D.404 – Hâter le retour de Christ

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Par Joseph Sakala

Dans Actes 1:7-8, nous lisons : « Mais Jésus leur dit : Ce n’est pas à vous de savoir les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Ces paroles familières de Jésus sont considérées comme la déclaration de Son Grand Message : « Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15). En réalité, il n’était pas donné comme un commandement, mais plutôt comme une déclaration formelle, en effet, une prophétie nous exprimant que nous allons devenir Ses témoins jusqu’aux extrémités de la terre.

Ensuite, Ses disciples reçurent la promesse que ce même Jésus reviendrait, promesse émise par les deux anges qui, dans Actes 1:11, leur dirent : « Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel, » avec la même promesse attachée à la prophétie. Quelques semaines plus tôt, les disciples Lui avaient posé une question : « Et s’étant assis sur la montagne des Oliviers, ses disciples vinrent à lui en particulier et Lui dirent : Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde » (Matthieu 24:3). Jésus leur donna le signe : « Mais il faut que l’Évangile soit auparavant prêché à toutes les nations » (Marc 13:10).

Pierre nous dit que le Seigneur semble avoir retardé la promesse de Son avènement à ceux qui diront : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:4). Mais Pierre déclare aussi que : « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9). Et il ajoute ceci, au verset 15 : « croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée. » Pierre suggère cependant : « Attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pierre 3:12-13).

Nous ne pouvons faire autrement que de conclure, par de tels passages, que si nous désirons que le Seigneur revienne rapidement, nous pouvons hâter Sa venue ainsi que Sa prophétie en prêchant Son message. « Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14). Il est important de savoir que ce travail aurait bien pu être accompli à n’importe quel moment. Mais il est évident que cela ne s’est pas fait encore, sinon Jésus serait déjà revenu. Subséquemment, il faudra que la dispensation de la grâce se fasse plus efficacement.

Dans Éphésiens 3:1-7, nous lisons cette déclaration de Paul : « C’est à cause de cela que moi, Paul, je suis le prisonnier de Jésus-Christ pour vous, les Gentils ; si en effet vous avez appris quelle est la dispensation de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée pour vous ; c’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance. »

La soi-disant dispensation avait en effet ses avocats, mais également ses opposants parmi les croyants d’antan. Le mot grec pour « dispensation » est oikonomia d’ou vient le mot « économie ». Il veut aussi dire « intendance », ou « rendre compte de sa gestion ». Le nombre ou la nature des différentes dispensations ou économies, par lesquelles Dieu agit avec Sa création durant l’histoire, fut le sujet de discussions considérables parmi ses exégètes. La dispensation de l’économie post-Éden, instituée après le péché, et la malédiction divine qui s’en suivit, s’introduisit dans le monde. L’économie postdiluvienne établie par Noé après le Déluge, et l’économie commencée par Abraham lorsque Dieu commença à œuvrer d’une manière distincte avec la nation d’Israël.

Cependant aucune des ces économies n’est appelée « dispensation » dans les Écritures. Il n’y a que deux dispensations spécifiquement appelées comme telles dans la Bible. Une est la dispensation de la plénitude des temps : « Et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre. C’est en lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:10-12). Ce sera l’économie éternelle avec de nouveaux cieux et une nouvelle terre. Lisez Apocalypse 21-22 pour en avoir les détails.

Ensuite, il y a la présente dispensation de la Grâce de Dieu, où l’apôtre Pierre nous déclare : « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (1 Pierre 4:10-11). Alors, tout comme Paul, chacun de nous peut déclarer que la dispensation de l’Évangile nous a été accordée. « Que si je le fais de bon gré, j’en ai la récompense ; mais si c’est à regret, l’administration ne m’en est pas moins confiée. Quelle récompense ai-je donc ? C’est qu’en prêchant l’Évangile, j’établirai l’Évangile de Christ sans qu’il en coûte rien, et sans me prévaloir de mon droit dans l’Évangile. Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 9:17-19.

Dans Colossiens 1:25-29, Paul nous confie : « Dont j’ai été fait ministre, selon la charge que Dieu m’a donnée auprès de vous, pour annoncer pleinement la parole de Dieu, le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ses saints ; à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ. C’est aussi à quoi je travaille, en combattant par sa vertu, qui agit puissamment en moi. » Ainsi, la dispensation de la grâce est une responsabilité commise à chaque croyant, comme devant en rendre compte à Dieu.

La seule façon de l’accomplir, c’est de marcher dans Ses pas. Dans Psaume 37:23-24, nous apprenons que : « Les pas de l’homme de bien sont affermis par l’Éternel, et il prend plaisir à sa voie. S’il tombe, il ne sera pas entièrement abattu, car l’Éternel lui soutient la main. » Il n’y a rien de plus satisfaisant pour un croyant que d’apprendre qu’il vit selon la volonté de Celui qui l’a créé. Et il est également bon de savoir que Dieu Se réjouit de nous conduire dans la voie qu’Il a préparée pour nous. Il existe plusieurs versets bibliques à cet effet. Un des plus populaires est Proverbes 3:6-7 qui dit : « Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. »

Cela nous donne une base à suivre pour connaître Ses voies. Nous devrions rechercher Sa voie en tout ! Il est certain que ce ne sera pas facile. Mais : « c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Même si Sa voie semble parfois difficile, c’est une bonne voie parce qu’elle honore Dieu. Car : « Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent » (Psaume 23:3-4). Dieu est le bon Berger, et quand nous nous éloignons du chemin pour un bout de temps, Il peut facilement nous ramener. Comme disait si bien le prophète Jérémie : « Éternel ! je connais que la voie de l’homme ne dépend pas de lui, et qu’il n’est pas au pouvoir de l’homme qui marche, de bien diriger ses pas. O Éternel ! châtie-moi, toutefois avec mesure ; non pas en ta colère, de peur que tu ne me réduises à néant » (Jérémie 10:23-24).

Une bonne façon de sonder si nous ne nous éloignons pas trop de Sa voie, c’est de nous assurer de ne jamais désobéir à Sa Parole ou de la remettre en question. Faisons comme David, dans Psaume 119:133-135, qui Lui demandait : « Affermis mes pas dans ta parole, et ne laisse aucune iniquité dominer sur moi ! Délivre-moi de l’oppression des hommes, afin que je garde tes commandements ! Fais luire ta face sur ton serviteur, et m’enseigne tes statuts ! » « Et quand vous irez à droite, ou quand vous irez à gauche, vos oreilles entendront derrière vous la voix qui dira : C’est ici le chemin, marchez-y ! » nous dit Esaïe 30:21. Ce ne sera pas une voix audible par tous, mais vous l’entendrez. Jésus a promis : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main » (Jean 10:27-28).

Rappelez-vous constamment que les choses immuables persistent toujours. Hébreux 12:25-29 nous dit : « Prenez garde de ne pas mépriser celui qui vous parle ; car si ceux qui méprisaient celui qui les avertissait sur la terre, de la part de Dieu, n’échappèrent point, nous échapperons encore moins, nous qui nous détournons de celui qui parle des cieux ; dont la voix ébranla alors la terre, et qui maintenant a fait cette promesse en disant : Encore une fois j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. Or, ces mots : Encore une fois, marquent l’abolition des choses muables, en tant que faites, pour que les immuables subsistent. C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte car notre Dieu est aussi un feu dévorant. »

Dans ce monde méchant, il existe plusieurs impulsions qui pourraient tendre à ébranler notre foi afin de nous amener dans le compromis. Paul exhortait les fidèles persécutés à tenir ferme. Dans 2 Thessaloniciens 2:2, Paul déclare : « Nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser ébranler facilement dans vos pensées, et de ne pas vous laisser troubler par quelque inspiration, ou par quelque parole, ou quelque lettre qu’on dirait venir de nous, comme si le jour de Christ était proche. » Alors, au verset 15, il ajoute : « C’est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre. »

L’espérance placée devant nous : « Afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:18-20). La parole à laquelle notre texte nous réfère se trouve dans Aggée 2:6-9 : « Car ainsi a dit l’Éternel des armées : Encore une fois, dans peu de temps, j’ébranlerai les cieux et la terre, et la mer et le sec. J’ébranlerai toutes les nations, et les trésors de toutes les nations arriveront, et je remplirai cette maison de gloire, a dit l’Éternel des armées. L’argent est à moi, et l’or est à moi, dit l’Éternel des armées. La gloire de cette dernière maison sera plus grande que celle de la première, a dit l’Éternel des armées ; et je mettrai la paix en ce lieu, dit l’Éternel des armées. »

« C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte, » nous dit Paul, dans Hébreux 12:28. Notez cependant la merveilleuse promesse divine : « Élevez vos yeux vers les cieux, et regardez en bas vers la terre ; car les cieux s’évanouiront comme une fumée, la terre s’usera comme un vêtement, et, comme des mouches, ses habitants périront : mais mon salut durera toujours, et ma justice ne passera point » (Esaïe 51:6). De la même manière, Jésus a également dit : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35). Même l’apôtre Jean a déclaré : « Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:17).

Le présent système périra et même nos corps retourneront en poussière, mais grâce à la résurrection des morts, la Parole de Dieu subsistera ainsi que Sa justice, Son Royaume sur terre à venir et surtout Son grand Salut. Si notre espérance est en Lui, et seulement en Lui, et si nous cherchons à faire Sa volonté, notre foi et notre destin ne pourront jamais être ébranlés. « Car, comme les cieux nouveaux et la terre nouvelle que je vais créer, subsisteront devant moi, dit l’Éternel, ainsi subsisteront votre race et votre nom. Et de mois en mois, et de sabbat en sabbat, toute chair viendra se prosterner devant moi, dit l’Éternel » (Esaïe 66:22-23).

La volonté de Dieu se fera toujours, mais Dieu veut simplement que Ses enfants sachent : « De qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom ; afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:15-19). Cette prière de Paul s’applique aussi bien à nous qu’aux saints à Éphèse. Notez que Paul dirige sa prière vers le Père de Jésus en déclarant : « C’est pour ce sujet que je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, de qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom » (Éphésiens 3:14-15).

Notre but unique est de faire partie de Sa Famille divine et, pour y arriver, cela prend une nouvelle naissance. Dans Galates 6:15-16, nous apprenons : « Car en Jésus-Christ, la circoncision ne sert de rien, ni l’incirconcision ; mais la nouvelle naissance. Et pour tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu ! » Dans la Bible Louis-Segond, la traduction de nouvelle naissance est « nouvelle créature ». Mais Paul met beaucoup d’emphase sur une nouvelle naissance en Christ par le baptême au lieu de se faire circoncire comme jadis. « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:16-18).

Et c’est cette même puissance créatrice qui fut utilisée lorsque l’univers fut appelé à exister et que Jésus a mis en action pour créer une nouvelle naissance dans la famille divine. C’est l’éternelle fraternisation avec Dieu, créée pour l’homme et la femme dès le commencement. Cette nouvelle création ou naissance ne fut pas créée seulement pour sauver leurs âmes, mais également pour transformer leurs vies. « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17). Nous savons que les bonnes œuvres ne peuvent jamais nous amener le salut, mais le salut doit inévitablement amener de bonnes œuvres. « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10).

Alors, Paul vous exhorte : « à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:24). Adam et Ève furent originalement créés à l’image de Dieu (Genèse 1:27). Mais cette image à l’état physique fut gravement altérée par leur désobéissance en commettant le péché. Cette image, résidant toujours en l’homme et la femme, et les distinguant des animaux, doit être renouvelée par le salut que l’on trouve seulement en Notre-Créateur/Rédempteur Jésus-Christ. Alors, les Écritures rappellent à tout véritable croyant : « Ne mentez point les uns aux autres ; ayant dépouillé le vieil homme avec ses œuvres, et ayant revêtu le nouvel, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé » (Colossiens 3:9-10). Donc, nous devenons de vaillants guerriers pour notre Seigneur.

Dans Juges 6:12-14, nous lisons : « Et l’ange de l’Éternel lui apparut, et lui dit : Vaillant guerrier, l’Éternel est avec toi ! Et Gédéon lui répondit : Hélas ! Mon Seigneur, si l’Éternel est avec nous, pourquoi donc toutes ces choses nous sont-elles arrivées ? Et où sont toutes ces merveilles que nos pères nous ont racontées, en disant : L’Éternel ne nous a-t-il pas fait monter hors d’Égypte ? Car maintenant l’Éternel nous a abandonnés et nous a livrés entre les mains des Madianites. Et l’Éternel tourna sa face vers lui et lui dit : Va avec cette force que tu as, et délivre Israël de la main des Madianites. N’est-ce pas moi qui t’envoie ? » Gédéon n’était pas un leader qui promettait, selon les apparences extérieures. Il était de la tribu divisée de Manassé : « Et il lui répondit : Hélas ! Mon Seigneur, avec quoi délivrerai-je Israël ? Voici, mon millier est le plus pauvre en Manassé ; et je suis le plus petit dans la maison de mon père » (Juges 6:15).

Mais c’est exactement le genre d’hommes que Dieu peut utiliser, car : « Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont » (1 Corinthiens 1:27-28). Alors, Dieu l’a accueilli ainsi : « Vaillant guerrier, l’Éternel est avec toi ! » En fait, il y avait sûrement d’autres qualités chez Gédéon que Dieu recherchait. Car Gédéon battait du froment dans le pressoir pour le soustraire aux Madianites. Il n’était pas assis à se prélasser, mais s’occupait déjà de ce qu’il pouvait faire pour son peuple.

Même s’il vivait à un moment de grande apostasie où son père avait un autel pour Baal, Gédéon adorait le véritable Dieu. Il était donc préoccupé à se demander pourquoi toutes ces choses leur étaient arrivées ? Et où étaient toutes ces merveilles que leurs pères leur avaient racontées ? Car maintenant l’Éternel les avait abandonnés et les avait livrés entre les mains des Madianites. Il était peiné pour son peuple et tout ce qu’il pouvait faire était de les nourrir et cacher du blé au regard de leurs envahisseurs. Cependant, avant d’être utilisé par Dieu, il devait détruire l’idole de son père et offrir son propre sacrifice à son Dieu, même s’il savait que sa famille et ses voisins tenteraient de le tuer.

« Or, dans cette même nuit, l’Éternel lui dit : Prends le jeune taureau de ton père, et un second taureau de sept ans, et démolis l’autel de Baal qui est à ton père, et coupe l’emblème d’Ashéra qui est au-dessus. Et bâtis un autel à l’Éternel ton Dieu, sur le haut de ce lieu fort, dans l’enceinte ; tu prendras le second taureau, et tu l’offriras en holocauste, avec le bois de l’emblème d’Ashéra que tu auras coupé. Et Gédéon prit dix hommes parmi ses serviteurs et fit comme l’Éternel lui avait dit ; et comme il craignait la maison de son père et les gens de la ville, il le fit de nuit et non de jour. Et au matin les gens de la ville se levèrent de bonne heure, et voici, l’autel de Baal avait été démoli, et l’emblème d’Ashéra, qui était au-dessus, était coupé, et le second taureau était offert en holocauste sur l’autel qui avait été bâti. Et ils se dirent les uns aux autres : Qui a fait cela ? Et ils s’en informèrent et firent des recherches, et on dit : C’est Gédéon, fils de Joas, qui l’a fait. Les gens de la ville dirent à Joas : Fais sortir ton fils, et qu’il meure ; car il a démoli l’autel de Baal, et il a coupé l’emblème d’Ashéra qui était au-dessus. Et Joas répondit à tous ceux qui s’adressèrent à lui : Est-ce à vous de prendre parti pour Baal ? Est-ce à vous de le sauver ? Quiconque prendra parti pour Baal sera mis à mort avant que le matin vienne. S’il est dieu, qu’il plaide pour lui-même, puisqu’on a démoli son autel. Et en ce jour-là, on appela Gédéon Jérubbaal (que Baal plaide), disant : Que Baal plaide contre lui, puisque Gédéon a démoli son autel » (Juges 6:25-32).

C’est alors que : « l’Éternel tourna sa face vers lui et lui dit : Va avec cette force que tu as, et délivre Israël de la main des Madianites. N’est-ce pas moi qui t’envoie ? » (Juges 6:14). Si nous étions tous vaillants pour Dieu comme Gédéon, nous devrions lui ressembler. Fidèles et préoccupés par la vérité de Dieu, faisant tout ce que nous pouvons, détruisant toute idole dans notre esprit et acceptant le Sacrifice de notre Sauveur pour nous.

Un autre vaillant guerrier fut Jacob, le serviteur choisi de Dieu pour une grande œuvre. Dans Genèse 46:2-4, on peut lire : « Et Dieu parla à Israël dans les visions de la nuit, et il dit : Jacob, Jacob ! Et il répondit : Me voici. Puis il dit : Je suis Dieu, le Dieu de ton père. Ne crains point de descendre en Égypte ; car je t’y ferai devenir une grande nation. Je descendrai avec toi en Égypte, et je t’en ferai aussi infailliblement remonter ; et Joseph mettra sa main sur tes yeux. » Imaginez la joie que Jacob a pu ressentir quand il apprit que Joseph était vivant et voulait qu’il déménage en Égypte. Son fils qu’il croyait mort depuis plusieurs années était, non seulement vivant, mais gouverneur en Égypte. Aussi peu crédible que puisse avoir semblé cette nouvelle, Jacob avait une myriade d’autres émotions qui l’occupait.

Dieu l’avait dirigé vers Canaan, tout comme ses pères Abraham et Isaac. C’était la Terre promise et, pourtant, les circonstances semblaient indiquer que Dieu le dirigeait ailleurs. Par le passé, Dieu lui avait parlé directement avant chaque déplacement et Jacob devait avoir cela à l’esprit comme il se déplaçait. La compagnie s’était arrêtée à Béer-Shéba, la frontière sud de la Terre promise. Ici, Jacob avait vécu avec ses parents et Dieu avait répété Son alliance avec Isaac. « Et l’Éternel lui apparut cette nuit-là, et lui dit : Je suis le Dieu d’Abraham, ton père ; ne crains point, car je suis avec toi ; et je te bénirai, et je multiplierai ta postérité, à cause d’Abraham, mon serviteur. Alors il bâtit là un autel, et invoqua le nom de l’Éternel, et dressa là sa tente ; et les serviteurs d’Isaac y creusèrent un puits » (Genèse 26:24-25).

C’est ici que Jacob décida de bâtir un autel pour demander à Dieu de le diriger avant de quitter ce pays. Dans Genèse 46:1-5, on peut lire : « Et Israël partit, avec tout ce qui lui appartenait, et vint à Béer-Shéba, et offrit des sacrifices au Dieu de son père Isaac. Et Dieu parla à Israël dans les visions de la nuit, et il dit : Jacob, Jacob ! Et il répondit : Me voici. Puis il dit : Je suis Dieu, le Dieu de ton père. Ne crains point de descendre en Égypte ; car je t’y ferai devenir une grande nation. Je descendrai avec toi en Égypte, et je t’en ferai aussi infailliblement remonter ; et Joseph mettra sa main sur tes yeux. Alors Jacob partit de Béer-Shéba, et les fils d’Israël mirent Jacob leur père, et leurs petits enfants, et leurs femmes, sur les chariots que Pharaon avait envoyés pour le porter. »

Notez comment Dieu dit à Jacob que, lorsque son œuvre en Égypte serait accomplie, Il le ferait remonter vers la Terre promise. Plusieurs détails étaient encore inconnus à Jacob, mais il a obéi.  Ce pattern s’applique à nous aussi, qui obéissons sans trop savoir le plan de Dieu pour nous, mais nous procédons au meilleur de notre connaissance, en poursuivant notre cheminement et en priant pour obtenir la sagesse et la clarification. Dieu peut fermer une porte afin de nous rediriger, ou Dieu peut confirmer notre décision. Nous pouvons sans crainte procéder avec confiance et Dieu sera toujours avec nous, lorsque le temps sera convenu. Dieu nous conduira selon Sa volonté, car Il est notre Sauveur.

Dans Tite 3:4-7, nous lisons : « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. » Dans les épîtres de Paul, Dieu est reconnu six fois comme notre Sauveur. Dans 1 Timothée 1:1, nous lisons : « Paul, apôtre de Jésus-Christ, par le commandement de Dieu, notre Sauveur, et du Seigneur Jésus-Christ, notre espérance. » Et, dans 1 Timothée 2:3-4, Paul dit : « Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité. » Et, dans 1 Timothée 4:9-10, Paul confirme que : « Cette parole est certaine et digne de toute confiance. Nous endurons, en effet, tant de travaux et tant d’opprobres, parce que nous espérons au Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des fidèles. »

Ensuite, dans Tite 1:3, Paul déclare : « qu’il a manifestée en son temps par Sa parole, dont la prédication m’a été confiée, selon l’ordre de Dieu notre Sauveur. » Et, dans Tite 2:10, Paul nous dit : « A ne rien détourner, mais à montrer une entière fidélité, afin de faire honorer en toutes choses la doctrine de Dieu notre Sauveur. » Et, finalement, dans Tite 3:4-7, Paul souligne : « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. » Avez-vous noté que, dans ce passage, Jésus devient notre Sauveur ?

Sommes-nous obligés de vous rappeler que Jésus est notre Sauveur : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12) ? Donc, soit que Dieu le Père et Jésus sont Le même, une Personne unique, ou bien la Bible ment. Même le chef des apôtres nous le confirme, dans 2 Pierre 3:18, quand il nous dit : « Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen. » Paul nous affirme avec autorité : « Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:11-12).

Est-ce une contradiction ? Pas du tout, en autant que vous ne croyiez pas que Dieu puisse être une trinité. En effet, dans l’Ancien Testament, Dieu le Père est souvent cité comme Sauveur. Comme dans Esaïe 49:26 : « Je ferai manger à tes oppresseurs leur propre chair ; ils s’enivreront de leur sang, comme de vin nouveau ; et toute chair connaîtra que je suis l’Éternel, ton Sauveur, et que le puissant de Jacob est ton Rédempteur. » Jésus a Lui-même déclaré : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:37-40).

En écrivant à Tite, Paul fut très confortable de dire : « En vue de l’espérance de la vie éternelle, que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps éternels ; et qu’il a manifestée en son temps par sa parole, dont la prédication m’a été confiée, selon l’ordre de Dieu notre Sauveur, à Tite, mon vrai fils dans notre commune foi : grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, et du Seigneur Jésus-Christ notre Sauveur ! » (Tite 1:2-4). Cela nous confirme aussi que Jésus est Dieu. L’apôtre Jean nous explique : « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:10). Voilà tout ce que Dieu a fait pour nous afin que nous puissions combattre contre Satan et hâter la venue de Christ.




D.403 – La méchanceté dans l’incroyance

homme-crier

Par Joseph Sakala

Dans Deutéronome 13:6-11, Dieu déclare à Son peuple : « Quand ton frère, fils de ta mère, ou ton fils, ou ta fille, ou ta femme bien-aimée, ou ton ami, qui t’est comme ton âme, t’excitera en secret, en disant : Allons et servons d’autres dieux, que tu n’as pas connus, ni toi, ni tes pères, d’entre les dieux des peuples qui sont autour de vous, près de toi ou loin de toi, d’un bout de la terre jusqu’à l’autre, n’aie point de complaisance pour lui, et ne l’écoute point ; que ton œil aussi ne l’épargne point ; ne sois point touché de compassion et ne le cache point. Mais tu ne manqueras point de le faire mourir ; ta main sera la première sur lui pour le mettre à mort, et ensuite la main de tout le peuple. Et tu l’assommeras de pierres, et il mourra, parce qu’il a cherché à t’éloigner de l’Éternel ton Dieu, qui t’a retiré du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Et tout Israël l’entendra et craindra, et l’on ne fera plus une si méchante action au milieu de toi. »

Dans son contexte, cette méchanceté était le crime consistant à rejeter Dieu et à influencer d’autres personnes à rejeter le Seigneur également. Ce passage nous montre comment Dieu agit avec les non croyants (spécialement ceux qui tentent d’en conduire d’autres à l’incroyance) dans l’amour infini de Christ qui a souffert et est  mort pour leurs péchés : « Quelqu’un a-t-il violé la loi de Moïse, il meurt sans miséricorde, sur le témoignage de deux ou trois personnes » (Hébreux 10:28). « De quel plus grand supplice pensez-vous que sera jugé digne celui qui foulera aux pieds le Fils de Dieu, et qui tiendra pour profane le sang de l’alliance, par lequel il avait été sanctifié, et qui outragera l’Esprit de la grâce ? » déclare Hébreux 10:29.

En effet, l’incroyance et le rejet du sacrifice de Christ est le seul péché que Dieu ne peut pas pardonner et ainsi il forme le plus méchant de tous les péchés. Christ est mort pour tous nos péchés et Il fournit de cette manière le plein pardon à tous ceux qui sont prêts à accepter Son don de salut. Mais Christ n’a-t-Il pas Lui-même déclaré : « Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3:17-18) ? Une des dernières paroles de la Bible nous met en garde : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8).

Le Seigneur parle de ceux qui, jusqu’à la toute fin, auront rejeté Son sacrifice ultime. Dans notre société moderne, cela peut paraître une petite affaire de rejeter le sacrifice de Christ, mais : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:31). Oui, de rencontrer son Créateur dans le jugement. Voilà pourquoi David déclare, dans Psaume 36:11-13 : « Continue ta faveur à ceux qui te connaissent, et ta justice aux hommes droits de cœur. Que le pied de l’orgueilleux n’approche pas de moi, et que la main du méchant ne m’ébranle pas ! Là sont tombés les ouvriers d’iniquité ; ils ont été renversés et n’ont pu se relever. » La description de l’homme méchant est drôlement équivalente à l’humaniste ou au philosophe moderne.

Car il est convaincu que Dieu, s’Il existe, n’intervient pas dans les affaires des hommes. Le « sage » s’établit en autorité, décidant de ce qui est bon et mal, selon son jugement arbitraire. La crainte de Dieu n’est point devant ses yeux et il se vante avec arrogance de ses propres décisions. Il parle avec iniquité et séduction. Il parle avec folie et même sa « sagesse » n’est pas bonne. L’humaniste moderne n’a pas en horreur le mal, insistant à dire que les péchés — comme la promiscuité, l’homosexualité, le lesbianisme, l’avortement, la sorcellerie, le lavage du cerveau des enfants par l’évolution panthéiste etc. — ne sont qu’une réalité qu’il faut bien accepter où même désirer.

Le contraste avec Dieu se situe dans la liste des attributs merveilleux de Dieu dans Sa façon de travailler avec les hommes. « Éternel, ta bonté atteint jusqu’aux cieux, ta fidélité jusqu’aux nues. Ta justice est comme les montagnes de Dieu ; tes jugements sont un grand abîme. Éternel, tu conserves les hommes et les bêtes. O Dieu, que ta bonté est précieuse ! Aussi les fils des hommes se retirent sous l’ombre de tes ailes. Ils sont rassasiés de l’abondance de ta maison, et tu les abreuves au fleuve de tes délices. Car la source de la vie est auprès de toi ; c’est par ta lumière que nous voyons la lumière. Continue ta faveur à ceux qui te connaissent, et ta justice aux hommes droits de cœur » (Psaume 36:6-11).

« Que le pied de l’orgueilleux n’approche pas de moi, et que la main du méchant ne m’ébranle pas ! Là sont tombés les ouvriers d’iniquité ; ils ont été renversés et n’ont pu se relever, » nous dit Psaume 36:12-13. C’est toujours la même chose, le méchant résiste à l’Esprit de Dieu. Dans Psaume 106:29-34, nous voyons que les gens du peuple : « irritèrent Dieu par leurs actions, tellement qu’une plaie fit irruption parmi eux. Mais Phinées se présenta et fit justice, et la plaie fut arrêtée. Et cela lui fut imputé à justice, dans tous les âges, à perpétuité. Ils l’irritèrent aussi près des eaux de Mériba ; et il en arriva du mal à Moïse à cause d’eux. Car ils résistèrent à son esprit, et il parla légèrement de ses lèvres. Ils ne détruisirent pas les peuples, que l’Éternel leur avait dit de détruire. » Ce passage donne un compte-rendu sommaire des événements tragiques décrits dans Nombres 20:1-13.

Allons voir ce qui est arrivé. « Or, les enfants d’Israël, toute l’assemblée, arrivèrent au désert de Tsin, au premier mois, et le peuple s’arrêta à Kadès ; et Marie mourut là, et y fut ensevelie. Et il n’y avait point d’eau pour le peuple, et ils s’assemblèrent contre Moïse et contre Aaron. Et le peuple contesta avec Moïse, et ils dirent : Plût à Dieu que nous fussions morts, quand nos frères moururent devant l’Éternel ! Pourquoi avez-vous fait venir l’assemblée de l’Éternel dans ce désert, pour que nous y mourions, nous et notre bétail ? Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d’Égypte, pour nous amener en ce méchant lieu, qui n’est point un lieu pour semer, ni pour des figuiers, ni pour la vigne, ni pour les grenadiers, et où il n’y a point d’eau à boire ? Alors Moïse et Aaron se retirèrent de devant l’assemblée, à l’entrée du tabernacle d’assignation ; et ils tombèrent sur leur visage, et la gloire de l’Éternel leur apparut. Et l’Éternel parla à Moïse, en disant : Prends la verge, et convoque l’assemblée, toi et Aaron, ton frère, et parlez au rocher en leur présence, et il donnera ses eaux ; tu leur feras sortir de l’eau du rocher, et tu abreuveras l’assemblée et leur bétail. Moïse prit donc la verge de devant l’Éternel, comme il le lui avait commandé. Moïse et Aaron convoquèrent l’assemblée devant le rocher ; et il leur dit : Écoutez donc, rebelles ! Vous ferons-nous sortir de l’eau de ce rocher ? Et Moïse leva la main, et frappa le rocher avec sa verge, par deux fois ; alors des eaux sortirent en abondance, et l’assemblée but, et leur bétail aussi. Puis l’Éternel dit à Moïse et à Aaron : Parce que vous n’avez pas cru en moi, pour me sanctifier devant les enfants d’Israël, à cause de cela vous n’introduirez point cette assemblée dans le pays que je leur ai donné. Ce sont là les eaux de Mériba (contestation), où les enfants d’Israël contestèrent avec l’Éternel ; et il se sanctifia en eux » (Nombres 20:1-13).

Si jamais un chef religieux avait le droit d’être découragé par une assemblée de pleurnichards, Moïse l’a eu. Après des années de privation dans le désert, le peuple s’est plaint une fois de trop et Moïse ne l’a pas pris. En colère, il corrigea les larmoyants et frappa le rocher, prenant le crédit lui-même pour l’eau miraculeuse que Dieu a fait sortir du rocher. Ce geste lui a coûté très cher, car Moïse n’a pas pu entrer dans la terre promise à cause de cela. Il est très facile de se choquer à l’occasion, comme Moïse, et de parler légèrement de ses lèvres. C’est sûrement une tactique courante de Satan. Les assauts verbaux peuvent être fort bien mérités et peuvent nous procurer une satisfaction personnelle pour un temps. Mais ils pourraient aussi devenir contre productifs à la longue, comme ce fut le cas pour Moïse qui s’est fait refuser l’entrée dans la terre promise alors qu’il a fait cheminer ce peuple pendant des années.

Cela pourrait être un mauvais témoignage pour Christ, comme dans le cas de Pierre qui essaya de défendre Christ en tranchant l’oreille de Malchus lors de Son arrestation. Malheureusement : « aucun homme ne peut dompter la langue ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons Dieu le Père, et par elle nous maudissons les hommes, faits à l’image de Dieu. De la même bouche sort la bénédiction et la malédiction. Il ne faut point, mes frères, que cela soit ainsi » (Jacques 3:8-10). Le Seigneur Lui-même est un exemple parfait ici, lorsqu’Il a ramassé l’oreille de Malchus et la greffa miraculeusement.

Esaïe a bien prophétisé sur Lui lorsqu’il a dit : « Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur lui l’iniquité de nous tous. Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche. Il a été retiré de l’angoisse et de la condamnation ; et qui dira sa durée ? Car il a été retranché de la terre des vivants ; il a été frappé pour le péché de mon peuple » (Esaïe 53:6-8). Jésus aurait pu appeler dix légions d’anges pour détruire Ses bourreaux : « Mais Jésus disait : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23:34).

Ne nous laissons pas provoquer par la méchanceté des autres. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportiez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez Ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages et maltraité, ne faisait point de menaces, mais S’en remettait à Celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en Son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris, nous dit le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:20-24.

C’est qu’au début Ses disciples ne comprirent pas. Dans Marc 9:31-32, nous lisons : « Cependant il instruisait ses disciples, et il leur disait : Le Fils de l’homme va être livré entre les mains des hommes, et ils le feront mourir ; mais après avoir été mis à mort, il ressuscitera le troisième jour. Mais ils ne comprenaient point ce discours ; et ils craignaient de l’interroger. » Lorsque Jésus a expliqué Sa mort et Sa future résurrection à Ses disciples, Il ne pouvait être plus clair ; pourtant, ils ne comprenaient pas ce discours. Ne voulant pas croire que Jésus était vraiment sérieux dans ce qu’Il avançait, avec les implications sérieuses pour leur propre avenir, ils avaient peur de Lui demander ce qu’Il voulait dire, sinon qu’Il confirme que Ses paroles devaient être prises littéralement.

Ce n’était pas la seule fois. Encore et encore, Jésus leur déclara qu’Il serait crucifié et qu’Il ressusciterait, mais ils ne pouvaient pas ou ne voulaient pas comprendre. Dans Matthieu 16:22-23 : « Pierre, l’ayant pris à part, se mit à le reprendre et à lui dire : A Dieu ne plaise, Seigneur ! cela ne t’arrivera point. Mais Jésus, se tournant, dit à Pierre : Arrière de moi, Satan ! tu m’es en scandale ; car tes pensées ne sont pas aux choses de Dieu, mais à celles des hommes. » Christ déclara que le fait de refuser de prendre la Parole de Dieu littéralement, au moins dans ce cas, fut inspiré par Satan à Pierre ! Les chrétiens d’aujourd’hui ne doutent plus de la réalité de Sa mort et de Sa résurrection, car l’authenticité est devenue tellement évidente qu’elle est devenue également la gloire et la puissance de l’Évangile.

Cependant, prendre toute la Parole de Dieu littéralement cause encore un énorme problème à quelques « croyants » de la Bible. Car, lorsqu’une telle position pourrait s’avérer coûteuse, plusieurs pasteurs « chrétiens » sont prêts à accepter une interprétation non-littérale des Écritures pour l’ajuster à leur propre faveur, au lieu de perdre des fidèles. Cette approche est très répandue parmi ceux qui prêchent d’aller au ciel, ou la trinité, ou encore l’âme immortelle. D’autres adoptent les philosophies modernes de l’évolution en les accommodant au récit de la création enregistré dans la Genèse. Nous devrions cependant toujours nous rappeler que, tout comme Jésus avait prédit Sa mort et Sa résurrection, Dieu veut toujours dire exactement ce qu’Il dit dans Sa Parole et, quand Il nous promet la vie éternelle, Dieu ne ménage rien.

Dieu comprend également que, dans ce monde, tous les humains cherchent vainement à ramasser le plus de choses possible. Mais, en réalité, c’est nous qui perdons de vue la promesse divine de la vie éternelle. Car la pleine connaissance de cette promesse, c’est le côté spirituel, le but suprême de notre vie. Par contre, comprenons-nous vraiment ce qu’est la vie éternelle ? Après tout, nous ne l’avons jamais expérimentée, alors la vie éternelle peut sembler inaccessible et hors de notre portée. Tandis que la vie physique est réelle et plus tangible qu’une promesse de vie éternelle. D’abord, regardons les faits bibliques : « mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). On ne peut pas mériter la vie éternelle, c’est un don de Dieu.

C’est en acceptant le sacrifice de Jésus : « que, [nous sommes] justifiés par sa grâce, [pour que] nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:7). Et ainsi ce que dit l’Écriture s’accomplit : « Abraham crut à Dieu et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres [aussi] et non par la foi seulement » (Jacques 2:23-24). La vie éternelle veut dire, en effet, « vivre toujours », parce que la mort sera détruite lorsque le Plan de Dieu sera complété. « Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:54). Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées, nous déclare l’apôtre Jean, dans Apocalypse 21:4.

Pour recevoir cette promesse, la Bible révèle qu’il y a quelque chose que nous devons faire maintenant. « Et voici, quelqu’un s’approchant [de Jésus] lui dit : Bon maître, que dois-je faire de bien pour avoir la vie éternelle ? Il lui répondit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sauf Dieu seul. Que si tu veux entrer dans la vie [éternelle] garde les commandements. Il lui dit : Lesquels ? Et Jésus lui répondit : Tu ne tueras point ; tu ne commettras point d’adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; honore ton père et ta mère ; et tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 19:16-19). Mais l’apôtre Jacques va encore plus loin : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi » (Jacques 2:10-11).

Esaïe fut inspiré d’écrire : « Malheur à ceux qui tirent l’iniquité avec les cordes du mensonge, et le péché comme avec les traits d’un chariot ; qui disent : Qu’il se hâte, qu’il accélère son œuvre, afin que nous la voyions ! Qu’il s’avance et qu’il vienne, le dessein du Saint d’Israël, et nous le connaîtrons ! Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres ; qui font l’amer doux, et le doux amer ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux et intelligents à leur propre jugement ! Malheur à ceux qui sont forts pour boire le vin, et vaillants pour mêler la boisson forte ! Qui justifient le coupable pour un présent, et ravissent aux justes leur droit ! » (Esaïe 5:18-23).

Comment peut-on reconnaître la connexion entre la vie éternelle et garder les commandements ? Est-ce que toujours faire ce qui est bien en vaut la récompense ? Vivre éternellement ou mourir éternellement en vaut-il la peine ? À chacun son choix. Mais comment pouvons-nous savoir que la vie éternelle existe vraiment ? Parce que quelqu’un l’a déjà obtenue, notre Sauveur Jésus, et Paul le confirme dans 1 Corinthiens 15:20-23 : « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement. »

Mais à ceux qui semblaient hésiter : « Jésus répondit : Je vous le dis en vérité : Il n’y a personne qui ait quitté maison, ou frères, ou sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou champs, à cause de moi et de l’Évangile, qui n’en reçoive dès à présent en ce siècle, cent fois autant, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions ; et, dans le siècle à venir, la vie éternelle » (Marc 10:29-30). Paul aussi a écrit que le don de la vie éternelle en valait la chandelle. « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous » (Romains 8:18). Faire partie de la Famille Divine règlera toute la souffrance endurée durant cette vie physique, même la mort.

Y a-t-il quelque chose que nous puissions faire afin de rendre la vie éternelle plus tangible dans notre vie présente ? Pas vraiment, mais soyons encouragés : « Puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:18). Mais comment croire aux choses qui ne sont pas visibles ? Simplement en ayant la foi. « Or, la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point » (Hébreux 11:1). La foi est la clé pour rendre les choses invisibles de Dieu réelles dans notre vie. Et avec le temps, on peut vraiment déclarer : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20).

Comme Paul a dit, dans 1 Corinthiens 2:9-10 : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. » Avec cette promesse, nous savons qu’engager notre vie entière vers le but de recevoir la vie éternelle en vaut vraiment la chandelle. Cela nous donnera la force d’endurer jusqu’à la fin lorsque Christ a prophétisé : « Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:12-14).

Le mot pour « iniquité » dans la Bible est anomia qui veut dire « sans loi », une méchanceté ni restreinte, ni contrôlée par aucune loi. Donc, attendez-vous de voir des meurtres, des viols, des vols avec agression, d’une violence sans restriction. Pourtant, chaque victime est un être humain, une épouse, un mari, un enfant, un grand parent, qui est assassiné, violé, ou volé avec violence. Celui qui a commis le crime crapuleux n’a pas été restreint par la loi ; il a donc commis un acte de violence sans restriction, et Dieu a tout vu cela. En scrutant les statistiques, nous voyons qu’il y a eu une nette augmentation du crime depuis cinquante ans. Nous n’avons qu’à constater les évènements à la télé. Nous remarquons de plus en plus d’homicides dans les centres de travail, de viols sur les campus d’universités, de violence dans les classes d’écoles où les professeurs sont obligés de s’armer, de fraudes monumentales dans le milieu ouvrier, et j’en passe.

De nos jours, un grand nombre de personnes portent des armes cachées. Elles justifient le port du fusil par le fait que la société est devenue trop violente et ils ont peur d’être des victimes. Plusieurs citoyens sont dérangés du fait que les autorités, supposées appliquer la loi, abusent de leur pouvoir. Mais les plus sérieux actes d’iniquités sont perpétrés contre Dieu par ceux qui osent L’appeler Seigneur. Jésus a déclaré ceci, dans Matthieu 7:21, à ces gens qui prétendent suivre Jésus : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. » Voici l’exemple d’un tel homme qui est devenu faux prophète malgré lui.

Dans Jean 11:47-53, nous lisons : « Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens assemblèrent le sanhédrin, et dirent : Que ferons-nous ? car cet homme fait beaucoup de miracles. Si nous le laissons faire, tout le monde croira en lui ; et les Romains viendront, et ils détruiront et ce lieu et notre nation. Mais Caïphe, l’un d’entre eux, qui était souverain sacrificateur de cette année-là, leur dit : Vous n’y entendez rien ; et vous ne considérez pas qu’il nous importe qu’un seul homme meure pour le peuple, et que toute la nation ne périsse pas. Or, il ne dit pas cela de son propre mouvement, mais, étant souverain sacrificateur cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation ; et non seulement pour la nation, mais aussi pour rassembler en un seul corps les enfants de Dieu dispersés. Depuis ce jour-là donc ils délibérèrent afin de le faire mourir. »

Même après avoir constaté le miracle de la résurrection de Lazare, le grand prêtre Caïphe refusa de croire que Jésus était le Messie tant attendu et résolut fermement de mettre Jésus à mort. Il utilisa l’excuse que Jésus pourrait causer que les Romains détruisent le système religieux juif. Alors il dit : « Et vous ne considérez pas qu’il nous importe qu’un seul homme meure pour le peuple, et que toute la nation ne périsse pas » (Jean 11:50). Tout comme Balaam qui fut forcé de prophétiser contre Israël. « Alors la colère de Balak s’enflamma contre Balaam, et il frappa des mains ; puis Balak dit à Balaam : Je t’ai appelé pour maudire mes ennemis, et voici, tu les as bénis déjà trois fois ! » (Nombres 24:10). Mais dans le cas de Caïphe, il prédit la véritable signification de la mort de Christ.

Au lieu que la mort de Christ justifie la destruction du système religieux juif, comme le croyait Caïphe, voici ce qui est arrivé. Dans cette remarquable ironie divine, Caïphe, le chef religieux qui représentait Dieu devant la nation d’Israël, aurait dû connaître les prophéties de l’Ancien Testament et accueillir Jésus en tant que Messie. Mais non, il organisa plutôt Sa mort et Sa condamnation. Par son geste, cependant, il révéla la véritable mission de Christ aux Juifs et au monde entier. Il est très intéressant de noter qu’en 1992, les ossements de Caïphe furent découverts dans une tombe sous la ville de Jérusalem. Selon la tradition juive, Caïphe est mort en rejetant toujours Christ.

La résurrection de Christ, par contre, fut tellement claire et convaincante que : « la parole de Dieu se répandait, et le nombre des disciples se multipliait beaucoup à Jérusalem. Et un grand nombre de sacrificateurs obéissaient à la foi » (Actes 6:7). Caïphe a en effet réussi à faire crucifier Jésus, un homme, pour sauver une nation. Mais la mort de Jésus, a eu pour résultat de Sauver des multitudes de nations.




D.402 – Notre Dieu est partout

terre

Par Joseph Sakala

Le Dieu qui a créé toutes choses n’est pas seulement omnipotent, Il est également omniprésent. « Car les yeux de l’Éternel parcourent toute la terre, pour soutenir ceux dont le cœur est tout entier à lui » (2 Chroniques 16:9). Le Psaume 139 de David est certainement un des plus magnifiques en affirmation de l’omniprésence de Dieu. Dans Psaume 139:8-12, David déclare : « Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche au Sépulcre, t’y voilà. Si je prends les ailes de l’aube du jour, et que j’aille habiter au bout de la mer, là même, ta main me conduira, et ta droite me saisira. Si je dis : Au moins les ténèbres me couvriront ; la nuit devient lumière autour de moi ; les ténèbres mêmes ne sont pas obscures pour toi, et la nuit resplendit comme le jour ; les ténèbres sont comme la lumière. »

L’omniprésence de Dieu ne doit cependant pas être comprise dans le sens panthéiste. Alors que Dieu voit tout le monde et toute chose, cela ne veut pas dire que Dieu est dans chaque chose. L’univers ne s’est pas créé tout seul. Mais bien que Dieu soit partout, Il ne peut pas être vu partout. Jésus a déclaré, concernant le Père, dans Jean 5:37 : « Et le Père qui m’a envoyé a lui-même rendu témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, ni vu sa face. » Et, au verset 43 : « Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez. » Mais Jésus a aussi dit : « celui qui m’a vu, a vu le Père » (Jean 14:9).

C’est également une merveilleuse révélation que le Saint-Esprit demeure dans chaque chrétien croyant, ce qui devient une autre manière de déclarer que Dieu est partout, c’est-à-dire, là où il y a de véritables chrétiens. Parce que : « vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:20). Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu, et Dieu en lui (1 Jean 4:16).

Dieu est clairement le juste juge, mais Il est également le Dieu de charité et de paix. Non seulement cela, mais, dans 1 Jean 4:8, nous apprenons que : « Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour. » Dans tous les attributs de Dieu, Sa nature d’amour est la plus définitive. Ce n’était pas Son omnipotence, ni Son omniscience, qui l’ont amené à créer les hommes et les femmes à Son image. Mais ce fut sans aucun doute Son amour et Son désir de fraterniser avec des êtres comme Lui. Il n’existe pas beaucoup de révélation sur cette question, mais simplement : « Tous ceux qui sont appelés de mon nom, que j’ai créés pour ma gloire, que j’ai formés et que j’ai faits ! » (Esaïe 43:7). Ou peut-être : « L’Éternel a fait toutes choses en sorte qu’elles répondent l’une à l’autre, et même le méchant pour le jour de la calamité » (Proverbes 16:4).

La fraternisation n’est cependant pas une relation à sens unique et demande la liberté de choisir de la part de chacun. Quand l’homme a librement brisé cette fraternisation, le péché est entré dans le monde et la Création de Dieu et Son but furent en toute apparence fracassés. Mais Dieu est amour ! Alors, Dieu n’avait pas simplement un Plan de création, mais également un Plan de salut. Alors, Dieu : « Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile » (2 Timothée 1:9-10).

« Mais Dieu [a] fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie ? » (Romains 5:8-10). L’avez-vous saisi ? Le sang de Jésus nous a justifie auprès de Dieu, mais nous sommes sauvés par Sa vie, Sa résurrection ! Si Jésus n’était pas ressuscité, aucun salut pour nous ! Nous serions toujours dans nos péchés ! « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16).

« Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est, » nous déclare l’apôtre, dans 1 Jean 3:1-2. Dieu est vraiment un Dieu d’amour. Et, étant un Dieu d’amour, Il S’arrange pour que nous soyons entourés d’amis fidèles comme Lui est notre ami fidèle.

Dans Philippiens 2:19-21, Paul dit à la congrégation : « Or j’espère, dans le Seigneur Jésus, vous envoyer bientôt Timothée, afin que j’aie bon courage, en apprenant votre état. Car je n’ai personne, qui soit si bien d’accord avec moi, pour se soucier vraiment de ce qui vous concerne ; car tous cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ. » Paul citait deux serviteurs fidèles : Timothée et Épaphrodite, « mon frère, mon compagnon d’œuvre et mon compagnon d’armes, votre envoyé, et celui qui m’a secouru dans mes besoins. » Leurs activités ont pourvu : « mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir » (Philippiens 2:12-13).

Un bon ami pense de la même manière, il est égal dans l’âme. Amos 3:3 nous déclare : « Deux hommes marchent-ils ensemble, sans en être convenus ? » Il prend vraiment soin de l’autre, que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même. Recherchez ensemble les choses de Christ. Paul nous dit : « Ainsi, puisque vous désirez avec ardeur les dons spirituels, cherchez à en avoir abondamment pour l’édification de l’Église » (1 Corinthiens 14:12). Gardez votre centre d’intérêt sur les choses d’en-haut. « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en-haut, où Christ est assis à la droite de Dieu » (Colossiens 3:1). Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus, nous déclare Jésus, dans Matthieu 6:33.

Servez le Seigneur ensemble. Paul dit au sujet de Timothée : « Vous savez qu’il a été mis à l’épreuve, puisqu’il s’est mis avec moi au service de l’Évangile, comme un enfant avec son père » (Philippiens 2:22). Pour devenir acceptable dans ce service, Romains 14:17-18 nous exhorte : « Car le royaume de Dieu ne consiste ni dans le manger, ni dans le boire, mais dans la justice, la paix, et la joie par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière, est agréable à Dieu, et approuvé des hommes. » Un bon ami doit être un généreux compagnon de travail. Alors : « j’ai cru nécessaire de vous envoyer Épaphrodite, mon frère, mon compagnon d’œuvre et mon compagnon d’armes, votre envoyé, et celui qui m’a secouru dans mes besoins ; car il désirait ardemment de vous voir tous, et il était fort en peine de ce que vous aviez appris qu’il avait été malade. Il a été malade, en effet, et près de la mort ; mais Dieu a eu pitié de lui ; et non pas de lui seulement, mais aussi de moi, afin que je n’eusse pas tristesse sur tristesse. Je l’ai donc envoyé avec beaucoup d’empressement, afin qu’en le revoyant, vous ayez de la joie, et que j’aie moins de tristesse » (Philippiens 2:25-28).

Aussi : « Nous envoyâmes Timothée notre frère, ministre de Dieu, et notre compagnon d’œuvre dans l’Évangile de Christ, pour vous affermir, et vous exhorter au sujet de votre foi ; afin que nul ne soit ébranlé dans ces afflictions ; car vous savez vous-mêmes que nous sommes destinés à cela », dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 3:2-3. Un véritable ami chrétien doit agir en bon soldat. « Au reste, mes frères, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute puissante. Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:10-18).

À Timothée, son fidèle évangéliste, Paul l’exhorte en lui disant : « Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles » (2 Timothée 2:3-5). Les chrétiens ne rencontrent pas tous l’excellence de ces frères et de ces sœurs fidèles. « La plupart des hommes vantent leur bonté ; mais qui trouvera un homme véritable ? » (Proverbes 20:6). D’autres sont jaloux de ceux qui réussissent, au lieu de se réjouir avec eux. Combien s’élèvent au-dessus des autres à cause d’une responsabilité dans l’Église, au lieu de démontrer l’humilité de Jésus, leur Maître. Cela n’est pas la manifestation d’un véritable converti. Il faut tout abandonner pour choisir la vie éternelle offerte par Dieu.

Au moment où Israël s’apprêtait à entrer dans la terre promise, Dieu lui déclara : « Car je te commande aujourd’hui d’aimer l’Éternel ton Dieu, de marcher dans ses voies, et d’observer ses commandements, ses statuts et ses ordonnances, afin que tu vives, et que tu multiplies, et que l’Éternel ton Dieu te bénisse, au pays où tu vas pour le posséder. Mais si ton cœur se détourne, et que tu n’obéisses pas, et que tu te laisses aller à te prosterner devant d’autres dieux et à les servir, Je vous déclare aujourd’hui que vous périrez certainement ; vous ne prolongerez point vos jours sur la terre où tu vas entrer en passant le Jourdain, pour la posséder. Je prends aujourd’hui les cieux et la terre à témoin contre vous, que j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis donc la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, en aimant l’Éternel ton Dieu, en obéissant à sa voix, et en demeurant attaché à lui ; car c’est lui qui est ta vie et la longueur de tes jours ; en sorte que tu habites sur le sol que l’Éternel a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob » (Deutéronome 30:16-20).

Peu de temps avant sa mort, Moïse a rétabli la loi et l’alliance entre Dieu et Son peuple, résumé dans le plus grand des commandements : « Tu aimeras donc l’Éternel ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta force ; et ces commandements que je te prescris aujourd’hui, seront dans ton cœur ; tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu te tiendras dans ta maison, quand tu marcheras en chemin, quand tu te coucheras, et quand tu te lèveras ; et tu les lieras comme un signe sur ta main, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux ; tu les écriras aussi sur les poteaux de ta maison, et sur tes portes » (Deutéronome 6:5-9).

Et en plus, réclama Moïse : « Car ce commandement que je te prescris aujourd’hui n’est point trop élevé au-dessus de toi, et n’est pas éloigné. Il n’est pas dans les cieux, pour qu’on dise : Qui montera pour nous aux cieux, et nous l’apportera, et nous le fera entendre, pour que nous le pratiquions ? Il n’est point non plus au-delà de la mer, pour qu’on dise : Qui passera pour nous au-delà de la mer, et nous l’apportera, et nous le fera entendre, pour que nous le pratiquions ? Car cette parole est fort près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur, afin que tu l’accomplisses » (Deutéronome 30:11-14).

L’évidence que Dieu est Créateur, Juge, Fournisseur et Rédempteur est tout autour de nous. Le passage cité plus haut nous informe que « le ciel et la terre » sont témoins de la nature de Dieu. Nous avons plus qu’assez d’information pour réagir. En effet, ces choses, dès la création, peuvent être clairement prouvées : « Parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables » (Romains 1:19-20).

Même Pierre nous fait cette constatation : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6). Rejeter autant de preuves est de la folie ! Dieu leur dit pourtant : « Regarde, j’ai mis aujourd’hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal » (Deutéronome 30:15). Le choix demeure toujours aux humains et, malgré cela, Dieu leur dit : Choisis la vie. « En aimant l’Éternel ton Dieu, en obéissant à sa voix, et en demeurant attaché à lui ; car c’est Lui qui est ta vie et la longueur de tes jours ; en sorte que tu habites sur le sol que l’Éternel a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob » (Deutéronome 30:20).

Dans 2 Chroniques 6:19-23, nous pouvons lire : « Toutefois, ô Éternel, mon Dieu ! aie égard à la prière de ton serviteur et à sa supplication, pour écouter le cri et la prière que ton serviteur t’adresse. Que tes yeux soient ouverts, jour et nuit, sur cette maison, sur le lieu où tu as promis de mettre ton nom, exauçant la prière que ton serviteur te fait en ce lieu. Exauce les supplications de ton serviteur et de ton peuple d’Israël, quand ils prieront en ce lieu ; exauce-les des cieux, du lieu de ta demeure ; exauce et pardonne ! Quand quelqu’un aura péché contre son prochain, et qu’on lui déférera le serment pour le faire jurer, et qu’il viendra prêter serment devant ton autel, dans cette maison ; Toi, écoute des cieux, agis et juge tes serviteurs, en donnant au méchant son salaire, et faisant retomber sa conduite sur sa tête ; en justifiant le juste, et lui rendant selon sa justice. »

Pas moins de huit fois Salomon pria Dieu dans la dédicace du temple pour qu’Il entende ses invocations du ciel pour le peuple. Dans 2 Chroniques 6:21, pour ne citer qu’une de ces prières, il dit : « Exauce les supplications de ton serviteur et de ton peuple d’Israël, quand ils prieront en ce lieu ; exauce-les des cieux, du lieu de ta demeure ; exauce et pardonne ! » Mais la question évidente est : comment Dieu, qui est au ciel, peut-Il entendre nos prières, spécialement celles qui sont évoqués en silence ? La réponse se trouve dans l’omniscience et l’omniprésence de Dieu. Malgré que Dieu soit en effet assis sur Son trône divin, Dieu est également ici aussi !

Regardons ensemble ce que David fut inspiré d’écrire, dans Psaume 139:1-6 : « Éternel, tu m’as sondé, et tu m’as connu. Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière. Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi. Science trop merveilleuse pour moi, si élevée que je n’y puis atteindre ! » Dieu peut facilement entendre nos prières. Dans Psaume 94:9, Dieu déclare : « Celui qui plante l’oreille n’entendra-t-il pas ? Celui qui forme l’œil ne verra-t-il pas ? »

Dieu entend les prières de Ses enfants rachetés, aujourd’hui encore mieux que du temps de David, car ceux qui ont mis toute leur confiance en Christ, sont habités par Son Esprit. Dans 2 Corinthiens 6:16, Paul nous déclare : « Et quel rapport entre le temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai au milieu d’eux et j’y marcherai ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. » Et Pierre aussi nous dit : « Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal » (1 Pierre 3:12). Dieu peut en effet entendre nos prières.

Mais parfois, Dieu peut refuser d’entendre. Car : « Si j’eusse pensé quelque iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’eût point écouté » (Psaume 66:18). « Voici, la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour délivrer ; ni son oreille trop pesante pour entendre ; mais ce sont vos iniquités qui ont fait la séparation entre vous et votre Dieu, et ce sont vos péchés qui lui font cacher sa face, pour ne plus vous entendre, » déclare Esaïe 59:1-2. Oui, mais si nous voulons vivre selon Sa volonté : « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15).

Une autre manifestation disant que Dieu est partout, c’est qu’il faut mettre notre confiance en Christ seul. Dans Philippiens 3:7-11, Paul nous dit : « Mais ces choses qui m’étaient un gain, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. »

Paul avait toutes les raisons d’être fier de lui-même dans la chair. Mais dans la réalité, Jésus lui avait enseigné que : « Quiconque veut venir après moi, qu’il renonce à soi-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra ; mais quiconque perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile, la sauvera » (Marc 8:34-35). « Car que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? Ou que donnerait l’homme en échange de son âme ? Car quiconque aura eu honte de moi et de mes paroles, parmi cette race adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aura aussi honte de lui, lorsqu’il viendra dans la gloire de son Père avec les saints anges » (Marc 8:36-38).

Paul recherchait, comme chacun de nous d’ailleurs, l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ : « Et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:18-19). « Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science, » nous déclare Paul, dans Colossiens 2:2-3.

« C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix. Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition, » nous dit le chef des apôtres, dans 2 Pierre 3:14-16. Alors, assurons-nous de toujours choisir la bonne part.

Dans Luc 10:40-41, nous voyons que : « Marthe était distraite par divers soins du ménage. Étant survenue, elle dit : Seigneur, ne considères-tu point que ma sœur me laisse servir toute seule ? Dis-lui donc qu’elle m’aide. Et Jésus lui répondit : Marthe, Marthe, tu te mets en peine et tu t’agites pour beaucoup de choses ; mais une seule est nécessaire ; et Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée. » Les deux sœurs aimaient le Seigneur et voulaient lui plaire. Or, Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare, et Il était occasionnellement invité chez eux à Béthanie. Marthe voulait évidemment plaire au Seigneur en Lui préparant de bons repas, mais : « Elle avait une sœur nommée Marie, qui, se tenant assise aux pieds de Jésus, écoutait sa parole » (Luc 10:39). A la grande surprise de Marthe, Jésus lui dit que Marie avait choisi la meilleure part, encore plus importante que le service et les bons repas.

Longtemps avant : « l’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal » (Job 1:8). Job avait également choisi la bonne part. Dans Job 23:12, le patriarche déclare : « Je ne me suis point écarté du commandement de ses lèvres, j’ai tenu aux paroles de Sa bouche plus qu’à ma provision ordinaire. » Aujourd’hui, nous pouvons nous asseoir aux pieds de Jésus et entendre Ses Paroles simplement en lisant la Bible et en méditant sur les Saintes Écritures. Aussi important que nos responsabilités quotidiennes puissent être pour nos besoins matériels et ceux de nos familles, nous devrions mettre de côté du temps prioritaire pour cette bonne part. La même chose s’applique à nos leaders chrétiens dans le monde. Car, malgré qu’ils aient beaucoup à accomplir au service de Dieu, il devient encore plus important pour eux de prendre le temps d’entendre Sa Parole dans les Saintes Écritures.

David avait sûrement appris cette leçon lorsqu’il a écrit, dans Psaume 119:97-98 : « Oh ! combien j’aime ta loi ! C’est ce dont je m’entretiens tout le jour. Tu me rends plus sage que mes ennemis par tes commandements ; car ils sont toujours avec moi. » Et, dans les versets 103-104 : « Que ta parole est douce à mon palais ! Plus douce que le miel à ma bouche. Tes ordonnances me rendent intelligent, c’est pourquoi je hais toute voie de mensonge. » Nous avons aujourd’hui un grand privilège, car nous avons toutes les Écritures. Si nous désirons vraiment la « bonne part », le Seigneur nous donnera le temps nécessaire comme Il l’a fait avec Marie. N’oublions jamais que Dieu connaît nos cœurs.

Dans 2 Chroniques 6:30-31, nous lisons : « Toi, exauce-les des cieux, du lieu de ta demeure, et pardonne ; rends à chacun selon toutes ses voies, toi qui connais son cœur ; car seul tu connais le cœur des enfants des hommes ; afin qu’ils te craignent, pour marcher dans tes voies, tout le temps qu’ils vivront sur la terre que tu as donnée à nos pères. » Huit fois dans la prière de Salomon, lors de la dédicace du temple, il plaide avec Dieu d’exaucer Son peuple des cieux lorsque Son peuple confesse ses péchés et prie pour obtenir Sa délivrance.

Dans 2 Chroniques 6:21, Salomon demande : « Exauce les supplications de ton serviteur et de ton peuple d’Israël, quand ils prieront en ce lieu ; exauce-les des cieux, du lieu de ta demeure ; exauce et pardonne ! » Dans 2 Chroniques 6:23, il dit : « Toi, écoute des cieux, agis et juge tes serviteurs, en donnant au méchant son salaire, et faisant retomber sa conduite sur sa tête ; en justifiant le juste, et lui rendant selon sa justice. » Et, au verset 25, il répète : « Toi, exauce-les des cieux, et pardonne le péché de ton peuple d’Israël, et ramène-les dans la terre que tu as donnée à eux et à leurs pères. » Dans le verset 27, Salomon ajoute : « Toi, exauce-les des cieux, et pardonne le péché de tes serviteurs et de ton peuple d’Israël, après que tu leur auras enseigné le bon chemin, par lequel ils doivent marcher ; et envoie de la pluie sur la terre que tu as donnée en héritage à ton peuple. »

Dans 2 Chroniques 6:30-31, Salomon ajoute encore : « Toi, exauce-les des cieux, du lieu de ta demeure, et pardonne ; rends à chacun selon toutes ses voies, toi qui connais son cœur ; car seul tu connais le cœur des enfants des hommes ; afin qu’ils te craignent, pour marcher dans tes voies, tout le temps qu’ils vivront sur la terre que tu as donnée à nos pères. » Remarquez que Salomon ajoute encore dans 2 Chroniques 6:33 : « Toi, exauce-le des cieux, du lieu de ta demeure, et fais tout ce que cet étranger réclamera de toi ; afin que tous les peuples de la terre connaissent ton nom, qu’ils te craignent comme ton peuple d’Israël, et sachent que ton nom est invoqué sur cette maison que j’ai bâtie. »

Dans 2 Chroniques 6:35, il demande en toute simplicité : « Exauce des cieux leur prière et leur supplication, et fais-leur droit. » Finalement, aux versets 39 à 42, le roi met le paquet en suppliant : « Exauce des cieux, du lieu de ta demeure, leurs prières et leurs supplications, et fais-leur droit ; pardonne à ton peuple qui aura péché contre toi. Maintenant, ô mon Dieu ! que tes yeux soient ouverts et que tes oreilles soient attentives à la prière faite en ce lieu ! Et maintenant, Éternel Dieu ! lève-toi, viens au lieu de ton repos, toi et l’arche de ta force. Éternel Dieu, que tes sacrificateurs soient revêtus de salut, et que tes bien-aimés se réjouissent de leur bonheur ! Éternel Dieu, ne repousse pas ton oint ; souviens-toi des grâces accordées à David, ton serviteur. »

Il est merveilleux que Dieu, qui est dans les cieux, puisse écouter les prières de Son peuple sur la terre, mais il faut se rappeler que Dieu est omniprésent par Son Saint-Esprit. Encore plus étonnant est le fait qu’il peut entendre les prières qui Lui sont adressées dans nos cœurs. Étant omniscient, Dieu connaît toutes les pensées de nos cœurs. Beaucoup d’années plus tard, la Bible nous instruit sur la colère que Jésus ressentit suite à la profanation du temple par ceux qui voulaient commercialiser leur religion.

Il fut dit que : « Jésus n’avait pas besoin qu’on lui rendît témoignage d’aucun homme, car il savait de lui-même ce qui était dans l’homme » (Jean 2:25). Et surtout les machinations de son cœur. En passant, ceci est une confirmation que Jésus est Dieu, car seul Dieu connaît ce qui se passe dans nos cœurs. C’est bon de réaliser que Dieu connaît nos cœurs. Cependant, on pourrait craindre le moment où nos cœurs ne seraient pas droits devant Dieu, mais c’est un réconfort pour ceux qui ont le cœur droit. Comme le disait si bien David, dans Psaume 139:2-3 : « Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. »

Nous devons protéger nos pensées, car : « Si nous eussions oublié le nom de notre Dieu, si nous eussions étendu nos mains vers un dieu étranger, Dieu n’en aurait-il pas fait enquête, Lui qui connaît les secrets du cœur ? » (Psaume 44:21-22). Que Dieu nous aide : « Pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète. Regardez-vous aux apparences ? Si quelqu’un est persuadé en lui-même qu’il appartient à Christ, qu’il se dise aussi en lui-même, que comme il appartient à Christ, nous lui appartenons aussi » (2 Corinthiens 10:5-7). C’est une très bonne chose lorsque nos pensées Lui plaisent.




D.401 – La conversion possible à tous

repentance

Par Joseph Sakala

Dans Galates 4:4-7, Paul nous déclare : « Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! C’est pourquoi tu n’es plus esclave, mais fils, et si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ. » C’est Dieu qui fait toute la différence ! Il y avait un temps où le monde entier était sous l’esclavage du péché et de la mort, mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé Son Fils pour racheter ceux qui étaient sous la loi afin d’en faire des fils et des filles.

Pour ce faire, Dieu fut obligé d’envoyer Son Fils unique pour racheter ceux qui étaient sous la loi. « En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:19-23).

Cependant, il y avait un problème, car tout homme et toute femme était un pécheur perdu, méritant la mort sous la colère d’un Dieu saint. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? » (Romains 5:8-10). Par Sa résurrection ! Jésus est mort pour nous, souffrant à notre place, parce qu’Il nous aimait. Mais Sa mort ne pouvait simplement pas perfectionner Son travail. Comment un Rédempteur mort pouvait-Il terminer l’œuvre pour laquelle Il avait été envoyé ?

« Mais Dieu l’a ressuscité des morts ; et il a été vu, pendant plusieurs jours, de ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, lesquels sont ses témoins devant le peuple. Et nous aussi, nous vous annonçons la bonne nouvelle que la promesse qui avait été faite à nos pères, Dieu l’a accomplie pour nous leurs enfants, lorsqu’il a suscité Jésus ; comme il est écrit dans le psaume second : Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Mais qu’il l’ait ressuscité des morts, de telle sorte qu’il ne retourne plus à la corruption, il en a parlé ainsi : Je vous tiendrai fidèlement les promesses sacrées faites à David » (Actes 13:30-34). La rançon pour le péché fut réglée pour toujours, car le Père, en pleine droiture et en toute puissance, a ressuscité Son Fils bien-aimé pour qu’Il vive éternellement. Oui, mais nous sommes toujours pécheurs, toujours mourants dans ce corps fragile.

Car, de par sa nature, notre corps nous garde captifs du péché, même si la rançon pour notre délivrance fut pleinement payée. « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ;) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:4-9. Nous ne pourrons jamais comprendre pleinement ce que Dieu a fait pour nous, mais nous n’avons pas besoin de vraiment comprendre, seulement de croire et de recevoir Ses bienfaits. Toutefois, il est fort possible qu’une fois ressuscités dans un corps immortel, nous puissions comprendre parfaitement tout le Plan de salut de Dieu.

« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’Il nous a Élus en Lui avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant Lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être Ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de Sa volonté ; à la louange de la gloire de Sa grâce qu’Il nous a gratuitement accordée en Son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de Sa grâce, qu’Il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de Sa volonté selon le dessein bienveillant qu’Il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’Il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre. » (Éphésiens 1:3-10).

Les attributs de Dieu sont caractérisés par les richesses de Sa grâce. Cette merveilleuse grâce L’avait conduit à verser Son précieux sang pour payer la rançon de nos péchés afin de nous apporter la rédemption. Il ne faut pas s’étonner de cela : « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par Sa pauvreté vous fussiez rendus riches » (2 Corinthiens 8:9). Paul essaie encore et encore de trouver des représentations de Ses richesses. Aux Romains, il écrit : « Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? » (Romains 2:4).

« Et que dire, si Dieu, voulant montrer Sa colère et faire connaître Sa puissance, a supporté avec une grande patience les vases de colère, préparés pour la perdition ? Afin de manifester aussi la richesse de sa gloire sur les vases de miséricorde, qu’il a préparés pour la gloire, envers nous qu’il a aussi appelés, non seulement d’entre les Juifs, mais aussi d’entre les Gentils ? » nous déclare Paul, dans Romains 9:22-24. En parlant de la miséricorde de Dieu, Paul s’exclame : « O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que Ses jugements sont impénétrables, et que Ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été Son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:33-36).

C’est vraiment un : « Mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance. C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui, » nous déclare Paul, dans Éphésiens 3:5-12.

Désirant que tous les croyants puissent apprendre à apprécier l’avenir extraordinaire qu’ils ont en Christ, Paul priait : « Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans Sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1:17-20).

Pourtant, aussi riche que soit Sa grâce maintenant, vous n’avez encore rien vu. « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ;) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:4-7). Nous sommes devenus l’Évangile pour Christ.

Aux Philippiens, Paul a écrit : « Conduisez-vous seulement d’une manière digne de l’Évangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, ou que je sois absent, j’entende dire de vous, que vous persistez, dans un même esprit, à combattre, avec une même âme, pour la foi de l’Évangile, sans vous effrayer en rien des adversaires, ce qui est pour eux une preuve de perdition, mais pour vous de salut ; et cela de la part de Dieu ; parce qu’il vous a fait la grâce, à cause de Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui, en soutenant le même combat où vous m’avez vu et où vous apprenez que je suis encore » (Philippiens 1:27-30).

Ce que Paul encourage chez les Philippiens, c’est qu’ils soient si zélés pour l’Évangile qu’ils agissent comme étant l’Évangile en toutes choses. Il insiste en leur disant que vous devriez : « vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:22-24).

Votre citoyenneté doit être telle que vous deveniez l’Évangile pour Dieu. « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21). « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:20-21).

Comme ambassadeurs, nous devrions vivre notre vie et nous conduire d’une manière digne de la vocation qui nous a été adressée, en toute humilité et en toute douceur, avec un esprit patient, nous supportant les uns les autres avec charité. L’on nous commande de demeurer fermes dans l’unité et dans un même esprit. « C’est pourquoi, mes frères bien-aimés et bien désirés, ma joie et ma couronne, demeurez de cette manière fermes dans le Seigneur, mes bien-aimés » (Philippiens 4:1). Soyez également sans crainte, car nous avons un avocat fidèle au ciel.

Dans Job 16:18-19, Job a déclaré : « O terre, ne cache point mon sang, et qu’il n’y ait aucun lieu où s’arrête mon cri ! A présent même, voici, j’ai mon témoin dans les cieux, et mon garant dans les hauts lieux. » C’est très significatif, ici, dans un des plus vieux livres de la Bible ; deux vérités vitales du Nouveau Testament sont anticipées. Job semblait savoir que lui et, par implication, chaque autre personne, ont un dossier au ciel. Cela veut dire que nos œuvres, bonnes où mauvaises, sont enregistrées au ciel par Dieu, décrivant comment nous avons usé ou abusé de notre intendance sur ce que nous avons reçu de Dieu sur la terre.

Et le dossier témoigne inévitablement contre nous, car : « Certainement il n’y a point d’homme juste sur la terre, qui fasse le bien et qui ne pèche point. Aussi ne fais point attention à toutes les paroles qu’on dira, de peur que tu n’entendes ton serviteur parler mal de toi. Car ton cœur a reconnu bien des fois que toi aussi tu as mal parlé des autres » (Ecclésiaste 7:20-22). À la Deuxième Résurrection, lorsque les morts seront jugés selon ce qui est écrit dans la Bible et selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres, ceux qui accepteront Jésus et Son sacrifice seront inscrits dans le Livre de Vie. Mais ceux qui refuseront, librement et volontairement, ne seront pas inscrits dans le Livre de Vie. « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15).

Mais comment savoir si nos noms seront inscrits dans le Livre de Vie ? Même Job le savait lorsqu’il dit : « voici, j’ai mon témoin dans les cieux, et mon garant dans les hauts lieux. » Le mot hébreu utilisé ici veut dire « témoin personnel capable de témoigner pour vous ». Dans 1 Jean 2:1-2, l’apôtre nous le confirme lorsqu’il déclare : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. »

Job savait de quelque manière qu’un tel témoin était disponible, parce qu’il pouvait dire : « Pour moi, je sais que mon Rédempteur est vivant, qu’à la fin il se lèvera sur la terre, et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu ; moi, je le verrai, à moi propice ; mes yeux le verront, et non un autre. Mes reins se consument en mon sein ! » (Job 19:25-27). En vertu du Nouveau Testament, nous savons également que ce Rédempteur et Témoin n’est nul autre que Jésus-Christ le Juste, notre avocat auprès du Père. Il est notre sacrifice pour nos péchés et peut ainsi payer la rançon pour nous. Nous qui sommes Ses Élus savons que notre culpabilité a déjà été lavée par le précieux sang de Christ.

Ne nous concentrons pas sur notre corps naturel, mais plutôt sur notre corps spirituel. Dans 1 Corinthiens 15:42-45, Paul nous explique : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel, suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant. » Dans cette portion de ce grand chapitre sur la résurrection — d’abord celle de Christ, ensuite la future résurrection des sauvés — la mort et la résurrection sont comparées à une graine plantée en terre et récoltée. Lorsqu’une graine est plantée dans la terre, c’est comme si elle était morte et enterrée.

Pendant longtemps après sa mort, la graine ne peut être vue, mais finalement elle vit à nouveau et se déploie comme une belle fleur, une gerbe de blé, ou même un bel arbre. Jésus Lui-même a fait cette même analogie. « En vérité, en vérité je vous le dis : Si le grain de froment ne meurt après qu’on l’a jeté dans la terre, il demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jean 12:24-25). Et, dans Marc 4:26-29, Il dit encore : « Il en est du royaume de Dieu comme si un homme jette de la semence en terre ; soit qu’il dorme ou qu’il se lève, la nuit ou le jour, la semence germe et croît sans qu’il sache comment. Car la terre produit d’elle-même, premièrement l’herbe, ensuite l’épi, puis le grain formé dans l’épi. Et quand le fruit est dans sa maturité, on y met aussitôt la faucille, parce que la moisson est prête. »

Nos corps humains, à cause du péché et de la malédiction, meurent éventuellement et sont enterrés. Mais un jour, tout comme la graine plantée en terre, ils paraîtront de nouveau, mais cette fois immortels et glorifiés, beaucoup supérieurs à avant. Bien sûr, l’habitant de ce corps spirituel et éternel est passé par une deuxième naissance, dans la foi de son Sauveur déjà ressuscité. Nos nouveaux corps ressembleront à nos corps physiques, comme celui de Jésus lorsqu’Il fut ressuscité, mais glorifiés comme Celui de Jésus. Ils ne seront plus sous l’esclavage de la gravité et des forces électromagnétiques comme présentement, mais seulement soumis aux forces spirituelles dont nous ne savons que très peu de choses maintenant.

Ce que nous savons cependant, c’est que nos corps spirituels : « Pour nous, qui sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21). « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Pour arriver à cela, il nous faut recevoir dans ce corps des dons de Dieu.

En parlant de l’Église, Paul nous dit : « Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation. Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême. Un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et par tous, et en vous tous. Mais la grâce est donnée à chacun de nous, selon la mesure du don de Christ. C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes » (Éphésiens 4:4-8). Or, que signifie : « Il est monté », si ce n’est qu’auparavant il était descendu du ciel vers la terre ? Celui qui est descendu est le même qui soit monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’Il remplît toutes choses.

C’est aussi Jésus qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs. Le but de tout cela était pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du Corps de Christ. Chaque converti est donc un ministre de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. La grâce qui nous est donnée, c’est une distribution des dons du Saint-Esprit à chaque croyant. Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. Il y a aussi diversité de ministères, mais un même Seigneur. Il y a aussi diversité d’opérations, mais c’est le même Dieu qui opère toutes choses en tous.

Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit. Un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir. Un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits pour voir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Un autre, la diversité des langues, c’est-à-dire, la capacité de parler plusieurs langues. Et un autre, le don d’interpréter les langues, c’est-à-dire, le talent de traduire d’une langue à une autre dans les multiples déplacements des évangélistes. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît.

Dix-sept dons différents sont mentionnés dans trois versets du Nouveau Testament, tous dans le but que le Saint-Esprit puisse diriger l’Église vers l’unité parfaite. « Car, comme le corps est un, quoiqu’il ait plusieurs membres ; et que, de ce corps unique, tous les membres, quoiqu’ils soient plusieurs, ne forment qu’un corps, il en est de même de Christ » (1 Corinthiens 12:12). Dans Éphésiens 4:12-13, Paul ajoute que c’est : « Pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. »

Dans Matthieu 4:21, nous voyons Jésus choisir deux frères, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère, dans une barque, qui raccommodaient leurs filets, et Il les appela. L’apôtre Paul priait afin qu’il puisse combler les lacunes dans la foi des nouveaux convertis (1 Thessaloniciens 3:10). Ainsi les dons du Saint-Esprit raccommodent les lacunes chez les saints. Le but du ministère constitue un effort collectif en vue d’amener une visibilité publique à ce travail. « C’est pourquoi, ayant ce ministère selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage ; mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité » (2 Corinthiens 4:1-2).

« Puisque donc nous travaillons avec Dieu, nous vous conjurons que ce ne soit pas en vain que vous ayez reçu la grâce de Dieu. Car il dit : Je t’ai exaucé au temps favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant le temps favorable ; voici maintenant le jour du salut, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 6:1-2. Depuis que la grâce nous a été offerte par Dieu, chaque jour devient donc le temps favorable au salut. L’édification du Corps de Christ est orientée sur l’emploi de ces dons collectifs pour enrichir et améliorer les réunions locales des croyants. Aux Corinthiens, Paul a dit ceci : « Je souhaite que vous parliez tous des langues, mais surtout que vous prophétisiez ; car celui qui prophétise, est plus grand que celui qui parle des langues, à moins qu’il ne les interprète [aussi], afin que l’Église en reçoive de l’édification » (1 Corinthiens 14:5). Au verset 12, Paul ajoute : « Ainsi, puisque vous désirez avec ardeur les dons spirituels, cherchez à en avoir abondamment pour l’édification de l’Église. »

Le but de ces dons est d’amener tous les saints vers l’unité : « Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Éphésiens 4:13). « Pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans Celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (Éphésiens 4:14-16).

Le prophète nous rassure en disant que les Élus marcheront selon la volonté de Dieu. Dans Ésaïe 35:10, nous pouvons lire : « Et ceux dont l’Éternel aura payé la rançon, retourneront et viendront en Sion avec un chant de triomphe ; une allégresse éternelle sera sur leur tête. Ils obtiendront la joie et l’allégresse ; la douleur et le gémissement s’enfuiront. » Les chrétiens ont obtenu une grande joie pour l’avenir, mais ne vous y trompez pas, il y a des troubles dans cette vie. Cependant, Christ nous a promis : « En vérité, en vérité je vous dis, que vous pleurerez, et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira ; vous serez dans la tristesse ; mais votre tristesse sera changée en joie » (Jean 16:20).

Dieu est bon, car, même lorsqu’Israël devait être capturé et amené en captivité, Ésaïe anticipait déjà son retour dans l’ultime victoire. « Les rachetés de l’Éternel retourneront, et viendront à Sion avec des chants de triomphe ; une allégresse éternelle sera sur leurs têtes ; ils obtiendront la joie et l’allégresse ; la douleur et les gémissements s’enfuiront. C’est moi, c’est moi qui vous console. Qui es-tu, pour avoir peur de l’homme mortel, du fils de l’homme qui deviendra comme l’herbe ; pour oublier l’Éternel, ton créateur, qui a étendu les cieux et fondé la terre, et pour trembler sans cesse, tout le jour, devant la fureur de l’oppresseur, lorsqu’il s’apprête à détruire ? Où donc est-elle, la fureur de l’oppresseur ? » (Esaïe 51:11-13).

Même dans ce monde, Dieu ne nous a pas laissés sans réconfort, car Jésus nous a dit : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens à vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que j’ai dit : Je vais au Père ; car mon Père est plus grand que moi » (Jean 14:27-28). Même lorsque la mort et la séparation sont imminentes, Paul nous déclare : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance » (1 Thessaloniciens 4:13).

« Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur, » nous confirme Paul, dans les versets 14 à 17. Ne laissez jamais personne vous séduire dans un sermon, en donnant l’impression que « dans les airs » veut dire « au ciel ». Jésus Lui-même a déclaré : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Quiconque insiste et persiste malgré l’évidence fait de Jésus un menteur et ne peut pas être ministre de Christ.

Dans l’autre vie, la vie éternelle, Dieu essuiera toute larme de nos yeux. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses seront passées. « Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:5). Et finalement, en tant que serviteurs éternels : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt » (Apocalypse 22:3-6).




D.400 – Les hommes méchants

homme-mechant

Par Joseph Sakala

Dans Proverbes 24:19-20, Dieu nous déclare : « Ne t’irrite point à cause de ceux qui font le mal ; ne porte point envie aux méchants ; car il n’y a pas d’issue pour celui qui fait le mal, et la lampe des méchants sera éteinte. » Bon nombre de personnes se souviennent du 11 septembre 2001. Les États-Unis n’avaient pas été attaqués chez eux depuis la Guerre Civile et le pays presque agonisant fut collé aux téléviseurs devant l’atrocité soi-disant causée par des terroristes. Des menaces de rétribution furent émises contre les coupables proclamés de cet attentat, mais en vain. « Or, quand vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres, ne vous troublez point ; car il faut que ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin » (Marc 13:7).

Selon les Écritures, rien n’arrêtera la colère et la méchanceté des hommes contre les principes établis par Dieu. Jean 15:18-19 nous dit : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. » Mais demeurons calmes : « Car nous connaissons Celui qui a dit : A moi appartient la vengeance ; je rendrai la pareille, dit le Seigneur. Et ailleurs : Le Seigneur jugera son peuple. C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:30-31).

Pour plusieurs d’entre nous, le défi, c’est que nous oubliions que l’ennemi n’est pas seulement un groupe de terroristes quelconque, et il y a eu de nombreux adversaires durant les siècles.  Mais : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions » (1 Pierre 5:8-9). Si nous sommes constamment bouleversés par les derniers évènements de méchanceté étalés à pleine page couleur chaque jour dans les nouvelles, nos âmes n’auront jamais la paix que Christ nous a laissée avant de monter au ciel.

C’est la joie du Seigneur qui nous procure la force : « de faire le bien, d’être riches en bonnes œuvres, prompts à donner, faisant part de leurs biens ; s’amassant ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un bon fonds, afin d’obtenir la vie éternelle. » (1 Timothée 6:18-19). Quand nous perdons cette paix, Satan est content, car cela nous distrait de garder les yeux fixés sur le Royaume de Dieu. Jésus a pourtant insisté, dans Son enseignement : « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:33-34).

Si nous nous préoccupons des mêmes séductions que le monde, comment pourrons-nous garder nos yeux sur le Royaume ? Or, c’est notre Dieu qui pourvoira à tous nos besoins, selon Ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ. Peut-être, dans les jours où les choses méchantes viennent brouiller votre mémoire, feriez-vous mieux de suivre Paul lorsqu’il nous déclare : « Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:2-4).

Malgré cela, on pourrait parfois se demander pourquoi nous endurons des souffrances que nous croyons non méritées. Dans Psaume 10:1-4, nous lisons : « Pourquoi, ô Éternel, te tiens-tu loin, et te caches-tu au temps de la détresse ? Le méchant, dans son orgueil, poursuit les malheureux. Ils sont pris par les artifices qu’il a médités. Car le méchant se glorifie du désir de son âme ; le ravisseur blasphème contre l’Éternel, et l’outrage. Le méchant dit avec arrogance : Il ne fera point d’enquête ! Toutes ses pensées sont qu’il n’y a point de Dieu. » Ou bien le méchant : « dit en son cœur : Je ne serai point ébranlé, jamais il ne m’arrivera de mal » (Psaume 10:6). Au contraire : « Éternel, tu entends le souhait des affligés ; affermis leurs cœurs, prête-leur une oreille attentive, pour faire droit à l’orphelin et à l’opprimé ; afin que sur la terre l’homme ne continue plus à répandre l’effroi » (Psaume 10:17-18).

Ce cri fit écho dans toutes les générations, émanant de ceux qui ont été persécutés pour leur foi. « Si nous eussions oublié le nom de notre Dieu, si nous eussions étendu nos mains vers un dieu étranger, Dieu n’en aurait-il pas fait enquête, lui qui connaît les secrets du cœur ? Mais, à cause de toi, nous sommes mis à mort tous les jours, et regardés comme des brebis destinées à la boucherie. Lève-toi ! Pourquoi dors-tu, Seigneur ? Réveille-toi, ne nous rejette pas à toujours ! Pourquoi caches-tu ta face ? Pourquoi oublies-tu notre misère et notre oppression ? Car notre âme est abattue jusque dans la poussière ; notre ventre est attaché à la terre. Lève-toi, viens à notre aide, et rachète-nous à cause de ta bonté ! » (Psaume 44:21-27).

Pourtant, la souffrance des justes Élus est un des grands mystères de la vie. Comment un Dieu d’amour et de puissance peut-Il permettre autant de souffrances sur Sa création ? Le fait demeure, cependant, qu’il n’y a pas de souffrance non méritée. « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en Son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3:23-26).

La raison pour laquelle il y a tant de souffrance dans le monde, c’est qu’il y a péché dans le monde. Même si l’expérience singulière de souffrance ne correspond pas à un péché en particulier, nous sommes tous pécheurs devant Dieu, donc méritant d’un jugement devant un Dieu Saint. Ce n’est pas la souffrance qui est non méritée, mais la grâce et la miséricorde de Dieu. Paul déclare à Tite : « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:5-7).

Il est vrai que tout péché occasionne de la souffrance, mais toute souffrance ne provient pas automatiquement du péché commis. S’il est écrit dans la Bible qu’heureux sont ceux qui souffrent au nom de Jésus-Christ, peut-on dire qu’ils ont « mérité » cette souffrance ? Pas du tout, ils ont refusé de pécher ! Mais ils souffrent à cause de la méchanceté de ceux qui n’acceptent pas Jésus. Autre exemple : la jeune fille de dix ou douze ans qui se fait violer par des soldats ennemis pendant une guerre a-t-elle vraiment mérité de souffrir cela ? Pas elle, mais elle se trouve dans une situation où les soldats ont péché et devront un jour en rendre compte, tandis qu’elle est simplement une victime innocente dans ce sordide événement.

Il n’y a qu’une seule personne dans toute l’histoire dont la souffrance fut absolument non méritée et Jésus l’a soufferte pour nous. « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit ; par lequel aussi il est allé prêcher aux esprits en prison ; qui avaient été autrefois incrédules, lorsque, du temps de Noé, la patience de Dieu attendait, pour la dernière fois, pendant que l’arche se construisait, dans laquelle un petit nombre d’âmes, c’est-à-dire huit, furent sauvées à travers l’eau » (1 Pierre 3:18-20). Nos souffrances sont méritées, mais elles sont aussi contrôlées, car : « C’est en lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:11-12).

Il y a plusieurs bonnes raisons pourquoi Dieu permet à un fidèle converti de souffrir. Cependant, même si le converti ne peut pas discerner la raison particulière au moment de la souffrance, Pierre nous dit pourtant : « Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque Sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou larron, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard » (1 Pierre 4:13-16).

La souffrance de ce chrétien n’est pas « méritée » comme on mérite une punition, mais apparaît comme une grâce de Dieu qui accomplit quelque chose en lui ou elle. Ce n’est donc pas pour ses péchés qu’il souffre alors, mais comme participant à la souffrance de Christ. On pourrait alors dire que cette souffrance est méritée comme l’on mérite un cadeau. Nous avons chacun besoin d’un véritable consolateur vers qui nous pouvons nous tourner dans les temps difficiles, et Dieu nous le donne. Il n’y a rien de plus satisfaisant dans la vie que de pouvoir compter sur un ami fidèle et bon lorsque nous avons besoin d’être consolé, conseillé ou simplement écouté. Ce besoin se fait sentir dès l’enfance chez l’individu et se poursuit jusque dans sa vieillesse. Qui ne voudrait pas avoir un ami avec qui partager ses joies et son bonheur, mais qui serait également là quand les choses ne vont pas aussi bien ?

Le livre des Proverbes nous offre des pensées saisissantes sur l’amitié. Un individu qui a des amis doit lui-même être pareillement un ami. Car : « Celui qui a beaucoup de compagnons les a pour son malheur ; mais il y a tel ami plus attaché qu’un frère » (Proverbes 18:24). Notez que le verset dit que celui qui désire avoir beaucoup de compagnons les aura pour son malheur car les compagnons ne sont pas toujours de véritables amis. Tant qu’ils peuvent vous exploiter, ils sont là, mais quand vous êtes vraiment dans le besoin, où sont-ils ? Disparus ! C’est précisément à ce moment-là que nous réalisons qui sont nos véritables amis.

Le véritable ami sera toujours disponible, surtout dans le besoin. Et Salomon dit qu’un tel ami est plus attaché qu’un frère de sang. Éprouvez vos amis en les mettant parfois au test, simplement pour découvrir la profondeur de leur amitié. C’est ainsi que nous découvrons s’ils sont superficiels ou réels. Les véritables amis restent liés dans toutes les circonstances, soit bonnes, soit mauvaises. Proverbe 17:17 nous dit que : « L’intime ami aime en tout temps, et il naîtra comme un frère dans la détresse. » Considérez aussi ce qui est écrit dans le Proverbe 27:9-10 : « L’huile et le parfum réjouissent le cœur ; telle est la douceur d’un ami dont le conseil vient du cœur. Ne quitte point ton ami, ni l’ami de ton père, et ne va point dans la maison de ton frère au jour de ta détresse ; car un bon voisin qui est près vaut mieux qu’un frère qui est loin. »

Au-travers tous ces versets, nous découvrons un thème commun. Que l’amitié est une possession précieuse qui devient un véritable trésor dans un moment de crise. Très souvent, nos amitiés se développent comme le résultat de facteurs hors de notre contrôle. Nous n’avons pas choisi nos frères et sœurs, le choix fut celui de nos parents. Néanmoins, les liens que nous formons à l’extérieur deviennent souvent forts, d’une grande valeur et uniquement appréciés. Nous ne formerons pas nécessairement des amis de ceux qui travaillent au même endroit avec nous. Pourtant, parce que nous passons plusieurs heures par jour avec eux, certains liens d’amitié se développent naturellement. C’est la même chose dans les diverses associations sportives et sociales où nous sommes membres, ou dans une congrégation religieuse que nous fréquentons. Nous ne les avons pas spécifiquement recherchées, mais parce que Dieu a mis ces personnes sur notre chemin, nous profitons de ces occasions pour partager certains intérêts, certaines valeurs spirituelles et divers buts. Avec eux, nous développons facilement des amitiés en adorant et en servant Dieu ensemble.

Tout au long de notre vie, il est surprenant de voir en méditant sur notre passé, combien « d’amis » sont venus et sont passés dans notre vie. Cependant, il en reste un peu avec qui nous avons déployé des efforts additionnels afin d’approfondir une amitié qui nous a liés davantage. Il est possible que nous ayons été les premiers à leur tendre la main, ou peut-être ce sont eux qui l’ont fait. Peu importe la façon qu’ils sont devenus nos amis, ceux avec qui nous sommes les plus proches sont souvent ceux avec qui nous avons passé des périodes de crise et de besoin. Mais il fut un temps où cela était virtuellement impossible, parce que toute chair était devenue corrompue devant Dieu.

Dans Genèse 6:11-14, nous lisons : « Et la terre était corrompue devant Dieu, et la terre était remplie de violence. Et Dieu regarda la terre, et, voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre. Fais-toi une arche de bois de gopher ; tu feras l’arche par loges, et tu l’enduiras de bitume par dedans et par dehors. » Parmi ceux qui insistent à dire que le Déluge de la Genèse ne peut être dans l’histoire réelle, deux raisons évidentes ressortent plus que toutes autres.

La première, le naturalisme, demande un développement graduel de tout ce qui existe sur une longue période prolongée, de simple à complexe. Ainsi, le dépôt mondial de milliards de fossiles n’aurait pas pu être rapidement enseveli par un cataclysme global tel que décrit dans la Bible. En deuxième lieu, ceux qui pourraient accepter le message de la Bible sont consternés et épouvantés par la soudaine et horrible destruction de la planète par un Dieu « d’amour ». Ainsi le Déluge, disent-ils, a dû être un événement local plutôt qu’un jugement courroucé tel que décrit dans la Bible. Ceux qui embrassent cette pensée insistent sur le fait que « mon Dieu » ne ferait jamais une chose pareille.

La première rationalisation relève que toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création et que la Bible doit être prise à la lumière d’une évolution simplement naturelle. La seconde rationalisation ignore carrément la Sainteté de Dieu, assumant que Dieu n’avait pu agir ainsi que par pure colère et non par un autre motif. « L’Éternel des armées sera glorifié par le jugement, le Dieu saint sera sanctifié par la justice » nous déclare Esaïe 5:16. Ils ignorent également l’instruction biblique, dans Éphésiens 5:6, où Paul dit : « Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants rebelles. »

Ces détracteurs sont incapables de comprendre que la colère de Dieu et Son amour peuvent se manifester ensemble dans un même événement. Ne connaissant pas les Écritures, ils ignorent la fonction de la Deuxième Résurrection et croient que ceux qui sont morts dans le Déluge sont exterminés à jamais ou vont brûler dans un feu éternel qui ne consume pas. Les premiers rejettent les preuves sur la terre. Les seconds rejettent l’évidence de la Parole de Dieu. Le premier groupe rejette les faits selon la science et le second groupe tord les Écritures.

Les deux groupes ont changé la vérité de Dieu en mensonge et ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur qui est béni éternellement. (Romains 1:25). Les deux groupes tombent malheureusement dans : « la voie qui semble droite à l’homme, mais dont l’issue est la voie de la mort » (Proverbes 16:25). Ces gens cherchent la prospérité et le contentement plutôt que de plaire à Dieu. Dans 1 Timothée 6:6-10, nous lisons : « Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter. Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. »

Dans ces jours de grandes ventes où la pression est sur l’achat des gadgets technologiques dernier cri, ainsi que les objets pouvant nous fournir du confort, la vertu chrétienne du contentement est une commodité rare. C’est devenu une malédiction chez les chrétiens dits « nés-de-nouveau », car c’est ce qu’on prêche dans plusieurs dénominations. La prospérité matérielle est considérée comme divinement approuvée chez les prospères de la société spirituelle. Cependant, au lieu d’être une bénédiction, une telle affluence devrait être considérée comme une épreuve, car Jésus a déclaré : « il sera beaucoup redemandé à quiconque il aura été beaucoup donné ; et on exigera plus de celui à qui on aura beaucoup confié » (Luc 12:48).

Paul fut le chrétien le plus fidèle qui ait vécu. Pourtant, il est mort sans le sou dans une prison romaine. Son propre témoignage au sujet des possessions standards de la vie était : « je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie » (Philippiens 4:11-13). Dans le contexte de ce verset, l’apôtre Paul mettait son jeune évangéliste en garde contre la prospérité de ceux qui prêchaient, parmi tant d’autres choses, que le gain est divin et qui pensaient que la prospérité matérielle était la preuve d’une prospérité spirituelle.

Paul annonce à Timothée : « Si quelqu’un enseigne autrement, et ne se soumet point aux saines paroles de notre Seigneur Jésus-Christ, et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter. Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur » (1 Timothée 6:3-11).

Des gains matériels ne produisent aucune justice divine. Au contraire, la justice divine n’est un gain que si elle est accompagnée de contentement en Christ. Car même le plus pauvre serviteur de Dieu devient riche. « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » nous déclare Paul, dans Hébreux 13:5-6.

Colossiens 3:17 nous dit : « Et quoi que vous fassiez, en paroles, ou en œuvres, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père. » Le mariage a toujours tenu une place élevée dans le Plan de Dieu. Dès le commencement, le but de Dieu au sein du mariage était de procréer des enfants. Genèse 1:27-28 nous dit : « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Mais le mariage devait également éliminer la solitude chez l’homme. « Et l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui » (Genèse 2:18).

Dieu considérait un tel état comme très bien. « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Donc, le mariage a été créé par Dieu et c’était très bon. Mais lorsque le péché entra en situation par la rébellion d’Adam et que la malédiction universelle en fut devenue le résultat, cela a sûrement créé une nouvelle relation maritale pleine de problèmes et de conséquences potentiels. À cause de leur désobéissance : « Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari et il dominera sur toi » (Genèse 3:16). Dieu n’avait pas créé l’enfantement dans la douleur, ni la domination par l’homme, mais nous constatons que les deux conséquences vécues dans certains mariages, comme nous le voyons d’ailleurs aujourd’hui, sont le résultat du péché.

Non seulement le mariage fut affecté par la malédiction, mais Satan lui-même se fait un véritable plaisir de détruire le mariage. Immédiatement après le blasphème, nous voyons introduites de nombreuses pratiques qui sont devenues préjudiciables à un bon mariage. Dans Genèse 4:17-19, nous pouvons lire : « Puis Caïn connut sa femme, qui conçut et enfanta Hénoc ; or il construisit une ville, qu’il appela Hénoc, du nom de son fils. Puis Irad naquit à Hénoc, et Irad engendra Mehujaël, et Mehujaël engendra Methushaël, et Methushaël engendra Lémec. Et Lémec prit deux femmes : le nom de l’une était Ada, le nom de l’autre Tsilla. » De la lignée de Caen commença la pratique de la polygamie.

Plusieurs années après le Déluge, nous pouvons lire : « Or, Noé commença à cultiver la terre et planta de la vigne. Et il but du vin, et s’enivra, et se découvrit au milieu de sa tente » (Genèse 9:20-21). Mais dans Genèse 9:22-23, nous découvrons : « Et Cham, père de Canaan, ayant vu la nudité de son père, le rapporta dehors à ses deux frères. Mais Sem et Japhet prirent le manteau, le mirent tous deux sur leurs épaules, et marchant en arrière, ils couvrirent la nudité de leur père ; et comme leurs visages étaient tournés, ils ne virent point la nudité de leur père. » Alors : « Noé, réveillé de son vin, apprit ce que son fils cadet lui avait fait. Et il dit : Maudit soit Canaan ! il sera serviteur des serviteurs de ses frères » (Genèse 9:24-25). Vous remarquerez que la malédiction tomba sur Canaan et non pas sur Cham. Pendant que Noé dormait, Canaan aurait sexuellement agressé son grand-père.

Même Abram a également participé à un acte extra marital qui, malgré qu’il n’a pas été condamné, fut dommageable pour son mariage. Dieu lui a promis une descendance très prospère. « Or, Saraï, femme d’Abram, ne lui avait point donné d’enfant ; et elle avait une servante égyptienne, nommée Agar. Et Saraï dit à Abram : Voici, l’Éternel m’a rendue stérile ; viens, je te prie, vers ma servante ; peut-être aurai-je des enfants par elle. Et Abram obéit à la voix de Saraï » (Genèse 16:1-2). Mais ce n’est pas Agar qui devait lui donner une descendance, c’est Saraï. Et lorsqu’elle accoucha, Dieu lui a dit de nommer l’enfant « Isaac », qui veut dire « rire » parce qu’elle avait ri. Dieu a quand même le sens de l’humour.

Après cela, nous lisons d’autres passages au sujet de toutes sortes de perversions : l’homosexualité à Sodome et Gomorrhe, la fornication, le viol, l’inceste, la prostitution et la séduction. Mais quelle est la solution à ces attaques continuelles contre la famille ? Il faut absolument suivre les données dans les Écritures concernant un mariage divin. Une étude des passages sur l’influence de Satan en vaudrait vraiment la peine. Le chrétien doit faire des recherches sur les véritables causes de la méchanceté des hommes et des femmes et ne pas toujours agir de façon à être « politiquement correct ».

Lorsque vous observez votre entourage, avez-vous parfois l’impression de ne pas marcher au même pas que le reste de la société ? Est-ce que vous vous demandez pourquoi vous êtes parmi la minorité encore capable de vivre selon vos valeurs et vos principes ? La plupart des gens n’aiment pas les conflits. En tant que chrétiens, nous prions pour la paix. Nous voulons vivre en harmonie avec tout le monde. Cependant, nous réalisons que les autres ont des opinions qui diffèrent beaucoup des nôtres, mais nous ne les détestons pas pour cela. Pourtant, certaines personnes nous détestent à cause des valeurs que nous gardons chères. Pourquoi les valeurs que nous embrassons nous rendent-elles « politiquement incorrects » ?

Comme chrétiens, nous ne voulons pas causer de problèmes à notre entourage et nous ne voulons pas offenser personne, mais nous croyons qu’il y a nettement une différence entre le bien et le mal. Donc, chaque jour, nous sommes devant deux situations. Devrions-nous rester tranquilles sans dire un mot, ou devrions-nous nous accrocher aux Écritures et dire la vérité ? En lisant notre Bible, il devient évident quelle approche nous devrions prendre. Et nous trouvons amplement de versets pour illuminer notre chemin. Nous découvrons plusieurs exemples de chrétiens qui s’accrochent solidement à leurs croyances et qui tiennent rigidement aux principes et aux valeurs enseignés dans la Bible. Ce que nous découvrons, ce sont des chrétiens qui connaissent la vérité et qui ont la ferme conviction de leur foi, des chrétiens possédant le courage de prendre des décisions, c’est-à-dire, de nager contre le courant.

Leurs valeurs ont été internationalisées et la force de leurs convictions les ont rendus héros et héroïnes face à la persécution et même à la mort, à l’occasion, avec détermination et sans broncher. Nous avons des exemples comme Josué et Caleb, Esther, Daniel, David, Shadrac, Méshac et Abed-Négo, et plusieurs autres. Quand nous étudions les Écritures, notre choix devient facile à faire. C’est celui de se tenir debout, de parler selon nos convictions et d’aller surtout contre le courant d’accommodement. Il ne faut surtout pas se cacher. Le véritable chrétien ne fait pas de compromis, peu importe les conséquences, car, si nous renions Christ, Christ nous reniera aussi.

Le chrétien devra généralement prendre le chemin le moins parcouru et, si nous prenons cette décision, nous serons souvent parmi les gens « politiquement incorrects », mais nous serons en bonne compagnie, car c’est là où Christ Se retrouvait. Il n’a jamais  péché. Il aimait Ses ennemis et priait pour eux. Il est venu leur apporter un message de paix et d’espoir. Mais à la toute fin, Il fut crucifié pour ce qu’Il est venu enseigner, par les méchants qui ont refusé Son message de salut. L’histoire est remplie d’exemples de prophètes, d’apôtres et de disciples de Christ qui ont souffert la persécution, le martyre et qui furent même mis à mort pour être demeurés debout pour enseigner des choses auxquelles ils ont cru. Les chrétiens suivront l’exemple que Christ leur a établi et, s’ils sont vraiment convertis, ils seront entendus par ceux que Dieu appelle maintenant au salut.

Si nous croyons que la Parole de Dieu est notre guide, qu’elle est l’autorité finale entre le bien et le mal et que nous devrions vivre notre vie selon cette Parole, nous ne serons pas populaires. Nous serons plutôt attaqués par ceux qui voudront réorganiser ce que nous sommes et ce que nous croyons. Les politiquement corrects tenteront de nous changer à leur image du monde et poursuivront leur but avec acharnement. Ils étiquetteront ce que nous dirons comme étant dangereux, mais, lorsque nous le ferons, nous ne devrions pas nous écraser. Au contraire, nous devrions tenir ferme et résister à l’envie de nager avec la vague, même si cela est plus facile et plus populaire. Nous devrons tenir bon à ce qui est déterminé comme correct selon la Parole de Dieu.

Ce n’est pas assez de se tenir tranquille, car si nous n’avons pas le courage et la détermination de parler, qui le fera ? Nous sommes les défenseurs de la vérité. William Penn a un jour déclaré : « La vérité demeure la vérité, même si tout le monde est contre, et le mensonge demeure mensonge, même si tout le monde est pour ». Ses paroles sont toujours vraies, surtout aujourd’hui. Nos enfants et les enfants de nos enfants seront affectés par ce que nous faisons aujourd’hui. Ne perdez pas inutilement votre temps à convertir le monde, Dieu S’en chargera bientôt. Prêchez plutôt l’Évangile à ceux qui ont le cœur disposé à l’entendre et à faire la volonté de Dieu.

Nos familles devront être bâties sur une solide fondation de principes divins. Enseignons nos enfants, en paroles et par notre exemple, à savoir que la Parole de Dieu est le fondement de la connaissance et qu’il faut vivre en harmonie avec cette sorte de vie. Nos familles doivent savoir qu’il existe des absolus, qu’il y a définitivement une différence entre le mal et le bien et que nous ne ferons pas de compromis avec ces choses. Voilà, chers frères et sœurs, le témoignage que Dieu attend de chacun de nous dans notre évangélisation personnelle.




D.399 – Un peuple peu nombreux

petit-peuplePar Joseph Sakala

Dans Deutéronome 7:6-8, Dieu déclare : « Car tu es un peuple consacré à l’Éternel ton Dieu ; l’Éternel ton Dieu t’a choisi, afin que tu lui sois un peuple particulier, d’entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre. Ce n’est pas parce que vous étiez plus nombreux que tous les autres peuples, que l’Éternel s’est attaché à vous, et vous a choisis ; car vous étiez le plus petit de tous les peuples ; mais, c’est parce que l’Éternel vous aime, et parce qu’il garde le serment qu’il a fait à vos pères, que l’Éternel vous a retirés à main forte, et qu’il t’a racheté de la maison de servitude, de la main de Pharaon, roi d’Égypte. »

Les peuples modernes, même les chrétiens, semblent mesurer le succès en termes de nombre de population. La mesure de Dieu, par contre, est basée sur la qualité et non sur la quantité. Il existait sans doute des millions de personnes sur la terre lors du Déluge : « Qui avaient été autrefois incrédules, lorsque, du temps de Noé, la patience de Dieu attendait, pour la dernière fois, pendant que l’arche se construisait, dans laquelle un petit nombre d’âmes, c’est-à-dire huit, furent sauvées à travers l’eau » (1 Pierre 3:20). Quelques siècles après le Déluge, la population avait de nouveau augmenté, et de grandes nations se sont développées en Égypte, en Sumer et ailleurs. Mais Dieu a appelé un homme, Abraham, pour établir une nouvelle nation ; et il a obéi.

Plusieurs grandes nations, comme les Arabes, sont descendantes d’Abraham, mais encore une fois, Dieu S’est choisi un homme, Israël, afin d’hériter de la promesse. Israël a grandi, mais, selon le texte biblique, même cette nation est demeurée petite comparée aux autres nations. Dans l’histoire d’Israël, en plusieurs circonstances, Dieu a utilisé une poignée de gens pour combattre un grand nombre. Dieu a utilisé 300 hommes de Gédéon pour vaincre une armée de 135 000 Madianites. « Alors l’Éternel dit à Gédéon : Je vous délivrerai par ces trois cents hommes, qui ont lapé l’eau, et je livrerai Madian entre tes mains. Que tout le peuple s’en aille, chacun chez soi » (Juges 7:7). Des délivrances semblables arrivèrent dans les temps de Josaphat, Ézéchias, Asa et d’autres.

Dans le Nouveau Testament, Jésus a également déclaré à Ses disciples : « Je vous dis encore, que si deux d’entre vous s’accordent sur la terre à demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. Car où il y a deux ou trois personnes assemblées en mon nom, je suis là au milieu d’elles » (Matthieu 18:19-20). Jésus a aussi déclaré : « Ne crains point, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume » (Luc 12:32). Le critère divin est celui de la motivation plutôt que le grand nombre. Car : « étroite est la porte et resserrée la voie qui mènent à la vie, et il y en a peu qui la trouvent » (Matthieu 7:14). Mais tous Ses serviteurs fidèles l’entendront un jour leur déclarer : « Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton Seigneur » (Matthieu 25:21).

Il faut cependant que notre espérance soit fondée sur la foi, la substance et l’évidence. « Or, la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point. Car par elle les anciens ont obtenu un bon témoignage. Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:1-3). Le 11ème chapitre de l’épître aux Hébreux — mieux connu sous le nom de « Panthéon de la Foi » — nous fournit le témoignage de plusieurs héros de l’Ancienne Alliance, en commençant par nous donner une description de ce qu’est la Foi.

En premier lieu, nous voyons que c’est la substance des choses que nous espérons. Bibliquement parlant, nous savons que la foi chrétienne est une foi si réelle qu’elle devient la matière du présent. Aucun des individus nommés dans ce chapitre n’a réellement vu l’accomplissement des promesses, mais ils y ont tellement cru qu’ils vivaient dans le présent comme si le futur était vraiment la réalité. Le mot « substance » n’est utilisé que deux autres fois dans Hébreux. Il est utilisé pour définir Christ comme une représentation exacte de la nature et de l’essence de Dieu. « Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte [substance] de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:3-4).

Il est également traduit « assurance » dans Hébreux 3:14 : « Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous conservions ferme jusqu’à la fin notre première assurance [substance]. » En mettant tout cela ensemble, notre texte pourrait très bien se lire : « la foi est l’essence de notre assurance des choses encore à venir ». Le mot « évidence » pourrait être traduit « conviction ou preuve ». Le mot implique une logique imperméable que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17).

Cette sorte d’évidence est quelque chose dont nous avons la certitude qu’elle est véritable et une conviction telle que nous agissons en harmonie. Donc, la première partie du verset amène la vérité future au présent et la deuxième partie nous promet d’engager notre vie entière vers cette vérité. Et c’est essentiellement ce que Christ tente d’établir avec chacun de ceux que Dieu Lui donne après l’avoir appelé. Nous apprenons ainsi à devenir obéissant comme Christ l’a toujours été. Imaginez un instant que vous êtes Dieu et que vous décidez vouloir sauver votre création.

Oseriez-vous, en plus de la sauver, donner également votre vie pour elle ? C’est pourtant ce que notre Sauveur a fait en S’humiliant pour Se mettre à notre niveau. Alors, Dieu a choisi de Se faire humain : « Et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:8). Donc, Dieu S’est  substitué à l’humanité entière afin de la sauver d’un jugement qu’elle méritait en toute justice. Malgré cela : « Christ, [était] destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:20-21).

Il est un peu trop audacieux de suggérer que Jésus S’est réveillé subitement lorsqu’Il S’est retrouvé dans le sein de Marie, mais il est certain que : « Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (Luc 2:52). Parce que Jésus est devenu humain, Il a dû expérimenter une gradation de la conscience, comme nous, la différence étant qu’Il S’est humilié Lui-même : « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15). Son comportement sans péché l’a facilement magnifié alors que Sa sagesse et Ses miracles ont été connus au-travers tout Israël. En effet, plusieurs ont même tenté de Le proclamer Roi.

Ésaïe a prophétiquement enregistré ce qui suit, plusieurs années avant que Jésus soit réellement entré dans Jérusalem « J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe ; je n’ai pas dérobé mon visage aux outrages ni aux crachats. Mais le Seigneur, l’Éternel est mon aide ; aussi je n’ai point eu de honte ; aussi j’ai rendu mon visage semblable à un caillou ; je sais que je ne serai pas confondu » (Esaïe 50:6-7). Plus tard, Jésus a déclaré ceci à Ses disciples : « Mais Je dois être baptisé d’un baptême ; et combien ne suis-je pas pressé jusqu’à ce qu’il s’accomplisse ! » (Luc 12:50). Finalement, l’obéissance de notre Sauveur, admis et accepté  profondément à Gethsémani, fut complètement accomplie jusqu’à Sa mort sur la croix. Que notre cœur n’oublie jamais cela, ni se fatigue de ces grandes vérités. Tout cela nous est dévoilé par notre Créateur Sauveur.

Dans Jean 1:1-3, l’apôtre nous dévoile : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Il est vraiment remarquable de voir combien de noms et de titres sont associés à Jésus-Christ – qui veut dire « Sauveur-Oint » – dans le premier chapitre de l’Évangile de Jean. Au verset 9, Jésus est appelé : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. » Au verset 14, nous découvrons que la Parole de Dieu a pris une forme humaine pour devenir le Fils unique de Dieu : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Au verset 18, Jean ajoute : « Personne n’a jamais vu Dieu ; [mais] le Fils unique [Jésus], qui est dans le sein du Père, est celui qui [nous] l’a fait connaître. » Au verset 23, Jean le Baptiste appelle Jésus, Seigneur. Et, au verset 29, alors que Jésus venait vers lui, Jean Le vit et dit : « Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » Et, finalement, au verset 34, Jean le Baptiste déclare : « Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est Lui qui est le Fils de Dieu. » Ensuite, Ses disciples l’ont appelé Rabbi (c’est-à-dire, maître), au verset 38. Puis, au verset 41 : « André trouva le premier Simon son frère, et il lui dit : Nous avons trouvé le Messie (c’est-à-dire, le Christ, l’Oint) », sans oublier le verset 45 où : « Philippe trouva Nathanaël et lui dit : Celui de qui Moïse a écrit dans la loi, et que les prophètes ont annoncé, nous l’avons trouvé ; c’est Jésus, le fils de Joseph, de Nazareth. »

Finalement, dans Jean 1:49-50, Nathanaël Le reconnaît ouvertement en Lui disant : « Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël. Jésus lui répondit : Parce que je t’ai dit que je t’avais vu sous le figuier, tu crois ; tu verras de plus grandes choses que celles-ci. » Et, au verset 51, Jésus ajouta : « En vérité, en vérité, je vous dis : Désormais vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme. » Jésus Lui-même Se déclare le Fils de l’homme. Néanmoins, le premier titre utilisé par Jean pour Le décrire fut « La Parole ». C’est un mot très difficile à décrire dans toute sa plénitude, car le Nouveau Testament l’associe à « parler », « raisonner », « communiquer », « la doctrine révélée » et plusieurs autres. Nous référant à Christ, les Écritures nous expriment que Christ est toujours Celui qui révèle, parle au nom de Dieu, explique et Il est la manifestation du Père céleste incarné.

L’apôtre Jean nous ramène au-delà de Genèse 1:1, où nous découvrons que Christ, en tant que la Parole préincarnée, avait tout créé : « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:16-17). Avant de prendre une forme physique, la Parole créait ! Psaumes 33:6 déclare que : « Les cieux ont été faits par la Parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. » Au verset 9, il ajoute : « Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît. » La Parole de Dieu est éternelle et omnipotente. C’est cette même Parole qui est venue Se manifester en chair dans la personne de notre Sauveur Jésus, Emmanuel, qui veut dire « Dieu avec nous » (Matthieu 1:23). Donc, Jésus-Christ est la Parole et la Parole est Dieu ! De ce fait même, Jésus est Dieu !

Le converti qui comprend tout cela s’aperçoit également jusqu’où le Saint-Esprit le guide dans toute sa connaissance. Dans Éphésiens 4:17-24, Paul nous déclare : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ ; au moins, si vous l’avez écouté, et si, selon la vérité qui est en Jésus, vous avez été instruits en lui, à vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. »

La question qui trouble beaucoup de chrétiens, c’est pourquoi les leaders les plus éduqués en science, même les théologiens, semblent avoir autant de difficulté à croire la Bible et l’Évangile de Christ. La réponse se trouve dans notre texte ci-dessus. C’est qu’ils suivent la vanité de leur esprit charnel et, par conséquent, ils ont l’intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur. Ce n’est pas tant qu’ils ne peuvent pas comprendre comme ils ne veulent pas comprendre à cause de l’endurcissement de leur cœur. Ils ne veulent pas croire dans leur cœur, alors ils se cherchent une excuse pour ne pas croire dans leur esprit. « Et comme Jannès et Jambrès résistèrent à Moïse, ceux-ci de même résistent à la vérité ; gens d’un esprit corrompu, et réprouvés à l’égard de la foi » (2 Timothée 3:8).

La triste vérité, c’est que Satan lui-même contrôle leur esprit. Ils peuvent être très intelligents dans les domaines séculiers, mais dans l’Évangile, quant à sa compréhension et sa belle simplicité, elles leur demeurent toujours cachées. Comme disait si bien Paul : « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4). Existe-t-il un vrai remède ? Oui, bien sûr, car : « nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » (2 Corinthiens 10:4-6). Le mot « pensée » est le même que le mot « esprit ». Nos armes sont la vérité, nos prières, notre amour et l’Esprit de Dieu qui peut saisir même l’esprit de ces gens. Et Dieu demeure toujours le Juste Juge.

Dans Genèse 18:24-26, nous voyons Abraham qui plaide avec Dieu pour sauver quelques humains que Dieu S’était déterminé à détruire. « Peut-être y a-t-il cinquante justes dans la ville ; les feras-tu périr aussi, et ne pardonneras-tu point à ce lieu, à cause des cinquante justes, s’ils y sont ? Il n’arrivera pas que tu fasses une telle chose, que tu fasses mourir le juste avec le méchant, en sorte que le juste soit traité comme le méchant. Non, tu ne le feras point. Celui qui juge toute la terre, ne fera-t-il point justice ? Et l’Éternel dit : Si je trouve à Sodome cinquante justes dans la ville, je pardonnerai à toute la ville pour l’amour d’eux. »

Les gens font souvent de faux jugements, même parmi ceux qui sont officiellement élus pour juger, et c’est pourquoi nous avons toutes ces cours d’appel. Même la Cour Suprême, composée d’humains faillibles, peut être dans l’erreur. Cependant, tout comme Abraham l’a réalisé pendant qu’il intercédait pour le peuple de Sodome, nous pouvons avoir entièrement confiance que le Juge de toute la terre aura toujours raison. Il peut juger nos actions en relation avec Sa volonté, mais Dieu peut également discerner nos pensées et nos motifs, de façon que : « Ceci paraîtra au jour auquel Dieu jugera les actions secrètes des hommes, par Jésus-Christ, selon mon Évangile » (Romains 2:16). Donc, Dieu peut juger en toute droiture. « Parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:31).

N’oublions jamais que, de Son propre aveu personnel : « Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. Et il lui a donné le pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. Ne soyez pas surpris de cela ; car l’heure vient que tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et sortiront : savoir, ceux qui auront bien fait, en résurrection de vie ; et ceux qui auront mal fait, en résurrection de condamnation. Je ne puis rien faire de moi-même, je juge selon que j’entends, et mon jugement est juste, car je ne cherche point ma volonté, mais la volonté du Père qui m’a envoyé » (Jean 5:22-30).

À ceux qui Le rejettent ou ignorent Son amour rédempteur, ne se fiant que sur leur propre valeur, ils auront un prix à payer éventuellement : « Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires » (Hébreux 10:26-27). À ceux qui auront été sauvés au-travers de la foi en Christ, il y aura sûrement un Jour de Jugement, mais ce sera un temps où les Élus recevront leur récompense pour leur service fidèle plutôt que pour leur salut, mais ceci sera fait également avec justice, car : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:8).

Ce que l’Écriture dit, c’est Dieu qui le dit ! Car : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Parmi ces nombreuses évidences d’inspiration verbale, tant dans les Écritures qu’à l’extérieur des Écritures, nous voyons souvent un échange par Dieu, reconnu par l’Auteur d’un passage particulier vers l’auteur qui l’aurait écrit. Cependant, ceci ne peut être vrai que si les mots écrits sont inspirés par Dieu Lui-même, car la source première de toute inspiration demeure toujours la Bible, donc, la Parole, et donc Dieu.

Dans Exode 32:15-16, nous lisons : « Alors Moïse retourna et descendit de la montagne, les deux tables du Témoignage en sa main, les tables écrites des deux côtés ; elles étaient écrites sur l’une et l’autre face. Et les tables étaient l’ouvrage de Dieu ; l’écriture aussi était l’écriture de Dieu, gravée sur les tables. » Dans ces versets, nous découvrons que, dans la Bible, le mot « écriture » est très approprié parce qu’elle parle « d’écriture par Dieu » plutôt que d’écriture par des hommes. La référence est au deux tables de la Loi et réécrites sur deux autres tables pour remplacer les premières. Dans  Exode 34:1, nous lisons : « Et l’Éternel dit à Moïse : Taille-toi deux tables de pierre comme les premières ; et j’écrirai sur ces tables les paroles qui étaient sur les premières tables que tu as brisées. »

Toute Écriture est divinement inspirée, mais les Dix Commandements furent divinement écrits. Ce témoignage de leur importance unique est une condamnation pour quiconque ignorerait ou brouillerait leur signification. Mais il existe un autre écrit par Dieu, cette fois dans le Nouveau Testament, d’une valeur encore plus importante pour le chrétien. « Vous êtes vous-mêmes notre lettre, écrite dans nos cœurs, connue et lue par tous les hommes ; car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur. Or, c’est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu. Non que nous soyons capables par nous-mêmes de penser quelque chose, comme de nous-mêmes ; mais notre capacité vient de Dieu, Qui lui aussi nous a rendus capables d’être ministres de la nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’Esprit ; car la lettre tue, mais l’Esprit vivifie » (2 Corinthiens 3:2-6).

Ce n’est plus un standard externe divinement gravé dans la pierre par le doigt de Dieu, mais une conviction interne inscrite dans le cœur de chaque véritable converti par le Saint-Esprit ! « Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, où la rémission des péchés est faite, il n’y a plus d’oblation pour le péché » (Hébreux 10:16-18). Cette Écriture remarquable de la loi de Dieu, écrite dans nos cœurs et notre entendement, fut accomplie par Christ Lui-même lorsqu’Il a déclaré : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli » (Matthieu 5:17-18).

N’oublions jamais que : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ;) afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3:13-14). Maintenant, avec la loi écrite dans nos cœurs (2 Corinthiens 3:2), vous êtes vous-mêmes nos épîtres de Dieu, écrite dans nos cœurs, connue et lue par tous les hommes. Et ce qui est vital c’est que cette Écriture soit prêchée clairement et fidèlement durant toutes nos vies.

Prenons comme exemple un temps où les apôtres furent emprisonnés. « Après qu’on les eut relâchés, ils vinrent vers les leurs, et racontèrent tout ce que les principaux sacrificateurs et les anciens leur avaient dit. Eux l’ayant entendu, élevèrent d’un commun accord leur voix à Dieu, et dirent : Seigneur, tu es le Dieu qui as fait le ciel, la terre, et la mer, et toutes les choses qui y sont ; et qui as dit par la bouche de David ton serviteur : Pourquoi les nations sont-elles en rumeur, et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? » Par le fait même, ils reconnaissaient que Dieu avait parlé par la bouche de David, dans Psaume 2:1-2, lorsqu’il déclara : « Pourquoi ce tumulte parmi les nations ? Et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont concertés ensemble contre l’Éternel et contre son Oint. »

Pareillement, Paul, dans sa dissertation puissante sur la souveraineté de Dieu, a dit : « Il fait donc miséricorde à qui il veut, et il endurcit celui qu’il veut. Or tu me diras : Pourquoi Dieu se plaint-il encore ? Car qui peut résister à sa volonté ? Mais plutôt, ô homme, qui es-tu, toi qui contestes avec Dieu ? Le vase d’argile dira-t-il à celui qui l’a formé : Pourquoi m’as-tu fait ainsi ? » (Romains 9:18-20). Paul répéta les paroles dites par Dieu à Moïse, dans Exode 9:12-14 : « Et l’Éternel endurcit le cœur de Pharaon, et il ne les écouta point, comme l’Éternel l’avait dit à Moïse. Puis, l’Éternel dit à Moïse : Lève-toi de bon matin, présente-toi devant Pharaon, et dis-lui : Ainsi a dit l’Éternel, le Dieu des Hébreux : Laisse aller mon peuple, afin qu’il me serve ; car cette fois, je vais envoyer toutes mes plaies contre ton cœur, et sur tes serviteurs et sur ton peuple, afin que tu saches que nul n’est semblable à moi sur toute la terre. » En d’autres mots, ce que l’Écriture dit, c’est Dieu qui le dit !

Même Jésus, qui a Lui-même écrit avec Son doigt sur la pierre, dans Exode 20:12 : « Honore ton père et ta mère, afin que tes jours soient prolongés sur la terre que l’Éternel ton Dieu te donne », a personnellement permis à Moïse la rédaction de ce passage, parce que,  dans Marc 7:10 : « Car Moïse a dit : Honore ton père et ta mère ; et que celui qui maudira son père ou sa mère soit puni de mort. » Évidemment, pour Christ, il n’y avait aucune différence. Ce que Moïse avait dit sous l’inspiration du Saint-Esprit et, dans ce cas, ce qu’Il avait copié du Décalogue était pleinement la Parole de Dieu. Nous pouvons donc être certain : « que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:17). Nous pouvons avoir l’assurance, durant notre vie sur terre, de notre vision de l’histoire et de notre destin éternel selon ce qui est écrit dans les pages de l’Écriture.

Tout au long de l’histoire, vous noterez que Dieu Se range continuellement du côté du plus faible et des moins nombreux afin de nous convaincre qu’Il est le Tout-Puissant et qu’Il fait toujours grâce à celui qui veut bien agir selon Sa volonté et en toute fidélité.




D.398 – Recherché – mort ou vif

recherche

Par Joseph Sakala

Les amateurs de films western sont sûrement familiers avec ces affiches de bandit, alors que le shérif recherchait tel ou tel hors-la-loi qui tuait et dévalisait les banques. Sans compter les diligences tirées par des chevaux, transportant de l’or d’un endroit à un autre. Ces affiches offraient une récompense pour la capture du criminel, mort ou vif, peu importe. L’affiche confirmait la notion que le criminel recherché était tellement dangereux pour la sécurité de la société que son élimination par n’importe quel moyen était justifiée. Parfois, le Shérif se ramassait une « bande de justiciers », dans le but de poursuivre ce hors-la-loi.

Dans Proverbes 13:15, nous découvrons ceci : « Une raison saine donne de la grâce ; mais la voie de ceux qui agissent perfidement, est rude. » La vie n’était pas toujours facile pour un homme recherché. Cependant, très peu de nous nous considérerions comme des hors-la-loi méritant un poster avec notre visage imprimé dessus. Qui parmi nous a volé une banque ou une diligence, ou tué un homme dans un duel ? Pour la vaste majorité, nos offenses étaient trop minimes pour nous faire passer pour ces vilains hors-la-loi. La vérité, cependant, c’est que chacun de nous, individuellement et aux yeux de Dieu, avions été des meurtriers et des voleurs. Nous avons tous transgressé Ses Commandements et avons été responsables de la mort de Son Fils Jésus-Christ.

Jésus, en tant que notre Sauveur personnel, serait mort pour chacun de nous individuellement. Car : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en Lui » (1 Jean 3:4-5). Nos péchés ont amené la sentence de mort sur chacun d’entre nous. Mais il existe une espérance pour nous, d’une conséquence bien meilleure que pour ces hors-la-loi du Far West. Eux étaient mis en prison ou exécutés. Tandis que Paul nous déclare : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).

En dépit de nos transgressions passées, Dieu nous offre un bien meilleur choix que l’emprisonnement ou l’exécution. Au lieu de nous pourchasser avec une « bande de justiciers » ne cherchant que la vengeance, Dieu nous offre un programme de réhabilitation qui commence par une sorte d’exécution. La mort du vieil homme au-travers du baptême, mais seulement après notre repentance pour nos péchés. Cependant, après notre baptême, nous sommes engendrés disciples de Christ et nous recevons un programme de réhabilitation destiné à changer notre vie complètement. Notre focus est présentement orienté vers l’extérieur au lieu d’être continuellement orienté sur nous-mêmes.

Mais c’est beaucoup mieux, car : « Je vous ai montré en toutes choses, que c’est ainsi qu’en travaillant, il faut secourir les faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20:35). Et le but de Jésus en venant dans le monde était de nous montrer que : « Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais Moi, je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10:10-11). Cette vie abondante ne se limite pas à ceux qui ont donné leur vie à Christ maintenant, mais je vous conjure devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger tous les vivants et les morts, lors de Son apparition et de Son règne.

Lors de Son deuxième Avènement, Christ viendra juger les vivants et les morts. D’abord, Jésus évaluera ceux qui se sont tournés vers Sa promesse. De ceux qui sont morts en Christ, Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:51-54).

N’oublions jamais que la chair et le sang ne peuvent hériter le Royaume de Dieu et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Alors, qu’arrivera-t-il des survivants de cette tribulation terrible qui s’abattra sur les habitants de la terre ? Ils seront instruits de génération en génération pendant mille années à vivre en paix en obéissant au Roi Jésus. Ceux qui n’ont jamais eu l’opportunité de connaître le véritable Dieu de la Bible… mais qui les instruira ? « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts, ou à leurs mains. Et ils vécurent et régnèrent avec Christ mille ans » (Apocalypse 20:4). Voilà ceux qui les instruiront dans toute la vérité.

Personne n’aura besoin de se sentir comme un hors-la-loi, Dieu veut sauver tous ceux qui sont vivants maintenant, tout comme ceux qui n’ont jamais connu la vérité et qui attendent la Deuxième Résurrection après mille années afin d’accomplir Son plan majestueux pour l’humanité. Donc, préparez-vous tous à régner dès l’avènement de Jésus. Les Élus possèderont le Royaume et le contexte de cette merveilleuse promesse s’appliquerait spécifiquement à ceux que, de leur vivant, Christ aurait reconnus comme Ses serviteurs.

Cela nous rappelle une belle promesse de Jésus émise lorsqu’Il était encore parmi nous. Dans Jean 14:2-4, Jésus a déclaré : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. » Pour les pasteurs qui prêchent un enlèvement au ciel durant la grande tribulation, ils n’ont rien compris. Tournez ce passage comme vous voulez et vous ne trouverez pas le ciel indiqué nulle part par Jésus, lorsqu’Il dit : « Je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. »

Jésus est en train, même aujourd’hui, de nous préparer cette place glorieuse. Mais un jour, cette place sera prête et Ses Élus la verront quand elle descendra du ciel, comme l’apôtre Jean la décrit si bien dans sa vision. « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:2-5).

Elle sera un palais merveilleux formé de plusieurs foyers, et Jean nous décrit quelques-unes de ses beautés dans Apocalypse 21:10-17, où l’ange : « me transporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la grande cité, la sainte Jérusalem qui descendait du ciel venant de Dieu, avec la gloire de Dieu. Et son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, telle qu’une pierre de jaspe cristallin. Elle avait une grande et haute muraille, avec douze portes, et aux douze portes douze anges et des noms écrits, c’étaient les noms des douze tribus des enfants d’Israël. A l’Orient, trois portes ; au Septentrion, trois portes ; au Midi, trois portes ; à l’Occident, trois portes. La muraille de la ville avait douze fondements, sur lesquels étaient les noms des douze apôtres de l’Agneau. Et celui qui me parlait avait un roseau d’or pour mesurer la ville, et ses portes, et sa muraille. La ville était quadrangulaire, et sa longueur était égale à sa largeur ; il mesura la ville avec le roseau, douze mille stades de côté ; sa longueur, sa largeur et sa hauteur étaient égales. Il mesura aussi la muraille, cent quarante-quatre coudées, mesure d’homme, qui était celle de l’ange. »

Imaginez cette ville qui descend du ciel en forme de pyramide parfaite et qui s’en vient s’installer en permanence sur la terre qui deviendra le centre de l’univers pour l’éternité. Ensuite, l’ange nous donne une description de l’intérieur de la ville. « La muraille était bâtie de jaspe, mais la ville était d’un or pur, semblable à un verre pur. Et les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de toute sorte de pierres précieuses. Le premier fondement était de jaspe ; le second, de saphir ; le troisième, de calcédoine ; le quatrième, d’émeraude ; le cinquième, de sardonyx ; le sixième, de sarde ; le septième, de chrysolithe ; le huitième, de béryl ; le neuvième, de topaze ; le dixième, de chrysoprase ; le onzième, d’hyacinthe, et le douzième, d’améthyste. Les douze portes étaient douze perles ; chaque porte était d’une seule perle, et la place de la ville était d’un or pur semblable à du verre transparent » (Apocalypse 21:18-21).

Malgré cela, ce n’est pas tout, car : « comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10). Alors, nous pouvons facilement déclarer avec Paul, dans Romains 8:18-21 : « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. »

Dieu a réellement préparé un avenir éternel magnifique pour Ses enfants. Cependant, en attendant ce merveilleux moment, il faut  prêcher le salut et la résurrection. Dans Actes 4:31-33, nous lisons : « Lorsqu’ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec hardiesse. Or, la multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme ; et personne ne disait que rien de ce qu’il possédait fût à lui ; mais toutes choses étaient communes entre eux. Et les apôtres rendaient témoignage, avec beaucoup de force, de la résurrection du Seigneur Jésus ; et une grande grâce était sur eux tous. » Il y a des multitudes aujourd’hui qui croient que la résurrection de Christ n’était que « spirituelle », en insistant que l’idée d’un corps mort revenant à la vie, après trois jours dans un sépulcre, n’a absolument rien de scientifique et reste donc impossible.

Mais ce n’est sûrement pas ce que les apôtres prêchaient avec grâce et grande puissance. Ils n’auraient sûrement pas été excités par une résurrection « spirituelle », puisque tous, Juifs comme Gentils, croyaient à la vie après la mort. Si cela avait été leur message, personne n’aurait douté et personne ne s’en serait occupé. Même les disciples, lorsqu’ils ont vu le Christ ressuscité : « eux, frappés de stupeur et d’épouvante, croyaient voir un esprit » (Luc 24:37). Mais Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi s’élève-t-il des pensées contraires dans vos cœurs ? Voyez mes mains et mes pieds, car c’est moi-même. Touchez-moi et regardez-moi ; car un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai. En disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds. Mais comme, dans leur joie, ils ne le croyaient point encore, et qu’ils étaient étonnés, il leur dit : Avez-vous ici quelque chose à manger ? Et ils lui présentèrent un morceau de poisson rôti et du miel en rayon. Et l’ayant pris il en mangea en leur présence » (Luc 24:38-43).

Quand les disciples furent finalement convaincus de Sa résurrection corporelle, ils furent rapidement transformés en évangélistes courageux, étant même prêts à mourir pour déclencher Son message glorieux de salut. La résurrection fut, en effet, contraire à la loi scientifique et à toute expérience humaine, leur prouvant ainsi que le Seigneur était Lui-même le Créateur de la loi et l’Auteur de toute expérience humaine. Tous les autres fondateurs et leaders de religions humaines, anciennes ou modernes, sont eux-mêmes sujets à mourir. Cependant, Christ seul a triomphé de la mort. Seul le Créateur de la vie pouvait vaincre la mort, et la résurrection nous prouve que Jésus-Christ est le Créateur ainsi que le Sauveur. Donc, lorsque nous, tout comme les apôtres du début, proclamons la résurrection de Christ, nous savons que Son nom est au-dessus de tout autre nom et cela nous aide à témoigner avec grande puissance et grande grâce.

Il faut être prêts et capables de servir notre Seigneur en insistant sur le fait que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Paul semble nous dire que « l’homme de Dieu » n’est pas nécessairement un homme parfait et sans péché, mais un homme qui est prêt à enseigner, convaincre, corriger et former à la justice par nul autre que Dieu, le rendant bien équipé pour accomplir toute bonne œuvre dans n’importe quel âge. Et même Paul témoigne de ce fait dans 2 Timothée 3:15, où il utilise Timothée comme exemple en disant : « Et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. »

Donc : « sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:1-7).

Mais en ce qui concerne Timothée, Paul lui dit : « Pour toi, tu as suivi ma doctrine, ma conduite, mon dessein, ma foi, ma patience, ma charité, ma constance, mes persécutions et mes afflictions, comme celles qui me sont arrivées à Antioche, à Iconium, à Lystre. Quelles persécutions j’ai supportées ! Et le Seigneur m’a délivré de toutes. Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits » (2 Timothée 3:10-13). Beaucoup de chrétiens qui n’étudient pas les Écritures ne seront pas prêts, ni capables d’affronter ce grand défi dans les temps de la fin. Il faudra utiliser le pouvoir divin et la nature divine pour y arriver.

La deuxième épître de Siméon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, a été adressée à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la nôtre, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. Pierre leur dit : « La grâce et la paix vous soient multipliées, dans la connaissance de Dieu et de notre Seigneur Jésus. Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:2-4).

Certains passages de la Bible sont vraiment épatants. Celui cité plus haut en est un. À ceux que Dieu a appelés, Il promet tout ce qui a trait à la vie éternelle et à Sa divinité. Dieu nous donne tout ce qu’il nous faut pour vivre une vie productive. C’est Sa divine puissance transmise en nous par le Saint-Esprit qui rend tout cela possible. Afin de bien utiliser nos ressources, il nous faut continuellement grandir dans Sa connaissance. C’est seulement à ce moment-là que nous pouvons atteindre une mesure de Sa gloire et Sa vertu. Il nous consacre une partie de Son caractère puissant à mesure que nous reconnaissons qui Il est et ce qu’Il a fait. En réalisant cela, nous devenons participants de Sa nature divine.

C’est qu’au moment où nous recevons le salut, nous recevons également le Saint-Esprit toujours présent dans notre vie. À mesure que notre foi en Dieu augmente et que nous nous soumettons à l’œuvre de l’Esprit, notre nature devient plus conforme à la nature divine de Jésus. Cette appropriation de Sa puissance divine en nous vient de ces promesses précieuses, par Sa gloire et Sa vertu. Puisque Dieu nous les a promises, elles sont certaines et, au-travers d’elles, nous échappons â la corruption qui règne dans le monde par la convoitise. Il sera donc nécessaire d’aller chercher les preuves infaillibles dans les saintes Écritures pour nous aider dans notre travail.

Dans Actes 1:1-4, Luc, le médecin et l’évangéliste, nous parle : « sur toutes les choses que Jésus a faites et enseignées depuis le commencement, jusqu’au jour où il fut élevé dans le ciel, après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis ; auxquels aussi, après avoir souffert, il se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le Royaume de Dieu. Et les ayant assemblés, il leur commanda de ne point s’éloigner de Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, laquelle, dit-il, vous avez entendue de moi. » Pour les premiers chrétiens, la foi dans la divinité de Christ n’était pas qu’une supposition. Seul Dieu pouvait vaincre la mort, et ils savaient au-delà de tout doute que le corps de Jésus était ressuscité du sépulcre dans lequel Il fut placé. Ils l’ont vu, ils l’ont touché, ils ont mangé avec Lui, seuls et en groupes, derrière portes closes et dehors.

L’expression « preuves infaillibles » veut littéralement signifier « ayant plusieurs critères de certitude » et il est important que la Parole de Dieu s’applique ici uniquement à la résurrection de Christ. Il n’est pas trop de dire que la résurrection de Christ est le fait le plus certain de l’histoire et plusieurs gros volumes furent publiés attestant de la véracité de cet événement unique. Voilà pourquoi l’apôtre Pierre pouvait déclarer : « Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses. Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté » (2 Pierre 1:15-16). Les apôtres auraient-ils couru la chance d’être martyrisés et mis à mort pour préserver un mensonge ? C’eût été pure folie !

L’apôtre Jean a témoigné ainsi : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous ; ) ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils » (1 Jean 1:1-2). Jean l’a vu non seulement dans son corps ressuscité, mais également dans Son corps glorifié lorsque Jésus lui dit : « J’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort » (Apocalypse 1:18).

Il est donc vrai que nous, tout comme les premiers chrétiens, devrons croire au Christ pour recevoir le salut, mais cette foi n’est pas un saut dans l’inconnu. C’est une foi raisonnable fondée sur les preuves infaillibles des Saintes Écritures, afin que nous puissions mettre notre confiance en Lui avec notre vie qui deviendra éternelle. Une bonne preuve infaillible serait de pouvoir répondre à la question : « Pourrions-nous échapper à Armageddon ? » Lorsque vous entendez le terme « Armageddon », quelles images formez-vous dans votre esprit ? Un astéroïde énorme qui vient frapper la terre ? Une guerre nucléaire qui ravage le globe entier ? Ou une épidémie qui viendra étouffer toute vie sur la planète ? Le terme est devenu synonyme de fin du monde et plusieurs pensent qu’il marquera la fin de toute vie ici-bas.

Mais que dit la Bible sur Armageddon ? Vous serez sûrement surpris d’apprendre que le mot « Armageddon » n’est utilisé qu’une seule fois dans votre Bible. C’est Jésus qui nous annonce : « Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu’il ne marche pas nu, et qu’on ne voie pas sa honte. Et on les rassembla dans le lieu qui s’appelle en hébreu Armageddon (montagne de la déroute) » (Apocalypse 16:15-16). Donc, Armageddon n’est pas  la fin du monde. C’est un endroit très important pour les étudiants de la Bible en vue de l’accomplissement d’une majestueuse prophétie.

Vers la fin de la grande tribulation, alors que nous serons rendus au  sixième fléau de la colère de Dieu : « Le sixième ange versa sa coupe sur le grand fleuve de l’Euphrate ; et son eau sécha, pour que le chemin des rois de l’Orient fût préparé. Et je vis sortir de la gueule du dragon, et de la gueule de la bête, et de la bouche du faux prophète, trois esprits immondes, semblables à des grenouilles. Car ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges, qui vont vers les rois de la terre et du monde entier, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant » (Apocalypse 16:12-14). Et où ces armées se rassembleront-elles ? À Har Megiddo, qui veut dire « la montagne de Megiddo », un endroit où beaucoup de guerres ont eu lieu. Quand Napoléon Bonaparte a vu cet endroit, il s’est exclamé : « Un jour, toutes les armées de la terre se réuniront à cet endroit pour faire la guerre. »

Sans le savoir, il avait raison, car c’est ici que Dieu réunira toutes les armées du monde entier afin de les détruire d’un seul coup. Cette destruction n’amènera pas la fin du monde, mais la fin d’une époque ou ère. « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés » (Matthieu 24:21-22). Sans l’intervention divine, à cause des armes nucléaires et des autres moyens de destruction par la voie de produits chimiques, aucune vie ne résisterait. Mais parce que Dieu va intervenir pour raccourcir ce temps, il y aura des survivants à cause des Élus. Notre Rocher de salut sera nul autre que Jésus.

Nous entendons souvent dire que Jésus est le Rocher de notre Salut. Pour quelle raison ? Parce que : « L’œuvre du Rocher est parfaite ; car toutes ses voies sont la justice même. C’est un Dieu fidèle et sans iniquité ; il est juste et droit » (Deutéronome 32:4). Alors, Dieu dit à Moïse : « Maintenant donc, écrivez ce cantique. Enseigne-le aux enfants d’Israël ; mets-le dans leur bouche, afin que ce cantique me serve de témoin contre les enfants d’Israël. Car j’introduirai ce peuple dans le pays au sujet duquel j’ai fait serment à ses pères, pays où coulent le lait et le miel, et il mangera, et sera rassasié et engraissé ; puis il se détournera vers d’autres dieux, et il les servira ; il me méprisera, et il enfreindra mon alliance. Et il arrivera, quand il souffrira des maux et des angoisses, que ce cantique déposera comme témoin contre lui, parce qu’il ne sera point oublié de la bouche de sa postérité. Car je connais sa nature, ce qu’il fait aujourd’hui, avant que je l’introduise au pays que j’ai juré de lui donner » (Deutéronome 31:19-21).

Relisez ce passage écrit alors que les enfants d’Israël se préparaient à entrer dans la Terre promise et appliquons ce qui fut prophétisé par Dieu. Israël s’est-il détourné vers d’autres dieux pour les servir ? « Et Moïse écrivit ce cantique en ce jour-là, et l’enseigna aux enfants d’Israël. Et l’Éternel commanda à Josué, fils de Nun, et lui dit : Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui introduiras les enfants d’Israël au pays que j’ai juré de leur donner, et moi, je serai avec toi. Et quand Moïse eut achevé d’écrire les paroles de cette loi sur un livre, jusqu’à la fin, il fit ce commandement aux Lévites qui portaient l’arche de l’alliance de l’Éternel, et leur dit : Prenez ce livre de la loi, et mettez-le à côté de l’arche de l’alliance de l’Éternel votre Dieu. Et il sera là comme témoin contre toi ; car je connais ta rébellion et ton cou roide. Voici, pendant que je suis encore aujourd’hui vivant avec vous, vous avez été rebelles contre l’Éternel ; combien plus le serez-vous après ma mort ! » (Deutéronome 31:22-27).

Après leur avoir fait connaître leur rébellion future, Moïse leur déclare : « Faites assembler vers moi tous les anciens de vos tribus et vos officiers, et je prononcerai ces paroles à leurs oreilles, et je prendrai à témoin contre eux les cieux et la terre. Car je sais qu’après ma mort vous ne manquerez pas de vous corrompre et de vous détourner de la voie que je vous ai prescrite ; et que le malheur vous arrivera dans les jours à venir, parce que vous ferez ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, en l’irritant par les œuvres de vos mains. Et Moïse prononça aux oreilles de toute l’assemblée d’Israël les paroles de ce cantique jusqu’à la fin » (Deutéronome 31:28-30).

Notez quelques métaphores majestueuses démontrant Dieu comme notre grande Fondation. Dans Psaume 31:2-4, nous découvrons : « Éternel, je me suis retiré vers toi ; que je ne sois jamais confus ! Délivre-moi par ta justice ! Incline ton oreille vers moi ; hâte-toi de me délivrer ; sois mon rocher, ma retraite, ma forteresse où je puisse me sauver ! Car tu es mon rocher et ma forteresse ; pour l’amour de ton nom, tu me guideras et me conduiras. » Et, dans le Psaume 62:7-9, nous lisons : « Lui seul est mon rocher, ma délivrance et ma haute retraite ; je ne serai point ébranlé. En Dieu est mon salut et ma gloire ; mon fort rocher, mon refuge est en Dieu. Peuples, confiez-vous en Lui en tout temps ; répandez votre cœur devant lui ; Dieu est notre retraite. »

« Ils s’assemblent contre l’âme du juste et condamnent le sang innocent. Mais l’Éternel est ma haute retraite ; mon Dieu est le rocher de mon refuge. Il fera retomber sur eux leur iniquité, et les détruira par leur propre méchanceté ; l’Éternel notre Dieu les détruira » (Psaume 94:21-23). « Voici le roi régnera selon la justice, les princes gouverneront avec équité. Et chacun d’eux sera comme un abri contre le vent et un refuge contre la pluie, comme des ruisseaux d’eau dans une terre aride, comme l’ombre d’un grand rocher dans un pays désolé. Alors les yeux de ceux qui voient ne seront plus couverts, et les oreilles de ceux qui entendent seront attentives. Le cœur des hommes légers entendra la sagesse ; la langue des bègues parlera promptement et nettement. L’insensé ne sera plus appelé noble, et le trompeur ne sera plus nommé magnifique », déclare Esaïe 32:1-5.

Dans Esaïe 51:1-6, Dieu nous dit : « Écoutez-moi, vous qui poursuivez la justice, qui cherchez l’Éternel ! Regardez au rocher d’où vous avez été taillés, à la carrière d’où vous avez été tirés ! Regardez à Abraham, votre père, et à Sara qui vous a enfantés ; je l’ai appelé lorsqu’il était seul, je l’ai béni et l’ai multiplié. Ainsi l’Éternel va consoler Sion, il a pitié de toutes ses ruines ; il fera de son désert un Éden, et de sa terre aride un jardin de l’Éternel ; la joie et l’allégresse se trouveront au milieu d’elle, la louange et le chant des cantiques. Sois attentif, mon peuple ; toi, ma nation, prête-moi l’oreille ! Car la loi procédera de moi, et j’établirai mon jugement pour servir de lumière aux peuples. Ma justice est proche, mon salut arrive, et mes bras jugeront les peuples. Les îles espéreront en moi, et se confieront en mon bras. Élevez vos yeux vers les cieux, et regardez en bas vers la terre ; car les cieux s’évanouiront comme une fumée, la terre s’usera comme un vêtement, et, comme des mouches, ses habitants périront : mais mon salut durera toujours, et ma justice ne passera point. »

Durant son séjour sur terre, Israël a continuellement reçu l’eau du rocher : « Et qu’ils ont tous bu du même breuvage spirituel ; car ils buvaient de l’eau du rocher spirituel qui les suivait ; et ce rocher était Christ » (1 Corinthiens 10:4). Mais Jésus est venu pour apporter une Nouvelle Alliance à Israël, Alliance qu’Il a confirmée par la bouche de Pierre lorsqu’il demanda à Ses disciples : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux ; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux ; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux » (Matthieu 16:15-19).

Cependant, aux non croyants, Jésus a dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures ces paroles : La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée est devenue la principale pierre de l’angle ; ceci a été fait par le Seigneur, et c’est une chose merveilleuse à nos yeux ? C’est pourquoi je vous dis que le royaume de Dieu vous sera ôté, et qu’il sera donné à une nation qui en rendra les fruits. » En désobéissant à la Parole, ils se heurtent contre elle et c’est à cela qu’ils ont été destinés, nous déclare 1 Pierre 2:8. Jésus a ainsi dit : « Quiconque donc entend ces paroles que je dis, et les met en pratique, je le comparerai à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc ; et la pluie est tombée, et les torrents se sont débordés, et les vents ont soufflé, et ont fondu sur cette maison-là ; elle n’est point tombée, car elle était fondée sur le roc. » Et l’Israël de Dieu subsistera jusqu’à la fin des temps (Galates 6:16).




D.397 – La face de Jésus-Christ

bible13

Par Joseph Sakala

Dans 2 Corinthiens 4:6, Paul déclare : « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est Celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. » La lumière qui brille dans l’âme du pécheur converti, lorsqu’il vient de connaître Jésus-Christ, ne peut être comparée qu’à la lumière que Dieu a dénommée le premier jour de la recréation de la terre, lorsque Dieu dit : « Que la lumière soit ; et la lumière fut » (Genèse 1:3). Nous avons rencontré ce Dieu de gloire spirituellement, lorsque nous avons constaté dans nos cœurs la présence de la face de Jésus-Christ.

Mais Son visage n’a pas toujours été si glorieux, car nous percevons un temps où des impies : « Lui crachèrent au visage, et lui donnèrent des coups de poing, et les autres le frappaient avec leurs bâtons, en disant : Christ, devine qui est celui qui t’a frappé ? » (Matthieu 26:67). « Et quelques-uns se mirent à cracher contre lui, à lui couvrir le visage, et à lui donner des soufflets en disant : Devine ! Et les sergents le frappaient avec des bâtons, » nous annonce Marc 14:65. Finalement, avec une pluie de coups terribles : « l’ayant couvert d’un voile, ils lui donnaient des coups sur le visage, et lui disaient : Devine qui est celui qui t’a frappé ? Et ils disaient beaucoup d’autres choses contre lui, en l’injuriant, » comme nous pouvons le lire dans Luc 22:64-65.

Au début, le Cantique des Cantiques 5:15-16 nous confirme que : « Ses jambes sont des colonnes de marbre, posées sur des bases d’or pur ; son aspect est comme le Liban, il est beau comme les cèdres. Son palais n’est que douceur, tout ce qui est en lui est aimable. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem. » Mais, lorsque les hommes ont terminé leur assaut contre Lui : « plusieurs ont été étonnés à cause de lui, tant son visage était défait et méconnaissable, tant son aspect différait de celui des hommes ; ainsi il remplira de joie plusieurs nations ; les rois fermeront la bouche devant lui ; car ils verront ce qui ne leur avait pas été raconté, ils apprendront ce qu’ils n’avaient point entendu » (Esaïe 52:14-15).

Cependant : « les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal, » nous déclare 1 Pierre 3:12. Mais le jour vient bientôt où tous ceux qui ont tourné leurs faces contre Lui, crieront : « aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous de devant la face de celui qui est assis sur le trône, et de devant la colère de l’Agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? » (Apocalypse 6:16-17). Puis je vis un grand trône blanc et Celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face et leur place ne se retrouva plus, comme il est écrit dans  Apocalypse 20:11. Toutefois, pour ceux qui L’ont regardé avec foi et espérance, ce ne sera pas un temps de jugement, mais plutôt de bénédiction dans la réjouissance. « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts » (Apocalypse 22:3-4).

La face de Jésus sera comme un feu dévorant pour ceux qu’Il devra détruire, mais elle sera glorieuse en beauté et en amour pour ceux qui croiront en Lui et seront scellés du Saint-Esprit. Dans Éphésiens 1:9-14, nous lisons que Dieu : « Nous ayant fait connaître le mystère de Sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre. C’est en lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de Sa volonté ; afin que nous servions à la louange de Sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ. En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire. »

Depuis les temps anciens, il était coutume de confirmer ou de garantir un achat en scellant le contrat avec un sceau qui ne pouvait être brisé que par l’acheteur lorsqu’il était prêt à prendre possession de son achat. La merveilleuse transaction, vue par Jean au Trône même de Dieu au ciel, faisait référence à cette pratique. Là-haut, seul l’Agneau fut trouvé digne d’ouvrir les sept sceaux du livre. Dans Apocalypse 5:6-10, nous lisons : « Et je regardai, et voici au milieu du trône et des quatre animaux, et au milieu des Anciens, un Agneau était là comme immolé ; il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu, envoyés par toute la terre. Et il vint, et prit le livre de la main droite de Celui qui était assis sur le trône. Et quand il eut pris le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent devant l’Agneau, ayant chacun des harpes et des coupes d’or pleines de parfums, lesquelles sont les prières des Saints. Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre. »

Le prix de rachat à Dieu par Son sang fut payé sur le Calvaire et l’Agneau ressuscité est venu réclamer Sa possession. Et nous faisons tous partie de cette possession, car le prix fut payé pour notre rédemption de l’esclavage du péché. Mais nous ne sommes pas encore entrés en possession de l’héritage que notre Grand Rédempteur nous a promis. En attendant cet heureux événement, nous sommes scellés par rien de moins que le Saint-Esprit qui est, non seulement le sceau, mais aussi la rançon nous garantissant le paiement total de notre rédemption. Sa présence personnelle dans nos vies est notre assurance que la promesse complète sera remplie.

Alors : « ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ » (Éphésiens 4:30-32).

« Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de Son sceau et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de Son Esprit. Or, je prends Dieu à témoin sur mon âme, que c’est pour vous épargner que je ne suis pas encore allé à Corinthe. Non que nous dominions sur votre foi, mais nous contribuons à votre joie, puisque c’est par la foi que vous demeurez fermes, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 1:21-24. Rappelons-nous toujours que Dieu est le Créateur de l’univers entier.

Dans Colossiens 1:16-17, nous lisons : « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. » Les choses créées par Dieu, dans ce passage, représentent l’univers entier qui est la seule réalité et la seule illustration valide exprimant la nature de notre Créateur. L’espace est invisible, mais visible en même temps, dans la mesure où toute notre réalité existe. « Personne n’a jamais vu Dieu : si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est accompli en nous. En ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit. Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde. Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu » (1 Jean 4:12-15).

« Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes » (Actes 17:28-29). La matière est la révélation visible de l’existence de l’espace. Nous « voyons » l’espace par le phénomène visible de l’énergie arrangée en structures moléculaires qui fonctionnent d’une manière prévisible. « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). C’est Lui qui nous rend possible de vraiment « voir » Dieu.

Le Saint-Esprit est Ce qui rend réalisable notre relation avec Dieu. C’est Lui qui exécute la création nouvelle d’un enfant de Dieu. Alors : « ne vous abusez point ; ni les impurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les larrons, ni les avares, ni les ivrognes, ni les médisants, ni les ravisseurs n’hériteront le royaume de Dieu. Or c’est là ce qu’étaient quelques-uns de vous ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu » (1 Corinthiens 6:10-11). Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles, déclare Paul, dans 2 Corinthiens 5:17.

Donc, étant devenu une nouvelle créature, il faut : « vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres. Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche point sur votre colère ; et ne donnez point accès au diable » (Éphésiens 4:24-27). Le Saint-Esprit est Celui par qui nous recevons les dons de Dieu. « Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît » (1 Corinthiens 12:8-11).

Et, tout comme avec le temps, tout ce que nous « voyons » et tout ce que nous « ressentons » sur le Saint-Esprit est le résultat de ce qu’Il accomplit. L’univers physique nous dévoile l’ensemble de toute la création de Dieu. Malgré le fait qu’aucun homme n’ait pu établir un modèle concret de Dieu : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres » (Romains 1:20-21).

En parlant de Dieu, l’apôtre Paul nous dit : « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir » (Éphésiens 1:19-21). Cette fascinante expression, « les lieux célestes », apparaît seulement dans cette épître aux Éphésiens où elle est citée cinq fois. Paul insiste sur les lieux célestes et non sur les « choses célestes ».

C’est évident dans le texte. Christ étant ressuscité physiquement dans un corps glorifié Se trouve maintenant dans un endroit particulier. Et cet endroit se trouve au ciel où Jésus est assis à la droite du trône de Dieu, c’est à dire en Autorité. Avez-vous remarqué que, dans Hébreux 12:2, il est dit : « à la droite du trône de Dieu » et non pas « à la droite de Dieu » ? Cela veut dire que Jésus : « Lequel étant en forme de Dieu [est redevenu] égal à Dieu » (Philippiens 2:6). Pas un autre Dieu mais le même Dieu de l’éternité, dès le commencement.

Alors, en principe, et ultimement en actualité : « Dieu nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6). Dieu, qui vit toujours dans le présent, nous voit déjà ressuscités, alors que Paul parle d’un événement futur, tout comme Jésus le fut après trois jours et trois nuits dans la tombe. Notez cependant que nous sommes ressuscités « en » Jésus-Christ et non « avec » Jésus. En attendant la réalité de ce merveilleux moment, nous devons combattre contre les puissances démoniaques qui ne cessent de nous accuser devant Dieu de pécher encore quand nous succombons aux séductions qui nous sont dirigées par Satan et ses démons. Paul nous l’explique très bien dans Éphésiens 6:12 : « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. »

Mais Paul nous donne également les armes pour y arriver. « C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » (Éphésiens 6:13-17). Et quand, par la grâce de Dieu et la présence du Saint-Esprit en nous, nous sommes vainqueurs dans ce conflit, c’est une démonstration glorieuse au ciel, aux anges de Dieu ainsi qu’aux anges déchus sur terre, que le salut de Christ est réel et agit véritablement dans nos vies. « Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur » (Éphésiens 3:10-11).

Avec tous ces évènements glorieux qui se passent au ciel, il n’est pas du tout surprenant de voir Paul faire l’introduction de son épître ainsi : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu.il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:3-6). Aux versets 7 et 8, Paul ajoute : « En qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence. »

En effet, tout au long des siècles, Dieu S’est réservé le droit d’appeler des individus afin de les former pour devenir les Élus de Son Royaume à venir sous Jésus, Celui-ci étant destiné à être le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Jésus Lui-même a dit : « personne ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’appelle. » Seul Dieu connaît le cœur de chacun pour déterminer si cette personne est disposée à suivre Dieu librement et volontairement. Ces gens doivent alors se convertir, quitter leur nature charnelle et se soumettre au Saint-Esprit afin d’être guidés par Lui. Durant ce processus, les convertis doivent affronter les tribulations afin de bâtir dans leur vie le saint et juste caractère de Dieu. Donc, pour eux, la vie chrétienne devient un devoir et également un cheminement.

Donc, ceux qui acceptent ce cheminement deviennent des pèlerins souvent exposés au danger. Ils se retrouvent souvent seuls dans ce cheminement, jusqu’à ce qu’ils rencontrent d’autres chrétiens sur leur chemin. Ce voyage requiert beaucoup de temps et d’efforts, et nécessite souvent plusieurs années avant d’arriver au but fixé par Dieu. Mais quelle est, au juste, la définition de la conversion réelle ? Quelle sorte de changement Christ cherchait-t-Il chez Ses disciples ? Un changement physique ou spirituel ?

Dans toute carrière professionnelle, le travail assidu fait partie de la réussite. Donc, l’effort physique est sûrement impliqué. La conversion elle-même requiert un développement acharné, une force spirituelle. Pour réussir, le chrétien doit être entièrement dédié à son travail, surtout dans les circonstances difficiles créées par l’adversaire. C’est ainsi que le chrétien doit poursuivre son appel avec persévérance jusqu’à la fin de sa vie. « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera [futur] sauvé » (Matthieu 24:13). Abandonner son appel n’est pas une option pour le vrai disciple de Christ. Un chrétien non pratiquant, ça n’existe pas ! Les Élus de Dieu auront du travail pour l’éternité.

La vie du converti requiert des changements physiques également, celui de garder les Commandements de Christ. Il lui faut subséquemment adapter sa vie en harmonie avec les Lois de Dieu. Ces changements ne constituent que le commencement. Dans Matthieu 5:21-22, Jésus dit : « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; et celui qui tuera sera punissable par les juges. Mais moi je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère sans cause, sera punissable par le tribunal ; et celui qui dira à son frère : Raca ! (Homme de rien), sera punissable par le conseil ; et celui qui lui dira : Fou, sera punissable par la géhenne du feu. » Jésus n’acceptera aucun ennemi dans Son Royaume. Ceux qui y seront devront s’aimer les uns les autres.

Jésus continue : « Si donc tu apportes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va-t’en premièrement te réconcilier avec ton frère ; et après cela viens, et présente ton offrande. Accorde-toi au plus tôt avec ta partie adverse, pendant que tu es en chemin avec elle, de peur que ta partie adverse ne te livre au juge, et que le juge ne te livre au sergent, et que tu ne sois mis en prison. Je te le dis en vérité, tu ne sortiras pas de là, que tu n’aies payé le dernier quadrin » (Matthieu 5:23-26). Un avocat m’a déjà dit qu’un mauvais arrangement hors-cours vaut mieux qu’un « bon » devant un juge. Avis à ceux qui sont prêts à utiliser les cours de justice pour tout et pour rien !

Jésus continue : « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter, a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. Que si ton œil droit te fait tomber dans le péché, arrache-le, et jette-le loin de toi ; car il vaut mieux pour toi qu’un de tes membres périsse, que si tout ton corps était jeté dans la géhenne » (vs 27-29). Jésus n’y va pas avec le dos de la cuillère avec ceux qui convoitent toujours ce qui ne leur appartient pas. Gardez toujours en mémoire que Jésus prêche à ceux qui veulent faire partie de Son Royaume, là où la convoitise et le péché ne pourront plus exister. Ceux qui seront jetés dans la géhenne seront détruits pour l’éternité et il n’y a aucun avenir pour eux, même pas dans la mémoire des vivants.

Dans sa lettre aux Philippiens, Paul leur dit : « C’est pourquoi, mes frères bien-aimés et bien désirés, ma joie et ma couronne, demeurez de cette manière fermes dans le Seigneur, mes bien-aimés. J’exhorte Évodie, et j’exhorte Syntyche, à être d’un même sentiment dans le Seigneur. Je te prie aussi, fidèle collègue : Sois-leur en aide ; elles ont combattu avec moi pour l’Évangile, aussi bien que Clément et mes autres compagnons de travaux, desquels les noms sont dans le livre de vie. Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le dis encore : Réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes ! Le Seigneur est proche » (Philippiens 4:1-5). Paul voulait à tout prix empêcher qu’un seul de leurs noms soit rayé par Dieu du Livre de Vie.

Lors du baptême, le chrétien s’engage à demeurer fidèle à Dieu dans son cheminement vers le Royaume. C’est une Alliance avec Dieu en vue de donner littéralement sa vie pour suivre Christ. Dans Luc 14:26-27, Jésus a déclaré : « Si quelqu’un vient à moi, et ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, plus encore sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple. »

Cela veut simplement dire que Jésus doit primer dans la vie du chrétien et que tous les autres passent en deuxième. Celui qui fait passer son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, plus encore sa propre vie avant Jésus, il ne peut être Son disciple. Cette alliance avec Dieu se fait au baptême, volontairement et librement, en pleine connaissance de cause et ce ne peut être brisé sans en subir les conséquences. Voilà pourquoi on ne doit pas plonger les enfants dans l’eau du baptême à peine quelques semaines après la naissance. Et pire encore, se choisir des « parents » pour répondre à la place de l’enfant ou confesser ses péchés alors qu’ils ne sont pas convertis eux-mêmes !

Cette alliance avec Dieu est un ferme engagement à terminer le contrat dans lequel on s’engage. Le chrétien doit demeurer fidèle jusqu’à la fin. Mais l’effort en vaut la peine. Regardons ensemble la simplicité avec laquelle Jésus explique l’humilité du converti. Dans Matthieu 18:3-5, Jésus dit : « Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez, et si vous ne devenez comme des enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. C’est pourquoi, quiconque s’abaissera, comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des cieux. Et quiconque reçoit un tel enfant [de Dieu] en mon nom, me reçoit. »

L’appel du chrétien requiert un engagement total en préparation à une responsabilité encore plus grande. Car ceux qui vaincront dans cette vie sauront régner avec Christ dans Son Royaume pendant mille années. « Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:9-10). Voilà la récompense éternelle que Christ vous prépare.

Et spirituellement parlant, vous serez classés parmi : « ceux qui ne se sont point souillés avec les femmes [les églises prostituées du monde] ; car ils sont vierges. Ce sont ceux qui suivent l’Agneau, où qu’il aille. Ce sont ceux qui ont été rachetés d’entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l’Agneau ; et il ne s’est point trouvé de fraude dans leur bouche ; car ils sont sans tache devant le trône de Dieu » (Apocalypse 14:4-5). Pour se qualifier parmi ce groupe de vierges spirituelles, il faudra persévérer dans la foi et dans l’engagement. Alors : « Ne nous lassons point de faire le bien, car nous moissonnerons dans la saison convenable, si nous ne nous relâchons pas. C’est pourquoi, pendant que nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, mais surtout à ceux qui sont de la famille de la foi » (Galates 6:9-10).

La vie chrétienne demande que nous nous examinions souvent pour savoir si nous sommes vraiment dans la foi. « Est-ce que mon engagement envers Jésus en vaut le risque et la peine ? » J’espère que votre réponse sera un retentissant « oui ». Car s’engager ainsi dans le Seigneur rendra notre évangélisation légendaire et fabuleuse pour quiconque viendra à nous pour être enseigné dans la vérité. Préparez-vous à prêcher dans la grande tribulation pour amener et accompagner les individus qui seront enfin touchés par la vérité. Et lorsque Jésus coupera court à la période de souffrance sur la terre, à cause des Élus, Dieu nous fera vivre ce qu’est le Royaume de Dieu. « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront Sa face, et Son nom sera sur leurs fronts » (Apocalypse 22:3-4).




D.396 – Le Dieu qui questionne

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Par Joseph Sakala

Dans Romains 9:20-24, Dieu demande : « Mais plutôt, ô homme, qui es-tu, toi qui contestes avec Dieu ? Le vase d’argile dira-t-il à celui qui l’a formé : Pourquoi m’as-tu fait ainsi ? Le potier n’a-t-il pas le pouvoir de faire, d’une même masse de terre, un vase pour des usages honorables, et un autre pour des usages vulgaires ? Et que dire, si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience les vases de colère, préparés pour la perdition ? Afin de manifester aussi la richesse de sa gloire sur les vases de miséricorde, qu’il a préparés pour la gloire, envers nous qu’il a aussi appelés, non seulement d’entre les Juifs, mais aussi d’entre les Gentils ? »

Lorsque quelqu’un commence une question avec le mot « pourquoi », il devrait réaliser que la réponse devrait nécessairement être théologique et non scientifique. La science peut répondre aux questions commençant par « quoi » et « comment », parfois même par des questions avec « où » et « quand », mais jamais avec « pourquoi ». Les questions avec « pourquoi » ont comme engagement des motifs et des buts, même lorsqu’il s’agit de phénomènes naturels. Comme : Pourquoi avons-nous des maringouins ? Même si nous pouvons imparfaitement expliquer cela par des causes secondaires, nous distinguons finalement la cause première, et le pourquoi ne peut être expliqué seulement que par Dieu.

La sagesse est simplement de croire que Dieu a de bonnes raisons pour tout, peu importe que nous puissions les discerner ou non. Abraham avait demandé à Dieu : « Il n’arrivera pas que tu fasses une telle chose, que tu fasses mourir le juste avec le méchant, en sorte que le juste soit traité comme le méchant. Non, tu ne le feras point. Celui qui juge toute la terre, ne fera-t-il point justice ? » (Genèse 18:25). C’est en Lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de Sa volonté ; afin que nous servions à la louange de Sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ, nous dit Paul, dans Éphésiens 1:11. Donc, il devient notre privilège de Lui faire simplement confiance et non de remettre en question ce qu’Il fait..

Par contre, Dieu nous demande souvent « pourquoi ? » « Pourquoi avez-vous peur, gens de petite foi ? Et s’étant levé, il parla avec autorité aux vents et à la mer, et il se fit un grand calme » (Matthieu 8:26). Dans Jean 8:46, Jésus demanda au peuple : « Qui de vous me convaincra de péché ? Et si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ? » Et à ceux qui doutaient de la divinité de Christ, Paul déclare : « Quoi ! jugez-vous incroyable que Dieu ressuscite les morts ? » (Actes 26:8). Dieu Se spécialise dans les choses impossibles. Notre Dieu est omniscient, donc Il sait ce qui est meilleur : et Il est omnipotent, alors Il le fait. Dieu est tout aimant et fera sûrement ce qui est meilleur pour ceux qui placent leur confiance en Lui.

Mais plus grave encore, c’est lorsque Dieu est obligé de poser la question suivante : « O Galates dépourvus de sens ! qui vous a fascinés pour que vous n’obéissiez plus à la vérité ? vous, aux yeux de qui Jésus-Christ a été vivement dépeint, et comme crucifié en vous ? Je veux savoir de vous cette seule chose : Avez-vous reçu l’Esprit par les œuvres de la loi, ou par la prédication de la foi ? Avez-vous tellement perdu le sens, qu’après avoir commencé par l’Esprit, vous finissiez maintenant par la chair ? » (Galates 3:1-3). Le mot grec pour « fascinés », utilisé une seule fois dans le Nouveau Testament, ne se réfère pas nécessairement à la sorcellerie où à la magie noire, mais plutôt à la fascination ou la séduction.

Bien au contraire des autres épîtres, le livre aux Galates n’inclut aucune recommandation de Paul, pas même des demandes de prières. Paul était visiblement très désenchanté de cette Église, ainsi que de son ministère. Il avait clairement prêché l’Évangile parmi eux : « Car je ne me suis pas proposé de savoir autre chose parmi vous que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » (1 Corinthiens 2:2). Et les Galates avaient apparemment cru et ont bien débuté dans leur croyance. Ils semblaient comprendre les grandes doctrines du salut par la grâce et la liberté en Christ, et c’est pourquoi il était difficile pour Paul de comprendre comment ces chrétiens furent si vite fascinés par autre chose.

S’il est possible, ce problème existe aujourd’hui encore plus que du temps de Paul. Des chrétiens, supposément convertis, ont abandonné la foi : « Pour que nous ne soyons plus [comme] des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ » (Éphésiens 4:14-15). Et cela, pas seulement en rapport avec le légalisme, comme en Galatie, mais aussi en ce qui a trait à l’évolution, l’hédonisme, l’émotivité ou la sensiblerie, le matérialisme et plusieurs autres hérésies non scripturales. De nos jours, plusieurs de ceux qui professent être des chrétiens ont, comme les Galates, été fascinés par une persuasion bien calculée, ainsi que par leurs amis dans de telles séductions.

Ces gens se considèrent très éclairés intellectuellement, ou simplement évolués, mais Paul les appellerait ignorants comme les Galates. « Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science. Je dis ceci, afin que personne ne vous abuse par des discours séduisants » (Colossiens 2:2-4). Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde, nous déclare Paul, dans Galates 6:14. Voilà pourquoi, afin de ne pas être fascines comme les autres, il faut porter les emblèmes du Saint-Esprit.

Dans Matthieu 3:13-17 : « Alors Jésus vint de Galilée au Jourdain, vers Jean, pour être baptisé par lui. Mais Jean s’y opposait, en disant : C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi ! Et Jésus, répondant, lui dit : Ne t’y oppose pas pour le moment ; car c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir tout ce qui est juste. Alors il ne s’y opposa plus. Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. » Il y a de nombreux symboles utilisés dans le Nouveau Testament pour démontrer la manifestation du Saint-Esprit. Nous voyons Sa manifestation comme une colombe. Cette manifestation nous rappelle la colombe qui est venue avertir Noé que la terre était apparue après le grand Déluge. Tout comme Jésus est sorti de l’eau du baptême pour recevoir le Saint-Esprit sous forme d’une colombe.

L’eau elle-même est un emblème de vie, tout comme Jésus avait dit, dans Jean 3:5-6 : « En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. » Jésus a également fait allusion à cette eau dans Jean 7:38-39, lorsqu’Il dit : « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié). »

Ensuite, il y a le vent, parfois un vent doux, parfois un ouragan, et cela aussi symbolise le Saint-Esprit. Jésus a également mentionné ceci à Nicodème, dans Jean 3:8, quand Il lui dit : « Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’Esprit. » Jean le Baptiste a aussi déclaré, dans Luc 3:16 : « Pour moi, je vous baptise d’eau ; mais il en vient un plus puissant que moi ; et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers ; c’est lui qui vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. » Le Saint-Esprit est Dieu. C’est pourquoi nous rendons notre culte à Dieu d’une manière qui Lui soit agréable, avec respect, honneur et crainte. « Car notre Dieu est aussi un feu dévorant » (Hébreux 12:29). Le Saint-Esprit est une colombe douce et l’eau vivante, Il est le doux vent qui souffle et un feu dévorant.

Le Saint-Esprit est également : « Le Consolateur que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites, » nous a déclaré Jésus, dans Jean 14:26. « Il est l’Esprit de vérité que le monde ne peut recevoir parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous » (Jean 14:17-18). Et finalement, nous dit Paul, il est : « la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, [qui] m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 8:2-4). Vous devez servir d’exemples divins pour ceux avec qui vous venez en contact dans le monde.

Dans sa lettre aux Colossiens, Paul leur dit : « Saluez les frères de Laodicée, et Nymphas, et l’Église qui est dans sa maison. Et après que cette lettre aura été lue parmi vous, faites en sorte qu’elle soit lue aussi dans l’Église des Laodicéens et que vous lisiez aussi celle de Laodicée » (Colossiens 4:15-16). Les épîtres pastorales aux Églises, qui incluaient cette lettre adressée aux Colossiens, furent écrites durant l’emprisonnement de Paul à Rome, vers les années 60 à 62 apr. J.-C. Trois villes — Éphèse, Philippes et Colosse — étaient proches de celle de Laodicée. Paul instruit Nymphas de lire également à Laodicée cette lettre adressée aux Colossiens.

Il y avait un groupe de frères — Tychicus, Onésime, Aristachus, Marcus et Justus — qui s’occupait de Paul à Rome. Il avait également des amis de sa troisième mission, Épaphras, Demas, Nymphas  et Archippus, vivant dans les villes autour de Colosses, et qui étaient en proche contact avec Paul, le supportant financièrement. Luc, le médecin bien-aimé, aurait rencontré Paul lors du second voyage missionnaire de celui-ci. Plusieurs attributs divins sont identifiés. « Bienheureux frère » est utilisé pour mettre de l’emphase sur la relation inflexible que Paul avait avec certains de ces hommes. « Fidèle ministre » ou « fidèle serviteur » identifient le service dans lequel Paul se réjouissait avec eux. « Prisonnier dans la foi » était une identification évidente pour ceux qui étaient en prison avec Paul.

Dans Colossiens 4:2-4, Paul demande à la congrégation : « Persévérez dans la prière, y veillant avec actions de grâces ; priez en même temps pour nous, afin que Dieu nous ouvre la porte de la parole, pour annoncer le mystère de Christ, à cause de qui je suis dans les chaînes ; et que je le fasse connaître comme il faut que j’en parle. » Cette parole fut adressée à : « Épaphras, qui est des vôtres, et serviteur de Christ, vous salue ; il ne cesse de combattre pour vous dans ses prières, pour que vous soyez parfaits, et accomplis dans toute la volonté de Dieu. Car je lui rends le témoignage, qu’il a un grand zèle pour vous, et pour ceux de Laodicée et de Hiérapolis » (Colossiens 4:12-13).

Le chapitre 16 de l’épître aux Romains nous donne un aperçu précieux dans la vie des hommes et des femmes de Dieu qui partageaient la vie des leaders et aidaient à faire leur ministère plus efficacement. Qu’il plaise au Seigneur de nous inscrire dans le Livre de Vie pour l’éternité, voilà quel était le but unique dans leur vie. Néanmoins, dans 1 Timothée 4:1-2, nous voyons que : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée. » Cet avertissement par le Saint-Esprit déclare explicitement, pour les chrétiens qui vivront dans les derniers temps, un élément foudroyant de la séduction démoniaque. Pas seulement de l’idolâtrie païenne, mais au cœur même des nations chrétiennes où plusieurs seront portés à délaisser la foi que leurs ancêtres professaient jadis.

Les chrétiens modernes ne devraient donc pas être pris par surprise par une vaste éruption de la sorcellerie, du mysticisme nouvel-âge, de l’occultisme oriental, de la musique rock démoniaque, des fantaisies induites par la drogue, des états altérés de la conscience et même des cultes d’adoration satanique qui ont soudainement proliféré dans notre société de plus en plus pseudo-scientifique et matérialiste. Car, derrière tout cela : « ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12).

Il devient ainsi amplement évident que les véritables chrétiens doivent fuir complètement ces pratiques et ces croyances. « Non ; mais que ce que les Gentils sacrifient, ils le sacrifient à des démons, et non à Dieu. Or, je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons. Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur ? Sommes-nous plus forts que lui ? » (1 Corinthiens 10:20-22). Au contraire, entendez plutôt la Parole de Dieu lorsqu’elle vous exhorte : « C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et vous séparez, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai ; et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant » (2 Corinthiens 6:17-18 ».

Même les jeux « innocents » devraient être évités, comme les partys d’Halloween, les planches ouija et même les jeux où il se pratique l’exorcisme apparent d’une possession démoniaque. Les chrétiens ont souvent été conduits dans des jeux dangereux où l’influence démoniaque était dominante chez ceux qui cherchaient des expériences surnaturelles, ou des révélations. « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:8-10).

N’oublions jamais que c’est Dieu qui est le juste Juge. Dans Psaume 145:16-21, nous lisons : « Tu ouvres ta main, et tu rassasies à souhait tout ce qui vit. L’Éternel est juste dans toutes ses voies, et plein de bonté dans toutes ses œuvres. L’Éternel est près de tous ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’invoquent en vérité. Il accomplit le souhait de ceux qui le craignent ; il entend leur cri, et les délivre. L’Éternel garde tous ceux qui l’aiment, mais il détruira tous les méchants. Ma bouche publiera la louange de l’Éternel, et toute chair bénira le nom de sa sainteté, à toujours et à perpétuité. » Lorsqu’Abraham plaida avec Dieu pour épargner Sodome si seulement il s’y trouvait dix justes : « Abraham dit : Je prie le Seigneur de ne pas s’irriter, et je parlerai, seulement cette fois. Peut-être s’y en trouvera-t-il dix ? Et il dit : Je ne la détruirai point, pour l’amour de ces dix » (Genèse 18:32). Dieu était prêt à sauver Sodome si Abraham pouvait y trouver seulement dix justes.

Oui, en effet, le divin Juge fera ce qui est bien. « N’es-tu pas de toute éternité, ô Éternel mon Dieu, mon Saint ! Nous ne mourrons point ! Éternel, tu as mis ce peuple pour exercer un jugement ; ô mon rocher, tu l’as établi pour châtier. Tu as les yeux trop purs pour voir le mal, et tu ne peux pas regarder l’iniquité. Pourquoi regarderais-tu les perfides, et te tairais-tu, quand le méchant dévore celui qui est plus juste que lui ? » (Habaquq 1:12-13). Depuis qu’Adam a désobéi à la Parole de Dieu, tous ses descendants se sont égarés. « Selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul » (Romains 3:10-12).

Ainsi, un véritable Juge juste pouvait certifier la destruction de Sodome.  « Alors l’Éternel fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de la part de l’Éternel, du haut des cieux. Et il détruisit ces villes et toute la plaine, et tous les habitants des villes, et les germes de la terre » (Genèse 19:24-25). Il pourrait également jeter chacun de nous dans le même feu. « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Mais Dieu étant, non seulement un juste Juge, mais aussi un Créateur fidèle, a fait : « Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien » (1 Pierre 4:19). Ceux-là seront inscrits dans le livre de vie.

Dieu avait cependant un plan par lequel Il pouvait les justifier : « Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3:24-26). Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’Esprit, nous dit Paul, dans Romains 8:3-4.

Donc, ceux qui croient dans le Fils : « sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3:24-26).

Voilà pourquoi : « c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1:30-31). Ainsi, notre Sauveur Jésus nous ressuscitera : « Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut. Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé » (Jean 5:21-23). De cette vérité, nous sommes présentement des fidèles dispensateurs.

Dans 1 Corinthiens 4:1-2, Paul nous dit : « Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu. Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle. » Nous sommes donc ministres de Christ dans la dispensation des mystères de Dieu. « Car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » (1 Corinthiens 3:13-15).

La Parole de Dieu nous rappelle que : « C’est pourquoi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même » (Romains 14:12). « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi, car nous ne nous recommandons pas de nouveau auprès de vous, mais nous vous donnons occasion de vous glorifier à notre sujet, afin que vous puissiez répondre à ceux qui se glorifient du dehors, et non du cœur » (2 Corinthiens 5:10-12).

Dans Luc 12:40-44, Jésus a déclaré à Ses disciples : « Vous donc aussi, soyez prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne penserez point. Alors Pierre lui dit : Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou est-ce aussi pour tous ? Et le Seigneur dit : Quel est donc le dispensateur fidèle et prudent, que le maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner au temps marqué la mesure ordinaire de blé ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera ! Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tout ce qu’il a. » Mais Jésus les a également prévenus : « si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? Nul serviteur ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (Luc 16:12-13).

Les ministres qui prêchent un enlèvement au ciel sont-ils des serviteurs fidèles, alors que Jésus Lui-même a dit : « Personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13) ? Le mot « fidèle », en grec, veut essentiellement dire « croyable », alors notre travail chrétien peut-il être croyable ? Sommes-nous véritables dans notre parole ? Voilà ce qui comptera vraiment lorsque le Seigneur reviendra. « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été » (Apocalypse 22:12). La plus grande récompense sera simplement de l’entendre dire : « Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur » (Matthieu 25:21). Alors, glorifions le Seigneur pour tout ce qu’Il a préparé pour nous.

Regardons comment David glorifiait le Seigneur : « Louez l’Éternel ! Mon âme, loue l’Éternel ! Je louerai l’Éternel tant que je vivrai ; je célébrerai mon Dieu tant que j’existerai. Ne vous confiez pas dans les grands, ni dans aucun fils d’homme, qui ne saurait délivrer. Son souffle s’en va, il retourne à sa terre, et en ce jour-là ses desseins périssent » (Psaume 146:1-4). Dans chacun des cinq derniers Psaumes, David commence par louer Dieu, et le dernier, le Psaume 150:1-6, se termine par une chorale : « Louez l’Éternel ! Louez Dieu pour sa sainteté ; louez-le pour cette étendue qu’a faite sa puissance ! Louez-le pour ses hauts faits ; louez-le selon la grandeur de sa majesté ! Louez-le au son de la trompette ; louez-le avec la lyre et la harpe ! Louez-le avec le tambourin et les danses ; louez-le avec les instruments à cordes et la flûte ! Louez-le avec les cymbales sonores ; louez-le avec les cymbales retentissantes ! Que tout ce qui respire loue l’Éternel ! Louez l’Éternel ! »

Chacun de ces cinq livres se termine avec la doxologie suivante :

Livre 1 : « Mais tu me soutiens dans mon intégrité ; tu m’as établi devant toi pour toujours. Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, d’éternité en éternité ! Amen ! oui, Amen ! » (Psaume 41:13-14).

Livre 2 : « Béni soit l’Éternel Dieu, le Dieu d’Israël, qui seul fait des choses merveilleuses ! Béni soit à jamais son nom glorieux, et que toute la terre soit remplie de sa gloire ! Amen, amen ! » (Psaume 72:18-19).

Livre 3 : « Car tes ennemis ont outragé, ô Éternel, tes ennemis ont outragé les pas de ton Oint. Béni soit l’Éternel à toujours ! Amen, oui, amen ! » (Psaume 89:52-53).

Livre 4 : « Sauve-nous, Éternel, notre Dieu, et rassemble-nous d’entre les nations, afin que nous célébrions ton saint nom, et que nous nous glorifiions dans tes louanges. Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, de siècle en siècle, et que tout le peuple dise : Amen ! Louez l’Éternel ! » (Psaume 106:47-48).

Livre 5 : « L’Éternel garde tous ceux qui l’aiment, mais il détruira tous les méchants. Ma bouche publiera la louange de l’Éternel, et toute chair bénira le nom de sa sainteté, à toujours et à perpétuité » (Psaume 145:20-21).

Il est très intéressant de constater que ces cinq derniers Psaumes, louant Dieu pour Ses délivrances passées et Sa promesse d’un avenir éternel, se trouvent tous dans l’ancienne alliance. Dans la Nouvelle Alliance, nous découvrons cette même louange sous forme d’un miracle, dans Jean 21:9-14, après Sa résurrection : « Quand ils furent descendus à terre, ils virent de la braise qui était là, et du poisson dessus, et du pain. Jésus leur dit : Apportez de ces poissons que vous avez pris maintenant. Simon Pierre remonta, et tira le filet à terre, plein de cent cinquante-trois grands poissons, et quoiqu’il y en eût tant, le filet ne se rompit point. Jésus leur dit : Venez dîner. Et aucun des disciples n’osait lui demander : Qui es-tu ? sachant que c’était le Seigneur. Jésus donc s’approcha, et prit du pain, et leur en donna, ainsi que du poisson. C’était déjà la troisième fois que Jésus se faisait voir à ses disciples, après être ressuscité des morts. »

Dans le Nouveau Testament, nous voyons les cris d’Alléluia dans le contexte du souper victorieux des Élus avec l’Agneau. Dans Apocalypse 19:1-7, nous lisons : « Après cela j’entendis comme la voix d’une grande multitude, dans le ciel, qui disait : Alléluia ! (Louez l’Éternel.) Le salut, et la gloire, et l’honneur, et la puissance au Seigneur notre Dieu ! Parce que ses jugements sont véritables et justes, parce qu’il a jugé la grande prostituée, qui corrompait la terre par son impudicité, et qu’il a vengé le sang de ses serviteurs, qu’elle avait répandu de sa main. Et ils dirent une seconde fois : Alléluia ! et sa fumée monte aux siècles des siècles. Et les vingt-quatre Anciens, et les quatre animaux se prosternèrent, et adorèrent Dieu, qui était assis sur le trône, en disant : Amen, Alléluia ! Et une voix sortit du trône, disant : Louez notre Dieu, vous tous, ses serviteurs, et vous qui le craignez, petits et grands. Et j’entendis comme la voix d’une grande multitude, comme le bruit de grosses eaux, et comme la voix de grands tonnerres, qui disait : Alléluia ! car il règne le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant. Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et Son épouse s’est parée. »

Ce passage biblique confirme que ces cris d’Alléluia sont réservés aux Élus humains seulement, avec des anges du ciel, réunis devant Jésus lors des noces de l’Agneau, car Son épouse s’est parée.




D.395 – J’ai vaincu le monde

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Par Joseph Sakala

Dans Jean 16:32-33, Jésus a dit : « Voici, l’heure vient, et elle est déjà venue, que vous serez dispersés chacun de son côté, et que vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, parce que mon Père est avec moi. Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. » Malgré les afflictions que nous pouvons avoir dans le monde, quelle assurance de constater que nous ne sommes pas seuls, parce qu’avec Jésus, notre âme repose en paix, car Jésus a vaincu le monde par Son précieux sang versé sur la croix.

L’apôtre Paul a très bien compris le message lorsqu’il dit : « Si je voulais me glorifier, je ne serais pas imprudent, car je ne dirais que la vérité ; mais je m’en abstiens, afin que personne ne m’estime au-delà de ce qu’il voit en moi, ou de ce qu’il m’entend dire. Et de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point » (2 Corinthiens 12:6-7).

Presque chaque saint, en tous les âges, pourrait répéter les mêmes inquiétudes, car chaque génération de Dieu a enduré ses tribulations. « Bien-aimés, ne soyez point surpris de la fournaise qui est au milieu de vous, pour vous éprouver, comme s’il vous arrivait quelque chose d’étrange. Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie » (1 Pierre 4:12-13).

Dieu avait assigné un but à la vie de Paul et Il en a assigné un à notre vie également, malgré que Paul n’ait pas toujours pu le voir clairement et parfois nous non plus. Cependant, comme Paul, nous pouvons rendre gloire et, comme Pierre, nous réjouir des bénédictions qu’ils reçurent du Seigneur. « Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit Saint qui nous a été donné. Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour des impies » (Romains 5:5-6). La persécution ne cessera pas et elle pourrait même résulter en notre mort.

Mais, au-travers de tout cela, nous avons l’assurance que notre destin est certain. « Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances » (Hébreux 2:9-10). Lui, qui n’a point épargné Son propre Fils, mais qui L’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-Il point toutes choses avec Lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie !

Dans Philippiens 4:6-7, nous lisons : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » La paix de Dieu est comme une rivière qui coule doucement et qui couvre nos peines et nous enseigne que tout va bien avec notre âme. Notre Seigneur ne nous a pas promis une vie sans peine, libre de toute tragédie, mais Il nous a promis d’être avec nous au-travers de nos malheurs. « Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent » (Psaume 23:4).

Ces promesses faites à Israël s’appliquent également à nous, Son peuple du Nouveau Testament. « Quand tu traverseras les eaux, je serai avec toi ; et les fleuves, ils ne te submergeront point. Quand tu passeras par le feu, tu n’en seras pas brûlé, et la flamme ne te consumera pas. Car je suis l’Éternel ton Dieu, le Saint d’Israël, ton Sauveur. Je donne pour ta rançon l’Égypte ; Cush et Séba pour toi. Parce que tu es précieux à mes yeux, que tu es honoré et que je t’aime, je donne des hommes à ta place et des nations en échange de ta vie » (Esaïe 43:2-4). Nous pouvons être rassurés, quoi qu’il arrive, sachant qu’Il est avec nous.

Le seul prérequis est de : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:6-7). Voilà le seul prérequis de Dieu pour avoir Sa paix. Ensuite : « Ouvrez les portes, et qu’elle entre, la nation juste et fidèle ! Tu gardes au cœur ferme une paix assurée, parce qu’il se confie en toi. Confiez-vous en l’Éternel, à perpétuité ; car l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siècles ! » (Esaïe 26:2-4). Son travail s’est terminé sur la croix, par Sa mort.

Dans Psaume 22:31-32, David a écrit : « La postérité le servira ; on parlera de l’Éternel à la génération future. Ils viendront, et raconteront sa justice au peuple qui naîtra, parce qu’il aura fait ces choses. » Dans ces deux versets, nous découvrons la merveilleuse prophétie qui nous décrit très clairement les souffrances de Jésus-Christ sur la croix et ce, mille ans avant son accomplissement. Le verset 31 promet que toutes les générations parleront de ce sacrifice de notre Seigneur. Les parents allaient en parler à leurs enfants et les enseignants à leurs étudiants. « Une génération dira la louange de tes œuvres à l’autre génération, et elles raconteront tes hauts faits » (Psaume 145:4).

Cette prophétie fut merveilleusement accomplie pendant près de 2 000 ans alors que chaque génération de chrétiens a raconté à la génération subséquente l’histoire de Christ et de Son sacrifice pour nos péchés. « Recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies » (1 Pierre 1:11). Ces deux évènements sont décrits de manière si claire dans le Psaume 22 ! Mais le dernier verset met l’emphase sur le fait que le travail est terminé. L’aspect le plus glorieux de l’Évangile est que Jésus a accompli tout ce qui était nécessaire pour assurer le salut éternel à tous ceux qui accepteront Son sacrifice. « Les humbles mangeront et seront rassasiés ; ceux qui cherchent l’Éternel, le loueront ; votre cœur vivra à perpétuité. Tous les bouts de la terre s’en souviendront, et reviendront à l’Éternel ; toutes les familles des nations se prosterneront devant ta face » (Psaume 22:27-28).

La dernière phase de cette prophétie fut accomplie lorsque Jésus, alors qu’Il était mourant sur croix, S’écria : « Tout est accompli. Et ayant baissé la tête, il rendit l’esprit » (Jean 19:30). Dans Genèse 2:1, nous lisons : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. » Tout comme la Parole de Dieu venait de déclarer que tout le travail de la création de l’univers physique était terminé, la même Parole de Dieu, vivant dans une chair humaine, mourant sur la croix, a pareillement déclaré que le travail de la rédemption spirituelle était également terminé ! Que nous reste-t-il à faire ? Absolument rien ! Jésus a terminé le travail.

Nous ne pouvons rien créer, soit pour ajouter à la création physique de l’univers ou ajouter quoique ce soit à notre salut. Pourtant, Paul nous dit de « travailler à notre salut ». Est-ce que la Bible se contredit ? Pas du tout ! Mais de quelle façon ? Dans Philippiens 2:12-14, Paul nous dit : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir. Faites toutes choses sans murmures et sans disputes. » Voici comment : en obéissant aux directives que le Saint-Esprit nous inspire selon Son plaisir.

Pouvons-nous alors faire des œuvres pour gagner notre salut ? Absolument pas ! « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10). Cela se résume également à l’obéissance à Dieu dans la reconnaissance d’avoir déjà reçu le salut  gratuitement avec joie, en rendant continuellement grâce pour ce que Dieu a antérieurement fait pour nous tous alors que nous étions encore dans nos péchés. Cependant, avec cette belle promesse, nous avons également reçu un avertissement sévère dirigé vers ceux qui ignorent les instructions de Dieu.

Ayant décrit tant de grandes bénédictions, Dieu nous décrit pareillement en détail les misérables résultats attachés à la désobéissance à Ses lois bénéfiques. Dieu nous décrit les conditions pitoyables impliquant chaque facette de la vie. La désobéissance à la voie de Dieu amène des échecs ou  des malédictions avec des conséquences évidentes, comme la pauvreté, les maladies, la faim et l’oppression par d’autres nations. Dans le monde actuel, nous constatons que plusieurs pays développés, considérés parmi les plus prospères, commencent à expérimenter les conditions décrites par Dieu, qui sont attachées à la désobéissance.

Dieu avait inspiré le prophète Ésaïe de décrire les résultats de la désobéissance à la voie divine. « Au lieu de parfum, il y aura de l’infection ; au lieu de ceintures, des cordes ; au lieu de cheveux frisés, des têtes chauves ; au lieu de robes flottantes, des sacs étroits ; des cicatrices, au lieu de beauté. Tes hommes tomberont par l’épée, et tes héros par la guerre » (Ésaïe 3:24). L’apôtre Paul fut également inspiré de nous rappeler : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).

Paul avait compris que l’ultime succès est de recevoir la vie éternelle en Jésus-Christ dans le Royaume de Dieu. Tandis que l’ultime échec dans la vie d’un humain, c’est d’être privé de toutes les bénédictions divines et détruit éternellement dans le feu de la géhenne, sans aucune possibilité d’une résurrection. Alors, chacun doit se questionner à savoir, le doux parfum du succès ou la mauvaise odeur de l’échec ? La Bible est pleine de bonnes instructions pour vous guider sur la voie du succès en harmonie avec les lois immuables de Dieu. Pourquoi ne pas prendre immédiatement la décision de vous instruire dans la Parole de Dieu et récolter ensuite toutes ces bénédictions que Dieu a déjà préparées pour ceux qui veulent librement faire Sa volonté ?

Dans Philippiens 3:20-21, Paul dit : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses. » Le mot « citoyens », dans ce verset, vient du grec politeurna, utilisé une seule fois dans le Nouveau Testament. Il est un dérivé du mot cité polis et a trait au comportement d’un bon citoyen. Par conséquent, certaines exégèses le traduisent comme « citoyenneté », mettant l’emphase sur le fait que notre véritable demeure n’est pas dans une cité terrestre, mais plutôt au ciel. Puisque, depuis notre conversion, nous vivons en pèlerins sur une terre étrangère, nous sommes spirituellement considérés comme citoyens du ciel.

Pendant notre villégiature en ce monde, nous devenons des pionniers résidents tentant d’établir, dans ce monde de plus en plus dangereux, une colonie céleste pour notre Sauveur à venir. Dans sa dernière prière au Père, avant d’être arrêté, Jésus Lui dit, dans Jean 17:18 : « Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. » Après Sa résurrection, Jésus, S’adressant à Ses disciples, leur dit : « Allez par tout le monde, et prêchez l’évangile à toute créature » (Marc 16:15). C’était la mission que Jésus avait donnée aux siens et elle se poursuit encore aujourd’hui. Voilà pourquoi Paul dit que : « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5:20).

En tant qu’ambassadeurs pour Christ, notre comportement quotidien doit honorer le Royaume céleste ainsi que notre Grand Roi que nous attendons avec fierté et persévérance. Donc, quand nos efforts de colonisation ont du succès et que de nouveaux citoyens viennent s’ajouter à ce Royaume céleste, ceux-ci pourront alors témoigner avec nous : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:12-14). En tant que citoyens, colonisateurs et ambassadeurs du Royaume céleste, nous ne vivons seulement que temporairement dans ce corps physique qui sera transformé en corps glorieux, au retour de Christ. C’est alors que nous serons réunis à notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ pour régner éternellement en tant qu’Élus dans le Royaume qu’Il viendra établir sur cette terre, et qui ne passera jamais à aucune autre nation.

C’est alors que s’accomplira cette prière quotidienne à Dieu : « Notre Père qui es aux cieux, Ton nom soit sanctifié ; Ton règne vienne ! Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6:9-10). Mais Son Royaume sera éternel. Dans Hébreux 12:1-2, Paul nous déclare : « Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. »

En Sa victoire sur le monde, notre Dieu S’avère une forteresse puissante. Sa Parole est au-dessus de toute puissance terrestre, Son Esprit et Ses dons nous appartiennent en propre. Donnons-Lui notre vie, car le corps, ils peuvent le tuer, mais Sa vérité continue et Son Royaume sera éternel. En tant que soldats du Christ, nous possédons des habiletés, dont la principale est le Saint-Esprit avec Sa puissance. « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice » (Romains 8:9-10).

Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. Il y a aussi diversité de ministères, mais un même Seigneur ; il y a également diversité d’opérations, mais c’est toujours le même Dieu qui opère toutes choses en tous. Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune, c’est-à-dire, à chacun des autres membres de l’Église. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît, nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 12:4-11.

Et ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps et qui ne peuvent faire mourir l’âme ; mais craignez plutôt Celui qui peut faire périr et l’âme — qui peut donc mourir — et le corps dans la géhenne, nous dit Jésus dans Matthieu 10:28. Fixez-vous sur Jésus, car : « Il dit à un autre : Suis-moi. Et celui-ci répondit : Seigneur, permets que j’aille auparavant ensevelir mon père. Jésus lui dit : Laisse les morts ensevelir leurs morts, mais toi, va annoncer le royaume de Dieu. Un autre lui dit aussi : Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi de prendre auparavant congé de ceux qui sont dans ma maison. Mais Jésus lui répondit : Celui qui met la main à la charrue et regarde derrière lui, n’est point propre au royaume de Dieu » (Luc 9:59-62).

Car la grâce de Dieu, pour le salut de tous les hommes, a été manifestée ; et elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre, en ce présent siècle, dans la tempérance, dans la justice et dans la piété ; en attendant la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, Qui S’est donné Lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de Se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise, nous déclare Paul, dans Tite 2:11-15.

Pourtant, la bataille continue. Mais à : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône » (Apocalypse 3:21). « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:16-18).

Dans 2 Pierre 3:2, l’apôtre nous dit de bien se rappeler des choses prédites : « Afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur. » C’est qu’il y a eu une tendance par le passé, chez certains prêcheurs, à diluer la doctrine verbale inspirée en arguant que ce sont les pensées des Écritures qui comptent et non pas les paroles précises. Ils oublient toutefois que la transmission de certaines pensées requiert des mots extrêmement précis. Un langage ambiguë attire souvent des pensées mêlées et incertaines.

C’est ainsi que l’apôtre Pierre, dans son dernier chapitre, a exhorté ses disciples à bien surveiller les écrits des prophètes de l’Ancien Testament. Et Paul, dans sa dernière épître, a confirmé l’importance que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Ce sont des Paroles inspirées par Dieu Lui-même et non des concepts. Jésus est encore plus dur en annonçant les paroles du Christ lorsqu’Il dit : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:18-19).

Jésus citait souvent l’Ancien Testament. Dans Jean 10:34-37 : « Jésus leur répondit : N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez point. » Il Se servait de ce passage pour leur faire comprendre que les anciens croyaient les juges dans leurs décisions. « J’ai dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut ; toutefois vous mourrez comme des hommes, et vous tomberez comme l’un des princes. Lève-toi, ô Dieu, juge la terre ! Car tu posséderas en héritage toutes les nations » (Psaume 82:6-8).

Dans ce cas en particulier, Jésus a même mis beaucoup d’emphase sur : « Que si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? », se référant aux paroles de Moise et des prophètes. Vers la fin de Son ministère terrestre, Jésus a fait cette promesse éclatante : « Le ciel et la terre passeront ; mais mes paroles ne passeront point » (Marc 13:31). Alors, les véritables mots de la Bible viennent de Dieu et nous ferions bien de les apprendre pour qu’ils fassent partie de nos vies. Et nous souvenir également qui était le Témoin de la création.

Dans Apocalypse 3:14, nous lisons : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu. » Cette salutation à la dernière Église de l’Apocalypse contient la dernière de quatre phrases qui distinguent « le début de la création ». Le Christ glorifié Se l’approprie comme un de Ses noms divins. Même si le travail de la création était depuis longtemps terminé, il y avait un commencement et ce commencement était Christ. « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:1-3).

Les deux premières mentions de cette phrase nous viennent des lèvres de Christ qui instruisait le peuple en disant : « Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme » (Marc 10:6). Cette confirmation du Créateur Jésus-Christ, qui citait Genèse 1:27, assure avec certitude qu’Adam et Ève furent créés lors de la recréation de la terre en sept jours. Dieu l’a confirmé sur les tables de la loi lorsqu’Il déclara : « Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier ; tu travailleras six jours, et tu feras toute ton œuvre ; mais le septième jour est le repos de l’Éternel ton Dieu ; tu ne feras aucune œuvre en ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes ; car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié » (Exode 20:8-11).

Parmi les évangéliques, ceux qui prêchent une évolution de l’homme durant des siècles rejettent aussi cette déclaration de Dieu comme étant le Créateur. Christ a également fait référence aux derniers temps dans le contexte des premiers temps lorsqu’Il a déclaré, dans Marc 13:19 : « Car il y aura en ces jours-là une telle affliction, que, depuis le commencement du monde, que Dieu a créé, jusqu’à maintenant, il n’y en a point eu et il n’y en aura jamais de semblable. » La phrase est utilisée de manière identique par Pierre dans une prophétie contre les moqueurs des derniers temps : « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:3-4).

En faisant cela, ces moqueurs rejettent le fait qu’il y ait eu une création ou un vrai Créateur, refusant par le fait même Christ Lui-même. Mais Jésus demeure le « Témoin fidèle » et « l’Amen », et de tels rejets de Sa puissance prouvent que des personnes ignorantes et mal assurées tordent les Écritures, comme toutes les autres, à leur propre perdition. Ne vous occupez surtout pas de ces personnes ignorantes qui déforment les Écritures, mais souvenez-vous de Celui qui a vaincu le monde et Qui S’est formé des Élus pour mener Son Gouvernement sur cette terre. D’abord pendant mille années, pour instruire dans la justice tous les survivants de l’atroce tribulation qui va s’abattre sur la terre. Ensuite, lors de la deuxième Résurrection pour instruire les milliards qui ont été mal enseignés.

Et finalement, les « érudits » ignorants et mal assurés qui tordent les versets, comme les autres Écritures, sans jamais s’en repentir, pour leur propre perdition dans le feu, lors de la troisième Résurrection. « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:13-15).

Un feu d’où il n’y aura aucune autre résurrection possible : « Car voici, le jour vient, ardent comme un four : tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront comme du chaume, et ce jour qui vient les embrasera, a dit l’Éternel des armées, et ne leur laissera ni racine ni rameau. Mais pour vous, qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice, et la santé sera dans ses rayons, et vous sortirez et bondirez comme les veaux d’une étable. Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que je prépare, a dit l’Éternel des armées » (Malachie 4:1-3).