Qu’est-ce que la guerre Hamas/Israël présage de la prophétie biblique ?

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

12 octobre 2023

Quatre-vingt pourcent des pasteurs et des églises évangéliques croient à la propagande pondue par Scofield qui avance que l’État sioniste moderne d’Israël est l’accomplissement de la prophétie biblique. Ce ne l’est pas ! Je pourrais aussi continuer et embêter les évangéliques dès le début, parce que ce ne sera pas plus facile au fil de cet article.

Dieu n’a PAS de plans futurs pour l’Israël national. ZÉRO ! ZILCH ! NADA ! NONE ! L’Israël national a été enterré dans les cendres de destruction de Jérusalem en l’an 70 apr. J.-C. Il est fini pour TOUJOURS ! La Bible ne prédit nulle part un avenir pour l’Israël national.

Et au lieu de vous mettre en colère contre moi pour ce que je viens de dire, investissez quelques shekels et regardez mes Israel Packages et mes Prophecy Packages.

Mais à toutes les fois que la guerre éclate en Palestine, les évangéliques saturent les ondes avec sans cesse plus de bêtises à propos des « signes prophétiques annonçant le retour de Jésus pour bientôt ».

Non ! Il n’y a pas non plus « d’Enlèvement ».

Je le dis carrément. Encore mieux, je laisse Jésus le dire carrément : « La nation méchante et adultère recherche un miracle ; mais il ne lui sera point donné d’autre miracle que celui de Jonas le Prophète » (Matthieu 16:4 ; Matthieu 12;39).

L’État sioniste d’Israël actuel est un pays athée, antichrist et païen déguisé (avec l’aide des évangéliques mal informés) en « état juif ». L’empereur et le général romains, Vespasien et Titus, détruisirent la nation judahite en l’an 70 apr. J.-C. (En fait, Dieu la détruisit ; les Romains ne Lui servirent que d’instruments.) Netanyahu et ses camarades sionistes sont parmi les gens les plus vils et les imposteurs les plus méchants que le monde ait jamais connus. Et l’État sioniste d’Israël moderne est lui-même l’état terroriste le plus notoire du monde.

Comprenez bien ceci : Israël n’est PAS une victime. Les victimes sont quiconque se dresse sur le chemin du « Grand Israël » – particulièrement le pauvre peuple palestinien de Gaza et de la Cisjordanie.

Peu importe vers quel média occidental vous vous tournez, vous n’entendez parler que de l’attaque « sans provocation » du Hamas contre Israël.

Sans provocation ? Voulez-vous rire de moi ?

Caitlin Johnstone :

Il est maintenant clair que, partout où vous voyez l’expression « sans provocation », répétée avec fermeté et uniformément par toute la classe médiatique politique, peu importe de quoi ils parlent, cela a été massivement provoqué.

Nous avons vu exactement la même chose quand la Russie a envahi l’Ukraine ; dès le départ, les politiques et les médias occidentaux furent saturés de l’expression « sans provocation », assommant encore, encore et encore le public occidental avec ce message en dépit du fait évident et indéniable que la guerre en Ukraine fut définitivement provoquée.

Comme l’a dit avec esprit Noam Chomsky l’an dernier : « Bien sûr que ce fut provoqué. Sinon, ils ne s’y référeraient pas sans cesse comme d’une invasion sans provocation. »

Et c’est tout aussi vrai de la dernière offensive du Hamas. Il y a toutes sortes d’arguments que vous pouvez amener à ce propos, mais il y en a un que vous ne pouvez définitivement pas défendre, celui de la non provocation. Comme l’a mis sur Twitter l’écrivain et comédien palestino-américain Amer Zahr : « 75 ans de nettoyage ethnique. 15 ans de blocus. Confiscation de terres palestiniennes. Pogroms sur les villes palestiniennes. Profanation des sites sacrés palestiniens. Raids quotidiens dans les foyers palestiniens. Humiliation constante de tout un peuple. Rien de ce qui se passe aujourd’hui n’est « sans provocation ».

Dire que la violence palestinienne contre Israël arrive « sans provocation » est certainement aussi ridicule que de dire que l’invasion russe s’est faite sans provocation, parce que les abus de l’apartheid israélien sont trop bien connus, en ce moment-ci, du public en général. Un grand nombre d’organisations du grand courant des droits humanitaires ont accusé Israël d’administrer un régime abusif d’apartheid qui traite les Palestiniens en peuple inférieur. Les Palestiniens qui vivent dans la prison à aire ouverte nommée Gaza sont délibérément assujettis à l’eau non potable, au manque de nourriture, aux coupures d’énergie et aux campagnes de bombardement. Ceux qui se trouvent en dehors de Gaza sont sujets au racisme, à la violence politique et à la saisie de territoire, et ils vivent sous une série de lois différente que celle des Israéliens juifs. Le peuple entier a été forcé de quitter ses maisons dans le but de faire de la place à un nouvel état pour des raisons qui n’ont rien à voir avec eux, et toute tentative pour résister à cela fait en sorte qu’on les assassine en tant que « terroristes ».

C’est évident que l’attaque fut provoquée.

La vraie guerre en Palestine est celle que le gouvernement israélien poursuit contre le peuple palestinien depuis décembre 1947. Si vous voulez vraiment comprendre la réalité de la situation en Palestine, vous devez lire le best-seller The Ethnic Cleansing of Palestine écrit par le célèbre historien israélien Ilan Pappe.

Même des fonctionnaires du gouvernement israélien disent que le Hamas a délibérément été provoqué à la guerre par Netanyahu :

Un législateur israélien a dit à Al Jezeera samedi que son parti a été averti que la politique israélienne envers les Palestiniens « éclaterait » en une violence dont Israël fait l’expérience à la suite de l’assaut du Hamas.

Ces commentaires proviennent d’Omer Cassif, membre de la Knesset et du parti gauchiste Hadash, qui détient quatre sièges des 120 de la Knesset.

« Nous condamnons et nous opposons à tout assaut sur des civils innocents. Mais au contraire du gouvernement israélien, cela signifie que nous nous opposons également à tout assaut contre des civils palestiniens. Nous devons analyser ces terribles incidents [les attaques] dans son véritable contexte – et il s’agit de l’occupation continue, » a dit Cassif qui est juif.

« Nous n’avons cessé d’en faire l’avertissement… tout va éclater et tout le monde va en payer le prix – principalement des civils innocents des deux côtés. Et malheureusement, c’est exactement ce qui s’est produit, » ajoute-t-il.

Depuis que le gouvernement israélien du Premier Ministre Benjamin Netanyahu est entré au pouvoir, à la fin de décembre 2022, la violence contre les Palestiniens a considérablement augmenté à cause de l’escalade des raids israéliens en Cisjordanie. Les attaques des colons [israéliens] ont également augmenté et la coalition gouvernementale de Netanyahu a fait sa principale priorité de l’expansion coloniale avec comme but final l’annexion de la Cisjordanie.

Gaza est également sous le coup d’un blocus imposé par Israël sur le territoire, la mer et les airs depuis 2007, et Israël bombarde fréquemment l’enclave assiégé. La dernière campagne de bombardement majeur a eu lieu en 2021, ou plus de 250 Palestiniens ont été tués.

« Le gouvernement israélien, lequel est un gouvernement fasciste, soutient, encourage et mène des pogroms contre les Palestiniens. Il se passe un nettoyage ethnique. De toute évidence, l’écriture était sur le mur, écrite dans le sang des Palestiniens – et malheureusement maintenant des Israéliens aussi, » dit Cassif.

Cassif conseille aussi vivement sur X la diminution de l’escalade en écrivant que ceux qui font appel à la destruction de Gaza « ne font qu’encourager un autre bain de sang ». Il dénonce également fortement l’assaut du Hamas en qualifiant les actions de « crimes horribles que l’esprit ne peut tolérer. »

De l’intérieur de Gaza, le journaliste Efrat Fenigson rapporte :

Apparemment, les forces de défense israéliennes qui étaient censées se trouver autour de Gaza furent déployées autour de la Cisjordanie dans un souci de sécurité, de manière telle que l’enveloppe de Gaza fut laissée inoccupée par l’armée.

Il y a un an, il y eut une opération à Gaza afin de préparer de tels événements, et il y a continuellement des entraînements pour ce genre de scénarios. Cela soulève des questions sérieuses au sujet des renseignements israéliens. Qu’est-il arrivé ?

Il y a deux ans, il y a eu un déploiement réussi de barrières d’avant-garde avec senseurs – pour alerter des brèches terroristes. Israël possède une des armées les plus avancées en technologie, alors comment se fait-il qu’il n’y a eu aucune réaction face au bris de clôture et de frontière ?

J’ai servi dans les Forces de Défense Israéliennes, il y a 25 ans, dans les forces de renseignement. En aucune façon Israël pouvait ignorer ce qui allait arriver. Un chat se déplaçant le long de la clôture déclenche toutes les forces. Alors ceci ??

Qu’est-il arrivé à « l’armée la plus puissante du monde » ?

Comment se fait-il que les traverses frontalières étaient grandes ouvertes ?

Il y a quelque chose qui sent TRÈS MAUVAIS ICI, quelque chose de fort étrange, cette chaîne d’événements est très inhabituelle et loin d’être typique du système de défense israélien.

Question à propos de la situation en Israël dans les dernières années – ceux qui me suivent savent, il y a un sentiment général d’insécurité en Israël, il y a de l’instabilité sociale et politique, les fonds publiques sont mal employés à des agendas comme le Covid, le climat, la réforme judiciaire, l’abolition de la monnaie et d’autres choses encore. Le gouvernement actuel est hautement corrompu et celui qui l’a précédé n’était pas mieux.

Je ne me soucie pas d’avoir une opinion populaire, je tiens à dénoncer les forces du mal – peu importe où elles sont.

À mon avis, cette attaque surprise me semble une opération préparée. Sur tous les fronts.

C’est un échec de la protection du peuple d’Israël, à coup sûr, peut-être le plus gros échec depuis la guerre du Yom Kippour d’il y a exactement 50 ans, s’il n’est pas plus gros. En passant, est-ce une coïncidence que ce soit exactement 50 ans après, presque jour pour jour ? La guerre du Yom Kippour date du 6 octobre 1973.

Si j’étais théoricien de la conspiration, je dirais que cela sens l’œuvre de l’État Profond.

On dirait que le peuple d’Israël et le peuple de la Palestine ont été vendus encore une fois aux pouvoirs les plus élevés.

Michael Hoffman est un érudit chrétien prééminent en Amérique en matière de talmudisme et de judaïsme. Il met les choses en perspective quand il écrit :

Le gouvernement israélien et son armée, en accord avec le gouvernement américain et les médias, ne démontrent aucun souci envers les droits humanitaires des civils arabes et aucun intérêt pour « le droit à l’autodéfense » des Palestiniens. Une protection égale pour tous les peuples est inconcevable aux yeux de ceux qui sont sous l’influence, ne serait-ce qu’indirectement, d’une idéologie de mépris, tel que disséminée dans les paroles haineuses du Talmud Bavli suprématiste.

« Si un gentil frappe un Juif, il est sujet à la peine de mort. » [BT Sanhédrin 58b]

« Si un Juif tue un gentil, le Juif doit être libéré. » [BT Sanhédrin 57a]

« Les non-Juifs n’ont pas de compatissance de par leur nature et des attaques contre eux réfrènent leur inclinaison au mal. » [Torat Hamelech, texte d’un rabbin colonialiste du 21e siècle basé sur le Talmud et distribué au sein de l’armée israélienne.]

« Si un Juif a besoin d’un foie (par transplantation), pouvez-vous prendre le foie d’un passant non-Juif innocent pour le sauver ? La Torah le permettrait probablement. La vie d’un Juif a une valeur infinie. Il y a quelque chose d’infiniment plus saint et unique concernant la vie d’un Juif que la vie d’un non-Juif. » [Rabbin Chabad Yitzchak Ginsburg Jewish Week (New York), 26 août 1996] (emphase ajoutée)

Qu’est-ce qui motive les crimes de guerre israéliens et la déshumanisation du peuple palestinien ?

Les paroles haineuses enseignées dans le Talmud, dans la malédiction du  Birkat Haminim, dans la Mishneh Torah et le Guide du perplexe de Maimonides, dans le Tanya du rabbin Shneur Zalman du Chabad Loubavitch, et dans les livres et les enseignements des gedolim talmudiques modernes comme Ovadia Yosef, Yitzhak Shapira (Torat Hamelech) et le rabbin Saadya Grama (« Romemut Yisraël Ufarashat Hagalut » – « La supériorité d’Israël et la question de l’exil ») – sont largement exclus de l’étude sur les motivations des crimes de guerre israéliens et la déshumanisation du peuple de la Palestine.

Ces enseignements du mépris font réellement beaucoup de mal au niveau mondial à la population civile captive de la Palestine que l’on considère à peine mieux que des démons chez les Kahanistes et les Chabadniks du cabinet de Netanyahu, dans l’armée et chez les colons (un des derniers fut le disciple de Meir Kahane, Baruch Goldstein, qui tua à la mitraillette 40 Palestiniens en prière à Hébron, en 1994).

Le Premier Ministre Benyamin Netanyahu, le 10 mars 2019, envoya ce post sur la plateforme de média social Instagram, exprimant clairement son indéniable mentalité de suprématiste raciste lorsqu’il écrivit : « Israël n’est pas un état de tous ses citoyens, » mais plutôt « l’état-nation du peuple juif  et de celui-ci seulement. » Une loi à cet effet a été adoptée par le parlement israélien de la Knesset.

Cette doctrine d’apartheid israélien a été vérifiée dans des rapports documentaires longs et détaillés par Amnistie Internationale et le Collège Hastings de la Loi : « L’invasion de Gaza par Israël dans la Loi Internationale » (2009) – comme d’ailleurs par la Surveillance des Droits Humanitaires, « Les autorités israéliennes et les crimes d’apartheid et de persécution ».

Ces études s’avèrent une lecture obligatoire pour toute personne à l’esprit juste qui veut apprendre la vérité se trouvant derrière le battage médiatique israélien.

Où étaient les tollés de protestation du Professeur Hanson quand des « tueurs voyous » de l’armée et des colons israéliens soutirèrent cette année des vieillards, des femmes et des enfants palestiniens de leurs maisons et les battirent, et les tuèrent, et les volèrent de leurs terres ? Le Talmud enseigne qu’ils ne sont que des demi-humains (déficients de nephesh) et Hanson reflète honteusement cet enseignement dans ses écrits.

Cette année, un membre du cabinet génocidaire de Netanyahu, Bezalel Smotrich, en appela de l’annihilation du village palestinien de Hawara. Le Ministre génocidaire de la Sécurité Nationale de Netanyahu, Itamar Ben Gvir, est un disciple de Meir Kahane, qui préconisait l’expulsion massive des Palestiniens et l’assassinat de ceux qui refusaient. Le gouvernement israélien a permis un règne de terreur de la part des soi-disant colons – pour voler encore plus de terres et d’eau palestiniennes, et tuer les civils avec impunité.

Gaza fut envahie par l’armée israélienne en 2008-2009, faisant d’énormes pertes de vie civile palestinienne. L’Occident oublie tout ce que les Israéliens ont perpétré contre les Palestiniens et met ensuite l’accent sur le terrorisme du Hamas dans un vide historique, en manquant tout le contexte. C’est un jeu truqué de propagande et qui n’a cachet qu’en Europe et en Amérique. Le Tiers-monde n’achète pas cela, et le Tiers-monde est l’avenir démographique.

« L’État d’Israël » a été fondé par des terroristes comme les futurs Premiers Ministres Menahem Begin et Yitzhak Shamir, employant le terrorisme pour accomplir la création « d’Israël ».

Le dernier paragraphe d’Hoffman est prouvé sans l’ombre d’un doute dans le livre de Pappe, Nettoyage ethnique de la Palestine.

Or, même le sénateur républicain Marco Rubio (FL) demande « l’éradication complète » du peuple palestinien.

Cher Dieu au ciel, s’il te plaît, délivre-nous de ces guerroyeurs racistes et remplis de haine !

Pour plus de preuves de la nature blasphématoire, suprématiste et guerroyeuse des leaders d’Israël, voici ce qu’a dit le rabbin Chaïm Richman lundi dernier :

« Je ne veux dire que ceci à nos amis chrétiens … juste appeler cela pour ce que c’est et le dire de manière catégorique, vous, les amis, vous adorez un Juif, ce qui est une erreur, vous devriez adorer chacun d’entre nous parce que nous mourons tous pour vos péchés quotidiennement, » a dit Richman, blasphémant le Christ. « Et c’est exactement ce qui se passe ici. Nous sommes tous les premiers-nés de Dieu et nous mourons tous pour vos péchés en ce moment-même, parce que le peuple juif de la terre d’Israël sert de rempart contre les Orques, ok ? Les Orques s’en viennent, non pas dans un théâtre près de chez vous, mais dans vos maisons ! »

« Ce monstrueux suprématisme est exprimé par le rabbin Chaïm Richman, ancien directeur de l’Institut du Temple, un des groupements juifs extrêmes dont la mission est de construire le troisième temple, » a noté Keith Wood dans Twitter/X. « Des groupes comme celui-ci sont responsables de faire monter les tensions en terre sainte où ils ont forcé les adorateurs musulmans et chrétiens de sortir de leurs sites sacrés. Les suprématistes comme ceux-ci ont le soutien du gouvernement israélien. »

Dans les jours précédant le déclenchement de la guerre, les vidéos se succédaient et devenaient viraux, montrant des Juifs en Israël qui crachaient sur des chrétiens et les attaquaient dans les rues pour avoir prêché l’Évangile de Jésus-Christ, et le principal fonctionnaire de la police de Netanyahu, le Ministre de la Sécurité Nationale Ben Gvir, a pris la défense de leurs actions violentes comme n’étant “pas criminelles”.

Mais les chrétiens évangéliques ont ignoré la vérité à propos de l’Israël sioniste – et à propos de ce que la Sainte Parole de Dieu enseigne réellement au sujet d’Israël – depuis 1948.

Ce que les évangéliques ont de plus choisi d’oublier, c’est que de nombreuses victimes palestiniennes en Israël sont chrétiennes.

Je suis allé en Israël et en Palestine. J’y ai prêché dans deux églises : une située à Bethléem et l’autre à Jérusalem. Plus de 95 % des chrétiens dans l’assistance à ces assemblées étaient Palestiniens ; ils n’étaient pas israéliens.

Et je dois vous dire que les Palestiniens que j’ai rencontrés étaient parmi les plus gentils, les plus doux, les plus humbles, les plus aimables et les plus à l’image de Christ que j’ai jamais rencontrés nulle part ailleurs !

Pourtant, les chrétiens d’Amérique se réjouissent et applaudissent quand l’État athée d’Israël viole, pille, saccage, torture, matraque et assassine leurs frères et sœurs chrétiens palestiniens.

Alors, qu’est-ce que la guerre Hamas/Israël présage de la prophétie biblique ? Absolument RIEN !

Elle ne fait que fournir une autre occasion à Israël de faire ce qu’il fait depuis plus de 70 ans : étendre ses limites territoriales par la saignée, la violence et la mort du peuple palestinien.

 

 

 




Rendre culte à l’autel du « MOI »

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Octobre 2023

Par Jerry Barrett

« Les angoisses de ceux qui courent après un autre, seront multipliées. Je ne ferai point leurs aspersions de sang, et leur nom ne passera point par ma bouche. »

Psaumes 16:4

« Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face. »

Exode 20:3

L’adoration de soi-même va bon train dans la société moderne. Comment pourrait-on expliquer autrement la prépondérance des posts de médias sociaux qui contiennent des selfies ? Un grand nombre de gens sont devenus égocentriques au point de friser l’idolâtrie.

Le dictionnaire Webster définit comme suit l’idolâtrie : « culte aux idoles ou dévotion, ou révérence envers une personne ou une chose quelconque ».  Avec le déclin du nombre de chrétiens déclarés, ainsi que la diminution du nombre de paroissiens dans l’église, il apparaît tout à fait évident que « Moi » est devenu plus important que Lui.

Le problème n’est pas nouveau. Il y a longtemps que l’homme croit avoir toujours raison. Le livre d’Osée nous dit qu’Israël ne tenait pas compte des commandements de Dieu et qu’il adaptait plutôt sa religion aux païens l’entourant.

À partir de la fin des années 1970, et durant les années 1980, la culture du narcissisme a explosé. Ceux qui ont atteint leur majorité lors de cette période furent surnommés la « Génération du Moi ». Les livres traitant de la soi-disant estime de soi prévalurent dans les librairies, car les Américains cherchaient à « se retrouver ». L’accomplissement de soi était devenu plus important que la responsabilité sociale.

La descendance de cette génération – appelée Milléniaux – est maintenant surnommée la « Génération du Moi, Moi, Moi ». Envolés les jours où l’on gagnait sa vie, et où l’on retirait de la fierté pour un travail bien fait. Au lieu de cela, on a remplacé ça par des trophées de participation découlant d’une populace encore plus égoïste.

De gauche à droite : Elon Musk au sommet de sa giga-usine ; Mark Zuckerberg fait sa promotion ainsi que celle de son Métavers ; des femmes insensibles en face d’une explosion de gaz ; Nancy Pelosi et les femmes libérales de la Cour Suprême ; et mettre sa vie en danger pour avoir une photo.

Cette génération se juge digne de promotions à tous les deux ans, que ses performances de travail aient été exemplaires ou non. Dans un sondage de 2007, quatre fois plus de gens de cette génération préféreraient être assistant personnel d’une personne célèbre que d’être sénateur ou le p-d-g d’une entreprise majeure. L’Étude Nationale sur la Jeunesse et la Religion a trouvé que soixante pourcent des Milléniaux voudraient pouvoir « ressentir ce qui est droit » dans une situation morale.

Cet état d’esprit coïncide avec l’émergence « d’influenceurs » pourchassant le popularité et la célébrité sur les médias sociaux. C’est la mise en capsule de la fameuse phrase : « L’aveugle qui conduit l’aveugle. »

En outre, pendant cette ère, les doctrines nouvel âge infiltrèrent la chrétienté. La prise de pouvoir libérale de l’église s’est faite avec acharnement afin d’y enlever les doctrines bibliques rigoureuses. Les chaires de tout le pays furent occupées par des leaders tièdes plus intéressés à l’argent et au standing dans la communauté qu’au salut de leurs membres.

Il en est maintenant de l’Amérique comme il en était de l’Israël ancien. Notre pays a remplacé Dieu par les idoles de son choix. Il n’y a plus de bastions de la façon biblique de vivre. Beaucoup de gens choisissent plutôt de croire qu’ils peuvent manipuler Dieu afin qu’Il cède Son pouvoir au profit de leur propre agenda mondain.

En d’autres mots, Dieu est devenu le serviteur de nos agendas au lieu que nous soyons Ses serviteurs. Cela ne finira certainement pas bien pour un grand nombre d’entre eux. L’on a perdu le sens du mérite devant notre Seigneur et Sauveur. Dans 1 Jean 2:15-17, nous lisons :

« N’aimez point le monde, ni les choses qui sont au monde ; si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui. Car tout ce qui est au monde, c’est-à-dire, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, n’est point du Père, mais est du monde. Et le monde passe, avec sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement. »

L’apôtre Paul, toujours vigilent dans ses enseignements, avertit ceux qui choisissent les plaisirs charnels au lieu des spirituels. Dans 1 Corinthiens 10:5-6, il dit :

« Mais Dieu n’a point pris plaisir en plusieurs d’eux ; car ils ont été accablés au désert. Or ces choses ont été des exemples pour vous, afin que nous ne convoitions point des choses mauvaises, comme eux-mêmes les ont convoitées; »

Paul enseigne également dans Romains 1:21-22 :

« Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ils ne lui ont point rendu grâces, mais ils sont devenus vains en leurs discours, et leur cœur destitué d’intelligence, a été rempli de ténèbres. Se disant être sages ils sont devenus fous. »

Ceux qui croient aveuglément que Dieu a béni l’Amérique et que rien de mauvais ne peut nous arriver souffrent d’une grande désillusion. Lorsque l’élite donnera ses ordres de marche à ses sous-fifres, même les prétendus chrétiens les plus tièdes seront ramassés. Lorsque les camps de concentrations – fort probablement appelés « Centres de rééducation » – seront peuplés, la réalité les rattrapera certainement.

Les personnes qui sont réellement régénérés dans le sang de Christ savent se préparer. La persécution est pour bientôt, parce que ceux qui ont choisi de vivre de manière charnelle ne trouveront pas agréable de se faire réprimander.

Les vrais chrétiens vont suivre Sa Parole et seront contents. Paul en parle dans 1 Timothée 6:6-8 :

« Or la piété avec le contentement d’esprit, est un grand gain. Car nous n’avons rien apporté au monde, et aussi il est évident que nous n’en pouvons rien emporter. Mais ayant la nourriture, et de quoi nous puissions être couverts, cela nous suffira. »

Malheureusement, beaucoup chercheront encore à pourchasser les plaisirs matériels et la gratification instantanée. Beaucoup de gens disent vouloir aller au ciel, mais seulement pas tout de suite. Ils vivent le meilleur de leur vie et ils ne veulent pas que cela change.

Paul a dit que « l’amour de l’argent est la racine de tous les maux » dans une lettre à Timothée. Ce ramassage de trucs est primordial à leur bonheur allégué. Or, tristement, ils ignorant l’enseignement de Jésus dans Matthieu 6:24 : « Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre ; vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. »

Prendre soin de sa famille n’entraîne pas la convoitise du sale fric. Ceux qui ont un toit sur la tête, de la nourriture à manger, des vêtements à porter et l’amour de Jésus dans le cœur sont un groupe contenté.

Les parents qui aiment leurs enfants vont les corriger. Ils les instruisent à vivre de façon biblique. L’attrait de faire comme les autres sera certainement fort, mais avec le solide fondement de Jésus-Christ, cela peut se combattre. Dans Hébreux 12:9-14, Paul a écrit :

« Et puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés et que malgré cela nous les avons respectés ; ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits ? et nous vivrons. Car par rapport à ceux-là, ils nous châtiaient pour un peu de temps, suivant leur volonté ; mais celui-ci nous châtie pour notre profit, afin que nous soyons participants de sa sainteté. Or tout châtiment ne semble pas sur l’heure être un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice à ceux qui sont exercés par ce moyen. Relevez donc vos mains qui sont faibles, et fortifiez vos genoux qui sont déjoints. Et faites les sentiers droits à vos pieds ; afin que celui qui chancelle ne se dévoie point, mais plutôt qu’il soit remis en son entier. Recherchez la paix avec tous ; et la sanctification, sans laquelle nul ne verra le Seigneur. »

Il se peut que l’Amérique ait été bénie, mais elle a tourné le dos à notre Seigneur. La dégradation spirituelle a été rapide et profonde. Il est bien d’aimer encore notre pays, mais il ne doit pas être placé au-dessus de Jésus. Le jour du jugement approche. Soyez toujours vigilent dans votre cheminement et continuez à témoigner de Son amour pour tous.

« Si nous vivons par l’Esprit, conduisons-nous aussi par l’Esprit. Ne désirons point la vaine gloire, en nous provoquant l’un l’autre, et en nous portant envie l’un à l’autre » (Galates 5:25-26).


   Par Sandra Myers

Les dernières tendances dans la recherche de l’immortalité

Je serai comme le Très-Haut

 « Les jours de l’homme sont déterminés, le nombre de ses mois est entre tes mains, tu lui as prescrit ses limites, et il ne passera point au delà. »

Job 14:5

Dieu a fait l’homme à Son image et Satan essaie depuis lors de refaire l’homme à sa propre image. Voici des rapports de diffuseurs de nouvelles qui relatent les derniers efforts actuels de l’homme cherchant à acquérir l’immortalité.

Texe Marrs vous a dit, dans son livre Robot Alchemy comme dans son message audio Le transhumanisme et l’immortalité, que le but de l’homme est de se refaire en un dieu. Plus récemment, Jerry Barrett et le pasteur Matt Furse ont parlé ensemble de Yuval Noah Harari dont la vision, partagée par le Forum Économique Mondial, est que les êtres humains atteindront l’immortalité digitale. Harari ne croit pas en Dieu. Dans son monde, les humains sont des organismes piratables qui deviendront des cyborgs. Il a pour but le transhumanisme.

La meilleure façon pour moi d’illustrer les derniers sommets de cette folie est de reproduire de petites portions d’articles de ma recherche. Il y a tellement plus.

D’Hollie Richardson de The Gardian :

« Jusqu’à tout récemment, Bryan Johnson payait des centaines de milliers de dollars pour se faire infuser tous les mois un litre du jeune plasma de son fils adolescent dans son système sanguin vieillissant. “Je n’ai jamais fait aussi attention à ce qu’il mange… parce que cela devait entrer dans mon corps”, a dit l’entrepreneur américain en technologie dans un nouveau podcast, The Immortals. Il a aussi fait pomper son propre plasma dans le corps de son père de soixante-dix ans pour l’aider à améliorer sa santé physique et cognitive déclinante. “Ce fut un des moments les plus significatifs de toute sa vie. Et il en fut de même pour moi.” Johnson continue à payer 2 millions $ par année à une équipe de chercheur enquêtant sur la manière de vivre plus longtemps – et il n’est certainement pas le seul riche de Silicon Valley se vouant à la recherche de la vie éternelle » [l’emphase est la mienne].

« Je n’ai jamais fait aussi attention à ce qu’il mange. » Bryan Johnson, 46 ans, et son fils Talmage, dont le plasma lui fut infusé. Bryan (le père) a également transmis son plasma sanguin à son père de soixante-dix ans. [Photographie : Magda Wosinska/Magdalena Wosinska]

« Johnson n’est qu’une des personnes extraordinaires dont parle la reporter et psychologue technologique Aleks Krotoski et qui essaient de défier la mort. C’est une investigation ridicule, fascinante et parfois terrifiante – laquelle elle a débuté comme élément de son diplôme en 2003. L’aube de l’Internet signifiait “on aurait dit que tous les rêves de science-fiction devenaient possibles”, incluant la singularité technologique – la technologie mélangée à l’humanité afin de créer une “existence post-humaine”. Finalement, dit-elle, cela veut dire que “nous serons des êtres immortels”. À l’époque, comme tout le monde, Krotoski écrivit que c’était “de la folie”. Deux décennies plus tard, toutefois, l’idée marginale fait son chemin dans le courant dominant : “Cela a pris racine dans Silicon Valley, en particulier parce que la technologie a énormément avancé dans les cinq dernières années”. »

Johnson recherche l’immortalité dans la chair pour ainsi jouir de ses activités charnelles. Harari se contente de préserver ses philosophies perverties pour une éternité sans chair.

Elon Musk cherche à mêler les deux avec son Neuralink. En surface, dans les premiers stades, cela représente des bénéfices pour ceux qui sont paralysés en récupérant leur fonction corporelle. Insérez une puce dans le cerveau, contournez et reprogrammez le corps pour qu’il réagisse à cette puce. Comme conséquence moins bienveillante, on pourrait créer des automates presque sans esprit pour suivre les ordres de l’élite, esclaves dépourvus de la volonté pour refuser d’être des super-soldats ou des chauffeurs.

Une note en passant : Le nombre d’enfants autistes (conséquemment adultes) incapables de prendre soin d’eux-mêmes explose. Y aura-t-il d’autres expériences humaines non autorisées en chemin ? Je peux déjà l’entendre : « Si nous insérons cette puce dans le cerveau de votre enfant autiste, les programmons et les rendons plus fonctionnels, il vivra mieux parce que, après tout, qu’arrivera-t-il une fois que vous serez partis ? »

Qui a besoin d’êtres humains ? De Reuters :

« EHOVOT, Israël – Des scientifiques d’Israël ont créé un modèle d’embryon humain à partir de cellules souches dans un laboratoire sans employer de sperme, sans œuf et sans utérus, jetant un coup d’œil unique sur les premiers stades du développement embryonnaire.

« Le modèle ressemble à un embryon âgé de 14 jours lorsqu’il acquière des structures internes, mais avant qu’il pose les fondations des organes corporels, selon l’équipe de l’Institut Weizmann de Science d’Israël.

« L’étude rejoint six autres modèles similaires d’embryons presque humains publiés un peu partout dans le monde par des équipes. »

Plus de domaines de recherche

Un léger coup d’œil dans la recherche pour résoudre le dilemme de l’immortalité nous conduit sur une variété de fronts : médicaments et suppléments anti-âge – dont certains que vous prenez sans doute ; la nanotechnologie comme les machines de réparation cellulaire ; le clonage et le remplacement de parties du corps ; la révision de gènes – si un cancer court dans la famille, on peut le réviser tout de suite ; le vieillissement – rajeunissement en enlevant les dommages de l’âge par l’utilisation de cellules souches et d’ingénierie tissulaire.

Quoi d’étonnant à ce que ces hommes aient peur du vieillissement et de la mort ! Je me sens mal pour eux. Leur vanité dirige leur exaltation désespérée d’être comme le Très-Haut, mais notre vie entière n’est qu’une vapeur d’eau.

« Qui toutefois ne savez pas ce qui arrivera le lendemain car qu’est-ce que votre vie ? ce n’est certes qu’une vapeur qui parait pour un peu de temps, et qui ensuite s’évanouit » (Jacques 4:14).

 

 




La destruction de l’Amérique – Diviser et conquérir

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Septembre 2023

Par Jerry Barrett

« La charité ne fait point de mal au Prochain : l’accomplissement donc de la Loi, c’est la charité. Même vu la saison, parce qu’il est déjà temps de nous réveiller du sommeil ; car maintenant le salut est plus près de nous, que lorsque nous avons cru. La nuit est passée et le jour est approché ; rejetons donc les œuvres de ténèbres, et soyons revêtus des armes de lumière. Conduisons-nous honnêtement et comme en plein jour ; non point en gourmandises, ni en ivrogneries ; non point en couches, ni en insolences ; non point en querelles, ni en envie. Mais soyez revêtus du Seigneur Jésus-Christ ; et n’ayez point soin de la chair pour accomplir ses convoitises. »

Romains 13:10-14

« Tes Prophètes t’ont prévu des choses vaines et frivoles, et ils n’ont point découvert ton iniquité pour détourner ta captivité ; mais ils t’ont prévu des charges vaines, et propres à te faire chasser. »

Lamentations 2:14

Il y a beaucoup de division dans notre pays aujourd’hui. Les radicaux de la gauche sont devenus marxistes d’idéologie. Ils se sont érigé une barrière afin de s’isoler de quiconque ne partage pas leur point de vue. C’est ce qu’ils appellent leur « espace de sécurité ».

Alors qu’ils déclarent que la droite se met dans tous ses états, s’ils comparaient les croyances conservatrices d’hier avec celles d’aujourd’hui, ils remarqueraient un gouffre entre l’idéologie plus modérée d’aujourd’hui et les croyances conservatrices bien arrêtées de jadis. Ce qui ne tempère pas la haine émanant de la gauche extrémiste.

Récemment, l’on m’a relayé un récit à propos de deux individus visitant une petite fille en phase terminale. Un de ces visiteurs était un homosexuel tandis que l’autre était un Juif. Pendant qu’ils approchaient de la maison de cette fillette et de sa famille, l’un fit le commentaire suivant : « Dans quel enfer conservateur sommes-nous entrés ? » La maison en question était une caravane double largeur sur le bord d’une route poussiéreuse.

Depuis quand les Américains sont-ils aussi haineux, aussi catégoriques dans leur jugement, aussi bigots ? La division est-elle devenue si grande qu’elle ne puisse plus être comblée ?

Est-ce qu’un gouffre trop large pour être réparé a été creusé en Amérique ? Celle-ci peut-elle à nouveau être unie ?

Il y a un vieil adage disant : « Unis, nous nous tenons debout ; divisés, nous tombons. » L’Amérique est sûrement sur le bord de la destruction complète à cause de sa division. Alors que jadis il y avait la ségrégation des races, il y a maintenant aujourd’hui la ségrégation sur plusieurs fronts.

Sans de solides antécédents chrétiens, ces individus ont permis à Satan d’infiltrer leur esprit et de le pervertir. Qui est à blâmer ? On pourrait l’attribuer en partie aux pasteurs tièdes qui prêchent des histoires d’amour et de bonheur. On pourrait aussi blâmer les parents qui sont tellement centrés sur eux-mêmes que la télévision et d’autres appareils électroniques sont devenus les gardiens de leurs enfants. On pourrait certainement faire retomber un peu de tout cela sur les épaules des soi-disant « experts » en développement de l’enfance au sein de notre système d’éducation public.

À l’insu d’un grand nombre de gens, c’est un fait que cet état d’esprit empoisonné a creusé un fossé entre les concitoyens. Les leaders mondialistes comprennent la tactique depuis de nombreuses années et l’appliquent à la perfection.

Examinez la guerre menée contre la jeunesse innocente, par l’idéologie de genre, les manuels pornographiques et les enseignants radicaux dans les classes. Le gouvernement d’aujourd’hui, et particulièrement le système d’éducation public, croit posséder des pouvoirs parentaux qui surpassent ceux des parents réels.

Enfants, on nous a enseigné la Règle d’Or : « Fais aux autres ce que tu voudrais qu’ils te fassent ». Notre manière de traiter les autres démontrera notre respect mutuel.

Le respect ne s’acquière pas par ce que l’on possède, par ce que l’on conduit, ou par le montant d’argent qui se trouve dans son compte en banque. Le respect ne peut s’acquérir que par les actions qui reflètent ainsi notre cœur. Cette leçon apparait clairement dans 1 Samuel 16:7 : « Mais l’Eternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son visage, ni à la grandeur de sa taille, car je l’ai rejeté ; parce que l’Eternel n’a point égard à ce à quoi l’homme a égard ; car l’homme a égard à ce qui est devant les yeux ; mais l’Eternel a égard au cœur. »

La personne qui se plaint de son entourage en la qualifiant « d’enfer conservateur » est de toute évidence devenue la proie du méchant. Tout ce qui n’est pas conforme à son idéologie n’est bon qu’à être détruit.

Avec l’introduction de la « rectitude politique » – le Marxisme Culturel – d’abord dans nos universités, puis, lentement mais sûrement, dans tout notre système d’éducation et dans nos églises, l’élite mondiale a pu détruire le tissu moral sur lequel fut érigé notre pays. Le roman contre-utopique d’Orwell, 1984, fait le portrait d’une société où le contrôle social est exercé au moyen de la désinformation et de la surveillance.

La plandémie de 2020 a fort bien illustré ce qui arrive quand les propagandistes sont en mesure de disséminer la désinformation et de censurer l’opposition. Des parcelles de vérité commencent à peine à sortir dans la population, que ce soit par les Twitter Files sur la censure gouvernementale, ou les révélations du CDC disant que les docteurs peuvent maintenant prescrire l’ivermectine aux patients touchés par le Covid-19.

L’idée de débat, ou même de discours civils, n’est plus défendable. Ceux qui font partie de l’extrême gauche ne voient, dans les opinions et les idées différentes, que des pensées erronées et mal conçues. Ces gens-là sont tellement convaincus que tout ce qui est autre que ce qu’ils croient doit être considéré comme du langage haineux.

Un bon exemple : la jeunesse actuelle croit que le Premier Amendement garantissant le droit à la libre expression devrait s’accompagner du désistement : « en autant que cela ne heurte point les sentiments de quelqu’un ». En plus, il y a ceux qui ont le sentiment que les seules personnes assez intelligentes pour en juger sont ceux qui résident du côté extrême gauche du spectre.

La clameur en faveur de la sécession de l’union continue de se faire entendre plus fortement. Aussi prometteuse que cette idée puisse paraître à certains, le fait est qu’il n’en résultera qu’un bain de sang. Des voisins se dresseront les uns contre les autres et s’en suivra le chaos. Comment peut-on se croire gagnant quand il y a du sang sur toutes les mains ?

L’expression latine « Qui bono » (À qui profite) devrait être au centre du dilemme. La réponse la plus évidente est l’élite globaliste comme Klaus Schwab, Bill Gates, les Rothschild et bien d’autres.

Si, en tant que pays, nous n’arrivons pas à discuter ensemble et à évaluer honnêtement notre situation, alors notre grande expérience d’une République Constitutionnelle cessera d’exister. Beaucoup de nations puissantes nous ont précédés, mais elles ne possédaient pas notre degré de liberté. La vie, la liberté et la poursuite du bonheur ne furent jamais pris en compte auparavant dans l’équation.

La tyrannie et le despotisme règnent avec une poigne de fer. La liberté de religion sera effacée de la carte. Ceux qui persistent à adorer quiconque sauf l’élite seront exterminés. À mesure que l’Amérique continue de se distancer de Dieu et de Sa Sainte Parole, il ne pourra s’en suivre que le mal. Il n’y a pas d’autre façon de combler le vide laissé derrière.

Est-ce que la liberté de religion sera effacée de l’existence ? Ou ne sera-t-elle permise qu’au travers de croyances œcuméniques, y compris une « chrétienté » tiède, le Temple de Satan et toutes les autres entre les deux ?

Il y a cependant toujours de l’espoir. Nous devons rétablir le contrôle en chaire. Les pasteurs tièdes dont les leçons n’ont pas inspiré les fidèles à mener une vie biblique doivent être remplacés. La tâche peut sembler énorme. Mais elle peut réussir si nous plaçons notre confiance en Lui. Nous lisons, dans Psaumes 37:5-11 :

« Remets ta voie sur l’Eternel, et te confie en lui ; et il agira ; et il manifestera ta justice comme la clarté, et ton droit comme le midi. Demeure tranquille te confiant en l’Eternel, et l’attends ; ne te dépite point à cause de celui qui fait bien ses affaires, à cause, dis-je, de l’homme qui vient à bout de ses entreprises. Garde-toi de te courroucer, et renonce à la colère ; ne te dépite point, au moins pour mal faire. Car les méchants seront retranchés ; mais ceux qui se confient en l’Eternel hériteront la terre. Encore donc un peu de temps, et le méchant ne sera plus ; et tu prendras garde à son lieu, et il n’y sera plus. Mais les débonnaires hériteront la terre, et jouiront à leur aise d’une grande prospérité. »


   Par Sandra Myers

La joie d’être un anticonformiste

 « La simple démarche d’un individu courageux, c’est de ne pas participer au mensonge. »

Aleksander Soljenitsyne

Je l’admets, je résiste à la pression de me conformer dans plusieurs domaines. Je ne suis pas confortable avec le sentiment de me faire pigeonner, de suivre le troupeau ou d’entrer dans un moule où quelqu’un d’autre croit que je devrais entrer. Je ne suis pas non plus à la mode, mais plutôt prudente. Je suppose que c’est là où entre l’anticonformiste en moi.

Je ne me rappelle pas avoir cherché un jour à être contrariante dans la vie. C’est probablement la faute de mes parents (ceci dit avec amour et humour). Je me rappelle qu’enfant, je disais à ma mère que « tout le monde le fait » (peu importe ce que c’était à ce moment-là). Elle avait l’habitude de répondre : « Si quelqu’un saute de l’Empire State Building, vas-tu le faire aussi ? » Ça n’avait pas besoin de réponse. Ma famille se débattait aussi financièrement ; toutefois, nous n’essayions pas de nous maintenir au niveau des Jones ou d’être à la mode du jour. De ces circonstances, et ayant hérité d’autres influences de mes parents : l’amour de Maman pour la lecture et la curiosité de Papa à savoir comment fonctionnent les choses et le monde, ainsi que sa volonté de partager ce qu’il avait appris, tout cela me montra à réfléchir et à examiner ce que j’avais entendu et vu, plutôt que de croire et de suivre aveuglément.

Êtes-vous anticonformiste ?

Peut-être êtes-vous aussi anticonformiste. Le monde est contrarié par notre anticonformisme – notre indisposition à nous laisser manipuler afin de suivre le troupeau. Nous savons tous où se dirige le troupeau : comme des rats dans le précipice (le feu de la géhenne) en suivant la mélodie du joueur de pipeau. Etre contraire au monde nous aide à nous élever au-dessus des tendances quotidiennes et des pressions nous secouant de tous côtés.

Hollywood et les influenceurs des médias sociaux n’attirent pas notre attention. Qui se soucie des Kardashian, à moins que ce ne soit de leur Salut ?

Le grand courant médiatique et même quelques diffuseurs de nouvelles conservatrices colportent tous la même chose durant les diverses crises. Avec le Covid-19, c’était le masque, la distanciation, l’abandon des membres séniors de la famille, l’alignement pour le vaccin, et un autre, et un autre, et maintenant vos bébés aussi.

Notre gouvernement oppressif et destructeur (et autres contrôleurs de l’élite) utilise la peur (réelle ou forcée) parce que… qui va gaspiller une bonne crise ? Ils emploient le chantage émotif dans le but de vous manipuler. Donnez la réplique avec des photos d’ours polaires, des chiots de race et des baleines, tout en faisant miroiter la destruction imminente de la Terre. Si cela ne fonctionne pas, il y a la brutalité, l’ostracisme et la menace d’emprisonnement. Notre gouvernement fit fermer les églises sous peine de prison, mais laissa ouverts les magasins de vins et spiritueux. Quand il permit finalement aux gens de retourner, vous deviez présenter vos papiers (les preuves de vaccination).

Ne me faites pas parler de Fauci, du CDC et de leurs mensonges. Ils prêchent le sacrifice public pour le bien de tous, pendant qu’ils vivent comme bon leur plait. Ils veulent que vous suiviez les lois de l’homme plutôt que les lois de notre Roi (« ils contreviennent tous aux ordonnances de César, en disant qu’il y a un autre Roi, qu’ils nomment Jésus, » Actes 17:7.)

Les faux leaders religieux – Vous rappelez-vous du Mouvement du Saint Rire ? Et de « La meilleure vie maintenant » et son paquet d’immondices ? Et il y eut ensuite la prétention étincelante de la foule de TBN. Pourquoi ces adeptes ne remirent jamais en question la fondation de croyances de ces contredisants ? Ils lancent quelques versets bibliques et déclarent avoir reçu une parole de Dieu, comme en ce qui a trait au Saint Rire, et les masses tombent dans le panneau.

Je donne ces exemples parce qu’ils ont de l’importance aux yeux du monde. Mais ils n’en ont pas pour nous. 1 Timothée 6:3-5 illustre parfaitement la situation d’aujourd’hui :

« Si quelqu’un enseigne autrement, et ne se soumet point aux saines paroles de notre Seigneur Jésus-Christ, et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, ne sachant rien, mais il est malade après des questions et des disputes de paroles, d’où naissent des envies, des querelles, des médisances, et de mauvais soupçons. De vaines disputes d’hommes corrompus d’entendement, et privés de la vérité, qui estiment que la piété est un moyen de gagner : retire-toi de ces sortes de gens. Or la piété avec le contentement d’esprit, est un grand gain. »

En parfaite compagnie

Jésus était, et est toujours, contraire au monde. Il ne passait pas beaucoup de temps avec les influenceurs populaires de Son époque. Il ne cherchait pas à gagner un trésor éphémère. Il fréquentait les collecteurs de taxe de bas niveau au lieu de chercher à impressionner l’élite. Il parla durement aux leaders religieux populaires en les qualifiant de ce qu’ils étaient réellement : des enfants du Diable. Oh oui, Il était vraiment la quintessence de l’anticonformisme.

Les apôtres de Jésus n’étaient pas des empotés. Le gouvernement romain ne pouvait pas les contrôler. Quand ils furent pressés de ne plus prêcher la Bonne Nouvelle, ils savaient pour Qui ils devaient se dresser.

Nous sommes en Parfaite Compagnie en maintenant notre anticonformisme devant des lois impies, ainsi que les tendances et les manipulateurs de ce monde. Lorsque votre Fondation sûre est Jésus-Christ et Sa Parole, quand vous vous concentrez sur Sa promesse éternelle, vous êtes aussi un joyeux anticonformiste, et ils ne peuvent vous enlever cela. Le monde ne pourra pas vous faire osciller ou vous ôter la joie de votre Salut.

« Mais le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, un esprit patient, la bonté, la bénéficence, la fidélité, la douceur, la tempérance. Or la Loi ne condamne point de telles choses » (Galates 5:22-23).

 




D.581 – Un Dieu unique ou une trinité ? – Chapitre 3 – Le Saint-Esprit

Par Roch Richer

Chapitre 3

Le Saint-Esprit

Au sein des églises chrétiennes, lorsque l’on parle du Saint-Esprit, il vient toutes sortes d’images dans la tête des membres, images souvent soigneusement entretenues par la hiérarchie ecclésiastique. Un des symboles les plus répandus est celui d’une colombe, car il est inspiré des passages évangéliques racontant le baptême de Jésus par Jean-Baptiste.

« Or il arriva que comme tout le peuple était baptisé, Jésus aussi étant baptisé, et priant, le ciel s’ouvrit. Et le Saint-Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle, comme celle d’une colombe ; et il y eut une voix du ciel, qui lui dit : tu es mon Fils bien-aimé, j’ai pris en toi mon bon plaisir » (Luc 3:21-22). Voyez aussi Matthieu 3:16 et Marc 1:10.

Vous remarquerez qu’il est dit que le Saint-Esprit descendit sous une forme corporelle qui ressemblait à une colombe, non pas comme une colombe comme telle. C’était la description la plus rapprochée de ce que pouvait avoir l’air cette forme corporelle sans doute unique en son genre et qui ne s’est jamais reproduite.

Parce que, lors de la Pentecôte suivant la résurrection de Jésus-Christ, l’Esprit descendit sur les apôtres et les disciples sous une forme différente : « Et comme le jour de la Pentecôte était venu, ils étaient tous ensemble dans un même lieu. Et il se fit tout à coup un son du ciel, comme est le son d’un vent qui souffle avec véhémence, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Et il leur apparut des langues divisées comme de feu, qui se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et commencèrent à parler des langues étrangères selon que l’Esprit les faisait parler » (Actes 2:1-4).

Ici, l’Esprit avait la ressemble de langues de feu. Mais nous comprenons qu’il ne pouvait s’agir d’un feu véritable qui aurait brûlé le crâne des disciples. Ainsi, nous constatons que Dieu présente Son Esprit sous diverses formes qui nous font penser à des choses qui nous sont familières. Et nous voyons qu’il ne s’agit pas de la forme d’une personne dans aucun passage des Écritures. C’est à se demander comment les trinitaires en sont venus à faire du Saint-Esprit de Dieu la troisième Personne de leur trinité.

Alors, de quoi a l’air le Saint-Esprit ? Quelle est son apparence ? Il y a un passage qui pourrait nous donner un commencement d’indice, passage auquel vous n’avez peut-être jamais pensé à utiliser dans ce but : « Et alors le méchant sera révélé, mais le Seigneur le détruira par l’Esprit de sa bouche, et l’anéantira par son illustre avènement: » (2 Thessaloniciens 2:8). Ce verset est tiré de la version David Martin de 1744. Dans toutes les autres versions bibliques, dont la version David Martin de 1855, il est écrit « par le souffle de sa bouche ». Dans la version King James Autorisée, il est écrit « the spirit of hismouth ». Ce n’est pas une erreur de traduction, car les deux mots, « souffle » et « esprit », traduisent le même mot grec pneuma. Dieu nous a fait un clin d’œil afin que nous commencions à saisir ce qu’est Son Esprit.

Paul révèle la manière par laquelle Dieu détruira l’homme du péché, soit le dernier Antichrist : par le souffle, ou l’Esprit de Sa bouche. Réfléchissons. Quand vous avez lu ce passage pour la première fois, et sans doute toutes les fois subséquentes, il est fort probable qu’il vous est venu à l’esprit que Dieu allait envoyer une tempête si puissante qu’elle détruirait l’Antichrist. Une tempête est un souffle d’air très violent. C’est ce que vous prenez pour acquis et ne vous posez pas davantage de questions. Mais arrêtons-nous un instant et posons-nous la question : Est-ce que Dieu respire de l’air comme vous et moi ?

Dieu a-t-Il besoin d’air pour vivre ? Il a créé l’air ! Et cette couche d’air est confinée à la surface de la terre. Mais alors, que respire Dieu pour que Son souffle soit si puissant qu’il peut détruire ? Le verset que nous venons de citer, accompagné de la compréhension du mot grec pneuma nous démontre que Dieu respire Son Esprit !

En lisant ceci, beaucoup de gens seront étonnés, voire choqués. Mais persistez dans votre lecture et voyez combien d’autres passages viennent étayer cette affirmation. Oui, nous nous sommes fait royalement berner avec cette histoire de trinité vaguement enseignée dans la grande majorité des églises pseudo-chrétiennes modernes. L’Esprit est autre chose que ce qu’elles enseignent.

Commençons par examiner de quelle façon Dieu décrit Lui-même Son Esprit. Dans le chapitre précédent, nous avons vu que notre Seigneur Jésus-Christ était imprégné de l’Esprit de Dieu. Or, voici un passage qui dépeint cet Esprit qui L’habitait : « Mais il sortira un rejeton [Jésus-Christ] du tronc d’Isaï, et un surgeon croîtra de ses racines. Et l’Esprit de l’Eternel[1] reposera sur lui, l’Esprit de sapience[2] et d’intelligence[3], l’Esprit de conseil[4] et de force[5], l’Esprit de science[6] et de crainte[7] de l’Eternel. Et il lui fera sentir la crainte de l’Eternel, tellement qu’il ne jugera point sur la vue de ses yeux, et ne reprendra point sur l’ouïe de ses oreilles. Mais il jugera avec justice les chétifs, et il reprendra avec droiture, pour maintenir les débonnaires de la terre, et il frappera la terre par la verge de sa bouche, et fera mourir le méchant par l’esprit de ses lèvres » (Ésaïe 11:1-4). Vous noterez que « par l’esprit de ses lèvres » nous ramène à 2 Thessaloniciens 2:8.

Au verset 2 d’Ésaïe 11, nous comptons sept aspects ou caractéristiques de l’Esprit de Dieu, ce qui explique ce que nous pouvons lire dans Apocalypse 1:4 : « Jean aux sept Eglises qui sont en Asie, que la grâce et la paix vous soient données de la part de celui QUI EST, QUI ETAIT, et QUI EST A VENIR, et de la part des sept Esprits qui sont devant son trône » et « Ecris aussi à l’Ange de l’Eglise de Sardes : Celui qui a les sept Esprits de Dieu, et les sept étoiles, dit ces choses : Je connais tes œuvres ; c’est que tu as le bruit de vivre, mais tu es mort » (Apocalypse 3:1).

Les « sept Esprits de Dieu » ! Cela vous semble-t-il pouvoir s’accorder à une troisième Personne divine ? Non, l’Esprit émane de Dieu. Et nous voyons plutôt l’Esprit de Dieu dans toute son étendue et dans toutes ses capacités infinies. Soulignons que, dans les Écritures, le chiffre sept symbolise la perfection divine.

Ésaïe nous dit donc que Jésus-Christ allait être complètement homme dans Sa chair, mais complètement Dieu dans Son esprit. Car n’oublions pas que « toute plénitude de la Divinité habitait en lui corporellement » (Colossiens 2:9).

D’après les trinitaires, le Saint-Esprit est la troisième Personne d’une trinité. Est-ce elle qui déploie la puissance divine ? Si l’Esprit de Dieu est concentré dans cette troisième Personne, est-ce à dire que le Père et le Fils n’ont pas d’esprit ? Aussi farfelue cela semble-t-il, il faut poser cette question à laquelle nous mène le concept de la trinité. Voyons ce que disent les Écritures : « Or vous n’êtes point en la chair, mais dans l’Esprit ; si toutefois l’Esprit de Dieu habite en vous ; mais si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à lui. Et si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché ; mais l’esprit est vie à cause de la justice. Or si l’Esprit de celui[le Père] qui a ressuscité Jésus des morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ des morts, vivifiera aussi vos corps mortels à cause de son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:9-11).

Dans ce passage, il y a combien d’Esprits qui habitent le chrétien ? Paul mentionne l’Esprit de Dieu, l’Esprit de Christ, Christ Lui-même, et enfin l’Esprit du Père. Étant donné que Dieu est censé être trois Personnes distinctes, sommes-nous habités par trois Esprits distincts ? Et par Christ Lui-même de surplus ? Finalement, y a-t-il trois Personnes qui habitent en nous ? Nous avons déjà vu, au chapitre 2 de cette série, que le Père et le Fils ont le même Esprit. Alors, pourquoi y aurait-il une troisième Personne qui s’appellerait « le Saint-Esprit » ? Quelle est son utilité ? Si Dieu le Père a un esprit en Lui, qu’est-il besoin d’une troisième Personne ? L’Esprit du Père n’est-Il pas assez puissant pour satisfaire à toutes Ses exigences ?

S’il vous plaît, ne nous arrivez pas avec votre argument de dernier recours : « Ceci est un mystère que nous ne pouvons pas comprendre, mais que nous devons accepter ». Comme si Dieu nous avait tenus dans l’ignorance à ce sujet dans toutes les Écritures. La trinité n’est pas un mystère, c’est un non-sens !

Nous allons passer en revue un certain nombre de passages où le Saint-Esprit est mentionné et demandez-vous s’il semble vraiment s’agir d’une Personne distincte ou si ce ne serait pas plutôt le moyen d’action d’un Dieu unique qui œuvre avec Sa Toute-puissance. Allons au tout début.

« Au commencement DIEU créa les cieux et la terre. Et la terre était sans forme, et vide, et les ténèbres étaient sur la face de l’abîme ; et l’Esprit de Dieu se mouvait sur le dessus des eaux » (Genèse 1:1-2).

Ce n’est pas par simple poésie que Dieu emploie le verbe « mouvoir » en parlant du déplacement de Son Esprit. Tel une vapeur d’eau, ou un vent qui souffle, l’Esprit de Dieu se déplaçait au-dessus des eaux. Par Son Esprit, Dieu supervisait Sa création. La terre était encore informe et vide, un vaste océan sans rien d’autre. Mais Dieu allait créer l’habitat de l’homme en sept jours. Et pour ce faire, Il allait déployer Sa puissance spirituelle. De Sa bouche sortirait Sa Parole, Son Esprit.

Rappelez-vous de ce que nous avons vu plus haut, lors de la Pentecôte : « Et il se fit tout à coup un son du ciel, comme est le son d’un vent qui souffle avec véhémence, et il remplit toute la maison où ils étaient assis, et ils furent tous remplis du Saint-Esprit » (Actes 2:2, 4). Nous commençons à nous rendre compte de l’action de Dieu par Son Esprit. De Sa bouche sort Son Esprit et Sa Parole qu’Il répand où Il le désire et Sa volonté s’exécute. Ce sont les pensées de Dieu qui se réalisent. Par Son Esprit, Dieu crée, inspire, agit et peut même détruire. Ce n’est pas une Personne distincte de Lui, c’est Son propre Esprit, Son propre souffle.

Assurément, le mieux placé pour décrire le Saint-Esprit, c’est Celui qui le possède dans son entier : notre Seigneur Jésus-Christ. Voyons quelques-unes de Ses Paroles afin de déterminer si Sa description correspond à celle d’une Personne.

« Et vous êtes témoins de ces choses ; et voici, je m’en vais envoyer sur vous la promesse de mon Père. Vous donc demeurez dans la ville de Jérusalem, jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la vertu d’en haut » (Luc 24:48-49). Cette promesse était la réception du Saint-Esprit que les disciples reçurent à la Pentecôte. Christ dit qu’ils allaient être « revêtus de la vertu » en provenance du Père au ciel. Le Saint-Esprit est donc une vertu dont Dieu nous revêt. Et par cette vertu, le Père et le Fils habitent en nous par Leur pensée. Cette vertu afflue en nous comme un courant d’eau vive qui nous imbibe. Lisons un passage pertinent qui nous démontre ce symbole :

« Or il y avait là une fontaine de Jacob ; et Jésus étant lassé du chemin, se tenait là assis sur la fontaine ; c’était environ les six heures. Et une femme Samaritaine étant venue pour puiser de l’eau, Jésus lui dit : Donne-moi à boire. Car ses Disciples s’en étaient allés à la ville pour acheter des vivres. Mais cette femme Samaritaine lui dit : Comment toi qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme Samaritaine ? car les Juifs n’ont point de communication avec les Samaritains. Jésus répondit, et lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : donne-moi à boire, tu lui en eusses demandé toi-même, et il t’eût donné de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond; d’où as-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné le puits, et lui-même en a bu, et ses enfants, et son bétail ? Jésus répondit, et lui dit : Quiconque boit de cette eau-ci aura encore soif ; Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura jamais soif ; mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une fontaine d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. La femme lui dit : Seigneur, donne-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus ici puiser de l’eau. Jésus lui dit : Va, et appelle ton mari, et t’en viens ici. La femme répondit, et lui dit : Je n’ai point de mari. Jésus lui dit : Tu as bien dit : je n’ai point de mari. Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est point ton mari ; en cela tu as dit la vérité. La femme lui dit : Seigneur, je vois que tu es un Prophète. Nos pères ont adoré sur cette montagne-là, et vous dites qu’à Jérusalem est le lieu où il faut adorer. Jésus lui dit : Femme, crois-moi, l’heure vient que vous n’adorerez le Père, ni sur cette montagne, ni à Jérusalem. Vous adorez ce que vous ne connaissez point ; nous adorons ce que nous connaissons ; car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient, et elle est maintenant, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car aussi le Père en demande de tels qui l’adorent. Dieu est esprit ; et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité. La femme lui répondit : Je sais que le Messie, c’est-à-dire le Christ, doit venir ; quand donc il sera venu, il nous annoncera toutes choses. Jésus lui dit : C’est moi-même, qui parle avec toi » (Jean 4:6-26).

Dans ce passage, comme dans plusieurs autres que nous allons étudier, Jésus compare le Saint-Esprit à de l’eau vive. C’est un don de Dieu et Son moyen de communication avec nous : « Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, et la charité de Dieu, et la communication du Saint-Esprit soit avec vous tous ; Amen ! » (2 Corinthiens 13:13). Par le Saint-Esprit, nous pouvons adorer Dieu qui est Esprit et Il connaît toutes nos pensées. Par Son Esprit, Dieu éveille notre connaissance dans les choses spirituelles :

« Mais ainsi qu’il est écrit : ce sont des choses que l’œil n’a point vues ; que l’oreille n’a point ouïes, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, lesquelles Dieu a préparées à ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit. Car l’Esprit sonde toutes choses, même les choses profondes de Dieu. Car qui est-ce des hommes qui sache les choses de l’homme, sinon l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi nul n’a connu les choses de Dieu, sinon l’Esprit de Dieu. Or nous avons reçu non point l’esprit de ce monde, mais l’Esprit qui est de Dieu ; afin que nous connaissions les choses qui nous ont été données de Dieu ; lesquelles aussi nous proposons, non point avec les paroles que la sagesse humaine enseigne, mais avec celles qu’enseigne le Saint-Esprit, appropriant les choses spirituelles à ceux qui sont spirituels. Or l’homme animal ne comprend point les choses qui sont de l’Esprit de Dieu, car elles lui sont une folie ; et il ne peut même les entendre, parce qu’elles se discernent spirituellement. Mais l’homme spirituel discerne toutes choses, et il n’est jugé de personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour le pouvoir instruire ? mais nous, nous avons l’intention de Christ. » (1 Corinthiens    2:9-16).

Voilà bien un des passages les plus importants pour comprendre la manière de Dieu de communiquer Ses pensés à Ses enfants. L’homme naît avec un esprit humain qui lui permet de comprendre les choses de l’homme, de son entourage, les choses physiques et morales de base. Cet esprit est en l’homme ; ce n’est pas une personne distincte de lui, nous nous entendons bien là-dessus. De plus, l’homme a été fait à l’image de Dieu. Alors pourquoi penser que l’Esprit de Dieu est un Personnage distinct de Lui ? Comme l’homme, l’Esprit de Dieu est en Lui, et Il l’exprime par Sa Parole.

Lorsque Dieu appelle quelqu’un, Il lui insuffle de Son Esprit pour que cette personne arrive à comprendre les choses qui sont de Lui et qui ne se discernent que spirituellement. Ce sont des choses que l’esprit humain n’est pas capable de saisir, mais avec l’aide de l’Esprit de Dieu, la compréhension de ces choses s’ouvre à la personne, car alors Dieu lui communique Ses pensées. L’Esprit en nous est comme des eaux vives qui déferlent à travers nous.

« Et en la dernière et grande journée de la Fête, Jésus se trouva là, criant, et disant : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, selon ce que dit l’Ecriture, des fleuves d’eau vive découleront de son ventre. (Or il disait cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croyaient en lui ; car le Saint-Esprit n’était pas encore donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié.) » (Jean 7:37-39). Jésus cita ainsi, à partir de deux passages qu’Il avait inspirés à Ésaïe afin de symboliser le Saint-Esprit par des eaux vives :

« Voici, le Dieu Fort est ma délivrance, j’aurai confiance, et je ne serai point effrayé ; car l’Eternel, l’Eternel est ma force et ma louange, et il a été mon Sauveur. Et vous puiserez des fontaines de cette délivrance des eaux avec joie » (Ésaïe 12:2-3). Puis : « Holà, vous tous qui êtes altérés, venez aux eaux, et vous qui n’avez point d’argent, venez, achetez, et mangez ; venez, dis-je, achetez sans argent et sans aucun prix, du vin et du lait » (Ésaïe 55:1).

Le don le plus précieux qu’un homme ou une femme puisse recevoir de toute sa vie, c’est le don du Saint-Esprit, et il est gratuit ! « Si donc vous qui êtes méchants, savez bien donner à vos enfants de bonnes choses, combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ?» (Luc 11:13).

À plusieurs endroits dans les Écritures, il est écrit que le Saint-Esprit est un don que nous recevons. Comment s’imaginer que cela puisse s’appliquer à une Personne. Pouvons-nous croire qu’une Personne, dans son intégralité, soit un don que nous recevons ? « Et Pierre leur dit : Amendez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au Nom de Jésus-Christ, pour obtenir le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Actes 2:38). Ce don vient de Dieu ; c’est une goutte de Sa puissance qui nous remplit et nous relie à Dieu par la pensée. Il ne peut s’agir d’une Personne, car si le Saint-Esprit était la troisième Personne d’une trinité, comment nous habiterait-Il ? Par son esprit ? Nous devrions alors parler de l’Esprit du Saint-Esprit et Pierre n’aurait eu d’autre choix que d’écrire : « et vous recevrez le don de l’Esprit du Saint-Esprit », ce qui serait plutôt redondant…

Dans le chapitre précédent, nous avons étudié Luc 1:35 qui dit : « Et l’Ange répondant lui dit : Le Saint-Esprit surviendra en toi, et la vertu du Souverain t’enombrera [ou te couvrira de son ombre] ; c’est pourquoi ce qui naîtra de toi Saint, sera appelé le Fils de Dieu. » L’Ange Gabriel dit bien à Marie que c’est le Saint-Esprit qui survient en elle – le souffle de Dieu – et on L’appelle le Fils de Dieu. Or, selon le concept de la trinité qui, ne l’oublions pas, prône trois personnes distinctes en Dieu, cela ne se peut pas, car ce ne serait pas la « troisième Personne » qui est le Fils de Dieu, mais la « deuxième ».

Et si nous allons à Matthieu 1:18, voici ce qu’on lit : « Or la naissance de Jésus-Christ arriva en cette manière. Comme Marie sa mère eut été fiancée à Joseph, avant qu’ils fussent ensemble, elle se trouva enceinte par l’opération du Saint-Esprit. » Les partisans de la trinité semblent avoir un problème, ici. Et cela se confirme au verset 20 où on lit : « Mais comme il pensait à ces choses, voici, l’Ange du Seigneur lui apparut dans un songe, et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains point de recevoir Marie ta femme ; car ce qui a été conçu en elle est du Saint-Esprit. »

C’est un problème de taille pour les trinitaires. Si le Saint-Esprit est la troisième Personne d’une trinité, c’est donc lui qui est le père de Jésus-Christ et non pas la « première Personne » ! Le Père ne serait pas le père de Jésus-Christ ? Nous voyons que le concept de la trinité n’a aucun sens et contredit la Parole de Dieu. En réalité, ce que le texte nous montre clairement, c’est que le Saint-Esprit est la puissance même du Père dont Il S’est servi pour mettre en Marie le Germe prophétisé depuis des siècles auparavant.

Pour mettre un clou supplémentaire au cercueil du feu concept de la trinité, nous voyons ce que le Seigneur a donné comme indice de la nature du Saint-Esprit : « Mais quand le Consolateur sera venu, lequel je vous enverrai de la part de mon Père, savoir l’Esprit de vérité, qui procède de mon Père, celui-là rendra témoignage de moi » (Jean 15:26). Le verbe « procéder » signifie « tirer son origine de ; résulter, découler de ». La troisième Personne d’une trinité n’est pas censée « procéder » de la première Personne, étant donné qu’elle est supposée exister depuis toujours. Décidément, rien n’est en faveur d’une trinité, dans les Écritures.

Allons voir un autre passage qui n’a de sens que si Jésus est l’Esprit. « Et je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer avec vous éternellement. Savoir l’Esprit de vérité, lequel le monde ne peut point recevoir ; parce qu’il ne le voit point, et qu’il ne le connaît point ; mais vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous » (Jean 14:16-17). Dieu est Père, Fils et Saint-Esprit simultanément. Pourquoi Christ dit-Il que les disciples connaissent déjà le Saint-Esprit au moment où Il leur parle ? Parce que le Saint-Esprit… c’est LUI ! Il demeurait avec eux. Donc, connaissant Jésus, ils connaissaient automatiquement l’Esprit. Comme ils connaissaient automatiquement le Père en voyant Jésus, tel que nous l’avons déjà clarifié par l’étude de Jean  14:7:12. (14:7,12)

Dieu leur avait promis un Consolateur, Son Esprit, soit Christ en eux par la puissance de Sa pensée. Plus loin, dans l’Évangile de Jean, notre Seigneur élabore davantage : « Demeurez en moi, et moi en vous ; comme le sarment ne peut point de lui-même porter de fruit, s’il ne demeure au cep ; vous ne le pouvez point aussi, si vous ne demeurez en moi. Je suis le Cep, et vous en êtes les sarments ; celui qui demeure en moi, et moi en lui, porte beaucoup de fruit ; car hors de moi, vous ne pouvez rien produire » (Jean 15:4-5). Les trinitaires devraient se poser la question à savoir pourquoi Jésus, la soi-disant « deuxième Personne » de leur trinité, parle de cette façon. En effet, selon eux, celui qui demeure en nous, c’est la « troisième » Personne de la trinité, soit le Saint-Esprit. Étant une Personne distincte de Christ, il n’est pas censé être Christ. Alors sommes-nous habités par plusieurs Personnes ? Encore un endroit où la doctrine de la trinité se casse les dents.

Ce que Jésus nous dit est fort simple. Il demeure en nous par le moyen de Son Esprit, qui n’est pas une Personne, mais Sa puissance cérébrale infinie qu’Il nous transmet par un fluide spirituel qui coule en nous comme de l’eau vive. C’est ce contact privilégié qui nous permet également de demeurer en Lui. Ainsi, Christ est le Cep, c’est-à-dire, le tronc de la vigne, et nous sommes les sarments, c’est-à-dire, les branches que le Père a entées au Cep. Celui-ci nous communique Sa sève qui porte Ses pensées. Christ nous alimente spirituellement par la sève de Son Esprit et c’est ce qui nous fait porter des fruits pour la vie éternelle dans le Royaume. Sans cette sève – le Saint-Esprit – nous ne pouvons produire du fruit spirituel.

Ceci étant compris, il nous est plus facile de saisir certaines autres paroles du Christ sur lesquelles s’appuient les trinitaires pour faire croire à la personnification du Saint-Esprit : « Mais quand celui-là, savoir l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira en toute vérité ; car il ne parlera point de soi-même, mais il dira tout ce qu’il aura ouï, et il vous annoncera les choses à venir » (Jean 16:13). En ayant en tête que Dieu est une trinité de « trois Personnes distinctes », dont le Saint-Esprit, l’on peut très bien lire ce verset en croyant y voir effectivement la « Personne » du Saint-Esprit qui entre en nous pour nous dire ce que le Père et le Fils lui disent à l’oreille. Mais ce faisant, vous savez que nous contredisons tous les autres versets que nous avons vus jusqu’ici.

L’Esprit Saint est une sève, un fluide spirituel, une eau vive qui transporte la pensée de Dieu, Père/Fils, pour nous la communiquer. Cette eau vive ne parle pas d’elle-même, c’est un moyen de communication. Voyons une similitude : Si un ami à vous vous parle et vous dit, « La radio me dit qu’il fera beau temps toute la semaine », vous comprenez immédiatement que ce n’est pas l’appareil radio qui a dit cela à votre ami, mais une personne installée dans un studio de diffusion qui parlait dans son micro. La radio de votre ami n’a servi que d’instrument de transmission pour que la voix de l’animateur se rende jusqu’à lui.

Quand Dieu met Son Esprit dans une personne choisie, Il installe Son moyen de communication en cette personne afin d’avoir un contact direct et permanent avec elle. Ainsi, l’Esprit nous communique fidèlement la parole que Dieu nous inspire. « Et quand ils vous mèneront pour vous livrer, ne soyez point auparavant en peine de ce que vous aurez à dire, et n’y méditez point, mais tout ce qui vous sera donné à dire en ce moment-là, dites-le : car ce n’est pas vous qui parlez, mais le Saint-Esprit » (Marc 13:11). Si nous le comprenons bien, plusieurs passages jusqu’ici demeurés obscurs vous apparaîtront sous une nouvelle lumière. En voici quelques exemples :

« Car le Saint-Esprit vous enseignera dans ce même instant ce qu’il faudra dire » (Luc 12:12). Par le moyen du Saint-Esprit, Dieu vous communique ce que vous avez à dire dans les occasions de témoignage et vous serez étonnés de ce qui sortira de votre bouche : des arguments imparables appuyés sur les Écritures.

« Mais le Consolateur, qui est le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon Nom, vous enseignera toutes choses, et il vous rappellera le souvenir de toutes les choses que je vous ai dites » (Jean 14:26).

« Mais quand celui-là, savoir l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira en toute vérité ; car il ne parlera point de soi-même, mais il dira tout ce qu’il aura ouï, et il vous annoncera les choses à venir » (Jean 16:13). Jésus nous instruit par Sa « radio spirituelle »,

« Jusqu’au jour qu’il fut élevé au ciel ; après avoir donné par le Saint-Esprit ses ordres aux Apôtres qu’il avait élus » (Actes 1:2).

« Et comme ils servaient le Seigneur dans leur ministère, et qu’ils jeûnaient, le Saint-Esprit dit : séparez-moi Barnabas et Saul, pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés » (Actes 13:2). Soulignons ici le fait que le Saint-Esprit dit « je les ai appelés ». Or, souvenez-vous de ce que Jésus a dit concernant l’appel : « Nul ne peut venir à moi, si le Père, qui m’a envoyé, ne le tire ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour … Il leur dit donc : C’est pour cela que je vous ai dit, que nul ne peut venir à moi, s’il ne lui est donné de mon Père » (Jean 6:44, 65). Donc, lorsque Luc écrit « le Saint-Esprit dit », il parle du Père au ciel.

« Puis ayant traversé la Phrygie et le pays de Galatie, il leur fut défendu par le Saint-Esprit d’annoncer la parole en Asie » (Actes 16:6). « Défendu par le Saint-Esprit » signifie « défendu au moyen du Saint-Esprit ».

« Sinon que le Saint-Esprit m’avertit de ville en ville, disant que des liens et des tribulations m’attendent » (Actes 20:23).

« Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis Evêques, pour paître l’Eglise de Dieu, laquelle il a acquise par son propre sang » (Actes 20:28). Remarquez que le Saint-Esprit dit qu’Il S’est acquis l’Église par Son propre sang. Cela prouve à nouveau que Christ est l’Esprit.

« Qui nous étant venu voir, prit la ceinture de Paul, et s’en liant les mains et les pieds, il dit : Le Saint-Esprit dit ces choses : Les Juifs lieront ainsi à Jérusalem l’homme à qui est cette ceinture, et ils le livreront entre les mains des Gentils » (Actes 21:11).

« C’est pourquoi n’étant pas d’accord entre eux, ils se retirèrent, après que Paul leur eut dit cette parole : le Saint-Esprit a bien parlé à nos Pères par Esaïe le Prophète » (Actes 28:25).

« Or l’espérance ne confond point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné » (Romains 5:5). Ce verset nous révèle tout particulièrement le procédé spirituel de Dieu en nous. Parce qu’Il a répandu Son Esprit en nous, Il peut ainsi répandre aussi Son amour dans nos cœurs. Le Saint-Esprit est la voie de transmission.

« Je dis la vérité en Christ, je ne mens point, ma conscience me rendant témoignage par le Saint-Esprit » (Romains 9:1).

« C’est pourquoi je vous fais savoir que nul homme parlant par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus doit être rejeté ; et que nul ne peut dire que par le Saint-Esprit, que Jésus est le Seigneur » (1 Corinthiens 12:3).

« Et n’attristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la Rédemption » (Éphésiens 4:30).

« N’éteignez point l’Esprit » (1 Thessaloniciens 5:19). Les trinitaires croient-ils que l’on puisse éteindre une Personne divine ? N’oubliez pas que le Saint-Esprit peut aussi ressembler à une flamme de feu, donc, un fluide spirituel incandescent.

« Dieu leur rendant aussi témoignage par des prodiges et des miracles, et par plusieurs autres différents effets de sa puissance, et par les distributions du Saint-Esprit, selon sa volonté » (Hébreux 2:4). Dieu décide à qui Il distribue de Son Esprit et en quelle quantité. Or, on ne « distribue » pas une Personne.

« C’est pourquoi, comme dit le Saint-Esprit : aujourd’hui, si vous entendez sa voix » (Hébreux 3:7).

« Le Saint-Esprit faisant connaître par là, que le chemin des lieux Saints n’était pas encore manifesté, tandis que le premier Tabernacle était encore debout, lequel était une figure destinée pour le temps d’alors » (Hébreux 9:8). Le Saint-Esprit habitait déjà les hommes de Dieu de l’Ancien Testament et leur inspirait des actions, dont celle d’écrire des prophéties.

« Et c’est aussi ce que le Saint-Esprit nous témoigne, car après avoir dit premièrement… » (Hébreux 10:15).

« Car la prophétie n’a point été autrefois apportée par la volonté humaine, mais les saints hommes de Dieu étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:21).

« Mais vous, mes bien-aimés, vous appuyant vous-mêmes sur votre très-sainte foi, et priant par le Saint-Esprit » (Jude 1:20).

Il est compréhensible que les trinitaires puissent lire ce genre de versets en croyant voir en l’Esprit de Dieu la troisième Personne de leur trinité. Mais pour cela, il faut faire abstraction de tous les autres passages, plus nombreux, où il est impossible de voir le Saint-Esprit comme une Personne distincte. Or, c’est ainsi que l’on construit une fausse doctrine : en pigeant quelques versets desquels ont dénature le sens et qui donnent à la dite doctrine un faux-semblant biblique. Tous les passages que nous venons de lire démontrent l’action de l’Esprit en nous et la connexion établie avec le Père et Fils, soit le procédé d’inspiration du seul et vrai Dieu unique.

C’est en soufflant sur les hommes que Dieu leur donne la vie terrestre et leur fournit un esprit humain ; puis, en soufflant sur Ses enfants pour leur fournir de Son Esprit en vue de la vie éternelle. « Et Jésus leur dit encore : Que la paix soit avec vous ! Comme mon Père m’a envoyé, ainsi je vous envoie. Et quand il eut dit cela, il souffla sur eux, et leur dit : Recevez le Saint-Esprit » (Jean 20:21-22). Jésus souffla sur Ses disciples afin de symboliser le Saint-Esprit qui allait venir sur eux lors de la Pentecôte suivante. « Recevez le Saint-Esprit » n’était pas une action immédiate, mais une recommandation voulant dire « Acceptez le Saint-Esprit, ne le refusez point », c’est-à-dire que, lorsque le temps serait venu, qu’ils se laissent imprégner par la puissance spirituelle de Dieu.

L’on peut rapprocher ce verset au récit de la Pentecôte quand un vent impétueux souffla sur eux (Actes 2:1-4) et à la destruction de l’Antichrist par le souffle, ou l’Esprit de la bouche de Dieu (2 Thessaloniciens 2:8). Tout cela nous semblerait bien étrange pour parler d’une troisième Personne au sein d’une trinité. Peut-on souffler sur quelqu’un pour y faire entrer quelqu’un d’autre ?

« Et les ayant assemblés, il leur commanda de ne partir point de Jérusalem, mais d’y attendre l’effet de la promesse du Père, laquelle, dit-il, vous avez ouïe de moi. Car Jean a baptisé d’eau, mais vous serez baptisés du Saint-Esprit, dans peu de jours » (Actes 1:4-5). Nous voyons à nouveau que le Saint-Esprit est comparé à l’eau. Jean-Baptiste baptisa par une substance physique fluide, Jésus baptise par une substance spirituelle fluide, l’eau vive de Son Esprit. Ce symbole ne peut s’appliquer à une Personne. L’Esprit de Dieu qu’Il imprègne dans une personne humaine a toute la puissance et la fluidité pour s’infiltrer dans le cerveau et le cœur de l’enfant converti. L’Esprit est le souffle et l’eau vive de Dieu.

« Mais vous recevrez la vertu du Saint-Esprit qui viendra sur vous ; et vous me serez témoins tant à Jérusalem qu’en toute la Judée, et dans la Samarie, et jusqu’au bout de la terre » (Actes 1:8). La vertu du Saint-Esprit : une puissance, un pouvoir, une propriété qui nous relie spirituellement à Dieu et nous octroie une capacité de compréhension qui nous était inconnue auparavant. Encore ici, l’on constate qu’il ne peut s’agir d’une Personne. La vertu du Saint-Esprit fait en sorte que Dieu vient habiter en nous par Sa pensée. C’est ainsi qu’opère le Seigneur. Si le Saint-Esprit était une Personne distincte, de quelle manière viendrait-il habiter en nous ? Par son esprit ? Nous avons déjà vu que c’est insensé.

« Mais c’est ici ce qui a été dit par le Prophète Joël : Et il arrivera aux derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair ; et vos fils et vos filles prophétiseront, et vos jeunes gens verront des visions, et vos Anciens songeront des songes. Et même en ces jours-là je répandrai de mon Esprit sur mes serviteurs et sur mes servantes, et ils prophétiseront » (Actes 2:16-18). Dans ce passage, nous voyons à deux reprises l’expression « je répandrai de mon Esprit sur ». On peut répandre sur quelque chose, ou sur quelqu’un, une substance fluide, comme de l’eau ou un liquide quelconque ; mais comment peut-on répandre sur quelqu’un une Personne ?

Pierre fut inspiré par l’Esprit d’utiliser les mêmes expressions que Dieu a soufflées dans l’oreille de Ses prophètes de l’Ancien Testament : « Car je répandrai des eaux sur celui qui est altéré, et des rivières sur la terre sèche ; je répandrai mon esprit sur ta postérité, et ma bénédiction sur ceux qui sortiront de toi » (Ésaïe 44:3). L’Esprit de Dieu est clairement symbolisé par l’eau que l’on répand, pas une Personne. « Et il arrivera après ces choses que je répandrai mon Esprit sur toute chair ; et vos fils et vos filles prophétiseront ; vos vieillards songeront des songes, et vos jeunes gens verront des visions. Et même en ces jours-là je répandrai mon Esprit sur les serviteurs et sur les servantes » (Joël 2:28-29).

Nous pouvons noter que Dieu utilise l’eau depuis longtemps pour symboliser Son Esprit dans lequel Il baigne Ses serviteurs et Ses servantes. L’huile d’olive sert aussi de symbole du Saint-Esprit, lors des onctions, car il s’agit aussi d’un liquide. Et vous remarquerez que Dieu dit que c’est Lui qui répandra Son Esprit, et non pas qu’Il demandera à une prétendue troisième Personne de se répandre elle-même sur Ses enfants. C’est bel et bien l’Esprit du Père – qui est également l’Esprit du Fils – entrant en action.

L’eau est le liquide le plus répandu sur terre et, un jour, l’Esprit sera répandu sur tous les hommes. Les passages d’Ésaïe et de Joël confirment les paroles de Christ de Jean 7:37-39 que nous avons déjà vues. Comparer une Personne (la troisième des trinitaires) à des eaux vives que Dieu répand sur Son peuple s’avère incohérent, même étrange. Cependant, savoir que le Saint-Esprit est la puissance de Dieu qui émane de Sa bouche et qui coule de Son sein, c’est-à-dire, de Sa Personne unique, cela redonne tout leur sens à une foule de versets bibliques et ils deviennent fort clairs… comme de l’eau de roche !

Incidemment, rappelons-nous que Dieu commanda à Moïse de faire sortir de l’eau vive du rocher d’Horeb (Exode 17:5-6) en le frappant, à l’image de ce que le Père fit en frappant notre Rocher, le Christ, pour qu’il en sorte l’eau du Saint-Esprit afin qu’il se répande sur nous. Il ne serait pas surprenant d’apprendre que Dieu a créé l’eau avec ses propriétés expressément pour qu’elle nous serve de symbole facile à comprendre, de manière à connaître comment Dieu utilise Son Esprit pour nous et en nous.

« Alors je me souvins de cette parole du Seigneur, et comment il avait dit : Jean a baptisé d’eau, mais vous serez baptisés du Saint-Esprit » (Actes 11:16). Le mot « baptiser » vient du mot grec baptizein qui signifie « immerger », c’est-à-dire, « tremper dans un liquide ». Alors nous pouvons affirmer que Jésus-Christ nous mouille, nous immerge de Son Esprit, fluide spirituel qui est répandu sur nous.

« Or vous n’êtes point en la chair, mais dans l’Esprit ; si toutefois l’Esprit de Dieu habite en vous ; mais si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à lui. Et si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché ; mais l’esprit est vie à cause de la justice. Or si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus des morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ des morts, vivifiera aussi vos corps mortels à cause de son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:9-11).

Nous allons revoir ce passage étudié auparavant, mais sous la perspective du Saint-Esprit. Paul parle de 1) l’Esprit ; 2) l’Esprit de Dieu ; 3) l’Esprit de Christ ; et 4) l’Esprit du Père. Or, à l’évidence, Paul ne parle pas de plusieurs Esprits, ni d’une Personne-Esprit, mais d’un seul et même Esprit sous diverses manifestations et dans ses différents aspects. Et il prouve par la même occasion que le Père et le Fils sont deux aspects d’une seule et même Personne, car il dit que l’Esprit du Père, qu’il appelle également l’Esprit de Christ, a ressuscité le Fils. Souvenons-nous que le Père remplissait entièrement le corps de Son Fils et qu’Il entend faire la même chose avec nous : « Et parce que vous êtes enfants, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans vos cœurs, criant Abba, c’est-à-dire Père » (Galates 4:6).

Ces passages sont impossibles à saisir au travers de la fausse doctrine de la trinité, d’autant plus que Paul, dans ses épîtres, ne fait aucune allusion au Saint-Esprit en tant que Personne distincte de Dieu. Ce concept lui est tout-à-fait étranger, car, à son époque, cette doctrine ne faisait partie que du paganisme et ne s’était pas encore infiltrée dans la chrétienté mondaine.

« Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés, et Il a mis en nous la parole [Esprit de Christ] de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:19). Dieu le Père était – et est toujours – en Christ de façon littérale. Comment ? Par Son Esprit qui immergeait entièrement le cœur de Jésus. Cet Esprit était aussi l’Esprit de Christ et le Père l’a mis en nous pour nous réconcilier à Lui, « l’Esprit de Christ en nos cœurs » (Galates 4:6).

« Mais quand la bonté de Dieu notre Sauveur, et Son amour envers les hommes ont été manifestés, Il nous a sauvés ; non par des œuvres de justice que nous eussions faites, mais selon la miséricorde ; par le baptême de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit ; lequel Il a répandu abondamment en nous, par Jésus-Christ notre Sauveur » (Tite 3:4-6). Dieu a répandu avec abondance Son Esprit en nous et le renouvelle, et tout cela pas Son Fils. Encore une fois, le Saint-Esprit que Dieu peut répandre et renouveler ne peut s’appliquer à une Personne distincte de Lui. Comment le Christ peut-Il demeurer en nous ?

« Et celui qui garde Ses commandements demeure en Jésus-Christ, et Jésus-Christ demeure en lui ; et par ceci nous connaissons qu’Il demeure en nous, savoir, par l’Esprit qu’Il nous a donné » (1 Jean 3:24). Jésus-Christ n’habite pas corporellement en nous, il va sans dire, mais nous avons vu qu’Il répand sur nous les eaux vives de Son Esprit et nous communique ainsi Sa volonté et nous donne la capacité de l’accomplir. « Et quand Silas et Timothée furent venus de Macédoine, Paul étant poussé par l’Esprit, témoignait aux Juifs que Jésus était le Christ » (Actes 18:5).

« Et après que ces choses furent faites, Paul se proposa par un mouvement de l’Esprit, de passer par la Macédoine et par l’Achaïe, et d’aller à Jérusalem, disant : Après que j’aurai été là, il me faut aussi voir Rome » (Actes 19:21). Paul savait obéir aux impulsions du Saint-Esprit et écouter ce que Christ lui inspirait par le mouvement de Son Esprit en lui. Un mouvement du Saint-Esprit est une pensée que Dieu insuffle dans notre cerveau d’une manière subtile afin de ne pas interférer avec notre libre arbitre. Cependant, dépendant de la tâche que Dieu entend nous faire exécuter, Il peut Se montrer très persuasif. « Et maintenant voici, étant lié par l’Esprit, je m’en vais à Jérusalem, ignorant les chose qui m’y doivent arriver, sinon que le Saint-Esprit m’avertit de ville en ville, disant que des liens et des tribulations m’attendent » (Actes 20:22-23).

Certains autres passages semblent pourtant contredire ce que dit Paul : « Et ayant trouvé là des disciples, nous y demeurâmes sept jours. Or ils disaient par l’Esprit à Paul qu’il ne montât point à Jérusalem » (Actes 21:4). Les disciples de Tyr dirent à Paul, par l’Esprit, de ne pas se rendre à Jérusalem. Or, nous avons vu dans le passage précédent que Paul se disait lié par un mouvement de l’Esprit d’aller à Jérusalem. Puis, aux versets 10 à 14, nous lisons :

« Et comme nous fûmes là plusieurs jours, il y arriva de Judée un prophète, nommé Agabus, qui nous étant venu voir, prit la ceinture de Paul, et s’en liant les mains et les pieds, il dit : Le Saint-Esprit dit ces choses : Les Juifs lieront ainsi à Jérusalem l’homme à qui est cette ceinture, et ils le livreront entre les mains des Gentils. Quand nous eûmes entendu ces choses, nous et ceux qui étaient du lieu, nous le priâmes qu’il ne montât point à Jérusalem. Mais Paul répondit : Que faites-vous, en pleurant et en affligeant mon cœur ? Pour moi, je suis tout prêt, non-seulement d’être lié, mais aussi de mourir à Jérusalem, pour le nom du Seigneur Jésus. Ainsi, parce qu’il ne pouvait être persuadé, nous nous tûmes là-dessus, en disant : La volonté du Seigneur soit faite » (Actes 21:10-14).

Y a-t-il une contradiction ? L’Esprit pouvait-il inspirer deux choses opposées aux enfants de Dieu ? Par Son Esprit, Dieu avait montré à Paul que, s’il allait à Jérusalem, il serait lié et persécuté par les Juifs. Ce n’était pas une interdiction, mais un avertissement, car le choix demeurait à Paul. Puis, l’Esprit montra aussi aux disciples que Paul serait persécuté s’il se rendait à Jérusalem. Craignant donc pour la vie de l’apôtre, les disciples l’enjoignirent à éviter la capitale juive. Ensuite intervient le prophète Agabus et il annonce la prophétie sur ce qui allait survenir à Paul une fois rendu à Jérusalem. Mais dans tout cela, il n’y a aucun indice que l’Esprit ait défendu à Paul d’aller à Jérusalem. Il ne faisait qu’avertir l’apôtre de ce qui se passerait s’il s’y rendait. Les disciples ne comprenaient pas tout ce qui arrivait et ils croyaient de leur devoir de pousser Paul à rester avec eux pour ne pas être martyrisé. En vérité, le Saint-Esprit avertissait Paul afin que celui-ci se prépare à affronter les épreuves en cherchant en Dieu la force spirituelle d’accepter cette mission difficile.

Comme Jésus qui, dès le début de Son Pastorat, connaissait par Ses Écritures le sort qui attendait le Messie à Sa première venue sur terre, et Il était préparé. De la même manière, Paul sut ce qui l’attendait dans la ville de Jérusalem et il accepta d’avance les persécutions au nom de Jésus-Christ. L’Esprit de Dieu, quoique persuasif, n’agit pas par coercition, mais par inspiration, sans nous obliger. Ensuite, à nous d’assumer les conséquences de nos décisions.

Paul savait déjà qu’il ne mourrait pas à Jérusalem, car il était inspiré d’aller à Rome. D’ailleurs, Christ le lui confirma quand l’apôtre fut emprisonné à Rome : « Et la nuit suivante, le Seigneur se présenta à lui, et lui dit : Paul, aie bon courage : car comme tu as rendu témoignage de moi à Jérusalem, tout de même il faut que tu me rendes aussi témoignage à Rome » (Actes 23:11).

Conclusion

Lorsque nous étudions les Écritures sans aucun préjugé et que nous rassemblons les passages concernant la nature de Dieu, Ses interventions, ses manifestations, Ses œuvres, nous arrivons à une conclusion évidente : Dieu est un Être unique qui Se présente aux hommes sous divers aspects selon le temps et les circonstances dont Il est le Maître et dans un Plan parfaitement coordonné.

Il est insultant pour Lui que les hommes Lui prêtent l’apparence d’un dieu à trois têtes ou qu’ils nient la divinité d’un de Ses aspects. En vérité, la vaste majorité des êtres humains ne savent pas Qui est Dieu, ni ce qu’Il est. Et la raison est fort simple : Dieu ne S’est pas encore manifesté à chacun d’eux personnellement. Mais cela viendra.

Le Plan de Salut de Dieu pour les hommes exigeait qu’Il vienne en personne sur terre pour sacrifier Sa vie physique et Son sang infiniment précieux afin de nous sauver Lui-même de manière que nous soyons réconciliés à Lui et que nous puissions hériter de la vie éternelle. L’homme a volontairement été créé incapable de se sauver par lui-même, par ses œuvres.

Ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre constatent le désastre qu’est en train de devenir le monde. Mais il y a encore un bon nombre de gens qui croient toujours que l’homme peut et doit se sortir de la catastrophe dans lequel il s’est mis. Ils ne comprennent pas l’incapacité de l’homme et pourquoi Dieu l’a créé ainsi.

L’homme doit plutôt reconnaître sa grande faiblesse, son ignorance et ses limites étroites, et se tourner vers son Créateur pour faire appel à Son aide. Alors Dieu répandra sur lui Son Esprit et lui expliquera le chemin du Salut.

Que notre Seigneur vous guide dans l’apprentissage de Ses Écritures.




La tribulation qu’il y a à être chrétien

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Août 2023

Par Jerry Barrett

« Qui sont de pécher et de mentir contre l’Eternel, de s’éloigner de notre Dieu, de proférer l’oppression et la révolte ; de concevoir et prononcer du cœur des paroles de mensonge. C’est pourquoi le jugement s’est éloigné et la justice s’est tenue loin ; car la vérité est tombée par les rues, et la droiture n’y a pu entrer. »

Ésaïe 59:13-14

« Je vous ai dit ces choses afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez de l’angoisse au monde, mais ayez bon courage, j’ai vaincu le monde. »

Jean 16:33

La vérité biblique va toujours rester. Peu importe ce que déclarent les dénigreurs et les faux soi-disant leaders chrétiens, Sa vérité est éternelle. Malheureusement, il y en beaucoup qui ont fait le choix de changer Sa Parole pour la parole de l’homme. Jusqu’en février 2022, il y avait plus de quatre-vingt mille différentes versions bibliques ayant généré au moins une vente.

Permettez que je répète… 80 000 ! Comment est-ce même possible ? L’orgueil de l’homme l’a mené à fabriquer de multiples versions fausses de la Bible. Dieu a dit qu’Il allait préserver Sa Parole pour toujours. Et pourtant l’homme, ayant « évolué », continue de modifier ou de changer Sa Parole afin de mieux aider les gens à la comprendre.

Avec autant de versions disponibles, qu’est-ce qui empêche la personne moyenne qui cherche la guidance biblique d’être confuse ? Serait-ce l’œuvre de Satan ? Qui de mieux pour brouiller l’eau ? L’apôtre Paul l’explique succinctement : « Car Dieu n’est point un Dieu de confusion, mais de paix » (1 Corinthiens 14:33).

L’amour de l’argent, pas celui de la vérité

La prolifération des fausses versions bibliques a assurément permis au serpent ancien de fomenter le désordre. Ceux qui n’ont pas été appelés à la chaire, mais qui cherchaient fortune et prééminence au sein de la communauté, ont permis à de nombreuses doctrines libérales de s’infiltrer dans beaucoup d’églises modernes. L’enseignement dispensé de la bouche de « pasteurs » tièdes a accéléré « l’abêtissement » des brebis.

En utilisant de fausses versions, ces mêmes enseignants essaient de convaincre les chrétiens que la tribulation et la colère sont une seule et même chose. Rien ne saurait être plus loin de la vérité.

Épreuves et tribulations

Chacun d’entre nous avons été sujet à quelque forme de tribulation dans notre vie. En tant que chrétiens, nous devons nous attendre à ce que Satan s’attaque à nous. Toutefois, il nous faut quand même venir devant le trône du jugement et faire face à la colère de Dieu. Lorsque le temps sera arrivé, ceux qui auront enseigné une fausse doctrine auront assurément à comprendre la différence.

Les Américains ont été bénis – ils ont aussi été gâtés – dans leur capacité à jouir de la liberté de religion. Bon nombre ne se rend pas compte de tout le mal qui, un peu partout dans le monde, attend d’être déversé sur ceux qui souhaitent rendre culte à Jésus en tant que leur Seigneur et leur Sauveur.

Prenez en considération les chrétiens de la Chine qui doivent se rencontrer en secret pour éviter d’être envoyés dans des camps de rééducation ou être assassinés par le régime communiste. De même ceux qui adorent le Christ en Israël ou dans des pays musulmans doivent essuyer une persécution quelconque si on les trouve. 

Serez-vous laissés derrière ?

Depuis de nombreuses années, Power of Prophecy reçoit un grand nombre d’appels à propos de « La Grande Tribulation » et de « L’Enlèvement ». La série Left Behind de Tim LaHaye poussa beaucoup de personnes à croire que les chrétiens seraient « secourus » avant que quelque tribulation que ce soit leur arrive. Car qui se préoccupe des païens laissés derrière ?

Dans une récente conversation qu’eut cet auteur-ci avec le pasteur Matt Furse de l’Église baptiste de Mountainview, nous avons trouvé une forte analogie qui devrait apporter plus de clarté au lecteur. Matt déclara : « Si je vous dis que j’ai souffert d’une grande dépression, vous me réconforterez et prierez pour moi afin que je me sente mieux. Cependant, si je vous dis que j’ai vécu pendant la Grande Dépression, vous sauriez que je veux parler d’un événement historique. Il y a des enseignants qui disent aujourd’hui « La Grande Tribulation » comme si c’était une période de temps dans le futur ou dans l’histoire et que nous devons surveiller. Il s’agit d’une tactique de lavage de cerveau. »

Quelle est la définition de « tribulation » ? Dictionary.com la définit comme « de graves ennuis ; épreuve sévère ou souffrance ». À un moment donné dans notre vie, l’on nous a tous conseillé que « Dieu ne nous éprouve jamais au-delà de nos forces ». Affronter la tribulation fait partie de la condition humaine et c’est encore plus vrai pour les chrétiens.

Inébranlables dans la foi

Quelqu’un peut-il contester que Job a souffert de tribulations ? Toute sa santé et ses moyens de subsistance se sont envolés en un après-midi. Sa souffrance et sa foi inébranlable en Dieu sont parmi les leçons les plus puissantes que nous puissions apprendre de la Bible.

« Alors Job se leva, et déchira son manteau, et rasa sa tête, et se jetant par terre, se prosterna, et dit : Je suis sorti nu du ventre de ma mère, et nu je retournerai là. L’Eternel l’avait donné, l’Eternel l’a ôté : le nom de l’Eternel soit béni ! » (Job 1:20-21).

De la même manière, le premier martyre chrétien, Étienne, osa prêcher Jésus-Christ à la synagogue. Il importait peu qu’il ait été un homme fort respecté. À cause de cela, il fut amené devant le sanhédrin pour faire face à des allégations sérieuses. Étienne réprimanda ceux qui rejetaient le Christ et défendit sa foi. Nous lisons ceci dans Actes 7:51-58 :

« Gens de cou roide, et incirconcis de cœur et d’oreilles, vous vous obstinez toujours contre le Saint-Esprit ; vous faites comme vos pères ont fait. Lequel des Prophètes vos pères n’ont-ils point persécuté ? ils ont même tué ceux qui ont prédit l’avènement du Juste, duquel maintenant vous avez été les traîtres et les meurtriers, vous qui avez reçu la Loi par la disposition des Anges, et qui ne l’avez point gardée. En entendant ces choses, leur cœur s’enflamma de colère et ils grinçaient les dents contre lui. Mais lui étant rempli du Saint-Esprit, et ayant les yeux attachés au ciel, vit la gloire de Dieu, et Jésus étant à la droite de Dieu. Et il dit : voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme étant à la droite de Dieu. Alors ils s’écrièrent à haute voix, et bouchèrent leurs oreilles, et tous d’un accord ils se jetèrent sur lui. Et l’ayant tiré hors de la ville, ils le lapidèrent. »

La lapidation d’Étienne

Après avoir démarré l’Église de Thessalonique, l’apôtre Paul fut forcé de fuir la ville. Peu après, il écrivit une épître offrant des mots d’encouragement aux fidèles :

« Car quand nous étions avec vous, nous vous prédisions que nous aurions à souffrir des afflictions ; comme cela est aussi arrivé, et vous le savez. C’est pourquoi, dis-je, ne pouvant plus soutenir cette inquiétude j’ai envoyé Timothée pour reconnaître l’état de votre foi, de peur que celui qui tente, ne vous eût tentés en quelque sorte, et que notre travail ne fût rendu inutile. Or Timothée étant revenu depuis peu de chez vous, il nous a apporté d’agréables nouvelles de votre foi et de votre charité, et que vous vous souvenez toujours de nous, désirant fort de nous voir, comme nous aussi nous désirons de vous voir. C’est pourquoi, mes frères, vous nous avez été en grande consolation à cause de votre foi, dans toute notre affliction, et dans notre nécessité » (1 Thessaloniciens 3:4-7).

Colère ou tribulations ?

Une foule de pasteurs tièdes ont oublié la Sainte Parole de Dieu dans la Bible King James [et la Bible de David Martin, en français] et ils enseignent un enlèvement qui survient avant la tribulation. Ces faux enseignants associent la tribulation à la colère. Un jour viendra où ils maudiront leurs mensonges et leur tricherie. Ce jour-là, ils comprendront vraiment ce qu’est la colère.

L’apôtre Paul explique de manière fort claire ce qui doit arriver avant le retour de Jésus, dans 2 Thessaloniciens 2:1-3 :

« Or, mes frères, nous vous prions pour ce qui regarde l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, et notre réunion en lui, de ne vous laisser point subitement ébranler de votre sentiment, ni troubler par esprit, ni par parole, ni par épître, comme si c’était une épître que nous eussions écrite, et comme si le jour de Christ était proche. Que personne donc ne vous séduise en quelque manière que ce soit ; car ce jour-là ne viendra point que la révolte ne soit arrivée auparavant, et que l’homme de péché, le fils de perdition, ne soit révélé. »

Avant que ne se passe ces événements, ceux qui nient le Christ Jésus vont sûrement goûter à Sa colère. Dans 1 Thessaloniciens 5:9, Paul explique : « Car Dieu ne nous a point destinés à la colère, mais à l’acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ. »

Dans Romains 5:3-5, Paul enseigne encore : « Et non seulement cela, mais nous nous glorifions même dans les afflictions : sachant que l’affliction produit la patience ; et la patience l’épreuve ; et l’épreuve l’espérance. Or l’espérance ne confond point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné. »

Nous allons tous faire face à la tribulation. Les chrétiens sont les ennemis publics numéro un de Satan et de ses sbires. Paul nous enseigne à nous glorifier en elle. Tenez bon dans votre foi et votre obéissance envers Lui. Continuons à répandre Sa Parole aussi loin que possible, car nous sommes « la race élue, la Sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière » (1 Pierre 2:9).


Par Sandra Myers

Quelques faits sur The Satanic Temple (TST)

 

« Voici l’enfance de The Satanic Temple (TST). A notre humble manière, nous changeons le monde. »

Le cofondateur Lucien Greaves

Débutée en 2013, la dernière des incarnations de Satan a été cofondée par Malcolm Jarry (de son vrai nom Cevin Soling) et Lucien Greaves (de son vrai nom Douglas Mesner) dans une ancienne maison funéraire de Salem, au Massachusetts (célèbre pour ses procès de sorcières). (À ne pas confondre avec l’Église de Satan d’Anton LaVey.)

Selon un article paru en 2016 dans The Times of Israel, Jarry est un Juif séculier autoproclamé qui dit : « Il n’y a pas beaucoup de conflit entre être Juif et être sataniste. »

Quant à Greaves, cofondateur et porte-parole du TST, il fait passer qu’il a été élevé par une mère protestante qui l’amenait à l’école du dimanche. Il a étudié la neuroscience (à Harvard) avec une spécialité en syndrome de faux souvenir.

Greaves dit que le Temple satanique (TST) ne croit pas réellement à Satan, mais qu’il est non théiste. Pourtant, ils ont demandé et reçu une exemption de taxe religieuse de l’IRS en 2019. Cela avait pour but de pouvoir participer à tous les événements ou les droits accordés fondés sur la foi. À ce titre, une statue du Baphomet est apparue au côté des Dix Commandements ; un autre exemple, un bébé Baphomet dans une crèche de la nativité à Noël.

S’étant infiltré dans nos écoles primaires, le TST a aussi loué le gouverneur d’alors de la Floride, Rick Scott, pour avoir permis aux étudiants de conduire des prières à l’école, disant que maintenant les enfants du TST peuvent prier Satan. Sur une même note, lors de la distribution de Bibles dans les écoles du Colorado et de la Californie, le TST a demandé la permission de distribuer ses propres livres d’activités sataniques. Et finalement, en ce qui a trait aux enfants, le Club de Satan d’Après-École aura la permission de se rencontrer dans les installations écolières. La Ligue des Droits de l’Homme (ACLU) de la Pennsylvanie et des avocats ont intenté une poursuite en mars au nom du Temple satanique qui sponsorise le club.

Le Club d’Études Culturelles de l’Université de Harvard a invité le TST à exécuter une Messe Noire à Harvard. Une controverse s’en suivit quand les catholiques insistèrent à dire qu’une pareille représentation constituerait du langage haineux parce que la Messe Noire est une moquerie des rituels catholiques. Cela n’a pas arrêté l’événement.

Le TST a également décollé un programme scolaire intitulé La Bourse d’étude des Adeptes du Diable. La récompense pour les gagnants ? 666 $.

Le TST offre aussi les services de témoins experts, « une initiative dédiée au support des membres de la communauté trans et camarades LGBTQIA2+ ». Ai-je oublié de mentionner que la liste des membres est constituée à 50 % d’LGBTQ ?

Comme si ce n’était pas assez, le TST est pro-avortement et déclare que l’avortement est un rite religieux. Santé TST défend les droits à l’avortement et offre également des rendez-vous télésanté avec prescriptions de pilules abortives.

Dégoûtée et attristée

Il y a encore bien plus, particulièrement alors que j’effectuais ma recherche pour cet article, j’ai lu un paquet de commentaires pro-TST. Une chose m’a vraiment sauté aux yeux : ces gens-là voient l’hypocrisie des soi-disant leaders chrétiens et des églises : abus sexuels d’enfants, adultères, convoitise, avarice, etc. En 2016, le TST déclarait 50 000 membres de par le monde. Ils affichent maintenant sur leur site web en se vantant qu’ils sont plus de 700 000 membres.

Ils proclament ne pas croire en Dieu ni en Satan. L’égoïsme, l’orgueil, la connaissance et, tout particulièrement, la destruction du christianisme sont leur but. Ils se moquent de Dieu à leur propre péril.




D.580 – Un Dieu unique ou une trinité ? – Chapitre 2 – Notre Seigneur Jésus-Christ

Par Roch Richer

Chapitre 2

Notre Seigneur Jésus-Christ

Dans le document précédent, nous avons examiné ce que l’Éternel Dieu dit de Lui-même. Nous avons vu qu’Il déclare haut et fort qu’Il est le seul vrai Dieu et que, hors Lui, il n’y a pas d’autre Dieu.

Mais un jour, un certain homme se nommant Jésus, disant être le Christ, ou le Messie, c’est-à-dire, le Sauveur, est arrivé sur la scène terrestre en Se qualifiant de Fils de Dieu. Les sacrificateurs, les anciens et les scribes, scandalisés de ce qu’Il Se prenait pour le Fils de Dieu, en tirèrent le prétexte voulu pour l’assassiner en le faisant clouer sur une croix. Si certains d’entre eux crurent rendre un service à l’Éternel Dieu, d’autres agirent par envie, orgueil et jalousie, ignorant toutefois que le Dieu du ciel avait déjà tout planifié l’affaire afin d’exécuter la partie la plus importante de Son Plan de Salut pour l’humanité.

Alors, qui était ce Jésus né à Nazareth ? Était-Il le Messie annoncé depuis des siècles par les prophètes ? Et ce Messie pouvait-Il n’être qu’un simple homme ? « Messie » voulant dire « Sauveur », comment le sacrifice d’un simple homme aurait-il pu racheter les péchés de tous les autres hommes ? Il aurait fallu que cet homme ne commette aucun péché de toute sa vie. Était-ce possible ?

Depuis Adam et Ève, tous les hommes naissent avec un esprit que la Bible appelle « selon la chair », c’est-à-dire « charnel ». Or, voici ce que dit l’apôtre Paul à ce sujet : « Car ceux qui sont selon la chair, sont affectionnés aux choses de la chair ; mais ceux qui sont selon l’Esprit, sont affectionnés aux choses de l’Esprit. Or l’affection de la chair est la mort ; mais l’affection de l’Esprit est la vie et la paix. Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se rend point sujette à la Loi de Dieu ; et aussi ne le peut-elle point. C’est pourquoi ceux qui sont en la chair ne peuvent point plaire à Dieu » (Romains 8:5-8). L’affection de la chair vient du fait que l’on se laisse guider par l’esprit charnel. L’esprit de l’homme est incapable de se soumettre à la Loi de Dieu et, par conséquent, tous les êtres humains pèchent. « C’est pourquoi comme par un seul homme le péché est entré au monde, la mort y est aussi entrée par le péché ; et ainsi la mort est parvenue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12).

Vu que tous les hommes ont péché depuis Adam, aucun ne pouvait être digne de racheter tous les autres êtres humains par le sacrifice de son sang. Or, il est pourtant écrit : « Et presque toutes choses selon la Loi sont purifiées par le sang ; et sans effusion de sang il ne se fait point de rémission » (Hébreux 9:22). Mais alors, quel sang utiliser pour la rémission de tous les péchés du monde ? Quel sang pouvait avoir une valeur supérieure à toute l’humanité créée par Dieu et souillée par Satan ?

Le sang de Dieu !

Avant la fondation du monde, Dieu avait déjà Son Plan de Salut tout prêt. Il allait Se manifester dans la chair, porter le nom de « Jésus-Christ » et servir d’Agneau expiatoire sacrifié en répandant Son sang pour payer l’amende de nos péchés. C’était amplement suffisant. « Sachant que vous avez été rachetés de votre vaine conduite, qui vous avait été enseignée par vos pères, non point par des choses corruptibles, comme par argent, ou par or ; mais par le précieux sang de Christ, comme de l’agneau sans défaut et sans tache, déjà ordonné avant la fondation du monde, mais manifesté dans les derniers temps pour vous » (1 Pierre 1:18-20).

Avant même que Dieu crée l’homme, déjà l’Agneau à sacrifier, Jésus-Christ, faisait partie du Plan : « De sorte qu’elle [la Bête] sera adorée par tous ceux qui habitent sur la terre, desquels les noms ne sont point écrits au Livre de vie de l’Agneau, immolé dès la fondation du monde » (Apocalypse 13:8). Dieu n’a pas décidé de sacrifier le sang d’un autre, soit la deuxième Personne d’une trinité. Il S’est proposé quelque chose d’inouï : venir Lui-même sur terre répandre Son propre sang ! Étant donné que Dieu réside hors du temps, Il Se voyait déjà dans Sa manifestation physique et cela Lui a immédiatement plu : « Père, mon désir est touchant ceux que tu m’as donnés, que là où je suis, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire, laquelle tu m’as donnée ; parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:24).

Évidemment, avant la création de l’univers, il s’agissait de la Parole de Dieu : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu ; et cette parole était Dieu : Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et sans elle rien de ce qui a été fait, n’a été fait. En elle était la vie, et la vie était la Lumière des hommes » (Jean 1:1-4). Quoiqu’un des mieux connus, ce passage est aussi l’un des moins compris. Parce que la majorité des gens le lisent en ayant en tête le concept d’une trinité, ils méconnaissent sa signification véritable.

N’ayant qu’une vision préconçue et faussée, ils ne se questionnent pas à savoir si ce passage peut être interprété d’une autre façon qui serait plus en accord avec le reste des Écritures, le Conseil de Dieu, c’est-à-dire, la Parole de Dieu, la Bible. Car, remarquez que, si Jean 1:1-4 ne confirme ni n’infirme le concept de la trinité, il y a cependant d’autres passages bibliques qui s’avèrent plus tranchés sur la question, comme nous allons le voir.

Tout d’abord, assurons-nous que cette Parole de Dieu est bien Jésus-Christ. Nous lisons donc au verset 14 : « Et la Parole a été faite chair, elle a habité parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, qui a été une gloire, comme la gloire du Fils unique du Père, pleine de grâce et de vérité. »  Si la Parole a été faite chair et « que Dieu a été manifesté en chair » (1 Timothée 3:16), et que la Parole manifestée en chair est le Fils de Dieu, la conclusion est inéluctable : Jésus-Christ fut Dieu dans un corps humain. Jésus est ainsi une manifestation physique, et donc visible, de Dieu qui, dans Sa manifestation de Père, demeure entièrement spirituel et, par conséquent, invisible à nos yeux.

Qu’a fait Dieu, avant la fondation du monde, en préparation du sacrifice de l’Agneau divin ? Il a créé un Germe, c’est-à-dire, en langage moderne, un Embryon fécondé par la puissance de Son Esprit et qu’Il a tenu prêt pour le moment de Sa manifestation sur terre.

« Et parle-lui, en disant : Ainsi a parlé l’Eternel des armées, disant : Voici un homme, duquel le nom est Germe, qui germera de dessous soi, et qui bâtira le Temple de l’Eternel » (Zacharie 6:12). Dans l’Ancien Testament, « Germe » est le nom que Dieu donne à l’homme qui allait fonder Son Église. Dans le Nouveau Testament, on ne trouve pas le mot « germe », car on n’en a pas besoin depuis la naissance de Jésus.

« Ecoute maintenant, Jéhosuah, grand Sacrificateur, toi, et tes compagnons qui sont assis devant toi, parce que ce sont des gens qu’on tient pour des monstres, certainement voici, je m’en vais faire venir Germe, mon serviteur ! » (Zacharie 3:8). Germe allait devenir le nouveau souverain Sacrificateur selon l’ordre de Melchisédec pour remplacer les sacrificateurs, les lévites qui, rendus exécrables, Le crucifièrent.

« En ces jours-là, et en ce temps-là je ferai germer à David le Germe de justice, qui exercera le jugement et la justice en la terre » (Jérémie 33:15). Il s’agit cette fois, bien sûr, de la seconde venue de Christ. Il deviendra le Roi de toute la terre : « Voici, les jours viennent, dit l’Eternel, que je ferai lever à David un Germe juste, qui régnera comme Roi ; il prospérera, et exercera le jugement et la justice sur la terre » (Jérémie 23:5).

« En ce temps-là le Germe de l’Eternel sera plein de noblesse et de gloire, et le fruit de la terre plein de grandeur et d’excellence, pour ceux qui seront réchappés d’Israël » (Ésaïe 4:2). Les réchappés d’Israël, ce sont le reste, ou le résidu dont Dieu parle en désignant les convertis, que ce soit d’Israël ou des nations des Gentils.

Là, posons-nous les questions suivantes : si la Parole est la deuxième Personne d’une trinité, pourquoi alors L’appeler « Germe » dans l’Ancien Testament ? À en croire les trinitaires, n’est-ce pas une Personne distinctes n’ayant pas eu de commencement ? Pourquoi l’Éternel parle-t-Il d’elle en employant le mot « Germe », c’est-à-dire, ne l’oublions pas, « embryon » ? Dieu aurait-Il commandé à la Parole, « deuxième Personne divine », d’entrer complètement dans un embryon infime et d’attendre que le Père le dépose dans le ventre d’une jeune vierge ? C’est pourtant le genre de non-sens auquel les trinitaires sont forcés de croire.

Comprendre que Dieu n’est pas une trinité de trois Dieux va nous aider à saisir ce qui s’est réellement passé.

« Qu’il y ait donc en vous un même sentiment qui a été en Jésus-Christ. Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une usurpation d’être égal à Dieu. Cependant il s’est anéanti lui-même, ayant pris la forme de serviteur, fait à la ressemblance des hommes ; et étant trouvé en figure comme un homme, il s’est abaissé lui-même, et a été obéissant jusques à la mort, à la mort même de la croix » (Philippiens 2:5-8).

Lors de Sa résurrection, Jésus a hérité d’un corps glorieux aux possibilités sans limites. Dieu le Père est ce Jésus dans un corps humain. Il aurait pu Se manifester sur terre dans ce corps glorieux dès le commencement et ce n’eut point été une usurpation ; Il aurait été égal en puissance à Sa manifestation spirituelle, comme Il l’est devenu depuis Sa résurrection. Mais cela n’aurait pas servi Son Plan de salut. Dieu a donc consenti à habiter un corps humain ordinaire en anéantissant toute Sa puissance et en devenant à la ressemblance des hommes extrêmement limités. Cela Lui a fourni l’opportunité d’apprendre l’obéissance, car : « Quoiqu’il fût le Fils de Dieu, il a pourtant appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes » (Hébreux 5:8). N’ayant personne au-dessus de Lui, Dieu n’a jamais eu à obéir à quiconque. Mais Dieu ne souffre pas d’orgueil et Il a accepté de S’humilier en prenant chair humaine en Jésus-Christ. Si Jésus avait préalablement été une deuxième Personne dans une trinité, n’aurait-Il pas éternellement obéi à la Première Personne ? Conséquemment, Il n’aurait pas eu à apprendre l’obéissance sur terre, car la question ne se serait jamais posée.

Mais le Fils est le Père venu sur terre afin de Se montrer aux hommes : « Dieu ayant anciennement parlé à nos pères par les Prophètes, à plusieurs fois, et en plusieurs manières, nous a parlé en ces derniers jours par son Fils [Jésus, Emmanuel, Dieu parmi nous], qu’il a établi héritier de toutes choses ; et par lequel il a fait les siècles [Il a créé le temps] ; et qui étant la splendeur de sa gloire, et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant fait par soi-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très-hauts » (Hébreux 1:1-3).

Christ fut la splendeur de la gloire de Dieu et l’empreinte physique de la Personne de Dieu : « Lequel est l’image de Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:15), « Desquels le Dieu de ce siècle a aveuglé les entendements, c’est-à-dire, des incrédules, afin que la lumière de l’Evangile de la gloire de Christ, lequel est l’image de Dieu, ne leur resplendît point » (2 Corinthiens 4:4). Christ est la véritable image vivante, humainement corporelle, du Dieu spirituel invisible. Il n’est assurément pas une deuxième Personne dans une trinité de Dieux.

Chose paradoxale, les hommes ont tendance à croire que c’est Dieu qui est à l’image des êtres humains et qu’Il ne pourrait donc pas être à la fois au ciel et sur terre, car un homme ne pourrait être à deux endroits en même temps. Ce faisant, ils ne se rendent pas compte qu’ils amoindrissent énormément la puissance et les capacités infinies de Dieu. Or voici ce que Jésus nous a dit à ce sujet : « Car personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13). Comment Jésus aurait-Il pu affirmer, au présent, être au ciel s’Il est une Personne séparée du Père ? L’affirmation n’est possible que si Jésus est l’incarnation du Père sur terre. Dieu, au moment de cette Parole de Christ, était le Père au ciel et, en même temps, le Fils sur terre et ce, par le partage d’un seul et même Esprit.

Paul l’a déclaré avec précision : « Prenez garde que personne ne vous gagne par la philosophie, et par de vains raisonnements conformes à la tradition des hommes et aux éléments du monde et non point à la doctrine de Christ. Car toute la plénitude de la Divinité habite en lui corporellement » (Colossiens 2:8-9). Les raisonnements des hommes les amènent à concevoir toutes sortes de théories et de philosophies religieuses uniquement basées sur la réflexion de l’esprit humain incapable de percevoir ce qui est spirituel. Ils émettent donc des éléments théoriques bien en dessous de la vérité, et tout cela dans le but de fuir leurs obligations d’obéissance à Dieu, de manière à poursuivre leur mauvais train de vie. Voilà pourquoi ils se sont forgé un florilège d’idées fausses sur ce qu’est Dieu et Jésus-Christ. Or, ce que nous venons de lire devrait être limpide : par Son Esprit, Dieu habitait complètement Jésus-Christ, comme Il l’a dit : « Voici mon serviteur que j’ai élu, mon bien-aimé, qui est l’objet de mon amour, je mettrai mon Esprit en lui, et il annoncera le jugement aux nations » (Matthieu 12:18). L’Esprit de Christ était l’Esprit de Dieu dans son entièreté. Il n’y avait donc aucune place pour un esprit humain et charnel en Jésus ; Il n’en avait évidemment pas besoin. « Car celui que Dieu a envoyé annonce les paroles de Dieu ; car Dieu ne lui donne point l’Esprit par mesure » (Jean 3:34). Et cela explique pourquoi, même tenté en toute chose, comme nous, Jésus n’a jamais péché, car, étant Dieu dans la chair, Il avait la capacité de ne jamais pécher.

Dans un passage dévastateur pour les trinitaires, Jésus révéla une criante vérité à Ses disciples quant à la nature de Sa relation avec le Père. Lisons Jean 14:7 à 11 en y intercalant des commentaires : « Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père ; mais dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. » Cela semblait pourtant clair, mais n’oubliez pas que les apôtres n’avaient pas encore reçu le Saint-Esprit et ils n’arrivaient pas à saisir l’instruction qu’Il leur donnait. Continuons : « Philippe lui dit : Seigneur ! montre-nous le Père, et cela nous suffit. » Philippe n’avait pas compris ce que Christ venait tout juste de dire, alors Jésus Se montra encore plus spécifique : « Jésus lui répondit : je suis depuis si longtemps avec vous, et tu ne m’as point connu ? » Vous, lecteur, lectrice, avez-vous saisi ?!! Jésus dit carrément que Le voir, c’est automatiquement voir le Père ! Évidemment, puisqu’Il est le Père manifesté dans la chair ! « Philippe, celui qui m’a vu, a vu mon Père ; et comment dis-tu : montre-nous le Père ? » C’était l’évidence même ! Philippe avait Dieu le Père en face de lui. Cela sautait aux yeux, et pourtant, encore aujourd’hui, un grand nombre de croyants ne comprennent pas cette Parole de Dieu. « Ne crois-tu pas que je suis en mon Père, et que le Père est en moi ? » Cette Parole n’est pas à interpréter comme n’étant qu’une façon allégorique de dire que le Père et le Fils vivent en parfaite symbiose. Il s’agit de bien davantage. C’est littéral : le Père vit en dedans de Jésus-Christ et vice versa. Dans les deux manifestations de Dieu, il n’y a qu’un seul et même Esprit, une seule pensée. Lorsque Christ parlait, c’était littéralement le Père qui parlait par Lui. « …les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; mais le Père qui demeure en moi, est celui qui fait les œuvres. » N’est-ce pas d’une clarté saisissante ? Dieu faisait Son œuvre au moyen de Jésus, Son véhicule, Son instrument physique, et Il parlait par Sa bouche. « Croyez-moi que je suis en mon Père, et que le Père est en moi, sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres. »

Il semble que le cerveau humain ait beaucoup de difficulté ou de réticence à concevoir l’unicité de Dieu. Mais il est prêt à accepter un mensonge aussi grossier et absurde que le concept de trinité. Jésus n’a jamais été la deuxième Personne d’une trinité divine. Il est venu au monde en tant qu’homme, à la ressemblance de tous ceux qui naissent dans la chair : « Car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé, et que vous avez cru, que je suis issu de Dieu. Je suis issu du Père, et je suis venu au monde [Germe fut implanté dans le ventre de Marie, puis Il naquit] ; et encore, je laisse le monde, et je m’en vais au Père » (Jean 16:27-28). « Issu de Dieu » ou « issu du Père », c’est la même chose.

« Jésus donc criait dans le Temple enseignant, et disant : et vous me connaissez, et vous savez d’où je suis ; et je ne suis point venu de moi-même, mais celui qui m’a envoyé, est véritable, et vous ne le connaissez point. Mais moi, je le connais : car je suis issu de lui, et c’est lui qui m’a envoyé » (Jean 7:28-29). Dans ce passage, relevons deux points que les gens survolent sans les voir. D’abord, Jésus dit qu’Il n’est pas venu de Lui-même. S’Il était une deuxième Personne dans une trinité, cela voudrait dire qu’Il a été forcé, obligé de venir sur terre. Le Père a-t-Il commandé à la Parole de Se rendre sur terre, à l’intérieur d’un embryon pour ensuite Se donner en sacrifice ? S’Il n’avait pas été obligé, Il serait venu de Lui-même, non ?

Bien sûr en évacuant de notre esprit le concept néfaste de la trinité, il n’y a pas ce genre d’imbroglio, car l’on sait alors que Dieu a décidé Lui-même de venir sur terre en prenant un corps de chair humaine. Ce corps n’est pas venu de lui-même, il est issu de Dieu qui l’a nommé « Jésus », « le Christ », « Emmanuel », « Dieu parmi nous ».

Quant au second point, Jésus affirme être issu du Père. S’Il avait été une deuxième Personne divine éternelle, Il ne serait pas issu du Père étant donné Son caractère éternel. Il ne serait pas né de Dieu, mais de Lui-même, ce que les Écritures n’avalisent pas. Comment aurait-Il pu appeler la « première Personne » Son Père ? Mais selon la Bible, Dieu a créé un Germe issu de Lui et l’a habité en tant que Sa manifestation physique, Son prolongement dans le monde terrestre ; Il en a fait Son Fils Premier-né et Son Temple : « Jésus répondit, et leur dit : abattez ce Temple, et en trois jours je le relèverai. Et les Juifs dirent : on a été quarante-six ans à bâtir ce Temple, et tu le relèveras dans trois jours ! Mais il parlait du Temple, de son corps » (Jean 2:19-21).

Que Jésus dise qu’Il pouvait relever le Temple de Son corps ne peut s’expliquer que d’une seule manière : Il était le Père qui a ressuscité ce corps. S’il avait été une deuxième Personne dans une trinité, Il aurait dû dire : « …dans trois jours, mon Père le relèvera ».

Voici maintenant un autre petit verset qui en dit long et va dans le sens de ce que nous voyons partout ailleurs dans les Écritures. « Et Jésus leur dit : en vérité, en vérité je vous dis, avant qu’Abraham fût, je suis » (Jean 8:58). Les pharisiens venaient de citer Abraham ; alors Jésus leur dit qu’Il était vivant avant même Abraham. Rappelons qu’Il était apparu à Abraham sous la forme d’un certain Melchisédec, souverain Sacrificateur du Très-Haut, et dont Paul a dit qu’Il était sans père, sans mère, sans généalogie. Il vaut la peine que nous lisions ce passage : « Car ce Melchisédec, était Roi de Salem [la Jérusalem céleste], et Sacrificateur du Dieu souverain, qui vint au-devant d’Abraham lorsqu’il retournait de la défaite des Rois, et qui le bénit, et auquel Abraham donna pour sa part la dîme de tout. Son nom signifie premièrement Roi de justice [titre qui n’appartient qu’à Dieu – Germe de justice], et puis il a été Roi de Salem [Roi de la Jérusalem céleste], c’est-à-dire, Roi de paix [encore un titre exclusif à Dieu]. Sans père, sans mère, sans généalogie [seul le Dieu unique est ainsi parce qu’Il n’est issu de personne, car], n’ayant ni commencement de jours, ni fin de vie, mais étant fait semblable au Fils de Dieu, il demeure Sacrificateur à toujours » (Hébreux 7:1-3).

Ce Melchisédec n’était manifestement pas un homme ; et puisqu’Il n’avait pas eu de commencement de jours, ce ne pouvait être que Dieu Lui-même. Il apparut à Abraham sous une forme humaine qui ressemblait… à qui ? À Jésus-Christ ! Comme si Dieu avait testé par avance ce dont Il aurait l’air dans Son corps de Rédempteur ! Ainsi, Abraham se trouva en présence physique de Dieu par ce Melchisédec qui était, en l’occurrence infiniment plus âgé que lui.

Alors, lorsque Jésus dit aux pharisiens « avant qu’Abraham fut, je suis », Il ne faisait que reprendre Sa propre Parole qu’Il avait dite à Moïse, plusieurs siècles auparavant : « Et Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Il dit aussi : tu diras ainsi aux enfants d’Israël : celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous » (Exode 3:14).

Si Dieu n’a pas de commencement de jours, qu’Il S’appelle « Je suis » et qu’Il n’a pas de fin de vie, cela équivaut à dire : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, QUI EST, QUI ETAIT, et QUI EST A VENIR, le Tout-Puissant » (Apocalypse 1:8). Jésus le répète dans Apocalypse 21:6, puis dans Apocalypse 22:13 où Il ajoute quelque chose : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. » Jésus-Christ affirme qu’Il est le premier ? Allons voir ce que dit l’Éternel dans l’Ancien Testament :

« Ainsi a dit l’Eternel, le Roi d’Israël et son Rédempteur, l’Eternel des armées ; je suis le premier, et je suis le dernier ; et il n’y a point d’autre Dieu que moi. Et qui est celui qui ait appelé comme moi, qui m’ait déclaré, et ordonné cela, depuis que j’ai établi le peuple ancien ? qu’ils leur déclarent les choses à venir, les choses, dis-je, qui arriveront ci-après. Ne soyez point effrayés, et ne soyez point troublés ; ne te l’ai-je pas fait entendre et déclaré dès ce temps-là ? et vous m’en êtes témoins ; y-a-t-il quelque autre Dieu que moi ? certes il n’y a point d’autre Rocher ; je n’en connais point … Ainsi a dit l’Eternel ton Rédempteur, et celui qui t’a formé dès le ventre ; je suis l’Eternel qui ai fait toutes choses, qui seul ai étendu les cieux, et qui ai par moi-même aplani la terre » (Ésaïe 44:6-8, 24).

Ce passage est littéralement parsemé de preuves indiquant que Jésus-Christ est le seul vrai Dieu et qu’une trinité n’existe pas, sauf dans le monde imaginaire des hommes. Vous voyez ici que l’Éternel Dieu Se donne des titres et des qualificatifs qui appartiennent à Jésus-Christ : Rédempteur, le Premier et le Dernier, le Rocher. En déclarant qu’il n’y a pas d’autre Dieu que Lui, tout en disant qu’il n’y a pas d’autre Rocher que Lui, l’Éternel affirme ainsi qu’il n’y a pas d’autre Dieu que Jésus-Christ, notre Rédempteur et le Rocher de notre Salut.

Mais dans le cadre d’une trinité, que devient le Père ? Cela est impossible à expliquer par les trinitaires. Ce passage atteste explicitement que le Père est Jésus-Christ. Ésaïe le comprenait très bien, car il avait été inspiré d’écrire auparavant : « Car l’enfant nous est né, le Fils nous a été donné, et l’empire a été posé sur son épaule, et on appellera son nom, l’Admirable, le Conseiller, le Dieu Fort et puissant, le Père d’éternité, le Prince de paix » (Ésaïe 9:6). Si Jésus était la seconde Personne d’une trinité, Il ne pourrait pas porter le nom de « Père » parce que ce titre appartiendrait déjà à la « première Personne de la trinité ». Voilà donc une preuve additionnelle que le Christ est le Père dans un corps humain.

Reprenons l’analyse d’Ésaïe 44:6-8, 24. Nous voyons que le prophète décrit le principe de l’unicité divine : Dieu est l’unique Dieu, Il est le Roi, Il est le Rédempteur, Il est le Premier et le Dernier. Ces qualificatifs sont tous repris par Jésus-Christ dans le Nouveau Testament, car Il dit : « Ceux-ci combattront contre l’Agneau ; mais l’Agneau les vaincra ; parce qu’il est le Seigneur des Seigneurs, et le Roi des Rois ; et ceux qui sont avec lui, sont du nombre des appelés, des élus et des fidèles » (Apocalypse 17:14). Et : « Et sur son vêtement et sur sa cuisse étaient écrits ces mots : LE ROI DES ROIS, ET LE SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:16). Paul a décrit Jésus ainsi à Timothée : « De garder ce commandement, en te conservant sans tache et irrépréhensible, jusques à l’apparition de notre Seigneur Jésus-Christ, laquelle le bienheureux et seul Prince, Roi des Rois, et Seigneur des Seigneurs, montrera en sa propre saison » (1 Timothée 6:14-15).

Nous voyons ensuite que Dieu est le seul Rédempteur. Or, « Rédempteur » veut dire « qui rachète, qui réhabilite » et, dans le dictionnaire, on nomme Jésus-Christ réputé être le Rédempteur. Mais si le mot « Rédempteur » apparaît une quinzaine de fois dans l’Ancien Testament, tous pour qualifier l’Éternel Dieu, il n’apparaît toutefois pas dans le Nouveau. Au lieu de cela, un grand nombre de passages disent que Jésus-Christ fut l’Agneau de Dieu ayant versé Son sang dans le but de racheter et de réhabiliter les hommes. Tout l’Évangile tourne autour de cet événement qui est le plus important du Plan de Salut de Dieu.

Puis, le Christ a dit : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier » (Apocalypse 1:11). Et Jean a écrit par la suite : « Et lorsque je l’eus vu, je tombai à ses pieds comme mort, et il mit sa main droite sur moi, en me disant : ne crains point, je suis le premier, et le dernier » (v. 17). Enfin, pour spécifier qu’il s’agissait bien de Lui, Christ a dit : « Ecris aussi à l’Ange de l’Eglise de Smyrne : Le premier et le dernier, qui a été mort, et qui est retourné en vie, dit ces choses » (Apocalypse 2:8). Et Il termine Son récit prophétique en disant : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin » (Apocalypse 22:13).

Alors, dans la trinité, qui a raison, le Père ou le Fils ? Car les deux Se réclameraient de la même chose et revendiqueraient l’exclusivité de ces titres. Comment cela serait-il possible puisqu’ils seraient deux Personnes distinctes ? Qui est le « premier » ? Ils ne peuvent l’être tous les deux, le titre de « premier » ne pouvant être détenu que par une seule Personne. Qui est le seul « Rédempteur » ? Qui est le Roi ? Comment le Père pourrait-Il être le « Père » si Son Fils est le « premier » ? Force est de constater que le concept de la trinité mène à des impasses insolubles…

Nous devons reconnaître le fait que tous ces « problèmes » s’évanouissent facilement, en admettant que la Sainte Bible ne parle toujours, d’un couvert à l’autre, que d’une seule et unique Personne divine qui Se manifeste de diverses façons selon les besoins du Plan de Dieu.

Puis, Dieu dit, au verset 24 d’Ésaïe 44, qu’Il est le seul à avoir étendu les cieux et qu’Il a aplani la terre Lui-même. Or, nous voyons, dans Jean 1:1-3 : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu ; et cette parole était Dieu : Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et sans elle rien de ce qui a été fait, n’a été fait. » Plus loin, nous constatons que cette Parole a été faite chair et qu’elle a habité parmi nous sous le nom de Jésus-Christ. « Et pour mettre en évidence devant tous quelle est la communication qui nous a été accordée du mystère qui était caché de tout temps en Dieu, lequel a créé toutes choses par Jésus-Christ » (Éphésiens 3:9).

Maintenant, veuillez bien lire ce qui suit : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables de participer à l’héritage des Saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a transportés au Royaume de son Fils bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, savoir, la rémission des péchés. Lequel est l’image de Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car par lui ont été créées toutes les choses qui sont aux Cieux [« qui seul ai étendu les cieux » – Ésaïe 44:24] et en la terre [« qui ai par moi-même aplani la terre » – idem], les visibles et les invisibles, soit les Trônes, ou les Dominations, ou les Principautés, ou les Puissances, toutes choses ont été créées par lui, et pour lui. Et il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:12-17).

Lorsque Jésus-Christ a créé toutes choses, c’était sous forme de la Parole. A-t-Il créé toutes choses sous la commande du Père ? Tenez compte de ce que Dieu a dit dans Ésaïe 44:7 : « Et qui est celui qui ait appelé comme moi, qui m’ait déclaré et ordonné cela ? » Personne n’a commandé à Dieu de créer toutes choses. Donc, Jésus-Christ est le Dieu Tout-Puissant. Dans ce passage de Paul aux Colossiens, Jésus est clairement présenté comme le Rédempteur, le seul vrai Dieu ayant pris une chair humaine et devenant, de ce fait, Sa propre image visible, car, dans Sa manifestation de Père, « Dieu est esprit » (Jean 4:24) et ne pouvait être en mesure de verser Son sang pour nos péchés qu’en prenant l’apparence humaine.

Il est le Créateur de toutes choses et pourtant, Il est le Premier-né des créatures rachetées, vu qu’Il a été ressuscité il y a quelque 2 000 ans. Il est avant toute chose, donc, le Premier, l’Alpha. Dans Hébreux 1:1-2, nous lisons : « Dieu ayant anciennement parlé à nos pères par les Prophètes, à plusieurs fois, et en plusieurs manières, nous a parlé en ces derniers jours par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses; et par lequel il a fait les siècles; » C’est en effet au cours de la semaine de la Création (Genèse 1) que Dieu a créé le Temps. Il est aussi écrit, des versets 8 à 10 : « Mais il est dit quant au Fils : ô Dieu ! ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton Royaume est un sceptre d’équité : Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité ; c’est pourquoi, ô Dieu [le Fils] ! ton Dieu [le Père] t’a oint d’une huile de joie [l’Esprit en toute plénitude] par-dessus tous tes semblables. Et dans un autre endroit : toi, Seigneur, tu as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont les ouvrages de tes mains. »

Par l’examen de tous ces passages qui se recoupent et se complètent les uns les autres, nous avérons la constante affirmation que Dieu est un Être unique, une seule Personne, qui a un jour revêtu la chair humaine, celle-là même qu’Il avait créée pour l’homme, en Se faisant Jésus-Christ par Sa Parole et la puissance infinie de Son Esprit. Ainsi, Jésus est le Père dans Son aspect physique humain et dans lequel Il a mis Son Esprit. Mais ces versets ne sont jamais cités par les trinitaires, soit parce qu’ils ne les comprennent pas, soit qu’ils les rejettent parce qu’ils constituent un danger pour leur concept, et ils s’enferment dans leur fausse notion étroite d’un Dieu en trois Personnes.

Venons-en maintenant à la naissance de Jésus : « Et l’Ange répondant lui dit : le Saint-Esprit surviendra en toi, et la vertu du Souverain t’enombrera [ou “te couvrira de son ombre”] ; c’est pourquoi ce qui naîtra de toi Saint, sera appelé le Fils de Dieu » (Luc 1:35). Dans cette annonce de la conception de Christ en Marie, l’Ange dit bien que c’est le Saint-Esprit qui survient en elle et que ce Saint-Esprit sera appelé le Fils de Dieu. Dans le concept de la trinité, c’est une impossibilité, car selon cette théorie, le Fils et le Saint-Esprit sont censés être deux Personnes distinctes. Mais selon la vérité biblique, Christ est le Saint-Esprit : « Or le Seigneur est cet Esprit-là ; et où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté » (2 Corinthiens 3:17).

Il n’y a qu’une manière de comprendre ce qui a été déposé dans le ventre de Marie de façon à se trouver en parfaite harmonie avec toutes les Écritures. Dieu a inséré un embryon complet, de Son entière fabrication, dans l’utérus vierge de Marie. Pour ce faire, Dieu a recouru à Son infinie puissance, Son Esprit, non pas une Personne, mais une Puissance. Et cette puissance remplit l’embryon qui grandit par la suite, naquit, devint un enfant, puis un adulte. Cette puissance en Jésus Lui permit de passer au travers de toutes les attaques, de toutes les tentations et ce, sans aucune défaillance, car cette puissance, c’était Dieu agissant en Christ et parlant par Lui.

Jésus a parfois repris des choses qui furent d’abord émises par l’Éternel de l’Ancien Testament. Par exemple, Il a dit : « Car le Père ne juge personne ; mais il a donné tout jugement au Fils » (Jean 5:22). C’est d’ailleurs Lui, le Fils, qui sera assis sur le Grand Trône blanc du jugement de la Deuxième Résurrection (Apocalypse 20:11). Or, dans Psaume 9:7-8, nous lisons : « Mais l’Eternel sera assis éternellement ; il a préparé son trône pour juger ; et il jugera le monde avec justice, et fera droit aux peuples avec équité. » L’Éternel de l’Ancien Testament était la Parole de Dieu qu’entendaient les prophètes. Ce même Éternel S’est fait chair et fut vu et entendu par les apôtres et les disciples. Dieu Se manifesta d’abord en Parole, ensuite en chair et en os.

Étant donné que l’Ancien Testament regorge de passages où l’Éternel Se déclare le seul vrai Dieu, un Être divin unique, et qu’Il sera Celui qui S’assoira sur Son Trône pour juger, et que ce même jugement a été donné à Jésus-Christ, il n’y a donc qu’une seule conclusion possible : Jésus-Christ est le seul et unique Dieu.

Mais peut-être vous poserez-vous la question : « Jésus a dit que c’est le Père qui Lui a donné le jugement, comment peuvent-Ils ne pas être deux Personnes distinctes ? »

Le seul et unique Dieu de l’Ancien Testament est devenu Père et Fils lors de la naissance de Jésus dans le Nouveau Testament.

Cela permit à Jésus de dire des choses qui eussent été incompréhensibles autrement, comme lorsqu’Il dit à Ses disciples : « Je contemplais Satan tombant du ciel comme un éclair » (Luc 10:18). Cet événement fut décrit par Ésaïe (14:15), c’est-à-dire, bien avant que le corps de Jésus soit suscité. Mais si Jésus était avant Abraham, Il précédait encore davantage Ésaïe, car Il n’eut pas de commencement de jours.

Quand Jésus a dit à Nicodème : « Car personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13), Il parlait de façon littérale. Dieu était à la fois au ciel en tant que Père et sur la terre en tant que Fils. Ceci entendu, lisons cette autre affirmation qu’Il lança à la foule qui Le suivait : « A cause de ceci le Père m’aime, c’est que je laisse ma vie, afin que je la reprenne. Personne ne me l’ôte, mais je la laisse de moi-même ; j’ai la puissance de la laisser, et la puissance de la reprendre ; j’ai reçu ce commandement de mon Père » (Jean 10:17-18).

Les trinitaires ont-ils conscience de l’impasse dans laquelle les met ce passage ? Certes, tout le monde peut comprendre que Jésus avait le pouvoir de donner ou laisser Sa vie. Mais qu’en est-il de la reprendre ? Comment la soi-disant deuxième Personne d’une trinité pouvait-elle se ressusciter elle-même, puisqu’elle était morte ? Seul le Père au ciel pouvait Le ressusciter. Mais si ce Père est la première Personne d’une trinité, Christ ne peut pas dire qu’Il a la puissance de Se ressusciter, c’est-à-dire, de reprendre la vie de par Lui-même. Il lui eut donc fallu dire : « Le Père a la puissance de me redonner la vie. » Les morts ne peuvent se ressusciter eux-mêmes.

Si le Père et le Fils étaient deux Personnes distinctes, nous ne pouvons que concevoir que c’est le Père qui a ressuscité le Fils, et non pas le Fils qui S’est ressuscité Lui-même. Mais alors, le passage de Jean 10:17-18 semble gravement contradictoire et, conséquemment, soit que Jésus S’est trompé ou a menti, soit que le concept de trinité est faux. Or, nous savons que Christ ne ment jamais. Et nous savons aussi avec certitude que c’est bien le Père qui a ressuscité Jésus-Christ des morts :

« Mais aussi pour nous, à qui aussi il sera imputé, à nous, dis-je, qui croyons en celui [le Père] qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur » (Romains 4:24).

« Or si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus des morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ des morts, vivifiera aussi vos corps mortels à cause de son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:11).

« Sachant que celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi par Jésus, et nous fera comparaître en sa présence avec vous » (2 Corinthiens 4:14).

Assurément, le Père a ressuscité Jésus-Christ. Alors pourquoi Jésus a-t-Il dit avoir la puissance de Se ressusciter ? Il ne peut avoir menti et Il ne S’est pas trompé non plus, mais le concept de la trinité fait comme si et en donne l’apparence. Encore ici, l’unicité de Dieu explique parfaitement l’assertion de Christ qui a sans aucun doute émis cette Parole pour démolir de faux concepts comme celui de la trinité – de même que la vision trompeuse des Témoins de Jéhovah. Et ce passage devient clair et limpide tout en s’harmonisant tout-à-fait avec les Saintes Écritures. Revoyons à nouveau Jean 3:13 : « Car personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel ; savoir, le Fils de l’homme qui est au ciel. » Comment Jésus est-Il descendu du ciel ? Sous la forme d’un « Germe », un embryon humain dans lequel Dieu a habité de par Son Esprit immortel. Le corps de Jésus était mortel, mais Son Esprit était immortel, étant celui du Père. Qu’est-Il arrivé quand Jésus était sur la croix, juste avant de mourir ? « Et Jésus criant à haute voix, dit : Père, je remets mon esprit entre tes mains ! Et ayant dit cela, il rendit l’esprit » (Luc 23:46).

L’Esprit de Jésus était immortel et retourna à Dieu dans Sa manifestation de Père. Seul le corps humain de Christ mourut. Le corps que Dieu avait créé pour l’habiter et venir sur terre était maintenant sans vie. Mais trois jours et trois nuits plus tard, Dieu transforma ce corps qui gisait dans le sépulcre de Joseph d’Arimathée et y réinséra Son Esprit, le même Esprit, mais dans un corps renouvelé, fait de matière spirituelle, immortelle et céleste. Nous ne voyons donc qu’un seul Dieu ayant habité un corps humain physique ultérieurement transformé en corps immortel. C’est avec ce corps immortel que Jésus-Christ est aujourd’hui assis à la droite de Dieu.

Ainsi, Jésus avait parfaitement raison de dire qu’Il pouvait reprendre la vie, et c’est d’ailleurs ce qu’Il a fait.

Voici une autre affirmation de Jésus qui met les trinitaires en boîte : « Et moi, je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais ; et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne les peut ravir des mains de mon Père. Moi et le Père sommes un » (Jean 10:28-30). Jésus dit que les chrétiens sont protégés entre Ses propres mains parce que le Père les Lui a donnés à garder. Mais du même souffle, Christ dit que les chrétiens sont entre les mains du Père et que personne ne peut les en tirer. Comment est-ce possible ? D’après le concept de la trinité, qui des deux soi-disant Personnes divines a les chrétiens entre ses mains ? Christ Se contredit-Il ? Pas du tout, Il donne immédiatement la réponse à cette énigme : « Moi et le Père sommes un » !

Cela vous rappelle-t-il un important verset que les faussaires ont banni de leurs versions bibliques frauduleuses ? Revoyons 1 Jean 5:7 : « Car il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit ; et ces trois-là ne sont qu’un. » Le Père et le Fils ne sont qu’une seule et même Personne divine possédant un Esprit qui est saint et puissant.

Quelques versets plus loin, dans Jean 10, Jésus dit : « Mais si je les fais [les œuvres de Son Père], et que vous ne vouliez pas me croire, croyez à ces œuvres ; afin que vous connaissiez et que vous croyiez que le Père est en moi, et moi en lui » (Jean 10:38). Ce verset ne révèle son sens véritable que pris de manière littérale ; mais pour cela, il faut rejeter le concept d’une trinité. Le Père habite littéralement en Christ, lequel est Son image visible. Christ est le Père dans la chair. Le Père fait Son œuvre par le Christ. Cette interprétation est la seule qu’aucun autre verset ne vient contredire.

Voyons maintenant un passage que beaucoup de gens trouvent intrigant, car ils sont imprégnés de la préconception trinitaire qui fausse leur perception. Le soir où le Christ devait être livré aux principaux sacrificateurs et aux pharisiens par la trahison de Judas Iscariot, une compagnie de soldats et des huissiers se présentèrent à Lui pour le prendre. « Et Jésus sachant toutes les choses qui lui devaient arriver, s’avança, et leur dit : qui cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Jésus le Nazarien. Jésus leur dit : c’est moi. Et Judas qui le trahissait, était aussi avec eux. Or après que Jésus leur eut dit : c’est moi, ils reculèrent, et tombèrent par terre. Il leur demanda une seconde fois : qui cherchez-vous ? Et ils répondirent : Jésus le Nazarien. Jésus répondit : je vous ai dit que c’est moi ; si donc vous me cherchez, laissez aller ceux-ci » (Jean 18:4-8).

Sans s’en rendre compte, cette cohorte, guidée par Judas, accomplit la prophétie que l’on retrouve dans Psaume 27:2 et qui dit : « Lorsque les méchants, mes adversaires et mes ennemis, m’ont approché, se jetant sur moi pour manger ma chair, ils ont bronché et sont tombés. » Mais pourquoi ont-ils reculé et tombé en entendant Jésus dire « c’est moi » ? Ici, la version française ne rend pas tout-à-fait ce que Jésus a dit. Dans la version King James Autorisée, Jésus dit : « I am he ». Le « he » est en italique dans le texte, ce qui veut dire, soit qu’il ne se trouve pas dans tous les manuscrits originaux grecs, soit qu’il s’agit d’un ajout destiné à respecter la stylistique de la langue anglaise. Donc, dans le texte grec original, Jésus répond : « Je suis », ce qui est une référence directe au Dieu de l’Ancien Testament qui Se présenta à Moïse par ce nom sans équivoque : « Et Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Il dit aussi : tu diras ainsi aux enfants d’Israël : celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous » (Exode 3:14). Jésus avait tout-à-fait raison de dire qu’Il était Je suis puisqu’Il est le Dieu unique. Mais aux yeux des soldats, des huissiers, des sacrificateurs et des anciens venus Le chercher, cela constituait un blasphème invraisemblable. Ils en furent tellement choqués qu’ils en tombèrent à la renverse, accomplissant la prophétie l’ayant prédit.

Christ a toujours affirmé Sa divinité, de par Sa naissance et de par Sa provenance. Ses disciples la reconnurent, même avant d’avoir reçu le Saint-Esprit. Ils comprirent qu’Il était Dieu Lui-même venu en chair humaine. Après Sa résurrection, Il apparut plusieurs fois à Ses apôtres, mais à la première de ces fois, l’apôtre Thomas n’y était pas et demeura incrédule devant les autres qui lui affirmèrent que Christ leur était apparu. La seconde fois, Jésus S’adressa directement à Thomas qui dut reconnaître qu’il s’agissait bien du Seigneur. Lisons le passage et la réaction de Thomas.

« Puis il dit à Thomas : mets ton doigt ici, et regarde mes mains, avance aussi ta main, et la mets dans mon côté ; et ne sois point incrédule, mais fidèle. Et Thomas répondit, et lui dit : Mon Seigneur, et mon Dieu ! » (Jean 20:27-28).

Dans toutes les versions bibliques, les bonnes comme les mauvaises, le mot « Dieu » est écrit avec un D majuscule. On ne peut s’y méprendre, Jésus EST Dieu ! Même la fausse bible des Témoins de Jéhovah n’a pas osé mettre un d minuscule, comme elle l’a pourtant fait dans Jean 1:1. C’est dire la clarté du texte grec original. Toutefois, les Témoins ont trouvé une maladroite porte de sortie en déclarant qu’au moment de dire « et mon Dieu », Thomas se serait détourné de Jésus en levant la tête au ciel et en s’adressant au Dieu céleste. Cette supposition est enfantine et même malhonnête, car strictement rien dans le texte ne permet d’avancer cette hypothèse farfelue basée sur une fausse présupposition. Les Témoins ne sont peut-être pas trinitaires, mais cette religion maçonnique refuse de reconnaître Jésus en tant que Dieu unique manifesté en chair.

Or, la Bible est catégorique à ce sujet. Elle qualifie ce genre de dénégation comme étant antichristique. 1 Jean 4:2-3 dit : « Connaissez à cette marque l’Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse que Jésus-Christ est venu en chair, est de Dieu. Et tout esprit qui ne confesse point que Jésus-Christ est venu en chair, n’est point de Dieu ; or tel est l’esprit de l’Antechrist, duquel vous avez ouï dire qu’il viendra ; et il est même déjà maintenant au monde. » On pourrait arguer que ce seul passage ne confirme pas spécifiquement que Jésus est Dieu, mais seulement qu’Il est venu en chair.

Or, que veut dire « venu en chair ». Normalement, ce n’est pas ce que l’on dit d’un homme. Les hommes naissent en chair en provenance du néant. Seul Jésus est venu en chair, en provenance de Dieu, car Il est issu du Père. Et si nous complétons ce passage par celui-ci, nous voyons qui est Jésus : « Et sans contredit, le mystère de la piété est grand, savoir, que Dieu a été manifesté en chair, justifié en Esprit, vu des Anges, prêché aux Gentils, cru au monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16).

Il est indubitablement question de Jésus-Christ, ici. Et Paul dit qu’Il est « Dieu manifesté en chair ». Jésus est donc une manifestation de Dieu ! Pas une Personne distincte de Dieu. Dans le chapitre précédent, nous avons étudié ce verset et nous avons constaté que les auteurs des fausses versions bibliques se sont sentis obligés de l’altérer subtilement afin de cacher aux lecteurs le fait que Jésus fut Dieu venu sur terre en forme d’homme. Il s’agit d’une faute grave et ces falsificateurs auront assurément à en répondre. Et la fraude ne s’arrête évidemment pas là.

« Desquels sont les pères, et desquels selon la chair est descendu Christ, qui est Dieu sur toutes choses, béni éternellement ; Amen ! » (Romains 9:5). Ce verset ne laisse aucun doute quant à la nature divine de Jésus-Christ, Dieu manifesté en chair. Mais les Témoins de Jéhovah persistent à le nier. Voyez comment ils traduisent le texte par le moyen de leurs manuscrits frauduleux : « …eux à qui appartiennent les ancêtres et de qui le Christ [est issu] selon la chair : Dieu, qui est au-dessus de tout, [soit] béni éternellement ! Amen. » Vous aurez noté que l’on a pris soin de détacher Dieu de Christ en enlevant « qui est ».

Dans la Préface de son édition de 1984, la bible des Témoins de Jéhovah, appelée Traduction du monde nouveau, reconnaît ceci :

« En 1969, le Comité de traduction [des Témoins de Jéhovah] fit publier une version interlinéaire intitulée The Kingdom Interlinear Translation of the Greek Scriptures. Cette version donne, sous le texte révisé par Westcott et Hort (édition de 1948), une traduction mot à mot en anglais. »

Wextcott et Hort furent deux charlatans anglais qui fabriquèrent des « manuscrits bibliques » dont se sont servis par la suite des théologiens véreux pour lancer sur le marché des versions bibliques dénaturées. Westcott et Hort étaient des occultistes faisant partie de sociétés secrètes ésotériques. Ils n’étaient pas chrétiens. Ce qui convenait parfaitement aux disciples de C.T. Russell, l’inventeur des Témoins de Jéhovah, car celui-ci était également un occultiste notoire, grand-maître franc-maçonnique au 33e degré dans la région de Chicago, USA. Il n’est pas besoin d’élaborer davantage sur les raisons pour lesquelles les Témoins de Jéhovah et leur bible ne sont pas chrétiens.

Arrêtons-nous un instant sur un autre verset qui révèle la divinité de Jésus : « Et que nous ne tentions point Christ, comme quelques-uns d’eux l’ont tenté, et ont été détruits par les serpents » (1 Corinthiens 10:9). À quel événement l’apôtre Paul faisait-il référence ? Il dit simplement ici que les Israélites de l’époque de Moïse ont tenté Christ. Pourtant, nous lisons, dans le passage de Nombres 21:6 : « Et l’Eternel envoya sur le peuple des serpents brûlants qui mordaient le peuple ; tellement qu’il en mourut un grand nombre de ceux d’Israël. » Le texte dit bien que c’est l’Éternel, Celui qui a dit et répété une multitude de fois qu’Il est seul et unique, qui envoya les serpents contre le peuple. Paul se serait-il trompé à ce point en associant cet événement à Christ ?

Un peu plus loin, dans Nombres 21:8, nous lisons ceci : « Et l’Eternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et mets-le sur une perche ; et il arrivera que quiconque sera mordu, et le regardera, sera guéri. » Notez bien que l’Éternel a ici prédit Sa crucifixion ultérieure et l’a rappelée par la suite, juste avant Sa mise en croix : « Or comme Moïse éleva le serpent au désert, ainsi il faut que le Fils de l’homme soit élevé ; afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:14-15). D’une merveilleuse clarté.

Dans les épîtres de Paul, celui-ci citait souvent le Père et le Fils dans ses salutations. En voici un exemple : « Que la grâce et la paix vous soient données par Dieu notre Père et par le Seigneur Jésus-Christ. Béni soit Dieu, qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes, et le Dieu de toute consolation » (2 Corinthiens 1:2-3). Nombre de gens qui croient en la trinité voient dans cette présentation deux Personnes divines bien distinctes, mais est-ce vraiment le cas ? Parce qu’il y aurait lieu de croire à une contradiction eu égard aux autres passages bibliques que nous avons déjà étudiés et qui établissent l’unicité évidente de Dieu.

Alors, que voulait dire Paul ? S’il avait cru à une trinité divine, vous remarquerez que, dans ce passage comme dans toutes ses autres présentations, l’apôtre « oublie » de mentionner le Saint-Esprit, ce qui s’avère étrange, considérant l’indissociabilité que les trinitaires donnent à leur trio de Dieux. (Voyez également Romains 1:7 ; 1 Corinthiens 1:3 ; Galates 1:3 ; Éphésiens 1:2 ; Philippiens 1:2 ; Colossiens 1:2 ; 1 Thessaloniciens 1:1 ; 2 Thessaloniciens 1:2 ; 1 Timothée 1:2 ; 2 Timothée 1:2 ; Philémon 1:3 et les autres épitres, comme Jacques 1:1 ; 2 Pierre 1:2 ; 2 Jean 1:3 et Jude 1:1.)

Non, l’apôtre Paul ne faisait nullement allusion aux deux premières Personnes d’une trinité. Il démontrait plutôt par quels aspects Dieu S’était manifesté à nous pour nous apporter le Salut. Dans Son amour, Dieu nous a d’abord suscités, créés ; puis, Il nous a rachetés des péchés qui nous avaient séparés de Lui, et cela a pu se faire « car Dieu était en Christ réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés, et il a mis en nous la parole [Christ] de la réconciliation. » (2 Corinthiens 5:19). Christ fut Dieu dans la chair. Dieu est littéralement EN Christ et cela Lui a réconcilié le monde. Dieu a mis en nous la Parole, pas la troisième Personne d’une trinité, mais bien Christ, Sa manifestation physique et visible, au moyen de Son Esprit, c’est-à-dire, Sa puissance agissante.

« Et parce que vous êtes enfants, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans vos cœurs, criant Abba, c’est-à-dire Père » (Galates 4:6). L’Esprit de Christ, ou l’Esprit de Dieu, c’est le même Esprit émanant d’un Dieu unique. Paul avait une compréhension consistante de Dieu. Il la transmit à son protégé Timothée à qui il confia : « Mais j’ai obtenu grâce, afin que Jésus-Christ montrât en moi le premier toute sa clémence, pour servir d’exemple à ceux qui viendront à croire en lui pour la vie éternelle. Or au Roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu seul sage soit honneur et gloire aux siècles des siècles, Amen ! » (1 Timothée 1:16-17). Paul parle d’abord de Christ ; puis, sans transition, il mentionne le Roi des siècles, ce que sera Christ à Son retour ; ensuite, Paul par de « Dieu seul sage ». Si Dieu et le Christ sont deux Personnes distinctes et que le Père est Dieu, et que Jésus est Dieu, lequel est le SEUL sage ? Cela pourrait sous-entendre que l’autre Personne ne l’est pas, n’est-ce pas ? Dans ce passage, Paul parle spécifiquement de Jésus-Christ qui lui a montré toute Sa clémence ; il s’en suit donc logiquement qu’il parle toujours de Christ en le qualifiant de Roi des siècles et de Dieu seul sage. Ainsi, selon Paul, Dieu le Père et Dieu le Fils ne sont qu’une même et unique Personne.

Et Paul explique plus loin à Timothée : « Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, savoir Jésus-Christ homme » (1 Timothée 2:5). Les Écritures du Nouveau Testament soulignent à plusieurs reprises que Jésus est Dieu. Ici, Paul, en parlant du Père, dit qu’Il est le seul Dieu ; puis, parlant de Jésus, il dit qu’Il est le seul Médiateur entre Dieu et les hommes. De quelle façon ? Le même Dieu est Médiateur sous Sa forme d’homme, c’est-à-dire, Jésus-Christ, Emmanuel, Dieu parmi nous.

Rien ne vient contredire le fait biblique que le Père et le Fils sont une seule et même Personne, l’Un étant Dieu sous Son aspect spirituel invisible, l’Autre étant le même Dieu sous Son aspect physique visible ; et ce dernier aspect fait le pont entre Dieu Tout-puissant et les hommes qu’Il a créés. Christ est le Médiateur, la Parole de réconciliation.

Christ est le Médiateur parce qu’Il est le Sauveur des hommes. Dieu sauve les hommes. Paul l’explique en ces termes à son assistant Tite : « Mais qu’il a manifestée en son propre temps, savoir sa parole [Christ, Dieu dans la chair lors de la naissance de Jésus sur terre], dans la prédication qui m’est commise, par le commandement de Dieu notre Sauveur : à Tite mon vrai fils, selon la foi qui nous est commune ; que la grâce, la miséricorde, et la paix te soient données de la part de Dieu notre Père, et de la part du Seigneur Jésus-Christ, notre Sauveur » (Tite 1:3-4).

Encore un problème de taille pour les trinitaires : Qui est le Sauveur ? Le Père ou le Fils ? Paul ne fait visiblement pas la différence que font les trinitaires. Pour Paul, Dieu, c’est-à-dire, le Père, et Jésus-Christ sont le Sauveur. Cela ne se peut pas s’il y a plusieurs Personnes en Dieu. Et Paul va même répéter cela plus loin dans son épître : « Mais quand la bonté de Dieu notre Sauveur, et son amour envers les hommes ont été manifestés [par le sacrifice de Jésus-Christ], il nous a sauvés ; non par des œuvres de justice que nous eussions faites, mais selon la miséricorde ; par le baptême de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit ; lequel il a répandu abondamment en nous par Jésus-Christ notre Sauveur » (Tite 3:4-6).

Il est encore plus clair que Paul, en se référant à Dieu, parle du Père qui a agi par Jésus-Christ, c’est-à-dire qu’Il nous a sauvés par Sa manifestation charnelle sacrifiée pour nos péchés. Ce genre de passage anéantit le concept de la trinité et la doctrine démoniaque faisant de Jésus un « petit dieu ». Les témoins de Jéhovah prétendent que Jésus est l’incarnation de l’ange Michel à qui Dieu aurait donné la mission de sauver les hommes. Mais que font-ils des passages que voici :

« Car auquel des Anges a-t-il jamais dit : tu es mon Fils, je t’ai aujourd’hui engendré ? Et ailleurs : je lui serai Père, et il me sera Fils ? Et encore, quand il introduit dans le monde son Fils premier-né, il est dit : et que tous les Anges de Dieu l’adorent. Car quant aux Anges, il est dit : Faisant des vents les Anges, et de la flamme de feu ses Ministres. Mais il est dit quant au Fils : ô Dieu ! ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton Royaume est un sceptre d’équité … Et auquel des Anges a-t-il jamais dit : assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis pour le marchepied de tes pieds ? » (Hébreux 1:5-8, 13).

Comment les Témoins de Jéhovah peuvent-ils tenter de justifier leur fausse théorie suggérant que Jésus est l’Ange Michel incarné ? Ce passage est si évident qu’ils n’ont pas osé le changer dans leur bible. De plus, adorer un ange est de l’idolâtrie et seuls Satan et ses démons la recherchent. Les Anges de Dieu ne le permettent pas.

Dans la vision apocalyptique de l’apôtre Jean, un ange s’entretenait avec lui pour lui faire des révélations. Jean était fort impressionné et il dit : « Alors je me jetai à ses pieds pour l’adorer ; mais il me dit : garde-toi de le faire ; je suis ton compagnon de service, et le compagnon de tes frères qui ont le témoignage de Jésus, adore Dieu ; car le témoignage de Jésus est l’Esprit de prophétie » (Apocalypse 19:10).

Plus tard, un des sept anges qui portaient les fioles s’avança vers Jean pour lui décrire la Sainte Cité : « Et moi Jean, je suis celui qui ai ouï et vu ces choses ; et après les avoir ouïes et vues, je me jetai à terre pour me prosterner aux pieds de l’Ange qui me montrait ces choses. Mais il me dit : garde-toi de le faire ; car je suis ton Compagnon de service, et le Compagnon de tes frères les Prophètes, et de ceux qui gardent les paroles de ce Livre ; adore Dieu » (Apocalypse 22:8-9).

Par contraste, Jésus acceptait volontiers de Se faire adorer. Beaucoup de gens se jetaient à Ses pieds, et rappelons cet épisode où Marie-Magdeleine Lui lavait les pieds de ses larmes et les essuyait avec ses cheveux tout en répandant sur Lui un parfum de haute qualité ; cela constituait un geste remarquable d’adoration et de demande de pardon que seul Dieu peut accorder. (Voir Jean 12:3 ; Matthieu 26:7-13 et Marc 14:3-9.)

Marie-Magdeleine reconnaissait en Jésus-Christ son Dieu et son Sauveur, comme l’apôtre Pierre, d’ailleurs : « Siméon Pierre, serviteur et Apôtre de Jésus-Christ, à vous qui avez obtenu une foi de pareil prix avec nous, par la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ »  (2 Pierre 1:1). Pierre ne fait aucune distinction entre Dieu, par ailleurs appelé le Père, et Jésus-Christ. Ce qu’il comprenait fort bien, c’est que Dieu est devenu notre Sauveur en prenant chair humaine sous la forme de Jésus-Christ.

C’est aussi de cette manière que nous devons comprendre la véritable nature de notre Seigneur Jésus-Christ, le Dieu unique qui est venu sur terre dans un corps humain de chair et de sang, dans lequel habitait l’Esprit divin, afin d’offrir ce sang précieux pour la rémission de nos péchés et nous réconcilier à Lui de manière à ce que nous soyons trouvés dignes d’accéder à la vie éternelle et de jouir de Sa présence aux siècles des siècles.

Que toute gloire lui soit rendue !

Dans le prochain chapitre, nous allons examiner les passages bibliques qui nous diront si le Saint-Esprit est la troisième Personne d’une trinité ou la Puissance même de Dieu dans Son action.

À suivre…




D.579 – Un Dieu unique ou une trinité ? – Chapitre 1 – L’Éternel Dieu

Par Roch Richer

Chapitre 1

L’Éternel Dieu

La Bible nous éclaire d’entrée de jeu sur l’origine de toutes choses. En effet, elle débute en disant : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre ». L’univers a donc été créé par un Être divin possédant la puissance infinie d’exécuter toute Sa volonté.

Bien sûr, l’humanité étant ce qu’elle est, elle a vogué plus souvent qu’autrement dans le déni et a cherché à expliquer l’origine de l’univers par le moyen de toutes sortes de causes, soit en impliquant une multitude de dieux, soit des extraterrestres à l’intelligence supérieure à l’homme, ou encore une longue et lente évolution des espèces, sans Dieu, guidée seulement par le hasard.

Mais la complexité parfaitement coordonnée de tous les éléments vivants ou inertes de la matière physique composant cet univers montre la main d’un Être pensant supérieur ayant régi l’apparition de cette matière. Il est d’ailleurs ironique de savoir que ceux-là mêmes qui ont mis de l’avant la théorie de l’évolution n’y croyaient pas, sachant qu’il s’agissait d’un mensonge énorme. Mais ils étaient poussés par une élite mondialiste à tromper le monde dans le but de faire disparaître le culte rendu au Dieu Créateur. On sent évidemment l’influence soufrée de Satan en dessous de cette dénégation de Dieu.

De son côté, la Bible dit que c’est Dieu qui a créé les cieux et la terre. Mais Qui est cet Être possédant une pareille puissance ? Étant donné que seule la Bible révèle l’existence de Dieu, nous allons la fouiller pour découvrir ce que ce Dieu dit de Lui-même. Dans la Genèse, nous voyons que Dieu a parlé à Adam et Ève en personne, mais sans donner de détail sur la manifestation qu’Il employa. Plus loin dans les Écritures et dans le temps, Dieu parla avec Noé. Encore là, il n’est pas spécifié de quelle manière.

Avec Abraham et Moïse, Dieu parla face à face. En effet, dans Genèse 12:7, Dieu entra en contact avec le Chaldéen nommé Abram en lui apparaissant afin de lui faire part des promesses qu’Il entendait faire au futur patriarche. Nous ne savons toutefois pas quelle apparence Dieu prit. Cependant, dans Genèse 14, Dieu Se présente à Abraham sous l’apparence de Melchisédec, Sacrificateur du Dieu Fort, sans aucun doute une préfigure de ce dont Il aurait l’air en tant que Jésus-Christ. Ensuite, au chapitre 15, la Parole de Dieu est adressée à Abraham dans une vision. Au chapitre 17, Dieu apparut de nouveau à Abraham pour lui réitérer Ses promesses. Au chapitre 18, Dieu vient visiter Abraham en compagnie de deux de Ses anges et lui fait la promesse qu’il lui naîtrait un fils de Sara. Il avait alors apparence humaine.

Vous aurez bien remarqué, au fil du récit biblique, que Dieu emploie toujours le pronom « je » en Se référant à Lui-même. Et Il le fait tout au long des Écritures par la suite. N’est-ce pas étrange de Sa part, s’il s’agit de trois Personnes distinctes ? Comme si Dieu ne Se souciait pas que cela puisse nous induire en erreur en pensant qu’il n’y a, en réalité, qu’une seule et unique Personne divine au lieu d’une trinité…

Les partisans de la trinité s’objecteront probablement en citant Genèse 3:22 qui dit : « Et l’Eternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, sachant le bien et le mal ». Ici, Dieu emploie le pronom « nous » et les trinitaires en ont tiré une conclusion qui les conforte : Dieu est trois Personnes. Mais cette conclusion n’est-elle pas un peu hâtive ? Si « Dieu/trois Personnes » dit « nous » à cet endroit pour signifier Sa « trinitude », pourquoi ne le fait-Il pas dans tous les endroits de la Bible où il est question de Lui ? Pour être conséquentes avec elles-mêmes, ces trois Personnes divines ne devraient-elles pas toujours utiliser le « nous » en parlant d’elles, afin de pas confondre les lecteurs ?

Non, Genèse 3:22 ne veut pas dire que Dieu est une trinité. Mais alors, ce « nous » implique qui au juste ? À qui Dieu parlait-Il, s’Il est la seule et unique Personne divine ? Il faut toujours consulter les Écritures dans leur entièreté pour obtenir des réponses fiables aux questions que nous soulevons.

« Puis je regardai, » dit l’apôtre Jean, « et j’entendis la voix de plusieurs Anges autour du trône [de Dieu], et des animaux, et des Anciens, et leur nombre était de plusieurs millions » (Apocalypse 5:11). Jean eut une vision intemporelle du trône céleste de Dieu qui est entouré d’une myriade d’anges qu’Il a créés avant la fondation du monde universel. Ces anges étaient donc présents lors de la création du ciel, de la terre et de l’homme. Quand Dieu parla à Job de Sa création, Il dit : « Sur quoi sont plantés ses pilotis ? ou qui est celui qui a posé la pierre angulaire pour la soutenir, quand les étoiles du matin se réjouissaient ensemble, et que les fils de Dieu chantaient en triomphe ? » (Job 38:6-7).

C’est donc aux myriades d’anges que Dieu S’adressait dans Genèse 3:22, car eux aussi connaissaient le bien et le mal parce qu’ils avaient fait le choix du bien, alors que Satan et sa horde de démons avaient choisis le camp du mal.

Toutefois, partout ailleurs dans les Écritures, Dieu parle à des hommes, principalement à Ses prophètes et à Ses apôtres, et Il emploie le pronom « je ». Nous en voyons un des meilleurs exemples quand Dieu Se présenta à Moïse. Dans Exode 3:14, nous lisons : « Et Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Il dit aussi : tu diras ainsi aux enfants d’Israël : celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. »

Imaginez : trois personnes de la même famille qui se présenteraient à vous ne diraient évidemment pas « je suis » en parlant d’eux trois, mais bien « nous sommes » ; c’est de la plus fondamentale logique. Mais on voudrait nous faire croire que la logique ne s’applique pas à Dieu et que les « trois Personnes divines » se sont présentées à Moïse en se nommant « Je Suis ». Essayez d’appliquer ce même illogisme en lisant le passage suivant : « Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face » (Exode 20:3). Trois Dieux peuvent-ils parler de « ma face » plutôt que de « nos faces » sans manquer de cohérence ?

Que les trinitaires le reconnaissent ou non, ils ont d’autres dieux devant la face de Dieu. Ils en ont même des images taillées, ou statues, des images murales et des icônes qu’ils adorent dans leurs temples et leurs églises, sans vouloir comprendre que Dieu a dit : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut aux cieux [Dieu, les anges, le trône de Dieu, etc.], ni ici-bas sur la terre [les hommes, les animaux], ni dans les eaux sous la terre [les animaux marins]. Tu ne te prosterneras point devant elles [i.e. les représentations de ces choses], et ne les serviras point ; car je suis l’Eternel ton Dieu, le Dieu Fort, qui est jaloux, punissant l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent » (Exode 20:4-5).

Dans cette Parole, avez-vous l’impression que Dieu parle au nom de trois Personnes ? Au contraire, l’unicité de Sa nature nous apparaît de façon péremptoire. Les images des églises catholiques et protestantes, comme le « christ en croix » montrant un homme malingre aux cheveux longs, ne sont-elles pas des images taillées basées sur l’imagination des hommes qui, en fin de compte, ignorent complètement de quoi avait l’air le Christ ? Et ils se prosternent devant ces statues et ces crucifix. Ils ont aussi fait de Marie la « Reine des cieux » qu’ils adorent et prient comme à une déesse, car à les croire elle serait la « Mère de Dieu », donc plus élevée que Dieu, alors que l’Éternel n’a ni mère ni père ! En fait, les catholiques ont quatre dieux dans leur trinité, « l’immaculée conception » étant au-dessus des autres. C’est leur délimitation de la « Sainte Famille ».

De toute évidence, Moïse ne voyait pas Dieu de la même manière, car il en parlait toujours comme d’une seule Personne. Dans les passages suivants, notez que Moïse ne parle de Dieu qu’en utilisant seulement le singulier

« Seigneur Eternel, tu as commencé de montrer à ton serviteur ta grandeur et ta main forte ; car qui est le Dieu Fort au ciel et sur la terre qui puisse faire des œuvres comme les tiennes, et dont la force soit comme tes forces ? » (Deutéronome 3:24). Puis, Moïse se montre encore plus clair : Dieu est un Être unique, une seule Personne :

« Ce qui t’a été montré, afin que tu connusses que l’Eternel est celui qui est Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre que lui » (Deutéronome 4:35).

Il n’y avait pas non plus de confusion dans l’esprit de David. Il savait que Dieu est un Être unique et non pas trois Personnes distinctes : « C’est pourquoi tu t’es montré grand, ô Eternel Dieu ! car il n’y en a point de tel que toi, et il n’y a point d’autre Dieu que toi, selon tout ce que nous avons entendu de nos oreilles » (2 Samuel 7:22). « Ô Eternel ! il n’y en a point de semblable à toi, et il n’y a point d’autre Dieu que toi selon tout ce que nous avons entendu de nos oreilles » (1 Chroniques 17:20). Tout ce que David avait entendu parler concernant l’Éternel Dieu ne référait qu’à une Personne unique et sans pareille.

Or, ce que les trinitaires refusent d’admettre, sans être en mesure d’expliquer pourquoi ce refus, c’est que trois Personnes en Dieu sont inévitablement trois Dieux. Le calcul est élémentaire et la conclusion logique est implacable. Les trinitaires sont donc polythéistes. Et ils donnent prétexte à toutes les autres religions non chrétiennes de discréditer toute l’Église de Christ au complet en l’accusant de polythéisme et qu’elle ne devrait pas se dire monothéiste. Pourtant, comme nous le voyons, la Bible n’enseigne que le monothéisme.

Salomon, fils de David, élevé dans le véritable monothéisme, reconnaissait parfaitement lui aussi l’unicité de Dieu, comme d’ailleurs tous les prophètes avant et après lui, ainsi que les apôtres ayant touché la plume. Dans tout ce que ces hommes ont écrit, sous l’inspiration directe de Dieu, il n’y a pas la moindre allusion à trois Personnes en Dieu.

« Il dit : Ô Eternel Dieu d’Israël ! il n’y a point de Dieu semblable à toi dans les cieux en haut, ni sur la terre en bas ; tu gardes l’alliance et la gratuité envers tes serviteurs, qui marchent de tout leur cœur devant ta face … Afin que tous les peuples de la terre connaissent que c’est l’Eternel qui est Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre » (1 Rois 8:23, 60).

En s’exprimant dans ses Psaumes, David ne laissait aucun doute quant à sa croyance en un Dieu unique et sans équivalent, c’est-à-dire, un seul Être et non pas trois Personnes étrangement fusionnées dans une trinité d’Êtres : « Seigneur, il n’y a aucun entre les dieux qui soit semblable à toi, et il n’y a point de telles œuvres que les tiennes » (Psaume 86:8). Les dieux dont parle David étaient les idoles que les nations s’étaient fabriquées suivant leur imagination. Il ne s’agissait pas de dieux réels, car ils n’existaient pas. « Car tu es grand, et tu fais des choses merveilleuses, tu es Dieu, toi seul » (v. 10).

Croyez-vous que David se servait d’une « image » spiritualisée pour s’adresser à trois Personnes ? Dieu était-Il donc incapable d’inspirer David et tous les autres écrivains des Écritures à expliquer correctement le concept d’une trinité, si celui-ci était la vérité ? Pourquoi Dieu Se serait-Il exprimé d’une manière qui semble trompeuse ? La réponse est simple : en vérité, il n’y a pas trois Dieux ou un collectif de trois Personnes soudées en une « trinité ». Car si tel était le cas, croyez-le bien, Dieu aurait parfaitement su l’exprimer sans aucune ambigüité.

Voyons encore ce que l’Éternel inspirait à Ses prophètes : « Maintenant donc, ô Eternel notre Dieu ! délivre-nous de la main de Sanchérib, afin que tous les Royaumes de la terre sachent que toi seul es l’Eternel » (Ésaïe 37:20).

Les défenseurs de la trinité tiennent-ils compte de tout le Conseil de Dieu pour établir leur croyance ? Évidemment non, car ils auraient à s’expliquer sur des passages vraiment problématiques pour eux, comme celui-ci : « Vous êtes mes témoins, dit l’Eternel, et mon serviteur aussi, que j’ai élu ; afin que vous connaissiez, et que vous me croyiez, et que vous entendiez [dans le sens de comprendre] que c’est moi. Il n y a point eu de Dieu Fort avant moi, qui ait rien formé, et il n’y en aura point après moi. C’est moi, c’est moi qui suis l’Eternel, et il n’y a point de Sauveur que moi. C’est moi qui ai prédit ce qui devait arriver, c’est moi qui vous ai délivrés, et qui vous ai fait entendre l’avenir et il n’y a point eu parmi vous de dieu étranger qui ait fait ces choses ; et vous êtes mes témoins, dit l’Eternel, que je suis le Dieu Fort. Et même j’étais dès qu’il y a eu de jour, et il n’y a personne qui puisse délivrer de ma main ; je ferai une chose, et qui est-ce qui m’en empêchera ? » (Ésaïe 43:10-13). Il est tout de même assez extraordinaire de voir jusqu’à quel point Dieu insiste sur Sa singularité, Son unicité ! Remarquez : en prenant pour acquis la trinité, ce passage révélateur demeure obscur. Mais en étudiant ce qu’il dit réellement, l’on voit un Dieu qui nous enseigne Ses manifestations, pas Ses Personnes. En substance, l’Éternel prophétisa Sa venue subséquente parmi les enfants d’Israël. « Mon serviteur que j’ai élu » – Jésus-Christ – « soyez mes témoins et comprenez qu’il s’agit de moi ! » Et Dieu de répéter encore et toujours qu’Il est le seul et unique Dieu Fort. Il n’est ni deux ni trois Personnes.

Il donne une preuve supplémentaire ensuite en disant : « C’est moi, c’est moi qui suis l’Eternel, et il n’y a point de Sauveur que moi. » Dieu dit qu’Il est Son propre serviteur (Jésus-Christ dans la chair) et qu’Il est ainsi le seul Sauveur. Nous savons tous que Jésus-Christ est mort sur la croix pour nous sauver. Pourquoi l’Éternel de l’Ancien Testament dit-Il qu’Il est le Sauveur si ce n’est qu’Il est Lui-même Jésus-Christ ? Nous élaborerons ce sujet particulier dans un autre chapitre.

Dieu savait assurément que les hommes fabriqueraient de fausses doctrines comme celle de la trinité – doctrine qui sévissait depuis au moins l’époque de Nemrod et de Sémiramis de la Babylone ancienne. Voilà pourquoi Il a pris soin d’insister avec beaucoup de vigueur et de répéter  abondamment qu’Il est l’unique Personne divine et qu’il n’y en a pas d’autre. Il est le seul Créateur de même que le seul Sauveur.

« Je suis l’Eternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a point d’autre Dieu que moi. Je t’ai ceint, quoique tu ne me connusses point. Afin qu’on connaisse depuis le soleil levant, et depuis le soleil couchant, qu’il n’y a point d’autre Dieu que moi. Je suis l’Eternel, et il n’y en a point d’autre … Car ainsi a dit l’Eternel qui a créé les cieux, lui qui est le Dieu qui a formé la terre, et qui l’a faite, lui qui l’a affermie ; il ne l’a point créée pour être une chose vide, mais il l’a formée pour être habitée. Je suis l’Eternel, et il n’y en a point d’autre … Déclarez, et faites approcher, et même qu’on consulte ensemble ; qui est-ce qui a fait entendre une telle chose dès longtemps auparavant ? qui l’a déclarée dès lors ? n’est-ce pas moi l’Eternel ? or il n’y a point d’autre Dieu que moi ; il n’y a point de Dieu Fort, Juste et Sauveur, que moi » (Ésaïe 45:5-6, 18, 21).

Si Dieu avait parlé au nom de trois Personnes, Il aurait dit « nous » au lieu de « moi ». « Il n’y a point d’autre Dieu que moi » ne peut signifier qu’une chose : Dieu est unique et la seule Personne divine. On voit encore ici que Dieu insiste avec beaucoup de persistance sur Son unicité et Son pouvoir de Se réclamer seul Dieu. Comment aurait-Il pu être plus clair ? Dieu l’a déclaré à Ésaïe et aux autres prophètes en prévision des doctrines mensongères qui allaient plus tard se répandre dans presque tout le christianisme, dont la principale est sans contredit la « trinité », faux concept destiné à déformer la nature de Dieu, Ses caractéristiques et surtout Son éventail de manifestations.

À la lecture de ces passages de la Bible, on ne pourra reprocher à Dieu de ne pas avoir suffisamment appuyé sur Son unicité. Tous les prophètes disent la même chose, ainsi que les apôtres après eux. De plus, Jésus-Christ l’a déclaré sans mystère, car Il est ce même Dieu manifesté dans la chair. « Et sans contredit, le mystère de la piété est grand, savoir, que Dieu a été manifesté en chair, justifié en Esprit, vu des Anges, prêché aux Gentils, cru au monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16).

Ce passage de la première épître de Paul à son fidèle assistant est une plaie vive et mortelle infligée à la doctrine de la trinité et à la doctrine des Témoins de Jéhovah qui ne croient pas que Jésus soit Dieu. Pourtant, c’est une traduction fidèle des Textes Reçus originaux. Mais dans leur parodie d’Écritures, voici ce que les Témoins de Jéhovah (TdJ) ont écrit : « Oui, il faut l’avouer, il est grand, le saint secret de cette piété : “Il a été manifesté dans la chair, a été déclaré juste dans l’esprit, est apparu aux anges, a été prêché parmi les nations, a été cru dans [le] monde, a été enlevé dans la gloire. »

Vous aurez remarqué que plusieurs changements viennent altérer la bonne compréhension du passage. En le lisant, qui pourrait dire que Dieu est venu en chair sur terre sous le nom de Jésus-Christ ? La bible catholique de Jérusalem et la version Louis Segond ont pratiquement le même phrasé flou avec le pronom « il » ou le démonstratif « celui », tous deux impersonnels, pour remplacer « Dieu », car il apparait trop évident aux yeux des catholiques et des TdJ que Dieu et Jésus-Christ sont une seule et même Personne, Jésus-Christ étant Dieu Lui-même ayant revêtu une chair humaine.

Dans Ésaïe 46:9, il est écrit : « Souvenez-vous des premières choses qui ont été autrefois : car c’est moi qui suis le Dieu Fort, et il n’y a point d’autre Dieu, et il n’y a rien qui soit semblable à moi. » En plus de répéter encore une fois qu’Il est le seul vrai Dieu, l’Éternel affirme ici qu’il n’y a rien ni personne qui soit semblable à Lui. Il n’y a donc point de deuxième ou de troisième Personne qui Lui soit semblables. Or, dans une soi-disant « trinité », les trois Personnes devraient être semblables les unes aux autres, n’est-ce pas ? Mais nous ne le dirons jamais assez : Dieu est le seul Être divin.

Ainsi, Dieu S’est manifesté en chair parce qu’Il avait annoncé par Ésaïe : « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe ; voici, une Vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et appellera son Nom EMMANUEL » (Ésaïe 7:14). Nous voyons l’accomplissement de cette prophétie dans le premier chapitre de l’Évangile selon Matthieu, ainsi que la signification du nom « d’Emmanuel » : « Or tout ceci est arrivé afin que fût accompli ce dont le Seigneur avait parlé par le Prophète, en disant : Voici, la Vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils ; et on appellera son nom Emmanuel, ce qui signifie, DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:22-23). Dieu manifesté en chair pour être avec les hommes ! Dieu ne pouvait Se présenter devant les hommes dans toute Sa gloire, et c’est ce dont Il a informé Moïse quand celui-ci a demandé à voir Sa gloire : « Puis il dit : Tu ne pourras pas voir ma face ; car nul homme ne peut me voir, et vivre » (Exode 33:20). Dieu a donc planifié de Se faire un corps humain qu’Il allait revêtir pour visiter Ses créatures et accomplir la partie cruciale de Son Plan de Salut.

Il a ainsi accompli les prophéties qu’Il annonçait : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et délivré son peuple » (Luc 1:68). L’Éternel Dieu de l’Ancien Testament, le seul et unique Être divin, vint sur terre dans la chair pour délivrer Ses Élus de leurs péchés. Manifestement, Zacharie, père de Jean-Baptiste, en proclamant cette louange, n’avait en tête qu’une seule et unique Personne divine. Il comprenait que son fils était le prophète du Très-Haut, né pour annoncer la venue du Dieu Sauveur.

À la fin du monde, qui va venir régner sur terre en installant le Royaume des cieux ? « En vérité je vous dis, qu’il y a quelques-uns de ceux qui sont ici présents, qui ne mourront point, jusqu’à ce qu’ils aient vu le Fils de l’homme venir en son règne » (Matthieu 16:28). Il est évident pour toute la chrétienté que c’est Jésus-Christ qui va régner sur terre dans le Royaume. Mais voyez un détail additionnel qui apparaît dans le passage parallèle de Luc 9:27 : « Et je vous dis, en vérité, qu’entre ceux qui sont ici présents, il y en a qui ne mourront point jusqu’à ce qu’ils aient vu le règne de Dieu. » Ici, Jésus parle du règne de Dieu. Croyez-vous qu’il y ait contradiction ? Si oui, il est probable que vous ne compreniez pas pourquoi Dieu a fait écrire quatre évangiles par quatre hommes différents.

Précisons avant tout que ce ne sont pas les Évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean, mais l’Évangile de Dieu directement inspiré au moyen de Son Esprit Saint. Ce que nous aurions tendance à considérer comme des contradictions, telle que la différence que nous voyons dans les deux passages précités, sont en fait des précisions volontairement inscrites par Dieu dans un but de clarification de la saine doctrine divine. Dans ce cas-ci, nous voyons que le règne de Jésus-Christ est le règne de Dieu, ce qui conforte encore l’affirmation biblique que Dieu n’est qu’une seule Personne, Dieu et le Fils de l’homme étant un. C’est ce que l’apôtre Paul a savamment expliqué à sa manière aux membres de l’Église de Philippes :

« Qu’il y ait donc en vous un même sentiment qui a été en Jésus-Christ. Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une usurpation d’être égal à Dieu. Cependant il s’est anéanti lui-même, ayant pris la forme de serviteur, fait à la ressemblance des hommes ; et étant trouvé en figure comme un homme, il s’est abaissé lui-même, et a été obéissant jusques à la mort, à la mort même de la croix » (Philippiens 2:5-8).

Paul décrit ce que Dieu a planifié avant les âges, avant même la fondation du monde, c’est-à-dire, racheter les hommes de leurs péchés en venant sur terre répandre Son âme à la mort, comme l’a prophétisé Ésaïe : « C’est pourquoi je lui donnerai son partage parmi les grands, et il partagera le butin avec les puissants, parce qu’il aura épandu son âme à la mort, qu’il aura été mis au rang des transgresseurs, et que lui-même aura porté les péchés de plusieurs, et aura intercédé pour les transgresseurs » (Ésaïe 53:12).

Pour effectuer cela, Dieu S’est fabriqué un corps de chair et de sang dans lequel Il est venu côtoyer les hommes faits à Son image. Et ce corps fut Sa propre image physique, et de ce fait, visible, car Dieu, dans Sa nature spirituelle, est conséquemment invisible : « lequel [Jésus-Christ] est l’image de Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:15), car Christ/homme a vu Son corps ressuscité et monter au ciel en tant que Premier-né de Dieu le Père. Donc, Jésus/homme fut le prolongement physique et visible de Dieu devenu ainsi Père. Le Père et le Fils sont toutefois animés d’un seul et unique Esprit puisque le Fils procède directement du Père. Un seul Esprit pour les deux manifestations de Dieu.

Dans ses salutations aux Églises, Paul mentionne souvent le Père et Son prolongement, Jésus-Christ/homme. Ainsi, ce qui semble aux yeux des hommes charnels deux Êtres distincts, sont en réalité deux aspects distincts du même Être divin unique : le Père dans Sa dimension spirituelle et le Fils, c’est-à-dire, le Père dans Sa dimension physique, Son image visible.

Reprenons Colossiens 1:15 en allant jusqu’au verset 17 : « Lequel est l’image de Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car par lui ont été créées toutes les choses qui sont aux Cieux et en la terre, les visibles et les invisibles, soit les Trônes, ou les Dominations, ou les Principautés, ou les Puissances, toutes choses ont été créées par lui, et pour lui. Et il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. »

Ce passage contient une foule d’informations prouvant que Jésus n’est pas une deuxième Personne distincte dans une trinité de Dieux, mais bien l’unique Dieu Lui-même. Après avoir établi qu’Il est l’image visible du Dieu invisible, remarquez ensuite que ce Jésus-Christ est le Créateur de toutes choses. Or, nous avons vu que Dieu dit, dans de nombreux passages de l’Ancien Testament, qu’Il est le Créateur de toutes choses. Si le Père et le Fils étaient deux Personnes distinctes, il y en a une des deux qui mentirait en Se disant le Créateur de toutes choses. De plus, si Christ est avant toutes choses, comment pourrait-Il être aussi avant le Père ?

En comprenant correctement ce passage, la conclusion saute aux yeux : le Père et le Fils sont la même Personne divine Se manifestant sous deux aspects différents.

Paul l’exprima avec constance et certains des passages qu’il a écrits s’avèrent gênants pour les traducteurs des fausses versions bibliques. Lisons le passage suivant qui a été fidèlement traduit par David Martin des Textes Reçus : « Or lui-même Jésus-Christ, notre Seigneur, et notre Dieu et Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné une consolation éternelle, et une bonne espérance par sa grâce, veuille consoler vos cœurs, et vous affermir en toute bonne parole, et en toute bonne œuvre  » (2 Thessaloniciens 2:16-17).

Dans ces versets, Paul mentionne Jésus-Christ et Le qualifie de Dieu et Père. Il utilise ses verbes au singulier pour bien signifier qu’il parle d’une seule Personne. Les verbes sont-ils réellement conjugués au singulier dans le Texte Reçu original ou s’agit-il d’une erreur ? Dans la Version King James Autorisée, les verbes sont également au singulier et nous savons que cette version est tirée aussi des Textes Reçus. Mais dans les autres versions, comme la Jérusalem catholique et la Louis Segond, qui ne s’inspirent pas du Texte Reçu, mais des manuscrits alexandrins gnostiques, les verbes sont au pluriel.

Version de Jérusalem : « Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, ainsi que Dieu notre Père, qui nous a aimés, et nous a donné, par grâce, consolation éternelle et heureuse espérance, consolent vos cœurs et les affermissent en toute bonne œuvre et parole. »  Le Fils et le Père sont présentés comme deux Personnes distinctes ; puis, « a aimés » et « a donné » sont des actions uniquement attribuées au Père ; mais ensuite, les verbes pluriels « consolent » et « affermissent » sont appliqués au Fils et au Père comme étant deux Personnes. Et aucune explication n’est offerte pouvant justifier ce changement.

Quant à la version Louis Segond avec commentaires Scofield, les versets se lisent comme suit : « Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle, et une bonne espérance, consolent vos cœurs et vous affermissent en toute bonne œuvre et en toute bonne parole. » La même façon de traduire a été suivie afin d’éviter que le lecteur comprenne l’unicité de la Personne divine. Mais une note de marge a été ajoutée et voici ce qu’elle dit : « litt. console… et affermisse ; cp 1 Th. 3:11 »

Par cette note, les traducteurs de la Louis Segond confirment que le Texte Reçu est authentique et ils reconnaissent leur forfait ! Ils savent que le texte original met les verbes au singulier et atteste ainsi que Jésus est le Père, mais ils ne purent tolérer cette contradiction envers leur fausse doctrine de la trinité.

Étudions également 1 Thessaloniciens 3:11 auquel ils se réfèrent. Dans la Bible David Martin, il est écrit : « Or notre Dieu et notre Père, et notre Seigneur Jésus-Christ, veuille nous ouvrir le chemin pour nous rendre auprès de vous. » Il est net dans l’esprit de Paul que Dieu, le Père et le Seigneur Jésus-Christ sont trois manifestations d’une seule et même Personne, car sinon, l’on devrait croire que Dieu et le Père sont deux Personnes différentes, ce qui est absurde. Et si l’on rajoute le Saint-Esprit en tant qu’Individu divin séparé, nous nous retrouvons avec une « quadrité » et non plus avec une trinité.

Évidemment, ce verset est encore trafiqué dans la version de Jérusalem catholique : « Que Dieu lui-même, notre Père, et notre Seigneur Jésus aplanissent notre chemin jusqu’à vous. » Et toujours pas de note explicative pour rendre compte de ce changement subtil mais important. Dans la Louis Segond : « Que Dieu lui-même, notre Père, et notre Seigneur Jésus, aplanissent notre route pour que nous allions vers vous ! » Même fraude, mais avec une note marginale qui se lit comme suit : « **Dans le grec, le verbe est au singulier, ce qui implique l’unité entre le Père et le Fils ; voir 2 Th. 2:17. » Cette note sibylline avoue que le texte grec original met le verbe au singulier, mais ne donne aucune raison de l’avoir traduit au pluriel en français. Donc, « impliquer l’unité » ou l’unicité, « entre le Père et le Fils » serait une mauvaise chose puisque cela ébranlerait sérieusement le concept de la trinité. C’est tout ce que l’on peut conclure de cette note. La forfaiture est commise sans explication parce que sa raison est inavouable sans se faire accuser d’ajouter ou de soustraire aux Écritures. Les versions bibliques frauduleuses sont des ouvrages honteux de falsification de la Parole de Dieu.

Voici maintenant l’exemple le plus célèbre – et vous êtes sans doute déjà au courant. Il se trouve dans la première épître de Jean, chapitre 5, aux versets 7 et 8 : « Car il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit ; et ces trois-là ne sont qu’un. Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre, savoir l’Esprit, l’eau, et le Sang ; et ces trois-là se rapportent à un. »

Pour les adeptes de la trinité, ce passage est sans doute un des plus problématiques de la Bible originale. Il en est de même pour les Témoins de Jéhovah (TdJ), mais pour une raison différente. Le verset 7 dit carrément que le Père, la Parole et le Saint-Esprit sont trois aspects, trois caractéristiques de la même Personne divine. Si cela signifiait qu’il y a trois Personnes en Dieu, pourquoi alors les auteurs des versions corrompues l’ont-ils enlevé ? Il n’y aurait pas de raison. Ce passage prouve que Dieu est une Personne unique et, de plus, il montre sans l’ombre d’un doute que la Parole, Jésus-Christ, est Dieu, ce que ne digèrent pas les TdJ qui disent que Jésus n’est pas Dieu, mais « un dieu ».

Commençons notre examen de ces versets en citant la Traduction du monde nouveau des TdJ : « 7 Car il y en a trois qui rendent témoignage : 8 l’Esprit, et l’eau, et le sang, et les trois sont d’accord. » Voici maintenant la version catholique de Jérusalem : « 7 Il y en a ainsi trois à témoigner : 8 l’Esprit, l’eau, le sang, et ces trois-là sont d’accord. » Enfin, la version Louis-Segond : « 7 Car il y en a trois qui rendent témoignage : 8 l’Esprit, l’eau, et le sang, et les trois sont d’accord. »

Comme vous pouvez le constater, en vérité, on est loin des textes originaux. Tout lecteur sérieux et le moindrement attentif peut s’apercevoir que quelque chose ne va pas dans ces versets ridiculement courts, comparativement aux autres versets de la Bible. Le verset 7 est indubitablement absent parce que, en réalité, on a tronqué le verset 8 en mettant sa première partie en remplacement du verset 7 authentique. C’est en lisant le vrai passage complet qu’on se rend compte de la fraude monumentale. L’affaire est d’ailleurs si gênante que la bible de Jérusalem a ressenti le besoin d’offrir un semblant d’explication en bas de page, et qui se lit comme suit :

« Le texte des vv. 7-8 est surchargé dans la Vulg. par une incise (ci-dessous entre parenthèses) absente des manuscrits grecs anciens, des vieilles versions et des meilleurs manuscrits de la Vulg., et qui semble une glose marginale introduite plus tard dans le texte : “Car il y en a trois qui témoignent (dans le ciel : le Père, le Verbe et l’Esprit Saint, et ces trois sont un ; et il y en a trois qui témoignent sur terre) : l’Esprit, l’eau et le sang, et ces trois sont un.” »

Une incise est une proposition générique courte insérée dans une autre. Mais repassons ce petit chef-d’œuvre de falsification des Écritures. Qu’est-ce qui leur permet d’avancer que le texte est « surchargé par une incise … absente des manuscrits grecs anciens, des vieilles versions et des meilleurs manuscrits de la Vulgate » ? De quels manuscrits grecs anciens parle-t-on ? Et quels sont les meilleurs manuscrits de la Vulgate ? Et si cette « incise » est véritablement absente des manuscrits grecs authentiques de la Parole de Dieu, pourquoi ressentir le besoin d’en parler ici ? Si l’incise est une fraude, pourquoi en rendre compte dans une note ?

Tout d’abord, cette « incise » n’en est pas une ; ce passage fait partie intégrante de la Parole de Dieu (plus de 5 000 documents originaux conservés au fil des siècles). Mais elle n’apparaît pas dans les « manuscrits grecs anciens » dont parle la bible de Jérusalem, car il s’agit des quelques manuscrits alexandrins gnostiques corrompus découverts récemment (moins d’une dizaine de documents frauduleux) que l’on veut faire passer pour authentiques parce qu’ils sont plus vieux que les manuscrits du Texte Reçu. Mais en quoi leur ancienneté leur confère-t-elle plus de crédibilité ? Ces manuscrits ne se sont pas détériorés parce que les chrétiens de l’Église de Christ ne les consultaient pas. Et ils ne les consultaient pas parce qu’ils les savaient peu fiables, faussés, en provenance d’Alexandrie, fabriqués par des copistes juifs trempant dans des croyances gnostiques païennes. Donc, n’étant pas utilisés, ces manuscrits se conservèrent plus longtemps que les manuscrits authentiques fiables de la Parole de Dieu que les chrétiens utilisaient régulièrement et recopiaient périodiquement après usure.

Par conséquent, plus de 5 000 manuscrits rendent correctement le texte de la Bible et ce passage particulier de l’épître de Jean, tandis que les manuscrits frauduleux l’omettent et/ou le trafiquent. C’est de la logique la plus élémentaire, mais les loups ravisseurs qui occupent les hauts postes de la hiérarchie ecclésiastique de la chrétienté se garderont bien de vous le dévoiler.

Terminons ce chapitre par deux passages se trouvant à la toute fin des Écritures et où un phénomène semblable se produit encore.

« Et je ne vis point de Temple en elle ; parce que le Seigneur Dieu Tout-puissant et l’Agneau en est le Temple » (Apocalypse 21:22).

Le verbe « être » est à la troisième personne du singulier, ce qui démontre bien que Dieu le Père et l’Agneau est la même Personne. La bible de Jérusalem a préféré contourner le problème en reformulant le verset : « De temple, je n’en vis point en elle ; c’est que le Seigneur, le Dieu Maître-de-tout, est son temple, ainsi que l’Agneau. » Vous remarquerez que l’on a gardé le verbe au singulier, mais ce faisant, on a pris soin de déplacer l’Agneau après le verbe et ainsi on ne peut attribuer le verbe qu’au Père. La version Louis Segond a suivi le même modèle, étant inspirée des mêmes manuscrits. Idem pour la traduction des Témoins de Jéhovah.

Chose intéressante, on peut constater que les copistes des manuscrits alexandrins frauduleux – et par extensions les traducteurs desdits manuscrits – ont commis des « erreurs » en négligeant de modifier certains passages dont celui-ci que nous voyons dans Apocalypse 22:3-4. Lisons d’abord la Bible David Martin :

« Et toute chose maudite ne sera plus, mais le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront ; et ils verront sa face, et son Nom sera sur leurs fronts. »

Après avoir spécifié Dieu et l’Agneau, les articles sont au singulier. Cela s’harmonise avec toutes les Écritures et il est impossible d’y voir une trinité. Ce qui est toutefois étonnant, c’est que la version Louis Segond respecte les manuscrits originaux sans trop les déformer : « Il n’y aura plus d’anathème. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville ; ses serviteurs le serviront et verront sa face, et son nom sera sur leur front. » Il est ainsi confirmé que Dieu et l’Agneau est une même Personne.

On ne s’étonnera pas non plus de voir que les TdJ respectent le singulier des articles, car ils ne croient pas à la trinité. Mais ils ont néanmoins laissé le fait que l’Agneau est Dieu. Leur traduction demeure quand même infidèle aux manuscrits authentiques : « Et il n’y aura plus aucune malédiction. Mais le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans [la ville], et ses esclaves le serviront par un service sacré ; et ils verront sa face, et son nom sera sur leur front. » Qu’il nous soit permis de vous contredire, Témoins, mais les serviteurs de Dieu ne seront pas des « esclaves ». Veuillez aussi remarquer que « par un service sacré » a été rajouté.

Par contre, les traducteurs de la bible de Jérusalem ont été moins « négligents » dans leur œuvre de falsification et ont osé camoufler l’unicité de Dieu : « De malédiction, il n’y en aura plus ; le trône de Dieu et de l’Agneau sera dressé dans la ville, et les serviteurs de Dieu l’adoreront ; ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. »  Le simple fait d’avoir ajouté « de Dieu » après « les serviteurs » empêche le lecteur de percevoir l’unicité de Dieu. Ainsi, le sous-entendu d’une trinité est implicitement suggéré.

Les traducteurs de la bible des TdJ et ceux de la bible de Jérusalem ne tiennent nullement compte du sérieux avertissement que donne le Seigneur aux versets 18 et 19 du même chapitre : « Or je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce Livre, que si quelqu’un ajoute à ces choses, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce Livre. Et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du Livre de cette prophétie, Dieu lui enlèvera la part qu’il a dans le Livre de vie, dans la sainte Cité, et dans les choses qui sont écrites dans ce Livre. »

En lisant ces sévères mises en garde, comment les copistes et les traducteurs des multiples versions bibliques corrompues ont-ils pu ne pas trembler devant la perspective de la punition que leur vaudra leurs mauvaises actions ? Que leur venait-il à l’esprit en lisant ces lignes divinement menaçantes ? Dieu ne pouvait-Il pas être assez clair pour qu’ils se mêlent de « l’aider » à formuler Sa doctrine ? Ils verront un jour ce qui les attend…

Dans le prochain chapitre, nous étudierons des passages qui font plus spécifiquement la lumière sur le statut et la nature de notre Seigneur Jésus-Christ.

Donc, à suivre…




D.578 – Un Dieu unique ou une trinité – Introduction

Par Roch Richer

Introduction

Tout au long de son histoire, l’homme s’est posé cette question : Qui est Dieu ? Ou de manière plus vague, peut-être : Qu’est-ce que Dieu ? Un grand nombre de philosophes de toutes les civilisations et de toutes les cultures ont tenté de répondre à cette question. Des sages et des hommes religieux ont lancé toutes sortes d’idées et formé un nombre incroyable de religions. Mais comparativement bien peu d’entre eux ont vraiment consulté la Personne concernée, c’est-à-dire, Dieu Lui-même afin d’avoir une réponse sans équivoque. Or, depuis Moïse, il y a des Écritures qui révèlent le vrai Dieu. Celui-ci les a inspirées à des hommes qui devinrent Ses prophètes et Ses messagers sur terre.

« Dieu ayant anciennement parlé à nos pères par les Prophètes, à plusieurs fois, et en plusieurs manières, nous a parlé en ces derniers jours par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses » (Hébreux 1:1-3). Donc, si nous voulons savoir qui est Dieu, il est des plus judicieux de s’en remettre aux prophètes, aux apôtres et surtout à Jésus-Christ qui est l’empreinte de la Personne de Dieu (v. 3). Autrement dit, c’est en s’armant de la Sainte Bible que nous pouvons répondre à cette question. Dieu ne S’est révélé nulle part ailleurs. Et si beaucoup de livres et de textes divers ont été rédigés à propos de la Divinité, seuls ceux qui se rapportent fidèlement à la Parole de Dieu ont de la valeur. Tous les autres ne sont que de la propagande imaginative destinée à tromper. Car beaucoup d’écrivains religieux ne possédaient pas, et ne possèdent pas aujourd’hui, le Saint-Esprit de Dieu pour les guider dans la vérité, et ils se laissent, consciemment ou non, influencer par les idées tordues de Satan, le Diable, qui trouve intéressant de fausser la nature de Dieu, de l’amoindrir et même de la cacher aux yeux des hommes.

Au fil des siècles, un invraisemblable éventail de propagande a été répandu dans les diverses organisations religieuses et a teinté les cultures humaines en poussant les hommes à rendre culte à toute une panoplie de faux dieux qui n’ont jamais existé que dans l’imagination fertile des hommes.

Malheureusement, les églises qui se disent aujourd’hui chrétiennes ne font pas exception, loin de là, et elles ont bientôt cédé aux pressions de loups ravisseurs infiltrés qui ont changé la saine doctrine de Dieu pour la remplacer par de fausses doctrines empruntées au paganisme.

S’érigeant en autorités suprêmes de l’Église, ces ministres de Satan ont dénaturé la Parole de Dieu et ont obligé par l’intimidation les membres de leurs congrégations à croire aveuglément à leurs dogmes frauduleux et à leur doxa mensongère rédigés dans un langage alambiqué dont le but est de cacher leur vide de sens.

Car l’œil vraiment attentif finit par apercevoir que leurs différentes doctrines ne forment pas un tout parfaitement homogène, comme peut l’être la saine doctrine de l’Évangile de Christ, mais plutôt un ramassis hétéroclite d’éléments qui ne se soutiennent pas les uns les autres et qui souvent se contrecarrent tout en contredisant le Discours divin coordonné à la perfection.

Nous faisons face à l’affrontement entre, d’une part, la pensée humaine de ceux qui se sont haussés au niveau « d’autorités théologiques » grâce au soutien de nombreux suppôts de Satan et, d’autre part, la pensée divine écrite qui inspire des hommes ayant préalablement reçu le Saint-Esprit de Dieu afin de comprendre la signification spirituelle exacte de Saintes Écritures qui échappent complètement à l’entendement des hommes charnels précités.

Les campagnes de propagande mensongère auxquelles nous assistons sans notre consentement et que nous voyons étalées dans les médias et le monde politique d’aujourd’hui ne datent pas d’hier et ne sont que la continuité de ce qui s’exerce depuis bien longtemps dans les cercles du monde religieux. Dès les tout débuts de l’Église primitive, l’Adversaire, le Diable, le lion rugissant cherchant à dévorer, s’est mis à tourner autour des congrégations fondées par Christ et Ses apôtres. L’Église lui apparut comme un ennemi potentiel implacable. Satan s’est rapidement mis en branle et a lancé l’attaque sur deux fronts : 1) la hiérarchie de l’Église et 2) la Parole écrite de Dieu.

Inspiré de Dieu, l’apôtre Paul prophétisa cette attaque, car il écrivit : « Car tels faux Apôtres sont des ouvriers trompeurs, qui se déguisent en Apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant : car Satan lui-même se déguise en Ange de lumière. Ce n’est donc pas un grand sujet d’étonnement si ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice ; mais leur fin sera conforme à leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15).

Une fois infiltrés dans le clergé, qu’allaient faire ces hommes malveillants ? « Or l’Esprit dit expressément qu’aux derniers temps quelques-uns se révolteront de la foi, s’adonnant aux Esprits séducteurs, et aux doctrines des Démons ; enseignant des mensonges par hypocrisie, et ayant une conscience cautérisée » (1 Timothée 4:1-2).

Assurément, le Saint-Esprit avait prévenu Paul de ce qui allait arriver dans les siècles subséquents, et Paul prit soin d’en avertir les frères : « Car je sais qu’après mon départ il entrera parmi vous des loups très dangereux, qui n’épargneront point le troupeau. Et qu’il se lèvera d’entre vous-mêmes des hommes qui annonceront des doctrines corrompues dans la vue d’attirer des disciples après eux » (Actes 20:29-30).

Réfléchissons un instant à ces paroles. D’après Paul, et sous l’inspiration directe du Seigneur, au sein même des congrégations qu’il avait fondées, il allait se lever des pasteurs mal intentionnés, mais fort probablement charismatiques, se présentant en hommes de Dieu pieux et savants dans les Écritures, et qui prendraient en charge la direction du troupeau. Cette prise en main a bel et bien eu lieu au fil des siècles suivants, alors que des hommes avides de prestige et de pouvoir s’emparèrent des commandes de l’Église et en chassèrent peu à peu les véritables enfants de Dieu. Ils cherchèrent à donner de l’expansion à cette nouvelle mouture de l’Église (qui n’était déjà plus l’Église) et ordonnèrent des conciles afin d’établir la stratégie permettant d’attirer des disciples après eux. Ces hommes sans scrupules et surtout sans l’Esprit-Saint pour les conduire ne se soucièrent pas de l’Évangile de Christ et introduisirent des doctrines corrompues, tirées du paganisme que la plupart d’entre eux n’avaient jamais délaissé.

Or, une de ces doctrines païennes concernait la nature de la Divinité. Il fallait tenter d’introduire la vision païenne, fort ancienne et acceptée des civilisations précédentes, d’une trinité divine, et l’adapter aux enseignements de la Sainte Bible chrétienne. Ainsi, les nouveaux convertis au « christianisme » ne seraient pas dépaysés, retrouvant presqu’intact leur culte à leurs vieilles idoles. Ainsi, les renégats à la tête de ce christianisme altéré pourraient continuer à adorer leurs faux dieux sans éveiller les soupçons.

Drapés de leur manteau d’autorité intouchable, ces nouveaux théologiens, les « pères de l’église », statuèrent que Dieu est formé d’un trio de Personnes divines – Père, Fils et Saint-Esprit – et nommèrent cela la « Trinité ». Depuis lors, la vaste majorité des croyants ont adopté ce dogme qu’ils n’arrivent pas à comprendre et encore moins à expliquer et tous ceux qui s’opposaient furent qualifiés d’hérétiques (nous dirions aujourd’hui « complotistes ») et un grand nombre furent brûlés au bûcher ou torturés par toutes sortes de procédés. Les méthodes de coercition de l’homme ont peut-être changé au fil des siècles, en se raffinant dans l’horreur, mais les buts visés par la haute hiérarchie n’ont pas changé, et nous voyons encore aujourd’hui l’application de diverses méthodes imposant une multitude de mensonges à faire avaler au peuple. Depuis des milliers d’années, le modus operandi inspiré par Satan opère dans le cœur des hommes mauvais assoiffés de puissance et incapables de se plier aux vraies doctrines de Dieu.

Aujourd’hui plus que jamais, les églises sont infestées de loups ravisseurs qui induisent les membres en erreur et les rendent incapables de discerner la vérité biblique. Même des vrais pasteurs de Dieu s’y sont laissés prendre et enseignent sincèrement une théologie bancale. Oh, ils citent de vrais versets de la Bible, mais ils ne se servent pas de toute la Parole de Dieu pour couvrir un sujet. Ils délaissent une grande partie de la Bible, car il y a des passages qui contredisent leurs enseignements et leurs professeurs de théologie ne leur ont pas appris à faire appel à tout le Conseil de Dieu, c’est-à-dire, la Bible au complet. Les « pères de l’église », qui ont succédé aux apôtres et aux premiers chrétiens, ont agi de manière contraire au procédé scripturale enseigné par Dieu pour étudier Sa Parole. Alors que notre Seigneur et Ses apôtres nous ont montré qu’il nous faut adapter notre compréhension à ce que disent les Écritures, ces premiers loups ravisseurs ont tenté d’adapter les Écritures à leur vision personnelle païenne préconçue et inspirée du diable.

Ce qui nous amène au second front de l’attaque de Satan contre l’Église : la falsification des Écritures. Car celles-ci étant rédigées avec un raffinement et une précision tels qu’il est impossible de les utiliser pour soutenir une fausse doctrine, il a fallu au diable qu’il rédige sa propre version des Écritures. La Parole de Dieu étant sous la protection divine, Satan ne pouvait y toucher. Il ne suffisait pas aux faux docteurs d’ignorer les versets gênants et de les biffer de leur théologie, ils croyaient devoir se forger leurs propres « manuscrits anciens » en y apportant toutes les modifications nécessaires afin de cacher la vérité et d’étayer leurs doctrines corrompues.

Satan ne peut détruire la vérité, car Dieu est la Vérité ; et il ne peut toucher à la Parole de Dieu, car la Parole est Dieu. Cependant, il a pu confectionner des faux manuscrits qui, en fin de compte, ne constituent pas les Écritures saintes divinement inspirées, mais ont un air juste assez crédible pour passer comme telles aux yeux des yeux non avertis. Ils empêchent ainsi les croyants d’avoir accès à la vérité. Donc, les versions bibliques corrompues se sont multipliées, surtout depuis le dernier siècle, et elles inondent le marché religieux. Pendant ce temps, la vraie Parole de Dieu dans une version intègre est beaucoup plus difficile à trouver.

La nature véritable de Dieu est un des éléments les plus importants de la saine doctrine et les chrétiens ont grand intérêt à la bien comprendre afin de savoir Qui est leur Créateur et Qui est leur Sauveur. Lorsque Dieu dit qu’Il est le seul et unique Dieu, Il entend exactement ce qu’Il dit.

Pour dissimuler le fait que Dieu est une seule et unique Personne S’étant manifesté de plusieurs façons, les faux docteurs ont manipulé les Écritures, enlevant des versets, et même des passages complets, en remplaçant des mots par d’autres qui, bien que semblables, changent le sens d’un verset, en ôtant d’autres mots et en reformulant des versets pour qu’ils aillent dans le sens de leurs idées préconçues. Tout cela sous le prétexte fallacieux de « moderniser » la Sainte Bible.

Vous vous demandez sans doute pourquoi des « théologiens » auraient fait une chose pareille. Pourquoi tromper les croyants ? De plus, si c’était vrai, ne l’aurait-on pas compris dès le départ ? N’est-ce pas prendre la masse des croyants pour des naïfs ? Pour répondre à ces questions, rappelons d’abord ce qu’a dit Paul à leur sujet : « Car tels faux apôtres… » commence-t-il par dire dans 2 Corinthiens 11:13 ; mais de qui parle-t-il ? Voyons au verset 4 : « Car si quelqu’un venait qui vous prêchât un autre Jésus que nous n’avons prêché ; ou si vous receviez un autre Esprit [celui de Satan] que celui que vous avez reçu [le Saint-Esprit], ou un autre Evangile [celui inscrit dans les manuscrits frauduleux] que celui que vous avez reçu, feriez-vous bien de l’endurer ? » Donc, ces faux apôtres, s’étant emparés des postes ecclésiastiques élevés de l’Église, « sont des ouvriers trompeurs, qui se déguisent en apôtres de Christ » ; ils se font passer pour des hommes de Dieu ayant autorité sur les croyances dogmatiques, « et cela n’est pas étonnant ; car Satan lui-même [leur vrai maître] se déguise en ange de lumière. Ce n’est donc point un grand sujet d’étonnement si ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice » en portant toutes sortes de titres religieux plus ronflants les uns que les autres, mais n’ayez crainte et soyez patients, car Dieu agira à leur égard et « leur fin sera conforme à leurs œuvres. »

Ces faux ministres ont donc pour père et maître le Diable, car celui-ci leur a promis mers et monde s’ils lui obéissaient dans son plan de démolition. Il les a infiltrés dans les congrégations originelles de l’Église dans le but qu’ils forment une « cinquième colonne » au sein même du christianisme et ces églises ont rapidement cessé d’être des Églises de Dieu pour devenir des églises mondaines paganisées.

Mais les vérités divines des Saintes Écritures n’ont jamais disparu, conservées qu’elles furent par la main protectrice de Dieu, leur Auteur, qui les a préservées soigneusement pour tous Ses enfants tout au long des siècles. Nous allons jeter un regard objectif sur un maximum de passages bibliques qui évoquent de près ou de loin la nature de Dieu en tant que Père, Parole et Saint-Esprit.




Le devoir de chasser la tyrannie

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Juillet 2023

Par Jerry Barrett

Etre d’accord pour progresser n’est plus une option

« Lorsque, dans le Cours des événements humains, il devient nécessaire à un peuple de dissoudre les bandes politiques qui se sont reliées à d’autres, et de s’attribuer les pouvoirs de la terre, la position séparée et égale à laquelle les autorisent les Lois de la Nature et du Dieu de la Nature, un respect honnête des opinions de l’humanité exige qu’ils déclarent les causes qui les poussent à la séparation. »

Déclaration d’Indépendance

Cinquante-six hommes signèrent la Déclaration d’Indépendance, commettant ainsi un acte de trahison envers le gouvernement britannique. Ces braves aïeux de notre pays crurent fermement que leur idée allait leur créer l’opportunité, à eux et aux générations futures, de s’élever comme ils le désiraient.

Comme nous célébrons le Jour de l’Indépendance le 4 juillet, nous devons rappeler de manière impérative la bataille qu’il fallut pour créer notre république. Ces hommes engagèrent leur vie dans ce rêve de liberté contre la tyrannie. Pour eux, il s’agissait d’un honneur que de se tenir debout et de combattre pour leurs croyances.

Pendant deux cent quarante-sept ans, l’Amérique fut un phare de liberté face au monde. De nos racines de treize colonies à l’unique superpuissance du monde, l’Amérique se vit enviée et méprisée pour ses richesses et sa puissance.

L’honneur n’est pas qu’un mot

L’honneur se définit comme étant « l’honnêteté, la justesse et l’intégrité se trouvant dans les croyances et les actions d’une personne ». La parole d’un homme suffisait à assurer un prêt de la banque. Une poignée de main scellait un accord qui devenait sacré. Malheureusement, ce n’est plus le cas.

Aujourd’hui, l’honneur est presque disparu. Maintenant, l’amour de l’argent et la convoitise de ce que possèdent les autres dominent notre culture. Les menteurs, les tricheurs et les voleurs amassent le sale fric au baril dans le but de devenir « roi sur la montagne ».

L’on n’a qu’à observer les actions de nos élus pour comprendre toute la profondeur de la dépravation advenue à cette nation jadis si grande. Considérez les absurdes richesses que des politiciens

En 2016, le socialiste Bernie Sanders paya – cash – 575 000 $ pour cette troisième maison, une propriété riveraine du Vermont. (Si M. Socialiste avait cet argent pour payer comptant, imaginez tout l’argent qui repose dans ses comptes bancaires.)

comme Nancy Pelosi, Elizabeth Warren, Bernie Sanders – et, bien sûr, le résident Joe Biden – ont engrangées. Un grand nombre de leurs supporteurs disent simplement que « tout le monde le fait ».

De plus, les progressistes déclarent que les criminels qui ont commis des forfaits odieux ont souffert entre les mains des suprématistes blancs et sont donc des victimes. Les gens ne sont plus tenus responsables de leurs actes. Comme signe des temps, un juge de la Cour Suprême a récemment statué que détenir un criminel qui n’a pas les moyens de payer la caution s’avère probablement une violation de la Constitution. En effet, il n’y a aucune caution pour ceux qui infligent des souffrances à la communauté.

Le respect envers notre concitoyen est tombé victime de ces idéaux ridicules. Les parents ne sont plus les gardiens de leurs enfants, car les états ont décidé d’usurper leur autorité. Les écoles publiques – alias les centres d’endoctrinement – permettent aux enseignants de semer des doutes dans l’esprit de notre jeunesse en lui présentant en classe leur idéologie tordue du genre ou leurs préférences sexuelles.

Le cheptel humain acquiesce depuis trop longtemps aux maîtres en pouvoir. On n’a qu’à regarder le nombre de masques sur les visages ou à considérer ceux qui font volontairement la queue pour prendre leur piqûre de thérapie génique expérimentale pour confirmer cette affirmation. La tyrannie est sur pied, et il est temps de se dresser et de réagir.

Calculer la dépense

Comme toute chose dans la vie, l’on doit prendre en considération toutes les options mises sur la table et prendre une décision éclairée. Notre Sauveur et notre plus grand Enseignant, Jésus-Christ, nous a laissé cette puissante leçon :

« Mais qui est celui d’entre vous, qui voulant bâtir une tour, ne s’asseye premièrement, et ne calcule la dépense pour voir s’il a de quoi l’achever ? De peur qu’après en avoir jeté le fondement, et n’ayant pu achever, tous ceux qui le verront ne commencent à se moquer de lui ; en disant : cet homme a commencé à bâtir, et il n’a pu achever (Luc 14:28-30).

Nos ancêtres comptèrent la dépense et décidèrent que la tyrannie n’était pas une option, de là leur Déclaration d’Indépendance. Le temps est venu pour les Américains patriotiques de considérer

Tout en célébrant notre liberté en ce Jour de l’Indépendance des États-Unis d’Amérique, voyons ce que nous dit ceci concernant le leadership d’alors et celui d’aujourd’hui.

la sécession comme une possibilité afin de se séparer de ce gouvernement tyrannique.

Divorce national

À mesure que notre pays s’enfonce dans l’abysse du despotisme, un grand nombre de gens exigent une séparation d’avec les doctrines marxistes émanant des capitales d’états et de Washington, D.C. Notre contrée s’est transformée en une zone de guerre idéologique mettant aux prises, d’une part, ceux qui poussent la théorie critique de la race, le transgenrisme, la pédophilie, l’avortement et autres idées malsaines, et d’autre part les chrétiens et les patriotes.

Est-ce une idée farfelue ? Le Centre de la Politique de l’Université de la Virginie a découvert par ses données de sondage : « environ 4 électeurs sur 10 (41 %) pour Biden et au moins la moitié des électeurs (52 %) pour Trump sont relativement d’accord pour dire qu’il est temps de désunir le pays, en préférant que les états bleus/rouges fassent sécession du pays. »

Cela peut-il arriver ? Lorsque l’on considère la mentalité marxiste des progressistes d’aujourd’hui, comme Harriet Beecher Stowe l’a écrit dans La case de l’oncle Tom, « Il faudra d’abord qu’il me passe sur le corps ! » Le marxisme macère dans l’assemblage et l’ajout, pas dans la soustraction.

J. Robert Smith a écrit dans son article du 13 octobre 2021, La perspective d’un divorce national :

« La gauche se compose de contrôleurs et de disciples. Les disciples gauchistes sont des gens qui cèdent gracieusement le contrôle sur leur vie. Ils échangent leur liberté contre ce qu’ils perçoivent comme de la sécurité – et pas seulement au niveau matériel. Ils veulent être libérés du combat quotidien consistant à penser de façon critique, à prendre des décisions, et à prendre leur vie en main. »

Ce qui soulève la question à savoir si vous voulez partager une frontière avec ce genre de mentalité ? Bien qu’il soit faisable à court terme de faire sécession avec ces états aux idéaux socialistes, qu’arrive-t-il après coup ? Est-ce qu’une seconde guerre civile se profilerait à l’horizon ?

L’économiste écossais Alexander Tytler, qui, en 1787 rapporte-t-on, a commenté la nouvelle République américaine d’alors, a écrit :

« La durée moyenne des plus grandes civilisations du monde tourne autour de 200 ans. Ces pays progressent toujours en suivant cette séquence : de l’esclavage à la certitude morale ; de la certitude morale au grand courage ; du grand courage à la liberté ; de la liberté à l’abondance ; de l’abondance à l’égoïsme ; de l’égoïsme au contentement de soi ; du contentement de soi à l’apathie ; de l’apathie à la dépendance ; de la dépendance à l’esclavage. »

On l’appelle le Cycle de la Liberté. Étant fondé sur la nature humaine, on ne peut le manipuler ni l’inverser soudainement. Selon l’estimation de l’auteur, nous nous trouvons dans le cycle de « l’apathie à la dépendance ». Les adeptes du socialisme de Marx continuent leurs efforts vers un plus grand contrôle gouvernemental. Les masses apathiques réaliseront un jour que leur inaction aura complété ce cycle et que seul l’esclavage se dessine.

Hommes de fer ou hommes de bois ?

Etant donné la campagne menée contre la masculinité toxique, les pasteurs incontestablement tièdes qui occupent les chaires de l’Amérique et l’apathie qui suinte dans tout le pays, y a-t-il quelque leader que ce soit qui aura le courage et l’honneur de proclamer « quand toute forme de gouvernement devient destructrice à ses fins, il est du Droit du peuple de l’altérer ou de l’abolir et d’instituer un nouveau gouvernement » ?

Les hommes timides ont l’intelligence de l’esclave. Il est temps qu’un mouvement se lève pour restaurer l’honnêteté et l’intégrité au sein du peuple. Nous devons nous rappeler que le seul héritage glorieux que nous pouvons léguer à la prochaine génération est la liberté. Dans la liberté repose la sécurité. À moins que des hommes de fer ne se présentent et ne recueillent le respect requis pour conduire la charge, les tyrans continueront d’opprimer le cheptel.

« Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Certainement je viens bientôt, Amen ! Oui, Seigneur Jésus, viens ! » Apocalypse 22:20).


Par Sandra Myers

Sommes-nous en train de perdre notre héritage ?

« Voici, les enfants sont un héritage donné par l’Eternel ; et le fruit du ventre est une récompense de Dieu. »

Psaume 127:3

Il n’y a aucun doute que la gauche engage une guerre sans merci contre nos familles. La guerre s’étend à la politique, à l’éducation, au divertissement et même aux genres, à la médecine, à la vie et, bien sûr, à la culture.

La Gauche déteste ce qui est normal. La Gauche déteste la paix. Vous ne pouvez pas décoller une révolution au sein d’un peuple heureux et satisfait. Sans Jésus, il n’y a que troubles et perturbations constants – il n’y a pas de paix.

« Aussi tous tes enfants seront enseignés de l’Eternel, et la paix de tes fils sera abondante » (Ésaïe 54:13).

En dehors des églises, les collèges ont été les premiers endroits à être infiltrés afin de créer la révolution. Et la Gauche y a eu tant de succès que, trop souvent, même les parents conservateurs. qui devraient être fiers que leur enfant ait gagné une place dans un collège de haut niveau, découvrent que, même après la première année, leur enfant est devenu une personne différente dotée d’une nouvelle mentalité libérale étincelante. Maintenant, la Gauche a abaissé leurs visions.

Qui servira le mieux de prochaine cible dans ces perturbations ? Est-ce nous, qui avons déjà été élevés dans les valeurs chrétiennes, ou du moins conservatrices ? Il est vrai que les troubles nous affectent sans doute. Mais nous avons une Fondation sûre, et la capacité de penser ne nous a pas encore été enlevée. Au lieu de cela, leurs visions ont été assises sur les moins aptes à défendre et à différencier les valeurs morales souterraines.

Dès l’enfance, les jeunes ont appris à obéir. Lorsque des parents placent leurs jeunes enfants sans défense dans des garderies, ils donnent librement leur autorité parentale à des étrangers qui ont souvent des valeurs morales douteuses.

L’État dit maintenant que vos enfants ne vous appartiennent plus. Vient avec cela la propagande (en faveur de valeurs libérales outrageuses) ; la suppression des idées, spécialement la « mauvaise façon de penser » ; la pensée critique est remplacée par la Théorie Critique de la Race ; la normalisation d’idées jadis radicales et immorales ; la signalisation d’avantages (lorsque les enfants, dans leur confusion, cèdent à la pression de leurs pairs influencés par des adultes dans l’espoir de créer la paix) ; programmation spécifiquement antichrétienne (mais il est correct d’assister au Club de Lecture Satanique d’Après l’École). Et ce n’est qu’à la maternelle ou à l’école.

Ajoutez à cela la turpitude morale affirmée par l’industrie du divertissement dans les films, les dessins animés, les jeux vidéos et les livres ; l’heure de lecture drag-queen ou leurs shows de danse ; cela crée des automates dépendants de l’état.

Je suis atterrée, mais il y a plus.

Ajoutez encore l’implication de l’État et de l’industrie pharmaceutique dans la santé de votre enfant. Le nombre de vaccinations exigé pour l’enfant a presque quadruplé depuis 1980. Mais vous devez vacciner. (Pourquoi l’autisme est quasi inexistant chez les Amish ?) Les traitements pour l’ADD et l’ADHD sont montés en flèche. Et nous nous demandons pourquoi les enfants attaquent les parents et les enseignants…

L’héritage de notre pays et de nos enfants est dans une position plus précaire que jamais. Mais, chose plus importante encore, l’âme même de nos enfants. Est-il trop tard ? Une chose est sûre, nous devons réclamer nos enfants et nos petits-enfants – les affermir dans l’amour de Jésus, de la famille et du pays.




Comment j’ai trouvé mon identité masculine

Dénonciation du Féminisme et du Nouvel Ordre Mondial

www.henrymakow.com

Par Henry Makow

« Voir l’amour hétérosexuel comme une danse mystique nous aide. Le mâle conduit ; la femelle suit. »

L’hétérosexualité ne se fonde pas sur « l’égalité ». Elle se fonde sur un Pouvoir inégal.

La masculinité se base sur le pouvoir. La féminité se base sur l’amour. Le mariage hétérosexuel se base sur cet échange – le pouvoir femelle pour le pouvoir mâle exprimé comme amour.

Une femme montre son amour en confiant son pouvoir à un homme qui a gagné sa confiance durant le temps qu’ils sortaient ensemble. C’est féminin.

Lorsque les hommes abandonnent leur pouvoir, ils s’émasculent.

Cet article, mon premier sur Internet il y a vingt-deux ans, décrit comment j’ai appris à suivre mes instincts masculins. Le mâle domine dans une relation hétérosexuelle. Les Kabbalistes (satanistes) ont châtré les deux sexes en enseignant aux femmes à rechercher le pouvoir plutôt que l’amour. Ils altèrent les lois fondamentales de l’univers (yin, actif – yang, passif)

Par Henry Makow PhD

« Une femme vraiment soumise doit être conservée précieusement, chérie et protégée, car elle est la seule qui puisse donner à un homme le don de domination. »
Anne Desclos

Lorsque j’avais 21 ans, et que je vivais en Israël, je reçus une lettre de ma mère. Elle avait pris mes économies et avait investi dans une maison de ville.

« Maintenant, tu es un mensch, » dit-elle.

Je me suis demandé ce qu’elle entendait par là. Comment posséder une maison faisait-il de moi « un homme » ?

J’atteignis l’âge de ma jeunesse où il me fallait « chercher mon identité ». Je la recherchai en Israël. Plus tard, je devins un nationaliste canadien. Dans chaque cas, je n’arrivai pas à trouver mon identité dans la « communauté ».

J’eus pour père un patriarche fort, un exemple excellent. Il se bâtit une carrière prospère et supporta une famille.

« Trouve un travail que tu aimes, » me disait-il. « Le travail est la colonne vertébrale d’un homme. C’est la décision la plus importante que prend un homme. Par la suite vient une femme. »

Mais pour une raison quelconque, je n’enregistrai pas son exemple. Pourquoi ?

Pendant des siècles, les hommes se sont définis en terme de masculinité. Pourquoi n’en savais-je rien ?

Je tirai mes répliques des mass-médias. J’étais un féministe.

Attaque contre le genre et la famille

J’ai grandi dans une ère qui colportait le mensonge féministe que les hommes et les femmes sont identiques. Au sein de notre culture, l’on encourage les femmes à être « égales » – faire tout ce que font les hommes, et vice-versa. « Égal » devint « identique ». Cela retarda mon développement personnel pendant vingt-cinq ans. Je doute d’avoir été le seul.

« Identique » fit en sorte que je me mis à me chercher moi-même dans une partenaire. J’étais littéralement attiré par les jeunes femmes agiles aux cheveux coupés à la garçonne : ma propre personnalité.

Je mis une femme sur un piédestal parce qu’elle possédait la clé de mon identité. Elle pouvait me refléter. Cela repoussait immédiatement certaines femmes. D’autres se réjouissaient de cette adulation pendant un certain temps, mais elles finissaient par perdre le respect.

Ce dont j’avais besoin, c’est de quelqu’un de tout à fait différent de moi, mon complément féminin.

Éventuellement, l’on reconnaîtra le féminisme pour ce qu’il est : une idéologie virulente antisociale, anti-femme et lesbienne ayant atteint le pouvoir en prétendant être la championne des « droits des femmes ». En prenant le pouvoir, le féminisme a pu émasculer les hommes et masculiniser les femmes. En d’autres mots, les femmes ont usurpé l’identité masculine et, dans le processus, les deux sexes ont perdu leur sienne propre.

Chose incroyable, la destruction de l’hétérosexualité est le programme caché des féministes qui pensent que la différence de genres est la source de toutes les injustices.

La plupart des gens ne réalisent pas que le mouvement féministe est d’origine communiste. La majorité des principales penseuses féministes, y compris Betty Friedan et Simone de Beauvoir, étaient marxistes, et un grand nombre d’entre elles étaient lesbiennes.

Le féminisme est une question de pouvoir, pas de choix. « Aucune femme ne devrait être autorisée à demeurer à la maison et élever ses enfants, » dit la fondatrice féministe Simone de Beauvoir. « Les femmes ne devraient pas avoir ce choix. Parce que si elles ont ce choix, trop de femmes prendront celui-ci » [Saturday Review, 14 juin 1975].

Si le féminisme était réellement une question de choix, il n’endoctrinerait pas les femmes à entrer sur le marché du travail et à devenir « indépendantes ». Il ne diaboliserait pas les hommes et l’amour hétérosexuel. Il n’ostraciserait pas les féministes qui se marient et fondent une famille.

Les lesbiennes ont toujours été des femmes convoitant le rôle mâle. Cela est fondé sur les notions marxistes « d’égalité » et de conflit des classes qui ne relèvent aucunement de la réalité mystique ou biologique, telle que l’amour.

La rupture avec la famille traditionnelle causée par le féminisme est la raison principale de nos problèmes sociaux, personnels et existentiels. Les gens ont toujours puisé le sens et le but de leur existence des rôles familiaux (par ex. fille, épouse et mère) et des rites du cercle de la vie (mariage, naissance et mort). En effet, le mariage et la famille sont un cheminement donné par Dieu pour parvenir à l’amour et à l’accomplissement personnel.

Nous ne trouvons pas la complétude en nous incorporant le masculin et le féminin, mais en nous unissant à notre opposé. L’amour hétérosexuel est l’attraction des opposés. En vérité, en tant qu’hétérosexuels, nous nous définissons en terme de ces différences. Si nous sommes un mâle, nous ne sommes pas une femelle, et vice versa, comme l’ombre et la lumière. Parce que je niais ces différences, je ne savais pas qui j’étais. Je ne comprenais pas les femmes et je ne savais pas comment les approcher.

Réclamer la masculinité

J’avais presque 50 ans quand j’ai résolu l’énigme. Un livre, The Flight from Women (1964) de Karl Stern, psychiatre canadien, confirma ce que me disaient mes instincts. Ma mère avait toujours eu raison. Un homme bâtit la maison ; la femme érige le foyer.

D’après Stern, la masculinité se définit par le « pouvoir » sur l’environnement naturel et social. Les hommes fournissent le contexte physique et culturel du monde domestique. Ils sont dans l’action : aventuriers et bâtisseurs, protecteurs et pourvoyeurs.

La féminité se définit par « l’amour ». La psychologie féminine s’établit sur la nourriture et l’amour portés aux maris et aux enfants et, par ce fait, se rendre utile et aimée. Les femmes sont les moteurs de l’amour, agissant un peu comme le cœur dans le corps. La famille est la composante fondamentale de la société et la fonderie du futur. Les femmes sont sa fondation.

Les hommes se définissent par leurs actions ; les femmes sont tout simplement amour : beauté, grâce, foi et bonté. Les hommes tendent à être rationnels et objectifs ; les femmes subjectives, intuitives et émotives. Ce genre de distinctions ne doit pas nous limiter. Ils forment un thème sur lequel nous pouvons jouer nos propres variations. Par exemple, ma femme tond le gazon ; je fais toutes les courses et la cuisine. Mais sans le thème, règnent le chaos et la confusion.

L’évangile féministe, disant que les rôles sexuels traditionnels sont « oppressifs », a tort. Pour bien des gens, une interprétation flexible des rôles traditionnels est essentielle au bonheur et à l’épanouissement.

J’ai extrapolé à partir des distinctions de Karl Stern. Si l’homme est motivé par le pouvoir et la femme par l’amour, l’amour hétérosexuel doit être un échange des deux.

Une femme abandonne son pouvoir dans la confiance. C’est ainsi que la femme exprime son amour. Par la confiance. De cette façon, les femmes donnent réellement du pouvoir aux hommes. Si un homme trahi cette confiance, il perd son pouvoir.

En retour de son pouvoir, une femme obtient ce qu’elle veut vraiment : le pouvoir d’un homme exprimé en amour intense et sans réserve.

Il l’inclut dans sa sphère d’intérêts : c’est ainsi que deux personnes deviennent un. Le bonheur de sa femme est son bonheur. Il ne peut la blesser sans se blesser lui-même.

Réclamer la féminité

Enseigner aux femmes à rechercher le pouvoir masculin les empêche d’obtenir ce qu’elles veulent réellement. Les femmes veulent être possédées par l’amour d’un homme.

L’amour de Dieu pour Sa création se reflète dans l’amour d’un homme pour une femme. Un homme canalise l’amour de Dieu pour une femme en faisant d’elle une épouse et une mère. Les femmes veulent le pouvoir masculin, mais il doit se trouver dans un homme.

Une amie me dit un jour : « Je veux être utilisée. » Cette même amie me dit aussi que sans un homme elle se sentait « comme un bateau sans gouvernail ». De façon similaire, un homme sans une femme est un gouvernail sans bateau.

Un homme ne peut aimer une femme qui lui fait compétition au niveau du pouvoir. Les relations entre prétendus « égaux » sont comme des fusionnements ou des compagnons de chambre.

La psychiatre Irène Claremont de Castillejo les appelle des mariages « frères-sœurs » [Knowing Women : A Feminine Psychology, 1973]

Ils ne peuvent en arriver à l’intimité comme lorsqu’une femme abandonne sa volonté à un homme et qu’un homme retourne cette confiance par son amour inconditionnel. Certains psychiatres disent que la satisfaction sexuelle d’une femme est aussi reliée à sa capacité à faire confiance et s’abandonner

[https://www.henrymakow.com/000441.html]

L’hétérosexualité n’est pas fondée sur « l’égalité ». Les femmes donnent pouvoir aux hommes en s’abandonnant à eux en échange d’amour.

La féminité est basée sur l’abandon du pouvoir pour de l’amour. Lorsque les hommes le font, ils s’émasculent.

Les femmes féminines sont des créatures de Dieu. En amour, elles sacrifient leur être pour de l’amour, ce qui, dans de nombreuses religions, est la clé de la transcendance. Helen Deutsch remarqua ce syndrome « masochiste-narcissiste » (le sacrifice pour de l’amour) dans son livre The Psychology of Women : A Psychoanalytic Interpretation (1944). La majorité des femmes ne se réalisent pleinement qu’en devenant épouses et mères. Dans leur cœur, elles le savent.

Les femmes ne peuvent pas non plus aimer un homme avec qui elles entrent en compétition. Les femmes sont hypergames, ce qui signifie qu’elles recherchent un homme de statut plus élevé qu’elles. Même la plus ardente des féministes hétérosexuelles ne peut aimer que quelqu’un qui a plus de pouvoir qu’elle.

La lutte de pouvoir empoisonne les relations homme-femme. C’est la mort de l’amour. Les hommes ne peuvent pas abandonner leur caractéristique définie (le pouvoir) et entendre être des hommes. Les femmes ne peuvent pas critiquer et défier les hommes, elles s’attendent à être aimées.

Lorsque j’ai compris cela, je me sentis libéré. J’établis une relation saine avec une femme qui est mon complément féminin et je la mariai.

Conclusion

Il y a cette complainte universelle que les hommes ne savent pas comment être des hommes ; les femmes ne savent pas comment être des femmes. Voir dans l’amour hétérosexuel une danse mystique nous aide. Le mâle conduit ; la femelle suit. Vous ne pouvez avoir une danse gracieuse si chaque partenaire ne joue pas sa partie.

La danse est fondée sur l’amour. Le mâle considère toujours les désirs de sa partenaire parce qu’il l’aime. Dans certains cas, il lui demandera de conduire.

Il n’a aucun désir de la réprimer ou de la frustrer. Il veut qu’elle s’épanouisse parce qu’elle fait partie de lui.

Comme dans une danse de bal, qui peut dire quel rôle est le plus important ? Les deux partenaires sont de valeur égale. La danse exige à la fois le leadership et le dynamisme du mâle et la beauté, l’amour et la grâce de la femelle.

Dans la danse de l’amour, deux personnes deviennent une, et le fruit de cet union mystique est souvent un enfant.