Les grosses entreprises pharmaceutiques contrôlent-elles l’Amérique ?

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Février 2019

Par Jerry Barrett

Les gros profits l’emportent sur notre santé et notre bien-être

Grâce à leur flot de revenus abondant, les entreprises pharmaceutiques exercent un pouvoir immense – tant politique qu’économique – sur l’Amérique. Le surnom de « Big Pharma » s’avère une plaque de fabricant appropriée. Les onze plus grandes entreprises de Big Pharma ont généré des profits nets de près de trois-quarts de trillion de dollars en une seule décennie ! La majorité de ces entreprises se situent en Amérique et comprennent des noms que l’on connaît partout : Johnson & Johnson, Pfizer, Merck, Eli Lilly et Bristol Myers Squibb.

La prescription de médicaments pharmaceutiques dans le but de gérer la maladie chronique cause de sévères effets secondaires qui nuisent à la santé ou tuent. Pris entre la Big Pharma et son armée de médecins, un large pourcentage d’entre nous sommes devenus accros inconditionnels aux médicaments. Trois-quarts des citoyens américains de plus de cinquante ans prennent actuellement des médicaments sous prescription.

La prolifération de la pharmaceutique a poussé de nombreux docteurs à s’en remettre exclusivement aux compagnies de médicaments pour avoir l’information sur ce qu’ils prescrivent. Mal informés et mal équipés, les médecins d’aujourd’hui n’ont aucune idée des interactions dommageables que leurs médicaments ont sur leurs patients.

IgeaHub.com se donne le nom de « Club pharmaceutique » et a posté ce graphique des dix plus grandes compagnies pharmaceutiques et leurs ventes en milliards de dollars.

Toutefois, les adultes ne sont pas les seules victimes que vise Big Pharma. À la suite d’un programme créé par les Centres de Contrôle de la Maladie (CDC) et l’Administration de la Nourriture et des Médicaments (FDA), nos enfants ont reçu des vaccins dans lesquels on a ajouté du mercure ou de l’aluminium comme préservatifs. Depuis 1991, quand la CDC et la FDA recommandèrent que trois vaccins additionnels, avec préservatifs ajoutés, soient administrés à de très jeunes enfants, le nombre estimé de cas d’autisme est monté en flèche, de un cas sur 2 500 enfants à un cas sur quarante enfants aujourd’hui.

Au lieu de prévenir et de faire décroître la maladie, les vaccins ont trop souvent des effets opposés en accroissant la maladie de manière exponentielle et en causant des dommages irréversibles, et même la mort, chez des milliers de victimes inconscientes, et qui vivent surtout dans les pays du tiers-monde.

LearnTheRisk.org illustre l’explosion de vaccins que la CDC recommande pour les enfants. Rien d’étonnant à ce que le système immunitaire des enfants soit bouleversé, sans mentionner les poisons chimiques employés comme préservatifs.

La Cour Suprême de l’Inde étudie présentement la possibilité d’accuser Bill Gates de nuisance criminelle envers un grand nombre de ses citoyens, spécialement des enfants estropiés ou tués par son programme global de vaccination. Un nombre croissant de critiques déclare que le véritable but visé par Gates est la réduction de la population.

Bill Gates a rencontré le Président Donald Trump à deux occasions, l’avisant de ne pas faire de recherches sur les mauvais effets des vaccins. Ceci malgré que Trump ait eu questionné la fréquence du planning de vaccination pour les enfants. Ce qui fait froid dans le dos, c’est qu’à son 2010 TED Talk, Gates aborda la question de la croissance démographique et déclara que les vaccins sont une méthode efficace de réduire la population.

Étant donné la controverse qu’engendrent les vaccins, pourquoi Gates ne souhaiterait-il pas une enquête indépendante sur leur sécurité ? Cela ne dissiperait-il pas toutes les « théories conspirationnistes » ? Les Centres de Contrôle et de Prévention de la Maladie américains (CDC) n’ont-ils pas fait enquête là-dessus ?

La réponse est oui, mais les informations ne leur ont pas plu. À cause de Big Pharma qui contrôle l’industrie de la santé, des résultats comme ceux découverts par la CDC sont sûrs de ne jamais voir le jour. Grâce à un dénonciateur au sein des installations de recherche de la CDC, nous savons maintenant que cette information fut récurée et altérée alors que les données factuelles ont été détruites. Heureusement, ce dénonciateur a gardé ses copies originales et les a partagées.

En 1986, Ronald Reagan a signé l’Acte de Loi National sur les Vaccins pour Enfants qui éliminait pratiquement toute responsabilité financière des fabricants de vaccins en rapport avec les préjudices physiques reliés aux vaccins. Robert F. Kennedy Jr apparut à l’émission de Tucker Carlson, sur Fox News, et expliqua que le régime de vaccination avait changé en 1989. Le Congrès avait donné « l’immunité légale complète » à toutes les compagnies de vaccins. M. Kennedy continua : « Peu importe le degré de toxicité des ingrédients ou s’il y avait des blessures extrêmes infligées à votre enfant, vous ne pouviez pas poursuivre » ces compagnies. Voilà pourquoi vous n’entendez jamais parler de poursuites en recours collectif contre Big Pharma.

Kennedy parla ensuite d’une étude récente qui avait été financée par le gouvernement danois et qui faisait l’examen de la sécurité du vaccin Tdap qui fut administré à des enfants africains. D’après ce rapport, ce vaccin – appuyé par Bill Gates – tue plus de gens que les maladies contre lesquelles il est censé protéger ! M. Kennedy expliqua :

« Pratiquement tous les enfants d’Afrique l’ont reçu. Ce qu’ils ont trouvé … ils ont fait une étude sur les vaccinés versus les non-vaccinés, ce qui n’a jamais été fait … ils en ont conclu que … ils ont dit que le vaccin tue plus de gens que la la diphtérie, la coqueluche et le tétanos combinés ensemble (et pour lesquels vaccine le Tdap). »

Jusqu’à quel point Big Pharma contrôle-t-elle le message ? D’abord, elle sponsorise les émissions de nouvelles des grands médias. Prétendument, le revenu total de publicité recueilli par ces émissions de nouvelles est de 70 %. C’est un énorme signal d’alerte sur la validité de ces émissions.

Big Pharma est aussi impliquée dans l’éducation des docteurs, tout comme les pots-de-vin et les ristournes payés aux médecins qui appuient leurs produits. Ils financent aussi l’éducation médicale des étudiants et des post-étudiants. Beaucoup de ces docteurs agissent en tant qu’experts médicaux au nom de Big Pharma sans révéler ce fait.

Un autre sous-produit de la collusion entre la CDC et Big Pharma est survenu en 2009 quand l’ancienne directrice de la CDC, la Dre Julie Gerberding, fut embauchée par Merck pour diriger son programme de développement de vaccins. Bien que beaucoup de gens au sein du mouvement anti-vaccination exprimèrent leur outrage face à ce conflit d’intérêts, aucune voix ne se fit entendre provenant des bulletins de nouvelles des grands courants médiatiques.

Le montant d’argent dépensé en pots-de-vin… euh… en lobbying auprès des fonctionnaires du gouvernement est absurde. Big Pharma a dépensé 2,7 milliards $ en lobbying de 1998 à 2013. Il y a également des preuves qui confirment qu’un effort concerté est apparu pour ruiner les sources alternatives de la santé. Si plus de gens étaient au courant des remèdes homéopathiques et les utilisaient, l’industrie de la santé se flétrirait et sa base de pouvoir serait détruite.

Visitez www.texemarrs.com pour commander une copie en anglais

Le Dr Andrew Wakefield

Power of Prophecy a le plaisir de vous offrir un exposé explosif intitulé Vaxxed: From Cover-up to Catastrophe. [Nous pourrions le traduire en français par Vaxxiné : de la dissimulation à la catastrophe.] Le très estimé Dr Andrew Wakefield, le premier à signaler, en 1998, que le vaccin MMR (la rougeole, les oreillons et la rubéole) pouvait causer l’autisme, dirige ce documentaire.

A cause de son rapport de 1998 publié dans The Lancet interrogeant le lien possible entre le vaccin MMR et l’autisme, et présentant le défi que nous avions besoin de plus de recherches, Big Pharma passa à l’offensive. Essentiellement, elle détruisit sa carrière médicale et a fait tout en son pouvoir pour le discréditer.

Heureusement, cela n’a pas dissuadé le Dr Wakefield de dénoncer les dangers que représente Big Pharma et sa vaccination. Assurez-vous de commander une copie de mon entrevue avec le Dr Wakefield [en anglais seulement].

Armez-vous de la connaissance. Faites-vous entendre. Contactez votre député et exigez que des recherches indépendantes et solides soient entreprises. La santé de vos enfants, de vos petits-enfants, du pays, du monde est en jeu.




D.539 – Qu’en pensez-vous ?

Par Joseph Sakala

Poser des questions est une façon admirable d’ouvrir les portes à l’enseignement, car poser des questions est un outil utilisé depuis longtemps par les éducateurs pour enseigner simultanément, ainsi que pour obtenir les idées des élèves, les stimulant ainsi à penser. Saviez-vous que Jésus utilisait cette méthode pour enseigner des sujets importants ? Les questions excitent notre esprit parce qu’elles nous forcent à examiner un sujet pour déterminer l’intégralité et l’authenticité de nos pensées afin d’amener une réponse appropriée. Les questions interrogent nos croyances, ainsi que les fondations sur lesquelles elles sont fondées.

Dans Son enseignement, Christ a souvent posé la question, « qu’en pensez-vous », précédée ou suivie d’une déclaration servant à clarifier Sa question. Il posait des questions à Ses disciples, ainsi qu’aux Pharisiens, aux Saducéens et aux grands sacrificateurs. Dans Matthieu 22:41-46, nous lisons : « Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea, et leur dit : Que vous semble-t-il du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui répondirent : De David. Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger. ».

D’un côté, le pharisien, docteur de la loi, avait raison de Lui répondre ainsi, car Jésus était bel et bien descendant de David par la généalogie de Sa mère, comme on peut le voir dans Luc 3:23-31 : « Et Jésus était âgé d’environ trente ans quand il commença, et il était, comme on le croyait, fils de Joseph, d’Héli, de Matthat, de Lévi, de Melchi, de Janna, de Joseph, de Matthathie, d’Amos, de Nahum, d’Héli, de Naggé, de Maath, de Matthathie, de Semeï, de Joseph, de Juda, de Johanna, de Rhésa, de Zorobabel, de Salathiel, de Néri, de Melchi, d’Addi, de Cosam, d’Elmodam, de Her, de José, d’Éliézer, de Jorim, de Matthat, de Lévi, de Siméon, de Juda, de Joseph, de Jonan, d’Éliakim, de Méléa, de Maïnan, de Matthatha, de Nathan, [et] de David ».

Jésus était non seulement le fils de David (généalogiquement), mais également divin d’origine, ce que les pharisiens ne voulaient pas reconnaître. Alors, Jésus leur posa cette question qui venait ébranler leurs convictions et leur conception des choses, à un point tel qu’ils n’osèrent plus le questionner par la suite de peur de se faire à nouveau poser une colle. Dans Matthieu 21:23-27 : « Quand Jésus fut venu dans le temple, les principaux sacrificateurs et les sénateurs du peuple vinrent à lui, comme il enseignait, et lui dirent : Par quelle autorité fais-tu ces choses ? Et qui est-ce qui t’a donné cette autorité ? Jésus, répondant, leur dit : Je vous ferai, moi aussi, une question, et si vous m’y répondez, je vous dirai aussi par quelle autorité je fais ces choses. Le baptême de Jean, d’où venait-il ? du ciel ou des hommes ? Or, ils raisonnaient ainsi en eux-mêmes : Si nous disons, du ciel, il nous dira : Pourquoi donc n’y avez-vous pas cru ? Et si nous disons, des hommes, nous avons à craindre le peuple ; car tous regardent Jean comme un prophète. Ainsi ils répondirent à Jésus : Nous n’en savons rien. Et moi, leur dit-il, je ne vous dirai pas non plus par quelle autorité je fais ces choses. » Les pharisiens se firent encore prendre ! Jésus avait toujours réponse à tout.

Ensuite, Jésus leur posa la question suivante, dans Matthieu 21:28-31 : « Mais que vous semble-t-il de ceci ? Un homme avait deux fils, et, s’adressant au premier, il lui dit : Mon fils, va, et travaille aujourd’hui dans ma vigne. Mais il répondit : Je ne veux point ; cependant, s’étant repenti ensuite, il y alla. Puis il vint au second, et lui dit la même chose. Celui-ci répondit : J’y vais, seigneur ; mais il n’y alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père ? Ils lui dirent : Le premier. Jésus leur dit : Je vous dis en vérité que les péagers et les femmes de mauvaise vie vous devancent dans le royaume de Dieu. » Jésus a donc appliqué cette parabole aux principaux sacrificateurs qui, en refusant les enseignements de Jean le Baptiste, étaient comme ceux qui n’obéissaient également pas à Dieu.

Dans Luc 13:1-5 : « En ce temps-là, quelques personnes qui se trouvaient là, racontèrent à Jésus ce qui était arrivé à des Galiléens, dont Pilate avait mêlé le sang avec celui de leurs sacrifices. Et Jésus, répondant, leur dit : Pensez-vous que ces Galiléens fussent plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont souffert ces choses ? Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de même. Ou pensez-vous que ces dix-huit sur qui la tour de Siloé est tombée, et qu’elle a tués, fussent plus coupables que tous les habitants de Jérusalem ? Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de même. »

Jésus ne manque pas une seule chance de leur donner des leçons. Dans Luc 13:6-9 : « Il dit aussi cette similitude : Un homme avait un figuier planté dans sa vigne, et il y vint chercher du fruit, et n’en trouva point. Et il dit au vigneron : Voici, il y a déjà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n’en trouve point : coupe-le, pourquoi occupe-t-il la terre inutilement ? Le vigneron lui répondit : Seigneur, laisse-le encore cette année, jusqu’à ce que je l’aie déchaussé, et que j’y aie mis du fumier. Peut-être portera-t-il du fruit, sinon, tu le couperas ci-après. » Jésus ne cesse de donner des preuves de Sa patience et de Sa miséricorde, car Il était encore prêt à attendre une autre année afin que les pécheurs se repentent.

Remarquez ce que le vigneron a proposé au Seigneur de la vigne. Enlever le plant de sa vieille terre et le remettre dans une terre nouvelle est une source de stress pour la plante en question. Mais ses racines trouveront ensuite de bons nutriments. Puis, le vigneron propose de mettre du fumier. Cela engraissera considérablement le plant. De même, Dieu doit parfois nous déraciner pour nous faire installer ailleurs afin que nous nous développions. Prenez l’exemple d’Abram qui dû quitter sa terre natale. Ensuite, Dieu nous fait passer à travers des épreuves que nous trouvons aussi puantes que du fumier. Mais elles nous font grandir parce que nous y apprenons beaucoup de leçons. Par la suite, nous portons de meilleurs fruits pour notre Seigneur.

« Comme Jésus enseignait dans une synagogue un jour de sabbat, il se trouva là une femme possédée d’un esprit qui la rendait malade depuis dix-huit ans, et qui était courbée, en sorte qu’elle ne pouvait point du tout se redresser. Jésus, la voyant, l’appela et lui dit : Femme, tu es délivrée de ta maladie. Et il lui imposa les mains ; et à l’instant elle fut redressée, et elle donna gloire à Dieu. Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait fait une guérison un jour de sabbat, prit la parole et dit au peuple : Il y a six jours pour travailler ; venez donc ces jours-là pour être guéris, et non pas le jour du sabbat. Mais le Seigneur lui répondit : Hypocrite, chacun de vous ne détache-t-il pas son bœuf ou son âne de la crèche, le jour du sabbat, et ne le mène-t-il pas à l’abreuvoir ? Et ne fallait-il point, en un jour de sabbat, détacher de cette chaîne cette fille d’Abraham, que Satan tenait liée depuis dix-huit ans ? Comme il parlait ainsi, tous ses adversaires étaient confus, et tout le peuple se réjouissait de toutes les choses glorieuses qu’il faisait. » (Luc 13:10-17).

Ayant piqué leur curiosité, Jésus en a profité pour leur expliquer comment était le Royaume de Dieu que Jésus leur prêchait. Dans Luc 13:18-21 : « Alors il dit : A quoi est semblable le Royaume de Dieu, et à quoi le comparerai-je ? Il est semblable à une graine de moutarde, qu’un homme prend et met dans son jardin ; et elle croît et devient un grand arbre, de sorte que les oiseaux du ciel habitent dans ses branches. Il dit encore : A quoi comparerai-je le Royaume de Dieu ? Il est semblable au levain qu’une femme prend, et qu’elle met dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que la pâte soit toute levée. » Donc, nous voyons que le Royaume commence comme une graine de moutarde, mais il grandit et devient un grand arbre, afin de loger les oiseaux du ciel dans ses branches.

Le Royaume de Dieu a commencé par une minuscule poignée d’hommes et de femmes dans l’Ancien Testament. Après l’ascension de Jésus-Christ, lors de la Pentecôte, la graine s’est mise à éclore et à pousser en surgeon. Par la suite, elle s’est mise à croître de plus en plus et atteindra sa pleine croissance lors des trois ans et demi de tribulations alors qu’une grande évangélisation aura lieu et que des millions de personnes se convertiront.

Jésus utilise l’exemple du levain dans la pâte, qui fait lever toute la pâte, parce que le Royaume sera ouvert à tout le monde, mais ceux qui le rejetteront constamment s’apercevront que la patience de Dieu va cesser un jour, et Dieu sera obligé de refuser l’accès aux rebelles. Dans Luc 13:23-28, nous voyons que : « quelqu’un lui dit : Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? Et il leur dit : Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite ; car je vous dis que plusieurs chercheront à y entrer, et qu’ils ne le pourront. Quand le père de famille sera entré, et qu’il aura fermé la porte, et que, vous étant dehors, vous vous mettrez à heurter et à dire : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ; il vous répondra : Je ne sais d’où vous êtes. Alors vous direz : Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné dans nos places publiques. Et il répondra : Je vous dis que je ne sais d’où vous êtes ; retirez-vous de moi, vous tous qui faites métier de l’iniquité. Là seront les pleurs et les grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac, et Jacob et tous les prophètes dans le Royaume de Dieu, et que vous serez jetés dehors. »

Alors, qu’en dites-vous ? Vous êtes-vous repentis ? Saviez-vous ce qu’est la repentance ? Savez-vous comment vous repentir ? Savez-vous de quoi vous devez vous repentir ? Nous n’entendons pas beaucoup parler de repentance ces jours-ci. Certainement pas dans le monde, et malheureusement pas dans beaucoup d’églises. Pourtant, Christ et Ses apôtres prêchaient la repentance. Et comme nous venons de le constater, Jésus a déclaré qu’il était nécessaire de se repentir pour éviter d’être jetés en dehors du Royaume. Alors, qu’en pensez-vous ? La question est importante, un sujet de vie et de mort. Avant de se repentir, il faut d’abord comprendre, puis avouer que nous sommes pécheurs. Ensuite, il faut accepter, en toute humilité, l’appel que le Père nous offre afin d’être sauvés si nous suivons Jésus-Christ jusqu’à notre mort.

Un orgueilleux ne peut pas se repentir, car Dieu résiste aux orgueilleux, mais Il fait grâce aux humbles. Ensuite, il faut laisser l’Esprit de Dieu mouler notre caractère afin de suivre Jésus et marcher comme Il a marché. La véritable repentance, c’est lorsque nous sommes ravis de faire la volonté de Dieu. Dans Psaumes 40:9, David a déclaré : « Mon Dieu, j’ai pris plaisir à faire ta volonté, et ta loi est au-dedans de mes entrailles. » Ce témoignage remarquable de David est également une prophétie messianique, accomplie entièrement en Christ. Ce n’est qu’en tant que Messie qu’Il a pu déclarer : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre » (Jean 4:34). Et, dans Jean 6:38 : « Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. » Ainsi que dans Jean 10:25, où : « Jésus leur répondit : Je vous l’ai dit, et vous ne le croyez pas ; les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi. »

Dans Hébreux 10:5-7, nous lisons : « C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre. » Ces paroles sont citées directement de Psaumes 40:7-8 où nous voyons : « Tu ne prends plaisir ni au sacrifice, ni à l’offrande ; tu m’as percé les oreilles ; tu ne demandes point d’holocauste, ni de sacrifice pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens ; il est écrit de moi dans le rouleau de ton livre. »

Son cœur fut asservi parfaitement à la volonté de Dieu, parce que la Loi de Dieu était écrite dessus. Voilà pourquoi Paul nous dit, dans 2 Corinthiens 3:3-4 : « Car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur. Or, c’est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu. » Alors, peu importe les circonstances auxquelles un homme ou une femme peuvent être assujettis, ils peuvent facilement prier comme le Seigneur : « En disant : Père, si tu voulais éloigner cette coupe de moi ! toutefois, que ma volonté ne se fasse point, mais la tienne. » (Luc 22:42).

Par la puissance du Saint-Esprit en nous, nous devons également rechercher à ce que la volonté de Dieu fasse notre plus grand délice. Nous sommes sauvés uniquement par Sa grâce et elle ne doit pas nous être un allègement des contraintes de la loi de Dieu. Comme dans le cas de Christ Lui-même, Il place Sa loi dans nos cœurs afin que nous puissions L’aimer. Dans Hébreux 10:16-18, Jésus déclare : « Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, où la rémission des péchés est faite, il n’y a plus d’oblation pour le péché. »

Alors, quand nous apprendrons à ne pas résister à Sa volonté, mais plutôt d’aimer Sa volonté et nous réjouir dans Sa loi, nous dirons également : « Oh ! combien j’aime ta loi ! C’est ce dont je m’entretiens tout le jour. Tu me rends plus sage que mes ennemis par tes commandements ; car ils sont toujours avec moi » (Psaumes 119:97-98). « J’ai pris tes témoignages pour héritage perpétuel ; car ils sont la joie de mon cœur. J’ai incliné mon cœur à pratiquer tes statuts, constamment et jusqu’à la fin. Je hais les pensées vaines ; mais j’aime ta loi … Que ta main me soit en aide ! Car j’ai fait choix de tes ordonnances. Éternel, je soupire après ton salut, et ta loi est tout mon plaisir. Que mon âme vive, afin qu’elle te loue, et que tes ordonnances me soient en aide ! » (Psaumes 119:111-113, 173-175).

Paul était d’accord avec David, car, dans Éphésiens 6:17-20, il exhorte les Éphésiens : « Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints, et pour moi aussi, afin qu’il me soit donné de parler librement, avec hardiesse, pour faire connaître le mystère de l’Évangile, pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes, en sorte que j’en parle avec hardiesse, comme je dois en parler. » Il est évident que l’exhortation de Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:17-18, : « Priez sans cesse. Rendez grâces en toutes choses ; car telle est la volonté de Dieu en Jésus-Christ à votre égard », est métaphorique. Après tout, il faut dormir et travailler aussi, mais la prière doit être prise au sérieux. Prier sans cesse veut simplement dire de ne jamais cesser de prier régulièrement à tous les jours. Autrement dit, ne négligez pas la prière régulière en vous laissant distraire par les affaires du monde.

Jésus a parlé ainsi de l’importance d’une prière intense et privée. « Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. Or, quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme les païens ; car ils croient qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup », nous déclare notre Seigneur, dans Matthieu 6:6-7. Et Jésus Lui-même nous a établi un exemple. « Le matin, comme il faisait encore fort obscur, s’étant levé, il sortit et s’en alla dans un lieu écarté ; et il y priait » (Marc 1:35).

Il y a aussi un rôle important à prier en groupe. « Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris ; car la prière fervente du juste a une grande efficace », nous déclare le demi-frère de Jésus, dans Jacques 5:16. « Je vous dis encore, que si deux d’entre vous s’accordent sur la terre à demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. Car où il y a deux ou trois personnes assemblées en mon nom, je suis là au milieu d’elles », a confirmé Jésus, dans Matthieu 18:19-20.

Regardez maintenant ce que Paul écrit aux Colossiens : « Persévérez dans la prière, y veillant avec actions de grâces ; priez en même temps pour nous, afin que Dieu nous ouvre la porte de la parole, pour annoncer le mystère de Christ, à cause de qui je suis dans les chaînes ; et que je le fasse connaître comme il faut que j’en parle. Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:2-6). La prière doit cependant être accompagnée de discipline et de patience.

« Mais que la patience ait une efficacité parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne manquant en rien. Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée », dit Jacques 1:4-5. La patience ou l’endurance font partie du développement du chrétien et produisent l’expérience qui fournit la foi et l’assurance à ceux qui se dirigent vers une nouvelle naissance. « Et non seulement en cela, mais nous nous glorifions même dans les afflictions, sachant que l’affliction produit la patience, et la patience la vertu éprouvée, et la vertu éprouvée l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été donné », nous assure Paul, dans Romains 5:3-5.

La patience, c’est la discipline qui produit l’œuvre qui est nécessaire en nous  pour notre croissance personnelle. Même si une telle discipline n’est pas plaisante : « vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée, comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds point courage, lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît. Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes. D’ailleurs nos pères selon la chair nous ont châtiés, et nous les avons respectés : ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits, pour avoir la vie ? Car nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre avantage, afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés » (Hébreux 12:5-11).

Le texte ci-haut contient plusieurs aspects qui nous promettent la victoire au travers du processus d’apprentissage de la patience. La sagesse vous est donnée librement, au moment même où vous la demandez en priant pendant : « que la patience ait une efficacité parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne manquant en rien » (Jacques 1:4). Lors même que ceux qui aiment Dieu endurent les tests du châtiment qui viendra sûrement, l’endurance pratiquée produit en nous une « couronne de vie ». Car Jacques nous dit : « Heureux est l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment » (Jacques 1:12). Psaumes 37:3 nous déclare : « Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. »

« Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. Ce sera la santé pour tes muscles et un rafraîchissement pour tes os. Honore l’Éternel de ton bien, et des prémices de tout ton revenu ; et tes greniers seront remplis d’abondance, et tes cuves regorgeront de moût. Mon fils, ne rejette point la correction de l’Éternel, et ne perds pas courage de ce qu’il te reprend ; car l’Éternel châtie celui qu’il aime, comme un père l’enfant qu’il chérit » (Proverbes 3:5-12).

Jésus nous a bien dit, dans Jean 15:1-5 : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. »

Finalement, nous confirme Psaumes 37:34 : « Attends-toi à l’Éternel, et observe sa voie ; il t’élèvera pour posséder la terre ; les méchants seront retranchés à tes yeux. » Cela veut dire de veiller au grain, comme un bon serviteur obéissant. Car, dans Luc 17:10, Jésus nous dit : « Vous de même, quand vous aurez fait tout ce qui vous est commandé, dites : Nous sommes des serviteurs inutiles, parce que nous n’avons fait que ce que nous étions obligés de faire. » Mais quelle belle récompense nous attend dans le Royaume que Jésus viendra établir ! Toutefois, le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau : le Seigneur connaît ceux qui sont à Lui ; et : quiconque invoque le nom de Christ, qu’il se détourne de l’iniquité.

« Comme il [Jésus] allait à Jérusalem, il passait par le milieu de la Samarie et de la Galilée. Et entrant dans un bourg, il rencontra dix hommes lépreux, qui se tenaient éloignés ; et ils s’écrièrent : Jésus, Maître, aie pitié de nous ! Les ayant vus, il leur dit : Allez, et montrez-vous aux sacrificateurs. Et il arriva qu’en s’en allant, ils furent nettoyés. Et l’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint glorifiant Dieu à haute voix. Et il se jeta aux pieds de Jésus, le visage contre terre, lui rendant grâces. Or, il était Samaritain. Jésus, prenant la parole, dit : Tous les dix n’ont-ils pas été guéris ? Où sont donc les neuf autres ? Il ne s’est trouvé que cet étranger qui soit revenu donner gloire à Dieu. Alors il lui dit : Lève-toi, va, ta foi t’a guéri » (Luc 17:11-19).

Concernant la pureté doctrinale, Paul dit à Timothée : « Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2:15). Timothée devait s’en tenir seulement à la vérité. « Rappelle ces choses, protestant devant le Seigneur qu’on évite les disputes de mots, qui ne servent à rien, mais pervertissent ceux qui écoutent » (2 Timothée 2:14). « Mais évite les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène. De ce nombre sont Hyménée et Philète, qui se sont détournés de la vérité, en disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui renversent la foi de quelques-uns » (2 Timothée 2:16-18).

Timothée devait s’en tenir à la vérité tout en : « Redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté », lui déclare Paul, dans 2 Timothée 2:25-26. Il y a un prérequis pour prêcher la pureté dans la doctrine, et c’est la pureté du caractère. Un dirigeant chrétien doit être préparé au travail. « Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre » (2 Timothée 2:21).

Finalement, le leader chrétien doit toujours maintenir une relation pure avec ceux qui sont sous son influence ainsi que ceux qu’il doit corriger. Dans 2 Timothée 2:24-25, Paul déclare à son jeune évangéliste : « Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité. » Cela est difficile à faire, mais notre fondation est certaine, et nous sommes connus pleinement par Celui qui nous dirige et nous donne la force dans le travail que nous aurons à accomplir.

Alors : « Sème ta semence dès le matin, et ne laisse pas reposer ta main le soir ; car tu ne sais pas ce qui réussira, ceci ou cela, ou si les deux seront également bons », nous dit Salomon, dans Ecclésiaste 11:6. Dans la Bible, l’occupation de semer continuellement est utilisée comme un symbole du témoignage pour le Seigneur. Le chrétien doit semer perpétuellement, jour après jour, le matin comme le soir, partout où il va. « Jette ton pain sur la face des eaux, car avec le temps tu le retrouveras, » nous déclare Salomon, dans Ecclésiaste 11:1. Parce que semer est souvent difficile, mais nécessaire si nous voulons voir pousser le fruit, ainsi que la promesse que : « Ceux qui sèment avec larmes, moissonneront avec chants de triomphe. Celui qui porte la semence pour la répandre, marche en pleurant ; mais il reviendra en chantant de joie, quand il portera ses gerbes » (Psaumes 126:5-6).

Souvent, d’autres récolteront le fruit de notre travail, ou peut-être récoltons-nous le fruit de leur semence, mais cela est tout a fait correct, car Jésus Lui-même a déclaré, dans Jean 4:36-38 : « Celui qui moissonne reçoit un salaire et recueille du fruit pour la vie éternelle, afin que celui qui sème se réjouisse aussi avec celui qui moissonne. Car en ceci, cette parole est vraie : Autre est le semeur, et autre le moissonneur. Je vous ai envoyés moissonner où vous n’avez pas travaillé ; d’autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail. »

Paul aussi a déclaré : « J’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a donné l’accroissement. C’est pourquoi ni celui qui plante, ni celui qui arrose, n’est quelque chose, mais Dieu qui donne l’accroissement. Or, celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa récompense propre selon son propre travail. Car nous sommes ouvriers avec Dieu ; vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu » (1 Corinthiens 3:6-9). Mais regardez ce qui suit, dans 1 Corinthiens 3:10-11 : « Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement, comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus ; mais que chacun prenne garde comment il bâtit dessus. Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ », nous assure Paul.

Quelques semences fidèlement plantées ne semblent pas grandir du tout. Dans la parabole du semeur, Jésus a dit : « Un semeur sortit pour semer ; et comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin ; et les oiseaux vinrent et la mangèrent toute. Une autre partie tomba sur les endroits pierreux, où elle n’avait que peu de terre ; et elle leva aussitôt, parce qu’elle n’entrait pas profondément dans la terre ; mais le soleil étant levé, elle fut brûlée ; et parce qu’elle n’avait point de racine, elle sécha. Une autre partie tomba parmi les épines ; et les épines crûrent et l’étouffèrent. Et une autre partie tomba dans la bonne terre, et rapporta du fruit : un grain en rapporta cent, un autre soixante, et un autre trente » (Matthieu 13:4-8).

C’est notre travail de nous assurer que la semence que nous semons soit bonne, que nous la semons par la Parole, par notre comportement, en la donnant, en écoutant, par notre présence, par nos prières, par tout ce que nous disons et pensons, et ensuite, faire confiance à Dieu pour donner l’accroissement selon Sa volonté parfaite. « Heureux, vous qui semez près de toutes les eaux, qui y faites mouvoir le pied du bœuf et de l’âne ! » nous dit Esaïe 32:20. Alors, dès le matin, semons notre semence ainsi que le soir, et Dieu récompensera notre fidélité, selon Sa justice, en nous donnant Son Royaume pour y régner avec Christ pendant mille années.

 




D.538 – Qui a fait la lune ?

Par Joseph Sakala

En regardant la lune, un soir cet été, j’ai pensé à ce que la Bible nous recommande de faire, c’est-à-dire de vérifier toute chose. De ne jamais prendre pour acquis que quelque chose existe, mais de vérifier pourquoi elle existe. J’ai pensé immédiatement à Dieu qui nous demande : « A qui donc me feriez-vous ressembler ? Et à qui serai-je égalé, dit le Saint ? Levez les yeux en haut, et regardez : qui a créé ces choses ? C’est lui qui fait sortir en ordre leur armée, et qui les appelle toutes par leur nom ; telle est la grandeur de son pouvoir et de sa force puissante, que pas une ne manque à lui obéir. Pourquoi donc dirais-tu, Jacob, et pourquoi parlerais-tu ainsi, Israël : Mon état est caché à l’Éternel, et mon Dieu ne soutient plus mon droit ? Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence » (Esaïe 40:25-28).

Le texte ci-dessus nous déclare trois vérités majestueuses sur notre cosmos, chacune reflétant une véritable organisation scientifique ainsi qu’une œuvre divine de notre Créateur. L’omniprésence de Dieu a créé les extrémités de la terre. Il a également créé l’univers, a organisé les systèmes dans le cosmos, c’est-à-dire les galaxies, les étoiles, les planètes, les animaux et finalement les humains. Et tous Lui rendent hommage, car aucun procédé connu ne peut générer une organisation ou une complexité telle qu’une création spéciale par Dieu. Et l’explication biblique disant qu’Il a créé en ordre leur armée, et les appelle toutes par leur nom, est tout à fait justifiée et légitime.

La lune est justement une des créations spéciales de Dieu impliquant aussi la Terre. En effet, la présence et le but de la lune sont, parmi les créations, quelque chose qui ne peuvent pas être expliqués par la chance pure ou par un processus d’évolution. Seul le Créateur peut expliquer leur présence. Il existe des hommes qui essaient de tout expliquer sans l’intervention divine et qui, par la suite, ont élaboré une série incroyable de « vérités » que ces pseudo-scientistes nous ont inculquées depuis notre enfance. Je sais que cela vous apparaîtra fou, mais l’univers des livres de science n’a rien à voir avec la vérité biblique et la réalité physique. Ce qui importe, c’est la façon et la raison pour lesquelles tout fut créé. Et la raison, c’est le magnifique Plan de Dieu qui veut que tout humain se convertisse à Lui pour faire partie de la Famille divine avec laquelle Dieu pourra tout partager un jour. Et c’est cette vérité que nous prêchons.

Il existe des versets bibliques qui nous donnent nettement l’impression qu’il n’y a pas de « système solaire » ; que la terre n’est pas ronde et que le soleil et la lune sont de dimensions semblables et tournent en circuit au-dessus d’une vaste terre plate, etc. C’est ce que les prophètes de Dieu croyaient ainsi que tout le monde qui vérifiait les Écritures avant la venue de Copernic. Parce que, selon ces croyants, c’est ce que la Bible dit. Il serait trop long d’expliquer les détails de tout ceci dans ce message-ci, alors, je suis sûr que vous serez éventuellement ouvert(e) à comprendre que Satan a su étendre un vaste tissu de mensonges dans tous les domaines afin de discréditer la Parole de Dieu et faire croire qu’Elle n’a rien de scientifique. Ce sera le sujet d’un sermon futur que vous pourrez consulter et y croire ou pas, car vous êtes entièrement libres. C’est comme cela que Dieu vous a créés.

Après tout, les hommes de science nous disent que le matériel qui forme la lune est aussi vieux que le système solaire, soit 4,6 milliards d’années, selon eux. De plus la lune serait faite de matériel de la même origine que la Terre, ce qu’on essaie de prouver par les compositions d’oxygène isotopique distinctif des roches lunaires comme celles de la terre. Cependant, il faut croire aussi que l’homme est vraiment allé sur la lune pour avoir amené des échantillons de roche. Encore là, je peux accepter ou rejeter cette « vérité », mais quel serait le but de ceci, si je mettais mon salut en péril. J’aime mieux demeurer près de Dieu, car c’est Lui qui nous révèle toute chose.

On nous raconte aussi que notre lune, selon les « études » des hommes de science, serait la cinquième en grosseur dans notre « système solaire ». La lune mesurerait plus d’un quart de la grandeur de la terre. Cela entre pourtant en contradiction avec les plus élémentaires observations visuelles. L’on dit aussi qu’aucune autre planète n’a un satellite aussi colossal en proportion de sa grosseur. Notre lune maintiendrait la vie sur la terre, en provoquant les marées, qui empêchent les océans de devenir stagnants, tout en nettoyant les bords de la mer et des océans. Or, l’influence des marées par l’attraction lunaire est une absurdité que les scientifiques n’ont jamais été en mesure de prouver. Car, si la lune exerçait une telle attirance par une force d’attraction, il y a longtemps qu’elle se serait écrasée sur la terre… Donc, la lune a d’autres fonctions que Dieu explique dans Sa Parole.

Le quatrième jour de la recréation, Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. Et Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire, pour dominer sur le jour, et le petit luminaire, pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon » (Genèse 1:14-18). Ce passage nous déclare que les deux luminaires ne sont pas de la même dimension, car Dieu dit qu’un est grand et l’autre est petit. Mais cela ne veut pas dire que le soleil soit quatre cents fois plus gros que la lune et qu’il existe un système dit « solaire ».

La lune produit la lumière pendant la nuit, et devient ultimement notre lumière de nuit. Aucun autre astre ne possède une lumière aussi brillante que notre lune. Il est intéressant de remarquer que le rayonnement lumineux de la lune est différent de celui du soleil, car le sol lunaire contient des globules vitrés, selon les scientifiques, qu’on ne retrouve pas sur la terre. Dieu savait évidemment comment enluminer cet astre, afin qu’il puisse dominer sur la nuit avec juste assez de réflexion de sa lumière. Ce parfait synchronisme, devient très difficile à expliquer, sauf par une création divine.

Cette petite connaissance devrait nous équiper pour répondre à certaines questions qui pourraient nous être demandées. Comme le disait si bien Pierre : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16). Dieu désire que nous utilisions les choses qui se voient, afin de leur révéler les choses qui ne se voient pas.

« Parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans Ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres », nous déclare Paul, dans Romains 1:19-21. Donc, ceux qui croient mordicus à l’évolution sont devenus vains dans leurs raisonnements, et Dieu résiste aux orgueilleux.

« Mais toutes ces choses sont pour vous, afin que cette grâce se multipliant, abonde en actions de grâces d’un grand nombre pour la gloire de Dieu. C’est pourquoi nous ne perdons point courage, et si notre homme extérieur se détruit, l’intérieur se renouvelle de jour en jour ; car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles », nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 4:15-18. Pour nous cependant, soyons assurés que Dieu a vraiment fait la lune pour éclairer la nuit.

Finalement, le Saint-Esprit est la puissance énergisante omnipotente qui active et fait agir chaque système créé pour une raison spécifique. La deuxième loi naturelle veut que l’énergie devienne moins disponible en s’atrophiant avec le temps. Il s’agit de la loi de l’entropie. Mais encore là, seul le Créateur peut fournir l’énergie nécessaire afin d’activer ce qu’Il avait originalement créé et reprogrammer l’univers comme au commencement. Alors, lorsque nous levons les yeux en haut et regardons, nous sommes obligés de voir Dieu, le véritable Créateur de tout ce qui existe. David était un de ces hommes qui voyaient la gloire de Dieu partout, et c’est pourquoi il était un homme selon le cœur de Dieu.

Regardons ensemble les origines de David. Dans Ruth 4:13-17, nous lisons : « Ainsi Booz prit Ruth et elle fut sa femme ; et il alla vers elle, et l’Éternel lui fit la grâce de concevoir, et elle enfanta un fils ; et les femmes dirent à Naomi : Béni soit l’Éternel, qui ne t’a pas laissée manquer aujourd’hui d’un homme qui eût droit de rachat ; puisse son nom être conservé en Israël ! Qu’il console ton âme, et qu’il soit le soutien de ta vieillesse ; car ta belle-fille, qui t’aime, a enfanté, et elle te vaut mieux que sept fils. Alors Naomi prit l’enfant, et le mit dans son sein, et elle lui tenait lieu de nourrice. Et les voisines lui donnèrent un nom, et dirent : Un fils est né à Naomi ; et elles l’appelèrent Obed ; ce fut le père d’Isaï, père de David. »

Lorsque David est devenu roi, il a sûrement été intrigué par les circonstances providentielles qui l’ont mené à son onction. On suppose qu’il avait lu Genèse 49:8-12 où on peut lire qu’un membre de la tribu de Juda serait roi sur Israël un jour. « Toi, Juda, tes frères te loueront ; ta main sera sur le cou de tes ennemis ; les fils de ton père se prosterneront devant toi. Juda est un jeune lion. Tu es revenu du butin, mon fils ! Il s’est courbé, il s’est couché comme un lion, comme un vieux lion ; qui le fera lever ? Le sceptre ne s’écartera point de Juda, ni le bâton de législateur d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Silo (repos, pacificateur) ; à lui, l’obéissance des peuples ! Il attache à la vigne son ânon, et au cep choisi le petit de son ânesse ; il lavera son vêtement dans le vin, et son manteau dans le sang des raisins. Il a les yeux brillants de vin, et les dents blanches de lait. »

David a dû être étonné de la merveilleuse grâce de Dieu en Ruth, la Moabitesse, sur sa descendance, en dépit de ce qui est écrit dans  Deutéronome 23:3 : « L’Ammonite et le Moabite n’entreront point dans l’assemblée de l’Éternel. » Il a sans doute noté que Nahasshon, qui fut le grand-père de Booz, mari de Ruth, fut également le capitaine de la tribu de Juda, lorsque Moïse a mené les Israélites hors d’Égypte, dans Nombres 1:4-7. Et lorsque Moïse envoya douze espions pour évaluer la terre promise, il y eut avec eux un homme par tribu, le chef de la maison de ses pères. Et voici les noms des hommes qui les assistèrent : pour la tribu de Ruben, Elitsur, fils de Shedéur ; pour celle de Siméon, Shelumiel, fils de Tsurishaddaï ; pour celle de Juda, Nahasshon, fils d’Amminadab.

Or, Nahasshon avait donné un mauvais rapport sur les conditions concernant la terre promise et il a péri dans le désert avec les autres ; seuls Caleb et Josué, de cette génération, ont eu la permission d’entrer dans la terre promise. « Tous les hommes qui ont vu ma gloire et les signes que j’ai faits en Égypte et au désert, et qui m’ont déjà tenté dix fois, et qui n’ont point écouté ma voix, ne verront point le pays que j’ai promis par serment à leurs pères. Et tous ceux qui m’ont méprisé, ne le verront point. Mais parce que mon serviteur Caleb a été animé d’un autre esprit, et m’a pleinement suivi, je le ferai entrer au pays où il est allé, et sa postérité le possédera » (Nombres 14:22-24). Pourtant, c’est Nahasshon, plutôt que Caleb qui fut considéré comme l’ancêtre de David.

Cela nous prouve que David, comme Ruth, comme Nahasshon — et comme chacun de nous — furent amenés dans la grande Famille du Roi, pas à cause de leurs mérites, mais plutôt à cause de Sa merveilleuse grâce ! Nous allons naître de nouveau parce que nous l’avons reçu avec beaucoup d’humilité. « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13). « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance », nous confirme Tite 3:5-7.

Tout au long des siècles, la Bible fut mal interprétée sous l’inspiration de Satan. Et cette confirmation nous vient du chef des apôtres lui-même, lorsqu’il nous déclare : « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition. Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté » (2 Pierre 3:15-17).

Il est d’une importance vitale pour chaque chrétien qui se déclare converti, de sonder et d’étudier les Écritures, car elles constituent notre seule autorité. Voici des preuves : « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli », déclare Jésus, dans Matthieu 5:18. Et aux Juifs de Son époque : « Jésus leur répondit : N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? » (Jean 10:34-36).

Dans Jean 14:25-26, Jésus a déclaré : « Je vous dis ces choses, tandis que je demeure avec vous. Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. » Remarquez bien ce que Paul dit maintenant à son jeune évangéliste, dans 2 Timothée 3:14-17 : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre. »

L’apôtre Pierre abonde dans le même sens lorsqu’il nous dit, dans 2 Pierre 1:19-21 : « Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé. » En nous fiant aux Écritures, il est très important de ne pas les utiliser selon notre interprétation particulière, car ceci serait aussi dangereux que de les ignorer totalement.

Plusieurs prédicateurs ont tordu et tordent encore les Écritures en voulant leur faire refléter leurs propres sentiments, espérant ainsi se donner une autorité pseudo-biblique, selon leurs préjugés, au lieu de laisser le Seigneur dire ce qu’Il veut bien nous dire. Une telle distorsion des Écritures a généré une multitude de cultes et d’hérésies dans le passé, comme au présent. C’est essentiellement ce que Jésus voulait déclarer aux pharisiens, lorsqu’il leur dit, dans Matthieu 15:8-9 : « Ce peuple s’approche de moi de la bouche et m’honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de moi. Mais ils m’honorent en vain, en enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. »

Mais encore pire sont ceux qui enseignent avoir reçu une nouvelle prophétie directement de Dieu, alors qu’ils marchaient dans la forêt un matin, en affirmant ensuite avoir l’autorité de changer une prophétie déjà existante. « Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous prescris, et vous n’en diminuerez rien ; afin d’observer les commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous prescris », confirme Dieu, dans Deutéronome 4:2. « Toute la parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en Lui leur refuge. N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur » (Proverbes 30:5-6).

Les différents cultes du monde sont remplis d’hérétiques qui s’amusent à ajouter des passages bibliques selon leur volonté, afin de créer de la distorsion dans les Écritures. Mais ce qui est encore plus meurtrier, ce sont les libéraux qui tentent d’expliquer que certains éléments bibliques, comme la séparation de la Mer Rouge, ou le Déluge qui a réduit la totalité des humains à huit personnes seulement, ne sont que des mythes historiques. Apocalypse 22:18-19 nous dit pourtant : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. »

Cet acte de distorsion, qui renie la Parole de Dieu, fut l’équivalent du mensonge de Satan à nos premiers parents, lorsqu’il leur dit, dans Genèse 3:4-5 : « Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » C’est ainsi que le péché entra dans la vie des humains. Et la seule chose qu’ils on découvert par cette bizarrerie, c’est qu’ils étaient nus. Il ne faut pas être surpris que la Bible nous avertisse contre la sévérité de changer quelque chose dans la Parole de Dieu.

Ensuite, certains libéraux évolutionnistes ne croient pas que Dieu existe et se sont persuadés que la Bible est un livre rempli de mythes. Alors, voici un autre « mythe » sur la création par Dieu. Dans Job 38:2-7, nous lisons : « Qui est celui-ci qui obscurcit mes plans par des discours sans science ? Ceins donc tes reins comme un vaillant homme, je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? », déclare Dieu à Job. Dieu aurait pu tout aussi bien poser ces mêmes questions aux athées d’aujourd’hui.

L’expression « poussaient ensemble des cris de joie » fut traduite de l’hébreu ruwa et peut signifier plusieurs choses. Il est traduit simplement par le mot « crier », comme dans Josué 6:20, lorsqu’il prit la ville de Jérico : « Le peuple poussa donc des cris, et l’on sonna des cors. Dès que le peuple entendit le son des cors, il jeta de grands cris, et la muraille s’écroula ; et le peuple monta dans la ville, chacun devant soi, et ils prirent la ville. » Dans Psaume 100:1-2, qui est un : « Psaume de louange. Vous, toute la terre, jetez des cris de réjouissance à l’Éternel ! Servez l’Éternel avec joie ; venez devant sa face avec des cris d’allégresse. » C’est un cri qui pourrait sûrement faire éclater une vitre, ou même des tympans d’oreilles.

Le contexte de Job 38 nous indique l’événement de la création de la terre par Dieu. Lorsque la terre, qui est destinée à recevoir un jour le trône de Dieu dans les âges éternels à venir, fut établie sur des fondations solides, le bruit colossal du chant des anges fut entendu dans l’univers entier. « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:22-24).

Nous allons, un jour, entendre ces anges chanter leurs louanges à Christ lorsque Jésus reviendra sur la terre. « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:16-18).

« Et quand les animaux rendaient gloire et honneur et grâce à Celui qui était assis sur le trône, à Celui qui vit aux siècles des siècles, les vingt-quatre Anciens se prosternaient devant Celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient Celui qui vit aux siècles des siècles et jetaient leurs couronnes devant le trône, en disant : Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:9-11).

« Puis je regardai, et j’entendis la voix de plusieurs anges autour du trône et des animaux et des Anciens ; et leur nombre était de plusieurs millions. Ils disaient à haute voix : L’Agneau qui a été immolé, est digne de recevoir puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et louange. J’entendis aussi toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, et sous la terre, et dans la mer, et toutes les choses qui y sont, qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau soient la louange, et l’honneur, et la gloire, et la force aux siècles des siècles. Et les quatre animaux disaient : Amen. Et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent et adorèrent celui qui vit aux siècles des siècles » (Apocalypse 5:11-14).

« Louez l’Éternel ! Louez l’Éternel dans les cieux ; louez-le dans les plus hauts lieux ! Tous ses anges, louez-le ; toutes ses armées, louez-le ! Louez-le, soleil et lune ; louez-le toutes, étoiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point » (Psaume 148:1-6). Un jour, nous allons nous joindre aux anges dans cette merveilleuse louange à notre Seigneur Jésus.

Quelle joie nous ressentirons lorsque Jésus reviendra, et c’est sur cela que nous devrions tous nous concentrer. « C’est pourquoi, laissant les premiers principes de la doctrine de Christ, tendons à la perfection, ne posant pas de nouveau le fondement du renoncement aux œuvres mortes, et de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel, et c’est ce que nous ferons, si Dieu le permet » (Hébreux 6:1-3). L’expression les « œuvres mortes » paraît seulement deux fois dans le Nouveau Testament. La première fois dans le texte plus haut où il y a une référence aux œuvres dont le converti doit se détourner afin d’être sauvé.

La deuxième fois, c’est dans la même épître, dans Hébreux 9:14-15, où nous pouvons lire : « Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! C’est pourquoi il est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel. » Ici, il est question des œuvres non profitables accomplies par le converti, mais qu’il doit cesser de faire.

Les œuvres mortes ne sont pas de bonnes œuvres, mais elles ne sont pas nécessairement mauvaises. Elles sont plutôt inefficaces, inutiles et ne comptent pour rien dans la vie du converti. Paul nous en cite quelques-unes dans 1 Corinthiens 13:1-3, lorsqu’il dit : « Quand je parlerais les langues des hommes, même des anges ; si je n’ai point la charité, je suis comme l’airain qui résonne, ou comme une cymbale qui retentit. Et quand même j’aurais le don de prophétie, et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science ; et quand même j’aurais toute la foi jusqu’à transporter les montagnes ; si je n’ai point la charité, je ne suis rien. Et quand même je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, et quand même je livrerais mon corps pour être brûlé ; si je n’ai point la charité, cela ne me sert de rien. »

Le non converti pourrait même s’enorgueillir de toutes ses qualités, mais il devra s’en repentir lorsque le salut lui sera offert. Cependant, le converti devra remplacer ses œuvres mortes par de bonnes œuvres, par la puissance de l’Esprit du Dieu vivant. Dans Hébreux 9:14, nous lisons : « Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! » Puissions-nous Lui soumettre perpétuellement tous nos efforts en reconnaissance de ce que Lui, le Dieu vivant, ne prend pas plaisir dans nos œuvres mortes, mais dans celles que nous faisons dans la charité ou dans l’amour.

Dieu prend plaisir à la prédication de l’Évangile du salut éternel, comme le fit remarquer l’apôtre Paul, lorsque Jean le Baptiste achevait sa course et disait : « Qui pensez-vous que je sois ? Je ne suis pas le Christ ; mais après moi, vient celui des pieds duquel je ne suis pas digne de délier les souliers. C’est à vous, hommes frères, enfants de la race d’Abraham, et à vous qui craignez Dieu, que cette parole de salut est adressée. Car les habitants de Jérusalem et leurs magistrats, l’ayant méconnu, ont accompli, en le condamnant, les paroles des prophètes, qui se lisent chaque jour de sabbat. Et sans avoir aucun motif de le mettre à mort, ils demandèrent à Pilate de le faire mourir. Puis quand ils eurent accompli tout ce qui a été écrit de lui, on l’ôta du bois, et on le mit dans un sépulcre » (Actes 13:25-29).

« Mais Dieu l’a ressuscité des morts ; et il a été vu, pendant plusieurs jours, de ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, lesquels sont ses témoins devant le peuple. Et nous aussi, nous vous annonçons la bonne nouvelle que la promesse qui avait été faite à nos pères, Dieu l’a accomplie pour nous leurs enfants, lorsqu’il a suscité Jésus ; comme il est écrit dans le psaume second : Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Mais qu’il l’ait ressuscité des morts, de telle sorte qu’il ne retourne plus à la corruption, il en a parlé ainsi : Je vous tiendrai fidèlement les promesses sacrées faites à David. C’est pourquoi il dit aussi dans un autre psaume : Tu ne permettras point que ton Saint voie la corruption » (Actes 13:30-35).

Voici une occasion évidente où l’Évangile fut prêché même dans l’Ancien Testament. Le Saint-Esprit, au travers de David, avait promis qu’un jour le Fils de Dieu ressusciterait des morts. « Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18). Le Seigneur Jésus a effectivement utilisé certains Psaumes pour prouver qu’Il était vraiment Dieu. En voici seulement deux exemples.

Regardons d’abord le Psaume 110:1 : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. » Cité également par Jésus, dans Matthieu 22:43-46 : « Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger. »

Voici le deuxième exemple, dans Psaume 82:6, où nous lisons : « J’ai dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut. » Jésus l’a cité dans Jean 10:34-36 : « N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la Parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? »

Ce passage unique dans le Livre des Actes nous offre un autre élément tout à fait fascinant comme information, qui est souvent négligé. En identifiant le Psaume second en tant que tel, l’auteur, guidé par l’Esprit, nous déclare, en effet, que le Livre des Psaumes est là par ordonnance divine dès le début. Néanmoins, puisque chaque Psaume est un poème, avec chaque verset clairement identifié, ce Livre, le plus long de la Parole de Dieu, fut évidemment subdivisé en chapitres et en versets, aussi par inspiration divine. Il n’est donc pas surprenant que nous trouvions des exemples remarquables de similitude de style dans la structure de chaque Livre des Psaumes. Par exemple, les vingt-deux subdivisions de huit versets chacune dans le Psaume 119.

Le deuxième Psaume est le premier Psaume messianique. Mais, en réalité, le Seigneur Jésus-Christ et Son glorieux Évangile du salut sont clairement présents dans chacun des cent cinquante Psaumes. Alors : « Servez l’Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement. Rendez hommage au Fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, quand sa colère s’enflammera tout à coup. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! » (Psaume 2:11-12). Mais n’oublions jamais que Dieu a également fait la lune, la terre, les galaxies et l’univers entier qu’Il partagera un jour avec tous ceux qui se convertiront à Lui.

 




D.537 – Affermir votre élection

Par Joseph Sakala

Dans 2 Pierre 1:8-11, le chef des apôtres nous déclare : « Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle, sa vue est courte, et il a oublié la purification de ses péchés passés. C’est pourquoi, frères [et sœurs], étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. »

Dans le premier chapitre de cette épître de Pierre, il se réfère à « ces choses » au moins six fois. Qu’elles soient des choses extrêmement importantes est l’évidence, d’après ce texte, mais si ces choses manquent, l’individu est spirituellement aveugle et a sûrement oublié ce que Christ a fait pour lui dans le salut qui lui est offert. Cependant, s’il fait « ces choses », il ne bronchera jamais. Alors, quelles sont les choses que Pierre met en évidence avec autant d’urgence ? Elles sont listées dans 2 Pierre 1:5-7 où l’apôtre déclare : « Ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. »

« Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise », nous dit Pierre, dans 2 Pierre 1:3-4. Lorsque ces choses caractérisent nos vies, nous devenons semblables à Christ qui, dans Son humanité, a fait toutes ces choses alors qu’Il partageait notre nature. Et nous devenons participants de Sa nature divine, lorsque nous les manifestons.

La beauté magnifique de tout cela, c’est que toutes ces promesses gracieuses nous sont données par la Parole de Dieu. Et ainsi, Dieu nous promet, nous croyons et ensuite nous recevons. Nous recevons, en effet, une promesse pour avoir accompli chaque étape de notre croissance dans le caractère de Christ. Comme le dit si bien Pierre : « Sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu » (2 Pierre 1:3). Mais cette connaissance doit s’acquérir en toute humilité.

Proverbes 16:18-24 nous confirme que : « L’orgueil va devant l’écrasement, et la fierté d’esprit devant la ruine. Il vaut mieux être humble avec les débonnaires, que de partager le butin avec les orgueilleux. Celui qui prend garde à la parole, trouvera le bien ; et celui qui se confie en l’Éternel, sera heureux. On appellera intelligent celui qui a un cœur sage ; et la douceur des paroles augmente la science. La prudence est à ceux qui la possèdent une source de vie ; mais le châtiment des insensés, c’est leur folie. Le cœur sage conduit prudemment sa bouche, et ajoute la science à ses lèvres. Les paroles agréables sont des rayons de miel, une douceur à l’âme, et la santé aux os. »

Ces versets se trouvent en plein centre du livre des Proverbes, et il est fort possible qu’ils fussent ainsi placés divinement par l’Esprit de Dieu. En tout cas, le péché et l’orgueil sont si meurtriers qu’il est tout à fait approprié qu’un avertissement solennel soit placé ici en plein cœur du livre de la véritable sagesse de Dieu. L’orgueil fut le premier péché de Lucifer, le premier pécheur : « Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, et tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jetterai par terre, je te donnerai en spectacle aux rois, pour qu’ils te regardent », déclare Dieu, dans Ézéchiel 28:17.

Ce fut également le péché par lequel Satan a fait chuter Adam et Ève. En ce qui concerne Ève, Satan lui a dit : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » leur mentit ainsi le diable, dans Genèse 3:5. L’orgueil est également le péché qui pourrait séduire un chrétien lorsqu’il veut prêcher. En parlant d’un pasteur, « qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable », a déclaré Paul à son évangéliste, dans 1 Timothée 3:6. Jésus n’avait que trente ans lorsqu’Il a commencé à enseigner, mais Il était Dieu dans la chair.

Bien que l’orgueil ne soit pas littéralement nommé dans les Dix Commandements, en réalité il est implicite dans le tout premier. « Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face » (Exode 20:3). L’essence de toute fausse religion est de forme évolutionnaire à la manière humaniste, car la personne impliquée sert la créature plus que le Créateur. « Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement, » nous dit Paul, dans Romains 1:25.

L’orgueil et l’incrédulité sont en réalité les deux côtés de la même pièce de monnaie. Quand les hommes et les femmes refusent d’accepter la Parole de leur Créateur, c’est fondamentalement parce qu’ils ou elles veulent être leurs propres dieux, tout comme dans le cas d’Adam et Ève, et, en remontant bien avant, dans le cas de Lucifer qui, par orgueil, voulait devenir Dieu à la place de Dieu. L’orgueil humain est la racine cachée de l’humanisme et de l’évolutionnisme : « Pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète », nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 10:5-6.

C’est l’essence même de la nature du péché dont nous avons héritée de nos premiers parents. Donc, il faut à tout prix surveiller l’orgueil, car si nous négligeons de le faire, il nous mènera vers l’humiliation et la défaite. De plus, l’orgueil est l’assise du péché impardonnable, ce péché qui mène à la deuxième mort ! Concentrons-nous plutôt sur la grâce et la paix qui nous viennent de Dieu. « La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ ! Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes, et le Dieu de toute consolation, Qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ », nous certifie  Paul, dans 2 Corinthiens 1:2-5.

Un des titres que Jésus donne Lui-même à Son Saint-Esprit est le Consolateur. Le mot grec est parakletos qui veut dire littéralement « un qui est appelé pour vous aider ». « Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens à vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que j’ai dit : Je vais au Père ; car mon Père est plus grand que moi » (Jean 14:26-28). Jésus vit vraiment en nous par Son Esprit qui nous console continuellement en toutes choses. D’une certaine manière, Jésus revient en Esprit sur terre au sein de chacun de nous qui sommes Ses enfants.

Le mot grec parakletos est également traduit « avocat », qui veut dire « champion de notre défense ». En cette qualité, il s’applique à notre Seigneur Jésus. Cela nous est confirmé par l’apôtre, dans 1 Jean 2:1-2, où il nous déclare : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » Malgré que nous ayons été perdus en tant que pécheurs, Jésus S’est mis de notre côté, même devant un Juge, en plaidant par Son sang versé, afin de nous sortir de nous éviter l’amende de nos péchés.

Même le Père devient notre paraklesis, selon le verset cité plus haut, car Il est le Père de la miséricorde et le Dieu de toute consolation. Ainsi le Père produit une grande consolation à chaque moment où nous vivons de la peine et sommes dans le trouble. « Or, tout ce qui a été écrit autrefois, a été écrit pour notre instruction, afin que, par la patience et la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance. Et que le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments entre vous selon Jésus-Christ ; afin que, d’un même cœur et d’une même bouche, vous glorifiiez le Dieu qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ », nous déclare Paul, dans Romains 15:4-6.

Mais il y a un autre consolateur. Chaque croyant reçoit un tel réconfort afin que nous possédions l’espérance en Lui. Et que le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments entre vous selon Jésus-Christ, car il n’y a pas de ténèbres en Dieu. Dans 1 Jean 1:5-7, l’apôtre nous déclare : « Or, le message que nous avons reçu de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité. Mais, si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. »

La lumière est la plus fondamentale création de l’univers. Elle est la plus importante forme d’énergie utilisée dans chaque phénomène physique de l’univers. Il est donc tout à fait approprié par Jean d’affirmer que Dieu est lumière, parce que tout ce qui fut créé doit refléter le caractère de son Créateur. Ainsi, le terme « lumière » en est venu à être appliqué, non seulement à la lumière dans son sens physique, mais également dans le sens spirituel, saint et moral. Regardons ensemble la déclaration de David, dans Psaume 119:129-130 : « Tes témoignages sont admirables ; c’est pourquoi mon âme les a gardés. La révélation de tes paroles éclaire ; elle donne de l’intelligence aux simples. »

Dans Psaume 36:8-10, nous lisons : « O Dieu, que ta bonté est précieuse ! Aussi les fils des hommes se retirent sous l’ombre de tes ailes. Ils sont rassasiés de l’abondance de ta maison, et tu les abreuves au fleuve de tes délices. Car la source de la vie est auprès de toi ; c’est par ta lumière que nous voyons la lumière. » Sans la vérité de Dieu, il n’y a que ténèbres : « pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais nous prêchons Jésus-Christ le Seigneur ; et pour nous, nous sommes vos serviteurs, à cause de Jésus. Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ » (2 Corinthiens 4:4-6).

La Bible nous parle également de la lumière comme sainteté morale : « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur. Et ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les », nous dit Paul, dans Éphésiens 5:8-11. Mais il y a encore d’autres analogies avec la Parole, comme dans Jean 1:4-5 : « En elle [la Parole] était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. »

Non seulement la lumière symbolise la vie elle-même, mais elle nous indique comment Dieu nous guide quotidiennement dans nos vies. Dans Jean 8:12-14 : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Les pharisiens lui dirent : Tu rends témoignage de toi-même ; ton témoignage n’est pas véritable. Jésus leur répondit : Quoique je rende témoignage de moi-même, mon témoignage est véritable, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez d’où je viens, ni où je vais. »

Puisqu’il n’y a aucunes ténèbres en Dieu, 1 Jean 1:7 nous déclare : « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. » Nous n’avons aucune raison de demeurer dans les ténèbres : « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous » (2 Corinthiens 4:6-7).

Mais remarquez bien, lorsque Jésus S’adressait aux gens non élus, Il leur parlait en paraboles. Dans Matthieu 13:2-9, nous pouvons lire : « Et une grande foule s’assembla auprès de lui ; en sorte qu’il monta dans une barque. Il s’y assit, et toute la multitude se tenait sur le rivage. Et il leur dit plusieurs choses par des similitudes, et il leur parla ainsi : Un semeur sortit pour semer ; et comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin ; et les oiseaux vinrent et la mangèrent toute. Une autre partie tomba sur les endroits pierreux, où elle n’avait que peu de terre ; et elle leva aussitôt, parce qu’elle n’entrait pas profondément dans la terre ; mais le soleil étant levé, elle fut brûlée ; et parce qu’elle n’avait point de racine, elle sécha. Une autre partie tomba parmi les épines ; et les épines crûrent et l’étouffèrent. Et une autre partie tomba dans la bonne terre, et rapporta du fruit : un grain en rapporta cent, un autre soixante, et un autre trente. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende. »

Jésus a souvent utilisé des paraboles pour S’entretenir avec les gens, mais Il les expliquait ensuite en particulier pour instruire Ses disciples. « Or, quand il fut en particulier, ceux qui étaient autour de lui, avec les Douze, l’interrogèrent sur la parabole. Et il leur dit : Il vous est donné de connaître le mystère du royaume de Dieu ; mais pour ceux du dehors, tout est annoncé en paraboles ; de sorte qu’en voyant, ils voient et n’aperçoivent point ; et qu’en entendant, ils entendent et ne comprennent point ; de peur qu’ils ne se convertissent et que leurs péchés ne leur soient pardonnés » (Marc 4:10-12). Mais pourquoi Jésus ne voulait-Il pas que ces gens se convertissent et que leurs péchés leurs soient pardonnés ?

Regardons la suite. Dans Marc 4:13-20, Jésus leur dit : « N’entendez-vous pas cette similitude ? Et comment entendrez-vous les autres ? Le semeur sème la Parole. Ceux qui sont le long du chemin, ce sont ceux en qui la Parole est semée, mais aussitôt qu’ils l’ont entendue, Satan vient et enlève la Parole qui avait été semée dans leurs cœurs ; de même, ceux qui reçoivent la semence dans des endroits pierreux, sont ceux qui, ayant entendu la Parole, la reçoivent d’abord avec joie ; mais ils n’ont point de racine en eux-mêmes, et ils ne durent qu’un moment, de sorte que l’affliction ou la persécution survenant pour la Parole, ils sont aussitôt scandalisés. Et ceux qui reçoivent la semence parmi les épines, ce sont ceux qui écoutent la Parole ; mais les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse ; mais ceux qui ont reçu la semence dans une bonne terre, ce sont ceux qui écoutent la Parole, qui la reçoivent et qui portent du fruit, un grain trente, un autre soixante, et un autre cent. »

Plusieurs personnes croient sincèrement que Jésus parlait en paraboles afin que les non croyants comprennent mieux la vérité spirituelle. Mais Jésus a bien dit à Ses disciples, lorsqu’ils L’ont questionné, dans Matthieu 13:10-13 : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? Il répondit, et leur dit : Parce qu’il vous est donné de connaître les mystères du royaume des cieux ; mais cela ne leur est point donné. Car on donnera à celui qui a, et il aura encore davantage ; mais pour celui qui n’a pas, on lui ôtera même ce qu’il a. C’est à cause de cela que je leur parle en similitudes, parce qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en entendant ils n’entendent et ne comprennent point. »

Les paraboles furent données pour l’instruction de Ses disciples, et non pour convertir les non croyants. En effet, ces enseignements en paraboles étaient formulés de façon à ce que les non croyants ne les comprennent pas ! Mais en ce qui concernait Ses disciples, ceux qui croyaient et qui cherchaient à obéir à Sa Parole, les paraboles étaient d’une importance vitale, spécialement cette parabole fondamentale du Semeur. La semence qui doit être prêchée est la Parole de Dieu.

Nous en avons la confirmation par Jésus Lui-même lorsqu’Il déclare, dans Luc 8:12-15 : « La semence, c’est la parole de Dieu ; ceux qui la reçoivent le long du chemin sont ceux qui l’écoutent ; mais le diable vient, qui ôte cette parole de leur cœur, de peur qu’en croyant, ils ne soient sauvés ; ceux qui la reçoivent dans des endroits pierreux sont ceux qui ayant entendu la parole, la reçoivent avec joie, mais ils n’ont point de racine, et ils ne croient que pour un temps ; et quand la tentation survient, ils se retirent ; et ce qui est tombé parmi les épines, ce sont ceux qui ont entendu la parole ; mais qui, s’en allant, la laissent étouffer par les inquiétudes, par les richesses et par les voluptés de cette vie, de sorte qu’ils ne portent point de fruit qui vienne à maturité ; mais ce qui est tombé dans une bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent et portent du fruit avec persévérance. »

Donc, le champ où la Parole est semée, c’est le monde. C’est encore Jésus qui nous le confirme, dans Matthieu 13:38-43 : « Le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les enfants du royaume ; l’ivraie, ce sont les enfants du malin ; l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; et les moissonneurs sont les anges. Comme donc on amasse l’ivraie, et qu’on la brûle dans le feu, il en sera de même à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, qui ôteront de son royaume tous les scandales et ceux qui feront l’iniquité ; et ils les jetteront dans la fournaise ardente : là seront les pleurs et les grincements de dents. Alors les justes luiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende. »

La vocation de Ses disciples est simplement de permettre à l’Esprit de Christ en nous d’appliquer les passages appropriés de Sa Parole au cœur de ceux qui lisent et qui entendent. L’Esprit doit aussi préparer le « sol » afin de recevoir la Parole, en enlevant les roches et les épines afin de rendre ce sol réceptif lorsque la semence est semée. Alors : « Louez l’Éternel, vous, toutes les nations ; célébrez-le, vous, tous les peuples ! Car sa bonté est grande envers nous, et la fidélité de l’Éternel demeure à toujours. Louez l’Éternel ! » (Psaume 117:1-2). Ce Psaume est particulièrement remarquable pour deux raisons. La première, c’est qu’il est placé en plein milieu de la Sainte Bible, et la deuxième raison, c’est le plus court Psaume, n’ayant que les deux versets cités plus haut.

Ainsi, ce Psaume est très approprié puisque son thème nous parle de louange universelle et éternelle. La raison principale pour laquelle il y a des langues, c’est pour que Dieu puisse nous communiquer Sa Parole et que nous puissions répondre en Le louant. Le mot « nations », dans le premier verset, s’adresse spécifiquement aux Gentils, tandis que le mot « peuples » semble nous référer à toutes les tribus de la terre. Dans l’hébreu, deux mots différents sont utilisés pour glorifier Dieu. Alors, le verset pourrait bien se lire comme suit : « Louez le Seigneur, vous, toutes les nations de Gentils, célébrez-le, vous, tous les peuples de chaque tribu. » De toute façon, ici, il a le sens d’exhorter toute la terre à louer et à célèbrer Son Nom.

Dans l’hébreu, « sa bonté » nous indique Sa Miséricorde qui est grande envers nous. Le point dominant étant qu’elle est grande, gabar en hébreu, qui est un mot puissant, triomphant ou grossissant, comme dans Genèse 7:19 : « Et les eaux grossirent prodigieusement sur la terre ; et toutes les hautes montagnes qui sont sous tous les cieux, furent couvertes. » En d’autres mots, la grande miséricorde de Dieu a prévalu sur nos péchés et le jugement terrible que nous méritions, de la même façon que les eaux du Déluge ont prévalu sur l’ancien monde méchant. La miséricorde de Dieu ainsi que Sa vérité sont éternelles, et c’est ce grand thème de louange qui subsistera durant tous les siècles à venir.

Alors, ne vous laissez pas séduire, mais tenez ferme à pratiquer la justice. 1 Jean 3:7 nous déclare : « Petits enfants, que personne ne vous séduise : celui qui pratique la justice, est juste comme Lui-même est juste. » Tout chrétien vraiment converti sait qu’une partie du don de salut consiste en la promesse de faire de nous des gens irrépréhensibles. « Et qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous ses saints », nous confirme Paul, dans 1 Thessaloniciens 3:13.

Nous avons parfois de la difficulté avec le concept de sainteté, dans notre apparence de vie quotidienne. C’est probablement parce que Jean nous parle du chrétien qui ne pèche plus. « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. Quiconque demeure en lui, ne pèche point ; quiconque pèche, ne l’a point vu et ne l’a point connu » (1 Jean 3:5-6). En effet : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu » (1 Jean 3:9).

Vous souvenez-vous, dans Jean 3:1-3 : « Or il y avait un homme, d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs. Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. » Jésus parlait de naître de nouveau par une résurrection, car c’est alors que nous verrons le Royaume de Dieu. Voilà notre espérance. Mais présentement nous vivons certes dans une nouvelle vie, mais qui sera complètement changée lorsque Christ reviendra pour installer Son Royaume tant attendu.

Donc, pour le moment, personne n’a été ressuscité sauf Jésus, même pas Abraham qui attend toujours son héritage. Sinon, y avez-vous pensé, Christ ne serait pas le « premier-né » ! Et nous, Ses héritiers, nous aurons cet héritage en même temps qu’Abraham, lors de la première résurrection. Nous mangerons tous ensemble dans la grande noce réservée à Christ et à Ses Saints. C’est alors que nous naîtrons avec des corps glorifiés, comme Christ, et nous travaillerons avec Lui dans le Royaume à enseigner tous les survivants de la Grande Tribulation. C’est cela que de naître de nouveau, et pourquoi nous ne pécherons plus. Parce que nous serons comme Jésus et nous Le verrons tel qu’Il est présentement. « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point. Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal » (1 Jean 5:18-19).

Donc, nous nous préparons déjà pour la première résurrection, dès maintenant. Il est tout à fait juste d’interpréter ces passages bibliques comme étant notre implication continue à ressusciter dans le Royaume, où nous serons sans possibilité de pécher, ce qui se reflète déjà dans notre comportement de vie dans la droiture. Notre transformation visible hors de la conformité du monde devrait se voir déjà. Comme nous le dit si bien Paul, dans Romains 12:2 : « Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. »

L’apôtre Pierre abonde dans le même sens que Paul lorsqu’il nous déclare : « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:2-5). Notez bien que « comme des enfants nouvellement nés » est une comparaison et non pas un état de fait, comme le prêchent trop de pasteurs.

« Comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois. Mais comme celui qui vous a appelés, est saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet il est écrit : Soyez saints, car Je suis saint, » nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:14-16. « Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, pour lui obéir en ses convoitises ; ne livrez point vos membres au péché, pour être des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous à Dieu, comme de morts étant devenus vivants, et consacrez vos membres à Dieu, pour être des instruments de justice. Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes point sous la loi, mais sous la grâce » (Romains 6:12-14). Nous sommes présentement des esclaves de Christ.

« Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire, » nous déclare l’apôtre Paul, dans Colossiens 3:1-4.

« Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre, la fornication, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et l’avarice, qui est une idolâtrie ; car c’est pour ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants de rébellion ; dans lesquelles vous aussi vous avez marché autrefois, lorsque vous viviez en elles. Mais maintenant vous aussi renoncez à toutes : à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la médisance, aux paroles déshonnêtes ; qu’il n’en sorte pas de votre bouche. Ne mentez point les uns aux autres ; ayant dépouillé le vieil homme avec ses œuvres, et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé. Ici il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni Barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout en tous, » nous assure Paul, dans Colossiens 3:5-11.

« Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ; vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même. Mais par-dessus toutes choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection. Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés en un seul corps, règne dans vos cœurs ; et soyez reconnaissants. Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse, » nous exhorte Paul, dans Colossiens 3:12-16.

 




Une taxe casher, ça n’existe pas

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Janvier 2019

Par Jerry Barrett

Les taxes sont perçues par le gouvernement

Avez-vous déjà remarqué un K ou un U imprimé sur l’étiquette de l’un de vos produits d’épicerie favoris ? Avez-vous été assez curieux pour chercher à trouver ce que cela représentait ? Ou étiez-vous totalement ignorant qu’il y a une signification cachée derrière ces codes ?

Depuis un certain nombre d’années, j’entends parler qu’il y a une certaine « taxe casher » ajoutée aux items que vous achetez au supermarché. Il semble que cette « taxe » soit collectée par les rabbins locaux. Toutefois, c’est impossible parce que les taxes sont collectées par les gouvernements. Je n’ai encore jamais rencontré de politicien qui accepterait de partager une opportunité de taxe avec quiconque, même un rabbin.

Je vais citer la version officielle : Une « taxe casher », ca n’existe pas. Maintenant, plusieurs d’entre vous qui ont déjà fait cette fausse déclaration doivent secouer la tête et vous êtes sans doute irrité en lisant ces lignes. Mais, s’il vous plaît, demeurez avec moi.

Dans mes recherches, je suis tombé sur un site web, www.jewishrecipes.org. Ce site a répondu à mon interrogation concernant une taxe casher prélevée sur des produits. Il déclare : « Y a-t-il vraiment une taxe juive sur la nourriture ? La réponse est NON ! »

Cependant, vous allez également découvrir dans ce site qu’il y a des compagnies de produits alimentaires qui paieront des droits pour annoncer leurs produits comme étant cashers. Le site web déclare : « Une étiquette casher est une forme de publicité directe disant au consommateur que ”cet aliment est casher et rencontre les standards bibliques dans sa façon d’avoir été préparé et quels différents produits on a utilisés dans sa confection”. C’est aussi une bonne chose parce que les compagnies alimentaires ne le feraient pas si ce n’était pas une affaire lucrative et si cela ne signifiait pas un accroissement des ventes, ce qui mène à un accroissement des profits. »

Or, cher Thomas dubitatif, vous approuvez probablement de la tête en vous accordant avec moi. Je n‘ai pas proclamé qu’il pouvait y avoir extorsion… euh… droits d’annoncer, j’ai seulement déclaré qu’il n’y a pas de « taxe casher ». Ces « droits » sont incorporés dans le prix des articles que vous et moi achetons à toutes les fois que nous magasinons.

Les entreprises paient des droits aux unions rabbiniques pour qu’elles inspectent la fabrication de leurs produits afin d’obtenir la certification casher. Ces droits vous sont ensuite refilés à vous, les consommateurs. On fait tout cela pour les quelques 1 à 3 % de la population que sont les Juifs des États-Unis [ainsi que du Canada].
 

Que veut dire « casher » ?

Selon leur « doctrines des hommes » – le Talmud babylonien – il est défendu aux Juifs orthodoxes de manger de la viande provenant d’un animal qui n’a pas le sabot fendu et qui ne rumine pas. Les poissons sont cashers s’ils ont des nageoires et des écailles. Il y a également une longue liste d’oiseaux que l’on ne doit pas manger. Les oiseaux cashers comprennent les poulets, les canards, les oies, les colombes et les cailles, entre-autres. Les oiseaux non cashers incluent les hiboux, les pélicans, les aigles, les autruches, les vautours et d’autres encore.

Les porcs ne sont pas cashers parce qu’ils n’ont pas le sabot fendu et ne ruminent pas. Les lapins, quoiqu’ils ruminent, n’ont pas de sabot fendu. Ces mêmes « règles alimentaires » interdisent aux Juifs de manger de la viande avec des produits laitiers dans le même repas. S’ils mangent de la viande, ils doivent attendre six heures avant de pouvoir manger un produit laitier.

Bien que « casher » donne le droit de manger un aliment, cela ne signifie pas que la qualité de l’aliment est meilleure. Les produits alimentaires américains sont déjà inspectés par des agences gouvernementales fédérales pour en assurer la qualité et la comestibilité. En général, les aliments étiquetés casher se conforment aux traditions humaines décrites dans le Talmud.

Dans sa première épître à Timothée, l’apôtre Paul avait clairement une opinion différente de ces règles alimentaires :

« Or l’Esprit dit expressément qu’aux derniers temps quelques-uns se révolteront de la foi, s’adonnant aux Esprits séducteurs, et aux doctrines des Démons. Enseignant des mensonges par hypocrisie, et ayant une conscience cautérisée ; défendant de se marier, commandant de s’abstenir des viandes que Dieu a créées pour les fidèles, et pour ceux qui ont connu la vérité, afin d’en user avec des actions de grâces. Car toute créature de Dieu est bonne, et il n’y en a point qui soit à rejeter, étant prise avec action de grâces. Parce qu’elle est sanctifiée par la parole de Dieu, et par la prière » (1 Timothée 4:1-5). » 

L’étiquetage casher est un racket

Le terme « extorsion » n’est pas contradictoire à cet égard. Si les manufacturiers et les producteurs ne rentrent pas dans les rangs pour que leurs produits soient certifiés « cashers », ils devront faire face au boycott et on leur collera le redoutable label « d’antisémite ». Ce « racket du casher » fut dénoncé par William Zuckerman dans sa publication Jewish Newsletter (Vol. XV, No 11, 1er juin 1959) en réaction à un article publié dans le Wall Street Journal. M. Zuckerman écrivit :

« Ce que le ̋Wall Street Journal ne rapporte pas, c’est que cette affaire de “stricte supervision de produits cashers par les rabbins” est déjà devenue un des plus gros rackets des États-Unis et menace de prendre des proportions gigantesques. »

« Le “Racket du casher”, comme on l’appelle, opère de façon simple et efficace … Les étiquettes cashers sont émises par les rabbins qui sont très grassement payés pour leurs services de certification. »

Cependant, les Américains ne sont pas les seuls qui soient sujets à ces « droits de marketing ». De nombreux pays importent de la nourriture des États-Unis et, dans bien des cas, ces denrées alimentaires ont déjà été certifiées casher. Peu importe où vous vivez, chaque fois que vous mangez, vous payez ces droits.

Est-ce que des produits non alimentaires peuvent être cashers ?

D’après Wikipédia, il y a environ 1 100 agences de certification casher dans le monde. Aux États-Unis, plus de 80 % de la nourriture casher vendue est certifiée par cinq agences. Ces cinq agences sont : OU, OK, KOF-K, Star-K et CRC.

Cela pourrait vous surprendre le nombre de produits que vous utilisez quotidiennement et qui portent l’étampe de certification casher de l’une de ces nombreuses agences. Le papier d’aluminium Reynolds Wrap porte le U de l’Union orthodoxe, tout comme le nettoyant Clorox. Je vous suggère fortement de parcourir votre garde-manger et votre salle de lavage, et de détailler le nombre de produits que vous avez inconsciemment achetés avec le « sceau d’approbation » casher.

La plupart des agences de publicité dissimuleront les symboles cashers dans leurs annonces à l’intérieur de publications non juives. C’est en nette violation de la « Loi sur la vérité dans la publicité ». Toutefois, si l’annonce apparaît dans une publication juive, attendez-vous à ce que cette certification soit bien en face et au centre.

Pourquoi des assiettes en mousse de plastique, des filtres à café, du papier d’aluminium et des produits nettoyants sont-ils certifiés casher ? Quels valeurs bibliques rendent casher des produits non comestibles ? (Ci-insérés, quelques labels d’unions cashers que vous pourriez trouver dans votre épicerie locale.)

Ce procédé qui rapporte des millions rend certains rabbins très riches. Des organismes comme l’AIPAC, le Congrès Juif Mondial et autres tirent clairement bénéfice des retombées financières recueillies par ces racketteurs.

Le rabbin en chef Shlomo Amar supervise une inspection pour certification casher. Il y a plus de 1 100 agences de certifications dans le monde.

Personne d’autre que Power of Prophecy est assez hardi pour exposer ces escrocs tels qu’ils sont. Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ nous a commandé de dénoncer ces hommes d’iniquité :

« Or c’est ici le sujet de la condamnation, que la lumière est venue au monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque s’adonne à des choses mauvaises, hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient censurées. Mais celui qui s’adonne à la vérité, vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites selon Dieu » (Jean 3:19-21). »




D.536 – Écouter la voix de son Maître

Par Joseph Sakala

Dans Exode 21:5-6, nous lisons : « Que si l’esclave dit : J’aime mon maître, ma femme et mes enfants ; je ne veux pas sortir pour être libre ; alors son maître l’amènera devant Dieu et le fera approcher de la porte ou du poteau, et son maître lui percera l’oreille avec un poinçon, et il le servira toujours. » Cette ordonnance mosaïque ressemble drôlement à ce que nous avons ressenti lorsque nous avons répondu à l’appel de Dieu, afin de Lui appartenir. Car cette ordonnance est centrée sur les membres les plus humbles de la société qui reconnaissent la réalité d’être un esclave de Dieu, établissant ainsi les priorités du Seigneur sur nous.

Cela nous fait également reconnaître la venue de notre Sauveur qui est venu payer la pénalité encourue par la transgression de la loi par chacun de nous, à cause des péchés que nous avons commis, nous délivrant ainsi de cette loi et nous sauvant par Sa grâce. Nous étions esclaves de Satan ; cependant, ayant entendu la voix de Dieu, notre engagement fut alors symbolisé par la perception de Sa voix à notre oreille, afin que nous en venions à n’écouter que Sa voix seulement. Lisez cette prière de David, dans Psaume 40:6-8 : « Éternel, mon Dieu, tu as multiplié tes merveilles et tes pensées en notre faveur ; nul ne peut être comparé à toi. Veux-je les publier et les dire ? Elles sont trop nombreuses pour les raconter. Tu ne prends plaisir ni au sacrifice, ni à l’offrande ; tu m’as percé les oreilles ; tu ne demandes point d’holocauste, ni de sacrifice pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens ; il est écrit de moi dans le rouleau de ton livre. »

L’accomplissement de cette prophétie est bien décrite dans Hébreux 10:5-10 où nous pouvons lire : « C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre. Ayant dit plus haut : Tu n’as point voulu de victime, ni d’offrande, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, (choses qui sont offertes selon la loi :) et tu n’y as point pris plaisir ; il ajoute ensuite : Voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté. Il abolit le premier sacrifice, afin d’établir le second. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’oblation faite une seule fois du corps de Jésus-Christ. »

Alors, nous devenons l’esclave du Seigneur pour faire maintenant Sa volonté, car, à cause de l’amour que Jésus a manifesté envers Son Père pour ceux qui doivent partager la maison du Père avec Lui, Jésus a donc offert Son corps afin d’accomplir le salut de l’humanité, ce qui était la volonté de Dieu. Et ce salut nous permet d’être présentement des enfants de Dieu. C’est bien ce que l’apôtre nous déclare, dans 1 Jean 3:1-2 : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. »

Lorsque Jean emploit le mot « voyez », il utilise le mot grec eido qui pourrait très bien être rendu : « centrez votre esprit, car c’est très important ! ». Nous sommes appelés « fils de Dieu », mais le monde ne peut pas le savoir, tout simplement parce que le monde ne connaît pas Dieu. Il ne reconnaît donc pas ce qu’est un « fils de Dieu ». Or, nous avons été choisis : « selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité » (Éphésiens 1:4). Choisis parmi plusieurs qui n’ont pas reçu cette faveur : « Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus » (Matthieu 22:14).

Nous avons été adoptés : « Afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! C’est pourquoi tu n’es plus esclave, mais fils, et si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ » (Galates 4:5-7). « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés », nous confirme Paul, dans Romains 8:29-30.

Mais il y a plus, car, puisque nous avons été créés à l’image de Dieu, le Seigneur nous exhorte : « A vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:22-24). « Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui », nous déclare Paul, dans Romains 8:17.

Cet hommage unique de « fils et de fille de Dieu » comporte certaines responsabilités et accorde des privilèges. « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:20-21. « Dieu, en effet, ne nous a point appelés à la souillure, mais à la sainteté. C’est pourquoi, celui qui rejette ceci, ne rejette pas un homme, mais Dieu, qui nous a aussi donné son Saint-Esprit, » déclare Paul, dans 1 Thessaloniciens 4:7-8.

« Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir » (Philippiens 2:12-13). « Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6-7).

« Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes », nous exhorte Paul, dans Éphésiens 6:11-13.

« Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes. D’ailleurs nos pères selon la chair nous ont châtiés, et nous les avons respectés : ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits, pour avoir la vie ? Car nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre avantage, afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés », nous dit Paul, dans Hébreux 12:7-11.

« Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise ; ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Pierre 1:3-8).

Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Car Paul, qui aimait énormément Jésus et qui était un homme de Dieu, a dit ceci à Timothée, son jeune évangéliste : « Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins » (1 Timothée 6:11-12). Il n’y a que deux endroits dans le Nouveau Testament où une personne est appelée « homme de Dieu », et ces deux endroits se retrouvent dans les lettres de Paul à Timothée. Elles révèlent également les attributs qui permettent d’appeler quelqu’un un homme ou une femme de Dieu.

Le premier endroit, bien sûr, est dans le texte que nous venons de lire. Ce texte nous définit que nous ne devrions jamais nous attacher aux biens matériels. « Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs » (1 Timothée 6:9-10). Il faut plutôt rechercher la justice, la piété, la foi, la charité, la patience et la douceur. Et douceur ne veut pas dire faiblesse.

En parlant de la douceur, nous découvrons dans Nombres 12:3 : « Or, Moïse était un homme fort doux, plus qu’aucun homme qui soit sur la terre. » Pourtant, dans sa douceur, Dieu l’a rendu capable de diriger deux millions d’Israélites hors de l’esclavage en Égypte et, ensuite, pendant quarante années dans le désert de Sinaï.

Mais revenons dans le Nouveau Testament où l’homme de Dieu est identifié par sa capacité à utiliser les Écritures. Dans 2 Timothée 3:14-17, Paul dit à Timothée : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre. »

Ainsi, la caractéristique essentielle d’un véritable homme ou d’une véritable femme de Dieu serait son grand désir de développer en soi la justice, la piété, la foi, la charité, la patience et la douceur. Mais surtout d’éviter de tomber dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes et les femmes dans la ruine et la perdition. En tant que chrétien ou chrétienne converti(e), il ou elle aura une confiance inébranlable en la vérité et en l’autorité des Saintes Écritures.

Regardons un exemple dans 1 Rois 17:8-10, avec Élie le prophète : « Alors la parole de l’Éternel lui fut adressée en ces termes : Lève-toi, va-t’en à Sarepta, qui appartient à Sidon, et demeure là. Voici, j’ai commandé là à une femme veuve de te nourrir. Il se leva donc et s’en alla à Sarepta ; et, comme il arrivait à la porte de la ville, voici, il y avait là une femme veuve qui ramassait du bois ; il l’appela et lui dit : Je te prie, prends-moi un peu d’eau dans un vase, et que je boive. » Se faire diriger par Dieu n’est pas toujours clair dans notre compréhension, ni plaisant pour notre orgueil, mais c’est toujours orienté vers la gloire de Dieu et pour notre bien.

Élie fut nourri surnaturellement par les corbeaux qui lui apportaient du pain et de la viande le matin, ainsi que du pain et de la viande le soir ; et il buvait au torrent. Mais il arriva qu’au bout de quelque temps le torrent fut à sec, parce qu’il n’y avait pas eu de pluie au pays, à cause de la sécheresse qu’Élie  avait lui-même prophétisée. Alors, au lieu de lui fournir de l’eau, Dieu lui dit d’aller chez une pauvre veuve qui allait le nourrir. Cependant, Sidon était également la ville où habitait Jézabel, la reine idolâtre qui deviendrait bientôt l’ennemie acharnée d’Élie. En plus, Élie devait s’humilier et demander à cette pauvre veuve de partager ce qu’elle croyait être son dernier repas avec un étranger qu’elle n’avait jamais rencontré auparavant et qui prétendait être un prophète de Dieu, qu’elle ne connaissait pas. Quelle manière étrange pour Dieu de Se servir de Son serviteur !

Néanmoins, Élie et la veuve de Sarepta obéirent à Dieu sans questionner, et Dieu a pu accomplir deux de Ses plus puissants miracles de la création. La farine qui était dans la cruche ne manquerait point, et l’huile qui était dans la fiole ne finirait point, jusqu’au jour où l’Éternel allait envoyer de la pluie sur la terre. « Après ces choses, il arriva que le fils de la maîtresse de la maison tomba malade ; et la maladie s’aggrava tellement qu’il ne resta plus de souffle en lui. Et elle dit à Élie : Qu’y a-t-il entre moi et toi, homme de Dieu ? Es-tu venu chez moi pour renouveler la mémoire de mon iniquité, et pour faire mourir mon fils ? Et il lui dit : Donne-moi ton fils. Et il le prit d’entre ses bras, et le porta dans la chambre haute où il demeurait, et il le coucha sur son lit » (1 Rois 17:17-19).

« Puis Élie cria à l’Éternel et dit : Éternel mon Dieu, est-ce que tu affligerais même cette veuve, chez qui je demeure, au point de faire mourir son fils ? Et il s’étendit sur l’enfant, par trois fois ; et il cria à l’Éternel, et dit : Éternel mon Dieu, je te prie, que l’âme de cet enfant rentre en lui ! Et l’Éternel exauça la voix d’Élie ; et l’âme de l’enfant rentra en lui, et il recouvra la vie. Alors Élie prit l’enfant, et le descendit de la chambre haute dans la maison, et le donna à sa mère ; et il dit : Regarde, ton fils vit. Et la femme dit à Élie : Je connais maintenant que tu es un homme de Dieu, et que la parole de l’Éternel qui est dans ta bouche est la vérité » (1 Rois 17:20-24).

Donc, Élie obéissait à Son Maître : « qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur », nous déclare Hébreux 1:3-4. Ce verset définit dans l’Écriture l’une des plus magnifiques déclarations de la Personne de Christ et de l’œuvre de notre Seigneur Jésus-Christ. Examinons d’abord « la splendeur de sa gloire ».

Le mot « splendeur » est utilisé une seule fois dans la Bible et nous illustre littéralement l’énergie qui déborde du soleil. Le soleil constitue un véritable  générateur d’énergie, beaucoup plus que ce qui est nécessaire pour entretenir toutes les activités sur la terre. Mais ces énergies seraient complètement inutiles malgré l’accomplissement d’un si noble but, si elles ne pouvaient pas être transmises du soleil vers la terre. Mais elles sont, en effet, transmises par une remarquable radiation d’énergie appelée « lumière solaire » ou radiation solaire. C’est l’illustration de cette caractéristique que Paul utilise. C’est ce que Jésus voulait expliquer aux pharisiens lorsqu’Il leur dit, dans Jean 8:12 : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »

C’est Lui dont il est dit, dans Michée 5:2 : « Mais toi, Bethléhem Éphrata, qui es petite entre les milliers de Juda, de toi sortira celui qui doit être dominateur en Israël. Ses origines sont d’ancienneté, dès les jours éternels. » C’est Lui qui, dans Apocalypse 1:15-16, avait : « Ses pieds, semblables à un cuivre très fin, étaient embrasés comme par une fournaise, et sa voix était comme la voix des grosses eaux. Il avait dans sa main droite sept étoiles ; une épée aiguë à deux tranchants sortait de sa bouche, et son visage resplendissait comme le soleil dans sa force. »

Le Seigneur Jésus-Christ est la radiation qui donne la vie éternelle, de l’ineffable gloire de Dieu, de la face de Celui duquel le ciel et la terre fuiront. Dans Apocalypse 20:11, nous pouvons lire : « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. » « Mais pour vous, qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice, et la santé sera dans ses rayons, et vous sortirez et bondirez comme les veaux d’une étable » (Malachie 4:2). « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous » (2 Corinthiens 4:6-7). Car la sagesse et la puissance Lui appartiennent.

Cette sagesse et cette puissance furent bien connus, même du temps de Daniel : « Pour implorer la miséricorde du Dieu des cieux touchant ce secret, afin qu’on ne fit point périr Daniel et ses compagnons, avec le reste des sages de Babylone. Alors le secret fut révélé à Daniel, dans une vision, pendant la nuit. Et Daniel bénit le Dieu des cieux. Daniel prit la parole et  dit : Béni soit le nom de Dieu, d’éternité en éternité ; car c’est à lui qu’appartiennent la sagesse et la force ! » (Daniel 2:18-20). Les hommes ont recherché cette sagesse tout au long des siècles et ils : « apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:7).

D’autres recherchaient beaucoup de pouvoir. Et quand ils l’ont eu, nous voyons, par exemple, Alexandre le Grand qui pleurait parce qu’il n’avait plus de royaumes à conquérir. Nous voyons aussi les super riches du monde incapables de déclarer : « C’est assez. » Le problème étant qu’ils cherchent la sagesse et la puissance au mauvais endroit, et alors ne peuvent pas être satisfaits. La vraie sagesse et le véritable pouvoir appartiennent à Dieu. Et c’est en Jésus que : « sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:3). Et c’est à Jésus que le Père a dit : « Toute puissance [t]’a été donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18).

Dieu le Père, révélé en Jésus-Christ, est omniscient et omnipotent, et la véritable sagesse, ainsi que les vraies richesses, ne peuvent venir que de Lui. Alors : « si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée » (Jacques 1:5). Si nous recherchons la force, il faut apprendre à devenir faible. « C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort », déclare Paul, dans 2 Corinthiens 12:10.

Si nous avons besoin de richesses pour accomplir quelque chose, il faut avoir connu la pauvreté pour en connaître la valeur, car, puisque Christ doit nous confier les véritables richesses spirituelles, Il nous déclare tout de même : « Celui qui est fidèle dans les petites choses sera aussi fidèle dans les grandes ; et celui qui est injuste dans les petites choses sera aussi injuste dans les grandes. Si donc vous n’avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables ? Et si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? », nous a déclaré Jésus, dans Luc 16:10-12.

Le témoignage de Daniel fut donné en son temps au plus puissant roi de la terre. Or, le roi Nébucadnetsar, qui avait pourtant accès à toute la sagesse des hommes instruits de son époque, ne pouvait pas résoudre la complexité de son rêve. Mais Daniel, qui a puisé dans la sagesse et la puissance du Dieu de la Création, a pu lui expliquer son songe. Les véritables serviteurs de Dieu, même aujourd’hui, ont accès aux mêmes privilèges et responsabilités, parce que notre Dieu est là éternellement. Et nous, en tant que Ses serviteurs, nous ne donnons point la vérité, car elle vient de Dieu, mais nous semons Sa Parole en toute simplicité.

« Au reste : Celui qui sème chichement moissonnera chichement, et celui qui sème abondamment moissonnera aussi abondamment », nous confirme Paul, dans 2 Corinthiens 9:6. Certains pasteurs du monde devraient lire ce passage avant de prêcher leur vérité. Car au temps de la récolte, toutes choses étant égales, chacun récoltera ce qu’il a semé, et ceux qui auront semé une vérité déficiente et enrobée de mensonges récolteront une petite récolte. En effet, une récolte abondante présuppose, non seulement une abondance de semences, mais une terre fertile, prédisposée également à recevoir la vérité.

Ne croyez pas que de donner de l’argent à n’importe quelle cause ou n’importe quel individu est bien en soi. Car cela équivaudrait, comme dans la parabole du semeur, à jeter la semence sur le bord du chemin, ou dans les endroits pierreux, ou encore dans les endroits infestés de mauvaises herbes. Il faut semer là où le sol est meuble et réceptif à recevoir la bonne semence, et où elle est reçue librement et volontairement, avec une responsabilité d’engagement de la personne pour Dieu. N’oublions jamais que c’est Dieu qui appelle, et nous ne faisons qu’arroser la récolte qui nous est confiée. Car la récolte, ici, ce sont les âmes et non pas l’or.

Dans Romains 12:5-7, Paul nous dit : « Ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres, ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter. » Parfois, Dieu peut bénir financièrement un converti parce qu’il a prouvé qu’il était fidèle dans la grâce du don afin d’aider encore plus les pauvres de son entourage. Il sera beaucoup redemandé à quiconque aura beaucoup reçu ; et on exigera plus de celui à qui on aura beaucoup confié.

«  C’est pourquoi, comme vous abondez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle de toute sorte, et en amour pour nous, abondez aussi dans cette œuvre de charité », nous exhorte Paul, dans 2 Corinthiens 8:7. Et comme nous donnons, il ne faut jamais oublier que Christ a donné encore plus. « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches », nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 8:9. Car nous avons reçu Sa grâce qui n’a pas de prix.

C’est d’ailleurs ce que Paul dit aux Thessaloniciens, dans sa première lettre : « Paul, et Silvain, et Timothée, à l’Église des Thessaloniciens, en Dieu le Père, et en notre Seigneur Jésus-Christ. La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ. Nous rendons toujours grâces à Dieu pour vous tous, faisant mention de vous dans nos prières ; nous souvenant sans cesse, devant Dieu notre Père, des œuvres de votre foi, des travaux de votre charité, et de la fermeté de votre espérance, en notre Seigneur Jésus-Christ ; sachant, frères bien-aimés de Dieu, votre élection » (1 Thessaloniciens 1:1-4).

Ce sont les toutes premières paroles de Paul sous l’inspiration divine, et Paul a ainsi établi un modèle qu’il utiliserait par la suite dans toutes ses épîtres. Il commence sa salutation par une prière implicite dans laquelle la grâce et la paix, envoyées par Dieu le Père, ainsi que par Son Fils Jésus-Christ, seraient reçues par ceux à qui Paul écrivait. Vous noterez que la grâce précède toujours la paix dans ses salutations, parce que l’individu doit recevoir la grâce de Dieu avant d’expérimenter la paix de Dieu. Cette emphase sur la grâce, qui précède tout ce que Paul pouvait écrire à l’Église, ou à son pasteur, confirmait la grande importance de cette grâce divine.

N’oublions jamais que la grâce est la première essence du salut et devient la substance vitale dans la vie du chrétien. Les Thessaloniciens étaient déjà sauvés par la grâce au travers de la foi, mais maintenant la grâce de Dieu leur Père, et de Jésus-Christ leur Seigneur, devenait un trait de vie dans leur conduite personnelle. Spécialement dans leurs comportements avec d’autres, à qui Dieu manifesterait Sa grâce, au travers eux. Paul terminait chaque épître avec une prière implorant que la grâce du Seigneur soit avec chacun qui lirait son message.

Finalement, les dernières de ses paroles inspirées, écrites à son jeune disciple Timothée, alors qu’il était en prison, furent : « Le Seigneur Jésus-Christ soit avec ton esprit ! La grâce soit avec vous ! Amen » (2 Timothée 4:22). La vie de chaque véritable chrétien, doit commencer, continuer et se terminer par la grâce soutenante du Sauveur. En effet, les toutes dernières paroles révélées par Dieu Lui-même dans les Saintes Écritures sont : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (Apocalypse 22:21). En tant que Ses enfants, remercions Dieu pour Sa grâce magnifique.

Toutefois, le juste vivra par la foi. Ceci nous est confirmé dans Habaquq 2:4 lorsqu’il déclare : « Voici, l’âme de celui qui s’élève n’est pas droite en lui ; mais le juste vivra par sa foi. » Ce grand principe, « le juste vivra par la foi », était l’Écriture qui a tellement enflammé l’âme de Martin Luther qu’il est devenu le père de la Réforme. Ces mêmes paroles sont citées trois fois dans le Nouveau Testament. Le terme juste veut dire justifié ou droit. Dieu nous déclare qu’un individu peut vivre justifié par sa foi. La nature de cette foi est clarifiée par trois déclarations.

Paul nous dit ceci, dans Romains 1:16-17 : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. » Le terme « de foi en foi » veut dire du commencement de la foi en Lui, jusqu’à la fin de la foi en Lui, et le contexte nous indique ici la fondation de la foi, qui : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans Ses ouvrages » (Romains 1:20).

Pareillement, dans Hébreux 10:36-39, où nous découvrons : « Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse. Car encore un peu, bien peu de temps, et celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point. Or, le juste vivra par la foi ; mais, si quelqu’un se retire, mon âme ne prend point de plaisir en lui. Pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour le salut de leur âme. »

Ensuite, Paul note que l’élément de base particulier qui constitue la foi est une création spéciale, car : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). L’autre endroit se trouve dans Galates 3:10-14 où nous voyons : « Mais tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi, sont sous la malédiction, puisqu’il est écrit : Maudit est quiconque ne persévère pas à faire toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi ! Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident ; parce que : Le juste vivra par la foi. Or, la loi ne justifie pas par la foi ; mais elle dit : L’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles. Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ;) afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis. »

« Sachant que l’homme est justifié non par les œuvres de la loi, mais par la foi en Jésus-Christ, nous avons nous-mêmes cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ, et non par les œuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi » (Galates 2:16). « Or, les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n’est pas dit : Et à ses postérités, comme s’il s’agissait de plusieurs ; mais comme d’une seule : Et à ta postérité, qui est Christ. Voici donc ce que je dis : Quant au contrat que Dieu a auparavant confirmé en Christ, la loi, qui n’est venue que quatre cent trente ans après, n’a pu l’annuler, pour abolir la promesse. Car, si l’héritage vient de la loi, ce n’est plus de la promesse. Or, Dieu l’a donné gratuitement à Abraham par la promesse » (Galates 3:16-18).

« Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:8-9).




D.535 – Une grande lumière dans les ténèbres

Par Joseph Sakala

Dans Esaïe 9:1-2, nous lisons : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, et la lumière a resplendi sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort. Tu as multiplié la nation ; tu as augmenté sa joie ; ils se réjouissent devant toi, comme on se réjouit dans la moisson, comme on s’égaie en partageant le butin. » Ce beau verset est cité dans le Nouveau Testament en tant que Prophétie messianique qui fut accomplie lorsque Jésus est venu dans le monde. Il est né à Bethléem, a grandi dans la ville de Nazareth et a vécu ensuite à Capernaüm.

Dans Matthieu 4:13-17, nous apprenons que : « ayant quitté Nazareth, il vint demeurer à Capernaüm, ville proche de la mer, sur les confins de Zabulon et de Nephthali ; en sorte que fut accompli ce qui avait été dit par Ésaïe le prophète en ces termes : Pays de Zabulon et de Nephthali, sur le chemin de la mer, au-delà du Jourdain, Galilée des gentils ! Le peuple qui était assis dans les ténèbres, a vu une grande lumière ; et la lumière s’est levée sur ceux qui étaient assis dans la région et dans l’ombre de la mort. Dès lors Jésus commença à prêcher et à dire : Repentez-vous ; car le royaume des cieux est proche. »

C’était la région jadis occupée par les dix tribus du nord d’Israël, mais qui fut dévastée par l’invasion des Assyriens alors que ce Royaume du Nord fut amené en captivité. Cette région demeura, pendant des siècles, dans les ténèbres spirituelles, même après le retour de Juda qui fut amené également en captivité à Babylone, pour revenir ensuite. Mais Christ est venu, et : « Dès lors Jésus commença à prêcher et à dire : Repentez-vous ; car le royaume des cieux est proche » (Matthieu 4:17). Ainsi, le ministère public de Jésus a débuté dans ce territoire de ténèbres. Dans Jean 1:5, 9-11, nous découvrons : « Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue … La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. »

Donc, partout où Christ Se manifeste, la lumière paraît aussi, car Il est la lumière. Christ a quitté le ciel pour descendre sur la terre disant, dans Hébreux 10:8 : « Ayant dit plus haut : Tu n’as point voulu de victime, ni d’offrande, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, (choses qui sont offertes selon la loi :) et tu n’y as point pris plaisir ; il ajoute ensuite : Voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté. » Cette étonnante volonté de Dieu : « a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile, pour lequel j’ai été établi prédicateur, et apôtre, et docteur des Gentils », nous déclare Paul, dans 2 Timothée 1:10-11.

Et pourtant, tragiquement : « la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises » (Jean 3:19-20). Mais à ceux qui cherchent la lumière : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12).

Donc : « la promesse qu’il nous a faite, c’est la vie éternelle. Je vous ai écrit ces choses au sujet de ceux qui vous séduisent. Mais l’onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseignés » (1 Jean 2:25-27).

La première petite épître de Jean nous offre un trésor de moyens qui nous fournissent les preuves de la réalité du changement spirituel invisible qui s’opère en vous par cette nouvelle vie. Cette réalité nous est donnée par deux moyens, un fondé sur nos expériences personnelles et l’autre fondé sur notre perception intellectuelle. Voici une courte liste des preuves de changement spirituel par nos expériences personnelles :

L’obéissance aux commandements de Dieu. « C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:2-6 ).

Dans 1 Jean 2:13-14 : « Pères, je vous écris, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Jeunes gens, je vous écris, parce que vous avez vaincu le malin. Petits enfants, je vous écris, parce que vous avez connu le Père. Pères, je vous ai écrit, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Jeunes gens, je vous ai écrit, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin. »

Par l’expérience, l’apôtre nous déclare, dans 1 Jean 2:18-19 : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. »

L’ignorance du monde en ce qui concerne ce qui arrivera à ceux qui appartiennent à Christ. « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:1-2).

Dans 1 Jean 3:6-8, l’apôtre nous confirme que : « Quiconque demeure en lui, ne pèche point ; quiconque pèche, ne l’a point vu et ne l’a point connu. Petits enfants, que personne ne vous séduise : celui qui pratique la justice, est juste comme lui-même est juste. Celui qui commet le péché, est du diable ; car le diable pèche dès le commencement. Or, le Fils de Dieu a paru pour détruire les œuvres du diable. »

Maintenant, regardons ce qu’i1 nous déclare, dans 1 Jean 3:16-19 : « Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. Or, celui qui aurait des biens de ce monde, et qui, voyant son frère dans le besoin, lui fermerait ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeurerait-il en lui ? Mes petits enfants, n’aimons pas de paroles ni de la langue, mais en action et en vérité. Car c’est en cela que nous connaissons que nous sommes de la vérité, et que nous assurerons nos cœurs devant lui. »

Dans 1 Jean 4:13-16, nous lisons : « En ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit. Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde. Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. »

Et finalement : « Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:2-5).

Voici maintenant quelques preuves intellectuelles, par lesquelles nous savons que nous avons confiance en Lui :

Dans 1 Jean 2:20-21, l’apôtre nous déclare : « Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. Je vous ai écrit, non que vous ne connaissiez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et parce que nul mensonge ne vient de la vérité. »

N’oublions jamais la sainteté de Jésus. « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui » (1 Jean 2:28-29).

« Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu » (1 Jean 3:1).

Nos corps éternels seront comme le corps de Christ. « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2).

Haïr un frère ou une sœur sera comme devenir un meurtrier. 1 Jean 3:15 nous dévoile que : « Quiconque hait son frère est un meurtrier ; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. »

1 Jean 5:13 : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. » Donc, les Écritures nous annoncent déjà que nous avons la vie éternelle.

Nous avons l’assurance d’appartenir à Dieu. 1 Jean 5:19 : « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. » 1 Jean 5:20 : « Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. »

Ces révélations sont données principalement aux croyants afin de les rassurer dans leurs cœurs et dans leurs esprits quant à leur sécurité en Christ. La liste que Jean nous donne ici n’a pas la prétention d’être complète, mais seulement de porter notre attention sur l’évidence qui ressort de ces paroles. Donc, lorsque vous compterez vos bénédictions, pensez également à celles qui sont mentionnées ici. Car il y a une pénalité pour l’incrédulité. « Or, je veux vous rappeler, à vous qui l’avez su une fois, que le Seigneur ayant délivré le peuple du pays d’Égypte, détruisit ensuite ceux qui ne crurent pas », nous déclare le frère de Christ, dans Jude 1:5. C’est le premier exemple fourni par Jude à ceux qui refuseront de réagir à la gracieuse provision de Dieu.

Israël fut témoin de miracles étonnants et de quelques jugements publics, avant même que les douze espions fussent envoyés pour parcourir et scruter la terre promise. Par exemple, la Pâque fut un événement merveilleux, car Dieu y exprima le salut par Sa main puissante au bénéfice de ceux qui ont obéi, mais Il manifesta également un jugement rapide sur ceux qui refusèrent. L’exode d’Israël de l’Égypte fut unique. Non seulement Dieu avait enrichi la nation en une seule journée, mais Dieu a également démontré Sa puissance énorme en ouvrant la Mer Rouge pour Son peuple, et en détruisant l’armée de Pharaon. Tout le monde en Israël en fut témoin. Tous ont visuellement expérimenté la puissance de Dieu.

Sur leur chemin vers le Mont Sinaï, l’eau amère de Marah fut rendue buvable même après leurs plaintes continuelles. Le miracle quotidien de la manne leur fut donné pour les nourrir, et Dieu fit jaillir de l’eau du rocher afin de les désaltérer ; ainsi, Sa grâce se voyait partout. Même lorsque la nation arriva à la montagne sainte et que les Dix Commandements furent donnés à la vue de tous, en l’absence de Moïse, Israël s’est rebellé par la célébration du veau d’or. Le jugement de Dieu a été rapide et des milliers de gens ont péri. Mais la nation n’avait toujours pas appris sa leçon.

Même après avoir eu un regain de foi, pendant qu’ils donnaient de leurs biens et qu’ils bâtissaient et dédicaçaient le tabernacle afin de pouvoir adorer leur Dieu. Après tout cela, Moïse envoya douze hommes pour espionner la terre promise. Lorsque la nation refusa d’avoir confiance en Dieu, Il condamna à mourir dans le désert chacun de ceux qui avaient vingt ans et plus, sauf Caleb et Josué. Dieu leur dit : « Vos cadavres tomberont dans ce désert ; et tous ceux d’entre vous qui ont été dénombrés, selon tout votre nombre, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, vous tous qui avez murmuré contre moi, vous n’entrerez pas au pays au sujet duquel j’ai levé ma main, jurant de vous y faire habiter ; excepté Caleb, fils de Jephunné, et Josué, fils de Nun. Mais j’y ferai entrer vos petits enfants, dont vous avez dit qu’ils y seraient une proie ; et ils connaîtront le pays que vous avez méprisé. Mais vos cadavres, à vous, tomberont dans ce désert » (Nombres 14:29-32).

« Car nous connaissons celui qui a dit : A moi appartient la vengeance ; je rendrai la pareille, dit le Seigneur. Et ailleurs : Le Seigneur jugera son peuple. C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:30-31). Mais regardons ensemble la belle promesse que le prophète Esaïe nous rend compte : « En ce jour-là, le Seigneur étendra encore une fois la main pour racheter les restes de son peuple, qui seront réchappés de l’Assyrie, de l’Égypte, de Pathros, de Cush, d’Élam, de Shinear, de Hamath et des îles de la mer. Il élèvera un étendard vers les nations ; il recueillera les exilés d’Israël, et rassemblera les dispersés de Juda, des quatre bouts de la terre. Alors la jalousie d’Éphraïm disparaîtra, et les oppresseurs seront retranchés de Juda ; Éphraïm ne sera plus jaloux de Juda, et Juda n’opprimera plus Éphraïm » (Esaïe 11:11-13).

Le grand prophète Esaïe a vécu durant la période où les dix tribus du nord d’Israël furent amenées en captivité par les Assyriens et environ cent ans avant que la nation de Juda soit amenée en exil par les Babyloniens. Malgré cela, dans l’une des prophéties les plus remarquables de la Bible, Esaie a promis que son peuple reviendrait un jour à Jérusalem, afin de rebâtir la ville et reconstruire un temple. Dans Esaïe 44:26-28, nous lisons : « Qui confirme la parole de mon serviteur, et accomplis le conseil de mes envoyés ; qui dis de Jérusalem : Elle sera habitée, et des villes de Juda : Elles seront rebâties, et je relèverai leurs ruines ; qui dis à l’abîme : Sois desséché, et je tarirai tes fleuves ! Qui dis de Cyrus : Il est mon pasteur, il accomplira toute ma volonté, en disant à Jérusalem : Sois rebâtie, et au temple : Tu seras fondé ! »

« Afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses. Cieux, répandez la rosée d’en haut, et que les nues fassent pleuvoir la justice ! Que la terre s’ouvre, et produise le salut, et qu’elle fasse germer la justice ! Moi l’Éternel, j’ai créé cela, » nous déclare Esaïe 45:6-8. Et Dieu a même nommé le futur empereur de la Perse, Cyrus, chef de la nation qui succèderait à l’Assyrie et à Babylone comme la puissance dominante de la terre.

Ce grand roi a rempli la prophétie d’Esaie environ 175 ans après qu’elle ait été donnée. « La première année du règne de Cyrus, roi de Perse, afin que la parole de l’Éternel, prononcée par Jérémie, fût accomplie, l’Éternel réveilla l’esprit de Cyrus, roi de Perse, qui fit publier par tout son royaume, et même par écrit, un édit portant : Ainsi a dit Cyrus, roi de Perse : L’Éternel, le Dieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre, et lui-même m’a ordonné de lui bâtir une maison à Jérusalem, qui est en Juda. Qui d’entre vous est de son peuple ? Que son Dieu soit avec lui, et qu’il monte à Jérusalem qui est en Juda, et qu’il rebâtisse la maison de l’Éternel, le Dieu d’Israël ; c’est le Dieu qui est à Jérusalem. Et quant à tous ceux qui restent, en quelque lieu qu’ils séjournent, que les gens du lieu les assistent, d’argent, d’or, de biens et de bétail, outre ce qu’on offrira volontairement pour la maison du Dieu qui est à Jérusalem » (Esdras 1:1-4).

Mais Esaie a non seulement prophétisé le retour initial de l’exil, il a également prévu que dans un avenir rapproché, Dieu dirait de Cyrus : « Il est mon pasteur, il accomplira toute ma volonté, en disant à Jérusalem : Sois rebâtie, et au temple : Tu seras fondé ! » (Ésaïe 44:28). Ce passage ne prophétise rien d’autre que le retour glorieux du Messie pour régner sur toute la terre. « On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. En ce jour-là, le rejeton d’Isaï sera comme un étendard dressé pour les peuples ; les nations se tourneront vers Lui, et sa demeure sera glorieuse. En ce jour-là, le Seigneur étendra encore une fois la main pour racheter les restes de son peuple, qui seront réchappés de l’Assyrie, de l’Égypte, de Pathros, de Cush, d’Élam, de Shinear, de Hamath et des îles de la mer » (Esaïe 11:9-11).

Mais Dieu les rassemblera des quatre coins de la terre. « Il élèvera un étendard vers les nations ; il recueillera les exilés d’Israël, et rassemblera les dispersés de Juda, des quatre bouts de la terre. Alors la jalousie d’Éphraïm disparaîtra, et les oppresseurs seront retranchés de Juda ; Éphraïm ne sera plus jaloux de Juda, et Juda n’opprimera plus Éphraïm » (Esaïe 11:12-13). Le prophète Esaie a ainsi prédit un plus grand retour d’exil, un rassemblement mondial d’Israël, bien avant le retour de Juda de la captivité babylonienne. Une telle information ne pouvait venir que de Dieu Lui-même.

Il y a ici une grande leçon pour les chrétiens de la nouvelle alliance qui ont oublié que Satan n’avait pas négligé ces nouveaux convertis : « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. Or, je veux vous rappeler, à vous qui l’avez su une fois, que le Seigneur ayant délivré le peuple du pays d’Égypte, détruisit ensuite ceux qui ne crurent pas ; et qu’il retient par des chaînes éternelles dans les ténèbres, pour le jugement du grand jour, les anges qui n’ont pas gardé leur puissance, mais qui ont quitté leur propre demeure » (Jude 1:4-6).

Le mot spécial choisi par le Saint-Esprit est très utile pour comprendre cet avertissement. L’expression « glissé parmi vous », en grec, fut traduit du mot pareisduno qui veut dire littéralement « se glisser à côté de quelqu’un ». Qu’est-ce qui pourrait être plus descriptif ? Ces gens s’introduisaient dans les assemblées et, aussitôt acceptés, transposaient la grâce de Dieu en convoitise incontrôlable, prétendant qu’elle était acceptable. Paul a utilisé une expression similaire lorsqu’il écrivit à Timothée au sujet des impies : « Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:5-7).

L’image implique la subtilité et l’habileté de ces impies à séduire des femmes par la sexualité, mais il y a une horrible conséquence à ce remplacement de la grâce de Dieu par la convoitise. L’apôtre Jude nous parle du terrible jugement du peuple d’Israël qui refusa de croire le bon compte-rendu de Josué et de Caleb lorsque les douze espions revinrent du pays de Canaan. Dieu détruisit ceux qui avaient accepté l’exposé des dix espions dissidents.

Même les anges déchus, qui gouvernèrent par la corruption le monde du temps de Noé, eurent leur jugement. Dans Genèse 6:1-5, nous lisons : « Or, quand les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils prirent des femmes d’entre toutes celles qui leur plurent. Et l’Éternel dit : Mon esprit ne contestera point dans l’homme à toujours ; dans son égarement il n’est que chair ; ses jours seront de cent vingt ans. Les géants étaient sur la terre, en ce temps-là, et aussi dans la suite, parce que les fils de Dieu venaient vers les filles des hommes, et elles leur donnaient des enfants : ce sont ces hommes puissants qui, dès les temps anciens, furent des gens de renom. Et l’Éternel vit que la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps. » Alors, Dieu venait d’annoncer qu’il ne restait que cent vingt ans avant le Déluge qui détruirait la race humaine, sauf Noé et sa famille.

L’apôtre Pierre abonde dans le même sens, dans 2 Pierre 2:1-3, lorsqu’il écrit : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point. » Avez-vous remarqué comment les prédicateurs se donnent, de nos jours, le titre de « docteur » pour mieux impressionner les gens ?

Sodome et Gomorrhe, Caen, Balaam et Coré sont tous cités en exemple par Jude pour ceux qui subissent un jugement sévère de la part de Dieu alors qu’en en sachant davantage, ils choisirent plutôt la rébellion contre le leadership de droiture du peuple de Dieu. Dieu ne prend pas à la légère ceux qui utilisent mal Ses instructions. « Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux », nous déclare Jésus, dans Matthieu 5:19. Après tout : « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai Ton Nom, à cause de Ta bonté et de Ta vérité ; car Tu as magnifiquement accompli Ta parole, au-delà de toute Ta renommée », déclare David, dans Psaume 138:2.

Revenons à Genèse 1:5 où : « Dieu nomma la lumière, jour ; et il nomma les ténèbres, nuit. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le premier jour. » Plusieurs personnes, de nos jours, professant croire en la Bible, ont fait des compromis avec la philosophie évolutionniste qui domine notre société, en acceptant de prêter au mot « jour » la signification d’ères géologiques. Ce système interprète la durée des roches et des fossiles selon une période de temps supposée de 4,6 milliards d’années en ce qui concerne la terre, et d’environ un million d’années d’évolution quant à la vie des premiers humains. Afin de justifier ce compromis, ils disent que le mot « jour », dans la description de la création, correspond sûrement à des ères géologiques, arguant que le mot hébreu « jour » (yom) ne veut pas nécessairement dire une journée solaire.

Ah oui !? car dans Genèse 1, Dieu savait que les philosophes païens de l’antiquité tenteraient d’injecter une distorsion dans le compte-rendu de la création, en y insérant de longues périodes de leur évolution panthéiste. Comme dans les anciennes cosmogonies babyloniennes, égyptiennes, grecques et autres ! Donc, Dieu a pris grand soin de définir Ses termes ! Dieu a appelé la lumière jour. Et ce fut la première journée avec son soir et son matin. Et toutes les journées subséquentes ont suivi le même modèle, une période de noirceur (nuit), suivie d’une période de lumière (jour). Il n’y a aucune possibilité que cette définition puisse accommoder une ère géologique. Ceci est la première référence au « jour » ou « yom » dans la Bible par Dieu, notre Créateur.

Cela devrait régler la question pour quelqu’un qui croit véritablement à la Bible. Un individu peut décider de croire aux géologues évolutionnistes s’il le désire, au lieu de croire Dieu, mais il pourrait au moins laisser Dieu parler pour Lui-même. Dans Exode 31:17, Dieu dit : « C’est un signe entre moi et les enfants d’Israël à perpétuité ; car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, mais au septième jour il a cessé et s’est reposé. » Dieu a créé la terre pendant six jours, et non en six âges.

« Tout cela afin de donner la connaissance du salut à Son peuple, dans la rémission de leurs péchés, par les entrailles de la miséricorde de notre Dieu, par lesquelles le soleil levant nous a visités d’en haut ; pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, et pour conduire nos pas dans le chemin de la paix, » nous écrit Luc, au sujet de Jésus, dans Luc 1:77-79. Jésus est le nom magnifique donné par Zacharie au Sauveur, alors qu’il était rempli du Saint-Esprit et prophétisait. Dans la même prophétie, Zacharie dit : « Et toi, petit enfant, tu seras appelé le prophète du Très-Haut ; car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour préparer ses voies » (Luc 1:76). À peine six mois plus tard, Jésus naissait.

Le mot grec, traduit ici par « soleil levant », est défini ainsi une seule fois parce qu’il se réfère métaphoriquement à l’endroit où le soleil se lève chaque jour et qui est habituellement traduit « Orient ». Il est quand même intéressant qu’il soit utilisé trois fois dans le récit des mages. Dans Matthieu 2:1-2, nous lisons : « Jésus étant né à Bethléhem, de Judée, au temps du roi Hérode, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le Roi des Juifs qui est né ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer … Alors Hérode, ayant appelé en secret les mages, s’informa d’eux exactement du temps auquel avait paru l’étoile. Et les envoyant à Bethléhem, il leur dit : Allez, et informez-vous exactement du petit enfant, et quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’y aille aussi, et que je l’adore. Eux donc, ayant entendu le roi, s’en allèrent ; et voici, l’étoile qu’ils avaient vue en Orient allait devant eux, jusqu’à ce qu’étant arrivée sur le lieu où était le petit enfant, elle s’y arrêta. Or à la vue de l’étoile ils furent remplis d’une très grande joie. Et étant entrés dans la maison, ils trouvèrent le petit enfant, avec Marie sa mère, et se prosternant devant lui ils l’adorèrent ; et ouvrant leurs trésors, ils lui présentèrent des dons, de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Puis, ayant été divinement avertis par un songe de ne pas retourner vers Hérode, ils se retirèrent en leur pays par un autre chemin » (Matthieu 2:7-12). Avez-vous remarqué que le bébé, qui s’était sauvé avec ses parents, était devenu « un petit enfant » ? Donc, le voyage des mages a pris un certain temps. Et l’étoile qui se déplaçait devant eux était, en réalité un ange.

Il n’y a pas d’autre soleil levant convenablement présagé, ici. Plusieurs années plus tard, les femmes, qui avaient regardé le Seigneur Jésus Se faire crucifier et ensevelir, retournèrent à Son sépulcre afin de L’oindre avec des épices douces. « Et elles vinrent au sépulcre de grand matin, le premier jour de la semaine, comme le soleil venait de se lever. Et elles disaient entre elles : Qui nous ôtera la pierre de l’entrée du sépulcre ? Et ayant regardé, elles virent que la pierre avait été ôtée ; or, elle était fort grande. Puis, étant entrées dans le sépulcre, elles virent un jeune homme assis du côté droit, vêtu d’une robe blanche ; et elles furent épouvantées. Mais il leur dit : Ne vous effrayez point ; vous cherchez Jésus de Nazareth qui a été crucifié ; il est ressuscité, il n’est point ici ; voici le lieu où on l’avait mis. Mais allez, dites à ses disciples et à Pierre qu’il vous devance en Galilée ; vous le verrez là, comme il vous l’a dit » (Marc 16:2-7).

Néanmoins, il y aura un autre grand lever du soleil prédit par Malachie 4:1-3 : « Car voici, le jour vient, ardent comme un four : tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront comme du chaume, et ce jour qui vient les embrasera, a dit l’Éternel des armées, et ne leur laissera ni racine ni rameau. Mais pour vous, qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice, et la santé sera dans ses rayons, et vous sortirez et bondirez comme les veaux d’une étable. Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que je prépare, a dit l’Éternel des armées. »

Et Celui qui a déclaré Lui-même, dans Jean 8:12 : « Je suis la lumière du monde », reviendra un jour et remplacera le soleil dans la Nouvelle Jérusalem. Il n’y aura plus besoin de lever du soleil après cela. Car : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:5).




D.534 – Mariage – physique vs spirituel

Par Joseph Sakala

Il y a tellement à découvrir sur Dieu et Sa création que tous les hommes de science ne pourraient jamais arriver à tout percevoir de leur vivant. Pourtant, ceux qui aiment Dieu ont eu la promesse de l’éternité afin de pouvoir vérifier la complexité de Sa création. Le roi David nous exhorte à rêver en ce sens en nous révélant que : « Notre Seigneur est grand, et d’une grande puissance ; son intelligence est infinie » (Psaume 147:5). L’apôtre Paul nous exhorte pareillement en disant : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10).

Quel merveilleux paradoxe que de voir la futilité des hommes à rechercher, sans aucun succès, les choses mêmes que Dieu offre gratuitement à ceux qui veulent faire Sa volonté ! « O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! », déclare Paul, dans Romains 11:33. Pourtant, Paul, dans Éphésiens 3:8, se sentait confortable à dire : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ. » Toutefois, nous reconnaissons que : « Les choses cachées appartiennent à l’Éternel notre Dieu, mais les choses révélées sont pour nous et pour nos enfants à jamais, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi » (Deutéronome 29:29).

Une des réalités les plus tristes au sein de notre monde moderne, c’est que plusieurs promoteurs de la pensée moderne furent eux-mêmes élevés dans un milieu chrétien où ils furent exposés dès leur enfance aux vérités des Écritures. Des témoignages innombrables existent où des professeurs athées ont enseigné aux étudiants universitaires à douter et, finalement, à rejeter les croyances que leurs parents leur ont inculquées et qui leur ont sans doute cité ces paroles de Salomon : « Garde-toi, mon fils, d’écouter les conseils qui pourraient te détourner des paroles de la sagesse. Un témoin pervers se moque de la justice, et la bouche des méchants se repaît d’iniquité. Les jugements sont préparés pour les moqueurs, et les coups pour le dos des insensés » (Proverbes 19:27-29).

Ces universitaires connaissaient les commandements à suivre sans peut-être accepter les raisons de les mettre en pratique. Mais il est également possible que ces foyers « chrétiens » ne mettent pas assez d’emphase sur la nécessité de se conduire selon les enseignements de Dieu. La responsabilité première des parents fut pourtant d’établir un héritage divin au sein d’une famille divine, en enseignant la Parole de Dieu de façon à ce que les enfants chérissent ces vérités, et de conserver ce dépôt en fuyant les discours vains et profanes.

Une manière efficace d’enseigner à nos enfants serait de les ramener constamment aux principes positifs de base, plutôt que de leur citer seulement les côtés négatifs. Notre enseignement devrait toujours trouver son fondement dans la Parole, afin que nos enfants prennent les bonnes décisions lorsqu’ils auront quitté le foyer familial. Les meilleures instructions sont disponibles à perpétuité dans les Saintes Écritures. « Car l’Éternel donne la sagesse ; de Sa bouche procèdent la connaissance et l’intelligence. Il réserve le salut à ceux qui sont droits, et il est le bouclier de ceux qui marchent en intégrité » (Proverbes 2:6-7).

Imaginez quelle richesse nous est disponible dans les Écritures et dont la majorité des humains se privent en voulant agir selon leur propre pensée. Considérons le cas du mariage, qui fut créé par Dieu, mais dont les hommes se sont appropriés et qu’ils ont manipulé comme bon leur semblait. Paul avait fondé une congrégation dans la ville païenne de Corinthe, et il devait leur enseigner la vérité sur le mariage et la raison pour laquelle Dieu l’avait créé. Du côté spirituel, Dieu avait créé le mariage pour Se former une grande Famille spirituelle qu’Il voulait bénir pour l’éternité.

Alors, dans Genèse 2:20, nous voyons Adam qui donna des noms à toutes les bêtes et aux oiseaux des cieux, et à tous les animaux des champs ; mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui. « Et l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish). C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (vs 21-24).

Donc, dans les générations suivantes, l’homme devait quitter son père et sa mère pour s’attacher à sa femme – pas ses femmes – et ils allaient devenir une seule chair, manière polie de dire qu’ils allaient avoir des relations sexuelles ensemble. Alors, nous voyons que, dès le début, le mariage était une belle création faite par Dieu pour Se former cette grande famille physique qu’Il convertirait ensuite en famille spirituelle. Mais l’homme et la femme ont désobéi à Dieu et ont prouvé qu’ils aimaient mieux obéir à Satan qu’à Dieu, et Dieu les a laissé constater par eux-mêmes si la connaissance du bien et du mal leur serait bénéfique.

Nous connaissons la vérité sur ce qui est arrivé à nos premiers parents par la suite. Tout ce que leurs mains ont touché a tourné en confusion. Même leur mariage n’était plus aussi heureux par la suite, car Satan s’est organisé pour le dépouiller de son bonheur. Et il en fut ainsi jusqu’à présent. Cependant, Dieu n’a pas oublié Son Plan de Se former une Famille, mais Dieu devait envoyer un Sauveur – Jésus – pour convertir seulement ceux que Dieu appellerait, selon Sa volonté. D’ailleurs, Jésus Lui-même a déclare ceci : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par Lui, vient à Moi. Ce n’est pas que personne ait vu le Père, si ce n’est Celui qui vient de Dieu ; Celui-là a vu le Père » (Jean 6:44-46).

Jésus nous annonce plusieurs vérités dans ce merveilleux verset. D’abord que Jésus provenait du trône même de Son Père, et ensuite, que nulle autre personne n’avait accès au ciel. Car, dans Jean 3:13, Jésus nous annonce que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel ». Alors, d’où vient cette prédication qu’on pourrait y aller après notre mort ? Ne vient-elle pas de Satan qui a déjà voulu y monter et installer son royaume au-dessus de celui de Dieu ? Quel orgueilleux ! Dans Esaïe 14:12-14, Dieu le questionne : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. »

Satan fut banni du Ciel et abattu à terre, et depuis ce temps, ses ministres prêchent la possibilité que les hommes puissent y monter. Mais Paul nous confirme que c’est impossible, car, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ : « Que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:15-16). Mais revenons au mariage où, de Corinthe, une ville païenne, les nouveaux convertis avaient questionné Paul, car certains étaient déjà à leur septième ou huitième mariage.

Alors, Paul leur écrit : « Pour ce qui est des choses dont vous m’avez écrit, il est bon à l’homme de ne point toucher de femme. Toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari. Que le mari rende à sa femme ce qu’il lui doit ; et que la femme agisse de même envers son mari. La femme n’est point maîtresse de son propre corps, mais c’est le mari ; de même aussi, le mari n’est point maître de son propre corps, mais c’est la femme. Ne vous privez point l’un de l’autre, si ce n’est d’un consentement mutuel, pour un temps, afin de vaquer au jeûne et à la prière ; et ensuite, retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence » (1 Corinthiens 7:1-5).

Certains ministres ont accusé Paul d’être contre le mariage ! Les versets plus hauts prouvent justement le contraire. Paul tente même de rétablir le plaisir dans les relations sexuelles entre mari et femme en leur déclarant que ni le mari ni la femme ne sont maîtres de leurs corps, et de ne pas se priver l’un de l’autre, à moins d’un consentement mutuel, pour prier et pour jeûner, et revenir ensuite ensemble, de peur que Satan ne les tente par leur incontinence. Satan n’aime pas les bons mariages où les époux s’aiment et règlent leurs problèmes avec Dieu, mais il se plaît à les ruiner, si les gens ne font pas attention.

Ce qui amène ces ministres à penser que Paul était contre le mariage, c’est probablement le fait qu’ils ignorent le contexte dans lequel Paul a écrit sa lettre. À cette époque, l’Église vivait de graves persécutions et les chrétiens étaient parfois martyrisés. Les apôtres ont écrit plusieurs fois qu’ils pensaient que le retour de Christ était imminent. Peut-être valait-il mieux ne pas s’engager dans le mariage au milieu des persécutions. Celles-ci ont duré longtemps, mais, au fil des siècles, les choses se sont peu à peu calmées. Donc, Paul n’était pas contre le mariage ; il voulait simplement éviter que l’on vive des misères. N’oublions pas qu’il a déjà écrit : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons … Défendant de se marier » (1 Timothée 4:1 et 3). Donc, l’apôtre Paul n’était certainement pas contre le mariage.

Néanmoins, Paul ne veut pas non plus forcer les gens à se marier. « Or, je dis ceci par condescendance, et non pas par commandement. Car je voudrais que tous les hommes fussent comme moi ; mais chacun a reçu de Dieu un don particulier, l’un d’une manière, l’autre d’une autre » (vs 6-7). Le mot « condescendance », ici, vient du grec suğgnōmē qui signifie « permission, concession ». Cependant, dans 1 Corinthiens 7:8-11 : « Je dis donc à ceux qui ne sont point mariés, et aux veuves, qu’il leur est avantageux de demeurer comme moi. Mais s’ils manquent de continence, qu’ils se marient ; car il vaut mieux se marier que de brûler [d’envie ou de désir]. Quant à ceux qui sont mariés, je leur prescris (non pas moi toutefois, mais le Seigneur) que la femme ne se sépare pas de son mari ; (et si elle se sépare, qu’elle demeure sans se remarier, ou qu’elle se réconcilie avec son mari) et que le mari ne quitte point sa femme. »

Ces convertis recevaient une instruction claire et nette au sujet de leur mariage, tel que Dieu l’avait créé. Les deux membres du couple font partie de l’Église, là où il n’y a pas de divorce. Les deux disposent des outils spirituels nécessaires pour rétablir leur mariage s’il y a des conflits (le Saint-Esprit, les enseignements bibliques et pastoraux, etc.). Si le conflit est vraiment trop grave, qu’ils se séparent, mais sans avoir l’idée de se remarier ailleurs, ce qui constituerait un adultère.

Ensuite, Paul s’adresse à une autre catégorie de couples et va expliquer comment régler le problème entre une personne convertie mariée avec une personne non convertie. Regardez bien ce que Paul dit, dans 1 Corinthiens 7:12-14 : « Mais je dis aux autres (moi et non le Seigneur) : Si quelque frère a une femme incrédule, et qui consente à demeurer avec lui, qu’il ne la quitte point ; et si quelque femme a un mari incrédule, et qui consente à demeurer avec elle, qu’elle ne le quitte point. Car le mari incrédule est sanctifié par la femme ; et la femme incrédule est sanctifiée par le mari ; autrement, vos enfants seraient impurs, au lieu qu’ils sont saints maintenant. »

L’instruction que donne Paul ici est un peu différente de celle qu’il a donnée auparavant au couple de convertis. Et pour bien comprendre la pensée de Paul, il est nécessaire de saisir le contexte dans lequel elle a été écrite. Les membres de l’Église primitive recevaient des enseignements de la part des apôtres et des pasteurs concernant les paroles de Christ et, à de nombreuses reprises, on leur disait que, s’ils étaient dans le monde, ils ne faisaient pas partie du monde ; qu’ils ne devaient pas participer au monde ; qu’ils ne devaient pas s’associer aux gens du monde, etc.

Il était donc normal que les nouveaux convertis qui entraient dans l’Église et qui étaient mariés avec une personne qui n’était pas convertie aient eu le réflexe de croire qu’elles étaient obligées de quitter leur conjoint non converti. Cela devait en chagriner plusieurs qui aimaient leur conjoint. La formulation de l’apôtre Paul nous le confirme et cela vient éclairer un passage qui a donné des maux de tête à bien des théologiens.

Remarquez bien ce que Paul dit : « Si quelque frère a une femme incrédule, et qui consente à demeurer avec lui, qu’il ne la quitte point » (1 Corinthiens 7:12). Dans la Bible King James anglaise, le mot « consente » est traduit par « be pleased » et les deux proviennent du mot grec original suneudokeō qui signifie littéralement « penser bien ensemble », « être content ensemble ». Paul recommandait de ne pas briser un mariage où les deux conjoints étaient heureux de vivre ensemble. Mais, alors que Paul signifiait : « Vous n’êtes pas obligés de vous séparer », il y a trop de pasteurs d’églises qui préconisent plutôt : « Vous êtes obligés de ne pas vous séparer ». Ce n’est pas la même chose et ça a brisé des vies de convertis qui ont cru devoir demeurer avec un conjoint hostile et violent. Paul n’interdisait pas aux convertis de se séparer d’une personne non convertie et violente qui ne tient pas ses engagements maritaux, il encourageait plutôt les convertis à demeurer avec une personne heureuse de rester avec la personne convertie.

De plus, la personne non convertie, mais non hostile, devient sanctifiée aux yeux de Dieu à cause de la personne convertie. Et même, Paul dit ensuite qu’il y a de bonnes chances que l’exemple de la personne convertie influence la non convertie qui peut venir à Dieu par la suite comme nous allons le voir plus loin. Si seulement les parents peuvent sauver leur mariage à cause des enfants, même dans un couple où l’un n’est pas converti, aux yeux de Dieu, les enfants sont sanctifiés. Car Dieu promet une bénédiction dans un cas pareil sur les enfants. Mais qu’arrive-t-il si l’incrédule où le non converti veut absolument se séparer ?

Regardons ce que Paul déclare à ceux-là, dans 1 Corinthiens 7:15-17 : « Que si l’incrédule se sépare, qu’il se sépare ; le frère et la sœur ne sont pas assujettis [liés] dans ce cas ; mais Dieu nous a appelés à la paix. Car que sais-tu, femme, si tu ne sauveras point ton mari ? Ou que sais-tu, mari, si tu ne sauveras point ta femme ? Au reste que chacun marche selon que Dieu lui a départi, et selon que le Seigneur l’a appelé. C’est là ce que j’ordonne dans toutes les Églises. » Comment une femme convertie, qui est mariée avec un non converti violent, qui la bat régulièrement, peut-elle vivre en paix selon l’appel de Dieu ? Le frère ou la sœur converti(e) n’est plus assujetti (lié) au non converti.

Paul fut instruit par Jésus après que Jésus soit retourné au Ciel, alors qu’il était en Arabie. Donc, Paul avait sûrement reçu cette instruction, qui s’ajoutait à l’adultère, comme cause de divorce. Mais regardez ce qui arrive à ceux qui sont mariés. « La femme est liée à son mari par la loi tout le temps qu’il est en vie ; mais si son mari meurt, elle est libre de se remarier à qui elle veut, seulement que ce soit selon le Seigneur. » (1 Corinthiens 7:39). Un tel remariage sera béni à la condition que le ou la converti(e) se remarie selon le Seigneur, c’est-à-dire, avec une autre personne convertie à Dieu.

Cependant, que dit Jésus au sujet du mariage ? Dans Matthieu 19:3-9 : « Des pharisiens y vinrent aussi pour le tenter, et ils lui dirent : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour quelque sujet que ce soit ? Et il leur répondit : N’avez-vous pas lu que Celui qui créa, au commencement, fit un homme et une femme ; et qu’il dit : A cause de cela l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce que Dieu a joint, que l’homme ne le sépare donc pas. Ils lui dirent : Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de donner une lettre de divorce à la femme et de la répudier ? Il leur dit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; mais il n’en était pas ainsi au commencement. Mais je vous dis que quiconque répudiera sa femme, si ce n’est pour cause d’adultère, et en épousera une autre, commet un adultère ; et celui qui épousera celle qui a été répudiée, commet aussi un adultère. »

Jésus S’adressait à des pharisiens non convertis. Pourtant, Jésus a insisté sur cette vérité : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). L’apôtre Pierre a abondé dans le même sens quand il a déclaré : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).

Alors, d’où vient cette « vérité » disant que Jésus n’est pas le seul qui puisse sauver ? Le témoignage de Jésus ne peut être plus simple à comprendre ! Même aux philosophes sceptiques d’Athènes, Paul a déclaré : « Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme [Jésus] qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:30-31).

Mais qu’en est-il du mariage spirituel entre Jésus et Son Église qui se prépare pour le recevoir lors de Son avènement ? Dans Éphésiens 5:21-27, nous pouvons lire : « Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur, parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs propres maris en toutes choses. Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. »

Voilà, dans un simple passage, une préparation spirituelle des femmes et des maris pour accueillir Jésus lors de Son avènement. Cette fois, Jésus S’en vient pour la noce avec Son Église, et regardez comment l’Église doit se préparer spirituellement pour la purification par l’eau de Sa Parole. Jésus S’est livré Lui-même pour Son Église afin de la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. Jésus vit déjà en nous par Son Esprit et, contrairement à certains qui voudraient faire de ce mariage un mariage physique, il n’en est pas question. Ceci est un mariage spirituel où Ses Élus seront prêts pour enseigner les rescapés de la Troisième Guerre Mondiale, et leur montrer ce qu’ils n’ont jamais reçu comme instruction dans les différentes églises. Le mariage physique n’est, en quelque sorte, que l’ombre du mariage spirituel. À preuve, il disparaîtra aussitôt que l’Église sera présentée à Jésus, lors de la Noce de l’Agneau.

Il existe plusieurs autres vérités au sujet desquelles Dieu nous exhorte de ne pas être ignorants. Comme par exemple, dans 1 Corinthiens 12:1, Paul déclare : « Pour ce qui est des dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance ». Au verset 3, Paul ajoute : « C’est pourquoi je vous déclare qu’aucune personne qui parle par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus est anathème, et que personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, si ce n’est par le Saint-Esprit. » Paul nous dévoile en toute simplicité qu’il est impossible pour quelqu’un de déclarer Jésus anathème, tout en prétendant être chrétien. Il va jusqu’à nous dire que celui qui dit que Jésus est le Seigneur, ne le fait pas de son propre chef, sans être poussé par le Saint-Esprit.

Paul dit : « Je connais un homme en Christ, qui, il y a plus de quatorze ans, fut ravi jusqu’au troisième ciel ; (si ce fut dans le corps, je ne sais ; si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait.) Et je sais que cet homme (si ce fut dans le corps ou si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait) fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles ineffables, qu’il n’est pas possible à l’homme d’exprimer. Je puis me glorifier d’être cet homme-là ; mais je ne me glorifierai pas de moi-même, sinon dans mes infirmités » (2 Corinthiens 12:2-5). Dans ce songe, Paul reçut des instructions qui ne lui étaient pas possible d’exprimer au moment de son épître aux Corinthiens.

Ces paroles prophétiques lui furent données pour sa compréhension sous l’inspiration de Jésus. Toutefois, le processus ne s’arrête pas là. « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Ce passage est le plus formel sur l’inspiration du contenu de la Bible. Cette confirmation répudie explicitement tous les faux concepts conçus par les hommes, inventés pour s’esquiver de cette doctrine vitale. Elle répudie la théorie de l’inspiration humaine qui prétend que ceux qui ont écrit la Bible reçurent la même qualité d’inspiration que nos bons écrivains de bouquins. Pourtant, le passage biblique indique clairement que « Toute l’Écriture est divinement inspirée » et non comme provenant d’une source humaine.

Or : « Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:24). C’est ainsi que nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, car Jésus vit en nous par Son Esprit. Combien d’individus connaissez-vous qui se posent vraiment les questions suivantes : « Pourquoi suis-je né ? Quelle est le but de mon existence ? Qu’arrivera-t-il après ma mort ? »

N’ayant pas les réponses à ces questions, bon nombre se tournent vers les écrits des philosophes et des sages du monde. Pourtant, la réponse à toutes ces questions se trouve dans un livre que très peu de gens consultent. Nous allons toutefois sonder ce livre pour savoir ce que Dieu veut nous donner comme instruction. Dans Marc 10:6, nous lisons : « Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux seront une seule chair ; ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme ne sépare donc point ce que Dieu a joint » (Marc 10:6-9). Ces paroles de Jésus devraient régler, une fois pour toutes, les interrogations controversées qui existent depuis le temps de la création des humains. D’abord, Jésus dit bien : « au commencement de la création ».

Vous avez subséquemment deux témoignages, ici. Celui de Dieu confirmant une création par opposition à ceux qui prêchent une théorie humaine sur l’évolution. La Parole de Dieu réfute la parole des sages de ce monde. Or, les sages tiennent mordicus à leur « vérité » tout en rejetant la Parole de Dieu. Saviez-vous que la majorité du monde accepte la vérité des sages, et fait passer Dieu pour menteur ? Mais cette même Parole de Dieu nous informe que, lorsque nous sommes en face de deux « vérités » contradictoires, pouvons-nous croire un homme ? Paul nous dit : « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4).

Ensuite, nous lisons dans Genèse 1:27 : « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » L’homme ne descend pas du singe ! Dieu nous a créés à Son image. Quand on rejette Dieu, on devient athée et, par le fait même, on rejette tout ce qui touche à un Dieu créateur.

Jésus est notre meilleur témoin pour affirmer qu’Il a créé l’homme et la femme et quelle était la raison de leur création. « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » (Ésaïe 45:18). Ce seul verset est une preuve irréfutable que Jésus notre Sauveur, n’était nul autre que Dieu le Père vivant dans une chair humaine, parmi les hommes, pour nous apporter le salut et l’immortalité. Il nous a ainsi ouvert la porte de Son Royaume, en tant que Ses enfants pour l’éternité.

Retournons au temps de Noé. Après le Déluge, regardons l’amour de Dieu manifesté envers les huit personnes qui devaient recommencer la multiplication des humains. Ayant passé l’éponge sur cette époque antérieure : « Dieu bénit Noé, et ses fils, et leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre » (Genèse 9:1). C’était le premier commandement de Dieu aux humains dans ce nouveau monde après le Déluge. Mais, en réalité, ce n’était qu’un renouvellement du commandement donné à Adam et Ève lorsque : « Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre » (Genèse 1:28). Donc, le premier ordre de Dieu aux humains était de se multiplier et de remplir la terre en la protégeant et en utilisant les poissons, les oiseaux et tous les animaux comme nourriture.

Mais il devait y avoir l’annonce de la future naissance de Jésus, qui fut également donnée à Joseph qui était fiancé à Marie. Cependant, lorsque Joseph a appris que Marie était enceinte, il voulut secrètement rompre les fiançailles. « Mais comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains point de prendre Marie pour ta femme ; car ce qui a été conçu en elle est du Saint-Esprit ; et elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. Or, tout cela arriva, afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait dit en ces termes par le prophète : Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie: DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:20-23).

Nous découvrons également que Marie était vierge. Alors, la conception de Jésus était une immaculée conception, car elle venait du Saint-Esprit. Elle ne procédait pas de la nature charnelle. Jésus n’a pas hérité de l’esprit physique que nous avons tous acquis à notre naissance. Son esprit était entièrement l’Esprit de Dieu. « Quand Joseph fut réveillé de son sommeil, il fit comme l’ange du Seigneur lui avait commandé, et il prit sa femme [Marie]. Mais il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eût enfanté son fils premier-né, et il lui donna le nom de JÉSUS » (Matthieu 1:24-25). Donc, Joseph n’a pas eu de relations sexuelles avec Marie jusqu’à ce qu’elle eût enfanté son fils premier-né. Même les bergers, qui avaient reçu cette nouvelle extraordinaire, étaient dans l’allégresse.

Si nous fixons notre attention uniquement sur la naissance de Jésus, nous risquons de passer par dessus la véritable raison de Sa naissance. Le processus naturel d’une naissance est une chose commune. Par contre, dans le cas de Marie : « L’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c’est pourquoi aussi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé le Fils de Dieu » (Luc 1:35). Ainsi : « La Parole [éternelle de Dieu] a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Donc : « Christ, destiné déjà avant la création du monde, [S’est] manifesté dans les derniers temps à cause de vous » (1 Pierre 1:20).

Dieu n’a pas voulu venir en toute puissance, mais en prenant un corps d’homme : « il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:7-8). Ah, si seulement les « savants » du monde qui prétendent que l’homme descend du singe, pouvaient lire ceci ! Voilà pourquoi il y a eu tant de réjouissance au ciel quand Dieu est venu sous forme d’un petit enfant.

Le souhait de voir la majorité des humains sauvés agit comme un remarquable motivateur chez le converti. C’était le but du ministère de Paul qui dit : « Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre » (1 Corinthiens 9:19). Toutefois, le plus grand motivateur de tous est l’amour de Christ. Pas notre amour, encore fréquemment faible à Son égard, mais plutôt Son amour pour nous. C’est la vigueur qui nous pousse à vivre, à aimer et à témoigner pour Lui.

Car Jésus nous a tant aimés que nous ne vivons plus pour nous, mais pour Lui, qui a donné Sa vie pour nous. Si Christ est mort pour tous, c’est que tous étaient morts à cause du péché. Alors, si nous vivons, c’est uniquement grâce à Jésus. « Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:20). Chaque vrai converti devrait alors attester sans crainte : « Car pour moi Christ est ma vie, et la mort m’est un gain » (Philippiens 1:21).

L’homme n’a rien créé et l’évolution encore moins, c’est d’ailleurs pourquoi les athées l’appèlent toujours « une théorie » plutôt qu’une vérité. C’est très significatif que tous ces versets mettent l’emphase sur les activités de Dieu en tant que Créateur, qui a fait davantage que de créer. Dans le premier chapitre de la Genèse, les deux activités sont mentionnées, pour arriver à la même conclusion : « Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé » (Genèse 2:2-3).

Ces activités sont presque synonymes puisqu’elles se rapportent aux activités divines. Car les trois actes de création sont : la création des éléments physiques du cosmos ; suivie de la vie biologique qui n’existe que sur la terre ; et finalement, la transmission de l’image même de Dieu dans Sa création humaine. Ces trois actes sont l’évidence de l’omnipotence de Sa Parole. Dieu est Celui qui a d’abord créé pour ensuite faire ce qu’Il désirait avec ce qu’Il a créé. Nous lui devons donc notre entière adoration en tant qu’Être omnipotent et omniprésent. Les athées évolutionnistes du monde devront l’apprendre un jour. Car une évolution sans organisation devient rapidement confusion. Et Dieu n’est pas un Dieu de confusion, mais de paix.

Tout croyant a la conviction de la présence du Saint-Esprit en lui. En effet, si cette conviction n’existe pas, il ne peut y avoir une véritable relation avec Dieu. Paul nous le confirme dans Romains 8:9, en disant : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. » Donc, si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ en lui, il ne peut même pas se déclarer chrétien. Car être chrétien veut dire appartenir à Christ ! Alors, qu’est-ce qui constitue le ministère de l’Esprit de Dieu dans nos vies ?

Le but de Dieu dans tout cela était de nous donner le salut. Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération spirituelle, qui nous octroya le renouvellement du Saint-Esprit qu’Il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur. C’est l’Esprit Lui-même qui rend témoignage à notre esprit que nous sommes présentement des enfants de Dieu. Alors, si quelqu’un est en Christ, il devient aussi une nouvelle créature. Les vieilles habitudes de notre vie antérieure sont finies et tout ce qui s’ajoute devient nouveau pour nous. Le Saint-Esprit procure l’énergie à notre esprit, nous dirigeant vers la vie éternelle dans l’immortalité, car l’Esprit nous guide dans la vérité. Il ne fait pas cela de son propre chef, mais il nous instruit selon le cœur de Dieu, qui lui commande comment nous instruire.

Il y aura toujours des gens qui rejetteront la Parole de Dieu et ne croiront pas à la possibilité d’une résurrection. « Mais quelqu’un dira : Comment les morts ressuscitent-ils ? Avec quel corps viennent-ils ? » Paul leur déclare : « Insensé, ce que tu sèmes ne prend point vie, s’il ne meurt auparavant. Et quant à ce que tu sèmes, tu ne sèmes pas le même corps qui doit naître, mais le grain nu, comme il se rencontre, de blé ou de quelque autre semence. Mais Dieu lui donne un corps comme il veut, et à chaque semence le corps qui lui est propre » (1 Corinthiens 15:35-38).

Notre corps actuel est sujet aux maladies et aux infirmités, mais ce ne sera pas le corps avec lequel nous ressusciterons. C’est Jésus qui va nous ressusciter et : « qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Dieu essuiera alors toute larme de nos yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses seront passées. Nous aurons l’immortalité dans une santé parfaite !

Voilà la connaissance qui nous est gratuitement disponible, si seulement nous prenons le temps d’accepter la vérité divine et de rejeter carrément toutes les « vérités mensongères » des intellectuels de ce monde. Quand Christ reviendra, toutes les nations de la terre seront sous Sa charge et seule la Parole de Dieu sera prêchée. C’est alors que la grande moisson des humains dont Jésus parlait commencera à se réaliser. Elle débutera dans le Millenium par l’enseignement des nations par les Élus de Dieu et se poursuivra lors de la deuxième résurrection, quand tous ceux qui n’ont pas reçu la vérité auront le privilège de connaître le véritable Évangile de Dieu, proclamé par notre Sauveur Jésus (Dieu dans la chair).

Alors, ce qui restera deviendra une grande Famille éternelle dans laquelle les Élus, ou les prémices de Jésus, seront les enseignants de l’Époux spirituel, pendant l’éternité : « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à Sa lumière, et les rois de la terre [les élus] y apporteront leur gloire et leur honneur » (Apocalypse 21:24). Il ne restera que la Famille Divine pour l’éternité.

Et pour les rebelles qui refusèrent toujours l’offre du salut jusqu’à la toute fin, Apocalypse 20:13-15 nous confirme : « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer [le séjour des morts] rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. [Notez bien que le Livre de Vie n’est plus ouvert.] Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » J’espère de tout cœur que personne parmi vous ne sera de cette résurrection.




D.533 – Fils de Dieu/Fils de l’homme

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 8:19-22, nous lisons : « Alors un scribe, s’étant approché, lui dit : Maître ! je te suivrai partout où tu iras. Et Jésus lui dit : Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. Et un autre de ses disciples lui dit : Seigneur ! permets que j’aille auparavant ensevelir mon père. Mais Jésus lui dit : Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts. » Il est intéressant de noter que malgré que Jésus enseignait qu’Il était l’unique Fils de Dieu, Il a souvent fait allusion à Lui-même en tant que Fils de l’homme. Pourquoi a-t-Il fait cela ? Parce qu’Il désirait que l’humanité comprenne Sa véritable manifestation en tant qu’Humain.

La première fois que ce terme est utilisé, c’est dans Psaume 8:3-5 où David déclare : « De la bouche des petits enfants et des nourrissons, tu tires ta louange, à cause de tes adversaires, pour réduire au silence l’ennemi et le rebelle. Quand je regarde tes cieux, l’ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as formées, je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? »

Bien que David ait pu penser, de façon générale, à tous les fils d’Adam, Paul applique ce passage spécifiquement à Christ lorsqu’il écrit : « Mais quelqu’un a rendu ce témoignage quelque part, en disant : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui, ou le fils de l’homme, que tu jettes les yeux sur lui ? Tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et tu l’as établi sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous » (Hébreux 2:6-9).

En effet, Christ est mort pour toute l’humanité afin de couronner de gloire et d’honneur ce Jésus, par une incarnation surnaturelle. En tant qu’homme parfait, sans péché, Jésus pouvait enfin nous présenter à Dieu. Ce qui était d’une importance vitale au sujet de Son incarnation est confirmé par Jean lorsqu’il déclare, dans 1 Jean 4:2-3 : « Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci ; tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. »

Il est évident que Satan et ses démons reconnaissent Christ en tant que Fils de Dieu, comme dans Matthieu 4:3 : « Et s’étant approché de lui, le tentateur lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. » Et dans Matthieu 8:28-29 : « Quand il fut arrivé à l’autre bord, dans le pays des Gergéséniens, deux démoniaques, étant sortis des sépulcres, vinrent à lui, si furieux que personne n’osait passer par ce chemin-là ; et ils se mirent à crier en disant : Qu’y a-t-il entre nous et toi, Jésus, Fils de Dieu ? Es-tu venu ici pour nous tourmenter avant le temps ? » Mais eux ne le reconnaissent pas comme le Fils de l’homme !

Cette répugnance semble caractériser toutes les philosophies occultes comme le mouvement Nouvel Âge, ainsi que les religions panthéistes anciennes et modernes. Elles parlent avec aisance de Christ comme d’un Esprit qui pourrait se poser sur certaines personnes comme par un genre de possession, ce qu’ils appellent « adombrement », mais refusent amèrement de reconnaître que l’homme-Jésus était aussi le Fils de l’homme, Dieu incarné. Finalement, l’on réalise bien que Jésus est devenu le Fils de l’homme par l’incarnation, et Il demeurera toujours le Fils de l’homme ! L’apôtre Jean l’a vu dans toute Sa gloire, tel que nous Le verrons durant toute l’éternité comme : « quelqu’un de semblable au Fils de l’homme, vêtu d’une longue robe, et ceint sur la poitrine d’une ceinture d’or » (Apocalypse 1:13). Jean : « regardait encore, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée quelqu’un assis qui ressemblait au Fils de l’homme, ayant sur sa tête une couronne d’or, et en sa main une faux tranchante » (Apocalypse 14:14).

Dieu : « ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:1-4).

Nous découvrons ici l’unique divinité du Fils de Dieu, par qui Jésus a, non seulement créé le monde, mais le soutient également par Sa Parole puissante. Notez que Jésus est identifié comme l’empreinte de la Personne de Dieu. Il n’y a rien de plus personnel que l’empreinte d’une personne. Donc, Jésus fut désigné l’héritier de tout ce qui existe. Ce chapitre nous démontre que le Fils de Dieu était reconnu même dans l’Ancien Testament, car, dans Psaume 2:7-12, nous pouvons lire : « Je publierai le décret de l’Éternel ; il m’a dit : Tu es mon fils ; aujourd’hui je t’ai engendré. Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage, et pour possession les bouts de la terre. Tu les briseras avec un sceptre de fer, tu les mettras en pièces comme un vase de potier. Maintenant donc, ô rois, ayez de l’intelligence ; recevez instruction, juges de la terre. Servez l’Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement. Rendez hommage au Fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, quand sa colère s’enflammera tout à coup. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! »

Et, dans Psaume 45:7, Dieu le Père déclare au Fils : « Ton trône, ô Dieu, demeure à toujours et à perpétuité ; le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. » Et, dans Psaume 102:26-29, nous lisons : « Tu as jadis fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais toi tu subsisteras ; ils vieilliront tous comme un vêtement ; tu les changeras comme un habit, et ils seront changés. Mais toi, tu es toujours le même, et tes années ne finiront point. Les enfants de tes serviteurs habiteront en repos, et leur postérité sera affermie devant toi. » Et finalement, dans Psaume 110:1 : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. »

Vous remarquerez également que Jésus est décrit comme étant la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne. Quelle belle description ! Jésus fut engendré par une conception miraculeuse dans le ventre d’une vierge afin que Son Père puisse Lui dire : « Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui ». Regardons ce qui fut dit de Jésus dans Actes 13:32-34 : « Et nous aussi, nous vous annonçons la bonne nouvelle que la promesse qui avait été faite à nos pères, Dieu l’a accomplie pour nous leurs enfants, lorsqu’il a suscité Jésus ; comme il est écrit dans le psaume second : Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Mais qu’il l’ait ressuscité des morts, de telle sorte qu’il ne retourne plus à la corruption, il en a parlé ainsi : Je vous tiendrai fidèlement les promesses sacrées faites à David. »

Regardons maintenant le beau témoignage qui Lui fut rendu par Paul, dans Romains 1:4-7, lorsqu’il déclara : « selon l’esprit de sainteté, déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection des morts, savoir, Jésus-Christ notre Seigneur, par qui nous avons reçu la grâce et l’apostolat, afin d’amener à l’obéissance de la foi en son nom toutes les nations ; du nombre desquels vous êtes aussi, vous qui avez été appelés par Jésus-Christ ; à tous les bien-aimés de Dieu, appelés et saints, qui sont à Rome ; la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! »

Et lorsque : « Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:16-17). Le Père venait de confirmer Jésus comme le Fils bien-aimé, en qui Il avait pris plaisir. Et dans Son amour infini : « Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. »

Ce salut fut cependant annoncé bien avant par Dieu le Père, dans Zacharie 9:9, où nous lisons : « Réjouis-toi avec transports, fille de Sion ! Jette des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ; il est juste et vainqueur, humble et monté sur un âne, sur le poulain d’une ânesse. » Cette merveilleuse prophétie annonçait l’arrivée du Messie, monté sur un âne, entrant à Jérusalem. Cette prédiction fut accomplie par Jésus lorsqu’Il entra à Jérusalem, le dernier dimanche avant Sa mort. « Or, tout ceci arriva, afin que ces paroles du prophète fussent accomplies : Dites à la fille de Sion : Voici ton roi qui vient à toi, débonnaire et monté sur un âne, sur le poulain de celle qui porte le joug » (Matthieu 21:4-5). Toutefois, cette prophétie est suivie d’une autre : « Et je retrancherai les chars d’Éphraïm, et les chevaux de Jérusalem, et l’arc de combat sera ôté. Il parlera de paix aux nations, il dominera d’une mer à l’autre, et du fleuve aux extrémités de la terre » (Zacharie 9:10).

Néanmoins, cette prophétie ne fut pas accomplie à ce moment-là. Il y a eu des guerres en divers endroits dans le monde pratiquement chaque année depuis ce premier avènement de Jésus. Malgré cela, Jésus reviendra et Il parlera de paix à toutes les nations de la terre. Il y eut un temps, au début du vingtième siècle, où les nations furent impliquées dans une grande guerre qui devait mettre un terme à toutes les guerres. Mais plusieurs autres guerres ont suivi la Première Guerre Mondiale, et le nom de la fête consacrée à sa commémoration fut changé pour honorer plutôt les vétérans qui ont combattu dans toutes les autres guerres qui ont suivi. Pourtant, il n’existe toujours pas de véritable paix sur la terre.

En effet, il ne peut y avoir de paix durable entre les hommes tant et aussi longtemps qu’il n’y a pas de paix entre les hommes et Dieu. Seul le Seigneur Jésus-Christ peut établir une telle paix, car Lui seul est le Prince de la Paix. Il a déjà payé le prix pour rendre une telle paix éternelle possible : « Et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:20).

Lors du grand jour où Jésus reviendra sur terre, les humains de toutes les nations seront étonnés, car : « Il fait cesser les combats jusqu’au bout de la terre ; il rompt les arcs et brise les lances ; il brûle les chars au feu. Cessez, dit-il, et reconnaissez que je suis Dieu ; je serai exalté parmi les nations, je serai exalté par toute la terre » (Psaume 46:10-11). C’est ainsi que : « L’arrogance des hommes sera humiliée, et la fierté des grands sera abaissée ; et l’Éternel sera seul élevé en ce jour-là, et toutes les idoles disparaîtront » (Ésaïe 2:17-18). Et nous Ses Élus nous aurons enfin notre cité permanente.

Dans Hébreux 13:13-15, Paul nous dit : « Sortons donc hors du camp, pour aller à Lui, en portant son opprobre. Car nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir. Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. » Il est vraiment intéressant de découvrir que les anciens explorateurs cherchaient continuellement un nouveau monde où ils pourraient établir une cité permanente pour le roi de leur pays d’origine. Le terme « nouveau monde » est habituellement associé aux trois parties du continent américain, celle du nord, celle du centre et celle du sud, ayant hérité du nom d’Amerigo Vespucci qui prétendait avoir été le premier à les découvrir.

Les historiens croient que c’est la raison principale pour laquelle les Amériques furent nommées d’après Amerigo Vespucci plutôt que Christophe Colomb. Pourtant, Colomb avait « découvert » quelques îles dans les Indes Occidentales, quelques années auparavant. En réalité, certains explorateurs nordiques et peut-être d’autres, avaient « découvert » ce nouveau monde plusieurs siècles avant ces deux messieurs, sans compter les « Indiens » américains qui étaient déjà établis dans ce monde nouveau pour les accueillir lors de leurs découvertes. Colomb a lui-même plusieurs lieux qui portent son nom. Pensons seulement aux villes de Columbus et de Columbia, ainsi que l’admirable Columbia River. Même l’Amérique elle-même fut appelée « Columbia » dans bon nombre de chansons et de poèmes.

Mais ce nouveau monde n’appartenait-il pas à notre Dieu qui l’avait créé et embelli afin d’accueillir ceux qui sont venu y demeurer ? Et ceux qui y sont venu et qui sont restés ont-ils été reconnaissants pour ce merveilleux cadeau reçu de la part du Créateur ? Rappelons-nous, cependant, qu’un nouveau monde s’en vient. À la nation d’Israël, constamment rebelle, Dieu avait prédit ceci, par la bouche de Son prophète : « C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, mes serviteurs mangeront, et vous aurez faim ; mes serviteurs boiront, et vous aurez soif ; voici, mes serviteurs seront dans la joie, et vous serez dans la confusion. Voici, mes serviteurs chanteront, de la joie qu’ils auront au cœur ; et vous, vous gémirez dans la douleur de votre cœur, et vous hurlerez dans le tourment de votre esprit ! Vous laisserez votre nom pour servir d’imprécation à Mes Élus ; et le Seigneur, l’Éternel te fera mourir ; mais il appellera Ses serviteurs d’un autre nom. Celui qui souhaitera d’être béni sur la terre, se bénira par le Dieu de vérité ; et celui qui jurera sur la terre, jurera par le Dieu de vérité ; car les détresses anciennes seront oubliées, et elles seront cachées à mes yeux. Car voici, je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se souviendra plus des choses passées, et elles ne reviendront plus en mémoire » (Ésaïe 65:13-17).

Jean, un prophète du Nouveau Testament, nous décrit cette merveilleuse époque que Dieu lui a accordé de voir dans une vision. Dans Apocalypse 21:1-5, Jean écrit : « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. »

Incontestablement, ce que Jean nous déclare ici est une des plus glorieuses promesses de la Bible. Imaginez, finies les souffrances, finis les deuils à cause de la perte d’un être cher, finis les cris d’angoisses de toutes sortes. Dans le monde actuel, chaque individu doit vivre des moments de deuil, de souffrance et de frayeur à des degrés variés, qui aboutissent à la mort. « Cependant Jésus a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités. Le châtiment qui nous apporte la paix, est tombé sur lui, et par Sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous, errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur Lui l’iniquité de nous tous. Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche. Il a été retiré de l’angoisse et de la condamnation ; et qui dira sa durée ? Car il a été retranché de la terre des vivants ; il a été frappé pour le péché de mon peuple » (Ésaïe 53:4-8).

Et finalement, Jésus a même enduré l’atroce souffrance de la mort sur la croix à notre place. En mourant, néanmoins, Christ a vaincu la mort par une résurrection afin de vivre éternellement. Dans Apocalypse 1:18, Jésus Lui-même nous rassure en déclarant : « J’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. » Il peut donc promettre à tous ceux qui mettent leur foi en Lui d’avoir un jour un corps glorieux et immortel qui ne mourra plus jamais. Mais comment peut-Il faire pareille chose ? « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux, d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21).

Dans 1 Corinthiens 15:51-53, Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. » Voilà le mystère expliqué, et qui n’est plus un mystère. Mais qu’en est-il de ceux que Dieu a appelés à Son service avant la première venue de Jésus, touchant l’annonce de cette merveilleuse promesse ? Dans Ésaïe 25:8-9, le prophète a écrit ceci : « Dieu détruira la mort pour jamais ; le Seigneur, l’Éternel, essuiera les larmes de tous les visages, et fera disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple ; car l’Éternel a parlé. Et l’on dira, en ce jour-là : Voici, il est notre Dieu ; nous avons espéré en lui, et il nous sauve. C’est l’Éternel ; nous avons espéré en lui : égayons-nous, et nous réjouissons de son salut ! »

Ésaïe fut inspiré d’écrire cela au-delà de 700 ans avant la naissance de Jésus. Cependant, c’est Pierre qui nous a transmis la nouvelle extraordinaire au sujet de ce Nouveau Monde que Dieu prépare pour Ses serviteurs. Dans 2 Pierre 3:8-9, il déclare : « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. » Et, dans 2 Pierre 3:13-14, il ajoute : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant Lui dans la paix. » Et tous ceux qui, par la foi, sont justifiés par Jésus demeureront éternellement sur cette nouvelle terre où la justice habitera.

Avant d’en arriver là, dans 1 Pierre 4:17-19, le chef des apôtres déclare : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? Et si c’est à grand-peine que le juste est sauvé, que deviendront l’impie et le pécheur ? Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien. » Alors que Pierre écrivait sa première épître, sa préoccupation primordiale était d’encourager les croyants à demeurer fermes, face aux nombreuses souffrances et aux épreuves parsemées sur leur chemin. Donc, à quatre occasions, il utilise l’expression « la fin » afin de centrer l’attention du lecteur sur la résolution finale de toutes choses. Une étude de ces situations nous donnera un bon aperçu du but réel de ce livre.

La première condition se situe au niveau de notre foi en l’avènement de Jésus-Christ : « Que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, [en] remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:8-9). « C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus-Christ ; comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois. Mais comme celui qui vous a appelés, est saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet il est écrit : Soyez saints, car Je suis saint » (vs 13-16). Nous devrions orienter complètement notre esprit sur l’ultime résolution de toutes nos épreuves.

Et cette occasion pourrait se produire en tout temps : « Car l’Évangile a été aussi annoncé aux morts [non convertis], afin que condamnés quant à la chair selon l’homme, ils vécussent quant à l’esprit selon Dieu. Au reste, la fin de toutes choses approche ; soyez donc sobres et vigilants dans les prières. Surtout ayez les uns pour les autres une ardente charité ; car la charité couvrira une multitude de péchés » (1 Pierre 4:6-8). Être sobres et vigilants veut simplement dire de rendre des jugements altruistes, fondés sur de bonnes décisions bibliques et non carrément sur nos émotions, ayant toujours l’éternité à l’esprit dans nos prières. Finalement, c’est notre texte du début qui nous situe dans le quatrième contexte du jugement. Le temps du jugement des chrétiens et des non chrétiens arrive à grand pas. Mais le jugement du peuple de Dieu est déjà commencé et, parfois, son déroulement n’est pas constamment plaisant ; il est néanmoins bénéfique. Car rappelons-nous que Dieu châtie continuellement en bon Père.

Son jugement sur les non convertis sera beaucoup plus sévère s’ils refusent inlassablement l’offre de la réconciliation avec Dieu par Jésus. Cette information devrait nous motiver vigoureusement dans notre propre ministère à prêcher aux non convertis. Donc, chaque converti a reçu des instructions de Jésus sur le travail consistant à répandre l’Évangile de l’établissement du Royaume de Dieu sur cette terre lorsque Jésus reviendra dans la gloire et en toute puissance.

En parlant du retour de Jésus, Zacharie 14:7-11 nous dit que : « Ce sera un jour unique, connu de l’Éternel ; il ne sera ni jour, ni nuit, mais sur le soir il y aura de la lumière. En ce jour-là, des eaux vives sortiront de Jérusalem, une moitié vers la mer d’Orient et l’autre moitié vers la mer d’Occident ; et ce sera en été comme en hiver. L’Éternel sera roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Éternel sera seul, et son nom seul. Et toute la terre deviendra comme la plaine, de Guéba jusqu’à Rimmon, au midi de Jérusalem ; et la ville sera élevée et demeurera en sa place, de la porte de Benjamin jusqu’au lieu de la première porte, jusqu’à la porte des angles, et de la tour de Hananéel jusqu’aux pressoirs du roi. On y habitera, et il n’y aura plus d’interdit ; mais Jérusalem demeurera en sûreté. » Malheureusement, ce n’est pas le cas aujourd’hui.

Peu importe les obstacles venant de tous côtés, Dieu ne peut être vaincu dans Son Plan de création pour la terre et pour Son peuple. Au commencement, Dieu était seul. Dans l’éternité il y aura un Dieu avec une famille immense qui sera composée de milliards d’individus immortels qui porteront tous Son nom. Dans l’attente de ce moment magistral, Dieu continue de travailler avec Ses futurs Élus en prêchant Son grand plan de réconciliation, tel que révélé dans Sa Parole. Dans le livre de l’Apocalypse, spécialement dans les deux derniers chapitres, nous sommes projetés dans une série de visions de gloires infinies montrant une terre renouvelée et purifiée sur laquelle notre Grand Créateur et Rédempteur viendra habiter éternellement avec Ses enfants glorifiés enfin devenus réellement à Son Image et à Sa Ressemblance.

Cependant, dans le dernier chapitre, nous avons des instructions finales de notre Seigneur afin de nous guider jusqu’à Son retour. Dans Apocalypse 22 :17, Jésus lance une invitation ouverte à l’humanité entière en disant : « Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement. » Ensuite, Jésus lance un dernier avertissement à ceux qui oseraient tordre Sa Parole afin de l’utiliser à leur profit. « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre, que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (vs18-19).

Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises. C’est un avertissement grave à tous ces ministres, pasteurs et apôtres autoproclamés qui s’enrichissent en prêchant les fables que le monde veut bien entendre. Inutile de jouer avec les énoncés de la Bible. Il n’y a de salut en personne, sauf par Jésus, la Parole vivante de Dieu. Ensuite, nous voyons une dernière promesse de Jésus : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! [Et l’apôtre Jean ajoute] : Oui, Seigneur Jésus, viens ! » (v. 20).

Voilà ce que nous attendons tous avec anticipation et avec joie. Finalement, le livre se termine par une dernière bénédiction, tout comme Paul l’a fait dans toutes ses épîtres. Que : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (v. 21).




D.532 – Christ, lors de la création

Par Joseph Sakala

Dans Proverbes 8:24-30, nous pouvons lire : « J’ai été engendrée lorsqu’il n’y avait point encore d’abîmes, ni de fontaines riches en eaux. J’ai été engendrée avant que les montagnes fussent assises, et avant les coteaux ; avant qu’il eût fait la terre, et les campagnes, et le commencement de la poussière du monde. Quand il agençait les cieux, j’y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l’abîme, quand il fixait les nuages en haut, quand il faisait jaillir les fontaines de l’abîme. Quand il imposait à la mer sa loi, afin que ses eaux n’en franchissent pas les limites, quand il posait les fondements de la terre, alors j’étais auprès de lui son ouvrière, j’étais ses délices de tous les jours, et je me réjouissais sans cesse en sa présence. »

Ce merveilleux chapitre contient une description de quelques-unes des œuvres de Dieu durant la semaine de la recréation, par la puissance de Christ. Alors que Dieu créait toutes choses, Christ Lui-même, personnifié par la Sagesse divine, la Parole de Dieu, parlait. Beaucoup de pasteurs d’églises ont utilisé ce passage pour prouver que Christ fut créé. Mais est-ce vrai ? D’abord, relisez le premier paragraphe pour découvrir que tout est au féminin, comme par exemple « son ouvrière, j’étais ses délices de tous les jours, et je me réjouissais sans cesse en sa présence ». Nous voyons très bien que Dieu parle de Sa Sagesse divine qui fut toujours avec Lui dans toutes Ses œuvres. Si la Sagesse de Dieu a toujours été avec Lui, la Sagesse est donc éternelle et n’a donc pas été « créée ».

En parlant de Sa Sagesse, nous découvrons que : « L’Éternel m’a possédée dès le commencement de ses voies, avant qu’il ne fît aucune de ses œuvres. J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, dès l’origine de la terre. » (Proverbes 8:22-23). La sagesse était là lorsque Dieu : « agençait les cieux, j’y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l’abîme » (Proverbes 8:27). Esaïe fut inspiré d’écrire : « N’aurez-vous point de connaissance ? N’entendrez-vous point ? Ne l’avez-vous pas appris dès le commencement ? N’avez-vous pas compris comment la terre fut fondée ? C’est Lui qui est assis au-dessus du globe de la terre, et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; c’est lui qui étend les cieux comme un voile, et les déploie comme une tente pour y habiter » (Esaïe 40:21-22).

Et lorsque Dieu parle des nuages, Il doit sûrement Se référer à Genèse 1:7 où : « Dieu fit l’étendue, et sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue, d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue ; et cela fut ainsi. » Et finalement, lorsque toute Sa recréation fut terminée, Dieu nous déclara : « Je trouvais ma joie dans le monde et sur la terre, et mon bonheur parmi les enfants des hommes » (Proverbes 8:31).

Dans toutes Son œuvre de création de toutes choses, le Seigneur Jésus nous affirme : « J’y étais ». Ceci nous assure sans aucun doute qu’au fil des âges à venir, Il sera toujours là. Ce remarquable huitième chapitre des Proverbes se termine avec une exhortation plus à point que jamais auparavant : « Heureux l’homme qui m’écoute, qui veille à mes portes chaque jour, et qui garde les poteaux de l’entrée de ma maison ! Car celui qui me trouve, trouve la vie, et obtient la faveur de l’Éternel ; mais celui qui m’offense fait tort à son âme. Tous ceux qui me haïssent, aiment la mort » (Proverbes 8:34-36).

Aux hommes qui étaient prêts à L’écouter, Jésus S’est mis à parler de Paix. Dans Zacharie 9:9-11, Jésus nous dit : « Réjouis-toi avec transports, fille de Sion ! Jette des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ; il est juste et vainqueur, humble et monté sur un âne, sur le poulain d’une ânesse. Et je retrancherai les chars d’Éphraïm, et les chevaux de Jérusalem, et l’arc de combat sera ôté. Il parlera de paix aux nations, il dominera d’une mer à l’autre, et du fleuve aux extrémités de la terre. Et pour toi, en vertu de ton alliance scellée par le sang, je retirerai tes captifs de la fosse où il n’y a point d’eau. »

Cette merveilleuse prophétie nous annonce la venue du Messie à Jérusalem : « Or, tout ceci arriva, afin que ces paroles du prophète fussent accomplies : Dites à la fille de Sion : Voici ton Roi qui vient à toi, débonnaire et monté sur un âne, sur le poulain de celle qui porte le joug. Les disciples s’en allèrent donc, et firent comme Jésus leur avait ordonné ; et ils amenèrent l’ânesse et l’ânon ; et ayant mis leurs vêtements dessus, ils l’y firent asseoir. Alors des gens, en grand nombre, étendaient leurs vêtements par le chemin ; et d’autres coupaient des branches d’arbres, et les étendaient sur la route ; et la multitude qui allait devant et celle qui suivait, criait, en disant : Hosanna au Fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les lieux très hauts ! » (Matthieu 21:4-9).

Mais la prophétie ne fut pas accomplie à ce moment-là, car nous avons continué à avoir des guerres en quelque part dans le monde pratiquement chaque année depuis la première venue du Messie. Cependant, le jour vient où Il parlera de paix à toutes les nations de la terre. Au début du vingtième siècle, le monde fut témoin d’une grande guerre qui devait mettre fin à toutes les guerres. Elle s’est terminée le 11 novembre 1918 et une grande fête de l’armistice fut établie. Est-ce que les guerres ont cessé ? Non ! Plusieurs autres guerres ont suivi ; alors, la signification du mot « armistice » fut changée pour inclure l’honneur fait aux vétérans qui avaient combattu dans toutes les guerres passées et ceux qui se battront dans les guerres futures. Malgré cela, il n’y a pas de véritable paix dans le monde.

Le fait demeure qu’il ne peut pas y avoir la paix entre les hommes, tant que les hommes ne trouveront pas la paix avec leur Créateur, Dieu. Seul le Seigneur Jésus-Christ peut apporter la paix, car Il est le Prince de la Paix (Esaie 9:5). En effet, Jésus a déjà payé la rançon pour faire de cette paix une paix éternelle. « Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:19-20).

Lors du grand jour où Jésus reviendra sur terre pour établir Son Royaume, David nous dit : « Venez, contemplez les exploits de l’Éternel, les ravages qu’il a faits sur la terre. Il fait cesser les combats jusqu’au bout de la terre ; il rompt les arcs et brise les lances ; il brûle les chars au feu » (Psaume 46:9-10). « Et l’arrogance des hommes sera humiliée, et la fierté des grands sera abaissée ; et l’Éternel sera seul élevé en ce jour-là » (Esaïe 2:17). Car c’est pour cette raison que Jésus est venu, puisque les hommes ne pouvaient pas apporter la paix sur la terre.

A cause de cela, Paul déclare aux Colossiens : « C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; de telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:9-14).

Dans cette prière, Paul recherchait, pour les chrétiens de Colosses, une pleine connaissance de la volonté du Père. Tandis qu’à Rome, Paul priait afin que les chrétiens soient remplis de joie et de paix. Dans Romains 15:13-14, Paul leur déclare : « Que le Dieu d’espérance vous remplisse donc de toute sorte de joie et de paix, dans la foi, afin que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit. Pour moi, frères, j’ai la persuasion que vous êtes pleins de bonté, remplis de toute connaissance, et capables de vous exhorter les uns les autres. »

Pour les Éphésiens, Paul priait : « Afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:17-19). Ensuite, il leur a dit : « Rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. Ne vous enivrez point de vin, qui mène au dérèglement ; mais soyez remplis de l’Esprit » (Éphésiens 5:16-18).

Aux Philippiens, Paul leur déclare : « Dieu m’est témoin, en effet, que je vous chéris tous d’une affection cordiale en Jésus-Christ. Et ce que je demande, c’est que votre charité augmente de plus en plus en connaissance et en toute intelligence ; pour discerner la différence des choses, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, Étant remplis par Jésus-Christ des fruits de la justice, à la gloire et à la louange de Dieu » (Philippiens 1:8-11).

Et finalement, aux Colossiens, Paul écrit : « Je veux, en effet, que vous sachiez combien est grand le combat que je soutiens pour vous, et pour ceux de Laodicée, et pour tous ceux qui ne m’ont jamais vu en personne. Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science. Je dis ceci, afin que personne ne vous abuse par des discours séduisants » (Colossiens 2:1-4).

Dans l’ensemble, toutes ces prières forment une description idéale d’un chrétien vraiment converti, un idéal pour lequel nous devrions tous prier, pour nous mêmes et pour les autres. « Pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ » (Éphésiens 4:12-15).

De plus en plus, nous remarquons que l’on nous présente un Christ sans puissance, genre de drogué avec des cheveux longs et dévirilisé. Car c’est la tendance, maintenant dans tout ce qui est enseigné, de voir cet air efféminé. Mais nous adorons l’Oint de Dieu. Le prophète Samuel nous cite une prophétie prononcée par Anne, sa mère : « L’Éternel appauvrit et enrichit, il abaisse et il élève ; il relève le pauvre de la poussière, il tire l’indigent du fumier, pour les faire asseoir avec les princes ; et il leur donne en héritage un trône de gloire ; car les colonnes de la terre sont à l’Éternel, et il a posé le monde sur elles. Il gardera les pieds de ses bien-aimés, mais les méchants périront dans les ténèbres ; car l’homme ne prévaudra point par sa force. Les adversaires de l’Éternel seront brisés ; des cieux il tonnera sur eux ; l’Éternel jugera les extrémités de la terre ; il donnera la force à son Roi, et il élèvera la corne de son Oint » (1 Samuel 2:7-10). Voilà le Christ que nous adorons.

C’est véritablement une prière remarquable, prononcée sous l’inspiration divine par Anne, en remerciement à Dieu pour la naissance miraculeuse de Samuel. La prière contient la première référence explicite au Messie dans la Bible. L’Oint, en hébreu, signifie Messie, équivalent au grec Christos ou Christ. La prière prophétique d’Anne prédit l’ultime exaltation du Messie au-dessus de tous les adversaires du Seigneur, jusqu’aux extrémités de toute la terre. Anne a également prophétisé la venue d’un Grand Roi. Pourtant, ceci fut rédigé pendant la période des Juges, bien avant que le peuple d’Israël commence à demander un roi.

En effet, cette prophétie tout entière est la première, parmi plusieurs prophéties similaires au travers de la Bible, qui dirige nos regards vers le ciel en vue du retour d’un Seigneur venant juger toutes les nations et détruire Ses ennemis, afin d’établir Son Oint en tant que Roi sur toute la terre. Il n’y a rien de comparable à cette prophétie dans les livres précédents de la Bible. Malgré cela, ce thème est souvent cité dans les Psaumes et dans les livres prophétiques, ainsi que dans le Nouveau Testament.

Par exemple, notez cette grande prophétie de David, dans Psaume 2:1-6 : « Pourquoi ce tumulte parmi les nations ? Et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont concertés ensemble contre l’Éternel et contre son Oint. Rompons leurs liens, disent-ils, et jetons loin de nous leurs cordes ! Celui qui est assis dans les cieux s’en rira ; le Seigneur se moquera d’eux. Alors il leur parlera dans sa colère ; il les épouvantera dans son courroux. Et moi, dira-t-il, j’ai sacré mon roi, sur Sion, ma montagne sainte. »

Et en voici une autre, dans Psaume 2:7-12, où nous pouvons lire : « Je publierai le décret de l’Éternel ; il m’a dit : Tu es mon fils ; aujourd’hui je t’ai engendré. Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage, et pour possession les bouts de la terre. Tu les briseras avec un sceptre de fer, tu les mettras en pièces comme un vase de potier. Maintenant donc, ô rois, ayez de l’intelligence ; recevez instruction, juges de la terre. Servez l’Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement. Rendez hommage au Fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, quand sa colère s’enflammera tout à coup. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! »

Il y a plusieurs prophéties similaires dans la Bible, mais il est très significatif que la première mention du Messie nous vienne des lèvres d’Anne, une mère humble et dévouée. Il serait bon que nous fassions une étude sur Anne. Dans I Samuel 1:1-5, nous lisons : « Il y avait un homme de Ramathaïm Tsophim, de la montagne d’Éphraïm ; son nom était Elkana, fils de Jéroham, fils d’Élihu, fils de Thohu, fils de Tsuph, Éphratien. Et il avait deux femmes ; le nom de l’une était Anne, et le nom de la seconde Péninna ; et Péninna avait des enfants, mais Anne n’en avait point. Or, cet homme montait de sa ville, tous les ans, pour adorer et pour sacrifier à l’Éternel des armées, à Silo ; et là étaient les deux fils d’Héli, Hophni et Phinées, sacrificateurs de l’Éternel. Et le jour qu’Elkana sacrifiait, il donnait des portions à Péninna sa femme, et à tous les fils et filles qu’il avait d’elle. Mais il donnait à Anne une portion double, car il aimait Anne ; mais l’Éternel l’avait rendue stérile. »

Néanmoins, Dieu a exaucé sa prière. « Et il arriva, dans le courant de l’année, qu’Anne conçut et enfanta un fils, et le nomma Samuel (Dieu a exaucé) ; car, dit-elle, je l’ai demandé à l’Éternel. Et Elkana, son mari, monta, avec toute sa maison, pour offrir à l’Éternel le sacrifice annuel, et son vœu. Mais Anne n’y monta pas ; car elle dit à son mari : Je n’irai point jusqu’à ce que l’enfant soit sevré ; alors je le mènerai, afin qu’il soit présenté devant l’Éternel, et qu’il y demeure à toujours. Et Elkana, son mari, lui dit : Fais ce qui te semble bon ; demeure jusqu’à ce que tu l’aies sevré. Seulement, que l’Éternel accomplisse sa parole ! Ainsi cette femme demeura, et allaita son fils, jusqu’à ce qu’elle l’eût sevré » (1 Samuel 1:20-23).

Ce nom magnifique, « l’Éternel des armées », paraît presque 240 fois dans la Bible, mais pour la toute première fois dans ce passage. Il est intéressant de noter également qu’Elkana, le père de Samuel, comprenait beaucoup mieux ce nom de Dieu que les deux fils méchants d’Héli le sacrificateur. À noter aussi que ce nom ne paraît qu’une seule fois dans le Nouveau Testament, et c’est dans Jacques 5:4 qui nous parle d’ouvriers opprimés. « Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, et dont vous les avez frustrés, crie ; et les cris des moissonneurs sont parvenus aux oreilles du Seigneur des armées. »

Le nom « Éternel des armées » est utilisé pour mettre de l’emphase sur la puissance de Dieu. Dans Psaume 103:19-22, nous lisons : « L’Éternel a établi son trône dans les cieux, et son règne a la domination sur tout. Bénissez l’Éternel, vous ses anges puissants en force, qui exécutez son commandement en obéissant à la voix de sa parole ! Bénissez l’Éternel, vous toutes ses armées, qui êtes ses serviteurs, et qui faites sa volonté ! Bénissez l’Éternel, vous toutes ses œuvres, dans tous les lieux de son empire ! Mon âme, bénis l’Éternel ! » Non seulement Dieu est-Il omnipotent et omniscient, mais Il dispose d’un grand nombre d’anges à Son service, comme nous le voyons dans Hébreux 12:22.

Occasionnellement, cette foule magnifique d’anges s’est manifestée aux hommes, comme lors de la naissance de Jésus, lorsqu’un ange est apparu aux bergers, dans Luc 2:11-14, pour leur annoncer : « C’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur, vous est né. Et ceci vous servira de signe : Vous trouverez le petit enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et au même instant il y eut avec l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu, dans les lieux très hauts ; paix sur la terre, bonne volonté envers les hommes ! »

Dieu a même établi une hiérarchie parmi ces anges, comme nous pouvons le voir dans Genèse 3:24, lorsque Dieu : « chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. » Ensuite, il y a : « Des séraphins [qui] se tenaient au-dessus de lui, et chacun d’eux avait six ailes : de deux ils couvraient leur face ; de deux ils couvraient leurs pieds ; et de deux ils volaient » (Esaïe 6:2). Il existe également des archanges, comme Michel que l’on découvre dans Jude 1:9 : « Or, Michel l’archange, lorsqu’il contestait avec le diable touchant le corps de Moïse, n’osa pas porter de sentence de malédiction ; mais il dit : Que le Seigneur te reprenne. »

Et n’oublions jamais l’archange qui est apparu à Zacharie, dans Luc 1:19 : « Et l’ange lui répondit : Je suis Gabriel, qui assiste devant Dieu ; et j’ai été envoyé pour te parler et t’annoncer ces bonnes nouvelles. » Cependant, le chef de cette armée d’anges est nul autre que Jésus Lui-même qui est apparu à Josué. « Or, il arriva, comme Josué était près de Jérico, qu’il leva les yeux et regarda, et voici, un homme se tenait debout, vis-à-vis de lui, son épée nue à la main. Et Josué alla vers lui, et lui dit : Es-tu des nôtres, ou de nos ennemis ? Et il répondit : Non, mais je suis le chef de l’armée de l’Éternel ; j’arrive maintenant. Et Josué tomba la face contre terre, se prosterna, et lui dit : Qu’est-ce que mon Seigneur dit à son serviteur ? Et le chef de l’armée de l’Éternel dit à Josué : Ôte tes souliers de tes pieds ; car le lieu où tu te tiens est saint. Et Josué fit ainsi » (Josué 5:13-15). Vous remarquerez que ce Personnage a permis à Josué de se prosterner devant Lui, ce que les anges n’ont pas le droit de permettre.

Nous avons découvert jusqu’ici que Dieu ne chôme pas, Il S’occupe toujours de Sa création, même si cette création s’approche à grand pas de ce qu’on pourrait appeler la catastrophe ou même le cataclysme des temps de la fin. Cependant, Dieu est continuellement en charge de sa Création. Dans 2 Pierre 2:4-6, nous lisons : « Car si Dieu n’a pas épargné les anges qui avaient péché, mais si, les ayant précipités dans l’abîme, liés avec des chaînes d’obscurité, il les a livrés pour y être gardés en vue du jugement ; et s’il n’a point épargné l’ancien monde, et s’il a préservé Noé, lui huitième, le prédicateur de la justice, lorsqu’il a envoyé le déluge sur le monde des impies ; et si, réduisant en cendres les villes de Sodome et de Gomorrhe, il les a condamnées à la destruction, les donnant en exemple à ceux qui vivraient dans l’impiété… »

Ces versets nous parlent très clairement de différentes sortes de bouleversements physiques terribles, qui étaient pourtant des jugements divins. Les désordres volcaniques, les feux du ciel versés sur les villes méchantes furent toutes des catastrophes. Le mot grec utilisé est katastrophe, d’où nous tirons le mot « catastrophe » et qui inclut les éruptions volcaniques, les tremblements de terre, les ouragans, les tsunamis, etc. Mais ces évènements sont de nature locale ou régionale et arrivent présentement de plus en plus souvent. Néanmoins, il y eut un événement unique dans toute l’histoire du monde. Lorsque Dieu déclencha le déluge sur un monde impie, le mot utilisé pour décrire cet événement fut kataklusmos, et ce mot, dans les Écritures, n’est jamais utilisé à part que pour décrire le terrible Déluge de la Genèse. Le mot français est « cataclysme ».

Dans 2 Pierre 3:5-7, nous lisons : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. » Il n’y a jamais eu un déluge comme ce Déluge qui a complètement recouvert les montagnes. Et toute vie terrestre a péri, sauf les huit personnes que Dieu voulait sauver et qu’Il a mises dans l’arche que Noé a construite.

Nous avons eu un seul cataclysme mondial dans le passé, mais un autre s’en vient : un feu intégral au lieu d’un Déluge mondial. Jésus a déclaré ceci, au sujet de l’enlèvement des Élus : « Mais comme il en était aux jours de Noé, il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme ; car de même qu’aux jours d’avant le déluge les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et donnaient en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et qu’ils ne connurent rien jusqu’à ce que le déluge vînt et les emporta tous ; il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront au moulin, l’une sera prise et l’autre laissée. Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra » (Matthieu 24:37-42).

Voilà les Paroles du Seigneur ; mais est-ce que les humains les ont écoutées ? Non, les humains se sont inventé des paroles qui sont politiquement correctes. Mais est-ce que la Bible accepte ces concepts modernes ? En réalité, la Parole de Dieu nous donne des instructions spécifiques sur les motifs derrière des idées aussi stupides. Être politiquement correct donne l’impression d’une bonne communication, mais elle ne fait que mélanger les mots et les phrases pour accommoder celui qui parle.

Le roi Salomon a écrit sur ce sujet dans le livre des Proverbes : « Écoutez, car je dirai des choses importantes, et j’ouvrirai mes lèvres pour enseigner ce qui est droit. Car ma bouche dit la vérité, et mes lèvres ont en horreur le mensonge. Toutes les paroles de ma bouche sont selon la justice ; il n’y a rien en elles de faux ni de trompeur. Toutes sont claires pour l’homme intelligent, et droites pour ceux qui ont trouvé la science » (Proverbes 8:6-9).

Cette instruction ne laisse aucune possibilité de remanier la vérité. La Bible ne laisse aucune ouverture pour des « redéfinitions » ou des pratiques défendues, mais elle parle très clairement du comportement de compromission, ainsi que des conséquences pour ceux qui l’approuvent. Dans Deutéronome 18:9-13, nous lisons : « Quand tu seras entré au pays que l’Éternel ton Dieu te donne, tu n’apprendras point à imiter les abominations de ces nations-là. Il ne se trouvera personne parmi toi qui fasse passer par le feu son fils ou sa fille ; ni devin, ni pronostiqueur, ni enchanteur, ni magicien, ni personne qui use de maléfices, ni personne qui consulte un sorcier, ni aucun diseur de bonne aventure, ni personne qui interroge les morts ; car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel, et c’est à cause de ces abominations que l’Éternel ton Dieu chasse ces nations de devant toi. Tu seras intègre à l’égard de l’Éternel ton Dieu. »

Dans le Nouveau Testament, Paul donne aussi instruction à ceux qui pensaient être politiquement corrects : « C’est déjà un défaut parmi vous, d’avoir des procès les uns avec les autres. Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt qu’on vous fasse tort ? Pourquoi ne supportez-vous pas plutôt du dommage ? Mais c’est vous-mêmes qui faites du tort, et vous causez du dommage, et même à vos frères ! Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous abusez point ; ni les impurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les larrons, ni les avares, ni les ivrognes, ni les médisants, ni les ravisseurs n’hériteront le royaume de Dieu. Or c’est là ce qu’étaient quelques-uns de vous ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu » (1 Corinthiens 6:7-11).

Au travers les siècles, cette instruction n’a pas changé. Notez les paroles des disciples lorsque Jésus leur parla : « Ses disciples lui dirent : Voici, maintenant tu parles ouvertement, et tu ne dis point de similitude » (Jean 16:29). Jésus enseignait aux Siens de toujours parler clairement : « Mais que votre parole soit : Oui, oui, Non, non ; ce qu’on dit de plus, vient du Malin » (Matthieu 5:37). Si nous sommes toujours intéressés par la façon dont nous communiquons, les paroles de David dans Psaume 19:13-15 devraient nous servir de prière, dans notre comportement quotidien : « Qui connaît ses fautes commises par erreur ? Pardonne-moi mes fautes cachées. Préserve aussi ton serviteur des péchés d’orgueil ; qu’ils ne dominent point sur moi ; alors je serai intègre et innocent de grands péchés. Que les paroles de ma bouche et la méditation de mon cœur te soient agréables, ô Éternel, mon rocher et mon rédempteur ! »

Nous ne devrions jamais nous laisser piéger dans l’atmosphère ambiguë d’aujourd’hui, ou avoir peur de proclamer la Parole de Dieu, parce que cela ne semblerait pas « politiquement correct » dans certaines circonstances. Il existe un esprit de colère dans le pays, et il se voit partout. Il existe de la colère lorsque nos élus n’accomplissent pas les promesses concernant la réforme des règlements et des lois qui affectent les travailleurs et les petits commerçants. Pourtant, c’est la raison même pour laquelle ils ont été élus. Le langage politique entre les parties au gouvernement est carrément enflammé, et les partis politiques opposés ne sont d’accord sur rien.

Pendant que cette situation frustrante se poursuit, l’hostilité qui en résulte est répandue dans les rues des villes du pays, par toutes sortes de manifestations et de révoltes. Les tensions raciales, les guerres entre religions et l’hostilité parmi les citoyens en sont la conséquence. Presqu’à chaque semaine, nous entendons parler d’un individu, avec l’envie de meurtre dans le cœur, entrer dans une assemblée d’église, une boîte de nuit, ou une salle de concert et tuer autant de personnes qu’il peut. Des fanatiques religieux ont utilisé des véhicules pour écraser des piétons innocents dans une rue achalandée, simplement pour se venger. Et les mesures de sécurité pour tenter d’empêcher d’autres attentats, quoique nécessaires, causent de l’irritation dans la vie quotidienne des gens.

Dans ces endroits, les corps policiers sont souvent critiqués parce qu’ils ne peuvent empêcher cette violence gratuite et sournoise. Alors, nous voyons la rage s’emparer des agresseurs, tout comme de ceux qui ont pour fonction de protéger la société, ainsi que de la population en général en ces temps troublants. Les causes de ces problèmes complexes sont nombreuses. Car elles sont enracinées dans le rejet des lois trouvées dans la Bible, ainsi que dans l’effet de l’influence du malin, que la Bible identifie comme l’Adversaire, ou Satan le diable, et qui se plaît à causer des conditions chaotiques un peu partout sur la terre. Le prophète Esaïe décrit le problème ainsi : « Leurs pieds courent au mal, et se hâtent pour répandre le sang innocent ; leurs pensées sont des pensées d’iniquité ; le ravage et la ruine sont sur leurs sentiers. Ils ne connaissent pas le chemin de la paix, il n’y a point de justice dans leurs voies ; ils se font des sentiers tortueux ; tous ceux qui y marchent ne connaissent point la paix ! » (Esaïe 59:7-8).

Néanmoins, pendant que cette attitude prévaut dans le monde, il y a une approche biblique que chaque personne pourrait utiliser afin d’apaiser la rage, le stress et l’anxiété qui en résultent. Proverbes 17:14 nous déclare : « Commencer une querelle c’est ouvrir un passage à l’eau ; avant qu’on en vienne à la dispute, retire-toi. » Et Proverbes 17:27 nous dit : « L’homme retenu dans ses paroles connaît la prudence, et celui qui est d’un esprit froid, est un homme entendu. » Le mot « froid » veut littéralement dire « cool » que le langage usuel a adopté de l’anglais.

Le roi David qui, au début, avait un caractère bouillant, est venu à réaliser ceci, lorsqu’il a écrit dans Psaumes 37:8-9 : « Réprime la colère, et laisse l’emportement ; ne t’irrite point pour mal faire. Car ceux qui font le mal seront retranchés, mais ceux qui s’attendent à l’Éternel posséderont la terre. » Son fils Salomon a donné cette instruction, dans Ecclésiaste 7:9 : « Ne te hâte point dans ton esprit de t’irriter ; car l’irritation repose dans le sein des insensés. » Lorsque le calme est requis, rappelez-vous que : « L’homme violent excite les disputes ; mais celui qui est lent à la colère apaise les querelles » (Proverbes 15:18).

Finalement, il est bon de savoir qu’il y a un temps pour se mettre en colère et être parfois indigné, mais il faut régler promptement et rationnellement la situation, et non la laisser mijoter afin qu’elle se transforme en rage. L’apôtre Paul nous a donné cette instruction, dans Éphésiens 4:26-27 : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche point sur votre colère ; et ne donnez point accès au diable. » Et, dans les versets. 31-32 : « Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ. »

Et afin de vous choisir de bons amis, consultez Proverbes 22:24-25 : « Ne sois point le compagnon de l’homme colère, et ne va point avec l’homme furieux ; de peur que tu n’apprennes ses voies, et qu’elles ne soient un piège pour ton âme. » Oui, Jésus fut là dès la création de toutes choses, mais Il a encore à surveiller tout ce qui se passe sur la terre, jusqu’au moment de Son retour où Il viendra régler, une fois pour toutes, tous les problèmes qui se sont accumulés tout au long des siècles.