D.531 – Le Père de la famille divine

Par Joseph Sakala

Dans Jacques 1:16-18, l’apôtre nous dit : « Mes frères bien-aimés, ne vous y trompez point ; toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures. » Dans ce passage nous découvrons ne serait-ce qu’un soupçon de deux grandes lois de la science. La première loi est la conservation de l’énergie, tandis que la deuxième loi est la détérioration de cette même énergie.

Le mot « variation » utilisé ici veut dire littéralement la « transmutation ». Tout comme Dieu est immuable, la totalité de Sa lumière créée est aussi conservée. La deuxième loi, cependant, nous indique que toute conversion de l’énergie devient également la raison de sa détérioration. L’entropie de l’univers augmente. L’entropie est l’action de « retourner » et nous vient de deux mots grecs, en et trope. L’entropie est une mesure de désorganisation, et son augmentation inexorable est le résultat de la malédiction que Dieu avait imposée à Sa création, suite à la rébellion de nos premiers parents. Ainsi, malgré la conservation de la totalité de l’énergie dans l’univers par la Première Loi, l’énergie disponible se détériore par la Deuxième Loi. Toutefois, Dieu Lui-même n’est pas lié par cette loi, qu’Il a imposée pendant un temps, à Sa Création.

Car, avec Dieu, il n’y a ni ombre de changement, ni retour « trope ». Dieu ne change pas et Son intention ne peut jamais être vaincue. Son intention est d’amener Sa création à Son but ultime, celle de Se former une Famille divine. « Car Dieu n’est point pour la confusion, mais pour la paix. Comme on le voit dans toutes les Églises des saints » (1 Corinthiens 14:33). Malgré que ces mots soient écrits pour maintenir le respect total au sein de l’Église, ils expriment quand même un principe général dans toute la création divine.

Dieu nous pose la question : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse ; mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique. Car partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble, et toute espèce de mal. Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix » (Jacques 3:13-18).

Regardez autour de vous ; ne trouvez-vous pas que nos vies naturelles semblent être perpétuellement bouleversées et dans la confusion, dans la détresse, dans le stress, et la source de nos problèmes ne peut venir que du malin ? Pourtant, nous, les convertis : « nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité. Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu », nous confirme Paul, dans 2 Corinthiens 4:2-4.

Le Seul qui peut nous apporter la Paix est l’Auteur de la véritable paix. « Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation ; ayant détruit en sa chair l’inimitié, la loi des préceptes, laquelle consistait en ordonnances ; afin qu’il formât en lui-même des deux un seul homme nouveau, après avoir fait la paix ; et qu’en détruisant lui-même l’inimitié, il réconciliât avec Dieu, par la croix, les uns et les autres en un seul corps. Et il est venu annoncer la paix, à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près ; car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit » (Éphésiens 2:13-18).

Jésus est l’Auteur de la paix, tout comme le diable est l’auteur de toute la confusion qui existe dans le monde. Notons quelques autres titres de notre grand Auteur de la paix. Dans Hébreux 13:20-21, nous lisons : « Or, que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle, vous rende accomplis en toute bonne œuvre, afin que vous fassiez sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen. »

Dans Esaïe 9:5-6, nous apprenons : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. » Jésus parut également comme Melchisédech à Abraham, comme on le voit dans Hébreux 7:2 : « A qui aussi Abraham donna la dîme de tout le butin. D’abord, Melchisédec signifie roi de justice, de plus, il était roi de Salem, c’est-à-dire, roi de paix. » Et, dans 2 Thessaloniciens 3:16, Jésus est appelé : « le Seigneur de paix. »

Il est le Dieu fort de la paix, car Il est notre paix. Un jour, Jésus nous déclara : « je retrancherai les chars d’Éphraïm, et les chevaux de Jérusalem, et l’arc de combat sera ôté. Il parlera de paix aux nations, il dominera d’une mer à l’autre, et du fleuve aux extrémités de la terre » (Zacharie 9:10). Lors de ce jour : « Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ! Amen » (Romains 16:20). Et Jésus le fera : « Pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à Son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela », nous assure Jésus, dans Esaïe 9:6.

En attendant ce merveilleux jour, Jésus nous a enseignés par tous Ses élus, dont Jude, en nous écrivant : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints » (Jude 1:3). Et pourquoi l’a-t-il fait ? « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:4). Et Satan poursuit son travail démoniaque jusqu’à ce jour.

Pourtant, le salut que nous prêchons est disponible à tous ceux qui le cherchent. Alors, pourquoi est-il si difficile d’attirer des élus vers Dieu présentement ? Jésus le savait et, dans Jean 6:44-45, Il a déclaré : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par Lui, vient à moi. » Regardons comment Dieu S’y est pris avec l’apôtre Pierre pour lui faire comprendre que le salut n’était pas réservé qu’aux Juifs, mais aux Gentils également.

Pierre nous déclare, dans Actes 11:5-10 : « J’étais en prière dans la ville de Joppe, lorsque étant ravi en extase, j’eus une vision ; je vis descendre du ciel un vase comme une grande nappe retenue par les quatre coins, et qui vint jusqu’à moi. Et l’ayant considéré avec attention, j’y vis les quadrupèdes de la terre, les bêtes sauvages, les reptiles et les oiseaux du ciel. Puis j’entendis une voix qui me dit : Pierre, lève-toi ; tue, et mange. Et je répondis : Non, Seigneur ; car jamais rien d’impur ni de souillé n’entra dans ma bouche. La voix me parla du ciel une seconde fois, et dit : Ne regarde pas comme souillé ce que Dieu a purifié. Et cela se fit jusqu’à trois fois, après quoi tout fut retiré dans le ciel. » Avec l’appel des Gentils, Paul aussi a changé sa façon de prêcher, car il voulait faire la volonté de Dieu.

Alors, dans Romains 14:11-18, Paul prêchait ainsi : « Car il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue donnera gloire à Dieu. C’est pourquoi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais jugez plutôt qu’il ne faut donner aucune occasion de chute, ni aucun scandale à son frère. Je sais, et je suis persuadé par le Seigneur Jésus, qu’il n’y a rien de souillé en soi ; néanmoins celui qui croit qu’une chose est souillée, elle est souillée pour lui. Mais si ton frère est affligé au sujet d’un aliment, tu ne te conduis plus selon la charité. Ne fais pas périr, par ton aliment, celui pour lequel Christ est mort. Que votre privilège ne soit donc point calomnié. Car le royaume de Dieu ne consiste ni dans le manger, ni dans le boire, mais dans la justice, la paix, et la joie par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière, est agréable à Dieu, et approuvé des hommes. »

Immédiatement après la Pentecôte, l’Église de Jérusalem a connu une croissance rapide de convertis, mais plusieurs étaient pauvres et avaient besoin d’aide. Le lien dans cette nouvelle Église était tellement fort que : « la multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme ; et personne ne disait que rien de ce qu’il possédait fût à lui ; mais toutes choses étaient communes entre eux. Et les apôtres rendaient témoignage, avec beaucoup de force, de la résurrection du Seigneur Jésus ; et une grande grâce était sur eux tous. Car il n’y avait aucun indigent parmi eux ; parce que tous ceux qui possédaient des terres ou des maisons, les vendaient, et apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu. Ils le mettaient aux pieds des apôtres ; et on le distribuait à chacun selon qu’il en avait besoin » (Actes 4:32-35).

Paul prêchait que le salut était disponible à tous. Dans Romains 1:16-17, il disait : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. » Personne n’est exclu de la possibilité du salut, sauf ceux qui refusent de croire que : « C’est Lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements » (1 Jean 2:2-3).

Car : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12). Donc, n’en cherchez pas un autre puisqu’il est devenu populaire aujourd’hui de prêcher un message modéré et édulcoré de l’Évangile, faisant de celui-ci un message optionnel ou personnel de croyance. Non ! C’est notre seul salut, et à Thomas : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais » (Jean 14:6-10).

C’est tout à fait naturel : « Car il est juste, devant Dieu, qu’Il rende l’affliction à ceux qui vous affligent, et le repos avec nous, à vous qui êtes affligés, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse ; lorsqu’il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans ses saints, et admiré dans tous ceux qui auront cru ; (car vous avez cru à notre témoignage) » (2 Thessaloniciens 1:6-10).

Les chrétiens de cette jeune Église à Thessalonique, après avoir accepté Christ, ont bientôt été sévèrement persécutés. « De sorte que nous nous glorifions de vous dans les Églises de Dieu, à cause de votre constance et de votre foi dans toutes les persécutions et dans les afflictions que vous endurez, ce qui est une preuve du juste jugement de Dieu, afin que vous soyez rendus dignes du royaume de Dieu, pour lequel vous souffrez » (2 Thessaloniciens 1:4-5). C’est que le Royaume de Dieu fut persécuté lorsque ces chrétiens étaient persécutés, et Dieu rendrait la pareille aux persécuteurs de ces pauvres gens. Les tribulations de ces convertis leur venaient des hommes, et ceux qui étaient troublés allaient recevoir le repos de Dieu.

Les Thessaloniciens devaient comprendre, cependant, que cette juste récompense devait se réaliser lors du retour de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils devaient résister à la tentation de remettre aux persécuteurs un pareil traitement lorsque l’opportunité se présentait. Car Jésus dit, dans Romains 12:19-21 : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien. » Ils devaient simplement continuer à endurer et à souffrir, afin que Dieu les juge dignes de leur appel.

« C’est pourquoi aussi, nous prions continuellement pour vous, que notre Dieu vous rende dignes de votre vocation, et qu’il accomplisse puissamment tous les desseins favorables de sa bonté, et l’œuvre de la foi ; afin que le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié en vous, et vous en lui, selon la grâce de notre Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ », leur dit Paul, dans 2 Thessaloniciens 1:11-12.

Le Seigneur Jésus Lui-même nous sert d’exemple. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes », nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:21-25.

« Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles … Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés », déclare Paul à son évangéliste, dans 2 Timothée 3:1 et 12. Et les saints des derniers jours auront l’opportunité de mettre tous ces conseils en pratique. Que Dieu nous donne la grâce et la force d’endurer ce que ces premiers chrétiens ont enduré. Regardons comment Jude, le frère de Jésus et de Jacques, se présente. « Jude, serviteur de Jésus-Christ, et frère de Jacques, à ceux qui sont appelés, qui ont été sanctifiés en Dieu le Père, et gardés par Jésus-Christ » (Jude 1:1). Dieu le Père nous sanctifie, mais Il le fait au travers du Saint-Esprit. Nous sommes : « Élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang » (1 Pierre 1:2).

Nous ne savions pas auparavant que notre sanctification en demandait autant, mais dans 2 Thessaloniciens 2:13-14, nous apprenons et comprenons : « Mais pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons rendre de continuelles actions de grâces à Dieu à cause de vous, de ce qu’il vous a choisis, dès le commencement, pour le salut, dans la sanctification de l’Esprit, et dans la foi en la vérité ; Il vous a appelés à cela par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. » « C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’oblation faite une seule fois du corps de Jésus-Christ », nous certifie Hébreux 10:10.

Jésus, le : « Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:20-23).

Nous sommes régénérés par Jésus-Christ. Regardons maintenant ce que Paul dit à Timothée : « Je te recommande devant Dieu, qui donne la vie à toutes choses, et devant Jésus-Christ, qui fit une belle confession devant Ponce Pilate, de garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:13-16).

« Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera », nous certifie Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:23-24. La sanctification et la préservation viennent avec l’appel de Dieu. « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30).

Il faut absolument comprendre que c’est Dieu : « Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles » (2 Timothée 1:9). « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde », nous dit le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:9-10.

« Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité ; car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps » (1 Timothée 2:3-6). Dans les versets du début, Paul encourage les convertis à prier sans cesse. « Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté » (1 Timothée 2:1-2).

Dieu a en horreur le jugement qu’Il promet aux pécheurs coriaces, car Dieu ne désire pas punir, Il désire que tous les hommes et les femmes soient sauvés. « Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. Pour lequel, (je dis la vérité en Christ, je ne mens point), j’ai été établi prédicateur, apôtre et docteur des Gentils dans la foi et dans la vérité », nous déclare Paul, dans 1 Timothée 2:5-7. Cependant, pour être sauvé, il faut que l’individu embrasse le fait qu’il n’y a qu’un Dieu, qui seul a en main la clé de l’Éternité.

Et qu’il n’y a qu’une seule façon que nous puissions rejoindre ce Dieu : au travers de l’homme/Christ-Jésus. Rappelons-nous toujours que nous, dans notre état naturel, nous sommes en guerre contre Dieu, séparés de Lui par la présence du péché dans nos vies. Mais Jésus, en tant que notre Médiateur et notre Avocat, étant pleinement Dieu et pleinement homme, a fait le pont entre le Père et tous les humains. Alors, dans Jean 14:6, Jésus a bien dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. » Jésus venait de déclarer à Ses disciples qu’Il était la manifestation corporelle de Dieu le Père qui L’avait envoyé accomplir la partie finale de Son œuvre de rédemption.

Comment a-t-Il fait le pont ? Jésus : « s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps » (1 Timothée 2:6). La Bible nous enseigne que : « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Mais Paul nous a également : « enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures » (1 Corinthiens 15:3-4). Puisque notre Seigneur Jésus-Christ S’est donné volontairement en tant que rançon pour nos péchés, nous pouvons nous présenter maintenant propres et sans péché devant Dieu le Père.

« Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur », nous dit Paul, dans 1 Timothée 2:1-3. Vous noterez dans la première lettre à Timothée que Paul lui propose plusieurs fardeaux.

Dans 1 Timothée 1:18-20, Paul lui dit : « Mon fils Timothée, ce que je te recommande, c’est que, conformément aux prophéties qui ont été faites précédemment sur toi, tu combattes suivant elles le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience ; quelques-uns ayant perdu celle-ci, ont fait naufrage quant à la foi ; de ce nombre sont Hyménée et Alexandre, que j’ai livrés à Satan, afin qu’ils apprennent à ne point blasphémer. » Paul va jusqu’à nommer deux personnes qu’il avait mises hors de l’Église pour les corriger.

Les deux hommes que Paul avait livrés à Satan ne gardaient plus la foi et une bonne conscience, et, selon Paul, ils blasphémaient. Il n’est pas écrit de quel blasphème il s’agissait, mais être livré à Satan dans les débuts de l’Église devait être épouvantable, puisque Satan les attendait. Mais Paul l’a fait avec la conviction qu’ils allaient se repentir et reprendre le bon combat. Et lorsqu’ils se sont repentis du problème qu’ils avaient, Paul les a sûrement réintégrés parmi les frères et sœurs. Il y avait là un bon test pour ceux qui étaient fidèles, afin de voir par la suite s’ils étaient confortables de les accueillir à nouveau parmi eux.

Ensuite, il lui déclare, dans 1 Timothée 2:3-7 : « Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité ; car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. Pour lequel, (je dis la vérité en Christ, je ne mens point), j’ai été établi prédicateur, apôtre et docteur des Gentils dans la foi et dans la vérité. » Pour ce qui est de la prière, Paul lui mentionne quatre sortes de prières.

D’abord, il y a la prière de la supplication, ou peut-être de pétition pour les besoins personnels de quelqu’un. L’apôtre Jacques nous propose ceci : « Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris ; car la prière fervente du juste a une grande efficace » (Jacques 5:16). « Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, levant des mains pures, sans colère et sans contestation », nous offre Paul, dans 1 Timothée 2:8. C’est une forme de prière de supplication coutumière faite en faveur de quelqu’un en particulier.

Il y a aussi la prière de remerciement pour la nourriture quotidienne. « Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière » (1 Timothée 4:4-5). Et finalement, il y a la louange à Dieu : « Et tous les anges se tenaient autour du trône, et des Anciens, et des quatre animaux ; et ils se prosternèrent sur leur face devant le trône, et ils adorèrent Dieu, en disant : Amen ! La louange, la gloire, la sagesse, la grâce, l’honneur, la puissance et la force soient à notre Dieu, aux siècles des siècles ! Amen » (Apocalypse 7:11-12).

Ce sont des prières que Jésus pourra présenter au Père avec l’assurance qu’elles seront exaucées selon Sa bonne volonté. « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? Et si c’est à grand-peine que le juste est sauvé, que deviendront l’impie et le pécheur ? Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien », nous déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 4:17-19.

Comme le dit si bien Pierre dans cette première épître, ce qui le préoccupait le plus dans son esprit, c’était le désir d’encourager les croyants à demeurer fermes face à la souffrance et aux épreuves. En quatre occasions, il utilise le terme « la fin », gardant le centre d’intérêt de ses lecteurs sur la résolution finale de toute chose. Une étude assidue de ces évènements nous donne un aperçu de la teneur du livre entier.

C’est dans le contexte de la fin de leurs souffrances que Pierre leur déclare : « Afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes. C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies » (1 Pierre 1:7-11).

« Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus-Christ ; comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois », réaffirme l’apôtre en chef, dans 1 Pierre 1:12-14.

Jusqu’à la fin, notre esprit devrait être prêt à agir en ayant notre centre d’intérêt fixé sur la résolution ultime de toutes les épreuves de la fin. Et cette résolution ultime pourrait arriver à n’importe quel moment. « Au reste, la fin de toutes choses approche ; soyez donc sobres et vigilants dans les prières. Surtout ayez les uns pour les autres une ardente charité ; car la charité couvrira une multitude de péchés » (1 Pierre 4:7-8). Être sobre, ici, veut dire d’avoir un jugement inspiré, en prenant de bonnes décisions non fondées seulement sur les émotions. Et nos prières devraient se faire avec vigilance en gardant bien à l’esprit la vision de l’éternité.

Le jugement des derniers jours sur la maison de Dieu approche à grands pas. Mais pour ceux qui sont déjà convertis, le jugement a déjà commencé et, parfois, ce n’est pas plaisant, bien que plutôt bénéfique. Lorsque le jugement de Dieu sera commencé sur ceux qui sont hors de la maison de Dieu, il s’avérera beaucoup plus sévère et sans opportunité de réconciliation. Cependant, cet avertissement devrait grandement nous motiver dans notre ministère envers les non convertis.




D.530 – Le plan stratégique de Satan

Par Joseph Sakala

Dans 2 Corinthiens 11:3-4, Paul déclare à tous les convertis du premier siècle : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. » Si Paul fut inspiré dès le premier siècle à écrire cela, cette mise en garde devient encore davantage dramatique au siècle actuel, alors que Satan se déchaîne de plus en plus.

Le magnifique livre de la Genèse établit la fondation des Écritures, nous révélant les chiffres romains sur lesquels le reste du message biblique est construit. Sans la description des évènements réels de la semaine de la recréation, de la chute de nos premiers parents Adam et Ève, et de la future croissance horrifique du péché, suivie du jugement de Dieu par le Déluge, le message de l’Évangile n’aurait que peu de sens. L’avertissement de Paul nous dévoile l’importance de la stratégie de Satan qui consiste à maintenir l’humanité dans le même piège. Les tactiques de Satan se modifient avec le temps et selon la culture du moment, mais sa stratégie et son but visé demeurent toujours les mêmes. Et ce but est de détruire tous les humains.

D’abord, Satan essaie continuellement de nous faire douter de la Parole de Dieu. « Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:1-5). Le premier piège était tendu, et l’humanité n’a cessé de s’y faire prendre depuis lors.

Si nous nous mettons à douter de l’exactitude, de la véracité, de la véritable signification, de l’authenticité, de la dimension historique, ou de tout autre sens donné à l’Écriture, alors nous nous précipitons sur la pente savonneuse qui ne nous mènera seulement que vers la prochaine étape de séduction. L’apôtre Paul nous déclare que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Satan nous dit, par l’entremise de ses ministres, que la Bible peut se tromper parce qu’Elle fut écrite par des hommes, et la parole d’un homme ne vaut pas plus cher que la parole d’un autre homme. « Alors, » disent-ils, « ne croyez pas tout ce que vous lisez. La Bible ne doit pas être prise au pied de la lettre, nous devons faire la part des choses. Les traductions ont subi des modifications au fil du temps, etc. »

Satan affronte toujours celui qui doute par le biais du rejet de la Parole de Dieu. Regardons ce qu’il mentionne à Ève lorsqu’elle lui cite ce que Dieu avait dit. Dans Genèse 3:4-5 : « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » Dès qu’Ève s’est mise à douter de l’autorité, de la capacité ou de la volonté de Dieu d’exécuter Sa Parole, la glissade vers la phase finale est devenue inévitable. Et c’est pareil pour toute personne aujourd’hui qui doute de la Parole de Dieu.

Finalement, Satan se met à dénigrer la Personne de Dieu. Dans Genèse 3:5, Satan déclare : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » À la minute où quelqu’un embrasse l’idée que la Parole de Dieu n’est pas fiable et que Dieu ne veut pas, ou ne peut pas, faire ce qu’Il a déclaré, il s’en suit inévitablement que Dieu soit trouvé menteur, un hypocrite, ou simplement un être capricieux. Que Dieu nous protège continuellement de cette sorte de pensée et, comme dit si bien Paul, dans Éphésiens 6:11 : « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. »

La meilleure façon de nous protéger contre les machinations de Satan, c’est de connaître vraiment Dieu en lisant la Bible. « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est Lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle, » nous assure l’apôtre, dans 1 Jean 5:19-20. Jean utilise deux mots dans cette courte épître pour « connaître » Christ. Le premier est ginosko utilisé vingt-cinq fois dans cette épître, mettant l’emphase sur la connaissance au travers de notre expérience personnelle. L’autre mot est ei’do, utilisé dix-sept fois, mettant l’emphase sur une compréhension intellectuelle de Christ.

Nous savons par notre connaissance intellectuelle que Jésus S’est manifesté pour enlever nos péchés. L’apôtre nous dit, dans 1 Jean 3:5 : « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. » Dans 1 Jean 3:14, nous apprenons que : « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. » Dans 1 Jean 5:13, l’apôtre nous atteste ceci : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. » Un grand nombre de chrétiens semblent assis entre deux chaises. En effet, ils disent croire en Dieu et en Jésus-Christ, mais hésitent à croire en la Parole de Dieu dans sa totalité.

« Or, nous savons que nous sommes de Dieu et que le monde entier est plongé dans le mal », nous déclare 1 Jean 5:19. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable, Jésus-Christ ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle (1 Jean 5:20). Toute cette connaissance intellectuelle nous vient directement de la Parole de Dieu. C’est ce qui a formé en nous la croyance et la foi en l’œuvre de Christ.

Maintenant, par notre expérience personnelle, notre connaissance de Jésus nous vient de 1 Jean 2:3-5, où : « par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. » « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses, » nous déclare Jean, dans 1 Jean 2:18-20.

Il y a une erreur dans plusieurs versions de la Bible qui nous annoncent des antéchrists. Le mot « antéchrist » veut dire « qui précède » ou « qui vient avant », tandis que « antichrist » veut dire carrément « contre Christ ». Notre connaissance, avec l’onction que nous avons reçue du Saint-Esprit, a fait que nous devenons graduellement instruits en toutes choses. Finalement : « Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:2-5).

Ainsi, nous faisons l’expérience de notre connaissance intellectuelle de la Parole de Dieu, alors que nous travaillons à notre salut. C’est ce que Paul nous dit dans Philippiens 2:12-13 : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir. » Être régénéré dans une nouvelle vie n’est que le début : « Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18).

Par notre connaissance de Jésus, nous apprenons de Lui que : « Vous serez heureux, lorsque les hommes vous haïront, vous chasseront, vous diront des outrages et rejetteront votre nom comme mauvais, à cause du Fils de l’homme » (Luc 6:22). Ne trouvez-vous pas cela un peu invraisemblable d’être heureux lorsque les hommes nous persécutent ? La plupart des chrétiens sont extrêmement mal à l’aise de faire quoi que ce soit qui les ferait paraître moins populaires parmi leurs pairs, et encore moins si cela leur amenait de la souffrance physique. Pourtant, Jésus a dit que c’est ainsi que nous trouverons le véritable bonheur.

Jésus n’a cependant pas dit que la bénédiction venait au travers de la souffrance à cause du péché, ou de la négligence, ou à cause de quelque folie de notre part. Non ! Mais remarquez ce qu’Il a dit : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le royaume des cieux est à eux » (Matthieu 5:10). Ce principe est amplifié par Pierre : « Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou larron, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard » (1 Pierre 4:14-16).

Cela fait vraiment mal lorsque l’on se fait persécuter comme un méchant, alors que nous cherchons sincèrement à faire le bien en honorant Dieu. Ce fut le cas de l’homme aveugle à qui Jésus avait guéri la cécité qu’il endurait depuis sa naissance. Les autorités religieuses ont réagi ainsi à son témoignage : « Ils lui répondirent : Tu es né tout entier dans le péché, et tu nous enseignes ! Et ils le chassèrent. Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé, et l’ayant rencontré, il lui dit : Crois-tu au Fils de Dieu ? Il répondit : Qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ? Et Jésus lui dit : Tu l’as vu, et c’est lui-même qui te parle. Alors il dit : Je crois, Seigneur, et il se prosterna devant lui. Et Jésus dit : Je suis venu dans ce monde pour rendre un jugement ; afin que ceux qui ne voient point, voient ; et que ceux qui voient, deviennent aveugles » (Jean 9:34-39). Vous connaissez sans doute le dicton qui dit qu’il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir.

Malgré cela, maintenant, cet aveugle pouvait voir ! Pareillement, les leaders religieux se mirent à persécuter Paul et Barnabas en les contredisant et les injuriant. « Alors Paul et Barnabas leur dirent hardiment : C’était à vous d’abord qu’il fallait annoncer la parole de Dieu ; mais puisque vous la rejetez, et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les Gentils. Car le Seigneur nous a ainsi commandé : Je t’ai établi comme la lumière des Gentils, pour être leur salut jusqu’aux extrémités de la terre. Les Gentils, entendant cela, se réjouissaient, et donnaient gloire à la parole du Seigneur, et tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle, crurent. Et la parole du Seigneur se répandait dans tout le pays » (Actes 13:46-49).

« Mais les Juifs animèrent quelques femmes dévotes en qualité et les principaux de la ville, et ils excitèrent une persécution contre Paul et Barnabas, et ils les chassèrent de leur pays. Mais Paul et Barnabas, ayant secoué la poussière de leurs pieds contre eux, allèrent à Iconium. Et les disciples étaient remplis de joie et du Saint-Esprit » (Actes 13:50-52). Ce même genre de situation existe aujourd’hui dans plusieurs pays, et, qui sait, elle existera peut-être bientôt au Canada et aux États-Unis. Prions le Seigneur afin que nous puissions honorer Son nom en souffrant dans la joie et sans compromis. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1 Pierre 2:21).

L’apôtre Jean, dans le but que nous nous entraidions, nous déclare, dans 1 Jean 5:16 : « Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui ne mène point à la mort, il priera, et Dieu lui accordera la vie de ceux qui ne commettent pas un péché qui mène à la mort. Il est un péché qui mène à la mort ; je ne dis pas de prier pour ce péché-là. » C’est le péché contre le Saint-Esprit, car la personne s’attaque directement à Celui par qui elle a reçu le salut. C’est le seul péché que Dieu ne pardonnera pas.

Plusieurs pasteurs et autres leaders religieux ont été questionnés sur ce verset et on leur demanda de l’expliquer. Habituellement, la question est demandée dans une perspective personnelle : « Ai-je commis ce genre de péché ? » Et la référence ne semble jamais s’appliquer au péché impardonnable. Car, dans Matthieu 12:31-32, Jésus Lui-même a déclaré : « C’est pourquoi je vous dis que tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné. Et si quelqu’un a parlé contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais celui qui aura parlé contre le SaintEsprit n’en obtiendra le pardon, ni dans ce siècle, ni dans celui qui est à venir. » Savez-vous pourquoi ? Laissons la Bible nous répondre elle-même.

« Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie, » nous dit Paul, dans Hébreux 6:4-6. « Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires … De quel plus grand supplice pensez-vous que sera jugé digne celui qui foulera aux pieds le Fils de Dieu, et qui tiendra pour profane le sang de l’alliance, par lequel il avait été sanctifié, et qui outragera l’Esprit de la grâce ? » (Hébreux 10:26-27, 29).

Relisez ce passage lentement afin de bien le comprendre. Cet individu s’est converti et fut sauvé par l’Esprit, mais par la suite, il décide volontairement de le rejeter. Il recrucifie le Christ par le fait même et L’expose une autre fois à l’ignominie. Christ est mort une seule fois pour tous les humains, et cet individu, qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, n’a plus qu’à attendre le terrible jugement du feu ardent qui doit dévorer les adversaires de Jésus. Car il s’agit du rejet final de la vérité de Dieu transmise à l’humanité par Son Esprit. « En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première. Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier » (2 Pierre 2:20-22).

Tout péché produit la mort, mais tout péché confessé à Dieu est effacé. Dans 1 Jean 2:1-2, l’apôtre nous dit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » Tandis que le péché impardonnable est commis volontairement sans aucune volonté de confession, après avoir tout reçu du Saint-Esprit qui permet pourtant d’aller chercher le pardon. Ce genre de personne recherche l’impiété ouvertement. Que Satan n’enracine jamais cette attitude en nous.

Mettons plutôt notre entière confiance en Dieu dans nos prières. « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées », nous déclare l’apôtre, dans 1 Jean 5:14-15. Voilà la promesse conditionnelle classique. Notre confiance en priant est liée directement à Celui qui doit nous exaucer, si nous demandons quelque chose selon Sa volonté. Il est alors important de comprendre quelle est la volonté de Dieu. « C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur » (Éphésiens 5:17).

Plusieurs sondages ont été faits et ont démontré que la plupart du monde prient. Mais toutes ces études démontrent cependant que la majorité des prières sont dirigées vers une « grande puissance » inconnue. Les gens prient sans savoir qui ils prient ! Il est donc évident, que la première condition pour agir sous la volonté de Dieu, c’est : « que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé » (1 Jean 3:23). On demanda un jour à Jésus quel était le plus grand commandement. Sa réponse fut : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée » (Matthieu 22:37).

L’amour intérieur et invisible du cœur est exprimé par l’obéissance aux commandements que Dieu nous a donnés. L’apôtre Jean nous l’explique de cette façon : « Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:3-5).

Alors, la formule simple semble être, si nous obéissons à ce qu’Il nous a commandé, en commençant par la foi dans l’œuvre du salut par Christ, alors nous sommes assurés que Dieu nous entendra lorsque nous prierons. Une fois notre confiance établie, nous pouvons savoir que Dieu répondra à nos prières. Notez ce que David nous déclare, dans Psaume 37:3 : « Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. »

Ne réagissons pas comme certains des disciples de Jésus, dans Marc 4:37-41, qui ont eu peur lorsque : « s’éleva un grand coup de vent, et les vagues entraient dans la barque, en sorte qu’elle commençait à s’emplir. Mais il était à la poupe, dormant sur un oreiller ; et ils le réveillèrent et lui dirent : Maître, ne te soucies-tu point de ce que nous périssons ? Mais lui, étant réveillé, parla avec autorité aux vents, et il dit à la mer : Tais-toi, sois tranquille. Et le vent cessa, et il se fit un grand calme. Puis il leur dit : Pourquoi avez-vous peur ? Comment n’avez-vous point de foi ? Et ils furent saisis d’une fort grande crainte, et ils se disaient l’un à l’autre : Mais qui est celui-ci, que le vent même et la mer lui obéissent ? »

Nous vivons présentement dans un monde rempli de toutes sortes de problèmes, et parfois nous doutons que Dieu pense toujours à nous. Il n’y a pas de quoi douter. Si pour quelque raison, Dieu ne répond pas à notre prière sur le champ, comme dans un cas où nous avons péché, alors c’est simplement, tel que dans le cas de Job, un test de notre patience. Lorsque Ses disciples se demandaient si Jésus ne pensait pas à eux, Il les a corrigés en leur disant : « Pourquoi avez-vous peur ? Comment n’avez-vous point de foi ? » (Marc 4:40).

Marie et Marthe Lui envoyèrent un mot disant que Lazare était mourant : « Néanmoins, quand il eut appris qu’il était malade, il demeura deux jours dans ce lieu où il était » (Jean 11:6). Mais rendu à l’endroit où Lazare fut enseveli : « Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller » (Jean 11:39-44).

 « Un jour, une femme cananéenne, qui venait de ces quartiers, s’écria, et lui dit : Seigneur, fils de David ! aie pitié de moi ! ma fille est misérablement tourmentée par le démon. Mais il ne lui répondit rien. Et ses disciples, s’étant approchés, le prièrent, en disant : Renvoie-la, car elle crie après nous. Et il répondit : Je ne suis envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. Mais elle vint, et se prosterna, en disant : Seigneur ! aide-moi. Il lui répondit : Il n’est pas juste de prendre le pain des enfants pour le jeter aux petits chiens. Mais elle dit : Il est vrai, Seigneur ! cependant les petits chiens mangent des miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. Alors Jésus, répondant, lui dit : O femme ! ta foi est grande ; qu’il te soit fait comme tu le désires. Et à cette heure même sa fille fut guérie » (Matthieu 15:22-28).

Les disciples, les sœurs de Lazare, ainsi que la femme cananéenne se posaient la question à savoir si Jésus Se souciait d’eux. Mais Jésus a calmé la tempête, a ressuscité Lazare et a guéri la fille de la femme. Son délai avait pour but de tester la force de leur foi. Ne pourrait-t-Il pas également vous tester : « afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ », nous déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:7 ?

Dieu nous teste avant de nous bénir. En voici une preuve. « Ainsi Josaphat et son peuple vinrent pour piller leur butin, et ils trouvèrent parmi eux, au milieu des cadavres, des biens en abondance, et des objets précieux ; et ils en enlevèrent tant, qu’ils ne le pouvaient porter ; et ils pillèrent le butin pendant trois jours, car il était considérable. Et, le quatrième jour, ils s’assemblèrent dans la vallée de Bénédiction ; car ils bénirent là l’Éternel ; c’est pourquoi, on a appelé ce lieu, jusqu’à ce jour, la vallée de Bénédiction. Puis tous les hommes de Juda et de Jérusalem, et Josaphat, à leur tête, reprirent joyeusement le chemin de Jérusalem ; car l’Éternel leur avait donné de la joie au sujet de leurs ennemis » (2 Chroniques 20:25-27).

Le peuple de Juda avait sûrement raison de bénir le Seigneur. Les armées des Moabites, des Ammonites et de plusieurs autres avaient envahi leur territoire, et le roi Josaphat n’avait plus les soldats nécessaires pour les affronter. Mais Josaphat avait déjà ramené son peuple vers le Seigneur, et maintenant, il priait pour leur délivrance. Dans 2 Chroniques 20:6-7 : « il dit : Éternel, Dieu de nos pères ! n’es-tu pas Dieu dans les cieux, et n’est-ce pas toi qui domines sur tous les royaumes des nations ? Et n’as-tu pas en ta main la force et la puissance, en sorte que nul ne peut te résister ? N’est-ce pas toi, ô notre Dieu ! qui as dépossédé les habitants de ce pays devant ton peuple d’Israël, et qui l’as donné pour toujours à la postérité d’Abraham, qui t’aimait? »

Ensuite, Jachaziel, un lévite d’entre les enfants d’Asaph, déclara : « Vous, tout Juda, et habitants de Jérusalem, et toi, roi Josaphat, soyez attentifs ! Ainsi vous dit l’Éternel : Ne craignez point, et ne soyez point effrayés à cause de cette grande multitude ; car ce ne sera pas à vous de combattre, mais à Dieu. Descendez demain contre eux ; les voici qui montent par la montée de Tsits, et vous les trouverez à l’extrémité de la vallée, en face du désert de Jéruël. Ce ne sera point à vous de combattre en cette bataille ; présentez-vous, tenez-vous là, et voyez la délivrance que l’Éternel va vous donner. Juda et Jérusalem, ne craignez point, et ne soyez point effrayés ! Demain, sortez au-devant d’eux, et l’Éternel sera avec vous. Alors Josaphat s’inclina le visage contre terre, et tout Juda et les habitants de Jérusalem se jetèrent devant l’Éternel, se prosternant devant l’Éternel » (2 Chroniques 20:15-18).

« Puis, ayant délibéré avec le peuple, il établit des chantres de l’Éternel, qui célébraient sa sainte magnificence ; et, marchant devant l’armée, ils disaient : Louez l’Éternel, car sa miséricorde demeure à toujours ! Et au moment où ils commencèrent le chant et la louange, l’Éternel mit des embuscades contre les enfants d’Ammon, et de Moab, et ceux de la montagne de Séir, qui venaient contre Juda, et ils furent battus. Les enfants d’Ammon et de Moab se levèrent contre les habitants de la montagne de Séir, pour les vouer à l’interdit et les exterminer ; et quand ils en eurent fini avec les habitants de Séir, ils s’aidèrent l’un l’autre à se détruire. Et quand Juda arriva sur la hauteur d’où l’on voit le désert, ils regardèrent vers cette multitude, et voici, c’étaient des cadavres gisant à terre, sans qu’il en fût échappé un seul » (2 Chroniques 20:21-24).

Le mot hébreu berachah ou « bénédiction » est utilisé quelque soixante-huit fois dans l’Ancien Testament. Nous le voyons la première fois lorsque Dieu avait promis à Abraham, dans Genèse 12:2-3 : « Et je te ferai devenir une grande nation, et je te bénirai, et je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction. Et je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » La promesse à Abraham fut parfaitement gardée, mais il y a encore plus.

Comme le peuple dans la vallée des bénédictions, nous avons reçu beaucoup pour louer le Seigneur, car nous avons vu le salut de Dieu. « Puis je regardai, et j’entendis la voix de plusieurs anges autour du trône et des animaux et des Anciens ; et leur nombre était de plusieurs millions. Ils disaient à haute voix : L’Agneau qui a été immolé, est digne de recevoir puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et louange. J’entendis aussi toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, et sous la terre, et dans la mer, et toutes les choses qui y sont, qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau soient la louange, et l’honneur, et la gloire, et la force aux siècles des siècles » (Apocalypse 5:11-13).

À toutes ces louanges, le roi David ajoute également la sienne, dans Psaume 103:1-6 : « Mon âme, bénis l’Éternel, et que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom ! Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités ; qui guérit toutes tes infirmités ; qui retire ta vie de la fosse ; qui te couronne de bonté et de compassion ; qui rassasie ta bouche de biens, tellement que ta jeunesse est renouvelée comme celle de l’aigle. L’Éternel fait justice et droit à tous ceux qui sont opprimés. » Et ce merveilleux Dieu, qui ne change point, nous couronne pareillement de bonté et de compassion, en attendant Son retour sur terre, afin d’établir le Royaume de Dieu avec Ses Élus.




D.529 – La science – vraie ou fausse ?

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 2:9, nous lisons : « Et l’Éternel Dieu fit germer du sol toute sorte d’arbres agréables à la vue, et bons à manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. » Il est manifeste que la première référence à la science, dans la Bible, concerne dès le départ la connaissance du bien et du mal. Le mot « science » vient du latin scientia qui veut dire « connaissance ». Dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, les mots « science » ainsi que « connaissance » sont des traductions des mêmes mots grecs et hébreux. La science, proprement dite, est ce que nous connaissons, et non ce sur quoi nous spéculons, comme la « science » évolutionniste.

Adam et Ève connaissaient beaucoup de choses sur Dieu et Sa création, et ils savaient que tout était très bon. Ils n’avaient pas besoin de connaître ce qui était mal, car, dans Genèse 2:17, Dieu leur dit : « Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. » Mais ils mangèrent quand même de cet arbre, et la connaissance du mal entra dans le cœur et l’esprit des humains. Au fil des siècles, la véritable science a apporté beaucoup de bien dans le monde, tandis que la fausse science a transmis beaucoup de mauvaise connaissance à l’humanité.

L’apôtre Paul nous donne un avertissement contre celle-ci. Dans 1 Timothée 6:20-21, Paul lui déclare : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi. » Dans le contexte des époques, Paul mettait Timothée en garde contre le panthéisme évolutionniste des philosophes gnostiques. Or, regardez dans le monde et notez s’il y a plus de disputes que d’accords sur les mêmes sujets.

En contraste, la dernière référence de la Bible à la connaissance est l’exhortation de Pierre lorsqu’il nous dit : « Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18). Voilà la bonne connaissance qui nous fait croître dans la grâce., Cependant, regardons ce que Proverbes 1:7 nous dit : « La crainte de l’Éternel est le principal point de la science ; mais les fous méprisent la sagesse et l’instruction. » Tandis que c’est en Jésus-Christ : « En qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:3). Alors, rejetons la connaissance conduisant à savoir comment faire le mal afin de grandir dans la connaissance de Christ en nous concentrant à savoir comment faire le bien.

Dans Jérémie 17:5-7, nous lisons : « Ainsi a dit l’Éternel : Maudit est l’homme qui se confie en l’homme, et qui de la chair fait son bras, et dont le cœur se retire de l’Éternel ! Il sera comme un homme dénué de secours dans la plaine stérile ; il ne verra point venir le bien ; mais il habitera au désert, dans les lieux secs, dans une terre salée et inhabitable. Béni soit l’homme qui se confie en l’Éternel, dont l’Éternel est la confiance ! » Jérémie nous fournit un contraste entre l’humaniste qui se fie en lui-même et l’homme qui place son entière confiance en Dieu. Celui qui se fie en ses propres moyens ou sur ceux de ses amis pour lui porter secours dans les moments de trouble est maudit. Son existence en sera une de futilité comme dans une plaine stérile. Pourquoi ? Simplement parce que son cœur a délaissé l’Éternel, sa seule source de force et de salut.

Jérémie joue sur les mots, ici. Le mot pour « homme » au début du texte est « guerrier », tandis que dans la deuxième partie du texte, il s’agit d’un « homme normal ». Le guerrier qui devrait être fort est maudit parce qu’il place sa confiance en un être faible, en quelqu’un ayant peu de sagesse et de force. Il n’a que l’apparence extérieure de force et de sagesse. Mais béni soit l’homme qui se confie en l’Éternel, dont l’Éternel est sa confiance ! « Il sera comme un arbre planté près des eaux, qui étend ses racines le long d’une eau courante ; qui, lorsque vient la chaleur, ne la craint point, mais dont la feuille est verte ; il n’est point en peine dans l’année de sécheresse, et ne cesse pas de porter du fruit » (Jérémie 17:8).

C’est un fait tragique que plusieurs chrétiens tombent dans le piège de tenter de vivre leur vie selon leur propre force. Essayons-nous de placer notre confiance en notre faiblesse ou en notre Seigneur ? Que nous soyons humaniste ou chrétien, notre cœur n’est pas fiable. Car : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions » (Jérémie 17:9-10). Ne soyons pas séduits ! Dieu sonde nos cœurs et Il connaît nos pensées. Béni soit l’homme qui se confie en l’Éternel, dont l’Éternel est la confiance, et la seule espérance.

La bonne sagesse, d’où vient-elle ? Dans Job 28:20-24, nous lisons : « Mais la sagesse, d’où viendra-t-elle ? Et où donc est la demeure de l’intelligence ? Elle est cachée aux yeux de tous les vivants ; elle se dérobe aux oiseaux des cieux. Le gouffre et la mort disent : Nous avons de nos oreilles entendu parler d’elle. C’est Dieu qui sait son chemin ; c’est lui qui connaît sa demeure. Car il regarde, lui, jusqu’aux extrémités du monde ; il voit sous tous les cieux. » Dans un de ses monologues, le patriarche Job compare ses recherches d’exploration humaine des métaux et des pierres précieuses à la compréhension spirituelle. « Le fer se tire de la poussière, et la pierre fondue donne l’airain. L’homme dissipe les ténèbres ; il explore, jusqu’aux extrêmes limites, la pierre qui est dans l’obscurité et l’ombre de la mort » (Job 28:2-3).

La recherche de ces choses est plus facile que de trouver la véritable sagesse. « On ne la met pas en balance avec l’or d’Ophir ; ni avec le précieux onyx, ni avec le saphir. On ne la compare point avec l’or et avec le verre, et on ne l’échange pas pour des vases d’or fin. On ne parle ni du corail ni du cristal, et la possession de la sagesse vaut plus que des perles. On ne la compare pas avec la topaze d’Éthiopie ; on ne la met pas en balance avec l’or le plus fin » (Job 28:16-19).

Même les animaux ne l’ont pas découvert. Dans Job 28:8, il déclare : « Les bêtes féroces n’y ont point marché, le lion n’a point passé par là » Et, au verset 21 : « Elle est cachée aux yeux de tous les vivants ; elle se dérobe aux oiseaux des cieux. » « L’abîme dit : Elle n’est pas en moi ; et la mer dit : Elle n’est pas avec moi » (v.14). « Mais la sagesse, où la trouvera-t-on ? Où donc est le lieu de l’intelligence ? L’homme ne connaît pas son prix, et elle ne se trouve pas dans la terre des vivants » (vs 12-13).

Ce n’est pas la sagesse de ce monde. « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 2:6-8.

Le gisement de l’évolution, qui domine sur l’éducation moderne et l’enseignement, ne fournit que l’or des fous que l’on place sur un bon fonds, mais il ne fournit pas la vraie sagesse. Paul dit cependant à son jeune évangéliste : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi » (1 Timothée 6:20-21). Même si elle est fausse, la sagesse humaine a quand même détourné de la foi quelques disciples qui n’ont rien vu venir.

Job n’a trouvé la véritable sagesse seulement qu’au travers de Dieu, et nous devons faire pareillement, car : « C’est Dieu qui sait son chemin ; c’est lui qui connaît sa demeure. Car il regarde, lui, jusqu’aux extrémités du monde ; il voit sous tous les cieux. Quand il donnait au vent son poids, quand il pesait et mesurait les eaux, quand il prescrivait une loi à la pluie, et un chemin à l’éclair des tonnerres, il la vit alors et la proclama ; il l’établit, et même il la sonda ; puis il dit à l’homme : Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse, et se détourner du mal, c’est l’intelligence » (Job 28:23-28).

C’est en Jésus-Christ : « En qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science », nous déclare Paul, dans Colossiens 2:3. Le roi Salomon fut également mis à l’épreuve dans le but de voir s’il allait utiliser la sagesse de Dieu ; or, il l’a utilisée selon la volonté de Dieu. Dans 1 Rois 3:27-28, nous lisons : « Alors le roi répondit, et dit : Donnez à celle-là l’enfant qui vit, et gardez-vous de le faire mourir : c’est elle qui est la mère. Et tout Israël, ayant su le jugement que le roi avait prononcé, craignit le roi ; car on vit qu’il y avait en lui une sagesse divine pour rendre la justice. »

Puisque la sagesse divine est démontrée en profondeur dans les Écritures, le terme « sagesse divine » n’est employé que sept fois comme indiquant qu’une pareille sagesse se manifeste dans l’inspiration que Dieu accorde à un humain. Le roi de Perse l’avait reconnue chez Esdras quand il a dit : « Et toi, Esdras, établis des magistrats et des juges, selon la sagesse de ton Dieu, que tu possèdes, afin qu’ils fassent justice à tout le peuple qui est au-delà du fleuve, à tous ceux qui connaissent les lois de ton Dieu ; enseignez-les à quiconque ne les connaît point » (Esdras 7:25).

La sagesse divine est donc consistante avec les lois de Dieu, c’est-à-dire, Ses Écritures. Dans le Nouveau Testament, la première référence vient de Christ lorsqu’Il dit, dans Luc 11:49 : « C’est pourquoi aussi la sagesse de Dieu a dit : Je leur enverrai des prophètes et des messagers ; et ils feront mourir les uns et persécuteront les autres. » Ensuite, Paul l’utilise trois fois : « Car, tandis que le monde, par cette sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication » (1 Corinthiens 1:21). La sagesse humaine ne peut jamais découvrir Dieu. Cependant : « Nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs, et folie pour les Grecs ; mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu » (1 Corinthiens 1:23-24).

« Mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire » (1 Corinthiens 2:7). C’est-à-dire qu’au travers de la Parole écrite et de la Parole vivante, nous pouvons proclamer la véritable sagesse de Dieu. Finalement, avec la Sagesse de Dieu manifestée au travers des hommes choisis de Dieu, nous pouvons également prêcher la Sagesse divine : « Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes » (Éphésiens 3:10).

Dans Psaume 71:15-18, David déclare : « Ma bouche racontera chaque jour ta justice et tes délivrances ; car je n’en sais pas le nombre. J’irai louant tes grandes œuvres, Seigneur Éternel ; je célébrerai ta seule justice. O Dieu ! Tu m’as instruit dès ma jeunesse, et jusqu’ici j’ai annoncé tes merveilles. Et même jusqu’à la vieillesse, jusqu’à la blanche vieillesse, ô Dieu, ne m’abandonne pas ; jusqu’à ce que j’aie annoncé la force de ton bras à cette génération, ta puissance à tous ceux qui naîtront. » Puisque Dieu est omnipotent, et si nous marchons selon Sa puissance, il semblerait qu’il n’y a aucune limite à ce que nous pourrions accomplir.

Le livre des Psaumes, en particulier, témoigne continuellement que Dieu est notre force. David, le serviteur de l’Éternel, Lui adressa ces paroles lorsque l’Éternel l’eut délivré de la main de tous ses ennemis et de la main de Saül. « Il dit donc : Je t’aimerai, ô Éternel, qui es ma force ! » (Psaume 18:2). Alors, de quelle façon pouvons-nous nous approprier de la force de Dieu, et comment se manifeste-t-elle dans notre vie ? La réponse n’est pas ce que plusieurs pourraient croire. Dans Psaume 147:10-11, il est écrit : « Dieu ne se complaît point en la force du cheval ; il ne fait point cas des hommes légers à la course. L’Éternel prend Son plaisir en ceux qui le craignent, en ceux qui s’attendent à Sa bonté. » Zacharie abonde dans le même sens lorsqu’il déclare : « Et l’ange qui me parlait répondit et me dit : Ne sais-tu pas ce que signifient ces choses ? Et je dis : Non, mon seigneur. Alors il reprit et me dit : C’est ici la parole de l’Éternel, qu’il adresse à Zorobabel, disant : Ce n’est point par puissance, ni par force, mais par mon Esprit, a dit l’Éternel des armées » (Zacharie 4:5-6).

Ce texte nous indique clairement que marcher dans la force de Dieu veut essentiellement dire de proclamer chaque jour Sa justice et Ses délivrances, car notre force est dans la force de Dieu, point à la ligne ! En parlant de Sa Justice, et non de la nôtre, dans la crainte de Dieu, le tout dirigé par Son Esprit, dans l’espérance de Sa miséricorde, il s’agit d’une véritable manifestation en nous de Sa puissance. Lors d’une fête, Néhémie, qui instruisait le peuple sur la loi, lui dit : « Ce jour est consacré à l’Éternel notre Dieu ; ne vous affligez pas, et ne pleurez pas ; car tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la loi. Et ils leur dirent : Allez, mangez des viandes grasses, et buvez du vin doux, et envoyez des portions à ceux qui n’ont rien d’apprêté, car ce jour est consacré à notre Seigneur ; ne soyez donc point affligés, car la joie de l’Éternel est votre force » (Néhémie 8:9-10).

Finalement, l’apôtre Paul, qui exhibait quotidiennement la force de Dieu dans tout ce qu’il faisait, Lui demanda trois fois de le guérir d’une écharde que Satan lui avait mise dans la chair. « Mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12:9-10). Sa grâce et Sa joie brillant au travers de notre faiblesse nous donne notre force. Comme le disait si bien David : « Heureux l’homme dont la force est en Toi, ceux qui aiment les chemins de ta maison ! » (Psaume 84:6).

L’humanité fait face présentement à une multitude de problèmes pour lesquels les dirigeants de ce monde n’ont aucune solution ! Qui est responsable de ces problèmes ? Dans un sens, c’est Satan qui en est responsable au travers de sa séduction. Satan séduit le monde entier. Mais l’humanité a librement accepté de suivre la voie de Satan. Donc, les humains n’ont pas d’excuses et ne peuvent être déclarés non coupables des problèmes auxquels ils font face. Jésus a été très clair quand Il a déclaré : « Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3:17-19).

Donc, nos problèmes sont le résultat direct des choix que nous avons faits. Les problèmes de guerres, d’épidémies, de maladies, de pollution et de famines ne sont pas le résultat de coïncidences. Les humains ont choisi d’amener leurs propres solutions, et ils ont clairement prouvé qu’ils ne sont pas qualifiés pour ce faire. Le prophète Jérémie a crié vers Dieu : « Éternel ! je connais que la voie de l’homme ne dépend pas de lui, et qu’il n’est pas au pouvoir de l’homme qui marche, de bien diriger ses pas » (Jérémie 10:23). Ainsi, la misère et les problèmes étaient prévisibles. En effet, suite à ses mauvaises décisions, l’homme lui-même est coupable et la cause de ses problèmes. Il n’a pas à chercher plus loin que son image dans un miroir pour identifier la source.

Maintenant que la source est identifiée, qu’en est-il de la solution ? La solution se trouve dans l’obéissance à Dieu qui a toutes les solutions. Lorsque les humains décideront librement et volontairement d’obéir aux commandements résumés dans l’amour envers Dieu et l’amour envers leur prochain, tous leurs problèmes disparaîtront. Tant que l’homme mettra sa confiance en l’homme, ses solutions seront vaines. « Ainsi a dit l’Éternel : Maudit est l’homme qui se confie en l’homme, et qui de la chair fait son bras, et dont le cœur se retire de l’Éternel ! Il sera comme un homme dénué de secours dans la plaine stérile ; il ne verra point venir le bien ; mais il habitera au désert, dans les lieux secs, dans une terre salée et inhabitable ». (Jérémie 17:5-6). Par contre : « Béni soit l’homme qui se confie en l’Éternel, dont l’Éternel est la confiance ! Il sera comme un arbre planté près des eaux, qui étend ses racines le long d’une eau courante ; qui, lorsque vient la chaleur, ne la craint point, mais dont la feuille est verte ; il n’est point en peine dans l’année de sécheresse, et ne cesse pas de porter du fruit » (Jérémie 17:7-8).

Pourquoi ? Simplement parce que : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions. Celui qui acquiert des richesses, mais non point avec droit, est comme une perdrix qui couve ce qu’elle n’a point pondu ; il les laissera au milieu de ses jours, et à la fin il se trouvera qu’il est un insensé » (Jérémie 17:9-11). Alors, pouvons-nous mettre notre entière confiance en Dieu ? Plusieurs diront non, car ils ont choisi de croire que Dieu n’existe pas. Cependant, croyons-nous vraiment que la marée monte et descend quotidiennement par pur accident ?

Même l’athée, qui ne croit pas en Dieu, ne rejettera pas ce fait évident ! Est-ce que les étoiles et les planètes de notre système solaire continuent de se déplacer à l’unisson selon leur propre accord sans le secours d’une force intelligente ? Même les athées admettent que la terre, la lune et le soleil, dans leur interaction quotidienne, produisent les marées jour après jour et les saisons les unes après les autres. Seul un insensé pourrait croire que tout cet ordre fut produit par hasard. Remettons-nous en question l’existence de l’atmosphère terrestre, cette bulle d’air qui entoure la terre, rendant possible la vie physique ici et nulle part ailleurs ?

Souvenons-nous toujours que notre système solaire ne forme qu’un petit point dans notre galaxie, et notre galaxie ne forme qu’un petit point dans l’univers. Et toutes ces myriades de planètes, d’étoiles, de systèmes solaires et de galaxies, dans cet espace inimaginable et incalculable, se déplacent dans un ordre préconçu et prédéterminé depuis leur existence. Est-ce que tout cela serait le résultat d’une conception aveugle et désordonnée ? Jamais ! Seul « l’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ; il n’y a personne qui fasse le bien. Dieu, du haut des cieux, jette ses regards sur les fils des hommes, pour voir s’il en est un qui ait de l’intelligence, qui recherche Dieu. Ils se sont tous égarés, ils sont corrompus tous ensemble ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul » (Psaumes 53:2-4).

Toutes ces merveilles prouvent l’existence d’un Grand Dieu qui a tout créé, et qui a donné tout ce pouvoir à Christ suite à Son sacrifice de salut et de rédemption sur la croix. Car, dans Matthieu 28:18, nous voyons : « Jésus, s’approchant [de Ses disciples], leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. » Ensuite, Jésus les envoya pour instruire toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que Jésus nous a commandé ; et en nous assurant que « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (vs 19-20).

« Et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes » (Éphésiens 3:9-10). « C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui », nous dit Paul, dans Colossiens 1:15-17.

C’est Lui qui est assis présentement à la droite du Père qui L’a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi Il a fait le monde ; « et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:3-4). Alors, pouvons-nous avoir confiance en la Parole de Dieu ? Absolument ! Sa Parole est vraie et toute-puissante, et Jésus est le seul capable de résoudre tous les problèmes de l’humanité. Donc, ne vous inquiétez pas !

Récessions, chômage, saisies de propriété, faillites, endettement et pauvreté… Ces termes négatifs associés à l’économie paraissent de plus en plus dans les journaux quotidiens à la grandeur de la planète. Mais pourquoi ? Qu’est-ce qui ne va pas avec les économies mondiales ? Pourtant, l’économie est fondée sur la production de biens consommables et les multiples services qui les entourent. Nous avons beaucoup de biens et de services disponibles, et énormément de consommateurs grâce à une population mondiale d’au-delà de sept milliards de personnes. Or, les économies mondiales chancellent et, dans certains cas, frisent la faillite totale. Cette situation est la raison principale pour laquelle beaucoup d’individus vivent sans les nécessités de base.

Les preuves montrent de façon flagrante que les économies mondiales ont besoin d’être corrigées. Certains prétendent que la solution serait d’avoir plus de lois, plus d’intervention gouvernementale, plus de contrôle sur les prix de consommation, de meilleurs contrôles au niveau du fisc, etc. D’autres prétendent que les gens devraient dépenser davantage pour stimuler l’économie. Et d’autres disent, au contraire, que nous devrions avoir moins d’interférence de la part du gouvernement, moins de règles sur les dépenses afin de permettre à l’entreprise privée de contrôler le système par la compétition. Certaines personnes blâment les grandes corporations comme étant les coupables de la situation économique courante. Et encore d’autres blâment le gouvernement de ralentir les investissements en limitant l’embauche dans certains secteurs de la population, et on accuse les consommateurs d’être réticents et ne pas dépenser assez. Toujours des accusations, mais jamais de solutions.

Quelle est la vraie cause de tous ces problèmes économiques, et comment peuvent-ils être corrigés ? Il y a plusieurs raisons expliquant pourquoi nous trouvons autant de problèmes dans l’économie globale. Il existe des lois économiques de base ainsi que des principes qui, s’ils sont suivis, produisent des résultats positifs. Malheureusement, ces principes ne sont pas enseignés dans les écoles et les universités. Les professeurs voudraient bien rejeter ces lois comme étant naïves, non pratiques et surtout pas assez sophistiquées. Pourtant, ces lois se trouvent dans un livre qui, malgré le fait qu’il soit un best-seller, est ignoré et rejeté. Mais ce sont des principes qui fonctionnent parce qu’ils ont été mis en place par un Créateur qui l’a déclaré ainsi, et ce livre se nomme « La Bible ».

Contrairement aux lois des hommes, les lois de Dieu sont simples. En effet, toutes les lois de Dieu se résument en deux principes, 1) l’amour envers Dieu et 2) l’amour envers notre prochain. Ils sont pourtant dévoilés dans Matthieu 22:35-40 aux pharisiens qui, ayant appris que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, s’assemblèrent autour de Lui. « Et l’un d’eux, docteur de la loi, l’interrogea pour l’éprouver, et lui dit : Maître, quel est le grand commandement de la loi ? Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. » Paul a dit : « Je vous ai montré en toutes choses, que c’est ainsi qu’en travaillant, il faut secourir les faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20:35).

Cela se reflète sur la loi qui dit : « Et quand vous ferez la moisson dans votre pays, tu n’achèveras point de moissonner le bout de ton champ, et tu ne ramasseras point la glanure de ta moisson ; tu ne grappilleras point ta vigne, et tu n’en recueilleras pas les grains tombés ; tu les laisseras au pauvre et à l’étranger : Je suis l’Éternel, votre Dieu » (Lévitique 19:9-10). Et pareillement : « Quand tu feras ta moisson dans ton champ, et que tu y auras oublié une poignée d’épis, tu ne retourneras point pour la prendre ; elle sera pour l’étranger, pour l’orphelin et pour la veuve, afin que l’Éternel ton Dieu te bénisse dans toutes les œuvres de tes mains » (Deutéronome 24:19). Ces lois ainsi que d’autres que Dieu a données, changeraient les économies mondiales, si elles étaient suivies. Mais aujourd’hui, le riche grappille le moindre de ses petits sous et ne laisse rien au pauvre qu’il accuse d’être paresseux tout en lui enlevant même de quoi travailler.

Une loi de Dieu couvre les emprunts d’argent. « Si tu prêtes de l’argent à mon peuple, au malheureux qui est avec toi, tu n’agiras point avec lui comme un usurier ; vous ne lui imposerez point d’intérêt » (Exode 22:25). Mais les banquiers ont fait de l’usure un art satanique et, non seulement appauvrissent-ils les individus, mais aussi des pays entiers ! Et dans Lévitique 25:35-36 : « Si ton frère, qui est près de toi, devient pauvre et que sa main devienne tremblante, tu le soutiendras, étranger ou hôte, afin qu’il vive auprès de toi. Tu ne tireras de lui ni intérêt ni profit ; mais tu craindras ton Dieu, et ton frère vivra auprès de toi. » Les manières de Dieu ne sont vraiment pas les manières des hommes. Et la meilleure manière de Dieu s’en vient ! Il y a un très vieux dicton sur l’argent qui dit : « Vous ne l’emporterez pas avec vous au paradis. » Vraiment, quand la vie est terminée, nous laissons tout derrière nous. Cette ancienne sagesse vient directement de la Bible. Et elle est destinée à ceux qui pensent qu’ils vont sauver la terre par leur Nouvel Ordre Mondial où seule une petite poignée d’élite dirigera d’une main de fer le reste des humains.

Les perles les plus simples, et pourtant les plus profondes de la vie et de la sagesse se trouvent dans les pages de la Bible, là où la synagogue de Satan n’ose pas vérifier. Mais en quelques jours à peine, ils seront vite instruits quand ils verront tout ce qu’ils ont rapaillé s’écrouler devant eux. La maxime des temps modernes, disant que nous ne pouvons pas l’emporter avec nous, se trouve dans le livre de l’Ecclésiaste, écrit par le roi Salomon d’Israël. Ecclésiaste est rempli de conseils éloquents, afin de partager les vérités de notre vie éphémère. Comme Salomon nous le rappelle, le travail et les plaisirs de notre vie sont bien trop courts.

À un certain moment, la plupart d’entre nous devrons réfléchir au véritable sens de notre vie. Beaucoup de personnes, surtout dans les pays occidentaux prospères, ont probablement fait de la poursuite de l’argent l’activité de leur vie. Certaines ont amassé des fortunes énormes à un point tel qu’ils pouvaient à peine dépenser les intérêts accumulés, dans une vie d’insouciance et de gaspillage. Mais même la plus grande fortune n’est que vanité et poursuite du néant à long terme. « Celui qui aime l’argent n’est point rassasié par l’argent, et celui qui aime un grand train, n’en est pas nourri. Cela aussi est une vanité », nous dit Salomon, dans Ecclésiaste 5:10.

« Où il y a beaucoup de bien, il y a beaucoup de gens qui le mangent ; et quel avantage en a celui qui le possède, sinon qu’il le voit de ses yeux ? Le sommeil du travailleur est doux, soit qu’il mange peu ou beaucoup ; mais le rassasiement du riche ne le laisse pas dormir. Il y a un mal fâcheux que j’ai vu sous le soleil : des richesses conservées pour son malheur par celui qui les possède. Et ces richesses périssent par un mauvais trafic, et s’il a engendré un fils, il n’aura rien entre les mains. Et, comme il est sorti nu du sein de sa mère, il s’en retournera nu, s’en allant comme il est venu ; et il n’emportera rien qu’il puisse prendre dans sa main », déclare Salomon, dans Ecclésiaste 5:11-15.

Non, nous ne pouvons rien emporter avec nous. Paul répète cette vérité profonde dans sa lettre au jeune évangéliste Timothée. « Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter », lui confirme Paul, dans 1 Timothée 6:6-7. Paul continue de partager un point de vue important sur l’argent, en notant que si nous avons les nécessités de base, nous devrions être contents. Il met également en garde contre le désir d’être riche.

Dans 1 Timothée 6:8-10, Paul lui déclare : « Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. »

Notez que d’avoir de l’argent n’est pas mal en soi, car il faut payer nos comptes et pourvoir au nécessaire ; ce qui est mauvais, c’est « l’amour de l’argent », c’est-à-dire, la poursuite déséquilibrée de l’argent, la recherche du pouvoir que donne l’argent. Toutefois, de toute évidence, la Bible n’est pas contre l’argent en lui-même. Abraham, Job, David et d’autres étaient tous très riches, après avoir reçu les bénédictions de Dieu. Ces patriarches adorèrent Dieu fidèlement et n’ont pas perdu la bonne perspective concernant l’argent. Dans Matthieu 6:24, Jésus nous rappelle que : « Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. »

Mammon signifie la richesse ou les possessions. Ces gens mettent leur confiance dans l’argent, la richesse ou les biens et en font une idole, à la place de Dieu. Pourtant, même si nous ne mettons pas notre confiance en l’argent, nous devrions l’utiliser de façon responsable. Et Dieu va nous bénir avec Ses vraies richesses. Il a sûrement comme attente que nous Lui soyons fidèles. « Les pharisiens, qui étaient avares, écoutaient tout cela, et se moquaient de lui. Et il leur dit : Pour vous, vous voulez passer pour justes devant les hommes ; mais Dieu connaît vos cœurs ; car ce qui est élevé devant les hommes est une abomination devant Dieu » (Luc 16:14-15).

Considérez aussi l’exemple des paraboles de Matthieu 25 et Luc 19. Les chrétiens ne doivent pas être paresseux et insouciants au sujet de l’argent ; ils doivent être de rentables serviteurs et de fidèles utilisateurs de ce qu’on leur donne. La vie physique est éphémère. Jésus nous dit de ne pas amasser des trésors sur la terre. Dans Matthieu 6:19-21, Christ nous déclare : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. » Vraiment, nous n’avons pas besoin de prendre quelque chose avec nous. Nous allons hériter de l’univers !

Humainement parlant, les problèmes de l’humanité sont débordants, mais Jésus aura des solutions pour tous lorsqu’Il reviendra. Dans Apocalypse 11:15, nous lisons : « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles. » Les hommes apprendront à vivre comme Dieu l’avait initialement établi, avec de l’amour pour leur prochain. Avez-vous remarqué que Jésus ne règnera pas au ciel durant le millenium, mais bien sur la terre, car c’est là que les royaumes du monde se trouvent ?

Dans Hébreux 8:10-12, Jésus nous déclare : « Or, voici l’alliance que je traiterai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur, je mettrai mes lois dans leur esprit, et je les écrirai sur leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple ; et aucun n’enseignera plus ni son prochain ni son frère, en disant : Connais le Seigneur ; parce que tous me connaîtront, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand ; parce que je serai apaisé à l’égard de leurs injustices, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités. » Cette attitude amènera une solution aux problèmes, et elle durera éternellement. C’est ce que je souhaite à tous ceux qui lisent ce message.




Qu’est-il arrivé à mon pays ?

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Novembre 2018

Par Jerry Barrett

John Adams a proclamé que l’Amérique ne fut pas fondée en tant que nation chrétienne. Il avait en partie raison. L’Amérique n’a pas été créée comme une théocratie – un pays dirigé par la religion – mais elle a plutôt été fondée sur la base d’une république constitutionnelle. Ceci dit, l’Amérique fut établie sur de profondes vérités chrétiennes.

Nos pères fondateurs eurent le sentiment que la liberté de religion était un droit, mais que le gouvernement ne devait pas créer une église établie. Cela se reflète dans le Premier Amendement de notre Constitution. Ces fondateurs croyaient fortement que Dieu a ordonné des standards moraux et que la législation devait s’accorder avec ces standards. De nombreux historiens ont cité Romains 13 comme base de ces standards :

« Que toute personne soit soumise aux Puissances supérieures : car il n’y a point de Puissance qui ne vienne de Dieu, et les Puissances qui subsistent, sont ordonnées de Dieu. C’est pourquoi celui qui résiste à la Puissance, résiste à l’ordonnance de Dieu ; et ceux qui y résistent, feront venir la condamnation sur eux-mêmes. Car les Princes ne sont point à craindre pour de bonnes actions, mais pour de mauvaises. Or veux-tu ne point craindre la Puissance ? fais bien, et tu en recevras de la louange » (Romains 13:1-3).

Seigneurs et serfs revisités ?

L’Amérique s’est assurément éloignée de ces principes. Un politicien britannique a un jour déclaré que : « Le pouvoir corrompt ; le pouvoir absolu corrompt absolument. » Cela pourrait expliquer pourquoi les Fondateurs ont érigé notre pays avec des contrôles et des balances entre les trois branches de gouvernement. Notre pays est une banqueroute morale dont les profondeurs de la débauche atteignent des proportions épiques. Mais la descente de notre nation est-elle un événement récent, ou est-ce que le travail préparatoire s’effectue depuis des décennies ?

Si vous lisez notre Constitution, vous remarquerez un fait qui ressort de la page : on s’attendait à ce que le gouvernement fédéral s’en remette aux droits des états et non qu’il traite les citoyens de haut. Cela en tête, on pourrait dire que les Fédéraux ont commencé leur mainmise au début du vingtième siècle, lors de la création de la Réserve Fédérale et du Service Intérieur du Revenu [le Fisc].

Cette combine s’est davantage développée après le crash boursier créé par les banquiers et la Grande Dépression qui s’en est suivi. La saisie de pouvoir du gouvernement fédéral se mit à marcher comme un rouleau compresseur après que le « New Deal » de Franklin D. Roosevelt fut mis en place.

D’un coup d’état à la débauche

L’assassinat de John F. Kennedy semble avoir achevé la mainmise des sionistes sur notre gouvernement, aidée et encouragée préalablement par Harry S. Truman et sa reconnaissance de l’état d’Israël. Le coup d’état de notre pays fut un succès et le démantèlement de notre culture pouvait commencer sérieusement.

La prolifération de la culture de la drogue et de l’amour libre des années 1960 mena au moment marquant du cas Roe vs Wade, rendant légal le meurtre des bébés partout sur le territoire. Le mariage traditionnel a aussi été victime, son taux de divorce grimpant à plus de cinquante pourcent.

La dégradation de notre système d’éducation semble avoir été la cible suivante. Il y a un certain nombre d’états qui n’exigent plus l’apprentissage de l’écriture cursive ! En implantant des examens standardisés au lieu d’encourager la résolution de problèmes et la pensée critique, ainsi que l’enseignement des trois R, l’abrutissement des élèves américains a réussi au-delà de toute espérance. Les changements de culture seront-ils maintenant introduits sans la moindre opposition ?

Après que la Cour Suprême des États-Unis eut aboli les lois contre la sodomie, en 2003, l’agenda homosexuel devint une question brûlante menant à une autre règlementation de la Cour Suprême légalisant le mariage entre même sexe. L’ancien Président Barack Obama célébra même ce moment sacrilège par un show de lumières d’arc-en-ciel à l’extérieur des murs de la Maison blanche.

Le Président Obama éclaira la Maison Blanche aux couleurs de l’arc-en-ciel en soutien au mariage de même sexe.

Pour accroître davantage la dimension du cloaque que désirait Obama, un mandat fut émis donnant instructions aux écoles publiques de permettre aux étudiants transgenres d’utiliser les toilettes qui s’apparentaient à leur « identité de genre ». Ce programme fut imité par la chaîne de vente au détail Target et d’autres magasins dès avril 2016. Target a déjà adopté une politique de signalisation de neutralité de genres pour ses sections de quincaillerie, de jouets et de divertissements.

Parti, le respect pour l’autre et envers soi, envers les petits bébés et particulièrement envers Dieu.

Le militantisme féministe revint aussi avec vengeance pendant cette époque. Des protestataires prirent part à la SlutWalks en portant de minuscules hauts et des jupes courtes, proclamant leur opposition envers « l’humiliation des putes ».

La campagne et l’organisation La vie des Noirs compte, fondée par le Juif hongrois George Soros, utilisa des moyens de protestation violents, où l’on encouragea les incendies volontaires et le pillage. Les officiers de police devinrent la cible de rétributions, après la tuerie de mécréants comme Trayvon Martin et Michael Brown. La division raciale en Amérique fut grandement élargie et Barack Obama attisa les flammes en déclarant : « Si j’avais un fils, il ressemblerait à Trayvon ! »

Pas de moral ni de scrupule

La moralité et les scrupules de nos leaders élus ont également décliné au fil des générations. Bien qu’il n’y ait pas de délimitation claire entre les deux partis politiques principaux des États-Unis, l’animosité contre ceux qui s’identifient comme conservateurs a atteint un degré fiévreux.

Maxine Walters a diffusé haut et fort son désir que ses partisans s’en prennent à ceux qui servent sous le Président Donald Trump. La Secrétaire à la Presse, Sarah Huckabee Sanders, ainsi que ses amis se sont fait demander par le propriétaire d’un restaurant de vider les lieux. Récemment, Ted Cruz et son épouse furent malmenés à un dîner et forcés de quitter un autre restaurant.

Pourquoi Dieu bénirait-Il l’Amérique ?

Les récentes allégations contre le candidat désigné à la Cour Suprême, Brett Kavanaugh, produites par Christine Blasey Ford, semblent, en surface, présenter un profil horrible. Cependant, son témoignage subséquent révèle quelqu’un dont la mémoire change à sa convenance. Les témoins qu’elle a cités ne peuvent non plus corroborer ses histoires.

Considérez également le fait qu’en juillet elle a envoyé une lettre à la sénatrice Dianne Feinstein concernant le soi-disant abus sexuel qu’elle aurait subi aux mains de Kavanaugh. Pourquoi la sénatrice Feinstein a-t-elle tu cette information jusqu’à l’audience de confirmation ? Était-ce un complot politique sournois visant à faire dérailler le candidat du Président Trump ? Serait-ce parce que Mme Ford, qui a aussi participé à un rallye anti-Trump, travaille pour une compagnie pharmaceutique qui produit une pilule d’avortement ? Comme le rapporte Jim Holt, dans le Gateway Pundit, « Le professeur Christine Blasey Ford, pendant qu’elle travaillait à l’Université Stanford, était aussi affiliée à la Corcept Therapeutics (2006-2011). Sa nouvelle page Wikipédia la décrit comme « directrice de biostatistiques chez Corcept ».

Le docteur Christine Blasey Ford, contributrice à huit journaux soutenant la pilule d’avortement RU-486.

M. Holt poursuit : « Christine Blasey Ford a participé à huit études publiées qui faisaient des recherches sur l’utilisation de la “pilule d’avortement” ou “mifepristone”. » On remarque aussi dans son article que Corcept ne possède qu’un seul produit, une pilule abortive connue sous le nom de RU-486 et étiquetée Mifeprex.

Se pourrait-il que Mme Ford et ses camarades féministes pro-avortement aient peur que, si la Cour Suprême le confirme, le juge Kavanaugh se joigne à des collègues de même esprit et renverse Roe vs Wade ?

Nous savons qu’à la fin des temps, les choses ne vont pas aller en s’améliorant. Dans 2 Timothée 3:13, Paul a dit : « Mais les hommes méchants et séducteurs iront en empirant, séduisant, et étant séduits. » Or, Jésus, notre précieux Seigneur et Sauveur nous donne Son mot de la fin dans Apocalypse 22:20 : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Certainement je viens bientôt, Amen ! Oui, Seigneur Jésus, viens ! »




D.528 – La sainte onction

Par Joseph Sakala

Dans 1 Jean 2:17-21, l’apôtre nous déclare : « Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement. Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. Je vous ai écrit, non que vous ne connaissiez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et parce que nul mensonge ne vient de la vérité. »

Le mot « onction », dans le texte ci-haut, est utilisé deux autres fois dans 1 Jean 2:27 : « Mais l’onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseignés. » Ce terme n’est utilisé que sept fois dans le Nouveau Testament, mais sa signification est essentiellement la même que dans l’Ancien Testament, où le tabernacle, le temple, les vaisseaux, les offrandes et même les prêtres, les Lévites, les rois et les ambassadeurs reçurent l’onction. Très souvent, cette onction se faisait avec beaucoup de cérémonie afin d’identifier une personne ou un objet comme consacré ou honoré pour un service spécial. Une fois oint(e), la personne ou l’objet était contemplé(e) avec grand respect par tous.

Ainsi, nous qui sommes oints, nous sommes appelés enfants de Dieu. « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:16-17). Nous avons été oints par Dieu Lui-même. « Or, Celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de Son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit », nous rassure Paul, dans 2 Corinthiens 1:21-22.

De cette manière, l’onction demeure en nous et nous instruit dans la vérité. Regardez bien ce que l’apôtre Jean nous déclare : « Mais l’onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseignés » (1 Jean 2:27). Cette onction n’est, de toute évidence, pas une huile cérémoniale démontrant un honneur quelconque, mais plutôt un déversement du Saint-Esprit sur nous, dans nos corps charnels. « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu », nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 6:19-20.

Cette onction nous enseigne que nous serons des rois et des prêtres de Jésus. « A celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu son Père ; à lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (Apocalypse 1:6). Ainsi, nous sommes destinés à Le glorifier éternellement, car : « tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Avez-vous remarqué où nous allons régner ? Pas au ciel, mais ici-même sur la terre. Tous ceux qui prêchent autre chose sont des menteurs.

Dans 1 Pierre 2:5-8, le chef des apôtres nous déclare : « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés. »

Regardez maintenant comment Paul nous perçoit, dans 2 Corinthiens 11:2 : « Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste. » « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5:20). Nous avons été mis à part par Dieu et : « Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre », nous dit Paul, dans 2 Timothée 2:21. « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:19-22). Nous sommes donc, un jour, destinés à tout connaître grâce à un Dieu aimant.

« Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui, » nous assure Paul, dans 2 Corinthiens 5:18-21. Cela s’adresse à tout disciple de Christ, selon que l’Esprit le guide dans la vérité.

Ce magnifique travail de réconciliation des humains au Dieu Saint fut accompli par notre Seigneur Jésus-Christ, mais Dieu a mis pareillement en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, en étant Ses ministres ou Ses serviteurs pour amener les humains vers Dieu en leur témoignant : « Soyez réconciliés avec Dieu » ! Ce merveilleux ministère de la réconciliation nous indique que : « Puisque donc que nous travaillons avec Dieu, nous vous conjurons que ce ne soit pas en vain que vous ayez reçu la grâce de Dieu. Car il dit : Je t’ai exaucé au temps favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant le temps favorable ; voici maintenant le jour du salut. Nous ne donnons aucun scandale en quoi que ce soit, afin que notre ministère ne soit point blâmé » (2 Corinthiens 6:1-3). Notez bien que le jour du salut peut vous arriver n’importe quand, car c’est Dieu qui décide de son moment.

« Mais nous nous rendons recommandables en toutes choses, comme des ministres de Dieu, dans une grande patience, dans les afflictions, dans les tourments, dans les angoisses, dans les blessures, dans les prisons, dans les séditions, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes, dans la pureté, dans la connaissance, dans la longanimité, dans la douceur, dans le Saint-Esprit, dans une charité sincère, dans la parole de vérité, dans la puissance de Dieu, dans les armes de la justice, que l’on tient de la droite et de la gauche, à travers l’honneur et l’ignominie, à travers la mauvaise et la bonne réputation ; étant regardés comme des séducteurs, quoique véridiques ; comme des inconnus, quoique connus ; comme mourants, et voici nous vivons ; comme châtiés, et non mis à mort ; comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses, » nous assure et garantit Paul, dans 2 Corinthiens 6:4-10.

Ces attributs de souffrances, combinés aux caractéristiques de piété et de sainteté, produit en nous notre véritable ministère. À travers l’honneur et l’ignominie, à travers la mauvaise et la bonne réputation ; étant regardés comme des séducteurs, quoique véridiques ; comme des inconnus, quoique connus ; comme mourants, et voici nous vivons ; comme châtiés, et non mis à mort ; comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses. Le thème central, dans la vie chrétienne, est centré en Christ. Car Jésus : « est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. C’est pourquoi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi » (2 Corinthiens 5:15-16).

En effet, nous avons reçu un nouveau commandement de Lui. Dans 1 Jean 2:7-8, l’apôtre nous déclare : « Frères, je vous écris, non un commandement nouveau, mais un commandement ancien, que vous avez eu dès le commencement ; ce commandement ancien, c’est la parole que vous avez entendue dès le commencement. Toutefois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres passent, et la vraie lumière luit déjà. »

En surface, ce passage semble avoir un vrai problème. Nous voyons que le centre d’intérêt du commandement est l’amour pour les frères et les sœurs. La partie difficile demeure dans l’ancienne et dans la nouvelle facette de la même pensée. Le sens ancien du commandement d’aimer est aussi éternel que la véritable nature de Dieu Lui-même. Ce que nous exprimons par notre nature humaine prend sa source en Dieu, qui est amour. « Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui » (1 Jean 4:16). Même depuis le commencement, l’humanité fut dotée d’un amour marital. Mais à cause du péché, cet amour fut influencé par Satan. Pourtant, Dieu avait déclaré : « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (Genèse 2:24). C’était le vrai but de Dieu pour les humains et par l’amour de Christ pour Son Église. La fidélité !

En effet, Paul nous déclare : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5:25-27). Ensuite, Dieu a codifié Ses lois pour ceux qui se soumettraient à Son autorité. Par la suite, Dieu a insisté : « Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de ressentiment contre les enfants de ton peuple ; mais tu aimeras ton prochain comme toi-même : Je suis l’Éternel » (Lévitique 19:18).

Des siècles plus tard, l’apôtre Paul a commenté ainsi la loi mosaïque : « L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi » (Romains 13:10). Le nouveau commandement débute dans la Nouvelle Alliance. Dans Hébreux 8:13, nous lisons : « En parlant d’une alliance nouvelle, il déclare ancienne la première ; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître. » Dans Jean 13:34-35, Jésus a déclaré : « Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

Le nouveau centre d’intérêt allait se porter sur le Royaume spirituel plutôt que sur une nation terrestre, et les frères et sœurs ne seraient pas liés génétiquement, mais liés spirituellement dans une nouvelle naissance. « Alors Pierre, prenant la parole, dit : En vérité, je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ; mais qu’en toute nation, celui qui le craint et qui s’adonne à la justice, lui est agréable. Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous » (Actes 10:34-36). Alors : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse » (Galates 3:28-29).

« Toutefois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres passent, et la vraie lumière luit déjà. Celui qui dit qu’il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore à présent dans les ténèbres. Celui qui aime son frère, demeure dans la lumière, et rien en lui ne le fait broncher », nous déclare l’apôtre, dans 1 Jean 2:8-10. Ce nouveau commandement va bien au-delà de l’institution du mariage et de la nation, il est orienté vers la famille entière de Dieu. Dans Proverbes 9:1-5, nous lisons : « La sagesse a bâti sa maison ; elle a taillé ses sept colonnes. Elle a apprêté sa viande, elle a préparé son vin ; elle a déjà dressé sa table. Elle a envoyé ses servantes ; du haut des lieux les plus élevés de la ville, elle crie : Que celui qui est ignorant entre ici ! Et elle dit à ceux qui manquent d’intelligence : Venez, mangez de mon pain, et buvez du vin que j’ai préparé. »

Regardons ce qui est écrit dans Proverbes 9:10-12 : « Le commencement de la sagesse est la crainte de l’Éternel ; et la science des saints c’est la prudence. Car par moi tes jours seront multipliés, et des années seront ajoutées à ta vie. Si tu es sage, tu es sage pour toi-même ; si tu es moqueur, tu en porteras seul la peine. » Une personne ne s’approche pas de Dieu par le moyen de beaucoup d’études, ni par l’acquisition de beaucoup de sagesse. C’est la crainte de l’Éternel qui est le début de la sagesse. Sans la confiance dans le Dieu de la création et de la rédemption, il ne peut pas y avoir de véritable sagesse. « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3:11).

Ensuite, érigé sur cette fondation et supportant toute la structure de la maison de la sagesse, nous découvrons sept puissants piliers. Mais que sont-ils ? La réponse semble se trouver dans le livre du Nouveau Testament, écrit par Jacques, où nous lisons : « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée » (Jacques 1:5). Finalement, Jacques demande : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse ; mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité » (Jacques 3:13-14).

Finalement, les sept grands piliers sont répertoriés dans Jacques 3:17-18, où nous pouvons lire : « Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. » Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix. Le pilier central, portant plus de poids que les autres colonnes de la structure est la pureté. Ensuite, il y a six piliers extérieurs, dont la paix, la gentillesse et la raison d’être en toute chose. L’étape suivante doit être pleine de miséricorde et de bons fruits qui impliquent l’aide aux endeuillés. Le mot « impartiale » veut dire en réalité « intègre » et sans dissimulation dénote beaucoup de sincérité.

Ainsi, une vie de véritable sagesse est fondée sur la crainte du Seigneur, supportée par la pureté, la paix, la gentillesse et la raison d’être en toute chose. Et appuyée par la miséricorde, de bons fruits, dans l’intégrité. Une telle maison ne s’écroulera jamais. Ajoutez à cela des corps éternels alors que Jésus : « transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Seules les religions qui croient en une création spéciale croient également en la résurrection. Et parmi celles-là, seul le christianisme reconnaît que la résurrection ne peut être possible que lorsque le Créateur Lui-même devient le Sauveur, en mourant pour le péché et devenant ainsi victorieux sur la mort.

Lorsque Christ a vaincu la mort, Il a pu proclamer : « j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort » (Apocalypse 1:18). Son corps glorieux ressemblait à Son corps avant Sa mort, sauf qu’il pouvait se déplacer à la vitesse de la pensée. Voici ce que nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 15:42-49 : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel, suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant ; or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. Le premier homme, étant de la terre, est terrestre, et le second homme, le Seigneur, est du ciel. Tel qu’est le terrestre, tels aussi sont les terrestres ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. »

Nos corps naturels sont présentement contrôlés par les forces naturelles, mais le Christ ressuscité pouvait Se déplacer de la terre jusqu’au ciel à la vitesse de la pensée, et Il pouvait même passer au travers des obstacles. Regardons maintenant ce qui est arrivé lors de Sa résurrection, lorsqu’Il vit Marie pleurer. Dans Jean 20:16-18 : « Jésus lui dit : Marie ! Et elle, s’étant retournée, lui dit : Rabbouni ! c’est-à-dire, mon Maître ! Jésus lui dit : Ne me touche point, car je ne suis pas encore monté vers mon Père ; mais va vers mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. Et Marie de Magdala vint annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’il lui avait dit cela. » Dans cette même journée, Jésus est monté au ciel pour Se présenter devant Son Père qui devait être le premier à agréer Son sacrifice. Ensuite, Il est redescendu vers les Siens.

Notez bien maintenant ce qui est arrivé, dans Jean 20:19-25 : « Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où les disciples étaient assemblés étant fermées, par crainte des Juifs, Jésus vint, et se présenta au milieu d’eux et leur dit : La paix soit avec vous ! Et quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples donc, voyant le Seigneur, eurent une grande joie. Il leur dit de nouveau : La paix soit avec vous ! Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi. Et quand il eut dit cela, il souffla sur eux et leur dit : Recevez le Saint-Esprit. Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. Or, Thomas, l’un des douze, appelé Didyme, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint. Les autres disciples lui dirent donc : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : Si je ne vois la marque des clous dans ses mains, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne le croirai point. »

Réponse tout à fait naturelle venant d’un homme encore non converti, mais pas pour longtemps. Dans Jean 20:26-29, nous pouvons lire : « Huit jours après, ses disciples étaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, et se tint au milieu d’eux et dit : La paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et la mets dans mon côté, et ne sois pas incrédule, mais croyant. Thomas répondit et lui dit : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! »

Nos corps ressuscités seront un jour comme Son corps, selon ce qui est écrit dans Éphésiens 1:19-21 : « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. »

Par cette même puissance : « c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:16-20).

Nos vils corps deviendront des corps glorieux, n’étant plus sujets à la maladie, au vieillissement, à nos convoitises de jadis et même à nos passions passées : « Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:54). « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur », nous dit l’apôtre, dans 1 Jean 3:2-3.

Et comme l’a si bien déclaré Esaïe : « Qu’y avait-il encore à faire à ma vigne, que je n’aie pas fait pour elle ? Pourquoi, quand j’espérais qu’elle produirait des raisins, a-t-elle produit des grappes sauvages ? » nous dit l’Éternel (Esaïe 5:4). Dieu ne voulait que le bien des enfants d’Israël et ils L’ont presque tous abandonné. « Et maintenant je vais vous apprendre ce que je veux faire à ma vigne : J’enlèverai sa haie et elle sera broutée ; je romprai sa clôture, et elle sera foulée. Je la réduirai en désert ; elle ne sera plus taillée ni bêchée ; elle montera en ronces et en épines; je commanderai aux nuées de ne plus faire tomber la pluie sur elle. Or la vigne de l’Éternel des armées, c’est la maison d’Israël, et les hommes de Juda sont le plant auquel il prenait plaisir. Il en attendait la droiture, et voici des meurtres ; la justice, et voici des cris de détresse ! » (Esaïe 5:5-7).

Dans les Écritures, nous trouvons plusieurs références à la vigne, mais il y a trois passages majeurs qui, dans leur ensemble, nous révèlent trois aspects concernant le caractère de Dieu et de Son amour pour Son Peuple. Le premier se trouve dans le texte ci-haut. Ici, nous découvrons que Dieu, qui était le propriétaire, le planteur de la vigne et le vigneron, ne pouvait pas contenir Son désappointement, car, malgré l’amour qu’Il a versé sur Sa vigne, elle n’a rapporté que des raisins sauvages.

Dans Sa parabole : « la vigne de l’Éternel des armées, c’est la maison d’Israël, et les hommes de Juda sont le plant auquel Dieu prenait plaisir » (v. 7). Ce sont eux qui ont vu plus clairement que quiconque Sa provision abondante, mais qui, malgré cela, ont rejeté Dieu, et ne Lui ont pas porté du bon fruit. Donc, Dieu leur dit : « Je la réduirai en désert » (v. 6). Bien après Ésaïe, Dieu a confirmé cette prophétie : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ; et vous ne l’avez pas voulu ! Voici, votre demeure va devenir déserte » (Matthieu 23:37-38).

Dans Psaume 80:7-19, nous voyons les conséquences d’abandonner Dieu : « Tu fais de nous un sujet de contestations pour nos voisins, et nos ennemis se raillent de nous entre eux. Dieu des armées ! rétablis-nous ; fais luire ta face, et nous serons sauvés ! Tu enlevas de l’Égypte une vigne ; tu chassas des nations et tu la plantas. Tu préparas le sol devant elle ; elle poussa ses racines et remplit la terre. Les montagnes se couvraient de son ombre, et les cèdres de Dieu de ses sarments. Elle étendait ses pampres jusqu’à la mer, et ses rejetons jusqu’au fleuve. Pourquoi as-tu rompu ses clôtures, en sorte que tous les passants la pillent ? Que le sanglier des forêts la dévaste, et que les bêtes des champs la broutent ? Dieu des armées, reviens ! Regarde des cieux, et vois, et visite cette vigne. Protège ce que ta droite a planté, et le Fils que tu t’es choisi. Elle est brûlée, elle est coupée. Ils périssent devant le courroux de ta face. Que ta main soit sur l’homme de ta droite, sur le Fils de l’homme que tu t’es choisi ; et nous ne nous détournerons plus de toi ; rends-nous la vie, et nous invoquerons ton nom. »

Ils furent ravagés par leurs ennemis, par les animaux sauvages, par le feu et furent entièrement impuissants. La vigne (Israël) pouvait crier au secours pour avoir la restauration, mais il y avait des conséquences à subir. Quel portrait dramatique et quel rappel pour les croyants d’aujourd’hui que de prendre conscience que nous ne pourrions plus ignorer Sa volonté dans nos vies. Le dernier et le plus précieux passage concernant le port du bon fruit se trouve dans Jean 15:1-4 où Jésus nous déclare : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. »

Mais Jésus continue en nous déclarant, dans Jean 15:5-10 : « Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments et on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez Mes disciples. Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. »

Voilà le secret de la croissance de tout véritable chrétien et de son union glorieuse avec Christ. C’est ainsi, nous déclare Jésus, que Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit et vous serez Mes disciples. Ces paroles furent adressées aux douze tribus qui sont dispersées, comme le sujet d’une parfaite joie, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais que la patience ait une efficacité parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne manquant en rien.




D.527 – Enseigner à tout l’univers

Par Joseph Sakala

Un jour, les Élus vont enseigner la vérité à tout ce qui existera dans l’ensemble de l’univers. Et le moment de ce travail d’instruction débutera lors de l’établissement du Royaume de Dieu, au retour de Jésus-Christ, se poursuivra durant le Millénium et ensuite durant la Deuxième Résurrection, alors que Jésus permettra que tous ceux qui n’ont point reçu la vérité, depuis Adam et Ève, aient leur première chance au salut. Car, dans Psaume 19:2-7, David déclare : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. Le jour parle au jour, et la nuit enseigne la nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont la voix ne s’entende pas. Leur voix se répand par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde. Là, il a dressé un pavillon pour le soleil. Et lui, il est comme un époux sortant de sa chambre nuptiale ; il se réjouit, comme un héros, de parcourir la carrière. Il part de l’un des bouts des cieux, et son tour s’achève à l’autre bout ; et rien ne se dérobe à sa chaleur. »

Nous allons débuter en racontant la véritable gloire de Dieu et faire connaître l’œuvre de Ses mains. Étant le Législateur absolue, on commencera par étaler Sa loi universelle. Et comme le dit si bien David : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples. Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes. Ils sont plus désirables que l’or, et que beaucoup d’or fin ; plus doux que le miel, que ce qui découle des rayons de miel. Aussi ton serviteur est éclairé par eux ; il y a un grand salaire dans leur observation. Qui connaît ses fautes commises par erreur ? Pardonne-moi mes fautes cachées. Préserve aussi ton serviteur des péchés d’orgueil ; qu’ils ne dominent point sur moi ; alors je serai intègre et innocent de grands péchés. Que les paroles de ma bouche et la méditation de mon cœur te soient agréables, ô Éternel, mon rocher et mon rédempteur ! » (Psaume 19:8-15).

Ce Psaume familier nous dévoile la beauté et le témoignage de la création physique de l’univers, en commençant par les cieux et le firmament. Les deux sont l’équivalent de notre concept scientifique de l’espace. La gloire de Dieu nous réfère à Sa puissance infinie, et l’œuvre de Ses mains implique la variété et la complexité des systèmes physiques et de la matière dans l’univers. Cette interaction de la matière et de l’énergie se trouve partout dans l’espace, mais elle doit être contrôlée afin d’être comprise dans le contexte du temps, jour après jour et nuit après nuit. Ce merveilleux complexe de l’espace/temps/matière/énergie nous proviendra en continu du ciel, nous racontant la véritable connaissance divine.

Elle enseignera aux hommes et aux femmes de toutes les époques qu’il y a eu depuis l’éternité un grand Créateur Dieu qui a fait tout cela. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans Ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables » (Romains 1:20). L’espace sans limite, le temps sans fin, les énergies infinies et les complexités innombrables de la matière dans l’univers s’unissent en un témoignage irréfutable pour le Dieu de la création. Le principe fondamental de la science, tout comme la loi de l’expérience humaine ou empirisme, ainsi que la loi de cause à effet, établissent qu’aucun effet ne peut être confirmé sans cause préalable. Et ce qui est dommage, c’est que l’humanité ne l’a pas compris.

Ainsi la formidable cause de la création de l’univers doit être infinie, éternelle, omnipotente et omnisciente. Et parce que nous sommes vivants, il faut que nous puissions réfléchir à tout cela, en tant que personne pensante qui ressent aussi des émotions. C’est ici la grande leçon gravée dans le livre de l’univers pour tous ceux qui veulent s’instruire. Donc, la création entière, en effet, raconte la gloire de Dieu. Ayant compris cela, Dieu nous fera passer à l’étape suivante concernant l’enseignement des nations, enseignement qui, il va sans dire, sera constitué de ce que Jésus a Lui-même enseigné à Ses premiers disciples. « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux ; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux ; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux », déclara Jésus à Pierre, le chef de Ses disciples, dans Matthieu 16:18-19.

Pierre devait recevoir les clefs de la part de Christ, pour ouvrir l’accès au Royaume. Et c’est ce qu’il a fait par l’Esprit, en nous donnant le Nouveau Testament dans le Texte Reçu. Donc, nous allons établir des Églises qui couvriront la terre entière où nous enseignerons à tout le monde la Parole de Dieu. Cette directive fut la première parmi 115 mentions du mot ekklesia dans le Nouveau Testament, trois fois traduit comme « assemblée », et toutes les autres fois comme « Église ». Ce mot, ekklesia, est un mot composé de ek et klesia qui veut dire « les appelés ». Ces gens devaient se réunir pour recevoir l’instruction du Saint-Esprit dans leur cheminement. Vous qui ferez partie de la première résurrection, vous devenez ces appelés dès maintenant.

Les trois fois que le mot est traduit par « assemblée » nous réfèrent à la réunion à Éphèse où nous apprenons que : « Cependant, les uns criaient d’une manière, et les autres d’une autre ; car l’assemblée était tumultueuse, et la plupart ne savaient pas pourquoi ils étaient assemblés. Alors on tira de la foule Alexandre, que les Juifs mettaient en avant ; et Alexandre, faisant signe de la main, voulait présenter au peuple leur défense. Mais, dès qu’ils eurent reconnu qu’il était Juif, ils s’écrièrent tous d’une voix, durant près de deux heures : Grande est la Diane des Éphésiens ! Alors le secrétaire, ayant apaisé le peuple, dit : Hommes Éphésiens, quel est donc l’homme qui ne sache que la ville des Éphésiens est la gardienne de la grande déesse Diane, et de son image descendue du ciel ? Cela étant donc incontestable, vous devez vous apaiser, et ne rien faire avec précipitation. Car ces gens que vous avez amenés, ne sont ni sacrilèges, ni blasphémateurs de votre déesse. Que si Démétrius et les ouvriers qui sont avec lui, ont quelque plainte à faire contre quelqu’un, il y a des jours d’audience et des proconsuls ; qu’ils se fassent citer les uns les autres. Et si vous avez quelque autre chose à réclamer, on pourra en décider dans une assemblée légale. Car nous risquons d’être accusés de sédition pour ce qui s’est passé aujourd’hui, n’ayant aucune raison pour justifier ce rassemblement. Et quand il eut dit cela, il congédia l’assemblée » (Actes 19:32-40).

De celles qui sont identifiées comme Églises, la référence est aux Églises locales qui se rencontraient en tant que corps, dans un endroit spécifique. Cela nous indique que Jésus va S’organiser pour qu’il y ait des Églises partout pour l’enseignement de la Parole de Dieu. Dans Apocalypse 22:16, nous lisons : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. » Nous allons sûrement enseigner ces choses aux survivants de la grande tribulation. Et le mot « ange », ici, est « messager » ; donc, nous sommes les messagers de Christ pour enseigner cette Parole au monde entier.

Ainsi, notre enseignement aura des dimensions éternelles, car même les portes de l’enfer ne prévaudront point contre l’Église que Jésus venait de fonder. Ce que Jésus voulait dire, c’est qu’en aucun moment dans l’histoire, Son Église ne serait sans un seul représentant pour témoigner de la vérité qu’Il est venu nous donner. Les apôtres sont morts, ils ont passé les portes de cet enfer-là. Mais si nous considérons que Christ parlait de la deuxième mort et que les enfants de l’Église n’iraient jamais dans le feu de la géhenne, alors, je crois que cela s’accorde très bien avec le reste des Écritures. Nous enseignerons la différence entre les deux sortes de mortalité. Cette multitude que nous instruirons professera que finalement : « vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection » (Hébreux 12:22-23).

À ce moment-là, nous allons leur enseigner quelles sont les véritables doctrines du salut. Tout en citant la Bible, ils entendront les paroles de Paul disant : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi » (Romains 1:16-17). Le grand thème du salut sera présent et prééminent dans chacune des instructions. Car le mot « salut » veut exprimer « la délivrance » et pourrait être utilisé pour des délivrances spécifiques comme lors de blessures ou de détresses, mais également pour une délivrance éternelle de la personne. Car le salut, ici, délivrera l’individu de la pénalité du péché et du pouvoir du péché dans la vie quotidienne, ainsi que de la présence même du péché dans leur vie future.

Le salut, en effet, ne se trouve seulement qu’en Jésus-Christ dont la venue première dans le monde eut pour but de sauver Son peuple de ses péchés. Dans Matthieu 1:21, ils liront : « Et elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est Lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. » Le nom de Jésus veut dire « salut ». En réalité, Son nom, en hébreu, était Yeshua, traduit par « salut » dans l’Ancien Testament. Siméon, après avoir attendu plusieurs années, a pris l’enfant Jésus dans ses bras et a déclaré par l’Esprit : « Seigneur, tu laisses maintenant aller ton serviteur en paix, selon ta parole ; car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples » (Luc 2:29-31).

Le thème du salut est tellement grand qu’il embrasse plusieurs doctrines majeures dans les Écritures. Car : « Comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut, qui, ayant été premièrement annoncé par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’avaient entendu ? » (Hébreux 2:3). D’abord, Jésus a été substitué à notre place, dans Esaïe 53:5 : « il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison. » Ensuite, dans Romains 4:6-8, nous lisons que : « C’est ainsi que David exprime le bonheur de l’homme à qui Dieu impute la justice sans les œuvres : heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, et les péchés couverts ! Heureux l’homme à qui le Seigneur n’imputera point le péché ! »

Dans 1 Jean 2:2, nous apprenons que Jésus : « est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » Ce sera un véritable réconfort pour ces ressuscités de la deuxième résurrection. Et même Pierre, le chef des apôtres, nous déclare que : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous » (1 Pierre 1:18-20).

« Tous les prophètes rendent de lui ce témoignage, que quiconque croit en lui, reçoit la rémission des péchés par Son nom. Comme Pierre tenait encore ce discours, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient ce qu’il disait. Et tous les fidèles circoncis, qui étaient venus avec Pierre, furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les Gentils ; car ils les entendaient parler diverses langues, et glorifier Dieu. Alors Pierre reprit : Quelqu’un peut-il refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit, aussi bien que nous ? » (Actes 10:43-47). Pour les êtres humains de la Deuxième Résurrection, il s’agira de leur première chance d’expérimenter ce que c’est que de recevoir cette puissance en eux, s’ils se convertissent à ce moment-là.

« Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle loi ? Par la loi des œuvres ? Non, mais par la loi de la foi. Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs ? Ne l’est-il pas aussi des Gentils ? Oui, il l’est aussi des Gentils ; car il y a un seul Dieu, qui justifiera les circoncis par la foi, et les incirconcis par la foi. Anéantissons-nous donc la loi par la foi ? Nullement ! Au contraire, nous établissons la loi », déclare Paul, dans Romains 3:27-31. Nous allons donc leur expliquer que Dieu : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6).

C’est pourquoi, dans Romains 5:9-11, nous apprenons que : « Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation. » Avez-vous compris ce qui est écrit ici ? Au moment où nous étions encore des ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de Son Fils, donc, déjà réconciliés, nous sommes maintenant sauvés par Sa vie.

Parce que Jésus vit maintenant en nous. Et c’était une des façons que Dieu nous a données de reconnaître l’Antichrist. « Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. Prenez garde à vous, afin que nous ne perdions pas le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine récompense », nous déclare Jean, dans 2 Jean 1:7-8. L’antichrist allait prêcher qu’il est impossible que Christ puisse vivre en nous, dans notre chair, alors que la Bible nous enseigne justement le contraire. Nous sommes sauvés par la vie de Jésus en nous.

« Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. Cette parole est certaine, et je veux que tu établisses fortement ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer les bonnes œuvres ; voilà les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes » (Tite 3:4-8). Et cette parole est aussi certaine maintenant pour votre salut.

Alors, Dieu S’est fait chair pour nous en devenant notre seul Sauveur (Jésus). « Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre. Ayant dit plus haut : Tu n’as point voulu de victime, ni d’offrande, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, (choses qui sont offertes selon la loi :) et tu n’y as point pris plaisir ; il ajoute ensuite : Voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté. Il abolit le premier sacrifice, afin d’établir le second. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’oblation faite une seule fois du corps de Jésus-Christ » (Hébreux 10:7-10).

« Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30). Lorsqu’une personne est sauvée, les bénédictions impliquées dans chacune des grandes doctrines du salut deviennent les siennes, que cette personne soit juive ou gentille, ou que les bénédictions soient trouvées dans les prophéties de l’Ancien Testament ou dans leur accomplissement dans le Nouveau Testament. Il ne faut pas être étonné que Paul n’ait pas eu honte de prêcher ce grand Évangile du salut par Jésus-Christ, et nous pareillement ne devons pas avoir honte.

Mais l’onction que nous avons reçue de lui demeure en nous; et nous n’avons pas besoin que personne nous enseigne ; mais comme cette même onction nous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurons en Lui, selon qu’elle nous a enseignés. « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui » (1 Jean 2:28-29). Alors, nous dirons à ceux que nous enseignerons : « Voilà ce que nous avons cru et, lorsque Jésus est revenu, nous n’étions pas confus devant Lui à Son avènement. Maintenant que Jésus est revenu, qui allez-vous adorer ? »

Il n’y a rien de sophistiqué ou de trop subtil dans ce que nous prêchons, car le centre d’intérêt doit toujours demeurer consistant avec le texte des Écritures. Le converti doit toujours rester dans une relation permanente avec Jésus-Christ. Nous devrions demeurer si complètement en Christ que nous devrions nous sentir comme un sarment sur une vigne. C’est d’ailleurs ce que Jésus nous disait, dans Jean 15:4-5 : « Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:4-5).

Nous avons continué de cheminer dans Sa Parole afin que nos prières soient synchronisées avec Sa volonté, car : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples » (Jean 15:7-8). Et notre comportement serait également synchronisé avec Sa volonté. Notre inébranlable demeure en Christ nous a amené des promesses qui produisent la confiance en notre relation éternelle avec Lui. Et Sa Parole nous a donné la liberté de prêcher que nous ne pouvions pas aller au ciel, nous basant sur cette parole émise par le chef de Ses apôtres, dans Actes 2:29 : « Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous. » Mais David sera ressuscité à la première résurrection, comme tous les Élus de Dieu.

Et Ses disciples ont reçu la hardiesse de parler de la Parole de Dieu. Dans Actes 4:31, nous lisons : « Lorsqu’ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec hardiesse. » « Car, si le ministère de condamnation a été glorieux, le ministère de la justice abonde bien plus en gloire. Et, en effet, ce premier ministère, qui a été glorieux, ne l’a point été, à cause de la gloire surabondante du second. Car, si ce qui devait prendre fin a été glorieux, ce qui est permanent est beaucoup plus glorieux. Ayant donc une telle espérance, nous usons d’une grande liberté », nous confirme Paul, dans 2 Corinthiens 3:9-12.

« Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. En ceci la charité est accomplie en nous, afin que nous ayons confiance au jour du jugement, c’est que nous sommes dans ce monde tels qu’il est lui-même. Il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte ; car la crainte renferme une punition, et celui qui craint n’est pas parfait dans la charité. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:16-19). Ultimement, notre comportement actuel, alors que nous demeurons en Christ, établit sans aucun doute le témoignage sanctifié sur Christ que nous aurons pour l’éternité.

Nous avons appris une grande leçon dans tout cela. « Car vous avez aussi compati à mes liens, et vous avez accueilli avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez pour vous dans les cieux des biens plus excellents, et qui sont permanents. N’abandonnez donc pas votre confiance, qui aura une grande rémunération. Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse. Car encore un peu, bien peu de temps, et celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point. Or, le juste vivra par la foi ; mais, si quelqu’un se retire, mon âme ne prend point de plaisir en lui. Pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour le salut de leur âme », nous disait Paul, dans Hébreux 10:34-39.

Donc, quel était le but de Dieu en Se faisant homme et en venant vivre parmi les humains ? Il est venu pour appeler des pécheurs, en donnant Sa propre vie, afin de les justifier. « Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation » (Romains 5:9-11). Dieu ne peut pas vivre dans le corps d’un pécheur, mais si ce dernier se repent, il est justifié et réconcilié avec Dieu, et prêt à accepter la vie de Jésus en lui.

Et le corps de ce converti devient alors le temple dans lequel Dieu peut vivre. Ce que la majorité des chrétiens ne semblent pas réaliser, c’est que Dieu ne vit pas dans une maison construite de mains d’homme, mais si Dieu ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain. Or, lorsque Dieu est le bâtisseur : « Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation » (Romains 5:11).

« Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. » Le mot grec, dans ce passage de 2 Corinthiens 5:17-18, est « réconciliation » et vient de l’ancienne fête des expiations où le grand prêtre entrait une fois par année, dans le Saint des saints, pour expier les péchés du peuple.

Mais maintenant, nous sommes réconciliés à Dieu par le sacrifice de Christ. « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5:17-20). Ainsi, la doctrine des expiations est devenue par Christ la doctrine de la réconciliation, par laquelle nous sommes tous devenus ambassadeurs pour Christ dans notre prédication. Le ministère de la réconciliation, c’est la tâche que nous avons tous, en tant qu’ambassadeurs de Christ, de témoigner envers les non convertis des moyens de se convertir et d’être ainsi réconciliés avec Dieu.

Les humains étaient séparés de Dieu par leur nature charnelle pécheresse, mais aussi par la culpabilité des péchés commis. Or, au travers de la mort de Jésus pour nos péchés, nous avons été réconciliés avec Dieu par le sacrifice de Son Fils Jésus-Christ. Le problème, dans tout cela, c’est que les pécheurs ne sont pas vraiment réconciliés avec Dieu jusqu’au moment où ils acceptent volontairement le don gratuit de l’amour de Dieu envers eux. Mais à nous qui avons accepté ce don, Paul nous déclare, dans Romains 5:9-10 : « Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? »

Mais à part cette allégresse, nous avons également reçu de Lui la parole de la réconciliation. « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5:19-20). Vous savez sûrement tous ce qu’un ambassadeur doit faire. Il doit représenter fidèlement la Maison de Celui qui l’a envoyé ; donc, notre devoir est de prêcher la vérité au monde entier. Nous vous prions, au nom de Christ, de propager cette vérité au monde entier.

Paul explique à Timothée comment cela devrait se faire. Dans 2 Timothée 2:24-26, Paul lui déclare : « Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté. » La patience et la douceur sont deux vertus du chrétien, quelque soit son occupation. Enseigner implique cependant d’autres attributs, et ceux-ci sont mentionnés dans la deuxième lettre de Paul à son jeune évangéliste.  Considérons seulement quatre de ces importants attributs aux enseignants appelés par Dieu.

La véritable doctrine doit se prêcher en tout temps. « Retiens dans la foi, et dans la charité qui est en Jésus-Christ, le modèle des saines instructions que tu as entendues de moi. Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous », lui dit Paul, dans 2 Timothée 1:13-14. « Mais évite les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène. De ce nombre sont Hyménée et Philète, qui se sont détournés de la vérité, en disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui renversent la foi de quelques-uns » (2 Timothée 2:16-18). « Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables », nous déclare Paul, dans 2 Timothée 4:2-4. La véritable doctrine est la base de toute chose.

Soyez forts. Une personne peut être forte et douce en même temps. Et c’est ce que Dieu demande. « Toi donc, mon fils, fortifie-toi, dans la grâce qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 2:1). Une personne sans grâce est une disgrâce à Son appel.

Étudiez la Parole. Le Seigneur nous a donné Sa Parole inspirée. « Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence » (2 Timothée 1:7). Donc : « Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous » déclare Paul, dans 2 Timothée 1:14. L’attente de Dieu est que nous l’utilisions diligemment. « Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2:15). Nous ne devrions jamais avoir honte de prêcher la vérité telle que citée dans la Bible.

Paul nous avait mis en garde contre les temps très difficiles qui devaient précéder la grande tribulation. Contre les conditions spirituelles et morales pour intimider et décourager chaque chrétien. C’est à cause de cela que Paul nous disait : « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits. Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 3:12-15).

Cette exhortation fut suivie par le plus imposant passage d’une pleine inspiration divine. « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16). Malgré les circonstances, un enseignant chrétien doit maintenir une doctrine ferme, tout en étant fort et doux. Il devra être diligent dans l’usage des Écritures et vivre simplement dans la Parole de Dieu.




D.526 – Le peuple de Dieu

Par Joseph Sakala

Dans 1 Pierre 2:9-10, l’apôtre de Christ nous dit : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelé des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. » Il y a de formidables choses qui nous attendent lors du retour de Jésus en puissance sur cette terre. Puisque : « comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendu, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10).

Mais nous possédons déjà plusieurs merveilleuses bénédictions et des privilèges dès à présent. D’abord, en acceptant pleinement le sacrifice de Jésus sur la croix pour nos péchés, nous avons le salut éternel : « Car il dit : Je t’ai exaucé au temps favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant le temps favorable ; voici maintenant le jour du salut » (2 Corinthiens 6:2). Cela veut dire que, présentement, tant et aussi longtemps que nous persévérons dans la foi, nous sommes libérés de toute condamnation qui, elle, sera portée contre les non convertis lors du jugement. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romans 8:1). Chaque converti au Christ peut donc dire : « …la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort » (v. 2).

Nous sommes déjà justifiés, c’est-à-dire, déclarés juste avec la justice de Christ Lui-même, si nous la demandons et l’acceptons avec humilité et reconnaissance. « Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu » (Romains 5:9). Alors, dans Romains 3:21-22, Paul nous déclare : « Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient. » Comme nous l’avons vu au début de ce message, vous êtes présentement la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Christ qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière. Est-ce que vous annoncez que vous serez les élus de Son Royaume ?

L’apôtre Jean confirme cette glorieuse vérité, dans 1 Jean 3:2, en disant : « Bien-aimés, nous sommes à présent, enfants de Dieu, et ce que nous serons [futur] n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il [Jésus] sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. » Finalement, nous avons cette extraordinaire assurance que notre Seigneur Jésus prie et intercède pour nous. « Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu » (Hébreux 9:24). « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux » (Hébreux 7:25-26).

Dans Psaume 107:1-6, nous lisons : « Célébrez l’Éternel, car il est bon, car sa miséricorde demeure à toujours ! Qu’ainsi disent les rachetés de l’Éternel, ceux qu’il a rachetés de la main de l’oppresseur, et qu’il a rassemblés des pays d’orient et d’occident, de l’aquilon et du midi. Ils erraient par le désert, dans un chemin solitaire ; ils ne trouvaient point de ville habitable. Ils étaient affamés et altérés ; leur âme défaillait en eux. Alors ils ont crié à l’Éternel dans leur détresse ; et il les a délivrés de leurs angoisses. » Ce cantique de louange pour la providence de Dieu est centré sur quatre circonstances où Dieu a délivré Son peuple de problèmes particuliers. Mais prenez note jusqu’à quel point ce passage s’applique à Ses enfants de l’ère moderne, ceux qui ne trouvent plus d’églises où aller se nourrir de la Parole de Dieu parce qu’on n’y enseigne plus la Bible en toute vérité.

Les quatre circonstances sont : d’abord des voyageurs perdus, sans provisions et loin d’une ville. « Ils erraient par le désert, dans un chemin solitaire ; ils ne trouvaient point de ville habitable. Ils étaient affamés et altérés ; leur âme défaillait en eux » (Psaume 107:4-5). En deuxième lieu, des prisonniers incarcérés à cause de leur rébellion. « Pour avoir été rebelles aux paroles de Dieu, et avoir méprisé le conseil du Très-Haut ; Il avait humilié leur cœur par la souffrance ; ils succombaient loin de tout secours » (Psaume 107:11-12). Ensuite, ceux qui ont souffert de différentes maladies à cause de leurs transgressions. « Les insensés qui étaient affligés à cause de la voie de leurs transgressions et de leurs iniquités ; leur âme avait en horreur toute nourriture ; ils touchaient aux portes de la mort » (Psaume 107:17-18).

Et finalement, les matelots naufragés, suite aux tempêtes en mer. « Ceux qui descendent sur la mer dans des navires, et qui trafiquent sur les grandes eaux, Ceux-là ont vu les œuvres de l’Éternel, et ses merveilles dans les lieux profonds. Il parla, et fit lever un vent de tempête, qui souleva les vagues de la mer. Ils montent aux cieux ; ils descendent aux abîmes ; leur âme se fond d’angoisse. Ils tournoient et chancellent comme un homme ivre ; toute leur sagesse leur manque » (Psaume 107:23-27). Dans chaque cas : « ils ont crié à l’Éternel dans leur détresse ; et Dieu les a délivrés de leurs angoisses » (v. 28). Alors, ils ont célébré l’Éternel pour Sa bonté, pour Ses merveilles envers les fils des hommes !

Cependant, Dieu ne les aurait-Il pas sauvés à cause de leur esprit de servitude envers Paul, car ils étaient dans la crainte ? Non, aux Romains il déclare : « Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous » (Romains 8:15-18).

Une des plus grandes doctrines de la foi chrétienne est l’identification de Christ avec Son peuple, dans tous les évènements clés de Son merveilleux travail du salut. Par exemple, nous sommes considérés par Dieu comme étant morts avec Christ, puisque Christ est mort pour nous. Paul lui-même a déclaré : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Et de plus, lorsque Christ fut enseveli, nous avons en effet été ensevelis avec Lui. Regardons ensemble cette déclaration de Paul, dans Romains 6:4 : « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. »

Ensuite, nous sommes également ressuscités avec Christ. « Ayant été ensevelis avec Lui par le baptême ; en lui aussi vous êtes ressuscités, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts. Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes » (Colossiens 2:12-13). Mais ceci n’est que le commencement de notre grand salut. Dans Éphésiens 2:4-7, nous pouvons lire : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ;) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. »

Mais même ceci n’est pas la fin, car nous sommes également cohéritiers avec Christ. Car Dieu : « nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:2-4). Et nous partagerons Son héritage, car : « Cette parole est certaine : En effet, si nous mourons avec lui, nous vivrons aussi avec lui. Si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, il nous reniera aussi ; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2:11-13).

Identifiés à Christ dans Ses souffrances, Sa mort, Son ensevelissement, Sa résurrection, Son ascension et Son règne éternel lors de Son retour sur la terre, voilà notre position par la foi. Et lors de Son retour, tout ceci deviendra réalité. « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:16-18).

Mais qu’en sera-t-il des non convertis ? Ceci nous rappelle un modèle durant le temps des juges, car : « En ces jours-là il n’y avait point de roi en Israël, mais chacun faisait ce qui lui semblait bon » (Juges 21:25). Suite à la rébellion du peuple d’Israël, Dieu l’a mené en captivité, encore et encore. Et chaque fois, en plein milieu de leur oppression, les enfants d’Israël crièrent vers Dieu, qui leur donna un juge qu’Il rendit puissant, afin de vaincre l’ennemi et libérer le peuple. Je pense, par exemple, à Samson et à la force herculéenne que Dieu lui a accordée. On peut également trouver ce même modèle dans la prière de dédicace du temple écrite par Salomon, qui reconnut la tendance de l’homme à se rebeller et à oublier les provisions de Dieu lorsque les choses allaient bien, pour ensuite s’attirer un autre jugement de Dieu.

Mais Dieu a toujours utilisé des périodes de troubles pour ramener les hommes et les femmes vers Lui. Il est un Dieu de grâce, de miséricorde et d’amour, désirant toujours pardonner et restaurer ceux qui se repentent et qui demandent Son secours pour la délivrance. La même vérité s’applique aujourd’hui. Car nous avons toujours tendance à nous rebeller, mais Lui demeure patient, voulant pardonner afin de nous rétablir lorsque nous confessons nos péchés. C’est ce que nous rappelle Pierre lorsqu’il nous déclare : « En cela vous vous réjouissez, quoique vous soyez maintenant attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, puisqu’il le faut, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:6-9).

Mais les temps viennent où toutes les nations se tourneront vers l’Éternel. Car, dans Esaïe 52:9-12, Dieu leur déclare : « Éclatez ensemble en cris de joie, ruines de Jérusalem ! Car l’Éternel a consolé son peuple, il a racheté Jérusalem. L’Éternel a découvert le bras de sa sainteté, devant les yeux de toutes les nations ; tous les bouts de la terre verront le salut de notre Dieu ! Retirez-vous, retirez-vous, sortez de là ! Ne touchez à rien d’impur, sortez du milieu d’elle ; purifiez-vous, vous qui portez les vases de l’Éternel ! Car vous ne sortirez pas à la hâte, et vous ne marcherez pas en fuyant ; mais l’Éternel marche devant vous, et votre arrière garde est le Dieu d’Israël. »

Le bras est souvent utilisé dans la Bible pour symboliser la puissance et la force spirituelle. Le terme est utilisé pour la première fois dans la prophétie de Jacob, qui était mourant, et elle concernait son fils bien-aimé Joseph. Dans Genèse 49:22-25, nous lisons : « Joseph est le rameau d’un arbre fertile, le rameau d’un arbre fertile près d’une source ; ses branches ont couvert la muraille. Des archers l’ont harcelé, lui ont lancé des traits et l’ont attaqué. Mais son arc est demeuré ferme, et ses bras et ses mains ont été renforcés par les mains du Puissant de Jacob, du lieu où réside le Berger, le Rocher d’Israël. C’est l’ouvrage du Dieu de ton père, qui t’aidera, et du Tout-Puissant qui te bénira, des bénédictions des cieux en haut, des bénédictions de l’abîme qui repose en bas, des bénédictions des mamelles et du sein maternel. »

La source de toute véritable force se trouve en Dieu ; alors, il ne devrait pas nous surprendre de trouver au moins une quarantaine de références bibliques se rapportant aux mains puissantes de Dieu. Une des références les plus dominantes se lit dans le texte cité plus haut où l’Éternel découvre le bras de Sa sainteté afin de délivrer un monde perdu dans son esclavage à Satan, au péché et à la mort, pour voir enfin Son salut en Jésus. Dans son vrai sens, le bras du Seigneur ne peut être nul autre que Jésus-Christ. Quand Jésus est entré la première fois dans Son monde, le monde l’a refusé.

Car : « Qui a cru à notre message, et à qui le bras de l’Éternel a-t-il été révélé ? Il est monté devant l’Éternel comme un rejeton, comme une racine qui sort d’une terre desséchée. Il n’a ni beauté ni éclat qui nous le fasse regarder, ni apparence qui nous le fasse désirer ; méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance ; comme un homme devant qui on se couvre le visage ; si méprisé que nous n’en faisions aucun cas. Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur Lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison » (Esaïe 53:1-5).

Malgré cela, quelques-uns ont cru et, parmi ceux-là, il y eut Sa mère, Marie, dont le témoignage fut manifesté dans son magnificat énoncé avant la naissance de Christ. « Alors Marie dit : Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur ; parce qu’il a regardé la bassesse de sa servante. Et voici désormais tous les âges me diront bienheureuse. Car le Tout-Puissant m’a fait de grandes choses ; son nom est saint ; et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Il a déployé la force de son bras ; il a dissipé les desseins que les orgueilleux formaient dans leur cœur ; Il a détrôné les puissants, et il a élevé les petits ; Il a rempli de biens ceux qui avaient faim, et il a renvoyé les riches à vide. Il a pris en sa protection Israël son serviteur ; et comme il en avait parlé à nos pères, il s’est souvenu de sa miséricorde envers Abraham et sa postérité pour toujours » (Luc 1:46-55).

Dans cette confession de foi, nous voyons pour la première fois l’utilisation de la force de Son bras dans le Nouveau Testament qui nous réfère encore une fois au bras salutaire de Dieu, le Seigneur Jésus-Christ. Finalement, Son bras n’est pas seulement puissant pour sauver, mais également sécurisant pour tenir entre Ses bras. « Voici, le Seigneur, l’Éternel, vient avec puissance ; il domine par la force de son bras ; voici, son salaire vient avec lui, et sa rétribution devant lui. Il paîtra son troupeau comme un berger ; il rassemblera les agneaux entre ses bras, et les portera dans son sein ; il conduira celles qui allaitent » (Esaïe 40:10-11).

Et nous qui marchons dans Ses pas, nous devrions dès maintenant nous habituer à porter les fardeaux les uns des autres. « Frères, si un homme a été surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le dans un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. Portez les fardeaux les uns des autres, et accomplissez ainsi la loi de Christ. Car, si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il se séduit lui-même. Mais que chacun éprouve ses actions, et alors il aura sujet de se glorifier, pour lui-même seulement, et non par rapport aux autres ; car chacun portera son propre fardeau », nous déclare Paul, dans Galates 6:1-5.

Ce passage est pourtant parmi les plus cités, dans la tentative de démontrer une contradiction de la Bible. L’apôtre Paul nous commande, presque dans le même verset, de porter les fardeaux des autres et, toutefois, de porter nos fardeaux aussi. Il y a cependant aucune contradiction de Paul, ici, car les deux ordonnances sont également valides et importantes. Le problème se situe dans la traduction. Il y a deux mots grecs utilisés ici, respectivement baros et phortion. Baros veut dire un « lourd fardeau » et phortion veut dire « responsabilité ». Lorsqu’un chrétien a été frappé par un « lourd fardeau », que ce soit la maladie, un besoin financier, la mort d’un ou une bien-aimé(e), ou même d’un péché dans sa vie qu’il ou elle n’a pas été capable de surmonter par sa propre force, il ou elle a désespérément besoin de l’amour et du support de ses frères et de ses sœurs chrétiens.

Les Écritures nous assurent que, lorsque nous aidons à régler ce fardeau, nous accomplissons la loi de Christ. Dans Galates 5:13-14, nous lisons : « Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Cependant, le privilège d’avoir des amis chrétiens pour nous aider à soulager des fardeaux insupportables ne nous enlève pas la responsabilité de faire notre part en portant notre responsabilité qui nous vient de Dieu. Cela veut dire qu’on ne peut pas se servir de ces versets pour devenir le quêteur de sa congrégation.

Paul félicite les Thessaloniciens d’avoir aidé les frères dans toute la Macédoine. Car, dans 1 Thessaloniciens 4:10-12, Paul leur écrit : « Et c’est aussi ce que vous faites à l’égard de tous les frères qui sont dans toute la Macédoine ; mais nous vous exhortons, frères, à y exceller de plus en plus, et à vous étudier à vivre paisiblement, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos propres mains, comme nous vous l’avons recommandé ; afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien. »

Néanmoins, nous avons vu, dans Galates 6:4-5 : « Mais que chacun éprouve ses actions, et alors il aura sujet de se glorifier, pour lui-même seulement, et non par rapport aux autres ; car chacun portera son propre fardeau. » Puisque Dieu nous a créés et sauvés, nous pouvons être assurés que : « toutes ces choses leur arrivaient pour servir d’exemple ; et elles sont écrites pour nous instruire, nous qui sommes parvenus aux derniers temps. C’est pourquoi, que celui qui croit être debout, prenne garde qu’il ne tombe. Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:11-13).

Cependant, si la tentation engendre le péché, mais que nous sommes prêts à confesser ce péché, Dieu est toujours avec nous. L’apôtre Jean nous écrit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2). Il n’y a aucune suggestion, nulle part dans les Écritures, qu’une personne peut être sans péché. Au contraire : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Romains 3:23-24), nous confirme la Bible.

« Mais si notre injustice établit la justice de Dieu, que dirons-nous ? Dieu n’est-il pas injuste quand il punit ? (Je parle comme les hommes). Nullement ! Si cela était, comment Dieu jugerait-il le monde ? Et si la vérité de Dieu éclate davantage, à sa gloire, par mon infidélité, pourquoi suis-je encore condamné comme pécheur ? Et que ne faisons-nous du mal, afin qu’il en arrive du bien, comme quelques-uns, qui nous calomnient, assurent que nous le disons ? La condamnation de ces gens est juste. Et quoi ? sommes-nous donc plus excellents ? Nullement ; car nous avons déjà fait voir que tous, Juifs et Grecs, sont assujettis au péché, selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul, » affirme Paul, dans Romains 3:5-10.

Le repentir envers Dieu ainsi que le salut par Dieu règlent éternellement la condition pécheresse inhérente en nous. Dans Actes 20:19-21, nous apprenons que Paul : « Servant le Seigneur en toute humilité, avec beaucoup de larmes et au milieu des épreuves qui me sont survenues par les embûches des Juifs ; et que je n’ai rien caché des choses qui vous étaient utiles, et n’ai pas manqué de vous les annoncer et de vous instruire en public, et de maison en maison ; prêchant et aux Juifs et aux Grecs, la repentance envers Dieu, et la foi en Jésus-Christ notre Seigneur. » Et, dans 2 Corinthiens 7:10, nous apprenons que : « la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, et dont on ne se repent jamais ; au lieu que la tristesse du monde produit la mort. »

Et pour ce qui est de la condition pécheresse inhérente en vous : « vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés) ; et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie », nous confirme Paul, dans Éphésiens 2:1-9.

Cependant, même si : « Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:21), nous commettons encore des péchés. « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:8-10). Alléluia pour notre Avocat !

Quelle belle promesse enregistrée pour nous que ce même Jésus soit mort pour nous et qu’Il ait été ressuscité dans une glorieuse victoire sur le péché : « il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous » (Romains 8:34). « Mais lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis deviennent le marchepied de ses pieds. Car, par une seule oblation il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10:12-14). « Puis j’entendis dans le ciel une grande voix, qui disait : Maintenant sont venus le salut et la force, et le règne de notre Dieu, et la puissance de son Christ ; car l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu, a été précipité. Ils l’ont vaincu par le sang de l’Agneau, et par la parole à laquelle ils ont rendu témoignage, et ils n’ont point préféré leur vie à la mort, » nous affirme Jean, dans Apocalypse 12:10-11.

Nous n’avons aucun mérite de nous-mêmes, puisque, tout comme Paul l’avait dit : « je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir. Car je ne fais pas le bien que je veux ; mais je fais le mal que je ne veux pas faire. Que si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi » (Romains 7:18-20). S’il ne dépendait que de nous d’être saint, nous serions vite écrasés par la réalité de la vie. Un enfant de Dieu, racheté par le précieux sang de Christ, doit défendre l’œuvre de Christ devant le trône de Dieu.

« Mais Lui, parce qu’il subsiste pour l’éternité, il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; Qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même, » nous confirme Hébreux 7:24-27.

Il nous incombe de connaître la volonté de Dieu. Pour ce faire, Proverbes 3:5-7 nous déclare : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. » La clé pour connaître la volonté de Dieu se manifeste dans le désir et la détermination de la suivre avant de la connaître. Même Jésus a déclaré : « Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de Celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point d’injustice en lui » (Jean 7:17-18).

Le meilleur indicatif pour savoir si une personne désire vraiment faire la volonté de Dieu, c’est d’observer si oui ou non cet individu suit la partie de Sa volonté qui nous est déjà connue, telle que révélée dans Sa Parole. Cela requiert d’abord de croire, et ensuite d’obéir à Sa Parole, spécialement les portions qui traitent de la volonté de Dieu pour tous les chrétiens. Dans Psaume 119:105-106, nous lisons : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. J’ai juré, et je le tiendrai, d’observer les ordonnances de ta justice. » Ensuite : « la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15).

« Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là, » nous dit Jacques 1:5-6. Dieu répondra par la suite, quoique ce ne sera pas toujours immédiatement. Dans Luc 18:1 : « Jésus leur dit aussi cette parabole, pour montrer qu’il faut prier toujours, et ne point se relâcher. » Et lorsque nos prières seront exaucées, ce ne sera pas tout le temps selon nos préférences, mais ce sera toujours pour notre bien ultime.

« Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience. Et même aussi l’Esprit nous soulage dans nos faiblesses ; car nous ne savons ce que nous devons demander pour prier comme il faut ; mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs qui ne se peuvent exprimer. Toutefois celui qui sonde les cœurs, connaît quelle est l’affection de l’Esprit, qui prie selon Dieu pour les saints. Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein, » nous confirme Paul, dans Romains 8:25-28.

Dieu peut nous guider de deux façons ; soit par une Écriture spécifique, ou alors par des circonstances providentielles dont l’Esprit est le seul témoin ; mais ces deux doivent toujours être d’accord. Ensuite, si toutes les exigences sont rencontrées, la personne doit suivre la volonté de Dieu, sachant fort bien que Dieu ne la guidera pas dans l’erreur. Dieu veut que nous connaissions Sa volonté, et Il nous guidera sur notre chemin.




D.525 – Les derniers temps

Par Joseph Sakala

Dans sa deuxième lettre à Timothée, Paul établit une image réaliste des caractéristiques humaines qui existeront dans les derniers jours. Paul lui dit, dans 2 Timothée 3:1-5 : « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. » En étalant ces comportements caractéristiques de la société, Paul dévoile également ce qui sera prêché dans les églises et qui amènera ces gens à agir ainsi.

Donc, sans les nommer directement, Paul s’adresse aux dirigeants religieux des derniers jours. Ils observeront une forme extérieure de piété dans leurs beaux costumes impressionnants, dans leurs grands bâtiments luxueux, avec différents sacrements religieux et dans des assemblées remplies de chants et de témoignages variés, tout en rejetant les aspects divins pour lesquels ces églises existent. Les leaders désireront présenter les appâts religieux qui plairont aux congrégations, car ils seront enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu. Ces spécifications de Paul décrivent très bien le monde moderne actuel de scientisme, de spiritisme et de théologie libérale, qui inondent présentement pratiquement toutes les dénominations religieuses.

Et ces « croyances » se déversent dans toutes les sphères modernes de la société, tels le mouvement de libération des femmes, les droits des gays, le panthéisme du Nouvel Age, et j’en passe. Malgré que ces mouvements semblent indépendants dans leur structure initiale, ils ont tous en commun un élément vital en partage : ils rejettent le christianisme biblique et surtout la création par un Dieu tout-puissant et omniscient. Plusieurs prédicateurs portent une allégeance nominale aux enseignements de Christ et à la Bible, mais renient invariablement la puissance de Dieu dans la création de tout ce qui existe, tels les miracles extraordinaires de la Bible, le Déluge, la séparation de la Mer Rouge, etc.

Cette prophétie sur les derniers jours n’est pas seulement inscrite dans les Écritures à titre d’information. Elle contient un avertissement urgent, très vital pour les véritables chrétiens qui sont continuellement soumis aux pressions afin de faire des compromis avec ces humanistes libéraux sur la doctrine de la création par Dieu en contraste avec la théorie de l’évolution, qui demeure pourtant toujours une théorie. Trop de « chrétiens » ont accepté le système évolutionnaire fondé sur des « ères géologiques », et leur vie spirituelle est tragiquement en danger.

Au lieu de faire des compromis avec ces naturalistes évolutionnistes et les libéraux religieux, comme bon nombre d’évangélistes sont en train de le faire, il serait beaucoup mieux pour eux de se concentrer sur l’avertissement de Paul : éloignez-vous aussi de ces gens-là ! Il y a toujours eu un peu de confusion au sujet du terme « derniers jours ». Plusieurs associent cette expression avec l’époque de la Grande Tribulation. D’autres vont jusqu’à reléguer cette période au retour de Jésus pour mettre fin à l’univers. Et dire qu’il existe des prêcheurs qui se plaisent à enseigner une fausseté pareille.

Il y a une prophétie, dans Joël 2:27-29, où Dieu dit : « Vous saurez que je suis au milieu d’Israël ; que moi, l’Éternel, Je Suis votre Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre ; et mon peuple ne sera plus jamais confus. Et il arrivera, après ces choses, que je répandrai Mon Esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront ; vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. Et même sur les serviteurs et sur les servantes, en ces jours-là, je répandrai Mon Esprit. » L’apôtre Pierre a utilisé cette même prophétie le Jour de la Pentecôte.

Dans Actes 2:14-21 nous lisons : « Mais Pierre, se présentant avec les onze, éleva sa voix, et leur dit : Hommes juifs, et vous tous qui habitez à Jérusalem, sachez ceci, et prêtez l’oreille à mes paroles : car ceux-ci ne sont point ivres, comme vous supposez, puisque c’est la troisième heure du jour. Mais c’est ici ce qui a été prédit par le prophète Joël : Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront ; vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Et certes, dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit sur Mes serviteurs et sur Mes servantes, et ils prophétiseront ; et je ferai des prodiges en haut dans le ciel, et des signes en bas sur la terre, du sang et du feu, et une vapeur de fumée ; le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que la grande et éclatante journée du Seigneur vienne ; et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. »

Il est évident que, dans le discours de Pierre, il va au-delà de la Pentecôte, jusqu’au retour de Jésus dans la gloire. Pierre a même réaffirmé la façon dont notre salut fut rendu réalisable : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur » (1 Pierre 1:18-22).

Et afin qu’il n’y ait pas de doute possible sur les temps dans lesquels nous vivons, l’apôtre Jean a simplement déclaré : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure » (1 Jean 2:18). L’avertissement de Paul à Timothée était que ces derniers jours seraient remplis de choses périlleuses, de stress, qui réduirait notre pouvoir de combattre, un temps dangereux et difficile par la pression qui existerait partout dans toutes les situations.

Ces temps sont aussi considérés comme des saisons ou des périodes qui caractériseront ces jours. À la lumière des versets que nous venons de lire, il est sûr que les apôtres considéraient que « les derniers jours » étaient déjà commencés de leur vivant et qu’ils s’étendraient jusqu’à la culmination des catastrophes, juste avant le retour glorieux de Jésus-Christ, lors des calamités célestes décrites.

Les versets qui suivent contiennent une liste de choses stressantes pour ceux qui voudront vivre selon la volonté divine. Ainsi, l’avertissement est unique et s’applique à toutes les générations depuis son énoncé. Voilà pourquoi Paul insiste sur ce fait, disant : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée » (1 Timothée 4:1-2). C’est arrivé durant chaque siècle du christianisme et ce, depuis le début de l’Église.

Nous voyons la puissance de ces faux docteurs qui allaient avoir la conscience cautérisée. En effet, « cautérisée » n’a pas le même sens qu’aseptisée ou stérilisée… Je serais plutôt d’accord avec carbonisée ou brûlée. Je crois que cela s’approche plus de ce que Paul veut dire, en regard de ceux qui prêchent des doctrines de démons. Il n’est donc pas surprenant de voir Paul déclarer : « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits » (2 Timothée 3:12-13). Ceci est également arrivé durant chacun des siècles depuis Christ.

Dans son épître d’un seul chapitre, l’apôtre Jude utilise vingt-et-une illustrations pour décrire les hommes impies qui s’attaquent constamment à la foi et à la piété données une fois aux saints. Jude déclare : « Ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité » (Jude 1:13). Son épître déborde d’imagerie pour ceux qui osent susciter la désobéissance et la dissension chez le peuple de Dieu. Dans ce passage, Jude les compare à des vagues furieuses durant une tempête, déversant l’écume de honte de leurs paroles impures. L’image physique est déjà assez dégoûtante, puisqu’au fur et à mesure que ces vagues augmentent, elles ramassent les détritus de la mer pour les déverser sur la rive.

Ainsi en est-il de ces impies qui, pendant de longues périodes, accumulent des choses honteuses afin de les déverser sur les chrétiens, en médisances et en calomnies, à chaque occasion qui se présente à eux. La comparaison du prophète Ésaïe est encore plus adroite lorsqu’il dit : « Mais les méchants sont comme la mer agitée, qui ne peut se calmer, dont les eaux rejettent de la vase et du limon. Il n’y a point de paix pour les méchants, dit mon Dieu » (Ésaïe 57:20-21). La honte déversée par ces gens ne fait pas que salir, mais pourrait endommager la vie spirituelle des convertis.

Paul aussi a mis les Corinthiens en garde contre ces gens au comportement malhonnête. Ainsi, dans 2 Corinthiens 4:2, Paul leur dit : « Mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité. » Un passage que bon nombre de pasteurs auraient intérêt à mettre en pratique.

Pour contraster avec ce que ces impies prêchaient, Paul et ses co-ouvriers confirmaient ouvertement la vérité en se recommandant eux-mêmes en toute conscience devant Dieu. Tout comme Jude, Paul a prédit la destruction pour ce genre d’individu. Aux Philippiens, Paul est allé jusqu’à déclarer : « Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, [puisque] leurs affections sont aux choses de la terre » (Philippiens 3:18-19). Pour s’enrichir, ces impies prêchent un Christ homosexuel afin d’ordonner leurs propres ministres homosexuels et lesbiennes, et ainsi, attirer et permettre l’homosexualité au sein de leur dénomination, au nom de Jésus.

Jude décrit ces gens comme ayant l’écume à la bouche, ce qui est fort semblable à une possession démoniaque dans les Écritures. Alors que Jésus prêchait : « un homme de la foule, prenant la parole, dit : Maître, je t’ai amené mon fils qui est possédé d’un esprit muet. En quelque lieu qu’il le saisisse, il le déchire ; et il écume, il grince les dents, et se dessèche ; et j’ai prié tes disciples de le chasser ; mais ils ne l’ont pu » (Marc 9:17-18). Et quelle fut la réplique de Jésus ? Répondant, Il dit : « O race incrédule et perverse, jusqu’à quand serai-je avec vous et vous supporterai-je ? Amène ici ton fils. Et comme il approchait, le démon le terrassa, et l’agita violemment ; mais Jésus reprit fortement l’esprit immonde, et guérit l’enfant, et le rendit à son père, » dans Luc 9:41-42.

Médicalement parlant, les symptômes de possession satanique sont, de nos jours, rarement assez clairs pour convaincre notre système judiciaire, même lorsque les gens possédés commettent des crimes crapuleux. Au lieu d’accepter la possibilité d’une possession diabolique, la médicine moderne concentre plutôt ses efforts sur le coupable, le déclarant simplement malade et qu’il faut le soigner avec la multitude de psychologues et de psychiatres, sans parler de l’abondance des médicaments. Finalement, ils déclarent que le fautif est simplement victime du système. Probablement que Jude voulait nous mettre en garde contre la source démoniaque qui anime ces impies, en nous exhortant carrément à nous éloigner de ces gens.

Dans un autre domaine de séduction, Jude déclare que : « Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent toujours, qui marchent suivant leurs convoitises, dont la bouche profère des paroles d’orgueil, et qui, par intérêt, admirent les personnes d’apparence » (Jude 1:16). L’épître de Jude cite plusieurs incidents de la jeune histoire d’Israël, peu de temps après sa délivrance de l’esclavage en Égypte. En très peu de temps, cette nation est passée par la Mer Rouge, a goûté à l’eau amère devenue potable, a vu l’eau sortir d’un rocher et fut nourrie avec la manne du ciel. Malgré cela, quand les douze espions revinrent du pays de Canaan qui leur fut promis, les enfants d’Israël se sont révoltés contre Dieu ainsi que contre la gouvernance de Moïse. « Ces hommes, qui avaient décrié le pays, moururent frappés d’une plaie devant l’Éternel » (Nombres 14:37).

Quelques-uns de ceux qui appuyaient auparavant ces espions défaitistes ont voulu se battre contre les Cananéens. « Toutefois, ils s’obstinèrent à monter vers le sommet de la montagne ; mais l’arche de l’alliance de l’Éternel et Moïse ne sortirent pas du milieu du camp. Et les Amalécites et les Cananéens, qui habitaient dans cette montagne, descendirent, et les battirent et les taillèrent en pièces jusqu’à Horma » (Nombres 14:44-45). Une bonne partie de l’histoire de la nation d’Israël est marquée d’incidents mêlés de rébellion contre Dieu. Le Psaume 81 nous donne un résumé de la façon dont Dieu perçoit ce genre de comportement. Dans Psaume 81:10-13, Dieu leur dit : « Qu’il n’y ait point chez toi de dieu étranger ; ne te prosterne pas devant les dieux des nations ! Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait remonter du pays d’Égypte. Ouvre ta bouche, et je la remplirai. Mais mon peuple n’a pas écouté ma voix ; Israël n’a pas voulu m’obéir. Et je les ai abandonnés à la dureté de leur cœur, pour marcher selon leurs conseils. »

Jude utilise une expression inhabituelle pour décrire ceux qui en manipulent d’autres pour leur avantage personnel. L’apôtre les identifie à des gens « dont la bouche profère des paroles d’orgueil » (Jude 1:16). Ce sont des mots lourds de sens décrivant des cœurs pleins de convoitise et d’amertume, n’ayant aucun remord à manipuler les autres pour profiter d’eux. Il paraîtrait que les gens qui murmurent et qui se plaignent continuellement ne se privent pas non plus d’utiliser leurs paroles chargées pour manipuler les brebis honnêtes et naïves, afin d’atteindre leurs propres buts. Ce sont des nuages sans pluie spirituelle, qui causent beaucoup de dégâts à l’alimentation spirituelle du peuple.

Aux personnes qui veulent faire Sa volonté, Dieu déclare : « Je traiterai avec elles une alliance de paix, et j’exterminerai du pays les bêtes sauvages ; et Mes brebis habiteront en sécurité au désert, et dormiront dans les bois. Je les comblerai de bénédictions, elles et les environs de mon coteau ; en sa saison je ferai tomber la pluie : ce seront des pluies de bénédiction. Les arbres des champs produiront leur fruit, et la terre rapportera son revenu ; elles seront en sécurité dans leur pays, et elles sauront que je suis l’ÉTERNEL » (Ézéchiel 34:25-27). C’est immensément différent des inondations causées par des pluies qui détruisent des récoltes entières et la terre qui ne rapporte que peu de revenu. Au lieu d’être en sécurité, les familles sont trop souvent forcées de se déplacer pour sauver leurs vies.

Dans sa description de l’énorme statue du songe de Nébucadnetsar, Daniel lui explique : « Et comme tu as vu les pieds et les doigts en partie d’argile et en partie de fer, ce sera un royaume divisé ; mais il y aura en lui de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile ; et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort [fer], et en partie fragile [argile]. Quant à ce que tu as vu le fer mêlé à l’argile, c’est qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront pas unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile, [possiblement deux niveaux unis par une alliance fragile]. Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit [le Royaume de Dieu] ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple [il sera dirigé par les Élus de Dieu] ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (Daniel 2:41-44).

C’est la première fois que nous entendons parler officiellement de ces deux paliers de direction en Europe, suggérés par la France. Cependant, la Bible prédit clairement que, dans les derniers temps, dix rois donneront leur pouvoir à cette Bête politique tel que nous le lisons dans Apocalypse 17:12-13 : « Et les dix cornes que tu as vues, sont dix rois qui n’ont pas encore reçu l’empire ; mais ils auront la puissance comme rois, avec la bête, pour une heure [environ trois ans et demi]. Ils ont un même dessein, et donneront leur puissance et leur autorité à la bête. » Notez que ces dix rois sont dix royaumes, Mais de quelle manière ces dix royaumes se manifesteront-ils ? Nous ne le savons pas encore, car cela ne semble pas avoir été établi.

Le Nouvel Ordre Mondial sera mis sur pied par le seul peuple international de la terre : les Juifs. Ceux-ci se disent Juifs, mais ils n’en sont pas et ils mentent (Apocalypse 2:9 et 3:9). Mais Satan en a fait son peuple et ils se sont emparés du pouvoir mondial depuis quelques siècles. Ils sont les véritables décideurs dans tous les domaines de la société. Ils font et défont les gouvernements de tous les pays du monde. Ils possèdent une énorme partie de toutes les richesses de la terre. Et contrôlent également les puissantes armées, selon leurs besoins, dans le but de maintenir leur pouvoir. Une chance que nous ayons un Dieu qui nous assure que cette comédie sera de très courte durée. De deux ans et demi, et Dieu Se réservera un an pour tout anéantir leur projet de Nouvel Ordre Mondial. Il n’y aura pas de gouvernement mondial sur la terre avant celui que Jésus viendra établir et qui ne sera jamais remplacé.

Car, dans Daniel 2:44-45, nous lisons que : « dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement, comme tu as vu que de la montagne une pierre s’est détachée sans le secours d’aucune main, et qu’elle a brisé le fer, l’airain, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui arrivera ci-après. Le songe est véritable, et l’interprétation en est certaine. » Le système babylonien en entier sera anéanti en une année, puis, il sera remplacé par le Royaume de Christ et de Ses Élus.

Alors que la Sainte Bible prophétise la possibilité d’une annihilation de toute vie humaine sur la terre, Jésus Lui-même a dit dans Matthieu 24:22 : « Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés. » Donc, seul le retour de Jésus empêchera cette catastrophe épouvantable de devenir une réalité. Et remarquez bien que Daniel nous déclare que le songe est véritable, et l’interprétation en est certaine. Allons-nous croire Dieu ou certains hommes qui se prennent pour des dieux ?

Pendant ce temps, en quelque part dans les ténèbres, non seulement les grandes banques européennes et américaines ne craignent-elles pas l’effet domino et les faillites des pays, mais elles les provoquent et les planifient longtemps d’avance ! Les banques centrales des pays n’appartiennent pas à ces pays, CE SONT DES BANQUES PRIVÉES ! Les difficultés financières des gouvernements n’ont aucune incidence sur ces banques, au contraire, elles les enrichissent depuis des siècles ! Ces banques ne nagent pas dans l’incertitude. Elles sont au centre même de la Synagogue de Satan et suivent le plan de leur maître. Si vous pouviez saisir jusqu’à quel point les gouvernements européens, américains, asiatiques, africains, et océaniques n’ont pas de pouvoir ! Les chefs d’états ne sont que des marionnettes lamentables et corrompues qui dansent au bout de leurs cordes au gré des véritables manipulateurs, dont nos informateurs ne parlent JAMAIS dans leurs médias.

S’il y a un système où l’argent coule à torrent, c’est bien le système bancaire international. Ce système n’appartient qu’à une petite poignée de familles juives à la tête de laquelle se trouve la Maison Rothschild, la famille la plus riche de toute l’histoire de l’humanité (elle posséderait 80 % des biens de la terre !). Toute cette désinformation à propos des prétendues difficultés des banques, c’est de la pure intoxication pour que les économistes ne comprennent pas ce qui se passe, que les télévangélistes tirent des alarmes là où il n’y a pas le feu et que les médias apportent des conclusions politiques et commerciales complètement en dehors de la réalité. La confiance diminue et la contagion menace. Tous soupçonnent que quelque chose de très mauvais pointe à l’horizon, et aucun montant d’argent ne suffira pour l’empêcher.

Souvenez-vous de la chute des banques, en 2008, aux États-Unis, et tout ce que cette catastrophe a déclenché. Un de ces nombreux coups de génie des Rothschild et des Rockefeller qui en ont profité pour s’en mettre plein les poches et installer plus confortablement leurs hommes en poste. Il n’y a rien comme une bonne crise économique pour faire changer les lois dans la direction que l’on désire. Lors de toutes les crises économiques des derniers centenaires, ces grands banquiers ont accru leur pouvoir et leur influence dans toutes les sphères de la société. Ne vous laissez pas avoir par les interprétations fallacieuses des prétendus spécialistes économiques et pseudo-eschatologistes. Petite correction : on ne peut pas arracher 100 $ milliards au système bancaire. Point à la ligne. De plus, 100 $ milliards, ce n’est rien pour le système bancaire, car n’oublions pas que ce système s’est donné le pouvoir de créer l’argent à partir du néant !

Les banques ne sont donc jamais en danger, car elles CRÉENT L’ARGENT À PARTIR DE RIEN ! Mais des gouvernements du monde entier piétinent vers la faillite. Et leurs biens reviendront à qui ? Aux banques ! Et si la Grèce s’en sortait, qui viendrait secourir l’Espagne ? Personne ne pourra sauver les États-Unis, parce que les banques ne sont pas là pour sauver les pays et leurs économies ! Elles sont là pour conserver le pouvoir qu’elles ont depuis des centaines d’années et qui aboutira bientôt en un Gouvernement Mondial dirigé par elles. Et l’écroulement des pays fait partie du plan ! Car la Synagogue de Satan – la Juiverie Internationale – vise à la disparition des frontières et de la souveraineté des nations du monde.

Les dirigeants de gouvernements ne changeront pas le système financier, car : 1) ils n’en ont pas le pouvoir et 2) les banquiers internationaux (beaucoup plus puissants que tous les gouvernements du monde) ont BÂTI ce système pour qu’il fonctionne exactement comme il le fait en ce moment. LE SYSTÈME BANCAIRE N’A PAS POUR FONCTION D’AIDER LES PAYS À SE SORTIR DES DETTES ! Le système bancaire est la raison même des troubles des divers gouvernements. Les grands banquiers juifs ont créé le système bancaire pour s’emparer des biens de toute la population des Gentils du monde ! Il n’y aura donc pas de changement, oubliez ça, ce n’est pas du tout leur intention.

Pour le moment, les leaders mondiaux jouent à la chaise musicale sur le Titanic, et les marchés d’argent deviennent encore davantage accros à la drogue de la dette. Bientôt, nous verrons des grincements de dents, et nous entendrons peut-être la trompette qui annoncera l’écroulement des bourses internationales avec le système bancaire mondial à ses trousses. En effet, un changement radical de la structure du système mondial sera primordial, mais pas à la façon des hommes, car leur système entier est fondé sur la convoitise, la compétition frauduleuse, la cupidité, la fraude et l’amour de l’argent. Ce sont justement ces mêmes structures qui nous ont guidés vers l’état où nous sommes présentement.

Voilà, c’est aussi simple que ça. Et c’était tout à fait intentionnel. Ça fait des siècles que tout cela se prépare. Croyez-vous vraiment que les crises économiques soient un phénomène imprévisible ? Bien au contraire, il s’agit d’une orchestration toujours bien organisée et contrôlée. Mais « on » veut nous faire croire que l’économie est une machine aveugle dont on ne peut prévoir les dérapages. Foutaise ! Les grands banquiers internationaux, dont personne ne veut parler, sont devenus de véritables experts dans l’art de contrôler tout le phénomène économique, et ils sont sans scrupules. Mais ça, il paraît qu’il ne faut pas le dire ! Or, maintenant, vous le savez.

La philosophie utilisée par les grandes corporations encourage à emprunter et à dépenser l’argent qu’ils n’ont pas. Les gouvernements du monde entier dépensent énormément pour satisfaire l’électorat. Les politiciens accordent des contrats de constructions inutiles pour assurer leur réélection. Trop de personnes désirent extorquer abondamment plus de la société que ce qu’elles sont disposées à donner. Elles sont en faveur d’enlever aux autres afin de pouvoir vivre à l’aise. Cette cupidité de la nature humaine est la cause principale de tous nos problèmes. « Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs », a dit l’apôtre Paul à son disciple, dans 1 Timothée 6:10.

Personne ne veut accepter de vivre avec les conséquences de la cupidité et de la compétition malhonnête. Mais qui est disposé à vivre selon un budget équilibré ? Quel sera le premier gouvernement à établir un budget balancé, même au risque d’une récession temporaire ? Cela pourrait se faire si on enlevait le pouvoir aux banques centrales — qui sont des banques privées — d’émettre la monnaie et de prêter avec intérêt. Mettez les banques dehors et redonnez au gouvernement son droit de produire la monnaie et tout va changer. Sauf que les chefs d’état qui ont voulu tenter cela sont morts assassinés (ex. : Abraham Lincoln, John F. Kennedy, etc.).

Si la nature humaine demeure inchangée, ce monde ne solutionnera pas ses problèmes économiques. Le temps se fait court, et avec chaque nouvelle crise, la solution devient plus lourde, et le crash mondial approche à grand pas. La seule « réussite » que les hommes politiques ont inventée serait un Nouvel Ordre Mondial. Un peu trop tard, ne trouvez-vous pas ? Mais quand l’avenir du monde repose exclusivement sur un coup de téléphone rouge… oups ! encore une propagande.

L’histoire du téléphone rouge doit bien faire rire les dirigeants de la Synagogue de Satan qui ont inventé cela pour faire peur au monde et détourner son regard des vraies questions qu’il devrait se poser et de voir les véritables coupables ; préparez-vous à voir une multiplication dévastatrice des crises futures. La question que tous devraient se poser, c’est : est-ce dans un tel monde que vous aimeriez vivre ? Pourtant, il y a une solution qui est prête à paraître et elle ne viendra pas des hommes. Néanmoins, elle viendra peut-être plus vite que le monde ne le spécule et elle prendra la terre entière par surprise.

L’apôtre Jean nous donne une description de cet événement au plus fort de la Troisième Guerre Mondiale, alors que la population de la terre entière sera au bord du génocide total. Dans Apocalypse 19:11-16, Jean nous déclare : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDÈLE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et Son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. »

Oui, c’est Jésus qui reviendra pour mettre fin à toute la confusion créée par les humains qui se croyaient plus intelligents que Dieu. Mais c’est Dieu qui aura le dernier mot avec « Son Nouvel Ordre Mondial », qui s’appellera Le Royaume de Dieu et qui demeurera éternellement. Voilà un monde organisé de telle manière que tous les humains se plairont à y vivre. Un monde sans guerre, une paix sans fin, dans le bonheur, la joie, la coopération et l’amour.




La Franc-maçonnerie est-elle la Synagogue de Satan ?

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Octobre 2018

Par Texe Marrs

« Les secrets cachés de la Franc-maçonnerie sont contenus dans le sinistre 30e degré. Le candidat maçonnique fait quatre serments pendant que le mystérieux rabbin Siméon Bar Yochaï parle du fond de son cercueil. On exige du candidat qu’il abandonne sa foi et il sera désormais guidé par la Kabbale. Il se destine à l’enfer éternel. »

Dans son manuel classique, La théocratie occulte, Lady Queensborough déclara, à propos de la Loge maçonnique : « Chaque Loge est une Synagogue de Satan et son rituel est de la sorcellerie. »

Le père de la Franc-maçonnerie est le rabbin Siméon Bar Yochaï qui mis au monde la Kabbale corrompue et méchante, ainsi que son livre mystique, le Zohar. Delmar Darrah, 33°, souligna dans son livre, Évolution de la Franc-maçonnerie (1979), que « s’il n’y avait pas de Kabbale, il n’y aurait pas de Franc-maçonnerie. »

Dans le Zohar, on nous informe que la déité de la Kabbale se nomme Ein Sof (ou Ain Sof). Son agent, le compagnon de l’homme, est nul autre que le grand Serpent. Il s’agit du même Serpent que je révèle être adoré par les Juifs kabbalistes, dans mon exposé Le Serpent sacré des Juifs.

Rex Hutchens, 33°, auteur de Un pont vers la lumière, publié en 1988 par le Conseil Suprême Mère de la Franc-maçonnerie du Rite Écossais, aux pages 251-252, affirme que le Serpent est, en fait, le troisième membre de la Sainte Trinité. Hutchens dit : « Il est le corps du Saint-Esprit. »

Le Zohar du rabbin Yochaï explique plus loin que : « Le Serpent sacré est la principale source, la racine et l’essence de toute la lumière révélatrice sacrée de Dieu. »

Albert Pike déclare que la religion maçonnique : « est identique aux anciennes religions à mystères ». Et l’histoire révèle que toutes les religions à mystères adoraient le serpent.

On dit que le Serpent sacré est celui qui élève l’homme à la Divinité et les maçons croient qu’ils deviendront des dieux divins. Éventuellement, croient-ils, ils seront les « Maîtres du monde ».

Pike écrivit (voir Un pont vers la lumière d’Hutchens, p. 325) que le Secret Royal, c’est que les Loges maçonniques « réaliseront le Saint Empire » des Illuminati sur terre.

Nous avons donc compris pourquoi le livre de l’Apocalypse de notre Sainte Bible avertit que la religion de méchanceté et d’abominations des derniers jours sur terre ne sera pas une église ou une mosquée. Ce sera plutôt la Synagogue de Satan. Et en son sein se manifestera l’adoration du Serpent ouvertement méchant, la créature même qu’adorent de manière blasphématoire les Francs-maçons et qu’ils honorent faussement en tant qu’Esprit Saint de Dieu.

Mais qui est le Serpent ? Indubitablement, nous découvrons que le Serpent est, en fait, Satan.

Dans Les premières ères de la terre, le savant G. H. Pember affirme que, dans les Mystères, nous voyons que l’objet du culte est universellement Satan. Pember écrit : « Il n’y a que peu de doute quant au fait que la culmination des Mystères était le culte rendu à Satan lui-même. »

Nous répétons donc, encore une fois, la déclaration révélatrice d’Albert Pike, 33°, qui donna au monde les trente-trois rites des Loges maçonniques et indiqua à tous les maçons l’auteur de la Kabbale, le rabbin Siméon Bar Yochaï : « La maçonnerie est identique aux anciens Mystères. »

***

La Kabbale : ultime secret de la Franc-maçonnerie

Albert Pike, 33°, ancien Souverain Grand Commandeur de la Franc-maçonnerie Universelle, appelait cela « le Mystère de la Kabbale ». C’est, en effet, l’ultime secret de la Loge maçonnique et d’elle sortent les doctrines étranges et antichristes de ce culte.

La Kabbale des Juifs est un système occulte de magie et de sorcellerie d’abord inventé par l’infâme rabbin Siméon Bar Yochaï. C’est l’un des rabbins les plus célèbres de l’histoire d’Israël. Au deuxième siècle, proclame-t-on, il passa plus d’une douzaine d’années dans les profondeurs d’une caverne. Pendant tout ce temps, il rédigea la Kabbale et son manuel initial, le Zohar. Ces livres lui furent soi-disant donnés par une équipe d’anges jadis célestes, des démons et des disciples de Lucifer.

Depuis lors, la Kabbale s’est répandue dans le monde entier. Elle est aujourd’hui grandement prisée au sein de la religion du judaïsme. La tombe du rabbin Bar Yochaï est une des principales attractions touristiques d’Israël.

La Kabbale est au cœur même du judaïsme. Elle est également la source première des sorciers, des enseignants occultes et des magiciens du monde. C’est le manuel d’instructions de la numérologie, de la nécromancie, de l’astrologie, du culte à la déesse, de la déviance sexuelle, des pouvoirs mentaux psychiques, de la vénération du serpent et du culte aux idoles. C’est aussi le fondement même de la Franc-maçonnerie en constituant la religion à Mystères de l’Ordre maçonnique.

Toutes les associations maçonniques doivent à la Kabbale leurs secrets et leurs symboles, dit Albert Pike, dans Morals and Dogma.

La Franc-maçonnerie s’enthousiasme depuis longtemps des enseignements occultes de la Kabbale. Au 19e siècle, Albert Pike révisa les rites maçonniques et ses trente-trois degrés afin de les accorder strictement à la Kabbale. Pike écrivit, dans ses Morals and Dogma :

« La vieille foi primitive qu’est la religion de la Franc-maçonnerie dérive de l’Ancienne et pure Kabbale. »

On déclare que la Kabbale est pure, mais que le christianisme est imparfait et contient des erreurs, comme le dit Pike. D’innombrables maçons de degrés élevés sont d’accord. « L’on est rempli d’admiration en pénétrant dans le Sanctuaire de la Kabbale », écrit Pike. Il poursuit : « C’est une doctrine si simple et, pourtant, si Absolue. »

La Kabbale du rabbin Bar Yochaï est immensément différente de la Sainte Bible. Elle propose qu’il existe de nombreux dieux et déesses, la plupart sexuellement immoraux. Toutefois, le vrai Messie est nul autre que le Serpent sacré ! Nous voyons par conséquent jusqu’à quel point la Loge maçonnique est dépravée et mauvaise. Ayant rejeté la Bible comme étant fausse et imprécise, la Kabbale est seule digne d’adoration et de culte. Elle seule est « pure », se vante la synagogue maçonnique de Satan.

***

Les voix des morts dans la tête de l’Éventreur

Par Steve Reilly

Alors qu’il recherchait une idée pour une pièce de théâtre, Bruce Robinson, acteur, dramaturge et auteur anglais, tomba sur le sujet des meurtres non résolus de « Jack l’Éventreur », en 1888. Lorsqu’informé que l’identité de « Jack » demeurerait un mystère pour toujours, ça l’attira et il passa les douze années suivantes à faire des recherches et à écrire. Dans Ils aimaient tous Jack, Robinson identifie « Jack » et révèle que la Franc-maçonnerie s’avérait le fil conducteur dans tout ce qui était pourri au sein de l’Angleterre victorienne – y compris la protection de l’identité d’un tueur en série.

Bien que Robinson atteste qu’il ne portait aucun intérêt envers la Franc-maçonnerie au-delà de la participation de celle-ci aux meurtres, il découvrit bientôt le rôle central qu’elle tenait dans le récit. Comme il l’a dit à un intervieweur, « à l’époque de Jack l’Éventreur, il y avait quelque chose comme 360 membres tories au Parlement, dont 330 que je peux identifier comme maçons. La totalité de la classe dirigeante était maçonnique, de l’héritier du trône en descendant. Il le fallait pour être dans le club. »

Au moment des meurtres, la classe dirigeante utilisa son pouvoir pour cacher aux journalistes certains détails « inamicaux » (pour la Franc-maçonnerie). Dans les 130 ans qui suivirent, le contrôle maçonnique de la narration s’est continué.

Connu du public en tant que le chanteur et compositeur Stephen Adams, Michael Maybrick avait atteint le sommet de sa profession. Il composa la chanson numéro un (en feuille de musique) du 19e siècle, The Holy City. Cet homme, prétend Robinson, fut « Jack l’Éventreur ». Coïncidence, Maybrick a été largement supprimé de l’histoire.

Pourtant, la célébrité de Maybrick est indéniable. Et, comme grandissaient sa popularité et sa richesse, il entra dans les rangs de l’élite d’Angleterre – et il s’éleva dans la Franc-maçonnerie. Devenu 30e degré franc-maçon, Maybrick « entendit » parler du fond de son cercueil le rabbin Siméon Bar Yochaï mort depuis longtemps. Ce rite bizarre est expliqué en détail par Texe Marrs dans son dernier best-seller, Des voix venant des morts. Si l’on considère le pouvoir, à la fois de l’Angleterre victorienne et de la Franc-maçonnerie à l’époque de Maybrick, le rite devait être stupéfiant de sensation grandiose et pseudo-religieuse.

Raillant l’élite maçonnique – ce que « Jack » appelait « son drôle de petit jeu » – il joua à l’élite maçonnique un tour sans précédent. Maybrick, sachant que les élites maçonniques se mettraient en mode de crise, planifia leurs coups à l’avance. Encore et encore, Maybrick fit paraître la classe dirigeante pour des fous. Personne ne parut plus imbécile que le Commissaire de la Police Métropolitaine de Londres, Sir Charles Warren, franc-maçon célèbre dans tout le pays.

Les meurtres, exécutés avec le rituel maçonnique, fit des membres du système judiciaire et du gouvernement des conspirateurs. Mis au courant des « gorges tranchées d’une oreille à l’autre », de tout métal enlevé et autres détails révélateurs, les Francs-maçons cherchèrent à « protéger leur art ». Warren, en particulier, fit passer le bien de la « Fraternité » avant celui du public.

Aucun événement ne l’illustre mieux que cette réaction face à l’écriture trouvée sur un mur de Ghoulston Street. Après avoir commis son second meurtre, « Jack » déposa un tablier sali, qu’il avait coupé sur sa dernière victime, au pied d’un mur sur lequel il avait écrit : « Les Juifs sont les hommes qui ne seront blâmés de rien. » Citant les prééminents historiens de la Franc-maçonnerie, Albert Pike et Albert Mackay, Robinson élucide le message crypté : il se réfère aux « trois ruffians » (Jubelo, Jubela et Jubelum) qui tuèrent Hiram Abiff qui refusait de divulguer les secrets du Temple de Salomon.

Warren, qui avait – comme de fait – dirigé une expédition, nationalement célèbre, en Palestine pour localiser le Temple de Salomon, ignora le protocole de la police et ordonna que le message soit immédiatement effacé. La lettre presque railleuse de « Jack » à Warren parvint « DE YACK L’ÉVENTREUR ». En citant Mackay, Robinson explique : « La bonne prononciation du nom des “ruffians” exige que le “J” soit énoncé comme un “Y”. »

La dégénérescence sadique de Jack atteint son point le plus bas avec le meurtre du « Petit » Johnny Gill. À Bradford, le 27 décembre 1888, à la fête de St-Jean l’Évangéliste – le jour le plus important du calendrier maçonnique des loges écossaises et 75 ans depuis le jour où les « anciens » et les « modernes » se joignirent pour former la Grande Loge Unie d’Angleterre – Maybrick tua le garçon selon les rites appelés la cinquième libation. Robinson prétend : « Chacun des aspects de l’assassinat est symbolique. Il coupa les jambes et les mis sur le torse pour reproduire le crâne et les os des Chevaliers du Temple. » Le policier responsable de Bradford reconnut immédiatement le symbolisme de la scène et, comme à Londres, cacha les faits.

Bruce Robinson résolut le mystère vieux de 130 ans. Un « maçon devenu pourri » assassina des hommes, des femmes et des enfants selon les rites maçonniques et se moqua d’une élite maçonnique qui, à chaque meurtre, était forcée de prendre des positions délicates. Dans une entrevue, Robinson fit cette réflexion : « Ce n’est pas qu’ils protégeaient Maybrick, Ils se protégeaient, eux. »

Malheureusement, un livre d’une telle valeur est souillé par les visions critiques et cinglantes de l’auteur sur le christianisme de l’ère victorienne. En outre, son choix de langage s’avère bien plus que « coloré ». Power of Prophecy offre des livres qui contiennent des passages que nous trouvons désagréables. Pourtant, pour prendre les paroles de Texe, la valeur du livre surpasse de telles différences. Toutefois, Robinson incorpore son dédain du christianisme si profondément dans son écrit qu’étant donné notre mission, nous ne pouvons pas, en toute bonne conscience, offrir le livre.




D.524 – Le Sauveur du monde

Par Joseph Sakala

Dans 1 Jean 4:13, nous pouvons lire : « En ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit. Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde. » Ce titre unique du Seigneur Jésus-Christ nous assure que, lorsque le Père a envoyé Son Fils sur cette terre, vers un monde perdu dans ses péchés, ce n’était pas seulement le Messie des Juifs, ou pour occuper le trône de David comme Roi sur Israël, ou pour punir les nations des Gentils. « Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:17). En effet, ce titre spécial de Sauveur du monde a été utilisé une autre fois dans la Bible, et ce fut par les Samaritains plutôt que par les Juifs, quand Il est venu leur prêcher pendant deux jours. Ce peuple se composait de Gentils qui étaient devenus participants d’une religion à façade juive, mais fondamentalement païenne.

Ce peuple recherchait visiblement un Sauveur, par le témoignage qu’il rendait de Jésus. « Et ils disaient à la femme : Ce n’est plus à cause de ton récit, que nous croyons ; car nous avons entendu nous-mêmes, et nous savons que celui-ci est véritablement le Sauveur du monde, le Christ » (Jean 4:42). Ils avaient saisi que Jésus était venu leur apporter également le salut, non seulement aux Juifs et à la Samarie, mais au monde entier. Il a dit plus tard : « Et si quelqu’un entend mes paroles et ne croit pas, je ne le juge point, car je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour sauver le monde. Celui qui me rejette et ne reçoit point mes paroles, a son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour » (Jean 12:47-48).

Ainsi, a-t-Il commandé à Ses disciples, dans Luc 24:47 : « qu’on prêchât en Son nom la repentance et la rémission des péchés, parmi toutes les nations, en commençant par Jérusalem. » À Son Père, Il est devenu la propitiation du péché, comme nous le voyons dans 1 Jean 2:2 : « C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » Lorsqu’Il a offert Sa vie pour le péché des autres, pour mourir et ressusciter, vous qui aviez cru en Lui en tant que Sauveur personnel : « vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8).

« Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2). La plupart des mots de la Bible contiennent une ou deux syllabes. Et le Saint-Esprit l’a voulu ainsi afin que la Bible soit facilement compréhensible par ceux que Dieu appelle. Mais le mot « propitiation » contient quatre syllabes et, pour ceux qui n’aiment pas utiliser un dictionnaire, cela demande une explication. Que veut dire « propitiation » ?

Le mot grec est hilasmos et paraît seulement deux autres fois dans les Écritures. La première fois, c’est lorsque Paul parle de justification, dans Romains 3:24-25 : « Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu. » Et la deuxième fois lorsque Jean nous dit que : « L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:9-10).

Encore une fois, notez avec quelle facilité nous pouvons comprendre le sens de ces versets. Mais il y a toujours le mot « propitiation » qui semble être un problème. Cependant, « propitiation » est certainement le mot le plus juste pour qualifier le véritable sens original. Le dictionnaire utilise des mots comme « expiation » et « conciliation » comme définition, mais cela ne nous aide pas beaucoup. De toute évidence, l’action de notre Seigneur Jésus — en soumettant Son corps en tant que sacrifice pour payer l’amende de nos péchés et ainsi endurer la colère de Dieu contre tous les péchés du monde, ce qui nous permet d’être réconciliés à Lui avec la parfaite justice de Christ créditée à notre compte — cette action, donc, est visiblement démontrée dans les trois versets en tant que thème de base de la grande vérité de Son travail de propitiation sur la croix.

Et sûrement, comme Jean nous le dévoile, qu’en ceci est l’amour et que Dieu nous aimerait tant qu’Il allait consentir à offrir Son Fils unique et que Christ nous aime à Son tour, au point d’être prêt à mourir pour nous. Ça, c’est vraiment de l’amour ! Et nous, nous avons une langue qui : « Par elle nous bénissons Dieu le Père, et par elle nous maudissons les hommes, faits à l’image de Dieu. De la même bouche sort la bénédiction et la malédiction. Il ne faut point, mes frères, que cela soit ainsi » (Jacques 3:9-10). Ici, nous découvrons comment il est facile de mal utiliser le privilège de la parole, en tant que don de Dieu, en faisant référence à l’usage qu’en fait l’humain créé à l’image de Dieu en l’homme. Cette vérité n’est pas simplement réelle, mais également très spécifique.

Car elle nous dévoile que, même si l’image de Dieu en l’homme fut sévèrement altérée par le péché, l’image est toujours là. Cela veut dire que Dieu est éternel, et nous avons le privilège qu’un jour nous vivrons éternellement en Sa présence. Cette image n’est pas partagée avec les animaux, qui ont été créés selon leur espèce, tandis que nous avons été créés à l’image de Dieu. Donc, nous avons une similitude avec notre Créateur. Dans Genèse 1:21, nous lisons : « Et Dieu créa les grands poissons, et tous les êtres vivants qui se meuvent, dont les eaux foisonnèrent, selon leurs espèces, et tout oiseau ailé, selon son espèce ; et Dieu vit que cela était bon. » Mais regardons ce que Dieu déclare dans Genèse 1:27 : « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. »

Parmi les sens donnés au mot « similitude », il y a celui de « ressemblance physique ». Alors que Dieu, dans Sa pleine essence, est omniprésent et invisible aux yeux humains, il est également vrai que, lorsque Dieu est devenu homme, Il S’est manifesté dans un corps physique. Et de plus, notre Seigneur Jésus, Dieu le Fils, est toujours le même Jésus. Regardons ensemble Actes 1:10-11 : « Et comme ils avaient les yeux attachés au ciel pendant qu’il s’en allait, deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et leur dirent : Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel. »

Regardons maintenant ce que l’apôtre Jean nous déclare, dans 1 Jean 3:2-3 : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur. » Puisque Son incarnation et Son œuvre de salut furent planifiés avant la fondation du monde (1 Pierre 1:20), l’homme fut créé en l’image du corps que Christ avait planifié avoir lorsqu’Il deviendrait éventuellement un homme. Voilà pourquoi, lorsque Jésus est né ou S’est incarné, nous lisons, dans Matthieu 1:23 : « Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. » Et ceci en même temps que dans Esaïe 45:6 où Dieu a pu déclarer : « Afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre. » Pas deux Dieux, mais le même, sous Sa forme visible et sous Sa forme invisible.

Cela étant le cas, nos corps sont encore plus sacrés que nous l’avions assumé, et il devient encore plus grave de mal utiliser notre langue ou tout autre partie de notre corps, qui fut vraiment créée d’après la similitude de Christ. Paul prêchait l’Évangile de Christ : « Pour lequel j’ai été établi prédicateur, et apôtre, et docteur des Gentils. C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là » (2 Timothée 1:11-12).

Une personne qui croit être chrétienne, ou espère être chrétienne, n’est probablement pas un chrétien. L’individu devrait savoir avec une pleine assurance lorsqu’il arrive à la plus importante de toutes les déclarations : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5:13). C’est une question à savoir qui vous connaissez et non pas ce que vous connaissez.

Paul a déclaré : « Je sais en qui j’ai cru » (2 Timothée 1:12), c’est-à-dire que Paul connaissait Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Comment pouvons-nous savoir que nous avons la vie éternelle ? En premier lieu, nous le savons parce que Jésus l’a dit dans Sa Parole. Ensuite, Jésus a déclaré : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main » (Jean 10:27-28). « En ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit » (1 Jean 4:13). « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu » (Romains 8:16). Est-ce que vous entendez la voix du bon Berger ? Où est-ce la voix de n’importe quel berger qui veut disperser le troupeau ?

Si le Saint-Esprit fait vraiment partie de notre vie, comme cela le devrait lorsque nous sommes venus vers Christ en tant que pécheurs perdus, avons-nous placé notre entière confiance en Lui pour le pardon et le salut, en Lui soumettant nos vies ? Alors, nous allons aimer la Parole qu’Il a inspirée. Donc : « par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:3-6).

Il y a plusieurs autres choses que nous pouvons savoir lorsque nous savons d’abord que nous sommes sauvés. La plus importante est que : « nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30). Saviez-vous que les petites épreuves que vous endurez concourent à votre justification et aussi à votre glorification éventuelle ? Paul l’avait très bien compris lorsqu’il a dit, dans Philippiens 1:21 : « Car pour moi Christ est ma vie, et la mort m’est un gain. » Combien d’Églises prêchent cette vérité ?

Cependant, malgré les corps glorieux que nous aurons, il faut attendre la deuxième venue de Christ. Alors, Paul voulait avancer l’avènement de Jésus, mais il savait parfaitement qu’il ne le pouvait pas. Donc, il a déclaré : « Car je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger et d’être avec Christ, ce qui me serait beaucoup meilleur ; mais il est plus nécessaire pour vous, que je demeure en la chair » (Philippiens 1:23-24). Mais Paul était au moins certain d’une chose, que : « nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur » (2 Corinthiens 5:8).

Alors, c’est un gain lorsque les chrétiens meurrent, car, dans Son corps ressuscité, Christ veille sur eux, alors qu’Il est au ciel à la droite du Père. Car l’état transitoire de la mort est semblable à un sommeil temporaire duquel le véritable chrétien se réveillera sûrement dans le Royaume. « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:16-17).

L’une des plus grandes bénédictions dans le fait de mourir est d’avoir ce privilège d’être avec notre Seigneur en tant que prémices des humains, installés par Dieu dans des positions assurées pour l’éternité. Dans 1 Thessaloniciens 3:11-13, Paul nous affirme : « Que Dieu lui-même, notre Père, et Jésus-Christ notre Seigneur, conduisent nos pas vers vous. Et que le Seigneur vous fasse croître et abonder en charité les uns envers les autres, et envers tous, comme il en est de nous envers vous ; et qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous ses saints. »

La mort d’un chrétien ou d’une chrétienne peut être un moment de peine pour ceux qui restent, mais c’est un moment de joie et de bénédiction pour celui qui meurt, car ceci devient le moment où le converti se repose de toutes ses oeuvres avec ceux qui l’ont précédé. Mais Christ est déjà ressuscité et c’est ce que les pharisiens craignaient. Alors, dans Matthieu 27:62-66 : « Le jour suivant, qui était le lendemain de la préparation du sabbat, les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble vers Pilate, et lui dirent : Seigneur, nous nous souvenons que, quand ce séducteur vivait, il disait : Je ressusciterai dans trois jours. Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent de nuit, et n’enlèvent son corps, et qu’ils ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première. Pilate leur dit : Vous avez une garde ; allez, et faites-le garder comme vous l’entendrez. S’en étant donc allés, ils s’assurèrent du sépulcre, en scellant la pierre, et en y mettant la garde. »

Pilate avait vécu plusieurs expériences étranges avant la crucifixion de Jésus. Par exemple : « pendant qu’il était assis sur le tribunal, sa femme lui envoya dire : Ne te mêle point de l’affaire de ce juste ; car j’ai beaucoup souffert aujourd’hui en songe, à son sujet. Mais les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent au peuple de demander Barabbas, et de faire périr Jésus » (Matthieu 27:19-20). Mais Pilate voulait Le relâcher : « Et le gouverneur, reprenant la parole, leur dit : Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? et ils dirent : Barabbas. Pilate ajouta : Que ferai-je donc de Jésus qu’on appelle Christ ? Tous lui répondirent : Qu’il soit crucifié. Et le gouverneur leur dit : Mais quel mal a-t-il fait ? Alors ils crièrent plus fort : Qu’il soit crucifié ! » (Matthieu 27:21-23).

Alors, pour calmer les politiciens, apaiser les leaders Juifs et pallier à une révolte potentielle, Pilate a consenti à l’exécution de Jésus. Mais une fois mort et dans le sépulcre, les troubles de Pilate au sujet de Jésus n’ont pas cessé. Avez-vous noté un peu de sarcasme et d’impatience dans les paroles de Pilate lorsqu’il dit aux pharisiens : « allez, et faites-le garder comme vous l’entendrez » ? Qu’y avait-il à craindre d’un homme mort ? « Faites-Le garder, si vous voulez. » Mais peut-être que Pilate était, lui aussi, assailli de doutes inexplicables. Peut-être qu’un gardien pouvait empêcher les craintes bizarres des pharisiens de se réaliser.

De notre perspective, cependant, nous pouvons voir un peu d’ironie divine dans ces paroles. N’était-il pas écrit que même la mort ne pouvait Le retenir dans les griffes de Satan, qui semblait avoir gagné une puissante victoire sur la croix, car l’Héritier du Royaume était décédé ? Ainsi l’initiative principale de Satan était d’empêcher la résurrection de Christ, car tous Ses messages dépendaient de Sa victoire sur la mort. Jusqu’à quel point le cercueil devait-il être bien scellé et bien gardé pour contenir le Créateur de toutes choses ? Si Son but était de mourir et de ressusciter, les efforts des hommes et même de Satan pouvaient-ils l’en empêcher ? « Allez, et faites-le garder comme vous l’entendrez » n’était sûrement pas assez.

Aujourd’hui, nous savons que l’entrée scellée du sépulcre fut ouverte par un ange. Car, dans Matthieu 28:2-4, nous pouvons lire : « Et voici, il y avait eu un grand tremblement de terre, car un ange du Seigneur, descendu du ciel, était venu, avait roulé la pierre en dehors de l’entrée du sépulcre, et s’était assis dessus. Son visage était comme un éclair, et son vêtement blanc comme la neige. Et dans leur frayeur les gardes avaient tremblé et étaient devenus comme morts. »

Cependant, dans Matthieu 28:12-15, nous lisons : « Alors ils s’assemblèrent avec les anciens, et après qu’ils eurent délibéré, ils donnèrent une bonne somme d’argent aux soldats, et ils leur dirent : Dites : Ses disciples sont venus de nuit, et ont dérobé son corps pendant que nous dormions. Et si cela vient à la connaissance du gouverneur, nous le gagnerons et nous vous tirerons de peine. Et les soldats, ayant pris l’argent, firent selon qu’ils avaient été instruits ; et ce bruit a couru parmi les Juifs jusqu’à aujourd’hui. » C’est d’ailleurs cet épouvantable mensonge qui est encore écrit dans le livre le plus sacré des Juifs du 21e siècle, le Talmud.

Et les ouvriers de Satan renient toujours la résurrection de Christ, mais leurs efforts sont aussi futiles que ceux qui ont tenté de Le conserver dans Son sépulcre. Or, la vérité demeure que Christ a triomphalement quitté la tombe et offre gratuitement la vie éternelle à tous ceux qui croient. Cependant, pour tous ceux qui reniaient Christ et Sa résurrection : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9).

La Bible, dans laquelle se trouve la glorieuse promesse du pardon, fut entièrement écrite au saint de Dieu, et non au pécheur non converti. La confession est ce que les saints font lorsqu’ils pèchent. La repentance est ce que les pécheurs font avant de devenir saints. Alors, la confession est la prise de conscience qui identifie le péché contre Dieu. Et la repentance est le renversement de notre esprit vers la soumission et la confiance totale en Dieu.

Le Psaume 51 est la prière classique d’une confession. Le roi David avait vidé son cœur de sa peine et de son comportement terrible avec Bath-Shéba. Alors, il cria vers Dieu : « O Dieu, aie pitié de moi, selon ta miséricorde ! Selon la grandeur de tes compassions, efface mes forfaits ! Lave-moi parfaitement de mon iniquité, et nettoie-moi de mon péché ! » (Psaume 51:3-4). « Car je connais mes transgressions, et mon péché est toujours devant moi. J’ai péché contre toi, contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, de sorte que tu seras juste quand tu parleras, et sans reproche quand tu jugeras, » déclare David, dans Psaume 51:5-6.

Avez-vous remarqué que David se confesse directement à Dieu et non à un homme ? Donc, ayant reconnu vraiment son péché, David le confesse et demande à Dieu : « Détourne ta face de mes péchés ; efface toutes mes iniquités ! O Dieu, crée en moi un cœur pur, et renouvelle en moi un esprit droit ! Ne me rejette pas loin de ta face, et ne m’ôte pas ton esprit saint ! » (Psaume 51:11-13).

Dans trois des quatre Évangiles, nous pouvons lire la déclaration de Jésus : « Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal ; je suis venu appeler à la repentance non les justes, mais les pécheurs » (Marc 2:17). La repentance n’est pas une apologie pour des péchés spécifiques, c’est une transformation cœur/esprit/âme de notre vaniteuse propre justice vers la sainteté de Dieu. Ce sont ceux qui se savent perdus qui se repentent et non pas ceux qui se croient déjà sauvés sans besoin de repentance. Jésus a déclaré : « Je vous dis qu’il y aura de même plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance » (Luc 15:7).

Un jour, malgré cela : « que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:11). C’est beaucoup mieux de se repentir dans la peine, aujourd’hui, que de se confesser dans la terreur du jugement. Alors, il existe un danger de diluer ou de retrancher de l’Écriture, et ceux qui prêchent doivent sûrement en tenir compte. Car : « si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre », nous déclare Jésus, dans Apocalypse 22:19. Ce témoignage final de Christ et cet avertissement à ceux qui professent être Ses ministres sont un commandement clair de ne pas augmenter (Apocalypse 22:18) ou retrancher des Paroles inspirées par l’Esprit.

Il existe plusieurs personnes, dans des sectes variées, qui suivent un leader prétendant qu’il ou elle aurait reçu quelque nouvelle inspiration venant de Dieu. Ceci est un véritable manque de sagesse ou bien un mensonge délibéré cachant de mauvaises intentions. Car il s’agit de leaders de dénominations religieuses qui tentent d’expliquer certains versets de la Bible qu’ils ou elles considèrent non scientifiques, ou offensives de quelques manières. Cela est encore plus dangereux, car : « quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu », nous dit Jésus en toute simplicité, dans Apocalypse 20:15. Que les humains le croient ou non, la Bible est la véritable Parole de Dieu. Spécialement s’ils croient vraiment que Dieu est capable de dire tout ce qu’Il entend dire.

Les écrivains de la Bible utilisent occasionnellement un langage figuratif, bien sûr, où certains symboles sont habituellement expliqués en contexte. Lorsque le rédacteur veut être clairement et littéralement compris, il devient toutefois dangereux pour nous d’imposer un sens métaphorique au passage biblique à cause de nos croyances ou de nos considérations extérieures. Paul nous rassure en disant : « Mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité » (2 Corinthiens 4:2).

Cela peut très bien devenir la pente glissante pour ceux qui choisissent la manière facile d’agir, pour ceux qui veulent plaire à leurs troupeaux. Mais rappelez-vous qu’il sera plus facile et agréable, lors du jugement de Christ, d’expliquer pourquoi nous avons cru en Dieu plutôt que pourquoi nous avons cru aux hommes qui questionnaient Dieu. « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais nous prêchons Jésus-Christ le Seigneur ; et pour nous, nous sommes vos serviteurs, à cause de Jésus » déclare Paul, dans 2 Corinthiens 4:3-5.