Miroir de l’Enfer – l’histoire de deux royaumes

Il y eut un silence dans les cieux

Traduction de l’infolettre de décembre 2017 de Power of Prophecy

Par Texe Marrs

« Quand l’Agneau eut ouvert le septième sceau, il se fit un silence dans le ciel d’environ une demi-heure » (Apocalypse 8:1).

Le pasteur Martin Niemöller

Le pasteur Martin Niemöller était ministre luthérien, en Allemagne, à l’époque d’Adolf Hitler et des Nazis. La Gestapo lui fit des menaces et, éventuellement, l’amena dans un camp de concentration. Son crime : le pasteur Niemöller prêchait la Parole de Dieu dans son église et lançait des avertissements contre le Troisième Reich.

Souffrant les privations d’un camp de concentration, Niemöller écouta les plaintes de ses compagnons prisonniers. Ils harcelaient le pasteur : « Si ton Dieu est si fort et si vrai, pourquoi ne vient-Il pas nous sauver ? »

Niemöller réfléchit à leur plaidoyer. Puis, il répondit calmement : « Dieu nous teste pour voir quelle sorte d’hommes nous sommes. »

Le pasteur Niemöller passa sept ans dans le dur camp de concentration.

Je vous raconte cette histoire vraie à cause des scènes horribles que nous confrontons présentement en tant que chrétiens, de tous les côtés. Nous sommes témoins des terribles débuts d’une catastrophe tragique et profonde. Le carnage survenu dans une église baptiste de Sutherland Springs, au Texas, alors qu’un monstrueux athée, déguisé en « Mort », fit irruption pendant le service du culte et tua au hasard des bébés, des mères, des grand-mères… tout le monde, n’est qu’un exemple, mais il y en a bien d’autres.

Les églises chrétiennes du Moyen-Orient ont subi de lourdes pertes. Récemment, des croyants chrétiens ont été torturés, brûlés au poteau, ou mis dans des cages et noyés. Leurs églises ont été rasées par les flammes, les femmes et les jeunes filles ont été brutalement violées. Ces terribles scènes se répètent en Asie et en Afrique. Les meurtriers s’écrient : « Allahu akbar » (« Allah est grand », en arabe). Ils accomplissent la prophétie, car Jésus nous a avertis : « l’heure même vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu » (Jean 16:2).

En Amérique, en sentant un changement vers un environnement défavorable pour la foi chrétienne, les pasteurs de partout se mettent à faire des compromis. L’avortement – le meurtre haineux des fœtus – est devenu le crime à ne pas mentionner. Des mariages homosexuels sont célébrés dans de grandes églises et les chrétiens qui s’y objectent sont excommuniés sur le champ et, dans leur voisinage, on les évite et on les ostracise.

L’establishment politique – les Démocrates et les Républicains – est devenu le « Marécage ». Les chrétiens nommés par le Président Trump à des postes politiques sont ridiculisés par le Sénat et les membres de la Chambre des Commissions qui se moquent d’eux en leur disant : « Votre dogme chrétien empêche votre nomination ».

Les pasteurs et les laïques tremblent de peur, trop effrayés que leur ville et leur communauté sachent leurs croyances. Pire encore, ils sacrifient ces croyances. L’IRS [Bureau des impôts américain] avertit les vraies Églises de la Bible qu’elles pourraient perdre leur statut d’exemption de taxe si elles sont « trop conservatrices ». La plupart se soumettent humblement.

Le trône papal

Partout, des parents donnent volontairement leurs enfants en pâture aux bandes de pédophiles et de pervers sexuels. Leurs écoles enseignent les pratiques sexuelles anales et les perversions homosexuelles aux enfants. Des jeunes filles de 12, 13 et 14 ans peuvent obtenir des infirmières de l’école des pilules contraceptives dites « du lendemain » et les jeunes hommes reçoivent des condoms gratuitement.

Hollywood est maintenant un monstrueux repaire de déviance. Harvey Weinstein et ses acolytes sont partout ; la pollution dans le divertissement est universelle et la musique est depuis longtemps un vice satanique. Je note que Taylor Swift, la plus populaire des jeunes artistes, s’est produite récemment sur scène virtuellement nue. Quel exemple pour notre jeunesse déjà si dépravée !

Comme résultat, de nombreux Milléniaux, les jeunes adultes, ont abandonné les églises et s’installent paresseusement dans le sous-sol parental, gaspillant leur vie à jouer à des vidéos de guerre et de sexe.

Quarante-six millions d’adultes doivent utiliser des bons de nourriture. Des millions additionnels se déclarent invalides. Ils peuvent bien – leurs emplois ont été repris par l’élite et donnés à des étrangers illégaux et à des immigrants qui, bien souvent, travaillent pour des « pinottes », pratiquement comme des esclaves liés par contrat.

Miroir de l’Enfer – Empire global des bâtisseurs illuminati a été rédigé avec ce monde méchant en tête. C’est l’histoire de deux royaumes. Le premier, le plus large, est le royaume illuminati de Satan et j’explique avec des détails atroces la philosophie et la doctrine secrète des mauvaises gens qui sont les citoyens du royaume de Satan.

Modèle du Quartier général proposé au mouvement raëlien à Jérusalem. Les Raëiens forment un culte ufologique [culte des extraterrestres].

Mais Miroir de l’Enfer souligne également qu’il existe un royaume plus petit, mais pourtant juste. Composé uniquement des saints de Dieu, il est méprisé, haï et persécuté de façon croissante par ceux qui regardent dans le Miroir de l’Enfer. Ils se lamentent de notre existence même. Ils nous traitent de « bâtards » ou pire.

Dieu connaît leur horrible dépravation. Mais n’allez pas penser un seul instant qu’Il ne sait pas les choses terribles qui ont été faites à Ses enfants – les citoyens de Son Royaume – récemment, à Sutherland Springs, au Texas, par un monstrueux athée. Il connaît aussi parfaitement les tragédies qui sont arrivées aux chrétiens d’Asie, du Moyen-Orient et d’Afrique. Il sait et, au temps choisi par Lui, Il rendra ce qui est dû aux méchants.

Sous l’autel de Dieu dans les cieux, en ce moment même, il y a des millions d’âmes qui ont été massacrées pour la Parole de Dieu au fil des siècles. Apocalypse 6 nous dit :

« Je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été mis à mort pour la parole de Dieu, et pour le témoignage qu’ils avaient maintenu. Et elles criaient à grande voix, en disant : Jusqu’à quand, ô Souverain, le saint et le véritable, ne jugeras-tu point, et ne vengeras-tu point notre sang sur ceux qui habitent sur la terre ? » (vs 9 et 10).

Apocalypse 8:1 et les versets qui suivent nous donnent la réponse à ce cri du cœur. On y révèle d’abord que « il se fit un silence dans le ciel d’environ une demi-heure. »

Ce silence extrêmement poignant est un grave avertissement des événements désastreux qui vont arriver bientôt en provenance du trône céleste. Ce silence est aussitôt suivi par d’incroyables tribulations qui signalent la fin de toutes choses et de la victoire finale capitale de Dieu sur le mal.

C’est le jugement de Dieu, l’époque où les larmes des saints seront essuyées de leurs yeux et où « les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11:15).

Oui, Seigneur Jésus, viens !

http://www.texemarrs.com/122017/silence_in_heaven.htm

 




L’Empire global des bâtisseurs illuminati

Le miroir de l’enfer

Traduction de l’infolettre de novembre 2017 de Power of Prophecy

Par Texe Marrs

Comme un serpent, l’illuministe voit une image double lorsqu’il jette son regard dans le Miroir de l’Enfer. Jésus dit ceci à Ses disciples : « Mais si ton œil est mauvais, tout ton corps sera ténébreux » (Matthieu 6:23).

Dans son livre, 1984, George Orwell décrivit la double-pensée comme la tenue simultanée de deux croyances conflictuelles. L’homme à la double mentalité accepte les deux croyances, bien qu’elles soient diamétralement opposées. Il conte des mensonges délibérés tout en y croyant vraiment. La double-pensée lui permet de croire en un mensonge pour ensuite l’effacer et en accepter un autre. Le mensonge suivant est toujours un bond en avant de la vérité.

Le monde déborde de double-penseurs possédés par des démons. Ils sont constamment à forger de manière naïve, quoiqu’audacieusement, une nouvelle Réalité. Ils disent croire en la libre expression, mais ils vous puniront pour avoir osé dire la vérité. Ils soutiennent que toute chose comporte deux côtés, mais adoptent celui qui est le plus mauvais.

Pour l’illuminé, le genre et la nationalité sont flexibles et toujours en changement. L’on peut être un mâle aujourd’hui et se changer en femelle demain. La guerre est la paix ; la liberté est l’esclavage ; l’ignorance est la force. Une fillette de, disons, cinq ans peut avoir une relation sexuelle avec un adulte aujourd’hui et ce sera jugé correct. Mais demain, ce peut ne pas l’être.

Seuls les niais croient aux absolus, dit le double-penseur. Mais le libre penseur aura une idée différente demain.

La Parole de Dieu nous met en garde contre le double-penseur : « L’homme double de coeur est inconstant en toutes ses voies » (Jacques 1:8).

La double mentalité : la philosophie des Illuminati

La double mentalité est la philosophie des Illuminati. C’est pourquoi, bien qu’hier nous exprimions de la moralité, aujourd’hui, nous aimons l’homosexualité, le langage grossier, la déviance sexuelle, les mensonges et l’irrespect envers les personnes âgées et l’autorité. C’est aussi pourquoi nous barrons nos portes chaque soir, que la rage au volant est chose commune, que les médias profèrent mensonge sur mensonge et que nos députés passent délibérément pour des bouffons, qu’ils sont de mauvais laquais et des artistes de pacotille.

Les double-penseurs des Illuminati forment les élites de ce monde. Et ils possèdent partout une légion de disciples satanisés. Ils croient sincèrement être les Bâtisseurs d’un Nouvel Empire Global. Ils méprisent ceux qui professent le nationalisme, qui débitent des termes stupides et dépassés comme « l’Amérique d’abord ! ».

Ils sont convaincus que des gens tels que ceux-là, ainsi que tous ceux qui se déclarent stupidement chrétiens, et ceux qui possèdent des fusils, sont désespérément méchants. S’ils le pouvaient, ils vous écrabouilleraient comme un insecte en riant et en sifflant à votre agonie.

Jésus nous a avertis qu’ils détruiraient éventuellement le bon : « l’heure même vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu » (Jean 16:2).

Votre mort piteuse leur procurera beaucoup de plaisir et sera méritée, croient-ils, et elle sera un super amusement. Ces gens-là – l’élite illuminati à double mentalité – adorent les divertissements. Ils aiment les films et les spectacles montrant du cannibalisme, de la consommation de sang, des zombies et des morts hideuses. Plus il y en a, mieux c’est. Leur attrait pour le mal s’apparente à une ferveur psychologique.

Ils sont très religieux

Ils ont une religion. Ils sont très religieux. Et ils offrent des prières et des sacrifices, demandant à leur Déité de vous vaincre et de vous défaire, vous et ceux de votre espèce, et de vous bannir vers un autre royaume – ou encore, simplement vous tuer. Un jour, ils peuvent prier un esprit qu’ils appellent « Jésus », un autre jour, Satan ou ses démons. Tous les dieux sont pareils. Les nombreux dieux des musulmans, des bouddhistes, des hindous – tous sont de valeur égale.

Ce qui n’est pas valide, ce sont ces horribles chrétiens. Les Illuminati à la double mentalité méprisent les chrétiens ; pourtant, beaucoup d’entre eux vont régulièrement à une église chrétienne ; là, ils prient le « dieu inconnu » et polluent la congrégation avec leur vilénie et leurs fruits toxiques.

La plupart d’entre eux croient en la réincarnation. Certains croient en une forme perverse des « cieux ». Aucun ne croit à l’Enfer. L’enfer, c’est le ciel, disent-ils.

Ils sont remplis « d’amour » pour l’humanité

Ils se sont inventé une foi et une église et ils se dévouent à leurs causes. Ils sont remplis « d’amour » pour toute l’humanité ; ils veulent abattre les frontières et créer un Nouvel Ordre Mondial basé sur leur genre malade d’amour. Mais ils s’enflamment de furie contre ceux qui mettent frein à la réalisation de ce merveilleux Nouveau Monde.

Les Illuministes à double-pensée éprouvent une contrainte primordiale à rechercher le salut. En amenant la peine, la misère et la mort sur les masses, ils croient purifier le monde de sa corruption morale.

Ils soutiennent que des sacrifices doivent être faits, tout d’abord par la classe moyenne et, juste après, par les pauvres. Éventuellement, le monde entier sera purifié. Finalement, l’élite se régalera entre elle, tuant et se faisant tuer.

Oh, que ces vrais croyants passionnés ont donc un amour abondant pour la collectivité humaine ! Mais ils partagent également une haine éternelle pour les individus au sein de cette collectivité. Une terre viable requiert la suppression de ces « masses inutiles ». La soif de sang de cette élite doit être satisfaite. Les bons à rien doivent tomber dans l’oubli pour que se lève le brillant Nouvel Âge de Lucifer.

Ce sont des psychopathes

Les Illuminati et leurs mécontents élitistes ne sont pas comme vous et moi. Ils ne pensent pas comme nous. Ce sont des psychopathes. Mais ce sont des psychopathes fous astucieux.

La Bible dit que, pour ces hommes et ces femmes méchants, nous sommes des brebis à massacrer. Nous devons être éradiqués. Nous seuls empêchons leur succès. Nous sommes des barrages routiers.

Alors, mes amis, demeurez proches du Berger. Lui seul peut vous guider sur le sentier de la justice et vers les champs de vert pâturage. Lui seul peut nous protéger, vous et moi, alors que décline progressivement le monde. Son nom est Saint. Son nom est Jésus.

La doctrine hermétique de « Tel qu’en haut, ainsi en bas » est parfaitement représentée dans le Grand Sceau de Salomon du texte occulte classique du franc-maçon Eliphas Levi, Magie transcendantale (1896). Ce symbole hermétique incorpore essentiellement la même doctrine que l’aigle à deux têtes. Notez le serpent ouroboros autour de l’œuf cosmique et d’autres symboles illuministes tels que l’étoile à six pointes de David, alias le Sceau de Salomon. La couronne à trois niveaux nous ramène à la déité babylonienne Al Mazahim, dieu des fortifications et des tours.

À Fresno, en Californie, l’apparition de ces statues de gargouilles reçut son lot de publicité. Des partisans vendirent l’idée que ces structures étaient merveilleuses pour la « revitalisation » de la ville.

http://www.texemarrs.com/112017/hells_mirror_article.htm




D.477 – La Parole divine/humaine

Par Joseph Sakala

Dans Hébreux 1:1-4, nous lisons : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. » L’empreinte de Sa Personne est équivalent à copie conforme.

Le titre « Parole de Dieu » fut donné à Jésus-Christ en tant que Parole Vivante, comme dans Jean 1:1-3 : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Et, dans Apocalypse 19:11-13 : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. »

Ensuite, il fut donné aux Saintes Écritures en tant que Parole Écrite, comme dans Éphésiens 6:17 où nous lisons : « Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu. » Et également, dans Hébreux 4:12, où nous lisons : « Car la Parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur. » Ils sont si parfaitement synchronisés que ce qui est dit de l’Un peut également être applicable à l’Autre. Jésus était humain, mais sans faute. Jésus était aussi divin, mais pouvait être compris par les humains. « Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16).

« Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé », déclare l’apôtre, dans 2 Pierre 1:21. « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui », nous confirme 1 Jean 3:5. Regardons maintenant ce que Jésus a répondu aux Juifs qui voulaient Le lapider : « Les Juifs lui répondirent : Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce qu’étant homme, tu te fais Dieu. Jésus leur répondit : N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la Parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez point. Mais si je les fais, et quand même vous ne me croiriez point, croyez à mes œuvres, afin que vous connaissiez, et que vous croyiez que le Père est en moi, et que je suis en lui » (Jean 10:33-38).

Même Paul est d’accord en déclarant que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). En plus, Jésus est éternel : « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité » (Hébreux 13:8). Et, dans Psaume 119:89, nous lisons : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. » Les deux Paroles, Vivante et Écrite, amènent la régénération et la vie éternelle à tous ceux qui croient. « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:4-7).

« Celui qui croit au Fils de Dieu a le témoignage de Dieu en lui-même ; celui qui ne croit point Dieu, le fait menteur, puisqu’il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu de son Fils. Et voici le témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle ; et cette vie est dans son Fils, » nous dit Jean, dans 1 Jean 5:10-11. Et l’apôtre Pierre ajoute : « Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. Car toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche, et sa fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:22-25).

Regardons ce que Jésus a déclaré aux Juifs de Son temps : « Mais moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean [le baptiste] ; car les œuvres que mon Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres même que je fais, rendent de moi ce témoignage, que mon Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé a lui-même rendu témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, ni vu sa face. Et sa parole ne demeure pas en vous ; puisque vous ne croyez point à celui qu’il vous a envoyé. Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez point venir à moi, pour avoir la vie » (Jean 5:36-40).

Finalement, le jugement viendra par Christ et les Écritures. Dans Jean 5:22-24, nous voyons que : « Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » Et, dans Apocalypse 20:11-12, nous pouvons lire : « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. »

Certaines religions croient que les livres, ici, sont les livres indiquant les activités de chacun. Puisque tous ont péché pourquoi ouvrir le livre de vie ? Non, les livres qui seront ouverts, ce sont les livres de la Bible afin de les instruire dans la vérité qu’ils n’ont pas eue par les faux pasteurs. Le Christ et la Bible sont donc d’une importance vitale pour chaque chrétien et doivent être étudiés, compris, connus, aimés et acceptés comme dignes de confiance dans chaque expérience humaine. Car : « Le souhait des justes n’est que le bien ; mais l’attente des méchants c’est l’indignation. Tel répand son bien, qui l’augmentera encore davantage ; et tel le resserre plus qu’il ne faut, qui sera dans la disette. Celui qui est bienfaisant sera rassasié, et celui qui arrose, sera aussi arrosé lui-même », nous dit Dieu dans Proverbes 11:23-25.

Pour recevoir, il faut d’abord donner. Ce n’est pas la méthode du monde pour atteindre la prospérité, mais c’est le message paradoxal de la Parole de Dieu et de la chrétienté en général. Notons également quelques autres paradoxes bibliques en relation avec cette vérité de base. Pour vraiment vivre, il nous faut mourir. Voici ce que Paul a dit, dans Galates 2:20 : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » Pour sauver sa vie, il faut la perdre. Dans Luc 17:33, Jésus nous révèle que : « Quiconque cherchera à sauver sa vie, la perdra ; et quiconque la perdra, la retrouvera. » Pour devenir sage, il faut d’abord devenir fou. « Que personne ne s’abuse soi-même. Si quelqu’un d’entre vous pense être sage en ce monde, qu’il devienne fou, pour devenir sage ; car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu ; aussi est-il écrit : Il surprend les sages dans leurs ruses » (1 Corinthiens 3:18-19).

Pour régner, il faut d’abord servir. Regardons ce que Jésus déclare à celui qui avait reçu cinq talents : « Alors celui qui avait reçu cinq talents, vint et présenta cinq autres talents, et dit : Seigneur, tu m’as remis cinq talents ; en voici cinq autres que j’ai gagnés de plus. Et son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ;  entre dans la joie de ton seigneur » (Matthieu 25:20-21). Pour être élevé, il faut apprendre à s’abaisser. Dans Matthieu 23:11-12, nous apprenons de Jésus : « Mais que le plus grand d’entre vous soit votre serviteur. Car quiconque s’élèvera sera abaissé ; et quiconque s’abaissera sera élevé. » Et pour ceux qui cherchent toujours les premières places : « Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers ; car il y en a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus », nous déclare Jésus, dans Matthieu 20:16.

« Nous nous rendons recommandables en toutes choses, comme des ministres de Dieu, dans une grande patience, dans les afflictions, dans les tourments, dans les angoisses, dans les blessures, dans les prisons, dans les séditions, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes, dans la pureté, dans la connaissance, dans la longanimité, dans la douceur, dans le Saint-Esprit, dans une charité sincère, dans la parole de vérité, dans la puissance de Dieu, dans les armes de la justice, que l’on tient de la droite et de la gauche, à travers l’honneur et l’ignominie, à travers la mauvaise et la bonne réputation ; étant regardés comme des séducteurs, quoique véridiques ; comme des inconnus, quoique connus ; comme mourants, et voici nous vivons ; comme châtiés, et non mis à mort ; comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses », déclare Paul, dans 2 Corinthiens 6:4-10.

Dans Colossiens 2:16-17, Paul nous déclare : « Que personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’un jour de fête, ou de nouvelle lune, ou de sabbats ; c’était l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps en est en Christ. » Ces fêtes de l’Ancien Testament avaient été créées pour témoigner (l’ombre) de la présence éventuelle d’un Sauveur (le corps), qui donnerait Sa vie comme rançon pour tous les péchés du monde. La maison d’Israël devait les célébrer chaque année comme l’ombre d’un événement futur qui serait accompli en Christ (le corps). L’observance de chaque fête était une loi perpétuelle pour chaque Israélite. Alors, tant que Christ ne serait pas venu pour accomplir la rédemption du peuple, la loi perpétuelle devait subsister chaque année.

Dans les siècles à venir, il y aura beaucoup d’ouvrage à exécuter pour le Seigneur, mais : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront » (Apocalypse 22:3). « C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur », nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 15:58. Dans 2 Jean 1:8-11, l’apôtre nous exhorte à garder les doctrines de Christ : « Prenez garde à vous, afin que nous ne perdions pas le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine récompense. Quiconque est transgresseur et ne demeure pas dans la doctrine de Christ, n’a point Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine de Christ, a et le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine, ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres. » Il est évident, par ce passage, que « la doctrine de Christ » est d’une importance vitale pour une personne qui continue dans cette doctrine, car elle connaît Dieu.

En effet, Jésus nous défend de recevoir une telle personne chez soi. Dans 2 Jean 1:10-11, l’apôtre nous dit : « Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine, ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres. » Pourquoi Jésus permettrait-Il à un faux ministre de venir prêcher ses fausses doctrines chez vous ? Mais quelle est la doctrine de Christ ? Elle doit certainement inclure l’incarnation de Dieu en Christ, dans la chair humaine. Regardez ce que 2 Jean 1:7 nous annonce. « Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. » C’est Jésus Lui-même qui nous met en garde contre l’antichrist, car il y en aura beaucoup dans les derniers jours. Ils sont déjà nombreux à l’heure actuelle à faire l’œuvre de Satan.

La doctrine de Christ englobe tout ce que la Parole de Dieu enseigne au sujet de la personne de Christ, ainsi que tout ce qu’Il a enseigné Lui-même. Des questions pourraient surgir au sujet de l’interprétation d’une portion de la doctrine de Christ, mais jamais au sujet de Sa validité ou de Son autorité. Une fois que l’enseignement est clairement compris, il n’est plus permis de le questionner ou de diluer son contenu. Il faut le croire tout simplement, le pratiquer et le proclamer. Car : « Quiconque est transgresseur et ne demeure pas dans la doctrine de Christ, n’a point Dieu » (2 Jean 1:9). C’est très sérieux pour Dieu qui nous déclare par la bouche de Jésus : « Si je vous ai parlé des choses terrestres, et que vous ne croyiez point, comment croirez-vous, si je vous parle des choses célestes ? Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:12-13). Demandez à dix personnes si elles peuvent aller au ciel et notez combien vous diront que oui. Il faut alors fuir ceux qui prêchent cette fausse doctrine. La Bible est très précise !

Plusieurs de ceux qui professent être des chrétiens intellectuels, de nos jours, proposent que nous devrions suivre les évolutionnistes en matière de science ou d’histoire, puisque le véritable message de la Bible est spirituel. Selon eux, la Genèse ne nous donne pas assez de détails sur la création, alors que les hommes de science peuvent convenablement nous fournir l’information. Toujours selon eux, la Genèse nous assure simplement que Dieu est derrière tout cela. Or, si c’est tout ce que Dieu voulait nous déclarer, le tout premier verset aurait été suffisant ! Quelle est l’utilité de nous décrire les jours de la recréation de la terre, puisque le compte-rendu enregistré n’a aucune pertinence en regard de l’histoire ou de la science ?

Comme Jésus l’a déclaré à Nicodème : « Si je vous ai parlé des choses terrestres, et que vous ne croyiez point, comment croirez-vous, si je vous parle des choses célestes ? » (Jean 3:12). Dans un sens, nous pourrions vérifier nous-mêmes si une chose est juste et exacte lorsqu’un truc est enregistré comme historique et provient de la nature, mais nous n’avons aucune manière de déterminer si la chose est vraie lorsqu’elle parle du ciel et de l’enfer, ou du salut et de la vie éternelle, ou du but de Dieu pour le monde dans les âges à venir. Le fait demeure que la Bible est précise dans toutes les matières scientifiques et historiques, tout comme spirituelles et théologiques. Il est très dangereux d’écouter ces troubadours modernes de l’évangélisme avec leurs compromis et leur science évolutionniste qui mènent des multitudes de jeunes gens à l’écart de la vérité, dans les collèges et les séminaires chrétiens.

Présentement, nous n’avons pas toutes les réponses aux problèmes de compréhension que pose la Bible, mais nous pouvons être très sûrs de la Parole de Dieu. Et lorsque nous trouverons les réponses, elles ne feront que confirmer ce que Dieu nous a toujours déclaré. Il est capable et désireux de dire la vérité, et Il nous assure de ce qu’Il dit. Prenons le cas de la femme samaritaine à qui Jésus demanda de l’eau à boire. « Elle répondit : Comment, toi qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? (Car les Juifs n’ont point de communication avec les Samaritains). Jésus répondit et lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. La femme lui dit : Seigneur, donne-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici » (Jean 4:10-15).

L’eau est nécessaire pour vivre et personne ne peut s’en passer pendant longtemps. Mais lorsque Jésus parlait avec la Samaritaine au puits, Il utilisa ce simple fait très connu pour lui enseigner une vérité éternelle, à elle et à nous. Le verbe « boire » est utilisé ici sous deux formes. Le fait de boire l’eau physique dénote une action continuelle, tandis que l’eau spirituelle offerte par Jésus à la Samaritaine dénotait une action unique. Pareillement, tandis que la femme parlait de l’eau du puits (un trou dans la terre), Christ lui parlait d’une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. Et celui qui en boira une fois n’aura plus jamais soif. Une personne qui boit aux puits de ce monde aura toujours soif, car les plaisirs de la chair ne peuvent satisfaire. Alors qu’une seule gorgée de l’eau vive élimine la soif pour toujours. Dans   Jean 4:10 : « Jésus répondit et lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. »

Lors du dernier et grand jour de la fête, Jésus se trouvait là et S’écria : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié) » (Jean 7:37-39). Voilà l’eau vive que Jésus leur offrait et qui éliminerait leur soif spirituelle pour l’éternité. Chez le croyant, cette eau vive devient une véritable source qui est inépuisable en quantité et en qualité. Cette eau fait allusion au travail de l’Esprit-Saint en nous, envoyé par Jésus à Ses ministres et à Ses disciples.

Dans 1 Jean 2:1-6, l’apôtre nous déclare : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même. »

Le vocabulaire de Jean, dans son Évangile, ses épîtres et même dans l’Apocalypse, est assez particulier. Le verbe « savoir », par exemple, paraît plus souvent dans l’Évangile de Jean que dans les trois autres. En plus, dans sa première épître plus que dans toute autre épître. Il met l’emphase sur le fait que la vie chrétienne est basée sur la connaissance. Selon Jean, nous pouvons tester notre connaissance de Christ en tant que notre Sauveur si nous gardons Ses commandements. Vous noterez quelques autres tests dans sa première épître. Dans 1 Jean 2:29, nous lisons : « Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. » « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort » (1 Jean 3:14). « Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:24). « Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui » (1 Jean 2:5).

Jean nous déclare que : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce, » nous déclare l’apôtre, dans 1 Jean 5:13-14. Il y a d’autres petits tests, mais ceux cités plus haut sont convaincants. Une personne vraiment engendrée par Dieu dans le but de faire l’œuvre de Christ peut avoir l’assurance de son salut si elle croit véritablement au Seigneur Jésus-Christ, si elle prêche et honore la Parole de Dieu, si elle manifeste la présence du Saint-Esprit dans sa vie, si elle vit selon les commandements et manifeste l’amour envers ses frères et sœurs chrétiens. Cela ne veut pas dire que si elle manque un de ces tests qu’elle n’est pas sauvée.

Mais Paul nous donne une façon de veiller sur notre comportement et de corriger tout écart dans notre conduite. Dans 2 Corinthiens 13:5-8, il nous dit : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? à moins que, peut-être, vous ne soyez réprouvés. Mais j’espère que vous reconnaîtrez que pour nous, nous ne sommes point réprouvés. Et je prie Dieu que vous ne fassiez aucun mal ; non afin que nous paraissions approuvés, mais afin que vous fassiez le bien, dussions-nous être comme réprouvés nous-mêmes. Car nous n’avons aucune puissance contre la vérité, nous n’en avons que pour la vérité. »




D.476 – Une racine d’amertume

Par Joseph Sakala

Dans Hébreux 11:14-16, nous pouvons lire : « Car ceux qui parlent ainsi, montrent clairement qu’ils cherchent une patrie. En effet, s’ils se fussent souvenus de celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner; mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste ; c’est pourquoi Dieu ne dédaigne pas d’être appelé leur Dieu ; car il leur a préparé une cité. » L’amertume et un esprit amer ne devraient jamais caractériser une personne qui a expérimenté le salut et la grâce de Dieu par Jésus-Christ. Peu importe le sérieux de sa déception, si cette personne a connu le pardon de ses propres péchés, elle devrait manifester la même grâce dans sa vie envers les autres, même s’ils ne le méritent pas, car elle ne méritait pas la grâce de Dieu pour elle-même non plus.

Dieu nous déclare que l’amertume est une caractéristique des impies, car : « Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. Ils ont les pieds légers pour répandre le sang. La désolation et la ruine sont dans leurs voies. Ils n’ont point connu le chemin de la paix. La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux » (Romains 3:14-18). Un véritable chrétien ne devrait jamais rationaliser l’amertume en se faisant croire que c’est une indignation juste, ou penser que certaines injustices lui donnent le droit d’avoir du ressentiment ou d’être amer. « Mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique. Car partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble, et toute espèce de mal » (Jacques 3:14-16).

L’amertume enracinée ressortira un jour, non seulement en privant le croyant amer de sa joie et de sa productivité, mais en portant des fruits amers qui affecteront aussi son entourage. L’antidote, bien sûr, est de ne jamais tomber de la grâce de Dieu et de chercher plutôt avec diligence, moment par moment, l’étonnante grâce de Dieu, par laquelle nous avons été sauvés par la foi et dans laquelle nous continuons à vivre chaque jour. Alors : « ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ », nous dit Paul, dans Éphésiens 4:30-32. Autrement, nous ne blessons pas seulement les autres, mais nous contristons aussi le Saint-Esprit de Dieu.

« Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu » (Romains 5:8-9). Les chrétiens libéraux ont méprisé pendant des générations la doctrine biblique affirmant que la mort de Jésus ait pu servir de sacrifice suppléant pour les péchés du monde entier. Comme toutes les autres religions, leur forme de religion prend pour acquis que chaque personne est responsable de son propre salut qui peut se gagner par ses bonnes œuvres et ses observances religieuses. Certains parlent d’attitude mentale qui les élève vers un plan supérieur, par la méditation transcendantale ; d’autres mettent beaucoup d’emphase sur l’amour seulement et d’autres encore croient simplement que le bien qu’ils font doit l’emporter sur le mal et tous dépendent de leurs capacités à gagner leur salut.

Cependant, la Bible est très claire là-dessus, c’est-à-dire que le salaire du péché, c’est la mort et que Christ est mort pour nous. Cette expression, « pour nous », paraît à répétition dans le Nouveau Testament. Comme dans Romains 8:32 où Dieu : « qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? » « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous », déclare Paul, dans 1 Corinthiens 5:7. Et, dans Galates 3:13-14, où nous pouvons lire : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ;) afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis. »

Et que dire d’Éphésiens 5:1-2 où Paul nous dit : « Soyez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ; et marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. » Jésus : « Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:14). « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces », nous affirme l’apôtre Pierre, dans 1 Pierre 2:21. « Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères » (1 Jean 3:16). Par ces Écritures, nous reconnaissons l’amour de Christ pour nous. Il a été sacrifié pour nous, a servi de malédiction pour nous, Il S’est donné pour nos péchés. Nous étions sans force, perdus dans nos péchés et incapables de payer la rançon, mais Christ est mort pour nos péchés et c’est de cette façon que nous sommes sauvés.

Plusieurs chrétiens se demandent de nos jours si Christ est vraiment mort ! Laissons la Bible répondre à cette question. Dans Marc 15:43-45 : « Joseph d’Arimathée, conseiller fort considéré, qui attendait aussi le royaume de Dieu, vint avec hardiesse vers Pilate, et lui demanda le corps de Jésus. Pilate s’étonna qu’il fût déjà mort ; et ayant appelé le centenier, il lui demanda s’il y avait longtemps qu’il était mort. Et l’ayant appris du centenier, il donna le corps à Joseph. » La mort physique de Christ est absolument nécessaire à l’Évangile. Certains libéraux et détracteurs ont essayé pendant des siècles d’obscurcir ou de démentir cet enseignement vital, déclarant que Christ aurait simplement sombré dans le coma sur la croix et S’est réveillé plus tard dans le sépulcre. Ensuite, Christ est apparu à Ses disciples qui auraient faussement proclamé Sa résurrection.

Mais pour le chrétien véritable, la mort de Christ n’est pas une simple option. La Bible nous enseigne que le péché sépare l’homme et la femme de Dieu. « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » nous déclare Paul, dans Romains 3:23-26. Jésus a versé Son sang pour nous sur la croix.

« Et, selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de pardon. Il était donc nécessaire que les emblèmes des choses qui sont dans les cieux, fussent purifiés de cette manière, mais que les choses célestes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-ci » (Hébreux 9:22-23). Le christianisme ne pourrait pas exister sans la mort réelle du Fils de Dieu. Il semble que les écrivains des Évangiles, en racontant les évènements de la crucifixion, ont donné beaucoup de détails afin qu’il n’y ait aucune mésentente possible. Dans Marc 15, presque vingt personnes sont mentionnées qui auraient sans aucun doute témoigné de Sa mort. Considérez le témoignage des soldats romains qui avaient torturé Jésus au point de Le faire mourir. En considérant leur point de vue, quel avantage avaient-ils à déclarer Sa mort ? Ou qu’Il était toujours vivant en descendant de la croix ? Aucun. Ils ont simplement dit ce qu’ils ont vu. Et n’oubliez pas que plusieurs apôtres ont été martyrisés et sont morts parce qu’ils Le déclarèrent mort puis ressuscité. Meurt-on pour un mensonge ?

Dans Marc 15:15-23, nous lisons : « Pilate donc, voulant contenter le peuple, leur relâcha Barabbas ; et après avoir fait fouetter Jésus, il le livra pour être crucifié. Alors les soldats l’emmenèrent dans l’intérieur du palais, c’est-à-dire au prétoire, et ils y assemblèrent toute la cohorte ; et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre, et lui mirent sur la tête une couronne d’épines qu’ils avaient tressées ; et ils se mirent à le saluer, en disant : Salut, roi des Juifs ! Et ils lui frappaient la tête avec une canne, et ils crachaient contre lui, et se mettant à genoux, ils se prosternaient devant lui. Après s’être moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau de pourpre, et lui ayant remis ses habits, ils l’emmenèrent pour le crucifier. Et un certain homme de Cyrène, nommé Simon, père d’Alexandre et de Rufus, passant par là en revenant des champs, ils le contraignirent de porter la croix de Jésus. Et ils le conduisirent au lieu appelé Golgotha, c’est-à-dire, la place du Crâne. Et ils lui présentèrent à boire du vin mêlé avec de la myrrhe ; mais il n’en but point. »

« Après l’avoir crucifié, ils partagèrent ses habits, jetant le sort à qui en emporterait une part », comme nous constatons dans (Marc 15:24). « De même aussi les principaux sacrificateurs et les scribes disaient entre eux, en se moquant : Il a sauvé les autres, il ne peut se sauver lui-même. Que le Christ, le roi d’Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous le voyions, et que nous croyions. Et ceux qui étaient crucifiés avec lui, lui disaient aussi des outrages. Quand vint la sixième heure, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. Et à la neuvième heure Jésus s’écria d’une voix forte : Éloï, Éloï, lamma sabachthani ? C’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Et quelques-uns de ceux qui étaient présents, l’ayant entendu, disaient : Voilà qu’il appelle Élie. Et l’un d’eux courut, emplit une éponge de vinaigre, la mit au bout d’un roseau, et la lui présenta pour boire, en disant : Laissez ; voyons si Élie viendra le descendre de la croix. Alors Jésus, ayant jeté un grand cri, rendit l’esprit » (Marc 15:31-37).

Le centenier qui était habitué à tuer : « était vis-à-vis de Lui, voyant qu’il avait expiré en criant ainsi, dit : Cet homme était véritablement Fils de Dieu » (v. 39). Les soldats savaient comment reconnaître la mort. « Il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin, parmi lesquelles étaient Marie de Magdala, et Marie, mère de Jacques le petit et de Joses, et Salomé, qui le suivaient et le servaient lorsqu’il était en Galilée, et plusieurs autres qui étaient montées avec lui à Jérusalem. Comme il était déjà tard, et que c’était le jour de la préparation, c’est-à-dire, la veille du sabbat, Joseph d’Arimathée, conseiller fort considéré, qui attendait aussi le royaume de Dieu, vint avec hardiesse vers Pilate, et lui demanda le corps de Jésus. Pilate s’étonna qu’il fût déjà mort ; et ayant appelé le centenier, il lui demanda s’il y avait longtemps qu’il était mort. Et l’ayant appris du centenier, il donna le corps à Joseph. Et Joseph ayant acheté un linceul, le descendit de la croix, l’enveloppa dans ce linceul, et le mit dans un sépulcre qui était taillé dans le roc ; et il roula une pierre à l’entrée du sépulcre. Et Marie de Magdala et Marie, mère de Joses, regardaient où on le mettait » (vs 40-47).

Il ne peut y avoir aucun doute, Christ est véritablement mort : « Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Marc 10:45). Il y avait une urgence dans le travail de Christ. Jésus déclara : « Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde » (Jean 9:4-5). Il est vraiment intéressant de voir combien de fois Jésus a utilisé le terme « il faut » en parlant des différents aspects du travail qu’Il est venu faire. Puisque Jésus nous sert d’exemple, nous devrions également être sérieux dans le travail que le Père nous donne. Même en tant que jeune garçon dans le temple, Jésus a déclaré à Ses parents : « Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être occupé aux affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent point ce qu’il leur disait » (Luc 2:49-50).

Dès le début de Son ministère, comme Il Se déplaçait d’un endroit à l’autre, « Jésus leur dit : Il faut que j’annonce aussi le royaume de Dieu aux autres villes ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé. Et il prêchait dans les synagogues de la Galilée » (Luc 4:43-44). Vers la fin de Son ministère terrestre, Jésus a déclaré un jour : « il me faut marcher aujourd’hui, demain et le jour suivant, parce qu’il n’arrive point qu’un prophète meure hors de Jérusalem » (Luc 13:33). Il a également déclaré à Ses disciples : « qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, et qu’il y souffrît beaucoup de la part des sénateurs, et des principaux sacrificateurs, et des scribes, et qu’il y fût mis à mort, et qu’il ressuscitât le troisième jour » (Matthieu 16:21).

Jésus avait dit à Nicodème : « Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau » (Jean 3:7). Pour expliquer comment, Jésus lui dit : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:14-15). Donc, avant de pouvoir naître de nouveau, il a fallu que Christ soit élevé sur la croix afin de mourir pour nos péchés. Jésus a déclaré : « J’étais tous les jours au milieu de vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez point saisi ; mais c’est afin que les Écritures fussent accomplies. » (Marc 14:49). « Car ils n’avaient pas encore compris l’Écriture, portant qu’il fallait que Jésus ressuscitât des morts. Et les disciples retournèrent chez eux » (Jean 20:9-10).

Mais même Sa mort n’avait pas complètement achevé ce que Jésus est venu accomplir. Car, dans Marc 13:10, Jésus nous affirme : « Mais il faut que l’Évangile soit auparavant prêché à toutes les nations. » Donc, nous aussi devons accomplir les travaux de Celui qui nous a envoyés, avant que nos jours de prédication soient terminés. Dieu S’attend à ce que nous marchions dans les pas de Christ. « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Mais avant que nous y marchions, Dieu a d’abord tout préparé pour nous sur cette terre.

Dieu nous pose la question suivante : « Qui a mesuré les eaux avec le creux de sa main, et qui a pris avec la paume les dimensions des cieux ? Qui a ramassé dans un boisseau la poussière de la terre ? Qui a pesé au crochet les montagnes, et les collines à la balance ? Qui a mesuré l’Esprit de l’Éternel, ou qui a été son conseiller pour l’instruire ? De qui a-t-il pris conseil ? Qui lui a donné l’intelligence, et lui a enseigné le chemin de la justice ? Qui lui a enseigné la science, et lui a fait connaître la voie de la sagesse ? » (Esaïe 40:12-14). La réponse à ces questions rhétoriques ne peut être que Dieu, le Designer divin de toutes les interrelations de Sa grande création. Quatre des disciplines de la science naturelle sont impliquées ici et, dans chaque cas, la clé principale de cette science est anticipée.

L’emphase est placée sur la précision des quantités allouées divinement à chacun des éléments. Premièrement, vous avez la balance précise des eaux de la terre, entre les océans, les rivières, les nappes phréatiques et les eaux de l’atmosphère. L’hydrologie est la science des eaux de la terre et notre vie sur terre dépend de la répartition des éléments du cycle hydrologique. Job nous déclare : « C’est Dieu qui sait son chemin ; c’est lui qui connaît sa demeure. Car il regarde, lui, jusqu’aux extrémités du monde ; il voit sous tous les cieux. Quand il donnait au vent son poids, quand il pesait et mesurait les eaux, quand il prescrivait une loi à la pluie, et un chemin à l’éclair des tonnerres, Il la vit alors et la proclama ; il l’établit, et même il la sonda ; puis il dit à l’homme : Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse, et se détourner du mal, c’est l’intelligence » (Job 28:23-28).

L’atmosphère aussi a été soigneusement dimensionné en grandeur et en composition afin de rendre la vie humaine possible, tel que formulé dans la science de la météorologie. La poussière de la terre n’est rien d’autres que les éléments chimiques de base, de quoi toutes les choses sont faites. La précision avec laquelle chaque élément est combiné aux autres est basée sur leurs valences et tout cela est impliqué dans l’étude de la chimie. Le principe d’isostasie (poids égaux) est le principe fondamental de la science de la géophysique, qui régie le poids des montagnes et des collines, des continents et des bassins océaniques. Dieu ne joue pas avec la chance ou le caprice, même avec des systèmes physiques inanimés, tels les montagnes et la quantité des eaux sur la terre. Dans Matthieu 10:29-30, nous lisons : « Deux passereaux ne se vendent-ils pas une pite ? Or, il n’en tombera pas un seul à terre sans la permission de votre Père. Les cheveux même de votre tête sont tous comptés. »

Il faut absolument croire Dieu quand Il nous parle. Regardons ce que Paul nous confie dans Actes 27:23-26 : « Car un ange du Dieu, à qui je suis et que je sers, m’est apparu cette nuit, et m’a dit : Paul, ne crains point ; il faut que tu comparaisses devant César ; et voici, Dieu t’a donné tous ceux qui naviguent avec toi. C’est pourquoi, ô hommes, prenez courage ; car j’ai cette confiance en Dieu, qu’il en arrivera comme il m’a été dit ; mais il faut que nous échouions sur quelque île. » La plupart des gens croient qu’un Dieu existe, ou toutes sortes de dieux, mais c’est une chose complètement différente de croire ce que Dieu dit. Et le texte de Paul, plus haut, rend très clairement que croire en Dieu veut dire croire ce que Dieu dit.

Quand Paul a déclaré : « qu’il en arrivera comme il m’a été dit », Paul l’a dit durant une tempête terrible où tout espoir d’être sauvé vivant avait disparu. C’est ce que nous voyons dans Actes 27:20 : « Et comme pendant plusieurs jours, ni le soleil, ni les étoiles ne parurent, et que nous étions en butte à une forte tempête, nous perdîmes tout espoir de nous sauver. » Mais Dieu avait parlé autrement et Paul a cru à Dieu plutôt que d’adopter les craintes de ceux qui l’entouraient. Paul reçut la croyance d’Abraham, le père des croyants. « Et il reçut le signe de la circoncision, comme un sceau de la justice de la foi qu’il avait eue, étant incirconcis ; afin d’être le père de tous ceux qui croient quoique incirconcis ; et que la justice leur fût aussi imputée ; et afin d’être aussi le père des circoncis, savoir, de ceux qui ne sont point seulement circoncis, mais encore qui suivent les traces de la foi, que notre père Abraham a eue avant d’être circoncis » (Romains 4:11-12).

Abraham : « n’eut ni doute ni défiance à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi, et il donna gloire à Dieu, étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. Or, ce n’est pas seulement pour lui qu’il est écrit que cela lui fut imputé ; mais c’est aussi pour nous, à qui cela sera aussi imputé, pour nous qui croyons en Celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, Lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification » (Romains 4:20-25). Dieu ne nous parle pas aujourd’hui comme Il a parlé à Abraham et à Paul, mais Dieu nous parle avec clarté,  d’une manière compréhensible par Sa Parole écrite, et nous avons encore moins raison de ne pas y croire.

C’est une grave offense à notre Créateur que de remettre en question ou mettre en doute Sa Parole. Ce fut le même péché d’orgueil qui a fait chuter Lucifer et ensuite Adam et Ève. La Bible nous déclare que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice » (2 Timothée 3:16). On doit alors y croire entièrement et y obéir explicitement, car : « Celui qui croit au Fils de Dieu, a le témoignage de Dieu en lui-même ; celui qui ne croit point Dieu, le fait menteur, puisqu’il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu de son Fils » (1 Jean 5:10). Mais qu’en est-il des Écritures que nos scientifiques modernes prétendent être fausses ?

« Quoi donc ? si quelques-uns n’ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu ? Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge. Mais si notre injustice établit la justice de Dieu, que dirons-nous ? Dieu n’est-il pas injuste quand il punit ? (Je parle comme les hommes.) Nullement ! Si cela était, comment Dieu jugerait-il le monde ? » déclare Paul, dans Romains 3:3-6. « Car la parole de l’Éternel est droite, et toute son œuvre est faite avec fidélité » (Psaume 33:4). Et n’oublions pas Ses commandements. Salomon fut inspiré de dire : « Mon fils, n’oublie point mon enseignement, et que ton cœur garde mes commandements. Car ils t’apporteront de longs jours, et des années de vie, et la prospérité » (Proverbes 3:1-2).

Il est vitalement important pour nous que, même si nous sommes sauvés par la grâce et non par les œuvres, nous n’oublions jamais que la Loi de Dieu est essentiellement un témoignage de Sa sainteté. Nous devons désirer connaître et suivre les commandements de Dieu, parce que : « la loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon » (Romains 7:12). Et non parce que nous cherchons le salut par eux. Il est bon de noter que le Psaume 119, le plus long de la Bible, contient pratiquement à chaque verset une référence aux Écritures de Dieu, déclarant sept fois qu’il n’oublierait jamais les lois et les commandements du Seigneur. Et le Seigneur nous enseigne de partager la même détermination avec ceux avec qui nous venons en contact. Citons ces sept versets.

Psaume 119:16 : « Je prendrai plaisir à tes statuts, et je n’oublierai point tes paroles. »

Psaume 119:83 : « Car je suis comme une outre dans la fumée ; mais je n’oublie point tes statuts. »

Psaume 119:93 : « Je n’oublierai jamais tes commandements, car par eux tu m’as fait revivre. »

Psaume 119:109 : « Ma vie est continuellement en danger ; toutefois, je n’ai point oublié ta loi. »

Psaume 119:141 : « Je suis petit et méprisé ; mais je n’oublie point tes commandements. »

Psaume 119:153 : « Regarde mon affliction, et me délivre, car je n’ai pas oublié ta loi. »

Psaume 119:176 : « Je suis errant comme une brebis perdue : cherche ton serviteur, car je n’ai point oublié tes commandements. »

Cette septième référence est en fait le dernier verset de ce Psaume remarquable. Il nous fait découvrir d’une merveilleuse façon l’urgence de ne pas oublier les commandements de Dieu Qui nous cherchera lorsque nous dévions et nous ramènera vers Lui, car nous nous rappelons de Son amour et de Sa loi. « C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus-Christ ; comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois, » nous déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:13-14.

« Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. En cela vous vous réjouissez, quoique vous soyez maintenant attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, puisqu’il le faut, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ » (1 Pierre 1:3-7). Le salut que nous possédons est mystérieux et difficile à comprendre.

Ce Jésus : « Que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes. C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1:8-12).

Nous avons une compréhension plus complète de son accomplissement que même les prophètes ont cru possible. La réponse à cette connaissance et à cette expérience se trouve dans l’enseignement de Pierre qui nous dit que Dieu « nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts » (1 Pierre 1:3). « Mais comme celui qui vous a appelés, est saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet il est écrit : Soyez saints, car je suis saint. Et si vous invoquez comme votre Père celui qui, sans faire acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre habitation passagère ici-bas ; sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:15-21). Un esprit qui est discipliné et purifié, fin prêt pour l’action et la victoire.




D.475 – L’immortalité conçue par l’homme

Par Joseph Sakala

Un article paru dans le Time Magazine portait le titre « 2045 : L’année où l’homme devient immortel ». Cet article ne fait aucunement référence à la transformation divine de l’homme à la vie spirituelle, mais plutôt à une transformation appelée « singularité ». C’est le moment où les ordinateurs deviendront hyper intelligents et, soit qu’ils règlent le cas du vieillissement, ou s’unissent à l’homme pour le transformer en cyborg. Toutefois est-ce vraiment l’immortalité ? Nous voulons tous vivre éternellement. Depuis le Jardin d’Éden, quand l’homme reçut la pénalité de mort pour le péché, l’humanité a toujours cherché un moyen pour tricher la mort et vivre éternellement.

Nous sommes tous émerveillés par les robots, les cyborgs et les androïdes dans les différents films et programmes télés. Il y avait un robot dans la série télévisée Perdu dans l’espace qui criait constamment « Danger, Will Robinson » dans les années 1960. Plus tard, l’aimable R2D2 et son compagnon robotisé C3P0, dans la série Star Wars, sont apparus dans les films. Ils étaient beaucoup plus sophistiqués. Ensuite, nous avons eu les robots Terminator, chacun encore plus sophistiqué que le précédent. Ceux-ci ont été suivis par l’androïde presqu’humain, le Lieutenant-Commandant Data de la série Star Trek. L’idée de « singularité » n’est pas si éloignée quand nous pensons à Watson, un ordinateur inventé par IBM qui a réellement vaincu ses adversaires humains dans le programme Jeopardy. Et ses adversaires humains étaient tous des champions au programme.

Vous souvenez-vous du temps où un ordinateur nommé Deep Blue a vaincu Gary Kasparov, le champion au jeu d’échec de son temps ? Ensuite, nous avons vu le nouveau robot HRP-4C qui pouvait presque marcher comme un humain. L’ordinateur fut conçu pour ressembler à une femme japonaise qui faisait des clins d’œil, souriait et parlait. Toutefois, je ne crois pas qu’elle pouvait postuler pour un emploi. Mais ce n’est qu’une question de temps où l’on finira par inventer un ordinateur qui ressemblera, agira et se comportera comme un humain. Est-ce que l’immortalité des ordinateurs s’en suivra ? Même si un androïde parfait pouvait être fabriqué, il serait toujours physique, avec beaucoup de pièces fabriquées de matières physiques et ainsi sujet à ne pas fonctionner correctement, avec des morceaux qui s’useraient éventuellement et cesseraient finalement d’opérer complètement.

Jusqu’à présent, les ordinateurs ont été des outils très utiles. Je travaille sur un ordinateur quasiment chaque jour. Une chance que mon ordinateur ne me parle pas. Mais lire des articles sur l’intelligence artificielle et des idées théoriques sur le scanning de notre connaissance pour l’injecter dans un ordinateur afin que je puisse vivre éternellement ne répond absolument pas à mon désir de vivre. Dans Genèse 1:26-27, nous voyons en toute simplicité que : « Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » Mais Dieu nous a fait à partir de la poussière de la terre.

Maintenant, remarquez bien ce qui est arrivé : « Et l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante. » Ce qui était simplement poussière devint soudainement une âme vivante. Cependant, après le péché de désobéissance, Dieu dit à Adam, dans Genèse 3:19 : « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. » Donc, à partir de ce moment précis, notre vie physique ne fut que temporaire. Néanmoins, Dieu est Esprit et Il est celui : « Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:16).

Si Dieu est Esprit, Il est éternel, mais ici, il est écrit que Lui seul possède l’immortalité, ce qui veut dire qu’il a fallu que Dieu devienne mortel pour ressusciter et ainsi posséder l’immortalité. Cela, Dieu l’a fait en prenant un corps humain dans la personne de Jésus-Christ que Dieu a Lui-même engendré, afin de donner aussi l’accès à l’immortalité aux humains qu’Il avait créés à Son image. Nous apprenons, dans Romains 6:23 : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » Nous savons également que ce don de vie éternelle, la véritable immortalité, nous sera accordé : « En un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité » (1 Corinthiens 15:52-53).

Par la bouche de Son prophète, Dieu avait déjà prédit ce grand moment d’exceptionnelle allégresse. « Qui a jamais entendu pareille chose ? Qui en a vu de semblable ? Un pays est-il enfanté en un jour, ou une nation naît-elle en une seule fois, que Sion ait enfanté ses fils aussitôt qu’elle a été en travail ? Moi, qui ouvre le sein, ne la ferai-je pas enfanter, dit l’Éternel ? Moi qui fais enfanter, l’en empêcherai-je, dit ton Dieu ? » (Ésaïe 66:8-9).

J’aime beaucoup mieux le Plan de Dieu pour l’immortalité, beaucoup mieux. Il n’y a pas de comparaison entre cette sorte d’immortalité et celle des hommes par l’entremise d’une sorte de bio-électro-mécanique. Il y a néanmoins une raison et un but à notre existence physique. Et pourquoi Dieu nous offre-t-Il gratuitement l’immortalité ? Dieu a créé l’univers afin de le partager avec Sa Famille. Et cet univers sera notre partage éternel. Mais en attendant ce merveilleux moment, regardons simplement comment Dieu nous a fabriqués pour survivre physiquement sur cette terre. Regardez votre main comme exemple. Elle n’était auparavant qu’un petit bout de code dans la séquence d’ADN. Maintenant, nous découvrons qu’elle est une merveille, pleinement opérationnelle sur le plan du design, de l’ingénierie et de la construction. Et il en est ainsi avec le reste du corps. L’humanité commence à peine à comprendre les secrets des procédés de développement prénatal.

Tout cela m’a été offert pendant la « production » d’une jolie petite fille née en 2015 à nos arrières-enfants. Le système et le processus pour créer un corps humain se situe bien au-delà de tout système automatisé des techniques connues de l’homme. C’est un processus moléculaire et biologique incroyable et qui n’a pas changé depuis 6 000 années. L’humanité a cherché pendant des décennies à en découvrir les secrets, mais n’a à peine que commencé à gratter la surface. Il n’y a aucun rival à ce processus prodigieux. Même des vidéos de quelques étapes de production furent produites et sont disponibles dans plusieurs livres et sites variés, tel  http://www.ehd.org/science. Des photos nous révèlent les changements miraculeux par lesquels le corps d’un petit bébé doit passer dans les intervalles variés de son développement. Il y a plusieurs parties et plusieurs systèmes dont chacun est une merveille.

Il y a un processus de formation du système cardiovasculaire, un système gastro-intestinal, un système d’endoctrine et un système de reproduction. Les yeux et les oreilles sont des créations extraordinaires. Les muscles, les nerfs et organes variés, et le cerveau humain prodigieux… chaque étape est ahurissante par sa complexité, son design et son détail. Et tout commence par un petit embryon rempli d’un montant extraordinaire d’informations dans une structure microscopique qui détermine ce que le bébé sera. Son sexe, la couleur de ses yeux, la couleur de ses cheveux, ses talents innés etc. Si vous êtes intéressés à voir à quoi vos débuts ressemblaient, visitez le site Internet Endowment for Human Development où vous pourrez voir une interaction prénatale du développement humain, avec de courtes vidéos et images. On ne peut qu’être étonné du développement quotidien des petites structures humaines jusqu’à la formation d’un bébé, garçon ou fille.

À deux semaines, nous voyons apparaître le cerveau et le début des yeux. À trois semaines, le cœur commence à se former. À cinq semaines, les mains et les jointures des poignets se forment. À dix semaines, les ongles des doigts et des orteils commencent à pousser et les empreintes digitales sont arrivées. À douze semaines, les papilles gustatives sont déjà là et, à treize semaines, les dents commencent à pousser. À dix-huit semaines, les glandes qui produisent la sueur apparaissent et, à vingt-six semaines, le petit commence à ressentir. Quelle merveille ! Il y a environ 3 000 ans de cela, David était également émerveillé de ce processus. Dans Psaume 139:13-16, il déclara : « Car c’est toi qui as formé mes reins, qui m’as façonné dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, œuvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait. »

Le livre de la Genèse nous dit que : « Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:27). Le livre nous explique que : « l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante » (Genèse 2:7). Le prophète Esaïe nous décrit Dieu de cette façon : « Ainsi dit l’Éternel, ton Rédempteur, qui t’a formé dès le sein maternel : C’est moi, l’Éternel, qui ai fait toutes choses, qui seul ai déployé les cieux et qui, par moi-même, étendis la terre ; Qui dissipe les présages des menteurs, et rends insensés les devins ; qui fais retourner les sages en arrière, et change leur science en folie ; Qui confirme la parole de mon serviteur, et accomplis le conseil de mes envoyés ; qui dis de Jérusalem : Elle sera habitée, et des villes de Juda : elles seront rebâties, et je relèverai leurs ruines ; Qui dis à l’abîme : Sois desséché, et je tarirai tes fleuves ! Qui dis de Cyrus : Il est mon pasteur, il accomplira toute ma volonté, en disant à Jérusalem : Sois rebâtie, et au temple : Tu seras fondé ! » (Esaïe 44:24-28).

Salomon nous dit : « Comme tu ne sais pas quel est le chemin du vent, ni comment se forment les os dans le sein de celle qui est enceinte ; de même tu ne connais pas l’œuvre de Dieu, qui a fait toutes choses » (Ecclésiaste 11:5). Aussi étonnant que la création physique de l’humanité puisse paraître, le but de Dieu en la créant est encore plus prodigieux. Pour en savoir plus, lisez régulièrement votre Bible afin de l’apprendre. Voulez-vous vraiment le savoir ? Les jeunes enfants possèdent une sorte de curiosité. Ils regardent leur environnement avec émerveillement, impressionnés par la beauté et la variété des plantes et de la vie animale qu’ils perçoivent. Ce qu’un enfant voit est non filtré et pas tout a fait catégorisé, faisant en sorte que ce qu’ils voient est neuf et captivant. Peut-être qu’une pensée vague traverse occasionnellement  leur esprit, comme « Qu’est-ce que tout cela veut dire ? Pourquoi tout cela existe ? » Peu importe, un autre item d’intérêt les distrait et attire leur attention ailleurs.

Étant donné que la petite personne devient préoccupée par certaines choses, comme le fait de grandir, d’apprendre des choses sur elle-même et la société en général, elle passe moins de temps et d’énergie à se demander pourquoi ? Pour quelle raison telle ou telle objet existe-t-il ? Y a-t-il quelqu’explication cosmique qui pourrait lui transmettre ce qu’elle recherchait instinctivement auparavant, mais n’avait aucune manière de le découvrir ? L’homme est beaucoup plus soucieux de la raison de sa vie que du plaisir qu’il peut en découvrir, ou d’éviter de souffrir. Les spéculations venant de plusieurs autorités ne font que créer la confusion dans sa vie. Alors, plusieurs sont attirés par les idées des philosophies orientales ou par la méditation transcendantale, par l’émotivité charismatique, le spiritualisme (comme parler aux morts), l’astrologie, les cartes du tarot, la lecture des paumes de la main, etc.

Les recherches humaines se sont avérées futiles. Se fier aux philosophes ne produit aucune satisfaction et encore moins des réponses objectives et véridiques à la question : pourquoi existons-nous ? Un des hommes les plus sages qui ait vécu, le roi Salomon, a écrit ceci. Dieu : « a fait toute chose belle en son temps ; même il a mis l’éternité dans leur cœur, sans que l’homme puisse toutefois comprendre, depuis le commencement jusques à la fin, l’œuvre que Dieu fait » (Ecclésiaste 3:11). Regardons la masse de preuves. Il est évident que des choses existent ; pourtant, elles ne sont pas venues à exister à partir de rien ! Il a fallu qu’elles soient créées, alors Qui est la cause de leur création ? L’apôtre Paul nous donne la réponse : le Créateur Se révèle à nous.

« Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans Ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles, » nous déclare Paul, dans Romains 1:18-23.

J’aimerais que vous notiez que ce passage ne s’adresse pas aux hommes en général, car Dieu ne S’est pas manifesté à tous les hommes en général. Si vous lisez attentivement le chapitre deux, vous allez vous apercevoir que Paul parlait aux pharisiens qui possédaient les Écritures par lesquelles Dieu S’était manifesté à eux. La majorité des humains n’ont jamais eu accès aux Écritures. Mais les Juifs avaient les oracles de Dieu et auraient dû les enseigner. Mais ce sont eux qui ont retenu la vérité dans l’injustice et l’on cachée au monde. Aujourd’hui, par contre, tout le monde dit « chrétien » a accès à la vérité. Dans les milliers de confessions qui se disent chrétiennes, il n’y a, théoriquement parlant, aucune raison de ne pas connaître les manifestations de Dieu, car l’on possède la Bible. Pourtant, chacune de ces confessions enseigne un évangile différent de celui de la Parole de Dieu. Ne sont-elles pas inexcusables ?

Dieu nous parle également au travers de Son prophète. « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté » (Esaïe 46:9-10). Dieu a un Plan et un but, malgré qu’Il ait donné à certains de le comprendre tandis que d’autres ont préféré demeurer volontairement aveugles. L’humanité et toute la création existent pour un but spécifique, mais ce but fut déterminé par un Créateur. Quelques hommes de science examinent le monde matériel et viennent à la conclusion que les paroles de Paul, les Paroles inspirées de Dieu, sont en effet une réalité. Mais malheureusement, plusieurs autres les contredisent ou les ignorent.

Prenons l’exemple de Francis Crick, biologiste moléculaire, biophysicien et neuroscientifique, codécouvreur de la structure de la molécule de l’ADN, en 1953, avec James Watson, qui a déclaré ceci, dans son livre The Astonishing Hypothesis : « L’hypothèse merveilleuse, c’est que vous, vos joies et vos peines, vos souvenirs et vos ambitions, votre sens d’identité personnelle et votre libre volonté ne sont en effet rien d’autre qu’un comportement dans un vaste ensemble de cellules et leurs molécules associées ». C’était sa manière intelligente de déclarer qu’il n’avait aucune réponse à offrir quant à savoir pourquoi l’homme existe. Carl Sagan a déjà déclaré : « Le cosmos est tout ce qui existe, ou existait, ou existera. » Comme disait si bien Paul : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous. »

Il n’y a qu’une seule source d’information qui peut expliquer pourquoi vous et moi respirons ; et la réponse que l’humanité cherche se trouve dans les pages de votre Bible. Si vous voulez vraiment savoir, lancez-vous un défi et faites votre étude personnelle de la Parole de Dieu. « Et si quelqu’un croit savoir quelque chose, il ne sait encore rien comme il faut savoir. Mais si quelqu’un aime Dieu, Dieu est connu de lui », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 8:2-3. Il y a plusieurs choses qu’aucun de nous ne peut savoir, même pas l’apôtre Paul. Mais même avec sa modestie, il y a certaines vérités clés que Paul pouvait affirmer avec certitude, et nous aussi, en nous fondant sur les mêmes bases que lui.

Une chose essentielle que chacun de nous devrait reconnaître, c’est notre besoin continuel du Seigneur. « Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir. Car je ne fais pas le bien que je veux ; mais je fais le mal que je ne veux pas faire. Que si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc cette loi en moi ; c’est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable homme que je suis ! qui me délivrera de ce fardeau de mort ? », a déclaré Paul, dans Romains 7:18-24. Mais, au verset 25, il reconnaît son Vainqueur : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché. »

Nous devons d’abord reconnaître que nous sommes pécheurs et sans espoir avant de venir réellement vers Christ pour notre salut. Mais une fois que le pécheur reçoit Christ comme Sauveur, il devrait aussi déclarer avec Paul la certitude de son salut. « C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par Sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là » (2 Timothée 1:12). Une fois commencée, la vie chrétienne n’est pas nécessairement facile. Selon Paul, elle implique beaucoup de travaux et même des souffrances. « Sont-ils ministres de Christ ? (je parle en imprudent,) je le suis plus encore ; plus je le suis par les travaux, infiniment plus par les blessures, plus par les prisons ; souvent en danger de mort ; cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un ; trois fois j’ai été battu de verges ; une fois j’ai été lapidé ; trois fois j’ai fait naufrage ; j’ai passé un jour et une nuit dans la mer profonde ; j’ai été souvent en voyage ; en danger sur les fleuves, en danger de la part des voleurs, en danger parmi ceux de ma nation, en danger parmi les Gentils, en danger dans les villes, en danger dans les déserts, en danger sur la mer, en danger parmi les faux frères ; dans les peines, dans les travaux, dans de fréquentes veilles, dans la faim, dans la soif, souvent dans les jeûnes, dans le froid et dans la nudité » (2 Corinthiens 11:23-27).

Pourtant, Paul pouvait déclarer en toute confiance : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein » (Romains 8:28). À cause d’une telle assurance, il pouvait aussi déclarer : « Or, je me suis grandement réjoui dans le Seigneur, de ce qu’enfin vous avez fait refleurir vos sentiments pour moi ; vous pensiez bien à moi, mais vous manquiez d’occasion. Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie » (Philippiens 4:10-13). Peu importe ce que la vie lui apportait, cela ne pouvait jamais lui enlever la certitude de la vie à venir. « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme » (2 Corinthiens 5:1).

La certitude de notre salut nous était prophétisée dès l’Ancien Testament. « C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards », nous garantit le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:10-12. Ce verset et ceux qui suivront nous en disent beaucoup au sujet des prophéties de l’Ancien Testament et, lorsqu’elles sont bien comprises, elles peuvent répondre à beaucoup de questions posées par nos épicuriens modernes qui se moquent de l’autorité divine des Écritures.

D’abord, nous pouvons voir que plusieurs prophéties furent vouées aux souffrances de Christ et à la gloire qui doit suivre, bien avant que ces évènements aient lieu. Ensuite, que ces prophéties n’aient pas été simplement le résultat d’une connivence ou d’une complicité humaine, cela se voit par le fait qu’elles leur furent révélées, que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous qu’ils étaient dispensateurs de ces choses qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile par le Saint-Esprit envoyé du ciel, qui était en eux. De plus les prophètes comprenaient entièrement ce qu’ils écrivaient.

Par exemple, Esaïe parlait de la gloire du Messie à venir dans Esaïe 11:1-3 : « Mais il sortira un rejeton du tronc d’Isaï, et un surgeon naîtra de ses racines. Et l’Esprit de l’Éternel reposera sur lui, l’Esprit de sagesse et d’intelligence, l’Esprit de conseil et de force, l’Esprit de science et de crainte de l’Éternel. Il prendra son plaisir dans la crainte de l’Éternel ; tellement qu’il ne jugera pas d’après l’apparence, et ne décidera pas sur un ouï-dire. »

Ensuite, il nous parle de la souffrance de Christ, dans Esaïe 53:1-5 : « Qui a cru à notre message, et à qui le bras de l’Éternel a-t-il été révélé ? Il est monté devant l’Éternel comme un rejeton, comme une racine qui sort d’une terre desséchée. Il n’a ni beauté ni éclat qui nous le fasse regarder, ni apparence qui nous le fasse désirer ; méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance ; comme un homme devant qui on se couvre le visage ; si méprisé que nous n’en faisions aucun cas. Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison. »

Nous voyons une indication qu’Esaïe savait comment mettre ces deux textes ensemble. L’apôtre Pierre nous écrit, dans 1 Pierre 1:10-11 : « C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. » En effet, même les anges désiraient plonger leurs regards dans la façon que Dieu procédait pour établir notre salut (v. 12). Finalement, les prophètes savaient que ces prophéties mystérieuses ne leur étaient pas destinées, mais à nous. « Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel » (1 Pierre 1:12).

À cause de la puissance du Saint-Esprit et l’éventuelle explication par le même Esprit, ces prophéties se sont toutes réalisées. Elles nous prouvent irréfutablement que les Écritures furent inspirées et nous donnent des raisons éclatantes d’avoir foi dans le message des Écritures, et une foi incontestable en l’accomplissement du Plan de Dieu durant tous les âges. Car : « Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle » (1 Corinthiens 1:9). Lorsque nous plaçons notre confiance en Jésus comme Créateur omnipotent et Rédempteur gracieux, Il entreprend de nous fournir fidèlement tout ce dont nous avons besoin pour vivre une vie fructueuse en chrétien victorieux.

Par exemple, lorsque nous sommes tentés de pécher ou éprouvés de toute autre manière, rappelons-nous toujours ceci : « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13). Par rapport au péché, Dieu entreprend de nous former fermement dans Sa vérité et de nous garder de tout mal moral et spirituel. « Le Seigneur est fidèle, qui vous affermira et vous préservera du malin. Et nous avons à votre égard cette confiance dans le Seigneur, que vous faites et que vous ferez les choses que nous vous recommandons. Que le Seigneur conduise vos cœurs à l’amour de Dieu et à l’attente patiente du Christ », nous assure Paul, dans 2 Thessaloniciens 3:3-5.

Et supposé que nous péchions malgré cela, Dieu nous garantit que : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Avec toutes nos faiblesses, Dieu a entrepris de nous perfectionner en Jésus-Christ et Il continuera fidèlement de le faire jusqu’à la fin. Regardons ce que Paul nous déclare, dans 1 Thessaloniciens 5:23-24 : « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera. »

Tout ce que Dieu a promis, Il le fera. Même si nous sommes infidèles envers Lui, Il demeure fidèle envers nous. « Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2:13). Ce verset nous rassure également lorsqu’il nous déclare, dans 1 Corinthiens 1:8 : « Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ. » Alors, cherchons aussi à Lui demeurer fidèles. « Retenons sans fléchir la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle. Et prenons garde les uns aux autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres » (Hébreux 10:23-24).

Et : « sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal » (1 Pierre 3:15-17). Normalement, on ne devrait pas s’attendre à avoir de l’opposition à faire le bien, donc : « qui est-ce qui vous fera du mal, si vous vous conformez au bien ? Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés », nous dit l’apôtre Pierre, dans 1 Pierre 3:13-14.

Car de telles personnes sont aussi vouées à leur cause, pas d’une manière irrationnelle, mais de bon cœur, et la vérité pourrait les intimider où les rendre furieuses, car : « c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3:19). Alors, quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Mais sanctifiez le Seigneur et soyez toujours prêts à vous défendre avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs.




D.474 – Les monts Ararat et la résurrection

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 8:4, nous pouvons lire : « Et au septième mois, au dix-septième jour du mois, l’arche s’arrêta sur les montagnes d’Ararat. » L’histoire de la protection de Noé du terrible déluge fut reconnue par tous les étudiants bibliques comme un magnifique portrait de la résurrection. C’est une véritable histoire de ce qui est assurément arrivé tel que la Bible le décrit ; néanmoins, c’est également une belle analogie. Le Déluge fut envoyé par Dieu comme un jugement sur une terre pécheresse du temps de Noé. « Et l’Éternel vit que la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps. Et l’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il en fut affligé dans son cœur. Et l’Éternel dit : J’exterminerai de dessus la terre l’homme que j’ai créé ; depuis l’homme jusqu’au bétail, jusqu’au reptile, et jusqu’à l’oiseau des cieux ; car je me repens de les avoir faits » (Genèse 6:5-7).

« Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel. Voici les descendants de Noé. Noé fut un homme juste, intègre, dans son temps ; Noé marcha avec Dieu. Et Noé engendra trois fils, Sem, Cham et Japhet. Et la terre était corrompue devant Dieu, et la terre était remplie de violence. Et Dieu regarda la terre, et, voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre. Fais-toi une arche de bois de gopher ; tu feras l’arche par loges, et tu l’enduiras de bitume par dedans et par dehors » (Genèse 6:8-14).

« Et moi, voici, je vais amener le déluge d’eaux sur la terre, pour détruire toute chair qui a souffle de vie, de dessous les cieux ; tout ce qui est sur la terre, expirera. Mais j’établirai mon alliance avec toi ; et tu entreras dans l’arche, toi, tes fils, ta femme, et les femmes de tes fils avec toi. Et de tout ce qui vit d’entre toute chair, tu en feras entrer deux de chaque espèce dans l’arche pour les conserver en vie avec toi ; ils seront mâle et femelle ; des oiseaux, selon leur espèce, et des bêtes selon leur espèce, de tout reptile du sol selon son espèce, deux de chaque espèce viendront vers toi pour que tu les conserves en vie. Et toi, prends de tout aliment qui se mange, et fais-en provision par-devers toi, afin que cela te serve de nourriture ainsi qu’à eux. Et Noé le fit ; il fit tout ce que Dieu lui avait commandé » (Genèse 6:17-22).

Le salaire du péché a toujours été la mort (Romains 6:23). Mais Dieu avait fourni à Noé une voie de salut en lui faisant bâtir une arche. Et Dieu a sauvé Noé et sa famille qui avaient cru à Dieu. « Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel. Voici les descendants de Noé. Noé fut un homme juste, intègre, dans son temps ; Noé marcha avec Dieu. Et Noé engendra trois fils, Sem, Cham et Japhet » (Genèse 6:8-10). Dieu lui donna Ses instructions dans Genèse 6:14-16 : « Fais-toi une arche de bois de gopher ; tu feras l’arche par loges, et tu l’enduiras de bitume par dedans et par dehors. Et voici comment tu la feras : La longueur de l’arche sera de trois cents coudées, sa largeur de cinquante coudées, et sa hauteur de trente coudées. Tu feras une fenêtre à l’arche, et tu l’achèveras à une coudée par en haut ; et tu mettras la porte de l’arche sur son côté ; tu la feras avec un étage inférieur, un second, et un troisième. »

Dans Genèse 6:18, Dieu lui déclara : « Mais j’établirai mon alliance avec toi ; et tu entreras dans l’arche, toi, tes fils, ta femme, et les femmes de tes fils avec toi. » Malgré que l’analogie ne soit pas parfaite, elle illustre quand même le fait que la punition pour le péché est encore la mort, mais que Dieu a fourni une voie parfaite pour le salut de ceux qui croient en Jésus-Christ et à Sa mort sur la croix. « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur, » nous dit Romains 6:23. Dans ce sens, il est intéressant de noter la date du verset cité au début, qui a une grande signification. Le calendrier fut changé par Dieu pour que la date devienne le temps de la Pâque, ce qui nous indique une belle préfigure du travail de Christ.

Le septième mois est devenu le premier mois de l’année. « Ce mois sera pour vous le commencement des mois ; il sera pour vous le premier des mois de l’année » (Exode 12:2). Et la Pâque devait être observée le quatorzième jour de ce mois. « Vous aurez un agneau ou chevreau sans défaut, mâle, âgé d’un an ; vous le prendrez d’entre les brebis ou d’entre les chèvres. Et vous le garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois, et toute la communauté d’Israël assemblée l’égorgera entre les deux soirs » (Exode 12:5-6). Christ, notre Pâque (1 Corinthiens 5:7), fut sacrifié pour nous ce même jour, comme nous pouvons le constater dans Jean 19:14 : « (Or, c’était la préparation de Pâque, et environ la sixième heure) ; et il dit aux Juifs : Voilà votre Roi. »

Nous savons que Jésus est ressuscité après trois jours, c’est-à-dire, le dix-septième jour de ce premier mois. Ce fut l’anniversaire de l’arrêt de l’arche de Noé sur les montagnes d’Ararat, fournissant ainsi aux habitants de l’arche une nouvelle vie après le jugement du monde et sa destruction à cause du péché. Quelle merveilleux portrait de notre résurrection à la vie éternelle, en Jésus-Christ lors de Son retour. Mais avant de ressusciter, souvenons-nous des paroles de David dans le Psaume 32:1-2 : « Heureux celui dont la transgression est pardonnée, et dont le péché est couvert ! Heureux l’homme à qui l’Éternel n’impute pas l’iniquité, et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude ! »

Quel véritable converti ne serait pas éternellement reconnaissant envers Dieu pour les vérités révélées plus haut ? Les péchés par omission, les péchés par commission, les péchés par action délibérée, les péchés du cœur, les péchés de jeunesse, les péchés voilés, etc. Quel bonheur que de savoir que la pénalité pour nos péchés a été entièrement payée, si seulement nous acceptons le don gratuit de Dieu ! Quelle joie et quelle liberté le pardon nous amène-t-il ! Notez, cependant, qu’il y a trois expressions différentes pour identifier le péché dans le verset cité plus haut. D’abord, il y a transgression, péché et iniquité. La différence entre ces mots n’est pas insignifiante, mais la différentiation précise est sans discussion. Il suffit de dire que ces trois mots couvrent la totalité des activités répréhensibles.

Pareillement, il y a trois aspects de la grâce mentionnés par Dieu : pardonné, couvert et non imputé. De toute façon, notre péché nous est enlevé et aucun paiement additionnel n’est nécessaire. Néanmoins, le pardon de Dieu est conditionnel aux actions de l’individu. Un manque d’action a comme résultat le port du péché et les conséquences spécifiées dans le Psaume 32:3-5 : « Quand je me suis tu, mes os se sont consumés, et je gémissais tout le jour. Car, jour et nuit, ta main s’appesantissait sur moi ; ma vigueur se changeait en une sécheresse d’été. Sélah (pause). Je t’ai fait connaître mon péché, et je ne t’ai point caché mon iniquité. J’ai dit : Je confesserai mes transgressions à l’Éternel ; et tu as ôté la peine de mon péché (Sélah.) ».

Suite à la confession des transgressions, Dieu nous ôte la peine de nos péchés.  Donc, dans Psaume 32:11, nous lisons : « Justes, réjouissez-vous en l’Éternel, et vous égayez ! Chantez de joie, vous tous qui avez le cœur droit ! » Quelle différence avec ceux qui : « sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion ; qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent » (Romains 1:29-32).

L’expression « sans affection naturelle » est traduite d’un seul mot grec, astergeo. C’était la caractéristique de plusieurs païens dans l’ancien monde. Mais il est prophétisé qu’elle allait être la caractéristique des païens humanistes dans les derniers jours. Paul déclare à Timothée : « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (2 Timothée 3:1-5). Ce sont les deux seuls endroits où l’expression « sans affection naturelle » est utilisée dans le Nouveau Testament.

Le mot stergeo ou affection naturelle est un de quatre mots en grec pour nommer « l’amour », mais il n’est jamais utilisé du tout dans le Nouveau Testament. Il nous retourne à l’amour naturel que les membres de la même famille manifestent les uns pour les autres. C’est une caractéristique si commune à tous les peuples qu’il n’y avait apparemment aucune occasion de l’amoindrir, sauf lorsque l’amour n’est pas présent, quand les humains perdent l’amour instinctif pour leurs propres parents et enfants, et qu’ils deviennent ainsi sans affection naturelle. Cela nous fait penser à l’avortement à grande échelle dans ces derniers temps, ou aux ruptures en général dans les familles modernes.

Un autre mot grec pour amour est eros, un amour romantique ou passionné. Tout comme stergeo, eros n’est jamais utilisé dans le Nouveau Testament. Les deux autres mots sont cependant utilisés fréquemment. Phileo, qui veut dire « amour fraternel », paraît au moins trente fois. Il nous indique la fraternisation fondée sur un intérêt communautaire avec une personne ou des personnes bien-aimées. Le quatrième « amour » est bien sûr agape, qui est utilisé plus de 300 fois. C’est le type d’amour qui vient du cœur pour l’objet aimé, un amour qui demande le sacrifice de ses intérêts personnels pour le bénéfice de la personne aimée. Voilà l’amour de Christ, qui m’a aimé et qui S’est donné Lui-même pour moi. C’est l’amour généré par le Saint-Esprit qu’il fait croître en nous, comme : « la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22).

Celui qui développe cet amour reçoit une grande promesse de Jésus : « Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises : A celui qui vaincra, je lui donnerai à manger de la manne cachée ; et je lui donnerai un caillou blanc, et sur le caillou sera écrit un nouveau nom, que personne ne connaît que celui qui le reçoit » (Apocalypse 2:17). Cette promesse intrigante est une parmi les sept promesses de Christ à celui qui vaincra. Il existe plusieurs opinions sur qui constitueront les vainqueurs. « Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:3-5).

En se basant sur cette promesse, tous ceux qui seront nés de Dieu, par la foi en Jésus, recevront, un jour, un nouveau nom par Christ. Personne ne saura quel nom il recevra, sauf au moment de sa réception, et même à ce moment-là, le nom demeurera inconnu, sauf à celui qui le recevra. Il serait raisonnable d’assumer toutefois que chaque nouveau nom reflétera l’évaluation du caractère et du service de celui qui le reçoit. Nous avons des exemples parfaits avec Abram, Saraï et Jacob qui reçurent des noms nouveaux par Dieu. Abram est devenu Abraham qui veut dire « père d’une multitude ». Genèse 17:5 : « Et l’on ne t’appellera plus Abram (père élevé), mais ton nom sera Abraham (père d’une multitude) ; car je t’établis père d’une multitude de nations. » Saraï est devenue Sara qui veut dire « princesse ». Dans Genèse 17:15-16 : « Dieu dit à Abraham : Quant à Saraï ta femme, tu ne l’appelleras plus Saraï, mais Sara (princesse) est son nom. Et je la bénirai ; et même je te donnerai d’elle un fils. Je la bénirai et elle deviendra des nations ; des rois de peuples sortiront d’elle. »

Et Jacob est devenu Israël, comme nous pouvons le constater dans Genèse 32:27-29 où Dieu lui dit : « Quel est ton nom ? et il répondit : Jacob. Alors il dit : Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël (qui lutte avec Dieu) ; car tu as lutté avec Dieu et avec les hommes, et tu as vaincu. Et Jacob l’interrogea, et dit : Apprends-moi ton nom, je te prie. Et il répondit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Et il le bénit là. » Peu importe ce que sera notre nouveau nom, ce qui est important, c’est que Jésus le connaîtra et Il nous appellera par ce nom durant l’éternité. Cela devrait être une grande source de motivation pour nous pousser à vivre selon la volonté de Dieu et à faire Son œuvre sur la terre, car nous désirons sûrement recevoir un bon nom de notre Seigneur pendant l’éternité.

Jésus nous a bien déclaré : « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6:33). Ce verset est devenu le favori de nombreux chrétiens, car, en effet, sa vérité est d’une importance fondamentale. D’abord, notez le temps du verbe « cherchez » en grec. Il implique le commandement d’établir une habitude où un style de vie nous amenant à chercher continuellement les choses du Royaume. On nous commande de mettre les choses importantes en premier sur une base continuelle et de vérifier comment Dieu va S’occuper des items d’intérêt secondaire. Nous devrions agir de façon à ce que Ses priorités deviennent nos priorités et mouler nos pensées selon la Parole de Dieu afin de penser comme Lui sur chaque chose.

Nos vies devraient démontrer la pureté et la droiture que Lui a exhibée, alors que Jésus était parmi nous sur la terre. Alors qu’il est vrai que nous ne pourrions jamais atteindre Sa perfection, nous devrions « chercher » à le faire par la puissance du Saint-Esprit en nous. Donc, toutes nos priorités devraient refléter le concept de priorités en relation propre avec l’orgueil, lorsque nous prions. Dans Matthieu 6:5-8, Jésus nous dit : « quand tu prieras, ne fais pas comme les hypocrites ; car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues, afin d’être vus des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. Or, quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme les païens ; car ils croient qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup. Ne leur ressemblez donc pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous lui demandiez. »

« Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air triste, comme les hypocrites ; car ils se rendent le visage tout défait, afin qu’il paraisse aux hommes qu’ils jeûnent. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, oins ta tête et lave ton visage ; afin qu’il ne paraisse pas aux hommes que tu jeûnes, mais seulement à ton Père qui est présent en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te récompensera publiquement, » nous déclare Jésus, dans Matthieu 6:16-18. « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur » (Matthieu 6:19-21). « L’œil est la lumière du corps : si donc ton œil est sain, tout ton corps sera éclairé ; mais si ton œil est mauvais, tout ton corps sera ténébreux. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres ! » (Matthieu 6:22-23).

On ne peut pas servir Dieu et avoir un pied dans le monde ; il faut absolument faire un choix. « Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (Matthieu 6:24). Ou avoir des pensées inutilement ambitieuses sur l’avenir. « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux de l’air ; car ils ne sèment, ni ne moissonnent, ni n’amassent dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. N’êtes-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Et qui est-ce d’entre vous qui par son souci puisse ajouter une coudée à sa taille ? Et pour ce qui est du vêtement, pourquoi en êtes-vous en souci ? Observez comment les lis des champs croissent ; ils ne travaillent, ni ne filent. Cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux. Si donc Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui est aujourd’hui, et qui demain sera jetée dans le four, ne vous revêtira-t-il pas beaucoup plutôt, ô gens de petite foi ? Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? ou de quoi serons-nous vêtus, car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là » (Matthieu 6:25-32).

Si nous renversons l’ordre établi par Jésus, non seulement risquons-nous de ne pas atteindre les priorités établies pour entrer dans le Royaume et Sa droiture, mais nous risquerions probablement de manquer les choses secondaires aussi. Jésus ajoute ceci : « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (v. 33). Ce mot est un mot mathématique qui veut simplement dire que Dieu peut additionner quelque chose à ce qui existait avant. Sûrement, dans notre recherche, nous devrions également adopter la prière que Jésus a enseignée à Ses disciples : « Vous donc priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne ; Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6:9-10).

Donc, soyez zélés : « Ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ », nous déclare le chef des apôtres, dans 2 Pierre 1:5-8. L’importance d’être zélés est, pour Pierre, la base du développement des sept autres vertus nommées par lui, c’est-à-dire, votre foi, la science, la tempérance, la patience, la piété, l’amour fraternel et la charité.

Le zèle est rarement considéré comme un attribut particulier du chrétien, mais il est essentiel si nous désirons vraiment développer d’autres vertus chrétiennes dans notre vie. Car elles ne viennent pas seulement par l’espérance. « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:10-11). « C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix, » nous déclare Pierre, dans 2 Pierre 3:14.

Essentiellement, le même mot grec pour « zèle » est également traduit « efforcer » et « appliquer ». Comme dans 2 Timothée 2:15, où Paul dit à Timothée : « Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité. » Et, dans Hébreux 4:11 : « Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, de peur que quelqu’un ne tombe dans une semblable rébellion. » Et finalement, dans Éphésiens 4:3 : « Vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. » Il y a plusieurs autres exhortations dans lesquelles le zèle est utilisé comme une vertu envers d’autres chrétiens.

Il y a un verset clé, cependant, où le zèle est simultanément ordonné comme devoir chrétien : « Quant au zèle, ne soyez point paresseux. Soyez fervents d’esprit ; servez le Seigneur » (Romains 12:11). Le salut chrétien est reçu exclusivement par la grâce, au travers de la foi. La vie chrétienne, toutefois, requiert du zèle. Ne pourrions-nous pas en toute diligence déployer notre zèle par notre service au Seigneur qui a donné Sa vie pour nous ? « C’est pourquoi, considérez Celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en combattant contre le péché » (Hébreux 12:3-4). La vie chrétienne, ainsi que notre ministère, peut paraître difficile et parfois inquiétante, mais, avec Christ comme notre exemple, restons fermes afin de ne pas succomber en laissant défaillir nos âmes.

Si vos prières ne semblent pas exaucées, regardez ce que le Seigneur nous dit dans Luc 18:1-5 : « Jésus leur dit aussi cette parabole, pour montrer qu’il faut prier toujours, et ne point se relâcher : Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait point Dieu, et qui n’avait d’égard pour personne. Il y avait aussi dans cette ville-là une veuve, qui venait à lui, et lui disait : Fais-moi justice de ma partie adverse. Pendant longtemps il n’en voulut rien faire. Cependant, il dit enfin en lui-même : Quoique je ne craigne point Dieu, et que je n’aie d’égard pour personne ; néanmoins, parce que cette veuve m’importune, je lui ferai justice, de peur qu’elle ne vienne toujours me rompre la tête. » Mais regardez ce que Jésus a ajouté : « Et Dieu ne vengera-t-il point ses élus, qui crient à lui jour et nuit, quoiqu’il diffère sa vengeance ? Je vous dis qu’il les vengera bientôt. Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18:7-8).

Quand nous sommes fatigués et que nous sommes tentés de tout quitter, les Écritures nous rassurent par ces paroles : « Ne nous lassons point de faire le bien, car nous moissonnerons dans la saison convenable, si nous ne nous relâchons pas » (Galates 6:9). Si Dieu nous a confié un ministère, il nous faut apprendre à dire, comme Paul : « C’est pourquoi, ayant ce ministère selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage ; mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité » (2 Corinthiens 4:1-2).

Lorsque nous voyons la miséricorde de notre Dieu, nous pouvons Lui déclarer : « C’est pourquoi nous ne perdons point courage, et si notre homme extérieur se détruit, l’intérieur se renouvelle de jour en jour ; car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:16-18). Nous pouvons même encourager les autres à se joindre à nous, comme Paul le disait, dans Éphésiens 3:13 : « C’est pourquoi je vous demande de ne pas vous décourager à cause des afflictions que j’endure pour vous ; elles sont votre gloire. »

Le mot grec pour décourager est également traduit comme lasser, dans 2 Thessaloniciens 3:13-15, où Paul nous dit : « Pour vous, frères, ne vous lassez point de bien faire. Et si quelqu’un n’obéit point à ce que nous disons par cette lettre, notez-le, et n’ayez point de communication avec lui, afin qu’il en ait de la confusion. Toutefois, ne le regardez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère. » Finalement, même si Dieu doit nous châtier, nous devons apprendre à le prendre avec patience. « Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée, comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds point courage, lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît » (Hébreux 12:5-6).

Avec toutes ces exhortations à ne point nous décourager et à ne point nous lasser, nous devrions également savoir comment obtenir la force pour continuer. La réponse se trouve dans le conseil que Dieu a donné à Son prophète Esaïe : « Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence. Il donne de la force à celui qui est lassé ; il accroît la vigueur de celui qui est affaibli. Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, les jeunes hommes deviennent chancelants. Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point » (Esaïe 40:28-31).




D.473 – Ce qui arriva à la mort de Christ

Par Joseph Sakala

Plusieurs se souviendront longtemps de la grande éclipse de 2017. Certains croient que c’était un signe venant de Dieu. D’autres croient qu’une éclipse solaire pareille avait marqué la crucifixion et la mort de Jésus. Mais ce qui est vraiment arrivé lors de la mort de Jésus est étonnant et bien documenté, toutefois, et ce n’était pas une éclipse solaire ordinaire. En se basant sur la théorie d’une éclipse solaire, plusieurs tentent d’établir la crucifixion vers l’an 29 ou l’an 33 apr. J.-C. à cause des éclipses solaires connues en Judée en ces années-là. Une étude spécifie que quelques historiens relient la crucifixion à une période totale d’éclipse d’une minute et 59 secondes qui aurait eut lieu en l’an 29, tandis que d’autres disent qu’une seconde éclipse, couvrant le soleil pendant quatre minutes et six secondes, en l’an 33, aurait marqué la mort de Jésus.

Même la NASA déclare 29 et 33 apr. J.-C. comme dates possibles de la Crucifixion de Christ sur leur liste Éclipses solaires d’intérêt historique. Mais ni l’éclipse solaire de 29 apr. J.-C., ni celle de 33 apr. J.-C. ne correspondent à ce que la Bible nous déclare. Selon la NASA, la plus longue durée d’une éclipse solaire est à peu près de 7,5 minutes. Tandis que les ténèbres qui ont couvert la terre entière lors de la mort de Jésus furent de trois heures ! Dans Marc 15:33-34, nous découvrons que : « Quand vint la sixième heure, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. Et à la neuvième heure Jésus s’écria d’une voix forte: Éloï, Éloï, lamma sabachthani ? C’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »

Alors que Dieu pouvait facilement faire durer une éclipse pendant trois heures, ce n’est pas ce qui est arrivé lors de la mort de Jésus. Notez maintenant un ancien rapport qui précise exactement le compte-rendu biblique. Un historien du troisième siècle, nommé Sextus Julius Africanus, invoque un autre historien, nommé Thallus, qui écrivit autour de 52 apr. J.-C.. Africanus enregistre les écrits de Thallus ainsi : « …dans le temps de César Tibère, lors d’une pleine lune, il y eut une éclipse solaire complète de la sixième heure à la neuvième, » manifestement la période dont nous parlons. Mais qu’est-ce qu’une éclipse solaire peut avoir en commun avec un tremblement de terre, une résurrection des morts et une si grande perturbation sur toute la terre ? C’était la noirceur induite par Dieu, parce que ce fut au moment précis où notre Seigneur a souffert et a crié à Son Père « Éloï, Éloï, lamma sabachthani ? »

Notez que Thallus précise que l’éclipse a eu lieu à l’époque d’une pleine lune et que ce n’était pas une éclipse normale. C’était des ténèbres provoquées par Dieu. Thallus avait très bien compris, tout comme quiconque possédant une compréhension de base sur les éclipses solaires, que celles-ci ne peuvent pas arriver durant une pleine lune. Dans le grec ancien, le mot traduit « éclipse » ne veut pas toujours dire que la lune a bloqué le soleil. Le mot veut simplement dire « ne pas défaillir », comme nous pouvons le constater dans Luc 22:32 où Jésus dit à Pierre : « Mais j’ai prié pour toi, que ta foi ne défaille point [ou « ne s’éclipse pas »]. Toi donc, quand tu seras converti, affermis tes frères. » Dans les comptes-rendus bibliques, tout comme les histoires anciennes le rendent très clairement, la crucifixion a eu lieu durant la Pâque, qui tombe toujours pendant une pleine lune.

Une pleine lune arrive lorsque le soleil frappe la lune de plein front, étant du côté opposé de son circuit. Mais durant une éclipse solaire, c’est le contraire qui arrive, car la lune est du même côté que le soleil qui passe directement derrière elle. Ainsi, les ténèbres au moment de la mort de Jésus ne pouvaient pas être causées par une éclipse ! La théorie de l’éclipse solaire est un mensonge propagé par le père des mensonges, comme Jésus l’a déclaré au peuple en S’adressant aux pharisiens. « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44).

Satan est celui qui tente continuellement d’attaquer la vérité des Écritures et la divinité de Christ. Alors : « tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde », nous dit l’apôtre Jean, dans 1 Jean 4:3. Lorsque le Sauveur du monde mourut, la création entière a agonisé. « Et Jésus, ayant de nouveau crié d’une voix forte, rendit l’esprit. En même temps, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps de saints qui étaient morts, ressuscitèrent ; et étant sortis de leurs sépulcres après sa résurrection, ils entrèrent dans la sainte cité, et ils furent vus de plusieurs personnes » (Matthieu 27:50-53).

Lorsque notre Messie mourut, le Père a marqué Sa mort par des signes terrifiants et non pas par une éclipse solaire routinière. Chaque année, des milliards de personnes se réjouissent de la résurrection de Jésus. Pourtant, la plupart des gens ne réalisent pas que la Bible nous raconte une histoire bien différente que ce que nous entendons dans les églises du monde. Quelle est la vérité au sujet de la résurrection de Jésus ? Des millions de chrétiens pratiquants se réunissent chaque année pour fêter le lever du soleil à Pâques. Même ceux qui ont quitté les églises vont assister aux services d’adoration des Pâques dans l’église de leur choix, le dimanche matin. Mais saviez-vous que la tradition du Vendredi-Saint et de Pâques rejette le seul signe que Jésus avait donné aux leaders religieux de Son temps pour prouver que Jésus était vraiment le Messie ? Aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est vrai et vous pouvez le prouver !

Saviez-vous que la Bible ne mentionne aucun verset pour déclarer que Jésus est ressuscité un dimanche matin ? En effet, la Bible nous enseigne quelque chose de complètement différent. Alors, comment l’observance des Pâques est-elle devenue quasi universelle chez les chrétiens pratiquants ? Quand la résurrection de Christ a-t-elle vraiment eu lieu ? Qu’est ce que les œufs de Pâques, les lapins en chocolat et les petites filles en robes de dentelle ont à faire avec Jésus de Nazareth ? Quel est le lien entre la chasse aux œufs le matin de Pâques et la résurrection de Christ ? Lisez pour apprendre les réponses à ces questions vitales ! Pour ceux qui veulent sincèrement comprendre la vérité, il existe plusieurs preuves que Jésus de Nazareth était le Messie promis dans l’Ancien Testament.

Lorsque les disciples de Jean le Baptiste sont venus vers Jésus, suite à l’arrestation de Jean par Hérode, remarquez bien ce que Jésus leur dit dans  Matthieu 11:2-6 : « Or, Jean, ayant entendu parler dans la prison de ce que le Christ faisait, envoya deux de ses disciples pour lui dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? Et Jésus, répondant, leur dit : Allez, et rapportez à Jean les choses que vous entendez et que vous voyez : les aveugles recouvrent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont nettoyés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et l’évangile est annoncé aux pauvres. Heureux est celui qui ne se scandalisera pas de moi. » Dans l’Évangile de Jean, Jésus a fait de nombreux miracles en commençant par celui des noces à Cana où Jésus et Marie furent invités.

À cette noce, à un moment donné, ils ont manqué de vin. « Sa mère dit à ceux qui servaient : Faites tout ce qu’il vous dira. Or, il y avait là six vaisseaux de pierre, placés pour la purification des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui » (Jean 2:5-11).

Remarquez bien pour quelle raison Jésus fit ces miracles. « Jésus fit encore en présence de ses disciples plusieurs autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom » (Jean 20:30-31). Les disciples de Jésus étaient témoins de ces miracles qui confirmaient leur foi en ce qu’Il était en effet le Messie promis. Dès le début du Ministère de Jésus, les leaders religieux étaient au courant de Son message et des signes qui confirmaient Son autorité. L’apôtre Jean a écrit : « Or il y avait un homme, d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs. Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui » (Jean 3:1-2).

Cela se passa durant la première Pâque du ministère de Jésus, en l’an 28 apr. J.-C.. Durant les trois années suivantes, ces leaders eurent plusieurs opportunités de se familiariser avec le message de Jésus et d’entendre les témoignages au sujet de plusieurs signes miraculeux. Mais rien ne les satisfaisait. En effet, ils sont venu plusieurs fois pour Lui demander un signe qui établirait une fois pour toutes que Jésus était vraiment le Messie. À chaque occasion, Jésus leur dit qu’un seul signe leur serait donné. Jean a enregistré que le premier échange a eu lieu durant la première saison de la Pâque en l’an 28 apr. J.-C., lorsque Jésus nettoya le temple en chassant les changeurs d’argent. Les chefs religieux l’ont encore accosté pour Lui demander un autre signe en plus des guérisons miraculeuses qu’Il avait faites dans le temple.

Cette fois : « Jésus répondit et leur dit : Abattez ce temple, et je le relèverai dans trois jours. Les Juifs lui dirent : On a été quarante-six ans à bâtir ce temple, et tu le relèveras dans trois jours ? Mais il parlait du temple de son corps. » (Jean 2:19-21). Dans l’Évangile selon Matthieu, nous voyons un échange similaire, avec un peu plus de détails : « Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens lui dirent : Maître, nous voudrions te voir faire quelque miracle. Mais lui, répondant, leur dit : Une race méchante et adultère demande un miracle ; mais il ne lui en sera accordé aucun autre que celui du prophète Jonas. Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits » (Matthieu 12:38-40).

Enfin, le voici, le Signe ! Jésus a déclaré à ces leaders religieux sceptiques de Son temps, qu’Il passerait exactement trois jours et trois nuits dans la tombe. C’est le seul signe par lequel Jésus S’engageait à prouver qu’Il était le Messie. Est-ce que c’est arrivé ? Absolument ! Mais apparemment pas pour une grande majorité de membres d’églises. Toutefois, remarquez le témoignage de l’ange aux femmes venues le dimanche matin pour embaumer le corps de Jésus. « Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez le lieu où le Seigneur était couché ; et partez promptement et dites à ses disciples qu’il est ressuscité des morts ; et voici il vous devance en Galilée ; là vous le verrez, je vous l’ai dit. Alors elles sortirent promptement du sépulcre, avec crainte et avec une grande joie, et elles coururent l’annoncer à ses disciples. Mais, comme elles allaient pour le leur annoncer, voilà Jésus qui vint au-devant d’elles, en leur disant : Je vous salue. Et elles s’approchèrent, et lui embrassèrent les pieds, et l’adorèrent. Alors Jésus leur dit : Ne craignez point ; allez et dites à mes frères de se rendre en Galilée, c’est là qu’ils me verront » (Matthieu 28:6-10).

Jésus avait promis qu’Il serait dans la tombe exactement trois jours et trois nuits, et Jésus est ressuscité exactement comme Il l’avait prédit. Comment est-il possible de placer trois jours et trois nuits entre le Vendredi-Saint et dimanche matin ? Comptez-le vous-mêmes, cela ne marche pas ! Quelques sceptiques déclarent que « trois jours et trois nuits » est un idiome ou une expression grecque qui pourrait vouloir dire une portion de trois jours et trois nuits ». Mais cette théorie est fausse lorsque nous laissons la Bible définir ses propres mots. Notez également que Jésus Se référait à la coutume hébraïque et non à la grecque. Jésus avait spécifiquement relié Son séjour dans le sépulcre au temps que Jonas avait passé dans le ventre du grand poisson. « Et l’Éternel prépara un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits » (Jonas 2:1). Pensez-vous que Jonas n’a passé qu’une portion de trois jours et trois nuits dans le ventre du poisson ? Si Dieu voulait qu’Il passe un jour et demi dans le ventre du poisson, pourquoi n’a-t-Il pas dit « un jour et demi » ?

La même expression fut utilisée par Esther lorsqu’elle dit à son cousin Mardochée : « Va, assemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi ; ne mangez ni ne buvez de trois jours, tant la nuit que le jour ; et pour moi et mes servantes, nous jeûnerons de même ; puis je m’en irai ainsi vers le roi, bien que ce soit contre la loi ; et s’il arrive que je périsse, je périrai ! » (Esther 4:16). Chacun de ces deux récits décrivait une période de 72 heures, trois jours et trois nuits. C’est exactement ce que Jésus voulait dire et les pharisiens le savaient. Remarquez comment ils ont cité Sa déclaration à Pilate, le gouverneur romain, dans Matthieu 27:63-66 où ils : « lui dirent : Seigneur, nous nous souvenons que, quand ce séducteur vivait, il disait : Je ressusciterai dans trois jours. Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent de nuit, et n’enlèvent son corps, et qu’ils ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première. Pilate leur dit : Vous avez une garde ; allez, et faites-le garder comme vous l’entendrez. S’en étant donc allés, ils s’assurèrent du sépulcre, en scellant la pierre, et en y mettant la garde. »

Ces pharisiens savaient que Jésus ne parlait pas d’une journée et demie, mais qu’Il indiquait plutôt trois journées pleines. Mais quand la crucifixion arriva-t-elle ? Plusieurs vous répondront, que la Bible ne dit-elle pas que Jésus fut crucifié et enterré le vendredi et que le sépulcre fut vide le dimanche matin ? Il est vrai que le sépulcre fut déjà vide le dimanche matin, mais la Bible ne parle nulle part d’une crucifixion le vendredi. La Bible dit que Jésus fut crucifié « le jour de la préparation ». Dans Marc 15:42-45, nous lisons : « Comme il était déjà tard, et que c’était le jour de la préparation, c’est-à-dire, la veille d’un sabbat, Joseph d’Arimathée, conseiller fort considéré, qui attendait aussi le royaume de Dieu, vint avec hardiesse vers Pilate, et lui demanda le corps de Jésus. Pilate s’étonna qu’il fût déjà mort ; et ayant appelé le centenier, il lui demanda s’il y avait longtemps qu’il était mort. Et l’ayant appris du centenier, il donna le corps à Joseph. »

Mais il faut reconnaître quelle était ce jour de préparation. Souvenez-vous que la Bible parle aussi de Sabbats annuels, des jours saints qui s’ajoutent aux sabbats hebdomadaires. Alors : « Voici les fêtes de l’Éternel, les saintes convocations, que vous publierez à leurs temps fixés. Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, sera la Pâque de l’Éternel ; et le quinzième jour de ce mois, sera la fête des pains sans levain à l’Éternel ; vous mangerez des pains sans levain pendant sept jours. Le premier jour vous aurez une sainte convocation ; vous ne ferez aucune œuvre servile » (Lévitique 23:4-7). Donc, Jésus fut crucifié le jour de la préparation, c’est-à-dire, la veille de ce sabbat annuel, durant la portion du jour de la Pâque, le 14 d’abib dans le calendrier hébreu. Le jour suivant, le 15 d’abib, était un jour saint annuel, le premier Jour des Pains sans levain.

La Pâque de l’an 31 apr. J.-C. fut un mercredi, le jour de la crucifixion de Jésus. Jeudi était un sabbat annuel, le premier Jour Saint de la Fête des Pains sans Levain. Jésus fut enterré juste avant le coucher du soleil, le mercredi après-midi, et fut dans le sépulcre le mercredi soir, jeudi, jeudi soir, vendredi, vendredi soir et samedi jusqu’au coucher du soleil. Trois jours et trois nuits, exactement comme Il l’avait prédit. Jésus fut ressuscité le samedi juste avant le coucher du soleil, exactement 72 heures après Sa sépulture. Le dimanche matin, lorsque les femmes vinrent pour embaumer Son corps, Jésus était déjà parti. Les femmes n’ont pas vu la résurrection ; elles ont vu un sépulcre vide et un ange leur disant que Jésus était ressuscité exactement comme Il l’avait prédit.

Jésus est venu comme l’Agneau de Dieu, afin de payer la pénalité pour le péché. Dans Jean 1:29, Jean le Baptiste vit Jésus qui venait à lui, et il dit : « Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » Car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous, déclare aussi Paul, dans 1 Corinthiens 5:7. Une étude soigneuse des Évangiles nous révèle que Jésus et Ses disciples ont mangé la Pâque après le coucher du soleil, au commencement du 14 d’abib. Dans Marc 14:16-20 : « Ses disciples donc partirent, et vinrent à la ville, et trouvèrent les choses comme il leur avait dit ; et ils préparèrent la pâque. Quand le soir fut venu, il vint avec les douze. Et comme ils étaient à table et qu’ils mangeaient, Jésus dit : Je vous dis en vérité, que l’un de vous, qui mange avec moi, me trahira. Alors ils commencèrent à s’affliger ; et ils lui dirent, l’un après l’autre : Est-ce moi ? Il leur répondit : C’est l’un des douze qui met la main au plat avec moi. »

Dans Luc 22:8-16, nous avons encore plus de détails : « Et Jésus envoya Pierre et Jean, en disant : Allez nous préparer la pâque, afin que nous la mangions. Ils lui dirent : Où veux-tu que nous la préparions ? Et il leur dit : Lorsque vous entrerez dans la ville, vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau ; suivez-le dans la maison où il entrera ; et dites au maître de la maison : Le Maître te dit : Où est le lieu où je mangerai la pâque avec mes disciples ? Et il vous montrera une grande chambre haute, toute meublée ; préparez-y la pâque. Eux donc s’en étant allés, trouvèrent tout comme il leur avait dit, et ils préparèrent la pâque. Et quand l’heure fut venue, il se mit à table, et les douze apôtres avec lui. Et il leur dit : J’ai fort désiré de manger cette pâque avec vous, avant que je souffre. Car je vous dis, que je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu. »

Plus tard dans la soirée, après avoir soupé : « Et après qu’ils eurent chanté le cantique, ils s’en allèrent à la montagne des Oliviers » (Marc 14:26). Rendus là, Jésus leur dit : « Levez-vous, allons, voici, celui qui me trahit s’approche. Et aussitôt, comme il parlait encore, Judas, l’un des douze, vint, et avec lui une grande troupe de gens armés d’épées et de bâtons, de la part des principaux sacrificateurs, des scribes et des anciens. Et celui qui le trahissait avait donné ce signal : Celui que je baiserai, c’est lui ; saisissez-le, et l’emmenez sûrement. Aussitôt donc qu’il fut arrivé, il s’approcha de lui et lui dit : Maître, maître ; et il le baisa. Alors ils jetèrent les mains sur Jésus, et le saisirent » (Marc 14:42-46).

« Dès qu’il fut jour, les principaux sacrificateurs, avec les anciens et les scribes, et tout le sanhédrin ayant délibéré, emmenèrent Jésus lié, et le livrèrent à Pilate. Et Pilate lui demanda : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis. Et les principaux sacrificateurs l’accusaient de plusieurs choses. Mais Pilate l’interrogea encore et lui dit : Ne réponds-tu rien ? Vois combien de choses ils avancent contre toi. Mais Jésus ne répondit plus rien, de sorte que Pilate en était surpris. Or, il avait coutume de relâcher, à chaque fête, celui des prisonniers que le peuple demandait. Et il y avait en prison un nommé Barabbas avec ses complices qui avaient commis un meurtre dans une sédition. Et le peuple se mit à demander, avec de grands cris, qu’il leur fît comme il leur avait toujours fait. Pilate leur répondit : Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? Car il savait que c’était par envie que les principaux sacrificateurs l’avaient livré. Mais les principaux sacrificateurs incitèrent le peuple à demander qu’il leur relâchât plutôt Barabbas » (Marc 15:1-11).

« Et après l’avoir crucifié, ils partagèrent ses habits, jetant le sort à qui en emporterait une part. Il était la troisième heure quand ils le crucifièrent. Et le sujet de sa condamnation était marqué par cet écriteau : LE ROI DES JUIFS. Ils crucifièrent aussi avec lui deux brigands, l’un à sa droite, et l’autre à sa gauche. Ainsi cette parole de l’Écriture fut accomplie : Il a été mis au rang des malfaiteurs. Et ceux qui passaient par là lui disaient des outrages, hochant la tête et disant : Hé ! toi, qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours ; sauve-toi toi-même, et descends de la croix » (Marc 15:24-30).

« Quand vint la sixième heure, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. Et à la neuvième heure Jésus s’écria d’une voix forte : Éloï, Éloï, lamma sabachthani ? C’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Et quelques-uns de ceux qui étaient présents, l’ayant entendu, disaient : Voilà qu’il appelle Élie. Et l’un d’eux courut, emplit une éponge de vinaigre, la mit au bout d’un roseau, et la lui présenta pour boire, en disant : Laissez ; voyons si Élie viendra le descendre de la croix. Alors Jésus, ayant jeté un grand cri, rendit l’esprit » (Marc 15:33-37).

Peu de temps après : « Joseph d’Arimathée, conseiller fort considéré, qui attendait aussi le royaume de Dieu, vint avec hardiesse vers Pilate, et lui demanda le corps de Jésus. Pilate s’étonna qu’il fût déjà mort ; et ayant appelé le centenier, il lui demanda s’il y avait longtemps qu’il était mort. Et l’ayant appris du centenier, il donna le corps à Joseph. Et Joseph ayant acheté un linceul, le descendit de la croix, l’enveloppa dans ce linceul, et le mit dans un sépulcre qui était taillé dans le roc ; et il roula une pierre à l’entrée du sépulcre. Et Marie de Magdala et Marie, mère de Joses, regardaient où on le mettait » (Marc 15:43-47).

Regardons maintenant la version de Luc 23:53-56 : « Et l’ayant descendu de la croix, il l’enveloppa d’un linceul, et le mit dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait encore été mis. C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer. Et les femmes qui étaient venues de Galilée avec Jésus, ayant suivi Joseph, remarquèrent le sépulcre, et comment le corps de Jésus y fut placé. Et s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums, et elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi. » L’emphase étant mis sur le fait que Jésus fut rapidement enseveli avant que le sabbat commence a semé la confusion parmi plusieurs à croire que la crucifixion a pris place le vendredi. Plusieurs lecteurs passent par-dessus l’explication de Jean que ce sabbat était un grand jour. Dans Jean 19:31, nous voyons clairement : « Or, les Juifs, de peur que les corps ne demeurassent sur la croix le jour du sabbat (car c’était la préparation, et ce sabbat était un grand jour), demandèrent à Pilate qu’on rompît les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlevât. »

Ce n’était pas un sabbat hebdomadaire, mais un grand jour, un sabbat annuel. Vous souvenez-vous du 15 d’abib, le jour après la Pâque, qui était le premier grand jour saint de la fête des Pains sans levain, la première des sept fêtes annuelles commandées par Dieu à Israël ? Allons voir dans Lévitique 23:5-7 : « Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, sera la Pâque de l’Éternel ; et le quinzième jour de ce mois, sera la fête des pains sans levain à l’Éternel ; vous mangerez des pains sans levain pendant sept jours. Le premier jour vous aurez une sainte convocation ; vous ne ferez aucune œuvre servile. » La Bible dit clairement qu’il y avait vraiment deux sabbats durant cette semaine, un jour saint annuel (le jeudi) et un sabbat hebdomadaire (le samedi). Notez le rappel de Marc : « Après que le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates pour venir embaumer le corps » (Marc 16:1).

Les boutiques à Jérusalem étaient sûrement fermées durant ces deux sabbats. Alors, analysons de nouveau la mort de Christ. Jésus fut enseveli juste avant le sabbat annuel, le mercredi de cette semaine-là, et les femmes qui y ont assisté, se reposèrent le jour du sabbat, (le jeudi) selon la loi. Leur première opportunité pour acheter et préparer leurs épices ne pouvait être que le vendredi, alors que les boutiques étaient rouvertes. « Et s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums, et elles se reposèrent encore le jour du sabbat [hebdomadaire, le samedi], selon la loi » (Luc 23:56). Donc, dimanche matin, elles se rendirent au sépulcre pour embaumer le corps de Jésus.

Mais : « elles trouvèrent que la pierre qui était à l’entrée du sépulcre avait été ôtée. Et étant entrées, elles ne trouvèrent point le corps du Seigneur Jésus. Et comme elles ne savaient qu’en penser, voici, deux hommes se présentèrent à elles, en vêtements étincelants. Et comme elles étaient effrayées, et qu’elles baissaient le visage contre terre, ils leur dirent : Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n’est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu’il était encore en Galilée, disant : Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des méchants, et qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour » (Luc 24:2-7).

Ce fut vraiment un signe spécial destiné aux leaders religieux pour confirmer que Jésus était le Messie. Ces leaders avaient leurs témoins choisis exprès pour témoigner de Sa mort et de la sépulture de Jésus. Souvenez-vous, dans Matthieu 27:62-64 : « Le jour suivant, qui était le lendemain de la préparation du sabbat, les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble vers Pilate, et lui dirent : Seigneur, nous nous souvenons que, quand ce séducteur vivait, il disait : Je ressusciterai dans trois jours. Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent de nuit, et n’enlèvent son corps, et qu’ils ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première. »

Mais, dans Matthieu 28:11-13, nous lisons : « Quand elles [les femmes] furent parties, quelques-uns de ceux de la garde vinrent à la ville et rapportèrent aux principaux sacrificateurs tout ce qui était arrivé. Alors ils s’assemblèrent avec les anciens, et après qu’ils eurent délibéré, ils donnèrent une bonne somme d’argent aux soldats, et ils leur dirent : Dites : Ses disciples sont venus de nuit, et ont dérobé son corps pendant que nous dormions. » De la bouche même des gardiens qu’ils avaient placés pour surveiller Jésus, ces chefs religieux ont appris que Jésus avait accompli le signe qu’Il leur avait donné en citant le grand poisson de Jonas, exactement comme Il l’avait prédit. Mais au lieu d’accueillir ce signe comme il se doit, ils soudoyèrent les gardes et voulurent enterrer la chose sous un vil mensonge qui s’est perpétué dans la tradition juive jusqu’à aujourd’hui.

L’Église primitive du premier siècle n’a jamais observé les Pâques le dimanche matin. Les chrétiens ont continué d’observer la Pâque comme les apôtres originaux en la présence de Jésus. L’apôtre Paul nous donne la façon de la célébrer. « Car pour moi, j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit du pain ; et ayant rendu grâces, il le rompit, et dit : Prenez, mangez ; ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même aussi, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11:23-26).

Que les chrétiens y croient ou non, le fait de célébrer la mort et la résurrection de Jésus du vendredi au dimanche matin a quelque chose de profondément pervers, parce qu’ils qualifient Jésus de menteur. Car, même s’ils s’en défendent, cette fausse observation sème un doute quant à la crédibilité des Évangiles. Et si le doute surgit en une matière aussi importante, qu’en sera-t-il du reste des Écritures ?




D.472 – Appelés avant votre naissance

Par Joseph Sakala

Dans Galates 1:15-20, Paul nous affirme : « Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. Ensuite, trois ans après, je montai à Jérusalem, pour y visiter Pierre ; et je demeurai chez lui quinze jours ; mais je ne vis aucun des autres apôtres, sinon Jacques, le frère du Seigneur. Or, dans les choses que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point. »

Il existe un grand mystère ici. Paul était l’écrivain humain de plusieurs livres du Nouveau Testament et il s’est également réclamé de l’inspiration divine. « Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:11-12). Cependant, ce n’était que peu de temps après que Paul ait été amèrement opposé à l’Évangile. « Vous avez, en effet, entendu dire quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme ; comment je persécutais à outrance l’Église de Dieu, et la ravageais ; et comment j’étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères » (Galates 1:13-14).

Mais Paul fut éventuellement converti et se mit à prêcher. « Mais j’étais inconnu de visage aux Églises de Judée qui sont en Christ [nous dit Paul]. Elles avaient seulement entendu dire : Celui qui autrefois nous persécutait, annonce maintenant la foi, que jadis il ravageait. Et elles glorifiaient Dieu à cause de moi » (Galates 1:22-24). Cependant, durant toutes ces années où il combattait la vérité de Dieu, il ne se doutait pas encore qu’il avait été séparé pour prêcher Jésus et Sa grâce, et ce avant même de naître, comme nous pouvons le constater dans le texte plus haut. Dans la synagogue, il eut Gamaliel pour professeur et même ses croisades antichrétiennes furent toutes orchestrées par Dieu pour développer en Paul l’unique personnage qu’il est par la suite devenu, c’est-à-dire, le grand chrétien que Dieu allait utiliser pour écrire Sa Parole.

Les épîtres de Paul furent vraiment ses épîtres, nous racontant ses expériences, ses recherches, ses études, ses raisonnements et tout ce qui concernait la Parole de Dieu qui lui avait été révélée. Voilà pourquoi toutes ces choses ont été enregistrées comme la Parole de Dieu inspirée par le Saint-Esprit, entièrement libre de toute erreur et parfaitement offerte par Dieu aux hommes et aux femmes. Car Paul fut ordonné par Dieu Lui-même qui avait planifié toutes les expériences et les habiletés de Paul, les ayant également implantées dans son cœur.

Et il en fut ainsi de tous les écrivains humains de la Bible. La Parole de Dieu, tout comme Christ Lui-même, fut engendrée humaine et divine pour accomplir tous nos besoins. Cela nous apparaît sans doute mystérieux, mais bien en dedans des capacités de notre gracieux Créateur omnipotent. C’est pourquoi, tout au long de la Bible, peu importe par qui elle fut écrite : « La voix de l’Éternel est puissante ; la voix de l’Éternel est magnifique », nous confirme David, dans Psaume 29:4. Cette expression, « la voix de l’Éternel », paraît sept fois dans ce Psaume 29 centré spécialement sur le jugement du Déluge aux jours de Noé. « La voix de l’Éternel retentit sur les eaux ; le Dieu de gloire, l’Éternel, fait tonner sur les grandes eaux », nous instruit Psaume 29:3.

La voix de l’Éternel paraît beaucoup d’autres fois dans l’Ancien Testament, avec une grande variété d’applications et une multitude de circonstances. La toute première fois, c’est dans le Jardin d’Éden. Dans Genèse 3:8-10, nous lisons : « Et ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui se promenait dans le jardin, au vent du jour. Et Adam et sa femme se cachèrent de devant la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. Et l’Éternel Dieu appela Adam, et lui dit : Où es-tu ? Et il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai craint, parce que je suis nu ; et je me suis caché. » C’est bel et bien la voix de Dieu et non la voix d’un homme que nous sommes obligés d’entendre si nous voulons être guidés pendant notre vie. L’humanité est présentement perdue et séparée de Dieu, mais Dieu nous appelle, chacun de nous, tout comme Il a appelé Adam, et nous avons désespérément besoin d’entendre Sa voix si nous désirons que nos vies soient spirituellement remplies de fruits pour Dieu.

En contraste à cette scène d’aliénation, la dernière fois que la voix du Seigneur se fit entendre dans la Bible, c’est dans la merveilleuse scène de réconciliation, lorsque Dieu S’adresse encore à l’humanité perdue, mais cette fois dans la glorieuse restauration des humains avec leur Dieu : « Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:3-4). Cependant, pour entendre Sa voix à ce moment là, il faut premièrement l’entendre maintenant au travers de Sa Parole. Jésus a déclaré ceci, dans Jean 5:24-26 : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. »

Regardons ce que Dieu nous déclare au sujet de l’amour, dans l’Ancien Testament. Dans Lévitique 19:18, nous lisons : « Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de ressentiment contre les enfants de ton peuple ; mais tu aimeras ton prochain comme toi-même : Je suis l’Éternel. » Plusieurs personnes ont rejeté ou négligé l’Ancien Testament parce qu’ils voient Dieu dans ces jugements en contraste avec le Dieu d’amour du Nouveau Testament manifesté en Jésus-Christ. Cette perspective est toutefois complètement fausse. Un jour, un avocat demanda à Jésus : « Maître, quel est le grand commandement de la loi ? Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22:36-40).

Ces deux commandements furent cités par Jésus de l’Ancien Testament, car le Nouveau Testament n’existait pas encore. Jésus est allé le chercher bien sûr dans Deutéronome 6:4 où nous lisons : « Écoute, Israël ! l’Éternel notre Dieu est le seul Éternel. Tu aimeras donc l’Éternel ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta force. » Le deuxième grand commandement se trouve dans Lévitique 19:18. Mais dans le Nouveau Testament, il est appelé la « loi royale ». Jacques 2:8 nous dit : « Si vous accomplissez la loi royale, selon l’Écriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien. »

Ainsi, nous découvrons que le thème de l’Ancien Testament est l’amour, l’amour pour Dieu et l’amour pour les autres, et cet amour est mis de l’avant par Christ Lui-même dans le Nouveau Testament. Encore plus fort, c’est l’amour éternel que Dieu a eu pour nous avant que le monde n’existe, et cet amour ne se terminera jamais. Dans Jérémie 31:3, le prophète nous révèle : « De loin l’Éternel m’est apparu, et m’a dit : Je t’ai aimée [vierge d’Israël] d’un amour éternel, c’est pourquoi j’ai prolongé envers toi ma bonté. » Ensuite, Dieu nous fait découvrir la définition de la foi. « Or, la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point. Car par elle les anciens ont obtenu un bon témoignage. Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:1-3). Cela veut simplement dire que c’est par la foi que nous découvrons que l’univers entier et tout ce qu’il contient fut créé par Dieu à partir de rien.

Ce formidable chapitre est un domaine vraiment étonnant, parce qu’il nous définit la foi, pas comme quelque chose d’intangible, mais plutôt comme une substance et une évidence palpable. Regardons ce chapitre de plus près. Premièrement, la foi doit avoir un thème légitime, c’est-à-dire, rien de moins qu’un Créateur puissant : « la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). À partir de rien, sauf de Sa Parole omnipotente. Au-delà de cela, la foi est définie, non pas par ce qu’elle est, mais par ce qu’elle fait ! L’homme de foi vient vers Dieu par un sacrifice plus excellent, comme celui d’Abel, type du sacrifice de Christ. « Par la foi, Abel offrit à Dieu un plus excellent sacrifice que Caïn, à cause d’elle il fut déclaré juste, Dieu rendant témoignage à ses offrandes ; et quoique mort, il parle encore par elle [la foi] » (Hébreux 11:4).

La foi d’Hénoc a plu à Dieu. « Par la foi, Hénoc fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé ; car avant qu’il fût enlevé, il avait obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu. Or, il est impossible de Lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11:5-6). Hénoc fut enlevé de l’endroit où il prêchait parce qu’il risquait de mourir par les mains de ceux qui en voulaient à sa vie. Mais ayant obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu, il fut enlevé, pas au ciel, car personne n’est monté au ciel, mais ailleurs dans un endroit de sécurité sur la terre. Dieu l’a également préservé de la seconde mort. Par la foi, Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait point encore, fut rempli de crainte et construisit une arche pour le salut de sa famille ; par elle il condamna le monde et devint héritier de la justice qui est selon la foi (Hébreux 11:7).

La véritable foi, comme celle d’Abraham, l’instruisit d’aller là où Dieu a bien voulu le guider pour recevoir Sa promesse et son héritage. « Par la foi, Abraham, étant appelé, obéit, pour aller au pays qu’il devait recevoir en héritage, et partit, ne sachant où il allait. Par la foi, il demeura dans la terre qui lui avait été promise, comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, avec Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. Car il attendait la Cité qui a des fondements, dont Dieu est l’architecte et le fondateur. Par la foi aussi, Sara reçut la vertu de concevoir et, malgré son âge, elle enfanta, parce qu’elle crut à la fidélité de Celui qui avait fait la promesse. C’est pourquoi d’un seul homme, et qui était déjà affaibli, il est né une multitude aussi nombreuse que les étoiles du ciel, et que le sable du bord de la mer, qui ne se peut compter » (Hébreux 11:8-12).

Remarquez maintenant ce qui arriva à toutes ces personnes qui avaient la foi. « Tous ceux-là [incluant Hénoc] sont morts dans la foi, sans avoir reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin, crues, et embrassées, et ayant fait profession d’être étrangers et voyageurs sur la terre. Car ceux qui parlent ainsi, montrent clairement qu’ils cherchent une patrie. En effet, s’ils se fussent souvenus de celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner ; mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste ; c’est pourquoi Dieu ne dédaigne pas d’être appelé leur Dieu ; car il leur a préparé une cité » (Hébreux 11:13-16).

« Par la foi, Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut éprouvé, et que celui qui avait reçu les promesses, offrit son unique, dont il avait été dit : C’est en Isaac que ta postérité sera appelée ; ayant pensé en lui-même, que Dieu pouvait même le ressusciter des morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection. Par la foi, Isaac bénit Jacob et Ésaü en vue des choses à venir. Par la foi, Jacob mourant bénit chacun des fils de Joseph, et adora, appuyé sur l’extrémité de son bâton. Par la foi, Joseph, sur sa fin, rappela la sortie des enfants d’Israël, et donna des ordres touchant ses os. Par la foi, Moïse, étant né, fut caché pendant trois mois par ses parents, parce qu’ils virent que l’enfant était beau ; et ils ne craignirent point l’édit du roi. Par la foi, Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon ; choisissant d’être maltraité avec le peuple de Dieu, plutôt que d’avoir pour un temps la jouissance du péché ; estimant l’opprobre de Christ comme un trésor plus grand que les richesses de l’Égypte, parce qu’il avait en vue la rémunération, » nous déclare Hébreux 11:17-26.

« Par la foi, il [Moïse] quitta l’Égypte, sans craindre la colère du roi ; car il demeura ferme, comme voyant Celui qui est invisible. Par la foi, il fit la Pâque, et l’aspersion du sang, afin que l’exterminateur des premiers-nés ne touchât point ceux des Israélites. Par la foi, ils passèrent par la mer Rouge comme par un lieu sec ; les Égyptiens ayant tenté le passage, furent submergés. Par la foi, les murailles de Jéricho tombèrent, après qu’on en eut fait le tour pendant sept jours. Par la foi, Rahab, la courtisane, ne périt point avec les rebelles, parce qu’elle avait reçu les espions en paix » (Hébreux 11:27-31).

« Et que dirai-je encore ? Car le temps me manquerait, pour parler de Gédéon, de Barac, de Samson, de Jephté, de David, de Samuel, et des prophètes. Qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent les biens promis, fermèrent la gueule des lions, éteignirent la force du feu, échappèrent au tranchant des épées, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères. Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection ; d’autres furent torturés, n’ayant point accepté de délivrance pour obtenir une meilleure résurrection ; d’autres passèrent par l’épreuve des moqueries et des verges ; et même des liens et de la prison : Ils furent lapidés, ils furent sciés, ils furent tentés, ils moururent par le tranchant de l’épée, ils errèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités ; (eux dont le monde n’était pas digne ;) errants dans les déserts et sur les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. Et tous ceux-là, ayant obtenu un bon témoignage par leur foi, n’ont point remporté les biens promis ; Dieu ayant pourvu à quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection » (Hébreux 11:32-40).

Puisque la perfection nous vient par le salut : « vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie, » nous dit Paul, dans Éphésiens 2:8-9. Mais puisque : « nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions. C’est pourquoi, souvenez-vous que vous, qui étiez autrefois Gentils en la chair, et qui étiez appelés incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis dans la chair par la main de l’homme, vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ » (Éphésiens 2:10-13).

Notre foi devrait nous pousser à l’action. « Et ainsi ce que dit l’Écriture, s’accomplit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. », nous déclare Jacques 2:23-24. Alors, soyons heureux : « pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira » déclare Paul, dans 1 Timothée 6:8. Dans les derniers jours, le commandement le plus difficile à obéir sera celui contre la convoitise. Selon la première série de loi de Dieu, dans Exode 20:17, Dieu déclare : « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui soit à ton prochain. »

Mais Jésus a réformé ce commandement, pour devenir riche en Dieu. « Puis il leur dit : Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens. Et il leur dit cette parabole : Les terres d’un homme riche avaient rapporté avec abondance ; et il raisonnait en lui-même, disant : Que ferai-je ? car je n’ai pas assez de place pour serrer ma récolte. Voici, dit-il, ce que je ferai : j’abattrai mes greniers, et j’en bâtirai de plus grands, et j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens. Puis je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange, bois et te réjouis. Mais Dieu lui dit : Insensé, cette nuit même, ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as amassé, pour qui sera-t-il ? Il en est ainsi de celui qui amasse des biens pour lui-même, et qui n’est point riche en Dieu » (Luc 12:15-21).

Mais comment devenir riche en Dieu ? Voici trois conseils donnés par Jésus Lui-même. Dans Matthieu 6:20-21, Christ nous dit : « Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. » Et, au verset 25 : « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » Finalement, il faut mettre notre entière confiance en Dieu. « Mais cherchez premièrement le Royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (vs 33-34).

Nous, les chrétiens, spécialement dans notre société d’influence, nous tombons trop facilement dans le piège d’être exaltés par nos possessions et pensons même que ces possessions sont la récompense de Dieu pour notre piété. Mais ce sont : « les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter » (1 Timothée 6:5-7). « Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie », nous déclare Paul, dans Philippiens 4:11-13.

Dieu nous a promis de voir à tous nos besoins, si nous sommes de fidèles intendants dans ce qu’Il nous a confié. « Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon Ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:19). Alors, Dieu nous commande : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:5-6). C’est la seule voie à suivre, il n’y en a pas d’autres. Jésus nous dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6).

Ce verset est sûrement le mieux connu, le mieux aimé, le plus important, le plus clair et le plus profond de la Bible. Il n’y a aucune autre façon de venir vers Dieu que par Christ. Il n’y a aucune autre vérité que celle qui est fondée et centrée sur Christ. Et aucune autre vie éternelle que la vie de Christ octroyée au croyant par sa foi en Christ. Tous ceux qui enseignent autre chose sont des voleurs d’âmes. « Tous ceux qui sont venus avant moi sont des larrons et des brigands, mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera de la pâture. Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais moi, je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis », nous confirme Jésus, dans Jean 10:8-11.

Il n’y a pas d’autres portes pour entrer dans le Royaume de Dieu, ni aucun autre berger. Jésus était la seule lumière pour illuminer le monde noirci par le péché. Aux pharisiens de Son temps, Jésus parla et dit : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres est Celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 4:6. Jésus a certifié : « Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C’est ici le pain qui est descendu du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde » (Jean 6:48-51).

Durant la fête des Tabernacles : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié) » (Jean 7:37-39). Aucune autre eau ne peut satisfaire comme l’eau vive de Christ. Il a aussi assuré : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:1-5).

Les Écritures ont rendu les paroles de Jésus abondamment claires, en affirmant qu’il : « n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Il n’y a pas d’autre voie ; car le Seigneur Jésus est la voie toute suffisante et parfaite vers Dieu. Ce n’est pas qu’Il nous montre la voie ; Jésus est la voie et tous ceux qui veulent venir peuvent venir à Dieu par Lui. Alors : « Nous rendons toujours grâces à Dieu pour vous tous, faisant mention de vous dans nos prières ; nous souvenant sans cesse, devant Dieu notre Père, des œuvres de votre foi, des travaux de votre charité, et de la fermeté de votre espérance, en notre Seigneur Jésus-Christ ; sachant, frères bien-aimés de Dieu votre élection », nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 1:2-4.

Nous avons tous reçu beaucoup de Lui, pour Le remercier. Et il est certainement bien approprié de Lui rendre gloire pour notre pain quotidien, soit en privé, soit en famille au repas, ou même en public dans un bon restaurant. En effet, Jésus nous a même donné l’exemple lorsqu’il a nourri une foule de personnes à la Mer de Galilée. « Et ayant pris les sept pains et les poissons, et ayant rendu grâces, il les rompit et les donna à ses disciples, et les disciples les donnèrent au peuple. Et tous en mangèrent et furent rassasiés ; et on emporta sept corbeilles pleines des morceaux qui restèrent. Or, ceux qui en avaient mangé étaient quatre mille hommes, sans compter les femmes et les petits enfants » (Matthieu 15:36-38).

Il est très bien de remercier Dieu pour notre nourriture, notre toit et nos vêtements, mais la bénédiction d’avoir des amis chrétiens convertis est encore plus gratifiante. Lorsque Paul a écrit aux Philippiens, il commença son épître ainsi : « Je rends grâces à mon Dieu, toutes les fois que je me souviens de vous ; priant toujours pour vous tous avec joie, dans toutes mes prières, à cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:3-6).

Et aux Colossiens, Paul écrit : « Nous rendons grâces à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, dans les prières que nous faisons sans cesse pour vous, ayant été informés de votre foi en Jésus-Christ, et de votre charité pour tous les saints ; à cause de l’espérance qui vous est réservée dans les cieux, et dont vous avez eu précédemment connaissance par la parole de la vérité de l’Évangile, qui est au milieu de vous, de même que dans le monde entier, où il fructifie, comme parmi vous, depuis le jour où vous l’avez entendu et où vous avez connu la grâce de Dieu dans la vérité » (Colossiens 1:3-6).

Et pareillement, lorsqu’il écrivit à l’Église de Corinthe. « Je rends grâces continuellement à mon Dieu pour vous, à cause de la grâce que Dieu vous a donnée en Jésus-Christ, savoir : De ce que vous avez été enrichis en Lui de toute manière, en toute parole et en toute connaissance ; selon que le témoignage de Christ a été confirmé en vous ; de sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ » (Corinthiens 1:4-7).

Même lorsque Paul écrivait aux chrétiens à Rome, qu’il n’avait pas encore rencontré personnellement, il leur dit : « Avant toutes choses, je rends grâces au sujet de vous tous à mon Dieu, par Jésus-Christ, de ce que votre foi est célèbre par tout le monde. Car Dieu, que je sers en mon esprit dans l’Évangile de son Fils, m’est témoin que je fais sans cesse mention de vous, Lui demandant toujours dans mes prières, de pouvoir, si c’est sa volonté, trouver enfin quelque occasion favorable d’aller vous voir ; car je souhaite fort de vous voir, pour vous faire part de quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis, c’est-à-dire afin qu’étant parmi vous, nous nous consolions ensemble par la foi qui nous est commune, à vous et à moi » (Romains 1:8-12).

Paul a également remercié Dieu pour son évangéliste Timothée : « Je rends grâces à Dieu que je sers avec une conscience pure, comme mes ancêtres, car, nuit et jour, je ne cesse de faire mention de toi dans mes prières, me souvenant de tes larmes, désirant fort de te voir, afin d’être rempli de joie, et gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, et qui a été d’abord dans ton aïeule Loïs, puis dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, est aussi en toi. C’est pourquoi je te rappelle de rallumer le don de Dieu qui t’a été communiqué par l’imposition de mes mains » (2 Timothée 1:3-6). Et Philémon, à qui il écrit : « Je rends grâces à mon Dieu, faisant toujours mention de toi dans mes prières ; en apprenant la foi que tu as au Seigneur Jésus, et ta charité envers tous les Saints ; afin que la communication de la foi soit efficace, par la connaissance de tout le bien qui se fait parmi vous, pour Jésus-Christ. Car, mon frère, ta charité nous a donné une grande joie et une grande consolation, en ce que tu as réjoui les entrailles des Saints » (Philémon 1:4-7).

« Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu. Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle » (1 Corinthiens 4:1-2). Au travers de notre vie chrétienne, nous connaissons de véritables chrétiens et chrétiennes, et nous remercions Dieu pour les avoir connus. Quelle bénédiction, que d’avoir de tels amis et grâce soit rendue à Dieu pour chacun d’entre eux, en ce moment, où qu’ils ou qu’elles soient dans le monde entier.




D.471 – Degrés de punition

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 11:20-24, nous voyons Jésus Se faire repousser : « Alors il se mit à faire des reproches aux villes où il avait fait la plupart de ses miracles, de ce qu’elles ne s’étaient point repenties. Malheur à toi, Corazin ! malheur à toi, Bethsaïda ! car si les miracles qui ont été faits au milieu de vous eussent été faits à Tyr et à Sidon, il y a longtemps qu’elles se seraient repenties en prenant le sac et la cendre. C’est pourquoi je vous dis que le sort de Tyr et de Sidon sera plus supportable au jour du jugement que le vôtre. Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu’au ciel, tu seras abaissée jusqu’en enfer ; car si les miracles qui ont été faits au milieu de toi eussent été faits à Sodome, elle subsisterait encore aujourd’hui. C’est pourquoi je vous dis que le sort du pays de Sodome sera plus supportable au jour du jugement que le tien. »

Le mot « enfer », dans la vraie Bible, est synonyme de « séjour des morts » et il sera un jour jeté dans le feu de la géhenne (Apocalypse 20:14). Donc, si le feu de la géhenne est éternel, l’enfer, lui, ne l’est pas et sera anéanti comme la mort. Cependant pour le monde en général, le fait que l’on croie qu’il soit éternel est tellement répugnant à un monde impie que les peuples cherchent désespérément quelque raisonnement scientifique pour justifier leur rejet de la Parole de Dieu. Prenons l’exemple de Charles Darwin. Il est devenu rebelle à Dieu, pas parce qu’il découvrit qu’il existait une sélection naturelle scientifique dans les espèces, mais plutôt à cause de l’enseignement de Christ que les non croyants, incluant son père, finiraient un jour dans la géhenne de feu. « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8). Ces paroles nous viennent directement de Dieu pour ceux qui ne se repentiront pas.

Darwin avait mal compris l’enseignement de Christ au sujet de ceux qui se repentiraient et ceux qui resteraient dans leurs péchés. Christ prêchait qu’Il était la voie, le chemin et la porte qui pouvait mener au salut, car aucun autre chemin n’était disponible que Jésus-Christ. Tous devaient passer par Lui. Jésus avait mentionné que, si les idolâtres de Tyr avaient vu autant de miracles que ceux de Son temps, à Corazin et Bethsaïda, ils se seraient repentis. Pareillement, Jésus a déclaré, concernant ceux qui rejetteraient la prédication de l’Évangile par Ses disciples : « Je vous dis en vérité que le sort de Sodome et de Gomorrhe sera plus supportable au jour du jugement que celui de cette ville-là » (Matthieu 10:15).

Il est vrai que Dieu : « retient par des chaînes éternelles dans les ténèbres, pour le jugement du grand jour, les anges qui n’ont pas gardé leur puissance, mais qui ont quitté leur propre demeure. Comme Sodome et Gomorrhe, et les villes voisines, qui s’étaient abandonnées à la même impureté qu’eux, et à des péchés contre nature, servent d’exemple, en souffrant la peine d’un feu éternel ; ceux-là de même, plongés dans leurs songes, souillent leur chair, et méprisent l’autorité et parlent mal des dignités » (Jude 1:6-8). Jésus déclare que la punition de ceux qui ont volontairement rejeté l’amour de Christ, sera encore plus grande. Ceci est un message pour ces derniers jours qui doit être pris très au sérieux.

À plusieurs endroits dans la Bible, Dieu promet une protection à Ses serviteurs. Cela est encore plus vrai lorsqu’il s’agit de protection au sein même de la grande tribulation. Dans le Psaume 91:4-7, nous lisons ceci au sujet de la protection divine : « Il te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes ; sa vérité sera ton bouclier et ton écu. Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi. » Aujourd’hui, nous nous souvenons de l’attaque perpétrée sur les deux tours de New York par des terroristes.

Je regrette de vous l’annoncer, mais il existe des preuves accablantes démontrant que les attaques du 9/11 n’ont pas été faites par des musulmans, mais par des Israéliens, principalement des agents du Mossad, et que George W. Bush était déjà parfaitement au courant de ce qui allait survenir. Mais ces preuves n’apparaîtront jamais dans le New York Times ou le Washington Post, La Presse ou Le Devoir. Cet attentat avait pour bu d’augmenter les mesures de sécurité des pays au détriment de la liberté de leurs habitants. Or, malgré tous les essais ayant pour but d’augmenter la sécurité dans le pays, les nouvelles menaces n’ont pas cessé.

Quelle devrait être l’attitude du chrétien face à toutes ces menaces proférées par les ennemis de l’Amérique du Nord ? Dans le texte plus haut, nous découvrons que nous n’avons rien à craindre. Le danger physique peut être réel, mais Dieu nous promet une protection, en utilisant des mots tendres racontant que : « Le Seigneur te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous Ses ailes. Sa vérité sera ton bouclier et ton écu. Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. » Notre délivrance est garantie par Sa promesse certaine. Notre confiance en Sa puissance et en Sa loyauté nous soutient autant qu’un bouclier et un écu.

Notre espérance ne peut pas demeurer dans la force militaire des hommes. Tandis que, dans Psaume 91:10-12, Dieu peut dire avec assurance : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. » Notre véritable espérance est fondée sur l’assurance que Dieu Lui-même est notre refuge. Alors, dans Psaume 91:14-16, Dieu nous rassure en déclarant : « Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai ; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse ; je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir ma délivrance. »

Le désir profond de Dieu est de voir Ses serviteurs Le servir avec zèle et loyauté, tout en ayant une pleine confiance en Sa puissance lorsque nous sommes exposés à des situations périlleuses. Une bonne application de ce principe se trouve dans 1 Pierre 3:14-15 où le chef des apôtres nous dit : « Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous. » Jésus est Lui-même notre exemple et notre inspiration. « C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:3).

En ayant nos yeux rivés sur Jésus, nous n’avons aucune raison de craindre quoi que ce soit. Dans Hébreux 12:14-15, Paul nous dit : « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ; veillant à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume poussant dehors, ne vous trouble, et que plusieurs n’en soient infectés. » L’amertume ne devrait jamais faire partie du caractère de celui qui a reçu la grâce de Dieu par Jésus-Christ. Peu importe la gravité de l’offense perpétrée envers le converti, s’il ou elle a connu le pardon de Dieu pour ses propres fautes, le même pardon doit se manifester envers les autres, même s’ils ne le méritent pas. Car nous ne le méritions pas non plus lorsque Dieu a manifesté Sa miséricorde envers nous.

L’amertume est la caractéristique des odieux, car : « Leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se sont servis de leurs langues pour tromper ; il y a un venin d’aspic sous leurs lèvres. Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume » (Romains 3:13-14). Le chrétien ne devrait jamais rationaliser l’amertume comme une indignation justifiée, croyant que certaines injustices lui donnent le droit d’être amer avec le cœur plein de ressentiment. « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse ! Mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique. Car partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble, et toute espèce de mal » (Jacques 3:13-16).

Une amertume enracinée finira par rejaillir et, non seulement elle privera le converti d’une véritable joie, mais elle portera également un fruit amer qui en infectera d’autres. L’antidote serait sans aucun doute de ne jamais déchoir de la grâce de Dieu. Car c’est par elle que nous avons été sauvés par la foi et dans laquelle nous cheminons vers le Royaume chaque jour de notre vie. Ainsi, « que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ » (Éphésiens 4:31-32). Sinon, « vous contristez le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (v. 30).

Dans Jérémie 13:16-17, le prophète commande : « Donnez gloire à l’Éternel, votre Dieu, avant qu’il fasse venir les ténèbres, avant que vos pieds heurtent contre les montagnes obscures ; vous attendrez la lumière, et il la changera en ombre de la mort, il la réduira en obscurité profonde. Si vous n’écoutez point ceci, mon âme pleurera en secret à cause de votre orgueil ; mon œil pleurera, il se fondra en larmes, parce que le troupeau de l’Éternel sera emmené captif. » Dans Matthieu 16:18, Jésus déclara : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. » Voilà une parole de vérité !

Dans Éphésiens 2:20-22, Paul nous parle des Élus : « Étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit. » L’apôtre Pierre décrit Jésus ainsi, dans 1 Pierre 2:6 : « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. » Mais Jésus est également présenté comme un rocher pour Israël : « Et qu’ils ont tous bu du même breuvage spirituel ; car ils buvaient de l’eau du rocher spirituel qui les suivait ; et ce rocher était Christ » (1 Corinthiens 10:4). Les représentations de Christ en tant que le Rocher sur lequel est fondée la Maison de Dieu sont deux grands symboles de la Bible.

Cependant, pour ceux qui Le rejettent : « Il sera un sanctuaire, mais aussi une pierre d’achoppement et une pierre de chute pour les deux maisons d’Israël ; un piège et un filet pour les habitants de Jérusalem. Plusieurs y trébucheront et tomberont ; ils se briseront ; ils seront enlacés et pris » (Ésaïe 8:14-15). Aux sacrificateurs et aux pharisiens de Son époque, Jésus a déclaré : « C’est pourquoi je vous dis que le royaume de Dieu vous sera ôté, et qu’il sera donné à une nation qui en rendra les fruits. Celui qui tombera sur cette pierre sera brisé ; et celui sur qui elle tombera, elle l’écrasera. » C’était une confirmation de ce que Daniel avait prophétisé au roi, dans Daniel 2:34-35, lorsqu’il lui dit : « Tu regardais, jusqu’à ce qu’une pierre fut détachée sans le secours d’aucune main et frappa la statue dans ses pieds, qui étaient de fer et d’argile, et les brisa. Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle de l’aire en été ; et le vent les emporta, et il ne s’en trouva plus de vestige ; mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne et remplit toute la terre. »

Tous les royaumes du monde entier étaient représentés dans ce système babylonien que la pierre frappera, un jour, pour former un gouvernement divin mondial qui ne sera jamais remplacé par aucun autre gouvernement humain, car il sera éternel. L’apôtre Pierre nous le confirme en disant : « Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés. Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:7-10).

Ainsi la pierre d’achoppement, qui est Christ, est également la Parole et il est extrêmement dangereux de chuter sur les Saintes Écritures. Donnons gloire à Dieu avant qu’Il fasse venir les ténèbres, avant que les pieds des méchants se heurtent contre les montagnes obscures. Il nous faut donc être très vigilants en regard de nos paroles et de nos promesses. Plusieurs parmi nous se sont faits poser la question : « Pouvez-vous me rendre service ? » Habituellement, nous répondons : « Oui, bien sûr ! » avant de réaliser que la faveur demandée se situe au-delà de notre capacité ou de notre responsabilité. Dans la société actuelle, nous nous engageons sans penser un seul instant que nous serons obligés de refuser plus tard. Dans 1 Rois 2, nous voyons un exemple parfait d’une telle situation. Le roi Salomon est devenu le roi d’Israël. Cependant, Adonija, le plus vieux fils de David, voulait marier Abishag, la jeune Sunamite qui avait pris soin du roi David durant ses derniers jours. Adonija avait demandé comme faveur à Bath Sheba, la mère de Salomon, de demander la main d’Abishag en mariage.

« Et Bath-Shéba alla vers le roi Salomon, afin de lui parler pour Adonija. Et le roi, se levant, vint au-devant d’elle et se prosterna devant elle ; puis il s’assit sur son trône, et fit mettre un siège pour la mère du roi ; et elle s’assit à sa droite. Et elle dit : J’ai une petite demande à te faire ; ne me la refuse pas. Et le roi lui répondit : Fais-la, ma mère ; car je ne te la refuserai pas. Et elle dit : Qu’on donne Abishag, la Sunamite, pour femme à Adonija, ton frère. Mais le roi Salomon répondit et dit à sa mère : Et pourquoi demandes-tu Abishag, la Sunamite, pour Adonija ? Demande donc le royaume pour lui, car il est mon frère aîné ; pour lui, et pour Abiathar, le sacrificateur, et pour Joab, fils de Tséruja ! » (1 Rois 2:19-22).

Salomon a immédiatement réalisé les implications d’une telle promesse. Adonija avait déjà essayé de réclamer la royauté préalablement et voulait utiliser ce geste pour arracher la royauté à Salomon. Mais Salomon avait déjà donné sa parole, alors comment solutionner le problème ? « Alors le roi Salomon jura par l’Éternel, en disant : Que Dieu me traite dans toute sa rigueur, si Adonija n’a dit cette parole contre sa propre vie ! Et maintenant, l’Éternel est vivant, qui m’a établi et fait asseoir sur le trône de David, mon père, et qui a établi ma maison comme il l’avait dit ! Certainement Adonija sera mis à mort aujourd’hui. Et le roi Salomon donna commission à Bénaja, fils de Jéhojada, qui se jeta sur lui ; et il mourut » (1 Rois 2:23-25).

Considérant l’impact de sa décision, il ne faut pas être surpris de voir Salomon écrire dans Ecclésiaste 5:2 : « Ne te presse pas d’ouvrir la bouche, et que ton cœur ne se hâte point de prononcer quelque parole devant Dieu ; car Dieu est aux cieux, et toi sur la terre ; c’est pourquoi, use de peu de paroles. » En acceptant une promesse avant même de savoir de quoi il s’agissait, Salomon s’est placé dans une position défavorable. Il aurait dû écouter la demande de sa mère avant d’accepter de lui octroyer sa faveur. Il y a une grande leçon ici pour les chrétiens d’aujourd’hui. Remarquez qu’il n’était pas non plus très honnête de la part de Bath Sheba de faire promettre son fils avant de lui révéler de quoi il s’agissait. La matière d’honnêteté va au-delà du simple fait de rendre seulement des faveurs aux autres, car cela ne prend que quelques moments pour réaliser jusqu’à quel point les autres nous scrutent en refusant de faire ce que nous avons promis.

Alors, considérez si ça vaut la peine d’accepter d’aider quelqu’un pour ensuite réaliser que nous ne pouvions pas ou ne devions pas les aider pour toutes sortes de raisons. Promettons-nous d’accomplir une tâche pour un voisin alors que nous nous demandons déjà si nous serons capables de la terminer ? Ou voulons-nous confier quelque chose aux autres lorsque nous nous engageons dans une œuvre où nous tenions à garder notre parole ? Lorsque j’étais jeune, j’ai demandé au père d’un de mes amis de me rendre une faveur. Le père m’a répondu : « Je vais te donner ma réponse lorsque tu me dira quelle faveur tu désires. » Cette parole m’est restée collée à l’esprit toute ma vie. C’est une attitude que nous devrions tous posséder.

Au travers de Moïse, Dieu a donné cette instruction aux Israélites : « Quand un homme aura fait un vœu à l’Éternel, ou se sera par serment imposé une obligation à lui-même, il ne violera point sa parole ; il fera selon tout ce qui est sorti de sa bouche » (Nombres 30:3). Nous devrions tous partager cette même attitude avant de prononcer nos paroles afin d’accomplir ce que nous avons promis aux autres. Considérez ce que nous dit Proverbes 18:13 : « Celui qui répond à un discours, avant que de l’avoir entendu, fait une folie et s’attire la confusion. » C’est une gloire à notre Dieu, et à notre réputation lorsque nous utilisons la sagesse dans l’emploi de nos paroles. Dieu nous a accordé le Saint-Esprit pour nous guider sur la voie qui nous donne la paix et l’harmonie dans notre vie.

La même chose s’applique également dans le domaine du cinéma, car les gens s’imaginent que des recherches furent faites avant de présenter des productions. Lorsque la présentation du film Noé, de Darren Aronofsky, athée avoué, a débuté dans les cinémas, plusieurs s’attendaient à ce qu’on y trouve des manques vis-à-vis la précision biblique et qu’il soit de plus rempli de promotions des valeurs mondaines. Très peu, cependant, soupçonnaient que ce film serait une propagande directe au profit du diable. Néanmoins, aussi difficile à avaler que cela puisse paraître, c’est exactement ce que le film représente. Certains spectateurs ont naturellement noté le manque de vérité biblique dans le texte de présentation. Pourtant, même si, dans les films bibliques antérieurs — tels Les Dix Commandements de Cecil B. DeMille — les réalisateurs se sont permis certaines latitudes libérales avec le véritable texte, ils ont quand même retenu une révérence fondamentale pour l’histoire biblique.

Cependant, plusieurs personnes ont été secouées par l’environnementalisme radical du film sur Noé. Or, ceci est presque monnaie courante dans les médias modernes où l’adoration de la nature est parmi les religions « acceptables ». Si un film hollywoodien doit nous démontrer la destruction méchante du monde, vous pouvez être certains que le mal sera démontré d’une manière en vogue et d’après l’opinion des moralistes séculiers. Certains spectateurs furent bouleversés de voir Noé représenté comme un guerrier. Mais, prenant en considération l’impulsion contradictoire de démontrer le plus de violence possible tout en prêchant contre la violence, cela ne devrait surprendre personne. En effet, aucun des aspects ne devrait nous surprendre et il ne fallait pas s’attendre à mieux. Mais je fus choqué d’entendre que l’étendu non biblique du film était carrément anti-biblique. En réalité, le film fut satanique d’une manière active. Je réalise qu’une telle évaluation de ma part pourrait paraître extrême. Mais si c’est vrai, nous devrions être en mesure de le dire. Regardons simplement quelques courts éléments du film pour voir.

Considérons l’évaluation des anges déchus. Le film présente ces créatures comme des gens nobles désirant aider l’humanité et qui ont eu pitié de nous lorsque le Créateur nous a évincés du jardin d’Éden ; des anges qu’un Dieu dur et sans cœur a puni pour leur compassion, les enfermant dans le roc solide pour qu’ils vivent sur la terre comme des monstres. Des démons présentés comme des héros nobles désirant aider l’humanité ? Le Créateur, cruel, sans cœur et silencieux, sans compassion qui juge mal ? Cela me paraît comme un film pro-satanique, c’est exactement ainsi que cela est dépeint dans la Kabbale ! Quel hasard… Remarquez maintenant la bénédiction de Satan ! Dans le film, Noé bénit ses petits enfants en les touchant, dans une scène familiale, après avoir enveloppé son bras dans la peau que le serpent a laissée en muant dans le Jardin d’Éden ! Le diable, source magique de bénédiction et centre d’amour dans une famille ? Définitivement pro-satanique !

Et le répertoire continue. Le Dr Brian Mattson, un observateur, a noté que bon nombre d’ajouts cinématographiques correspondent très bien avec des enseignements kabbalistiques, des notions anciennes mystiques qui tordent les Écritures, afin d’y incorporer des éléments magiques qui ont pour but de tourner la Bible à l’envers. C’est franchement diabolique ! Saviez-vous que la Kabbale provient directement des Mystères de Babylone du temps de Nemrod et que les Israélites ont rapatriés pour eux-mêmes lors de leur captivité à Babylone à l’époque de Nébucadnetsar ? Il est étonnant de constater jusqu’à quelle point ce film se débarrasse du Dieu des Écritures, de façon subtile ou explicite, pour honorer Satan le Diable. Honte à ces leaders « chrétiens » qui suggèrent que l’on accorde à ce film un honneur artistique et qui ne reconnaissent pas la propagande démoniaque que ce film représente !

Il est non seulement anti-biblique, ce film est une perversion de ce que la Bible enseigne. Quelques optimistes auraient souhaité que le film Noé signale le désir d’Hollywood de créer d’autres films sur les temps de la fin et que les chrétiens pourraient sûrement apprécier. Toutefois, si ce film satanique représente le meilleur effort d’Hollywood, il serait peut-être beaucoup mieux pour les chrétiens qu’Hollywood les ignore tout simplement.

Voulez-vous vraiment connaître Dieu ? Dieu nous lance une invitation en déclarant, dans Matthieu 7:8-14 : « Car quiconque demande, reçoit ; et qui cherche, trouve ; et l’on ouvre à celui qui heurte. Et quel est l’homme d’entre vous qui donne une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Et s’il demande du poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner à vos enfants de bonnes choses, combien plus votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui les lui demandent ! Toutes les choses donc que vous voulez que les hommes vous fassent faites-les-leur aussi de même ; car c’est là la loi et les prophètes. Entrez par la porte étroite ; car large est la porte et spacieuse est la voie qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui y entrent. Car étroite est la porte et resserrée la voie qui mènent à la vie, et il y en a peu qui la trouvent. » Hollywood donne des pierres au lieu de pain, et des serpents au lieu de poissons !

La ressource extraordinaire de la prière est trop souvent négligée par trop de chrétiens. Pourtant, si rien ne vient se mettre entre le Seigneur et nous pour Lui demander de nous garder contre le péché, c’est Dieu qui nous a promis d’agir lorsque nous Lui demandons de nous bénir ou de nous exaucer avec quelque chose d’encore meilleur. Voici quelques-unes de ces promesses à ceux qui Lui demandent d’être bénis  : « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là », nous dit Jacques 1:5-6.

« Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit accomplie. Je vous ai dit ces choses en similitudes ; mais le temps vient que je ne vous parlerai plus en similitudes, mais je vous parlerai ouvertement du Père. En ce jour vous demanderez en mon nom, et je ne vous dis point que je prierai le Père pour vous, car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé, et que vous avez cru que je suis issu de Dieu, » nous confirme l’apôtre, dans Jean 16:24-27.

« Si donc, vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ? » (Luc 11:13).

Dans 1 Jean 3:22-23, nous lisons : « Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable. Et c’est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé. »

« Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées, » déclare Jean, dans 1 Jean 5:14-15.

Dans Jean 14:14, Jésus nous rassure : « Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. »

Et dans Jean 15:7-8, Jésus nous assure : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. »

Évidemment, il y a des conditions. Ces promesses merveilleuses assument que ceux qui demandent obéissent à Ses commandements, désirant vraiment faire Sa volonté, ayant Ses priorités et Ses pensées, et demandant dans la foi en Son nom.




D.470 – Demeurez en Moi

Par Joseph Sakala

Dans Jean 15:4-5, Jésus déclare à Ses disciples : « Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. » Tel que cité dans Jean 14:16, plusieurs des dernières paroles de Jésus à Ses disciples, comme Il Se préparait à les quitter, impliquaient le mot « demeurez ». Le mot meno paraît 18 fois dans Ses paroles et est traduit différemment afin d’être encore plus clair.

Allons voir ce que Jésus leur disait au sujet de « demeurer », alors qu’Il était encore présent avec eux. Dans Jean 14:25, Jésus déclare : « Je vous dis ces choses, tandis que je demeure avec vous. » À Philippe qui Lui demandait : « Montre-nous le Père ? » Jésus lui dit : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais » (Jean 14:10). « Croyez-moi quand je dis que je suis dans le Père, et que mon Père est en moi ; sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres mêmes » (Jean 14:11).

Ce que Jésus leur annonçait, c’est que Lui et le Père était la même personne, inséparable, demeurant ensemble, disposant d’une grande puissance accessible à ceux qui croiraient en Jésus. « En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais vers mon Père. Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils » (Jean 14:12). Et de plus, l’Esprit même de Dieu, le Consolateur, habitera en vous, pour l’éternité. « Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous » (Jean 14:16-18).

« Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous. Celui qui a mes commandements, et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, et je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui », nous assure Jésus, dans Jean 14:19-21. Demeurer en Jésus produit beaucoup de fruit, car c’est Jésus qui nous a choisis. « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne » (Jean 15:16).

Il devient alors évident que : « Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments et on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples » (Jean 15:6-8). Il n’y a pas de troisième choix, soit que vous demeurez en Lui ou soit que vous soyez jeté dehors, loin de Celui qui soutient toutes choses par Sa Parole puissante (Hébreux 1:3).

Il y a une seule obligation : que nous gardions Ses commandements. « Judas, non pas l’Iscariote, lui dit : Seigneur, d’où vient que tu te feras connaître à nous, et non pas au monde ? Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles ; et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé » (Jean 14:22-24). Relisez ces versets et vous comprendrez pourquoi le monde entier est sous l’emprise de Satan et de ses faux ministres qui prêchent un autre Jésus en contradiction avec le vrai qu’ils ne peuvent connaître tant qu’ils persistent à appartenir au monde.

Mais si nous gardons Ses commandements, Jésus nous dit que : « Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour » (Jean 15:8-10). « Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père, » nous déclare Jésus, dans Jean 15:11-15.

Non seulement devrions-nous demeurer en Lui alors que nous sommes dans ce monde, mais Jésus nous promet que nous serons avec Lui durant l’éternité dans Son Royaume. « Que votre cœur ne se trouble point ; croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:1-3). C’est une promesse certaine pour ceux qui seront dans Son Royaume lorsqu’Il reviendra pour l’établir ici-bas sur cette terre.

En attendant ce merveilleux moment, Jésus nous prépare pour régner avec Lui, en nous enseignant d’abord à être soumis comme Jésus l’a été. « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. Rendez honneur à tous ; aimez tous les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi », nous déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:13-17.

Bien qu’il soit difficile d’accomplir toutes ces lois, avec Dieu tout est et sera possible. Alors, étudions chaque catégorie en commençant avec l’honneur à tous. Ce que Dieu nous indique, c’est un choix conscient et continuel de faire cela, tout en honorant « le roi ». Il faut donc développer un style de vie Lui démontrant un respect pour l’autorité civile. Cela veut dire qu’il faut continuellement choisir de regarder des hommes non convertis avec honneur et dignité. « Ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même. Ne regardez pas chacun à votre intérêt particulier, mais aussi à celui des autres », nous dit Paul, dans Philippiens 2:3-4.

Aimez tous les frères et sœurs. Aimer d’un amour agape, d’un amour fraternel, non mérité, comme Dieu nous aime et ce, d’une manière habituelle envers tous les convertis. « Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement, » nous déclare l’apôtre Pierre, dans 1 Pierre 1:22-23.

Craignez Dieu. Un style de vie marqué d’une crainte révérencielle envers le Dieu qui nous la commande. Proverbes 1:7 nous dit : « La crainte de l’Éternel est le principal point de la science ; mais les fous méprisent la sagesse et l’instruction. » Et dans Proverbes 3:7-8, Dieu nous dit : « Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. Ce sera la santé pour tes muscles et un rafraîchissement pour tes os. »

Honorez le roi. Ceci est un engagement pour la vie, en reconnaissant l’autorité donnée par Dieu au gouvernement humain. L’apôtre Pierre nous exprime : « Ayant donc renoncé à toute sorte de malice, de fraude, de dissimulation, d’envie et de médisance, désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus » (1 Pierre 2:1-6).

Mais Pierre continue en nous confirmant que : « Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés. Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. Bien-aimés, je vous exhorte, comme des étrangers et des voyageurs, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme ; ayant une conduite honnête parmi les Gentils, afin qu’au lieu qu’ils médisent de vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour de la visitation, en voyant vos bonnes œuvres. Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien » (1 Pierre 2:1-14).

Ayant donc comme matière de vie une conduite honnête parmi les Gentils afin qu’au lieu qu’ils médisent de vous, ils glorifient Dieu, en voyant vos bonnes œuvres. Et ces œuvres sont maintenant fondées sur le Nouveau Testament parce que : « nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:14-16).

« De même Christ ne s’est point attribué la gloire d’être souverain Sacrificateur, mais il l’a reçue de celui qui lui a dit : C’est Toi qui es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Comme il lui dit aussi ailleurs : Tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. C’est lui qui, pendant les jours de sa chair, ayant offert avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été délivré de sa crainte, bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent ; Dieu l’ayant déclaré souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec, » nous instruit Dieu, dans Hébreux 5:5-10.

Mais notons ce que Dieu nous déclare dans Hébreux 7:11-28 : « Si donc la perfection s’était trouvée dans le sacerdoce lévitique (car c’est à celui-ci que se rapporte la loi donnée au peuple), qu’était-il encore besoin qu’il s’élevât un autre Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec, et non selon l’ordre d’Aaron ? Car le sacerdoce étant changé, il est nécessaire qu’il y ait aussi un changement de loi. En effet, celui de qui ces choses sont dites, appartient à une autre tribu, dont aucun membre n’a servi à l’autel. Car il est évident que notre Seigneur est issu de Juda, tribu de laquelle Moïse n’a rien dit concernant le sacerdoce. Et cela devient encore plus manifeste, quand il s’élève un autre Sacrificateur selon la ressemblance de Melchisédec, qui a été institué, non selon la loi d’une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d’une vie impérissable, car Il rend ce témoignage : Tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. Ainsi, la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité ; (Car la loi n’a rien amené à la perfection ;) mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise à sa place. Et comme Jésus n’a pas été institué sans serment, (car les autres ont été faits sacrificateurs sans serment ; mais celui-ci l’a été avec serment, par celui qui lui a dit : Le Seigneur a juré, et il ne se repentira point ; tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec,) Jésus est ainsi devenu garant d’une alliance d’autant plus excellente. Puis, quant aux sacrificateurs, il y en a eu un grand nombre, parce que la mort les empêchait de subsister toujours. Mais lui, parce qu’il subsiste pour l’éternité, il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; Qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité. »

« Mais maintenant Christ a obtenu un ministère d’autant plus excellent, qu’il est Médiateur d’une alliance plus excellente, et qui a été établie sur de meilleures promesses. En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’y aurait pas eu lieu d’en établir une seconde. Car en leur adressant des reproches, Dieu dit aux Juifs : Voici, les jours viendront, dit le Seigneur, que je traiterai une alliance nouvelle avec la maison d’Israël, et avec la maison de Juda ; non une alliance comme celle que je fis avec leurs pères, au jour où les prenant par la main, je les tirai du pays d’Égypte ; car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et je les ai abandonnés, dit le Seigneur. Or, voici l’alliance que je traiterai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur, je mettrai mes lois dans leur esprit, et je les écrirai sur leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple ; et aucun n’enseignera plus ni son prochain ni son frère, en disant : Connais le Seigneur ; parce que tous me connaîtront, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand ; parce que je serai apaisé à l’égard de leurs injustices, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités. En parlant d’une alliance nouvelle, il déclare ancienne la première ; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître » (Hébreux 8:6-13).

Mais notre Seigneur Jésus-Christ ne nous a pas laissés sans lois, car Il nous a enseigné la loi de la foi, la loi royale, la Loi de Christ. Donc, même si nous ne sommes pas sous l’Ancienne Alliance et ses lois, nous sommes maintenant sous la Nouvelle Alliance et Ses nouvelles lois. Pour ne vous citer qu’un exemple, Jésus nous a déclaré, dans Matthieu 5:21-22 : « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; et celui qui tuera sera punissable par les juges. Mais moi je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère sans cause, sera punissable par le tribunal ; et celui qui dira à son frère : Raca (homme de rien), sera punissable par le conseil ; et celui qui lui dira : Fou, sera punissable par la géhenne du feu. » Et il en est ainsi avec tous les commandements. Alors, que les faux ministres qui prêchent que la loi est abolie relisent leur Bible qui ne cesse de nous instruire à l’effet que, pour être bénis, il nous faut suivre Ses commandements !

Jésus cita à Ses disciples une parabole dans laquelle Il leur dit : « Les terres d’un homme riche avaient rapporté avec abondance ; et il raisonnait en lui-même, disant : Que ferai-je ? car je n’ai pas assez de place pour serrer ma récolte. Voici, dit-il, ce que je ferai : j’abattrai mes greniers, et j’en bâtirai de plus grands, et j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens. Puis je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange, bois et te réjouis. Mais Dieu lui dit : Insensé, cette nuit même, ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as amassé, pour qui sera-t-il ? Il en est ainsi de celui qui amasse des biens pour lui-même, et qui n’est point riche en Dieu » (Luc 12:16-21). Que font-ils, ces faux ministres, de la loi d’amour commandée par Dieu ?

Alors, Jésus dit à Ses disciples : « C’est pourquoi, je vous dis, ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement » (Luc 12:22-23). Jésus venait d’appeler l’homme riche insensé parce que, aussi riche qu’il était à ses propres yeux, il n’était pas riche en Dieu. Au lieu de choisir d’aider ceux qui étaient pauvres, il décida de bâtir de plus grands greniers et d’y amasser ses grandes récoltes. Le riche insensé n’en avait pas vraiment besoin, car il mourut la nuit même où il a pris sa décision égoïste. L’intensité de sa nature centrée sur lui-même est bien notée par le fait qu’il a utilisé des pronoms personnels pas moins de onze fois en trois versets.

Car : « il raisonnait en lui-même, disant : Que ferai-je ? car je n’ai pas assez de place pour serrer ma récolte. Voici, dit-il, ce que je ferai : j’abattrai mes greniers, et j’en bâtirai de plus grands, et j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens. Puis je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange, bois et te réjouis » (Luc 12:17-19). D’abord, il n’a pas demandé conseil sur sa décision, il raisonnait en lui-même de tout garder pour son plaisir et son confort. Jésus a utilisé cette parabole, non seulement pour avertir les riches, mais pour nous mettre en garde aussi. « Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre, la fornication, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et l’avarice, qui est une idolâtrie ; car c’est pour ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants de rébellion ; dans lesquelles vous aussi vous avez marché autrefois, lorsque vous viviez en elles » (Colossiens 3:5-7).

En introduisant cette parabole, Jésus leur dit : « Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens » (Luc 12:15). Jésus nous déclare que la vie éternelle ne vient pas par les richesses. Les riches devraient se souvenir du Psaume 49:17-21 qui dit : « Ne crains point, quand un homme s’enrichit, quand la gloire de sa maison s’accroît. Car, en mourant, il n’emportera rien ; sa gloire ne descendra pas après lui. Que dans sa vie il rende son âme heureuse, qu’on te loue parce que tu te fais du bien, tu iras pourtant vers la génération de tes pères, qui ne reverront jamais la lumière. L’homme qui est en honneur et qui n’a pas d’intelligence, devient semblable aux bêtes qui périssent. »

L’amour, par contre, devient très important. En commençant par Éphésiens 5:25-28, où Paul nous dit : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme, s’aime lui-même. » Beaucoup de choses ont été dites, depuis quelques années, au sujet du rôle et des responsabilités des époux dans les familles. Plusieurs appliquent mal ou ignorent simplement ce que la Bible a à dire à ce sujet.

Le plus beau passage sur le sujet entoure notre texte du début. Dans Éphésiens 5:21-24 Paul, déclare : « Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur, parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs propres maris en toutes choses. » Dans un mariage divin, le mari est le chef de la femme, car Dieu a créé l’homme en premier. La femme ne fut pas créée en tant que telle, elle a été formée à partir d’une côte de l’homme. Notez aussi que l’homme est le chef de la femme et non son dictateur. Satan n’a pas accepté cela et a séduit la femme dans le Jardin d’Éden, pour qu’elle prenne une responsabilité qui n’était pas la sienne. Et nous connaissons sûrement les conséquences qui ont suivi cette aventure.

Donc, Paul tente de rétablir l’ordre que Dieu avait établi dans le mariage dès le début. Or, combien d’hommes citent ces versets de la femme soumise et arrêtent là ? Mais continuons pour en apprendre plus. Dans Éphésiens 5:25-28, nous lisons : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme, s’aime lui-même. » Pouvez-vous imaginer Jésus-Christ agissant en dictateur envers Son Église pour laquelle Il est mort ? Je ne veux pas insulter personne, mais combien de maris aiment leur femme comme Jésus aime Son Église ? Combien de mariages se seraient terminés en divorces si les maris suivaient ces conseils de Paul ? Et combien de divorces auraient pu être évités si les femmes avaient respecté leur mari comme chef ?

Regardons ce que Paul dit ensuite, aux versets: 29 à 31 : « Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur le fait à l’égard de l’Église ; parce que nous sommes les membres de Son corps, étant de sa chair et de ses os. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux ne seront qu’une seule chair. » Avez-vous remarqué que ni l’homme, ni la femme ne doivent s’attacher à d’autres, car ce sont les deux qui doivent ne former qu’une seule chair ? Encore une fois, combien de divorces auraient pu être évités si cette seule règle était suivie ? Combien d’enfants n’auraient pas à vivre les traumatismes d’une famille brisée ?

Et Paul nous dit finalement que : « Ce mystère est grand ; je le dis par rapport à Christ et à l’Église. Ainsi, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari » (vs 32-33). Ce que nous voyons dans cette instruction, c’est la soumission réciproque entre maris et femmes dans la crainte de Dieu. Alors, le mari doit aimer sa femme comme lui-même et la femme respecter son mari dans la crainte de Dieu, ce qui est la seule formule pour un véritable mariage heureux. Car, au tout début, Dieu avait pourvu au besoin de l’homme, dans Genèse 2:18 : « Et l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. » Avez-vous noté que la femme doit être une aide, semblable à l’homme, et non une servante inférieure à lui ?

Alors, d’où viennent ces divorces, ces chicanes, ces séparations de propriétés et tous les problèmes attachés à cela ? Dans le jardin d’Éden, Satan s’est attaqué à la femme par la séduction. Une fois séduite, elle a pris la décision de manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal et cessa, par le fait même, d’être une aide à son mari, telle que conçue par Dieu. Elle est devenue dominante et, dans Genèse 3:16 : « Dieu dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. »

La clé pour arriver à revenir aux principes premiers établis par Dieu lors de la création, c’est de noter l’exemple de Christ et de Son Église. La femme doit être soumise avec respect à son mari : « comme au Seigneur » (Éphésiens 5:22). Mais pourquoi ? « Parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs propres maris en toutes choses » (Éphésiens 5:23-24). Notez, s’il vous plaît, l’expression « propres maris » utilisée par Paul pour exclure la soumission à tout autre mari, comme il arrive parfois dans certaines congrégations. L’Église est l’Épouse de Christ et elle n’a pas de fonction légale, excepté sous la chefferie de Christ qui insiste sur une seule épouse.

Ainsi, nous voyons que Christ S’est donné pour Son Église : « Afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5:26-27). Même maintenant, Jésus nourrit et chérit Son Église. « Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur le fait à l’égard de l’Église » (Éphésiens 5:29). « Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur » (Éphésiens 5:22). Or, de même que l’Église est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs propres maris en toutes choses. Et les maris doivent aimer leurs femmes comme Christ a aimé l’Église, car : « Dieu [a] fait éclater Son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:8).