D.517 – Parler en paraboles

Par Joseph Sakala

Jésus était continuellement entouré de foules qui voulaient l’entendre prêcher. Parfois, Christ leur parlait directement et en toute simplicité, tandis que d’autres fois, Il utilisait des exemples physiques pour parler de choses spirituelles. Dans Matthieu 13:1-9, nous lisons : « Ce même jour, Jésus, étant sorti de la maison, s’assit au bord de la mer. Et une grande foule s’assembla auprès de lui ; en sorte qu’il monta dans une barque. Il s’y assit, et toute la multitude se tenait sur le rivage. Et il leur dit plusieurs choses par des similitudes, et il leur parla ainsi : Un semeur sortit pour semer ; et comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin ; et les oiseaux vinrent et la mangèrent toute. Une autre partie tomba sur les endroits pierreux, où elle n’avait que peu de terre ; et elle leva aussitôt, parce qu’elle n’entrait pas profondément dans la terre ; mais le soleil étant levé, elle fut brûlée ; et parce qu’elle n’avait point de racine, elle sécha. Une autre partie tomba parmi les épines ; et les épines crûrent et l’étouffèrent. Et une autre partie tomba dans la bonne terre, et rapporta du fruit : un grain en rapporta cent, un autre soixante, et un autre trente. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende. »

Cette fois, Il avait décidé d’enseigner en utilisant des similitudes ou des comparaisons grâce à des choses physiques pour les instruire sur le spirituel. « Alors les disciples, s’étant approchés, lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? Il répondit, et leur dit : Parce qu’il vous est donné de connaître les mystères du royaume des cieux ; mais cela ne leur est point donné » (Matthieu 13:10-11). Les disciples étaient sûrement étonnés de cette réponse, car eux aussi avaient de la difficulté à comprendre la leçon de cette parabole. Alors, Jésus leur déclara : « N’entendez-vous pas cette similitude ? Et comment entendrez-vous les autres ? » (Marc 4:13). Tout en S’adressant à une foule, Jésus savait fort bien que la grande majorité ne comprendrait pas le véritable message, mais Jésus expliqua la parabole à Ses disciples parce qu’ils avaient le cœur disposé, non seulement à écouter, mais éventuellement à prêcher toutes ces instructions que Jésus leur donnait.

Alors, dans Matthieu 13:18-23, Jésus leur dit : « Vous donc entendez la parabole du semeur : Lorsqu’un homme écoute la parole du Royaume, et qu’il ne la comprend point, le Malin vient, et ravit ce qui est semé dans le cœur ; c’est celui qui a reçu la semence le long du chemin. [Ce sont ceux en qui la Parole est semée, mais aussitôt qu’ils l’ont entendue, Satan vient et enlève la Parole qui avait été semée dans leurs cœurs.] Et celui qui a reçu la semence dans des endroits pierreux, c’est celui qui entend la parole, et qui la reçoit aussitôt avec joie ; mais il n’a point de racine en lui-même, il ne dure qu’un moment, et lorsque l’affliction ou la persécution survient à cause de la parole, il se scandalise aussitôt, [refuse de continuer et quitte]. Et celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la parole ; mais les soucis de ce monde et la séduction des richesses étouffent la parole, et elle devient infructueuse. Mais celui qui a reçu la semence dans une bonne terre, c’est celui qui entend la parole, et qui la comprend, et qui porte du fruit ; en sorte qu’un grain en produit cent, un autre soixante, et un autre trente. »

Beaucoup de gens croient faussement que Jésus parlait en paraboles afin d’aider les non croyants à mieux comprendre la vérité spirituelle. Pourtant, Jésus a bien dit à Ses disciples : « Parce qu’il vous est donné de connaître les mystères du royaume des cieux ; mais cela ne leur est point donné » (Matthieu 13:11). Il est donc évident que les paraboles étaient destinées à Ses disciples, et pas aux non convertis. En effet, Ses instructions furent données dans le but intentionnel que les non convertis ne puissent pas les comprendre. Pour ce qui a trait aux disciples, Jésus prenait le temps de les amener à l’écart afin de leur donner la véritable signification. Et Ses paraboles sont conservées dans la Parole de Dieu pour ceux qui croient en Christ et veulent obéir à Sa Parole, afin qu’elles apportent une vigueur importante dans l’œuvre d’évangélisation que nous devons accomplir à notre tour.

La semence qui doit être semée est la Parole de Dieu, et le champ, c’est le monde entier. Une bonne partie du champ ne reçoit pas la semence et une grande partie est composée de terrain pierreux et de mauvaises herbes qui étouffent la semence et l’empêchent de grandir. Maintenant, nous savons, selon Matthieu 13:37, que : « Celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme. » Jésus Lui-même ! Et la semence est La Parole de Dieu. La vraie fonction du disciple, c’est de laisser le Saint-Esprit appliquer les passages appropriés de la Parole dans les cœurs disposés à l’écouter. Il doit également, dans la mesure du possible, préparer la terre à recevoir la Parole, en enlevant les pierres, les épines et la mauvaise herbe, puis en arrosant et en rendant la terre réceptive pour recueillir la semence lorsqu’elle est semée.

Jésus est venu pour préparer Son Église à recevoir Sa Parole et à l’enseigner en marchant elle-même dans la vérité. Dans 2 Jean 1:4-5, l’apôtre déclare : « J’ai été fort réjoui de trouver plusieurs de tes enfants qui marchent dans la vérité, selon le commandement que nous avons reçu du Père. Et maintenant, dame élue, je te prie, non comme si je t’écrivais un commandement nouveau, mais celui que nous avons eu dès le commencement, c’est que nous nous aimions les uns les autres. » Notez de quelle façon Jean s’adresse à l’Église en l’appelant « Dame élue ». De même, cette merveilleuse métaphore, « qui marchent dans la vérité » ne se trouve que dans ce chapitre et dans 3 Jean 1:3-4 : « Car j’ai eu bien de la joie du témoignage que des frères, arrivés ici, ont rendu à ta fidélité, et à la manière dont tu marches dans la vérité. Je n’ai point de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité. »

Ce principe devrait, en effet, caractériser nos vies quotidiennes, puisque notre Seigneur et Sauveur S’est Lui-même appelé « la vérité ». Regardons Sa déclaration dans Jean 14:6, où Jésus déclare : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » La Parole de Dieu est Celle que nous connaissons comme étant la Vérité, telle qu’identifiée par nul autre que Jésus dans Sa prière au Père lorsqu’Il Lui dit, en parlant de Ses disciples : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:17).

Mais regardez ce beau témoignage de Jésus lorsqu’Il nous annonce la venue de Son Esprit : « Lorsque sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, il rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement » (Jean 15:26-27).

Le Nouveau Testament utilise d’autres caractéristiques en rapport au « marcher » d’un chrétien. Lorsqu’une personne est née de Dieu, par la foi en Christ : « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans Sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à Sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché » (Romains 6:4-6).

Alors, puisque le Saint-Esprit est venu pour vivre en nous, pour nous réconforter, nous guider et nous contraindre au besoin, nous recevons de Paul cette exhortation : « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez » (Galates 5:16-17). En plus, Paul nous commande ainsi : « marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur » (Éphésiens 5:2).

Cela n’est pas de l’amour érotique, ni de l’amour fraternel, mais de l’amour agape, un amour qui sacrifie ses propres intérêts aux besoins des autres. Il y a encore d’autres exhortations. Dans Colossiens 4:5-6, Paul nous déclare : « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut. » De plus, l’on nous encourage à marcher dans la lumière. L’apôtre Jean nous dit : « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7).

Toutes ces admonestations pourraient se résumer à simplement suivre l’exemple de Christ. « Celui qui dit qu’il demeure en Lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:6). Car : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Les chrétiens qui agissent ainsi sont considérés comme des vases d’or dans Son Église. Dans 2 Timothée 2:20-21, Paul écrit : « Dans une grande maison il y a non seulement des vases d’or et d’argent, mais encore de bois et de terre ; les uns pour un usage honorable, et les autres pour un usage vulgaire. Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre. »

La « maison » dont parle Paul ici à son jeune évangéliste, c’est la « maison de Dieu » qui est nulle autre que l’Église du Dieu vivant, le Pilier de la vérité. « Et afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et la base de la vérité. Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:15-16). Dans l’Ancien Testament, le tabernacle du Temple fut l’habitation de Dieu et le centre d’adoration, dirigé par le grand-prêtre de la tribu de Lévi.

Maintenant, nous sommes membres de la Maison de Dieu. « Mais Christ, comme Fils, est établi sur sa maison ; nous sommes sa maison, pourvu que nous conservions jusqu’à la fin la ferme confiance et l’espérance dont nous nous glorifions » (Hébreux 3:6). « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus » (1 Pierre 2:5-6).

Voilà pourquoi : « ayant un grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu ; approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. Retenons sans fléchir la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle. Et prenons garde les uns aux autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres » (Hébreux 10:21-24). Cette grande maison contient des vases d’or et d’argent, pour un usage honorable.

« De sorte que la loi a été notre conducteur pour nous mener à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. Or, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce conducteur. Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse, » nous déclare Paul, dans Galates 3:24-29.

Mais il y avait également des vases de bois et de terre pour un usage vulgaire. Le tabernacle et le Temple avaient de ces vases pour certaines fonctions, comme nous pouvons le constater dans Lévitique 14. Ils étaient utiles et nécessaires pendant un temps. Puisque l’Église fonctionne présentement comme un pilier de la vérité, les vases honorables devraient se purger de ce qui peut être déshonorable. Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son Maître, et préparé pour toute bonne œuvre. « Toutefois, le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau : Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui ; et : Quiconque invoque le nom de Christ, qu’il se détourne de l’iniquité » (2 Timothée 2:19). La fondation de Dieu est toujours certaine.

Les versets de 2 Timothée sont pleins d’avertissements contre les dommages que peuvent causer des mots spirituellement cancérigènes. Mais Dieu demeure inébranlable devant tout ce que l’homme peut faire. « Car je proclamerai le nom de l’Éternel. Célébrez la grandeur de notre Dieu ! L’œuvre du Rocher est parfaite ; car toutes ses voies sont la justice même. C’est un Dieu fidèle et sans iniquité ; il est juste et droit, » nous dit Deutéronome 32:3-4. Car : « Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi. Je t’ai ceint, quand tu ne me connaissais pas ; afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; Qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses » (Esaïe 45:5-7). Notez la singularité de Dieu : pas deux, ni trois personnes, mais bien UNE. Dieu est Père, Fils et Saint-Esprit.

Malachie, Son prophète, était du même avis lorsqu’il déclara : « Car je suis l’Éternel, je ne change pas ; et vous, enfants de Jacob, vous n’avez pas été consumés » (Malachie 3:6). L’apôtre Jacques nous confirme que : « Toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures » (Jacques 1:17-18). Dans la création, la souveraineté divine est absolue. Dans Esaïe 40:8, le prophète nous déclare : « L’herbe sèche, la fleur tombe, mais la parole de notre Dieu demeure éternellement ! » Et dans Esaïe 46:10 : « J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté. »

Nous, qui sommes engendrés dans la Famille de Dieu, pouvons demeurer fermes dans la connaissance que : « c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir » (Philippiens 2:13). C’est Lui qui nous a adoptés en tant que Ses Enfants : « Nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:5-6). Ce n’est pas par un acte transitoire que nous avons été sécurisés. C’est par la fondation certaine établie par notre grand Créateur Dieu.

« Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise ; ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ », nous confirme le chef des apôtres, dans 2 Pierre 1:3-8.

Regardons, cependant, comment un prophète de Dieu a pu temporairement fléchir dans sa mission. Élie se sauvait pour conserver sa vie, même si Dieu avait spectaculairement exhaussé sa prière par un feu du ciel. Toutefois, Jézabel ne fut pas intimidée par la victoire d’Élie et a juré qu’elle le tuerait. Élie est tombé dans une dépression telle qu’il voulait mourir. Si Jézabel n’était pas impressionnée par le feu venant du ciel, comment Élie pouvait-t-il espérer la vaincre, elle et ses armées ? Même un ange ne pouvait lui enlever ses doutes. Alors, dans 1 Rois 19:9 : « il entra dans la caverne, et il y passa la nuit. Et voici, la parole de l’Éternel lui fut adressée, en ces mots : Que fais-tu ici, Élie ? »

Et Élie répondit : « J’ai été extrêmement ému de jalousie pour l’Éternel, le Dieu des armées ; car les enfants d’Israël ont abandonné ton alliance ; ils ont démoli tes autels, et ils ont tué tes prophètes par l’épée ; et je suis demeuré, moi seul, et ils cherchent ma vie pour me l’ôter. Et il lui dit : Sors, et tiens-toi sur la montagne, devant l’Éternel. Et voici, l’Éternel passait. Et un vent grand et violent déchirait les montagnes, et brisait les rochers devant l’Éternel :  mais l’Éternel n’était point dans ce vent. Après le vent, il y eut un tremblement de terre : l’Éternel n’était point dans ce tremblement. Et après le tremblement, un feu : l’Éternel n’était point dans ce feu. Et après le feu, un son doux et subtil. Et sitôt qu’Élie l’eut entendu, il arriva qu’il s’enveloppa le visage de son manteau, et sortit, et se tint à l’entrée de la caverne ; et voici, une voix lui fut adressée en ces termes : Que fais-tu ici, Élie ? » (1 Rois 19:10-13).

Dieu a finalement rejoint Élie par un son doux et subtil, et cette voix l’assura que Dieu était bien en contrôle de toutes les situations possibles. Pareillement, Moïse a dit aux enfants d’Israël, lorsqu’ils envisageaient la Mer Rouge : « Ne craignez point ; tenez-vous là, et voyez la délivrance de l’Éternel, qu’il vous accordera aujourd’hui ; car les Égyptiens que vous avez vus aujourd’hui, vous ne les reverrez jamais plus. L’Éternel combattra pour vous, et vous, vous resterez tranquilles » (Exode 14:13-14). Il fut prophétisé, au sujet de Jésus, dans Esaïe 42:2-4 : « Il ne criera point ; il n’élèvera point sa voix, et ne la fera point entendre dans les rues. Il ne brisera pas le roseau cassé, et n’éteindra pas le lumignon qui fume encore ; il manifestera la justice avec vérité. Il ne se ralentira ni ne se précipitera point, jusqu’à ce qu’il ait établi la justice sur la terre ; et les îles espéreront en sa loi. »

Or, dans Matthieu 12:19-22, il fut promis : « Il ne contestera point, et ne criera point, et on n’entendra point sa voix dans les places ; Il ne rompra pas le roseau froissé, et il n’éteindra pas le lumignon qui fume encore, jusqu’à ce qu’il ait rendu la justice victorieuse ; et les nations espéreront en son nom. Alors on présenta à Jésus un démoniaque aveugle et muet, et il le guérit, de sorte que celui qui avait été aveugle et muet parlait et voyait. » Donc, dans notre impatience humaine, nous croyons que Dieu devrait toujours agir immédiatement avec grande force.

À moins de voir un grand nombre de convertis dans un éclat de pouvoir, nous demeurons découragés, comme Élie. Mais Dieu parle plus souvent par un son doux et subtil. « Cependant l’Éternel attend pour vous faire grâce ; il se lèvera pour avoir compassion de vous ; car l’Éternel est un Dieu juste. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! Car tu ne pleureras plus, peuple de Sion, qui habites dans Jérusalem. Il te fera grâce, quand tu crieras ; dès qu’il t’entendra, il t’exaucera. Le Seigneur vous donnera le pain d’angoisse et l’eau d’affliction ; mais ceux qui t’enseignent ne disparaîtront plus, et tes yeux verront ceux qui t’enseignent. Et quand vous irez à droite, ou quand vous irez à gauche, vos oreilles entendront derrière vous la voix qui dira : C’est ici le chemin, marchez-y ! » (Esaïe 30:18-21). Un son doux et subtil.

Dans 2 Timothée 2:14-15, Paul instruit son jeune évangéliste : « Rappelle ces choses, protestant devant le Seigneur qu’on évite les disputes de mots, qui ne servent à rien, mais pervertissent ceux qui écoutent. Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité. » Cela s’applique à chaque chrétien qui veut faire la volonté de Dieu. Cet ordre met l’emphase sur la nécessité de parler doucement afin d’éviter des conflits dans l’enseignement. L’apôtre Paul a beaucoup à dire sur ceci dans d’autres passages. « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole ; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent. Et ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éphésiens 4:29-30).

« Si quelqu’un enseigne autrement, et ne s’attache pas aux salutaires paroles de notre Seigneur Jésus-Christ, et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter » (1 Timothée 6:3-7). Le ministre de Dieu n’a pas à élever la voix lorsqu’il prêche, la vérité passe par une voix douce et subtile.

« Or, je vous prie, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de tenir tous le même langage, et de n’avoir point de divisions parmi vous, mais d’être unis dans une même pensée, et dans un même sentiment. Car, mes frères, j’ai été informé, par ceux de chez Chloé, qu’il y a des contestations entre vous. Je veux dire que, parmi vous, chacun dit : Pour moi, je suis disciple de Paul ; et moi, d’Apollos ; et moi, de Céphas ; et moi, de Christ. Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous, ou avez-vous été baptisés au nom de Paul ? » déclare l’apôtre, dans 1 Corinthiens 1:10-13. « Et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore », insiste Paul, dans 1 Timothée 1:4.

« Mais rejette les fables profanes et extravagantes, et exerce-toi à la piété. Car l’exercice corporel est utile à peu de chose ; mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. Cette parole est certaine et digne de toute confiance », nous confirme Paul, dans 1 Timothée 4:7-9. « Ce témoignage est véritable. Pour cette raison, reprends-les sévèrement, afin qu’ils deviennent sains dans la foi, et ne s’attachent pas aux fables judaïques, ni aux ordonnances des hommes qui se détournent de la vérité. Tout est pur, il est vrai, pour ceux qui sont purs ; mais rien n’est pur pour les impurs et les infidèles ; au contraire, et leur esprit et leur conscience sont souillés. Ils font profession de connaître Dieu, mais ils Le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre » (Tite 1:13-16).

« Mais évite les questions folles, les généalogies, les contestations et les disputes touchant la loi ; car elles sont inutiles et vaines. Éloigne-toi de l’homme hérétique, après l’avoir averti une première et une seconde fois ; sachant qu’un tel homme est perverti, et qu’il pèche, en se condamnant lui-même » (Tite 3:9-11). « Et repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations. Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté » (2 Timothée 2:23-26).

Selon 1 Timothée 6:4-5, celui qui agit ainsi : « est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. » Cette personne conteste tout et questionne tout. Ce n’est pas qu’elle veut savoir, mais elle est enflée d’orgueil, même si elle ne sait rien. Voilà une liste biblique d’avertissements au sujet de ces contestations.

Cette personne crée des conflits avec d’autres pour semer des doutes. Elle produit la diffamation ou le déshonneur des autres. Elle encourage les conflits privés afin de faire du tort dans l’assemblée. Elle engendre une dispute incessante dans le groupe. Cela finit par corrompre l’intellect de l’association en lui dérobant la vérité. Et finalement, elle fait équivaloir le gain personnel à la piété et à la sainteté. Que Dieu nous protège de ceux qui sont poussés vers ces paroles sans connaissance. Que Dieu augmente cependant notre amour pour des paroles acceptables. « De plus, comme l’Ecclésiaste a été sage, il a aussi enseigné la sagesse au peuple. Il a examiné, il a sondé et mis en ordre beaucoup de sentences. L’Ecclésiaste s’est appliqué à trouver des paroles agréables. Ce qui a été écrit l’a été avec droiture ; ce sont des paroles de vérité » (Ecclésiaste 12:11-12).




D.516 – Trop difficile pour Dieu ?

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 18:10-14, Dieu dit à Abraham : « Je ne manquerai pas de revenir vers toi dans un an ; et voici, Sara ta femme aura un fils. Et Sara écoutait à la porte de la tente, qui était derrière lui. Or Abraham et Sara étaient vieux, avancés en âge ; Sara n’avait plus ce que les femmes ont coutume d’avoir. Et Sara rit en elle-même, en disant : Quand je suis vieille, aurais-je ce plaisir ! mon seigneur aussi est vieux. Et l’Éternel dit à Abraham : Pourquoi donc Sara a-t-elle ri, en disant : Est-ce que vraiment j’enfanterais, vieille comme je suis ? Est-il rien d’impossible à l’Éternel ? A l’époque fixée je reviendrai vers toi, dans un an, et Sara aura un fils. »

Cette question rhétorique posée à Abraham par Dieu fut en réponse au doute de Sara concernant Sa promesse qu’elle aurait un fils. Car, en effet, cela allait prendre un miracle biologique, puisque les deux étaient trop vieux pour qu’un tel événement arrive. Avec Dieu, cependant, tout est possible et Il peut accomplir chaque promesse, même si un miracle est nécessaire. La même question rhétorique fut posée à Jérémie. « Et la parole de l’Éternel fut adressée à Jérémie, en ces termes : Voici, je suis l’Éternel, le Dieu de toute chair ; y a-t-il rien qui me soit difficile ? C’est pourquoi, ainsi a dit l’Éternel : Voici je vais livrer cette ville entre les mains des Caldéens, entre les mains de Nébucadnetsar, roi de Babylone, qui la prendra » (Jérémie 32:26-28).

Celui qui a créé toute chair, qui élève des rois et qui les fait déchoir, pouvait sûrement accomplir Sa promesse de ramener Israël dans son pays lorsque le temps serait propice. Mais Jérémie avait déjà confessé sa foi dans l’omnipotence divine lorsqu’il déclara : « Ah ! Seigneur Éternel ! voici, tu as fait le ciel et la terre, par ta grande puissance et par ton bras étendu : aucune chose ne te sera difficile » (Jérémie 32:17). Le Dieu qui avait créé l’univers ne pouvait pas manquer de remplir Sa promesse et de faire Sa volonté. En réalité, le mot traduit par « difficile » dans ces versets serait plutôt rendu comme « merveilleux » ou « incroyable », ou un adjectif équivalent, nous référant à quelque chose de miraculeux, qui ne pourrait être accompli que par Dieu.

Par exemple, nous lisons, dans Psaume 78:12-16 : « Il fit des prodiges devant leurs pères, au pays d’Égypte, aux champs de Tsoan. Il fendit la mer et les fit passer ; il dressa les eaux comme en un monceau ; et il les conduisit, le jour par la nuée, et toute la nuit par la clarté du feu. Il fendit les rochers au désert, et les abreuva comme à flots abondants. De la pierre il fit sortir des ruisseaux ; il fit descendre les eaux comme des rivières. » Et, dans Psaume 86:10 : « Car tu es grand, et tu fais des choses merveilleuses ; tu es Dieu, toi seul. » Il n’y a rien de trop difficile pour Dieu et nous ne devrions jamais douter de Sa parole.

Et lorsque le Seigneur nous déclare : « Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, de celles qui sont ici-bas sur la terre, ni de celles qui sont dans les eaux au-dessous de la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent ; et qui fais miséricorde en mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements » (Deutéronome 5:7-10). Alors, lorsque le Seigneur nous parle, nous ferions mieux de L’écouter.

Cette pénalité imposée sur les petits-enfants de l’idolâtre, ne peut pas annuler les promesses de Dieu enregistrées par Son prophète Ézéchiel, quand il déclare : « L’âme qui pèche est celle qui mourra. Le fils ne portera point l’iniquité du père, et le père ne portera point l’iniquité du fils ; la justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui. Si le méchant se détourne de tous les péchés qu’il a commis, s’il garde tous mes statuts, et s’il agit selon la droiture et la justice, certainement il vivra et ne mourra point. On ne se souviendra contre lui d’aucune de toutes les transgressions qu’il aura commises ; il vivra à cause de la justice qu’il aura pratiquée. Prendrais-je plaisir en aucune manière à la mort du méchant ? dit le Seigneur, l’Éternel ; n’est-ce pas plutôt à ce qu’il se détourne de ses voies et qu’il vive ? » (Ézéchiel 18:20-23).

Cette promesse doit sûrement appuyer celle de Christ Lui-même dans le dernier chapitre de la Bible où Il nous dit : « L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement » (Apocalypse 22:17). Quiconque le désire peut accepter l’offre gratuite du salut, malgré la méchanceté possible des religions antichrétiennes de leurs ancêtres. Par contre, un homme doit réaliser que sa décision de suivre une fausse religion et d’élever ses enfants dans cette fausse religion affectera certainement le sort de ses enfants, ses petits-enfants et ses arrière-petits-enfants. La malédiction divine demeure toujours. Mais c’est un fait que les enfants, pas tous, vont continuer dans la religion de leur parents. Ils pourraient en sortir et devenir chrétiens, mais la plupart ne le feront pas.

C’est une éminente responsabilité pour chaque père qui se doit d’accepter Jésus-Christ, dont les attributs de Créateur, de Rédempteur et de Sauveur sont impeccables, pour ensuite suivre les instructions de Paul, qui déclare : « Et vous, pères, n’aigrissez point vos enfants, mais élevez-les sous la discipline et l’admonition du Seigneur » (Éphésiens 6:4). Si vous agissez ainsi, Dieu vous donnera de nouvelles forces pour Le servir.

Dans Esaïe 40:30-31, nous apercevons que : « Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, les jeunes hommes deviennent chancelants. Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point. » C’est l’un des versets les mieux aimés de la Bible. Car il est aisé de vieillir et de devenir chancelants dans nos corps mortels, même lorsque nous faisons l’œuvre de Dieu. Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces.

Que veut dire cela ? Le mot hébreu gavah ne veut pas dire simplement « servir », mais de s’attendre vraiment à quelque chose de miraculeux. La deuxième fois qu’il est utilisé dans la Bible, c’est lorsque le patriarche Jacob, qui était mourant, s’écria : « J’ai attendu ton salut, ô Éternel ! » (Genèse 49:18). Une autre fois où il est utilisé, c’est en rapport avec la troisième journée de la création, où Dieu commence à rassembler les eaux. Mais pour quelle raison ? Pour arroser la terre qui devait faire pousser la végétation et les arbres fruitiers. Il fallait donc s’attendre à quelque chose de bon de la part de Dieu, et voici ce qui est arrivé.

Dans Genèse 1:9-12, nous lisons : « Puis Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous des cieux se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse ; et cela fut ainsi. Et Dieu nomma le sec, terre ; et il nomma l’amas des eaux, mers ; et Dieu vit que cela était bon. Puis Dieu dit : Que la terre pousse de la végétation, des herbes portant semence, des arbres fruitiers portant du fruit selon leur espèce, qui aient leur semence en eux-mêmes sur la terre ; et cela fut ainsi. Et la terre produisit de la végétation, des herbes portant semence selon leur espèce, et des arbres portant du fruit, qui avaient leur semence en eux-mêmes, selon leur espèce ; et Dieu vit que cela était bon. »

Il fallait s’attendre à ce que Dieu pense au plus petit détail dans Sa création pour accommoder celui que Dieu devait créer plus tard à Son image et à Sa ressemblance. Donc, toutes les eaux de la création originale, conçues ce deuxième jour alors que Dieu nous dit de patienter pendant qu’Il forme la géosphère, la biosphère et l’atmosphère, avant de S’occuper encore des eaux. La plus claire utilisation de son sens se trouve dans l’image de Christ du Psaume 40. Ici, David nous dit : « J’ai patiemment attendu l’Éternel ; il s’est incliné vers moi, il a entendu mes cris » (Psaume 40:2).

« Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence. Il donne de la force à celui qui est lassé ; il accroît la vigueur de celui qui est affaibli. Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, les jeunes hommes deviennent chancelants. Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point », nous déclare Esaïe 40:28-31. Il n’y a donc rien de trop difficile pour Dieu.

Pour nous donner l’exemple, Jésus, le Fils de Dieu incarné, est même devenu pauvre pour nous. Dans 2 Corinthiens 8:7-9, nous pouvons lire : « C’est pourquoi, comme vous abondez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle de toute sorte, et en amour pour nous, abondez aussi dans cette œuvre de charité. Je ne le dis point par commandement, mais pour éprouver, par l’empressement des autres, la sincérité de votre amour. Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches. »

La doctrine de Christ de se vider, kenosis, est la plus étonnante de toutes les vérités bibliques. D’imaginer que Lui, sous forme de Dieu étant aussi égal à Dieu, a consenti à Se dépouiller Lui-même en devenant semblable aux hommes, c’est déjà assez étonnant. Pourtant, c’est bien ce qu’Il nous déclare dans Philippiens 2:6-8 : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. » Avoir fait cela est complètement au-delà de toute notre compréhension humaine.

Lui qui était jadis assis sur le trône de l’univers est venu sur terre, couché dans une crèche. Dans Luc 2:12, nous lisons : « Et ceci vous servira de signe : “Vous trouverez le petit enfant emmailloté et couché dans une crèche”. » Pourtant, au travers de Son ministère public, Jésus n’avait pas d’endroit où reposer Sa tête. Jésus nous le confirme Lui-même dans Matthieu 8:20 : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. » Parce que Jésus n’avait pas d’argent pour payer la taxe, Il dit à Pierre : « Mais afin que nous ne les scandalisions point, va t’en à la mer, jette l’hameçon et tire le premier poisson qui se prendra ; et quand tu lui auras ouvert la bouche, tu trouveras un statère ; prends-le, et le leur donne pour moi et pour toi » (Matthieu 17:27).

Durant Son agonie, dans le jardin de Gethsémani, aucun de Ses disciples ne voulait prier avec Lui. « Puis il vint vers ses disciples et les trouva endormis ; et il dit à Pierre : “Ainsi vous n’avez pu veiller une heure avec moi ! Veillez et priez, de peur que vous ne tombiez dans la tentation ; car l’esprit est prompt, mais la chair est faible”. Il s’en alla encore pour la seconde fois, et pria disant : Mon Père, s’il n’est pas possible que cette coupe passe loin de moi sans que je la boive, que ta volonté soit faite. En revenant à eux, il les trouva encore endormis ; car leurs yeux étaient appesantis. Et les ayant laissés, il s’en alla encore et pria pour la troisième fois, disant les mêmes paroles » (Matthieu 26:40-44).

Et lors de Son arrestation, tous L’ont abandonné. Dans Matthieu 26:55-56 : « En ce moment, Jésus dit à la troupe : Vous êtes sortis avec des épées et des bâtons, comme après un brigand, pour me prendre ; j’étais tous les jours assis parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez point saisi. Mais tout ceci est arrivé, afin que les écrits des prophètes fussent accomplis. Alors tous les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent. » Personne ne L’avait défendu lors de Son procès. « Et après l’avoir crucifié, ils partagèrent ses habits, jetant le sort à qui en emporterait une part », nous dit Marc 15:24, au sujet des soldats.

 Lors de Sa mort, Son corps fut enseveli dans un sépulcre neuf appartenant à Joseph d’Arimathée. « Et le soir étant venu, un homme riche d’Arimathée, nommé Joseph, qui avait été, lui aussi, disciple de Jésus, vint vers Pilate et demanda le corps de Jésus ; et Pilate commanda qu’on le lui donnât. Joseph, ayant pris le corps, l’enveloppa dans un linceul blanc, et le mit dans un sépulcre neuf, qu’il s’était fait tailler dans le roc ; et ayant roulé une grande pierre à l’entrée du sépulcre, il s’en alla » (Matthieu 27:57-60). Sans foyer, pas d’argent, sans possession, aucun défenseur et même pas un sépulcre où Il pouvait Se coucher, Jésus est véritablement devenu pauvre pour nous.

Mais Jésus a eu une croix sur laquelle Il est mort pour nous, parce qu’Il fut obéissant jusqu’à la mort sur cette croix. « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11). Au travers de Sa pauvreté, nous somme devenus très riches ; sans foyer, nous avons un Palais dans le Ciel et, au travers de Sa mort sur le Calvaire, nous avons la vie éternelle. En effet, nous connaissons vraiment la grâce de Christ. Mais connaissons-nous l’intégrité de Sa Parole écrite ?

Avant d’entrer dans la terre Promise, Moïse a donné cette instruction au peuple de Dieu : « Et maintenant, Israël, écoute les statuts et les ordonnances que je vous enseigne, pour les pratiquer ; afin que vous viviez, et que vous entriez, et possédiez le pays que l’Éternel, le Dieu de vos pères, vous donne. Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous prescris, et vous n’en diminuerez rien ; afin d’observer les commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous prescris. Vos yeux ont vu ce que l’Éternel a fait à l’occasion de Baal-Peor ; car l’Éternel ton Dieu a détruit, du milieu de toi, tout homme qui était allé après Baal-Peor. Mais vous, qui vous êtes attachés à l’Éternel votre Dieu, vous êtes tous vivants aujourd’hui » (Deutéronome 4:1-4).

De nombreuses fois, les auteurs choisis nous ont assuré que ce qu’ils ont écrit venait directement de Dieu. Toutefois, il existe au moins quatre avertissements contre la manipulation de cette révélation. La première se trouve dans Deutéronome, où Moïse dit au peuple : « Vous aurez soin de faire tout ce que je vous commande : Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en retrancheras rien » (Deutéronome 12:32). Moïse fut choisi le premier et il fut tout a fait approprié qu’il nous partage cet avertissement. Le dernier fut Jean, et son avertissement fut encore plus sévère, venant à la toute fin du corps intégral de l’Écriture.

Dans Apocalypse 22:18-19, nous pouvons lire ceci, venant directement de Jésus : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. » Puisque Jean fut le dernier apôtre, il devient clair que cet instruction s’applique contre tout essai d’ajouter ou de retrancher quelque révélation à cette parole complète de la Parole de Dieu.

Ensuite, vers le milieu de la Bible, nous découvrons ceci : « Toute la parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge. N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur » (Proverbes 30:5-6). Et n’oublions jamais ces paroles de Jésus : « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux. Car je vous dis que si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux » (Matthieu 5:18-20).

Alors, ne vous amusez pas avec la Parole de Dieu. Et ici, il est question de toute la Parole de Dieu. Comme lorsque Dieu instruisit Josué, en lui disant : « Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner. Fortifie-toi seulement et aie bon courage, pour prendre garde à faire selon toute la loi que Moïse mon serviteur t’a prescrite ; ne t’en détourne ni à droite ni à gauche, afin que tu prospères dans tout ce que tu entreprendras. Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche, mais médite-le jour et nuit, afin que tu prennes garde à faire tout ce qui y est écrit ; car c’est alors que tu réussiras dans tes entreprises, et c’est alors que tu prospéreras » (Josué 1:6-8).

Cette admonestation d’être fort et de prendre courage, amass en hébreu, nous est citée au moins dix fois dans l’Ancien Testament, plus un autre neuf fois en utilisant un mot différent chasaq. La première fois qu’amass est utilisé, c’est dans Deutéronome 3:28 où il est traduit fortifie-le. « Mais donne tes ordres à Josué, et fortifie-le, et encourage-le ; car c’est lui qui passera devant ce peuple, et qui le mettra en possession du pays que tu verras. » Les véritables chrétiens ont sûrement besoin d’être fortifiés et d’avoir bon courage pour faire face aux tentations et aux intimidations dangereuses du monde, mais aujourd’hui rien ne pourrait être comparé à ce que Josué avait à faire face. Essayer de mener une multitude de nomades au cou raide dans un pays de géants avec des villes fortifiées demanderait assurément du courage au-delà de tout ce qu’on pourrait imaginer aujourd’hui.

Mais Josué avait accès à des ressources invincibles, et nous aussi. Josué reçut l’ordre de Dieu : « Ne te l’ai-je pas commandé ? Fortifie-toi et prends courage. Ne t’épouvante point et ne t’effraie de rien ; car l’Éternel ton Dieu est avec toi, partout où tu iras. Alors Josué donna des ordres aux officiers du peuple, et dit : Passez au milieu du camp, et commandez au peuple, en disant : Préparez-vous des provisions ; car dans trois jours vous passerez ce Jourdain, pour aller posséder le pays que l’Éternel votre Dieu vous donne afin que vous le possédiez » (Josué 1:9-11).

Des géants et des villes fortifiées n’ont aucune puissance contre les enfants de Dieu, puisque Dieu est avec eux. « Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » nous déclara Paul, dans Romains 8:31. Dieu était vraiment avec Josué et les Israélites vainquirent les géants, détruisirent leurs murailles et prirent possession du pays. Nous avons la même promesse aujourd’hui : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:5-6).

« Courage », en réalité, est un autre mot pour « avoir la foi ». « Étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir » (Romains 4:21). Donc, qu’est ce que nous avons présentement en Christ ? « …quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:15-16). Celui qui a confiance en Jésus-Christ en tant que Sauveur et Seigneur possède un grand nombre de possessions qui ne peuvent être visionnées avec les yeux physiques, mais qui sont aussi permanentes et réelles que si l’on pouvait les voir.

Plusieurs de celles-ci sont identifiées par le temps présent du verbe avoir, echo en grec. Premièrement, selon les paroles de Christ, nous qui croyons en Lui avons, dès à présent, la vie éternelle. Nos péchés passés ont été effacés par la mort de Jésus sur la croix. « En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce » (Éphésiens 1:7). « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui, » nous dit Paul, dans Colossiens 1:16. Jésus ne Se rappellera plus de nos péchés passés, car nous avons été rachetés pour l’éternité. Ensuite, malgré tous nos péchés commis après notre baptême, parce que nous confessons nos péchés au fur et à mesure.

« Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu ; et non seulement en cela, mais nous nous glorifions même dans les afflictions, sachant que l’affliction produit la patience, et la patience la vertu éprouvée, et la vertu éprouvée l’espérance » (Romains 5:1-4).

Une des grandes ressources que nous possédons présentement, mais que nous utilisons très rarement, c’est la capacité de penser comme Dieu. « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:16). Ayant donc la pensée de Christ, cela devrait nous empêcher de commettre le péché. Néanmoins : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2).

Non seulement avons-nous un Avocat auprès du Père pour nous défendre, mais nous avons un Grand-Prêtre comme Médiateur. « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession » (Hébreux 4:14). Finalement : « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme » (2 Corinthiens 5:1). Et ce n’est que le commencement !

Mais, comme il est écrit, « ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu, » nous rassure Paul, dans 1 Corinthiens 2:9-10.




D.515 – Des serviteurs pour Dieu

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 1:27-28 nous lisons : « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Plusieurs passages bibliques parlent d’animaux, mais aucun d’eux n’a été créé à l’image où à la ressemblance de Dieu. Pourtant, il y a bon nombre de références qui insistent sur le fait que Dieu avait pour intention que l’homme prenne charge de Sa création, tout en agissant comme serviteur de Dieu.

Notez avec quelle autorité l’homme devait dominer sur tout animal, sur les poissons, sur les oiseaux du ciel et tout animal qui se meut sur la terre. Toute autorité est déléguée par Dieu et le Créateur demeure toujours le propriétaire de Sa création. Si nous voulons comprendre la puissance déléguée à l’être humain, nous devons d’abord saisir la signification de cette autorité. Dans Psaumes 8:4-10 nous lisons : « Quand je regarde tes cieux, l’ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as formées, je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? Et tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur. Tu lui as donné l’empire sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds ; les brebis et les bœufs, tous ensemble, et même les bêtes des champs ; les oiseaux des cieux et les poissons de la mer, tout ce qui parcourt les sentiers des mers. Éternel, notre Seigneur, que ton nom est magnifique sur toute la terre ! »

L’autorité divine est le fondement de notre propre autorité. Remarquez ce que Jésus nous dit, dans Matthieu 28:18-20 : « Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » Et, dans Daniel 7:13-14, nous lisons : « Je regardais, dans ces visions de la nuit, et je vis comme le Fils de l’homme qui venait sur les nuées des cieux, et il vint jusqu’à l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui. Et on lui donna la domination, la gloire et le règne, et tous les peuples, nations et langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera point détruit. »

Sa Parole demeure toujours la source de la vérité ultime. Dans Jean 14:6, Jésus déclare : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » Et, dans Jean 17:17, Jésus demande au Père : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. » L’homme, Son serviteur, est toujours responsable vis-à-vis de son Créateur, comme nous le déclare Esaïe 45:18-22 : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! Je n’ai pas parlé en secret, ni dans quelque lieu ténébreux de la terre ; je n’ai pas dit à la postérité de Jacob : Cherchez-moi en vain. Je suis l’Éternel qui prononce ce qui est juste, et qui déclare ce qui est droit. Assemblez-vous et venez, approchez-vous ensemble, réchappés des nations ! Ils n’ont point de connaissance, ceux qui portent leur idole de bois, et qui adressent leur prière à un dieu qui ne sauve point. Annoncez-le, faites-les venir, et qu’ils consultent ensemble ! Qui a fait entendre ces choses dès l’origine, et les a déclarées dès longtemps ? N’est-ce pas moi, l’Éternel ? Et il n’y a point d’autre Dieu que moi. Il n’y a point de Dieu juste et sauveur, que moi. Regardez vers moi et soyez sauvés, vous tous les bouts de la terre ! Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre. »

Au fur et à mesure que nous découvrons les transformations de la Terre, nous sommes supposés exercer l’autorité déléguée par Dieu de dominer ou de régner afin de remplir la planète que le Créateur a désignée : « A la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:6). Cela devrait se faire d’abord par la défense de l’Évangile proclamé par nul autre que Jésus-Christ, dont nous sommes les cohéritiers de la promesse.

Dans Philippiens 1:5-7, Paul nous écrit : « A cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ. Et il est juste que tels soient mes sentiments pour vous tous, car, dans mes liens, et dans la défense et la confirmation de l’Évangile, je vous porte dans mon cœur, vous tous qui partagez avec moi la grâce qui m’est faite. » N’oublions jamais que c’est par l’Évangile que nous deviendrons héritiers de Christ et de tout ce que Christ a hérité.

Écrivant d’une prison à Rome, quelques dix ans après avoir aidé à fonder l’Église à Philippe, Paul ressentait toujours ce lien avec les croyants dans la défense et la confirmation de l’Évangile qu’il les portait dans son cœur, eux tous qui partageaient avec lui la grâce qui lui était faite. Les mots clés étant « défense », apologia en grec, et « confirmation », bebaiosis en grec. Les deux mots décrivent une attitude de mission qui doit être ancrée dans l’approche de notre ministère.

Apologia, sous ses formes variées, est le plus souvent traduit par « défendre ». L’apôtre Pierre l’avait utilisé dans un passage exhortant les chrétiens de : « sanctifie[r] dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16). Paul a utilisé apologia dans son épître aux Philippiens lorsqu’il leur déclara : « Les uns annoncent Christ dans un esprit de dispute, et non pas purement, croyant ajouter de l’affliction à mes liens ; mais les autres le font par affection, sachant que je suis établi pour la défense de l’Évangile. Qu’importe ? de quelque manière que ce soit, par un zèle apparent, ou avec sincérité, Christ est annoncé ; c’est ce dont je me réjouis, et je me réjouirai encore » (Philippiens 1:16-18).

Bebaiosis et ses termes associés nous indiquent un sens de fermeté ou ayant été confirmé. Paul encourage les Colossiens : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces » (Colossiens 2:6-7). Pierre nous déclare : « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation [même mot, bebaiosis] et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:10-11).

Par notre témoignage et notre déclaration, Paul nous confirme, dans Romains 1:15-16 : « Ainsi, autant qu’il dépend de moi, je suis prêt à vous annoncer aussi l’Évangile, à vous qui êtes à Rome. Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. » Mais cela doit être fait avec logique, afin de défendre (apologia) la vérité précieuse et garder à l’œil d’établir (bebaiosis) cette vérité dans l’esprit et dans le cœur des nouveaux convertis. L’Évangile nous déclare qui est Jésus, le Créateur, la Parole incarnée, le Roi à venir, et ce que Christ a accompli sur le Calvaire. Notre but, c’est de vivre en Christ.

Dans 2 Corinthiens 5:14-15, nous lisons : « Car la charité de Christ nous presse, étant persuadés que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. » Il y a plusieurs raisons motivantes pour servir le Seigneur. Une est sans doute celle de Ses bénédictions envers nous. Alors, dans Romains 12:1, nous pouvons lire : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. » Ensuite, nous attendons Ses promesses : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été » (Apocalypse 22:12).

Il y a également les promesses, même dans cette vie, pour les chrétiens dévoués au service de Dieu. « Car l’exercice corporel est utile à peu de chose ; mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. Cette parole est certaine et digne de toute confiance » (1 Timothée 4:8-9). La grande demande qui motive les perdus qui viennent à se convertir, c’est l’énorme espoir d’être au service de Christ. C’était le fardeau de Paul : « Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre. J’ai été comme Juif avec les Juifs, afin de gagner les Juifs ; comme sous la loi avec ceux qui sont sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi ; comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique je ne sois point sans loi à l’égard de Dieu, puisque je suis sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi » (1 Corinthiens 9:19-21).

Mais la plus grande des motivations est sûrement notre amour pour Christ. En réalité, ce n’est pas notre amour pour Lui, comme Son amour pour nous. Voici l’aspiration qui nous motive à vivre, à aimer et à témoigner pour Lui. Parce qu’Il nous a tant aimé que nous ne vivons plus pour nous-mêmes, mais pour Lui, qui est mort pour nous. « Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:20).

« Selon ma ferme attente, et mon espoir que je ne recevrai aucune confusion en rien, mais qu’en toute assurance, Christ, qui a toujours été glorifié dans mon corps, le sera encore à présent, soit par ma vie, soit par ma mort. Car pour moi Christ est ma vie, et la mort m’est un gain. Or, s’il est utile, pour mon œuvre, de vivre dans la chair, et ce que je dois souhaiter, je ne le sais. Car je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger et d’être avec Christ, ce qui me serait beaucoup meilleur ; mais il est plus nécessaire pour vous, que je demeure en la chair », nous a déclaré Paul, dans Philippiens 1:20-24. Nous devons donc croire et mettre tout notre espoir en Dieu.

Comme à cette occasion, dans Actes 27:23-28 où Paul nous confie : « Car un ange du Dieu, à qui je suis et que je sers, m’est apparu cette nuit, et m’a dit : Paul, ne crains point ; il faut que tu comparaisses devant César ; et voici, Dieu t’a donné tous ceux qui naviguent avec toi. C’est pourquoi, ô hommes, prenez courage ; car j’ai cette confiance en Dieu, qu’il en arrivera comme il m’a été dit ; mais il faut que nous échouions sur quelque île. Comme la quatorzième nuit était venue, et que nous étions portés çà et là dans l’Adriatique, les matelots, vers minuit, estimèrent qu’ils approchaient de quelque terre. Et ayant jeté la sonde, ils trouvèrent vingt brasses. A quelque distance de là, ayant jeté la sonde de nouveau, ils trouvèrent quinze brasses. »

La plupart des gens croient en Dieu, ou un dieu, en quelque sorte, mais c’est une chose bien différente de croire Dieu ! Notre texte dit clairement que croire en Dieu signifie carrément croire ce que Dieu dit. « Heureux l’homme à qui le Seigneur n’imputera point le péché ! Ce bonheur donc, n’est-il que pour les circoncis ? Ou est-il aussi pour les incirconcis ? car nous disons que la foi d’Abraham lui fut imputée à justice. Mais quand lui a-t-elle été imputée ? Est-ce lorsqu’il a été circoncis, ou lorsqu’il ne l’était pas ? Ce n’a point été après la circoncision, mais avant. Et il reçut le signe de la circoncision, comme un sceau de la justice de la foi qu’il avait eue, étant incirconcis ; afin d’être le père de tous ceux qui croient quoique incirconcis ; et que la justice leur fût aussi imputée ; et afin d’être aussi le père des circoncis, savoir, de ceux qui ne sont point seulement circoncis, mais encore qui suivent les traces de la foi, que notre père Abraham a eue avant d’être circoncis » (Romains 4:8-12).

Abraham : « Espérant contre tout sujet d’espérer, il a cru qu’il deviendrait le père de plusieurs nations, selon ce qui avait été dit : Telle sera ta postérité. Et comme il n’était pas faible dans la foi, il n’eut point d’égard à ce que son corps était déjà amorti, puisqu’il avait près de cent ans ; ni à ce que Sara n’était plus en âge d’avoir des enfants ; et il n’eut ni doute ni défiance à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi, et il donna gloire à Dieu, étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. Or, ce n’est pas seulement pour lui qu’il est écrit que cela lui fut imputé ; mais c’est aussi pour nous, à qui cela sera aussi imputé, pour nous qui croyons en Celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, Lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification » (Romains 4:18-25).

Dieu ne nous parle pas de manière audible aujourd’hui comme Il l’a fait avec Abraham et avec Paul, mais Dieu nous parle d’une façon plus compréhensible par Sa parole écrite. Donc, nous avons encore moins d’excuses qu’eux pour ne pas croire. C’est une offense terrible contre notre Créateur que de mettre en question Sa Parole. Cela a, en effet, été le péché d’orgueil qui a conduit à la chute de Satan et à la chute d’Adam et Ève. 2 Timothée 3:16-17 nous déclare que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre. »

Alors, nous devons explicitement obéir à Sa Parole, car : « Celui qui croit au Fils de Dieu, a le témoignage de Dieu en lui-même ; celui qui ne croit point Dieu, le fait menteur, puisqu’il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu de son Fils » (1 Jean 5:10). Qu’en est-il des Écritures que nos scientifiques modernes déclarent fausses ? « Quoi donc ? si quelques-uns n’ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu ? Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » nous dit Paul, dans Romains 3:3-4. « Car la parole de l’Éternel est droite, et toute son œuvre est faite avec fidélité », nous déclare Psaumes 33:4.

Jésus a-t-Il prêché la création ? La plus importante raison de croire en la création, c’est le fait que Jésus y croyait. On a enseigné à la majorité des gens, durant leurs années scolaires, que la vie, les animaux et l’homme étaient en processus de développement depuis des milliards d’années d’évolution naturelle sans l’aide d’un Être pensant, par pur hasard. Plusieurs ont même tenté de « baptiser » ce processus en l’appelant « évolution thétique », ou « création progressive », déclarant que Dieu Se serait servi de l’évolution dans Son processus de création. Par suite de cette endoctrinement, plusieurs chrétiens évangéliques ont consenti à se conformer à l’évolution mondiale, spécialement en relation avec le temps associé à l’évolutionnisme.

Un leader respecté du mouvement Intelligent Design a récemment écrit qu’il préférait croire en une jeune terre, mais que la science avait prouvé que la terre était très vieille et qu’il préférait demeurer avec la science. Un  autre leader dans le même mouvement a déclaré qu’il ne voulait même pas entendre parler d’une terre jeune, parce que cela l’empêcherait d’enseigner dans les collèges et les universités. Les deux messieurs ont mal interprété le verset où Dieu dit : « Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux » (Genèse 1:2).

Mais est-ce que la terre fut créée « informe et vide » ou si un événement majeur l’a rendue ainsi ? Or, dans Esaïe 45:18, nous lisons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » Notez que Dieu n’a pas créé la terre pour être déserte, informe et vide ! Dieu a formé la terre pour être habitée. Alors, qui fut responsable des ténèbres qui étaient à la surface de l’abîme ? C’est Satan et ses anges qui ont [manigancé] une rébellion pour détrôner Dieu.

Dans Esaïe 14:11-15, nous pouvons lire : « Ta magnificence est descendue au Sépulcre, avec le son de tes lyres. Tu es couché sur une couche de vers, et la corruption est ta couverture ! Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. Mais tu es descendu dans le Sépulcre, dans les profondeurs du tombeau ! »

« Alors, il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui », nous confie Apocalypse 12:7-9. Voici l’événement majeur qui a rendu la terre informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme.

Mais l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. Et Dieu a refait Sa création en sept jours en commençant par rétablir la lumière, dans Genèse 1:3-5 : « Et Dieu dit : Que la lumière soit ; et la lumière fut. Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Et Dieu nomma la lumière, jour ; et il nomma les ténèbres, nuit. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le premier jour », de la recréation de la terre. La Bible explique précisément comment et quand la recréation fut faite.

Bien que certains évangélistes aient tenté de déterminer le sens des « jours » de la création, ce type de manipulation des Écritures ne fut jamais justifié, car Christ Lui-même ne les a jamais interprétés comme de grandes périodes de temps. Au contraire, Dieu a utilisé le mot yom en hébreu pour identifier ce que Dieu a créé à chaque jour de cette semaine, en indiquant qu’il y eut un soir et un matin à chaque fois. Dans l’Ancien Testament yom signifie un jour spécifique de vingt-quatre heures.

La question fut réglée encore plus fermement lorsque Dieu déclara à Son peuple, dans Exode 20:8-11 : « Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier ; tu travailleras six jours, et tu feras toute ton œuvre ; mais le septième jour est le repos de l’Éternel ton Dieu ; tu ne feras aucune œuvre en ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes ; car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. »

Le mot hébreu pour « souvenir » veut dire « marquer » ou « mettre à part ». Les Israélites n’avaient pas besoin qu’on leur rappelle quand arrivait le sabbat, parce que toutes les nations gardaient le temps en semaines depuis la création. Dans Genèse 2:1-2, nous lisons : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. »

Notez également les références au sabbat lorsque Dieu leur envoya la manne avant même de leur donner le commandement de l’observer. « Et il [Moïse]  leur répondit : C’est ce que l’Éternel a dit : Demain est le repos, le sabbat consacré à l’Éternel ; faites cuire ce que vous avez à cuire, et faites bouillir ce que vous avez à bouillir, et serrez tout le surplus, pour le garder jusqu’au matin. Ils le serrèrent donc jusqu’au matin, comme Moïse l’avait commandé, et il ne sentit point mauvais, et il n’y eut point de vers. Alors Moïse dit : Mangez-le aujourd’hui ; car c’est aujourd’hui le sabbat de l’Éternel ; aujourd’hui vous n’en trouverez point dans les champs. Pendant six jours vous le recueillerez, mais au septième jour, qui est le sabbat, il n’y en aura point. Et le septième jour, quelques-uns du peuple sortirent pour en recueillir ; mais ils n’en trouvèrent point. Alors l’Éternel dit à Moïse : Jusqu’à quand refuserez-vous de garder mes commandements et mes lois ? » (Exode 16:23-28).

Mais le peuple avait besoin de se souvenir de marquer le septième jour comme le repos, le sabbat consacré à l’Éternel. Tout comme Dieu Se reposa dans la première semaine de la recréation. Le mot hébreu pour « sabbat » ne veut pas dire « samedi » pas plus que « dimanche ». Il veut simplement dire « repos » ou « intermission ». Notez aussi que l’institution du sabbat, c’est-à-dire un jour parmi les sept, mis à part comme un jour de repos, d’adoration et le souvenir du Créateur, fut créé pour l’homme et la femme. « Le sabbat a été fait pour l’homme, non pas l’homme pour le sabbat. Ainsi le Fils de l’homme est maître même du sabbat » nous déclare Jésus, dans Marc 2:27-28.

Le sabbat devait profiter même aux animaux utilisés par l’homme. Car, dans Exode 20:10-11, nous lisons : « Mais le septième jour est le repos de l’Éternel ton Dieu ; tu ne feras aucune œuvre en ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes ; car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. » Cette ordonnance fut le modèle observé depuis les six jours que Dieu a pris pour recréer toutes choses et le sabbat est très adéquat même aujourd’hui. Car : « Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes » (Hébreux 4:9-10).

Si j’insiste tellement sur le jour (yom) où Dieu Se reposa, c’est pour planter un dernier clou dans le cercueil des évolutionnistes qui insistent sur une création de sept ères de temps, au lieu de sept jours. Si le sabbat a été créé pour l’homme et non pas l’homme pour le sabbat, comment aurait-il pu se reposer pendant une ère avant de reprendre son travail ? Vous savez comme moi que le sabbat a été fait pour l’Israël ancien et non pas pour l’Église de Christ. Paul a dit qu’il nous reste un repos de sabbat, c’est-à-dire, un repos de repos ! En fait, nous observons un sabbat spirituel sept jours sur sept. Aucune Écriture du Nouveau Testament ne nous commande d’observer le septième jour comme dans l’Ancienne Alliance. Dans Actes 15, les apôtres n’ont jamais commandé que l’on enseigne l’observance du sabbat aux Gentils convertis.

Tous les humains ont un profond besoin de se souvenir de leur Créateur et de Son œuvre de Création au moins une fois la semaine, ainsi que Son œuvre de Salut, spécialement de nos jours où ces deux œuvres complètes sont si mondialement rejetées ou ignorées. Parce que l’opinion courante est que le cosmos a évolué depuis 16 milliards d’années et la terre depuis environ 4.6 milliards d’années, avec la vie primitive depuis deux milliards d’années et la vie humaine depuis environ un million d’années. Le Seigneur Jésus, qui était là depuis le commencement, nous dit que la terre et tout ce qu’elle contient fut créée pour accommoder l’homme et la femme.

Dans Jean 1:1-3, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Si Dieu n’avait pas créé l’homme le sixième jour, à quoi aurait servi toute cette création ? « Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme » (Marc 10:6). Et Son Plan s’est poursuivi depuis ce moment. « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre » (Genèse 1:27-28).

Lors d’une autre occasion, en parlant spécifiquement d’Abel, le fils d’Adam, Jésus a déclaré, dans Luc 11:49-51 : « C’est pourquoi aussi la sagesse de Dieu a dit : Je leur enverrai des prophètes et des messagers ; et ils feront mourir les uns et persécuteront les autres ; afin que le sang de tous les prophètes, qui a été répandu dès la création du monde, soit redemandé à cette génération, depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui fut tué entre l’autel et le temple ; oui, vous dis-je, il sera redemandé à cette génération. » Jésus dévoile ici qu’Abel fut le premier prophète, martyrisé dès la toute première génération, et non pas après un million d’années d’évolution.

Jésus a également dit que Satan, utilisant Caen pour tuer Abel : « a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44). Donc, il n’y a aucune spéculation évolutionnaire possible. Ainsi, tel que bibliquement cité, il n’y a nulle part la plus petite suggestion que la création de l’homme et de la femme aurait eu lieu avant les 6 000 ans que Dieu lui aurait allouée depuis la recréation de la terre, et yom veut vraiment dire une période de vingt-quatre heures, et non des ères d’évolution.

Mais que sommes-nous obligés de faire lorsque la Bible est en désaccord avec la majorité des scientifiques ? Nous devrions croire la Bible. Lorsque les enseignements des hommes sont en conflit avec la Parole de Dieu, il serait sage de croire Dieu. Il y a maintenant des milliers de nouveaux scientifiques, pleinement gradués des universités accréditées, qui sont devenus  convaincus que l’homme n’existe que depuis la récente création. Ils sont sans aucun doute en minorité, mais une minorité quand même grandissante.

Des géologues créationnistes font l’accumulation abondante de preuves d’un catastrophisme global survenu dans l’histoire de la terre. Ils affirment ainsi le compte-rendu biblique du grand Déluge pour expliquer les roches contenant des fossiles dans la croûte terrestre, au lieu d’être obligés d’inventer de longues périodes imaginaires d’évolution pour les expliquer. Ils font l’accumulation du sel dans la mer qui assumerait des ères trop brèves pour l’évolution. Ainsi, sans même consulter la Bible, ces hommes peuvent établir une période de temps logique sur la création de l’univers. Mais l’étendue des cieux ne fut-elle pas créée au deuxième jour de la recréation ?

Personne ne peut déterminer l’âge exact de la terre au moyen de la science. Mais les chrétiens ont besoin de se rappeler que de tels calculs sont fondés sur des hypothèses non prouvables et contraires à la Bible. « Afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur. Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la Parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:2-7).

Cette déclaration n’impressionnera probablement pas les moqueurs dans les derniers temps et ils continueront de se conduire selon leurs convoitises, mais au moins, ils n’auront pas à s’inquiéter d’un autre Déluge, comme du temps de Noé. Malheureusement, ils ne s’inquièteront pas non plus du feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. Mais les convertis reviendront à leur Bible pour voir ce qu’elle nous déclare.

Aux non-croyants, Jésus déclare : « Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? Je vous montrerai à qui ressemble tout homme qui vient à moi et qui écoute mes paroles, et qui les met en pratique. Il est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais celui qui écoute et qui ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti sa maison sur la terre, sans fondement ; le torrent a donné avec violence contre elle, et aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison-là a été grande » (Luc 6:46-49). Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises.




Le gorille de 300 kilos

Pourquoi ne permet-on pas à la vérité de sortir ?

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Août 2018

Par Jerry Barrett

 

On définit le gorille de 300 kilos comme étant une personne, un groupe ou une organisation tellement puissante (par sa dimension ou son influence) qu’elle n’a pas à tenir compte des règles ou des contraintes. Cela a rapport avec la devinette suivante : « Où s’assoit un gorille de 300 kilos ? » (Réponse : « Partout où il veut. »)

Aucun expert qui cherche la célébrité, la fortune et un siège à l’échelon le plus élevé de la société ne parlera jamais négativement, s’il est sain d’esprit, d’Israël ou des Juifs. C’est une de ces « questions bouton-rouge » qui fait immédiatement une cible du sombre crétin qui épouse ce genre de rhétorique haineuse.

Les chrétiens sionistes commenceront à vomir leur mantra conditionné : « Si vous bénissez Israël, vous serez béni, mais si vous maudissez Israël, vous serez maudit. Les Juifs sont le Peuple élu de Dieu. » Ce gorille de trois cents kilos continue à grossir en dimension et en stature sans qu’on en voit la fin. Cette bête a infiltré notre système d’éducation, nos systèmes judiciaires, notre branche législative et a même corrompu nos églises.

Bien qu’ils ne forment que de 2 % à 3 % de la population d’Amérique, il y a profusion de documentation démontrant que le contrôle des Juifs sur les médias, sur l’argent et sur nos fonctionnaires élus a conduit à des guerres sans nombre au Proche-Orient. Comme l’a déclaré de façon si arrogante l’ancien Premier Ministre israélien Ariel Sharon, le 3 octobre 2001 : « À chaque fois que nous faisons quelque chose, vous me dites “L’Amérique va faire ceci ou cela”. Laissez-moi vous dire clairement ceci : ne vous préoccupez pas de la pression de l’Amérique sur Israël. Nous, le peuple juif, nous contrôlons l’Amérique et les Américains le savent très bien. »

Menahem Begin, autre ancien Premier Ministre d’Israël et bien connu en tant que membre terroriste de la bande d’Irgun, déclara un jour : « Notre royaume terrestre sera dirigé par notre leader avec une verge de fer. Les masses [goyim] nous lècheront les pieds et nous serviront comme esclaves. »

Malheureusement, les chrétiens jouent les pions depuis des siècles dans le programme de domination mondiale des Juifs. Le rabbin Reichorn, dans Le Contemporain du 1e juillet 1880, disait : « Nous conduisons les chrétiens dans une guerre où nous prenons avantage de leur stupidité, de leur ignorance et de leur fierté nationale. Ils se massacreront les uns les autres et ensuite nous aurons assez de place pour notre propre peuple. »

Tronc commun de l’éducation

En 2010, le Secrétaire de l’Éducation du Président Obama, Arne Duncan, un Juif, commença l’implantation des Standards du Tronc commun dans le système d’éducation des États-Unis. Cette initiative fut commanditée par la fondation Gates qui lui accorda un don de 200 millions de dollars. L’emphase sur les résultats de tests comme évaluation des enseignants provoqua une rébellion massive des enseignants, des unions et des parents.

Les nouvelles mathématiques du Tronc commun : est-ce que ce genre de raisonnement alambiqué est la cause que la jeunesse américaine ne peut pas compter son change dans la ligne de contrôle ?

Un grand nombre des concepteurs du Tronc commun ne sont évidemment pas des enseignants. Une des plaintes contre les formateurs du Tronc commun concernait le nombre d’individus avec une désignation de l’ACT et de la « Commission académique » dépassant en quantité ceux qui possédaient une expérience documentée d’enseignement en classe.

Ce programme a contribué à faciliter l’abêtissement des Américains. Une vidéo qui passe en boucle sur Internet montre un professeur essayant d’enseigner à un étudiant comment font 9 + 6. Il lui faut près d’une minute !

Un système qui enseignait jadis la base – lire, écrire et calculer – est maintenant devenu un système où l’enseignant est restreint dans son enseignement d’un test. Notre jeunesse n’apprend plus comment réfléchir et résoudre un problème. Cela mène-t-il vers une population plus facilement manipulable ?

Les églises chrétiennes sujettes aux enseignements pro-sionistes

Avec Samuel Untermeyer comme bienfaiteur, Cyrus Scofield créa le fondement menant à l’église pro-sioniste d’aujourd’hui en Amérique. La croyance actuelle selon laquelle l’Israël moderne est l’accomplissement de la prophétie biblique a élevé la nation d’Israël à un statut presque divin.

La jadis fière histoire du protestantisme a pourri sur la branche. Il n’y a plus de protestations. L’apathie règne alors qu’un grand nombre de mangeurs de balustre sont devenus des éponges à sermons sur une vie nouvelle et meilleure dès maintenant et qui infiltrent les églises sur tout le territoire. Le contrôle sioniste des séminaires a créé au milieu de nous une Église de Laodicée.

Nos cours sont-elles suprêmement juives ?

Comme je l’ai déjà mentionné, les Juifs ne composent que de 2 à 3 pourcent de la population d’Amérique. Si l’on jette un coup d’œil sur la Cour Suprême des États-Unis, on réalise que 33 % des sièges au tribunal sont occupés par des Juifs – Elena Kagan, Steven Breyer et Ruth Bader Ginsburg.

Dans le New York Times, on a cité la juge Ginsburg qui disait utiliser le Talmud babylonien comme son « guide sacré de vie quotidienne ». Si c’est le cas, combien de fois le Talmud babylonien a-t-il annulé notre Constitution ?

Le Juge-en-chef Earl Warren dirigea également la Commission Warren pour enquêter sur la mort de JFK.

Après le meurtre de John F. Kennedy, Lyndon B. Johnson désigna une commission pour faire enquête. Cette commission était dirigée par le Juge-en-chef Earl Warren. Chose inquiétante, le Juge-en-chef Warren fut cité dans le Washington Jewish Week du 9 octobre 1997 à propos de John F. Kennedy : « Israël n’a pas à s’excuser pour les assassinats et l’anéantissement de ceux qui cherchent à le détruire. La question de premier ordre pour tout pays est la protection de son peuple. »

Les faucons de guerre néoconservateurs au premier rang

Durant la campagne présidentielle de 1980, Ronald Reagan courtisa les néoconservateurs – fondés et largement peuplés de Juifs – et en recruta beaucoup parmi eux dans son administration. Jeanne Kirkpatrick fut nommée ambassadrice aux Nations Unis, Carl Gershman dirigea la Fondation Nationale pour la Démocratie nouvellement créée, Richard Perle devint Assistant-secrétaire à la Défense, et Elliott Abrams fut nommé Assistant-secrétaire d’État.

L’ascension au pouvoir des néoconservateurs fut complétée quand ils pourvurent en personnel les postes séniors du Pentagone et de la Maison Blanche sous George W. Bush. Paul Wolfowitz, Doug Feith et Scooter Libby servirent d’intermédiaires à de fausses informations conduisant à la guerre en Irak, comme bien d’autres guerres qui ont détruit une grande partie du Proche-Orient – sauf Israël. Philip Zelikow admet que la guerre en Irak, selon son opinion, fut combattue pour Israël.

Le 3 avril 2003, juste au moment où la guerre d’Irak débutait, un article dans Haaretz déclarait : « La guerre en Irak a été conçue par vingt-cinq intellectuels néoconservateurs (une liste partielle : Richard Perle, Paul Wolfowitz, Douglas Feith, William Kristol, Elliot Abrams, Charles Krauthammer), la plupart juifs, qui ont poussé le Président Bush à changer le cours de l’histoire. »  L’article poursuit en disant comment « une nouvelle croyance a émergé à Washington – la croyance en la guerre contre l’Irak. »

Des lois contre les crimes de haine s’en viennent

Des groupements juifs à intérêts spéciaux prennent pour cible notre branche législative et font continuellement pression pour qu’elle établisse des lois fédérales contre le langage qu’ils jugent antisémite et/ou haineux. La plus récente pièce de législation fut soumise le 10 avril 2018. Elle a été surnommée la « Loi de l’Éducation “Plus jamais” ».

Ce projet de loi a été soumis par la représentante Carolyn Maloney (D-NY) dont le district a une forte population juive, et elle comptait sur quatre Juifs comme associés au projet de loi. Le but de ce projet de loi est de guider le Secrétaire à l’Éducation pour qu’il alloue des subventions à des programmes d’éducation sur l’Holocauste.

Le paragraphe 6, sous Conclusions, déclare :

« Aujourd’hui, ceux qui nient que l’Holocauste s’est produit ou qui tordent la nature véritable de l’Holocauste continuent de trouver des forums, spécialement sur Internet ; ce dénie et cette distorsion déshonorent ceux qui furent persécutés … plus qu’un impératif national pour éduquer les étudiants des États-Unis afin qu’ils puissent explorer les leçons que fournit l’Holocauste à tous les gens … et aider la jeunesse à être moins disposée face aux faussetés du dénie de l’Holocauste… »

De toute évidence, on doit cibler la jeunesse par cette propagande, un peu comme le programme du « Changement climatique » hautement publicisé, parce que les générations plus âgées sont encore capables de penser par elles-mêmes. Le Protocole IX des Protocoles des Sages de Sion déclare : « Nous avons abêti et corrompu la génération actuelle des Gentils en lui enseignant des principes et des théories que nous savions entièrement faux, mais que nous lui avons-nous-mêmes inculqués. »

Le Dr Harrell Rhome demande, dans son essai Déconstruction de six millions d’holo-mythes : « Y a-t-il eu 6 000 000 de Juifs tués pendant la Deuxième Guerre Mondiale ? Selon les registres de la population, cela semble assez improbable. En outre, le chiffre de 6 000 000, d’une importance mystique évidente, et le mot magique qui l’accompagne, Holocauste (toujours religieusement écrit avec un H majuscule), étaient déjà évoqués de nombreuses années avant la Deuxième Guerre Mondiale. »

Le Dr Rhome poursuit : « Holocauste se traduit par offrande brûlée ou sacrifice enflammé, comme celui offert à la déité hébraïque de la mort, Moloch, mais il fait aujourd’hui référence aux prétendues crémations de masse de la Deuxième Guerre Mondiale. 6 000 000 est un chiffre soigneusement combiné qui dérive du mysticisme juif, de la mythologie, des archétypes ethniques, de la gématrie kabbalistique-talmudique, de la magie cérémonielle et de la sorcellerie sémitique, sans mentionner les légendes et le folklore d’épouvante. »

Nier l’holocauste est-il haineux ?

Que ce soit directement ou sous couvert de lois contre le langage haineux, la plupart des pays d’Europe, le Canada et l’Australie possèdent des lois qui interdisent de questionner l’Holocauste. Est-ce parce que certaines gens ont peur de la vérité ?

Pendant qu’il résidait au Canada, Ernst Zundel, historien révisionniste, édita Est-ce que six millions sont vraiment morts – enfin la vérité de Richard Verral. Zundel subit des procès, en 1985 et en 1988, sous les accusations propices « d’avoir publié une déclaration qui allait probablement provoquer de la méchanceté contre l’intérêt public concernant la tolérance raciale ». La condamnation de 1985 fut renversée à cause d’un détail technique. Le procès de Zundel de 1988 mena également à la condamnation, mais ce fut renversé plus tard par la Cour Suprême du Canada parce que sa condamnation était « une violation de la garantie de liberté d’expression ».

Qu’allons-nous faire ?

Jésus nous a donné une grande mission. Tout comme Il l’a dit à Ses disciples, dans Marc 16:15 : « Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature, » de même, c’est notre tâche. La vérité est notre épée et nous devons la tirer avec vigueur, pour frapper loin et largement.

Ne craignez pas le gorille de 300 kilos, admonestez-le par la vérité. Ceux qui cherchent infatigablement des réponses n’ont pas peur de la vérité, mais ils la chérissent plutôt. Jésus a dit à ceux qui croient en Lui : « Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:32).




D.514 – Votre nouvelle nature

Dans Éphésiens 1:3-6, Paul nous déclare : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. » Dans le grand but de notre élection dans la Famille de Dieu, deux mots clés sont utilisés.

Saints : Le mot « saint », traduit du mot grec hagios, est le plus fréquemment utilisé pour décrire une personne qui doit naître de nouveau. Il dévoile la dédicace ou la consécration de la personne. Un saint ou une sainte est distinctivement à Dieu, mis à part pour Le servir. La personne est séparée du séculier et consacrée au service de Dieu. Tout ceux et celles qui sont choisis doivent devenir saints. « Et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé. Ici il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni Barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout en tous. Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ; vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même » (Colossiens 3:10-13). Le centre d’intérêt devient le caractère de la personne.

Irrépréhensibles : Ce mot décrit notre réputation. « De sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Corinthiens 1:7-8). Ceci n’arrivera que lors de l’avènement de Jésus. Mais il y a actuellement la responsabilité de présenter vos corps comme un sacrifice vivant. Dans Romains 12:1-2, Paul : « vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » Le caractère de sainteté devient donc le fondement d’une vie irrépréhensible.

Paul nous exhorte à vivre ainsi : « Afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain » (Philippiens 2:15-16). Cette sainteté accompagnée d’une vie irrépréhensible deviendra : « À la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:6).

« En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre, » nous dévoile Paul, dans Éphésiens 1:7-10. Quelle pensée merveilleuse ! La raison pour laquelle nous avons été choisis, prédestinés, sauvés et pardonnés, fut d’être saints en caractère et irrépréhensibles en réputation, afin que, lorsque Dieu nous rassemblera ensemble en Christ, nous serons la louange de la grâce glorieuse de Dieu !

« Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts, » nous témoigne Paul, dans Philippiens 3:8-11.

Paul désirait indubitablement connaître Christ d’une façon personnelle, afin de pouvoir expérimenter sa relation avec Christ par la résurrection. Dans notre texte, Paul mentionne trois choses que nous connaîtrons également lorsque nous viendrons à connaître mieux Jésus. La puissance de Sa résurrection. La victoire de Christ sur le péché et sur la mort, démontrant ainsi Sa grande puissance. Paul avait véritablement hâte de vivre la résurrection des morts. Mais il espérait aussi en la puissance de domination sur le péché.

Dans Romains 6:11-14, il nous dit : « Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur. Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, pour lui obéir en ses convoitises ; ne livrez point vos membres au péché, pour être des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous à Dieu, comme de morts étant devenus vivants, et consacrez vos membres à Dieu, pour être des instruments de justice. Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes point sous la loi, mais sous la grâce. »

Le désir de Paul de connaître Christ était si grand qu’il était disposé à souffrir en partageant Ses souffrances, si cela était nécessaire. Et Paul a en effet souffert de plusieurs manières, comme nous pouvons le voir dans 2 Corinthiens 11:23-27 où Paul nous déclare : « Sont-ils ministres de Christ ? (je parle en imprudent,) je le suis plus encore ; plus je le suis par les travaux, infiniment plus par les blessures, plus par les prisons ; souvent en danger de mort ; cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un ; trois fois j’ai été battu de verges ; une fois j’ai été lapidé ; trois fois j’ai fait naufrage ; j’ai passé un jour et une nuit dans la mer profonde ; j’ai été souvent en voyage ; en danger sur les fleuves, en danger de la part des voleurs, en danger parmi ceux de ma nation, en danger parmi les Gentils, en danger dans les villes, en danger dans les déserts, en danger sur la mer, en danger parmi les faux frères ; dans les peines, dans les travaux, dans de fréquentes veilles, dans la faim, dans la soif, souvent dans les jeûnes, dans le froid et dans la nudité. »

« Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes », nous dit le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:21-25.

« Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui », nous déclare Paul, dans Romains 8:16-17. Oui, chaque chrétien devient héritier de Dieu et cohéritier de Christ à une condition : si toutefois nous souffrons avec Lui.

Paul était toujours consentant à mourir comme Christ est mort et il est mort martyr, décapité dans une prison romaine. Il voulait mourir comme Christ, par une victoire complète sur le péché. « Car celui qui est mort, est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car en mourant, il est mort une seule fois pour le péché ; mais en vivant, il vit pour Dieu » (Romains 6:7-10).

Connaître Christ de cette manière et être conforme à Lui demandent premièrement le développement d’un cœur de serviteur et une humilité qui a amené Christ à la croix. « Ne regardez pas chacun à votre intérêt particulier, mais aussi à celui des autres. Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:4-8). Jésus l’a fait afin de nous permettre de Le connaître.

Dans Deutéronome 32:3-4, nous pouvons lire : « Car je proclamerai le nom de l’Éternel. Célébrez la grandeur de notre Dieu ! L’œuvre du Rocher est parfaite ; car toutes ses voies sont la justice même. C’est un Dieu fidèle et sans iniquité ; il est juste et droit. » Il est vraiment intéressant de noter tout les gracieux et saints attributs attachés au nom de Dieu par les transcripteurs des Saintes Écritures. Prenons l’exemple d’un terme tiré du cantique de Moïse où Dieu est appelé un « Dieu de vérité ». Selon le prophète Ésaïe, le Seigneur : « Éternel attend pour vous faire grâce ; il se lèvera pour avoir compassion de vous ; car l’Éternel est un Dieu juste. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! » (Esaïe 30:18).

Le roi David, dans Psaumes 4:2, a écrit : « Quand je crie, réponds-moi, ô Dieu de ma justice ! Quand j’étais à l’étroit, tu m’as mis au large ; aie pitié de moi, entends ma prière ! » Et, dans Psaumes 68:20-21, David a écrit : « Béni soit le Seigneur chaque jour ! Quand on nous accable, Dieu est notre délivrance. (Sélah.) Dieu est pour nous le Dieu des délivrances ; c’est l’Éternel notre Dieu qui retire de la mort. »

Dans le Nouveau Testament, Etienne L’a appelé : « Le Dieu de gloire » (Actes 7:2). Et Paul L’appelle : « le Dieu de patience et de consolation », dans Romains 15:5. Et au verset 13 : « le Dieu d’espérance », lorsqu’il écrivait aux chrétiens persécutés dans la grande capitale de l’Empire romain. Aux chrétiens à Corinthe, Paul écrit : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes, et le Dieu de toute consolation, Qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ » (2 Corinthiens 1:3-5).

Finalement, aux souffrants à Philippes, Paul leur affirme : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées. Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous » (Philippiens 4:8-9).

L’apôtre Pierre l’appelait : « le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:10). Paul, écrivant aux Hébreux, leur dit : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:22-24).

Notre Dieu est, en effet, le Dieu qui est tout pour tout Son Peuple. Il est le Dieu de vérité, de justice, de paix et d’amour, de patience et de réconfort, d’espérance, de grâce, de gloire et de salut. Dans Apocalypse 15:2-4, Jean nous confie : « Je vis aussi comme une mer de verre, mêlée de feu ; et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et sa marque, et le nombre de son nom, qui se tenaient sur la mer de verre, ayant les harpes de Dieu. Et ils chantaient le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, ô Seigneur Dieu Tout-Puissant ! Tes voies sont justes et véritables, ô Roi des saints ! Seigneur ! qui ne te craindrait, et ne glorifierait ton nom ! Car tu es le seul Saint ; aussi toutes les nations viendront et se prosterneront devant ta face, parce que tes jugements ont été manifestés. »

Pour ceux qui croient que les temps de la fin ne sont que des mensonges pour faire peur aux enfants, voici ce qu’Esaïe 59:19-21 nous écrit : « On craindra le nom de l’Éternel depuis l’Occident, et sa gloire depuis le soleil levant ; quand l’adversaire viendra comme un fleuve, l’Esprit de l’Éternel lèvera l’étendard contre lui. Le Rédempteur viendra pour Sion, pour ceux de Jacob qui se convertiront de leur péché, dit l’Éternel. Et pour moi, voici mon alliance avec eux, a dit l’Éternel : Mon Esprit qui est sur toi, et mes paroles que j’ai mises dans ta bouche, ne se retireront pas de ta bouche ni de la bouche de ta postérité, ni de la bouche de la postérité de ta postérité, a dit l’Éternel, dès maintenant et à jamais ! »

N’oublions jamais que le diable, l’ennemi de nos âmes : « rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer » (1 Pierre 5:8). Il faut faire encore plus attention puisque : « cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:14-15). Le diable et ses ministres sont peut-être plus dangereux lorsque, dans leur perfidie, ils citent les Écritures et affichent des sentiments spirituels dans un éclat de piété superficielle. Sommes-nous assez naïfs pour croire qu’il ne peut y en avoir dans notre propre congrégation ?

« Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition », nous déclare Pierre, dans 2 Pierre 3:15-16. C’est vrai qu’il y a des écritures de Paul qui sont difficiles à comprendre et ce sont ces Écritures que nous devrions utiliser contre eux comme l’épée à deux tranchants de l’Esprit.

Ensuite, il y a ces moments où, heurtés par le fait que leurs duperies ne persuadent pas le véritable peuple de Dieu à faire des compromis avec la vérité divine et Son grand salut, ils utilisent la pression et même la persécution pour taire leur témoignage. L’ennemi entre comme un grand déluge et les vagues semblent vouloir nous emporter, et nous crions avec David : « Sans l’Éternel qui fut pour nous, quand les hommes s’élevaient contre nous, alors ils nous auraient engloutis vivants, quand leur colère s’enflammait contre nous. Alors les eaux nous auraient submergés, un torrent eût passé sur notre âme. Alors les eaux impétueuses auraient passé sur notre âme. Béni soit l’Éternel, qui ne nous a pas livrés en proie à leurs dents ! Notre âme s’est échappée comme un oiseau du filet de l’oiseleur ; le filet s’est rompu, et nous nous sommes échappés. Notre secours est dans le nom de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre » (Psaumes 124:2-8).

Néanmoins, Dieu est de notre côté, en autant que nous sommes de Son côté, à tenir ferme dans Sa parole clairement révélée. Avant que le torrent ait pu passer, l’Esprit de Dieu a élevé Ses standards afin que notre âme puisse échapper comme un oiseau du filet de l’oiseleur ; puis, Dieu ayant rompu le filet, nous nous sommes échappés. « Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde, c’est pourquoi ils parlent suivant le monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur, » nous confirme l’apôtre, dans 1 Jean 4:4-6.

Dans Esaïe 54:6-8, nous lisons : « Car l’Éternel t’a appelée comme une femme délaissée, affligée d’esprit, comme une épouse de la jeunesse qui aurait été répudiée, dit ton Dieu. Je t’ai abandonnée pour un peu de temps ; mais je te recueillerai avec de grandes compassions. Je t’ai caché ma face pour un moment, dans l’effusion de ma colère ; mais j’ai compassion de toi, par une miséricorde éternelle, dit l’Éternel, ton Rédempteur. » Cette promesse merveilleuse faite aux enfants d’Israël qui se convertissent à Christ, nous donne la beauté du caractère de Dieu et la relation du temps et de l’éternité. Dieu peut être un Dieu de colère, car Il doit punir le péché chez Son peuple (l’Église), mais Dieu est encore plus un Dieu de miséricorde. Ses jugements prolongés sur Son peuple choisi sont seulement pour un petit moment, comparés à Son éternelle bonté envers Son peuple dans les siècles à venir.

Ce thème est cité plusieurs fois dans les Écritures. Un passage en particulier m’a touché lorsque, dans Psaumes 30:5-13, j’ai lu : « Chantez à l’Éternel, vous, ses bien-aimés, et célébrez la mémoire de sa sainteté ! Car il n’y a qu’un moment dans sa colère, mais une vie dans sa faveur ; les pleurs logent le soir, et le chant de triomphe revient le matin. Et moi, je disais dans ma prospérité : Je ne serai jamais ébranlé ! Éternel, par ta faveur, tu avais établi la force dans ma montagne. As-tu caché ta face ? j’ai été tout éperdu. Éternel, j’ai crié à toi ; j’ai fait ma supplication à l’Éternel, disant : Quel profit retireras-tu de mon sang, si je descends dans la fosse ? La poussière te célébrera-t-elle ? Annoncera-t-elle ta vérité ? Éternel, écoute, aie pitié de moi ! Éternel, sois-moi en aide ! Tu as changé mon deuil en allégresse, tu as délié le sac dont j’étais couvert, tu m’as ceint de joie, afin que ma gloire chante ta louange, et ne se taise point. »

Pour le peuple fidèle à Dieu, durant un temps de jugement contre Sa nation, Dieu déclare : « Va, mon peuple, entre dans tes chambres, et ferme les portes derrière toi. Cache-toi pour un petit moment, jusqu’à ce que l’indignation soit passée. Car voici, l’Éternel sort de sa demeure, pour punir l’iniquité des habitants de la terre. Alors la terre laissera voir le sang versé sur elle et ne cachera plus ses morts » (Esaïe 26:20-21). Ainsi, un temps d’épreuves ou de jugement peut s’étendre sur plusieurs jours ou plusieurs années, mais ce n’est qu’un moment en comparaison avec les bénédictions à venir dans les âges sans fin.

Appliqué aux chrétiens, ce concept est dévoilé explicitement dans le seul endroit où le mot grec parakutika ou « un temps » est utilisé. « C’est pourquoi nous ne perdons point courage, et si notre homme extérieur se détruit, l’intérieur se renouvelle de jour en jour ; car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:16-18).

« Car voici, je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se souviendra plus des choses passées, et elles ne reviendront plus en mémoire. Mais réjouissez-vous à jamais, et soyez dans l’allégresse, à cause de ce que je vais créer. Car voici, je vais créer Jérusalem pour l’allégresse, et son peuple pour la joie. Et je ferai de Jérusalem mon allégresse, et de mon peuple ma joie ; et on n’y entendra plus le bruit des pleurs, ni le bruit des cris. Il n’y aura plus là d’enfant né pour peu de jours, ni de vieillard qui n’accomplisse ses jours ; car celui qui mourra à cent ans, sera jeune, et le pécheur âgé de cent ans, sera maudit. Ils bâtiront des maisons, et ils les habiteront ; ils planteront des vignes, et ils en mangeront le fruit. Ils ne bâtiront plus pour qu’un autre y habite, ils ne planteront plus pour qu’un autre en mange ; car les jours de mon peuple seront comme les jours des arbres, et mes élus verront vieillir l’ouvrage de leurs mains. Ils ne se fatigueront plus en vain ; ils n’enfanteront pas des enfants pour l’épouvante ; car ils seront la race des bénis de l’Éternel, et leurs rejetons avec eux. Et il arrivera qu’avant qu’ils crient, je les exaucerai ; quand ils parleront encore, je les aurai déjà entendus. Le loup et l’agneau paîtront ensemble ; le lion mangera de la paille comme le bœuf ; et le serpent aura la poussière pour sa nourriture. On ne fera plus de mal, et on ne détruira plus sur toute ma montagne sainte, a dit l’Éternel, » dans Esaïe 65:17-25.

Que Dieu nous accorde les yeux de la foi pour voir ces moments de Dieu dans leur ambiance éternelle. C’est pourquoi : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:15-17). Il faut se méfier des choses du monde, parce que nous ne faisons plus partie du monde, malgré que nous vivions encore dans le monde.

Dans Jean 17:11-16, Jésus nous déclare : « Et je ne suis plus dans le monde, mais ceux-ci sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous. Pendant que j’étais avec eux dans le monde, je les gardais en ton nom. J’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et aucun d’eux ne s’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l’Écriture fût accomplie. Et maintenant je vais à toi, et je dis ces choses dans le monde, afin qu’ils aient ma joie accomplie en eux. Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. »

Le commandement, dans le texte, est que nous ne devrions pas aimer le monde ou les choses du monde, mais non pas que nous soyons ignorants de ces choses. Dans Matthieu 10:16, Jésus nous dit : « Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups ; soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes. » Faisons plutôt comme Jésus lorsque : « le diable le mena encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. Alors Jésus lui dit : Arrière, Satan ; car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa ; et voici des anges vinrent, et le servirent, » nous dit Matthieu 4:8-11.

Il y a dans le monde des nations et des royaumes à conquérir. Dans Luc 12:30-32, Jésus nous dit : « Car ce sont les nations du monde qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père sait que vous en avez besoin ; cherchez plutôt le royaume de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne crains point, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume. » Concentrons-nous à prêcher le merveilleux Royaume à venir. « Mais les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse ; mais ceux qui ont reçu la semence dans une bonne terre, ce sont ceux qui écoutent la Parole, qui la reçoivent et qui portent du fruit, un grain trente, un autre soixante, et un autre cent » (Marc 4:19-20).

« Si donc vous êtes morts avec Christ, quant aux rudiments du monde, pourquoi vous charge-t-on de ces préceptes, comme si vous viviez encore au monde ? » (Colossiens 2:20). « Nous aussi de même, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l’esclavage des rudiments du monde. Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! C’est pourquoi tu n’es plus esclave, mais fils, et si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ » nous déclare Paul, dans Galates 4:3-7.

« Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. Et vous avez toute plénitude en lui, qui est le chef de toute principauté et puissance » (Colossiens 2:8-10). Les Écritures nous mettent continuellement en garde que l’affection pour les choses du monde fasse de nous un ennemi de Dieu. « Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:4-7).

« Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu ; et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 2:12-13. Ces gens : « sont du monde, c’est pourquoi ils parlent suivant le monde, et le monde les écoute » (1 Jean 4:5).

« Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui, » nous confie Paul, dans 1 Corinthiens 1:27-29. « Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre », nous atteste Jésus, dans Jean 15:19-20.

Dans Jean 17:14-15, Jésus, dans Sa prière au Père, a dit ceci : « Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. » « Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement, » nous dit Jean, dans 1 Jean 2:16-17. Il faut être fixé sur Dieu pour travailler à notre salut. « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir » (Philippiens 2:12-13).

Remarquez bien, qu’il n’est pas dit de travailler pour gagner votre salut, mais de travailler à votre salut, de démontrer sa réalité dans votre vie quotidienne. Notre Salut doit être reçu entièrement par la grâce, au travers de notre foi, et non par nos œuvres, parce que ce ne serait pas le vrai salut. Les œuvres ne peuvent pas nous gagner notre salut. Ce n’est pas la foi plus les œuvres, mais la grâce au travers de la foi. Cependant, un croyant chrétien, si son salut est réel, pourrait témoigner : « Montre-moi ta foi par tes œuvres, et moi, je te montrerai ma foi par mes œuvres » (Jacques 2:18).

Les bonnes œuvres qui viennent d’une vie juste, en considération des autres œuvres qui obéissent et plaisent à Dieu, sont l’évidence visible du salut. « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Le contexte de ce passage nous rassure sur le fait que la mort et la glorieuse résurrection de Jésus-Christ ont tout accompli.

Car : « revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir » (Philippiens 2:8-13).

C’est Dieu qui nous aide à travailler à notre salut par la puissance de Son Saint-Esprit. Alors, il devient évident que la vie du chrétien, possédant le véritable salut, doit être vécue selon Philippiens 2:14-16 où Paul nous exhorte en disant : « Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain. »

Alors : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? à moins que, peut-être, vous ne soyez réprouvés. Mais j’espère que vous reconnaîtrez que pour nous, nous ne sommes point réprouvés » (2 Corinthiens 13:5-6). « Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements » (1 Jean 2:3).




D.513 – La vertu d’avoir des ennemis

Par Joseph Sakala

Dans Luc 6:26-30, Jésus a déclaré : « Malheur à vous, lorsque tous les hommes diront du bien de vous ; car leurs pères en faisaient de même aux faux prophètes. Mais je vous dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis ; faites du bien à ceux qui vous haïssent ; bénissez ceux qui vous maudissent, et priez pour ceux qui vous outragent ; à celui qui te frappe sur une joue, présente aussi l’autre ; et à celui qui t’ôte ton manteau, ne refuse pas ta tunique. Donne à quiconque te demande et si quelqu’un t’ôte ce qui est à toi, ne le redemande pas. » Ce n’est pas un compliment que de dire d’un chrétien qu’il n’a pas d’ennemis, car c’est comme dire qu’il n’a rien accompli ou que son témoignage est faible. L’apôtre Paul avait beaucoup d’ennemis qui ont fini par le faire exécuter. En effet presque tous les grands héros de la foi, au fil des siècles, depuis que Satan a eu victoire sur Adam et Ève, ont eu à surmonter une opposition amère de la part du malin.

Donc, au lieu d’avoir du ressentiment pour nos ennemis, nous devrions remercier Dieu de les avoir, parce qu’ils nous aident à devenir comme notre Sauveur Jésus-Christ. C’est seulement par une telle expérience que nous pouvons déclarer avec Paul : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). C’est seulement lorsque nous avons des ennemis que nous pouvons obéir au commandement de Christ qui nous a dit : « Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent » (Matthieu 5:43-44).

Christ nous dit d’agir ainsi envers nos ennemis : « Afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Car si vous n’aimez que ceux qui vous aiment, quelle récompense en aurez-vous ? Les péagers même n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne faites accueil qu’à vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les péagers même n’en font-ils pas autant ? Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait » (vs 45-48). Jésus aurait pu facilement faire appel à douze légions d’anges pour régler le cas de Ses ennemis. Mais Il ne l’a pas fait, parce que : « Comment donc s’accompliraient les Écritures qui disent qu’il en doit être ainsi ? En ce moment, Jésus dit à la troupe : Vous êtes sortis avec des épées et des bâtons, comme après un brigand, pour me prendre ; j’étais tous les jours assis parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez point saisi. Mais tout ceci est arrivé, afin que les écrits des prophètes fussent accomplis. Alors tous les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent » (Matthieu 26:54-56).

Mais au lieu de penser à Lui-même, Jésus S’est soumis aux insultes vicieuses et aux tortures cruelles de Ses bourreaux. « Et quand ils furent arrivés au lieu appelé Calvaire (le Crâne), ils le crucifièrent là, et les malfaiteurs, l’un à droite, et l’autre à gauche. Mais Jésus disait : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. Puis se partageant ses vêtements, ils les tirèrent au sort. Le peuple se tenait là et regardait. Et les principaux se moquaient avec le peuple, en disant : Il a sauvé les autres, qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ, l’élu de Dieu » (Luc 23:33-35). Les ennemis de Christ L’ont tué, mais s’ils ne l’avaient pas fait, Christ ne serait pas mort pour nos péchés et nous aurions été perdus éternellement.

C’est un mystère à méditer, bien que difficile à comprendre ; cependant, comme la Bible nous le promet, dans Psaume 76:11 : « Certes, la fureur de l’homme tourne à ta louange », car l’inimitié des hommes peut devenir le canal de la grâce pour un converti au Seigneur : « Qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu ; et non seulement en cela, mais nous nous glorifions même dans les afflictions, sachant que l’affliction produit la patience, et la patience la vertu éprouvée, et la vertu éprouvée l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été donné » (Romains 5:2-5).

« Car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles », nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 4:17-18. Cela s’est manifesté dès le début de la création. Regardons ce que Jésus commande à Jean d’écrire, dans Apocalypse 3:14 : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu. » Cette salutation de la dernière des sept épîtres aux Églises, dans l’Apocalypse, contient la dernière de quatre mentions distinctives « au commencement de la création ».

Le Christ glorifié l’assume comme étant un de Ses noms divins. Notez bien que même l’œuvre de Dieu de la création, achevée depuis longtemps, avait un commencement, et ce commencement était Christ. « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé. Telles sont les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés, lorsque l’Éternel Dieu fit la terre et les cieux » (Genèse 2:1-4).

Car, dans Jean 1:1-3, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Les deux premières vérités de cette phrase nous viennent des lèvres de Christ. « Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme » (Marc 10:6). Cette confirmation par le Créateur, Jésus-Christ, qui cite Genèse 1:27, certifie qu’Adam et Ève furent créés au commencement de la création, et non après une période échelonnée sur des milliards d’années grâce à l’évolution.

Dieu a clairement inscrit sur les tables de la loi : « Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier ; tu travailleras six jours, et tu feras toute ton œuvre ; mais le septième jour est le repos de l’Éternel ton Dieu ; tu ne feras aucune œuvre en ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes ; car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié, » nous dévoile Exode 20:8-11. Les pasteurs évangéliques qui acceptent les ères géologiques, rejettent évidemment cette déclaration claire du Créateur.

Christ nous a également référé aux derniers jours dans le contexte de commencement du monde. Dans Marc 13:19, nous lisons : « Car il y aura en ces jours-là une telle affliction, que, depuis le commencement du monde, que Dieu a créé, jusqu’à maintenant, il n’y en a point eu et il n’y en aura jamais de semblable. » La phrase est également utilisée par Pierre dans son importante prophétie sur les moqueurs des derniers jours. « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau du déluge » (2 Pierre 3:3-6).

Ces moqueurs nient, par ce fait même, qu’il y eut une vraie création ou un véritable Créateur, et ainsi ils rejettent l’existence de Christ. Mais Christ est aussi le « véritable témoin » et « l’amen », et ils se trouvent donc parmi : « les personnes ignorantes et mal assurées [qui] tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:16). « Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes. D’ailleurs nos pères selon la chair nous ont châtiés, et nous les avons respectés : ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits, pour avoir la vie ? » (Hébreux 12:8-9).

De nos jours, alors que des groupes spécialisés et politiques conseillent aux parents de ne pas discipliner leurs enfants et que les droits des enfants sont élevés au dessus de l’autorité des parents, il est réconfortant de lire dans les Écritures que la réponse à la discipline parentale est la révérence. Dieu merci, même les experts séculiers d’aujourd’hui reconnaissent que l’enfant a besoin d’être guidé par ses parents, renforcé par une discipline physique adéquate. Mais ce passage biblique parle du rôle d’un père où Dieu agit dans la vie spirituelle de l’enfant.

Car : « Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en combattant contre le péché. Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée, comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds point courage, lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît. Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils  ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes » (Hébreux 12:4-8).

Cette discipline est pour notre profit. « D’ailleurs nos pères selon la chair nous ont châtiés, et nous les avons respectés : ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits, pour avoir la vie ? Car nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre avantage, afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés » (Hébreux 12:9-11).

Dans notre texte, Dieu est identifié comme le « Père des esprits », nous rappelant que Dieu est Créateur. « La parole de l’Éternel prononcée sur Israël : Ainsi a dit l’Éternel, qui a étendu les cieux, qui a fondé la terre, et qui a formé l’esprit de l’homme au-dedans de lui : Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d’étourdissement pour tous les peuples d’alentour ; et ce sera aussi contre Juda, dans le siège de Jérusalem » (Zacharie 12:1-2). Dieu a tout créé, incluant le côté spirituel de l’homme. « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1:16).

Dieu a créé chaque esprit, afin d’y ajouter Son Esprit au moment du salut. « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17). « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Donc, Son châtiment est pour notre avantage afin que nous participions à Sa sainteté. Alors, lorsque viendra le jour destiné à honorer nos pères, n’oublions pas d’honorer notre Père céleste aussi.

Pour accomplir cela, il leur faut absolument de la lumière. « Pour leur ouvrir les yeux, et les faire passer des ténèbres à la lumière, et de l’empire de Satan à Dieu, afin que par la foi en moi, ils reçoivent la rémission des péchés, et qu’ils aient part à l’héritage des saints » (Actes 26:18). Tout humain converti comprend le contraste entre les ténèbres et la lumière. C’est pourquoi Jésus nous dit, dans Jean 3:18-19 : « Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. »

Jésus a insisté sur le fait qu’Il était la lumière du monde. Présentement, dans Son état glorifié, notre Seigneur Jésus est identifié également comme le : « seul [qui] possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:16). Cette déclaration n’est pas une métaphore. Car : « Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres » (1 Jean 1:5). Il est donc clair, selon les Écritures, que ceux qui ne sont pas en voie d’être né de nouveau doivent venir vers la lumière : « Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises, » nous dit Jean 3:20.

En effet, Jésus Lui-même nous dit, dans Jean 6:44, que : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. » Personne qui est mort dans ses fautes et dans ses péchés ne peut sortir des ténèbres de par lui-même et entrer dans la lumière sans la puissance surnaturelle de la Lumière. Mais une fois sauvé des ténèbres par le sacrifice de Christ : « Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres » (1 Thessaloniciens 5:5).

« Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). « Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles ; car qu’y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ? et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ? » (2 Corinthiens 6:14). Donc, avec les armures de la lumière, nous pouvons ouvertement laisser notre lumière briller afin : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux, » nous dit Jésus, dans Matthieu 5:16.

Si vous appartenez à Christ, Il vous confirme que : « Vous êtes la lumière du monde : une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; et on n’allume point une lampe pour la mettre sous un boisseau, mais sur un chandelier ; et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison » (Matthieu 5:14-15). « C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et vous séparez, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai ; et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant » (2 Corinthiens 6:17-18). La doctrine de la séparation de tout ce qui est impur est souvent négligée, de nos jours, même parmi les chrétiens pratiquants, mais elle demeure ferme dans la Parole de Dieu.

Le contexte nous indique que Paul nous avertit contre toute fréquentation avec de faux chrétiens. « Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles ; car qu’y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ? et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Et quel rapport entre le temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai au milieu d’eux et j’y marcherai ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple » (2 Corinthiens 6:14-16).

« Ayant donc, bien-aimés, de telles promesses, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 7:1. « Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas avoir de relation avec les impudiques ; non pas absolument avec les impudiques de ce monde, ou avec les avares et les ravisseurs, ou les idolâtres ; autrement, il vous faudrait sortir du monde ; mais ce que je vous ai écrit, c’est que si quelqu’un qui se nomme frère est impudique, ou avare, ou idolâtre, ou médisant, ou ivrogne, ou ravisseur, vous n’ayez pas de relation avec lui, vous ne mangiez pas même avec un tel homme » (1 Corinthiens 5:9-11).

Jésus nous a quand même commandé : « Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15-16). Jésus a également prié le Père : « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. » (Jean 17:15-17) Il demande cependant que nous ne fassions pas de compromis avec les non croyants. Nous serons nés de nouveau dans la Famille de Dieu par la foi que nous avons en Christ et Son œuvre de Salut.

Mais la pleine manifestation du véritable converti dans sa relation avec Dieu, c’est son humilité envers Jésus et son rejet des impudiques. En voilà la raison, dans Hébreux 7:25-28 : « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité. »

Nous sommes spécialement avertis de nous détourner de ceux qui : « Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (2 Timothée 3:5). Ces gens s’accommodent du point de vue du scientisme moderne qui ramène tout à la nature, même dans les Écritures, en reniant ainsi la force de celles-ci. Séparez-vous de ces gens-là, nous déclare le Seigneur. Nous croyons à la résurrection, car la résurrection prouve la création. Plusieurs religions mondiales contemplent le martyr de leur fondateur. Mais aucune, sauf le christianisme, ne contemple le tombeau vide, car seul le christianisme a un martyr crucifié et ressuscité de la tombe !

Parce qu’en plus, dans le christianisme, Jésus est venu spécifiquement sur terre pour mourir et payer ainsi la rançon de la mort alors qu’Il n’était même pas coupable. Jésus avait prédit Sa mort, Se soumettant volontiers à sa brutalité. Cependant, Il a prédit aussi Sa résurrection et, après trois jours et trois nuits, Son corps brisé est revenu à la vie. Maintenant, Jésus vit éternellement et offre une vie éternelle à tous ceux pour qui Il est décédé.

Dans le monde séculier d’évolution naturelle, aucune résurrection de la mort n’est possible. Selon ses experts, des produits chimiques formant une espèce de soupe n’auraient déclenché la vie qu’une seule fois, ce qui aurait éventuellement provoqué la vie sur terre. Mais même eux reconnaissent que la génération spontanée de la vie est impossible ; or, malgré cela, ils y croient. La réalité nous prouve qu’il a fallu un Créateur pour créer la vie. Le sacrifice parfait de ce Puissant Créateur, ainsi que Sa résurrection, sont reconnus dans le christianisme comme étant le Fils unique de Dieu.

Jésus a volontairement mis de côté les aspects de Sa Gloire, a consenti à prendre la forme humaine qu’Il avait créée, à payer par Sa mort pour les péchés des hommes et des femmes, grâce à Sa victoire sur le péché et la mort. C’est d’ailleurs ce qui nous est dit dans Philippiens 2:5-8, où Paul nous déclare : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. »

Et Son sacrifice nous a fourni la vie éternelle, un bien pour le moment intangible, sauf pour ceux qui y croient. Trop souvent, nous perdons de vue la merveilleuse promesse de la vie éternelle. Car comprendre pleinement ce que cette promesse nous offre changerait le but absolu de notre vie physique. Est-ce que nous comprenons vraiment ce qu’est la vie éternelle ? Après tout, nous ne l’avons pas expérimentée nous-mêmes. Par contre, la vie physique paraît réelle ou tangible, et semble offrir beaucoup plus que la promesse de la vie éternelle ! Toutefois, regardons les faits bibliques.

Nous savons que la vie éternelle est un don gratuit que Dieu nous accorde par Sa grâce. « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). Parce que nous sommes justifiés par cette grâce. « Afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:7). « Nous voyons donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2:24-26).

L’immortalité veut vraiment dire vivre éternellement, parce que la mort sera détruite lorsque le Plan de Dieu sera accompli. « Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:54). « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:4).

Mais pour recevoir cette promesse, la Bible nous révèle que nous avons quelque chose à faire maintenant. C’est Jésus Lui-même qui nous dicte notre comportement. Dans Matthieu 19:16-19, Jésus nous déclare : « Et voici, quelqu’un s’approchant lui dit : Bon maître, que dois-je faire de bien pour avoir la vie éternelle ? Il lui répondit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sauf Dieu seul. Que si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements. Il lui dit : Lesquels ? Et Jésus lui répondit : Tu ne tueras point ; tu ne commettras point d’adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; honore ton père et ta mère ; et tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

Est-ce que ce sont les seuls ? L’apôtre Jacques nous confirme : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi. Ainsi, parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté » (Jacques 2:10-12).

Le prophète Esaie fut inspiré d’écrire : « Malheur à ceux qui tirent l’iniquité avec les cordes du mensonge, et le péché comme avec les traits d’un chariot ; qui disent : Qu’il se hâte, qu’il accélère son œuvre, afin que nous la voyions ! Qu’il s’avance et qu’il vienne, le dessein du Saint d’Israël, et nous le connaîtrons ! Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres ; qui font l’amer doux, et le doux amer ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux et intelligents à leur propre jugement ! Malheur à ceux qui sont forts pour boire le vin, et vaillants pour mêler la boisson forte ! Qui justifient le coupable pour un présent, et ravissent aux justes leur droit ! » (Esaïe 5:18-23).

Certains péchés semblent mineurs, mais ces péchés peuvent nous mener dans la mauvaise voie. Comment pouvons-nous faire la liaison entre garder les commandements et la vie éternelle, afin qu’elle nous soit plus tangible ? Imaginez un instant que quelqu’un vous promette dix millions de dollars si vous ne mentez pas pendant un an. Votre première pensée à chaque matin serait : « Je ne mentirai pas aujourd’hui. » Pourquoi ? Parce que dix millions de dollars sont tangibles. Vous connaissez quelqu’un qui vaut dix millions et un tel montant vous inspirerait sûrement. Cependant, il ne serait pas facile de toujours dire la vérité et ceci vous amènerait des contrastes comme résultat.

Vous vous poseriez alors la question à savoir si la récompense pour dire la vérité en vaut le coût. La même question peut se poser dans notre poursuite de la vie éternelle. Alors, comment pouvons-nous savoir que la vie éternelle est une réalité ? C’est que quelqu’un l’a déjà obtenue ! Notre Sauveur Jésus-Christ ! « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement » (1 Corinthiens 15:20-23).

« Alors Pierre se mit à lui dire : Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi. Et Jésus répondit : Je vous le dis en vérité : Il n’y a personne qui ait quitté maison, ou frères, ou sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou champs, à cause de moi et de l’Évangile, qui n’en reçoive dès à présent en ce siècle, cent fois autant, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions ; et, dans le siècle à venir, la vie éternelle. Mais plusieurs qui sont les premiers seront les derniers, et ceux qui sont les derniers seront les premiers » (Marc 10:28-31).

Paul aussi a écrit que la vie éternelle en vaut le coup malgré les souffrances que nous endurons dans cette vie physique. « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:18-23).

En faisant partie de la famille de Dieu, en tant qu’enfants spirituels, nous pourrons littéralement réparer tout ce que nous avons souffert dans ce corps physique, même la mort. Alors, est-ce qu’il y a quelque chose que nous pourrions faire pour rendre la vie éternelle plus tangible présentement ? Paul nous déclare, dans 2 Corinthiens 4:17-18 : « Car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles. »

Mais comment croire à quelque chose d’invisible ? Il faut de la foi ! « Or, la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point. Car par elle les anciens ont obtenu un bon témoignage. Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:1-3). La foi est la clé qui rend les choses invisibles de Dieu visibles dans nos vies. Et avec le temps, la foi devient moins notre foi faillible et beaucoup plus la foi de Christ en nous. Car : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20).

Comme Paul l’a si bien dit : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-11). Avec une telle promesse, nous savons que consacrer notre vie au but ultime de la vie éternelle en vaut vraiment la peine. Et pour ce qui est de nos ennemis, c’est vraiment une vertu d’en avoir.




T.040 – Le contrôle

Comme une cage en acier que nous ne voyons pas, dont les barreaux sont faits de mensonges, qui nous ensorcellent. C’est un besoin qui nous dépasse, un penchant destructeur. C’est une menace à la liberté véritable, un obstacle à l’Esprit du Dieu vivant.

Cette sournoise insoumission pousse l’être humain à vouloir tout contrôler, et contrôler les autres, sans être capable de se contrôler soi-même.

Inconsciente et perfide obsession que celle de commander, de diriger, de surveiller ;  de vouloir penser à la place de l’autre et de penser à la place de Dieu.

Vouloir toujours tout décider. Ne jamais lâcher prise…

Se cramponner à cette corde imaginaire qui relie l’homme à sa sécurisante réussite. La serrer de toute notre poigne sous l’illusion de la survie, alors que cette corde est celle de notre potence, car c’est elle qui nous perdra.

« Il y a telle voie qui semble droite à l’homme, mais dont l’issue est la voie de la mort » (Proverbes 16:25).

Comment s’approcher de Dieu si nos mains ne sont pas libres ? Et comment éviter Son châtiment si nous nous obstinons à vouloir réussir selon nos propres critères et par nos propres forces ?

Mais de quelle réussite s’agit-il, si elle n’en est pas une aux yeux de l’éternité ? Passer sa vie à tirer sur une corde imaginaire, voilà une chose bien éphémère et bien vaine ! La société a fabriqué cette corde et elle n’a cesse de l’épaissir. Nous avons de plus en plus de mal à garder les mains bien serrées autour d’elle.

L’angoisse est omniprésente : la peur que cette corde nous échappe et qu’elle glisse à jamais de nos doigts engourdis. La peur que nous soyons jetés dehors avec la mention « échoué » tatouée jusqu’à notre dernier soupir sur notre front trop fier. Mais qui a le pouvoir de nous jeter dehors ? En dehors de quoi ? Du monde ?

Si je me suis donnée à Jésus-Christ, le monde ne m’appartient pas et je ne lui appartiens pas non plus. Le monde peut me jeter dehors, me discriminer, me railler  et m’interdire l’accès à certains domaines, mais cela ne me concerne pas réellement dans mon être profond. Cela ne doit pas être ma préoccupation première, puisque l’Amour du Dieu auquel j’appartiens est ma préoccupation. Vivre cet Amour divin et demeurer dans cet Amour, voilà mon univers.

« En effet, aucun de nous ne vit pour soi-même, et aucun de nous ne meurt pour soi-même. Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur ; soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur. Car c’est pour cela que Christ est mort, et qu’il est ressuscité, et qu’il a repris la vie, afin de dominer sur les morts et sur les vivants » (Romains 14:7-9).

Mais la chair est faible. Et j’ai en moi cette hantise : cette obsession, qui ne vient pas de Dieu. Contrôler ma position, contrôler les risques, contrôler tout ce qui concerne ma vie. Ne surtout pas lâcher la corde. Et Dieu n’en a que faire de cette corde ! Il voudrait que je la lâche. Il a besoin de mes deux mains. Il souhaite m’apprendre à demeurer dans l’apesanteur de Sa sublime Volonté, au cœur de Sa Grâce, en harmonie avec Ses lois, qui défient celles du monde.

Hélas, trop souvent, nous hésitons. Nous préférons rester dans notre cage plutôt que de nous élever dans cette apesanteur divine dans laquelle nous sommes appelés à vivre. Les barreaux de notre cage ne nous importent guère puisque nous ne les voyons pas. Seul compte pour nous de sentir le sol sous nos pieds et de tenir fermement notre corde. Nous croyons naïvement que notre vie, telle que nous l’agençons,  nous appartient, et que le sol sous nos pieds nous appartient. Mais la corde est fictive et le sol friable peut s’ouvrir et disparaître. Rien ne nous appartient.

Car la terre n’appartient qu’à Dieu seul, et la propriété dans ce monde n’est qu’un leurre. Seul Dieu est Maître et Créateur. Il tient la vie entre Ses mains gigantesques, Il tient le monde. Il possède l’univers. Chaque étoile, chaque planète, tout Lui appartient. Rien ne peut se faire sans qu’Il le sache.

« la terre est à l’Éternel » (Exode 9:29).

« Voici, à l’Éternel ton Dieu appartiennent les cieux et les cieux des cieux, et tout ce qui y est » (Deutéronome 10:14).

Rien ici-bas n’est durable, rien n’est sûr. Seul le rocher éternel, intemporel et indestructible qu’est notre Dieu souverain est en mesure de nous garder de l’érosion physique, morale et spirituelle du monde. Il est le seul sur lequel nous pouvons tenir ferme, non en serrant nos poings sur quelque chose qui n’existe pas, mais en lâchant prise dans une foi absolue.

« Fais-moi entendre dès le matin ta bonté, car je me suis confié en toi ; fais-moi connaître le chemin où je dois marcher, car j’ai élevé mon âme à toi » (Psaume 143:8).

Dès le réveil, croire connaître le déroulement de la journée. En faire une liste exhaustive. Planifier la semaine. Se projeter dans l’avenir. Prendre rendez-vous avec des personnes qui peuvent disparaître. S’appuyer sur un programme concocté personnellement chaque jour. Penser constamment à ce qui vient après. Prévoir les imprévus. Réfléchir à un plan B. Faire des comptes, des pronostics. Miser, gagner ou perdre. Mettre le plan B à exécution. Réfléchir à un plan C. Se projeter dans l’avenir, auprès des personnes que l’on ne veut pas voir disparaître, croyant qu’elles seront toujours à nos côtés. Faire des prévisions annuelles. Économiser. Programmer ses vacances. Vivre chaque jour avec un stylo, une calculatrice et un agenda dans les mains. Et si l’on vit dans la vague du temps, un téléphone mobile ultra-perfectionné suffira et sera notre compagnon idéal.

Oublier que rien, absolument rien n’est sous notre contrôle. Oublier que nous sommes faits à partir de la poussière du sol, modelés pour prendre vie l’espace d’un souffle et disparaître sous la terre.

« Tous sont assujettis au temps et aux circonstances. Car l’homme ne connaît pas même son temps ; comme les poissons qui sont pris au filet fatal, et les oiseaux qui sont pris au lacet, ainsi les hommes sont enlacés au temps de l’adversité, lorsqu’elle tombe sur eux tout d’un coup » (Ecclésiaste 9:11-12).

« Car dans tout dessein il y a un temps et un jugement, quand le malheur pèse sur l’homme. Car il ne sait pas ce qui doit arriver, et qui lui dira comment cela arrivera ? L’homme n’est point maître de son esprit, pour pouvoir le retenir, et il n’a point de puissance sur le jour de la mort ; il n’y a point d’exemption dans cette guerre, et la méchanceté ne délivrera point ceux en qui elle se trouve » (Ecclésiaste 8:6-8).

Celui qui lâche la corde est rejeté. Il est pris pour un fou. On ne le comprend pas, on évite sa compagnie. On lui colle toutes sortes d’étiquettes sur le visage et, bien qu’au début, l’Esprit de Dieu agissant comme une huile, ne permet pas qu’elles restent collées, elles finissent souvent par adhérer : « démodé », « rabat-joie », « instable », « paresseux », « excessif », « fanatique », « naïf », « dangereux », « parasitaire »… Des vignettes autocollantes qui tapissent le front, descendant jusqu’au cœur, culpabilisantes et donnant la sensation d’être inférieur.

Mais ne voyez-vous pas, gens du monde, églises du monde, que la société vous contrôle, tout comme vous aspirez à contrôler ce qui vous entoure ? Est-ce là votre sécurité ? Ou bien est-ce là votre perdition ?

« Après cela viendra la fin, quand il remettra le royaume à Dieu le Père, après avoir détruit tout empire, toute domination et toute puissance » (1 Corinthiens 15:24).

Lâcher prise, ce n’est pas faire une pause entre deux rendez-vous, en s’allongeant un moment ou en buvant un café bien chaud. Ni faire une séance de yoga ou de Taï-chi. Ce n’est pas non plus sortir de son quotidien en perdant le contrôle de soi le temps d’une soirée bien arrosée, ni faire l’amour avec n’importe qui. Ce n’est pas non plus accepter n’importe quoi sous prétexte qu’il s’agit du « destin » et pérégriner sans but de manière absurde et tout à fait aléatoire, au gré des divers courants de croyances et de pensées.

Lâcher prise, c’est mettre un terme au besoin instinctif de tout contrôler. C’est s’en remettre à Dieu pour toutes choses, en toutes occasions, en tous lieux. C’est comprendre la petitesse de l’être humain et son incapacité à gérer le monde, qu’il soit grand ou petit. Que ce soit à l’échelle du globe ou à l’échelle de nos vies, ou à l’échelle de notre étroite perception, nous ne pouvons gérer aucune loi, aucune justice, aucune action, ni aucune pensée sans l’intervention et le secours de Dieu.

« Certainement il n’y a point d’homme sur la terre, qui fasse le bien et qui ne pèche point » (Ecclésiaste 7:20).

Lâcher prise, c’est lâcher cette corde qui nous tient, qui nous lie, qui nous dicte comment vivre, comment rester intégré dans un système que nous sommes obligés d’approuver. Elle nous dicte comment nous divertir, comment nous habiller, comment travailler, comment devenir important, comment être heureux… Cette corde, n’est qu’un leurre, un outil de programmation atroce pour meubler des vies au détriment des âmes. Or, la vie passe et l’âme est mortelle. Elle se réveillera une dernière fois pour le jugement final, car ceux qui auront craint le jugement des hommes sur la terre seront surpris par un jugement supérieur, ô combien plus effrayant et plus décisif !

Lâcher prise, c’est accepter d’appartenir au Christ seul, et Le laisser nous prendre. C’est avoir les mains vides, mais être dans la main de Dieu. Lâcher tous les mensonges, toutes les emprises, les jugements et les superstitions, pour saisir l’unique Vérité du Dieu invisible et vivant, Créateur du ciel et de la terre, Rédempteur glorieux, dont la venue approche à grands pas.

Lâcher prise, c’est ne plus essayer — selon la tendance de notre chair humaine — de contrôler le navire qui, désormais, ne nous appartient plus, mais plutôt voguer dans l’apesanteur de la Volonté de Dieu, sous la directive de la Grâce, par la force de Son Esprit.

Ai-je besoin de tenir quelque chose ? Un stylo pour écrire, des livres pour lire, de multiples objets, des ustensiles, des outils et des souvenirs… Mais si l’on m’enlève tout cela, suis-je perdue ? Lâcher prise, c’est n’avoir besoin de rien, si ce n’est de la Grâce du Dieu Sauveur. C’est être déjà avec Lui en esprit et avoir déjà dit « adieu » à tout ce qui m’entoure.

« Et certes, je regarde toutes les autres choses comme m’étant nuisibles en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour l’amour duquel je me suis privé de toutes ces choses, et je les estime comme du fumier, afin que je gagne Christ » (Philippiens 3:8).

Celui qui est capable d’un tel recul n’est pas victime de sa souffrance, non pas qu’il soit exempt de sentiments et d’émotions, puisque sans eux nous ne serions plus des humains, mais parce que sa vie est véritablement en Christ, cachée en Christ, confiée à Christ, au Dieu vivant qui contrôle toutes choses ici-bas comme dans tout l’univers.

Que le Seigneur vous bénisse. Qu’Il nous accorde Sa Grâce, la Grâce de n’appartenir qu’à Lui seul et d’être déliés de l’oppressante corde du monde.

Anne-Gaëlle

« O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent. Si ta loi n’eût été mon plaisir, j’eusse alors péri dans mon affliction. Je n’oublierai jamais tes commandements, car par eux tu m’as fait revivre. Je suis à toi » (Psaume 119:89-94).




D.512 – Le livre de vie de l’Agneau

Par Joseph Sakala

Dans Apocalypse 21:22-27, Jean nous donne la description d’une Grande Ville qui sera également le quartier général du Royaume de Dieu sur la terre. Jean écrit : « Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout-Puissant et l’Agneau en sont le temple. Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau. »

Est-ce que Dieu a des livres ? Bien sûr, en effet. Lorsque David réfléchissait sur le temps de sa propre conception et de sa naissance, il a dit ceci, dans Psaume 139:16 : « Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait. » Il semblerait que Dieu ait un livre pour chaque personne conçue et que l’ensemble de ces livres constitue le Livre de Vie. C’est un énorme livre qui contient les noms et les actions de tous ceux qui auront reçu une vie biologique de leur Créateur.

Cependant, plusieurs personnes, durant le cours de leur vie, vont rejeter ou simplement ignorer la provision que Dieu y aurait ajoutée et recevoir la Vie éternelle. Comme le dit David qui priait dans Psaume 69:27-29 : « Car ils persécutent celui que tu as frappé, et ils racontent la douleur de ceux que tu as blessés. Ajoute iniquité à leurs iniquités, et qu’ils n’aient point de part à ta justice. Qu’ils soient effacés du livre de vie, et ne soient pas inscrits avec les justes ! » Notez bien ce qui est écrit dans Apocalypse 3:5 : « Celui qui vaincra, sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie ; et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. » Mais : « si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:19).

Ce sera un temps de jugement épouvantable, nous témoigne Apocalypse 20:14-15, où : « la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » Mais par contre : « si vous invoquez comme votre Père celui qui, sans faire acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre habitation passagère ici-bas ; sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu », nous déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:17-21.

Pas une seule personne ne mérite d’être retenue dans la livre de vie de Dieu, car : « Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul », nous témoigne Paul, dans Romains 3:10-12. Mais soudainement : « Jean vit Jésus qui venait à lui, et il dit : Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. C’est celui dont je disais : Il vient après moi un homme qui est au-dessus de moi, car il était avant moi » (Jean 1:29-30). Et les humains ont rencontré Jésus, qui est venu leur offrir le pardon et la rédemption des péchés.

Finalement, seuls ceux qui auront leurs noms écrits sur les rouleaux de la ville éternelle, le livre de vie de Dieu, deviendront « le livre de vie de l’agneau » sur lequel seront inscrits éternellement les noms de ceux qui ont été rachetés par Son sang. Qu’a dit Jésus sur la géhenne ? Dans Matthieu 5:27-30, Jésus a dit : « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter, a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. Que si ton œil droit te fait tomber dans le péché, arrache-le, et jette-le loin de toi ; car il vaut mieux pour toi qu’un de tes membres périsse, que si tout ton corps était jeté dans la géhenne. Et si ta main droite te fait tomber dans le péché, coupe-la, et jette-la loin de toi ; car il vaut mieux pour toi qu’un de tes membres périsse, que si tout ton corps était jeté dans la géhenne. » Le monde en général ne veut pas parler de la géhenne, surtout ceux qui vivent comme s’ils y étaient destinés. Mais cela ne veut pas dire que la géhenne n’existe pas.

Mais il faut faire attention de ne pas interpréter le mot « géhenne » de la mauvaise manière. Le monde croit que l’enfer est le feu de la géhenne. Mais ce n’est pas le cas. L’enfer, c’est le séjour des morts, la tombe. Plus haut, j’ai cité Apocalypse 20:14 où il est écrit : « la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu » (versions David Martin et d’Ostervald, les deux versions fondées sur le Texte Reçu). Si l’enfer était synonyme de l’étang de feu, Jean aurait écrit de jeter l’enfer dans l’enfer, ce qui est absurde. C’est pour cela qu’il est écrit ailleurs que Jésus est allé en enfer, c’est-à-dire, la tombe, et non pas dans le feu de la géhenne ou encore l’espèce « d’enfer éternel » concocté par les hommes.

Nous devrions savoir que le Seigneur Jésus nous a souvent mis en garde au sujet de la réalité de la géhenne, ou de l’étang de feu. Le passage cité plus haut vient du sermon de Jésus sur la montagne, un sermon souvent utilisé par les ministres à cause des belles promesses pour les chrétiens. Jésus a également dit : « Entrez par la porte étroite ; car large est la porte et spacieuse est la voie qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui y entrent. Car étroite est la porte et resserrée la voie qui mènent à la vie, et il y en a peu qui la trouvent » (Matthieu 7:13-14). Pour mettre de l’emphase dans sa mise en garde contre la voie de la perdition, Jésus ajouta ceci : « Et ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent faire mourir l’âme ; mais craignez plutôt Celui qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne » (Matthieu 10:28). Notez que Jésus dit bien « géhenne » et non « enfer ».

Les chefs religieux de Son temps n’étaient pas exempts de cette instruction, car en leur parlant de leur hypocrisie religieuse, Jésus leur dit ces paroles : « Serpents, race de vipères, comment éviterez-vous le châtiment de la géhenne ? C’est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes ; vous ferez mourir et vous crucifierez les uns ; vous fouetterez dans vos synagogues et vous persécuterez de ville en ville les autres. Afin que tout le sang innocent qui a été répandu sur la terre retombe sur vous, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel » (Matthieu 23:33-35).

La géhenne est un endroit de feu, un environnement de crainte qui pourrait être décrit dans une métaphore de feu. « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges » (Matthieu 25:41). La géhenne ou l’étang de feu sera selon Jésus un endroit : « pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8). De cette mort, aucune résurrection n’est possible.

La géhenne sera en effet très réelle, éternellement réelle ! Puisque Christ est notre Créateur ainsi que notre Sauveur, mort pour nos péchés et qui a vaincu la mort par Sa résurrection, il serait ridicule pour quelqu’un de rejeter Sa révélation au sujet de la géhenne. Mais ce que la majorité du monde ne sait pas, c’est qu’il faut pécher contre Dieu avant d’être relégué à la géhenne de feu. Le roi David avait compris cela, et c’est pourquoi, dans Psaumes 51:3-6, il s’est écrié : « O Dieu, aie pitié de moi, selon ta miséricorde ! Selon la grandeur de tes compassions, efface mes forfaits ! Lave-moi parfaitement de mon iniquité, et nettoie-moi de mon péché ! Car je connais mes transgressions, et mon péché est toujours devant moi. J’ai péché contre toi, contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, de sorte que tu seras juste quand tu parleras, et sans reproche quand tu jugeras. »

Ces versets sont remarquables, surtout à la lumière de l’acte qui a précédé la prière de David. Car David avait écrit ces mots après avoir commis l’adultère avec Bath-Shéba et envoyé son mari Urie sur la ligne de bataille où il serait sûrement tué. En tant que roi d’Israël, ses péchés privés affectaient, non seulement ses victimes immédiates, mais indirectement la nation entière. Le Nouveau Testament rend très clairement que nous pourrions pécher contre un frère. Dans Matthieu 18:15, nous lisons : « Si ton frère a péché contre toi, va et reprends-le entre toi et lui seul ; s’il t’écoute, tu as gagné ton frère. » Et, dans Luc 17:3-4, Jésus nous déclare : « Prenez garde à vous. Si ton frère t’a offensé, reprends-le ; et s’il se repent, pardonne-lui. Et s’il t’a offensé sept fois le jour, et que sept fois le jour il revienne vers toi, et dise : Je me repens ; pardonne-lui. »

Mais que dire des péchés commis devant un frère au sujet de la nourriture ? « Mais tous n’ont pas cette connaissance ; car quelques-uns, dans l’opinion qu’ils ont encore à présent de l’idole, mangent une chose comme sacrifiée à l’idole ; et leur conscience étant faible, en est souillée. Or, un aliment ne nous rend pas agréables à Dieu ; car si nous mangeons, nous n’avons rien de plus ; et si nous ne mangeons pas, nous n’avons rien de moins. Mais prenez garde que cette liberté que vous avez, ne soit en scandale aux faibles. Car, si quelqu’un te voit, toi qui as la science, assis à table dans le temple des idoles, la conscience de celui qui est faible, ne sera-t-elle pas déterminée à manger de ce qui est sacrifié aux idoles ? Et le frère faible, pour lequel Christ est mort, périra par ta science. Ainsi en péchant contre les frères, et en blessant leur conscience faible, vous péchez contre Christ. C’est pourquoi, si ce que je mange scandalise mon frère, je ne mangerai jamais de viande, pour ne pas scandaliser mon frère » (1 Corinthiens 8:7-13).

Mais dans sa prière, David avait confessé que ses péchés étaient contre Dieu seulement. Comment cela pouvait-il être possible ? Le reste du verset explique la confession de David. « J’ai péché contre toi, contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, de sorte que tu seras juste quand tu parleras, et sans reproche quand tu jugeras » (Psaumes 51:6). L’apôtre Paul a cité ce même verset pour prouver que Dieu est l’autorité finale dans chaque jugement. « Quoi donc ? si quelques-uns n’ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu ? Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:3-4).

Les péchés de David étaient contre Dieu seul parce que Dieu est le seul véritable Législateur qui soit. Cette logique trouve son fondement dans la création. Car Dieu a créé l’univers et tout ce qui s’y trouve, incluant les humains. Alors, c’est Dieu qui détermine comment Sa propriété sera utilisée. L’adultère et le meurtre sont une transgression de la loi de Dieu, car le Créateur des corps humains avait décrété que les humains ne devaient pas utiliser leur corps pour commettre l’adultère ou le meurtre. Donc, la création elle-même rend témoignage de la confession de David.

Le caractère divin ainsi que la nature divine expliquent le témoignage de David. Dieu est le standard par lequel Il nous mesure. « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu. Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour » (1 Jean 4:7-8). Le Seigneur S’est proclamé : « l’Éternel ! le Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, abondant en grâce et en fidélité, Qui conserve sa grâce jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, le crime et le péché, mais ne tient point le coupable pour innocent ; qui punit l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération » (Exode 34:6-7).

Alors, le péché de David ne fut pas sans conséquence. Dans 2 Samuel 12:11-14 : « Ainsi dit l’Éternel : Voici, je vais faire sortir de ta propre maison le malheur contre toi ; je prendrai tes femmes sous tes yeux, et je les donnerai à un de tes proches, et il couchera avec tes femmes, à la vue de ce soleil. Car tu l’as fait en secret ; mais moi je le ferai en présence de tout Israël et à la face du soleil. Alors, David dit à Nathan : J’ai péché contre l’Éternel ! Et Nathan dit à David : Aussi l’Éternel a fait passer ton péché ; tu ne mourras point ; toutefois, parce qu’en cela tu as donné occasion aux ennemis de l’Éternel de blasphémer, le fils qui t’est né mourra certainement. »

Une vérité fondamentale est exprimée dans cette confession de David. Non seulement le péché de blasphème, mais aussi le péché d’incrédulité est essentiellement un péché contre le Seigneur et Sa nature divine. Cela ne veut pas dire que le péché transgresse seulement la volonté de Dieu. Dans le cas de David, son péché a causé la mort de son fidèle soldat Urie, le mari de Bath-Shéba. Ensuite, il ne faut pas oublier la mort de son fils que lui a donné Bath-Shéba, ainsi que les deux fils de David, Ammon et Absalom, qui ont couché avec ses épouses.

Mais c’était par-dessus tout un péché contre Dieu. C’est Dieu qui avait choisi David comme roi et l’avait béni abondamment. Pourtant, David n’était pas satisfait, ayant décidé de prendre ses propres décisions en rébellion contre la volonté de Dieu et de Sa Parole. Cependant, lorsqu’il a pleinement réalisé par l’intermédiaire de Nathan ce qu’il avait fait, il s’est repenti immédiatement de son péché et a reçu le pardon. Dieu, dans Sa grâce, a établi une merveilleuse provision pour le pardon et la restauration de l’individu, parce que : « si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:7-9).

La confession, par contre, doit être spécifique et sincère, et non générale et superficielle, afin d’être efficace. Néanmoins, si cela est fait, nous pourrions joyeusement déclarer avec David : « Heureux celui dont la transgression est pardonnée, et dont le péché est couvert ! Heureux l’homme à qui l’Éternel n’impute pas l’iniquité, et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude ! Quand je me suis tu, mes os se sont consumés, et je gémissais tout le jour. Car, jour et nuit, ta main s’appesantissait sur moi ; ma vigueur se changeait en une sécheresse d’été. Sélah (pause). Je t’ai fait connaître mon péché, et je ne t’ai point caché mon iniquité. J’ai dit : Je confesserai mes transgressions à l’Éternel ; et tu as ôté la peine de mon péché. (Sélah.) » (Psaume 32:1-5).

Sans quoi, l’esprit de l’antichrist s’empare tranquillement de l’individu. C’est ce que l’apôtre Jean tentait déjà, au premier siècle, d’expliquer aux nouveaux chrétiens, lorsqu’il écrit : « Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde, c’est pourquoi ils parlent suivant le monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur » (1 Jean 4:3-6).

Les quatre passages du Nouveau Testament qui utilisent le terme « antichrist » sont uniquement de l’apôtre Jean. Les trois autres sont 1 Jean 2:18-22 où Jean déclare : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. Je vous ai écrit, non que vous ne connaissiez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et parce que nul mensonge ne vient de la vérité. Qui est menteur, si ce n’est celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils. »

Et finalement, le dernier se trouve dans 2 Jean 1:7-8, où nous pouvons lire : « Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. Prenez garde à vous, afin que nous ne perdions pas le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine récompense. » Jean connaissait déjà au premier siècle l’avènement de l’antichrist par le judaïsme qui avait renié Jésus dès le tout début et L’a même fait crucifié… Le mot lui-même est une translittération du grec anti qui veut dire contre et christos qui veut dire Christ.

Donc, Jean fait la distinction entre l’antichrist, dans 1 Jean 2:18, et les nombreux antichrists contre qui nous combattons depuis l’époque de Jean jusqu’à aujourd’hui. Malgré qu’un chrétien sincère devrait être capable d’identifier l’homme du péché, décrit dans 2 Thessaloniciens 2:3-10, lorsqu’il se manifestera, l’apôtre Paul insiste pour déclarer : « Que personne ne vous séduise en aucune manière ; car il faut que la révolte soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire et celui qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu. Ne vous souvient-il pas que je vous disais ces choses, lorsque j’étais encore avec vous ? Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu’il ne soit manifesté que dans son temps. Car le mystère d’iniquité opère déjà ; attendant seulement que celui qui le retient maintenant, soit enlevé. Et alors paraîtra l’impie, que le Seigneur détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son avènement. L’apparition de cet impie aura lieu avec la force de Satan, avec toute puissance, avec des prodiges et de faux miracles, et avec toutes les séductions de l’iniquité parmi ceux qui se perdent, parce qu’ils n’ont point reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés. »

Jean nous met en garde afin de pouvoir identifier et combattre contre l’esprit de l’antichrist prêché par ceux qui sont déjà en place et qui instruisent le monde sur la façon de le bien accueillir. D’abord on doit noter qu’il n’est pas dit « tout individu », mais bien « tout esprit » qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, dans 1 Jean 4:3. Parce que c’est l’attitude ou le caractère de l’antichrist que nous devons surveiller. Ceux qui ont cet esprit en eux sont des menteurs spécifiquement parce qu’ils refusent d’accepter la vérité que Jésus est le Christ. Jean nous déclare dans 1 Jean 2:22 : « Qui est menteur, si ce n’est celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils. »

Un autre rejet de la vérité est centré sur leur négation de l’incarnation de Christ, c’est-à-dire que Jésus soit le Créateur Dieu venu en chair. Ceux qui rejettent cette vérité embrassent le fondement de tous les mensonges, et deviennent anti Christ. « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui » (1 Jean 3:4-5). « Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. Prenez garde à vous, afin que nous ne perdions pas le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine récompense, » nous confirme Jean, dans 2 Jean 1:7-8.

Jésus nous affirme, dans Jean 10:1 : « En vérité, en vérité je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie des brebis, mais qui y pénètre par un autre endroit, est un larron et un brigand. » Paul aussi nous déclare, dans Galates 1:6-8 : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! »

« Comme je t’exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère, et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore. Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. Quelques-uns s’en étant détournés, se sont égarés dans de vains discours ; prétendant être docteurs de la loi, quoiqu’ils n’entendent ni ce qu’ils disent, ni ce qu’ils donnent comme certain », déclare Paul à son jeune évangéliste, dans 1 Timothée 1:3-7.

« Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité », nous assure Paul, dans 2 Timothée 3:1-7.

N’oubliez jamais : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables », nous exhorte le chef des apôtres, dans 1 Pierre 5:8-10. Cet avertissement grave concernant le diable fut donné, non seulement aux nouveaux chrétiens, facilement soumis à des tentations, mais également « aux anciens qui sont parmi vous » (v. 1).

Il paraîtrait qu’une des plus grandes victoires de Satan est gagnée lorsqu’il peut faire tomber un leader chrétien et, par le fait même, non seulement détruire l’influence de ce leader pour Christ, mais donner ainsi l’occasion aux ennemis de l’Éternel de blasphémer. Le diable est un lion rugissant, mais il ne paraît pas ainsi. Car s’il le faisait, ses victimes se sauveraient. Il est d’abord celui « qui séduit le monde entier » (Apocalypse 12:9). « Et cela n’a rien d’étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière », nous informe 2 Corinthiens 11:14. Comme il l’a si bien fait avec Ève, notre mère à tous, Satan, le Diable, est l’être subtil qui agit sur notre orgueil, sur notre sens de l’esthétique, sur notre appétit, ou sur notre désir pour toutes sortes de biens matériels.

Pierre pouvait parler par expérience. Jésus lui avait dit : « Simon, Simon, voici, Satan a demandé à vous cribler comme le froment. Mais j’ai prié pour toi, que ta foi ne défaille point. Toi donc, quand tu seras converti, affermis tes frères. Et Pierre lui dit : Seigneur, je suis tout prêt à aller avec toi, et en prison et à la mort. Mais Jésus lui dit : Pierre, je te le dis, le coq ne chantera point aujourd’hui, que tu n’aies nié trois fois de me connaître » (Luc 22:31-34).

Il n’est pas étonnant que Pierre ait pu par la suite donner cet avertissement : « Je prie les anciens qui sont parmi vous, moi qui suis ancien avec eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée : Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:1-4).

« De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève quand il en sera temps ; vous déchargeant sur lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous. Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:5-10).

Ne permettons jamais que Satan puisse avoir le dessus sur nous ; car nous n’ignorons pas ses desseins. Même si la séduction de Satan est puissante, nous n’avons pas à tomber sous sa tentation. Simplement : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:7).




D.511 – Des cœurs bien préparés

Par Joseph Sakala

Dans Esdras 7:9-10, nous pouvons lire : « Car, le premier jour du premier mois, fut commencé le départ de Babylone ; et au premier jour du cinquième mois, il arriva à Jérusalem, parce que la bonne main de son Dieu était sur lui. Car Esdras avait appliqué son cœur à rechercher la loi de l’Éternel, et à la pratiquer, et à enseigner en Israël les lois et les ordonnances. » Il n’est pas naturel au cœur de l’homme de rechercher, d’obéir et ensuite d’enseigner à d’autres les Paroles de Dieu telles que trouvées dans les Écritures. Alors, tout comme Esdras, nous devons y préparer nos cœurs. Dans l’hébreu, le verbe « préparer » veut dire « se tenir droit » et cela prend des efforts spéciaux.

Car l’Éternel nous déclare que : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions » (Jérémie 17:9-10). C’est vraiment une bonne définition que de se « tenir droit » pour la Parole de Dieu, puisqu’Esdras l’a fait, même dans la cour païenne du roi, parmi les ennemis du peuple de Dieu, dans un pays lointain et même parmi les médisants de sa propre nation. Dieu avait préparé son cœur, le rendant ferme dans la foi sur les lois et les promesses de Dieu.

Et parce que Dieu l’a fait, Esdras pouvait bien déclarer : « Béni soit l’Éternel, le Dieu de nos pères, qui a mis cela au cœur du roi, pour honorer la maison de l’Éternel, qui est à Jérusalem ; et qui a fait que j’ai trouvé grâce devant le roi, devant ses conseillers, et devant tous les puissants princes du roi ! Ainsi je me fortifiai, parce que la main de l’Éternel mon Dieu était sur moi, et je rassemblai les chefs d’Israël, afin qu’ils montassent avec moi » (Esdras 7:27-28). D’un autre côté, nous voyons le roi Roboam, dont la rébellion et le péché ont causé la division d’Israël en deux royaumes et amené éventuellement les dix tribus d’Israël en captivité.

Ces jugements sur Israël sont survenus parce que, contrairement à Esdras, Roboam : « fit le mal, car il n’appliqua pas son cœur à chercher l’Éternel. Or les actions de Roboam, les premières et les dernières, ne sont-elles pas écrites dans les livres de Shémaeja, le prophète, et d’Iddo, le Voyant, aux généalogies ? Et les guerres de Roboam et de Jéroboam furent continuelles » (2 Chroniques 12:14-15). Ainsi, notre cœur a besoin d’être préparé à rechercher Dieu et Sa Parole. Mais comment pouvons-nous faire cela ? En venant vers Dieu en toute humilité. Comme le disait si bien David : « L’Éternel est Roi à toujours et à perpétuité ; les nations ont disparu de dessus sa terre. Éternel, tu entends le souhait des affligés ; affermis leurs cœurs, prête-leur une oreille attentive, pour faire droit à l’orphelin et à l’opprimé ; afin que sur la terre l’homme ne continue plus à répandre l’effroi » (Psaume 10:16-18).

Dieu devient ainsi Celui qui dispose notre cœur ! « Les projets du cœur dépendent de l’homme ; mais la réponse de la langue appartient à l’Éternel. Toutes les voies de l’homme lui semblent pures ; c’est l’Éternel qui pèse les esprits. Remets tes affaires à l’Éternel, et tes desseins seront affermis. L’Éternel a fait toutes choses en sorte qu’elles répondent l’une à l’autre, et même le méchant pour le jour de la calamité », nous confirme Proverbes 16:1-4. Nous ne pouvons disposer notre cœur à rechercher et à servir Dieu seulement si nous laissons humblement Dieu faire la préparation.

Prenons, par exemple, notre préparation à l’équation de la lumière dans 1 Jean 1:5 où l’apôtre nous dit : « Or, le message que nous avons reçu de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. » Le texte biblique est riche en métaphores et en similitudes que nous voyons dans les écrits de Jean. Dieu est établi comme Lumière, la plus constante, la plus observable, la plus pénétrante expérience de notre univers. Dans Sa Lumière, nous découvrons que : « En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes » (Jean 1:4). Nous découvrons également que Sa Lumière ne fut pas vaincue par les ténèbres. « Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » nous déclare Jean 1:5.

Les ténèbres ne veulent pas faire entrer la lumière, car, là où la lumière se met à luire, les ténèbres disparaissent. Alors, ceux qui disent que la lumière ne peut subsister sans ténèbres et les ténèbres sans lumière (le principe satanique du yin et du yang) font vraiment fausse route. Sa Lumière attire les humains qui aiment la vérité. Dans Jean 3:21, nous  lisons : « Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu ». Et finalement, nous apprenons qui est cette lumière, car, dans Jean 8:12 : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » Jean met beaucoup d’emphase sur l’application de Sa Lumière dans notre vie.

Puisque Dieu est lumière, nous ne pourrons jamais participer à la vie de Dieu qu’au travers de Jésus : « Que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen », nous confirme Paul, dans 1 Timothée 6:15-16.

Si nous réclamons la fraternisation avec Dieu, nous devons également marcher dans Sa Lumière. Dans 1 Jean 1:7, l’apôtre nous dit : « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. » Puisque Dieu est la véritable lumière, nous confirme Jean : « Toutefois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en Lui et en vous, car les ténèbres passent, et la vraie lumière luit déjà. Celui qui dit qu’il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore à présent dans les ténèbres » (l Jean 2: 8-9).

Il devient tout à fait évident que, puisque Dieu est Saint, Psaume 99:9 déclare : « Exaltez l’Éternel, notre Dieu, et prosternez-vous vers la montagne de sa sainteté ! Car l’Éternel, notre Dieu, est saint. » Dieu est également juste, car, dans Daniel 9:13-15, nous savons que : « Selon ce qui est écrit dans la loi de Moïse, tout ce mal est venu sur nous ; et nous n’avons pas supplié l’Éternel notre Dieu, pour nous détourner de nos iniquités et nous rendre attentifs à ta vérité. Et l’Éternel a veillé sur le mal, et l’a fait venir sur nous, car l’Éternel notre Dieu est juste dans toutes les œuvres qu’il a faites, mais nous n’avons point écouté sa voix. Et maintenant, Seigneur notre Dieu, qui as tiré ton peuple du pays d’Égypte par ta main puissante, et qui t’es acquis un nom tel qu’il est aujourd’hui, nous avons péché, nous avons agi méchamment ! »

« Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux », nous dit Jésus, dans Matthieu 5:16. « Mais le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat augmente jusqu’à ce que le jour soit dans sa perfection » (Proverbes 4:18). « Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres », nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:5. « Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice », nous témoigne Paul, dans Éphésiens 6:14.

Cette cuirasse de la justice devrait éblouir les impies par l’éclat de notre train de vie dans Sa sainteté, tant et si bien que même ceux qui parlent contre nous seront forcés de glorifier Dieu à cause de nos bonnes œuvres. C’est d’ailleurs ce que le chef des apôtres nous déclare, dans 1 Pierre 2:12  « Ayant une conduite honnête parmi les Gentils, afin qu’au lieu qu’ils médisent de vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour de la visitation, en voyant vos bonnes œuvres. » Parce que le Dieu de notre salut fut la lumière du monde et nous avons été faits les enfants de la lumière.

Mais Pierre nous fait le plus beau des compliments lorsqu’il nous affirme : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10).

« Or, grâces soient rendues à Dieu qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous l’odeur de sa connaissance en tous lieux. Car nous sommes la bonne odeur de Christ devant Dieu, pour ceux qui sont sauvés et pour ceux qui périssent ; à ceux-ci, une odeur mortelle, donnant la mort ; et à ceux-là, une odeur vivifiante, donnant la vie. Et qui est suffisant pour ces choses ? Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme beaucoup le font ; mais nous parlons avec sincérité, comme de la part de Dieu, devant Dieu, en Christ » (2 Corinthiens 2:14-17). En vérifiant tout avant d’enseigner.

Il est vraiment remarquable de constater que le même témoignage spirituel peut avoir un effet si dramatiquement opposé selon les récipiendaires. Par exemple, la lecture des preuves scientifiques de la création, ou de l’inspiration de la Bible, sera reçue avec grande joie et compréhension par certaines gens, mais pourrait provoquer beaucoup d’hostilité chez d’autres personnes et même se buter à l’indifférence crasse d’autres individus. Cela semble vrai de tout message, sous forme écrite ou verbale, ou simplement manifesté par le comportement concernant les questions bibliques de niveau élevé.

Dieu nous le décrit très bien lorsque : « l’ange de Dieu, qui allait devant le camp d’Israël, partit et alla derrière eux ; et la colonne de nuée partit de devant eux, et se tint derrière eux ; et elle vint entre le camp des Égyptiens et le camp d’Israël. Et elle fut d’un côté une nuée obscure ; mais, de l’autre, elle éclairait la nuit ; et ils ne s’approchèrent point les uns des autres de toute la nuit » (Exode 14:19-20). Le témoignage du chrétien attire et en gagne quelques-uns, mais il en repousse et condamne d’autres.

« Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3:17-19).

C’est ainsi que le prodigieux message de l’Évangile produit deux résultats diamétralement opposés. « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:36). Jésus est venu pour apporter l’unité, mais aussi la division. « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés » (1 Pierre 2:6-8).

Néanmoins, la plus merveilleuse chose demeure ceci : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » nous dit Pierre, dans 1 Pierre 2:9-10.

« Qui a le Fils, a la vie ; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie. Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées », nous dit l’apôtre, dans 1 Jean 5:12-15.

Bien que cette puissante épître de cinq chapitres de l’apôtre Jean soit pleine de clairvoyance pour la vie d’un véritable chrétien, elle est écrite, remarquez bien, à de petits enfants. Car : « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. Petits enfants, gardez-vous des idoles ! Amen » (1 Jean 5:19-21), afin que vous sachiez où se trouve la majesté et l’émerveillement de la vie éternelle.

Jean débute son épître avec un rappel que lui connaissait ce Jésus de qui venait cette promesse de vie éternelle. Alors, il déclare : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous ;) ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils » (1 Jean 1:1-3).

D’abord, Jean fut un des premiers témoins oculaires de Sa résurrection. Marie de Magdala : « courut donc et vint vers Simon Pierre, et vers l’autre disciple [Jean] que Jésus aimait ; et elle leur dit : On a enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où on l’a mis. Alors Pierre sortit avec l’autre disciple [Jean], et ils allèrent au sépulcre. Et ils couraient tous deux ensemble ; mais cet autre disciple [Jean] courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre. Et s’étant baissé, il vit les bandelettes qui étaient à terre ; mais il n’entra point. Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple [Jean], qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut » (Jean 20:2-8).

La plupart des écrits de Jean sont fondés sur l’enseignement précis de Jésus Lui-même. Jean 20:31 nous déclare : « Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom. » Ceux qui croiront en Jésus ne périront point. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui », nous confirme Jean, dans Jean 3:16-17.

En parlant d’eau vive venant de Lui, Jésus a déclaré à la femme samaritaine : « Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est Celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. La femme lui dit : Seigneur, donne-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici » (Jean 4:10-15).

Cette eau vive nous procure l’immortalité en Jésus-Christ. Car, dans Jean 5:24-27, Jésus Lui-même a confirmé : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. Et il lui a donné le pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. »

Ceux qui viennent vers Christ n’auront plus jamais faim. Ces paroles nous ont été prononcées par Jésus Lui-même, dans Jean 6:35-38, lorsqu’Il dit : « Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai dit, vous m’avez vu, et vous ne croyez point. Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. »

« Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un, » nous dit Jésus, dans Jean 10:27-30. « Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » (Jean 11:26). Le croyez-vous vraiment ? Fondé sur la Parole de Dieu, Jean nous donne plusieurs tests expérimentaux par lesquels nous pouvons savoir si nous avons Sa vie en nous.

1 Jean 2:3-5 : « Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. »

1 Jean 2:20-21 : « Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. Je vous ai écrit, non que vous ne connaissiez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et parce que nul mensonge ne vient de la vérité. »

1 Jean 3:14 : « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. »

1 Jean 4:13 : « En ceci nous connaissons que nous demeurons en Lui et Lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit. »

Connaissant ces choses, nous pouvons maintenant témoigner, comme David, en déclarant : « Je sais, ô Éternel, que tes jugements ne sont que justice, et que tu m’as affligé selon ta fidélité. Oh ! que ta bonté me console, comme tu l’as promis à ton serviteur. Que tes compassions viennent sur moi, et je vivrai ; car ta loi fait mon plaisir. Que les orgueilleux soient confus, qui m’oppriment sans sujet ! Moi, je méditerai sur tes commandements » (Psaume 119:75-78).

Un des aspects qui nous rendent des plus perplexes dans notre vie de chrétien, c’est de tenter de comprendre le but final de Dieu lorsque la maladie, le découragement, la défaite et l’affliction s’établissent temporairement dans notre vie. Car cela nuit à notre ministère et ralentit notre témoignage pour Lui. Je sais que plusieurs serviteurs de Dieu, travaillant sincèrement pour Christ, cherchant à obéir à Sa volonté et à Sa Parole, sont soudainement frappés par la maladie ou autre chose, ce qui arrête ainsi leur ministère. Et on se demande pourquoi Dieu a-t-Il permis une chose pareille.

J’ai appris que, lorsque l’affliction arrive, il ne faut surtout pas résister, mais simplement mettre notre confiance en Dieu, sachant fort bien que, lorsque Dieu agit, c’est toujours pour une bonne raison, même si, lorsque l’affliction ou toute autre épreuve nous arrive, nous ne comprenons pas la raison divine. N’oublions jamais que notre capacité de compréhension est extrêmement limitée. Mais sachez toujours également que l’affliction venant de Dieu est investie de Sa fidélité. Il est notre Créateur et, au travers de Jésus, Il est devenu également notre Père céleste. « D’ailleurs nos pères selon la chair nous ont châtiés, et nous les avons respectés : ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits, pour avoir la vie ? Car nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre avantage, afin que nous participions à Sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés », nous confirme Hébreux 12:9-11.

Dieu sait ce que nous ne savons pas : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés, » nous déclare Paul, dans Romains 8:28-30. Je n’oublierai jamais cette vérité majestueuse.

Ces versets sont parmi les plus familières des merveilleuses promesses de la Bible, mais ils sont très difficiles à croire en temps de crise ou lors de la perte d’une personne chère dans notre vie. Cependant, ce sont des promesses de Dieu : « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous. Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de Son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit », nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 1:20-22.

Dieu connaît la fin dès le commencement et, au magnifique jour où Christ reviendra, sachez que : « Maintenant nous voyons par un miroir, obscurément, mais alors nous verrons face à face ; maintenant je connais imparfaitement, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu » (1 Corinthiens 13:12). Dans l’attente de ce beau jour, faisons-Lui simplement confiance. Agissez : « Comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu », nous déclare 1 Pierre 2:16.

En tant que chrétiens, nous avons la grande responsabilité de préserver la liberté que nos ancêtres nous ont léguée à grand prix. Cependant, nous n’avons pas le droit de transformer cette liberté en licence. Cela ferait sûrement mal à ces braves et courageux hommes de Dieu s’ils voyaient comment la liberté de choix est utilisée présentement pour justifier le meurtre de millions d’enfants innocents avant qu’ils naissent. Ou comment la liberté de la parole sert à infecter ou à souiller les yeux et les oreilles de nos enfants par la pornographie répandue partout, ainsi que de promouvoir toutes sortes de comportements de notre jeunesse dans notre société en général. Aucune nation ne peut demeurer libre longtemps, si ces pratiques deviennent acceptées par la majorité de ses citoyens. Nous avons besoin de prier pour un réveil religieux afin que quelques-uns soient appelés par Dieu en ces temps-ci. Toutefois, nous savons que, malheureusement, les choses ne vont aller qu’en empirant, au point où seule l’intervention de Christ arrivera à stopper le « mystère de l’iniquité ».

Le même avertissement s’applique à l’abus de notre liberté spirituelle en Christ. Comme l’a si bien dit Paul, dans 1 Corinthiens 6:12-13 : « Toutes choses me sont permises, mais toutes ne sont pas profitables ; toutes choses me sont permises, mais je ne me rendrai esclave d’aucune. Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments ; mais Dieu détruira et ceux-ci et celui-là. Et le corps n’est point pour l’impudicité, mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. » Et dans 1 Corinthiens 10:23, ou Paul redit : « Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile ; tout m’est permis, mais tout n’édifie pas. »

L’apôtre Pierre déclare que nous sommes libres, ayant une véritable liberté. Mais nous n’avons pas le droit de nous en servir comme d’un voile pour faire le mal, car nous sommes d’abord et avant tout « des serviteurs de Dieu » (1 Pierre 2:16). « Mais grâces soient rendues à Dieu, de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine qui vous a été donnée. Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice … Mais maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle ; car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:17-18, 22-23).

Malgré que nos nations deviennent rapidement antichrétiennes, en croyance et en pratique, nous, les chrétiens, devrions servir notre nation ainsi que notre Sauveur en pratiquant et en proclamant le merveilleux Évangile du salut, par la régénération de nos corps vers Sa droiture. Regardons ensemble le bel exemple de courage d’Esther alors qu’elle essayait de sauver son peuple d’une mort certaine. « Alors Esther dit qu’on fît cette réponse à Mardochée : Va, assemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi ; ne mangez ni ne buvez de trois jours, tant la nuit que le jour ; et pour moi et mes servantes, nous jeûnerons de même ; puis je m’en irai ainsi vers le roi, bien que ce soit contre la loi ; et s’il arrive que je périsse, je périrai ! Mardochée s’en alla donc, et fit tout ce qu’Esther lui avait commandé » (Esther 4:15-17).

Ce fut un témoignage courageux de la part de la reine Esther, alors qu’elle risquait sa propre vie pour sauver la vie de son peuple. Car c’était un crime capital que de se présenter dans la cour du trône royal sans invitation préalable. Mais Esther était prête à le faire pour faire la volonté de Dieu, sachant fort bien qu’on doit obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes (Actes 5:29). Dans le même esprit, Shadrac, Méshac et Abed-Négo étaient également prêts à entrer dans la fournaise ardente plutôt que d’adorer les dieux de Babylone, témoignant ainsi devant Nébucadnetsar : « Il n’est pas besoin que nous te répondions là-dessus. Voici, notre Dieu, que nous servons, peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi ! Sinon, sache, ô roi ! que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée » (Daniel 3:16-18).

Dieu a-t-Il exaucé Esther ? Oui ! Vous n’avez qu’à lire ce formidable texte. Mais plusieurs, tout au long des siècles, sont morts pour leur foi, plutôt que de renier Dieu. Tous les apôtres, sauf Jean, sont morts martyrisés, ainsi que de nombreux autres au fil des siècles. Or, l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu, fut vaincu. « Ils l’ont vaincu par le sang de l’Agneau, et par la parole à laquelle ils ont rendu témoignage, et ils n’ont point préféré leur vie à la mort » (Apocalypse 12:11). La volonté de Dieu est toujours la bonne.

Des croyants dans plusieurs pays souffrent présentement de persécution, mais le temps vient où le faux prophète qui : « séduisait les habitants de la terre, par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de dresser une image à la bête, qui après avoir reçu le coup mortel de l’épée, était encore en vie. Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât, et elle fit mettre à mort tous ceux qui n’adoraient pas l’image de la bête » (Apocalypse 13:14-15).

Si un tel choix nous était un jour présenté, que notre Dieu nous accorde la grâce de déclarer avec Paul : « Selon ma ferme attente, et mon espoir que je ne recevrai aucune confusion en rien, mais qu’en toute assurance, Christ, qui a toujours été glorifié dans mon corps, le sera encore à présent, soit par ma vie, soit par ma mort » (Philippiens 1:20). Et avec Esther : « et s’il arrive que je périsse, je périrai. » Gloire soit rendue à Dieu.




D.510 – L’amour du Père pour le Fils

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 3:16-17, nous lisons : « Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur Lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. » Dans ce verset remarquable, Dieu le Père, parlant directement du ciel, présente Son Fils bien-aimé au monde. Ceci est la première référence à l’amour dans le Nouveau Testament, précisément comme l’amour du Père pour le Fils fut le premier amour qui ait existé.

C’est ainsi que Jésus a prié pour Ses Apôtres : « Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (moi en eux, et toi en moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:22-26).

Il y a plusieurs autres références à l’amour du Père pour le Fils. On peut les trouver dans Jean 10:17-18 où Jésus a déclaré : « Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père. » Avez-vous remarqué que Jésus avait entièrement le pouvoir de quitter Sa vie ainsi que le pouvoir de la reprendre ? L’étendue du pouvoir de l’amour du Père pour Son Fils bien-aimé fut si grande que : « celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit par mesure. Le Père aime le Fils et a mis toutes choses en sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:34-36). Que toutes les religions qui ne croient pas à Jésus prennent ce verset en note.

Subséquemment, dans Jean 5:20-22, nous apprenons ceci : « Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait. Et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut. Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. » Avez-vous saisi quel pouvoir nous aurons, un jour, si nous Lui demeurons fidèles ? Dieu a donné tout pouvoir au Fils et le Fils le donnera à ceux qu’Il veut.

Dieu a également parlé de Son amour pour le Fils sur le Mont de la Transfiguration et cet événement fut tellement important qu’il est enregistré quatre fois dans la Bible. Dans Matthieu 17:5-9, nous lisons : « Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit ; et voici il vint de la nuée une voix qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir ; écoutez-le. Les disciples, entendant cela, tombèrent le visage contre terre, et furent saisis d’une très grande crainte. Mais Jésus, s’approchant, les toucha, et leur dit : Levez-vous, et n’ayez point de peur. Alors, levant leurs yeux, ils ne virent plus que Jésus seul. Et comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur fit cette défense : Ne dites à personne ce que vous avez vu, jusqu’à ce que le Fils de l’homme soit ressuscité des morts. »

Nous voyons donc Marc 9:7 et Luc 9:35 témoigner de cette vérité, mais celui qui devait devenir leur chef nous en parle pareillement, dans 2 Pierre 1:16-18, lorsqu’il nous confirme cette merveilleuse vérité : « Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix lui a été adressée par la Gloire suprême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne. »

Pareillement, il y a plusieurs passages où le Fils Lui-même témoigne de l’amour du Père. En plus de tous ces témoignages cités plus haut, Christ a dit : « Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour » (Jean 15:9-10). Avec autant de témoignages, nous voyons que le Père aimait sûrement le Fils et le Fils aimait le Père d’un amour parfait. Car : « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. » (1 Jean 4:10-11).

Pourtant, Jésus ne S’est pas enflé d’orgueil pour cela. Car, un tel amour pour nous ne mérite rien de moins que nous Lui témoignions notre reconnaissance totale aussi. « Et voici, quelqu’un s’approchant lui dit : Bon maître, que dois-je faire de bien pour avoir la vie éternelle ? Il lui répondit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sauf Dieu seul. Que si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements », lui dit Jésus, dans Matthieu 19:16-17. Le mot grec pour « garder », dans le Nouveau Testament, veut dire beaucoup plus qu’obéir, malgré que ce soit également très inclus. Mais « garder » veut aussi dire « préserver ». Ainsi, Christ nous déclare de préserver et d’obéir aux commandements de Dieu.

Le commandement que Dieu nous donne d’observer s’applique à bien d’autres Écritures. Par exemple, Paul insiste en déclarant : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi » (1 Timothée 6:20-21). En d’autres mots, la fausse science de l’évolution et les discours profanes et vains, comme les philosophies humanistes, chercheront à détruire la vérité divine ; alors, Dieu nous commande d’être diligents et de bien protéger ces vérités.

L’apôtre Jacques demande à chaque individu de se conserver pur de la souillure du monde, puisque : « La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père, c’est de visiter les orphelins et les veuves dans leur tribulation, et de se conserver pur de la souillure du monde » (Jacques 1:27). Paul instruit Timothée pareillement en déclarant : « N’impose les mains à personne avec précipitation, et ne participe point aux péchés d’autrui, conserve-toi pur toi-même. Ne continue pas à ne boire que de l’eau ; mais use d’un peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions. Les péchés de certains hommes sont manifestes, même avant tout jugement ; mais il en est d’autres qui ne paraissent que dans la suite. De même les bonnes œuvres sont manifestes ; et si elles ne le sont pas d’abord, elles ne peuvent demeurer cachées » (1 Timothée 5:22-25).

Car les puissances des ténèbres attaquent perpétuellement la morale et l’intégrité spirituelle du chrétien ; donc, nous devons constamment être alertes afin de nous protéger contre de telles agressions. Alors, Paul nous dit de faire des efforts : « Vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation » (Éphésiens 4:3-4). Alors : « conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. Et ayez pitié des uns en usant de discernement, et sauvez les autres avec crainte, les arrachant du feu, haïssant jusqu’au vêtement souillé par la chair » (Jude 1:21-23). Parce que l’ennemi va continuellement semer la discorde et l’amertume chez le peuple de Dieu.

Il existe plusieurs versets bibliques insistant à garder Ses commandements, comme dans Jean 14:15-17, où Jésus promet à Ses disciples : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. » « Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même », nous affirme Jésus, dans 1 Jean 2:5-6.

Finalement, dans le tout dernier chapitre de la Bible, le Seigneur résume le tout, lorsque Jésus nous promet, dans Apocalypse 22:7 : « Voici, je viens bientôt ; heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! » Mais l’humain a toujours préféré garder son ignorance tragique en se bâtissant une connaissance grâce à ses propres expériences et à sa propre intelligence charnelle : « Car ne connaissant point la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont point soumis à la justice de Dieu » (Romains 10:3). Il y a plusieurs vérités doctrinales importantes sur lesquelles les non-croyants, et parfois même les croyants, semblent tragiquement ignorants, d’une ignorance qui affecte leur destinée, dans leur propre vie.

L’ignorance la plus tragique est peut-être celle mentionnée dans notre texte. Paul écrivait spécifiquement aux Juifs, mais la même ignorance se retrouve parmi bon nombre d’autres peuples qui cherchent à gagner leur salut aux travers de leurs propres œuvres religieuses ou morales, plutôt que par la foi et la droiture de Christ, qui est mort pour leurs péchés. Il y a également l’ignorance mondiale au sujet de la mort et de la vie après le tombeau. Tant de personnes qui se disent aujourd’hui chrétiennes craignent ce que les hommes pourraient penser ou dire d’elles ou de leurs croyances. Alors, elles se mettent à faire des compromis avec la doctrine et la prophétie de Dieu, craignant les hommes plus que l’Éternel. Pourquoi font-elles cela ?

Pourtant, Paul nous déclare ceci, dans 1 Thessaloniciens 4:13-17 : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »

Avec tout le respect que Paul pouvait avoir pour les chrétiens et leur ministère, il a déclaré ceci : « Pour ce qui est des dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance. Vous savez que vous étiez des Gentils, entraînés vers des idoles muettes, selon qu’on vous menait. C’est pourquoi je vous déclare qu’aucune personne qui parle par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus est anathème, et que personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, si ce n’est par le Saint-Esprit. Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. Il y a aussi diversité de ministères, mais un même Seigneur ; il y a aussi diversité d’opérations, mais c’est le même Dieu, qui opère toutes choses en tous » (1 Corinthiens 12:1-6).

Or, la grande majorité des chrétiens négligent de développer ou d’utiliser leurs dons, parce qu’ils sous-estiment leurs propres fonctions dans l’œuvre de Dieu. « Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît. Car, comme le corps est un, quoiqu’il ait plusieurs membres ; et que, de ce corps unique, tous les membres, quoiqu’ils soient plusieurs, ne forment qu’un corps, il en est de même de Christ » (1 Corinthiens 12:7-12).

Est-ce que tous ces dons ne sont que l’exclusivité des gens du ministère, les pasteurs, les prêtres ? Ce n’est pas ce que Paul dit, ici. Il parle de tous les membres de l’Église. Alors, pourquoi les chrétiens négligent-ils de développer leurs dons spirituels ? Leurs pasteurs exercent-ils une emprise telle sur eux qu’ils les restreignent dans leur développement afin de garder le contrôle sur leur credo ?

Il faut prier le Saint-Esprit afin qu’Il nous dévoile le don ou les dons qu’Il nous a confiés, au lieu de convoiter les dons accordés à d’autres. « Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun. Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas une même fonction ; ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres, ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter. Celui qui distribue les aumônes, qu’il le fasse avec simplicité ; celui qui préside, qu’il préside avec soin ; celui qui exerce les œuvres de miséricorde, qu’il le fasse avec joie. Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur, attachez-vous fortement au bien », nous dit Paul, dans Romains 12:3-9.

Vous remarquerez que Paul ne dit nulle part que l’on ait besoin d’un diplôme dans un Séminaire de Théologie pour avoir les dons qu’il mentionne. « Mais la grâce est donnée à chacun de nous, selon la mesure du don de Christ. C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes. Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses », nous confirme Paul, dans Éphésiens 4:7-10.

Mais pourquoi Paul prend-il le temps de nous expliquer toutes ces choses ? C’est pour nous faire connaître la raison pour laquelle Dieu avait établi une hiérarchie dans Son Église. Mais pour nous mettre en garde aussi contre la hiérarchie qui existe dans les églises fondées par Satan. Car le chrétien qui a développé ses dons spirituels est bien plus en mesure de discerner par quel esprit certains prédicateurs parlent.

« C’est aussi Lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs ; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans Celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité », déclare Paul, dans Éphésiens 4:11-16.

Nous avons assurément besoin de nous faire instruire, concernant les multiples séductions du malin : « Afin que Satan n’ait pas le dessus sur nous ; car nous n’ignorons pas ses desseins » (2 Corinthiens 2:11). Pour tous ceux qui cherchent l’instruction plutôt que l’ignorance, qu’ils s’instruisent dans la Parole de Dieu. Car : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Gardez toujours à l’esprit Jésus : « Qui s’est donné Lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle corrompu, selon la volonté de Dieu notre Père, auquel soit gloire aux siècles des siècles ! Amen », nous témoigne Paul, dans Galates 1:4-5. Pourquoi ? Parce que Paul était vraiment inquiet pour ceux qu’il avait gagné à Christ.

Voilà pourquoi il déclare, dans Galates 1:6-10 : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! Car, est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ. »

Pourtant, il y a de nombreux « ministres » qui prêchent qu’il faut croire un évangile différent, où Jésus, en revenant sur terre, Se mettra à adorer Allah et son prophète Mahomet. D’autres prédicateurs monopolisent de plus en plus de gens qui rejettent la divinité de Christ et prétendent que Jésus n’est pas mort pour nos péchés, mais a sombré dans une espèce de coma pour se réveiller plus tard et vivre le reste de sa vie avec Marie-Madeleine qu’il a mariée, et dont on attend un éventuel descendant comme messie à paraître bientôt. Et le monde gobe cela et le prêche avec conviction. Paul pouvait bien déclarer ces hommes anathèmes !

Il ne pouvait exister de don plus magnifique que celui de Dieu venant vivre parmi les hommes et Se donner en sacrifice pour les péchés de Sa Création afin de la sauver de la mort et lui donner la vie éternelle. Jésus n’est pas seulement venu nous apporter le pardon de nos péchés et, par le fait même, le salut éternel pour ceux qui accepteraient Son sacrifice, mais Il nous a également apporté d’énormes bénédictions spirituelles. Il S’est donné Lui-même ! Le puissant et glorieux Fils de Dieu S’est donné à notre place afin de Se substituer à nous et souffrir le jugement que Dieu nous avait réservé pour nos péchés. Cette formidable affirmation peut être trouvée dans Sa Parole à plusieurs reprises.

La première se trouve dans notre texte, nous rassurant sur le fait que, lorsque Jésus S’est offert Lui-même, Il a payé la rançon qui nous libérait de ce monde du péché afin de nous offrir le monde éternel à venir. Dans le deuxième cas, cette promesse nous est faite d’une façon intensément personnelle. Galates 2:20 nous déclare : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » Ce cadeau de Jésus est plus que ce que le monde entier pouvait nous donner.

La nature suprême de Son cadeau sacrificiel est ensuite augmentée. Dans Éphésiens 5:2, Paul nous exhorte : « marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. » Le sacrifice de Jésus a amené les hommes vers Lui. C’est ce que l’apôtre veut dire lorsque Paul nous exhorte en disant : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5:25-27).

L’offrande de Jésus fut suffisante pour payer la rançon de tous les péchés du monde entier par celui : « Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. Pour lequel, (je dis la vérité en Christ, je ne mens point,) j’ai été établi prédicateur, apôtre et docteur des Gentils dans la foi et dans la vérité, » nous déclare Paul, dans 1 Timothée 2:6-7. Cette rançon n’est pas simplement une rédemption de la pénalité du péché lors du jugement, mais également de la puissance du péché dans notre vie courante, car c’est là le témoignage rendu en Son propre temps. Car Christ : « s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise », lui dit Paul, dans Tite 2:14-15.

Voilà la raison pourquoi nous prêchons une résurrection. Lorsque mon frère est décédé, le curé a prononcé une brève homélie lors de l’enterrement. Il a déclaré que mon frère, étant une bonne personne, est mort dans la foi et qu’il était présentement au ciel en la présence du Père et de Jésus-Christ. Il a mentionné la résurrection à venir, mais il n’a pas expliqué pourquoi la résurrection des morts serait nécessaire puisque, basé sur ses commentaires, mon frère était déjà au ciel, ayant reçu sa récompense. Le service liturgique fut solennel, mais selon les Écritures bibliques, il manquait de vérité.

Par exemple, l’apôtre Paul avait clairement déclaré, dans Hébreux 9:27-28 : « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement ; de même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. » Jésus a également clarifié l’histoire de « monter au ciel » lorsqu’Il a déclaré, dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Le roi Salomon avait compris qu’il n’y avait aucune activité spirituelle ou même physique après la mort, lorsque, dans Ecclésiaste 9:10, il certifia : « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas. »

Cependant, la mort des humains n’est pas la fin de l’histoire non plus. Paul avait écrit éloquemment sur une résurrection des morts. « Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables. Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement » (1 Corinthiens 15:19-23). Si « tous revivront en Christ, » c’est qu’ils sont sans vie en ce moment, et non pas « vivants au ciel ». La doctrine du « ciel et de l’enfer » contient beaucoup d’incohérences.

Mais quand cette résurrection aura-t-elle lieu ? Paul nous l’explique très bien lorsqu’il a déclaré : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:51-54).

Avez-vous noté la mention de la dernière trompette ? Elle sonnera tellement fort que le monde entier l’entendra, car elle annoncera l’arrivée du Royaume de Dieu au même moment que Christ reviendra en puissance et en gloire. Paul nous explique ce qui arrivera, dans 1 Thessaloniciens 4:16-18 : « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles. »

Et que feront ces ressuscités, avec Jésus leur Roi ? « Ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:9-10). Alors que les églises catholiques et protestantes vous enseignent et croient sincèrement qu’à la mort leurs disciples flotteront vers le ciel, ou quelque part de beaucoup moins désirable, la Bible nous enseigne clairement que la mort est peut-être la fin d’un chapitre, mais pas la fin de l’humanité. La mort physique n’est qu’une intermission, si vous voulez, dans laquelle les morts « dorment » jusqu’au retour de Jésus. C’est à ce moment que le reste du Plan de Dieu sera accompli. Lisez Apocalypse 20 et 21 pour en avoir l’eau à la bouche.