D.418 – Une terre unique

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 115:15-16, Dieu nous dit : « Vous êtes bénis de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre. Quant aux cieux, les cieux sont à l’Éternel ; mais il [Dieu] a donné la terre aux enfants des hommes. » Les laïcisés aiment bien considérer la terre simplement comme une planète parmi plusieurs millions, qui occupe un endroit obscur dans une galaxie insignifiante dans une mer de néant. La Bible nous affiche, cependant, que la terre est très spéciale aux yeux du Créateur et qu’elle a une implication cruciale dans l’univers aujourd’hui, en jouant un rôle infini dans le cosmos. La terre est le seul endroit dans lequel la vie existe, c’est Dieu qui le confirme clairement.

Les autres planètes sont, soit des boules de gaz, soit couvertes de sol et sans vie, ou encore des produits chimiques congelés. Du haut de l’atmosphère jusqu’au fond des océans, de la partie la plus froide des pôles jusqu’à la partie la plus chaude de l’équateur, la vie y existe. Jusqu’à ce jour, aucune preuve de vie ne fut trouvée sur aucune autre planète. Si sa distance d’avec le soleil était altérée et qu’elle se retrouvait soit plus proche ou plus loin, toute vie cesserait d’exister. Les données démontrant que notre terre soit juste de la bonne grosseur et à la bonne distance des étoiles sont extrêmement précises. Les possibilités mathématiques voulant que toutes les conditions essentielles puissent exister par chance sont astronomiquement nulles. Or, Dieu nous déclare : « J’ai fait la terre, les hommes et les bêtes qui sont sur la terre, par ma grande force et par mon bras étendu ; et je les donne à qui bon me semble » (Jérémie 27:5).

Tout a été fait avec une précision historique. Dans Actes 17:24-29, Paul déclare que : « Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, Lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous. Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. »

Le récit biblique est plein d’éléments historiques vérifiables et de renseignements archéologiques que nous ne retrouvons pas dans les textes sacrés des autres religions. Partout où l’information historique est citée, elle est trouvée précise et observable. Elle fut assujettie à l’analyse scientifique et textuelle afin que l’humanité puisse en prouver l’authenticité dans tout ses détails. La Bible a toujours été une source d’archéologie servant à identifier des sources anciennes, comme Sargon. « L’année où Tharthan vint à Asdod, envoyé par Sargon, roi d’Assyrie, assiégea Asdod et la prit ; en ce temps-là, l’Éternel parla par le ministère d’Ésaïe, fils d’Amots, et lui dit : Va, détache le sac de tes reins, et ôte tes souliers de tes pieds ; ce qu’il fit, allant nu et déchaussé. Alors l’Éternel dit : Comme Ésaïe, mon serviteur, a marché nu et déchaussé, ce qui est un signe et un présage contre l’Égypte et contre l’Éthiopie pour trois années ; ainsi le roi d’Assyrie emmènera les captifs de l’Égypte et les exilés de l’Éthiopie, jeunes hommes et vieillards, nus et déchaussés, le dos découvert, à la honte de l’Égypte. Alors ils seront consternés et confus au sujet de l’Éthiopie, leur espérance, et de l’Égypte, leur gloire. Et l’habitant de ce rivage dira, en ce jour-là : Voilà ce qu’est devenu le peuple en qui nous espérions, vers qui nous courions chercher du secours, pour être délivrés du roi d’Assyrie ! Et nous, comment échapperons-nous ? » (Esaïe 20:1-6).

Et que dire de la destruction de l’armée assyrienne, dans Esaïe 37:36-38 : « Or un ange de l’Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes ; et quand on se leva le matin, voilà, c’étaient tous des corps morts. Et Sanchérib, roi des Assyriens, leva son camp, partit et s’en retourna, et il resta à Ninive. Et comme il était prosterné dans la maison de Nisroc son dieu, Adrammélec et Sharétser, ses fils, le frappèrent avec l’épée, puis ils se sauvèrent au pays d’Ararat. Et Esarhaddon, son fils, régna en sa place. » Tout est défini, jusqu’au menu détail. « En ce jour-là, l’Éternel traita alliance avec Abram, en disant : Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate ; les Kéniens, les Kéniziens, les Kadmoniens, les Héthiens, les Phéréziens, les Rephaïms, les Amoréens, les Cananéens, les Guirgasiens et les Jébusiens » (Genèse 15:18-21).

Le document biblique, contrairement aux autres « écritures », est établi historiquement, s’ouvrant ainsi à toute vérification. Les critiques du 19éme siècle remettaient en question l’historicité des Hittites, des Horites, des Édomites et de plusieurs autres peuples, nations et villes mentionnés dans la Bible jusqu’au moment où ils ont découvert l’emplacement géographique et ethnologique décrit sur de vieilles cartes de la Bible. Les noms des rois d’au-delà de quarante pays de la Bible furent tous trouvés dans les documents contemporains et sur des inscriptions hors de l’Ancien Testament, et correspondent au temps et aux places associés avec eux dans la Bible. Rien n’existe dans la littérature ancienne qui n’ait été confirmé dans histoire biblique. Comme le dit si bien Proverbes 30:5-6 : « Toute la Parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge. N’ajoute rien à Ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur. »

Et que dire de Sa précision prophétique trouvée sur cette terre unique ? « Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:19-21). La Bible contient d’innombrables prédictions prophétiques très détaillées. Lorsqu’une prédiction est précise, on pourrait appeler cela coïncidence. Mais lorsque des centaines s’avèrent précises, c’est astronomique.

La Bible contient des centaines de prophéties reliées à la naissance, à la mort et à la résurrection de Jésus-Christ. Par exemple, Michée 5:2 avait prédit l’endroit exact de la naissance de Christ : « Mais toi, Bethlehem Éphrata, qui est petite entre les milliers de Juda, de toi sortira celui qui doit être dominateur en Israël. Ses origines sont d’ancienneté, dès les jours éternels. » Imaginez que, sept cents ans avant Sa naissance, Esaïe 53:9 avait prédit : « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans Sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en Sa bouche. »

Dans le Livre d’Ézéchiel, le prophète avait prédit que les murs de la forteresse sur l’île de Tyr seraient détruits et nettoyés afin de devenir un endroit pour sécher les filets des pêcheurs. Du vivant d’Ézéchiel la forteresse de Tyr n’avait pas encore été construite ! Mais deux cents années plus tard, en 332 av. J.-C., Alexandre le Grand a conquis Tyr en érigeant une digue levée à partir de la terre ferme. Il est vrai que plusieurs prophéties doivent être accomplies dans l’avenir. Prenons comme exemple la merveilleuse prophétie au sujet des deux témoins à Jérusalem durant la grande tribulation.

Dans Apocalypse 11:7-10, nous découvrons : « Et quand ils auront accompli leur témoignage, la bête qui monte de l’abîme, leur fera la guerre, et les vaincra, et les tuera. Et leurs cadavres seront sur la place de la grande cité, qui est appelée spirituellement Sodome et Égypte, où notre Seigneur a été crucifié. Et les gens de divers peuples, et de diverses tribus, langues et nations, verront leurs cadavres pendant trois jours et demi, et ne permettront pas que leurs cadavres soient mis dans des sépulcres. Et les habitants de la terre se réjouiront à leur sujet, et s’abandonneront à la joie, et s’enverront des présents les uns aux autres, parce que ces deux prophètes auront torturé les habitants de la terre. » Lorsque cette prophétie fut enregistrée, il y a presque 2 000 ans, les communications et le transport au-travers de l’Empire romain prenaient des mois. Aujourd’hui, des milliards de personnes autour du monde regardent simultanément le même événement à la télévision.

« Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; Je Suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté, » nous déclare Dieu, dans Esaïe 46:9-10. La clairvoyance biblique n’a pas son pareil. Mais afin de la comprendre, il faut chercher la sagesse divine. Dans Psaume 111:10, nous lisons clairement : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel. Tous ceux qui pratiquent Ses commandements sont vraiment sages. Sa louange demeure à toujours. »

La Bible insiste sur le fait que le Dieu de la Bible est le seul et unique Dieu. « Ainsi dit l’Éternel, le roi d’Israël et son Rédempteur, l’Éternel des armées : Je suis le premier et je suis le dernier, et il n’y a point d’autre Dieu que moi, » nous confirme Dieu, dans Esaïe 44:6. Et, dans Esaïe 45:5-7, ce même Dieu déclare : « Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi. Je t’ai ceint, quand tu ne me connaissais pas ; afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est Moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses. » Comment peut-on lire cela et continuer de croire qu’il y a encore deux Dieu ? Et pire encore, qu’il puisse y avoir une trinité avec le Saint-Esprit ajouté ?

Le monde s’est tellement fait bourrer le crâne par les faux prophètes qu’ils préfèrent croire que trois dieux peuvent former un Dieu, mais qu’un seul et unique Dieu ne peut pas accomplir trois fonctions différentes. Débutons par le commencement où Jésus nous fait connaître Son Père. Et c’est curieux qu’Il ne L’a pas fait connaître aux Juifs, mais à une païenne. À la Samaritaine, Jésus déclare simplement : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4:24). Notez, s’il vous plaît, qu’il n’est pas écrit : Dieu est un Esprit. Dieu existait depuis le tout début, en Esprit, depuis toujours. Il peut donc en toute assurance déclarer : « Je suis le premier et je suis le dernier, et il n’y a point d’autre Dieu que moi. »

Celui qui tentera de vous prêcher que Dieu est UN esprit est un menteur, car un esprit peut être créé, comme les anges et Satan. Mais Dieu est Esprit et, par conséquent, a créé tout les autres esprits. Ensuite Dieu déclare : « Ainsi dit l’Éternel, le roi d’Israël et son Rédempteur. » Nous, dans la Nouvelle Alliance, nous savons que Jésus est notre Rédempteur, mais depuis quand ? Dieu, qui existait depuis toujours, nous dit qu’Il est également notre Rédempteur. Alors, il existe deux rédempteurs, ou il y a quelque chose que les ministres du monde ne comprennent pas dans les Écritures ? Ou se pouvait-il que Dieu (qui est Esprit) ait décidé, il y a 2 000 ans, de Se faire homme et de venir sur terre afin de nous montrer ce qu’un Rédempteur pouvait faire à la vue de tous les hommes ? Donc, Dieu Lui-même serait venu vivre avec nous ?

Allons voir ce qui est écrit dans la Bible, avec un esprit ouvert. Marie était vierge et elle fut soudainement enceinte, alors que Joseph n’avait pas encore couché avec elle. Joseph voulait rompre avec Marie pour ne pas la déshonorer. « Mais comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains point de prendre Marie pour ta femme ; car ce qui a été conçu en elle est du Saint-Esprit ; et elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est Lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. Or, tout cela arriva, afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait dit en ces termes par le prophète : Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:20-23).

Résumons : Dieu décida, il y a 2 000 ans, de venir vivre parmi les hommes, afin que, de Son vivant, Il vienne accomplir toute la loi à la place des hommes et ensuite mourir pour eux pour leur offrir le salut gratuitement. Mais ce salut avait une exigence, il fallait accepter le sacrifice de Christ comme l’acte rédempteur pour le Salut. Dans Jean 14:6-10, Jésus dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par Moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais. » Jésus est donc le seul chemin qui existe pour venir au Père.

Savez-vous pourquoi ? Nous avons vu au début que Dieu est Esprit, dévoilé par nul autre que Jésus à la Samaritaine. Et, puisque Dieu est Saint, Il est également le Saint-Esprit, cet Esprit par qui Il a engendré Marie, la vierge. Et comment Joseph devait-il nommer l’enfant qui a été conçu en elle du Saint-Esprit ? L’ange dit : « Tu Lui donnera le nom de JÉSUS (Sauveur); car c’est lui qui sauvera son peuple. » Mais qui sauvait Son Peuple dans l’Ancien Testament ? Dieu, l’Esprit Saint qui était une manifestation de Sa force et pouvait tuer jusqu’à 180 000 Assyriens dans une seule nuit. Doutez-vous encore que le Père, qui est Esprit et qui S’est manifesté en chair, est, en réalité trois manifestations de la même Personne, qui a déclaré à : « Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père » ?

Si quelqu’un prétend pouvoir venir au Père par un autre chemin, comme par Allah, Mahomet, Bouddha, Hare Krishna et tant d’autres, c’est qu’il a cru des mensonges et il devra un jour apprendre la vérité ! Toutes les autres religions, cultes et sectes sont obligés de passer par JÉSUS. Le compte-rendu biblique est très précis : Le péché d’Adam a introduis la mort dans le monde. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12). Et, par Adam, une malédiction fut prononcée sur la terre entière.

« Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:14-19).

C’est assez simple. Adam et Ève refusèrent de croire que Dieu leur disait la vérité et ils sont morts à cause de leur rébellion. Mais Dieu les aimait, ainsi que tous les peuples qui naîtraient dans le monde par eux ; alors Dieu leur fournit la seule solution possible du salut : Il S’est donné Lui-même pour solutionner le problème. Dieu a donc dû S’humilier, comme nous dit si bien Paul. « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé Lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et Lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:5-11).

Alors, tout homme qui prêche qu’on puisse être sauvé par un autre nom que Jésus est un menteur inspiré par Satan lui-même. « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12). Jésus fut tenté de toutes les manières humaines possibles. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15). « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:24).

Jésus nous a prouvé qu’Il était vraiment Dieu dans la chair : « Parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:31). « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur, » nous rappelle Paul, dans Romains 6:23. Maintenant, Jésus agit comme notre avocat au ciel, en tant que Grand-Prêtre, nous préparant une place dans Son Royaume à venir. Un jour, ce même Jésus, qui est mort pour nous et qui fut ressuscité, reviendra sur la terre en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs pour terminer le règne ennemi, et Satan sait très bien que son temps achève. « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite, » nous dit 2 Pierre 3:13.

Mais pendant ce temps, Jésus nous dirige vers le salut, tout comme le révéla la servante qui avait un esprit de Python et qui procurait un grand profit à ses maîtres en devinant, lorsqu’elle est venue rencontrer Paul : « Ayant suivi Paul et nous, elle s’écria en disant : Ces hommes sont des serviteurs du Dieu très haut, qui vous annoncent la voie du salut. Elle fit cela pendant plusieurs jours ; mais Paul, en étant importuné, se retourna, et dit à l’esprit : Je te commande au nom de Jésus-Christ, de sortir de cette fille. Et il en sortit au même instant. Mais ses maîtres, voyant qu’ils avaient perdu l’espérance de leur gain, se saisirent de Paul et de Silas, et les traînèrent sur la place publique, devant les magistrats. Et les ayant menés aux préteurs, ils leur dirent : Ces hommes troublent notre ville ; ce sont des Juifs, et ils enseignent une manière de vivre qu’il ne nous est pas permis de recevoir, ni de suivre, à nous qui sommes Romains » ( Actes 16:17-21).

Paul et Luc avaient témoigné aux non convertis européens à Philippe et les ont trouvés bien convertis. Sauf ceux qui voyaient disparaître leur source de gain et qui se saisirent de Paul et de Silas en les traînant sur la place publique, devant les magistrats. « Alors la foule se souleva contre eux, et les préteurs, ayant fait déchirer leurs vêtements, ordonnèrent qu’ils fussent battus de verges. Et après leur avoir infligé plusieurs coups, ils les jetèrent en prison et ordonnèrent au geôlier de les garder sûrement. Ayant reçu cet ordre, celui-ci les jeta dans la prison intérieure, et serra leurs pieds dans des entraves. Sur le minuit, Paul et Silas étant en prières, chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient. Et tout d’un coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés, et en même temps toutes les portes furent ouvertes, et les liens de tous furent rompus. Alors le geôlier, s’étant réveillé, et voyant les portes de la prison ouvertes, tira son épée, et allait se tuer, croyant que les prisonniers s’étaient sauvés » (Actes 16:22-27).

Mais Dieu avait d’autres plans pour Ses fidèles serviteurs. Dans Actes 16:28-36, nous pouvons lire : « Mais Paul d’une voix forte s’écria : Ne te fais point de mal ; car nous sommes tous ici. Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra promptement, et tout tremblant se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis les menant dehors, il leur dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Ils lui dirent : Crois au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras sauvé, toi et ta famille. Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, et à tous ceux qui étaient dans sa maison. Et les ayant pris avec lui à cette heure même de la nuit, il lava leurs plaies ; et il fut aussitôt baptisé, lui et tous les siens. Et les conduisant dans son logement, il leur servit à manger ; et il se réjouit de ce qu’il avait cru en Dieu, avec toute sa famille. Le jour étant venu, les préteurs lui envoyèrent dire par les licteurs : Relâche ces hommes-là. Aussitôt le geôlier rapporta ces paroles à Paul, et lui dit : Les préteurs ont envoyé pour vous faire relâcher ; sortez donc maintenant, et allez en paix. »

Mais qu’est-ce qui pourrait causer qu’un officiel romain, dans une culture païenne qui a à peine entendu parler de la vérité, se tournerait soudainement vers Dieu pour le salut de son âme ? Le tremblement de terre avait sûrement saisi son attention, tout comme le comportement de Paul au-travers de son épreuve et de l’abus fait à son endroit. Mais qu’est-ce qui lui fit croire que Paul avait la vérité ? Pourquoi demanda-t-il le salut par l’intermédiaire d’un prisonnier incarcéré ? Peut-être que, durant son procès, il aurait entendu le témoignage de la servante sorcière qui disait : « Ces hommes sont des serviteurs du Dieu tout puissant, qui nous ouvrent le chemin vers le salut. » Ce témoignage vibrant fut donné en dérision, mais entendu quand même. Nous ne pouvons pas savoir avec certitude, mais nous savons que ce fut l’introduction de l’Évangile en Europe.

Sûrement, le Plan ultime de Dieu peut s’apercevoir dans les évènements que nous venons de voir se produire à Philippe, ce jour admirable. Les chrétiens ne devraient jamais hésiter à déclarer la vérité de l’Évangile, car : « Ainsi en est-il de Ma Parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à Moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée » (Esaïe 55:11). Donc, cette terre unique sert présentement comme lieu idéal où tout le travail de Dieu s’accomplit afin de préparer Ses Élus et Ses Nations à une œuvre future extraordinaire.

Aux pharisiens qui Le harcelaient sans cesse, Jésus leur dit :  « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44). Ce verset met le centre d’intérêt sur la fin de Satan. Malgré que ce monde soit infesté de démons voulant nous détruire, nous ne craindrons pas. Car Dieu a décidé que Sa vérité triomphera au-travers de nous. Nous ne tremblerons pas devant le Prince des ténèbres, parce que, sa rage, nous pouvons l’endurer, car sa fin est proche. Et une seule Parole de Sa bouche le fera tomber.

Lorsque Satan fut banni du ciel, un tiers des anges furent bannis avec lui. « Et sa queue entraînait la troisième partie des étoiles du ciel, et elle les jeta sur la terre » (Apocalypse 12:4). C’est tellement vrai qu’une Légion pouvait facilement habiter un seul individu. « Et il dit, criant à haute voix : Qu’y a-t-il entre toi et moi, Jésus, Fils du Dieu très-haut ? Je te conjure par le nom de Dieu de ne point me tourmenter. Car Jésus lui disait : Esprit immonde, sors de cet homme. Et Jésus lui demanda : Comment t’appelles-tu ? Et il répondit : Je m’appelle Légion ; car nous sommes plusieurs » (Marc 5:7-9). Mais Dieu avait d’autres plans pour Ses Enfants.

À Paul, Dieu dit : « lève-toi, et te tiens sur tes pieds, car je te suis apparu pour t’établir ministre et témoin, tant des choses que tu as vues, que de celles pour lesquelles je t’apparaîtrai encore. Je t’ai choisi d’entre le peuple et les Gentils, et je t’envoie vers eux maintenant, pour leur ouvrir les yeux, et les faire passer des ténèbres à la lumière, et de l’empire de Satan à Dieu, afin que par la foi en moi, ils reçoivent la rémission des péchés, et qu’ils aient part à l’héritage des saints » (Actes 26:16-18). « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains ; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs ; sentez vos misères, et soyez dans le deuil, et pleurez ; que votre rire se change en pleurs, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera, » nous déclare Jacques 4:7-10. Et ne donnez point accès au diable.

Néanmoins, Dieu a également des plans pour Satan : « qu’il retient par des chaînes éternelles dans les ténèbres, pour le jugement du grand jour, [et] les anges qui n’ont pas gardé leur puissance, mais qui ont quitté leur propre demeure » (Jude 1:6). Dieu lui réserve un : « feu éternel, préparé au diable et à ses anges » (Matthieu 25:41). Une seule Parole de la bouche de Dieu : « Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles, » nous dit Apocalypse 20:10. Jésus, anticipant Son exécution, parlait de cet événement avec triomphe. Car cela fut le but de Dieu, dès la présence de Jésus sur la terre.

Dans Jean 12:25-32, Jésus a déclaré ceci : « Celui qui aime sa vie la perdra ; et celui qui hait sa vie en ce monde la conservera pour la vie éternelle. Si quelqu’un me sert, qu’il me suive ; et où je serai, là sera aussi mon serviteur ; et si quelqu’un me sert, le Père l’honorera. Maintenant mon âme est troublée; et que dirai-je ? Père, délivre-moi de cette heure ! mais c’est pour cela que je suis venu à cette heure. Père, glorifie ton nom. Alors il vint une voix du ciel, qui dit : Et je l’ai glorifié, et Je le glorifierai encore. Et la foule qui était là, et qui avait entendu, disait que c’était le tonnerre ; d’autres disaient : Un ange lui a parlé. Jésus prit la parole et dit : Cette voix n’est pas pour moi, mais pour vous. Maintenant se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. »

Et c’est exactement ce que Dieu a fait, selon Paul, alors qu’il a déclaré : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ;) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par Sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:4-7). La Bible identifie clairement la résurrection de Christ comme le point central du message chrétien, tout comme Sa mort sur la croix : « Et si Christ n’est point ressuscité, votre foi est vaine, et vous êtes encore dans vos péchés. Ceux donc qui sont morts en Christ, sont aussi perdus. Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables » (1 Corinthiens 15:17-19).

Évidemment, et aussi certain que Christ est ressuscité, nous, qui avions revêtu notre foi en Lui, ressusciterons également. Mais avec quelle sorte de corps ? « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Dans Son corps glorieux, Jésus pouvait apparaître et disparaître comme Il voulait. Dans Jean 20:19, nous apprenons que : « Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où les disciples étaient assemblés étant fermées, par crainte des Juifs, Jésus vint, et se présenta au milieu d’eux et leur dit : La paix soit avec vous ! »

Cette fois-là, Thomas était absent, mais : « Huit jours après, ses disciples étaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, et se tint au milieu d’eux et dit : La paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et la mets dans mon côté, et ne sois pas incrédule, mais croyant. Thomas répondit et lui dit : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » (Jean 20:26-29). Jésus pouvait être touché par les autres. Dans Matthieu 28:9 : « Mais, comme elles allaient pour le leur annoncer, voilà Jésus qui vint au-devant d’elles, en leur disant : Je vous salue. Et elles s’approchèrent, et lui embrassèrent les pieds, et l’adorèrent. »

Jésus pouvait manger de la nourriture. « Mais comme, dans leur joie, ils ne le croyaient point encore, et qu’ils étaient étonnés, il leur dit : Avez-vous ici quelque chose à manger ? Et ils lui présentèrent un morceau de poisson rôti et du miel en rayon. Et l’ayant pris il en mangea en leur présence » (Luc 24:41-43). Et après les avoir côtoyé pendant quarante jours, Jésus leur promit : « vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. Et après qu’il eut dit ces paroles, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux » (Actes 1:8-9).

Paul, qui est déjà mort depuis presque 2 000 ans, a affirmé, dans Philippiens 3:20-21 : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses. » Comment une personne morte depuis si longtemps, dont l’esprit est en présence de Dieu, peut-elle recevoir un nouveau corps glorifié ? C’est un miracle que seul Dieu pourra accomplir. Mais il y a un beau passage que Dieu nous a bien caché dans Ecclésiaste 12:9, qui déclare : « Avant que la poussière retourne dans la terre, comme elle y avait été, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné… » Les éléments physiques qui composaient le corps de Paul ont depuis longtemps changé de forme et c’est bien, car Paul souffrait d’un malaise que Dieu lui demanda d’endurer de son vivant parce que, lorsqu’il était faible, c’est là que Dieu le rendait fort puissant.

Non, Dieu ne rétablira pas notre corps d’origine lorsque nous ressusciterons à la Première Résurrection, mais Il nous donnera un corps parfait, glorieux, digne de l’environnement éternel dans lequel nous allons enseigner, d’abord aux rescapés de la grande tribulation. Paul ne pouvait faire une analogie de ce corps en le comparant à d’autres choses vivantes. Dans 1 Corinthiens 15:38, il déclare : « Mais Dieu lui donne un corps comme il veut, et à chaque semence le corps qui lui est propre. » Et, dans 1 Corinthiens 15:42-44, Paul nous dit : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel. »

Toutes ces choses nous sont expliquées ainsi, sur cette terre unique, afin de nous préparer pour la grande aventure vers l’éternité où nous vivrons en parfaite santé pour faire la volonté de Dieu. Dans Apocalypse 21:22-26 : « Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout Puissant et l’Agneau en sont le temple. Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre [les elus], y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. »




T.026 – De la perdition à l’adoration

Quand tout semble si sombre, dépourvu de clarté. Je ne vois que de l’ombre, je me sens oppressée. Mais où est la lumière dans cet océan ? J’entends le tonnerre et je tremble en-dedans… Mais que pourra bien m’apporter demain ? Quelle jouissance peut-on ressentir, quand la sournoise souffrance efface les sourires ? On ne voit ni devant, on ne voit ni derrière. J’avance chancelant, je prononce une prière

« Père, Toi qui enveloppe la terre. Vois-Tu comme je frémis, vois-Tu comme je pleure ? Mon âme n’a point d’abri, dans mon cœur je me meurs. Je cherche la quiétude et la sécurité, mais ma turpitude vient me tourmenter. Comment Te décrire en quel lieu je me trouve ? Je suis sur un navire, flottant sur les eaux troubles. Je ne vois pas de phare, je ne sais où aller… Je sais que tôt ou tard, il faudra naviguer.

Toi le Dieu souverain, Créateur de la Vie. Tu esquisses des destins, Tu gommes les tragédies. Si je pouvais T’entendre, je serais rassurée. Je ne voudrais dépendre rien que de Ta Bonté. Pourtant, souvent j’oublie combien Tu m’affectionnes, et la voix de l’ennemi dans mon esprit résonne : « Tu n’arriveras à rien. Mieux vaut-il disparaître… Il n’y a ni chemin, il n’y a ni Maître ! Dis-moi qui veille sur toi ? Personne ne te sauvera !».

Vérité faite chair, viens vite me secourir ! Ma crainte, fais-là taire, viens donc l’anéantir ! Crainte des obstacles et peur du lendemain. J’appelle Tes miracles, je recherche Ton dessein. Avec Toi, le futur ne peut être que beau : le ciel devient azur et l’air semble plus chaud. Oui, Ta simple présence fait toute la différence…  Et c’est au-travers de ce que Tu as créé que je peux compter le nombre de Tes bienfaits.

Je marche ici-bas dans Tes sentiers de gloire. Et tout ce que je vois me remplit d’espoir. Parce que ce soleil qui brille sans pareil, c’est Toi, oui, c’est bien Toi qui l’a inventé. Parce que ces étoiles illuminant la toile, céleste splendeur d’un ciel étoilé, c’est Toi, uniquement Toi, qui les a créées. Parce que cette terre aux multiples couleurs, placée dans l’univers à l’infinie grandeur, c’est Toi, Dieu Créateur, qui l’a engendrée.

Tout ce que je vois et tout ce que je touche : l’argile, la pierre, le bois, les yeux, la main, la bouche… Tout cela, et bien plus, est fait pour T’adorer. Pour mettre le focus sur Ta créativité. J’aime chaque brin d’herbe, j’hume l’odeur des plantes. En Toi rien n’est acerbe, tout, vraiment tout m’enchante ! Et tout ce que Tu fais ne peut être que parfait : ce que Tu as créé reflète Ta Beauté.

Ainsi, je me prosterne dans ma contemplation. De ce regard externe vient une introspection… Qui suis-je pour mériter un si grand Créateur ? Qu’ai-je donc fait pour avoir un Sauveur ? Y a-t-il quelque chose qu’Il ne puisse réussir ? S’Il est un Virtuose, peut-Il S’amoindrir ? Sans doute restera-t-Il éternellement le même : Son œuvre indélébile explique pourquoi je L’aime.

Alors, mon ennemi n’a plus rien à me dire : ma vie n’est pas à lui, il ne peut plus me nuire. J’appartiens à Jésus, mon cœur est dans Sa main. Il me pare de vertu et me guide vers demain. S’Il a conçu un plan pour toute l’humanité, Il a certainement à moi aussi pensé. Il sait chaque détail et chaque circonstance. Son Amour est sans faille, ainsi que Sa Puissance !

Bientôt, je connaitrai le chemin qu’il faut suivre. Il me faut patienter, m’ouvrir aux directives. L’Eternel Dieu n’est pas muet, Il parle de diverses manières. Il saura bien me montrer tout ce que je devrai faire. Rien de ce qu’Il demandera ne pourra être dangereux, car Il veillera sur moi : mon cœur, ne soit plus peureux ! Mes aspirations profondes ne sont pas un secret pour Lui : c’est quand la confiance m’inonde que vraiment je m’épanouie

Gloire à Dieu, Gloire à Dieu, Gloire à Dieu ! Que la Gloire du Seigneur descende des cieux ! Qu’elle descende dans le regard de tous ceux qui sont dans le noir… Que mes frères et sœurs connaissent le bonheur de se plonger dans la félicité du Créateur, par la contemplation de Ses œuvres. Adorer Dieu, c’est se trouver sur une route  neuve… et le Seigneur vous conduira : l’adoration est la clef de la foi.

Soyez bénis !

Anne-Gaëlle




D.417 – Une confiance absolue

Par Joseph Sakala

Job avait une confiance absolue en Dieu et, dans Job 13:15-16, nous le voyons déclarer : « Voici, il me tuera ; je n’ai plus d’espoir. Du moins, je défendrai ma conduite devant lui. Et cela me tournera à salut ; car un impie ne viendrait pas devant Lui. » Le patriarche Job était, selon le témoignage de Dieu, l’homme le plus droit et le plus parfait de la terre. Dans Job 1:8 : « l’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. » Pourtant, Job fut assujetti à endurer des épreuves extrêmement sévères. Il perdit toutes ses grandes possessions et sa grande famille dans une seule journée.

Et comme si ce n’était pas assez, pendant des mois, il fut affligé de plaies sur le corps tout entier. Il a perdu le respect de tous ceux qui l’honoraient et fut même accusé par ses plus proches amis d’être un pécheur et un hypocrite. Mais le pire, dans toute sa souffrance, c’est que le Dieu qu’il aimait et servait fidèlement avait apparemment ignoré ses prières de délivrance ou même de comprendre ce qui lui arrivait. Finalement, un jeune religieux lui dit faussement qu’il avait reçu de Dieu un message accusant Job de péché et d’hypocrisie. Pourtant, malgré tout cela, Job n’a jamais perdu la foi. Il déclara, dans Job 19:25-27 : « Pour moi, je sais que mon Rédempteur est vivant, qu’à la fin il se lèvera sur la terre, et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu ; moi, je le verrai, à moi propice ; mes yeux le verront, et non un autre. Mes reins se consument en mon sein ! »

Quel bel exemple qui fut fourni par cet ancien patriarche dont la connaissance de la Parole de Dieu, de Son amour et du salut par la foi en Christ n’était qu’une petite fraction de ce qui nous est disponible par la révélation complète de Son merveilleux plan pour nous. L’apôtre Jacques nous parle de la patience de Job, lorsqu’il nous dit : « Mes frères, prenez pour modèle de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici, nous regardons comme heureux ceux qui ont souffert avec constance ; vous avez entendu parler de la constance de Job, et vous connaissez la fin que le Seigneur lui accorda ; car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion » (Jacques 5:10-11). Nous pouvons, tout comme Job, savoir que Celui qui nous a tous créés mérite notre confiance absolue.

Un autre patriarche qui avait une foi absolue en Dieu fut Abraham. Dieu lui avait demandé de sacrifier son fils unique. « Et ils vinrent au lieu que Dieu lui avait dit, et Abraham y bâtit l’autel, et rangea le bois ; et il lia Isaac son fils, et le mit sur l’autel, par-dessus le bois. Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau pour égorger son fils. Mais l’ange de l’Éternel lui cria des cieux, et dit : Abraham, Abraham ! Et il répondit : Me voici. Et il dit : Ne porte pas ta main sur l’enfant, et ne lui fais rien. Car maintenant je sais que tu crains Dieu, puisque tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique » (Genèse 22:9-12).

« Et Abraham leva les yeux et regarda, et voici derrière lui un bélier, retenu dans un buisson par les cornes. Alors Abraham alla prendre le bélier, et l’offrit en holocauste à la place de son fils. Et Abraham appela ce lieu-là, Jéhova-jiré (l’Éternel y pourvoira). De sorte qu’on dit aujourd’hui : Sur la montagne de l’Éternel il y sera pourvu. Et l’ange de l’Éternel cria des cieux à Abraham pour la seconde fois, et dit : Je jure par moi-même, dit l’Éternel, que, puisque tu as fait cela, et que tu n’as point refusé ton fils, ton unique, Je te bénirai certainement, et je multiplierai ta postérité comme les étoiles des cieux, et comme le sable qui est sur le bord de la mer ; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. Et toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix » (Genèse 22:13-18). Mais il y avait un salut attaché à cette action d’Abraham.

Notez que, malgré que le Saint-Esprit ait été offert aux Élus de Dieu, Il n’était pas accessible à la majorité des humains. Dieu retenait le Saint-Esprit et donna seulement le sacrifice des animaux aux descendants d’Abraham pour couvrir leurs péchés jusqu’au moment où le mystère de Dieu serait accompli et que Jésus paraîtrait sur la terre pour offrir le salut à l’humanité entière. Abraham venait de passer le test le plus sévère de sa vie. Il avait consenti à offrir son fils bien-aimé, Isaac, comme sacrifice au Seigneur. Abraham a certainement dû se poser des questions à savoir pourquoi Dieu lui demandait de tuer son fils de la promesse par qui une énorme postérité devait naître, et il n’a même pas questionné Dieu. « Ayant pensé en lui-même, que Dieu pouvait même le ressusciter des morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection » (Hébreux 11:19).

Abraham devait être très soulagé lorsque Dieu lui dit de na pas tuer son fils, et pleinement reconnaissant que Dieu ait déjà pourvu derrière lui d’un bélier retenu dans un buisson par les cornes. Alors, Abraham alla prendre le bélier, et l’offrit en holocauste à la place de son fils (Genèse 22:13). « Alors qu’ils voyageaient vers l’endroit du sacrifice, Isaac parla à Abraham son père, et dit : Mon père ! Abraham répondit : Me voici, mon fils. Et il dit : Voici le feu et le bois ; mais où est l’agneau pour l’holocauste ? Et Abraham répondit : Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l’agneau pour l’holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble » (Genèse 22:7-8). Combien de fois, quand nous recevons une réponse à notre prière, réalisons-nous que Dieu avait déjà mis en place une réponse bienveillante à notre prière, même avant que nous l’ayons formulée ?

Nous devrions toujours remercier Dieu d’avance, par anticipation pour nos besoins, car : « il arrivera qu’avant qu’ils crient, Je les exaucerai ; quand ils parleront encore, Je les aurai déjà entendus » (Esaïe 65:24). C’est avec cette confiance absolue que nous devrions servir Dieu et enseigner Sa Parole au monde dans ces moments de la fin des temps. C’est ainsi que Paul a aussi enseigné Timothée : « de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore. Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (1 Timothée 1:4-5).

Regardons comment Paul s’identifie comme apôtre de Jésus-Christ, par le commandement de Dieu, notre Sauveur, et du Seigneur Jésus-Christ, notre espérance. Et après il s’adresse : « A Timothée, mon vrai fils en la foi. Grâce, miséricorde, paix de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur. Comme je t’exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère » (1 Timothée 1:2-3). Il établit le contraste entre la véritable doctrine et les fausses doctrines dont il devait se détourner. Car : « Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. Quelques-uns s’en étant détournés, se sont égarés dans de vains discours ; prétendant être docteurs de la loi, quoiqu’ils n’entendent ni ce qu’ils disent, ni ce qu’ils donnent comme certain » (1 Timothée 1:5-7).

Paul voulait en premier lieu que son ministère produise la charité (agape), venant d’un cœur pur. C’est un amour venant de Dieu et introduit en nous alors que nous ne le méritions pas. Une fois notre cœur purifié, le Saint-Esprit y prend résidence et nous pouvons ensuite aimer d’un tel amour. En deuxième lieu, un enseignement adéquat devrait nous conduire vers une bonne conscience. Nos vies devraient être libérées de tout péché non repenti. Il ne faut pas que l’enseignant s’attache à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi. Et finalement, en troisième lieu, en : « gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, et qui a été d’abord dans ton aïeule Loïs, puis dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, est aussi en toi » (2 Timothée 1:5).

La prochaine étape est d’aller enseigner, et : « Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ? Voici, je vous le dis : Levez vos yeux, et regardez les campagnes qui blanchissent déjà pour la moisson. Celui qui moissonne reçoit un salaire et recueille du fruit pour la vie éternelle, afin que celui qui sème se réjouisse aussi avec celui qui moissonne. Car en ceci, cette parole est vraie : Autre est le semeur, et autre le moissonneur. Je vous ai envoyés moissonner où vous n’avez pas travaillé ; d’autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail » (Jean 4:35-38).

À force d’instruire avec conviction, appuyé sur l’évidence et la logique, l’enseignement selon la Bible devrait confirmer et affermir la vérité. Que Dieu continue à donner à Son Église des ministres comme Timothée : « Pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Éphésiens 4:12-13). Il faut également prêcher le Consolateur, comme Jésus l’a fait, dans Jean 14:26-27 : « Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. » Le Consolateur devient également notre enseignant.

La paix de Christ n’est pas la paix du monde. Si l’histoire en est un critère, la recherche de la paix dans le monde s’est toujours avérée une futilité, car il y a toujours eu une guerre quelque part sur la terre depuis le début de son histoire. Alors, où est la paix trimballée par les hommes ? Ma paix, dit Jésus, n’est pas comme celle que le monde donne. La véritable paix de Dieu est interne, et non externe. « D’où viennent parmi vous les dissensions et les querelles ? N’est-ce pas de vos passions, qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous n’obtenez pas ; vous êtes meurtriers et jaloux, et vous ne pouvez être satisfaits ; vous luttez, et vous faites la guerre, et vous n’obtenez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs. Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles, » nous dit Jacques 4:1-6.

Le véritable chrétien ne sera jamais laissé en paix dans le monde, même lorsqu’il y a de courtes trêves entre deux guerres. Mais en Christ, il y a une véritable paix : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde, » nous déclare Jésus, dans Jean 16:33. Seul Christ peut nous donner cette paix : « Car c’est Lui qui est notre paix, Lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation » (Éphésiens 2:14). C’est Lui qui fut capable : « de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:20). Avant qu’il puisse y avoir une vraie paix, entre l’homme et l’homme sur la terre, il faudra d’abord trouver le moyen d’avoir la paix, entre l’homme sur la terre et Dieu dans le ciel.

Ce n’est qu’une fois justifié par la foi que l’homme connaîtra la véritable paix. « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 5:1). « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le dis encore : Réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:4-7). Mais attendez-vous, tout comme Ses disciples, à voir quelques affligés dans votre ministère pour Dieu. Car : « Jésus, prenant la parole, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin ; mais ceux qui se portent mal. Je suis venu appeler à la repentance, non les justes, mais les pécheurs » (Luc 5:31-32).

Dans un des plus importants passages du Nouveau Testament, en ce qui concerne la repentance, Paul utilise essentiellement la même expression pour exprimer ce qu’il veut dire par repentance. « Maintenant je me réjouis, non de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, en sorte que vous n’avez reçu aucun dommage de notre part. Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, et dont on ne se repent jamais ; au lieu que la tristesse du monde produit la mort. Car voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous ! Quelles excuses, quelle indignation, quelle crainte, quels désirs, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous êtes purs dans cette affaire » déclare Paul, dans 2 Corinthiens 7:9-11.

Tout comme la tristesse de Dieu produit une repentance à Salut, ainsi les bénédictions de Dieu produisent la joie. « Ou méprises-tu les richesses de Sa bonté, de Sa patience et de Son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? » (Romains 2:4). Dieu désire voir la repentance chez le pécheur et Il est libre d’utiliser le moyen qui Lui plaît pour y arriver. La véritable repentance implique la reconnaissance du péché comme un crime contre Dieu et la violation de Sa nature sainte. Alors : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Christ a enseigné que confesser ses péchés apporte une grande joie, ailleurs dans l’univers : « Je vous dis qu’il y a de même de la joie, devant les anges de Dieu, pour un seul pécheur qui se repent » (Luc 15:10).

Mais gardons toujours à l’esprit que, dans Galates 2:16, Paul nous confirme : « Sachant que l’homme est justifié non par les œuvres de la loi, mais par la foi en Jésus-Christ, nous avons nous-mêmes cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ, et non par les œuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi. » Quelques-uns ont contredit Paul sur ce point, puisque Jacques nous déclare qu’Abraham et Rahab, parmi d’autres, furent justifiés par les œuvres. Dans Jacques 2:21 nous lisons : « Abraham notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu’il offrit Isaac, son fils, sur l’autel ? » et dans Jacques 2:25 : « De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? » En effet, ce supposé conflit entre Paul et Jacques fut souvent cité par les experts, comme une des contradictions de la Bible.

Il n’y a cependant aucune contradiction. Ni Abraham, ni Rahab ne pouvaient être justifiés par les œuvres de la loi et Jacques n’a jamais déclaré qu’ils le furent. Abraham a vécu avant que Dieu ait donné la loi à Moïse et Rahab a vécu dans une culture païenne qui ne connaissait rien de la loi de Dieu. De plus, Jacques savait très bien que personne n’était sauvé par les œuvres de la loi, car il a lui-même déclaré : « quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous » (Jacques 2:10). « Et ainsi ce que dit l’Écriture, s’accomplit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2:23-26).

Il y a donc une distinction à faire entre les œuvres de la loi et les œuvres de la foi. Ce sont deux types différents d’œuvres. Les œuvres d’Abraham et de Rahab étaient des actes de foi et non pas des observances de la loi. Ils avaient foi en Dieu et agirent en conséquence.

« Car que dit l’Écriture ? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. Or, le salaire de celui qui travaille, est regardé, non comme une grâce, mais comme une dette. Mais pour celui qui ne travaille point, mais qui croit en Celui qui justifie le pécheur, sa foi lui est imputée à justice. C’est ainsi que David exprime le bonheur de l’homme à qui Dieu impute la justice sans les œuvres : Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, et les péchés couverts ! Heureux l’homme à qui le Seigneur n’imputera point le péché ! » nous déclare Paul, dans Romains 4:3-8. Les autres hommes ne peuvent voir notre foi, alors nous devons être justifiés, à leurs yeux, par nos œuvres, c’est-à-dire, nos actes de foi. Mais Éphésiens 2:8-10 nous confirme clairement : « vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions. »

C’est avec ceci en mémoire que Paul écrit : « A Tite, mon vrai fils dans notre commune foi : Grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, et du Seigneur Jésus-Christ notre Sauveur ! » (Tite 1:4). En surface, ce verset pourrait être considéré comme infime et pourrait facilement nous échapper, mais il fait partie d’une longue salutation à Tite au début de ce livre pratique. Car il contient plusieurs petit bijoux qu’il serait bons d’étudier. Tite était un des compagnons très fidèles de Paul qu’il avait accompagné dans plusieurs de ses voyages. Tard dans la vie de Paul, il demanda à Tite de bien continuer le travail qu’il avait commencé à Crète, une petite île reconnue pour son état moral déplorable.

Paul a dû être impliqué dans la conversion originale de Tite, parce qu’il l’appelle mon vrai fils dans notre commune foi, ce qui leur donnait un même but, dans la même foi que nous partageons aujourd’hui avec de véritable chrétiens. Paul le salue avec grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, envers les non convertis : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:23-25).

La miséricorde est une attitude de Dieu envers ceux qui sont en détresse. Voilà pourquoi Dieu nous dit, dans Hébreux 4:16 : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » La paix vient en nous lorsqu’il y a restauration de l’harmonie entre Dieu et le pardonné. Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ. Une bénédiction qui nous vient du Père et de Son Fils Jésus-Christ. Quel réconfort que de reconnaître le Père ainsi dans le Fils, impliqués dans tous les aspects de notre salut. Maintenant, à notre tour d’avertir le monde sur ce qui s’en vient.

Regardez autour de vous, désastre après désastre, misère par-dessus misère, sécheresses, feux de forêts, inondations, tremblements de terre, guerres, maladies morbides dans les endroits ravagés que nous voyons partout dans le monde. Mais nous avons toujours subi ces catastrophes, me direz-vous. Oui, mais avec autant de répétitions et autant de dommages, en même temps dans les nouvelles quotidiennes ? Ne croyez-vous pas que ces choses sont ce qu’elles sont : plus intenses ou mieux formulées ? Est-ce l’Apocalypse ou les affaires, comme d’habitude ?

C’est le vieux débat qui recommence de plus bel entre les positivistes et les fatalistes, mais le langage prophétique apparaît de plus en plus à la une des journaux. Ouvrez votre télé et qu’est ce qui domine dans les nouvelles ? Un gros tremblement de terre au Japon suivi d’un tsunami avec des vagues de trente pieds [dix mètres]. Un virus étrange au Brésil et ailleurs qui affecte la vie des bébés naissants et dont on n’a pas trouvé le remède. Des inondations massives en Chine et ailleurs dans le sud-est de l’Asie, nous annonçant presque les avertissements de Jésus lorsqu’Il prophétisa, dans Matthieu 24:7-8 : « Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. »

C’est notre tendance humaine d’être attiré par les évènements intenses d’une calamité majeure et sensationnelle. Mais nous passons par-dessus les résultats de ces évènements alors que nous sautons d’un désastre à un autre. Jésus a également prophétisé qu’à cause de ces évènements déplorables et tristes : « Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira » (Matthieu 24:12). On peut voir une démonstration de cela dans les guerres continuelles au Moyen-Orient, en Afrique, en Ukraine, alors que les gouvernements militaires détruisent les vies et les propriétés des citoyens, les rebelles et les soldats, alors que l’aide, s’il en est, est souvent confisquée ou gaspillée en tombant dans les mauvaises mains. Et c’est ainsi qu’on se crée de nouveaux ennemis, des familles sans foyers et des foyers sans famille chaque jour.

Pendant ce temps, aux États-Unis, des actes terroristes se poursuivent avec des fusillades, des tensions raciales, des désastres « naturels », comme des ouragans provoqués sur les côtes sud-est, la violence des gangs de rues et la violence causée par l’immigration. Ensuite, ajoutez à tout cela une élection où on se traite de tous les noms inimaginables et où on promet la lune, tout en donnant des politiques. Les feux en Californie, les vagues de chaleur en Australie, les ouragans dans l’Atlantique, les tremblements de terre en Asie, les inondations en Chine, les guerres civiles, les guerres religieuses, les guerres politiques un peu partout, à différents endroits et en même temps. Est-ce de cela que Jésus parlait lorsqu’Il a prophétisé que tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs ?

Savez-vous quelle sera la nouvelle la plus importante du siècle ? Quel événement secouera la terre entière, du vivant de plusieurs d’entre vous ? C’est le deuxième Avènement de Jésus-Christ. Oui, Christ revient ! Mais pas avant d’envoyer le commencement des douleurs, suivi d’un crescendo mondial de chaos. Des évènements épouvantables, comme du jamais vu, devront arriver pour réveiller soudainement les habitants de la terre de leur torpeur. Rien dans le passé ne pourra se comparer à la destruction qui suivra la colère divine. Mais un petit groupe d’élus a reçu la promesse d’une protection spéciale de Jésus durant cette période.

 À Ses fidèles serviteurs, Jésus a déclaré : « Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom. Voici, je t’en donnerai de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs, et qui ne le sont point, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, afin qu’ils se prosternent à tes pieds, et qu’ils connaissent que je t’ai aimée. Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:8-10). Dans l’Apocalypse, Dieu identifie deux sortes de personnes : Ses Élus et les habitants de la terre.

Jésus revient pour préparer d’abord Ses Élus pour régner. Mais sur quoi ? Selon les derniers estimés, il y aurait environ deux trillions de galaxies dans l’univers observable. En moyenne, chacune contiendrait environ 40 milliards d’étoiles avec plusieurs planètes variées. Et tout cela va servir à quoi au juste ? À part de ce qui nous est révélé par Dieu, comment pourrions-nous répondre à cette question ? Les futuristes et auteurs de science-fiction nous disent que : « L’univers sera ce que nous voudrons bien en faire. » Mais nous sommes mortels, fragiles et limités, sujets aux lois physiques, incluant les lois qui gouvernent la propulsion dans l’espace, et nous vivons dans un univers d’une grandeur inimaginable !

Même si nous pouvions voyager à la vitesse de la lumière, cela nous prendrait 1 600 jours pour nous rendre à la prochaine accumulation d’un système solaire comme le nôtre. À cette même vitesse, cela nous prendrait au moins 100 ans pour traverser la Voie Lactée et presque 2 500 années pour arriver à Andromède, la galaxie la plus proche. Et presque 47 millions d’années pour nous rendre au bord de l’univers visible. Clairement, l’univers n’est pas fait pour l’homme et la femme dans leur état présent. Pourtant, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous demander pourquoi Dieu a-t-Il créé tant de grandeur. C’est une question tout-à-fait naturelle. Selon toute évidence physique, nous devinons que l’univers n’a pas toujours existé et ne s’est pas créé tout seul.

Cela implique que l’univers a eu un Créateur et, si l’univers fut créé, il doit l’avoir été pour une raison. Nous pourrions prétendre que ce n’est pas vrai, mais les preuves nous mènent dans cette direction. Et nier cette évidence pourrait amener des conséquences dans notre vie quotidienne. « Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:18-22).

Dans Psaume 14:1-5, nous pouvons lire : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien. L’Éternel abaisse des cieux son regard sur les fils des hommes, pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui recherche Dieu. Ils se sont tous égarés, ils se sont corrompus tous ensemble ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. Ont-ils perdu le sens, tous ces ouvriers d’iniquité ? Ils dévorent mon peuple comme s’ils mangeaient du pain ; ils n’invoquent point l’Éternel. C’est là qu’ils trembleront d’épouvante ; car Dieu est au milieu de la race juste. » Il est bien plus simple de croire que l’univers ne nous ment pas et que nous pourrions accepter le témoignage de Son Créateur sur la vérité.

Alors, nous pourrions admettre qu’ : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1), et nous pourrions humblement admettre aussi : « comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10).

Ces choses nous sont révélées par son Esprit, au-travers de toute la Bible. Dans Jean 3:16, nous lisons que : « Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses, » déclare Paul, dans Philippiens 3:20-21.

Mais quelqu’un questionnera : « Comment les morts ressuscitent-ils et avec quel corps reviennent-ils ? » Voici : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel, suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant ; or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. Le premier homme, étant de la terre, est terrestre, et le second homme, le Seigneur, est du ciel. Tel qu’est le terrestre, tels aussi sont les terrestres ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste » (1 Corinthiens 15:42-49).

Nous pourrons nous déplacer partout dans l’univers à la vitesse de la pensée, comme Jésus après Sa résurrection. Nous régnerons avec Jésus pendant mille années. « Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? » (Romains 8:31-32). « Toutes choses » veut dire toutes les galaxies, toutes les étoiles, toutes les planètes. « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1:16).

Alors, nous voyons que l’intention de Dieu d’avoir tout créé était de le partager avec les humains lorsqu’ils seraient prêts à régner avec Jésus. « Car il n’a point soumis aux anges le monde à venir dont nous parlons. Mais quelqu’un a rendu ce témoignage quelque part, en disant : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui, ou le fils de l’homme, que tu jettes les yeux sur lui ? Tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et tu l’as établi sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties » (Hébreux 2:5-8). Il y aura du travail pour tous les enfants nés de Dieu pour améliorer Sa création.

La raison d’être de Son univers dépasse de très loin les conceptions avancées par les religions, les mythologies et les œuvres mortelles des humains. Nous verrons un jour, lorsque Dieu nous donnera l’immortalité, la raison véritable pour laquelle la terre fut créée, c’est-à-dire, pour entraîner Ses Élus et les Nations immortelles à embellir l’univers progressivement. Et, par la suite, nous verrons pourquoi l’univers le fut aussi pour Ses Enfants, qui pourront se déplacer à la vitesse de la pensée afin de créer des endroits, comme la terre le fut pour les humains, afin de les visiter gratuitement durant l’éternité.




D.416 – Concitoyens de Christ

Par Joseph Sakala

ans Éphésiens 2:18-22, nous lisons : « Car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit. » Avant notre conversion, nous étions appelés « des gens du dehors », c’est-à-dire, étrangers aux promesses de l’alliance éternelle, n’ayant aucun espoir et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant nous sommes devenus chacun un homme nouveau et une femme nouvelle en Christ.

Comme Paul nous le dit si bien dans Éphésiens 2:12-16 : « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation ; ayant détruit en sa chair l’inimitié, la loi des préceptes, laquelle consistait en ordonnances ; afin qu’il formât en lui-même des deux un seul homme nouveau, après avoir fait la paix ; et qu’en détruisant lui-même l’inimitié, il réconciliât avec Dieu, par la croix, les uns et les autres en un seul corps. »

Et, dans les versets 19 à 22, Paul ajoute : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit. »

« Par Jésus, nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père dans un même Esprit. C’est à cause de cela que moi, Paul, je suis le prisonnier de Jésus-Christ pour vous, les Gentils ; si en effet vous avez appris quelle est la dispensation de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée pour vous ; c’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance, » déclare Paul, dans Éphésiens 3:1-7.

« Mais l’Écriture a tout renfermé sous le péché, afin que la promesse fût donnée, par la foi en Jésus-Christ, à ceux qui croient. Or, avant que la foi vînt, nous étions renfermés sous la garde de la loi, pour la foi qui devait être révélée. De sorte que la loi a été notre conducteur pour nous mener à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. Or, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce conducteur. Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse » (Galates 3:22-29).

« Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions. C’est pourquoi, souvenez-vous que vous, qui étiez autrefois Gentils en la chair, et qui étiez appelés incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis dans la chair par la main de l’homme… » (Éphésiens 2:8-11). Dieu nous a formulé Son salut de façon que nous ne puissions pas rater la réalisation de Son plan pour nous. Nous devrions Le remercier humblement pour ce que Dieu a accompli en nous au travers de Jésus.

Voilà le genre de sagesse que Dieu nous donne. Demandez à n’importe quel individu ce qu’est la sagesse. Tout le monde aura une réponse à vous offrir. Pour quelques-uns, ce sont les cheveux blancs qui annoncent la sagesse. Pour d’autres, ce sont des remarques citées à point, lorsqu’on nous demande une opinion. Demandez à cent personnes et vous aurez cent réponses diverses. Mais la véritable réponse se trouve dans Psaume 111:10 qui déclare : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel. Tous ceux qui pratiquent Ses commandements sont vraiment sages. Sa louange demeure à toujours. » L’époque dans laquelle nous vivons est appelée « l’ère de l’information ». Mais information n’est pas sagesse. Avec la multitude de livres et de revues dans tous les domaines possibles, avec des milliards de dollars investis dans toutes sortes de recherches individuelles et, maintenant, avec l’autoroute informatique de l’Internet, il semblerait que tout le monde et plusieurs organisations nous offrent des tonnes d’informations. Nous sommes noyés dans l’information.

« Mais la sagesse, où la trouvera-t-on ? Où donc est le lieu de l’intelligence ? » demandait Job, dans Job 28:12. « L’homme ne connaît pas son prix et elle ne se trouve pas dans la terre des vivants » (v. 13) La question de Job ne peut pas  trouver sa réponse sur un ordi, mais seulement dans l’ancien Livre. Job 28:28 déclare : « Puis il [Dieu] dit à l’homme : Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse, et se détourner du mal, c’est l’intelligence. » La vérité spirituelle se trouve souvent dans ce Livre. Le roi Salomon, à qui Dieu accorda une sagesse toute spéciale, a écrit ces mots inspirés : « La crainte de l’Éternel est le principal point de la science ; mais les fous méprisent la sagesse et l’instruction » (Proverbes 1:7). Et, dans Proverbes 9:10 : « Le commencement de la sagesse est la crainte de l’Éternel ; et la science des saints c’est la prudence. »

S’il manque quelque chose dans notre ère informatique, c’est bien la crainte de l’Éternel chez la plupart des gens et même dans le monde religieux. Dans notre perspective du Nouveau Testament, nous savons qu’en Christ : « sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science. Je dis ceci, afin que personne ne vous abuse par des discours séduisants » déclare Paul, dans Colossiens 2:3-4. « Et c’est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé. Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:23-24). Voilà la véritable connaissance, compréhension et sagesse.

« Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende » (Matthieu 11:15). Le Seigneur Jésus a dû considérer cette exhortation de grande importance, parce qu’elle paraît au moins huit fois dans les quatre Évangiles et sept fois dans le livre d’Apocalypse, cité par Christ Lui-même, et une fois par l’apôtre Jean, dans Apocalypse 13:9. Il est donc urgent que les gens entendent véritablement avec des cœurs croyants, des esprits de discernement et durant des vies obéissantes. Il est très important, d’abord pour les hommes et les femmes non convertis, de réagir à l’Évangile de cette façon. Jésus a déclaré, dans  Jean 5:24 : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » Entendre la Parole de Dieu avec un cœur croyant fait toute la différence.

Mais ce n’est juste que le commencement, car Jésus a aussi dit, dans Jean 10:27-30 : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un. » Il nous a non seulement promis la vie éternelle lorsque nous avons entendu Sa voix, mais Il nous assure que cette vie ne pourra jamais nous être enlevée tant et aussi longtemps que nous entendrons continuellement Sa voix. Or, Il nous promet également la résurrection, dans Jean 5:28-29 : « Ne soyez pas surpris de cela ; car l’heure vient que tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront Sa voix, et sortiront : savoir, ceux qui auront bien fait, en résurrection de vie ; et ceux qui auront mal fait, en résurrection de condamnation. »

Mais nous, Ses élus, nous n’avons pas à nous inquiéter : « Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:15-17). Alors, que celui qui a des oreilles entende !

Parce que : « vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ;) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:1-7).

Il y a trois descriptions de ce que nous étions avant l’œuvre de Dieu en nous, tel que décrit dans Éphésiens 2. Nous étions morts dans nos fautes, dans nos activités et dans nos péchés, notre caractère, notre attitude et notre condition générale. Le résultat fut que nous n’étions pas capables de comprendre ou de chercher Dieu de nous-mêmes. Romains 3:10-12 nous dit : « Selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. » Nous n’étions pas capables de connaître les choses de Dieu, car : « l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge » (1 Corinthiens 2:14).

Éphésiens 2:2 nous dit : « Dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. » « Nous aussi de même, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l’esclavage des rudiments du monde » (Galates 4:3). « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4). Nous étions parmi ceux qui vivions tous autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres.

Jean 3:36 déclare : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » « Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres, savoir, la vie éternelle à ceux qui, persévérant dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité ; mais l’indignation et la colère aux contentieux et à ceux qui sont rebelles à la vérité, et qui obéissent à l’injustice ; l’affliction et l’angoisse à tout homme qui fait le mal ; au Juif d’abord, puis au Grec ; mais la gloire, l’honneur et la paix à tout homme qui fait le bien ; au Juif d’abord, ensuite au Grec ; car Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes » (Romains 2:5-11).

La transformation produite par Dieu en nous ne peut s’expliquer aisément : « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Mais Dieu est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont Il nous a aimés. « Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut. Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:21-24).

Nous avons donc été ensevelis avec Lui par le baptême en Sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, Lui devenant semblables dans Sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à Sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort est affranchi du péché. « Sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car en mourant, il est mort une seule fois pour le péché ; mais en vivant, il vit pour Dieu. Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:9-11).

Cette puissance est efficace par la foi qui ne vient pas de vous. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9). Quoiqu’impliquent toutes ces promesses, elles nous rassurent sur notre statut permanent en tant qu’élus, les saints de Dieu. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? » (Romains 8:29-32).

« Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés » (Romains 8:29-39).

Dieu a fait tout cela : « Afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par Sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:7). « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force » (Éphésiens 1:19). La puissance du Créateur, telle que démontrée dans la résurrection de Christ, est dirigée vers nous ! Nous pouvons être sûrs que, malgré le fait que nous ne comprendrons jamais tout cela, les Écritures nous fournissent plusieurs évidences claires afin que vous puissiez saisir :

  1. Que : « vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8). « Que l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous [avant votre conversion], et qu’il sera en vous [après votre conversion]» (Jean 14:17). « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? » (1 Corinthiens 6:19).
  2. Vous ne devriez jamais avoir honte de prêcher l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu » (1 Corinthiens 1:18), qu’elle soit prêchée à une personne ou bien à mille.
  3. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). En effet, ces promesses impliquent toutes choses qui regardent la vie éternelle.
  4. Nous voyons les résultats de la puissance de Dieu dans nos vies lorsque nos caractères sont : « Fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé » (Colossiens 1:11-13).

Dieu désire vous voir : « connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19). Et que vous soyez affermis afin que, selon les richesses de Sa gloire, Il vous donne d’être puissamment fortifiés par Son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi. Dieu veut également vous voir enracinés et fondés en Lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles !

« Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans Sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints » (Éphésiens1:17-18). L’esprit de sagesse est appliqué dans une grande variété de circonstances, surtout dans le leadership, comme nous pouvons le voir dans Deutéronome 34:9 : « Et Josué, fils de Nun, fut rempli de l’esprit de sagesse ; car Moïse lui avait imposé les mains ; et les enfants d’Israël lui obéirent, et se conformèrent à ce que l’Éternel avait commandé à Moïse. »

Mais l’esprit de sagesse est aussi identifié à la capacité de faire du beau linge, comme lorsque Dieu dit à Moïse : « Et tu feras à Aaron, ton frère, des vêtements sacrés, pour sa gloire et pour son ornement. Et tu parleras à tous ceux qui sont intelligents, que j’ai remplis d’un esprit de sagesse, et ils feront les vêtements d’Aaron pour le consacrer, pour qu’il exerce la sacrificature devant moi » (Exode 28:2). Daniel était connu pour avoir un esprit excellent : « Parce qu’on trouva en lui, Daniel, que le roi avait nommé Beltshatsar, un esprit extraordinaire, et de la connaissance, et de l’intelligence pour interpréter les songes, expliquer les énigmes et résoudre les questions difficiles. Que Daniel soit donc appelé, et il donnera l’interprétation » (Daniel 5:12).

À nous aussi Jésus a déclaré : « Mettez-vous donc dans l’esprit de ne point préméditer votre défense. Car je vous donnerai une bouche et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront contredire, ni résister » (Luc 21:14-15). Nous avons également reçu un esprit de révélation : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10).

Et au sujet du Saint-Esprit, Jésus ne nous a-t-Il pas promis, dans Jean 16:13-15 : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est Lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. » « Que le Dieu d’espérance vous remplisse donc de toute sorte de joie et de paix, dans la foi, afin que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit. Pour moi, frères, j’ai la persuasion que vous êtes pleins de bonté, remplis de toute connaissance, et capables de vous exhorter les uns les autres, » nous dit Paul, dans Romains 15:13-14.

« Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous. O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » déclare Paul, dans Romains 11:32-36. Chaque louange est spécifiquement désignée par Dieu pour soutenir notre foi et fortifier notre confiance, même si nous ne sommes qu’étrangers et voyageurs sur la terre.

Cette confiance en Dieu doit continuellement être soutenue par la prière, à tout moment, comme David le faisait dans Psaume 143:8 : « Fais-moi entendre dès le matin ta bonté, car je me suis confié en toi ; fais-moi connaître le chemin où je dois marcher, car j’ai élevé mon âme à toi. » C’est une très belle prière par laquelle nous pourrions commencer un journée de travail et à laquelle Dieu doit Se réjouir de répondre. Elle est simple, avec deux demandes spécifiques qui devraient toucher le cœur de Dieu. Parce que nous Lui faisons confiance implicitement, nous L’entendons nous parler par cette même Parole, au début de chaque journée. Et comme Dieu nous parle, nous nous réjouissons dans Son amour, spécialement pour Son Salut et de nous guider dans Ses voies.

David Lui demande également, dans Psaume 143:10-13 : « Enseigne-moi à faire ta volonté, car tu es mon Dieu. Que ton bon Esprit me conduise dans le droit chemin ! Éternel, rends-moi la vie pour l’amour de ton nom ; dans ta justice, retire mon âme de la détresse ! Et dans ta bonté, retranche mes ennemis, et détruis tous ceux qui persécutent mon âme, car je suis ton serviteur. » Et Dieu nous indiquera la voie que nous devons suivre, car David nous déclare, dans Psaume 119:105 : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. »

Lorsque Dieu recevra toute priorité dans nos vies et lorsque nous l’aimerons, étudierons et obéirons à Sa Parole ; et lorsque nous l’appellerons afin de nous guider, Dieu répondra sûrement. « Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal, » nous dit Proverbes 3:6-7. « Et la confiance que nous avons en Lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées, » nous confirme l’apôtre Jean, dans 1 Jean 5:14-15. Nous avons tous reçu ces confirmations de la part de ceux qui sont morts avant nous, car « Tous ceux-là sont morts dans la foi, sans avoir reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin, crues, et embrassées, et ayant fait profession d’être étrangers et voyageurs sur la terre » (Hébreux 11:13).

Quelques-uns ont eu des problèmes avec le mot « foi », désirant une définition succincte de ce mot, car nulle part dans les Écritures nous voyons une définition claire de la foi. Dans Hébreux 11:1-2, nous voyons : « Or, la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point. Car par elle les anciens ont obtenu un bon témoignage. » À certains endroits, la Bible nous donne une définition indirecte de la « foi ». Gardez à l’esprit que les mots « croyance », « confiance » et « foi » sont traduits du même mot grec. Regardons quelques exemples :

Élisabeth, la mère de Jean-Baptiste, a dit de Marie : « heureuse est celle qui a cru [foi] ; car les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur auront leur accomplissement » (Luc 1:45).

Paul savait que Dieu avait l’intention de l’amener vers César et il encouragea les matelots alors qu’ils voyaient venir le naufrage, en leur disant, dans Actes 27:25-26 : « C’est pourquoi, ô hommes, prenez courage ; car j’ai cette confiance [foi] en Dieu, qu’il en arrivera comme il m’a été dit ; mais il faut que nous échouions sur quelque île. »

En parlant de la foi d’Abraham en ce que Dieu lui donnerait un fils, Paul a déclaré dans Romains 4:20-21 : « Et il n’eut ni doute ni défiance à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi, et il donna gloire à Dieu, étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. »

De Sara, l’épouse d’Abraham, il est dit, dans Hébreux 11:11 : « Par la foi aussi, Sara reçut la vertu de concevoir et, malgré son âge, elle enfanta, parce qu’elle crut [la foi] à la fidélité de celui qui avait fait la promesse. »

Ces versets nous donnent cependant une bonne explication de la foi. Elle est une ferme croyance, une conviction, un jugement que Dieu est doublement capable et confiant d’accomplir ce qu’Il a promis. Cette sorte de foi amène l’avenir à la réalité présente. « Et Jésus, ayant fait venir un enfant, le mit au milieu d’eux, Et dit : Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez, et si vous ne devenez comme des enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux » (Matthieu 18:2-3). Plusieurs adultes chrétiens ont cette notion erronée que les petits enfants sont trop jeunes pour comprendre l’Évangile et que Jésus ne devrait leur permettre de participer que lorsqu’ils seront plus vieux.

Le problème, ce n’est pas ici les enfants, mais plutôt les adultes qui trouvent cela difficile à comprendre. C’est qu’ils doivent vraiment devenir comme des petits enfants avant de comprendre vraiment le chemin du salut et de la conversion. « Mais Jésus les appelant à lui, dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez point ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Je vous dis en vérité que quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant, n’y entrera point » (Luc 18:16-17). C’est avec une grande humilité que nous devrions recevoir Christ, comme un enfant innocent. Après tout, qu’y a-t-il à comprendre ? Un petit enfant instruit dans les Écritures peut facilement comprendre par Dieu, comme Timothée : « Et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 3:15).

Un enfant peut comprendre que le Dieu, vers qui ses parents prient, leur a donné vie et qu’il ne faut pas Le contrarier. Que Dieu avait envoyé Son Fils afin de mourir pour ses péchés, si mignons soient-ils, et lui accorder le salut. Un adulte peut parfois se poser des questions, mais pas un enfant, il croit simplement, et c’est tout ! Les petits enfants qui s’intéressent aux Écritures devraient être enseignés dans la Bible, à leur rythme, afin que, quand ils seront plus vieux, ils puissent venir à Jésus avec des cœurs purs.




T.025 – Dieu, ordonnateur du cheminement divin

Avec une vision rétrospective, je peux comprendre peu à peu ce que le Seigneur Tout-Puissant a voulu m’apprendre, vers quoi Il a voulu me diriger, et pourquoi Il a procédé ainsi. Ce n’est souvent que bien après avoir parcouru beaucoup de chemin que l’on peut avoir une image précise de l’itinéraire suivi, ainsi que de la carte routière divine. On découvre parfois des poteaux indicateurs que l’on n’avait pas vus comme tel au bon moment, mais dont le souvenir revient au fur et à mesure que la lumière se fait sur le véritable chemin. Dieu ne fait jamais rien par hasard…

J’avais une amie qui était israélienne ; je l’avais rencontrée dans l’église locale que je fréquentais quand je vivais dans le Sud de la France. Nous avions à peu près le même âge et elle était comme moi seule avec son enfant. Je la trouvais si attirante, car elle avait en elle l’adoration de notre Sauveur et qu’elle ne se conformait pas au monde. La rencontrer fut une grande bénédiction, puisque je ne fréquentais personne de mon âge et que j’étais dans une grande solitude.

Cette juive messianique était une chrétienne – selon la définition la plus populaire – mais elle mettait beaucoup d’emphase à souligner son appartenance juive, elle était attachée aux traditions de sa culture dont elle faisait l’éloge. Bien sûr, je l’admirais beaucoup, parce que n’ayant connu le Christ qu’à 24 ans, je ne pouvais m’empêcher de l’envier, elle qui avait toujours eu des racines et une religion. De plus, cette amie avait un certain charisme, un tempérament très fort et des dons à priori surnaturels. Elle eut un jour une vision de Jésus-Christ qui la fit tomber à genoux ; jusqu’à ce jour je ne saurais interpréter cela et je préfère m’en garder, car Dieu seul connaît la nature de cette vision.

Comme je cherchais la Vérité et que mes expériences dans les églises mondaines étaient toujours décevantes, je pensais trouver dans la communauté, avec laquelle elle était en contact, le véritable chemin à suivre. Je passais beaucoup de temps avec ma nouvelle amie et, peu à peu, elle commença à déteindre sur moi. Je me mise à faire le sabbat, à écouter de la musique hébraïque et à lire des messages de prédicateurs sionistes, expliquant que Jérusalem est le centre du monde et que le retour du Messie doit se faire là-bas. Etant persuadée depuis ma conversion que le retour de Jésus est très proche, je commençais à croire qu’il fallait nous rendre – nous les « véritables chrétiens » à contre courant des églises mondaines corrompues – en Israël pour y attendre le Christ. Mon amie avait ce projet, ainsi que d’autres partisans de ce mouvement de « retour aux racines juives ». Elle me parlait de kibboutz, petites communautés israéliennes qui vivent dans l’unité et le partage total, aux antipodes du matérialisme individualiste et oppressant, que je voulais fuir.

Nous parlions de notre projet de partir vivre au bord du lac de Tibériade nous joindre à d’autres chrétiens et d’y ouvrir ensembles une boulangerie pour avoir de quoi vivre jusqu’au retour de Celui que nous voulions attendre au bon endroit. Cela semble quelque peu étrange ou naïf, mais pourtant il faut savoir qu’il existe vraiment ce mouvement de retour en Israël, non seulement pour les juifs, mais aussi pour des chrétiens : les amoureux d’Israël. Mon amie pouvait se venter d’être les deux et cela m’impressionnait beaucoup. Malgré mes connaissances sur l’Évangile et l’assurance  qu’il n’y a plus de différence en Christ, je ne pouvais m’empêcher de l’admirer et de la prendre pour modèle.

Mais un jour, cette amie ne se comporta pas comme aurait dû le faire une personne chrétienne. Je me sentis trahie et je commençai à avoir des doutes sur ma volonté de la suivre en Israël. Plusieurs fois, elle fit preuve d’incrédibilité et je compris petit à petit que je ne pouvais pas me fier à elle. Certes, ceci ne concernait que de petites choses, mais celui qui n’est pas fidèle dans les petites choses, comment pourra-t-il l’être dans les grandes ?

Puis Dieu permit un évènement extrêmement douloureux qui vint mettre la lumière sur cette situation. Je me souviens avoir versé beaucoup de larmes, mais ces larmes furent salutaires ! Mon amie m’offrit la plus vive des trahisons en se joignant à un homme sadique et pervers qui avait décidé de me détruire : au lieu de vouloir me protéger et de se battre à mes côtés pour me défendre, elle plaça sa confiance dans ce païen sans foi ni loi qui racontait sur moi les plus viles calomnies et la priait d’avertir les services sociaux pour qu’on m’enlève ma fille.

Le responsable de l’église fut lui aussi sous sa coupe. Sans avoir fait quoi que ce soit de préjudiciable, j’avais soudain perdu ma crédibilité en temps que chrétienne et la confiance de mes frère et sœur en Christ. Quand la lumière se fit sur cette affaire, je demandai à mon amie et au « pasteur » de m’accompagner à la gendarmerie pour me soutenir dans ma démarche de poser une main courante, ceci dans la perspective de me protéger, puisque celui qui menaçait de détruire ma vie était en liberté et libre de ses actions. Mais je réalisai tristement que le lien fraternel n’était qu’une façade, tout comme la religiosité de ces personnes qui ne m’accompagnèrent pas et ne m’offrirent aucun soutien ; ils ne me demandèrent pas non plus pardon d’avoir douté de moi, ni de m’avoir indirectement causé du tort.

La trahison, la lâcheté et l’hypocrisie de ces « chrétiens » m’ouvrit les yeux sur le fait que je n’avais toujours pas trouvé la communauté de chrétiens véritables, hors de ce système corrompu, ni la Vérité que je cherchais tant concernant la fin des temps et le retour de Christ. Je cessai de fréquenter cette église locale, ainsi que les personnes sionistes, et je demeurai plusieurs mois sans assister à un culte, ni avoir aucune relation fraternelle dans mon entourage. Je me concentrai sur le chemin à parcourir, comme un cheval avec des œillères, jusqu’au jour où je pourrais quitter la région et, avec, mes mauvais souvenirs…

La meilleure manière de braver la tempête de l’hostilité, c’était pour moi de fixer au loin l’espoir lumineux d’un avenir meilleur où je pourrais trouver une communauté de vrais chrétiens, une église locale vivante où je pourrais m’engager et trouver la chaleur dont j’avais tant besoin. C’est ainsi que je partis dans une région éloignée, dans ce village perdu au milieu de nulle part, et que j’investis tout pour m’intégrer au sein de deux églises locales, une qui existait déjà et une qui commençait à naître, ainsi qu’à une association de femmes missionnaires ayant pour vocation de prier. Je parcourrais beaucoup de kilomètres pour me rendre à une rencontre, ceci plusieurs fois par semaine…

Mais, là aussi, la déception m’attendait. Le cercle missionnaire s’avéra être anti-biblique et les deux églises locales furent l’arène où se jouèrent des comédies grotesques qui me laissèrent plus froide qu’un glaçon. Dieu me montra peu à peu la supercherie et je ne savais tout d’abord pas quoi faire, car une vie sans église locale me semblait inimaginable. Mais l’hypocrisie m’attendait partout, je le savais bien, et je ne voulais plus placer mes espoirs dans de nouvelles assemblées qui, elles aussi, me décevraient. Ainsi je continuai d’aller au culte, tout en prenant du recul et en cherchant la Vérité par un autre biais.

 Je suivais des cours bibliques par internet et j’écoutais des messages prophétiques de « missionnaires » diffusés sur des chaines chrétiennes. Je passais mes journées à chercher la Vérité et à la demander à Dieu. Le problème, c’était qu’il y avait plusieurs enseignements : d’une part, ils parlaient de l’enlèvement de l’église avant la tribulation (ce qui est contraire à ce que dit l’Évangile de Matthieu), d’autre part, les messages sur l’Apocalypse inspiraient la peur et révélaient une image de Dieu si sombre et si dure que je n’en dormais presque plus. Le Dieu que je connaissais pouvait-Il laisser Ses enfants et disciples, dont Il avait pris soin pendant des décennies, se laisser subitement exterminer dans un bain de sang, sans les protéger ? Les temps de la fin sont interprétés de bien des manières, mais quelle interprétation est celle qui soit véridique ?

Je regardais des vidéos avec des visions du ciel et de l’enfer, visions données à des enfants, entre autres, si terrifiantes et déroutantes que je les pris d’abord au sérieux. Mais comment un Dieu d’amour pouvait-Il révéler de telles atrocités à des enfants ? Et je me demandais également comment ce Dieu d’amour pouvait-Il envoyer en enfer toutes les personnes qui n’ont jamais entendu parler de Lui, des personnes habitant aux quatre coins de la terre, dans les contrées les plus éloignées, là où aucun missionnaire n’est allé ? Depuis ma conversion, je ressentais une grande peine en pensant à tous ces pauvres gens, habitants des prairies de Mongolie, du nord glacé de l’Alaska, des montagnes du Népal et les habitants des petites îles inconnues et insignifiantes sur la carte… Il y aurait tant de gens qui seraient condamnés à brûler en enfer parce qu’ils n’ont pas connu le Christ, et cela ne pouvait pas me satisfaire, même si moi j’étais « sauvée ».

Ce fardeau avait été pendant de longues années, si lourd sur mes épaules ; je priais pendant des heures une liste interminable de noms en pleurant, suppliant le Père de les sauver eux aussi. Dans cette optique, on en vient facilement à se culpabiliser, ne serait-ce que pour le fait d’avoir la foi qui sauve quand des millions d’autres ne l’ont pas… Puis, chaque minute passée sans prier, sans intercéder, paraît comme une montagne d’égoïsme. Je n’étais pas libre en Christ, même si ma Bible le prétendait.

D’ailleurs, ma Bible… J’étais agacée de ne jamais pouvoir m’ancrer dans une version. Je cherchais désespérément la bonne, celle qui touchait au mieux mon cœur, celle qui était au plus près de la Vérité, mais sans la trouver. J’avais acheté une dizaine de bibles et chacune d’entre elles finissait sur une étagère, abandonnée et poussiéreuse. Je recommençais toujours avec zèle à personnaliser ma nouvelle bible, en notant des commentaires personnels, en surlignant, etc. Mais j’étais toujours indécise et la soif qui m’habitait n’était étrangement jamais satisfaite. Mais un jour, tandis que je cherchais à me documenter sur les différences entre les versions et traductions, je trouvai un document qui me révéla l’historique de toutes les traductions. Je fus sidérée, scandalisée, quand j’appris que de toutes les versions disponibles, il n’y en a que deux qui soient véritables et incorruptibles. J’étais surtout choquée en comprenant que celles qui étaient largement diffusées dans les églises ne sont pas inspirées par Dieu, mais par l’ennemi de la Vérité. Je m’achetai d’abord une Bible Martin, puis plus tard une Ostervald. Et une grande paix se fit en moi : la fin de la pérégrination entre les Ecritures.

Ainsi, je cheminais pas à pas vers la Vérité, discernant toujours mieux les tromperies et mensonges dans les enseignements et dans les églises locales. Dieu mit en lumière la fraude lors du dernier culte auquel j’assistai ; Il le fit avec une pointe d’humour, d’une manière tout à fait remarquable. Le pasteur lança avec insistance l’avertissement de se tenir le plus loin possible des faux docteurs et des faux enseignements, ceci sans se douter que cet avertissement le désignait lui-même ! Il cita un verset sur la Lumière et la Vérité, verset qui apparut au mur par le biais du projecteur qui s’éteignit subitement… Le pasteur s’excusa et bredouilla ne pas savoir pourquoi cela arrivait, accusant l’appareil, mais ne se remettant absolument pas en question ! Mais Dieu ne fait rien au hasard : la panne était survenue à ce moment précis où il était question de la lumière transmise par la Vérité et, comme les prédications s’appuyaient sur des doctrines mensongères, l’obscurité se fit pour illustrer concrètement le manque de vérité !

J’assistais à des scènes choquantes et j’entendais des choses grotesques, si bien que je décidai de ne plus remettre les pieds dans une de ces églises, ainsi que de ne plus fréquenter toutes ces personnes aveugles ou comédiennes, puisqu’aucune de ces personnes ne semblait apprécier mon cheminement, ni vouloir prendre part à mon questionnement trop complexe sur les différents sujets qui ne pouvait que troubler leur quiétude et les déranger. En effet, on m’avait souvent répondu à côté, une miette de réponse, ou bien cette ennuyeuse affirmation « on ne le saura qu’au Ciel… ».

Mais à propos du Ciel… J’appris un jour que le Ciel est un lieu inaccessible et qu’il n’est pas la destination des chrétiens, comme le prétendent la grande majorité des églises dans le monde. M’intéressant toujours plus aux évènements de la fin des temps, je trouvai un jour un site pas comme les autres : il était sobre et plein de clarté, avec des articles sur l’étude de l’Apocalypse – le livre que je rêvais de comprendre – écrits d’une manière simple et lumineuse pour que des chrétiens assoiffés de vérité la trouvent et la comprennent enfin. Et tandis que je lisais une à une les pages, des écailles tombaient de mes yeux et je comprenais mes erreurs. Un à un, les fardeaux générés par les fausses croyances tombèrent et je découvris la profondeur de la déclaration de Jésus : « vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:32).

Le site dont je parle, c’est celui où j’ai maintenant, par la Grâce de Dieu, le privilège de diffuser mes témoignages et réflexions. Entretemps, j’ai découvert bien des choses et j’ai parcouru du chemin. Et les rencontres et évènements cités plus hauts s’avérèrent être des poteaux indicateurs pour me montrer les chemins à ne pas prendre, et donc celui à suivre. Au-travers de l’étude de la prophétie sur les temps de la fin, je découvris que le mouvement sioniste – les amoureux d’Israël – travaillent, pour la plupart sans même s’en rendre compte, à préparer la venue, non pas du Messie, mais de l’Antéchrist, et qu’à ce jour, la Jérusalem terrestre n’est pas la capitale du Royaume de Dieu à venir, mais celle de Satan. Quelle duperie ! Et dire que peu s’en est fallu que je parte là-bas ! Quel aveuglement ! Et quelle grâce me fut accordée d’être libérée du filet de l’oiseleur !

J’appris qu’il y aura une résurrection après la nôtre : non pas pour envoyer tout le monde en « enfer », comme le prétendent la majorité des chrétiens, mais pour offrir à tous ceux qui ne l’ont pas eu la chance de connaître enfin la Vérité qui affranchit et de leur donner l’invitation qu’ils n’ont pas pu recevoir durant leur vie terrestre. En effet, comment un roi pourrait-il condamner ceux qui ne sont pas venus à sa rencontre s’ils n’ont pas eu connaissance de leur appel ? Ce genre de Dieu serait loin d’être équitable et compatissant ! Ainsi, toutes ces années à ployer sous le fardeau de la tristesse, de la pression et de la culpabilité vis-à-vis de la perdition des masses humaines – et plus particulièrement de ceux que j’affectionne – laissèrent place à une paix nouvelle et profonde : quel répit ce fut pour mon cœur de me confier dans une meilleure justice que celle que l’on m’avait faite avaler !

On m’avait toujours parlé de deux morts : d’après les pasteurs évangéliques, la première devait être la mort physique, phénomène naturel auquel personne ne peut échapper, la deuxième devait être la mort spirituelle, décrite comme la séparation d’avec Dieu, aboutissant à l’absence de Dieu : une éternité en enfer. Par Jésus-Christ, nous pouvons d’après eux échapper à la seconde mort, c’est-à-dire à la vie sans Dieu et à l’enfer. J’appris cependant que la deuxième mort, dont il est question dans la Bible, n’est pas à prendre au sens figuré, mais qu’il s’agit bel et bien d’une mort physique, comme la première, quoique celle-ci soit sans résurrection, sans immortalité. Il s’agit de la destruction finale des rebelles dans des flammes réelles, non pour l’éternité, mais pour leur suppression définitive.

J’appris que la grande évangélisation mondiale, prédite pour avant le retour du Christ, ne pouvait pas encore avoir lieu, quand bien même certains prétendent que ce phénomène se passe en ce moment. J’appris que la grande tribulation ne devait pas susciter de peur pour les élus de Dieu, car ceux qui garderont les commandements du Seigneur et l’amour de la Vérité seront marqués par un sceau et bénéficieront d’une protection divine. J’appris que seuls les ouvriers de la dernière heure perdront leur vie : prix à payer pour avoir attendu jusqu’à la dernière minute avant de choisir la Vérité. J’appris que la grande évangélisation se produira dans cette dernière phase de l’histoire humaine et que le Maître qui reviendra pourra ainsi trouver Ses loyaux serviteurs en train de faire l’œuvre à laquelle ils ont été appelés.

Voici l’immense fardeau qui tomba de mes épaules : le Christ ne pouvant pas revenir à n’importe quel moment – contrairement à ce qu’enseigne la plupart des érudits pastoraux – la crainte de ne pas être prête à Son retour se dissipa. Tandis qu’avant, je me sentais indigne et inutile, et que je n’étais parfois même pas sûre de mon salut, parce que, selon mon jugement, je ne faisais pas le travail missionnaire auquel nous sommes appelés à participer ; je fus soudain libérée de mon tourment. Si la grande évangélisation n’a pas encore commencé et que, pour l’instant, les choses se mettent seulement en place, le Maître ne peut arriver avant l’heure et punir Ses serviteurs qui attendent sagement et veillent avant d’entrer en scène accomplir l’œuvre divine au temps voulu par Dieu.

J’appris que, dans le Royaume de Dieu, il y aura ceux qui gouvernent et ceux qui seront gouvernés. Cette vérité n’est pas plaisante pour les pasteurs terrestres qui, déjà, cherchent à gouverner sur la terre et croient gouverner au Ciel… Pourtant, un jour ils apprendront qu’un royaume qui n’est fait que de rois, un royaume sans sujets est un leurre. Ils pourront s’estimer heureux si Dieu leur pardonne leurs erreurs et leur offre la Vérité ; ainsi auront-ils peut-être une place parmi le peuple, mais ils devront de soumettre aux gouverneurs et au Roi des rois.

La Vérité amena à chaque pas une nouvelle lumière et une nouvelle délivrance. Je découvris peu à peu la liberté en Christ. Et le manque que je ressentais vis-à-vis des célébrations de culte à l’église se dissipa également. Autrefois, je culpabilisais si je manquais ne serait-ce qu’une réunion. Mais au fur et à mesure que la Vérité m’a remplie et que j’ai gagné en discernement spirituel, la culpabilité est passé sur l’autre bord : je la ressentirais si je retournais dans ces églises mondaines où règne le mensonge et la compromission. Je dois dire que l’auteur de l’esclavage, ce n’est pas Dieu, mais les faux pasteurs, qui tiennent leurs brebis captives afin de les manipuler.

Une des dernières réunions d’étude biblique, quelques semaines avant le dernier culte, il se passa quelque chose d’étrange qui fut bel et bien un signe précurseur de ma séparation d’avec « l’Église de Laodicée ». Alors que je n’avais presque rien dit de toute la réunion – parce que le thème étudié était toujours le même et qu’il était si inintéressant, comparé au thème central de la fin des temps qui me préoccupait plus que tout – je profitai du seul moment où j’avais l’occasion et le plaisir d’élever la voix, c’est-à-dire, dans un chant de louange. Je ne pensais à rien, j’étais blasée de ne rien avoir appris ni reçu dans cette réunion, mais heureuse de pouvoir malgré tout compter sur Dieu et Lui témoigner mon amour en chantant. C’est alors que, brusquement, le pasteur s’adressa à moi et me dit « de la part de Dieu » : « Dieu a beaucoup de plaisir en toi, parce qu’Il voit combien tu L’aimes, combien tu es attachée à Lui, que tu veux Le servir, mais surtout Il Se réjouit à ton sujet à cause de ton refus de te compromettre. »

Je ne veux pas attribuer à cet homme le statut de prophète, mais Dieu lui a vraisemblablement permis d’énoncer une vérité qui aurait dû le faire réfléchir et, par là, d’annoncer que désormais mon chemin ne pourrait plus être le leur, mais que nos chemins allaient se séparer, parce que Dieu a mis en moi l’amour de la Vérité.

Ainsi, main dans la main avec mon Seigneur, j’ai sauté le pas, j’ai quitté la compromission. Le prix à payer est l’isolement, mais Dieu travaille à ce que bientôt, je ne sois plus seule. Et en attendant, Il m’a accordé l’immense privilège de partager avec mes frères et sœurs en Christ de la terre entière tout ce qu’Il a mis en moi. Il m’a donné cette place, ici parmi vous, pour vous édifier, vous encourager et vous réconforter, tout comme j’ai moi-même besoin de l’être. Et je le suis en apprenant que l’œuvre de Dieu à travers mon travail n’est pas vaine.

Le Seigneur a un plan tout tracé pour chacun de Ses élus. Il place des poteaux indicateurs, des signes, des situations très parlantes. Il guide les Siens, jusqu’à ce qu’ils cheminent dans la Vérité, et Il continue de le faire, car personne ne peut prétendre connaître toute le Vérité. Nous avons besoin de Lui, de Son Esprit pour nous éclairer et nous donner le discernement nécessaire. Je pense qu’il ne faut jamais prendre la Vérité pour acquise : nous marchons pas à pas vers elle, mais nous avons toujours des zones d’ombre à éclairer. C’est le cheminement de toute une vie de disciple. Et l’Ordonnateur de ce merveilleux cheminement, c’est Dieu.

« Heureux ceux qui habitent ta maison, qui te louent incessamment ! Heureux l’homme dont la force est en toi, ceux qui aiment les chemins de ta maison !  Passant par la vallée de Baca (Larmes), ils en font une source vive ; et la pluie d’automne la couvre de biens. Ils vont de force en force pour se présenter devant Dieu en Sion.

» Éternel, Dieu des armées, écoute ma prière ! Dieu de Jacob, prête l’oreille ! O Dieu, notre bouclier, vois et regarde la face de ton Oint ! Car un jour dans tes parvis vaut mieux que mille ailleurs. J’aime mieux me tenir sur le seuil, dans la maison de mon Dieu, que d’habiter dans les tentes des méchants.

» Car l’Éternel Dieu est un soleil et un bouclier ; l’Éternel donne la grâce et la gloire ; il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité. Éternel des armées, heureux l’homme qui se confie en toi ! » (Psaume 84:5-13).

Que le Seigneur accomplisse Sa Volonté pour Ses élus.

Qu’Il éclaire par Sa Lumière tous ceux qui cherchent la véritable Lumière et qui sont habités par l’amour de la Vérité.

Que Dieu vous bénisse !

Anne-Gaëlle




T.024 – L’instant présent

Je suis allongée sur mon lit, réveillée depuis l’aurore. Mon esprit vagabonde, mes pensées se promènent dans le temps. Je pense au jour qui se lève, à tout ce que j’ai à faire, je pense à hier et à tout ce que j’ai fait. Je pense à avant, à l’année dernière, je pense à dans dix ans. Je pense à ma jeunesse, je pense à ma vieillesse. Je pense à tout à l’heure, je pense à dans quelques mois. Je pense à mon enfance, je pense à mes nombreuses vies, moi qui ai recommencé tant de fois à zéro.

Mon esprit n’a cesse de voyager dans le temps : c’est inconscient, et si Dieu ne m’avait rappelé à l’ordre, je ne m’en serais même pas rendue compte. Il suffit bien souvent d’un minime stimuli tel qu’une odeur, un visage dont les traits paraissent familiers, le goût de quelque chose, ou une simple sensation… Et rien que cela suffit pour partir en voyage dans sa tête, ayant milles époques comme destinations, et plus nous vieillissons, plus la croisière est longue ; qui sait combien de temps nous passons à sillonner dans les couloirs du temps, par le biais de notre mémoire et de notre imagination !

Mais soudain, quelque chose m’arrête : mes chats s’installent confortablement sur mon ventre et sur ma poitrine, je sens tout leur poids et leur chaleur se poser sur moi. Ils s’installent et ronronnent. Quelle douceur ! Quel agréable moment ! Le chat le plus âgé se met à lécher le chaton, comme le faisait sa mère autrefois. C’est incroyable, car depuis des mois que nous l’avons, cela ne s’est encore jamais produit : le gros chat d’ordinaire rejette le petit, il ne l’apprécie guère et ils se battent chaque jour, à mon grand désespoir. Mais là, j’assiste à une scène d’une grande tendresse et ce moment me réchauffe le cœur.

Cette scène improbable m’interpelle, bien sûr, et je me dis « vraiment, rien n’est impossible », mais surtout ce qui m’interpelle, c’est d’avoir été brusquement – où devrais-je dire en douceur – interrompue dans mon voyage intérieur : c’est comme une grosse main qui m’aurait saisie pour me sortir du vagabondage et me ramener dans le présent, là où je ne suis presque jamais. Je sens les sept kilos sur mon ventre, je sens le contact de la douce fourrure et la chaleur si agréable, j’entends et je sens la vibration des ronronnements, je les vois dans leur tendresse réciproque. Tout est là, si réel, si concret, qui me dit : « Arrête d’être ailleurs, soit ici, maintenant ! ».

Pourquoi les animaux ont-ils cette capacité innée de vivre dans le présent, et pas les humains ? Bien sûr, la norme, c’est de penser l’inverse : nous sommes plus évolués qu’eux, car nous pouvons nous projeter dans le temps, tandis qu’eux sont confinés dans le présent sans avoir conscience du temps qui passe. Mais je vois les choses autrement. Ceux qui sont confinés, emprisonnés, ce sont les hommes et non les animaux ! Car nous n’avons cesse de fuir la réalité qui nous entoure en passant notre temps à ressasser le passé et à nous inquiéter pour l’avenir. Même ceux qui ne s’inquiètent pas sont emprisonnés sans le savoir : ils forment des projets et pensent sans arrêt à tout ce qui les attend, mais ils ne sont maîtres de rien. Mais surtout, nous manquons tous l’immense chance de saisir l’instant qui nous est offert de vivre dans toute sa beauté et sa fraicheur : l’instant présent. Et c’est pourtant dans cet instant si précieux que Dieu nous appelle à Sa rencontre.

Les animaux sont capables de vivre dans le présent, et pour cela nous devrions prendre exemple sur eux. Ils savourent chaque moment de leur vie, sans en perdre une miette. Ils ne courent pas se réfugier dans les chimères du « peut-être », du « j’espère » ou du « j’avais ». Ils ne pensent pas à ce qu’ils ont perdu ou à ce qu’ils aimeraient avoir un jour. Ils vivent, simplement. Pourquoi nous, qui sommes si évolués, ne sommes-nous pas capables de vivre dans le présent, intensément, comme il est possible de le faire, sans fuir et sans rien gâcher ?

L’instant présent est un cadeau que Dieu nous offre et qu’Il renouvelle, comme un calendrier de l’avent où l’on ouvre chaque jour une fenêtre, sauf qu’avec Dieu, c’est chaque minute qu’Il en ouvre une : et chaque minute est un cadeau du Ciel. Oui, le Ciel est pour nous un immense calendrier de l’avent avec des millions de fenêtres, et Dieu les ouvre une à une et déverse sur nous des joies et des bénédictions dont nous n’avons même pas conscience…

Quand je réalise à quel point j’ignore cela dans ma vie quotidienne, à quel point j’ignore les petits cadeaux de Dieu, je me mets à pleurer, car j’ai honte. Honte de ne pas être capable de les voir, ni de les ouvrir. Honte de préférer vagabonder dans le temps, à la recherche de je ne sais quoi, qui ne me procure aucune satisfaction véritable. Et le temps passe, et la vie passe, et l’être humain fuit le temps et la vie.

Oui, il suffit d’un instant, d’une scène à priori ordinaire dans l’intimité de ma chambre, pour prendre conscience de tout cela et répondre à la voix qui me dit : « Viens dans le présent, viens me rejoindre là où tu es sensée vivre ! ». Oui, je veux rejoindre mon Dieu dans la dimension merveilleuse qu’Il a créée pour moi, là où il m’est donné de vivre, de percevoir, de comprendre, de réagir, d’aimer, de contempler et de ressentir le bonheur.

Souvent, nous avons besoin de l’autre pour saisir l’instant présent : l’interaction nous offre l’occasion d’être là et non ailleurs. Si je suis seule, même mes chats constituent pour moi cet autre qui est capable de me sortir de la solitude de cette errance permanente dans le passé ou le futur. Parfois, la beauté d’un paysage grandiose qui m’entoure constitue aussi quelque chose de bien vivant qui me saisit et m’arrache aux turpitudes du temps.

Jésus Lui-même nous le dit : « Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain prendra soin de ce qui le regarde ; à chaque jour suffit sa peine » (Mathieu 6:34).

Plus le temps passe et plus l’humanité devient incapable de suivre cette directive. La société moderne, qui a inventé le four micro-ondes, les trains à grande vitesse et l’internet, n’a cesse de vouloir réduire le temps afin de mieux le contrôler. Mais on ne peut pas contrôler le temps et à force de vouloir le réduire, on passe à côté de la vie. Souvent, pour gagner du temps, on finit par en perdre : on invente tout un tas de stratagèmes pour soi-disant économiser du temps, mais au final, si on comptait toutes les heures qui s’accumulent à se perdre dans ces stratagèmes et nouvelles techniques, on est forcé de constater l’ampleur de l’absurdité humaine.

Qui peut prétendre vivre vraiment, sans se soucier du temps qui passe ? Qui peut prétendre être capable de vivre le moment présent comme il faudrait le vivre : intensément et consciemment, avec la sagesse qu’apporte le passé et le regard dirigé vers l’avenir, mais sans se perdre ni dans l’un, ni dans l’autre ? Qui parvient réellement à remettre tout – passé et futur – entre les mains de Dieu, qui a créé le temps, et à jouir parfaitement du présent comme d’un cadeau qui lui est offert ?

« Mes temps sont en ta main » (Psaume 31:16).

« Tous sont assujettis au temps et aux circonstances. Car l’homme ne connaît pas même son temps » (Ecclésiaste 9:11-12).

« Mais Dieu est mon Roi de tout temps, lui qui opère des délivrances au milieu de la terre » (Psaume 74:12).

Ainsi, je vous invite, mes frères et mes sœurs, à prendre conscience de l’offre qui nous est donnée, et de sortir de notre prison et de nos errances intérieures pour nous ouvrir à la réalité du moment avec lequel Dieu, dans Son immense bonté, souhaite nous enrichir et nous rencontrer. Pour ceux qui voient le temps qui passe comme un fardeau, parce qu’ils sont soumis à de longues épreuves, que Dieu vous offre de changer de perspective : qu’il vous montre toutes les petites fenêtres du grand calendrier céleste !

Ne tombons pas non plus dans une mentalité propre au monde, qui est celle de consommer la vie comme on consomme des produits industriels, car ce n’est pas à cela que Dieu nous appelle. Il ne faut pas confondre « vivre dans le présent » et « consommer le présent ». La vie n’est pas consommation, elle est surtout contemplation, méditation, amour et action.

Et pour ce qui est de notre inquiétude, pensons que Dieu est hors du temps. Il en est le Maître et rien ne Lui échappe. Il opère et accomplit chaque dessein au bon moment, et Lui seul en est le Juge puisqu’Il connaît toutes choses. Remettons-Lui simplement nos attentes et le temps paraîtra moins long. Demandons-Lui surtout la faculté, comme l’ont tous les animaux qu’Il a créés, de vivre… dans le présent.

« A toute chose sa saison, et à toute affaire sous les cieux, son temps. Il y a un temps pour naître, et un temps pour mourir ; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui est planté ; un temps pour tuer, et un temps pour guérir ; un temps pour démolir, et un temps pour bâtir ; un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour se lamenter, et un temps pour sauter de joie. Un temps pour jeter des pierres, et un temps pour les ramasser ; un temps pour embrasser, et un temps pour s’éloigner des embrassements ; un temps pour chercher, et un temps pour laisser perdre ; un temps pour conserver, et un temps pour jeter ; un temps pour déchirer, et un temps pour coudre ; un temps pour se taire, et un temps pour parler ; un temps pour aimer, et un temps pour haïr ; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix » (Ecclésiaste 3:1-8).

Soyez bénis,

Anne-Gaëlle




T.023 – L’humilité

Elle est ce que mon cœur désire. Et plus je la désire, plus elle s’éloigne de moi. Lorsque je suis remplie de la crainte d’avoir trop d’orgueil, j’en découvre toujours davantage ; et je m’aperçois que mon cœur est loin d’être humble comme je voudrais qu’il le soit.

Où est l’humilité ? Où se cache-t-elle ? Dans le dépouillement matériel ? Dans l’observance de la loi ? Dans l’abnégation de soi ? Dans l’auto-flagellation ? Dans l’adoration de Dieu ?

Mon âme est si triste, car, quelle que soit ma volonté, ma nature charnelle constitue en elle-même un obstacle à mon aspiration la plus profonde.

L’aspiration la plus profonde du chrétien est de vivre en parfaite union avec son Dieu, d’être un avec Lui, sans jamais laisser quoique ce soit entraver cette réjouissante fusion spirituelle par l’Esprit Saint. L’Esprit de Dieu fait beaucoup de choses, Il accomplit beaucoup d’exploits, mais Il ne fait rien à notre place. Car l’Eternel Dieu n’est pas un marionnettiste, Il veut des enfants libres. Libre de réfléchir, d’agir et de prendre des initiatives. Il souhaite que nous nous dirigions vers le bon cap, mais Il ne conduit pas le bateau à notre place.

L’humilité est nécessaire à une relation vraie et sincère avec notre Créateur. Elle est fondamentale pour jouir d’une complicité sans faille avec Lui. Et pourtant, si souvent, l’être humain tombe dans le piège de la fausse humilité, sans même s’en rendre compte…

Quand je crois être humble, c’est là que je me trompe. Quand je crois être un bon exemple pour mes concitoyens et qu’au fond de moi-même, je m’en vante, c’est là que Dieu ouvre les écluses du Ciel : non pour faire couler une pluie de sagesse et de bénédictions bien méritée, mais pour laisser tomber une épreuve dure comme un gros rocher, ceci afin d’effriter la croûte de fierté de nos cœurs endurcis.

« Et je laisserai au milieu de toi un peuple humble et faible, et il mettra sa confiance dans le nom de l’Éternel » (Sophonie 3:12).

Dieu, par nos épreuves, nous enseigne l’humilité. Il enlève tout ce sur quoi nous nous appuyions afin que nous soyons peu à peu en mesure de prendre conscience de notre faiblesse. Quand je m’aperçois combien tout ce qui m’entoure est grand – mes épreuves, mes problèmes et tous les maux de la terre – je réalise alors combien je suis petite et incapable de changer quoique ce soit. Bien sûr, je peux essayer : je peux bricoler, planifier, travailler à fond sur tel ou tel projet, je peux tout miser, je peux tout investir et me tuer à la tâche, mais, au bout d’un moment, je comprendrai que c’est en vain. Et tout cela restera vain jusqu’à ce que j’assimile à quel point l’être humain est vaniteux et que je mesure tout l’orgueil de ses ambitions et de ses efforts. C’est alors que je lèverai les yeux vers Celui qui est au-dessus de toutes vanités terrestres, vers le Dieu vivant, Créateur et Rédempteur.

Quand je prends vraiment conscience de ma petitesse, alors je prends conscience de la grandeur de Dieu. Je pense que c’est le chemin de l’adoration véritable : je me regarde moi, je comprends mon insignifiance, et j’échappe à ma bassesse et à ma propre folie en levant les yeux vers l’Auteur de la Sagesse et de l’Amour parfait, le Seul, l’Unique, le Véritable. Alors mon regard se perd dans Sa Grandeur, dans Sa Majesté qui m’éblouit, et je reste là, les yeux levés vers Lui, sans ne plus vouloir les poser sur moi-même.

« Ainsi a dit l’Éternel : Le ciel est mon trône, et la terre mon marchepied. Quelle maison me bâtirez-vous ? Quel lieu sera celui de mon repos ? Car toutes ces choses, ma main les a faites, et toutes ces choses existent par elle, dit l’Éternel. Et voici à qui je regarde : à celui qui est humble, qui a l’esprit abattu, et qui tremble à ma parole » (Esaie 66:1-2).

Il y a aussi le chemin inverse : je regarde à Dieu et me dis qu’Il est vraiment grand, puis je regarde à moi et je me dis « je suis petite ». Mais généralement ce chemin-là n’aboutit pas à la véritable humilité, ni à la véritable adoration. J’ai souvent vu des pécheurs justifier leur conduite par ce raisonnement, et de faux adorateurs manifester malgré eux une étonnante fierté… Dieu est si grand, Il est venu vers moi, donc j’en vaux la peine ! Il a dû voir mon potentiel ou mes efforts, alors Il est venu me donner un coup de pouce, et voilà maintenant je suis un Fils de Dieu, une créature divine, extraordinaire, unique, semblable au Père, presque aussi parfait que les anges… Donc, à mes yeux, je ne suis plus petit. D’ailleurs, ayant déjà reçu l’immortalité (selon la croyance chrétienne populaire), je suis un « Highlander ». Mon enveloppe charnelle est certes un peu contraignante, mais bientôt j’en serai débarrassé, alors je peux me voir comme je suis : « au-dessous », selon ma nature surnaturelle de « nouveau-né de Dieu » et ma « nouvelle identité en Christ »… Dans ce cheminement trompeur, le regard ne se perd pas dans la splendeur de Dieu, mais dans la prétendue splendeur du soi. Cette louange est nombriliste, elle ne peut toucher le cœur de Dieu.

Dieu m’a bel et bien donné une identité, mais elle ne me donne pas la faculté surnaturelle de braver tout et n’importe quoi. Je reste une petite créature fragile, dont le souffle vient de Dieu et dont la vie ne tient à pas grand-chose. C’est justement en me voyant ainsi, telle que je suis dans ma chair et dans les aléas de ma vie – que je ne maîtrise guère – que je suis encline à me soumettre à mon Créateur et à me confier entièrement en mon Sauveur.

L’abattement de mon esprit face à mon propre orgueil qui me désole – ou face à l’orgueil humain en général, causant tant de douleurs et d’injustices – est une bonne chose. Tant pis si je suis triste, c’est une bonne tristesse. C’est une tristesse sainte, qui monte jusqu’au cœur de Dieu.

« Car ainsi a dit le Très-Haut, qui habite une demeure éternelle, et dont le nom est saint : J’habite dans le lieu haut et saint, et avec l’homme abattu et humble d’esprit, pour ranimer l’esprit des humbles, pour ranimer le cœur de ceux qui sont abattus » (Esaïe 57:15).

Ce mal-être occasionne une réflexion, une remise en question et une recherche de délivrance qui ne peut se trouver qu’en Dieu. Comme une sensation de deuil, on voudrait jeter de la cendre sur sa tête et s’en recouvrir complètement. On voudrait déchirer ses habits. La douleur d’être si faible fait mourir les illusions et les rêves démesurés. Elle fait mourir le héros que l’on croyait être. Et pourtant, c’est une délicieuse sensation que d’être ponctuellement épuré du levain de l’orgueil. Cette délivrance est toujours ponctuelle, car il suffit d’une miette de levain pour lever toute la pate…

Je n’aime pas souffrir, mais j’aime ce que m’apprend ma souffrance. Je n’aime pas les coups, mais j’aime avoir appris quelque chose et j’aime surtout le retenir. Avec les coups, on retient plus facilement la leçon. Je n’aime pas me prendre une claque, mais j’aime la sensation de légèreté ressentie juste après, parce que la gifle a fait tomber des choses encore plus douloureuses : des croyances et des mensonges qui me nuisaient inconsciemment.

« La pauvreté et l’ignominie arriveront à celui qui rejette l’instruction ; mais celui qui profite de la réprimande, sera honoré » (Proverbe 18:13).

Se sentir petit devient un véritable bonheur. Car se sentir petit, c’est rechercher en Dieu la complémentarité. Ce qui est petit cherche ce qui est grand. Ce qui est faible cherche ce qui est fort. Ce qui est sans force cherche ce qui est puissant. Ce qui est fragile cherche la protection. On dit bien qu’en général, les opposés s’attirent. On recherche chez l’autre ce que l’on n’est pas, ou du moins ce que l’on voudrait être… C’est valable avec Dieu.

Quand je regarde à la Grandeur et à la Toute-puissance de Dieu, ainsi qu’à Sa Sainteté et à Sa nature éternelle, je ne suis qu’un minuscule grain de sable, je ne suis presque rien. Mon existence me paraît vraiment éphémère, si courte, si futile. Alors je peux me dire « je ne suis rien et je n’existe pas ». Parce que les hommes les plus illustres et les plus célèbres sont devenus poussière. Parce que les plus grandes cathédrales, que les plus brillants architectes ont construites, peuvent s’effondrer dans un tremblement de terre. Parce que les plus belles œuvres d’art vieillissent et ne sauront pas résister au temps qui érode et anéantit la vie. Parce que même l’argent perd de sa valeur. Parce que les noms les plus honorés tomberont tôt ou tard dans la fosse de l’oubli.

« Et j’ai considéré tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et le travail auquel je m’étais livré pour les faire ; et voici, tout est vanité et tourment d’esprit ; et il n’y a aucun avantage sous le soleil » (Ecclésiaste 2:11).

« Tout homme est abruti dans sa science, tout orfèvre est honteux de son image taillée ; car les idoles ne sont que mensonge ; il n’y a point de respiration en elles ; elles ne sont que vanité, œuvre de tromperie ; elles périront au temps où Dieu les visitera » (Jérémie 10:14-15).

« Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas » (Ecclésiaste 9:10).

Oui, la vie n’est pas grand-chose ici-bas. Je ne suis moi-même pas grand-chose. Et pourtant, ce petit rien que je suis, Dieu le considère et Dieu l’aime. C’est bien cela qui me remplit d’admiration. Mais pour connaître cette vénération sublime de la bonté de Dieu, il faut avoir compris au préalable que nous ne sommes rien. C’est cet état d’esprit, cette juste vision de notre condition humaine et de la bassesse de notre nature, qui nous attire vers Dieu et qui attire le cœur de Dieu vers notre misère. Comme disait Jésus : « Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin ; mais ceux qui se portent mal. Je suis venu appeler à la repentance, non les justes, mais les pécheurs » (Luc 5:31-32).

Reconnaître ma petitesse devient alors source de joie : tout devient moins écrasant, et la vie devient moins oppressante. La société, avec toutes ses attentes et ses critères de jugement, recule tout au fond de la toile : ses exigences deviennent floues et perdent leur importance. Car même la société devra un jour apprendre sa petitesse aux yeux de Dieu.

Apprendre ma petitesse me libère et me permet d’être moi-même, dans toute l’humilité avec laquelle j’ai été engendrée, lorsque j’ai été mise au monde : nue, minuscule, sortant des entrailles d’une femme en sueur. Cette humilité avec laquelle mes ancêtres ont été modelés : tiré de la poussière de la terre, ou faite à partir d’une simple côte.

« L’orgueil de l’homme l’abaisse ; mais celui qui est humble d’esprit, obtient la gloire » (Proverbe 29:23).

La gloire authentique n’est pas forcément visible sur cette terre. Elle peut être intérieure, sous la forme d’une Paix extraordinaire et d’une joie ineffable. Elle peut être sous la forme de l’Amour qui se donne sans compter et sans espérer rien en retour. Elle peut être dans l’union intime et merveilleuse avec mon Sauveur, quand je Lui suis soumise, en toute confiance. Elle peut être dans la parfaite sécurité ressentie sous les ailes de mon Père, Créateur de l’univers. La gloire est également à venir, mais nous n’en avons qu’une idée si vague, que cette gloire là, indescriptible, inimaginable pour nos yeux habitués à l’obscurité, ne doit pas être un sujet de vantardise. Concentrons-nous sur la Gloire de Dieu, plutôt que sur la nôtre.

« La crainte de l’Éternel enseigne la sagesse, et l’humilité va devant la gloire » (Proverbe 15:33).

Réfugions-nous à la place où notre Père, dont l’immensité remplit les cieux, nous a mis : au statut d’enfants, de « tout-petits », que Jésus notre Seigneur a pris en exemple. N’oublions pas le chemin qui fut le Sien : « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches » (2 Corinthiens 8:9).

Ne recherchons pas la gloire ni la richesse terrestre qui nous rempliraient d’orgueil. Ne nous trompons pas nous-mêmes. Ne croyons pas que l’humilité est une qualité de cœur acquise une fois pour toute. Mais considérons-là comme une destination, qui nécessite tout un cheminement parsemé d’embûches et d’épreuves difficiles. Elle est la leçon la plus dure à apprendre et elle demande toute une vie. Le peuple d’Israël a dû errer quarante années dans le désert, mais l’avait-il apprise ?

« Jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (1 Pierre 5:5).

Ne soyons-pas en inimitié avec notre Dieu parce qu’Il nous place quelquefois dans le désert, nous qui sommes tout aussi imperméables au divin apprentissage. Mais courons nous réfugier auprès de Lui, avec la mentalité d’un petit poussin tout juste éclos de son œuf. Aux yeux de Dieu, nos expériences passées et notre âge ne nous exemptent pas de notre condition.

« Il te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes ; sa vérité sera ton bouclier et ton écu » (Psaume 91:4).

« Éternel, tu conserves les hommes et les bêtes. Ô Dieu, que ta bonté est précieuse ! Aussi les fils des hommes se retirent sous l’ombre de tes ailes. Ils sont rassasiés de l’abondance de ta maison, et tu les abreuves au fleuve de tes délices. Car la source de la vie est auprès de toi ; c’est par ta lumière que nous voyons la lumière. Continue ta faveur à ceux qui te connaissent, et ta justice aux hommes droits de cœur. Que le pied de l’orgueilleux n’approche pas de moi, et que la main du méchant ne m’ébranle pas ! » (Psaume 36:7-12).

Que l’humilité soit notre quête, afin de toucher le cœur de Dieu et de nous délivrer de nous-mêmes.

Que notre condition ici-bas soit le plancher sur lequel nous nous agenouillons, tandis que nous fléchissons le genou dans une adoration sincère, celle de la créature pour son Créateur et celle du racheté pour son Rédempteur.

Que dans notre petitesse, l’Amour de notre Bien-aimé nous console et nous assure Sa divine tendresse. Soyez bénis !

Anne-Gaëlle




D.415 – Les alliances éternelles de Dieu

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 17:5-9, Dieu dit à Abram : « Et l’on ne t’appellera plus Abram (père élevé), mais ton nom sera Abraham (père d’une multitude) ; car je t’établis père d’une multitude de nations. Et je te ferai croître très abondamment, et je ferai de toi des nations ; et des rois sortiront de toi. Et j’établirai mon alliance entre moi et toi, et ta postérité après toi, d’âge en âge, pour être une alliance éternelle ; afin que je sois ton Dieu, et celui de ta postérité après toi. Et je donnerai, à toi et à ta postérité après toi, le pays où tu séjournes, tout le pays de Canaan, en possession perpétuelle ; et je serai leur Dieu. Puis Dieu dit à Abraham : Mais toi, tu garderas Mon alliance, toi et ta postérité après toi, d’âge en âge. » Cette expression « alliance éternelle » ou alliance perpétuelle est utilisée au moins seize fois dans l’Ancien Testament et une autre fois dans le Nouveau Testament.

Dans chaque cas, il s’agit d’une alliance dans la grâce, promise par Dieu aux hommes, car Dieu seul peut faire une promesse éternelle. La première de ces alliances éternelles fut la promesse à Noé de ne jamais plus envoyer un déluge mondial. « Et Dieu dit : Voici le signe de l’alliance que Je mets entre moi et vous, et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours : Je mets mon arc dans les nuées, et il servira de signe d’alliance entre moi et la terre. Et il arrivera que, lorsque j’amasserai des nuées sur la terre, et que l’arc paraîtra dans les nuées, Je me souviendrai de mon alliance, qui existe entre moi et vous et tout être vivant, de toute chair ; et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair. L’arc sera donc dans les nuées, et je le regarderai, pour me souvenir de l’alliance éternelle entre Dieu et tout être vivant, de toute chair qui est sur la terre » (Genèse 9:12-16).

Donc, à chaque fois que vous verrez une pluie torrentielle suivie d’un arc dans les nuées, pensez à cette alliance éternelle promise par Dieu à Noé. La deuxième alliance fait partie du passage biblique cité au début entre Dieu et Abraham et sa descendance. Dans Genèse 17:8-11, Dieu lui dit : « Et je donnerai, à toi et à ta postérité après toi, le pays où tu séjournes, tout le pays de Canaan, en possession perpétuelle ; et je serai leur Dieu. Puis Dieu dit à Abraham : Mais toi, tu garderas mon alliance, toi et ta postérité après toi, d’âge en âge. Voici mon alliance que vous garderez, et qui sera entre moi et vous, et ta postérité après toi : c’est que tout mâle parmi vous sera circoncis. Et vous circoncirez votre chair, et ce sera un signe d’alliance entre moi et vous. »

Plusieurs alliances éternelles promises par Dieu avaient été d’abord faites avec Israël. Quelques-unes furent faites d’une façon inconditionnelle, mais d’autres ont été rompues à cause de la rébellion des hommes contre les termes de l’alliance. Une de ces alliances fut celle du sabbat. « On travaillera pendant six jours ; mais, au septième jour, ce sera le sabbat du repos, consacré à l’Éternel ; quiconque fera une œuvre le jour du sabbat, sera puni de mort. Ainsi les enfants d’Israël observeront le sabbat, pour célébrer le sabbat dans toutes leurs générations, comme une alliance perpétuelle. C’est un signe entre moi et les enfants d’Israël à perpétuité ; car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, mais au septième jour il a cessé et s’est reposé. Et quand Dieu eut achevé de parler avec Moïse, sur la montagne du Sinaï, il lui donna les deux tables du Témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu » (Exode 31:15-18).

La dernière référence est la plus importante. « Or, que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle, vous rende accomplis en toute bonne œuvre, afin que vous fassiez sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen » (Hébreux 13:20-21). Combien d’Israélites ont observé le sabbat sans faire une seule œuvre ? Pourtant, Dieu avait bien dit : Quiconque fera une œuvre le jour du sabbat, sera puni de mort. Soit que Dieu a remplacé ou amélioré cette alliance, ou il ne resterait pas un seul Israélite de vivant sur la terre. Car une alliance est un appel pour l’éternité.

Dans 2 Timothée 1:8-10, Paul exhorte son jeune évangéliste en lui disant : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile. » Il semble y avoir un conflit apparent entre le salut divin, prédestiné avant la fondation du monde et l’exhortation de Paul de persuader le monde de croire à l’Évangile.

Par Sa mort, Jésus a tout accompli ; Il a même détruit la mort qui était attachée à celui qui faisait une œuvre quelconque le jour du sabbat. À peine libérés de l’esclavage des Égyptiens et entrés dans la terre promise, les enfants d’Israël ont commencé à transgresser le sabbat, le repos qui leur fut donné afin de reprendre leurs forces, et la nation commençait déjà à oublier les bénédictions pour retourner à ses désobéissances envers Celui qui la bénissait. Alors, Dieu leur envoya Amos pour leur dire : « Écoutez ceci, vous qui dévorez les pauvres et qui faites périr les misérables du pays ; qui dites : Quand la nouvelle lune sera-t-elle passée, pour que nous vendions le blé ? et le sabbat, pour que nous ouvrions les greniers, en diminuant l’épha, en augmentant le sicle, et en faussant la balance pour tromper. Nous achèterons les misérables pour de l’argent, et le pauvre pour une paire de souliers ; et nous vendrons la criblure du froment. L’Éternel l’a juré par la gloire de Jacob : Jamais je n’oublierai toutes leurs actions ! » (Amos 8:4-7)

Si Dieu avait tenu à l’alliance originale, toute la nation d’Israël aurait péri par sa rébellion envers Dieu, alors la peine pour la transgression du sabbat a été légèrement modifiée. Alors que dans la nouvelle alliance ; « il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc, la crainte que nous devons au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi, car nous ne nous recommandons pas de nouveau auprès de vous, mais nous vous donnons occasion de vous glorifier à notre sujet, afin que vous puissiez répondre à ceux qui se glorifient du dehors, et non du cœur » (2 Corinthiens 5:10-12).

Alors, qu’en est-il de la prédestination avant la fondation du monde ? Nous donne-t-elle automatiquement accès au royaume, comme le prétendent certains groupes « chrétiens » qui prêchent que nous sommes automatiquement prédestinés par Dieu avant de naître, soit au salut, soit à la géhenne ? Peu importe la méchanceté que le « sauvé » fait durant sa vie, il est sauvé. Par contre, peu importe les efforts de quelqu’un pour vouloir obéir à Dieu, s’il est prédestiné à la géhenne, il n’y a aucun salut possible pour cette personne. Et dire que tous les adeptes de ces églises croient fermement à ce mensonge et vivent leur vie entière, soit dans le doute ou dans l’espoir d’être du bon côté de leur prédestination.

Car, si on y pense un peu, comment une personne peut-elle savoir si elle est automatiquement prédestinée au salut ? Est-ce par ses fruits, car l’Esprit l’empêche de pécher ? Alors, la personne est désespérée, parce qu’il lui arrive encore de pécher, de temps à autre. À ce compte, les membres de ces églises se regardent les uns les autres et croient savoir que personne n’est sauvé ! Ou alors que Dieu est incapable de les empêcher de pécher encore… Cette théorie religieuse, qu’on appelle le « calvinisme » est tordue et mène au désespoir.

Paul déclare ceci, dans Romains 8:28-30 : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. » Où est le conflit apparent ici ? Il n’y a aucun conflit. Dieu juge au cœur et c’est Lui qui décide du moment précis d’accorder Son Esprit à quelqu’un. Jésus Lui-même a déclaré ceci, dans Jean 6:44 : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. » Alors, d’où vient cette « doctrine » que celui qui ne se convertit pas immédiatement est destiné au feu de la Géhenne ?

C’est Dieu qui appelle (c’est le choix souverain de Dieu) et celui qui est appelé doit accepter l’appel (c’est le libre choix de la personne). Ayant passé par le processus du repentir et du baptême, Dieu lui donne Son Esprit et le donne à Jésus qui Se charge de l’amener au Royaume. À ces convertis, Jésus dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de Mon joug, et apprenez de Moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:28-30). Cette Parole de Jésus serait inutile dans le concept du calvinisme, car, d’après cette théorie, une fois que Jésus a appelé une personne, Il prend ensuite tout le reste en main, sans que la personne n’ait plus quoi que ce soit à faire. Même de commettre le péché impardonnable. À ceux qui sont prêts à faire ce que vient d’énoncer ici le Christ, dans la persévérance jusqu’à la fin de leur vie, Jésus dit que personne ne les arrachera de Sa main puissante. À ceux qui refusent l’appel de Dieu, ils devront se débrouiller seuls, sans le Saint-Esprit pour les guider.

À Ses propres disciples, Jésus a déclaré : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent. Et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres » (Jean 15:16-17). Notez que même Ses disciples ne sont pas venus d’eux-mêmes vers Jésus, c’est le Père qui les a appelés ; ils ont accepté et Dieu les a donnés à Christ. Ces convertis doivent maintenant se reposer dans le  Seigneur, ce qui fait que leur sabbat dure sept jours sur sept. « Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, où la rémission des péchés est faite, il n’y a plus d’oblation pour le péché » (Hébreux 10:16-18).

Éphésiens 2:8-9 nous dit : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Il devient évident que le salut est une œuvre coopérative entre Dieu et l’homme, parce qu’il n’est définitivement pas dû à nos efforts. Notre salut a été préparé selon Son bon plaisir et Sa grâce ; alors il doit rencontrer les standards établis par Dieu. Qu’est-ce que cela veut dire, au juste ? Dieu est saint et pendant qu’Il justifie les humains, Sa sainteté ne peut pas être compromise. « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (Corinthiens 5:20-21). Les ministres qui prêchent leurs doctrines pour vendre leurs pamphlets ne sont pas des ambassadeurs pour Christ et n’exhortent pas pour Dieu. Alors, je leur conseille fortement de se réconcilier avec Dieu.

Donc, la séquence absolue de la rédemption par la grâce devrait être déterminée d’avance pour ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Et qui sont : « Élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang. Que la grâce et la paix vous soient multipliées ! » dit 1 Pierre 1:2. La conséquence finale du sacrifice de Christ devait être fixée afin que le converti Lui soit conforme. « Ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30). Grâces soient rendues à Dieu pour Son don ineffable !

« L’Ecclésiaste s’est appliqué à trouver des paroles agréables. Ce qui a été écrit l’a été avec droiture ; ce sont des paroles de vérité. Les paroles des sages sont comme des aiguillons, et réunies en recueil, elles sont comme des clous plantés. Celles-ci ont été données par un seul pasteur » (Ecclésiaste 12:12-13). La vie spirituelle de Salomon peut, en grande partie, être retracée au-travers de ses écrits poétiques tels qu’enregistrés dans la Bible. Ces écrits nous révèlent ses pensées intérieures tout au long de sa vie. Au début de son règne sur Israël, il demanda à Dieu : « Donne donc à ton serviteur un cœur intelligent, pour juger ton peuple, et pour discerner entre le bien et le mal ; car qui pourrait juger ton peuple, ce peuple si nombreux ? » (1 Rois 3:9). Tout ce qu’il a demandé, c’est un cœur intelligent pour juger le peuple de Dieu.

« Or, ce discours plut au Seigneur, en ce que Salomon lui avait fait cette demande. Et Dieu lui dit : Puisque tu m’as fait cette demande, et que tu n’as demandé ni une longue vie, ni des richesses, ni la mort de tes ennemis, mais que tu as demandé de l’intelligence pour rendre la justice : Voici, je fais selon ta parole. Je te donne un cœur sage et intelligent, de sorte qu’avant toi nul n’aura été pareil à toi, et qu’il n’y en aura point après toi qui te soit semblable. Et même, je te donne ce que tu n’as pas demandé, et les richesses et la gloire ; de sorte qu’entre les rois il n’y en aura point de semblable à toi, pendant tous les jours de ta vie » (1 Rois 3:10-13). Relisez ce passage afin de bien saisir que, lorsque Dieu fait une alliance avec quelqu’un, Il ajoute sans cesse, comme nous le voyons dans 1 Rois 3:14 : « Et si tu marches dans mes voies, gardant mes statuts et mes ordonnances, comme y a marché David, ton père, je prolongerai tes jours. »

Son premier test de sagesse fut lorsque deux femmes se présentèrent devant lui pour réclamer un enfant. L’une dit : « Puis, le matin, je me suis levée pour allaiter mon fils, et voici, il était mort ; mais je l’ai considéré avec attention le matin, et voici, ce n’était pas mon fils que j’avais enfanté. Et l’autre femme répliqua : Non, celui qui vit est mon fils, et celui qui est mort est ton fils. Mais celle-là dit : Non, celui qui est mort est ton fils, et celui qui vit est mon fils. C’est ainsi qu’elles parlaient devant le roi. Et le roi dit : L’une dit : C’est mon fils qui est vivant, et ton fils qui est mort ; et l’autre dit : Non ; mais c’est ton fils qui est mort, et celui qui vit est mon fils. Et le roi dit : Apportez-moi une épée ! Et on apporta une épée devant le roi. Puis le roi dit : Partagez en deux l’enfant qui vit, et donnez-en la moitié à l’une et la moitié à l’autre. Alors la femme dont le fils vivait, dit au roi (car ses entrailles furent émues au sujet de son fils) : Ah ! mon seigneur ! donnez-lui l’enfant qui vit, et qu’on se garde bien de le faire mourir ! tandis que l’autre disait : Il ne sera ni à moi ni à toi ; partagez-le ! Alors le roi répondit, et dit : Donnez à celle-là l’enfant qui vit, et gardez-vous de le faire mourir : c’est elle qui est la mère. Et tout Israël, ayant su le jugement que le roi avait prononcé, craignit le roi ; car on vit qu’il y avait en lui une sagesse divine pour rendre la justice » (1 Rois 3:21-28).

Dans 1 Rois 4:29-34, nous pouvons lire : « Et Dieu donna à Salomon de la sagesse, une fort grande intelligence, et un esprit aussi vaste que le sable qui est sur le bord de la mer. Et la sagesse de Salomon surpassait la sagesse de tous les Orientaux, et toute la sagesse des Égyptiens. Il était plus sage qu’aucun homme ; plus qu’Éthan l’Ézrachite, et Héman, Calcol et Darda, les fils de Machol ; et sa réputation se répandit parmi toutes les nations d’alentour. Il prononça trois mille sentences, et ses cantiques furent au nombre de mille et cinq [dont un seul est inscrit dans la Bible]. Il a aussi parlé des arbres, depuis le cèdre qui est au Liban jusqu’à l’hysope qui sort de la muraille ; il a aussi parlé des animaux, des oiseaux, des reptiles et des poissons. Et, de tous les peuples, on venait pour entendre la sagesse de Salomon, de la part de tous les rois de la terre, qui avaient entendu parler de sa sagesse. »

Malheureusement, sa soif pour la sagesse humaine le conduisit à faire des compromis avec l’obéissance, préparant ainsi une apostasie nationale qui le mena vers l’idolâtrie lorsqu’il fut vieux, en s’attachant à des femmes étrangères. Le livre d’Ecclésiaste contient une série d’expériences qu’il avait conduit dans sa recherche vers le grand bien humain, mais chacune le força de conclure que sans Dieu, tout était vanité. Dans Ecclésiaste 1:2-5, Salomon déclara : « Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste ; vanité des vanités, tout est vanité. Quel avantage a l’homme de tout le travail auquel il se livre sous le soleil ? Une génération passe, et une autre vient ; mais la terre subsiste toujours. Le soleil se lève, et le soleil se couche, et il soupire après le lieu d’où il se lève de nouveau. » Il a découvert qu’il n’y avait pas de modèle distinct dans les affaires des hommes. Il a donc conclu que la vie était un don de Dieu : « Et même, que chacun mange et boive, et jouisse du bien-être au milieu de tout son travail, c’est un don de Dieu. J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait, subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait afin qu’on le craigne » (Ecclésiaste 3:13-14).

Dans Ecclésiaste 3:16-19, Salomon a : « vu encore sous le soleil, qu’au lieu établi pour juger, il y a de la méchanceté, qu’au lieu établi pour la justice, il y a de la méchanceté. Et j’ai dit en mon cœur : Dieu jugera le juste et le méchant ; car il y a là un temps pour tout dessein et pour toute œuvre. J’ai dit en mon cœur, au sujet des hommes, que Dieu les éprouverait, et qu’ils verraient eux-mêmes qu’ils ne sont que des bêtes. Car l’accident qui arrive aux hommes, et l’accident qui arrive aux bêtes, est un même accident ; telle qu’est la mort de l’un, telle est la mort de l’autre ; ils ont tous un même souffle, et l’homme n’a nul avantage sur la bête ; car tout est vanité. » Dieu était en train de lui montrer ce que devient tout homme sans le support de Dieu. Salomon, malgré ses 700 femmes et ses 300 concubines, a en fin de compte réalisé que tout était vanité et que seul un cœur repentant attire le pardon de ses péchés par un Dieu de bonté et miséricordieux.

Après avoir fait tant d’expériences qui sont inscrites dans son livre, Salomon termine, dans Ecclésiaste 12:14-16, en déclarant : « Du reste, mon fils, prends garde à ces choses. A faire beaucoup de livres, il n’y a point de fin, et tant d’étude n’est que fatigue pour le corps. Écoutons la conclusion de tout ce discours : Crains Dieu, et garde Ses commandements ; car c’est là le tout de l’homme. Car Dieu fera venir toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. » Une véritable révérence envers Dieu aura comme résultat l’obéissance de Ses commandements. Salomon le savait et Christ l’a confirmé dans le Nouveau Testament. Dans Jean 14:15, Jésus a déclaré : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. » Il était tout à fait normal que Ses disciples, comme Jean, le prêchent également. Dans 1 Jean 5:2, Jean nous dit : « Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. »

Les dures réalités et contradictions nous sont parfois incompréhensibles. Ce n’est qu’en ayant une bonne attitude envers la vie et devant Dieu que l’homme et la femme peuvent s’adapter. « Sauve-nous, Éternel, notre Dieu, et rassemble-nous d’entre les nations, afin que nous célébrions ton saint nom, et que nous nous glorifiions dans tes louanges. Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, de siècle en siècle, et que tout le peuple dise : Amen ! Louez l’Éternel ! » (Psaume 106:47-48). Vous noterez parmi les évangélistes du dimanche, qu’après avoir fait une déclaration que l’on considère particulièrement bonne, on dira : « Tout le peuple dites Amen ! » Il est très intéressant de remarquer les nombreux exemples d’un tel témoignage dans la Bible. À seize occasions, une telle démonstration est citée dans la Bible, toutes dans l’Ancien Testament, dont douze se trouvent dans le seul livre de Deutéronome.

Deutéronome 27:14-26 : « Et les Lévites prendront la parole, et diront, à haute voix, à tous les hommes d’Israël : Maudit soit l’homme qui fera une image taillée ou de fonte, abomination de l’Éternel, ouvrage des mains d’un ouvrier, et qui la mettra dans un lieu secret ! Et tout le peuple répondra, et dira : Amen ! Maudit soit celui qui méprise son père et sa mère ! Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui déplace la borne de son prochain ! Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui fait égarer l’aveugle dans le chemin ! Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui pervertit le droit de l’étranger, de l’orphelin et de la veuve ! Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui couche avec la femme de son père ! Car il lève le bord de la couverture de son père. Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui couche avec une bête quelconque ! Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui couche avec sa sœur, fille de son père, ou fille de sa mère ! Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui couche avec sa belle-mère ! Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui frappe son prochain en cachette ! Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui reçoit un présent pour mettre à mort l’innocent ! Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui n’accomplit pas les paroles de cette loi, en les mettant en pratique ! Et tout le peuple dira : Amen ! »

Et le peuple a brisé toutes ces alliances avec Dieu, malgré le prononcé d’une malédiction à quiconque désobéirait par ces péchés variés. Pourtant, tout le peuple était d’accord avec le jugement. Le roi David a manifesté sa joie pour le retour de l’arche de l’alliance, dans Chroniques 16:35-37, et il dit au peuple : « Sauve-nous, Dieu de notre salut ! Rassemble-nous, et nous retire d’entre les nations, afin que nous célébrions ton saint nom, et que nous nous glorifiions dans tes louanges. Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, de siècle en siècle ! Et tout le peuple dit : Amen, et loua l’Éternel. Puis David laissa là, devant l’arche de l’alliance de l’Éternel, Asaph et ses frères, pour faire continuellement le service, devant l’arche, chaque chose à son jour. »

Lorsque la muraille de Jérusalem tarda dans sa restauration, Néhémie fut obligé d’admonester certains individus du peuple pour leur convoitise, les menaçant du jugement de Dieu s’ils ne se repentaient pas ; alors, toute la congrégation dit : « Amen ! » et loua Dieu. « Je secouai aussi mon sein, et je dis : Que Dieu secoue ainsi de sa maison et de son travail, tout homme qui n’aura point accompli cette parole, et qu’il soit ainsi secoué et vidé ! Et toute l’assemblée répondit : Amen ! Et ils louèrent l’Éternel ; et le peuple fit selon cette parole » (Néhémie 5:13). Et lorsque la muraille fut terminée : « Esdras bénit l’Éternel, le grand Dieu, et tout le peuple répondit : Amen ! Amen ! en élevant les mains ; puis ils s’inclinèrent, et se prosternèrent devant l’Éternel, le visage contre terre » (Néhémie 8:6). Si nous suivons ce précédent biblique, lorsque la Parole de Dieu est lue devant une congrégation, soit en dénonciation d’un péché, soit en remerciement pour une bénédiction, ou simplement pour rendre gloire à l’Éternel pour Sa bonté, il est approprié pour le peuple de répondre : Amen !

Il est tout à fait adéquat de le remercier pour toutes les choses incorruptibles aussi. Dans 1 Pierre 1:17-20, le chef des apôtres dit : « Et si vous invoquez comme votre Père celui qui, sans faire acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre habitation passagère ici-bas ; sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous. » Aucune richesse du monde n’est capable de sauver un seul individu, puisque l’or et l’argent sont simplement des éléments corruptibles dans un monde sous esclavage. « Dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:21).

Tout ce qui existe dans la création physique se détériore. En réalité, un jour : « Le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:10). Même les grains qui transmettent la vie sont corruptibles. Il n’est donc pas surprenant que nous soyons également corruptibles. Alors, il nous faut autre chose pour assurer notre survie éternelle. L’apôtre Pierre dit que c’est : « Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:20-21).

Pierre continue cependant en disant que Dieu : « Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. Car toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche, et sa fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (vs 22-25). Mais les humains, sous l’influence de Satan, ont rejeté cette vérité : « Et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle, qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » (Romains 1:23-25).

La science moderne aussi reconnaît volontiers ce principe universel de la déchéance des choses comme une loi fondamentale de dégénérescence. Même dans ce monde corruptible, certaines choses restent incorruptibles. Un bon exemple est la Parole de Dieu qui vit et qui demeure éternellement. D’autres sont les paroles de Jésus sur les évènements des derniers jours. Dans Matthieu 24:35, Jésus a déclaré : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » Nous avons la rédemption, non par l’or et l’argent, mais par le sang de Christ : « par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:19). « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous » (1 Pierre 1:3-4).

Remarquons comment les athlètes qui aspirent à gagner des médailles aux olympiades s’abstiennent de beaucoup de choses et ces gens-là le font pour avoir une couronne corruptible, une médaille d’or, d’argent ou de bronze, mais nous, nous le faisons pour une couronne incorruptible. Et même si notre corps se détériore et meurt éventuellement, nous avons la promesse merveilleuse d’une résurrection. Dans 1 Corinthiens 15:51-53, c’est Paul qui nous révèle cette belle promesse : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. » Voilà l’alliance sur laquelle tout chrétien converti doit garder sa concentration.




D.414 – La raison d’être de chaque chrétien

Par Joseph Sakala

Dans Éphésiens 1:3-6, réjouissez-vous de pouvoir lire : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de  bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. » Dans le but de notre sélection dans la famille divine, deux mots clés sont utilisés. Saints, hagios en grec, met de l’emphase sur la dédicace. Un homme ou une femme sainte est distinctement une propriété de Dieu, mise à part pour Son utilité, séparée du laïc et consacrée au service de Dieu. Tous ceux qui sont choisis par Dieu sont choisis pour être saints.

Aux chrétiens à Colosse, Paul déclare : « Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre, la fornication, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et l’avarice, qui est une idolâtrie ; car c’est pour ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants de rébellion ; dans lesquelles vous aussi vous avez marché autrefois, lorsque vous viviez en elles. Mais maintenant vous aussi renoncez à toutes : à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la médisance, aux paroles déshonnêtes ; qu’il n’en sorte pas de votre bouche. Ne mentez point les uns aux autres ; ayant dépouillé le vieil homme avec ses œuvres, et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de Celui qui l’a créé » (Colossiens 3:5-10). La focalisation est donc mise sur le caractère du converti ou de la convertie.

Le deuxième mot est irrépréhensible, ou sans blâme. Ce mot se réfère à notre réputation qui ne sera réalisée que lors du retour de Christ. « De sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Corinthiens 1:7-8). « Je vous exhorte donc, frères [et sœurs], par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite, » nous déclare Paul, dans Romains 12:1-2.

Le caractère de la sainteté deviendra la vraie raison d’un comportement irréprochable. Nous devrions être des « fils de Dieu », nous dit Paul : « Afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain » (Philippiens 2:15-16). Cette condition de sainteté sera pour nous aussi une : « louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de Sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre » (Éphésiens 1:6-10).

Quelle pensée magnifique ! Le but pour lequel nous avons été choisis, prédestinés, rachetés et pardonnés est justement pour former un saint caractère et une réputation sans faute, afin que, lorsque Jésus-Christ nous rassemblera ensemble comme élus en Christ, nous serons un merveilleux exemple à la grâce glorieuse de Dieu. Et notez bien que Dieu : « nous a élus en Lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité » (Éphésiens 1:4). La recherche d’une identité approuvable peut pousser un individu vers d’énormes succès ou malheureusement vers des défaites tragiques. Mais pour le chrétien, la question trouve sa solution dans l’épître aux Éphésiens. Nous avons été choisis. Nous avons été sélectionnés comme favoris parmi plusieurs : « Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus » (Matthieu 22:14).

Dieu vous a sortis du monde, nous déclare Jean 15:19-20, car : « Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. » Quel privilège que de savoir que nous sommes le choix de Dieu pour porter Son Nom, représenter Sa cause et partager Sa gloire durant l’éternité ! En effet, nous avons été : « prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté » (Éphésiens 1:5). « Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui, » nous déclare Paul, dans Romains 8:17.

Notez bien maintenant que nous avons été acceptés : « A la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. » Ce mot « accepté » est une forme spécialisée du mot traduit la plupart du temps comme « gracié » par le Dieu Tout-Puissant qui a établi les frontières autour de nos vies en nous faisant Ses enfants adoptifs. Dans Éphésiens 1:7-8, Paul nous parle de Jésus : « En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence. » Et aussi : « Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres, » nous dit Tite 2:14.

Nous avons reçu le pardon de nos péchés : « Voici, ma grande amertume est changée en prospérité ; tu as retiré mon âme de la fosse de destruction ; car tu as jeté tous mes péchés derrière ton dos » (Ésaïe 38:17). Dieu : « a éloigné de nous nos iniquités, autant que l’orient est éloigné de l’occident. Comme un père est ému de compassion envers ses enfants, l’Éternel est ému de compassion envers ceux qui le craignent ». (Psaume 103:12-13). L’apôtre Jean insiste : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. [Cependant] si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:9-10).

Puisque nous sommes des enfants de Dieu, nous ne devrions pas avoir une crise d’identité : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères » (Romains 8:29). « Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en Lui, » nous dit 1 Jean 2:5. Le Nouveau Testament est très clair à propos du fait que nous sommes entièrement sauvés par la grâce de Dieu au-travers de la foi en Christ. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie, » nous confirme l’apôtre Paul, dans Éphésiens 2:8-9.

Mais comment pourrions-nous savoir que notre profession de foi en Christ est réelle et que nous sommes vraiment sauvés ? Plusieurs se réclament du nom de chrétiens et ne sont pas vraiment sauvés, car Christ a dit : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 7:21). Notez maintenant que le but principal de Jean, en écrivant son Évangile, était de gagner des personnes au salut en Christ. « Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom » (Jean 20:31). Donc, la raison ultime pour avoir écrit sa première épître était de leur assurer qu’ils étaient sauvés. « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu, » nous dit Jean, dans 1 Jean 5:13.

Son épître, en fait, nous donne plusieurs tests dans le but de prouver notre foi. « Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements » (1 Jean 2:3). Et : « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort » (1 Jean 3:14). Ainsi, nous pouvons, non seulement avoir le salut, mais également l’assurance du salut, si nous aimons toujours et gardons Sa Parole, si nous cherchons à garder Ses commandements et si nous aimons les autres qui sont dans cette foi précieuse. Finalement, nous avons le témoignage du Saint-Esprit. « Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:24).

Car le message que vous avez entendu dès le commencement, c’est que nous nous aimions les uns les autres. Cette expression, « dès le commencement », paraît pas moins de neuf fois dans les trois premiers chapitres de 1 Jean. Ainsi, dans un sens, même si le commandement de nous aimer les uns les autres était un nouveau commandement, il était avec nous dès le commencement du monde. « Frères, je vous écris, non un commandement nouveau, mais un commandement ancien, que vous avez eu dès le commencement ; ce commandement ancien, c’est la Parole que vous avez entendue dès le commencement. Toutefois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres passent, et la vraie lumière luit déjà » (1 Jean 2:7-8).

Les premiers versets de l’épître de Jean nous illustrent que ce début est le même commencement que celui de Genèse 1:1 et de Jean 1:1. « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous ;) ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils » (1 Jean 1:1-3).

Notez également ce que l’apôtre déclare, dans 1 Jean 2:13-14 : « Pères, je vous écris, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Jeunes gens, je vous écris, parce que vous avez vaincu le malin. Petits enfants, je vous écris, parce que vous avez connu le Père. Pères, je vous ai écrit, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Jeunes gens, je vous ai écrit, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin. » Que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure donc en vous. Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui, nous dit Jean, dans 1 Jean 4:16. Alors : « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu » (1 Jean 4:7).

Dans la chambre haute, Jésus a prié ainsi : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:24-26). L’amour, en effet, a toujours été au centre du Plan de Dieu dès le commencement, mais une nouvelle mesure de cet amour nous a été donnée par Christ. « Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13:34-35).

Cela nous indique que Dieu : « Nous [a] prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre » (Éphésiens 1:5-10).

Il fut commandé aux disciples de Christ de tout « demander » au Père, puisqu’ils ont été choisis et qu’il leur fut ordonné de porter du fruit. N’oublions jamais ce que Jésus a déclaré : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne » (Jean 15:16). Nous en avons la permission : « Demandez, et on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et on vous ouvrira » (Matthieu 7:7). Mais il y a plus ! « En Lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’Il S’est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1:13-14).

Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de Son sceau et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de Son Esprit, nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 1:21-22.  Paul déclare aussi : « Je rends grâces continuellement à mon Dieu pour vous, à cause de la grâce que Dieu vous a donnée en Jésus-Christ, savoir : de ce que vous avez été enrichis en Lui de toute manière, en toute parole et en toute connaissance ; selon que le témoignage de Christ a été confirmé en vous ; de sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Corinthiens 1:4-8).

Nous sommes également consacrés et sanctifiés pour servir. « Mais l’onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en Lui, selon qu’elle vous a enseignés » (1 Jean 2:27). Pour fortifier notre ministère, Paul nous confirme que : « Celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu qui nous a aussi donné les arrhes de son Esprit » (2 Corinthiens 5:5). Le Saint-Esprit accomplit Son ministère de trois façons dans nos vies de convertis.

Il fera Son œuvre au-travers de notre témoignage en convertissant ceux qui n’appartiennent pas encore à Christ. Voici ce que Jésus a déclaré à Ses disciples : « Toutefois, je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille ; car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous ; et si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement : de péché, parce qu’ils ne croient point en moi ; de justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus ; de jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé » (Jean 16:7-11).

Il fera Son ministère en instruisant nos esprits et en les guidant vers la vérité. Regardons ensemble ce que Jésus a dit, dans Jean 16:13-14 : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est Lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. » Regardez maintenant la promesse que Jésus nous fait, dans Jean 14:16-18 : « Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous. »

Et, au verset 26, Jésus ajoute : « Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. » Finalement, : « Lorsque sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, il rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement » (Jean 15:26-27). Donc, la sagesse, la prudence et la connaissance de Dieu nous sont révélées au-travers de Son œuvre en nous, comme nous dit si bien Paul, dans 1 Corinthiens 2:9-10 : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. »

Tout ce qui est nécessaire pour nous : « Savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance » (Éphésiens 3:6-7). Tout cela nous fut donné afin que nous puissions travailler à notre salut avec crainte et tremblement. Et vous avez toute plénitude en lui qui est le chef de toute principauté et puissance, nous dit Paul, dans Colossiens 2:10. « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’Il nous a élus en Lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être Ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de Sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’Il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:3-6).

Vu notre grande position en Christ, il s’en suit que Dieu nous fournira ce qui est nécessaire pour accomplir Son but, en nous et pour nous. Les béatitudes de Matthieu 5:3-12 nous en donnent une bonne illustration : « Heureux les pauvres en esprit ; car le royaume des cieux est à eux. Heureux ceux qui sont dans l’affliction ; car ils seront consolés. Heureux les débonnaires ; car ils hériteront de la terre. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice ; car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux ; car ils obtiendront miséricorde. Heureux ceux qui ont le cœur pur ; car ils verront Dieu. Heureux les pacifiques ; car ils seront appelés enfants de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le royaume des cieux est à eux. Vous serez heureux lorsqu’à cause de moi on vous dira des injures, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement contre vous toute sorte de mal. Réjouissez-vous et tressaillez de joie, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car on a ainsi persécuté les prophètes qui ont été avant vous. »

Chaque bénédiction est destinée à rencontrer un besoin ou un désir chez les élus de Dieu. « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). Notez que les pauvres en esprit, les débonnaires, les persécutés recevront le Royaume en héritage. Les affligés seront consolés, ceux qui ont soif de la justice seront rassasiés. Ceux qui ont le cœur pur et les pacifiques sont identifiés aux enfants de Dieu. Tout ce que notre âme désire sera fourni par Dieu. Les bénédictions pratiques comme la sagesse et la prudence seront accordées également.

La sagesse, c’est la connaissance dirigée vers une application utile et la prudence est l’habileté à développer nos activités d’une manière fondée sur cette sagesse. La Parole de Dieu est notre source de sagesse, car elle est inspirée par Dieu : « et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Dieu : « Nous ayant fait connaître le mystère de Sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre » (Éphésiens 1:9-10). Ces choses, Dieu les a gardées secrètes dans l’Ancien Testament. Par contre : « A celui qui peut vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère caché pendant plusieurs siècles, mais présentement manifesté par les écrits des prophètes, selon l’ordre du Dieu éternel, et annoncé à toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi ; à Dieu seul sage soit la gloire dans tous les siècles, par Jésus-Christ ! Amen », déclare Paul, dans Romains 16:25-27.

« Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’Il avait formé de tout temps et qu’Il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:10-12). Ces ressources spirituelles sont disponibles à chaque croyant pour le partage, car : « la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune » (1 Corinthiens 12:7). Nous devrions prier afin de ne pas gaspiller ces ressources comme dans la parabole de Matthieu 25:26-27 : « Et [où] son maître lui répondit : Méchant et paresseux serviteur, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que je recueille où je n’ai pas répandu ; il te fallait donc donner mon argent aux banquiers, et à mon retour j’aurais retiré ce qui est à moi avec l’intérêt. »

Dans Proverbes 25:2-3, Salomon nous dit : « La gloire de Dieu est de cacher les choses ; mais la gloire des rois est de sonder les affaires. Il n’y a pas moyen de sonder les cieux, à cause de leur hauteur, ni la terre, à cause de sa profondeur, ni le cœur des rois. » Mais, en tant qu’Élus de Dieu, nous devrions sonder Ses affaires, car les Élus sont de futurs rois. L’éducation est parfois considérée comme une recherche vers la vérité et les hommes de science sont très fiers de leurs recherches. Sans aucun doute, la méthode scientifique a permis de découvrir des inventions utiles et les leaders ont souvent subventionné des recherches gouvernementales pour leurs propres fins. D’ailleurs, même le mandat initial donné par Dieu à l’homme comprenait de faire des recherches bénéfiques pour l’humanité.

Néanmoins, il existe des choses qui vont au-delà des capacités humaines dans la recherche. Pourtant, elles sont compréhensibles par ceux qui croient, parce que ces choses touchent le cœur de Dieu qui nous a créés à Son image et à Sa ressemblance. Job semblait comprendre cela lorsqu’il a dit : « Mais moi, j’aurais recours à Dieu, et j’adresserais ma parole à Dieu, Qui fait de grandes choses qu’on ne peut sonder, de merveilleuses choses qu’on ne peut compter ; Qui répand la pluie sur la face de la terre, et qui envoie les eaux sur la face des champs ; Qui met en haut ceux qui sont abaissés, et ceux qui sont en deuil au faîte du bonheur ; Qui dissipe les projets des hommes rusés, et leurs mains ne viennent à bout de rien ; Qui prend les sages dans leurs propres ruses, et le dessein des pervers est renversé » (Job 5:8-13).

« L’Éternel est grand et très digne de louange, et l’on ne saurait sonder Sa grandeur » (Psaume 145:3). « Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence. Il donne de la force à celui qui est lassé ; il accroît la vigueur de celui qui est affaibli » (Esaïe 40:28-29). Notre Seigneur est vraiment grand et d’une grande puissance ; son intelligence est infinie. Il y a beaucoup plus à découvrir concernant Dieu et Sa magnifique création que tous les hommes de science peuvent espérer découvrir durant cette vie. Mais ceux qui L’aiment auront l’éternité pour découvrir les complexités majestueuses de Son univers infini, car : « comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1Corinthiens 2:9-10).

Quel merveilleux paradoxe ! « O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que Ses jugements sont impénétrables et que Ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui » (Romains 11:33-36). Pourtant, aussi impénétrables qu’ils puissent être, Paul nous dit : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ » (Éphésiens 3:8).

Si vous croyez qu’un véritable converti n’a qu’à s’instruire auprès d’un « pasteur », une heure par semaine, pour accomplir ce que Dieu S’attend de lui, s’il vous plaît, relisez ce sermon et vous serez convaincus que c’est beaucoup plus important que cela. Être un élu de Dieu exige des études sérieuses attachées à ses fonctions, d’abord dans son comportement général, maintenant, pour instruire son entourage dans la vérité et, lorsque Jésus reviendra, afin d’être prêt à enseigner les rescapés de la grande Tribulation, dans le Royaume de Dieu qui s’échelonnera sur mille ans. Mais ce n’est pas fini. Instruire ensuite la majorité des morts lorsqu’ils ressusciteront dans la Deuxième Résurrection, où ceux qui se convertiront à Christ formeront les nations sous Jésus durant l’éternité.

Et finalement, dans la Nouvelle Jérusalem qui descendra des cieux pour se poser sur la terre : « Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout Puissant et l’Agneau en sont le temple. Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre [les Élus], y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations » (Apocalypse 21:22-26). Tous travailleront à l’embellissement de l’univers entier.




T.022 – Brouillard céleste

Existe-il quelque chose de plus beau sur terre qu’un paysage à l’heure du soir, plongé dans une divine brume ? Connaît-on exhalaison plus douce que celle du brouillard ? Comme un noble manteau brun recouvrant la terre, il la pare d’une beauté élégante et mystérieuse. Alors, les endroits ordinaires deviennent magnifiques ; on ne les reconnaît plus. C’est le prodige de Dieu de revêtir ainsi villes et campagnes d’une parfaite splendeur. L’épaisse brume envoûte tous les sens et l’on se croirait dans un autre univers.

J’avance dans le brouillard, chaque pas est serein. J’écoute la vapeur silencieuse qui m’entoure. Je savoure cette profonde quiétude. Je frisonne de toute cette beauté. L’étang, qui habituellement n’est qu’une mare insignifiante et perdue derrière le village morne que j’habite, devient somptueux. L’étincelante clarté des luminaires au loin est transportée avec douceur par la brume, jusqu’à mes yeux admiratifs. La lune aussi s’auréole timidement. Tout est voilé et limpide : c’est le miracle du brouillard de réunir en lui-même ce merveilleux paradoxe.

Des rayons de lumière apparaissent sur l’eau : tel un miroir trouble, elle reflète de manière imprécise l’éclat du paysage. En avançant, des silhouettes se dessinent peu à peu, des arbres nus aux branches entrelacées, peints à l’encre de chine sur une toile de fond cendrée. Tout ne se découvre que pas après pas ; chaque pas est un instant surnaturel. L’épaisse substance vaporeuse, omniprésente, étrange, forme un rideau impalpable. On ne peut le soulever, ni le traverser. Il est partout, splendide et étourdissant.

Dans l’arène brumeuse, le temps est comme figé. Il n’y a ni avenir, il n’y a ni passé. L’épais nuage gris aux nuances rosées a le pouvoir de me soustraire aux vicissitudes de la vie. Plongée dans cette vapeur enivrante, le présent me saisit, il me serre fort et rien de ce qu’il renferme ne m’échappe. Je sens la brise humide pénétrer dans mes poumons. Même l’oxygène devient pur ; je ne savais pas que l’air pouvait être si savoureux. Le brouillard que j’aime tant est une caresse. Je voudrais demeurer des heures entières dans ses bras invisibles.

La journée, il est plus pâle, mais il ne perd en rien de son étrangeté. J’aime conduire dans le brouillard, j’aime ne voir que quelques mètres devant moi. Je suis la ligne blanche sur le bord de la route. J’avance dans cette délicieuse extase, découvrant chaque fois un paysage plus éblouissant. La brume se désépaissit par endroit, tout devient net, puis tout redevient trouble. L’espace boisé de chaque côté de la route ressemble à ceux des contes ; la singulière omniprésence du brouillard lui donne des attraits féériques. Tout ce qui est caché derrière la nuée mystérieuse n’attire pas ma curiosité. La nébulosité est si belle avec ses jeux de lumière, elle rend mon cœur captif et me remplit de joie.

Quelle chose abstraite que le brouillard ! Je voudrais le peindre, mais je ne peux pas. Je voudrais le décrire, mais c’est impossible. Je voudrais expliquer ce qu’il produit en moi, mais les mots sont trop faibles. Pourtant, il faut que je parvienne à capter l’œuvre divine pour conserver et transmettre la perfection de cette œuvre. Le brouillard dans lequel j’aime marcher longuement, celui que la plupart des gens méprise, est semblable au souffle de Dieu. Mais moi, je l’aime intimement, telle l’haleine du Créateur que je vénère.

Quand je me tiens au milieu de la brume, sans voir ce qui se trouve autour de moi, c’est dans les bras de Dieu que je me trouve. Je Le découvre comme Peintre, tandis qu’Il dessine une à une les silhouettes à l’encre de chine. Je Le découvre comme Poète, tandis qu’Il me décrit la lumière dans sa sublime douceur, cette lumière exquise qui ne m’aveugle pas. Je le découvre dans Son omniprésence à travers la brume. Et plus rien n’a d’importance, sinon le seul plaisir de demeurer dans Ses bras.

Dans cette étrange masse nébuleuse, je ressens Sa Présence. Elle m’enveloppe et capte toute mon attention. Je suis éprise du paysage transformé dont la beauté remplit mon cœur. C’est Lui qui le transforme. C’est Lui qui change la réalité. Le brouillard translucide me transporte dans une autre dimension, au plus proche du Créateur, au plus profond de Sa Révélation. Il est là, Il m’entoure et je n’ai plus besoin de voir ce qui est devant moi.

La divine brume, dont Il est le Maître, pénètre mes sens et me rend capable de saisir la grandeur de Dieu. Il est capable en un tour de main d’assujettir la terre à une métamorphose. Il est capable de Se révéler dans la beauté la plus parfaite, celle d’un étang illuminé par un doux rayon que la lune dépose sur la trouble étendue. Il expose Sa Majesté dans une éclatante simplicité : la vision fantastique d’un jardin royal, qui n’étant que le pâle reflet de Sa céleste demeure, n’en reste pas moins un avant-goût du Paradis.

Eprise par toute cette beauté surnaturelle, les choses terrestres perdent de leur attrait. L’agréable vapeur que je respire semble épurer mes pensées. Je ne pense ni à demain, ni à hier. Je me réjouis d’être ici, au milieu du brouillard, plongée dans la Présence de mon Dieu. Peu m’importe de ne pas voir le chemin devant moi. Je sais me tenir debout, je sais faire un pas après l’autre, je n’ai pas besoin d’avoir un grand champ de vision pour cela. Le rideau nébuleux s’ouvre au fur et à mesure que j’avance. Il s’ouvre assez pour que je marche tranquillement, en toute sécurité.

Parfois, la nuée se retire et tout semble soudain si triste. Mes yeux cherchent alors au loin la prochaine vague de brume. Car j’aime me sentir enveloppée, j’aime la sensation de Lui faire confiance. J’aime la paix extraordinaire à l’intérieur de la nuée. J’aime la splendeur des paysages embrumés. Voilà pourquoi je marche pendant des heures au milieu de la campagne les soirs d’hiver. Là où les rues sont désertes, où l’on ne croise que des arbres et des oiseaux. Là où la solitude n’existe plus, mais seulement la douce haleine du Maître.

« Or il arriva, comme les sacrificateurs sortaient du lieu saint, que la nuée remplit la maison de l’Éternel ; et les sacrificateurs ne purent s’y tenir pour faire le service, à cause de la nuée ; car la gloire de l’Éternel remplissait la maison de l’Éternel » (1 Rois 8:10-11).

« Et la nuée couvrit le tabernacle d’assignation, et la gloire de l’Éternel remplit la Demeure ; de sorte que Moïse ne put entrer dans le tabernacle d’assignation, car la nuée se tenait dessus, et la gloire de l’Éternel remplissait la Demeure » (Exode 40:34-35).

 « Il étend le septentrion sur le vide, il suspend la terre sur le néant. Il renferme les eaux dans ses nuages, et la nuée n’éclate pas sous leur poids. Il couvre la face de son trône, il déploie au-dessus sa nuée. Il décrit un cercle sur les eaux, au point où la lumière confine avec les ténèbres. Les colonnes des cieux sont ébranlées, et s’étonnent à sa menace. Par sa force, il soulève la mer ; et par son habileté, il écrase les plus puissants rebelles. Son souffle rend le ciel pur ; sa main perce le dragon fugitif. Ce ne sont là que les bords de ses voies ; qu’il est faible le bruit qu’en saisit notre oreille ! Et qui pourra entendre le tonnerre de sa puissance ? » (Job 26:7-14).

« Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit ; et voici il vint de la nuée une voix qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir ; écoutez-le. Les disciples, entendant cela, tombèrent le visage contre terre, et furent saisis d’une très grande crainte. Mais Jésus, s’approchant, les toucha, et leur dit : Levez-vous, et n’ayez point de peur » (Matthieu 17:5-7).

Que le Seigneur qui a créé la brume vous enveloppe de Sa Présence.

Qu’Il vous offre de contempler Son œuvre dans toute sa dimension divine, comme seuls peuvent le faire Ses enfants.

Soyez bénis,

Anne-Gaëlle