D.484 – Art corporel ou sacrilège ?

Par Joseph Sakala

Avez-vous remarqué, depuis quelques années, l’accroissement du nombre de salons de tatouage pour combler la demande de ce que les gens appellent « l’art corporel » ? Il y en a pour tous les goûts. Il est vraiment surprenant de voir combien de personnes, jeunes comme plus vieux, hommes et femmes, indépendamment de la race ou du statut économique, qui portent des tatouages, souvent plusieurs, sur différents endroits du corps. Quelques-uns sont évidemment destinés à être provocants ou aguichants, puisqu’une partie seulement est visible, alors que le reste demeure caché sous les vêtements. Cette activité est devenue très populaire à cause de l’influence des « rock stars » et plusieurs athlètes professionnels qui les étalent à qui veut bien les regarder.

Les vedettes féminines ont aussi emboîté le pas, causant un accroissement de cette pratique alors que les jeunes tentent de copier leurs héroïnes. Pourtant, beaucoup d’articles existent, écrits par des experts en médecine, sur le danger potentiel causé par les tatouages. Les effets à long terme de l’encre dans le système humain n’est pas entièrement compris. Sans oublier la possibilité d’infection causée par des aiguilles non stériles. Il faut également considérer l’embarras social qui peut survenir plus tard dans la vie pour expliquer ces tatouages à ses enfants et petits-enfants.

Ce phénomène devenu si populaire a attiré ma curiosité par le biais d’un talk show populaire où une mère expliquait que sa fille fréquentait un salon de tatouage soi-disant chrétien et dans lequel seuls des thèmes chrétiens étaient envisagés. L’idée semblait être bonne, car, en étalant des tatouages chrétiens sur son corps, la personne « témoignait de Jésus ». En effet, la personne a déclaré que, si Salomon a décoré le temple à son époque, il est donc tout à fait correct de décorer un corps qui est également le temple du Saint-Esprit. Qu’en dites-vous ? Est-ce correct ? Est-ce que la Bible a quelque chose à dire sur le sujet ? Je vais vous surprendre, mais, dans Lévitique 19:28, Dieu nous dit :  « Vous ne ferez point d’incision dans votre chair pour un mort, et vous n’imprimerez point de caractères sur vous : Je suis l’Éternel. »

Anciennement, on se faisait imprimer le corps pour des rituels païens et le symbolisme perdure toujours dans certaines cultures primitives, de nos jours. Cependant, si nous nous soucions de ce que Dieu dit, nous allons éviter de nous laisser marquer le corps. L’apôtre Paul a écrit à l’Église de Corinthe : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:19-20). Alors, si nous devons glorifier Dieu en nos corps, nous n’allons certainement pas marquer ou barbouiller les murs du temple du Saint-Esprit. Il existe plusieurs mythes et traditions pratiqués de nos jours, et qui n’ont aucun rapport avec le christianisme original, ni avec la Bible.

Pour ce qui est de la cosmétologie en rapport avec la femme chrétienne, dans 1 Pierre 3:3-4, nous pouvons lire : « Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits, mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. » Il est vraiment fascinant d’apprendre que les deux mots grecs, traduits « parure » dans le Nouveau Testament, sont kosmos et kosmeo d’où viennent les mots « cosmos » et « cosmologie », en référence à l’univers comme d’un système organisé, par opposition à « chaos » un système désorganisé. Il est également surprenant que le mot « cosmétiques » vienne de la même source qui, techniquement parlant, constitue toute parure qui transforme quelque chose de déplaisant ou de désordonné en quelque chose de beau et d’ordonné.

L’apôtre Pierre, cependant, met l’emphase sur le fait que les cosmétiques réels ne sont pas utilisés pour embellir l’apparence extérieure, mais plutôt pour transformer la vie de la croyante par le Saint-Esprit. Lorsque le cœur d’une personne est changé d’un chaos spirituel en un cosmos ordonné au travers de la confiance en Christ, le changement extérieur devient aussi apparent. L’ornement d’une douceur délicate paraît soudainement dans une paisible et radieuse décence. Alors, l’apôtre Paul encourage les femmes chrétiennes à se parer modestement, en juxtaposition avec l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or et les perles.

Si les motifs qui vous poussent à vous maquiller sont provoqués par l’orgueil de bien paraître, d’avoir l’air plus jeune ou de cacher votre vraie apparence naturelle, vous devriez peut-être vous poser des questions afin de réviser vos motivations. La femme chrétienne doit d’abord plaire à son vrai Époux, Christ, à qui elle doit jurer fidélité et obéissance. C’est comme ça que Jésus vous aime. Ensuite, à son unique époux humain.

Ainsi, dans 1 Timothée 2:9-10, l’apôtre Paul ordonne aux femmes : « que pareillement les femmes se parent d’un vêtement honnête, avec pudeur et modestie, non de tresses de cheveux, ni d’or, ni de perles, ni d’habillements somptueux ; mais de bonnes œuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu. » Donc, la véritable cosmétologie chrétienne devient aussi un éventail de bonnes œuvres. Finalement, la femme chrétienne elle-même doit être un ornement d’une douceur délicate dans une radieuse décence, de sorte que, par son comportement, elle : « exhorte les serviteurs à être soumis à leurs maîtres, à leur complaire en toutes choses, à n’être point contredisants ; à ne rien détourner, mais à montrer une entière fidélité, afin de faire honorer en toutes choses la doctrine de Dieu notre Sauveur » (Tite 2:9-10).

N’oublions pas, cependant, que Satan est celui qui séduit la terre entière à l’heure actuelle. Allons voir comment les gens se comportaient dans les civilisations anciennes. Dans Genèse 10:8-10, nous lisons : « Et Cush engendra Nimrod, qui commença à être puissant sur la terre. Il fut un puissant chasseur devant l’Éternel. C’est pour cela qu’on dit : Comme Nimrod, puissant chasseur devant l’Éternel. Et le commencement de son royaume fut Babel, Érec, Accad et Calné, dans le pays de Shinear. » La Bible est aussi un livre d’histoire et fut très bien affermie par l’archéologie. Il existe d’autres « bibles », évidemment, dont la plus populaire est Enuma Elish, une histoire de la création de la Babylone ancienne écrite sur sept tablettes. Dans cette histoire, le dieu Mardouk combat contre la déesse Tiamat et finit par la vaincre avec ses armements supérieurs.

Mardouk devient alors le dirigeant des dieux et fait les cieux et la terre avec le corps de Tiamat, et l’humanité avec le sang et les os de Mardouk. Il est très intéressant de voir Nimrod assumer le nom de Mardouk dans l’accroissement de sa propre glorification. Nimrod se faisait vraiment adorer comme dieu. Il n’est donc pas étonnant que Dieu identifie ce moment de l’histoire comme : « Mystère : Babylone la grande, la mère des fornicateurs et des abominations de la terre » (Apocalypse 17:5). Par un tel début dans l’adoption des coutumes, dans l’élaboration des cosmétiques et de leur influence sur le comportement de ces gens-là, nous voyons qu’il était tout à fait normal que ce peuple ait également voulu se faire un nom et se bâtir une tour qui toucherait le ciel.

« Or toute la terre avait le même langage et les mêmes mots. Mais il arriva qu’étant partis du côté de l’Orient, ils trouvèrent une plaine dans le pays de Shinear, et ils y demeurèrent. Et ils se dirent l’un à l’autre : Allons, faisons des briques, et cuisons-les au feu. Et la brique leur tint lieu de pierre, et le bitume leur tint lieu de mortier. Et ils dirent : Allons, bâtissons-nous une ville et une tour, dont le sommet soit dans les cieux, et faisons-nous un nom, de peur que nous ne soyons dispersés sur la face de toute la terre. Et l’Éternel descendit pour voir la ville et la tour qu’avaient bâties les fils des hommes. Et l’Éternel dit : Voici, c’est un seul peuple, et ils ont tous le même langage, et voilà ce qu’ils commencent à faire ; et maintenant rien ne les empêchera d’exécuter tout ce qu’ils ont projeté. Allons, descendons, et confondons là leur langage, en sorte qu’ils n’entendent point le langage l’un de l’autre. Et l’Éternel les dispersa de là sur la face de toute la terre, et ils cessèrent de bâtir la ville. C’est pourquoi son nom fut appelé Babel (confusion) ; car l’Éternel y confondit le langage de toute la terre, et de là l’Éternel les dispersa sur toute la face de la terre », nous raconte Genèse 11:1-9. Mais leurs fins de réunification n’étaient que temporairement arrêtées.

Le but de Dieu en nous racontant cette histoire est double. D’abord, dans Actes 17:25-27, Dieu : « n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous. » Et deuxièmement, pour nous montrer que Dieu a permis à l’humanité de poursuivre son chemin. « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:8-9).

L’espérance de l’humanité demeure, non dans une tour qui pouvait toucher au ciel, ni dans un Nouvel Ordre Mondial pour amener tous les hommes sous un seul gouvernement humain, mais plutôt dans l’Évangile de Jésus-Christ. « Or, les hommes jurent par celui qui est plus grand qu’eux, et leur serment pour confirmer une chose, termine tous leurs différends ; c’est pourquoi, Dieu voulant montrer encore mieux aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par le serment ; afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:16-20).

Un jour, bientôt, toute l’histoire de ce monde en malédiction sera réglé et tout fonctionnera sous une sainteté parfaite et selon le dessein majestueux de notre Créateur. Car ; « L’Éternel sera roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Éternel sera seul, et son nom seul » (Zacharie 14:9). Mais avant d’en arriver là, il y aura énormément de contestation. À son jeune évangéliste Timothée, Paul lui dit : « Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. Et repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations. Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté » (2 Timothée 2:22-26).

Une des plaies au sein du christianisme moderne est que plusieurs s’accrochent à des sujets qui causent des séparations entre les chrétiens. Les questions de la nourriture-santé, des codes vestimentaires, des différents règlements des diverses congrégations, peuvent être importants, mais les chrétiens peuvent quand même avoir des divergences d’opinions et marcher aussi avec Dieu. En autant que ces questions n’entrent pas en conflit avec la saine doctrine de Christ. Notons ce qui nous est donné en Hébreux 13:9 : « Ne vous laissez point entraîner par des doctrines diverses et étrangères ; car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce et non par des préceptes sur les viandes, qui n’ont servi de rien à ceux qui les ont suivis. » « Et repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations », nous déclare Paul, dans 2 Timothée 2:23.

Par contre, il existe l’ordonnance d’être : « Attaché à la véritable doctrine qui doit être enseignée, afin qu’il soit capable, tant d’exhorter, selon la saine doctrine, que de convaincre ceux qui s’y opposent » (Tite 1:9). À Timothée, Paul déclare : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi. La grâce soit avec toi ! Amen » (1 Timothée 6:20-21). Plusieurs de ces points forment la véritable doctrine qui doit être enseignée et est absolument essentielle, telle que la divinité de Christ, l’autorité des Écritures, le salut par la grâce, la résurrection de Jésus et plusieurs autres points, clairement et spécifiquement enseignés dans la Parole de Dieu.

Peut-être que la logique devrait être, si la doctrine est essentielle, enseignez-là et défendez-là à tout prix, mais si c’est une doctrine secondaire, enseignez-là tout en : « Redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité » (2 Timothée 2:25). Mais si le sujet est non doctrinal, évitez les disputes et laissez aux frères et sœurs l’opportunité d’exercer leur liberté d’expression. La Création est-elle un sujet doctrinal ? Oui ! Très peu de doctrines sont si clairement enseignées dans les Saintes Écritures. Est-elle cruciale au salut ? Oui ! Mais il est essentiel qu’elle soit adéquatement comprise, car elle constitue le fondement de toutes ces doctrines. Parce qu’elle est le sujet des origines et la révélation d’un Créateur, et que l’ennemi a identifié ces origines comme le champ de bataille voué à détruire tous les chrétiens. Ici, nous devrions tenir ferme, si nous voulons garder notre foi.

Un autre domaine sur lequel il faut absolument porter notre attention, c’est le sujet des criminels et des enfants aux priorités tordues. La plupart des états aux États-Unis pratiquent un programme par étapes pour exécuter leurs plus violents criminels. Ils injectent un anesthésique pour enlever la douleur et pour endormir, puis une deuxième injection pour paralyser le corps et enfin une troisième pour arrêter le cœur de l’individu. C’est un procédé destiné à offrir au condamné l’opportunité de mourir sans douleur, avec dignité, comme s’il était mort dans son sommeil. Cela dit, certains législateurs effectuent des efforts continuels pour enrayer cette méthode de tuer. En se fondant sur la Constitution américaine qui garantit à chaque citoyen la liberté de ne pas recevoir une punition cruelle, certains prétendent que, même si la procédure est correctement exécutée, il y a une possibilité que le criminel puisse ressentir un peu de douleur avant de mourir.

Essentiellement, ces groupes argumentent que, s’il y a la plus petite possibilité de sensation de douleur ou de souffrance, alors la procédure devrait être déclarée cruelle et devrait donc être bannie. Pourtant, beaucoup de ces mêmes individus, qui invoquent l’abolition de la peine de mort sans douleur pour les criminels, n’ont aucun regret à passer des lois permettant de tuer un enfant par le biais d’un avortement très douloureux. Or, la science médicale admet de plus en plus que la douleur peut être ressentie chez l’enfant dans son cycle de développement bien avant ce qu’on croyait auparavant. La « sagesse commune » croyait que la sensation de douleur n’était pas possible avant le troisième trimestre ; cependant, dans un article du New York Times Magazine du 10 février 2008, intitulé « The First Ache », parlant du développement avancé du cortex cérébral, la médecine croit qu’un enfant en développement dans le sein de sa mère peut ressentir la douleur presque treize semaines après sa conception, c’est-à-dire, dès le premier trimestre.

Selon des observations chirurgicales effectuées sur des fœtus souffrant de manques au niveau du cortex cérébral, les chercheurs commencent à réviser leurs vieilles assomptions. Certains se mettent enfin à croire que la douleur endurée par le fœtus est encore plus intense. En effet, dans la pratique horrifique appelée « avortement naissance-partielle », ayant lieu aussi tard que vers la fin du troisième trimestre de la grossesse, toutes ces questions qu’on se posait aux étapes antérieures de la grossesse deviennent encore plus théoriques. Pardonnez-moi de vous donner des descriptions aussi crues, mais la vérité est crue ! Comment se fait-il que ceux qui acceptent de plonger des ciseaux dans l’arrière de la tête d’un enfant partiellement développé, afin de lui extraire le contenu du cerveau par succion, sont les mêmes individus prêts à protester férocement si la même procédure était pratiquée sur des meurtriers et des violeurs ?

Pourquoi seraient-ils prêts à combattre pour que les plus violents des meurtriers aient le droit de s’endormir en paix, mais permettraient-ils d’arracher les entrailles du corps des plus innocents parmi nous ? Est-ce parce qu’ils ne craignent pas Dieu ? Ils ne le connaissent même pas ! Ils ne connaissent pas Ses lois, Sa façon d’agir, Sa pensée ou Sa justice. Mais ils le sauront un jour. Plusieurs dans le monde ne connaissent pas le Dieu qui crée le fœtus dans le sein de la mère, mais le jour vient où Dieu Se fera connaître à eux. « Jusques à quand serez-vous des juges pervers, et aurez-vous égard à la personne des méchants ? Faites droit au faible et à l’orphelin ; rendez justice au misérable et au pauvre. Délivrez le faible et l’indigent ; sauvez-le de la main des méchants » (Psaume 82:2-4).

Mais vous n’avez pas à attendre ce jour pour connaître le Grand Dieu. Lisez votre Bible et connaissez Celui qui forme une vie nouvelle dans le sein d’une mère et prenez conscience du Messie qui viendra bientôt établir Son gouvernement de gloire et de paix ici-bas et qui saura différencier entre les criminels et les enfants innocents.

Un autre danger bien évident de nos jours, c’est l’accroissement de la pornographie dans la vie sexuelle des gens. Notre société actuelle est inondée d’images de sexualité visuelle par le biais des films pornographiques, au théâtre et à la télé. Nous les voyons partout dans les annonces de journaux, les scènes à la télé, les théâtres, les magazines, sur Internet et même dans les multiples parades où des corps de femmes sont exhibés ouvertement avec les participantes qui crient « Regardez-moi ! » Ces exhibitions sont devenues monnaie courante, comme étant sans danger et tout à fait normales. Mais y a-t-il un danger caché si ces habitudes ne sont pas enrayées ?

Voici ce que Jésus a déclaré, dans Matthieu 5:28 : « Mais moi je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter, a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. » Quelques-uns diront : « Quel est le problème ? On ne blesse personne, c’est seulement dans votre esprit ! » Plusieurs dames diront : « Les femmes n’ont pas ce problème, c’est un problème d’hommes. » Pourtant, plusieurs femmes deviennent accrochées aux bouquins romantiques, aux opéras-savons pleins de scènes impliquant le sexe, parfois explicite. Mais plusieurs individus de notre société diront : « Où est le mal ? Ils ne font de mal à personne ! »

Regardons ce sujet d’immoralité visuelle. Le Créateur savait-Il de quoi Il parlait, lorsque Dieu nous a avertis que regarder une autre femme que la sienne, en la convoitant, était de commettre l’adultère avec elle dans son cœur ? En plus des images de sexualité déjà mentionnées, Satan a inspiré les hommes par une nouvelle frontière technologique sur Internet. Il paraîtrait que plus de 60 % du trafic pornographique aujourd’hui est disponible sur le World Wide Web. Alors, répondons à la question : pourquoi l’immoralité visuelle devient-elle si dangereuse et comment porte-t-elle atteinte à notre bonheur ? Le constant bombardement d’images de sexualité provenant de toutes les directions bâtit en nous des banques de mémoire faisant en sorte que nous produisons constamment des comparaisons entre les corps mâles et/ou femelles. La vision de ces corps parfaits vient à s’ériger en modèles de comparaison tout au long de la vie de l’individu.

Ceux qui se font stimuler continuellement par des visions d’immoralité s’aperçoivent assez vite que leur mari ou leur femme n’ont pas des corps parfaits. Chacun a ses imperfections physiques et personne n’a un corps sans défaut. Trop gras, trop maigre, trop vieux, trop ci et trop ça. Aucun homme ni aucune femme ne peut se mesurer à l’idéal fantasmé. Tandis que, lorsque le mari et sa femme n’ont d’yeux que l’un pour l’autre, leur amour devient plus complet, plus profond et beaucoup plus grand, comme Dieu l’avait créé. Un deuxième problème avec l’immoralité visuelle, que ce soit avant ou même durant le mariage, c’est qu’il mène à des expériences pseudo-sexuelles de l’esprit humain. Ce type d’expérience produit une réaction psychologique, comme une augmentation du pouls, une augmentation de la pression sanguine et une réponse neurochimique au niveau du cerveau.

Et au fur et à mesure que les gens s’impliquent dans cette imagerie mentale et visuelle, les humains deviennent accrochés, avec le temps, à la sensation produite dans le corps et dans l’esprit de la personne. En recherchant continuellement cette sensation physique, leur sensation émotionnelle se refroidit. L’homme par exemple, perd son habilité à avoir une relation émotionnelle chaleureuse, amoureuse et physique avec son épouse. La vigueur du lien du mariage se perd lentement et le lien entre le mari et son épouse s’effrite, et les enfants en deviennent les éternelles victimes.

Comme troisième aspect de l’immoralité visuelle, ce sont les dommages causés au bonheur du couple dans sa progression naturelle. Presque inévitablement, un niveau de l’immoralité visuelle mène à un autre niveau. Et quand une personne atteint un niveau de convoitise sexuelle, elle veut ensuite atteindre un niveau plus élevé ; et cela ne finit plus, car la personne ne recherche que l’autre niveau de stimulation sexuelle. Et l’amour profond que partageaient deux personnes qui s’aimaient au début…où est-il rendu ? Le couple se met a examiner le comportement d’autres couples, pour discerner comment ils s’habillent, se maquillent, se couvrent le corps d’une variétés d’imageries, et j’en passe. Leur convoitise devient telle qu’ils recherchent les magazines et les films pour adultes, les boutiques érotiques et les clubs de nuits pour satisfaire leurs goûts.

Et avec la constante inspiration de Satan, la progression continue vers d’autres étapes sans cesse plus perverses, incluant la pornographie infantile, l’asservissement ou esclavage sexuel, la violence sexuelle avec douleur qu’on appelle sado-masochisme, la prostitution et, quelquefois, cela va jusqu’aux crimes violents, comme le viol et les meurtres en série. Mais le sceptique dira : « Une minute, il est impossible qu’un peu d’immoralité visuelle puisse mener à tant d’activités criminelles ! » Peut-être pas chez tous, mais c’est le premier pas qui pourrait nous mener à porter atteinte à notre bonheur avec une épouse, à un mariage heureux avec des enfants bien élevés, le bonheur que Dieu à préparé chez vous, au lieu de toujours chercher ailleurs. C’est Dieu qui nous a créés et Dieu sait parfaitement de quoi Il parle quand Il nous dit de nous occuper les uns des autres avec un esprit pur et de bien-être, au lieu de convoiter ce qui appartient au prochain.

Pourtant, le meilleur livre d’instruction pour un mariage heureux fut écrit par le Créateur de toutes choses Lui-même, qui nous connaissait bien avant que nous naissions et qui S’attend de chacun qu’il vienne vers Lui pour recevoir l’abondance de joie et de bonheur dans sa vie.




D.483 – Doit-on obéir à Dieu pour être sauvés ?

Par Joseph Sakala

Après avoir accepté la grâce de Dieu, est-ce que Dieu demande autre chose ? Dieu nous dit qu’il faut se repentir et être baptisé. « Mais c’est le salut par les œuvres ! » prétendent quelques « chrétiens ». Donc, est-ce que l’obéissance contredit la grâce ? Qu’est-ce que la Bible enseigne vraiment au sujet de l’obéissance à Jésus-Christ ? Même s’ils trouvent cela un peu embarrassant de le dire, plusieurs chrétiens déclarent qu’ils n’ont rien à faire pour être sauvés. Venez comme vous êtes et acceptez Jésus. Quelques-uns vous diront que tout ce que vous avez à faire, c’est de croire et c’est tout, car faire autre chose serait chercher le salut par les œuvres. Mais est-ce vraiment ce que la Bible nous enseigne ?

À un certain moment dans votre vie, quelqu’un vous a probablement demandé la question : « Avez vous été sauvé ? » Qu’avez-vous répondu ? Nous savons que tous ceux qui répondent à l’appel de Dieu et qui se repentent vraiment et sont baptisés auront leurs péchés pardonnés, et ils recevront le don du Saint-Esprit, ce pouvoir spirituel qui leur permettra de vivre dans une nouvelle vie. Néanmoins, que veut vraiment dire répondre à l’appel de Dieu ? Le Jour de la Pentecôte, en l’an 31 apr. J.-C., dans la première exhortation inspirée à l’Église du Nouveau Testament, l’apôtre Pierre a prononcé un sermon à Jérusalem devant plusieurs milliers de personnes.

Au cours de ce sermon, dans Actes 2:36-39, Pierre leur dit : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. Ayant entendu ces choses, ils furent touchés de componction en leur cœur, et dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse a été faite à vous et à vos enfants, et à tous ceux qui sont éloignés, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera » (Actes 2:38-39). Voilà une belle occasion pour Pierre de leur déclarer qu’ils n’avaient plus rien à faire.

Mais qu’est-ce que Pierre leur attesta ? Pierre leur dit : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » Pierre leur a plutôt annoncé de magnifiques nouvelles : qu’ils pouvaient d’abord recevoir le pardon de tous leurs péchés et, en plus, recevoir le don du Saint-Esprit. Mais il a insisté sur deux points : qu’ils se repentent et qu’ils soient baptisés. Si vous aviez été là, à entendre Pierre vous raconter votre part dans la mort de Christ et à vouloir changer votre vie afin de recevoir Son pardon, qu’auriez-vous faits ?

Vous seriez-vous obstiné avec Pierre en proclamant fièrement : « Non, je ne me repentirai pas ! Je ne serai pas baptisé ! Ce sont des œuvres et je ne veux pas gagner mon salut ! » ? Si vous l’aviez fait, vous vous seriez opposé à l’instruction directe de Dieu et à l’enseignement de base du Nouveau Testament. En vérité, personne ne peut gagner son salut. Mais désobéir volontairement à une instruction de Dieu, c’est un signe évident que vous ne vous êtes pas repenti, ni vraiment converti. Alors, en ce premier Jour de la Pentecôte dans l’Église du Nouveau Testament, comment cette foule a-t-elle réagi ? Les Écritures partagent ces magnifiques nouvelles. « Ceux donc qui reçurent de bon cœur sa parole, furent baptisés ; et ce jour-là environ trois mille âmes furent ajoutées aux disciples. Or, ils persévéraient dans la doctrine des apôtres, dans la communion, dans la fraction du pain et dans les prières » (Actes 2:41-42). Remarquez bien : « ils persévéraient dans la doctrine des apôtres… » Mais ce n’était pas un salut par les œuvres.

En ce même jour, environ trois mille personnes se sont converties et sont devenues de nouveaux chrétiens en obéissant à l’instruction de Dieu. Et ils ont fait tout ce que Jésus leur a commandé. « Or, après que Jean eut été mis en prison, Jésus s’en alla en Galilée, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et disant : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:14-15). Voilà ce que Jésus prêchait. D’abord, la repentance et, ensuite, que le Royaume de Dieu approchait. Ceux qui veulent être sauvés ne veulent pas nécessairement prêcher l’établissement du Royaume de Dieu sur la terre, car pour eux, ce sont des œuvres. Pourtant, c’est ce que Jésus a fait et a commandé à Ses disciples de faire.

Qu’est-ce que la repentance ? Le mot grec est metanoeo, qui veut dire « penser différemment ». Il faut donc se repentir du péché. Mais qu’est-ce qu’un péché ? Voici la définition biblique du péché. « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi » (1 Jean 3:4). Quelle loi ? Lorsqu’on transgresse un des Dix Commandements, nous avons péché. D’abord établissons que la Bible est divisée en deux Alliances, l’Ancienne et la Nouvelle. Soit que nous suivons l’Ancienne ou que nous suivons la Nouvelle, mais on ne peut avoir un pied dans une et l’autre pied dans l’autre. Notez bien ceci : « Mais maintenant Christ a obtenu un ministère d’autant plus excellent, qu’il est Médiateur d’une alliance plus excellente, et qui a été établie sur de meilleures promesses. En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’y aurait pas eu lieu d’en établir une seconde » (Hébreux 8:6-7).

Christ est donc venu afin d’établir une alliance plus excellente qui a été établie sur de meilleures promesses. La première alliance fut faite avec Israël physique qui a rejeté le Messie ; alors, Jésus est venu pour établir une seconde alliance avec Israël de Dieu, un peuple spirituel. « Et pour tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu ! » (Galates 6:16). Et les Dix Commandements ? Ont-ils été cloués sur la croix, comme certains « chrétiens » le prétendent ? Au contraire, vérifiez vous-mêmes dans Matthieu 5:1-48 pour voir comment Jésus en a fait la Loi de liberté. Je vous recommande de lire Matthieu 5 au complet.

La confusion des gens d’église provient justement de ce qu’ils n’arrivent pas à faire la différence entre la Loi de Moïse, qui a été abolie parce qu’elle n’amène pas le salut, et la Loi de Christ, celle de la Nouvelle Alliance et qui devient le résultat de notre salut. Comme l’apôtre Jacques l’a si bien déclaré : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi. Ainsi, parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté » (Jacques 2:10-12).

Lorsque nous nous repentons d’un péché, nous sommes vraiment peinés d’avoir transgressé la loi de Dieu. Nous n’avons plus une attitude hostile envers Dieu et Sa loi de liberté. Nous n’avons plus une attitude charnelle. « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu » (Romains 8:7-8). Une fois que nous nous sommes repentis, nous voulons être en harmonie avec la loi d’amour de Dieu. La repentance amène un profond changement dans notre façon de penser, ainsi que notre manière de vivre par chaque Parole de Dieu. Comme Jésus l’a si bien dit, dans Luc 4:4 : « Il est écrit : L’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole de Dieu. »

La repentance est beaucoup plus que la compréhension intellectuelle du péché. La véritable repentance produit un grand chagrin provoqué par nos péchés. Pensons à : « une femme de la ville, qui était de mauvaise vie, ayant su qu’il [Jésus] était à table dans la maison du pharisien, y apporta un vase d’albâtre, plein de parfum. Et se tenant derrière, aux pieds de Jésus en pleurant, elle se mit à lui arroser les pieds de ses larmes, et elle les essuyait avec les cheveux de sa tête ; elle lui baisait les pieds, et les oignait de parfum » (Luc 7:37-38). Ça, c’est de la repentance profonde. Mais il y a une tristesse du monde qui ne produit par une repentance sincère. Remarquez comment Paul a reconnu la repentance des Corinthiens lorsqu’il leur déclara : « Maintenant je me réjouis, non de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, en sorte que vous n’avez reçu aucun dommage de notre part. Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, et dont on ne se repent jamais ; au lieu que la tristesse du monde produit la mort » (2 Corinthiens 7:9-10).

Certains criminels manifestent une tristesse du monde, déclarant qu’ils sont peinés d’avoir commis leurs crimes quand, en réalité, ils pensent en eux-mêmes : « J’ai de la peine de m’être fait prendre » ou « Je suis peiné pour la culpabilité que je ressens, qui vient de ce que je devrai subir la pénalité pour mon crime. Mais dans le fond, si j’ai une autre chance de commettre un crime, je le ferai. » Ce ne sont pas que les criminels qui ressentent cette tristesse du monde. Plusieurs qui se lancent dans les crimes sexuels, la drogue, l’alcool à outrance, ou d’autres comportements malsains, peuvent aussi ressentir une tristesse du monde. Mais sans un véritable changement de cœur et de comportement, leurs transgressions continuelles pourraient les mener à la mort. Parce que la tristesse du monde produit la mort !

La tristesse selon Dieu rapporte de bien meilleurs fruits, car notez ses caractéristiques, telles que décrites dans les Écritures. « Car voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous ! Quelles excuses, quelle indignation, quelle crainte, quels désirs, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous êtes purs dans cette affaire. Ainsi, lorsque je vous ai écrit, ce n’a pas été à cause de celui qui a fait l’injure, ni à cause de celui à qui elle a été faite, mais pour vous faire connaître notre zèle pour vous devant Dieu » (2 Corinthiens 7:11-12). Ceux qui se repentent de cette façon pensent différemment et se comportent aussi différemment. Ils sont sérieux dans leurs engagements à vouloir vraiment changer leurs vies. Ces individus vont jusqu’à faire des modifications dramatiques.

Vous souvenez-vous de ce que Jean le Baptiste a déclaré aux pharisiens et aux sadducéens lorsqu’ils sont venus vers lui pour être baptisés ? « Alors Jérusalem, et toute la Judée, et tous les environs du Jourdain, venaient à lui ; et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain, en confessant leurs péchés. Mais quand il vit venir à son baptême plusieurs des pharisiens et des sadducéens, il leur dit : Race de vipères ! qui vous a appris à fuir la colère à venir ? Produisez donc des fruits convenables à la repentance. Et ne pensez pas à dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ; car je vous dis que, de ces pierres, Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Et la cognée est déjà mise à la racine des arbres ; tout arbre donc qui ne produit point de bon fruit est coupé et jeté au feu » (Matthieu 3:5-10).

Si nous continuons à pratiquer le péché sans aucun changement d’attitude dans notre vie, il n’y a pas de repentance réelle. Regardons l’attitude de David : « Lorsque Nathan le prophète vint à lui, après que David fut allé vers Bath-Shéba. O Dieu, aie pitié de moi, selon ta miséricorde ! Selon la grandeur de tes compassions, efface mes forfaits ! Lave-moi parfaitement de mon iniquité, et nettoie-moi de mon péché ! Car je connais mes transgressions, et mon péché est toujours devant moi. J’ai péché contre toi, contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, de sorte que tu seras juste quand tu parleras, et sans reproche quand tu jugeras. Voilà, j’ai été formé dans l’iniquité, et ma mère m’a conçu dans le péché. Voilà, tu aimes la vérité dans le cœur, tu m’as fait connaître la sagesse au-dedans de moi. Purifie-moi de mon péché avec l’hysope, et je serai net; lave-moi et je serai plus blanc que la neige. Fais-moi entendre la joie et l’allégresse ; que les os que tu as brisés, se réjouissent ! Détourne ta face de mes péchés ; efface toutes mes iniquités ! O Dieu, crée en moi un cœur pur, et renouvelle en moi un esprit droit ! Ne me rejette pas loin de ta face, et ne m’ôte pas ton esprit saint ! Rends-moi la joie de ton salut, et que l’esprit de bonne volonté me soutienne ! J’enseignerai tes voies aux transgresseurs, et les pécheurs se convertiront à toi. Délivre-moi du sang versé, ô Dieu, Dieu de mon salut ! Ma langue chantera hautement ta justice. Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera ta louange. Car tu ne prends pas plaisir aux sacrifices, autrement j’en donnerais ; l’holocauste ne t’est point agréable. Le sacrifice agréable à Dieu, c’est un esprit brisé ; ô Dieu, tu ne méprises pas le cœur contrit et brisé. Fais du bien à Sion dans ta bienveillance ; édifie les murs de Jérusalem. Alors tu prendras plaisir aux sacrifices de justice, à l’holocauste et à la victime entière ; alors on offrira de jeunes taureaux sur ton autel » (Psaume 51:2-21).

Notez que David n’a pas demandé que Dieu lui rende justice. Car lui rendre justice était de le faire mourir. « Car le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Alors, dans son attitude repentante, David a demandé de la miséricorde. Psaume 51:3 : « O Dieu, aie pitié de moi, selon ta miséricorde ! Selon la grandeur de tes compassions, efface mes forfaits ! » Après avoir reconnu son péché, il demande, dans Psaume 51:4 : « Lave-moi parfaitement de mon iniquité, et nettoie-moi de mon péché ! » Regardez maintenant ce que David déclare, dans Psaume 51:6 : « J’ai péché contre toi, contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, de sorte que tu seras juste quand tu parleras, et sans reproche quand tu jugeras. »

Comment David a-t-il péché seulement contre Dieu ? David avait commis l’adultère avec Bath Shéba. Ensuite, pour cacher son péché, il envoya Urie, son mari, sur la ligne d’attaque pour se faire tuer. David a sûrement péché contre Urie et Bath Shéba. Mais Dieu lui a commandé : « Tu ne tueras point. Tu ne commettras point adultère » (Exode 20:13-14). David avait péché contre le Législateur et méritait la peine de mort. La repentance de David donne un exemple à tous les chrétiens, car nous avons tous besoin d’être humiliés pour avoir un cœur contrit. Alors, David Lui dit : « Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera ta louange. Car tu ne prends pas plaisir aux sacrifices, autrement j’en donnerais ; l’holocauste ne t’est point agréable. Le sacrifice agréable à Dieu, c’est un esprit brisé ; ô Dieu, tu ne méprises pas le cœur contrit et brisé » (Psaume 51:17-19).

Lorsque nous arrivons au point de la repentance, comme David, et que nous obéissons aux instructions de Christ d’être baptisés, Dieu nous pardonne tous nos péchés passés et nous commençons à marcher en nouveauté de vie. Maintenant que tous nos péchés passés sont pardonnés, pourrions-nous maintenant continuer à pécher parce que nous sommes sous la grâce ? Notez bien ce que Paul nous dit : « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle » (Romains 6:1-4).

Un nouveau converti à Christ, à qui Dieu a accordé la grâce du pardon non mérité, pourrait-il recommencer à transgresser les lois de Dieu et Lui désobéir ? Certainement pas ! Nous ne pouvons pas désobéir à Dieu et recevoir le don du salut. Paul s’adressait à de faux chrétiens qui tentaient de prêcher, comme plusieurs ministres de nos jours, « qu’une fois pardonnés toujours pardonnés », c’est-à-dire que les péchés que nous n’avons même pas encore commis sont déjà pardonnés d’avance ! L’apôtre Jude avait déjà confronté ce problème dès le premier siècle : « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:4).

Combien d’impies prêchent ouvertement de nos jours qu’ils sont libres de transgresser les Dix Commandements parce qu’ils ont été cloués sur la croix et que nous n’avons plus à les observer ? C’est de la rébellion et de l’ignorance incitées par un esprit charnel non converti. « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas du tout]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu », nous déclare Paul, dans Romains 8:7-8. La vérité demeure qu’il faut garder La loi de Christ qui est une expression ouverte d’amour envers Lui.

Comme l’apôtre Jean a si bien témoigné dans 1 Jean 5:3-4 : « Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions Ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. » La Loi de Christ n’est pas pénible comme le fut la Loi de Moïse que le peuple n’arrivait pas à observer. Voilà pourquoi Jean a fortement déclaré qu’il était impossible de vivre sous la grâce et de pratiquer le péché en même temps. Aucun véritable chrétien ne voudrait pratiquer le péché alors qu’il réclame la grâce de Dieu.

Paul aussi nous confirme : « Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché » (Romains 6:3-7).

Votre Bible vous révèle l’impressionnant Plan de Salut divin. Le salut est un don gratuit de Dieu qu’on ne peut jamais se mériter par les œuvres. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9). Par contre, une fois sauvés nous Lui appartenons : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (v.10). Donc, nous devrions produire de bonnes œuvres, les fruits permanents, dignes de notre conversion. Nous ne pourrions pas grandir spirituellement sans l’Esprit de Dieu. Et remarquez comment les premiers apôtres s’y prenaient pour passer le Saint-Esprit. « Alors les apôtres leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit » (Actes 8:17). Mais pourquoi ?

Parce que, dès les débuts de l’Église, Satan inspirait déjà ses ministres à s’infiltrer parmi les véritables chrétiens. Alors, dans Actes 8:18-23, nous lisons : « Mais Simon voyant que le Saint-Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres, leur offrit de l’argent, en disant : Donnez-moi aussi ce pouvoir, afin que tous ceux à qui j’imposerai les mains reçoivent le Saint-Esprit. Mais Pierre lui dit : Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s’acquérait avec de l’argent. Il n’y a pour toi ni part, ni lot en cette affaire ; car ton cœur n’est pas droit devant Dieu. Repens-toi donc de ta méchanceté, et prie Dieu, que, s’il est possible, la pensée de ton cœur te soit pardonnée. Car je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens de l’iniquité. »

Le Saint-Esprit est la puissance spirituelle de Dieu par laquelle Il Se crée des enfants et les fait grandir spirituellement vers Son Royaume. Lorsque nous avons besoin du Saint-Esprit pour vaincre l’attrait de notre nature humaine, Paul nous déclare : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché » (Romains 7:25). Vous remarquerez l’attitude obéissante de Paul. Dieu donnera-t-Il Son Saint-Esprit à quelqu’un qui aurait une attitude de désobéissance ? Jamais, car Pierre nous dit clairement, dans Actes 5:32 : « nous Lui sommes témoins de ces choses, aussi bien que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. »

Pierre et les apôtres démontraient continuellement une attitude d’obéissance envers Dieu. Notez la fermeté de Pierre lorsqu’il s’adressait au sanhédrin. Ce Conseil juif avait commandé aux apôtres de ne pas prêcher au nom de Jésus. Quelle fut leur réponse ? « Mais Pierre et les apôtres répondirent : Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5:29). Un des thèmes de la Bible, de la Genèse à l’Apocalypse, est que l’obéissance à Dieu apporte des bénédictions, tandis que la désobéissance à Dieu apporte des malédictions. Vous pouvez recevoir de magnifiques bénédictions de Dieu, ainsi que Son don de vie éternelle au travers de Jésus-Christ notre Seigneur. Mais Dieu donne ces bénédictions seulement à ceux qui sont prêts à se repentir, à croire en Lui, et à Lui obéir.

Comme le disait si bien Pierre : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? Et si c’est à grand-peine que le juste est sauvé, que deviendront l’impie et le pécheur ? Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien » (1 Pierre 4:17-19). Jésus est notre Sauveur vivant et nous serons sauvés par Sa vie. « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie ? » (Romains 5:10). Je prie que, vous aussi, vous participiez au merveilleux plan de salut de Dieu.




T.037 – Conversation avec Dieu

« Seigneur, mon comportement n’est pas digne d’une princesse, et c’est pourtant ce que je suis à Tes yeux. Mais personne ne le sait, pas même moi, puisque je me conduis parfois de manière bien absurde. Une princesse se conduit toujours bien, sans jamais s’écarter du protocole de la cour et de l’étiquette. Et, bien que ma cour soit Ton Royaume et mon étiquette la Sagesse de Ta Parole, bien que mon Père soit le Roi de l’univers, je ne me conduis pas en princesse. Je laisse les éléments extérieurs dominer sur moi. Pourtant, tous les éléments sont dans Ta main ; Tu les disposes et les transformes à Ta guise.

J’ai parfois du mal à croire que Tu m’aimes. Je le sais pourtant, mais il y a tant de distance entre la connaissance et la conscience ! Je peux savoir quelque chose sans en être personnellement vraiment sûre. Et la preuve de mon incertitude, c’est qu’au fond de moi, j’ai peur de perdre Ton amour. Il y a donc un conflit quelque part : je sais quelque chose, mais je ne le prends pas pour acquis. Ton ennemi, qui rôde sans cesse autour de moi, se place entre ma tête et mon cœur, afin que jamais les deux ne se rejoignent.

Si je perdais Ton amour, que me resterait-il ? Où irais-je ? Que ferais-je ?

Si Tu venais à m’abandonner, je mettrais fin à mes jours, car sans Toi je n’aurais plus de raison de vivre. Ma vie se base sur Ton amour et sur l’attente de Ton glorieux retour. Il me resterait encore ma fille, certes. Mais je n’aurais plus aucun espoir, ni pour elle, ni pour moi. Or, aujourd’hui j’ai foi en Ton alliance. Et même si mon attitude au quotidien n’est pas digne du rang que j’occupe à Tes yeux, je demeure attachée à notre alliance. Je continue à croire qu’elle est encore valable.

Notre alliance est toujours actuelle ; elle me permet –  par la vertu de Ton sacrifice à la croix – de me présenter devant Toi et de Te parler sincèrement, quelque soit la charge qui me pèse. Ainsi, je Te supplie, mon Seigneur et mon Dieu, de nous manifester Ton amour et Ta miséricorde !

Le monde manque de charité. On dit que la planète se réchauffe, et moi je dis qu’elle se refroidit ! Dans chaque situation, je crains toujours d’être rejetée. Ma fille aussi expérimente cela quotidiennement. Elle a du mal à se faire aimer. Je sais qu’à Tes yeux, cela est tout à fait normal : Tu nous as prévenus que le monde nous haïra. Mais Toi qui connais le rejet et la douleur qu’il occasionne, peux-tu me dire pourquoi faut-il que, l’ayant vécu moi-même, je revive cette souffrance au travers de mon enfant ? Faut-il qu’elle vive la même chose que moi ? N’est-il pas naturel pour une mère de vouloir l’épargner ? A cela tu réponds « Je n’ai pas épargné mon Fils »…

Oui, quand Toi, le Dieu qui a créé l’univers, es devenu un Fils, le Ciel ne s’est pas vidé de Toi et Tu as souffert doublement : en Victime expiatoire et en Père qui doit juger équitablement la terre. Ta Parole le dit, il n’y a aucune souffrance qui ne te soit inconnue.

Ici-bas règne l’ignorance de ce qu’est l’Amour. C’est le règne de la jalousie, du mépris et de l’esprit de compétitivité. La notion de compassion est absente des mentalités. On ne se met jamais à la place de l’autre. Le don de soi est si rare. Je parle bien sûr du don de soi aux autres et à Dieu. Mais les gens ne Te connaissent pas, ou bien mal. Ils se donnent à eux-mêmes pour satisfaire leurs propres appétits. Leur dieu, c’est leur ventre ou leur ambition.

Et moi qui veux construire ma vie sur le roc de Ton Évangile, je voudrais tant faire preuve du don de moi-même, mais je me demande comment me donner dans un monde si égoïste. Vers quelle maison aller ? Vers qui ? Qui peut avoir besoin de moi ?

C’est le règne de l’autosuffisance. La plupart des gens se satisfont eux-mêmes et rejettent tout changement dans leur vie. Ils ne veulent pas s’encombrer. Et pourtant, ils ne savent pas que leur vie est déjà un encombrement et que Toi, Seigneur, Tu peux les désencombrer, les libérer complètement. Encore faut-il Te laisser une place !

J’essaie de Te laisser toujours plus de place dans ma vie. Mes choix et mes décisions tournent la plupart du temps autour de cet axe. Me libérer des contraintes terrestres superflues pour avoir le temps et l’espace dans mon esprit, afin d’être disponible pour Toi et de T’appartenir entièrement. Mais plus je fais cela et moins je trouve ma place dans ce monde. Comment trouver ma place ici-bas ?

Je vis dans le monde de l’autosuffisance et je ne suis pas autosuffisante : rien ne me suffit, si Tu n’es pas là avec moi. Je ne peux rien puiser en moi-même pour éprouver de la satisfaction et atteindre le bonheur. Certes, Tu as mis des dons en moi et j’éprouve de la satisfaction en m’appliquant à les développer, mais ma joie dans cela est de savoir que mes dons viennent de Toi, de m’exercer sous Ton regard et de le faire à Ta Gloire. Sinon, mes dons ne servent à rien et ma satisfaction n’est que momentanée.

Il n’y a que Toi qui puisses pallier à mes manques, à mes imperfections et à mes incohérences. Je ne suis pas un dieu. En vérité, chaque épreuve me montre combien je suis petite et perdue sans Toi. Mais avec Toi, je crois que je peux faire de grandes choses. Je sais que si Ton Esprit prend le gouvernail, Il pourra m’emmener plus loin que je n’ose imaginer, car Tu vois plus loin et plus haut que moi. Je sais que, si je Te fais entièrement confiance, Tu peux m’emmener loin, même seule, même dans ce monde trop grand, trop confus, trop sombre et trop angoissant.

Alors, entends ma voix ! Ne me laisse pas m’épuiser en vain ! Ne me laisse pas fondre comme un morceau de cire au soleil ! Réanime-moi ! Revivifie-moi ! Redonne-moi foi et courage pour que rien ne me paraisse impossible. Aide-moi à voir comme Tu vois de là-haut, de Ton Trône céleste où tu sièges au-dessus des hommes. Donne-moi la faculté de voir avec des yeux spirituels, dans cette civilisation basée sur les apparences, dans ce monde qui adore les images, dans cette modernité où les écrans s’élèvent sur un trône toujours plus haut ! Aide-moi à vivre, moi qui suis différente. Moi qui me méfie beaucoup du progrès et qui ne le perçois pas comme tel, parce que l’esprit qui se cache derrière la haute technologie est en inimitié avec Tes valeurs.

L’idolâtrie de l’informatique et de la robotique est un phénomène de masse qui s’amplifie dans les derniers temps. Aide-moi, Seigneur, à surmonter la solitude qui est le lot de ceux qui nagent à contre-courant. Mais la solitude n’est rien comparée à la discrimination destinée aux adeptes d’une vie authentique aux antipodes de la mondialisation. Aide-moi à m’y préparer, puisque l’avenir avant Ton grand retour sur terre n’apportera que le funeste déclin de la liberté.

Seigneur, Tu me connais. Tu sais combien j’aime Ta création et combien je souffre de ce qu’elle devient, quand l’homme entreprend de la détruire.

J’aime planter les graines des fruits que je mange. J’aime les regarder germer puis se transformer en arbre et en fleurs. J’aime prendre soin des plantes et des créatures vivantes, parce que Tu les as créés. Elles m’apportent plus de joie et de réconfort que tout ce que l’homme a fabriqué depuis des siècles.

Alors, je regarde autour de moi et je me demande : quand trouverai-je quelqu’un qui me soit semblable et qui profondément me comprenne ?

Si seulement je pouvais prier selon la touchante prière de François d’Assise, dans laquelle il ne cherchait pas à être compris, mais à comprendre et il ne demandait pas à être aimé, mais à aimer. Quelle abnégation merveilleuse ! Ne rien vouloir pour soi, vouloir tout simplement donner. Etre tourné vers son prochain et uniquement son prochain. Ne pas servir les autres par intérêt. Ne pas chercher de bénéfices, de récompenses, de compensations… Trouver tout son plaisir dans la Volonté de Dieu.

J’aimerais avoir ce fond réellement pur, mais malgré la purification qu’opère la Parole de Dieu en moi, je dois bien constater qu’aimer mon prochain m’est une tâche des plus difficiles. Et comprendre mon prochain est encore plus éloigné.

Je ne comprends pas les humains et parce que je ne les comprends pas, j’ai cette rage qui bouillonne en moi.

Comment, par exemple, peuvent-ils écouter cette musique qui n’est pas de la musique ! C’est du vacarme blasphématoire sans mélodie, sans émotion et sans intelligence ! Et pourtant ils l’écoutent fort sans jamais s’en lasser. Comment leur cerveau peut-il coopérer ? Et comment peuvent-ils vivre si salement, en considérant le sol comme une immense poubelle où l’on peut jeter n’importe quoi n’importe où ? Et comment peuvent-ils être dénués de compassion pour les créatures qui les entourent, au point de les laisser mourir ou de les écraser, comme si elles étaient inexistantes ? Et comment peuvent-ils « élever » leurs enfants dans l’absence totale de loi et de règle morale, en les laissant librement enfreindre le code de la civilité le plus rudimentaire ? Comment peuvent-ils les laisser saccager, voler, insulter ? Doit-on punir ces enfants quand ils ne font que reproduire ce que font leurs parents ? Comment les regarder vivre et comment les comprendre ?

Si seulement je me rappelais comment je vivais autrefois, avant que Ta Grâce vienne me trouver. Si je me rappelais comment je pensais et comment je ne pensais pas, j’arriverais peut-être à les comprendre. Mais celle que j’ai été il y a plus de douze ans n’est plus. Rien ne peut la faire réapparaître et son souvenir est de plus en plus flou. Je ne veux, ni ne peux déterrer les morts.

Tu as fait de moi une nouvelle créature. Tu as fait quelque chose de merveilleux à partir de rien. Alors, si je n’arrive plus à m’identifier à cette personne que je ne suis plus, je dois me rappeler que je n’étais rien et que Tu as fait de moi quelqu’un. Tu n’as pas fait cela pour que je manque de compassion envers mes semblables.

Seigneur, aide-moi à voir en eux le germe de ce qu’ils pourraient devenir. Et si je n’arrive pas à les comprendre, donne-moi de les aimer. Non pour la manière dont ils vivent, non pour le mal qu’ils font, mais pour ce qu’ils sont malgré tout : des êtres faits à Ton image. Des êtres égarés, comme moi je l’étais avant que Tu me trouves.

Finalement, Seigneur, j’ai pitié d’eux. Je les vois vivre et je sais que des esprits démoniaques se cachent dans leurs vêtements, dans leur maison et derrière leur attitude désinvolte. Au fond, ils ne sont pas heureux. Ils font semblant de l’être en riant fort, en chantant, en parlant avec beaucoup de fierté, mais, en vérité, je sais qu’ils ne sont reliés à la vie que par un fil. Et ce fil, c’est Toi qui le tiens, Seigneur. Tout dans leur vie est bancal. Ils sont obligés de se droguer et de boire pour supporter leur vie. Si rien ne change, leurs enfants se drogueront à leur tour. Ce que ces petits apprennent, c’est que tout est permis : de parler n’importe comment, de s’amuser à n’importe quel prix, de dormir avec des personnes différentes, homme ou femme, de vivre dans la dépravation et l’oisiveté. Seigneur, vas-Tu intervenir ? Me demandes-Tu d’intervenir ? Que puis-je faire toute seule, face à des êtres antipathiques et agressifs et face à tous leurs démons ?

Tu me dis de surmonter le mal par le bien, de ne pas donner prise au diable et de le fuir. Tu me dis de Te demander le secours et de l’attendre calmement. Tu me dis que tout concourt à mon bien, parce que Tu m’as appelé à Te suivre et à T’appartenir. Je sais donc que bientôt, Tu me placeras quelque part où je n’aurai plus à subir la vie bruyante et dissolue des impies. Tu m’offriras le calme dont j’ai besoin pour prier, travailler, créer, dormir et ouvrir ma porte à ceux et celles qui par Ta Grâce viendront chez moi.

Même si, pour l’instant, Ta délivrance n’est pas visible, c’est sur Toi que je m’appuie. Combien même on me dirait « Où est ton Dieu ? », je répondrais : « Il est avec moi ». Et si mon interlocuteur s’étonnait de ma réponse, déplorant que mon Dieu soit invisible et inaudible, s’il me demandait à quoi bon croire en un tel Dieu, je lui dirais que ce n’est pas une question d’intérêt, ni de profit, mais de vérité. Le fait est que ce Dieu existe et qu’Il m’a choisi pour Se révéler à moi, de manière à ce que je le proclame dans tout ce que je dis et dans tout ce que je fais.

On pourrait croire que je sers un Dieu bien étrange, mais je sais Seigneur que Tu n’es pas bizarre. C’est la mentalité de l’humanité qui devient de plus en plus bizarre. Toi, Tu es Saint. Tu es Lumière, tu es Amour. L’ombre et la crainte se trouvent dans l’homme, pas en Toi.

Si le vide m’habite, Toi Tu es Plénitude. Si j’ai la mort dans l’âme, Toi Tu es Vie. Si je suis incapable de m’exprimer, Toi Tu T’exprimes. Si je suis sourde, Toi Tu entends tout.

Ne pas t’entendre, c’est être sourd. C’est être coupé de la vie. C’est sans doute la grande souffrance qu’ont vécu Adam et Eve lorsque Tu les as chassés du jardin d’Eden, si, durant leur vie restante, Tu ne T’es plus adressé à eux. Cela a dû leur causer un énorme vide et une tristesse incommensurable. S’ils étaient habitués à entendre Ta voix, à avoir des conversations quotidiennes avec Toi, ils ont dû se retrouver soudain dans un silence angoissant et dans une solitude partagée…

Seigneur, parfois je me sens comme eux ont dû se sentir. J’ai eu autrefois le privilège de recevoir une manifestation surnaturelle de Toi : je jouissais de sentir sur moi Ton majestueux regard, de sentir Ta présence d’une manière si forte. C’était au-delà de la foi. Je n’avais pas besoin de croire en Toi, car Ta Présence était si manifeste que je ne pouvais la remettre en question.

Or, après toutes ces années, je me sens parfois coupée de Ta présence. Comme Adam et Eve qui gardaient le souvenir de leurs douces conversations avec Toi, je garde le souvenir d’avoir été ce petit enfant que tu tenais par la main en permanence. Je te parlais continuellement et Tu me répondais de mille manières. Je vivais dans une grâce indescriptible, comme la fille cadette d’un vieux roi, dont la vieillesse ne serait que tendresse et soins envers sa petite protégée. Où est passé ce temps-là ? Qu’est devenue cette grâce ?

Il m’arrive parfois de me sentir comme si cette petite princesse était enfermée dans le cachot du château, sous la garde d’un ennemi qui l’aurait capturée et qui aurait tué son père pour prendre sa place. Ce serait une situation sans issue pour elle, car, sans son père ni personne pour la délivrer, elle n’aurait plus aucun espoir ni pour elle, ni pour son peuple,  et elle se laisserait mourir.

Pourtant, Tu n’es pas mort et je n’ai pas changé de maître. J’ai tout simplement oublié qui je suis pour Toi. J’oublie que, malgré le temps qui passe et les changements qu’il opère, je reste à Tes yeux le même enfant que Tu as adopté jadis. Je voudrais ressentir la même chose qu’autrefois, la même tendresse paternelle, Ta présence, Ta main dans la mienne.

Je ne veux pas être au centre de mes préoccupations, je veux être au centre des tiennes, au centre de Ton affection.

Si je suis au centre de moi-même, ce sont ma tristesse et ma solitude qui sont au centre, et mes épreuves m’aspirent comme le sable mouvant. Si je suis au centre pour moi-même, je me noie dans l’égocentrisme ambiant et je deviens un avec les ténèbres du monde.

Mais si je suis au centre de Ton cœur, je ne m’inquiète plus de moi. Au cœur de Ton affection profonde, je me réfugie dans la sécurité d’exister pour Toi, d’être aimée de Toi et je me tourne vers des pensées agréables, car Ta tendresse balaye la tristesse et la peur.

Mais l’égo, farouche ennemi, lutte pour se placer toujours au centre, et encore davantage dans les temps de la fin.

Ainsi je te prie, Seigneur, de détrôner cet égo et de me donner la grâce de sentir à nouveau Ta Présence, de chanter Ton Nom sublime et d’agréer mes prières, même si elles sont parfois longues et qu’elles pèsent lourd dans mon cœur. Offres-moi le privilège qu’Adam et Eve ont perdu. Je souhaite vivre avec Toi, par Toi et pour Toi.

Je t’aime, plus que j’aime la vie, plus que j’aime Ta création, plus que les êtres qui me sont chers. Je t’aime plus que j’aime le soleil et la lumière des astres dans la nuit. Je t’aime plus que tout ce qui me fait vivre. Je t’aime parce que c’est Toi qui m’as aimée le premier. »

Que ma prière soit une bénédiction pour tous ceux et celles qui, dans les temps que nous vivons, luttent pour ne pas chanceler et se questionnent sur les déserts et les silences, les injustices et les difficultés à vivre dans un empire qui n’est pas le nôtre, ici-bas dans ce monde auquel nous n’appartenons pas.

Soyez bénis,

Anne-Gaëlle

« Il n’y a que parjures et mensonges ; meurtres, vols et adultères ; on use de violence et un meurtre touche l’autre » (Osée 4:2).

« Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent » (Mattieu 5:44).

« Voici, la main de l’Eternel n’est pas trop courte pour délivrer, ni son oreille trop pesante pour entendre » (Esaie 59 ; 1)

 




T.036 – La souffrance

Elle est inévitable. Parfois immense et imposante, souvent profonde et silencieuse. Générée par notre condition terrestre, nos épreuves et expériences traumatisantes. Dès notre premier souffle, nous apprenons à la connaître. Toute notre vie, elle nous accompagne.

Notre instinct, c’est de la fuir. Et la volonté divine, c’est de l’apprivoiser ; apprendre d’elle, la laisser être notre alliée sur le chemin étroit que nous devons suivre. C’est elle qui peut nous ouvrir les portes vers la véritable sagesse. C’est à travers elle que nous grandissons : non en terme de gloire, mais en purification intérieure.

« Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20).

« Ceux qui appartiennent à Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises » (Galates 5:24).

Et pourtant, parce que son visage fait peur, l’humanité la repousse, la chasse par beaucoup de subterfuges. Le plaisir, les divertissements, la drogue, l’ambition, l’exaltation du soi… Il y a mille manières de contourner la souffrance, mais aucune pour la faire disparaître. Quand on arrive à la faire taire, ce n’est jamais définitif, car la souffrance est la fatalité de l’homme pécheur, et elle fait partie de l’alliance des rachetés.

« Quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple » (Luc 14:27).

Si le Maître a souffert, s’Il a pris sur Lui tous les maux de la terre, ce n’est pas pour que nous soyons exempts de douleurs. C’est une erreur monumentale que de croire en un évangile de prospérité et cette croyance a fait dérailler une quantité considérable de chrétiens hors du chemin étroit de Dieu. Au contraire, Jésus-Christ a bravé la pire des souffrances pour être notre modèle, notre courage et notre consolation.

« Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1 Pierre 2:20-21).

Il a souffert et nous montre en cela Sa disposition de cœur, Son obéissance et Sa grande connaissance de la condition humaine : ces vertus que nous avons besoin d’acquérir. Il nous montre, au travers de Son parcours semé d’embuches, Sa profonde sensibilité. Puisqu’Il a Lui-même souffert injustement accusations et trahisons, nous pouvons être sûrs qu’Il est sensible à nos injustices.

Le fait de souffrir nous rend – si nous marchons avec Lui – plus sensibles et plus compatissants. Mais si nous sommes étrangers à la souffrance, comment comprendre celui qui souffre ?

Nous savons que notre Seigneur est sensible à notre souffrance – qu’elle soit visible ou non – et qu’Il est miséricordieux. Mais souvent, dans les moments les plus sombres et malgré nos supplications, Sa grâce seule doit nous suffire. Pourquoi ? Parce que l’enjeu de notre souffrance n’est pas seulement notre foi, mais également le chemin de purification par lequel elle nous fait passer.

Dans tout ce qui encombre notre cœur, il y a des habitudes à perdre, une perception à modifier, des péchés à confesser et la nature du Christ à revêtir. Tout cela ne peut se faire que par un chemin de souffrance. La souffrance nous rend petit, elle nous ouvre les yeux sur notre fragilité, notre désespoir et notre besoin de salut.

« Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse » (2 Corinthiens 12:9).

Un Dieu qui permet la souffrance est un sujet de discorde pour l’humanité. L’instinct de l’Homme est de chercher le bonheur et principalement le bonheur immédiat. Cet instinct est en inimitié avec Dieu. La majorité de l’humanité se détache donc du chemin étroit qu’elle devrait (et devra) parcourir pour se ruer sur la voie spacieuse, mais personne ne peut se soustraire aux épreuves qui font partie de la vie. Ces épreuves et les douleurs qu’elles causent arriveront tôt ou tard, alors mieux vaut-il apprendre à y faire face dès que possible, afin d’y puiser les richesses invisibles que le Seigneur souhaite nous voir acquérir. Ces richesses ne se cueillent pas sur l’arbre de l’aisance et de la bonhommie.

« Entrez par la porte étroite ; car large est la porte et spacieuse est la voie qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui y entrent. Car étroite est la porte et resserrée la voie qui mènent à la vie, et il y en a peu qui la trouvent » (Matthieu 7:13-14).

Pourquoi envier ceux et celles qui jouissent d’une vie comblée de biens ? Pourquoi décréter que ces personnes « bénies » par le système réussissent leur vie ?

La véritable bénédiction est celle qui provient de Dieu. La véritable richesse découle de la purification d’un cœur contrit et humilié, et de l’apprentissage à l’Ecole de Dieu. La véritable réussite dépend de ce que nous faisons de notre souffrance : l’ignorer, la compenser, la fuir, la laisser nous endurcir ou bien l’accepter pleinement pour la laisser nous modeler à l’image du Christ, selon la volonté de Son Esprit-Saint.

« Par la foi, Moïse devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon ; choisissant d’être maltraité avec le peuple de Dieu, plutôt que d’avoir pour un temps la jouissance du péché ; estimant l’opprobre de Christ comme un trésor plus grand que les trésors de l’Egypte, parce qu’il avait en vue la rémunération » (Hébreux 11:24-26).

Quand je perçois ma souffrance comme mon alliée dans mon périple de purification intérieure, comme moyen choisi par Dieu pour aboutir à la sanctification, et comme autel de rencontre privilégiée avec mon Seigneur, je ne cherche plus à la fuir. Elle ne me paraît plus effrayante.

« Nous nous glorifions même dans les afflictions, sachant que l’affliction produit la patience, et la patience la vertu éprouvée, et la vertu éprouvée l’espérance » (Romains 5:3-4).

Certes, cette souffrance, que je traîne en moi depuis mon enfance et que la vie a nourrie depuis, est trop lourde à porter. Mais le Christ me dit de la Lui donner, tel un seau d’eau qui serait beaucoup trop lourd, et de la partager avec Lui. Ce n’est qu’ainsi que le fardeau devient supportable.

« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:28-30).

Comment viendrais-je à Lui, s’il n’y avait pas cette souffrance ? Ma prière ne serait pas si authentique, aussi profonde et si pressante. Je ne brûlerais pas de venir à Lui. Or, Il est mon Maître ; je veux qu’Il m’enseigne à faire face à ma douleur, à la maîtriser et à la transformer par Sa grâce en sujet de joie.

« Mon âme languit, même elle se consume après les parvis de l’Éternel ; mon cœur et ma chair crient vers le Dieu vivant » (Psaume 84:3).

« Heureux l’homme dont la force est en toi, ceux qui aiment les chemins de ta maison ! Passant par la vallée de Baca (des larmes), ils en font une source vive, et la pluie d’automne la couvre de biens » (Psaume 84:6-7).

Plus je souffre de la condition de cette terre où j’habite et plus je sais que je Lui appartiens. Car là est la nature de ma souffrance présente : la terre est plongée dans le noir, la terre est privée de la Vérité. La terre est privée de la Gloire de Dieu. Et ma vie est cachée en Christ. Le présent est caché ; tout est à venir. Je suis prisonnière du temps, prisonnière des mœurs, de l’impiété et de la vilénie de ce monde.

Ma seule liberté est dans la foi en la Parole de Dieu, en Ses promesses. Cette liberté se traduit concrètement par un isolement, des prières incessantes et l’acceptation de Sa souveraine Volonté, qui s’accomplit dans la souffrance parce que c’est mon chemin en temps que disciple du Christ. Une liberté bien différente de celle que nous présente le monde !

Le monde nous dit : « Tu ne vis qu’une fois, choisis entre la souffrance et l’amusement ! » Mais Dieu nous dit : « Accepte tes peines car tu seras consolé. Ne recherche pas les biens de ce monde, car sinon il n’en restera plus d’autres pour toi dans le royaume à venir ».

« Mon fils, souviens-toi que tu as eu tes biens pendant ta vie, et que Lazare y a eu des maux ; maintenant il est consolé, et toi tu es dans les tourments » (Luc 16:25).

Si j’ai fait vœux de pauvreté, je dois m’y tenir.

Si j’ai fait vœux de chasteté, je dois m’y tenir.

Si j’ai fait vœux de sobriété, je dois m’y tenir.

Si j’ai fait vœux de découvrir la Vérité et de la préférer au mensonge, je dois m’y tenir.

Si j’ai fait vœux de sortir de Babylone, je ne dois pas y retourner.

Si j’ai fait vœux de rechercher la Sagesse de Dieu, de la vénérer et de la préférer à tous les trésors de la terre, je dois m’y tenir.

Si au travers des vœux que j’ai fait pour Dieu, j’ai changé et je me retrouve seule, en marge du monde, je dois tenir bon.

Si mes amis m’abandonnent, si la seule présence amicale est celle du Christ que je ne vois pas, Sa grâce doit me suffire.

Si je suis faible et malade, je dois accepter que mes forces m’abandonnent, car ainsi viendra en moi la force de Dieu, qui ne vient qu’après la capitulation de mon orgueil.

« Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi » (2 Corinthiens 12:9).

J’ai le droit d’être triste. J’ai le droit de pleurer et d’être en colère contre le monde et le système. Mais si j’accepte ma souffrance, mon mal n’est pas sans issue. Je peux l’apporter à Dieu sur Son autel, au pied de la Croix, et ma colère s’adoucira. Peu à peu, elle se changera en compassion. Mes bourreaux ne m’apparaîtront plus comme tels ; ils éveilleront en moi de la pitié. Si j’apporte ma souffrance à Dieu, elle n’évoluera pas en rébellion.

Accepter sa souffrance, en la partageant avec Jésus, c’est être en paix. Cela ne met pas un terme à la douleur ressentie, mais ainsi la blessure peut être pansée avec le bandage de l’Amour divin, vécu au travers de l’épreuve.

Le but suprême est de nous dépouiller de notre égoïsme, de notre vanité et de nos mensonges afin de grandir dans l’Amour : être capable d’aimer et de pardonner à l’image de notre Dieu miséricordieux. Comment atteindre notre but si, au lieu de nous dépouiller de nous-mêmes, nous nous dépouillons de notre souffrance ? Comment grandir si nous refusons les leçons de Dieu ?

« Quiconque parmi vous ne renonce pas à tout ce qu’il a, ne peut être mon disciple » (Luc 14:33).

Tout un chacun devra apprendre les leçons de Dieu. Il ne faut pas envier ceux qui commencent leur apprentissage plus tard puisqu’ils n’en seront pas dispensés. Au contraire, quand une personne n’a jamais appris à accepter de souffrir, le jour venu il lui sera impossible de supporter et de comprendre.

De nos jours, les caprices des enfants ne sont plus perçus comme tels : les parents cherchant la facilité donnent de plus en plus souvent à leurs petits une satisfaction immédiate. Ainsi, la moindre frustration devient pour eux insupportable et intolérable. L’égocentrisme s’en trouve décuplé. Les enfants deviennent des tyrans qui viennent à bout de leurs parents et c’est trop tard pour retourner en arrière, car la leçon primordiale n’a pas été apprise. La société se dégrade.

Autrefois, dans les temps difficiles, la population savait que vivre, c’est savoir souffrir. On le savait dès le plus jeune âge, car, dès la jeunesse, il y avait des contraintes et on les acceptait. Il fallait se frayer un chemin. La vie ne consistait pas à rechercher constamment le bien-être.

Mais l’être humain, qui se veut dieu lui-même, a décrété être au-dessus de la vie, et être sur terre non pour devenir sage, mais pour explorer son propre potentiel. Potentiel de bonheur, potentiel à faire le bien, potentiel d’autosuffisance… Que de leurres et de mensonges !

« Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu » (Matthieu 5:8).

Jésus dit que les personnes heureuses sont celles qui ont le cœur pur, celles qui jouiront un jour de voir Dieu. Mon cœur n’est pur que dans la mesure où je Le laisse le purifier : en acceptant la situation dans laquelle je me trouve, non pas dans un esprit de fatalisme, ni de « je-m’en-foutisme », mais dans un esprit d’unité avec Dieu, comprenant que là où je me trouve, si je m’agenouille devant Lui, je suis au cœur de Sa Volonté. Quelque soit la situation ou l’endroit, Dieu a permis que j’y atterrisse pour m’y rencontrer et pour que, dans un dialogue sincère avec Lui, j’apprenne de mes erreurs.

« Mon fils, ne rejette point la correction de l’Eternel, et ne perds pas courage de ce qu’il te reprend ; car l’Eternel châtie celui qu’il aime, comme un père l’enfant qu’il chérit » (Proverbes 3:11-12).

Jésus-Christ a été brisé. Pourquoi refuser d’être brisée moi aussi ? Est-ce une question d’orgueil ? Ou bien est-ce parce que l’on m’a enseigné qu’en temps que chrétien, il faut toujours être fort, joyeux, lumineux ? Mais ce qui brille dans le monde ne brille pas forcément selon Dieu.

J’ai été à un rassemblement de chrétiens qui ont loué le Seigneur ouvertement dans la rue, manifestant beaucoup de joie par des danses, des chants, des acclamations… Ils attiraient les regards des passants. Ils étaient déguisés en Israélites, avec des costumes magnifiques : de longues tuniques, des foulards, des voiles, des ceintures avec des bijoux et des rubans. On se croyait presque en Israël, du temps de Jésus. Mais tous ces artifices ont-ils vraiment honoré Dieu ?

Le concert était édifiant, car, bien sûr, les chants étaient inspirés ; je ne remets pas en doute l’adoration des chanteurs et danseurs qui s’agitaient avec passion. Mais un lieu d’adoration est-il une « discothèque spirituelle » ?

Chacun dansait et je cherchais l’amour du Christ. Il y avait des costumes, des danses, des micros et même un âne terrorisé, mais personne avec qui partager ma foi solitaire. Je n’ai pas senti l’unité. J’ai vu des personnes qui se cachent derrière leur parure et croient qu’Israël est un lieu saint dans lequel on peut puiser des bénédictions en ramenant des vêtements et des objets, ou en se faisant baptiser dans le Jourdain.

« Car en Jésus-Christ ce qui est efficace ce n’est ni la circoncision, ni l’incirconcision, mais la foi agissant par la charité » (Galates 5:6).

Et j’ai entendu des propos disant que si la joie nous fait défaut, nous ne sommes pas animés par l’Esprit de Dieu et Jésus ne vit pas en nous. Mais quand on lit les psaumes, on se rend compte que la tristesse et la douleur qui revient sans cesse sont celles d’un enfant de Dieu qui cherche à se décharger de sa peine en cherchant refuge auprès du Très-Haut.

Je sais que ma souffrance honore Dieu, parce qu’elle est vraie, authentique et incommensurable. Parce qu’elle me dépasse et me rend la vie impossible sans Lui. Parce que je la partage avec Lui dans une intimité que je n’ai avec personne d’autre. Ma souffrance n’a pas besoin d’artifice ; elle est directement reliée à ma foi. Plus je souffre et plus je m’approche de mon Sauveur, plus je prononce Son Nom salvateur. Quand ma vie ne tient qu’à un fil, je dépends entièrement de mon Créateur. Quand je suis fragile, je m’en remets entièrement à mon Rédempteur. C’est ainsi que cette parole se confirme : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Romains 8:31).

Cette parole a quelque fois été mal interprétée : certains croient lire ici une promesse, comme quoi le chrétien étant dans le camp de Dieu ne peut avoir d’ennemis, c’est faux. Au contraire, on commence à avoir un bon nombre d’ennemis quand on répond à l’appel de Dieu. Mais dans ma situation de fragilité – moi qui suis enfant de Dieu et qui me soumets à Sa volonté dans les circonstances présentes – personne ne peut émettre de jugement qui me condamne. Dieu, qui connaît mon cœur et ce que je traverse, ne permet pas qu’un jugement soit prononcé contre moi. Si calomnie il y a, Dieu ne laissera pas cela impuni, ni sans correction. Un jour, Il mettra ma vie en lumière et le monde saura que, malgré ma fragilité, j’ai laissé Dieu être mon Maître, je L’ai suivi au prix de la souffrance.

« Heureux ceux qui sont dans l’affliction car ils seront consolés » (Matthieu 5:4).

Quand un homme est aveugle de naissance et qu’on lui propose de voir, il réfléchit avant de répondre, car voir, c’est accepter de percevoir tout ce qui se trouve aux alentours, y compris ce qui est hideux, effrayant et ce qui éblouit.

Accéder, par la grâce de Dieu, à la Vérité, c’est voir avec des yeux tout neufs. Voir un monde en décomposition. Un monde de violence, de mensonges et de perversité. Il est normal de souhaiter parfois redevenir aveugle, car c’était plus confortable ; quoique ceux à qui Dieu a accordé la vue ne se sont jamais vraiment sentis à l’aise dans ce monde, source de questionnement et d’incertitudes. C’était donc commode d’être dans l’ignorance pour un moment, mais Dieu, dans Sa grâce, pousse Ses élus à désirer ardemment retrouver la vue. Et comme toujours, un don extraordinaire va de pair avec souffrance et difficultés.

On dit que les enfants surdoués souffrent beaucoup et que certains d’entre eux maudissent le génie qui loge dans leur petit cerveau, parce que le don qu’ils ont reçu – cette intelligence bien au-dessus de la moyenne – les plonge dans un mal-être profond vis-à-vis de leurs congénères, et dans une grande solitude. « Pourquoi moi ? » se disent-ils, tandis qu’au fond d’eux-mêmes, ils aspirent à la normalité.

Sur le plan spirituel, puisque nous sommes animés de l’Esprit de Dieu dans un monde aveugle et malade, et puisque, selon Son Esprit et la Sagesse qu’Il nous donne, nous avons une sensibilité surnaturelle, nous sommes en quelque sorte « les surdoués de Dieu ». Et comme des enfants à part, nous en souffrons.

« Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière » (1 Pierre 2:9).

La norme de ce monde, c’est le péché. Nous, élus de Dieu, aspirons à la norme divine, qui est la pureté du cœur : la Charité dans toute sa puissance et sa simplicité, selon la description que nous fait l’apôtre Paul, dans 1 Corinthiens 13. Voilà la déchirure.

Dieu connaît notre déchirure. Et grâce aux souffrances du Christ, Dieu a déchiré le voile qui nous séparait de Lui, afin que nous puissions joindre nos souffrances aux Siennes et que nous ayons accès à Sa Miséricorde en tout temps, ainsi qu’à Son divin secours. Ce que je n’arrive pas à porter, je le Lui donne. Chaque jour, je me décharge sur Lui.

« Ayant donc, frères, la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus, chemin nouveau et vivant, qu’il nous a consacré à travers le voile, c’est-à-dire à travers sa chair ; et ayant un grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu ; approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure » (Hébreux 10:19-22).

Bientôt, très bientôt, Il viendra sécher nos larmes et Il donnera à chacun son salaire, selon le cheminement de foi, de purification et d’obéissance. Personne sinon Dieu ne peut savoir qui sera récompensé et comment. Personne sinon Lui ne connaît la vie des autres. Certains semblent avoir une vie facile et n’en ont pas. Certains semblent faire des efforts et n’en font pas. Certains peinent à avancer et se rabaissent selon leur propre jugement, alors qu’il est facile de se tromper puisque seul Dieu peut émettre un juste jugement sur une vie, Lui qui peut-être donnera à ceux qui se disent faibles louange et honneur, lorsqu’Il reviendra.

« En cela vous vous réjouissez, quoique vous soyez maintenant attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, puisqu’il le faut, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvée par le feu, vous tourne à la louange, à l’honneur et à la gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ » (1 Pierre 1:6-7).

Beaucoup de souffrances sont cachées. Beaucoup de personnes cachent en eux les marques de la maltraitance dont ils ont été victime, parce qu’en cachant cela, ils pensent minimiser leur douleur et l’oublier. Un jour, tout sera mis en lumière : le mal qui a été fait, l’injustice, le déshonneur. Ce ne sera plus la victime qui rougira de honte, mais le coupable. N’attendons pas ce jour pour apporter notre mal-être à Dieu. Ensemble avec Lui, il convient de chercher le chemin de l’acceptation et du pardon.

« Heureux les miséricordieux car ils obtiendront miséricorde » (Matthieu 5:7).

Là réside la seule véritable liberté : ne plus être esclave de sa souffrance et ne plus en avoir peur, mais l’avoir comme alliée. Ainsi, nous découvrirons qu’il est possible de souffrir et d’éprouver simultanément de la joie, ce que le monde ne peut concevoir.

Soyez bénis,

Anne-Gaëlle

« Voici, nous regardons comme heureux ceux qui ont souffert avec constance ; vous avez entendu parler de la constance de Job, et vous connaissez la fin que le Seigneur lui accorda ; car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion » (Jacques 5:11).

« Heureux est l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment » (Jacques 1:12).

 




D.482 – Jésus cherche les vrais adorateurs

Par Joseph Sakala

Jésus parlait avec une femme païenne près d’un puits. « La femme lui dit : Seigneur, je vois que tu es un prophète. Nos pères ont adoré sur cette montagne, et vous, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem » (Jean 4:19-20). Cependant : « Jésus lui dit : Femme, crois-moi ; le temps vient que vous n’adorerez plus le Père ni sur cette montagne, ni à Jérusalem. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; pour nous, nous adorons ce que nous connaissons ; car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car le Père demande de tels adorateurs. Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4:21-24).

Voilà la révélation étonnante dévoilant que le Dieu omnipotent de la Création est en train de chercher, parmi les humains qu’Il a créés, des adorateurs qui soient prêts à venir L’aimer et L’adorer en esprit ! Mais pourquoi Dieu devrait-Il rechercher quelque chose ? Pourtant, Jésus nous déclare que Son Père les recherchent et que cela donne satisfaction au cœur infini de Dieu lorsque nous réagissons volontairement envers Lui avec amour, gratitude et adoration. Nous en voyons une manifestation dans l’expérience des dix lépreux. Les dix avaient été lavés de leur lèpre. « Et l’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint glorifiant Dieu à haute voix. Et il se jeta aux pieds de Jésus, le visage contre terre, lui rendant grâces. Or, il était Samaritain. Jésus, prenant la parole, dit : Tous les dix n’ont-ils pas été guéris ? Où sont donc les neuf autres ? Il ne s’est trouvé que cet étranger qui soit revenu donner gloire à Dieu. Alors il lui dit : Lève-toi, va, ta foi t’a guéri » (Luc 17:15-19).

Le Seigneur prend en effet note de ceux qui apprécient vraiment Ses bontés, mais également des nombreux qui prennent pour acquis Ses bénédictions. « Un pharisien ayant prié Jésus de manger chez lui, il entra dans la maison du pharisien, et se mit à table. Et une femme de la ville, qui était de mauvaise vie, ayant su qu’il était à table dans la maison du pharisien, y apporta un vase d’albâtre, plein de parfum. Et se tenant derrière, aux pieds de Jésus en pleurant, elle se mit à lui arroser les pieds de ses larmes, et elle les essuyait avec les cheveux de sa tête ; elle lui baisait les pieds, et les oignait de parfum. Le pharisien qui l’avait convié, voyant cela, dit en lui-même : Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et qu’elle est de mauvaise vie. Alors Jésus, prenant la parole, lui dit : Simon, j’ai quelque chose à te dire. Et il lui répondit : Maître, dis-le. Un créancier avait deux débiteurs, l’un devait cinq cents deniers, et l’autre cinquante. Et comme ils n’avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette. Dis-moi donc, lequel des deux l’aimera le plus ? Simon répondit : J’estime que c’est celui à qui il a le plus remis. Jésus lui dit : Tu as fort bien jugé » (Luc 7:36-43).

Jésus : « Alors, se tournant vers la femme, il dit à Simon : Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as point donné d’eau pour me laver les pieds ; mais elle a arrosé mes pieds de larmes, et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as point donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, n’a cessé de me baiser les pieds. Tu n’as pas oint ma tête d’huile ; mais elle a oint mes pieds d’une huile odoriférante. C’est pourquoi je te le dis, ses péchés, qui sont en grand nombre, lui ont été pardonnés ; car elle a beaucoup aimé ; mais celui à qui on pardonne peu, aime peu. Puis il dit à la femme : Tes péchés te sont pardonnés. Et ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes : Qui est celui-ci, qui même pardonne les péchés ? Mais il dit à la femme : Ta foi t’a sauvée ; va-t’en en paix » (Luc 7:44-50).

Que vous le croyiez ou non, le Seigneur cherche toujours ceux qui sont prêts à adorer Dieu en Esprit et en vérité. Car ce sont eux qui seront les Élus de Son Royaume. Alors : « Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? ou de quoi serons-nous vêtus ? Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:31-33). Jésus est venu pour sauver les pécheurs et nous avons tous péchés.

« En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 15:21-23. Des évangélistes modernes ont découvert le moyen d’accommoder les Écritures au concept d’une très vieille terre. Et ils se servent de cette « vérité » pour prêcher un compromis avec la science en supposant que l’histoire ancienne ne tient pas compte des péchés commis par l’homme primitif qui auraient existé il y a 200 000 ans. Cette fausse croyance est très dommageable à la foi chrétienne, car elle enseigne la mort avant le péché de nos premiers parents il y a à peine 6 000 ans. Si la Bible nous explique la création de l’homme par le biais d’Adam, alors pourquoi Dieu aurait-Il permis la création d’un homme préhistorique et oublié de le mentionner dans Sa Parole écrite ? Dieu ne peut mentir ; Il ne nous affirme que la vérité dans Sa Parole.

« C’est pourquoi, Dieu voulant montrer encore mieux aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par le serment ; afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec », nous confirme Paul, dans Hébreux 6:17-20.

Les hommes préhistoriques sont un mensonge inspiré par nul autre que Satan. Dans Jean 8:44, Jésus a dit : « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. » Dans Romains 1:25, Paul aussi déclare que les hommes de science, inspirés par Satan : « ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. »

La Bible nous enseigne clairement que : « le salaire du péché, c’est la mort. » Adam et Ève ont volontairement péché parce qu’ils ont désobéi à un ordre direct de leur Créateur. Dans Genèse 2:15-17, nous lisons clairement : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. » La mort est donc le résultat direct de ne pas croire en Dieu, mais de croire au menteur, Satan. Dans toute la création, la première mort a eu lieu lorsque Dieu fut obligé de tuer des animaux pour faire des vêtements à Adam et Ève. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12).

Depuis ce temps : « nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps », nous confirme Paul, dans Romains 8:22-23. Donc, pour ceux qui font partie de l’adoption dans la Famille de Dieu, il existe, par Christ, une rédemption de notre corps par Sa résurrection. « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement » (1 Corinthiens 15:20-23).

Mais voici le problème : si vous croyez au mensonge que prêchent les ministres de Satan : si la mort existait avant Adam (car tous les hommes préhistoriques seraient morts), alors la mort ne serait pas la pénalité pour le péché d’Adam ! Comment donc la mort de Christ aurait-elle payé la rançon de nos péchés, à nous qui sommes les descendants d’Adam et Ève, et non des hommes préhistoriques ? Si la mort et la résurrection de Jésus ne sont pas liées directement au péché d’Adam et Ève, notre foi chrétienne est alors vaine. Gardez la vérité de la Bible, et seulement de la Bible, et fuyez les faux prophètes de ces derniers jours, car ils ne servent certainement pas notre Sauveur et Rédempteur Jésus.

Voici le Christ que nous servons et à qui nous déclarons : « Ton trône, ô Dieu, demeure à toujours et à perpétuité ; le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. Tu aimes la justice et tu hais la méchanceté ; c’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint d’une huile de joie ; il t’a mis au-dessus de tes semblables. La myrrhe, l’aloès et la casse parfument tous tes vêtements ; dans les palais d’ivoire, le jeu des instruments te réjouit » (Psaume 45:7-9). Et c’est à ce Seigneur que nous chantons : « un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:9-10). Ce Psaume 45 se réfère à l’évidence à Christ, ce qui est aussi évident dans Hébreux 1:8-9, où nous pouvons lire : « Mais quant au Fils : O Dieu ! ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité : Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité, c’est pourquoi, ô Dieu ! ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes semblables. »

Que le Roi éternel ait quitté le ciel pour venir sur la terre n’est cependant pas allégorique, mais absolument véridique ; toutefois, Ses vêtements ne furent pas parfumés dans les palais d’ivoire, mais : « ceci vous servira de signe : Vous trouverez le petit enfant emmailloté et couché dans une crèche » (Luc 2:12). Plus tard, comme Jésus marchait sur les chemins poussiéreux de la Judée, nous connaissons très peu de choses de ce qu’Il portait, mais nous savons que, lors d’une certaine occasion, Jésus : « Se leva du souper, ôta son manteau ; et ayant pris un linge, il s’en ceignit. Ensuite, il mit de l’eau dans un bassin, et se mit à laver les pieds de Ses disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint » (Jean 13:4-5). Un étrange manteau et un étrange agissement pour le Roi de gloire.

Mais plus étrange encore de la part des hommes que Jésus avait créés : « après que les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits, et ils en firent quatre parts, une part pour chaque soldat ; ils prirent aussi la robe ; mais la robe était sans couture, d’un seul tissu, depuis le haut. Ils dirent donc entre eux : Ne la partageons pas, mais tirons au sort à qui l’aura ; afin que fût accomplie cette parole de l’Écriture : Ils se sont partagés mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma robe. Ainsi firent les soldats » (Jean 19:23-24). Ils l’ont laissé nu pour mourir d’une mort atroce, crucifié sur une croix. Et finalement : « Nicodème, qui au commencement était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant environ cent livres d’un mélange de myrrhe et d’aloès. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme les Juifs ont coutume d’ensevelir » (Jean 19:39-40).

Néanmoins, maintenant en pleine gloire, Il porte encore Ses vêtements de Roi : « vêtu d’une longue robe, et ceint sur la poitrine d’une ceinture d’or » (Apocalypse 1:13). Un jour, tous Ses élus Le verront dans toute Sa beauté, le Roi et Sa loi dans laquelle nous nous réjouissons. Merci, Seigneur, pour ce merveilleux cadeau et : « grâces soient rendues à Dieu de Son don ineffable ! » (2 Corinthiens 9:15). Nous qui connaissons et qui suivons le Seigneur depuis nombre d’années avons reçu plusieurs bénédictions pour lesquelles nous Le remercions. « Béni soit le Seigneur chaque jour ! Quand on nous accable, Dieu est notre délivrance. (Sélah.) » (Psaume 68:20).

Mais il y a une bénédiction qui est si grande qu’elle ne peut même pas être mise en paroles. Elle est si merveilleuse que, lorsque nous tentons de la comprendre, son sens devient tellement imposant que notre gratitude et notre joie sont indescriptibles. Ce don, bien sûr, est le don que Jésus vous a accordé en tant que votre Rédempteur et Sauveur : « Afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:7-9).

Il est très important de savoir que le mot grec traduit « ineffable » est utilisé seulement deux fois dans le Nouveau Testament. Le don inexprimable de Dieu produit en nous une joie indescriptible. Car nous, qui ne méritions rien qu’une séparation éternelle de Dieu, recevons à la place une vie éternelle avec Dieu, et tout cela à cause de Son cadeau vraiment inexprimable. Il  nous est incompréhensible de croire que le Créateur tout puissant, le Fils de Dieu, S’humilierait au point de devenir Sa propre créature, un homme, pour ensuite souffrir une agonie inimaginable sur la croix et une séparation de Son Père, afin de nous délivrer de la pénalité du péché que nous méritions d’abondance ! Cet acte nous parle d’un amour et d’une grâce telle que tout ce que nous pouvons faire, c’est de Lui murmurer doucement : « Alors notre bouche fut pleine de cris de joie, et notre langue de chants de triomphe. Alors on disait parmi les nations : L’Éternel a fait de grandes choses à ceux-ci. L’Éternel nous a fait de grandes choses ; nous en avons été joyeux » (Psaume 126:2-3).

« En effet, l’Écriture dit : Quiconque croit en lui, ne sera point confus. Car il n’y a point de distinction entre le Juif et le Grec, parce que tous ont un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé », nous confirme Paul, dans Romains 10:11-13. Mais où au juste l’Écriture nous dit-t-elle cela ? Paul nous cite les Écritures d’Esaïe 28:16 où le prophète déclare : « C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ai posé en Sion une pierre, une pierre angulaire, éprouvée et précieuse, solidement posée ; celui qui s’y appuiera ne s’enfuira point. » Mais pourquoi Paul a-t-il changé « ne s’enfuira point », en hébreu, pour « ne sera point confus » ? Il a fait la même chose dans Romains 9:33 où il déclare : « Selon qu’il est écrit : Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement et une pierre de scandale ; et : Quiconque croit en lui, ne sera point confus. »

Ce verset rend la question encore plus explicite, car ici Paul combine la citation avec Esaïe 8:14 où le prophète dit : « Il sera un sanctuaire, mais aussi une pierre d’achoppement et une pierre de chute pour les deux maisons d’Israël ; un piège et un filet pour les habitants de Jérusalem. » Notez également 1 Pierre 2:6-8 où l’apôtre déclare : « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés. »

Encore plus important, cependant, c’est le fait que ces passages nous illustrent la vérité que le Saint-Esprit, le véritable auteur de la Bible, a parfaitement le droit d’éclairer Ses écrits comme bon Lui semble. Et le Saint-Esprit a traduit « ne s’enfuira point » accompagné de « ne sera point confus ». Cela veut dire que, lorsque nous croyons en Jésus, nous n’aurons jamais besoin de nous enfuir de Ses ennemis, car nous ne pourrons jamais être ébranlés si nous sommes ancrés sur notre fondation certaine. Comme le Seigneur nous le déclare si bien : « Des rois seront tes nourriciers, et leurs princesses tes nourrices ; ils se prosterneront devant toi, la face contre terre, et lécheront la poussière de tes pieds ; et tu sauras que je suis l’Éternel, et que ceux qui s’attendent à moi ne sont point confus » (Esaïe 49:23).

N’oublions jamais que Jésus-Christ est le Créateur. « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses », comme nous l’assure l’apôtre Paul, dans  Colossiens 1:16-18. L’Ancien Testament emploit plusieurs noms pour Celui qui a tout créé. Par exemple, dans Esaïe 45:18, nous lisons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! »

Mais le Nouveau Testament ne laisse aucun doute quant à l’identité du véritable Créateur. « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:12-15). Pareillement, dans Jean 1:3-4, l’apôtre nous identifie Christ comme Créateur : « Toutes choses ont été faites par elle [la Parole, Christ], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. »

Dans Jean 1:9-14, nous apprenons que : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Et finalement, dans Hébreux 1:1-4, nous lisons : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par Son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. »

Jésus est le Créateur et lorsqu’Il S’est dépouillé de Sa puissance pour devenir un homme, Il a pu discrètement trouver une application à Sa créativité. Plusieurs fois, Ses miracles impliquèrent une création à partir de très peu. Allons voir quelques-uns de Ses miracles. Dans Jean 6:9-13, Jésus prêchait depuis assez longtemps et le peuple avait faim. Ses disciples lui dirent : « Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? Cependant Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Or il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu. Les hommes donc s’assirent, au nombre d’environ cinq mille. Et Jésus prit les pains, et ayant rendu grâces, il les distribua aux disciples, et les disciples à ceux qui étaient assis ; et de même pour les poissons, autant qu’ils en voulurent. Après qu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui sont restés, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers des morceaux des cinq pains d’orge, qui étaient restés de trop à ceux qui en avaient mangé. »

Jésus fut invité à des noces à Cana. Cependant, les convives ont manqué de vin et les serviteurs sont venus vers Jésus. Dans Jean 2:7-11 : « Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui. »

Et comment pourrions-nous oublier la résurrection de Lazare ? Lazare était mort depuis quatre jours déjà et Marthe, sœur du mort, dit à Jésus : « Seigneur, il sent déjà mauvais. » Dans Jean 11:40-44 : « Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller. »

Mais l’acte de création le plus merveilleux effectué par Jésus est celui qu’Il accomplit chaque jour avec des pécheurs repentants. Voilà pourquoi, dans 2 Corinthiens 5:17-21, nous découvrons que : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui. »

Ce Dieu incarné a également passé par une humble naissance. Marie, Sa mère, était fiancée à Joseph, mais elle était toujours vierge lorsqu’elle apprit qu’elle était enceinte. « Alors Joseph, son époux, étant un homme de bien, et ne voulant pas la diffamer, voulut la renvoyer secrètement. Mais comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains point de prendre Marie pour ta femme ; car ce qui a été conçu en elle est du Saint-Esprit ; et elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. Or, tout cela arriva, afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait dit en ces termes par le prophète : Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. Quand Joseph fut réveillé de son sommeil, il fit comme l’ange du Seigneur lui avait commandé, et il prit sa femme. Mais il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eût enfanté son fils premier-né, et il lui donna le nom de JÉSUS » (Matthieu 1:19-25).

Saviez-vous qu’il y a au moins 144 références au nom de Jésus dans le Nouveau Testament ? Le mot grec noma paraît seulement 95 fois quand il est question de tous les autres noms. Ce fait lui-même nous confirme ce qui est écrit dans Philippiens 2:9-11, lorsque Paul nous déclare : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »

Dans les temps bibliques, le nom d’une personne exprimait le caractère ou les attributs désirés pour un enfant par ses parents. La raison du nom de Jésus, c’est qu’il veut dire « Sauveur », tel qu’annoncé à Joseph par l’ange, qui lui dit : « tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est Lui qui sauvera son peuple de leurs péchés » (Matthieu 1:21). Il n’y a qu’un seul Sauveur, Jésus, car :  « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés », nous confirme Pierre, dans Actes 4:12. Et Son nom sauve vraiment, car : « à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en Son nom » (Jean 1:12).

Ceux qui reçoivent Christ sont dorénavant associés à Son nom, Sa Personne, et Son travail. Ils sont ensuite amenés à changer leur comportement pour honorer Son nom. « Toutefois, le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau : Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui ; et : Quiconque invoque le nom de Christ, qu’il se détourne de l’iniquité » (2 Timothée 2:19). Jésus nous a donné de multiples promesses de prières exaucées si nous prions en Son nom. Car, dans Jean 15:16-17, Jésus nous déclare : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. »

La Bible met énormément d’emphase sur notre éternelle identification avec Son Nom. Car les élus : « verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts » (Apocalypse 22:4). Alors, nous serons unis avec Lui dans les siècles à venir. Et c’est la grâce que je vous souhaite, à vous tous qui prêchez Son Nom.




D.481 – Ce qui tient l’univers ensemble

Par Joseph Sakala

Le débat est engagé depuis au-delà d’un siècle sur les origines de l’univers. Est-ce que l’univers a toujours existé ? Si non, quand a-t-il commencé et comment est-il venu à exister ? Les réponses à ces questions ont une signification énorme pour tous les humains. Si l’univers a toujours existé, alors il y a une nette imputation qu’un designer ou créateur n’était pas nécessairement impliqué. Cela sous-entendrait aussi que la matière physique est éternelle. Tandis que si, à un certain moment, l’univers a eu un commencement, la logique nous indiquerait qu’un Créateur fut impliqué. Lorsque nous regardons une très belle peinture, par exemple, nous savons qu’elle n’a évidemment pas toujours existé. Scientifiquement parlant, on peut dater le cadre en bois, tout comme la pigmentation de la peinture employée, et il deviendrait rapidement évident qu’il y a eu un moment précis où cette peinture fut amenée à l’existence. Un peintre s’est sûrement assis pour la mettre sur une toile.

Dans la dernière décennie, le télescope Hubble, orbitant au-dessus de la terre, nous a amené une preuve évidente que l’univers n’a pas toujours existé. Nous voyons néanmoins, que même si, selon les scientifiques, l’univers est constamment en expansion, les scientifiques n’ont absolument aucune preuve de l’expansion de l’univers et ils ne peuvent en avoir. La soi-disant expansion de l’univers fait partie de la théorie de l’évolution afin de faire croire que l’on peut dater le Big Bang à quinze milliards d’années. C’est pourquoi il faut faire très attention avec les données scientifiques des magazines spécialisés qui sont bourrés de mensonges.

La plupart des scientifiques disent maintenant que l’univers a virtuellement explosé à l’existence, il y a quelques quinze milliards d’années de cela. Certains appellent cet événement le « Big Bang », théorie soutenue d’année en année. Il n’y a aucune éternité de la matière ! Ceci est également appuyé par l’existence des éléments radioactifs qui tombent en décadence et diminuent en masse au fil du temps. Les matériaux radioactifs ont une demi-vie, ce qui veut dire qu’après une période de temps, la moitié de leurs éléments radioactifs tombent en ruine et disparaissent.

Si l’univers avait toujours existé, les éléments radioactifs, selon les hommes de science, seraient tous tombés en décadence et auraient cessé d’exister. Il est étonnant que même Albert Einstein, le supposé plus brillant scientifique de notre époque, a posé un fondement de connaissance présumant que la matière n’a pas toujours existé, avec sa fameuse « théorie de la relativité ». Cette théorie bien acceptée fut utilisée pour démontrer mathématiquement que l’univers a eu un commencement et que toute matière est entrée en existence en dehors du domaine physique et en dehors des lois physiques. Dans Hébreux 11:3, nous lisons que : « Par la foi, nous savons que le monde [incluant l’univers et les galaxies, les étoiles et les planètes], a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient [l’univers entier], n’ont pas été faites de choses visibles [la matière]. » Alors, qui a posé le véritable fondement de la connaissance ?

Subséquemment, si l’univers n’a pas été fait de matériel préexistant, comment est-il venu à l’existence ? Cela veut dire qu’il y a eu un moment dans le temps où l’univers a éclaté à l’existence avant qu’il y ait eu de la matière. La science ne peut pas répondre à cela, mais Dieu nous dévoile précisément Sa méthode de création, dans Jérémie 10:12-13, où le prophète nous déclare : « C’est Lui qui a fait la terre par sa puissance ; qui a fondé le monde par sa sagesse ; qui a étendu les cieux par son intelligence. Au son de sa voix les eaux s’amassent dans les cieux ; il fait monter les vapeurs du bout de la terre ; il produit les éclairs et la pluie, et tire le vent de ses trésors. » Ici, Dieu nous révèle l’ultime origine de l’univers : Dieu créa la terre et l’univers par Sa puissance, Sa sagesse et Son énergie.

Les physiciens nucléaires savent depuis plusieurs années que l’énergie peut théoriquement être convertie en masse et la masse peut être convertie en énergie. C’est de cette manière que la masse de la bombe nucléaire fut convertie en énergie. Donc, dans l’événement de la création, le Créateur Dieu amena l’univers en existence par Sa puissance et Son énergie. Voilà l’élément manquant qui explique ce que les astrophysiciens sont en train d’observer dans l’univers. Il existe maintenant un autre morceau crucial de l’étonnante information au sujet de la création et de l’origine de l’univers, que nous pouvions trouver dans la Parole de Dieu, et qui ne fut démontrée que récemment par l’astronomie et la physique.

Dans Esaïe 40:22, nous pouvons lire : « C’est Lui qui est assis au-dessus du globe de la terre, et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; c’est lui qui étend les cieux comme un voile, et les déploie comme une tente pour y habiter. » Le verbe hébreu traduit par « étend » est au présent, ce qui pourrait vouloir dire que Dieu étend toujours l’univers.

Dans le même verset, nous voyons que Dieu les déploie comme une tente pour y habiter. Dans ce cas, Dieu nous déclare-t-Il que, lors de la création originale, Il aurait déployé les cieux de la façon qui est probablement observée par le télescope Hubble ? Ce que Dieu a inspiré à Ésaïe peut être compris d’autres façons et on ne peut l’utiliser pour étayer un mensonge « scientifique » aussi grossier que le Big Bang. Dieu nous a révélé des informations, il y a de nombreuses années de cela, dans Sa Parole. La science est-elle en train de rattraper son retard vis-à-vis de la compréhension que le Bible nous a déjà donnée sur l’origine de l’univers, ou cherche-t-elle encore à nous embrouiller davantage ? Mais, à la fin, qu’est-ce qui tient tout l’univers ensemble ?

C’est seulement récemment que les astrophysiciens ont pu offrir une hypothèse substantielle sur ce qui tient l’univers ensemble et l’empêche de se séparer. Mais vous n’avez pas à être un physicien pour connaître la simple réponse. Les astrophysiciens scrutent les cieux pour capturer des images avec des instruments scientifiques variés. Ils savent que la masse totale de toute matière n’est pas suffisante pour fournir la gravité nécessaire afin de garder tout ce qui existe dans l’univers ensemble. Alors, ils se posent encore la question : « Qu’est-ce qui peut bien tenir l’univers ensemble ? » Des équipes internationales d’astronomes scrutent les étoiles et les galaxies qui sont à des distances inimaginables. En utilisant des instruments modernes, ils disent avoir détecté une force mystérieuse cosmique et ont conclu qu’elle pourrait être la réponse à leur question. Ils l’ont nommé « matière noire ».

Pensez-vous qu’il serait irréaliste de croire que ces scientifiques nous lancent de la poudre aux yeux et qu’ils ne peuvent disposer des instruments nécessaires à une pareille enquête ? Il est de plus en plus évident que le monde scientifique fait semblant de comprendre les mystères cosmiques en tablant sur le fait qu’il nous est impossible de vérifier nous-mêmes par des moyens physiques. Qu’est-ce que cette « force mystérieuse cosmique » et cette « matière noire » ?

En même temps, les physiciens du domaine astrophysique sont en désaccord avec le domaine de la physique atomique. En passant, saviez-vous qu’Albert Einstein n’était pas du tout le génie que l’on a voulu nous faire croire ? Ce Juif khazar ashkénaze (à qui l’on avait offert la présidence du nouvel État d’Israël, en 1948) n’a rien trouvé ni inventé. Il a volé et plagié toutes ses découvertes chez d’autres qui sont passés incognito ; même sa fameuse théorie de la relativité n’est pas de lui !

Ce monsieur Einstein a passé la fin de sa vie à chercher une théorie pour unifier le champ qui pourrait décrire les forces de la nature et les particules élémentaires d’une manière unifiée, mais les équations pour tenir les deux ensemble sont incompatibles. Les équations ne fonctionnent pas lorsque les deux sont amenées ensemble. Ainsi, il y a un besoin d’une théorie unificatrice qui harmoniserait les matières incroyablement petites avec les matières incroyablement larges. La réponse n’est pas venue du temps d’Einstein, ni même de nos jours. Mais présentement, il y a encore une théorie qui cherche à unifier les principes physiques aux cosmiques et aux niveaux moléculaires. Pour ne pas déclarer qu’elle est réelle, elle porte le nom de « théorie super string ».

La théorie super string serait un avancement vers la théorie d’unification. Elle redéfinit quelques-uns des concepts existants scientifiques du temps et de l’espace. Avec ceci, la compréhension scientifique de la lumière, de la gravité, des trous noirs, de la matière noire et des dimensions de l’univers augmentent. En même temps, déclare-t-on, la science acquiert une meilleure compréhension des forces, des propriétés et du comportement des particules subatomiques, telles les protons, les neutrons, les électrons, les quarks, les neutrinos, les positrons, les muons, les photons, les bosons et les gluons, avec une particule non confirmée appelée graviton. Toutes ces particules ont une force ou un pouvoir. Quelques-unes sont faibles, d’autres sont fortes, dans la mesure où elles s’attirent ou se repoussent.

Mais elles sont si parfaitement équilibrées qu’aucune petite molécule, ni galaxie géante ne se repoussent. Elles demeurent harmonieusement en rotation et intactes. Pourquoi tout demeure-t-il ainsi, les hommes de science ne l’ont pas encore compris. Mais la théorie super string pourrait leur donner la réponse. Par contraste, la Bible nous offre une réponse simple sur ce qui tient tout ensemble. Dans Colossiens 1:15-17, nous pouvons lire : « C’est Lui [Jésus] qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par Lui. » Tout est tenu ensemble et subsiste par la Parole de Dieu, et cela nous sera expliqué en temps et lieu lorsque nous ferons partie du Royaume.

En effet, pendant que les hommes de science continuent à explorer les principes mathématiques et physiques derrière le fonctionnement de l’univers, les chrétiens peuvent voir l’univers entier, de la plus grosse galaxie à la plus petite particule subatomique, qui subsiste et continue d’exister comme il se doit par Jésus-Christ. « Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:36). Saviez-vous que cet univers magnifique et mystérieux est actuellement notre héritage en Christ. Il fait partie de notre destin ultime en tant qu’enfants élus de Dieu.

Nous vivons à une époque où regarder l’univers est possible par bien plus qu’un inspirant regard au ciel la nuit. Des outils comme le télescope Hubble ont amené à nos yeux des images de planètes, de galaxies et de nébuleuses nous rappelant que l’univers que notre Père au ciel a créé est véritablement une vaste étendue de variétés et d’émerveillement. Pourtant, les physiciens et les cosmologues suggèrent qu’au-delà de notre capacité de percevoir, il existe des univers multiples en plus du nôtre. De telles théories sont plus science-fiction que science, supposant une possibilité d’innombrables univers où toute chose concevable pourrait arriver.

Dans de telles théories, il existe un univers où vous pourriez être un athlète olympique, et un autre où vous pourriez être un meurtrier ! Ce sont des idées absurdes, mais les hommes de science les regardent comme plausibles. Une telle théorie prétend que notre vaste univers est simplement une collection de multiples univers appelés « multivers ». Alors, quoi penser de telles théories sur la création ? Y a-t-il une raison de croire que nous vivons dans un multivers ? Et pourquoi tant de scientifiques font la promotion d’une telle idée de nos jours ? Serait-ce parce qu’ils ont instruction de nier l’existence d’un Créateur et que, pour ce faire, ils inventent des théories toutes plus farfelues les unes que les autres ? Science à part, un des plus grands buts de la science est de découvrir une théorie qui pourrait décrire l’univers entier avec une simple série d’équations.

Les équations de la théorie super string sont des candidats populaires, mais avec un défaut majeur. Au lieu d’arriver à une seule solution, les équations en ont 10 500. Alors que, pendant un temps, la « théorie super string » était considérée avec son défaut majeur, les physiciens ont commencé à suggérer que l’on devrait peut-être voir le vaste nombre de solutions possibles comme la suggestion qu’il y a plusieurs univers qui existent avec chaque solution représentant un univers différent, comportant des lois différentes de la physique. Cette suggestion, cependant, malgré qu’elle soit populaire chez plusieurs physiciens, représente néanmoins plus de fantaisie que de science. Dit simplement, le grand nombre d’univers de la « théorie super string » ne s’appuie sur aucun fait, aucune preuve et aucune donnée.

Les scientifiques ont « découvert » que notre univers en expansion a débuté avec un commencement, ce qui implique clairement un Créateur. Ces hommes quelque peu frustrés, avaient probablement besoin d’une brève période d’hypotension lorsque l’univers a grandi à une vitesse inimaginable. Mais pourquoi en avaient-ils « besoin », d’après vous ? C’était pour étayer leur théorie de l’évolution. Ils avaient besoin d’un long laps de temps pour faire croire au lent processus de l’évolution des espèces. Le chiffre de quinze milliards d’années est une fabulation qu’il leur est impossible d’avoir pu observer.

Alors, que ce concept « d’expansion » pouvait régler quelques problèmes, il a également ouvert la possibilité que, plutôt qu’un événement unique, le Big bang pourrait être un processus continuel dans lequel les autres univers furent formés et continuent de l’être. Et comme d’habitude, les physiciens et les astronomes ont « examiné » les mesures de l’espace pour déterminer s’il y a des univers hypothétiques en existence proches du nôtre. Je vous pose la question suivante : pensez-vous vraiment que ces scientifiques possèdent les outils nécessaires pour prendre la mesure de l’univers ? Voyez-vous l’attrape-nigaud ? Jusqu’à ce jour, ils n’ont trouvé absolument rien. Et c’est très frustrant pour eux !

Dans une chanson sur des univers multiples, chaque verset finit comme le précédent : « Aucune preuve, aucune donnée, rien que conjecture et spéculation. » Donc, avec très peu de science pour justifier la dévotion religieuse de plusieurs scientifiques pour des univers multiples, pourquoi autant de personnes sont-elles si attachées aux multivers ? La réponse pourrait se trouver dans le titre d’un article d’une revue de 2008 appelée Discover Magazine : « Science’s Alternative to an Intelligent Creator : The Multiverse Theory » (Alternative scientifique à un Créateur intelligent : la théorie du multivers). Les scientifiques savent depuis longtemps qu’ils ne peuvent pas expliquer pourquoi notre univers est si bien affiné pour permettre que la vie puisse y exister. Tim Folger écrivait dans un article : « Jouez avec les lois de la physique tant que vous voulez, la vie telle que nous la connaissons ne peut pas exister. Étrangement, il semble que nous ne sommes pas adaptés à l’univers ; c’est l’univers qui est adapté à nous. »

Une telle vérité, que l’univers semble adapté seulement à nous, implique qu’il n’existe seulement que deux options, une que les scientifiques ne veulent simplement pas accepter : un Créateur ; et l’autre qui est fausse. La raison principale pour croire qu’il y ait un ensemble d’univers, c’est que cela pourrait, en théorie, expliquer pourquoi les lois qui gouvernent notre univers sont si bien affinées en vue de notre existence. Donc, soit que l’univers fut créé spécifiquement pour nous par un Créateur, ou bien, il y a une multitude d’univers, ou un multivers [Anything goes, 6 juin 1998]. Pour plusieurs, l’idée d’un multivers est avancée, non par des découvertes scientifiques, mais plutôt par le désir d’empêcher l’implication évidente que l’univers a eu un Créateur.

La chose fut honnêtement résumée par le cosmologue Bernard Carr qui a déclaré : « Si vous ne voulez pas d’un Dieu, vous serez forcé de croire à un multivers ». Ne vous y trompez pas ; pour beaucoup de scientifiques, embrasser l’idée d’un multivers relève beaucoup plus de la religion que de la science. Bien sûr, pour ceux qui croient à la Bible, ils n’ont aucun problème avec un univers bien affiné juste pour nous. « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée ; Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » (Esaïe 45:18). Et dans Apocalypse 21:7, Dieu nous déclare : « Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. »

En attendant, Dieu travaille avec vous : « Afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen » (Éphésiens 3:17-21).

Puisque beaucoup de gens sont en contradiction, certains croyant que l’univers s’est développé sur un période de quinze milliards d’années, tandis que d’autres prétendent qu’il fut créé par Dieu, il y a 6 000 ans, la vérité demeure que l’univers fut créé. Mais comment une galaxie située à onze milliards d’années lumières peut-elle être réconciliée avec la théorie d’une période de 6 000 ans à peine pour la création de notre univers ? Eh bien, il faut tout d’abord savoir que la dimension de l’univers est beaucoup plus petite que ce que les pseudo-scientistes prétendent. Des scientistes chrétiens (vous savez, ceux qui n’ont pas le droit de publier dans les magazines scientifiques) possèdent des preuves irréfutables que l’univers est au moins vingt-cinq fois plus petit que ce qu’on nous raconte dans les livres.

L’univers n’est pas en expansion. Il est comme il fut créé dès le début. Je voudrais vous rappeler que Dieu a créé le soleil, la lune et les étoiles le quatrième jour de la création dans la Genèse : « Et Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire [le soleil], pour dominer sur le jour, et le petit luminaire [la lune], pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles … Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le quatrième jour » (Genèse 1:16, 19). Vous remarquerez que le soleil et la lune furent créés avant les étoiles, selon la chronologie de ce verset. Donc, pas la moindre supposition possible d’un Big Bang ou d’un univers de quinze milliards d’années…

Malgré sa popularité chez plusieurs cercles religieux où l’on croit que la science a démenti la Bible en nous révélant un univers plus vieux, vous serez surpris d’apprendre que les faits scientifiques et la connaissance biblique ne sont pas si exclusives. Sauf que les faits scientifiques ne sont pas révélés par la « science moderne ». Ainsi, la nouvelle « découverte » d’un rassemblement de galaxies, CL J1001, reculerait le groupement des galaxies d’environ 700 millions d’années et elle nous révélerait ainsi des surprises scientifiques. Cette découverte nous présente-t-elle l’opportunité de considérer la puissance de Dieu, puis le Plan de Dieu qu’Il a mis en place pour ceux qui aiment Dieu ? Ou nous éloigne-t-elle plutôt de la véritable séquence créatrice de Dieu ? Confrontés à cette « nouvelle donnée » d’une découverte d’un rassemblement de galaxies, les scientifiques disent que cela leur fournira une nouvelle vérification sur la formation des galaxies à des époques anciennes et devra lancer un défi à leur compréhension sur la formation massive des galaxies.

Si nous considérons l’énormité de l’univers qui contient des trillions de galaxies, et que chaque galaxie typique contient des centaines de milliards d’étoiles, nous devrions être épatés, non seulement par la grandeur de la création, mais encore plus par le Créateur de tout cela. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans Ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres » (Romains 1:20-21).

Tandis que Psaume 19:2 nous instruit ainsi : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. » Pourtant, plusieurs ont décidé de renier cette vérité. Alors, qu’est-ce que la Bible nous dit au sujet de l’univers ? Écrite depuis plusieurs milliers d’années, bien avant toute découverte astronomique moderne, les Écritures nous déclarent : « Ainsi a dit le Dieu, l’Éternel, qui a créé les cieux et les a déployés, qui a étendu la terre avec tout ce qu’elle produit ; qui donne la respiration au peuple qui est sur elle, et le souffle à ceux qui y marchent : Moi, l’Éternel, je t’ai appelé dans la justice ; je te prendrai par la main, je te garderai ; je te donnerai pour alliance au peuple, et pour lumière aux nations, pour ouvrir les yeux des aveugles, pour faire sortir de prison le captif, et du cachot ceux qui habitent dans les ténèbres. Je suis l’Éternel ; tel est mon nom, je ne donnerai point ma gloire à un autre, ni ma louange aux idoles » (Esaïe 42:5-8).

Et dans Jérémie 51:15-18, nous lisons : « C’est lui qui a fait la terre par sa puissance, qui a fondé le monde par sa sagesse, qui a étendu les cieux par son intelligence. Au son de sa voix, les eaux s’amassent dans les cieux ; il fait monter les vapeurs du bout de la terre, il produit les éclairs et la pluie ; il tire le vent de ses trésors. Tout homme est abruti dans sa science ; tout orfèvre est honteux de son image taillée ; car ses idoles ne sont que mensonge, il n’y a point de respiration en elles ; elles ne sont que vanité, une œuvre de tromperie. Elles périront, au temps où Dieu les visitera. »

Dans Zacharie 12:1-3, Dieu nous prédit même l’avenir. « La parole de l’Éternel prononcée sur Israël : Ainsi a dit l’Éternel, qui a étendu les cieux, qui a fondé la terre, et qui a formé l’esprit de l’homme au-dedans de lui : Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d’étourdissement pour tous les peuples d’alentour ; et ce sera aussi contre Juda, dans le siège de Jérusalem. En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples ; tous ceux qui en porteront le poids, seront meurtris, et toutes les nations de la terre s’assembleront contre elle ».

Même si ce fait n’était pas compris jusqu’à récemment, cette vérité fut contenue dans les Écritures pendant des milliers d’années. Mais Dieu nous enseigne-Il qu’il aurait créé tout ce qui existe depuis 6 000 années ? Absolument pas ! La plupart des hommes de science sont d’accord pour dire que notre univers existe depuis bon nombre d’années, et cet estimé ne contredit pas les Écritures. Avant la création de l’univers, la Parole de Dieu le Père existait déjà. Dans Jean 1:1-3, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle ». Mais nous découvrons également qu’avant de créer l’univers physique, Dieu avait créé les anges pour Le servir.

C’est ce que Job a appris, lorsque Dieu le questionna, dans Job 38:2-11 : « Qui est celui-ci qui obscurcit mes plans par des discours sans science ? Ceins donc tes reins comme un vaillant homme, je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? Et qui renferma la mer dans des portes, quand elle sortit en s’élançant du sein de la terre ; quand je lui donnai la nuée pour vêtement, et l’obscurité pour langes ; quand j’établis ma loi sur elle, quand je lui mis des verrous et des portes, et que je lui dis : Tu viendras jusqu’ici, et tu n’iras pas plus loin ; ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots ? »

La Bible a longtemps révélé qu’il existe un laps de temps entre la création de l’univers physique dans Genèse 1:1 et la recréation de la terre afin de la préparer pour l’homme et la femme dans Genèse 1:2, où nous lisons : « Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. » Vous êtes-vous déjà posé la question suivante : si Dieu nous déclare dans Esaïe 45:18 : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! », pourquoi, au verset 2 de Genèse, était-elle informe et vide, une nette contradiction ? Pourtant, ce n’est pas une contradiction, mais fera le sujet d’un futur message.

La Bible nous révèle que nous aurons un avenir prodigieux, pour ceux que Dieu appelle maintenant et qui répondent à Son appel. Notre espoir demeure dans une résurrection à l’immortalité, au moment de la septième trompette. Lors de cette trompette, Paul nous déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:51-54).

Regardons ensemble ce qui arrivera lors de cette dernière trompette : « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11:15). « Et plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour l’opprobre et une infamie éternelle. Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité. » (Daniel 12:2-3). Voilà la première résurrection des Élus qui régneront sur les nations de la terre avec Jésus pendant mille ans.

« Mais quelqu’un a rendu ce témoignage quelque part, en disant : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui, ou le fils de l’homme, que tu jettes les yeux sur lui ? Tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et tu l’as établi sur les ouvrages de tes mains ; Tu as mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances », nous déclare Hébreux 2:6-10.

Nous voyons ces élus qui chantent un cantique très spécial à Dieu qui : « nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Voilà où les élus vont régner, sur la terre, car : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel », nous dit Jean 3:13. Je m’excuse de toujours ramener ce verset, mais Satan a tellement séduit l’humanité que la majorité des humains croient sincèrement pouvoir aller au ciel après leur mort. Mais ce qui est encore plus vrai, c’est que Dieu qui a créé tout ce qui existe présentement nous offre l’univers entier comme héritage sous Christ, le premier-né parmi plusieurs frères et sœurs. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30).

Pour ceux qui seront de la première résurrection, partager tout l’univers ne sera qu’une activité parmi des millions de rassemblements potentiels entre les héritiers de Christ qui pourront explorer à souhait les galaxies. La terre est actuellement la seule planète habitée, où Dieu a décidé de Se former une énorme famille, et c’est ce qu’Il est en train de faire. Lorsque tout le monde sera immortel et pourra se déplacer à la vitesse de la pensée, c’est alors que l’univers entier fera partie de notre héritage. Pendant des siècles, une création à partir de rien fut considérée comme impossible, mais maintenant, elle est devenue une réalité. La vraie science a aujourd’hui prouvé que l’univers est venu à l’existence à partir de rien. Cependant, la majorité des scientifiques tardent à accepter que Celui qui l’a créé à partir de rien est nul autre que Dieu Lui-même, très bien identifié dans la Bible qu’Il nous a donnée comme livre d’instruction.




D.480 – Paroles de paix et de fidélité

 

Par Joseph Sakala

Dans Esther 9:29-32, nous lisons : « La reine Esther, fille d’Abichaïl, et le Juif Mardochée, écrivirent avec toute leur autorité, pour confirmer une seconde fois cette lettre sur les Purim. Et on envoya des lettres à tous les Juifs, dans les cent vingt-sept provinces du royaume d’Assuérus, avec des paroles de paix et de fidélité, pour établir ces jours de Purim en leur saison, comme le Juif Mardochée et la reine Esther les avaient établis pour eux, et comme ils les avaient établis pour eux-mêmes et pour leur postérité, à l’occasion de leurs jeûnes et de leurs lamentations. Ainsi l’ordre d’Esther confirma cette institution des Purim, comme cela est écrit dans le livre. »

Le livre d’Esther est vraiment unique en ce sens qu’il ne contient aucune mention explicite de Dieu. Pourtant, la main de Dieu est plus évidente dans ce livre que presque partout ailleurs. Ce fut après leur remarquable délivrance du génocide qui avait été monté contre eux par Haman que Mardochée écrivit ses paroles de paix et de fidélité à tous les Juifs pour établir une fête annuelle afin de commémorer leur victoire providentielle de paix avec leurs ennemis, avec le triomphe de la vérité sur le mal et la séduction. Cette incisive combinaison de paroles, « paix et sûreté », fut également utilisée par Ézéchias, dans 2 Rois 20:18-19, lorsque le prophète lui annonça : « On prendra même de tes fils qui seront issus de toi et que tu auras engendrés, pour être eunuques dans le palais du roi de Babylone. Et Ézéchias répondit à Ésaïe : La parole de l’Éternel, que tu as prononcée, est bonne ! Et il ajouta : N’y aura-t-il pas paix et sûreté pendant mes jours ? »

Dieu a pareillement promis à Son peuple : « Quand on ira combattre les Caldéens et qu’elles seront remplies des cadavres des hommes que je frapperai dans ma colère et dans ma fureur, et à cause de toute la méchanceté desquels je cacherai ma face à cette ville : voici, je leur donnerai la guérison et la santé ; je les guérirai, je leur découvrirai une abondance de paix et de vérité ; Je ramènerai les captifs de Juda et les captifs d’Israël ; et je les rétablirai comme auparavant. Et je les nettoierai de toute iniquité qu’ils ont commise contre moi ; je pardonnerai toutes les iniquités par lesquelles ils ont péché et se sont révoltés contre moi » (Jérémie 33:5-8).

Finalement, au travers de Zacharie 8:18-19 : « La parole de l’Éternel des armées me fut adressée, en ces mots : Ainsi a dit l’Éternel des armées : Le jeûne du quatrième mois, le jeûne du cinquième, le jeûne du septième, et le jeûne du dixième mois deviendront pour la maison de Juda des jours de joie et d’allégresse, et des solennités heureuses. Mais aimez la vérité et la paix. » Les hommes ont désiré la paix au travers des siècles, mais la paix se fait élusive. Après la soi-disant « guerre pour éliminer toutes les guerres » (la Première Guerre Mondiale de 1914 à 1918), le Jour de l’Armistice fut établi pour célébrer la paix durable que la guerre a supposément sécurisée. Maintenant, ce jour est appelé Jour des Vétérans, encore un jour d’honneur, mais loin d’un jour de paix et de sûreté. La vraie paix ne peut durer que par la vérité.

Alors que Dieu ne fut jamais nommé dans le livre d’Esther, Dieu était là ! Les paroles de Mardochée parlaient implicitement de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Car la véritable paix ne viendra que lorsque les hommes accepteront l’authentique vérité. Il faudra la formation du caractère et de la personnalité de certains humains. Un des plus beaux dictons qui existent déclare : « Pour chaque puissance, il y a une faiblesse ; et pour chaque faiblesse, il y a une puissance. » Alors que ce dicton offre plusieurs applications possibles, celle où il se révèle très efficace est dans l’étude de la personnalité humaine, et comment le caractère humain y est reconnu. Cela vous surprend-il que la Bible nous en dise beaucoup sur la façon dont les deux sont reliés ? D’abord, définissons nos termes. Généralement, lorsque nous parlons de personnalité, c’est ce qui concerne toute la personne : son caractère intérieur comme son apparence extérieure. Alors, l’apparence extérieure et le caractère intérieur sont ces deux choses qui constituent la personnalité de quelqu’un.

La Bible utilise habituellement cette même évaluation. Lorsque le prophète Samuel cherchait un successeur pour le roi Saül parmi les fils d’Isaï, il croyait que son plus vieux fils, Éliab, serait le choix de Dieu. « Et comme ils entraient, il vit Éliab, et dit en lui-même : Certainement l’oint de l’Éternel est devant lui. Mais l’Éternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son visage, ni à la grandeur de sa taille ; car je l’ai rejeté. L’Éternel ne regarde point à ce que l’homme regarde ; l’homme regarde à ce qui paraît aux yeux ; mais l’Éternel regarde au cœur » (1 Samuel 16:6-7).

La personnalité est un ensemble stable de caractéristiques et de tendances qui déterminent les différences du comportement, des pensées, des sensations et des actions de la personne ; elles ont une continuité dans le temps et peuvent être facilement comprises comme le seul résultat des pressions sociales du moment. Les pensées, les sensations et les actions en termes bibliques ont leurs racines dans l’esprit, l’âme et le corps d’un individu. Paul nous déclare : « que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera » (1 Thessaloniciens 5:23-24).

La personnalité, qui devient l’expression individuelle de l’esprit humain, est partiellement enracinée dans la manière que l’esprit en homme travaille avec le cerveau de l’homme. Regardons seulement trois exemples de la Bible. Dans 1 Corinthiens 2:11, Paul nous dit : « Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. » Et, dans Psaume 77:6-9, nous lisons : « Je pensais aux jours d’autrefois, aux années des temps passés. Je me rappelais mes mélodies de la nuit ; je méditais en mon cœur, et mon esprit examinait. Le Seigneur rejettera-t-il pour toujours, ne sera-t-il plus désormais propice ? Sa bonté a-t-elle cessé pour toujours ? Sa parole a-t-elle pris fin pour tous les âges ? » Et finalement, dans Daniel 4:4, nous voyons : « Moi, Nébucadnetsar, j’étais tranquille dans ma maison, et florissant dans mon palais. J’eus un songe qui m’épouvanta, et mes pensées sur ma couche et les visions de ma tête me troublèrent. »

Mais ça va au-delà de cela, si nous prenons comme exemple ce que Paul nous déclare au sujet de la chair et de ses tendances, dans Romains 7:1-4 où nous lisons : « Frères, ne savez-vous pas, (car je parle à des personnes qui connaissent la loi,) que la loi n’a de pouvoir sur l’homme que pendant qu’il est en vie ? En effet, la femme qui est mariée, est liée par la loi à son mari, tant qu’il est vivant ; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi du mari. Si donc, durant la vie de son mari, elle épouse un autre homme, elle sera appelée adultère ; mais si son mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu’elle n’est point adultère, si elle épouse un autre homme. Ainsi donc, vous aussi, mes frères, vous êtes morts à la loi, par le corps de Christ, pour être à un autre, savoir, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu. »

Cela implique tout ce que nous pouvons décider en tant qu’humains en esprit, en âme et en corps. Les meilleurs modèles scientifiques de personnalité humaine se reflètent dans la vérité biblique, même si les gens ne prennent pas la Bible comme leur fondation philosophique. Également, l’Église de Laodicée, qui était parmi les sept Églises en Asie, ayant le plus gros problème, fut encouragée par Jésus à avoir du zèle et à se repentir de ce qui était essentiellement une faiblesse de personnalité morale.

Jésus déclare à Jean : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu : Je connais tes œuvres ; je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu. Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, pour devenir riche ; et des vêtements blancs, pour être vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle, et te repens. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône. Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises » (Apocalypse 3:14-22).

Le monde a tendance à faire des compromis pour avoir la paix avec les autres, tout comme Laodicée, mais peut exercer son caractère pour ne pas le faire. Encore une fois, la Bible et la science le confirment. Lorsqu’ils sont obligés de prendre une décision morale, il est presque impossible pour ces gens de dévier de cette décision. Le problème est de les convaincre de rester fermes au tout début ! En réalité, le caractère est ce qu’on peut faire avec notre personnalité. De reconnaître que pour chaque force, il y a une faiblesse, et pour chaque faiblesse, une force. Cela devient une motivation puissante pour changer, sans pour autant se décourager. Cependant, pour changer en ce que Dieu S’attend de nous, cela prend plus que ce que l’esprit, l’âme et le corps humain sont capables. Cela prend le Saint-Esprit divin et l’exercice de cet Esprit pour nous mener vers le caractère divin et notre équilibre personnel.

L’apôtre Paul nous l’enseigne très bien, dans Romains 12:1-2, lorsqu’il nous déclare : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » Pensez-vous sérieusement faire un tel changement ? Lisez votre Bible qui vous indiquera ce qu’il faut faire pour rendre cela possible. Dieu a même voulu mettre certaines de ces personnes en évidence dans la Bible.

Dans Romains 16:1-8, Paul nous : « Recommande Phœbé, notre sœur, qui est diaconesse de l’Église de Cenchrées ; afin que vous la receviez dans le Seigneur, d’une manière digne des Saints ; et que vous l’assistiez dans toutes les choses où elle aurait besoin de vous ; car elle a reçu chez elle plusieurs personnes, et moi en particulier. Saluez Priscille et Aquilas, mes compagnons d’œuvre en Jésus-Christ, et qui ont exposé leur vie pour la mienne ; et ce n’est pas moi seul qui leur rends grâces, mais encore toutes les Églises des Gentils. Saluez aussi l’Église qui est dans leur maison. Saluez Épaïnète, mon bien-aimé, et qui le premier de l’Achaïe s’est converti à Christ. Saluez Marie, qui a pris beaucoup de peine pour nous. Saluez Andronicus et Junie, mes parents, et mes compagnons de captivité. Ils sont considérables parmi les apôtres, et même ils ont cru en Christ avant moi. Saluez Amplias, mon bien-aimé dans le Seigneur. » Cela n’est qu’un échantillonnage des gens qui ont été baptisés en Christ.

Une information est incluse au sujet de quelques-uns, mais il y une raison toute spéciale pour laquelle Dieu a voulu inclure les noms de ces personnes moins connues dans Son Livre de Vie. Dieu a voulu nous assurer qu’Il est intéressé à bien plus qu’Abraham, Daniel, Pierre, Paul et d’autres grandes personnalités dans Son Royaume. Cela veut dire également les Robert, les Roch, les Agathe et une multitude d’autres dans Sa Famille spirituelle. Il y aura des milliards de noms inscrits : « mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » seront sauvés. (Apocalypse 21:27). Dieu en appelle continuellement et : « Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix ; il appelle ses propres brebis par leur nom, et il les mène dehors. Et quand il a mené dehors ses propres brebis, il marche devant elles, et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix » (Jean 10:2-4).

Ceux-là seront inscrits dans Son Livre, ce qui nous garantit la vie éternelle. « Puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles », nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 4:18. Un des handicaps les plus difficiles à surmonter pour un chrétien ou une chrétienne, c’est la myopie spirituelle. Il est facile de voir les choses temporelles, mais difficile de méditer sur les choses éternelles. Paul cependant, au travers d’une vie extrêmement occupée et temporelle, réussit malgré tout à garder sa vision de la vie éternelle vers laquelle il fut appelé. La rédemption merveilleuse que Christ a effectuée pour nous avec Son sang n’est rien d’autre que la rédemption éternelle. C’est d’ailleurs ce que Paul nous déclare, dans Hébreux 9:11-12 : « Mais Christ, étant venu comme souverain Sacrificateur des biens à venir, ayant passé par un tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’a point été fait de main d’homme, c’est-à-dire, qui n’est point de cette création, est entré une seule fois dans le saint des saints, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. »

Ainsi : « ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent ; Dieu l’ayant déclaré souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 5:9-10). « C’est pourquoi il est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel » (Hébreux 9:15). Il est sûrement : « le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:10). Afin que, lorsque vous mourrez, Il vous reçoive dans les tabernacles éternels.

Toutes ces promesses sont éternelles : la rédemption éternelle, le salut éternel, l’héritage éternel, les tabernacles éternels et la gloire éternelle qui sont d’une valeur infiniment plus grande que les choses temporelles qui encombrent notre esprit et limitent présentement nos buts. Ils font tous partie de notre vie éternelle, déjà reçue au travers de notre foi en Christ. Il est significatif que le terme vie éternelle [paraisse] pas moins de 44 fois dans le Nouveau Testament ; alors, si Dieu en parle souvent, nous devrions en parler également. La toute première chose mentionnée dans la Bible est l’alliance éternelle que Dieu a faite avec tous les hommes.

Nous découvrons, dans Genèse 9:16, que : « L’arc sera donc dans les nuées, et je le regarderai, pour me souvenir de l’alliance éternelle entre Dieu et tout être vivant, de toute chair qui est sur la terre. » Et la dernière se trouve dans Apocalypse 14:6-7 : « Et je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux. » Ce que Dieu cherche chez ceux qui Lui sont agréables, c’est la conformité avec Lui.

« Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés », nous assure Paul, dans Romains 8:29-30. Un des plus grands dangers auxquelles les chrétiens font face, néanmoins, c’est la tentation de devenir conforme aux choses du monde qui nous entoure, détruisant ainsi leur témoignage pour le Seigneur. On nous commande donc, dans Romains 12:2 : « ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » Personne ne peut servir deux maîtres, et l’énorme privilège du croyant est de devenir conforme, non à un monde mourant, mais à un Christ vivant.

Mais nous devons premièrement être conformes à Sa mort, en nous laissant mourir à ce monde et à ses standards. Le plus grand désir de Paul était de gagner Christ. « Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts » (Philippiens 3:8-11).

La mort est néanmoins loin d’être la fin pour nous. Car, lorsque Christ reviendra : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21). Ces corps corruptibles dans lesquels nous vivons seront un jour changés. Tout comme Jésus fut ressuscité de la mort, nous aussi nous ressusciterons, et nos corps, comme le Sien, vivront éternellement. Même cette merveilleuse perspective de l’éternité n’est cependant pas le meilleur, car, non seulement nos corps seront immortels comme le Sien, mais nous serons semblables à Lui en sainteté, semblables à Lui en amour et semblables à Lui en sagesse.

« Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en Lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur » (1 Jean 3:2-3). Selon ces paroles, nous sommes prédestinés actuellement à être conformés à l’image de Son Fils. Comme le disait si bien Paul, dans  Philippiens 2:16 : « En sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain. » Il y a une si belle corrélation entre la Parole vivante de Christ et la Parole écrite de la Bible que certaines Écritures pourraient bien s’appliquer à nous. Tel est le cas dans l’épître aux Philippiens où on les exhorte à tenir ferme à la Parole de vie que nous pourrions présumer être, soit Christ la Parole vivante, ou les Écritures qui parlent de vie éternelle.

Le même sens pourrait être discerné dans 2 Timothée 4:2, où Paul déclare : « Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant », et, dans Hébreux 4:12-13, où nous lisons : « Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui auquel nous devons rendre compte. »

En effet, il y a plusieurs belles paroles qui sont appliquées, dans la Bible, aux ministères de Jésus et des Écritures pour la vie du croyant. Par exemple : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12), mais également : « Car le commandement est une lampe, l’enseignement est une lumière, et les corrections propres à instruire sont le chemin de la vie » (Proverbes 6:23). Jésus a déclaré, dans Jean 6:35 : « Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. » Mais Il a aussi dit : « Il est écrit : L’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole de Dieu » (Luc 4:4).

Le Seigneur Jésus a déclaré, dans Jean 7:37 : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. » Mais Dieu a également déclaré, dans Esaïe 55:10-11 : « Car, comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé et fécondé la terre et l’avoir fait produire, pour donner de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée Les deux déclarations sont émises comme étant la personnification même de la vérité. Jésus a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Et lorsqu’Il a prié au Père pour Ses disciples, Jésus a déclaré : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:17). Finalement, les deux Paroles doivent être reçues.

« C’est pourquoi, vous dépouillant de toute souillure et des excès de la malice, recevez avec douceur la parole qui est plantée en vous, qui peut sauver vos âmes. Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Car, si quelqu’un écoute la parole, et ne la met point en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel ; et qui, dès qu’il s’est regardé, s’en va, et oublie aussitôt quel il était. Mais celui qui aura plongé ses regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais pratiquant les œuvres, celui-là sera heureux dans ce qu’il aura fait » (Jacques 1:21-25).

Jean 1:12-14 nous confirme : « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » « Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen », nous dit Paul, dans Éphésiens 3:20-21.

En dépit de l’arrogant orgueil de l’homme, celui-ci est incapable de se sauver lui-même, ou de se rendre acceptable à Dieu. Voilà pourquoi l’homme n’est pas capable de vaincre le péché, ni de vaincre la mort. Mais Dieu est capable ! Le mot « capable », dunamai en grec, est relativement proche du mot « puissance », dunamis en grec, en parlant d’une dynamique spirituelle de Dieu. Car Dieu est Tout-puissant, Sa prédisposition est sans limite et Sa puissance travaille avec force en nous. « C’est pourquoi aussi il [Jésus] peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25). Parce que l’Évangile de Christ : « c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi » (Romains 1:16-17). Et : « à celui qui peut vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère caché pendant plusieurs siècles, mais présentement manifesté par les écrits des prophètes, selon l’ordre du Dieu éternel, et annoncé à toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi ; à Dieu seul sage soit la gloire dans tous les siècles, par Jésus-Christ ! Amen » (Romains 16:25-27).

Même lorsque les grands troubles et les tentations commencent, Dieu est capable. « C’est pourquoi il a fallu qu’il devînt semblable en toutes choses à ses frères ; afin qu’il fût un souverain Sacrificateur, miséricordieux, et fidèle dans les choses de Dieu, pour expier les péchés du peuple. Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:17-18). « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:24-25). En effet, Dieu est capable de rencontrer tous les besoins de notre vie et même de nous utiliser à Son service.

« Et Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres, selon qu’il est écrit : Il a répandu, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure éternellement » (2 Corinthiens 9:8). Somme toute, dans 2 Timothée 1:12, Paul nous dit : « C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là. » Ce jour viendra sûrement, mais Dieu nous donnera des corps glorieux. Car Dieu : « transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21).




D.479 – L’enlèvement des 144 000

Par Joseph Sakala

Comme nous approchons de la fin de cet ère, et de la parousie littérale de Christ, plusieurs chrétiens se posent la question à savoir ce qui va leur arriver. Bon nombre croient en un enlèvement secret. Les Témoins de Jéhovah prétendent faire partie des 144 000 d’Apocalypse 7:4 et 14:1. D’autres s’inquiètent au sujet de la Grande Multitude. Mais qu’est-ce que la Bible nous enseigne au sujet des saints de Dieu des derniers jours ? Il est important de comprendre que les véritables chrétiens, non seulement acceptent Christ comme leur Sauveur personnel, mais qu’ils vivent également selon la Parole de Dieu. C’est la réponse précise que Jésus a utilisée pour répondre à Satan, dans Matthieu 4:4, lorsque : « Jésus [lui] répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »

Mais de quelle Parole ? Dans Jean 14:15, Jésus nous dit : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. » Puis : « Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés », nous a déclaré Jésus dans Jean 15:12. Mais puisque nous sommes tous Ses ministres pour proclamer l’avènement du Royaume de Dieu : « Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ? Voici, je vous le dis : Levez vos yeux, et regardez les campagnes qui blanchissent déjà pour la moisson. » (Jean 4:34-35). Les véritables chrétiens font quelque chose. Ils font actuellement la volonté de Dieu. « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux », nous confirme Jésus, dans Matthieu 7:21.

Si nous faisons toutes ces choses, alors nous sommes sur le chemin de devenir de bons et fidèles serviteurs de qui notre Maître sera content lors de Son retour. Regardons Matthieu 25:20-23 pour voir comment Jésus va procéder : « Alors celui qui avait reçu cinq talents, vint et présenta cinq autres talents, et dit : Seigneur, tu m’as remis cinq talents ; en voici cinq autres que j’ai gagnés de plus. Et son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. Et celui qui avait reçu deux talents, vint et dit : Seigneur, tu m’as remis deux talents ; en voici deux autres que j’ai gagnés de plus. Et son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. »

Notez que celui qui a reçu cinq talents reçoit la même récompense que celui qui n’a reçu que deux talents. Jésus appelle les deux ouvriers de bons et fidèles serviteurs et dit aux deux qu’Il les établira sur beaucoup. Donc, ce n’est pas que l’un ait produit plus que l’autre, mais plutôt que les deux serviteurs ont doublé leurs talents. Dans les églises du monde, seul le ministre exerce ses talents. Les autres ne font qu’écouter et payer leurs dîmes. Un disciple de Dieu est un ministre de Dieu. Chacun doit s’exécuter selon les talents qu’il a reçus. Nous sommes des Ambassadeurs de Christ. Dans 2 Corinthiens 5:20, Paul nous confirme que : « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! »

Alors, qu’en est-il de l’enlèvement des 144 000 et de la Grande Multitude que nous voyons dans Apocalypse 7 ? Qu’est-ce qui est vrai ? Où devrions-nous nous situer ? D’abord, établissons une chose : nulle part les Écritures ne nous enseignent qu’il y aura un enlèvement secret. Christ ne reviendra pas en secret pour enlever Ses serviteurs afin de les amener au ciel, sept années avant la grande tribulation. C’est ridicule, car Christ Lui-même a dit : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Ces ministres font de Jésus un menteur et ne sont pas Ses ministres. Nous possédons plusieurs articles dans notre site qui démontrent clairement qu’il n’y aura pas d’enlèvement secret et que Christ ne reviendra pas en « deux temps ».

Une telle prédication contredit complètement plusieurs Écritures, comme Matthieu 24:26-31, où nous pouvons lire : « Si donc on vous dit : Le voici dans le désert ; n’y allez point : Le voici dans des lieux retirés ; ne le croyez point. Car, comme l’éclair sort de l’orient et se fait voir jusqu’à l’occident, il en sera aussi de même de l’avènement du Fils de l’homme. Car où sera le corps mort, là s’assembleront les aigles. Et aussitôt après l’affliction de ces jours-là le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera point sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout. ».

Notez maintenant ce qui nous est dévoilé dans 1 Corinthiens 15:50-53 : « Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. » Notez qu’à la dernière trompette les morts ressusciteront incorruptibles et nous qui serons encore vivants serons changés. Et tout cela en même temps après la grande tribulation, et pas avant.

Les Écritures nous révèlent un groupe de 144 000 personnes. Mais qui sont-elles ? Reportez-vous à Apocalypse 7:1-4 où nous découvrons que nous sommes en pleine tribulation et que, soudainement, Dieu a quelque chose à faire avant de poursuivre. Donc : « Après cela, je vis quatre anges qui se tenaient aux quatre coins de la terre, retenant les quatre vents, afin qu’aucun vent ne soufflât ni sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre. Puis je vis un autre ange qui montait du côté de l’Orient, tenant le sceau du Dieu vivant, et il cria à grande voix aux quatre anges qui avaient reçu le pouvoir de nuire à la terre et à la mer, en disant : Ne nuisez point à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons marqué d’un sceau le front des serviteurs de notre Dieu. Et j’entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués : cent quarante-quatre mille marqués d’entre toutes les tribus des enfants d’Israël. »

Avant de spéculer, il faut déterminer qui seront ces 144 000. D’abord, ils ne sont pas nommés présentement, alors que les Témoins de Jéhovah disent tous faire partie des 144 000 déjà marqués. Mais ils sont quelques millions, alors qu’arrivera-t-il aux autres ? La deuxième chose à noter, les 144 000 seront marqués d’un sceau sur le front et seront des serviteurs de Dieu. Comment peuvent-ils être des serviteurs de Dieu et faire passer Jésus comme une création de Dieu, et Le considérer comme un petit dieu dans Jean 1:1 !? D’autres croient que ces 144 000 seront formés de Juifs convertis à Christ, alors que les Juifs L’ont rejeté et attendent toujours leur messie. Lisez maintenant les noms des tribus concernées et essayez de me trouver la tribu de Dan. Dieu aurait-Il oublié une tribu entière de non convertis, ou bien serait-ce qu’il y a quelque chose que Dieu cache aux non convertis pour le dévoiler à Ses serviteurs, que Jésus veut protéger durant cette tribulation ?

La clé du mystère se trouve dans un seul mot, Israël. Dans l’Ancien Testament, Israël était le peuple choisi par Dieu et tout le reste était considéré comme les païens. Lisez votre Bible pour apprendre que ce peuple a continuellement rejeté son Dieu et est allé en captivité pour ses péchés. Les Israélites ont-ils appris une leçon ? Absolument pas, ils rejettent toujours leur Sauveur Jésus et attendent leur messie. « Que dirons-nous donc ? Que les Gentils, qui ne cherchaient point la justice, sont parvenus à la justice, à la justice qui est par la foi ; tandis qu’Israël, qui cherchait une loi de justice, n’est point parvenu à cette loi de justice. Pourquoi ? Parce qu’ils ne l’ont point cherchée par la foi, mais par les œuvres de la loi : en effet, ils se sont heurtés contre la pierre d’achoppement ; selon qu’il est écrit : Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement et une pierre de scandale ; et : quiconque croit en Lui [Jésus], ne sera point confus » (Romains 9:30-33).

Dans Matthieu 21:42-43 : « Jésus leur dit : N’avez-vous jamais lu dans les Écritures ces paroles : La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée est devenue la principale pierre de l’angle ; ceci a été fait par le Seigneur, et c’est une chose merveilleuse à nos yeux ? C’est pourquoi je vous dis que le royaume de Dieu vous sera ôté, et qu’il sera donné à une nation qui en rendra les fruits. » Alors, qui sont-ils ? Ils portent toujours le nom d’Israël, mais sont maintenant identifiés à l’Israël de Dieu. « Car en Jésus-Christ, la circoncision ne sert de rien, ni l’incirconcision ; mais la nouvelle naissance. Et pour tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu ! » (Galates 6:15-16). Les gens qui composent la nouvelle circoncision, celle du cœur, ce sont les saints du Corps de Christ, l’Église.

Je regrette de vous annoncer cela, mais Israël physique devra endurer la grande tribulation, car il ne sera pas compté parmi ceux méritant la protection divine, sauf ceux qui se convertiront à Christ. Et alors, ils feront partie de l’Israël de Dieu et non plus de l’Israël physique. Le salut n’est pas une question de race ou de sang ; c’est une question de foi en notre Seigneur Jésus-Christ et en Sa grâce. Dans l’Israël de Dieu, il n’y a ni Juif, ni Grec. Dans Apocalypse 7:13-14, nous pouvons lire : « Puis un des Anciens prit la parole, et me dit : Ceux qui sont vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus ? Et je lui dis : Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau. »

Donc, l’Israël de Dieu recevra le sceau de Dieu pour la protection, alors qu’il va prêcher pour Dieu. Notez maintenant, au verset 9, où, contrairement aux 144 000, la Grande Multitude est identifiée. Dans Apocalypse 7:9, nous lisons : « Ensuite je regardai, et voici une grande multitude que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue ; ils se tenaient devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, et des palmes à la main ; et ils criaient à grande voix, disant : Le salut vient de notre Dieu, qui est assis sur le trône, et de l’Agneau. » Ce sont ceux qui se convertiront pendant la tribulation grâce à la prédication et à la protection divine des serviteurs de Dieu. Alors pour entrer dans le Royaume de Dieu, faut-il souffrir dans la grande tribulation ? Y a-t-il un autre moyen ?

Dans Apocalypse 3:7-13, Jésus nous donne la description d’une Église toute spéciale qu’Il S’engage Lui-même à protéger. « Écris aussi à l’ange de l’Église de PHILADELPHIE : Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David ; qui ouvre, et personne ne ferme ; et qui ferme, et personne n’ouvre : Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom. Voici, je t’en donnerai de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs, et qui ne le sont point, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, afin qu’ils se prosternent à tes pieds, et qu’ils connaissent que je t’ai aimée. Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel, d’auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom. Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises. »

Ces chrétiens essaient honnêtement d’imiter Christ dans leur façon de vivre et d’adorer. L’apôtre Paul nous dit : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ » (1 Corinthiens 11:1). Ils ne sont pas parfaits, mais : « Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:6). Ils pratiquent l’amour ainsi que les fruits de l’Esprit et il y a quelque chose d’unique chez ces chrétiens, ils sont zélés. Ils cultivent l’amour de la vérité et refusent tout compromis avec la Parole. Ils sont en train de faire quelque chose. Ils comprennent « la clé de David » qui inclut ce qui est prophétisé pour l’Israël moderne. « Je le vêtirai de ta tunique, et le ceindrai de ta ceinture ; je mettrai ton autorité entre ses mains, et il sera le père des habitants de Jérusalem et de la maison de Juda. Je mettrai sur son épaule la clef de la maison de David ; il ouvrira, et nul ne fermera ; il fermera, et nul n’ouvrira » (Esaïe 22:21-22).

Ils ne sont pas distraits par les soucis de ce monde, ni par les politiques internes des églises ; leur centre d’intérêt est au bon endroit. Ces chrétiens prêchent l’Évangile à ceux qui veulent bien l’entendre. « Celui donc à qui vous pardonnez, je lui pardonne aussi ; (car pour moi ce que j’ai pardonné, si j’ai pardonné, c’est à cause de vous,) en la présence de Christ, Afin que Satan n’ait pas le dessus sur nous ; car nous n’ignorons pas ses desseins. Or, quand je vins à Troas pour l’Évangile de Christ, quoique le Seigneur m’y eût ouvert une porte, je n’eus point l’esprit en repos, parce que je n’y trouvai pas Tite, mon frère ; c’est pourquoi, ayant pris congé des frères, je vins en Macédoine » (2 Corinthiens 2:10-13).

Tout comme Jésus, leur nourriture est de proclamer l’Évangile du Royaume. Dans Jean 4:34-35, « Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir Son œuvre. Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ? Voici, je vous le dis : Levez vos yeux, et regardez les campagnes qui blanchissent déjà pour la moisson. » Ces chrétiens recevront la protection de Jésus Lui-même durant la grande tribulation. Ils formeront l’épouse de Christ lors de Son avènement. Apocalypse 3:12 nous déclare : « Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel, d’auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom. »

La fin de cette ère approche à grands pas et Christ va revenir. Dans Jean 14:3-4, nous lisons : « Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. » Pendant ce temps, sur la terre, le monde s’inquiétait pour ce qui devait arriver en l’an 2000, parce que c’était l’année qui terminait le 20ème siècle et marquait l’anniversaire du 2ème millénaire depuis la naissance de Jésus de Nazareth. En réalité, Jésus est probablement né quatre ans avant cette date, selon le moine Dionysus Exiguus, d’après les documents qui lui étaient disponibles au sixième siècle.

Mais comme le temps approchait du 2 000e anniversaire de la première venue de Christ, il était tout à fait correct que l’intérêt concernant Son Second retour fasse l’objet de l’étude des prophéties bibliques. Avant les années 1970, ce sujet était rarement discuté par les ministres de ce monde. Mais soudainement, le second avènement de Jésus est devenu le sujet de plusieurs prédicateurs et écrivains religieux. En 1970, l’auteur Hal Lindsey a écrit le best-seller intitulé The Late Great Planet Earth. Ensuite, en quelques années, Tim LaHaye trônait en haut de la liste des best-sellers avec des bouquins centrés sur la Grande Tribulation et le Deuxième Avènement de Jésus-Christ sur la terre.

Les scénarios prophétiques d’Hal Lindsey, de Tim LaHaye et de plusieurs autres évangélistes protestants se sont concentrés sur l’enseignement exclusif d’un enlèvement secret de l’Église. Toute l’emphase portée sur la Bible dans les dernières années fut déviée vers l’enlèvement pré-tribulationniste. Peut-être que vous avez même vu des autocollants sur les pare-chocs de voiture annonçant que : « En cas d’enlèvement, cette auto sera sans conducteur ». La plupart des évangélistes qui parlent ou écrivent sur le sujet de la prophétie assument que la clé des évènements de la fin des temps concerne l’enlèvement secret des chrétiens. Mais qu’est-ce, au juste, que l’enlèvement ? Que déclare la Bible sur l’enlèvement et est-il le seul espoir des chrétiens ?

Il y a énormément de confusion dans le monde sur cet aspect de la prophétie, parmi les soi-disant chrétiens. Néanmoins, la vérité est facilement prouvable et connaissable quand nous regardons ce que la Bible enseigne, au lieu des idées et des théories des hommes inspirés par Satan pour s’enrichir très vite. Quelle est la « doctrine » de cet enlèvement secret ? Simplement dit, cela part du fait que Jésus a enseigné qu’Il reviendra une seconde fois ! C’est cela que l’on appelle la parousie. Mais avant cela, Jésus va revenir en secret pour enlever tous les chrétiens, les morts comme les vivants afin de les amener au ciel avec Lui, pendant qu’il y aura une grande tribulation sur la terre. Ce serait, dit-on, leur protection. Cet enlèvement secret peut arriver à n’importe quel moment, sans avertissement préalable à personne. Sept ans plus tard, Christ va revenir ouvertement en puissance et en gloire pour détruire tous les méchants afin d’établir Son Royaume sur la terre.

Ceux qui prêchent cette doctrine ont cependant un petit problème. L’expression « enlèvement » n’existe pas dans la Bible et demeure un terme inventé par les hommes pour l’appliquer à ce qu’ils appèlent la première phase de la parousie ou Second avènement. La Bible n’enseigne nulle part que l’avènement de Christ va se faire en deux phases, une en secret et l’autre à la vue de tout le monde. Imaginez. Il y aurait une résurrection avant la Grande Tribulation et il y aurait une autre résurrection après la Grande Tribulation, et toutes deux s’appelleraient la Première Résurrection ?? Un prédicateur du 19ème siècle, nommé John Nelson Darby, fut celui qui a développé l’enseignement de l’enlèvement pré-tribulationniste et a commencé à promouvoir sa doctrine dans les années 1830. Darby était le fondateur de l’église des Frères à Plymouth et a développé une interprétation scripturale appelée le dispensationalisme. Sa doctrine était que Dieu avait des règles différentes pour différents groupes à des époques différentes. Par exemple, Dieu avait la loi pour les Juifs et, maintenant, nous avons la grâce pour l’Église.

Les enseignements de Darby furent raffinés et popularisés par un avocat et ministre américain, C. I. Scofield, qui fut l’auteur de la populaire Scofield Reference Bible, au commencement du 20ème siècle, grâce à du financement fourni par plusieurs Juifs sionistes athées. Au début, grâce au soi-disant docteur (il n’a obtenu de doctorat nulle part !) Scofield, les évangélistes protestants ont accepté l’enseignement sur le dispensationalisme et l’enlèvement secret. Car ces deux idées allaient main dans la main pour aveugler des gens sincères qui ne cherchaient que la vérité sur le véritable message de Dieu aux chrétiens pour les derniers jours. Les adeptes de l’enlèvement pré-tribulationniste vous référeront à 1 Thessaloniciens 4 comme preuve principale du second avènement de Jésus en deux phases distinctes. Mais vous n’y verrez rien de cela.

Ensuite, ils commencent à diviser toutes les Écritures qui ont rapport au retour de Jésus en deux catégories. Premièrement, ils prennent les Écritures sur la résurrection des saints vers Christ. En second lieu, viennent les Écritures qui parlent de Christ qui vient exécuter Sa vengeance contre les nations rebelles et méchantes. Leur idée est cependant qu’il se passera une période de sept ans entre ces deux évènements. Allons voir dans 1 Thessaloniciens 4, pour découvrir si c’est ainsi. Paul avait prêché dans l’Église qu’il avait fondée dans la ville grecque de Thessalonique vers l’an 50. À cause de l’intense persécution, Paul fut forcé de quitter la ville et de déménager ailleurs en Grèce. Pendant qu’il se trouvait à Athènes, Paul envoya son jeune évangéliste Timothée à Thessalonique, avec une lettre pour consoler et encourager cette jeune communauté chrétienne.

C’est dans ce contexte que Paul mentionne ceux qui sont déjà morts dans la foi. Quelques-uns à Thessalonique se demandaient, puisque certains étaient morts, comment ils pouvaient bénéficier du retour de leur Messie. Alors, Paul leur répondit : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:13-17).

Ce passage est considéré par ceux qui prêchent l’enlèvement pré-tribulationiste comme étant la description d’un enlèvement secret par Christ qui viendra chercher les Siens pour les monter au ciel. Étudions cependant ce passage pour voir si c’est ce qu’il dit vraiment. D’abord, Jésus revient avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu. Avez-vous déjà entendu le son d’une trompette ? Ceci ne me semble pas du tout un enlèvement secret ! Notez maintenant où les saints seront amenés. « Et nous les vivants, qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées. » Notez le bien : nous serons enlevés dans les nuages, pas au ciel. Savez-vous pourquoi ? Parce que Jésus Lui-même nous a confirmé que : « Personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). De plus, lorsque le Christ va revenir, ce sera pour régner mille ans sur terre ! Alors, je vous laisse le choix de décider qui est menteur et qui dit la vérité. Romains 3:4 me dit : « que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur. »

Mais remarquez bien que cette résurrection aura lieu au son de la trompette de Dieu. Quel sera le moment où cette trompette sonnera ? L’apôtre Paul ajouta encore plus de détails quand il écrivit une lettre à l’Église de Corinthe, ville située non loin de Thessalonique. Aux Corinthiens, Paul a écrit : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés » (1 Corinthiens 15:51-52). Notez bien qu’ici la trompette qui sonnera est appelée la dernière trompette. Est-ce que la Bible nous parle d’une série de sons de trompettes surnaturelles ? La réponse est un OUI retentissant !

Dans Apocalypse 8:1-2, nous pouvons lire : « Quand l’Agneau eut ouvert le septième sceau, il se fit un silence dans le ciel d’environ une demi-heure. Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et on leur donna sept trompettes. » Nous voyons ici l’ouverture du septième et dernier sceau qui fermait le livre de l’Apocalypse jusqu’au moment où Jésus les ouvrit, un sceau à la fois. Lorsque Jésus ouvrit le septième sceau, l’apôtre Jean vit, dans une vision, sept anges qui se tenait devant Dieu et chacun reçut une trompette. Les anges procédèrent en sonnant ces trompettes, une à la fois, pour signaler des désastres écologiques terribles suivis par une guerre horrible. Maintenant, regardons ce qui est écrit dans Apocalypse 11:15, où nous lisons : « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles. »

Le verset 18 vient relier la septième et dernière trompette au moment où : « Les nations se sont irritées ; mais ta colère est venue, ainsi que le temps de juger les morts, et de récompenser tes serviteurs les prophètes, et les saints, et ceux qui craignent ton nom, petits et grands, et de perdre ceux qui perdent la terre. » Lorsque nous regardons ces trois sections des Écritures, il devient évident que la septième et dernière trompette nous signale, et la résurrection des saints par Jésus et Son retour pour juger les nations qui détruisaient la terre. Il n’y a pas deux phases différentes de Son second avènement séparés par sept années, comme les évangélistes de la parousie secrète le prêchent. D’abord, pourquoi prêcher un séjour dans les nuages pendant sept ans, alors que la tribulation ne dure que trois ans et demi.

Les pré-tribulationiste essaient d’amener comme argument que la trompette dont parlait Paul et celle d’Apocalypse ne sont pas la même, car Paul ne pouvait savoir ce que Jean écrirait dans l’Apocalypse, bien des années après. Ce que ces gens oublient, c’est que les paroles inspirées à Paul et celles inspirées à Jean proviennent toutes du même Esprit de Dieu qui connaît toute la prophétie et tous les événements de tous les temps. Donc, leur argument est insoutenable bibliquement.

Ce que la Bible enseigne plutôt, c’est la résurrection des saints élus à l’immortalité en même temps que les sept derniers fléaux seront versés sur la terre pour détruire Babylone la Grande avec sa religion et ceux qui ont accepté la marque de la Bête. Une autre série des versets que ces ministres ne citent jamais dans leurs sermons se trouve dans Matthieu 24:29-31. Dans le verset 29, nous apprenons que la tribulation et les signes dans les cieux ont lieu avant le retour de Jésus-Christ. « Et aussitôt après l’affliction de ces jours-là le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera point sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées » (Matthieu 24:29).

Le verset 30 met l’emphase sur Son retour qui, loin de se faire en secret, sera vu par toutes les nations de la terre et provoquera des lamentations et des plaintes chez les non repentis. « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire » (Matthieu 24:30). Remarquez bien, maintenant, ce que le verset 31 nous déclare : « Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:31). C’est à ce moment que se fera le grand rassemblement des Élus de Christ par ses anges. Et il n’y a rien qui se fera en secret, car la réunion avec Christ se fera avec un grand éclat de trompette.

Notez surtout que le rassemblement des élus se fera des quatre vents, donc ils ne seront pas tous protégés au même endroit, mais ils seront plutôt en train de prêcher le retour de Christ dans le monde entier. L’expression « les quatre vents » veut dire à l’est, à l’ouest, au nord et au sud, et seront protégés par Jésus Lui-même pendant cette prédication. Et Jésus n’aura qu’à envoyer Ses anges pour les recueillir afin de les amener dans les nuées où Jésus les attendra à bras ouverts. Comme c’est simple ! « Vous aussi de même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche et à la porte. Je vous dis en vérité que cette [dernière] génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, non pas même les anges du ciel, mais mon Père seul » (Matthieu 24:33-36).

Quant à Ses élus, ils auront un signe évident, dans Matthieu 24:37-39, où Jésus nous confirme : « Mais comme il en était aux jours de Noé, il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme ; car de même qu’aux jours d’avant le déluge les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et donnaient en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et qu’ils ne connurent rien jusqu’à ce que le déluge vint et les emporta tous ; il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. »

Dans 2 Thessaloniciens 2:8-14, Paul nous donne un signe évident de l’apparition du Faux Prophète : « Et alors paraîtra l’impie, que le Seigneur détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son avènement. L’apparition de cet impie aura lieu avec la force de Satan, avec toute puissance, avec des prodiges et de faux miracles, et avec toutes les séductions de l’iniquité parmi ceux qui se perdent, parce qu’ils n’ont point reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés. C’est pourquoi Dieu leur enverra un esprit efficace d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge ; afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir dans l’injustice, soient condamnés. Mais pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons rendre de continuelles actions de grâces à Dieu à cause de vous, de ce qu’il vous a choisis, dès le commencement, pour le salut, dans la sanctification de l’Esprit, et dans la foi en la vérité ; Il vous a appelés à cela par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. »

Pour ce qui est des non convertis, les monde entier ne s’attendra pas au retour de Jésus, mais les serviteurs de Christ n’auront aucune excuse de se faire prendre, car Jésus nous donne les signes. Dans 1 Thessaloniciens 5:1-6, Paul nous déclare : « Pour ce qui concerne les temps et les moments, vous n’avez pas besoin, frères, qu’on vous en écrive. Vous savez bien, en effet, vous-mêmes, que le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit. Car lorsqu’ils diront : Paix et sûreté ! alors une ruine subite les surprendra, comme les douleurs surprennent la femme enceinte ; et ils n’échapperont point. Mais quant à vous, frères, vous n’êtes point dans les ténèbres, pour que ce jour-là vous surprenne comme un voleur. Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres. Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres. »

Mais que veut dire de ne pas dormir comme les autres ? Durant la grande tribulation, il y aura la présence de deux Églises de Dieu, en même temps. Dans Apocalypse 3, nous voyons l’Église de Philadelphie et l’Église de Laodicée, deux groupes de gens complètement différents. La lettre à Philadelphie nous parle d’une petite Église faible, mais zélée pour Christ, passant par une porte ouverte par Christ Lui-même pour prêcher l’Évangile de Christ dans le monde entier par le biais de ses Élus. Cette Église sera protégée durant sa prédication. Dans Daniel 12:1, nous lisons : « En ce temps-là, se lèvera Micaël, le grand chef, qui tient ferme pour les enfants de ton peuple ; et ce sera un temps de détresse tel qu’il n’y en a point eu depuis qu’il existe des nations, jusqu’à ce temps-là. En ce temps-là, ton peuple échappera, savoir quiconque sera trouvé inscrit dans le livre. »

Sa protection est décrite comme suit, dans Apocalypse 12:14-16 : « Mais deux ailes du grand aigle furent données à la femme, pour qu’elle s’envolât au désert, en son lieu, où elle fut nourrie un temps, et des temps, et la moitié d’un temps, loin de la présence du serpent. Et le serpent, de sa gueule, lança de l’eau, comme un fleuve, après la femme, afin qu’elle fût entraînée par le fleuve. Mais la terre secourut la femme, et la terre ouvrit son sein et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa gueule. »

Tandis que Laodicée est tiède, sans zèle, prétendant être riche, car « je me suis enrichie, et je n’ai besoin de rien », dit-elle. Elle cherche ses « richesses » parmi les faux ministres de Satan et devra passer par la colère de Satan. Mais Jésus leur dit : « tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu. » Jésus aime cette Église et, afin de se réchauffer, elle devra passer par la tribulation. Dans Apocalypse 3:19-20, Jésus lui déclare : « Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle, et te repens. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi. » C’est la seule manière communicative pour Dieu de réveiller ces chrétiens qui ont perdu leur zèle.

Pourtant, ce sont des chrétiens qui sont décrits comme ceux qui gardent les commandements. Apocalypse 12:17 nous dit : « Le dragon s’irrita contre la femme, et s’en alla faire la guerre aux restes de sa postérité, qui gardent les commandements de Dieu, et qui ont le témoignage de Jésus-Christ. » Prions pour cette Église afin que ceux qui en font partie se repentent avant qu’il soit trop tard. On nous encourage à demeurer près de Dieu dans la prière et de prêcher l’Évangile du Royaume au monde entier avec zèle et conviction. Matthieu 24:14 nous dit : « Et cet Évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera. » Ceux qui le feront seront protégés par Christ. Prions pour ceux de Laodicée et encourageons-les à : « Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve ; invoquez-le, tandis qu’il est près ! » (Esaïe 55:6).




D.478 – Recherchez les signes

Par Joseph Sakala

Israël ancien cherchait toujours des signes pour identifier une situation alors qu’il avait des prophètes de Dieu pour lui annoncer tout ce qui devait arriver au peuple. C’était pareil avec Jésus, Israël lui demandait des signes pour signaler qu’Il était vraiment le Messie, alors qu’il avait tout plein de prophéties disponibles pour L’identifier. « Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens lui dirent : Maître, nous voudrions te voir faire quelque miracle. Mais lui, répondant, leur dit : Une race méchante et adultère demande un miracle ; mais il ne lui en sera accordé aucun autre que celui du prophète Jonas. Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits » (Matthieu 12:38-40).

Et pour manifester Son désappointement vis-à-vis leur attitude, Jésus leur ajouta : « Les Ninivites s’élèveront au jour du jugement contre cette nation, et la condamneront, parce qu’ils se repentirent à la prédication de Jonas ; et il y a ici plus que Jonas. La reine du Midi s’élèvera au Jugement contre cette nation, et la condamnera, car elle vint des bornes de la terre pour entendre la sagesse de Salomon ; et il y a ici plus que Salomon » (Matthieu 12:41-42). S’il y avait déjà eu une race méchante et adultère, elle existe bien  présentement, alors qu’il y a une génération qui court continuellement après des signes pour identifier les temps, ces signes étant les mêmes que le mot « miracles » dans le grec. La croissance explosive du mouvement Nouvel Age a eu pour effet de stimuler l’intérêt des adeptes pour toutes sortes de formes d’occultisme et de phénomènes surnaturels, pour l’astrologie, la médiumnité, la perception extrasensorielle, la méditation transcendantale et le mysticisme de plusieurs variétés étranges.

Même dans le cercle chrétien, il existe un intérêt malsain pour les nouvelles « révélations », ainsi que pour les signes surnaturels. Cependant, le Seigneur a réprimandé ceux qui exigeaient des signes avant de recevoir Ses instructions. Dans Jean 4:46-53 : « Jésus vint donc de nouveau à Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait à Capernaüm un seigneur de la cour, dont le fils était malade. Cet homme, ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, s’en alla vers lui et le pria de descendre pour guérir son fils, car il allait mourir. Jésus lui dit : Si vous ne voyiez point de signes et de miracles, vous ne croiriez point. Ce seigneur de la cour lui dit: Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure. Jésus lui dit : Va, ton fils vit. Cet homme crut ce que Jésus lui avait dit, et s’en alla. Et comme il descendait, ses serviteurs vinrent au-devant de lui, et lui annoncèrent cette nouvelle : Ton fils vit. Il leur demanda à quelle heure il s’était trouvé mieux. Et ils lui dirent : Hier, à la septième heure, la fièvre le quitta. Et le père reconnut que c’était à cette heure-là que Jésus lui avait dit : Ton fils vit ; et il crut, lui et toute sa maison. »

Il nous a déjà donné le plus grand signe de tous, Sa résurrection corporelle de la mort, la plus belle preuve de l’histoire, et cela devrait nous suffire. En effet, il y a un véritable danger à rechercher des signes tels qu’ils ne viennent pas de Dieu. « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible » (Matthieu 24:24). Nous, de cette génération-ci, avons la Parole de Dieu au complet, de l’Ancien au Nouveau Testaments, afin que chaque croyant en Christ puisse tout vérifier jusqu’à Son retour. « Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:19-21).

« Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! » nous déclare Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:23. La nature de l’homme reflète, dans un sens, la nature divine, puisque nous sommes créés à Son image. Autant la nature divine est complète, parfaite et distincte, autant l’aspect de l’homme et de la femme est aussi distinct. Le corps humain est complet, sauf pour quelques émotions et désirs, mais il n’est pas parfait. Dieu lui a donné de Sa nature, spirituelle et éternelle, reflétant Son image et Sa ressemblance, afin que l’humanité vienne éventuellement à Le découvrir. Dans Genèse 1:27, nous lisons : « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle », dans le but de rechercher leur Créateur, ce que les animaux n’ont pas reçu lors de leur création.

Notre Dieu de Paix Se donne comme mission de sanctifier certains pécheurs comme ambassadeurs de cette humanité déchue, afin de les restaurer à la mesure de Christ, en transformant leur esprit à Son image. La sagesse de l’homme dit exactement le contraire, prétendant que l’homme intérieur peut être renouvelé en changeant les influences extérieures. C’est une mentalité qui se reflète incontestablement trop souvent dans les efforts évangéliques ; tandis que la façon de Dieu est de débuter par l’homme intérieur, là où réside la racine du problème, pour ensuite affecter et changer l’homme extérieur. Comme Jésus était sur le bord du lac de Génésareth, la foule se jetait sur Lui pour entendre la Parole de Dieu. Et ayant vu, au bord du lac, deux barques, dont les pêcheurs étaient descendus pour laver leurs filets, Il monta dans l’une de ces barques qui était à Simon et Il le pria de s’éloigner un peu du rivage ; et S’étant assis, Il enseignait le peuple de dessus la barque. Et quand Il eut cessé de parler, Il dit à Simon : « Avance en pleine eau, et jetez vos filets pour pêcher. » Simon lui répondit : « Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; toutefois, sur Ta parole, je jetterai le filet. »

Dans Luc 5:6-11, nous lisons : « Et l’ayant fait, ils prirent une grande quantité de poissons ; et comme leur filet se rompait, ils firent signe à leurs compagnons, qui étaient dans l’autre barque, de venir les aider ; ils y vinrent, et ils remplirent les deux barques, tellement qu’elles s’enfonçaient. Simon Pierre, ayant vu cela, se jeta aux pieds de Jésus et lui dit : Seigneur, retire-toi de moi ; car je suis un homme pécheur. Car la frayeur l’avait saisi, et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche des poissons qu’ils avaient faite ; de même que Jacques et Jean, fils de Zébédée, qui étaient compagnons de Simon. Et Jésus dit à Simon : N’aie point de peur ; désormais tu seras pêcheur d’hommes vivants. Et ayant ramené leurs barques à bord, ils abandonnèrent tout et le suivirent. »

Peut-être qu’en tant que chrétiens, nous prenons trop à la légère le fait que les disciples abandonnèrent tout et Le suivirent. Cette action impliquait au moins deux aspects de leur comportement ; ils délaissaient leur vie antérieure et mettaient leur loyauté ailleurs. Cela voulait dire un changement complet par rapport à leurs relations précédentes. Pour Pierre, Jacques, Jean et André, cela voulait dire de laisser une carrière prospère. Pour Mathieu, c’était une position de prestige. Chacun laissait son gagne-pain, sa sécurité, son entraînement, ses possessions, ses amis, ses espoirs, tout ! « Ainsi quiconque parmi vous ne renonce pas à tout ce qu’il a, ne peut être mon disciple, » leur dit Jésus, dans Luc 14:33.

Ensuite, Ses disciples devaient restructurer complètement leur vie en transférant leur loyauté vers les besoins de Christ. Le mot « suivre » implique une unité dans le but et dans la direction. Remarquez ce que Jésus a déclaré au jeune homme riche. « Jésus, jetant les yeux sur lui, l’aima et lui dit : Il te manque une chose : Va, vends tout ce que tu as, et le donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; après cela viens, suis-moi, en te chargeant de la croix » (Marc 10:21). Christ a lancé le même appel à Ses premiers disciples, c’est-à-dire, de tout abandonner et de Le suivre jusqu’à la mort. « Alors Pierre, prenant la parole, lui dit : Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi ; que nous arrivera-t-il donc ? Et Jésus leur dit : Je vous dis en vérité, à vous qui m’avez suivi, que lorsque le Fils de l’homme sera assis sur le trône de sa gloire, dans le renouvellement qui doit arriver, vous aussi serez assis sur douze trônes, jugeant les douze tribus d’Israël. Et quiconque aura quitté des maisons, ou des frères, ou des sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou des champs, à cause de mon nom, en recevra cent fois autant, et héritera la vie éternelle » (Matthieu 19:27-29).

Avant que Dieu nous accorde un ministère public, il faut qu’il y ait eu une soumission intérieure et un amour pour les choses de Dieu. Cela devrait être évident à tous ceux qui viennent en contact avec nous. C’est alors que Dieu peut nous utiliser, chez nous et ailleurs, pour Sa gloire. Ce n’est pas le cas chez les faux ministres. « Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ;  car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu » (2 Pierre 2:18-19). Ce chapitre de l’épître de Pierre est une forte dénonciation des faux enseignants, que Pierre compare à Balaam, car : « Ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction, qui, ayant quitté le droit chemin, se sont égarés, en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l’iniquité, mais qui fut repris de son injustice ; une ânesse muette, parlant d’une voix humaine, réprima la folie du prophète » (2 Pierre 2:14-16).

Nous voyons, selon le texte, que ces faux ministres sont rapides à faire des promesses. Mais des promesses sont faciles à faire et ne coûtent rien. C’est autre chose que de les tenir ensuite. Satan s’est révélé à l’humanité en faisant une promesse dans Genèse 3:5 : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » À nos premiers parents, et par la suite à toute l’humanité, Satan a fait la promesse de la divinité, mais il serait bien incapable de tenir cette promesse, car il ne peut fabriquer des dieux. Et beaucoup d’années plus tard : « Le diable Le mena [Jésus] encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. » (Matthieu 4:8-9). Imaginez l’astuce de ce séducteur par excellence, de tenter d’offrir le règne sur toutes les nations de la terre à Celui qui en était le Créateur et qui les lui avait préalablement données ! Les promesses de Satan font partie de sa grande séduction et plusieurs personnes confondues mordent à l’hameçon.

De nos jours, les faux enseignants promettent la liberté aux gens, une liberté d’agir sans responsabilité face à la loi morale. Pourtant, eux-mêmes sont des servants de corruption, esclaves d’une mentalité aberrante. Et qui sont-ils pour offrir la liberté ? « Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu » (2 Pierre 2:18-19). Comment peuvent-ils garder leurs promesses ? Par l’esclavage ! La liberté que le péché promet est l’esclavage. Et plus le pécheur obéit, plus son esclavage est grand à ce péché. Il n’y a pas d’état plus abject que d’être dans la corruption au nom de la liberté. Par contre, par la grâce : « Tenez-vous donc fermes dans la liberté, dont Christ vous a rendus libres, et ne vous remettez pas de nouveau sous le joug de la servitude » (Galates 5:1).

« Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! C’est pourquoi il est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel, » nous déclare Hébreux 9:14-15. Notez la référence implicite au salut : « Car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, En qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit », nous déclare Éphésiens 2:18-22.

La promesse de Christ de nous envoyer le Saint-Esprit est le point crucial de l’Évangile de Jean. Jésus nous a dit ceci : « je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous » (Jean 14:16-18). « Mais le Consolateur, [déclare Jésus], le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que Je vous ai dites » (Jean 14:26). « Lorsque sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, il rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement » (Jean 15:26-27).

Dans Psaume 77:6-10, Asaph déclare : « Je pensais aux jours d’autrefois, aux années des temps passés. Je me rappelais mes mélodies de la nuit ; je méditais en mon cœur, et mon esprit examinait. Le Seigneur rejettera-t-il pour toujours, ne sera-t-il plus désormais propice ? Sa bonté a-t-elle cessé pour toujours ? Sa parole a-t-elle pris fin pour tous les âges ? Dieu a-t-il oublié d’avoir pitié ? A-t-il dans sa colère fermé ses compassions ? » La Bible nous fournit une fascinante perspective sur la passage du temps. Il y a 3 000 ans, Asaph se souvenait de Dieu et tentait de comprendre comment Il réagirait en son temps. Chaque génération semble croire qu’elle est la nouvelle vague qui pourrait mener le monde hors des ténèbres passées, vers un âge de lumière.

Le monde semble avoir besoin de recherches scientifiques bien sûres, et cela vient de Genèse 1:26-28 où : « Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Mais il faut garder à l’esprit la véritable   science, qui est d’avoir la pensée de Dieu.

Les résultats des découvertes scientifiques devraient toujours glorifier le Créateur afin d’attirer les hommes vers Lui et non les mener loin de Lui, en se glorifiant soi-même. La même chose est vraie pour l’histoire. Nous sommes simplement les enfants des patriarches anciens et notre nature morale est la même que la leur, toutes deux contaminées par le péché et ayant besoin d’un Sauveur divin. Dieu agissait avec eux comme Il agit avec nous. Alors, chaque génération a besoin d’étudier et d’apprendre comment  les générations passées agissaient, et la façon dont Dieu réagissait avec eux, par le biais des histoires inspirées et enregistrées dans la Bible. Spécialement dans la Genèse, l’Exode, Job et d’autres livres anciens. Parce que : « tout ce qui a été écrit autrefois, a été écrit pour notre instruction, afin que, par la patience et la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance. Et que le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments entre vous selon Jésus-Christ ; afin que, d’un même cœur et d’une même bouche, vous glorifiiez le Dieu qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 15:4-6).

Dieu est le même aujourd’hui qu’Il était en Eden, sur le Mont Ararat, à Babel, à Canaan, au Sinaï et sur le Calvaire. Regardons la : « prière de Moïse, homme de Dieu. Seigneur, tu as été pour nous une retraite d’âge en âge. Avant que les montagnes fussent nées et que tu eusses formé la terre et le monde, d’éternité en éternité, tu es Dieu » (Psaume 90:1-2). Alors, nous devrions toujours rechercher l’ombre de Sa présence. « Et chacun d’eux sera comme un abri contre le vent et un refuge contre la pluie, comme des ruisseaux d’eau dans une terre aride, comme l’ombre d’un grand rocher dans un pays désolé », nous déclare Esaïe 32:2.

Dans le contexte de ce très beau verset, « l’ombre » n’est nul autre que le Seigneur Jésus-Christ. Pour quelqu’un qui a voyagé dans la chaleur du désert, tel le Sinaï, rien ne pouvait être si bienvenu que de se réfugier derrière un grand rocher où l’on pouvait se reposer dans ce désert de tourment. Le symbole de l’ombre est souvent utilisé dans l’Ancien Testament pour illustrer la présence rafraîchissante du Seigneur. « Celui qui habite dans la retraite secrète du Très-Haut repose à l’ombre du Tout Puissant », nous déclare Psaume 91:1. Partout où Ses bien-aimés vont, Dieu est là et notre demeure est sous Son ombre. Et là se trouve aussi notre sécurité. « Car tu as été mon secours ; aussi je me réjouirai sous l’ombre de tes ailes » (Psaume 63:8).

Dieu : « te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes ; sa vérité sera ton bouclier et ton écu, » nous dit Psaume 91:4. Il est donc, le grand Aigle et le grand Rocher, et même le grand arbre : « Comme le pommier au milieu des arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes ; j’ai désiré son ombrage, et m’y suis assise, et son fruit a été doux à mon palais. Il m’a mené dans la salle du festin, et l’étendard qu’il lève sur moi, porte : AMOUR » (Cantique des Cantiques 2:3). L’ombre du grand rocher dans le désert, ou les ailes d’un grand aigle, ou l’ombre d’un bon arbre fruitier, toutes ces choses nous parlent gentiment de protection sous l’ombre de Sa présence, surtout durant la grande tribulation. Ce sont tous des ombres de Dieu, Qui a fait les cieux et la terre, et Qui nous tient dans Sa main. « Car je suis l’Éternel ton Dieu, qui frappe la mer et fais mugir ses flots, de qui le nom est l’Éternel des armées. J’ai mis mes paroles dans ta bouche, et t’ai couvert de l’ombre de ma main, pour rétablir les cieux et fonder la terre, pour dire à Sion : Tu es mon peuple ! » (Esaïe 51:15-16).

Oh Jésus, Tu es tout ce que je désire : « Tu gardes au cœur ferme une paix assurée, parce qu’il se confie en toi. Confiez-vous en l’Éternel, à perpétuité ; car l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siècles ! » (Esaïe 26:3-4). La prière de Paul pour les nombreux convertis fut : « Afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:17-19). Paul avait établi son propre témoignage ainsi : « Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ » (Philippiens 3:8).

Christ est venu pour guérir les malades spirituels. Mais : « Jésus envoya ces douze-là, et il leur donna ses ordres, en disant : N’allez point vers les gentils, et n’entrez dans aucune ville des Samaritains ; mais allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Et quand vous serez partis, prêchez, et dites : Le royaume des cieux approche. Guérissez les malades, nettoyez les lépreux, ressuscitez les morts, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Matthieu 10:5-8). Si seulement les pasteurs, devenus multimillionnaires, avaient pu lire ces versets, leurs messages sur le Royaume aurait pu être plus doctrinaux, au lieu de prêcher à  leurs brebis qu’elles s’en vont au ciel après leur mort.

Jésus ne guérissait pas seulement ceux qui Le suivaient, mais ceux qui en avaient vraiment besoin. Et ceux qu’Il a aimés se sont tournés contre Lui pour demander qu’Il soit exécuté. Malgré que Jésus fut sans péché : « la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Même s’Il avait le pouvoir d’éviter le Calvaire, Son amour était tel qu’Il a consenti à mourir pour ceux qui L’ont amené jusque là. « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18). Christ, cependant, nous a engagés dans Son armée afin de combattre pour Lui contre Satan et ses sbires, mais notre combat est spirituel contre un ennemi spirituel.

Regardons un passage biblique intéressant où Dieu a utilisé Son guerrier David. Dans 1 Samuel 22:1-3 nous lisons : « Or, David partit de là, et se sauva dans la caverne d’Adullam ; et ses frères et toute la maison de son père l’apprirent, et descendirent là vers lui. Et tous ceux aussi qui étaient mal dans leurs affaires, et tous ceux qui avaient des créanciers, et tous ceux qui avaient le cœur plein d’amertume, s’assemblèrent vers lui, et il fut leur chef ; il y eut ainsi avec lui environ quatre cents hommes. Puis David s’en alla de là à Mitspé de Moab. Et il dit au roi de Moab : Je te prie, que mon père et ma mère se retirent chez vous, jusqu’à ce que je sache ce que Dieu fera de moi. » Comme David se sauvait du roi Saul, une assemblée bizarre se mit à le suivre et devint le noyau de ceux qui devaient former son armée. « Et journellement il venait des gens vers David pour l’aider, jusqu’à former un grand camp, comme un camp de Dieu. » (1 Chroniques 12:22). Bientôt, ces hommes ne furent plus considérés comme des inadaptés, mais : « Ils aidèrent David contre les bandes des Amalécites ; car ils étaient tous de vaillants guerriers, et ils furent chefs dans l’armée » (1 Chroniques 12:21). Un groupe, par exemple : « d’entre les Gadites, se retirèrent vers David, dans la forteresse, au désert, de vaillants guerriers propres à la guerre, maniant le bouclier et la lance, semblables à des lions, et aussi prompts que des gazelles sur les montagnes » (1 Chroniques 12:8).

De plusieurs façons remarquables, David était un type de Christ et dont la vie et les expériences nous annonçaient un plus puissant « fils de David » qui viendrait mille ans plus tard. Selon le parallèle, l’armée de David serait un type de l’armée du ciel qui a choisi de suivre Christ. Alors, Paul dit à son évangéliste Timothée : « Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles » (2 Timothée 2:3-5). Les élus de Christ ont déjà été comparés à des inadaptés, des gens en détresse. C’est d’ailleurs ce que nous sommes aux yeux du monde, mais pas aux yeux de Dieu.

« Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1:26-31).

« En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères » (Hébreux 2:10-11). Il faut combattre pour Christ en bon soldat, car : « Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles » (2 Timothée 2:4-5). Mais lorsque Jésus reviendra pour S’emparer finalement de tous les gouvernements de la terre, Il sera vêtu d’un manteau teint de sang et son nom s’appellera LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, Le suivront sur des chevaux blancs, nous déclare Apocalypse 19:13-14.

« Ses élus verront Sa face et Son Nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt » ((Apocalypse 22:4-6). En tant que soldats du Christ, soyons prêts pour combattre pour Lui jusqu’à la toute fin.




Est-ce que Dieu favorise une race plus que les autres ?

Dieu ne fait acception de personne

Traduction de l’infolettre de janvier 2018 de Power of Prophecy

Par Jerry Barrett

« En vérité, je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ; Mais qu’en toute nation, celui qui le craint et qui s’adonne à la justice, lui est agréable. »

(Actes 10:34-35)

Pendant plus de trente ans, Texe Marrs a été un ami, un enseignant et un mentor pour une multitude de chrétiens. Il m’a enseigné plus de dix-huit ans. Ce m’est un grand honneur que de l’appeler mon ami. À Power of Prophecy, nous allons continuer son héritage visant à dénoncer les malfaiteurs et à répandre la vérité.

Sous sa tutelle, je me suis éveillé aux actions subversives de ceux qui se déclarent « chrétiens », mais sont en fait des loups déguisés en brebis. J’ai également été mis au courant du sionisme et du programme « juif » qui mène le pays depuis près de cent ans.

Creusons la chose une minute. Près de cent ans ! Wow !

Le petit pays qui a été créé en territoire palestinien et reconnu par Harry Truman et Joseph Staline n’existe pas depuis bien longtemps. Toutefois, l’infiltration de son programme s’est fait à fond. Quiconque s’est trouvé en travers de son chemin a été éliminé, ostracisé et couvert de honte.

Comme preuve, voyez ce qui est arrivé à Harry Truman, John F. Kennedy, Richard Nixon, Spiro Agnew et Jimmy Carter. Tous se sont rebiffés contre le programme pro-sioniste — à différentes mesures — et l’on s’est chargé d’eux sommairement. Même Bill Clinton s’est vu forcé de tirer la ligne lorsqu’il a succombé à « l’Option Esther » connue sous le nom de Monica Lewinsky.

L’infiltration juive de l’Église d’aujourd’hui

Ce programme s’est, non seulement infiltré dans notre gouvernement et notre système d’éducation, mais il a également envahi l’église soi-disant « chrétienne ». Certains pasteurs ont même déjà commencé à célébrer les jours saints « juifs » et leurs paroissiens imitent souvent leurs pasteurs en répétant : « Bénissez Israël et vous serez béni, maudissez Israël et vous serez maudit. »

Malheureusement, ces mangeurs de balustre n’étudient pas leur Bible et copient plutôt leurs leaders ecclésiastiques. Certains des pasteurs, fraîchement sortis du séminaire, n’ont même jamais appris qu’il y a un Israël spirituel et un Israël physique. À cause de leur zèle à soutenir Israël, ils conduisent chacun de leurs membres à la perdition.

Ils se réfèrent rapidement à Genèse 12:1-3 : « Et l’Éternel avait dit à Abram … je te ferai devenir une grande nation … je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront… »

Chose triste, ils n’ont jamais étudié ni appris Hébreux 8:6-13 : « Mais maintenant Christ a obtenu un ministère d’autant plus excellent, qu’il est Médiateur d’une alliance plus excellente, et qui a été établie sur de meilleures promesses. En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’y aurait pas eu lieu d’en établir une seconde. Car en leur adressant des reproches, Dieu dit aux Juifs : Voici, les jours viendront, dit le Seigneur, que je traiterai une alliance nouvelle avec la maison d’Israël, et avec la maison de Juda ; non une alliance comme celle que je fis avec leurs pères, au jour où les prenant par la main, je les tirai du pays d’Égypte ; car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et je les ai abandonnés, dit le Seigneur. Or, voici l’alliance que je traiterai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur, je mettrai mes lois dans leur esprit, et je les écrirai sur leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple ; et aucun n’enseignera plus ni son prochain ni son frère, en disant : Connais le Seigneur ; parce que tous me connaîtront, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand ; parce que je serai apaisé à l’égard de leurs injustices, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités. En parlant d’une alliance nouvelle, il déclare ancienne la première ; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître. »

Pourquoi cette partie du livre aux Hébreux n’est-elle pas prêchée au lutrin ? Parce qu’elle va à l’encontre de l’enseignement pro-sioniste produit dans les séminaires et dans de nombreuses études théologiques de niveau universitaire. Et – que le ciel les en préserve – parce qu’ils craignent d’être qualifiés « d’antisémites ».

Que veut dire « antisémite » ?

Le terme « antisémite » est servi à toutes les sauces, ces jours-ci. Toute la gloire de la propagation de cette expression en revient à la Ligue Anti-Diffamation et autres groupements pro-Israél. Leur définition dérangée – quiconque parle en mal d’Israël ou des « Juifs » – s’est imprégnée dans notre société.

Le mot « sémite » original concerne un groupe linguistique. Cela n’a rien à voir avec la race ou l’ethnicité. Il inclurait donc les Éthiopiens, les pays arabes, les Iraquiens, les Syriens et d’autres encore. On pourrait aussi inclure les Juifs séfarades.

Les Khazars sont-ils sémites ?

Pourquoi le terme « antisémite » est-il attaché à quiconque parle contre Israël, le sionisme ou le judaïsme ? À cause du stigmate accolé à cette expression, la plupart de ceux que l’on appelle ainsi courberont l’échine et se confondront en excuses en demandant pardon.

Grâce aux recherches sur l’ADN, nous savons maintenant que la majorité des habitants de l’Israël moderne proviennent du Caucase, dans la partie sud de la Russie. On les appelle aussi des Khazars. Leur langue était le khazar, ce qui ne rencontre donc pas le critère établi par les linguistes pour être sémite.

L’émergence du sionisme chrétien

Dans les années 1940, le terme « judéo-chrétien » – le mélange des croyances judaïques et chrétiennes – fit partie de la culture américaine populaire. Cela a également conduit à l’émergence du sionisme chrétien, populaire chez les évangéliques américains. John Hagee personnifie cet enseignement apostat. Son livre, À la défense d’Israël, déclare que Jésus n’est pas venu en tant que Messie. Comment peut-on encore considérer cet homme un « chrétien » ?

Le mouvement Identité Chrétienne a récemment gagné en popularité. Il déclare dans son idéologie que tous ceux qui ne sont pas de race blanche seront, soit exterminés, ou deviendront esclaves de la race blanche dans le royaume céleste sur terre. Sa doctrine énonce aussi que les gens de couleur n’atteindront jamais le salut.

Qui est le Peuple élu de Dieu ?

Ainsi, qui est vraiment le « Peuple élu » de Dieu ? La Bible le décrit-elle ? Pourquoi est-il si difficile de comprendre la Parole de Dieu en la matière ?

Galates 3:26-29 nous dit qui sont Ses Élus : « Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse. »

Si vous étudiez la Parole de Dieu, vous noterez que, lorsqu’un point important est apporté, vous allez trouver plus d’une référence s’y rattachant dans la Bible. Donc, voyons ce que Romains 10:12-13 a à dire : « Car il n’y a point de distinction entre le Juif et le Grec, parce que tous ont un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. »

Un véritable chrétien peut-il être raciste ?

Si l’on suit tout le conseil de Dieu, alors être raciste est impossible. Dans le livre des Actes, Pierre dit : « Je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ».

Tous ceux qui en appellent à Jésus-Christ comme de leur Sauveur, ceux-là sont Ses Élus. Nous sommes un peuple particulier, un sacerdoce royal. Nous devons aller l’annoncer et répandre Son message partout.

Il n’y a pas de haine dans la Parole de Dieu. Ceux qui sont engendrés aimeront leurs frères comme eux-mêmes. Nous avons pour mission d’apporter la lumière de Jésus à tous ceux qui ont des oreilles pour entendre.

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« Célébration » de cent ans de mensonges et de menaces bolcheviques et sionistes

Par Steve Reilley

Il y a cent ans, le sionisme et le bolchevisme célébraient leurs plus grandes conquêtes. La première, une déclaration concernant la Palestine, de la part du pouvoir colonial dirigeant dans le monde, et l’autre, la destitution du Gouvernement Provisoire de Russie – d’énormes accomplissements, selon tous les standards.

Le bolchevisme et le sionisme attinrent leurs sommets comme il convient durant la plus grande guerre à ce point de l’histoire et ils allèrent jouer un rôle majeur à l’arrivée de la Seconde Guerre Mondiale.

Et, bien que la Première Guerre Mondiale faisait rage dans de nombreux coins du globe et créait une situation fluctuante au sein de beaucoup de capitales européennes, les citoyens de l’Occident croyaient leur monde civilisé. Pourtant, le bolchevisme et le sionisme faisaient fi des lois internationales et des standards pour lesquels les occidentaux supportaient leurs leaders.

Dit simplement : Comment ?

Sans que les citoyens ne le sachent, leurs leaders répondaient, non pas au peuple, mais à une cabale inexplicable et invisible, bien plus puissante que n’importe quel pays (Voir Milieu d’intrigue, par Texe Marrs). Le leader d’un pays fut-il trouvé, jusqu’à un certaine point, réfractaire à « jouer le jeu », comme le Premier Ministre H. H. Asquith de Grande-Bretagne, il était tout simplement « mis sur le banc » au profit d’un remplaçant convenable, comme, dans ce cas-ci, David Lloyd George, qui agit exactement tel qu’ordonné.

Mais il existe un aspect beaucoup moins facile à contrôler qu’un seul homme au-dessus d’un pays. Le flot d’information donné au public.

Le public du début du 20e siècle s’en remettait au reportage des médias écrits pour connaître les événements mondiaux. Alors qu’il y a aujourd’hui des avenues additionnelles par lesquelles l’on peut obtenir les « nouvelles », il y a cent ans, les histoires souvent citées provenaient des agences de presse et des journaux quotidiens majeurs.

Dans La controverse de Sion, Douglas Reed reconnaît le problème comme suit : « De loin, le plus grand obstacle que rencontraient les ambitions du sionisme s’avérait le reportage dans la presse des faits qui se passaient en Palestine, ainsi que des commentaires éditoriaux. »

Initialement, Lord Northcliffe, important nabab de la presse de Grande-Bretagne, représentait le « plus grand obstacle » face à la machine de propagande sioniste. Reconnu comme « indépendant et non achetable », Northcliffe était propriétaire majoritaire de multiples journaux britanniques qui représentaient 40 % du lectorat quotidien.

En 1920, l’intrépidité de Northcliffe lui valut l’inimitié d’un grand nombre de Juifs puissants. Ayant pris connaissance des Protocoles des Sages de Sion récemment traduits, Northcliffe publia des extraits du livre. Sous le titre de « Le péril juif, un inquiétant opuscule qui exige une enquête », Northcliffe déclara : « Une enquête impartiale de ces prétendus documents et de son histoire serait des plus désirables … allons-nous rejeter toute l’affaire sans enquête et laisser l’influence d’un tel livre opérer sans vérification ? »

Vers la même époque, Northcliffe eut vent de ce qui se produisait en Palestine et se donna pour mission de faire connaître la vérité au public. Il se rendit en Terre Sainte avec JMN Jeffries, un éminent journaliste de la Première Guerre Mondiale, et vit de ses propres yeux ce qui s’y passait. Les dépêches de Jeffries dans The Times fournissaient une illustration bien différente de ce qu’offrait la propagande sioniste apparaissant dans les autres journaux anglais.

Mais les choses arrivèrent rapidement au point critique lorsque l’éditeur de Northcliffe au Times, Wickam Steed, refusa d’imprimer d’autres histoires en rapport avec la Palestine. Mystérieusement, en dedans de quelques mois, le grand nabab des journaux, Northcliffe, mourait.

Près de deux décennies plus tard, Jeffries publia un livre, Palestine, la réalité, mais il ne rejoignit qu’une infime fraction de lecteurs.

La nature étrange de la chute et de la mort de Northcliffe en dit beaucoup sur le groupe extrêmement puissant qui opère au-dessus des lois, capable d’éliminer des personnages très connus sans aucune conséquence. Il est clair que ce groupe désire le succès du sionisme.

Inutile de dire que dès lors, les journaux chantèrent tous en harmonie parfaite en ce qui a trait à la Palestine. Les groupements sionistes apportèrent leur « aide » en fournissant des articles prêts à imprimer. Une tactique à l’usage très répandu aujourd’hui.

Robert Wilton, correspondant pour le Times en Russie pendant plus de quinze ans, rapporta la révolution telle qu’il la vit. Ses dépêches montraient on ne peut plus clairement le ratio extrêmement élevé de Juifs dans les postes de leadership.

Wilson fut traité de la même manière qu’il l’aurait été aujourd’hui. Une plainte alléguant de l’antisémitisme fut déposée par un fonctionnaire du Bureau Britannique des Affaires Étrangères. À partir de là, ses dépêches se retrouvèrent dans les corbeilles à papier du Times plutôt que dans ses colonnes. Après quelques années, homme brisé, Wilton mourait. Encore une fois, le révélateur de vérité était éliminé en servant d’exemple.

Aujourd’hui, le contrôle de l’information est encore mieux concerté. La juiverie organisée contrôle 96 % des médias mondiaux. Cependant, avec la venue de l’Internet, plus de gens peuvent employer des sources alternatives afin de trouver la vérité. Ce qui a conduit à la censure de la part de Google et d’autres dans une vaine tentative de contrôler ce que le public en général peut apprendre. Lorsque le Président Trump vocifère « FAUSSES NOUVELLES ! », il pourrait parler pour Jeffries, Wilton et d’autres révélateurs de vérité que l’on a piétinés sommairement.

http://www.texemarrs.com/012018/no_respecter_of_persons.htm