D.366 – Un Créateur de précision

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Par Joseph Sakala

Tout ce qui existe dans l’univers fut créé par Dieu avec une précision telle qu’elle prouve que seul Dieu pouvait créer tout cela. Dans Ésaïe 40:12-15, nous voyons le prophète nous instruire à propos de Dieu sous la forme d’un questionnaire : « Qui a mesuré les eaux avec le creux de sa main, et qui a pris avec la paume les dimensions des cieux ? Qui a ramassé dans un boisseau la poussière de la terre ? Qui a pesé au crochet les montagnes, et les collines à la balance ? Qui a mesuré l’Esprit de l’Éternel ou qui a été son conseiller pour l’instruire ? De qui a-t-il pris conseil ? Qui Lui a donné l’intelligence, et Lui a enseigné le chemin de la Justice ? Qui Lui a enseigné la science, et Lui a fait connaître la voie de la sagesse ? Voilà, les nations sont comme une goutte qui tombe d’un seau ou comme la poussière d’une balance ; voilà, les îles sont comme la poudre qui vole. »

La réponse à toutes ces questions ne peut être personne d’autre que Dieu, le divin Créateur de tout ce qui existe dans l’univers de Sa grande création. Dans ce passage biblique, nous découvrons quatre disciplines de la science naturelle et, dans chaque cas, le principe clé de cette science est pressenti. Notez que l’emphase est toujours mis sur la précision des quantités divinement allouées dans chaque élément. D’abord, nous voyons la précision équilibrée des eaux de la terre partagées entre les océans, les rivières, les eaux souterraines et les eaux dans l’atmosphère. L’hydrologie, c’est la science qui explique les quantités d’eau, car la vie sur cette terre est entièrement dépendante de la précision de toutes les quantités d’éléments qui composent ce cycle hydraulique.

Job a reçu cette magnifique instruction divine : « Mais la sagesse, d’où viendra-t-elle ? Et où donc est la demeure de l’intelligence ? Elle est cachée aux yeux de tous les vivants ; elle se dérobe aux oiseaux des cieux. Le gouffre et la mort disent : Nous avons de nos oreilles entendu parler d’elle. C’est Dieu qui sait son chemin ; c’est Lui qui connaît sa demeure. Car il regarde, Lui, jusqu’aux extrémités du monde ; il voit sous tous les cieux. Quand il donnait au vent son poids, quand il pesait et mesurait les eaux, quand il prescrivait une loi à la pluie, et un chemin à l’éclair des tonnerres, Il la vit alors et la proclama ; il l’établit, et même il la sonda ; puis il dit à l’homme : Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse, et se détourner du mal, c’est l’intelligence » (Job 28:20-28).

Les dimensions du ciel atmosphérique furent également calculées afin de permettre l’existence de la vie sur terre. Cela n’est pas une coïncidence. Demandez aux scientifiques de la météorologie. La poussière de la terre n’est rien d’autre que les éléments de base chimiques desquels toutes choses sont bâties. La précision avec laquelle ces éléments sont combinés est fondée sur leurs valeurs chimiques. Le principe des « poids et mesures » est un principe fondamental de la géophysique qui comprend le poids des montagnes, des collines, des continents et le fond des océans. Dieu n’a pas utilisé le hasard ou Son caprice dans les systèmes physiques, tels les montagnes et les eaux. Tout fut inventorié à l’atome près. Dans Matthieu 10:29-30, Jésus a dit : « Deux passereaux ne se vendent-ils pas une pite ? Or, il n’en tombera pas un seul à terre sans la permission de votre Père. Les cheveux même de votre tête sont tous comptés. »

Cette connaissance nous est disponible dans le plus merveilleux des livres d’instruction : La Bible. Et la crainte du Seigneur, c’est la sagesse, et se détourner du mal, c’est l’intelligence. Dans 2 Corinthiens 5:1-5, Paul nous dit : « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. Car nous gémissons dans cette tente, désirant avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel ; si toutefois nous sommes trouvés vêtus, et non pas nus. Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. Et Celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu qui nous a aussi donné les arrhes de son Esprit. »

Ce concept d’avoir un dépôt de Dieu en nous est une merveilleuse réalité. La présence du Saint-Esprit vivant dans la vie du converti est l’ultime accomplissement d’une magnifique promesse venant de Dieu Lui-même. Le mot « arrhes » vient du grec arrhabon qui veut littéralement dire « dépôt ». Il est semblable au mot hébreu arabown traduit comme « gage » dans l’Ancien Testament. Dans Genèse 38:17-18, Juda dit à Tamar, sa belle-fille : « J’enverrai un chevreau du troupeau. Et elle répondit : Me donneras-tu un gage jusqu’à ce que tu l’envoies ? Et il dit : Quel est le gage que je te donnerai ? Et elle répondit : Ton cachet, ton cordon, et ton bâton, que tu as à la main. Et il les lui donna. »

Donc, si la présence de Dieu en nous par Son Esprit est simplement un gage ou un dépôt, l’accomplissement final doit être glorieux au-delà de toute compréhension. Notre texte du début nous annonce, en effet, que, si cette tente (notre corps, notre demeure terrestre) est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle qui n’est point faite de main d’homme. Donc, nous désirons avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel, dans l’immortalité que nous recevrons lors du retour de Christ. Ce dépôt ou gage apparaît également dans 2 Corinthiens 1:22, où Paul parle de Dieu : « Qui nous a aussi marqués de son sceau et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit. » Le gage est ici associé avec le sceau de Dieu et l’assurance que toutes Ses promesses se réaliseront. « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous » (2 Corinthiens 1:20).

Regardons ensemble le bel hommage que Paul rend aux Éphésiens en leur déclarant : « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de Sa gloire. C’est pourquoi, ayant aussi entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus, et de votre charité envers tous les saints, je ne cesse de rendre grâces pour vous, en faisant mention de vous dans mes prières ; afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance » (Éphésiens 1:13-17).

Lorsque nous avons accepté l’appel de Dieu et reçu le dépôt de Son Esprit, nous avons également été sanctifiés ou mis à part par Lui, afin de Le servir selon Sa volonté. « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec Lui. Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés » (Romains 8:16-19). Ainsi, le Saint-Esprit, vivant présentement en tous ceux qui appartiennent à Christ, est l’assurance d’un avenir glorieux pour nous dans un corps immortel, avec la promesse d’être héritier et cohéritier avec Christ de toute Sa création.

Nous vivons présentement dans une société où les gens sont prêts à faire des compromis et des concessions de toutes sortes pour atteindre leurs objectifs. Et les religions ne sont sûrement pas à l’abri des attaques de Satan qui cherche à discréditer Jésus et Son Évangile. Pour l’argent, bon nombre de ministres consentent à prêcher ce que leurs « fidèles » veulent bien entendre, afin de préserver leurs « brebis ». Sous prétexte que la société a beaucoup évolué « spirituellement », plusieurs prédicateurs tentent de nous présenter un Sauveur bien évolué aussi, toujours prêt à faire n’importe quelle concession afin de plaire à tous. Mais est-ce que Jésus a vraiment changé, tout au long des siècles, au point de faire des compromis avec Ses commandements ?

Peu importe ce que les gens proclament au sujet de Jésus, dans Hébreux 13:8-9, nous lisons que : « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité. Ne vous laissez point entraîner par des doctrines diverses et étrangères ; car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce et non par des préceptes sur les viandes, qui n’ont servi de rien à ceux qui les ont suivis. » Lorsque Jésus est ressuscité pour ensuite monter au ciel, Son corps était devenu immortel ; cependant, Il avait une apparence physique capable d’être reconnue, entendue et touchée par Ses apôtres. Jésus a même mangé du poisson et un rayon de miel avec eux, car ils croyaient que c’était une apparition, dans le sens de « fantôme ». Il était cependant clairement identifiable. Pourtant, dans ce corps glorifié, Il pouvait passer au travers des murs.

Comme Jésus Se déplaçait vers le ciel, le jour de Son Ascension, pour finalement disparaître dans les nuées, Ses disciples Le regardaient avec une grande intensité. « Et comme ils avaient les yeux attachés au ciel pendant qu’il s’en allait, deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et leur dirent : Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel » (Actes 1:10-11). Jésus était différent, après Sa résurrection, alors, Pierre put facilement proclamer : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2:36).

Malgré cela, quand Il reviendra pour régner sur le trône éternel de l’univers, Jésus sera toujours Le même que lorsqu’Il a quitté la terre pour monter au ciel. « Et quant aux anges, il est dit : Il fait de ses anges, des vents, et de ses ministres, des flammes de feu. Mais quant au Fils : O Dieu ! Ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité, c’est pourquoi, ô Dieu ! Ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes semblables. Et encore : C’est toi, Seigneur, qui as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu demeures ; ils vieilliront tous comme un vêtement, et tu les rouleras comme un manteau ; ils seront changés, mais toi, tu es le même, et tes années ne finiront point. Et auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:7-14).

C’est le même Jésus que Jean le Baptiste avait identifié ainsi au début de son propre ministère : « Jean rendit encore ce témoignage, disant : J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe, et il s’est arrêté sur Lui. Pour moi, je ne le connaissais pas ; mais Celui qui m’a envoyé baptiser d’eau, m’a dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise du Saint-Esprit. Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est lui qui est le Fils de Dieu » (Jean 1:32-34). En effet, même avant Son baptême et Son incarnation en forme humaine, Jésus était la même Parole de Dieu. L’apôtre Jean Le décrit en toute simplicité lorsqu’il dit, dans Jean 1:1-3 : « Au commencement était la Parole [de Dieu], la Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu [l’évidence même]. Elle [la Parole de Dieu], était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. »

Ce même Jésus, qui était la Parole vivante de Dieu dans la chair, a vécu parmi nous. Matthieu nous déclare : « Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:23). Pour accomplir Son œuvre de Salut, il a fallu qu’Il verse Son sang pur et sans tache. Alors, dans cet état de faiblesse, Jean-Baptiste L’a identifié comme Fils de Dieu et Il est mort sur la croix pour nos péchés. Jésus demeure cependant la Parole éternelle de Dieu qui a parlé et tout fut créé. Par Son sacrifice extrême et par Sa résurrection, Jésus est devenu le Sauveur de l’humanité. Il ne Lui reste qu’à revenir en tant que Roi victorieux, le Roi des rois qu’Il établira en tant que Ses Élus pour l’éternité. Oui ! Jésus-Christ est véritablement le même hier, aujourd’hui et éternellement.

Demeurons toujours près de Jésus afin d’être jugés dignes d’être parmi Ses Élus et de recevoir Sa récompense. Dans Apocalypse 22:12, Jésus déclare : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai Mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. » Viens Seigneur, afin de nous apporter Ta paix que l’humanité recherche continuellement et dont elle aurait pourtant besoin présentement. Cette paix ne viendra qu’avec Jésus qui a vaincu le monde. En attendant Son retour dans la gloire, le but de chaque converti à Christ est présentement de vaincre aussi le monde.

Au fil des siècles, plusieurs organisations religieuses ont cru bon de s’enfermer dans des monastères (pour les hommes) et dans des cloîtres (pour les femmes). Est-ce ce que Jésus voulait pour Ses disciples ? Pas du tout ! Jésus voulait que l’Évangile du Royaume soit prêché comme un témoignage dans le monde entier, ce qui est assez difficile quand on est enfermé dans une prison religieuse. Alors, dans Sa dernière prière au Père, avant de mourir, Jésus Lui a dit : « Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde » (Jean 17:14-18). Donc, les monastères et les cloîtres isolés n’étaient visiblement pas la solution. Jésus a envoyé Ses disciples dans le monde, mais demanda au Père de les préserver du malin.

Lorsqu’ils ont reçu le Saint-Esprit, le Jour de la Pentecôte, ils furent dès cet instant équipés pour faire ce merveilleux travail de prédication. Mais n’allez pas croire que le diable n’allait pas s’opposer violemment à cette Évangélisation. Alors, l’esprit du malin inspira ses faux apôtres pour contrer le message de Christ. Voilà pourquoi l’apôtre Jean nous indique une façon par laquelle on peut reconnaître les faux prophètes et l’esprit qui les anime. « Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s’ils sont de Dieu ; car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que Celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde » (1 Jean 4:1-4).

C’est une des promesses les plus rassurantes pour le converti. Celle de savoir que nous sommes de Dieu et que nous avons vaincu parce que Celui qui est en nous est plus grand que Satan qui est dans le monde et continue de le séduire. « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple » (1 Corinthiens 3:16-17). Qui, dans tout l’univers, peut vous donner une telle assurance ? Donc, tant et aussi longtemps que nous agissons selon cette promesse divine, nous sommes déjà vainqueurs aux yeux de Dieu.

Je crois sincèrement qu’il n’y a pas de promesses vides dans la Bible et je sais que ce qui est cité plus haut est vrai. Mais qu’est ce que cette promesse atteste ? Et qui sont ceux que je dois vaincre ? Pour commencer, le mot grec pour « vaincre » veut dire « conquérir », « prévaloir », ou « être victorieux ». Il est traduit de façon semblable à l’ultime victoire de Christ, alors que Jésus est assis sur Son trône au ciel à la fin des âges. « Et l’un des Anciens me dit : Ne pleure point ; voici, le lion, qui est de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et en délier les sept sceaux » (Apocalypse 5:5). C’est à cause de cela que nous régnerons dans la vie par un seul, savoir, par Jésus-Christ ! « Parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi » (1 Jean 5:4).

Le Seigneur Jésus a vaincu le monde et Il nous le confirme dans Jean 16:33 : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. » Et puisque nous croyons que Jésus est le Fils de Dieu, « Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang ; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang ; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un » (1 Jean 5:5-7). Remarquez bien que le Père, la Parole et le Saint-Esprit sont un, pas trois, mais le même un du commencement. Remarquez également que la Parole ne portait pas le nom de Jésus (Sauveur) Christ (Oint de Dieu) ; cela est arrivé seulement lorsque Jésus est descendu du ciel pour entrer dans le monde.

Alors, ceux que je dois vaincre sont ceux qui sont portés à embrasser les doctrines de l’antichrist, qui ne prêchent pas que Dieu est UN, mais qui prêchent que Dieu est une trinité ; que la Famille de Dieu est exclusivement formée de trois personnes distinctes, sans donner accès à des Enfants de Dieu. Sachez que : « l’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée » (1 Timothée 4:1-2). Et des hommes et femmes adultères, dont l’amour du monde est une inimitié contre Dieu (Jacques 4:4). L’apôtre Jean nous dit : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:15-17).

Paul nous dit : « Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ » (Colossiens 2:8). Nous, par contre : « Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12:20-21). Car, quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ, nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 10:3-5.

« C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints, » déclare Paul dans Éphésiens 6:13-18.

Parce que, comme dit si bien David dans Psaume 5:10-13 : « Car il n’y a point de sincérité dans leur bouche ; leur cœur n’est que malice, leur gosier est un tombeau ouvert ; ils flattent avec leur langue. Condamne-les, ô Dieu ! Qu’ils échouent dans leurs desseins ; renverse-les à cause de la multitude de leurs crimes ; car ils se sont révoltés contre toi. Mais que tous ceux qui se retirent vers toi se réjouissent ! qu’ils chantent de joie à jamais ! Sois leur protecteur, et que ceux qui aiment ton nom, triomphent en toi ! Car toi, Éternel, tu bénis le juste ; tu l’environnes de ta bienveillance comme d’un bouclier. » Pas moins de vingt Psaumes contiennent des prières à Dieu pleines d’imprécations à juger et à détruire les méchants, et ce passage en fait partie. Il établit un pattern nous aidant à comprendre qu’il est tout à fait correct de prier vers Dieu pour qu’Il vienne à notre secours lorsque nous sommes en danger de mort. C’est tellement vrai que Dieu l’a même inspiré dans Sa Parole.

Cela semble être en contradiction avec un Dieu d’amour et de miséricorde qui nous dit d’aimer nos ennemis, mais ces passages nous aident à comprendre que Dieu doit également juger le péché, spécialement le péché de la rébellion. Ces passages nous enseignent à voir la rébellion au travers des yeux de notre Créateur qui a été rejeté jusqu’au point de non-retour. C’est une chose de commettre un acte de méchanceté lorsque nous sommes tentés, mais c’est une autre chose que de se rebeller délibérément contre Dieu Lui-même, en en tournant d’autres contre Lui, ou, s’il était possible, de Le détruire, Lui et Sa Parole, complètement. C’est le péché de tous les âges de Satan et de tous ses leaders de l’ancien paganisme, ainsi que de ceux de l’évolution moderne. Tout comme David, nous devons prier Dieu de les vaincre ainsi que leurs conseillers. Sans quoi, ils vont sûrement continuer à amener les multitudes vers leurs propres transgressions.

Il y a toujours le pardon pour les individus qui pèchent ainsi, s’ils décident de se repentir avant de s’endurcir contre la Parole de Dieu. Dans un tel cas, la prière appropriée serait de demander à Dieu : « Ne les tue pas, de peur que mon peuple ne l’oublie ; agite-les par ta puissance, et précipite-les, Seigneur, notre bouclier ! Chaque parole de leurs lèvres est un péché de leur bouche ; qu’ils soient donc pris dans leur orgueil, à cause des imprécations et des mensonges qu’ils profèrent ! » (Psaume 59:12-13). Pour ce qui est des individus qui veulent obéir à Dieu, soyez certains et fidèles comme ceux qui ont traversé le Jourdain sur l’ordre du Seigneur.

Dans Nombres 32:21-24, nous lisons : « Et que chacun de vous passe, équipé, le Jourdain devant l’Éternel, jusqu’à ce qu’il ait chassé ses ennemis de devant lui, et que le pays soit soumis devant l’Éternel ; et qu’ensuite vous vous en retourniez ; alors vous serez innocents envers l’Éternel et envers Israël, et ce pays vous appartiendra pour le posséder devant l’Éternel. Mais si vous n’agissez pas ainsi, voici, vous aurez péché contre l’Éternel, et sachez que votre péché vous trouvera. Bâtissez donc des villes pour vos petits enfants, et des parcs pour vos troupeaux, et faites ce que vous avez dit. » La plupart des choses de cette vie sont incertaines ; cependant, il existe certaines choses dont nous pouvons être absolument sûrs. Tout comme Dieu avait dévoilé à Adam que, s’il désobéissait à Sa Parole et mangeait de l’arbre de la connaissance du bien et du mal : « …au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:17).

Dieu nous avertit également que nous pouvons être certains que tous nos péchés seront ultimement exposés si nous ne nous en repentons pas. Par contre, si nous nous en repentons, nous pouvons être sûrs de la grande miséricorde de Dieu et de Sa fidélité, et de la vérité de Sa Parole. « Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:19-21).

Nous pouvons être également certains de Sa promesse de salut. « Espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:19-20). Alors, nous pouvons Lui démontrer, au travers de notre paix et de notre patience : « la même ardeur pour conserver, jusqu’à la fin, la pleine certitude de l’espérance ; afin que nous ne devenions pas paresseux, mais que nous imitions ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses » (Hébreux 6:11-12). Finalement, nous pouvons être sûrs que notre Seigneur Jésus, qui est venu une seule fois pour mourir pour nos péchés, reviendra une autre fois pour compléter Son travail de rédemption et de réconciliation. Sa toute dernière promesse dans la Bible est : « Oui, je viens, bientôt » (Apocalypse 22:20).

Cependant, chacun de nous doit d’abord Lui prouver que nous croyons en Sa Parole certaine, qui nous promet d’hériter Ses promesses. « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. C’est pourquoi, je ne négligerai pas de vous rappeler sans cesse ces choses, quoique vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente » (2 Pierre 1:10-12). Nous pouvons être certains que nos péchés seront jugés, mais également certains qu’ils seront pardonnés, si nous croyons à Ses promesses de salut éternel.




D.365 – Revivre par la Parole

joie

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 119:25-26, David déclare : « Mon âme est attachée à la poussière ; fais-moi revivre selon ta parole ! Je t’ai raconté mes voies, et tu m’as répondu ; enseigne-moi tes statuts. » Parfois, la bataille nous accable et nous croyons que l’ennemi est en train de gagner. Alors : « Mon âme pleure de chagrin ; relève-moi selon ta parole ! » nous dit Psaume 119:28. Plusieurs Psaumes partagent cette émotion intense et nous cherchons la face de Dieu pour nous consoler et nous faire revivre de merveilleux moments. Ces huit versets du Psaume 119 nous donnent un remède précis dont chaque chrétien a besoin, à l’occasion.

  1. Un confession ouverte avec supplication : « Je t’ai raconté mes voies, et tu m’as répondu ; enseigne-moi tes statuts » (Psaume 119:26).
  2. Une demande claire pour la compréhension : « enseigne-moi tes statuts. Fais-moi connaître la voie de tes commandements » (Psaume 119:26-27).
  3. Une réaffirmation du témoignage personnel : « et je parlerai de tes merveilles » (Psaume 119:27).
  4. Une demande de force spirituelle : « Mon âme pleure de chagrin ; relève-moi selon ta parole ! » (Psaume 119:28).
  5. Une demande d’avoir la victoire sur un péché habituel : « Éloigne de moi la voie du mensonge, et accorde-moi la grâce d’observer ta loi » (Psaume 119:29).
  6. Une déclaration d’engagement personnel : « J’ai choisi la voie de la vérité ; j’ai mis tes jugements devant mes yeux » (Psaume 119:30).
  7. Un rappel de notre comportement passé : « Je me suis attaché à tes témoignages ; Éternel, ne me rends pas confus ! » (Psaume 119:31).
  8. La promesse d’une vie future dans la sainteté : « Je courrai dans la voie de tes commandements, quand tu auras mis mon cœur au large » (Psaume 119:32).

Revivre d’une façon personnelle est aussi sûr que la Parole de Dieu. Mais revivre de cette façon présume que notre désir de vivre est en accord avec la Parole de Dieu. Prenons le cas du malfaiteur repentant sur la croix.

Dans Luc 23:39-43, nous lisons que : « L’un des malfaiteurs qui étaient pendus l’outrageait aussi, en disant : Si tu es le Christ, sauve-toi toi-même, et nous aussi. Mais l’autre, le reprenant, lui dit : Ne crains-tu donc point Dieu, car tu es condamné au même supplice ? Et pour nous, c’est avec justice, car nous souffrons ce que nos œuvres méritent ; mais celui-ci n’a fait aucun mal. Et il disait à Jésus : Seigneur, souviens-toi de moi, quand tu seras entré dans ton règne. Et Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, tu seras aujourd’hui avec moi dans le paradis. » C’est une des plus remarquables Écritures au sujet de la conversion d’un bandit repentant sur son lit de mort, crucifié avec Jésus. Christ avait reconnu sa repentance, lui a pardonné son péché et lui a même offert la vie éternelle lors de sa mort.

Il y a une fontaine de pardon, car le salut vient vers les pécheurs qui se repentent, se détournent de leurs péchés et croient vraiment en Lui pour Son magnifique travail accompli. Le brigand mourant s’est réjoui de voir cette fontaine dans son jour. La « fontaine » de sang coulant de la croix a produit d’énormes réjouissances chez ceux qui ont reconnu Son travail précieux. Pas par n’importe quel sang : « Mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:19-21).

Nous pourrons donc vivre sans péché, nés dans Sa famille. Nous recevrons le privilège de vivre victorieux, en sainteté de vie. « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:24-25). Nous avions tous choisi le péché et chacun méritait le jugement de condamnation. « Selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul » (Romains 3:10-12).

Mais, grâce à Lui, : « ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3:24-26). Ayant médité sur ces paroles, Paul est tellement touché qu’il s’exclame en déclarant : « O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:33-36).

Dans Colossiens 1:13-20, Paul nous confirme que c’est Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. »

Jean le Baptiste présente Jésus au monde lors de Son baptême en déclarant : « Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29). Jésus fut reconnu prophétiquement comme un agneau, bien avant Son baptême, car Esaïe 53:7 le dépeint ainsi : « Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche. » Il a accompli le rôle de l’agneau par Sa mort sacrificielle pour l’humanité. Pierre, le chef des apôtres, nous déclare : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:18-19).

Le passage dans Colossiens 1:12-20 dit que Jésus : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par Lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. »

Il viendra un temps où l’humanité entière se rassemblera autour de Son trône déclarant d’une voix puissante : « L’Agneau qui a été immolé, est digne de recevoir puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et louange » (Apocalypse 5:12). À eux s’ajouteront ceux qui avaient vaincu la bête et son image, et sa marque, et le nombre de son nom, qui se tenaient sur la mer de verre, ayant les harpes de Dieu : « Et ils chantaient le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, ô Seigneur Dieu Tout Puissant ! Tes voies sont justes et véritables, ô Roi des saints ! » (Apocalypse 15:3).

Dans Esaïe 65:16-21, Dieu déclare : « Celui qui souhaitera d’être béni sur la terre, se bénira par le Dieu de vérité ; et celui qui jurera sur la terre, jurera par le Dieu de vérité ; car les détresses anciennes seront oubliées, et elles seront cachées à mes yeux. Car voici, je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se souviendra plus des choses passées, et elles ne reviendront plus en mémoire. Mais réjouissez-vous à jamais, et soyez dans l’allégresse, à cause de ce que je vais créer. Car voici, je vais créer Jérusalem pour l’allégresse, et son peuple pour la joie. Et je ferai de Jérusalem mon allégresse, et de mon peuple ma joie ; et on n’y entendra plus le bruit des pleurs, ni le bruit des cris. Il n’y aura plus là d’enfant né pour peu de jours, ni de vieillard qui n’accomplisse ses jours ; car celui qui mourra à cent ans, sera jeune, et le pécheur âgé de cent ans, sera maudit. Ils bâtiront des maisons, et ils les habiteront ; ils planteront des vignes, et ils en mangeront le fruit. »

Les gens pensent qu’ils sont fonctionnels lorsqu’ils placent les valeurs  matérielles avant les spirituelles, mettant l’emphase sur le fait qu’ils doivent vivre dans le « vrai monde ». Le fait demeure cependant que nous ne vivons pas dans le « vrai monde », mais plutôt dans un monde qui se meurt et sera bientôt terminé. Alors commencera le vrai monde ! « Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:17). Ceci n’est même pas le monde que Dieu a créé, car : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Mais parce que le péché est entré dans le monde : « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12).

Nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps, nous dit Paul, dans Romains 8:22-23. En effet, ce monde n’est même pas pareil à ce qu’il était devenu juste avant le Déluge : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6). Alors : « Maintenant se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors » (Jean 12:31). Mais le monde séduit croit toujours que le Déluge n’a pas eu lieu et n’est qu’une fable.

Le Seigneur Jésus est descendu du ciel et : « Christ s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle corrompu, selon la volonté de Dieu notre Père » (Galates 1:4). Donc, on ne se souviendra même plus de ce monde-ci. « Car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:20-21). Ainsi, : « ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite » (Romains 12:2).

« Car la grâce de Dieu, pour le salut de tous les hommes, a été manifestée ; et elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre, en ce présent siècle, dans la tempérance, dans la justice, et dans la piété ; en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, » nous déclare Tite 2:11-13. En attendant : « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:20-21).

Dans 1 Timothée 2:5-6, Paul nous déclare : « Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. » C’est un des versets clés dans les Écritures, pour plusieurs raisons. En premier lieu, dans une société panthéiste et polythéiste gouvernée par des rois et des dirigeants à qui Paul venait tout juste d’arracher des croyants pour prier, il était important de mettre beaucoup d’emphase sur le fait qu’il n’y avait qu’un Dieu Créateur, le Seul à qui même les rois devaient rendre compte et le Seul qu’ils pouvaient vraiment prier.

Deuxièmement, Jésus-Christ était Lui-même Dieu : « Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16). Mais, malgré tout cela, Il fut sans aucun doute l’homme-Christ-Jésus. Malgré que Son corps ressuscité ait été glorifié, Jésus peut toujours être touché par nos infirmités et nous pouvons toujours nous approcher de Son trône de grâce. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15-16).

Donc, parce qu’Il est Dieu omnipotent et l’homme parfait, éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché, Il peut facilement servir de Médiateur entre Dieu et nous. Jésus est donc le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par Lui. Personne, ni homme ni femme, ni saint, ni prêtre, n’a accès direct à Dieu. « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste » (1 Jean 2:1). « C’est pourquoi aussi Il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs et élevé au-dessus des cieux ; Qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car Il [Jésus) a fait cela une fois, en s’offrant Lui-même » (Hébreux 7:25-27).

Dans Apocalypse 22:17, il est clairement dit : « L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne ;  et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement. » Le monde ne pourrait pas imaginer obtenir une invitation aussi claire pour percevoir le don gratuit de vie éternelle que dans cette invitation finale de la Bible. Que tous ceux qui auront soif de l’eau vive viennent boire gratuitement, car : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié.) » (Jean 7:37-39).

Quiconque a soif peut venir : « Car Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes » (Romains 2:11). Et, dans Jean 3:16-17, nous lisons : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. » Ce ne sont pas les invitations qui manquent car, dans Romains 10:13, Paul déclare : « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. » Jésus Lui-même a déclaré ceci : « Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais. Crois-tu cela ? Elle lui dit : Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde. Quand elle eut dit cela, elle s’en alla et appela Marie, sa sœur, en secret, et lui dit : Le Maître est ici, et il t’appelle » (Jean 11:26-28).

Regardons ce beau témoignage de Pierre, dans Actes 10:43-47 : « Tous les prophètes rendent de Lui ce témoignage, que quiconque croit en lui, reçoit la rémission des péchés par son nom. Comme Pierre tenait encore ce discours, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient ce qu’il disait. Et tous les fidèles circoncis, qui étaient venus avec Pierre, furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les Gentils ; car ils les entendaient parler diverses langues, et glorifier Dieu. Alors Pierre reprit : Quelqu’un peut-il refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit, aussi bien que nous ? » Et finalement, dans 1 Jean 4:15 l’apôtre dit ; « Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. »

« Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements » (1 Jean 2:1-3). Ainsi donc, comme un seul péché a valu la condamnation à tous les hommes, de même par une seule justice tous les hommes recevront la justification qui donne la vie. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été rendus pécheurs, ainsi par l’obéissance d’un seul plusieurs seront rendus justes, nous déclare Paul dans Romains 5:18-19.

Avec de telles promesses, nous avons l’évidence que la mort de Christ est suffisante pour enlever le péché du monde. Jean le Baptiste rendit ce témoignage, le lendemain, alors que : « Jean vit Jésus qui venait à lui, et il dit : Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. C’est celui dont je disais : Il vient après moi un homme qui est au-dessus de moi, car il était avant moi. Et pour moi, je ne le connaissais pas ; mais je suis venu baptiser d’eau, afin qu’il soit manifesté à Israël » (Jean 1:29-31). Que le salut et la vie éternelle soient offerts gratuitement par la grâce de Dieu à tous ceux qui l’acceptent et soient offerts à ceux qui viendront, c’est le seul acte volontaire requis de nous. Mais pourtant, à plusieurs de Son époque, Jésus a dit : « Et vous ne voulez point venir à moi, pour avoir la vie » (Jean 5:40). Est-ce qu’Il le dira encore à plusieurs autres ?

Dans Éphésiens 1:6-10, Paul rend : « louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de Sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre. » Christ est la fontaine qui remplit nos cœurs de nombreux remerciements pour le travail magnifique accompli sur la croix. Une source continuelle d’amour jaillit du Calvaire pour nous fournir une source infinie de pardons par Son amour.

Nous répondons à Son amour par notre amour encadré dans Sa grâce, non méritée de notre part. Car : « Il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte ; car la crainte renferme une punition, et celui qui craint n’est pas parfait dans la charité. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:18-19). Comment pouvons-nous faire cela ? Jean nous dit : « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:10). Au-travers de cette propitiation, Dieu fut satisfait par le paiement complet de nos péchés. Nous savons que : « le salaire du péché, c’est la mort ; mais [nous savons également que] le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).

Et Dieu, le Juge Suprême, est satisfait. « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par Sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:4-7).

Non seulement avons-nous reçu le pardon par Son Père, mais Dieu nous regarde comme si nous Lui avions obéi comme Son Fils l’a fait, et : « Dieu [l’]avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 5:9). Tout le travail de rédemption fut accompli. « Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu » (Romains 3:25). Christ nous a amplement manifesté Son pouvoir de sauver.

Dans Psaume 98:1-3, nous pouvons lire : « Chantez à l’Éternel un cantique nouveau ! Car il a fait des choses merveilleuses ; sa droite et le bras de sa sainteté l’ont délivré. L’Éternel a fait connaître son salut ; il a révélé sa justice aux yeux des nations. Il s’est souvenu de sa bonté et de sa fidélité envers la maison d’Israël ; tous les bouts de la terre ont vu le salut de notre Dieu. » Au-travers de toutes les Écritures, nous voyons Dieu accomplir des choses glorieuses et Son peuple Lui répond en chantant. Et ce chant durera toute l’éternité. Il viendra un temps où les sauvés s’assembleront autour du trône de Dieu et Son Fils pour Lui chanter une louange de salut. « Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:9-10).

Le Créateur a racheté Sa création avec Son sang précieux. Tout comme le Créateur fut rejeté par Sa création et a dû endurer la peine de mort, Il est pourtant entré dans le monde qu’Il avait créé, a vécu une vie sans péché et est mort à la place de tous. Il est ressuscité dans une victoire finale sur le péché, pour nous offrir la vie éternelle. Nous souffrons de l’incapacité à comprendre complètement dans cette vie tout ce qui est arrivé par ce témoignage, mais nous allons un jour nous assembler, tous les saints, pour Lui chanter cette louange : « Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:11). Donc, le Grand Créateur est devenu notre Rédempteur et notre Roi Éternel.




D.364 – Notre similitude avec Dieu

homme

Par Joseph Sakala

La Bible nous dévoile la saine correction d’un mauvais usage du privilège que nous avons de discourir. Elle s’avère quasiment comme une référence à l’image de Dieu en l’homme. Cette correction n’est pas l’indication d’un embarras banal, mais plutôt comme ayant une grande portée. L’apôtre Jacques fut inspiré d’écrire ceci : « Mais aucun homme ne peut dompter la langue ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons Dieu le Père, et par elle nous maudissons les hommes, faits à l’image de Dieu. De la même bouche sort la bénédiction et la malédiction. Il ne faut point, mes frères, que cela soit ainsi » (Jacques 3:8-10). D’abord, ce passage nous indique clairement que, malgré le fait que l’image de Dieu fut sévèrement ternie chez les humains par le péché, elle est toujours là. Qu’est-ce que cela veut dire au juste ?

L’homme a reçu la possibilité de devenir éternel, tout comme Dieu est éternel. Donc, tous les humains pourchassent la potentialité de toujours exister en la présence de Dieu. Ce grand privilège n’est toutefois pas partagé avec les animaux, même ceux que nous considérons comme très « intelligents ». Les animaux ont un corps physique et sont doués d’un instinct pour survivre. Ils ont reçu une affection naturelle qui ressemble à de l’amour et ils respirent comme nous. Mais : « Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles du sol selon leur espèce ; et Dieu vit que cela était bon » (Genèse 1:25). Notez que chacun a été créé selon son espèce. Seuls les êtres humains furent créés différents, car, dans Genèse 1:27, nous apprenons que : « Dieu créa l’homme à Son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » Aucun animal n’a reçu ce privilège.

Seul un athée oserait donc prétendre que l’homme descend du singe. Avec quelle preuve ? Aucune, seulement une théorie sur l’évolution des espèces qui n’a jamais été prouvée et demeure toujours une théorie. Si au moins ils disaient que nous remontons du singe, c’est-à-dire, pour être supérieurs, mais non, l’on descend du singe, faisant de celui-ci notre supérieur. Quelle stupidité inventée par ceux qui rejettent Dieu pour s’élever à Son niveau. Une autre implication dans le vocable « similitude » inclut le sens d’une ressemblance physique, ce qui fait que ces « érudits » préjugent que Dieu ressemblerait à un singe. « Dieu est Esprit » (Jean 4:24). Donc Dieu, qui est Esprit dans toute Sa gloire, est omniprésent et Il est également invisible aux yeux des humains. Par contre, au moment de décider de Se faire homme, Il a pris un corps humain et non celui d’un animal.

Lorsque Jésus reviendra pour établir Son Royaume ici-bas, Il demeurera le même Jésus et aura le même corps glorieux qu’au moment où Il est monté au ciel, quarante jours après Sa résurrection. Dans Actes 1:10-11, il est écrit : « Et comme ils [Ses disciples] avaient les yeux attachés au ciel pendant qu’il s’en allait, deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et leur dirent : Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel. » À ceci, l’apôtre Jean ajoute : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il [Jésus] sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2).

Puisque Son incarnation et Son travail majestueux consistant à nous apporter le salut furent prédestinés avant même la fondation du monde, l’homme fut créé à l’image du même corps que Christ avait Lui-même planifié de porter lorsqu’Il viendrait nous apporter ce Salut. C’est d’ailleurs ce que le chef des apôtres nous affirme si bien dans 1 Pierre 1:20-23 : « Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. »

À la lumière de cette merveilleuse connaissance, nos corps deviennent encore plus sacrés que nous l’avions imaginé antérieurement. Chaque converti est le temple du Saint-Esprit, reçu lors de sa conversion. La chose est donc très sérieuse pour Dieu lorsque nous utilisons notre langue pour formuler des médisances et des calomnies, car notre langue a également été créée selon la similitude de Jésus et devrait servir uniquement à bénir et à rendre gloire à notre Créateur. Notre corps mortel n’est pas destiné à demeurer ainsi, car la chair et le sang ne peuvent hériter le Royaume. Donc, nous serons changés en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité.

Dans son épître aux Philippiens, Paul déclare : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21). Malgré que le judaïsme orthodoxe, l’islam et le christianisme croient à une mutation corporelle, seul le christianisme reconnaît que la promesse d’une résurrection ne put être possible que lorsque le Créateur Lui-même est devenu le Sauveur, en mourant pour le péché afin de vaincre la mort. Lorsque Jésus est sorti du sépulcre, Il a facilement pu proclamer : « J’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. »

Son corps ressuscité était le même corps physique qui fut placé dans la tombe, un corps qu’on pouvait toucher, ayant même gardé les blessures de Sa crucifixion. Néanmoins, lors de Sa résurrection, Son corps était devenu différent, spirituel, justifié par des forces spirituelles. Paul nous l’explique très bien quand il déclare : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible. Il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force. Il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel » (1 Corinthiens 15:42-44). Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant.

Or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. Le premier homme, étant de la terre, est terrestre, et le second homme, le Seigneur, est du ciel. Tel qu’est le terrestre, tels aussi sont les terrestres ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. Et comme nous portons présentement l’image du terrestre, nous porterons aussi, lors de la résurrection, l’image du céleste. Nos corps « naturels » sont contrôlés par les forces naturelles, tandis que le Christ ressuscité pouvait Se déplacer à la vitesse de la pensée entre la terre et le ciel, en contrôlant Lui-même les forces spirituelles surnaturelles.

La première personne à qui Jésus est apparu après Sa résurrection fut Marie de Magdala. Dans Jean 20:16-18, nous lisons qu’en toute simplicité « Jésus lui dit : Marie ! Et elle, s’étant retournée, lui dit : Rabbouni ! c’est-à-dire, mon Maître ! Jésus lui dit : Ne me touche point, car je ne suis pas encore monté vers mon Père ; mais va vers mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. Et Marie de Magdala vint annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’il lui avait dit cela. » C’est arrivé le dimanche matin, le premier jour de la semaine, lorsque les femmes sont venues pour embaumer le corps de Christ.

Notez maintenant ce qui est écrit dans Jean 20:19-20 : « Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où les disciples étaient assemblés étant fermées, par crainte des Juifs, Jésus vint, et se présenta au milieu d’eux et leur dit : La paix soit avec vous ! Et quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples donc, voyant le Seigneur, eurent une grande joie. » Nous voyons donc que ce même dimanche, Jésus est monté au ciel vers Son Père pour faire agréer Son sacrifice et, le soir de ce même jour, Jésus est revenu pour Se présenter au milieu de Ses disciples. Or, Thomas, l’un des douze, appelé Didyme, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint.

Les autres disciples dirent donc à Thomas : « Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : Si je ne vois la marque des clous dans ses mains, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne le croirai point » (v. 25). Thomas manquait de foi, ici, mais Jésus a très vite réglé son problème. Car : « Huit jours après, ses disciples étaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, et se tint au milieu d’eux et dit : La paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et la mets dans mon côté, et ne sois pas incrédule, mais croyant. Thomas répondit et lui dit : Mon Seigneur et mon Dieu ! » (vs 26 à 28).

« Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » (v. 29). C’est curieux que Thomas passe toujours pour un incrédule, malgré que son incrédulité ait brusquement disparu ! Il a immédiatement reconnu Jésus comme son Seigneur et son Dieu ! Quel beau témoignage de sa part ! Notez également que cette fois, Jésus était passé au travers de la porte qui se trouvait fermée. Ce qui est capital pour nous ici, c’est de comprendre qu’un jour, nos corps seront exactement comme celui de Christ à l’heure actuelle. « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de Sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1:19-20).

Dans Colossiens 1:16-17, Paul poursuit en disant : « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par Lui. » Nos corps physiques deviendront des corps glorieux n’étant plus assujettis à la maladie, au vieillissement et aux mauvais penchants actuels. Quel autre Dieu a fait cela pour les Siens ?

Paul nous le développe clairement, dans 1 Corinthiens 15:51-54, quand il dit : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. »

L’apôtre Jean nous le confirme : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est [présentement]. » Voilà l’espérance du véritable converti à Christ. Mais le chrétien ne doit pas défaillir dans son cheminement vers le Royaume, mais plutôt persévérer dans la foi. Car, dans Matthieu 24:13, Jésus Lui-même nous a dit : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. » C’est un événement futur pour ceux qui sont prêts à persévérer sans défaillir.

Dans Hébreux 12:1-3, Paul dit : « Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. » La vie et le ministère du chrétien peuvent parfois paraître difficiles, mais avec Christ Lui-même comme exemple, notre Seigneur nous exhorte à ne pas défaillir mais à aller toujours de l’avant.

Si nos prières paraissent parfois sans réponse, Jésus nous dit qu’il faut prier toujours et ne point se relâcher. Quand nous sommes fatigués et tentés de tout lâcher, Paul déclare : « Ne nous lassons point de faire le bien, car nous moissonnerons dans la saison convenable, si nous ne nous relâchons pas. C’est pourquoi, pendant que nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, mais surtout à ceux qui sont de la famille de la foi » (Galates 6:9-10). Quand Dieu nous confie un ministère, il faut professer ceci : « C’est pourquoi, ayant ce ministère selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage » (2 Corinthiens 4:1).

Même quand nous pensons parfois que nos bénédictions diminuent, ce n’est qu’une réaction naturelle. Encourageons-nous alors : « sachant que celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi par Jésus, et nous fera comparaître avec vous. Car toutes ces choses sont pour vous, afin que cette grâce se multipliant, abonde en actions de grâces d’un grand nombre pour la gloire de Dieu. C’est pourquoi nous ne perdons point courage, et si notre homme extérieur se détruit, l’intérieur se renouvelle de jour en jour ; car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:14-18).

Paul a également été obligé de remonter le moral des Thessaloniciens en leur disant : « Pour vous, frères, ne vous lassez point de bien faire. Et si quelqu’un n’obéit point à ce que nous disons par cette lettre, notez-le, et n’ayez point de communication avec lui, afin qu’il en ait de la confusion. Toutefois, ne le regardez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère. Que le Seigneur de paix vous donne lui-même la paix en tout temps et en toutes manières ! Le Seigneur soit avec vous tous ! » (2 Thessaloniciens 3:13-16). Ce n’est pas un péché que de s’éloigner pour un temps de quelqu’un qui sème la confusion dans un groupe simplement parce qu’il n’est pas d’accord avec les instructions bibliques. Mais, comme dit Paul, il ne faut pas le traiter en ennemi, mais plutôt l’avertir en frère.

Donc, même si Dieu doit nous corriger à l’occasion, nous devons apprendre à accepter cette correction avec patience, car elle nous est adressée comme à des fils. Alors, ne méprisons pas le châtiment du Seigneur et ne perdons point courage, lorsqu’Il nous reprend. « Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît. Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? » (Hébreux 12:6-7). Malgré ces fortes exhortations, il ne faudrait jamais se lasser de faire le bien, puisque nous devons savoir comment aller chercher notre force en Dieu et le courage de continuer.

Regardons ensemble le grand conseil donné à Ésaïe lorsque Dieu lui dit : « Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, les jeunes hommes deviennent chancelants. Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point » (Ésaïe 40:30-31). Tous ces conseils bibliques sont là exclusivement pour nous, afin de nous exhorter a les prendre avec respect, car ces conseils nous instruisent au sujet de notre similitude avec Dieu, dès à présent. Mais quels seront notre joie et notre bonheur lorsque nous verrons l’apparition de notre Seigneur dans Son Royaume et que nous pourrons Le voir tel qu’Il est ! En attendant ce merveilleux moment, nous devons nous rappeler de Lui par ce qu’Il nous a commandé de faire.

Dans Matthieu 26:26, nous lisons : « Comme ils mangeaient, Jésus prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le donna à ses disciples et dit : Prenez, mangez, ceci est mon corps. » C’est la première de douze références spécifiques sur le fait de rompre le pain dans le Nouveau Testament, rappelant aux participants la mort sacrificielle de Christ. Même si Paul n’était pas présent a la Dernière Cène, il avait évidemment reçu une révélation spéciale à son sujet. « Car pour moi, j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit du pain ; et ayant rendu grâces, il le rompit, et dit : Prenez, mangez ; ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même aussi, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 11:23-26.

Cette cérémonie solennelle devait rappeler à Ses disciples la grande réalité de la vie éternelle accordée à Ses disciples au travers de Sa mort, car Jésus Lui-même a déclaré : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui » (Jean 6:54-56). Pendant un temps après Sa résurrection et la réception du Saint-Esprit, Ses disciples : « étaient tous les jours assidus au temple d’un commun accord ; et rompant le pain dans leurs maisons, ils prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur ; louant Dieu, et étant agréables à tout le peuple ; et le Seigneur ajoutait tous les jours à l’Église des gens qui étaient sauvés » (Actes 2:46-47).

Lors d’une autre occasion : « le premier jour de la semaine, les disciples étant assemblés pour rompre le pain, Paul discourait avec eux, devant partir le lendemain, et il prolongea son discours jusqu’à minuit » (Actes 20:7). Il n’y pas d’instruction spécifique dans les Écritures pour déterminer combien de fois Ses disciples devaient rompre le pain, mais lorsque cela se faisait : « Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui en mange et qui en boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne discernant point le corps du Seigneur. C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts. Car si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions point jugés » (1 Corinthiens 11:28-31). Chacun doit également prendre cette occasion afin de s’analyser soi-même à propos de son propre comportement. Subséquemment, cet acte vital physique devient beaucoup plus qu’une simple action de manger du pain rompu.

Dans Apocalypse 21:6-7, Jean nous déclare : « Il [Dieu] me dit aussi : C’en est fait ; je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d’eau vive à celui qui a soif. Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. » Jésus nous déclare qu’Il est une fontaine remplie de sang, tirée des veines d’Emmanuel et dans lequel se plongent les pécheurs afin de perdre leurs taches de culpabilité. Avant la venue de Jésus, Sa naissance unique fut prophétisée de cette façon : « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils, et lui donnera le nom d’Emmanuel (Dieu avec nous) » (Esaïe 7:14).

Jésus a fait référence à Lui-même comme à une source d’eau lorsqu’Il dit : « Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle » (Jean 4:14). Cette source d’eau est disponible à tous. Une meilleure compréhension de notre communion avec Lui nous vient des Écritures où nous lisons : « De même aussi, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11:25-26).

Le sang qui fut versé ne s’applique qu’aux croyants seulement, effaçant nos péchés, car : « si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). Donc : « Venez maintenant et débattons nos droits, dit l’Éternel. Quand vos péchés seraient comme le cramoisi, ils seront blanchis comme la neige ; quand ils seraient rouges comme le vermillon, ils deviendront comme la laine. Si vous obéissez volontairement, vous mangerez le meilleur du pays » (Esaïe 1:18-19). Toute une bénédiction comme vérité, n’est-ce pas ?

Mais ce qui n’est pas vérité, c’est que plusieurs prédicateurs, de nos jours, tentent de nous vendre une salade voulant que toutes les religions soient bonnes, en autant qu’elles prêchent l’amour des uns envers les autres. Ça leur donne le droit de déclarer que l’on peut venir à Dieu en étant un bon chrétien, un bon bouddhiste, un bon musulman, un bon hari krishna, etc. Alors, comment expliquer cette déclaration que : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12 » ? Si Jésus est le seul nom, il y a des prédicateurs qui mentent et rejettent la vérité.

Dans Zacharie 12:10, Dieu déclare : « Je répandrai sur la maison de David, et sur les habitants de Jérusalem, l’Esprit de grâce et de supplications : ils regarderont vers moi, celui qu’ils ont percé ; ils en feront le deuil comme on fait le deuil d’un fils unique, et ils pleureront amèrement sur lui, comme on pleure sur un premier-né. » Depuis des siècles, les érudits juifs ont sondé le sens de ce verset et, comme on peut bien imaginer, ils lui ont appliqué des interprétations variées. Et ce parce qu’ils ne peuvent pas admettre qu’ils ont eux-mêmes percé le côté de Jésus ! Quelques-uns l’ont appliqué à la nation d’Israël, ayant ses persécutions à l’esprit. Mais pour résoudre le problème, ils doivent répondre à la question suivante : Qui est Celui qui a été percé ?

Il est intéressant de noter que le mot hébreu traduit comme « celui » est simplement la première et la dernière lettre de leur alphabet, aleph et tau, démontré ailleurs comme complet et transcendant. Considérez ensuite que le nom de Dieu dans les Écritures, YHVH, nous communique la nature et les différents attributs d’un Dieu omniscient et omnipotent. Ces deux pensées se rencontrent lorsque notre texte du jour est cité dans Apocalypse 1:7-8 : « Voici, il vient sur les nuées, et tout œil le verra, ceux même qui l’ont  percé ; et toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine devant lui. Oui, Amen. Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout-Puissant. »

Combien de religions peuvent déclarer que leur Seigneur est Celui que l’on nomme plus haut ? C’est comme si Dieu Lui-même leur posait la question : « Est-ce que vous doutez encore de qui vous avez percé ? Je suis Aleph Tau, Alpha Omega, YHVH le Tout-Puissant, le commencement et la fin de toutes choses. » Croyez-vous toujours que l’on puisse venir à Dieu sans passer par Son Fils bien aimé Jésus, le seul nom par lequel nous devions être sauvés ?

Le nom de « Jéhovah » ne se trouve pas dans le Texte Reçu. Vous ne le lirez pas dans la King James, ni dans la David Martin, ni dans la version Ostervald. Il ne se trouve que dans certaines versions corrompues. Saviez-vous que les francs-maçons et les illuminati ont dans leurs loges des autels en l’honneur de Jéhovah ? Manifestement, il ne s’agit pas du Dieu de la Bible.




D.363 – La résurrection et le croyant

ressurection

Par Joseph Sakala

Pour le converti à Jésus, la résurrection de son Sauveur est aussi réfléchie que le salut. Car, si Jésus n’est pas ressuscité, comme certains le prétendent, notre espérance se situe dans cette vie uniquement. Selon Paul : « Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables » (1 Corinthiens 15:19). Parce qu’il faut se poser la question à savoir ce qui nous arrivera lors de notre mort. Néanmoins, l’apôtre Paul nous rassure en disant, dans 1 Corinthiens 15:20-22 : « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. »

Paul poursuit en disant : « Et c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18). Mais pour quelle raison Dieu a-t-Il fait cela ? « Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par Lui toutes choses avec Soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:19-20). La résurrection de Jésus nous assure de notre justification devant Dieu. En parlant de la foi d’Abraham et de l’imputation de Sa justification sur lui, Paul déclare : « Mais c’est aussi pour nous, à qui cela sera aussi imputé, pour nous qui croyons en Celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification » (Romains 4:24-25).

Paul nous dit que Dieu vous accorde le pouvoir de Le servir efficacement par la promesse d’une résurrection afin : « Qu’il éclaire les yeux de votre entendement ! Afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de Sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1:18-20). Paul continue de nous expliquer que, par la résurrection de Jésus : « Il [Dieu] a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, et [par le fait même] la plénitude de Celui [Dieu] qui remplit tout en tous » (vs 22-23). Avez-vous remarqué dans ce verset que ce sont les convertis qui forment le corps de Christ et non le petit pain de la communion catholique. Notez également que Jésus est la seule Tête de ce corps.

Jésus fut pendu à la croix pendant six heures, jusqu’à Sa mort, vers trois heures de l’après midi. Il fut ensuite descendu de la croix et enseveli dans une tombe pendant trois jours et trois nuits (72 heures). Après cette période de soixante-douze heures, même la mort ne pouvait plus Le retenir. Allons vérifier dans les Écritures ce qui est vraiment arrivé. Dans Jean 20:1, nous lisons : « Le premier jour de la semaine [dimanche], Marie de Magdala vint le matin au sépulcre, comme il faisait encore obscur ; et elle vit la pierre ôtée du sépulcre. » Tous les évènements entourant le ministère de Jésus sur terre ne sont pas inscrits dans la Bible, mais au moins trois nous révèlent que Marie de Magdala était au tombeau dès le dimanche matin. On peut les trouver dans Matthieu 28:1-10, Marc 16:9-11 et Luc 24:1-10.

Mais qui était cette femme à qui les Écritures accordent autant d’honneur ? Elle est décrite ainsi, dans Marc 16:9 : « Or, Jésus étant ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, apparut premièrement à Marie de Magdala, de laquelle il avait chassé sept démons. » L’évangéliste Luc nous dit : « Ensuite, Jésus allait de ville en ville, et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du Royaume de Dieu ; et les douze étaient avec lui, ainsi que quelques femmes qui avaient été délivrées d’esprits malins et de maladies ; savoir, Marie appelée Magdeleine, de laquelle il était sorti sept démons » (Luc 8:1-2). Deux témoignages différents confirmant parfaitement que Jésus avait chassé sept démons qui la tourmentaient.

D’où vient alors cette fable urbaine voulant qu’elle soit une prostituée qui pleurait tout le temps, comme le veut la chanson ? Sûrement pas de la Bible. Néanmoins, la délivrance de sa malédiction, suivie de sa conversion, fut tellement marquée qu’elle et plusieurs autres femmes sont demeurées dans l’entourage de Jésus pendant Ses nombreux déplacements. Nous voyons donc : « Jeanne, femme de Chouza, intendant d’Hérode, et Suzanne, et plusieurs autres, qui l’assistaient de leurs biens » (Luc 8:3). Lors de Sa crucifixion : « Il y avait aussi là plusieurs femmes qui regardaient de loin, et qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée, en le servant ; entre lesquelles étaient Marie de Magdala, et Marie, mère de Jacques et de Joses, et la mère des fils de Zébédée » (Matthieu 27:55-56).

Elle fut également présente lorsque Jésus fut descendu de la croix et mis dans un tombeau. « Joseph [d’Arimathée] ayant acheté un linceul, le descendit de la croix, l’enveloppa dans ce linceul, et le mit dans un sépulcre qui était taillé dans le roc ; et il roula une pierre à l’entrée du sépulcre. Et Marie de Magdala et Marie, mère de Joses, regardaient où on le mettait » (Marc 15:46-47). C’est elle qui organisa son embaumement. Dans Marc 16:1 nous lisons : « Après que le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates pour venir embaumer le corps. »

Quelle fut sa récompense pour sa fidélité envers Jésus ? Dans Marc 16:9, il est écrit : « Or, Jésus étant ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, apparut premièrement à Marie de Magdala, de laquelle il avait chassé sept démons. » Elle eut le privilège d’annoncer aux disciples la bonne nouvelle qu’elle avait vu le Seigneur ressuscité. C’est l’apôtre Jean qui nous donne le compte-rendu, dans Jean 20:18 : « Et Marie de Magdala vint annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’il lui avait dit cela. » Il devient donc évident qu’elle fut présente lors des multiples autres apparitions de Jésus pendant les quarante jours après Sa résurrection.

Au moment de monter au ciel, Jésus a dit à Ses disciples de ne pas quitter la ville de Jérusalem. Dans Actes 1:13-14, il est écrit : « Et quand ils furent arrivés, ils montèrent dans la chambre haute, où demeuraient Pierre, Jacques, Jean, André, Philippe, Thomas, Barthélemy, Matthieu, Jacques, fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude, frère de Jacques. Tous ceux-là persévéraient d’un commun accord dans la prière et dans l’oraison, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec ses frères. » Marie de Magdala était sûrement parmi eux aussi, lorsque les cent-vingt ont reçu le Saint-Esprit, le Jour de la Pentecôte. Donc : « Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous d’un accord dans un même lieu » (Actes 2:1).

Heureux ceux qui ont vécu cette magnifique expérience de la résurrection de Jésus et de Son Ascension au ciel ! Mais à cause de ce que notre Seigneur a accompli, nous pouvons pareillement expérimenter la présence de Son Esprit en nous. Une présence qui devrait nous pousser à participer à Son ministère en tant que Ses serviteurs, dans l’attente de l’accueillir dans la joie lors de Son retour. Beaucoup de gens instruits tentent de faire passer ces évènements pour de la fiction, en affirmant que Jésus n’est pas vraiment mort, mais fut dans un coma pendant trois jours. Il n’est pas monté au ciel, mais aurait épousé Marie de Magdala, pour Se former une descendance, pour préparer une apparition magistrale dans les derniers temps. Ce qui est déroutant dans ces histoires, c’est que ceux qui prétendent ces choses n’ont aucune preuve, admettant volontairement que c’est de la fiction. Malgré cela, beaucoup trop de gens sont très confortables avec cette fable juive.

Le converti doit pourtant tout vérifier dans les Saintes Écritures, afin de se  prouver à lui-même que Dieu sera toujours reconnu véritable et tout homme menteur. Jésus est subséquemment ressuscité et vit maintenant dans Son corps glorifié à S’occuper de Son Église à partir du ciel. Il le fait en guidant Ses disciples dans leur travail visant à instruire toutes les nations, en baptisant les convertis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et leur apprenant à garder tout ce que Jésus nous a commandé ; et Jésus est avec nous, tous les jours, jusqu’à la fin du monde. À nous alors la mission de subvenir aux besoins spirituels de ceux que Dieu appelle pour les diriger vers Christ.

Pendant ce temps, dans Son état glorifié, Jésus continue de S’occuper de nous, car, puisque : « Nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:14-15). Cependant, même convertis, nous pouvons encore pécher. Alors, quel est notre réconfort ? Paul fut inspiré de nous donner la solution au v. 16 : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. »

Le chrétien converti, disciple de Christ, ne va pas se confesser à un homme aussi faillible que lui. Dieu nous dit que nous avons accès au Trône même de Dieu, en confessant nos péchés à Dieu, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. Quel bonheur de découvrir que nous avons ce merveilleux avantage de recevoir le pardon de nos péchés directement de Celui qui a versé Son sang pur et sans tache pour les effacer et de nous accorder ce privilège ! Finalement, la résurrection de Jésus nous réconforte dans l’assurance qu’un jour, même si nous mourons avant Son retour dans la gloire, nous aussi ressusciterons. « Sachant que Celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi par Jésus, et nous fera comparaître avec vous. Car toutes ces choses sont pour vous, afin que cette grâce se multipliant, abonde en actions de grâces d’un grand nombre pour la gloire de Dieu » (2 Corinthiens 4:14-15).

Mais revenons à cette histoire inventée de toute pièce que Jésus ne serait pas monté au ciel, mais qu’Il avait une épouse. Chers amis, imaginez-vous donc qu’un papyrus dévoilé pour la première fois en 2012 vient d’être proclamé « authentique » par les archéologues. Le document est un fragment de quatre par huit centimètres connu sous le nom de « Évangile de l’épouse de Jésus », et contient la phrase écrite en copte « Jésus leur dit : Ma femme ». (New York Times, 10 avril 2014). Les experts datent ce papyrus entre 500 et 900 après J.-C., basé sur l’écriture et la grammaire. (The Telegraph, 10 avril, 2014).

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Quelques érudits trouvent cependant absurde cette déclaration du papyrus. Un égyptologue de l’Université Brown croit que le fragment découvert a été forgé, car il contient de grandes erreurs de grammaire. Chaque mot du papyrus correspond à l’évangile de Thomas. [New York Times]. L’évangile de Thomas est un évangile des Gnostiques considéré par plusieurs théologiens comme étant simplement une œuvre de fiction historique. Mais le plus grand problème se situe dans la date du papyrus, alors que le Texte Reçu de la Bible date du premier siècle après J.-C.

Alors qu’aucun des récits bibliques ne nous donne une indication que Jésus Se soit marié, les écrits des gnostiques contiennent des idées hérétiques. L’apôtre Paul nous a mis en garde d’éviter « les questions folles, les généalogies, les contestations et les disputes touchant la loi ; car elles sont inutiles et vaines » (Tite 3:9). Quelques idées les plus « progressives » du christianisme sont enracinées dans des hérésies enseignées par de faux enseignants qui s’opposent à l’Évangile de Christ. Le gnosticisme n’est pas seulement une fausse philosophie, c’est une force qui a corrompu le véritable christianisme dès ses débuts et pourrait affecter la religion que vous pratiquez présentement. Aujourd’hui, près de deux milliards d’individus professent croire en Jésus. La religion chrétienne qui a commencé à Jérusalem est prêchée mondialement et atteint le tiers de l’humanité.

Cela semble un accomplissement magnifique, mais il y a une complication évidente, car Jésus a bien dit : « Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24:5). De quelle façon ? « Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24:11). Mais pire encore : « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible » (Matthieu 24:24). L’apôtre Paul était étonné de voir que certains convertis chez les Galates se tournaient déjà vers un autre évangile. Regardons ce qu’il leur déclare, dans Galates 1:6-9 : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! »

L’apôtre Jean a enregistré une prophétie exposant que Satan séduirait le monde entier (Apocalypse 12:9). Est-ce que ceci pourrait vous inclure, ainsi que l’église que vous fréquentez ? Aussi surprenant que cela puisse paraître, le christianisme embrassé par des millions de gens aujourd’hui n’est pas le même qu’au début. Jude nous dit : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:3-4). Dès le premier siècle, des faux enseignants s’opposaient à l’Évangile proclamé par Jésus et les apôtres.

Il est évident pour les historiens que la foi donnée une fois pour toutes aux saints n’est pas restée pure. C’est pourquoi certaines églises admettent que leurs croyances sont fondées sur la Bible et des traditions qui, dans bien des cas, ne s’accordent pas avec l’Écriture. Parmi les premiers à semer l’opposition chez les chrétiens apostoliques, il y a eu les Gnostiques, adeptes d’un système de croyances radicales mêlées d’idées païennes, de philosophie grecque, de mysticisme et de raisonnements humains avec des explications tordues de l’Écriture. Malgré que le gnosticisme soit disparu après le 2ème siècle, plusieurs de ses idées hérétiques furent absorbées dans le christianisme populaire, le genre de christianisme qui devait éventuellement donner naissance au catholicisme. Encore plus remarquable de nos jours, c’est que plusieurs érudits acceptent d’admettre que les idées gnostiques ont refait surface dans les églises chrétiennes et les séminaires de théologie. Plusieurs professeurs ont noté un parallèle frappant entre les anciennes hérésies du gnosticisme et la spiritualité du Nouvel Age que les leaders raniment avec véhémence. Pourtant, la personne moyenne n’est pas au courant de la vraie source des idées promulguées sous le voile de « la chrétienté progressive ».

Regardons brièvement ce qu’enseignait l’église primitive et ce qui est prêché aujourd’hui pour découvrir des faits qui vous ouvriront les yeux. Le gnosticisme s’est développé aux mêmes endroits que le christianisme. Les enseignants gnostiques prétendaient posséder une connaissance secrète au sujet de la création du monde et du but de la vie sur terre. Elle était donc en compétition avec ce que les Apôtres enseignaient. Dans le but de le détruire, les gnostiques prétendaient que le christianisme enseignait le cannibalisme. Paul a combattu fortement contre eux. Un des premiers enseignants gnostiques était Simon le Magicien — celui qui est mentionné dans Actes 8 — qui avait utilisé la sorcellerie pour séduire les gens de Samarie. Malgré que Simon ait continué à suivre les apôtres pendant un temps : « Simon lui-même crut aussi, et ayant été baptisé, il ne quittait point Philippe ; et voyant les prodiges et les grands miracles qui se faisaient, il était étonné » (Actes 8:13).

Mais c’était une fausse conversion qui a vite été repérée par les apôtres, car Simon était attiré par les miracles de Philippe et voulait acheter ce pouvoir. Alors que Simon professait être chrétien, Pierre et Jean l’ont rejeté : « Car je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens de l’iniquité. Mais Simon répondit et dit : Priez vous-mêmes le Seigneur pour moi, afin qu’il ne m’arrive rien de ce que vous avez dit » (Actes 8:23-24). La nature subversive et radicale des gnostiques peut être repérée lorsqu’elle est mise en contraste avec la Bible qui révèle qu’un Dieu tout-puissant a créé la terre et l’univers (Genèse 1:1). Cette magnifique création fut produite selon un Plan établi bien pensé et David Lui rend gloire en disant : « Car c’est toi qui as formé mes reins, qui m’as façonné dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, œuvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre » (Psaumes 139:13-15).

Dans Proverbes 8:21-28, au sujet de la sagesse de Dieu, nous apprenons que : « …pour donner en héritage des biens à ceux qui m’aiment, et pour remplir leurs trésors. L’Éternel m’a possédée dès le commencement de ses voies, avant qu’il fît aucune de ses œuvres. J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, dès l’origine de la terre. J’ai été engendrée lorsqu’il n’y avait point encore d’abîmes, ni de fontaines riches en eaux. J’ai été engendrée avant que les montagnes fussent assises, et avant les coteaux ; avant qu’il eût fait la terre, et les campagnes, et le commencement de la poussière du monde. Quand il agençait les cieux, j’y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l’abîme, quand il fixait les nuages en haut, quand il faisait jaillir les fontaines de l’abîme. Quand il imposait à la mer sa loi, afin que ses eaux n’en franchissent pas les limites, quand il posait les fondements de la terre. »

Et lorsque Dieu interrogea Job en lui demandant : « Qui est celui-ci qui obscurcit mes plans par des discours sans science ? Ceins donc tes reins comme un vaillant homme, je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? » (Job 38:2-7). Dieu a créé les humains, les animaux et tout ce qu’Il a créé était beau et merveilleux. Dieu l’avait fait dans le but de Se former une grande famille avec qui Dieu voulait partager tout ce qu’Il avait créé. Satan, sous la forme d’un serpent, a laissé croire aux humains que Dieu était un menteur et qu’Il retenait certaines vérités.

L’enseignement gnostique veut renverser chaque détail biblique de la création, laissant croire que Dieu n’est pas reconnaissable et totalement incompréhensible. La création du monde fut une erreur stupide, créée par un dieu vicieux. Les humains ne sont que des fragments dans l’univers, sédiments d’un ciel perdu. Ce méchant dieu fut conçu par Sophie (déesse de la sagesse) qui, plus tard, séduisit Ève, après avoir donné naissance à Adam et Ève. Le serpent fut envoyé par le « vrai Dieu » pour enseigner la sagesse à Adam et Ève avant qu’ils soient exclus du Jardin d’Éden. Ce méchant dieu, le Jéhovah des Hébreux, a séduit le monde pour qu’il l’adore comme le vrai Dieu de l’Ancien Testament, qui est l’histoire véhiculée de cette tyrannie et de cet égoïsme. Les vilains de la Bible, Caen, Ésaü, les Sodomites etc., sont regardés comme les héros des gnostiques pour avoir résisté à ce méchant dieu.

Une autre de leurs croyances est que le salut ne vient pas en acceptant le sacrifice de Jésus pour nos péchés et en changeant nos vies, mais en apprenant la connaissance secrète. Pour les gnostiques, la connaissance vient de l’intérieur de soi et non de la Bible. Pourtant, les Écritures nous disent justement le contraire. « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers » (Proverbes 3:5-6). Et : « Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité » (Jean 17:16-19). Pour les gnostiques, ce monde est méchant et ce corps est la prison corrompue de laquelle un individu doit chercher à s’évader. Le mariage et la procréation sont également vus comme un mal inventé par ce méchant dieu.

Le véritable espoir des gnostiques n’est pas de voir le Royaume futur de Dieu, mais de regagner un passé imaginaire, libéré de ce monde, l’esprit du corps, la lumière des ténèbres, dans un royaume de lumière sans fin. Il n’est pas difficile de voir pourquoi les disciples de Simon s’opposaient à la doctrine apostolique, telle qu’enseignée par Christ. Ils ont littéralement tourné la Bible à l’envers. Le gnosticisme est anti-Bible, anti-Dieu, anti-Loi et anti-Christ ; pourtant, leurs adhérents se réclament d’être de véritables chrétiens. Marcion, un homme très intelligent et originalement membre de la communauté chrétienne, a écrit et voyagé au 2e siècle en prêchant des idées gnostiques pleines de faussetés et de séductions. Son œuvre majeure, Antithèse, contient des idées qui ont pour but de renverser les Écritures.

Marcion avait même produit un canon dans lequel il avait éliminé l’Ancien Testament au complet, parce qu’il pensait y voir des crimes contre l’humanité. Il avait rejeté les Évangiles de Matthieu, de Marc et de Jean parce qu’il croyait que ces Évangiles furent corrompus par l’influence juive et penchaient trop vers l’Ancien Testament. Marcion avait éliminé six Épîtres de Paul pour les mêmes raisons. Il se croyait meilleur juge des Écritures que les apôtres et même Jésus. Quelques-uns des enseignements des gnostiques menaient à des extrêmes drastiques. Le mariage était défendu et Marcion, ainsi que Valentin, prêchaient le célibat et ceux qui étaient déjà mariés devaient s’abstenir de sexe pour la balance de leur vie. Simon le Magicien avait rejeté le mariage pour promouvoir l’amour libre. Dans la promiscuité entre hommes et femmes, se trouve la véritable communion en libérant la spontanéité de l’amour. D’autres se livraient à des orgies avec des perversions indescriptibles.

Ces perversions existaient déjà au premier siècle et Paul a été obligé d’intervenir chez les Corinthiens en leur déclarant : « Fuyez la fornication. Quelque péché qu’un homme commette, c’est hors du corps ; mais celui qui commet fornication, pèche contre son propre corps. Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du SaintEsprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:18-20). Abstenez-vous de toute apparence de mal. On aurait cru que ces pratiques extrêmes auraient disparu de la communauté chrétienne, spécialement après avoir été étiquetées comme hérétiques dans l’Église primitive. Cependant, malgré l’opposition considérable parmi les leaders de l’Église, cette religion gnostique a eu un impact néfaste sur le christianisme.

Le gnosticisme servit de pont par lequel le paganisme traversa pour se rendre au christianisme. L’idée gnostique que la foi avait besoin d’un supplément de  philosophie paraît dans ces traditions. L’idée gnostique que le Royaume est « en vous » plutôt que d’être un événement futur semble influencer plusieurs chrétiens, même aujourd’hui. Les pharisiens avaient demandé à Jésus quand le règne de Dieu viendrait ; Il leur répondit que le règne de Dieu ne viendrait point avec éclat. « Et on ne dira point : Le voici ici, ou : Le voilà là ; car voici, le règne de Dieu est au milieu de vous. » (Luc 17:21). Christ parlait de Lui-même, voie suprême du Royaume, mais les gnostiques avaient compris que le Royaume était « en vous ».

Dans Actes 1:6-8 : « Eux donc étant assemblés, l’interrogeaient [Jésus] en disant : Seigneur, sera-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? Mais il leur dit : Ce n’est pas à vous de savoir les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Donc, un événement encore à venir.

Jésus en a mis cependant certains en garde, qui se font passer pour chrétiens et ne prêchent pas ce que Jésus prêchait. Dans Matthieu 19:28-30 « Jésus leur dit : Je vous dis en vérité, à vous qui m’avez suivi, que lorsque le Fils de l’homme sera assis sur le trône de sa gloire, dans le renouvellement qui doit arriver, vous aussi serez assis sur douze trônes, jugeant les douze tribus d’Israël. Et quiconque aura quitté des maisons, ou des frères, ou des sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou des champs, à cause de mon nom, en recevra cent fois autant, et héritera la vie éternelle. Mais plusieurs des premiers seront les derniers ; et plusieurs des derniers seront les premiers. »

Nous voyons de plus en plus un renouveau vers cette doctrine gnostique de libération sexuelle. Son but est de briser les liens, ce qui permettrait une liberté humaine illimitée. L’insubordination totale serait le chemin vers la libération totale. Refuser de travailler, liberté sexuelle, vivre comme des vagabonds philosophes, ça vous rappelle les hippies des années 1960 ? John Lennon des Beatles a déclaré, un jour : « Il me semble que les véritables chrétiens étaient les gnostiques. » Beaucoup de chrétiens ne semblent pas réaliser que leurs idées progressives sont enracinées dans les hérésies anciennes. Dans les débuts du 21ème siècle, plusieurs mouvements sociaux font revivre les idées des gnostiques. Comme le mouvement visant à renverser le masculin dans le divin. Pourquoi Dieu ne serait-Il pas une femme ? Par là, on prend pour acquis que Dieu est un « homme », alors qu’il n’en est rien. La théologie féministe se doit donc de créer un nouveau texte de base, un nouveau canon.

Une théologienne féministe, Chung Hyun Kyung, a déclaré : « Les féministes sont libres d’utiliser les anciens textes gnostiques, originalement rejetés comme hérétiques, parce que le Canon chrétien fut créé par des hommes. Et les femmes ne sont pas obligées d’accepter un livre dont elles n’ont pas participé à la formation. » Les féministes regardent la Bible comme un outil de contrôle social de suppression des femmes par les hommes. Donc, l’évangile gnostique de Marie place Marie de Magdala à la fondation de l’Église de Christ, plutôt que les Apôtres et les Prophètes. Tandis que Paul, dans la Bible, nous dit : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:19-22).

Dans Matthieu 16:15-19, Jésus Lui-même avait demandé à Ses disciples : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux ; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux ; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. » Paul aussi fait cet aveu, dans Galates 1:17-20, au sujet de son ministère : « Et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. Ensuite, trois ans après, je montai à Jérusalem, pour y visiter Pierre ; et je demeurai chez lui quinze jours ; mais je ne vis aucun des autres apôtres, sinon Jacques, le frère du Seigneur. Or, dans les choses que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point. »

Aujourd’hui, les femmes théologiennes ont développé ce qu’elles appellent le « rituel de l’exorcisme » pour combler le rôle des hommes et des femmes dans la Bible, comme dans Éphésiens 5:22-24 où Paul déclare : « Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur, parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs propres maris en toutes choses. »

Et également dans 1 Pierre 3:1-6, où Pierre dit : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que s’il y en a qui n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes ; lorsqu’ils verront votre conduite chaste et respectueuse. Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits, mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Car ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, étant soumises à leurs maris ; comme Sara qui obéissait à Abraham, et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes les filles en faisant le bien, et en ne vous laissant troubler par aucune crainte. »

En d’autres mots, tout dans la Bible doit être réinterprété par les interprètes féministes, comme le faisaient les gnostiques. Naomi Goldberg blâme Dieu le Père d’être l’architecte d’une société patriarcale et déclare que : « Tout dans Sa société de Dieu devra partir. Nous, les femmes, allons mettre fin à Dieu ». Mme Goldberg a prédit : « Lorsque les féministes réussiront à changer la position des femmes dans le christianisme et le judaïsme, elles auront ébranlé ces religions jusqu’à leurs racines ». Curieux, mais très peu de théologiens réalisent que Dieu avait depuis longtemps prévu leur petit jeu en déclarant : « Mon peuple a des enfants pour oppresseurs, et des femmes dominent sur lui. Mon peuple, tes guides t’égarent et t’ont fait perdre le chemin que tu dois suivre » (Esaïe 3:12).

Les lesbiennes déclarent que l’hétérosexualité obligatoire est ce qui tient la patriarchie ensemble et que l’homosexualité va briser leur colonne vertébrale, et que les idées lesbiennes, bisexuelles et gaies seront comme des triangles enfoncés dans la superstructure du système hétéro-patriarcal. Ce que ces gens veulent faire dans la société occidentale, c’est d’éliminer la fondation biblique et, tout comme les gnostiques, amener la libération sexuelle. Jésus nous a mis en garde contre ça : « Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 24:11-13). Paul en parle également, dans 2 Thessaloniciens 2:7-8 : « Car le mystère d’iniquité opère déjà ; attendant seulement que celui qui le retient maintenant, soit enlevé. Et alors paraîtra l’impie, que le Seigneur détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son avènement. »

Les gnostiques étaient les antagonistes majeurs des apôtres tout comme les libéraux le sont aujourd’hui en prêchant un message de séduction. Voilà pourquoi Paul avait dit aux Galates : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! Car, est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ » (Galates 1:6-10).

Et à Timothée, Paul déclarait : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi. La grâce soit avec toi ! Amen » (1 Timothée 6:20-21). Les mouvements sociaux bâtis sur ces idées perverties sont voués au désastre. Les sociétés secrètes qui rejettent la morale de Dieu en faveur des désirs humains s’en vont vers la ruine. Car le Dieu de la Bible leur dit : « Mon peuple est détruit, faute de connaissance. Puisque toi tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai, afin que tu n’exerces plus devant moi le sacerdoce ; puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, moi aussi j’oublierai tes enfants. Plus ils se sont multipliés, plus ils ont péché contre moi : je changerai leur gloire en ignominie ! Ils se nourrissent des péchés de mon peuple ; ils sont avides de ses iniquités. Aussi il en sera du sacrificateur comme du peuple ; je le punirai selon ses voies et lui rendrai selon ses œuvres » (Osée 4:6-9).

La vérité biblique a pour but de diriger les croyants vers une résurrection dans le Royaume, pour faire partie de la Famille éternelle de Dieu, tandis qu’accepter le gnosticisme est un retour en arrière pour amener les croyants vers un évangile de dispute et une fausse connaissance. Ne soyez pas séduits par des évangélistes dirigés par Satan lui-même. Ouvrez vos yeux et croyez à la Parole véritable de Dieu et aux messages de Ses Apôtres.




D.362 – Mes pensées ne sont pas vos pensées

esaie-55-8

Par Joseph Sakala

Dans Esaïe 55:8-9, Dieu dit : « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel. Car autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées. » Les pensées et les voies de Dieu sont sûrement plus élevés que celles des hommes. Alors, comment pouvons-nous espérer comprendre les choses que Dieu nous a communiquées par Sa Parole ? D’abord, Dieu ne nous a pas communiqué tout ce qu’Il connaît, mais ce que Dieu nous a fourni est suffisent pour notre foi. Dieu nous a alloué certaines choses au sujet de Sa nature que nous ne connaîtrons pleinement que dans l’éternité seulement.

Nous en connaissons cependant assez maintenant pour Lui faire confiance dans les objets que nous ne pouvons pas vérifier. Mais l’aspect de Ses Écritures qui les met complètement à part de toutes les écritures religieuses, c’est que Ses vérités sont entourées et fondées sur des faits scientifiques qui peuvent être vérifiés. Ses Écritures sont tellement précises là où elles sont vérifiables, qu’elles nous donnent à croire que les enseignements qui ne sont pas vérifiables sont également exacts. Voici quelques-uns de Ses exploits préférés. La création en est un. Un Dieu qui peut créer quelque chose qui n’existait pas auparavant peut créer n’importe quoi. Dans Esaïe 40:26, Dieu nous déclare : « Levez les yeux en haut, et regardez : qui a créé ces choses ? C’est Lui qui fait sortir en ordre leur armée, et qui les appelle toutes par leur nom ; telle est la grandeur de son pouvoir et de sa force puissante, que pas une ne manque à lui obéir. »

Une autre vérité est Sa délivrance d’Israël de l’Égypte. « Comme au jour où tu sortis du pays d’Égypte, je lui ferai voir des choses merveilleuses. Les nations le verront, et seront confuses avec toute leur puissance. Elles mettront la main sur la bouche, et leurs oreilles seront assourdies » (Michée 7:15-16). Une autre sera la délivrance d’Israël dans les derniers jours. « C’est pourquoi voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où l’on ne dira plus : L’Éternel est vivant, lui qui a fait monter du pays d’Égypte les enfants d’Israël ; mais on dira : L’Éternel est vivant, lui qui a fait monter les enfants d’Israël du pays du Nord, et de tous les pays où il les avait chassés ; car je les ramènerai dans leur pays, que j’avais donné à leurs pères » (Jérémie 16:14-15).

La dernière garantie que Dieu établira pour nous, c’est la résurrection. « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir » (Éphésiens 1:19-21). Ne vous y trompez pas, Dieu est capable de régler n’importe quel problème que nous rencontrons, et ce qui est le plus important, c’est que Dieu veut que nous le sachions. Tout ce qu’Il fait est admirable.

Dans Marc 7:36-37, nous lisons : « Et Jésus leur défendit de le dire à qui que ce fût ; mais plus il le leur défendait, plus ils le publiaient. Et frappés d’étonnement ils disaient : Tout ce qu’il fait est admirable ; il fait entendre les sourds et parler les muets. » Jésus a, en effet, bien fait toutes choses. Une force évidente de Sa divinité demeure que, peu importe comment nous étudions Ses œuvres, nous ne pouvons leur trouver aucune déficience, rien qu’Il aurait dû faire différemment. Jésus n’a jamais eu à offrir des excuses ou des regrets, comme nous devions le faire. Christ a toujours été Maître de chaque situation.

Vous savez ce qui est arrivé dans toute la Judée, après avoir commencé en Galilée, après le baptême que Jean a prêché ; comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de puissance Jésus de Nazareth qui allait de lieu en lieu, faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient opprimés par le diable ; parce que Dieu était avec lui, nous confirme Pierre, dans Actes 10:37. La même vérité s’appliquerait à Ses Paroles. Jésus n’a jamais eu à revenir sur Ses Paroles, parce que les gens : « étaient étonnés de sa doctrine ; car il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes » (Marc 1:22). Jésus n’a jamais supposé hasardeusement une interprétation possible, comme nous le faisons. Tout ce qu’Il enseignait, Il le faisait avec une autorité absolue, car Jésus était, et Il est toujours, « la Parole, [et] la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1).

« Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (v. 14). Parfois, Ses paroles furent sévères, lorsqu’Il S’adressait aux hypocrites et aux faux enseignants. « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous bâtissez des tombeaux aux prophètes, et vous ornez les sépulcres des justes ; et vous dites : Si nous eussions été au temps de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour répandre le sang des prophètes. Ainsi vous êtes témoins contre vous-mêmes, que vous êtes les enfants de ceux qui ont tué les prophètes. Et vous comblez la mesure de vos pères » (Matthieu 23:29-32).

Mais Ses paroles étaient plus souvent douces et pleines de compassion. « Tous lui rendaient témoignage, et admiraient les paroles de grâce qui sortaient de sa bouche » (Luc 4:22). Même les soldats qui furent envoyés pour l’arrêter revinrent les mains vides. « Les sergents répondirent : Jamais homme n’a parlé comme cet homme ! » (Jean 7:46). En effet : « ils étaient étonnés de sa doctrine ; car il parlait avec autorité » (Luc 4:32). « …ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, qui était un prophète, puissant en œuvres et en paroles, devant Dieu et devant tout le peuple » (Luc 24:19). En effet, Jésus fut plus qu’un prophète, même plus qu’un homme ; Il fut un homme parfait et le seul Fils engendré du Père ! Quel meilleur exemple pouvait-Il nous laisser pour que nous agissions selon Sa volonté ?

Dans Ecclésiaste 3:10-11, nous apprenons que : « J’ai vu l’occupation que Dieu a donnée aux hommes pour s’y exercer. Il a fait toute chose belle en son temps ; même il a mis l’éternité dans leur cœur, sans que l’homme puisse toutefois comprendre, depuis le commencement jusques à la fin, l’œuvre que Dieu fait. » Dans les versets 2 à 8, nous découvrons une liste remarquable de vingt-huit « temps » énumérés en quatorze paires d’opposés. Par exemple, un temps pour naître et un temps pour mourir (v. 2). La section entière est présentée par Dieu comme une saison et un temps sous le ciel (v. 1). Donc, à chaque chose Son assurance remarquable que tout ce que Dieu permet est fait avec beauté en son temps, même la mort dans la guerre et les autres points négatifs de la liste, tout comme les quatorze points positifs, bâtir et planter, et plusieurs autres.

Dans le Psaume 31:15-16, David dit : « Mais moi, Éternel, je me confie en toi ; j’ai dit : Tu es mon Dieu. Mes temps sont en ta main ; délivre-moi de la main de mes ennemis et de mes persécuteurs. » Il est donc approprié de conclure que chaque temps sous le ciel est Son temps, le temps de Dieu. Ainsi, tout ce que Dieu a fait est en effet beau, lorsque cela est accompli en Son temps, selon Sa manière et selon Sa Parole. Nous ne comprenons pas toujours, selon notre temps mais : « J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait, subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait afin qu’on le craigne » (Ecclésiaste 3:14). Donc, tout ce qui nous arrive, si c’est accepté selon le plan de Dieu, devient beau, et : « nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein » (Romains 8:28). Dieu fait toutes choses nouvelles également.

Dans Apocalypse 21:5, nous lisons : « Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. » Avec le début de la nouvelle année, il est bon de méditer sur le moment où Christ reviendra pour faire toutes choses nouvelles. Tandis que, dans le monde présent, tout se détériore sous la loi universelle de l’entropie. « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, [et] la rédemption de notre corps » (Romains 8:22-23). « Or, nous attendons, selon Sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite, » nous dit le chef des apôtres, dans 2 Pierre 3:13.

Dans la Nouvelle Jérusalem, nous aurons un nom nouveau que personne ne connaît que celui qui le reçoit. Et nous chanterons bientôt un cantique nouveau de louange à Jésus, disant : « Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car Tu as été immolé et Tu nous as rachetés à Dieu par Ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation. Et Tu nous as fait rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre, » nous dit Apocalypse 5:9-10. Croyez-vous toujours que la récompense des Élus est d’aller au ciel ? Montrez-moi un seul verset dans la Bible qui nous promet cela. Pourtant, la majorité des télévangélistes font cette promesse à leurs brebis qui ont entièrement confiance en eux pour recevoir la vérité.

Par contre, en ce qui nous concerne, lors de Son retour, Jésus : « transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Et dans ce corps glorifié, nous régnerons avec Christ sur la terre pendant mille années. Dans Jean 14:2-3, Jésus nous promet ceci : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. » En effet, il y aura beaucoup de place pour les Élus dans la maison de notre Père lorsque cette Jérusalem céleste viendra se poser sur la terre avec Dieu. Et tout ce qui était en détérioration disparaîtra à tout jamais car : « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:4).

« Et ceux dont l’Éternel aura payée la rançon, retourneront et viendront en Sion avec un chant de triomphe. Une allégresse éternelle sera sur leur tête. Ils [les Élus] obtiendront la joie et l’allégresse ; la douleur et le gémissement s’enfuiront » (Ésaïe 35:10). Quel merveilleux moment ce sera ! En attendant, nous avons Sa Nouvelle Alliance : « Et Jésus, [le] Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:24). Car en Jésus-Christ, la circoncision ne sert à rien, ni l’incirconcision ; mais la nouvelle naissance. Et pour tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu ! nous dit Galates 6:15-16.

« Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 5:17-21.

Tout fut créé par Christ. Dans Éphésiens 3:8-11, Paul déclare : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur. » Dans le contexte de ce passage, Paul témoigne de son appel par Dieu à prêcher l’Évangile, spécialement sur le Plan divin, aux Gentils comme aux Juifs.

Pour appuyer son concept révolutionnaire, Paul nous réfère à la création en déclarant que Dieu a créé toutes choses par Jésus-Christ. Avant la révélation de ce mystère – les Gentils sans Dieu, maintenant avec Dieu – Paul leur déclare : « C’est pourquoi, souvenez-vous que vous, qui étiez autrefois Gentils en la chair, et qui étiez appelés incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis dans la chair par la main de l’homme, vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde » (Éphésiens 2:11-12). L’expression « sans Dieu » vient du grec atheos d’où nous tirons le mot « athée ». Ce mot est utilisé une seule fois dans le Nouveau Testament et il indique clairement la désolation spirituelle dans toutes les religions païennes.

Néanmoins, aux versets 13 et 14, Paul ajoute : « Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation. » Ainsi, par Christ, tout fut créé et, par Christ, toutes choses seront rassemblées en une seule. Donc, dans Éphésiens 1:10-12, Paul nous confirme ce que Dieu : « devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre. C’est en Lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ. »

Tout cela fait partie du même mystère que Dieu nous a fait connaître de Sa volonté, selon le dessein bienveillant qu’Il avait auparavant résolu en Lui-même. Dans le dernier chapitre de son épître, Paul fait de nouveau référence à ce mystère maintenant révélé : « Priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints, et pour moi aussi, afin qu’il me soit donné de parler librement, avec hardiesse, pour faire connaître le mystère de l’Évangile, pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes, en sorte que j’en parle avec hardiesse, comme je dois en parler » (Éphésiens 6:18-20).

Alors, l’Évangile de notre salut, que Paul a reçu et nous commande aussi de transmettre aux autres, c’est la bonne nouvelle glorieuse que Jésus est le Créateur de toutes choses et : « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; Lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1:13-14). Par Son œuvre de salut, tous ceux qui croient en Jésus, Juifs ou Gentils, reçoivent le salut éternel.

Dans Colossiens 1:16-20, Paul continue en disant : « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de Sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. » Dieu nous annonce qu’un jour, bientôt, les justes seront en autorité.

Dans Proverbes 29:2, Dieu dit : « Quand les justes sont les plus nombreux, le peuple se réjouit ; mais quand le méchant domine, le peuple gémit. » Vous souvenez-vous lorsque la nation américaine observait une fête annuelle du Président. Les intellectuels modernes ont réussi à ternir leur réputation, alors que le peuple américain s’est amouraché de récréation. Cette occasion est devenue une fête de trois jours pour honorer théoriquement tous les présidents. Toutefois, dans la hiérarchie, combien savent que la plupart des présidents américains furent des francs-maçons (Washington était du 33e degré !) ? Et c’est encore pire aux vingtième et vingt-et-unième siècles où ils font partie des sociétés secrètes des plus satanistes ! Pourtant aucun n’a été un athée avoué, car ils le cachaient bien, et presque tous professaient croire en Jésus et la Bible, mais dans leur for intérieur…. Prenez l’exemple de George W. Bush qui passait pour un évangéliste, alors qu’il était un Skull and Bones du 33e degré, comme son père aussi d’ailleurs.

Dieu a sûrement guidé les fondateurs de notre gouvernement lorsqu’ils ont rédigé les lois provinciales que la plupart des leaders ont diligemment supportées. Le christianisme fut établi dans le pays et accepté de tous, dans une nation devenue prospère. Mais nous remarquons, de nos jours, des signes abondants de détérioration dans le pays, tout comme aux États-Unis, où c’est même défendu de prier où d’exhiber une croix dans les bâtiments publics. Le christianisme est loin d’être celui qu’on honorait jadis au Québec.

 Si Paul vivait aujourd’hui, il répéterait sûrement son admonition du premier siècle à Timothée : « Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois [présidents, premiers ministres, etc.] et pour tous ceux qui sont constitués en dignité [autorité), afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2:1-4).

Les Américains, les Canadiens et les Français de partout pourraient également prendre le conseil de Pierre lorsqu’il a déclaré : « Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. Rendez honneur à tous ; aimez tous les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi [président, premier ministre, etc.] » (1 Pierre 2:15-16). Mais une des fonctions des évangélistes devait être de confirmer l’Évangile au monde entier.

Dans Philippiens 1:6-7, Paul déclare : « Étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ. Et il est juste que tels soient mes sentiments pour vous tous, car, dans mes liens, et dans la défense et la confirmation de l’Évangile, je vous porte dans mon cœur, vous tous qui partagez avec moi la grâce qui m’est faite. » L’Évangile bien assuré, embrase toutes les vérités concernant la Personne et le travail de Jésus. Et ce depuis la création jusqu’à son achèvement. Puisque ces vérités furent attaquées par Satan durant tous les âges, il est vital que l’Évangile soit défendu contre ses ennemis et confirmé dans les cœurs et les esprits de ses amis.

Le mot pour « défendre », en grec, est apologia et c’est le même qui est utilisé par Pierre lorsqu’il nous dit : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. » Le mot pour « confirmé » est essentiellement le même que « enraciné » et « affermi ». « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces » (Colossiens 2:6-7).

Ainsi, l’Évangile de Christ qui donne le salut à partir de la création jusqu’à son achèvement dans le Royaume de Christ, avec son centre d’intérêt sur la crucifixion, ainsi que Sa résurrection, doit être défendu contre tout faux enseignement et établi comme vérité. Ces deux aspects correspondent à ce qu’on appelle l’apologétique, pour défendre la foi ainsi que les preuves des chrétiens dans l’établissement de la foi. Ceci n’est certainement pas le travail qu’accomplissent plusieurs théologiens ou spécialistes scientifiques. Tous les vrais croyants doivent partager cette grâce, littéralement convaincus et participants. Les vrais participants doivent être fermement commis avec une pleine connaissance de la Parole de Dieu. « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:6).

Donc, le travail doit se faire avec Christ. Dans Colossiens 3:1-4, Paul nous dit : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire. » L’apôtre Paul, regardant vers le moment où nous serions toujours avec le Seigneur, a écrit : « Or, s’il est utile, pour mon œuvre, de vivre dans la chair, et ce que je dois souhaiter, je ne le sais. Car je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger et d’être avec Christ, ce qui me serait beaucoup meilleur ; mais il est plus nécessaire pour vous, que je demeure en la chair » (Philippiens 1:22-24).

Le fait demeure cependant que nous pouvons être avec Christ même alors que nous sommes en chair, comme Paul insiste à dire. C’est le grand principe qu’on appelle « vérité positionnelle ». Nous sommes déjà avec Christ, car c’est là où Dieu nous voit. « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ; ) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:4-7).

Avant de pouvoir ressusciter avec Christ, il nous a fallu mourir avec Lui. C’est pourquoi Paul nous déclare : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Dieu nous a même vus enterrés avec Christ, lorsqu’Il fut enseveli, et cela forme le grand symbolisme de notre baptême. « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, Lui devenant semblables dans Sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection » (Romains 6:4-5).

Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus et que la mort n’a plus de pouvoir sur Lui. Car en mourant, Il est mort une seule fois pour le péché ; mais en vivant, Il vit pour Dieu. Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur, nous dit Paul, dans Romains 6:8-11. Christ est mort pour nous, ainsi notre mort méritée est devenue pour nous Sa mort substantielle. Sa résurrection victorieuse devient notre délivrance imméritée de la mort, dans une résurrection à la vie éternelle. Voilà maintenant notre position et notre assurance pour l’éternité lorsque nous serons avec Christ, qui ne meurt plus.

Cette vérité n’est pas simplement une doctrine merveilleuse pour nous, mais un centre d’intérêt pour nos pensées, ainsi qu’un réel incitatif à vivre continuellement en Lui.




D.361 – Selon la Parole de Dieu

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Par Joseph Sakala

Dans Psaume 119:169-170, David déclare : « Éternel, que mon cri vienne en ta présence ! Rends-moi intelligent, selon ta parole. Que ma supplication vienne devant toi ! Délivre-moi, selon ta promesse ! » Vous avez ici la réponse à chaque délivrance de David, parce qu’elle était toujours demandée selon la Parole de Dieu. Et la volonté de Dieu se fait toujours selon le Saint-Esprit. « Je vous dis ces choses, tandis que je demeure avec vous. Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point » (Jean 14:25-27).

Notre esprit ne pourrait jamais saisir les vérités éternelles de Dieu, si ce n’est par la révélation de l’Esprit de Christ qui nous est accordé lors du salut. « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:16). Plusieurs passages utilisent l’expression « selon ta Parole », car rien de ce que nous puissions faire ne plait plus à Dieu que nos efforts à exalter Sa Parole dans notre vie. Regardons cette belle prière de David au Seigneur Dieu : « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme. O Éternel, tous les rois de la terre te célébreront, quand ils auront entendu les paroles de ta bouche. Et ils chanteront les voies de l’Éternel ; car la gloire de l’Éternel est grande » (Psaume 138:2-5).

Chaque créature, sur cette terre, sera un jour jugée selon ce qui est écrit dans les livres de Dieu et personne n’y échappera. « Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres » (Apocalypse 20:12). Tous seront enseignés par Dieu, au travers des Élus de Christ qui auront été préalablement instruits par Sa Parole. « C’est pourquoi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi. Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation, » nous dit 2 Corinthiens 5:16-18.

Sans cela nous serions dénués de compréhension et de sagesse. Mais par la méditation et la lecture de Sa Parole, après avoir reçu le salut, nous croissons efficacement en privilège et en maturité. Notre esprit s’affermit par la mémorisation de Sa Parole grâce à l’étude régulière ; il devient prêt et sanctifié par l’accumulation de Son instruction. Afin que vous : « soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16).

Mais également pour discerner la différence entre les choses, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, étant remplis par Jésus-Christ des fruits de la justice, à la gloire et à la louange de Dieu. « De telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu » (Colossiens 1:10). Et le Psaume 119 se termine par une prière de David pour tous : « Que ta main me soit en aide ! Car j’ai fait choix de tes ordonnances. Éternel, je soupire après ton salut, et ta loi est tout mon plaisir. Que mon âme vive, afin qu’elle te loue, et que tes ordonnances me soient en aide ! Je suis errant comme une brebis perdue : cherche ton serviteur, car je n’ai point oublié tes commandements » (Psaume 119:173-176).

Les hommes n’ont cependant pas voulu agir selon la Parole de Dieu et Celui-ci a été obligé de les corriger sévèrement, par un déluge mondial. Toutefois, dans Genèse 9:8-15 : « Dieu parla aussi à Noé, et à ses fils avec lui, en disant : Quant à moi, voici, j’établis mon alliance avec vous, et avec votre postérité après vous ; et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, tant les oiseaux que le bétail, et tous les animaux de la terre avec vous, tous ceux qui sont sortis de l’arche jusqu’à tous les animaux de la terre. J’établis donc mon alliance avec vous, et nulle chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge, et il n’y aura plus de déluge pour détruire la terre. Et Dieu dit : Voici le signe de l’alliance que je mets entre moi et vous, et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours : Je mets mon arc dans les nuées, et il servira de signe d’alliance entre moi et la terre. Et il arrivera que, lorsque j’amasserai des nuées sur la terre, et que l’arc paraîtra dans les nuées, Je me souviendrai de mon alliance, qui existe entre moi et vous et tout être vivant, de toute chair ; et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair.»

Les chrétiens qui acceptent le concept d’ères géologiques auront toujours à expliquer le grand déluge en assumant que ce n’était pas vraiment un déluge mondial. Ils réalisent qu’un déluge qui ferait monter les eaux au-dessus de toutes les montagnes qui sont sous le ciel pour qu’elles soient recouvertes, et dans lequel déluge toute vie fut détruite à la grandeur du globe terrestre, aurait sans doute éliminé toute preuve des soi-disant ères géologiques également.

Pourtant, nous pouvons lire, dans Genèse 7:18-23 : « Et les eaux grossirent et crûrent fort sur la terre ; et l’arche flottait à la surface des eaux. Et les eaux grossirent prodigieusement sur la terre ; et toutes les hautes montagnes qui sont sous tous les cieux, furent couvertes. Les eaux s’élevèrent de quinze coudées au-dessus ; et les montagnes furent couvertes. Et toute chair qui se mouvait sur la terre, expira, tant des oiseaux que du bétail, des animaux et de tous les reptiles qui se traînent sur la terre, et tous les hommes. Tout ce qui avait souffle de vie dans ses narines, et tout ce qui était sur la terre ferme, mourut. Tous les êtres qui étaient sur la face de la terre furent exterminés, depuis les hommes jusqu’aux bêtes, jusqu’aux reptiles, et jusqu’aux oiseaux des cieux, et ils furent exterminés de dessus la terre. Il ne resta que Noé, et ce qui était avec lui dans l’arche. »

Alors, ces « chrétiens » ont suggéré de modifier le récit biblique du Déluge par un débordement de la rivière Euphrate, ou quelque chose du genre qui aurait détruit seulement les peuples connus dans le monde à ce moment-là. Il existe de nombreux problèmes avec ce déluge local néanmoins. Mais leur meilleur argument fait cependant de Dieu un menteur. Dieu avait promis à Noé qu’un déluge de ce genre n’aurait plus jamais lieu sur la terre. Pourtant, il y a eu d’innombrables débordements de rivières, de violents tsunamis, des pluies torrentielles régionales, durant les quatre millénaires depuis les jours de Noé. Si la promesse de Dieu avait fait référence à des déluges comme ceux-là, alors Dieu n’aurait pas gardé Sa Parole.

Mais Dieu ne ment pas, et Il a gardé Sa promesse, car il n’y a jamais eu un autre Déluge et : « celui qui ne croit point Dieu, le fait menteur, puisqu’il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu » (1 Jean 5:10). Les évolutionnistes théistes, les créationnistes progressifs et tous les autres qui croient aux ères géologiques, au lieu de la Parole de Dieu, feraient mieux de repenser leur position. Selon la volonté de Dieu, le monde ne se ramasserait pas des trésors sur la terre, mais plutôt au ciel, s’ils comprenaient que notre passage sur terre dans ce corps n’est que temporaire. Mais à cause du péché et de la détérioration de la situation personnelle, Dieu a été obligé de tout détruire et recommencer à neuf.

Alors, dans Luc 12:33-34, Jésus est venu pour enseigner les gens : « Vendez ce que vous avez, et le donnez en aumônes ; faites-vous des bourses qui ne s’usent point, un trésor dans les cieux qui ne manque jamais, d’où les voleurs n’approchent point, et où la teigne ne gâte rien. Car où est votre trésor, là aussi sera votre cœur. » Jésus a souvent parlé contre le fait d’accumuler des richesses sur terre. « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point » (Matthieu 6:19-20).

Dieu n’est pas contre la richesse, mais Il est contre le fait de s’attacher à la richesse et de délaisser Dieu. Regardons ce que Jésus a dit à l’homme riche : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu as, et le donne aux pauvres ; et tu auras un trésor dans le ciel ; après cela, viens et suis-moi. Mais quand le jeune homme eut entendu cette parole, il s’en alla tout triste ; car il possédait de grands biens. Alors Jésus dit à ses disciples : Je vous dis en vérité qu’un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux » (Matthieu 19:21-23). La Parole de Dieu ne peut pas se contredire, alors cette instruction doit être modérée pour inclure la responsabilité de pourvoir aux besoins de tous les membres de sa maison. « Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa maison, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle, » dit Paul, dans 1 Timothée 5:8.

Pareillement, les enfants ne doivent pas ramasser de l’argent pour prendre soin des parents, mais les parents pour les enfants. « Voici, pour la troisième fois je suis prêt à aller vers vous ; et je ne vous serai point à charge, car ce ne sont pas vos biens que je cherche, c’est vous-mêmes ; car ce n’est pas aux enfants à amasser pour leurs parents, mais c’est aux parents à amasser pour leurs enfants » (2 Corinthiens 12:14). Par contre, Paul dit aussi : « Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais qu’il travaille plutôt de ses mains à quelque chose de bon, afin qu’il ait de quoi donner à celui qui est dans le besoin » (Éphésiens 4:28).

Nous sommes encouragés à aider les autres, au besoin. « Au reste : Celui qui sème chichement moissonnera chichement, et celui qui sème abondamment moissonnera aussi abondamment. Que chacun donne selon qu’il l’a résolu en son cœur, non à regret, ni par contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres, selon qu’il est écrit : Il a répandu, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure éternellement » (2 Corinthiens 9:6-9). Paul nous dit que : « Celui qui distribue les aumônes, qu’il le fasse avec simplicité ; celui qui préside, qu’il préside avec soin ; celui qui exerce les œuvres de miséricorde, qu’il le fasse avec joie. Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur, attachez-vous fortement au bien » (Romains 12:8-9).

Tout ce que nous avons vient de Dieu et nous devrions être habitués à Lui rendre honneur selon Son instruction providentielle, tout en accordant aux pauvres selon ce qui dépend de nous, sans négliger les nôtres, car celui qui ne prend pas soin des membres de sa propre famille est pire qu’un infidèle. Mais quand les actions des hommes ne correspondent pas à celles de Dieu les choses commencent encore une fois à se détériorer. Et Dieu fut jadis obligé de défendre Son peuple de nouveau, comme dans le cas de Samson.

Dans Juges 13:17-20, nous lisons : « Manoah dit encore à l’ange de l’Éternel : Quel est ton nom, afin que nous t’honorions, quand ce que tu as dit sera arrivé ? Et l’ange de l’Éternel lui dit : Pourquoi t’informes-tu ainsi de mon nom ? Il est Merveilleux. Alors Manoah prit le chevreau de lait, et l’offrande, et les offrit à l’Éternel, sur le rocher. Et il se fit une chose merveilleuse, à la vue de Manoah et de sa femme ; comme la flamme montait de dessus l’autel vers les cieux, l’ange de l’Éternel monta aussi dans la flamme de l’autel. Manoah et sa femme, voyant cela, tombèrent le visage contre terre. » Cet événement eut lieu pendant une grande période d’apostasie d’Israël, alors que le peuple était depuis quarante ans sous le règne des Philistins.

Il s’agissait d’un couple de la tribu de Dan qui priait Dieu pour avoir un fils, et Dieu a finalement exaucé leur prière. L’Ange de l’Éternel est venu porter la bonne nouvelle à Manoah et à son épouse qu’elle serait enceinte. Son fils serait le puissant Samson qui libérerait son peuple. Mais c’est l’Ange Lui-même qui devient intriguant, ici. Son nom était « Merveilleux ». Le même nom est traduit « Admirable », dans Esaïe 9:5-6, où Dieu déclare : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. » Comment peut-on lire cela et prêcher encore que Jésus est une deuxième personne dans une trinité ?!

L’Ange du Seigneur n’était nul autre que le Fils de Dieu dans une des Ses apparitions où le Dieu invisible décida de Se manifester visiblement à l’homme. La Bible nous dit : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection. » À certaines occasions, Celui qui est appelé l’Ange du Seigneur, ou Ange de Sa Face, comme dans Esaïe 63:9 : « Dans toutes leurs détresses il a été en détresse, et l’Ange de Sa Face les a délivrés ; lui-même il les a rachetés dans son amour et dans sa miséricorde ; il les a soutenus, et les a portés sans cesse aux jours d’autrefois, » est clairement Dieu Lui-même.

Il est également appelé « l’ange qui m’a délivré de tout mal » par Jacob, devenu Israël, dans Genèse 48:15-16 : « Et il bénit Joseph, et dit : Que le Dieu, devant la face duquel ont marché mes pères, Abraham et Isaac, le Dieu qui a été mon berger depuis que j’existe jusqu’à ce jour, que l’ange qui m’a délivré de tout mal, bénisse ces enfants, et qu’ils portent mon nom et le nom de mes pères Abraham et Isaac, et qu’ils multiplient très abondamment sur la terre ! » Nous voyons clairement par ces noms qu’il s’agissait de Dieu Lui-même. Le même qui S’est incarné en la personne de Jésus-Christ, (le Sauveur-Oint), Emmanuel (Dieu avec nous) très bien identifié dans Matthieu 1:23. Car : « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est Celui qui l’a fait connaître » (Jean 1:18).

Dieu S’est déjà révélé Lui-même de cette façon aux grands hommes de Dieu, et ensuite même à un couple inconnu, Joseph et Marie. « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » Et, un jour, Dieu viendra vivre avec les hommes. « Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:3).

Vous souvenez-vous de Bath-Shéba ? Elle était l’épouse d’Urie le Héthien, un des généraux de David. Lors d’une absence d’Urie qui était allé au combat, David aperçut de son toit Bath-Shéba en petite tenue et David la fit venir vers lui, coucha avec elle, puis elle tomba enceinte. Lorsque David l’apprit, il fit envoyer Urie avec les serviteurs du roi contre la ville que son armée assiégeait. Mais, du haut de la muraille, les archers de l’ennemi tirèrent et quelques-uns des serviteurs du roi David sont morts ; Urie, le Héthien, est mort aussi. Or, la femme d’Urie apprit que son mari était mort et elle en prit le deuil. Quand le deuil fut passé, David l’envoya chercher et la recueillit dans sa maison, et elle fut sa femme, et elle lui enfanta un fils.

Mais l’action de David déplut à l’Éternel. « Et l’Éternel envoya Nathan vers David ; et il vint à lui et lui dit : Il y avait deux hommes dans une ville, l’un riche et l’autre pauvre. Le riche avait du gros et du menu bétail en fort grande abondance. Mais le pauvre n’avait rien du tout, qu’une petite brebis qu’il avait achetée et nourrie, et qui avait grandi chez lui et avec ses enfants, mangeant de ses morceaux, buvant de sa coupe et dormant dans son sein ; et elle était comme sa fille. Mais un voyageur étant venu chez cet homme riche, il a épargné son gros et son menu bétail, et n’en a point apprêté au passant qui était venu chez lui ; mais il a pris la brebis de l’homme pauvre, et l’a apprêtée pour l’homme qui était venu chez lui » (2 Samuel 12:1-4).

« Alors la colère de David s’embrasa fort contre cet homme ; et il dit à Nathan : L’Éternel est vivant ! l’homme qui a fait cela est digne de mort. Et pour cette brebis il en rendra quatre, puisqu’il a fait cela et qu’il a été sans pitié. Alors Nathan dit à David : Tu es cet homme-là ! Ainsi dit l’Éternel, le Dieu d’Israël : Je t’ai oint pour roi sur Israël, et je t’ai délivré de la main de Saül ; Je t’ai même donné la maison de ton seigneur, et les femmes de ton seigneur dans ton sein, et je t’ai donné la maison d’Israël et de Juda, et si c’était peu, je t’eusse ajouté telle et telle chose. Pourquoi donc as-tu méprisé la parole de l’Éternel, en faisant ce qui lui déplaît ? Tu as frappé de l’épée Urie, le Héthien ; tu as pris sa femme pour en faire ta femme, et lui, tu l’as tué par l’épée des enfants d’Ammon » (2 Samuël 12:5-9).

Dans les versets 10 à 14, nous lisons : « Et maintenant, l’épée ne s’éloignera jamais de ta maison, parce que tu m’as méprisé, et que tu as enlevé la femme d’Urie, le Héthien, afin qu’elle fût ta femme. Ainsi dit l’Éternel : Voici, je vais faire sortir de ta propre maison le malheur contre toi ; je prendrai tes femmes sous tes yeux, et je les donnerai à un de tes proches, et il couchera avec tes femmes, à la vue de ce soleil. Car tu l’as fait en secret; mais moi je le ferai en présence de tout Israël et à la face du soleil. Alors David dit à Nathan : J’ai péché contre l’Éternel ! Et Nathan dit à David : Aussi l’Éternel a fait passer ton péché ; tu ne mourras point ; toutefois, parce qu’en cela tu as donné occasion aux ennemis de l’Éternel de blasphémer, le fils qui t’est né mourra certainement. »

Dans 2 Samuël 12:22-24, David crie vers l’Éternel : « Il dit : Quand l’enfant était encore en vie, j’ai jeûné et j’ai pleuré ; car je disais : Qui sait si l’Éternel n’aura point pitié de moi, et si l’enfant ne vivra point ? Mais maintenant qu’il est mort, pourquoi jeûnerais-je ? Pourrais-je le faire revenir ? Je m’en irai vers lui, mais lui ne reviendra pas vers moi. Et David consola sa femme Bath-Shéba ; et il vint vers elle, et coucha avec elle ; et elle enfanta un fils qu’il nomma Salomon. » La mort d’un être cher apporte beaucoup de peine, mais la mort d’un enfant bien-aimé encore plus. Cependant, pour un chrétien, Paul nous déclare : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts » (1 Thessaloniciens 4:13-14).

Mais qu’est-ce qui est arrivé à l’enfant né dans le péché de David et Bath-Shéba ? Il n’a jamais eu l’occasion de se repentir ; donc, a-t-il été rejeté par Christ ? Bien sûr que non ! Jésus a dit : « Laissez les petits enfants, et ne les empêchez point de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent » (Matthieu 19:14). La Bible parle effectivement d’une Deuxième Résurrection que presque toutes les églises du monde appellent la résurrection de la condamnation et, donc, destinée à la destruction. Néanmoins, rien ne peut être plus loin de la vérité. Elle sera la résurrection de la grande moisson qui viendra s’ajouter aux nations qui se convertiront durant le Millenium. Apocalypse 21:24 nous dévoile : « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à Sa lumière, et les rois [Élus de la première résurrection] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. »

Imaginez ces petits enfants mort-nés, ou avortés, qui n’ont jamais commis de péchés, mais qui ont été engendrés par des parents qui ont péché. Jésus, venant vers eux, leur dira : « Je suis votre Créateur, l’Agneau de Dieu, qui ôtera vos péchés du monde, car Je suis mort pour les innocents comme vous. » Et ils seront en sécurité avec Lui. Même s’il n’y a pas d’Écriture spécifique sur le sujet, nous connaissons tous l’amour du Père et de Sa Parole, et il n’y a aucune injustice en Lui. Tous ces enfants, depuis le commencement du monde, s’ajouteront à tous ceux qui seront sauvés par la foi en Jésus avec l’ouverture des livres de la Bible qui leur seront enseignés et ils seront tous inscrits dans le Livre de Vie, qui sera également ouvert pour les accueillir.

Ils sont tous morts attendant la résurrection à la vie où ils recevront des corps en santé. « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:4-5). Car : « La voie de Dieu est parfaite ; la parole de l’Éternel est éprouvée ; il est un bouclier pour tous ceux qui se retirent vers lui. Car qui est Dieu, sinon l’Éternel ? Et qui est un rocher, sinon notre Dieu ? » (Psaumes 18:31-32).

C’est avec cette perfection divine que Paul s’adresse à la congrégation des saints à Thessalonique pour leur déclarer : « Nous rendons toujours grâces à Dieu pour vous tous, faisant mention de vous dans nos prières ; nous  souvenant sans cesse, devant Dieu notre Père, des œuvres de votre foi, des travaux de votre charité, et de la fermeté de votre espérance, en notre Seigneur Jésus-Christ ; sachant, frères bien-aimés de Dieu, votre élection » (1 Thessaloniciens 1:2-4). Paul avait commencé le travail à Thessalonique et lorsqu’il fut contraint de les laisser, il a maintenu  un contact actif avec la congrégation et sa première épître contient des encouragements pour ces chrétiens. Paul mentionne leurs forces et il serait bon que nous notions ces belles qualités.

Paul mentionne la foi, l’amour et l’espérance, si communs dans les écrits du Nouveau Testament. « Sachant, frères bien-aimés de Dieu, votre élection. Car notre Évangile n’a pas consisté pour vous en paroles seulement, mais il a été accompagné de puissance, et de l’Esprit Saint, et d’une abondante efficacité, selon ce que nous avons été parmi vous et pour vous, comme vous le savez. Et vous avez été nos imitateurs et ceux du Seigneur, ayant reçu la parole avec la joie du Saint-Esprit, au milieu de beaucoup d’afflictions » (1 Thessaloniciens 1:4-6). Nous voyons clairement que Dieu avait choisi de faire Son œuvre de grâce en eux par Sa Parole et Son Esprit Saint. Et ils avaient reçu la Parole avec la joie du Saint-Esprit, au milieu de beaucoup d’afflictions.

Ensuite, Paul les recommande pour leur amour : « De sorte que vous avez été des modèles pour tous ceux qui ont cru, dans la Macédoine et dans l’Achaïe. Car, non seulement la parole du Seigneur a retenti de chez vous dans la Macédoine et dans l’Achaïe, mais la foi que vous avez en Dieu a été connue en tous lieux, de sorte que nous n’avons pas besoin d’en rien dire » (1 Thessaloniciens 1:7-8). Leur témoignage n’avait pas seulement influencé leur localité, mais avait débordé au-delà. De plus, ils venaient d’entrer dans la bonne adoration de Dieu en maintenant une doctrine pure : « Car ils racontent eux-mêmes quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes convertis des idoles à Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai » (v. 9). Finalement, Paul les recommande : « pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir » (v. 10).

Ah, si seulement nos églises d’aujourd’hui avaient la même perspective sur le passé, le présent et le futur travail de Christ. Puissent nos vies porter attention aux mêmes détails, et avoir les mêmes buts que ceux de l’Église à Thessalonique. La pureté dans la doctrine et une vie au service des autres constituent les meilleures façons d’attendre le retour de Jésus. Il faut reconnaître que le travail est un don de Dieu. Dans Ecclésiaste 3:12-14, Salomon nous dit : « J’ai reconnu qu’il n’y a rien de bon pour les hommes, que de se réjouir et de bien faire pendant leur vie. Et même, que chacun mange et boive, et jouisse du bien-être au milieu de tout son travail, c’est un don de Dieu. J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait, subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait afin qu’on le craigne. » Certaines personnes semblent croire que travailler pour vivre est une imposition d’une société corrompue. Puisqu’elles sont nées sans faire aucun choix, elles croient alors que le monde leur doit une subsistance. Le travail est-il une punition à cause du péché ?

Dieu a dit à Adam que : « le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie » (Genèse 3:17). « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière, » dit Dieu à Adam, au verset 19. Mais le travail comme tel ne serait pas une punition, car même avant de pécher : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder » (Genèse 2:15). Et même dans le Royaume : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront, » nous confirme Apocalypse 22:3. Même dans cette vie, le travail est une bénédiction lorsque nous le voyons comme un don de Dieu.

Mais quand nous le considérons comme une corvée, le travail peut en effet être regardé comme une punition. Pourtant, Jésus a bien dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:28-30). Si le fait d’être obligés de travailler nous encourage à venir vers Christ pour le salut et la paix de l’esprit, alors Paul avait entièrement raison de dire : « Et quoi que vous fassiez, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour les hommes ; sachant que vous recevrez du Seigneur la récompense de l’héritage, car vous servez Christ le Seigneur » (Colossiens 3:23-24).

Comme Abraham que Dieu éprouva et à qui Il dit : « Abraham ! et il répondit : Me voici. Et il dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, et va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste, sur une des montagnes que je te dirai » (Genèse 22:1-2). Il y a plusieurs amours dans le monde, amour romantique, amour marital, amour érotique, amour fraternel, amour paternel et maternel, amour patriotique, amour familial, et amour pour toutes sortes de choses, comme les animaux, la nourriture, l’argent, les sports, etc. Mais que constitue le plus grand amour ? L’amour est probablement le plus puissant mot de la Bible et, par le principe de la première mention des mots bibliques importants, le premier endroit où le mot amour est mentionné nous donne la clé de son usage au travers la Bible.

Il est surprenant que « amour » soit utilisé dans notre texte en parlant d’un amour du père pour son fils, d’Abraham pour Isaac, le fils de la promesse. De plus, le père se fait dire par le véritable Dieu qui a fait la promesse, d’offrir son fils bien-aimé en sacrifice ! Dans le Nouveau Testament : « Par la foi, Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut éprouvé, et que celui qui avait reçu les promesses, offrit son unique, dont il avait été dit : C’est en Isaac que ta postérité sera appelée ; ayant pensé en lui-même, que Dieu pouvait même le ressusciter des morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection » (Hébreux 11:17-19). Nous savons, par cette scène remarquable, que Dieu voulait offrir Son propre Fils bien-aimé en sacrifice pour les péchés du monde. Et personne n’allait Lui retenir la main.

Cela nous prouve, sans aucun doute, que l’amour d’un père pour son fils est une image terrestre du grand amour divin du Père pour Son Fils unique engendré par Son Esprit. Cela veut également dire que l’amour de Dieu le Père pour Dieu le Fils est la source ultime de tout amour, car il existait déjà avant le commencement du monde. Lorsque Jésus a prié au Père, le soir de Sa mort, Il venait de confirmer cette vérité. « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:24). En effet : « Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour. L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:8-10). Et l’amour éternel manifesté par cet acte est la source de tout l’amour ici sur terre.




D.360 – Ceux qui veillent sur les brebis

ange

Par Joseph Sakala

Dans Daniel 4:13, le prophète nous fait part d’une de ses visions. « Je regardais, dans les visions de ma tête, sur ma couche, et voici un des saints qui veillent descendit du ciel. » C’est uniquement dans ce chapitre du livre de Daniel que nous trouvons dévoilées des créatures angéliques appelées « des saints qui veillent ». Est-ce que ce terme s’applique à tous les saints anges de Dieu ou seulement à une hiérarchie particulière d’anges ? Ce n’est pas révélé dans les Écritures. Par contre, ce que nous savons, c’est qu’un bon nombre, sinon tous, sont intensément occupés à surveiller les activités des humains sur la terre. Nous voyons dans ce contexte que : « La sentence est rendue par le décret des veillants, et la décision est l’ordre des saints, afin que les vivants sachent que le Souverain domine sur le règne des hommes, et qu’il le donne à qui il veut, et qu’il y élève le plus abject des hommes » (Daniel 4:17). Nos politiciens devraient méditer sur ce passage biblique.

Dans Daniel 4:23, nous découvrons qu’il y a une sentence attachée à une décision prise par ces anges. « Quant à ce que le roi a vu un des saints qui veillent, descendre du ciel en disant : ‟Coupez l’arbre et le détruisez ; toutefois laissez en terre le tronc de ses racines, et liez-le avec des chaînes de fer et d’airain parmi l’herbe des champs ; qu’il soit trempé de la rosée du ciel, et qu’il ait sa portion avec les bêtes des champs, jusqu’à ce que sept temps aient passé sur lui”. » Dans Daniel 4:24-26, le prophète dit : « En voici l’interprétation, ô roi ! C’est la sentence du Souverain qui va atteindre le roi, mon seigneur. On te chassera du milieu des hommes, et ton habitation sera avec les bêtes des champs. Tu seras nourri d’herbe comme les bœufs, et tu seras trempé de la rosée du ciel, et sept temps passeront sur toi, jusqu’à ce que tu reconnaisses que le Souverain domine sur le règne des hommes et qu’il le donne à qui il lui plaît. »

Dans les versets 26 et 27, Daniel ajoute : « Et s’il a été dit de laisser le tronc des racines de l’arbre, cela signifie que ton règne te sera restitué dès que tu auras reconnu que les cieux dominent. C’est pourquoi, ô roi ! agrée mon conseil, et mets un terme à tes péchés par la justice, et à tes iniquités par la miséricorde envers les pauvres, si ta prospérité doit se prolonger. » Le roi de Babylone a-t-il pris la peine de méditer sur cette prophétie que Daniel venait de lui donner ? Pas du tout ! Car : « Au bout de douze mois, comme il se promenait sur le palais royal de Babylone, Le roi prit la parole et dit : ‟N’est-ce pas ici la grande Babylone, que j’ai bâti pour être la demeure royale, par la puissance de ma force et pour la gloire de ma magnificence ? »

La parole était encore dans la bouche du roi qu’une voix descendit du ciel : « Roi Nébucadnetsar, on t’annonce que ta royauté va t’être ôtée. On te chassera du milieu des hommes et ton habitation sera avec les bêtes des champs : tu seras nourri d’herbe comme les bœufs, et sept temps passeront sur toi, jusqu’à ce que tu reconnaisses que le Souverain domine sur le règne des hommes, et qu’Il le donne à qui il Lui plaît. » Au même instant, la parole s’accomplit sur Nébucadnetsar ; il fut chassé du milieu des hommes et il mangea l’herbe comme les bœufs ; son corps fut trempé de la rosée du ciel jusqu’à ce que ses cheveux crussent comme les plumes de l’aigle et ses ongles comme ceux des oiseaux. C’est l’orgueil de Nébucadnetsar qui a déclenché la prophétie qu’il aurait pu facilement éviter.

Les anges font un travail de surveillance superbe auprès de ceux à qui Dieu confie des responsabilités dans l’accomplissement de Sa volonté. Prenons comme exemple ce que Paul a déclaré aux Corinthiens : « Car je pense que Dieu nous a exposés, nous les apôtres, comme les derniers des hommes, comme des gens voués à la mort, nous faisant servir de spectacle au monde, et aux anges et aux hommes. Nous sommes fous à cause de Christ, mais vous, vous êtes sages en Christ ; nous sommes faibles mais vous êtes forts ; vous êtes dans l’honneur, mais nous sommes dans le mépris » (1 Corinthiens 4:9-10). Le mot « spectacle » est utilisé dans le sens de faire du théâtre.

Il est également employé dans Actes 19:29-31, où nous lisons : « Et toute la ville fut remplie de confusion ; et ils coururent tous ensemble au théâtre, entraînant avec eux Gaïus et Aristarque, Macédoniens, compagnons de voyage de Paul. Or Paul voulait se présenter devant le peuple ; mais les disciples ne le lui permirent pas. Et même quelques-uns des Asiarques, qui étaient ses amis, l’envoyèrent prier de ne point se rendre dans le théâtre. » Il est surprenant de réaliser jusqu’à quel point Dieu permet à certains dirigeants chrétiens d’être exhibés en spectacle pour accomplir l’œuvre de Dieu, et être surveillés par un auditoire qui pourrait même inclure des anges.

Dans 1 Corinthiens 11:9-10, à cause des anges, Paul va jusqu’à établir une hiérarchie de bienséance dans les assemblées en disant : « Et l’homme n’a pas été créé pour la femme, mais la femme a été créée pour l’homme. C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur sa tête une marque de l’autorité sous laquelle elle est. » Notez que Paul n’essaie pas de diminuer la femme en exprimant qu’elle doit se couvrir la tête dans les assemblées, mais c’est à cause des anges qui ont besoin de voir cette marque d’autorité sous laquelle elle est placée. « Toutefois, l’homme n’est point sans la femme, ni la femme sans l’homme, dans le Seigneur. Car comme la femme a été prise de l’homme, aussi l’homme naît de la femme ; et tout vient de Dieu. Jugez-en vous-mêmes ; est-il bienséant qu’une femme prie Dieu sans avoir la tête couverte ? La nature elle-même ne vous apprend-elle pas qu’il est honteux à l’homme de porter de longs cheveux ? Mais que si la femme porte de longs cheveux, c’est un honneur pour elle, parce que la chevelure lui est donnée pour voile ? » (vs 11 à 15).

Voilà le point que Paul voulait faire valoir ! Il semblerait qu’à Corinthe, les femmes portaient des cheveux courts et les hommes des cheveux longs. Paul ne pouvait pas dicter aux non convertis comment porter la coiffure. Mais le fait de déclarer qu’il est honteux pour un homme de porter des cheveux longs indique clairement que Jésus portait Ses cheveux courts, sinon Paul venait d’insulter son Seigneur. Par contre, les femmes converties qui avaient des cheveux courts devaient se couvrir la tête dans les assemblées. Mais qu’en était-il de la femme aux cheveux longs ? Mais si la femme porte de longs cheveux, c’est un honneur pour elle, parce que la chevelure lui est donnée pour voile. Assez clair merci ! Et, au verset 16, Paul ajoute : « Que si quelqu’un se plaît à contester, nous n’avons pas cette coutume, ni les Églises de Dieu non plus. » Dieu S’organisera avec les contestataires.

Est-ce possible que ces anges qui surveillent notre cheminement soient également inclus en tant que témoins dans Hébreux 12:1-2, alors que Paul atteste : « Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » ? Alors, pourquoi ces saints anges puissants qui nous surveillent ont-ils autant intérêt à voir ce qui se passe chez les humains habitant sur la terre ?

Ils veulent apprendre le processus par lequel les humains pécheurs sont littéralement arrachés des griffes de Satan : « Remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes. C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1:9-12).

Il paraît évident que ces anges veulent découvrir précisément, comme nous d’ailleurs, comment fonctionne cette grâce d’annoncer parmi les Gentils les richesses incompréhensibles de Christ : « Et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en Lui » (Éphésiens 3:9-12).

Dieu connaît le cœur de Ses enfants, et le processus de salut se poursuit et continuera jusqu’à la fin du Plan de Dieu. Aux Thessaloniciens, Paul a dit : « Car, non seulement la parole du Seigneur a retenti de chez vous dans la Macédoine et dans l’Achaïe, mais la foi que vous avez en Dieu a été connue en tous lieux, de sorte que nous n’avons pas besoin d’en rien dire. Car ils racontent eux-mêmes quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes convertis des idoles à Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir » (1 Thessaloniciens 1:8-10). Dans le monde actuel, les gens se sont créée une foule d’idoles et adorent plusieurs dieux, sans oublier un grand nombre de seigneurs, tout comme dans le paganisme ancien.

Paul fut obligé de rassurer les nouveaux convertis à Corinthe, à cause du harcèlement des Juifs au sujet des viandes pures et impures. « Pour ce qui est donc de manger des choses sacrifiées aux idoles, nous savons qu’une idole n’est rien dans le monde, et qu’il n’y a qu’un seul Dieu. Car, quoiqu’il y en ait, soit dans le ciel, soit sur la terre, qui sont appelés dieux (comme, en effet, il y a plusieurs dieux et plusieurs seigneurs), toutefois, nous n’avons qu’un seul Dieu, le Père, duquel procèdent toutes choses, et nous sommes pour Lui ; et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par lequel sont toutes choses, et nous sommes par Lui » (1 Corinthiens 8:4-6).

En effet, nous voyons de plus en plus l’adoration de ces dieux anciens prendre de l’ampleur dans les prétendus mouvements Nouvel Age. Cette adoration d’idoles peut être identiquement dirigée vers des hommes et des femmes, tels que les vedettes de la musique, les athlètes professionnels, ainsi que les étoiles du cinéma. Cette idolâtrie est également dirigée vers les leaders politiques et religieux, comme les Lénine, Mao, Hitler, Khomeyni, Bouddha, Mahomet et certains papes, sans oublier le nombre croissant de gurus et de faux prophètes louangés ouvertement à la télévision.

Peu importe, car il n’y a qu’un seul Dieu, Créateur de tout ce qui existe, Dieu le Père, duquel procèdent toutes choses, et nous sommes pour lui ; et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par lequel sont toutes choses, et nous sommes par lui. Malheureusement, tous n’ont pas cette connaissance. La seule chose que ces faux dieux et ces fausses religions ont en commun, c’est le rejet du véritable Dieu et Créateur omnipotent. Pour justifier une telle idolâtrie, ces gens n’ont aucune excuse légitime. Une idole sans vie n’a aucune valeur, même pour celui qui l’adore. Le test infaillible à savoir qui est le véritable Dieu est incontestablement le fait qu’Il est le seul Dieu Vivant. Il est mort pour nos péchés et Il vit éternellement comme Roi sur toute Sa création. Le chrétien se doit de se détourner de toutes ces idoles de fabrication humaine afin de servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux le second avènement de Son Fils qu’Il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivrera de la colère à venir.

Selon les différents passages cités dans ce message, nous avons vu que les anges ne sont pas une invention euphorique, mais bel et bien des êtres spirituels créés par Dieu dans un but spécifique. Ils ont été créés d’abord pour servir Dieu. Nous les voyons mentionnés par Dieu lorsqu’Il décrit la création de la terre. Dans Job 38:4-7, Dieu lui demande : « Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? » Cela nous dévoile clairement que les anges existaient avant la création de l’univers, puisqu’ils poussaient des cris de joie et des acclamations à la vue de toute cette beauté.

Un autre endroit où nous les voyons au service de Dieu se trouve dans la Genèse où Isaac fit partir Jacob vers Laban, fils de Béthuël, l’Araméen, le frère de Rébecca, mère de Jacob et d’Ésaü. Isaac avait béni Jacob et l’avait envoyé à Paddan-Aram pour y prendre une femme, en le bénissant. Dans Genèse 28:10-12, nous lisons que : « Jacob partit de Béer-Shéba, et s’en alla à Charan. Et il arriva en un lieu où il passa la nuit, parce que le soleil était couché. Il prit donc une des pierres du lieu, en fit son chevet, et se coucha en ce lieu-là. Alors il eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. » Cela nous donne une bonne idée des activités de certains anges qui descendent et remontent constamment au ciel afin de rapporter à Dieu tout ce qui se passe sur la terre. Ils n’utilisent pas une échelle, bien sûr, car les anges se déplacent à la vitesse de la pensée, énormément plus vite que la vitesse de la lumière.

Dans Hébreux 1:13-14, nous découvrons pareillement que les anges sont, pour le moment, supérieurs aux humains, mais : « auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » Donc, même en étant supérieurs à nous, les anges sont destinés à servir les futurs Élus qui doivent hériter du salut. Ils sont nos protecteurs dans toutes nos activités durant notre cheminement vers ce salut. Toutefois, ils auront également un rôle de défenseurs, tout en nous protégeant durant la Tribulation de trois ans et demi, prophétisée par Dieu, avant le retour de Jésus.

Dans Apocalypse 3:10, Jésus promet ceci à Ses Élus : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. » Il y a présentement des faux prophètes qui vendent des places dans des lieux de refuge, en prévision du moment de la Tribulation. D’autres vous offrent de vous amener au ciel pendant sept ans avant le début de la Tribulation, alors que vos familles non converties souffriront sur la terre tandis que vous vous baladerez avec vos harpes en toute tranquillité dans les nuées. J’aimerais voir un seul verset dans la Bible où Dieu nous a fait de telles promesses.

Je parle d’un enlèvement des Élus décrit distinctement avant le début de la tribulation. Ça n’existe pas dans la Parole de Dieu. Pourtant, les faux prophètes le prêchent ouvertement pour vendre leurs pamphlets, leurs livres, leurs vidéos, leurs films et s’enrichir ; mais pas Dieu. Jésus a plutôt prêché, dans Matthieu 24:14, que : « Cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera. » Pour prêcher l’Évangile du Royaume sur toute la terre comme un témoignage à toutes les nations, il faut être sur la terre et non pas à s’amuser en quelque part dans les nuages, non ? Un enfant de dix ans peut facilement comprendre cela. Ce sont les « érudits théologiens » à la télévision qui semblent avoir encore de la difficulté à comprendre ce grand « mystère ».

Mais comment Dieu pourra-t-Il nous donner cette protection ? Nous donne-t-Il la réponse dans la Bible ? Dans Psaume 91:5-8, Dieu nous dit : « Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle [la terreur] n’approchera point de toi. Seulement tu considéreras de tes yeux et tu verras la punition des méchants. » Alors, cette protection se fera de quelle façon ? Dans les versets 10 et 11, Dieu le confirme : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente [maison]. Car il ordonnera à ses anges de te garder [protéger] dans toutes tes voies. »

Exactement la promesse de Jésus faite aux Élus dans Apocalypse 3:10 : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. » Regardez maintenant ce que Dieu ajoute afin de rassurer Ses Élus : « Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai ; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse ; je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours [l’immortalité], et je lui ferai voir ma délivrance » (Psaume 91:14-16).

Voilà pourquoi, dans Apocalypse 3:11-12, Jésus a dit : « Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel, d’auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom. » Oui, Dieu est puissant et parfaitement capable de nous protéger sur la terre pendant la grande tribulation afin que nous évangélisions pour Christ sous la protection directe d’anges puissants qui veilleront sur nous alors que nous accomplirons les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions.

Connaissez-vous des églises qui prêchent présentement cette vérité ? Non, elles prêchent toutes que leurs membres seront enlevés au ciel pendant sept ans pour voir Jésus alors que ce même Jésus qu’ils professent a déclaré : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Et Paul nous dit : « De garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! » (1 Timothée 6:14-16). Alors que ces faux-ministres font de Jésus un menteur en disant qu’ils peuvent y aller.

Jésus avait prophétisé contre ces faux-ministres lorsqu’Il a dit : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? [sûrement, ils prophétisent au nom de Jésus] et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? [bien sûr, ils ont chassé des démons au nom de Jésus] et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? [ah oui, des miracles, ils en ont fait au nom de Jésus]. Alors Je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » (Matthieu 7:22-23). Oui, ils prêchaient au nom de Jésus tout en Le traitant de menteur pour vendre leurs pamphlets à la télévision chaque semaine. Mes amis, gardez-vous de ces hommes mesquins et hypocrites. Demeurez proches de Jésus et que Dieu vous bénisse grandement dans votre cheminement personnel, non vers le ciel, car aucune personne n’y a accès, mais vers Son Royaume à venir bientôt !

Nous savons que Nébucadnetsar avait eu un songe, au chapitre 2 du livre de Daniel, et qu’il avait vu une grande statue. Daniel lui a signifié ce que cela voulait dire et que ce songe venait de Dieu qui voulait nous faire comprendre quelque chose. Donc, la statue de la Grande Babylone est un symbole inspiré par Dieu comme prophétie du cheminement de la Grande Religion à Mystères à travers les âges. Au chapitre 3, nous voyons que Nébucadnetsar s’est monté la tête et a fait fabriquer une statue à son effigie, probablement selon des plans fidèles au songe qu’il avait eu.

Je suis maintenant sûr que ce chapitre est une prophétie pour nos temps de la fin. Voici pourquoi. La statue représente donc Babylone, ses mystères et son adoration de Satan. Nébucadnetsar commande à tout le peuple de l’adorer sous peine de mort. Aujourd’hui, Babylone est plus forte que jamais elle ne l’a été. Bientôt, elle commandera à tous les peuples de l’adorer ainsi que son roi (l’Antichrist), sans doute par l’intermédiaire de son faux prophète (comme les mages chaldéens).

Ces mages de Babylone dénoncèrent les trois amis de Daniel (Shadrac, Méshac et Abed-Négo) qui refusaient d’adorer la statue. Aujourd’hui, les véritables chrétiens refusent d’adorer Satan et d’adhérer aux milliers de mensonges perpétrés dans les fausses églises. Nébucadnetsar ordonna que l’on mette Shadrac, Méshac et Abed-Négo dans la fournaise ardente pour les faire mourir. Aujourd’hui, de nombreux camps de concentration sont érigés un peu partout en Amérique et dans le monde en vue de l’emprisonnement des réfractaires au régime babylonien. De plus, on a fait construire des guillotines pour l’exécution des saints.

Dieu a protégé Shadrac, Méshac et Abed-Négo du feu de la fournaise et a même envoyé un ange pour leur tenir compagnie. Aujourd’hui, en tout cas, pour bientôt, Dieu mettra un signe spécial sur ses saints durant la tribulation et nous serons aussi sûrement protégés que le furent Shadrac, Méshac et Abed-Négo. Il y aura vraisemblablement des anges qui veilleront à nos côtés.

Il y aurait place à élaboration, bien sûr, mais je voulais simplement vous donner ce flash qui m’est venu juste avant de terminer ce message. J’ai l’impression qu’il y aurait d’autres éléments qu’on pourrait y insérer au fur et à mesure que l’inspiration nous viendra du Saint-Esprit. Mais ce sera pour de prochains messages.




D.359 – Les Élus de Dieu

elus

Par Joseph Sakala

Dans Romains 8:33-36, nous pouvons lire : « Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est Celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. » La doctrine de l’élection est une doctrine clé dans les Écritures et elle est aussi controversée. Donc, dans toute discussion sur le sujet de l’élection, on doit laisser les Écritures parler d’elles-mêmes.

Les mots grecs et hébreux pour « élu » sont les mêmes que pour « choisi », et il devient clair que, lorsque les élus sont mentionnés, c’est Dieu, et non l’homme, qui les choisit. Par exemple, Christ a élu les douze apôtres selon Son bon plaisir. Le : « jour où il fut élevé dans le ciel, après avoir donné ses ordres, par le Saint Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis » (Actes 1:2). Les anges fidèles sont également appelés par Dieu : « …les anges élus, d’observer ces choses sans prévention, et de ne rien faire avec partialité » (1 Timothée 5:21). Et Christ Lui-même est appelé Élu dans 1 Pierre 2:6 où le chef des apôtres déclare : « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. »

La plupart du temps, cependant, le terme s’applique à ceux qui ont été sauvés par la mort de Christ et sont appelés : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). Ayant été choisis, ces élus sont attirés vers Christ. Jésus Lui-même a dit : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par lui, vient à moi » (Jean 6:44-45).

« Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour, » nous dit Jean, dans Jean 6:37-39. Pour rendre clair comme du cristal qui choisit Ses Élus, Jésus a déclaré : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne » (Jean 15:16).

« C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:10-11). Mais le but principal de cette grande doctrine est simplement ceci : « Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1:28-31). Pour accomplir cette tâche, le Seigneur devient Lui-même notre gardien.

Dans Psaume 121:5-8, nous lisons : « L’Éternel est celui qui te garde ; l’Éternel est ton ombre ; il est à ta main droite. Le soleil ne te frappera point pendant le jour, ni la lune pendant la nuit. L’Éternel te gardera de tout mal ; il gardera ton âme. L’Éternel gardera ta sortie et ton entrée, dès maintenant et à toujours. » Une des plus précieuses doctrines de toutes les Écritures est celle de la position de sécurité du chrétien en Jésus-Christ. Rien ne peut nous séparer de Christ : « Ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8:39). Parce que nous sommes gardés : « Pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:4-5).

Rien de ce que nous puissions faire ne peut nous mériter le salut, et rien de ce que nous puissions faire peut nous le conserver. C’est le travail de Dieu, pas le nôtre, et cela s’étend dans tous les domaines de notre vie. « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! » (1 Thessaloniciens 5:23). Cet aspect du travail de Dieu ne devrait pas être une surprise pour nous, car Christ a justement prié le Père pour cela. Avec Son rejet, Sa condamnation, Sa crucifixion et Sa mort imminente, Jésus priait pour tous ceux qui croiraient éventuellement en Lui. Dans Jean 17:20-21, Il a prié ainsi : « Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole ; afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. »

Dans Jean 17:11-17, Jésus a déclaré : « Et je ne suis plus dans le monde, mais ceux-ci sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en Ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous. Pendant que j’étais avec eux dans le monde, je les gardais en Ton nom. J’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et aucun d’eux ne s’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l’Écriture fût accomplie. Et maintenant je vais à toi, et je dis ces choses dans le monde, afin qu’ils aient ma joie accomplie en eux. Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; Ta Parole est la vérité. »

Nous pouvons être certains que Sa prière fut exaucée, car Dieu ne pourrait jamais refuser d’entendre la prière de Son Fils bien-aimé. Et l’apôtre Jude le confirme en déclarant : « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:24-25). Mais même un Élu de Dieu pourrait douter de cette puissance divine à l’occasion lorsqu’il est entouré d’ennemis. Alors David, dans Psaume 43:2-4, priait ainsi : « Car tu es le Dieu de ma force. Pourquoi m’as-tu rejeté ? Pourquoi marcherai-je en deuil, sous l’oppression de l’ennemi ? Envoie ta lumière et ta vérité ; qu’elles me conduisent, qu’elles m’amènent sur ta montagne sainte, vers tes tabernacles ! Et j’entrerai vers l’autel de Dieu, vers Dieu, ma joie et mon allégresse ; et je te louerai avec la harpe, ô Dieu, mon Dieu ! »

Ce vieux monde troublé et chaotique a désespérément besoin de lumière pour se sortir des ténèbres, et de vérité pour bien planifier son avenir. Mais il faut que ce soit la lumière de Dieu et Sa vérité, non la lumière de séduction d’une philosophie humaniste de sa fabrication. Dieu a déjà envoyé Sa lumière et Sa vérité : « Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3:19).

Et malgré que l’humanité professe apprendre continuellement, oui : « Ils  apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:7). Pour quelle raison ? « Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:3-4). C’était vrai dans l’ancienne alliance, mais encore plus aujourd’hui, puisque nous avons accès à plus de vérité. Nous avons comme exemple la Bible de la Genèse à l’Apocalypse. Dans l’ancienne Alliance, les gens avaient : « Sa parole comme une lampe à leurs pieds, et une lumière sur leur sentier » (Psaume 119:105). Et : « le commandement est une lampe, l’enseignement est une lumière, et les corrections propres à instruire sont le chemin de la vie » (Proverbes 6:23).

La vérité de Dieu est ce dont nous avons besoin ; en effet, c’est ce dont nous avons tous besoin pour augmenter notre foi en regardant vers l’avenir. Cela est révélé dans la lumière de Sa Parole. Dans Sa Parole écrite inspirée par Dieu, ainsi que dans Sa Parole incarnée vivante, Jésus-Christ. Un jour : « Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu Mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que Je Suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui M’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? » (Jean 14:5-9). Jésus nous dit en toute simplicité que celui qui a vu Christ dans la chair a connu Dieu en Esprit, car les deux sont UN, et on ne peut pas les séparer.

Jésus a également prié pour nous quand Il a dit: « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:17). Et, pour tout ceux qui croient en Sa Parole révélée, Paul nous déclare, dans 2 Corinthiens 4:6 : « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est Celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. » Mais pour être délivré par la Parole de Dieu, il faut d’abord y croire de tout son cœur. Ne croyez pas que seuls les nouveaux chrétiens manquent de foi en Dieu.

Dans Psaume 119:153-154, David se plaint à Dieu en lui disant : « Regarde mon affliction, et me délivre, car je n’ai pas oublié ta loi. Défends ma cause et me rachète ; fais-moi revivre selon ta parole ! » Une bonne partie de l’Ancien Testament enregistre l’intervention de Dieu dans les affaires des hommes, généralement par de grandes victoires sur le champ de bataille. Le grand roi David racontait souvent sa délivrance au sein de massacres, mais il y a des leçons de salut spirituel ressenties dans ces versets. Cependant, la clé de sa prière paraît aux versets 157 et 158, où David déclare : « Mes persécuteurs et mes adversaires sont en grand nombre ; mais je ne me détourne point de tes témoignages. J’ai vu les infidèles et j’en ai horreur ; ils n’observent pas ta parole. »

Notez comme il met toute sa confiance dans la promesse de Dieu, lorsqu’il dit :

V. 155 : « Le salut est loin des méchants, parce qu’ils ne recherchent point tes statuts. » Dieu parlait d’une condition opposée, dans Osée 4:6, lorsqu’Il dit : « Mon peuple est détruit, faute de connaissance. Puisque toi tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai, afin que tu n’exerces plus devant moi le sacerdoce ; puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, moi aussi j’oublierai tes enfants. »

V. 153 : « Regarde mon affliction, et me délivre, car je n’ai pas oublié ta loi. » Regardons une situation opposée, dans Osée 4:6-7, lorsque Son peuple ne se tourne pas vers Lui. « Mon peuple est détruit, faute de connaissance. Puisque toi tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai, afin que tu n’exerces plus devant moi le sacerdoce ; puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, moi aussi j’oublierai tes enfants. Plus ils se sont multipliés, plus ils ont péché contre moi : je changerai leur gloire en ignominie ! »

V. 154 : « Défends ma cause et me rachète ; fais-moi revivre selon ta parole ! » Car : « Le salut est loin des méchants, parce qu’ils ne recherchent point tes statuts » (v. 155).

V. 156 : « Tes compassions sont en grand nombre, ô Éternel ; fais-moi revivre selon tes ordonnances ! » Parce que : « Mes persécuteurs et mes adversaires sont en grand nombre ; mais je ne me détourne point de tes témoignages » (v. 157). Même s’il a plusieurs ennemis qui le persécutent sans cause, le véritable converti ne se détourne jamais de ses témoignages.

V. 159 : « Considère que j’aime tes commandements ; Éternel, fais-moi revivre selon ta bonté ! » Car : « J’ai vu les infidèles et j’en ai horreur ; ils n’observent pas ta parole» (v. 158). Jésus a ressenti la même émotion envers les pharisiens, dans Marc 3:5 : « Alors, les regardant avec indignation, et étant affligé de l’endurcissement de leur cœur, il dit à cet homme : Étends ta main. Et il l’étendit, et sa main devint saine comme l’autre. »

Les cœurs non touchés par l’indignation du Saint Esprit contre les violateurs flagrants de la Parole de Dieu devraient faire attention. « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. C’est pourquoi, je ne négligerai pas de vous rappeler sans cesse ces choses, quoique vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente, » nous déclare le chef des apôtres, dans 2 Pierre 1:10-12. Ceux qui aiment Dieu aiment également Sa Parole.

Dans Colossiens 1:12-14, Paul nous exhorte à nous conduire d’une manière digne du Seigneur : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. » Le message central de l’Évangile demeure le sacrifice de Christ et Sa résurrection. Il y a cependant plus que cela en ce qui concerne notre salut. Cela nous est expliqué dans Actes 26:18, où Paul nous dit que le salut a été accordé : « Pour leur ouvrir les yeux, et les faire passer des ténèbres à la lumière, et de l’empire de Satan à Dieu, afin que par la foi en moi, ils reçoivent la rémission des péchés, et qu’ils aient part à l’héritage des saints. »

Nous avons également été délivrés des hommes inconsidérés et méchants ; car tous n’ont pas la foi. Et, comme le disait si bien Paul : « Et le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise, et me sauvera dans son royaume céleste » (2 Timothée 4:18). Alors, nous attendons des cieux Son Fils, qu’Il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir. Nous avons été transportés dans le Royaume éternel de Christ qui nous déclare : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24).

« Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur, » nous dit Éphésiens 5:8-10. Nous avons la rédemption par le sang de Jésus-Christ, la rémission des péchés selon les richesses de Sa grâce. « Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:24-25).

Ce pardon et cette justification nous ont scellés pour le jour de la rédemption. « Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6-7). « Déjà, nous avons un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire. Nous avons l’assurance de faire partie d’une meilleure résurrection » (Hébreux 11:35). Dans cette vie, nous combattons contre les humains qui nous rejettent. Le commentaire de David semble approprié, ici, lorsqu’il dit : « J’ai été comme un monstre aux yeux de plusieurs ; mais toi, tu es ma forte retraite. Que ma bouche soit pleine de ta louange et de ta gloire chaque jour ! » (Psaume 71:7-8).

Dans Psaume 92:5-8, nous lisons : « Car, ô Éternel, tu m’as réjoui par tes œuvres ; je me réjouirai des ouvrages de tes mains. Que tes œuvres sont grandes, ô Éternel ! tes pensées sont merveilleusement profondes ! L’homme dépourvu de sens n’y connaît rien, et l’insensé ne comprend pas ceci : Que les méchants croissent comme l’herbe et que tous les ouvriers d’iniquité fleurissent, pour être détruits à jamais. Mais toi, Éternel, tu es élevé à toujours. » Qu’il est beau de donner gloire à Dieu et de chanter Son nom Très-Haut ! Avec une bonne compréhension de Sa majesté, le véritable chrétien peut voir, dans chaque situation, une occasion de Sa fidélité et de Son amour, et Lui rendre hommage. Et il n’y a pas de meilleure façon de débuter une journée et de la terminer qu’en Lui rendant grâce en disant : « Car, ô Éternel, tu m’as réjoui par tes œuvres ; je me réjouirai des ouvrages de tes mains » (Psaume 92:5).

La vexation causée par la supposée prospérité des ennemis de Dieu est compréhensible, mais il faut se reposer dans le fait que Dieu agira avec justice, en Son temps, lorsque leur temps viendra. « L’homme dépourvu de sens n’y connaît rien, et l’insensé ne comprend pas ceci : Que les méchants croissent comme l’herbe et que tous les ouvriers d’iniquité fleurissent, pour être détruits à jamais. Mais toi, Éternel, tu es élevé à toujours. Car voici, tes ennemis, ô Éternel, car voici, tes ennemis périront ; tous ceux qui pratiquent l’iniquité seront dispersés » (Psaume 92:7-10). Par contre, les justes fleuriront, que ce soit dans cette vie où dans l’autre, la justice de Dieu primera. « Le juste croîtra comme le palmier ; il s’élèvera comme le cèdre du Liban. Plantés dans la maison de l’Éternel, ils fleuriront dans les parvis de notre Dieu. Ils porteront encore des fruits dans la blanche vieillesse ; ils seront vigoureux et verdoyants, pour annoncer que l’Éternel est juste. Il est mon rocher, et il n’y a point d’injustice en lui » (Psaume 92:13-16).

La victoire ne doit jamais être considérée comme indéfinie, insuffisante et improbable, comme les sceptiques l’ont toujours proclamé. La réputation de Dieu Lui-même est en cause et Dieu ne permettra jamais que Son Nom soit terni. Dieu doit agir et il faut que nous nous réjouissions déjà de Ses œuvres, qu’elles soient présentes dans cette vie ou dans celle à venir. « Car, ô Éternel, tu m’as réjoui par tes œuvres ; je me réjouirai des ouvrages de tes mains. Que tes œuvres sont grandes, ô Éternel ! tes pensées sont merveilleusement profondes ! » (vs.5-6). Mais n’oublions jamais nos ennemis qui nous veulent constamment du tort. Allons toujours vers Lui, notre véritable bouclier.

S’il y en a un qui allait toujours vers Lui dans les moments de crise, c’est bien David qui crie vers Dieu en Lui disant : « Éternel, que mes ennemis sont nombreux ! Combien de gens se lèvent contre moi ! Combien, qui disent de mon âme : Point de salut pour lui auprès de Dieu ! Sélah (pause). Mais toi, Éternel, tu es mon bouclier, ma gloire, et celui qui me fait lever la tête. Je crie de ma voix à l’Éternel, et il me répond de sa montagne sainte. (Sélah.) » (Psaume 3:2-5). Cette belle comparaison de Dieu comme notre Protecteur et notre Bouclier contre le malin est utilisée plus de quinze fois dans le livre des Psaumes.

La toute première fois qu’elle est utilisée dans la Bible, c’est aussi la première fois que le mot « bouclier » est employé. C’était lorsque Dieu rassura Abram après sa bataille contre les armées des dix rois du nord : « Après ces choses, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, je suis ton bouclier, et ta très grande récompense » (Genèse 15:1). Ce fut un réconfort pour Abram dans le pays des Cananéens où ses ennemis le ceinturaient de tous bords. Mais considérez également les promesses des Psaumes. Une des plus belles se trouve dans Psaume 84:11-13, où nous lisons : « Car un jour dans tes parvis vaut mieux que mille ailleurs. J’aime mieux me tenir sur le seuil, dans la maison de mon Dieu, que d’habiter dans les tentes des méchants. Car l’Éternel Dieu est un soleil et un bouclier ; l’Éternel donne la grâce et la gloire ; il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité. Éternel des armées, heureux l’homme qui se confie en toi ! »

Et considérez également cette merveilleuse promesse : « C’est toi qui fais luire ma lampe ; c’est l’Éternel mon Dieu qui éclaire mes ténèbres. Car avec toi je fonds sur une troupe ; avec mon Dieu je franchis la muraille » (Psaume 18:29-30). Dans le même Psaume, nous lisons également ce témoignage : « Qui rend mes pieds semblables à ceux des biches, et me fait tenir sur mes hauteurs ; qui forme mes mains au combat, et mes bras bandent un arc d’airain. Tu m’as donné le bouclier de ton salut ; ta droite me soutient, et ta bonté me rend puissant » (Psaume 18:34-36). Une dernière référence à David, dans Psaume 144:1-2, où il déclare : « Béni soit l’Éternel, mon rocher, qui dresse mes mains au combat et mes doigts à la bataille ! Mon bienfaiteur et ma forteresse, ma haute retraite et mon libérateur, mon bouclier et Celui vers qui je me retire ; celui qui range mon peuple sous moi ! »

Pour devenir un élu de Dieu, il faut apprendre à Le servir comme Dieu le veut. Alors, dans 2 Timothée 2:24-26, Paul déclare à son jeune évangéliste : « Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté. » Nous sommes engagés dans un grand combat pour l’esprit des gens, aujourd’hui. Et le champ de bataille pourrait aussi bien être une classe d’école, le foyer, l’église, le téléviseur familial, ou tout autre endroit où a lieu un enseignement, bon ou mauvais. Il est significatif qu’un des plus grands versets parlant de l’éducation et de la vérité dise qu’ils se font ensemble. « Et les choses que tu as entendues de moi, en présence de plusieurs témoins, confie-les à des hommes fidèles, qui soient capables aussi d’enseigner les autres. Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ » (2 Timothée 2:2-3).

Donc, il devient évident qu’un enseignant fidèle est un bon soldat de Christ contre le diable, pour rejoindre l’esprit de ceux qu’il essaie d’instruire. La bataille n’est pas engagée avec des balles de fusils, ou avec des votes, mais : « Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » (Éphésiens 6:17). Notre stratégie n’est pas de frapper l’ennemi avec une langue aiguisée, ou de le convaincre avec un intellect supérieur. Mais : « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:6).

Notre verset d’ouverture disant de ne pas contester nous donne raison de continuer, car nous avons la promesse que les esprits séduits par le diable peuvent être sauvés. « Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté » (2 Timothée 2:24-26). Même Satan ne pourra pas combattre contre l’épée puissante du Saint-Esprit utilisée par un soldat enseignant apte à instruire.

Ayant atteint ces perfections désirées par Dieu, nous pouvons être certains de recevoir une promesse toute spéciale affirmant que Jésus nous prépare une place que nous recevrons dans Son Royaume lors de Son retour. Dans 2 Corinthiens 5:1-4, Paul dit : « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. Car nous gémissons dans cette tente, désirant avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel ; si toutefois nous sommes trouvés vêtus, et non pas nus. Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. »

Dans ce passage, Paul fait des comparaisons claires et précises : la tente, c’est notre corps physique, fragile et temporaire. Il s’en suit donc avec logique que l’édifice qui est de Dieu, le domicile du ciel, c’est notre corps spirituel qui nous attend et dont nous serons revêtus pour l’éternité à partir du retour de Jésus-Christ, lors de la Première Résurrection. Alors, je me suis souvenu d’un verset que les prêcheurs (surtout les pré-tribulationnistes) nous servent de manière toute tordue. « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:2-3).

Cet événement prendra place bientôt, lorsque Jésus reviendra nous accueillir dans les nuages, après la grande tribulation. « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été » (Apocalypse 22:12). Vous voyez où je veux en venir ? Si l’on prend l’interprétation de Paul, on peut dire qu’il y a plusieurs corps spirituels qui attendent dans Sa maison, le Royaume de Dieu, Jésus-Christ est allé nous préparer un poste éternel. Cela expliquerait plus bibliquement ce passage et, si j’ai vu juste, encore un autre argument pré-tribulationniste qui vient de prendre le bord, enfin, pour nous.

Préparez-vous à entrer triomphants dans le Royaume de Dieu, car, dans Ésaïe 35:10, nous pouvons lire : « Et ceux dont l’Éternel aura payé la rançon, retourneront et viendront en Sion avec un chant de triomphe ; une allégresse éternelle sera sur leur tête. Ils obtiendront la joie et l’allégresse ; la douleur et le gémissement s’enfuiront. » Les chrétiens ont obtenu une grande joie pour l’avenir, mais ne vous y trompez pas, il y a des troubles dans cette vie. Cependant, Christ nous a promis : « En vérité, en vérité je vous dis, que vous pleurerez, et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira ; vous serez dans la tristesse ; mais votre tristesse sera changée en joie » (Jean 16:20).




D.358 – Jésus est venu pour mourir

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Par Joseph Sakala

Quand un enfant naît, les parents, tout joyeux, énoncent déjà des plans pour son avenir ! Ils planifient sa croissance, son éducation, son travail futur et éventuellement son mariage pour établir sa propre famille. Et je crois qu’il en est ainsi dans toutes les familles, ou, du moins, cela devrait l’être. Cependant, quand Jésus est né, le but de Sa naissance avait déjà été prédestiné d’une façon totalement différente. Jésus Lui-même a déclaré de manière très claire : « Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Marc 10:45). Notez que Sa vie était déjà prédestinée à être une rançon servant à payer les conséquences des agissements commis par d’autres alors qu’Il était parfaitement innocent.

Dans l’Évangile de Jean, nous découvrons plusieurs raisons pour lesquelles Sa naissance fut absolument nécessaire. Allons voir quelques références. En premier lieu, Jésus est venu pour sauver ceux qui croiraient en Lui. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par Lui » (Jean 3:16-17). Mais sous cette ombrelle de rédemption, plusieurs autres aspects font surface. En parlant au peuple : « Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé, et d’accomplir Son œuvre » (Jean 4:34). Faire la volonté de Son Père était primordial et cela transparaissait dans tout Son comportement.

Jésus a même déclaré Sa dépendance totale à Dieu quand Il a déclaré : « Je ne puis rien faire de moi-même, je juge selon que j’entends, et mon jugement est juste, car je ne cherche point ma volonté, mais la volonté du Père qui m’a envoyé » (Jean 5:30). Jésus a également dit : « C’est ici la volonté de Celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et Je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:40). Cette parole a eu pour effet d’en choquer plusieurs. « Les Juifs murmuraient donc contre lui parce qu’il disait : Je suis le pain descendu du ciel. Et ils disaient : N’est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, dont nous connaissons le père et la mère ? Comment donc dit-il : Je suis descendu du ciel ? » (vs 41-42).

Selon eux, comment Jésus pouvait-Il prétendre être descendu du ciel alors que ces gens connaissaient bien Son père Joseph, Sa mère Marie ? « N’est-ce pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie ? Et ses frères, Jacques, Joses, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D’où lui viennent donc toutes ces choses ? » (Matthieu 13:55-56). Ce seul verset nous dévoile clairement qu’après la naissance de Jésus, Joseph et Marie ont eu quatre autres garçons et au moins deux filles, car « ses sœurs » nous en indiquent au moins deux. Donc, Marie a donné naissance à au moins sept enfants, prouvant sans aucun doute qu’elle n’a pas pu continuer à demeurer vierge.

Jésus a même blessé ceux qui croyaient pouvoir venir d’eux-mêmes vers Lui en déclarant : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). Ce n’était pas une déclaration populaire, mais elle nous montre que c’est Dieu qui nous appelle, et quand nous acceptons, librement et volontairement, Dieu nous donne à Christ. La dépendance totale de Jésus à Dieu dirigeait Son enseignement aussi. Dans Jean 7:16-18 : « Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de Celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point d’injustice en lui. » Tout ce que Jésus faisait était orienté à glorifier Son Père qui L’avait envoyé.

Cette même mission fut transmise plus tard à Ses disciples, lors de Son Ascension au ciel. Ayant rassemblé Ses disciples : « Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:18-20). Jésus nous a rassurés en disant : « Je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10:10-11).

C’est d’ailleurs ce qu’Il a fait pour nous tous. Son premier désir fut que nous ayons une relation spirituelle éternelle avec le Père, comme Il le dit si bien dans Jean 17:3-6 : « Or, c’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ que tu as envoyé. Je t’ai glorifié sur la terre ; j’ai achevé l’ouvrage que tu m’avais donné à faire. Et maintenant, glorifie-moi, Père, auprès de toi, de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde ; ils étaient à toi, et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. » Avez-vous encore des doutes à savoir qui était Jésus ? Il était Dieu dans la chair humaine : Emmanuel, Dieu avec nous (Matthieu 1:23).

Mais le sommet de Son but fut Sa merveilleuse stratégie de rédemption. Jésus savait fort bien qu’aucun autre aspect de Son œuvre ne pouvait s’accomplir sans le sacrifice de la réconciliation des humains avec leur Créateur. Ceci n’était possible seulement que par Son sang versé pour effacer le péché. Dans Jean 15:13-14, Jésus a déclaré ceci à Ses disciples : « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez Mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. » Remarquez maintenant ce que Jésus ajoute dans Jean 15:15 : « Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait. Mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père. » Notez comment Jésus S’exprime : Il ne déclare seulement que ce que Son Père Lui dit de dire. Jésus devient la bouche du Père et, pourtant, Il est héritier de tout ce qui appartient au Père, avec qui Jésus est un seul Dieu.

Jésus a déclaré que nul ne vient au Père que par Lui. Vous ne trouvez pas qu’il y a une unicité évidente entre Lui et le Père ? Et, au verset 16, Il déclare : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. » Et, dans Actes 4:12, nous en avons la confirmation : « Qu’il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Pas Mahomet, ni Bouddha, ni aucun autre ! Quelle belle promesse venant directement de notre Sauveur qu’en cas de besoin, tout ce que nous demandons au Père, au nom de Jésus, nous sera donné. Jésus termine néanmoins en nous donnant un commandement qui doit primer dans la vie de chaque converti à Christ.

Au verset 17, Jésus déclare : « Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. » Donc, chaque fois que vous prenez la Pâque, souvenez-vous de Jésus et de Son dernier repas avec les Siens avant de mourir pour nous. « Puis il prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le leur donna, en disant : Ceci est Mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de Moi. De même, après avoir soupé, il leur donna la coupe, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en Mon sang, qui est répandu pour vous » (Luc 22:19-20). Jésus qui n’a jamais péché avait consenti à prendre sur Ses épaules tous les péchés du monde, en acceptant de devenir péché pour nous. C’est ainsi qu’en versant Son sang pur et sans tache, Jésus a pu réconcilier au Père tous ceux qui accepteraient volontairement et en toute liberté Son sacrifice de rédemption. Voilà pourquoi l’apôtre Paul nous le confirme, dans 2 Corinthiens 5:21, en déclarant : « Car Celui qui n’a point connu le péché, il [Dieu] l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui. »

Mais suite à Son sacrifice, Jésus est devenu le seul Sauveur des humains, car : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Rappelons-nous toujours ces paroles de Jésus : « Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10:11). Mahomet et Bouddha ont-ils fait pareil ? Voilà la principale raison pour laquelle Jésus est venu vivre pendant trente-trois années et demie parmi les hommes avant de remonter au ciel. Nous attendons maintenant le moment où Il reviendra en Toute-Puissance pour anéantir toutes les armées de la terre et établir une paix mondiale de 1 000 ans.

Mais avant cette démonstration de puissance, Jésus a déclaré certaines choses que bon nombre de prédicateurs feraient bien d’écouter. Parmi celles-ci, Jésus a  clairement dit, dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Arrêtons-nous un instant pour bien analyser ce verset. Jésus, à l’âge de trente ans, répète seulement ce que le Père Lui dit de dire et déclare que personne n’est monté au ciel, ni Énoch, ni Élie, ni personne. Car Lui, qui est descendu du ciel, aurait sûrement rencontré Énoch et même Élie, si ces deux-là étaient au ciel, non ? Paul, en parlant de Jésus, dit ceci : « Que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! » (1 Timothée 6:15-16).

Ces versets établissent deux grandes vérités qui, par un phénomène étrange, échappent complètement à la très grande majorité des « chrétiens » qui disent croire en la Bible. En parlant de Jésus-Christ (le Roi des rois et le Seigneur des Seigneurs), Paul démontre impérativement que Jésus est le seul à posséder l’immortalité. Paul n’aurait pas pu parler de cette manière si le Père et Jésus étaient deux Personnes séparées ! Car il lui aurait fallu spécifier que « seuls Jésus et le Père possèdent l’immortalité ». Et ensuite, Paul déclare que les hommes n’ont pas d’affaires au ciel. Point. Ce n’est pas leur place et ça ne le sera jamais.

Avons-nous besoin d’autres preuves pour démontrer la véracité de la Bible, ou doit-on encore croire tous ces menteurs et toutes les religions qui prêchent qu’après la mort on peut monter au ciel ou aller en enfer ? Vous avez, d’une part, la Parole de Jésus qui dit que personne n’est monté au ciel et Paul qui déclare que nul homme n’a vu ni ne peut voir le ciel, contre, d’autre part, les ministres de Satan et leurs brebis qui pensent pouvoir y aller. Sur qui allez-vous placer votre argent ? Moi je décide de croire en Jésus. Et pour mettre un sceau à leur fausse doctrine, il y a ceux qui prêchent ouvertement que Jésus va revenir sept années avant la grande tribulation pour enlever leurs prosélytes.  ? Bien oui, au Ciel, où personne n’est monté et qu’aucun être humain ne peut voir ! Et tout ce que cela va vous coûter, c’est d’acheter leurs mensonges chaque semaine dans un pamphlet bien préparé pour 24,95 $, pendant qu’ils s’enrichissent en cherchant à plaire à leurs disciples qui veulent sauver leur peau.

Paul avait tellement raison de prêcher à Timothée, son jeune évangéliste : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne, prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs [notez que les prédicateurs ont tous des doctorats, de nos jours], selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:1-4). Ne leur dites pas ce qu’enseigne la Bible sur les temps difficiles, mais dites-leur d’acheter un livret qui va leur expliquer comment aller se cacher au Ciel !

Dans Deutéronome 32:6, Dieu déclare : « Est-ce ainsi que vous récompensez l’Éternel, peuple insensé et sans sagesse ? N’est-il pas ton père, qui t’a formé, qui t’a fait et t’a affermi ? » Cette réprimande fut faite par Moïse, juste avant l’entrée d’Israël dans la terre promise. Elle contient le premier usage du mot nabal en hébreu, traduit comme « fou » ou « folie » dans la Bible. Ce mot est appliqué au peuple de Dieu après sa rédemption de l’esclavage des mains des Égyptiens par Dieu. Cela implique que la plus grande folie chez un peuple est celle d’avoir connu Dieu et Sa rédemption et, malgré cela, de se détourner de sa Parole.

Paul utilise aussi de pareils termes lorsqu’il s’adresse à ceux qui ont connu la délivrance de leurs pères de la méchanceté du monde avant le déluge et qui l’ont quand même abandonnée pour l’idolâtrie. « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:21-22). David utilise le même mot pour identifier ceux qui décident d’expliquer quelque chose sans consulter Dieu, comme bon nombre d’intellectuels de nos jours. « L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ; il n’y a personne qui fasse le bien » (Psaume 53:2). Mais ces intellectuels se jettent dans les griffes d’enseignants malhonnêtes pour les instruire.

Même des prophètes et des prédicateurs peuvent devenir des insensés, s’ils persistent à suivre leur propre sagesse au lieu de celle de Dieu. « Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Malheur aux prophètes insensés qui suivent leur propre esprit, et qui n’ont point eu de vision. Comme des renards dans des ruines, tels sont tes prophètes, ô Israël ! Vous n’êtes point montés sur les brèches, et vous n’avez point entouré d’un rempart la maison d’Israël, pour demeurer fermes dans le combat au jour de l’Éternel. Leurs visions sont trompeuses, leurs oracles menteurs, quand ils disent : L’Éternel a dit ! tandis que l’Éternel ne les a point envoyés ; et ils ont fait espérer que leur parole aurait son accomplissement » (Ézéchiel 13:3-6). Eh oui, attendez de vous faire enlever au ciel lors d’une « parousie » secrète, alors que Dieu dit clairement que personne ne peut aller au ciel, et qu’Il ne les a pas envoyés.

Jésus a également corrigé ceux qu’Il aimait bien, parce qu’ils ont été surpris et même découragés d’apprendre qu’Il serait crucifié. « Alors il leur dit : O gens sans intelligence et d’un cœur tardif à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’il entrât dans sa gloire ? Puis, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliquait, dans toutes les Écritures, ce qui le regardait » (Luc 24:25-27). Que Dieu nous garde afin de maintenir à Son service des cœurs croyants et non des cœurs insensés,. Il faut entretenir notre clairvoyance dans ce que la Bible nous enseigne et ne pas nous laisser entraîner dans le même aveuglement qu’Israël.

Dans Romains 11:6-8, on peut lire : « Or, si c’est par grâce, ce n’est plus par les œuvres ; autrement la grâce ne serait plus une grâce ; au contraire, si c’est par les œuvres, ce n’est plus par la grâce ; autrement les œuvres ne seraient plus des œuvres. Quoi donc ? Ce qu’Israël recherche, il ne l’a point obtenu, mais les élus l’ont obtenu, et les autres ont été endurcis, selon qu’il est écrit : Dieu leur a donné un esprit d’étourdissement, des yeux pour ne point voir, et des oreilles pour ne point entendre, jusqu’à ce jour. » Un des aspects les plus tristes de ce monde, c’est l’aveuglement d’Israel. Je vous rappelle que l’Israël de l’époque de Paul et « l’Israël » d’aujourd’hui n’ont aucun rapport. Ils ne sont pas de la même race. Les Juifs d’aujourd’hui sont de « faux Israélites », de « faux Juifs ». De plus, les Juifs orthodoxes ne croient pas à l’Ancien Testament. Ils enseignent le Talmud et la Kabbale (Babylone), tandis que les autres Juifs sont en grande partie athées ou satanistes.

Dans le premier livre de la Torah, nous lisons : « Le sceptre ne s’écartera point de Juda, ni le bâton de législateur d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Silo (repos, pacificateur) ; à lui, l’obéissance des peuples ! » (Genèse 49:10). Les anciens commentateurs juifs s’entendent sur le fait que « Silo » était un autre nom pour le Messie et ce fait devrait prouver aux Juifs modernes que le Messie est déjà venu, car le sceptre (symbole national d’autorité) est en effet parti de Juda, peu de temps après que le Christ fut crucifié. Le roi David fut le premier descendant de la tribu de Juda à avoir atteint le leadership au sein des tribus d’Israel. Et les promesses divines disaient clairement que le Messie serait de la lignée de David. Que Son père légal, Joseph, et Sa mère humaine, Marie, aient été tous les deux de cette lignée est clairement indiqué dans les généalogies de Matthieu 1:1-17 et de Luc 3:23-38. Ces deux généalogies furent écrites dans les dossiers du Temple lorsqu’ils étaient encore intacts.

Et personne n’osa contester leur validité en dépit de l’intense opposition des Juifs niant que Jésus était le Messie. En l’an 70 apr. J.-C., les dossiers du Temple furent détruits de façon telle qu’aucun autre ne put prouver son droit au trône. Le Messie est venu, Il fut tué et le sceptre est parti de Juda jusqu’à ce qu’il revienne encore. Il est donc certain que Jésus était en effet le Messie promis aux Juifs, et nous devrions prier pour que Dieu leur ouvre les yeux pour voir et pour croire, même s’ils ne sont pas les vrais descendants d’Israël, mais d’anciens païens judaïsés.

L’apôtre Pierre nous parle de la mort de : « Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. Car toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche, et sa fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:20-25).

Notre possibilité de naître de nouveau est complètement différente de notre naissance naturelle. Toute naissance humaine, à cause du péché de nos premiers parents vient d’une semence corruptible. « En effet, la création attend, avec un  ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:19-23).

Donc, à cause du péché, toute chair est comme l’herbe et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche et sa fleur tombe. Mais à cause du sacrifice de Christ, nous avons la promesse de naître de nouveau dans la Famille divine et la Parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette Parole dont la bonne nouvelle nous a été annoncée, d’abord par Jésus et ensuite par les apôtres. Notre esprit, lié à l’Esprit de Dieu au baptême, nous a ouvert la possibilité de recevoir le don gratuit de l’immortalité par la mort de Christ, afin de renaître incorruptible, avec un corps glorieux contre lequel la seconde mort sera impuissante. Sa mort sacrificielle nous fournit la vie éternelle. Notez cette vérité précieuse : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20).

La Parole possède deux puissances. D’abord, elle ne changera jamais pour l’éternité ; puis, il est dans la nature même de la Parole de pouvoir se multiplier en donnant la vie. « Mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:25). C’est par cette Parole que nous serons nés de nouveau dans l’incorruptibilité et l’immortalité. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4).

Dans Romains 16:25-27, nous lisons : « A celui qui peut vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère caché pendant plusieurs siècles, mais présentement manifesté par les écrits des prophètes, selon l’ordre du Dieu éternel, et annoncé à toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi ; à Dieu seul sage soit la gloire dans tous les siècles, par Jésus-Christ ! Amen. » Cette révélation fut écrite par Paul comme conclusion à son épître aux Romains. Elle fut rendue manifeste aux nations après avoir été gardée secrète durant plusieurs siècles, et c’était essentiellement la simple vérité de la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère caché. Il s’agissait de l’offre aux peuples de toutes nations du merveilleux don du salut et de la vie éternelle par Jésus-Christ.

Notez que ce fut rendu manifeste, pas seulement par les prédicateurs des Écritures du Nouveau Testament, mais également par les Écritures de l’Ancien Testament aussi. Il y en a quelques-uns aujourd’hui qui pensent que l’Ancien Testament n’a aucune valeur pour les chrétiens. Mais ils ont tort. Rappelons-nous qu’après la résurrection de Jésus, lorsqu’Il a repris deux de Ses disciples : « Alors il leur dit : O gens sans intelligence et d’un cœur tardif à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’il entrât dans sa gloire ? Puis, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliquait, dans toutes les Écritures, ce qui le regardait » (Luc 24:25-27). L’Ancien Testament abonde de merveilleuses promesses et d’exemples qui sont pratiques et profitables dans la vie du chrétien.

Regardons dans Romains 15:4-7, où Paul déclare : « Or, tout ce qui a été écrit autrefois, a été écrit pour notre instruction, afin que, par la patience et la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance. Et que le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments entre vous selon Jésus-Christ ; afin que, d’un même cœur et d’une même bouche, vous glorifiiez le Dieu qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi accueillez-vous les uns les autres, comme Christ nous a accueillis pour la gloire de Dieu. » En effet, chaque Écriture de l’Ancien Testament : « est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16).

Donc, pour résumer, Jésus est descendu du ciel et a consenti à vivre dans un corps physique pour servir d’Agneau de Dieu et être immolé afin que Son sang pur et sans tache serve à effacer les péchés du monde entier et à réconcilier l’humanité avec Son Créateur. Ayant fait cela, Jésus est retourné au Père pour reprendre sa place comme Parole de Dieu. Dans Jean 1:1, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Si Dieu a toujours existé, la Parole et Dieu sont Un. Pas deux ! Et, aux versets 2 à 5, nous voyons : « Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. » Tournez et retournez ces versets comme vous voulez, vous ne pourrez jamais prouver qu’il s’agit de deux personnes distinctes, ici.

Sachant cela, comment croire ces menteurs des sociétés secrètes qui ont semé des ragots insinuant que Jésus n’est pas mort pour l’humanité entière, mais qu’Il aurait survécu à Sa mort, Se serait marié avec Marie de Magdala et aurait eu Sa propre descendance ? C’est vraiment rejeter le sacrifice du Seigneur Jésus que de croire à n’importe quelle stupidité inventée de toute pièce par certains hommes méchants. Surveillez les nouvelles, car vous n’avez pas idée des ragots qu’on tentera de vous passer pour des vérités au sujet de Jésus. Chers amis, imaginez un seul instant qu’un papyrus, dévoilé pour la première fois en 2012, vient d’être proclamé « authentique » par les archéologues. Le document est un fragment de quatre par huit centimètres connu sous le nom « d’Évangile de l’épouse de Jésus » et contient cette phrase écrite en copte : « Jésus leur dit : Ma femme… » ! [New York Times, 10 avril 2014]. Les experts croient que ce papyrus serait daté entre 500 et 900 apr. J.-C.. en se basant sur l’écriture et la grammaire [The Telegraph, 10 avril, 2014].

Quelques érudits trouvent cependant absurde cette déclaration du papyrus. Un égyptologue de l’Université Brown croit que le fragment découvert est falsifié, car il contient de graves erreurs de grammaire. Chaque mot du papyrus correspond à l’évangile de Thomas. [New York Times]. L’évangile de Thomas est un évangile des gnostiques, considéré par plusieurs théologiens comme étant simplement une œuvre de fiction historique. Mais le plus grand problème se situe dans la date du papyrus, alors que le Texte Reçu de la Bible date du premier siècle apr. J.-C.. Ce document passera peut-être pour faux, mais il ouvre la porte à ceux qui cherchent des nouvelles à sensation menant au prochain document qui passera pour vrai.

Imaginez que nous avons le Texte Reçu de la Parole de Dieu, inspiré à tous Ses  serviteurs, par le Dieu qui l’a rendu comme seule autorité. Il déclare ensuite : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:18-19). Et dire qu’il y a des gens qui ne cherchent qu’à confirmer un fragment apocryphe daté entre 500 et 900 apr. J.-C., un bout de papyrus de quatre par huit centimètres qui contient cette phrase écrite en copte : « Jésus leur dit : Ma femme… » ! Faut vraiment ne pas avoir grand chose à faire ! Restons-en plutôt à la vérité que toute Écriture est inspirée de Dieu.




D.357 – Le père des croyants

abraham

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 15:4-7, nous lisons : « Et voici, la parole de l’Éternel lui fut adressée, [à Abraham] en disant : Celui-ci ne sera point ton héritier ; mais celui qui sortira de tes entrailles, sera ton héritier. Puis il le mena dehors et lui dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Ainsi sera ta postérité. Et Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice. Et il lui dit : Je suis l’Éternel, qui t’a fait sortir d’Ur des Caldéens, afin de te donner ce pays pour le posséder. » Abraham avait foi en la Parole de Dieu et cela lui fut imputé à justice. Le Nouveau Testament dévoile dans toute sa beauté la clé de cette imputation dans la vie d’Abraham. À cause de sa foi puissante, démontrée encore et encore dans ses actes d’obéissance, Abraham : « reçut le signe de la circoncision, comme un sceau de la justice de la foi qu’il avait eue, étant incirconcis ; afin d’être le père de tous ceux qui croient quoique incirconcis ; et que la justice leur fût aussi imputée ; et afin d’être aussi le père des circoncis, savoir, de ceux qui ne sont point seulement circoncis, mais encore qui suivent les traces de la foi, que notre père Abraham a eue avant d’être circoncis » (Romains 4:11-12).

Ce texte de la Genèse est cité quatre fois dans le Nouveau Testament. On le voit également dans Romains 4:3 où on peut lire : « Car que dit l’Écriture ? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. » Et ensuite, dans Romains 4:22-25, où nous lisons : « C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. Or, ce n’est pas seulement pour lui qu’il est écrit que cela lui fut imputé ; mais c’est aussi pour nous, à qui cela sera aussi imputé, pour nous qui croyons en Celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, Lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification. » Les deux autres endroits se trouvent dans Galates 3:6-7 où il est écrit : « Comme il est dit d’Abraham : Il crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice ; sachez donc, que ceux qui ont la foi, sont les enfants d’Abraham. »

Et finalement, dans Jacques 2:23-26 : « Et ainsi ce que dit l’Écriture, s’accomplit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte. » C’est le fondement même du salut et de la justice. Car ce n’est pas par les bonnes œuvres seulement, mais par imputation au travers de la foi, et les promesses gracieuses de Dieu au travers de Jésus-Christ. Car Celui qui n’a point connu le péché, Il L’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui, nous déclare Paul dans 2 Corinthiens 5:21.

Alors, c’est par la foi que nous avons la grâce. « C’est donc par la foi que nous sommes héritiers, afin que ce soit par grâce, et que la promesse soit assurée à toute la postérité, non seulement à celle qui est de la loi, mais aussi à celle qui est de la foi d’Abraham, lequel (selon qu’il est écrit : Je t’ai établi pour être père de plusieurs nations) est notre père à tous devant Dieu, auquel il a cru, qui fait revivre les morts, et appelle les choses qui ne sont point, comme si elles étaient » (Romains 4:16-17), tout comme la Jérusalem qui est d’en haut est libre, et c’est elle qui est la mère de nous tous. « Car il est écrit : Réjouis-toi, stérile, toi qui n’enfantais point, éclate et pousse des cris, toi qui n’as pas été en travail d’enfant ; car les enfants de la délaissée seront plus nombreux que ceux de la femme qui avait l’époux » (Galates 4:27).

Donc, le fidèle Abraham est le père de nous tous. La Jérusalem d’en haut parle du salut par la grâce, plutôt que par la loi, et Abraham témoigne par la droiture de la foi plutôt que par les œuvres. Et pourtant, douze des quarante versets d’Hébreux 11, le chapitre de la foi, nous parlent des preuves extérieures de la foi intérieure d’Abraham. Il y a encore un autre passage faisant référence à la semence spirituelle d’Abraham. Dans Galates 3:7-9, nous lisons : « Sachez donc, que ceux qui ont la foi, sont les enfants d’Abraham. Aussi l’Écriture, prévoyant que Dieu justifierait les Gentils par la foi, a évangélisé par avance à Abraham, en lui disant : Toutes les nations seront bénies en toi. C’est pourquoi ceux qui croient, sont bénis avec Abraham qui a cru. »

J’aimerais clarifier ici un point très important et très mal compris par beaucoup d’églises. Dans la Parole de Dieu, il est écrit que l’on n’est pas sauvé par les œuvres, mais par la foi. Pourtant, il est aussi écrit que la foi sans les œuvres est morte. Cela vous semble-t-il contradictoire ? Le problème apparent provient du fait que l’on ne fait habituellement pas la distinction entre les œuvres de la loi et les œuvres de la foi. Il s’agit de deux sortes d’œuvres différentes ! Les œuvres de la loi, c’est l’observance des commandements, alors que les œuvres de la foi sont des actions démontrant notre entière confiance en Dieu. Revenons au passage de Jacques 2:25 : « De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? » Rahab fut justifiée par ses œuvres. Mais quelles œuvres ? Son observance stricte de la loi ? Non, son acte de foi en sauvant les messagers de Dieu. Cet acte de foi, Jacques l’appela la Loi Royale. Donc, Rahab aima son prochain comme elle-même parce qu’elle avait foi en Dieu. Elle fut digne d’être nommée fille d’Abraham.

En tant qu’enfants spirituels d’Abraham, nous devrions croire à la Parole de Dieu à tout prix, démontrant par le fait même au monde la réalité de notre foi, tout comme Abraham l’a fait en obéissant à Dieu. Mais sommes-nous trop occupés pour Dieu ? Un grand danger pour tout chrétien de nos jours est de se croire trop occupé pour Dieu ; de perdre son centre d’intérêt spirituel, spécialement à la vitesse que notre société avance. Jésus avait lancé l’avertissement que cela arriverait dans la dernière génération avant Son avènement.

Dans Apocalypse 3:14-17, Jésus dit : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu : Je connais tes œuvres ; je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu. » Voilà où l’Église de Laodicée était déjà rendue à la fin du premier siècle, Satan l’ayant rendue tiède en si peu de temps.

Juste avant le retour de Christ, plusieurs chrétiens vivront dans une condition de profonde complaisance. Ils ne seront pas du monde, ou en rébellion contre Lui, mais ne seront pas bouillants à faire Son Œuvre non plus. Ils seront simplement trop occupés à faire autre chose. Les tracas du monde seront en train d’envahir leurs esprits. « Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche » (Apocalypse 3:16). C’est lorsque nous ressentons l’envie d’obéir à Dieu que nous pouvons vraiment Lui faire une place. Et pourtant, même les chrétiens peuvent devenir trop occupés, n’étudiant plus, ne priant pas et ne pensant pas à l’avenir. Il faut gagner sa croûte, il faut aller travailler, il faut s’occuper de sa famille et de ses besoins, mais ces choses deviennent-elles vraiment le centre d’intérêt de nos vies ?

Comme quelqu’un a dit un jour : « Ne mélangez jamais les affaires avec la croissance du chrétien ». Qu’en est-il de vous ? Êtes-vous en train de grandir dans le Seigneur ? Ou êtes-vous simplement trop occupé ? Dans un article écrit par Audrey Barrick, celle-ci déclare : « Les chrétiens du monde entier sont tout simplement trop occupés pour Dieu. » Dans une étude faite parmi 20 000 chrétiens âgés de 15 à 88 ans, dans 139 pays, les obstacles à la croissance de 40 % des chrétiens se résumaient à ce qu’ils sautaient trop souvent d’une activité à une autre. Les préoccupations de la vie s’avéraient la distraction principale qui empêchait les chrétiens de se concentrer sur Dieu. Mais son étude n’explique pas la distraction et pourquoi ce problème existe chez les chrétiens, ou si c’est un cercle vicieux, inspiré de Satan, vers les soucis du monde ou la séduction des richesses.

Leur centre d’intérêt devrait se tourner vers le Royaume de Dieu. Jésus avait averti Ses disciples de cela par la parabole du semeur, dans Marc 4:18-19 : « Et ceux qui reçoivent la semence parmi les épines, ce sont ceux qui écoutent la Parole ; mais les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse. » Allez-vous devenir une victime de la conformité culturelle ? N’oubliez jamais ce qui importe dans votre vie. Si Dieu a permis de vous ouvrir l’esprit et de vous appeler hors de ce monde de chaos et de confusion, alors soyez reconnaissant et croissez en Lui. Devenez engagé dans l’œuvre du Seigneur et ne laissez jamais les soucis du monde vous détourner de la vérité et vous empêcher de remplir votre ultime destin.

Nous vivons toutes sortes d’expériences dans notre vie et nous croyons parfois que certaines personnes sont plus avantagées que nous. Mais il y a une chose qui met tout le monde sur le même niveau. Peu importe si vous êtes riches, pauvres ou quelque part entre les deux, chaque individu en possède la même quantité. C’est ce dont votre vie dépend. Et cette chose très précieuse est le temps. Nous disposons de vingt-quatre heures par jour, pas plus, pas moins. Nous avons beaucoup d’expressions qui gravitent autour du temps. Le temps est important ; le temps, c’est de l’argent ; le temps s’envole ; passer le temps ; et tuer le temps. Mais il y a également une expression dans la Bible qui dit de racheter le temps.

Chaque jour vient, puis passe et ne revient plus. Le temps passe, que vous l’utilisiez bien ou non. La plupart des gens vous diront qu’ils ressentent la pression du temps à cause de toutes sortes d’activités pressantes et qu’ils ont de l’embarras à finir tout ce qu’ils ont projeté. La poursuite des affaires, les obligations familiales et les activités personnelles les empêchent de tout accomplir. Plusieurs souffrent d’insomnie, simplement parce qu’ils ont de la difficulté à se mettre au lit, à cause des exigences posées sur leur temps. Le temps est si précieux pour eux qu’il ne faut pas être surpris de voir la Bible déclarer plusieurs choses à son sujet.

Dans Genèse 1:14-15 : « Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. » Dans Genèse 2:2-3, nous voyons également : « Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé. » Dieu savait que l’homme aurait besoin de se reposer.

Le roi Salomon, qui avait reçu de Dieu beaucoup de sagesse, fut inspiré de rédiger cette Écriture classique sur le temps, dans Ecclésiaste 3:1-8 : « A toute chose sa saison, et à toute affaire sous les cieux, son temps. Il y a un temps pour naître, et un temps pour mourir ; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui est planté ; un temps pour tuer, et un temps pour guérir ; un temps pour démolir, et un temps pour bâtir ; un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour se lamenter, et un temps pour sauter de joie. Un temps pour jeter des pierres, et un temps pour les ramasser ; un temps pour embrasser, et un temps pour s’éloigner des embrassements ; un temps pour chercher, et un temps pour laisser perdre ; un temps pour conserver, et un temps pour jeter ; un temps pour déchirer, et un temps pour coudre ; un temps pour se taire, et un temps pour parler ; un temps pour aimer, et un temps pour haïr ; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix. »

Alors, nous voyons que le programme est très important dans toutes nos activités humaines et nous devons nécessairement établir nos priorités si nous voulons être en harmonie avec la volonté de Dieu. En tant que chrétiens, nous devrions être encore plus branchés sur le temps et la manière de l’utiliser. « Or je dis ceci, frères : Le temps est court désormais ; que ceux qui ont une femme soient comme s’ils n’en avaient point ; ceux qui pleurent, comme s’ils ne pleuraient pas ; ceux qui sont dans la joie, comme s’ils n’étaient point dans la joie ; ceux qui achètent, comme s’ils ne possédaient rien ; et ceux qui usent de ce monde, comme s’ils n’en usaient point ; car la figure de ce monde passe » (1 Corinthiens 7:29-31). Oui, le temps se fait vraiment court.

Paul a aussi écrit ceci aux Romains : « Et vous devez faire cela, vu le temps où nous sommes ; car c’est ici l’heure de nous réveiller enfin du sommeil, puisque le salut est maintenant plus près de nous, que lorsque nous avons cru. La nuit est avancée, et le jour approche ; dépouillons-nous donc des œuvres de ténèbres, et revêtons-nous des armes de lumière. Marchons honnêtement comme de jour, et non dans les débauches et dans l’ivrognerie, dans la luxure et dans les impudicités, dans les querelles et dans l’envie ; mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises » (Romains 13:11-14). Jacques, le frère de Jésus, l’a exprimé de cette façon : « Or, vous ne savez pas ce qu’il en sera de demain ; car, qu’est-ce que votre vie ? Ce n’est qu’une vapeur qui parait pour peu de temps, et qui s’évanouit ensuite. Au lieu que vous devriez dire : Si le Seigneur le veut, et si nous vivons, nous ferons ceci ou cela » (Jacques 4:14-15).

Demandez aux gens âgés et ils vous confirmeront que la vie est courte et que le temps passe très vite dans les expériences humaines. L’apôtre Paul a parlé clairement à l’Église d’Éphese lorsqu’il leur dit : « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages ; rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur » (Éphésiens 5:15-17). Mais comment pouvons-nous « racheter le temps » ? Faites d’abord et avant tout la volonté du Seigneur en observant les commandements de Dieu et cherchez ensuite les opportunités de servir les autres en ne gaspillant pas votre temps à vous concentrer sur les choses du monde. Cela ne veut pas dire qu’on ne doit pas prendre du temps pour relaxer. Il faut rechercher un équilibre dans toutes nos activités. En tant qu’humains, nous avons besoin de nous extérioriser, mais que ce soit à glorifier Dieu. C’est votre temps, utilisez-le à faire plaisir à Jésus.

Qui n’a jamais espéré être assez riche pour ne plus avoir de soucis au point de vue financier ? Je crois que chaque personne sur cette terre a, à un moment donné, souhaité pouvoir se procurer tout ce que son cœur peut désirer. Supposons un instant que, dans votre vie personnelle, l’argent ne soit pas du tout un souci. Qui n’a jamais eu cette question posée par un ami ou une connaissance ? Quelle serait votre réponse ? Vous décideriez peut-être de voyager ou bien d’acheter une maison, ou même de rembourser votre hypothèque au complet. Seriez-vous constamment en fête, ou peut-être placeriez-vous une somme importante à la banque ?

Dans notre culture occidentale, les gens admirent souvent ceux qui ont bien réussi financièrement. Pourtant, le simple fait qu’ils aient amassé beaucoup d’argent ne signifie pas qu’ils soient nécessairement heureux. Beaucoup de gens qui se sont découverts soudainement riches et dans une situation où l’argent n’est plus un obstacle aux acquisitions qu’ils désirent, découvrent également qu’ils ne sont mieux favorisés que pendant une courte période. Pour plusieurs, les avantages qui viennent avec le fait d’être riche ne durent pas.

Dans l’éditorial du 11 novembre 2012 de la revue populaire Wells Fargo Conversations, Sherry Maîtres écrit que les « Statistiques sur l’impact de la richesse soudaine ne sont guère réjouissantes. Le taux des gagnants de la loterie qui font faillite dans les cinq ans qui suivent leur triomphe est le double de celui de la population générale, selon une étude réalisée par des économistes de l’Université du Kentucky, de l’Université de Pittsburgh et de l’Université Vanderbilt. »

Le magazine Sports Illustrated a rapporté que 78 % des anciens joueurs de la National Football League sont, soit en faillite, ou éprouvent des difficultés financières dans les deux ans après leur retraite. Selon des entrevues faites par le Groupe Williams sur plus de 2 000 familles qui avaient vécu la planification successorale ou le transfert de richesses, 70 pourcent de ces familles avaient perdu le contrôle de leurs actifs et l’harmonie familiale dans la toute première génération après le transfert. Une ressource en ligne, Investopedia, définit le syndrome de la richesse subite de cette façon : « C’est un symptôme qui frappe les personnes qui viennent instantanément en possession d’une grande somme d’argent ». Comme ceux qui gagnent à la loterie, par exemple. La définition continue : « Devenir soudainement riche peut causer un véritable stress individuel. Ses symptômes comprennent le sentiment d’isolement loin des anciens amis, le méfait causé par le gain soudain et la peur extrême de perdre subitement toute sa fortune. »

Certaines personnes éprouvent même des formes de crise d’identité, car elles prennent des décisions ou se sentent influencées par des puissances et des expériences bien différentes de ce qu’elles avaient jamais été préparées à rencontrer dans leur vie avant d’être très prospères. L’argent peut être un avantage ou être une malédiction selon la façon dont il est utilisé. La malversation de l’argent peut sûrement finir par mener un individu vers la douleur et la tragédie. Ce sont des conséquences qui vont bien au-delà de la période de la richesse.

Jésus-Christ a offert ce conseil au sujet de l’attitude à l’égard de la richesse en disant : « Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie [éternelle] par ses biens » (Luc 12:15). En quoi alors notre vie devrait-elle consister ? Il est dit qu’une personne n’a habituellement pas le temps et l’argent en même temps pour faire ce qu’elle aimerait. Mais si vous avez une mesure de richesse, vous avez également une mesure de temps. Quel serait alors votre meilleur investissement ?

Dans la comédie musicale populaire Un violon sur le toit, le personnage principal, Reb Tevye, chante « If I Were a Rich Man ». Il ajoute les paroles suivantes : « Si j’étais riche, j’aurais le temps qu’il me manque pour m’asseoir dans la synagogue pour prier. Et peut-être avoir un siège près de la paroi de l’Est. Et je discuterais des livres saints avec les instruits, plusieurs heures par jour. Ce serait la plus belle chose de toutes ». J’ai revu Un violon sur le toit, il y a quelques temps et je puis vous assurer qu’il s’agit d’une production de propagande juive dans son plus pur style. Quand on y parle des « livres saints » ou de la Tradition, on doit comprendre qu’il s’agit du Talmud babylonien et des livres de la kabbale. Les Saintes Écritures de l’Ancien Testament n’étaient pas étudiées dans les synagogues de la Russie du 19e siècle où se situe l’action. Alors, devenir riche ne devrait pas être un but en soi, car la richesse ne rapproche pas nécessairement une personne vers Dieu.

Votre meilleur investissement, indépendamment de la richesse, se trouve  finalement dans les pages de la Bible, en recherchant une richesse qui ne diminue pas avec l’âge. La Bible peut transformer votre vie si vous savez comment l’étudier. L’étude de la Parole de Dieu peut être passionnante et pertinente, si vous en appliquez les directives à votre propre vie. Afin de puiser dans la richesse spirituelle de la Bible, prenez le temps d’étudier ce Livre plein de bons conseils pour orienter votre vie vers le Royaume que Dieu vous promet, si vous voulez vraiment en faire partie.

En demandant à n’importe qui quels sont ses plus beaux souvenirs, la plupart des gens vous diront que ce sont les repas pris en famille ou avec des amis pour célébrer un anniversaire ou une fête quelconque. Mais, quand on se met à méditer, on s’aperçoit parfois que l’on n’était pas reconnaissant de la joie que ces fêtes procuraient. Dieu nous a bénis en nous faisant vivre des expériences merveilleuses, même si nous n’étions pas toujours reconnaissants pour ce que nous avons reçu. Chaque année, les chrétiens célèbrent la fête de l’Action de Grâce, une magnifique occasion de rendre gloire à Dieu pour toutes Ses bénédictions accordées durant l’année qui s’achève. Cette fête devrait aussi être le moment idéal pour renouveler notre attitude de reconnaissance envers ceux qui nous ont également fait du bien durant l’année.

Quelle importance donnons-nous à notre attitude ? Dieu S’attend à ce que nous soyons naturellement reconnaissants et Il nous a donné plusieurs Écritures comme exemples du danger de manquer de reconnaissance. Un bon exemple se trouve dans le plus éminent miracle de Dieu, dans l’Ancien Testament, où l’Éternel a fourni la nourriture à Son peuple, là où il n’y en avait pas.

Dans Exode 16:1-5, il est écrit : « Toute l’assemblée des enfants d’Israël, étant partie d’Élim, vint au désert de Sin, qui est entre Élim et Sinaï, au quinzième jour du second mois, après leur sortie du pays d’Égypte. Et toute l’assemblée des enfants d’Israël murmura dans ce désert contre Moïse et contre Aaron. Et les enfants d’Israël leur dirent : Ah ! que ne sommes-nous morts par la main de l’Éternel au pays d’Égypte, quand nous étions assis près des potées de viande, quand nous mangions du pain à satiété ! Car vous nous avez amenés dans ce désert, pour faire mourir de faim toute cette assemblée. Alors l’Éternel dit à Moïse : Voici, je vais vous faire pleuvoir des cieux du pain, et le peuple sortira, et ils en recueilleront chaque jour ce qu’il faut pour la journée, afin que je l’éprouve, pour voir s’il marchera, ou non, dans ma loi. Mais, le sixième jour, ils apprêteront ce qu’ils auront apporté, et il y en aura le double de ce qu’ils recueilleront chaque jour. »

Dieu leur donna la manne du ciel qui les soutenait et par laquelle Dieu Se donnait Lui-même au peuple, afin qu’ils vivent. Ayant ainsi ouvert la porte à leur délivrance, le don de la manne était assez, même au-delà de ce dont ils avaient besoin pour un peuple si récemment sorti du joug de l’esclavage et de l’ignorance. Et comment ce peuple d’Israélites a-t-il réagi devant ce cadeau venant de Dieu ? Ils se sont plaint du manque de variété et demandèrent de la viande. « Et le ramassis d’étrangers qui était parmi eux se livra à la convoitise ; et même les enfants d’Israël se mirent de nouveau à pleurer, et dirent : Qui nous fera manger de la chair ? Il nous souvient des poissons que nous mangions en Égypte, pour rien ; des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et des aulx. Et maintenant, notre âme est desséchée ; il n’y a rien du tout ! Nos yeux ne voient que la manne » (Nombres 11:4-6).

Non seulement ce peuple ne pouvait pas vivre selon son alliance avec Dieu, mais il était déjà en train de Le critiquer par son ingratitude. Si Dieu pouvait lui donner du pain, pourquoi pas de la viande ? Les Israélites avaient vite oublié que Dieu ne leur devait rien du tout. Mais Dieu entendit leurs plaintes et leur a donné ce qu’ils voulaient, mais ce fut une dure leçon montrant de toujours faire attention à ce qu’on demande. Dieu leur a donné des cailles et : « Vous n’en mangerez pas un jour, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours ; mais jusqu’à un mois entier, jusqu’à ce qu’elle vous sorte par les narines, et que vous en soyez dégoûtés, parce que vous avez rejeté l’Éternel qui est au milieu de vous, et que vous avez pleuré devant lui, en disant : Pourquoi donc sommes-nous sortis d’Égypte ? » (Nombres 11:19-20). Ensuite, Dieu leur envoya une plaie. « La chair était encore entre leurs dents, elle n’était pas encore mâchée, que la colère de l’Éternel s’embrasa contre le peuple, et l’Éternel frappa le peuple d’une très grande plaie. Et l’on nomma ce lieu-là Kibroth-Hatthaava (tombeaux de la convoitise) ; car on ensevelit là le peuple qui avait convoité » (Nombres 11:33-34).

Dieu a fait quelque chose de semblable pour plusieurs personnes, de nos jours, en les laissant vivre dans l’abondance et en bénissant nos nations de toutes les manières possibles. Même lorsque les temps sont relativement difficiles, il faut savoir se rappeler que de telles bénédictions ne sont pas partagées par tous et qu’il n’est pas garanti qu’elles dureront. Lorsque Dieu nous ouvre une porte, comme Il l’a fait pour les Israélites, nous Lui démontrons énormément de gratitude en y passant, mais nous Lui témoignons une profonde ingratitude lorsque nous refusons d’y pénétrer. « Car quiconque demande, reçoit, et qui cherche, trouve ; et on ouvrira à celui qui heurte. Qui est le père d’entre vous, qui donne à son fils une pierre, lorsqu’il lui demande du pain ? Ou, s’il lui demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d’un poisson ? Ou encore, s’il lui demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion ? Si donc, vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ? » (Luc 11:10-13).

Mais, si nous rejetons les bénédictions que Sa main nous offre, ou que nous nous éloignons par ignorance de Sa Parole, Dieu pourrait très bien nous donner un scorpion à l’occasion et donner notre bénédiction à un autre qui Lui fera honneur. Alors : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:6-7). Et passez par les portes qui s’ouvrent devant vous, comme Abraham et Moïse, comme les apôtres et comme les véritables chrétiens qui veulent faire la volonté du Seigneur. Et n’ayez crainte, Dieu est là et Il ne vous abandonnera jamais.