D.523 – Le défi du leadership

Par Joseph Sakala

Le temps de sortir d’Égypte était arrivé et Dieu voulait préparer Son peuple afin qu’il le fasse en étant dirigé par un leadership selon la volonté divine. Alors, dans Exode 6:7-12, Dieu déclara à Moïse : « Je vous prendrai pour mon peuple, et je vous serai Dieu, et vous connaîtrez que je suis l’Éternel votre Dieu, qui vous retire de dessous les fardeaux de l’Égypte. Et je vous ferai entrer au pays au sujet duquel j’ai levé ma main que je le donnerais à Abraham, à Isaac, et à Jacob ; et je vous le donnerai en héritage : Je suis l’Éternel. Moïse parla donc ainsi aux enfants d’Israël ; mais ils n’écoutèrent point Moïse, par impatience et à cause de leur dure servitude. Et l’Éternel parla à Moïse, en disant : Va, parle à Pharaon, roi d’Égypte, et qu’il laisse sortir les enfants d’Israël de son pays. Alors Moïse parla devant l’Éternel, et dit : Voici, les enfants d’Israël ne m’ont pas écouté ; et comment Pharaon m’écoutera-t-il, moi qui suis incirconcis de lèvres ? » Mais Moïse accepta de faire ce que l’Éternel lui avait commandé.

Lorsqu’une personne ou un groupe accepte de se soumettre à un niveau de leadership, Dieu S’attend à un engagement sans réserve de la part du serviteur, afin d’accomplir le travail. « Alors Moïse s’en alla, et retourna vers Jéthro son beau-père, et lui dit : Que je m’en aille, je te prie, et que je retourne vers mes frères qui sont en Égypte, pour voir s’ils sont encore vivants. Et Jéthro dit à Moïse : Va en paix ! Or, l’Éternel dit à Moïse, en Madian : Va, retourne en Égypte ; car tous ceux qui en voulaient à ta vie, sont morts. Alors Moïse prit sa femme et ses fils, les fit monter sur un âne, et retourna au pays d’Égypte. Et Moïse prit la verge de Dieu dans sa main. Et l’Éternel dit à Moïse : En t’en allant pour retourner en Égypte, considère tous les miracles que j’ai mis dans ta main, et tu les feras devant Pharaon ; mais j’endurcirai son cœur, et il ne laissera point aller le peuple » (Exode 4:18-21).

« Et tu diras à Pharaon : Ainsi a dit l’Éternel : Israël est mon fils, mon premier-né ; et je t’ai dit : Laisse aller mon fils, afin qu’il me serve ; et tu as refusé de le laisser aller. Voici, je vais faire mourir ton fils, ton premier-né. Or, il arriva qu’en chemin, dans l’hôtellerie, l’Éternel rencontra Moïse, et chercha à le faire mourir. Et Séphora prit un couteau de pierre, et coupa le prépuce de son fils, et le jeta à ses pieds, et dit : Certes, tu m’es un époux de sang ! Et l’Éternel le laissa. Elle dit alors : Époux de sang ! à cause de la circoncision. Et l’Éternel dit à Aaron : Va au-devant de Moïse, au désert. Il alla donc et le rencontra à la montagne de Dieu, et il le baisa. Et Moïse rapporta à Aaron toutes les paroles avec lesquelles l’Éternel l’avait envoyé, et tous les prodiges qu’il lui avait commandé de faire. Moïse s’en alla donc avec Aaron ; et ils assemblèrent tous les anciens des enfants d’Israël. Et Aaron dit toutes les paroles que l’Éternel avait dites à Moïse, et il fit les prodiges aux yeux du peuple. Et le peuple crut ; et ils apprirent que l’Éternel avait visité les enfants d’Israël, et qu’il avait vu leur affliction ; et ils s’inclinèrent et adorèrent » (Exode 4:22-31).

Jésus avait noté, un jour, dans Luc 9:62, que : « Celui qui met la main à la charrue et regarde derrière lui, n’est point propre au royaume de Dieu. » Donc, le leadership s’avère rarement simple et facile. Moïse devait d’abord rencontrer et gagner le cœur des anciens. « Va, et assemble les anciens d’Israël, et dis-leur : L’Éternel, le Dieu de vos pères m’est apparu, le Dieu d’Abraham, d’Isaac, et de Jacob, et m’a dit : Certainement, je vous ai visités, et j’ai vu ce qu’on vous fait en Égypte » (Exode 3:16). Mais il n’était pas certain que le peuple accepterait immédiatement un tel défi. « Moïse parla donc ainsi aux enfants d’Israël ; mais ils n’écoutèrent point Moïse, par impatience et à cause de leur dure servitude » (Exode 6:9).

« L’Éternel parla donc à Moïse et à Aaron, et leur ordonna d’aller trouver les enfants d’Israël, et Pharaon, roi d’Égypte, pour retirer les enfants d’Israël du pays d’Égypte. Voici les chefs des maisons de leurs pères. Les fils de Ruben, premier-né d’Israël : Hénoc et Pallu, Hetsron et Carmi. Voilà les familles de Ruben. Les fils de Siméon : Jémuël, Jamin, Ohad, Jakin, Tsochar et Saül, fils de la Cananéenne. Voilà les familles de Siméon. Et voici les noms des fils de Lévi, selon leurs générations : Guershon, Kéhath et Mérari. Et les années de la vie de Lévi furent de cent trente-sept ans. Les fils de Guershon : Libni et Shimei, selon leurs familles. Les fils de Kéhath : Amram, Jitsehar, Hébron et Uziel. Et les années de la vie de Kéhath furent de cent trente-trois ans. Les fils de Mérari : Machli et Mushi. Voilà les familles de Lévi, selon leurs générations. Or, Amram prit pour femme Jokébed, sa tante, et elle lui enfanta Aaron et Moïse. Et les années de la vie d’Amram furent de cent trente-sept ans. Les fils de Jitsehar : Coré, Népheg et Zicri. Les fils d’Uziel : Mishaël, Eltsaphan et Sithri. Et Aaron épousa Elishéba, fille d’Amminadab, sœur de Nahashon, et elle lui enfanta Nadab, Abihu, Éléazar et Ithamar. Les fils de Coré : Assir, Elkana et Abiasaph. Voilà les familles des Corites. Or, Éléazar, fils d’Aaron, prit pour sa femme une des filles de Puthiel, et elle lui enfanta Phinées. Tels sont les chefs des maisons des pères des Lévites, selon leurs familles. C’est cet Aaron et ce Moïse, à qui l’Éternel dit : Retirez les enfants d’Israël du pays d’Égypte, selon leurs armées. Ce sont eux qui parlèrent à Pharaon, roi d’Égypte, pour retirer d’Égypte les enfants d’Israël. C’est ce Moïse et cet Aaron » (Exode 6:13-27).

L’opposition de ce peuple impie était pourtant continuellement présente. Notre Seigneur Jésus a enseigné, dans Jean 15:20-23 : « Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé. Si je n’étais pas venu, et que je ne leur eusse pas parlé, ils n’auraient point de péché ; mais maintenant ils n’ont point d’excuse pour leur péché. Celui qui me hait, hait aussi mon Père. »

Moïse a également rencontré la puissance et la colère de la cour d’Égypte : « Mais Pharaon dit : Qui est l’Éternel, pour que j’obéisse à sa voix en laissant aller Israël ? Je ne connais point l’Éternel, et je ne laisserai pas non plus aller Israël » (Exode 5:2). « Alors les exacteurs du peuple et ses commissaires sortirent, et dirent au peuple : Ainsi a dit Pharaon : Je ne vous donne plus de paille. Allez vous-mêmes, prenez de la paille où vous en trouverez, car on ne retranchera rien de votre travail. Alors le peuple se répandit par tout le pays d’Égypte, afin d’amasser du chaume pour tenir lieu de paille. Et les exacteurs les pressaient, en disant : Achevez votre ouvrage, chaque jour la quantité fixée, comme quand il y avait de la paille » (Exode 5:10-13).

Mais l’Éternel était évidemment en charge des évènements. « Les Égyptiens sauront que je suis l’Éternel, quand j’étendrai ma main sur l’Égypte, et que je retirerai du milieu d’eux les enfants d’Israël » (Exode 7:5). Dieu a toujours une raison pour Ses actions. Et les leaders humains sont toujours Son moyen pour accomplir Son œuvre. Et Son but immédiat ne sera jamais voilé par Son objectif à long terme. Voici ce que dit l’Éternel, dans Ézéchiel 30:25-26 : « Je fortifierai les bras du roi de Babylone, mais les bras de Pharaon tomberont ; et ils sauront que je suis l’Éternel, quand je mettrai mon épée dans la main du roi de Babylone, et qu’il l’étendra sur le pays d’Égypte. Et je disperserai les Égyptiens parmi les nations ; je les répandrai dans les pays, et ils sauront que je suis l’Éternel. »

Les leaders humains voient rarement le but ultime de Dieu lorsqu’Il  accomplit l’histoire, mais ils en connaîtront la réalité et l’aboutissement  pendant l’éternité. « Maintenant nous voyons par un miroir, obscurément, mais alors nous verrons face à face ; maintenant je connais imparfaitement, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu » (1 Corinthiens 13:12). Alors, à Josué, Dieu lui déclare, dans Josué 1:6-7 : « Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner. Fortifie-toi seulement et aie bon courage, pour prendre garde à faire selon toute la loi que Moïse mon serviteur t’a prescrite ; ne t’en détourne ni à droite ni à gauche, afin que tu prospères dans tout ce que tu entreprendras. »

Ceux que Dieu appelle au leadership doivent apprendre à se préparer pour ce travail. Il faut être sûr de demander à Dieu de nous conduire. « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là. Qu’un tel homme, en effet, ne s’attende pas à recevoir quelque chose du Seigneur. L’homme dont le cœur est partagé, est inconstant en toutes ses voies », nous dit l’apôtre, dans Jacques 1:5-8.

Cependant soyez certain que vous demandez selon la volonté de l’Esprit, tout comme Jésus qui était ferme dans Son leadership, et : « Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. Pour lequel, (je dis la vérité en Christ, je ne mens point,) j’ai été établi prédicateur, apôtre et docteur des Gentils dans la foi et dans la vérité. Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, levant des mains pures, sans colère et sans contestation », nous déclare Paul, dans 1 Timothée 2:6-8.

« Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées. Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous. Or, je me suis grandement réjoui dans le Seigneur, de ce qu’enfin vous avez fait refleurir vos sentiments pour moi ; vous pensiez bien à moi, mais vous manquiez d’occasion. Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve », nous témoigne Paul, dans Philippiens 4:8-11.

Pour être un leader bienveillant, veillez à ce que vos motifs soient véritablement sans reproche. Dans 2 Corinthiens 4:1-5, Paul nous déclare : « C’est pourquoi, ayant ce ministère selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage ; mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité. Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais nous prêchons Jésus-Christ le Seigneur ; et pour nous, nous sommes vos serviteurs, à cause de Jésus. »

« Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste. Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. Mais j’estime que je n’ai été en rien inférieur aux plus excellents apôtres », nous affirme Paul, dans 2 Corinthiens 11:2-5. Car il faut mettre toute notre loyauté en Dieu.

Regardons ce que Dieu a dit à Josué : « Moïse mon serviteur est mort ; maintenant lève-toi, passe ce Jourdain, toi et tout ce peuple, pour entrer au pays que je donne aux enfants d’Israël. Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous le donne, comme je l’ai dit à Moïse. Votre frontière sera depuis ce désert et ce Liban jusqu’au grand fleuve, le fleuve de l’Euphrate, tout le pays des Héthiens, et jusqu’à la grande mer, vers le soleil couchant. Nul ne subsistera devant toi pendant tous les jours de ta vie ; je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse ; je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point » (Josué 1:2-5). Dieu pouvait lui faire une telle promesse à cause de Sa toute puissance, et nous ne devrions jamais douter de Sa toute puissance, car Dieu ne change pas. Il est aujourd’hui le même que du temps de Moïse et de Josué.

Ce sont des dispositions que les leaders de Dieu doivent continuellement garder à l’Esprit alors qu’ils font le travail que Dieu a préparé devant eux. Ayez la certitude de garder avec vous les gens dont vous avez besoin. « Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang. Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravissants, qui n’épargneront point le troupeau ; et qu’il s’élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux », leur dit Paul, dans Actes 20:28-30.

« De telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures », nous déclare Paul, dans Colossiens 1:10-15.

Un autre point très important : soyez certain que vous conduisez le peuple là où Dieu vous a conduit. « Tu t’établiras des juges et des officiers dans toutes tes portes que l’Éternel ton Dieu te donne, selon tes tribus, et ils jugeront le peuple d’un jugement juste. Tu ne pervertiras point le droit ; tu n’auras point égard à l’apparence des personnes ; et tu ne prendras pas de présent [des pots-de-vin] ; car le présent aveugle les yeux des sages, et trouble les paroles des justes. Tu suivras exactement la justice, afin que tu vives et que tu possèdes le pays que l’Éternel ton Dieu te donne. Tu ne te planteras point d’emblème d’Ashéra, aucun arbre, auprès de l’autel que tu dresseras à l’Éternel ton Dieu. Tu ne te dresseras point non plus de statue. Car l’Éternel ton Dieu hait ces choses » (Deutéronome 16:18-22). Il y a beaucoup d’églises modernes qui auraient intérêt à réviser leur mobilier ecclésiastique…

« Mais parce que mon serviteur Caleb a été animé d’un autre esprit, et m’a pleinement suivi, je le ferai entrer au pays où il est allé, et sa postérité le possédera », déclara Dieu, dans Nombres 14:24. « Et mes frères, qui étaient montés avec moi, firent fondre le courage du peuple ; mais moi, je suivis pleinement l’Éternel mon Dieu. Et Moïse fit serment, ce jour-là, en disant : Certainement la terre que ton pied a foulée sera à jamais un héritage pour toi et tes enfants, parce que tu as suivi pleinement l’Éternel mon Dieu ! Or maintenant, voici, l’Éternel m’a conservé la vie, comme il l’avait dit ; voilà quarante-cinq ans que l’Éternel prononça cette parole à Moïse, lorsque Israël marchait dans le désert ; et maintenant, me voici âgé aujourd’hui de quatre-vingt-cinq ans ; je suis encore, aujourd’hui, aussi fort que le jour où Moïse m’envoya ; j’ai maintenant la même force que j’avais alors, pour la guerre, pour sortir et rentrer » (Josué 14:8-11).

Soyez sûrs et certains que vous établissez le bon exemple au fur et à mesure que vous avancez. Et c’est ce que Paul dit à Tite de faire lorsqu’il lui déclara : « Cette parole est certaine, et je veux que tu établisses fortement ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer les bonnes œuvres ; voilà les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes. Mais évite les questions folles, les généalogies, les contestations et les disputes touchant la loi ; car elles sont inutiles et vaines. Éloigne-toi de l’homme hérétique, après l’avoir averti une première et une seconde fois ; sachant qu’un tel homme est perverti, et qu’il pèche, en se condamnant lui-même » (Tite 3:8-11).

« Avertis-les d’être soumis aux princes et aux magistrats, de leur obéir, d’être prêts à toute bonne œuvre ; de ne médire de personne, de n’être point querelleurs, d’être modérés, et de montrer une parfaite douceur envers tous les hommes » (Tite 3:1-2). Mais d’où vient cette Parole ? De Dieu, sûrement, Qui : « t’a déclaré, ô homme, ce qui est bon. Et qu’est-ce que l’Éternel demande de toi, sinon de faire ce qui est droit, d’aimer la miséricorde, et de marcher humblement avec ton Dieu ? » (Michée 6:8). C’est ainsi que se fait le transfert du leadership.

Donc : « Après la mort de Moïse, serviteur de l’Éternel, l’Éternel parla à Josué, fils de Nun, serviteur de Moïse, et lui dit : Moïse mon serviteur est mort ; maintenant lève-toi, passe ce Jourdain, toi et tout ce peuple, pour entrer au pays que je donne aux enfants d’Israël. Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous le donne, comme je l’ai dit à Moïse. Votre frontière sera depuis ce désert et ce Liban jusqu’au grand fleuve, le fleuve de l’Euphrate, tout le pays des Héthiens, et jusqu’à la grande mer, vers le soleil couchant. Nul ne subsistera devant toi pendant tous les jours de ta vie ; je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse ; je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point » (Josué 1:1-5).

Les ministères du Seigneur sont variés et nombreux, même au sein des Églises que Jésus avait établies sur la terre. Les leaders de ces Églises et de plusieurs groupes qui servaient ces Églises ajoutaient des couches de caractère qui se devaient d’être continuellement améliorées, et nous le voyons par les correctifs que Jésus apporte à chaque congrégation des sept premières Églises choisies par Jésus, sauf l’Église de Philadelphie. Donc, tel que prévu, la Bible n’est pas silencieuse sur une affaire aussi importante. Les remplaçants doivent être identifiés, entraînés et apprêtés avant d’être utilisés. « Que l’Éternel, le Dieu des esprits de toute chair, établisse sur l’assemblée un homme qui sorte et entre devant eux, et qui les fasse sortir et entrer, afin que l’assemblée de l’Éternel ne soit pas comme des brebis qui n’ont point de berger » (Nombres 27:16-17).

Au moment où un leader ayant terminé son ministère doit mourir, Dieu S’est déjà choisi un successeur préparé longtemps d’avance. « Si l’Éternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain. Si l’Éternel ne garde la ville, celui qui la garde veille en vain. En vain vous vous levez matin, vous vous couchez tard, et vous mangez le pain de douleur ; il en donne autant à son bien-aimé pendant son sommeil », déclare Salomon, dans Psaume 127:1-2. Le même principe s’applique dans le Nouveau Testament, où Paul déclare : « Car nous sommes ouvriers avec Dieu ; vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu. Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement, comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus ; mais que chacun prenne garde comment il bâtit dessus. Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3:9-11).

Le travail en vue du Royaume de Dieu se poursuivra, avec ou sans vous. « Car, si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il se séduit lui-même. Mais que chacun éprouve ses actions, et alors il aura sujet de se glorifier, pour lui-même seulement, et non par rapport aux autres ; car chacun portera son propre fardeau » nous déclare Paul, dans Galates 6:3-5. « C’est pourquoi ni celui qui plante, ni celui qui arrose, n’est quelque chose, mais Dieu qui donne l’accroissement. Or, celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa récompense propre selon son propre travail. Car nous sommes ouvriers avec Dieu ; vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu », nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 3:7-9.

« Ah ! si je n’avais cru que je verrais les biens de l’Éternel dans la terre des vivants ! Attends-toi à l’Éternel, demeure ferme, que ton cœur se fortifie ; oui, attends-toi à l’Éternel ! » (Psaumes 27:13-14). Et qu’est-ce que cela veut dire, au juste ? Voici un exemple : « Tu diras tout ce que je te commanderai, et Aaron ton frère parlera à Pharaon, pour qu’il laisse aller les enfants d’Israël hors de son pays. Mais j’endurcirai le cœur de Pharaon, et je multiplierai mes signes et mes miracles dans le pays d’Égypte. Et Pharaon ne vous écoutera point ; et je mettrai ma main sur l’Égypte, et je retirerai du pays d’Égypte mes armées, mon peuple, les enfants d’Israël, par de grands jugements. Les Égyptiens sauront que je suis l’Éternel, quand j’étendrai ma main sur l’Égypte, et que je retirerai du milieu d’eux les enfants d’Israël. Moïse et Aaron firent donc comme l’Éternel leur avait commandé ; ils firent ainsi » (Exode 7:2-6).

Moïse et Aaron n’avaient pas à se poser de question, ils n’avaient qu’à obéir et s’attendre à l’Éternel ! Lorsque Dieu appelle un leader dévoué à Son service, Dieu lui donne toujours une vision qui vient avec l’appel. Avec Moïse, la vision fut donnée au tout début, lors de l’implantation du projet, et confirmée lorsque le grand exode du peuple fut accompli. Les dix plaies furent simplement des paroles de la bouche de Dieu contre le panthéon polythéiste des dieux d’Égypte. Et c’est toujours ainsi de nos jours : « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes », nous dit Paul, dans Éphésiens 6:12-13.

Tout comme il fut déclaré à Moïse que Pharaon résisterait à chaque démonstration de la puissance divine, on nous met en garde de la même manière : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions », déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 5:8-9. Cependant, même l’ennemi du peuple de Dieu est assujetti à la Parole du Créateur. Alors que Satan peut rugir autant qu’il veut et tenter de nous dévorer, il doit se sauver lorsque les serviteurs de Dieu lui résistent. L’apôtre Jacques nous dit : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:7).

Parfois, il nous semble que les méchants peuvent tout faire. Dieu ne le voit pas ainsi lorsque les saints de Dieu sont prêts à attendre patiemment le moment où Dieu va agir. Quand vous serez à bout de patience, lisez Psaume 37:1-8, un Psaume de David, qui dit : « Ne t’irrite pas contre les méchants ; ne porte pas envie à ceux qui font le mal. Car ils seront bientôt fauchés comme l’herbe ; ils se faneront comme l’herbe verte. Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi. Demeure tranquille en regardant à l’Éternel, et t’attends à lui ; ne t’irrite pas contre celui qui vient à bout de ses desseins. Réprime la colère, et laisse l’emportement ; ne t’irrite point pour mal faire. »

Le travail est un don, car il vient de Dieu. Voici ce que Dieu a fait dès le commencement : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder » (Genèse 2:15). Lorsque Dieu créa l’homme, Il lui donna également quelque chose à faire. Même si : « l’Éternel Dieu planta un jardin en Éden du côté de l’Orient, et y mit l’homme qu’il avait formé » (Genèse 2:8), c’est l’homme qui devait s’en occuper s’il voulait en manger les produits. Donc, travailler pour gagner sa vie n’est pas une punition divine pour le péché de l’homme, comme certains se plaisent à l’interpréter, mais plutôt un bien-être pour l’homme.

Pareillement, après que la terre sera purifiée, lorsque le péché et la souffrance humaine seront enlevés éternellement, il y aura certainement de l’ouvrage à faire. « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront » (Apocalypse 22:3). Nous ne serons certainement pas confinés sur un nuage et condamnés à jouer de la harpe pour toute l’éternité ! Nous ne savons pas encore quels travaux seront disponibles, mais ils seront sûrement reliés à la fidélité que nous avons à Le servir pendant que Jésus est au ciel à nous préparer une place. « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été », nous dit Jésus, dans Apocalypse 22:12.

C’est alors un privilège accordé par Dieu que de pouvoir faire dès maintenant un travail utile, et que ce travail soit de prêcher la Parole de Dieu, ou bien d’améliorer présentement quelque chose dans le monde pour Dieu. Salomon nous a déclaré, dans Ecclésiaste 9:10 : « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas. » Jésus a également déclaré : « Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler » (Jean 9:4).

Peu importe le travail que Dieu nous a demandé d’accomplir, il est très important de nous rappeler l’enseignement que nous trouvons dans Colossiens 3:23-25 et d’y obéir : « Et quoi que vous fassiez, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour les hommes ; sachant que vous recevrez du Seigneur la récompense de l’héritage, car vous servez Christ le Seigneur. Mais celui qui agit injustement, recevra selon son injustice ; et il n’y a point d’acception de personnes. »

« C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur », nous atteste Paul, dans 1 Corinthiens 15:58.

 

 




D.522 – Un Évangile de paix

Par Joseph Sakala

Dans Esaïe 52:7, on peut lire : « Qu’ils sont beaux sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie la paix, qui apporte un bon message, qui publie le salut, qui dit à Sion : Ton Dieu règne ! » Il est surprenant de remarquer qu’il y a plus de versets qui contiennent le mot « paix » dans le livre d’Esaïe que dans tout autre livre de la Bible. Celui qui proclame cet Évangile publie également le salut, annonçant l’imminent règne de Dieu, le Sauveur de toute la terre. La première mention du mot « paix », dans ce livre, nous parle de la venue du Roi dans Son règne, tout comme la dernière mention, d’ailleurs.

D’abord, dans Esaïe 9:5-6, nous lisons : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. » Imaginez que le verset nous déclare qu’un enfant nous est né, qui devra S’appeler Dieu Fort et Père d’éternité, et très peu de gens ont saisi que ce verset nous parlait bien de Jésus-Christ. Pas comme d’une deuxième personne dans une trinité quelconque, mais comme Dieu unique qui S’est fait homme, EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS.

Ensuite, dans le dernier chapitre d’Ésaie, nous lisons : « Afin que vous soyez allaités et rassasiés du lait de ses consolations ; afin que vous buviez avec délices de sa glorieuse abondance. Car ainsi a dit l’Éternel : Voici, je vais faire couler vers elle la paix comme un fleuve, et la gloire des nations comme un torrent débordé ; et vous serez allaités, vous serez portés sur les bras, et caressés sur les genoux. Je vous consolerai comme une mère console son fils, et vous serez consolés dans Jérusalem » (Esaïe 66:11-13). Ce merveilleux Évangile de paix n’est spécifiquement mentionné que deux fois dans le Nouveau Testament.

La première fois, il est cité directement du texte plus haut. Dans Romains 10:15-18, Paul déclare : « Et comment prêchera-t-on, si l’on n’est pas envoyé ? selon ce qui est écrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! Mais tous n’ont pas obéi à l’Évangile ; car Ésaïe dit : Seigneur, qui a cru à notre prédication ? La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu. Mais je demande, ne l’ont-ils point entendue ? Au contraire, leur voix est allée par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde. » La deuxième fois, c’est lorsque Paul fait la connexion avec l’armure spirituelle du chrétien. Les beaux pieds, en effet, sont : « Les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix » (Éphésiens 6:15).

C’est notre privilège d’être parmi ceux dont les pieds se sont déplacés sur les montagnes et au travers des plaines, et sur les mers vers les extrémités du monde, avec le merveilleux Évangile du salut. Le Seigneur ne nous a pas laissés orphelins pour proclamer Son Évangile de paix car : « le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens à vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que j’ai dit : Je vais au Père ; car mon Père est plus grand que moi » (Jean 14:26-28).

Jean a écrit en détail les discours de Jésus, car presque la moitié des versets de l’Évangile de Jean contiennent les Paroles de Jésus, et Jean a pu les citer par cœur, presque cinquante ans après que Jésus les eût prononcées. Comment a-t-il pu faire cela ? Par une mémoire surnaturelle que le Saint-Esprit a utilisée en lui rappelant toutes les choses que Jésus lui avait dites. La même chose a dû se passer avec les autres rédacteurs bibliques, car ils ont tous cité correctement des évènements et des paroles que Jésus a cités plusieurs années auparavant.

En vérité, l’Esprit Saint peut même rappeler à notre mémoire les paroles des Écritures précisément au moment où nous en avons besoin pour témoigner, ou nous guider personnellement selon Sa volonté. Cela devient efficace, en effet, à la condition que ces paroles aient été emmagasinées dans notre mémoire. Cela peut se faire par une mémorisation directe ou par une lecture régulière et à répétition de la Bible, afin de faire agir notre mémoire subconsciente. Souvenez-vous comment un pêcheur sans aucun diplôme en théologie, nommé Pierre, a pu citer de longs passages des Écritures lorsqu’il en a eu besoin.

Prenons seulement Actes 2:15-21, le jour de la Pentecôte, lorsque Pierre se leva et déclara : « Car ceux-ci ne sont point ivres, comme vous supposez, puisque c’est la troisième heure du jour. Mais c’est ici ce qui a été prédit par le prophète Joël : Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront ; vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Et certes, dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit sur mes serviteurs et sur mes servantes, et ils prophétiseront ; et je ferai des prodiges en haut dans le ciel, et des signes en bas sur la terre, du sang et du feu, et une vapeur de fumée ; le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que la grande et éclatante journée du Seigneur vienne ; et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. »

Dans Actes 2:23-28, Pierre poursuit : « Jésus livré par la volonté déterminée et selon la prescience de Dieu, vous l’avez pris, et, l’ayant attaché à la croix par les mains des iniques, vous l’avez fait mourir. Mais Dieu l’a ressuscité, ayant rompu les liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il fût retenu par elle. Car David dit de lui : Je voyais toujours le Seigneur devant moi, parce qu’il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé. C’est pourquoi mon cœur s’est réjoui, et ma langue a fait éclater sa joie, et ma chair aussi reposera en espérance ; parce que tu ne laisseras point mon âme dans le sépulcre, et que tu ne permettras point que ton Saint voie la corruption. Tu m’as fait connaître le chemin de la vie ; tu me rempliras de joie devant ta face. »

Finalement, dans Actes 2:29-36, Pierre leur déclare : « Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous. Mais étant prophète, et sachant que Dieu lui avait promis avec serment qu’il ferait naître le Christ de sa postérité selon la chair, pour le faire asseoir sur son trône ; prévoyant cela, il dit de la résurrection du Christ, que son âme ne serait point laissée dans l’enfer, et que sa chair ne verrait point la corruption. Dieu a ressuscité ce Jésus ; nous en sommes tous témoins. Élevé donc à la droite de Dieu, et ayant reçu du Père la promesse du Saint-Esprit, il a répandu ce que vous voyez et entendez maintenant. Car David n’est point monté au ciel, mais il dit lui-même : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. »

Nous voyons, selon certaines citations, que Pierre a passé beaucoup de temps à étudier et même à mémoriser certains passages clés de l’Ancien Testament. Jésus citait fréquemment l’Écriture dans Ses conversations, et Paul évoquait abondamment l’Écriture dans ses épîtres. En tant que disciples du Christ, ne devrions-nous pas faire de même ? La mémorisation de l’Écriture fut une grande bénédiction pour beaucoup de chrétiens tout au long des années, mais cela semble être devenu un art presque perdu de notre temps. Peu importe, Christ a promis de répondre à nos prières. Dans Jean 15:7-8, Jésus a dit : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. »

Mémoriser la Parole de Dieu aide Ses serviteurs à citer Ses Paroles dans leur prédication de la vérité. Paul aussi nous exhorte : « Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse. Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres, par des psaumes, et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant dans vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance. Et quoi que vous fassiez, en paroles, ou en œuvres, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père » (Colossiens 3:16-17). La mémoire vous aidera aussi, selon Lévitique 18:5 : « Vous garderez donc mes lois et mes ordonnances ; l’homme qui les pratiquera vivra par elles : Je suis l’Éternel. »

La parfaite sainteté de Dieu est démontrée au travers du livre de Lévitique, et c’est le standard pour tous ceux qui furent créés selon Son image. Cela est clairement établi et hors de toute question, lorsque les apôtres citent l’Ancien Testament. « Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident ; parce que : Le juste vivra par la foi. Or, la loi ne justifie pas par la foi ; mais elle dit : L’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles. Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois) ; afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis », nous déclare Paul, dans Galates 3:11-14.

Ce n’est certes pas assez de garder la plupart des lois de Dieu. « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi, » nous déclare le frère de Jésus, dans Jacques 2:10-11. Car : « tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi, sont sous la malédiction, puisqu’il est écrit : Maudit est quiconque ne persévère pas à faire toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi ! Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident ; parce que : Le juste vivra par la foi. Or, la loi ne justifie pas par la foi ; mais elle dit : L’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles » nous affirme Paul, dans Galates 3:10-12.

Il devient alors évident que : « la loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon, » confirme Paul, dans Romains 7:12. Aucun être humain, excepté Jésus-Christ, n’a pu garder la loi parfaite de Dieu, et tous sont sous la condamnation de Dieu. Néanmoins : « personne ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi ; car c’est la loi qui donne la connaissance du péché. Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ », déclare Paul, dans Romains 3:20-24.

Donc, la désillusion d’une personne pensant pouvoir se sauver par ses bonnes œuvres est certes dangereuse, et plusieurs se privent du véritable salut en croyant de telles balivernes. Pour garder la loi, le Créateur Lui-même devait devenir un homme, et Jésus l’a accompli en toute chose, afin de devenir notre représentant devant Dieu. Ainsi, lorsque Jésus est mort : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ;) » (Galates 3:13). « Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient, » nous confirme Paul, dans Romains 3:21-22.

Pour que Jésus ait été fait malédiction pour nous et pendu au bois, ceci nous donne une indication de la gravité du péché. Mais qu’est-ce que le péché ? Dans 1 Jean 3:4, nous lisons : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. » Ne cherchez plus si vous avez commis un péché véniel ou un péché mortel, toute transgression de la loi est péché. « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui, » nous déclare 1 Jean 3:5. Or, tout péché mérite un salaire, et « le salaire du péché, c’est la mort, » nous assure Paul, dans Romains 6:23.

Et même dans l’Ancien Testament, le prophète Ézéchiel nous cite les paroles de Dieu ainsi : « L’âme qui pèche est celle qui mourra. Le fils ne portera point l’iniquité du père, et le père ne portera point l’iniquité du fils ; la justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui » (Ézéchiel 18:20). Nous vivons dans des temps vraiment étranges, où la Cour Suprême des États-Unis a déclaré qu’il n’y a point d’absolu. Cependant, Dieu nous affirme, dans Esaïe 5:20-21 : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres ; qui font l’amer doux, et le doux amer ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux et intelligents à leur propre jugement ! » Je crois qu’il est temps que certains prédicateurs se mettent à prêcher cette vérité.

C’est Dieu qui est le Législateur et qui définit le péché, car c’est Lui qui jugera le péché. La définition du péché peut prendre plusieurs formes, car il n’est pas seulement la transgression de certaines lois, mais de toute la loi de Dieu. « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi. Ainsi, parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté. Car le jugement est sans miséricorde pour celui qui n’a point usé de miséricorde ; mais la miséricorde brave le jugement » (Jacques 2:10-13).

Néanmoins, il doit exister des péchés qui vont au-delà de l’obéissance formelle aux lois de Dieu. Dans 1 Jean 5:17, nous lisons : « Toute iniquité est péché ; mais il est un péché qui ne mène point à la mort. » Pourquoi ? Parce qu’un péché confessé et repenti est également oublié, puisque Dieu est miséricordieux. Par contre, il y a des péchés d’omission. L’apôtre Jacques nous dit que : « Celui-là donc pèche, qui connaît le bien et qui ne le fait pas » (Jacques 4:17). Lorsqu’il n’y a point de loi pour guider nos actions dans une situation particulière, le principe à suivre est celui de la foi, c’est-à-dire, la confiance intérieure et l’assurance que nous agissons selon la volonté et l’honneur de Celui que nous servons. « Mais celui qui doute au sujet d’un aliment, est condamné s’il en mange, parce qu’il n’agit pas avec foi ; or tout ce que l’on ne fait pas avec foi, est un péché » (Romains 14:23).

Et dire qu’il y a des prédicateurs qui prêchent ouvertement qu’il n’y a plus de péchés, car ils ont été cloués sur la croix avec Christ. Il devient donc évident qu’aucun humain n’a pu se mesurer à toutes ces exigences de la loi, sauf Christ qui les a toutes accomplies à notre place. Donc, dans Romains 3:23-25, Paul déclare : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu. » Nous méritions tous le salaire du péché. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu » (Romains 5:8-9).

« Maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient » (Romains 3:21-22). « Pourquoi diraient les nations : Où donc est leur Dieu ? Notre Dieu, il est dans les cieux ; il fait tout ce qu’il lui plaît, » nous confirme Psaume 115:2-3. Nous posons souvent des questions au sujet des actions de Dieu, Mais Dieu n’est pas obligé de nous expliquer Ses raisons pour agir. Qu’il suffise de savoir que cela Lui a plu, car, peu importe ce que Dieu fait, c’est bien.

Par exemple, si quelqu’un nous demande pourquoi Dieu a-t-Il créé l’univers, nous pourrions lui répondre simplement que, dans Apocalypse 4:11, il est écrit : « Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées. » « L’Éternel fait tout ce qui lui plaît dans les cieux et sur la terre, dans les mers et dans tous les abîmes. C’est lui qui fait monter du bout de la terre les vapeurs ; qui produit les éclairs et la pluie ; qui tire le vent de ses trésors » (Psaume 135:6-7). Dieu n’a aucun compte à rendre à personne, car nous savons aussi que nous avons été créés selon Son bon plaisir.

Et pourquoi a-t-Il permis que Son Fils Bien-Aimé souffre et meurt sur la croix ? Esaïe 53:9-10 nous instruit : « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche. Or il a plu à l’Éternel de le frapper ; il l’a mis dans la souffrance. Après avoir offert sa vie en sacrifice pour le péché, il se verra de la postérité, il prolongera ses jours, et le bon plaisir de l’Éternel prospérera dans ses mains. » Nous ne sommes pas en mesure de comprendre pourquoi Dieu a permis cela, spécialement à l’égard de pécheurs comme nous.

Mais nous n’avons pas à tout comprendre. « Car, tandis que le monde, par cette sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication » (1 Corinthiens 1:21). Nous pouvons être certains que Dieu a parfaitement raison de faire tout ce qu’Il fait. Voici ce que Paul nous relate, dans Galates 1:13-17 : « Vous avez, en effet, entendu dire quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme ; comment je persécutais à outrance l’Église de Dieu, et la ravageais ; et comment j’étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères. Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. »

Paul ne se posait plus de questions, car il savait qu’il plaisait à Dieu de le choisir dès le sein de sa mère pour lui révéler intérieurement son Fils et qu’il L’annonça parmi les Gentils ; cela lui suffisait amplement. Et pour ce qui est de nous tous, individuellement : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). Et c’est tout ce que nous avons besoin de savoir pour le moment.

« Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Mais si vous vous mordez et vous mangez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres » (Galates 5:13-15). La liberté a toujours été un concept très chéri par chaque humain. C’était également une question très brûlante chez les Juifs du temps de Christ, sous la botte des Romains.

Plusieurs chrétiens furent en réalité des esclaves, et ont même été emprisonnés à cause de leur foi. Tous ceux mis en esclavage ont rêvé d’être libres et ils créèrent des guerres et des révolutions pour gagner leur liberté. Cependant, le plus grand esclavage qui existe, même aujourd’hui, c’est l’esclavage du péché. Aucune armée humaine ne peut libérer un humain du péché et, s’il meurt dans le péché, son esclavage se poursuivra toujours. Parmi les derniers mots de la Bible, nous notons : « Que celui qui est injuste, soit encore injuste ; que celui qui est souillé, se souille encore ; que celui qui est juste, devienne plus juste encore ; et que celui qui est saint, se sanctifie encore davantage, » nous dit Jésus, dans Apocalypse 22:11.

Seul Christ peut libérer un pécheur. Christ est mort pour nos péchés et, par la foi en Lui, nous recevons le pardon complet ainsi que Sa liberté. Paul nous déclare ceci, dans Romains 6:5-9 : « Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. »

« Mais grâces soient rendues à Dieu, de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine qui vous a été donnée. Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. Je parle suivant l’usage des hommes, à cause de l’infirmité de votre chair. En effet, de même que vous avez livré vos membres pour servir à l’impureté et à l’injustice pour l’iniquité, ainsi livrez-les maintenant comme esclaves à la justice pour la sainteté. Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. Quel fruit retiriez-vous donc alors des choses dont vous avez honte présentement ? Car leur fin est la mort. Mais maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle ; car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:17-23).

Il n’y a pas de liberté plus grande que la liberté en Christ. Car : « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez véritablement libres » (Jean 8:36). « Car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:20-23).

En Jésus-Christ, vous êtes : « maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle » (Romains 6:22). Dans sa deuxième épître à Timothée, Paul lui a écrit ceci : « C’est pourquoi je supporte tout à cause des élus, afin qu’ils obtiennent aussi le salut qui est en Jésus-Christ, avec la gloire éternelle. Cette parole est certaine : En effet, si nous mourons avec lui, nous vivrons aussi avec lui. Si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, il nous reniera aussi ; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2:10-13).

Cette instruction est un outil que Paul recommandait à tous les convertis comme un abrégé des doctrines. Il exprime d’importants éléments sur la foi qui sauve. D’abord, en Christ, nous avons la vie éternelle. D’entrée de jeu : « vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2:1-2). Ensuite, vous avez été amenés : « à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:24).

Et finalement, vous êtes passé de la mort à la vie, car c’est ce que Jésus nous déclare, dans Jean 5:24 : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » Ensuite, le fait d’être debout, près de Christ dans cette vie, atteste que nous allons régner avec Lui dans la vie immortelle à venir. « Frères, nous devons toujours rendre grâces à Dieu pour vous, comme il est juste, puisque votre foi fait de grands progrès, et que la charité que vous avez tous les uns pour les autres, abonde de plus en plus, de sorte que nous nous glorifions de vous dans les Églises de Dieu, à cause de votre constance et de votre foi dans toutes les persécutions et dans les afflictions que vous endurez, ce qui est une preuve du juste jugement de Dieu, afin que vous soyez rendus dignes du royaume de Dieu, pour lequel vous souffrez » (2 Thessaloniciens 1:3-5).

Par contre, renier Christ dans cette vie assurera aux coupables qu’ils se voient reniés par Lui durant l’éternité. C’est d’ailleurs ce que Jésus nous déclare, dans Matthieu 10:32-33 : « Quiconque donc me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux. Mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est aux cieux. » Toutefois : « Celui qui vaincra, sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie ; et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges », nous déclare Jésus, dans Apocalypse 3:5.

Même l’incrédulité de ceux qui le rejetteront n’affectera pas la fidélité de Christ. « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous. Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit », nous confirme Paul, dans 2 Corinthiens 1:20-22. Et même dans l’Ancien Testament, nous pouvons lire, dans Psaume 119:160 : « Le fondement de ta parole est la vérité, et toutes les lois de ta justice sont éternelles. » Même Dieu vient nous rassurer en déclarant, dans Malachie 3:6 : « Car je suis l’Éternel, je ne change pas ; et vous, enfants de Jacob, vous n’avez pas été consumés. »

Que toutes ces paroles fidèles soient également votre fondation dans la foi. C’est votre guide vers le Salut et une ancre pour l’éternité.




Un homme mort dirige l’âme des Francs-maçons

Il parle du fond de son cercueil…

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Septembre 2018

Par Texe Marrs

« On rendait à chacun des dieux païens un culte secret dans lequel personne n’était admis sauf ceux qui avaient été élus par des cérémonies préparatoires appelées initiation. Ce culte secret se nommait les Mystères. »

Albert Mackey, 33°

« Ancient Mysteries »

dans l’Encyclopédie de la Franc-maçonnerie

 « J’ai le privilège de vous présenter mon nouveau livre, Voix venues des morts. »

Texe Marrs

C’est le plus grand secret de la Loge maçonnique. Vous ne le découvrez que lors de votre initiation au fatidique 30e degré. Et alors là, il est trop tard.

Vous auriez dû savoir ce qui vous attendait. Dans des rites antérieurs, on vous a révélé Abaddon, puis Jahbulon. Ces noms étaient des substituts de votre nouveau dieu effrayant – le Seigneur caché de la Franc-maçonnerie, celui dont vous disiez aux autres qu’il s’appelle le Grand Architecte de l’Univers. Mais ce n’était pas son vrai nom. Seulement un substitut.

L’on a souvent fait allusion à son vrai nom devant vous pendant que vous grimpiez les échelons rituels. Jusqu’à ce que vous atteigniez le 30e degré. Vous rappelez-vous des tuiles en alternance noires et blanches sur les planchers de la Loge… les serpents phœnix sur le mur derrière l’autel de pierre noire… l’aigle à deux têtes ? Tout cela aurait dû vous éclairer.

Vous vous retrouvez maintenant dans une structure similaire à une caverne, une tombe sinistre, ou un mausolée, où se trouve un mystérieux cercueil. Trois crânes humains vous font face sur la table. Les participants sont tous habillés de noir et portent des cagoules. Est-ce que tout cela est réel ?

Puis, soudainement, le couvercle du cercueil s’ouvre. Une voix étrange et archaïque se met à vociférer :

« Qui dérange mon sommeil ? Parle ! commande-t-elle.

« Qui dérange mon sommeil ? Parle ! » demande-t-il.

Vous répondez promptement. À cet être effrayant, l’homme dans le cercueil qui était jadis vivant, près de deux milles ans auparavant, mais qui est maintenant mort, vous donnez permission de prendre en charge votre existence, de vous conduire. Il le fait en vous guidant par quatre vœux étranges, mais significatifs.

Dans l’un de ces vœux, vous êtes mené à dire que vous abandonnez « volontairement » la religion de votre enfance – les superstitions et la folie que vous entreteniez en tant que chrétien. Dorénavant, promettez-vous, vous n’obéirez seulement qu’à une Déité et ne rendrez culte que par une seule religion – celle de la Franc-maçonnerie. Cela, vous dit-on, est la vraie religion primitive, une religion à Mystères constituée à la fois du bien et du mal. C’est la religion des religions. Lucifer est votre maître. Il vous infuse son énergie bouillonnante.

Vous avez atteint le prestigieux 30e degré de la Franc-maçonnerie, vous êtes maintenant un Chevalier Kadosh, un Guerrier sacré. Mais contre qui ferez-vous la guerre ? Quel redoutable ennemi affronterez-vous ?

Les réponses se trouvent-elles dans la doctrine de Celui qui vient de vous initier – le cadavre mort jadis et qui est vivant, l’être ancien qui surgit de son cercueil et saisit les sources de tout votre être intérieur ?

Pendant votre rituel macabre, vous voyez qu’il s’agissait d’un sombre leader, un guerrier irrité et consacré qui méprise les fausses religions et qui vous donne la seule vraie foi religieuse, la religion à Mystères de la Franc-maçonnerie. Vous l’avez prise avec gratitude. Cela a changé votre vie.

Qui était cet homme mystérieux dans le cercueil, l’homme qui questionne et défie chacun des candidats au stade avancé du 30e degré ? Quel qu’il soit, il est maintenant votre âme sœur éternelle, votre compagnon pour la vie, le gardien de votre destin.

Ah, oui, vous vous rappelez. L’Encyclopédie de la Franc-maçonnerie de Mackey a révélé qui était cet homme, cette Voix venue des morts, Il est celui qu’annonçaient les anges rebelles. C’est l’Étoile qui s’est avancée avec une Lumière Éclatante. C’est celui qui vécut dans les profondeurs d’une sombre caverne pendant douze ans. C’est celui qui rédigea le Zohar, le mystérieux livre de la vie et de la mort, le livre qui signale la montée en gloire éventuelle et imminente du Grand Omniscient.

La Voix venue des Morts est nulle autre que le rabbin Siméon Bar Yochaï. C’est le père secret de la Franc-maçonnerie, l’initiateur des âmes. C’est le Diable et maintenant, c’est votre Seigneur et votre Maître.

À l’intérieur du sanctuaire de la Maison du Temple, le Quartier général international de la Franc-maçonnerie, il y a un autel en pierre noire. Sur le mur de derrière, il y a d’énormes Serpents Phoenix couronnés, objets de culte. Dans Introduction à la Franc-maçonnerie, le 33° Carl Claudy a écrit : « La Franc-maçonnerie ne spécifie aucun dieu d’aucun credo… Et n’importe quel dieu fait l’affaire. » Albert Pike, 33°, ancien Souverain Grand Commandeur de la Franc-maçonnerie universelle, ajoute : « Autour de ces autels, le chrétien, l’Hébreu, le musulman, le brahmane, les disciples de Confucius et de Zoroastre peuvent s’assembler comme des frères et s’unir dans la prière » [Morals and Dogma, édition 1906].

Comme je le prouve dans mon dernier livre, Voix venues des Morts, le Serpent unit toutes les fausses religions – même le christianisme factice et impuissant – sous la bannière du Serpent de l’Enfer. Lui, le Serpent, il est la Lumière recherchée par tous ceux qui promeuvent les ténèbres. Leur recherche de la lumière, déclare Pike, « mène les Maçons directement à la Kabbale. » La Kabbale est la « Sainte Bible » satanique à la fois des Maçons et du judaïsme.

 

Le rabbin Bar Yochaï : père de la Franc-maçonnerie, détestant les chrétiens et pédophile-en-chef du judaïsme

C’est la Voix venue des morts qui dirige et guide le candidat maçonnique pendant le rite très important du 30e degré. Il mène le candidat à la renonciation de sa foi chrétienne. Mais est-ce que le pauvre initié maçonnique sait vraiment qui est le rabbin Siméon Bar Yochaï ?

On crédite le rabbin Siméon Bar Yochaï d’être l’auteur de la Kabbale. Yochaï est aussi l’un des plus importants rabbins du Talmud babylonien. Et parmi les Lois du Talmud émises par ce rabbin, il y a la suivante :

« Le meilleur des chrétiens – tuez-le ! »

C’est vrai. Il est le rabbin haineux qui commanda aux Juifs de partout de tuer et de massacrer les chrétiens et les Gentils.

Mais ce n’est pas tout. Le rabbin Bar Yochaï se trouve aussi à être le rabbin pervers cité dans le Talmud qui approuvait les relations sexuelles avec une petite fille de trois ans ! Dans le Talmud babylonien, on lit :

« Le rabbin Siméon Bar Yochaï a déclaré : une prosélyte qui a moins de trois ans et un jour a la permission de marier un prêtre. Car il est dit : mais toutes les femmes enfants qui n’ont pas connu d’homme en couchant avec eux, garde-les pour toi. »

   

Des millions de gens visitent chaque la tombe présumée de l’auteur de la Kabbale, le rabbin Siméon Bar Yochaï.

Voilà l’homme qui donna la Franc-maçonnerie au monde. Le rabbin Siméon Bar Yochaï, détestant les chrétiens, la bête pédophile.




D.521 – En Lui, il n’y a point de ténèbres

Par Joseph Sakala

Dans I Jean 1:4-5, nous pouvons lire : « Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. Or, le message que nous avons reçu de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. » Certains ont suggéré que le message de l’Évangile était la plus importante vérité de la Bible. Et peut-être que, d’un point de vue matériel humain, c’est vrai. Cependant, il y a un autre message, mis à jour au travers toutes les Écritures, déclaré par Jean : « que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres » (1 Jean 1:5). Dans la Bible, la lumière de Dieu est clairement centrée sur la sainteté morale, intellectuelle et spirituelle.

Cette sainte nature unique nous guide vers la révélation de Dieu Lui-même et de Sa création. Dans un sens intellectuel, Dieu est la source de toute vérité, comme nous pouvons le découvrir dans Psaume 119:129-130 : « Tes témoignages sont admirables ; c’est pourquoi mon âme les a gardés. La révélation de tes paroles éclaire ; elle donne de l’intelligence aux simples. » Et, dans Psaume 36:8-11, nous lisons : « O Dieu, que ta bonté est précieuse ! Aussi les fils des hommes se retirent sous l’ombre de tes ailes. Ils sont rassasiés de l’abondance de ta maison, et tu les abreuves au fleuve de tes délices. Car la source de la vie est auprès de toi ; c’est par ta lumière que nous voyons la lumière. Continue ta faveur à ceux qui te connaissent, et ta justice aux hommes droits de cœur. »

La sainteté de Dieu requiert la vérité et, à cause de Sa sainteté, Dieu ne peut mentir. C’est d’ailleurs ce que Paul écrit à Tite : « En vue de l’espérance de la vie éternelle, que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps éternels ; et qu’il a manifestée en son temps par Sa Parole, dont la prédication m’a été confiée, selon l’ordre de Dieu notre Sauveur » (Tite 1:2-3). Lorsque Dieu révèle quoi que ce soit, Il doit d’abord révéler la vérité sur Lui-même et Sa nature. Le contraire de la vérité, même s’il peut être présenté avec un peu de vérité, se transforme en agent actif qui s’oppose à la vérité de Dieu telle que révélée dans Sa création. Donc, l’inverse de la vérité est nécessairement le mensonge.

Les mensonges, ou ténèbres, sont en opposition à cette vérité. D’abord, dans les choses créées, l’univers, puis dans la Parole écrite, c’est-à-dire, les Écritures, et dans la nouvelle création, le salut. Le Dieu Créateur incarné Se doit de nous révéler cette vérité qui ne peut être mensonge, car Dieu ne ment point. Lorsque Dieu parle, Il ne peut que dire la vérité, car s’Il disait un seul mensonge, comment pourrions-nous croire au reste de Sa Parole ? Lorsque Dieu agit, Il S’oblige à agir dans la vérité. La sainteté de Dieu demande que Sa création ne produise aucune distorsion au sujet de Dieu, ou concernant Sa création. Dieu ne pourrait pas créer un mensonge. Il ne pourrait pas faire quelque chose qui nous mènerait inexorablement vers la mauvaise conclusion. Dieu ne pourrait pas créer des processus qui seraient contraires à Sa propre nature, ou qui pourraient nous mener à conclure quelque chose de faux sur Lui.

« Écoutez-moi, vous qui poursuivez la justice, qui cherchez l’Éternel. Regardez au rocher d’où vous avez été taillés, à la carrière d’où vous avez été tirés ! Regardez à Abraham, votre père, et à Sara qui vous a enfantés ; je l’ai appelé lorsqu’il était seul, je l’ai béni et l’ai multiplié » (Esaïe 51:1-2). Alors qu’il n’est pas bien de trop demeurer dans le passé, que se soit par vanité ou pour nos accomplissements, que ce soit au sujet de griefs passés, ou à cause de certaines pertes, il serait bon de ne jamais oublier ce que Dieu a accompli pour nous. Dans le passage cité plus haut, Israël s’est fait rappeler Abraham et Sara qui ont été extirpés des ténèbres du paganisme et sortis de l’idolâtrie, et que Dieu a grandement bénis par la suite.

Pendant une de ses méditations, David a écrit à Dieu, dans Psaume 40:2-3 : « J’ai patiemment attendu l’Éternel ; il s’est incliné vers moi, il a entendu mes cris. Il m’a fait remonter de la fosse de destruction, du bourbier fangeux ; il a posé mes pieds sur le roc, il a affermi mes pas. » Paul a également médité sur son passé, dans Galates 1:12-14 où il a déclaré : « Car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ. Vous avez, en effet, entendu dire quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme ; comment je persécutais à outrance l’Église de Dieu, et la ravageais ; et comment j’étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères. »

« Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. Ensuite, trois ans après, je montai à Jérusalem, pour y visiter Pierre ; et je demeurai chez lui quinze jours ; mais je ne vis aucun des autres apôtres, sinon Jacques, le frère du Seigneur. Or, dans les choses que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point. J’allai ensuite dans les pays de Syrie et de Cilicie ; mais j’étais inconnu de visage aux Églises de Judée qui sont en Christ. Elles avaient seulement entendu dire : Celui qui autrefois nous persécutait, annonce maintenant la foi, que jadis il ravageait. Et elles glorifiaient Dieu à cause de moi » (Galates 1:15-24).

Peu importe ce que notre passé ait pu être, un fidèle, un sceptique, ou un pécheur flagrant, ou juste à nos propres yeux, ou hypocrite, Dieu nous a en effet sortis des ténèbres afin de poser nos pieds sur le roc solide. Avant d’être sauvés par Sa Grâce, vous étiez étrangers. « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ », nous dit Paul, dans Éphésiens 2:12-13.

Mais Dieu : « nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures », déclare Paul, dans Colossiens 1:13-15. « Or c’est là ce qu’étaient quelques-uns de vous ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu », nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 6:11. Un retour occasionnel en arrière nous aidera à nous rappeler avec reconnaissance la grâce de Dieu.

Mais comment séparer la lumière des ténèbres ? Pour Dieu, c’était facile, car Il n’avait qu’à dire : « Que la lumière soit ; et la lumière fut. Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Et Dieu nomma la lumière, jour ; et il nomma les ténèbres, nuit. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le premier jour » (Genèse 1:3-5). Initialement, le cosmos était un mélange des deux. Dans Esaïe 45:6-7, Dieu nous déclare : « Afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que Moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; Qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses. »

Cependant, lorsque l’Esprit donna son énergie au cosmos, la lumière de Dieu apparut. Les ténèbres ne furent toutefois pas dissipées, mais elles furent séparées de la lumière, créant la séquence jour/nuit qui se poursuit jusqu’à ce jour. La séquence des évènements de la création physique est également un type de beauté dans la création spirituelle de Dieu, car : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17). Depuis le péché de nos parents, Adam et Ève, tout individu est né dans les ténèbres spirituelles, mais, grâce à la miséricorde divine, Dieu peut susciter, à partir d’un pécheur, une nouvelle créature à Son Image.

« Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ », nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 4:6. « Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ ; soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:18-21).

Alors : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures », nous déclare Paul, dans Colossiens 1:12-15. Par contre, la lumière dans les ténèbres originelles n’a fait que diviser la nuit du jour. Néanmoins, la nuit revient toujours, mais Dieu nous a promis que, dans la Ville Sainte : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:5).

Donc, malgré que nous ayons reçu une nouvelle nature dans la lumière, la vieille nature dans les ténèbres persiste toujours ; alors, nous avons besoin d’être exhortés : « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » dit Paul, dans Éphésiens 5:8-9. Néanmoins : « le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat augmente jusques à ce que le jour soit dans sa perfection », nous annonce Proverbes 4:18. Et lorsque nous aurons atteint la Ville de la lumière éternelle, toutes les ténèbres spirituelles disparaîtront également. Car « Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:27). Et les élus seront glorieux comme Christ.

Néanmoins, en attendant ce merveilleux jour, il nous faut résister au diable. « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables », déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 5:8-10.

Le diable est beaucoup plus puissant, plus intelligent, plus subtil et plus séduisant dans ses propos malins que tout ennemi humain. Et il nous serait impossible de le vaincre avec simplement nos ressources humaines. Pourtant, Dieu est clair lorsqu’Il nous dit de lui résister. Mais comment ? L’apôtre Jacques nous dit : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains ; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs ; sentez vos misères, et soyez dans le deuil, et pleurez ; que votre rire se change en pleurs, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera » (Jacques 4:7-10).

Mais comment pourrions-nous résister à un ennemi si puissant ? Soyez sobres et veillez, nous dit Pierre. Nous devrions constamment être sur nos gardes et vigilants contre ses fourberies, car il nous connaît depuis que nous sommes nés ; alors, il nous faut être fermes dans la foi. Sans quoi la pression sociale à laquelle nous sommes soumis quotidiennement pourrait assez rapidement nous persuader de faire des compromis avec notre foi, ou même de la quitter. Paul nous dit, dans Éphésiens 6:11 : « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. »

« Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » (Éphésiens 6:12-17).

Cette épée puissante par laquelle nous pouvons faire fuir Satan de notre présence, c’est littéralement la Parole de Dieu avec laquelle un mot approprié de l’individu qui la prononce peut faire taire un puissant adversaire. C’était l’instrument par lequel le Seigneur Jésus a Lui-même résisté au diable en répondant à chaque tentation par un coup incisif de l’Écriture. Le résultat – tout comme il le serait pour nous – fut alors que : « le diable ayant achevé toute la tentation, se retira de Lui pour un temps » (Luc 4:13).

C’était la parole de Job lorsqu’il a réalisé qu’il était jadis un pécheur. C’est alors que : « l’Éternel répondit à Job du sein de la tempête, et dit ; ceins tes reins, comme un vaillant homme ; je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Est-ce que tu voudrais anéantir ma justice ? me condamner pour te justifier ? As-tu un bras comme celui de Dieu ; tonnes-tu de la voix, comme lui ? Pare-toi donc de magnificence et de grandeur ; et revêts-toi de majesté et de gloire. Répands les fureurs de ta colère, d’un regard humilie tous les orgueilleux ; d’un regard abaisse tous les orgueilleux, et écrase les méchants sur place. Cache-les tous ensemble dans la poussière, et enferme leurs visages dans les ténèbres » (Job 40:1-8).

Il est remarquable de voir comment le plus saint des hommes pourrait confesser également qu’il est le pire des pécheurs. Le patriarche Job fut déclaré saint par Dieu Lui-même : « Et l’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal » (Job 1:8). Pourtant, quand Job a vu Dieu, il pouvait seulement déclarer à Dieu « Voici, je suis vil. » Et considérez Abraham qui est appelé « le père de tous ceux qui croient » (Romains 4:11). Mais lorsqu’il a osé parler à Dieu, cependant, Abraham a déclaré qu’il n’était « que poussière et cendre » (Genèse 18:27).

Et David, qui fut appelé par l’Éternel « un homme selon son cœur » (1 Samuel 13:14), a dit, dans Psaume 51:4-6 : « Lave-moi parfaitement de mon iniquité, et nettoie-moi de mon péché ! Car je connais mes transgressions, et mon péché est toujours devant moi. J’ai péché contre toi, contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, de sorte que tu seras juste quand tu parleras, et sans reproche quand tu jugeras. » Ésaie, le plus grand des prophètes, a déclaré ceci, lorsqu’il est venu en la présence de Dieu : « Alors je dis : Malheur à moi ! Je suis perdu ! Car je suis un homme dont les lèvres sont impures, et je demeure au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l’Éternel des armées ! » (Esaïe 6:5).

Et quelle fut la réaction de l’Éternel ? « Mais l’un des séraphins vola vers moi, ayant dans sa main un charbon ardent, qu’il avait pris sur l’autel avec des pincettes. Et il en toucha ma bouche, et dit : Maintenant ceci a touché tes lèvres ; ton iniquité est ôtée, ton péché est expié. Puis j’entendis la voix du Seigneur, qui disait : Qui enverrai-je et qui sera notre messager ? Et je dis : Me voici, envoie-moi. Et il dit : Va ! et dis à ce peuple : Vous entendrez, mais vous ne comprendrez point ; vous verrez, mais vous n’apercevrez point. Endurcis le cœur de ce peuple, rends ses oreilles pesantes, couvre ses yeux ! Qu’il ne voie pas de ses yeux, qu’il n’entende pas de ses oreilles, que son cœur ne comprenne pas, qu’il ne se convertisse pas et qu’il ne soit pas guéri ! » (Esaïe 6:6-10).

L’ange avait reconnu le prophète comme étant « Daniel, homme bien-aimé » de Dieu. (Daniel 10:11). Mais, lorsque : « j’entendis la voix de ses paroles, et quand je l’eus entendue, je tombai assoupi et la face contre terre. Et voici, une main me toucha et me fit mettre sur mes genoux et sur les paumes de mes mains » (Daniel 10:9-10). Dans le Nouveau Testament : « Simon Pierre, ayant vu cela, se jeta aux pieds de Jésus et lui dit : Seigneur, retire-toi de moi ; car je suis un homme pécheur » (Luc 5:8). Et même l’apôtre Paul, dans 1 Timothée 1:15, a déclaré : « Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. »

Gloire soit à Dieu : « Qui seul possède l’immortalité, [et] qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:16). Plus nous nous approchons de Dieu, plus nous voyons clairement notre propre état de pécheur et plus merveilleuse devient Sa grâce magnifique. Aucune personne qui est satisfaite de sa propre sainteté n’a déjà connu Dieu dans Son état de Sainteté. Car personne ne peut rencontrer le Seigneur, excepté par Son médiateur Jésus-Christ, le Fils de l’homme.

« Je regardai encore, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée quelqu’un assis qui ressemblait au Fils de l’homme, ayant sur sa tête une couronne d’or, et en sa main une faux tranchante. Et un autre ange sortit du temple, criant d’une voix forte à celui qui était assis sur la nuée : Jette ta faux et moissonne ; car le temps de moissonner est venu, parce que la moisson de la terre est mûre. Alors celui qui était assis sur la nuée, jeta sa faux sur la terre, et la terre fut moissonnée », nous confirme Apocalypse 14:14-16.

Nous voyons ici le Fils de l’homme venant du ciel sur une nuée blanche, tout comme Il était monté au ciel après Sa résurrection, mais cette fois comme le Roi Vainqueur de toute la terre. C’est tout un contraste avec Sa première référence dans le Nouveau Testament en tant que Fils de l’homme lorsque Jésus a dit : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête » (Matthieu 8:20). De l’humilité et de la pauvreté sur la terre à la puissance et aux richesses dans les cieux ; ce fut le voyage de Christ lorsqu’Il quitta Sa gloire au ciel, pour venir une première fois vers Sa Famille humaine afin de vivre avec elle en toute humilité, puis retourner au ciel dans Sa gloire d’antan, et revenir enfin une seconde fois vers Sa Famille et vivre avec elle pendant l’éternité.

Cependant, entre la pauvreté et le pouvoir, Jésus a acquis toute l’expérience humaine : « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15). Finalement, en tant que Fils de l’homme, Il devait mourir pour les péchés de l’humanité, car : « Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des méchants, et qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour », a déclaré Jésus, dans Luc 24:7. Même présentement, dans le ciel, Il S’appelle toujours le Fils de l’homme, car c’est ainsi qu’Etienne a vu Jésus : « Et il dit : Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu » (Actes 7:56).

Il y a en effet un grand homme qui Se trouve dans la gloire ! Le Christ S’est appelé le Fils de l’homme beaucoup plus souvent que le Fils de Dieu, même s’Il sera éternellement les deux, le Dieu/homme. Jésus aime à S’identifier avec ceux qu’Il a rachetés : « Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères » (Hébreux 2:11).

« Et Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, interrogeait ses disciples, disant : Qui disent les hommes que je suis, moi, le Fils de l’homme ? Et ils répondirent : Les uns disent que tu es Jean-Baptiste ; les autres, Élie ; et les autres, Jérémie, ou l’un des prophètes. Il leur dit : Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 16:13-17). Par conséquent, en suivant conformément Christ : « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:20-21).

Plusieurs hommes se vanteraient d’être un homme accompli, mais aucun chrétien ne peut faire cela. Tout ce qui, en nous, pourrait être considéré véritable et éternel fut accompli en nous par Dieu au travers de Jésus-Christ. La Bible est très claire là-dessus. Nous avons été faits justice en Christ, mais cela simplement parce que Dieu L’a rendu péché à notre place. « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce », nous confie Paul, dans Éphésiens 1:4-7.

« Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ », nous déclare Paul, dans Éphésiens 2:13. Le contexte de ces passages nous démontre avec abondance qu’être faits justice, acceptés en Christ et justes pour Dieu, tout cela s’effectue entièrement par Sa grâce. Nous n’avons rien fait pour mériter de tels privilèges. Mais ce n’est pas tout. « Fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé », déclare Paul, dans Colossiens 1:11-13.

« Afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. Cette parole est certaine, et je veux que tu établisses fortement ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer les bonnes œuvres ; voilà les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes » (Tite 3:7-8). En promesse maintenant, mais qui deviendra une pleine réalité plus tard : « de la part de Jésus-Christ, le fidèle témoin, le premier-né d’entre les morts, et le Prince des rois de la terre. A celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu son Père : à lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (Apocalypse 1:5-6).

À Ses élus, Dieu déclare : « Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6-7). Regardons la belle promesse que Jésus a faite à l’Église de Laodicée, dans Apocalypse 3:20-21 : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône. » Sans Lui, nous ne sommes rien, mais en Lui, nous avons toutes choses.

Dans 1 Corinthiens 1:30-31, nous pouvons lire : « Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur. » Vraiment, dans le salut comme dans la création : « Sachez que l’Éternel est Dieu. C’est lui qui nous a faits, et non pas nous ; nous sommes son peuple et le troupeau qu’il fait paître. Entrez dans ses portes avec des actions de grâces, dans ses parvis avec la louange ; célébrez-le, bénissez son nom. Car l’Éternel est bon ; sa bonté demeure à toujours, et sa fidélité d’âge en âge », nous déclare Psaume 100:3-5.

Regardons ensemble ce que l’apôtre Jean nous déclare dans 1 Jean 2:14 : « Petits enfants, je vous écris, parce que vous avez connu le Père. Pères, je vous ai écrit, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Jeunes gens, je vous ai écrit, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin. » Il y a deux annotations au sujet des « jeunes gens », que Jean note : 1) ils sont forts, vigoureux, en santé, physiquement et mentalement, et 2) que la Parole de Dieu demeure en eux.

Ce sont ceux qui ont grandi dans la vérité dès leur naissance et qui furent guidés et conseillés par leur père, et qui sont maintenant actifs, combattant le bon combat de la foi. Paul leur dit de saisir la vie éternelle à laquelle ils ont été appelés. Comme Abraham, ils sont forts dans la foi, et non faibles et incrédules. « Nous devons donc, nous qui sommes forts, supporter les infirmités des faibles, et ne pas nous complaire en nous-mêmes. Que chacun de nous complaise plutôt à son prochain, dans le bien, pour l’édification ; car aussi Christ ne s’est point complu en lui-même ; mais selon qu’il est écrit : Les outrages de ceux qui t’outragent, sont tombés sur moi », dit Paul, dans Romains 15:1-3.

À ces jeunes hommes, Paul déclare, dans 1 Corinthiens 16:13-14 : « Veillez, demeurez fermes dans la foi, agissez courageusement, fortifiez-vous ; que tout ce que vous faites, se fasse avec charité. » Même s’ils faisaient face à l’opposition parmi les plus vieux dans la congrégation : « Toi donc, mon fils, fortifie-toi, dans la grâce qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 2:1). Tout comme Paul : « nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité » (2 Corinthiens 4:2).

« C’est pourquoi aussi, nous ne cessons de rendre grâces à Dieu de ce que, recevant de nous la parole de Dieu que nous prêchons, vous avez reçu, non une parole des hommes, mais, ainsi qu’elle l’est véritablement, la parole de Dieu, qui agit avec efficacité en vous qui croyez. En effet, frères, vous êtes devenus les imitateurs des Églises de Dieu qui, dans la Judée, sont en Jésus-Christ ; et vous avez souffert, de la part de ceux de votre propre nation, les mêmes choses qu’elles de la part des Juifs » (1 Thessaloniciens 2:13-14).

Ils ont compris que : « la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui auquel nous devons rendre compte » (Hébreux 4:12-13). Ils ont étudié la Parole et l’ont gardée dans leur cœur. Ils ont également compris que : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez » (Jean 15:7).

Ces attributs rendent possibles les résultats. Ils ont vaincus le malin. « Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien », leur dit Paul, dans Romains 12:21.




D.520 – Le danger d’ajouter à l’Écriture

Par Joseph Sakala

Dans Apocalypse 22:18-19, nous lisons : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. » Cet avertissement, à la toute fin de la Bible, nous est donné par nul autre que notre Seigneur Jésus, glorifié. Alors, il doit être pris avec beaucoup de sérieux.

La Bible n’est pas seulement un livre majestueux, c’est authentiquement Le Livre ! Son contenu, c’est la Parole de Dieu qui fut éternellement scellée dans le ciel ! C’est ce que David nous déclare, dans Psaume 119:89: « O Éternel, Ta Parole subsiste à toujours dans les cieux. » Cette Parole fut graduellement transmise aux hommes sur la terre par des prophètes appelés par Dieu. Alors, rappelons-nous toujours que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre », nous confirme Paul, dans 2 Timothée 3:16-17.

Donc : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par Son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur », nous déclare Hébreux 1:1-4.

C’est de diverses manières, parfois par instruction directe, mais plus souvent par des recherches et de la méditation guidées par le Saint-Esprit, utilisant le style et les dispositions de chacun, que Dieu a transmis Son message à l’humanité. Finalement, le Nouveau Testament fut transmis au travers de Paul et des autres, mais cette fois, par révélation. « C’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes », nous déclare Paul, dans Éphésiens 3:3-5.

Et quel était ce Mystère ? « Savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance. C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:6-12).

Jean était le dernier vivant parmi les apôtres originaux lorsqu’il nous a donné l’Apocalypse, car tous les autres furent martyrisés, et c’est alors que Jésus, Celui qui l’a révélée (Apocalypse 1:1), nous a indiqué que rien ne devait être ajouté, ni rien d’enlevé à toute la prophétie de ce livre, à partir de la Genèse jusqu’à l’Apocalypse. Jésus avait bien prédit dans Matthieu 24:11 : « Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. » Ils tenteront de faire croire que Dieu leur a donné d’autres prophéties pour les temps de la fin, alors que toutes les prophéties sont déjà révélées dans la Bible, là où j’aimerais bien diriger ces faux prophètes modernes.

Nous n’avons besoin d’aucune nouvelle révélation. La Bible contient tout ce dont nous avons besoin pour être sauvés. Paul avait compris cela et c’est pourquoi il dit à Timothée : « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits. Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:12-17).

Regardez maintenant ce que le chef des apôtres nous dit, dans 2 Pierre 1:16-21 : « Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix lui a été adressée par la Gloire suprême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne. Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé. » 

Voici ce que le Saint-Esprit a poussé un saint homme de Dieu à dire en parlant de l’Antichrist : « L’apparition de cet impie aura lieu avec la force de Satan, avec toute puissance, avec des prodiges et de faux miracles, et avec toutes les séductions de l’iniquité parmi ceux qui se perdent, parce qu’ils n’ont point reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés. C’est pourquoi Dieu leur enverra un esprit efficace d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge ; afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir dans l’injustice, soient condamnés » (2 Thessaloniciens 2:9-12).

C’est une déclaration effrayante ! Pourquoi Dieu serait-t-Il d’accord pour décevoir certains et faire en sorte qu’ils croient un mensonge ? La cause qui mettrait en action une décision aussi extrême de la part de Dieu doit être vraiment sérieuse. Le verset précédent déclare clairement : « parce qu’ils n’ont point reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés » (2 Thessaloniciens 2:10). C’est parce qu’ils ont résisté à la vérité qu’ils vont croire au mensonge. Regardons ce que Paul nous dit sur cela, dans 2 Timothée 3:8-9 : « Et comme Jannès et Jambrès résistèrent à Moïse, ceux-ci de même résistent à la vérité ; gens d’un esprit corrompu, et réprouvés à l’égard de la foi. Mais ils ne feront pas de plus grands progrès ; car leur folie sera connue de tous, comme le fut aussi celle de ces deux-là. »

Le contexte spécifique, ici, nous parle de ceux qui auront choisi de suivre « l’homme du péché », et ce principe s’est propagé tout au long des siècles. Cela nous confirme que l’attitude de Dieu envers ces hommes est déterminée par l’amour de la vérité, plutôt que par leur connaissance de la vérité. Quand les hommes aiment la vérité de Dieu, il n’y a pas de limite à la quantité de vérité et de bénédictions qu’ils peuvent recevoir de Dieu. Notez l’attitude de David, dans Psaume 119. Dans Psaume 119:103-105, nous lisons : « Que ta parole est douce à mon palais ! Plus douce que le miel à ma bouche. Tes ordonnances me rendent intelligent, c’est pourquoi je hais toute voie de mensonge. Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. »

Dans Psaume 119:111-113, David déclare : « J’ai pris tes témoignages pour héritage perpétuel ; car ils sont la joie de mon cœur. J’ai incliné mon cœur à pratiquer tes statuts, constamment et jusqu’à la fin. Je hais les pensées vaines ; mais j’aime ta loi. » « Il est temps que l’Éternel opère ; ils ont aboli ta loi. C’est pourquoi j’aime tes commandements plus que l’or, même que l’or fin. C’est pourquoi j’estime droits tous tes commandements, et je hais toute voie de mensonge, » nous dit David, dans Psaume 119:126-128. Et finalement, dans Psaume 119:174-175, nous pouvons lire : « Éternel, je soupire après ton salut, et ta loi est tout mon plaisir. Que mon âme vive, afin qu’elle te loue, et que tes ordonnances me soient en aide ! »

Mais lorsque les gens commencent à exhiber leur dédain pour la vérité divine, il vient un temps dans leur vie où ils trouvent impossible de comprendre même la vérité et l’importance de l’Évangile du salut de Christ, par la création, par le salut et par la réconciliation au travers du sacrifice de Jésus. Néanmoins, ils ont refusé l’amour de Sa vérité, alors qu’il aurait été facile de croire ; donc, une cécité obscurcit leur esprit et ils commencent à aimer les philosophies de ce monde, et ne peuvent se libérer des mensonges que Dieu a permis afin de les séduire. Ainsi, ils : « apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:7). Dans un tel cas, ils seront plus faciles à convertir lors de la deuxième résurrection, où Satan ne sera plus là pour les séduire.

Or, Dieu leur dit : « Mon peuple est détruit, faute de connaissance. Puisque toi tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai, afin que tu n’exerces plus devant moi le sacerdoce ; puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, moi aussi j’oublierai tes enfants. Plus ils se sont multipliés, plus ils ont péché contre moi : je changerai leur gloire en ignominie ! Ils se nourrissent des péchés de mon peuple ; ils sont avides de ses iniquités. Aussi il en sera du sacrificateur comme du peuple ; je le punirai selon ses voies et lui rendrai selon ses œuvres » (Osée 4:6-9).

Cette lamentation sur l’apostasie ancienne d’Israël contient un vieux principe qui pourrait s’appliquer aux nations d’aujourd’hui qui professait jadis le christianisme, mais qui sont aujourd’hui dominées par l’humanisme. Notre propre nation passe présentement par une étape d’anarchie morale chez nos enfants et nos jeunes gens, et la raison en est que leurs parents et leurs grands-parents ont oublié la loi de Dieu. Le peuple a rejeté la vraie connaissance ; alors, il se détruit présentement faute de connaissance.

Cette ignorance existe malgré l’abondance d’une supposée connaissance, c’est-à-dire, la « science » prêchée dans nos institutions éducationnelles, car la « science » est presque universellement prêchée. Nos professeurs ont oublié que : « La crainte de l’Éternel est le principal point de la science ; mais les fous méprisent la sagesse et l’instruction » (Proverbes 1:7). Même dans les églises évangéliques et fondamentalistes, ainsi que dans les écoles, il y a très peu d’emphase mise sur la connaissance divine et trop sur l’expérience personnelle. La foi chrétienne n’est pas une émotion, elle est un engagement volontaire et réfléchi par une compréhension intellectuelle de la Personne et de l’œuvre de notre Seigneur Jésus-Christ.

Voici ce que Jésus a déclaré à ceux qui en accusaient d’autres de péchés : « Et Jésus, répondant, leur dit : Pensez-vous que ces Galiléens fussent plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont souffert ces choses ? Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de même. Ou pensez-vous que ces dix-huit sur qui la tour de Siloé est tombée, et qu’elle a tués, fussent plus coupables que tous les habitants de Jérusalem ? Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de même » (Luc 13:2-5). Le mot grec pour « repentir » signifie « changer votre esprit » !

Une personne ne peut croire à la vérité que si elle pense d’abord à la vérité, et cela requiert de la connaissance divine. Écoutons encore une fois l’avertissement du prophète Osée : « Écoutez la parole de l’Éternel, enfants d’Israël ! Car l’Éternel a un procès avec les habitants du pays, parce qu’il n’y a ni vérité, ni bonté, ni connaissance de Dieu, dans le pays. Il n’y a que parjures et mensonges ; meurtres, vols et adultères ; on use de violence, et un meurtre touche l’autre » (Osée 4:1-2). C’est presqu’une description de notre société « chrétienne » d’aujourd’hui. Est-ce qu’on veut entendre la Parole de Dieu dans notre société actuelle, ou si chacun connaît déjà sa parole et la prêche à qui veut bien l’entendre ? Et beaucoup de personnes les écoutent.

« Car il vient d’Israël ; c’est un ouvrier qui l’a fait, et il n’est point Dieu. C’est pourquoi le veau de Samarie sera mis en pièces ! Parce qu’ils sèment le vent, ils moissonneront la tempête. Ils n’auront point de blé debout ; ce qui pousse ne donnera point de farine ; et si peut-être il en donne, les étrangers la dévoreront. Israël est dévoré. Ils sont maintenant parmi les nations comme un vase dédaigné. Car ils sont montés vers Assur, comme un âne sauvage qui se tient à l’écart. Éphraïm a fait des présents pour avoir des amis. Et parce qu’ils font des présents chez les nations, je vais maintenant les rassembler, et ils commenceront à diminuer sous le fardeau du roi des princes. Parce qu’Éphraïm a multiplié les autels pour pécher, ces autels lui tourneront en piège » (Osée 8:6-11). Ils ont multiplié les religions qui leur tourneront en piège.

Il faut réellement comprendre la Parole de Dieu et non penser comprendre la Parole de Dieu. Dans Néhémie 8:8-10, nous découvrons que les préposés : « lisaient distinctement au livre de la loi de Dieu ; ils en donnaient le sens, et faisaient comprendre la lecture. Et Néhémie, le gouverneur, Esdras, sacrificateur et scribe, et les Lévites, qui instruisaient le peuple, dirent au peuple : Ce jour est consacré à l’Éternel notre Dieu ; ne vous affligez pas, et ne pleurez pas ; car tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la loi. Et ils leur dirent : Allez, mangez des viandes grasses, et buvez du vin doux, et envoyez des portions à ceux qui n’ont rien d’apprêté, car ce jour est consacré à notre Seigneur ; ne soyez donc point affligés, car la joie de l’Éternel est votre force. »

La majorité du monde, même chez les chrétiens, passe très peu de temps à lire les Écritures et se plaint ensuite qu’elles sont difficiles à comprendre, ou ennuyeuses. Pourtant, quand Esdras lisait « le livre de la loi de Moïse » à la congrégation d’Israël, il lisait du matin jusqu’à midi, et le peuple se tenait debout pendant qu’il lisait. Dans Néhémie 8:1, nous voyons : « Or, tout le peuple s’assembla comme un seul homme, sur la place qui est devant la porte des eaux ; et ils dirent à Esdras, le scribe, d’apporter le livre de la loi de Moïse, prescrite par l’Éternel à Israël. » Un tel scénario serait quasiment impossible à imaginer de nos jours.

La congrégation d’Esdras comprenait évidemment ce qu’il lisait et, en plus, le trouvait fort intéressant. Car, dans Néhémie 8:9, nous lisons que ceux : « qui instruisaient le peuple, dirent au peuple ce jour est consacré à l’Éternel notre Dieu ; ne vous affligez pas, et ne pleurez pas ; car tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la loi. » Et, dans Néhémie 9:3 : « Ils se levèrent donc à leur place, et on lut dans le livre de la loi de l’Éternel leur Dieu, pendant un quart de la journée, et pendant un autre quart, ils firent confession, et se prosternèrent devant l’Éternel leur Dieu. » Pourtant, tout ce que le peuple avait était les livres du Pentateuque.

Nous devrions être d’autant plus captivés et comprendre d’autant mieux alors que nous avons la Bible au complet. Notez également que les collègues d’Esdras lisaient simplement les Écritures et donnaient leur exégèse, ce qui fut assez pour permettre au peuple de comprendre. Et avec cela, il y avait repentance, confession des péchés et adoration de Dieu. Pas de sermons charismatiques avec des voix tremblotantes, pas de technique spéciale, seulement les Écritures, données naturellement et précisément. Les Écritures ne sont pas difficiles à comprendre, mais difficiles à croire et encore plus difficiles à obéir.

Comme tout autre livre, la Bible fut écrite pour en être comprise, et le Saint-Esprit fut parfaitement capable de déclarer ce qu’Il voulait exprimer. Le secret se voit dans l’attitude du cœur avec lequel les individus s’approchent de ce Livre. Regardons l’admirable attitude de David envers les Écritures, lorsqu’il s’est écrié : « Oh ! combien j’aime ta loi ! C’est ce dont je m’entretiens tout le jour. Tu me rends plus sage que mes ennemis par tes commandements ; car ils sont toujours avec moi. J’ai passé en prudence tous ceux qui m’avaient enseigné, parce que tes témoignages sont mon entretien » (Psaume 119:97-99). Et, dans Psaume 119:104, où David déclare : « Tes ordonnances me rendent intelligent, c’est pourquoi je hais toute voie de mensonge. »

C’est ce que Paul enseignait également à Timothée lorsqu’il lui dit : « Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. Et repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations » (2 Timothée 2:22-23). Paul lui dit de fuir les désirs de jeunesse, comme la sexualité immorale. Dans 1 Corinthiens 6:18-20, Paul déclare : « Fuyez la fornication. Quelque péché qu’un homme commette, c’est hors du corps ; mais celui qui commet fornication, pèche contre son propre corps. Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu. »

Deux autres désirs dangereux sont identifiés dans le Nouveau Testament. Dans 1 Corinthiens 10:12-15, Paul nous met en garde en déclarant : « C’est pourquoi, que celui qui croit être debout, prenne garde qu’il ne tombe. Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter. C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie. Je vous parle comme à des personnes intelligentes ; jugez vous-mêmes de ce que je dis. »

« Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs », nous déclare Paul, dans 1 Timothée 6:9-10. Dieu n’est pas contre l’argent, mais contre l’amour de l’argent, car ces deux séductions sont dangereuses parce qu’elles peuvent nous amener dans d’autres ensorcellements.

Ces enchantements peuvent facilement blesser le chrétien. Car : « les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse ; mais ceux qui ont reçu la semence dans une bonne terre, ce sont ceux qui écoutent la Parole, qui la reçoivent et qui portent du fruit, un grain trente, un autre soixante, et un autre cent » (Marc 4:19-20). Pourquoi se laisser séduire par les choses du monde alors que la Bible nous donne toujours les bons conseils à suivre ? « Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:16-17).

De tels avertissements sont si communs dans les Écritures, qu’il devient profitable d’être instruits par eux. Car ils deviennent cruciaux pour celui ou celle qui veut vivre une vie divine. « Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises », déclare Paul, dans Romains 13:14. « Comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois. Mais comme celui qui vous a appelés, est saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite » (1 Pierre 1:14-15).

« Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise ; ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité », nous déclare 2 Pierre 1:3-7.

« Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains ; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs ; sentez vos misères, et soyez dans le deuil, et pleurez ; que votre rire se change en pleurs, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera », nous dit l’apôtre, dans Jacques 4:7-10. Chaque chrétien arrive à un stade où il doit s’humilier devant son Seigneur et dire : « C’est assez d’attendre ! »

Tout comme Israël l’apprit par ses fils, dans Genèse 45:26-28 : « Et ils lui firent ce rapport et dirent : Joseph vit encore, et même c’est lui qui gouverne tout le pays d’Égypte. Mais son cœur resta froid, car il ne les crut point. Et ils lui dirent toutes les paroles que Joseph leur avait dites. Et il vit les chariots que Joseph avait envoyés pour le porter. Et l’esprit de Jacob, leur père, se ranima. Et Israël dit : C’est assez ; Joseph mon fils vit encore ; j’irai, et je le verrai avant que je meure. »

Lorsque l’on déclare « c’est assez », soit qu’une demande fut satisfaite et un besoin fut rempli, ou on est rendu au bout de son rouleau. Dans ce cas-ci, Jacob est rempli d’émotions à la nouvelle que son fils Joseph, qu’il croyait mort, vivait encore. Cependant, pour une autre raison complètement différente, Pharaon s’écria devant Moïse, dans Exode 9:28 : « Intercédez auprès de l’Éternel ; et qu’il n’y ait plus de tonnerres ni de grêle ; et je vous laisserai aller, et vous ne resterez pas plus longtemps. »

Une autre fois, c’est lorsque, dans 2 Samuel 24:16-17 : « l’ange étendit sa main sur Jérusalem pour la ravager, l’Éternel se repentit de ce mal, et dit à l’ange qui ravageait le peuple : Assez ! retire maintenant ta main. Or l’ange de l’Éternel était auprès de l’aire d’Arauna, le Jébusien. Et David, voyant l’ange qui frappait le peuple, parla à l’Éternel et dit : Voici, c’est moi qui ai péché, c’est moi qui ai commis l’iniquité ; mais ces brebis qu’ont-elles fait ? Que ta main soit sur moi, je te prie, et sur la maison de mon père ! »

Et, finalement, dans 1 Rois 19:3-4, nous lisons : « Et, voyant cela, Élie se leva, et s’en alla pour sauver sa vie. Et il s’en vint à Béer-Shéba, qui est de Juda, et laissa là son serviteur. Mais, pour lui, il s’en alla dans le désert, une journée de chemin ; et il vint s’asseoir sous un genêt, et il demanda la mort, en disant ; C’est assez, ô Éternel ! prends maintenant mon âme ; car je ne suis pas meilleur que mes pères. » Par contre, dans Proverbes 30:15-16, nous lisons : « La sangsue a deux filles, qui disent : Apporte, apporte ! Il y a trois choses qui ne se rassasient point ; il y en a même quatre qui ne disent point : C’est assez ! Le Sépulcre, la femme stérile, la terre qui n’est point rassasiée d’eau, et le feu, qui ne dit point : C’est assez. »

Dans le Nouveau Testament, Jésus a dit, dans Matthieu 10:25 : « Il suffit au disciple d’être comme son maître, et au serviteur d’être comme son seigneur. S’ils ont appelé le père de famille Béelzébul, combien plus appelleront-ils ainsi ses domestiques ? » Mais comme le temps de Son arrestation approchait, Jésus dit à Ses disciples, dans Marc 14:41-42 : « Dormez maintenant et vous reposez ! C’est assez ! l’heure est venue ; voici, le Fils de l’homme est livré aux mains des méchants. Levez-vous, allons, voici, celui qui me trahit s’approche. »

Dans Luc 22:37-38, Jésus a dit à Ses disciples : « Et que celui qui n’a point d’épée, vende son manteau, et en achète une. Car je vous dis, qu’il faut encore que ce qui est écrit, soit accompli en moi : Il a été mis au rang des malfaiteurs. Et les choses qui me concernent vont arriver. Et ils dirent : Seigneur, voici deux épées. Et il leur dit : Cela suffit. » Il y a présentement plusieurs circonstances où un chrétien pourrait crier « c’est assez ! » Mais lorsque Jésus reviendra, Il nous montrera : « dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:7). Et nous ne pourrons jamais connaître assez de Dieu.




D.519 – Trois puissances mondaines

Par Joseph Sakala

Dans 1 Jean 2:15-16, l’apôtre nous dit : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. » Ce passage biblique bien connu identifie les trois énergies de la robustesse satanique qui, si non surveillées et contrôlées, peuvent amener le converti à développer un engouement pour une vie répréhensible. La puissance sensuelle est une orientation et une émotion qui pousse l’individu vers un appétit charnel qui ne peut jamais plaire à Dieu. « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu » (Romains 8:7-8).

C’est absolument évident : « Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre, de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez » (Galates 5:17). Paul l’explique ainsi à son jeune évangéliste dans 2 Timothée 2:21-22 : « Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre. Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. »

« Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise », nous déclare également le chef des apôtres, dans 2 Pierre 1:3-4.

C’est Dieu qui a créé le corps humain, et cela nous est confirmé dans Psaume 139:14-17 où nous pouvons lire : « Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, ouvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait. Que tes pensées me sont précieuses, ô Dieu, et combien le nombre en est grand ! »

La puissance visuelle de l’individu est orientée par son intellect et poussée par une stimulation de l’imagination qui prendra éventuellement le contrôle de son comportement. « L’œil est la lumière du corps : si donc ton œil est sain, tout ton corps sera éclairé ; mais si ton œil est mauvais, tout ton corps sera ténébreux. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres ! » nous déclare Jésus, dans Matthieu 6:22-23.

« J’avais fait un accord avec mes yeux ; et comment aurais-je regardé une vierge ? Car quelle part Dieu m’aurait-il faite d’en haut, et quel héritage le Tout-Puissant m’aurait-Il envoyé des cieux ? La calamité n’est-elle pas pour le pervers, et l’adversité pour ceux qui commettent l’iniquité ? Ne voit-il pas toute ma conduite, et ne compte-t-il pas tous mes pas ? Si j’ai marché dans le mensonge, et si mon pied s’est hâté pour tromper, que Dieu me pèse dans des balances justes, et il reconnaîtra mon intégrité. Si mes pas se sont détournés de la voie, et si mon cœur a suivi mes yeux, et si quelque souillure s’est attachée à mes mains, que je sème et qu’un autre mange, et que mes rejetons soient déracinés ! » disait Job, dans Job 31:1-8.

Même l’apôtre Pierre, a dit, en parlant de Lot : « Et s’il a délivré le juste Lot, qui souffrait de la conduite infâme de ces abominables ; (Car ce juste, qui demeurait parmi eux, affligeait chaque jour son âme juste, à cause de ce qu’il voyait et apprenait de leurs méchantes actions) ; le Seigneur saura délivrer de l’épreuve ceux qui l’honorent, et garder les injustes pour être punis au jour du jugement ; principalement ceux qui suivent la chair, dans la convoitise de l’impureté, et qui méprisent la domination, audacieux, arrogants, et qui ne craignent point d’injurier les dignités, tandis que les anges, quoique plus grands en force et en puissance, ne portent point contre elles de jugement injurieux devant le Seigneur » (2 Pierre 2:7-11).

« Que personne ne dise, lorsqu’il est tenté : C’est Dieu qui me tente ; car Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui-même ne tente personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Et après que la convoitise a conçu, elle enfante le péché ; et le péché étant consommé, engendre la mort. Mes frères bien-aimés, ne vous y trompez point : Toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures, » nous déclare Jacques, le frère de Jésus, dans Jacques 1:13-18.

La puissance personnelle ou l’orgueil de la vie sont orientés vers le soi et dirigés vers le désir de dominer qui n’a aucune éthique autre que l’honneur des hommes. « Car ils aimèrent plus la gloire qui vient des hommes, que la gloire de Dieu », nous dit l’apôtre, dans Jean 12:43. Un tel orgueil, dominé par un comportement charnel, pousse la personne vers l’amour de soi. Parce que : « l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 2:14.

Alors, Jérémie avait la bonne inspiration lorsqu’il a dit : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? » (Jérémie 17:9). Car cette attitude cause une distorsion de la conduite humaine, au point de causer une litanie d’actes impies. Voici ce que Paul a déclaré à son jeune évangéliste. « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (2 Timothée 3:1-5).

Se livrer à ces puissances mondaines pourrait offrir quelques plaisirs temporaires. Mais pas au converti de Christ : « Choisissant d’être maltraité avec le peuple de Dieu, plutôt que d’avoir pour un temps la jouissance du péché ; estimant l’opprobre de Christ comme un trésor plus grand que les richesses de l’Égypte, parce qu’il avait en vue la rémunération » (Hébreux 11:25-26). Moïse avait évidemment fait le bon choix. L’apôtre Jacques nous met en garde lorsqu’il dit : « Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:4-7).

Que le Seigneur nous accorde la grâce de résister à Satan. « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes », nous déclare Paul, dans Éphésiens 6:11-12. « C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » confirme Paul, dans Éphésiens 6:13-17.

Paul insiste sur le fait qu’il en sera ainsi dans les derniers jours. Il serait bon de méditer sur ces versets et de se poser la question : ne sommes-nous pas rendus là, selon le comportement de certains ? L’amour de soi-même nous démontre, par les motivations intérieures, ce que la nature du péché peut accomplir chez l’humain. La convoitise s’empare de ces gens. Le mot grec pour « convoitise » veut dire « aimant l’argent ». Ces gens deviennent des vantards qui se plaisent dans leur conduite répréhensible. Leur fanfaronnade est poussée par leur esprit tordu qui devient arrogant, se vantant de ses conquêtes. Leur comportement les mène vers le blasphème en parlant en mal de ceux qu’ils n’aiment pas, au point d’en être injurieux. Ils deviennent rebelles à pères et à mères, obstinés et inflexibles. Il leur manque la nature juste ou morale. Ils deviennent ennemis des gens de bien, incapables de garder une promesse.

Finalement, dans les derniers temps, il est prophétisé qu’il y en a qui deviendront diabolos, comme le diable. Ce seront les menteurs compulsifs et incontinents, c’est-à-dire, sans contrôle, sauvages, qui détesteront ceux qui font le bien. Ils seront traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force.

Mais l’apôtre Jean nous déclare : « Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde, c’est pourquoi ils parlent suivant le monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point ; à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur » (1 Jean 4:4-6). Dans les derniers temps, l’esprit d’erreur sera encore plus difficile à reconnaître. Car les hommes méchants ont développé au cours des siècles, tout un assortiment d’arguments qui semble leur donner raison de ne pas suivre les enseignements de Dieu. Ces arguments plaisent à l’esprit charnel et seul l’Esprit de Dieu est en mesure de les dénoncer.

Mais il ne faut surtout pas oublier que, dans les derniers temps, il y aura des temps difficiles. Il y a toujours eu un peu de confusion au sujet du terme biblique « les derniers jours ». Plusieurs fois, le terme est associé à la période de la Grande Tribulation. Quelques commentaires existent situant cette période lors des derniers jours, juste avant le retour du Seigneur pour mettre fin à l’univers, selon certains prédicateurs. Il paraîtrait, cependant, que les derniers jours ont officiellement débuté à la Pentecôte, lorsque la prophétie de Joël fut accomplie.

Car la prophétie dit ceci : « Et même sur les serviteurs et sur les servantes, en ces jours-là, je répandrai mon Esprit. Et je ferai des prodiges dans les cieux et sur la terre ; du sang, du feu, et des colonnes de fumée. Le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que le grand et terrible jour de l’Éternel vienne » (Joël 2:29-31). Il est vrai que cette prophétie fut accomplie et vérifiée par Pierre dans son sermon enregistré dans Actes 2:14-21. Cependant, où est-il écrit que Jésus viendra pour mettre fin à l’univers ?

Dans Actes 2:14-21, nous lisons : « Mais Pierre, se présentant avec les onze, éleva sa voix, et leur dit : Hommes juifs, et vous tous qui habitez à Jérusalem, sachez ceci, et prêtez l’oreille à mes paroles : Car ceux-ci ne sont point ivres, comme vous supposez, puisque c’est la troisième heure du jour. Mais c’est ici ce qui a été prédit par le prophète Joël : Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront ; vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Et certes, dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit sur mes serviteurs et sur mes servantes, et ils prophétiseront ; et je ferai des prodiges en haut dans le ciel, et des signes en bas sur la terre, du sang et du feu, et une vapeur de fumée ; le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que la grande et éclatante journée du Seigneur vienne ; et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. »

Le même Pierre a réaffirmé : « Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:20-21). Et afin qu’il n’y ait pas de doute, l’apôtre Jean a dit simplement : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure » (1 Jean 2:18).

L’avertissement de Paul à Timothée était que ces derniers jours seraient remplis de temps difficiles. Le mot grec pour « difficiles » est chalepos. Il vient de la racine « réduire la force ». D’autres versions bibliques le traduisent comme « dangereux ». Donc, son vrai sens pourrait être compris comme « une pression qui sape l’énergie ». Les temps qui seront difficiles seront des périodes caractérisant ces derniers jours. Dans 1 Timothée 4:1-2, nous pouvons lire : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée. »

Heureusement que nous savons que : « tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits, » nous déclare Paul, dans 2 Timothée 3:12-13. Nous savons ces choses : « A cause de la vérité qui demeure en nous, et qui sera avec nous pour l’éternité : La grâce, la miséricorde, et la paix soient avec vous, de la part de Dieu le Père, et de la part du Seigneur Jésus-Christ, le Fils du Père, dans la vérité et la charité » (2 Jean 1:2-3). Le mot « vérité » est mentionné plus souvent dans l’Évangile de Jean que dans n’importe quel autre livre du Nouveau Testament. Il est inscrit dans la première épître de Jean plus que dans tout autre livre, sauf, bien sûr, l’Évangile de Jean. Évidemment, le grand thème des écrits de Jean est la vérité.

Dieu est, en effet, le Dieu de la vérité, et Sa Parole écrite est : « ce qui est écrit dans le livre de vérité » (Daniel 10:21). « Car la parole de l’Éternel est droite, et toute son œuvre est faite avec fidélité. Il aime la justice et l’équité ; la terre est pleine de la bonté de l’Éternel » (Psaume 33:4-5). Le Seigneur Jésus-Christ est, en effet, l’incarnation même de la vérité. Jésus a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Il est donc évident que la vérité demeure éternellement en Christ. Car Jésus est Lui-même le Créateur et demeure ainsi la définition même de la vérité. Mais comment la vérité peut-elle vivre en nous et être avec nous éternellement ?

Ce n’est certainement pas le cas avec l’homme animal. Cela ne peut arriver que par le Saint-Esprit, et c’est ce que Christ, qui est la vérité, nous a promis. Dans Jean 14:16-17, Jésus nous a promis : « Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. » Cela étant, avec le Saint-Esprit vivant en nous, nos paroles, nos actions et même nos vies devraient être caractérisées par la vérité, perpétuellement.

« C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres. Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche point sur votre colère ; et ne donnez point accès au diable, » nous déclare Paul, dans Éphésiens 4:25-27. « Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:6-7).

Nous faisons donc partie de la Parole Vivante qui doit être prêchée dans le monde entier. À quoi ressemble la Parole Vivante pour ceux qui n’écoutent pas la vérité présentement ? Dans Apocalypse 19:11-16, nous lisons : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. »

Ce nom expressif, uniquement assigné à Jésus alors qu’Il retourne vers la terre avec gloire, est utilisé aussi par Jean dans son Évangile. Dans Jean 1:1, on peut lire : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu… » et, au v. 14 : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Regardons maintenant ce que Jean ajoute, dans 1 Jean 1:1-4 : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous) ; ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. »

En se référant à Son œuvre primitive de la Création, mais aussi à Son incarnation humaine, il est bien connu que « Parole », ici, veut dire logos en grec. Six fois, il est appliqué par Jean comme le titre du Fils de Dieu, trois fois dans le seul verset de Jean 1:1 : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Dans 1 Jean 5:7, Jean déclare : « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. » Mais comment est-ce possible ?

D’abord, il est écrit que trois rendent témoignage dans le ciel. Le mot grec logos est un mot remarquable, adaptable à plusieurs interprétations. Les philosophes grecs l’utilisèrent pour décrire l’Intelligence qui créa l’univers. De la façon dont Jean l’utilise, logos devient encore plus spécifique. Dans Jean 1:1, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Les Témoins de Jéhovah, qui rejettent la divinité de Christ, préfèrent le traduire comme, « la Parole était un dieu », quelqu’un que Dieu aurait créé. Je ne sais pas s’ils ont involontairement ou non mal interprété Jean 1:14 : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Même si la Bible nous déclare, dans Jean 1:18 : « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître. » Dieu est venu Se faire connaître par le Fils unique qui nous L’a révélé. Conséquemment, Jean a également fait connaître Dieu aux autres. Dans 1 Jean 1:1-4, Jean nous confirme : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous) ; ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. »

Paul a également enseigné cela en commençant par son jeune évangéliste. Alors, dans 2 Timothée 2:21-26, Paul lui déclare : « Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre. Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. Et repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations. Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté. »

Jésus a aussi enseigné : « Souvenez-vous de la Parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé Ma Parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé. Si je n’étais pas venu, et que je ne leur eusse pas parlé, ils n’auraient point de péché ; mais maintenant ils n’ont point d’excuse pour leur péché » (Jean 15:20-22). Quiconque voudra servir le Seigneur Jésus fidèlement devra être déterminé à poursuivre la justice de Dieu. « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice ; car ils seront rassasiés », nous dit Jésus, dans Matthieu 5:6.

« Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine, » nous rassure le Seigneur, dans Matthieu 6:33-34. Peut-être qu’une analyse rapide de passages qui requièrent la poursuite d’un train de vie divin serait utile.

Commençons avec Abraham : « Lequel (selon qu’il est écrit : Je t’ai établi pour être père de plusieurs nations) est notre père à tous devant Dieu, auquel il a cru, qui fait revivre les morts, et appelle les choses qui ne sont point, comme si elles étaient. Espérant contre tout sujet d’espérer, il a cru qu’il deviendrait le père de plusieurs nations, selon ce qui avait été dit : Telle sera ta postérité. Et comme il n’était pas faible dans la foi, il n’eut point d’égard à ce que son corps était déjà amorti, puisqu’il avait près de cent ans ; ni à ce que Sara n’était plus en âge d’avoir des enfants ; et il n’eut ni doute ni défiance à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi, et il donna gloire à Dieu, étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice » (Romains 4:17-22).

1 Corinthiens 14:1 : « Étudiez-vous à la charité ; désirez aussi avec ardeur les dons spirituels, mais surtout celui de prophétiser. »

Philippiens 3:14 : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »

1 Thessaloniciens 5:15 : « Prenez garde que nul ne rende à personne le mal pour le mal ; mais poursuivez toujours le bien, soit entre vous, soit envers tous. »

1 Timothée 6:11 : « Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. »

« Et faites à vos pieds un chemin droit, afin que ce qui cloche ne se dévoie pas, mais plutôt qu’il soit guéri. Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ; veillant à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume poussant dehors, ne vous trouble, et que plusieurs n’en soient infectés ; à ce qu’il n’y ait point de fornicateur, ni de profane comme Ésaü, qui, pour un mets, vendit son droit d’aînesse. Car vous savez que voulant, même après cela, hériter de la bénédiction, il fut rejeté, car il n’obtint pas un changement de résolution, quoiqu’il le demandât avec larmes » (Hébreux 12:13-17).

Que toutes ces recherches nous gardent à genoux, demandant le pardon et la force d’obéir. « En cela vous vous réjouissez, quoique vous soyez maintenant attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, puisqu’il le faut, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ » (1 Pierre 1:6-7). Nos vies sont continuellement harcelées par des épreuves variées. Mais ces épreuves sont là afin de nous purifier dans la foi, selon la volonté de Dieu. L’apôtre Pierre ne fait pas référence aux épreuves, ni à leur résultat, lorsqu’il nous déclare qu’en cela vous vous réjouissez.

Au contraire, il nous résume les bénédictions qui nous sont données dans 1 Pierre 1:3-5 : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. »

Dans Sa grande miséricorde, Dieu nous a gratuitement accordé le salut alors qu’il n’y avait absolument rien que nous puissions faire afin de nous sauver. Dieu nous a accordé d’être des enfants dans Sa Famille, en nous donnant un dépôt de Son Esprit et l’immortalité lors de Son retour. Nous avons une foi vivante, accomplie par la résurrection de Jésus-Christ, et notre résurrection éventuelle est donc assurée. Nous avons également un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable et réservé dans les cieux pour nous. Cet héritage ne pourrait pas être dans un endroit plus sûr et plus glorieux.

Nous sommes gardés dans la Puissance de Dieu. Sa protection va au-delà de l’héritage ; elle conserve aussi l’individu héritier par Celui qui a goûté à Sa miséricorde, par la foi jusqu’au salut, et qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. Même si les sauvés sont présentement libérés de la pénalité et du pouvoir du péché, il y aura une délivrance finale de la présence du péché. En effet, il y aura énormément de réjouissance, lors du second avènement de Notre Sauveur.

Il n’y aura plus : « Ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces » (Éphésiens 5:4). Dans le livre aux Éphésiens, plusieurs instructions sont données par Paul au sujet du langage qu’un chrétien ou une chrétienne devrait utiliser. Ce ne sont pas des règlements faciles à suivre, mais nécessaires pour plaire à notre Sauveur, afin d’être efficaces dans nos vies chrétiennes en rendant témoignage. « Que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints » nous dit Paul, dans Éphésiens 5:3.

Dans Éphésiens 4:29, nous lisons : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole ; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent. » Paul poursuit, dans Éphésiens 4:31-32, en déclarant : « Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ. » « C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres, » nous assure Paul, dans Éphésiens 4:25.

De plus, si nous désirons gagner d’autres disciples à Christ, soyons doux, afin que : « professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (Éphésiens 4:15-16).

Ce que nous enseignons devrait être entièrement en accord avec la vérité biblique et l’amour chrétien. Finalement, nous devrions être remplis du Saint-Esprit : « Entretenez-vous ensemble par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre cœur au Seigneur ; rendez grâces toujours pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu, » déclare Paul, dans Éphésiens 5:19-21. De telles paroles ne peuvent venir que d’un cœur reconnaissant.




D.518 – La présence du Seigneur

Par Joseph Sakala

Adam et Ève savaient qu’ils avaient péché. Mais comment ? « Et ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui se promenait dans le jardin, au vent du jour. Et Adam et sa femme se cachèrent de devant la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. Et l’Éternel Dieu appela Adam, et lui dit : Où es-tu ? Et il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai craint, parce que je suis nu ; et je me suis caché. Et Dieu dit : Qui t’a montré que tu es nu ? » (Genèse 3:8-11). Pourtant, lorsque Dieu créa : « Adam et sa femme, [ils] étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte » (Genèse 2:25).

Dieu nous dévoile ici les effets ou les conséquences du mensonge : on a honte et on veut se cacher ou mettre le blâme sur quelqu’un d’autre. Il faut énormément de courage et surtout d’humilité pour accepter que le mensonge nous appartienne. Adam et Ève n’avaient pas péché en étant nus, car Dieu n’avait donné aucune instruction pour qu’ils s’habillent et la nudité n’avait rien de honteux. Mais Adam, ne voulant pas avouer qu’il avait mangé de l’arbre de la connaissance du bien et du mal (ce qui était vraiment honteux pour lui) préféra détourner l’attention sur autre chose.

Or, à peine créé, Dieu avait déclaré à Adam qu’il pouvait manger de tous les arbres du jardin. « Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:17). La femme n’avait pas encore été formée lorsque : « l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui » (Genèse 2:18).

Satan a séduit également Adam, car Dieu lui avait donné une femme semblable à lui. Souvenez-vous, lorsque Dieu amena Ève, la femme qu’Il avait formée de la côte d’Adam, comment celui-ci était content. « Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish) » (Genèse 2:22-23).

Alors, dans Genèse 3:11-12, Dieu dit a Adam : « As-tu mangé de l’arbre dont je t’avais ordonné de ne pas manger ? Et Adam répondit : La femme que tu as mise auprès de moi, m’a donné du fruit de l’arbre, et j’en ai mangé. » Adam veut déjà mettre le blâme sur sa femme, alors qu’ils n’avaient pas encore consommé leur mariage. Adam n’était plus aussi content d’Ève. C’est l’effet du péché que de ne pas accepter les conséquences du péché, mais de mettre le blâme sur l’autre.

Dans Genèse 3:13 : « l’Éternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? Et la femme répondit : Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé. » La femme aussi n’a pas accepté sa part du péché, mais a blâmé le serpent sous prétexte qu’elle fut séduite. Au verset 14 : « l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. »

La présence du Seigneur peut alors devenir une source de bénédiction ou la cause d’un malheur. Adam et Ève ont eu peur de Sa présence parce qu’ils ont péché. Leur fils Caïn a également péché en tuant son frère Abel. « Et l’Éternel dit : Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi. Et maintenant tu seras maudit de la terre, qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère. Quand tu cultiveras la terre, elle ne te rendra plus son fruit ; tu seras vagabond et fugitif sur la terre. Et Caïn dit à l’Éternel : Ma peine est trop grande pour être supportée. Voici, tu m’as chassé aujourd’hui de cette terre, et je serai caché de devant ta face, et je serai vagabond et fugitif sur la terre ; et il arrivera que quiconque me trouvera, me tuera. Et l’Éternel lui dit : C’est pourquoi, si quelqu’un tue Caïn, Caïn sera vengé sept fois. Et l’Éternel mit à Caïn un signe, afin que quiconque le trouverait ne le tuât point. Alors Caïn sortit de devant l’Éternel, et habita au pays de Nod (exil), à l’orient d’Éden » (Genèse 4:10-16).

Pourtant, la présence de l’Éternel sera pour les obéissants un temps de grande joie. « Car quelle est notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, en la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, à son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie » (1 Thessaloniciens 2:19-20). La différence est, sans aucun doute, la présence ou l’absence de péché non pardonné face au Seigneur. Ceux qui rejettent l’offre de pardon de Jésus-Christ au travers de la repentance et de la foi en Sa mort, seront éventuellement bannis éternellement de Sa présence.

C’est d’ailleurs ce que nous apprenons dans 2 Thessaloniciens 1:7-10 : « Et le repos avec nous, à vous qui êtes affligés, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse ; lorsqu’il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans ses saints, et admiré dans tous ceux qui auront cru ; (car vous avez cru à notre témoignage). »

Mais pour ceux qui se sont repentis de leurs péchés, ayant mis leur confiance en Christ pour le salut, la perspective de la venue et de la présence personnelle du Seigneur Jésus sera une de joie anticipée, car : « Tu me feras connaître le chemin de la vie ; il y a un rassasiement de joie devant ta face, et des délices à ta droite pour jamais » (Psaume 16:11). Lorsque Jésus reviendra, nous Lui seront présentés : « sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence » (Jude 1:24). « Car le Seigneur Lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles, » nous déclare Paul, dans 1 Thessaloniciens 4:16-18.

« C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur » (Éphésiens 5:17). Il n’y a pas de thème plus exaltant que la volonté de Dieu, ni plus important que la question pratique qui demande comment connaître la volonté de Dieu. Mais la plus grande signification, c’est la reconnaissance que c’est bien Sa volonté et non celle d’un homme qui est importante. Ce que Dieu désire pour nous, c’est que nous sachions que c’est Sa volonté, c’est-à-dire, Sa volonté en général, telle que révélée dans les Écritures, mais également Sa volonté spécifique, dans chaque décision particulière. Dans les deux cas, en effet, il faut qu’elle soit compatible, car le Saint-Esprit, qui nous conduit, ne permettra jamais de contredire les Écritures qu’Il a inspirées. C’est alors un prérequis indispensable de découvrir ce qu’est la volonté personnelle de Dieu.

La volonté de Dieu est exprimée d’abord dans le fait qu’Il a eu une création spéciale, par Sa volonté. Nous le savons par : « Les vingt-quatre Anciens [qui] se prosternaient devant celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient celui qui vit aux siècles des siècles et jetaient leurs couronnes devant le trône, en disant : Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:10-11). Donc, Christ est venu pour faire Sa volonté : « Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre » (Hébreux 10:7). Christ est venu afin de Se substituer à nous pour la rémission de nos péchés.

« C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’oblation faite une seule fois du corps de Jésus-Christ, » nous déclare Hébreux 10:10. C’est selon Sa volonté que cette oblation allait fournir le salut à tous ceux qui croiraient. « Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour », nous déclare Jésus Lui-même, dans Jean 6:39-40. En retour, cela exige une régénération individuelle de tous ceux qui Le reçoivent et : « Qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:13).

En plus, Sa volonté renferme en Lui une sécurité absolue : « Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour » (Jean 6:38-39). Mais elle nous procure également notre sanctification, car : « C’est ici en effet, la volonté de Dieu, que vous soyez sanctifiés, que vous vous absteniez de la fornication, que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et dans l’honnêteté, sans vous livrer à des passions déréglées, comme les Gentils, qui ne connaissent point Dieu » (1 Thessaloniciens 4:3-5).

Mais cela ne se termine pas là, car Jean 17:24 nous dit que Jésus a déclaré : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. » Alors : « Rendez grâces en toutes choses ; car telle est la volonté de Dieu en Jésus-Christ à votre égard » déclare Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:18. Même le chef des apôtres abonde dans le même sens lorsqu’il déclare, dans 1 Pierre 2:15-16 : « Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. » Un croyant qui comprend, qui croit et qui obéit à la volonté de Dieu est donc préparé à suivre Sa volonté spécifique.

Regardons ensemble comment Dieu S’est fait connaître à Moïse : « Alors Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. Dieu dit encore à Moïse : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : L’ÉTERNEL, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob m’a envoyé vers vous. C’est là mon nom éternellement ; c’est là ma commémoration dans tous les âges » (Exode 3:14-15). Ce nom unique de Dieu fut donné afin d’appuyer la vérité que Dieu est éternel. Le nom « Seigneur YHWH », en hébreu, est essentiellement le même, peu importe le moment dans l’histoire où vous évoquez cette vérité à savoir que Lui, Dieu, est éternel, le seul qui existe depuis toujours.

Le Seigneur Jésus-Christ S’est approprié ce nom divin lorsqu’Il a déclaré aux Juifs, dans Jean 8:58 : « En vérité, en vérité Je vous le dis : Avant qu’Abraham fût, je suis », en assumant correctement que reculez aussi loin que vous voulez et vous découvrirez que Je Suis est toujours là, au présent. Alors, ne reconnaissant pas qui était Jésus, au verset 59 : « ils prirent des pierres pour les jeter contre lui ; mais Jésus se cacha et sortit du temple, passant au milieu d’eux, et ainsi il s’en alla. » Et le JE SUIS nous est révélé sous plusieurs merveilleux symboles.

Voici huit endroits, dans l’Évangile de Jean seulement, qui sont riches en profondeur spirituelle et où Jésus nous confirme qu’Il est le Je Suis :

Jean 6:35 : « Et Jésus leur répondit : Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »

Jean 6:51 : « Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde. »

Jean 8:12 : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »

Jean 10:7 : « Jésus donc leur dit encore : En vérité, en vérité je vous dis, que je suis la porte des brebis. »

Jean 10:11 : « Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. »

Jean 11:25 : « Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. »

Jean 14:6 : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. »

Jean 15:1 : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. »

Il est bien connu que cette magnifique assertion du Seigneur est évidente au travers de toute la Bible, dès Sa première utilisation dans Genèse 15:1 : « Après ces choses, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, je suis ton bouclier, et ta très grande récompense », jusqu’à sa dernière utilisation, dans Apocalypse 22:16 : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. » Et tous ces beaux traits de la physionomie divine nous aident à prier avec plus de ferveur : « Car Dieu a mis toutes choses sous ses pieds. Or, quand il dit que toutes choses lui sont assujetties, il est évident que celui qui lui a assujetti toutes choses, est excepté. Et après que toutes choses lui auront été assujetties, alors aussi le Fils même sera assujetti à celui qui lui a assujetti toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous » (1 Corinthiens 15:27-28).

Afin de situer l’importance de Jésus dans l’Ancien Testament, allons voir dans le Pentateuque. Dans Genèse 15:6-7 : « Et Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice. Et il lui dit : Je suis l’Éternel, qui t’a fait sortir d’Ur des Caldéens, afin de te donner ce pays pour le posséder. » L’Éternel S’identifie comme le « Je Suis » au moins sept fois dans le seul livre de la Genèse. La première fois, c’est lorsque le Seigneur déclare, dans Genèse 15:1 : « Après ces choses, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, je suis ton bouclier, et ta très grande récompense. »

Nous le trouvons une autre fois dans Genèse 17:1 où nous découvrons : « Puis, Abram étant parvenu à l’âge de quatre-vingt-dix-neuf ans, l’Éternel apparut à Abram, et lui dit : Je suis le Dieu Tout-Puissant ; marche devant ma face, et sois intègre. » L’hébreu utilisé ici est El Shaddai, qui veut dire « Tout Puissant », que l’on trouve également dans Genèse 35:11 : « Et Dieu lui dit : Je suis le Dieu Tout-Puissant : augmente et multiplie. Une nation, même une multitude de nations naîtront de toi ; des rois sortiront de tes reins. » Ensuite, le Seigneur est apparu a Isaac, dans Genèse 26:24 : « Et l’Éternel lui apparut cette nuit-là, et lui dit : Je suis le Dieu d’Abraham, ton père ; ne crains point, car je suis avec toi ; et je te bénirai, et je multiplierai ta postérité, à cause d’Abraham, mon serviteur. »

Puis, le Seigneur est apparu à Jacob, dans Genèse 28:13-14 : « Et voici, l’Éternel se tenait au-dessus d’elle, et il dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac ; la terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. Et ta postérité sera comme la poussière de la terre ; et tu te répandras à l’Occident et à l’Orient, au Nord et au Midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité. » Dans Genèse 31:13-14, le Seigneur S’identifie ainsi : « Je suis le Dieu de Béthel, où tu oignis un monument, où tu me fis un vœu. Maintenant, lève-toi, sors de ce pays, et retourne au pays de ta parenté. Alors Rachel et Léa répondirent et lui dirent : Avons-nous encore une part ou un héritage dans la maison de notre père ? »

Beth-el veut dire la « maison de Dieu » en hébreu. Finalement, dans Genèse 46:2-4 : « Et Dieu parla à Israël dans les visions de la nuit, et il dit : Jacob, Jacob ! Et il répondit : Me voici. Puis il dit : Je suis Dieu, le Dieu de ton père. Ne crains point de descendre en Égypte ; car je t’y ferai devenir une grande nation. Je descendrai avec toi en Égypte, et je t’en ferai aussi infailliblement remonter ; et Joseph mettra sa main sur tes yeux. » Dans Exode, on retrouve vingt-et-un endroits où Dieu S’identifie comme « Je Suis ». La plupart sont simplement des variations différentes des noms de Dieu, comme nous l’avons constaté dans Genèse ; cependant, six nous donnent une nouvelle clarté. La première se trouve dans Exode 3:14 : « Alors Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. »

Voici les autres : dans Exode 8:21-23, Dieu dit à Pharaon : « Car si tu ne laisses pas aller mon peuple, voici, je vais envoyer les insectes sur toi, sur tes serviteurs, sur ton peuple et sur tes maisons ; et les maisons des Égyptiens seront remplies d’insectes, et même le sol sur lequel ils sont. Mais je distinguerai en ce jour-là le pays de Gossen, où se tient mon peuple, pour qu’il n’y ait point là d’insectes, afin que tu saches que moi, l’Éternel, je suis au milieu du pays. Et je mettrai une séparation entre mon peuple et ton peuple. Demain ce prodige se fera. »

Ensuite, nous avons Exode 15:24-26 où nous voyons : « Alors le peuple murmura contre Moïse, en disant : Que boirons-nous ? Et Moïse cria à l’Éternel ; et l’Éternel lui indiqua un bois, qu’il jeta dans les eaux, et les eaux devinrent douces. C’est là qu’il lui imposa une ordonnance et un statut, et c’est là qu’il l’éprouva. Et il dit : Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements et si tu gardes toutes ses ordonnances, je ne t’infligerai aucune des maladies que j’ai infligées à l’Égypte ; car je suis l’Éternel qui te guérit. »

Plus loin, au sujet de ceux qui se faisaient de faux dieux, Dieu leur dit, dans Exode 20:4-6 : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ; tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. »

Mais Dieu est également miséricordieux. Dans Exode 22:26-27, nous lisons : « Si tu prends en gage le vêtement de ton prochain, tu le lui rendras avant que le soleil soit couché ; car c’est sa seule couverture, c’est son vêtement pour couvrir sa peau. Dans quoi coucherait-il ? Et s’il arrive qu’il crie à moi, je l’entendrai, car je suis miséricordieux. » Finalement, nous avons un Dieu qui nous sanctifie. Dans Exode 31:12-13 : « L’Éternel parla encore à Moïse, en disant : Et toi, parle aux enfants d’Israël, et dis : Seulement, vous observerez mes sabbats. Car c’est un signe entre moi et vous, dans toutes vos générations, afin qu’on sache que c’est moi, l’Éternel, qui vous sanctifie. »

Dans les trois autres livres du Pentateuque, l’expression « Je Suis le Seigneur votre Dieu » est mentionnée très fréquemment, mais il y a deux importants nouveaux « Je Suis ». L’expression Je Suis saint paraît six fois, comme, par exemple, dans Lévitique 11:44-45 où nous découvrons : « Car je suis l’Éternel, votre Dieu ; vous vous sanctifierez, et vous serez saints ; car je suis saint. Et vous ne souillerez point vos personnes par aucun de ces reptiles qui rampent sur la terre. Car je suis l’Éternel, qui vous ai fait monter du pays d’Égypte, pour être votre Dieu ; vous serez saints, car je suis saint. » L’autre se trouve dans Nombres 18:20 : « Puis l’Éternel dit à Aaron : Tu n’auras point d’héritage en leur pays ; tu n’auras point de portion au milieu d’eux ; je suis ta portion et ton héritage au milieu des enfants d’Israël. »

Le grand but de tous ces noms de l’Éternel, c’est que Dieu est Tout-Puissant ainsi que le Dieu du temps et de l’espace, mais surtout un Dieu personnel et aimant. Nous pouvons Lui faire confiance parce qu’Il prend soin de nous. Et une des choses que Paul a enseignées était de prêcher la vérité, et il l’a enseignée à son évangéliste Timothée, en lui disant : « Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité. Mais évite les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène. De ce nombre sont Hyménée et Philète, qui se sont détournés de la vérité, en disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui renversent la foi de quelques-uns » (2 Timothée 2:15-18).

La Parole de Dieu doit être prêchée avec douceur. « C’est pourquoi je supporte tout à cause des élus, afin qu’ils obtiennent aussi le salut qui est en Jésus-Christ, avec la gloire éternelle. Cette parole est certaine : En effet, si nous mourons avec lui, nous vivrons aussi avec lui. Si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, il nous reniera aussi ; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même. Rappelle ces choses, protestant devant le Seigneur qu’on évite les disputes de mots, qui ne servent à rien, mais pervertissent ceux qui écoutent, » nous affirme Paul, dans 2 Timothée 2:10-14.

« Car tout ce que Dieu a créé est bon et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière. Si tu représentes ces choses aux frères, tu seras un bon ministre de Jésus-Christ, nourri des paroles de la foi et de la bonne doctrine que tu as exactement suivie. Mais rejette les fables profanes et extravagantes, et exerce-toi à la piété, » lui confirme Paul, dans 1 Timothée 4:4-7. Car les débats sans fin ne servent à rien. Ils ne font que créer des conflits et de la division, et cela ajoute à la confusion déjà existante.

Cependant, dans 1 Timothée 4:7-9, Paul insiste dans son exhortation : « Mais rejette les fables profanes et extravagantes, et exerce-toi à la piété. Car l’exercice corporel est utile à peu de chose ; mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. Cette parole est certaine et digne de toute confiance » (1 Timothée 4:7-9). Paul lui atteste plus loin : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi. La grâce soit avec toi ! Amen » (1 Timothée 6:20-21).

Les oppositions mentionnées sont des antithèses, pseudonumos en grec, les conflits contre la véritable connaissance. Elles ressemblent à la connaissance, mais elles ne sont pas vérité. Le résultat de ces faux discours ne peut pas être bon, car l’impiété va augmenter. L’erreur va ronger la santé spirituelle de la personne, comme la gangrène, et lui faire perdre la vérité. Les deux hommes, Hyménée et Philète, mentionnés par Paul sont dévoilés comme exemples d’une telle gangrène. Ils enseignaient que la résurrection des saints avait déjà eu lieu. Pierre abonde dans le même sens lorsqu’il dit, dans 2 Pierre 3:17 : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. »

Jésus nous montre plutôt comment prier, dans Jean 16:24-28, en déclarant : « Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit accomplie. Je vous ai dit ces choses en similitudes ; mais le temps vient que je ne vous parlerai plus en similitudes, mais je vous parlerai ouvertement du Père. En ce jour vous demanderez en mon nom, et je ne vous dis point que je prierai le Père pour vous, car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé, et que vous avez cru que je suis issu de Dieu. Je suis issu du Père, et je suis venu dans le monde ; je laisse de nouveau le monde, et je vais au Père. »

En effet, Jésus leur dit, dans Jean 16:22-23 : « De même, vous êtes maintenant dans la tristesse ; mais je vous verrai de nouveau, et votre cœur se réjouira, et personne ne vous ravira votre joie. Et en ce jour-là vous ne m’interrogerez plus sur rien. En vérité, en vérité je vous dis, que tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. » Cette condition pour une prière exaucée est le résultat de la plénitude de joie, et non pas seulement une formule par laquelle nous terminons une prière. « En mon nom » implique de Le représenter et ce qu’Il représente, de sorte que notre prière pourrait être Sa prière aussi.

Par exemple, notre prière doit être faite selon Sa volonté. « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15). Il faut réaliser que le but de la création des humains se situe à un niveau beaucoup plus élevé que nos petits plaisirs personnels ; alors, cela devrait prendre préséance dans nos prières.

Jésus nous montre comment prier. Il nous dit : « Quand vous priez, dites : “Notre Père qui es aux cieux ; ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne ; ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ; donne-nous chaque jour notre pain quotidien ; pardonne-nous nos péchés ; car nous pardonnons aussi à tous ceux qui nous ont offensés ; et ne nous induis point en tentation ; mais délivre-nous du malin” » (Luc 11:2-4). Nous pouvons également prier, afin que le Père nous délivre du malin (Satan). Il est très bien de prier pour la sagesse de Dieu dans toutes les décisions que nous devons prendre.

Il faut prier pour la sagesse de Dieu dans toutes nos entreprises, afin d’avoir confiance que nous faisons toujours la volonté de Dieu. Mais notre requête dans de telles prières doit être sincère, avec le vouloir d’agir selon Sa réponse. L’apôtre Jacques nous déclare : « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là » (Jacques 1:5-6).

Il devrait aussi être évident que notre demande soit faite avec une conscience claire. Car : « Si j’eusse pensé quelque iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’eût point écouté » (Psaume 66:18). Mais lorsque nous sommes confiants que nous prions en Son nom, avec tout ce que cela implique, alors nous devrions également prier avec foi.

Dans Jacques 5:14-16, nous voyons : « Quelqu’un est-il malade parmi vous ? qu’il appelle les Anciens de l’Eglise, et que ceux-ci prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur. Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris ; car la prière fervente du juste a une grande efficace. »

Et lorsque la guérison viendra, comme elle le devrait, selon la volonté de Dieu, notre joie sera sûrement à son comble. Peu importe ce que Ses serviteurs veulent entreprendre selon Sa volonté, la présence du Seigneur est toujours là afin d’accomplir les projets que Dieu avait depuis longtemps planifiés pour eux. « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10).




D.517 – Parler en paraboles

Par Joseph Sakala

Jésus était continuellement entouré de foules qui voulaient l’entendre prêcher. Parfois, Christ leur parlait directement et en toute simplicité, tandis que d’autres fois, Il utilisait des exemples physiques pour parler de choses spirituelles. Dans Matthieu 13:1-9, nous lisons : « Ce même jour, Jésus, étant sorti de la maison, s’assit au bord de la mer. Et une grande foule s’assembla auprès de lui ; en sorte qu’il monta dans une barque. Il s’y assit, et toute la multitude se tenait sur le rivage. Et il leur dit plusieurs choses par des similitudes, et il leur parla ainsi : Un semeur sortit pour semer ; et comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin ; et les oiseaux vinrent et la mangèrent toute. Une autre partie tomba sur les endroits pierreux, où elle n’avait que peu de terre ; et elle leva aussitôt, parce qu’elle n’entrait pas profondément dans la terre ; mais le soleil étant levé, elle fut brûlée ; et parce qu’elle n’avait point de racine, elle sécha. Une autre partie tomba parmi les épines ; et les épines crûrent et l’étouffèrent. Et une autre partie tomba dans la bonne terre, et rapporta du fruit : un grain en rapporta cent, un autre soixante, et un autre trente. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende. »

Cette fois, Il avait décidé d’enseigner en utilisant des similitudes ou des comparaisons grâce à des choses physiques pour les instruire sur le spirituel. « Alors les disciples, s’étant approchés, lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? Il répondit, et leur dit : Parce qu’il vous est donné de connaître les mystères du royaume des cieux ; mais cela ne leur est point donné » (Matthieu 13:10-11). Les disciples étaient sûrement étonnés de cette réponse, car eux aussi avaient de la difficulté à comprendre la leçon de cette parabole. Alors, Jésus leur déclara : « N’entendez-vous pas cette similitude ? Et comment entendrez-vous les autres ? » (Marc 4:13). Tout en S’adressant à une foule, Jésus savait fort bien que la grande majorité ne comprendrait pas le véritable message, mais Jésus expliqua la parabole à Ses disciples parce qu’ils avaient le cœur disposé, non seulement à écouter, mais éventuellement à prêcher toutes ces instructions que Jésus leur donnait.

Alors, dans Matthieu 13:18-23, Jésus leur dit : « Vous donc entendez la parabole du semeur : Lorsqu’un homme écoute la parole du Royaume, et qu’il ne la comprend point, le Malin vient, et ravit ce qui est semé dans le cœur ; c’est celui qui a reçu la semence le long du chemin. [Ce sont ceux en qui la Parole est semée, mais aussitôt qu’ils l’ont entendue, Satan vient et enlève la Parole qui avait été semée dans leurs cœurs.] Et celui qui a reçu la semence dans des endroits pierreux, c’est celui qui entend la parole, et qui la reçoit aussitôt avec joie ; mais il n’a point de racine en lui-même, il ne dure qu’un moment, et lorsque l’affliction ou la persécution survient à cause de la parole, il se scandalise aussitôt, [refuse de continuer et quitte]. Et celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la parole ; mais les soucis de ce monde et la séduction des richesses étouffent la parole, et elle devient infructueuse. Mais celui qui a reçu la semence dans une bonne terre, c’est celui qui entend la parole, et qui la comprend, et qui porte du fruit ; en sorte qu’un grain en produit cent, un autre soixante, et un autre trente. »

Beaucoup de gens croient faussement que Jésus parlait en paraboles afin d’aider les non croyants à mieux comprendre la vérité spirituelle. Pourtant, Jésus a bien dit à Ses disciples : « Parce qu’il vous est donné de connaître les mystères du royaume des cieux ; mais cela ne leur est point donné » (Matthieu 13:11). Il est donc évident que les paraboles étaient destinées à Ses disciples, et pas aux non convertis. En effet, Ses instructions furent données dans le but intentionnel que les non convertis ne puissent pas les comprendre. Pour ce qui a trait aux disciples, Jésus prenait le temps de les amener à l’écart afin de leur donner la véritable signification. Et Ses paraboles sont conservées dans la Parole de Dieu pour ceux qui croient en Christ et veulent obéir à Sa Parole, afin qu’elles apportent une vigueur importante dans l’œuvre d’évangélisation que nous devons accomplir à notre tour.

La semence qui doit être semée est la Parole de Dieu, et le champ, c’est le monde entier. Une bonne partie du champ ne reçoit pas la semence et une grande partie est composée de terrain pierreux et de mauvaises herbes qui étouffent la semence et l’empêchent de grandir. Maintenant, nous savons, selon Matthieu 13:37, que : « Celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme. » Jésus Lui-même ! Et la semence est La Parole de Dieu. La vraie fonction du disciple, c’est de laisser le Saint-Esprit appliquer les passages appropriés de la Parole dans les cœurs disposés à l’écouter. Il doit également, dans la mesure du possible, préparer la terre à recevoir la Parole, en enlevant les pierres, les épines et la mauvaise herbe, puis en arrosant et en rendant la terre réceptive pour recueillir la semence lorsqu’elle est semée.

Jésus est venu pour préparer Son Église à recevoir Sa Parole et à l’enseigner en marchant elle-même dans la vérité. Dans 2 Jean 1:4-5, l’apôtre déclare : « J’ai été fort réjoui de trouver plusieurs de tes enfants qui marchent dans la vérité, selon le commandement que nous avons reçu du Père. Et maintenant, dame élue, je te prie, non comme si je t’écrivais un commandement nouveau, mais celui que nous avons eu dès le commencement, c’est que nous nous aimions les uns les autres. » Notez de quelle façon Jean s’adresse à l’Église en l’appelant « Dame élue ». De même, cette merveilleuse métaphore, « qui marchent dans la vérité » ne se trouve que dans ce chapitre et dans 3 Jean 1:3-4 : « Car j’ai eu bien de la joie du témoignage que des frères, arrivés ici, ont rendu à ta fidélité, et à la manière dont tu marches dans la vérité. Je n’ai point de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité. »

Ce principe devrait, en effet, caractériser nos vies quotidiennes, puisque notre Seigneur et Sauveur S’est Lui-même appelé « la vérité ». Regardons Sa déclaration dans Jean 14:6, où Jésus déclare : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » La Parole de Dieu est Celle que nous connaissons comme étant la Vérité, telle qu’identifiée par nul autre que Jésus dans Sa prière au Père lorsqu’Il Lui dit, en parlant de Ses disciples : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:17).

Mais regardez ce beau témoignage de Jésus lorsqu’Il nous annonce la venue de Son Esprit : « Lorsque sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, il rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement » (Jean 15:26-27).

Le Nouveau Testament utilise d’autres caractéristiques en rapport au « marcher » d’un chrétien. Lorsqu’une personne est née de Dieu, par la foi en Christ : « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans Sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à Sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché » (Romains 6:4-6).

Alors, puisque le Saint-Esprit est venu pour vivre en nous, pour nous réconforter, nous guider et nous contraindre au besoin, nous recevons de Paul cette exhortation : « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez » (Galates 5:16-17). En plus, Paul nous commande ainsi : « marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur » (Éphésiens 5:2).

Cela n’est pas de l’amour érotique, ni de l’amour fraternel, mais de l’amour agape, un amour qui sacrifie ses propres intérêts aux besoins des autres. Il y a encore d’autres exhortations. Dans Colossiens 4:5-6, Paul nous déclare : « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut. » De plus, l’on nous encourage à marcher dans la lumière. L’apôtre Jean nous dit : « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7).

Toutes ces admonestations pourraient se résumer à simplement suivre l’exemple de Christ. « Celui qui dit qu’il demeure en Lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:6). Car : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Les chrétiens qui agissent ainsi sont considérés comme des vases d’or dans Son Église. Dans 2 Timothée 2:20-21, Paul écrit : « Dans une grande maison il y a non seulement des vases d’or et d’argent, mais encore de bois et de terre ; les uns pour un usage honorable, et les autres pour un usage vulgaire. Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre. »

La « maison » dont parle Paul ici à son jeune évangéliste, c’est la « maison de Dieu » qui est nulle autre que l’Église du Dieu vivant, le Pilier de la vérité. « Et afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et la base de la vérité. Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:15-16). Dans l’Ancien Testament, le tabernacle du Temple fut l’habitation de Dieu et le centre d’adoration, dirigé par le grand-prêtre de la tribu de Lévi.

Maintenant, nous sommes membres de la Maison de Dieu. « Mais Christ, comme Fils, est établi sur sa maison ; nous sommes sa maison, pourvu que nous conservions jusqu’à la fin la ferme confiance et l’espérance dont nous nous glorifions » (Hébreux 3:6). « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus » (1 Pierre 2:5-6).

Voilà pourquoi : « ayant un grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu ; approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. Retenons sans fléchir la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle. Et prenons garde les uns aux autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres » (Hébreux 10:21-24). Cette grande maison contient des vases d’or et d’argent, pour un usage honorable.

« De sorte que la loi a été notre conducteur pour nous mener à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. Or, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce conducteur. Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse, » nous déclare Paul, dans Galates 3:24-29.

Mais il y avait également des vases de bois et de terre pour un usage vulgaire. Le tabernacle et le Temple avaient de ces vases pour certaines fonctions, comme nous pouvons le constater dans Lévitique 14. Ils étaient utiles et nécessaires pendant un temps. Puisque l’Église fonctionne présentement comme un pilier de la vérité, les vases honorables devraient se purger de ce qui peut être déshonorable. Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son Maître, et préparé pour toute bonne œuvre. « Toutefois, le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau : Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui ; et : Quiconque invoque le nom de Christ, qu’il se détourne de l’iniquité » (2 Timothée 2:19). La fondation de Dieu est toujours certaine.

Les versets de 2 Timothée sont pleins d’avertissements contre les dommages que peuvent causer des mots spirituellement cancérigènes. Mais Dieu demeure inébranlable devant tout ce que l’homme peut faire. « Car je proclamerai le nom de l’Éternel. Célébrez la grandeur de notre Dieu ! L’œuvre du Rocher est parfaite ; car toutes ses voies sont la justice même. C’est un Dieu fidèle et sans iniquité ; il est juste et droit, » nous dit Deutéronome 32:3-4. Car : « Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi. Je t’ai ceint, quand tu ne me connaissais pas ; afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; Qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses » (Esaïe 45:5-7). Notez la singularité de Dieu : pas deux, ni trois personnes, mais bien UNE. Dieu est Père, Fils et Saint-Esprit.

Malachie, Son prophète, était du même avis lorsqu’il déclara : « Car je suis l’Éternel, je ne change pas ; et vous, enfants de Jacob, vous n’avez pas été consumés » (Malachie 3:6). L’apôtre Jacques nous confirme que : « Toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures » (Jacques 1:17-18). Dans la création, la souveraineté divine est absolue. Dans Esaïe 40:8, le prophète nous déclare : « L’herbe sèche, la fleur tombe, mais la parole de notre Dieu demeure éternellement ! » Et dans Esaïe 46:10 : « J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté. »

Nous, qui sommes engendrés dans la Famille de Dieu, pouvons demeurer fermes dans la connaissance que : « c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir » (Philippiens 2:13). C’est Lui qui nous a adoptés en tant que Ses Enfants : « Nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:5-6). Ce n’est pas par un acte transitoire que nous avons été sécurisés. C’est par la fondation certaine établie par notre grand Créateur Dieu.

« Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise ; ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ », nous confirme le chef des apôtres, dans 2 Pierre 1:3-8.

Regardons, cependant, comment un prophète de Dieu a pu temporairement fléchir dans sa mission. Élie se sauvait pour conserver sa vie, même si Dieu avait spectaculairement exhaussé sa prière par un feu du ciel. Toutefois, Jézabel ne fut pas intimidée par la victoire d’Élie et a juré qu’elle le tuerait. Élie est tombé dans une dépression telle qu’il voulait mourir. Si Jézabel n’était pas impressionnée par le feu venant du ciel, comment Élie pouvait-t-il espérer la vaincre, elle et ses armées ? Même un ange ne pouvait lui enlever ses doutes. Alors, dans 1 Rois 19:9 : « il entra dans la caverne, et il y passa la nuit. Et voici, la parole de l’Éternel lui fut adressée, en ces mots : Que fais-tu ici, Élie ? »

Et Élie répondit : « J’ai été extrêmement ému de jalousie pour l’Éternel, le Dieu des armées ; car les enfants d’Israël ont abandonné ton alliance ; ils ont démoli tes autels, et ils ont tué tes prophètes par l’épée ; et je suis demeuré, moi seul, et ils cherchent ma vie pour me l’ôter. Et il lui dit : Sors, et tiens-toi sur la montagne, devant l’Éternel. Et voici, l’Éternel passait. Et un vent grand et violent déchirait les montagnes, et brisait les rochers devant l’Éternel :  mais l’Éternel n’était point dans ce vent. Après le vent, il y eut un tremblement de terre : l’Éternel n’était point dans ce tremblement. Et après le tremblement, un feu : l’Éternel n’était point dans ce feu. Et après le feu, un son doux et subtil. Et sitôt qu’Élie l’eut entendu, il arriva qu’il s’enveloppa le visage de son manteau, et sortit, et se tint à l’entrée de la caverne ; et voici, une voix lui fut adressée en ces termes : Que fais-tu ici, Élie ? » (1 Rois 19:10-13).

Dieu a finalement rejoint Élie par un son doux et subtil, et cette voix l’assura que Dieu était bien en contrôle de toutes les situations possibles. Pareillement, Moïse a dit aux enfants d’Israël, lorsqu’ils envisageaient la Mer Rouge : « Ne craignez point ; tenez-vous là, et voyez la délivrance de l’Éternel, qu’il vous accordera aujourd’hui ; car les Égyptiens que vous avez vus aujourd’hui, vous ne les reverrez jamais plus. L’Éternel combattra pour vous, et vous, vous resterez tranquilles » (Exode 14:13-14). Il fut prophétisé, au sujet de Jésus, dans Esaïe 42:2-4 : « Il ne criera point ; il n’élèvera point sa voix, et ne la fera point entendre dans les rues. Il ne brisera pas le roseau cassé, et n’éteindra pas le lumignon qui fume encore ; il manifestera la justice avec vérité. Il ne se ralentira ni ne se précipitera point, jusqu’à ce qu’il ait établi la justice sur la terre ; et les îles espéreront en sa loi. »

Or, dans Matthieu 12:19-22, il fut promis : « Il ne contestera point, et ne criera point, et on n’entendra point sa voix dans les places ; Il ne rompra pas le roseau froissé, et il n’éteindra pas le lumignon qui fume encore, jusqu’à ce qu’il ait rendu la justice victorieuse ; et les nations espéreront en son nom. Alors on présenta à Jésus un démoniaque aveugle et muet, et il le guérit, de sorte que celui qui avait été aveugle et muet parlait et voyait. » Donc, dans notre impatience humaine, nous croyons que Dieu devrait toujours agir immédiatement avec grande force.

À moins de voir un grand nombre de convertis dans un éclat de pouvoir, nous demeurons découragés, comme Élie. Mais Dieu parle plus souvent par un son doux et subtil. « Cependant l’Éternel attend pour vous faire grâce ; il se lèvera pour avoir compassion de vous ; car l’Éternel est un Dieu juste. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! Car tu ne pleureras plus, peuple de Sion, qui habites dans Jérusalem. Il te fera grâce, quand tu crieras ; dès qu’il t’entendra, il t’exaucera. Le Seigneur vous donnera le pain d’angoisse et l’eau d’affliction ; mais ceux qui t’enseignent ne disparaîtront plus, et tes yeux verront ceux qui t’enseignent. Et quand vous irez à droite, ou quand vous irez à gauche, vos oreilles entendront derrière vous la voix qui dira : C’est ici le chemin, marchez-y ! » (Esaïe 30:18-21). Un son doux et subtil.

Dans 2 Timothée 2:14-15, Paul instruit son jeune évangéliste : « Rappelle ces choses, protestant devant le Seigneur qu’on évite les disputes de mots, qui ne servent à rien, mais pervertissent ceux qui écoutent. Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité. » Cela s’applique à chaque chrétien qui veut faire la volonté de Dieu. Cet ordre met l’emphase sur la nécessité de parler doucement afin d’éviter des conflits dans l’enseignement. L’apôtre Paul a beaucoup à dire sur ceci dans d’autres passages. « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole ; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent. Et ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éphésiens 4:29-30).

« Si quelqu’un enseigne autrement, et ne s’attache pas aux salutaires paroles de notre Seigneur Jésus-Christ, et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter » (1 Timothée 6:3-7). Le ministre de Dieu n’a pas à élever la voix lorsqu’il prêche, la vérité passe par une voix douce et subtile.

« Or, je vous prie, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de tenir tous le même langage, et de n’avoir point de divisions parmi vous, mais d’être unis dans une même pensée, et dans un même sentiment. Car, mes frères, j’ai été informé, par ceux de chez Chloé, qu’il y a des contestations entre vous. Je veux dire que, parmi vous, chacun dit : Pour moi, je suis disciple de Paul ; et moi, d’Apollos ; et moi, de Céphas ; et moi, de Christ. Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous, ou avez-vous été baptisés au nom de Paul ? » déclare l’apôtre, dans 1 Corinthiens 1:10-13. « Et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore », insiste Paul, dans 1 Timothée 1:4.

« Mais rejette les fables profanes et extravagantes, et exerce-toi à la piété. Car l’exercice corporel est utile à peu de chose ; mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. Cette parole est certaine et digne de toute confiance », nous confirme Paul, dans 1 Timothée 4:7-9. « Ce témoignage est véritable. Pour cette raison, reprends-les sévèrement, afin qu’ils deviennent sains dans la foi, et ne s’attachent pas aux fables judaïques, ni aux ordonnances des hommes qui se détournent de la vérité. Tout est pur, il est vrai, pour ceux qui sont purs ; mais rien n’est pur pour les impurs et les infidèles ; au contraire, et leur esprit et leur conscience sont souillés. Ils font profession de connaître Dieu, mais ils Le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre » (Tite 1:13-16).

« Mais évite les questions folles, les généalogies, les contestations et les disputes touchant la loi ; car elles sont inutiles et vaines. Éloigne-toi de l’homme hérétique, après l’avoir averti une première et une seconde fois ; sachant qu’un tel homme est perverti, et qu’il pèche, en se condamnant lui-même » (Tite 3:9-11). « Et repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations. Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté » (2 Timothée 2:23-26).

Selon 1 Timothée 6:4-5, celui qui agit ainsi : « est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. » Cette personne conteste tout et questionne tout. Ce n’est pas qu’elle veut savoir, mais elle est enflée d’orgueil, même si elle ne sait rien. Voilà une liste biblique d’avertissements au sujet de ces contestations.

Cette personne crée des conflits avec d’autres pour semer des doutes. Elle produit la diffamation ou le déshonneur des autres. Elle encourage les conflits privés afin de faire du tort dans l’assemblée. Elle engendre une dispute incessante dans le groupe. Cela finit par corrompre l’intellect de l’association en lui dérobant la vérité. Et finalement, elle fait équivaloir le gain personnel à la piété et à la sainteté. Que Dieu nous protège de ceux qui sont poussés vers ces paroles sans connaissance. Que Dieu augmente cependant notre amour pour des paroles acceptables. « De plus, comme l’Ecclésiaste a été sage, il a aussi enseigné la sagesse au peuple. Il a examiné, il a sondé et mis en ordre beaucoup de sentences. L’Ecclésiaste s’est appliqué à trouver des paroles agréables. Ce qui a été écrit l’a été avec droiture ; ce sont des paroles de vérité » (Ecclésiaste 12:11-12).




D.516 – Trop difficile pour Dieu ?

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 18:10-14, Dieu dit à Abraham : « Je ne manquerai pas de revenir vers toi dans un an ; et voici, Sara ta femme aura un fils. Et Sara écoutait à la porte de la tente, qui était derrière lui. Or Abraham et Sara étaient vieux, avancés en âge ; Sara n’avait plus ce que les femmes ont coutume d’avoir. Et Sara rit en elle-même, en disant : Quand je suis vieille, aurais-je ce plaisir ! mon seigneur aussi est vieux. Et l’Éternel dit à Abraham : Pourquoi donc Sara a-t-elle ri, en disant : Est-ce que vraiment j’enfanterais, vieille comme je suis ? Est-il rien d’impossible à l’Éternel ? A l’époque fixée je reviendrai vers toi, dans un an, et Sara aura un fils. »

Cette question rhétorique posée à Abraham par Dieu fut en réponse au doute de Sara concernant Sa promesse qu’elle aurait un fils. Car, en effet, cela allait prendre un miracle biologique, puisque les deux étaient trop vieux pour qu’un tel événement arrive. Avec Dieu, cependant, tout est possible et Il peut accomplir chaque promesse, même si un miracle est nécessaire. La même question rhétorique fut posée à Jérémie. « Et la parole de l’Éternel fut adressée à Jérémie, en ces termes : Voici, je suis l’Éternel, le Dieu de toute chair ; y a-t-il rien qui me soit difficile ? C’est pourquoi, ainsi a dit l’Éternel : Voici je vais livrer cette ville entre les mains des Caldéens, entre les mains de Nébucadnetsar, roi de Babylone, qui la prendra » (Jérémie 32:26-28).

Celui qui a créé toute chair, qui élève des rois et qui les fait déchoir, pouvait sûrement accomplir Sa promesse de ramener Israël dans son pays lorsque le temps serait propice. Mais Jérémie avait déjà confessé sa foi dans l’omnipotence divine lorsqu’il déclara : « Ah ! Seigneur Éternel ! voici, tu as fait le ciel et la terre, par ta grande puissance et par ton bras étendu : aucune chose ne te sera difficile » (Jérémie 32:17). Le Dieu qui avait créé l’univers ne pouvait pas manquer de remplir Sa promesse et de faire Sa volonté. En réalité, le mot traduit par « difficile » dans ces versets serait plutôt rendu comme « merveilleux » ou « incroyable », ou un adjectif équivalent, nous référant à quelque chose de miraculeux, qui ne pourrait être accompli que par Dieu.

Par exemple, nous lisons, dans Psaume 78:12-16 : « Il fit des prodiges devant leurs pères, au pays d’Égypte, aux champs de Tsoan. Il fendit la mer et les fit passer ; il dressa les eaux comme en un monceau ; et il les conduisit, le jour par la nuée, et toute la nuit par la clarté du feu. Il fendit les rochers au désert, et les abreuva comme à flots abondants. De la pierre il fit sortir des ruisseaux ; il fit descendre les eaux comme des rivières. » Et, dans Psaume 86:10 : « Car tu es grand, et tu fais des choses merveilleuses ; tu es Dieu, toi seul. » Il n’y a rien de trop difficile pour Dieu et nous ne devrions jamais douter de Sa parole.

Et lorsque le Seigneur nous déclare : « Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, de celles qui sont ici-bas sur la terre, ni de celles qui sont dans les eaux au-dessous de la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent ; et qui fais miséricorde en mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements » (Deutéronome 5:7-10). Alors, lorsque le Seigneur nous parle, nous ferions mieux de L’écouter.

Cette pénalité imposée sur les petits-enfants de l’idolâtre, ne peut pas annuler les promesses de Dieu enregistrées par Son prophète Ézéchiel, quand il déclare : « L’âme qui pèche est celle qui mourra. Le fils ne portera point l’iniquité du père, et le père ne portera point l’iniquité du fils ; la justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui. Si le méchant se détourne de tous les péchés qu’il a commis, s’il garde tous mes statuts, et s’il agit selon la droiture et la justice, certainement il vivra et ne mourra point. On ne se souviendra contre lui d’aucune de toutes les transgressions qu’il aura commises ; il vivra à cause de la justice qu’il aura pratiquée. Prendrais-je plaisir en aucune manière à la mort du méchant ? dit le Seigneur, l’Éternel ; n’est-ce pas plutôt à ce qu’il se détourne de ses voies et qu’il vive ? » (Ézéchiel 18:20-23).

Cette promesse doit sûrement appuyer celle de Christ Lui-même dans le dernier chapitre de la Bible où Il nous dit : « L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement » (Apocalypse 22:17). Quiconque le désire peut accepter l’offre gratuite du salut, malgré la méchanceté possible des religions antichrétiennes de leurs ancêtres. Par contre, un homme doit réaliser que sa décision de suivre une fausse religion et d’élever ses enfants dans cette fausse religion affectera certainement le sort de ses enfants, ses petits-enfants et ses arrière-petits-enfants. La malédiction divine demeure toujours. Mais c’est un fait que les enfants, pas tous, vont continuer dans la religion de leur parents. Ils pourraient en sortir et devenir chrétiens, mais la plupart ne le feront pas.

C’est une éminente responsabilité pour chaque père qui se doit d’accepter Jésus-Christ, dont les attributs de Créateur, de Rédempteur et de Sauveur sont impeccables, pour ensuite suivre les instructions de Paul, qui déclare : « Et vous, pères, n’aigrissez point vos enfants, mais élevez-les sous la discipline et l’admonition du Seigneur » (Éphésiens 6:4). Si vous agissez ainsi, Dieu vous donnera de nouvelles forces pour Le servir.

Dans Esaïe 40:30-31, nous apercevons que : « Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, les jeunes hommes deviennent chancelants. Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point. » C’est l’un des versets les mieux aimés de la Bible. Car il est aisé de vieillir et de devenir chancelants dans nos corps mortels, même lorsque nous faisons l’œuvre de Dieu. Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces.

Que veut dire cela ? Le mot hébreu gavah ne veut pas dire simplement « servir », mais de s’attendre vraiment à quelque chose de miraculeux. La deuxième fois qu’il est utilisé dans la Bible, c’est lorsque le patriarche Jacob, qui était mourant, s’écria : « J’ai attendu ton salut, ô Éternel ! » (Genèse 49:18). Une autre fois où il est utilisé, c’est en rapport avec la troisième journée de la création, où Dieu commence à rassembler les eaux. Mais pour quelle raison ? Pour arroser la terre qui devait faire pousser la végétation et les arbres fruitiers. Il fallait donc s’attendre à quelque chose de bon de la part de Dieu, et voici ce qui est arrivé.

Dans Genèse 1:9-12, nous lisons : « Puis Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous des cieux se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse ; et cela fut ainsi. Et Dieu nomma le sec, terre ; et il nomma l’amas des eaux, mers ; et Dieu vit que cela était bon. Puis Dieu dit : Que la terre pousse de la végétation, des herbes portant semence, des arbres fruitiers portant du fruit selon leur espèce, qui aient leur semence en eux-mêmes sur la terre ; et cela fut ainsi. Et la terre produisit de la végétation, des herbes portant semence selon leur espèce, et des arbres portant du fruit, qui avaient leur semence en eux-mêmes, selon leur espèce ; et Dieu vit que cela était bon. »

Il fallait s’attendre à ce que Dieu pense au plus petit détail dans Sa création pour accommoder celui que Dieu devait créer plus tard à Son image et à Sa ressemblance. Donc, toutes les eaux de la création originale, conçues ce deuxième jour alors que Dieu nous dit de patienter pendant qu’Il forme la géosphère, la biosphère et l’atmosphère, avant de S’occuper encore des eaux. La plus claire utilisation de son sens se trouve dans l’image de Christ du Psaume 40. Ici, David nous dit : « J’ai patiemment attendu l’Éternel ; il s’est incliné vers moi, il a entendu mes cris » (Psaume 40:2).

« Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence. Il donne de la force à celui qui est lassé ; il accroît la vigueur de celui qui est affaibli. Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, les jeunes hommes deviennent chancelants. Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point », nous déclare Esaïe 40:28-31. Il n’y a donc rien de trop difficile pour Dieu.

Pour nous donner l’exemple, Jésus, le Fils de Dieu incarné, est même devenu pauvre pour nous. Dans 2 Corinthiens 8:7-9, nous pouvons lire : « C’est pourquoi, comme vous abondez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle de toute sorte, et en amour pour nous, abondez aussi dans cette œuvre de charité. Je ne le dis point par commandement, mais pour éprouver, par l’empressement des autres, la sincérité de votre amour. Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches. »

La doctrine de Christ de se vider, kenosis, est la plus étonnante de toutes les vérités bibliques. D’imaginer que Lui, sous forme de Dieu étant aussi égal à Dieu, a consenti à Se dépouiller Lui-même en devenant semblable aux hommes, c’est déjà assez étonnant. Pourtant, c’est bien ce qu’Il nous déclare dans Philippiens 2:6-8 : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. » Avoir fait cela est complètement au-delà de toute notre compréhension humaine.

Lui qui était jadis assis sur le trône de l’univers est venu sur terre, couché dans une crèche. Dans Luc 2:12, nous lisons : « Et ceci vous servira de signe : “Vous trouverez le petit enfant emmailloté et couché dans une crèche”. » Pourtant, au travers de Son ministère public, Jésus n’avait pas d’endroit où reposer Sa tête. Jésus nous le confirme Lui-même dans Matthieu 8:20 : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. » Parce que Jésus n’avait pas d’argent pour payer la taxe, Il dit à Pierre : « Mais afin que nous ne les scandalisions point, va t’en à la mer, jette l’hameçon et tire le premier poisson qui se prendra ; et quand tu lui auras ouvert la bouche, tu trouveras un statère ; prends-le, et le leur donne pour moi et pour toi » (Matthieu 17:27).

Durant Son agonie, dans le jardin de Gethsémani, aucun de Ses disciples ne voulait prier avec Lui. « Puis il vint vers ses disciples et les trouva endormis ; et il dit à Pierre : “Ainsi vous n’avez pu veiller une heure avec moi ! Veillez et priez, de peur que vous ne tombiez dans la tentation ; car l’esprit est prompt, mais la chair est faible”. Il s’en alla encore pour la seconde fois, et pria disant : Mon Père, s’il n’est pas possible que cette coupe passe loin de moi sans que je la boive, que ta volonté soit faite. En revenant à eux, il les trouva encore endormis ; car leurs yeux étaient appesantis. Et les ayant laissés, il s’en alla encore et pria pour la troisième fois, disant les mêmes paroles » (Matthieu 26:40-44).

Et lors de Son arrestation, tous L’ont abandonné. Dans Matthieu 26:55-56 : « En ce moment, Jésus dit à la troupe : Vous êtes sortis avec des épées et des bâtons, comme après un brigand, pour me prendre ; j’étais tous les jours assis parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez point saisi. Mais tout ceci est arrivé, afin que les écrits des prophètes fussent accomplis. Alors tous les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent. » Personne ne L’avait défendu lors de Son procès. « Et après l’avoir crucifié, ils partagèrent ses habits, jetant le sort à qui en emporterait une part », nous dit Marc 15:24, au sujet des soldats.

 Lors de Sa mort, Son corps fut enseveli dans un sépulcre neuf appartenant à Joseph d’Arimathée. « Et le soir étant venu, un homme riche d’Arimathée, nommé Joseph, qui avait été, lui aussi, disciple de Jésus, vint vers Pilate et demanda le corps de Jésus ; et Pilate commanda qu’on le lui donnât. Joseph, ayant pris le corps, l’enveloppa dans un linceul blanc, et le mit dans un sépulcre neuf, qu’il s’était fait tailler dans le roc ; et ayant roulé une grande pierre à l’entrée du sépulcre, il s’en alla » (Matthieu 27:57-60). Sans foyer, pas d’argent, sans possession, aucun défenseur et même pas un sépulcre où Il pouvait Se coucher, Jésus est véritablement devenu pauvre pour nous.

Mais Jésus a eu une croix sur laquelle Il est mort pour nous, parce qu’Il fut obéissant jusqu’à la mort sur cette croix. « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11). Au travers de Sa pauvreté, nous somme devenus très riches ; sans foyer, nous avons un Palais dans le Ciel et, au travers de Sa mort sur le Calvaire, nous avons la vie éternelle. En effet, nous connaissons vraiment la grâce de Christ. Mais connaissons-nous l’intégrité de Sa Parole écrite ?

Avant d’entrer dans la terre Promise, Moïse a donné cette instruction au peuple de Dieu : « Et maintenant, Israël, écoute les statuts et les ordonnances que je vous enseigne, pour les pratiquer ; afin que vous viviez, et que vous entriez, et possédiez le pays que l’Éternel, le Dieu de vos pères, vous donne. Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous prescris, et vous n’en diminuerez rien ; afin d’observer les commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous prescris. Vos yeux ont vu ce que l’Éternel a fait à l’occasion de Baal-Peor ; car l’Éternel ton Dieu a détruit, du milieu de toi, tout homme qui était allé après Baal-Peor. Mais vous, qui vous êtes attachés à l’Éternel votre Dieu, vous êtes tous vivants aujourd’hui » (Deutéronome 4:1-4).

De nombreuses fois, les auteurs choisis nous ont assuré que ce qu’ils ont écrit venait directement de Dieu. Toutefois, il existe au moins quatre avertissements contre la manipulation de cette révélation. La première se trouve dans Deutéronome, où Moïse dit au peuple : « Vous aurez soin de faire tout ce que je vous commande : Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en retrancheras rien » (Deutéronome 12:32). Moïse fut choisi le premier et il fut tout a fait approprié qu’il nous partage cet avertissement. Le dernier fut Jean, et son avertissement fut encore plus sévère, venant à la toute fin du corps intégral de l’Écriture.

Dans Apocalypse 22:18-19, nous pouvons lire ceci, venant directement de Jésus : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. » Puisque Jean fut le dernier apôtre, il devient clair que cet instruction s’applique contre tout essai d’ajouter ou de retrancher quelque révélation à cette parole complète de la Parole de Dieu.

Ensuite, vers le milieu de la Bible, nous découvrons ceci : « Toute la parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge. N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur » (Proverbes 30:5-6). Et n’oublions jamais ces paroles de Jésus : « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux. Car je vous dis que si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux » (Matthieu 5:18-20).

Alors, ne vous amusez pas avec la Parole de Dieu. Et ici, il est question de toute la Parole de Dieu. Comme lorsque Dieu instruisit Josué, en lui disant : « Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner. Fortifie-toi seulement et aie bon courage, pour prendre garde à faire selon toute la loi que Moïse mon serviteur t’a prescrite ; ne t’en détourne ni à droite ni à gauche, afin que tu prospères dans tout ce que tu entreprendras. Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche, mais médite-le jour et nuit, afin que tu prennes garde à faire tout ce qui y est écrit ; car c’est alors que tu réussiras dans tes entreprises, et c’est alors que tu prospéreras » (Josué 1:6-8).

Cette admonestation d’être fort et de prendre courage, amass en hébreu, nous est citée au moins dix fois dans l’Ancien Testament, plus un autre neuf fois en utilisant un mot différent chasaq. La première fois qu’amass est utilisé, c’est dans Deutéronome 3:28 où il est traduit fortifie-le. « Mais donne tes ordres à Josué, et fortifie-le, et encourage-le ; car c’est lui qui passera devant ce peuple, et qui le mettra en possession du pays que tu verras. » Les véritables chrétiens ont sûrement besoin d’être fortifiés et d’avoir bon courage pour faire face aux tentations et aux intimidations dangereuses du monde, mais aujourd’hui rien ne pourrait être comparé à ce que Josué avait à faire face. Essayer de mener une multitude de nomades au cou raide dans un pays de géants avec des villes fortifiées demanderait assurément du courage au-delà de tout ce qu’on pourrait imaginer aujourd’hui.

Mais Josué avait accès à des ressources invincibles, et nous aussi. Josué reçut l’ordre de Dieu : « Ne te l’ai-je pas commandé ? Fortifie-toi et prends courage. Ne t’épouvante point et ne t’effraie de rien ; car l’Éternel ton Dieu est avec toi, partout où tu iras. Alors Josué donna des ordres aux officiers du peuple, et dit : Passez au milieu du camp, et commandez au peuple, en disant : Préparez-vous des provisions ; car dans trois jours vous passerez ce Jourdain, pour aller posséder le pays que l’Éternel votre Dieu vous donne afin que vous le possédiez » (Josué 1:9-11).

Des géants et des villes fortifiées n’ont aucune puissance contre les enfants de Dieu, puisque Dieu est avec eux. « Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » nous déclara Paul, dans Romains 8:31. Dieu était vraiment avec Josué et les Israélites vainquirent les géants, détruisirent leurs murailles et prirent possession du pays. Nous avons la même promesse aujourd’hui : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:5-6).

« Courage », en réalité, est un autre mot pour « avoir la foi ». « Étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir » (Romains 4:21). Donc, qu’est ce que nous avons présentement en Christ ? « …quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:15-16). Celui qui a confiance en Jésus-Christ en tant que Sauveur et Seigneur possède un grand nombre de possessions qui ne peuvent être visionnées avec les yeux physiques, mais qui sont aussi permanentes et réelles que si l’on pouvait les voir.

Plusieurs de celles-ci sont identifiées par le temps présent du verbe avoir, echo en grec. Premièrement, selon les paroles de Christ, nous qui croyons en Lui avons, dès à présent, la vie éternelle. Nos péchés passés ont été effacés par la mort de Jésus sur la croix. « En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce » (Éphésiens 1:7). « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui, » nous dit Paul, dans Colossiens 1:16. Jésus ne Se rappellera plus de nos péchés passés, car nous avons été rachetés pour l’éternité. Ensuite, malgré tous nos péchés commis après notre baptême, parce que nous confessons nos péchés au fur et à mesure.

« Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu ; et non seulement en cela, mais nous nous glorifions même dans les afflictions, sachant que l’affliction produit la patience, et la patience la vertu éprouvée, et la vertu éprouvée l’espérance » (Romains 5:1-4).

Une des grandes ressources que nous possédons présentement, mais que nous utilisons très rarement, c’est la capacité de penser comme Dieu. « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:16). Ayant donc la pensée de Christ, cela devrait nous empêcher de commettre le péché. Néanmoins : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2).

Non seulement avons-nous un Avocat auprès du Père pour nous défendre, mais nous avons un Grand-Prêtre comme Médiateur. « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession » (Hébreux 4:14). Finalement : « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme » (2 Corinthiens 5:1). Et ce n’est que le commencement !

Mais, comme il est écrit, « ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu, » nous rassure Paul, dans 1 Corinthiens 2:9-10.




D.515 – Des serviteurs pour Dieu

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 1:27-28 nous lisons : « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Plusieurs passages bibliques parlent d’animaux, mais aucun d’eux n’a été créé à l’image où à la ressemblance de Dieu. Pourtant, il y a bon nombre de références qui insistent sur le fait que Dieu avait pour intention que l’homme prenne charge de Sa création, tout en agissant comme serviteur de Dieu.

Notez avec quelle autorité l’homme devait dominer sur tout animal, sur les poissons, sur les oiseaux du ciel et tout animal qui se meut sur la terre. Toute autorité est déléguée par Dieu et le Créateur demeure toujours le propriétaire de Sa création. Si nous voulons comprendre la puissance déléguée à l’être humain, nous devons d’abord saisir la signification de cette autorité. Dans Psaumes 8:4-10 nous lisons : « Quand je regarde tes cieux, l’ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as formées, je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? Et tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur. Tu lui as donné l’empire sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds ; les brebis et les bœufs, tous ensemble, et même les bêtes des champs ; les oiseaux des cieux et les poissons de la mer, tout ce qui parcourt les sentiers des mers. Éternel, notre Seigneur, que ton nom est magnifique sur toute la terre ! »

L’autorité divine est le fondement de notre propre autorité. Remarquez ce que Jésus nous dit, dans Matthieu 28:18-20 : « Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » Et, dans Daniel 7:13-14, nous lisons : « Je regardais, dans ces visions de la nuit, et je vis comme le Fils de l’homme qui venait sur les nuées des cieux, et il vint jusqu’à l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui. Et on lui donna la domination, la gloire et le règne, et tous les peuples, nations et langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera point détruit. »

Sa Parole demeure toujours la source de la vérité ultime. Dans Jean 14:6, Jésus déclare : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » Et, dans Jean 17:17, Jésus demande au Père : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. » L’homme, Son serviteur, est toujours responsable vis-à-vis de son Créateur, comme nous le déclare Esaïe 45:18-22 : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! Je n’ai pas parlé en secret, ni dans quelque lieu ténébreux de la terre ; je n’ai pas dit à la postérité de Jacob : Cherchez-moi en vain. Je suis l’Éternel qui prononce ce qui est juste, et qui déclare ce qui est droit. Assemblez-vous et venez, approchez-vous ensemble, réchappés des nations ! Ils n’ont point de connaissance, ceux qui portent leur idole de bois, et qui adressent leur prière à un dieu qui ne sauve point. Annoncez-le, faites-les venir, et qu’ils consultent ensemble ! Qui a fait entendre ces choses dès l’origine, et les a déclarées dès longtemps ? N’est-ce pas moi, l’Éternel ? Et il n’y a point d’autre Dieu que moi. Il n’y a point de Dieu juste et sauveur, que moi. Regardez vers moi et soyez sauvés, vous tous les bouts de la terre ! Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre. »

Au fur et à mesure que nous découvrons les transformations de la Terre, nous sommes supposés exercer l’autorité déléguée par Dieu de dominer ou de régner afin de remplir la planète que le Créateur a désignée : « A la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:6). Cela devrait se faire d’abord par la défense de l’Évangile proclamé par nul autre que Jésus-Christ, dont nous sommes les cohéritiers de la promesse.

Dans Philippiens 1:5-7, Paul nous écrit : « A cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ. Et il est juste que tels soient mes sentiments pour vous tous, car, dans mes liens, et dans la défense et la confirmation de l’Évangile, je vous porte dans mon cœur, vous tous qui partagez avec moi la grâce qui m’est faite. » N’oublions jamais que c’est par l’Évangile que nous deviendrons héritiers de Christ et de tout ce que Christ a hérité.

Écrivant d’une prison à Rome, quelques dix ans après avoir aidé à fonder l’Église à Philippe, Paul ressentait toujours ce lien avec les croyants dans la défense et la confirmation de l’Évangile qu’il les portait dans son cœur, eux tous qui partageaient avec lui la grâce qui lui était faite. Les mots clés étant « défense », apologia en grec, et « confirmation », bebaiosis en grec. Les deux mots décrivent une attitude de mission qui doit être ancrée dans l’approche de notre ministère.

Apologia, sous ses formes variées, est le plus souvent traduit par « défendre ». L’apôtre Pierre l’avait utilisé dans un passage exhortant les chrétiens de : « sanctifie[r] dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16). Paul a utilisé apologia dans son épître aux Philippiens lorsqu’il leur déclara : « Les uns annoncent Christ dans un esprit de dispute, et non pas purement, croyant ajouter de l’affliction à mes liens ; mais les autres le font par affection, sachant que je suis établi pour la défense de l’Évangile. Qu’importe ? de quelque manière que ce soit, par un zèle apparent, ou avec sincérité, Christ est annoncé ; c’est ce dont je me réjouis, et je me réjouirai encore » (Philippiens 1:16-18).

Bebaiosis et ses termes associés nous indiquent un sens de fermeté ou ayant été confirmé. Paul encourage les Colossiens : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces » (Colossiens 2:6-7). Pierre nous déclare : « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation [même mot, bebaiosis] et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:10-11).

Par notre témoignage et notre déclaration, Paul nous confirme, dans Romains 1:15-16 : « Ainsi, autant qu’il dépend de moi, je suis prêt à vous annoncer aussi l’Évangile, à vous qui êtes à Rome. Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. » Mais cela doit être fait avec logique, afin de défendre (apologia) la vérité précieuse et garder à l’œil d’établir (bebaiosis) cette vérité dans l’esprit et dans le cœur des nouveaux convertis. L’Évangile nous déclare qui est Jésus, le Créateur, la Parole incarnée, le Roi à venir, et ce que Christ a accompli sur le Calvaire. Notre but, c’est de vivre en Christ.

Dans 2 Corinthiens 5:14-15, nous lisons : « Car la charité de Christ nous presse, étant persuadés que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. » Il y a plusieurs raisons motivantes pour servir le Seigneur. Une est sans doute celle de Ses bénédictions envers nous. Alors, dans Romains 12:1, nous pouvons lire : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. » Ensuite, nous attendons Ses promesses : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été » (Apocalypse 22:12).

Il y a également les promesses, même dans cette vie, pour les chrétiens dévoués au service de Dieu. « Car l’exercice corporel est utile à peu de chose ; mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. Cette parole est certaine et digne de toute confiance » (1 Timothée 4:8-9). La grande demande qui motive les perdus qui viennent à se convertir, c’est l’énorme espoir d’être au service de Christ. C’était le fardeau de Paul : « Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre. J’ai été comme Juif avec les Juifs, afin de gagner les Juifs ; comme sous la loi avec ceux qui sont sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi ; comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique je ne sois point sans loi à l’égard de Dieu, puisque je suis sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi » (1 Corinthiens 9:19-21).

Mais la plus grande des motivations est sûrement notre amour pour Christ. En réalité, ce n’est pas notre amour pour Lui, comme Son amour pour nous. Voici l’aspiration qui nous motive à vivre, à aimer et à témoigner pour Lui. Parce qu’Il nous a tant aimé que nous ne vivons plus pour nous-mêmes, mais pour Lui, qui est mort pour nous. « Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:20).

« Selon ma ferme attente, et mon espoir que je ne recevrai aucune confusion en rien, mais qu’en toute assurance, Christ, qui a toujours été glorifié dans mon corps, le sera encore à présent, soit par ma vie, soit par ma mort. Car pour moi Christ est ma vie, et la mort m’est un gain. Or, s’il est utile, pour mon œuvre, de vivre dans la chair, et ce que je dois souhaiter, je ne le sais. Car je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger et d’être avec Christ, ce qui me serait beaucoup meilleur ; mais il est plus nécessaire pour vous, que je demeure en la chair », nous a déclaré Paul, dans Philippiens 1:20-24. Nous devons donc croire et mettre tout notre espoir en Dieu.

Comme à cette occasion, dans Actes 27:23-28 où Paul nous confie : « Car un ange du Dieu, à qui je suis et que je sers, m’est apparu cette nuit, et m’a dit : Paul, ne crains point ; il faut que tu comparaisses devant César ; et voici, Dieu t’a donné tous ceux qui naviguent avec toi. C’est pourquoi, ô hommes, prenez courage ; car j’ai cette confiance en Dieu, qu’il en arrivera comme il m’a été dit ; mais il faut que nous échouions sur quelque île. Comme la quatorzième nuit était venue, et que nous étions portés çà et là dans l’Adriatique, les matelots, vers minuit, estimèrent qu’ils approchaient de quelque terre. Et ayant jeté la sonde, ils trouvèrent vingt brasses. A quelque distance de là, ayant jeté la sonde de nouveau, ils trouvèrent quinze brasses. »

La plupart des gens croient en Dieu, ou un dieu, en quelque sorte, mais c’est une chose bien différente de croire Dieu ! Notre texte dit clairement que croire en Dieu signifie carrément croire ce que Dieu dit. « Heureux l’homme à qui le Seigneur n’imputera point le péché ! Ce bonheur donc, n’est-il que pour les circoncis ? Ou est-il aussi pour les incirconcis ? car nous disons que la foi d’Abraham lui fut imputée à justice. Mais quand lui a-t-elle été imputée ? Est-ce lorsqu’il a été circoncis, ou lorsqu’il ne l’était pas ? Ce n’a point été après la circoncision, mais avant. Et il reçut le signe de la circoncision, comme un sceau de la justice de la foi qu’il avait eue, étant incirconcis ; afin d’être le père de tous ceux qui croient quoique incirconcis ; et que la justice leur fût aussi imputée ; et afin d’être aussi le père des circoncis, savoir, de ceux qui ne sont point seulement circoncis, mais encore qui suivent les traces de la foi, que notre père Abraham a eue avant d’être circoncis » (Romains 4:8-12).

Abraham : « Espérant contre tout sujet d’espérer, il a cru qu’il deviendrait le père de plusieurs nations, selon ce qui avait été dit : Telle sera ta postérité. Et comme il n’était pas faible dans la foi, il n’eut point d’égard à ce que son corps était déjà amorti, puisqu’il avait près de cent ans ; ni à ce que Sara n’était plus en âge d’avoir des enfants ; et il n’eut ni doute ni défiance à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi, et il donna gloire à Dieu, étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. Or, ce n’est pas seulement pour lui qu’il est écrit que cela lui fut imputé ; mais c’est aussi pour nous, à qui cela sera aussi imputé, pour nous qui croyons en Celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, Lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification » (Romains 4:18-25).

Dieu ne nous parle pas de manière audible aujourd’hui comme Il l’a fait avec Abraham et avec Paul, mais Dieu nous parle d’une façon plus compréhensible par Sa parole écrite. Donc, nous avons encore moins d’excuses qu’eux pour ne pas croire. C’est une offense terrible contre notre Créateur que de mettre en question Sa Parole. Cela a, en effet, été le péché d’orgueil qui a conduit à la chute de Satan et à la chute d’Adam et Ève. 2 Timothée 3:16-17 nous déclare que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre. »

Alors, nous devons explicitement obéir à Sa Parole, car : « Celui qui croit au Fils de Dieu, a le témoignage de Dieu en lui-même ; celui qui ne croit point Dieu, le fait menteur, puisqu’il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu de son Fils » (1 Jean 5:10). Qu’en est-il des Écritures que nos scientifiques modernes déclarent fausses ? « Quoi donc ? si quelques-uns n’ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu ? Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » nous dit Paul, dans Romains 3:3-4. « Car la parole de l’Éternel est droite, et toute son œuvre est faite avec fidélité », nous déclare Psaumes 33:4.

Jésus a-t-Il prêché la création ? La plus importante raison de croire en la création, c’est le fait que Jésus y croyait. On a enseigné à la majorité des gens, durant leurs années scolaires, que la vie, les animaux et l’homme étaient en processus de développement depuis des milliards d’années d’évolution naturelle sans l’aide d’un Être pensant, par pur hasard. Plusieurs ont même tenté de « baptiser » ce processus en l’appelant « évolution thétique », ou « création progressive », déclarant que Dieu Se serait servi de l’évolution dans Son processus de création. Par suite de cette endoctrinement, plusieurs chrétiens évangéliques ont consenti à se conformer à l’évolution mondiale, spécialement en relation avec le temps associé à l’évolutionnisme.

Un leader respecté du mouvement Intelligent Design a récemment écrit qu’il préférait croire en une jeune terre, mais que la science avait prouvé que la terre était très vieille et qu’il préférait demeurer avec la science. Un  autre leader dans le même mouvement a déclaré qu’il ne voulait même pas entendre parler d’une terre jeune, parce que cela l’empêcherait d’enseigner dans les collèges et les universités. Les deux messieurs ont mal interprété le verset où Dieu dit : « Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux » (Genèse 1:2).

Mais est-ce que la terre fut créée « informe et vide » ou si un événement majeur l’a rendue ainsi ? Or, dans Esaïe 45:18, nous lisons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » Notez que Dieu n’a pas créé la terre pour être déserte, informe et vide ! Dieu a formé la terre pour être habitée. Alors, qui fut responsable des ténèbres qui étaient à la surface de l’abîme ? C’est Satan et ses anges qui ont [manigancé] une rébellion pour détrôner Dieu.

Dans Esaïe 14:11-15, nous pouvons lire : « Ta magnificence est descendue au Sépulcre, avec le son de tes lyres. Tu es couché sur une couche de vers, et la corruption est ta couverture ! Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. Mais tu es descendu dans le Sépulcre, dans les profondeurs du tombeau ! »

« Alors, il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui », nous confie Apocalypse 12:7-9. Voici l’événement majeur qui a rendu la terre informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme.

Mais l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. Et Dieu a refait Sa création en sept jours en commençant par rétablir la lumière, dans Genèse 1:3-5 : « Et Dieu dit : Que la lumière soit ; et la lumière fut. Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Et Dieu nomma la lumière, jour ; et il nomma les ténèbres, nuit. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le premier jour », de la recréation de la terre. La Bible explique précisément comment et quand la recréation fut faite.

Bien que certains évangélistes aient tenté de déterminer le sens des « jours » de la création, ce type de manipulation des Écritures ne fut jamais justifié, car Christ Lui-même ne les a jamais interprétés comme de grandes périodes de temps. Au contraire, Dieu a utilisé le mot yom en hébreu pour identifier ce que Dieu a créé à chaque jour de cette semaine, en indiquant qu’il y eut un soir et un matin à chaque fois. Dans l’Ancien Testament yom signifie un jour spécifique de vingt-quatre heures.

La question fut réglée encore plus fermement lorsque Dieu déclara à Son peuple, dans Exode 20:8-11 : « Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier ; tu travailleras six jours, et tu feras toute ton œuvre ; mais le septième jour est le repos de l’Éternel ton Dieu ; tu ne feras aucune œuvre en ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes ; car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. »

Le mot hébreu pour « souvenir » veut dire « marquer » ou « mettre à part ». Les Israélites n’avaient pas besoin qu’on leur rappelle quand arrivait le sabbat, parce que toutes les nations gardaient le temps en semaines depuis la création. Dans Genèse 2:1-2, nous lisons : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. »

Notez également les références au sabbat lorsque Dieu leur envoya la manne avant même de leur donner le commandement de l’observer. « Et il [Moïse]  leur répondit : C’est ce que l’Éternel a dit : Demain est le repos, le sabbat consacré à l’Éternel ; faites cuire ce que vous avez à cuire, et faites bouillir ce que vous avez à bouillir, et serrez tout le surplus, pour le garder jusqu’au matin. Ils le serrèrent donc jusqu’au matin, comme Moïse l’avait commandé, et il ne sentit point mauvais, et il n’y eut point de vers. Alors Moïse dit : Mangez-le aujourd’hui ; car c’est aujourd’hui le sabbat de l’Éternel ; aujourd’hui vous n’en trouverez point dans les champs. Pendant six jours vous le recueillerez, mais au septième jour, qui est le sabbat, il n’y en aura point. Et le septième jour, quelques-uns du peuple sortirent pour en recueillir ; mais ils n’en trouvèrent point. Alors l’Éternel dit à Moïse : Jusqu’à quand refuserez-vous de garder mes commandements et mes lois ? » (Exode 16:23-28).

Mais le peuple avait besoin de se souvenir de marquer le septième jour comme le repos, le sabbat consacré à l’Éternel. Tout comme Dieu Se reposa dans la première semaine de la recréation. Le mot hébreu pour « sabbat » ne veut pas dire « samedi » pas plus que « dimanche ». Il veut simplement dire « repos » ou « intermission ». Notez aussi que l’institution du sabbat, c’est-à-dire un jour parmi les sept, mis à part comme un jour de repos, d’adoration et le souvenir du Créateur, fut créé pour l’homme et la femme. « Le sabbat a été fait pour l’homme, non pas l’homme pour le sabbat. Ainsi le Fils de l’homme est maître même du sabbat » nous déclare Jésus, dans Marc 2:27-28.

Le sabbat devait profiter même aux animaux utilisés par l’homme. Car, dans Exode 20:10-11, nous lisons : « Mais le septième jour est le repos de l’Éternel ton Dieu ; tu ne feras aucune œuvre en ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes ; car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. » Cette ordonnance fut le modèle observé depuis les six jours que Dieu a pris pour recréer toutes choses et le sabbat est très adéquat même aujourd’hui. Car : « Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes » (Hébreux 4:9-10).

Si j’insiste tellement sur le jour (yom) où Dieu Se reposa, c’est pour planter un dernier clou dans le cercueil des évolutionnistes qui insistent sur une création de sept ères de temps, au lieu de sept jours. Si le sabbat a été créé pour l’homme et non pas l’homme pour le sabbat, comment aurait-il pu se reposer pendant une ère avant de reprendre son travail ? Vous savez comme moi que le sabbat a été fait pour l’Israël ancien et non pas pour l’Église de Christ. Paul a dit qu’il nous reste un repos de sabbat, c’est-à-dire, un repos de repos ! En fait, nous observons un sabbat spirituel sept jours sur sept. Aucune Écriture du Nouveau Testament ne nous commande d’observer le septième jour comme dans l’Ancienne Alliance. Dans Actes 15, les apôtres n’ont jamais commandé que l’on enseigne l’observance du sabbat aux Gentils convertis.

Tous les humains ont un profond besoin de se souvenir de leur Créateur et de Son œuvre de Création au moins une fois la semaine, ainsi que Son œuvre de Salut, spécialement de nos jours où ces deux œuvres complètes sont si mondialement rejetées ou ignorées. Parce que l’opinion courante est que le cosmos a évolué depuis 16 milliards d’années et la terre depuis environ 4.6 milliards d’années, avec la vie primitive depuis deux milliards d’années et la vie humaine depuis environ un million d’années. Le Seigneur Jésus, qui était là depuis le commencement, nous dit que la terre et tout ce qu’elle contient fut créée pour accommoder l’homme et la femme.

Dans Jean 1:1-3, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Si Dieu n’avait pas créé l’homme le sixième jour, à quoi aurait servi toute cette création ? « Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme » (Marc 10:6). Et Son Plan s’est poursuivi depuis ce moment. « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre » (Genèse 1:27-28).

Lors d’une autre occasion, en parlant spécifiquement d’Abel, le fils d’Adam, Jésus a déclaré, dans Luc 11:49-51 : « C’est pourquoi aussi la sagesse de Dieu a dit : Je leur enverrai des prophètes et des messagers ; et ils feront mourir les uns et persécuteront les autres ; afin que le sang de tous les prophètes, qui a été répandu dès la création du monde, soit redemandé à cette génération, depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui fut tué entre l’autel et le temple ; oui, vous dis-je, il sera redemandé à cette génération. » Jésus dévoile ici qu’Abel fut le premier prophète, martyrisé dès la toute première génération, et non pas après un million d’années d’évolution.

Jésus a également dit que Satan, utilisant Caen pour tuer Abel : « a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44). Donc, il n’y a aucune spéculation évolutionnaire possible. Ainsi, tel que bibliquement cité, il n’y a nulle part la plus petite suggestion que la création de l’homme et de la femme aurait eu lieu avant les 6 000 ans que Dieu lui aurait allouée depuis la recréation de la terre, et yom veut vraiment dire une période de vingt-quatre heures, et non des ères d’évolution.

Mais que sommes-nous obligés de faire lorsque la Bible est en désaccord avec la majorité des scientifiques ? Nous devrions croire la Bible. Lorsque les enseignements des hommes sont en conflit avec la Parole de Dieu, il serait sage de croire Dieu. Il y a maintenant des milliers de nouveaux scientifiques, pleinement gradués des universités accréditées, qui sont devenus  convaincus que l’homme n’existe que depuis la récente création. Ils sont sans aucun doute en minorité, mais une minorité quand même grandissante.

Des géologues créationnistes font l’accumulation abondante de preuves d’un catastrophisme global survenu dans l’histoire de la terre. Ils affirment ainsi le compte-rendu biblique du grand Déluge pour expliquer les roches contenant des fossiles dans la croûte terrestre, au lieu d’être obligés d’inventer de longues périodes imaginaires d’évolution pour les expliquer. Ils font l’accumulation du sel dans la mer qui assumerait des ères trop brèves pour l’évolution. Ainsi, sans même consulter la Bible, ces hommes peuvent établir une période de temps logique sur la création de l’univers. Mais l’étendue des cieux ne fut-elle pas créée au deuxième jour de la recréation ?

Personne ne peut déterminer l’âge exact de la terre au moyen de la science. Mais les chrétiens ont besoin de se rappeler que de tels calculs sont fondés sur des hypothèses non prouvables et contraires à la Bible. « Afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur. Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la Parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:2-7).

Cette déclaration n’impressionnera probablement pas les moqueurs dans les derniers temps et ils continueront de se conduire selon leurs convoitises, mais au moins, ils n’auront pas à s’inquiéter d’un autre Déluge, comme du temps de Noé. Malheureusement, ils ne s’inquièteront pas non plus du feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. Mais les convertis reviendront à leur Bible pour voir ce qu’elle nous déclare.

Aux non-croyants, Jésus déclare : « Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? Je vous montrerai à qui ressemble tout homme qui vient à moi et qui écoute mes paroles, et qui les met en pratique. Il est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais celui qui écoute et qui ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti sa maison sur la terre, sans fondement ; le torrent a donné avec violence contre elle, et aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison-là a été grande » (Luc 6:46-49). Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises.