D.472 – Appelés avant votre naissance

Par Joseph Sakala

Dans Galates 1:15-20, Paul nous affirme : « Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. Ensuite, trois ans après, je montai à Jérusalem, pour y visiter Pierre ; et je demeurai chez lui quinze jours ; mais je ne vis aucun des autres apôtres, sinon Jacques, le frère du Seigneur. Or, dans les choses que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point. »

Il existe un grand mystère ici. Paul était l’écrivain humain de plusieurs livres du Nouveau Testament et il s’est également réclamé de l’inspiration divine. « Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:11-12). Cependant, ce n’était que peu de temps après que Paul ait été amèrement opposé à l’Évangile. « Vous avez, en effet, entendu dire quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme ; comment je persécutais à outrance l’Église de Dieu, et la ravageais ; et comment j’étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères » (Galates 1:13-14).

Mais Paul fut éventuellement converti et se mit à prêcher. « Mais j’étais inconnu de visage aux Églises de Judée qui sont en Christ [nous dit Paul]. Elles avaient seulement entendu dire : Celui qui autrefois nous persécutait, annonce maintenant la foi, que jadis il ravageait. Et elles glorifiaient Dieu à cause de moi » (Galates 1:22-24). Cependant, durant toutes ces années où il combattait la vérité de Dieu, il ne se doutait pas encore qu’il avait été séparé pour prêcher Jésus et Sa grâce, et ce avant même de naître, comme nous pouvons le constater dans le texte plus haut. Dans la synagogue, il eut Gamaliel pour professeur et même ses croisades antichrétiennes furent toutes orchestrées par Dieu pour développer en Paul l’unique personnage qu’il est par la suite devenu, c’est-à-dire, le grand chrétien que Dieu allait utiliser pour écrire Sa Parole.

Les épîtres de Paul furent vraiment ses épîtres, nous racontant ses expériences, ses recherches, ses études, ses raisonnements et tout ce qui concernait la Parole de Dieu qui lui avait été révélée. Voilà pourquoi toutes ces choses ont été enregistrées comme la Parole de Dieu inspirée par le Saint-Esprit, entièrement libre de toute erreur et parfaitement offerte par Dieu aux hommes et aux femmes. Car Paul fut ordonné par Dieu Lui-même qui avait planifié toutes les expériences et les habiletés de Paul, les ayant également implantées dans son cœur.

Et il en fut ainsi de tous les écrivains humains de la Bible. La Parole de Dieu, tout comme Christ Lui-même, fut engendrée humaine et divine pour accomplir tous nos besoins. Cela nous apparaît sans doute mystérieux, mais bien en dedans des capacités de notre gracieux Créateur omnipotent. C’est pourquoi, tout au long de la Bible, peu importe par qui elle fut écrite : « La voix de l’Éternel est puissante ; la voix de l’Éternel est magnifique », nous confirme David, dans Psaume 29:4. Cette expression, « la voix de l’Éternel », paraît sept fois dans ce Psaume 29 centré spécialement sur le jugement du Déluge aux jours de Noé. « La voix de l’Éternel retentit sur les eaux ; le Dieu de gloire, l’Éternel, fait tonner sur les grandes eaux », nous instruit Psaume 29:3.

La voix de l’Éternel paraît beaucoup d’autres fois dans l’Ancien Testament, avec une grande variété d’applications et une multitude de circonstances. La toute première fois, c’est dans le Jardin d’Éden. Dans Genèse 3:8-10, nous lisons : « Et ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui se promenait dans le jardin, au vent du jour. Et Adam et sa femme se cachèrent de devant la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. Et l’Éternel Dieu appela Adam, et lui dit : Où es-tu ? Et il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai craint, parce que je suis nu ; et je me suis caché. » C’est bel et bien la voix de Dieu et non la voix d’un homme que nous sommes obligés d’entendre si nous voulons être guidés pendant notre vie. L’humanité est présentement perdue et séparée de Dieu, mais Dieu nous appelle, chacun de nous, tout comme Il a appelé Adam, et nous avons désespérément besoin d’entendre Sa voix si nous désirons que nos vies soient spirituellement remplies de fruits pour Dieu.

En contraste à cette scène d’aliénation, la dernière fois que la voix du Seigneur se fit entendre dans la Bible, c’est dans la merveilleuse scène de réconciliation, lorsque Dieu S’adresse encore à l’humanité perdue, mais cette fois dans la glorieuse restauration des humains avec leur Dieu : « Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:3-4). Cependant, pour entendre Sa voix à ce moment là, il faut premièrement l’entendre maintenant au travers de Sa Parole. Jésus a déclaré ceci, dans Jean 5:24-26 : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. »

Regardons ce que Dieu nous déclare au sujet de l’amour, dans l’Ancien Testament. Dans Lévitique 19:18, nous lisons : « Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de ressentiment contre les enfants de ton peuple ; mais tu aimeras ton prochain comme toi-même : Je suis l’Éternel. » Plusieurs personnes ont rejeté ou négligé l’Ancien Testament parce qu’ils voient Dieu dans ces jugements en contraste avec le Dieu d’amour du Nouveau Testament manifesté en Jésus-Christ. Cette perspective est toutefois complètement fausse. Un jour, un avocat demanda à Jésus : « Maître, quel est le grand commandement de la loi ? Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22:36-40).

Ces deux commandements furent cités par Jésus de l’Ancien Testament, car le Nouveau Testament n’existait pas encore. Jésus est allé le chercher bien sûr dans Deutéronome 6:4 où nous lisons : « Écoute, Israël ! l’Éternel notre Dieu est le seul Éternel. Tu aimeras donc l’Éternel ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta force. » Le deuxième grand commandement se trouve dans Lévitique 19:18. Mais dans le Nouveau Testament, il est appelé la « loi royale ». Jacques 2:8 nous dit : « Si vous accomplissez la loi royale, selon l’Écriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien. »

Ainsi, nous découvrons que le thème de l’Ancien Testament est l’amour, l’amour pour Dieu et l’amour pour les autres, et cet amour est mis de l’avant par Christ Lui-même dans le Nouveau Testament. Encore plus fort, c’est l’amour éternel que Dieu a eu pour nous avant que le monde n’existe, et cet amour ne se terminera jamais. Dans Jérémie 31:3, le prophète nous révèle : « De loin l’Éternel m’est apparu, et m’a dit : Je t’ai aimée [vierge d’Israël] d’un amour éternel, c’est pourquoi j’ai prolongé envers toi ma bonté. » Ensuite, Dieu nous fait découvrir la définition de la foi. « Or, la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point. Car par elle les anciens ont obtenu un bon témoignage. Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:1-3). Cela veut simplement dire que c’est par la foi que nous découvrons que l’univers entier et tout ce qu’il contient fut créé par Dieu à partir de rien.

Ce formidable chapitre est un domaine vraiment étonnant, parce qu’il nous définit la foi, pas comme quelque chose d’intangible, mais plutôt comme une substance et une évidence palpable. Regardons ce chapitre de plus près. Premièrement, la foi doit avoir un thème légitime, c’est-à-dire, rien de moins qu’un Créateur puissant : « la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). À partir de rien, sauf de Sa Parole omnipotente. Au-delà de cela, la foi est définie, non pas par ce qu’elle est, mais par ce qu’elle fait ! L’homme de foi vient vers Dieu par un sacrifice plus excellent, comme celui d’Abel, type du sacrifice de Christ. « Par la foi, Abel offrit à Dieu un plus excellent sacrifice que Caïn, à cause d’elle il fut déclaré juste, Dieu rendant témoignage à ses offrandes ; et quoique mort, il parle encore par elle [la foi] » (Hébreux 11:4).

La foi d’Hénoc a plu à Dieu. « Par la foi, Hénoc fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé ; car avant qu’il fût enlevé, il avait obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu. Or, il est impossible de Lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11:5-6). Hénoc fut enlevé de l’endroit où il prêchait parce qu’il risquait de mourir par les mains de ceux qui en voulaient à sa vie. Mais ayant obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu, il fut enlevé, pas au ciel, car personne n’est monté au ciel, mais ailleurs dans un endroit de sécurité sur la terre. Dieu l’a également préservé de la seconde mort. Par la foi, Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait point encore, fut rempli de crainte et construisit une arche pour le salut de sa famille ; par elle il condamna le monde et devint héritier de la justice qui est selon la foi (Hébreux 11:7).

La véritable foi, comme celle d’Abraham, l’instruisit d’aller là où Dieu a bien voulu le guider pour recevoir Sa promesse et son héritage. « Par la foi, Abraham, étant appelé, obéit, pour aller au pays qu’il devait recevoir en héritage, et partit, ne sachant où il allait. Par la foi, il demeura dans la terre qui lui avait été promise, comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, avec Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. Car il attendait la Cité qui a des fondements, dont Dieu est l’architecte et le fondateur. Par la foi aussi, Sara reçut la vertu de concevoir et, malgré son âge, elle enfanta, parce qu’elle crut à la fidélité de Celui qui avait fait la promesse. C’est pourquoi d’un seul homme, et qui était déjà affaibli, il est né une multitude aussi nombreuse que les étoiles du ciel, et que le sable du bord de la mer, qui ne se peut compter » (Hébreux 11:8-12).

Remarquez maintenant ce qui arriva à toutes ces personnes qui avaient la foi. « Tous ceux-là [incluant Hénoc] sont morts dans la foi, sans avoir reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin, crues, et embrassées, et ayant fait profession d’être étrangers et voyageurs sur la terre. Car ceux qui parlent ainsi, montrent clairement qu’ils cherchent une patrie. En effet, s’ils se fussent souvenus de celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner ; mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste ; c’est pourquoi Dieu ne dédaigne pas d’être appelé leur Dieu ; car il leur a préparé une cité » (Hébreux 11:13-16).

« Par la foi, Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut éprouvé, et que celui qui avait reçu les promesses, offrit son unique, dont il avait été dit : C’est en Isaac que ta postérité sera appelée ; ayant pensé en lui-même, que Dieu pouvait même le ressusciter des morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection. Par la foi, Isaac bénit Jacob et Ésaü en vue des choses à venir. Par la foi, Jacob mourant bénit chacun des fils de Joseph, et adora, appuyé sur l’extrémité de son bâton. Par la foi, Joseph, sur sa fin, rappela la sortie des enfants d’Israël, et donna des ordres touchant ses os. Par la foi, Moïse, étant né, fut caché pendant trois mois par ses parents, parce qu’ils virent que l’enfant était beau ; et ils ne craignirent point l’édit du roi. Par la foi, Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon ; choisissant d’être maltraité avec le peuple de Dieu, plutôt que d’avoir pour un temps la jouissance du péché ; estimant l’opprobre de Christ comme un trésor plus grand que les richesses de l’Égypte, parce qu’il avait en vue la rémunération, » nous déclare Hébreux 11:17-26.

« Par la foi, il [Moïse] quitta l’Égypte, sans craindre la colère du roi ; car il demeura ferme, comme voyant Celui qui est invisible. Par la foi, il fit la Pâque, et l’aspersion du sang, afin que l’exterminateur des premiers-nés ne touchât point ceux des Israélites. Par la foi, ils passèrent par la mer Rouge comme par un lieu sec ; les Égyptiens ayant tenté le passage, furent submergés. Par la foi, les murailles de Jéricho tombèrent, après qu’on en eut fait le tour pendant sept jours. Par la foi, Rahab, la courtisane, ne périt point avec les rebelles, parce qu’elle avait reçu les espions en paix » (Hébreux 11:27-31).

« Et que dirai-je encore ? Car le temps me manquerait, pour parler de Gédéon, de Barac, de Samson, de Jephté, de David, de Samuel, et des prophètes. Qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent les biens promis, fermèrent la gueule des lions, éteignirent la force du feu, échappèrent au tranchant des épées, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères. Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection ; d’autres furent torturés, n’ayant point accepté de délivrance pour obtenir une meilleure résurrection ; d’autres passèrent par l’épreuve des moqueries et des verges ; et même des liens et de la prison : Ils furent lapidés, ils furent sciés, ils furent tentés, ils moururent par le tranchant de l’épée, ils errèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités ; (eux dont le monde n’était pas digne ;) errants dans les déserts et sur les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. Et tous ceux-là, ayant obtenu un bon témoignage par leur foi, n’ont point remporté les biens promis ; Dieu ayant pourvu à quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection » (Hébreux 11:32-40).

Puisque la perfection nous vient par le salut : « vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie, » nous dit Paul, dans Éphésiens 2:8-9. Mais puisque : « nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions. C’est pourquoi, souvenez-vous que vous, qui étiez autrefois Gentils en la chair, et qui étiez appelés incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis dans la chair par la main de l’homme, vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ » (Éphésiens 2:10-13).

Notre foi devrait nous pousser à l’action. « Et ainsi ce que dit l’Écriture, s’accomplit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. », nous déclare Jacques 2:23-24. Alors, soyons heureux : « pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira » déclare Paul, dans 1 Timothée 6:8. Dans les derniers jours, le commandement le plus difficile à obéir sera celui contre la convoitise. Selon la première série de loi de Dieu, dans Exode 20:17, Dieu déclare : « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui soit à ton prochain. »

Mais Jésus a réformé ce commandement, pour devenir riche en Dieu. « Puis il leur dit : Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens. Et il leur dit cette parabole : Les terres d’un homme riche avaient rapporté avec abondance ; et il raisonnait en lui-même, disant : Que ferai-je ? car je n’ai pas assez de place pour serrer ma récolte. Voici, dit-il, ce que je ferai : j’abattrai mes greniers, et j’en bâtirai de plus grands, et j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens. Puis je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange, bois et te réjouis. Mais Dieu lui dit : Insensé, cette nuit même, ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as amassé, pour qui sera-t-il ? Il en est ainsi de celui qui amasse des biens pour lui-même, et qui n’est point riche en Dieu » (Luc 12:15-21).

Mais comment devenir riche en Dieu ? Voici trois conseils donnés par Jésus Lui-même. Dans Matthieu 6:20-21, Christ nous dit : « Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. » Et, au verset 25 : « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » Finalement, il faut mettre notre entière confiance en Dieu. « Mais cherchez premièrement le Royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (vs 33-34).

Nous, les chrétiens, spécialement dans notre société d’influence, nous tombons trop facilement dans le piège d’être exaltés par nos possessions et pensons même que ces possessions sont la récompense de Dieu pour notre piété. Mais ce sont : « les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter » (1 Timothée 6:5-7). « Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie », nous déclare Paul, dans Philippiens 4:11-13.

Dieu nous a promis de voir à tous nos besoins, si nous sommes de fidèles intendants dans ce qu’Il nous a confié. « Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon Ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:19). Alors, Dieu nous commande : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:5-6). C’est la seule voie à suivre, il n’y en a pas d’autres. Jésus nous dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6).

Ce verset est sûrement le mieux connu, le mieux aimé, le plus important, le plus clair et le plus profond de la Bible. Il n’y a aucune autre façon de venir vers Dieu que par Christ. Il n’y a aucune autre vérité que celle qui est fondée et centrée sur Christ. Et aucune autre vie éternelle que la vie de Christ octroyée au croyant par sa foi en Christ. Tous ceux qui enseignent autre chose sont des voleurs d’âmes. « Tous ceux qui sont venus avant moi sont des larrons et des brigands, mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera de la pâture. Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais moi, je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis », nous confirme Jésus, dans Jean 10:8-11.

Il n’y a pas d’autres portes pour entrer dans le Royaume de Dieu, ni aucun autre berger. Jésus était la seule lumière pour illuminer le monde noirci par le péché. Aux pharisiens de Son temps, Jésus parla et dit : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres est Celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 4:6. Jésus a certifié : « Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C’est ici le pain qui est descendu du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde » (Jean 6:48-51).

Durant la fête des Tabernacles : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié) » (Jean 7:37-39). Aucune autre eau ne peut satisfaire comme l’eau vive de Christ. Il a aussi assuré : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:1-5).

Les Écritures ont rendu les paroles de Jésus abondamment claires, en affirmant qu’il : « n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Il n’y a pas d’autre voie ; car le Seigneur Jésus est la voie toute suffisante et parfaite vers Dieu. Ce n’est pas qu’Il nous montre la voie ; Jésus est la voie et tous ceux qui veulent venir peuvent venir à Dieu par Lui. Alors : « Nous rendons toujours grâces à Dieu pour vous tous, faisant mention de vous dans nos prières ; nous souvenant sans cesse, devant Dieu notre Père, des œuvres de votre foi, des travaux de votre charité, et de la fermeté de votre espérance, en notre Seigneur Jésus-Christ ; sachant, frères bien-aimés de Dieu votre élection », nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 1:2-4.

Nous avons tous reçu beaucoup de Lui, pour Le remercier. Et il est certainement bien approprié de Lui rendre gloire pour notre pain quotidien, soit en privé, soit en famille au repas, ou même en public dans un bon restaurant. En effet, Jésus nous a même donné l’exemple lorsqu’il a nourri une foule de personnes à la Mer de Galilée. « Et ayant pris les sept pains et les poissons, et ayant rendu grâces, il les rompit et les donna à ses disciples, et les disciples les donnèrent au peuple. Et tous en mangèrent et furent rassasiés ; et on emporta sept corbeilles pleines des morceaux qui restèrent. Or, ceux qui en avaient mangé étaient quatre mille hommes, sans compter les femmes et les petits enfants » (Matthieu 15:36-38).

Il est très bien de remercier Dieu pour notre nourriture, notre toit et nos vêtements, mais la bénédiction d’avoir des amis chrétiens convertis est encore plus gratifiante. Lorsque Paul a écrit aux Philippiens, il commença son épître ainsi : « Je rends grâces à mon Dieu, toutes les fois que je me souviens de vous ; priant toujours pour vous tous avec joie, dans toutes mes prières, à cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:3-6).

Et aux Colossiens, Paul écrit : « Nous rendons grâces à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, dans les prières que nous faisons sans cesse pour vous, ayant été informés de votre foi en Jésus-Christ, et de votre charité pour tous les saints ; à cause de l’espérance qui vous est réservée dans les cieux, et dont vous avez eu précédemment connaissance par la parole de la vérité de l’Évangile, qui est au milieu de vous, de même que dans le monde entier, où il fructifie, comme parmi vous, depuis le jour où vous l’avez entendu et où vous avez connu la grâce de Dieu dans la vérité » (Colossiens 1:3-6).

Et pareillement, lorsqu’il écrivit à l’Église de Corinthe. « Je rends grâces continuellement à mon Dieu pour vous, à cause de la grâce que Dieu vous a donnée en Jésus-Christ, savoir : De ce que vous avez été enrichis en Lui de toute manière, en toute parole et en toute connaissance ; selon que le témoignage de Christ a été confirmé en vous ; de sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ » (Corinthiens 1:4-7).

Même lorsque Paul écrivait aux chrétiens à Rome, qu’il n’avait pas encore rencontré personnellement, il leur dit : « Avant toutes choses, je rends grâces au sujet de vous tous à mon Dieu, par Jésus-Christ, de ce que votre foi est célèbre par tout le monde. Car Dieu, que je sers en mon esprit dans l’Évangile de son Fils, m’est témoin que je fais sans cesse mention de vous, Lui demandant toujours dans mes prières, de pouvoir, si c’est sa volonté, trouver enfin quelque occasion favorable d’aller vous voir ; car je souhaite fort de vous voir, pour vous faire part de quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis, c’est-à-dire afin qu’étant parmi vous, nous nous consolions ensemble par la foi qui nous est commune, à vous et à moi » (Romains 1:8-12).

Paul a également remercié Dieu pour son évangéliste Timothée : « Je rends grâces à Dieu que je sers avec une conscience pure, comme mes ancêtres, car, nuit et jour, je ne cesse de faire mention de toi dans mes prières, me souvenant de tes larmes, désirant fort de te voir, afin d’être rempli de joie, et gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, et qui a été d’abord dans ton aïeule Loïs, puis dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, est aussi en toi. C’est pourquoi je te rappelle de rallumer le don de Dieu qui t’a été communiqué par l’imposition de mes mains » (2 Timothée 1:3-6). Et Philémon, à qui il écrit : « Je rends grâces à mon Dieu, faisant toujours mention de toi dans mes prières ; en apprenant la foi que tu as au Seigneur Jésus, et ta charité envers tous les Saints ; afin que la communication de la foi soit efficace, par la connaissance de tout le bien qui se fait parmi vous, pour Jésus-Christ. Car, mon frère, ta charité nous a donné une grande joie et une grande consolation, en ce que tu as réjoui les entrailles des Saints » (Philémon 1:4-7).

« Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu. Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle » (1 Corinthiens 4:1-2). Au travers de notre vie chrétienne, nous connaissons de véritables chrétiens et chrétiennes, et nous remercions Dieu pour les avoir connus. Quelle bénédiction, que d’avoir de tels amis et grâce soit rendue à Dieu pour chacun d’entre eux, en ce moment, où qu’ils ou qu’elles soient dans le monde entier.




D.471 – Degrés de punition

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 11:20-24, nous voyons Jésus Se faire repousser : « Alors il se mit à faire des reproches aux villes où il avait fait la plupart de ses miracles, de ce qu’elles ne s’étaient point repenties. Malheur à toi, Corazin ! malheur à toi, Bethsaïda ! car si les miracles qui ont été faits au milieu de vous eussent été faits à Tyr et à Sidon, il y a longtemps qu’elles se seraient repenties en prenant le sac et la cendre. C’est pourquoi je vous dis que le sort de Tyr et de Sidon sera plus supportable au jour du jugement que le vôtre. Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu’au ciel, tu seras abaissée jusqu’en enfer ; car si les miracles qui ont été faits au milieu de toi eussent été faits à Sodome, elle subsisterait encore aujourd’hui. C’est pourquoi je vous dis que le sort du pays de Sodome sera plus supportable au jour du jugement que le tien. »

Le mot « enfer », dans la vraie Bible, est synonyme de « séjour des morts » et il sera un jour jeté dans le feu de la géhenne (Apocalypse 20:14). Donc, si le feu de la géhenne est éternel, l’enfer, lui, ne l’est pas et sera anéanti comme la mort. Cependant pour le monde en général, le fait que l’on croie qu’il soit éternel est tellement répugnant à un monde impie que les peuples cherchent désespérément quelque raisonnement scientifique pour justifier leur rejet de la Parole de Dieu. Prenons l’exemple de Charles Darwin. Il est devenu rebelle à Dieu, pas parce qu’il découvrit qu’il existait une sélection naturelle scientifique dans les espèces, mais plutôt à cause de l’enseignement de Christ que les non croyants, incluant son père, finiraient un jour dans la géhenne de feu. « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8). Ces paroles nous viennent directement de Dieu pour ceux qui ne se repentiront pas.

Darwin avait mal compris l’enseignement de Christ au sujet de ceux qui se repentiraient et ceux qui resteraient dans leurs péchés. Christ prêchait qu’Il était la voie, le chemin et la porte qui pouvait mener au salut, car aucun autre chemin n’était disponible que Jésus-Christ. Tous devaient passer par Lui. Jésus avait mentionné que, si les idolâtres de Tyr avaient vu autant de miracles que ceux de Son temps, à Corazin et Bethsaïda, ils se seraient repentis. Pareillement, Jésus a déclaré, concernant ceux qui rejetteraient la prédication de l’Évangile par Ses disciples : « Je vous dis en vérité que le sort de Sodome et de Gomorrhe sera plus supportable au jour du jugement que celui de cette ville-là » (Matthieu 10:15).

Il est vrai que Dieu : « retient par des chaînes éternelles dans les ténèbres, pour le jugement du grand jour, les anges qui n’ont pas gardé leur puissance, mais qui ont quitté leur propre demeure. Comme Sodome et Gomorrhe, et les villes voisines, qui s’étaient abandonnées à la même impureté qu’eux, et à des péchés contre nature, servent d’exemple, en souffrant la peine d’un feu éternel ; ceux-là de même, plongés dans leurs songes, souillent leur chair, et méprisent l’autorité et parlent mal des dignités » (Jude 1:6-8). Jésus déclare que la punition de ceux qui ont volontairement rejeté l’amour de Christ, sera encore plus grande. Ceci est un message pour ces derniers jours qui doit être pris très au sérieux.

À plusieurs endroits dans la Bible, Dieu promet une protection à Ses serviteurs. Cela est encore plus vrai lorsqu’il s’agit de protection au sein même de la grande tribulation. Dans le Psaume 91:4-7, nous lisons ceci au sujet de la protection divine : « Il te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes ; sa vérité sera ton bouclier et ton écu. Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi. » Aujourd’hui, nous nous souvenons de l’attaque perpétrée sur les deux tours de New York par des terroristes.

Je regrette de vous l’annoncer, mais il existe des preuves accablantes démontrant que les attaques du 9/11 n’ont pas été faites par des musulmans, mais par des Israéliens, principalement des agents du Mossad, et que George W. Bush était déjà parfaitement au courant de ce qui allait survenir. Mais ces preuves n’apparaîtront jamais dans le New York Times ou le Washington Post, La Presse ou Le Devoir. Cet attentat avait pour bu d’augmenter les mesures de sécurité des pays au détriment de la liberté de leurs habitants. Or, malgré tous les essais ayant pour but d’augmenter la sécurité dans le pays, les nouvelles menaces n’ont pas cessé.

Quelle devrait être l’attitude du chrétien face à toutes ces menaces proférées par les ennemis de l’Amérique du Nord ? Dans le texte plus haut, nous découvrons que nous n’avons rien à craindre. Le danger physique peut être réel, mais Dieu nous promet une protection, en utilisant des mots tendres racontant que : « Le Seigneur te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous Ses ailes. Sa vérité sera ton bouclier et ton écu. Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. » Notre délivrance est garantie par Sa promesse certaine. Notre confiance en Sa puissance et en Sa loyauté nous soutient autant qu’un bouclier et un écu.

Notre espérance ne peut pas demeurer dans la force militaire des hommes. Tandis que, dans Psaume 91:10-12, Dieu peut dire avec assurance : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. » Notre véritable espérance est fondée sur l’assurance que Dieu Lui-même est notre refuge. Alors, dans Psaume 91:14-16, Dieu nous rassure en déclarant : « Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai ; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse ; je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir ma délivrance. »

Le désir profond de Dieu est de voir Ses serviteurs Le servir avec zèle et loyauté, tout en ayant une pleine confiance en Sa puissance lorsque nous sommes exposés à des situations périlleuses. Une bonne application de ce principe se trouve dans 1 Pierre 3:14-15 où le chef des apôtres nous dit : « Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous. » Jésus est Lui-même notre exemple et notre inspiration. « C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:3).

En ayant nos yeux rivés sur Jésus, nous n’avons aucune raison de craindre quoi que ce soit. Dans Hébreux 12:14-15, Paul nous dit : « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ; veillant à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume poussant dehors, ne vous trouble, et que plusieurs n’en soient infectés. » L’amertume ne devrait jamais faire partie du caractère de celui qui a reçu la grâce de Dieu par Jésus-Christ. Peu importe la gravité de l’offense perpétrée envers le converti, s’il ou elle a connu le pardon de Dieu pour ses propres fautes, le même pardon doit se manifester envers les autres, même s’ils ne le méritent pas. Car nous ne le méritions pas non plus lorsque Dieu a manifesté Sa miséricorde envers nous.

L’amertume est la caractéristique des odieux, car : « Leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se sont servis de leurs langues pour tromper ; il y a un venin d’aspic sous leurs lèvres. Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume » (Romains 3:13-14). Le chrétien ne devrait jamais rationaliser l’amertume comme une indignation justifiée, croyant que certaines injustices lui donnent le droit d’être amer avec le cœur plein de ressentiment. « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse ! Mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique. Car partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble, et toute espèce de mal » (Jacques 3:13-16).

Une amertume enracinée finira par rejaillir et, non seulement elle privera le converti d’une véritable joie, mais elle portera également un fruit amer qui en infectera d’autres. L’antidote serait sans aucun doute de ne jamais déchoir de la grâce de Dieu. Car c’est par elle que nous avons été sauvés par la foi et dans laquelle nous cheminons vers le Royaume chaque jour de notre vie. Ainsi, « que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ » (Éphésiens 4:31-32). Sinon, « vous contristez le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (v. 30).

Dans Jérémie 13:16-17, le prophète commande : « Donnez gloire à l’Éternel, votre Dieu, avant qu’il fasse venir les ténèbres, avant que vos pieds heurtent contre les montagnes obscures ; vous attendrez la lumière, et il la changera en ombre de la mort, il la réduira en obscurité profonde. Si vous n’écoutez point ceci, mon âme pleurera en secret à cause de votre orgueil ; mon œil pleurera, il se fondra en larmes, parce que le troupeau de l’Éternel sera emmené captif. » Dans Matthieu 16:18, Jésus déclara : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. » Voilà une parole de vérité !

Dans Éphésiens 2:20-22, Paul nous parle des Élus : « Étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit. » L’apôtre Pierre décrit Jésus ainsi, dans 1 Pierre 2:6 : « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. » Mais Jésus est également présenté comme un rocher pour Israël : « Et qu’ils ont tous bu du même breuvage spirituel ; car ils buvaient de l’eau du rocher spirituel qui les suivait ; et ce rocher était Christ » (1 Corinthiens 10:4). Les représentations de Christ en tant que le Rocher sur lequel est fondée la Maison de Dieu sont deux grands symboles de la Bible.

Cependant, pour ceux qui Le rejettent : « Il sera un sanctuaire, mais aussi une pierre d’achoppement et une pierre de chute pour les deux maisons d’Israël ; un piège et un filet pour les habitants de Jérusalem. Plusieurs y trébucheront et tomberont ; ils se briseront ; ils seront enlacés et pris » (Ésaïe 8:14-15). Aux sacrificateurs et aux pharisiens de Son époque, Jésus a déclaré : « C’est pourquoi je vous dis que le royaume de Dieu vous sera ôté, et qu’il sera donné à une nation qui en rendra les fruits. Celui qui tombera sur cette pierre sera brisé ; et celui sur qui elle tombera, elle l’écrasera. » C’était une confirmation de ce que Daniel avait prophétisé au roi, dans Daniel 2:34-35, lorsqu’il lui dit : « Tu regardais, jusqu’à ce qu’une pierre fut détachée sans le secours d’aucune main et frappa la statue dans ses pieds, qui étaient de fer et d’argile, et les brisa. Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle de l’aire en été ; et le vent les emporta, et il ne s’en trouva plus de vestige ; mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne et remplit toute la terre. »

Tous les royaumes du monde entier étaient représentés dans ce système babylonien que la pierre frappera, un jour, pour former un gouvernement divin mondial qui ne sera jamais remplacé par aucun autre gouvernement humain, car il sera éternel. L’apôtre Pierre nous le confirme en disant : « Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés. Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:7-10).

Ainsi la pierre d’achoppement, qui est Christ, est également la Parole et il est extrêmement dangereux de chuter sur les Saintes Écritures. Donnons gloire à Dieu avant qu’Il fasse venir les ténèbres, avant que les pieds des méchants se heurtent contre les montagnes obscures. Il nous faut donc être très vigilants en regard de nos paroles et de nos promesses. Plusieurs parmi nous se sont faits poser la question : « Pouvez-vous me rendre service ? » Habituellement, nous répondons : « Oui, bien sûr ! » avant de réaliser que la faveur demandée se situe au-delà de notre capacité ou de notre responsabilité. Dans la société actuelle, nous nous engageons sans penser un seul instant que nous serons obligés de refuser plus tard. Dans 1 Rois 2, nous voyons un exemple parfait d’une telle situation. Le roi Salomon est devenu le roi d’Israël. Cependant, Adonija, le plus vieux fils de David, voulait marier Abishag, la jeune Sunamite qui avait pris soin du roi David durant ses derniers jours. Adonija avait demandé comme faveur à Bath Sheba, la mère de Salomon, de demander la main d’Abishag en mariage.

« Et Bath-Shéba alla vers le roi Salomon, afin de lui parler pour Adonija. Et le roi, se levant, vint au-devant d’elle et se prosterna devant elle ; puis il s’assit sur son trône, et fit mettre un siège pour la mère du roi ; et elle s’assit à sa droite. Et elle dit : J’ai une petite demande à te faire ; ne me la refuse pas. Et le roi lui répondit : Fais-la, ma mère ; car je ne te la refuserai pas. Et elle dit : Qu’on donne Abishag, la Sunamite, pour femme à Adonija, ton frère. Mais le roi Salomon répondit et dit à sa mère : Et pourquoi demandes-tu Abishag, la Sunamite, pour Adonija ? Demande donc le royaume pour lui, car il est mon frère aîné ; pour lui, et pour Abiathar, le sacrificateur, et pour Joab, fils de Tséruja ! » (1 Rois 2:19-22).

Salomon a immédiatement réalisé les implications d’une telle promesse. Adonija avait déjà essayé de réclamer la royauté préalablement et voulait utiliser ce geste pour arracher la royauté à Salomon. Mais Salomon avait déjà donné sa parole, alors comment solutionner le problème ? « Alors le roi Salomon jura par l’Éternel, en disant : Que Dieu me traite dans toute sa rigueur, si Adonija n’a dit cette parole contre sa propre vie ! Et maintenant, l’Éternel est vivant, qui m’a établi et fait asseoir sur le trône de David, mon père, et qui a établi ma maison comme il l’avait dit ! Certainement Adonija sera mis à mort aujourd’hui. Et le roi Salomon donna commission à Bénaja, fils de Jéhojada, qui se jeta sur lui ; et il mourut » (1 Rois 2:23-25).

Considérant l’impact de sa décision, il ne faut pas être surpris de voir Salomon écrire dans Ecclésiaste 5:2 : « Ne te presse pas d’ouvrir la bouche, et que ton cœur ne se hâte point de prononcer quelque parole devant Dieu ; car Dieu est aux cieux, et toi sur la terre ; c’est pourquoi, use de peu de paroles. » En acceptant une promesse avant même de savoir de quoi il s’agissait, Salomon s’est placé dans une position défavorable. Il aurait dû écouter la demande de sa mère avant d’accepter de lui octroyer sa faveur. Il y a une grande leçon ici pour les chrétiens d’aujourd’hui. Remarquez qu’il n’était pas non plus très honnête de la part de Bath Sheba de faire promettre son fils avant de lui révéler de quoi il s’agissait. La matière d’honnêteté va au-delà du simple fait de rendre seulement des faveurs aux autres, car cela ne prend que quelques moments pour réaliser jusqu’à quel point les autres nous scrutent en refusant de faire ce que nous avons promis.

Alors, considérez si ça vaut la peine d’accepter d’aider quelqu’un pour ensuite réaliser que nous ne pouvions pas ou ne devions pas les aider pour toutes sortes de raisons. Promettons-nous d’accomplir une tâche pour un voisin alors que nous nous demandons déjà si nous serons capables de la terminer ? Ou voulons-nous confier quelque chose aux autres lorsque nous nous engageons dans une œuvre où nous tenions à garder notre parole ? Lorsque j’étais jeune, j’ai demandé au père d’un de mes amis de me rendre une faveur. Le père m’a répondu : « Je vais te donner ma réponse lorsque tu me dira quelle faveur tu désires. » Cette parole m’est restée collée à l’esprit toute ma vie. C’est une attitude que nous devrions tous posséder.

Au travers de Moïse, Dieu a donné cette instruction aux Israélites : « Quand un homme aura fait un vœu à l’Éternel, ou se sera par serment imposé une obligation à lui-même, il ne violera point sa parole ; il fera selon tout ce qui est sorti de sa bouche » (Nombres 30:3). Nous devrions tous partager cette même attitude avant de prononcer nos paroles afin d’accomplir ce que nous avons promis aux autres. Considérez ce que nous dit Proverbes 18:13 : « Celui qui répond à un discours, avant que de l’avoir entendu, fait une folie et s’attire la confusion. » C’est une gloire à notre Dieu, et à notre réputation lorsque nous utilisons la sagesse dans l’emploi de nos paroles. Dieu nous a accordé le Saint-Esprit pour nous guider sur la voie qui nous donne la paix et l’harmonie dans notre vie.

La même chose s’applique également dans le domaine du cinéma, car les gens s’imaginent que des recherches furent faites avant de présenter des productions. Lorsque la présentation du film Noé, de Darren Aronofsky, athée avoué, a débuté dans les cinémas, plusieurs s’attendaient à ce qu’on y trouve des manques vis-à-vis la précision biblique et qu’il soit de plus rempli de promotions des valeurs mondaines. Très peu, cependant, soupçonnaient que ce film serait une propagande directe au profit du diable. Néanmoins, aussi difficile à avaler que cela puisse paraître, c’est exactement ce que le film représente. Certains spectateurs ont naturellement noté le manque de vérité biblique dans le texte de présentation. Pourtant, même si, dans les films bibliques antérieurs — tels Les Dix Commandements de Cecil B. DeMille — les réalisateurs se sont permis certaines latitudes libérales avec le véritable texte, ils ont quand même retenu une révérence fondamentale pour l’histoire biblique.

Cependant, plusieurs personnes ont été secouées par l’environnementalisme radical du film sur Noé. Or, ceci est presque monnaie courante dans les médias modernes où l’adoration de la nature est parmi les religions « acceptables ». Si un film hollywoodien doit nous démontrer la destruction méchante du monde, vous pouvez être certains que le mal sera démontré d’une manière en vogue et d’après l’opinion des moralistes séculiers. Certains spectateurs furent bouleversés de voir Noé représenté comme un guerrier. Mais, prenant en considération l’impulsion contradictoire de démontrer le plus de violence possible tout en prêchant contre la violence, cela ne devrait surprendre personne. En effet, aucun des aspects ne devrait nous surprendre et il ne fallait pas s’attendre à mieux. Mais je fus choqué d’entendre que l’étendu non biblique du film était carrément anti-biblique. En réalité, le film fut satanique d’une manière active. Je réalise qu’une telle évaluation de ma part pourrait paraître extrême. Mais si c’est vrai, nous devrions être en mesure de le dire. Regardons simplement quelques courts éléments du film pour voir.

Considérons l’évaluation des anges déchus. Le film présente ces créatures comme des gens nobles désirant aider l’humanité et qui ont eu pitié de nous lorsque le Créateur nous a évincés du jardin d’Éden ; des anges qu’un Dieu dur et sans cœur a puni pour leur compassion, les enfermant dans le roc solide pour qu’ils vivent sur la terre comme des monstres. Des démons présentés comme des héros nobles désirant aider l’humanité ? Le Créateur, cruel, sans cœur et silencieux, sans compassion qui juge mal ? Cela me paraît comme un film pro-satanique, c’est exactement ainsi que cela est dépeint dans la Kabbale ! Quel hasard… Remarquez maintenant la bénédiction de Satan ! Dans le film, Noé bénit ses petits enfants en les touchant, dans une scène familiale, après avoir enveloppé son bras dans la peau que le serpent a laissée en muant dans le Jardin d’Éden ! Le diable, source magique de bénédiction et centre d’amour dans une famille ? Définitivement pro-satanique !

Et le répertoire continue. Le Dr Brian Mattson, un observateur, a noté que bon nombre d’ajouts cinématographiques correspondent très bien avec des enseignements kabbalistiques, des notions anciennes mystiques qui tordent les Écritures, afin d’y incorporer des éléments magiques qui ont pour but de tourner la Bible à l’envers. C’est franchement diabolique ! Saviez-vous que la Kabbale provient directement des Mystères de Babylone du temps de Nemrod et que les Israélites ont rapatriés pour eux-mêmes lors de leur captivité à Babylone à l’époque de Nébucadnetsar ? Il est étonnant de constater jusqu’à quelle point ce film se débarrasse du Dieu des Écritures, de façon subtile ou explicite, pour honorer Satan le Diable. Honte à ces leaders « chrétiens » qui suggèrent que l’on accorde à ce film un honneur artistique et qui ne reconnaissent pas la propagande démoniaque que ce film représente !

Il est non seulement anti-biblique, ce film est une perversion de ce que la Bible enseigne. Quelques optimistes auraient souhaité que le film Noé signale le désir d’Hollywood de créer d’autres films sur les temps de la fin et que les chrétiens pourraient sûrement apprécier. Toutefois, si ce film satanique représente le meilleur effort d’Hollywood, il serait peut-être beaucoup mieux pour les chrétiens qu’Hollywood les ignore tout simplement.

Voulez-vous vraiment connaître Dieu ? Dieu nous lance une invitation en déclarant, dans Matthieu 7:8-14 : « Car quiconque demande, reçoit ; et qui cherche, trouve ; et l’on ouvre à celui qui heurte. Et quel est l’homme d’entre vous qui donne une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Et s’il demande du poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner à vos enfants de bonnes choses, combien plus votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui les lui demandent ! Toutes les choses donc que vous voulez que les hommes vous fassent faites-les-leur aussi de même ; car c’est là la loi et les prophètes. Entrez par la porte étroite ; car large est la porte et spacieuse est la voie qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui y entrent. Car étroite est la porte et resserrée la voie qui mènent à la vie, et il y en a peu qui la trouvent. » Hollywood donne des pierres au lieu de pain, et des serpents au lieu de poissons !

La ressource extraordinaire de la prière est trop souvent négligée par trop de chrétiens. Pourtant, si rien ne vient se mettre entre le Seigneur et nous pour Lui demander de nous garder contre le péché, c’est Dieu qui nous a promis d’agir lorsque nous Lui demandons de nous bénir ou de nous exaucer avec quelque chose d’encore meilleur. Voici quelques-unes de ces promesses à ceux qui Lui demandent d’être bénis  : « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là », nous dit Jacques 1:5-6.

« Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit accomplie. Je vous ai dit ces choses en similitudes ; mais le temps vient que je ne vous parlerai plus en similitudes, mais je vous parlerai ouvertement du Père. En ce jour vous demanderez en mon nom, et je ne vous dis point que je prierai le Père pour vous, car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé, et que vous avez cru que je suis issu de Dieu, » nous confirme l’apôtre, dans Jean 16:24-27.

« Si donc, vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ? » (Luc 11:13).

Dans 1 Jean 3:22-23, nous lisons : « Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable. Et c’est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé. »

« Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées, » déclare Jean, dans 1 Jean 5:14-15.

Dans Jean 14:14, Jésus nous rassure : « Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. »

Et dans Jean 15:7-8, Jésus nous assure : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. »

Évidemment, il y a des conditions. Ces promesses merveilleuses assument que ceux qui demandent obéissent à Ses commandements, désirant vraiment faire Sa volonté, ayant Ses priorités et Ses pensées, et demandant dans la foi en Son nom.




D.470 – Demeurez en Moi

Par Joseph Sakala

Dans Jean 15:4-5, Jésus déclare à Ses disciples : « Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. » Tel que cité dans Jean 14:16, plusieurs des dernières paroles de Jésus à Ses disciples, comme Il Se préparait à les quitter, impliquaient le mot « demeurez ». Le mot meno paraît 18 fois dans Ses paroles et est traduit différemment afin d’être encore plus clair.

Allons voir ce que Jésus leur disait au sujet de « demeurer », alors qu’Il était encore présent avec eux. Dans Jean 14:25, Jésus déclare : « Je vous dis ces choses, tandis que je demeure avec vous. » À Philippe qui Lui demandait : « Montre-nous le Père ? » Jésus lui dit : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais » (Jean 14:10). « Croyez-moi quand je dis que je suis dans le Père, et que mon Père est en moi ; sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres mêmes » (Jean 14:11).

Ce que Jésus leur annonçait, c’est que Lui et le Père était la même personne, inséparable, demeurant ensemble, disposant d’une grande puissance accessible à ceux qui croiraient en Jésus. « En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais vers mon Père. Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils » (Jean 14:12). Et de plus, l’Esprit même de Dieu, le Consolateur, habitera en vous, pour l’éternité. « Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous » (Jean 14:16-18).

« Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous. Celui qui a mes commandements, et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, et je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui », nous assure Jésus, dans Jean 14:19-21. Demeurer en Jésus produit beaucoup de fruit, car c’est Jésus qui nous a choisis. « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne » (Jean 15:16).

Il devient alors évident que : « Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments et on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples » (Jean 15:6-8). Il n’y a pas de troisième choix, soit que vous demeurez en Lui ou soit que vous soyez jeté dehors, loin de Celui qui soutient toutes choses par Sa Parole puissante (Hébreux 1:3).

Il y a une seule obligation : que nous gardions Ses commandements. « Judas, non pas l’Iscariote, lui dit : Seigneur, d’où vient que tu te feras connaître à nous, et non pas au monde ? Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles ; et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé » (Jean 14:22-24). Relisez ces versets et vous comprendrez pourquoi le monde entier est sous l’emprise de Satan et de ses faux ministres qui prêchent un autre Jésus en contradiction avec le vrai qu’ils ne peuvent connaître tant qu’ils persistent à appartenir au monde.

Mais si nous gardons Ses commandements, Jésus nous dit que : « Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour » (Jean 15:8-10). « Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père, » nous déclare Jésus, dans Jean 15:11-15.

Non seulement devrions-nous demeurer en Lui alors que nous sommes dans ce monde, mais Jésus nous promet que nous serons avec Lui durant l’éternité dans Son Royaume. « Que votre cœur ne se trouble point ; croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:1-3). C’est une promesse certaine pour ceux qui seront dans Son Royaume lorsqu’Il reviendra pour l’établir ici-bas sur cette terre.

En attendant ce merveilleux moment, Jésus nous prépare pour régner avec Lui, en nous enseignant d’abord à être soumis comme Jésus l’a été. « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. Rendez honneur à tous ; aimez tous les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi », nous déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:13-17.

Bien qu’il soit difficile d’accomplir toutes ces lois, avec Dieu tout est et sera possible. Alors, étudions chaque catégorie en commençant avec l’honneur à tous. Ce que Dieu nous indique, c’est un choix conscient et continuel de faire cela, tout en honorant « le roi ». Il faut donc développer un style de vie Lui démontrant un respect pour l’autorité civile. Cela veut dire qu’il faut continuellement choisir de regarder des hommes non convertis avec honneur et dignité. « Ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même. Ne regardez pas chacun à votre intérêt particulier, mais aussi à celui des autres », nous dit Paul, dans Philippiens 2:3-4.

Aimez tous les frères et sœurs. Aimer d’un amour agape, d’un amour fraternel, non mérité, comme Dieu nous aime et ce, d’une manière habituelle envers tous les convertis. « Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement, » nous déclare l’apôtre Pierre, dans 1 Pierre 1:22-23.

Craignez Dieu. Un style de vie marqué d’une crainte révérencielle envers le Dieu qui nous la commande. Proverbes 1:7 nous dit : « La crainte de l’Éternel est le principal point de la science ; mais les fous méprisent la sagesse et l’instruction. » Et dans Proverbes 3:7-8, Dieu nous dit : « Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. Ce sera la santé pour tes muscles et un rafraîchissement pour tes os. »

Honorez le roi. Ceci est un engagement pour la vie, en reconnaissant l’autorité donnée par Dieu au gouvernement humain. L’apôtre Pierre nous exprime : « Ayant donc renoncé à toute sorte de malice, de fraude, de dissimulation, d’envie et de médisance, désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus » (1 Pierre 2:1-6).

Mais Pierre continue en nous confirmant que : « Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés. Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. Bien-aimés, je vous exhorte, comme des étrangers et des voyageurs, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme ; ayant une conduite honnête parmi les Gentils, afin qu’au lieu qu’ils médisent de vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour de la visitation, en voyant vos bonnes œuvres. Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien » (1 Pierre 2:1-14).

Ayant donc comme matière de vie une conduite honnête parmi les Gentils afin qu’au lieu qu’ils médisent de vous, ils glorifient Dieu, en voyant vos bonnes œuvres. Et ces œuvres sont maintenant fondées sur le Nouveau Testament parce que : « nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:14-16).

« De même Christ ne s’est point attribué la gloire d’être souverain Sacrificateur, mais il l’a reçue de celui qui lui a dit : C’est Toi qui es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Comme il lui dit aussi ailleurs : Tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. C’est lui qui, pendant les jours de sa chair, ayant offert avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été délivré de sa crainte, bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent ; Dieu l’ayant déclaré souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec, » nous instruit Dieu, dans Hébreux 5:5-10.

Mais notons ce que Dieu nous déclare dans Hébreux 7:11-28 : « Si donc la perfection s’était trouvée dans le sacerdoce lévitique (car c’est à celui-ci que se rapporte la loi donnée au peuple), qu’était-il encore besoin qu’il s’élevât un autre Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec, et non selon l’ordre d’Aaron ? Car le sacerdoce étant changé, il est nécessaire qu’il y ait aussi un changement de loi. En effet, celui de qui ces choses sont dites, appartient à une autre tribu, dont aucun membre n’a servi à l’autel. Car il est évident que notre Seigneur est issu de Juda, tribu de laquelle Moïse n’a rien dit concernant le sacerdoce. Et cela devient encore plus manifeste, quand il s’élève un autre Sacrificateur selon la ressemblance de Melchisédec, qui a été institué, non selon la loi d’une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d’une vie impérissable, car Il rend ce témoignage : Tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. Ainsi, la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité ; (Car la loi n’a rien amené à la perfection ;) mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise à sa place. Et comme Jésus n’a pas été institué sans serment, (car les autres ont été faits sacrificateurs sans serment ; mais celui-ci l’a été avec serment, par celui qui lui a dit : Le Seigneur a juré, et il ne se repentira point ; tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec,) Jésus est ainsi devenu garant d’une alliance d’autant plus excellente. Puis, quant aux sacrificateurs, il y en a eu un grand nombre, parce que la mort les empêchait de subsister toujours. Mais lui, parce qu’il subsiste pour l’éternité, il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; Qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité. »

« Mais maintenant Christ a obtenu un ministère d’autant plus excellent, qu’il est Médiateur d’une alliance plus excellente, et qui a été établie sur de meilleures promesses. En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’y aurait pas eu lieu d’en établir une seconde. Car en leur adressant des reproches, Dieu dit aux Juifs : Voici, les jours viendront, dit le Seigneur, que je traiterai une alliance nouvelle avec la maison d’Israël, et avec la maison de Juda ; non une alliance comme celle que je fis avec leurs pères, au jour où les prenant par la main, je les tirai du pays d’Égypte ; car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et je les ai abandonnés, dit le Seigneur. Or, voici l’alliance que je traiterai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur, je mettrai mes lois dans leur esprit, et je les écrirai sur leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple ; et aucun n’enseignera plus ni son prochain ni son frère, en disant : Connais le Seigneur ; parce que tous me connaîtront, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand ; parce que je serai apaisé à l’égard de leurs injustices, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités. En parlant d’une alliance nouvelle, il déclare ancienne la première ; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître » (Hébreux 8:6-13).

Mais notre Seigneur Jésus-Christ ne nous a pas laissés sans lois, car Il nous a enseigné la loi de la foi, la loi royale, la Loi de Christ. Donc, même si nous ne sommes pas sous l’Ancienne Alliance et ses lois, nous sommes maintenant sous la Nouvelle Alliance et Ses nouvelles lois. Pour ne vous citer qu’un exemple, Jésus nous a déclaré, dans Matthieu 5:21-22 : « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; et celui qui tuera sera punissable par les juges. Mais moi je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère sans cause, sera punissable par le tribunal ; et celui qui dira à son frère : Raca (homme de rien), sera punissable par le conseil ; et celui qui lui dira : Fou, sera punissable par la géhenne du feu. » Et il en est ainsi avec tous les commandements. Alors, que les faux ministres qui prêchent que la loi est abolie relisent leur Bible qui ne cesse de nous instruire à l’effet que, pour être bénis, il nous faut suivre Ses commandements !

Jésus cita à Ses disciples une parabole dans laquelle Il leur dit : « Les terres d’un homme riche avaient rapporté avec abondance ; et il raisonnait en lui-même, disant : Que ferai-je ? car je n’ai pas assez de place pour serrer ma récolte. Voici, dit-il, ce que je ferai : j’abattrai mes greniers, et j’en bâtirai de plus grands, et j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens. Puis je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange, bois et te réjouis. Mais Dieu lui dit : Insensé, cette nuit même, ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as amassé, pour qui sera-t-il ? Il en est ainsi de celui qui amasse des biens pour lui-même, et qui n’est point riche en Dieu » (Luc 12:16-21). Que font-ils, ces faux ministres, de la loi d’amour commandée par Dieu ?

Alors, Jésus dit à Ses disciples : « C’est pourquoi, je vous dis, ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement » (Luc 12:22-23). Jésus venait d’appeler l’homme riche insensé parce que, aussi riche qu’il était à ses propres yeux, il n’était pas riche en Dieu. Au lieu de choisir d’aider ceux qui étaient pauvres, il décida de bâtir de plus grands greniers et d’y amasser ses grandes récoltes. Le riche insensé n’en avait pas vraiment besoin, car il mourut la nuit même où il a pris sa décision égoïste. L’intensité de sa nature centrée sur lui-même est bien notée par le fait qu’il a utilisé des pronoms personnels pas moins de onze fois en trois versets.

Car : « il raisonnait en lui-même, disant : Que ferai-je ? car je n’ai pas assez de place pour serrer ma récolte. Voici, dit-il, ce que je ferai : j’abattrai mes greniers, et j’en bâtirai de plus grands, et j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens. Puis je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange, bois et te réjouis » (Luc 12:17-19). D’abord, il n’a pas demandé conseil sur sa décision, il raisonnait en lui-même de tout garder pour son plaisir et son confort. Jésus a utilisé cette parabole, non seulement pour avertir les riches, mais pour nous mettre en garde aussi. « Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre, la fornication, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et l’avarice, qui est une idolâtrie ; car c’est pour ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants de rébellion ; dans lesquelles vous aussi vous avez marché autrefois, lorsque vous viviez en elles » (Colossiens 3:5-7).

En introduisant cette parabole, Jésus leur dit : « Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens » (Luc 12:15). Jésus nous déclare que la vie éternelle ne vient pas par les richesses. Les riches devraient se souvenir du Psaume 49:17-21 qui dit : « Ne crains point, quand un homme s’enrichit, quand la gloire de sa maison s’accroît. Car, en mourant, il n’emportera rien ; sa gloire ne descendra pas après lui. Que dans sa vie il rende son âme heureuse, qu’on te loue parce que tu te fais du bien, tu iras pourtant vers la génération de tes pères, qui ne reverront jamais la lumière. L’homme qui est en honneur et qui n’a pas d’intelligence, devient semblable aux bêtes qui périssent. »

L’amour, par contre, devient très important. En commençant par Éphésiens 5:25-28, où Paul nous dit : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme, s’aime lui-même. » Beaucoup de choses ont été dites, depuis quelques années, au sujet du rôle et des responsabilités des époux dans les familles. Plusieurs appliquent mal ou ignorent simplement ce que la Bible a à dire à ce sujet.

Le plus beau passage sur le sujet entoure notre texte du début. Dans Éphésiens 5:21-24 Paul, déclare : « Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur, parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs propres maris en toutes choses. » Dans un mariage divin, le mari est le chef de la femme, car Dieu a créé l’homme en premier. La femme ne fut pas créée en tant que telle, elle a été formée à partir d’une côte de l’homme. Notez aussi que l’homme est le chef de la femme et non son dictateur. Satan n’a pas accepté cela et a séduit la femme dans le Jardin d’Éden, pour qu’elle prenne une responsabilité qui n’était pas la sienne. Et nous connaissons sûrement les conséquences qui ont suivi cette aventure.

Donc, Paul tente de rétablir l’ordre que Dieu avait établi dans le mariage dès le début. Or, combien d’hommes citent ces versets de la femme soumise et arrêtent là ? Mais continuons pour en apprendre plus. Dans Éphésiens 5:25-28, nous lisons : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme, s’aime lui-même. » Pouvez-vous imaginer Jésus-Christ agissant en dictateur envers Son Église pour laquelle Il est mort ? Je ne veux pas insulter personne, mais combien de maris aiment leur femme comme Jésus aime Son Église ? Combien de mariages se seraient terminés en divorces si les maris suivaient ces conseils de Paul ? Et combien de divorces auraient pu être évités si les femmes avaient respecté leur mari comme chef ?

Regardons ce que Paul dit ensuite, aux versets: 29 à 31 : « Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur le fait à l’égard de l’Église ; parce que nous sommes les membres de Son corps, étant de sa chair et de ses os. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux ne seront qu’une seule chair. » Avez-vous remarqué que ni l’homme, ni la femme ne doivent s’attacher à d’autres, car ce sont les deux qui doivent ne former qu’une seule chair ? Encore une fois, combien de divorces auraient pu être évités si cette seule règle était suivie ? Combien d’enfants n’auraient pas à vivre les traumatismes d’une famille brisée ?

Et Paul nous dit finalement que : « Ce mystère est grand ; je le dis par rapport à Christ et à l’Église. Ainsi, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari » (vs 32-33). Ce que nous voyons dans cette instruction, c’est la soumission réciproque entre maris et femmes dans la crainte de Dieu. Alors, le mari doit aimer sa femme comme lui-même et la femme respecter son mari dans la crainte de Dieu, ce qui est la seule formule pour un véritable mariage heureux. Car, au tout début, Dieu avait pourvu au besoin de l’homme, dans Genèse 2:18 : « Et l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. » Avez-vous noté que la femme doit être une aide, semblable à l’homme, et non une servante inférieure à lui ?

Alors, d’où viennent ces divorces, ces chicanes, ces séparations de propriétés et tous les problèmes attachés à cela ? Dans le jardin d’Éden, Satan s’est attaqué à la femme par la séduction. Une fois séduite, elle a pris la décision de manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal et cessa, par le fait même, d’être une aide à son mari, telle que conçue par Dieu. Elle est devenue dominante et, dans Genèse 3:16 : « Dieu dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. »

La clé pour arriver à revenir aux principes premiers établis par Dieu lors de la création, c’est de noter l’exemple de Christ et de Son Église. La femme doit être soumise avec respect à son mari : « comme au Seigneur » (Éphésiens 5:22). Mais pourquoi ? « Parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs propres maris en toutes choses » (Éphésiens 5:23-24). Notez, s’il vous plaît, l’expression « propres maris » utilisée par Paul pour exclure la soumission à tout autre mari, comme il arrive parfois dans certaines congrégations. L’Église est l’Épouse de Christ et elle n’a pas de fonction légale, excepté sous la chefferie de Christ qui insiste sur une seule épouse.

Ainsi, nous voyons que Christ S’est donné pour Son Église : « Afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5:26-27). Même maintenant, Jésus nourrit et chérit Son Église. « Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur le fait à l’égard de l’Église » (Éphésiens 5:29). « Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur » (Éphésiens 5:22). Or, de même que l’Église est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs propres maris en toutes choses. Et les maris doivent aimer leurs femmes comme Christ a aimé l’Église, car : « Dieu [a] fait éclater Son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:8).




D.469 – Jésus-christ, notre seul espoir

Par Joseph Sakala

Dans 1 Timothée 1:18-20, nous lisons : « Mon fils Timothée, ce que je te recommande, c’est que, conformément aux prophéties qui ont été faites précédemment sur toi, tu combattes suivant elles le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience ; quelques-uns ayant perdu celle-ci, ont fait naufrage quant à la foi ; de ce nombre sont Hyménée et Alexandre, que j’ai livrés à Satan, afin qu’ils apprennent à ne point blasphémer. » Paul avait comme tâche première d’être le gardien de l’Évangile de Jésus. Et il le fut par le Christ Lui-même.

Regardons comment il adresse la première épître à son jeune évangéliste : « Paul, apôtre de Jésus-Christ, par le commandement de Dieu, notre Sauveur, et du Seigneur Jésus-Christ, notre espérance … Et je rends grâces à celui qui m’a fortifié, à Jésus-Christ notre Seigneur, de ce qu’il m’a jugé fidèle, en m’établissant dans le ministère, moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent ; mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, étant dans l’incrédulité. Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle » (1 Timothée 1:1, 12-16).

Paul n’a pas considéré cette responsabilité à la légère, lorsqu’est venu le temps d’agir comme gardien ou propagateur de la vérité aux autres. Nous voyons, dans le texte plus haut, qu’après avoir rendu grâce à Dieu de lui avoir donné cette fonction, Paul exhorte maintenant Timothée à suivre ses pas. Timothée devait continuer à enseigner cette vérité de l’Évangile qui changerait littéralement des vies dans l’amour, de par le monde entier. Dans 1 Timothée 1:5, Paul insiste à dire que : « Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. » « Comme je t’exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère, et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore, » confirme Paul dans 1 Timothée 1:3-4.

Paul n’avait pas trouvé une telle responsabilité facile. Il rappelle ce fait à Timothée en l’encourageant à combattre le bon combat, en utilisant comme outils de guerre la foi en Christ et une bonne conscience. Sa vie dans le ministère devait être libérée du péché et de la culpabilité qui vient du péché. Une telle conscience vient de la soumission à la Parole de Dieu. « En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète », déclare Paul, dans 2 Corinthiens 10:4-6.

Dans Hébreux 7:18-19, on peut lire : « Ainsi, la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité ; (car la loi n’a rien amené à la perfection ;) mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise à sa place. » Les humains ont beaucoup de faux espoirs dans ce monde, dont celui de pouvoir gagner son ciel par de bonnes œuvres. Au départ, cela constitue déjà une fausse espérance, car Jésus Lui-même a dit ceci : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » (Jean 3:13). Le but primordial du chrétien est d’entrer dans le Royaume que Dieu viendra établir ici-bas, lors du deuxième avènement de Jésus dans la gloire.

La loi de Dieu est parfaite, mais elle ne pourra jamais permettre à qui que ce soit d’entrer dans le Royaume par ses bonnes œuvres. La raison étant que personne ne peut garder la loi de Dieu parfaitement. Cependant, il y a une meilleure espérance disponible et c’est celle du salut, car Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. Les hommes et les femmes dans le monde ont beaucoup de faux espoirs, dont un est, comme je l’ai déjà mentionné, de pouvoir gagner son ciel par les bonnes œuvres. Même si la loi de Dieu est parfaite, elle ne peut jamais rendre un humain parfait pour le ciel parce que personne ne peut l’observer parfaitement. Il y a cependant une meilleure espérance : « étant revêtus de la cuirasse de la foi, et de la charité, et du casque de l’espérance du salut » (1 Thessaloniciens 5:8).

« A qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est Lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ, » nous confirme Paul, dans Colossiens 1:27-28. « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs », nous dit Pierre, dans 1 Pierre 3:15-16.

D’abord, elle est appelée une « bonne espérance ». Car Dieu : « vous a appelés à cela par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre. Or, que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné dans sa grâce une consolation éternelle, et une bonne espérance, console vos cœurs, et vous affermisse en toute bonne doctrine et en toute bonne œuvre » (2 Thessaloniciens 2:14-17).

Ensuite, elle est appelée « bienheureuse espérance ». « Car la grâce de Dieu, pour le salut de tous les hommes, a été manifestée ; et elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre, en ce présent siècle, dans la tempérance, dans la justice, et dans la piété ; en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise », déclare Paul à Tite, dans Tite 2:11-15.

Finalement, elle est appelée une « espérance vivante » par : « Pierre, apôtre de Jésus-Christ, aux élus étrangers dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l’Asie et la Bithynie, élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang. Que la grâce et la paix vous soient multipliées ! Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:1-5).

Il est vrai, cependant, que notre foi est centrée sur notre avenir éternel, car : « Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables. Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts », nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 15:19-20. Néanmoins, la résurrection prouvée de Christ en fait une bonne espérance, une bienheureuse espérance et une espérance vivante.

Deux attitudes doivent être immédiatement identifiées dans le style de vie du chrétien. La première est directement reliée à l’attention du comportement entre croyants ; tandis que la deuxième, c’est la vérification du Saint-Esprit sur le comportement du converti. Car, par le baptême, le converti reçoit le Saint-Esprit qui nous distribue des dons que nous devons utiliser et non cacher. « Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît. Car, comme le corps est un, quoiqu’il ait plusieurs membres ; et que, de ce corps unique, tous les membres, quoiqu’ils soient plusieurs, ne forment qu’un corps, il en est de même de Christ. Car nous avons tous été baptisés par un même Esprit, pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres ; et nous avons tous été abreuvés d’un même Esprit. Car le corps n’est pas formé d’un seul membre, mais de plusieurs », nous assure Paul dans 1 Corinthiens 12:7-14.

Même si tous sont baptisés, tous ne reçoivent pas les mêmes dons. C’est à l’individu, guidé par le Saint-Esprit, de reconnaître son ou ses dons pour former un corps uni en Christ. La Bible nous parle de diversité de langues, que certains pasteurs ont interprétée comme le parler en langue. Depuis la Tour de Babel, où Dieu Lui-même a formé une multitude de langues, Dieu a aussi envoyé plusieurs prophètes, ministres, pasteurs pour convertir ces gens ; alors il a fallu que Ses ministres apprennent à parler une diversité de langues. Donc, certains ministres ont reçu, en plus de leur langue maternelle, le don d’interpréter les langues. Vous noterez que Jean le Baptiste et Jésus n’ont jamais parlé en langue, mais ils se sont fait comprendre.

Lors de l’ascension de Jésus, Il déclara à Ses disciples : « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8). Pour accomplir cela, il a fallu que les premiers apôtres apprennent à parler plusieurs langues rapidement. « Car notre Évangile n’a pas consisté pour vous en paroles seulement, mais il a été accompagné de puissance, et de l’Esprit Saint, et d’une abondante efficacité, selon ce que nous avons été parmi vous et pour vous, comme vous le savez », déclare Paul, dans 1 Thessaloniciens 1:5.

Aux Colossiens, Paul a dit : « Ainsi que vous en avez été instruits par Épaphras, notre cher compagnon de service, qui est pour vous un fidèle ministre de Christ, et qui nous a fait connaître votre charité selon l’Esprit. C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; de telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:7-14).

Regardez maintenant comment Paul s’adresse aux Philippiens : « Dieu m’est témoin, en effet, que je vous chéris tous d’une affection cordiale en Jésus-Christ. Et ce que je demande, c’est que votre charité augmente de plus en plus en connaissance et en toute intelligence ; pour discerner la différence des choses, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, étant remplis par Jésus-Christ des fruits de la justice, à la gloire et à la louange de Dieu » (Philippiens 1:8-11).

Aux Colossiens, selon le besoin, Paul les exhorte en disant : « Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ; vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même. Mais par-dessus toutes choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection. Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés en un seul corps, règne dans vos cœurs ; et soyez reconnaissants. Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse. Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres, par des psaumes, et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant dans vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance. Et quoi que vous fassiez, en paroles, ou en œuvres, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père » (Colossiens 3:12-17).

Le contexte immédiat nous indique quatre preuves de l’implication du Saint-Esprit comme nous pouvons le constater dans Éphésiens 5:19-21 : « Entretenez-vous ensemble par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre cœur au Seigneur ; rendez grâces toujours pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. » Puisque c’est le Saint-Esprit qui distribue les dons, il doit en avoir la responsabilité : « Pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (Éphésiens 4:12-16).

Il est donc tout à fait raisonnable de penser que le contrôle du Saint-Esprit est désigné pour augmenter et stimuler le ministère des croyants dans la crainte de Dieu. Voilà pourquoi Paul exhorte Timothée en lui déclarant : « Toi donc, mon fils, fortifie-toi, dans la grâce qui est en Jésus-Christ. Et les choses que tu as entendues de moi, en présence de plusieurs témoins, confie-les à des hommes fidèles, qui soient capables aussi d’enseigner les autres » (2 Timothée 2:1-2). Dans l’Ancien Testament, « la grâce », utilisée 69 fois, est souvent appliquée à des faveurs personnelles ou des bénédictions physiques. « Car un jour dans tes parvis vaut mieux que mille ailleurs. J’aime mieux me tenir sur le seuil, dans la maison de mon Dieu, que d’habiter dans les tentes des méchants. Car l’Éternel Dieu est un soleil et un bouclier ; l’Éternel donne la grâce et la gloire ; il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité. Éternel des armées, heureux l’homme qui se confie en toi ! » (Psaume 84:11-13).

Dans le Nouveau Testament, néanmoins, le terme « grâce » est utilisé 156 fois et met l’emphase sur la puissance de Dieu ou sur Sa faveur spirituelle, comme nous pouvons le constater dans Éphésiens 2:8-9 : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Une fois la grâce accordée, le croyant doit utiliser cette grâce avec confiance vers la victoire dans sa vie spirituelle. « Au reste, mes frères, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute puissante. Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes » (Éphésiens 6:10-13).

Alors que nous luttons contre les puissances des ténèbres, nous pouvons tout par Christ qui nous fortifie. Il faut cependant nous souvenir que même les plus grands héros dans la foi ont dû endurer une opposition intense, allant jusqu’au martyr : « Qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent les biens promis, fermèrent la gueule des lions, éteignirent la force du feu, échappèrent au tranchant des épées, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères. Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection ; d’autres furent torturés, n’ayant point accepté de délivrance pour obtenir une meilleure résurrection ; d’autres passèrent par l’épreuve des moqueries et des verges ; et même des liens et de la prison : ils furent lapidés, ils furent sciés, ils furent tentés, ils moururent par le tranchant de l’épée, ils errèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités ; (eux dont le monde n’était pas digne ;) errants dans les déserts et sur les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. Et tous ceux-là, ayant obtenu un bon témoignage par leur foi, n’ont point remporté les biens promis ; Dieu ayant pourvu à quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection » (Hébreux 11:33-40).

La grâce puissante de Dieu leur était suffisante. « C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort », nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 12:10. Dans Hébreux 10:36-39, nous lisons : « Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse. Car encore un peu, bien peu de temps, et celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point. Or, le juste vivra par la foi ; mais, si quelqu’un se retire, mon âme ne prend point de plaisir en lui. Pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour le salut de leur âme. »

Les chrétiens ont certaines possessions qui viennent du ciel et cette connaissance nous guide pour placer nos propres attributs terrestres en perspective. Évidemment, quelques-uns à qui cela fut écrit étaient emprisonnés, d’autres appauvris physiquement pour leur foi. « Quand, d’un côté, vous avez été exposés publiquement à des opprobres et des persécutions, et que, de l’autre, vous avez pris part aux maux de ceux qui étaient ainsi traités. Car vous avez aussi compati à mes liens, et vous avez accueilli avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez pour vous dans les cieux des biens plus excellents, et qui sont permanents », nous dit Paul, dans Hébreux 10:33-34.

Pierre les a appelés : « un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:4-5). Ces possessions sont atteignables, elles ne sont pas remises en question, elles nous appartiennent, nous ayant été données par Celui dont le nom est Vérité, Jésus, qui dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Nous connaissons sans aucun doute Hébreux 10:34 où Paul nous déclare : « Car vous avez aussi compati à mes liens, et vous avez accueilli avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez pour vous dans les cieux des biens plus excellents, et qui sont permanents. »

« N’abandonnez donc pas votre confiance, qui aura une grande rémunération. Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse. Car encore un peu, bien peu de temps, et celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point, » nous rassure Paul, dans Hébreux 10:35-37. Avec cette assurance, nous devrions être capables d’endurer toute souffrance ou persécution qui pourrait se présenter. « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:18-21).

La connaissance de ces possessions est fantastique parce qu’elle nous aide à endurer nos problèmes persistants. Nous venons de voir que nous avons besoin de patience pour passer au travers et accomplir l’œuvre de Dieu. « Frères, attendez donc patiemment jusqu’à l’avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend avec patience le précieux fruit de la terre, jusqu’à ce qu’il ait reçu la pluie de la première et de la dernière saison. Vous aussi, attendez patiemment, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche. Frères, ne vous plaignez point les uns des autres, de peur que vous ne soyez condamnés. Voici, le juge est à la porte » (Jacques 5:7-9).

Finalement, la réalisation de ces possessions est imminente. « Car encore un peu, bien peu de temps, et celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point. Or, le juste vivra par la foi ; mais, si quelqu’un se retire, mon âme ne prend point de plaisir en lui. Pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour le salut de leur âme » (Hébreux 10:37-39). Et Jésus : « Celui qui rend témoignage de toutes ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! [Et les élus lui répondent :] Oui, Seigneur Jésus, viens ! » (Apocalypse 22:20).




D.468 – Notre Seigneur est vivant

Par Joseph Sakala

Dans Jean 14:19-20, Jésus a déclaré : « Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous. » Nous qui croyons en Christ avons la promesse d’une vie éternelle parce qu’Il vit et nous voyons Jésus par la foi. Alors : « quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec Lui dans la gloire » (Colossiens 3:4). Il est le véritable souteneur de notre vie. Aux Juifs de Son temps, Jésus a déclaré : « Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C’est ici le pain qui est descendu du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde » (Jean 6:49-51).

Dans Jean 4:9-15, Jésus demande à une femme samaritaine de Lui donner à boire. « La femme samaritaine lui répondit : Comment, toi qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? (Car les Juifs n’ont point de communication avec les Samaritains.) Jésus répondit et lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. La femme lui dit : Seigneur, donne-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. »

Non seulement Christ nous fournit Son pain vivant et Son eau vivante, mais Jésus Se donne Lui-même comme la voie vivante qui nous mène vers Dieu. « Ayant donc, frères, la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus, Chemin nouveau et vivant, qu’il nous a frayé à travers le voile, c’est-à-dire à travers sa chair ; et ayant un grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu ; approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure » (Hébreux 10:19-22). Il est la fondation solide sur laquelle nous bâtissons nos vies, car cette fondation est vibrante de vie. « En vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ », nous dit Pierre, dans 1 Pierre 2:4-5.

Nos vies spirituelles sont construites sur une pierre vivante, nourries d’un pain vivant et d’une eau vivante, alors que nous entrons par la voie vivante en la présence de notre Dieu vivant ! « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps », nous assure le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:3-5. Paul abonde dans le même sens lorsqu’il déclare : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Tout cela nous appartient, par Jésus Notre-Sauveur.

Afin d’aider les nouveaux convertis à se familiariser avec les Paroles de Jésus, une Bible avec des caractères en rouge fut imprimée pour signaler les Paroles que Jésus aurait prononcées. Plusieurs personnes possèdent une telle édition, mais, même avec les mots en « rouge », quelques-uns semblent mal comprendre les choses que Jésus a véritablement dites et enseignées. Ces gens pensent faussement qu’ils n’ont maintenant besoin que du Nouveau Testament, déclarant que Jésus aurait aboli l’Ancien Testament. Mais que dit Jésus ? Dans Matthieu 4, nous avons un compte-rendu de la tentation de Jésus dans le désert. « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert pour être tenté par le diable » (Matthieu 4:1). Lorsque Jésus a dit : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4:4), Il citait Deutéronome 8:3, simplement parce que le Nouveau Testament n’avait pas encore été écrit, que l’Ancien Testament était la seule Parole de Dieu, toujours en force, et que la Loi devait être accomplie par le Christ dans son entier.

Alors, les mots en rouge de Jésus nous enseignent à vivre selon les Paroles de l’Ancien et du Nouveau Testaments. Certains chrétiens croient faussement que Jésus est venu pour abolir les lois de l’Ancien Testament. Mais remarquez ces deux citations par Jésus : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 5:17-19).

Tout sérieux disciple de Christ sait très bien que tout est accompli. Jésus a tout accompli sur la croix, puisqu’Il s’est écrié, juste avant de mourir : « Tout est accompli. Et ayant baissé la tête, il rendit l’esprit » (Jean 19:30). C’est Lui qui devait accomplir toute la loi de l’Ancien Testament, car nous ne pouvions pas le faire, peu importe notre époque. Voilà pourquoi nous n’avons pas à suivre les lois de l’Ancienne Alliance. Alors, oui, tout a été accompli, sur la croix.

L’autre citation de Jésus fut : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35). Un autre enseignement faussé est celui où certains ministres éduquent leurs congrégations, en leur disant que tout ce que nous avons à faire, c’est de croire en Jésus sans croire à ce qu’Il aurait dit. « Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? Je vous montrerai à qui ressemble tout homme qui vient à moi et qui écoute mes paroles, et qui les met en pratique. Il est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais celui qui écoute et qui ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti sa maison sur la terre, sans fondement ; le torrent a donné avec violence contre elle, et aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison-là a été grande » (Luc 6:46-49).

Jésus a également déclaré à : « une femme de la foule [qui] éleva sa voix et lui dit : Heureux les flancs qui t’ont porté, et les mamelles qui t’ont allaité ! Mais plutôt, reprit Jésus, heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique ! » (Luc 11:27-28). Il nous faut observer et faire tout ce que Dieu nous dit. Certains pensent que Jésus parlait en paraboles pour aider les gens à les comprendre. Faux ! Dans Matthieu 13:10-13, nous lisons : « Alors les disciples, s’étant approchés, lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? Il répondit, et leur dit : Parce qu’il vous est donné de connaître les mystères du royaume des cieux ; mais cela ne leur est point donné. Car on donnera à celui qui a, et il aura encore davantage ; mais pour celui qui n’a pas, on lui ôtera même ce qu’il a. C’est à cause de cela que je leur parle en similitudes, parce qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en entendant ils n’entendent et ne comprennent point. »

Et notez encore que Jésus citait les paroles d’Esaïe 6:10-12 : « Endurcis le cœur de ce peuple, rends ses oreilles pesantes, couvre ses yeux ! Qu’il ne voie pas de ses yeux, qu’il n’entende pas de ses oreilles, que son cœur ne comprenne pas, qu’il ne se convertisse pas et qu’il ne soit pas guéri ! Et je dis : Jusqu’à quand, Seigneur ? Et il répondit : Jusqu’à ce que les villes soient désolées et sans habitants, et les maisons privées d’hommes, et le sol désert et dévasté ; jusqu’à ce que l’Éternel en ait éloigné les hommes, et que la solitude soit grande au milieu du pays. »

Un autre passage biblique très à jour pour notre période se trouve dans le livre de Matthieu. Jésus enseignait le peuple : « Des pharisiens y vinrent aussi pour le tenter, et ils lui dirent : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour quelque sujet que ce soit ? Et il leur répondit : N’avez-vous pas lu que Celui qui créa, au commencement, fit un homme et une femme ; et qu’il dit : A cause de cela l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce que Dieu a joint, que l’homme ne le sépare donc pas. Ils lui dirent : Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de donner une lettre de divorce à la femme et de la répudier ? Il leur dit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; mais il n’en était pas ainsi au commencement. Mais je vous dis que quiconque répudiera sa femme, si ce n’est pour cause d’adultère, et en épousera une autre, commet un adultère ; et celui qui épousera celle qui a été répudiée, commet aussi un adultère » (Matthieu 19:3-9). Il n’y a pas de confusion dans les paroles de Jésus.

Beaucoup d’autres choses sont rendues claires et précises dans la Parole de Dieu, si seulement le monde était intéressé à lire la Bible pour les connaître, mais une chose est claire, ce que Jésus a dit, que ce soit en rouge ou en noir, la vérité ne se trouve seulement que dans ce qui sort de la bouche de Dieu. Jésus savait que l’heure de Sa mort approchait lorsque Judas est venu vers Lui avec les soldats pour le trahir par un baiser. « Alors, ils jetèrent les mains sur Jésus et le saisirent. Et un de ceux qui étaient présents tira son épée et frappa un serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l’oreille. Alors, Jésus leur dit : Vous êtes sortis comme après un brigand, avec des épées et des bâtons pour me prendre. J’étais tous les jours au milieu de vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez point saisi ; mais c’est afin que les Écritures fussent accomplies. Alors, tous ses disciples l’ayant abandonné s’enfuirent. Et un jeune homme le suivait, enveloppé seulement d’une étoffe légère ; et les jeunes gens le prirent. Il leur laissa son vêtement, et s’enfuit nu de leurs mains » (Marc 14:46-51).

Cet épisode du jeune homme est mentionné seulement dans cet Évangile de Marc et semble nous indiquer que c’était Marc lui-même. Un jeune homme sans trop d’importance dans le Nouveau Testament, mais que Dieu avait choisi pour écrire un des quatre Évangiles sur la vie de Jésus. Son compte-rendu de la crucifixion et de la résurrection de Jésus demeure parmi les premiers évènements les plus importants de toute l’histoire. La famille de Marc était prospère et possédait une maison avec une grande chambre à l’étage supérieur où les disciples pouvaient se réunir pour prier. Il est fort possible que le premier jour des pains sans levain, où l’on immolait la Pâque, les disciples de Jésus Lui dirent : « Où veux-tu que nous allions te préparer ce qu’il faut pour manger la pâque ? »

Alors, dans Marc 14:13-15 : « Jésus envoya deux de ses disciples et leur dit : Allez à la ville, et vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau ; suivez-le. Et en quelque lieu qu’il entre, dites au maître de la maison : Le maître dit : Où est le lieu où je mangerai la pâque avec mes disciples ? Et il vous montrera une grande chambre haute, meublée et toute prête ; préparez-nous là la pâque. » Dans Marc 14:16-17, nous lisons : « Ses disciples donc partirent, et vinrent à la ville, et trouvèrent les choses comme il leur avait dit ; et ils préparèrent la pâque. Quand le soir fut venu, il vint avec les douze. » C’est là que le dernier repas du Seigneur avec Ses disciples a eu lieu. Et le jeune Marc fut intensément intéressé à observer tout ce qui se passait dans cette chambre haute, avant et après la crucifixion et la résurrection. Il est également possible que Marc ait entendu parler du plan de Judas de trahir Jésus.

Car, dans Marc 14:18-21, nous lisons : « Et comme ils étaient à table et qu’ils mangeaient, Jésus dit : Je vous dis en vérité, que l’un de vous, qui mange avec moi, me trahira. Alors ils commencèrent à s’affliger ; et ils lui dirent, l’un après l’autre : Est-ce moi ? Il leur répondit : C’est l’un des douze qui met la main au plat avec moi. Pour ce qui est du Fils de l’homme, il s’en va, selon ce qui a été écrit de lui ; mais malheur à l’homme par qui le Fils de l’homme est trahi ; il eût mieux valu pour cet homme de n’être jamais né. » Marc aurait pu entendre la conversation au sujet de Judas et regarder les disciples alors qu’ils se dirigeaient vers Gethsémani. Peut-être que Judas, étant revenu avec les soldats, Marc, déjà au lit, a pu saisir le drap de lin et être sorti pour avertir Jésus. Les soldats ayant trouvé Jésus, Marc fut obligé de voir les disciples s’enfuir et il s’est aussi enfui.

Peu importe, la proximité de ces évènements a causé une impression si profonde en lui qu’il fut poussé par l’Esprit à écrire son compte-rendu de tous les évènements sur le sujet, avec le chef des apôtres, comme nous pouvons le voir dans 1 Pierre 5:12-13 : « Je vous ai écrit en peu de mots par Silvain, qui est, comme je l’estime, un frère fidèle, vous exhortant et vous assurant que la vraie grâce de Dieu est celle dans laquelle vous demeurez fermes. La communauté des élus qui est à Babylone, et Marc mon fils, vous saluent. » Et l’Évangile de Marc en fut le résultat. Un autre jeune homme a également rendu une belle confession sur Jésus.

Dans 1 Timothée 6:13-14, Paul déclara à son jeune évangéliste : « Je te recommande devant Dieu, qui donne la vie à toutes choses, et devant Jésus-Christ, qui fit une belle confession devant Ponce Pilate, de garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ. » Le jeune Timothée avait lui aussi professé devant de nombreux témoins ce que Paul lui dit : « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins » (1 Timothée 6:12). Sa profession fut évidemment similaire en substance et en qualité à celle que Jésus avait faite devant Pilate.

Lorsque les Juifs avaient insisté pour que Pilate condamne Jésus à mourir, leur argument fut : « Nous avons une loi, et selon notre loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu » (Jean 19:7). Mais : « Pilate entendant cette parole, eut encore plus de crainte. Il rentra donc dans le prétoire, et il dit à Jésus : D’où es-tu ? Mais Jésus ne lui fit aucune réponse. Alors Pilate lui dit : Tu ne me dis rien ? Ne sais-tu pas que j’ai le pouvoir de te faire crucifier, et le pouvoir de te délivrer ? Jésus lui répondit : Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi, s’il ne t’avait été donné d’en haut ; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi est coupable d’un plus grand péché. Dès lors Pilate cherchait à le délivrer; mais les Juifs criaient : Si tu délivres cet homme, tu n’es pas ami de César, car quiconque se fait roi se déclare contre César. Pilate entendant cette parole, mena Jésus dehors, et s’assit sur son tribunal, au lieu appelé le Pavé, en hébreu Gabbatha » (Jean 19:8-13).

Son silence, lorsqu’une dénonciation de la charge portée contre Lui aurait pu Le sauver, et principalement Son témoignage ouvert devant Pilate que Jésus était en effet le Roi descendu du ciel, fut une bonne confession, surtout qu’elle était faite ouvertement devant des Juifs, témoins hostiles. Quel beau témoignage de Celui : « que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:15-16).

Jésus a pareillement déclaré, dans Matthieu 10:32-39 : « Quiconque donc me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux. Mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est aux cieux. Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je suis venu apporter, non la paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre le fils et le père, entre la fille et la mère, entre la belle-fille et la belle-mère. Et l’homme aura pour ennemis ceux de sa maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, n’est pas digne de moi ; et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi, n’est pas digne de moi ; et celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi. Celui qui aura conservé sa vie, la perdra ; mais celui qui aura perdu sa vie à cause de moi, la retrouvera. »

Paul abonde dans le même sens lorsqu’il dit : « La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Voilà la parole de la foi que nous prêchons. Elle dit que si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car on croit du cœur, pour obtenir la justice, et l’on fait confession de la bouche pour le salut. En effet, l’Écriture dit : Quiconque croit en lui, ne sera point confus. Car il n’y a point de distinction entre le Juif et le Grec, parce que tous ont un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. Comment donc invoqueront-ils celui auquel ils n’ont point cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a pas quelqu’un qui prêche ? Et comment prêchera-t-on, si l’on n’est pas envoyé ? selon ce qui est écrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! » (Romains 10:8-15).

Jean aussi a déclaré, dans 1 Jean 4:15-16 : « Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. » Malgré les grandes bénédictions qui attendent tous ceux qui ont eu le courage de faire de bonnes confessions, déclarant leur foi en Christ, la plupart du monde va les refuser jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Mais il viendra un temps où l’on pourra dire : « que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:11).

« Touchant son Fils, né de la race de David selon la chair et, selon l’esprit de sainteté, déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection des morts, savoir, Jésus-Christ notre Seigneur, par qui nous avons reçu la grâce et l’apostolat, afin d’amener à l’obéissance de la foi en son nom toutes les nations ; du nombre desquels vous êtes aussi, vous qui avez été appelés par Jésus-Christ ; à tous les bien-aimés de Dieu, appelés et saints, qui sont à Rome ; la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! Avant toutes choses, je rends grâces au sujet de vous tous à mon Dieu, par Jésus-Christ, de ce que votre foi est célèbre par tout le monde, » déclare Paul, dans Romains 1:3-8.

Il est mémorable que l’identification de Jésus-Christ comme Fils de Dieu soit directement associée à Sa résurrection des morts. « L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort ; car Dieu a mis toutes choses sous ses pieds. Or, quand il dit que toutes choses lui sont assujetties, il est évident que celui qui lui a assujetti toutes choses, est excepté », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 15:26-27. Puisque Dieu seul peut vaincre la mort, la résurrection du corps de Jésus est une affirmation incontestable de Sa divinité unique. Dans Matthieu 16:16, nous découvrons que : « Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Cette connaissance ne pouvait lui venir que de Dieu Lui-même.

Plusieurs autres avaient réclamé la divinité comme « fils de dieu », mais tous sont morts, seul Christ l’a sanctionné par Sa victoire sur la mort. Car : « Dieu l’a accomplie pour nous leurs enfants, lorsqu’il a suscité Jésus ; comme il est écrit dans le psaume second : Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Mais qu’il l’ait ressuscité des morts, de telle sorte qu’il ne retourne plus à la corruption, il en a parlé ainsi : Je vous tiendrai fidèlement les promesses sacrées faites à David » (Actes 13:33-34).

« Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ? Or, l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur, » nous dit Paul, dans I Corinthiens 15:53-58.

Jésus est explicitement appelé « le Fils de Dieu » environ 44 fois dans le Nouveau Testament, mais c’est seulement la moitié des fois qu’il est appelé « Fils de l’homme ». Cependant, cette grande vérité du Fils de Dieu est clairement enseignée en de nombreuses autres façons par l’utilisation du titre lui-même. C’est tellement important qu’il n’y a aucun salut pour celui qui le renie. Jésus a clairement déclaré : « Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3:17-19).

Et cela parce que Jésus est vivant et nous, qui croyons en Son Nom, vivrons aussi éternellement ! « Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang ; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang ; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre ; l’Esprit, l’eau, et le sang ; et ces trois-là se rapportent à une seule chose. Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est d’un plus grand poids ; or, c’est là le témoignage que Dieu a rendu de son Fils. Celui qui croit au Fils de Dieu, a le témoignage de Dieu en lui-même ; celui qui ne croit point Dieu, le fait menteur, puisqu’il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu de son Fils. Et voici le témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle ; et cette vie est dans son Fils. Qui a le Fils, a la vie ; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie » (1 Jean 5:5-12).




D.467 – Un profond sommeil

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 2:21, nous lisons que : « l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. » Voilà le premier de sept endroits où l’expression tardema, « profond sommeil », est utilisée dans l’Ancien Testament. Dans chaque cas, il est question d’un état spécial induit spécifiquement par Dieu Lui-même dans le but de révéler une expérience à quelqu’un ou au travers de quelqu’un. Dans le cas d’Adam, Dieu lui a fait une épouse durant son profond sommeil, épouse de la laquelle naîtraient toutes les nations de la terre. « Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam » (Genèse 2:22). L’alliance que Dieu a faite avec Adam et Ève leur déléguait l’autorité sur la terre et sur leurs descendants.

Le deuxième profond sommeil fut celui que Dieu fit tomber sur Abram. Dans Genèse 15:12-13, il est écrit : « Et comme le soleil allait se coucher, un profond sommeil tomba sur Abram ; et voici, une terreur, une obscurité profonde tomba sur lui. Et l’Éternel dit à Abram : Sache que ta postérité sera étrangère dans un pays qui ne lui appartiendra point, et qu’elle en servira les habitants, et qu’ils l’opprimeront pendant quatre cents ans. » Dieu a fait une alliance avec Abram, lui promettant que de sa descendance naîtrait Sa nation choisie. « Et je te ferai devenir une grande nation, et je te bénirai, et je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction » (Genèse 12:2). Avec cette alliance : « En ce jour-là, l’Éternel traita alliance avec Abram, en disant : Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate » (Genèse 15:18).

Au travers de sa postérité, Ses descendants, Isaac et Jacob, ont reçu la promesse. « Et je te ferai devenir une grande nation, et je te bénirai, et je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction. Et je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Genèse 12:2-3). Mais Adam était un type de Christ et Abraham aussi était un type de Christ, et leur sommeil profond préfigurait Son sommeil profond dans Sa mort sur la croix. Là, Il est devenu le dernier Adam et la postérité promise, mourant sur la croix et donnant ainsi la vie à Son épouse pour établir la nation des sauvés. C’est ainsi que Dieu a accompli toutes les anciennes alliances pour établir une Alliance éternelle dans Son sang pur et sans tache.

Lorsqu’Adam tomba dans son profond sommeil, son épouse fut née. Quand Abraham tomba dans son sommeil, une grande nation fut née. Mais lorsque Christ était dans Son profond sommeil, dans la mort sur la croix et dans le cercueil pendant trois jours et trois nuits, la mort et l’enfer furent jugés, et une nouvelle famille divine d’immortels fut née. « Si donc toute l’Église est assemblée en un même lieu et que tous parlent des langues, et que des gens du commun peuple, ou des incrédules y entrent, ne diront-ils pas que vous avez perdu le sens ? Mais si tous prophétisent et qu’il entre un incrédule, ou un ignorant, il est convaincu par tous, il est jugé par tous ; et ainsi les secrets de son cœur sont manifestés et ainsi, se prosternant la face contre terre, il adorera Dieu et publiera que Dieu est véritablement au milieu de vous, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 14:23-25.

Nous entrons dans une nouvelle naissance, de façon à ce que chacun doit naître de nouveau et doit commencer comme un petit enfant spirituel. « Et Jésus, ayant fait venir un enfant, le mit au milieu d’eux, et dit : Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez, et si vous ne devenez comme des enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux » (Matthieu 18:2-3). La vérité demeure cependant que plusieurs chrétiens restent des petits enfants spirituels dans les attributs qui devraient caractériser plutôt des hommes et femmes forts de Dieu. Et comment cela se reflète-t-il ?

Paul fait le lien en relation avec ces petits enfants spirituels en Christ lorsqu’il déclare aux Corinthiens : « Pour moi, frères, je n’ai pu vous parler comme à des hommes spirituels ; mais comme à des hommes charnels, comme à de petits enfants en Christ. Je vous ai donné du lait à boire, et non de la viande, car vous n’étiez pas en état de la supporter ; maintenant même, vous ne le pouvez pas, parce que vous êtes encore charnels. Car, puisqu’il y a parmi vous de l’envie, des dissensions et des partis, n’êtes-vous pas charnels, et ne vous conduisez-vous pas selon l’homme ? » (1 Corinthiens 3:1-3).

« Afin que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité, » insiste Paul, dans Éphésiens 4:14-16. La croissance spirituelle ne peut venir qu’au travers de la nourriture spirituelle et de l’exercice spirituel. Alors : « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen, » nous dit 1 Pierre 2:2.

« Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal, » nous assure Hébreux 5:14. Les chrétiens solides, donc, doivent devenir matures dans la compréhension de la Parole ainsi que dans leur comportement. La dernière référence à la croissance, dans la Bible, s’applique à chaque chrétien. Alors : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen, » nous déclare 2 Pierre 3:17-18.

Il faut que chaque chrétien naisse éventuellement de Dieu. Voici la Bonne Nouvelle que l’apôtre Jean nous dévoile : « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui » (1 Jean 2:28-29). Donc, pour venir à naître de Lui, il faut absolument penser comme Lui. Voici la première de sept mentions de la phrase « nés de Dieu » ou « nés de Lui » dans cette petite épître de 1 Jean. Si quelqu’un désire savoir comment reconnaître celui qui sera vraiment « né de Dieu » voici sept descriptions qui nous sont disponibles pour nous aider. Le premier test se trouve dans les versets cités plus haut qui nous dévoilent que quiconque pratique la justice est né de lui.

La deuxième et la troisième se trouvent dans 1 Jean 3:9 où nous pouvons lire : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. » Cela veut dire que ce chrétien ne pratiquera pas le péché parce que la nature même de Dieu est implantée en lui. Une autre évidence est l’amour même de Dieu. « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu » (1 Jean 4:7). Encore une autre preuve est la véritable foi que nous avons en Christ, car cette foi produit l’amour. « Quiconque croit que Jésus est le Christ, est engendré de Dieu ; et quiconque aime Dieu qui l’a engendré, aime aussi celui qui est engendré de lui. Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5:1-3). Notez que nous sommes présentement engendrés de Dieu, mais nous serons nés lors de la première résurrection.

Une bonne preuve que quelqu’un est engendré de Dieu se manifeste par celui qui ne sera pas continuellement accablé par le monde. « Parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:4-5). Finalement : « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point » (1 Jean 5:18). Le terme « né de nouveau » est utilisé librement de nos jours et il faut réaliser que la vraie régénération est permanente. C’est un miracle accompli par Dieu Lui-même dans la vie d’un converti, car la personne sera littéralement née dans la Famille de Dieu.

Dans 1 Jean 3:1-2, l’apôtre Jean déclare : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu [par Son engendrement], et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté [par la naissance] ; mais nous savons que quand il sera manifesté [lors de la Résurrection], nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. » Une des vérités les plus motivantes de la Bible est la doctrine que nous serons un jour des enfants de Dieu dans Sa Grande Famille. Nous serons nés de nouveau, immortels, au travers de notre foi en Jésus-Christ. Et Dieu traitera avec nous comme un bon père traite ses enfants bien-aimés. Nous devons répondre à cet appel comme des enfants obéissants qui aiment leur Père.

Cette petite épître de Jean nous donne plusieurs références à cette relation avec notre Créateur ainsi qu’à nos responsabilités qui en découlent. D’abord, dans 1 Jean 2:28-29, l’apôtre Jean dit : « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. » Et, dans 1 Jean 3:9, il nous affirme que : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. » Jean écrit que quiconque est né de Dieu ne peut pécher, ce qui implique que ce n’est pas présentement, car nous péchons tous encore, même occasionnellement, parce que nous sommes engendrés de Dieu seulement.

Un autre attribut relié à notre élection, c’est l’amour fraternel. « Quiconque croit que Jésus est le Christ, est engendré de Dieu ; et quiconque aime Dieu qui l’a engendré, aime aussi celui qui est engendré de lui. Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements » (1 Jean 5:1-2). Et dans 1 Jean 4:7, nous lisons : « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu. » Ainsi, chaque enfant de Dieu est doué d’une foi victorieuse : « Parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi » (1 Jean 5:4).

Tous ceux et celles qui sont véritablement des enfants de Dieu ne perdront jamais cette relation sainte. Car : « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point » (1 Jean 5:18). C’est évident, parce que : « Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde » (1 Jean 4:4). Il existe plusieurs références comme celles-ci dans la Bible, qui mettent l’emphase sur le fait que notre caractère devrait être le reflet de celui du Père, sur la même longueur d’onde.  À cela, Sa promesse glorieuse ultime est : « Que nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2).

Mais en attendant ce précieux moment, restons fermes, car Dieu ne nous abandonnera jamais. Regardez ces paroles encourageantes du Seigneur alors que les enfants d’Israël se préparaient à entrer dans la Terre Promise : « Fortifiez-vous et prenez courage ; ne craignez point, et ne soyez point effrayés devant eux ; car c’est l’Éternel ton Dieu qui marche avec toi ; il ne te laissera point, et ne t’abandonnera point. Puis Moïse appela Josué, et lui dit, devant tout Israël : Fortifie-toi et prends courage ; car tu entreras avec ce peuple au pays que l’Éternel a juré à leurs pères de leur donner, et c’est toi qui les en mettras en possession. C’est l’Éternel qui marche devant toi ; il sera Lui-même avec toi ; il ne te laissera point, et ne t’abandonnera point ; ne crains point, et ne sois point effrayé » (Deutéronome 31:6-8).

La promesse que Dieu n’abandonnera pas Son peuple ou Ses enfants paraît plusieurs fois dans les Écritures. Cette promesse fut donnée par l’intermédiaire de Moïse aux enfants d’Israël comme ils se préparaient à entrer dans la terre promise à Abraham depuis longtemps. Puis Moïse appela Josué et lui fit la même promesse alors que Dieu l’avait choisi comme chef lors des batailles qui se préparaient dans l’exécution de la volonté de Dieu. Essentiellement, la même promesse fut faite à Jacob lorsqu’il commença à assumer le rôle qui lui était ordonné par Dieu. « Alors il eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. Et voici, l’Éternel se tenait au-dessus d’elle, et il dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac ; la terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. Et ta postérité sera comme la poussière de la terre ; et tu te répandras à l’Occident et à l’Orient, au Nord et au Midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité. Et voici, je suis avec toi, et je te garderai partout où tu iras ; et je te ramènerai en ce pays ; car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie fait ce que je t’ai dit » (Genèse 28:12-15).

Elle fut répétée directement à Josué par Dieu. Dans Josué 1:5-6, Dieu lui dit : « Nul ne subsistera devant toi pendant tous les jours de ta vie ; je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse ; je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner. » David a également passé la même promesse à Salomon lorsqu’il est devenu responsable du royaume et de la reconstruction du temple. « David dit donc à Salomon, son fils : Fortifie-toi, prends courage et agis ; ne crains point, et ne t’effraye point ; car l’Éternel Dieu, mon Dieu, sera avec toi : il ne te laissera point et ne t’abandonnera point, jusqu’à ce que toute l’œuvre pour le service de la maison de l’Éternel soit achevée. Et voici les classes des sacrificateurs et des Lévites, pour tout le service de la maison de Dieu ; et tu as avec toi, pour toute l’œuvre, tous les hommes de bonne volonté, experts pour toute sorte de service ; et les chefs et tout le peuple sont prêts à exécuter tout ce que tu diras » (1 Chroniques 28:20-21).

Dans Esaïe 41:14-20, nous pouvons lire cette belle promesse : « Ne crains point, vermisseau de Jacob, faible reste d’Israël : Je suis ton aide, dit l’Éternel ; le Saint d’Israël est ton Rédempteur. Voici, je fais de toi une herse aiguë, neuve et armée de tranchants ; tu fouleras les montagnes, tu les écraseras, et tu rendras les collines semblables à de la balle. Tu les vanneras, le vent les emportera, la tempête les dispersera ; mais toi, tu te réjouiras en l’Éternel, tu te glorifieras dans le Saint d’Israël. Les affligés et les misérables qui cherchent des eaux et qui n’en ont point, dont la langue est desséchée par la soif, moi, l’Éternel, je les exaucerai ; Moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai point. Je ferai jaillir des fleuves sur les hauteurs, et des sources au milieu des vallées ; je changerai le désert en étang, et la terre aride en sources d’eaux ; Je mettrai dans le désert le cèdre, l’acacia, le myrte et l’olivier ; je planterai dans les solitudes le cyprès, l’orme et le buis ensemble ; afin qu’ils voient et qu’ils sachent, qu’ils observent et comprennent tous, que la main de l’Éternel a fait ces choses, que le Saint d’Israël en est l’auteur. »

Nous, les chrétiens fidèles, pouvons aujourd’hui nous réjouir dans ces mêmes promesses incroyables. Car, dans Hébreux 13:5-6, Dieu nous dit : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » Ce verset remarquable contient cinq négations, dans le grec, alors qu’il pourrait très bien être exprimé littéralement ainsi : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise », comme nous l’assure le chef des apôtres, dans 2 Pierre 1:4.

Nous avons toutes ces belles promesses qui nous attendent dans le Royaume, mais imaginez un instant ce qui nous attend sur cette terre, alors que nous attendons notre héritage. « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples », nous rassure Jésus, dans Jean 15:7-8. Cette inestimable promesse fut une inspiration pour les fidèles tout au long des siècles. Elle devient encore plus précieuse dans le grec original dans lequel elle fut écrite. « Demeurer » implique une relation toute personnelle avec quelqu’un. Dans ce cas-ci, notre relation personnelle est avec Jésus qui nous assure que : « Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour » (Jean 15:9).

Pour demeurer dans Son amour, il va absolument falloir que cela se manifeste dans notre amour pour Lui, ainsi que dans notre amour pour les frères et sœurs. « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme Je vous ai aimés. Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande » (Jean 15:10-14). Donc, nos esprits et nos cœurs seront en totale harmonie avec Son cœur, guidés par Ses Paroles. Ainsi, toute divergence d’opinion doctrinale entre chrétiens doit se régler par la Parole de Dieu, selon Jésus et non selon un homme.

« Vous demanderez tout ce que vous voudrez » n’a plus la même vigueur en français. Dans le grec, c’est un commandement, dans le mode impératif, un défi, si vous voulez. Dieu nous lance comme défi de Lui demander ce que nous voulons pour voir si Dieu sera fidèle. Désirer quelque chose est bien différent que d’avoir vraiment besoin de la même chose. Et Dieu ne craint pas que nous Lui demandions des choses à penchant égoïste, car si nous demeurons en Lui, nos désirs seront Ses désirs et nous demanderons les choses qui vont naturellement glorifier le Père. Donc : « Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples », nous déclare Jésus, dans Jean 15:8. Et quand Dieu nous dit que vous l’obtiendrez, le sens est le même dans le grec que « venir en existence ».

Alors, Dieu répondra à toute demande honnête, même si notre prière demandera de modifier une loi naturelle, ou si Dieu devra créer un miracle pour changer une loi naturelle. Il nous lance même le défi de demander sans hésitation. Et si nous rencontrons Ses conditions de demeurer en Lui, Dieu devient le cep et nous les sarments. Et, dans Jean 15:1-5, Jésus nous dit : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. »

Dieu mettra en nous le désir de porter beaucoup de fruit, pour Sa gloire et pour notre appétence éternelle. Pensez vraiment à ces choses. Parce que : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées », déclare Paul, dans Philippiens 4:8. Il est quasiment impossible, de nos jours, d’ouvrir la télévision, d’aller magasiner, d’aller au restaurant, de lire les journaux, ou surfer sur Internet sans que notre esprit soit infiltré par toutes sortes de pensées malpropres. Dans le verset cité plus haut, Paul nous guide dans nos pensées. Prenons le temps d’en étudier quelques-unes.

Jean 3:33-35 nous déclare que : « Celui qui a reçu son témoignage a scellé que Dieu est véritable. Car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit par mesure. Le Père aime le Fils et a mis toutes choses en sa main. » Et, dans Jean 8:14-16, Jésus déclara : « Quoique je rende témoignage de moi-même, mon témoignage est véritable, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez d’où je viens, ni où je vais. Vous, vous jugez selon la chair ; moi, je ne juge personne. Et si je juge, mon jugement est digne de foi ; car je ne suis pas seul, mais avec moi est le Père qui m’a envoyé. » Il y a beaucoup de vérité, de sincérité et d’honnêteté dans les paroles de Jésus.

Dans 1 Timothée 2:1-3, Paul nous : « recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur. » Dans Colossiens 4:1, Paul s’adresse aux patrons et leur déclare : « Maîtres, accordez à vos serviteurs ce qui est juste et équitable, sachant que vous avez, vous aussi, un Maître dans les cieux. » Et à Timothée, Paul dit : « N’impose les mains à personne avec précipitation, et ne participe point aux péchés d’autrui, conserve-toi pur toi-même » (1 Timothée 5:22). Cette recommandation s’adresse à tout faux ministre qui voudrait se former une religion qui prêcherait quoi que ce soit de contraire à ce qui est dans la Bible.

L’apôtre Pierre nous instruit dans le même sens dans son épître où il nous déclare : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). Nos paroles doivent être orientées vers ceux qui font le bien. « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens » (1 Pierre 2:13-15).

Notre style de vie et nos pensées auront sûrement besoin d’ajustement, lorsqu’il faudra faire des demandes à Dieu en particulier, parce que cela implique des comportements pour la balance de notre vie et la façon de faire les choses. Car c’est Christ qui devient notre Maître. « En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères, en disant : J’annoncerai ton nom à mes frères ; je te louerai au milieu de l’assemblée » (Hébreux 2:10-12).

Le Seigneur ne nous demande jamais d’aller là où Il n’est pas passé avant. Il est littéralement le Capitaine de notre salut et nous n’avons qu’à suivre notre Leader divin : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2). « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris, » nous déclare Pierre, dans 1 Pierre 2:21-24.

Cependant, dans Actes 5:31-32 : « Dieu l’a élevé à sa droite, comme le Prince et Sauveur, afin de donner à Israël la repentance et la rémission des péchés. Et nous lui sommes témoins de ces choses, aussi bien que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. » Cette merveilleuse vérité paraît sous plusieurs formes. Jésus nous dit qu’Il est notre Berger et : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:27-30). Dans Jean 8:12, Jésus nous déclare avec puissance : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »

Jésus nous guide dans le droit chemin. Comment cela peut-il se faire ? « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera » (Jean 16:13-14). Avec un Leader parfait, un Berger aimant, une Lumière infaillible pour nous guider, nous devrions sûrement Le suivre, même si, à l’occasion, le chemin semble résistant. Jésus est le but, le prix au bout de notre chemin. Pour Lui, Paul a donné sa vie.

« Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ, » nous confirme Paul, dans Philippiens 3:8-12. Chacun de nous devrait avoir ce même but en tête jusqu’à l’avènement de Jésus.




D.466 – Un territoire occupé

Par Joseph Sakala

Dans 1 Pierre 2:9-10, le chef des apôtres nous affirme : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. » Dans notre lutte continuelle pour survivre et vaincre dans ce monde, il est bon de reconnaître que nous sommes dans le territoire de l’ennemi. Il est vrai que le Capitaine de notre salut a créé le monde, car toutes choses ont été faites par Lui et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans Lui. « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1 Jean 5:19-20).

Mais nous savons également que le territoire est présentement occupé par Satan. Par contre, nous savons pareillement que : « Maintenant se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors » (Jean 12:31). Paul nous rappelle, dans Éphésiens 2:1-3, que : « vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. » Le fait que nous soyons entourés par tant de ténèbres ne devrait pas nous surprendre, car, avant d’être sauvés par la grâce de Dieu, nous aussi marchions dans les ténèbres et Dieu a dû nous appeler pour nous en sortir.

Dieu a même pourvu à ce que vienne Jean le Baptiste : « Afin de donner la connaissance du salut à Son peuple, dans la rémission de leurs péchés, par les entrailles de la miséricorde de notre Dieu, par lesquelles le soleil levant nous a visités d’en haut ; pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, et pour conduire nos pas dans le chemin de la paix » (Luc 1:77-79). Cependant, n’oublions jamais que, lorsque Jésus prêchait, les gens qui L’écoutaient ne se sont pas tous convertis. Pourtant, Jésus était la lumière du monde et : « Celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3:18-19).

Ce que nous devons absolument comprendre, c’est que cette confrontation constante que nous rencontrons va bien au-delà d’un conflit humain : « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12). Louons pourtant le Seigneur de nous avoir sortis des ténèbres pour nous amener dans Sa merveilleuse lumière. Ce qui est d’autant plus important pour nous, c’est que, malgré que nous soyons encore dans le monde, Dieu : « nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:13-14). Car en Jésus était la vie et la vie était la lumière des hommes.

Est-ce possible que le monde reçoive présentement un évangile faussé, dans les différentes églises qui se déclarent pourtant chrétiennes ? Le véritable Évangile apporté par Jésus est le message d’espoir le plus indispensable que le monde ait reçu et que Ses apôtres ont pareillement prêché. C’est l’Évangile que Jésus a confié à Ses disciples avant de monter au ciel en leur disant : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20). C’est le message proclamé par l’Église que Jésus a fondée et à laquelle Il a prédit que : « Sur cette pierre [parlant de Lui-même] je bâtirai Mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18).

« Les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » veut simplement dire qu’elle ne cessera jamais d’exister, qu’elle ne restera pas dans le « séjour des morts » (ce que veut dire « enfer »). L’histoire nous confirme que, dès sa fondation, Satan voulait la détruire en inspirant les autorités en place à la persécuter avec violence et acharnement. Vingt siècles plus tard, Son message est toujours proclamé, mais seulement par les disciples demeurés fidèles à Dieu. Pourtant, le message de Jésus était simple : « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:15). Une simple lecture des quatre Évangiles concernant les instructions de Jésus disant comment parvenir au Royaume de Dieu suffirait, en autant que le lecteur consente à obéir volontairement aux instructions de Jésus.

Ce message est proclamé aujourd’hui par l’Église qui demeure fidèle à Dieu. C’est également le message qui est mal compris et, par contrecoup, honteusement attaqué. Notez ce que Marc nous déclare : « Or, après que Jean eut été mis en prison, Jésus s’en alla en Galilée, prêchant l’Évangile du royaume de Dieu, et disant : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:14-15). Le message de Jésus annonçait l’établissement du Royaume de Dieu sur cette terre… pas au ciel ! « Et Jésus allait par toutes les villes et par toutes les bourgades, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’Évangile du royaume de Dieu, et guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes d’infirmités parmi le peuple » (Matthieu 9:35).

Tout se résume à deux grands commandements. Jésus nous dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. [Tu n’auras aucun autre Dieu que le Créateur de l’univers et tout ce qui s’y trouve.] C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. [Les humains doivent s’aimer comme Dieu notre Créateur nous aime] » (Matthieu 22:37-39). De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. Assez simple comme instruction, mais impossible à réaliser par les humains parce qu’ils repoussent ce que Dieu commande. Alors, le message de Jésus demeure perpétuellement inacceptable à leurs yeux et, par conséquent, honteusement attaqué depuis sa proclamation par Jésus.

Notez ce que Marc nous déclare : « Or, après que Jean eut été mis en prison, Jésus s’en alla en Galilée, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et disant : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:14-15). Le message de Jésus annonçait l’établissement du Royaume de Dieu sur cette terre. Pas au ciel ! Combien de « chrétiens », pensez-vous, croient vraiment ceci de nos jours ? Pourtant, c’était le message principal de notre Sauveur. « Et Jésus allait par toutes les villes et par toutes les bourgades, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes d’infirmités parmi le peuple » (Matthieu 9:35). Demandez à une centaine de chrétiens ce qui va se produire après leur mort et 98 vous diront qu’ils monteront au ciel. Donc, on peut croire que Dieu existe tout en refusant de croire ce que Dieu dit…!

Quand Ses disciples Lui demandèrent quand surgirait le signe de Son Second avènement, Jésus les mit en garde disant : « Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24:11). Le vrai Évangile serait voilé par des faux enseignants qui séduiraient beaucoup de gens. S’il s’agit bien d’une description des églises des temps modernes, qui pensez-vous que sont ces faux enseignants ? Il faut bien qu’ils soient quelque part, non ? Mais le véritable signe de Son avènement serait que : « cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14). L’Écriture dit clairement que le centre d’intérêt du véritable Évangile serait mis sur l’établissement du Royaume de Dieu sur cette terre. Un message pour annoncer littéralement la condition du retour de Jésus, mais terriblement négligé par tant d’églises de nos jours.

Est-ce que cela veut dire que Jésus ne fait pas partie de l’Évangile ? Pas du tout ! Alors que l’Évangile est l’annonce principale de l’avènement du Royaume de Dieu, ce serait illogique et impossible que Christ, le Roi des rois dans ce Royaume, ne fasse pas partie de ce message. Ne croyez pas les opinions du monde sur ce sujet. La Bible rend évident que l’Évangile véritable renferme ces deux éléments. Croyez et acceptez uniquement ce que la Bible nous dit ! Les véritables ministres de Dieu ont toujours prêché les choses concernant le Royaume. « Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle de ce qui concerne le royaume de Dieu et le nom de Jésus-Christ, ils furent baptisés, tant les hommes que les femmes » (Actes 8:12).

Notez cette déclaration de Paul, dans Romains 1:16 : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. » L’Évangile du salut de Jésus inclut donc tout le monde, le Juif comme le Gentil. Voici la déclaration de Pierre au sujet de Jésus, dans Actes 4:12 : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Si les gens veulent croire que le salut est réalisable par un autre que Jésus, laissez ces gens prêcher leur « vérité » et quittez-les. La Bible nous dit clairement qu’il n’y a de salut en aucun autre.

Les apôtres furent régulièrement battus pour avoir prêché l’Évangile devant les non croyants. Même si ces gens furent parfois de leurs avis, après avoir entendu les apôtres, ils les faisaient fouetter et leur défendaient de parler au nom de Jésus avant de les laisser aller. À une occasion, les apôtres se retirèrent de devant le Sanhédrin, remplis de joie d’avoir été jugés dignes de souffrir des opprobres pour le nom de Jésus. « Et ils ne cessaient tous les jours d’enseigner et d’annoncer Jésus-Christ, dans le temple et de maison en maison » où ils étaient invités (Actes 5:42). Donc, l’Évangile inclut Jésus en tant que notre Sauveur personnel ainsi que notre Grand Sacrificateur au ciel.

Finalement, le centre d’intérêt indispensable de l’Évangile est mis sur l’avènement futur de Jésus en puissance et dans la gloire. Il sera le Roi des rois de la terre et aura l’autorité sur l’univers entier, sous Son Père. C’est ce que la Bible nous enseigne et ce que les fidèles ministres de Dieu ont toujours prêché. Il faut alors croire ce que l’Évangile annonce ainsi que les paroles de Jésus en tant que Roi Suprême du Royaume de Dieu sur toutes les familles de la terre. Il faut pareillement croire qu’il est impossible pour un humain de parvenir à son salut par ses propres œuvres. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9).

Sous l’inspiration divine, Paul dit : « Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et dans lequel vous persévérez, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures » (1 Corinthiens 15:1-4).

Regardons avec quelle simplicité la Bible nous décrit une partie du ministère de Paul : « Or Paul demeura deux ans entiers dans son logement privé, où il recevait tous ceux qui venaient le voir, prêchant le royaume de Dieu, et enseignant les choses qui regardent le Seigneur Jésus-Christ, avec toute liberté et sans aucun empêchement » (Actes 28:30-31). Jude, par contre, nous met en garde contre les faux ministres, dans Jude 1:4 : « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. »

N’acceptez jamais l’opinion d’un humain sur l’instruction de la Bible basée sur des demi-vérités, comme si toutes les opinions étaient bonnes. Si vous aviez le choix entre la Bible et l’instruction d’un homme, auriez-vous le droit de suivre l’homme ? « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4). Il faut en toute humilité croire seulement en la Parole de Dieu. Si vous avez été séduit par un beau parleur charismatique à accepter un évangile dilué et incomplet, souvenez-vous de ces paroles de Paul : « Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et dans lequel vous persévérez, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures » (1 Corinthiens 15:1-4).

Rappelons-nous toujours que Satan a toujours à l’esprit de détruire l’Église que Jésus a fondée. Alors, Paul a rassemblé les anciens pour les instruire sur la situation qui existait déjà dans les congrégations au premier siècle. Donc, dans Actes 20:28-30, Paul leur dit : « Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établi évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang. Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravissants, qui n’épargneront point le troupeau ; et qu’il s’élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux. » Vous remarquerez que Paul ne parle pas de ceux qui entreraient dans les congrégations du judaïsme, ou de l’islam ou d’autres. Il parle de ceux qui s’introduiraient dans l’Église de Dieu ! Aujourd’hui, combien de ministres ont formé leur propre église pour prêcher ce que les gens voulaient bien entendre ? Et ils sont devenus très riches. Lors de son retour vers Jérusalem, Paul avait décidé de ne pas arrêter à Éphèse par manque de temps.

Mais cette belle congrégation lui tenait à cœur et il reconnaissait qu’il ne les reverrait plus. Alors, il décida de réunir les anciens afin de leur donner de l’instruction, mais surtout de les encourager à tenir bon malgré les faux ministres de Satan qui tentaient de détruire l’œuvre de Christ. « Veillez donc [leur dit-il], vous souvenant que durant trois ans je n’ai cessé, nuit et jour, d’avertir chacun de vous avec larmes. Et maintenant, frères, je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, lui qui peut vous édifier et vous donner l’héritage avec tous les saints. Je n’ai désiré ni l’argent, ni l’or, ni les vêtements de personne. Et vous savez vous-mêmes, que ces mains ont pourvu à mes besoins et à ceux des personnes qui étaient avec moi. Je vous ai montré en toutes choses, que c’est ainsi qu’en travaillant, il faut secourir les faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Quand il eut dit cela, il se mit à genoux, et pria avec eux tous. Alors tous fondirent en larmes, et se jetant au cou de Paul, ils le baisaient » (Actes 20:31-37).

Plus tard, Paul envoya Timothée à Éphèse avec les mêmes instructions : « Comme je t’exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère, et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore » (1 Timothée 1:3-4). La fausse doctrine qui préoccupait Paul était celle qu’on prêchait déjà sur le salut par les œuvres, concept central de la Religion à Mystères de Babylone. Aux Galates, Paul s’attaqua directement au problème en leur disant : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! » (Galates 1:6-9).

Paul s’impliquait également dans le comportement de ceux qui instruisaient les chrétiens. « Si quelqu’un enseigne autrement, et ne s’attache pas aux salutaires paroles de notre Seigneur Jésus-Christ, et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là » (1 Timothée 6:3-5). Ces comportements contrastent d’une façon marquée avec ceux que Paul enseignait. Puisque : « Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (1 Timothée 1:5). Que nos vies soient plutôt caractérisées par ces qualités.

Et s’il s’en trouve, parmi les gens que vous connaissiez, qui se plaisent maintenant dans de vaines discussions et qui ont l’esprit détérioré, éloignez-vous de ces gens, car, selon Jude : « Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent toujours, qui marchent suivant leurs convoitises, dont la bouche profère des paroles d’orgueil, et qui, par intérêt, admirent les personnes d’apparence. Mais vous, bien-aimés, souvenez-vous des choses qui ont été prédites par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ ; qui vous disaient que dans le dernier temps, il y aurait des moqueurs, qui marcheraient suivant leurs convoitises impies. Ce sont des hommes qui se séparent eux-mêmes, gens sensuels, n’ayant pas l’Esprit » (Jude 1:16-19). N’allez pas croire que tous ceux qui furent plongés dans l’eau du baptême ont tous reçu le Saint-Esprit ! C’est Dieu qui accorde le Saint-Esprit et le récipiendaire doit porter des fruits. Rappelez-vous ce que Jésus a fait à l’olivier qui paraissait en bonne santé, mais ne portait aucune olive.

L’apôtre Pierre nous parle de ces plaignards qui marchent suivant leurs convoitises, esclaves de leurs désirs charnels, et qui ont formé leurs propres congrégations. « Ce sont des fontaines sans eau, des nuées agitées par un tourbillon ; et l’obscurité des ténèbres leur est réservée pour l’éternité. Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu » (2 Pierre 2:17-19). Qui se ressemblent s’assemblent, disait un homme sage.

Les deux apôtres nous mettent clairement en garde contre les faux ministres qui s’approprient des fidèles qui n’ont pas encore la maturité de les affronter avec la Bible en main, lorsque ces « ministres » obtiennent des positions de grande influence et manipulent les brebis. Dans 2 Pierre 2:20-22, le chef des apôtres ne se gêne pas pour leur déclarer : « En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première. Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier. »

Ces faux ministres peuvent paraître très intellectuels et charismatiques, au moyen de paroles trompeuses. Paul nous recommande ceci contre eux : « Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu » (1 Pierre 2:16). Or, ces faux pasteurs agissent comme des serviteurs de Dieu alors qu’ils ne le sont pas. Il est donc très dangereux de suivre de tels hommes. Pierre et Jude nous donnent des moyens pour les reconnaître. Dans 2 Pierre 2:1-2, Pierre déclare : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. » Ces individus, tout en reniant pernicieusement Christ, tenteront également de miner la crédibilité de ceux que Dieu a placés en autorité. Mais : « Le Seigneur saura délivrer de l’épreuve ceux qui l’honorent, et garder les injustes pour être punis au jour du jugement ; principalement ceux qui suivent la chair, dans la convoitise de l’impureté, et qui méprisent la domination, audacieux, arrogants, et qui ne craignent point d’injurier les dignités » (2 Pierre 2:9-10).

Vous les reconnaîtrez souvent par leur intérêt envers l’argent et le prestige personnel. « Ils aiment à être tous les jours dans les délices ; ce sont des taches et des souillures ; ils prennent plaisir dans leurs tromperies, lorsqu’ils mangent avec vous ; ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction » (2 Pierre 2:13-14). « Malheur à eux ! car ils ont suivi la voie de Caïn », nous dit Jude 1:11. Jude 1:4 nous met en garde, disant : « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. » Selon eux, tout est permis, mais vérifiez tout ce qui sort de leur bouche et demeurez près de Dieu, de Sa Parole et de Sa volonté.

Alors : « Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang. Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravissants, qui n’épargneront point le troupeau ; et qu’il s’élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux » (Actes 20:28-30). Sur son chemin vers Jérusalem, Paul avait décidé de ne pas arrêter à Éphèse, craignant un long délai. Mais cette Église tâtait fortement son cœur, car il reconnaissait qu’il ne la reverrait plus. Donc, pour lui donner une dernière instruction de soutien, il a réuni les anciens et ils ont vécu un moment touchant ensemble.

Durant cette rencontre, Paul se vide vraiment le cœur en leur déclarant : « Veillez donc, vous souvenant que durant trois ans je n’ai cessé, nuit et jour, d’avertir chacun de vous avec larmes. Et maintenant, frères, je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, lui qui peut vous édifier et vous donner l’héritage avec tous les saints. Je n’ai désiré ni l’argent, ni l’or, ni les vêtements de personne. Et vous savez vous-mêmes que ces mains ont pourvu à mes besoins et à ceux des personnes qui étaient avec moi. Je vous ai montré en toutes choses, que c’est ainsi qu’en travaillant, il faut secourir les faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Quand il eut dit cela, il se mit à genoux, et pria avec eux tous. Alors tous fondirent en larmes, et se jetant au cou de Paul, ils le baisaient, affligés principalement de ce qu’il avait dit, qu’ils ne verraient plus son visage. Et ils le conduisirent jusqu’au vaisseau » (Actes 20:31-38).

Plus tard, Paul envoya Timothée à Éphèse : « Comme je t’exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère, et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore » (1 Timothée 1:3-4). L’expression utilisée ici pour « doctrine étrangère » est utilisée seulement deux fois. La doctrine qui inquiétait Paul était le salut par les œuvres. L’autre endroit est dans Galates 1:6-9, où Paul leur dit : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! »

Paul se souciait également de la façon dont les Galates vivaient. « Si quelqu’un enseigne autrement, et ne s’attache pas aux salutaires paroles de notre Seigneur Jésus-Christ, et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là » (1 Timothée 6:3-5). Le but du commandement, c’est la charité qui procède d’un cœur pur et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. Quelques-uns s’en étant détournés se sont égarés dans de vains discours ; prétendant être docteurs de la loi, quoiqu’ils n’entendent ni ce qu’ils disent, ni ce qu’ils donnent comme certain, nous déclare Paul, dans 1 Timothée 1:5-7. Que nos vies soient caractérisées par ces mêmes qualités afin que nous participions tous au Royaume lorsque Christ viendra bientôt l’installer sur cette terre alors occupée seulement par Sa Parole.




D.465 – Une création instantanée

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 148:2-6, un commandement est ordonné : « Tous ses anges, louez-le ; toutes ses armées, louez-le ! Louez-le, soleil et lune ; louez-le toutes, étoiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point. » Certains intellectuels chrétiens tentent, de nos jours, de promouvoir le concept de ce qu’ils appellent un processus de création, qui est simplement un euphémisme pour une évolution théiste. Mais c’est une contradiction flagrante, car la création, par définition, fut surnaturelle et instantanée. La Bible le rend très clairement.

Le texte plus haut vient du merveilleux Psaume dans lequel la création entière est exhortée à rendre gloire à Dieu. Le soleil, la lune et tous les cieux sont inclus. Et ensuite, le véritable témoignage est donné. Aussitôt que Dieu a commandé, ils furent tous créés, pas sur une longue époque, mais illico, instantanément ! Le Psaume 33 y met encore plus d’emphase : « Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de Sa bouche. Il amasse les eaux de la mer comme en un monceau ; il met les flots dans des réservoirs. Que toute la terre craigne l’Éternel ; que tous les habitants du monde le redoutent ! Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît » (Psaumes 33:6-9).

Il y a également le témoignage du grand chapitre sur la foi. Le tout premier objet de la foi est présenté ainsi : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). C’est-à-dire que le soleil, la lune, les étoiles et les galaxies n’ont pas été faits avec des matériaux préexistants qu’on peut voir, mais par la parole qui est sortie de la bouche de Dieu. Il n’y a pas lieu de faire des compromis avec l’omnipotence de Dieu, ou avec Sa Parole puissante, pour prouver des inventions comme l’évolution théiste, la création progressive, car aucun processus naturel n’aurait pu générer la complexité et la beauté d’un système organisé comme la création.

Les évangélistes scientifiques, ainsi que les théologiens qui se sont laissé intimider par la philosophie impie de l’évolution, devraient être corrigés et non accommodés. Il n’y a pas de place pour le compromis dans la création divine. Et ceux qui sont prêts à croire cela font partie de la race élue. « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. » nous dit le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:9-10.

Il y a plusieurs choses merveilleuses qui nous attendent dans le royaume, si nous avons vraiment fait confiance à Jésus pour notre salut. Dans 1 Corinthiens 2:6-10, Paul nous confirme : « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. »

Nous avons le salut éternel : « Puisque donc que nous travaillons avec Dieu, nous vous conjurons que ce ne soit pas en vain que vous ayez reçu la grâce de Dieu. Car il dit : Je t’ai exaucé au temps favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant le temps favorable ; voici maintenant le jour du salut. Nous ne donnons aucun scandale en quoi que ce soit, afin que notre ministère ne soit point blâmé » (2 Corinthiens 6:1-3). Cela veut dire que nous sommes libres de toute condamnation au jour du jugement. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort, » nous déclare Paul, dans Romains 8:1-2.

Nous avons déjà été justifiés par la mort de Jésus. Parce que : « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu » (Romains 5:8-9). « Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient, » nous certifie Paul, dans Romains 3:21-22. « Vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:10).

L’apôtre Jean nous garantit de cette glorieuse vérité dans un merveilleux passage. « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur » (1 Jean 3:2-3). Finalement, nous avons la formidable assurance que Jésus est en train de prier pour nous. « Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu » (Hébreux 9:24). « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel Souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux, » nous atteste Paul, dans Hébreux 7:25-26.

Jésus a fait cela pour tous ceux qui ont mis leur foi en Lui comme Sauveur et Seigneur. « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est Celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous » (2 Corinthiens 4:6-7). Même une lecture superficielle de la création nous indique que tout a été créé d’une manière instantanée. Dieu a simplement créé l’univers à partir de rien, pour ensuite former rapidement sur la terre les éléments capables d’entretenir la vie pour l’homme, la créature que Dieu a voulu créer pour partager Son univers.

Tous les autres éléments, soit créatifs ou formatifs, semblent avoir été créés sur une courte période de temps, comme la formation des plants et les animaux. « Et Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire, pour dominer sur le jour, et le petit luminaire, pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon » (Genèse 1:16-18). Tout fut mis en place pour la création de l’homme, à l’image de Dieu, dans le but de partager Sa création. Même la création qui fut incontestablement formée, comme les continents et les océans, et surtout les humains qui, selon toute apparence, furent formés dans une seule journée de vingt-quatre heures. « Et l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante … Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish) » (Genèse 2:7, 22-23).

La création spontanée est particulièrement vraie lors de la création de la lumière. « Et Dieu dit : Que la lumière soit ; et la lumière fut » (Genèse 1:3). Aucune création lente et sporadique de la lumière venant des étoiles n’est mentionnée, ni un réchauffement graduel du soleil. Certains évangélistes qui prêchent le concept d’une vieille terre prétendent que Dieu avait lentement éclairé l’atmosphère de la poussière interstellaire, ce qui aurait permis à la lumière du soleil et des étoiles de pénétrer jusqu’à la terre. Mais si l’Écriture est notre autorité, tout s’est passé soudainement et surnaturellement, tout comme une nouvelle créature est créée à partir d’une créature morte spirituellement, lorsqu’une personne reçoit le salut.

La sanctification peut prendre une vie entière, mais : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:17-19). Tout s’est fait instantanément, sans aucune transformation des ténèbres pour devenir lumière, au commandement de notre Créateur. Il faut être vraiment soumis à notre Créateur pour croire ces choses.

C’est ce que Pierre nous enseigne en commençant par les plus jeunes : « De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève quand il en sera temps ; vous déchargeant sur lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous. Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions » (1 Pierre 5:5-9).

Malgré que ce livre ait été écrit aux chrétiens pendant un temps de persécution horrible, vous noterez que la plus grande partie concerne la soumission. Les croyants devaient être soumis aux gouvernements de ce monde aussi. Alors, dans 1 Pierre 2:13-17, l’apôtre déclare : « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. Rendez honneur à tous ; aimez tous les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi. »

Aux esclaves, Pierre dit : « Domestiques, soyez soumis à vos maîtres en toute crainte, non seulement à ceux qui sont bons et indulgents, mais aussi à ceux qui sont difficiles. Car c’est une chose agréable à Dieu, que quelqu’un, par un motif de conscience, endure des afflictions en souffrant injustement. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir » (1 Pierre 2:18-20).

Aux épouses, Pierre leur dit : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que s’il y en a qui n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes ; lorsqu’ils verront votre conduite chaste et respectueuse. Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits, mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Car ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, étant soumises à leurs maris ; comme Sara qui obéissait à Abraham, et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes les filles en faisant le bien, et en ne vous laissant troubler par aucune crainte » (1 Pierre 3:1-6).

Regardez maintenant ce que le chef des apôtres déclare aux époux, dans 1 Pierre 3:7-9 : « Maris, de même, conduisez-vous avec sagesse envers vos femmes, comme envers un être plus faible, en lui rendant honneur, puisqu’elles hériteront avec vous de la grâce de la vie ; afin que vos prières ne soient point entravées. Enfin, soyez tous d’un même sentiment, compatissants, fraternels, miséricordieux, bienveillants ; ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure ; bénissant, au contraire, sachant que c’est à cela que vous êtes appelés, afin que vous héritiez la bénédiction. »

Remarquez pour quelle raison Pierre exige ce respect : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Nous pouvons trouver un résumé de cette instruction dans 1 Pierre 3:8-12 : « Enfin, soyez tous d’un même sentiment, compatissants, fraternels, miséricordieux, bienveillants ; ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure ; bénissant, au contraire, sachant que c’est à cela que vous êtes appelés, afin que vous héritiez la bénédiction. En effet, que celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, garde sa langue du mal, et ses lèvres de paroles trompeuses ; qu’il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu’il cherche la paix, et la poursuive. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal. »

Paul prêchait également dans ce même sens, lorsqu’il disait aux chrétiens à Rome : « Ne rendez à personne le mal pour le mal ; attachez-vous à ce qui est bien devant tous les hommes. S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12:17-21).

Il y a cependant des exceptions à cette règle ; ce sont les doctrines primaires des Écritures. Le chrétien converti doit normalement rechercher la paix en toutes choses. Il devrait faire tout, sauf accepter le compromis, afin de vivre en harmonie. « Ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure ; bénissant, au contraire, sachant que c’est à cela que vous êtes appelés, afin que vous héritiez la bénédiction. En effet, que celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, garde sa langue du mal, et ses lèvres de paroles trompeuses ; qu’il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu’il cherche la paix, et la poursuive. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal » (1 Pierre 3:9-12).

Un de ceux qui poursuivait la paix, et dont les oreilles du Seigneur étaient attentives aux prières, fut Jean le Baptiste. Car : « Jean baptisait dans le désert, et prêchait le baptême de repentance, pour la rémission des péchés. Et toute la Judée et les habitants de Jérusalem allaient à lui, et ils étaient tous baptisés par lui dans le fleuve du Jourdain, en confessant leurs péchés. Jean était vêtu de poils de chameau, il avait une ceinture de cuir autour de ses reins, et il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Et il prêchait en disant : Il en vient un après moi, qui est plus puissant que moi, et dont je ne suis pas digne, en me baissant, de délier la courroie des souliers. Pour moi je vous ai baptisés d’eau, mais Lui vous baptisera du Saint-Esprit » (Marc 1:4-8).

Parfois, nous avons tendance à croire que Jean le Baptiste était un homme sauvage qui offensait ceux qu’il essayait d’atteindre. Mais en réalité, le contraire était vrai, il était grandement respecté et très croyant. Certains se demandaient s’il devait être adoré. « C’est ici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des lévites pour lui demander : Qui es-tu ? Il le confessa, et ne le désavoua point ; il le confessa en disant : Je ne suis point le Christ. Qu’es-tu donc, lui demandèrent-ils ? Es-tu Élie ? Et il dit : Je ne le suis point. Es-tu le prophète ? Et il répondit : Non. Ils lui dirent donc : Qui es-tu ? afin que nous rendions réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même ? Il dit : Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Ésaïe » (Jean 1:19-23).

Sa prédication sur le baptême de repentance pour la rémission des péchés était si efficace que tous venaient vers lui. « Alors le peuple lui demanda : Que ferons-nous donc ? Il leur répondit : Que celui qui a deux habits en donne à celui qui n’en a point ; et que celui qui a de la nourriture en fasse de même. Il vint aussi des péagers pour être baptisés ; et ils lui dirent : Maître, que ferons-nous ? Et il leur dit : N’exigez rien au-delà de ce qui vous a été ordonné. Les gens de guerre lui demandèrent aussi : Et nous, que ferons-nous ? Il leur dit : N’usez point de violence ni de tromperie envers personne, mais contentez vous de votre paye. » (Luc 3:10-14). Il adressait encore plusieurs autres exhortations au peuple en lui annonçant l’Évangile de paix. Plusieurs de ceux qui venaient vers lui se repentirent et furent baptisés.

Loin de manquer de crédibilité, le style oratoire de Jean était ce qu’on s’attendait d’un prophète. En effet, son ministère et son message était l’accomplissement de Malachie 4:5-6 où le prophète nous déclare, de la part de Dieu : « Voici, je vais vous envoyer Élie, le prophète, avant que le jour grand et redoutable de l’Éternel vienne. Il ramènera le cœur des pères vers les enfants, et le cœur des enfants vers leurs pères, de peur que je ne vienne et que je ne frappe la terre d’interdit. » Malachie nous parle d’Élie, dans 2 Rois 1:7-8, de qui le roi s’est informé : « Comment est cet homme qui est monté au-devant de vous et qui vous a dit ces paroles ? Et ils lui dirent : C’est un homme vêtu de poil, et ayant autour de ses reins une ceinture de cuir. Et il dit : C’est Élie, le Thishbite. »

Même les faux prophètes ont tenté d’imiter le style d’Élie et de Jean pour se gagner de la crédibilité. « Et il arrivera que si quelqu’un prophétise encore, son père et sa mère qui l’auront engendré lui diront : Tu ne vivras plus, car tu dis des mensonges au nom de l’Éternel ! Et son père et sa mère qui l’auront engendré, le transperceront quand il prophétisera. En ce jour-là, les prophètes seront confus, chacun de sa vision, quand ils prophétiseront ; et ils ne se revêtiront plus du manteau de poil pour mentir » (Zacharie 13:3-4). Le point étant que nous devrions passer notre message éternel de l’Évangile de Christ de manière à attirer le plus grand nombre de véritables convertis. Ce qui ne veut pas dire que nous devrions nous habiller comme Jean et Élie, car cela serait vraiment bizarre dans le monde d’aujourd’hui. Ni se pavaner avec nos richesses, comme certains faux prophètes, car les deux styles auraient pour conséquence de nous éloigner du véritable message de l’Évangile.

Le principe divin serait de s’habiller et d’agir comme des porte-paroles crédibles qui transmettent la vérité de la Parole en toute honnêteté. « A ne rien détourner, mais à montrer une entière fidélité, afin de faire honorer en toutes choses la doctrine de Dieu notre Sauveur » (Tite 2:10). Faire notre part dans cette création instantanée afin d’en être les héritiers avec Jésus dans le plan majestueux de Dieu. Un des arguments bibliques favoris utilisés par certains chrétiens qui insistent au sujet d’une « vieille » terre nous vient de leur interprétation du verset qui va suivre. Malgré que l’enseignement biblique nous indique une création spontanée, eux interprètent ce verset comme nécessitant une période de temps indéfinie, au moins assez longtemps pour que les semences deviennent des plants portant leur propre semence. « Les plants diffèrent grandement et doivent avoir évolué durant l’histoire de la terre. » Voilà leur argument.

Pourtant, dans Genèse 1:11-13, nous lisons : « Puis Dieu dit : Que la terre pousse de la végétation, des herbes portant semence, des arbres fruitiers portant du fruit selon leur espèce, qui aient leur semence en eux-mêmes sur la terre ; et cela fut ainsi. Et la terre produisit de la végétation, des herbes portant semence selon leur espèce, et des arbres portant du fruit, qui avaient leur semence en eux-mêmes, selon leur espèce ; et Dieu vit que cela était bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le troisième jour. » Donc, nous rencontrons plusieurs problèmes bibliques avec l’argument de ces gens. En voici quelques-uns. Les Écritures nous enseignent, dans Exode 20:11 : « Car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. »

Seule une journée solaire de vingt quatre heures est bibliquement défendable.

Dans Genèse 1:11 : « Dieu dit : Que la terre pousse de la végétation, des herbes portant semence, des arbres fruitiers portant du fruit selon leur espèce, qui aient leur semence en eux-mêmes sur la terre ; et cela fut ainsi. » Et dans Genèse 1:24 : « Dieu dit : Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bétail, reptiles et animaux de la terre selon leur espèce ; et cela fut ainsi. » Il n’y a aucune référence à faire pousser une semence dans la terre jusqu’à sa maturité, mais plutôt une création spontanée de plants et d’animaux en abondance. De tels compromis bibliques sont impossibles et sûrement pas nécessaires. Il n’y a aucun fait dans la science qui soit incompatible avec une création instantanée de tout ce qui existe, et nous pouvons en être certains dans l’instruction biblique que nous recevons.

Et Dieu prend bien soin de Sa création. Dans Psaume 65:10-14, nous lisons : « Tu visites la terre, tu l’arroses, tu l’enrichis abondamment ; les ruisseaux de Dieu sont pleins d’eau ; tu prépares leur froment, après que tu as ainsi préparé la terre. Tu abreuves ses sillons ; tu aplanis ses mottes ; tu l’amollis par la pluie menue ; tu bénis son germe. Tu couronnes l’année de tes biens, et les roues de ton char distillent l’abondance. Elles la répandent sur les pâturages du désert, et les coteaux sont parés de joie. Les campagnes sont revêtues de troupeaux, et les vallées sont couvertes de froment ; elles en triomphent, et elles en chantent. » Quels beaux témoignages au sujet de la providence divine sur Sa création. Cette figure poétique serait encore mieux appréciée dans certains pays comme la Nouvelle-Zélande où les troupeaux de moutons sont tellement abondants qu’ils semblent couvrir littéralement les pâturages de laine. Les troupeaux fournissent premièrement un vêtement sur les pâturages et ensuite des habits pour les hommes et les femmes.

Les vallées fertiles sont partout couvertes de blé doré qui, plus tard, fournit la nourriture pour les animaux ainsi que pour les humains. Les bruits de la terre sont comme une chanson dont la musique exprime tout avec éloquence. Pour ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, la gloire est attribuée à notre grand Créateur et fidèle Souteneur de tout. Jésus a aussi parlé des beaux vêtements de la création. « Et pour ce qui est du vêtement, pourquoi en êtes-vous en souci ? Observez comment les lis des champs croissent ; ils ne travaillent, ni ne filent. Cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux. Si donc Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui est aujourd’hui, et qui demain sera jetée dans le four, ne vous revêtira-t-il pas beaucoup plutôt, ô gens de petite foi ? » (Matthieu 6:28-30).

Alors : « Chantez la gloire de son nom ; louez-le, et lui rendez gloire ! Dites à Dieu : Que tes œuvres sont redoutables ! A cause de la grandeur de ta force, tes ennemis viendront se soumettre à toi. Toute la terre se prosternera devant toi ; elle chantera en ton honneur, elle chantera ton nom. (Sélah.) Venez, et voyez les œuvres de Dieu ; il est redoutable dans ce qu’il fait envers les fils des hommes. Il a changé la mer en terre sèche ; on passait à pied dans le fleuve ; là nous nous sommes réjouis en lui » (Psaume 66:2-6). Voilà la raison principale de la création soudaine de l’univers entier, afin de donner aux humains un endroit ayant comme but de créer le caractère nécessaire pour en prendre soin, selon Sa volonté.




D.464 – Les conséquences du compromis

Par Joseph Sakala

Dans 2 Chroniques 19:1-3, nous lisons que : « Josaphat, roi de Juda, revint sain et sauf dans sa maison, à Jérusalem. Mais Jéhu, fils de Hanani, le Voyant, sortit au-devant du roi Josaphat, et lui dit : Est-ce le méchant qu’il faut aider ? Sont-ce les ennemis de l’Éternel que tu aimes ? À cause de cela, l’Éternel est irrité contre toi. Mais il s’est trouvé de bonnes choses en toi, car tu as ôté du pays les emblèmes d’Ashéra, et tu as appliqué ton cœur à rechercher Dieu. » Josaphat était un roi dévot de Juda qui craignait Dieu et Le servait fidèlement. Mais il a fait l’erreur tragique de faire une alliance avec Achab, le roi impie d’Israël, pour combattre contre la Syrie, leur ennemi commun. Après tout, il raisonna que lui et Achab étaient « frères », descendants d’Abraham, alors ils pouvaient bien s’unir pour combattre les Syriens.

Malgré que Dieu continua de bénir Josaphat durant sa vie, ce compromis avec Achab résulta en une grande tragédie dans sa famille lorsque son fils et successeur : « Joram se fut élevé sur le royaume de son père, et s’y fut fortifié, il fit mourir par l’épée tous ses frères, et quelques-uns aussi des chefs d’Israël. Joram était âgé de trente-deux ans, quand il devint roi, et il régna huit ans à Jérusalem. Il marcha dans la voie des rois d’Israël, comme avait fait la maison d’Achab ; car la fille d’Achab était sa femme, et il fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel. Toutefois, l’Éternel, à cause de l’alliance qu’il avait traitée avec David, ne voulut pas détruire la maison de David, selon qu’il avait dit qu’il lui donnerait une lampe, à lui et à ses fils, pour toujours » (2 Chroniques 21:4-7).

Le chemin du compromis finit éventuellement dans un précipice, surtout quand il nuit à l’intégrité de la Parole de Dieu et Son Évangile du salut. Le principe éternel pour les chrétiens d’aujourd’hui nous est donné par Paul, lorsqu’il a dit : « Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles ; car qu’y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ? Et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord entre Christ et Bélial ? Ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Et quel rapport entre le temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai au milieu d’eux et j’y marcherai ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et vous séparez, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai. Et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant » (2 Corinthiens 6:14-18).

Cet avertissement précieux est aussi nécessaire de nos jours, sinon encore plus, qu’il l’était du temps de Paul. Le compromis spirituel et moral est devenu contagieux dans le domaine religieux de nos jours. Nous le voyons constamment dans les doctrines et les pratiques de beaucoup de congrégations dites « chrétiennes » et autres. Pourtant, Dieu nous avertit que ce comportement est voué à une tragédie imminente et des conséquences qui sont certaines sur notre génération. « C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et vous séparez, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai ; et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant » (vs 17-18). Donc, les leçons sont là, c’est à nous de les mettre en pratique.

Dans Matthieu 9:10-13, nous lisons : « Et voici, Jésus étant à table dans la maison de Matthieu, beaucoup de péagers et de gens de mauvaise vie vinrent, et se mirent à table avec Jésus et ses disciples. Les pharisiens, voyant cela, dirent à ses disciples : Pourquoi votre maître mange-t-il avec les péagers et les gens de mauvaise vie ? Et Jésus, l’ayant entendu, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal. Mais allez, et apprenez ce que signifie : Je veux la miséricorde, et non pas le sacrifice, car ce ne sont pas des justes que je suis venu appeler à la repentance, mais des pécheurs. » Jésus demandait de tous ceux qui voulaient être Ses disciples : « Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:29-30).

Le mot clé pour devenir un chrétien est « apprendre » afin de pouvoir utiliser cette connaissance au service de Dieu. Jésus insistait sur le point que Dieu n’avait aucun intérêt pour les offrandes des animaux donnés comme tels en sacrifices dans les rituels, mais Il tenait plutôt en compte la compréhension de ce que ces sacrifices représentaient. Dieu est beaucoup plus intéressé par l’amour, la foi et la motivation derrière un cœur repentant. Jésus a référé Son auditoire aux Saintes Écritures dans lesquelles Dieu dit : « Car c’est la piété que j’aime et non le sacrifice, et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes » (Osée 6:6). C’est la plus importante et la plus difficile leçon fondamentale à apprendre par une personne recherchant le pardon et le salut. Il y en a sûrement plusieurs autres, souvent très difficiles, même pour un chrétien croyant et sincère.

Paul nous en cite une qu’il a apprise avec beaucoup de peine. « Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie » (Philippiens 4:11-13). Une autre leçon difficile mais vitale est celle du leadership dans l’humilité chrétienne. « C’est pourquoi, ne jugez de rien avant le temps, jusqu’à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en évidence les choses cachées dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des cœurs ; et alors Dieu donnera à chacun sa louange. Or, mes frères, je me suis appliqué ces choses, ainsi qu’à Apollos, à cause de vous, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas penser au-delà de ce qui est écrit, afin que nul de vous ne mette son orgueil en l’un pour s’élever contre l’autre. Car qui est-ce qui te distingue ? Et qu’as-tu, que tu ne l’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi t’en glorifies-tu, comme si tu ne l’avais point reçu ? » (1 Corinthiens 4:5-7).

Même notre Seigneur Jésus, dans Son humanité parfaite, avait des leçons à apprendre. « Bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent » (Hébreux 5:8-9). Finalement, en ayant appris toutes ces leçons, il ne faut surtout pas les oublier. À son jeune évangéliste, Paul lui rappelle : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:14-17).

On doit devenir avant tout, saint pour Dieu. L’Église catholique déborde de saints. Il en existe un pour chaque jour de la semaine. Saint Nicolas, saint Valentin, saint Patrick, saint Barthélemy et j’en passe. Mais qui sont ces saints de l’Église catholique ? Nous avons l’impression que les saints sont des personnages très religieux et liés d’une façon unique au Dieu de la Bible. Mais est-ce vrai ? Absolument, car la Bible parle continuellement de saints, de sainteté et de la manière d’y parvenir. Mais savons-nous vraiment d’où viennent ces saints bien connus du monde et de quelle façon ils ont été établis saints ? Aux alentours du dixième siècle après Jésus-Christ, l’Église catholique a décidé d’établir un processus de « canonisation » afin de reconnaître ceux qu’elle appelle « saints ».

Au début, seuls les martyrs furent reconnus et acclamés. Le processus a pris de l’expansion tout au long des siècles et, en 1983, le Pape Jean-Paul II a établi un changement majeur dans la sélection, qui inclut normalement une enquête sur la vie de la personne, les écrits sur ses vertus héroïques, ainsi que l’orthodoxie de sa doctrine. Et en plus, s’ajoute l’évidence d’au moins un miracle. Saint Nicolas, selon l’histoire, était un ministre généreux qui aurait aidé a restaurer la foi dans beaucoup de familles. Après sa mort, le monde fut mis au courant de ses nombreux actes de générosité. Plusieurs légendes sur « Santa Claus » ont pris naissance avec des contes concernant ce ministre, maintenant directement liées aux histoires non chrétiennes et même préchrétiennes.

Saint Valentin, dépendant de votre source d’information, aurait pu être un, deux et même trois hommes différents. Le compte-rendu officiel de l’Église catholique nous dirige vers un homme mort vers l’an 270 apr. J.-C. qui était un prêtre du temple décapité par Claudius II, empereur de Rome, pour avoir aidé les couples chrétiens à se marier. Le 14 février serait la commémoration de la mort de ce saint martyr. Donc, la Saint-Valentin est devenue la grande fête des amoureux. Qu’en est-il de Saint Patrick, dont la fête chez les Irlandais est devenue maintenant internationale ? Selon l’histoire, cet homme serait né de parents britanniques riches, vers la fin du quatrième siècle. Il fut fait prisonnier d’une bande d’Irlandais qui ont envahi le domaine de ses parents. Après plus de quinze ans d’études en théologie dans la Gaule, Patrick fut ordonné dans l’Église catholique et envoyé en Irlande.

Cherchant à s’établir solidement en Irlande pour son église, Patrick tenta d’unir les traditions irlandaises avec son idée du culte chrétien. Il prit les feux que les Irlandais utilisaient pour honorer leurs dieux et commença à les employer pour célébrer les Pâques. Il prit ensuite le puissant symbole du soleil et l’a superposé à la croix romaine, créant ainsi ce qu’on appelle aujourd’hui la « Croix celte ». Il utilisa le trèfle d’Irlande pour expliquer la trinité au peuple. Le 17 mars – que les Irlandais croient être le jour de sa mort – est maintenant célébré par Rome comme le jour de sa fête. Il est très intéressant de noter, cependant, qu’aucun pape n’a officiellement canonisé Patrick, pourtant l’église romaine et plusieurs autres déclarent cet homme « Saint Patrick » et beaucoup d’autres « saints » ont des souvenirs colorées, intéressants et souvent embellis, présentés dans l’histoire comme faisant partie de leur cheminement vers la sainteté.

Mais qu’en est-il de vous et moi ? Y a-t-il une possibilité pour une personne normale, sans histoire, d’atteindre un tel statut ? Devrions-nous tenter l’effort ? La Bible aurait-elle quelque chose à nous dire sur le sujet ? Oui ! La Bible est très claire dans Sa discussion sur les saints. Dans son épître aux Éphésiens, Paul leur déclare : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire » (Éphésiens 2:19-20).

Plus loin, dans l’Apocalypse, l’apôtre Jean dit : « C’est ici la patience des saints, ce sont ici ceux qui gardent les commandements de Dieu, et la foi de Jésus » (Apocalypse 14:12). Dans la Bible, les saints sont simplement les appelés de Dieu qui sont soumis à toute Sa Parole. Ils ne sont pas reconnus par les comités qui surveillent leurs miracles. Ils sont plutôt reconnus pour leur fidèle obéissance à la Parole de Dieu. Selon ce standard, Patrick et peut-être la majorité des soi-disant  « saints » ne se qualifieraient pas. Mais si vous êtes un chrétien fidèle aux commandements de Dieu, vous êtes déjà reconnus comme étant un saint de Dieu ! En effet, devenir un saint n’est pas aussi mystique que bon nombre l’assume. Si ce sujet vous intéresse, prenez régulièrement du temps pour étudier le Nouveau Testament afin de découvrir quel est le critère de Dieu pour devenir un chrétien, un Élu de Dieu, ainsi qu’un saint, dans le but de régner dans le Royaume de Dieu lorsque Jésus viendra l’établir ici-bas lors de Son Second Avènement.

Mais avant d’en arriver là, il faut passer par le Père pour venir à Christ. Saviez-vous qu’il faut recevoir une invitation de Dieu pour être donné ensuite à Christ et faire éventuellement partie de Son Royaume ? Dans Jean 1:36-42, nous lisons : « Et voyant Jésus qui marchait, il [Jean le Baptiste] dit : Voilà l’agneau de Dieu. Et les deux disciples l’ayant entendu parler ainsi, suivirent Jésus. Jésus s’étant retourné et voyant qu’ils le suivaient, leur dit : Que cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Rabbi (c’est-à-dire, maître), où demeures-tu ? Il leur dit : Venez et voyez. Ils allèrent et virent où il logeait, et ils demeurèrent avec lui ce jour-là, car il était environ la dixième heure. André, frère de Simon Pierre, était l’un des deux qui avaient entendu ce que Jean disait, et qui avaient suivi Jésus. André trouva le premier Simon son frère, et il lui dit : Nous avons trouvé le Messie (c’est-à-dire, le Christ, l’Oint). Et il l’amena à Jésus. Jésus, l’ayant regardé, lui dit : Tu es Simon, fils de Jona ; tu seras appelé Céphas (c’est-à-dire, Pierre). »

C’était la première parmi plusieurs invitations de Jésus à venir vers Lui. Lors d’une autre occasion, Jésus venait d’être baptisé par Jean et Il invita deux disciples potentiels à Le suivre jusqu’à Son logement. Son séjour à cet endroit fut de courte durée, car, durant Sa mission d’évangélisation, Jésus S’est vu obligé de dire : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête » (Matthieu 8:20). Cependant, dans le cas de Pierre et d’André, une nuit en présence de Jésus a complètement changé leur vie. Un peu plus tard, Jésus leur a lancé une autre invitation. « Or, comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée, il vit Simon et André son frère, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car ils étaient pêcheurs. Alors Jésus leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. Et aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent » (Marc 1:16-18).

Et ces deux disciples ne sont jamais retourné chez eux. Donc, nous voyons ici l’appel du Père et, si le disciple accepte l’invitation, Dieu le donne à Jésus pour mieux Le connaître et ensuite cheminer avec Lui pour gagner d’autres disciples au salut, pendant le reste de sa vie. Dans Matthieu 24:13-14, Jésus Lui-même nous a témoigné : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. Et cet Évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera. » Donc, Jésus nous invite d’abord à venir vers Lui avec nos fardeaux. « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:28-30).

Et notez maintenant Sa promesse à tous ceux qui acceptent Son invitation. « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour », nous déclare Jésus, dans Jean 6:37-40. À ceux qui Lui étaient destinés, Jésus a envoyé des invitations personnelles.

Dans Luc 19:5-10, nous lisons que : « Jésus étant venu en cet endroit, et levant les yeux, le vit et lui dit : Zachée, hâte-toi de descendre ; car il faut que je loge aujourd’hui dans ta maison. Et il descendit promptement, et le reçut avec joie. Et tous ceux qui virent cela murmuraient, disant qu’il était entré chez un homme de mauvaise vie pour y loger. Et Zachée se présentant devant le Seigneur, lui dit : Seigneur, je donne la moitié de mes biens aux pauvres, et si j’ai fait tort à quelqu’un en quelque chose, je lui en rends quatre fois autant. Et Jésus lui dit : Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi enfant d’Abraham. Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »

En rapport avec Son ami Lazare, mort déjà depuis quatre jours, Jésus répondit à sa sœur : « Ne t’ai je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller. Plusieurs donc d’entre les Juifs qui étaient venus voir Marie, et qui avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui » (Jean 11:40-45). Car même la mort ne pouvait l’empêcher d’accepter Son appel.

Il y a eu d’autres invitations de la part de Jésus suivies de promesses gracieuses à ceux qui venaient, mais notez spécialement la dernière invitation de Jésus dans la Bible : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement » (Apocalypse 22:16-17). Cependant, malgré toutes ces promesses qui nous sont destinées, il faut s’attendre à certaines incertitudes qui vont former notre caractère durant notre vie.

Peu de temps avant Sa mort, Jésus explique à Ses disciples Son départ vers le ciel. Dans Jean 14:2-7, Jésus déclare : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. »

Plusieurs fois dans notre vie, nous rencontrons des incertitudes, de l’opposition et même du doute. Quand cela arrive, il serait bon de reconnaître que ceux qui vivaient avec Christ, lorsqu’Il était sur la terre, faisaient face aux mêmes hésitations. Ses réponses et Ses assurances à Ses disciples, dans Jean 14, nous sont aussi destinées. « Que votre cœur ne se trouble point ; croyez en Dieu, croyez aussi en moi, » nous dit Jésus, dans Jean 14:1. C’est un commandement qui pourrait être interprété ainsi : « Cessez d’être troublés ». La solution : « croyez en Dieu, croyez aussi en moi ». Nous croyons que Dieu peut nous amener les solutions à tous nos troubles. Pourquoi ? Parce que Christ est Dieu ! Il est la solution ! Le croyons-nous ? Quand Jésus nous dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi, » dans Jean 14:6, Le croyons-nous vraiment ? Car Jésus est la seule solution et personne ne peut venir au Père sans passer par Lui.

Jésus nous déclare que : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin » (Jean 14:2-4). Peu importe ce qui nous arrive, notre destin est assuré, car Jésus nous a promis une place dans la maison de Son Père. Parce qu’Il est la vérité. « Pierre lui dit : Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant ? Je donnerai ma vie pour toi. Jésus lui répondit : Tu donneras ta vie pour moi ! En vérité, en vérité je te le dis, le coq ne chantera point que tu ne m’aies renié trois fois » (Jean 13:37-38). C’était des paroles dures à entendre de la part du Seigneur, mais elles étaient vraies.

Voici une autre vérité prononcée par Jésus. « Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais. Croyez-moi quand je dis que je suis dans le Père, et que mon Père est en moi ; sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres mêmes. En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais vers mon Père. Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils », nous confirme Jésus, dans Jean 14:10-13. Les paroles et les pensées qui ne concordent pas avec Jésus ne peuvent pas être la vérité ; ça, vous pouvez en être certain. Alors, les pasteurs qui enseignent n’importe quel compromis pour garder leurs brebis auront des comptes à rendre à Jésus lors du jugement.

Jésus est la vie ! Donc, en parlant de Sa mort incontestable : « Simon Pierre lui dit : Seigneur, où vas-tu ? Jésus lui répondit : Où je vais, tu ne peux me suivre maintenant ; mais tu me suivras dans la suite » (Jean 13:36). Par ces paroles, Jésus leur indiquait leur propre persécution ainsi que leur martyre pour Jésus. Mais Jésus les rassure en déclarant : « je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous » (Jean 14:16-18). Alors, soyez sans crainte car : « ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils », nous confirme Jésus, dans Jean 14:13.

Chaque chrétien doit cependant faire le test, à savoir ce qui est avantageux pour lui. Regardons ce que Paul nous déclare dans 1 Corinthiens 6:12-15 : « Toutes choses me sont permises, mais toutes ne sont pas profitables ; toutes choses me sont permises, mais je ne me rendrai esclave d’aucune. Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments ; mais Dieu détruira et ceux-ci et celui-là. Et le corps n’est point pour l’impudicité, mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. Or Dieu a ressuscité le Seigneur, et il nous ressuscitera aussi par sa puissance. Ne savez-vous pas que vos corps sont les membres de Christ ? Prendrai-je donc les membres de Christ, pour en faire les membres d’une prostituée ? Nullement ! » Les chrétiens sont sauvés par la grâce divine et non par les œuvres. Alors, dans un sens, ils sont libres de faire ce qui leur plaît. Le chrétien doit néanmoins vivre sous une loi supérieure, la loi de l’amour, cherchant à plaire et à honorer notre Sauveur et Seigneur.

Alors, quand il est question de décider si une façon d’agir est bonne ou mauvaise, la décision doit toujours être fondée sur l’impact qu’elle aura sur Christ. Est-ce qu’elle aide ou nuit à édifier le croyant ? Est-ce que notre décision honore notre Seigneur ou cause un jugement contre Sa vérité ? Par exemple, Paul avait conclu qu’il ne pouvait pas être amené sous la puissance ou le pouvoir d’une pratique, comme les excès de boisson, fumer ou gager, qui pourrait limiter le pouvoir de Dieu sur ses agissements et ses décisions. Dans un autre passage biblique, Paul déclare : « Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile ; tout m’est permis, mais tout n’édifie pas. Que personne ne cherche son avantage particulier, mais que chacun cherche celui d’autrui » (1 Corinthiens 10:23-24). Ainsi, rien n’est profitable pour le chrétien qui n’édifie pas spirituellement, soit lui-même ou bien un autre.

Dans un autre domaine, Paul a affirmé ceci : « Je sais, et je suis persuadé par le Seigneur Jésus, qu’il n’y a rien de souillé en soi ; néanmoins celui qui croit qu’une chose est souillée, elle est souillée pour lui. Mais si ton frère est affligé au sujet d’un aliment, tu ne te conduis plus selon la charité. Ne fais pas périr, par ton aliment, celui pour lequel Christ est mort. Que votre privilège ne soit donc point calomnié. Car le royaume de Dieu ne consiste ni dans le manger, ni dans le boire, mais dans la justice, la paix, et la joie par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière, est agréable à Dieu, et approuvé des hommes. Recherchons donc les choses qui tendent à la paix, et à l’édification mutuelle. Ne détruis point l’œuvre de Dieu pour un aliment. Il est vrai que toutes choses sont pures, mais il y a du péché pour celui qui donne du scandale en mangeant. Il est convenable de ne point manger de chair, de ne point boire de vin, et de s’abstenir de tout ce qui peut faire broncher ton frère, ou le scandaliser, ou l’affaiblir. Toi, as-tu cette foi ? garde-la en toi-même devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne point lui-même dans ce qu’il approuve » (Romains 14:14-22).

Le véritable test de ce qui peut être profitable pour le chrétien, c’est d’appliquer par le croyant ce qui peut faire avancer le but de Dieu et notre Sauveur Jésus chez le non converti, afin de l’aider à prendre de bonnes décisions sur des sujets qui pourraient lui apparaître douteux. Nous savons tout ce que le compromis peut faire dans la vie du converti. Lisez simplement deux récits par Jésus, l’un pour nous instruire sur ce que l’Église de Philadelphie recevra comme protection, durant la grande tribulation, et ce que l’Église de Laodicée aura à subir durant la même tribulation. À chacun son choix personnel.

 




D.463 – Des vérités dont on ne peut se passer

Par Joseph Sakala

Dans Jacques 2:19-24, l’apôtre nous informe : « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils en tremblent. Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres, est morte ? Abraham notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu’il offrit Isaac, son fils, sur l’autel ? Ne vois-tu pas que la foi agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres la foi fut rendue parfaite ? Et ainsi ce que dit l’Écriture, s’accomplit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. » Il y a plusieurs choses dans la vie dont l’on pourrait bien se passer, mais il y en a au moins sept dont un véritable chrétien ne peut simplement pas se passer. Ce sont :

Le Seigneur Jésus Christ. En parlant des nations païennes avant Christ, Paul déclare : « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation ; ayant détruit en sa chair l’inimitié, la loi des préceptes, laquelle consistait en ordonnances ; afin qu’il formât en lui-même des deux un seul homme nouveau, après avoir fait la paix ; et qu’en détruisant lui-même l’inimitié, il réconciliât avec Dieu, par la croix, les uns et les autres en un seul corps » (Éphésiens 2:12-16).

Le sang versé de Christ. « Et, selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de pardon. Il était donc nécessaire que les emblèmes des choses qui sont dans les cieux, fussent purifiés de cette manière, mais que les choses célestes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-ci. Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. Non pour s’offrir lui-même plusieurs fois, comme chaque année le souverain sacrificateur entre dans le saint des saints avec un sang autre que le sien propre, puisqu’il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la création du monde ; mais à présent, à la consommation des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché, en se sacrifiant lui-même » (Hébreux 9:22-26).

À cela, l’apôtre Pierre ajoute : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:18-21).

La vie sans péché de Christ. Jésus a été tenté en toutes choses comme nous. Alors, dans Hébreux 4:14-16, nous pouvons lire : « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » Jésus pouvait donc mourir pour la rémission de nos péchés.

La foi en Christ. Il est écrit, dans Hébreux 11:6 : « Or, il est impossible de lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. »

La foi par les œuvres. Nous savons que nous sommes sauvés par la foi et que c’est un don de Dieu. Mais, dans Jacques 2:20, nous apprenons également : « Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres, est morte ? » Oui, nous sommes sauvés par la foi, mais pas seulement par la foi, par les œuvres de la foi aussi.

La véritable sanctification. Dans Hébreux 12:14-16, Paul nous exhorte à :  « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ; veillant à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume poussant dehors, ne vous trouble, et que plusieurs n’en soient infectés ; à ce qu’il n’y ait point de fornicateur, ni de profane comme Ésaü, qui, pour un mets, vendit son droit d’aînesse. » La foi incontestable en Christ nous fournit Sa sainteté et génère en nous une sanctification convenable.

Le châtiment divin. Tout péché non confessé dans la vie du chrétien doit recevoir un châtiment par le Père. « Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes » (Hébreux 12:7-8). Sans la foi dans le Seigneur, nous ne possédons rien qui aurait une valeur éternelle, mais avec Lui, nous possédons tout. « Que personne donc ne mette sa gloire dans les hommes, car toutes choses sont à vous ; soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses à venir ; toutes choses sont à vous, et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu » (1 Corinthiens 3:21-23).

Daniel aussi est devenu ministre durant sa captivité. Dans Daniel 6:1-3, il est écrit : « Il plut à Darius d’établir sur le royaume cent vingt satrapes, qui devaient être répartis dans tout le royaume, et au-dessus d’eux trois ministres, au nombre desquels était Daniel, afin que ces satrapes leur rendissent compte, et que le roi ne souffrît aucun dommage. Or Daniel surpassait les ministres et les satrapes, parce qu’il y avait en lui un esprit extraordinaire ; et le roi pensait à l’établir sur tout le royaume. » Très peu de gens réalisent que le prophète Daniel fut le premier-ministre du grand Empire médo-perse, directement sous Darius. En araméen, le titre était « Gouverneur ».

Peu importe, Daniel était un Hébreu plutôt qu’un Perse ou un Babylonien, et il s’attira bientôt l’envie et le ressentiment des autres ministres et princes du royaume. Il n’y avait aucun scandale ou corruption portant sur son caractère ou ses activités, comme les politiciens d’aujourd’hui ; la seule accusation qu’on a pu porter contre lui fut qu’il était trop religieux pour eux, adorant ouvertement le Dieu de la création au lieu des dieux païens. Dans Daniel 6:4, nous lisons : « Et les ministres et les satrapes cherchaient une occasion d’accuser Daniel, au sujet des affaires du royaume ; mais ils ne purent trouver aucune occasion, ni aucune malversation, car il était fidèle ; et il ne se trouvait en lui ni faute ni malversation. » Ils n’arrivaient pas à monter un dossier incriminant contre Daniel, comme le font les organisations de renseignement des temps modernes vis-à-vis les politiciens.

Alors, dans Daniel 6:5-7 : « Ces hommes dirent donc : Nous ne trouverons point d’occasion contre ce Daniel, à moins que nous n’en trouvions contre lui dans la loi de son Dieu. Alors ces ministres et ces satrapes se rendirent en tumulte auprès du roi, et lui parlèrent ainsi : Roi Darius, vis éternellement ! Tous les chefs du royaume, les préfets, les satrapes, les conseillers et les gouverneurs sont d’avis d’établir une ordonnance royale et une défense expresse, portant que quiconque adressera une requête à quelque dieu ou à quelque homme pendant trente jours, excepté à toi, ô roi ! sera jeté dans la fosse aux lions. Maintenant, ô roi ! confirme la défense, et mets-la par écrit, afin qu’il n’y soit rien changé, selon la loi des Mèdes et des Perses, qui est irrévocable. C’est pourquoi le roi Darius écrivit le décret et la défense. »

Et quand Daniel eut appris que le décret était écrit, il entra dans sa maison et, les fenêtres de sa chambre étant ouvertes du côté de Jérusalem, il se mettait trois fois le jour à genoux et il priait, et il célébrait son Dieu comme auparavant. « Alors ces hommes accoururent en tumulte, et trouvèrent Daniel priant et faisant des supplications à son Dieu. Puis ils s’approchèrent du roi, et lui dirent au sujet de la défense royale : N’as-tu pas rendu par écrit une défense, portant que tout homme qui adresserait une requête à quelque dieu ou à quelque homme pendant trente jours, excepté à toi, ô roi ! serait jeté dans la fosse aux lions ? Le roi répondit et dit : La chose est certaine, selon la loi des Mèdes et des Perses, qui est irrévocable » (Daniel 6:11-12).

Alors, ils répondirent et dirent au roi : « Daniel, qui est l’un des captifs de Juda, n’a eu aucun égard pour toi, ô roi ! ni pour la défense que tu as écrite ; mais, trois fois le jour, il fait sa prière à son Dieu. » Le roi, ayant entendu cela, en eut un grand déplaisir ; il prit à cœur de délivrer Daniel et, jusqu’au coucher du soleil, il travailla à le sauver. Mais cause perdue, car ces hommes se rendirent en tumulte vers le roi et lui dirent : « Sache, ô roi ! que c’est la loi des Mèdes et des Perses que toute défense ou tout décret confirmé par le roi ne se doit point changer. » Donc, Daniel fut accusé par une loi que Darius avait lui-même signée.

« Alors le roi commanda qu’on amenât Daniel, et qu’on le jetât dans la fosse aux lions. Le roi prit la parole, et dit à Daniel : Puisse ton Dieu, que tu sers sans cesse, te délivrer lui-même ! » (Daniel 6:16). Et on apporta une pierre qui fut mise sur l’ouverture de la fosse et le roi la scella de son anneau et de l’anneau de ses grands afin que rien ne fût changé à l’égard de Daniel. Alors, le roi rentra dans son palais et il passa la nuit sans manger ; il ne fit point venir de femmes auprès de lui et il ne put point dormir.

« Puis le roi se leva avec l’aurore, au point du jour, et alla en toute hâte à la fosse aux lions. Et comme il approchait de la fosse, il appela Daniel d’une voix triste. Le roi prit la parole, et dit à Daniel : Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu, que tu sers sans cesse, a-t-il pu te délivrer des lions ? Alors Daniel dit au roi : O roi, vis éternellement ! Mon Dieu a envoyé son ange, il a fermé la gueule des lions, et ils ne m’ont fait aucun mal, parce que j’ai été trouvé innocent devant lui ; et devant toi aussi, ô roi, je n’ai commis aucun mal » (Daniel 6:19-22). Alors, le roi fut extrêmement réjoui et il commanda qu’on retirât Daniel de la fosse. Daniel fut retiré de la fosse et on ne trouva sur lui aucune blessure, parce qu’il avait cru en son Dieu. Il fut sauvé par les œuvres de sa foi.

Et sur l’ordre du roi, ces hommes qui avaient accusé Daniel furent amenés et jetés dans la fosse aux lions, eux, leurs enfants et leurs femmes ; mais avant qu’ils eussent atteint le sol de la fosse, les lions les saisirent et brisèrent tous leurs os. Alors, le roi Darius écrivit à tous les peuples, nations et langues, qui habitent sur toute la terre: « Que votre paix soit multipliée ! De par moi il est ordonné que dans toute l’étendue de mon royaume on ait de la crainte et de la frayeur devant le Dieu de Daniel. Car c’est le Dieu vivant et Il demeure éternellement ; Son royaume ne sera point détruit et Sa domination durera jusqu’à la fin. Il sauve et il délivre ; Il fait des signes et des prodiges dans les cieux et sur la terre ; c’est Lui qui a délivré Daniel de la griffe des lions. Et ce Daniel prospéra sous le règne de Darius et sous le règne de Cyrus, roi de Perse.

Voilà la raison pourquoi Paul enseigna à Timothée de prier pour ceux qui nous dirigent, afin que nous puissions vivre en paix. « Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité ; car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps » (1 Timothée 2:1-6).

Et parce que, de plus en plus, le peuple de Dieu aura besoin d’être protégé par Dieu, n’oublions jamais Sa promesse ouverte à Ses saints : « Cet affligé a crié, et l’Éternel l’a exaucé, et l’a délivré de toutes ses détresses. L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. Goûtez et voyez combien l’Éternel est bon ! Heureux l’homme [et la femme] qui se retire vers lui ! Craignez l’Éternel, vous ses saints, car rien ne manque à ceux qui le craignent ! » (Psaume 34:7-10). Je me demande combien de personnes croient vraiment à cette promesse ? Si oui, pourquoi Jésus a-t-Il posé la question à savoir s’Il trouverait la foi sur la terre lorsqu’Il reviendrait ? Jésus ne parlait pas du monde quand Il a posé la question, mais le monde d’à présent séduit de plus en plus les Laodicéens tièdes.

Puisque les anges de Dieu sont normalement invisibles, la plupart des chrétiens n’arrivent que très peu à apprécier qu’ils soient intimement impliqués dans nos vies. Hébreux 1:14 nous affirme : « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » Très peu de gens réalisent qu’ils sont protégés par les anges qui les délivrent dans les moments de danger. « Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre » (Psaume 91:11-12). Les anges sont parfois appelés à frapper les ennemis de Dieu et de Son peuple. « Qu’ils soient honteux et confus, ceux qui en veulent à ma vie ; qu’ils reculent et qu’ils rougissent, ceux qui méditent mon malheur ! Qu’ils soient comme la paille livrée au vent, et que l’ange de l’Éternel les chasse ! Que leur chemin soit ténébreux et glissant, et que l’ange de l’Éternel les poursuive ! » (Psaume 35:4-6).

Saviez-vous que les anges sont intéressés de manière intense dans le processus de salut et de croissance spirituelle des croyants ? L’apôtre Pierre nous déclare que : « Recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé [aux prophètes] que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. » (1 Pierre 1:11-12).

« Car je pense que Dieu nous a exposés, nous les apôtres, comme les derniers des hommes, comme des gens voués à la mort, nous faisant servir de spectacle au monde, et aux anges et aux hommes, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 4:9. « N’oubliez point l’hospitalité ; car par elle quelques-uns ont logé des anges sans le savoir, » nous confirme Paul, dans Hébreux 13:2. Mais lors de votre conversion à Christ : « vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel », nous affirme Paul, dans Hébreux 12:22-24.

Les anges sont des êtres d’une puissance suprême et pleins de sagesse. Dans  2 Rois 19:32-35, nous lisons : « C’est pourquoi, ainsi dit l’Éternel touchant le roi d’Assyrie : Il n’entrera point dans cette ville, il n’y jettera point de flèche, il ne lui présentera point le bouclier, il n’élèvera point de terrasse contre elle. Il s’en retournera par où il est venu, et il n’entrera point dans cette ville, dit l’Éternel. Et je protégerai cette ville pour la sauver, à cause de moi et à cause de David, mon serviteur. Or, cette même nuit-là, un ange de l’Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes ; et, quand on se leva le matin, voici c’étaient tous des corps morts. »

Les anges ne sont pas omnipotents, omniprésents ou omniscients, car, comme nous, ils ont été créés par Dieu pour Le servir. Alors : « Bénissez l’Éternel, vous ses anges puissants en force, qui exécutez son commandement en obéissant à la voix de Sa parole ! » (Psaumes 103:20). Lors de l’avènement de Jésus, quand le Royaume sera établi, nous pourrons les remercier pour tous les magnifiques services qu’ils nous ont rendus sur la terre. Nous allons également nous rappeler vivement que l’Éternel règne à jamais. « C’en est fait des ennemis ; plus que des ruines ! Tu as détruit leurs villes et leur mémoire a péri. Mais l’Éternel règne à jamais ; il prépare son trône pour le jugement. Il jugera le monde avec justice ; il jugera les peuples avec équité. L’Éternel sera le refuge de l’opprimé, son refuge au temps de la détresse » (Psaumes 9:7-10).

Le monde ancien passera éventuellement. La loi de l’entropie nous assure, en effet, que tout s’atrophie et meurt. Les scientifiques athées ont même calculé que les protons desquels la matière est composée vont éventuellement se désagréger. Même la Bible nous assure que tout passera dans le feu de la géhenne. « Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité, c’est pourquoi, ô Dieu ! ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes semblables. Et encore : C’est toi, Seigneur, qui as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais Tu demeures ; ils vieilliront tous comme un vêtement, et tu les rouleras comme un manteau ; ils seront changés, mais toi, tu es le même, et Tes années ne finiront point » (Hébreux 1:9-12).

Dieu Lui-même est éternel. « Caches-tu ta face ? ils sont éperdus ; retires-tu leur souffle ? ils expirent, et retournent en leur poussière. Envoies-tu ton esprit ? ils sont créés, et tu renouvelles la face de la terre. Que la gloire de l’Éternel dure à toujours ! Que l’Éternel se réjouisse dans ses œuvres ! » (Psaume 104:29-31). « Son nom subsistera toujours ; son nom se propagera tant que luira le soleil ; on invoquera son nom pour bénir ; toutes les nations le diront heureux. Béni soit l’Éternel Dieu, le Dieu d’Israël, qui seul fait des choses merveilleuses ! Béni soit à jamais son nom glorieux, et que toute la terre soit remplie de sa gloire ! Amen, amen ! » déclare avec joie David, dans Psaume 72:17-19. Cela veut dire que : « L’abondance et la richesse seront dans sa maison, et sa justice subsiste à toujours. La lumière se lève dans les ténèbres pour l’homme droit ; il est compatissant, miséricordieux et juste » (Psaume 112:3-4).

Si la justice parfaite de Dieu durera à tout jamais, Sa grande miséricorde devra durer éternellement, donc nous serons continuellement à Lui déclarer merci dans les âges à venir. Cela nous est confirmé par l’apôtre Pierre, lorsqu’il nous dit : « Car toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche, et sa fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:24-25). Et puisque Dieu est éternel, nous serons immortels, puisque Dieu nous déclare : « J’ai une fois juré par ma sainteté ; je ne mentirai point à David. Sa postérité subsistera toujours, et son trône aussi longtemps que le soleil devant moi » (Psaume 89:36-37).

L’apôtre Jean nous certifie que : « le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:17).  Nous demeurerons dans le Royaume que Jésus viendra établir ici-bas. Regardons ce que David a demandé à Dieu : « J’ai demandé une seule chose à l’Éternel, et je la rechercherai : c’est d’habiter dans la maison de l’Éternel tous les jours de ma vie, pour contempler la beauté de l’Éternel, et pour visiter son palais. Car il m’abritera dans sa tente au mauvais jour ; il me cachera dans le lieu secret de son tabernacle ; il m’élèvera comme sur un rocher » (Psaume 27:4-5). David est confiant que, dans la demeure de Dieu, il trouvera la sécurité de sa vie et la sûreté de son but. C’est là que David trouvera la beauté du Seigneur et s’instruira des instructions de Dieu. Psaume 90:16-17 nous dit : « Que ton œuvre se montre à tes serviteurs, et ta gloire sur leurs enfants ! Et que la bienveillance de l’Éternel notre Dieu soit sur nous ! Affermis pour nous l’œuvre de nos mains ; oui, affermis l’œuvre de nos mains. »

Voici l’instruction que donne Salomon à son fils au sujet de Dieu : « Ses voies sont des voies agréables, et tous ses sentiers conduisent à la paix. Elle est l’arbre de vie pour ceux qui l’embrassent, et tous ceux qui la conservent sont rendus bienheureux. L’Éternel a fondé la terre par la sagesse, et agencé les cieux par l’intelligence. C’est par sa science que les abîmes s’ouvrent, et que les nuées distillent la rosée. Mon fils, qu’elles ne s’écartent point de devant tes yeux ; garde la sagesse et la prudence, et elles seront la vie de ton âme, et un ornement à ton cou. Alors tu marcheras en assurance par ton chemin, et ton pied ne heurtera point. Si tu te couches, tu n’auras point de frayeur ; et quand tu seras couché, ton sommeil sera doux » (Proverbes 3:17-24).

Les descriptions des demeures de Dieu sont souvent données en termes militaires. David était un guerrier. Dans le Nouveau Testament, le chrétien est souvent comparé à un soldat. Alors, il est certainement bienséant que les Écritures soient pleines d’images de protection et de délivrance. Le Dieu du salut nous cache des yeux de l’ennemi. Alors, David lui demande : « Rends admirables tes bontés, ô toi, dont la droite délivre de leurs adversaires ceux qui se retirent vers toi ! Garde-moi comme la prunelle de l’œil ; couvre-moi sous l’ombre de tes ailes, contre ces méchants qui m’oppriment, contre mes ennemis mortels qui m’environnent ! Ils ferment leur cœur endurci ; leur bouche parle avec fierté » (Psaume 17:7-10). « Et maintenant ma tête s’élèvera au-dessus de mes ennemis qui sont autour de moi ; j’offrirai dans son tabernacle des sacrifices de cris de joie ; je chanterai et je psalmodierai à l’Éternel, » nous déclare David, dans Psaume 27:6.

Aujourd’hui, le saint désespéré n’a besoin que de s’enfermer dans un lieu secret pour être en contact avec Dieu et Son pavillon de protection, dans Son tabernacle secret. « Éternel, écoute ma voix, je t’invoque ; aie pitié de moi et m’exauce ! Mon cœur me dit de ta part : Cherchez ma face. Je cherche ta face, ô Éternel ! Ne me cache pas ta face ! Ne rejette pas ton serviteur dans ton courroux ! Tu as été mon aide ; ne me délaisse pas, ne m’abandonne pas, Dieu de mon salut ! » Lui crie David, dans Psaume 27:7-9. Les prières de David étaient urgentes, demandant avec intensité la délivrance de Dieu pour le protéger des circonstances qui menaçaient sa vie. Malgré qu’il ne soit pas nécessaire de prier tout haut, il semble y avoir chez David un pattern consistant, dans ses prières, à crier pour avoir de l’aide dans les moments désespérés. En voici quelques exemples. « Je crie de ma voix à l’Éternel, et il me répond de sa montagne sainte. (Sélah.) » (Psaume 3:5). Dans Psaume 27:7, David Lui demande : « Éternel, écoute ma voix, je t’invoque ; aie pitié de moi et m’exauce ! » Décidément : « Je crie, de ma voix, à l’Éternel ; de ma voix, je supplie l’Éternel. Je répands devant lui ma plainte ; j’expose ma détresse en sa présence » (Psaume 142:2). Peut-être que le besoin était si grand que David criait simplement sa plainte. Possiblement, l’urgence de la situation était si immédiate que toute retenue était oblitérée. Probablement, lorsque nous utilisons nos voix dans nos prières, que plus de sentiments s’impliquent dans nos méditations. Quelques soient les circonstances, les Écritures semblent indiquer notre besoin de crier nos plaintes.

Regardons ensemble l’histoire de cette veuve, dans Luc 18:2-8 : « Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait point Dieu, et qui n’avait d’égard pour personne. Il y avait aussi dans cette ville-là une veuve, qui venait à lui, et lui disait : Fais-moi justice de ma partie adverse. Pendant longtemps il n’en voulut rien faire. Cependant, il dit enfin en lui-même : Quoique je ne craigne point Dieu, et que je n’aie d’égard pour personne ; néanmoins, parce que cette veuve m’importune, je lui ferai justice, de peur qu’elle ne vienne toujours me rompre la tête. Et le Seigneur dit : Écoutez ce que dit ce juge injuste. Et Dieu ne vengera-t-il point ses élus, qui crient à lui jour et nuit, quoiqu’il diffère sa vengeance ? Je vous dis qu’il les vengera bientôt. Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »

Et que dire : « Si l’un de vous avait un ami qui vînt le trouver à minuit, et qui lui dît : Mon ami, prête-moi trois pains ; car un de mes amis qui est en voyage est survenu chez moi, et je n’ai rien à lui présenter ; et que cet homme, qui est dans sa maison, lui répondît : Ne m’importune pas, ma porte est fermée, et mes enfants sont avec moi au lit ; je ne saurais me lever pour t’en donner. Je vous dis, que quand même il ne se lèverait pas pour lui en donner parce qu’il est son ami, il se lèverait à cause de son importunité, et lui en donnerait autant qu’il en aurait besoin. Moi aussi, je vous dis : Demandez, et on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et on vous ouvrira. Car quiconque demande, reçoit, et qui cherche, trouve ; et on ouvrira à celui qui heurte » (Luc 11:5-10).

Deux paraboles classiques pour nous encourager à insister et à persister dans nos prières devant le Seigneur. Même quand chacune de nos ressources à notre disposition nous manque et lorsque nos plus proches nous abandonnent, Dieu nous promet : « Crie vers moi, et je te répondrai, et je te déclarerai des choses grandes et cachées que tu ne connais pas. Car ainsi a dit l’Éternel, le Dieu d’Israël, touchant les maisons de cette ville et les maisons des rois de Juda, qui seront renversées par les terrasses et par l’épée, quand on ira combattre les Caldéens et qu’elles seront remplies des cadavres des hommes que je frapperai dans ma colère et dans ma fureur, et à cause de toute la méchanceté desquels je cacherai ma face à cette ville : voici, je leur donnerai la guérison et la santé ; je les guérirai, je leur découvrirai une abondance de paix et de vérité ; Je ramènerai les captifs de Juda et les captifs d’Israël ; et je les rétablirai comme auparavant. Et je les nettoierai de toute iniquité qu’ils ont commise contre moi ; je pardonnerai toutes les iniquités par lesquelles ils ont péché et se sont révoltés contre moi » (Jérémie 33:3-8).