, Satan ; car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. » Il y a un message ici pour chaque humain : « Car que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? » (Marc 8:36). Adorons Dieu et, un jour, Il partagera Son univers avec nous.

Rappelons-nous que : « La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la Parole de Dieu » (Romains 10:17). Ne l’oublions jamais ! « Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » (Éphésiens 6:17), que nous utiliserons dans notre combat contre l’ennemi. Mais souvenez-vous toujours que, lorsque : « le diable ayant achevé toute la tentation, se retira de lui pour un temps » (Luc 4:13), Satan n’est pas disparu, mais il se retira seulement pour un temps afin de revenir encore plus fort pour persécuter les enfants de Dieu dans sa séduction du monde entier.

Il est certainement dérangeant de ne pas savoir pourquoi Dieu ne semble pas protéger tous Ses enfants contre toutes les persécutions et les épreuves. La protection de Dieu qui met Ses enfants sous Son aile est pourtant l’une des nombreuses promesses du Seigneur faites à Son peuple. Toutefois, Christ, premier-né de Dieu, homme parfait, a été le plus martyrisé et le plus persécuté de tous les hommes.

De plus, Il a prédit que nous serions aussi persécutés à cause de Son nom. Paul a été persécuté de toutes sortes de façons. Pierre aussi, ainsi que de nombreux chrétiens au fil des siècles, dès les débuts de l’Église en passant par l’Inquisition catholique par laquelle beaucoup de chrétiens ont été martyrisés, et pendant l’ère communiste en URSS où des dizaines de millions de chrétiens ont été persécutés, torturés et tués dans les goulags de Sibérie. Et le martyr se poursuit un peu partout dans le monde, mais il ne faut pas être surpris, car Satan déteste la race humaine créée à l’image de Dieu.

Durant les trois ans et demi de la Grande Tribulation, les membres de l’Église de l’ère de Philadelphie recevront un sceau spécial et seront protégés : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10). Pourquoi cette protection ? Parce qu’ils auront un travail à faire, celui d’exécuter la plus grande campagne d’évangélisation de l’histoire. C’est eux qui, au nom de Christ, frapperont à la porte des membres de l’Église de l’ère de Laodicée : « Voici, [dit Jésus à Laodicée] je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3:20).

Cependant, ceux-ci n’auront pas reçu le sceau de protection et beaucoup devront prouver leur fidélité au Seigneur en passant par l’épreuve du martyre et en se faisant décapiter plutôt que de se plier aux exigences de la Bête,  « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts, ou à leurs mains. Et ils vécurent et régnèrent avec Christ mille ans » (Apocalypse 20:4).

Dieu connaît le cœur de tous Ses enfants et Il décide de tous les procédés servant au perfectionnement de leur caractère. Or, Dieu nous a créés libres de choisir, mais avec les conséquences qui y sont aussi attachées. Tout dépendant des circonstances, parfois Il protège de la persécution, d’autres fois Il la permet, le tout ayant pour but le perfectionnement des saints.

Prenez le temps de relire le livre de Job. Dieu a permis que Satan persécute Son serviteur d’une façon atroce, sans toutefois lui enlever la vie. Job était un homme droit, mais il manquait d’humilité et s’enorgueillissait de sa droiture. Il se croyait avoir presqu’atteint le niveau de Dieu ! Alors, Dieu a fait en sorte qu’il soit littéralement écrasé, brisé, humilié. Puis, Dieu S’est présenté à Job en comparant Sa toute-puissance à la faiblesse de Job. Celui-ci a compris et a eu honte de son attitude. Il n’aurait pas compris si Dieu l’avait gardé dans la ouate et s’Il l’avait protégé contre Satan. Tout compte fait, Job est sorti gagnant de l’épreuve et Satan fut le perdant.

Il en est de même pour tous les enfants de Dieu. N’oubliez pas que Satan est « l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu » (Apocalypse 12:10). Nous devons passer quelquefois par le même chemin que Job. Mais Dieu a promis que nous ne serions jamais éprouvés au-delà de nos forces. Cependant, Satan utilise aussi d’autres façons pour tenter de séduire les enfants de Dieu. Dans l’Ancien Testament, nous voyons une autre sorte de séduction, celle de Balaam, par exemple.

A l’Église de Pergame, Jésus-Christ a dit : « Mais j’ai quelque peu de chose contre toi, c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre un scandale devant les enfants d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles, et qu’ils tombassent dans la fornication » (Apocalypse 2:14). Le récit de ce qu’a fait le faux prophète Balaam se trouve dans le livre des Nombres, dans les chapitres 22 à 24. Mais ce n’est pas là que nous pouvons trouver ce qu’était la doctrine de Balaam, ni dans 2 Pierre 2:15 où l’apôtre parle de la voie de Balaam qui aima le salaire de l’iniquité.

Cependant, nous lisons ceci, dans Nombres 31:16 : « Voici, ce sont elles qui, d’après la parole de Balaam, ont donné occasion aux enfants d’Israël de commettre un crime contre l’Éternel dans l’affaire de Peor, ce qui attira la plaie sur l’assemblée de l’Éternel. » Or « l’affaire de Peor » est expliquée dans Nombres 25 ! Voyez aux versets 1 à 3 : « Or, Israël demeurait à Sittim ; et le peuple commença à se livrer à la fornication avec les filles de Moab. Elles convièrent le peuple aux sacrifices de leurs dieux ; et le peuple mangea, et se prosterna devant leurs dieux. Et Israël s’attacha à Baal-Peor ; et la colère de l’Éternel s’enflamma contre Israël. »

Israël se livra à la fornication spirituelle et physique avec les filles de Moab, peuple de Balak, incité par Balaam à pousser les filles de Moab/Madian à débaucher les fils d’Israël. Donc, effectivement, voilà ce qui explique : « la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre un scandale devant les enfants d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles, et qu’ils tombassent dans la fornication », dans le passage d’Apocalypse 2:14.

L’objectif de Balaam était d’obtenir beaucoup d’argent, selon Nombres 22 et 2 Pierre 2. Ce but a d’abord échoué, car Balaam ne pouvait maudire le peuple de Dieu. Mais il est revenu à la charge en suggérant à Balak de faire tomber Israël dans la fornication, tant physique que spirituelle. Ainsi, Balaam pensait faire d’une pierre deux coups : 1) par le péché, obliger Dieu à Se tourner contre Israël et ; 2) en mélangeant les deux peuples et faire ainsi en sorte qu’ils ne soient plus des ennemis. Mais Dieu n’est pas entré dans le jeu de Balaam. Au chapitre 25 des Nombres, Dieu a inspiré Phinées de mettre un frein à la plaie envoyée par l’Éternel. De plus, il est impossible que le peuple de Dieu fasse la paix avec le monde, car les deux ne doivent pas se mêler. Le vrai peuple de Dieu est formé des disciples de Jésus-Christ. Le monde a rejeté le Christ et rejette Ses disciples (Jean 1:5, 10-11 ; 15:18).

Cependant, si nous comprenons que la doctrine de Balaam est d’abord une doctrine de Mystère, Babylone la Grande, nous pouvons voir que cette doctrine s’est perpétuée au travers des siècles et s’est transmise parmi les enfants de Satan qui forment la Synagogue de Satan. Et cette tactique est encore employée aujourd’hui dans le monde entier pour tenter de faire tomber les enfants de Dieu.

L’industrie de la pornographie est complètement entre les mains des Juifs et vous savez qu’ils détestent les véritables chrétiens. Ils se servent donc de la pornographie comme un des instruments pour attaquer la chrétienté. Les clergés d’églises n’étant pas éclairés et soutenus par l’Esprit de Dieu sont tombés victimes de ce stratagème, cette doctrine de Balaam, et c’est pourquoi nous assistons aujourd’hui au dévoilement de beaucoup de scandales à caractère sexuel. Mais cela se passe principalement dans les églises où l’on a déjà commis le péché de fornication spirituelle, car on y encense les faux dieux de Babylone en croyant rendre un culte à Dieu.

Ensuite, vous avez aussi dans ces églises ceux qui murmurent et se plaignent continuellement, c’est-à-dire, les insatisfaits. Ils existaient déjà dans l’Église primitive du premier siècle. Jude nous dévoile leur comportement. « Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent toujours, qui marchent suivant leurs convoitises, dont la bouche profère des paroles d’orgueil, et qui, par intérêt, admirent les personnes d’apparence. Mais vous, bien-aimés, souvenez-vous des choses qui ont été prédites par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ ; qui vous disaient que dans le dernier temps, il y aurait des moqueurs, qui marcheraient suivant leurs convoitises impies » (Jude 1:16-18). Nous sommes dans les derniers temps et il y a beaucoup de moqueurs dans les églises. Ces gens se faufilent dans les congrégations et n’apportent rien de positif, seulement de la division.

Jude nous cite plusieurs incidents de l’histoire d’Israël, après que le peuple fut délivré de l’esclavage d’Égypte. Très peu de temps après avoir traversé la Mer Rouge, déjà les Israélites voulaient retourner en Égypte parce que l’eau était amère. Dieu a dit à Moïse de frapper le rocher afin qu’ils aient de l’eau en abondance et, les ayant nourris de la manne du ciel, les mécontents ont encore murmuré parce qu’ils voulaient de la viande, cette fois, et de l’ail, ainsi que leurs melons d’antan. Et lorsque les douze espions, revenant de Canaan, donnèrent un exposé de cette terre que Dieu leur avait promise, dix espions ont rendu un mauvais compte-rendu et ont entamé une révolte contre Dieu et contre le leadership de Moïse.

Cela déplût à Dieu qui déclara, dans Nombres 14:35-37 : « Moi, l’Éternel, je l’ai dit : Je ferai ceci à toute cette méchante assemblée, qui s’est réunie contre moi ; ils seront consumés dans ce désert, et ils y mourront. Et les hommes que Moïse avait envoyés pour explorer le pays, et qui étaient revenus et avaient fait murmurer contre lui toute l’assemblée, en décriant le pays ; ces hommes, qui avaient décrié le pays, moururent frappés d’une plaie devant l’Éternel. » Cependant, quelques-uns de ceux qui avaient appuyé ceux ayant décrié le pays décidèrent d’aller combattre contre les Cananéens.

Mais Moïse leur dit : « Pourquoi transgressez-vous le commandement de l’Éternel ? Cela ne réussira point. N’y montez pas, de peur que vous ne soyez battus devant vos ennemis, car l’Éternel n’est point au milieu de vous. Car les Amalécites et les Cananéens sont là devant vous, et vous tomberez par l’épée, parce que vous vous êtes détournés de l’Éternel ; et l’Éternel ne sera point avec vous. Toutefois, ils s’obstinèrent à monter vers le sommet de la montagne ; mais l’arche de l’alliance de l’Éternel et Moïse ne sortirent pas du milieu du camp. Et les Amalécites et les Cananéens, qui habitaient dans cette montagne, descendirent, et les battirent et les taillèrent en pièces jusqu’à Horma » (Nombres 14:41-45).

Une bonne partie de l’histoire d’Israël est marquée par de multiples manières variées de se détourner de Dieu. Mais Dieu nous résume Sa façon de traiter ce genre de comportement erratique. Dans Psaume 81:11-13, nous lisons : « Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait remonter du pays d’Égypte. Ouvre ta bouche, et je la remplirai. Mais mon peuple n’a pas écouté ma voix ; Israël n’a pas voulu m’obéir. Et je les ai abandonnés à la dureté de leur cœur, pour marcher selon leurs conseils. » Jude a utilisé une image plutôt surprenante pour décrire ceux qui utilisent d’autres personnes pour satisfaire leurs avantages personnels. Dans Jude 1:16, nous lisons : « Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent toujours, qui marchent suivant leurs convoitises, dont la bouche profère des paroles d’orgueil, et qui, par intérêt, admirent les personnes d’apparence. » Les paroles qu’utilisent ces rebelles viennent d’un cœur plein de convoitises et, par intérêt personnel, ils admirent, semble-t-il, ceux dont ils peuvent exploiter l’éclat extérieur pour qu’il rejaillisse sur eux-mêmes.

Cependant, Énoch, entouré d’une société du même genre, a prêché longtemps d’avance le retour de Jésus. Car, dans Jude 1:14-15, nous voyons que : « C’est sur eux qu’Énoch, le septième homme depuis Adam, a prophétisé, en disant : Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui. »

Il y a deux Énoch dans les débuts du monde. Un était le fils de Caïn que l’on retrouve dans Genèse 4:17 : « Puis Caïn connut sa femme, qui conçut et enfanta Hénoc ; or il construisit une ville, qu’il appela Hénoc, du nom de son fils. » L’autre était de la septième génération, descendant d’Adam, par son fils Seth, dans Genèse 5. Jude voulait qu’on comprenne bien de qui il parlait, car c’est de cette descendance que Jésus est venu. Il est également très important de se rappeler que Méthushélah (ou Mathusalem), le fils d’Hénoch, était le grand-père de Noé. Bien que la Bible ne le mentionne pas, plusieurs étudiants de la Parole nous ont cité des extraits du « Livre d’Hénoch », des passages sur le soi-disant état du monde avant le grand Déluge. Cependant, ce livre a été écrit après le Déluge et, donc, pas par Hénoch. Il s’agit d’une fraude monumentale. C’est pourquoi il ne fait pas partie du Texte Reçu de la Bible.

Tout ce que nous savons d’Hénoc, c’est : « Par la foi, Hénoc fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé ; car avant qu’il fût enlevé, il avait obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu. » (Hébreux 11:5). L’autre endroit se trouve dans Genèse 5:22-24, où nous pouvons lire : « Et Hénoc marcha avec Dieu, après qu’il eut engendré Méthushélah, trois cents ans ; et il engendra des fils et des filles. Tout le temps qu’Hénoc vécut, fut donc de trois cent soixante-cinq ans. Hénoc marcha donc avec Dieu, puis il disparut, car Dieu le prit ».

Hénoc n’est pas monté au ciel comme certains le prétendent, car Jésus a bien déclaré que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Et puisque Jésus est le seul qui soit descendu du ciel, si Hénoc y était monté, Jésus Se serait sûrement souvenu de lui. De plus, ce ne serait pas Christ qui serait le premier-né des fils de Dieu, mais Hénoc. Or, personne ne précède Jésus.

Cependant, dans le monde violent dans lequel Hénoc vivait, il prêcha le retour de Christ et fut agréable à Dieu. Donc, par la foi, Hénoc fut protégé et enlevé de l’endroit où il prêchait à trois cent soixante-cinq ans. Cela était relativement jeune puisque les hommes vivaient très vieux à cette époque. Adam a vécu neuf cent trente ans (Genèse 5:5). Seth, son fils, a vécu neuf cent douze ans (Genèse 5:8). Finalement, celui qui a vécu le plus longtemps fut Méthushélah, qui a vécu neuf cent soixante-neuf ans ; puis il mourut, juste avant le Déluge. La dernière génération avant le Déluge fut celle de Noé. « Et Noé, âgé de cinq cents ans, engendra Sem, Cham et Japhet » (Genèse 5:32). Cependant, Noé et sa famille vécurent au-delà du Déluge. Dans Genèse 9:28-29, nous lisons : « Et Noé vécut, après le déluge, trois cent cinquante ans. Tout le temps que Noé vécut fut donc de neuf cent cinquante ans ; puis il mourut. »

Mais revenons à Hénoc qui marcha avec Dieu, et cela plut à Dieu qui l’a enlevé à l’âge de trois cent soixante cinq ans, afin qu’il ne soit pas assassiné par les méchants de sa génération, à qui il prophétisait qu’il y aurait un Déluge. L’apôtre Jude, sous l’inspiration divine, nous déclare que : « C’est sur eux qu’Énoch, le septième homme depuis Adam, a prophétisé, en disant : Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui » (Jude 1:14-15).

Imaginez un instant qu’Hénoc a prêché le second avènement de Jésus, avant même le Déluge. C’est vraiment remarquable ! Même avant que la Bible soit écrite, avant que le premier monde soit détruit à cause de sa méchanceté, même avant l’annonce de la promesse à Abraham et les siècles de préparation de Dieu pour nous envoyer le Messie, Hénoc avait déjà proclamé que le Christ, le Sauveur, le Messie, reviendrait encore ! Il ne devrait pas être surprenant de voir Paul prêcher, dans Éphésiens 5:15-17 : « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages ; rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. »

Cette expression incisive de racheter le temps revient encore dans Colossiens 4:5-6 où Paul nous exhorte : « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut. » Le mot grec pour « racheter » veut littéralement dire « payer la rançon », ou même « sauver ». C’est-à-dire que le temps est un actif précieux, en danger d’être perdu pour toujours à moins d’être sauvé par la rédemption du Rédempteur.

En réalité, le temps est notre actif le plus précieux. Car, si nous gaspillons notre argent, ou perdons notre santé, il y a toujours la possibilité de gagner d’autre argent ou d’avoir notre santé restaurée, mais le temps gaspillé est perdu pour toujours. Dans notre texte, ceux qui sont sages rachètent le temps, tandis que ceux qui sont insensés le perdent ou le gaspillent. Donc, Paul a entièrement raison de nous dire : « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps » (Colossiens 4:5). Le temps que Dieu nous accorde doit être utilisé avec sagesse, intelligence et diligence.

Il y a un merveilleux passage dans Psaume 139:13-16 qui nous décrit la formation par Dieu d’un fœtus dans le sein de sa mère. « Car c’est toi qui as formé mes reins, qui m’as façonné dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, œuvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait. »

Ceci nous rassure quant au fait que même l’enfant avorté sera ressuscité pour terminer les jours qui lui étaient réservés dans le plan merveilleux de Dieu. C’est ainsi que Moïse priait dans Psaume 90:12 : « Enseigne-nous à compter nos jours, tellement que nous puissions avoir un cœur sage. » Chaque enfant dans la Famille de Dieu devrait se concentrer sur le nombre de jours qu’il lui reste à vivre dans la chair, car le salut de chacun est dans l’espoir de cette promesse que Jésus nous a faite avant de monter au ciel : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:2-3).

Non, nous n’avons pas vu le plan final de Jésus ! Jésus est venu : « dans le monde, et le monde a été fait par Lui ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:10-13). Pendant que Jésus était parmi nous, Il nous a dit qu’Il reviendrait un jour pour juger le monde. Mais dans la chambre haute, juste avant Sa crucifixion, Jésus a déclaré à Ses disciples, pour la toute première fois, qu’Il reviendrait pour les chercher personnellement, pas pour les juger, mais pour qu’ils soient avec Lui.

Dans son épître aux Thessaloniciens, Paul les rassure en disant : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:13-18).

Car, quand Jésus reviendra, nous serons là où Il sera, pour l’éternité ! Mais en attendant, les morts en Christ se reposent. Toutefois, lors de Sa venue, nous serons changés. « Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:49-54).

Présentement, Jésus est en train de nous préparer une place dans la Nouvelle Jérusalem qui, comme Jésus Lui-même, descendra du ciel un jour. Cependant, cela se produira après la destruction finale des rebelles. Car la Nouvelle Jérusalem reviendra seulement avec le Père, après la troisième résurrection, et non pas lors de la seconde venue de Christ. « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. Il me dit aussi : C’en est fait ; je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d’eau vive à celui qui a soif. Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils » (Apocalypse 21:4-7). Toutes ces choses seront exactement comme nous l’aurions espéré d’un si grand Sauveur, de Celui-même qui nous a assurés que, si ce n’était pas ainsi, Jésus nous l’aurait dit.




Propriétaires d’armes à feu, attention, ils viennent pour vous !

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Juin 2019

Par Jerry Barrett

La conspiration est un fait, pas une théorie

« Une bonne milice régulière étant nécessaire à la sécurité d’un état, le droit du peuple de garder et de porter des armes doit être respecté. »

Second amendement à la Constitution des États-Unis

Les premiers colons d’Amérique considéraient important le droit de porter des armes et ce pour plusieurs raisons. L’une d’elles était le désir de se sauvegarder d’un gouvernement tyrannique. Le parlement britannique et le roi George III en ont fait la preuve lorsqu’ils ont établi contre les colonies un embargo sur les armes à feu, les pièces et les munitions.

Grâce aux efforts de James Madison, notre Constitution fut amendée par ce qu’on appelle la Déclaration des Droits. Toutefois, l’amendement qui semble soulever le plus de débat, aujourd’hui, c’est le droit de porter des armes. Le contrôle des armes est omniprésent dans les médias et les législatures modernes – dans les états comme au fédéral. Malheureusement, que le représentant soit démocrate ou républicain n’a aucune importance.

Est-ce que des mesures strictes de contrôle des armes fonctionnent ?

Ce qui est inquiétant, c’est que beaucoup de localités ayant les lois les plus strictes concernant le contrôle des armes souffrent du plus prolifique taux de décès au moyen des armes. Londres, en Angleterre, longtemps le bastion du contrôle complet des armes à feu, essuie des attaques à coups de couteau sur une base apparemment quotidienne. Certains font même appel au bannissement des couteaux pour combattre ce crime en pleine croissance.

Chicago, en Illinois, continue de subir un nombre absurdement élevé de morts dues à la violence par les armes. Il semble que chaque année batte le record précédent de morts, même avec les strictes mesures de contrôle des armes mises en place.

Impossible d’arrêter le cercle vicieux ?

Cependant, à l’insu de beaucoup de gens, la poursuite contre les pourvoyeurs de la violence par les armes est entravée par manque de législation et d’engagement à stopper la politique du cercle vicieux de ces félons. Le procureur général de l’état, Kwame Raoul, a déclaré – ce qui est probablement partagé par les procureurs généraux précédents en Illinois – : « Nous ne pouvons poursuivre et incarcérer pour nous sortir de la violence par les armes. »

D’après John Boch, qui écrit pour thetruthaboutguns.com, la Floride a produit une législation qui allonge la condamnation pour crimes violents impliquant des armes. »

« Les lois de la Floride accroissant les sentences de 10 à 20 ans ou à vie ont ramené le taux de crimes violent par armes de l’État du Sunshine à un bas niveau historique. Sous ce statut, les contrevenants se servant d’une arme lors d’un crime violent se voient infliger dix ans supplémentaires de temps ferme. Pas de probation, pas de liberté conditionnelle, pas de négociation de temps d’inculpation. Que du temps ferme. Décharger l’arme leur rapporte 20 ans supplémentaires de temps ferme par-dessus la sentence pour le crime sous-jacent. Blesser quelqu’un avec une arme à feu leur amène de 25 ans à la sentence à vie. »

Pourtant, la vérité n’est pas un élément de défense quand on en vient aux armes à feu. Beaucoup de gens clament que les armes à feu devraient être abolies, que le public en général n’a pas besoin d’être armé, Leur esprit est bien arrêté sur ce point et ne comprendra aucun genre de débat. Malheureusement, s’ils pouvaient ouvrir les yeux, ils remarqueraient qu’une part prédominante de la violence par les armes implique des criminels connus dont l’intention est de blesser corporellement.

Les zones sans armes sont-elles sécuritaires ?

Grâce à la brillante idée émise par les esprits libéraux, la création de « zones sans armes » a grisé de bonheur les saisisseurs d’armes. Personne n’a le droit de porter une arme à feu dans ces zones par crainte de poursuite. Par malheur, 97,8 % de toutes les fusillades de masse surviennent dans ces zones sans armes.

Les écoles ne sont qu’un des endroits désignés comme zones sans armes. Les autres endroits comprennent les aéroports, les bâtiments fédéraux, les églises, les hôpitaux, les cliniques, les stades et les bars, pour n’en nommer que quelques-uns. Les citoyens respectueux des lois n’auront même pas la pensée d’amener une arme dans l’une de ces zones. Mais pour le criminel résolu à commettre un crime odieux, voilà un environnement riche en cibles, et ils n’ont donc aucune crainte que quelqu’un réplique aux coups de feu.

Les Lois Drapeau Rouge deviennent populaires

La fusillade scolaire au Collège Marjory Stoneman Douglas — une zone sans armes — à Parkland, en Floride, en février 2018, a conduit le gouvernement de l’état à passer une « loi drapeau rouge ». La Floride fait maintenant partie des quinze états qui admettent la confiscation d’armes des citoyens. Dans les neuf premiers mois après que la Floride ait adopté sa loi drapeau rouge, plus de 1 000 ordres de confiscation ont été accordés par les juges.

Qu’est-ce qu’une « loi drapeau rouge » ? Cette loi va permettre aux familles, aux amis, aux employés, aux administrateurs d’école, etc., de requérir d’un juge qu’il confisque toute arme à feu détenue par une personne que l’on juge présenter un danger pour elle-même ou pour les autres.

La présomption d’innocence se perd

En théorie, cela semble parfaitement raisonnable. Toutefois, quand est-il devenu correct d’entraver les Droits constitutionnels des Américains ? Cette loi semble battre carrément en brèche « la présomption d’innocence jusqu’à preuve de culpabilité ».

De plus, c’est devenu une question bipartisane. Le sénateur Lindsey Graham (R-SC), directeur du Comité judiciaire du Sénat, ainsi que Richard Blumenthal (D-CT) établirent la séance du Sénat sur les ordres de confiscation. Graham a déclaré : « Ceci [la confiscation d’armes] est le domaine où nous [les républicains et les démocrates] pouvons cheminer ensemble. »

Le Président Trump a dit clairement qu’il veut que cette législation soit adoptée le plus rapidement possible. Le récent délégué de Trump comme procureur général, William Barr, a dit à la sénatrice Diane Feinstein — une autre des notoires saisisseurs d’armes —, lors de sa séance de confirmation, que l’implantation des « lois drapeau rouge » est « la seule chose la plus importante que je crois que nous devons faire dans les zones de contrôle des armes. »

Ne jamais gaspiller une crise

Saul Alinsky, auteur du manifeste activiste connu sous le titre de Règles des radicaux, porte le crédit de la citation suivante :

« …dans l’arène de l’action, une menace ou une crise devient presqu’une condition sine qua non de la communication… »’ [Règles des radicaux, p. 89.]

Rahm Emanuel, ancien maire de Chicago – ville natale d’Alinsky – modifia quelque peu cette citation : « Ne gaspillez jamais une crise sérieuse. Et ce que j’entends par là, c’est qu’il s’agit d’une opportunité de faire les choses que vous n’auriez pas pu faire auparavant. »

On a beaucoup spéculé à l’effet qu’il y aurait eu des opérations déguisées afin d’inciter à prendre action vers des mesures plus draconiennes de contrôle des armes. Un grand nombre de ces actes « terroristes » ont eu lieu dans des écoles – élémentaires, secondaires et universitaires – et ont fait vibrer les cordes sensibles des Américains parce que des enfants étaient impliqués. D’autres actes sont arrivés dans des maisons de culte.

Tout bien considéré, les événements « terroristes » qui sont survenus en Amérique depuis l’an 2000 semblent indiquer une crise en besoin de solution. D’abord, vous devez vous demander à qui bénéficient ces actions ? Les cris les plus véhéments proviennent de ceux qui veulent que l’on renforce encore plus le contrôle des armes. Est-ce un indicatif de ce qui s’en vient ?

Diane Feinstein porte une arme pour se protéger, mais tant pis pour vous

Faites ce que je dis, pas ce que je fais

En 1995, la sénatrice Diane Feinstein proposa une législation pour neutraliser le Second Amendement et déclara qu’elle souhaitait confisquer toutes les armes à feu en Amérique. D’un air penaud, elle admit également qu’elle portait un pistolet caché afin de se protéger.

Elle n’est pas la seule sous ce rapport. Qu’ils portent une arme eux-mêmes ou qu’ils s’entourent de gardes-du-corps armés, l’hypocrisie de ceux de la gauche idéologique est époustouflante. Comme les Présidents et les Vice-présidents, les membres du Congrès ainsi que les juges de la Cour Suprême ont des gardes-du-corps armés pour les protéger contre les serfs sur qui ils règnent.

L’espoir présidentiel, le représentant Eric Swalwell (D-CA) a proposé de mettre hors-la-loi « les armes d’assaut semi-automatiques de style militaire » et de forcer les propriétaires actuels à vendre leurs armes au gouvernement ou à faire face à des poursuites. Dans un tweet devenu tristement célèbre, Swalwell a menacé de lancer des bombes atomiques sur les propriétaires d’armes qui refusent de participer.

L’Australie a mis en place un programme de rachat d’armes en 1996. Afin de payer ce programme, on a ajouté aux citoyens 1 % à leurs taxes, donc ils paient le gouvernement pour abandonner leurs armes. Depuis que ce programme a été implanté, les vols d’armes ont augmenté de 69 %, les attaques à mains armées se sont accrues de 28 %, les meurtres commis avec des armes ont augmenté de 19 % et les invasions de foyers ont grimpé de 21 %.

Le contrôle des armes mène au « démocide »

Le professeur R. J. Rummel de l’Université d’Hawaï a déclaré que le meurtre de toute personne ou de tout peuple par un gouvernement, y compris le génocide, le politicide ou le meurtre de masse s’appelle « démocide ». La confiscation ou la restriction d’armes est précurseur du démocide.

En 1911, la Turquie a établi le contrôle des armes. De 1915 à 1917, un million et demi d’Arméniens y ont été exterminés. En 1929, la Russie soviétique a implanté un contrôle des armes et, selon Alexandre Soljenitsyne, environ soixante millions de Russes ont été éliminés. En 1935, la Chine communiste a établi un contrôle des armes et plus de cinquante millions de citoyens non armés ont été tués.

Pourrait-il y avoir un démocide aux États-Unis ? L’armée a exercé ses soldats à faire du porte-à-porte pour confisquer des armes. Durant l’ouragan Katrina, les soldats de la Garde nationale ont effectivement fait du porte-à-porte pour confisquer des armes. Ces « soldats-citoyens » ont avoué que, si nécessaire, ils ouvriraient le feu sur ceux qui refuseraient de renoncer à leurs armes.

Centres de rééducation alias camps de concentration

On a approuvé trente milles drones pour patrouiller le ciel d’Amérique. Des camps de concentration, que dénonce l’exposé explosif de Texe Marrs, Gulag USA – Concentration Camps in America, ont été construits et la FEMA est prête à contrôler ses habitants. Ces « centres de rééducation » potentiels vont assurément tenter de programmer les individus pour qu’ils adoptent une forte position anti-armes. Ceux que l’on ne pourra « rééduquer », on devra s’en débarrasser sommairement.

Si votre mémoire s’en rappelle, un certain d’agences fédérales, comme les Services postaux, le Département de la sécurité du territoire, l’HUD, l’IRS, pour ne nommer que celles-là, empilent des armes et des munitions depuis maintenant des années. Big Brother se prépare-t-il à un état policier massif ?

Les criminels vont rester des criminels

Peu importe les lois mises de l’avant pour faire fléchir la courbe des ventes d’armes et de munitions, les seules gens qui en seront affectés seront les citoyens respectueux des lois. Les criminels, par définition, n’obéissent pas aux lois de toute manière. La seule façon d’assurer notre propre sécurité, c’est d’être un honnête propriétaire d’arme.

Les libéraux croient que l’expression « honnête propriétaire d’arme » est un oxymoron. Ils ne croient pas qu’on puisse en trouver – sauf les gardes-du-corps qu’ils emploient. Les conservateurs qui possèdent des armes ont l’esprit étroit et n’arrivent pas à saisir tout le tableau. S’ils étaient au moins aussi intelligents que les progressistes, ils ne seraient pas aveuglés par le reflet du viseur de leur arme.




D.554 – La voie et la gloire

Par Joseph Sakala

Dans Exode 33:12-13, nous lisons : « Et Moïse dit à l’Éternel : Regarde, tu me dis : Fais monter ce peuple ! Et tu ne m’as point fait connaître celui que tu dois envoyer avec moi. Cependant tu as dit : Je te connais par ton nom, et tu as trouvé grâce à mes yeux. Maintenant donc, je te prie, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, fais-moi connaître tes voies ; que je te connaisse, afin que je trouve grâce à tes yeux ; considère aussi que cette nation est ton peuple. » Moïse, un homme de Dieu, fut sûrement un des plus grands hommes qui aient vécu. Il fut choisi pour diriger une grande nation, il a reçu les tables de la Loi de la main de Dieu, et il fut également choisi par Dieu pour écrire le Pentateuque.

« Et Josué, fils de Nun, fut rempli de l’Esprit de sagesse ; car Moïse lui avait imposé les mains ; et les enfants d’Israël lui obéirent, et se conformèrent à ce que l’Éternel avait commandé à Moïse. Et il ne s’est plus levé en Israël de prophète tel que Moïse, que l’Éternel connut face à face ; soit pour tous les signes et les miracles que l’Éternel l’envoya faire au pays d’Égypte, devant Pharaon, et tous ses serviteurs, et tout son pays ; soit pour ce qu’il fit avec une main forte, et pour toutes les œuvres grandes et terribles que Moïse fit à la vue de tout Israël » (Deutéronome 34:9-12).

Pourtant, dans Nombres 12:3, nous lisons que : « Moïse était un homme fort doux, plus qu’aucun homme qui soit sur la terre. » Et ce fut un tel homme qui demanda deux choses remarquables à Dieu. La première fut : « fais-moi connaître tes voies » (Exode 33:13) et la deuxième : « Je te prie, fais-moi voir ta gloire ! » (Exode 33:18). Ce n’était pas des demandes égoïstes, car Moïse désirait vraiment connaître les voies de Dieu pour Son peuple. « Et l’Éternel répondit : Je ferai passer toute ma bonté devant ta face ; et je crierai devant toi le nom de l’Éternel ; je ferai grâce à qui je ferai grâce, et j’aurai compassion de qui j’aurai compassion. Et il dit : Tu ne pourras pas voir ma face ; car l’homme ne peut me voir, et vivre. L’Éternel dit aussi : Voici un lieu près de moi ; tu te tiendras sur le rocher ; et il arrivera que quand ma gloire passera, je te mettrai dans le creux du rocher, et je te couvrirai de ma main jusqu’à ce que j’aie passé ; et je retirerai ma main, et tu me verras par-derrière ; mais ma face ne se voit point » (Exode 33:19-23).

Avec une pareille vision de la Gloire de Dieu, Moïse fut capable de diriger la multitude israélite pendant quarante ans dans le désert, la transformant afin que d’un groupe d’esclaves sortis d’Égypte, elle devienne une nation pour Dieu, et dans le but d’apporter plus tard la Parole de Dieu, ainsi que d’amener le Fils de Dieu dans le monde. C’est ainsi que nous voyons Sa voie et Sa gloire se manifester par Jésus qui a déclaré : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu » (Jean 14:6-7)

Ces paroles de Jésus ont dû surprendre Philippe qui Lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? » (Jean 14:8-9). Jésus venait de lui déclarer, « Regarde moi, Philippe, car je suis le Père habitant une chair humaine, donc celui qui m’a vu a vu le Père. « Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais. Croyez-moi quand je dis que je suis dans le Père, et que mon Père est en moi ; sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres mêmes » (Jean 14:10-11).

Regardons ensemble ce que Jésus a déclaré à : « Judas, non pas l’Iscariote, [qui] lui dit : Seigneur, d’où vient que tu te feras connaître à nous, et non pas au monde ? Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles ; et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé » (Jean 14:22-24).

Regardons ensemble Sa dernière prière au Père faite au nom des Siens avant de mourir pour eux : « Afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et toi en moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:21-26).

Après avoir été touché par ces paroles, il ne reste au chrétien que de courir vers Christ. Car : « Le nom de l’Éternel est une forte tour ; le juste y court, et il y est dans une haute retraite » (Proverbes 18:10). Lorsqu’une personne reconnaît qu’elle est perdue, et que seul Christ peut la sauver, elle ne devrait pas tarder à venir immédiatement vers Christ. Il y a en effet plusieurs personnes dans le Nouveau Testament qui ont littéralement couru vers Christ.

Un homme, possédé d’un esprit immonde, sortit des sépulcres et vint au-devant de Jésus. « Il faisait sa demeure dans les sépulcres, et personne ne pouvait le tenir lié, pas même avec des chaînes ; car souvent, ayant eu les fers aux pieds, et ayant été lié de chaînes, il avait rompu les chaînes et brisé les fers ; et personne ne le pouvait dompter. Et il demeurait continuellement, nuit et jour, sur les montagnes et dans les sépulcres, criant et se meurtrissant avec des pierres. Quand il eut vu Jésus de loin, il accourut et se prosterna devant lui, et il dit, criant à haute voix : Qu’y a-t-il entre toi et moi, Jésus, Fils du Dieu très-haut ? Je te conjure par le nom de Dieu de ne point me tourmenter. Car Jésus lui disait : Esprit immonde, sors de cet homme. Et Jésus lui demanda : Comment t’appelles-tu ? Et il répondit : Je m’appelle Légion ; car nous sommes plusieurs » (Marc 5:3-9).

« Or, il y avait là, vers les montagnes, un grand troupeau de pourceaux qui paissait. Et tous les démons le priaient en disant : Envoie-nous dans ces pourceaux, afin que nous y entrions. Et aussitôt Jésus le leur permit. Alors ces esprits immondes étant sortis, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se précipita avec impétuosité dans la mer, et ils se noyèrent dans la mer ; or il y en avait environ deux mille. Et ceux qui paissaient les pourceaux s’enfuirent, et en portèrent la nouvelle dans la ville et par la campagne. Alors le peuple sortit pour voir ce qui était arrivé ; et ils vinrent vers Jésus et virent le démoniaque, celui qui avait été possédé de la légion, assis, habillé et dans son bon sens ; et ils furent remplis de crainte. Et ceux qui avaient vu cela, leur racontèrent ce qui était arrivé au démoniaque et aux pourceaux » (Marc 5:11-16).

Dans Marc 10:13-20 : « On présenta de petits enfants à Jésus, afin qu’il les touchât ; mais les disciples reprenaient ceux qui les présentaient. Et Jésus ayant vu cela, en fut indigné, et il leur dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez point ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Je vous dis en vérité, que quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant, n’y entrera point. Et les ayant pris entre ses bras, il leur imposa les mains et les bénit. Et comme ils sortaient pour se mettre en chemin, un homme accourut, et, s’étant mis à genoux devant lui, lui demanda : Bon Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? Jésus lui dit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sauf Dieu seul. Tu connais les commandements : Ne commets point d’adultère ; ne tue point ; ne dérobe point ; ne dis point de faux témoignage ; ne commets point de fraude ; honore ton père et ta mère. Il répondit : Maître, j’ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse. »

« Et Jésus, jetant les yeux sur lui, l’aima et lui dit : Il te manque une chose : Va, vends tout ce que tu as, et le donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; après cela viens, suis-moi, en te chargeant de la croix. Mais affligé de cette parole, il s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. Alors Jésus, regardant autour de lui, dit à ses disciples : Qu’il est difficile que ceux qui ont des richesses entrent dans le royaume de Dieu ! Et ses disciples furent étonnés de ce discours. Mais Jésus, reprenant la parole, leur dit : Mes enfants, qu’il est difficile à ceux qui se confient dans les richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! Il est plus aisé qu’un chameau passe par le trou d’une aiguille, qu’il ne l’est qu’un riche entre dans le royaume de Dieu. Et ils furent encore plus étonnés, et ils se disaient l’un à l’autre : Et qui peut donc être sauvé ? Mais Jésus, les regardant, leur dit : Cela est impossible aux hommes, mais non à Dieu ; car toutes choses sont possibles à Dieu » (Marc 10:21-27).

Il n’était pas mal d’avoir de l’argent. Abraham était très riche, mais il était prêt à sacrifier son fils Isaac pour plaire à Dieu. Et Dieu en a fait le père de plusieurs nations. Cet homme qui était venu vers Jésus était très riche et se confiait trop dans les richesses, et c’était là son problème. Mais affligé par cette parole lui indiquant de vendre tout ce qu’il possédait et de le donner aux pauvres pour qu’il puisse avoir un trésor dans le ciel, il s’en alla tout triste. Il a manqué de sincérité envers Christ lorsqu’il réalisa le coût à payer, car après cela, Jésus lui demanda de Le suivre en se chargeant de la croix. Le zèle sans les sacrifices est mort, tout comme la foi sans les œuvres (Jacques 2:26).

Dans Luc 19:2-9, nous lisons qu’il y avait : « un homme appelé Zachée, chef des péagers, qui était riche, [et qui] cherchait à voir qui était Jésus ; mais il ne le pouvait à cause de la foule, parce qu’il était de petite taille. C’est pourquoi il courut devant, et monta sur un sycomore pour le voir, parce qu’il devait passer par là. Jésus étant venu en cet endroit, et levant les yeux, le vit et lui dit : Zachée, hâte-toi de descendre ; car il faut que je loge aujourd’hui dans ta maison. Et il descendit promptement, et le reçut avec joie. Et tous ceux qui virent cela murmuraient, disant qu’il était entré chez un homme de mauvaise vie pour y loger. Et Zachée se présentant devant le Seigneur, lui dit : Seigneur, je donne la moitié de mes biens aux pauvres, et si j’ai fait tort à quelqu’un en quelque chose, je lui en rends quatre fois autant. Et Jésus lui dit : Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi enfant d’Abraham. » La conversion de Zachée fut sincère, car il l’a démontrée par une vie de dons et de sacrifices envers les autres.

Lorsque Jésus fut crucifié, Il avait indiqué qu’Il avait soif. « Et l’un d’eux courut, emplit une éponge de vinaigre, la mit au bout d’un roseau, et la lui présenta pour boire, en disant : Laissez ; voyons si Élie viendra le descendre de la croix » (Marc 15:36). Je ne le sais pas, mais j’espère que cet homme se rappellera qu’il aurait dû emplir son éponge d’eau claire. En fait, l’homme poursuivait un but bien précis, teinté de malfaisance. Après la sépulture de Jésus : « Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala vint le matin au sépulcre, comme il faisait encore obscur ; et elle vit la pierre ôtée du sépulcre. Elle courut donc et vint vers Simon Pierre, et vers l’autre disciple que Jésus aimait ; et elle leur dit : On a enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où on l’a mis. Alors Pierre sortit avec l’autre disciple, et ils allèrent au sépulcre. Et ils couraient tous deux ensembles ; mais cet autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre. Et s’étant baissé, il vit les bandelettes qui étaient à terre ; mais il n’entra point. Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut. Car ils n’avaient pas encore compris l’Écriture, portant qu’il fallait que Jésus ressuscitât des morts » (Jean 20:1-9).

Tous ceux qui courent vers Christ avec sincérité, cherchant à Le connaître et à Le servir, trouveront le salut dans Son nom, car le nom du Seigneur est une forte tour ; le juste y court, et il y est dans une haute retraite (Proverbes 18:10). « Venez, prosternons-nous, inclinons-nous ; fléchissons les genoux devant l’Éternel qui nous a faits. Car il est notre Dieu, nous sommes le peuple qu’il fait paître et les brebis qu’il conduit » (Psaume 95:6-7). Les Psaumes 95 à 100 forment une unité présentant plusieurs thèmes communs, tous impliquant la louange au Seigneur.

Un de ces thèmes est la reconnaissance que Dieu est le Créateur des cieux et de la terre. Psaume 95:5 nous dit : « A lui appartient la mer, car il l’a faite, et ses mains ont formé la terre. » « Car tous les dieux des peuples sont des idoles ; mais l’Éternel a fait les cieux. La splendeur et la majesté sont devant lui ; la force et la beauté sont dans son sanctuaire. Rendez à l’Éternel, familles des peuples, rendez à l’Éternel la gloire et la force ! » (Psaume 96:5-7). Les organismes les plus dominants et les plus complexes de l’univers se trouvent exclusivement sur la terre, spécialement les êtres humains, créés à l’image de Dieu, car Dieu les a également créés. « Sachez que l’Éternel est Dieu. C’est lui qui nous a faits, et non pas nous ;  nous sommes Son peuple et le troupeau qu’il fait paître. Entrez dans ses portes avec des actions de grâces, dans ses parvis avec la louange ; célébrez-le, bénissez son nom. Car l’Éternel est bon ; sa bonté demeure à toujours, et sa fidélité d’âge en âge » (Psaume 100:3-5). Il est très significatif que tous ces versets mettent de l’emphase sur les activités de Dieu en tant qu’Artisan plutôt que Créateur. Dans le premier chapitre de la Genèse, ces deux sortes d’activités sont mises en évidence, arrivant finalement à la conclusion que : « Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé » (Genèse 2:3).

Ces deux sortes d’œuvres sont presque synonymes lorsqu’il s’agit des activités divines, mais pas lorsqu’il s’agit de création. Plus spécifiquement lorsqu’il s’agit des trois actes de création de la Genèse, qui sont véritablement la création physique de la terre et du cosmos, le concept de la vie biologique et l’image spirituelle de Dieu dans l’homme (Genèse 1:1, 21, 27). Ces trois entités, Dieu les a simplement créées ex nihilo (à partir de rien) par Sa Parole omnipotente. Dieu a fait tout le reste, ou formé, ou manipulé, à partir de ces trois entités que Dieu avait spécialement créées. Donc, Il est les deux, Créateur et Artisan de toutes choses, et nous devrions L’adorer comme tel.

Alors, nous devons Le croire lorsqu’Il nous promet quelque chose. Et surtout ne pas penser comme ces ignorants : « qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:4). Jésus a-t-Il oublié Sa promesse ? Après Sa résurrection, Il retourna au ciel afin de nous préparer une place et attendre : « que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:20-21).

Depuis l’époque du Jardin d’Éden, où Dieu a déclaré à Satan : « Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon » (Genèse 3:14-15), les prophètes inspirés de Dieu ont continuellement assuré le peuple de Dieu concernant le fait que Christ viendrait comme Sauveur du monde et Roi éternelle pour enlever la malédiction du péché et la mort, afin d’apporter la vie éternelle et la droiture divine.

Mais les siècles sont venus et sont passés, âge après âge, et le monde continue à se détériorer, devenant de plus en plus mauvais. Avec la pollution globale, les pandémies d’infections et de pestilences, l’augmentation incessante des crimes de toutes sortes et les multiples difficultés intraitables, se pourrait-il qu’il en manque très peu pour que Son retour soit proche ? A-t-Il oublié Sa promesse ? Non ! déclare le chef des apôtres, dans 2 Pierre 3:9 : « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. »

« Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition. Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ » (2 Pierre 3:15-18).

Sa promesse est certaine, car : « nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix » (2 Pierre 3:13-14). Alors, en attendant ces choses magnifiques, poursuivons notre cheminement en : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:12-15).

Par Sa grâce, Christ nous a arrachés des ténèbres de Satan pour nous placer dans Son Royaume de lumière. Cependant, nous demeurons toujours dans ce monde hostile à la lumière. Alors, devenons des soldats de la lumière, mais, comme dans toute armée, nous ne devrions pas combattre indépendamment, mais plutôt endurer les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. « Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles. Il faut que le laboureur travaille, avant de recueillir les fruits » (2 Timothée 2:4-6).

Le Commandant Suprême dans cette bataille de la lumière versus les ténèbres n’est nul autre que Dieu le Père, comme le dit si bien David, dans Psaume 27:1 : « L’Éternel est ma lumière et ma délivrance ; de qui aurais-je peur ? L’Éternel est le rempart de ma vie ; de qui aurais-je de la crainte ? » Ces paroles sont confirmées par l’apôtre que Jésus aimait, dans 1 Jean 1:5 : « Or, le message que nous avons reçu de Lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. » Mais peut-être que, dans cette analogie, le Commandant Suprême pourrait également être Jésus-Christ exécutant le désir de Son Père, lorsqu’Il a déclaré, dans Jean 8:12-14 : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Les pharisiens lui dirent : Tu rends témoignage de toi-même ; ton témoignage n’est pas véritable. Jésus leur répondit : Quoique je rende témoignage de moi-même, mon témoignage est véritable, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez d’où je viens, ni où je vais. »

« Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. Les Juifs murmuraient donc contre lui parce qu’il disait : Je suis le pain descendu du ciel » (Jean 6:37-41).

Nous, par contre, nous faisons partie de Son infanterie, la lumière de Sa brigade, lorsque Jésus nous déclara, dans Matthieu 5:14-16 : « Vous êtes la lumière du monde : une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; et on n’allume point une lampe pour la mettre sous un boisseau, mais sur un chandelier ; et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. »

« Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres. Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres. Car ceux qui dorment, dorment la nuit ; et ceux qui s’enivrent, sont ivres la nuit. Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, étant revêtus de la cuirasse de la foi, et de la charité, et du casque de l’espérance du salut. Car Dieu ne nous a point destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui » (1 Thessaloniciens 5:5-10).

Nos ordres en tant que soldats du Christ, notre objectif et nos méthodes pour l’exécution de nos ordres se trouvent dans le manuel de guerre de Dieu, la Bible. Car : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier » (Psaume 119:105). « Car le commandement est une lampe, l’enseignement est une lumière, et les corrections propres à instruire sont le chemin de la vie », nous déclare Proverbes 6:23. Que nous faut-il de plus comme enseignement ? Mais pour connaître ce qu’il nous faut, il est important de connaître également la clé pour entrer dans le Royaume qui nous est promis par Christ.

Jésus a même révélé cette clé à un pharisien, dans Jean 3:3-8, où Jésus lui répondit : « En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître, quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois ? Jésus répondit : En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit. » Les chrétiens modernes qui sont « nés de nouveau », ont-ils vraiment compris ces Paroles de Jésus ? Ou sont-ils toujours en chair ?

L’expression « né de nouveau » est entrée dans l’usage commun depuis quelques années, même dans les campagnes politiques électorales, et elle est devenue si populaire que sa signification biblique fut perdue. Mais Jésus, qui devrait le savoir, étant nul autre que Dieu incarné, a bien dit : « Il faut naître de nouveau ». Et en plus, Jésus l’a déclaré à Nicodème, un pharisien parmi les hommes religieux les plus instruits de son temps. Jésus n’a pas dit à Nicodème que « Eux devraient naître de nouveau », en voulant parler de la multitude des non croyants qui ne furent pas instruits dans les choses que Dieu voulait que les humains fassent, et non ce que les humains voulaient que Dieu fasse pour eux.

Jésus n’a pas dit : « Nous devrions naître de nouveau », voulant dire toute la communauté des soi-disant convertis. Plutôt, Jésus a dit : « Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu ». Le Royaume de Dieu est quelque chose que les humains pourront constater sans pouvoir y « entrer », à moins de naître d’eau et d’esprit. En connaissez-vous plusieurs de ceux là, présentement ? Même un homme comme Nicodème devait naître littéralement et spirituellement, c’est-à-dire, né d’en-haut s’il voulait « voir » le Royaume de Dieu (Jean 3:3). Afin de répondre à sa question à savoir comment cela peut se faire, Jésus lui répondit qu’il faut être né surnaturellement de l’Esprit.

Mais Nicodème, comme la plupart d’entre nous, est né pécheur et fut encore un pécheur par la suite, n’ayant pas reconnu Christ comme le Fils de l’homme et le Fils de Dieu. Comment donc pouvait-il naître de nouveau ? La réponse se trouve dans Jean 3:14-15 où Jésus lui dit : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Alors, si un homme veut naître de nouveau, il fallait d’abord que le Fils de l’homme soit aussi élevé. Christ devait mourir pour nos péchés avant qu’il soit possible pour un pécheur perdu qu’il puisse naître de nouveau. Puisque Christ fut élevé sur la croix, dans le but de mourir pour nous, notre fardeau du péché a aussi été élevé et placé sur Lui. Alors, si nous devons entrer dans le Royaume de Dieu, nous devons d’abord être régénérés dans la foi en Lui, en croyant fermement qu’Il nous ressuscitera à l’immortalité. Il n’y a aucune autre façon !

En attendant ce merveilleux moment, Jésus est assis à la droite de Dieu en autorité entière, comme nous dit si bien David, dans Psaume 110:1-3 : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! Ton peuple sera un peuple de franche volonté, au jour où ton armée sortira dans une sainte pompe ; ta jeune milice sera devant toi comme la rosée naissant du sein de l’aurore. » Ce Psaume est un Psaume messianique prédisant mille années à l’avance la venue de Christ. Le tout premier verset règle la question à savoir si l’Ancien Testament enseigne ou non qu’il n’y a qu’un seul Dieu.

Nous voyons comment Dieu, qui est Esprit, Se prépare, dans Son incarnation physique, à descendre sur terre afin que Sa création puisse enfin Le voir et Le contempler, comme un simple homme. Ce verset est cité en partie ou en entier au moins cinq fois dans le Nouveau Testament. Jésus l’a même utilisé pour prouver Sa divinité aux pharisiens de Son temps, dans Matthieu 22:41-46. « Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea, et leur dit : Que vous semble-t-il du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui répondirent : De David. Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger. »

Dans le Psaume 110, deux noms de Dieu sont employés : Éternel (Dieu) et Seigneur (Adonaï). Le nom d’Éternel est utilisé dans les versets 2-4, et Adonaï au verset 5. Dieu, dans la personne d’Adonaï, est descendu sur terre dans une mission divine pour sauver Son peuple, mais Il fut rejeté, d’abord par Son peuple et ensuite par Ses ennemis. Après Sa mort et Sa résurrection, Dieu, dans la personne de l’Éternel, L’accueille au ciel pour un temps, où Adonaï est assis en puissance à la droite de Dieu, jusqu’à Son retour sur terre en puissance et dans toute Sa gloire. Donc : « Le Seigneur est à ta droite ; il écrasera les rois au jour de sa colère. Il exercera la justice parmi les nations ; il remplira tout de morts ; il écrasera le chef qui domine sur un grand pays. Il boira au torrent dans le chemin ; c’est pourquoi il relèvera la tête » (Psaume 110:5-7).

Mais lors de Son avènement en puissance, Ses Élus Le recevront avec joie. « Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:9-10).

Puisque cette prophétie s’applique spécifiquement à Son second avènement, il y a une merveilleuse application de cette Écriture pour Ses élus maintenant. « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite », nous déclare Paul dans Romains 12:1-2.

Dans l’attente de ces choses : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec Lui dans la gloire », nous confirme ce même Paul, dans Colossiens 3:1-4.




D.553 – La Terre plate : une vérité biblique dans un monde instable

« Il est le plus sage, celui qui connaît le mieux sa Bible et vit selon son enseignement. Il y a plus de science réelle dans la Bible, particulièrement dans la Genèse, Job, les Psaumes, les Proverbes, l’Ecclésiaste, Ésaïe et Ézéchiel que dans toutes les universités et tous les observatoires du monde. De grosses pépites de vraie connaissance y sont enfouies, mais elles doivent être recherchées dans un esprit respectueux, car « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (Jacques 4:6). Notre Maître a dit : « je te célèbre, ô mon Père ! Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux petits enfants. Il est ainsi, ô mon Père ! parce que telle a été ta bonne volonté » (Matthieu 11:25-26). [Terra firma : La Terre n’est pas une planète, prouvé par l’Écriture, la raison et les faits, David Wardlaw Scott, p. 166.]

Ci-dessous, nous allons souligner certains des points qui ont conduit Scott à adhérer à la « Terre Plate ». Il ne s’agit absolument pas d’une liste exhaustive de preuves ou d’évidences. Cela devrait cependant suffire à encourager chacun à entreprendre une enquête honnête sur ce sujet des plus intrigants et importants.

Il n’est pas facile de se débarrasser d’une vie entière de conditionnement incessant et de propagande trompeuse, mais, par la grâce du Père, cela peut être réalisé. Nous prions pour que vous mettiez vos préjugés et vos présuppositions à la porte de l’enquête et que vous preniez le temps d’étudier ceci avec un esprit ouvert et un cœur honnête.

« La vérité ne craindra jamais l’enquête la plus complète. » [David Wardlaw Scott]

Incidemment, nous le concevons : suggérer que la Terre est plate semble fou. C’est exactement ce que nous pensions quand le sujet nous a été présenté. Ne voulant rien rejeter, cependant, sans une enquête approfondie, nous avons commencé à étudier la question avec prière, en promettant que nous serions fidèles au poids de la preuve, et que nous irions là où elle nous conduirait. Après plusieurs semaines et mois de recherches passionnées et d’études diligentes, nous avons maintenant la ferme conviction que c’est le modèle du « globe » qui est fou.

« Celui qui répond à quelque propos avant que de l’avoir ouï, c’est à lui une folie et une confusion » (Proverbes 18:16).

Les preuves bibliques soutenant une Terre plate stationnaire

La Terre est stationnaire :

  • « Vous tous les habitants de la terre tremblez, tout étonnés pour la présence de sa face ; car la terre habitable est affermie par lui, sans qu’elle soit ébranlée » (1 Chroniques 16:30).
  • « L’Eternel règne, il est revêtu de magnificence, l’Eternel est revêtu de force, il s’en est ceint ; aussi la terre habitable est affermie, tellement qu’elle ne sera point ébranlée » (Psaumes 93:1).
  • « Dites parmi les nations : l’Eternel règne ; même la terre habitable est affermie, et elle ne sera point ébranlée ; il jugera les peuples en équité » (Psaumes 96:10).
  • « Mon âme, bénis l’Eternel. Ô Eternel mon Dieu, tu es merveilleusement grand, tu es revêtu de majesté et de magnificence … Il a fondé la terre sur ses bases, tellement qu’elle ne sera point ébranlée à perpétuité » (Psaumes 104:1, 5).

La Terre et les corps célestes sont enclos par le firmament :

« Puis Dieu dit : Qu’il y ait une étendue [“firmament” (KJV), “voûte” (d’Olivétan] entre les eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux. Dieu donc fit l’étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue, d’avec celles qui sont au-dessus de l’étendue, et il fut ainsi. Et Dieu nomma l’étendue [“firmament” (KJV)], cieux. Ainsi fut le soir, ainsi fut le matin ; ce fut le second jour » (Genèse 1:6-8, version David Martin).

Nous apprenons ici que Dieu a créé l’étendue des cieux en séparant « les eaux qui sont au-dessous de l’étendue [“firmament” (KJV)] d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue. » On ne saurait être plus clair : il y a de l’eau à la fois au-dessous du firmament et au-dessus du firmament.

« Louez-le, vous cieux des cieux ; et vous eaux qui êtes sur les cieux » (Psaumes 148:4).

Selon Genèse 1:6-8, il y a de l’eau au-dessous du firmament (« étendue », David Martin) et au-dessus du firmament.

Le mot traduit par « firmament » dans la King James est ici le mot Strong n° H7549 :

H7549 – râqiya’

BDB (Brown-Driver-Briggs) Définition :

1) La surface étendue (le solide), étendue, le firmament

1a) étendue plate comme base, support

1b) firmament (de la voûte des cieux supportant les eaux du dessus)

1b1) considérée par les Hébreux comme solide et retenant les eaux du dessus

Notez que la définition BDB reconnaît que l’étendue du firmament se réfère à la « voûte des cieux supportant les eaux du dessus » et ajoute qu’elle était « considérée par les Hébreux comme solide et retenant les “eaux” du dessus. »

La racine du mot H7549 (râqiya’) est H7554 (râqa’) qui est défini par Strong comme :

« une racine primitive : frapper du pied (comme un signe de passion), par analogie “étendre” (par martelage), par implication “superposer” (avec de minces feuilles de métal) : battre, élargir, répandre (étaler, recouvrir pour plaquer), forger, étendre » [Concordance de Strong].

Il apparaît donc que le firmament qui retient les eaux du dessus, selon sont mot racine, est solide, comme s’il était martelé comme une feuille de métal.

Les Écritures poursuivent en déclarant que les corps célestes ont été placés à l’intérieur de ce firmament.

« Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue [“firmament” (KJV)] des cieux, pour séparer la nuit d’avec le jour, et qui servent de signes pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qui soient pour luminaires dans l’étendue [“firmament” (KJV)] des cieux, afin d’éclairer la terre ; et il fut ainsi. Dieu donc fit deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour dominer sur le jour, et le moindre pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue [“firmament” (KJV)] des cieux pour éclairer la terre, et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière des ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon » (Genèse 1:14-18).

L’Écriture déclare, en langage clair et simple, les faits suivants : (1) Il y a de l’eau à la fois au-dessous du firmament et au-dessus du firmament (Genèse 1:6-8). (2) Les corps célestes ont été placés à l’intérieur du firmament (Genèse 1:14-18).

 

Le firmament est de nature solide :

Dans le passage suivant, Élihu, dans sa conversation avec Job, confirme ce que nous avons déjà appris du récit de la création dans la Genèse, à savoir que le firmament qui sépare les eaux et abrite les corps célestes est solide. Notez qu’Élihu utilise H7554 (râqa’) le mot racine de firmament, qui signifie « par analogie, “étendre” (par martelage), par implication “superposer” (avec de minces feuilles de métal) : – battre, élargir, répandre (étaler, recouvrir pour plaquer), forger, étendre ».

« As-tu étendu [H7554 – “ râqa’ ”] avec lui les cieux, qui sont fermes comme un miroir de fonte ? » (Job 37:18).

Maintenant, examinons un passage clé souvent cité par ceux qui prônent le modèle du globe :

« C’est lui qui est assis au-dessus du cercle [H2329 – “chûg”] de la terre, Et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; Il étend les cieux comme une étoffe légère, Il les déploie comme une tente, pour en faire sa demeure » (Ésaïe 40:22, version Louis-Segond).

Le mot utilisé ici pour désigner « cercle » est H2329 – chûg. Il signifie littéralement « cercle, circuit ou boussole » et, par extension, peut se référer à la voûte des cieux. Il ne signifie pas « boule » ou « sphère ».

H2329 –chûg

BDB Définition :

  1. Cercle, circuit, compas
  2. (BDB) voûte (des cieux)

H2329 (chûg) n’indique en aucune façon une boule ou une sphère. Ésaïe, sous inspiration divine, a ici choisi son mot délibérément ; il ne lui manquait pas de mot pour « boule », comme on peut le voir clairement dans le passage suivant :

« Il te fera rouler fort vite comme une boule [H1754 – “dûr”] en un pays large et spacieux… » (Ésaïe 22:18).

En se référant à une boule, Ésaïe écrivit H1754 (dûr), pas H2329 (chûg). Ce sont des expressions mutuellement exclusives.

Il est important de noter ici que H2329 (chûg) peut se référer à « la voûte des cieux » qui, dans le contexte, semble l’application la plus appropriée de son utilisation dans ce passage. Regardons-le encore :

« C’est lui qui est assis au-dessus du cercle [H2329 – “chûg”] de la terre, Et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; Il étend les cieux [H8064 – shâmayim] comme une étoffe légère, Il les déploie comme une tente, pour en faire sa demeure » (Ésaïe 40:22, version Louis-Segond).

Ce passage nous dit que Dieu est assis sur la voûte des cieux au-dessus de la Terre[1] et que, de Son point de vue, les habitants de la Terre apparaissent comme des sauterelles. Bien sûr, Dieu est omniprésent et n’a pas besoin de forcer Ses yeux pour voir les habitants de la Terre, mais le tableau qu’Ésaîe dépeint est très clair.

Ce passage nous dit aussi que Dieu étend le ciel [H8064 – shâmayim] comme une « toile » [rideau (KJV) ; voile (Ost)] et l’a déployé comme « une tente ». Le mot utilisé ici pour désigner « le ciel » [les cieux, (KJV, David Martin)] est le même mot utilisé dans Genèse pour identifier le firmament.

« Et Elohim nomma le firmament [H7564 – râqiya’], ciel [H8064 – shâmayim]. Et le soir et le matin furent le second jour » (Genèse 1:8, traduction de la KJV).

Ce qu’Ésaïe communique ainsi, c’est que Dieu le Père s’assoit sur le (ou au-dessus du) firmament qui est étendu au-dessus de la Terre comme une tente. (L’Écriture dit continuellement que Dieu étend les cieux, ou shâmayim : Psaumes 104:2 ; Job 9:8 ; Ésaïe 40:22 ; 42:5 ; 44:24 ; 45:12 ; 51:13 ; Jérémie 10:12 ; 51:15 ; Zacharie 12:1).

Ésaïe nous dit que Dieu le Père s’assied sur le (ou au-dessus du) firmament qu’Il étend sur la Terre comme « une toile » ou « une tente » (Ésaïe 40:22). Cette analogie n’aurait aucune sens dans le contexte d’un globe.

Dans le livre de Job, Éliphaz est d’accord avec cette interprétation, puisqu’il dit que Dieu marche sur le chûg (H2329), le même mot utilisé par Ésaïe pour désigner la voûte du ciel :

« Les nues sont pour lui un voile, et il ne voit rien ; il se promène sur la voûte [H2329 – chûg] des cieux [H8064 – shâmayim] » (Job 22:14).

La traduction littérale de J. P. Green de Job 22:14 : « et la voûte [h2329] – les cieux [H8064] – Il marche »

Éliphaz croyait clairement que Dieu habitait [habite] au zénith du firmament :

« Dieu n’habite-t-il pas au plus haut des cieux [H8064 – shâmayim] ? Regarde donc la hauteur des étoiles ; et combien elles sont élevées » (Job 22:12).

Dans son commentaire sur le récit de la Création, Salomon renforce ce que nous avons appris jusqu’ici de la plume de Moïse et de l’auteur de Job :

« Quand il disposait les cieux [H8064 – shâmayim; quand il traçait le cercle [H2329 – chûg] au-dessus des abîmes ; quand il affermissait les nuées d’en haut ; quand il serrait ferme les fontaines des abîmes ; quand il mettait son ordonnance touchant la mer, afin que les eaux ne passassent point ses bords ; quand il compassait les fondements de la terre » (Proverbes 8:27-29).

Ici encore, nous trouvons le même mot utilisé pour identifier le firmament, ou les cieux : chûg (H2329).

Dans le passage ci-dessus, Salomon reprend ce que Dieu a fait pendant la semaine de la Création (voir Genèse 1:2). Dans le contexte, il semble que Salomon parle spécifiquement de l’endroit où le firmament physique repose sur les profondeurs, car il dit clairement, après avoir parlé de l’agencement (la préparation – KJV) des cieux que le chûg (H2329) a été placé « au-dessus de l’abîme » (« sur la face des profondeurs » – KJV). Une autre interprétation très raisonnable est que Salomon, ici, se réfère au cercle extérieur de glace établi par Dieu pour contenir les mers, car il poursuit en disant que :

« Quand il mettait son ordonnance touchant la mer, afin que les eaux ne passassent point ses bords ; quand il compassait les fondements de la terre » (Proverbes 8:29). [Voir aussi : « Lorsqu’il a fixé une limite à la mer pour que l’eau n’en franchisse pas les bords, lorsqu’il a tracé les fondations de la terre » (Proverbes 8:29, S21).

« Louez-le, vous soleil et lune ; toutes les étoiles qui jetez de la lumière, louez-le. Louez-le, vous cieux des cieux ; et vous eaux qui êtes sur les cieux … Qu’ils louent le Nom de l’Eternel ; car son Nom seul est haut élevé ; sa Majesté est sur la terre, et sur les cieux » (Psaumes 148:3-4, 13).

Indépendamment de laquelle de ces interprétations nous nous réclamons, une chose est certaine : il n’est absolument nulle part laissé entendre que la terre est un globe. Toutes les références bibliques examinées jusqu’ici représentent irréfutablement une terre plate enclose par le firmament du ciel.

Examinons maintenant une vision remarquable consignée par le prophète Ézéchiel :

« Or il arriva en la trentième année, au cinquième jour du quatrième mois, comme j’étais parmi ceux qui avaient été transportés sur le fleuve de Kébar, que les cieux [H8064 – shâmayim] furent ouverts, et je vis des visions de Dieu … Je vis donc, et voici un vent de tempête qui venait de l’Aquilon, et une grosse nuée, et un feu s’entortillant ; et il y avait autour de la nuée une splendeur, et au milieu de la nuée paraissait comme la couleur du Hasmal, lorsqu’il sort du feu. Et du milieu de cette couleur de Hasmal paraissait une ressemblance de quatre animaux [créatures vivantes – KJV ; êtres vivants – BDS], et c’était ici leur forme; ils avaient la ressemblance d’un homme … Et la ressemblance de ce qui était au-dessus des têtes des animaux [créatures vivantes (KJV)], était une étendue [firmament (KJV) – H7549 râqîya’] semblable à la voir à un cristal dont l’état remplissait de respect, laquelle s’étendait sur leurs têtes par dessus. Et leurs ailes se tenaient droites au dessous de l’étendue [firmament (KJV) H7549 – râqîya’], l’une vers l’autre ; et ils avaient chacun deux ailes dont ils se couvraient, chacun, dis-je, en avait deux qui couvraient leurs corps. Puis j’ouïs le bruit que faisaient leurs ailes quand ils marchaient, qui était comme le bruit des grosses eaux, et comme le bruit du Tout-Puissant, un bruit éclatant comme le bruit d’une armée ; et quand ils s’arrêtaient, ils baissaient leurs ailes. Et lorsqu’en s’arrêtant ils baissaient leurs ailes, il se faisait un bruit au dessus de l’étendue [firmament (KJV) H7549 – râqîya’] qui était sur leurs têtes. Et au dessus de cette étendue [firmament (KJV) H7549 – râqîya’], qui était sur leurs têtes, il y avait la ressemblance d’un trône, qui était, à le voir, comme une pierre de saphir : et sur la ressemblance du trône il y avait une ressemblance, qui, à la voir, était comme un homme assis sur le trône. Et je vis comme la couleur du Hasmal, ressemblant à un feu, au dedans duquel il était tout à l’entour ; depuis la ressemblance de ses reins, et par-dessus ; et depuis la ressemblance de ses reins jusqu’en bas je vis comme qui verrait du feu, et il y avait une splendeur autour de lui. Et la splendeur qui se voyait autour de lui était comme l’arc qui se fait dans la nuée en un jour de pluie. C’est là la vision de la représentation de la gloire de l’Eternel ; laquelle ayant vue, je tombai sur ma face, et j’entendis une voix qui parlait » (Ézéchiel 1:1, 4-5, 22-28).

Ici, Ézéchiel nous dit :

  1. Les cieux [H8064- shâmayim] s’ouvrent (Ézéchiel 1:1).
  2. Un tourbillon de vent, une grosse nuée, une gerbe de feu qui répandait tout autour son éclat, venant du nord (Ézéchiel 1:4). Le « nord » dans le contexte ici, semble indiquer le zénith des cieux qui s’ouvrent à lui. Job est en accord avec cette compréhension : « Il étend le nord au-dessus de la place vide… » (Job 26:7, KJV traduction).
  3. De ce tourbillon de feu apparaissent quatre créatures vivantes (Ézéchiel 1:5).
  4. Après que les créatures vivantes soient apparues, Ézéchiel vit le firmament [H7549 –râqîya’] « qui s’étendait au-dessus de leurs têtes » (KJV traduction) ; « au-dessus de la tête de ces êtres vivants s’étendait quelque chose qui ressemblait à une étendue céleste et qui avait l’éclat éblouissant du cristal » (BDS) ; « Au-dessus de la tête des êtres vivants, la voûte céleste ressemblait à l’éclat d’un cristal » (S21). Ézéchiel compare le firmament à un « cristal resplendissant » (Ézéchiel 1:22). Le mot traduit par « cristal », ici, est H7140 (qerach) qui signifie « gelée, glaçon, glace, cristal de glace ». Cela suggère que l’eau au-dessus du firmament est gelée (ou du moins a l’apparence de la glace). C’est probablement ce que l’apôtre Jean a également vu dans sa vision : « Et au-devant du trône il y avait une mer de verre, semblable à du cristal ; et au milieu du trône et autour du trône quatre animaux, pleins d’yeux devant et derrière » (Apocalypse 4:6). Le mot grec traduit par « cristal » ici est krustallos (G2930) qui est « utilisé en grec classique pour la glace » (Vincent’s Word Studies). On pourrait en dire beaucoup plus à ce sujet, mais il n’est pas dans le champ de cette étude de creuser plus loin dans cette mine d’or particulière.
  5. Une voix se fit entendre du firmament [H7549 – râqîya] qui était au-dessus des créatures vivantes (Ézéchiel 1:25).
  6. Ézéchiel voit Dieu sur Son trône au-dessus du firmament [H7549 – râqîya] (Ézéchiel 1:26-28).

Ici, Ézéchiel a dépeint une image remarquablement vivante de Dieu assis en gloire sur Son trône au-dessus du firmament, qui lui apparaît comme un cristal de glace.

Le prophète confirme encore une fois cette image dans une autre vision :

« Puis je regardai, et voici dans l’étendue [le firmament (KJV) ; la voûte céleste (S21) H7549 – râqîya’] qui était sur la tête des Chérubins parut au-dessus d’eux comme une pierre de saphir, qui, à la voir, était semblable à un trône » (Ézéchiel 10:1).

Ésaïe, Éliphaz, Élihu et Ézéchiel conviennent que Dieu trône au-dessus d’un solide firmament. Il semble que la Terre soit littéralement le marchepied de Dieu :

« Ainsi a dit l’Eternel : les cieux sont mon trône, et la terre est le marchepied de mes pieds ; quelle maison me bâtiriez-vous, et quel serait le lieu de mon repos ? » (Ésaïe 66:1).

La Terre est plate :

Dans le livre de Job, nous trouvons un monologue fascinant et perspicace. Au chapitre 38, Dieu apparaît à Job et commence à l’interroger. Une des questions est particulièrement pertinente pour cette étude :

« As-tu compris toute l’étendue [H7338 – rachab] de la terre ? si tu l’as toute connue, montre-le » (Job 38:18).

Le mot « étendue », ici, est rachab (H7338) qui signifie « largeur, vaste ou large étendue » dans le Lexique BDB. Cela semble une question parfaitement légitime sur une Terre plate. Cela n’a aucun sens, cependant, dans le contexte d’une Terre sphérique.

Dans le livre de Daniel, les détails du rêve prophétique de Nébucadnetsar indiquent que la Terre est plate :

« Les visions donc de ma tête sur mon lit étaient telles. Voici, je voyais un arbre au milieu de la terre, la hauteur duquel était fort grande. Cet arbre était devenu grand et fort, son sommet touchait les cieux, et il se faisait voir jusqu’au bout de toute la terre »  (Daniel 4:10-11, Ostervald). « …et il se faisait voir jusqu’au bout de toute la terre » (FMAR). « …et on le voyait des extrémités de toute la terre » (LSG).

Nébucadnetsar dit qu’il rêve d’un arbre qui avait grandi si haut qu’on le voyait « des extrémités de toute la terre ». Bien que ce n’était qu’un rêve, c’est encore indicatif d’une Terre plate, car c’est possible uniquement sur une Terre plate. Ce concept serait une impossibilité absolue sur un globe.

Voyons maintenant quelques-unes des glorieuses descriptions du retour de notre Sauveur aimant :

« Et je regardai quand il eut ouvert le sixième sceau, et voici, il se fit un grand tremblement de terre, et le soleil devint noir comme un sac fait de poil, et la lune devint toute comme du sang. Et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsque le figuier étant agité par un grand vent, laisse tomber ses figues encore vertes. Et le ciel se retira comme un Livre qu’on roule ; et toutes les montagnes, et les îles furent remuées de leurs places. Et les Rois de la terre, les Princes, les riches, les capitaines, les puissants, tout esclave, et tout homme libre se cachèrent dans les cavernes, et entre les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : tombez sur nous, et cachez-nous de devant la face de celui qui est assis sur le trône, et de devant la colère de l’Agneau ; car la grande journée de sa colère est venue ; et qui est-ce qui pourra subsister ? » (Apocalypse 6:12-17, David Martin).

« Voici il vient avec les nuées, et tout œil le verra, et ceux même qui l’ont percé ; et toutes les Tribus de la terre se lamenteront devant lui ; oui, Amen » (Apocalypse 1:7, FMAR).

Selon Jean le révélateur :

  1. Les étoiles tomberont sur la terre (Apocalypse 6:13). Comme les autres prophètes qui ont exposé ce sujet, Jean ne croyait clairement pas que les étoiles étaient des corps gigantesques (beaucoup plus grands que la Terre) à des millions de kilomètres de là. Si tel était le cas, comme le prétend l’astronomie moderne, une seule étoile serait suffisante pour anéantir la Terre entière à son impact. Notez également : Jean nous dit que les étoiles « tombèrent » sur la Terre ; il ne dit pas que les étoiles « foncèrent » sur la Terre.
  2. Les cieux se retireront alors comme un « rouleau qu’on enroule (Apocalypse 6:14). Ceci est cohérent avec la représentation à maintes reprises des cieux par l’Écriture comme étant étendus comme un voile (un rideau, KJV) ou une tente. Cette description n’aurait aucun sens si la Terre était une sphère.
  3. Tout le monde sur la Terre verra alors Jésus venir en gloire (Apocalypse 1:7). Cela se comprend parfaitement sur une Terre plate, mais serait impossible si la Terre était une sphère.
  4. Les méchants et impénitents chercheront à se cacher loin de « la colère de l’Agneau » et loin de « la face de celui qui est assis sur le trône » (Apocalypse 6:15-16). Quand les cieux seront enroulés « comme un livre », les méchants verront la face de Celui qui est assis sur le trône au-dessus de la voûte du ciel, ou cercle [H2329 –chûg] de la terre (Ésaïe 49:22, LSG, S21, BDS) et chercheront à se cacher.

L’Écriture déclare qu’à la seconde venue de Jésus, les cieux se retireront « comme un livre qu’on roule., et que « tout œil Le verra » (Apocalypse 1:7 ; 6:12-17). Il nécessiterait beaucoup de conjecture et de manipulation pour mettre ces passages en harmonie avec le modèle du globe. Quand le ciel s’enroulera, les méchants verront Jésus sur Son trône et chercheront à se cacher de Son impressionnante et redoutable présence.

Ce sont les corps célestes qui se déplacent, pas la Terre

« Alors Josué parla à l’Eternel, le jour que l’Eternel livra l’Amorrhéen aux enfants d’Israël, et dit en la présence d’Israël : Soleil, arrête-toi sur Gabaon, et toi Lune, sur la vallée d’Ajalon. Et le soleil s’arrêta, et la lune aussi s’arrêta, jusqu’à ce que le peuple se fût vengé de ses ennemis. Ceci n’est-il pas écrit au Livre du Droiturier ? Le soleil donc s’arrêta au milieu des cieux et ne se hâta point de se coucher environ un jour entier » (Josué 10:12-13).

Le texte ne pourrait pas être plus clair : « Le soleil donc s’arrêta au milieu des cieux ». Josué ordonne au soleil et à la lune de rester immobiles dans les cieux. Il ne commande pas à la Terre d’arrêter de tourner. En tant qu’étudiants honnêtes de la Bible, nous devons reconnaître la clarté de ce passage. Jésus nous défend de tordre les Écritures pour être en accord avec la théorie humaine pseudo-scientifique copernicienne (centrée sur le soleil) qui contredit l’Écriture dès le début de la Genèse. La véritable science (vérifiable et observable) revendique la réalité de la Terre stationnaire.

Dans le livre d’Ésaïe, nous avons un témoignage inspiré de la façon dont Dieu a fait reculer le soleil dans le ciel, faisant revenir en arrière l’ombre du cadran solaire :

« Voici, je m’en vais faire retourner l’ombre des degrés par lesquels elle est descendue au cadran d’Achaz, de dix degrés en arrière avec le soleil ; et le soleil retourna de dix degrés par les degrés par lesquels il était descendu » (Ésaïe 38:8)

Ésaïe nous dit, en langage clair, que « le soleil retourna de dix degrés ». Il n’y a aucune question à ce sujet : Ésaïe croyait que c’était le soleil qui se déplaçait, pas la Terre.

Le roi David croyait aussi que c’était le soleil qui se déplaçait :

« Les cieux racontent la gloire du Dieu Fort, et l’étendue [le firmament (KJV) H7549 – râqîya’] donne à connaître l’ouvrage de ses mains. Un jour fournit en abondance de quoi parler à l’autre jour, et une nuit montre la science à l’autre nuit. Il n’y a point en eux de langage, il n’y a point de paroles ; toutefois leur voix est ouïe. Leur contour couvre toute la terre, et leur voix est allée jusqu’au bout du monde habitable. Il a posé en eux un pavillon pour le soleil ; tellement qu’il est semblable à un époux sortant de son cabinet nuptial ; il s’égaie comme un homme vaillant pour faire sa course. Son départ [ou « il se lève » H4261 – mowtsa : venir, partir de] est de l’un des bouts des cieux, et son tour [son circuit (KJV), sa course (LSG) H4261 – tekuwphah] se fait sur l’un et sur l’autre bout, et il n’y a rien qui se puisse mettre à couvert de sa chaleur. » (Psaumes 19:1-6).

Plus de vingt-cinq fois dans le livre de l’Ecclésiaste, Salomon utilise l’expression « sous le soleil » en se référant aux activités terrestres. Salomon croyait clairement que le soleil se déplaçait au-dessus de la Terre.

Dieu nous défend d’asservir le témoignage des prophètes aux théories des hommes errants et trompeurs.

Preuves empiriques soutenant la Terre plate :

Ci-dessous, nous allons brièvement aborder quelques-unes des preuves empiriques soutenant la Terre plate. Il ne s’agit en aucun cas d’une liste exhaustive. Ce n’est pas notre but ici d’examiner en détails ces points, car il y a déjà pléthore d’information disponible en ligne pour ceux qui sont honnêtement à la recherche de la vérité.

  • L’absence apparente de courbure : Si la Terre était une boule de 40 000 kilomètres de circonférence, comme le prétend la NASA, alors la surface des eaux devrait se courber vers le bas de 12,6 cm par kilomètre multiplié par le carré de la distance. Cela équivaudrait à ce qui devrait être un abaissement observable du sommet des objets distants. D’innombrables expériences ont été faites pour tester cela, mais toutes ont échoué, aucune n’ayant pu démontrer l’existence d’une courbure terrestre. L’eau est toujours parfaitement à niveau. Elle ne courbe pas.
  • Le fait que les géomètres, ingénieurs, architectes, officiers de marine, etc. ne tiennent pas compte de la courbure terrestre lorsqu’ils planifient leurs projets. (Bien que certains prétendent que plusieurs ponts ont été construits avec une courbure à l’esprit, l’erreur de cette suggestion devient évidente quand on se rend compte que l’eau sous le pont ne suit pas la courbure du pont. L’eau trouve toujours son propre niveau : elle ne se courbe pas.)
  • Le fait que les pilotes d’avion ne doivent pas continuellement faire baisser le nez de leurs avions pour les maintenir à la même altitude et les empêcher de s’envoler dans l’espace (ce qui serait absolument nécessaire s’ils volaient des centaines de kilomètres par heure autour d’une sphère).
  • Le fait que les rivières suivent le moindre chemin de résistance, mais se retrouvent dans de nombreuses parties du monde à s’écouler vers le haut sur ce qui serait de nombreux kilomètres de courbure (ex. : le Mississippi aurait à monter dix-sept kilomètres avant d’atteindre le golfe du Mexique).
  • Alors que l’on pensait autrefois que c’était la courbure de la Terre (ou de l’eau) qui faisait disparaître la coque des navires lorsqu’ils s’éloignaient de l’observateur, nous savons maintenant que cela est simplement dû à la « loi de la perspective ». Des navires entiers qui ont disparu à l’œil nu depuis longtemps peuvent facilement être ramenés en vue à l’aide d’un télescope ou d’un dispositif de grossissement similaire.
  • La gravité n’a jamais été prouvée : elle doit être acceptée par la foi pour adhérer au modèle du globe. La gravité est quelque chose que nous avons prise pour acquise comme vérité depuis que nous sommes enfants (parce que nous étions endoctrinés et avons subi un lavage de cerveau par le système « éducatif »), mais en réalité, cette théorie n’a aucun sens. Devons-nous vraiment croire qu’il existe une force magique appelée « gravité » qui est si incompréhensiblement forte qu’elle peut fixer des océans entiers à la Terre, mais qui ne peut pas contraindre le plus petit nuage de fumée ou même le plus petit insecte ailé ? Devons-nous vraiment croire que cette force imaginaire appelée « gravité » peut faire pleuvoir à l’envers ou faire croître les cultures sur les côtés ?… tout cela sans que nous en soyons conscients ? (Incidemment, ceux qui font la promotion de la théorie de la gravité disent aussi que la Terre tourne à 1 600 km/h, tout en voyageant autour du soleil à 100 000 km/h, et filant à travers l’univers à 700 000 km/h. Pourtant, vous ne sentez pas même le moindre indice ou soupçon de mouvement pendant que vous êtes assis à votre ordinateur en lisant cet article. C’est absurde.) La pseudoscience moderne dit fondamentalement ceci : « ignorez vos Bibles, vos sens, votre raison et toutes les données reproductibles, vérifiables et observables… et ayez aveuglément confiance en vos manuels scolaires. » Ceux qui sont en autorité dans le monde savent bien que « si vous dites un mensonge assez gros, et si vous le répétez souvent, on le croira » [Adolf Hitler]. Ne vous méprenez pas : l’Adversaire a un plan bien déterminé.

  • L’horizon s’élève toujours au niveau de l’œil de l’observateur (même en vol dans un avion à 10 000 mètres au-dessus de la Terre). Il n’y a jamais un endroit où l’observateur doit regarder vers le bas pour trouver l’horizon d’une sphère à la courbure supposée continue.
  • L’horizon apparaît toujours parfaitement plat.
  • Les difficultés enregistrées par les capitaines de navires ayant essayé de naviguer dans « l’hémisphère sud » en supposant que la Terre est une sphère. (Si la Terre était un globe, les lignes de longitude seraient de plus en plus serrées lorsque vous vous déplacez de l’équateur vers le soi-disant « pôle sud ». Sur la Terre plate, au contraire, les lignes de longitudes s’étendent continuellement en ligne droite du Pôle nord (centre) vers l’extérieur, ce qui signifie qu’elles s’élargissent lorsque vous vous déplacez vers le sud.)
  • Les rapports des explorateurs des années 1700 et 1800, estimant qu’ils avaient parcouru plus de 80 000 kilomètres en essayant de faire le tour de l’Antarctique qui est, en réalité, l’anneau de glace extérieur sur la Terre plate. (Par exemple : James Cook, James Clarke Ross, l’expédition britannique Challenger.) Gardez à l’esprit que, selon la NASA, le globe a seulement 40 000 kilomètres de circonférence.
  • Les routes de vol absurdes des avions de ligne commerciaux.
  • Le fait que les objets lointains, même quand la perspective les fait apparaître au-delà de l’horizon à l’œil nu, ne semblent pas se pencher au loin au vu de l’observateur (ce qui devrait être le cas s’ils sont au-delà du prétendu point de courbure sur une Terre ronde). Sur une Boule-Terre sous la force de la « gravité », les ballons à air chaud devraient sembler basculer vers l’arrière lorsqu’ils volent dans le ciel lointain en s’éloignant de l’observateur, rendant le fond de la nacelle de plus en plus visible.
  • Des rapports indiquant que l’Étoile polaire (l’étoile du pôle nord) a été observée jusqu’à 20° de latitude sud ; pourtant, la prétendue Étoile du « pôle sud » (Sigma Octantis) n’est pas toujours visible de chaque méridien, même à l’équateur (et d’autres anomalies visibles se rapportant à d’autres constellations).
  • Les configurations météorologiques et les courants océaniques ont beaucoup plus de sens sur la Terre plate.
  • Le fait que la NASA (une société secrète militarisée) n’a jamais produit une photographie réelle de la Terre et travaille continuellement à tromper…

La NASA admet ouvertement que les images sont créées avec des données informatiques : ce ne sont pas des photographies. À la question posée au visualiseur de données et concepteur graphique de la NASA, Robert Simmon : « Quelle est la chose la plus “cool” que vous ayez jamais faite dans le cadre de votre travail à Goddard ? », il a répondu :

Photo de Robert Simmon devant la Blue Marble. Crédit : NASA/W. Hrybyk

« La dernière fois que quelqu’un a pris une photo de l’orbite basse terrestre, qui montrait un hémisphère entier (une moitié de globe), ce fut en 1972, lors d’Apollo 17. Les satellites de la NASA EOS (Earth Observing System : Système d’observation de la Terre) ont été conçus pour donner un bilan de la santé de la Terre. En 2002, nous disposions finalement de données suffisantes pour faire un aperçu de la Terre entière, ce que nous avons fait. La partie difficile a été de créer une carte plate de la surface terrestre avec quatre mois de données satellitaires. Reto Stöckli, qui est maintenant à l’Office Fédérale Suisse de Météorologie et de Climatologie, a effectué une grande partie de ce travail. Puis, nous avons enveloppé la carte plate autour d’une boule. Mon rôle a été d’intégrer la surface, les nuages et les océans pour correspondre aux attentes des gens sur la façon dont la Terre se voit depuis l’espace. Cette boule est devenue la célèbre Blue Marble (Marbre bleu). J’étais satisfait d’elle, mais n’avais aucune idée de la manière dont elle se répandrait. Nous n’avions jamais pensé que cela deviendrait une icône. Je n’ai jamais pensé que je deviendrais « Monsieur Blue Marble ». Nous avons depuis mis à jour les cartes de base en augmentant la résolution et, pour 2004, nous avons fait une série de cartes mensuelles. »

(https://www.nasa.gov/centers/goddard/about/people/RSimmon.html)

Comment l’image Blue Marble de la Terre a-t-elle été créée ? Selon la NASA, une « carte plate a été créée » à partir de données « satellitaires » présumées, puis enveloppées « autour d’une boule » ! L’image a ensuite été retouchée pour « répondre aux attentes des gens sur la façon dont la Terre se voit depuis l’espace ».

« Malheur à ceux qui veulent aller plus loin que l’Eternel, pour cacher leur conseil, et dont les œuvres sont dans les ténèbres, et qui disent : qui nous voit, et qui nous aperçoit ? Ce que vous renversez ne sera-t-il pas réputé comme l’argile d’un potier ? même, l’ouvrage dira-t-il de celui qui l’a fait : il ne m’a point fait ? et la chose formée dira-t-elle de celui qui l’a formée ; il n’y entendait rien ? » (Ésaïe 29:15-16).

En qui as-tu confiance ? Les prophètes de Dieu ou la société secrète militarisée de la NASA ?

« Ainsi a dit l’Eternel : maudit soit l’homme qui se confie en l’homme, et qui fait de la chair son bras, et dont le cœur se retire de l’Eternel. Car il sera comme la bruyère en une lande, et il ne s’apercevra point quand le bien sera venu ; mais il demeurera au désert en des lieux secs, en une terre salée et inhabitable. Béni soit l’homme qui se confie en l’Eternel, et duquel l’Eternel est la confiance. Car il sera comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines le long d’une eau courante ; quand la chaleur viendra, il ne s’en apercevra point ; et sa feuille sera verte, il ne sera point en peine en l’année de la sécheresse, et ne cessera point de porter du fruit » (Jérémie 17:5-8).

[1] Les cieux [H8064 – shâmayim] s’ouvrirent. (Voir Ézéchiel 1:1.)




D.552 – Une nouvelle terre à venir

Par Joseph Sakala

Dans 2 Pierre 3:13-14, nous lisons : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix. » Dans sa seconde épître, l’apôtre nous dévoile les quatre différentes approches de l’étude des prophéties. Une est fausse, tandis que les trois autres sont véritables, mais se succédant à des époques différentes de l’histoire.

La fausse approche est celle de l’évolution, cette doctrine théorique enseignée par les intellectuels qui diront : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » ou du Big Bang (2 Pierre 3:4). Mais cette attitude est tout à fait fausse ! « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6). Le cosmos primitif que Dieu créa, : « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31), fut plus tard détruit par les eaux du grand Déluge.

Or, voici le présent cosmos : « Les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:7). Ce monde présent devait durer plusieurs longues années : « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:8-10).

Pierre poursuit son argument en déclarant, dans 2 Pierre 3:11-13 : « Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. » Le cosmos continuera d’exister, mais avec une terre purifiée pour recevoir la Jérusalem céleste et la présence de Dieu sur la terre. Esaïe nous le confirme lorsqu’il nous cite les Paroles de Dieu : « Car, comme les cieux nouveaux et la terre nouvelle que je vais créer, subsisteront devant moi, dit l’Éternel, ainsi subsisteront votre race et votre nom » (Esaïe 66:22).

C’est alors que tous ceux qui auront écouté Christ revivront en Lui. « Car celui qui est mort, est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car en mourant, il est mort une seule fois pour le péché ; mais en vivant, il vit pour Dieu » (Romains 6:7-10). La résurrection corporelle de Jésus-Christ suivant Sa mort physique nous donne également l’assurance de notre propre résurrection corporelle en nous associant avec Lui dès maintenant. Puisque Christ est mort pour nos péchés, nous sommes en effet morts avec Christ.

Par le fait même, lorsque Jésus a vaincu la mort, Il a ressuscité Son propre corps à l’immortalité, brisant ainsi toute domination de la mort sur Lui et ceux qui Lui appartiennent. Regardons ce que Paul nous déclare, dans Éphésiens 2:4-7 : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ;) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. »

« En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 15:21-23. Cela veut dire que nous avons été glorifiés pour régner avec Lui lorsqu’Il reviendra. « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous » (Romains 8:16-18).

« Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:1-4). « Car, bien qu’il ait été crucifié dans la faiblesse, toutefois, il est vivant par la puissance de Dieu ; et nous, nous sommes aussi faibles avec lui, mais nous vivrons avec lui par la puissance de Dieu au milieu de vous », nous assure Paul, dans 2 Corinthiens 13:4.

Mais pour avoir droit à tout cela, il faudra éviter ceux que Jude décrit comme : « des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes ; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents ; des arbres au déclin de l’automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés ; ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité » (Jude 1:12-13). Le mot traduit taches, ici, vient du grec spilas et n’est pas utilisé ailleurs dans le Nouveau Testament.

On voit donc du désordre dans un repas qui devait se prendre avec beaucoup de retenue, d’amitié et de respect. « Lors donc que vous vous assemblez dans un même lieu, ce n’est pas pour manger la Cène du Seigneur ; car au repas, chacun se hâte de prendre son souper particulier ; en sorte que l’un a faim, et l’autre est repu. N’avez-vous pas des maisons pour manger et pour boire ? Ou méprisez-vous l’Église de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n’ont rien ? Que vous dirai-je ? Vous louerai-je ? Je ne vous loue point de cela » (1 Corinthiens 11:20-22).

Dans 1 Corinthiens 11:23-29, Paul leur indique la façon de prendre la Pâque : « Car pour moi, j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit du pain ; et ayant rendu grâces, il le rompit, et dit : Prenez, mangez ; ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même aussi, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. C’est pourquoi, quiconque mangera de ce pain, ou boira de la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui en mange et qui en boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne discernant point le corps du Seigneur [l’Église]. »

Mais l’image semble également nous révéler le danger que ces taches représentent dans le contexte d’amour au sein de plusieurs Églises. Jude nous donne une vision du caractère de ceux qui résistent à la foi donnée une fois pour tous. Ces gens se sont établis dans les assemblées, se repaissant eux-mêmes, sans aucune retenue devant les autres frères et sœurs, sans crainte aucune. Le choix des mots est puissant. Ces taches se nourrissent (suneuocheo) et s’adonnent avec le reste de la congrégation en se repaissant eux-mêmes (poimaino). Ceci est fort mal, car ces personnes n’appartiennent pas au même groupe que les véritables fidèles !

Ces hommes méchants se terrent si bien qu’ils mènent leur propre cabale, sans crainte de résistance ni de confrontation. Le Seigneur Jésus a eu des paroles dures envers les Églises qui ont laissé des erreurs bibliques s’introduire dans les congrégations par de faux enseignants et des leaders incontrôlables. Allez voir dans Apocalypse, aux chapitres 2 et 3, où je vous résume les résultats d’un tel comportement. « Tu as la réputation d’être vivant ; mais tu es mort. Tu as abandonné ta première charité. Souviens-toi donc d’où tu es déchu, repens-toi et fais tes premières œuvres. »

L’apôtre Pierre les décrits ainsi : « Ils aiment à être tous les jours dans les délices ; ce sont des taches et des souillures ; ils prennent plaisir dans leurs tromperies, lorsqu’ils mangent avec vous ; ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction, qui, ayant quitté le droit chemin, se sont égarés, en suivant la voie de Balaam » (2 Pierre 2:13-15).

Et Pierre continue dans 2 Pierre 2:17-22 : « Ce sont des fontaines sans eau, des nuées agitées par un tourbillon ; et l’obscurité des ténèbres leur est réservée pour l’éternité. Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu. En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première. Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier. »

Cependant, ceux qui demeurent fermes auprès de Christ prolongeront leurs jours. Esaïe 53:9-12 nous déclare : « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche. Or il a plu à l’Éternel de le frapper ; il l’a mis dans la souffrance. Après avoir offert sa vie en sacrifice pour le péché, il se verra de la postérité, il prolongera ses jours, et le bon plaisir de l’Éternel prospérera dans ses mains. Il jouira du travail de son âme, il en sera rassasié ; mon serviteur juste en justifiera plusieurs, par la connaissance qu’ils auront de lui, et lui-même portera leurs iniquités. C’est pourquoi je lui donnerai son partage parmi les grands ; il partagera le butin avec les puissants ; parce qu’il a livré sa vie à la mort, qu’il a été mis au nombre des méchants, qu’il a porté les péchés de plusieurs, et intercédé pour les pécheurs. »

Dans ce beau passage, qui se trouve dans le merveilleux 53e chapitre d’Ésaïe, on retrouve la prophétie étonnante de la mort sacrificielle de Jésus-Christ pour nos péchés, Sa résurrection, ainsi que le Salut offert à plusieurs pécheurs perdus. Ce chapitre de l’Ancien Testament, écrit 600 années avant le premier avènement de Christ, contient probablement la plus complète présentation du travail de salut par Christ sur la croix de toute la Bible entière. Mais comment a-t-il plu à l’Éternel de frapper Son fils unique ? La seule raison, c’est le grand travail merveilleux que Sa mort pouvait accomplir pour l’Éternel.

En effet, Esaïe 53:11 nous assure qu’ : « Il jouira du travail de son âme, il en sera rassasié ; mon serviteur juste en justifiera plusieurs, par la connaissance qu’ils auront de Lui, et lui-même portera leurs iniquités. » Après avoir permis à Ses ennemis de Le mettre à mort, on allait ensuite rapidement reconnaître que Sa mort était clairement une offrande pour le péché et, qu’ayant satisfait les exigences de la Sainteté du Père, le Fils prolongera Ses jours, et le bon plaisir de l’Éternel prospérera dans Ses mains. Remarquez bien que, malgré qu’ : « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, […] sa mort […] a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche » (Esaïe 53:9). Jésus fut enseveli dans une tombe où personne n’avait été enterré, ni avant, ni après.

La mort ne pouvait pas le retenir. Car, dans Apocalypse 1:17-18, Jean nous déclare : « Or, quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort, et il mit sa main droite sur moi, en me disant : Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant ; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer [le séjour des morts, la tombe] et de la mort. » Et parce qu’il a fait cela, Il verra Sa progéniture. « En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères, en disant : J’annoncerai ton nom à mes frères ; je te louerai au milieu de l’assemblée. Et encore : Je me confierai en lui. Et encore : Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés » (Hébreux 2:10-13). Quel merveilleux Sauveur !

Regardons ensemble ce que David a écrit sur Jésus mille ans avant Son accomplissement. Dans Psaume 22:18-20, nous lisons : « Je compterais tous mes os. Ils me considèrent et me regardent. Ils partagent entre eux mes vêtements ; ils tirent ma robe au sort. Toi donc, Éternel, ne t’éloigne pas ! ». Ce Psaume nous décrit en détail les souffrances du Seigneur ainsi que les actions des spectateurs moqueurs qui L’ont regardé mourir. Un des actes les plus odieux de la part des soldats romains fut de Lui enlever le linge qu’Il portait et de le diviser entre eux, au point de gager pour déterminer qui aurait Sa tunique sans couture. L’importance de cette scène scandaleuse se confirme par le fait que cet événement spécifique de la vie de Christ fut enregistré dans les quatre évangiles.

N’oublions jamais que Jésus portait des vêtements merveilleux. Car, dans Psaume 45:8-9, nous pouvons lire : « Tu aimes la justice et tu hais la méchanceté ; c’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint d’une huile de joie ; il t’a mis au-dessus de tes semblables. La myrrhe, l’aloès et la casse parfument tous tes vêtements ; dans les palais d’ivoire, le jeu des instruments te réjouit. » Ce dernier passage dans les Psaumes est une vision future de Christ dans toute Sa gloire à venir.

Mais nous découvrons que Jésus portait des vêtements merveilleux même lors de Sa première venue, comme Sa tunique tissée d’une seule pièce, que Marie Lui avait confectionnée dès Sa naissance et qui a grandi sur Lui pendant tout Son ministère. Les soldats l’ont même mise en gage lors de Sa crucifixion. Il a été distinctif des autres hommes, mais le monde ne Le reconnaissait pas, et Il a passé pour un homme pauvre, alors qu’Il n’avait pas de toit où Se reposer la tête (Matthieu 8:20). Le prophète Ésaïe a dit de Lui qu’Il n’avait rien pour Se distinguer, à cause de Sa grande humilité (Ésaïe 53:2). Mais que dire de la femme qui a lavé Ses pieds avec du nard très dispendieux et Lui a essuyé les pieds avec ses cheveux ? Cet événement unique fut également inscrit dans la Bible.

Cependant, Paul nous déclare : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:5-8). Quelle humilité que de Se dépouiller temporairement de Sa toute-puissance afin de mourir pour Sa création dans le but de lui apporter le salut !

Pour donner gratuitement le salut à des âmes qui ne le méritaient pas, Christ est mort. « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches » (2 Corinthiens 8:9). Lui qui avait créé les cieux et la terre fut obligé de déclarer, dans Matthieu 8:20 : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer Sa tête. » Et Ses quelques possessions furent divisées entre Ses bourreaux lors de Sa mort. Cependant, malgré cela, Jésus nous a fourni des habitations éternelles ainsi que des bénédictions spirituelles en abondance. « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité » (Éphésiens 1:3-4). Nous sommes déjà assurés de notre élection dans Son Royaume à venir, si nous gardons Ses commandements jusqu’à la fin !

En effet, nous connaissons la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ. Dieu avait déjà donné les prémices de cette fête à Israël, dans Exode 12:12-13, lorsqu’Il leur dit : « Cette nuit-là je passerai dans le pays d’Égypte, et je frapperai tout premier-né dans le pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’aux bêtes ; et j’exercerai des jugements sur tous les dieux de l’Égypte. Je suis l’Éternel. Et le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point parmi vous de plaie de destruction, lorsque je frapperai le pays d’Égypte. »

Les Juifs du monde auraient dû garder cette fête annuelle de la Pâque pendant les 3 500 années suivantes en mémoire de cette prophétie ancienne :  « Vous garderez ceci comme une ordonnance perpétuelle, pour vous et pour vos enfants. Et quand vous serez entrés au pays que l’Éternel vous donnera, comme il l’a dit, vous observerez cette cérémonie. Et quand vos enfants vous diront : Que signifie pour vous cette cérémonie ? Alors vous répondrez : C’est le sacrifice de la Pâque à l’Éternel, qui passa par-dessus les maisons des enfants d’Israël en Égypte, quand il frappa l’Égypte et qu’il préserva nos maisons. Alors le peuple s’inclina et se prosterna » (Exode 12:24-27).

Mais ils ne l’ont pas fait. Tout d’abord, on peut lire dans les livres des Rois et des Chroniques qu’Israël et Juda ont fort peu célébré cette fête. Même du temps de Néhémie, lors du retour des Israélites à Jérusalem, il y avait longtemps que le peuple n’avait pas célébré la Pâque. Quand les pharisiens sont apparus, la célébration s’est dénaturée pour faire place à une célébration empreinte de babylonisme. La Pâque telle que prescrite par le Talmud n’a plus rien à voir avec la fête de l’Ancien Testament. Les rabbins n’étudient plus l’Ancien Testament depuis des siècles. De plus, si vous regardez attentivement un calendrier, vous verrez que les Juifs modernes fêtent la Pâque une journée après la date prescrite par Dieu dans l’Ancien Testament.

Donc, après que Dieu ait prescrit la Pâque à Moïse, ce fut le début de la nation d’Israël, lorsqu’elle quitta l’esclavage égyptien pour commencer sa marche vers la terre promise. L’agneau avait été tué et mangé, le sang placé sur le linteau et les montants des portes, et le Seigneur avait épargné tous les fils premiers-nés du peuple d’Israël lorsque l’ange de la mort passa dans le pays d’Égypte. La fête n’était pas seulement pour se rappeler de leur ancienne délivrance, mais également en anticipation du jour où : « Jean vit Jésus qui venait à lui, et il dit : Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29). Le soir avant que Christ soit crucifié, Il a déclaré à Ses disciples : « J’ai fort désiré de manger cette Pâque avec vous, avant que je souffre. Car je vous dis, que je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu » (Luc 22:15-16).

C’est à ce moment que Jésus a établi Sa Cène, que les chrétiens continueront fidèlement à observer chaque année jusqu’à Son retour. « Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11:26). Lorsque Jésus a versé Son sang sur la croix, Il a accompli tout ce que la Pâque prescrite à Moïse avait prophétisé. « Car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. C’est pourquoi, célébrons la fête, non avec le vieux levain, ni avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la sincérité et de la vérité » (1 Corinthiens 5:7-8). Maintenant, nous attendons de manger le plus grandiose des soupers avec Christ lorsqu’Il reviendra. Apocalypse 19:9 nous dévoile : « Alors l’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au banquet des noces de l’Agneau ! Il me dit aussi : Ce sont là les véritables paroles de Dieu. »

Mais souvenons-nous de tous ces gens qui sont seuls. David nous dit : « N’incline point mon cœur à des choses mauvaises, pour commettre de méchantes actions par malice, avec les ouvriers d’iniquité, et que je ne goûte pas de leurs délices ! Que le juste me frappe, ce me sera une faveur ; qu’il me reprenne, ce sera de l’huile sur ma tête ; elle ne se détournera pas, car encore je prierai pour lui dans ses calamités » (Psaume 141:4-5). C’est un des versets les plus tristes de la Bible. Être seul, sans savoir où trouver le refuge dans nos problèmes, c’est le lot de ceux qui sont écartés.

Parfois, quelqu’un peut se sentir seul à cause d’un péché non confessé, comme lorsque David fut pris dans son crime d’adultère et de meurtre. Dans Psaume 32:3-4, David dit : « Quand je me suis tu, mes os se sont consumés, et je gémissais tout le jour. Car, jour et nuit, ta main s’appesantissait sur moi; ma vigueur se changeait en une sécheresse d’été. Sélah (pause). » Extérieurement silencieux, mais bouleversé intérieurement, c’est comme cela lorsque le croyant tente de rationaliser et de cacher son péché. Mais le remède est simple dans un cas pareil. Dans Psaume 32:5, David déclare : « Je t’ai fait connaître mon péché, et je ne t’ai point caché mon iniquité. J’ai dit : Je confesserai mes transgressions à l’Éternel ; et tu as ôté la peine de mon péché. (Sélah). »

Mais lorsque le problème n’implique pas un péché non confessé, Dieu est toujours présent pour intervenir afin de nous réconforter et de nous guider, si nous Lui demandons de l’aide. Dans Psaume 32:7-8, David dit à l’Éternel : « Tu es ma retraite ; tu me garantis de la détresse, tu m’environnes de chants de délivrance. (Sélah). » Et l’Éternel lui répond : « Je te rendrai intelligent, m’a dit l’Éternel, je t’enseignerai le chemin où tu dois marcher ; je te conduirai ; mon œil sera sur toi. » Il y eut un temps où Jésus aussi S’est senti seul. « Mais tout ceci est arrivé, afin que les écrits des prophètes fussent accomplis. Alors tous les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent » (Matthieu 26:56).

Mais il y eut encore pire. « Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte, en disant : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mathieu 27:46). Jésus est mort seul sur la croix, dans la plus grande solitude et abandonné même de Son Père, lorsque Jésus a pris tous les péchés du monde sur Lui-même. Alors, Jésus comprend très bien ce que c’est d’être abandonné, et Il est toujours là. « Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:18). Et que dire du Saint-Esprit qu’Il nous a donné pour nous consoler en tout temps ?

Dans 1 Chroniques 28:20 : « David dit donc à Salomon, son fils : Fortifie-toi, prends courage et agis ; ne crains point, et ne t’effraye point ; car l’Éternel Dieu, mon Dieu, sera avec toi : il ne te laissera point et ne t’abandonnera point, jusqu’à ce que toute l’œuvre pour le service de la maison de l’Éternel soit achevée. » Cette admonition de se fortifier et de prendre courage paraît onze fois dans la Bible. Trois fois par les lèvres de Moïse, cinq fois dans le livre de Josué, deux fois par David et une fois par Ezéchias. Malgré que ces onze fois aient été des moments spécifiques où le peuple de Dieu avait besoin de Son aide, le principe derrière tout cela nous indique que le besoin du peuple de Dieu d’avoir du courage se fait sentir en tout temps.

La première fois que Moïse l’a commandé aux Israélites fut juste avant sa mort, comme le peuple se préparait à entrer en terre promise. Dans Deutéronome 31:6, nous lisons : « Fortifiez-vous et prenez courage ; ne craignez point, et ne soyez point effrayés devant eux ; car c’est l’Éternel ton Dieu qui marche avec toi ; il ne te laissera point, et ne t’abandonnera point. » Dans le verset suivant, Moise donne une exhortation similaire à Josué, le nouveau leader d’Israël. « Puis Moïse appela Josué, et lui dit, devant tout Israël : Fortifie-toi et prends courage ; car tu entreras avec ce peuple au pays que l’Éternel a juré à leurs pères de leur donner, et c’est toi qui les en mettras en possession » (Deutéronome 31:7).

L’avant-dernière fois se trouve dans le texte plus haut où David exhorte son fils Salomon à construire le temple à Jérusalem. Que ce soit afin d’accomplir un nouveau projet pour Dieu ou dans le but de commencer un nouveau travail pour Dieu, Son peuple rencontrera toujours de l’opposition et devra donc être fort et courageux afin de l’accomplir. Le mot « courage » paraît plus souvent dans Josué que tout autre livre de la Bible. Trois fois par Dieu, une fois par le peuple à Josué, et une fois par Josué au peuple. Dans tous ces contextes, l’obéissance à la Parole de Dieu, spécialement en résistant au péché et aux systèmes païens, est en évidence. « Fortifie-toi seulement et aie bon courage, pour prendre garde à faire selon toute la loi que Moïse mon serviteur t’a prescrite ; ne t’en détourne ni à droite ni à gauche, afin que tu prospères dans tout ce que tu entreprendras » (Josué 1:7).

La solitude n’a pas de place dans la vie du converti. Car, même dans le Nouveau Testament, si l’on veut recevoir la provision divine, « mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:19). Hébreux 4:16 nous dit : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » Jésus nous a avertis que : « les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse ; mais ceux qui ont reçu la semence dans une bonne terre, ce sont ceux qui écoutent la Parole, qui la reçoivent et qui portent du fruit, un grain trente, un autre soixante, et un autre cent » (Marc 4:19-20).

Cependant, regardons l’histoire du jeune homme dans la parabole de l’enfant prodigue. « Jésus dit encore : Un homme avait deux fils. Et le plus jeune dit au père : Mon père, donne-moi la part de bien qui doit m’échoir. Et le père leur partagea son bien. Et peu de jours après, ce plus jeune fils ayant tout amassé, partit pour un pays éloigné, et y dissipa son bien en vivant dans la débauche. Après qu’il eut tout dépensé, il survint une grande famine dans ce pays ; et il commença à être dans l’indigence. Et s’en étant allé, il se mit au service d’un des habitants de ce pays, qui l’envoya dans ses terres paître les pourceaux. Et il eût bien voulu se rassasier des carouges que les pourceaux mangeaient ; mais personne ne lui en donnait. Étant donc rentré en lui-même, il dit : Combien de serviteurs aux gages de mon père ont du pain en abondance, et moi, je meurs de faim ! Je me lèverai et m’en irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi ; et je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite moi comme l’un de tes mercenaires » (Luc 15:11-19).

Malgré que ce fils ait tout gaspillé, Dieu a toujours pourvu à sa survie. Dieu attendait seulement que ce fils se repente et revienne vers son père. Il avait flambé son héritage, mais son père l’a quand même reçu avec joie. « Il partit donc et vint vers son père. Et comme il était encore loin, son père le vit et fut touché de compassion, et courant à lui, il se jeta à son cou et le baisa. Et son fils lui dit : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, et je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez la plus belle robe, et l’en revêtez, et mettez-lui un anneau au doigt et des souliers aux pieds ; et amenez le veau gras, et le tuez ; mangeons et réjouissons-nous ; parce que mon fils, que voici, était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir » (Luc 15:20-24).

Mais est-ce que son autre fils s’est réjoui ? Regardons dans Luc 15:25-32 : « Cependant, son fils aîné qui était à la campagne, revint, et comme il approchait de la maison, il entendit une symphonie et des danses. Et il appela un des serviteurs, auquel il demanda ce que c’était. Et le serviteur lui dit : Ton frère est de retour, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il l’a recouvré en bonne santé. Mais il se mit en colère et ne voulut point entrer. Son père donc sortit et le pria d’entrer. Mais il répondit à son père : Voici, il y a tant d’années que je te sers, sans avoir jamais contrevenu à ton commandement, et tu ne m’as jamais donné un chevreau pour me réjouir avec mes amis. Mais quand ton fils, que voilà, qui a mangé son bien avec des femmes débauchées, est revenu, tu as fait tuer le veau gras pour lui. Et son père lui dit : Mon fils ! tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi. Mais il fallait bien se réjouir et s’égayer, parce que ton frère, que voilà, était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. »

Et si ce n’était pas de la délivrance de nos ennemis, si nombreux dans les Écritures, ne serait-ce pas par la foi que nous verrions notre délivrance ? « Ah ! si je n’avais cru que je verrais les biens de l’Éternel dans la terre des vivants ! Attends-toi à l’Éternel, demeure ferme, que ton cœur se fortifie ; oui, attends-toi à l’Éternel ! » (Psaume 27:13-14). Et si ce n’était pas de la compréhension que les méchants seront détruits, nous serions constamment dans le tourment. Mais regardons Psaume 37:9-11 pour apprendre : « Car ceux qui font le mal seront retranchés, mais ceux qui s’attendent à l’Éternel posséderont la terre. Encore un peu de temps et le méchant ne sera plus ; tu considéreras sa place, et il ne sera plus. Mais les débonnaires posséderont la terre, et jouiront d’une paix abondante. »

Dieu nous promet la victoire ! Dieu nous déclare qu’Il combattra toujours pour Ses enfants, et qu’Il ne nous abandonnera jamais. Regardez avec quelle assurance Jésus a envoyé Ses disciples prêcher Sa Parole au monde entier. Dans Matthieu 28:18-20, nous pouvons lire : « Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! »

Et lorsque Jésus établira Son Royaume sur la terre, nous verrons enfin la justice de Dieu, quand les guerres cesseront à tout jamais et que la terre connaîtra finalement une paix éternelle. La dernière chose qui restera à faire sera de purifier la terre par le feu et d’accueillir Dieu le Père ici-bas pour l’éternité. Dans Apocalypse 21:22-27, nous lisons : « Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout-Puissant et l’Agneau en sont le temple. Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau. »