D.492 – La loi de liberté

Par Joseph Sakala

Dans Jacques 2:10-12, nous lisons : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi. Ainsi, parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté. » Nous avons donc le privilège de vivre en liberté où nous pouvons adorer Dieu en toute liberté, en accord avec Sa Parole. La liberté ne nous donne pas le droit de pécher, car même la loi du pays nous défend certaines choses. Fondamentalement, la loi des gouvernements est fondée sur la loi naturelle de Dieu telle que dévoilée dans la Parole de Dieu. Dans ce contexte, nous avons la liberté, mais pas la liberté de défier la loi physique de la gravité, ni la loi spirituelle de la liberté.

De nos jours, certains individus recherchent la licence plutôt que la liberté, ce qui est une contradiction de termes, car la licence n’est pas la liberté. Jésus Lui-même a déclaré aux Juifs qui avaient cru en lui : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes véritablement mes disciples. Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:31-32). Nous affranchir de quoi ? Du péché. Or, la licence, c’est la soumission à l’esclavage du péché. Oui la vérité vous rendra libre, mais pas de transgresser la vérité que l’on vient de voir. Dans 1 Jean 3:4-6, nous apprenons que : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. Quiconque demeure en lui, ne pèche point ; quiconque pèche, ne l’a point vu et ne l’a point connu. » Et comme personne n’est parfait : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9).

Mais cette déclaration de Jean ne l’a pas empêché de dire, dans 1 Jean 3:8-10 : « Celui qui commet le péché, est du diable ; car le diable pèche dès le commencement. Or, le Fils de Dieu a paru pour détruire les œuvres du diable. Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. C’est en cela que se révèlent les enfants de Dieu, et les enfants du diable. » C’est pourquoi Jacques dit bien : « Et après que la convoitise a conçu, elle enfante le péché ; et le péché étant consommé, engendre la mort », et non la liberté (Jacques 1:15). Personne ne peut être sauvé par la loi ; cependant, ceux qui sont sauvés le sont par la grâce. Et cette grâce nous vient de Dieu par la foi en Christ. Ainsi, la loi est sainte et le commandement est saint, juste et bon.

On pourrait donc se joindre à David et proclamer : « Et je garderai ta loi constamment, à toujours et à perpétuité. Je marcherai au large, parce que j’ai recherché tes commandements. Je parlerai de tes témoignages devant les rois, et je n’aurai point de honte » (Psaume 119:44-46). Il y a vraiment une loi de liberté et quiconque voudra y marcher le fera selon la volonté de Christ. « Mais celui qui aura plongé ses regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais pratiquant les œuvres, celui-là sera heureux dans ce qu’il aura fait » (Jacques 1:25).

C’est cette loi de la liberté qui doit amener la paix sur la terre. Mais avons-nous vraiment la paix sur la terre ? Les hommes connaissent une sorte de paix qui peut se résumer à une trêve fragile entre deux guerres, mais maintenant, cette paix n’est pas disponible à cause de toutes les petites guerres éclatant un peu partout sur la terre, les actes de terrorismes, les assassinats politiques et j’en passe. Jérémie avait si bien prophétisé : « Et ils pansent à la légère la plaie de la fille de mon peuple, disant : Paix, paix ! et il n’y a point de paix. Sont-ils confus d’avoir commis des abominations ? Ils n’en ont même aucune honte, et ils ne savent ce que c’est que de rougir. C’est pourquoi ils tomberont parmi ceux qui tombent ; quand je les visiterai, ils seront renversés, dit l’Éternel » (Jérémie 6:14-15).

Ce jugement écrit par le prophète Jérémie sur les faux prophètes de son temps pourrait bien trouver un parallèle aujourd’hui. Le même embarras fut prononcé par Jérémie, au chapitre 8, verset 11 ; alors, incontestablement, il devait le considérer important. Le prophète Ézéchiel a lancé le même jugement contre les faux prophètes de son temps. « Et ces choses arriveront parce que, oui, parce qu’ils égarent mon peuple, en disant : Paix ! quand il n’y a point de paix. Mon peuple bâtit un mur, eux ils le recouvrent de mortier. Dis à ceux qui le recouvrent de mortier, qu’il s’écroulera. Une pluie violente surviendra, et vous, grêlons, vous tomberez, et un vent de tempête éclatera. Et voici, le mur s’écroule. Ne vous dira-t-on pas : Où est le mortier dont vous l’aviez couvert ? Car ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Dans ma fureur, je ferai éclater un vent de tempête ; dans ma colère il surviendra une pluie torrentielle, et dans mon indignation des grêlons tomberont, pour tout détruire. Et je renverserai le mur que vous aviez recouvert de mortier ; je le jetterai à terre, tellement que ses fondements seront mis à nu ; il s’écroulera, et vous serez entièrement détruits sous ses décombres, et vous saurez que je suis l’Éternel » (Ézéchiel 13:10-14).

Presque chaque individu préférerait vivre en paix, mais le mot lui-même est devenu un cliché ironique. L’observance annuelle de la Journée des Vétérans, originalement appelée « Jour de l’Armistice », exprimait l’espérance que, lorsque la guerre courante serait réglée, elle deviendrait la guerre finale et alors, il y aurait « paix, paix ». Le mot « armistice » vient du latin qui veut dire « armements au repos ». Mais il n’y a pas de paix ; il y a eu de nombreuses guerres à l’époque des Babyloniens, au temps des Romains, à l’ère médiévale et durant toutes les époques. Même aujourd’hui, il existe des douzaines de petites « guerres et de bruits de guerres » à n’importe quelle année (Matthieu 24:6) et ces petites guerres continueront jusqu’à l’avènement de Christ, le « Prince de Paix ». Il parlera de paix aux nations, Il dominera d’une mer à l’autre et du fleuve aux extrémités de la terre (Zacharie 9:10).

Pendant ce temps, l’apôtre Jacques nous rappelle notre culpabilité personnelle. « D’où viennent parmi vous les dissensions et les querelles ? N’est-ce pas de vos passions, qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous n’obtenez pas ; vous êtes meurtriers et jaloux, et vous ne pouvez être satisfaits ; vous luttez, et vous faites la guerre, et vous n’obtenez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs. Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:1-7).

Et Paul nous exhorte ainsi : « Au reste, frères, réjouissez-vous ; tendez à la perfection ; consolez-vous ; ayez un même sentiment ; vivez en paix ; et le Dieu de charité et de paix sera avec vous » (2 Corinthiens 13:11). Tout le monde veut vivre en paix, mais à quel prix ? Le 6 juin 2014 a eu lieu le 70ème anniversaire du débarquement des troupes alliées en Normandie. Aux célébrations, on pouvait remarquer la présence d’une vingtaine de leaders mondiaux dont Barack Obama (USA), Vladimir Poutine (Russie), le nouveau président de l’Ukraine Petro Poroshenko, ainsi que sa Majesté la Reine Elizabeth (Royaume-Uni). François Hollande, alors Président de France, agissait comme maître de cérémonies pour cette journée remplie d’émotions. Le respect, l’appréciation et les honneurs furent rendus, particulièrement aux États-Unis et à l’Angleterre, pour leur engagement à la paix, à la liberté et à la démocratie. On a aussi abondamment signalé la bravoure, le courage et le sacrifice de tous ceux qui ont participé à cette Campagne en Normandie.

C’est un fait historique attristant, lorsque les Alliés ont tenté de libérer l’Europe, plusieurs milliers de citoyens français furent tués par ces mêmes Alliés qui tentaient de les libérer. Quelques 15 000 personnes ont perdu la vie dans les jours qui ont précédé le Jour-D par le bombardement intense de Normandie. 5 000 citoyens furent tués lorsque les Alliés libérèrent le seul village stratégique de Caen. Peut-être qu’au moins 57 000 personnes ont perdu la vie durant la guerre entière, un peu moins que les 60 000 citoyens anglais tués pendant le blitz allemand de Londres. Plusieurs français furent attristés par un tel sacrifice. Mais tous les Alliés qui ont payé le prix ultime de leur vie dans la bataille de Normandie ont aussi sacrifié leur vie pour la France.

Le nombre de décès durant la campagne continue d’augmenter au fur et à mesure que les historiens tentent d’en déterminer l’exactitude. La dernière estimation évalue à 6 500 le nombre d’Alliés, soit blessés, morts ou disparus en moyenne, par jour durant cette campagne qui a duré soixante-dix sept jours. Cela nous donne au-delà d’un demi-million d’hommes. Aujourd’hui, quelques 110 000 soldats, morts dans cette guerre, reposent en paix dans vingt-sept cimetières bien entretenus en Normandie, dont 77 866 Allemands, 9 386 Américains, 17 769 Anglais, 5 002 Canadiens et 650 Polonais. Ils nous fournissent un rappel silencieux du coût horrifique de la guerre pour défendre la paix et la liberté. En 1944, l’enjeu était très élevé, car c’était un cas de vie ou de mort pour ceux qui cherchaient la paix et la liberté.

Les Alliés savaient qu’ils devaient lancer tout ce dont ils disposaient comme armements contre l’ennemi afin de gagner à tout prix, sachant fort bien qu’il n’y aurait pas une seconde chance. Le continent européen fut libéré d’une autre guerre mondiale jusqu’à ce jour. Ceci a permis à l’Europe de rebâtir une civilisation. La prospérité du continent d’aujourd’hui peut directement être retracée aux efforts des Alliés au moment crucial du continent. Nous ne devrions jamais oublier le sacrifice ultime des hommes et des femmes prêts à combattre et à mourir afin de ramener la paix dans le monde. Nous leur devons une profonde dette de gratitude sans fin. Pour ceux qui sont nés après la guerre et qui n’ont jamais vécu au travers d’une guerre en Europe, soyons reconnaissants. Notre liberté est un don sans prix que nous ne devrions jamais sous-estimer.

Rappelons-nous toujours que la paix relative dont nous jouissons aujourd’hui est transitoire. C’est ce que nous prédit la Bible. Un énorme conflit mondial nous est annoncé pour les derniers jours de notre société actuelle, dans Matthieu 24:6-10, lorsque Jésus Lui-même nous dit : « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car il faut que toutes ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. Alors ils vous livreront pour être tourmentés, et ils vous feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom. Alors aussi plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres. »

Et dans Matthieu 24:21-25, Jésus ajoute : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés. Alors si quelqu’un vous dit : Le Christ est ici, ou : Il est là ; ne le croyez point. Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible. Voilà, je vous l’ai prédit. » Il est question d’une grande tribulation mondiale comme la terre n’en a jamais connue auparavant et, heureusement, n’en connaîtra plus jamais. Mais l’humanité entière devra voir des atrocités inimaginables avant le retour de Christ pour mettre fin à cette société en rébellion constante et complètement détachée de Son Créateur.

Jésus commence par nous décrire la première guerre dirigée par Lucifer et ses anges en rébellion contre Dieu pour s’emparer de Son trône. « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon, et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9).

Donc, Lucifer, qui devait porter la lumière de Dieu aux humains, est devenu, par sa rébellion, l’ennemi de Dieu et Son adversaire nommé Satan, ayant maintenant comme but unique de détruire les humains. Alors, depuis Adam et Ève, le diable sème la division parmi les humains en leur inspirant de se détruire les uns les autres par les guerres, le terrorisme international, le racisme de plus en plus violent et en les amenant finalement dans un conflit mondial tel que, si ces jours n’étaient pas abrégés, aucun humain ne pourrait survivre. Mais à cause de Ses Élus, Jésus nous dit que ces jours seront raccourcis.

Mais Satan aura la possibilité de séduire un très grand nombre par une apostasie mondiale, par une dictature militaire (appelée la Bête) appuyée par un faux prophète (religieux) que les gens associeront au Messie. Cette séduction sera si puissante qu’Apocalypse 13:4 nous révèle : « Et on adora le dragon qui avait donné son pouvoir à la bête ; on adora aussi la bête, en disant : Qui est semblable à la bête, et qui pourra combattre contre elle ? » Ce chef militaire sera tellement enflé d’orgueil qu’il s’opposera directement à Dieu. Alors, aux versets. 5 et 6 : « On lui donna une bouche qui disait de grandes choses et des blasphèmes ; et on lui donna le pouvoir de faire la guerre pendant quarante-deux mois [trois ans et demi]. Et elle ouvrit la bouche pour blasphémer contre Dieu, pour blasphémer contre Son nom et Son tabernacle, et contre ceux qui habitent dans le ciel [les anges de Dieu]. »

Mais le règne de la Bête militaire sera de courte durée, comme Jésus l’avait si bien prédit. Alors, vers la fin de cette tribulation épouvantable de trois ans et demi, la septième trompette annoncera le retour de Christ. Dans Apocalypse 11:15-17, nous lisons : « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles. Et les vingt-quatre Anciens, qui sont assis sur leurs trônes devant Dieu, se prosternèrent sur leurs faces, et adorèrent Dieu, en disant : Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu TOUT PUISSANT, QUI ES, et QUI ÉTAIS, et QUI SERAS, de ce que tu as pris en main ta grande puissance, et de ce que tu es entré dans ton règne. »

Alors que Jésus revient sur les nuées pour chercher Ses Élus, la Bête militaire et les armées croiront que la terre est attaquée par des extra- terrestres. Nous voyons dans Apocalypse 16:16 : « Et on les rassembla dans le lieu qui s’appelle en hébreu Armageddon (montagne de la déroute). » Les armées se croyant menacées : « …combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec lui sont les appelés, les élus et les fidèles » (Apocalypse 17:14).

Jean poursuit en disant : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout Puissant » (Apocalypse 19:11-15).

Notez bien ce qui arrive maintenant : « Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. Je vis un ange qui se tenait dans le soleil, et qui cria d’une voix forte à tous les oiseaux qui volaient par le ciel : Venez, et assemblez-vous pour le festin du grand Dieu ; pour manger la chair des rois, la chair des capitaines, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, et la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands. Et je vis la bête, et les rois de la terre et leurs armées, assemblées pour faire la guerre à celui qui était monté sur le cheval, et à son armée. Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. Et tout le reste [des armées] fut tué par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui était monté sur le cheval ; et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair » (Apocalypse 19:16-21).

Apocalypse 16:16 : « Et on les rassembla dans le lieu qui s’appelle en hébreu Armageddon (montagne de la déroute). » Mais comment ces armées à Armageddon seront-elles tuées pour rassasier les oiseaux de leur chair ? Zacharie 14:12 nous déclare : « Et voici quelle sera la plaie dont l’Éternel frappera tous les peuples qui auront combattu contre Jérusalem : il fera tomber leur chair en pourriture pendant qu’ils seront debout sur leurs pieds, leurs yeux se fondront dans leur orbite, et leur langue se fondra dans leur bouche. »

Mais la bonne nouvelle, c’est que Dieu amènera une paix complètement exempte de guerre pendant mille ans. « Recherchons donc les choses qui tendent à la paix, et à l’édification mutuelle » (Romains 14:19). « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ; veillant à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume poussant dehors, ne vous trouble, et que plusieurs n’en soient infectés ; à ce qu’il n’y ait point de fornicateur, ni de profane comme Ésaü, qui, pour un mets, vendit son droit d’aînesse » (Hébreux 12:14-16). « Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix », nous déclare Jacques 3:18. « En effet, que celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, garde sa langue du mal, et ses lèvres de paroles trompeuses ; qu’il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu’il cherche la paix, et la poursuive. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal » (1 Pierre 3:10-12).

Nous n’avons qu’à lire la première page de n’importe quel journal local pour nous apercevoir que ça ne va pas vraiment bien dans le monde. Les guerres, les révolutions, les sécheresses, la faim, les ouragans, les tremblements de terre, le terrorisme, la drogue illégale, les vols, les meurtres augmentent d’année en année et il ne semble pas y avoir de fin. « Mais il y a toujours eu ces choses dans le monde, » me direz-vous. D’accord, mais avec autant de fréquence et autant de violence ? Je me souviens d’une époque où on pouvait encore se promener le soir en paix. Aujourd’hui, regardez autour de vous et notez les caméras accrochées un peu partout, destinées à surveiller chaque action humaine, entièrement hors de notre vue. Il n’y a pas si longtemps, on pouvait laisser notre maison sans verrouillage. Essayez de faire cela maintenant et voyez. Non, il faut être vraiment aveugle pour ne pas voir que ça ne va plus.

Depuis le début des temps, les hommes nous ont toujours promis la paix par leur gouvernement, à chaque élection. Et c’est toujours pareil, rien ne change, les visages sont différents, mais le système reste inchangé. Parce que ce que les humains en général ne savent pas, c’est que notre système en entier est pourri, parce que les hommes ne sont que des marionnettes dirigées par un grand chef qui s’appelle Satan et qui séduit la terre entière. Allez n’importe où sur la terre et remarquez que c’est le même système qui marche partout ; chacun pour soi, voler son prochain sans se faire prendre et dominer sur l’autre. Et de nos jours, nous entendons parler d’un Nouvel Ordre Mondial où l’humanité souhaite contrôler son destin avec un gouvernement unique, sans se demander ce qui se passerait si l’élite de ce Gouvernement Mondial était entièrement dirigée par Satan. Pensez-vous qu’il y aurait vraiment la paix dans le monde ?

Mais voici une bonne nouvelle. L’humanité aura finalement un gouvernement mondial de paix. Pouvez-vous imaginer un monde où toutes les nations vont coopérer ensemble à travailler en paix ? Où aucune famille n’aura à agoniser au sujet d’un fils ou d’une fille perdu sur un champs de bataille, laissant derrière des orphelins ? Un temps où on n’entendra plus les mots « char d’assaut », « bateaux de guerre », « bombes », « ogive nucléaire » et « beaucoup de morts », car ils ne feront plus partie du vocabulaire. « Impossible ! » me direz-vous, « Ce n’est pas la réalité ! » Jadis, les prophètes bibliques ont prédit des conditions utopiques. Un monde avec des surplus de nourriture pour fournir aux besoins de la population de la terre entière, où les fermiers prospèreront. Un monde dans lequel les hommes et les femmes apprendront à vivre sans haine et sans bigoterie raciale ou religieuse. Un monde où les habitants apprendront à respecter la culture, les habiletés, les talents et surtout les uns les autres. Un monde où on apprendra à s’aimer et à se comprendre.

Dans ce nouveau monde, les habitants deviendront des pionniers dans une découverte nouvelle quelconque. Les sociétés apprendront à unir leurs valeurs communes dans le but d’amener la paix d’esprit, la satisfaction et l’accomplissement. Il n’y aura plus de meurtres, de viols, de drogue, d’abus d’enfants, de répression, de convoitise ou de corruption. On enseignera aux habitants à vivre en paix et à s’aimer les uns les autres sur une planète complètement revitalisée. Trop beau pour être vrai ? Pas si vous comprenez le travail que Dieu prépare actuellement pour chacun de vous. Ses plans sont inscrits dans la Bible depuis plusieurs siècles.

La Bible nous donne en détail ce que les Élus de Dieu feront comme travail dans le merveilleux Royaume de Dieu, pendant le Millenium, lorsque Jésus viendra établir Son Royaume ici-bas sur cette terre. Mais ils ne règneront pas seulement pendant mille ans, mais je vous laisse saliver. Avant de vous dévoiler toute cette magnifique beauté dans une coopération et une joie sans pareilles, il faut d’abord que je vous fasse comprendre ce qui doit se passer sur cette même terre au sujet de la destruction et du cahot de Satan qui va tenter de détruire la population entière. Pourtant, Jésus a donné à tous ceux qui voulaient le savoir, un compte-rendu détaillé dans les quatre Évangiles pour ceux qui auraient soif de la vérité.

Dans Matthieu 24:1-2, Nous lisons : « Comme Jésus sortait du temple et qu’il s’en allait, ses disciples vinrent pour lui faire considérer les bâtiments du temple. Et Jésus leur dit : Ne voyez-vous pas tout cela ? Je vous dis en vérité qu’il ne restera ici pierre sur pierre qui ne soit renversée. » Dès le premier siècle, Jésus les avertit que le temple serait détruit. Mais pourquoi ? Cela vous montre que, depuis les débuts, Satan s’opposait à Christ dans l’enseignement de l’Évangile du Salut que Jésus est venu nous apporter et que la grande majorité des gens ont tout simplement refusé d’accepter. Ce rejet a-t-il découragé notre Seigneur ? Pas du tout, Il avait une mission et Il l’a exécutée sans dire un mot.

Savez-vous combien de sauvés Jésus a laissés sur la terre lorsqu’Il est monté au ciel ? Tenez vous bien ! Aucun, car personne n’avait encore reçu le Saint-Esprit à ce moment-là, pas même les apôtres ! Mais, le jour de la Pentecôte, Pierre se leva au milieu des disciples assemblés au nombre d’environ cent vingt personnes (Actes 1:15). Trois ans et demi de mission et cent vingt (120) convertis vivants… Mais quel beau commencement ! Revenons dans Matthieu et aux disciples. « Et s’étant assis sur la montagne des Oliviers, ses disciples vinrent à lui en particulier et lui dirent : Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde. Et Jésus, répondant, leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24:3-5). Déjà, Jésus les avertissait qu’il y aurait des prédicateurs qui prêcheraient au nom de Jésus et malgré cela séduiraient beaucoup de gens. Certains diront suivre le Christ, d’autres diront être le Christ.

Mais comment pourront-ils réussir ? C’est ici que nous voyons vraiment ceux que Dieu appelle. Depuis les débuts de l’Église, beaucoup de gens vont au service pour passer le temps, car rares sont ceux qui vérifient tout ce qui est prêché pour s’assurer que c’est vrai. On dit que l’habit fait le moine. Surveillez ceux qui ont les plus grandes congrégations, pour voir la variété des habits, mais le manque de contenu des sermons ! Et c’est ainsi que les pauvres brebis se font endormir par celui qui instruit au nom de Jésus. « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car il faut que toutes ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs » (Matthieu 24:6-8).

Environ soixante-dix ans plus tard, JÉSUS revient sur ce qui se passera dans les derniers jours, mais, cette fois, dans une vision apocalyptique donnée à Jean, le disciple que Jésus aimait. Mais cette fois-ci, nous recevons également la prophétie de la grande tribulation des trois ans et demi, où mille deux cent quatre-vingt-dix jours. Où sera Dieu lors des futures guerres ? Il délivrera, comme par le passé, mais ce sera différent cette fois ! Nous venons de voir que ce sera très différent cette fois, car il faut mettre un terme une fois pour toutes aux guerres sans fin pour avoir finalement la paix pendant mille années sur cette terre.




D.491 – Les origines de la souffrance

Par Joseph Sakala

Les guerres, le terrorisme, les enlèvements, les meurtres, les épidémies, les atrocités un peu partout dans le monde, portent les individus à demander pourquoi il y a tant de souffrance. Pourquoi un Dieu aimant permet-Il les tortures, les enlèvements, les viols, les meurtres et les guerres ? Pourquoi Dieu permet-Il la mort et les dommages causés par les tremblements de terre, les tsunamis et les autres désastres violents causés par la mauvaise température ? Pourquoi permet-Il les ravages résultant des maladies et comment permet-Il que des millions de gens meurent de faim ? Le monde a depuis longtemps tenté d’expliquer la raison des souffrances humaines. Mais la Bible définit clairement, et les origines, et les souffrances à venir.

La première correction à apporter dans la fausse vision du monde vis-à-vis de Dieu, c’est de faire la différence entre « permettre » et « ne pas empêcher ». Car, en fait, Dieu ne permet pas les guerres, le terrorisme, les enlèvements, les meurtres, les viols et les atrocités un peu partout dans le monde. Au contraire, Il interdit ces actions parce qu’elles sont contre Sa loi et donc, contre Sa volonté. Cependant, Il ne les empêche pas toujours d’arriver, ce qui n’est pas pareil. Dieu n’est pas responsable du mal que les hommes font ; Satan, si.

Peut-être que je vais choquer plusieurs lecteurs, mais la majorité du monde ne réalise pas que nous ne vivons pas dans le monde de Dieu aujourd’hui. Oui, Dieu est beaucoup plus puissant que Satan et Dieu intervient dans les affaires humaines comme Il lui plaît. Voici ce qu’Esaïe fut inspiré d’écrire : « Voilà, les nations sont comme une goutte qui tombe d’un seau, ou comme la poussière d’une balance ; voilà, les îles sont comme la poudre qui vole » (Ésaïe 40:15). Et, aux versets 17-18 : « Toutes les nations sont devant lui comme un rien. Elles ne sont à ses yeux que néant et que vanité. A qui donc feriez-vous ressembler Dieu, et par quelle image le représenterez-vous ? »

« N’aurez-vous point de connaissance ? N’entendrez-vous point ? Ne l’avez-vous pas appris dès le commencement ? N’avez-vous pas compris comment la terre fut fondée ? C’est lui qui est assis au-dessus du globe de la terre, et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; c’est lui qui étend les cieux comme un voile, et les déploie comme une tente pour y habiter ; c’est lui qui réduit les princes à rien, et qui anéantit les gouverneurs de la terre » (Esaïe 40:21-23). Dans Daniel 4:17, nous apprenons que : « La sentence est rendue par le décret des veillants, et la décision est l’ordre des saints, afin que les vivants sachent que le Souverain domine sur le règne des hommes, et qu’il le donne à qui il veut, et qu’il y élève le plus abject des hommes. » Donc, Dieu intervient dans les affaires des hommes comme Il le juge bon. Regardez autour de vous et ne vous posez plus de questions en vous demandant pourquoi un tel fut « élu » président ou dictateur d’un pays.

C’est pourquoi Jésus nous dit, dans Matthieu 5:43-45 : « Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent ; afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. » Mais jusqu’au moment du retour de Christ, la Bible rend très clairement que c’est Satan qui est le « dieu de ce monde ». À Ses disciples, Jésus a déclaré : « Et je vous l’ai dit maintenant, avant que la chose arrive, afin que, quand elle sera arrivée, vous croyiez. Je ne parlerai plus guère avec vous, car le prince de ce monde vient ; mais il n’a rien en moi. »

Et, dans 2 Corinthiens 4:3-4, Paul nous confirme : « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. » Satan est plein de violence et de péchés, comme le déclare Ézéchiel 28:15 : « Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi. » Beaucoup de souffrances sur la terre sont le résultat direct de la malveillance de Satan et de son influence meurtrière, parce que le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion, Satan, fut meurtrier et menteur depuis sa rébellion, car : « D’où viennent parmi vous les dissensions et les querelles ? N’est-ce pas de vos passions, qui combattent dans vos membres ? », nous dit Jacques 4:1.

En plus de l’implication de Satan dans notre société, il devient très important de comprendre que le monde entier souffre présentement des effets du péché individuel et national. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché », déclare Paul, dans Romains 5:12. Alors, si une personne souffre à cause d’un péché qu’elle a commis, ou à cause des péchés commis par d’autres, le péché amène la mort, parce que : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi » (1 Jean 3:4). Et puisque tout le monde pèche, tout le monde souffre et meurt des conséquences du péché.

En plus de la souffrance causée par le péché, Dieu nous déclare, par Jérémie 18:11-12 : « Maintenant donc parle ainsi aux hommes de Juda, et aux habitants de Jérusalem, et dis leur : Ainsi a dit l’Éternel : Voici, je prépare du mal, et je forme un dessein contre vous. Détournez-vous donc chacun de votre mauvais train, et amendez vos voies et vos actions. Mais ils disent : C’est inutile ! Car nous suivrons nos pensées, et chacun de nous fera selon la dureté de son mauvais cœur. »

Jésus avait envoyé Ses disciples pour prêcher et, en plus de cela, Jésus leur dit : « Guérissez les malades qui s’y trouveront, et dites-leur : Le royaume de Dieu s’est approché de vous. Mais dans quelque ville que vous entriez, si l’on ne vous reçoit pas, sortez dans les rues, et dites : Nous secouons contre vous la poussière qui s’est attachée à nous dans votre ville ; sachez pourtant que le règne de Dieu s’est approché de vous. Je vous dis qu’en ce jour-là le sort de Sodome sera plus supportable que celui de cette ville-là. Malheur à toi, Chorazin ; malheur à toi, Bethsaïda ; car si les miracles qui ont été faits au milieu de vous, avaient été faits à Tyr et à Sidon, il y a longtemps qu’elles se seraient converties, en prenant le sac et la cendre. C’est pourquoi le sort de Tyr et de Sidon sera plus supportable au Jugement que le vôtre. Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu’au ciel, tu seras abaissée jusqu’en enfer » (Luc 10:9-15).

Dans Lévitique 26:1, Dieu déclare : « Vous ne vous ferez point d’idoles, et vous ne vous dresserez ni image taillée, ni statue, et vous ne mettrez pas de pierre ornée de figures dans votre pays, pour vous prosterner devant elle ; car je suis l’Éternel, votre Dieu. » Et, dans Deutéronome 28:1, Dieu dit également à Son peuple : « Or, il arrivera, si tu obéis à la voix de l’Éternel ton Dieu, pour prendre garde à pratiquer tous ses commandements que je te prescris aujourd’hui, que l’Éternel ton Dieu te donnera la prééminence sur toutes les nations de la terre. » Ont-ils écouté ? Dans Matthieu 24, dans le livre de l’Apocalypse et dans plusieurs autres Écritures, Jésus nous instruit que, lorsque le peuple ou les nations pêchent, Dieu permet que la punition leur arrive afin que tous viennent à la repentance.

Même les justes ont péché et souffrent des conséquences d’un monde en rébellion contre Dieu. Nous nous souvenons également que, même si nous ne souffrons pas présentement à cause d’un péché que nous aurions commis directement : « En effet, il était convenable que Celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances » (Hébreux 2:10). Et Son sacrifice sur la croix nous permettra de revivre par une résurrection. Mais quand nous souffrons pour Christ, nous glorifions Dieu.

Alors, l’apôtre Pierre nous déclare : « Bien-aimés, ne soyez point surpris de la fournaise qui est au milieu de vous, pour vous éprouver, comme s’il vous arrivait quelque chose d’étrange. Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou larron, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard. Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? » (1 Pierre 4:12-17).

Voilà l’origine de la souffrance. Mais qu’en est-il de la souffrance future ? Malheureusement, Jésus a prédit qu’à la fin des temps, le monde ne comprendra pas ; et le péché ainsi que la souffrance augmenteront. « Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira » (Matthieu 24:12). Mais au-delà des mauvaises nouvelles, il y a de bonnes nouvelles. Car Dieu nous a promis que : « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13).

Jésus a aussi prédit qu’à cause du péché : « il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés » (Matthieu 24:21-22). Dieu ne permettra point à la terre de souffrir au-delà de ce qu’elle pourra endurer. Dieu ne laissera pas la domination de la terre à Satan pour toujours. Dieu a un plan de 7 000 années. Il avait créé l’homme et la femme libres de Lui obéir volontairement, tout en les créant à Son image et à Sa ressemblance. Mais ils se sont laissés séduire par Satan et c’est ainsi que le péché est entré dans le monde. Et Dieu n’essaie pas de sauver toute l’humanité en ce moment, car il faut que l’humanité apprenne par elle-même que, sans Dieu, elle est complètement perdue en écoutant le plan de Satan.

En tant que chrétiens convertis à Christ, nous sommes peinés de voir tant de souffrance autour de nous. Nous prions : « Que ton règne vienne. » Et nous prêchons l’Évangile du Royaume de Dieu à venir bientôt, annonçant la bonne nouvelle de l’avènement de Christ comme Roi et l’anéantissement de la domination de Satan. Cela arrivera lors de la septième trompette. « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11:15). Mais : « nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:22-25).

Alors, pendant cette espérance, nous savons également que le monde devra souffrir, car la conséquence du péché, c’est la souffrance et la mort. Il y a un vieux proverbe qui dit : « Vous ne manquerez pas d’eau jusqu’à ce que le puits s’assèche. » Dans notre société contemporaine, nous sommes tellement habitués d’avoir tout à la portée de la main, qu’il est difficile de supposer que toute cette abondance pourrait cesser un jour. Plusieurs diront : « Mais nous avons l’argent et les épiceries sont bondées de nourriture ! » Et si un jour toute cette abondance disparaissait ? Nous sommes parfois très surpris par un évènement ou un développement qui aurait dû être évident, mais qui fut quelque peu négligé ou tout simplement non reconnu, jusqu’à ce qu’il éclate soudainement et devienne réalité.

Par exemple, les pénuries d’énergie sont très prévisibles, compte tenu de notre forte demande en consommation et une production contrôlée. Mais, je vous informe également que les pénuries d’énergie sont un canular propagé par l’élite mondiale pour installer la peur et la servitude chez les gens. Il y a de l’énergie et de la nourriture en abondance, mais elles ne sont concentrées qu’entre quelques mains d’hommes avides qui empêchent leur saine distribution. Ils sont la cause des pénuries et de l’augmentation des coûts.

Les pénuries d’eau, combinées à un assainissement insuffisant, ouvrent la voie à la propagation rapide de la maladie et plusieurs virus dans les communautés pauvres densément peuplées. Le VIH/sida continue de se propager, même s’il est occulté dans les journaux, donnant l’impression d’être de plus en plus sous contrôle. Le transport aérien international risque de propager des maladies très rapidement partout dans le monde entier. Dans le sillage des catastrophes naturelles, dont beaucoup sont le fait d’apprentis sorciers qui jouent avec une science pervertie et qui affectent l’humanité d’aujourd’hui, nous constatons aussi plus que jamais la flambée de toutes sortes de maladies, souvent sans la disponibilité immédiate d’un remède.

Beaucoup diront fièrement : « Nous avons éliminé la variole, la rougeole, la poliomyélite, la tuberculose, le paludisme et d’autres maladies dévastatrices qui prévalaient il y a une génération à peine. » Certes, de grands progrès ont été accomplis, en grande partie par une meilleure hygiène et une alimentation améliorée, mais sommes-nous vraiment sécurisés dans notre santé publique ? Ou si nous comptons simplement les jours avant d’être confrontés à une terrible catastrophe avec un virus sans médicament ?

Remarquez attentivement que cela est prévu et planifié pour bientôt par l’élite cachée mondiale (la Synagogue de Satan) qui prévoit opérer une réduction massive de la population. Mais tout se passe si vite, de nos jours, que les gens ne prennent pas vraiment le temps de méditer et de faire des recherches sur ces choses. Nous prenons pour acquis que nous aurons toujours toutes sortes de pilules ou de médicaments pour contrer chaque maladie.

Des pandémies dévastatrices ont eu lieu tout au long de l’histoire. De 1347 à 1351, la peste bubonique a balayé l’Europe, l’Asie et l’Afrique, et elle est soupçonnée avoir causé la mort de plus de cent millions de personnes. Une pandémie de grippe mortelle a balayé le globe à partir de juin 1918 à décembre 1920, entraînant la mort d’environ cinquante à cent millions de personnes. Il y a eu une foule d’autres épidémies plus petites, mais toutes aussi mortelles. Lorsque la souche H1N1 du virus de la grippe, connue aussi sous le nom de la grippe porcine, a fait ses ravages, elle a causé quelques 18 000 décès dans le monde en 2009.

Les émeutes récentes au Moyen-Orient, en Europe, en Angleterre et aux États-Unis nous révèlent avec quelle rapidité on peut contourner la loi et l’ordre. Ces perturbations violentes peuvent rapidement couper les voies d’approvisionnement, interrompre la fourniture de nourriture saine, d’eau, de carburant et d’électricité. Les magasins seront rapidement vidés de leur nourriture et de leurs fournitures. Les établissements de soins médicaux seront débordés, et les forces de l’ordre et militaires ne pourront tout simplement pas faire face à la demande soudaine pour combattre les maladies.

La panique peut aggraver aussi la situation et le tissu fragile d’une société ordonnée qui pourrait très rapidement se détériorer. Il semble que la scène internationale soit maintenant réglée pour la propagation rapide de maladies dévastatrices. La Synagogue de Satan a déjà commencé le processus en rendant de plus en plus obligatoires les vaccins par lesquels ces maladies sont propagées. Beaucoup de maladies aujourd’hui n’existaient pas il y a cent ans. Pourquoi, pensez-vous ? Comment ont-elles fait leur apparition ? Vous posez-vous ce genre de questions ?

Les étudiants de la Bible ne sont pas surpris par ces développements. Dans un bon nombre de prophéties se rapportant à la fin des temps, la maladie et la souffrance humaine sont décrites en détails. Dans un passage bien connu, l’image d’un monde inquiétant est dessinée : « Et je regardai, et voici un cheval de couleur livide ; et celui qui était monté dessus, se nommait la Mort, et l’Enfer [l’Hadès, le séjour des morts] marchait à sa suite ; et le pouvoir leur fut donné sur la quatrième partie de la terre, pour faire mourir les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre » (Apocalypse 6:8). Veuillez reconnaître ici que ce n’est pas un acte de Dieu, mais ce que Dieu voit dans l’avenir de l’homme. Un acte provoqué par Satan et les hommes à sa solde.

Notez que la Bible dit bien la « quatrième partie de la terre » et non le quart de la population de la terre. On parle ici d’une surface terrestre et non de gens. Si ce quart de la terre s’avérait être la partie la plus peuplée, cela voudrait dire qu’au-delà du quart de la population terrestre pourrait mourir en très peu de temps par l’épée (les guerres), par la famine (récoltes détruites par les tornades, des ouragans, des inondations et l’avidité de la Synagogue de Satan), par la mortalité (pandémies et pestes de toutes sortes) et par les bêtes sauvages de la terre (vermine). Nous sommes présentement près de huit milliards d’êtres humains sur cette terre… alors, faites votre propre  calcul.

Regardez les nouvelles quotidiennes à la télé et les journaux, et que voyez-vous ? Le second renversement du gouvernement en Égypte après à peine deux ans. Des manifestations meurtrières au Brésil réclamant des services publics fonctionnels plutôt que des stades de soccer. Des mises à feu en Turquie contre un gouvernement jugé « islamisant » et trop conservateur, causant plusieurs morts et des milliers de blessés. La tentative de renverser la dictature en Syrie, causant des dizaines de milliers de morts, et le dictateur est toujours en place. L’assassinat du dictateur Kadhafi en Libye par son peuple, dans l’espoir d’établir une démocratie au pays. N’oublions surtout pas les deux conflits en Irak et en Afghanistan qui perdurent depuis au-delà de dix ans et dont la fin n’est pas évidente. Et finalement, la Corée du Nord qui fait des menaces à ses ennemis, prétendant avoir même plusieurs bombes nucléaires. Et j’en passe…

Ces manifestations sanglantes laissent une plaie impressionnante sur tout le système politique et écologique dans ces pays. C’est le nombre croissant de ces conflits qui nous indiquent clairement et résolument que ce n’est qu’une question de temps avant que la promenade réelle du cheval pâle, avec la souffrance et la mort, paraisse bientôt.  Néanmoins, les chrétiens ne devraient pas craindre cette époque terrible. Car Jésus a clairement prédit ces choses, tout en nous donnant des instructions réconfortantes.

Dans Apocalypse 3:10-12, Jésus a déclaré ceci à Son Église : « Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau. »

Dans Matthieu 24:6-7, Jésus a déclaré ceci : « Et vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car toutes ces choses doivent arriver, mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un autre royaume. Et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. » Depuis quelques années, ce que nous voyons n’est qu’un prélude de ce qui est prophétisé, mais Dieu nous dit de ne pas nous troubler. Voici ce qui est promis à : « Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut et qui repose à l’ombre du Tout Puissant. Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la peste qui marche dans les ténèbres, ni la contagion qui frappe en plein midi. Que mille tombent à ton côté, et dix mille à ta droite, tu ne seras pas atteint. De tes yeux seulement tu regarderas, et tu verras la rétribution des méchants. Car tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu fais du Très-Haut ta retraite. Aucun malheur ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente [demeure]. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies » (Psaume 91:5-11). Avez-vous encore peur ?

Sommes-nous prêts à croire les promesses de Dieu ou faudra-t-il nous bâtir des abris remplis de nourriture pour trois ans et demi ? Avez-vous déjà fait le calcul de la quantité de nourriture et d’eau qu’il faudrait mettre dans cet abri, ainsi que sa grandeur pour accueillir votre famille ? Nous vivons donc à une époque qui donne à réfléchir. Et pourtant, en tant que chrétiens, nous avons la promesse de l’intervention directe de Dieu pour Ses « Élus ». Je parle de ceux qui sont appelés et choisis dans cette ère-ci, pour la paix de l’esprit et la protection divine. Vous pouvez avoir cette assurance et la paix qui en résulte. Prenez le temps d’étudier votre Bible pour découvrir ce qu’est un véritable chrétien, et ce merveilleux Livre vous orientera sûrement dans la bonne direction.

Satan a tellement bien séduit le monde que la majorité des humains croit aller au ciel, alors que Jésus est venu annoncer l’établissement du Royaume de Dieu ici-bas. Pourtant, cette prophétie existe depuis au moins 2 600 ans et se trouve dans le livre de Daniel. Allons voir cette prophétie que Daniel a pourtant clairement expliquée au roi Nébucadnetsar de Babylone, près de six cent ans avant la naissance de Jésus. Le roi avait eu un cauchemar et, dans son rêve, il voyait une grande statue avec une tête en or, une poitrine en argent, les hanches et les cuisses en bronze et les jambes en fer avec des orteils faits d’un mélange de fer et d’argile. Il a fait venir Daniel pour lui expliquer son rêve.

Dans Daniel 2:37-38, le jeune prophète dit : « O roi, tu es le roi des rois, car le Dieu des cieux t’a donné l’empire, la puissance, la force et la gloire. Il a remis entre tes mains, en quelque lieu qu’ils habitent, les enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, et il t’a fait dominer sur eux tous : c’est toi qui es la tête d’or. »

Mais : « Après toi, il s’élèvera un autre royaume [médo-perse] moindre que le tien ; puis un troisième royaume [grec], qui sera d’airain, et qui dominera sur toute la terre » (v. 39). « Il y aura un quatrième royaume [romain], fort comme du fer ; de même que le fer brise et rompt tout, il brisera et rompra tout, comme le fer qui met tout en pièces » (v. 40). Notez maintenant ce qui suit dans les versets 41 à 43 : « Et comme tu as vu les pieds et les orteils en partie d’argile de potier et en partie de fer, ce royaume sera divisé : mais il y aura en lui quelque chose de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile. Et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile. Tu as vu le fer mêlé avec l’argile, parce qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront point unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile. »

Vous avez ici une description de la dernière résurrection de la statue en commençant par Babylone jusqu’à l’Empire mondial final. Donc, la bête de l’Apocalypse avec les sept têtes et les dix cornes. La dernière apparition de cette bête est présentement en préparation partout dans le monde ! Ici, je tiens à vous mettre en garde contre une interprétation courante dans un bon nombre d’églises qui parlent d’un Empire romain ressuscité. Ce n’est pas ce que la Bible dit et ce n’est pas ce que les paramètres mondiaux nous montrent. L’élite mondiale dont parle la Bible en la nommant « Synagogue de Satan » n’a rien à voir avec Rome ou même l’Europe. Il est question d’un Gouvernement Mondial (la Babylone ancienne ressuscitée) dirigé par les Illuminati juifs. Le chercheur vraiment sérieux découvrira en étudiant convenablement que le monde actuel est dirigé par une élite juive dont le gouvernement est de nature bien différente de ce que nous avons connu auparavant.

C’est ce que le prophète Daniel a constaté dans la vision que Dieu lui avait donnée : « Après cela, je regardais dans mes visions de la nuit, et voici, une quatrième bête, terrible, épouvantable et extraordinairement forte. Elle avait de grandes dents de fer ; elle mangeait, elle brisait et foulait aux pieds ce qui restait ; elle était différente de toutes les bêtes qui l’avaient précédée, et elle avait dix cornes » (Daniel 7:7) et au verset 19 : « Alors je voulus savoir la vérité touchant la quatrième bête, qui était différente de toutes les autres et extraordinairement terrible, dont les dents étaient de fer et les ongles d’airain, qui mangeait, brisait et foulait aux pieds ce qui restait… » Les Illuminati ont déjà commencé à séparer la terre entière en dix super régions économiques. L’Aléna (Alliance de l’Amérique-du-Nord) en est une. L’Union européenne en est une autre.

Le système bancaire a été créé et implanté par les Juifs depuis des siècles et n’a cessé d’accroître sa puissance et son influence dans tous les pays. Les gouvernements nationaux d’aujourd’hui sont occupés par les pantins des Juifs et leur obéissent. Dans leurs livres sacrés, le Talmud et la Kabbale, les Juifs ont pour mandat de s’emparer sournoisement du monde entier et de le dominer. Ces écrits qui datent de plusieurs millénaires, descendent directement des enseignements de la Religion à Mystère de Babylone que les rabbins ont assimilés à la même période que Daniel a écrit son livre, c’est-à-dire, durant la captivité de Juda en Babylonie. Mais Dieu a quelque chose en réserve pour eux.

Au v. 44 de Daniel 2, Dieu déclare par la bouche de Daniel : « Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. » Et, au v. 45, Dieu dévoile : « C’est ce qu’indique la pierre que tu as vue se détacher de la montagne sans le secours d’aucune main, et qui a brisé le fer, l’airain, l’argile, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui doit arriver après cela. Le songe est véritable, et son explication est certaine. »

Donc, au retour de Christ, le système babylonien au complet sera anéanti et Dieu suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit. Il sera dirigé par Jésus et Ses Élus et ne passera point sous la domination d’un autre peuple. Et dire que les Illuminati croient toujours, sous l’inspiration de Satan, que ce sont eux qui apporteront la paix et le bonheur sur cette terre avec leur Nouvel Ordre Mondial ! Pourtant, la Bible nous indique clairement que l’explication de Daniel est véritable et certaine. Donc, selon vous, qui sera vainqueur, l’homme ou Dieu ? À vous de choisir !

Êtes-vous intéressé à devenir un Élu éternel dans le Royaume de Dieu sous Jésus-Christ ? La Parole de Dieu est continuellement disponible à tous ceux qui veulent obéir à Dieu et se laisser guider par Son Esprit sur la seule voie qui mène au Royaume que Jésus viendra établir bientôt sur cette terre. Un Royaume qui ne passera jamais sous la domination d’un autre peuple. Fini les élections aux quatre, cinq ou sept ans pour élire les mêmes marionnettes que Satan manipule comme bon lui semble. C’est ce que Jésus voulait dire quand Il a déclaré que les premiers aujourd’hui seront les derniers, alors que les Élus de Dieu, qui passent pour les derniers aujourd’hui, administreront l’univers pour l’éternité.




La prophétie révèle la vérité au sujet de l’avenir d’Israël

Les pro-sionistes ligués avec Satan

Traduction de l’infolettre de mars 2018 de Power of Prophecy

Par Jerry Barrett

« Nous avons fait alliance avec la mort, et nous avons fait accord avec le Sépulcre » (Ésaïe 28:15).

Le vieil adage disant que « le léopard ne peut changer ses taches » est-il vrai ? Les gens sont-ils destinés à suivre les traces de leurs parents ou à subir l’influence de la société ? Les gens peuvent-ils changer et vaincre n’importe quel obstacle s’érigeant sur leur passage ?

Évidemment, si l’on accepte Jésus-Christ de tout son cœur, un changement peut survenir immédiatement. Jésus nous a dit : « mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:30). N’est-ce pas une des déclarations les plus réconfortantes que vous ayez entendues ? Un poids énorme vous sera enlevé parce que votre âme trouvera le repos en Lui.

Mais qu’en est-il de ceux qui Le rejettent ou qui Le nient ? De toute évidence, les plus célèbres de ceux qui Le rejetèrent sont ceux qui crièrent avec véhémence : « Crucifie-Le ! Crucifie-Le ! » La tache de Son sang, comme celle de tous les prophètes et des martyrs, est devenue un insigne d’honneur et le vitriol de leur Talmud babylonien concernant Jésus est horrifiant.

Dans les pages du nouveau livre de Texe Marrs, Sale alliance avec le destin, vous allez découvrir l’étonnante parole de la Vérité prophétique en ce qui a trait à Israël, les Juifs et le judaïsme.

Une alliance avec la mort

Le prophète Ésaïe a averti les hommes qui dirigeaient Jérusalem : « Car vous dites : Nous avons fait alliance avec la mort, et nous avons fait accord avec le Sépulcre » (Ésaïe 28:15). Jusqu’à quel point ces dirigeants psychopathes furent-ils en colère de voir Ésaïe exposer leurs œuvres méchantes et les confronter à la vérité ? Jusqu’au point qu’après avoir capturé Ésaïe, ils scièrent son corps en deux.

Il semble que les leaders des églises d’aujourd’hui se soient investis sans réserve dans le plan sioniste. On y rappelle régulièrement que si vous bénissez Israël, vous serez béni. Aussi, si vous maudissez Israël, vous serez maudit. La vérité ne sert pas de défense à ces gens-là.

Les catholiques se joignent à l’alliance avec la mort

Le pape Jean-Paul II, un crypto-juif, émit un avis encyclique, une nouvelle doctrine dans l’Église catholique, déclarant que la longue attente des Juifs pour leur Messie « n’aura pas été vaine ». Cette déclaration assurait les rabbins que l’Église catholique n’exigerait plus des Juifs qu’ils se convertissent et croient à Jésus.

Le pape Jean-Paul II louait les Juifs comme étant nos « frères aînés dans la foi d’Abraham ». Le pape François a réaffirmé récemment la position de l’église lors d’une visite à la principale synagogue de Rome.

Les églises pro-sionistes joignent l’alliance avec la mort

Dans son livre, À la défense d’Israël, Hagee proclame qu’il prouve que Jésus n’est pas venu sur terre pour être le Messie.

John Hagee, pasteur de l’Église Cornerstone, à San Antonio, au Texas, a écrit un livre intitulé À la défense d’Israël. Dans ce livre, Hagee proclame qu’il « prouve scripturairement que Jésus n’est pas venu sur terre pour être le Messie. »

À cause de ces blasphèmes, ces hommes se sont sûrement condamnés à l’enfer. Eux aussi ont fait une sale alliance avec le destin.

L’hérésie du judéo-christianisme

Quelle fut la cause de cette digression ? Est-ce le mantra « judéo-chrétien » qui a débuté son périple à travers l’Amérique au milieu du 19e siècle ? L’infiltration de pro-sionistes dans nos séminaires a-t-elle exacerbé ce faux récit ?

Texe Marrs a révélé l’incompatibilité du judaïsme et du christianisme dans son exposé explosif, L’hérésie évangélique du judéo-christianisme. Comme il y est noté, le judaïsme « possède sans aucun doute la plus répugnante mixture de déités ». Le pasteur Marrs remarque également : « Le christianisme est véritable, le judaïsme est satanique ».

Ceux qui suivent, qui suivent vraiment, tout le conseil de Dieu connaissent Christ comme étant la Nouvelle Alliance remplaçant l’Ancienne. Cela est expliqué dans Hébreux 8:6-13.

« Vous devez bénir, sinon vous serez maudits »

Ceux qui proclament que maudire Israël causera la malédiction de celui qui fait l’offense n’ont pas étudié Galates 3:26-29. La bénédiction doit aller à la semence d’Abraham, ceux qui croient en Christ, pas la semence physique.

Si les pasteurs pro-sionistes avaient étudié Matthieu 23:29-38, ils auraient prêché un sermon sur ce sujet :

« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous bâtissez des tombeaux aux prophètes, et vous ornez les sépulcres des justes ; et vous dites : Si nous eussions été au temps de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour répandre le sang des prophètes. Ainsi vous êtes témoins contre vous-mêmes, que vous êtes les enfants de ceux qui ont tué les prophètes. Et vous comblez la mesure de vos pères. Serpents, race de vipères, comment éviterez-vous le châtiment de la géhenne ? C’est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes ; vous ferez mourir et vous crucifierez les uns ; vous fouetterez dans vos synagogues et vous persécuterez de ville en ville les autres. Afin que tout le sang innocent qui a été répandu sur la terre retombe sur vous, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel. Je vous dis en vérité que toutes ces choses retomberont sur cette génération. Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ; et vous ne l’avez pas voulu ! Voici, votre demeure va devenir déserte. »

Combien de pasteurs, croyez-vous, enseignent la vérité à propos des Juifs et d’Israël ? Ils ne parlent jamais du sort du prophète Ésaïe qui fut scié en deux. Ils ne parlent jamais des paraboles du Propriétaire terrien et de l’Époux. De plus, il y a une campagne financière continuelle pour contribuer à reconstruire le temple à Jérusalem. Les leaders pro-sionistes n’admettront jamais que c’est en opposition aux paroles de Jésus. Ils ne doivent pas comprendre ce que veut dire déserte.

Cent portes de l’enfer

Au début du 19e siècle, Rothschild fonda Meah Shearim, la première colonie juive orthodoxe ashkénaze à Jérusalem. Meah Shearim veut dire « cent portes ». Ce nom signifierait-il l’effort visant à amener dans le giron judaïque cent religions mondiales des Gentils, entrant dans chacune par une porte différente ? Les disciples qui s’y joignent deviennent-ils serviteurs et subordonnés à leurs maîtres juifs ?

Les croyants tièdes et pro-sionistes qui y sont amenés seront les premiers dans la ligne menant directement au grand abîme, aux côtés de leurs frères talmudistes. Ils suivent leur leader, Satan

Le Seigneur est mon aide

Visiblement, les vrais chrétiens sincères ne sont pas les bienvenus dans la religion judéo-chrétienne. Jésus a averti Ses disciples de ce qui allait venir :

« Ils vous chasseront des synagogues ; l’heure même vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu. Et ils vous feront cela, parce qu’ils n’ont connu ni mon Père, ni moi » (Jean 16:2-3).

Croyez en Jésus-Christ, parce qu’Il est le Chemin, la Vérité et la Vie. Paul nous a recommandé d’être contents de ce que nous avons, car Jésus ne nous laissera jamais :

« Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? Souvenez-vous de vos conducteurs, qui vous ont annoncé la parole de Dieu, et considérant l’issue de leur vie, imitez leur foi. Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité » (Hébreux 13:5-8).




Alliance sanguinaire avec le destin

« Nous avons passé une alliance avec la mort et un accord avec l’enfer. »

Traduction de l’infolettre de février 2018 de Power of Prophecy

Par Texe Marrs

« Quand l’Agneau eut ouvert le septième sceau, il se fit un silence dans le ciel d’environ une demi-heure » (Apocalypse 8:1).

 

« Sentinelle, qu’en est-il de la nuit ? » (v. 11). C’est la question capitale que Dieu m’a mise dans le cœur depuis maintenant plus de cinquante ans. Dès ma jeunesse, commencée juste après la Deuxième Guerre Mondiale, en passant par la menace communiste des années 1950 et 1960, jusqu’à aujourd’hui, j’ai été témoin du mal ultime. J’ai vu le pire du communisme impitoyable lorsque des millions de gens ont péri dans les goulags bâtis par les Soviétiques, puis j’ai regardé faire la tragédie de la mort déchargée par les sionistes dans le Proche-Orient quand Israël fut fondé.

En 1919, William Butler Yeats, célèbre poète britannique, parla de la mortelle venue mystérieuse, mais certaine, de la Bête de la Prophétie. Dans son conte épique, La seconde venue, il réfléchit à : « Quelle bête brutale, son heure enfin venue, se traîne vers Bethléem pour naître ? »

L’auteur britannique, William Butler Yeats, a composé le poème effrayant La seconde venue.

Le monde est programmé pour la guerre

Aujourd’hui, en 2018, en ces premières étapes du 21e siècle, les sentinelles nommées par Dieu continuent de poser la question. Ils voient ce monde scintillant, rempli d’énergie, avec ses marchés financiers en plein essor, ses méga-manoirs, ses milliards de bitcoins [argent informatique], d’incalculables tonnes d’or et de biens matériels onéreux… et ils savent que cela ne peut durer. Notre grande richesse ne peut se poursuivre. Le monde n’est pas programmé pour la paix, mais pour la guerre. Le cœur des hommes peut bien espérer la paix, mais ses passions sont affamées de contrôle, afin d’obtenir encore plus de richesses, pour la guerre sanguinaire. Comme depuis des milliers d’années, il en sera encore de même. L’humanité est sur le bord d’une terrible guerre totale et de la dévastation complète.

« Sentinelle, qu’en est-il de la nuit ? » demande encore Dieu à Ses serviteurs désignés. Jésus nous a également avertis Lui-même qu’il nous faut travailler maintenant pendant qu’il est encore temps, car, dit-Il : « La nuit vient où aucun homme ne peut travailler. »

Lorsque Jésus-Christ est mort de manière si cruelle sur la croix du Calvaire, la Bible nous dit que de grandes ténèbres sont descendues sur le monde entier. Toutefois, ces ténèbres se sont levées quand Christ sortit victorieusement de Sa tombe et que la Vie devint possible pour nous tous. Mais une touche de ténèbres demeura et a maintenant enveloppé le monde entier.

Jésus a amené une alliance nouvelle

Les Juifs qui exigeaient Sa mort n’étaient pas très heureux du résultat. Jésus avait amené avec Lui une Nouvelle Alliance. L’Ancienne Alliance disparut et s’éteignit (Hébreux 8:6-13), mais les Juifs récalcitrants résistèrent. Ils furent irrités du fait que leur Ancienne Alliance tombât en lambeaux, remplacée par le précieux sang de Jésus.

Comme il est écrit dans la Bible, cette Nouvelle Alliance est prophétique. Mais les rabbins se cramponnèrent à leurs traditions. Ils décidèrent qu’un scénario complètement différent devait être écrit, non par Dieu, mais par les hommes. Donc, les Juifs produisirent le Talmud babylonien, une ordonnance pernicieuse prescrivant l’ultime suprématie et la seigneurie juive globale.

Le Talmud fut bientôt suivi d’un autre document tragique infernal – la Kabbale. Grâce à ces deux instruments de séduction empoisonnés, le Talmud et la Kabbale, les Juifs entendaient défaire les prophéties mêmes de Dieu. Leur but n’était rien de moins que de se couronner Rois et de promouvoir Satan lui-même au trône mondial.

Voilà le vieux combat séculaire — la Parole prophétique de Dieu contre le Talmud babylonien satanique et sa doublure inspirée des démons, la Kabbale. 

« Depuis l’époque de Spartacus… »

Sir Winston Churchill

L’histoire moderne du monde révèle le jeu de ces trois forces. Sir Winston Churchill dépeignit parfaitement la situation lorsqu’il écrivit que : « Depuis l’époque de Spartacus [nom de code d’Adam Weishaupt, fondateur des Illuminati de 1776], jusqu’à celle de Karl Marx en passant par Trotski, la conspiration mondiale pour le renversement de la civilisation s’est accru sans interruption. »

Churchill mettait étonnamment dans le mille. Karl Marx et ses camarades juifs, Trotski et Lénine, poursuivirent la conspiration des Illuminati. La Russie trempa dans le sang. Les Juifs de partout saluèrent fièrement cette pure brutalité en la qualifiant de succès remarquable. Le rabbin Harry Waton, dans son livre faisant autorité, Programme pour tous les Juifs et réponse pour tous les antisémites, écrit :

« Ce n’est pas par accident que le judaïsme donna naissance au marxisme … C’était en parfait accord avec le progrès du judaïsme et des Juifs … L’âme du communisme, c’est l’âme du judaïsme … le triomphe du communisme fut le triomphe du judaïsme. »

Imaginez : le communisme nous a valu au-delà de 200 millions de gens torturés et assassinés. Soljenitsyne rapporta que 66 millions de personnes avaient péri dans les goulags du communisme soviétique. Plus d’un milliard sont aujourd’hui emprisonnés dans la Chine communiste. Et rappelez-vous que le rabbin Walton exultait fièrement, « L’âme du communisme, c’est l’âme du judaïsme. »

En effet, le célèbre rabbin américain, Stephen Wise, se vantait de manière infâmante : « Le communisme est juif. » Lisez le Talmud et la Kabbale et vous y verrez l’horrible histoire du communisme. Oui, le communisme est l’âme du judaïsme ! 

Le sionisme et le communisme sont toujours bien vivants

Aujourd’hui, le sionisme et le communisme sont toujours vivants et présentent de graves dangers contre la vie et la liberté. Juif international et milliardaire, George Soros se montre ouvertement comme un leader du communisme et il fait marcher les démocrates au doigt et à l’œil. Bernie Sanders, Juif socialiste, et le Juif Chuck Schumer, leader au Sénat, ne sont que deux agents de Soros.

George Soros, père du communisme des temps modernes, promoteur du socialisme américain et agitateur derrière le radicalisme du Parti démocrate

Pendant ce temps, le Président Donald Trump ne demeure en poste qu’à cause des manœuvres secrètes de sionistes comme le présentateur Premier Ministre israélien, Benjamin Netanyahu. La fille de Trump, Ivanka, s’est convertie au judaïsme et le Vice-président Pence est un chrétien sioniste et fait la promotion de la politique israélienne en Amérique. Notez aussi que Trump et Netanyahu ont un « plan secret » pour vaincre l’Iran islamique, et Trump est le premier Président à reconnaître Jérusalem en tant que capitale d’Israël.

Ainsi, les deux factions juives, le sionisme et le communisme, bien qu’elles diffèrent dans leurs méthodes et leur personnel, ont le contrôle de Washington, D.C., le marécage malgré toute chose.

Mais il existe un troisième élément encore plus important dans l’histoire – la prophétie biblique. Elle révèle qu’aucune des deux factions juives ne va réussir.

Le Président Trump a fait équipe avec le Premier Ministre Netanyahu d’Israël pour faire avancer le sionisme

La prophétie biblique révèle qui seront les vainqueurs

Israël a passé depuis longtemps une alliance inique avec le Diable et la mort. C’est une alliance sanguinaire et les Écritures dictent que les Juifs ne peuvent éviter ce destin. Ils vont exécuter à la lettre leur alliance sanguinaire avec le destin. Il n’y aura pas de règne mondial des Juifs et leur Talmud ainsi que leur Kabbale vont connaître l’échec.

« Mais les saints du Souverain recevront le royaume éternellement, et jusqu’au siècle des siècles. »

(Daniel 7:18)

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Nos personnes âgées : un trésor national, pas une moisson d’argent

Par Steve Reilly

« Honore ton père et ta mère, afin que tes jours soient prolongés sur la terre que l’Éternel ton Dieu te donne » (Exode 20:12).

Presqu’à chaque jour, nous entendons des rapports au sujet d’abus d’enfants et d’épouses. Il y a toutefois un autre type d’abus qui, de manière alarmante, se répand de façon horrifiante aux États-Unis, mais il n’est que peu rapporté. L’abus des Personnes Âgées. L’abus de ceux qui peuvent être vulnérables, sans doute laissés physiquement dans la solitude, et qui méritent pourtant des soins et du support dans leur vieil âge. La Bible affirme clairement que cela leur est dû.

Malheureusement, la société voit rarement les personnes âgées comme des « anciens » (c’est-à-dire, de sages et influents membres de la communauté d’un rang plus élevé). Plus souvent qu’autrement, Hollywood présente les personnages âgés comme un objet de moquerie générale. Combiné à une moralité en déclin – encore là, Hollywood n’y joue pas un petit rôle – et à la stagnation économique à long terme de la classe moyenne, l’abus des personnes âgées a atteint des proportions épidémiques.

Une espérance de vie plus longue et un taux plus faible de natalité font en sorte qu’il y a presqu’autant d’Américains en haut de 85 ans que ceux en bas de cinq ans. Par conséquent, l’ampleur de l’abus des personnes âgées va continuer à croître.

Pour vous donner une idée de la fréquence de l’abus des personnes âgées, comparons ses statistiques avec celles de l’abus d’enfants. Elles nous disent que 3,3 millions d’enfants (sur un total de 74,3 millions) ont été sujet à au moins un abus rapporté en 2015. Pendant ce temps, des experts présument qu’un Américain sur dix âgé de plus de 60 ans a vécu une forme quelconque d’abus. Parce que l’abus des personnes âgées est gravement sous-rapporté, seulement environ un cas sur 24 se rend aux autorités.

La réaction des législateurs, des « journalistes » et des académiciens, face à cette épidémie d’abus des personnes âgées, a de quoi nous démonter et nous rendre furieux. Dans les deux dernières décennies, les rapports financés par le gouvernement ne portent presqu’aucun attention aux abus des personnes âgées et ce, de manière répétitive. Un comité du Conseil de Recherche Nationale, fondé en 2003 pour examiner l’abus des personnes âgées, conclut : « On ne sait que peu de choses » des « caractéristiques, des causes ou des conséquences, ou encore des moyens efficaces de prévention » de l’abus des personnes âgées. Cependant, cette conclusion choquante ne sonne pas l’alarme. Plus d’une décennie plus tard, le rapport de The Elder Justice Roadmap admet que la « base de connaissance » sur l’abus des personnes âgées « traîne depuis des décennies derrière » l’abus des enfants et des épouses.

Les professionnels œuvrant avec les personnes âgées demeurent ignorants ou pauvrement éduqués sur la question. Le terrain de la justice en regard des personnes âgées se doit encore de définir ce que constitue une intervention réussie au nom d’une personne sénior, ce que, en tant qu’avocat, je trouve particulièrement exaspérant. Le grand courant médiatique pourrait avertir et éduquer, mais ne fait ni l’un ni l’autre. Nous en sommes à devoir accepter qu’avec les baby-boomers atteignant maintenant les 70 ans, notre engagement en vue d’éradiquer l’abus des personnes âgées traîne terriblement des décennies derrière ceux qui sont entrés dans leurs 80 ans – en 1980.

Je me rappelle encore très nettement de cas, à l’époque de ma pratique légale, qui impliquaient l’abus de personnes âgées. J’avais alors la même pensée qu’aujourd’hui : « Quel individu malade peut faire cela ? »

En traitant de questions concernant mes propres grands-parents, je fis l’expérience de plusieurs situations que je n’aurais jamais considérées auparavant. Si j’avais été mieux préparé, aurais-je pu prendre soin d’eux de façon plus efficace ? Je sais que de prendre ne serait-ce que quelques moments peut contribuer à protéger un être cher de l’abus des personnes âgées — quelque soit la forme.

Donc, qu’est-ce que l’abus de personnes âgées ? Bien qu’il existe de nombreuses définitions, je trouve que la définition du rapport de The Elder Justice Roadmap est la plus complète :

« L’abus physique, sexuel ou psychologique, ainsi que la négligence, l’abandon et l’exploitation financière d’une personne plus âgée, par une autre personne ou entité, survenant dans n’importe quel cadre (i.e., maison, communauté ou installation), soit dans une relation où il y a une attente de confiance et/ou quand une personne plus âgée est ciblée sur la base de son âge ou de son invalidité. »

Qui peut être méchant au point de perpétrer cet abus ? Parmi ces auteurs de crimes inhumains, on peut compter des enfants adultes, des époux(ses), des membres de la famille, des amis, des gardiens de résidence, du personnel de maison de retraite ou de maison d’aide, ou autres facilités. Bien que les abuseurs peuvent être des deux genres, la plupart sont souvent des mâles. Dans presque 60 % des incidents, les auteurs sont des membres familiaux — dont les deux-tiers sont un enfant adulte ou l’époux(se) de la victime.

Quels sont les signes avertisseurs ? Ce peut être des items comme des ecchymoses, des escarres ou plaies de lit, le retrait social, un changement émotif marqué et un manque de fonds inexpliqué. Pour repérer les signes avertisseurs, toutefois, il est essentiel de maintenir un contact régulier.

En outre, soyez conscient de ce qui suit : les femmes qui vivent seules courent un plus grand risque. Un citoyen sénior qui reçoit au moins un appel de télémarketing par jour risque trois fois plus d’être victime de fraude que celui qui n’en reçoit qu’occasionnellement.

Les premiers rapports d’abus financier des personnes âgées rendaient compte de 2,6 milliards $ annuellement en fonds détournés. Cependant, par la suite, True Link Financial publia un rapport plus complet. Les chiffres en dollar ? 36,48 milliards $ ! De ce total, 6,7 milliards $ sont attribués à la famille, aux amis ou à des personnes en soin payé ayant pris avantage de la confiance d’un citoyen sénior. L’apôtre Paul a dit que « l’amour de l’argent est la racine de tous les maux. »

Ce qu’il y a de plus dérangeant, c’est que 16,9 milliards sont le résultat d’exploitation par des commerces, des individus ou des œuvres de charité usant de tactiques de pression ou de confus « caractères fins » pour attraper des séniors dans des pièges financiers. Nos législateurs doivent aborder la question de manière urgente alors que presque la moitié de tous les abus financiers de personnes âgées sont TECHNIQUEMENT LÉGAUX !

Dans d’autres cultures, les personnes âgées sont vénérées pour leur connaissance et leur sagesse. L’abus des personnes âgées doit devenir un sujet de discussion régulier. Honorer notre père et notre mère, c’est aussi être leurs défenseurs.

 




D.490 – Faire sortir et entrer

Par Joseph Sakala

Le moment de la mort de Moïse approchait : « Puis l’Éternel dit à Moïse : Monte sur cette montagne d’Abarim, et regarde le pays que j’ai donné aux enfants d’Israël. Tu le regarderas ; puis tu seras, toi aussi, recueilli vers tes peuples, comme a été recueilli Aaron, ton frère. Parce que vous avez été rebelles à mon commandement au désert de Tsin, lors de la contestation de l’assemblée, et que vous ne m’avez point sanctifié au sujet des eaux, devant eux. Ce sont les eaux de la contestation de Kadès, au désert de Tsin. Or Moïse parla à l’Éternel, en disant : Que l’Éternel, le Dieu des esprits de toute chair, établisse sur l’assemblée un homme qui sorte et entre devant eux, et qui les fasse sortir et entrer, afin que l’assemblée de l’Éternel ne soit pas comme des brebis qui n’ont point de berger » (Nombres 27:12-17).

Dieu a exaucé la requête de Moïse, dans ce passage biblique, en désignant Josué pour diriger les enfants d’Israël. Josué allait être leur nouveau berger, les guidant et les protégeant dans leur démarche vers la Terre promise. En réalité, Dieu demeurait leur Berger, alors que Moïse et Josué étaient leurs pasteurs. David avait la bonne attitude lorsqu’il a écrit : « L’Éternel est mon berger ; je n’aurai point de disette. Il me fait reposer dans des pâturages herbeux ; il me mène le long des eaux tranquilles. Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de Son nom. Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est Ton bâton et Ta houlette qui me consolent » (Psaume 23:1-4).

Le nom de Josué est le même que celui de Jésus et Josué, en tant que le sous-berger de Christ, était vraiment bien choisi par Dieu pour mener la nation vers la Terre promise. Jésus avait Lui-même déclaré : « Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera de la pâture » (Jean 10:9). Le berger des brebis est également la porte des brebis, se tenant à l’entrée du troupeau. Les brebis ne peuvent quitter le troupeau, ni les intrus entrer, parce que Jésus est là, à la porte du troupeau. Les brebis viennent au troupeau pour se reposer et pour fraterniser. Elles viennent également pour être sauvées, pour sortir ensuite afin de servir le Pasteur. Josué était ce berger d’Israël, mais Jésus est notre bon Berger.

Dans Jean 10:11, Jésus nous déclare : « Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Et, dans Jean 10:14-18, Jésus répète : « Je suis le bon berger, et je connais mes brebis, et je suis connu d’elles, comme mon Père me connaît, et que je connais mon Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. Et j’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut aussi que je les amène ; et elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau et un seul berger. Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père. »

Tous ceux qui sont véritablement de Son troupeau doivent servir : « l’Éternel avec joie ; venez devant sa face avec des cris d’allégresse. Sachez que l’Éternel est Dieu. C’est lui qui nous a faits, et non pas nous ; nous sommes Son peuple et le troupeau qu’il fait paître. Entrez dans Ses portes avec des actions de grâces, dans ses parvis avec la louange ; célébrez-le, bénissez son nom car l’Éternel est bon ; sa bonté demeure à toujours, et sa fidélité d’âge en âge », nous instruit Psaume 100:2-5. Ensuite, sortons avec Lui pour instruire le monde.

Regardons le merveilleux miracle que Christ a accompli chez Paul qui persécutait l’Église. Après sa conversion, il retourna en Judée où il avoua : « Mais j’étais inconnu de visage aux Églises de Judée qui sont en Christ. Elles avaient seulement entendu dire : Celui qui autrefois nous persécutait, annonce maintenant la foi, que jadis il ravageait. Et elles glorifiaient Dieu à cause de moi » (Galates 1:22-24). Une des plus grandes doctrines de la foi chrétienne est la merveilleuse vérité que le Seigneur Jésus vit dans chaque converti, par le Saint-Esprit. « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi », nous avoue Paul, dans Galates 2:20.

Et puisque c’était vrai, doctrinalement parlant, Paul invitait les gens à voir Christ, à entendre Christ et à suivre Christ, en voyant et en suivant Paul. Cela pourrait paraître incroyablement arrogant, si ce n’était pas vrai. Paul pouvait déclarer, par exemple : « Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas » (Galates 1:15-17).

Il pouvait également déclarer que ceux qui l’entendaient : « glorifiaient Dieu à cause de moi » (Galates 1:24). Paul a aussi commandé, dans Philippiens 4:8-9 : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées. Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous. »

Jésus pouvait facilement dire à Ses disciples : « celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? » (Jean 14:9). Et personne ne pense que ce soit inapproprié. Parce que Jésus était vraiment la manifestation humaine du Père, en Parole et en comportement. Jésus savait-Il qu’Il était Dieu le Père manifesté en chair et en os ? Absolument, car Dieu ne peut mentir. Paul aussi a déclaré : « J’en atteste la vérité de Christ, qui est en moi, ce sujet de gloire ne me sera point ôté dans les contrées de l’Achaïe » (2 Corinthiens 11:10). Et : « J’ai déjà dit, et je le dis encore pour la seconde fois, comme si j’étais présent, et maintenant étant absent, je l’écris à ceux qui ont péché antérieurement, et à tous les autres, que si je reviens, je ne les ménagerai pas, puisque vous cherchez une preuve que Christ parle en moi, Lui qui n’est point faible à votre égard, mais qui est puissant en vous. Car, bien qu’il ait été crucifié dans la faiblesse, toutefois, il est vivant par la puissance de Dieu ; et nous, nous sommes aussi faibles avec lui, mais nous vivrons avec lui par la puissance de Dieu au milieu de vous » (2 Corinthiens 13:2-4).

Paul voulait dire que Christ était puissant en lui envers les Gentils : « (Car celui qui a agi efficacement dans Pierre, pour le rendre apôtre des Juifs, a aussi agi efficacement en moi, pour les Gentils,) ayant reconnu la grâce qui m’avait été donnée, Jacques, Céphas et Jean, qui sont regardés comme des colonnes, me donnèrent, à moi et à Barnabas, la main d’association, afin que nous allassions, nous vers les Gentils, et eux vers les circoncis » (Galates 2:8-9). Paul ne se vantait pas, car il a lui-même admis, dans Romains 7:18 : « Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir. »

Malgré cela, Paul était fier d’exhorter ceux qui le suivaient en leur disant : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ » (1 Corinthiens 11:1). Or, le même Esprit de Christ qui vivait en Paul vit aussi dans chaque véritable chrétien, car : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui » (Romains 8:9). Donc, chaque converti devrait être capable de dire avec Paul qu’en effet, Christ vit en nous.

Et s’il vit en nous, nous devrions aussi être capables, comme Pierre, de proclamer ouvertement, en parlant de la fin du monde : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée. Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pierre 3:10-13).

Pierre parle de sainteté dans votre conduite envers les autres personnes. Le mot grec traduit « sainteté » indique « consacré à Dieu ». Ainsi, votre comportement saint veut simplement dire vivre et vous comporter de façon que toute votre vie soit orientée à rendre honneur à Dieu et à influencer les autres personnes à honorer Dieu aussi. Ces deux exhortations de Pierre nous disent pourquoi nous devrions vivre de cette façon. La première exhortation est simplement reliée à la sainteté de Dieu Lui-même : « En effet il est écrit : Soyez saints, car je suis saint » (1 Pierre 1:16). Nous sommes devenus des enfants de Dieu, au travers de notre foi en Christ, et nous devrions alors nous comporter : « Comme des enfants obéissants, [et] ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois » (1 Pierre 1:14).

La seconde initiative nous est donnée à cause de l’imminent retour de Jésus, qui sera éventuellement suivi par la purification de la terre entière. « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:10). Donc, les deux initiatives devraient nous servir afin de vivre présentement en sainteté. Comment le démontrer mieux dans notre entourage que par notre comportement de tous les jours ?

Regardons un incident où Jésus a été obligé de clouer le bec des sadducéens. « Ce jour-là les sadducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection, vinrent à Jésus, et lui firent cette question : Maître, Moïse a dit : Si quelqu’un meurt sans enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera [une] lignée à son frère. Or, il y avait parmi nous sept frères, dont le premier, s’étant marié, mourut ; et n’ayant point eu d’enfants, il laissa sa femme à son frère. De même aussi le second, puis le troisième, jusqu’au septième. Or, après eux tous, la femme aussi mourut. Duquel donc des sept sera-t-elle femme à la résurrection, car tous les sept l’ont eue ? » (Matthieu 22:23-28).

« Mais Jésus, répondant, leur dit : Vous êtes dans l’erreur, parce que vous n’entendez pas les Écritures, ni quelle est la puissance de Dieu. Car à la résurrection les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris ; mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel. Et, quant à la résurrection des morts, n’avez-vous point lu ce que Dieu vous a dit : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Et le peuple entendant cela, admirait sa doctrine » (Matthieu 22:29-33). Notez que Jésus déclare qu’à la résurrection, les humains seront comme les anges de Dieu. Il n’y aura plus de sexe. Les chrétiens qui croient que, dans Genèse 6:2, les « fils de Dieu » étaient des anges déchus venus sur terre pour procréer une race de géants mi-hommes, mi-démons devraient relire attentivement cette explication de notre Seigneur dans Matthieu !

Les sadducéens étaient reconnus comme l’élite théologique, philosophique, et scientifique de leur temps, et ils tentaient de Lui poser une colle afin de Le discréditer. Mais Jésus a si bien répondu que, même le peuple entendant cela, admirait Sa doctrine. Alors que Sa réponse traitait de la résurrection et de la nature de l’après vie, Son évaluation de cette élite était parfaite, même aujourd’hui, particulièrement avec leurs spéculations évolutionnaires. Lorsque Darwin a publié son livre Origine des espèces, attribuant à l’évolution la progression de la sélection naturelle, il était déjà athée et s’est mis à attribuer la création à des causes naturelles, c’est-à-dire, entièrement physiques. Il octroyait à la nature des pouvoirs qui n’appartiennent qu’à Dieu. Darwin connaissait un peu les Écritures, mais ses mémoires dénotent qu’il avait une connaissance très limitée de l’enseignement biblique. Il croyait que si Dieu existait, Il avait très peu de pouvoir et n’était pas impliqué dans les affaires de la terre. La plupart des évolutionnistes athées d’aujourd’hui marchent dans les pas intellectuels de Darwin.

Mais qu’en est-il des intellectuels chrétiens, évolutionnistes théistes, des créationnistes progressifs, qui prétendent connaître Dieu, mais rejettent Son pouvoir tout puissant terrifiant et très imposant dans la Création ? Eux aussi rejettent l’enseignement clair des Écritures sur la création, en reléguant Dieu à la tâche mondaine de surveiller le processus de l’évolution, réduisant ainsi Son pouvoir à quelque chose qu’un homme pourrait accomplir. L’apôtre Pierre décrit très bien cette attitude dans 2 Pierre 3:5-6 où il déclare : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. »

Toute cette erreur humaine pourrait être classée dans une de ces deux catégories : 1) ne pas connaître ou croire les Saintes Écritures, et 2) sous-estimer la puissance de Dieu. Pierre nous dit : « Et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:6). En comparaison avec l’intensité et l’étendue globale du jugement futur de l’humanité pécheresse où : « les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:7-10).

Donc, en ce qui concerne l’historique jugement des pécheurs au moment du Déluge, ces gens ignoraient volontairement ce qui leur arrivait. Pierre utilise un langage extraordinaire, ici. Le mot submergé vient du grec katakluzo d’où nous vient le mot cataclysme. Dans le grec du Nouveau Testament, ce mot est utilisé seulement en référence au déluge de Noé. Voici quelques références. Dans Matthieu 24:38-39, nous lisons : « Car de même qu’aux jours d’avant le déluge les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et donnaient en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et qu’ils ne connurent rien jusqu’à ce que le déluge vint et les emporta tous ; il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. » Et dans Luc 17:27 : « On mangeait, on buvait, on prenait et on donnait en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et le déluge vint qui les fit tous périr. »

Même l’apôtre Pierre en fait mention dans 2 Pierre 2:5 : « Et s’il n’a point épargné l’ancien monde, et s’il a préservé Noé, lui huitième, le prédicateur de la justice, lorsqu’il a envoyé le déluge sur le monde des impies. » D’autres mots sont utilisés pour décrire des inondations locales. Comme dans Luc 6:48 : « Il est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc. » Et dans Apocalypse 12:15 : « Et le serpent, de sa gueule, lança de l’eau, comme un fleuve, après la femme, afin qu’elle fût entraînée par le fleuve. »

Même dans l’Ancien Testament, de tels distinctions sont évidentes. Le mot pour « déluge » en hébreu est mabul. Dans Genèse 6:17, nous lisons : « Et moi, voici, je vais amener le déluge d’eaux sur la terre, pour détruire toute chair qui a souffle de vie, de dessous les cieux ; tout ce qui est sur la terre, expirera. » Et dans Psaume 29:10, nous lisons : « L’Éternel régnait au déluge ; l’Éternel siégera en roi éternellement. » Qualitativement, le déluge est distinct des plus petites inondations de l’eau et même de la traversée de la Mer Rouge. En effet, Dieu avait promis que le déluge de Noé serait différent de tout autre déluge. Dans Genèse 9:11, Dieu établit Son Alliance avec Noé et ses fils : « J’établis donc mon alliance avec vous, et nulle chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge, et il n’y aura plus de déluge pour détruire la terre. » Cependant, depuis ce temps, on n’a pas manqué d’inondations de toutes sortes.

Et c’est justement le point que Dieu veut amener. Dans Romains 6:23, nous découvrons : « Car le salaire du péché, c’est la mort. » Cela a toujours existé et existera toujours. Dieu n’est pas un Dieu qui va permettre au péché de demeurer impuni. Sa nature sainte exige la punition de mort pour le péché. Mais, tout comme : « Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel » (Genèse 6:8), la grâce est également disponible aux croyants d’aujourd’hui. La pénalité pour le péché est, en effet, la mort : « mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).

La première chose que Dieu a créée, dans la recréation de la terre, ce fut la lumière. Car nous découvrons, dans Genèse 1:3-4, que : « Dieu dit : Que la lumière soit ; et la lumière fut. Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. » Dieu avait-Il initialement créé les ténèbres ? Non ! C’est Satan qui est le Prince des ténèbres, Dieu est lumière ! Dans 1 Jean 1:5, nous découvrons que : « le message que nous avons reçu de Lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. » Dans Esaïe 45:6-7, Dieu nous dit : « Afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que Moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; Qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses. »

Les ténèbres ont été créées à cause de la rébellion de Satan et de ses anges contre Dieu, lorsque Satan voulut détrôner Dieu afin de Le remplacer. Nous en avons la preuve dans Esaïe 14:12-14, où Dieu lui demande : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. »

« Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. » (2 Corinthiens 4:6). La lumière entre dans notre âme par Sa Parole. « La révélation de tes paroles éclaire ; elle donne de l’intelligence aux simples », nous dit Psaume 119:130. Ce grand thème — qui contraste avec les ténèbres, une âme sans Christ, nous montrant la glorieuse lumière que Jésus est venu apporter lorsque l’âme Le reçoit avec la foi — est souvent mentionné dans les Écritures.

Regardons ces belles paroles de l’apôtre Pierre : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10). « Toutefois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres passent, et la vraie lumière luit déjà », nous déclare 1 Jean 2:8. Jésus Lui-même avait ceci à dire en parlant de Lui : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12).

Et parce que nous avons reçu la véritable lumière, nous devrions dorénavant vivre dans la lumière de Sa vérité. « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité », nous dit Paul, dans Éphésiens 5:8-9. « La nuit est avancée, et le jour approche ; dépouillons-nous donc des œuvres de ténèbres, et revêtons-nous des armes de lumière. Marchons honnêtement comme de jour, et non dans les débauches et dans l’ivrognerie, dans la luxure et dans les impudicités, dans les querelles et dans l’envie ; mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises », nous dit Paul, dans Romains 13:12-14.

La lumière de Dieu est bonne. Dans la Cité Sainte : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt » (Apocalypse 22:5-6).

Mais l’humanité se pense sage et ne veut pas écouter la lumière apportée par Dieu. « La souveraine sagesse crie hautement par les rues, elle fait retentir sa voix sur les places ; elle crie dans les carrefours, où on fait le plus de bruit, aux entrées des portes ; elle prononce ses paroles par la ville : Stupides, dit-elle, jusques à quand aimerez-vous la sottise ? Jusques à quand les moqueurs prendront-ils plaisir à la moquerie, et les insensés auront-ils en haine la science ? Étant repris par moi, convertissez-vous. Voici, je vous communiquerai de mon esprit en abondance, je vous ferai comprendre mes paroles. Puisque j’ai crié, et que vous avez refusé d’entendre ; que j’ai étendu ma main, et que personne n’y a pris garde ; puisque vous rejetez tous mes conseils, et que vous n’aimez pas mes réprimandes, Je me rirai, moi, de votre calamité, je me moquerai quand votre effroi surviendra ; quand votre effroi surviendra comme une ruine, et votre calamité comme une tempête ; quand la détresse et l’angoisse viendront sur vous », nous déclare Proverbes 1:20-27.

Cette ancienne question fut posée par Salomon, il y a presque 3 000 ans de cela, et elle est toujours pertinente aujourd’hui. Combien de temps encore l’homme continuera-t-il de rejeter la véritable connaissance ? « Pour faire connaître la sagesse et l’instruction, pour faire comprendre les discours d’intelligence ; pour faire recevoir une instruction de raison, de justice, de jugement, et d’équité ; pour donner du discernement aux simples, de la connaissance et de la réflexion au jeune homme. Le sage écoutera et deviendra plus instruit, et l’homme intelligent acquerra de la prudence, afin d’entendre les sentences et les énigmes, les paroles des sages, et leurs discours profonds. La crainte de l’Éternel est le principal point de la science ; mais les fous méprisent la sagesse et l’instruction » (Proverbes 1:2-7).

Cela fait déjà 3 000 ans et ce n’est pas fini, car Pierre a prophétisé : « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de Son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:3-4). Et Paul aussi a prédit, dans 2 Timothée 3:1-7 : « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité. »

Au travers de toute l’histoire, il y a eu des moqueurs pour rejeter la véritable connaissance de Dieu. Pierre nous déclare qu’ils l’ignoraient volontairement (2 Pierre 3:5), et Paul nous dit qu’ils sont inexcusables (Romains 1:20) : « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres » (Romains 1:21). Il est remarquable, quand même, que leur haine de la véritable connaissance de la vérité de Dieu soit voilée dans une robe de scientisme et d’une pseudo-connaissance qui séduit même des chrétiens. car « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles » (Romains 1:22-23).

« A la loi et au témoignage ! Et si le peuple ne parle pas ainsi, point d’aurore pour lui ! Il sera errant dans le pays, accablé et affamé ; et dans sa faim il s’irritera, et maudira son roi et son Dieu, et tournera les yeux en haut », nous dit Esaïe 8:20-21. « Les sages tiennent la science en réserve ; mais la bouche de l’insensé est une ruine prochaine. Les biens du riche sont sa ville forte ; mais la pauvreté des misérables est leur ruine. L’œuvre du juste conduit à la vie ; mais le fruit du méchant est le péché. Celui qui garde l’instruction, est dans le chemin de la vie ; mais celui qui oublie la correction, s’égare » (Proverbes 10:14-17).

Mais nous, nous sommes le peuple de Dieu et nous avons toutes les instructions, dans la Bible, de ne pas suivre les gens qui se pensent sages d’agir comme ils agissent. Mais Dieu est patient et Il attend qu’ils se convertissent, de façon que personne ne pourra blâmer Dieu de ne pas avoir eu sa chance au salut.




D.489 – Un appel céleste

Par Joseph Sakala

Dans 1 Corinthiens 15:47-49, nous pouvons lire : « Le premier homme, étant de la terre, est terrestre, et le second homme, le Seigneur, est du ciel. Tel qu’est le terrestre, tels aussi sont les terrestres ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. » Dans un sens merveilleux, les véritables chrétiens ne sont que de passage sur la terre en attendant leur domicile permanent dans le Royaume de Dieu lors du retour de Jésus. « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21).

Christ nous a promis de nous préparer une place dans ce Royaume. Car : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:2-3). « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps », nous rassure le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:3-5.

En attendant cet avenir glorieux, nous ne devrions plus vivre comme ceux qui sont terrestres, mais plutôt comme ceux qui porteront l’image du céleste. « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ », nous affirme Paul, dans Hébreux 3:1. « Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu » (Hébreux 9:24). « Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6-7).

Nous ne paraissons pas tellement célestes maintenant, dans ces pauvres corps faits de poussière, mais : « comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste » (1 Corinthiens 15:49). Néanmoins, comme nous l’exprime si bien Paul, Jésus : « transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Et Jésus le fera : « En un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité » (1 Corinthiens 15:52-53).

Les chrétiens, en effet, constituent un peuple divin par un appel divin, même alors qu’ils sont toujours sur la terre. « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:3-6).

Et nous avons des preuves infaillibles de cela : « Jusqu’au jour où il fut élevé dans le ciel, après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis ; auxquels aussi, après avoir souffert, il se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu. Et les ayant assemblés, il leur commanda de ne point s’éloigner de Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, laquelle, dit-il, vous avez entendue de moi. C’est que Jean a baptisé d’eau, mais que vous, vous serez baptisés du Saint-Esprit dans peu de jours » (Actes 1:2-5). Avez-vous remarqué que, le Jour de la Pentecôte, les apôtres furent baptisés du Saint-Esprit, au lieu d’être plongés entièrement dans l’eau ?

Pour les premiers chrétiens, la foi en la divinité de Christ était chose certaine. Seul Dieu pouvait vaincre la mort, et ils savaient, sans aucun doute, que Jésus était ressuscité corporellement du tombeau. Mais Son corps était changé, ils l’ont vu, ils l’ont touché, ils ont mangé avec Lui. Le terme « plusieurs preuves », traduit un mot grec utilisé uniquement cette fois, et il veut dire littéralement « plusieurs tests de certitude » ; il devient alors très significatif que la Parole inspirée de Dieu l’applique seulement à la résurrection de Christ. Il n’est pas trop de dire que la résurrection de Christ est la chose la plus certaine de l’histoire et plusieurs volumes furent publiés, étalant des preuves de la résurrection. C’est pourquoi l’apôtre Pierre a écrit : « Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté » (2 Pierre 1:16).

L’apôtre Jean a témoigné ainsi : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous ;) ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils » (1 Jean 1:1-3). Car Jean ne l’a pas seulement vu avec Son corps ressuscité, mais également dans Son corps glorifié, lorsqu’il L’entendit dire, dans Apocalypse 1:18 : « J’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. »

Il est vrai que nous, tout comme les premiers chrétiens, devons croire en Christ pour recevoir le salut, mais cette foi n’est pas une foi aveugle. Elle est une foi raisonnable, fondée sur des preuves infaillibles et nous pouvons alors avoir confiance en Lui concernant la future éternité de nos âmes. Alors, nous Lui disons : « ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du Malin ; car à toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! » (Matthieu 6:13). Certains chrétiens pratiquent aujourd’hui ce que nous appelons un « ministère de délivrance », mais la véritable délivrance biblique est mieux définie en terme du verset plus haut, qui est la dernière pétition dans la prière que Christ a enseignée à Ses disciples. La véritable délivrance est la délivrance du malin sous toutes ses formes et ce, jusqu’à l’avènement de Son Royaume.

Allons voir quelques Écritures de la véritable délivrance. Notez que le mot grec pour « délivrance » a la même connotation que « captif », et voici son premier rendu dans le Nouveau Testament. Cela rend sa signification d’autant plus spéciale, car c’est le Seigneur qui produira une telle délivrance. Si nous y prions sincèrement, elle est affirmée par plusieurs témoignages et promesses. Écrasé par les problèmes de sa nature pécheresse, Paul nous déclare, dans Romains 7:22-24 : « Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable homme que je suis ! qui me délivrera de ce fardeau de mort ? » Mais il reçoit immédiatement sa délivrance dans le verset suivant, car, dans Romains 7:25, Paul crie : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché. »

Même lorsqu’il anticipait son martyre prochain, Paul pouvait encore témoigner : « Et le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise, et me sauvera dans son royaume céleste. A lui soit gloire aux siècles des siècles ! Amen » (2 Timothée 4:18). Pierre aussi nous rassure, en déclarant que : « Le Seigneur saura délivrer de l’épreuve ceux qui l’honorent, et garder les injustes pour être punis au jour du jugement ; principalement ceux qui suivent la chair, dans la convoitise de l’impureté, et qui méprisent la domination, audacieux, arrogants, et qui ne craignent point d’injurier les dignités, tandis que les anges, quoique plus grands en force et en puissance, ne portent point contre elles de jugement injurieux devant le Seigneur » (2 Pierre 2:9-11).

Dieu est capable de délivrer Son peuple du malin. « Car je vous le dis, à vous, Gentils : Étant l’apôtre des Gentils, je glorifie mon ministère, cherchant à exciter, si je puis, l’émulation de ceux de mon sang, et à en sauver quelques-uns. Car, si leur rejet a été la réconciliation du monde, que sera leur rappel, sinon une résurrection des morts ? Or, si les prémices sont saintes, la masse l’est aussi ; et si la racine est sainte, les rameaux le sont également. Mais si quelques-uns des rameaux ont été retranchés, et si toi, olivier sauvage, as été enté à leur place, et as été fait participant de la racine et du suc de l’olivier, ne te glorifie pas aux dépens des rameaux ; toutefois, si tu te glorifies, sache que ce n’est pas toi qui portes la racine, mais que c’est la racine qui te porte », nous dit Paul, dans Romains 11:13-18.

« Tu diras : Les rameaux ont été retranchés, afin que moi je fusse enté. Fort bien ; ils ont été retranchés à cause de leur incrédulité ; mais toi, tu subsistes par la foi ; ne t’enorgueillis point, mais crains. Car si Dieu n’a point épargné les rameaux naturels, prends garde qu’il ne t’épargne pas non plus. Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu ; sa sévérité à l’égard de ceux qui sont tombés, mais Sa bonté envers toi, si tu persévères dans cette bonté ; autrement, toi aussi tu seras retranché. Et quant à eux, s’ils ne persévèrent pas dans l’incrédulité, ils seront entés ; car Dieu a le pouvoir de les enter de nouveau. En effet, si tu as été coupé de l’olivier sauvage de sa nature, et si contre l’ordre de la nature, tu as été enté sur un olivier franc ; combien plus ceux-ci qui sont les rameaux naturels seront-ils entés sur leur propre olivier ? Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne soyez pas sages à vos propres yeux ; c’est qu’une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement, jusqu’à ce que toute la multitude des Gentils soit entrée dans l’Église », dit Paul, dans Romains 11:19-25.

« Et ainsi tout Israël sera sauvé, comme il est écrit : Le libérateur viendra de Sion, et il éloignera de Jacob toute impiété ; et ce sera Mon alliance avec eux, lorsque j’effacerai leurs péchés. Il est vrai qu’ils sont ennemis par rapport à l’Évangile, à cause de vous ; mais à l’égard de l’élection, ils sont aimés à cause de leurs pères, car les dons et la vocation de Dieu sont irrévocables. Et comme vous avez été autrefois rebelles à Dieu, et que maintenant vous avez obtenu miséricorde par leur rébellion ; de même, ils ont été maintenant rebelles, afin que par la miséricorde qui vous a été faite, ils obtiennent aussi miséricorde. Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous », nous confirme Paul, dans Romains 11:26-32.

« Comprenez donc cela, vous qui oubliez Dieu, de peur que je ne déchire et que personne ne délivre ! Celui qui offre pour sacrifice la louange, m’honore ; et à celui qui règle sa voie, je ferai voir le salut de Dieu », nous déclare Psaume 50:22-23. Le commandement qui ramène toute vérité vers Dieu se trouve dans 1 Corinthiens 10:31-33 où nous pouvons lire : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. Ne donnez aucun scandale, ni aux Juifs, ni aux Grecs, ni à l’Église de Dieu ; comme moi aussi, je m’efforce de plaire à tous en toutes choses, ne cherchant point mon intérêt, mais celui de plusieurs, afin qu’ils soient sauvés », nous confirme Paul. C’est-à-dire que tout aspect de notre vie devrait être organisé de façon à glorifier Dieu dans tout ce que nous faisons et disons en Son nom.

C’est une règle difficile à suivre, car comment pouvons-nous déterminer si telle ou telle action glorifie Dieu ou non ? Néanmoins, il y a une chose que nous pouvons faire qui glorifiera Dieu, c’est de Lui offrir nos louanges et nos prières. Nous devrions Lui offrir nos louanges pour ce qu’Il fait en général pour nous, mais aussi pour ce qu’Il fait en particulier, car quiconque Lui offre des louanges Le glorifie aussi. Dans 1 Thessaloniciens 5:18, nous lisons : « Rendez grâces en toutes choses ; car telle est la volonté de Dieu en Jésus-Christ à votre égard. » Et dans Psaume 103:1-2, David déclare : « Mon âme, bénis l’Éternel, et que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom ! Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! » La plupart d’entre nous oublions trop souvent tous Ses bienfaits, alors que nous nous inquiétons des petits troubles qui nous accablent.

Si nous désirons glorifier Dieu, nous devrions compter toutes les bénédictions invisibles que Dieu nous a accordées. « Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ », nous assure Paul, dans Philippiens 4:5-7. Que nos cœurs et nos esprits soient remplis du Saint-Esprit afin de montrer le salut de Dieu aux autres, au travers de notre comportement. « Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:4).

En ces jours de relativisme et de changements de morale, il est bon de noter que les Écritures sont pleines de choses que nous devrions savoir, des choses sur lesquelles nous pouvons compter, car elles ne changent pas. Regardons quelques-unes de ces vérités auxquelles je vous invite même à apporter vos propres ajouts, comme des projets personnels. Nous pouvons savoir que le Christ est Dieu, car Jésus a déclaré : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un. » Avez-vous vraiment besoin de vous faire enseigner par des ignorants que Jésus et le Père sont deux Personnes différentes ?

Nous pouvons savoir que nous sommes sauvés, car Jésus nous déclare : « Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par lui, vient à Moi. Ce n’est pas que personne ait vu le Père, si ce n’est celui qui vient de Dieu ; celui-là a vu le Père. En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi a la vie éternelle » (Jean 6:45-47). Nous pouvons également savoir que nous sommes Ses chers enfants, car, dans 1 Jean 3:1-3, Jésus nous rassure en disant : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en Lui, se purifie lui-même, comme lui est pur. »

Nous savons que nous sommes protégés par Lui, car, dans Jean 10:28, Jésus nous a déclaré : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. » Croyez-vous vraiment ceci ? Nous savons que Jésus répond à nos prières, puisque, dans Jean 14:13-14, Jésus nous déclare ouvertement : « Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. » Et nous pouvons savoir que Jésus nous aide au travers notre tentation. « C’est pourquoi il a fallu qu’il devînt semblable en toutes choses à ses frères ; afin qu’il fût un souverain Sacrificateur, miséricordieux, et fidèle dans les choses de Dieu, pour expier les péchés du peuple. Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:17-18).

Nous devrions savoir comment agir, parce que Jésus nous dit : « Car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. En vérité, en vérité je vous le dis, le serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni l’envoyé plus grand que celui qui l’a envoyé. Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez » (Jean 13:15-17). Nous savons surtout que Jésus veut que nous parlions en Son nom.  « Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:14-16).

Nous avons l’assurance que Jésus va revenir, car, dans Jean 14:2-3, Jésus nous dit : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. » Et finalement, nous pouvons savoir quelle est notre récompense éternelle, car Pierre nous dit que nous sommes : « Élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang. Que la grâce et la paix vous soient multipliées ! Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:2-5).

« Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:2-5). « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous », nous rassure Paul, dans Romains 8:9-11.

Quand quelqu’un reçoit Christ, le Saint-Esprit vit vraiment dans son corps, et il vivra dorénavant guidé par l’Esprit, au lieu de par la chair. Mais cette vie devra endurer des souffrances pour Christ et cela nous assure notre héritage futur dans la glorification de nos corps. « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui », nous confirme Paul, dans Romains 8:16-17. Finalement, notre future résurrection est assurée par la certitude de la résurrection de Jésus-Christ.

Or, « si Christ n’est point ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine. Il se trouve même que nous sommes de faux témoins de Dieu ; car nous avons rendu ce témoignage à l’égard de Dieu, qu’il a ressuscité Christ, lequel il n’a point ressuscité, si les morts ne ressuscitent point. Car, si les morts ne ressuscitent point, Christ n’est pas non plus ressuscité. Et si Christ n’est point ressuscité, votre foi est vaine, et vous êtes encore dans vos péchés. Ceux donc qui sont morts en Christ, sont aussi perdus. Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 15:14-19.

La résurrection de Christ est prouvée, tout comme tout fait historique l’a été. « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement » (1 Corinthiens 15:20-23). La vie du véritable chrétien repose dans la soif des paroles logiques émises par Dieu, guidées par Son Esprit, concernant une résurrection future et l’anticipation d’un héritage glorieux en Christ.

Regardons ce beau témoignage de Paul, dans Philippiens 3:8-11 : « Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de Sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. »

L’usage de cette petite phrase, « si je puis », suit un ordre de développement dans le Nouveau Testament. Nous ne la voyons utilisée que quatre fois et, chaque fois, pour exprimer une urgence vis-à-vis d’un objet recherché, comme moyen pour atteindre un but. Le contexte de sa première utilisation est le besoin du confort physique et de la sécurité. Dans un des voyages de Paul, Actes 27:12 nous dit : « Et comme le port n’était pas propre pour hiverner, la plupart furent d’avis de partir de là, pour tâcher de gagner Phœnice, port de Crète, qui regarde le vent d’Afrique et le nord-ouest, afin d’y passer l’hiver. » Ce but ne fut jamais atteint.

Le deuxième but fut plus noble, car il cherchait à atteindre un ministère spirituel. Dans Romains 1:9-12, Paul déclare : « Car Dieu, que je sers en mon esprit dans l’Évangile de son Fils, m’est témoin que je fais sans cesse mention de vous, Lui demandant toujours dans mes prières, de pouvoir, si c’est sa volonté, trouver enfin quelque occasion favorable d’aller vous voir ; car je souhaite fort de vous voir, pour vous faire part de quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis, c’est-à-dire, afin qu’étant parmi vous, nous nous consolions ensemble par la foi qui nous est commune, à vous et à moi. »

La troisième mention parle d’une plus grande urgence, l’objet étant la conversion des gentils. « Or, si leur chute a été la richesse du monde, et leur diminution la richesse des Gentils, combien plus le sera leur conversion entière ? Car je vous le dis, à vous, Gentils : Étant l’apôtre des Gentils, je glorifie mon ministère, cherchant à exciter, si je puis, l’émulation de ceux de mon sang, et à en sauver quelques-uns. Car, si leur rejet a été la réconciliation du monde, que sera leur rappel, sinon une résurrection des morts ? » (Romains 11:12-15).

Et finalement, la quatrième fois, c’est en parlant de la suprême importance d’avoir un vie centrée sur Christ. Dans Philippiens 3:9-12, Paul nous atteste : « Et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ. » Alors, si nous pouvons, nous devrions chercher à vivre comme Paul, en ministres de Christ, afin qu’Il nous saisisse pour aller chercher des âmes dans le monde entier pour Lui.




D.488 – La foi dans tous les âges

Par Joseph Sakala

En lisant la Bible, nous découvrons avec joie que la foi a toujours existé, dès les débuts d’Israël. Car nous pouvons lire que : « Par la foi, il fit la Pâque, et l’aspersion du sang, afin que l’exterminateur des premiers-nés ne touchât point ceux des Israélites. Par la foi, ils passèrent par la mer Rouge comme par un lieu sec ; les Égyptiens ayant tenté le passage, furent submergés. Par la foi, les murailles de Jéricho tombèrent, après qu’on en eut fait le tour pendant sept jours. Par la foi, Rahab, la courtisane, ne périt point avec les rebelles, parce qu’elle avait reçu les espions en paix. Et que dirai-je encore ? Car le temps me manquerait, pour parler de Gédéon, de Barac, de Samson, de Jephté, de David, de Samuel, et des prophètes ; qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent les biens promis, fermèrent la gueule des lions, éteignirent la force du feu, échappèrent au tranchant des épées, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères » (Hébreux 11:28-34).

Hébreux 11 est un répertoire merveilleux de serviteurs honnêtes de Dieu, dans les âges anciens. Il y avait également Abel, Énoch et Noé avant le Déluge ; suivis d’Abraham, de Sarah, d’Isaac, de Jacob et de Joseph, dans l’ère des patriarches, pour nous amener à Moïse, Josué et Rahab, au temps de la conquête de la Terre promise. Et finalement, aux temps des juges, (Gédéon, Barak, Samson et Jephté), au roi David, ainsi qu’aux prophètes. Tous des hommes et des femmes d’une grande foi, malgré les épreuves qu’ils et elles ont endurées. Nous voyons que : « Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection ; d’autres furent torturés, n’ayant point accepté de délivrance pour obtenir une meilleure résurrection ; d’autres passèrent par l’épreuve des moqueries et des verges ; et même des liens et de la prison : ils furent lapidés, ils furent sciés, ils furent tentés, ils moururent par le tranchant de l’épée, ils errèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités ; (eux dont le monde n’était pas digne ;) errants dans les déserts et sur les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. Et tous ceux-là, ayant obtenu un bon témoignage par leur foi, n’ont point remporté les biens promis ; Dieu ayant pourvu à quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection » (Hébreux 11:35-40).

Dans chaque ère, des hommes et des femmes de foi furent détestés et persécutés par le monde, même par le monde religieux, mais la Bible nous mentionne que c’était par ceux du monde qui n’en étaient pas dignes. Mais ils ont obtenu de Dieu un bon témoignage par leur foi et ils se reposent dans leurs cercueils, présentement, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection. Néanmoins, tous ces persécutés : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:2-3).

Le temps était venu pour Christ d’entrer dans le monde pour Se choisir douze personnes honnêtes à qui le Seigneur allait enseigner à développer la foi nécessaire pour continuer Son œuvre de salut. « Et il en établit douze pour être avec lui, pour les envoyer prêcher, et pour avoir la puissance de guérir les malades et de chasser les démons. C’était Simon, auquel il donna le nom de Pierre ; puis Jacques fils de Zébédée, et Jean frère de Jacques, auxquels il donna le nom de Boanerges, c’est-à-dire, enfants du tonnerre ; et André, Philippe, Barthélemi, Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Thaddée, Simon le Cananite, et Judas l’Iscariote, qui fut celui qui le trahit » (Marc 3:14-19).

« Alors, Jésus se retira avec ses disciples vers la mer, et une grande multitude le suivait de la Galilée, de la Judée, de Jérusalem, de l’Idumée et d’au-delà du Jourdain. Et ceux des environs de Tyr et de Sidon, ayant entendu parler des grandes choses qu’il faisait, vinrent aussi vers lui en grand nombre. Et il dit à ses disciples qu’il y eût une petite barque toute prête auprès de lui, à cause de la multitude, de peur qu’elle ne le pressât trop. Car il en avait guéri plusieurs, de sorte que tous ceux qui avaient des maladies se jetaient sur lui pour le toucher. Et quand les esprits immondes le voyaient, ils se prosternaient devant lui et s’écriaient : Tu es le Fils de Dieu ! Mais il leur défendait, avec menace, de le faire connaître », nous déclare Marc 3:7-12.

Une telle sélection de disciples ne pouvait pas être choisie à la légère et nous ne devrions pas non plus passer par-dessus ce choix ; alors, Luc nous donne des informations additionnelles : « En ce temps-là, Jésus alla sur la montagne pour prier ; et il passa toute la nuit à prier Dieu » (Luc 6:12), avant d’en choisir douze. Il serait bon de mentionner que, si Dieu le Fils S’en remettait tant à la sagesse de Dieu le Père avant de prendre des décisions si importantes, pouvons-nous également négliger la prière, comme nous le faisons si souvent ?

Quatre buts sont enregistrés pour Ses disciples, mais les trois derniers découlent du premier : que les disciples soient constamment avec Lui. Les disciples ont vu Jésus en action, ils ont appris la vérité de Lui, ils L’ont assisté dans Son travail ; mais le plus important de tout, ils ont vu Son caractère et Son comportement, et ils n’allaient plus jamais être pareils. Une partie de Leur entraînement comprenait qu’ils soient envoyés afin de mettre en pratique ce qu’ils avaient appris. Marc 3:14-15 nous dit : « Et il en établit douze pour être avec lui, pour les envoyer prêcher, et pour avoir la puissance de guérir les malades et de chasser les démons. » Jésus leur donna un message à prêcher et le pouvoir de le rendre authentique.

Une étude de Ses disciples, telle que révélée dans les Évangiles, nous porte à examiner si Jésus avait fait le bon choix. Néanmoins, dans le Livre des Actes, une fois Jésus monté au ciel et les disciples régénérés par le Saint-Esprit, nous reconnaissons que leur entraînement était alors parfaitement complété. Car nous sommes le résultat direct de leur ministère efficace. À un moment donné, Jésus : « prêchait dans leurs synagogues, par toute la Galilée, et il chassait les démons. Et un lépreux vint à lui, se jeta à genoux, le pria et lui dit : Si tu veux, tu peux me nettoyer. Et Jésus, ému de compassion, étendit la main, le toucha, et lui dit : Je le veux, sois nettoyé. Et dès qu’il eut dit cela, la lèpre quitta aussitôt cet homme, et il fut nettoyé. » (Marc 1:39-42). Ses disciples ont vu la réaction de Jésus.

Quand le Seigneur fait une promesse, nous pouvons être certains qu’elle sera accomplie. Lorsque Jésus a fait la promesse à ce lépreux, la lèpre quitta aussitôt cet homme et il fut nettoyé. Sa promesse ne sera pas toujours réalisée si rapidement, mais nous sommes sûrs qu’elle le sera. Examinons ensemble quelques merveilleuses volontés de Christ. Dans Matthieu 4:18-21 : « Jésus, marchant le long de la mer de Galilée, vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et André, son frère, qui jetaient leurs filets dans la mer, car ils étaient pêcheurs. Et il leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. Et eux, laissant aussitôt leurs filets, le suivirent. De là étant allé plus avant, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère, dans une barque, avec Zébédée, leur père, qui raccommodaient leurs filets, et il les appela. Et eux, laissant aussitôt leur barque et leur père, le suivirent. »

Mais il faut d’abord venir à Lui, car Il ne force personne. Jésus Lui-même a déclaré : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:37-40).

Une autre promesse gracieuse lancée à tous ceux qui viennent vers Lui se trouve dans Matthieu 11:28-30 : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger. » Jésus promet un amour spécial à ceux qui Lui obéissent. « Celui qui a mes commandements, et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, et je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui » (Jean 14:21).

Jésus nous fait également une promesse merveilleuse dans Jean 14:13-14 : « Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. » Mais Sa plus belle promesse fut de revenir un jour et nous pouvons être certains que Christ le fera. Car Jésus a déclaré : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:2-3).

Sa plus grande promesse fut faite à Son Père, lorsque Christ Lui a exprimé, dans Jean 17:24-26 : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux. »

Alors, Pierre nous lance ses salutations, dans 2 Pierre 1:1-2 : « Siméon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la nôtre, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. La grâce et la paix vous soient multipliées, dans la connaissance de Dieu et de notre Seigneur Jésus. »

Nous remarquons un étrange paradoxe dans la manière que Pierre a de s’identifier lui-même. Il s’identifie d’abord par un nom changé de Simon à Siméon, sans doute pour se différencier de Simon le magicien qui faisait déjà ses ravages, et ensuite comme serviteur de Jésus, Son esclave en quelque sorte. Historiquement parlant, nous savons que Pierre fut celui qui a renié Christ à Son procès. Pourtant, Christ l’a racheté par Son sang, comme un esclave serait racheté, lui pardonnant beaucoup avant de l’envoyer accomplir sa mission. Ensuite, Pierre s’identifie comme apôtre de Jésus-Christ, ayant reçu de Christ les clés du Royaume. Sa mission officielle comme ambassadeur de Jésus fut de mettre ensemble tous les écrits du Nouveau Testament afin que tous ceux qui seraient appelés à servir aient la même vérité en main, et seulement la vérité.

Cette épître fut écrite à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la sienne, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. C’est-à-dire, la même précieuse foi possédée par les apôtres, impliquant le même statut et les mêmes privilèges devant DIEU, obtenus au travers de Sa droiture. Pierre utilise deux noms pour décrire Christ : « Dieu et Sauveur Jésus-Christ », nous définissant ainsi Sa double nature divine/humaine. Sa prière faite à notre égard est très émouvante aussi. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise ; ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité » (2 Pierre 1:3-7).

Une bonne partie de son épître nous met en garde contre les faux prophètes : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point » (2 Pierre 2:1-3).

« Car si Dieu n’a pas épargné les anges qui avaient péché, mais si, les ayant précipités dans l’abîme, liés avec des chaînes d’obscurité, il les a livrés pour y être gardés en vue du jugement ; et s’il n’a point épargné l’ancien monde, et s’il a préservé Noé, lui huitième, le prédicateur de la justice, lorsqu’il a envoyé le déluge sur le monde des impies ; et si, réduisant en cendres les villes de Sodome et de Gomorrhe, il les a condamnées à la destruction, les donnant en exemple à ceux qui vivraient dans l’impiété ; et s’il a délivré le juste Lot, qui souffrait de la conduite infâme de ces abominables ; (car ce juste, qui demeurait parmi eux, affligeait chaque jour son âme juste, à cause de ce qu’il voyait et apprenait de leurs méchantes actions ;) le Seigneur saura délivrer de l’épreuve ceux qui l’honorent, et garder les injustes pour être punis au jour du jugement » (2 Pierre 2:4-9).

Ce que Dieu prépare en nous, ce sont des chrétiens qui portent beaucoup de fruit. Voilà pourquoi Jésus a déclaré : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:1-5).

Il existe, en effet, plusieurs sortes de fruits spirituels mentionnés dans les Écritures. Le plus important est de développer le caractère de Christ : « le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22). « Car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité », nous déclare Paul, dans Éphésiens 5:9. La sainteté est le sceau d’une vie consacrée à Dieu. Puisque : « maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle » (Romains 6:22). « Et ce que je demande, c’est que votre charité augmente de plus en plus en connaissance et en toute intelligence ; pour discerner la différence des choses, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, étant remplis par Jésus-Christ des fruits de la justice, à la gloire et à la louange de Dieu », nous déclare Paul, dans Philippiens 1:9-11.

Cela implique nécessairement de faire de bonnes œuvres au nom de Christ : « De telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le Royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:10-15).

L’habitude de dire « merci » et de louer quelqu’un, plutôt que de se plaindre et critiquer, est un fruit chrétien de grande valeur. « Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent Son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices » (Hébreux 13:15-16). La générosité est un autre fruit important. Regardez ce que Paul déclare aux Philippiens : « Ce n’est pas que je recherche les dons, mais je cherche à faire abonder le fruit qui doit vous en revenir. Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:17-19).

Finalement, un fruit vital chez le chrétien, c’est son témoignage dans la vie des autres chrétiens. Le grand désir de Paul, c’était : « qu’étant parmi vous, nous nous consolions ensemble par la foi qui nous est commune, à vous et à moi. Or, mes frères, je ne veux pas que vous ignoriez que j’ai souvent formé le dessein d’aller chez vous, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations ; mais j’en ai été empêché jusqu’à présent » (Romains 1:12-13). Mais je vous mets en garde contre ceux qui utilisent l’Évangile pour en faire un évangile de prospérité pour ceux qui donnent le plus d’argent à leurs églises.

« Car Dieu, que je sers en mon esprit dans l’Évangile de son Fils, m’est témoin que je fais sans cesse mention de vous, Lui demandant toujours dans mes prières, de pouvoir, si c’est sa volonté, trouver enfin quelque occasion favorable d’aller vous voir ; car je souhaite fort de vous voir, pour vous faire part de quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis », nous dit Paul, dans Romains 1:9-11. Il est évident que Paul ne priait pas pour prospérer financièrement à partir de cette occasion favorable d’aller voir d’autres chrétiens, mais pour faire part de quelque don spirituel, afin qu’ils soient affermis. Mais avec le temps, le mot « don » en est venu à vouloir dire « une certaine richesse matérielle » parmi ceux qui prêchent la prospérité à ceux qui leur font des dons financiers. Leur verset favori est 1 Corinthiens 16:2 où Paul leur déclare : « Chaque premier jour de la semaine, que chacun de vous mette à part chez soi, et rassemble ce qu’il pourra, selon sa prospérité, afin qu’on n’attende pas que je sois arrivé pour faire les collectes. » Notez, cependant, que ces collectes étaient faites pour aider les chrétiens dans le besoin. Elles étaient faites sur une base strictement volontaire et selon les moyens de chacun.

Le mot « prospérer » peut aussi vouloir dire prospérité spirituelle, comme dans 3 Jean 1:2, où Jean écrit : « Bien-aimé, je souhaite qu’à tous égards tu prospères et sois en bonne santé, comme ton âme est en prospérité ». Malheureusement, certains ministres, dans ces derniers jours, ont décidé de prendre cette instruction biblique et de lui faire dire « prospérité financière », et c’est ce qu’ils enseignent comme étant le droit de chaque chrétien. Néanmoins, cet évangile de prospérité est si clairement anti-biblique qu’il est devenu un témoignage de cupidité pour les chrétiens qui veulent y croire. « Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur », nous déclare Paul, dans 1 Timothée 6:9-11.

Cependant, le but du chrétien devrait être l’amour agape et non l’amour de l’argent. Allons voir un belle histoire d’amour, dans l’Ancien Testament, qui est arrivée dans la vie de Jacob. Jacob aimait Rachel. Dans Genèse 29:20-21, nous pouvons lire : « Jacob servit donc sept ans pour Rachel ; et ils ne lui semblèrent que quelques jours, parce qu’il l’aimait. Et Jacob dit à Laban : Donne-moi ma femme ; car mon temps est accompli, et je viendrai vers elle. » Il est bien connu que le mot « amour », dans le Nouveau Testament, veut dire presque toujours un amour agape. Le grec pour l’amour sexuel ou romantique est eros qui n’est jamais utilisé dans tout le Nouveau Testament.

Même l’amour marital entre mari et femme est idéalement exprimé comme agape, comme dans l’exhortation de Paul aux Éphésiens lorsqu’il déclare : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle » (Éphésiens 5:25). Dans l’Ancien Testament, par contre, il existe une douzaine de mots hébreux pour « amour » qui ont plusieurs variations, dépendant du contexte dans lequel ils sont utilisés. Par exemple, la volonté de Jacob de travailler pour Laban pendant sept ans pour obtenir la permission de marier Rachel nous indique clairement un très haut degré d’amour romantique de sa part. Jacob a également aimé sa sœur Léa après que Laban eût insisté pour qu’il l’épouse en premier. « Et Laban donna sa servante Bilha pour servante à Rachel, sa fille. Il vint donc aussi vers Rachel, et il aima Rachel plus que Léa, et il servit chez Laban encore sept autres années. Et l’Éternel, voyant que Léa était haïe, la rendit féconde ; mais Rachel était stérile » (Genèse 29:19-31).

Plusieurs mots différents sont utilisés dans le Cantique des Cantiques où Salomon et son épouse parlent fréquemment de leur amour romantique. Il n’y a aucun doute que Dieu approuve un tel amour quand il est véritable et pur, et qu’il implique un amour agape inconditionnel. Toutefois : « Que le mariage soit honorable en toutes choses, et le lit sans souillure ; or, Dieu jugera les fornicateurs et les adultères » (Hébreux 13:4). Cependant, le plus grand amour dans les deux Testaments est bien sûr l’amour de Dieu pour les hommes et les femmes qu’Il a créés et sauvés. Mais l’humanité n’a pas accepté la Parole de Dieu et a préféré recevoir son instruction de Satan, cet être qui, depuis le commencement, séduit la terre entière. Alors, pendant un temps, Dieu ne parla aux hommes que seulement par Ses prophètes, dont Moïse.

« C’est ce Moïse qui dit aux enfants d’Israël : Le Seigneur votre Dieu vous suscitera un prophète comme moi, d’entre vos frères ; écoutez-le. C’est lui qui, lors de l’assemblée dans le désert, s’entretenait avec l’ange qui lui parlait sur la montagne de Sina, et avec nos pères, et qui reçut des paroles de vie pour nous les donner » (Actes 7:37-38). « Et quand Dieu eut achevé de parler avec Moïse, sur la montagne du Sinaï, il lui donna les deux tables du Témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu » (Exode 31:18). Un autre mot pour « Parole » est « oracle » qui vient du grec logion, d’où nous vient le mot logos, la Parole. En parlant de circoncision, Paul déclare, dans Romains 3:1-2 : « Quelle est donc la prérogative du Juif, ou quelle est l’utilité de la circoncision ? Elle est grande en toute manière, surtout en ce que les oracles de Dieu leur ont été confiés. »

« Oracle » paraît encore deux autres fois ; une fois dans Hébreux 5:12, où Paul déclare aux convertis : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. » Et l’autre dans 1 Pierre 4:10-11, où le chef des apôtres nous déclare : « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen. »

Ces oracles sont des paroles vivantes précisément parce qu’ils nous viennent de Dieu et sont inclus dans toutes les Saintes Écritures. Il est bon de noter que ces oracles nous viennent de Jésus Lui-même, dans Matthieu 4:4, lorsque Jésus répondit à Satan : « Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » Nous sommes vraiment régénérés par Sa parole. Car la parole de Dieu est vivante et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui auquel nous devons rendre compte, nous dit Hébreux 4:12-13.

La Bible n’est pas juste un livre, mais Le Livre, dit David, dans Psaume 119:89 : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. » Comme le disait si bien Paul à Timothée, son jeune évangéliste : « Et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 3:15). « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre », dit Paul, dans 2 Timothée 3:16-17. Subséquemment, les paroles de la Bible doivent guider nos propres vies, alors que nous cheminons vers le Royaume de Dieu.




D.487 – Celui qui a créé les étoiles

Par Joseph Sakala

Les humains perdent leur temps à chercher comment les étoiles sont venues à exister. Pourquoi ne pas chercher chez : « Celui qui a fait les Pléiades et l’Orion, qui change en lumière du matin l’obscurité de la mort, et le jour en nuit ténébreuse ; celui qui appelle les eaux de la mer, et les répand sur la surface de la terre, – l’Éternel est son nom » (Amos 5:8). Cette exhortation puissante est insérée par Dieu comme un avertissement à Son peuple d’Israël. Car le peuple sombrait rapidement dans l’idolâtrie païenne et Amos tentait de le ramener vers son Dieu.

Son exhortation, qui fut faite il y a presque 3 800 ans, est encore plus nécessaire aujourd’hui qu’elle ne l’a jamais été. Les scientifiques païens de nos jours ont développé des théories impossibles et absurdes sur l’origine de notre univers à partir de rien, par pure chance, et l’évolution des étoiles, des planètes et des peuples à partir de l’hydrogène primordial. Mais le grand cosmos et ses galaxies d’étoiles, même les constellations, comme l’Orion et les Pléiades, ainsi que le Système solaire furent créés. Toutes ces choses ont été faites par un Créateur omniscient et omnipotent qui avait un but défini en les créant. Car l’univers entier ainsi que la terre furent créés pour accommoder les humains que Dieu a créés à Son image et à Sa ressemblance.

Pareillement, les évidences globales que l’eau ait couvert toutes les montagnes de la terre ne peuvent être expliquées, même si les géologues évolutionnaires essaient de le faire par un long processus de temps. Dieu, le Créateur, a dû appeler des volumes massifs d’eau de leurs réservoirs originaux pour ensuite les verser sur la terre dans Son Jugement de Déluge sur un monde en rébellion. Toutes ces choses témoignent d’une création et d’un jugement divin, et non de minables dieux impotents personnifiant des forces naturelles. Les humains ont besoin de chercher le véritable Dieu de la Création et du salut avant que le jugement ne tombe encore sur l’humanité entière. Car : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:31).

Les humains qui ne cherchent pas Dieu n’ont que les choses corruptibles et corrompues en tête. L’apôtre Pierre nous déclare : « Et si vous invoquez comme votre Père celui qui, sans faire acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre habitation passagère ici-bas ; sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:17-21).

Aucune richesse du monde ne pourrait sauver une seule personne, car l’or et l’argent ne sont que des éléments corruptibles dans un monde sous esclavage. « Car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:20-23).

Tout ce qui existe dans la création physique est assujetti à la vanité. En effet, un jour, tout ce qui existe sous forme d’élément physique devra mourir. « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:10). Mais vous : « Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:22-23). La science moderne reconnaît ce principe de corruption universelle comme une loi de base, celle de l’entropie.

Mais, même dans ce monde corruptible, il existe des choses incorruptibles. Comme la Parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. Jésus nous l’a confirmé dans Matthieu 24:35. « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » Alors vous aussi : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:18-21).

Dieu Lui-même est incorruptible. « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5). Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans la lice courent tous, mais un seul remporte le prix ? Mais vous, courez de telle sorte que vous le remportiez. Tout homme qui combat s’abstient de tout ; et ces gens-là le font pour avoir une couronne corruptible, comme les participants aux Jeux Olympiques, par exemple, qui courent après l’or, l’argent ou le bronze, mais nous, nous le faisons pour une couronne  incorruptible.

Finalement, nos corps mourants seront eux-mêmes ressuscités : « en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité » (1 Corinthiens 15:52-53). Ces choses, vous les connaissez, car vous avez été appelés par Dieu et vous avez accepté l’appel. Mais imaginez un instant ceux qui ont rejeté l’appel de Dieu parce que l’attrait du monde est plus important pour eux présentement.

Dans 1 Jean 2:15-17, l’apôtre nous dit : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. » En tant que chrétiens, nous devons être très prudents, car, bien que nous soyons dans le monde, nous ne devons pas en faire partie.

Lors de Sa prière au Père, avant de mourir, Jésus a dit : « Je ne suis plus dans le monde, et ils sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en Ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un comme nous. Lorsque j’étais avec eux dans le monde, je les gardais en Ton nom. J’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et aucun d’eux ne s’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l’Écriture fût accomplie. Et maintenant je vais à toi, et je dis ces choses dans le monde, afin qu’ils aient en eux ma joie parfaite. Je leur ai donné ta parole ; et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde » (Jean 17:11-16).

Le commandement de Jésus est de ne pas aimer le monde et ce que le monde produit. Cela ne veut pas dire d’être naïvement ignorant de tout ce qui se passe autour de nous. Suivons plutôt l’instruction de Jésus, qui nous dit : « Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes » (Matthieu 10:16). Le monde contient de grandes choses, telles les nations et les royaumes, mais également des soucis et des richesses. « Car toutes ces choses, ce sont les païens du monde qui les recherchent. Votre Père sait que vous en avez besoin. Cherchez plutôt le royaume de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus », nous dit Jésus, dans Luc 12:30-31. Ces choses peuvent facilement affaiblir notre centre d’intérêt et notre loyauté envers Celui qui nous a appelés au salut.

Paul nous met en garde contre certaines doctrines du monde. « Si vous êtes morts avec Christ aux rudiments du monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous impose-t-on ces préceptes : Ne prends pas ! ne goûte pas ! ne touche pas ! Préceptes qui tous deviennent pernicieux par l’abus, et qui ne sont fondés que sur les ordonnances et les doctrines des hommes ? Ils ont, à la vérité, une apparence de sagesse, en ce qu’ils indiquent un culte volontaire, de l’humilité, et le mépris du corps, mais ils sont sans aucun mérite et contribuent à la satisfaction de la chair » (Colossiens 2:20-23). Prenez donc garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie humaine et par une vaine tromperie, s’appuyant uniquement sur la tradition des hommes et sur les rudiments du monde et non sur Christ. Souvenez-vous que c’est en Christ qu’habite corporellement toute la plénitude de la divinité.

L’apôtre Jacques nous déclare : « Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs. Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (Jacques 4:3-6). C’est parce que : « nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu ; et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels » (1 Corinthiens 2:12-13).

« Eux, ils sont du monde, c’est pourquoi ils parlent suivant le monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur, » nous dit l’apôtre Jean, dans 1 Jean 4:5-6. Le peuple de Dieu peut sembler très faible maintenant, mais c’est avec intention, car : « Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui » (1 Corinthiens 1:27-29).

Puisque le puissant Créateur Dieu nous a choisis pour ne plus être de ce  monde, alors le monde ne nous aime pas. « Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait » (Jean 15:19). Et nous ne devrions pas être surpris que le monde haïsse ceux qui appartiennent à Jésus, car : « Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde », nous déclare le Seigneur, dans Jean 17:14. « Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement », nous dit Jean, dans 1 Jean 2:16-17.

Subséquemment, occupons-nous des choses que nous savons. Et l’apôtre Pierre nous déclare ce que nous savons. « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:2-4). Dans cette époque de relativisme où chaque situation semble apporter de nouveaux changements d’éthique, cela fait du bien au chrétien de savoir que, par les Saintes Écritures, nous pouvons savoir beaucoup de choses sur lesquelles nous pouvons compter et qui ne changent pas.

Ce qui suit est un échantillonnage de ces vérités avec une petite explication dans l’intention d’encourager les chrétiens à en ajouter peut-être d’autres à cette liste.

Nous pouvons savoir que Christ est Dieu. « Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:30). Notez que Jésus ne dit pas que « nous sommes deux », mais un, le même.

Nous pouvons également savoir que nous sommes sauvés. « En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi a la vie éternelle » (Jean 6:47).

Nous savons que nous sommes Ses chers enfants. « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2).

Nous pouvons savoir que Dieu nous protège. « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main » (Jean 10:28).

Nous savons que Dieu répond à nos prières. « Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai », nous dit Jésus, dans Jean 14:14.

Nous savons que Dieu nous aidera lorsque nous serons tentés. « Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés », nous rassure Hébreux 2:18.

Nous connaissons également la manière dont nous devrions agir. Dans Jean 13:15, Jésus nous dit : « Car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. » Donc, en toute circonstance, Jésus nous sert d’exemple.

Nous pouvons savoir que Jésus désire toujours que nous parlions en Sa faveur. Donc : « sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16).

Nous avons la certitude que Jésus va revenir. Car, dans Jean 14:2-3, Jésus nous a dit : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. »

Et finalement, nous savons quel sera notre héritage éternel. Alors : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5).

Dans 1 Timothée 6:14-16, Paul lui déclare : « De garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen. » Dans le grec du Nouveau Testament, il y a deux mots qui sont traduits par « immortalité ». Un est athanasia (sans mort), qui fut utilisé plus haut pour décrire Dieu dans Son éternelle essence. L’autre est aphtharsia (sans corruption) utilisé dans 2 Timothée 1:10 où : « notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile. » Il est également traduit « incorruptible » dans 1 Corinthiens 15:42, où Paul déclare : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible. »

La doctrine de l’immortalité intrinsèque de l’âme est une doctrine de l’ancien paganisme, de la kabbale juive et également du Nouvelle Âge. Ces gens croyaient, et croient toujours, en une forme d’évolution et rejettent la doctrine de la résurrection grâce au Créateur. Ces fausses religions croient qu’à la mort, le corps pourrit, mais l’âme continue d’exister dans un état éternel de réincarnation, dans une succession d’autres corps. Le faux christianisme, ayant tenté d’emprunter cette fausse croyance pour élargir son cheptel, l’a adaptée en faisant croire que les âmes immortelles vont au ciel ou en enfer pour l’éternité, rendant, par le fait même, la résurrection illogique. Les athées, par contre, croient que le corps et l’âme cessent d’exister à la mort. Pour eux, pas de résurrection, car tout est matière et le spirituel n’existe pas. Mais Christ, qui possède l’immortalité et qui est mort afin que le monde entier puisse triompher sur la mort, promet la résurrection à tous ceux qui croient en Lui. Ainsi, nous avons l’assurance de l’incorruptibilité et de l’immortalité pour l’éternité. « Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité » (1 Corinthiens 15:53).

Sera alors abolie la loi de l’entropie que Dieu avait créée lorsqu’Il a : « dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie » (Genèse 3:17). Mais présentement, nous attendons : « Dans l’espérance qu’elle [la terre] sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:21-25).

« Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et Ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et Son Nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles, » nous révèle Apocalypse 22:3-5. Alors, exhortons-nous les uns les autres, et cela d’autant plus que vous voyez approcher le Jour. « Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires » (Hébreux 10:26-27).

Ce passage demeure le plus controversé des Écritures, parce qu’en apparence, il semble en conflit avec l’enseignement sur le salut par la grâce qui est complètement isolé de la loi ou de toute sorte d’œuvres de salut. Comme, par exemple, dans Éphésiens 2:8-9, où Paul nous déclare : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Et dans Tite 3:5-7, où nous découvrons que ce n’est : « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. »

Et que dire de Jean 10:28-30 où Jésus a déclaré : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un. » Et dans Romains 8:35-39, où nous avons cette assurance : « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés. Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »

Par contre, beaucoup de passages nous mettent en éveil contre les chrétiens qui agissent délibérément en péchant contre Dieu. « Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en Lui, doit aussi marcher comme il a marché Lui-même » (1 Jean 2:4-6). Ces chrétiens : « font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre » (Tite 1:16). Peuvent-ils se voir accorder le salut dans un état pareil ?

Il ne peut y avoir de contradiction dans la Parole de Dieu, car le Seigneur doit avoir une bonne raison d’inspirer ce paradoxe apparent dans Son Livre. Il est néanmoins vital pour chaque véritable croyant en Christ de savoir qu’il est sauvé et qu’il a la vie éternelle. « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. » nous confirme Jean, dans 1 Jean 5:13. En contrepartie, il devient très dangereux pour une personne de croire simplement qu’elle ou il est sauvé quand il n’y a aucune évidence que cette personne ait eu, au cours de sa conversion, un changement dans sa vie.

De telles Écritures nous donnent le sobre avertissement que même un chrétien n’a pas l’assurance du salut s’il n’obéit pas à la Parole de Dieu. « Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:3-6).

« Car, bien qu’il ait été crucifié dans la faiblesse, toutefois, il est vivant par la puissance de Dieu ; et nous, nous sommes aussi faibles avec lui, mais nous vivrons avec lui par la puissance de Dieu au milieu de vous. Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? à moins que, peut-être, vous ne soyez réprouvés. Mais j’espère que vous reconnaîtrez que pour nous, nous ne sommes point réprouvés. Et je prie Dieu que vous ne fassiez aucun mal ; non afin que nous paraissions approuvés, mais afin que vous fassiez le bien, dussions-nous être comme réprouvés nous-mêmes », déclare Paul, dans 2 Corinthiens 13:4-7.




D.486 – Écoute, ô mon peuple

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 81:8-11, Dieu déclare à Son peuple : « Tu as crié dans la détresse, et je t’ai délivré ; je t’ai répondu, caché dans le tonnerre ; je t’ai éprouvé aux eaux de Mériba. (Sélah.) Écoute, mon peuple, et je t’exhorterai ; Israël, si tu m’écoutais ! Qu’il n’y ait point chez toi de dieu étranger ; ne te prosterne pas devant les dieux des nations ! Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait remonter du pays d’Égypte. Ouvre ta bouche, et je la remplirai. » Ce psaume fut évidemment utilisé comme une introduction à une fête d’Israël, si l’on en juge par les chants de joies. « Chantez avec allégresse à Dieu, notre force ; jetez des cris de réjouissance au Dieu de Jacob ! Entonnez le chant ; faites résonner le tambourin, la harpe agréable avec la lyre. Sonnez de la trompette à la nouvelle lune, à la pleine lune, au jour de notre fête » (Psaume 81:2-4).

C’est également une réflexion sur la souveraine provision pour Son peuple. « Car c’est une loi pour Israël, une ordonnance du Dieu de Jacob. Il en fit un statut pour Joseph, quand il sortit contre le pays d’Égypte ; là j’entendis un langage que je ne connaissais pas. J’ai déchargé, dit-il, son épaule du fardeau ; ses mains ont lâché la corbeille » (Psaume 81:5-7). Mais le message devient bientôt un avertissement de ne pas abandonner le Dieu de leurs pères, en leur rappelant sévèrement ce commandement : « Qu’il n’y ait point chez toi de dieu étranger ; ne te prosterne pas devant les dieux des nations ! » (Psaume 81:10).

Une telle rébellion chagrine Dieu qui leur dit : « Mais mon peuple n’a pas écouté ma voix ; Israël n’a pas voulu m’obéir. Et je les ai abandonnés à la dureté de leur cœur, pour marcher selon leurs conseils. Oh ! si mon peuple voulait m’écouter, qu’Israël marchât dans mes voies ! J’eusse en un instant fait ployer leurs ennemis, j’aurais tourné ma main contre leurs adversaires. Ceux qui haïssent l’Éternel eussent flatté Israël, et son temps heureux eût toujours duré. Dieu les eût nourris de la mœlle du froment. Je t’eusse rassasié du miel du rocher » (Psaume 81:12-17). Il y a sûrement un message ici pour Israël moderne qui ne cesse de désobéir à son Créateur. Mais Dieu nous permet d’apprendre des leçons par notre propre folie, des leçons difficiles que l’on n’aurait pu apprendre doucement et notre temps heureux eût toujours duré.

« Oh ! si mon peuple voulait m’écouter, qu’Israël marchât dans mes voies ! J’eusse en un instant fait ployer leurs ennemis, j’aurais tourné ma main contre leurs adversaires. » Dieu nous rappelle, dans Psaume 81:11 : « Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait remonter du pays d’Égypte. Ouvre ta bouche, et je la remplirai. » L’imagerie utilisée ici est celle d’une mère oiseau qui nourrit ses petits, car ils dépendent entièrement d’elle, même pour leur propre vie. Dieu nous invite à Lui faire entièrement confiance en toutes choses. Son réservoir est inépuisable et la quantité que Dieu donne à chacun n’est limitée qu’au montant que nous Lui permettons de nous donner. Il nous invite à ouvrir nos bouches pour constater avec quelle abondance Il peut les remplir.

Que Dieu développe en nous, non seulement de grandes bouches, mais aussi une grande foi, afin d’avoir confiance dans Ses énormes provisions. Cependant, pour ce faire, il faut parfois que nous fassions attention à ce qui sort de nos bouches. Car : « La langue aussi est un feu, un monde d’iniquité. Ainsi la langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, enflammée elle-même de la géhenne. Toute espèce de bêtes sauvages et d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins se domptent et ont été domptés par la nature humaine ; mais aucun homme ne peut dompter la langue ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons Dieu le Père, et par elle nous maudissons les hommes, faits à l’image de Dieu. De la même bouche sort la bénédiction et la malédiction. Il ne faut point, mes frères, que cela soit ainsi », nous réitère l’apôtre, dans Jacques 3:6-10.

Notez que le mot géhenne employé ici n’est utilisé qu’une seule fois, sur onze occasions dans le Nouveau Testament, et il n’est pas cité directement par les lèvres de Christ. Puisque la langue n’est pas un feu littéral – mais son mauvais usage peut la rendre un monde d’iniquité — ce passage suggère que la géhenne elle-même est l’ultime monde d’iniquité faisant de la langue non contrôlée une extension d’elle-même. La Bible, par contre, parle de cette future géhenne comme un endroit de feu éternel.

Jésus en parle justement dans Matthieu 25:41 lorsqu’Il nous déclare : « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges ». Cet acte sera la dernière destruction des corps physiques par Dieu. Il est décrit comme suit : « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:13-15). « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée. Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? » (2 Pierre 3:10-12). Pierre nous fait la description d’une terre complètement purifiée par un feu si intense que les éléments embrasés fonderont littéralement.

Le feu sera si intense que même la mer n’y sera plus. Mais il n’existe aucun feu qui peut brûler les océans. Considérez ce scénario. L’eau est composée de deux éléments, H2O. Qui l’a créée ? Dieu, en unissant deux éléments créés dans la nature. Deux quantités d’hydrogène avec une quantité d’oxygène afin de faire vivre tout ce qui a besoin d’eau pour exister. Mais le temps sera alors venu de séparer les deux éléments de façon telle que l’hydrogène deviendra un feu très chaud et, alimenté par l’oxygène, il enflammera même les cieux immédiats qui seront dissous. Et quand toute la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée et purifiée, n’ayant plus rien à brûler, le feu s’éteindra tout seul. Et Jean nous dit : « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus » (Apocalypse 21:1).

Complètement brûlés, car tout ce qui restera sur la terre, ce sera des êtres immortels, des enfants de Dieu, qui n’auront plus besoin de manger ni de boire pour rester en vie. Et pourtant, ils seront éternels ! Voyez-vous pourquoi Jean le Baptiste fut envoyé afin de préparer le chemin pour Jésus ? « Mais quand il vit venir à son baptême plusieurs des pharisiens et des sadducéens, il leur dit : Race de vipères ! qui vous a appris à fuir la colère à venir ? Produisez donc des fruits convenables à la repentance. Et ne pensez pas à dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ; car je vous dis que, de ces pierres, Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Et la cognée est déjà mise à la racine des arbres ; tout arbre donc qui ne produit point de bon fruit est coupé et jeté au feu. Pour moi, je vous baptise d’eau, en vue de la repentance ; mais Celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de lui porter les souliers : c’est Lui qui vous baptisera du Saint-Esprit et de feu » (Matthieu 3:7-11). Jean le Baptiste s’en prenait aux pharisiens et aux sadducéens parce que ces gens savaient toutes ces choses, mais ne réagissaient pas.

Dans Proverbes 17:27, nous pouvons lire : « L’homme retenu dans ses paroles connaît la prudence, et celui qui est d’un esprit froid, est un homme entendu. » Par exemple, même Salomon, qui a reçu beaucoup de sagesse de Dieu, nous met en garde : « Où il y a beaucoup de paroles, il ne manque pas d’y avoir du péché ; mais celui qui retient ses lèvres est prudent » (Proverbes 10:19). En effet, Salomon revient fréquemment à ce thème : « Ne te presse pas d’ouvrir la bouche, et que ton cœur ne se hâte point de prononcer quelque parole devant Dieu ; car Dieu est aux cieux, et toi sur la terre ; c’est pourquoi, use de peu de paroles » (Ecclésiaste 5:2).

Les apôtres du Nouveau Testament donnaient beaucoup d’importance aux avertissements donnés aux chrétiens de contrôler leur langue. Car trop parler amène facilement au commérage, à la critique et même à la dureté de langage. L’apôtre Jacques nous dit : « Ainsi, mes frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère ; car la colère de l’homme n’accomplit point la justice de Dieu » (Jacques 1:19-20). Paul aussi nous enseigne : « Pour ce qui concerne l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive ; car vous-mêmes vous avez appris de Dieu à vous aimer les uns les autres ; et c’est aussi ce que vous faites à l’égard de tous les frères qui sont dans toute la Macédoine ; mais nous vous exhortons, frères, à y exceller de plus en plus, et à vous étudier à vivre paisiblement, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos propres mains, comme nous vous l’avons recommandé ; afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien » (1 Thessaloniciens 4:9-12).

Dans Éphésiens 5:3-5, Paul déclare : « Que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ; ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces. Car vous savez ceci, qu’aucun fornicateur, ou impudique, ou avare, qui est un idolâtre, n’a part à l’héritage du royaume de Christ et de Dieu. » Donc, lorsque vous parlez : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole ; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent » (Éphésiens 4:29). Et aux Colossiens, Paul déclare : « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:6).

Jésus Lui-même nous a parlé de : « L’homme de bien [qui] tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur ; mais le méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur. Or, je vous dis que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné » (Matthieu 12:35-37). On dirait que de tels standards semblent impossibles à rencontrer, mais il faut toujours les viser, car Jésus est notre exemple. Même Pierre nous rappelle : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement » (1 Pierre 2:21-23).

Concentrons-nous plutôt sur la face de Jésus puisque : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts » (Apocalypse 22:3-4). Ceci constitue, dans la Bible, la dernière référence à la face de Jésus et à la glorieuse promesse en elle, et avec l’assurance que tous Ses serviteurs verront Son véritable visage, tel que révélé à Jean, l’apôtre que Jésus aimait, dans Apocalypse 1:13-18, où Jean nous dit : « Et, au milieu des sept chandeliers quelqu’un de semblable au Fils de l’homme, vêtu d’une longue robe, et ceint sur la poitrine d’une ceinture d’or. Sa tête et ses cheveux étaient blancs, comme de la laine blanche, comme la neige, et ses yeux comme une flamme de feu ; Ses pieds, semblables à un cuivre très fin, étaient embrasés comme par une fournaise, et sa voix était comme la voix des grosses eaux. Il avait dans sa main droite sept étoiles ; une épée aiguë à deux tranchants sortait de sa bouche, et son visage resplendissait comme le soleil dans sa force. Or, quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort, et il mit sa main droite sur moi, en me disant : Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant ; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de  la mort. »

Sur le mont de la transfiguration : « Jésus prit Pierre, Jacques et Jean, son frère, et les mena sur une haute montagne, à l’écart. Et il fut transfiguré en leur présence ; son visage devint resplendissant comme le soleil, et ses habits devinrent éclatants comme la lumière. En même temps, Moïse et Élie leur apparurent, qui s’entretenaient avec lui. Alors Pierre, prenant la parole, dit à Jésus : Seigneur, il est bon que nous demeurions ici ; si tu veux, faisons-y trois tentes, une pour Toi, une pour Moïse, et une pour Élie. Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit ; et voici il vint de la nuée une voix qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir ; écoutez-le » (Matthieu 17:1-5). Les apôtres venaient de voir Jésus dans toute Sa Splendeur, alors qu’ils étaient couverts d’une nuée resplendissante. Ils venaient d’avoir un aperçu du Royaume de Dieu. Un petit voyage dans le futur, en quelque sorte.

Et comme Jésus leur parlait de Sa mort imminente, Il marcha vers Jérusalem afin de l’affronter. « Comme le temps de son élévation approchait, il se mit en chemin, résolu d’aller à Jérusalem. Et il envoya des gens devant lui, qui, étant partis, entrèrent dans un bourg des Samaritains, pour lui préparer un logement. Mais ceux-ci ne le reçurent pas, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem. Et Jacques et Jean, ses disciples, voyant cela, lui dirent: Seigneur, veux-tu que nous disions que le feu descende du ciel et qu’il les consume, comme fit Élie ? Mais Jésus, se retournant, les censura et dit : Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés ; car le Fils de l’homme n’est point venu faire périr les hommes, mais les sauver. Et ils s’en allèrent dans un autre bourg » (Luc 9:51-56).

Quelques jours après Son entrée à Jérusalem, Jésus fut livré aux mains d’hommes méchants qui prirent plaisir à dévisager la face de Celui qui, quelques jours auparavant, avait pleuré sur la ville et son indifférence envers Dieu. Mais avant, Il prit Ses apôtres et : « Jésus s’en alla avec eux dans un lieu appelé Gethsémané ; et il dit à ses disciples : Asseyez-vous ici pendant que je m’en irai là pour prier. Et ayant pris avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, il commença à être triste et angoissé. Et il leur dit : Mon âme est triste jusqu’à la mort ; demeurez ici et veillez avec moi. Et étant allé un peu plus avant, il se jeta le visage contre terre, priant et disant : Mon Père, s’il est possible que cette coupe passe loin de moi. Toutefois, non pas comme je veux, mais comme tu veux » (Matthieu 26:36-39).

Les soldats romains commencèrent à Lui « couvrir la face » : « Et quelques-uns se mirent à cracher contre lui, à lui couvrir le visage, et à lui donner des soufflets en disant : Devine ! Et les sergents le frappaient avec des bâtons » (Marc 14:65). « Peu après, ceux qui étaient là s’approchèrent et dirent à Pierre : Assurément tu es aussi de ces gens-là ; car ton langage te fait connaître. Alors il se mit à faire des imprécations contre lui-même et à jurer, en disant : Je ne connais point cet homme ; et aussitôt le coq chanta. Alors Pierre se souvint de la parole de Jésus, qui lui avait dit : Avant que le coq ait chanté, tu m’auras renié trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement » (Matthieu 26:73-75). Finalement : « l’ayant couvert d’un voile, ils lui donnaient des coups sur le visage, et lui disaient : Devine qui est celui qui t’a frappé ? Et ils disaient beaucoup d’autres choses contre lui, en l’injuriant » (Luc 22:64-65).

En effet, ils ont tellement abusé de Jésus que : « plusieurs ont été étonnés à cause de Lui, tant son visage était défait et méconnaissable, tant son aspect différait de celui des hommes ; ainsi il remplira de joie plusieurs nations ; les rois fermeront la bouche devant lui ; car ils verront ce qui ne leur avait pas été raconté, ils apprendront ce qu’ils n’avaient point entendu » (Esaïe 52:14-15). Mais, lorsque Jésus reviendra, le monde qui l’a rejeté criera : « Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous de devant la face de celui qui est assis sur le trône, et de devant la colère de l’Agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? » nous dévoile Apocalypse 6:16-17. Cependant, tous les Élus se réjouiront éternellement : « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ » (2 Corinthiens 4:6).

« C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte ; car notre Dieu est aussi un feu dévorant » (Hébreux 12:28-29). Le feu était considéré jadis, par certains philosophes anciens panthéistes, comme étant l’élément premier duquel toutes choses avaient évolué et ce même mythe est promulgué aujourd’hui par les cosmologistes évolutionnaires, dans la formation de leur fameuse théorie du Big Bang. Le fait demeure que le feu est une création de Dieu, utilisée actuellement et symboliquement comme le véhicule divin de jugement sur le péché. Il est très significatif que la première et la dernière références au feu dans la Bible mentionnent : « l’Éternel fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de la part de l’Éternel, du haut des cieux » (Genèse 19:24) et, dans Apocalypse 21:8, Dieu nous dit : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort. »

Notre verset « notre Dieu est aussi un feu dévorant » est une référence aux paroles de Moïse aux tribus d’Israël alors qu’elles se préparaient à entrer dans la terre promise après sa mort. Dans Deutéronome 4:24, Moïse leur déclare : « Car l’Éternel ton Dieu est un feu consumant ; c’est un Dieu jaloux. » Son contexte, dans le Nouveau Testament, est un avertissement grave contre ceux qui rejettent la Parole de Dieu. Alors : « Prenez garde de ne pas mépriser celui qui vous parle ; car si ceux qui méprisaient celui qui les avertissait sur la terre, de la part de Dieu, n’échappèrent point, nous échapperons encore moins, nous qui nous détournons de celui qui parle des cieux ; dont la voix ébranla alors la terre, et qui maintenant a fait cette promesse en disant : encore une fois j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel », dit  Hébreux 12:25-26.

Dans un sens, la Parole de Dieu est également le feu de Dieu. Jérémie nous déclare : « Car depuis que je parle, je jette des cris ; je crie violence et oppression. Et la parole de l’Éternel s’est tournée pour moi en opprobre et en moquerie tout le jour. Et quand je dis : je ne ferai plus mention de lui, et je ne parlerai plus en son nom, il y a dans mon cœur comme un feu ardent renfermé dans mes os ; je m’efforce de le contenir, mais je ne le puis » (Jérémie 20:8-9). Il est beaucoup mieux d’être purifié par le feu de Sa Parole, que d’être consumé par le feu de Son Jugement.

Un jour, les nations viendront en tremblant vers l’Éternel, notre Dieu ; elles Le craindront et Lui diront : « Qui est le Dieu semblable à toi, qui pardonne l’iniquité, et qui passe par-dessus le péché du reste de son héritage ? Il ne garde pas à toujours sa colère, car il se plaît à faire miséricorde. Il aura encore compassion de nous, il mettra sous ses pieds nos iniquités. Tu jetteras tous leurs péchés au fond de la mer. Tu feras voir à Jacob ta fidélité, et à Abraham ta miséricorde, comme tu l’as juré à nos pères, dès les temps anciens » (Michée 7:18-20). Ce passage est cité après la prophétie double sur l’imminent jugement de la nation pécheresse et rebelle de Juda et le glorieux règne de Jésus qui vient terminer l’œuvre de la grâce de Dieu sur l’iniquité.

Car la grâce pardonne l’iniquité. En tant que pécheurs, nous avons l’assurance de Sa miséricorde plutôt que de Son Jugement. Dieu passe par-dessus le péché et ne garde pas à toujours Sa colère, car Il Se plaît à faire miséricorde. Il aura encore compassion de nous, Il mettra sous Ses pieds nos iniquités. Dieu jettera tous nos péchés au fond de la mer. Il gardera Ses promesses. Lorsque les circonstances qui nous entourent nous découragent, nous avons confiance que : « Tu feras voir à Jacob ta fidélité, et à Abraham ta miséricorde, comme tu l’as juré à nos pères, dès les temps anciens » (Michée 7:20). Israël ancien refusait de répondre aux avertissements des prophètes de se détourner de leurs péchés. En faisant ainsi, ils se sont privés de Ses grandes bénédictions pour récolter plutôt Sa colère. Que Dieu nous accorde, à Son peuple moderne, Sa sagesse et la conviction d’accepter Sa miséricorde et Sa compassion, et de croire vraiment que Dieu est toujours capable de garder Ses promesses.

Le prophète Daniel a déclaré que : « plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour l’opprobre et une infamie éternelle. Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité » (Daniel 12:2-3). Plusieurs prétendent que l’Ancien Testament ne connaît rien de la résurrection, mais cette déclaration de Daniel réfute cette notion. Non seulement il y aura une résurrection à la vie éternelle, mais certains ressusciteront pour l’opprobre et une infamie éternelle. Quelle fin terrible pour ceux qui regardent la Bible avec mépris maintenant. Il n’y a probablement aucune doctrine biblique plus détestée par les non croyants que la doctrine de la punition éternelle. Il paraîtrait que c’est cette doctrine qui a causé la rébellion de Darwin contre Dieu, et non la fameuse théorie de l’évolution.

Cependant, Christ a bel et bien dit : « si ton œil te fait tomber, arrache-le ; il vaut mieux pour toi que tu entres dans le Royaume de Dieu, n’ayant qu’un œil, que d’avoir deux yeux, et d’être jeté dans la géhenne de feu » (Marc 9:47). Et dans Matthieu 25:40-41 : « Et le Roi, répondant, leur dira : Je vous le dis en vérité, en tant que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, vous me les avez faites à moi-même. Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges. » Et remarquez bien ce que dira Jésus, au verset 46 : « Et ils iront aux peines éternelles ; mais les justes iront à la vie éternelle. »

Paul nous avertit également de ce qui arrivera à ceux qui désobéissent, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de Sa puissance : « Dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par Sa puissance glorieuse ; lorsqu’il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans ses saints, et admiré dans tous ceux qui auront cru ; (car vous avez cru à notre témoignage). C’est pourquoi aussi, nous prions continuellement pour vous, que notre Dieu vous rende dignes de votre vocation, et qu’il accomplisse puissamment tous les desseins favorables de sa bonté, et l’œuvre de la foi ; afin que le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié en vous, et vous en lui, selon la grâce de notre Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Thessaloniciens 1:8-12). Comme il sera bien mieux de se réveiller à la vie éternelle !




D.485 – Reconnaître qui était le Fils de Dieu

Par Joseph Sakala

Dans 2 Pierre 1:16-17, le chef des apôtres déclare : « Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix lui a été adressée par la Gloire suprême : Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. » La majorité des individus d’aujourd’hui considèrent Jésus-Christ comme étant un grand homme, mais ils ne croient pas qu’Il incarne l’unique Fils de Dieu, engendré par Son Esprit. Avant Sa naissance en chair, l’ange Gabriel l’avait prédit à Marie en disant : « Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c’est pourquoi aussi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé le Fils de Dieu » (Luc 1:35).

Jean le Baptiste a déclaré : « Pour moi, je ne le connaissais pas ; mais celui qui m’a envoyé baptiser d’eau, m’a dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise du Saint-Esprit. Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est lui qui est le Fils de Dieu » (Jean 1:33-35). Ses disciples L’ont reconnu. Dans Jean 1:49 : « Nathanaël lui répondit : Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël. » Dans Matthieu 16:16 : « Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » L’apôtre Jean a lui-même déclaré : « Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie [éternelle] par son nom » (Jean 20:31).

Même le plus incrédule des disciples, Thomas, l’avait admis. Après Sa résurrection, Jésus S’est présenté devant Ses disciples. « Puis il dit à Thomas : Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et la mets dans mon côté, et ne sois pas incrédule, mais croyant. Thomas répondit et lui dit : Mon Seigneur et Mon Dieu ! » (Jean 20:27-28). Thomas venait soudainement de reconnaître que Jésus et le Père était la même personne. Même les puissances des ténèbres ont ouvertement admis qui était Jésus. Dans Marc 3:11, nous lisons : « Et quand les esprits immondes le voyaient, ils se prosternaient devant lui et s’écriaient : Tu es le Fils de Dieu ! »

Le centenier qui vérifiait la crucifixion a dû finalement l’admettre. « Quand le centenier et ceux qui gardaient Jésus avec lui, eurent vu le tremblement de terre et ce qui était arrivé, ils furent fort effrayés et dirent : Véritablement celui-ci était le Fils de Dieu » (Matthieu 27:54). Mais le témoignage le plus important est venu de Dieu le Père directement du ciel, lors du baptême de Jésus. « Et aussitôt, comme il sortait de l’eau, il vit les cieux s’ouvrir et le Saint-Esprit descendre sur lui comme une colombe. Et une voix vint des cieux, qui dit : Tu es mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Marc 1:10-11). Ce fut également le cas lors de la transfiguration de Jésus devant Ses disciples Pierre, Jacques et Jean. « Alors Pierre, prenant la parole, dit à Jésus : Seigneur, il est bon que nous demeurions ici ; si tu veux, faisons-y trois tentes, une pour Toi, une pour Moïse, et une pour Élie. Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit ; et voici il vint de la nuée une voix qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir ; écoutez-le » (Matthieu 17:4-5).

Reculons un peu dans l’histoire pour découvrir comment Dieu a organisé l’ascendance de Son Fils bien-aimé. Dans Josué 2:18-21, les espions de Josué prononcèrent ces paroles à Rahab après qu’elle les eut protégés des responsables de Jérico : « Lorsque nous entrerons dans le pays, tu attacheras ce cordon de fil écarlate à la fenêtre par laquelle tu nous auras fait descendre, et tu réuniras chez toi, dans la maison, ton père, ta mère, tes frères, et toute la famille de ton père ; et si quelqu’un d’eux sort des portes de ta maison, son sang sera sur sa tête et nous en serons innocents ; mais pour tous ceux qui seront avec toi dans la maison, leur sang sera sur notre tête, si l’on met la main sur quelqu’un d’eux. Et si tu divulgues ce qui nous concerne, nous serons quittes du serment que tu nous as fait faire. Alors elle répondit : Qu’il en soit comme vous avez dit. Puis elle les renvoya, et ils s’en allèrent. Et elle attacha le cordon d’écarlate à la fenêtre. »

Rahab avait auparavant témoigné aux espions : « Car nous avons appris comment l’Éternel a tari devant vous les eaux de la mer Rouge, quand vous sortiez d’Égypte, et ce que vous avez fait aux deux rois des Amoréens qui étaient au-delà du Jourdain, à Sihon et à Og, que vous avez dévoués à l’interdit. Nous l’avons appris, et notre cœur s’est fondu, et le courage d’aucun homme ne se soutient encore devant vous ; car l’Éternel votre Dieu est Dieu dans les cieux en haut et sur la terre en bas. Maintenant donc, jurez-moi, je vous prie, par l’Éternel, que puisque j’ai usé de bonté envers vous, vous userez aussi de bonté envers la maison de mon père ; et donnez-moi une preuve assurée, que vous laisserez vivre mon père, ma mère, mes frères, mes sœurs, et tous ceux qui leur appartiennent, et que vous garantirez nos personnes de la mort » (Josué 2:10-13).

Alors : « Par la foi, Rahab, la courtisane, ne périt point avec les rebelles, parce qu’elle avait reçu les espions en paix » (Hébreux 11:31). Le salut spirituel de Rahab est venu par sa foi envers le vrai Dieu et elle est entrée dans la famille par l’alliance d’Israël, et Rahab est même éventuellement devenue membre de la lignée familiale qui nous a menés à Jésus-Christ. Car, dans Matthieu 1:5, nous pouvons lire : « Salmon eut Booz, de Rahab. Booz eut Obed, de Ruth. Obed fut père de Jessé. » Sa délivrance physique, par contre, ainsi que celle de sa famille fut dépendante du « fil écarlate » suspendu à sa fenêtre, identifiant sa maison comme étant « sous le sang », pour ainsi dire, lorsque Jérico tomba et que tous ses habitants périrent. Ce fil écarlate constituait, pour Rahab et sa famille, un espoir venant de Dieu dans cette scène de destructions totale, mais il a suffi.

Il est fascinant de noter que le mot hébreu pour « fil », utilisé ici pour la première fois dans la Bible, est partout ailleurs traduit par le mot « espérance ». Peut-être que « fil » est devenu « espérance » à cause de cette expérience à Jérico, lorsque l’expression d’une « espérance écarlate » s’entendit d’une pécheresse repentante jusqu’au trône même de Dieu au ciel. « Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur » déclare Jean dans 1 Jean 3:3.

Donc, il est absolument primordial pour notre salut que nous croyions ceci a propos de Jésus : « Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3:18). Pierre, celui que Jésus avait placé comme chef des apôtres, nous a donné ce témoignage puissant à Son sujet : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, [et] qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12). L’histoire est remplie de noms prestigieux d’hommes religieux qui ont littéralement changé la face du monde. Des noms comme Mahomet, Bouddha, Confucius, Joseph Smith, Hari Krishna, parmi une multitude d’autres. Tous furent adorés, et le sont encore, par une multitude de disciples qui, tout au long des siècles, rendaient hommage à leur nom et juraient d’être sauvés par ces hommes.

Mais la Bible nous déclare qu’il y a un seul nom qui sauve éternellement, le Seigneur Jésus-Christ. La citation est un témoignage direct de Pierre à qui Jésus avait confié les clefs du royaume. Dans son épître, Jean met également beaucoup d’emphase sur ce fait. Dans 1 Jean 5:12-13, l’apôtre nous dit : « Qui a le Fils, a la vie ; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie. Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. » Cette exclusivité est un résultat direct du fait qu’il n’y a qu’un seul Dieu et Créateur de tous les humains.

À partir du moment où le péché est entré dans le monde par la désobéissance de nos premiers parents, il devait y avoir des conséquences. « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don [gratuit] de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). Suite à cela, Dieu Lui-même est venu vivre dans une chair humaine en la personne de Jésus-Christ et S’est fait Rédempteur et Sauveur en mourant pour tous les péchés du monde et en ressuscitant, pour nous prouver qu’Il avait vaincu la mort. Donc, il ne peut y avoir aucun autre Sauveur que Dieu Lui-même. Tous les autres prétendants sont des imposteurs et des menteurs.

Notre Seigneur Jésus a continuellement soutenu cette vérité : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par Moi » (Jean 14:6). Et, dans Jean 8:24, Jésus Lui-même déclare à ceux qui cherchent le salut ailleurs qu’en Lui : « C’est pourquoi je vous ai dit, que vous mourrez dans vos péchés ; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés. » Il est alors primordial de savoir que quiconque désire recevoir le pardon de ses péchés et le salut éternel doit venir au Père par Jésus et aucun autre. Car : « Le Père aime le Fils et a mis toutes choses en sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:35-36).

Revenons alors à la superstructure que Jésus est venu fonder. Dans Jean 1:14-15, nous lisons : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » Jean le Baptiste lui rendit témoignage, lorsqu’il s’écria en disant : « C’est ici celui dont je disais : Celui qui vient après moi est au-dessus de moi, parce qu’il était avant moi. » Ce passage biblique définit clairement l’incarnation divine, que Paul nous explique si bien quand il dit : « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:19). Et le trésor de vérité inclus dans ce verset se situe au-delà de la simple compréhension humaine. Il nous est impossible de comprendre comment un Dieu illimité puisse être devenu un homme limité dans le but de sauver Sa Création. Mais là où l’intellect flanche, la foi prévaut.

C’est la Parole qui était également Dieu et « par Qui toutes choses ont été faites » (Jean 1:1, 3). C’est Lui qui S’est fait une chair humaine dans le sein de Marie, tout en la maintenant vierge et qui, neuf mois plus tard, est né par les voies naturelles pour habiter parmi les hommes pendant trente-trois ans et demi. Donc, Marie n’était plus vierge après la naissance de Jésus. Elle a eu, avec Joseph, quatre fils et au moins deux filles, comme nous pouvons le constater, dans Matthieu 13:55-56, où les gens se posaient la question : « N’est-ce pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie ? et ses frères, Jacques, Joses, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D’où lui viennent donc toutes ces choses ? » Marie était fiancée à Joseph et, après la naissance de Jésus, elle a eu au moins six enfants. Le mot grec utilisé pour « habiter » est littéralement le même que « tabernacle ». Donc, Dieu fut un tabernacle parmi les hommes pour nous apporter la vérité sur la salut et l’établissement éventuel de Son Royaume sur cette terre. Comment est-ce possible ?

C’est l’Église du Dieu vivant, qui est la colonne et la base de cette vérité. « Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire. » En effet, ce mystère est grand quant aux hommes et impossible à comprendre ; mais quant à Dieu, toutes choses sont possibles. Si Dieu a pu faire un corps pour Adam à partir de la glaise rouge, Il pouvait sûrement Se faire un corps parfait dans lequel Il a Lui-même habité « tabernaculé ». « Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 8:3-4).

Regardons ensemble le processus que Dieu a utilisé et que Paul nous décrit avec précision dans Philippiens 2:5-8. « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même [de Sa toute puissance], ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. » Dans cet unique état de faiblesse humaine, Il aurait pu pécher. Voilà pourquoi : « nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15-16).

Or, Dieu ne peut pas être tenté par le péché. Alors : « Que personne ne dise, lorsqu’il est tenté : C’est Dieu qui me tente ; car Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui-même ne tente personne » (Jacques 1:13). La tentation vient de Satan qui plante une graine de convoitise dans notre esprit. Donc, : « Chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Et après que la convoitise a conçu, elle enfante le péché ; et le péché étant consommé, engendre la mort » (vs 14-15). Puisque la Parole, qui était Dieu, habitait temporairement dans une chair humaine, Elle devait servir de démonstration aux humains, et non à Lui-même, que Lui était sans péché et ensuite capable de sauver les pécheurs. Par conséquent, Jean pouvait facilement témoigner que nous avons contemplé Sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. Jésus vit présentement dans un corps glorifié depuis Sa résurrection, un corps glorifié que Dieu veut nous donner aussi lorsque notre Seigneur reviendra en puissance. Mais dans le cas de Jésus, rappelez-vous toujours ceci : ni dans le sein de Marie, ni sur la croix, a-t-Il cessé d’être Dieu !

Alors, Paul nous déclare, dans Éphésiens 4:26-32 : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche point sur votre colère ; et ne donnez point accès au diable. Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais qu’il travaille plutôt de ses mains à quelque chose de bon, afin qu’il ait de quoi donner à celui qui est dans le besoin. Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole ; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent. Et ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ. »

Il y a sûrement plusieurs occasions où un chrétien pourrait se mettre en colère par quelque parole ou incident, et pourrait être tenté de réagir. L’instruction citée plus haut nous rappelle qu’une telle réaction chez un converti ou une convertie constitue un péché. C’est pourquoi on nous encourage à contrôler notre colère et à ce que le soleil ne se couche point sur notre colère. Un commandement similaire fut aussi donné aux croyants de l’Ancien Testament. Dans Psaume 4:4-5, nous lisons : « Sachez que l’Éternel s’est choisi un bien-aimé. L’Éternel m’entend quand je crie à lui. Tremblez, et ne péchez point ! Parlez en vos cœurs sur votre couche, et gardez le silence ! (Sélah). »

Quand nous nous mettons en colère, il est beaucoup mieux de communiquer avec Dieu sur le sujet de notre colère que de nous lancer en réprimandes contre ceux qui nous ont irrités. Le Seigneur Jésus demeure toujours notre exemple : « Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:23-24).

La colère est une des choses les plus difficiles à vaincre dans la vie d’un chrétien ou d’une chrétienne. « Mais aucun homme ne peut dompter la langue ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons Dieu le Père, et par elle nous maudissons les hommes, faits à l’image de Dieu. De la même bouche sort la bénédiction et la malédiction. Il ne faut point, mes frères, que cela soit ainsi » (Jacques 3:8-10). Toutefois, ce que l’homme ne peut apprivoiser, Dieu le peut ! Voilà pourquoi, dans Jacques 1:19-20, l’apôtre nous déclare : « Ainsi, mes frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère ; car la colère de l’homme n’accomplit point la justice de Dieu. »

Dans Romains 12:19-21, Paul nous dit également : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien. » La colère peut se manifester, mais agir sous l’effet de la colère est péché, car c’est l’orgueil qui prend le dessus.

Jésus nous le prouve par un exemple, dans Luc 18:11-14 où : « Le pharisien se tenant debout, priait ainsi en lui-même : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ni aussi comme ce péager ; je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tout ce que je possède. Mais le péager, se tenant éloigné, n’osait pas même lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : O Dieu, sois apaisé envers moi qui suis pécheur ! Je vous le dis, celui-ci redescendit justifié dans sa maison préférablement à l’autre ; car quiconque s’élève sera abaissé, et quiconque s’abaisse sera élevé. » Ce que Dieu recherche dans l’humain, c’est l’humilité.

Il y a des évangélistes qui encouragent les hommes et les femmes perdus à dire cette prière du péager afin d’être sauvés. Mais remarquez que ce péager, après avoir prié ainsi, redescendit justifié dans sa maison. Il y a donc ici plus que ce qui paraît en surface. Ce n’est pas seulement la justification de Dieu qui est nécessaire ici, car nous avons déjà été justifiés par le fait que Dieu continue de nous laisser vivre encore. Le mot traduit comme justification est utilisé seulement une autre fois dans le Nouveau Testament, dans Hébreux 2:17-18, où nous lisons : « C’est pourquoi il a fallu qu’il devînt semblable en toutes choses à ses frères ; afin qu’il fût un souverain Sacrificateur, miséricordieux, et fidèle dans les choses de Dieu, pour expier les péchés du peuple. Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés. »

Cette parabole du pharisien et du péager en prière est placée dans le contexte de l’adoration des Juifs dans le temple où les pécheurs pouvaient apporter des offrandes en sacrifice pour couvrir leurs péchés. Sachant que ; « l’âme de la chair est dans le sang ; je vous l’ai donné sur l’autel, pour faire l’expiation pour vos âmes ; car c’est pour l’âme que le sang fait l’expiation » (Lévitique 17:11). De tels sacrifices étaient complètement inutiles, car ils étaient offerts dans un esprit d’orgueil religieux, comme le pharisien. Il aurait fallu que sa repentance et sa foi soient dans la promesse divine du pardon au travers de la mort d’un substitut innocent, qui préfigurait le véritable Agneau de Dieu dont la mort ferait la réconciliation éternelle pour les péchés du peuple. La prière du péager était dans cette veine et lui fut sauvé.

De nos jours, le pécheur devant la croix doit offrir une prière basée sur la mort de Christ pour ses péchés. Une telle prière, offerte avec une repentance sincère et la foi en la promesse divine, dévoile la justification devant Dieu. Et Dieu répond : « voici, je suis avec toi, et je te garderai partout où tu iras ; et je te ramènerai en ce pays ; car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie fait ce que je t’ai dit. » (Genèse 28:15). C’est la première de plusieurs promesses de Dieu en présence de ceux qui mettent leur confiance en Lui. Les paroles dans le texte cité plus haut furent dites à Jacob alors qu’il se sauvait de la rage non justifiée de son frère Ésaü.

Ceux qui accusent Jacob de fraude non justifiée alors qu’il s’est sécurisé le droit d’aînesse promis par Dieu avant même sa naissance devraient noter que Dieu n’a jamais corrigé Jacob à ce sujet. Regardons ce qui est vraiment arrivé : « Et Isaac pria instamment l’Éternel pour sa femme, car elle était stérile. Et l’Éternel fut fléchi par ses prières ; et Rébecca sa femme conçut. Mais les enfants se heurtaient dans son sein, et elle dit : S’il en est ainsi, pourquoi suis-je ? Et elle alla consulter l’Éternel. Et l’Éternel lui dit : Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront au sortir de tes entrailles. Un de ces peuples sera plus fort que l’autre ; et le plus grand servira le plus petit » (Genèse 25:21-23). Au contraire, Dieu a promis à Jacob Sa protection perpétuelle.

Notez également la protection promise à Josué par Dieu : « Nul ne subsistera devant toi pendant tous les jours de ta vie ; je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse ; je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner. Fortifie-toi seulement et aie bon courage, pour prendre garde à faire selon toute la loi que Moïse mon serviteur t’a prescrite ; ne t’en détourne ni à droite ni à gauche, afin que tu prospères dans tout ce que tu entreprendras » (Josué 1:5-7). Et n’oublions surtout pas Sa promesse à Son peuple choisi d’Israël.

« Alors, Samuel dit au peuple : Ne craignez point ; vous avez fait tout ce mal ; néanmoins ne vous détournez point d’après l’Éternel, mais servez l’Éternel de tout votre cœur. Ne vous en détournez point, car ce serait aller après des choses de néant, qui ne profitent ni ne délivrent, parce que ce sont des choses de néant. Car l’Éternel n’abandonnera point son peuple, à cause de son grand nom ; car l’Éternel a voulu faire de vous son peuple. Et pour moi, Dieu me garde de pécher contre l’Éternel, et de cesser de prier pour vous ; mais je vous enseignerai le bon et droit chemin. Seulement craignez l’Éternel, et servez-le en vérité, de tout votre cœur ; car voyez les grandes choses qu’il a faites en votre faveur. Que si vous faites le mal, vous serez détruits, vous et votre roi » (1 Samuel 12:20-25).

Il existe plusieurs autres assurances dans les Écritures. Une telle assurance nous révèle le cœur de Dieu. Dans Esaïe 41:17-20, nous pouvons lire : « Les affligés et les misérables qui cherchent des eaux et qui n’en ont point, dont la langue est desséchée par la soif, moi, l’Éternel, je les exaucerai ; moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai point. Je ferai jaillir des fleuves sur les hauteurs, et des sources au milieu des vallées ; je changerai le désert en étang, et la terre aride en sources d’eaux ; je mettrai dans le désert le cèdre, l’acacia, le myrte et l’olivier ; je planterai dans les solitudes le cyprès, l’orme et le buis ensemble ; afin qu’ils voient et qu’ils sachent, qu’ils observent et comprennent tous, que la main de l’Éternel a fait ces choses, que le Saint d’Israël en est l’auteur. »

La plus précieuse de toutes ces assurances est celle que Jésus nous donne dans Hébreux 13:5-6 : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » Après avoir dressé une liste exhaustive des possibilités de ce qui pourrait nous arriver, Paul conclut, dans Romains 8:38-39 : « Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »

Juste avant de monter au ciel, Jésus réunit Ses disciples pour la dernière fois. « Or les onze disciples s’en allèrent en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait assignée. Et quand ils le virent, ils l’adorèrent ; mais il y en eut qui doutèrent. Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde Amen ! » (Matthieu 28:16-20). Ses disciples étaient destinés à devenir Ses ministres jusqu’à Son retour.