D.423 – Une vie paisible


Par Joseph Sakala

Êtes-vous parfois perturbés par les nouvelles des journaux et de la télé ? Les chercheurs inassouvis de publicité se multiplient de nos jours et les médias ont besoin de recevoir des histoires qui les aident à augmenter leur circulation quotidienne ou hebdomadaire de publications pour triompher de leurs compétiteurs. Ils comblent leurs colonnes ou leur cycle de vingt-quatre heures en les bourrant de nouvelles et d’articles sur le comportement aberrant des politiciens, sur les activités spectaculaires et souvent outrageuses des « idoles » du monde, des chanteurs « rock » et des athlètes super vedettes. Et, au travers de ce charivari, les vraies nouvelles d’importance sont trop souvent négligées.

Vous noterez que dans chaque situation, un individu ou un groupe tente de voler la vedette pour décrocher son quinze minutes de gloire afin d’étaler son point de vue, soit politique ou philosophique. Parfois, cela se fait d’une façon paisible, mais plus souvent de façon violente. Certains individus deviennent appréciés à cause de leur contribution valable dans le domaine académique, philanthropique, en affaires ou dans les sports. Être au service des autres, cependant, n’attire pas toujours la une des journaux, comme le font les fraudes, les scandales, les meurtres crapuleux et toute autre activité empoisonnée.

Alors que plusieurs individus semblent se plaire dans ce barrage d’histoires à sensation, dans les existences ordinaires que la plupart des gens vivent, toutes ces choses donnent nettement l’impression que l’on mène une vie bien moins excitante que celle des gens qui sont en vedette. La plupart des humains passent leur vie sans faire de remous et meurent sans avoir écrit une chanson éminente pour exprimer à coup sûr ce qu’ils sont réellement. Cette situation a toujours existé et demeure absolument valide aujourd’hui. Avec cela à l’esprit, il paraîtrait que, pour plusieurs, il y a un manque dans leur existence, une sensation d’échec, un sentiment de frustration parce qu’ils ne reçoivent jamais l’attention qu’ils « méritent », peu importe la raison, qu’elle soit positive ou négative.

D’autres renferment en eux-mêmes des rêves non accomplis, ce qui les empêche de jouir de ce qu’ils possèdent, sans réaliser être reconnaissants envers Dieu pour ces belles bénédictions déjà reçues. Ils cherchent continuellement le bonheur sans comprendre que le véritable bonheur est une multitude de belles petites joies quotidiennes qu’ils ont tout simplement laissées filer, sans les capter au passage.

Combien de fois les gens se sentent-ils tentés de faire des compromis afin de vivre en paix ? Parfois, ils sont en désaccord avec leur situation personnelle et ces individus acceptent de faire des compromis afin d’atteindre l’objectif ultime, ou simplement un peu plus de stabilité. Malheureusement, lorsque nous transigeons avec les principes moraux à cette fin, le résultat est souvent la frustration ou l’échec à long terme. Ne voyons-nous pas ce qui se passe dans le monde aujourd’hui ? Faut-il écrire un livre sur sa vie pour avoir son quinze minutes de gloire ? Reste-t-il des principes qui méritent d’être préservés, comme s’ils étaient sculptés dans un bloc de pierre solide ?

Nous découvrons dans la Bible que Dieu ne change jamais : « Car je suis l’Éternel, [et] je ne change pas » (Malachie 3:6). L’expression « ne change jamais » doit être textuellement comprise par chaque converti à Christ. Nous ne parlons pas ici de repentance, qui est un renversement de nos anciennes croyances et habitudes, mais plutôt de compromettre ou de laisser tomber la véritable croyance, pour se tourner vers la légalité acceptée par le monde en général, au lieu de la spiritualité de notre conscience. Quand Dieu déclare qu’Il ne change pas, ce qui existait, il y a 1 000 ou 6 000 ans, demeure toujours Sa doctrine.

Dieu Tout-puissant a donné Dix Commandements à la nation d’Israël du mont Sinaï à leur sortie d’Égypte. Ces commandements n’étaient réservés qu’aux Israélites. Plus tard, Jésus est venu pour amender la Loi et en faire une loi spirituelle d’amour selon laquelle chaque individu devrait vivre (Matthieu 5:1-48). Ils devaient être inscrits dans le cœur des vrais chrétiens et devaient être traités comme des outils permanents dans les fondements d’une véritable société. Ils ont donc été conçus pour subsister éternellement.

Toutefois, la Loi de Christ ne peut s’appliquer aux habitants de la terre, car il faut le Saint-Esprit de Dieu pour l’observer. Cependant, les hommes se sont quand même bâti des systèmes de lois afin d’amener un certain équilibre dans leurs sociétés au-travers les âges, dans le but de ne pas tomber dans l’anarchie pure et simple. Certains de ces systèmes de lois ressemblent aux Commandements que Dieu a donnés à Moïse pour que les Israélites les observent. Mais les lois des hommes d’aujourd’hui ressemblent-elles encore à la Loi de Moïse ?

Si nous comparions les Lois mosaïques à nos lois modernes, quelles dissemblances verrions-nous dans notre système actuel ? Les changements ont été si subtils qu’ils sont à peine perceptibles et sont devenus acceptés comme faisant partie de notre vie où nous avons fait d’autres compromis dans nos pensées et nos actions quotidiennes.

Regardons ensemble un exemple, sur la façon dont le compromis a changé un commandement. Dans Exode 20:7, nous lisons : « Tu ne prendras point le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain, car l’Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain. » La signification de ce commandement est que l’homme ne doit jamais utiliser le nom de Dieu pour son propre plaisir personnel ou l’exhiber humoristiquement ou ironiquement sur un objet quelconque. En conséquence, jurer et blasphémer, en utilisant des mots vulgaires sous la colère, est devenu  omniprésent dans le langage d’aujourd’hui. Alors, où apparaît le compromis ? Nous avons ici une belle fabrication pour déguiser nos mots en utilisant des euphémismes. Ce sont des mots de substitution qui sont acceptés dans la société, tels que « mon dieu », « bon sang » et « je te jure par Dieu » dans toutes sortes d’occasions, comme s’ils avaient toujours existé. Si nous remontons à la source de ces trois expressions, c’est clairement un compromis en violation au commandement de Dieu de ne pas utiliser Son nom en vain.

La plupart des lecteurs diraient que ce jugement est trop sévère concernant une si petite chose, mais ce n’est qu’un petit exemple et, si vous osez jeter un coup d’œil sur ce qui se passe présentement autour de vous, vous verrez à quel point le compromis nous a fait transgresser la loi d’amour de Dieu. En effet, à partir de l’utilisation d’euphémismes, nous voyons une société qui a depuis longtemps traversé la ligne avec une complète insensibilité contre l’obéissance à Dieu, vers la plus honteuse acceptation de l’imposture. Le compromis place vraiment le chrétien sur une pente périlleuse.

Les lois fondamentales de notre pays sont écrites sur quelques morceaux de papier, mais les modifications, les amendements et les explications ont requis des volumes pour stocker tous les ajouts et corrections. De la même façon, les gens ont pris les simples et purs enseignements de la Bible et ont créé leurs propres systèmes pour les adapter à leur mode de vie. Pourtant : « La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père, c’est de visiter les orphelins et les veuves dans leurs tribulations, et de se conserver pur de la souillure du monde » (Jacques 1:27). Combien de personnes se permettent de tricher dans leurs formulaires d’impôts, prétendant que nos impôts sont mal administrés, alors que ces mêmes gens sont prêts à dépenser des fortunes chez les avocats quand ils sont accusés de fraude fiscale ? Pourtant, la loi : « Tu ne déroberas point », dans Exode 20:15, n’a jamais été modifiée dans la Bible.

Est-ce que le fait que la Bible commande : « Tu ne tueras point » et « Tu ne commettras point adultère » (Exode 20:13-14) a déjà empêché la personne qui voulait tuer ou commettre l’adultère de se retenir ? Il y a eu un énorme décalage de la « simplicité » de la vraie croyance, tout au long des siècles. Déjà au premier siècle, dès les débuts de l’Église, des faux ministres charmaient les croyants afin d’infiltrer des compromis dans les congrégations. Prenons simplement le commandement « tu ne tueras pas ». Les hommes ont formulé des compromis en faveur du coupable. Mais Jésus a fait le contraire, car, dans Matthieu 5:21-22, Christ déclare : « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; et celui qui tuera sera punissable par les juges. Mais moi je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère sans cause, sera punissable par le tribunal ; et celui qui dira à son frère : Raca (homme de rien), sera punissable par le conseil ; et celui qui lui dira : Fou, sera punissable par la géhenne du feu. »

Et que dire de l’adultère ? À entendre ce qui se passe dans la société actuelle, on dirait que la punition pour l’adultère a été réduite à une tape sur la main. Mais qu’en dit Jésus ? « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter, a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5:27-28). Jésus n’a pas réduit le péché, Il a augmenté son intensité, et c’est le même Jésus qui ne change pas qui parle ici. Voilà le standard vers lequel tout converti doit viser. C’est dans ce sens que le véritable converti, élu éventuel dans le Royaume de Dieu, devrait porter son ambition.

C’est pourquoi Jésus nous dit : « Vous êtes le sel de la terre ; mais si le sel perd sa saveur, avec quoi le salera-t-on ? Il ne vaut plus rien qu’à être jeté dehors, et à être foulé aux pieds par les hommes. Vous êtes la lumière du monde : une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; et on n’allume point une lampe pour la mettre sous un boisseau, mais sur un chandelier ; et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes oeuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5:13-16).

Paul avait raison de déclarer aux Corinthiens : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre esprit que Celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien » (2 Corinthiens 11:3-4). Imaginez maintenant, vingt siècles plus tard, si Satan a pu faire des ravages épouvantables dans l’enseignement que Jésus nous avait apporté.

Ainsi, à notre époque, nous avons présentement énormément de division, de confusion et d’abondants compromis injectés sournoisement dans toutes les dénominations qui se disent membres du « christianisme » moderne. Et la confusion par le compromis a patrouillé sur un chemin interminable, contribuant à la détérioration générale du sentiment religieux et de la révérence envers Dieu. Il devient donc évident que nous devrions tenir compte d’une vieille expression de « retourner au casier un de la planche à dessin » ! Quelle belle renaissance ce serait si nous pouvions annuler certains de nos compromis et revenir totalement à ce que Dieu dit ! Pourtant, c’est ce que Jésus fera dans le Royaume lors de Son retour dans la gloire.

Tenter de corriger quelque chose qui a été compromise n’est pas facile, mais c’est quand même une source d’espérance authentique pour ceux qui y croient. Il faut revenir à la croyance que le retour du Messie, le Roi des Rois, est certain comme le lever du soleil ce matin. Car, « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité » (Hébreux 13:8). Et Jésus nous a promis qu’Il reviendrait. Ses lois et la paix qu’Il apportera ne changeront et ne se termineront jamais. Il n’est pas surprenant de voir Paul protéger les convertis contre ces faussaires qui polluent la Parole de Dieu avec leurs interminables compromis afin de s’enrichir en prêchant ce que leurs généreux donateurs veulent bien entendre.

Toutefois, Paul est catégorique dans sa dénonciation quand il déclare : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. [N’oublions jamais que Satan était auparavant Lucifer, le plus beau des anges que Dieu avait créés pour apporter la lumière de la vérité aux humains que Dieu voulait créer.] Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15). N’associez plus jamais Lucifer à Satan ! Lucifer était l’archange porteur de lumière qui devait enseigner la Parole de Dieu aux humains. Après sa révolte visant à détrôner Dieu, il est devenu Satan, le prince des ténèbres, l’adversaire de Dieu qui veut détruire l’humanité.

Comment le fait-il ? Satan est « le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2:2). Il injecte la vanité, l’orgueil et le désir du pouvoir directement dans les pensées des humains et chacun veut devenir numéro un. Mais le vedettariat, la fortune, le pouvoir et l’attention que cela produit sont des choses éphémères qui gonflent la vanité sans apporter le véritable bonheur. La Bible nous fournit néanmoins une perspective équilibrée sur ce sujet, ce qui devrait nous amener la véritable paix d’esprit et la clarté dans notre cheminement, si toutefois notre objectif réel est de plaire à Dieu. Cette sorte de paix nous procure une supériorité de valeurs complètement différentes de ce que le monde en général recherche dans les masses de la société actuelle.

Paul nous l’explique si bien lorsqu’il dit : « Pour ce qui concerne l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive ; car vous-mêmes vous avez appris de Dieu à vous aimer les uns les autres. Et c’est aussi ce que vous faites à l’égard de tous les frères qui sont dans toute la Macédoine ; mais nous vous exhortons, frères, à y exceller de plus en plus, et à vous étudier à vivre paisiblement, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos propres mains, comme nous vous l’avons recommandé ; afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien » (1 Thessaloniciens 4:9-12).

Paul abonda encore dans le même sens lorsqu’il donna ses instructions à son jeune évangéliste Timothée en disant : « Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes. Pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2:1-4).

Regardons ensemble cette magnifique instruction de Pierre aux dames, quand il dit : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que s’il y en a qui n’obéissent point à la parole, ils [les maris] soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes ; lorsqu’ils verront votre conduite chaste et respectueuse » (1 Pierre 3:1-2). Notez que la soumission dont Pierre parle se résume à une conduite chaste et respectueuse et non à une obéissance aveugle sous la domination dictatoriale du mari sur la femme. En aucun endroit dans la Bible, Dieu veut-Il cette sorte de soumission. Mais que votre parure, mesdames, ne soit point comme celle du monde, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits comme les femmes du monde, mais caché dans le cœur d’un esprit doux et paisible qui est d’un grand prix devant Dieu.

Il s’avère que, trop souvent dans le bourdonnement des commérages du monde, qu’un grand nombre d’accomplissements et de bonnes idées passent inaperçus ou sont simplement ignorés. Mais selon les versets bibliques plus haut, il devient évident que Dieu n’ignore pas ceux qui Lui obéissent en toute humilité en faisant le bien sans tambours ni trompettes. Cela ne veut pas dire qu’on ne puisse pas se distinguer en réalisant de belles choses et en recevoir également les accolades, les louanges, la publicité et le juste salaire pour un travail merveilleux. Cependant, même si vous ne recevez pas ces reconnaissances de vos pairs ou ceux qui sont en autorité, sachez que votre conduite est toujours remarquée par Dieu.

Regardons ensemble cette belle instruction de Jésus à Ses disciples, dans Matthieu 6:3-6 : « Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite ; afin que ton aumône se fasse en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. Et quand tu prieras, ne fais pas comme les hypocrites ; car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues, afin d’être vus des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. » Cette exhortation de Jésus s’applique dans tous les accomplissements qu’un converti peut concevoir, dans son cheminement vers le Royaume.

Sommes-nous intéressés à recevoir la récompense que Dieu a préparée pour nous au ciel et que Jésus nous donnera lors de Son retour pour l’éternité ? Bien sûr, et cela va de soi ! Étudions notre Bible régulièrement et laissons la Parole de Dieu nous instruire et nous guider vers cette grande récompense que Dieu Se fera un grand plaisir d’accorder à ceux qui, volontairement et fidèlement, décident de Le servir jusqu’à la fin de leur vie physique. Méditez sur ces paroles de Jésus : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 24:13). Un accomplissement futur, mais c’est ce que je souhaite de tout cœur à tous ceux qui lisent ce message.

Certains nous diront néanmoins qu’il est impossible de servir Dieu et de vivre une vie paisible, parce que nous vivons dans un monde contrôlé par Satan. Paul déclare toutefois : « Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés. Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8:37-38). Jésus est l’Amant de notre âme, alors approchons-nous de Lui dans les tempêtes, afin que nous soyons abrités par Lui jusqu’à la fin des orages, en toute sécurité en Son sein. L’apôtre Jean avait une amitié spéciale avec Jésus, car il était : « l’un d’eux, celui que Jésus aimait, [qui] était couché à table vers son sein » (Jean 13:23). Combien de fois nous penchons-nous vers le sein de Jésus pour partager Son amour agape ?

Pourtant, c’est seulement là que nous pouvons trouver la sécurité évidente dans cette vie et celle à venir. « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître » (Jean 1:18). Et c’est Son Fils unique qui Lui a demandé : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:24-26).

En sécurité dans Ses bras, nous sommes à l’abri de toutes les tempêtes : « Car il m’abritera dans sa tente au mauvais jour ; il me cachera dans le lieu secret de son tabernacle ; il m’élèvera comme sur un rocher » (Psaume 27:5). Même Esaïe 25:4 nous déclare : « Car tu as été le refuge du faible, le refuge du pauvre en sa détresse, un abri contre la tempête, un ombrage contre le hâle, quand le souffle des puissants était comme la tempête qui frappe une muraille. » Jésus, l’Amant de notre âme, a payé l’ultime prix pour nous et même, présentement, Il prépare un poste spécial pour nous dans Son Royaume. C’est ce qu’Il nous a promis, dans Jean 14:2-3, quand Il déclara : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. »

Donc, nous sommes témoins, même à l’heure actuelle, de la charité en action. Car : « La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n’est point envieuse ; la charité ne se vante pas, elle ne s’enfle point d’orgueil ; elle n’est point malhonnête ; elle ne cherche point son intérêt ; elle ne s’aigrit point ; elle ne pense point à mal ; elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle supporte tout, elle croit tout, elle espère tout, elle endure tout. La charité ne périt jamais. Quant aux prophéties, elles seront abolies, et les langues cesseront, et la science sera abolie » (1 Corinthiens 13:4-8).

Il est bien connu que la « charité » dans ce chapitre sur l’amour, vient du grec agape, qui est traduit « amour » trois fois plus que « charité » ailleurs dans la Bible. Pourquoi donc les traducteurs ont-ils préféré le mot « charité » dans ce chapitre ? Probablement parce que l Corinthiens 13 met beaucoup d’emphase sur ce que l’amour fait plutôt que sur ce que l’amour est. Dans ce chapitre, l’amour est décrit, non avec des adjectifs ou des adverbes, mais avec des verbes ! L’amour est décrit comme magnanime, généreux et activement concerné par les autres. Nous trouvons dans ce chapitre, dix-sept actions dans lesquelles la charité (agape) s’engage ou ne s’engage pas. Elle agit avec patience et elle est pleine de bonté. La charité n’est pas envieuse ; elle ne se vante pas, elle ne s’enfle pas d’orgueil.

La charité n’est pas malhonnête ; elle ne cherche pas son propre intérêt ; elle ne s’aigrit pas ; elle ne pense pas à faire le mal ; elle ne se réjouit pas de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité. Elle supporte tout, elle croit tout, elle espère tout, elle endure tout. Et, finalement, le véritable amour sera éternel, car Dieu est amour et Christ est Dieu. Voilà pourquoi tout chrétien se doit de défendre l’Évangile. Parce que, dans Philippiens 1:15-17, Paul déclare : « Quelques-uns, il est vrai, prêchent Christ par envie et dispute ; et d’autres le font avec bienveillance. Les uns annoncent Christ dans un esprit de dispute, et non pas purement, croyant ajouter de l’affliction à mes liens ; mais les autres le font par affection, sachant que je suis établi pour la défense de l’Évangile. » Plusieurs évangélistes « chrétiens », de nos jours, repoussent les preuves dans leur témoignage pour Christ, se sentant quelque peu déshonorés envers le Seigneur ou les Écritures en tentant de les défendre. Mais Paul n’était pas d’accord avec cela. L’Évangile a besoin d’être défendu et Paul était prêt à combattre contre toute attaque de ses adversaires.

Il a également dit à ses disciples : « Et il est juste que tels soient mes sentiments pour vous tous, car, dans mes liens, et dans la défense et la confirmation de l’Évangile, je vous porte dans mon cœur, vous tous qui partagez avec moi la grâce qui m’est faite. Dieu m’est témoin, en effet, que je vous chéris tous d’une affection cordiale en Jésus-Christ » (Philippiens 1:7-8). Le mot grec traduit par « défense » est apologia, qui est un terme légal voulant signifier « ayant un casier préparé par un avocat de la défense, contre les attaques du protectorat ». Ainsi, Paul nous dit : « Je suis prêt à donner une apologie logique, systématique et même scientifique si nécessaire pour défendre l’Évangile contre les attaques de ses adversaires. »

Pierre abonde dans le même sens lorsqu’il dit : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16). Puisque nous sommes participants, nous aussi devrions être capables de défendre l’Évangile. Nous devrions être toujours prêts à donner une réponse à tous ceux qui nous questionnent sur notre foi.

Tout chrétien qui partage sa foi avec les non convertis doit sûrement en avoir rencontré plusieurs qui ne peuvent pas comprendre le plan de salut, jusqu’au moment où ils reçoivent les bonnes réponses à leurs questions. Il faut donc être familier avec les preuves infaillibles de la divinité de Christ et de Sa résurrection : « Auxquels aussi, après avoir souffert, il se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu » (Actes 1:3). Il faut chercher chaque jour dans les Écritures des preuves que Christ peut sauver et qu’Il est le Créateur omnipotent, ainsi que Celui qui est mort pour nos péchés en tant que notre Sauveur.

Dans Actes 17:11, nous lisons : « Ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. » Les apôtres insistaient en leur disant : « Nous vous annonçons une bonne nouvelle pour que vous vous détourniez de ces vanités et que vous vous convertissiez au Dieu vivant qui a fait le ciel, la terre et la mer, et toutes les choses qui y sont ; qui, dans les temps passés, a laissé marcher toutes les nations dans leurs voies, quoiqu’Il n’ait point cessé de donner des témoignages de ce qu’Il est en faisant du bien, en nous envoyant du ciel les pluies et les saisons fertiles, et en remplissant nos cœurs de biens et de joie. »

Si nous voulons faire ce travail efficacement, il faut leur rappeler les paroles de Jésus qui a dit : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne » (Jean 15:16). Au lieu d’une semence qui tombe sur un endroit pierreux où elle n’a que peu de terre et qui lève aussitôt parce qu’elle n’entre pas profondément dans la terre ; quand le soleil se lève, elle est brûlée et, parce qu’elle n’a pas de racine, elle séche. L’Évangile est sous une attaque corrompue, de nos jours, alors que Dieu nous soutient à être parmi ses défenseurs victorieux. Montrons-Lui que Ses promesses futures valent la peine d’être défendues en dispensant la verité partout dans le monde. La moisson est grande, mais les élus sont peu nombreux ; cependant, la victoire sera extraordinaire.




D.422 – La face brillante de Dieu

Par Joseph Sakala

Quand on bénissait quelqu’un en Israël, on lui disait « Que l’Éternel te bénisse et te garde ! », ou « Que l’Éternel fasse luire Sa face sur toi et te fasse grâce ! » et « Que l’Éternel tourne Sa face vers toi et te donne la paix ! » Ces magnifiques  bénédictions mosaïques étaient bien connues en Israël, car, dans Nombres 6:27, Dieu leur dit : « Ils mettront ainsi Mon nom sur les enfants d’Israël, et Moi, Je les bénirai. » L’expression « faire luire Sa face sur quelqu’un » est équivalente à dire : « Que Ma lumière soit sur toi. » C’est le premier endroit où le mot « luire » est utilisé. Néanmoins, sous forme de « lumière », il paraît bien avant, dans Genèse 1:3, où : « Dieu dit : Que la lumière soit ; et la lumière fut. » La vraie lumière ne peut venir que de Dieu, puisque : « le message que nous avons reçu de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres » (1 Jean 1:5).

Tout comme le monde dépend du soleil pour recevoir sa lumière physique, nous aussi avions besoin de recevoir la lumière du Fils dans nos cœurs afin de soutenir notre vie spirituelle. Il serait bien de noter que l’allusion à briller paraît plusieurs autres fois dans les Écritures. En voici quelques-unes : dans Psaume 31:16-17, nous pouvons lire : « Mes temps sont en ta main ; délivre-moi de la main de mes ennemis et de mes persécuteurs. Fais luire ta face sur ton serviteur ; délivre-moi par ta bonté. » Dans Psaume 67:2-3, nous lisons : « Que Dieu ait pitié de nous et nous bénisse ; qu’il fasse luire sa face sur nous ! (Sélah.) Afin que ta voie soit connue sur la terre, et ton salut parmi toutes les nations. »

Et que dire de Psaume 80:3-4 : « Devant Éphraïm, Benjamin et Manassé, réveille ta puissance et viens nous sauver. O Dieu ! rétablis-nous ; fais luire ta face, et nous serons sauvés ! » Quelle belle protection nous est offerte par Dieu, dans Psaume 80:7-8 : « Tu fais de nous un sujet de contestations pour nos voisins, et nos ennemis se raillent de nous entre eux. Dieu des armées ! rétablis-nous ; fais luire ta face, et nous serons sauvés ! » Regardons ensemble cette belle demande de David à Son Dieu : « Délivre-moi de l’oppression des hommes, afin que je garde tes commandements ! Fais luire ta face sur ton serviteur, et m’enseigne tes statuts ! » (Psaume 119:134-135).

Et finalement, cette magnifique prière de Daniel : « Et maintenant écoute, ô notre Dieu ! la requête de ton serviteur et ses supplications ; et pour l’amour du Seigneur, fais luire ta face sur ton sanctuaire désolé. Mon Dieu ! prête l’oreille, et écoute ; ouvre les yeux et regarde nos désolations, et la ville sur laquelle ton nom est invoqué ; car ce n’est pas à cause de nos justices que nous présentons nos supplications devant ta face, mais à cause de tes grandes compassions. Seigneur ! exauce. Seigneur ! pardonne. Seigneur ! sois attentif et agis, à cause de toi-même ; ô mon Dieu ! ne tarde point, car ton nom est invoqué sur ta ville et sur ton peuple » (Daniel 9:17-19).

Puisque Dieu, dans Son omnipotence : « Qui seul possède l’immortalité [et] qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir » (1 Timothée 6:16), ce Dieu brille sur nous pour notre salut, pour notre illumination spirituelle. Et pour nous guider par Son Fils, par Sa Parole dans la chair humaine, car : « En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes » (Jean 1:4). Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres est Celui qui a resplendi dans nos cœurs pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous, déclare Paul, dans 2 Corinthiens 4:6-7. C’est toujours Sa force.

Dans 2 Corinthiens 12:9-19, Paul plaide avec Dieu pour qu’Il enlève le mal dans son corps. « Mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. » Tout comme Paul fut rassuré par Jésus qui lui confia que Sa grâce lui suffisait, il en est pareil avec nous lorsque nous sommes au service de Christ.

Le roi David mettait toute sa confiance dans le Seigneur avant chaque combat : « Car il m’abritera dans sa tente au mauvais jour ; il me cachera dans le lieu secret de son tabernacle ; il m’élèvera comme sur un rocher. Et maintenant ma tête s’élèvera au-dessus de mes ennemis qui sont autour de moi ; j’offrirai dans son tabernacle des sacrifices de cris de joie ; je chanterai et je psalmodierai à l’Éternel. Éternel, écoute ma voix, je t’invoque ; aie pitié de moi et m’exauce ! » (Psaume 27:5-7).

Jésus est notre force dans notre faiblesse. Il faut savoir se cacher en Lui. Lorsque nous sommes tentés, éprouvés, souvent faibles, c’est là que Jésus devient notre victoire. En temps d’opposition, nous pouvons aller vers Lui pour la protection. Dans le Psaume 23:4, nous sommes réconfortés de lire :  « Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent. » C’est également Jésus : « Qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ. »

Quand les conflits viennent, Jésus nous donne toujours une porte de sortie. Car : « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13). Donc, la victoire nous appartient par Sa grande force et Sa grande sagesse. « Puis j’entendis dans le ciel une grande voix, qui disait : Maintenant sont venus le salut et la force, et le règne de notre Dieu, et la puissance de son Christ ; car l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu, a été précipité » (Apocalypse 12:10). Notre protection nous vient par Lui, alors la Gloire doit retourner à Lui.

Dans Psaume 108:2, David déclare : « Mon cœur est disposé, ô Dieu ! je chanterai, je psalmodierai ; c’est ma gloire. » Ça semble une expression étrange. Il répète la même chose dans Psaume 30:12-14. David dit : « Tu as changé mon deuil en allégresse, tu as délié le sac dont j’étais couvert, tu m’as ceint de joie, afin que ma gloire chante ta louange, et ne se taise point. Éternel, mon Dieu, je te célébrerai à toujours. » Et, dans le Psaume 57:8-9, où David répète : « Mon cœur est disposé, ô Dieu ! mon cœur est disposé ; je chanterai, je psalmodierai. Éveille-toi, ma gloire ; éveillez-vous, mon luth et ma harpe ! Je préviendrai l’aurore. »

Le mot hébreu pour « gloire » est, comme dans Psaume 19:2 : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. » Mais que veut dire « ma gloire » ? L’explication se trouve dans le Nouveau Testament, dans Actes 2:25-27, où nous lisons : « Car David dit de lui : Je voyais toujours le Seigneur devant moi, parce qu’il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé. C’est pourquoi mon cœur s’est réjoui, et ma langue a fait éclater sa joie, et ma chair aussi reposera en espérance ; parce que tu ne laisseras point mon âme dans le sépulcre, et que tu ne permettras point que ton Saint voie la corruption. » Ce passage s’applique à Jésus et, dans Psaume 16:9-10, on peut lire : « C’est pourquoi mon cœur se réjouit, et mon âme chante de joie ; et ma chair même reposera en assurance. Car tu n’abandonneras pas mon âme au Sépulcre ; tu ne permettras point que ton saint voie la corruption. »

Il devient clair, dans de tels passages, que « ma gloire » veut simplement dire « ma langue ». Mais pourquoi le texte inspiré de l’hébreu utilise-t-il les mots « ma langue » au lieu de « mon âme » ? C’est probablement parce que, lorsque la langue est utilisée pour glorifier le Seigneur, elle devient Sa gloire. C’est cette caractéristique qui distingue en effet l’homme de l’animal. Les animaux grognent, jappent, miaulent ou émettent des bruits sonores, mais ne peuvent pas parler dans un langage intelligible, symbolique ou abstrait. C’est un golfe évolutionnaire qui ne peut être traversé, car seuls les hommes et les femmes ont été créés à l’image de Dieu. L’humanité seule a cette capacité de parler, pour la simple raison que Dieu désire communiquer avec nous afin que nous puissions Lui répondre en Le glorifiant. C’est notre gloire ! Alors : « Je chanterai à jamais les bontés de l’Éternel ; ma bouche publiera ta fidélité d’âge en âge. Car j’ai dit : Ta bonté subsiste à jamais ; tu établis ta fidélité dans les cieux » (Psaume 89:2-3).

Donc, louez le Seigneur, vous qui le connaissez. Dans Jean 15:15, nous apprenons ceci de Jésus : « Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père. » Nous possédons une place spéciale dans le cœur de Dieu. Beaucoup d’hymnes ont été composés tout au long des siècles par ceux qui connaissaient le Seigneur. En tant que chrétiens, Dieu nous appelle, mais Il nous appelle Ses amis. « Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. » Il prouve Son amitié par les choses qu’Il fait pour nous. Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Comment aurions-nous pu le rembourser ? Nous ne pouvions pas !

Nous le pouvons cependant en Le louant pour tout ce qu’Il a fait pour nous. Nous avons le privilège de le déclarer avec une voix d’actions de grâce, en Lui disant toutes les choses extraordinaires qu’Il accomplit pour nous dans les choses glorieuses qui honorent Sa majesté et Ses œuvres merveilleuses. « Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent Son nom » (Hébreux 13:15). « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:13-15).

Il a un nom qui nous charme, car nous sommes informés qu’une très grande puissance est associée à Son Nom. « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. Il nous protège et nous fortifie pour faire de grandes choses pour Lui. « Combien, qui disent de mon âme : Point de salut pour lui auprès de Dieu ! Sélah (pause). Mais toi, Éternel, tu es mon bouclier, ma gloire, et celui qui me fait lever la tête » (Psaume 3:3-4). « Il te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes ; sa vérité sera ton bouclier et ton écu. Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi » (Psaumes 91:4-6).

À Son service et en suivant Sa voie, nous sommes victorieux. Chantez à l’Éternel un cantique nouveau ! Car Il a fait des choses merveilleuses ; Sa droite et le bras de Sa sainteté l’ont délivré. Dieu a fait connaître Son salut ; Il a révélé Sa justice aux yeux des nations. Il S’est souvenu de Sa bonté et de Sa fidélité envers la maison d’Israël ; tous les bouts de la terre ont vu le salut de notre Dieu. Alors, joignons-nous a Paul en proclamant : « Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur » (1 Corinthiens 15:57-58).

Il n’est pas simplement le Général conquérant, Il est aussi le Créateur. Nous mettons notre confiance en Lui, car où pourrait-elle être mieux placée ? A Toi, Éternel, la grandeur, la force et la magnificence, l’éternité et la splendeur, car tout ce qui est dans les cieux et sur la terre T’appartient ! A Toi, Éternel, est le règne, et Tu T’élèves en Souverain au-dessus de tout ! Vous souvenez-vous du visage brillant de Moïse lorsqu’il descendit la montagne, dans Exode 34:29-31 ? « Or, lorsque Moïse descendit de la montagne de Sinaï, les deux tables du Témoignage étant dans la main de Moïse, qui descendait de la montagne, Moïse ne savait point que la peau de son visage était devenue rayonnante, pendant qu’il parlait avec Dieu. Mais Aaron et tous les enfants d’Israël virent Moïse, et voici, la peau de son visage rayonnait, et ils craignirent d’approcher de lui. Alors Moïse les appela, et Aaron et tous les principaux de l’assemblée revinrent vers lui, et Moïse leur parla. »

Moïse fut seul avec Dieu pendant quarante jours et quarante nuits, en communion avec Lui et recevant les Dix Commandements. Lorsqu’il descendit, la gloire de Dieu resplendissait tellement sur lui que le peuple ne pouvait tout simplement pas regarder sa face. Alors, il leur parlait comme au-travers d’un voile. Le conseil des leaders juifs a vécu une expérience similaire avec Étienne : « Et comme tous ceux qui étaient assis dans le Sanhédrin avaient les yeux arrêtés sur lui, son visage leur parut comme celui d’un ange » (Actes 6:15). Parmi nous aujourd’hui, personne ne semble exhiber des visages aussi resplendissants, ni personne ne nous prend pour des anges. Cela est probablement dû au fait que personne n’a passé autant de temps en présence de Dieu que Moïse, ni prêché la Parole avec autant de sagesse et de puissance du Saint-Esprit qu’Étienne.

Par contre, nous devrions tous avoir une mine différente de celle que nous avions avant d’avoir rencontré le Seigneur. Vous êtes-vous déjà fait dire par quelqu’un : « Je ne comprend pas, mais tu n’est plus pareil qu’avant » ? En effet, Dieu nous promet qu’il en sera ainsi ; plus nous passerons de temps dans Sa Parole qui, en elle-même, est vivante, avec la lumière de Sa Gloire « Ainsi nous tous qui, le visage découvert, contemplons, comme dans un miroir, la gloire du Seigneur, [et plus] nous [serons] transformés à son image, de gloire en gloire, comme par l’Esprit du Seigneur » (2 Corinthiens 3:18). C’est pourtant ce qui est arrivé à Pierre et à Jean, car : « Voyant la hardiesse de Pierre et de Jean, et sachant que c’étaient des hommes sans lettres et du commun peuple, ils étaient dans l’étonnement, et ils reconnaissaient qu’ils avaient été avec Jésus » (Actes 4:13).

Paul nous dit : « Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain » (Philippiens 2:14-16). Ayez toujours la crainte de l’Éternel. Job nous confirme : « Car il regarde, Lui, jusqu’aux extrémités du monde ; il voit sous tous les cieux. Quand il donnait au vent son poids, quand il pesait et mesurait les eaux, quand il prescrivait une loi à la pluie, et un chemin à l’éclair des tonnerres, il la vit alors et la proclama ; il l’établit, et même il la sonda ; puis il dit à l’homme : Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse, et se détourner du mal, c’est l’intelligence » (Job 28:24-28).

L’expression clé – « la crainte de l’Éternel » – paraît d’une façon distincte dans l’Ancien Testament. Elle y apparaît à quatorze endroits dans le livre des Proverbes et sept fois dans les autres livres, pour un total de trois fois sept, ce qui est très important dans les nombres bibliques. Comme nous pouvons le constater dans le livre de Job, lorsque Dieu créa l’homme, Il Lui dit que la véritable sagesse est la « crainte de Dieu » – Adonaï – le seul endroit où Adonaï est utilisé avec cette phrase. Malheureusement, Adam et Ève ont recherché la sagesse dans l’arbre de la connaissance du bien et du mal, au lieu de l’arbre de vie et, bientôt, ils se cachèrent dans la crainte. « Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea » (Genèse 3:6).

Le roi David témoigne que : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel. Tous ceux qui pratiquent ses commandements sont vraiment sages. Sa louange demeure à toujours » (Psaume 111:10). Le dernier endroit où cette phrase paraît est également dans le contexte de sagesse. Dans Ésaïe 33:6, Dieu nous déclare : « Et la sécurité de tes jours, l’assurance du salut seront la sagesse et la connaissance ; la crainte de l’Éternel sera ton trésor. » Il existe plusieurs autres références sur la crainte de Dieu, et une enquête sur le sujet déterminerait rapidement que la crainte de l’Éternel ne veut pas dire une simple confiance révérencielle, comme certains la définissent. Non, on parle d’un respect profond mêlé de crainte de Dieu et Sa perception intense de la haine du péché, de Son omniscience et de Son omniprésence, et en vivant dans la certitude de Lui faire face dans Son futur jugement. Cela veut également dire notre croyance absolue dans Sa Parole et dans le don immérité de Son salut.

Toutefois : « La crainte de l’Éternel est le principal point de la science ; mais les fous méprisent la sagesse et l’instruction, » nous dit Proverbes 1:7. « La crainte de l’Éternel, c’est la haine du mal ; je hais l’orgueil et l’arrogance, la voie du mal et la bouche perverse, » déclare Dieu, dans Proverbes 8:13. « La crainte de l’Éternel multiplie les jours ; mais les années des méchants seront retranchées, » déclare le Seigneur, dans Proverbes 10:27. Il y a une ferme assurance dans la crainte de l’Éternel ; et il y aura une sûre retraite pour les enfants de celui qui Le craint. La crainte de l’Éternel est une source de vie pour détourner des pièges de la mort, nous dit Proverbes 14:26-27. Dans Proverbes 19:23, on apprend que : « La crainte de l’Éternel conduit à la vie ; et celui qui l’a sera rassasié, et passera la nuit sans être visité d’aucun mal. »

Poursuivons dans Proverbes 22:4 où on nous confirme que : « Le fruit de l’humilité et de la crainte de l’Éternel, c’est la richesse, la gloire et la vie. » Et finalement, dans Psaume 19:10-11 : « La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes. Ils sont plus désirables que l’or, et que beaucoup d’or fin ; plus doux que le miel, que ce qui découle des rayons de miel. » C’est une crainte qui ne nous apporte que de bonnes choses, lorsque nous craignons Dieu avec révérence, par la foi et pleins d’amour. Regardons le témoignage fidèle d’Abel, car: « Par la foi, Abel offrit à Dieu un plus excellent sacrifice que Caïn, à cause d’elle il fut déclaré juste, Dieu rendant témoignage à ses offrandes ; et quoique mort, il parle encore par elle » (Hébreux 11:4).

Abel, le second fils d’Adam, était un homme fidèle, honorant Dieu, mais il fut assassiné par son frère Caen. À partir de Genèse 4, nous savons que le sacrifice de Caen ne fut pas accepté par Dieu, tandis que le sacrifice animal d’Abel fut accepté. L’orgueil, la colère et le rejet de l’offre à Dieu ont été le résultat de la mort d’Abel qui était obéissant. Pourtant, le texte biblique dit : « quoique mort, il parle encore par elle. » De quoi parle-t-il et à qui parle-t-il ? D’abord il parle à Dieu. Car : « l’Éternel [lui] dit : Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à Moi. Et maintenant tu seras maudit de la terre, qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère. Quand tu cultiveras la terre, elle ne te rendra plus son fruit ; tu seras vagabond et fugitif sur la terre » (Genèse 4:10-12).

Plusieurs ont suivi Abel dans le martyre : « Et elles criaient à grande voix, en disant : Jusqu’à quand, ô Souverain, le saint et le véritable, ne jugeras-tu point, et ne vengeras-tu point notre sang sur ceux qui habitent sur la terre ? Et on leur donna à chacun des robes blanches, et on leur dit d’attendre encore un peu de temps, jusqu’à ce que le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères, qui devaient être mis à mort comme eux, fût accompli » (Apocalypse 6:10-11). En deuxième lieu, Dieu parla à Caen : « Et maintenant tu seras maudit de la terre, qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère » (Genèse 4:11). Caen fut banni par Dieu : « Quand tu cultiveras la terre, elle ne te rendra plus son fruit ; tu seras vagabond et fugitif sur la terre » (Genèse 4:12). Alors, à chaque endroit où Caen plaça son pied à partir de ce moment, la terre criait, l’accusant de son péché.

En troisième lieu, Abel nous parle. Son témoignage nous rappelle que les hommes doivent revenir à Dieu dans la foi, car Abel obéissait aux instructions de Dieu : « Et Abel offrit, lui aussi, des premiers-nés de son troupeau, et de leurs graisses. Et l’Éternel eut égard à Abel, et à son oblation » (Genèse 4:4). Cependant, Jésus est venu S’offrir une fois pour toutes, et c’est ce sacrifice que tout humain doit accepter pour faire partie du Royaume de Dieu. Sinon, ceux qui n’acceptent pas, demeurent dans leurs péchés et le salaire du péché, c’est la mort éternelle. Que le Seigneur donne à chaque humain des oreilles pour entendre le témoignage d’Abel et accepter le don de Dieu de la vie éternelle en Jésus-Christ, notre Seigneur.

Dieu est vraiment bon : « Et vers la onzième heure, il sortit et en trouva d’autres qui étaient sans rien faire, et il leur dit : Pourquoi vous tenez-vous ici tout le jour sans rien faire ? Ils lui répondirent : Parce que personne ne nous a loués. Il leur dit : Allez, vous aussi, à ma vigne, et vous recevrez ce qui sera raisonnable. Quand le soir fut venu, le maître de la vigne dit à son intendant : Appelle les ouvriers, et leur paye leur salaire, en allant des derniers jusqu’aux premiers. Et ceux de la onzième heure, étant venus, reçurent chacun un denier. Les premiers, étant aussi venus, s’attendaient à recevoir davantage ; mais ils reçurent aussi chacun un denier. Et l’ayant reçu, ils murmuraient contre le père de famille, en disant : Ces derniers n’ont travaillé qu’une heure, et tu les as égalés à nous qui avons supporté le poids du jour et la chaleur. Mais il répondit et dit à l’un d’eux : Mon ami, je ne te fais point de tort ; n’es-tu pas convenu avec moi d’un denier ? Prends ce qui est à toi, et t’en va. Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi. Ne m’est-il pas permis de faire ce que je veux de ce qui est à moi ? Ton œil est-il méchant parce que je suis bon ? » (Matthieu 20:6-15).

Cette parabole a longtemps causé de l’hésitation, pas seulement parmi les travailleurs de la parabole, mais chez les lecteurs aussi. Pourquoi le Seigneur nous enseigna-t-Il que le salaire payé pour une heure serait le même que pour douze heures ? Sa seule explication fut que c’était de plein droit que le propriétaire de la vigne pouvait faire de son argent ce qu’il jugeait bon. Notez maintenant Sa véritable réponse dans Matthieu 20:16 : « Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers ; car il y en a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. »

Le maître a également fait remarquer aux ouvriers plaintifs qu’il avait entièrement rempli son contrat avec eux. Tôt le matin, ce groupe d’employés avait négocié ses propres termes avec lui, celui-ci ayant convenu avec les ouvriers d’un denier par jour, et il les envoya à sa vigne. Ceux qu’il engagea plus tard dans la journée n’ont pas parlé de salaire, étant seulement contents de travailler et se fiant au maître pour recevoir un salaire adéquat. Cela veut simplement dire que le maître avait tenté d’approcher les employés du matin sur la même base, mais ceux-ci refusèrent de travailler sans contrat afin de négocier leur propre salaire. Voilà la différence, les premiers avaient insisté pour avoir un contrat ferme et le maître a consenti à l’honorer. Les autres ont travaillé dans la foi, ayant confiance dans le maître, sachant qu’il était un homme juste et intègre.

Et en plus, ils auraient été consentants à travailler toute la journée pour ce même salaire, mais n’en avaient pas eu l’opportunité. Ils avaient besoin de salaire et le maître, connaissant leurs besoins et leur cœur au travail, avait décidé de les payer sur la même base que s’ils avaient commencé le matin. De toute façon, la parabole nous enseigne que nos bénédictions célestes ne sont pas fondées sur la quantité des services, mais sur la qualité avec une pleine récompense allouée sur la base de la motivation et de la confiance en notre Seigneur. C’est comme si ces employés avaient mis leur confiance dans le Seigneur au point de Lui témoigner : « Mon âme, retourne à ton repos, car l’Éternel t’a fait du bien. Car tu as délivré mon âme de la mort, mes yeux de pleurs, et mes pieds de chute » (Psaume 116:7-8).

Le Seigneur délivre nos âmes lorsque nous L’invoquons : « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. Comment donc invoqueront-ils celui auquel ils n’ont point cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a pas quelqu’un qui prêche ? Et comment prêchera-t-on, si l’on n’est pas envoyé ? selon ce qui est écrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! » (Romains 10:13-15). La délivrance divine est beaucoup plus que la simple délivrance de la mort où de la géhenne. Car : « Les rachetés de l’Éternel retourneront, et viendront à Sion avec des chants de triomphe ; une allégresse éternelle sera sur leurs têtes ; ils obtiendront la joie et l’allégresse ; la douleur et les gémissements s’enfuiront » (Esaïe 51:11).

« Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. Il me dit aussi : C’en est fait ; je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d’eau vive à celui qui a soif. Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils, » nous déclare Apocalypse 21:4-7. Dieu nous délivre de toute pénalité de nos péchés, de la mort et de la géhenne maintenant, et de toutes nos peines dans l’âge à venir, ainsi que les effets des péchés pour toujours.

Mais Dieu nous délivre aussi maintenant de la puissance du péché dans nos vies, puissance qui pourrait également causer notre chute, même après avoir été sauvé. Plusieurs chrétiens fidèles, craignant de ne pas pouvoir s’accrocher au Seigneur, ont besoin de savoir que c’est le Seigneur qui S’accroche à nous. Donc : « Je m’assure en Dieu ; je ne crains rien ; que me ferait l’homme ? O Dieu, j’accomplirai les vœux que je t’ai faits ; je te rendrai des actions de grâces. Car tu as délivré mon âme de la mort et mes pieds de chute, afin que je marche devant Dieu, dans la lumière des vivants » (Psaume 56:12-14).

Notre Sauveur, qui est mort pour nos péchés et qui est ressuscité pour notre justification, nous promet ceci : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un. » (Jean 10:27-30). Relisez ce passage pour reconnaître la puissance infinie de Jésus contre Satan sur ceux qui Lui restent fidèles jusqu’à la fin.




D.421 – La coupe des délivrances

Par Joseph Sakala

Il existe une légende persistante qui fascine beaucoup, spécialement dans le domaine religieux. Depuis le Moyen-âge, certains individus cherchent un objet mystérieux, ce qui a souvent résulté en conflits armés avec son lot de pertes de vies et de propriétés. Cette recherche a été le sujet de pièces de théâtre, de bouquins d’aventure et même de comédies jouées par des acteurs comiques. À ce stade vous avez sûrement deviné que l’objet de cette légende est la relique connue sous le nom de Saint-Graal ou Calice Sacré, soi-disant la coupe que Christ aurait vraisemblablement utilisée lors du dernier repas avec Ses disciples avant de mourir. Une autre facette de cette légende voudrait que Joseph d’Arimathée aurait recueilli une petite quantité du sang de Christ dans cette coupe lors de la mise au sépulcre de Jésus.

Cette histoire a produit bon nombre de théories sur l’importance de cette coupe pour les sociétés secrètes chargées d’en prendre soin tout en créant d’innombrables spéculations sur l’existence même de la coupe et, si elle existe, l’endroit où elle est gardée. Cette fascination relève d’une ancienne pratique païenne de la vénération des reliques. Plusieurs de ces objets ont été le sujet d’intérêt intense, comme le Linceul de Turin ou les éclats de bois recueillis à même la Croix sur laquelle Jésus fut crucifié, sans oublier la lance avec laquelle le soldat romain a percé le Côté de Jésus. Les analyses scientifiques contredisent la véracité de ces objets, mais, malgré cela, les gens persistent à croire en leur authenticité.

Alors que cette coupe mythique connue sous le nom de Saint-Graal n’est pas un sujet qui concerne le véritable converti, la Bible utilise cependant l’analogie d’une coupe de façon puissante dans les prophéties décrivant ce qui doit arriver dans les derniers jours. Elle décrit également une grande fausse église qui a une coupe contenant une multitude d’iniquités. Apocalypse 17:4-5 nous décrit cette fausse église comme une femme. Et : « La femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, parée d’or, de pierres précieuses et de perles ; elle tenait à la main une coupe d’or, pleine des abominations et des souillures de sa prostitution. Et sur son front était écrit un nom : Mystère: Babylone la grande, la mère des fornicateurs et des abominations de la terre. »

Par contre, d’autres prophéties mentionnent une autre coupe dans la main de Dieu ou des anges accomplissant Sa volonté. Dans Psaume 75:8-9, nous lisons : « Car c’est Dieu qui juge ; il abaisse l’un et élève l’autre. Car il y a dans la main de l’Éternel une coupe où le vin bouillonne ; elle est pleine de vin mêlé, et il en verse ; certes, tous les méchants de la terre en boiront les lies. » Le prophète Ésaïe a écrit : « Réveille-toi, réveille-toi ! Lève-toi, Jérusalem ! qui as bu de la main de l’Éternel la coupe de sa colère, qui as bu et sucé jusqu’à la lie la coupe d’étourdissement. Il n’y en a aucun pour la conduire, de tous les enfants qu’elle a enfantés ; il n’y en a aucun pour la prendre par la main, de tous les enfants qu’elle a nourris. »

L’apôtre Jean a enregistré par écrit sa vision sur la culmination de cette époque, alors que Dieu S’occupera de Satan et de ceux qui ont adoré la bête et son image. Dans Apocalypse 14:9-10, Jean écrit : « Et un troisième ange les suivit, en disant d’une voix forte : Si quelqu’un adore la bête et son image, et s’il en prend la marque au front, ou à la main, il boira aussi du vin de la colère de Dieu, du vin pur préparé dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, en présence des saints anges et de l’Agneau. » Par contre, ceux qui acceptent le message du Messie par la repentance, le baptême et l’imposition des mains pour recevoir le Saint-Esprit n’auront pas à craindre cette coupe de Sa colère, car Dieu a préparé un moyen de les sauver. « C’est ici la patience des saints, ce sont ici ceux qui gardent les commandements de Dieu, et la foi de Jésus. Et j’entendis une voix du ciel qui me disait : Écris : Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l’Esprit, car ils se reposent de leurs travaux, et leurs œuvres les suivent, » dit Jean, dans Apocalypse 14:12-13.

Donc, pendant que certains sont distraits par leur intérêt envers les reliques et les miracles qu’elles produisent, par les légendes noyées dans le paganisme et les traditions mondaines, ceux qui veulent plaire à Dieu pratiqueront les choses prescrites et décrites dans la Bible. Le chrétien doit désirer la coupe du salut, la plus importante. Alors : « Que rendrai-je à l’Éternel ? Tous ses bienfaits sont sur moi. Je prendrai la coupe des délivrances, et j’invoquerai le nom de l’Éternel. Je rendrai mes vœux à l’Éternel, en présence de tout son peuple. La mort des bien-aimés de l’Éternel est précieuse à ses yeux » (Psaume 116:12-15). L’observance des commandements de Dieu est fondamentale pour arriver à la connaissance sur la voie qui mène au Royaume, afin de nous aider à garder notre coupe pleine.

Dans Psaume 116:12-14, David demande : « Que rendrai-je à l’Éternel ? Tous ses bienfaits sont sur moi. Je prendrai la coupe des délivrances, et j’invoquerai le nom de l’Éternel. Je rendrai mes vœux à l’Éternel, en présence de tout son peuple. » Voilà une question remarquable, ainsi que sa réponse. À tout individu qui naît dans le monde, Dieu lui accorde une multitude de bienfaits.

Dans Actes 17:24-25, nous lisons que : « Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. » Certains reçoivent plus que d’autres, mais tous reçoivent beaucoup. Alors, la question est : Que devrions nous faire pour Dieu en retour de tous ces bienfaits ? Et la réponse est de recevoir simplement son éminent don de salut éternel !

Aux gens de Capernaüm, Jésus a déclaré : « Travaillez, non point pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui demeure jusqu’à la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera ; car le Père, Dieu, l’a marqué de son sceau. Ils lui dirent donc : Que ferons-nous pour travailler aux œuvres de Dieu ? Jésus leur répondit : C’est ici l’œuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu’il a envoyé » (Jean 6:27-29). Cette réponse a dû profondément surprendre ceux qui croyaient pouvoir plaire à Dieu et gagner leur salut par leurs bonnes œuvres. La vérité demeure qu’il nous est impossible de payer par nos bonnes œuvres le pardon de nos péchés.

Si jamais quelqu’un peut être sauvé de ses péchés et recevoir le salut, ce sera uniquement par sa foi dans l’œuvre déjà accomplie par Notre-Seigneur Jésus-Christ. « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). Parce que : « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:8). « Mais il n’en est pas du don gratuit comme du péché. Car, si par le péché d’un seul plusieurs sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu, et le don de la grâce qui vient d’un seul homme, savoir Jésus-Christ, s’est répandu abondamment sur plusieurs ! » (Romains 5:15). Donc, la seule possibilité de salut demeure uniquement en Christ. « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé » (Romains 10:13). La Bible ne peut être plus claire.

Donc, quand un repentant invoque le nom du Seigneur dans la foi, il boit dans la coupe du salut l’eau vive de la guérison de ses péchés et il devient lui-même une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. À la femme samaritaine, Jésus lui a dit : « Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est Celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que Je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que Je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle » (Jean 4:10-14).

Si nous saisissons la profondeur de ce que la Parole de Dieu nous donne ici, nous pouvons en toute gratitude nous joindre à David et chanter « Tu dresses la table devant moi, à la vue de ceux qui me persécutent ; tu oins ma tête d’huile ; ma coupe déborde. Oui, les biens et la miséricorde [Seigneur], m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité. » (Psaume 23:5-6). L’essence dans toute cette vérité est visible, si les yeux veulent voir : la beauté, la complexité, l’unité dans la diversité, l’utilité, la continuité dans l’énergie et tout le processus trouvé dans chaque créature sous le ciel. Chaque aspect de la création divine a été parfaitement formulé afin de nous révéler Christ en tant que Créateur et Sauveur.

Dans Colossiens 1:21-23, Paul nous atteste : « Vous aussi, qui étiez autrefois éloignés, et ennemis par vos pensées et vos mauvaises œuvres, Il vous a maintenant réconciliés, dans le corps de sa chair, par sa mort, pour vous présenter devant lui saints, sans tache et irrépréhensibles ; pourvu que vous demeuriez fondés dans la foi et inébranlables, n’abandonnant point l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, j’ai été fait ministre. » Avant de monter au ciel Jésus a dit à Ses disciples : « Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15-16). En lisant ce commandement, on pourrait avoir l’impression, selon le texte, que cela fut déjà accompli quelques trente années après.

Toutefois, il ne serait pas plausible de conclure que les ministres chrétiens avaient déjà réussi à évangéliser la terre entière en si peu de temps. Le problème se situe dans notre évaluation limitée des mots utilisée par Christ. L’expression « à toute créature » était un but fixé par Christ, et nous voyons que le message était, à ce moment précis, prêché aux Colossiens, même si le reste de la terre ne l’avait pas encore reçu. Mais cette expression de Jésus voulait également dire que toute Sa création participerait à la prédication de l’Évangile sur la création de Dieu. Le roi David l’explique ainsi, dans Psaume 19:2 : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. »

Dans Romains 1:20, Paul déclare : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. » Même si, dans les temps passés, Dieu a laissé marcher toutes les nations dans leurs voies, Il a laissé des témoignages de Son existence partout : « Quoiqu’il n’ait point cessé de donner des témoignages de ce qu’il est, en faisant du bien, en nous envoyant du ciel les pluies, et les saisons fertiles, et en remplissant nos cœurs de biens et de joie » (Actes 14:17). Et finalement, dans Actes 17:28-30, nous découvrons : « Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent. »

Dans Colossiens 1:16-20, Paul définit l’Évangile universel qui englobe la création entière, le salut et tout ce qui s’y trouve, par Jésus de cette façon : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. »

Dans Lamentations 4:20, nous découvrons : « Celui qui nous faisait respirer, l’oint de l’Éternel, a été pris dans leurs fosses ; lui de qui nous disions : Nous vivrons sous Son ombre parmi les nations. » Dans le désert chaud, si familier aux Israélites, un endroit ombragé était considéré comme une bénédiction. Et quand le peuple trouvait un tel endroit, celui-ci était considéré comme un symbole de la protection divine et de la délivrance de la colère des nombreux ennemis du peuple. En effet, le mot hébreu pour « ombre » est utilisé douze fois dans la Bible comme une protection, par la puissante présence de Dieu. Le premier se trouve dans Psaume 17:8-9 où David invoque Dieu ainsi : « Garde-moi comme la prunelle de l’œil ; couvre-moi sous l’ombre de tes ailes, contre ces méchants qui m’oppriment, contre mes ennemis mortels qui m’environnent ! » David cherchait continuellement sa propre délivrance sous l’ombre de Dieu et son attitude devrait nous servir à chaque fois que nous avons également besoin de Sa protection parfaite.

Regardons maintenant trois autres beaux témoignages. Dans Psaume 36:6-8, nous lisons : « Éternel, ta bonté atteint jusqu’aux cieux, ta fidélité jusqu’aux nues. Ta justice est comme les montagnes de Dieu ; tes jugements sont un grand abîme. Éternel, tu conserves les hommes et les bêtes. O Dieu, que ta bonté est précieuse ! Aussi les fils des hommes se retirent sous l’ombre de tes ailes. » Et, dans Psaume 57:2-3, où David déclare : « Aie pitié, ô Dieu, aie pitié de moi ! Car mon âme se retire vers toi ; je me réfugie sous l’ombre de tes ailes, jusqu’à ce que les calamités soient passées. Je crie au Dieu Très-Haut, à Dieu qui accomplit son œuvre pour moi. » Et, finalement, dans Psaume 63:7-9, lorsque David déclare : « Quand je me souviens de toi sur mon lit, et que je médite sur toi pendant les veilles de la nuit. Car tu as été mon secours ; aussi je me réjouirai sous l’ombre de tes ailes. Mon âme s’est attachée à toi pour te suivre, et ta droite me soutient. »

Ésaïe parle aussi de Sa présence : « Et chacun d’eux sera comme un abri contre le vent et un refuge contre la pluie, comme des ruisseaux d’eau dans une terre aride, comme l’ombre d’un grand rocher dans un pays désolé. Alors les yeux de ceux qui voient ne seront plus couverts, et les oreilles de ceux qui entendent seront attentives » (Esaïe 32:2-3). Et, dans Esaïe 49:2-3, où : « Il a rendu ma bouche semblable à une épée tranchante ; il m’a couvert de l’ombre de sa main ; il a fait de moi une flèche aiguë, et m’a caché dans son carquois. Il m’a dit : Tu es mon serviteur, Israël en qui je me glorifierai. » Et que dire de ce beau témoignage, dans Esaïe 51:16, où Dieu dit : « J’ai mis mes paroles dans ta bouche, et t’ai couvert de l’ombre de ma main, pour rétablir les cieux et fonder la terre, pour dire à Sion : Tu es mon peuple ! »

La dernière référence à l’ombre du Seigneur est comparée à l’exil du peuple de Dieu à Babylone. Dans ce triste contexte, Jérémie se lamente que même l’oint de Dieu, c’est-à-dire, le Messie, fut pris captif avec Son peuple. « Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses » (Actes 17:25). Il est même appelé la « respiration », ou le souffle de vie. Jésus sera avec Son peuple alors qu’ils subiront leur juste châtiment sous Son ombre. Peu importe les circonstances, nous pourrions dire comme David : « Celui qui habite dans la retraite secrète du Très-Haut repose à l’ombre du Tout Puissant. Je dis à l’Éternel : Mon refuge et ma forteresse ! mon Dieu en qui je m’assure ! » (Psaume 91:1-2).

Il n’y a que louange et adoration quand nous sommes entre Ses mains. Lisons ensemble cette belle louange de David envers Dieu, dans Psaume 138:2-3 : « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme. » La louange et l’adoration sont souvent évoquées dans les Écritures ; néanmoins, assez rarement pour décrire les mêmes circonstances. L’adoration décrit une belle attitude d’obéissance et de révérence en se prosternant durant un sacrifice ou une autre observance religieuse. La louange, par contre, met de l’emphase sur une action de grâce joyeuse en reconnaissance des bénédictions divines ou pour célébrer le caractère, la puissance, la valeur extraordinaire, l’autorité et les actions de Dieu envers nous.

Il n’existe que deux endroits dans la Bible où le peuple de Dieu a adoré et loué Dieu en même temps. La première occasion fut la dédicace du grand temple de Salomon. Or, lorsque la prière de dédicace fut terminée : « Tous les enfants d’Israël virent descendre le feu et la gloire de l’Éternel sur la maison ; et ils se courbèrent, le visage en terre, sur le pavé, se prosternèrent et louèrent l’Éternel, en disant : Car il est bon, car sa miséricorde demeure éternellement ! » (2 Chroniques 7:3). La deuxième fois, c’est lorsqu’Ezra a ramené les restes de la captivité de Juda vers Jérusalem, hors de Babylone. Dans Néhémie 9:2-3, nous lisons : « Et la race d’Israël se sépara de tous les étrangers ; et ils se présentèrent, confessant leurs péchés et les iniquités de leurs pères. Ils se levèrent donc à leur place, et on lut dans le livre de la loi de l’Éternel leur Dieu, pendant un quart de la journée, et pendant un autre quart, ils firent confession, et se prosternèrent devant l’Éternel leur Dieu. » Le mot « confesser », utilisé ici, est le même que « louange ».

Dans les deux cas, le peuple n’a pas sautillé, applaudi ou dansotté pour confirmer son exubérance. Les gens du peuple furent tellement émus par la présence de Dieu qu’ils tombèrent face contre terre. Ensuite, ils ont vidé leur cœur en louant et en se prosternant humblement devant Sa miséricorde, Sa vérité, Son nom, Son omnipotence et tous Ses autres attributs, car Dieu venait de magnifier Sa Parole au-dessus de tout dans ces deux gestes d’amour. Le peuple venait de ressentir une délivrance.

Mais il y a une autre délivrance, celle où nous sommes libérés du malin. Les disciples de Jésus Lui demandèrent de leur montrer comment prier. Vers la fin de cette prière, toujours connue comme le « Notre Père », nous voyons citées les paroles suivantes : « Pardonne-nous nos péchés, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du Malin ; car à toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! » (Matthieu 6:12-13). Certains groupes de chrétiens pratiquent un « ministère de délivrance » comme s’ils pouvaient délivrer quelqu’un de l’emprise du malin. La véritable délivrance biblique se résume néanmoins aux paroles de Jésus qui l’identifie comme la délivrance du Malin (Satan), ou de tout autre mal. Car tout mal vient du diable et nuit au chrétien dans son cheminement vers le Royaume. Dans la langue grecque, le mot « délivrance » ou « délivré » a la même connotation que « salut » ou « sauvé ».

Nous voyons une première démonstration dans le Nouveau Testament où son utilisation est nettement significative. Le Seigneur pourvoira assurément une telle délivrance si nous prions avec un cœur sincère ! Bouleversé par le fardeau de sa nature pécheresse antécédente, Paul s’écrie, dans sa prière à Dieu : « Misérable homme que je suis ! Qui me délivrera de ce fardeau de mort ? » (Romains 7:24). Et Dieu lui indique immédiatement sa délivrance, car, au verset 25, Paul déclare : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché. » Cette assurance est devenue tellement imprégnée dans son esprit que, même lorsque le moment de son martyre approchait, Paul pouvait encore témoigner que : « le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise, et me sauvera dans son Royaume céleste. A lui soit gloire aux siècles des siècles ! Amen » (2 Timothée 4:18).

L’apôtre Pierre nous rassure pareillement en déclarant que : « Le Seigneur saura délivrer de l’épreuve ceux qui l’honorent, et garder les injustes pour être punis au jour du jugement » (2 Pierre 2:9). Dieu peut délivrer Son peuple de toutes les épreuves dans ce monde méchant, afin de le garder en sécurité et ainsi le préparer pour l’avènement glorieux de Son Royaume, car Il est Lui-même notre délivrance. Le but primordial de Dieu demeure toujours de sauver l’humanité entière. Avec la rébellion d’Israël, la porte fut ouverte aux païens aussi par le sacrifice du sang pur et sans tache de Jésus, versé pour former un peuple renouvelé sous le nom d’Israël de Dieu (Galates 6:16). « Et ainsi tout Israël sera sauvé, comme il est écrit : Le libérateur viendra de Sion, et il éloignera de Jacob toute impiété. Et ce sera Mon alliance avec eux, lorsque j’effacerai leurs péchés » (Romans 11:26-27).

Finalement, nous recevons la délivrance de la crainte. Regardons cette belle louange de David dans Psaume 34:4-8 : « Magnifiez l’Éternel avec moi ; exaltons son nom tous ensemble ! J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu ; il m’a délivré de toutes mes frayeurs. L’a-t-on regardé ? on en est illuminé, on n’a pas à rougir de honte. Cet affligé a crié, et l’Éternel l’a exaucé, et l’a délivré de toutes ses détresses. L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. » Il y a beaucoup de choses dans un monde comme le nôtre qui peuvent amener la crainte dans le cœur humain. La crainte du besoin, la crainte de la guerre, la crainte d’être rejeté, la crainte de la noirceur et une multitude d’autres. Quelques craintes sont rationnelles, d’autres frisent le ridicule, mais toutes sont très sérieuses chez ceux qui en vivent l’expérience.

La bonne nouvelle rassurante de l’Évangile peut néanmoins nous libérer de toute crainte. Rappelez-vous que la crainte est entrée dans le monde au même moment que le péché. Lorsqu’Adam et Ève ont désobéi à Dieu : « …ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui se promenait dans le jardin, au vent du jour. Et Adam et sa femme se cachèrent de devant la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. Et l’Éternel Dieu appela Adam, et lui dit : Où es-tu ? Et il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai craint, parce que je suis nu ; et je me suis caché. Et Dieu dit : Qui t’a montré que tu es nu ? As-tu mangé de l’arbre dont je t’avais ordonné de ne pas manger ? » (Genèse 3:8-11). C’était la crainte d’avoir désobéi à Dieu qui l’avait créé. Et cette crainte se poursuit chez chaque humain qui craint d’avoir désobéi.

La seconde référence à la crainte dans la Bible fut lorsque : « Après ces choses, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, Je suis ton bouclier, et ta très grande récompense » (Genèse 15:1). Le Seigneur protège ceux qui Lui obéissent et comme disait si bien David : « Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent » (Psaume 23:4). Au moins dix-neuf fois dans le Nouveau Testament, nous entendons les paroles « ne crains pas » ou « n’aie pas peur » sur les lèvres de Christ. Quelques phobies peuvent nous décourager, mais la délivrance est nôtre lorsque nous cherchons le Seigneur. « De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:6).

Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre et ne soyez point troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. Même si, quelques fois : « …l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. » (1 Pierre 4:14).

Peut-être que la plus grande crainte de toutes est la crainte de la mort, mais le Seigneur nous délivre même de cette crainte, car Jésus a vaincu la mort. Dans Son corps glorifié : « Il avait dans sa main droite sept étoiles ; une épée aiguë à deux tranchants sortait de sa bouche, et son visage resplendissait comme le soleil dans sa force. Or, quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort, et il mit sa main droite sur moi, en me disant : Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant ; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort » (Apocalypse 1:16-18).




D.420 – La fraternisation des chrétiens

Par Joseph Sakala

Paul écrit cette belle lettre à Philémon : « Par la connaissance de tout le bien qui se fait parmi vous, pour Jésus-Christ. Car, mon frère, ta charité nous a donné une grande joie et une grande consolation, en ce que tu as réjoui les entrailles des Saints » (Philémon 1:6-7). Cette lettre est essentiellement une demande personnelle de Paul pour que l’on accepte de prendre son esclave Onésime dans la congrégation. Paul l’exhorte en lui disant : « Je te prie pour mon fils Onésime, que j’ai engendré étant dans les chaînes, qui t’a été autrefois inutile, mais qui maintenant te sera utile, aussi bien qu’à moi, et que je te renvoie. Reçois-le donc comme mes propres entrailles. Je voulais le retenir auprès de moi, afin qu’il me servît à ta place dans les liens où je suis pour l’Évangile. Mais je n’ai rien voulu faire sans ton avis, afin que ton bienfait ne fût pas comme forcé, mais volontaire. Car peut-être n’a-t-il été séparé de toi pour quelque temps, qu’afin que tu le recouvrasses pour toujours ; non plus comme un esclave, mais comme supérieur à un esclave, comme un frère, particulièrement chéri de moi, et bien plus de toi, selon la chair, et selon le Seigneur. Si donc tu me regardes comme uni à toi reçois-le comme moi-même » (Philémon 1:10-17).

La prière de Paul à Philémon est similaire à celle qu’il avait faite pour d’autres chrétiens : « Et qui nous a fait connaître votre charité selon l’Esprit. C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; de telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu » (Colossiens 1:8-10). C’est une prière très appropriée pour un frère ou une sœur chrétienne, car l’emphase est sur les bénédictions et les responsabilités d’une véritable fraternisation.

La fraternisation dont Paul parle est le mot grec koinonia. C’est-à-dire, une foi chrétienne qui demande le partage d’une vie avec d’autres gens qui ont une même foi précieuse, comme disait si bien Pierre lorsqu’il abordait ses épîtres : « Siméon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la nôtre, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. La grâce et la paix vous soient multipliées, dans la connaissance de Dieu et de notre Seigneur Jésus » (2 Pierre 1:1-2). Cette fraternisation devient littéralement pleine de pouvoir, mais seulement en reconnaissant et en appréciant toutes le bénédictions que nous avons reçues au-travers Christ.

Paul avait indiqué qu’il voulait être considéré comme un partenaire concernant Onésime. « Si donc tu me regardes comme uni à toi reçois-le comme moi-même. S’il t’a fait quelque tort, ou s’il te doit quelque chose, mets-le sur mon compte » (Philémon 1:17-18). Voici le mot grec koinonos, presque semblable à koinonia. Philémon, le riche maître colossien, et Onésime, son esclave revenu au bercail, étaient tous deux des enfants spirituels de Paul, alors, théoriquement, ils partageaient toute chose par la fraternisation au-travers Jésus. Et : « S’il t’a fait quelque tort, ou s’il te doit quelque chose, mets-le sur mon compte. Moi, Paul, je te l’écris de ma propre main, je te le rendrai, sans te dire que tu te dois toi-même à moi » (Philémon 1:18-19).

Les demandes de fraternité chrétienne pouvaient coûter sa liberté à Onésime, son aide à Paul et sa propriété à Philémon. Mais la véritable fraternisation n’est pas simplement la socialisation chrétienne. C’est un partage d’amour, de temps et de talents, de possessions et même de vie physique, selon les circonstances dans la foi. C’est en réalité ce que David implore Dieu, dans Psaume 25:6-10, lorsqu’il Lui demande : « Souviens-toi de tes compassions, ô Éternel, et de tes bontés ; car elles sont de tout temps. Ne te souviens point des péchés de ma jeunesse, ni de mes transgressions ; selon ta miséricorde, souviens-toi de moi, à cause de ta bonté, ô Éternel ! L’Éternel est bon et droit ; c’est pourquoi il enseignera aux pécheurs le chemin qu’ils doivent suivre. Il fera marcher les humbles dans la justice ; il enseignera sa voie aux humbles. Tous les sentiers de l’Éternel ne sont que bonté et fidélité, pour ceux qui gardent son alliance et ses témoignages. »

Ces belles paroles de compassion et de bonté peuvent sembler dépassées dans notre jargon sophistiqué d’aujourd’hui, mais les attributs divins qu’ils évoquent furent toujours présents et continueront de caractériser notre tendre et miséricordieux Créateur Dieu éternellement. De les avoir laissés tomber de nos conversations est une malheureuse perte, jusqu’à un certain degré, parce que cela appauvrit notre langue et peut-être même nos âmes. Notez ces riches témoignages leur étant associés dans la Bible. Regardez cette belle poésie, dans Psaume 103:3-5 : « C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités ; qui guérit toutes tes infirmités ; qui retire ta vie de la fosse ; qui te couronne de bonté et de compassion ; qui rassasie ta bouche de biens, tellement que ta jeunesse est renouvelée comme celle de l’aigle. » Et dans Psaume 40:11-12, où nous pouvons facilement lire : « Je n’ai point renfermé ta justice au-dedans de mon cœur ; j’ai dit ta fidélité et ta délivrance ; je n’ai point caché ta bonté ni ta vérité à la grande assemblée. Toi donc, ô Éternel, ne me ferme pas tes compassions ! Que ta bonté et ta vérité me gardent continuellement ! »

Et que dire de ce merveilleux Psaume de David, lorsque Nathan le prophète vint à lui, après que David fut allé vers Bath-Shéba : « O Dieu, aie pitié de moi, selon ta miséricorde ! Selon la grandeur de tes compassions, efface mes forfaits ! Lave-moi parfaitement de mon iniquité, et nettoie-moi de mon péché ! Car je connais mes transgressions, et mon péché est toujours devant moi. J’ai péché contre toi, contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, de sorte que tu seras juste quand tu parleras, et sans reproche quand tu jugeras » (Psaume 51:3-6). Et finalement, ce cri au Seigneur : « Que le courant des eaux ne me submerge pas, que je ne sois pas englouti par le gouffre, et que la fosse ne referme pas sa bouche sur moi ! Éternel, réponds-moi, car ta faveur est bonne ; selon la grandeur de tes compassions, tourne-toi vers moi ! Et ne cache pas ta face à ton serviteur, car je suis en détresse ; hâte-toi, réponds-moi ! Approche-toi de mon âme, rachète-la ; à cause de mes ennemis, délivre-moi ! » (Psaume 69:16-19).

La fraternisation entre chrétiens, au début de l’Église, se résume simplement à ceci : « Ceux donc qui reçurent de bon cœur sa parole, furent baptisés ; et ce jour-là environ trois mille âmes furent ajoutées aux disciples. Or, ils persévéraient dans la doctrine des apôtres, dans la communion, dans la fraction du pain et dans les prières. Et tout le monde avait de la crainte, et il se faisait beaucoup de miracles et de prodiges par les apôtres » (Actes 2:41-43). Beaucoup d’activités se passent dans les églises « chrétiennes », sous le nom de fraternisation. Habituellement, cela comprend le café et les beignes après le service, les soirées sociales, ou des activités sportives. Aussi plaisantes que ces actions puissent être, elles ne doivent pas être confondues avec la fraternisation biblique.

Nulle part dans le Nouveau Testament, le mot grec traduit « fraternisation » implique des activités sportives ou amusantes. Au contraire, la Bible donne comme exemple : « C’est qu’ayant été éprouvés par plusieurs afflictions, ils ont été remplis de joie, et dans leur profonde pauvreté, ils ont répandu avec abondance les richesses de leur libéralité. Car, je l’atteste, ils ont donné de leur propre mouvement, selon leur pouvoir, et même au-delà de leur pouvoir ; nous priant très instamment de recevoir cette aumône et leur contribution pour l’assistance des saints » (2 Corinthiens 8:2-4). La fraternisation était plutôt : « De faire le bien, d’être riches en bonnes œuvres, prompts à donner, faisant part de leurs biens ; s’amassant ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un bon fonds, afin d’obtenir la vie éternelle » (1 Timothée 6:18-19).

Ailleurs, nous voyons Paul remercier les convertis à Philippes : « A cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:5-6). Car Paul savait qu’il : « est juste que tels soient mes sentiments pour vous tous, car, dans mes liens, et dans la défense et la confirmation de l’Évangile, je vous porte dans mon cœur, vous tous qui partagez avec moi la grâce qui m’est faite. Dieu m’est témoin, en effet, que je vous chéris tous d’une affection cordiale en Jésus-Christ », dit-il, dans Philippiens 1:7-8. Cette sorte de fraternisation pourrait même amener des persécutions.

« Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:5-8). Au-travers de cette fraternisation, nous avons le privilège de manifester l’humilité de Christ en esprit. Nous avons le privilège de connaître vraiment la fraternisation dans Sa souffrance, étant rendu confortable jusqu’à Sa mort. Comme disait si bien Paul : « Afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts » (Philippiens 3:10-11).

« Je vous parle comme à des personnes intelligentes ; jugez vous-mêmes de ce que je dis. La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion au corps de Christ ? Comme il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, ne sommes qu’un seul corps ; car nous participons tous au même pain, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 10:15-17. Comme nous pouvons le constater, la fraternisation chrétienne est une chose sérieuse. Donc, la fraternisation doit être accompagnée de l’enseignement, de la prière et du ministère envers les pauvres. C’est en : « louant Dieu, et étant agréables à tout le peuple ; et le Seigneur ajoutait tous les jours à l’Église des gens qui étaient sauvés » (Actes 2:47).

La force est dans la grâce en Jésus-Christ. Dans sa deuxième lettre à son évangéliste Timothée, Paul l’exhorte ainsi : « Toi donc, mon fils, fortifie-toi, dans la grâce qui est en Jésus-Christ. Et les choses que tu as entendues de moi, en présence de plusieurs témoins, confie-les à des hommes fidèles, qui soient capables aussi d’enseigner les autres » (2 Timothée 2:1-2). Les attributs du chrétien dans l’enseignement ne peuvent pas se mesurer à la manière du monde. La véritable force n’est pas militaire ou athlétique et ne peut pas s’acheter. Alors : « Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes » (1 Corinthiens 1:26-27).

Le chrétien est fort lorsqu’il ou elle exhibe un caractère gracieux, fort dans la grâce manifestée par Christ en parole et en action. Paul aussi avait des problèmes de santé et croyait qu’en demandant un surplus de force physique à Dieu, cela l’aiderait davantage dans son ministère. « Mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car Ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort », déclare Paul, dans 2 Corinthiens 12:9-10.

Cela a complètement changé sa façon de prier pour les convertis à Colosse : « De telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon Sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie » (Colossiens 1:10-11). Mais comment acquérir une telle force dans la grâce ? D’abord, c’est par le travail du Saint-Esprit qui vit chez le converti : « Afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur » (Éphésiens 3:16). Ensuite, en passant des moments dans la prière et dans l’étude de la Parole de Dieu. « Car ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel, le Saint d’Israël : C’est en retournant à moi et en demeurant tranquilles que vous serez sauvés ; c’est dans le repos et la confiance que sera votre force » (Esaïe 30:15).

Des efforts personnels ne servent à rien, car les méthodes humaines et la puissance nécessaire pour accomplir un but deviennent futiles, en fin de compte : « Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point, » déclare Esaïe 40:31. Paul avait compris que sa force était dans la faiblesse. « C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort », dit-il, dans 2 Corinthiens 12:10. Voilà un des plus grands paradoxes de la vie chrétienne. Comment l’apôtre Paul pouvait-il trouver du plaisir à se faire persécuter, se faire critiquer, à être placé dans des situations stressantes, à avoir à endurer la douleur ou même la faiblesse ? Il ne pouvait pas y avoir de plaisir dans de telles circonstances, si ce n’était pas par la puissance de Christ.

Paul était un homme de foi et de prière, et il priait avec ferveur que Dieu lui enlève l’écharde qu’il portait dans sa chair. « Si je voulais me glorifier, je ne serais pas imprudent, car je ne dirais que la vérité ; mais je m’en abstiens, afin que personne ne m’estime au-delà de ce qu’il voit en moi, ou de ce qu’il m’entend dire. Et de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point » (2 Corinthiens 12:6-7). Nous voyons l’évidence d’une infirmité qui semblait venir nuire à son ministère. Cependant, Dieu ne l’a pas abandonné : « Mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12:9-10).

Avez-vous déjà remarqué, que les plus puissants témoignages de la vérité chrétienne sont donnés lorsque les chrétiens exercent la patience, la joie, le fruit de l’amour dans la souffrance, peu importe si cette souffrance nous vient par la maladie, la persécution, ou le deuil, et par n’importe quelle situation qui pourrait s’avérer intolérable loin de Christ ? Dans le cas de Paul, il a déclaré que cette écharde ne pouvait pas lui être enlevée, « de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations. » À l’Église de Philadelphie, Jésus à déclaré : « Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom. Voici, je t’en donnerai de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs, et qui ne le sont point, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, afin qu’ils se prosternent à tes pieds, et qu’ils connaissent que je t’ai aimée. Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:8-10). C’est précisément au moment où nous reconnaissons notre faiblesse que nous pouvons devenir très forts en Christ.

Il ne faut pas craindre de témoigner pour Jésus. Regardons ce que les disciples ont fait. « Et les ayant rappelés, ils leur défendirent absolument de parler, et d’enseigner au nom de Jésus. Mais Pierre et Jean leur répondirent : Jugez s’il est juste devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à Dieu. Car pour nous, nous ne pouvons pas ne pas parler des choses que nous avons vues et entendues » (Actes 4:18-20). Tout véritable converti sait qu’il ou elle doit témoigner pour Christ, mais bon nombre sont réticents à parler en Son Nom. La plupart donne la peur comme raison. Parfois, il pourrait nous être défendu, comme aux apôtres, de L’enseigner, mais leur réponse courageuse fut : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5:29).

Parfois, les apôtres priaient pour leurs ennemis, comme dans Actes 4:29-33 : « Et maintenant, Seigneur, considère leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine hardiesse ; en étendant ta main, afin qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des merveilles par le nom de ton saint Fils Jésus. Lorsqu’ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec hardiesse. Or, la multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme ; et personne ne disait que rien de ce qu’il possédait fût à lui ; mais toutes choses étaient communes entre eux. Et les apôtres rendaient témoignage, avec beaucoup de force, de la résurrection du Seigneur Jésus ; et une grande grâce était sur eux tous. »

Plus courante que la crainte de la persécution, ou d’un mal personnel, c’est la frayeur d’être ridiculisé, ou de perdre notre prestige. Une telle inquiétude ne fait pas partie du caractère des véritables chrétiens : « Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence » (2 Timothée 1:7). Si nous aimons le Seigneur et ceux pour qui Il est mort, nous devons vaincre notre peur des hommes. Un des pires reniements que pourrait commettre un chrétien est celui de ne pas prendre position en faveur de Christ : « Cependant plusieurs, des principaux même, crurent en lui ; mais ils ne le confessaient point, à cause des pharisiens, de peur d’être chassés de la synagogue. Car ils aimèrent plus la gloire qui vient des hommes, que la gloire de Dieu » (Jean 12:42-43).

Combien de fois des hommes professionnels, même des théologiens, font des compromis avec Christ et Sa Parole par crainte de pression de la part de leurs pairs au lieu de maintenir leur croyance originale ? Que Dieu nous donne le courage de Paul qui, dans Romains 1:16-17, a déclaré : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en Lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. » « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ, » déclare Paul, dans 1 Corinthiens 3:11.

Par cette observation, l’apôtre Paul avertit les chrétiens qu’il est possible de bâtir, soit avec succès, soit pour la ruine, sur une fondation établie par Jésus, lorsqu’il dit : « Quiconque donc entend ces paroles que je dis, et les met en pratique, je le comparerai à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc ; et la pluie est tombée, et les torrents se sont débordés, et les vents ont soufflé, et ont fondu sur cette maison-là ; elle n’est point tombée, car elle était fondée sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera comparé à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable ; et la pluie est tombée, et les torrents se sont débordés, et les vents ont soufflé, et ont fondu sur cette maison-là ; elle est tombée, et sa ruine a été grande » (Matthieu 7:24-27).

Une maison construite sur les Paroles de Jésus subsisterait contre toute tempête éventuelle, car elle est fondée sur la vérité. Mais pas une église fondée sur la « vérité » humaine. Jésus savait de quoi Il parlait lorsque, dans Matthieu 7:21-23, il a déclaré : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom  ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité. »

Présentement, au Canada et aux États-Unis, la croyance générale veut que plusieurs religions puissent mener le croyant au salut et surtout au ciel, et qu’il y ait plusieurs manières d’interpréter les Écritures. Deux doctrines complètement fausses, mais de plus en plus populaires. La Bible nous déclare carrément, dans Actes 4:11-12, que : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Jésus Lui-même a déclaré, dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. »

Les pasteurs « chrétiens » qui prêchent ainsi pourront bien se défendre en ce jour-là : « Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? » Alors, Jésus-Christ leur dira ouvertement : « Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité ! » À quoi aura servi la maison qu’ils ont fondée si elle fut bâtie sur des mensonges ? Saviez-vous qu’aux États Unis, ceux qui sont classés « chrétiens » — les évangéliques, les protestants et les catholiques — forment environ 68 % de la population et ils sont tous convaincus qu’ils s’en vont au ciel après la mort ? Mais les Mormons et les Témoins de Jéhovah sont les seuls qui croient qu’eux seuls iront au ciel !

Il n’y a pas de commandement plus grand dans le Nouveau Testament que celui d’aller prêcher l’Évangile dans le monde entier. Jésus dit à Ses disciples : « Allez par tout le monde, et prêchez l’évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15-16). Mais avant de déterminer que tout cela a été fait, puis-je vous signaler que plusieurs églises ont perdu la vision de la Bonne Nouvelle du Royaume pour plutôt spéculer à savoir qui était vraiment leur Sauveur ? Permettez moi de partager avec vous l’Évangile tel que présenté dans les Écritures.

La Croix de Christ. Le mot « Évangile » en grec parait environ 101 fois dans le Nouveau Testament. « Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et dans lequel vous persévérez, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. Ensuite, il s’est fait voir à Jacques, et puis à tous les apôtres ; et après tous, il m’est apparu à moi aussi comme à un avorton », déclare Paul, dans 1 Corinthiens 15:1-8.

La focalisation centrale porte sur Sa mort, Son enterrement et Sa résurrection dans un corps glorieux. Cette bonne nouvelle doit être reçue et crue avec foi, une seule fois. C’est le moyen par lequel nous sommes sauvés continuellement et pour l’éternité. Ce merveilleux message sur l’œuvre de Christ doit être compris et prêché spécifiquement, selon les Écritures. Le premier endroit ou nous apprenons que : « Jésus allait par toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes de langueurs parmi le peuple. Et sa renommée se répandit par toute la Syrie ; et on lui présentait tous ceux qui étaient malades, et atteints de divers maux et tourments, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques ; et il les guérissait. Et une grande multitude le suivit de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et d’au-delà du Jourdain », c’est dans Matthieu 4:23-25.

Il est vital de mettre beaucoup d’emphase sur Apocalypse 19:15-16 où nous découvrons qu’ : « Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. » Sa grande promesse, c’est que nous  avons été sauvés par l’œuvre salvatrice de Christ : « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:16-17).

Le dernier endroit où nous voyons que Jésus S’en vient réclamer Sa Création est dans Apocalypse 14:6-7 où Jean : « vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux. » Il devient absolument clair que toute l’emphase est sur Jésus-Christ comme Créateur, car nous recevons l’ordre de L’adorer. Il devient également évident que ce même Dieu, qui S’est substitué à nos péchés sur une croix au Calvaire, est le même Créateur tout-puissant qui : « Nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante » (Hébreux 1:2-3).

Une fondation puissante. Les églises évangéliques ont bien fait de présenter le message central de l’Évangile qu’ils possèdent, mais l’Évangile englobe le travail complet de Jésus, qui comprend également la rédemption entière, qui est Son but pour l’humanité totale. Il paraît cependant que le message de la création à été quelque peu négligé dans plusieurs églises. Il serait bon pour nous de nous rappeler l’importance fondamentale de la création, doctrine de cette bonne nouvelle. L’Évangile magnifique de Jean est bâti sur sept miracles uniques sur la création que Jésus a démontrés publiquement. Ses grandes œuvres n’ont pu être accomplies que par un Dieu omniscient et omnipotent, le Créateur Lui-même.

Jésus a fait plusieurs miracles durant Son séjour sur cette terre. Mais : « Jésus fit encore en présence de ses disciples plusieurs autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom » (Jean 20:30-31). En effet, Christ a Lui-même déclaré : « Croyez-moi quand je dis que je suis dans le Père, et que mon Père est en moi ; sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres mêmes. En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais vers mon Père. Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. Si vous m’aimez, gardez mes commandements » (Jean 14:11-15).

Trois autres passages des Écritures établissent clairement l’Évangile. Dans Colossiens 1:16-20, nous lisons : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. » Par Lui, tout fut créé, tout subsiste et est sauvé de la destruction, et tout est réconcilié par Lui.

Dans Hébreux 1:2-4, Dieu : « Nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. » Ici, la Bible nous déclare que Dieu, étant Esprit, nous parle maintenant au-travers de Christ, devenu Son Fils dans la chair. Étant héritier de toutes choses, tout Lui appartient et Il soutient tout par Sa Parole puissante. Car toutes choses sont de Lui, et par Lui, et pour Lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen !

L’Évangile de Jésus-Christ englobe donc la création de tout ce qui existe, la conservation de tout par la puissance de Sa Parole et la consommation de l’univers entier selon Sa perfection, passée, présente, et future. Négligez Sa création et il ne reste plus de fondation ; négligez la Croix et il ne reste plus de pouvoir, d’autorité et de justice. ; et négligez la consommation et il ne reste plus d’espoir, de joie et de victoire. Dieu a planté Sa fondation profondément. Une maison, ou n’importe quel bâtiment, est aussi solide que l’est sa fondation. « Et afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et la base de la vérité. Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:15-16).

« Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde, » déclare le chef des apôtres dans 1 Pierre 2:9-10. Et tout cela a été fondé sur la fraternisation de Dieu avec Son peuple. Si nous comprenons mal cette vérité,  tout pourrait nous être perdu. Souvenez-vous toujours que Dieu ne fait pas acception de personnes. « Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. Car en Lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement » (Colossiens 2:8-9).




T.027 – Amour ou parodie

L’amour humain est imparfait. Souvent maladroit, il piétine le cœur de l’être aimé, croyant pouvoir le rendre heureux. Il cherche à contrôler, à dicter sa propre définition du bonheur ou de la réussite. Il opprime et oppresse, il asservit pour sa propre cause. L’amour humain est un dictateur inconscient qui avance aveuglément en croyant bâtir un empire, mais en courant à sa perte. Il détruit plus qu’il ne croit construire.

Il veut toujours assujettir l’objet de sa convoitise. Il croit connaître le bon chemin, il le voit tout tracé, comme s’il était Dieu. Mais une mère connaît-elle le chemin que ses enfants emprunteront un jour ? Un époux sait-il combien de temps il partagera sa vie avec sa conjointe, combien d’années leur restent à demeurer ensemble ? Le véritable ami respecte-t-il vraiment le choix de l’autre sans essayer de lui imposer son opinion, ni de le convaincre de changer d’avis ?

L’amour humain peut être cassant, blessant ; ses eaux troubles sont souvent la source de nombreux conflits et de terribles drames. On croit connaître l’objet de son amour, comme un objet familier que l’on connaît par cœur et que l’on pense posséder et, souvent, on se trompe. Les dégâts sont parfois pharaoniques : c’est tout un empire qui s’écroule…

L’amour humain cherche à tenir l’être aimé en laisse, souhaitant le garder toujours à sa portée. Il veut le rendre docile, lui dicter sa conduite et le transformer. Il souhaite changer la personne à sa convenance, et ceci avant même de se donner à elle : l’amour humain ne se donne pas gratuitement.  Il est sournois et rusé, même s’il n’en a pas l’apparence puisque, bien des fois, il semble dépourvu de mauvaises intentions. Quand il offre quelque chose, si cette chose n’est pas utilisée selon son propre désir, il cherche à se la réapproprier, ne serait-ce qu’en critiquant l’usage et en en déplorant la perte. L’amour humain mesure, compte, pèse, calcule. Il ne fait rien au hasard. Il prend un air généreux, mais bien souvent ses offrandes ne sont qu’un investissement judicieux pour son propre profit.

Le tableau que je peins est sombre. Sans doute semble-t-il que l’auteure de ce tableau ait connu beaucoup de déceptions et de drames. Elle peint ce tableau avec le pinceau de la souffrance, car elle a peut-être été trop peu ou trop mal aimée. Mais ce n’est pas la frustration, ni l’amertume qui me fait peindre ce tableau de l’amour humain. C’est le désir de le comparer avec un autre tableau. J’ai l’intention de décrire combien l’Amour divin est plus beau, plus noble et plus salvateur.

L’Amour divin ne trouve pas sa raison d’être dans le désir de transformer l’objet de son amour. Il s’offre à lui sans condition. Il ne regarde pas à la fonctionnalité, ni aux intérêts. Il ne met pas la personne aimée dans une cage dorée en lui faisant croire qu’elle est libre. Au contraire, il lui montre la cage, il lui ouvre la porte et il lui apprend comment s’envoler.

L’Amour divin  ne dicte rien, n’impose rien qui puisse nuire à l’objet de son amour. Ce n’est pas un dictateur qui use de son autorité pour soumettre la personne à un chantage qu’il croit légitime. Aucun chantage ne peut être légitime, car le chantage est une violence. L’Amour divin n’use jamais de violence. Il ne frappe pas au visage, il n’humilie pas. Il pénètre au plus profond de l’âme et guérit l’humilié. Il n’enchaîne pas, mais il brise les chaînes.

L’Amour divin englobe l’être aimé sans l’étouffer. Il est comme l’eau chaude qui réchauffe le cœur transis de froid. Il est comme une caresse pour l’orphelin. L’Amour divin est doux et apaisant. Il n’emprisonne pas. Il n’oblige pas à suivre un chemin qu’il croit être le bon ; il est lui-même le chemin. Il se propose et attend patiemment. Il n’impose pas une recette toute faite, la recette des ancêtres qui ont fait comme ceci ou comme cela et dont il faudrait suivre les traces à tout prix. L’Amour divin compose avec tout un chacun d’une manière unique et différente. Ce n’est pas une école militaire. Il laisse l’objet de son amour choisir, réfléchir, hésiter, se tromper, et revenir. Il le laisse se perdre parfois, car il règne sur la forêt dans laquelle il s’égare.

Tout ce que fait l’Amour divin se fait avec tendresse, au nom de la tendresse. On ne fait pas la guerre au nom de la tendresse. L’Amour divin n’est ni violent, ni égoïste. C’est parce que les humains sont égoïstes qu’ils deviennent violents. Cherchant à imposer à tout prix leur volonté, ils oublient le sens de l’amour qui est de se diriger vers l’autre et non vers soi-même. La personne divinement aimée est au centre. L’Amour divin crée une terre, des astres, tout un univers pour l’objet de son amour. Dans cet univers, il lui permet d’explorer toute la création et ses propres limites. Il lui permet de se cogner, mais aussi de s’épanouir. L’être humain est au centre de cet univers ; mais perdu dans sa contemplation, il croit que c’est l’univers qui est au centre. Pourtant, si ce n’était pas l’être aimé qui est au centre, la création n’aurait aucun sens.

Dans les contes, il arrive que le roi ou la reine enferme la princesse dans une haute tour, la coupant du monde extérieur et la privant de vivre. Est-ce cela l’amour ? Mais la réalité n’est pas tellement différente… Imposer une manière de vivre, un mariage selon les intérêts familiaux. Imposer un métier, un lieu de vie. Imposer des règles, une religion. Transmettre un empire de père en fils. Imposer un titre, un statut, une place précise dans un groupe défini. Imposer son opinion politique, sa passion, sa raison de vivre ou de mourir. Tout cela est une prison pour celui ou celle qui ne l’a pas choisi. Tôt ou tard, l’être captif s’échappera de sa prison et sa tentative d’évasion causera bien des dommages, parce que fuir est un instinct, une course spontanée et dangereuse qui ne s’apprend pas. Or, l’Amour divin souhaite enseigner le vrai bonheur.

L’Amour divin voudrait que nous apprenions à être heureux, car la recherche du bonheur cause bien souvent le malheur : l’être humain, handicapé par la nature de son amour, cherche mal et au mauvais endroit. L’Amour divin veut enseigner le vrai bonheur, non par un chemin de destruction et de mort, mais par le don de soi et par le biais de notre nature spirituelle, qui nous relie à notre Créateur. Si malheureusement, c’est par un chemin de souffrance et de destruction que l’humanité finit par apprendre cette leçon, ce n’est pas dans la nature de l’Amour divin d’user de violence, mais dans celle de l’homme. Celui-ci cherche à obtenir le bonheur de manière autoritaire ou tyrannique : apprend-on ainsi à être heureux, à être aimé, à être libre ?

L’Amour divin ne harcèle pas, il ne s’impose pas et n’impose rien. Il se trouve et se donne, gratuitement, gracieusement, à qui le cherche et le réclame. Il ne se donne pas dans le but de grandir, de gagner en force et en gloire. L’Amour divin est déjà grand, fort et glorieux. Il n’a pas besoin de grandir. Il n’a besoin de personne pour être ce qu’il est. Il ne cherche pas des partisans pour défendre sa cause. Il se défend lui-même. Ce n’est pas un système qui cherche à monopoliser la terre et à assujettir les humains. Ce n’est pas une usine qui aurait besoin de nouvelles pièces pour parfaire l’engrenage et fonctionner à merveille, afin de susciter l’admiration des foules. La raison d’être de l’être humain n’est pas de fonctionner à l’intérieur d’une grande machine que l’on appelle un système. Sa raison d’être est simplement d’être un humain, une création de Dieu, et de rencontrer l’Amour de son Créateur. Rencontrer l’Amour qui l’a créé, modelé à l’intérieur du ventre de sa mère, qui l’a fait naître et qui lui a donné un nom. Rencontrer l’Amour qui est venu à sa rencontre ici-bas, qui l’a sauvé de la tyrannie de la guerre, de l’égoïsme et de tout ce qui se cache derrière le masque de l’amour humain.

Etre un être vivant, un être humain, et vivre. Se libérer de ses chaînes par la seule force qui en est capable : un amour supérieur à tout ce que nous pouvons connaître sur terre. S’envoler avec les ailes de la Vérité, qui nous porte au-dessus de toutes nos épreuves. Non pas fonctionner, mais vivre. Non pas chercher l’amour en essayant toute sa vie de le mériter, mais le recevoir. Le recevoir du Ciel, d’où il vient. Le recevoir de l’Esprit de Dieu, ce par quoi il est répandu dans nos cœurs assoiffés d’amour. Le recevoir de la main de Dieu, à travers Sa Parole, qui en est le récipient. Les autres coupes sont fêlées, elles ne peuvent rien contenir. Et surtout, savoir différencier l’Amour divin de l’amour humain, afin de ne pas tomber dans le piège de la fausse raison d’être et des fausses interprétations dans notre cheminement quotidien.

Que notre marche soit active ou passive, que nous ayons l’impression de faire des kilomètres ou de rester sur place, si cette route est la nôtre avec Dieu, marchons avec confiance à notre rythme. A chacun son rythme. A chacun sa manière de marcher. Que je cours ou que je boite, que je m’arrête sur le bord pour dormir un peu, que je grimpe sur la cime d’un arbre pour tenter d’apercevoir le prochain croisement, si Jésus-Christ est mon chemin, alors Lui seul a l’autorité et la meilleure façon de me montrer où aller et comment m’y rendre. Aucun humain ne peut faire cela. Il respectera ce que je suis, et ne me fera pas courir, si je n’en ai pas la force où s’il fait trop noir pour avancer.

Que l’Amour divin vienne remplir chaque parcelle de nos cœurs.

Qu’il garde nos yeux bien ouverts pour déceler les arrière-pensées de l’amour terrestre que nous côtoyons tous dans nos vies, et qui souvent nous laisse des séquelles.

Qu’il guérisse les blessures et nous donne un regard de miséricorde pour tous ceux qui croient bien faire, mais qui se trompent en causant autour d’eux du tort, directement ou indirectement. Qu’il nous apprenne à ne pas faire de même, mais à nous défaire de la triste habitude que nous avons tous : celle de nous assujettir les uns les autres.

« Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu. Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour. L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. Personne n’a jamais vu Dieu : si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est accompli en nous. En ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit » (1 Jean 4:7-13).

« Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été donné » (Romains 5:5).

« Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui » (1 Jean 4:16).

Que Dieu vous garde.

Anne-Gaëlle




D.419 – La justification

Par Joseph Sakala

Dieu Se préparait à déclencher le Déluge. « Et l’Éternel dit à Noé : Entre, toi et toute ta maison, dans l’arche ; car je t’ai vu juste devant moi dans cette génération » (Genèse 7:1). Voilà la première mention de la grande doctrine de la justification. Je parle en toute simplicité d’être considéré juste aux yeux de Dieu. Regardons ensemble ce qui est écrit dans Genèse 6:9 : « Voici les descendants de Noé. Noé fut un homme juste, intègre, dans son temps ; Noé marcha avec Dieu. » La raison pour laquelle Noé était vu comme juste et intègre était que « Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel » (Genèse 6:8). Voilà le premier endroit dans la Bible où la « grâce » est mentionnée. La première mention de « foi » ou croyance se trouve un peu plus loin dans les Écritures associées avec justification, en parlant d’Abram. Dans Genèse 15:6, il est écrit : « Et Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice. »

Donc, la justification dans l’Ancien Testament se fait par la grâce au-travers de la foi. C’est certainement identique dans le Nouveau Testament, où les convertis de Christ : « Sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:24-25). Paul a fait le même témoignage aux Romains en disant que : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu » (Romains 5:1-2).

La justification, c’est-à-dire, être vu et proclamé parfaitement juste en dépit de nos péchés antérieurs, doit cependant recevoir l’autorisation de Dieu le Créateur. Donc : « Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est Celui qui les justifie » (Romains 8:33). Ainsi, Dieu peut également être juste et Celui qui justifie ceux qui croient en Jésus. C’est ce que Paul déclare dans Romains 3:26 : « Afin, dis-je, de faire paraître Sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus. » Cela est entièrement fondé sur la mort substituée de Dieu par Christ, suivie de Sa résurrection, ayant vaincu la mort. Dieu et Christ étant ainsi la même personne.

En parlant d’humilité, Paul nous dit : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir [quelque chose à laquelle on s’accroche], d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même [de sa toute-puissance], ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:5-8). Donc, Jésus était une autre manifestation de Dieu, mais cette fois dans une chair humaine et non une deuxième personne dans une trinité.

Mais suite à ce sacrifice étonnant et fabuleux, nous découvrons : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11). « Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu » (Romains 5:9). Car Jésus a été livré pour nos offenses, et Il est ressuscité maintenant pour notre justification. Cependant, du fait que nous sommes gratuitement justifiés par la grâce au-travers de la foi, cette justification génère inévitablement de bonnes œuvres de notre part. « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). « Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement », nous dit l’apôtre dans Jacques 2:24.

Le fait d’être chrétien est-il un esclavage ou est-ce une liberté ? Paul est très clair dans sa réponse. Voici ce qu’il nous déclare, dans Galates 5:13-14 : « Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » La liberté a toujours été un concept très chéri des humains. Certains en ont même fait un cri de survie. « La liberté ou la mort » est une expression bien connue de tous. C’était également une cause brûlante chez les Juifs du temps de Jésus, alors qu’ils étaient écrasés sous la dictature et l’emprise romaine. Plusieurs premiers chrétiens étaient de véritables esclaves et bon nombre furent emprisonnés à cause de leur foi. Tous ceux qui furent esclaves durant l’histoire ont rêvé d’être libres. Des guerres et des révolutions furent combattues afin de gagner un peu de liberté.

Tous ceux qui se trouvaient en esclavage ont longtemps espéré recouvrer leur liberté. Mais le pire esclavage est l’esclavage du péché. Car aucune armée ne peut nous libérer si nous mourons dans le péché et nous continuerons d’y demeurer éternellement. Parmi les toutes dernières paroles de la Bible, nous voyons celles-ci : « Que celui qui est injuste, soit encore injuste ; que celui qui est souillé, se souille encore ; que celui qui est juste, devienne plus juste encore ; et que celui qui est saint, se sanctifie encore davantage » (Apocalypse 22:11). C’est seulement en Jésus-Christ qu’un pécheur peut retrouver sa liberté. Christ est mort pour nos péchés et, par notre foi en Lui, nous recevons plein pardon et pleine liberté. « Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché » (Romains 6:6-7). Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice.

Il n’y a pas de plus grande liberté que celle que nous trouvons en Christ. « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez véritablement libres » (Jean 8:36). A cause de Christ la création entière vit : « Dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:21-23). En Jésus-Christ, nous sommes : « maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle ; car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. »

Il y a beaucoup de liberté à être chrétien. Le Nouveau Testament est rempli de toutes sortes d’instructions sur la façon dont le chrétien doit se comporter dans le développement de son caractère dans son cheminement vers le Royaume. Mais pour comprendre ce que la Bible veut nous enseigner, Dieu a mis en place Ses serviteurs pour instruire Son peuple. Malgré cela, l’apôtre Jacques a mis en garde ceux parmi l’Église qui voulaient à tout prix devenir les enseignants du peuple. Alors, il leur dit : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Enseigner le peuple est une responsabilité énorme, car seule la Parole de Dieu doit primer dans l’enseignement. Et ceux qui dévient de cette parole auront à répondre un jour pour leurs actions.

Le but premier de Jésus était de libérer les humains de l’emprise de Satan. « Jésus dit donc aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes véritablement mes disciples. Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. Ils lui répondirent : Nous sommes la postérité d’Abraham, et nous n’avons jamais été esclaves de personne ; comment donc dis-tu : Vous serez affranchis ? Jésus leur répondit : En vérité, en vérité je vous dis, que quiconque s’adonne au péché, est esclave du péché. Or, l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison ; mais le fils y demeure toujours. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez véritablement libres » (Jean 8:31-36). Les ministres qui prêchent n’importe quoi pour garder leurs brebis ne rendent pas celles-ci libres, mais plutôt de plus en plus emprisonnées dans le péché.

Satan a toujours voulu garder l’humanité dans l’esclavage du péché par ses multiples mensonges. Alors, autant les disciples de Jésus devaient prêcher tout ce que notre Sauveur leur avait enseigné, autant Satan utilisait ses ministres pour séduire les gens et les garder dans l’esclavage. En parlant de ces faux ministres, l’apôtre Pierre nous dit : « Ce sont des fontaines sans eau, des nuées agitées par un tourbillon ; et l’obscurité des ténèbres leur est réservée pour l’éternité. Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu » (2 Pierre 2:17-19).

Nous voyons ici une forte dénonciation des faux enseignants. Dans 2 Pierre 2:14, nous lisons : « Ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction. » Ce sont des hommes : « Qui, ayant quitté le droit chemin, se sont égarés, en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l’iniquité, mais qui fut repris de son injustice » (v. 15). Ils recherchent la richesse personnelle sans s’occuper de ceux qu’ils instruisent. Mais leur message est vide de vérité et dangereux pour les fidèles. Car : « Ce sont des fontaines sans eau, des nuées agitées par un tourbillon ; et l’obscurité des ténèbres leur est réservée pour l’éternité » (v. 17). Ils seront sûrement jugés avec sévérité par Jésus lors de Son retour.

Vous noterez, cependant, que ces manipulateurs savent plaire à l’orgueil de ceux qui les écoutent. « Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement » (v. 18). Ces faux ministres sont très habiles à faire des promesses, car elles ne coûtent rien. Ils imitent très bien leur dieu qui a commencé sa carrière de menteur en disant à nos premiers parents : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:5).

Dans notre texte, nous découvrons que les faux pasteurs sont très vites à faire des promesses. Les promesses ne coûtent rien et Satan s’est vite révélé à l’humanité avec sa promesse : « Vous serez des dieux » (Genèse 3:5). Et imaginez son astuce lorsqu’il a tenté de séduire Jésus en Lui offrant tous les Royaumes de monde. Car il fait bien attention de Lui dire : « Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores » (Matthieu 4:9). Toutes des promesses sans issue tirées du grand livre de mensonges de Satan que les gens voilés acceptent comme appâts. Dans ce cas, les faux pasteurs promettent de pouvoir se sauver au ciel pour échapper à la grande tribulation, alors qu’il est bien écrit dans la Bible qu’il est impossible à tout le monde d’y aller, sauf Celui qui est descendu du ciel. Lisez les paroles mêmes de Jésus dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. »

Les ministres qui vous promettent de telles choses sont eux-mêmes des serviteurs de corruption : « Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu, » nous dit le chef des apôtres, dans 2 Pierre 2:18-19. Comment voulez-vous qu’un esclave vous offre la liberté ? Pourtant, à ceux qui sont séduits, la liberté que le péché promet est l’esclavage total ! Il n’existe probablement pas d’esclavage plus grand que d’être l’esclave d’une corruption abjecte au nom de la liberté. Car c’est un esclavage de l’esprit, une captivité de l’âme. De toutes les sortes d’esclavage, c’est celle qui dure le plus longtemps.

Tenez-vous donc fermes dans la liberté, dont Christ vous a rendus libres, et ne vous remettez pas de nouveau sous le joug de la servitude, nous dit Paul dans Galates 5:1. « Or, je vous prie, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de tenir tous le même langage, et de n’avoir point de divisions parmi vous, mais d’être unis dans une même pensée, et dans un même sentiment. Car, mes frères, j’ai été informé, par ceux de chez Chloé, qu’il y a des contestations entre vous, » déclare Paul, dans 1 Corinthiens 1:10-11. Les premiers jours de l’Église furent des jours de puissance et de grande unité. « Or, tous ceux qui croyaient étaient dans un même lieu, et avaient toutes choses communes ; ils vendaient leurs possessions et leurs biens, et les distribuaient à tous, selon le besoin que chacun en avait. Et ils étaient tous les jours assidus au temple d’un commun accord ; et rompant le pain dans leurs maisons, ils prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur ; louant Dieu, et étant agréables à tout le peuple ; et le Seigneur ajoutait tous les jours à l’Église des gens qui étaient sauvés » (Actes 2:44-47).

« Or, la multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme ; et personne ne disait que rien de ce qu’il possédait fût à lui ; mais toutes choses étaient communes entre eux. Et les apôtres rendaient témoignage, avec beaucoup de force, de la résurrection du Seigneur Jésus ; et une grande grâce était sur eux tous. Car il n’y avait aucun indigent parmi eux ; parce que tous ceux qui possédaient des terres ou des maisons, les vendaient, et apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu. Ils le mettaient aux pieds des apôtres ; et on le distribuait à chacun selon qu’il en avait besoin. Ainsi Joses, surnommé par les apôtres Barnabas, c’est-à-dire, fils de consolation, Lévite et originaire de Chypre, ayant un champ, le vendit, et en apporta le prix, et le mit aux pieds des apôtres, » nous apprend Actes 4:32-37.

Mais comme dans toute bonne chose, des divisions, des contestations et des schismes se sont infiltrés. « Or, un homme, nommé Ananias, avec Saphira sa femme, vendit une possession ; et il retint une part du prix, de concert avec sa femme, et il en apporta le reste, et le mit aux pieds des apôtres. Mais Pierre lui dit : Ananias, pourquoi Satan s’est-il emparé de ton cœur, que tu aies menti au Saint-Esprit, et détourné une part du prix de la terre ? Si tu l’eusses gardée, ne te demeurait-elle pas ? et l’ayant vendue, son prix n’était-il pas en ton pouvoir ? Comment as-tu résolu cette action dans ton cœur ? Ce n’est pas aux hommes que tu as menti, mais à Dieu. Ananias, à l’entendue de ces paroles, tomba, et rendit l’esprit ; ce qui causa une grande crainte à tous ceux qui en entendirent parler. Et les jeunes gens s’étant levés, le prirent, l’emportèrent, et l’ensevelirent. Environ trois heures après, sa femme, ne sachant rien de ce qui était arrivé, entra. Et Pierre prenant la parole, lui dit : Dis-moi, avez-vous vendu tant le fonds de terre ? Et elle dit : Oui, autant. Alors Pierre lui dit : Pourquoi vous êtes-vous accordés pour tenter l’Esprit du Seigneur ? Voilà, ceux qui ont enseveli ton mari sont à la porte, et ils t’emporteront. Au même instant elle tomba à ses pieds, et expira. Et les jeunes gens, étant entrés, la trouvèrent morte, et l’ayant emportée, ils l’ensevelirent auprès de son mari. Cela donna une grande crainte à toute l’Église, et à tous ceux qui en entendirent parler, » nous raconte Actes 5:1-11.

« Ayez les mêmes sentiments entre vous ; n’aspirez point aux grandeurs, mais accommodez-vous aux choses humbles ; ne soyez pas sages à vos propres yeux. Ne rendez à personne le mal pour le mal ; attachez-vous à ce qui est bien devant tous les hommes. S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes, » affirme Paul, dans Romains 12:16-18. « Et que le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments entre vous selon Jésus-Christ ; afin que, d’un même cœur et d’une même bouche, vous glorifiiez le Dieu qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 15:5-6). « Au reste, frères, réjouissez-vous ; tendez à la perfection ; consolez-vous ; ayez un même sentiment ; vivez en paix ; et le Dieu de charité et de paix sera avec vous. Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Tous les Saints vous saluent » (2 Corinthiens 13:11-12). « Conduisez-vous seulement d’une manière digne de l’Évangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, ou que je sois absent, j’entende dire de vous, que vous persistez, dans un même esprit, à combattre, avec une même âme, pour la foi de l’Évangile, sans vous effrayer en rien des adversaires, ce qui est pour eux une preuve de perdition, mais pour vous de salut ; et cela de la part de Dieu ; parce qu’il vous a fait la grâce, à cause de Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui, en soutenant le même combat où vous m’avez vu et où vous apprenez que je suis encore, » nous dit Paul, dans Philippiens 1:27-30.

« Rendez ma joie parfaite, étant en bonne intelligence, ayant une même charité, une même âme, un même sentiment ; ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même » (Philippiens 2:2-3). « Enfin, soyez tous d’un même sentiment, compatissants, fraternels, miséricordieux, bienveillants ; ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure ; bénissant, au contraire, sachant que c’est à cela que vous êtes appelés, afin que vous héritiez la bénédiction » (1 Pierre 3:8-9). La véritable unité doit inclure l’unité de l’Esprit ainsi que l’unité de la foi. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation. « Pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Éphésiens 4:12-13).

Ne regardez pas chacun à votre intérêt particulier, mais aussi à celui des autres. Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ. « Néanmoins, vous avez bien fait de prendre part à mon affliction » déclare Paul, dans Philippiens 4:14. Il faut donc communiquer aux autres ce que nous avons reçu. Ce mot « communiquer » n’est pas un mot utilisé dans la Bible, et qui veut dire, en quelque sorte, reconnecter pour clarifier une idée. Le terme utilisé normalement est « parler », se comprendre ou simplement passer l’instruction d’une personne à l’autre. Voilà le sens dans lequel Paul recommande aux Philippiens de devenir partenaires avec lui dans cette œuvre de Christ en reconnaissant les besoins nécessaires pour accomplir avec succès son ministère. Aujourd’hui, vous avez une variété d’organisations, comme les hôpitaux, les universités, les centres de distribution de nourriture et de linge, etc.

La plupart de ces efforts, en passant, furent commencés par des groupes chrétiens comme moyens de « communiquer » avec l’affliction de plusieurs. Mais comment pouvons-nous déterminer qui, parmi le grand nombre, doivent : « Prendre part aux nécessités des saints » (Romains 12:13). Deux principes doivent guider notre « communication » dans le Royaume. D’abord, il devient clair dans le Nouveau Testament que notre responsabilité première est envers l’Église dans laquelle Dieu nous a placés. Ensuite, nous avons l’opportunité de suivre les conseils que Dieu met sur notre chemin. Dans Matthieu 6:33-34, Christ nous déclare : « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine. »

Nous devons devenir des enfants de la lumière. « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur. Et ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les. Car il est même honteux de dire ce que ces gens font en secret. Mais tout ce qui est condamné est manifesté par la lumière ; car tout ce qui est manifesté devient lumière » (Éphésiens 5:8-13). Il y a de nombreuses métaphores dans la Bible décrivant ceux qui sont devenus des Enfants de Dieu. Dans 1 Jean 3:10-11, l’apôtre nous dit : « C’est en cela que se révèlent les enfants de Dieu, et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice et n’aime pas son frère, n’est point de Dieu. Car le message que vous avez entendu dès le commencement, c’est que nous nous aimions les uns les autres. »

Tout comme les enfants doivent développer les caractéristiques de leurs parents en grandissant, ainsi les enfants spirituels de Dieu devraient grandir en grâce et dans la connaissance de Dieu, comme le dit si bien Pierre : « Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18). « Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres. Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres, » nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:5-6. Lorsque Jésus parlait de nous, Il nous appelait les enfants du Royaume ; alors, exprimons-nous comme des enfants déjà nés dans le Royaume, de futurs rois dans ce Royaume, fidèles sujets du Roi des Rois.

Christ nous a également appelés les enfants de la sagesse. Dans Matthieu 11:19, Jésus déclare : « Le Fils de l’homme est venu mangeant et buvant ; et ils disent : Voilà un mangeur et un buveur, un ami des péagers et des pécheurs. Mais la sagesse a été justifiée par ses enfants. » Cela implique que notre compréhension et nos décisions doivent être prises avec la pensée de Christ : « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:16). « Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 1:30-31.

Par contre, notez les métaphores appliquées par la Bible à ceux qui n’ont pas encore reçu cette sagesse. « Parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:3). Nous étions considérés parmi les fils de la rébellion : « Dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (v. 2). « Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants rebelles. N’ayez donc point de part avec eux » (Éphésiens 5:6-7).

« Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre, la fornication, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et l’avarice, qui est une idolâtrie ; car c’est pour ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants de rébellion ; dans lesquelles vous aussi vous avez marché autrefois, lorsque vous viviez en elles, » nous dit Paul, dans Colossiens 3:5-7. Les non-croyants sont appelés les enfants du Malin. Dans Matthieu 13:38-39, Jésus explique une parabole dans laquelle : « Le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les enfants du royaume ; l’ivraie, ce sont les enfants du Malin ; l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; et les moissonneurs sont les anges. » « C’est en cela que se révèlent les enfants de Dieu, et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice et n’aime pas son frère, n’est point de Dieu » (1 Jean 3:10).

« Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). Dans cet état, nous ne marchons plus dans les ténèbres, car nous avons la lumière de vie. Dans Jean 8:12 : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »

« Soyez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ; et marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur, » nous déclare Paul, dans Éphésiens 5:1-2. Dans les Écritures, l’encens a une variété d’usages riches en relation avec le sang sacrifié de Jésus. Dans Exode 30:1 : « Tu feras aussi un autel pour y faire fumer le parfum, tu le feras de bois de Sittim. » Et, aux versets 5 à 8, nous lisons : « Tu feras les barres de bois de Sittim, et tu les couvriras d’or. Et tu mettras l’autel au-devant du voile, qui est devant l’arche du Témoignage, en face du propitiatoire qui est sur le Témoignage, où je me trouverai avec toi. Et Aaron y fera fumer un parfum d’aromates ; chaque matin, quand il préparera les lampes, il fera fumer le parfum. Et quand Aaron allumera les lampes, entre les deux soirs, il le fera aussi fumer ; c’est un parfum qu’on brûlera continuellement devant l’Éternel dans vos générations. »

Sans encens, il était impossible de rencontrer Dieu de cette façon prescrite. Dans Exode 30:34-36 : « L’Éternel dit aussi à Moïse : Prends des aromates, du stacte, de l’onyx et du galbanum, des aromates et de l’encens pur, en parties égales ; et tu en feras un parfum, un mélange selon l’art du parfumeur, salé, pur, saint ; tu en pileras bien menu une partie, et tu en mettras devant le Témoignage, dans le tabernacle d’assignation, où je me trouverai avec toi ; ce vous sera une chose très sainte. » « Quant au parfum que tu feras, vous ne vous en ferez point de même composition ; ce sera pour toi une chose consacrée à l’Éternel. Celui qui en fera de semblable pour en sentir l’odeur, sera retranché d’entre ses peuples » (Exode 30:37-38).

Dans le Nouveau Testament, nous découvrons une application tout-à-fait différente de ce principe. C’est Christ qui nous a aimés et S’est offert Lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. Alors que Jésus était le dernier sacrifice, Paul : « vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable » (Romains 12:1). Ceci peut également prendre une forme matérielle, nous déclare Paul : « Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:18-19).

Dans l’Esprit de Dieu, nos vies de sacrifice sont d’une agréable odeur pour Dieu.  « Or, grâces soient rendues à Dieu qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous l’odeur de sa connaissance en tous lieux. Car nous sommes la bonne odeur de Christ devant Dieu, pour ceux qui sont sauvés et pour ceux qui périssent ; à ceux-ci, une odeur mortelle, donnant la mort ; et à ceux-là, une odeur vivifiante, donnant la vie. Et qui est suffisant pour ces choses ? Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme beaucoup le font ; mais nous parlons avec sincérité, comme de la part de Dieu, devant Dieu, en Christ » (2 Corinthiens 2:14-17). Sans notre sacrifice volontaire et vivant, nous ne pouvons pas nous approcher de Dieu, mais avec ce sacrifice, nous devenons la bonne odeur de Christ devant Dieu.




D.418 – Une terre unique

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 115:15-16, Dieu nous dit : « Vous êtes bénis de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre. Quant aux cieux, les cieux sont à l’Éternel ; mais il [Dieu] a donné la terre aux enfants des hommes. » Les laïcisés aiment bien considérer la terre simplement comme une planète parmi plusieurs millions, qui occupe un endroit obscur dans une galaxie insignifiante dans une mer de néant. La Bible nous affiche, cependant, que la terre est très spéciale aux yeux du Créateur et qu’elle a une implication cruciale dans l’univers aujourd’hui, en jouant un rôle infini dans le cosmos. La terre est le seul endroit dans lequel la vie existe, c’est Dieu qui le confirme clairement.

Les autres planètes sont, soit des boules de gaz, soit couvertes de sol et sans vie, ou encore des produits chimiques congelés. Du haut de l’atmosphère jusqu’au fond des océans, de la partie la plus froide des pôles jusqu’à la partie la plus chaude de l’équateur, la vie y existe. Jusqu’à ce jour, aucune preuve de vie ne fut trouvée sur aucune autre planète. Si sa distance d’avec le soleil était altérée et qu’elle se retrouvait soit plus proche ou plus loin, toute vie cesserait d’exister. Les données démontrant que notre terre soit juste de la bonne grosseur et à la bonne distance des étoiles sont extrêmement précises. Les possibilités mathématiques voulant que toutes les conditions essentielles puissent exister par chance sont astronomiquement nulles. Or, Dieu nous déclare : « J’ai fait la terre, les hommes et les bêtes qui sont sur la terre, par ma grande force et par mon bras étendu ; et je les donne à qui bon me semble » (Jérémie 27:5).

Tout a été fait avec une précision historique. Dans Actes 17:24-29, Paul déclare que : « Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, Lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous. Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. »

Le récit biblique est plein d’éléments historiques vérifiables et de renseignements archéologiques que nous ne retrouvons pas dans les textes sacrés des autres religions. Partout où l’information historique est citée, elle est trouvée précise et observable. Elle fut assujettie à l’analyse scientifique et textuelle afin que l’humanité puisse en prouver l’authenticité dans tout ses détails. La Bible a toujours été une source d’archéologie servant à identifier des sources anciennes, comme Sargon. « L’année où Tharthan vint à Asdod, envoyé par Sargon, roi d’Assyrie, assiégea Asdod et la prit ; en ce temps-là, l’Éternel parla par le ministère d’Ésaïe, fils d’Amots, et lui dit : Va, détache le sac de tes reins, et ôte tes souliers de tes pieds ; ce qu’il fit, allant nu et déchaussé. Alors l’Éternel dit : Comme Ésaïe, mon serviteur, a marché nu et déchaussé, ce qui est un signe et un présage contre l’Égypte et contre l’Éthiopie pour trois années ; ainsi le roi d’Assyrie emmènera les captifs de l’Égypte et les exilés de l’Éthiopie, jeunes hommes et vieillards, nus et déchaussés, le dos découvert, à la honte de l’Égypte. Alors ils seront consternés et confus au sujet de l’Éthiopie, leur espérance, et de l’Égypte, leur gloire. Et l’habitant de ce rivage dira, en ce jour-là : Voilà ce qu’est devenu le peuple en qui nous espérions, vers qui nous courions chercher du secours, pour être délivrés du roi d’Assyrie ! Et nous, comment échapperons-nous ? » (Esaïe 20:1-6).

Et que dire de la destruction de l’armée assyrienne, dans Esaïe 37:36-38 : « Or un ange de l’Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes ; et quand on se leva le matin, voilà, c’étaient tous des corps morts. Et Sanchérib, roi des Assyriens, leva son camp, partit et s’en retourna, et il resta à Ninive. Et comme il était prosterné dans la maison de Nisroc son dieu, Adrammélec et Sharétser, ses fils, le frappèrent avec l’épée, puis ils se sauvèrent au pays d’Ararat. Et Esarhaddon, son fils, régna en sa place. » Tout est défini, jusqu’au menu détail. « En ce jour-là, l’Éternel traita alliance avec Abram, en disant : Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate ; les Kéniens, les Kéniziens, les Kadmoniens, les Héthiens, les Phéréziens, les Rephaïms, les Amoréens, les Cananéens, les Guirgasiens et les Jébusiens » (Genèse 15:18-21).

Le document biblique, contrairement aux autres « écritures », est établi historiquement, s’ouvrant ainsi à toute vérification. Les critiques du 19éme siècle remettaient en question l’historicité des Hittites, des Horites, des Édomites et de plusieurs autres peuples, nations et villes mentionnés dans la Bible jusqu’au moment où ils ont découvert l’emplacement géographique et ethnologique décrit sur de vieilles cartes de la Bible. Les noms des rois d’au-delà de quarante pays de la Bible furent tous trouvés dans les documents contemporains et sur des inscriptions hors de l’Ancien Testament, et correspondent au temps et aux places associés avec eux dans la Bible. Rien n’existe dans la littérature ancienne qui n’ait été confirmé dans histoire biblique. Comme le dit si bien Proverbes 30:5-6 : « Toute la Parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge. N’ajoute rien à Ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur. »

Et que dire de Sa précision prophétique trouvée sur cette terre unique ? « Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:19-21). La Bible contient d’innombrables prédictions prophétiques très détaillées. Lorsqu’une prédiction est précise, on pourrait appeler cela coïncidence. Mais lorsque des centaines s’avèrent précises, c’est astronomique.

La Bible contient des centaines de prophéties reliées à la naissance, à la mort et à la résurrection de Jésus-Christ. Par exemple, Michée 5:2 avait prédit l’endroit exact de la naissance de Christ : « Mais toi, Bethlehem Éphrata, qui est petite entre les milliers de Juda, de toi sortira celui qui doit être dominateur en Israël. Ses origines sont d’ancienneté, dès les jours éternels. » Imaginez que, sept cents ans avant Sa naissance, Esaïe 53:9 avait prédit : « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans Sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en Sa bouche. »

Dans le Livre d’Ézéchiel, le prophète avait prédit que les murs de la forteresse sur l’île de Tyr seraient détruits et nettoyés afin de devenir un endroit pour sécher les filets des pêcheurs. Du vivant d’Ézéchiel la forteresse de Tyr n’avait pas encore été construite ! Mais deux cents années plus tard, en 332 av. J.-C., Alexandre le Grand a conquis Tyr en érigeant une digue levée à partir de la terre ferme. Il est vrai que plusieurs prophéties doivent être accomplies dans l’avenir. Prenons comme exemple la merveilleuse prophétie au sujet des deux témoins à Jérusalem durant la grande tribulation.

Dans Apocalypse 11:7-10, nous découvrons : « Et quand ils auront accompli leur témoignage, la bête qui monte de l’abîme, leur fera la guerre, et les vaincra, et les tuera. Et leurs cadavres seront sur la place de la grande cité, qui est appelée spirituellement Sodome et Égypte, où notre Seigneur a été crucifié. Et les gens de divers peuples, et de diverses tribus, langues et nations, verront leurs cadavres pendant trois jours et demi, et ne permettront pas que leurs cadavres soient mis dans des sépulcres. Et les habitants de la terre se réjouiront à leur sujet, et s’abandonneront à la joie, et s’enverront des présents les uns aux autres, parce que ces deux prophètes auront torturé les habitants de la terre. » Lorsque cette prophétie fut enregistrée, il y a presque 2 000 ans, les communications et le transport au-travers de l’Empire romain prenaient des mois. Aujourd’hui, des milliards de personnes autour du monde regardent simultanément le même événement à la télévision.

« Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; Je Suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté, » nous déclare Dieu, dans Esaïe 46:9-10. La clairvoyance biblique n’a pas son pareil. Mais afin de la comprendre, il faut chercher la sagesse divine. Dans Psaume 111:10, nous lisons clairement : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel. Tous ceux qui pratiquent Ses commandements sont vraiment sages. Sa louange demeure à toujours. »

La Bible insiste sur le fait que le Dieu de la Bible est le seul et unique Dieu. « Ainsi dit l’Éternel, le roi d’Israël et son Rédempteur, l’Éternel des armées : Je suis le premier et je suis le dernier, et il n’y a point d’autre Dieu que moi, » nous confirme Dieu, dans Esaïe 44:6. Et, dans Esaïe 45:5-7, ce même Dieu déclare : « Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi. Je t’ai ceint, quand tu ne me connaissais pas ; afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est Moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses. » Comment peut-on lire cela et continuer de croire qu’il y a encore deux Dieu ? Et pire encore, qu’il puisse y avoir une trinité avec le Saint-Esprit ajouté ?

Le monde s’est tellement fait bourrer le crâne par les faux prophètes qu’ils préfèrent croire que trois dieux peuvent former un Dieu, mais qu’un seul et unique Dieu ne peut pas accomplir trois fonctions différentes. Débutons par le commencement où Jésus nous fait connaître Son Père. Et c’est curieux qu’Il ne L’a pas fait connaître aux Juifs, mais à une païenne. À la Samaritaine, Jésus déclare simplement : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4:24). Notez, s’il vous plaît, qu’il n’est pas écrit : Dieu est un Esprit. Dieu existait depuis le tout début, en Esprit, depuis toujours. Il peut donc en toute assurance déclarer : « Je suis le premier et je suis le dernier, et il n’y a point d’autre Dieu que moi. »

Celui qui tentera de vous prêcher que Dieu est UN esprit est un menteur, car un esprit peut être créé, comme les anges et Satan. Mais Dieu est Esprit et, par conséquent, a créé tout les autres esprits. Ensuite Dieu déclare : « Ainsi dit l’Éternel, le roi d’Israël et son Rédempteur. » Nous, dans la Nouvelle Alliance, nous savons que Jésus est notre Rédempteur, mais depuis quand ? Dieu, qui existait depuis toujours, nous dit qu’Il est également notre Rédempteur. Alors, il existe deux rédempteurs, ou il y a quelque chose que les ministres du monde ne comprennent pas dans les Écritures ? Ou se pouvait-il que Dieu (qui est Esprit) ait décidé, il y a 2 000 ans, de Se faire homme et de venir sur terre afin de nous montrer ce qu’un Rédempteur pouvait faire à la vue de tous les hommes ? Donc, Dieu Lui-même serait venu vivre avec nous ?

Allons voir ce qui est écrit dans la Bible, avec un esprit ouvert. Marie était vierge et elle fut soudainement enceinte, alors que Joseph n’avait pas encore couché avec elle. Joseph voulait rompre avec Marie pour ne pas la déshonorer. « Mais comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains point de prendre Marie pour ta femme ; car ce qui a été conçu en elle est du Saint-Esprit ; et elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est Lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. Or, tout cela arriva, afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait dit en ces termes par le prophète : Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:20-23).

Résumons : Dieu décida, il y a 2 000 ans, de venir vivre parmi les hommes, afin que, de Son vivant, Il vienne accomplir toute la loi à la place des hommes et ensuite mourir pour eux pour leur offrir le salut gratuitement. Mais ce salut avait une exigence, il fallait accepter le sacrifice de Christ comme l’acte rédempteur pour le Salut. Dans Jean 14:6-10, Jésus dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par Moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais. » Jésus est donc le seul chemin qui existe pour venir au Père.

Savez-vous pourquoi ? Nous avons vu au début que Dieu est Esprit, dévoilé par nul autre que Jésus à la Samaritaine. Et, puisque Dieu est Saint, Il est également le Saint-Esprit, cet Esprit par qui Il a engendré Marie, la vierge. Et comment Joseph devait-il nommer l’enfant qui a été conçu en elle du Saint-Esprit ? L’ange dit : « Tu Lui donnera le nom de JÉSUS (Sauveur); car c’est lui qui sauvera son peuple. » Mais qui sauvait Son Peuple dans l’Ancien Testament ? Dieu, l’Esprit Saint qui était une manifestation de Sa force et pouvait tuer jusqu’à 180 000 Assyriens dans une seule nuit. Doutez-vous encore que le Père, qui est Esprit et qui S’est manifesté en chair, est, en réalité trois manifestations de la même Personne, qui a déclaré à : « Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père » ?

Si quelqu’un prétend pouvoir venir au Père par un autre chemin, comme par Allah, Mahomet, Bouddha, Hare Krishna et tant d’autres, c’est qu’il a cru des mensonges et il devra un jour apprendre la vérité ! Toutes les autres religions, cultes et sectes sont obligés de passer par JÉSUS. Le compte-rendu biblique est très précis : Le péché d’Adam a introduis la mort dans le monde. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12). Et, par Adam, une malédiction fut prononcée sur la terre entière.

« Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:14-19).

C’est assez simple. Adam et Ève refusèrent de croire que Dieu leur disait la vérité et ils sont morts à cause de leur rébellion. Mais Dieu les aimait, ainsi que tous les peuples qui naîtraient dans le monde par eux ; alors Dieu leur fournit la seule solution possible du salut : Il S’est donné Lui-même pour solutionner le problème. Dieu a donc dû S’humilier, comme nous dit si bien Paul. « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé Lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et Lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:5-11).

Alors, tout homme qui prêche qu’on puisse être sauvé par un autre nom que Jésus est un menteur inspiré par Satan lui-même. « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12). Jésus fut tenté de toutes les manières humaines possibles. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15). « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:24).

Jésus nous a prouvé qu’Il était vraiment Dieu dans la chair : « Parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:31). « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur, » nous rappelle Paul, dans Romains 6:23. Maintenant, Jésus agit comme notre avocat au ciel, en tant que Grand-Prêtre, nous préparant une place dans Son Royaume à venir. Un jour, ce même Jésus, qui est mort pour nous et qui fut ressuscité, reviendra sur la terre en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs pour terminer le règne ennemi, et Satan sait très bien que son temps achève. « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite, » nous dit 2 Pierre 3:13.

Mais pendant ce temps, Jésus nous dirige vers le salut, tout comme le révéla la servante qui avait un esprit de Python et qui procurait un grand profit à ses maîtres en devinant, lorsqu’elle est venue rencontrer Paul : « Ayant suivi Paul et nous, elle s’écria en disant : Ces hommes sont des serviteurs du Dieu très haut, qui vous annoncent la voie du salut. Elle fit cela pendant plusieurs jours ; mais Paul, en étant importuné, se retourna, et dit à l’esprit : Je te commande au nom de Jésus-Christ, de sortir de cette fille. Et il en sortit au même instant. Mais ses maîtres, voyant qu’ils avaient perdu l’espérance de leur gain, se saisirent de Paul et de Silas, et les traînèrent sur la place publique, devant les magistrats. Et les ayant menés aux préteurs, ils leur dirent : Ces hommes troublent notre ville ; ce sont des Juifs, et ils enseignent une manière de vivre qu’il ne nous est pas permis de recevoir, ni de suivre, à nous qui sommes Romains » ( Actes 16:17-21).

Paul et Luc avaient témoigné aux non convertis européens à Philippe et les ont trouvés bien convertis. Sauf ceux qui voyaient disparaître leur source de gain et qui se saisirent de Paul et de Silas en les traînant sur la place publique, devant les magistrats. « Alors la foule se souleva contre eux, et les préteurs, ayant fait déchirer leurs vêtements, ordonnèrent qu’ils fussent battus de verges. Et après leur avoir infligé plusieurs coups, ils les jetèrent en prison et ordonnèrent au geôlier de les garder sûrement. Ayant reçu cet ordre, celui-ci les jeta dans la prison intérieure, et serra leurs pieds dans des entraves. Sur le minuit, Paul et Silas étant en prières, chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient. Et tout d’un coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés, et en même temps toutes les portes furent ouvertes, et les liens de tous furent rompus. Alors le geôlier, s’étant réveillé, et voyant les portes de la prison ouvertes, tira son épée, et allait se tuer, croyant que les prisonniers s’étaient sauvés » (Actes 16:22-27).

Mais Dieu avait d’autres plans pour Ses fidèles serviteurs. Dans Actes 16:28-36, nous pouvons lire : « Mais Paul d’une voix forte s’écria : Ne te fais point de mal ; car nous sommes tous ici. Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra promptement, et tout tremblant se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis les menant dehors, il leur dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Ils lui dirent : Crois au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras sauvé, toi et ta famille. Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, et à tous ceux qui étaient dans sa maison. Et les ayant pris avec lui à cette heure même de la nuit, il lava leurs plaies ; et il fut aussitôt baptisé, lui et tous les siens. Et les conduisant dans son logement, il leur servit à manger ; et il se réjouit de ce qu’il avait cru en Dieu, avec toute sa famille. Le jour étant venu, les préteurs lui envoyèrent dire par les licteurs : Relâche ces hommes-là. Aussitôt le geôlier rapporta ces paroles à Paul, et lui dit : Les préteurs ont envoyé pour vous faire relâcher ; sortez donc maintenant, et allez en paix. »

Mais qu’est-ce qui pourrait causer qu’un officiel romain, dans une culture païenne qui a à peine entendu parler de la vérité, se tournerait soudainement vers Dieu pour le salut de son âme ? Le tremblement de terre avait sûrement saisi son attention, tout comme le comportement de Paul au-travers de son épreuve et de l’abus fait à son endroit. Mais qu’est-ce qui lui fit croire que Paul avait la vérité ? Pourquoi demanda-t-il le salut par l’intermédiaire d’un prisonnier incarcéré ? Peut-être que, durant son procès, il aurait entendu le témoignage de la servante sorcière qui disait : « Ces hommes sont des serviteurs du Dieu tout puissant, qui nous ouvrent le chemin vers le salut. » Ce témoignage vibrant fut donné en dérision, mais entendu quand même. Nous ne pouvons pas savoir avec certitude, mais nous savons que ce fut l’introduction de l’Évangile en Europe.

Sûrement, le Plan ultime de Dieu peut s’apercevoir dans les évènements que nous venons de voir se produire à Philippe, ce jour admirable. Les chrétiens ne devraient jamais hésiter à déclarer la vérité de l’Évangile, car : « Ainsi en est-il de Ma Parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à Moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée » (Esaïe 55:11). Donc, cette terre unique sert présentement comme lieu idéal où tout le travail de Dieu s’accomplit afin de préparer Ses Élus et Ses Nations à une œuvre future extraordinaire.

Aux pharisiens qui Le harcelaient sans cesse, Jésus leur dit :  « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44). Ce verset met le centre d’intérêt sur la fin de Satan. Malgré que ce monde soit infesté de démons voulant nous détruire, nous ne craindrons pas. Car Dieu a décidé que Sa vérité triomphera au-travers de nous. Nous ne tremblerons pas devant le Prince des ténèbres, parce que, sa rage, nous pouvons l’endurer, car sa fin est proche. Et une seule Parole de Sa bouche le fera tomber.

Lorsque Satan fut banni du ciel, un tiers des anges furent bannis avec lui. « Et sa queue entraînait la troisième partie des étoiles du ciel, et elle les jeta sur la terre » (Apocalypse 12:4). C’est tellement vrai qu’une Légion pouvait facilement habiter un seul individu. « Et il dit, criant à haute voix : Qu’y a-t-il entre toi et moi, Jésus, Fils du Dieu très-haut ? Je te conjure par le nom de Dieu de ne point me tourmenter. Car Jésus lui disait : Esprit immonde, sors de cet homme. Et Jésus lui demanda : Comment t’appelles-tu ? Et il répondit : Je m’appelle Légion ; car nous sommes plusieurs » (Marc 5:7-9). Mais Dieu avait d’autres plans pour Ses Enfants.

À Paul, Dieu dit : « lève-toi, et te tiens sur tes pieds, car je te suis apparu pour t’établir ministre et témoin, tant des choses que tu as vues, que de celles pour lesquelles je t’apparaîtrai encore. Je t’ai choisi d’entre le peuple et les Gentils, et je t’envoie vers eux maintenant, pour leur ouvrir les yeux, et les faire passer des ténèbres à la lumière, et de l’empire de Satan à Dieu, afin que par la foi en moi, ils reçoivent la rémission des péchés, et qu’ils aient part à l’héritage des saints » (Actes 26:16-18). « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains ; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs ; sentez vos misères, et soyez dans le deuil, et pleurez ; que votre rire se change en pleurs, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera, » nous déclare Jacques 4:7-10. Et ne donnez point accès au diable.

Néanmoins, Dieu a également des plans pour Satan : « qu’il retient par des chaînes éternelles dans les ténèbres, pour le jugement du grand jour, [et] les anges qui n’ont pas gardé leur puissance, mais qui ont quitté leur propre demeure » (Jude 1:6). Dieu lui réserve un : « feu éternel, préparé au diable et à ses anges » (Matthieu 25:41). Une seule Parole de la bouche de Dieu : « Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles, » nous dit Apocalypse 20:10. Jésus, anticipant Son exécution, parlait de cet événement avec triomphe. Car cela fut le but de Dieu, dès la présence de Jésus sur la terre.

Dans Jean 12:25-32, Jésus a déclaré ceci : « Celui qui aime sa vie la perdra ; et celui qui hait sa vie en ce monde la conservera pour la vie éternelle. Si quelqu’un me sert, qu’il me suive ; et où je serai, là sera aussi mon serviteur ; et si quelqu’un me sert, le Père l’honorera. Maintenant mon âme est troublée; et que dirai-je ? Père, délivre-moi de cette heure ! mais c’est pour cela que je suis venu à cette heure. Père, glorifie ton nom. Alors il vint une voix du ciel, qui dit : Et je l’ai glorifié, et Je le glorifierai encore. Et la foule qui était là, et qui avait entendu, disait que c’était le tonnerre ; d’autres disaient : Un ange lui a parlé. Jésus prit la parole et dit : Cette voix n’est pas pour moi, mais pour vous. Maintenant se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. »

Et c’est exactement ce que Dieu a fait, selon Paul, alors qu’il a déclaré : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ;) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par Sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:4-7). La Bible identifie clairement la résurrection de Christ comme le point central du message chrétien, tout comme Sa mort sur la croix : « Et si Christ n’est point ressuscité, votre foi est vaine, et vous êtes encore dans vos péchés. Ceux donc qui sont morts en Christ, sont aussi perdus. Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables » (1 Corinthiens 15:17-19).

Évidemment, et aussi certain que Christ est ressuscité, nous, qui avions revêtu notre foi en Lui, ressusciterons également. Mais avec quelle sorte de corps ? « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Dans Son corps glorieux, Jésus pouvait apparaître et disparaître comme Il voulait. Dans Jean 20:19, nous apprenons que : « Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où les disciples étaient assemblés étant fermées, par crainte des Juifs, Jésus vint, et se présenta au milieu d’eux et leur dit : La paix soit avec vous ! »

Cette fois-là, Thomas était absent, mais : « Huit jours après, ses disciples étaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, et se tint au milieu d’eux et dit : La paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et la mets dans mon côté, et ne sois pas incrédule, mais croyant. Thomas répondit et lui dit : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » (Jean 20:26-29). Jésus pouvait être touché par les autres. Dans Matthieu 28:9 : « Mais, comme elles allaient pour le leur annoncer, voilà Jésus qui vint au-devant d’elles, en leur disant : Je vous salue. Et elles s’approchèrent, et lui embrassèrent les pieds, et l’adorèrent. »

Jésus pouvait manger de la nourriture. « Mais comme, dans leur joie, ils ne le croyaient point encore, et qu’ils étaient étonnés, il leur dit : Avez-vous ici quelque chose à manger ? Et ils lui présentèrent un morceau de poisson rôti et du miel en rayon. Et l’ayant pris il en mangea en leur présence » (Luc 24:41-43). Et après les avoir côtoyé pendant quarante jours, Jésus leur promit : « vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. Et après qu’il eut dit ces paroles, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux » (Actes 1:8-9).

Paul, qui est déjà mort depuis presque 2 000 ans, a affirmé, dans Philippiens 3:20-21 : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses. » Comment une personne morte depuis si longtemps, dont l’esprit est en présence de Dieu, peut-elle recevoir un nouveau corps glorifié ? C’est un miracle que seul Dieu pourra accomplir. Mais il y a un beau passage que Dieu nous a bien caché dans Ecclésiaste 12:9, qui déclare : « Avant que la poussière retourne dans la terre, comme elle y avait été, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné… » Les éléments physiques qui composaient le corps de Paul ont depuis longtemps changé de forme et c’est bien, car Paul souffrait d’un malaise que Dieu lui demanda d’endurer de son vivant parce que, lorsqu’il était faible, c’est là que Dieu le rendait fort puissant.

Non, Dieu ne rétablira pas notre corps d’origine lorsque nous ressusciterons à la Première Résurrection, mais Il nous donnera un corps parfait, glorieux, digne de l’environnement éternel dans lequel nous allons enseigner, d’abord aux rescapés de la grande tribulation. Paul ne pouvait faire une analogie de ce corps en le comparant à d’autres choses vivantes. Dans 1 Corinthiens 15:38, il déclare : « Mais Dieu lui donne un corps comme il veut, et à chaque semence le corps qui lui est propre. » Et, dans 1 Corinthiens 15:42-44, Paul nous dit : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel. »

Toutes ces choses nous sont expliquées ainsi, sur cette terre unique, afin de nous préparer pour la grande aventure vers l’éternité où nous vivrons en parfaite santé pour faire la volonté de Dieu. Dans Apocalypse 21:22-26 : « Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout Puissant et l’Agneau en sont le temple. Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre [les elus], y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. »




T.026 – De la perdition à l’adoration

Quand tout semble si sombre, dépourvu de clarté. Je ne vois que de l’ombre, je me sens oppressée. Mais où est la lumière dans cet océan ? J’entends le tonnerre et je tremble en-dedans… Mais que pourra bien m’apporter demain ? Quelle jouissance peut-on ressentir, quand la sournoise souffrance efface les sourires ? On ne voit ni devant, on ne voit ni derrière. J’avance chancelant, je prononce une prière

« Père, Toi qui enveloppe la terre. Vois-Tu comme je frémis, vois-Tu comme je pleure ? Mon âme n’a point d’abri, dans mon cœur je me meurs. Je cherche la quiétude et la sécurité, mais ma turpitude vient me tourmenter. Comment Te décrire en quel lieu je me trouve ? Je suis sur un navire, flottant sur les eaux troubles. Je ne vois pas de phare, je ne sais où aller… Je sais que tôt ou tard, il faudra naviguer.

Toi le Dieu souverain, Créateur de la Vie. Tu esquisses des destins, Tu gommes les tragédies. Si je pouvais T’entendre, je serais rassurée. Je ne voudrais dépendre rien que de Ta Bonté. Pourtant, souvent j’oublie combien Tu m’affectionnes, et la voix de l’ennemi dans mon esprit résonne : « Tu n’arriveras à rien. Mieux vaut-il disparaître… Il n’y a ni chemin, il n’y a ni Maître ! Dis-moi qui veille sur toi ? Personne ne te sauvera !».

Vérité faite chair, viens vite me secourir ! Ma crainte, fais-là taire, viens donc l’anéantir ! Crainte des obstacles et peur du lendemain. J’appelle Tes miracles, je recherche Ton dessein. Avec Toi, le futur ne peut être que beau : le ciel devient azur et l’air semble plus chaud. Oui, Ta simple présence fait toute la différence…  Et c’est au-travers de ce que Tu as créé que je peux compter le nombre de Tes bienfaits.

Je marche ici-bas dans Tes sentiers de gloire. Et tout ce que je vois me remplit d’espoir. Parce que ce soleil qui brille sans pareil, c’est Toi, oui, c’est bien Toi qui l’a inventé. Parce que ces étoiles illuminant la toile, céleste splendeur d’un ciel étoilé, c’est Toi, uniquement Toi, qui les a créées. Parce que cette terre aux multiples couleurs, placée dans l’univers à l’infinie grandeur, c’est Toi, Dieu Créateur, qui l’a engendrée.

Tout ce que je vois et tout ce que je touche : l’argile, la pierre, le bois, les yeux, la main, la bouche… Tout cela, et bien plus, est fait pour T’adorer. Pour mettre le focus sur Ta créativité. J’aime chaque brin d’herbe, j’hume l’odeur des plantes. En Toi rien n’est acerbe, tout, vraiment tout m’enchante ! Et tout ce que Tu fais ne peut être que parfait : ce que Tu as créé reflète Ta Beauté.

Ainsi, je me prosterne dans ma contemplation. De ce regard externe vient une introspection… Qui suis-je pour mériter un si grand Créateur ? Qu’ai-je donc fait pour avoir un Sauveur ? Y a-t-il quelque chose qu’Il ne puisse réussir ? S’Il est un Virtuose, peut-Il S’amoindrir ? Sans doute restera-t-Il éternellement le même : Son œuvre indélébile explique pourquoi je L’aime.

Alors, mon ennemi n’a plus rien à me dire : ma vie n’est pas à lui, il ne peut plus me nuire. J’appartiens à Jésus, mon cœur est dans Sa main. Il me pare de vertu et me guide vers demain. S’Il a conçu un plan pour toute l’humanité, Il a certainement à moi aussi pensé. Il sait chaque détail et chaque circonstance. Son Amour est sans faille, ainsi que Sa Puissance !

Bientôt, je connaitrai le chemin qu’il faut suivre. Il me faut patienter, m’ouvrir aux directives. L’Eternel Dieu n’est pas muet, Il parle de diverses manières. Il saura bien me montrer tout ce que je devrai faire. Rien de ce qu’Il demandera ne pourra être dangereux, car Il veillera sur moi : mon cœur, ne soit plus peureux ! Mes aspirations profondes ne sont pas un secret pour Lui : c’est quand la confiance m’inonde que vraiment je m’épanouie

Gloire à Dieu, Gloire à Dieu, Gloire à Dieu ! Que la Gloire du Seigneur descende des cieux ! Qu’elle descende dans le regard de tous ceux qui sont dans le noir… Que mes frères et sœurs connaissent le bonheur de se plonger dans la félicité du Créateur, par la contemplation de Ses œuvres. Adorer Dieu, c’est se trouver sur une route  neuve… et le Seigneur vous conduira : l’adoration est la clef de la foi.

Soyez bénis !

Anne-Gaëlle




D.417 – Une confiance absolue

Par Joseph Sakala

Job avait une confiance absolue en Dieu et, dans Job 13:15-16, nous le voyons déclarer : « Voici, il me tuera ; je n’ai plus d’espoir. Du moins, je défendrai ma conduite devant lui. Et cela me tournera à salut ; car un impie ne viendrait pas devant Lui. » Le patriarche Job était, selon le témoignage de Dieu, l’homme le plus droit et le plus parfait de la terre. Dans Job 1:8 : « l’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. » Pourtant, Job fut assujetti à endurer des épreuves extrêmement sévères. Il perdit toutes ses grandes possessions et sa grande famille dans une seule journée.

Et comme si ce n’était pas assez, pendant des mois, il fut affligé de plaies sur le corps tout entier. Il a perdu le respect de tous ceux qui l’honoraient et fut même accusé par ses plus proches amis d’être un pécheur et un hypocrite. Mais le pire, dans toute sa souffrance, c’est que le Dieu qu’il aimait et servait fidèlement avait apparemment ignoré ses prières de délivrance ou même de comprendre ce qui lui arrivait. Finalement, un jeune religieux lui dit faussement qu’il avait reçu de Dieu un message accusant Job de péché et d’hypocrisie. Pourtant, malgré tout cela, Job n’a jamais perdu la foi. Il déclara, dans Job 19:25-27 : « Pour moi, je sais que mon Rédempteur est vivant, qu’à la fin il se lèvera sur la terre, et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu ; moi, je le verrai, à moi propice ; mes yeux le verront, et non un autre. Mes reins se consument en mon sein ! »

Quel bel exemple qui fut fourni par cet ancien patriarche dont la connaissance de la Parole de Dieu, de Son amour et du salut par la foi en Christ n’était qu’une petite fraction de ce qui nous est disponible par la révélation complète de Son merveilleux plan pour nous. L’apôtre Jacques nous parle de la patience de Job, lorsqu’il nous dit : « Mes frères, prenez pour modèle de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici, nous regardons comme heureux ceux qui ont souffert avec constance ; vous avez entendu parler de la constance de Job, et vous connaissez la fin que le Seigneur lui accorda ; car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion » (Jacques 5:10-11). Nous pouvons, tout comme Job, savoir que Celui qui nous a tous créés mérite notre confiance absolue.

Un autre patriarche qui avait une foi absolue en Dieu fut Abraham. Dieu lui avait demandé de sacrifier son fils unique. « Et ils vinrent au lieu que Dieu lui avait dit, et Abraham y bâtit l’autel, et rangea le bois ; et il lia Isaac son fils, et le mit sur l’autel, par-dessus le bois. Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau pour égorger son fils. Mais l’ange de l’Éternel lui cria des cieux, et dit : Abraham, Abraham ! Et il répondit : Me voici. Et il dit : Ne porte pas ta main sur l’enfant, et ne lui fais rien. Car maintenant je sais que tu crains Dieu, puisque tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique » (Genèse 22:9-12).

« Et Abraham leva les yeux et regarda, et voici derrière lui un bélier, retenu dans un buisson par les cornes. Alors Abraham alla prendre le bélier, et l’offrit en holocauste à la place de son fils. Et Abraham appela ce lieu-là, Jéhova-jiré (l’Éternel y pourvoira). De sorte qu’on dit aujourd’hui : Sur la montagne de l’Éternel il y sera pourvu. Et l’ange de l’Éternel cria des cieux à Abraham pour la seconde fois, et dit : Je jure par moi-même, dit l’Éternel, que, puisque tu as fait cela, et que tu n’as point refusé ton fils, ton unique, Je te bénirai certainement, et je multiplierai ta postérité comme les étoiles des cieux, et comme le sable qui est sur le bord de la mer ; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. Et toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix » (Genèse 22:13-18). Mais il y avait un salut attaché à cette action d’Abraham.

Notez que, malgré que le Saint-Esprit ait été offert aux Élus de Dieu, Il n’était pas accessible à la majorité des humains. Dieu retenait le Saint-Esprit et donna seulement le sacrifice des animaux aux descendants d’Abraham pour couvrir leurs péchés jusqu’au moment où le mystère de Dieu serait accompli et que Jésus paraîtrait sur la terre pour offrir le salut à l’humanité entière. Abraham venait de passer le test le plus sévère de sa vie. Il avait consenti à offrir son fils bien-aimé, Isaac, comme sacrifice au Seigneur. Abraham a certainement dû se poser des questions à savoir pourquoi Dieu lui demandait de tuer son fils de la promesse par qui une énorme postérité devait naître, et il n’a même pas questionné Dieu. « Ayant pensé en lui-même, que Dieu pouvait même le ressusciter des morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection » (Hébreux 11:19).

Abraham devait être très soulagé lorsque Dieu lui dit de na pas tuer son fils, et pleinement reconnaissant que Dieu ait déjà pourvu derrière lui d’un bélier retenu dans un buisson par les cornes. Alors, Abraham alla prendre le bélier, et l’offrit en holocauste à la place de son fils (Genèse 22:13). « Alors qu’ils voyageaient vers l’endroit du sacrifice, Isaac parla à Abraham son père, et dit : Mon père ! Abraham répondit : Me voici, mon fils. Et il dit : Voici le feu et le bois ; mais où est l’agneau pour l’holocauste ? Et Abraham répondit : Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l’agneau pour l’holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble » (Genèse 22:7-8). Combien de fois, quand nous recevons une réponse à notre prière, réalisons-nous que Dieu avait déjà mis en place une réponse bienveillante à notre prière, même avant que nous l’ayons formulée ?

Nous devrions toujours remercier Dieu d’avance, par anticipation pour nos besoins, car : « il arrivera qu’avant qu’ils crient, Je les exaucerai ; quand ils parleront encore, Je les aurai déjà entendus » (Esaïe 65:24). C’est avec cette confiance absolue que nous devrions servir Dieu et enseigner Sa Parole au monde dans ces moments de la fin des temps. C’est ainsi que Paul a aussi enseigné Timothée : « de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore. Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (1 Timothée 1:4-5).

Regardons comment Paul s’identifie comme apôtre de Jésus-Christ, par le commandement de Dieu, notre Sauveur, et du Seigneur Jésus-Christ, notre espérance. Et après il s’adresse : « A Timothée, mon vrai fils en la foi. Grâce, miséricorde, paix de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur. Comme je t’exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère » (1 Timothée 1:2-3). Il établit le contraste entre la véritable doctrine et les fausses doctrines dont il devait se détourner. Car : « Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. Quelques-uns s’en étant détournés, se sont égarés dans de vains discours ; prétendant être docteurs de la loi, quoiqu’ils n’entendent ni ce qu’ils disent, ni ce qu’ils donnent comme certain » (1 Timothée 1:5-7).

Paul voulait en premier lieu que son ministère produise la charité (agape), venant d’un cœur pur. C’est un amour venant de Dieu et introduit en nous alors que nous ne le méritions pas. Une fois notre cœur purifié, le Saint-Esprit y prend résidence et nous pouvons ensuite aimer d’un tel amour. En deuxième lieu, un enseignement adéquat devrait nous conduire vers une bonne conscience. Nos vies devraient être libérées de tout péché non repenti. Il ne faut pas que l’enseignant s’attache à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi. Et finalement, en troisième lieu, en : « gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, et qui a été d’abord dans ton aïeule Loïs, puis dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, est aussi en toi » (2 Timothée 1:5).

La prochaine étape est d’aller enseigner, et : « Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ? Voici, je vous le dis : Levez vos yeux, et regardez les campagnes qui blanchissent déjà pour la moisson. Celui qui moissonne reçoit un salaire et recueille du fruit pour la vie éternelle, afin que celui qui sème se réjouisse aussi avec celui qui moissonne. Car en ceci, cette parole est vraie : Autre est le semeur, et autre le moissonneur. Je vous ai envoyés moissonner où vous n’avez pas travaillé ; d’autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail » (Jean 4:35-38).

À force d’instruire avec conviction, appuyé sur l’évidence et la logique, l’enseignement selon la Bible devrait confirmer et affermir la vérité. Que Dieu continue à donner à Son Église des ministres comme Timothée : « Pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Éphésiens 4:12-13). Il faut également prêcher le Consolateur, comme Jésus l’a fait, dans Jean 14:26-27 : « Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. » Le Consolateur devient également notre enseignant.

La paix de Christ n’est pas la paix du monde. Si l’histoire en est un critère, la recherche de la paix dans le monde s’est toujours avérée une futilité, car il y a toujours eu une guerre quelque part sur la terre depuis le début de son histoire. Alors, où est la paix trimballée par les hommes ? Ma paix, dit Jésus, n’est pas comme celle que le monde donne. La véritable paix de Dieu est interne, et non externe. « D’où viennent parmi vous les dissensions et les querelles ? N’est-ce pas de vos passions, qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous n’obtenez pas ; vous êtes meurtriers et jaloux, et vous ne pouvez être satisfaits ; vous luttez, et vous faites la guerre, et vous n’obtenez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs. Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles, » nous dit Jacques 4:1-6.

Le véritable chrétien ne sera jamais laissé en paix dans le monde, même lorsqu’il y a de courtes trêves entre deux guerres. Mais en Christ, il y a une véritable paix : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde, » nous déclare Jésus, dans Jean 16:33. Seul Christ peut nous donner cette paix : « Car c’est Lui qui est notre paix, Lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation » (Éphésiens 2:14). C’est Lui qui fut capable : « de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:20). Avant qu’il puisse y avoir une vraie paix, entre l’homme et l’homme sur la terre, il faudra d’abord trouver le moyen d’avoir la paix, entre l’homme sur la terre et Dieu dans le ciel.

Ce n’est qu’une fois justifié par la foi que l’homme connaîtra la véritable paix. « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 5:1). « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le dis encore : Réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:4-7). Mais attendez-vous, tout comme Ses disciples, à voir quelques affligés dans votre ministère pour Dieu. Car : « Jésus, prenant la parole, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin ; mais ceux qui se portent mal. Je suis venu appeler à la repentance, non les justes, mais les pécheurs » (Luc 5:31-32).

Dans un des plus importants passages du Nouveau Testament, en ce qui concerne la repentance, Paul utilise essentiellement la même expression pour exprimer ce qu’il veut dire par repentance. « Maintenant je me réjouis, non de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, en sorte que vous n’avez reçu aucun dommage de notre part. Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, et dont on ne se repent jamais ; au lieu que la tristesse du monde produit la mort. Car voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous ! Quelles excuses, quelle indignation, quelle crainte, quels désirs, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous êtes purs dans cette affaire » déclare Paul, dans 2 Corinthiens 7:9-11.

Tout comme la tristesse de Dieu produit une repentance à Salut, ainsi les bénédictions de Dieu produisent la joie. « Ou méprises-tu les richesses de Sa bonté, de Sa patience et de Son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? » (Romains 2:4). Dieu désire voir la repentance chez le pécheur et Il est libre d’utiliser le moyen qui Lui plaît pour y arriver. La véritable repentance implique la reconnaissance du péché comme un crime contre Dieu et la violation de Sa nature sainte. Alors : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Christ a enseigné que confesser ses péchés apporte une grande joie, ailleurs dans l’univers : « Je vous dis qu’il y a de même de la joie, devant les anges de Dieu, pour un seul pécheur qui se repent » (Luc 15:10).

Mais gardons toujours à l’esprit que, dans Galates 2:16, Paul nous confirme : « Sachant que l’homme est justifié non par les œuvres de la loi, mais par la foi en Jésus-Christ, nous avons nous-mêmes cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ, et non par les œuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi. » Quelques-uns ont contredit Paul sur ce point, puisque Jacques nous déclare qu’Abraham et Rahab, parmi d’autres, furent justifiés par les œuvres. Dans Jacques 2:21 nous lisons : « Abraham notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu’il offrit Isaac, son fils, sur l’autel ? » et dans Jacques 2:25 : « De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? » En effet, ce supposé conflit entre Paul et Jacques fut souvent cité par les experts, comme une des contradictions de la Bible.

Il n’y a cependant aucune contradiction. Ni Abraham, ni Rahab ne pouvaient être justifiés par les œuvres de la loi et Jacques n’a jamais déclaré qu’ils le furent. Abraham a vécu avant que Dieu ait donné la loi à Moïse et Rahab a vécu dans une culture païenne qui ne connaissait rien de la loi de Dieu. De plus, Jacques savait très bien que personne n’était sauvé par les œuvres de la loi, car il a lui-même déclaré : « quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous » (Jacques 2:10). « Et ainsi ce que dit l’Écriture, s’accomplit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2:23-26).

Il y a donc une distinction à faire entre les œuvres de la loi et les œuvres de la foi. Ce sont deux types différents d’œuvres. Les œuvres d’Abraham et de Rahab étaient des actes de foi et non pas des observances de la loi. Ils avaient foi en Dieu et agirent en conséquence.

« Car que dit l’Écriture ? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. Or, le salaire de celui qui travaille, est regardé, non comme une grâce, mais comme une dette. Mais pour celui qui ne travaille point, mais qui croit en Celui qui justifie le pécheur, sa foi lui est imputée à justice. C’est ainsi que David exprime le bonheur de l’homme à qui Dieu impute la justice sans les œuvres : Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, et les péchés couverts ! Heureux l’homme à qui le Seigneur n’imputera point le péché ! » nous déclare Paul, dans Romains 4:3-8. Les autres hommes ne peuvent voir notre foi, alors nous devons être justifiés, à leurs yeux, par nos œuvres, c’est-à-dire, nos actes de foi. Mais Éphésiens 2:8-10 nous confirme clairement : « vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions. »

C’est avec ceci en mémoire que Paul écrit : « A Tite, mon vrai fils dans notre commune foi : Grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, et du Seigneur Jésus-Christ notre Sauveur ! » (Tite 1:4). En surface, ce verset pourrait être considéré comme infime et pourrait facilement nous échapper, mais il fait partie d’une longue salutation à Tite au début de ce livre pratique. Car il contient plusieurs petit bijoux qu’il serait bons d’étudier. Tite était un des compagnons très fidèles de Paul qu’il avait accompagné dans plusieurs de ses voyages. Tard dans la vie de Paul, il demanda à Tite de bien continuer le travail qu’il avait commencé à Crète, une petite île reconnue pour son état moral déplorable.

Paul a dû être impliqué dans la conversion originale de Tite, parce qu’il l’appelle mon vrai fils dans notre commune foi, ce qui leur donnait un même but, dans la même foi que nous partageons aujourd’hui avec de véritable chrétiens. Paul le salue avec grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, envers les non convertis : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:23-25).

La miséricorde est une attitude de Dieu envers ceux qui sont en détresse. Voilà pourquoi Dieu nous dit, dans Hébreux 4:16 : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » La paix vient en nous lorsqu’il y a restauration de l’harmonie entre Dieu et le pardonné. Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ. Une bénédiction qui nous vient du Père et de Son Fils Jésus-Christ. Quel réconfort que de reconnaître le Père ainsi dans le Fils, impliqués dans tous les aspects de notre salut. Maintenant, à notre tour d’avertir le monde sur ce qui s’en vient.

Regardez autour de vous, désastre après désastre, misère par-dessus misère, sécheresses, feux de forêts, inondations, tremblements de terre, guerres, maladies morbides dans les endroits ravagés que nous voyons partout dans le monde. Mais nous avons toujours subi ces catastrophes, me direz-vous. Oui, mais avec autant de répétitions et autant de dommages, en même temps dans les nouvelles quotidiennes ? Ne croyez-vous pas que ces choses sont ce qu’elles sont : plus intenses ou mieux formulées ? Est-ce l’Apocalypse ou les affaires, comme d’habitude ?

C’est le vieux débat qui recommence de plus bel entre les positivistes et les fatalistes, mais le langage prophétique apparaît de plus en plus à la une des journaux. Ouvrez votre télé et qu’est ce qui domine dans les nouvelles ? Un gros tremblement de terre au Japon suivi d’un tsunami avec des vagues de trente pieds [dix mètres]. Un virus étrange au Brésil et ailleurs qui affecte la vie des bébés naissants et dont on n’a pas trouvé le remède. Des inondations massives en Chine et ailleurs dans le sud-est de l’Asie, nous annonçant presque les avertissements de Jésus lorsqu’Il prophétisa, dans Matthieu 24:7-8 : « Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. »

C’est notre tendance humaine d’être attiré par les évènements intenses d’une calamité majeure et sensationnelle. Mais nous passons par-dessus les résultats de ces évènements alors que nous sautons d’un désastre à un autre. Jésus a également prophétisé qu’à cause de ces évènements déplorables et tristes : « Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira » (Matthieu 24:12). On peut voir une démonstration de cela dans les guerres continuelles au Moyen-Orient, en Afrique, en Ukraine, alors que les gouvernements militaires détruisent les vies et les propriétés des citoyens, les rebelles et les soldats, alors que l’aide, s’il en est, est souvent confisquée ou gaspillée en tombant dans les mauvaises mains. Et c’est ainsi qu’on se crée de nouveaux ennemis, des familles sans foyers et des foyers sans famille chaque jour.

Pendant ce temps, aux États-Unis, des actes terroristes se poursuivent avec des fusillades, des tensions raciales, des désastres « naturels », comme des ouragans provoqués sur les côtes sud-est, la violence des gangs de rues et la violence causée par l’immigration. Ensuite, ajoutez à tout cela une élection où on se traite de tous les noms inimaginables et où on promet la lune, tout en donnant des politiques. Les feux en Californie, les vagues de chaleur en Australie, les ouragans dans l’Atlantique, les tremblements de terre en Asie, les inondations en Chine, les guerres civiles, les guerres religieuses, les guerres politiques un peu partout, à différents endroits et en même temps. Est-ce de cela que Jésus parlait lorsqu’Il a prophétisé que tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs ?

Savez-vous quelle sera la nouvelle la plus importante du siècle ? Quel événement secouera la terre entière, du vivant de plusieurs d’entre vous ? C’est le deuxième Avènement de Jésus-Christ. Oui, Christ revient ! Mais pas avant d’envoyer le commencement des douleurs, suivi d’un crescendo mondial de chaos. Des évènements épouvantables, comme du jamais vu, devront arriver pour réveiller soudainement les habitants de la terre de leur torpeur. Rien dans le passé ne pourra se comparer à la destruction qui suivra la colère divine. Mais un petit groupe d’élus a reçu la promesse d’une protection spéciale de Jésus durant cette période.

 À Ses fidèles serviteurs, Jésus a déclaré : « Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom. Voici, je t’en donnerai de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs, et qui ne le sont point, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, afin qu’ils se prosternent à tes pieds, et qu’ils connaissent que je t’ai aimée. Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:8-10). Dans l’Apocalypse, Dieu identifie deux sortes de personnes : Ses Élus et les habitants de la terre.

Jésus revient pour préparer d’abord Ses Élus pour régner. Mais sur quoi ? Selon les derniers estimés, il y aurait environ deux trillions de galaxies dans l’univers observable. En moyenne, chacune contiendrait environ 40 milliards d’étoiles avec plusieurs planètes variées. Et tout cela va servir à quoi au juste ? À part de ce qui nous est révélé par Dieu, comment pourrions-nous répondre à cette question ? Les futuristes et auteurs de science-fiction nous disent que : « L’univers sera ce que nous voudrons bien en faire. » Mais nous sommes mortels, fragiles et limités, sujets aux lois physiques, incluant les lois qui gouvernent la propulsion dans l’espace, et nous vivons dans un univers d’une grandeur inimaginable !

Même si nous pouvions voyager à la vitesse de la lumière, cela nous prendrait 1 600 jours pour nous rendre à la prochaine accumulation d’un système solaire comme le nôtre. À cette même vitesse, cela nous prendrait au moins 100 ans pour traverser la Voie Lactée et presque 2 500 années pour arriver à Andromède, la galaxie la plus proche. Et presque 47 millions d’années pour nous rendre au bord de l’univers visible. Clairement, l’univers n’est pas fait pour l’homme et la femme dans leur état présent. Pourtant, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous demander pourquoi Dieu a-t-Il créé tant de grandeur. C’est une question tout-à-fait naturelle. Selon toute évidence physique, nous devinons que l’univers n’a pas toujours existé et ne s’est pas créé tout seul.

Cela implique que l’univers a eu un Créateur et, si l’univers fut créé, il doit l’avoir été pour une raison. Nous pourrions prétendre que ce n’est pas vrai, mais les preuves nous mènent dans cette direction. Et nier cette évidence pourrait amener des conséquences dans notre vie quotidienne. « Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:18-22).

Dans Psaume 14:1-5, nous pouvons lire : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien. L’Éternel abaisse des cieux son regard sur les fils des hommes, pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui recherche Dieu. Ils se sont tous égarés, ils se sont corrompus tous ensemble ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. Ont-ils perdu le sens, tous ces ouvriers d’iniquité ? Ils dévorent mon peuple comme s’ils mangeaient du pain ; ils n’invoquent point l’Éternel. C’est là qu’ils trembleront d’épouvante ; car Dieu est au milieu de la race juste. » Il est bien plus simple de croire que l’univers ne nous ment pas et que nous pourrions accepter le témoignage de Son Créateur sur la vérité.

Alors, nous pourrions admettre qu’ : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1), et nous pourrions humblement admettre aussi : « comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10).

Ces choses nous sont révélées par son Esprit, au-travers de toute la Bible. Dans Jean 3:16, nous lisons que : « Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses, » déclare Paul, dans Philippiens 3:20-21.

Mais quelqu’un questionnera : « Comment les morts ressuscitent-ils et avec quel corps reviennent-ils ? » Voici : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel, suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant ; or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. Le premier homme, étant de la terre, est terrestre, et le second homme, le Seigneur, est du ciel. Tel qu’est le terrestre, tels aussi sont les terrestres ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste » (1 Corinthiens 15:42-49).

Nous pourrons nous déplacer partout dans l’univers à la vitesse de la pensée, comme Jésus après Sa résurrection. Nous régnerons avec Jésus pendant mille années. « Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? » (Romains 8:31-32). « Toutes choses » veut dire toutes les galaxies, toutes les étoiles, toutes les planètes. « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1:16).

Alors, nous voyons que l’intention de Dieu d’avoir tout créé était de le partager avec les humains lorsqu’ils seraient prêts à régner avec Jésus. « Car il n’a point soumis aux anges le monde à venir dont nous parlons. Mais quelqu’un a rendu ce témoignage quelque part, en disant : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui, ou le fils de l’homme, que tu jettes les yeux sur lui ? Tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et tu l’as établi sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties » (Hébreux 2:5-8). Il y aura du travail pour tous les enfants nés de Dieu pour améliorer Sa création.

La raison d’être de Son univers dépasse de très loin les conceptions avancées par les religions, les mythologies et les œuvres mortelles des humains. Nous verrons un jour, lorsque Dieu nous donnera l’immortalité, la raison véritable pour laquelle la terre fut créée, c’est-à-dire, pour entraîner Ses Élus et les Nations immortelles à embellir l’univers progressivement. Et, par la suite, nous verrons pourquoi l’univers le fut aussi pour Ses Enfants, qui pourront se déplacer à la vitesse de la pensée afin de créer des endroits, comme la terre le fut pour les humains, afin de les visiter gratuitement durant l’éternité.




D.416 – Concitoyens de Christ

Par Joseph Sakala

ans Éphésiens 2:18-22, nous lisons : « Car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit. » Avant notre conversion, nous étions appelés « des gens du dehors », c’est-à-dire, étrangers aux promesses de l’alliance éternelle, n’ayant aucun espoir et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant nous sommes devenus chacun un homme nouveau et une femme nouvelle en Christ.

Comme Paul nous le dit si bien dans Éphésiens 2:12-16 : « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation ; ayant détruit en sa chair l’inimitié, la loi des préceptes, laquelle consistait en ordonnances ; afin qu’il formât en lui-même des deux un seul homme nouveau, après avoir fait la paix ; et qu’en détruisant lui-même l’inimitié, il réconciliât avec Dieu, par la croix, les uns et les autres en un seul corps. »

Et, dans les versets 19 à 22, Paul ajoute : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit. »

« Par Jésus, nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père dans un même Esprit. C’est à cause de cela que moi, Paul, je suis le prisonnier de Jésus-Christ pour vous, les Gentils ; si en effet vous avez appris quelle est la dispensation de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée pour vous ; c’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance, » déclare Paul, dans Éphésiens 3:1-7.

« Mais l’Écriture a tout renfermé sous le péché, afin que la promesse fût donnée, par la foi en Jésus-Christ, à ceux qui croient. Or, avant que la foi vînt, nous étions renfermés sous la garde de la loi, pour la foi qui devait être révélée. De sorte que la loi a été notre conducteur pour nous mener à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. Or, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce conducteur. Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse » (Galates 3:22-29).

« Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions. C’est pourquoi, souvenez-vous que vous, qui étiez autrefois Gentils en la chair, et qui étiez appelés incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis dans la chair par la main de l’homme… » (Éphésiens 2:8-11). Dieu nous a formulé Son salut de façon que nous ne puissions pas rater la réalisation de Son plan pour nous. Nous devrions Le remercier humblement pour ce que Dieu a accompli en nous au travers de Jésus.

Voilà le genre de sagesse que Dieu nous donne. Demandez à n’importe quel individu ce qu’est la sagesse. Tout le monde aura une réponse à vous offrir. Pour quelques-uns, ce sont les cheveux blancs qui annoncent la sagesse. Pour d’autres, ce sont des remarques citées à point, lorsqu’on nous demande une opinion. Demandez à cent personnes et vous aurez cent réponses diverses. Mais la véritable réponse se trouve dans Psaume 111:10 qui déclare : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel. Tous ceux qui pratiquent Ses commandements sont vraiment sages. Sa louange demeure à toujours. » L’époque dans laquelle nous vivons est appelée « l’ère de l’information ». Mais information n’est pas sagesse. Avec la multitude de livres et de revues dans tous les domaines possibles, avec des milliards de dollars investis dans toutes sortes de recherches individuelles et, maintenant, avec l’autoroute informatique de l’Internet, il semblerait que tout le monde et plusieurs organisations nous offrent des tonnes d’informations. Nous sommes noyés dans l’information.

« Mais la sagesse, où la trouvera-t-on ? Où donc est le lieu de l’intelligence ? » demandait Job, dans Job 28:12. « L’homme ne connaît pas son prix et elle ne se trouve pas dans la terre des vivants » (v. 13) La question de Job ne peut pas  trouver sa réponse sur un ordi, mais seulement dans l’ancien Livre. Job 28:28 déclare : « Puis il [Dieu] dit à l’homme : Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse, et se détourner du mal, c’est l’intelligence. » La vérité spirituelle se trouve souvent dans ce Livre. Le roi Salomon, à qui Dieu accorda une sagesse toute spéciale, a écrit ces mots inspirés : « La crainte de l’Éternel est le principal point de la science ; mais les fous méprisent la sagesse et l’instruction » (Proverbes 1:7). Et, dans Proverbes 9:10 : « Le commencement de la sagesse est la crainte de l’Éternel ; et la science des saints c’est la prudence. »

S’il manque quelque chose dans notre ère informatique, c’est bien la crainte de l’Éternel chez la plupart des gens et même dans le monde religieux. Dans notre perspective du Nouveau Testament, nous savons qu’en Christ : « sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science. Je dis ceci, afin que personne ne vous abuse par des discours séduisants » déclare Paul, dans Colossiens 2:3-4. « Et c’est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé. Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:23-24). Voilà la véritable connaissance, compréhension et sagesse.

« Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende » (Matthieu 11:15). Le Seigneur Jésus a dû considérer cette exhortation de grande importance, parce qu’elle paraît au moins huit fois dans les quatre Évangiles et sept fois dans le livre d’Apocalypse, cité par Christ Lui-même, et une fois par l’apôtre Jean, dans Apocalypse 13:9. Il est donc urgent que les gens entendent véritablement avec des cœurs croyants, des esprits de discernement et durant des vies obéissantes. Il est très important, d’abord pour les hommes et les femmes non convertis, de réagir à l’Évangile de cette façon. Jésus a déclaré, dans  Jean 5:24 : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » Entendre la Parole de Dieu avec un cœur croyant fait toute la différence.

Mais ce n’est juste que le commencement, car Jésus a aussi dit, dans Jean 10:27-30 : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un. » Il nous a non seulement promis la vie éternelle lorsque nous avons entendu Sa voix, mais Il nous assure que cette vie ne pourra jamais nous être enlevée tant et aussi longtemps que nous entendrons continuellement Sa voix. Or, Il nous promet également la résurrection, dans Jean 5:28-29 : « Ne soyez pas surpris de cela ; car l’heure vient que tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront Sa voix, et sortiront : savoir, ceux qui auront bien fait, en résurrection de vie ; et ceux qui auront mal fait, en résurrection de condamnation. »

Mais nous, Ses élus, nous n’avons pas à nous inquiéter : « Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:15-17). Alors, que celui qui a des oreilles entende !

Parce que : « vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ;) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:1-7).

Il y a trois descriptions de ce que nous étions avant l’œuvre de Dieu en nous, tel que décrit dans Éphésiens 2. Nous étions morts dans nos fautes, dans nos activités et dans nos péchés, notre caractère, notre attitude et notre condition générale. Le résultat fut que nous n’étions pas capables de comprendre ou de chercher Dieu de nous-mêmes. Romains 3:10-12 nous dit : « Selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. » Nous n’étions pas capables de connaître les choses de Dieu, car : « l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge » (1 Corinthiens 2:14).

Éphésiens 2:2 nous dit : « Dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. » « Nous aussi de même, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l’esclavage des rudiments du monde » (Galates 4:3). « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4). Nous étions parmi ceux qui vivions tous autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres.

Jean 3:36 déclare : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » « Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres, savoir, la vie éternelle à ceux qui, persévérant dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité ; mais l’indignation et la colère aux contentieux et à ceux qui sont rebelles à la vérité, et qui obéissent à l’injustice ; l’affliction et l’angoisse à tout homme qui fait le mal ; au Juif d’abord, puis au Grec ; mais la gloire, l’honneur et la paix à tout homme qui fait le bien ; au Juif d’abord, ensuite au Grec ; car Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes » (Romains 2:5-11).

La transformation produite par Dieu en nous ne peut s’expliquer aisément : « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Mais Dieu est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont Il nous a aimés. « Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut. Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:21-24).

Nous avons donc été ensevelis avec Lui par le baptême en Sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, Lui devenant semblables dans Sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à Sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort est affranchi du péché. « Sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car en mourant, il est mort une seule fois pour le péché ; mais en vivant, il vit pour Dieu. Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:9-11).

Cette puissance est efficace par la foi qui ne vient pas de vous. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9). Quoiqu’impliquent toutes ces promesses, elles nous rassurent sur notre statut permanent en tant qu’élus, les saints de Dieu. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? » (Romains 8:29-32).

« Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés » (Romains 8:29-39).

Dieu a fait tout cela : « Afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par Sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:7). « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force » (Éphésiens 1:19). La puissance du Créateur, telle que démontrée dans la résurrection de Christ, est dirigée vers nous ! Nous pouvons être sûrs que, malgré le fait que nous ne comprendrons jamais tout cela, les Écritures nous fournissent plusieurs évidences claires afin que vous puissiez saisir :

  1. Que : « vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8). « Que l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous [avant votre conversion], et qu’il sera en vous [après votre conversion]» (Jean 14:17). « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? » (1 Corinthiens 6:19).
  2. Vous ne devriez jamais avoir honte de prêcher l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu » (1 Corinthiens 1:18), qu’elle soit prêchée à une personne ou bien à mille.
  3. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). En effet, ces promesses impliquent toutes choses qui regardent la vie éternelle.
  4. Nous voyons les résultats de la puissance de Dieu dans nos vies lorsque nos caractères sont : « Fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé » (Colossiens 1:11-13).

Dieu désire vous voir : « connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19). Et que vous soyez affermis afin que, selon les richesses de Sa gloire, Il vous donne d’être puissamment fortifiés par Son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi. Dieu veut également vous voir enracinés et fondés en Lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles !

« Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans Sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints » (Éphésiens1:17-18). L’esprit de sagesse est appliqué dans une grande variété de circonstances, surtout dans le leadership, comme nous pouvons le voir dans Deutéronome 34:9 : « Et Josué, fils de Nun, fut rempli de l’esprit de sagesse ; car Moïse lui avait imposé les mains ; et les enfants d’Israël lui obéirent, et se conformèrent à ce que l’Éternel avait commandé à Moïse. »

Mais l’esprit de sagesse est aussi identifié à la capacité de faire du beau linge, comme lorsque Dieu dit à Moïse : « Et tu feras à Aaron, ton frère, des vêtements sacrés, pour sa gloire et pour son ornement. Et tu parleras à tous ceux qui sont intelligents, que j’ai remplis d’un esprit de sagesse, et ils feront les vêtements d’Aaron pour le consacrer, pour qu’il exerce la sacrificature devant moi » (Exode 28:2). Daniel était connu pour avoir un esprit excellent : « Parce qu’on trouva en lui, Daniel, que le roi avait nommé Beltshatsar, un esprit extraordinaire, et de la connaissance, et de l’intelligence pour interpréter les songes, expliquer les énigmes et résoudre les questions difficiles. Que Daniel soit donc appelé, et il donnera l’interprétation » (Daniel 5:12).

À nous aussi Jésus a déclaré : « Mettez-vous donc dans l’esprit de ne point préméditer votre défense. Car je vous donnerai une bouche et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront contredire, ni résister » (Luc 21:14-15). Nous avons également reçu un esprit de révélation : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10).

Et au sujet du Saint-Esprit, Jésus ne nous a-t-Il pas promis, dans Jean 16:13-15 : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est Lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. » « Que le Dieu d’espérance vous remplisse donc de toute sorte de joie et de paix, dans la foi, afin que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit. Pour moi, frères, j’ai la persuasion que vous êtes pleins de bonté, remplis de toute connaissance, et capables de vous exhorter les uns les autres, » nous dit Paul, dans Romains 15:13-14.

« Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous. O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » déclare Paul, dans Romains 11:32-36. Chaque louange est spécifiquement désignée par Dieu pour soutenir notre foi et fortifier notre confiance, même si nous ne sommes qu’étrangers et voyageurs sur la terre.

Cette confiance en Dieu doit continuellement être soutenue par la prière, à tout moment, comme David le faisait dans Psaume 143:8 : « Fais-moi entendre dès le matin ta bonté, car je me suis confié en toi ; fais-moi connaître le chemin où je dois marcher, car j’ai élevé mon âme à toi. » C’est une très belle prière par laquelle nous pourrions commencer un journée de travail et à laquelle Dieu doit Se réjouir de répondre. Elle est simple, avec deux demandes spécifiques qui devraient toucher le cœur de Dieu. Parce que nous Lui faisons confiance implicitement, nous L’entendons nous parler par cette même Parole, au début de chaque journée. Et comme Dieu nous parle, nous nous réjouissons dans Son amour, spécialement pour Son Salut et de nous guider dans Ses voies.

David Lui demande également, dans Psaume 143:10-13 : « Enseigne-moi à faire ta volonté, car tu es mon Dieu. Que ton bon Esprit me conduise dans le droit chemin ! Éternel, rends-moi la vie pour l’amour de ton nom ; dans ta justice, retire mon âme de la détresse ! Et dans ta bonté, retranche mes ennemis, et détruis tous ceux qui persécutent mon âme, car je suis ton serviteur. » Et Dieu nous indiquera la voie que nous devons suivre, car David nous déclare, dans Psaume 119:105 : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. »

Lorsque Dieu recevra toute priorité dans nos vies et lorsque nous l’aimerons, étudierons et obéirons à Sa Parole ; et lorsque nous l’appellerons afin de nous guider, Dieu répondra sûrement. « Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal, » nous dit Proverbes 3:6-7. « Et la confiance que nous avons en Lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées, » nous confirme l’apôtre Jean, dans 1 Jean 5:14-15. Nous avons tous reçu ces confirmations de la part de ceux qui sont morts avant nous, car « Tous ceux-là sont morts dans la foi, sans avoir reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin, crues, et embrassées, et ayant fait profession d’être étrangers et voyageurs sur la terre » (Hébreux 11:13).

Quelques-uns ont eu des problèmes avec le mot « foi », désirant une définition succincte de ce mot, car nulle part dans les Écritures nous voyons une définition claire de la foi. Dans Hébreux 11:1-2, nous voyons : « Or, la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point. Car par elle les anciens ont obtenu un bon témoignage. » À certains endroits, la Bible nous donne une définition indirecte de la « foi ». Gardez à l’esprit que les mots « croyance », « confiance » et « foi » sont traduits du même mot grec. Regardons quelques exemples :

Élisabeth, la mère de Jean-Baptiste, a dit de Marie : « heureuse est celle qui a cru [foi] ; car les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur auront leur accomplissement » (Luc 1:45).

Paul savait que Dieu avait l’intention de l’amener vers César et il encouragea les matelots alors qu’ils voyaient venir le naufrage, en leur disant, dans Actes 27:25-26 : « C’est pourquoi, ô hommes, prenez courage ; car j’ai cette confiance [foi] en Dieu, qu’il en arrivera comme il m’a été dit ; mais il faut que nous échouions sur quelque île. »

En parlant de la foi d’Abraham en ce que Dieu lui donnerait un fils, Paul a déclaré dans Romains 4:20-21 : « Et il n’eut ni doute ni défiance à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi, et il donna gloire à Dieu, étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. »

De Sara, l’épouse d’Abraham, il est dit, dans Hébreux 11:11 : « Par la foi aussi, Sara reçut la vertu de concevoir et, malgré son âge, elle enfanta, parce qu’elle crut [la foi] à la fidélité de celui qui avait fait la promesse. »

Ces versets nous donnent cependant une bonne explication de la foi. Elle est une ferme croyance, une conviction, un jugement que Dieu est doublement capable et confiant d’accomplir ce qu’Il a promis. Cette sorte de foi amène l’avenir à la réalité présente. « Et Jésus, ayant fait venir un enfant, le mit au milieu d’eux, Et dit : Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez, et si vous ne devenez comme des enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux » (Matthieu 18:2-3). Plusieurs adultes chrétiens ont cette notion erronée que les petits enfants sont trop jeunes pour comprendre l’Évangile et que Jésus ne devrait leur permettre de participer que lorsqu’ils seront plus vieux.

Le problème, ce n’est pas ici les enfants, mais plutôt les adultes qui trouvent cela difficile à comprendre. C’est qu’ils doivent vraiment devenir comme des petits enfants avant de comprendre vraiment le chemin du salut et de la conversion. « Mais Jésus les appelant à lui, dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez point ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Je vous dis en vérité que quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant, n’y entrera point » (Luc 18:16-17). C’est avec une grande humilité que nous devrions recevoir Christ, comme un enfant innocent. Après tout, qu’y a-t-il à comprendre ? Un petit enfant instruit dans les Écritures peut facilement comprendre par Dieu, comme Timothée : « Et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 3:15).

Un enfant peut comprendre que le Dieu, vers qui ses parents prient, leur a donné vie et qu’il ne faut pas Le contrarier. Que Dieu avait envoyé Son Fils afin de mourir pour ses péchés, si mignons soient-ils, et lui accorder le salut. Un adulte peut parfois se poser des questions, mais pas un enfant, il croit simplement, et c’est tout ! Les petits enfants qui s’intéressent aux Écritures devraient être enseignés dans la Bible, à leur rythme, afin que, quand ils seront plus vieux, ils puissent venir à Jésus avec des cœurs purs.