D.436 – Autorité biblique

Par Joseph Sakala

Dans Proverbes 30:5-6, nous lisons : « Toute la parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge. N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur. » La Bible est unique parmi tous les livres. Non seulement elle est différente dans sa forme, sa structure et son histoire, mais elle assume la position de supériorité surnaturelle sur toute autre communication. La Bible insiste sur l’inspiration de la totalité de son contenu, ainsi qu’à l’obéissance de ce qu’elle enseigne.

Son contenu total est plein d’enseignements de Dieu : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise ; ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité » (2 Pierre 1:3-7).

La Parole de Dieu, c’est Jésus qui l’a rendue très claire : « Car je n’ai point parlé par moi-même, mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit ce que je devais dire et annoncer. Et je sais que son commandement est la vie éternelle. Les choses donc que je dis, je les dis comme mon Père me les a dites » (Jean 12:49-50). Elle a été confirmée par le Saint-Esprit : « Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (« 2 Pierre 1:21). Jésus est la source de la foi et du salut.

Car : « Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:20-23). Sa Parole ne doit pas être changée. « Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous prescris, et vous n’en diminuerez rien ; afin d’observer les commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous prescris » (Deutéronome 4:2). « C’est l’instrument par lequel le jeune homme rendra pure sa voie. C’est en y prenant garde selon ta parole » (Psaume 119:9). Elle doit être révérée et obéie. « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme » (Psaume 138:2-3). Nous sommes tous d’accord pour dire : « que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur » (Romains 3:4), lorsque l’homme dit le contraire de Dieu, évidemment. Mais si l’homme dit la même chose que Dieu, c’est toujours Dieu qui est encore reconnu véritable.

Voilà pourquoi, il faut vérifier toute chose et ne pas prendre pour acquis que celui qui prêche dit la vérité. Rappelez-vous toujours de Ses bienfaits. Dans Psaume 103:2, David déclare : « Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! » Les bienfaits du Seigneur sont merveilleux et il serait en effet un acte d’ingratitude que de ne pas s’en rappeler ou de ne pas les apprécier. Notons une liste partielle, juste dans ce Psaume-ci :

a) C’est Lui qui pardonne toutes tes iniquités (v. 3). Dieu pardonne tout ! « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7).

b) Dieu guérit toutes nos infirmités (v. 3). Les plus grandes de nos infirmités, ce sont le vieillissement et la Mort, mais un jour : « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:4).

c) Dieu : « qui retire ta vie de la fosse » (v. 4). « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:18-19).

d) Dieu : « qui te couronne de bonté et de compassion » (v. 4).

e) Dieu qui rassasie ta bouche de biens. (Psaume 103:5). Car : « Toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement » (Jacques 1:17).

f) Dieu te donne la force : « tellement que ta jeunesse est renouvelée comme celle de l’aigle » (v. 5).

g) « Éternel fait justice et droit à tous ceux qui sont opprimés. » Mais le plus grand bienfait est celui du salut par la miséricorde de Dieu.

« L’Éternel est compatissant et miséricordieux ; lent à la colère et abondant en grâce. Il ne conteste pas à perpétuité, et ne garde pas sa colère à toujours » (vs 8-9). « Il ne nous a pas fait selon nos péchés et ne nous a pas rendu selon nos iniquités. Car autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant sa bonté est grande sur ceux qui le craignent » (vs 10-11). « Mais la bonté de l’Éternel est de tout temps et à toujours sur ceux qui le craignent, et sa justice pour les enfants de leurs enfants, pour ceux qui gardent son alliance et se souviennent de ses commandements pour les accomplir » (vs 17-18).

Infinies et éternelles, telles sont les dimensions de la miséricorde de Dieu ! « Il a éloigné de nous nos iniquités, autant que l’orient est éloigné de l’occident. Comme un père est ému de compassion envers ses enfants, l’Éternel est ému de compassion envers ceux qui le craignent. Car il connaît de quoi nous sommes faits, il se souvient que nous ne sommes que poussière » (Psaume 103:12-14). En tant que Ses enfants, nous sommes privilégiés, même dans la souffrance. « Parce qu’il vous a fait la grâce, à cause de Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui, En soutenant le même combat où vous m’avez vu et où vous apprenez que je suis encore » (Philippiens 1:29-30).

Paul écrivait que nous devrions nous conduire comme si notre citoyenneté était digne de l’Évangile que nous proclamons et, en faisant cela, nous devrions être commis à un état d’esprit maintenu ensemble par le Saint-Esprit. Ensuite, il nous encourage à ne pas craindre nos adversaires : « Parce qu’il vous a fait la grâce, à cause de Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui » (Philippiens 1:29). De tels adversaires vous viennent de Satan lui-même. Alors : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions » (1 Pierre 5:8-9).

Dans les affaires : « Accorde-toi au plus tôt avec ta partie adverse, pendant que tu es en chemin avec elle, de peur que ta partie adverse ne te livre au juge, et que le juge ne te livre au sergent, et que tu ne sois mis en prison » (Matthieu 5:25). Dans les problèmes familiaux : « Alors quelqu’un de la troupe lui dit : Maître, dis à mon frère qu’il partage avec moi notre héritage » (Luc 12:13). Et dans 2 Timothée 3:12-15, Paul donne ce conseil à son jeune évangéliste : « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits. Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. »

Nous ne devrions pas être surpris lorsque nous sommes persécutés ; nous devrions l’être lorsque les gens disent du bien de nous. Même Jésus nous a déclaré : « Malheur à vous, lorsque tous les hommes diront du bien de vous ; car leurs pères en faisaient de même aux faux prophètes » (Luc 6:26). C’est curieux que Paul dise de nous que nous sommes doués du privilège de pouvoir souffrir pour Jésus. Les apôtres comprenaient ce paradoxe : « Eux donc se retirèrent de devant le Sanhédrin, remplis de joie d’avoir été jugés dignes de souffrir des opprobres pour le nom de Jésus. Et ils ne cessaient tous les jours d’enseigner et d’annoncer Jésus-Christ, dans le temple et de maison en maison » (Actes 5:41-42).

Pierre écrivait que nous devrions suivre l’exemple établi pour nous par Christ : « Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:23-24). En effet, nous devrions nous réjouir de pouvoir partager les mêmes souffrances que Jésus a endurées et, lorsqu’on nous ridiculise de porter le nom de Christ, nous devrions être contents. « Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous » (1 Pierre 4:14).

« Frères, regardez comme le sujet d’une parfaite joie les diverses tentations qui vous arrivent, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais que la patience ait une efficacité parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne manquant en rien. Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée » (Jacques 1:2-5). Ces moments-là augmentent notre foi et nous permettent de démontrer notre allégeance au Christ.

Dans Psaume 12:7-9, David nous dit : « Les paroles de l’Éternel sont des paroles pures ; c’est un argent affiné au creuset, en terre, fondu sept fois. Toi, ô Éternel, tu les garderas, tu nous préserveras de cette race à jamais ! Lorsque des gens abjects s’élèvent parmi les fils des hommes, les méchants se promènent de toutes parts. » La préservation des Paroles divines dans l’Écriture est magnifiquement supérieure à tout autre écrit ancien. Dieu n’a permis à aucune de Ses paroles de passer. Jésus Lui-même l’a confirmé, dans Matthieu 24:35, où Il a dit : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. »

David aussi l’a déclaré, dans Psaume 119:89 : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. » Dieu a vu à ce que des scribes hébreux ainsi que des Chrétiens érudits aient religieusement transcrit les paroles au-travers les siècles, de façon telle que nous avons la Parole de Dieu afin de nous guider, même aujourd’hui. Ainsi même avec des reproductions variées, les paroles originales du Texte Reçu ont très bien été conservées. Très peu de questions demeurent quant à la véracité des Écritures, alors que nous avons le grec original ainsi que l’hébreu original, à un haut degré de précision.

Les feux des persécutions antichrétiennes, les philosophies humanistes, le scepticisme scientifique, les critiques littéraires, le panthéisme païen, les distorsions par les cultes et l’indifférence pathétique ont tous tenté de détruire la Parole de Dieu, mais sans succès. La Bible demeure toujours le best-seller de tous les temps, traduite dans plus de langues que tout autre écrit. Peu importe les puissances dirigées contre elle, la Bible est toujours sortie plus éblouissante et plus sûre que jamais. Même cette présente génération, avec toutes ses tentatives modernes visant à détruire les Saintes Écritures, faillira, car Dieu préservera Ses Paroles contre cette génération à tout jamais.

Dans Psaume 8:3-5, David confirme : « De la bouche des petits enfants et des nourrissons, tu tires ta louange, à cause de tes adversaires, pour réduire au silence l’ennemi et le rebelle. Quand je regarde tes cieux, l’ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as formées, je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? Et tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur. » La question fut posée de manière rhétorique par plusieurs générations de sceptiques, spécialement par la génération présente. « Quand l’on considère l’énormité de l’univers, pourquoi Dieu, s’Il existe, S’intéresserait-Il à la petite poussière qu’est notre planète ? »

Mais essentiellement, le même argument fut utilisé contre Job par un de ses « amis » lorsque Job lui répondit : « J’ai souvent entendu de pareils discours ; vous êtes tous des consolateurs fâcheux » (Job 16:2). Mais depuis au-delà de 3 500 ans, certains hommes questionnent : « Et comment l’homme serait-il juste devant Dieu ? Et comment celui qui est né de la femme serait-il pur ? Voici, la lune même est sans éclat, et les étoiles ne sont pas pures à ses yeux. Combien moins l’homme qui n’est qu’un ver, et le fils de l’homme qui n’est qu’un vermisseau ! » (Job 25:4-6). Ce raisonnement devient entièrement fallacieux, car c’est Dieu qui décide de la complexité du cerveau humain, qui est sûrement le système physique le plus complexe de l’univers entier.

Plutôt que d’être reconnus comme de banales entités, les hommes et les femmes furent créés à l’image même de Dieu et sont les objets de Sa rédemption et de Son amour. La plus merveilleuse mesure de l’importance humaine est que Dieu Lui-même est devenu comme eux. Jésus-Christ : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:6-8). Et Jésus l’a fait afin de payer la rançon de nos péchés !

Mais plus que cela, l’amour de Dieu pour les humains ne se mesure pas que par Sa mort pour nous, mais également par Son éternel but créatif à notre égard. « Afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:7-10).

Il faut avoir la foi pour faire une telle déclaration. Mais qu’est ce que la foi ? La plus simple définition nous est donnée dans Hébreux 11:1-2. « Or, la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point. Car par elle les anciens ont obtenu un bon témoignage. » Ce merveilleux chapitre nous définit la foi, non comme une espérance intangible, mais plutôt comme une ferme attente d’une évidence qui, en ce moment, n’est simplement qu’une espérance. Regardons cela de plus près. D’abord, il faut absolument que la foi soit fondée sur un objet légitime : rien de moins que sur Dieu, le puissant Créateur. C’est : « Par la foi [que] nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (v. 3). Dieu a tout créé à partir de rien. Il a parlé et soudainement la chose est apparue.

La foi est également définie, non par ce qu’elle est, mais plutôt par ce qu’elle fait ! Une personne de foi vient vers Dieu avec un sacrifice plus excellent, comme celui d’Abel. Car : « Par la foi, Abel offrit à Dieu un plus excellent sacrifice que Caïn, [alors] à cause d’elle il fut déclaré juste, Dieu rendant témoignage à ses offrandes ; et quoique mort, il parle encore par elle » (v. 4). Comme Christ qui S’est offert Lui-même comme un sacrifice parfait en rançon et pour l’expiation de tous les péchés du monde ! La véritable foi est, comme celle d’Abraham, d’aller où Dieu nous conduit. « Par la foi, Abraham, étant appelé, obéit, pour aller au pays qu’il devait recevoir en héritage, et partit, ne sachant où il allait. Par la foi, il demeura dans la terre qui lui avait été promise, comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, avec Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. Car il attendait la cité qui a des fondements, dont Dieu est l’architecte et le fondateur » (Hébreux 11:8-10).

Une telle foi, comme celle d’Abraham, poussera le croyant à offrir à Dieu le plus grand amour de sa vie, sachant que Dieu gardera Sa Parole. « Par la foi, Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut éprouvé, et que celui qui avait reçu les promesses, offrit son unique, dont il avait été dit : C’est en Isaac que ta postérité sera appelée ; ayant pensé en lui-même, que Dieu pouvait même le ressusciter des morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection » (Hébreux 11:17-19). « D’autres passèrent par l’épreuve des moqueries et des verges ; et même des liens et de la prison : Ils furent lapidés, ils furent sciés, ils furent tentés, ils moururent par le tranchant de l’épée, ils errèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités ; et tous ceux-là, ayant obtenu un bon témoignage par leur foi, n’ont point remporté les biens promis ; Dieu ayant pourvu à quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection, » nous déclare Hébreux 11:36-37, 39-40.

Éphésiens 2:8-9 nous rassure : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions, » nous dit Paul, dans Éphésiens 2:10. « Et ainsi ce que dit l’Écriture, s’accomplit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement, » nous confirme l’apôtre Jacques dans Jacques 2:23-24. Mais vous êtes-vous déjà posé la question : « Qui retient l’univers ensemble ? »

Tout récemment, des astrophysiciens de renommée mondiale ont pu offrir une hypothèse plausible sur la question à savoir : « Qu’est ce qui maintient l’univers ensemble ? » Au risque de déplaire à certains intellectuels, il n’y a aucune nécessité d’être un physicien pour vraiment connaître la réponse à cette question. Regardons cependant comment les hommes de science s’y prennent pour solutionner un tel problème.

Les astrophysiciens regardent les cieux pour capter des images et des données avec des instruments scientifiques variés. Ils savent que la masse totale de toute la matière qui existe n’est pas suffisante pour fournir la gravité nécessaire afin d’empêcher l’univers d’éclater dans toutes les directions. Alors, ils demeurent toujours à méditer sur la question à savoir : « Qu’est-ce qui maintient l’univers ensemble ? »

Des équipes internationales d’astronomes scrutent les étoiles et les galaxies qui se trouvent à des distances inimaginables. Avec leurs instruments modernes et leurs moyens de détection, ils auraient décelé une puissance cosmique mystérieuse, pour finalement arriver à une hypothèse qui pourrait être la solution à leurs recherches. Ils l’appellent la matière noire.

En même temps, le domaine physique de l’astrophysique est en désaccord avec la physique atomique. Albert Einstein a passé les dernières années de sa vie à trouver une théorie unificatrice qui décrirait les forces de la nature et les particules élémentaires d’une manière unifiée. Les physiciens savent aussi, que les équations tentant d’expliquer ces deux théories sur la physique sont incompatibles, car elles ne fonctionnent pas quand les deux sont réunies. Ils ont donc besoin d’une théorie unificatrice qui harmoniserait la toute petite particule avec celle qui est énorme.

La réponse ne fut pas trouvée à l’époque d’Albert Einstein et demeure introuvable jusqu’à ce jour. Mais il existe présentement une théorie qui tente d’unifier les principes de la physique, du cosmique, ainsi que des niveaux moléculaires. Elle se nomme la théorie de la « superficelle » (super string) qui maintiendrait tout l’univers ensemble. Cette théorie serait considérée comme un avancement vers une théorie unificatrice. Ce n’est toujours pas une réalité, mais seulement une théorie.

La théorie tente de redéfinir quelques concepts scientifiques existants sur le temps et l’espace. Avec ça, la compréhension scientifique de la lumière, de la gravité, des trous noirs, de la matière noire et des dimensions de l’univers augmentent. En même temps, la science élargit sa compréhension sur les forces, les propriétés et le comportement des micro particules, comme les protons, les neutrons, les électrons, les quarks, les neutrinos, les positrons, les muons, les photons, les bosons et les gluons, sans oublier la particule non détectée ou confirmée appelée « graviton ».

Toutes ces particules ont une force, ou puissance. Quelques-unes sont faibles, d’autres sont fortes, quand elles s’attirent ou se repoussent les unes les autres. Pourtant, selon la nouvelle théorie, les particules sont si parfaitement équilibrées que ni les micro molécules ni les galaxies géantes ne se repoussent. Au contraire, leur rotation harmonieuse demeure intacte. Pourquoi ? Ce n’est pas encore compris, mais on nous assure que la théorie de la « ficelle » pourrait contenir la réponse.

La théorie de la ficelle prétend que tout est formé d’une combinaison de fils qui vibrent, ou forment des cercles, et qu’ils apparaissent dans ces micro particules, ayant différents niveaux de puissance, dépendant de la fréquence dans la vibration. Bien sûr, le débat se poursuit ainsi que l’étude de la véracité de cette théorie. Pendant ce temps, on a découvert une extension à la théorie de la « ficelle », appelée M-théorie, qui tente d’unifier les théories des « ficelles » variées. Plusieurs petits groupes de physiciens théorétiques se sont formés, complètement insatisfaits de la théorie « ficelle » et qui recherchent d’autres théories pour expliquer ce qui leur échappe depuis si longtemps.

Pourtant, la Bible nous offre une réponse simple et réaliste à la question de savoir ce qui maintient tout l’univers ensemble. En parlant de Jésus, nous lisons ceci, dans Colossiens 1:15-17 : « C’est Lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par Lui. » Dans Hébreux 1:2-3, nous apprenons que Dieu : « Nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par Sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. » Voilà enfin la réponse à la question : « Qu’est-ce qui maintient tout l’univers ensemble ? »

C’est Sa Parole Puissante ! Pas besoin de ficelle ! En toute simplicité, toute chose subsiste en Lui. En effet, pendant que les hommes de science continuent d’explorer les principes physiques et mathématiques derrière ce qui fait marcher l’univers, les convertis à Christ peuvent voir l’image entière. Ils voient l’univers entier, de la plus grande galaxie à la plus petite parcelle subatomique, qui subsiste et continue de subsister parce qu’elle continue de recevoir ce qui lui est nécessaire pour bien fonctionner, par Jésus Christ. « Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : À Lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! », nous dit Romains 11:36. Je vais vous dire quelque chose que même les plus grands savants ne savent pas. Dieu ne crée rien qu’Il ne désire partager avec Ses Enfants. Alors, ce magnifique et mystérieux univers sera un jour notre héritage en Christ.




T.031 – Des créatures inachevées

Ce jour a été pour moi vraiment spécial : après de longs mois d’attente, j’ai revu une personne dont j’avais une très mauvaise opinion et Dieu m’a donné une bonne leçon…

En effet, je nourrissais semaine après semaine de la rancune envers cet homme – qui se trouve être de ma parenté – parce que j’avais cru ses beaux discours avant de devenir sa locataire et de venir m’installer dans ce village que j’ai tellement méprisé par la suite. Après avoir amèrement regretté, j’ai organisé peu à peu mon départ et lutté de toutes mes forces pour témoigner de mon zèle dans les conditions les plus difficiles. Tous les efforts et la fatigue pour repeindre les murs et arranger cet appartement, qu’il m’était impossible d’affectionner, tout cela nourrissait en moi une sensation d’injustice.

Il avait empoché la caution de mon prédécesseur sans rien arranger dans le logement et m’avait demandé de tout remettre en bon état par mes propres moyens, ce qui équivalait pour moi à faire le travail d’un autre sans aucune aide ni rémunération. En d’autres termes, il fallait que je répare les bêtises et enlève la saleté d’un autre, et que je le fasse gratuitement… Comme le Christ le fait pour nous tous ! Mais Lui le fait sans broncher, sans Se plaindre une seule fois, tandis que moi, j’ai laissé ma perception m’induire en erreur et je me suis lamentée…

Outre les questions d’appartement, je reprochais à mon oncle de ne pas s’être occupé de nous, de ne nous avoir jamais invitées, ma fille et moi, alors que nous nous étions géographiquement rapprochées de lui. Je lui reprochais de ne pas avoir tenu sa promesse de me présenter à ses amis. Je lui en voulais de nous avoir laissées dans la plus grande des solitudes pendant toute une année, ce qui nous a semblé être une éternité.

J’étais tellement déçue et écœurée par sa négligence, tellement irritée par l’esprit de profit que je lui attribuais, que je n’ai eu cesse ces dernières semaines de le critiquer et, dans mon indignation, de médire sur sa personne devant d’autres. Tandis que je me préparais à affronter la dureté et l’intransigeance de cet oncle que je prenais pour un monstre, le Seigneur m’a rappelé à l’ordre…

J’ai passé beaucoup de temps à repeindre, à nettoyer, à retoucher, à rafistoler, de manière à ce qu’il se plaigne le moins possible, car je ne pouvais pas répondre parfaitement à toutes ses exigences. J’étais malade d’angoisse. C’est alors qu’il est arrivé : il nous a immédiatement invitées au restaurant, où nous avons mangé copieusement. Il s’est montré très courtois avec moi. Il nous a posé beaucoup de questions et a fait preuve d’un grand intérêt pour notre avenir, ainsi que d’une grande curiosité vis-à-vis de notre future cadre de vie. Nous avons agréablement bavardé et j’en ai oublié toutes mes craintes !

L’état des lieux fut rapide : il ne regarda rien en détail, il s’exclama d’admiration devant la blancheur des murs, lorsque je lui montrai fièrement que j’avais également repeint le salon, qui est la pièce la plus vaste. Il jeta de brefs coups d’œil dans les autres pièces, tandis que je le guidais en commentant mon travail. Après avoir rempli son formulaire, il resta encore pour écouter mes mésaventures concernant la préparation de mon déménagement, ainsi que le récit de mes difficultés. Puis il sortit un moment et revint en me tendant une liasse de billets, ceci en me souhaitant un bon nouveau départ.

Telles furent ses paroles : « Pour t’aider à redémarrer… Parce que tu le mérites : tu as un cœur en or ». J’en fus complètement bouleversée, d’autant plus qu’il me serra dans ses bras et m’embrassa à deux reprises. Cet oncle que j’avais tendrement aimé dans mon enfance, et que la vie avait éloigné de moi jusqu’à ne devenir dans mon ressentir qu’un glacial inconnu, un lointain propriétaire…

Moi, le monstre de médisance, le puits de rancune. Moi au cœur si noir d’impuretés, j’avais à ses yeux un cœur en or ! Ai-je déjà reçu dans ma vie leçon plus parlante que celle-ci ? Oui, je le crois bien : une fois ou deux, peut-être plus, mais ces leçons furent vite oubliées… Comment mon Seigneur et Père peut-Il encore, après tant d’années et après tant d’erreurs de ma part, avoir si grande compassion pour m’offrir une autre leçon, d’une façon si aimante ? Serrée, embrassée, complimentée de manière injustifiée sur ce cœur qui est le mien et que Lui seul connait vraiment. Et avec tant de générosité, puisque ce sont des coups de règle sur les doigts que je méritais, et non une liasse de billets avec un copieux repas !

Mon oncle m’offrit également un très joli stylo, celui-là même avec lequel j’écris ces mots dans mon journal. Ce stylo est muni au bout d’une petite lampe : c’est pour me rappeler symboliquement que j’ai besoin de lumière. La Lumière de Dieu, je ne peux pas la générer en moi. La miséricorde de Dieu, je ne peux pas la générer en moi. Je ne peux rien générer de bon en moi, je veux dire, rien de pur.

Tous les êtres humains – chrétiens, païens ou athées – ont en eux de bonnes et de mauvaises choses, mais rien de pur, rien de parfait. Je crois que c’est cela que l’apôtre Paul voulait dire quand il a écrit que le bien n’habite pas en l’homme : il n’y a rien de vraiment parfaitement bien dans l’être humain, car le bien qu’on trouve est souvent limité et corrompu par le mal. Quand on le sait déjà, on est moins déçu par les fausses promesses, les mensonges, les fraudes et autres supercheries, puis on se pose moins de questions quant à la versatilité de certains caractères.

Mais ne voir dans l’homme que le mal et le péché est une attitude bien dangereuse : cette attitude pousse inévitablement à adopter une tournure d’esprit très étroite qui assèche le cœur et nous place là où nous n’avons pas le droit de nous placer : dans la position de juge suprême. Et pour sûr, cette attitude nous rend à la longue méprisant et rancunier, et donc incompétent en qualité de justice.

L’être humain qui ne perçoit que les travers de son prochain en oublie qu’ils ne sont tous deux que des humains et donc, par définition, des créatures petites et inachevées pour lesquelles le Créateur a encore beaucoup de leçons en réserve…

La médisance est une épice nocive dont on pourrait tous se passer. Et pourtant, elle assaisonne les conflits et les guerres, et les engendre parfois. Mais même si elle peut être basée sur des faits réels, rien ne la justifie, car elle ne révèle au mieux qu’une partie de la réalité : seul Dieu omniscient connaît la totalité des faits dans toute leur vérité. Seul Dieu peut soulever le rideau de chaque existence, de chaque vie privée, de chaque vie secrète. Seul Dieu peut révéler ce qui se cache derrière : les sacrifices des uns et des autres faits en silence dans l’anonymat, les douleurs qui poussent les uns et les autres à mal agir, les difficultés que les uns ou les autres traversent sans forcément le laisser paraître, la fiabilité du succès – friable ou solide – dont les uns et les autres peuvent de vanter… Dieu sait tout en vérité tandis que nous, nous ne savons rien, et bien souvent nous nous trompons sur les autres, tout comme nous nous trompons sur nous-mêmes.

Ainsi, il est impératif pour moi d’écrire mes erreurs et, par la grâce de Dieu, de les corriger, et nécessaire d’avertir les uns et les autres, en toute humilité. Même si cela me coûte cher, car nombreuses sont les larmes que j’ai versées et grande est l’humiliation que j’éprouve. Quand notre Père nous reprend, c’est douloureux et soulageant à la fois. Cela blesse l’orgueil, cela brise le cœur qui se remplit de honte. Mais cet embarras est salvateur, puisqu’il est précurseur du salut. La Rédemption par le sang parfait du Christ est un baume qui apaise et guérit. Comme un baume gras sur une cuisante brulure, le pardon du Père efface progressivement la douleur et le trouble. Quelle joie soudaine, là où il n’y avait que honte et regrets !

Dieu est un Père qui pardonne tout en offrant Sa sagesse pour continuer la route. Il offre Sa sagesse divine sous la forme de conseils bienveillants, d’une affection palpable et de multiples bienfaits, jusque dans les détails pratiques et les besoins les plus matériels. Avec tant d’attentions, il est difficile de concevoir combien nos offenses et tout le mal que nous avons fait peuvent Le tourmenter. Et pourtant, Il en souffre. Il souffre pour nous, Il prend tout sur Lui et Il nous tend Sa main. Toujours et encore, encore une autre fois.

Je découvre en Dieu toujours plus l’image d’un Père, une image qui se renouvelle chaque jour : il le faut, car l’image terrestre de ce que l’on appelle un « père » est souvent tellement déformée… Ce père-là, certains ne veulent même pas y penser. Pour moi comme pour bien d’autres, ce sont des eaux troubles et amères, des mers agitées, un océan d’abandon, un iceberg de solitude, des orages de colère. Ce sont des paysages désolés, des croquis inachevés, des mélodies muettes, des plaies béantes. C’est tout un univers de glace que peut renfermer en soi le seul mot « père ».

Alors, il faut réapprendre à aimer ce mot. Il faut le comprendre à nouveau, se faire une nouvelle image de sa réelle définition, de sa véritable signification dans les cieux. Jour après jour, déception après déception, l’Esprit de Dieu œuvre en ce sens afin de faire régner la miséricorde divine dans nos cœurs d’enfants de Dieu, ainsi que dans notre perception trop humaine.

En apprenant à mesurer l’Amour du divin Père au-travers de Sa parfaite éducation à notre égard, nous deviendrons assez petits pour relativiser tout le mal qui nous pousse à nous haïr les uns les autres, et assez grands pour déceler de la lumière même chez nos ennemis, puis assez sages pour percevoir les lueurs du bien dans chaque être humain avant de le condamner et de le mépriser.

Que Dieu nous offre Son regard juste et miséricordieux, ainsi que l’humilité et la patience nécessaires pour nous modérer dans nos élans négatifs.

Soyez richement bénis !

Anne-Gaëlle

« Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir » (Romains 7:18).

« De la plante du pied jusqu’à la tête, il n’y a rien de sain ; ce ne sont que blessures, meurtrissures et plaies vives, qui n’ont point été pansées, ni bandées, ni adoucies avec l’huile » (Esaie 1:6).

« Si quelqu’un d’entre vous pense être religieux, et ne tient point sa langue en bride, mais trompe son cœur, la religion d’un tel homme est vaine » (Jacques 1:26).

 « Celui qui n’aime point [son prochain], n’a point connu Dieu ; car Dieu est charité » (1 Jean 4:8).

« Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui » (1 Jean 4:16).

« Et quoi que vous fassiez, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour les hommes » (Colossiens 3:23).




D.435 – L’Évangile par révélation

Par Joseph Sakala

Pour mettre encore plus d’emphase sur l’authenticité de l’Évangile qu’il prêchait, Paul a été obligé de faire la déclaration suivante : « Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ. Vous avez, en effet, entendu dire quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme ; comment je persécutais à outrance l’Église de Dieu, et la ravageais ; et comment j’étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères. Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas » (Galates 1:11-17).

En écrivant aux croyants en Galatie, Paul était inquiet de ce qu’ils aient déjà abandonné ses instructions. Alors, dans Galates 1:6-7, Paul leur dit : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. » Mais qu’est qu’il y avait dans son évangélisation qui l’inquiétait ? Paul les salue en déclarant : « La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu le Père, et de notre Seigneur Jésus-Christ, Qui s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle corrompu, selon la volonté de Dieu notre Père, Auquel soit gloire aux siècles des siècles ! Amen » (Galates 1:3-5).

Cependant, il s’empresse de leur déclarer :  « Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! » (Galates 1:8-9). « Car, est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ. Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:10-12). Paul voulait leur assurer que l’Évangile qu’il prêchait ne venait pas d’un homme.

L’évangile des hommes glorifie l’homme et dégrade Dieu. Comme l’ancienne tentative de Satan, il a pour but de prêcher « vous serez comme des dieux. » Satan l’a utilisé dans Genèse 3:5 : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez [du fruit défendu], vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » Depuis ce temps, les hommes croient que Satan leur révèle d’incroyables vérités et qu’ils peuvent écarter le Christ comme la Source de toute vérité. Or, l’Évangile que Paul prêchait reconnaissait le péché et glorifiait Christ pour Son travail de salut. Nous pouvons être certains que Paul ne l’a pas reçu d’un homme, mais reçu par révélation. Donc, il était d’une fidélité précise. Il pouvait dès lors déclarer : « Et maintenant, lié par l’Esprit, je vais à Jérusalem, ne sachant pas ce qui m’y arrivera ; si ce n’est que le Saint-Esprit m’avertit de ville en ville, que des liens et des afflictions m’attendent. Mais je ne me mets en peine de rien, et ma vie ne m’est point précieuse, pourvu que j’achève avec joie ma course et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, pour annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu » (Actes 20:22-24).

Paul pouvait exprimer : « Or, je vous prie, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de tenir tous le même langage, et de n’avoir point de divisions parmi vous, mais d’être unis dans une même pensée, et dans un même sentiment » (1 Corinthiens 1:10). L’Église primitive a connu les jours de sa plus grande puissance parce qu’elle avait sa plus grande unité. « Et ils étaient tous les jours assidus au temple d’un commun accord ; et rompant le pain dans leurs maisons, ils prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur ; louant Dieu, et étant agréables à tout le peuple ; et le Seigneur ajoutait tous les jours à l’Église des gens qui étaient sauvés. » (Actes 2:46-47). « Or, la multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme ; et personne ne disait que rien de ce qu’il possédait fût à lui ; mais toutes choses étaient communes entre eux. Et les apôtres rendaient témoignage, avec beaucoup de force, de la résurrection du Seigneur Jésus ; et une grande grâce était sur eux tous, » nous dit Actes 4:32-33.

Mais Satan n’a pas tardé à amener des divisions, des mésententes et des schismes dans les assemblées. Alors, dès les débuts, nous découvrons beaucoup d’exhortation à l’unité dans le Nouveau Testament. « Ayez les mêmes sentiments entre vous ; n’aspirez point aux grandeurs, mais accommodez-vous aux choses humbles ; ne soyez pas sages à vos propres yeux. Ne rendez à personne le mal pour le mal ; attachez-vous à ce qui est bien devant tous les hommes. S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes, » leur disait Paul, dans Romains 12:16-18. « Et que le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments entre vous selon Jésus-Christ ; afin que, d’un même cœur et d’une même bouche, vous glorifiiez le Dieu qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi accueillez-vous les uns les autres, comme Christ nous a accueillis pour la gloire de Dieu, » leur déclare Paul, dans Romains 15:5-7.

Lors d’une autre occasion, Paul exhorta les Corinthiens : « Au reste, frères, réjouissez-vous ; tendez à la perfection ; consolez-vous ; ayez un même sentiment ; vivez en paix ; et le Dieu de charité et de paix sera avec vous. Saluez vous les uns les autres par un saint baiser. Tous les Saints vous saluent. La grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu, et la communication du Saint-Esprit soient avec vous tous ! Amen ! » leur dit Paul, dans 2 Corinthiens 13:11-13. Et aux Philippiens, Paul déclare : « Conduisez-vous seulement d’une manière digne de l’Évangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, ou que je sois absent, j’entende dire de vous, que vous persistez, dans un même esprit, à combattre, avec une même âme, pour la foi de l’Évangile, sans vous effrayer en rien des adversaires, ce qui est pour eux une preuve de perdition, mais pour vous de salut ; et cela de la part de Dieu ; parce qu’il vous a fait la grâce, à cause de Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui, en soutenant le même combat où vous m’avez vu et où vous apprenez que je suis encore » (Philippiens 1:27-30).

« Soyez tous d’un même sentiment, compatissants, fraternels, miséricordieux, bienveillants ; ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure ; bénissant, au contraire, sachant que c’est à cela que vous êtes appelés, afin que vous héritiez la bénédiction, » dit Pierre à toutes les Églises de Dieu, dans 1 Pierre 3:8-9. La véritable unité doit d’abord être l’unité de l’Esprit et ensuite l’unité de la foi : « Vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation. Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et par tous, et en vous tous. Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Éphésiens 4:3-6, 13).

Donc, il faut être du même Esprit et : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ » (Philippiens 2:5). Il faut également maintenir une bonne réputation. Dans Ecclésiaste 7:1, Salomon déclare : « Une bonne réputation vaut mieux que le bon parfum ; et le jour de la mort, que le jour de la naissance. » Il paraît étrange que Salomon ait voulu joindre ces deux maximes ensemble. Comment le jour de la mort peut-il être meilleur que celui de la naissance ? Et qu’est ce que ces deux maximes ont affaire avec un bon nom ? Ce grand roi avait joui un jour d’un nom synonyme de piété et de grande sagesse. Mais son nom devait éventuellement être lié aux excès de richesse et d’indulgence charnelle, et Salomon a même commencé à désirer la mort. C’est tragique lorsqu’un jeune homme si dévoué à Dieu laisse son bon nom se ruiner par l’attrait de la chair pour ne plus être capable de garantir la promesse que sa vie devait remplir.

Salomon pouvait employer les onguents les plus dispendieux et se permettre d’autres conforts dans ses années de vieillesse, mais ils ne pouvaient pas lui ramener son bon nom. Pourtant, dans Proverbes 22:1-2, Salomon a écrit : « La bonne réputation est préférable aux grandes richesses, et une bonne estime à l’argent et à l’or. Le riche et le pauvre se rencontrent ; celui qui les a faits l’un et l’autre, c’est l’Éternel. » Le chrétien converti a une double responsabilité de maintenir un bon nom, car ses paroles et ses actions reflètent inévitablement, soit en bien ou en mal, le nom de Jésus. Lorsque nous permettons à notre nom d’être endommagé, nous donnons une grande occasion aux ennemis de Dieu de blasphémer Son nom.

« Si vous craignez l’Éternel, si vous le servez, si vous obéissez à sa voix, et si vous n’êtes point rebelles au commandement de l’Éternel, alors, et vous et le roi qui règne sur vous, vous aurez l’Éternel votre Dieu devant vous ; mais si vous n’obéissez pas à la voix de l’Éternel, et si vous êtes rebelles au commandement de l’Éternel, la main de l’Éternel sera contre vous, comme elle a été contre vos pères » (1 Samuel 12:14-15). « Ne sont-ce pas eux qui blasphèment le beau nom qui a été invoqué sur vous ? » nous confirme Jacques 2:7. Dans le sens réel, ceux qui maintiennent un bon nom toute leur vie peuvent joyeusement anticiper le jour de leur mort. Car Christ a promis à : « Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel, d’auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom » (Apocalypse 3:12). Ce sera un véritable bon nom, un que nous porterons durant l’éternité.

Mais avant d’être dans cette Nouvelle Jérusalem, il est évident qu’il faut obéir à Dieu et prêcher selon l’inspiration divine. « Que les anciens qui gouvernent bien, soient jugés dignes d’un double honneur ; principalement ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement » (1 Timothée 5:17). Ceux qui font ce travail fidèlement ne devraient pas craindre, car Esaïe 41:10 nous déclare : « Ne crains point, car je suis avec toi ; ne sois point éperdu, car je suis ton Dieu ! Je te fortifie, je t’aide, et je te maintiens par la droite de ma justice. » David confirme cet affirmation en déclarant que « Dieu est notre retraite, notre force, notre secours dans les détresses, et fort aisé à trouver » (Psaume 46:2).

Tout converti devrait toujours se rappeler que, seul, il est impuissant, mais il peut toujours compter sur l’aide de Dieu pour réussir dans sa prédication. Ainsi : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:16). Soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu Lui-même a dit : « Certainement, Je ne te laisserai point et Je ne t’abandonnerai point. » Alors, dans Hébreux 13:6-8, nous lisons : « De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? Souvenez-vous de vos conducteurs, qui vous ont annoncé la parole de Dieu, et considérant l’issue de leur vie, imitez leur foi. Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité. »

Christ est notre exemple et même Lui a eu Ses moments de découragement. Comme le moment de Sa mort approchait, Jésus était presque découragé par le rejet de Son amour par Israël. « C’est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes ; vous ferez mourir et vous crucifierez les uns ; vous fouetterez dans vos synagogues et vous persécuterez de ville en ville les autres. Afin que tout le sang innocent qui a été répandu sur la terre retombe sur vous, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel. Je vous dis en vérité que toutes ces choses retomberont sur cette génération. Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ; et vous ne l’avez pas voulu ! Voici, votre demeure va devenir déserte. Car je vous dis que désormais vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » (Matthieu 23:34-39).

Mais nous ne rejetons pas Son amour. Au contraire, nous prions avec David : « Garde-moi comme la prunelle de l’œil ; couvre-moi sous l’ombre de tes ailes, contre ces méchants qui m’oppriment, contre mes ennemis mortels qui m’environnent ! Ils ferment leur cœur endurci ; leur bouche parle avec fierté » (Psaumes 17:8-10). Car Celui à qui nous prions répondra toujours à nos prières, car c’est Jésus, l’Amant de notre âme.

Regardons ensemble cette prière de Moïse : « En ce même temps, je demandai grâce à l’Éternel, en disant : Seigneur Éternel, tu as commencé de montrer à ton serviteur ta grandeur et ta main forte ; car quel est le dieu, dans les cieux et sur la terre, qui puisse faire des œuvres et des exploits semblables aux tiens ? Que je passe, je te prie, et que je voie ce bon pays qui est au-delà du Jourdain, cette bonne montagne, et le Liban. Mais l’Éternel était irrité contre moi à cause de vous ; et il ne m’exauça point, mais il me dit : C’est assez ; ne me parle plus de cette affaire » (Deutéronome 3:23-26). Ce fut une prière sincère et loyale de Moïse, parce qu’il avait hâte de voir la terre promise, car c’était son but premier depuis plusieurs années. Mais il savait que Dieu lui refuserait cette promesse à cause de sa désobéissance à Mériba. « Puis l’Éternel dit à Moïse et à Aaron : Parce que vous n’avez pas cru en moi, pour me sanctifier devant les enfants d’Israël, à cause de cela vous n’introduirez point cette assemblée dans le pays que je leur ai donné » (Nombres 20:12).

« Puis, Moïse monta des campagnes de Moab sur le mont Nébo, au sommet du Pisga, qui est en face de Jéricho ; et l’Éternel lui fit voir tout le pays depuis Galaad jusqu’à Dan, et tout le pays de Nephthali, et le pays d’Éphraïm et de Manassé, et tout le pays de Juda, jusqu’à la mer occidentale ; et le Midi, et la plaine, la vallée de Jéricho, la ville des palmiers, jusqu’à Tsoar. Et l’Éternel lui dit : Voilà le pays dont j’ai juré à Abraham, à Isaac et à Jacob, en disant : Je le donnerai à ta postérité. Je te l’ai fait voir de tes yeux, mais tu n’y entreras point. Et Moïse, serviteur de l’Éternel, mourut là, au pays de Moab, selon l’ordre de l’Éternel. Et il l’ensevelit dans la vallée, au pays de Moab, vis-à-vis de Beth-Peor ; et personne n’a connu son tombeau jusqu’à aujourd’hui, » nous déclare Deutéronome 34:1-6.

Toutefois, beaucoup plus tard, par une mystérieuse et merveilleuse façon, Moïse a finalement vu la terre promise, dans Matthieu 17:1-7, où nous pouvons lire : « Six jours après, Jésus prit Pierre, Jacques et Jean, son frère, et les mena sur une haute montagne, à l’écart. Et il fut transfiguré en leur présence ; son visage devint resplendissant comme le soleil, et ses habits devinrent éclatants comme la lumière. En même temps, Moïse et Élie leur apparurent, qui s’entretenaient avec lui. Alors Pierre, prenant la parole, dit à Jésus : Seigneur, il est bon que nous demeurions ici ; si tu veux, faisons-y trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit ; et voici il vint de la nuée une voix qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir ; écoutez-le. Les disciples, entendant cela, tombèrent le visage contre terre, et furent saisis d’une très grande crainte. Mais Jésus, s’approchant, les toucha, et leur dit : Levez-vous, et n’ayez point de peur. »

C’était Moïse et Élie qui apparurent avec gloire et parlaient de Sa mort qui devait s’accomplir à Jérusalem. Dieu avait donc répondu à la prière de Moïse en commençant par lui montrer la puissance de Son pouvoir, bien avant en Égypte, mais maintenant Moïse pouvait voir la grandeur de Son amour, alors que Christ Se préparait à mourir pour son salut et le nôtre. Donc, rien de ce que Dieu fait n’est capricieux ou accidentel. Il nous donne une remarquable leçon de Son attention dans chaque détail de Son Plan de salut, même dans le tabernacle au désert. Les détails de sa structure, suivis de sa construction et de sa dédicace n’occupent pas moins de treize chapitres d’Exode. Ensuite, Dieu dit à Moïse, dans Exode 25:40 : « Regarde donc, et fais-les d’après leur modèle, qui t’a été montré sur la montagne. »

Ensuite, l’exposition des objets symboliques montrés à Moïse sur la montagne occupa la majeure partie de trois chapitres dans le livre aux Hébreux. Le Tabernacle semble prendre une partie majeure de la Bible, en parlant de plusieurs façons de Christ. Beaucoup d’auteurs ont consacré des volumes entiers sur son exposition, sur son autel, le siège de miséricorde, le grand-prêtre et toutes les choses célestes : « qui rendent un culte, image et ombre des choses célestes, selon l’ordre divin qui fut donné à Moïse, lorsqu’il devait dresser le tabernacle : Prends garde, lui dit-Il, de faire tout selon le modèle qui t’a été montré sur la montagne » (Hébreux 8:5).

Le Dieu du cosmos infini est également le Designer de chaque détail de Son Tabernacle, ainsi que de chaque moment de nos vies. « Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, œuvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait. Que tes pensées me sont précieuses, ô Dieu, et combien le nombre en est grand ! » nous dévoile David, dans Psaume 139:14-17. Aussi vitalement important était-il pour les constructeurs du tabernacle de suivre avec précision le modèle de Dieu, autant il est essentiel que nous suivions le même modèle pour nos propres vies ; et ce modèle est Christ Lui-même.

« Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes, » nous déclare 1 Pierre 2:21-25. Si nos vies doivent parler de Christ, tout comme le tabernacle : « Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:6). La présence de notre Dieu est partout.

Son prophète Esaïe déclare : « Quand tu traverseras les eaux, je serai avec toi ; et les fleuves, ils ne te submergeront point. Quand tu passeras par le feu, tu n’en seras pas brûlé, et la flamme ne te consumera pas. Car je suis l’Éternel ton Dieu, le Saint d’Israël, ton Sauveur. Je donne pour ta rançon l’Égypte ; Cush et Séba pour toi. Parce que tu es précieux à mes yeux, que tu es honoré et que je t’aime, je donne des hommes à ta place et des nations en échange de ta vie. » (Esaïe 43:2-4). Non seulement Dieu nous révèle Son Évangile, mais Il nous protège alors que nous Le proclamons. Malgré que cette promesse doive initialement être comprise dans son sens spirituel, Dieu a démontré Sa capacité à remplir les aspects spirituels de Sa promesse par Son miraculeux déploiement physique à plusieurs occasions.

La traversée de la Mer Rouge par les enfants d’Israël est un exemple évident de passage parmi les eaux qui ne nous submergeront point. L’expérience magnifique de Shadrac, Méshac et Abed-Nego dans la fournaise ardente de Nébucadnetsar est l’exemple le plus spectaculaire de délivrance du feu. Dans Daniel 3:27-28, nous lisons : « Puis les satrapes, les préfets, les gouverneurs et les conseillers du roi s’assemblèrent ; ils virent que le feu n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, de sorte qu’aucun cheveu de leur tête n’était brûlé, que leurs tuniques n’avaient point changé, et que l’odeur du feu n’avait point passé sur eux. Nébucadnetsar prit la parole et dit : Béni soit le Dieu de Shadrac, de Méshac et d’Abed-Nego, lequel a envoyé son ange et délivré ses serviteurs qui se sont confiés en lui, et qui ont violé l’édit du roi, et ont livré leurs corps, afin de ne servir et de n’adorer aucun autre dieu que leur Dieu ! »

Le monde entier est passé par le Déluge et, un jour, doit passer par le feu, mais huit âmes furent sauvées. « Et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance, » nous dit le chef des apôtres, dans 2 Pierre 3:6-9.

Noé et sa famille furent protégés du violent monde antédiluvien et tous ceux qui ont confiance en Christ seront sauvés lorsqu’Il reviendra. « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple. Que personne ne s’abuse soi-même. Si quelqu’un d’entre vous pense être sage en ce monde, qu’il devienne fou, pour devenir sage ; car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu ; aussi est-il écrit : Il surprend les sages dans leurs ruses » (1 Corinthiens 3:16-19).

Ces grandes expériences du passé et les promesses de l’avenir nous assurent que Dieu est capable de nous délivrer au-travers des eaux profondes ainsi qu’au-travers des épreuves brûlantes de cette vie. « Afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:7-9).

Voici une prière de Moïse, homme de Dieu. « Seigneur, tu as été pour nous une retraite d’âge en âge. Avant que les montagnes fussent nées et que tu eusses formé la terre et le monde, d’éternité en éternité, tu es Dieu. Tu fais retourner l’homme à la poussière ; et tu dis : Fils des hommes, retournez ! Car mille ans à tes yeux sont comme le jour d’hier quand il est passé, et comme une veille dans la nuit. Tu les emportes, semblables à un songe ; ils sont au matin comme une herbe qui passe ; elle fleurit le matin et elle se fane ; le soir on la coupe et elle sèche » (Psaume 90:1-6). Dans ce Psaume unique, Moïse nous indique la brièveté même de la vie humaine la plus longue, face à l’éternelle nature de Dieu. Dans la période antédiluvienne, les humains vivaient plusieurs centaines d’années, mais jamais personne n’a vécu au moins mille ans. A l’époque de Moïse, les hommes vivaient soixante-dix ou quatre-vingts années, tout comme aujourd’hui. Moïse, par contre, a vécu cent-vingt ans et il fut presque deux fois plus vieux que la plupart de ses contemporains lorsqu’il mourut. Moïse fut profondément impressionné par la nature éphémère de la vie d’une personne sur terre.

Même si quelqu’un avait vécu mille ans, ce n’aurait encore été qu’un petit moment pour Dieu et : « Les jours de nos années reviennent à soixante-dix ans et pour les plus vigoureux, à quatre-vingts ans ; et le plus beau de ces jours n’est que peine et tourment ; car il s’en va bientôt, et nous nous envolons » (Psaumes 90:10). Il n’y a rien dans ce passage pour justifier l’interprétation qui nous indique des milliards d’années à la semaine de Création divine. Car, dans le contexte, ni Moïse, ni Pierre ne faisaient référence à la semaine de création du tout. Dans 2 Pierre 3:8-9, le chef des apôtres dit : « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. » Notez bien que Pierre ne fait pas allusion à la création, mais plutôt à la repentance.

Moïse mettait l’emphase sur la brièveté de la vie humaine, même chez les antédiluviens tandis que Pierre corrigeait les évolutionnistes qui reniaient les effets catastrophiques du grand déluge. C’est dommage que plusieurs chrétiens consentent à accepter la distorsion des Écritures afin d’accommoder les évolutionnistes. Le message que nous devrions vraiment saisir de cette observation mosaïque est l’application de Dieu Lui-même. Comme disait si bien Moïse : « Enseigne-nous à compter nos jours, tellement que nous puissions avoir un cœur sage » (Psaume 90:12).




D.434 – Quelle sorte de travail?

Par Joseph Sakala

En regardant les différents prédicateurs à la télévision, nous constatons que chacun semble bâtir sur un fondement différent. Pourtant, Paul nous déclare : « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ. Que si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. » (1 Corinthiens 3:11-15).

Ces versets clés nous donnent le principe par lequel Dieu va évaluer notre travail au jour où tous les prédicateurs seront assembles devant le Seigneur, lors de Son avènement. « En effet, aucun de nous ne vit pour soi-même, et aucun de nous ne meurt pour soi-même. Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur ; soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur. Car c’est pour cela que Christ est mort, et qu’il est ressuscité, et qu’il a repris la vie, afin de dominer sur les morts et sur les vivants. Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Christ » (Romains 14:7-10).

« Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi, car nous ne nous recommandons pas de nouveau auprès de vous, mais nous vous donnons occasion de vous glorifier à notre sujet, afin que vous puissiez répondre à ceux qui se glorifient du dehors, et non du cœur, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 5:10-12. Nous savons aussi que les non croyants seront jugés plus tard.

Donc, ce jugement n’est seulement que pour les convertis, car lorsque le feu va purifier nos œuvres, si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Mais si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au-travers du feu (1 Corinthiens 3:14-15). Notez bien que nous sommes tous appelés, en tant que convertis, à un ministère dans l’œuvre de Dieu, chacun selon le don qu’il ou elle a reçu. Ainsi, il ne faut pas se comparer les uns aux autres, car Dieu nous juge selon un autre critère pour notre récompense. Ce n’est pas selon la quantité de travail accompli, ni le nombre de contacts que nous avons faits pour Christ, ni le nombre d’étudiants enseignés à l’école, ou le montant d’argent donné aux missions. Notre récompense ne sera pas basée sur la variété d’ouvrage accompli, car tout travail est éligible aux récompenses célestes dans le ministère de l’Évangile.

Le critère qui sera utilisé pour soupeser la valeur éternelle sera fondé sur ce qu’a été notre attitude en accomplissant le travail. Quelle a été notre motivation, notre sincérité, notre dédicace et notre vénération dans le travail pour Christ. Le mot œuvre utilisé dans la Parole nous convie au sens de qualité plutôt que de quantité. Qu’est-ce que cela donne de prêcher à une foule de 25 000 personnes dans un auditorium si le message prêché contient des erreurs volontaires dans le but de séduire. Jésus Lui-même a déclaré : « Celui qui est fidèle dans les petites choses sera aussi fidèle dans les grandes ; et celui qui est injuste dans les petites choses sera aussi injuste dans les grandes. Si donc vous n’avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables ? Et si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? » (Luc 16:10-12).

C’est pourquoi Jésus était très sérieux lorsqu’Il a dit : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été » (Apocalypse 22:12). Alors, : « Serviteurs, obéissez en toutes choses à vos maîtres selon la chair, ne servant pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes ; mais avec simplicité de cœur dans la crainte de Dieu. Et quoi que vous fassiez, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour les hommes ; sachant que vous recevrez du Seigneur la récompense de l’héritage, car vous servez Christ le Seigneur » (Colossiens 3:22-24).

Pour accomplir les œuvres selon la volonté divine, dès notre baptême, nous avons une puissance en nous, nous donnant la force pour exécuter Ses travaux : « Et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons… » (Éphésiens 3:19-20). Cette assurance fantastique de la puissance illimitée de Dieu de répondre à nos prières est liée à l’unique puissance (dunamis en grec) qui travaille en nous. Paul a utilisé ce mot deux fois dans la même épître.

La première fois pour nous dire : « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir » (Éphésiens 1:19-21). Et également dans Éphésiens 3:7 où Paul déclare : « Duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donné par l’efficace de sa puissance. » Un tel pouvoir en nous n’est nul autre que la présence de Dieu Lui-même.

Sa toute première présence est dans la prière modèle de Jésus dans Matthieu 6:13, où Jésus a déclaré : « Et ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du Malin ; car à toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! » C’est cette puissance que nous recevons lorsque nous en venons à vraiment croire en Jésus au-travers de l’Évangile. « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite, » nous déclare Paul, dans Romains 1:16. Et il en fut ainsi depuis l’accomplissement de la promesse de Jésus lorsqu’Il dit à Ses disciples, dans Actes 1:8 : « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »

Cette puissance remarquable de Dieu nous est communiquée par le Saint-Esprit. À cause de cela, nous pouvons être remplis de Sa joie et de Sa paix : « Que le Dieu d’espérance vous remplisse donc de toute sorte de joie et de paix, dans la foi, afin que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit, » nous dit Paul, dans Romains 15:13. Et en plus, Dieu nous fournit une sécurité : « Qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. En cela vous vous réjouissez, quoique vous soyez maintenant attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, puisqu’il le faut, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:5-9).

Avec une telle source de puissance spirituelle illimitée travaillant au-dedans de nous, Dieu est capable d’accomplir bien au-delà de ce que nous pourrions imaginer, alors que Dieu peut œuvrer au-travers de ceux et de celles qui sont soumises à Sa volonté. Parce que Sa fondation est Christ. « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3:11). La seule fondation solide, soit pour une institution chrétienne ou une vie chrétienne individuelle, est Jésus-Christ. Aucune autre fondation ne pourra subsister au jour du jugement. « Car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun » (1 Corinthiens 3:13).

Il est donc vital de bâtir sur la fondation que Christ Lui-même a établie. En premier, nous devons reconnaître avec l’apôtre Paul que : « Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité, c’est pourquoi, ô Dieu ! ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes semblables. Et encore : C’est toi, Seigneur, qui as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu demeures ; ils vieilliront tous comme un vêtement, et tu les rouleras comme un manteau ; ils seront changés, mais toi, tu es le même, et tes années ne finiront point » (Hébreux 1:9-12). Jésus est le Créateur de tout ce qui existe et Il est ainsi Seigneur sur tout.

En deuxième lieu, nous devons reconnaître avec Pierre que : « si vous invoquez comme votre Père celui qui, sans faire acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre habitation passagère ici-bas ; sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:17-21). Son travail prédestiné de la rédemption des humains fut donc fondamental, même avant la fondation du monde.

Finalement, il y a la Parole de Dieu qui existe comme fondation de toute chose avant même la création et la rédemption des humains. Donc, Jésus a déclaré : « Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? Je vous montrerai à qui ressemble tout homme qui vient à moi et qui écoute mes paroles, et qui les met en pratique. ll est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc » (Luc 6:46-48).

Le Seigneur Jésus-Christ est la véritable fondation, car Il a Lui-même posé toute fondation sûre. Jésus a tout créé. Son sang précieux a été versé comme rançon pour tous les humains et Sa Parole écrite par Son Esprit Saint nous révèle tout ce qui est nécessaire pour bâtir une belle vie chrétienne dans Son ministère. Aucune autre fondation ne subsistera et : « Quand les fondements sont renversés, le juste, que fera-t-il ? L’Éternel est dans le temple de sa sainteté ; l’Éternel a son trône dans les cieux. Ses yeux contemplent, ses paupières sondent les fils des hommes. L’Éternel sonde le juste ; mais son âme hait le méchant et celui qui aime la violence. Il fera pleuvoir sur les méchants des filets, du feu et du soufre, et le vent embrasé sera leur partage. Car l’Éternel juste aime la justice ; les hommes droits contempleront sa face, » nous dit Psaume 11:3-7.

Maintenant, voici le travail de Christ, fondé sur une période de quarante jours : « Auxquels aussi, après avoir souffert, il se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu. Et les ayant assemblés, il leur commanda de ne point s’éloigner de Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, laquelle, dit-il, vous avez entendue de moi » (Actes 1:3-4). Il est très intéressant de noter comment les Écritures se réfèrent à des périodes de quarante jours pour amener un point. Il y a neuf différentes périodes de quarante jours citées dans les Écritures et il est également cité que quarante jours sont 1/9 d’une année lunaire/solaire de 360 jours. Ainsi, le total de neuf périodes de quarante jours est égal à une année idéale, bibliquement parlant.

Voici les neuf périodes de quarante jours citées dans votre Bible comme des périodes de travail par Dieu. L’intense pluie du Déluge dans Genèse 7:12-17, où nous pouvons lire : « Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits. En ce même jour-là, Noé, Sem, Cham et Japhet, fils de Noé, et la femme de Noé, et les trois femmes de ses fils avec eux, entrèrent dans l’arche, Eux, et tous les animaux selon leur espèce, et tout le bétail selon son espèce, et tous les reptiles qui rampent sur la terre selon leur espèce, et tous les oiseaux selon leur espèce, tout petit oiseau, tout ce qui a des ailes ; ils entrèrent donc vers Noé dans l’arche ; deux par deux, de toute chair qui a souffle de vie. Et ceux qui vinrent, vinrent mâle et femelle de toute chair, comme Dieu le lui avait commandé ; et l’Éternel ferma l’arche sur lui. Et le déluge fut quarante jours sur la terre ; et les eaux crûrent, et soulevèrent l’arche, et elle s’éleva de dessus la terre. »

La deuxième séquence de quarante jours arriva lorsque Dieu donna la Loi à suivre pour la première fois. Dans Exode 24:18, nous lisons : « Et Moïse entra au milieu de la nuée et monta sur la montagne ; et Moïse fut sur la montagne quarante jours et quarante nuits. » Et dans Deutéronome 9:9-11 : « Quand je montai sur la montagne, pour prendre les tables de pierre, les tables de l’alliance que l’Éternel a traitée avec vous, je demeurai sur la montagne quarante jours et quarante nuits, sans manger de pain, ni boire d’eau ; et l’Éternel me donna les deux tables de pierre, écrites du doigt de Dieu, et sur lesquelles étaient toutes les paroles que l’Éternel avait prononcées, lorsqu’il parlait avec vous sur la montagne, du milieu du feu, au jour de l’assemblée. Et il arriva qu’au bout de quarante jours et quarante nuits, l’Éternel me donna les deux tables de pierre, les tables de l’alliance. »

La troisième séquence, c’est lorsque Dieu fut obligé de leur répéter la même loi. Dans Exode 34:28-29 : « Moïse fut là avec l’Éternel quarante jours et quarante nuits ; il ne mangea point de pain et ne but point d’eau ; et l’Éternel écrivit sur les tables les paroles de l’alliance, les dix paroles. Or, lorsque Moïse descendit de la montagne de Sinaï, les deux tables du Témoignage étant dans la main de Moïse, qui descendait de la montagne, Moïse ne savait point que la peau de son visage était devenue rayonnante, pendant qu’il parlait avec Dieu. » « Car je craignais la colère et la fureur dont l’Éternel était enflammé contre vous pour vous détruire ; et l’Éternel m’exauça encore cette fois. Je me prosternai donc devant l’Éternel les quarante jours et les quarante nuits, durant lesquels je me prosternai, parce que l’Éternel avait dit qu’il vous détruirait ; et je priai l’Éternel, et je dis : Seigneur Éternel, ne détruis pas ton peuple et ton héritage, que tu as racheté par ta grandeur, que tu as retiré d’Égypte à main forte, » déclara Moïse, dans Deutéronome 9:19, 25-26.

La quatrième séquence fut lorsque les espions que Moïse avait envoyés sont revenus. Dans Nombres 13:24-26 : « ils vinrent jusqu’au torrent d’Eshcol, et y coupèrent un sarment avec une grappe de raisins, et ils la portèrent à deux avec une perche, ainsi que des grenades et des figues. On appela ce lieu Torrent d’Eshcol (Torrent de la grappe), à cause de la grappe que les enfants d’Israël y coupèrent. Or ils revinrent d’explorer le pays au bout de quarante jours. » Mais parce qu’ils ont donné un mauvais rapport sur le pays, dans Nombres 14:34-35, Dieu leur dit : « D’après le nombre des jours pendant lesquels vous avez exploré le pays, savoir quarante jours, vous porterez la peine de vos iniquités pendant quarante ans, une année pour chaque jour, et vous connaîtrez l’effet de mon éloignement. Moi, l’Éternel, je l’ai dit : Je ferai ceci à toute cette méchante assemblée, qui s’est réunie contre moi ; ils seront consumés dans ce désert, et ils y mourront. » Mais Josué, fils de Nun, et Caleb, fils de Jephunné, survécurent, d’entre ces hommes qui étaient allés pour explorer le pays (v. 38), parce qu’ils étaient les seuls à amener un rapport positif du pays à Moise.

La cinquième fut l’opposition de Goliath contre Israël. « Et David allait et revenait d’auprès de Saül pour paître les brebis de son père, à Bethléhem. Et le Philistin s’approchait matin et soir, et il se présenta ainsi pendant quarante jours » (1 Samuel 17:15-16). « Et comme David parlait avec eux, voici, l’homme qui se présentait entre les deux armées, le Philistin, de Gath, nommé Goliath, monta hors des rangs des Philistins et prononça les mêmes discours ; et David les entendit. Et tous ceux d’Israël, à la vue de cet homme, s’enfuyaient de devant lui, et tremblaient de peur » (vs 23-24). « Alors David parla aux gens qui étaient avec lui, et leur dit : Que fera-t-on à l’homme qui aura tué ce Philistin, et qui aura ôté l’opprobre de dessus Israël ? Car qui est ce Philistin, cet incirconcis, pour insulter les armées du Dieu vivant ? » (v. 26). David dit encore : « L’Éternel, qui m’a délivré de la griffe du lion et de la patte de l’ours, me délivrera de la main de ce Philistin. Alors Saül dit à David : Va, et que l’Éternel soit avec toi ! » (v. 37).

« Alors, David prit en sa main son bâton, et choisit dans le torrent cinq cailloux bien polis, et les mit dans la panetière de berger qu’il avait sur lui, et dans sa poche; et, sa fronde à la main, il s’approcha du Philistin » (v.40). « Et le Philistin dit à David : Suis-je un chien que tu viennes contre moi avec des bâtons ? Et le Philistin maudit David par ses dieux » (v. 43). « Et David répondit au Philistin : Tu viens contre moi avec l’épée, la lance et le javelot ; mais moi, je viens contre toi au nom de l’Éternel des armées, du Dieu des armées d’Israël, que tu as insultées » (v. 45). « Et comme le Philistin, s’étant levé, venait et s’avançait à la rencontre de David, David se hâta, et courut vers la ligne de bataille à la rencontre du Philistin. Alors David mit la main à sa panetière, en prit une pierre, la lança avec sa fronde, et frappa le Philistin au front ; et la pierre s’enfonça dans son front ; et il tomba le visage contre terre » (vs. 48-49).

La sixième séquence de quarante jours eut lieu lors du voyage d’Élie à Horeb. Dans 1 Rois 19:7-8, on peut lire : « Et l’ange de l’Éternel revint une seconde fois, et le toucha, en disant : Lève-toi, mange ; car le chemin est trop long pour toi. Il se leva donc, et mangea et but. Et, avec la force que lui donna ce repas, il marcha quarante jours et quarante nuits, jusqu’à Horeb, la montagne de Dieu. »

La septième séquence fut celle de Jonas qui, après avoir passé trois jours et trois nuits dans le ventre du gros poisson, est allé à Ninive. « Et Jonas commença de pénétrer dans la ville le chemin d’une journée ; il criait et disait : Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! Et les gens de Ninive crurent à Dieu ; ils publièrent un jeûne et se revêtirent de sacs, depuis les plus grands d’entre eux jusqu’aux plus petits » (Jonas 3:4-5).

La huitième fut la tentation de Christ dans le dessert. Dans Matthieu 4:1-4, nous lisons : « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. Et après qu’il eut jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Et s’étant approché de lui, le tentateur lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. Mais Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » Dans Marc 1:12-13, nous lisons : « Et aussitôt l’Esprit poussa Jésus au désert. Et il fut là au désert quarante jours, étant tenté par Satan ; et il était avec les bêtes sauvages, et les anges le servaient. » Finalement, dans Luc 4:2, nous lisons : « Où il [Jésus] fut tenté par le diable pendant quarante jours, et il ne mangea rien durant ces jours-là ; mais après qu’ils furent passés, il eut faim. »

Nous arrivons maintenant à la neuvième séquence de quarante jours, dans Actes 1:3-8, où nous pouvons lire : « Auxquels aussi, après avoir souffert, il [Jésus] se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu. Et les ayant assemblés, il leur commanda de ne point s’éloigner de Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, laquelle, dit-il, vous avez entendue de moi. C’est que Jean a baptisé d’eau, mais que vous, vous serez baptisés du Saint-Esprit dans peu de jours. Eux donc étant assemblés, l’interrogeaient en disant : Seigneur, sera-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? Mais il leur dit : Ce n’est pas à vous de savoir les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »

Chacune de ces périodes fut un temps de test intense pour une ou plusieurs  personnes de Dieu, sauf la dernière. Car cette dernière englobait la Judée, la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre. Après Sa résurrection, Ses disciples devaient triompher en prêchant l’Évangile au-travers d’un temps que Ses Élus n’avaient jamais connu. Jésus pouvait Se montrer vivant éternellement à Ses disciples en leur promettant la même victoire. Et même une vie entière est contrebalancée par une éternité de bénédictions. « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:18-21).

Cependant, ce Christ dont nous attendons la venue ne fut pas toujours désiré par Ses concitoyens : « Mais les gens de son pays le haïssaient ; et ils envoyèrent une ambassade après lui, pour dire : Nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous » (Luc 19:14). Dans cette parabole utilisée par Christ nous voyons les véritables sentiments que ces citoyens avaient pour leur Sauveur. Même aujourd’hui, ils refusent Son intervention dans les affaires des hommes au point de Lui dire carrément : « Nous ne voulons pas que Jésus règne sur nous ! » Mais Jésus est Roi et, quand Il reviendra, Ses ennemis seront mis a mort. (v. 27). Le premier titre qui Lui fut assigné fut Roi des Juifs. « Jésus étant né à Bethléhem, de Judée, au temps du roi Hérode, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le roi des Juifs qui est né ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer » (Matthieu 2:1-2).

Mais, longtemps avant, Jésus était Roi de la Création. Psaume 47:8 nous déclare : « Car Dieu est roi de toute la terre ; chantez le cantique ! » Et, dans Psaumes 95:3-6, nous lisons : « Car l’Éternel est un Dieu grand, il est un grand roi au-dessus de tous les dieux. C’est en sa main que sont les abîmes de la terre ; à lui sont les sommets des montagnes. A lui appartient la mer, car il l’a faite, et ses mains ont formé la terre. Venez, prosternons-nous, inclinons-nous ; fléchissons les genoux devant l’Éternel qui nous a faits. » Jésus est également Roi de notre rédemption, apportant le salut au monde qu’Il a créé. Dans Psaume 74:12, nous apprenons : « Mais Dieu est mon Roi de tout temps, lui qui opère des délivrances au milieu de la terre. » C’est le Père : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:13-14).

Dans 1 Timothée 1:16-17, Paul nous dit : « Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle. Au roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu, seul sage, soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen. » Jésus est le Roi des Saints. Voilà pourquoi, dans Apocalypse 15:3, nous pouvons lire : « Et ils chantaient le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, ô Seigneur Dieu Tout Puissant ! Tes voies sont justes et véritables, ô Roi des saints ! »

Paul nous exhorte simplement : « De garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:14-16). Une preuve évidente que personne ne peut aller au ciel. Dans Apocalypse 5:11-12, l’apôtre Jean nous déclare : « Puis je regardai, et j’entendis la voix de plusieurs anges autour du trône et des animaux et des Anciens ; et leur nombre était de plusieurs millions. Ils disaient à haute voix : l’Agneau qui a été immolé, est digne de recevoir puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et louange. » Voilà la joie que nous attendons, lors de Son avènement.




D.433 – Désastres étonnants et anormaux

Par Joseph Sakala

L‘industrie du divertissement garnit de plus en plus l’esprit des gens avec une abondance d’idées erronées au sujet de la fin du monde. Seriez-vous prêts à reconnaître le moment quand Jésus-Christ reviendra ? Les tremblements de terre, les tsunamis et les monstres extraterrestres vous donnent-ils des cauchemars la nuit ? Si oui, alors bienvenue au cinéma… mais qu’en est-il de votre avenir ? Les films les plus convoités, depuis les trois dernières décennies, sont des « films à catastrophe », remplis d’effets spéciaux. Plus les gens ont des frissons, plus ils aiment ça !

Les effets spéciaux numériques permettent de créer des scènes d’horreur et de catastrophe abondamment plus réalistes que jamais auparavant. Dans les séquences passionnantes, les villes sont détruites ou les humains rencontrent les êtres technologiquement supérieurs, rabattus sur notre terre en conquête. Et tout semble si réel. En fait, les scènes et les personnages semblent si évidents sur écran, qu’on pourrait facilement imaginer de tels événements se passer dans toute sa réalité. Alors, comment réagiriez-vous si une autorité fiable que vous respectez vous disait qu’il y aura une invasion imminente d’extraterrestres venant gouverner la terre ? Souhaiteriez-vous aider à lutter contre eux ? Après tout, les personnages des films vont toujours résister aux envahisseurs de l’espace… et vous voulez sûrement être du côté des héros.

L’idée de faire face à des envahisseurs est prise très au sérieux par certains scientifiques éminents. Considérez ceci : le physicien britannique Stephen Hawking dit que les extraterrestres sont sûrement là, mais il pourrait être trop dangereux pour les humains d’interagir avec eux. Stephen Hawking affirme, dans son nouveau documentaire, que la vie intelligente extraterrestre existe certainement, mais il nous avertit que la communication avec eux pourrait être trop risquée. « Nous n’avons qu’à nous regarder pour constater que la vie intelligente extraterrestre pourrait se développer en quelque chose que nous ne voudrions pas expérimenter, » a déclaré Hawking.

Il imagine qu’ils pourraient exister à bord de vaisseaux massifs… après avoir épuisé toutes les ressources de leur planète d’origine. Ces extraterrestres affirmés deviendraient peut-être nomades, cherchant à conquérir et à coloniser les planètes qu’ils peuvent atteindre [Hawking : Les étrangers peuvent présenter des risques pour la Terre MSNBC, 25 avril 2010]. Mais comment pouvait-il imaginer pareille chose, sinon en l’empruntant d’un livre écrit par un autre humain ? Voilà le genre d’histoires et de films qu’on nous présente pour nous préparer à accueillir le Millenium.

Chose très captivante, les agendas comme ceux du film Jour de l’Indépendance, film à succès qui a été dévoilé en 1996, bien avant l’affirmation du professeur Hawking en 2010, pourraient les accueillir. Dans ce film, les  envahisseurs de l’espace, possédant une technologie supérieure, avaient décidé de détruire la vie humaine dans le but d’exploiter les ressources de la terre.

Un livre de science ?

La Bible est-elle juste une compilation d’anciennes œuvres littéraires ? Faut-il lui faire confiance comme étant un livre de science ? Souhaiteriez-vous que la Bible contienne des informations sur une future invasion de l’espace ? La Bible est-elle un livre de littérature, de science ou de fiction ? Non, la Bible est un livre de vérité, écrit par Dieu afin de nous instruire sur l’avenir et sur le Millénium qui y est très bien identifié.

Ces questions posées par les humains présentent un faux choix. Une meilleure question serait : la Bible est-elle un livre d’histoire ? Certainement, mais l’histoire qu’elle contient est toujours systématiquement vérifiée par l’archéologie moderne. Parmi beaucoup de choses, elle est aussi un manuel d’instruction pour vivre une vie réussie. En outre, comme l’histoire, la Bible est unique, en ce qu’elle contient à la fois le passé et l’avenir historique. « Prophétie » est un autre nom que l’on donne à cette histoire à venir. Le Dieu de la Bible nous déclare : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; Je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté » (Esaïe 46:9-10).

Ce que Dieu déclare au sujet des évènements futurs devient aussi certain que l’histoire qui a déjà eu lieu. Dans un sens, Dieu est un « Annonceur d’avance d’évènements à venir ». Par exemple, en 70 apr. J.-C., les soldats romains ont détruit le temple de Jérusalem tout en annulant une révolte des Juifs, et les Juifs furent ensuite dispersés pour devenir ce qu’on appelle aujourd’hui la Diaspora. Pourtant, bien avant, Dieu avait prédit par Son prophète Zacharie que le peuple juif reviendrait d’une dispersion de nombreux siècles plus tard, dans le cadre d’une série d’événements prophétisés qui se produiraient juste avant le retour du Messie.

« Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d’étourdissement pour tous les peuples d’alentour ; et ce sera aussi contre Juda, dans le siège de Jérusalem. En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples ; tous ceux qui en porteront le poids, seront meurtris, et toutes les nations de la terre s’assembleront contre elle. En ce jour-là, dit l’Éternel, je frapperai d’étourdissement tous les chevaux, et leurs cavaliers, de vertige ; j’aurai les yeux ouverts sur la maison de Juda, et je frapperai d’aveuglement tous les chevaux des peuples. Et les chefs de Juda diront dans leur cœur  Les habitants de Jérusalem sont notre force, par l’Éternel des armées, leur Dieu. En ce jour-là, je ferai des chefs de Juda comme un brasier parmi du bois, comme une torche enflammée parmi des gerbes ; ils dévoreront à droite et à gauche tous les peuples d’alentour, et Jérusalem demeurera assise à sa place, à Jérusalem » (Zacharie 12:2-6).

« Il [Éternel] enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout. Or, comprenez la similitude prise du figuier : Quand ses rameaux sont tendres, et qu’il pousse des feuilles, vous connaissez que l’été est proche. Vous aussi de même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche et à la porte. Je vous dis en vérité que cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées, » nous dit Matthieu 24:31-34. Remarquez que cette dernière génération sera protégée aux quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout. Et que feront ces Élus ? Ils seront en train de prêcher l’Évangile de Christ jusqu’à la toute fin.

Ce ne sera pas la même chose pour les habitants de la terre quand Jésus reviendra. « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire » (Matthieu 24:30). Notez bien que cette remarquable prophétie, donnée par Jésus Lui-même, stipule que « toutes les tribus de la terre se lamenteront » à la vue de l’entrée du Christ. Est-ce que les gens voient ces événements dramatiques comme accomplissant divinement la prophétie, ou plutôt des événements naturels qu’ils ont déjà vus représentés de façon très réaliste, comme dans les films ? Vont-ils voir le Christ comme un Sauveur ou un envahisseur ? La Bible nous indique ce dernier cas.

L’apôtre Paul a averti les chrétiens de son époque qu’une époque de grande séduction viendrait sur la terre. « Que personne ne vous séduise en aucune manière ; car il faut que la révolte soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire et celui qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu » (2 Thessaloniciens 2:3-4).

Mais Paul a également rappelé aux frères de Thessalonique les prophéties qu’il avait partagées avec eux. « Ne vous souvient-il pas que je vous disais ces choses, lorsque j’étais encore avec vous ? Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu’il ne soit manifesté que dans son temps. Car le mystère d’iniquité opère déjà ; attendant seulement que celui qui le retient maintenant, soit enlevé. Et alors paraîtra l’impie, que le Seigneur détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son avènement. L’apparition de cet impie aura lieu avec la force de Satan, avec toute puissance, avec des prodiges et de faux miracles, et avec toutes les séductions de l’iniquité parmi ceux qui se perdent, parce qu’ils n’ont point reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés. C’est pourquoi Dieu leur enverra un esprit efficace d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge ; afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir dans l’injustice, soient condamnés. » (2 Thessaloniciens 2:5-12).

Mais Dieu nous a aussi donné un test pour reconnaître les faux prophètes et il date de très loin. Dans Deutéronome 13:4-8, Dieu déclare : « Vous suivrez l’Éternel votre Dieu, vous le craindrez, vous garderez ses commandements, vous obéirez à sa voix, vous le servirez et vous vous attacherez à lui. Mais on fera mourir ce prophète ou ce songeur ; car il a parlé de se révolter contre l’Éternel votre Dieu, qui vous a retirés du pays d’Égypte et qui vous a rachetés de la maison de servitude, pour te pousser hors de la voie où l’Éternel ton Dieu t’a prescrit de marcher. Ainsi tu extermineras le méchant du milieu de toi. Quand ton frère, fils de ta mère, ou ton fils, ou ta fille, ou ta femme bien-aimée, ou ton ami, qui t’est comme ton âme, t’excitera en secret, en disant : Allons et servons d’autres dieux, que tu n’as pas connus, ni toi, ni tes pères, d’entre les dieux des peuples qui sont autour de vous, près de toi ou loin de toi, d’un bout de la terre jusqu’à l’autre, n’aie point de complaisance pour lui, et ne l’écoute point ; que ton œil aussi ne l’épargne point ; ne sois point touché de compassion et ne le cache point. »

Dieu ne change pas. Ce qu’il a déclaré jadis, Dieu le déclare tout haut aujourd’hui ! Le test pour dévoiler le faux prophète, ce n’était pas dans sa capacité ou non de faire des miracles. Deutéronome 13:1-4 nous dit : « S’il s’élève au milieu de toi un prophète ou un songeur, qui te donne un signe ou un miracle, et que ce signe ou ce miracle, dont il t’aura parlé, arrive, et qu’il te dise : Allons après d’autres dieux que tu n’as point connus, et servons-les ; tu n’écouteras point les paroles de ce prophète, ni de ce songeur ; car l’Éternel, votre Dieu, vous éprouve, pour savoir si vous aimez l’Éternel votre Dieu, de tout votre cœur et de toute votre âme. Vous suivrez l’Éternel votre Dieu, vous le craindrez, vous garderez Ses commandements, vous obéirez à Sa voix, vous le servirez et vous vous attacherez à Lui. »

Satan aussi peut faire un miracle ! Ce n’est pas que ce prophète ait fait un miracle ou donné un signe qui arrive qui le qualifie de faux, c’est qu’il vous dise d’aller après d’autres dieux que vous ne connaissez point. Comme adorer Mahomet, Hari Krishna ou Bouddha, comme s’ils pouvaient tous sauver ! Le seul qui puisse sauver, c’est Jésus : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés », nous dit Actes 4:12. Un autre faux prophète est celui qui veut rendre Jésus menteur. Mais comment peut-il faire cela ? Jésus a dit : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Tout ministre, pasteur, enseignant ou prêtre qui prêche qu’on peut aller au ciel est un faux prophète.

Deutéronome 18:20-22 nous confirme : « Mais le prophète qui aura l’orgueil de dire en Mon nom quelque chose que je ne lui aurai point commandé de dire, ou qui parlera au nom d’autres dieux, ce prophète-là mourra. Que si tu dis en ton cœur : Comment connaîtrons-nous la parole que l’Éternel n’a point dite ? Quand le prophète parlera au nom de l’Éternel, et que ce qu’il aura dit ne sera point, et n’arrivera point, ce sera une parole que l’Éternel n’a point dite ; le prophète l’a dite par orgueil ; ne le crains point. » Un test plus immédiat serait l’harmonie absolue entre le message révélé par le faux prophète, ou le pasteur et la Parole de Dieu. Ce test prend la forme du standard saint établi par Dieu Lui-même.

Si nous voulons plaire à Dieu, nous devons marcher comme Christ, poursuivre Sa parole et craindre Dieu en toutes choses. Il faut garder Ses commandements. Lui obéir dans tout ce qu’Il nous prescrit et Le servir selon Sa volonté. Il faut viser la perfection dans notre vie. Et si nous péchons, regardez ce que Jean nous dit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2). Faire moins, c’est rater le test établi par Jésus et Lui être désagréable.

Mais revenons aux désastres prophétisés pour la fin. La Bible prédit un temps où toutes les armées de la terre seront en train de se détruire et, si Jésus n’intervenait pas, personne ne resterait vivant. Mais à cause des Élus, Jésus va intervenir. « Et je vis sortir de la gueule du dragon, et de la gueule de la bête, et de la bouche du faux prophète, trois esprits immondes, semblables à des grenouilles. Car ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges, qui vont vers les rois de la terre et du monde entier, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant. Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu’il ne marche pas nu, et qu’on ne voie pas sa honte. Et on les rassembla dans le lieu qui s’appelle en hébreu Armageddon (montagne de la déroute) » (Apocalypse 16:13-16).

Ces armées croiront à une invasion d’extraterrestres et lui feront même la guerre. « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. Je vis un ange qui se tenait dans le soleil, et qui cria d’une voix forte à tous les oiseaux qui volaient par le ciel : Venez, et assemblez-vous pour le festin du grand Dieu » (Apocalypse 19:11-17).

« Et l’Éternel sortira, et combattra contre ces nations, comme lorsqu’il combattit au jour de la bataille. Ses pieds se poseront, en ce jour-là, sur la montagne des Oliviers qui est en face de Jérusalem, à l’orient ; et la montagne des Oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident, et il s’y fera une très grande vallée ; et la moitié de la montagne se retirera vers l’Aquilon et l’autre moitié vers le midi » (Zacharie 14:3-4). Dans les films, les héros battent toujours les extraterrestres envahisseurs, mais ce combat n’est pas un scénario de film. Ils vont se battre contre Jésus-Christ qui a reçu tout pouvoir dans le ciel et sur la terre, nous déclare Matthieu 28:18. Et le point culminant de l’histoire, c’est que les armées des nations seront anéanties, nous dit Zacharie 14:12 ! Et voici quelle sera la plaie dont l’Éternel frappera tous les peuples qui auront combattu contre Jérusalem : Il fera tomber leur chair en pourriture pendant qu’ils seront encore debout sur leurs pieds ; leurs yeux se fondront dans leur orbite et leur langue se fondra dans leur bouche. Un cancer d’une fulgurance inouïe !

Dieu nous dit qu’Il fera trembler la terre pour attirer l’attention du monde, mais le monde, dans son obscurité spirituelle, ne reconnaîtra pas ce qui se passe réellement. Seuls ceux qui sont prêts a voir ces évènements dramatiques avec des yeux de foi, verront. Si nous acceptons d’être informés par la foi, nous croirons ce que les prophètes de Dieu ont déclaré et nous en verrons clairement le déroulement en comprenant pourquoi ces choses se passent. En fin de compte, ce sera un choix entre la chair et l’Ésprit. Comme a si bien déclaré Jésus : « Je vous dis qu’il les vengera bientôt. Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18:8). Trouvera-Il d’autres personnes que Ses Élus à surveiller Son avènement ? « Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. Or, considérez ceci, que si un père de famille était averti à quelle veille de la nuit le larron viendra, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps marqué ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera. Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tous ses biens » (Matthieu 24:42-47).

Ceux qui tentent toujours de prédire le retour de Christ pourraient douter des prophéties bibliques à un moment donné. Mais ce serait une erreur tragique. Car peu importe le moment exact, Christ va revenir, parce qu’Il l’a promis et Dieu ne peut pas mentir. Jésus a clairement répété que personne ne peut déterminer la date et le moment précis de Son avènement. « Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père » (Marc 13:32). Même Jésus n’a osé le prédire à cause de Ses limitations humaines. Cependant, encore et encore, Il nous a prévenus de surveiller Son retour. Jésus ne nous a pas dit de surveiller l’apparition de l’Antichrist, ni la grande apostasie, ni la formation d’un gouvernement mondial, mais seulement Lui.

Jésus nous déclare, dans Marc 13:33 : « Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra ». Et, dans Marc 13:35-37 : « Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison viendra, ou le soir, ou à minuit, ou au chant du coq ou le matin ; de peur qu’arrivant tout à coup il ne vous trouve endormis. Or, ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez. » Dans Matthieu 25:13, nous lisons aussi : « Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure où le Fils de l’homme viendra. » Paul nous a également dit, dans Hébreux 9:28 : « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. » L’apôtre Jean nous exhorte dans 1 Jean 2:28-29 : « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. »

Paul savait qu’il était enfant de Dieu et, dans 1 Timothée 1:12-16, il témoigne ainsi : « Et je rends grâces à celui qui m’a fortifié, à Jésus-Christ notre Seigneur, de ce qu’il m’a jugé fidèle, en m’établissant dans le ministère, moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent ; mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, étant dans l’incrédulité. Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle. »

Le témoignage d’une vie changée est probablement la meilleure évidence que Dieu est vivant et actif aujourd’hui. Le fait qu’au salut, un humain ait reçu la vie ainsi qu’une nouvelle nature est l’explication rationnelle et évidente pour quelqu’un qui vit dans la victoire et la puissance après une vie dans la défaite. Prenons Paul comme exemple. Il nous est présenté pour la première fois lors de la lapidation d’Étienne, dans Actes 7:57-60 : « Alors eux, poussant de grands cris, se bouchèrent les oreilles, et se jetèrent tous ensemble sur lui ; et le traînant hors de la ville, ils le lapidèrent. Et les témoins mirent leurs manteaux aux pieds d’un jeune homme nommé Saul. Et pendant qu’ils lapidaient Étienne, il priait et disait : Seigneur Jésus, reçois mon esprit. Puis s’étant mis à genoux, il cria d’une voix forte : Seigneur, ne leur impute point ce péché. Et ayant dit cela, il s’endormit. Or, Saul avait consenti à sa mort. »

Cet événement n’avait pas touché le cœur de Paul et, dans Actes 8:3, nous lisons : « Et Saul ravageait l’Église, entrant dans les maisons ; et traînant de force les hommes et les femmes, il les jetait en prison. » Ce n’était pas une simple opposition à leur croyance, mais dans Actes 9:1 : « Cependant Saul, respirant encore la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur, s’adressa au souverain sacrificateur, et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que s’il trouvait quelques personnes de cette doctrine, hommes ou femmes, il les amenât liés à Jérusalem. » Et comme il était en chemin et qu’il approchait de Damas, tout d’un coup, une lumière venant du ciel resplendit comme un éclair autour de lui. Et étant tombé à terre, il entendit une voix qui lui dit : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » (Actes 9:3-4). Notez de quelle façon Dieu lui adresse la parole. Il ne lui demande pas pourquoi Paul persécute l’Église, non, Jésus lui demande : « Pourquoi me persécutes-tu ? » Paul s’attaquait à la Tête même de l’Église !

Étant tombé par terre, Saul répondit : « Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur lui dit : Je suis Jésus que tu persécutes ; il te serait dur de regimber contre les aiguillons. Alors, tout tremblant et effrayé, il dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, et entre dans la ville et là on te dira ce que tu dois faire. Or, les hommes qui faisaient le voyage avec lui s’arrêtèrent tout interdits, entendant bien la voix, mais ne voyant personne. Et Saul se leva de terre, et ayant ouvert les yeux, il ne voyait personne, de sorte qu’ils le conduisirent par la main, et le menèrent à Damas » (Actes 9:5-8). C’est alors que Saul, renommé Paul, a compris que : « Moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent, mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, étant dans l’incrédulité. Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ » (1 Timothée 1:13-14).

Paul n’avait pas reçu la punition qu’il méritait, mais il a plutôt obtenu miséricorde, parce qu’il agissais par ignorance. Dieu a fait le même travail en chacun de nous qui Lui appartenons. Paul s’est qualifié de pécheur étant le premier, mais chacun de nous a commis des actes haineux ou aurait bien pu les faire. Mais par Sa grâce et Sa miséricorde, non seulement avons-nous été sauvés de notre compulsion à pécher, mais nous avons été réhabilités et avons reçu la puissance et la mission de prêcher pour accomplir ce qui demeurera éternel pour Dieu. Alors, remercions notre Seigneur Jésus Christ avec Paul.

 




D.432 – Beaucoup de livres

Par Joseph Sakala

Dans Ecclésiaste 12:12-13, nous lisons : « L’Ecclésiaste s’est appliqué à trouver des paroles agréables. Ce qui a été écrit l’a été avec droiture ; ce sont des paroles de vérité. Les paroles des sages sont comme des aiguillons, et réunies en recueil, elles sont comme des clous plantés. Celles-ci ont été données par un seul pasteur. » Il semble tout d’abord bizarre que nous puissions lire une complainte de presque 3 000 ans disant que trop de livres étaient déjà publiés. Le plus merveilleux, en effet, c’est la collection de soixante six livres connue sous le nom de « Bible ». Ce livre fut établi depuis l’éternité : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Le fondement de ta parole est la vérité, et toutes les lois de ta justice sont éternelles » (Psaume 119:89,160).

La première mention du livre se trouve dans Genèse 5:1-5 où nous pouvons lire : « Voici le livre de la postérité d’Adam. Au jour où Dieu créa l’homme, il le fit à la ressemblance de Dieu. Il les créa mâle et femelle, et il les bénit, et leur donna le nom d’Homme, au jour qu’ils furent créés. Or, Adam vécut cent trente ans, et engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth. Et les jours d’Adam, après qu’il eut engendré Seth, furent de huit cents ans ; et il engendra des fils et des filles. Tout le temps qu’Adam vécut, fut donc de neuf cent trente ans ; puis il mourut. » Pareillement, la première mention du « livre » dans le Nouveau Testament, se trouve dans Matthieu 1:1 où nous pouvons lire : « Livre généalogique de JÉSUS-CHRIST, fils de David, fils d’Abraham. » Ces livres sont maintenant incorporés à la Bible et, d’une façon extraordinaire, font le lien entre l’Ancien et le Nouveau Testaments, le premier nous annonçant le premier Adam, tandis que le deuxième le dernier Adam.

Les mentions finales du « Livre » sont également très importantes, encore une fois, ne traitant pas de livres qui sont temporels, mais de livres qui sont éternels. Dans l’Ancien Testament, nous avons les belles promesses de Malachie 3:16-18 où nous lisons : « Alors ceux qui craignent l’Éternel se sont parlés l’un à l’autre, et l’Éternel fut attentif et il écouta ; et un mémoire fut écrit devant lui, pour ceux qui craignent l’Éternel et qui pensent à son nom. Ils seront à moi, a dit l’Éternel des armées, au jour que je prépare ; ils seront ma propriété ; et je les épargnerai, comme un homme épargne son fils qui le sert. Et vous verrez de nouveau la différence qu’il y a entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas. »

La mention finale de la Bible est l’avertissement de ne faire aucun changement dans la Bible. « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre, » déclare Jésus, dans Apocalypse 22:18-19. Alors que tous L’honorent, Le gardent, Le croient et Le suivent. Il y a cependant plusieurs autres livres qui viennent s’ajouter pour notre instruction. Par exemple, il y a celui de la Règle d’Or.

Dans Matthieu 7:12, nous découvrons cette belle Règle d’Or qui dit : « Toutes les choses donc que vous voulez que les hommes vous fassent faites-les-leur aussi de même ; car c’est là la loi et les prophètes. » Ce commandement de Christ est la fameuse Règle d’Or que Jésus avait établie  comme conduite chez les humains. Elle résume et cristallise toutes les instructions données dans l’Ancien Testament dans l’interrelation entre les humains. En effet, des guides similaires peuvent être trouvés dans plusieurs anciens écrits extra bibliques. Il faut noter cependant que cette maxime n’est pas un pré-requis au salut. Car aucun humain ne peut obéir parfaitement à cette règle, pas plus que personne n’a pu garder les Dix Commandements parfaitement, sauf Christ.

Cette Règle fut incluse par Christ comme faisant partie de ce qui est devenu Son Sermon sur la montagne, que la Bible autorise comme une série d’instructions donnée exclusivement à des croyants : des personnes qui étaient déjà sauvées par leur foi en Jésus-Christ. Au début de Son Sermon, il est dit clairement : « Or Jésus, voyant la multitude, monta sur une montagne ; et lorsqu’il fut assis, ses disciples s’approchèrent de lui. Et ouvrant sa bouche, Il [Jésus] les enseignait » (Matthieu 5:1-2). Ainsi, la Règle d’Or n’est dirigée seulement que vers les croyants chrétiens. C’est un standard par lequel nous devrions établir nos vies personnelles, pas pour être sauvés, mais plutôt parce que nous sommes sauvés. Et ensuite, déclare Jésus : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait » (Matthieu 5:48).

Personne d’autre que le Christ Lui-même dans la chair humaine n’a pu garder cette règle parfaitement. « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. [Quoique] si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:8-10). Néanmoins, notre standard ne peut être rien de moins. « Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ, » déclare Paul, dans Philippiens 3:12. Il en est ainsi pour nous qui voulons suivre Christ.

Jésus a ensuite écrit un livre sur la grandeur de Son pouvoir. Dans Esaïe 40:25-26, Dieu pose la question : « A qui donc me feriez-vous ressembler ? Et à qui serai-je égalé, dit le Saint ? Levez les yeux en haut, et regardez : qui a créé ces choses ? C’est lui qui fait sortir en ordre leur armée, et qui les appelle toutes par leur nom ; telle est la grandeur de son pouvoir et de sa force puissante, que pas une ne manque à lui obéir. » Jésus veut nous assurer qu’Il est l’ami du pécheur, sans pour autant aimer le péché. Contrairement aux amis charnels que nous pouvons avoir, Jésus nous aime complètement et nous déclare : « Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:5-6).

Paul écrivait ici, non seulement pour les croyants, mais également pour ceux qui, étant appelés de Dieu, n’avaient pas encore reçu le don gratuit du salut. Car Jésus les aime tous et Il est descendu sur terre pour vivre dans la chair humaine afin de mourir également pour leurs péchés. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:16-17). Un autre qui a tellement aimé Dieu et cru en Lui, c’est Abraham. Et ainsi, ce que dit l’Écriture s’accomplit : Abraham crut à Dieu et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu, nous dit l’apôtre Jacques, dans Jacques 2:23.

Jésus a instruit Ses disciples de ce qu’Il mourrait bientôt, mais ils ne voulaient pas Le croire. Pourtant, Jésus leur dit : « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père » (Jean 15:13-15). Plus tard, Jean a dit qu’ils étaient plus que des amis lorsqu’il a déclaré : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:1-2).

Dans Psaume 56:13-14, David déclare : « O Dieu, j’accomplirai les vœux que je t’ai faits ; je te rendrai des actions de grâces. Car tu as délivré mon âme de la mort et mes pieds de chute, afin que je marche devant Dieu, dans la lumière des vivants. » Quand une personne reçoit Christ comme Sauveur, elle doit nécessairement s’engager à vivre une vie chrétienne. Il y aura sûrement plusieurs tentations sur le chemin et beaucoup de pression pour se retirer, au travers de plusieurs peines et difficultés. Mais comme un nouveau-né en Christ, nous devons apprendre à tomber et à nous relever. Le secret est sans doute de continuer dans la même grâce qui nous a sauvés au tout début. « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie ? », c.-à-d., Sa résurrection (Romains 5:10).

Notre beau verset du début avait anticipé cette vérité du Nouveau Testament. Car, si le Seigneur a pu délivrer notre âme de la mort, Il peut sûrement garder nos pieds de la chute, afin que nous marchions devant Dieu dans la lumière des vivants. D’autres merveilleux versets des Psaumes nous donnent la même assurance. Par exemple, dans Psaume 37:23-24 : « Les pas de l’homme de bien sont affermis par l’Éternel, et il prend plaisir à sa voie. S’il tombe, il ne sera pas entièrement abattu, car l’Éternel lui soutient la main. » Il est cependant vrai que chaque personne professant la foi en Christ doit démontrer que sa foi est réelle, fondée sur le véritable Jésus, comme Créateur de toute chose, Sauveur et Seigneur, et non sur une foi sentimentale, « car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien » (2 Corinthiens 11:4). Déjà, au premier siècle, Satan tentait d’injecter un autre Jésus dans l’Évangile que Jésus Lui-même est venu prêcher.

« C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée, » déclare le chef des apôtres, dans 2 Pierre 1:10-11. Vous serez les Élus de Christ. Ensuite, dans les dernières paroles du livre de Jude, l’apôtre nous dirige encore vers Jésus en disant : « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:24-25). Quelle belle assurance nous avons !

Il y a trois belles doxologies dans trois épîtres du Nouveau Testament vantant la capacité transcendante d’accomplir et de rendre parfait notre salut. Une se trouve dans Jude 1:21-23 où l’apôtre déclare : « Conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. Et ayez pitié des uns en usant de discernement, et sauvez les autres avec crainte, les arrachant du feu, haïssant jusqu’au vêtement souillé par la chair. » Christ est entièrement capable de nous amener joyeusement dans la présence de Dieu dans la gloire. Regardez ensuite Éphésiens 3:20-21 où Paul dit : « Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen. »

Finalement, dans Romains 16:25-27, où Paul déclare : « A celui qui peut vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère caché pendant plusieurs siècles, mais présentement manifesté par les écrits des prophètes, selon l’ordre du Dieu éternel, et annoncé à toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi ; à Dieu seul sage soit la gloire dans tous les siècles, par Jésus-Christ ! Amen. » Il était tout à fait magistral pour les apôtres de louer un Dieu et un Sauveur si merveilleux. Mais en addition à ces trois doxologies, la Parole de Dieu contient plusieurs autres témoignages sur l’omnipotente habileté du Seigneur pour le bien de Son peuple. Dans 2 Timothée 1:12, Paul nous affirme que : « C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là. »

« C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; Qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant Lui-même, » nous confirme l’apôtre, dans Hébreux 7:25-27. Et, dans Philippiens 3:20-21, Paul nous assure que : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses. »

Avec un tel Sauveur et Père céleste, nous pouvons nous joindre à Jude alors qu’il termine sa doxologie en déclarant : « A Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:25). À nous de Lui déclarer notre amour, car Jésus a dit à Ses disciples : « Celui qui a mes commandements, et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, et je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui » (Jean 14:21). L’apôtre Jean était connu comme le disciple que Jésus aimait. En effet, le mot « aimer », (agape, un amour sans limite) paraît plus souvent dans les écrits de Jean que dans le reste des Écritures.

Il est intéressant qu’agape ne soit pas principalement défini comme un amour profond, mais comme l’obéissance aux commandements de Dieu. « Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi » (1 Jean 5:3-4). Donc, « si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 15:10-12).

Afin de nous seconder dans l’observance de Ses commandements, Jésus a promis de nous envoyer le Saint-Esprit comme garant de notre accord avec Son amour. Voilà pourquoi, dans 1 Jean 3:24, Il dit : « Celui qui garde Ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné. » Ce commandement révèle un désir de nous donner au Seigneur en soumission par l’obéissance, en nous consacrant à Lui dans chaque aspect de notre vie. C’est à ce moment là que nous serons tout à Lui. Ce sont des choses qui nous sont enseignées dans d’autres livres de la Bible. Mais nous apprenons, en scrutant d’autres livres que nous avons également la protection divine dans notre vie. Il y a tellement d’évènements qui arrivent durant une seule journée que nous ne pensons pas au fait que nous avons été protégés par l’intervention directe de notre Sauveur.

Malgré que Dieu nous protège, cela ne veut pas dire qu’il ne nous arrivera rien du tout. Les Écritures sont pleines de circonstances où Dieu permet que nous ayons certaines épreuves afin que nous développions Son caractère en nous approchant encore plus de Lui. Le désir de Dieu de protéger Ses enfants s’étend jusqu’à leur enseigner à obéir à Ses lois. À ceux qui ne L’avaient pas reconnu, Jésus a dit, dans Matthieu 23:36-39 : « Je vous dis en vérité que toutes ces choses retomberont sur cette génération. Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ; et vous ne l’avez pas voulu ! Voici, votre demeure va devenir déserte. Car je vous dis que désormais vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. »

Par contre, à ceux qui écoutent, Dieu dit : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10). Dans le livre d’Apocalypse, vous avez deux sortes de personnes identifiées. Il y a les Serviteurs de Dieu et vous avez les habitants de la terre. Ce temps est décrit comme étant le pire événement depuis le commencement du monde. « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés » (Matthieu 24:21-22). Cela nous décrit un portrait sombre lorsqu’on prend en considération toute la sauvagerie qui a pris place tout au long des siècles. Mais à la fin du monde, cette sauvagerie sera amplifiée, car Satan sait que son temps pour séduire l’humanité achèvera.

Ce n’est pas très rassurant quand on pense qu’il pourrait y avoir un temps pire que la 1ère et la 2ème Guerres Mondiales. Mais nous avons l’assurance que nous serons protégés, parce que nous faisons la volonté de Dieu. « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. » (Apocalypse 3:10-11). Et dans Apocalypse 12:14, nous lisons : « Mais deux ailes du grand aigle furent données à la femme, pour qu’elle s’envolât au désert, en son lieu, où elle fut nourrie un temps, et des temps, et la moitié d’un temps, loin de la présence du serpent. »

Durant ces temps de ténèbres précédant immédiatement le retour de Christ, la Bible nous déclare qu’il y aura des élus qui seront protégés par Dieu Lui-même. Remarquez ce que Jésus déclare à l’Église de Philadelphie. « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne » (Apocalypse 3:10-11). Dans Apocalypse 12:14, nous pouvons lire : « Mais deux ailes du grand aigle furent données à la femme, pour qu’elle s’envolât au désert, en son lieu, où elle fut nourrie un temps, et des temps, et la moitié d’un temps, loin de la présence du serpent. » Notez que ce temps représente quarante-deux mois, ce qui est la durée entière de la tribulation. Serez-vous protégés durant la tribulation à venir ?

Avons-nous assez confiance en Dieu pour croire que ce qui est écrit dans Ses Livres sera accompli ? Sommes-nous prêts, comme David, à : « Louez l’Éternel ! Je célébrerai l’Éternel de tout mon cœur, dans le conseil des justes, et dans l’assemblée » (Psaume 111:1). La première partie de ce Psaume majestueux, « Louez l’Éternel », est une traduction de l’hébreu alleluia, comme dans Apocalypse 19:1. Le psaume au complet loue les travaux de l’Éternel dans différents domaines. David promet de louer Dieu de tout son cœur, tout en déclarant Ses œuvres. Et il le fait dans deux sphères : dans le conseil des justes, c’est-à-dire dans un cercle intime d’amis de foi semblable, et ensuite dans l’assemblée réunie spécialement dans ce but. Les trois versets suivants identifient Ses œuvres comme : « Les œuvres de l’Éternel sont grandes, recherchées de tous ceux qui y prennent plaisir. Son œuvre n’est que splendeur et magnificence, et sa justice demeure à perpétuité. Il a laissé la mémoire de ses prodiges. L’Éternel est miséricordieux et compatissant » (Psaume 111:2-4).

Les œuvres de Dieu sont sûrement splendides, car, par Son Esprit : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:9-11). Comme nous pouvons le constater, le Saint-Esprit vit dans chaque véritable croyant. C’est pourquoi, vous dépouillant de toute souillure et des excès de la malice, recevez avec douceur la parole qui est plantée en vous, qui peut sauver vos âmes. Mettez en pratique la parole et ne vous bornez pas à l’écouter en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements, déclare l’apôtre, dans Jacques 1:21-22.

« Comment donc invoqueront-ils celui auquel ils n’ont point cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a pas quelqu’un qui prêche ? Et comment prêchera-t-on, si l’on n’est pas envoyé ? selon ce qui est écrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! Mais tous n’ont pas obéi à l’Évangile ; car Ésaïe dit : Seigneur, qui a cru à notre prédication ? La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu, » nous déclare Paul, dans Romains 10:14-17.

Mais n’oublions jamais que le rôle du Saint-Esprit et de la Parole de Dieu dans notre salut commence seulement à partir de notre relation avec eux, alors : « Ne vous enivrez point de vin, qui mène au dérèglement ; mais soyez remplis de l’Esprit ; entretenez-vous ensemble par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre cœur au Seigneur ; rendez grâces toujours pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu » (Éphésiens 5:18-21). Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse. Et quoi que vous fassiez, en paroles ou en œuvres, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père, afin de servir efficacement comme Ambassadeurs de Christ jusqu’à Son avènement sur la terre. Que nous puissions toujours manifester l’œuvre de l’Esprit et la connaissance de la Parole avec des cœurs joyeux pour le Seigneur.

Christ S’est manifesté comme Roi lors de Son premier avènement : « Mais les gens de son pays le haïssaient ; et ils envoyèrent une ambassade après lui, pour dire : Nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous » (Luc 19:14). Les citoyens qui ont refusé de L’accepter comme Roi refuseront encore de L’accepter lorsqu’Il reviendra une deuxième fois et Ses ennemis qui n’ont pas voulu que Jésus régnasse sur eux seront égorgés en Sa présence (Luc 19:27). Le premier titre qui Lui fut octroyé, lors de Sa naissance, fut Roi des Juifs. « Jésus étant né à Bethlehem, de Judée, au temps du roi Hérode, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le roi des Juifs qui est né ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer » (Matthieu 2:1-2). Mais, bien avant cette date, Jésus fut Roi de la Création. « Chantez à Dieu, chantez ; chantez à notre Roi, chantez ! Car Dieu est roi de toute la terre ; chantez le cantique ! » (Psaume 47:7-8). « Car l’Éternel est un Dieu grand, il est un grand roi au-dessus de tous les dieux, » nous dit Psaume 95:3.

Jésus est également le Roi de la Rédemption, fournissant le salut pour le monde qu’Il a créé. « Mais Dieu est mon Roi de tout temps, lui qui opère des délivrances au milieu de la terre » (Psaume 74:12). Le Père : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:13-17).

Jésus n’est pas seulement Roi de tous les mondes, mais aussi Roi de tous les âges. « L’Éternel est Roi à toujours et à perpétuité ; les nations ont disparu de dessus sa terre » (Psaume 10:16). « Au roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu, seul sage, soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen. » (1 Timothée 1:17). Dans Apocalypse 15:3-4, nous lisons : « Et ils chantaient le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, ô Seigneur Dieu Tout Puissant ! Tes voies sont justes et véritables, ô Roi des saints ! Seigneur ! qui ne te craindrait, et ne glorifierait ton nom ? Car tu es le seul Saint ; aussi toutes les nations viendront et se prosterneront devant ta face, parce que tes jugements ont été manifestés. » « J’entendis aussi toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, et sous la terre, et dans la mer, et toutes les choses qui y sont, qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau soient la louange, et l’honneur, et la gloire, et la force aux siècles des siècles » (Apocalypse 5:13).




D.431 – Au-delà du Millénium

(Suite de D.429)

Par Joseph Sakala

Avec Satan, l’ennemi par excellence, complètement anéanti et en dehors des affaires humaines, Dieu va accomplir un Plan que très peu de personnes semblent comprendre. Et pourtant, ce merveilleux Plan de Dieu répondrait à des questions qu’un très grand nombre de pères et de mères se posent depuis des siècles. Comme : « Nous avons eu une petite fille née prématurément, mais morte à peine quelques heures après sa naissance…que lui arrivera-t-il ? » Où bien, « qu’adviendra-t-il de tous les enfants qui sont morts en très bas-âge, soit de maladie, soit dans un accident, ou de n’importe quelle façon ? » Seriez-vous prêts à condamner une personne qui n’a jamais entendu parler de Jésus de toute sa vie ? Pourtant, Jésus est le seul nom : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).

Différentes congrégations ont inventé toutes sortes de sornettes pour garder leurs brebis, comme les limbes où les enfants non baptisés iraient pour l’éternité. Et pour ce qui est des adultes, « si tu n’es pas converti à Christ, dommage, tu vas en enfer pour l’éternité ! » Pour tous ceux qui ont passé leur vie entière à croire ce mensonge monstrueux, j’ai une bonne nouvelle pour vous. L’apôtre Pierre, le chef des apôtres, a été confronté à des questions similaires. Mais il a enseigné en toute honnêteté ce qu’il a dit dans Actes 10:34 : « Pierre, prenant la parole, dit : En vérité, je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes. » Mais il a également déclaré, dans 2 Pierre 3:8-9 : « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. »

Au-travers de l’histoire, la plupart des hommes et des femmes ont vécu et sont morts sans jamais avoir entendu le nom de Jésus. Pourtant, en parlant du Christ, Pierre a déclaré qu’il n’y a de salut en aucun autre que Jésus ; « car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Comment alors pourrions-nous  réconcilier ce paradoxe apparent dans le message de Pierre ? Et que dire de 2 Corinthiens 6:1-2 où Paul nous dit : « Puisque donc que nous travaillons avec Dieu, nous vous conjurons que ce ne soit pas en vain que vous ayez reçu la grâce de Dieu. Car il dit : Je t’ai exaucé au temps favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant le temps favorable ; voici maintenant le jour du salut. » Mais si quelqu’un entend le nom de Jésus et ne répond pas, comment réagissez-vous à cela ?

Ce passage est une reprise d’Esaïe 49:8 où le prophète déclare : « Ainsi a dit l’Éternel : Je t’ai exaucé dans le temps favorable ; je t’ai secouru au jour du salut ; je te garderai, j’établirai en toi mon alliance avec le peuple, pour relever le pays et donner en partage les héritages dévastés. » Si nous prenons ce verset comme voulant dire, au jour de salut du temps d’Esaïe, alors ce jour est passé et il n’y a pas d’autre jour de salut disponible ! Je vais vous faire une déclaration que vous ne croirez pas, mais saviez-vous que Dieu n’appelle pas tous les humains au salut, même maintenant ? Regardez autour de vous et dites moi si, selon vous, la majorité des gens du monde sont convertis. Comment se fait-il qu’ils pensent pouvoir passer par n’importe quel sauveur en croyant que toute religion est bonne pour allez au ciel ?

Ce jour est certainement le jour du salut, mais pour ceux à qui Dieu a bien voulu ouvrir l’esprit. Mais pour la vaste majorité qui n’a pas eu l’esprit ouvert à la connaissance divine, ce n’est pas leur jour de salut. Avec ceci en tête, pensez à tous ceux qui, durant la totalité de l’histoire humaine, n’ont jamais entendu parler de Jésus ? Et que dire de tous ces petits enfants qui n’ont pas eu le privilège d’entendre parler de Jésus ? Ces personnes reviendront tous dans la Deuxième Résurrection pour recevoir leur première et seule chance de salut ! Regardez ce que Jésus a déclaré au sujet des Ninivites, dans Matthieu 12:41 : « Les Ninivites s’élèveront au jour du jugement contre cette nation, et la condamneront, parce qu’ils se repentirent à la prédication de Jonas ; et il y a ici plus que Jonas. »

« La reine du Midi s’élèvera au Jugement contre cette nation, et la condamnera, car elle vint des bornes de la terre pour entendre la sagesse de Salomon ; et il y a ici plus que Salomon » (Matthieu 12:42). À partir d’endroits aussi divers que l’Assyrie et Shéba, en Arabie, les gens vont ressusciter et apprendront l’hypocrisie de la population du temps de Christ, et les condamneront. « Alors il [Jésus] se mit à faire des reproches aux villes où il avait fait la plupart de Ses miracles, de ce qu’elles ne s’étaient point repenties. Malheur à toi, Corazin ! malheur à toi, Bethsaïda ! car si les miracles qui ont été faits au milieu de vous eussent été faits à Tyr et à Sidon, il y a longtemps qu’elles se seraient repenties en prenant le sac et la cendre. C’est pourquoi je vous dis que le sort de Tyr et de Sidon sera plus supportable au jour du jugement que le vôtre. Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu’au ciel, tu seras abaissée jusqu’en enfer ; car si les miracles qui ont été faits au milieu de toi eussent été faits à Sodome, elle subsisterait encore aujourd’hui. C’est pourquoi je vous dis que le sort du pays de Sodome sera plus supportable au jour du jugement que le tien » (Matthieu 11:20-24).

Avez-vous bien lu ce qui est écrit ici ? Selon les fausses doctrines des églises, les gens de Tyr, de Sidon, de Sodome, la reine du Midi et les Ninivites sont tous en train de brûler en « enfer », en ce moment ! Alors, que voulait dire Jésus en déclarant qu’au jour du jugement, leur sort sera plus supportable et qu’ils condamneront Corazin, Bethsaïda et Capernaüm ? Voulait-Il dire qu’ils seraient brûlés seulement partiellement ou juste d’un côté ? Absurde. Il déclare aussi que, si Sodome avait été témoin de Ses miracles, elle se serait repentie ! C’est donc qu’elle n’a jamais eu la chance de connaître le nom de Jésus. Le Christ ne la condamne pas au feu éternel, ici !

Ce jugement — la Deuxième Résurrection — aura lieu longtemps après le retour de Christ et la Première Résurrection à l’immortalité de Ses Élus. Dans Apocalypse 20:4-6, voici ce que Jean déclare : « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts, ou à leurs mains. Et ils vécurent et régnèrent avec Christ mille ans. Mais le reste des morts ne ressuscita point, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. C’est là la première résurrection ! Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans. »

Après avoir restauré le Gouvernement de Dieu pendant mille ans, il sera temps de juger tous les autres morts qui n’ont pas eu l’opportunité de recevoir le salut, et ils ressusciteront en chair et en os. Regardons ensemble comment Ézéchiel nous décrit cet événement extraordinaire. Dans Ézéchiel 37:1-8 : « La main de l’Éternel fut sur moi, et l’Éternel me fit sortir en esprit, et me posa au milieu d’une vallée pleine d’ossements. Il me fit passer près d’eux tout autour ; et voici, ils étaient en fort grand nombre à la surface de cette vallée, et ils étaient complètement secs. Et il me dit : Fils de l’homme, ces os pourraient-ils revivre ? Je répondis : Seigneur Éternel, tu le sais. Alors il me dit : Prophétise sur ces os, et dis-leur : Os secs, écoutez la parole de l’Éternel. Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel à ces os : Voici, je vais faire entrer en vous l’esprit, et vous vivrez. Je vous donnerai des nerfs ; je ferai croître sur vous de la chair ; je vous couvrirai de peau, je mettrai l’esprit en vous, et vous vivrez, et vous saurez que je suis l’Éternel. Je prophétisai donc, comme il m’avait été commandé ; et, dès que j’eus prophétisé, il se fit un bruit, et voici, un mouvement, et les os s’approchèrent les uns des autres. Je regardai, et voici, il se forma des nerfs sur eux ; il y crût de la chair, la peau les couvrit, mais il n’y avait point d’esprit en eux. »

Dans Ézéchiel 37:9-14 : « Alors il me dit : Prophétise à l’esprit, fils de l’homme ; prophétise et dis à l’esprit : Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Esprit, viens des quatre vents, et souffle sur ces tués, afin qu’ils revivent. Je prophétisai donc, comme il m’avait été commandé, et l’esprit entra en eux, et ils revécurent, et se tinrent sur leurs pieds. C’était une fort grande armée. Et il me dit : Fils de l’homme, ces os, c’est toute la maison d’Israël. Voici, ils disent : Nos os sont devenus secs, notre espérance est perdue, c’en est fait de nous ! C’est pourquoi prophétise, et dis-leur : Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ouvrirai vos tombeaux, et vous ferai remonter de vos tombeaux, ô mon peuple, et je vous ferai rentrer dans le pays d’Israël. Et vous saurez que je suis l’Éternel, quand j’ouvrirai vos tombeaux, et que je vous ferai remonter de vos tombeaux, ô mon peuple. Je mettrai en vous mon esprit, et vous vivrez ; je vous placerai dans votre pays, et vous saurez que moi, l’Éternel, j’ai parlé et agi, dit l’Éternel. »

Vous remarquerez, au passage, qu’il n’est question nulle part d’une âme immortelle qui réintègre un corps, mais de l’esprit qui vient de Dieu qui le met dans un corps sorti des tombeaux.

Mais la prophétie se poursuit et, dans Ézéchiel 37:15-22 : « La parole de l’Éternel me fut adressée en ces termes : Et toi, fils de l’homme, prends un morceau de bois et y écris : ̋ Pour Juda et pour les enfants d’Israël, ses compagnons. ̏ Prends un autre morceau de bois, et y écris : ̋ Pour Joseph, bois d’Éphraïm et de toute la maison d’Israël qui lui est associée. ̏ Rapproche-les l’un de l’autre pour en faire une seule pièce, afin qu’ils soient unis dans ta main. Et quand les enfants de ton peuple t’interrogeront, en disant : ̏ Ne nous expliqueras-tu pas ce que tu veux dire par cette action ? ̋ Dis-leur : Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, je prendrai le bois de Joseph qui est dans la main d’Éphraïm et les tribus d’Israël, ses compagnes ; je les joindrai au bois de Juda, pour en faire un seul bois, qui ne soit qu’un dans ma main. Les bois sur lesquels tu auras écrit seront dans ta main, sous leurs yeux. Dis-leur : Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, je vais prendre les enfants d’Israël du milieu des nations où ils sont allés ; je les rassemblerai de toute part, et les ferai rentrer dans leur pays. Je ferai d’eux une seule nation dans le pays, sur les montagnes d’Israël, et ils auront tous un seul et même roi ; ils ne seront plus deux nations, et ne seront plus divisés en deux royaumes. »

Dans Ézéchiel 37:23-28, Dieu déclare : « Ils ne se souilleront plus par leurs idoles, ni par leurs infamies, ni par tous leurs péchés ; je les retirerai de tous les lieux où ils habitent, et où ils ont péché ; je les purifierai, ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu. David mon serviteur régnera sur eux ; ils auront tous un seul pasteur ; ils marcheront dans mes ordonnances, et garderont mes statuts pour les pratiquer. Ils habiteront dans le pays que j’ai donné à Jacob, mon serviteur, où vos pères ont habité ; ils y habiteront, eux, leurs enfants et les enfants de leurs enfants, à toujours, et David, mon serviteur, sera leur prince à jamais. Je traiterai avec eux une alliance de paix, et il y aura avec eux une alliance éternelle ; je les établirai, et les multiplierai ; je mettrai mon sanctuaire au milieu d’eux pour toujours. Ma demeure sera au milieu d’eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Et les nations sauront que je suis l’Éternel, qui sanctifie Israël, lorsque mon sanctuaire sera au milieu d’eux pour toujours. »

Voilà en détail la Deuxième Résurrection d’Israël, ainsi que du reste des nations par association. Écoutez maintenant prêcher les ministres et les différents pasteurs, et vous découvrirez comment ils sont complètement perdus dans leur enseignement, disant que cette résurrection n’est destinée qu’à la destruction totale d’Israël et des autres nations, alors que Dieu nous parle de Son sanctuaire qui sera au milieu d’eux pour toujours et qu’ils auront tous un seul et même pasteur : Jésus-Christ ! Cette résurrection sera un temps de jugement pour toutes ces nations et non de condamnation. Nous avons vu, dans Apocalypse 20:10 : « Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. »

Plusieurs chrétiens lisent ce verset comme si la bête et le faux prophète allaient être tourmentés aux siècles des siècles. La bête et le faux prophète étaient en chair et en os lorsqu’ils furent jetés dans ce feu, et nous n’avons pas à vous convaincre qu’ils ont été brûlés instantanément. Non, c’est Satan et ses anges qui seront tourmentés aux siècles des siècles dans ce feu éternel, préparé au diable et à ses anges (Matthieu 25:41). Notez maintenant qu’aussitôt après Apocalypse 20:10, nous enchaînons avec le verset 11 où nous découvrons ceci à propos de la Deuxième Résurrection.

Apocalypse 11-12 : « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. » Ces deux versets sont interprétés par presque toutes les dénominations religieuses comme étant une résurrection pour la destruction de tous les humains non convertis depuis Adam et Ève. Mais est-ce la vérité ? Analysons cette déclaration divine pour apprendre une vérité phénoménale que Satan a toujours voulu voiler, afin de mieux séduire les humains depuis la création de nos premiers parents.

D’abord notez la couleur du trône sur lequel Jésus est assis. Il est blanc, et représente la miséricorde divine. Habituellement, dans la Bible, la condamnation est associée à la couleur rouge, le cramoisi ou l’écarlate. La terre et le ciel s’enfuirent devant Sa face parce que le Jugement se fera sur tout ceux qui n’ont pas encore été jugés. Ceux qui seront jugés sont les grands et petits. Cela couvre tous les adultes et tous les enfants qui n’ont jamais eu le bonheur de connaître Jésus. Mais cette expression peut également couvrir tous ces hommes qui se considéraient grands à leurs propres yeux et les humbles qui furent écrasés  et qui se considéraient petits. Cependant, tous se tiennent devant Jésus qui ne les détruit pas, mais les accueille plutôt à bras ouverts en leur annonçant qu’ils vont tous avoir cent ans pour se convertir à Christ. Ce sera La Grande Récolte à laquelle la Bible fait plusieurs fois références et que les pasteurs séduits ne semblent pas avoir compris. Et les livres selon lesquels ils seront jugés, et non condamnés, seront les livres de la Bible. Et notez maintenant : « On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. »

Mais pourquoi ouvrir le livre de vie si Jésus a l’intention de détruire tout ce monde ? Pure stupidité de la part de tous ces ministres. Non, Jésus va donner cent ans, comme dans le Millénium, à ces gens pour se faire instruire par Ses Élus sur la façon de vivre selon la Bible afin de se faire enregistrer dans le livre de vie et faire partie des nations qui se convertiront à Jésus durant cette Deuxième Résurrection. Ce jugement, je le répète, n’est pas un temps de condamnation, ni une seconde chance pour ces individus. Les enfants mort-nés, les avortons, les petits enfants assassinés en bas-âge, ou morts d’une infection auront cent ans d’instruction pour comprendre la Bible.

Dieu a inspiré Esaïe de prophétiser : « Et il enlèvera, sur cette montagne, le voile qui couvre la face de tous les peuples, la couverture étendue sur toutes les nations » (Esaïe 25:7). Pourquoi faire cela s’ils sont tous condamnés ? Non, leur voile sera enfin enlevé afin de pouvoir comprendre l’enseignement spirituel pour la première fois. Imaginez, en tant qu’Élu, de reconnaître et d’enseigner à un proche parent, que vous pensiez peut-être perdu, avec les accolades et les larmes qu’ils verseront en vous voyant. Dieu leur donnera accès au salut spirituel et aussi à l’immortalité parmi les nations converties. Dans Apocalypse 21:4, nous lisons : « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. » Et les nations qui auront été sauvées marcheront à Sa lumière et les rois (les Élus) de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur, nous déclare Apocalypse 21:24.

Jésus avait prédit cette grande conversion soudaine lorsque : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié.) Plusieurs de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient : Celui-ci est véritablement le prophète » (Jean 7:37-40). Et notez bien quand Jésus a fait cette grande  prédiction : le dernier et le grand jour de la fête, (à la fin de la Fête des Tabernacles) qui représente la Deuxième Résurrection dans le Plan de Dieu. Quelques-uns ont cru et ont reçu des fleuves d’eau vive qui ont coulé de leur sein, comme dit l’Écriture, lorsqu’ils se sont convertis. Mais qu’est-ce qui est arrivé à la très grande majorité qui est née depuis ce temps ? Voilà leur première chance au salut, après le Millénium. Quelle belle marque de miséricorde de la part de notre Créateur qui a voulu patienter jusqu’à la toute fin pour sauver tout le monde !

Mais qu’arrivera-t-il à ceux qui persisteront à rejeter Dieu jusqu’à la fin et qui auront préféré garder leur nature humaine, plutôt que de se soumettre à Dieu et à Son Royaume ? Nous découvrons donc une autre résurrection, une Troisième destinée à la destruction de tous ces incorrigibles. Lisez-le vous-mêmes, dans Apocalypse 20:13-15 : « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » Avez-vous remarqué que le livre de vie n’est pas ouvert ici, car ces personnes ont tous reçu leur chance, mais ont refusé le salut qui leur était offert gratuitement ?

Dieu ne forcera jamais personne à faire partie de Son Royaume. Plutôt que de les laisser vivre misérablement en opposition à la seule manière de vivre le véritable bonheur, Dieu prononcera une sentence de mort éternelle sur eux : « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » Ce feu aussi connu comme : « le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée. » Une purification de la terre entière par le feu. Tout ce qui demeurera sur la terre sera purifié, pour enfin recevoir Dieu Lui-même, dans toute Sa gloire.

Dans Apocalypse 21:1-6, nous lisons : « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. Il me dit aussi : C’en est fait ; je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d’eau vive à celui qui a soif. »

Jésus poursuit Sa description dans Apocalypse 21:7-11 : « Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort. [Voilà pour qui sera la Troisième Résurrection.] Alors l’un des sept anges, qui avaient eu les sept coupes pleines des sept dernières plaies, vint à moi, et me parla en disant : Viens, je te montrerai la nouvelle mariée, l’épouse de l’Agneau. Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la grande cité, la sainte Jérusalem qui descendait du ciel venant de Dieu, avec la gloire de Dieu. Et son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, telle qu’une pierre de jaspe cristallin. »

Et maintenant voici une description de cette Sainte Jérusalem. « Elle avait une grande et haute muraille, avec douze portes, et aux douze portes douze anges et des noms écrits, c’étaient les noms des douze tribus des enfants d’Israël. A l’Orient, trois portes ; au Septentrion, trois portes ; au Midi, trois portes ; à l’Occident, trois portes. La muraille de la ville avait douze fondements, sur lesquels étaient les noms des douze apôtres de l’Agneau. Et celui qui me parlait avait un roseau d’or pour mesurer la ville, et ses portes, et sa muraille. La ville était quadrangulaire, et sa longueur était égale à sa largeur ; il mesura la ville avec le roseau, douze mille stades de côté ; sa longueur, sa largeur et sa hauteur étaient égales. [Une pyramide parfaite]. Il mesura aussi la muraille, cent quarante-quatre coudées, mesure d’homme, qui était celle de l’ange. La muraille était bâtie de jaspe, mais la ville était d’un or pur, semblable à un verre pur » (Apocalypse 21:12-18).

Regardons maintenant la richesse au sein des fondements. Dans Apocalypse 21:19-23, nous lisons : « Et les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de toute sorte de pierres précieuses. Le premier fondement était de jaspe ; le second, de saphir ; le troisième, de calcédoine ; le quatrième, d’émeraude ; le cinquième, de sardonix ; le sixième, de sarde ; le septième, de chrysolithe ; le huitième, de béryl ; le neuvième, de topaze ; le dixième, de chrysoprase ; le onzième, d’hyacinthe, et le douzième, d’améthyste. Les douze portes étaient douze perles ; chaque porte était d’une seule perle, et la place de la ville était d’un or pur semblable à du verre transparent. Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout Puissant et l’Agneau en sont le temple. Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. »

Notez bien maintenant qui seront les seuls à avoir accès à cette magnifique ville sur la terre, le Quartier Général de l’Univers. « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre [Ses Élus] y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:24). Seuls les enfants de Dieu, immortels, auront accès à cet extraordinaire bâtiment ; c’est pourquoi ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit.

Voyez-vous pourquoi Paul insistait tellement sur le salut ? Et pourquoi les souffrances de ce siècle ne sont rien en comparaison de ce que nous allons hériter ? « Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:18-21).

« Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes [et les femmes] soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité ; car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps, » nous déclare Paul, dans 1 Timothée 2:3-6. Jésus est venu pour nous annoncer Son Royaume qui englobera l’univers entier et qui, comme la terre, sera transformé pendant l’éternité par Ses enfants. Et cette magnifique ville céleste sera établie sur la terre, avec Dieu comme notre PÈRE, Qui nous guidera dans tous Ses projets sans fin. Donc, nous allons nous déplacer à la vitesse de la pensée, dans l’univers avec un pied-à-terre. D’ailleurs, je suis certain que c’est l’origine de cette belle expression.

Quand nous voyons et expérimentons les souffrances dans le monde présent, soyons continuellement reconnaissants envers notre formidable Créateur et Son merveilleux Plan de Salut pour Sa création. Quelle bonne nouvelle !




D.430 – Un temps de sécurité absolue

(Suite de D.429)

Par Joseph Sakala

Lorsque Paul écrivit à propos de la Première Résurrection, il a déclaré aux Thessaloniciens : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1  Thessaloniciens 4:13-18).

Pour voir la suite de ce passage reportez vous à 1 Corinthiens 15:12-17, où Paul déclare : « Or, si l’on prêche que Christ est ressuscité des morts, comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu’il n’y a point de résurrection des morts ? Et s’il n’y a point de résurrection des morts, Christ aussi n’est point ressuscité. Et si Christ n’est point ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine. Il se trouve même que nous sommes de faux témoins de Dieu ; car nous avons rendu ce témoignage à l’égard de Dieu, qu’il a ressuscité Christ, lequel il n’a point ressuscité, si les morts ne ressuscitent point. Car, si les morts ne ressuscitent point, Christ n’est pas non plus ressuscité. Et si Christ n’est point ressuscité, votre foi est vaine, et vous êtes encore dans vos péchés. »

Mais, dans 1 Corinthiens 15:51-58, Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ? Or, l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur. »

Cette scène dramatique représente le second avènement de Jésus. Au son retentissant de la dernière trompette de Dieu de Qui nous savons que c’est la septième, les morts en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs. Donc, Jésus descend du ciel et Ses Élus montent pour Le rencontrer. Mais où ? Écoutons Paul qui déclare que ce sera sur des nuées, dans les airs, pas au ciel, comme la majorité des églises le prêchent pour garder leurs fidèles. Et ces églises continuent de prêcher ce mensonge à gorge déployée, faisant de Jésus un menteur, Lui qui a carrément déclaré, dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. »

Mais ces sinistres ministres de Satan continuent à séduire les gens, encore plus que dans les débuts de l’Église, lorsque Paul leur disait : « Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste. Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien » (2 Corinthiens 11:2-4). Que diriez-vous de vous faire parler d’un Jésus qui, après avoir dit que personne n’est monté au ciel sauf Lui, changerait d’idée et ouvrirait le ciel à tout le monde juste pour garder Ses brebis.

Ou que diriez-vous de quelqu’un qui viendrait vous prêcher le salut par un autre esprit que celui que vous avez reçu. Ou encore si un ministre vous prêchait un autre évangile où le salut serait disponible par Mahomet, par  Bouddha, par Hari Krishna, ou par tout autre prédicateur « chrétien », alors que la Bible, qu’ils utilisent, dit bien, par la bouche de Pierre, le chef des apôtres : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12). Paul nous déclare, au premier siècle, que, parmi ceux qui n’étudient même pas la Parole de Dieu, on le supporterait fort bien.

Mais Paul dévoilait ces faux ministres ouvertement, dans 2 Corinthiens 11:12-15 : « Mais je le fais, (et je le ferai encore,) pour ôter tout prétexte à ceux qui cherchent des prétextes, en sorte qu’ils soient trouvés tels que nous dans les choses dont ils se glorifient. Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres. » Lors de l’avènement de Jésus, leurs œuvres seront entièrement exposées et les ministres de Satan seront récompensés en conséquence. « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été » (Apocalypse 22:12).

Le prophète Zacharie nous décrit cet événement spectaculaire. « Et l’Éternel sortira, et combattra contre ces nations, comme lorsqu’il combattit au jour de la bataille. Ses pieds se poseront, en ce jour-là, sur la montagne des Oliviers qui est en face de Jérusalem, à l’orient ; et la montagne des Oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident, et il s’y fera une très grande vallée ; et la moitié de la montagne se retirera vers l’Aquilon et l’autre moitié vers le midi. Et vous fuirez dans la vallée de mes montagnes ; car la vallée des montagnes atteindra jusqu’à Atsal ; vous fuirez, comme vous vous enfuîtes devant le tremblement de terre, aux jours d’Ozias, roi de Juda. Alors l’Éternel, mon Dieu, viendra, et tous les saints seront avec toi. Et en ce jour-là, il n’y aura pas de lumière, mais les lumières précieuses se retireront. Ce sera un jour unique, connu de l’Éternel ; il ne sera ni jour, ni nuit, mais sur le soir il y aura de la lumière. En ce jour-là, des eaux vives sortiront de Jérusalem, une moitié vers la mer d’Orient et l’autre moitié vers la mer d’Occident ; et ce sera en été comme en hiver. L’Éternel sera roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Éternel sera seul, et son nom seul » (Zacharie 14:3-9).

Ce sera le début de la promesse de paix et de prospérité. Jésus va créer un monde de paix et de bénédictions au-delà de tout ce qu’on pourrait imaginer. Mais ces bénédictions n’arriveront pas dans toutes les nations en même temps. Cette nouvelle société ne sera pas bâtie en une journée, avec tant de fausses idées à corriger. Les nations devront apprendre comment vivre afin d’avoir une santé rayonnante. Christ et Ses Élus se mettront à enseigner comment vivre en paix. Deux grands commandements seront établis à la base de cet enseignement. Et ils seront enseignés par Jésus Lui-même qui leur dira : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22:37-40).

Le prophète Ésaïe décrit cette sorte d’éducation ainsi : « Il arrivera, aux derniers jours, que la montagne de la maison de l’Éternel sera établie au-dessus des montagnes, et s’élèvera par-dessus les collines ; et toutes les nations y afflueront. Et plusieurs peuples viendront et diront : Venez et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob ; il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers ! Car la loi sortira de Sion et la parole de l’Éternel de Jérusalem. Il jugera entre les nations, et sera l’arbitre de plusieurs peuples. Alors ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et on n’apprendra plus la guerre » (Esaïe 2:2-4). Dès le début, les manufactures d’armements cesseront d’exister, ainsi que l’Organisation des Nations Unis.

De nos jours, la paix et le bonheur n’existent pas dans les familles. Les parents, en général, n’ont pas appris les bons principes montrant comment élever les enfants, ce qui forme des familles émotionnellement déstabilisées. Cette situation n’existera pas dans le Millénium, car, dès le début, les Élus enseigneront d’honorer père et mère afin que les jours des enfants soient prolongés sur la terre que l’Éternel leur Dieu leur donnera. La bonne éducation, qui commencera à la maison, produira des familles heureuses avec des enfants bien élevés qui respecteront ceux qui les enseigneront à l’école. Les parents apprendront à grandir ensemble dans l’amour et Dieu leur dira : « ce sera pour moi un renom plein de joie, de louange et de gloire, auprès de toutes les nations de la terre, qui apprendront tout le bien que je vais leur faire, et seront effrayées et épouvantées de toute la prospérité et de tout le bonheur que je vais leur donner » (Jérémie 33:9). Imaginez, la prospérité et le bonheur de Dieu seront donnés avec une profusion telle que les nations en seront effrayées et épouvantées !

Les parents élèveront des enfants en santé, car la maladie n’existera plus. « Ils ne se fatigueront plus en vain ; ils n’enfanteront pas des enfants pour l’épouvante ; car ils seront la race des bénis de l’Éternel, et leurs rejetons avec eux » (Esaïe 65:23). Remarquez ce que Zacharie a vu dans l’avenir que Dieu lui a révélé : « Ainsi a dit l’Éternel des armées : Il y aura encore des vieillards et des femmes âgées, assis dans les places de Jérusalem, ayant chacun son bâton à la main, à cause du grand nombre de leurs jours. Et les places de la ville seront remplies de jeunes garçons et de jeunes filles, qui se joueront dans ses places. Ainsi a dit l’Éternel des armées : Si cela semble difficile aux yeux du reste de ce peuple en ces jours là, sera-ce pourtant difficile à mes yeux ? dit l’Éternel des armées » (Zacharie 8:4-6). Sans crainte d’accidents sérieux, d’enlèvements, de gangs violents, d’abus sexuel, de vente de drogue par des pushers et une panoplie d’atrocités qui sont devenues des pestes pour notre société moderne, les enfants joueront ouvertement sans la crainte des hommes.

Le Royaume se répandra dans le monde entier, car Jésus a prédit, dans Matthieu 13:33, que : « Le royaume des cieux est semblable à du levain qu’une femme a pris et mêlé à trois mesures de farine, jusqu’à ce que la pâte soit toute levée. » Dans Esaïe 11:9, Dieu déclare : « On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. » La loi divine sera le fondement de toute éducation, de tout statut, de toute entreprise d’affaires et de toute action entre humains. L’honnêteté sera la norme, éliminant ainsi toute convoitise au sein des affaires. Avec un tel standard mondial, les nations auront une base pour coopérer sans conflit idéologique et sans préjugé pour régler leurs problèmes dans la paix.

Le prophète Michée a écrit : « Mais il arrivera, aux derniers jours, que la montagne de la maison de l’Éternel sera établie au-dessus des montagnes, et elle s’élèvera par-dessus les collines, et les peuples y afflueront. Et des nations nombreuses iront, et diront : Venez et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob ; il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers ! Car la loi sortira de Sion, et la parole de l’Éternel, de Jérusalem. Il jugera entre des peuples nombreux, et sera l’arbitre de nations puissantes, jusqu’aux pays lointains ; ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et on n’apprendra plus la guerre. Mais chacun habitera sous sa vigne et sous son figuier, sans que personne les épouvante ; car la bouche de l’Éternel des armées a parlé » (Michée 4:1-4).

Un monde sans crainte semble impensable pour ceux qui vivent dans une peur constante. Cependant, aussi difficile à comprendre que cela puisse paraître, une telle société paisible sera établie par Jésus, où les humains auront leur nature changée. Même : « Le loup habitera avec l’agneau, et le léopard gîtera avec le chevreau ; le veau, le lion et le bétail qu’on engraisse, seront ensemble, et un enfant les conduira. La génisse paîtra avec l’ourse ; leurs petits gîteront ensemble, et le lion mangera du fourrage comme le bœuf. L’enfant qu’on allaite s’ébattra près du trou de l’aspic, et l’enfant sevré étendra la main sur le trou de la vipère. On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent » (Esaïe 11:6-9). Incroyable, me direz-vous ? Pourtant, c’est la promesse de Dieu dans la Bible.

Un monde semblable n’est pas possible sous un gouvernement humain, mais avec Dieu tout est possible. Dieu fera encore un plus grand miracle que celui de changer la nature des animaux. Car Il projette de changer la nature humaine. J’aimerais présentement vous faire comprendre comment Dieu changera la nature charnelle, car celle-ci sera appelée à disparaître, tout simplement lorsque les gens recevront l’immortalité, et feront partie des nations dans le Royaume de Christ. Au moment de notre conversion, nous avons reçu le Saint-Esprit en nous, pourtant, nous avons toujours gardé notre nature charnelle, le « vieil homme », de la même manière que l’expliquait Paul quand il disait que sa nature charnelle et sa nature divine (le Saint-Esprit en lui) combattaient continuellement l’une contre l’autre.

Dieu n’avait pas à ce moment là, changé sa nature charnelle, mais Il avait donné à Paul de Son Esprit afin qu’il choisisse en toute circonstance laquelle écouter, comme avec nous d’ailleurs. La nature charnelle est mauvaise par-dessus tout et elle est inimitié contre Dieu. Cependant, elle n’est pas plus forte que la nature divine et si nous apprenons à écouter le Saint-Esprit, la nature charnelle a de moins en moins d’emprise sur nous. Si Dieu changeait immédiatement la nature charnelle d’un être humain, Il n’aurait plus besoin de lui donner Son Esprit. Donc, à la fin du Millénium, Satan sera relâché et soulèvera une révolte contre Jésus-Christ et Son Royaume. Si les êtres humains de cette future époque n’avaient plus leur nature charnelle incorrigible, comment Satan pourrait-il les influencer ? L’Esprit que Dieu met en nous ne change pas notre nature charnelle, mais il la combat puissamment. C’est pourquoi nous avons le libre arbitre, le libre choix. Mais au moment où nous serons changés en êtres immortels notre nature charnelle disparaîtra et seule la nature divine restera.

Ce qui fait la différence entre nous, aujourd’hui, et les gens du Millénium, c’est que 1) Satan ne sera pas là pour les pervertir, 2) ils vivront sous un gouvernement unique dirigé par le Dieu unique, directement, et 3) que tous pourront recevoir le Saint-Esprit. Oui, Dieu par Son Esprit changera la nature humaine qui normalement est centrée sur elle-même. Mais par Son Saint-Esprit, travaillant dans un esprit converti, Il le rendra capable de partager, de servir, de donner, de respecter et d’être concerné pour autrui. Jérémie nous illustre ceci dans une forme symbolique. Dans Jérémie 31:33-34, Dieu dit : « Mais c’est ici l’alliance que je traiterai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit l’Éternel : Je mettrai ma loi au-dedans d’eux, et je l’écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Chacun d’eux n’enseignera plus son prochain, ni chacun son frère, en disant : Connaissez l’Éternel ! car ils me connaîtront tous, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand, dit l’Éternel ; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché. »

Les humains ne vivront plus dans l’ignorance de Dieu. Dans Ézéchiel 36:27-31, Dieu déclare : « Je mettrai en vous mon Esprit, et je ferai que vous marchiez dans mes statuts, et que vous gardiez mes ordonnances pour les pratiquer. Et vous habiterez dans le pays que j’ai donné à vos pères ; vous serez mon peuple, et je serai votre Dieu. Je vous délivrerai de toutes vos souillures ; j’appellerai le froment, et le multiplierai, et je ne vous enverrai plus la famine. Je multiplierai le fruit des arbres et le produit des champs, afin que vous ne portiez plus l’opprobre de la famine parmi les nations. Vous vous souviendrez alors de votre mauvaise voie, et de vos actions qui n’étaient pas bonnes ; vous aurez horreur de vous-mêmes, à cause de vos iniquités et de vos abominations. »

Tout comme le lion qui recevra une nature paisible, ainsi Dieu fera miraculeusement un changement dans l’esprit hostile humain. Le fait de mettre Son Esprit en nous ne change pas notre nature charnelle, mais nous donne la force de combattre contre le mal. « Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été donné. Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour des impies. Car, à peine mourrait-on pour un juste ; peut-être se résoudrait-on à mourir pour un homme de bien. Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:5-8). Donc, ce changement de nature viendra par la puissance du Saint-Esprit qui poussera littéralement les humains à vouloir coopérer ensemble afin de vivre heureux.

Pourquoi l’inflation, la récession ou la stagnation économique affectent-ils autant de nations aujourd’hui ? Toutes les nations souffrent d’au moins un de ces malaises. Lorsque Christ reviendra, Il va établir un système économique qui va fonctionner. Malheur à celui qui bâtit maison sur maison. Les grandes villes surpeuplées remplies de crimes n’existeront pas. Les habitations seront éparpillées sur toute la terre pour fournir la nourriture à sa population. La terre entière recevra la pluie en son temps et les récoltes abondantes suivront et il y en aura pour tout le monde. Pour ce qui est du terrain : « Vous le distribuerez par le sort, en héritage, à vous et aux étrangers qui habitent au milieu de vous et qui engendreront des enfants parmi vous. Ils seront pour vous comme celui qui est né au pays parmi les enfants d’Israël ; ils partageront au sort avec vous l’héritage parmi les tribus d’Israël. Et vous assignerez à l’étranger son héritage dans la tribu dans laquelle il sera domicilié, dit le Seigneur, l’Éternel » (Ézéchiel 47:22-23).

Mais, demanderez-vous, y aura-t-il assez de bonnes terres fertiles pour tous ? Oui, car Dieu l’a promis : « Le désert et le pays aride se réjouiront ! La solitude sera dans l’allégresse, et fleurira comme le lis. Elle fleurira, et elle sera dans l’allégresse ; elle poussera des cris de joie et des chants de triomphe ! La gloire du Liban, la magnificence de Carmel et de Saron lui est donnée. Ils verront la gloire de l’Éternel, la magnificence de notre Dieu. Fortifiez les mains languissantes ; affermissez les genoux tremblants ! Dites à ceux qui ont le cœur troublé : Prenez courage et ne craignez plus ! voici votre Dieu ! La vengeance viendra, la rétribution de Dieu. Il viendra lui-même, et vous délivrera. Alors les yeux des aveugles seront ouverts, et les oreilles des sourds seront débouchées. Alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet chantera de joie. Car des eaux jailliront au désert, et des torrents dans la solitude. Le lieu aride se changera en étang, et la terre altérée en source d’eau. Le lieu où les chacals avaient leur gîte, sera un parc de roseaux et de joncs » ((Esaïe 35:1-7)).

Dans le gouvernement de Dieu, les fermiers n’auront plus besoin de fertilisants synthétiques qui contaminent le sol et son eau. Non, les fermiers seront instruits des méthodes divines d’entretien des fermes. Dans Joël 2:21-22, Dieu déclare : « Terre, ne crains point ; égaye-toi et réjouis-toi ! Car l’Éternel a fait de grandes choses. Ne craignez pas, bêtes des champs ; car les pâturages du désert reverdissent ; les arbres portent leurs fruits ; le figuier et la vigne donnent leurs richesses. » Et, aux parents et enfants, Dieu dit : « Et vous, enfants de Sion, égayez-vous et réjouissez-vous en l’Éternel votre Dieu ! Car il vous donne la pluie de la première saison dans une juste mesure, et il vous envoie une pluie abondante de la première et de la dernière saison, comme autrefois. Les aires se rempliront de froment, et les cuves regorgeront de moût et d’huile » (Joël 2:23-24).

Il n’y aura pas de pauvres fermiers durant le Millénium, car : « Il enverra la pluie sur tes semences dont tu auras ensemencé tes champs ; et le pain que donnera la terre sera savoureux et nourrissant ; ton bétail, en ce jour-là, paîtra dans de vastes pâturages. Les bœufs et les ânes, qui labourent la terre, mangeront un fourrage savoureux, qu’on aura vanné avec la pelle et le van » (Esaïe 30:23-24). Tout cela semble être trop bon pour être vrai ; pourtant, c’est bien ce que Dieu nous déclare au sujet de Son Fils Jésus, lorsqu’Il reviendra en pleine autorité pour enseigner aux nations et aux individus comment préserver la ressource physique la plus précieuse que les humains puissent posséder : le sol fertile.

Les méthodes existantes d’acheter et de vendre, et les affaires en général devront être complètement reconsidérées. Les nations n’auront pas a surveiller les régulations du marché et les lois compliquées des affaires entre elles. Au fur et à mesure qu’elles se convertiront, toutes utiliseront l’honnêteté, dans les prix et les services mutuels. Ce sera une saine compétition qui sera la norme sous la surveillance des Élus. Des produits de qualité seront vendus à des prix favorables et fabriqués à des prix établis à la grandeur du monde. Et qu’adviendra-t-il de la pollution industrielle ? Elle n’existera plus, car l’industrie qui existera n’en créera pas. Dans Esaïe 11:9, Dieu dit : « On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. »

Sous le règne de Jésus-Christ, le monde utilisera les sources d’énergie d’une façon efficace. Les hommes et les femmes ne seront pas des esclaves sur des lignes d’assemblages. La loi d’amour de Dieu fera que les pratiques de travail vont embellir plutôt que déshumaniser la vie des travailleurs. Dans toute activité productive, l’emphase sera mise sur la qualité plutôt que sur la quantité et la mauvaise qualité pour produire des profits excessifs. Des produits de qualité qui dureront longtemps seront la norme et ce qui sera réutilisable sera recyclé. Le concept de planification de l’obsolescence de la production sera aboli. La culture occidentale de consommer rapidement et jeter ensuite n’existera plus.

N’oublions jamais que toute économie viable doit d’abord être fondée sur l’agriculture. Mais si les pluies arrivent trop vite, ou trop tard, ou durant la récolte, ou pas du tout ? Et si les inondations viennent ruiner les récoltes ? Qu’arrive-t-il si les vents destructeurs viennent ruiner la récolte ? De nos jours, des catastrophes pareilles deviennent de plus en plus nombreuses. Mais sous le règne de Jésus, des catastrophes comme cela n’existeront pas, car, qui contrôle la température ? À ceux qui obéiront, Dieu promet : « Je les comblerai de bénédictions, elles et les environs de mon coteau ; en sa saison je ferai tomber la pluie : ce seront des pluies de bénédiction. Les arbres des champs produiront leur fruit, et la terre rapportera son revenu ; elles seront en sécurité dans leur pays, et elles sauront que je suis l’Éternel, quand je briserai le bois de leur joug, et que je les délivrerai des mains de leurs oppresseurs. Elles ne seront plus la proie des nations ; les bêtes de la terre ne les dévoreront plus ; elles demeureront en sécurité, sans que personne les épouvante. Je leur susciterai une plantation de renom ; elles ne périront plus de faim dans le pays, et ne porteront plus l’opprobre des nations. Et ils sauront que moi, l’Éternel leur Dieu, suis avec elles, et qu’elles, la maison d’Israël, sont mon peuple, dit le Seigneur, l’Éternel. Vous, mes brebis, les brebis de mon pâturage, vous êtes des hommes ; je suis votre Dieu, dit le Seigneur, l’Éternel » (Ézéchiel 34:26-31). Dans le Millénium, cette prophétie s’appliquera à la terre entière.

Imaginez maintenant le pauvre humain, dans une terre aride, qui voit cette belle prophétie : « Les affligés et les misérables qui cherchent des eaux et qui n’en ont point, dont la langue est desséchée par la soif, moi, l’Éternel, je les exaucerai ; moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai point. Je ferai jaillir des fleuves sur les hauteurs, et des sources au milieu des vallées ; je changerai le désert en étang, et la terre aride en sources d’eaux ; Je mettrai dans le désert le cèdre, l’acacia, le myrte et l’olivier ; je planterai dans les solitudes le cyprès, l’orme et le buis ensemble ; afin qu’ils voient et qu’ils sachent, qu’ils observent et comprennent tous, que la main de l’Éternel a fait ces choses, que le Saint d’Israël en est l’auteur » (Esaïe 41:17-20). La combinaison d’obéissance à Dieu et d’une belle température amènera une abondance extraordinaire dans tous les foyers de la terre.

Dans Joël 2:24, 26, Dieu déclare : « Les aires se rempliront de froment, et les cuves regorgeront de moût et d’huile … Vous mangerez et vous serez rassasiés, et vous louerez le nom de l’Éternel, votre Dieu, qui vous aura fait des choses merveilleuses; et mon peuple ne sera jamais confus. » Et, dans Amos 9:13, nous lisons : « Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où le laboureur suivra de près le moissonneur ; et celui qui foule les raisins, celui qui répand la semence ; et les montagnes seront découlantes de moût, et toutes les collines en ruisselleront. » Présentement, l’abondance nationale dans un endroit n’élimine pas la faim et la malnutrition des pauvres ailleurs. Mais, dans le monde sous Jésus, les choses seront différentes. Jésus ne tolérera pas qu’un pays pauvre soit obligé de vendre ce qu’il produit à un pays riche afin de remettre une dette interminable. Non, Jésus saisira le contrôle de toutes les nations et fera la distribution équitable de nourriture, et les dettes nationales seront effacées.

Pendant le règne des hommes, Jésus disait : « Jusques à quand serez-vous des juges pervers et aurez-vous égard à la personne des méchants ? Faites droit au faible et à l’orphelin ; rendez justice au misérable et au pauvre. Délivrez le faible et l’indigent ; sauvez-le de la main des méchants. Lève-toi, ô Dieu, juge la terre ! Car tu posséderas en héritage toutes les nations. » (Psaume 82:2-4, 8). Dans le Millénium, cette prière sera exhaussée. Dieu va miraculeusement intervenir afin que toute personne ait une santé parfaite. Les Élus dirigeront les nations afin de leur montrer comment agir pour demeurer en bonne santé.

Dans Ésaïe 35:5-8, voici encore une promesse : « Alors les yeux des aveugles seront ouverts, et les oreilles des sourds seront débouchées. Alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet chantera de joie. Car des eaux jailliront au désert, et des torrents dans la solitude. Le lieu aride se changera en étang, et la terre altérée en source d’eau. Le lieu où les chacals avaient leur gîte, sera un parc de roseaux et de joncs. Et il y aura là une route et un chemin, qui s’appellera le chemin de la sainteté. Celui qui est souillé n’y passera point ; mais il sera pour eux seuls : ceux qui marcheront dans ce chemin, même les insensés, ne s’égareront point. »

Mais le Millénium ne sera pas la fin de toute souffrance, car il y a encore plus de révélé dans la Bible. La simple logique nous indique à demander : « Qu’arrivera-t-il après les mille ans ? » Jusqu’à présent, nous nous sommes concentrés sur la joie des nations qui seront bénies énormément en santé, en nourriture, en sécurité et en paix. Mais aussi incroyable que cela puisse paraître, le Millénium n’est seulement qu’un pas dans le Plan divin vers la fin. Il y a une tragédie qu’il faut déclarer à l’humanité qui refusera toujours d’obéir à Dieu. Reportez-vous avec moi dans Apocalypse 20:7-8 : « Et quand les mille ans seront accomplis, Satan sera délivré de sa prison. Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, et il les assemblera pour combattre ; et leur nombre est comme le sable de la mer. »

Mais pourquoi Jésus voudra-t-il relâcher Satan pour séduire encore les nations ? Essayez d’imaginer qu’après avoir vécu dix périodes de cent ans dans la paix, et dans l’abondance, à la toute fin de la dernière génération, il va y avoir sur cette terre des non croyants qui ne seront pas encore convertis à Christ. Alors, afin de démontrer Sa compréhension parfaite de la nature humaine, Jésus va relâcher Satan pour une petite période de temps afin de séduire ces nations qui seront facilement dupées et leur nombre sera comme le sable de la mer. Quelle décision stupide d’avoir écouté Satan ! Apocalypse 20:9-10 : « Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils environnèrent le camp des saints et la cité bien-aimée [Jérusalem] ; mais un feu venant de Dieu descendit du ciel et les dévora. Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » C’est le même feu éternel : « préparé au diable et à ses anges » (Matthieu 25:41).

Notez le tri ici : les rebelles sont simplement dévorés par un feu venant de Dieu et mis en réserve pour la Troisième Résurrection, tandis que Satan est immédiatement jeté dans l’étang de feu, préparé au diable et à ses anges. Après avoir utilisé Satan pour ce court temps, dans le but de tester les rebelles, Satan et ses démons seront bannis pour l’éternité afin de ne plus jamais séduire les humains.

À suivre…




D.429 – Une paix mondiale

(Suite de D.428)

Par Joseph Sakala

Nous avons souvent entendu parler d’une paix mondiale et la façon biblique d’y arriver. Mais depuis le début de la création, les humains ont refusé d’écouter le Seul qui avait la solution pour y parvenir. Mais il ne faut pas être surpris, car les humains ont préféré écouter les conseils de Satan plutôt que ceux de Dieu, leur Créateur. Dans ce message, nous allons imaginer notre Créateur nous précipitant soudainement dans le Millénium et dans la vie qui nous attendra, si nous sommes prêts à écouter. Pour nous situer, reportons-nous à l’avènement de Jésus dans la gloire.

La première condition pour avoir une paix mondiale sera de détruire toutes les armées qui enlèvent la paix. Dans Apocalypse 19:11-16, nous lisons : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. »

Ensuite, l’apôtre Jean, à qui Jésus a donné cette vision, nous dit : « Je vis un ange qui se tenait dans le soleil, et qui cria d’une voix forte à tous les oiseaux qui volaient par le ciel : Venez, et assemblez-vous pour le festin du grand Dieu ; pour manger la chair des rois, la chair des capitaines, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, et la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands. Et je vis la bête, et les rois de la terre et leurs armées, assemblées pour faire la guerre à celui qui était monté sur le cheval, et à son armée. Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. Et tout le reste fut tué par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui était monté sur le cheval ; et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair. » (Apocalypse 19:17-21).

Imaginez un instant cet homme, appelé la bête militaire, et le faux prophète saisis ensemble par un ange et tous deux jetés vifs dans l’étang de feu brûlant. Maintenant, qu’arrivera-t-il à toute cette énorme armée réunie pour combattre contre Jésus à Armageddon ? Voici la réponse, dans Zacharie 14:12-13 : « Et voici quelle sera la plaie dont l’Éternel frappera tous les peuples qui auront combattu contre Jérusalem : il fera tomber leur chair en pourriture pendant qu’ils seront debout sur leurs pieds, leurs yeux se fondront dans leur orbite, et leur langue se fondra dans leur bouche. Et, en ce jour-là, il y aura parmi eux un grand trouble, venant de l’Éternel ; ils saisiront la main l’un de l’autre, et lèveront la main l’un contre l’autre. » En très peu de temps, la guerre est éliminée.

Ensuite, Jésus S’occupera personnellement de celui qui a causé tout le trouble depuis le début. Dans Apocalypse 20:1-3, Jean voit : « Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis ; après quoi il faut qu’il soit délié pour un peu de temps. » La chose suivante sera d’établir les Élus de Dieu dans les différents postes de commande sur la terre entière. Mais qui seront ces Élus ? Jean déclare : « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts, ou à leurs mains. Et ils vécurent et régnèrent avec Christ mille ans. » (Apocalypse 20:4).

Présentement, Satan a ses élus dans tous les domaines, mais tous ces premiers seront les derniers dans le Royaume de Dieu. Les Élus de Dieu seront ceux que le Père a appelés personnellement au fil des siècles et qui ont répondu à l’appel et que le Père a confiés au Seigneur dans le but de les enseigner dans la voie à suivre afin d’obéir à Dieu. « Mais le reste des morts ne ressuscita point, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. C’est là la première résurrection ! Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:5-6).

Puis, il s’agira de mettre en branle le nettoyage des dégâts de la terre et, croyez-moi, il va y en avoir. Pendant un temps, les Élus s’occuperont d’organiser les rescapés de la grande tribulation toujours en chair et en os. Ces réchappés de la grande tribulation seront au nombre de 500 000 000 selon les Écritures, mais ils apprendront à vivre selon la volonté de Dieu dans cette première génération du millénium. Dans Esaïe 65:19-24, nous pouvons lire : « Et je ferai de Jérusalem mon allégresse, et de mon peuple ma joie ; et on n’y entendra plus le bruit des pleurs, ni le bruit des cris. Il n’y aura plus là d’enfant né pour peu de jours, ni de vieillard qui n’accomplisse ses jours ; car celui qui mourra à cent ans, sera jeune, et le pécheur âgé de cent ans, sera maudit » (Esaïe 65:19-20).

J’ai l’habitude de citer ces versets dans le contexte des cent ans de la Deuxième Résurrection, tandis qu’ici, nous sommes au début des Mille ans du règne de Christ. Peut-on appliquer ce passage dans les deux cas ? Oui, et encore plus dans le contexte du Millénium, car les gens, vont non seulement vivre cent ans, mais auront des enfants et apprendront à les élever de la manière qu’ils auraient dû depuis Adam et Ève. Le Millénium et sa succession de générations seront un exemple à suivre pour la deuxième Résurrection sur la façon de vivre selon Dieu. Ces enfants vont vivre en mangeant l’arbre de Vie et en rejetant l’arbre de la connaissance du bien et du mal.

Cette première génération du Millenium sera vraiment bénie. Regardons l’avantage qu’elle aura. Ayant vécu auparavant dans le monde de Satan, ces gens-là vivront maintenant dans le Royaumede Dieu, mais sans la présence de Satan pour les séduire. Ils auront donc un autre cent ans de vie en chair et en os, mais avec une restriction. S’ils se convertissent, celui qui mourra à cent ans sera jeune. Pourquoi ? Parce qu’il sera changé en être immortel et fera partie des nations sauvées. « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois [Élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur » (Apocalypse 21:24). Mais, parmi ces gens, il y en a qui ne se convertiront pas et le pécheur de cent ans sera maudit. Vous devinez pourquoi ? Parce qu’il mourra aussi et attendra la troisième résurrection.

Ces individus : « bâtiront des maisons, et ils les habiteront ; ils planteront des vignes, et ils en mangeront le fruit. Ils ne bâtiront plus pour qu’un autre y habite, ils ne planteront plus pour qu’un autre en mange ; car les jours de mon peuple seront comme les jours des arbres, et mes élus verront vieillir l’ouvrage de leurs mains. Ils ne se fatigueront plus en vain ; ils n’enfanteront pas des enfants pour l’épouvante ; car ils seront la race des bénis de l’Éternel, et leurs rejetons avec eux. Et il arrivera qu’avant qu’ils crient, je les exaucerai ; quand ils parleront encore, je les aurai déjà entendus. Le loup et l’agneau paîtront ensemble ; le lion mangera de la paille comme le bœuf ; et le serpent aura la poussière pour sa nourriture. On ne fera plus de mal, et on ne détruira plus sur toute ma montagne sainte, a dit l’Éternel » (Esaïe 65:21-25).

Pendant six mille années, les gouvernements de Satan ont tenté de diriger ce monde. Mais aucun gouvernement socioéconomique tenté par les hommes n’a réussi à assurer une paix permanente capable de produire une abondance de toutes choses à l’humanité. Dans le Millénium, sous la direction de Jésus et de Ses Élus, ce sera enfin possible.

Et les hommes ont tout essayé. Anarchie – iniquité où le désordre politique causé par l’absence d’un gouvernement avec autorité. Capitalisme – individus ou corporations qui s’approprient le capital avec le prix de production et de distribution déterminé par la compétition dans les marchés. Communisme – propriété en communauté, avec distribution des biens et services. Démocratie – gouvernement du peuple avec le droit des individus respecté et protégé par des lois et l’autorité des représentants élus. Dictature – pouvoir absolu concentré dans les mains d’un autocrate ou d’une clique. Fascisme – simple parti politique, dictature avec contrôle de la production par le parti au pouvoir. Monarchie – règne non divisible ou souveraineté par une seule personne, souvent un chef d’état héréditaire à vie. Oligarchie – règne d’une petite élite souvent corrompue. Socialisme – sans aucune structure de classe, division économique ou propriété privée, avec production contrôlée par la communauté au pouvoir. Théocratie – gouvernement divinement guidé par Dieu avec un groupe d’Élus, en charge de l’état.

Parmi ces gouvernements, le seul qui n’ait jamais été tenté est la Théocratie, mais lorsque ce dernier sera établi, il ne sera jamais remplacé. Dans Daniel 2:1-8, Dieu donna une prophétie sur ce Royaume au premier chef d’un puissant royaume : « Or, la seconde année du règne de Nébucadnetsar, Nébucadnetsar eut des songes ; et son esprit fut troublé, et son sommeil interrompu. Et le roi ordonna d’appeler les magiciens, les astrologues, les enchanteurs et les Caldéens, pour lui expliquer ses songes. Et ils vinrent et se présentèrent devant le roi. Alors le roi leur dit : J’ai eu un songe ; et mon esprit s’est agité pour connaître ce songe. Et les Caldéens dirent au roi : (langue araméenne) O roi, vis éternellement ! Dis le songe à tes serviteurs, et nous en donnerons l’interprétation. Le roi répondit, et dit aux Caldéens : La chose m’a échappé. Si vous ne me faites connaître le songe et son interprétation, vous serez mis en pièces, et vos maisons réduites en voirie. Mais si vous me dites le songe et son interprétation, vous recevrez de moi des dons, des présents et de grands honneurs. Dites-moi donc le songe et son interprétation. Ils répondirent pour la seconde fois et dirent : Que le roi dise le songe à ses serviteurs, et nous en donnerons l’interprétation. Le roi répondit et dit : Je comprends maintenant que vous cherchez à gagner du temps, parce que vous voyez que la chose m’a échappé » (Daniel 2:1-8).

Cela irrita beaucoup le roi, qui leur dit : « Mais si vous ne me faites pas connaître le songe, la même sentence vous frappera tous ; car vous vous êtes préparés à me dire quelque parole fausse et mensongère, en attendant que le temps soit changé. Dites-moi donc le songe, et je saurai si vous pouvez m’en donner l’interprétation. Les Caldéens répondirent au roi et dirent : Il n’y a aucun homme sur la terre qui puisse faire ce que demande le roi ; aussi jamais roi, quelque grand et puissant qu’il fût, n’a demandé pareille chose à aucun magicien, astrologue ou Chaldéen. Car ce que le roi demande est difficile, et il n’y a personne qui puisse le faire connaître au roi, excepté les dieux, dont l’habitation n’est point parmi les mortels. Sur cela, le roi s’irrita et se mit dans une grande colère, et il commanda de faire périr tous les sages de Babylone. La sentence fut donc publiée ; on mettait à mort tous les sages, et l’on cherchait Daniel et ses compagnons pour les faire mourir » (Daniel 2:9-13).

« Alors Daniel parla avec prudence et sagesse à Arioc, chef des gardes du roi, qui sortait pour mettre à mort les sages de Babylone. Prenant la parole, il dit à Arioc, le grand officier du roi : Pourquoi cette sentence si sévère de la part du roi ? Alors Arioc fit connaître l’affaire à Daniel. Et Daniel entra et pria le roi de lui accorder du temps pour donner l’interprétation au roi. Puis Daniel alla dans sa maison et informa de cette affaire Hanania, Mishaël et Azaria, ses compagnons, pour implorer la miséricorde du Dieu des cieux touchant ce secret, afin qu’on ne fit point périr Daniel et ses compagnons, avec le reste des sages de Babylone. Alors le secret fut révélé à Daniel, dans une vision, pendant la nuit. Et Daniel bénit le Dieu des cieux » (Daniel 2:14-19).

Ainsi : « Daniel prit la parole et dit : Béni soit le nom de Dieu, d’éternité en éternité ; car c’est à lui qu’appartiennent la sagesse et la force ! Et c’est lui qui change les temps et les moments ; qui dépose les rois et qui les établit ; qui donne la sagesse aux sages, et la science à ceux qui ont de l’intelligence. C’est lui qui révèle les choses profondes et cachées. Il connaît ce qui est dans les ténèbres, et la lumière demeure avec lui. O Dieu de mes pères ! je te célèbre et je te loue de ce que tu m’as donné sagesse et force, et de ce que tu m’as fait connaître maintenant ce que nous t’avons demandé ; car tu nous as révélé l’affaire du roi. C’est pourquoi Daniel alla vers Arioc, à qui le roi avait ordonné de faire périr tous les sages de Babylone ; il alla et lui parla ainsi : Ne fais pas périr tous les sages de Babylone. Introduis-moi auprès du roi, et je donnerai au roi l’interprétation. Alors Arioc introduisit promptement Daniel auprès du roi, et lui parla ainsi : J’ai trouvé parmi les captifs de Juda un homme qui donnera au roi l’interprétation. Le roi prit la parole et dit à Daniel, qu’on appelait Beltshatsar : Es-tu capable de me faire connaître le songe que j’ai eu et son interprétation ? » (Daniel 2:20-26).

Dans Daniel 2:27-36 : « Daniel répondit en présence du roi et dit : Le secret que le roi demande, ni les sages, ni les astrologues, ni les magiciens, ni les devins ne sont capables de le découvrir au roi. Mais il y a un Dieu dans les cieux qui révèle les secrets, et il a fait connaître au roi Nébucadnetsar ce qui doit arriver dans la suite des jours. Voici ton songe et les visions de ta tête sur ta couche : O roi ! il t’est monté des pensées sur ta couche, touchant ce qui arrivera dans la suite. Et celui qui révèle les secrets t’a fait connaître ce qui arrivera. Et ce secret m’a été révélé, non qu’il y ait eu en moi plus de sagesse qu’en aucun des vivants, mais pour que l’interprétation en soit donnée au roi, et que tu connaisses les pensées de ton cœur. O roi ! tu regardais, et tu voyais une grande statue ; cette statue était immense et d’une splendeur extraordinaire ; elle était debout devant toi, et son aspect était terrible. La tête de la statue était d’or fin ; sa poitrine et ses bras étaient d’argent ; son ventre et ses hanches étaient d’airain ; ses jambes étaient de fer ; et ses pieds, en partie de fer et en partie d’argile. Tu regardais, jusqu’à ce qu’une pierre fut détachée sans le secours d’aucune main et frappa la statue dans ses pieds, qui étaient de fer et d’argile, et les brisa. Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle de l’aire en été ; et le vent les emporta, et il ne s’en trouva plus de vestige ; mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne et remplit toute la terre. C’est là le songe ; et nous en donnerons l’interprétation devant le roi. »

Le roi ne pouvait plus parler, car Daniel lui donna le rêve avec précision. Et maintenant, il recevait l’interprétation : « Toi, ô roi ! tu es le roi des rois, auquel le Dieu des cieux a donné le règne, la puissance, la force et la gloire ; Il a remis entre tes mains les enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, en quelque lieu qu’ils habitent, et il t’a fait dominer sur eux tous ; c’est toi qui es la tête d’or. Et après toi il s’élèvera un autre royaume, moindre que toi ; puis un troisième royaume, qui sera d’airain et qui dominera sur toute la terre. Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer ; de même que le fer brise et rompt tout, ainsi, pareil au fer qui brise et met tout en pièces, il brisera et mettra tout en pièces. Et comme tu as vu les pieds et les doigts en partie d’argile et en partie de fer, ce sera un royaume divisé ; mais il y aura en lui de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile ; et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile. Quant à ce que tu as vu le fer mêlé à l’argile, c’est qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront pas unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile. Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement, comme tu as vu que de la montagne une pierre s’est détachée sans le secours d’aucune main, et qu’elle a brisé le fer, l’airain, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui arrivera ci-après. Le songe est véritable, et l’interprétation en est certaine » (Daniel 2:37-45).

Suite à cette prophétie : « le roi Nébucadnetsar tomba sur sa face et se prosterna devant Daniel, et il ordonna qu’on lui présentât des offrandes et des parfums. Le roi parla à Daniel et dit : Certainement votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des rois, et il révèle les secrets, puisque tu as pu découvrir ce secret. Alors le roi éleva Daniel en dignité, et lui fit de riches présents ; et il l’établit gouverneur sur toute la province de Babylone et chef suprême de tous les sages de Babylone. Et Daniel pria le roi de préposer Shadrac, Méshac et Abed-Négo à l’administration de la province. Mais Daniel était à la porte du roi » (Daniel 2:46-49).

Très peu de gens réalisent que Dieu nous a permis d’essayer toutes les formes de gouvernements socioéconomiques humainement concevables. Mais aucun de ces gouvernements n’a réussi à nous garantir une paix mondiale durable. Pourtant, Dieu a permis pendant des siècles à l’homme de poursuivre des essais qui semblaient bons. « La justice produira la paix, et le fruit de la justice sera le repos et la sûreté pour toujours. Mon peuple habitera une demeure paisible, des habitations sûres et des asiles tranquilles » nous dit Esaïe 32:17-18. Cependant, Proverbes 16:25 nous déclare : « Il y a telle voie qui semble droite à l’homme, mais dont l’issue est la voie de la mort. » Dans chaque cas, le résultat a été tragique. Tôt ou tard, la technologie moderne mise entre de mauvaises mains amènera une catastrophe mondiale.

Mais Jésus est venu avec la bonne nouvelle que nous aurions une époque de paix et d’harmonie entre humains. Jésus a même prophétisé que cette époque arrivera lorsqu’il : « y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés » (Matthieu 24:21-22). Comment ? Par une intervention surnaturelle où le Tout-puissant nous parle : « Venez, contemplez les exploits de l’Éternel, les ravages qu’il a faits sur la terre. Il fait cesser les combats jusqu’au bout de la terre ; il rompt les arcs et brise les lances ; il brûle les chars au feu. Cessez, dit-il, et reconnaissez que je suis Dieu ; je serai exalté parmi les nations, je serai exalté par toute la terre. » (Psaume 46:9-11). Et le résultat ? « La justice produira la paix et le fruit de la justice sera le repos et la sûreté pour toujours. Mon peuple habitera une demeure paisible, des habitations sûres et des asiles tranquilles » (Esaïe 32:17-18).

Et éventuellement : « On n’entendra plus parler de violence dans ton pays, de ravage ni de ruine dans tes frontières ; mais tu appelleras tes murailles Salut, et tes portes Louange » (Esaïe 60:18). « Ceux de ton peuple seront tous des justes ; ils posséderont le pays à perpétuité, rejeton que j’aurai planté, ouvrage de mes mains, pour me glorifier. Le plus petit deviendra un millier, et le moindre, une nation puissante. Moi, l’Éternel, je hâterai ceci en son temps » (vs 21-22). La Bible nous préparait depuis longtemps pour ceci : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela » (Esaïe 9:5-6).

Le Nouveau Testament nous donne une description de Jésus établissant le Gouvernement de Dieu sur cette terre, face à une hostilité sans bornes. « Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:13-16). Appelez cet événement bouleversant comme vous voulez, mais l’apparition de notre Messie, Jésus-Christ, viendra mettre fin à la guerre et à la souffrance humaine pour toujours.

Jésus n’a pas fixé de date précise quant à Son Second avènement, mais Il nous a donné des signes qui précéderaient Son retour. Notre civilisation a réussi à polluer la planète. Nous avons empoisonné nos ruisseaux, nos rivières, nos lacs et nos océans. Nous avons répandu des herbicides, des insecticides et des pesticides partout, enlevant au sol sa fertilité naturelle, et nous respirons l’air toxique produit par notre société industrielle. A tout cela s’ajoute notre incapacité à vivre en paix. Regardez ce qui se passe un peu partout sur toute la terre présentement, avec nos petits dictateurs qui se vantent de leurs armées et de leurs armements nucléaires. Si cela continue, la terre sera dans un chaos complet lorsque Jésus reviendra.

Mais lorsque Jésus viendra détruire toutes les armées de la terre, Ses Élus seront prêts à enseigner aux rescapés de la grande tribulation comment vivre en paix. « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts, ou à leurs mains. Et ils vécurent et régnèrent avec Christ mille ans » (Apocalypse 20:4). Et qu’arrivera-t-il aux autres morts ? « Mais le reste des morts ne ressuscita point, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20:5).

A suivre…




D.428 – En un moment

(Suite de D.427)

Par Joseph Sakala

Dans Luc 4:5-7, nous lisons : « Ensuite le diable le mena sur une haute montagne, et lui fit voir en un moment tous les royaumes du monde ; et le diable lui dit : Je te donnerai toute cette puissance et la gloire de ces royaumes ; car elle m’a été donnée, et je la donne à qui je veux. Si donc tu te prosternes devant moi, toutes choses seront à toi. » Il est vraiment intéressant de constater qu’il y a seulement trois « moments » mentionnés dans le Nouveau Testament et ils sont traduits par trois mots grecs utilisés une seule fois dans la Bible. Et chacun de ces trois « moments » est utilisé dans un contexte qui anticipe le futur.

En premier lieu, Satan a tenté Jésus en lançant devant Ses yeux une vision du monde entier, Lui offrant immédiatement tous les royaumes sans que Jésus ait à souffrir sur la croix, si seulement Il consentait à régner sur ces royaumes sous Satan. Ici, le mot grec pour « moment » est stigme, comme un point à la fin d’une phrase. Dans un temps, « infini » représenterait six mille années de règne sous Satan et ne serait qu’un « moment » comparé à l’éternité, et Jésus savait que cela représentait une offre minable de sa part. Car, un jour, en effet, Christ reviendra réclamer tous les royaumes du monde de Satan. A cet instant, nous, les Élus, serons tous changés en un clin d’œil. Dans I Corinthiens 15:51-52, Paul nous rassure : « Voici je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. »

Dans ce passage, le mot unique pour « moment » est atomos qui veut dire une particule indivisible comme dans un atome de temps, trop instantané pour être mesuré, où Il : « transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Maintenant, cependant, nos corps sont faibles et meurtris par la douleur. Néanmoins, nous sommes assurés que : « notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente » (2 Corinthiens 4:17). Le mot utilisé ici est parautika nous référant spécifiquement au moment présent.

Ce que nous devons endurer sur la terre dans ce corps est tellement bref, comparé à l’éternité, que ce n’est pas digne de comparaison. « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous » (Romains 8:18). Cependant, il fallait demeurer affermis dans la vérité pour avoir droit à cette bénédiction. L’apôtre Pierre prêchait avec conviction sur l’entrée des serviteurs dans le Royaume éternel.

« C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. C’est pourquoi, je ne négligerai pas de vous rappeler sans cesse ces choses, quoique vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente. Et je crois qu’il est juste, aussi longtemps que je suis dans cette tente, de vous réveiller par mes avertissements, sachant que je quitterai bientôt cette tente, comme notre Seigneur Jésus-Christ me l’a fait connaître. Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses. Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix lui a été adressée par la Gloire suprême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne, » nous déclare l’apôtre, dans 2 Pierre 1:10-18.

Il est plus facile de nos jours de saisir les émotions des gens par une partie de football, ou par un concert rock, ou même par une démonstration à saveur raciale. Avoir des émotions peut être bon ou mauvais, tout dépendant de la cause. Dans notre texte, Pierre nous dit qu’il est bon d’avoir des émotions au sujet de notre mémoire, c’est-à-dire, de notre souvenir de Ses grandes et précieuses promesses : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4). « Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle, sa vue est courte, et il a oublié la purification de ses péchés passés, » nous dit Pierre, dans 2 Pierre 1:9. « Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses. » (v. 15).

Mais il y a autre chose qu’il faut rallumer : « C’est pourquoi je te rappelle de rallumer le don de Dieu qui t’a été communiqué par l’imposition de mes mains. Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence » (2 Timothée 1:6-7). Chaque croyant a reçu des dons spéciaux de Dieu qu’il lui faut rallumer et utiliser avec sagesse pour Christ. Finalement, Pierre nous déclare la raison de ses deux épîtres : « Bien-aimés, voici déjà la seconde épître que je vous écris. Dans l’une et dans l’autre je réveille par mes avertissements votre saine intelligence ; afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur. Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de Son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:1-4).

Cela nous indique que, dans les derniers temps, les gens qui enseigneront pour Christ devront se faire stimuler, non seulement les émotions, mais l’esprit ! Afin de discerner les besoins cruciaux des derniers temps, les enseignants devront avoir leur esprit plein d’Écritures de l’Ancien comme du Nouveau Testaments. Si possible, ces Écritures devraient être mémorisées afin qu’elles puissent être ramenées rapidement à notre souvenir lorsque nécessaire. Les Saintes Écritures sont assez simples pour être enseignées à un enfant, alors combien plus à nous, les convertis qui nous préparons à les enseigner durant le Millénium, à ceux qui auront le cœur réceptifs à les accueillir.

Ce qui est important pour nous, Ses serviteurs, c’est de prêcher la vérité telle qu’inspirée par le Saint-Esprit et nous appuyer toujours sur le Seigneur. Dans Esaïe 3:1-3, nous pouvons lire : « Car voici, le Seigneur, l’Éternel des armées, va ôter de Jérusalem et de Juda tout appui et toute ressource, toute ressource de pain et toute ressource d’eau ; l’homme fort et l’homme de guerre, le juge et le prophète, le devin et l’ancien, le chef de cinquantaines et l’homme considéré, le conseiller, l’artisan habile et celui qui s’entend à la magie. » Ésaïe a vécu et écrit pendant un temps de pauvreté spirituelle dans les nations de Juda et d’Israël, ainsi que durant le déclin national de la nation. Le prophète avait prévu, dans une description crue, les captivités des deux nations, mais fut particulièrement soucieux de l’avenir de son pays, Juda, et de sa ville de Jérusalem.

Les premiers chapitres de son livre consistent en une forte dénonciation des pratiques parmi le peuple de Juda. La nation, à cause du péché qui sévissait, était littéralement incontrôlable. « Et l’arrogance des hommes sera humiliée, et la fierté des grands sera abaissée ; et l’Éternel sera seul élevé en ce jour-là, et toutes les idoles disparaîtront. Et l’on entrera dans les cavernes des rochers et dans les trous de la terre, pour fuir la frayeur de l’Éternel et la gloire de sa majesté, quand il se lèvera pour frapper la terre » (Esaïe 2:17-19). « En ce jour-là, l’homme jettera aux taupes et aux chauves-souris ses idoles d’argent et ses idoles d’or, qu’il s’était faites pour les adorer ; et ils entreront dans les fentes des rochers et dans les creux des montagnes, pour fuir la frayeur de l’Éternel et la gloire de sa majesté, quand il se lèvera pour frapper la terre, » nous dit Esaïe 2:20-21.

Dans notre texte d’Ésaïe 3:1, les mots « appui » et « ressources » sont le masculin et le féminin du même mot « ressource », soit le pain. Ainsi, Ésaïe a utilisé cette expression pour enseigner que Dieu va enlever tout support à ce peuple pécheur, que ce soit de l’homme fort et de l’homme de guerre, du juge et du prophète, du devin et de l’ancien, du chef de cinquantaines et de l’homme considéré, du conseiller, de l’artisan habile et de celui qui s’entend à la magie. Dieu a fait cela afin de les humilier au maximum. Car le peuple sera opprimé ; l’un s’élèvera contre l’autre, et chacun contre son prochain ; le jeune homme attaquera le vieillard, et l’homme de rien est celui qui sera honoré. Démontrant que le Seigneur serait leur unique support.

Car : « En ce jour-là, sept femmes saisiront un seul homme, et diront : Nous mangerons notre pain, et nous nous vêtirons de nos vêtements ; seulement que nous portions ton nom ; fais cesser notre opprobre ! En ce jour-là, le germe de l’Éternel sera l’ornement et la gloire des réchappés d’Israël ; le fruit de la terre sera leur orgueil et leur parure » (Esaïe 4:1-2). « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. Ce sera la santé pour tes muscles et un rafraîchissement pour tes os, » nous confie Proverbes 3:5-8.

Prenons exemple sur Jésus qui nous a dit : « Vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous dites vrai ; car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres. Car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. En vérité, en vérité je vous le dis, le serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni l’envoyé plus grand que celui qui l’a envoyé. Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez » (Jean 13:13-17). Vous dites que vous avez pardonné à votre ennemi ? Seriez-vous prêts à lui laver les pieds ? Les écoles, les affaires et les institutions seraient bien avisées de développer et de vivre selon l’exemple du Maître pour avoir le même succès et l’efficacité dans leurs affaires. Car nous apprendrons immédiatement, afin de l’enseigner durant le Millénium.

En tant que chrétiens, nous devrions avoir un but défini. Le but de chacun variera un peu de l’un à l’autre, tout dépendant des dons reçus. Mais puisque Christ est notre exemple, chaque chrétien devra refléter Ses priorités et Ses valeurs. L’Évangile de Marc nous fournit une vue explicite du travail de Jésus car, dans ce livre, nous voyons Jésus répéter souvent Son but. « Or, après que Jean eut été mis en prison, Jésus s’en alla en Galilée, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et disant : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:14-15). Jésus est venu avec le but spécifique de sauver les perdus et tout ce que Jésus faisait pointait vers cette fin. Dans Marc 2:16-17, nous voyons que : « les scribes et les pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les péagers et les gens de mauvaise vie, disaient à ses disciples : Pourquoi mange-t-il et boit-il avec les péagers et les gens de mauvaise vie ? Et Jésus ayant entendu cela, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal ; je suis venu appeler à la repentance non les justes, mais les pécheurs. » Voilà Son but !

Christ a, non seulement prêché aux pécheurs, mais Il a entraîné Ses disciples à aller voir si Sa mission était efficacement accomplie, même après Son départ. « Alors il appela les Douze, et il commença à les envoyer deux à deux, et leur donna pouvoir sur les esprits immondes ; et il leur ordonna de ne rien prendre pour le chemin, qu’un bâton ; ni sac, ni pain, ni monnaie dans la ceinture ; mais des sandales aux pieds, et de ne pas porter deux habits. Il leur dit aussi : En quelque maison que vous entriez, demeurez-y jusqu’à ce que vous sortiez de ce lieu. Et lorsqu’il se trouvera des gens qui ne vous recevront pas, et qui ne vous écouteront pas, en partant de là, secouez la poussière de vos pieds en témoignage contre eux. Je vous dis en vérité, que le sort de Sodome et de Gomorrhe sera plus supportable au jour du jugement, que celui de cette ville-là. Étant donc partis, ils prêchèrent qu’on se repentît, et ils chassèrent plusieurs démons, et oignirent d’huile plusieurs malades, et ils les guérirent » (Marc 6:7-13). Comment serait-il possible aux hommes de Sodome et de Gomorrhe d’avoir un jugement plus supportable si ce n’était pas de la compassion de Dieu, et Sa grande miséricorde dans la deuxième résurrection ?

Et regardant vers Sa mort imminente, Jésus leur dit : « Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Marc 10:45). Et lorsque Jésus les quitta, Il leur commanda : « Allez par tout le monde, et prêchez l’évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15-16). Nos priorités devraient être les mêmes que JÉSUS. Si tout ce que nous faisons pointe vers Son but, Sa mission sera alors accomplie. « Et appelant le peuple avec ses disciples, il leur dit : Quiconque veut venir après moi, qu’il renonce à soi-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra ; mais quiconque perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile, la sauvera » (Marc 8:34-35).

Prêchez un Créateur tout-puissant. N’ayez pas peur de : « Cherche[r] l’Éternel, et vous vivrez ; de peur qu’il ne saisisse comme un feu la maison de Joseph, et que ce feu ne la dévore, sans qu’il y ait personne à Béthel pour l’éteindre. Ils changent le droit en absinthe, et foulent à terre la justice ! Celui qui a fait les Pléiades et l’Orion, qui change en lumière du matin l’obscurité de la mort, et le jour en nuit ténébreuse ; celui qui appelle les eaux de la mer, et les répand sur la surface de la terre, – l’Éternel est son nom. Il fait éclater la ruine contre les puissants, et la ruine vient contre le lieu fort » (Amos 5:6-9). Cette exhortation marquante fut écrite dans un enseignement prophétique par Dieu au sujet de Son peuple d’Israël. Ils sombraient rapidement dans l’idolâtrie et Amos tentait de les ramener vers Dieu.

Ce stimulant fut donné il y a près de 2 800 années et il est encore plus nécessaire aujourd’hui que jamais auparavant. Car les hommes de science ont développé des théories élaborées sur une origine absurde de l’univers à partir de rien, et l’évolution des étoiles, des planètes et les peuples à partir d’hydrogène primordial. Mais le cosmos et ses galaxies d’étoiles, même ses constellations telles Orion et les Pléiades (sept étoiles), ainsi que notre système solaire, ont tous été créés. Tout cela a été fait par un Créateur omniscient et omnipotent Qui a certainement prévu un but à tout cela. Et l’évidence d’un déluge mondial où les eaux couvrirent les montagnes ne peut être expliquée par les géologues évolutionnaires comme un processus lent s’échelonnant sur de longues périodes de temps. Dieu, le Créateur, a dû appeler de vastes volumes d’eau de leur réservoir original afin de les déverser sur un monde en rébellion continuelle. Ça, c’est enregistré dans la Bible, mais ces géologues ne veulent pas le voir.

Toutes ces choses témoignent d’une création et d’un jugement, et non de « dieux » impotents personnifiant les forces naturelles. Les humains ont vraiment besoin de rechercher le véritable Dieu de la Création et du salut avant que le jugement ne les rattrappe, car : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:31). Satan a séduit le monde entier et il le fait encore plus présentement, sachant fort bien que son temps de domination mondiale achève. Jésus savait cela et mettait Ses disciples au courant. Dans Luc 22:28-32, Jésus a déclaré : « Or, pour vous, vous avez persévéré avec moi dans mes épreuves ; et je dispose du royaume en votre faveur, comme mon Père en a disposé en ma faveur ; afin que vous mangiez et que vous buviez à ma table dans mon royaume, et que vous soyez assis sur des trônes, jugeant les douze tribus d’Israël. Le Seigneur dit aussi : Simon, Simon, voici, Satan a demandé à vous cribler comme le froment. Mais j’ai prié pour toi, que ta foi ne défaille point. Toi donc, quand tu seras converti, affermis tes frères. »

Dans la soirée précédant Sa trahison, Sa capture, Sa mise en torture et Son jugement, Christ S’est tourné vers Pierre avec Ses paroles encourageantes de demeurer fort. « Et Pierre lui dit : Seigneur, je suis tout prêt à aller avec toi, et en prison et à la mort. Mais Jésus lui dit : Pierre, je te le dis, le coq ne chantera point aujourd’hui, que tu n’aies nié trois fois de me connaître » (Luc 22:33-34). Le texte nous dit « Satan a demandé », mais Jésus a déclaré que Satan avait « désiré », non seulement pour Pierre, mais pour tous les disciples d’être criblés comme le froment. Satan savait et sait toujours que la chute des leaders convertis en fait chuter plusieurs autres et, si tous les disciples pouvaient être entraînés à quitter la foi, l’Évangile cesserait d’être proclamé.

Jésus-Christ S’est tourné spécifiquement vers Pierre, le chef des apôtres, pour l’informer qu’Il avait prié pour lui afin que sa foi ne défaille point. En effet, lorsque Pierre a vu le Seigneur ressuscité, il est devenu le leader de la petite Église à Jérusalem et un vaillant missionnaire. Au-travers du témoignage de Pierre et de ceux qu’il avait fortifié par l’Évangile, la bonne nouvelle s’est rendue jusqu’à nous. Mais le désir de Satan de cribler ceux qui ont continué à proclamer l’Évangile n’a pas cessé. Puisque son temps achève, il connaît également l’influence destructive que cela cause dans chacun qui tombe. Et l’effet domino peut durer pendant des années, sur des frères et sœurs qui ne peuvent revenir. Mais ayez courage ! Celui qui avait prié pour Pierre est toujours là ! « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25).

Après avoir déclaré qu’Il avait vaincu le monde, Jésus : « levant les yeux au ciel dit : Père, l’heure est venue, glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie ; selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu’il donne la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, c’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ que tu as envoyé. Je t’ai glorifié sur la terre ; j’ai achevé l’ouvrage que tu m’avais donné à faire. Et maintenant, glorifie-moi, Père, auprès de toi, de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde ; ils étaient à toi, et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. Ils ont connu maintenant que tout ce que tu m’as donné vient de toi. Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données, et ils les ont reçues, et ils ont connu véritablement que je suis venu de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé » (Jean 17:1-8). Tout comme Dieu a répondu aux prières de Christ pour Pierre, ainsi Dieu répondra aux prières d’intercession de Jésus pour nous.

Ceci pourra en surprendre plusieurs, mais Jésus n’est pas venu pour sauver tout le monde, mais seulement ceux que le Père a appelé, qui ont répondu à l’appel, et qui ont été donnés à Jésus-Christ. Pas à Mahomet, ni à Bouddha, ni à Hari Krishna, ni à Hashem, ni à toute autre qui se déclare sauveur. Et Jésus est très spécifique dans Sa prière lorsque, dans Jean 17:9-17, Il a déclaré : « Je prie pour eux ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi. Et tout ce qui est à moi, est à toi, et ce qui est à toi, est à moi, et je suis glorifié en eux. Et je ne suis plus dans le monde, mais ceux-ci sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en Ton Nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous. Pendant que j’étais avec eux dans le monde, je les gardais en Ton Nom. J’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et aucun d’eux ne s’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l’Écriture fût accomplie. Et maintenant je vais à toi, et je dis ces choses dans le monde, afin qu’ils aient ma joie accomplie en eux. Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. »

Il devient de plus en plus important de s’exhorter les uns les autres. Car si vous ne le faites pas, Satan se chargera de vous. « Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, pendant qu’il est dit : Aujourd’hui ; de peur que quelqu’un de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous conservions ferme jusqu’à la fin notre première assurance » (Hébreux 3:13-14). Méfiez-vous de ceux qui vous prêchent qu’on n’a pas besoin de Jésus pour être sauvé et que toutes les religions sont bonnes. Le mot fascinant « exhorter » utilisé dans le texte plus haut vient du grec para-kaleo, qui veut littéralement dire « donner de la consolation », ou « appeler à vos côtés ». Par exemple, dans 2 Corinthiens 1:4, Paul nous dit que Jésus : « …nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. »

L’importance extraordinaire du mot « consolateur » nous est démontrée par l’utilisation de parakletos pour identifier le Saint-Esprit. Jésus avait dit : « Lorsque sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, il rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement » (Jean 15:26-27). Ainsi, le chrétien qui est « appelé à ses côtés » pour consoler un ami, ou pour l’exhorter à faire le bien au nom de Jésus, produit le même service au niveau physique que le Saint-Esprit au niveau divin. L’individu qui agit ainsi le fait spécifiquement pour empêcher celui qui l’appelle de s’endurcir dans la séduction du péché.

Voilà pourquoi Paul exhorte les frères et sœurs : « Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang. Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravissants, qui n’épargneront point le troupeau ; et qu’il s’élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux » (Actes 20:28-30). Déjà au premier siècle, Satan était en pleine action dans son programme de séduction. Sur son chemin de retour vers Jérusalem, Paul avait décidé de ne pas arrêter à Éphèse, craignant un long délai. Mais cette Église était près de son cœur et il réalisait qu’il ne la reverrait plus. Afin de leur convier un dernier encouragement, il appela les anciens dans le but de les rencontrer et de partager quelques moments ensemble.

Dans Actes 28:31-38, il leur dit : « Veillez donc, vous souvenant que durant trois ans je n’ai cessé, nuit et jour, d’avertir chacun de vous avec larmes. Et maintenant, frères, je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, lui qui peut vous édifier et vous donner l’héritage avec tous les saints. Je n’ai désiré ni l’argent, ni l’or, ni les vêtements de personne. Et vous savez vous-mêmes que ces mains ont pourvu à mes besoins et à ceux des personnes qui étaient avec moi. Je vous ai montré en toutes choses, que c’est ainsi qu’en travaillant, il faut secourir les faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Quand il eut dit cela, il se mit à genoux, et pria avec eux tous. Alors tous fondirent en larmes, et se jetant au cou de Paul, ils le baisaient, affligés principalement de ce qu’il avait dit, qu’ils ne verraient plus son visage. Et ils le conduisirent jusqu’au vaisseau. »

Plus tard, Paul leur envoya Timothée à Éphèse. « A Timothée, mon vrai fils en la foi. Grâce, miséricorde, paix de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur. Comme je t’exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère, Et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore. Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. Quelques-uns s’en étant détournés, se sont égarés dans de vains discours ; prétendant être docteurs de la loi, quoiqu’ils n’entendent ni ce qu’ils disent, ni ce qu’ils donnent comme certain », lui confia Paul, dans 1 Timothée 1:2-7.

Le mot grec utilisé ici veut dire « une doctrine étrangère » et il est utilisé seulement deux fois. La fausse doctrine qui inquiétait Paul est celle où on pouvait gagner son salut par les œuvres physiques. « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! » (Galates 1:6-9).

« Car, est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ. Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ, » leur dit Paul, dans Galates 1:10-12. « Si quelqu’un enseigne autrement et ne s’attache pas aux salutaires paroles de notre Seigneur Jésus-Christ et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit » (1 Timothée 6:3-6).

À suivre…