D.377 – Arbres ne portant aucun fruit

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Par Joseph Sakala

Jésus S’en allait au temple avec Ses disciples. Dans Marc 11:11-14, nous lisons : « Ainsi Jésus entra à Jérusalem, et dans le temple ; et ayant tout considéré, comme il était déjà tard, il s’en alla à Béthanie avec les douze. Le lendemain, comme ils sortaient de Béthanie, il eut faim. Et voyant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s’il y trouverait quelque chose. Et s’en étant approché, il n’y trouva que des feuilles ; car ce n’était pas la saison des figues. Alors Jésus, prenant la parole, dit : Que jamais personne ne mange de ton fruit ! Et ses disciples l’entendirent. »

Plusieurs détracteurs du Seigneur accusent Jésus avec un certain mépris pour Son geste qui, en apparence, semble être une colère sans raison de Sa part et provoquée par un appétit égoïste. Mais étais-ce vrai ? Dans Ses paraboles, Jésus utilisait régulièrement des choses physiques pour enseigner un principe spirituel. En réalité, il était irréaliste de s’attendre à voir des figues à ce moment de l’année. Cependant, Dieu ne fait jamais rien sans un but précis. Sûrement, Jésus devait le savoir et ne l’a pas fait inutilement et sans cause. Il devait assurément avoir une leçon à donner ici à Ses disciples. Peut-être que la clé de ce passage réside dans le fait que Ses disciples l’entendirent. Si nous prenons le temps d’observer le contexte dans lequel Christ a prononcé ces paroles, nous découvrons que Jésus utilisa le figuier sans fruit comme un modèle pour instruire Ses disciples sur les fruits qu’ils avaient définitivement à produire dans leur propre cheminement.

On pourrait appeler Son message une parabole vivante. Jésus venait à peine d’entrer dans la ville de Jérusalem : « Et Ses disciples amenèrent un ânon à Jésus, et mirent leurs vêtements dessus, et Jésus monta sur l’ânon. Et plusieurs étendaient leurs vêtements sur la route, et d’autres coupaient des branches d’arbres, et en couvraient le chemin. Et ceux qui marchaient devant, et ceux qui suivaient, criaient : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le règne de David notre père, qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les lieux très hauts ! Ainsi Jésus entra à Jérusalem, et dans le temple ; et ayant tout considéré, comme il était déjà tard, il s’en alla à Béthanie avec les douze » (Marc 11:7-11).

Jésus savait que leur adoration superficielle se changerait bientôt en cris de mépris et de fausses accusations pour le faire mourir. S’éloignant du figuier, Jésus chassa les vendeurs du temple, S’étant aperçu que, non seulement ils exploitaient les Juifs qui y entraient, mais ils avaient également envahi la cour réservée aux Gentils et empêchaient même les Juifs d’adorer dans le temple. Le figuier fut utilisé par Jésus comme une grande leçon d’aridité spirituelle, caractéristique de la condition de cette nation, en dépit de son statut privilégié d’héritiers selon la promesse de Dieu à Abraham. Cette sorte de mesure reçoit également sa condamnation. « Et le matin, comme ils passaient, ses disciples virent le figuier séché jusqu’aux racines. Alors Pierre, s’étant souvenu de ce qui s’était passé, lui dit : Maître, voilà le figuier que tu as maudit, qui est séché » (Marc 11:20-21).

Alors, voyant leur manque de foi : « Jésus leur dit : Ayez foi en Dieu ; car je vous dis en vérité, que quiconque dira à cette montagne : Ôte-toi de là et te jette dans la mer, et qui ne doutera point dans son cœur, mais qui croira que ce qu’il dit arrivera ; ce qu’il dit lui sera accordé. C’est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous le recevrez ; et cela vous sera accordé. Mais quand vous vous présenterez pour faire votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez-lui, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses. Que si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses » (Marc 11:22-26).

Notre désir doit être de porter beaucoup de fruit dans notre adoration, notre foi, dans nos prières et dans notre comportement quotidien. Une personne vraiment convertie l’accepte, mais l’orgueilleux, ne pouvant pas accepter une telle correction, décide parfois de quitter tout simplement le Seigneur et cesse de porter des fruits. Cette attitude n’a pas semblé déranger l’apôtre Jean qui dit : « Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses » (1 Jean 2:19-20).

Si nous connaissons la profondeur de notre engagement envers Christ, notre persévérance nous amènera sûrement jusqu’à notre récompense. Voilà pourquoi Jésus dit : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. » La clé est de persévérer jusqu’à la fin, mais la récompense est éternelle.

La chose la plus douloureuse pour un converti, c’est de voir un enseignant chrétien abandonner sa foi et se joindre à un groupe pour prêcher contre la Parole de Dieu, qui était son premier amour. Ce genre de comportement arrive trop souvent de nos jours, à cause de la convoitise des richesses et cela occasionne évidemment de sérieux problèmes parmi ceux qui persévèrent dans la foi. Est-ce possible qu’un ministre de la Parole puisse réellement perdre son salut ? Un chrétien peut-il refuser de naître de nouveau dans la Famille de Dieu ? Un converti, ayant reçu le dépôt du Saint-Esprit, qui lui assure la vie éternelle, peut-il rejeter une telle promesse de l’immortalité ?

Paul dit oui ! « Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie » (Hébreux 6:4-6). C’est le plus grand sacrilège contre Dieu que de rejeter Son Saint-Esprit. « Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires » (Hébreux 10:26-27).

Alors, qu’en est-il des nombreuses promesses qui semblent nous assurer le contraire ? L’apôtre Jean nous dit : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5:13). Jésus Lui-même avait déclaré : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père » (Jean 10:27-29).

La réponse se trouve dans la déclaration de Jésus. Quand une personne, qui paraissait être un véritable chrétien devient apostat en dénonçant soudainement la vérité qu’elle a reçue et enseignée, cela veut simplement dire qu’elle n’était pas des nôtres, nous dit Jean, peu importe ce que cette personne professait jadis. L’avertissement est très grave pour tout chrétien. Car si un individu se fait passer pour un chrétien, professant qu’il a bien compris les implications de la foi chrétienne et tombe ensuite dans l’apostasie, il est impossible de le renouveler encore pour la repentance, puisqu’il crucifie pour lui-même le Fils de Dieu une deuxième fois et expose Jésus à l’ignominie. Christ est mort une fois pour tous les humains. N’ayant jamais péché, Jésus a consenti à Se faire péché à notre place afin de payer la rançon pour toutes nos transgressions, par Son sang pur et sans tache.

Est-ce important pour nous ? Absolument ! Même le chef des apôtres nous exhorte ainsi : « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. » Dans Colossiens 2:6-8, Paul ajoute : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. »

Avez-vous remarqué que la philosophie des hommes mène présentement le monde au détriment de la Parole de Dieu qui n’évolue pas assez, selon plusieurs individus qui voudraient prêcher leur « vérité » à la place de la Parole de Dieu ? Ne cessez jamais de vous instruire dans la Bible : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous. Ayant [toujours] une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16).

Les critiques de la Bible se plaignent sévèrement que Dieu ait commandé à Moïse de détruire tous les Cananéens : « Et que l’Éternel ton Dieu te les aura livrées, et que tu les auras battues, tu les voueras à l’interdit ; tu ne traiteras point alliance avec elles, et tu ne leur feras point grâce ; tu ne t’allieras point par mariage avec elles ; tu ne donneras point tes filles à leurs fils, et tu ne prendras point leurs filles pour tes fils » (Deutéronome 7:2-3). « Vouer à l’interdit » veut dire « tuer jusqu’au dernier sans laisser aucun survivant ». Ce jugement apparaît encore plus sévère quand nous apprenons que Dieu Lui-même aurait endurci le cœur des Cananéens afin que Josué les détruise jusqu’au dernier.

Dans Josué 11:20-23, nous lisons le compte-rendu de cet événement. « Car cela venait de l’Éternel, qu’ils endurcissent leur cœur pour sortir en bataille contre Israël ; afin de les vouer à l’interdit sans qu’il y eût pour eux de merci, mais afin de les exterminer, comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse. En ce temps-là, Josué vint et extermina les Anakim de la montagne d’Hébron, de Débir, d’Anab, de toute la montagne de Juda et de toute la montagne d’Israël ; Josué les voua à l’interdit, avec leurs villes. Il ne resta point d’Anakim dans le pays des enfants d’Israël, il n’en resta qu’à Gaza, à Gath et à Asdod. Josué prit donc tout le pays, selon tout ce que l’Éternel avait dit à Moïse, et Josué le donna en héritage à Israël, selon leurs divisions, d’après leurs tribus. Alors le pays fut tranquille et sans guerre. »

La notion chez certains individus que Dieu soit simplement un doux grand-père regardant Sa Création sans jamais réagir, est une imagination venant de la nature pécheresse de l’homme. Le Nouveau Testament nous rappelle clairement que : « Notre Dieu est aussi un feu dévorant » (Hébreux 12:29). C’est donc pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions fidèlement notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte. Dieu nous met en garde également contre le péché : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romans 6:23).

Dieu ne change pas ! « Ce qui est une preuve du juste jugement de Dieu, afin que vous soyez rendus dignes du royaume de Dieu, pour lequel vous souffrez. Car il est juste, devant Dieu, qu’Il rende l’affliction à ceux qui vous affligent, Et le repos avec nous, à vous qui êtes affligés, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Thessaloniciens 1:5-8).

Au sujet des Cananéens, Dieu avait accordé 400 ans à Israël pour se repentir, mais au lieu d’en profiter, chaque génération s’éloignait encore davantage de Dieu. « Et l’Éternel dit à Abram : Sache que ta postérité sera étrangère dans un pays qui ne lui appartiendra point [l’Égypte], et qu’elle en servira les habitants, et qu’ils l’opprimeront pendant quatre cents ans. Mais je jugerai aussi la nation à laquelle tes descendants seront asservis ; et ensuite ils sortiront avec de grandes richesses. Et toi, tu t’en iras en paix vers tes pères, tu seras enseveli dans une heureuse vieillesse. Et à la quatrième génération ils reviendront ici ; car l’iniquité de l’Amoréen n’est pas encore à son comble » (Genèse 15:13-16).

L’archéologie nous révèle que les Cananéens pratiquaient toutes les formes de débauches connues aux hommes. C’était un acte de miséricorde de la part de Dieu envers tous ceux qui sont venus en contact avec eux de décréter immédiatement leur destruction. Ils avaient déjà endurci leurs cœurs envers Dieu, alors Dieu a endurci leurs cœurs envers Israël. Croyant pouvoir détruire le peuple de Dieu, ils ont simplement hâté leur propre fin qui était d’ailleurs bien méritée. Il y a un message important pour tous les chrétiens qui croient que le salut peut arriver sans aucune œuvre parce que c’est un don gratuit de Dieu.

Oui, le don est gratuit, mais souvenons-nous que nous sommes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de nous, c’est le don de Dieu. « Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:9-10). Un chrétien qui ne produit pas les bonnes œuvres que Dieu avait préparées d’avance pour lui, ressemble au figuier avec ses belles feuilles mais sans figue. L’extérieur paraît bien, mais il n’y a pas de profondeur, pas de fruit. Le chrétien qui se pavane sans produire de bonnes œuvres risque d’être coupé comme l’arbre inutile qui a été créé pour produire du fruit mais n’en produit pas.

L’apôtre Jacques nous parle du patriarche Abraham : « Et ainsi ce que dit l’Écriture, s’accomplit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement » (Jacques 2:23-24). Mais comment Abraham et Dieu ont-ils cimenté cette amitié ? Par la présence de Dieu quand Abraham fut dans le besoin. Dieu était là lorsqu’Abraham fut loin de son pays, quand il fut en danger de perdre son épouse Sarah, lorsqu’il fut à quelques instants de tuer son fils unique Isaac en le sacrifiant à Dieu, quand il se dépêchait de secourir son neveu Lot lorsqu’il fut attaqué et quand il a eu besoin d’aide pour choisir une épouse pour son fils Isaac.

Abraham a sûrement eu une relation privilégiée avec Dieu, mais nous pouvons également en avoir une semblable si nous sommes toujours prêts à invoquez le Seigneur dans tous nos moments d’adversité, mais surtout si nous mettons en pratique les précieux conseils que Dieu nous donne au-travers de Ses Saintes Écritures. Dieu S’est rendu disponible pour Abraham en tant qu’ami, et Dieu nous offre précisément ce même privilège. Mais renversons les circonstances un instant. Y a-t-il quelqu’un que vous connaissez qui a vraiment besoin de votre affection présentement, qui a besoin d’un coup de téléphone pour être encouragé, conseillé ou supporté moralement ? Quel estime pouvez-vous consolider encore davantage, par votre amour, votre implication et vos soins ? C’est peut-être quelqu’un de très près de vous et qui aurait besoin de votre secours.

Prenez le temps de faire des études bibliques régulièrement afin de découvrir comment Dieu partage Son amour avec nous et comment nous pourrions le partager avec d’autres en devenant un véritable chrétien, non seulement en paroles, mais surtout en oeuvres. Il est évident que nous sommes sauvés par la foi et non par les oeuvres, mais c’est par les oeuvres que la foi est rendue parfaite. « Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2:26). N’est-il pas temps que nous soyons un véritable ami pour quelqu’un dans le besoin ?

Soyons plutôt de ceux qui ont reçu la Parole dans une bonne terre selon la parabole du semeur, comme Jésus Lui-même nous le déclare, dans Matthieu 13:8 : « Et une autre partie tomba dans la bonne terre, et rapporta du fruit : Un grain en rapporta cent, un autre soixante, et un autre trente. » Voilà le genre d’Élus que Jésus désire dans Son Royaume à venir. Ce sont ceux qui ont hâte d’enseigner la Parole de Dieu à tous ceux qui ont été séduits par des mensonges, des doctrines d’hommes au lieu des doctrines de Dieu ; des chrétiens prêts à s’engager, sous Christ, dans la grande moisson de ceux qui formeront les nations, sous les Élus de Dieu. Alors, comme  Jésus l’a si bien dit, au verset 9 : « Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende. »

Tout au long de l’histoire, les humains ont tenté de former des nations avec leurs gouvernements. Mais l’histoire nous démontre la futilité de leurs plans, car, après que les royaumes soient devenus très puissants, ils ont été soudainement détruits. Et les historiens tentent toujours d’analyser chaque système et chaque royaume pour déterminer la raison de la chute et ce que chaque royaume aurait pu faire pour éviter sa ruine. Pourtant, le roi David, il y a près de 3 000 ans de cela, fut inspiré de nous donner la réponse : « Tu as châtié les nations, tu as fait périr le méchant, tu as effacé leur nom pour toujours, à perpétuité. S’en est fait des ennemis ; plus que des ruines ! Tu as détruit leurs villes et leur mémoire a péri. Mais l’Éternel règne à jamais ; il prépare son trône pour le jugement. Il jugera le monde avec justice ; il jugera les peuples avec équité » (Psaume 9:6-9).

Ce monde passera éventuellement. La loi de l’entropie nous assure en effet que tout se détériore et finit par mourir ou pourrir. Les scientifiques athées ont calculé que même les protons qui composent la matière finiront par se détériorer. Mais la Bible nous dit : « C’est toi, Seigneur, qui as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu demeures ; ils vieilliront tous comme un vêtement, et tu les rouleras comme un manteau ; ils seront changés, mais toi, tu es le même, et tes années ne finiront point » (Hébreux 1:10-12). Plusieurs passages de la Bible nous le confirment. David Lui rend cet hommage : « Que la gloire de l’Éternel dure à toujours ! Que l’Éternel se réjouisse dans ses œuvres ! Il regarde la terre et elle tremble ; il touche les montagnes et elles fument. Je chanterai à l’Éternel tant que je vivrai ; je psalmodierai à mon Dieu tant que j’existerai. Que ma méditation lui soit agréable ! Je me réjouirai en l’Éternel » (Psaume 104:31-34).

Son nom magistral ne changera jamais ! « Son nom subsistera toujours ; Son nom se propagera tant que luira le soleil ; on invoquera Son nom pour bénir ; toutes les nations le diront heureux. Béni soit l’Éternel Dieu, le Dieu d’Israël, qui seul fait des choses merveilleuses ! » (Psaume 72:17-18). Cela veut également dire que : « L’abondance et la richesse seront dans Sa maison, et Sa justice subsiste à toujours » (Psaume 112:3). Les paroles des hommes passent, mais la parole de l’Éternel subsiste à toujours dans les cieux. Les hommes ont prêché toutes sortes de choses pour se glorifier, néanmoins, leurs prédictions sont demeurées sans réussite. « Mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:25).

Finalement, parce que Dieu est éternel, nous avons aussi Sa promesse de vivre éternellement. Est-ce possible ? Voici ce que Dieu nous dit, dans Psaume 89:36-38 : « J’ai une fois juré par Ma sainteté ; je ne mentirai point à David. Sa postérité subsistera toujours, et son trône aussi longtemps que le soleil devant moi. Comme la lune, il durera à jamais ; et il y en a dans les cieux un témoin fidèle. » L’apôtre Jean nous confirme cette promesse, dans 1 Jean 2:17, en déclarant : « Et le monde passe, et sa convoitise, mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement. » Toutefois, avant de moissonner cette belle promesse, certains évènements difficiles doivent se produire sur cette terre, des afflictions que Jésus réglera une fois pour toutes.

Dans Marc 13:19-20, Jésus nous déclare : « Car il y aura en ces jours-là une telle affliction, que, depuis le commencement du monde, que Dieu a créé, jusqu’à maintenant, il n’y en a point eu et il n’y en aura jamais de semblable. Et si le Seigneur n’avait abrégé ces jours-là, aucune chair n’eût échappé. Mais il a abrégé ces jours à cause des Élus qu’il a choisis. » En prédisant un jugement futur sur un monde incrédule, Jésus fait référence au monde que Dieu a créé, affirmant ainsi la doctrine biblique d’une création soudaine et complète. Dans le monde païen, à l’époque de l’Empire romain, l’évolutionnisme dominait partout dans l’esprit des gens. Les Épicuriens, par exemple, étaient des athées évolutionnistes. Les Stoïciens, les Gnostiques, les Platoniciens et autres étaient des évolutionnistes panthéistes. Aucun de ces philosophes ne croyait en un Dieu créateur de toutes choses, incluant également l’univers entier.

Mais Jésus était un créationniste étant directement impliqué dans tout ce qui existe. Et les créationnistes scientifiques, malgré toute l’opposition qu’ils reçoivent de nos jours, continuent à suivre Son enseignement ainsi que Son exemple. Jésus parlait pareillement d’Adam et Ève, disant : « Au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme » (Marc 10:6). Les païens de Son temps croyaient en un cosmos éternel, alors que Jésus enseignait que tout avait un début, même les humains qui faisaient partie de cette création. « Puis il leur dit : Le sabbat a été fait pour l’homme, non pas l’homme pour le sabbat. Ainsi le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (Marc 2:27-28).

Donc, lorsque : « Des pharisiens y vinrent aussi pour le tenter, et ils lui dirent : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour quelque sujet que ce soit ? Et il leur répondit : N’avez-vous pas lu que Celui qui créa, au commencement, fit un homme et une femme ; et qu’il dit : À cause de cela l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce que Dieu a joint, que l’homme ne le sépare donc pas. Ils lui dirent : Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de donner une lettre de divorce à la femme et de la répudier ? Il leur dit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; mais il n’en était pas ainsi au commencement » (Matthieu 19:3-8). Seule la mort pouvait séparer ce que Dieu avait joint.

Il est possible que certains « chrétiens » soient évolutionnistes, mais il n’existe pas d’évolution chrétienne. Jésus rejetait l’évolution, mais prêchait la création de tout ce qui existe, parce que Jésus en était le Créateur. Jean nous l’explique en toute simplicité quand il déclare : « Au commencement était la Parole [de Dieu], la Parole était avec Dieu, et la Parole [de Dieu] était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle [la Parole de Dieu], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:1-3). C’est tellement simple qu’un enfant brillant de dix ans peut facilement le comprendre, mais, semble-t-il, pas un théologien qui insiste absolument à y voir deux personnes distinctes, les deux étant Dieu et formant un seul Dieu.

Dans Psaume 78:2, nous lisons : « J’ouvrirai ma bouche pour prononcer des discours sentencieux ; je publierai les secrets des temps anciens, que nous avons entendus et connus, et que nos pères nous ont racontés. » La plupart des gens ne pensent pas aux paraboles, surtout celles de Jésus, comme ayant quelque chose à cacher, mais plutôt comme des illustrations figuratives afin d’aider les gens à comprendre un enseignement spirituel. Mais Jésus utilisait réellement les paraboles pour cacher la vérité et non pour la révéler. Il est difficile à concevoir pour un chrétien que Jésus voulait faire cela. Quand Ses disciples Lui demandèrent pourquoi Il parlait en paraboles, Jésus répondit : « C’est à cause de cela que je leur parle en similitudes, parce qu’en voyant, ils ne voient point, et qu’en entendant, ils n’entendent et ne comprennent point. Ainsi s’accomplit en eux la prophétie d’Ésaïe, qui dit : Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point ; en voyant vous verrez, et vous ne discernerez point » (Matthieu 13:13-14). Une séduction complète par le maître séducteur Satan.

Le principe est assez simple. Une personne doit d’abord croire et obéir à la lumière qu’elle a déjà reçue avant que Dieu lui accorde plus de vérité. « Car on donnera à celui qui a, et il aura encore davantage ; mais pour celui qui n’a pas, on lui ôtera même ce qu’il a » (Matthieu 13:12). Donc, les paraboles de l’Ancien comme du Nouveau Testaments ne sont pas sujettes à l’interprétation personnelle. Elles requièrent de l’étude, de la méditation et de l’obéissance afin de comprendre la profondeur du message ; toutefois, elles apportent de grandes bénédictions. Voilà pourquoi Jésus leur dit : « C’est pour cela que tout docteur [scribe] qui est instruit dans le royaume des cieux, est semblable à un père de famille qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses vieilles » (Matthieu 13:52).

Une mise en garde est appropriée ici. Les paraboles des Écritures ne doivent jamais être associées à l’occultisme ou aux choses cachées par Satan. Dans le grec, le mot « parabole » veut simplement dire « caché à la compréhension du monde », mais transparent aux yeux de la foi et de l’amour. Paul nous l’explique parfaitement dans 1 Corinthiens 2:7-10 : « Mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par Son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. »

La nation d’Israël aurait dû le comprendre, mais elle s’est de préférence rebellée contre Dieu au lieu de Lui obéir. Alors, Osée leur dit : « Parce qu’Israël a été rebelle comme une génisse indomptée, maintenant l’Éternel les fera paître comme un agneau dans des lieux spacieux. Éphraïm s’est associé aux idoles : abandonne-le ! Ont-ils fini de boire, les voilà à la fornication. Les chefs d’Israël n’aiment que l’ignominie. Le vent les attachera à ses ailes, et ils auront honte de leurs sacrifices » (Osée 4:16). Le Seigneur est patient et ceux qui parlent en Son Nom devraient l’être aussi. Il arrive parfois que de tolérer certains comportements devienne dérisoire et malsain. Car une interaction constante avec certains individus invite à l’impiété spirituelle et à la diffusion d’idées qui vont à l’encontre de la Parole de Dieu. Dans de telles occasions, le chrétien doit se retirer ou même abandonner ces personnes pour un temps. Il faut néanmoins prier pour eux et laisser Dieu régler leurs problèmes.

C’était la situation dans laquelle les dix tribus formant la nation d’Israël étaient rendues, sous la direction de la tribu d’Éphraïm, peu de temps avant leur captivité par les Assyriens. Dieu a utilisé le prophète Osée pour dire à Juda de les abandonner, car ils étaient dangereusement sous l’emprise de l’idolâtrie païenne. Jésus a aussi utilisé un langage similaire envers les pharisiens hypocrites de Son époque. À Ses disciples, Jésus dit : « Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; que si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse » (Matthieu 15:14). En scrutant les Écritures, nous découvrons d’autres avertissements indiquant jusqu’où les descendants d’Israël se sont laissés séduire dans le paganisme tout en croyant bien faire.

L’apôtre Paul, dès le premier siècle, fut inspiré d’instruire son jeune évangéliste Timothée sur l’attitude des gens dans les derniers jours. « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu. Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:1-7). Relisez ce passage lentement et dites-moi si ces paroles de Paul ne nous décrivent pas parfaitement la société d’aujourd’hui et ses vendeurs religieux allant de porte en porte !

Puisque nous sommes dans ces derniers temps, il serait également juste de prendre les paroles de Paul au sérieux et de nous « …éloigner aussi de ces gens-là ». Regardons ensemble cette autre instruction à son jeune évangéliste, dans 2 Timothée 2:15-18 : « Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité. Mais évite les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène. De ce nombre sont Hyménée et Philète, qui se sont détournés de la vérité, en disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui renversent la foi de quelques-uns. » Les faux ministres datent du premier siècle, alors ne soyez pas surpris de voir l’augmentation de leur nombre dans les derniers jours, tentant de vous vendre leur vérité.

Ainsi, l’instruction de Paul se résume à ceci : « Examinez ce qui est agréable au Seigneur. Et ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les. Car il est même honteux de dire ce que ces gens font en secret » (Éphésiens 5:10-12). La plupart sinon tous ces avertissements s’appliquent spécialement à ceux qui ont accepté et compris la vérité, s’engageant à vivre selon ces instructions, et qui, pour des raisons inconnues, décidèrent volontairement de les rejeter. Quand de tels individus s’opposent à notre témoignage, Dieu dit de ne pas nous occuper d’eux, car Dieu est beaucoup mieux équipé que nous pour S’en occuper.

Demeurons continuellement fidèles à Dieu et à Sa Parole, sans résister, en prêchant la venue de Son merveilleux Royaume, comme Jésus l’a fait à tous ceux qui ont le cœur disposé à écouter. Soyons bien entraînés pour ce Royaume dans lequel les Élus de Dieu travailleront à anéantir totalement ce que Satan a produit dès le jardin d’Éden. La grande récolte s’en vient, alors soyons prêts pour être à la hauteur et produire les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance pour nous, afin que nous y marchions. C’est ce que je souhaite à tout homme et toute femme qui lit ce message.




D.376 – Christ seul sera Roi

couronne

Par Joseph Sakala

Dans 1 Timothée 6:13-16, Paul déclare à son jeune évangéliste : « Je te recommande devant Dieu, qui donne la vie à toutes choses, et devant Jésus-Christ, qui fit une belle confession devant Ponce Pilate, de garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle !  Amen. » Vous avez ici une description parfaite du ciel où Jésus Se trouve aujourd’hui. Parmi les titres descriptifs de Christ, le plus dominant est celui de Roi, parce qu’il parle de Sa domination universelle. En effet, le jour vient : « Afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:10-11).

D’abord, puisqu’Il a créé toutes choses, Dieu est le Roi de la Création. « Car l’Éternel est un Dieu grand, il est un grand Roi au-dessus de tous les dieux. C’est en sa main que sont les abîmes de la terre ; à lui sont les sommets des montagnes. A lui appartient la mer, car il l’a faite, et ses mains ont formé la terre » (Psaume 95:3-5). Ensuite, Christ est le Roi qui : « régnera éternellement sur la maison de Jacob, et il n’y aura point de fin à son règne » (Luc 1:33). Dieu est également notre Rédempteur : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est Lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1:13-16).

Le jour vient bientôt où tous les rois de la terre s’uniront contre Lui. « Ils combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec Lui sont les appelés, les Élus et les fidèles » (Apocalypse 17:14). « Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. Je vis un ange qui se tenait dans le soleil, et qui cria d’une voix forte à tous les oiseaux qui volaient par le ciel : Venez, et assemblez-vous pour le festin du grand Dieu ; pour manger la chair des rois, la chair des capitaines, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, et la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands » (Apocalypse 19:14-18).

La scène que nous venons de lire se passe à la fin des temps. Mais reculons dans l’histoire pour découvrir de qui il est question ici. Dans Exode 15:11, il est écrit : « Qui est comme toi, parmi les dieux, ô Éternel ? Qui est comme toi magnifique en sainteté, redoutable dans les louanges, opérant des merveilles ? » Dans la vision merveilleuse que Dieu avait donnée à Ésaïe se trouvait une description des séraphins. « Ils criaient l’un à l’autre, et disaient : Saint, saint, saint est l’Éternel des armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire ! » (Ésaïe 6:3)). Ils sont cités encore dans Apocalypse 4:8 : « Et les quatre animaux avaient chacun six ailes, et à l’entour et au-dedans ils étaient pleins d’yeux ; et ils ne cessaient, jour et nuit, de dire : Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu tout-puissant, QUI ÉTAIT, QUI EST, et QUI SERA ! » La sainteté de Dieu est étonnante.

Dans l’hébreu comme dans le grec, les mots utilisés pour « saint » dans les Écritures ont des connotations de séparation, de détachement de tout autre chose. « Seigneur ! qui ne te craindrait, et ne glorifierait ton nom ? Car tu es le seul Saint ; aussi toutes les nations viendront et se prosterneront devant ta face, parce que tes jugements ont été manifestés » (Apocalypse 15:4). Et, dans 1 Samuël 2:2, nous lisons : « Nul n’est saint comme l’Éternel ; car il n’en est point d’autre que toi, et il n’y a point de rocher comme notre Dieu. » C’est cette absolue et unique transcendance qui place le Créateur de l’univers au-dessus de tout aspirant : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car Je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté » (Esaïe 46:9-10).

« Car, quoiqu’il y en ait, soit dans le ciel, soit sur la terre, qui sont appelés dieux (comme, en effet, il y a plusieurs dieux et plusieurs seigneurs), toutefois, nous n’avons qu’un seul Dieu, le Père, duquel procèdent toutes choses, et nous sommes pour lui ; et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par lequel sont toutes choses, et nous sommes par lui, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 8:5-6. Mais Dieu nous exprime également que : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions » (Jérémie 17:9-10).

Et ce cœur trompeur humain tord la gloire de notre Dieu incorruptible. « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » (Romains 1:22-25). Ils ont tordu la Parole de Dieu pour l’adapter à leur vile image. Pourtant, Hébreux 13:8 nous confirme que : « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité. » Il ne change pas pour faire plaisir aux humains « évolués ».

Puisque Dieu est Saint, nous pouvons Lui faire confiance sans réserve aucune. « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous. Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 1:20-22. Puisque Dieu est Saint, nous pouvons lui faire confiance en fait de sécurité sur nos âmes. Car : « Toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon Sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures » (Jacques 1:17-18).

Et parce qu’il nous a engendrés selon Sa volonté, Dieu nous connaît parfaitement. Dans Psaume 139:1-5, il est écrit : « Éternel, tu m’as sondé, et tu m’as connu. Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière. Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi. » Peut-être le plus grand attribut de Dieu est qu’Il connaît absolument tout sur nous. Et puisque Dieu est omnipotent et omniscient, il est évident que rien ne Lui échappe. Il observe nos activités et voit parfaitement toutes nos voies. Imaginez un instant qu’Il peut voir jusqu’à la formation de nos mots sur notre langue avant que nous les prononcions. Cela veut dire que nous sommes transparents pour Lui, nous ne pouvons le duper d’aucune façon. Il connaît nos pensées avant que nous les ayons, donc, Il connaît des choses sur nous que nous ne voudrions même pas nous admettre à nous-mêmes.

Il est partout autour de nous, là où nous sommes ou voudrions être. Il remplit tout espace et il est impossible de nous dissimuler. Nous ne pouvons pas nous cacher, car Il nous a constamment à l’œil. L’apôtre Paul l’a un jour souligné, dans Actes 17:28-29 : « Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. » Sa relation intime, ainsi que la connaissance complète qu’Il a de nous font du salut de Dieu une chose merveilleuse. « Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour des impies. Car, à peine mourrait-on pour un juste ; peut-être se résoudrait-on à mourir pour un homme de bien. Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:6-8).

Dieu nous aime, en dépit de ce que nous sommes devenus. Mais puisqu’Il sait ce que nous pourrions devenir, Il nous a offert la vie éternelle par Son Fils Jésus afin que nous réalisions un jour ce que Lui sait déjà que nous serons. Dans Romains 8:33-34, nous découvrons : « Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est Celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. » Paul demande s’il y a quelqu’un qui pourra apporter une sentence de culpabilité contre les Élus. À la lumière de tout ce que le Christ a fait pour eux et le fait que : « Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement » (Jean 5:22), seul Christ a le droit de condamner. Alors, Christ condamnera-Il ceux pour qui Il est mort ? Certainement pas, et Paul nous donne quatre raisons pourquoi même le suggérer serait absurde.

Premièrement : C’est le Christ qui est mort et c’est Lui qui a quitté le ciel pour mourir comme substitut à notre place. « Car le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Mais Christ est mort pour nos péchés. C’est ce que Paul nous enseigne dans 1 Corinthiens 15:3 lorsqu’il dit : « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures. » Celui qui a subit la condamnation à notre place ne se tournera pas pour nous condamner.

Deuxièmement : Christ est ressuscité. Il n’est pas demeuré dans Son cercueil, mais Il est ressuscité victorieux afin de réaffirmer au Père Son Sacrifice. Dans Colossiens 1:18 : « Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. » Dans Romains 8:29-30, le Père confirme : « ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. » Ayant accompli cela, Il ne Se virevoltera certainement pas pour amoindrir Son Plan.

Troisièmement : Il est maintenant à la droite du Père où Il prépare une place pour nous, tel que promis dans Jean 14:2-3 : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. » Son intention est de nous garder près de Lui, là où Il sera et non de nous condamner.

Quatrièmement : On croirait qu’Il a déjà beaucoup fait pour nous, mais non, Il intercède pour nous, aussi longtemps que nous sommes vivants. Jésus  demande notre acceptation auprès de Son Père. Et Paul se joint à Lui, dans Romains 8:38-39, pour nous dire : « Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »

Christ nous sert d’exemple à suivre pour Sa gloire. « Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement » (1 Pierre 2:20-23). Quelques-uns ont tenté de gouverner leur vie selon Jésus, simplement en tentant de se poser la question à savoir que ferait Jésus dans une telle situation. Mais dans le contexte-ci, nous découvrons qu’il s’agit de Son Sacrifice.

Pour suivre l’exemple de Christ, il faudrait endurer toute Sa souffrance non justifiée, même la diffamation et la persécution, avec grâce et patience. Mais ce n’est pas tout, il faudrait le faire en silence ! Car, dans 1 Pierre 2:23-24, nous lisons : « Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. » Et dans Esaïe 53:7 : « Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche. »

C’est une réaction tout-à-fait naturelle que de vouloir nous défendre lorsque nous sommes injuriés, spécialement si l’action insultante suit un acte de gentillesse. Mais telle ne fut pas la réaction de Christ qui, dans Matthieu 26:53, a déclaré devant Pierre : « Penses-tu que je ne puisse pas maintenant prier mon Père, qui me donnerait plus de douze légions d’anges ? » Mais Il a choisi de souffrir en silence. Pourquoi aurait-Il invoqué l’aide de douze légions d’anges ? D’abord, s’Il l’avait fait, nous aurions encore été perdus dans nos péchés. « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:24).

Deuxièmement, Christ nous a laissé un exemple afin que nous suivions Ses pas. Christ ne souffrait pas seulement en silence, Christ souffrait pour nous ! Si nous voulions vraiment être comme Lui, il nous faudrait souffrir en silence pour les autres, même s’ils sont coupables et le méritent. Cela était tolérable pour Dieu qui S’est donné Lui-même ! « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:16-17). Celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu (v. 18).

Il est singulièrement approprié que nous regardions vers ce plus grand des versets, car il contient le plus merveilleux des cadeaux pour l’humanité. Le thème « donner » paraît au moins 2 100 fois dans la Bible et il nous vient de Dieu qui, dans Genèse 1:16-18, nous dit : « Et Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire, pour dominer sur le jour, et le petit luminaire, pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon. » Depuis le commencement, Dieu est toujours en train de nous donner de bonnes choses pour nous bénir. Et la dernière fois que Dieu va venir nous bénir sera dans Apocalypse 22:12 où Christ nous dit : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. »

Dieu nous donne du ciel un véritable témoignage de ce qu’Il est. Dans Actes 14:17, nous lisons : « Quoiqu’il n’ait point cessé de donner des témoignages de ce qu’il est, en faisant du bien, en nous envoyant du ciel les pluies, et les saisons fertiles, et en remplissant nos cœurs de biens et de joie. » Et, dans Actes 17:25-29 : « Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous. Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. »

Mais Son plus grand cadeau fut lorsque Dieu S’est donné Lui-même pour un monde perdu et sans mérite. C’était le plus éminent des cadeaux parce qu’il rencontrait le plus grand besoin des humains, révélait Son plus grand amour et annonçait le plus étonnant legs jamais conçu dans le cœur de notre Créateur omniscient. Mais ce ne fut pas la fin de Son don pour nous, car Lui qui n’a point épargné Son propre Fils, mais qui L’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-Il point toutes choses avec Lui ? Mettez votre confiance dans le tout-puissant Dieu vivant qui nous donne toutes choses abondamment pour en jouir. Ce grand cadeau de Dieu est pleinement suffisant pour nous donner le salut ainsi que la vie éternelle pour le monde entier. Mais ce don ne devient un don seulement que quand il est accepté, et la plus grande tragédie subsiste lorsque cet incroyable cadeau est rejeté et même ridiculisé par ceux qui en ont le plus besoin. Alors, lorsqu’ils refusent le don gratuit de la vie éternelle, il ne leur reste qu’à périr dans la mort éternelle. Car Dieu a tout fait lorsqu’Il a donne Son Fils pour les sauver, puisque lorsqu’Il a donne Son Fils, Il S’est donné Lui-même.

Dans Jean 15:13-17, Jésus a déclaré : « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que Je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que J’ai entendu de mon Père. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. » Gloire à Dieu et louange au Seigneur d’avoir le privilège d’être chrétiens et d’appartenir à Jésus pour l’éternité.

Pourquoi ? Parce que : « Après cela j’entendis comme la voix d’une grande multitude, dans le ciel, qui disait : Alléluia ! (Louez l’Éternel) Le salut, et la gloire, et l’honneur, et la puissance au Seigneur notre Dieu ! Parce que ses jugements sont véritables et justes, parce qu’il a jugé la grande prostituée, qui corrompait la terre par son impudicité, et qu’il a vengé le sang de Ses serviteurs, qu’elle avait répandu de sa main » (Apocalypse 19:1-2). Christ est en train de nous sauver du péché et de ses conséquences. C’est pourquoi aussi Il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur, nous dit Hébreux 7:25.

Car Jésus nous aide dans le voyage de notre vie. « Mon âme est rassasiée comme de mœlle et de graisse ; ma bouche te loue avec des cris de réjouissance ; quand je me souviens de toi sur mon lit, et que je médite sur toi pendant les veilles de la nuit. Car tu as été mon secours ; aussi je me réjouirai sous l’ombre de tes ailes. Mon âme s’est attachée à toi pour te suivre, et ta droite me soutient, » déclare Psaume 63:6-9. Au-travers de tout péril : « Qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. En cela vous vous réjouissez, quoique vous soyez maintenant attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, puisqu’il le faut, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:5-9).

Et Dieu nous aime au-travers tout cela. En effet : « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu » (Romains 5:8-9). Nous pouvons toujours nous confier à Lui : « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:24-25).

Dans Actes 15:14-18 : « Simon a raconté comment Dieu a commencé de choisir parmi les Gentils un peuple consacré à son nom ; et avec cela s’accordent les paroles des prophètes, selon qu’il est écrit : Après cela, je reviendrai, et je rebâtirai le tabernacle de David, qui est tombé ; et je réparerai ses ruines, et je le redresserai ; afin que le reste des hommes, et toutes les nations sur lesquelles mon nom est invoqué, cherchent le Seigneur ; ainsi dit le Seigneur, qui a fait toutes ces choses. Toutes les œuvres de Dieu lui sont connues de toute éternité. » Peut-être que le concept de connaissance absolue, de toutes les idées de Dieu, est le plus difficile à comprendre pour tout humain, mais il va falloir s’y faire. La plupart des humains travaillent très fort pour obtenir la connaissance et, dans plusieurs cas, encore plus fort pour la retenir. Le côté pratique de cet enseignement est que nous oublions trop souvent que Dieu n’oublie jamais !

Car l’Éternel regarde des cieux ; Il voit tous les enfants des hommes. Du lieu de Sa demeure, Il observe tous les habitants de la terre. Il a formé leur cœur à tous, Il prend garde à toutes leurs actions. Du fond du cœur de chaque individu, il y a cette crainte que l’omniscience de Dieu soit vraie, mais nous dépensons beaucoup d’heures dans l’espoir d’enrayer cela de notre esprit. Pourtant, les Écritures déclarent clairement cette vérité : « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant Sa face, et leur place ne se retrouva plus. Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres » (Apocalypse 20:11-12).

Presque toutes les religions croient que cela constitue une résurrection tout simplement destinée à la destruction des milliards de morts depuis la création des humains. Regardons toutefois les indices, pourtant très bibliques, expliquant ces versets. Notre Dieu est omniscient et omnipotent, Il connaît tout et est capable de tout. Alors, pourquoi Dieu est-Il obligé d’ouvrir un ballot de livres pour rappeler aux gens qu’ils ont tous péché ? Combien de péchés faut-il pour condamner une personne à la destruction éternelle ? Un seul ! Pourquoi ouvrir des tonnes et des tonnes de registres pour montrer aux gens la raison de leur destruction par le feu ? Dieu a-t-Il besoin de justifier Ses actions ? Donc, CES LIVRES sont-ils là pour nous indiquer autre chose que les ministres voilés ont enseigné ? Se pourrait-il que ces livres ouverts aient été placés à cet endroit pour enseigner quelque chose que ces individus n’ont, soit jamais connu, ou n’ont certainement pas très bien compris, enseignés qu’ils furent par des ministres entièrement séduits par Satan et qu’il faudra immédiatement rectifier ?

Mais pour quelle raison, ces livres ? Pour préparer ces gens à l’ouverture d’un autre livre, regardez-le bien, le Livre de Vie ! Laissez-moi vous poser une question purement logique. Pourquoi Dieu feraient-Il ressusciter des milliards de personnes simplement pour leur enseigner qu’ils sont tout près de se faire détruire ? Aucune espèce de logique, surtout si on veut impliquer ici un Dieu plein de sagesse, miséricordieux, compatissant et omniscient. Jésus n’a-t-Il pas Lui-même déclaré, dans Matthieu 12:36-37 : « Or, je vous dis que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné. » Donc, il y a une bonne raison pour l’ouverture de ces livres. La seule réponse logique serait d’instruire tout ce monde dans les choses de Dieu qui les aurait faites, et que ce monde accepte le Sauveur.

Il ne s’agit pas d’une deuxième chance, mais bien de la première pour entendre parler d’un Sauveur qu’ils n’ont jamais connu. Voici une autre occasion où les Élus de Dieu seront utilisés pour enseigner toutes ces personnes dans la pure vérité de Dieu avant de leur ouvrir le Livre de Vie, lorsqu’ils se convertiront, pour y inscrire à leur tour leur nom afin qu’ils deviennent les nations de la terre dans le Royaume de Dieu. Regardons ensemble ce que déclare Jean, dans Apocalypse 21:22-24 : « Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout-Puissant et l’Agneau en sont le temple. Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois [les élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. »

Voilà le côté extraordinaire et encourageant de l’omniscience de Dieu. Et voici ce que Dieu a inspiré à David d’écrire dans Psaume 139:1-5 : « Éternel, tu m’as sondé, et tu m’as connu. Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière. Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi. » Avec une telle connaissance, il ne devrait pas être surprenant de voir Paul déclarer : « Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon Ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:18-19).

En attendant ce moment formidable, servons-Le comme Roi et soumettons-nous à Lui comme au Seigneur. Mais ne croyons pas que Dieu sera toujours doux. « À moi la vengeance ! » déclare-t-il. Il a également un côté juste dont Il ne se départira jamais ! Ce que les enseignants religieux n’ont jamais compris, c’est qu’il y a un abîme énorme entre le jugement des gens qui ont été séduits par les ministres de Satan, et ceux qui ont agi par mesquinerie, pour un gain sordide, par cupidité et sans vouloir s’en repentir. Il y a un jugement certain qui attend ces individus et nous le trouvons dans Apocalypse 20:13-15 : « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » Voila la destruction destinée aux incorrigibles de notre société.

Notez bien qu’il n’y a pas de livres qui sont ouverts ici, ni aucune mention du livre de vie, car leur sort est sûrement déterminé par Dieu Lui-même. « Car voici, le jour vient, ardent comme un four : tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront comme du chaume, et ce jour qui vient les embrasera, a dit l’Éternel des armées, et ne leur laissera ni racine ni rameau. Mais pour vous, qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice, et la santé sera dans ses rayons, et vous sortirez et bondirez comme les veaux d’une étable. Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que je prépare, a dit l’Éternel des armées » (Malachie 4:1-3).

Est-ce que le verset plus haut vous donne l’impression que ces méchants vont brûler éternellement ? « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8). De cette mort, il n’y a aucune possibilité de résurrection, car c’est une mort éternelle. « Et vous verrez de nouveau la différence qu’il y a entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas » (Malachie 3:18). Oui, il y aura une justice sur cette terre et enfin une paix éternelle. Et Christ seul sera Roi !




D.375 – Les oracles de Dieu

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Par Joseph Sakala

Dans Romains 3:1-4, Paul nous dit : « Quelle est donc la prérogative du Juif, ou quelle est l’utilité de la circoncision ? Elle est grande en toute manière, surtout en ce que les oracles de Dieu leur ont été confiés. Quoi donc ? si quelques-uns n’ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu ? Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge. » Cette puissante déclaration des Écritures, « les oracles de Dieu », paraît seulement trois fois dans toute la Bible. Dans notre texte plus haut, Paul met beaucoup d’emphase sur le grand privilège et la responsabilité accordés aux Juifs par Dieu qui leur donna Ses « oracles », un mot qui veut dire « prophéties divinement inspirées ».

Ensuite, Paul l’utilise pour corriger les premiers chrétiens qui n’avaient pas encore appris à déchiffrer les oracles. « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes [et femmes] faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:12-14).

Finalement, l’apôtre Pierre exhorte ses lecteurs : « Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (1 Pierre 4:11). C’est-à-dire, si quelqu’un prétend prêcher la Parole. qu’il s’en tienne à la Parole. « Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant » a déclaré Paul, dans 2 Timothée 4:2. Ce ne sont pas nos paroles, mais Ses Paroles qui sont puissantes. « Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de Celui auquel nous devons rendre compte » (Hébreux 4:12-13).

En effet, dans Actes 7:37-38, Étienne nous déclare que : « C’est ce Moïse qui dit aux enfants d’Israël : Le Seigneur votre Dieu vous suscitera un prophète comme moi, d’entre vos frères ; écoutez-le. C’est lui qui, lors de l’assemblée dans le désert, s’entretenait avec l’ange qui lui parlait sur la montagne de Sina, et avec nos pères, et qui reçut des paroles de vie pour nous les donner. » De par toutes ces références, il devient extrêmement clair que ces Oracles de Dieu, c’est-à-dire, les Saintes Écritures, constituent les véritables Paroles du Dieu vivant. Elles furent données aux Juifs croyants et furent préservées pour nous dans nos Bibles. Il est évident que ces oracles doivent être crus, étudiés et proclamés par tous ceux qui déclarent être des chrétiens convertis.

Le fait que beaucoup de gens rejettent la Bible en proclamant qu’elle est pleine de faux enseignements, n’est que pure maçonnerie. De tels agissements démontrent simplement leur arrogance humaine. « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent » (Psaume 119:89-91). Sa Parole subsiste à toujours dans les cieux et elle subsistera éternellement. Jésus l’a confirmé dans Matthieu 24:35 : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » Ce sera le critère par lequel Ses détracteurs seront jugés dans les derniers temps. Dans Apocalypse 22:18-19, Jésus nous dit : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. »

Tout comme Dieu est en train de Se former une grande famille avec qui Jésus partagera l’univers entier, Dieu est en train de surveiller le bon fonctionnement de Son merveilleux Plan. Dans Daniel 4:13-14, le prophète  déclare : « Je regardais, dans les visions de ma tête, sur ma couche, et voici un des saints qui veillent descendit du ciel. Il cria à haute voix, et parla ainsi : Coupez l’arbre, et l’ébranchez ; abattez son feuillage, et dispersez son fruit ; que les bêtes fuient de dessous, et les oiseaux du milieu de ses branches ! » Nous voyons ici un jugement rendu sur Nébucadnetsar. Mais c’est la même chose dans tous les domaines où Dieu exerce Sa surveillance. C’est dans ce chapitre de Daniel que nous découvrons comment Dieu utilise Ses saints anges pour surveiller.

Nous avons découvert également que Dieu a agi ainsi dans le cas de Jacob. « Alors il [Jacob] eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. Et voici, l’Éternel se tenait au-dessus d’elle, et il dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac ; la terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité » (Genèse 28:12-13). Donc, on peut en déduire que, malgré les craintes de Jacob, il n’était jamais seul parce que les anges de Dieu surveillaient chacun de ses mouvements. Ainsi, nous savons qu’au moins certains anges, sinon tous, sont intensément occupés à surveiller les humains sur la terre.

Par exemple, Paul dit aux Corinthiens que, par lui et d’autres apôtres : « Vous êtes déjà rassasiés, vous êtes déjà riches, vous régnez sans nous. Et plût à Dieu que vous régnassiez, afin que nous régnassions aussi avec vous ! Car je pense que Dieu nous a exposés, nous les apôtres, comme les derniers des hommes, comme des gens voués à la mort, nous faisant servir de spectacle au monde, et aux anges et aux hommes » (1 Corinthiens 4:8-9). Le mot « spectacle » dans ce verset veut dire « théâtre » et il est traduit ainsi une seule autre fois dans le Nouveau Testament.

Dans Actes 19:29-31, nous bouquinons : « Et toute la ville fut remplie de confusion ; et ils coururent tous ensemble au théâtre, entraînant avec eux Gaïus et Aristarque, Macédoniens, compagnons de voyage de Paul. Or Paul voulait se présenter devant le peuple ; mais les disciples ne le lui permirent pas. Et même quelques-uns des Asiarques, qui étaient ses amis, l’envoyèrent prier de ne point se rendre dans le théâtre. » Il est intéressant de noter que les chrétiens, spécialement les dirigeants, sont dans un théâtre, spécialement surveillés par un auditoire qui pourrait inclure même des anges.

Paul avait mis en garde les femmes chrétiennes de se couvrir la tête. « C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur sa tête une marque de l’autorité sous laquelle elle est » (1 Corinthiens 11:10). Probablement que ces anges sont également inclus dans la grande nuée de témoins mentionnés dans Hébreux 12:1, où nous voyons : « Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. » Mais pourquoi ces anges saints qui veillent désirent-ils voir ce qui se passe sur la terre ?

Dans 1 Pierre 1:11-12, le chef des apôtres déclare : « Recherchant pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. »

Peut-être qu’ils sont anxieux, comme nous : « de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:9-12). Cela fait également partie de manière évidente de l’enseignement expliquant comment Satan sera écrasé sous nos pieds.

Dans Romains 16:19-20, Paul nous dit : « Votre obéissance est connue de tous ; je m’en réjouis donc à cause de vous, et je souhaite que vous soyez sages à l’égard du bien, et purs à l’égard du mal. Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ! Amen. » C’est une promesse intrigante, suggérant que les véritables croyants pourraient éventuellement voir Satan écrasé, celui-là même qui tente perpétuellement de les dévorer. Car l’apôtre Pierre n’a-t-il pas dit, dans 1 Pierre 5:8-9 : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. »

Cette promesse est une allusion très claire à l’assurance divine annoncée dès le commencement par Dieu, dans Genèse 3:14, où nous voyons : « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. » Cette prophétie sera accomplie en partie lorsque, au retour de Jésus, Satan sera lié et banni dans l’abyme pendant mille années. Dans Apocalypse 20:1-2, nous lisons : « Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. »

En attendant ce jour, les convertis qui, dans un sens, forment par Christ la descendance spirituelle de la « femme » peuvent à répétition accomplir des victoires temporaires sur Satan en lui résistant continuellement par la foi. Pierre nous déclare : « Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:9-10). Si nous lui résistons comme Jésus l’a fait à maintes occasions, Satan fuira loin de nous. C’est d’ailleurs ce que Jacques 4:7 nous dit : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous. »

De tels triomphes personnels vous aideront à obtenir des succès sur les dangereux enseignants que Satan utilise un peu partout. Dans Romains 16:17-19, Paul déclare : « Cependant, je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d’eux. Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples. Votre obéissance est connue de tous ; je m’en réjouis donc à cause de vous, et je souhaite que vous soyez sages à l’égard du bien, et purs à l’égard du mal. » Vous n’avez qu’à écouter certains télévangélistes pour vous apercevoir de quoi je parle.

La victoire ultime sur Satan, bien sûr, aura lieu lorsque Jésus reviendra. En attendant : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:8-10). Que vous soyez au courant ou non, « ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12).

C’est en « prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin », qu’il lancera en votre direction (Éphésiens 6:16). Finalement, Paul nous dit : « Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:17-18). Nous pourrions, par la grâce de Dieu, infliger des blessures spirituelles à Satan lui-même.

Pour réussir dans d’autres aspects de nos vies, nous pourrions prendre conseil de Salomon qui a instruit son fils ainsi : « Mon fils, sois attentif à ma sagesse, incline ton oreille à ma prudence ; afin que tu conserves la réflexion, et que tes lèvres gardent la connaissance. Car les lèvres de l’étrangère distillent le miel, et son palais est plus doux que l’huile. Mais ce qui en provient est amer comme de l’absinthe, et perçant comme une épée à deux tranchants » (Proverbes 5:1-4). Ce chapitre cinq au complet nous indique comment bien utiliser ou mal utiliser les fonctions de notre corps physique. Sous le contrôle souverain du Dieu tout-puissant, un homme et une femme ont reçu l’habilité, par leur union, de former un humain éternel avec le pouvoir d’accepter ou de rejeter Dieu.

Ce chapitre des Proverbes montre par des contrastes que nous pouvons utiliser cette fonction divine pour susciter chez les humains, soit l’amour ou la concupiscence, soit la fidélité ou l’adultère, soit le partage ou la convoitise. Les versets nous enseignent le caractère de la promiscuité qui aboutit à la déception. « Mais ce qui en provient est amer comme de l’absinthe, et perçant comme une épée à deux tranchants » (v. 4). Les psychologues reconnaissent depuis longtemps que plusieurs prostituées se lancent dans leur métier à cause de la haine qu’elles éprouvent contre les hommes en les détruisant volontairement d’une manière consciencieuse. C’est ce que Salomon dit au verset 5, quand il déclare : « Ses pieds conduisent à la mort ; ses démarches aboutissent au Sépulcre. »

La solution serait sans aucun doute de s’éloigner de ces femmes, ne pas jouer avec le feu et éviter toutes les occasions de se faire embobiner. « Éloigne ton chemin d’elle, et n’approche point de l’entrée de sa maison » (v. 8). Les conséquences de se soumettre à la tentation seraient de perdre sa vigueur de jeunesse. « De peur que tu ne donnes ton honneur à d’autres, et tes années à un homme cruel » (v. 9). « De peur que les étrangers ne se rassasient de ta fortune, et que ce que tu auras acquis par ton travail ne passe dans une maison étrangère » (Proverbes 5:10).

Pour ce qui est de la santé : « Et que tu ne rugisses quand tu seras près de ta fin, quand ta chair et ton corps seront consumés » (Proverbes 5:11). Et que tu perdes ton estime personnel : « Et que tu ne dises : Comment ai-je haï l’instruction, et comment mon cœur a-t-il dédaigné les réprimandes ? Comment n’ai-je point obéi à la voix de ceux qui m’instruisaient, et n’ai-je point incliné mon oreille vers ceux qui m’enseignaient ? » (Proverbes 5:12-13). Et même de mettre notre vie en danger : « Peu s’en est fallu que je n’aie été plongé dans tous les maux, au milieu du peuple et de l’assemblée » (v. 14).

Par contre, l’amour conjugal est une très belle chose. Dans Proverbes 5:15-20, nous lisons : « Bois des eaux de ta citerne, et des ruisseaux de ton puits. Tes fontaines doivent-elles se répandre dehors, et tes ruisseaux d’eau sur les places publiques ? Qu’ils soient à toi seul, et non aux étrangers avec toi. Que ta source soit bénie ; et réjouis-toi de la femme de ta jeunesse, comme d’une biche aimable et d’une chèvre gracieuse ; que ses caresses te réjouissent en tout temps, et sois continuellement épris de son amour. Et pourquoi, mon fils, t’égarerais-tu après une autre, et embrasserais-tu le sein d’une étrangère ? » Rappelle-toi que rien de cela n’est fait dans le secret. « Car les voies de l’homme sont devant les yeux de l’Éternel, et il pèse toutes ses démarches » (Proverbes 5:21).

Nous devrions nous éloigner de tout péché, car le péché nous tend un piège afin que nous y retournions. « Le méchant sera pris dans ses iniquités, et il sera retenu dans les cordes de son péché. Il mourra, faute d’instruction, et il ira errant par la grandeur de sa folie » (Proverbes 5:22-23). Oui, tout cela mène l’homme dans la grande folie par manque d’instruction et, à la fin, une honte totale ainsi que la destruction. Mais heureusement que la Bible nous déclare que Dieu est amour et, malgré notre folie, Dieu veille constamment sur nous.

Dans 1 Jean 4:16-19, l’apôtre nous dit : « Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. En ceci la charité est accomplie en nous, afin que nous ayons confiance au jour du jugement, c’est que nous sommes dans ce monde tels qu’il est lui-même. Il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte ; car la crainte renferme une punition, et celui qui craint n’est pas parfait dans la charité. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. » Il est dit que le verset le plus cité dans la Bible est Jean 3:16 : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »

C’est un témoignage magnifique de l’amour que Dieu manifeste pour nous et sans lequel personne ne connaîtrait Dieu. Mais : « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:19). Car : « Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité, c’est pourquoi, ô Dieu ! ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes semblables » (Hébreux 1:9). Comment se fait-il que « Dieu [ait] fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » ? (Romains 5:8). Parce que : « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:10). L’amour humain est habituellement réciproque, puisque nous aimons lorsque nous sommes aimés en retour.

Tandis que ceux qui sont régénérés dans la foi ont le commandement de s’aimer entre frères et sœurs par Christ, et le mari régénéré reçoit le commandement d’aimer son épouse, comme Jésus a unilatéralement aimé Son Église. Cette sorte d’amour n’est pas normal, c’est l’amour de Dieu en nous. « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu » (1 Jean 4:7). Le mot « amour », sous toutes ses formes variées, paraît au moins 700 fois dans la Bible. La vaste majorité des références ne tentent pas de décrire l’amour de Dieu. Le centre d’intérêt est, soit notre responsabilité d’aimer : « l’Éternel ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta force » (Deutéronome 6:5), ou bien comme dans Michée 6:8 où : « Il t’a déclaré, ô homme, ce qui est bon. Et qu’est-ce que l’Éternel demande de toi, sinon de faire ce qui est droit, d’aimer la miséricorde, et de marcher humblement avec ton Dieu ? »

Évidemment, nous expérimentons l’amour de Dieu pour nous lorsque nous sommes sauvés. « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir » (Philippiens 2:12-13).

 Dans Jean 3:16, nous lisons : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Il y a beaucoup de promesses merveilleuses adressées au croyant dans l’Évangile de Jean. Plusieurs de ces promesses sont des choses qui vont arriver. Concernant l’enseignement sur le Saint-Esprit qui vit en nous, Christ a déclaré, dans Jean 4:14 : « Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. » Pareillement, dans Jean 6:35 : « Et Jésus leur répondit : Je suis le pain de vie ;  celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »

Et, dans Jean 8:12 : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » Tous nos besoins profonds se trouvent comblés en Lui. Dans Jean 10:27-28, Jésus nous dit : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. » En Christ, nous somme en parfaite sécurité. Pourquoi ? Dans Jean 5:24-25, Jésus à déclaré : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront. »

Par conséquent, nous n’avons pas à craindre la mort. Dans Jean 11:25-26, Jésus nous dit : « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Dans le verset du début, si seulement nous croyions que Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ! Jésus voulait savoir si Ses disciples croyaient en cela et Christ les a mis à l’épreuve.

Jésus a questionné Ses disciples pour savoir s’ils savaient qui Il était : « Et ils répondirent : Les uns disent que tu es Jean-Baptiste; les autres, Élie; et les autres, Jérémie, ou l’un des prophètes. Il leur dit : Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais Mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 16:14-17). Cette étonnante affirmation de foi venait de Pierre comme du porte-parole des autres, mais elle fut sans doute partagée par tous Ses disciples. Car, Jésus avait demandé : Et vous, qui dites-vous que je suis ? Jésus avait lancé la question à tous Ses disciples.

Cette question s’applique également aujourd’hui, aux chrétiens qui se disent bien convertis à Jésus. Avant de connaître le Christ, ils étaient probablement tous des disciples de Jean le Baptiste qui les avait dirigé vers Jésus. Ils avaient tous entendu son témoignage au sujet de l’identité de Christ. Jean, à un moment donné, a déclaré : « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître » (Jean 1:18). Pourtant, comme ils Le suivaient, ils ont souvent entendu Jésus parler de Lui dans les termes « Fils de l’homme ». Plus de trente fois dans l’Évangile de Matthieu, Jésus S’est identifié comme Fils de l’homme, mais pas une seule fois comme Fils de Dieu. Cependant, Jésus accepta la déclaration de Jean comme étant véritable, lorsqu’Il dit que le Père est celui qui L’a fait connaître.

En effet, il est absolument essentiel qu’une personne Le croit pour être sauvée. Jésus a Lui-même déclaré que : « Celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3:18). Pourtant, Jésus voulait qu’on Le connaisse comme le Fils de l’homme, peut-être afin qu’on n’oublie jamais que Jésus, au travers de Dieu, est également homme, comme nous. Et en tant qu’homme, Jésus fut éprouvé en toutes choses. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15-16).

L’apôtre Jean a connu le grand bonheur de voir Christ une autre fois avant de mourir. Après avoir confié le rôle de chef des apôtres à Pierre, Il S’est mis a chercher Jean. « Pierre donc l’ayant vu, dit à Jésus : Seigneur, et celui-ci, que lui arrivera-t-il ? Jésus lui dit : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. Le bruit se répandit donc parmi les frères, que ce disciple ne mourrait point. Cependant Jésus ne lui avait pas dit : Il ne mourra point ; mais : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? » (Jean 21:21-23). Ce que Jésus leur annonçait, c’était que Jean aurait la vision, de son vivant, du déroulement devant ses yeux de tous les évènements de l’Apocalypse. Et c’est ce qui est arrivé, car en plus d’avoir écrit tout ce qu’il a vu : « C’est ce disciple qui rend témoignage de ces choses, et qui les a écrites ; et nous savons que son témoignage est véritable » (Jean 21:24).

Bien que Jésus vive maintenant dans Son corps glorieux, Apocalypse 1:13-15 nous dévoile ceci : « Et, au milieu des sept chandeliers quelqu’un de semblable au Fils de l’homme, vêtu d’une longue robe, et ceint sur la poitrine d’une ceinture d’or. Sa tête et ses cheveux étaient blancs, comme de la laine blanche, comme la neige, et ses yeux comme une flamme de feu ; ses pieds, semblables à un cuivre très fin, étaient embrasés comme par une fournaise, et sa voix était comme la voix des grosses eaux. » Malgré que Jésus soit véritablement le Fils du Dieu vivant, Il est aussi notre « Homme dans la gloire », tel qu’il paraîtra dans toute Sa splendeur lors de Son avènement.




D.374 – Les Pâques versus la Pâque

paques

Par Joseph Sakala

Chaque année au printemps, des centaines de millions de chrétiens sincères observent un service religieux bien spécial, le dimanche matin, pour célébrer la résurrection de Jésus, notre Sauveur. Néanmoins, au risque de décevoir plusieurs de ceux qui lisent ceci, une des plus grandes tromperies de Satan, c’est de séduire des chrétiens sincères, dans la célébration d’un faux Jésus lors « des Pâques ». Le dimanche des Pâques n’honore pas le véritable Jésus. Alors, est-ce possible d’honorer un faux Christ en croyant honorer le vrai ? Si vous fêtez la résurrection de Jésus au lever du soleil le dimanche de Pâques, vous risquez de fêter ce que la Bible appelle un paganisme abominable. Subséquemment, si vous aimez Jésus, éloignez-vous de cette fête. Il est certain que, pour ressusciter, il a fallu que Jésus meure, mais c’est de cette Fête qu’il faut nous rappeler.

Regardons ensemble cinq failles fatales de la célébration des Pâques :

1.Historiquement, Jésus n’est pas ressuscité le dimanche matin de l’année de Sa mort sur la croix. Vous pouvez le prouver vous-mêmes en vérifiant les écrits d’historiens sérieux qui ont documenté les évènements reliés à la mort de Jésus. Une étude sérieuse des Saintes Écritures nous révèlera que Jésus fut dans la tombe exactement trois jours et trois nuits, tel qu’Il l’a Lui-même prédit. Renier cela équivaut tout simplement à rejeter la seule et unique preuve que Jésus nous a donnée qu’Il était le Messie.

Dans Matthieu 12:38-40, nous lisons : « Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens lui dirent : Maître, nous voudrions te voir faire quelque miracle. [Ces érudits demandaient de voir un seul miracle pour prouver que Jésus était véritablement le Messie.] Mais Lui, répondant, leur dit : Une race méchante et adultère demande un miracle ; mais il ne lui en sera accordé aucun autre que celui du prophète Jonas. Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre, trois jours et trois nuits. » Donc, pour prouver qu’Il était le Messie, Jésus mettait toute Sa crédibilité en jeu sur le fait qu’Il serait mort pendant soixante-douze heures (trois jours et trois nuits).

Selon les preuves apportées par des historiens respectés et agréés, dans l’année de la crucifixion de Jésus, notre Seigneur est mort sur la croix le mercredi après-midi vers trois heures, quelques heures à peine avant le début d’un grand Sabbat annuel des Juifs, appelé la Fête de Pains Sans Levain. Selon les historiens, Jésus fut donc descendu de la croix avant le début de ce grand Sabbat et placé dans un sépulcre où Il est demeuré pendant exactement soixante-douze (72) heures. Au bout des trois jours et trois nuits, Jésus est donc ressuscité le samedi soir, juste après la fin du Sabbat hebomadaire.

Faisons le calcul :

Du mercredi au coucher du soleil, jusqu’au coucher du soleil jeudi = un jour et une nuit.

Du jeudi au coucher du soleil, jusqu’au coucher du soleil vendredi = un jour et une nuit. Nous sommes rendus à deux jours et deux nuits.

Du vendredi au coucher du soleil, jusqu’au coucher du soleil samedi = un jour et une nuit. Nous sommes à trois jours et trois nuits, exactement ce que Jésus avait prédit. Et lorsque les femmes sont venues l’embaumer le dimanche matin, l’ange leur a dit que Jésus était déjà ressuscité.

J’ai seulement une question pour les églises qui prétendent que Jésus est mort le vendredi à trois heures de l’après-midi et que Jésus est ressuscité le dimanche matin au lever du soleil. Comment pouvez-vous insérer 72 heures dans cette période ?

Du vendredi au coucher du soleil jusqu’au coucher du soleil samedi = un jour et une nuit.

Du samedi au coucher du soleil jusqu’au dimanche matin au lever du soleil = une nuit. Donc, cela nous donne au total seulement une journée complète et demie, soit 36 heures. Et ces églises prêchent ce mensonge depuis des siècles.

Ceux qui prêchent cela font de Jésus un menteur et, si Jésus est menteur, Il n’est pas le Messie. C’est un sacrilège envers Dieu ! Quelqu’un a dit un jour : Prêchez un mensonge assez longtemps et les gens finiront par l’accepter comme une vérité. Continuons…

2.Les adorations au lever du soleil sont en effet mentionnées dans votre Bible. Mais elles sont également condamnées par Dieu comme étant des abominations païennes. Ces adorations au lever du soleil faisaient partie intégrante de la Religion à Mystères babylonienne dans laquelle les gens adoraient Sémiramis et son fils Tammuz. Sémiramis, l’épouse de Nimrod, a décrété, lors de la naissance de Tammuz, qu’il était Nimrod ressuscité en tant que le messie. Plus tard, Sémiramis elle-même fut adorée comme la déesse Astarté (ou Ishtar), la « Reine du Ciel» originale.

Dans Ézéchiel 8:12-16, nous voyons Dieu instruire le prophète afin de lui montrer les abominations dans lesquelles Israël s’était déjà engagé. « Et il [Dieu] me dit : As-tu vu, fils de l’homme, ce que font les anciens de la maison d’Israël, dans les ténèbres, chacun dans son cabinet d’images ? Car ils disent : L’Éternel ne nous voit point ; l’Éternel a abandonné le pays. Et il me dit : Tu verras encore de plus grandes abominations, qu’ils commettent. Il me conduisit donc à l’entrée de la porte de la maison de l’Éternel, qui est du côté du Nord, [direction biblique du Trône de Dieu], et voici, des femmes assises pleuraient Thammuz [une contrefaçon du Messie]. Et il me dit : As-tu vu, fils de l’homme ? Mais tu verras encore de plus grandes abominations que celles-là. Et il me fit entrer dans le parvis intérieur de la maison de l’Éternel ; et voici, à l’entrée du temple de l’Éternel, entre le portique et l’autel, environ vingt-cinq hommes, qui tournaient le dos au temple de l’Éternel et la face vers l’Orient ; ils se prosternaient devant le soleil, vers l’Orient. » Cette adoration du faux messie s’est poursuivie jusqu’à nos jours sous l’adoration du soleil le dimanche matin des Pâques.

3.La Bible condamne fortement toute pratique païenne, peu importe si la personne prétend garder cette tradition pour « honorer Jésus». « Ainsi a dit l’Éternel : N’apprenez pas les façons de faire des nations [païennes]; et ne craignez pas les signes des cieux, [simplement] parce que les nations les craignent. » N’adorez pas les faux dieux par crainte qu’ils puissent vous faire du tort, nous dit Dieu. Paul exhortait pareillement les Thessaloniciens afin de ne pas suivre les traditions des hommes. « C’est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre » (2 Thessaloniciens 2 :15).

4.Prétendre honorer Jésus par des pratiques païennes défie le bon sens ainsi qu’un sain raisonnement. J’aimerais utiliser une analogie pour illustrer mon argument. Supposons que vous sachiez que le mets préféré de votre père, dans les occasions spéciales, est un filet mignon de bœuf avec des pommes de terre pilées mousseline. Mais vous savez aussi qu’il ne digère pas les huîtres. Pourriez-vous prétendre que vous honorez votre père si, lorsque vous l’invitez chez vous pour un repas spécial, vous lui servez toujours des huîtres ? Où serait l’amour envers votre père dans un tel comportement ?

Dans Exode 20:2-6, voici ce que notre Créateur nous commande : « Je suis l’Éternel ton Dieu, tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ; tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent Mes commandements. »

Certains « chrétiens », prétendant avoir de bonnes intentions, et leurs « ministres et prêtres chrétiens », prétendant également affirmer leur amour envers Jésus, leur Seigneur, rejettent pourtant l’obéissance aux instructions de Dieu tout en trouvant plaisir à « Le servir » par les moyens que Dieu qualifie de révoltants, de païens et d’abominables. À tous ces gens-là, Jésus dit : « Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? » (Luc 6:46).

5.Finalement, dans 1 Corinthiens 6:9-10, Paul dit : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le Royaume de Dieu? Ne vous abusez point ; ni les impurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les larrons, ni les avares, ni les ivrognes, ni les médisants, ni les ravisseurs n’hériteront le Royaume de Dieu. » Dieu veut nous voir dans Sa Famille Divine, mais pas en acquérant ces comportements injustes où l’idolâtrie s’y trouve comme une attitude condamnable, pour nous empêcher d’hériter du Royaume de Dieu. Avez-vous noté ce que les injustes n’hériteront pas ? Le Royaume de Dieu. Trouvez-moi un seul verset où Dieu promet que les justes hériteront le Ciel?

Et, dans Apocalypse 22:14-15, Jésus Lui-même nous dit ceci, au sujet de Son Père : « Heureux ceux qui observent Ses commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! [la Jérusalem céleste.] Mais dehors seront les impudiques, les fornicateurs, les empoisonneurs, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge. » Encore une fois, l’idolâtrie prime parmi les péchés qui empêcheront ceux qui les pratiquent volontairement de faire partie du Royaume de Dieu.

Donc, rappelez-vous toujours que la Pâque est une Fête divine par laquelle nous nous souvenons de la mort de Jésus qui, n’ayant jamais commis le péché, a été fait péché à notre place, afin de verser Son sang Pur et Sans Tache, pour payer la rançon des péchés de l’humanité entière. Tandis que les Pâques commémorent la résurrection d’un messie païen du nom de Tammuz, fils de Nimrod et de Sémiramis de l’ancienne Babylone. Les Pâques sont ainsi une fête païenne, même si les gens bien intentionnés prétendent l’observer pour honorer le Seigneur Jésus. Dieu ne nous commande nulle part dans les Écritures de transformer les cultes païens en cultes chrétiens, en Son honneur.

Je crois en Jésus-Christ ressuscité, Fils de Dieu, Sauveur de l’humanité. Je crois qu’après Sa crucifixion, après avoir pris la Pâque avec Ses apôtres, Il fut trois jours et trois nuits dans le sein de la terre, comme Il l’a Lui-même prophétisé. Je crois qu’Il fut ensuite ressuscité par son Père et restauré dans la gloire qu’Il avait avec Son Père, avant que le monde fût. Il était l’Agneau parfait pour la Pâque. Il est également devenu l’offrande parfaite de la gerbe, acceptée par Son Père comme le Premier des prémices. Dans Sa résurrection, je vois une confirmation de la promesse faite à tous ceux qui ont vraiment consenti à Le suivre, afin qu’eux aussi soient un jour ressuscités pour vivre éternellement, comme Jésus maintenant.

Par conséquent, nous ne fêtons pas les Pâques. Comment peut-on faire une telle déclaration ? Cette fête ne peut avoir de sens pour ceux qui prennent pour acquis que les Pâques sont une célébration de la mort de Jésus-Christ. Nous avons déjà établi que c’est la résurrection de Tammuz qui est célébrée. N’importe quelle étude historique sérieuse de la fête des Pâques et de la cabale qui l’entoure nous révèlerait clairement que l’observance des Pâques est d’origine païenne et fut introduite il y a longtemps dans le culte « chrétien ». Même certains nouveaux convertis ont cherché à s’accrocher à leurs pratiques anciennes, tandis que, à cause de cela, les chrétiens établis ont « combattu pour la foi transmise une seule fois » dès les débuts de l’Église.

La plupart de ceux qui se disent aujourd’hui « chrétiens » ne sont vraiment pas conscients de la façon que le « christianisme » actuel a « évolué » au cours des siècles, même dans les premiers temps de son existence. Dès le premier siècle, Jude mettait les chrétiens en garde. « Bien-aimés, [étant] plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:3-4).

Par exemple, nous pourrions parler des anciens, comme Polycarpe et Anicet, de Polycrate et Victor, et la façon dont les églises de l’Orient se sont efforcées de maintenir la pratique des premiers apôtres dans l’observance de la Pâque. Polycrate a écrit à propos des apôtres Philippe, Jean et d’autres qui ont toujours observé le jour où Jésus avait pris la Pâque avec Ses disciples avant d’être arrêté et injustement condamné à mourir, par opposition à la corruption de Rome et d’autres qui voulaient faire bifurquer la doctrine chrétienne vers la pratique païenne. Toute cette histoire est bien sûr une lecture fascinante pour les intéressés.

Mais l’histoire n’est pas l’Écriture. C’est la Bible, par la Parole de Jésus-Christ, qui nous oblige à ne pas garder les Pâques. Mon esprit humain peut se donner beaucoup de raisons pour ignorer la Bible et pour incliner les Écritures selon ma connaissance. Cependant, Dieu a beaucoup à dire à ce sujet : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions » (Jérémie 17:9-10). Vers la fin de l’Apocalypse, Jésus aussi nous dit : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai Mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été » (Apocalypse 22:12).

Donc, toutes les évocations humaines entendues des autres personnes ou à partir de nos inventions sont toujours enracinées dans la raison humaine, fondamentalement défectueuse, qui contredit en fin de compte la Parole de Dieu. Et l’Écriture m’interpelle : « les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles, mais puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, en baissant les raisonnements et toute hauteur qui exalte lui-même, contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10:4-5). Alors, nous ne pouvons pas honorer Christ en Lui désobéissant.

Si vous êtes intéressés à examiner quelques-uns des éléments païens qui sont associés à la tenue des Pâques, la Bible contient assez de références pour vous convaincre que les Pâques sont manifestement d’origine païenne. Du point de vue de la Bible, le choix est simple. Jésus-Christ nous dit de ne pas violer les lois de Dieu ni les commandements en faveur des traditions et des coutumes du monde, peu importe la « sincérité religieuse » évoquée dans l’observance de ces traditions. Aux pharisiens, Jésus a déclaré : « Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de moi. Mais c’est en vain qu’ils m’honorent, enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. Car, en abandonnant le commandement de Dieu, vous observez la tradition des hommes, lavant les pots et les coupes, et faisant beaucoup d’autres choses semblables. Il leur dit aussi : Vous annulez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7:6-9).

Dieu ne veut pas que nous adoptions les coutumes païennes en prétendant que nous le faisons pour L’adorer. Avant de faire entrer Israël dans la terre promise, Dieu lui a dit : « Quand l’Éternel ton Dieu aura exterminé de devant toi les nations, vers lesquelles tu vas pour les déposséder, et que tu les auras dépossédées, et que tu habiteras dans leur pays, prends garde à toi, de peur que tu ne tombes dans le piège en les suivant, quand elles auront été détruites de devant toi, et que tu ne recherches leurs dieux, en disant : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux, [afin] que je fasse de même, moi aussi ? Tu n’agiras point ainsi à l’égard de l’Éternel ton Dieu ; car elles ont fait à leurs dieux tout ce qui est en abomination à l’Éternel, et qu’il déteste ; et même elles ont brûlé au feu leurs fils et leurs filles en l’honneur de leurs dieux. Vous aurez soin de faire tout ce que Je vous commande : Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en retrancheras rien » (Deutéronome 12:29-31).

Dans Jérémie 10:1-2, nous lisons : « Écoutez la parole que l’Éternel a prononcée pour vous, maison d’Israël. Ainsi a dit l’Éternel : N’apprenez pas les façons de faire des nations ; et ne craignez pas les signes des cieux, parce que les nations les craignent. » Ainsi, il peut sembler contradictoire de ne pas observer les mêmes fêtes populaires « chrétiennes » que nos amis, dans leur culture et leurs pratiques, mais je ne vois pas d’alternative. Je crois fermement dans le Christ ressuscité, ainsi qu’en la puissance et la vérité de Sa résurrection, et non pas dans celle d’un messie païen. Et croire en Jésus-Christ comme étant le Seigneur, c’est croire en Ses enseignements, c’est vouloir Le suivre et chercher à Lui obéir. Par conséquent, je ne garde pas les Pâques. Croire en Dieu ne veut pas simplement dire croire que Dieu existe, mais davantage ce que Dieu dit !

Nous croyons à la résurrection de Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu et le Sauveur de l’humanité. Nous croyons qu’après Sa crucifixion, le jour de la Pâque, Il passa trois jours et trois nuits dans un sépulcre, comme Il l’a Lui-même prédit. Nous croyons que Son Père L’a ressuscité au bout de ces soixante-douze heures afin de Le restaurer dans la gloire qu’Il avait avec Son Père avant que le monde fut. Il était l’Agneau parfait de la Pâque, mort en rançon pour payer le prix de nos péchés, alors que Lui-même n’avait jamais péché. Il était l’offrande parfaite qui fut agréée par Son Père comme le premier-né parmi les morts.

En Sa résurrection, nous voyons la confirmation évidente de la promesse faite par Jésus à tous ceux qui sont devenus Ses véritables disciples, qu’eux aussi seront ressuscités à l’immortalité, c’est-à-dire, pour vivre éternellement, comme Lui vit présentement. Par conséquent, nous ne célébrons pas les Pâques. Or, comment pouvons-nous faire une telle déclaration ? Cela n’a aucun sens pour ceux qui célèbrent les Pâques, prenant pour acquis qu’ils fêtent la résurrection de Jésus le dimanche des Pâques. Cependant, une simple étude historique non biaisée de la fête des Pâques et des coutumes qui y sont attachées nous indique clairement que l’observation des Pâques est d’origine païenne. Cette tradition païenne fut introduite, il y a des siècles, dans l’adoration « chrétienne » quand les nouveaux « convertis » insistèrent pour garder leurs vieilles traditions.

Le problème a débuté dès le premier siècle, alors que Satan tentait déjà de détruire l’Église que Jésus avait fondée en y faisant pénétrer ses disciples pour qu’ils séduisent les véritables chrétiens. Dans Jude 1:3-4, l’apôtre met les convertis en garde contre cette situation en déclarant : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. »

Saviez-vous que la plupart des gens qui se disent « chrétiens » ne sont pas du tout au courant de « l’évolution » du christianisme tout au long des siècles, même dans ses débuts au premier siècle, comme nous venons de voir dans l’épître de Jude ? Comme exemple, nous pourrions parler du comportement de Polycarpe, de Polycrate et de Victor, parmi les premiers convertis, et comment les Congrégations de l’orient insistaient sur le maintien de la pratique des apôtres à observer la Pâque telle que Jésus l’avait établie avec Ses disciples avant Sa mort sur la croix pour nous.

Les pharisiens demandaient un miracle à Jésus pour leur prouver qu’Il était le Messie. La seule preuve que Jésus leur donna était qu’Il passerait trois jours et trois nuits dans le tombeau, tout comme Jonas avait passé trois jours et trois nuits dans le ventre d’un gros poisson. Consultez votre congrégation et demandez à votre curé ou à votre pasteur ou encore au ministre de votre église comment on peut calculer trois jours et trois nuits ou soixante-douze heures entre vendredi après-midi, vers trois heures et dimanche matin au lever du soleil. Or, Jésus avait bien spécifiquement prédit trois jours et trois nuits pleins. Soit que nous acceptions cela comme vérité, soit nous faisons de Jésus un menteur. Un jour, tous ces enseignants devront s’expliquer devant Jésus lors de Son Avènement pour établir Son Royaume ici-bas.

Le « christianisme institutionnalisé » des temps modernes contient un grand nombre de doctrines pleines de traditions païennes alors que les différents groupes ont injecté dans les doctrines des pratiques religieuses purement païennes. L’histoire de toutes ces corruptions peut produire une lecture assez intéressante. Mais, comme nous l’avons dit plus haut, l’histoire n’est pas l’Écriture. Alors, c’est la Bible et la Parole de Jésus qui nous incitent et nous encouragent à ne pas observer les Pâques. L’esprit humain peut inventer toutes sortes de raisons pour ignorer la Bible et rejeter simplement les Écritures. Mais Dieu nous dit ceci, dans Jérémie 17:9-10 : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions. »

Pourtant, chaque argument que nous écoutons de la part des « érudits » est fondamentalement enraciné dans un raisonnement humain fautif qui voudrait contredire la Parole de Dieu. Alors, doit-on rejeter la Parole de Dieu et accepter comme vérité la parole d’un homme ? « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4). Non, il est impossible d’honorer Christ en Lui désobéissant. Le comportement du véritable converti doit toujours être axé sur l’évangélisation de la vérité dans un but unique. C’est : « Pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » (2 Corinthiens 10:5-6).

Ce passage biblique nous rappelle que les armes de notre guerre ne sont pas charnelles, mais ancrées en Dieu qui peut détruire toute forteresse et ses arguments contre la vérité divine. Les lapins de Pâques qui pondent des œufs n’ont absolument aucun sens et n’ont rien à voir avec la mort et la résurrection de notre Sauveur Jésus. Les poulets en chocolat non plus ! Cependant, ils ont tout à voir avec d’anciens cultes remontant à la Religion à Mystères de Babylone ; ce qui fait que les Pâques sont clairement d’origine païenne. Selon la perspective biblique, notre choix est simple. Jésus a dit de ne jamais profaner les lois et les commandements en préférant les traditions humaines, peu importe la sincérité avec laquelle les gens « religieux » tentent de nous les faire accepter. Tout chrétien comprend que le pratiquant hindouiste peut être sincère dans son culte au panthéon de l’hindouisme, mais le chrétien sait que ce culte est païen. Il en est de même avec le paganisme au sein même de la chrétienté, ce qui est toutefois plus difficile à avaler pour le « chrétien ».

Aux pharisiens et aux scribes qui tentaient continuellement de prendre Jésus en défaut : « Il leur répondit : Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de moi. Mais c’est en vain qu’ils m’honorent, enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. Car, en abandonnant le commandement de Dieu, vous observez la tradition des hommes, lavant les pots et les coupes, et faisant beaucoup d’autres choses semblables. Il leur dit aussi : Vous annulez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7:6-9). Voilà ce que ces Rabbins enseignaient au peuple : leur Talmud au lieu de la Torah ! Dieu ne veut pas voir Son peuple L’adorer en utilisant des coutumes païennes pour le faire.

À l’époque d’Ésaïe, le prophète s’adressait à un peuple qui possédait la religion de Dieu et qui croyait adorer Dieu. Pensez-vous que l’histoire ne peut se répéter ? Aujourd’hui, la chrétienté est remplie de gens qui possèdent la Parole de Dieu, disent adorer le Dieu de la Bible et qui, pourtant, ne le font que des lèvres en abandonnant le commandement de Dieu !

Avant que le peuple d’Israël n’entre dans la terre promise, Dieu lui dit : « Garde et écoute toutes ces choses que Je te commande, afin que tu sois heureux, toi et tes enfants après toi, à jamais, parce que tu feras ce qui est bon et droit aux yeux de l’Éternel ton Dieu. Quand l’Éternel ton Dieu aura exterminé de devant toi les nations, vers lesquelles tu vas pour les déposséder, et que tu les auras dépossédées, et que tu habiteras dans leur pays, prends garde à toi, de peur que tu ne tombes dans le piège en les suivant, quand elles auront été détruites de devant toi, et que tu ne recherches leurs dieux, en disant : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? que je fasse de même, moi aussi. Tu n’agiras point ainsi à l’égard de l’Éternel ton Dieu ; car elles ont fait à leurs dieux tout ce qui est en abomination à l’Éternel, et qu’il déteste ; et même elles ont brûlé au feu leurs fils et leurs filles en l’honneur de leurs dieux. Vous aurez soin de faire tout ce que je vous commande : Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en retrancheras rien » (Deutéronome 12:28-32).

Pourquoi le peuple d’Israël semblait-il si fasciné par les dieux païens ? Pourquoi n’arrivait-il pas à demeurer fidèle au seul véritable Dieu ? Se pourrait-il que c’était parce que les hommes peuvent façonner les dieux à leur guise, mais qu’ils ne peuvent façonner Dieu selon leur volonté ? Quand les « pères de l’église » (catholique) ont introduit des rites païens dans le christianisme, n’était-ce pas une tentative de refaçonner la religion de Dieu à leur guise ?

Dans Jérémie 10:1-2, le prophète leur déclare : « Écoutez la parole que l’Éternel a prononcée pour vous, maison d’Israël. Ainsi a dit l’Éternel : N’apprenez pas les façons de faire des nations ; et ne craignez pas les signes des cieux, parce que les nations les craignent. » Alors, il semblerait contradictoire de prêcher cela à une société « chrétienne » (en culture et en pratique), mais je n’ai aucune alternative. Je crois au Christ ressuscité et en la puissance de la vérité dans Sa résurrection. Et, afin de croire au Christ et à Ses enseignements, et désirer Le suivre en toute vérité, je ne garderai pas les Pâques (Easter IshtarAstartéSémiramis).

Le plan magistral de Dieu est de Se former une Famille Divine composée de milliards d’enfants immortels avec lesquels Dieu désire intensément partager Son univers entier comme un héritage éternel, sous la gouvernance du Roi des rois, notre Maître et Sauveur Jésus-Christ durant toute l’éternité. Pour y participer, Dieu nous demande simplement et volontairement d’observer fidèlement Ses Lois et Ses Commandements. Voilà ma prière pour tous ceux qui lisent ce message.




D.373 – Le salut offert aux Gentils

prier-ensemble

Par Joseph Sakala

Paul, que Dieu avait choisi pour l’évangélisation des Gentils, prêchait la circoncision du cœur et non celle de la chair pour obtenir le salut. « Mais quelques-uns de la secte des Pharisiens, qui avaient cru, se levèrent, en disant qu’il fallait circoncire les Gentils, et leur ordonner de garder la loi de Moïse. Alors, les apôtres et les anciens s’assemblèrent pour examiner cette affaire. Et comme il y avait une grande dispute, Pierre se leva, et leur dit : ‟Hommes frères, vous savez qu’il y a longtemps que Dieu m’a choisi d’entre nous, afin que les Gentils entendissent de ma bouche la parole de l’Évangile, et qu’ils crussent. Et Dieu, qui connaît les cœurs, leur a rendu témoignage en leur donnant le Saint-Esprit, aussi bien qu’à nous ; et il n’a point fait de différence entre nous et eux, ayant purifié leurs cœurs par la foi » (Actes 15:5-9).

Pierre poursuit son argument en leur disant : « Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en imposant aux disciples un joug que ni nos pères ni nous n’avons eu la force de porter ? Mais nous croyons que nous serons sauvés par la grâce du Seigneur Jésus-Christ, de même qu’eux. Alors toute l’assemblée se tut, et ils écoutaient Barnabas et Paul, qui racontaient quels miracles et quelles merveilles Dieu avait faits par eux, parmi les Gentils. Et après qu’ils eurent cessé de parler, Jacques prit la parole, et dit : Hommes frères, écoutez-moi. Simon a raconté comment Dieu a commencé de choisir parmi les Gentils un peuple consacré à son nom ; et avec cela s’accordent les paroles des prophètes, selon qu’il est écrit : Après cela, je reviendrai, et je rebâtirai le tabernacle de David, qui est tombé ; et je réparerai ses ruines, et je le redresserai ; afin que le reste des hommes, et toutes les nations sur lesquelles Mon nom est invoqué, cherchent le Seigneur ; ainsi dit le Seigneur, qui a fait toutes ces choses. Toutes les œuvres de Dieu lui sont connues de toute éternité. C’est pourquoi j’estime qu’il ne faut point inquiéter ceux des Gentils qui se convertissent à Dieu » (vs 10-19).

Donc, même si Dieu avait fait une alliance avec Abraham, Isaac et Jacob, elle devait s’étendre pour couvrir l’humanité entière. Dans Matthieu 5:43, Jésus a déclaré : « J’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. » Jésus ne faisait pas seulement allusion à une visite sociale de courtoisie, Il parlait de plus que cela. Au temps de Jésus, les prisons étaient des endroits misérables et froids, sans le confort des geôles de nos jours. Pour survivre, les embastillés avaient alors désespérément besoin d’aide de l’extérieur, pour la nourriture, le linge, des couvertures de laine pour la nuit, etc. Paul lui-même avait passé du temps en prison à Rome et, dans sa lettre à Timothée, il lui dit : « Quand tu viendras, apporte le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpus, et les livres, principalement les parchemins » (2 Timothée 4:13). Il pouvait au moins lire ces livres et parchemins tout en se couvrant de son manteau en attendant sa libération éventuelle.

En saisissant le véritable sens du mot « visiter », nous comprenons mieux le vrai sentiment imprégné dans les paroles de Jésus qui voulait divulguer un engagement envers les prisonniers, incluant la prédication de l’Évangile. Les évènements entourant la naissance de Jésus étaient considérés comme une visite par Zacharie, lorsqu’il fut rempli du Saint-Esprit et prophétisa ainsi, en disant : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple, et de ce qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur. Comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps ; de ce qu’il nous a sauvés de nos ennemis, et de la main de tous ceux qui nous haïssent, pour exercer sa miséricorde envers nos pères, et se souvenir de sa sainte alliance, savoir du serment qu’il avait fait à Abraham notre père, de nous accorder que, étant délivré de la main de nos ennemis, nous le servirions sans crainte, dans la sainteté et dans la justice, en sa présence, tous les jours de notre vie. Et toi, petit enfant, tu seras appelé le prophète du Très-Haut ; car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour préparer ses voies, afin de donner la connaissance du salut à son peuple, dans la rémission de leurs péchés, par les entrailles de la miséricorde de notre Dieu, par lesquelles le soleil levant nous a visités d’en haut ; pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, et pour conduire nos pas dans le chemin de la paix » (Luc 1:68-79).

Après la résurrection d’un enfant mort, les témoins de l’incident furent éblouis. « Et la crainte les saisit tous, et ils glorifièrent Dieu, en disant : Un grand prophète s’est élevé parmi nous, et Dieu a visité son peuple » (Luc 7:16). À la lumière de ce que nous apprenons présentement, considérons le véritable ministère de Paul aux Gentils. Avec notre connaissance accrue du terme « visiter », nous pouvons donc l’appliquer, de nos jours, pour vouloir exprimer comment Dieu, dans Sa miséricorde, regarde les Gentils dans le but de les aider à parvenir au salut. En faisant cela, Dieu S’est suscité parmi eux un peuple pour Son nom. Paul nous l’explique si bien, dans Romains 11:25-27, quand il déclare : « Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne soyez pas sages à vos propres yeux ; c’est qu’une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement, jusqu’à ce que toute la multitude des Gentils soit entrée dans l’Église. Et ainsi tout Israël sera sauvé, comme il est écrit : Le libérateur viendra de Sion, et il éloignera de Jacob toute impiété ; et ce sera Mon alliance avec eux, lorsque j’effacerai leurs péchés. » Par Sa grâce, Dieu a fait le nécessaire pour nous aider à sortir de l’esclavage du péché, afin de mettre aussi le sceau de Son Saint Nom sur notre front.

Dans 1 Corinthiens 2:11-13, Paul dit : « Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu ; et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels. » Vous êtes-vous déjà posé la question à savoir comment se fait-il que certaines personnes peuvent lire des passages bibliques et les trouver confus, difficiles à comprendre, même ridicules, alors que d’autres, parfois moins « instruits », reçoivent une grande compréhension de ces mêmes passages ?

La réponse, c’est que le premier groupe n’est animé seulement que par l’esprit du monde ou esprit charnel, tandis que le deuxième est animé par l’Esprit qui vient de Dieu, pour savoir les choses qui nous ont été données de Dieu. Mais comment faire la distinction entre les deux groupes ? Aux Éphésiens, Paul l’explique ainsi : « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3).

Tandis que le deuxième groupe est composé de ceux qu’enseigne l’Esprit de Dieu, expliquant les choses spirituelles aux spirituels, ayant reçu le Saint-Esprit lorsqu’ils ont mis leur foi en Christ pour le pardon des péchés et le salut. Après tout, c’était le Saint-Esprit qui avait inspiré les Écritures dès le tout début. « Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:21). Rappelons-nous toujours que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme [et la femme] de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Même au sujet de ses propres paroles divinement inspirées, Paul a dit : « Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu ; et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels » (1 Corinthiens 2:12-13).

Alors, c’est le même Esprit, vivant dans chaque croyant, qui illumine et confirme toute Écriture au chrétien qui lit ou qui entend ces Écritures. Cela veut simplement dire que : « L’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:14-16). En effet, Jésus avait promis ceci à Ses disciples : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est Lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera » (Jean 16:13-15).

L’Esprit fait cela par les Écritures qu’Il a Lui-même inspirées et qui sont bondées de bénédictions pour ceux qui veulent étudier les Écritures avec un cœur croyant et obéissant. Aux Thessaloniciens, Paul déclare : « Je vous conjure par le Seigneur, que cette épître soit lue à tous les saints frères » (1 Thessaloniciens 5:27). Il n’existe probablement aucun mot plus abusé dans notre société actuelle que le mot « saint ». De nos jours, ce mot semble dégager une certaine hypocrisie, qui devient alors un bon objet de ridicule par une foule de gens. Néanmoins, il demeure, bibliquement parlant, d’une grande signification, utilisé souvent en rapport avec Dieu Lui-même, Son Esprit et Ses anges. Puisque « saint » est également utilisé pour des endroits, comme nous le voyons dans Hébreux 9:12, où Christ, étant venu : « Est entré une seule fois dans le saint des saints, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. »

Le mot « saint » n’a pas forcément une connotation morale ; son véritable sens est simplement « mis à part », en parlant d’un peuple, d’un objet ou d’une personne dédiée à Dieu et à Son service. Paul s’adresse ainsi à l’Église de Corinthe : « A l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés [mis à part] en Jésus-Christ, qui sont appelés Saints, et à tous ceux qui invoquent, en quelque lieu que ce soit, le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre » (1 Corinthiens 1:2). Les chrétiens sont dans l’ensemble une « sainte fraternité » pour Dieu, peu importe leur façon individuelle d’agir, en autant qu’elle est conforme à la volonté divine. Même s’ils forment collectivement une sainte fraternité, Dieu juge chaque membre séparément dans son cheminement respectif.

Donc, il incombe à chaque saint de se comporter de façon à honorer le nom qu’il porte. Voilà la raison pour laquelle Paul nous dit : « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, qui a été fidèle à Celui qui l’a établi, comme Moïse aussi le fut dans toute sa maison » (Hébreux 3:1-2). Notons que, dans la Bible, une sainte fraternité s’applique de manière identique aux femmes et aux hommes, ainsi qu’aux croyants de l’Ancien et du Nouveau Testament. Cette fraternité doit se soumettre les uns aux autres dans le respect et l’amour.

Pierre nous décrit cette belle interaction qui doit exister aussi entre maris et femmes, dans 1 Pierre 3:1-6 : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que s’il y en ait qui n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes, lorsqu’ils verront votre conduite chaste et respectueuse. Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits. Mais que leur ornement consiste dans l’homme caché dans le cœur, c’est-à-dire dans l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu ; car ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, étant soumises à leurs maris ; comme Sara qui obéissait à Abraham, et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes les filles en faisant le bien, et en ne vous laissant troubler par aucune crainte. »

Le mot « soumission » ne veut pas dire ici se soumettre à une dictature comme certains hommes semblent vouloir lui accorder le sens. Voilà pourquoi, au v. 7, Pierre ajoute : « Maris, de même, conduisez-vous avec sagesse envers vos femmes, comme envers un être plus faible [du côté physique], en lui rendant honneur, puisqu’elles hériteront avec vous de la grâce de la vie, afin que vos prières ne soient point entravées. » L’exhortation éternelle de Dieu demeure toujours pareille tout au long des siècles. « Mais comme Celui qui vous a appelés, est Saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet il est écrit : Soyez saints, car Je suis Saint. Et si vous invoquez comme votre Père Celui qui, sans faire acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre habitation passagère ici-bas ; sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez hérité de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:15-19).

Le but réel de notre cheminement personnel vers le Royaume de Dieu se résume sûrement à ceci : Soyons prudents en tout et comprenons quelle est la volonté du Seigneur. Ne faisons pas d’excès, ni dans le manger ni dans le boire, car ces choses mènent au dérèglement. Mais soyons remplis de l’Esprit, heureux et heureuses au travail, en chantant, en sifflant et en louant le Seigneur dans notre cœur. Rendons grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Et soumettons-nous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. Au retour de Jésus, peu importe où nous serons, nous allons tous nous rencontrer sur les nuées, près de Jésus et, par la suite, nous serons toujours avec Lui. Nous voyons dans tous ces versets que le salut est maintenant ouvert à tous ceux qui veulent faire la volonté de Dieu.

Aux pasteurs, le chef des apôtres donne cette instruction, dans 1 Pierre 5:2-5 : « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire. » Il s’adresse ensuite aux jeunes : « De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. » Malgré que cette épître fut écrite aux chrétiens durant un temps de persécutions terribles, l’apôtre Pierre insiste sur la soumission en toute humilité.

Les disciples de Christ doivent être soumis aux gouvernements. « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. Rendez honneur à tous ; aimez tous les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi » (1 Pierre 2:13-17). Mais son instruction ne se termine pas là.

Dans 1 Pierre 2:18-20, Pierre poursuit : « Domestiques [travailleurs dans les différentes industries], soyez soumis à vos maîtres [vos patrons] en toute crainte, non seulement à ceux qui sont bons et indulgents, mais aussi à ceux qui sont difficiles. Car c’est une chose agréable à Dieu, que quelqu’un, par un motif de conscience, endure des afflictions en souffrant injustement. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. » Répétons qu’aux femmes dans l’Église, Pierre donne l’instruction suivante : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que s’il y en ait qui n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes ; lorsqu’ils verront votre conduite chaste et respectueuse » (1 Pierre 3:1-2). Par sa douceur, la femme, devient alors un élément extraordinaire de la réussite d’un mariage.

Aux maris, Pierre déclare : « Maris, de même, conduisez-vous avec sagesse envers vos femmes, comme envers un être plus faible [physiquement parlant], en lui rendant honneur, puisqu’elles hériteront avec vous de la grâce de la vie [éternelle] ; afin que vos prières ne soient point entravées [gênées] » (1 Pierre 3:7). La conduite du mari doit être telle que l’épouse puisse vivre heureuse dans son mariage grâce à sa conduite sage. S’adressant à tous les chrétiens, Pierre les exhorte ainsi : « Enfin, soyez tous d’un même sentiment, compatissants, fraternels, miséricordieux, bienveillants ; ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure ; bénissant, au contraire, sachant que c’est à cela que vous êtes appelés, afin que vous héritiez la bénédiction. En effet, que celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, garde sa langue du mal, et ses lèvres de paroles trompeuses ; qu’il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu’il cherche la paix, et la poursuive. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière. Mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal » (1 Pierre 3:8-12).

Le but ultime de Pierre est de nous guider afin que nous ressemblions à Jésus. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Paul nous encourage aussi dans le même sens que Pierre. Aux convertis à Rome, Paul déclare : « S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12:18-21). Difficile à faire parfois, mais la récompense en vaut le coup.

Il existe parfois des limitations à la règle, mais le chrétien doit normalement s’abstenir de briser la paix. Il doit tout faire, sauf le compromis, afin de vivre en harmonie. Le chrétien doit toujours être compatissant, fraternel, miséricordieux, bienveillant, ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure. La doctrine ancienne « œil pour œil et dent pour dent » a été rejetée par Christ pour Ses disciples. L’instruction est plutôt d’être courtois et « humble en esprit ». Aimer les autres avec l’attitude de servir avec amitié plutôt qu’être servi. En effet, le chrétien qui aime la vie et veut voir des jours heureux doit éviter les médisances et les calomnies. La paix doit toujours primer dans le cœur du converti.

Une très grande récompense attend ceux et celles qui manifestent cette attitude. Dieu nous promet d’hériter de la bénédiction de l’immortalité et de vivre heureux pendant l’éternité. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes et Ses oreilles sont attentives à notre prière. Comme tout bon père de famille qui veut du bien à ses enfants obéissants, Dieu attend le moment propice pour ouvrir les écluses du ciel avec des bénédictions inimaginables. Mais Dieu nous délivre également de toute crainte qui peut ou pourrait gâcher notre activité quotidienne, en attendant de recevoir les promesses de Dieu. Ayons la même attitude que le roi David qui nous rassure en disant : « J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu ; il m’a délivré de toutes mes frayeurs » (Psaume 34:5).

En ce monde, plusieurs choses peuvent créer la crainte dans nos cœurs. La crainte de manquer de nourriture et d’un abri, la crainte de la guerre si près de nous présentement, la crainte d’être rejetés par notre entourage et même par notre famille, la crainte de l’inconnu et une foule d’autres craintes. Certaines sont banales, mais elles sont toutes sérieuses pour la personne qui en est victime. La bonne nouvelle de l’Évangile peut cependant nous libérer de toute crainte. Rappelons-nous que la crainte entra dans le monde en même temps que le péché. Dans Genèse 3:9-10, il est écrit : « Et l’Éternel Dieu appela Adam, et lui dit : Où es-tu ? Et il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai craint, parce que je suis nu ; et je me suis caché. » Pourtant, avant de pécher : « Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte » (Genèse 2:25). Vous noterez que le péché et la honte sont toujours reliés.

Le deuxième endroit où la Bible fait référence à la crainte, c’est lorsque : « la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, je suis ton bouclier, et ta très grande récompense » (Genèse 15:1). Le Seigneur nous protège et pourvoit à tous nos besoins. Comme disait si bien David : « Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent » (Psaume 23:4). Dans le Nouveau Testament, nous découvrons les mots « ne craint pas » plusieurs fois sur les lèvres de Christ. Quand les phobies s’emparent de nous, ou que les craintes nous découragent, la délivrance est toujours proche lorsque nous cherchons le Seigneur. « De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:6).

L’apôtre Pierre va encore plus loin en déclarant : « Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3:14-15). La plus grande frayeur chez tout individu est la crainte de mourir. Mais le Seigneur nous délivre même de cette crainte puisque Jésus a vaincu la mort par une résurrection. Dans Son corps glorifié, Jésus nous déclare ceci, dans Apocalypse 1:17-18 : « Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant ; j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer [la tombe] et de la mort. » Jésus contrôle présentement tout dans l’univers.

Juste avant de monter au ciel, notre Seigneur a réuni Ses onze disciples : « Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis [au présent] avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:18-20). Ce travail se poursuit dans l’humilité et la soumission à Christ depuis ce temps par Ses ministres. Et sachez que Jésus surveille Son Église et Il vit dans chacun de ceux qui proclament Sa Parole, peu importe où ils se trouvent sur cette terre. Voilà pourquoi Dieu Se plait à faire grâce aux humbles qui Le servent dans la foi et dans la persévérance.

L’apôtre Jacques exhorte les serviteurs de Christ en déclarant : « Mes frères bien-aimés, ne vous y trompez point : toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon Sa volonté, par la Parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures. Ainsi, mes frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère. Car la colère de l’homme n’accomplit point la justice de Dieu » (Jacques 1:16-20). Que chaque converti au Seigneur accomplisse son œuvre selon le ou les dons qu’il a reçu du Saint-Esprit. Et n’ayez crainte, Jésus nous assure de Sa protection pendant cette œuvre fantastique à proclamer le salut à ceux qui viennent en contact avec nous.

Et gardez continuellement dans votre esprit cet espoir énoncé par Jésus Lui-même dans Apocalypse 22:12 : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. » Poursuivez en sauvegardant et en enseignant tout ce que Jésus vous a commandé et n’ayez aucune crainte, car, lorsque Jésus reviendra sur terre, la récompense sera extraordinaire, au-delà de toute espérance. Mais avant qu’Il ne revienne, il nous faut croire qui était véritablement Jésus. Beaucoup de religions essaient présentement de vous vendre un Jésus dilué. N’en croyez rien, allez à la source de votre information, votre Bible.

Dans Jean 1:14, nous lisons : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » Voilà le verset qui nous confirme l’incarnation du Créateur de toutes choses, la Parole éternelle de Dieu. C’est aussi confirmé lorsque Jean déclare : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:1-3). Notez comme la Parole était dès le commencement avec Dieu, en même temps. Même un enfant sait quand on est trois, un doit précéder l’autre, mais jamais en même temps.

Donc, Dieu S’est incarné en homme et est venu vivre parmi nous. Mais, malgré cela : « Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:11-13). Il n’y a aucune échappatoire légitime, Jésus de Nazareth était le Dieu Créateur, engendré en homme parfait et Sauveur de monde. Cela est également confirmé dans la déclaration de Mathieu 1:23 : « Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. »

Il n’était pas en partie homme et en partie Dieu, ou parfois homme et parfois Dieu. Lorsque Dieu a consenti à Se faire homme, Il a vraiment vécu dans un corps humain pendant Son séjour sur la terre. Alors, dans Hébreux 10:5-7, nous voyons : « C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre. » Voilà pourquoi Paul exhorte chaque chrétien : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:5-8).

L’apôtre Jean nous met en garde sur la façon de reconnaître ceux qui ont et ceux qui n’ont pas l’Esprit de Dieu en eux. « Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde » (1 Jean 4:2-3). Chacun de ceux qui se déclarent chrétiens doit faire son choix. Mais lorsque Christ reviendra, Jean nous dit : « Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:3). Et la Parole vivante sera toujours notre Seigneur, vivant éternellement avec nous.




D.372 – Satan sera lié pendant mille ans

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Par Joseph Sakala

Plusieurs chrétiens observent encore le Jour des Expiations (Yom Kippur), comme un rappel annuel que Satan sera bientôt lié pendant mille ans et emprisonné dans l’abîme. Dans Apocalypse 20:1-3, l’apôtre Jean nous déclare : « Je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main. Et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. » Mais ce Jour des Expiations représente beaucoup plus que cela.

Bien que très peu de gens le réalisent, Satan demeure le dieu de ce siècle. Car : « Si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4). Et même si Lucifer fut banni du ciel après sa rébellion contre Dieu, il demeure toutefois : « Le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9). Satan le fait en séduisant des hommes assoiffés de pouvoir, cupides et prêts à prêcher des mensonges pour s’enrichir.

Paul dit : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15). N’oublions jamais qu’avant de devenir Satan (adversaire), il s’appelait Lucifer (porteur de lumière). Et même s’il est présentement banni du ciel, il se déguise toujours en ange de lumière pour séduire le monde entier. En tant que chrétiens convertis, nous ne devrions jamais associer le nom de Lucifer à Satan. Lucifer était le plus beau des archanges qui devait porter la lumière de la vérité aux humains lorsque Dieu a décidé de les créer à Son Image et Sa Ressemblance.

Dans Ézéchiel 28, Dieu nous donne une belle description de ce qu’Il avait créé. Au verset 12, nous lisons : « Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Tu étais le couronnement de l’édifice, plein de sagesse, parfait en beauté ; tu te trouvais dans l’Éden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de pierres précieuses de toutes sortes, la sardoine, la topaze, la calcédoine, le chrysolithe, l’onyx, le jaspe, le saphir, l’escarboucle, l’émeraude et l’or. Les tambours et les flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne [gouvernement] de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu. Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi. [Ainsi, Lucifer n’existe plus, car] au milieu de ton riche commerce, ton cœur s’est rempli de violence, et tu devins coupable ; je te précipiterai de la montagne de Dieu ; je te détruirai, ô chérubin protecteur, du milieu des pierres de feu ! Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, et tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jetterai par terre, je te donnerai en spectacle aux rois, pour qu’ils te regardent » (Ézéchiel 28:12-17).

Dès cet instant, Lucifer a commencé à comploté sur le moyen de détrôner Dieu. Regardons comment Dieu le questionne sur son geste : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut ! » (Esaïe 14:12-14). Lucifer, qui avait le tiers des anges sous sa charge, s’est mis à les détourner contre Dieu par la séduction qui lui était si bien fidèle. Combien de temps a-t-il pris pour les séduire, nous ne le savons pas, mais ce que nous savons c’est qu’il les a séduit à croire que le Créateur Dieu pouvait être renversé.

« Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui, » nous dit Apocalypse 12:7-9. Après sa rébellion, il est devenu Satan le diable, adversaire de Dieu, et ses anges sont devenus des démons. Depuis ce temps, leur unique but est de détruire la race humaine, croyant empêcher ainsi Dieu de Se former une très grande famille divine pour partager Sa création.

Aux chefs religieux qui le harcelaient continuellement, Jésus a déclaré : « Pourquoi ne comprenez-vous point mon langage ? C’est parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:43-44).

Heureusement que les Écritures nous rassurent quant au fait, que ce pouvoir de séduire le monde entier lui sera enlevé bientôt. Mais la table est mise pour que l’humanité attaque Christ lors de Sa venue sur terre ! C’est plus que certain ! Voici jusqu’où sa séduction sera complète. Ceci fut prédit dans les Écritures dès le premier siècle et nous n’attendons que le moment précis où tout arrivera, tel que prophétisé par Jésus-Christ. Dans Apocalypse 17:14, il est écrit : « Ils [toutes les armées de la terre] combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec Lui sont les appelés, les Élus et les fidèles. »

Pendant des millénaires, le Jour des Expiations fut l’ombre d’un événement futur où Satan sera lié et ne pourra plus séduire qui que ce soit pendant mille années. C’était une fête annuelle qui rappelait au peuple que le sacrifice de Christ, leur Messie, expierait leurs péchés. C’était un jour de jeûne complet par le peuple pour l’expiation des péchés. Dans Lévitique 23:27-29, nous lisons : « Le dixième jour de ce septième mois sera le jour des expiations ; vous aurez une sainte convocation, vous humilierez vos âmes, et vous offrirez à l’Éternel des sacrifices faits par le feu. Vous ne ferez aucune œuvre ce jour-là ; car c’est le jour des expiations, où doit être faite pour vous l’expiation devant l’Éternel votre Dieu. Car toute personne qui ne s’humiliera pas ce jour-là, sera retranchée du milieu de son peuple. »

Mais il y a une fête des expiations qui se fêtait ainsi. Dans Lévitique 16:7-10 : « Aaron prendra deux boucs, et les placera devant l’Éternel, à l’entrée du tabernacle d’assignation. Puis Aaron jettera le sort sur les deux boucs ; un sort pour l’Éternel, et un sort pour Azazel [Satan]. Et Aaron fera approcher le bouc sur lequel le sort sera tombé pour l’Éternel, et l’offrira en sacrifice pour le péché. [Ce bouc représenterait le sacrifice de Christ le Messie, comme sacrifice expiatoire pour les péchés de l’humanité]. Mais le bouc sur lequel le sort sera tombé pour Azazel, sera placé vivant devant l’Éternel, afin de faire sur lui l’expiation, et de l’envoyer au désert pour Azazel. » Ensuite : « Aaron appuiera ses deux mains sur la tête du bouc vivant, et confessera sur lui toutes les iniquités des enfants d’Israël, et toutes leurs rébellions en tous leurs péchés ; il les mettra sur la tête du bouc, et l’enverra au désert par un homme exprès. Et le bouc emportera sur lui toutes leurs iniquités dans une terre déserte, et l’homme lâchera le bouc dans le désert » (Lévitique 16:21-22).

À cause de la signification du Jour des Expiations, les Saints de Dieu ont les regards fixés vers le Jour où : « En ce temps-là, se lèvera Micaël, le grand chef, qui tient ferme pour les enfants de ton peuple ; et ce sera un temps de détresse tel qu’il n’y en a point eu depuis qu’il existe des nations, jusqu’à ce temps-là. En ce temps-là, ton peuple échappera, savoir quiconque sera trouvé inscrit dans le livre. Et plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour l’opprobre et une infamie éternelle. Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité » (Daniel 12:1-3).

C’est alors qu’on verra l’accomplissement de la prophétie de Jésus dans  Matthieu 5:5-10 : « Heureux les débonnaires ; car ils hériteront de la terre. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice ; car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux ; car ils obtiendront miséricorde. Heureux ceux qui ont le cœur pur ; car ils verront Dieu. Heureux les pacifiques ; car ils seront appelés enfants de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le royaume des cieux est à eux. » Car cette attitude sera récompensée par ces paroles : « Tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10).

Remarquez ce que cette ancienne fête du Jour des Expiations présageait : le bannissement de Satan. Cela se faisait par deux boucs dont un représentait Satan, l’adversaire et le père des mensonges. Tous les péchés furent placés sur sa tête et il fut mené par un homme fort (l’archange Micaël) dans le désert (Lévitique 16:21). Nous le voyons encore dans Apocalypse 20:1 : « Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis ; après quoi il faut qu’il soit délié pour un peu de temps. »

Mais n’oublions jamais qu’il y avait un autre bouc. Celui qui fut sacrifié pour l’expiation des péchés. Ce bouc représentait Christ, le Fils de Dieu, et notre grand Prêtre plein de compassion. « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut » (Hébreux 9:28). Dans Hébreux 10:1-4, nous voyons : « Or, la loi, ayant l’ombre des biens à venir, non l’image même des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu’on offre continuellement chaque année, rendre parfaits ceux qui s’approchent de ces sacrifices. Autrement on aurait cessé de les offrir, puisque ceux qui faisaient ce service, une fois purifiés, n’auraient plus eu conscience de leurs péchés. Mais dans ces sacrifices, on rappelle chaque année le souvenir des péchés ; car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. »

« C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais Tu m’as formé un corps. Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre. Ayant dit plus haut : Tu n’as point voulu de victime, ni d’offrande, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, (choses qui sont offertes selon la loi) et tu n’y as point pris plaisir ; il ajoute ensuite : Voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté. Il abolit le premier sacrifice, afin d’établir le second. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’oblation faite une seule fois du corps de Jésus-Christ » (Hébreux 10:5-10).

Ensuite, il décrit comment la loi sera écrite dans le cœur des fidèles, dans Hébreux 10:11-18 : « De plus, tout sacrificateur se présente chaque jour, faisant le service, et offrant plusieurs fois les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés ; mais Lui, [Jésus] ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis deviennent le marchepied de ses pieds. Car, par une seule oblation il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés. Et le Saint-Esprit nous le témoigne aussi ; car, après avoir dit d’abord : Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, où la rémission des péchés est faite, il n’y a plus d’oblation pour le péché. »

Ils seront écrits dans le cœur du monde entier, pendant le Millénium, et enseigné par Ses Élus. Voilà une partie du travail des Saints de Dieu, pour instruire ceux que Satan a séduit par ses mensonges et ses fausses religions. Satan n’est pas lié présentement et continue de dominer dans ce monde séduit.  Aujourd’hui, la violence, la faim, la confusion religieuse, la cupidité, les fraudes et j’en passe mènent sur cette terre. Cependant, Satan sait très bien que son temps achève. Dans Apocalypse 12:12, nous lisons : « C’est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui y habitez. Malheur à vous, habitants de la terre et de la mer ; car le diable est descendu vers vous en grande fureur, sachant qu’il n’a que peu de temps. »

Lors de l’avènement de Jésus, Satan sera enlevé et ne pourra plus séduire le monde entier comme présentement. Tout comme Azazel, il sera enchaîné par un « homme fort » (Micaël). Dans Apocalypse 19:19-21, nous voyons : « Et je vis la bête, et les rois de la terre et leurs armées, assemblées pour faire la guerre à celui qui était monté sur le cheval, et à son armée. Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. Et tout le reste fut tué par l’épée qui sortait de la bouche de Celui qui était monté sur le cheval ; et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair. »

Vous êtes-vous déjà demandé comment ces armées seraient tuées par l’épée qui sortait de la bouche de Christ ? Et comment tous ces oiseaux seront rassasiés de leur chair ? Ces deux évènements furent préparés longtemps d’avance dans les Écritures. Allons voir dans Zacharie 14:12 où nous pouvons lire : « Et voici quelle sera la plaie dont l’Éternel frappera tous les peuples qui auront combattu contre Jérusalem : il fera tomber leur chair en pourriture pendant qu’ils seront debout sur leurs pieds, leurs yeux se fondront dans leur orbite, et leur langue se fondra dans leur bouche. » Le cancer le plus virulent et le plus instantané de l’histoire ! Christ n’aura qu’à prononcer le mot et tout cela arrivera, les armées vont pourrir sur place et les charognards seront nourris. En très peu de temps, les armées de la terre seront détruites. Fini la guerre et les coûts dévorants des armements.

Donc, tout au long de la Bible, nous remarquons que Satan complote, mais c’est Dieu qui est Lauréat. Dans Luc 22:2-5, nous constatons que : « Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient comment ils pourraient faire mourir Jésus ; car ils craignaient le peuple. Or Satan entra dans Judas, surnommé l’Iscariote, qui était au nombre des douze ; et il s’en alla, et parla avec les principaux sacrificateurs et les chefs des gardes, sur la manière dont il le leur livrerait. Ils en eurent de la joie, et ils convinrent de lui donner de l’argent. »

Dès le Jardin à Éden, Dieu avait prédit qu’il y aurait une guerre continuelle entre la postérité de Satan et la postérité de la femme avec une victoire de sa postérité sur Satan. Dans Genèse 3:14-15, nous lisons : « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. »

Dans les premières 2 000 années de l’histoire humaine, la Bible nous dévoile les assauts continus de Satan sur la descendance d’Ève. Après la chute de nos premiers parents, Caïn, leur premier né, assassina son frère Abel. Cet acte criminel n’était pas une pure coïncidence. « C’est en cela que se révèlent les enfants de Dieu, et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice et n’aime pas son frère, n’est point de Dieu. Car le message que vous avez entendu dès le commencement, c’est que nous nous aimions les uns les autres. Ne faisons point comme Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes » (1 Jean 3:10-12).

Après la mort d’Abel le juste, Dieu accorda un autre fils à Adam et Ève, Seth, dont la descendance nous amène jusqu’à Noé, considéré Noé le juste. Cela n’a pas empêché le monde entier de plonger dans la corruption. « Or, quand les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils prirent des femmes d’entre toutes celles qui leur plurent. Et l’Éternel dit : Mon esprit ne contestera point dans l’homme à toujours ; dans son égarement il n’est que chair ; ses jours seront de cent vingt ans. Les géants étaient sur la terre, en ce temps-là, et aussi dans la suite, parce que les fils de Dieu venaient vers les filles des hommes, et elles leur donnaient des enfants : ce sont ces hommes puissants qui, dès les temps anciens, furent des gens de renom » (Genèse 6:1-4).

Dieu avait décidé que l’humanité ne devait pas vivre au-delà de cent vingt ans. Car, « l’Éternel vit que la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps. Et l’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il en fut affligé dans son cœur. Et l’Éternel dit : J’exterminerai de dessus la terre l’homme que j’ai créé ; depuis l’homme jusqu’au bétail, jusqu’au reptile, et jusqu’à l’oiseau des cieux ; car je me repens de les avoir faits » (Genèse 6:5-7). Le Déluge vint et tous les humains furent exterminés, sauf Noé et sa famille.

Peu de temps après le jugement du Déluge, le monde entier s’est encore rebellé, à Babel, cette fois, nécessitant un autre jugement de Dieu. Dans Genèse 11:1-9, nous lisons : « Or toute la terre avait le même langage et les mêmes mots. Mais il arriva qu’étant partis du côté de l’Orient, ils trouvèrent une plaine dans le pays de Shinear, et ils y demeurèrent. Et ils se dirent l’un à l’autre : Allons, faisons des briques, et cuisons-les au feu. Et la brique leur tint lieu de pierre, et le bitume leur tint lieu de mortier. Et ils dirent : Allons, bâtissons-nous une ville et une tour, dont le sommet soit dans les cieux, et faisons-nous un nom, de peur que nous ne soyons dispersés sur la face de toute la terre. Et l’Éternel descendit pour voir la ville et la tour qu’avaient bâties les fils des hommes. Et l’Éternel dit : Voici, c’est un seul peuple, et ils ont tous le même langage, et voilà ce qu’ils commencent à faire ; et maintenant rien ne les empêchera d’exécuter tout ce qu’ils ont projeté. Allons, descendons, et confondons là leur langage, en sorte qu’ils n’entendent point le langage l’un de l’autre. Et l’Éternel les dispersa de là sur la face de toute la terre, et ils cessèrent de bâtir la ville. C’est pourquoi son nom fut appelé Babel (confusion) ; car l’Éternel y confondit le langage de toute la terre, et de là l’Éternel les dispersa sur toute la face de la terre. »

Les 2 000 années suivantes ont enregistré encore davantage de conflits avec Satan. Malgré que Dieu a promis à Abram et à sa descendance la terre promise pour toujours : « l’Éternel avait dit à Abram : Va-t’en hors de ton pays, et de ta parenté, et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai. Et je te ferai devenir une grande nation, et je te bénirai, et je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction. Et Je bénirai ceux qui te béniront, et Je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Genèse 12:1-3). Abram n’a pas toujours cru, mais Dieu a miraculeusement mené sa descendance dans la terre de Canaan. Mais la méchanceté récurrente de sa descendance culmina en sa captivité aux mains des nations païennes (2 Rois 17, 24). Le conflit avec Satan s’est poursuivi jusque dans le Nouveau Testament.

Satan a activement voulu mettre Christ sur la croix, et il a réussi. Donc, pendant un instant Satan a paru vainqueur, mais c’est Christ qui a eu le dernier mot, car Jésus est ressuscité. La mort de Christ n’a pas été une victoire pour Satan, mais plutôt son coup de mort. Christ n’est pas demeuré enseveli, mais Il est ressuscité. Et : « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession » (Hébreux 4:14).

« J’annoncerai ton nom à mes frères ; je te louerai au milieu de l’assemblée. Et encore : Je me confierai en Lui. Et encore : Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés. Puis donc que les enfants participent de la chair et du sang, il en a aussi de même participé, afin que par la mort il détruisît celui qui avait l’empire de la mort, c’est-à-dire, le diable ; et qu’il délivrât tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient toute leur vie assujettis à la servitude. Car assurément il n’a pas secouru les anges, mais il a secouru la postérité d’Abraham » (Hébreux 2:12-16).

En essayant de détruire la descendance de la femme (Christ), Satan a mis un sceau sur sa propre destinée. Dieu a utilisé les machinations du diable pour accomplir Son but éternel d’une manière parfaite comme aucun homme n’aurait jamais pu le concevoir. « Mais Dieu [a] fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par Lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie ? [Sa résurrection] » (Romains 5:8-10).

Il est intéressant de noter l’importance de la doctrine de la réconciliation dans la théologie chrétienne : « Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation » (Romains 5:11). « Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il [Dieu] l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:18-21).

Ainsi, la doctrine de l’expiation est en réalité la réconciliation, le rachat de nos âmes pour Christ. Les hommes furent séparés de notre Dieu Saint par leur nature pécheresse et également par leur culpabilité à commettre le péché. Mais par le sacrifice de Christ pour nous, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de Son Fils. Dieu avait déjà prévu la solution, mais les pécheurs ne se sont pas tous réconciliés avec Lui, du moins jusqu’au moment où ils accepteront volontairement et librement ce don gratuit que Dieu leur offre par amour pour eux. Mais nous, qui avons accepté Son sacrifice, nous nous glorifions même en Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, par Lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation. (Romains 5:11).

Une partie de cette joie consiste dans le fait que : « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5:20). C’est donc devenu notre grand privilège d’annoncer au monde entier qu’il peut recevoir le pardon éternel. Voilà le travail que nous ferons en tant qu’Élus de Dieu pendant les mille années que Satan sera lié dans l’abyme, en reconnaissance à Celui qui n’a point connu le péché, mais Qui a été traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui. Et c’est ce que nous vous offrons comme ambassadeurs de Christ.

Nous, les Élus, enseignerons la vérité à tous ceux qui ont été séduits au long des siècles, par les fausses religions inspirées par Satan et ses ministres. Dans le Royaume de Dieu, il n’y aura qu’une seule Religion et une seule Église, celle fondée par Christ Lui-même qui a dit à Pierre : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre [i.e. sur Lui-même], je bâtirai Mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18). Je vous souhaite, à tous qui lisez ceci, de vous réveiller à cette vérité, et le plus vite possible, car le temps se fait court, vraiment court, avant la tribulation.




D.371 – Délices à la droite de Dieu

coeur-dieu

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 16:9-11, nous lisons : « C’est pourquoi mon cœur se réjouit, et mon âme chante de joie ; et ma chair même reposera en assurance. Car tu n’abandonneras pas mon âme au Sépulcre ; tu ne permettras point que ton saint voie la corruption. Tu me feras connaître le chemin de la vie ; il y a un rassasiement de joie devant ta face, et des délices à ta droite pour jamais. » Le Psaume 16 contient la première référence au Christ ressuscité, assis à la droite de Son Père céleste et cela est très important pour nous, car il y a au moins vingt autres références pareilles dans la Bible. Voici un de ces Psaumes de David : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! » (Psaume 110:1-2).

Ce verset est cité pas moins de cinq fois dans le Nouveau Testament. Dans Matthieu 22:43-46, nous lisons : « Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger. » Voici une autre version, dans Marc 12:36-37 : « Car David lui-même dit par le Saint Esprit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. Puis donc que David lui-même l’appelle Seigneur, comment est-il son fils ? Et une grande multitude prenait plaisir à l’écouter. » Jésus était implacable dans Ses répliques faites aux Pharisiens qui voulaient Le coller.

Ensuite, dans les épîtres de Paul, nous découvrons sept références à Christ comme étant assis à la droite de Dieu. Dans Romains 8:34, Paul déclare : « Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. » Dans Éphésiens 1:19-20, nous lisons : « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, Qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes. » Regardons maintenant dans Colossiens 3:1, où Paul nous déclare : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. » Regardons cette belle description de Jésus, dans Hébreux 1:3, où Paul nous dit : « Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. »

Jésus : « Qui étant allé au ciel, est à la droite de Dieu, et à qui les anges, les principautés et les puissances sont assujettis » (1 Pierre 3:22). Il est remarquable de noter que la première référence nous parle de la grande joie de Jésus assis à la droite de Dieu, Qui, étant la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par Sa parole puissante, ayant opéré par Lui-même la purification de nos péchés, S’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. Par contre, une dernière activité est mentionnée : « Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par Celui qui nous a aimés » (Romains 8:33-37).

En effet, Son intercession continuelle pour nous est Sa principale activité en présence de Dieu depuis ce temps et jusqu’à ce que la chair soit disparue. « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité » (Hébreux 7:25-28).

Voilà pourquoi Jean, celui que Jésus aimait, nous dit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:1-6). Bientôt, Jésus va revenir pour devenir la main puissante manifestée contre Ses ennemis jusqu’à ce que ceux-ci deviennent le marchepied de Ses pieds.

Pour ce qui est de nous, Ses Élus : « Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec Lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:14-17). C’est alors que nous aussi nous jouirons des mêmes délices dont jouit Jésus présentement dans la plénitude de l’autorité pendant toute l’éternité.

Au fil des siècles, beaucoup de convertis se sont demandé où était Jésus maintenant ? Jésus savait ces choses et nous a préparés à répondre. Dans Matthieu 24:26-27, Jésus a dit : « Si donc on vous dit : Le voici dans le désert ; n’y allez point : Le voici dans des lieux retirés ; ne le croyez point. Car, comme l’éclair sort de l’orient et se fait voir jusqu’à l’occident, il en sera aussi de même de l’avènement du Fils de l’homme. » Cet avertissement fut donné par Christ lors de Son sermon sur le mont de Oliviers au sujet de Son second avènement. Il avait aussi prédit : « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible » (Matthieu 24:24). C’est arrivé plusieurs fois tout au long des siècles, mais Jésus n’est toujours pas revenu.

Néanmoins, l’endroit où Jésus Se trouve présentement n’est pas un secret. Après Sa résurrection et Ses dernières instructions à Ses disciples : « Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut élevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu » (Marc 16:19). « Et comme Ses disciples avaient les yeux attachés au ciel pendant qu’il s’en allait, deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et leur dirent : Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel » (Actes 1:10-11). Donc, jusqu’au moment de Son retour, Il est assis en autorité au ciel à la droite du Père, attendant le moment précis de Son retour glorieux pour établir le Royaume de Dieu sur cette terre.

Il est cependant clair que Christ vit en nous par Son Esprit qui nous guide dans notre cheminement vers ce Royaume. « Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! C’est pourquoi tu n’es plus esclave, mais fils, et si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ » (Galates 4:6-7). C’est ainsi que Christ vit en nous par la foi. Mais Il demeure au ciel, Son endroit privilégié d’intercession auprès du Père, jusqu’au moment de revenir dans Son corps glorifié pour accomplir Ses promesses faites envers nous dans les Écritures, tout en établissant le Royaume de Dieu pour lequel nous avons été créés. Donc, Son incontestable présence est toujours là.

Dans Genèse 28:10-15, il est écrit : « Mais Jacob partit de Béer-Shéba, et s’en alla à Charan. Et il arriva en un lieu où il passa la nuit, parce que le soleil était couché. Il prit donc une des pierres du lieu, en fit son chevet, et se coucha en ce lieu-là. Alors il eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. Et voici, l’Éternel se tenait au-dessus d’elle, et il dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac ; la terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. Et ta postérité sera comme la poussière de la terre ; et tu te répandras à l’Occident et à l’Orient, au Nord et au Midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité. Et voici, je suis avec toi, et je te garderai partout où tu iras ; et je te ramènerai en ce pays ; car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie fait ce que je t’ai dit. »

C’est la première de plusieurs promesses de la présence incontestable de Dieu avec ceux qui ont foi en Lui. Les mots du texte plus haut furent adressés à Jacob alors qu’il fuyait la colère arbitraire d’Ésaü. Les érudits accusent Jacob injustement de fraude parce qu’il a reçu le droit d’aînesse pourtant promis par Dieu avant sa naissance. Rébecca, femme d’Isaac, conçut :  « Mais les enfants se heurtaient dans son sein, et elle dit : S’il en est ainsi, pourquoi suis-je ? Et elle alla consulter l’Éternel. Et l’Éternel lui dit : Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront au sortir de tes entrailles. Un de ces peuples sera plus fort que l’autre ; et le plus grand servira le plus petit » (Genèse 25:22-23). Ces experts bibliques devraient noter que Dieu n’a jamais rejeté Jacob. Au contraire, Dieu lui a promis la  présence de Sa protection perpétuelle. Pourrions-nous déclarer que c’est Ésaü qui retenait injustement le droit d’aînesse, et qu’Isaac a montré de la négligence en oubliant de rétablir les faits ?

Vous noterez pareillement cette déclaration de Dieu à Josué : « Nul ne subsistera devant toi pendant tous les jours de ta vie ; je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse ; je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner » (Josué 1:5-6). Il y a aussi Sa promesse à Son peuple choisi d’Israël : « Car l’Éternel n’abandonnera point son peuple, à cause de son grand nom ; car l’Éternel a voulu faire de vous son peuple » (1 Samuel 12:22). Nous découvrons bon nombre de ces promesses et assurances divines dans les Écritures. Une en particulier nous révèle le cœur de Dieu.

Dans Ésaïe 41:17-20, Dieu déclare : « Les affligés et les misérables qui cherchent des eaux et qui n’en ont point, dont la langue est desséchée par la soif, moi, l’Éternel, je les exaucerai ; moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai point. Je ferai jaillir des fleuves sur les hauteurs, et des sources au milieu des vallées ; je changerai le désert en étang, et la terre aride en sources d’eaux ; Je mettrai dans le désert le cèdre, l’acacia, le myrte et l’olivier ; je planterai dans les solitudes le cyprès, l’orme et le buis ensemble ; afin qu’ils voient et qu’ils sachent, qu’ils observent et comprennent tous, que la main de l’Éternel a fait ces choses, que le Saint d’Israël en est l’auteur. »

La plus précieuse de toutes, c’est cette assurance de Dieu dévoilée par Paul à tous les croyants du Nouveau Testament : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ! Soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? Souvenez-vous de vos conducteurs, qui vous ont annoncé la parole de Dieu, et considérant l’issue de leur vie, imitez leur foi. Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité » (Hébreux 13:5-8). Quand Christ promet, Sa promesse est sûre et certaine. Qui oserait Le contredire ?

Dans Romains 8:38-39, Paul dit : « Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. » Jésus Lui-même nous dit : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Mathhieu 28:19-20). Donc, si le Seigneur est mon aide, je ne craindrai point ; que pourra alors me faire un simple homme ?

Si notre but premier, en tant que disciples de Christ, est d’être avec Lui dans le Royaume qu’il viendra établir sur cette terre, il est tout à fait normal pour nous de surveiller Son avènement. « Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. Or, considérez ceci, que si un père de famille était averti à quelle veille de la nuit le larron viendra, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps marqué ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera. Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tous ses biens » (Matthieu 24:42-47).

Ceux qui tentent de prédire le retour de Christ deviennent vite sceptiques au sujet de la prophétie biblique. Or, ce serait une triste erreur. Peu importe quand cela arrivera, une chose est certaine, Christ va revenir, car Il l’a promis et Jésus ne peut pas mentir. « Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père. Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra » (Marc 13:32-33). Encore et encore, Jésus nous a exhortés à surveiller les signes qui nous dévoileront quand les temps seront proches. Un des signes à surveiller sera l’apparition de la Bête et de l’Antichrist en même temps qu’une apostasie globale. Il y aura des bouleversements mondiaux : « Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison viendra, ou le soir, ou à minuit, ou au chant du coq ou le matin ; de peur qu’arrivant tout à coup il ne vous trouve endormis. Or, ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez » (Marc 13:35-37).

A ces exhortations du Seigneur, les apôtres faisaient retentir des avertissements identiques. « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut » (Hébreux 9:28). Et, dans 1 Jean 2:28-29, nous lisons : « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. » Jésus Lui-même nous a mis en garde contre ces derniers jours en déclarant : « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car il faut que toutes ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. » (Matthieu 24:6-8).

Les chrétiens sont souvent accusés de veiller sur le retour de Christ plutôt que d’améliorer le monde présent. Cependant, les chrétiens convertis furent largement responsables d’améliorations dans ce monde comme l’élimination de l’esclavage, l’établissement d’hôpitaux et d’institutions d’enseignements, la fondation et le développement de la science moderne, des avancés dans la liberté politique, etc. Cependant, Christ avait prédit que des guerres continueraient malgré Ses propres mort et résurrection. En effet, le prophète Daniel avait prophétisé, cinq siècles auparavant : « Et après les soixante-deux semaines, le Christ sera retranché, et non pour lui. Et le peuple d’un conducteur qui viendra, détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin sera dans ce débordement ; les désolations sont déterminées jusqu’au terme de la guerre » (Daniel 9:26).

Pendant 2 500 ans, les prophéties se sont accomplies et continueront de s’accomplir jusqu’au retour de Christ. Mais Dieu a promis que ce serait un Jour : « Pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. Le Seigneur envoie une parole à Jacob ; elle tombe sur Israël. Le peuple entier en aura connaissance, Éphraïm et les habitants de Samarie, ceux qui disent avec orgueil et avec fierté : Les briques sont tombées, nous bâtirons en pierres de taille ; les sycomores ont été coupés, nous les remplacerons par des cèdres ! L’Éternel élèvera les adversaires de Retsin contre le peuple ; il armera aussi leurs ennemis : Les Syriens par-devant, et les Philistins par-derrière ; et ils dévoreront Israël à pleine bouche. Malgré tout cela, Sa colère ne s’arrête pas, et sa main est toujours étendue ! » (Esaïe 9:6-11).

Est-ce que le peuple va retourner vers Son Dieu ? « Mais le peuple ne retourne pas à Celui qui le frappe ; ils ne cherchent pas l’Éternel des armées. Aussi l’Éternel retranchera d’Israël, en un jour, la tête et la queue, la palme et le jonc. La tête, c’est l’ancien et l’homme considéré ; et la queue, c’est le prophète qui enseigne le mensonge. Car les conducteurs de ce peuple l’égarent, et ceux qui sont conduits par eux se perdent. C’est pourquoi l’Éternel ne prendra point plaisir en ses jeunes gens, et n’aura point pitié de ses orphelins ni de ses veuves ; car ce ne sont tous que des impies et des méchants, et toute bouche profère des infamies. Malgré tout cela, sa colère ne s’arrête pas, et Sa main est toujours étendue ! » (Ésaïe 9:12-16).

Le texte qui suit est tiré du discours de Christ donnant une réponse aux questions de Ses disciples au sujet de Son Second Avènement. À la fin de Son message, Jésus a déclaré : « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire » (Matthieu 24:30). Les nations en guerre ne se réjouiront pas de Son avènement, mais se lamenteront plutôt.

Mais qu’arrivera-t-il aux Élus ? Dans Matthieu 24:31-34, nous voyons : « Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses Élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout. Or, comprenez la similitude prise du figuier : Quand ses rameaux sont tendres, et qu’il pousse des feuilles, vous connaissez que l’été est proche. Vous aussi de même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche et à la porte. Je vous dis en vérité que cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées. »

« Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront au moulin, l’une sera prise et l’autre laissée » (vs 40-41). Voilà le moment de l’enlèvement des Élus vers Christ dans les airs (pas au ciel). « Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. Or, considérez ceci, que si un père de famille était averti à quelle veille de la nuit le larron viendra, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps marqué ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera. Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tous ses biens » (vs 42-47) Voilà le moment de recevoir votre récompense dans le Royaume de Dieu pour l’éternité.

En dépit d’efforts continuels pour dénigrer, tout au long des siècles, la véritable religion établie par Jésus, celle-ci revient avec vengeance divine pour rétablir la vérité avec force dans la société d’aujourd’hui. Que ce soit dans le mariage, dans la famille, dans les relations humaines, ou dans les discours sur la morale, la religion est intrinsèquement tissée dans le débat futur de notre société complètement confuse. Chez les Juifs, chez les Musulmans, dans le christianisme sous toutes ses formes, ou même dans le paganisme — peu importe la forme que la religion a prise — elle a créé une fondation qui a fait le mélange de la société entière. Les trois religions majeures (le judaïsme, l’islam et le christianisme) ont dominé sur notre société durant les 2 000 dernières années.

Mais, tôt ou tard, toute personne intelligente devra nécessairement croire à la providence divine pour répondre à la question : qu’est-ce que la véritable religion ? Alors, considérons la question pour définir le terme « religion ». Il est défini comme : tout système de foi et d’adoration. Ceci s’applique aux trois religions majeures. Mais l’une croit à l’Ancienne Alliance, l’autre à la Nouvelle Alliance et la troisième au Coran. Donc, Satan a beau jeu et la confusion se poursuit. Pourquoi, dans ces trois religions, toutes se réclamant d’un seul Dieu, sont-elles en désaccord avec le Dieu qu’Abraham adorait ? Les définitions de « Dieu » dans l’Ancien Testament sont pourtant claires, précises et impossibles, pour quelqu’un ayant l’esprit ouvert, à ne pas comprendre. Dieu est le commencement de toutes choses (Genèse 1:1).

Il n’y a pas d’autres dieux autres que le vrai Dieu. Dans Deutéronome 4:35, nous lisons : « Tu en as été fait spectateur, afin que tu reconnusses que c’est l’Éternel qui est Dieu, qu’il n’y en a point d’autre que lui. » Et, au verset 39 : « Sache donc aujourd’hui, et grave dans ton cœur, que c’est l’Éternel qui est Dieu, là-haut dans les cieux et ici-bas sur la terre, et qu’il n’y en a point d’autre. » Dans 1 Rois 8:60-61, il est écrit : « Afin que tous les peuples de la terre connaissent que c’est l’Éternel qui est Dieu, qu’il n’y en a point d’autre ; et que votre cœur soit intègre envers l’Éternel notre Dieu, pour marcher dans ses statuts et garder ses commandements, comme aujourd’hui. » Et pour en citer un autre, dans Joël 2:27, nous voyons : « Vous saurez que je suis au milieu d’Israël ; que moi, l’Éternel, Je Suis votre Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre ; et mon peuple ne sera plus jamais confus. »

Il est le Premier et le Dernier. Dans Esaïe 44:7, il déclare : « Qui a fait entendre sa voix comme moi, – qu’il le déclare et qu’il le prouve ! – depuis que j’ai établi le peuple ancien ? Qu’ils annoncent l’avenir et ce qui doit arriver ! » Il prophétise la fin dès le commencement : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté » (Esaïe 46:9-10). Et, dans Esaïe 48:5-6, Dieu nous dit : « Aussi je t’ai annoncé ces choses dès longtemps, je te les ai fait entendre avant qu’elles arrivassent, afin que tu ne disses pas : ‟C’est mon idole qui les a faites ; c’est mon image taillée ou mon image de fonte qui les a ordonnées.” Tu les as entendues ; vois-les toutes ! Et ne les publierez-vous pas vous-mêmes ? – Je te fais entendre maintenant des événements nouveaux, qui étaient cachés et que tu ne savais pas. » Dieu a-t-Il déclaré une seule fois qu’Il était une trinité ?

Il ne change jamais. « Car je suis l’Éternel, je ne change pas ; et vous, enfants de Jacob, vous n’avez pas été consumés » (Malachie 3:6). Il a prophétisé la venue du Messie, la ville de Sa naissance. « Jésus étant né à Bethléhem, de Judée, au temps du roi Hérode, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le roi des Juifs qui est né ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer. Le roi Hérode, l’ayant appris, en fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Et ayant assemblé tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, il s’informa d’eux où le Christ devait naître. Et ils lui dirent : C’est à Bethléhem, de Judée ; car il a été écrit ainsi par le prophète : Et toi, Bethléhem, terre de Juda, tu n’es pas la moindre entre les principales villes de Juda ; car c’est de toi que sortira le Conducteur qui paîtra Israël mon peuple. Alors Hérode, ayant appelé en secret les mages, s’informa d’eux exactement du temps auquel avait paru l’étoile. Et les envoyant à Bethléhem, il leur dit : Allez, et informez-vous exactement du petit enfant, et quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’y aille aussi, et que je l’adore » (Matthieu 2:1-8).

Ainsi, à quelqu’un qui a l’esprit ouvert à la révélation de la vérité, il ne peut y avoir qu’un seul Dieu et une seule religion. Jésus, qui est venu pour annoncer cette vérité, envoya à Son tour Ses disciples : « Et il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15-16). Mais avant de les envoyer, Jésus S’assura que Son Église fut fondée sur une fondation solide. Il les questionna en leur disant : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:15-18).

Où est cette Église, aujourd’hui ? Et comment la reconnaître ? Christ a établi une seule Église sous Son autorité divine, fondée sur : « Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et par tous, et en vous tous » (Éphésiens 4:5-6). Jésus est la personnification même de la Parole de Dieu. « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1). Cela veut dire que l’Église qu’Il a établie aura les mêmes doctrines, inchangées depuis Son commencement. « Étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:20-22).

Jésus devient donc le seul chemin vers le salut et la vie éternelle. A Thomas qui Lui avait demandé de lui montrer le chemin : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. [Jésus et le Père est Le même]. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais. Croyez-moi quand je dis que je suis dans le Père, et que mon Père est en moi ; sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres mêmes. En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais vers mon Père. Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. » (Jean 14:6-13).

Pour ce qui est de la prédication : « quand vous entrerez dans quelque maison, saluez-la. Et si la maison en est digne, que votre paix vienne sur elle ; mais si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne à vous. Et partout où l’on ne vous recevra pas, et où l’on n’écoutera pas vos paroles, en sortant de cette maison ou de cette ville, secouez la poussière de vos pieds » (Matthieu 10:12-14). Si on vous reçoit, que votre paix vienne sur cette maison. Si non, secouez même la poussière de vos pieds, ne vous obstinez pas. Mais là où on vous reçoit, insistez sur la Parole de Dieu et seulement sur la Parole. Une autre façon de reconnaître l’Église, c’est qu’elle sera un petit troupeau. « Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Lui » (1 Corinthiens 1:26-29).

Elle sera violemment persécutée. « Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre » (Jean 15:20). Persécutée, mais ardente dans sa mission : « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8). Ce sera une Église qui accomplira sa mission de prophétiser. « Alors il me dit : Il faut que tu prophétises encore, sur un grand nombre de peuples, et de nations, et de langues, et de rois » (Apocalypse 10:11). Chacun dans sa langue sur un grand nombre de peuples. Où est-elle, aujourd’hui ? Elle doit sûrement exister présentement, car Jésus-Christ, sa Tête, a déclaré dès son commencement qu’elle ne mourrait jamais (Mathieu 16:18).

Mais c’est une Église qui recevra d’énormes bénédictions et promesses. Elle est destinée à être parmi les Élus de Dieu lorsque Jésus viendra établir Son Royaume ici-bas, après avoir fait la guerre aux armées de ce monde. Christ vaincra ces armées et apportera une paix mondiale pendant mille ans. Fini la Bête et le Faux prophète, fini la violence. « Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. Et tout le reste fut tué par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui était monté sur le cheval ; et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair » (Apocalypse 19:20-21).

Regardez maintenant ce qui arrivera : « Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20:1-3). Fini également la confusion religieuse qui inonde notre société d’aujourd’hui.

À suivre…




D.370 – Connaissance de la vérité

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Par Joseph Sakala

Dans 1 Timothée 2:1-4, Paul déclare : « Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité. » L’expression « la vérité », comme référence à la substance vitale de la doctrine, est souvent utilisée dans le Nouveau Testament. Dans le passage important cité plus haut, l’emphase est mise sur la compréhension que « la vérité » est l’équivalent d’être sauvé. Paul l’atteste lui-même par le passage qu’il a écrit dans 2 Thessaloniciens 2:10 : « Et avec toutes les séductions de l’iniquité parmi ceux qui se perdent, parce qu’ils n’ont point reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés. »

Dans ses deux lettres à Timothée, Paul appuie beaucoup sur le thème de la vérité. Dans 1 Timothée 2:5-7, Paul confirme : « Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. Pour lequel, (je dis la vérité en Christ, je ne mens point,) j’ai été établi prédicateur, apôtre et docteur des Gentils dans la foi et dans la vérité. » S’adressant à Timothée, Paul insiste sur la vérité : « afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et la base de la vérité. Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:15-16).

À ceux qui ont connu la vérité, Paul affirme ceci, dans 1 Timothée 4:1-4 : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée, défendant de se marier, commandant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces. Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces. » Cela veut donc dire que toute nourriture est bonne à manger, en autant que nous la prenons avec actions de grâce.

Par contre, en s’adressant aux faux enseignants, Paul déclare ceci, dans 1 Timothée 6:3-5 : « Si quelqu’un enseigne autrement, et ne s’attache pas aux salutaires paroles de notre Seigneur Jésus-Christ, et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. »

Dans sa deuxième épître, Paul exhorte les croyants en disant à Timothée : « Rappelle ces choses, protestant devant le Seigneur qu’on évite les disputes de mots, qui ne servent à rien, mais pervertissent ceux qui écoutent. Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2:14-15). Ensuite, au verset 18, Paul parle de ceux : « Qui se sont détournés de la vérité, en disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui renversent la foi de quelques-uns. » Par contre, dans 2 Timothée 2:24-25, Paul s’exprime ainsi devant les véritables convertis : « Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité. »

Ensuite, en exposant d’avance les enseignants humanistes des derniers jours, Paul les décrit comme : « Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité. Et comme Jannès et Jambrès résistèrent à Moïse, ceux-ci de même résistent à la vérité ; gens d’un esprit corrompu, et réprouvés à l’égard de la foi » (2 Timothée 3:5-8).

Un tel comportement finit, tout au long des siècles, par avoir des conséquences néfastes. « Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:3-4). Voilà où nous en sommes rendus dans les multiples églises fondées par des télévangélistes axés sur le gain personnel et qui sont prêts à prêcher n’importe quoi qui pourrait augmenter la vente de leurs bouquins et leur filtre magique qui vous rendra riche. Cependant, la vérité met toujours l’emphase sur l’importance vitale du salut et le comportement dans la vie du chrétien.

Alors, cessons de chercher la vérité un peu partout et dirigeons-nous plutôt vers Sa source, Jésus, qui affirme : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? » Ceux qui n’ont pas encore vu Dieu le Père en Jésus, continuent de prêcher Jésus comme étant une autre personne, distincte du Père, dans une espèce de trinité. Ceux qui Le connaissent vraiment, Le connaissent comme « EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:23).

À son jeune évangéliste Timothée, Paul déclare : « Comme je t’exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère, et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore. Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (1 Timothée 1:3-5). Une bonne partie de l’enseignement biblique moderne tend à abaisser la doctrine biblique en faveur d’une prédication sur l’amour, la poursuite du bonheur, partager et soigner les autres, l’auto développement, la confiance en soi, l’amélioration de ses finances, le succès personnel, etc.

La véritable doctrine est alors rabaissée en faveur de la pratique, et les œuvres sont considérées plus importantes que la Parole. Cette sorte d’emphase met la charrue devant le bœuf et ne peut pas réussir sur une longue période. La « doctrine » se résume à l’enseignement et doit procéder directement de la Parole infaillible de Dieu, que ce soit sur les vérités divines de la création, le pardon des péchés, la sanctification, ou le simple comportement humain quotidien du chrétien. Comme nous dit si bien l’apôtre Paul : « Ne vous abusez point : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs » (1 Corinthiens 15:33). « Mais évite les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène » (2 Timothée 2:16-17).

Nous ne pouvons pas éviter d’entendre des doctrines partout. Alors, si nous ne recevons pas la véritable doctrine de la Parole de Dieu, nous serons donc inévitablement endoctrinés par les séductions humanistes des érudits du monde. Et ces « doctrines » agissent continuellement sur notre esprit, que ce soit dans les écoles, dans les journaux, à la télévision et, bien trop souvent, du haut de la chaire. Si nous sommes vraiment concernés par le bonheur, l’amour et d’autres choses semblables, il faut rechercher ces vérités à la bonne source, dans les doctrines de Dieu, en observant Ses commandements. Car le but du commandement, c’est la charité qui procède d’un cœur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sincère.

Subséquemment, nous dit Jésus, dans Jean 8:32 : « vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » C’est l’unique manière pour un chrétien de pouvoir marcher librement dans la vérité. Étant ainsi libérés : « Je n’ai point de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité, » nous confirme l’apôtre, dans 3 Jean 1:4. Et c’est ainsi que le chrétien doit rendre louange à l’incarnation de Dieu dans la chair humaine pour ceux qui ont le cœur touché pour entendre cette bonne nouvelle.

Dans Luc 1:68-70, nous lisons : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple, et de ce qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur ; comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps. » Ces paroles de louange furent prononcées par Zacharie, le prêtre et père de Jean le Baptiste. Cette doxologie n’est simplement qu’une des sept données par des hommes et des femmes en rapport avec l’entrée du Sauveur dans la famille humaine. Avant cette louange de Zacharie, nous voyons le témoignage de Marie lors de son magnificat, dans Luc 1:46-47 : « Alors Marie dit : Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur. »

Le premier fut cependant prononcé par Élisabeth, dans Luc 1:41-42 : « Et aussitôt qu’Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, le petit enfant tressaillit dans son sein, et Élisabeth fut remplie du Saint-Esprit. Et élevant la voix, elle s’écria : Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein est béni. » Et, au verset 45, elle ajoute : « Et heureuse est celle qui a cru ; car les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur, auront leur accomplissement. » Lors de la naissance de Christ, il y avait des bergers dans les champs qui furent divinement informés par un ange du Seigneur de Sa naissance et ils sont venus L’adorer. « Et les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de tout ce qu’ils avaient entendu et vu, conformément à ce qui leur avait été dit » (Luc 2:20).

Huit jours après Sa naissance, lors de Sa circoncision : « Il y avait à Jérusalem un homme qui s’appelait Siméon ; cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d’Israël ; et le Saint-Esprit était sur lui. Et il avait été averti divinement par le Saint-Esprit qu’il ne mourrait point, avant qu’il n’eût vu le Christ du Seigneur. Il vint au temple par l’Esprit, et comme le père et la mère apportaient le petit enfant Jésus, pour faire à son égard ce qui était en usage selon la loi, il le prit entre ses bras, et bénit Dieu, et dit : Seigneur, tu laisses maintenant aller ton serviteur en paix, selon ta parole ; Car mes yeux ont vu ton salut » (Luc 2:25-29). Il y avait aussi Anne, la prophétesse, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser ; elle était fort avancée en âge. Elle était veuve, âgée d’environ quatre-vingt-quatre ans, et elle ne sortait point du temple, servant Dieu nuit et jour en jeûnes et en prières. « Étant survenue à cette heure, elle louait aussi le Seigneur, et elle parlait de Jésus à tous ceux de Jérusalem qui attendaient la délivrance d’Israël » (Luc 2:38).

Finalement, sans doute deux ans plus tard, il est écrit, dans Matthieu 2:1-7 : « Jésus étant né à Bethléhem, de Judée, au temps du roi Hérode, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le roi des Juifs qui est né ? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer. Le roi Hérode, l’ayant appris, en fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Et ayant assemblé tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, il s’informa d’eux où le Christ devait naître. Et ils lui dirent : C’est à Bethléhem, de Judée ; car il a été écrit ainsi par le prophète : Et toi, Bethléhem, terre de Juda, tu n’es pas la moindre entre les principales villes de Juda ; car c’est de toi que sortira le Conducteur qui paîtra Israël mon peuple. Alors Hérode, ayant appelé en secret les mages, s’informa d’eux exactement du temps auquel avait paru l’étoile. »

Hérode était sûrement troublé, car il ne voulait pas perdre sa place comme roi des Juifs. Regardez maintenant la réaction d’Hérode face aux mages. Au verset 8, nous lisons : « Et les envoyant à Bethléhem, il leur dit : Allez, et informez-vous exactement du petit enfant, et quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’y aille aussi, et que je l’adore. » Son vrai but était d’assassiner Jésus, le Conducteur qui paîtra Israël. Au verset 9 : « Eux donc, ayant entendu le roi, s’en allèrent ; et voici, l’étoile qu’ils avaient vue en Orient allait devant eux, jusqu’à ce qu’étant arrivée sur le lieu où était le petit enfant, elle s’y arrêta. » Notez que Jésus n’est plus un bébé, mais un petit Enfant qui Se déplaçait tout seul.

Continuons aux versets 10-11 : « Or à la vue de l’étoile [qui s’arrêta à la maison où Jésus et Ses parents demeuraient] ils furent remplis d’une très grande joie. Et étant entrés dans la maison, ils trouvèrent le petit enfant, avec Marie sa mère, et se prosternant devant lui ils l’adorèrent ; et ouvrant leurs trésors, ils lui présentèrent des dons, de l’or, de l’encens et de la myrrhe. » Sont-ils par la suite revenus vers Hérode pour lui annoncer l’endroit précis où il trouverait Jésus ? Pas du tout ! « Puis, ayant été divinement avertis par un songe de ne pas retourner vers Hérode, ils se retirèrent en leur pays par un autre chemin » (v. 12). Donc, des bergers juifs venus des champs avoisinants, des mages païens venus de loin, puis un prêtre et un prophète, et trois dames choisies de Dieu, tous ont loué Dieu pour le précieux cadeau de Son Fils unique, pour sauver le monde et pour L’adorer.

Jésus aurait pu descendre du ciel en grand conquérant sur un cheval blanc avec Son armée d’anges et établir le Royaume de Dieu sur cette terre lors de l’Empire romain. C’est d’ailleurs ce que les Juifs désiraient. Mais Jésus est né en petit enfant, sans force et sans puissance. Il est venu leur apporter le salut. « Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu » (Jean 1:11). Paul nous dit : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir [i.e., S’accrocher au pouvoir] d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:5-8). Voilà le choix que Christ a fait afin de nous sauver.

Mais un jour, la méchanceté de ce monde sera à son comble et l’humanité sera sur le bord de sa propre destruction, avec ses armes nucléaires et chimiques. C’est alors que Jésus reviendra, mais cette fois avec énormément de puissance. Il provoquera : « des esprits de démons, qui font des prodiges, qui vont vers les rois de la terre et du monde entier, afin de les rassembler [avec toutes leurs armées] pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant » (Apocalypse 6:14). « Et on les rassembla dans le lieu qui s’appelle en hébreu Armageddon (montagne de la déroute) » (v. 16). Ces rois et leurs armées auront vu les signes dans le ciel, croyant que la terre est attaquée par des extraterrestres.

Jean nous raconte sa vision du retour de Christ en puissance : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:11-14).

Jean nous raconte les évènements de la plus courte guerre de l’histoire de l’humanité. Dans les versets 19 à 21, Jean dit : « Et je vis la bête, et les rois de la terre et leurs armées, assemblées pour faire la guerre à celui qui était monté sur le cheval, et à son armée. Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. [Seuls ces deux-là sont jetés vivants dans le feu.] Et tout le reste fut tué par l’épée qui sortait de la bouche de Celui qui était monté sur le cheval ; et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair. »

Allons voir la simplicité avec laquelle Jésus détruira en très peu de temps toutes ces armées réunies par cette épée qui sortait de Sa bouche. « Et voici quelle sera la plaie dont l’Éternel frappera tous les peuples qui auront combattu contre Jérusalem : il fera tomber leur chair en pourriture pendant qu’ils seront debout sur leurs pieds, leurs yeux se fondront dans leur orbite, et leur langue se fondra dans leur bouche » (Zacharie 14:12). Voilà pourquoi, dans Apocalypse 19:17-18, Jean dit : « Je vis un ange qui se tenait dans le soleil, et qui cria d’une voix forte à tous les oiseaux qui volaient par le ciel : Venez, et assemblez-vous pour le festin du grand Dieu ; pour manger la chair des rois, la chair des capitaines, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, et la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands. »

À partir de ce moment, la véritable paix mondiale sera installée sur la terre entière pendant mille années, avec Jésus établi comme ROI des rois. Et Jésus placera Lui-même Ses Élus dans Son Royaume. Fini les élections où ceux qui convoitent le pouvoir tentent toujours d’être les premiers. Ces premiers seront alors les derniers et apprendront à obéir à Dieu, s’ils veulent accéder à l’immortalité. Le prophète Daniel a reçu directement de Dieu cette vision sur les temps de la fin. « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (Daniel 2:44),

Louons notre Dieu qui a consenti à Se faire homme afin de mourir pour nos péchés alors qu’Il n’avait jamais péché. Louons notre Dieu parce que Jésus a permis que nous ayons le salut gratuitement, si nous acceptons Son sacrifice sur la croix et que nous sommes prêts à persévérer dans la foi jusqu’à la fin de notre vie. Louons Dieu, parce que ce salut nous promet de vivre éternellement dans l’immortalité en tant que cohéritiers de tout cet univers que Jésus possède déjà et qu’Il veut bien partager avec nous, Ses chers Élus. Rappelez-vous toujours que vous avez une grande valeur à Ses yeux.

Dans Matthieu 10:29, Jésus a déclaré : « Deux passereaux ne se vendent-ils pas une pite ? Or, il n’en tombera pas un seul à terre sans la permission de votre Père. » Ce petit bout d’information, si minime, sur le prix d’un oiseau nous fournit une vision merveilleuse du cœur de notre Créateur. De tous les oiseaux qu’on utilisait pour nourriture dans le temps de Jésus, les passereaux étaient les moins chers au marché, ne se vendant qu’une pite la paire. En réalité on pouvait payer encore moins, lorsqu’on en achetait plusieurs. Lors d’une autre occasion, Jésus a dit : « Ne vend-on pas cinq petits passereaux pour deux pites ? Cependant Dieu n’en oublie pas un seul » (Luc 12:6).

Une pite était une petite pièce en cuivre de très peu de valeur, donc un passereau était sans valeur en terme humain. Et pourtant, Jésus a déclaré que Dieu connaît la valeur de chaque petit passereau. Dieu a une raison pour tout ce qu’Il a créé ; chaque animal fut conçu selon Son dessein et pour une intention particulière. Les biologistes modernes perdent un temps fou à imaginer toutes sortes d’histoires pour décrire comment toutes ces créatures différentes ont réussi à évoluer à partir d’un seul ancêtre commun. Ces évolutionnistes scientistes feraient beaucoup mieux de chercher un Créateur pour comprendre la raison de la création de chaque créature plutôt que de spéculer sur son évolution imaginaire.

Mieux nous comprenons la complexité fabuleuse et le dessein unique de chaque créature, mieux nous venons à saisir l’infinie sagesse et la puissance de son Créateur. C’est alors que nous réalisons que son Créateur est aussi notre Père ! Dieu les a toutes créées pour les placer sous notre charge. Jésus a déclaré, dans Matthieu 10:31-32 : « Ne craignez donc rien ; vous valez mieux que beaucoup de passereaux. Quiconque donc me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux. » Donc, nous, les chrétiens, avons des fruits à produire dans la prédication pour notre Seigneur. Et cette prédication doit se faire selon la volonté de Dieu.

Dans Philippiens 4:15-18, Paul leur déclare : « Vous savez bien aussi, vous Philippiens, que, au commencement de la prédication de l’Évangile, quand je partis de Macédoine, il n’y eut aucune Église qui me donnât, ou de qui je reçusse quelque chose, que la vôtre ; et même, quand j’étais à Thessalonique, vous m’avez envoyé une et même deux fois de quoi fournir à mes besoins. Ce n’est pas que je recherche les dons, mais je cherche à faire abonder le fruit qui doit vous en revenir. Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. » D’après ce texte, seuls les Philippiens aidaient Paul à défrayer ses dépenses dans ses nombreux voyages missionnaires.

Paul appelle ces « fruits » un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté et agréable à Dieu. Ainsi, Dieu considère des offrandes d’argent pour Ses ministres afin de défrayer leurs dépenses de déplacements comme des fruits sur une vigne en santé. Il y a d’autres sortes de fruits que le ministre chrétien doit produire. Paul considérait ceux qu’il avait conduit vers Christ comme des fruits, dans Romains 1:13, lorsqu’il leur dit : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous ignoriez que j’ai souvent formé le dessein d’aller chez vous, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations ; mais j’en ai été empêché jusqu’à présent. » Les traits de caractère divin chez les convertis sont également appelé fruits. « Car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » (Éphésiens 5:9).

Le passage classique pour énoncer le fruit produit par le Saint-Esprit chez le chrétien se trouve dans Galates 5:22-23 : « Mais le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance ; la loi n’est point contre ces choses. » Notez que les neuf attributs nommés dans ce passage constituent un seul fruit et non neuf. Ce qui nous montre à l’évidence que tous les attributs de ce fruit sont indissociables les uns des autres et que le véritable chrétien doit donc s’attacher à développer en même temps tous les aspects du fruit de l’Esprit sans en négliger un seul. L’éminente importance de porter du fruit dans la vie du chrétien fut citée spécifiquement par Jésus lors de Son fameux discours sur le Cep et Ses sarments. Allons voir ce merveilleux passage biblique dans Jean 15:1-16. Dans ce passage le mot fruit paraît huit fois.

Dans Jean 15:1-2, Jésus nous affirme : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. » Jésus nous avertit que tout sarment sans fruit sera éventuellement coupé, car s’il ne porte aucun fruit, ou que le fruit soit corrompu, il n’y a pas d’assurance qu’il y ait possibilité de vie du tout. Dans les versets 3 à 6, nous lisons : « Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments et on les jette au feu, et ils brûlent. » Encore un avertissement pour ceux qui ne portent pas de bons fruits.

Dans Jean 15:7-16, Jésus continue en disant : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. » Qu’attendez-vous, chers amis, pour prêcher Sa Parole dans votre entourage ?

Nous devons apprendre à voir chaque chrétien au travers de Ses yeux, si nous voulons être de bons serviteurs dans Son Royaume, qu’Il a bien voulu nous confier plus tard. Seul le Dieu Créateur peut faire de telles promesses. Et c’est ce que je désire pour chacun et chacune d’entre vous qui lisez ce message.




D.369 – Être un avec Dieu

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Par Joseph Sakala

Dans Sa dernière prière au Père, avant d’être crucifié, Jésus, en parlant de Ses disciples, a dit : « Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et toi en moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:22-26).

Dans cette prière émouvante, Jésus nous ramène en arrière dans l’histoire, avant que le temps existe, pour nous faire découvrir l’amour de Dieu le Père pour Celui en qui Dieu allait venir se manifester en chair dans la personne de Jésus (Sauveur) et EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. Jésus confirmait donc qu’Il nous a fait connaître le Nom du Père afin que l’amour par lequel le Père L’aimait soit le même en nous et que Jésus Lui-même soit en nous. Cet amour était l’amour initial, la source première de  laquelle jaillissent toutes les autres formes du véritable amour, comme les amours conjugal, maternel, fraternel, de la patrie, de ses amis et tout autre amour réel.

Il est donc tout à fait approprié que la première mention de l’amour, dans l’Ancien Testament, nous réfère à l’amour d’un père (Abraham) pour son fils (Isaac), et où Dieu dit : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, et va t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste, sur une des montagnes que je te dirai » (Genèse 22:2). Ensuite, nous voyons la première référence à l’amour dans le Nouveau Testament dans Matthieu 3:17, où nous lisons : « Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. » Dans les deux cas, il est question d’un fils bien-aimé. Dans les deux cas, le père et le fils sont préparés à se rendre à l’autel du sacrifice afin que la volonté de Dieu soit faite. Donc, le sacrifice d’Isaac était le symbole précurseur du sacrifice de Jésus pour le salut des pécheurs.

Dans le cas d’Isaac, Dieu a sauvé sa vie quand Il a vu la foi d’Abraham. Dans le cas de Jésus, le sacrifice fut accompli pour le salut de tous ceux qui, par la foi, accepteraient Son sacrifice comme la rançon de leurs péchés. Croyons-nous cela ? « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous » (1 Pierre 1:18-20). Avons-nous pris le temps de vérifier tout ce que nous croyons ? Ou croyons-nous ce que nos enseignants prêchent, prenant pour acquis que ces « hommes de Dieu » disent toujours la vérité ?

Pour être un avec Dieu, il faut penser comme Dieu. Pour être un avec Christ il faut penser comme Christ. Alors, Dieu et Christ sont-ils deux Personnes différentes et distinctes, ou la même Personne en deux manifestations différentes ? Le Saint-Esprit est-Il une autre personne distincte aussi, mais formant une Personne avec le Père et le Fils dans une trinité parfaite ? « Qui a mesuré l’Esprit de l’Éternel, ou qui a été son conseiller pour l’instruire ? » (Ésaïe 40:13). Ce verset nous indique clairement que l’Esprit de l’Éternel fait partie de l’Éternel, tout comme mon esprit fait partie de moi et n’est pas une autre personne distincte assise à ma droite, que je consulte au besoin.

Pour être « un » avec Dieu, il faut croire ce que Dieu dit, et non ce que les hommes ont décidé. Autant Abraham et Isaac sont demeurés fidèles à Dieu jusqu’à leur mort, autant le converti doit persévérer dans la foi jusqu’à la fin de sa vie pour être sauvé. Dans Matthieu 24:13, Jésus a dit : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. » Notez le futur employé par Jésus, car celui qui abandonne en chemin retourne dans le monde et ne peut faire partie des Élus. Dieu ne formera pas Son Gouvernement avec des humains séduits par Satan. Il utilisera seulement ceux qui sont prêts à sortir du monde de Satan en Lui demeurant fidèles pour partager Sa création. Car : « Dieu, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? » (Romains 8:32).

Regardons ensemble ce que le prophète Ésaïe fut inspiré d’écrire au sujet de ceux qui placent leur espoir totalement en Dieu. « Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, les jeunes hommes deviennent chancelants. Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point » (Ésaïe 40:30-31). Ces paroles sont une des plus belles promesses de la Bible, car il est facile de devenir fatigué et las dans notre corps physique, même en faisant l’œuvre du Seigneur. Mais le prophète nous donne la solution : il faut s’attendre à l’Éternel et à nul autre. Mais qu’est-ce que cela veut dire ? Le mot hébreux gavah ne veut pas dire « servir », mais bien « attendre » quelque chose. C’est le même mot utilisé par Jacob quand il a déclaré : « J’ai attendu ton salut, ô Éternel ! »

Il est possible que la plus belle description du véritable sens de ce mot se trouve dans Psaume 40:2, une prophétie décrivant l’œuvre extraordinaire de Christ : « J’ai patiemment attendu l’Éternel ; il s’est incliné vers moi, il a entendu mes cris. » Le Dieu éternel, Créateur de tout ce qui existe, ne Se fatigue jamais et ne Se lasse point. Sa magnifique promesse à Ses fidèles est qu’ils reprennent de nouvelles forces directement de Dieu Lui-même en attendant Son secours. Dans nos moments de détresse, nous crions au Seigneur, nous avons foi en Lui et c’est Lui qui renouvelle nos forces. Plus nous faisons cela, plus notre foi augmente et plus nous sommes sur la voie de devenir, vraiment et parfaitement, « un avec Dieu ».

Alors, je reviens à ma question de tantôt : avons-nous prouvé ce que nous croyons ? Par exemple, avons-nous prouvé qu’un chrétien puisse aller au ciel après sa mort ? Plus d’un milliard de fidèles catholiques et de chrétiens protestants et évangéliques en sont convaincus. Ainsi, je vous pose la question suivante : pouvons-nous être un avec Christ si nous ne croyons pas ce que Jésus a dit ?

Dans Jean 3:12-13, Jésus a déclaré : « Si je vous ai parlé des choses terrestres, et que vous ne croyiez point, comment croirez-vous, si je vous parle des choses célestes ? Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme [Jésus] qui est dans le ciel [sous Sa forme de Dieu]. » Voilà ce qu’a dit Dieu dans la chair humaine — EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS.

Devons-nous croire ce que Jésus dit, ou ce que plus d’un milliard et demi d’humains disent ? Avons-nous le choix ? « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge, » nous témoigne Paul, dans Romains 3:4. Alors, pourquoi tant de « convertis » croient-ils toujours aller au ciel ? Si nous préférons toujours croire ce que les hommes enseignent, comment pouvons-nous prétendre être un avec Dieu ? Instruisez-moi, s’il vous plait !

Avez-vous prouvé que nous avons une âme immortelle ? Afin de rassurer Ses disciples dans leur future prédication, Jésus leur dit ceci au sujet de ceux qui voudraient aller jusqu’à les tuer : « Ne les craignez donc point ; car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni rien de secret qui ne doive être connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres [en secret], dites-le dans la lumière ; et ce que je vous dis à l’oreille, prêchez-le sur les toits. Et ne craignez point ceux [les hommes méchants] qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent faire mourir l’âme ; mais craignez plutôt Celui [Dieu] qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne » (Matthieu 10:27-28). Donc, même si les hommes peuvent faire mourir le corps sans toutefois pouvoir faire mourir l’âme, Dieu dit clairement que Lui peut faire périr les deux. N’est-ce pas assez clair ? Si quelqu’un refuse de croire cela, peut-il être un avec Dieu ? Pourtant, c’est ce que Jésus a demandé au Père pour nous, lors de Sa dernière prière avant de mourir.

Avez-vous prouvé que les pécheurs non repentants vont directement en enfer immédiatement après leur mort pour y brûler éternellement sans jamais se consumer, parfaitement conscients de toute la terrible souffrance qu’ils sont en train d’endurer ? Dieu a inspiré Salomon d’écrire ceci, dans Ecclésiaste 9:5-6 : « Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront, mais les morts ne savent rien ; il n’y a plus pour eux de récompense, car leur mémoire est mise en oubli. Aussi leur amour, leur haine, leur envie a déjà péri, et ils n’ont plus à jamais aucune part dans tout ce qui se fait sous le soleil. » Et, au verset 10, Salomon ajoute : « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas. » C’est ce que mort veut dire, aucune activité vivante.

Donc, Dieu nous explique clairement que les morts ne savent rien et sont incapables d’aucune œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où ils vont, simplement parce qu’ils sont MORTS ! Voilà ce que Dieu nous déclare au sujet de la mort. Tout le monde va dans le sépulcre, symbole biblique d’un lieu où reposent tous les morts en attendant leur résurrection. Mais si quelqu’un veut croire que les morts sont vivants en enfer et souffrent dans un feu éternel, comment cet individu pourrait-il être un avec Dieu qui dit exactement le contraire ? De plus, comment, vous qui croyez en une âme immortelle, soit au ciel, soit en enfer, pouvez-vous expliquer les Résurrections ? Si une âme repose déjà au Ciel depuis longtemps, pourquoi Dieu a-t-Il planifié la Première Résurrection ? Qu’elle en est l’utilité et la pertinence ? Si une âme grille déjà en enfer depuis longtemps, pourquoi Dieu la ressusciterait-Il simplement pour lui annoncer qu’elle est condamnée à brûler en enfer. Elle y est déjà ! Ne voyez-vous pas l’absurdité de cet illogisme ? La doctrine de la résurrection entre en flagrante contradiction avec le concept d’une âme immortelle !

Dieu est-Il une trinité ? Dieu est-Il trois personnes distinctes, vivant depuis l’éternité, toutes les trois premières et dernières, sans commencement ni fin de jours ? Dieu était-Il obligé de Se séparer en trois pour accomplir tout ce qui existe ? Dans Ésaïe 44:6, nous lisons : « Ainsi dit l’Éternel, le roi d’Israël et son [Sauveur] Rédempteur [à Israël], l’Éternel des armées : Je suis le premier et je suis le dernier, et il n’y a point d’autre Dieu que moi. » Dans Ésaïe 44:24, nous lisons : « Ainsi dit l’Éternel, ton Rédempteur, qui t’a formé dès le sein maternel : C’est moi, l’Éternel, qui ai fait toutes choses, qui seul ai déployé les cieux et qui, par moi-même, étendis la terre. » Notez qu’il n’est pas écrit : « Nous trois avons fait toutes choses, à trois nous avons déployé les cieux et à trois nous avons étendu la terre. » Pas du tout ! Il dit : « qui seul ai déployé les cieux et qui, par moi-même, étendis la terre. » Ah, que cela est donc facile à comprendre quand ça vient directement de la Source divine et non d’une invention humaine !

Si Dieu est une trinité, Il a sûrement manqué une belle occasion de nous le dévoiler plus haut. Et parce que je préfère croire ce que Dieu me dit, je ne crois pas ce qu’au-delà d’un milliard et demi de personnes prétendent, que Dieu est trois personnes tout en étant une personne. J’aime beaucoup mieux entendre : « Je suis le premier et je suis le dernier, et il n’y a point d’autre Dieu que moi. » Je vois déjà votre question : « Voulez-vous me faire croire qu’un milliard et demi de chrétiens seraient séduits au point de croire un mensonge ? » Regardons ensemble la révélation de Jésus à Jean au sujet de l’attaque de Lucifer et de ses anges pour détrôner Dieu au ciel. Dans Apocalypse 12:7-9, nous lisons : « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. »

Ce passage biblique nous indique clairement que Satan ne se donne pas seulement pour tâche de séduire les chrétiens, mais toutes les autres religions, tout le monde. Il y a un proverbe qui dit : « Il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir. » Alors, j’ajoute : il n’y a pas plus séduit que celui qui ne veut pas croire qu’il est séduit. C’est ainsi que Satan séduit tout le monde ! Donc, je pose la même question encore une fois : Comment quelqu’un, qui insiste sur la trinité alors que Dieu Lui-même nous déclare le contraire, pourrait-il être un avec Dieu ?

Est-ce que le vrai baptême est une simple formalité religieuse, devant des témoins, où on asperge un bébé avec quelques gouttes d’eau ? Ou est-ce que la véritable repentance est nécessaire avant que Dieu n’accorde un dépôt de Son Saint-Esprit à un converti ? Si oui, pourquoi un milliard et demi de personnes baptisent des enfants de quelques semaines à peine pour effacer les péchés qu’ils n’ont pas encore eu le temps de commettre ? Et puisque  l’enfant ne comprend absolument rien de ce qui se passe, il faut quelqu’un pour confesser ses péchés et se repentir à sa place ? Quelle confusion ! Pourtant : « Dieu n’est point pour la confusion, mais pour la paix. Comme on le voit dans toutes les Églises des saints, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 14:33. Mais pour toutes les autres églises, ce serait bienséant ? Je vous laisse le soin de tirer vos propres conclusions.

Est-ce que la fornication, l’homosexualité, le lesbianisme, la bestialité et toute autre déviation sexuelle est maintenant permise à cause de l’évolution de notre société moderne ? La société a vraiment évolué, au point de rendre légales toutes ces choses, mais Dieu a-t-Il changé pour accepter tous ces comportements défendus dans Lévitique et ailleurs dans la Bible ? Est-ce qu’un chrétien qui accepte ces pratiques, qui sont toujours défendues dans les Saintes Écritures, peut prétendre être un avec Dieu ? Dieu ne change pas ! Il incombe absolument aux humains de changer s’ils espèrent un jour faire partie de la grande famille divine avec qui notre Créateur veut partager cet univers extraordinaire qu’Il a créé pour Ses futurs enfants immortels.

Un jour, tel que promis, nous serons avec Jésus, et nous Le verrons tel qu’il est dans toute Sa gloire. Regardons ensemble ce qu’attendent ceux qui décident librement et volontairement d’obéir à Dieu. Dans Apocalypse 21:1-5, Jean a écrit ceci : « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. »

À ce moment précis, il ne restera que la famille immortelle de Dieu avec qui Il partagera Son amour, tout en embellissant cet univers sans fin que Dieu a créé pour partager avec nous. Je ne vous ai cité seulement que quelques versets sur la façon d’être un avec notre Créateur. Alors, prenez l’habitude de plonger vos regards régulièrement dans la Parole de Dieu et de croire, sans crainte aucune, ce que Dieu déclare, afin d’être toujours branché sur Son Esprit. Ce qui est malheureux, c’est que nous vivons présentement dans un monde rempli d’orgueil, où chaque individu se prend littéralement pour un dieu et supposément en charge de son propre destin. Pourtant, quand nous regardons les résultats atteints par cette attitude hautaine, nous remarquons aussi que la réussite n’est pas vraiment impressionnante. Cependant, lorsque nous nous tournons vers Dieu pour réussir, nous apprenons soudainement que, laissés à nous-mêmes, nous ne sommes pas grand chose.

Paul ne se gêne pas pour nous dire : « Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1:26-31).

Le mot grec traduit par « été fait » est très fascinant, car il veut également dire « devenir » ou « être fait », mais, la plupart du temps, il est traduit « être ». Fondamentalement, il signifie « commencer à être ». Il est appliqué pour expliquer l’œuvre de Christ en créant l’univers. Dans Jean 1:3, nous lisons : « Toutes choses ont été faites par elle [Sa Parole], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Donc : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). Tout fut créé à partir de rien, car c’est ce que « créer » veut dire. Cette expression est fréquemment utilisée pour décrire le travail merveilleux de Christ chez le chrétien converti et croyant.

Selon le texte, Christ devient sagesse pour ceux qui manquent de sagesse, de sorte que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur. Christ est devenu notre justice lorsque nous étions encore pécheurs. Nous sommes donc sanctifiés par Son sacrifice sur la croix, par lequel Christ devint pareillement rédempteur pour nous lorsque nous étions perdus. « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13). Cependant, pour accomplir cela : « La Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Pour ceux qui prétendent que Jésus n’était qu’un prophète humain, que Dieu aurait utilisé pour faire une œuvre, ils réduisent Jésus au même niveau que Mahomet, un simple humain qu’Allah aurait utilisé comme son prophète pour fonder l’islam.

Par contre, tout ce que Christ est déjà, nous le devenons graduellement au travers de Son formidable sacrifice pour nous. Regardons dans la Bible pour découvrir quelques-unes des autres choses que nous devenons en Christ, par Sa grâce. Dans Éphésiens 2:13, Paul nous dit que : « Maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. » Dans Tite 3:7, nous apprenons : « Afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance », et Hébreux 3:14 nous confirme : « Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous conservions ferme jusqu’à la fin notre première assurance. » Finalement, nous apprenons que nous faisons partie de : « Ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir » (Hébreux 6:4-5).

Rappelons-nous toujours ces paroles de Paul, dans 2 Corinthiens 5:17-21 : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui [Jésus] qui n’a point connu le péché, il [Dieu] l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui. »

Pour être un ambassadeur de Christ, il faut exhorter comme Jésus l’a fait, par la parole de la réconciliation, en se souvenant que Dieu connaît nos cœurs. Dans la consécration du temple, Salomon prie pour le peuple et demande à Dieu : « Toi, exauce-les des cieux, du lieu de ta demeure, et pardonne ; rends à chacun selon toutes ses voies, toi qui connais son cœur ; car seul tu connais le cœur des enfants des hommes ; afin qu’ils te craignent, pour marcher dans tes voies, tout le temps qu’ils vivront sur la terre, que tu as donnée à nos pères. » Huit fois, dans cette prière de consécration, Salomon demande à Dieu d’écouter de Sa demeure au ciel, quand Son peuple confesse ses péchés et prie pour Sa délivrance. Il est merveilleux de nous rendre compte que Dieu, qui habite au ciel, puisse écouter nos prières venant de cette terre, mais nous connaissons Son omniprésence au travers de Son Esprit. Encore plus merveilleux est le fait que Dieu puisse entendre les prières qui viennent de notre cœur, car nous savons que Dieu est omniscient et qu’Il connaît ainsi les prières générées par nos pensées.

Quand nous lisons au sujet de la colère de Jésus envers les vendeurs du temple, tentant de commercialiser leur religion, nous découvrons l’unicité de Jésus avec le Père pour reconnaître ce que chacun avait dans le cœur. Dans Jean 2:23-25 : « Pendant qu’il était à Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs crurent en son nom, voyant les miracles qu’il faisait. Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu’il les connaissait tous, et qu’il n’avait pas besoin qu’on lui rendît témoignage d’aucun homme, car il savait de lui-même ce qui était dans l’homme. » Oui, ils crurent en Son nom, mais refusaient de croire ce que Jésus disait. C’est merveilleux quand nous réalisons que Dieu connaît les pensées de notre cœur. Mais cela pourrait aussi nous effrayer si notre cœur n’est pas juste devant Dieu. Par contre, cela peut nous apporter aussi un grand réconfort, si notre motivation est dirigée vers Lui.

Comme disait David : « Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée » (Psaume 139:2). Armé de cette magnifique  connaissance, il devient très important pour le chrétien de veiller sur ses pensées, tout comme sur sa vie sociale. « Si nous eussions oublié le nom de notre Dieu, si nous eussions étendu nos mains vers un dieu étranger, Dieu n’en aurait-il pas fait enquête, lui qui connaît les secrets du cœur ? » (Psaume 44:21-22). Alors, demandons à Dieu d’être de bons ambassadeurs  pour Lui : « Pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10:5). C’est une chose formidable, quand nos pensées plaisent à Dieu.

Dans notre mission pour Christ, nous devons avoir assez de connaissance pour répondre correctement aux questions qui concernent les Écritures. Cela nécessite une étude régulière de la Parole de Dieu. Paul nous dit : « Frères, ne devenez pas des enfants quant au jugement ; mais soyez de petits enfants à l’égard de la malice ; et quant au jugement, soyez des hommes faits » (1 Corinthiens 14:20). Salomon a pareillement déclaré : « Le commencement de la sagesse, c’est d’acquérir la sagesse ; acquiers la prudence au prix de tout ton avoir » (Proverbes 4:7). Cependant, il faut s’assurer que notre compréhension est acquise par la sagesse divine, et non par une compréhension pervertie venant de « l’esprit de ce monde ». Lorsque Paul a écrit aux Éphésiens, il a mis beaucoup d’emphase sur le contraste entre une compréhension impure et une compréhension spirituellement illuminée.

Voilà pourquoi l’apôtre Jacques fut inspiré de dire ceci : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Si tous les « évangélistes » autoproclamés mettaient ce verset en pratique, nous aurions moins de faussetés prêchées « au nom de Dieu ». Mais Jacques nous assure que, lorsque Jésus reviendra, ces individus seront jugés plus sévèrement. Dans Éphésiens 4:17-19, Paul déclare : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. »

Un cœur aveuglé engendre une compréhension obscurcie. Les pasteurs qui prêchent pour s’enrichir suivent la vanité de leur esprit charnel avec une ardeur insatiable, étant éloignés de la vie de Dieu à cause de l’endurcissement de leur cœur. Paul priait plutôt : « Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans Sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ! Afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’Il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1:17-20). Nous avons besoin d’une compréhension éclairée par le Saint-Esprit et non obscurcie par un cœur endurci.

Ce qui est primordial, c’est d’acquérir une compréhension enrobée de maturité concernant les doctrines de Dieu. Ce serait assurément dommage de demeurer stagnant au niveau élémentaire de la connaissance, comme un petit enfant qui demeurerait toujours au lait maternel. Ce serait déshonorant pour Dieu qui nous avait appelés dans Sa Famille spirituelle dans le but spécifique d’accomplir les bonnes œuvres qu’Il a préparées d’avance afin que nous y marchions. Nous devrions plutôt déployer une foi toujours grandissante pour la gloire de Dieu.

Paul a corrigé certains croyants qui tardaient de ce côté. Dans Hébreux 5:12-14, l’apôtre dit : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal. » C’est une exhortation à garder notre esprit ouvert pour une meilleure compréhension de ce que nous comprenons déjà afin de continuer à grandir dans cette connaissance divine.

Pierre nous exhorte avec ces paroles : « Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A Lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18). Tous ces merveilleux attributs nous sont disponibles immédiatement par la foi, mais ils ne seront accomplis en nous dans la perfection totale que lorsque Jésus reviendra. Ainsi, Jean nous déclare : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous Le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2).




D.368 – Un serviteur fidèle, avec une bonne attitude ?

serviteur-fidele

Par Joseph Sakala

Nous vivons présentement dans une société où nous croyons avoir des droits sans réellement pouvoir les mettre à exécution. Dans les écoles, les lieux de travail et dans les réunions gouvernementales, soit municipales, provinciales ou fédérales, l’affichage du crucifix a été systématiquement aboli. Pourtant, la majorité de ceux qui ont permis cela prétendent toujours croire en Dieu. Qu’en est-il maintenant de Jésus-Christ, le Fils de Dieu ? De plus en plus, nous voyons des accommodements religieux permis aux groupes minoritaires qui renient Jésus au profit de Bouddha, Allah, Krishna et même aux athées qui combattent continuellement contre tout enseignement religieux dans les écoles. Mais revenons à Jésus.

Jésus était-Il simplement un prophète rempli de compassion ? Ou était-Il Dieu dans la chair humaine ? Dès le premier siècle, l’apôtre Paul prévint les Corinthiens que plusieurs viendraient prêcher un autre Jésus que celui que Paul annonçait. Dans 2 Corinthiens 11:4, Paul leur dit : « Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. » Les ministres de Satan tentaient déjà de s’infiltrer dans l’Église pour confondre les nouveaux convertis. Imaginez maintenant, après vingt et un siècles de cette pratique malhonnête, si les fausses théories sur Jésus abondent encore davantage présentement !

De nos jours, certains érudits bibliques proclament que Jésus n’était qu’un paysan exploité avec une très bonne attitude [CNN.com, John Dominic, Crossan’s ‟blasphemous” portrait of Jesus, 27 février 2011]. Pendant près de 2 000 ans, plusieurs pasteurs ont caché les enseignements éclatants des Saintes Écritures afin de prêcher un autre Jésus. Pourtant, il était réellement indispensable de comprendre Jésus pour tout individu qui désirait se proclamer chrétien. Dans 1 Corinthiens 11:1, Paul nous déclare : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ. » Paul n’avait pas peur d’exposer ses convictions au sujet de l’Évangile qu’il annonçait. Il exhortait même les nouveaux convertis à l’imiter comme lui-même imitait Christ.

Un chrétien doit alors marcher comme Christ a marché. Voilà pourquoi Paul, dans Colossiens 2:6, déclare : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec Lui. » Comment pouvons-nous imiter Christ et vivre en Lui, en obéissant à Ses instructions, si nous ne connaissons vraiment pas qui Il était ? Les « érudits » continuent sans relâche à débattre pour savoir qui était réellement Jésus. Par exemple, John Crossan, précédemment cité, a eu son quinze minutes de célébrité en déclarant à CNN que Jésus « n’était qu’un paysan exploité avec une bonne attitude, qui n’a fait aucun miracle, n’est pas mort pour les péchés de l’humanité et n’est pas ressuscité après avoir passé trois jours et trois nuits dans la tombe » [CNN.com, 27 février 2011].

Dans son bouquin de 1991, Crossan affirme que Jésus était simplement un « prédicateur ambulant », agissant comme un effronté, qui se promenait en guenilles et portait des cheveux longs [Jesus: A revolutionary Biography]. De telles assertions contredisent carrément les Écritures. Jean nous dit que les soldats se disputaient la robe de Jésus parce qu’elle était sans couture, d’un seul tissu, depuis le haut (Jean 19:23). C’était donc une robe de haute qualité et les soldats l’ont tirée au sort. Matthieu nous dit que Jésus Lui-même avait prédit : « Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits » (Matthieu 12:40).

Lorsque les femmes sont venues voir le sépulcre, le dimanche matin, elles l’ont trouvé vide ! « Or l’ange, prenant la parole, dit aux femmes : Pour vous, ne craignez point, car je sais que vous cherchez Jésus le crucifié. Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez le lieu où le Seigneur était couché » (Matthieu 28:5-6). Plusieurs autres versets bibliques nous déclarent que Jésus était vraiment ressuscité des morts.

En scrutant les Écritures, il est fort intéressant de noter que Jésus ne portait pas les cheveux longs. C’est César qui livrait le ton sur la longueur des cheveux dans l’Empire romain et César portait les cheveux courts. Dans 1 Corinthiens 11:14, Paul aussi nous déclare que : « La nature elle-même ne vous apprend-elle pas qu’il est honteux à l’homme de porter de longs cheveux… ». Pourtant, au v. 15, Paul dit : « …mais que si la femme porte de longs cheveux, c’est un honneur pour elle, parce que la chevelure lui est donnée pour voile ? » Non, Jésus ne passait pas pour un efféminé aux yeux hagards de drogué, avec des cheveux longs, comme dépeint par M. Crossan. Il était charpentier et très viril, ayant une santé parfaite. Paul, qui commandait aux disciples d’imiter Christ comme lui-même L’imitait, aurait-il déclaré que c’est une honte pour les hommes de porter des cheveux longs, si notre Seigneur en avait eu Lui-même ? Bien sûr que non, et même il aurait commandé aux enfants de Dieu de tous porter des cheveux longs, comme lui-même en aurait porté.

Donc, Jésus portait également les cheveux courts et ressemblait aux autres Juifs typiques de Son époque, et Il pouvait aisément Se mêler à une foule en colère qui tentait parfois de Le lapider. Nous voyons un tel incident dans Jean 8:59 où les Juifs voulaient lapider Jésus. « Alors ils prirent des pierres pour les jeter contre lui ; mais Jésus se cacha et sortit du temple, passant au milieu d’eux, et ainsi il s’en alla. » La mode du temps était aux cheveux courts, comme César les portait, conséquemment, tous les rebelles étaient facilement reconnaissables.

Maintenant, qui était vraiment Jésus ? Dans Jean 1:1-3, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Et, au verset 14, nous lisons : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » Donc, nous constatons clairement que la Parole de Dieu est venue se manifester dans la chair pour habiter parmi les hommes, dans la personne qui portait le nom de Jésus (qui veut dire « Sauveur »). Regardons maintenant ce que Matthieu 1:22-23 nous dévoile : « Or, tout cela arriva, afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait dit en ces termes par le prophète : Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. »

Alors, qui était Jésus ? Il était Dieu vivant dans une chair humaine parmi les humains. Le prophète Michée avait même prédit le lieu de Sa naissance. « Mais toi, Bethléhem Éphrata, qui est petite entre les milliers de Juda, de toi sortira Celui qui doit être dominateur [puissant] en Israël. Ses origines sont d’ancienneté, dès les jours éternels » (Michée 5:2). Dans Apocalypse 1:8, Jésus S’identifie à l’apôtre Jean en lui déclarant : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout Puissant. » Et, au verset 11 : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier. »

Ainsi donc, Jésus était l’Être Tout-Puissant : « lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir [de S’accrocher ou] d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé Lui-même [de Sa Toute-puissance], ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il [Jésus] s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:6-8). Alors, laissons les incroyants croire ce qu’ils veulent au sujet de notre Jésus, nous allons nous en tenir à la Bible, et seulement à la Bible, en Lui rendant le même hommage que Paul.

L’apôtre Paul Lui rend ce témoignage dans 1 Corinthiens 15:3-8 : « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas [Pierre], puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. Ensuite, il s’est fait voir à Jacques, et puis à tous les apôtres ; et après tous, il m’est apparu à moi aussi comme à un avorton. »

À ceux qui L’accusaient faussement avant de Le faire mourir, Jésus à prophétisé que : « Désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la puissance de Dieu » (Luc 22:69). C’est là où Se trouve Jésus présentement, au ciel, attendant le moment précis de revenir affronter les armées de la terre et nous apporter enfin une paix sans fin. Dans Apocalypse 16:16, il est écrit : « Et on les rassembla [les armées], dans le lieu qui s’appelle en hébreu Armageddon (montagne de la déroute). » Et : « Ils combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec Lui sont les appelés, les élus et les fidèles » (Apocalypse 17:14).

Non, Jésus n’était pas un hippie juif, un efféminé aux cheveux longs. Il était la Parole même de Dieu vivant dans un corps humain en tant que Fils unique de Dieu et qui, ayant vécu une vie parfaite, a jugé bon de prendre tous les péchés du monde sur Lui et de verser Son sang pur et sans tache pour les effacer afin de réconcilier l’humanité entière avec son Créateur. En parlant de David, voilà ce qui est écrit dans Actes 13:23-25 : « C’est de sa postérité que Dieu, selon sa promesse, a suscité Jésus, le Sauveur d’Israël. Avant qu’il parût, Jean avait prêché le baptême de la repentance à tout le peuple d’Israël. » Les Saintes Écritures proclament que ceux qui osent attaquer la Divinité de Christ soutiennent la doctrine de l’antichrist. Donc, l’apôtre Jean déclare ceci, dans 1 Jean 4:3 : « Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ [Sauveur-Oint] venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. »

Dans le monde actuel, d’où la religion et la croix sont bannies de tous les endroits publics, la véritable connaissance de Jésus notre Sauveur devrait être le sujet vital pour toute personne qui se déclare chrétienne. Pourquoi ne pas nous mettre ensemble pour étudier la Bible afin de connaître ce Jésus qui sera le seul sur qui nous pourrons compter vraiment dans les moments difficiles pour accroître notre compréhension, avant qu’il soit défendu par la loi d’avoir une Bible ou d’en parler sous peine de persécution ?

Avant d’être appelés par Dieu, Paul nous explique la condition pitoyable dans laquelle nous étions. « Vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le « prince de la puissance de l’air », de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées : et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés), et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:1-6).

Dans ces merveilleux versets, le mot « ensemble » est utilisé trois fois, faisant référence chaque fois à notre union spirituelle avec Jésus-Christ. Trois autres mots sont utilisés et combinés avec « ensemble ». Le premier nous indique que nous sommes rendus à la vie immortelle ensemble en Christ. Le deuxième nous indique que nous sommes ressuscités ensemble en Christ. Le troisième indique que Dieu nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ. Vous noterez également que, dans les trois cas, le temps passé est utilisé, mettant l’emphase sur le fait qu’aux yeux de Dieu, les trois conditions sont déjà accomplies, alors que nous sommes toujours en vie dans la chair. Mais Dieu nous voit déjà rendus à la vie immortelle, ressuscités et assis ensemble dans les lieux célestes alors que Jésus est le seul qui est déjà rendu là.

Saviez-vous que la majorité des églises « chrétiennes » utilisent ce passage biblique pour « prouver » qu’il est possible pour un chrétien de monter au ciel ? Mais est-ce que ce passage nous dit bien cela ? Il faut véritablement se laisser emporter par nos émotions pour présumer une chose pareille. D’abord, si nous sommes encore vivants, dans la chair, il est impossible que nous  puissions être immortels, ni ressuscités ni dans les lieux célestes. Alors, que déclare Paul, sous l’inspiration divine ? Il nous explique simplement qu’étant convertis au Christ, Dieu nous donne ces acquisitions en Jésus-Christ et non avec Jésus. D’abord, Dieu ne change pas, et Dieu ne peut mentir. Et Dieu, vivant Lui-même dans la chair, avait clairement dit : « Or personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13).

Il est extrêmement encourageant pour nous de reconnaître que toutes ces bénédictions étonnantes étaient préparées pour nous alors que nous étions morts dans nos fautes et dans nos péchés, dans lesquels nous marchions autrefois, selon le train de ce monde. Aucunement à cause de nos bonnes œuvres, comme certains groupes religieux le prétendent, ni à cause de nos bonnes intentions, mais par la grâce de Dieu. La vérité remarquable dans notre union éternelle avec Christ est maintenue exclusivement par Sa grâce. Cela ne nous donne néanmoins aucunement le droit de commettre n’importe quel péché sous prétexte que la grâce efface toute faute immédiatement et continuellement, au fur et à mesure que nous péchons.

C’est pourtant ce que certaines religions affirment avec leur doctrine « d’une fois sauvé, toujours sauvé ». Paul avait déjà ce problème, au premier siècle, dans la congrégation de Rome, où des ministres de Satan commençaient à embrouiller l’esprit des nouveaux convertis par cette fausse croyance. Alors, dans Romains 6:1-4, nous voyons Paul les exhorter ainsi : « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous, qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. »

Regardons collectivement ce formidable témoignage de Paul : « Je rends grâces continuellement à mon Dieu pour vous, à cause de la grâce que Dieu vous a donnée en Jésus-Christ, savoir : De ce que vous avez été enrichis en Lui de toute manière, en toute parole et en toute connaissance ; selon que le témoignage de Christ a été confirmé en vous, de sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, afin que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ. Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle » (1 Corinthiens 1:4-9). Quand nous plaçons notre foi en Jésus, en tant que Créateur et Rédempteur tout-puissant, Il entreprend fidèlement de nous combler de tout ce qui est nécessaire pour vivre une vie chrétienne victorieuse, porteuse de fruits efficaces.

Par exemple, si nous sommes tentés de pécher ou éprouvés de n’importe quelle façon, Dieu a déjà fait en sorte que : « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation, il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13). Dans un tel cas, Dieu nous fortifiera dans Sa vérité afin de nous préserver de tout danger spirituel pour que nous soyons délivrés des hommes inconsidérés et méchants. Car tous n’ont pas la foi. Mais : « Le Seigneur est fidèle, qui vous affermira et vous préservera du malin » (2 Thessaloniciens 3:3).

Si toutefois nous péchons, Dieu nous assure que : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Parce que Dieu, lors de notre conversion, a entrepris de nous perfectionner en Christ et Il continuera jusqu’au moment où tout sera accompli. « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, [nous dit Paul], et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera » (1 Thessaloniciens 5:23-24). Tout ce que Dieu a promis, Il le fera et, même si nous flanchons, Dieu demeurera toujours fidèle envers nous. Et même : « Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier Lui-même » (2 Timothée 2:13).

Le passage biblique précédent nous rassure quant à la fidélité de Dieu : « De sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Corinthiens 1:7-8). Alors, à nous de faire les efforts nécessaires pour Lui demeurer fidèles. « Retenons sans fléchir, la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle. Et prenons garde les uns aux autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres » (Hébreux 10:23-24). En parlant de fidélité regardons la déclaration de Dieu à la nation d’Israël.

Dans Jérémie 31:35-37, nous lisons : « Ainsi a dit l’Éternel, qui donne le soleil pour être la lumière du jour, et qui règle la lune et les étoiles pour être la lumière de la nuit ; qui agite la mer, et ses flots grondent ; celui dont le nom est l’Éternel des armées : Si ces lois-là viennent à cesser devant moi, dit l’Éternel, la race d’Israël aussi cessera d’être une nation devant moi pour toujours ! Ainsi a dit l’Éternel : Si les cieux en haut peuvent être mesurés, et si les fondements de la terre en bas peuvent être sondés, alors je rejetterai toute la race d’Israël à cause de tout ce qu’ils ont fait, dit l’Éternel. » Les Israélites, malgré tout ce que Dieu a fait pour eux, se sont continuellement rebellés contre l’Éternel, en virevoltant vers d’autres dieux. On eut pu croire que Dieu aurait complètement anéanti cette nation pour recommencer à neuf. Mais Dieu a fait une promesse à Abraham, ensuite à Isaac et a Jacob que cette nation serait un peuple spécial pour Lui, et Dieu ne briserait pas Sa promesse.

Dans le passage plus haut, Dieu nous révèle les conditions pour lesquelles il rejetterait Israël, mais elles sont telles qu’il n’y a aucune possibilité que ces conditions s’accomplissent. Si les cieux en haut peuvent être mesurés : Ni Abraham, ni Jérémie ne pouvaient imaginer le nombre d’étoiles et la profondeur de l’espace dans l’univers. Avec nos télescopes modernes nous découvrons des distances impensables qui augmentent sans cesse au fur et à mesure que la technologie s’accroît. Les derniers estimés placent le diamètre de l’univers à environ 15 à 20 milliards d’années lumière et aucune limite n’est établie présentement. L’autre condition serait que : Si les fondements de la terre en bas peuvent être sondés. Parfois, nos hommes et femmes de science admettent qu’ils en savent plus sur le soleil que sur la terre. Mais en réalité, à peine 1 % des attributs de la terre ont été explorés jusqu’à présent. Les grands fonds abyssaux de l’océan n’ont pas encore été sondés.

Les pressions et les températures qui existent dans les profondeurs de la terre sont inconcevablement énormes et les scientifiques ne savent même pas comment la matière agit dans ces conditions. Donc, la promesse faite à la nation d’Israël est en sécurité. Les Écritures abondent en paroles : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4). Nous n’avons pas à craindre, car Dieu gardera Ses promesses envers nous. Son attitude et Sa fidélité ne changent pas.

Alors, la régénération implantée en nous par l’Esprit de Dieu lors de notre baptême suscite toute notre gratitude envers le sacrifice extraordinaire de la mort de Jésus sur la croix. Lui qui n’avait jamais commis de péché a été fait péché à notre place, afin de pouvoir payer la rançon pour toutes les transgressions du monde. Son sacrifice a permis de transformer nos vies en Christ, faisant de nous des créatures nouvelles selon Sa volonté. Un jour, à cause de Son amour, nous recevrons également Sa promesse : « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs [pas au ciel] et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:16-17).

Les pré-tribulationnistes utilisent ce verset pour identifier la descente du Seigneur pour les enlever en secret au ciel, pendant sept ans, avant la tribulation. Relisez ce verset lentement pour vous apercevoir que le Seigneur va descendre du ciel à un moment donné au son d’une trompette de Dieu. Est-ce que cet événement vous donne vraiment l’impression que tout se fera dans le secret et en cachette ? Ne croyez pas ces gens qui parlent de trompettes silencieuses. Car pour eux, c’est toujours un mystère. Ils s’en vont au ciel alors que Jésus a bien dit que : « Personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Ils font donc mentir Jésus.

Mais dans 1 Corinthiens 15:51-52, Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. » Notez bien à quel moment ceci arrive : « à la dernière trompette, » alors qu’eux s’en vont au ciel sept années avant la première trompette. Continuons maintenant : « Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (vs 53-54). Cela aura lieu à la fin de la tribulation et ce sera la seule fois que Jésus viendra et tous Ses saints l’attendront, car leur salut sera proche. Non, Jésus n’agira pas en cachette, mais je vous souhaite de tout cœur d’être parmi Ses Élus qui l’attendront avec une grande anticipation.