D.357 – Le père des croyants

abraham

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 15:4-7, nous lisons : « Et voici, la parole de l’Éternel lui fut adressée, [à Abraham] en disant : Celui-ci ne sera point ton héritier ; mais celui qui sortira de tes entrailles, sera ton héritier. Puis il le mena dehors et lui dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Ainsi sera ta postérité. Et Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice. Et il lui dit : Je suis l’Éternel, qui t’a fait sortir d’Ur des Caldéens, afin de te donner ce pays pour le posséder. » Abraham avait foi en la Parole de Dieu et cela lui fut imputé à justice. Le Nouveau Testament dévoile dans toute sa beauté la clé de cette imputation dans la vie d’Abraham. À cause de sa foi puissante, démontrée encore et encore dans ses actes d’obéissance, Abraham : « reçut le signe de la circoncision, comme un sceau de la justice de la foi qu’il avait eue, étant incirconcis ; afin d’être le père de tous ceux qui croient quoique incirconcis ; et que la justice leur fût aussi imputée ; et afin d’être aussi le père des circoncis, savoir, de ceux qui ne sont point seulement circoncis, mais encore qui suivent les traces de la foi, que notre père Abraham a eue avant d’être circoncis » (Romains 4:11-12).

Ce texte de la Genèse est cité quatre fois dans le Nouveau Testament. On le voit également dans Romains 4:3 où on peut lire : « Car que dit l’Écriture ? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. » Et ensuite, dans Romains 4:22-25, où nous lisons : « C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. Or, ce n’est pas seulement pour lui qu’il est écrit que cela lui fut imputé ; mais c’est aussi pour nous, à qui cela sera aussi imputé, pour nous qui croyons en Celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, Lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification. » Les deux autres endroits se trouvent dans Galates 3:6-7 où il est écrit : « Comme il est dit d’Abraham : Il crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice ; sachez donc, que ceux qui ont la foi, sont les enfants d’Abraham. »

Et finalement, dans Jacques 2:23-26 : « Et ainsi ce que dit l’Écriture, s’accomplit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte. » C’est le fondement même du salut et de la justice. Car ce n’est pas par les bonnes œuvres seulement, mais par imputation au travers de la foi, et les promesses gracieuses de Dieu au travers de Jésus-Christ. Car Celui qui n’a point connu le péché, Il L’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui, nous déclare Paul dans 2 Corinthiens 5:21.

Alors, c’est par la foi que nous avons la grâce. « C’est donc par la foi que nous sommes héritiers, afin que ce soit par grâce, et que la promesse soit assurée à toute la postérité, non seulement à celle qui est de la loi, mais aussi à celle qui est de la foi d’Abraham, lequel (selon qu’il est écrit : Je t’ai établi pour être père de plusieurs nations) est notre père à tous devant Dieu, auquel il a cru, qui fait revivre les morts, et appelle les choses qui ne sont point, comme si elles étaient » (Romains 4:16-17), tout comme la Jérusalem qui est d’en haut est libre, et c’est elle qui est la mère de nous tous. « Car il est écrit : Réjouis-toi, stérile, toi qui n’enfantais point, éclate et pousse des cris, toi qui n’as pas été en travail d’enfant ; car les enfants de la délaissée seront plus nombreux que ceux de la femme qui avait l’époux » (Galates 4:27).

Donc, le fidèle Abraham est le père de nous tous. La Jérusalem d’en haut parle du salut par la grâce, plutôt que par la loi, et Abraham témoigne par la droiture de la foi plutôt que par les œuvres. Et pourtant, douze des quarante versets d’Hébreux 11, le chapitre de la foi, nous parlent des preuves extérieures de la foi intérieure d’Abraham. Il y a encore un autre passage faisant référence à la semence spirituelle d’Abraham. Dans Galates 3:7-9, nous lisons : « Sachez donc, que ceux qui ont la foi, sont les enfants d’Abraham. Aussi l’Écriture, prévoyant que Dieu justifierait les Gentils par la foi, a évangélisé par avance à Abraham, en lui disant : Toutes les nations seront bénies en toi. C’est pourquoi ceux qui croient, sont bénis avec Abraham qui a cru. »

J’aimerais clarifier ici un point très important et très mal compris par beaucoup d’églises. Dans la Parole de Dieu, il est écrit que l’on n’est pas sauvé par les œuvres, mais par la foi. Pourtant, il est aussi écrit que la foi sans les œuvres est morte. Cela vous semble-t-il contradictoire ? Le problème apparent provient du fait que l’on ne fait habituellement pas la distinction entre les œuvres de la loi et les œuvres de la foi. Il s’agit de deux sortes d’œuvres différentes ! Les œuvres de la loi, c’est l’observance des commandements, alors que les œuvres de la foi sont des actions démontrant notre entière confiance en Dieu. Revenons au passage de Jacques 2:25 : « De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? » Rahab fut justifiée par ses œuvres. Mais quelles œuvres ? Son observance stricte de la loi ? Non, son acte de foi en sauvant les messagers de Dieu. Cet acte de foi, Jacques l’appela la Loi Royale. Donc, Rahab aima son prochain comme elle-même parce qu’elle avait foi en Dieu. Elle fut digne d’être nommée fille d’Abraham.

En tant qu’enfants spirituels d’Abraham, nous devrions croire à la Parole de Dieu à tout prix, démontrant par le fait même au monde la réalité de notre foi, tout comme Abraham l’a fait en obéissant à Dieu. Mais sommes-nous trop occupés pour Dieu ? Un grand danger pour tout chrétien de nos jours est de se croire trop occupé pour Dieu ; de perdre son centre d’intérêt spirituel, spécialement à la vitesse que notre société avance. Jésus avait lancé l’avertissement que cela arriverait dans la dernière génération avant Son avènement.

Dans Apocalypse 3:14-17, Jésus dit : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu : Je connais tes œuvres ; je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu. » Voilà où l’Église de Laodicée était déjà rendue à la fin du premier siècle, Satan l’ayant rendue tiède en si peu de temps.

Juste avant le retour de Christ, plusieurs chrétiens vivront dans une condition de profonde complaisance. Ils ne seront pas du monde, ou en rébellion contre Lui, mais ne seront pas bouillants à faire Son Œuvre non plus. Ils seront simplement trop occupés à faire autre chose. Les tracas du monde seront en train d’envahir leurs esprits. « Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche » (Apocalypse 3:16). C’est lorsque nous ressentons l’envie d’obéir à Dieu que nous pouvons vraiment Lui faire une place. Et pourtant, même les chrétiens peuvent devenir trop occupés, n’étudiant plus, ne priant pas et ne pensant pas à l’avenir. Il faut gagner sa croûte, il faut aller travailler, il faut s’occuper de sa famille et de ses besoins, mais ces choses deviennent-elles vraiment le centre d’intérêt de nos vies ?

Comme quelqu’un a dit un jour : « Ne mélangez jamais les affaires avec la croissance du chrétien ». Qu’en est-il de vous ? Êtes-vous en train de grandir dans le Seigneur ? Ou êtes-vous simplement trop occupé ? Dans un article écrit par Audrey Barrick, celle-ci déclare : « Les chrétiens du monde entier sont tout simplement trop occupés pour Dieu. » Dans une étude faite parmi 20 000 chrétiens âgés de 15 à 88 ans, dans 139 pays, les obstacles à la croissance de 40 % des chrétiens se résumaient à ce qu’ils sautaient trop souvent d’une activité à une autre. Les préoccupations de la vie s’avéraient la distraction principale qui empêchait les chrétiens de se concentrer sur Dieu. Mais son étude n’explique pas la distraction et pourquoi ce problème existe chez les chrétiens, ou si c’est un cercle vicieux, inspiré de Satan, vers les soucis du monde ou la séduction des richesses.

Leur centre d’intérêt devrait se tourner vers le Royaume de Dieu. Jésus avait averti Ses disciples de cela par la parabole du semeur, dans Marc 4:18-19 : « Et ceux qui reçoivent la semence parmi les épines, ce sont ceux qui écoutent la Parole ; mais les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse. » Allez-vous devenir une victime de la conformité culturelle ? N’oubliez jamais ce qui importe dans votre vie. Si Dieu a permis de vous ouvrir l’esprit et de vous appeler hors de ce monde de chaos et de confusion, alors soyez reconnaissant et croissez en Lui. Devenez engagé dans l’œuvre du Seigneur et ne laissez jamais les soucis du monde vous détourner de la vérité et vous empêcher de remplir votre ultime destin.

Nous vivons toutes sortes d’expériences dans notre vie et nous croyons parfois que certaines personnes sont plus avantagées que nous. Mais il y a une chose qui met tout le monde sur le même niveau. Peu importe si vous êtes riches, pauvres ou quelque part entre les deux, chaque individu en possède la même quantité. C’est ce dont votre vie dépend. Et cette chose très précieuse est le temps. Nous disposons de vingt-quatre heures par jour, pas plus, pas moins. Nous avons beaucoup d’expressions qui gravitent autour du temps. Le temps est important ; le temps, c’est de l’argent ; le temps s’envole ; passer le temps ; et tuer le temps. Mais il y a également une expression dans la Bible qui dit de racheter le temps.

Chaque jour vient, puis passe et ne revient plus. Le temps passe, que vous l’utilisiez bien ou non. La plupart des gens vous diront qu’ils ressentent la pression du temps à cause de toutes sortes d’activités pressantes et qu’ils ont de l’embarras à finir tout ce qu’ils ont projeté. La poursuite des affaires, les obligations familiales et les activités personnelles les empêchent de tout accomplir. Plusieurs souffrent d’insomnie, simplement parce qu’ils ont de la difficulté à se mettre au lit, à cause des exigences posées sur leur temps. Le temps est si précieux pour eux qu’il ne faut pas être surpris de voir la Bible déclarer plusieurs choses à son sujet.

Dans Genèse 1:14-15 : « Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. » Dans Genèse 2:2-3, nous voyons également : « Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé. » Dieu savait que l’homme aurait besoin de se reposer.

Le roi Salomon, qui avait reçu de Dieu beaucoup de sagesse, fut inspiré de rédiger cette Écriture classique sur le temps, dans Ecclésiaste 3:1-8 : « A toute chose sa saison, et à toute affaire sous les cieux, son temps. Il y a un temps pour naître, et un temps pour mourir ; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui est planté ; un temps pour tuer, et un temps pour guérir ; un temps pour démolir, et un temps pour bâtir ; un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour se lamenter, et un temps pour sauter de joie. Un temps pour jeter des pierres, et un temps pour les ramasser ; un temps pour embrasser, et un temps pour s’éloigner des embrassements ; un temps pour chercher, et un temps pour laisser perdre ; un temps pour conserver, et un temps pour jeter ; un temps pour déchirer, et un temps pour coudre ; un temps pour se taire, et un temps pour parler ; un temps pour aimer, et un temps pour haïr ; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix. »

Alors, nous voyons que le programme est très important dans toutes nos activités humaines et nous devons nécessairement établir nos priorités si nous voulons être en harmonie avec la volonté de Dieu. En tant que chrétiens, nous devrions être encore plus branchés sur le temps et la manière de l’utiliser. « Or je dis ceci, frères : Le temps est court désormais ; que ceux qui ont une femme soient comme s’ils n’en avaient point ; ceux qui pleurent, comme s’ils ne pleuraient pas ; ceux qui sont dans la joie, comme s’ils n’étaient point dans la joie ; ceux qui achètent, comme s’ils ne possédaient rien ; et ceux qui usent de ce monde, comme s’ils n’en usaient point ; car la figure de ce monde passe » (1 Corinthiens 7:29-31). Oui, le temps se fait vraiment court.

Paul a aussi écrit ceci aux Romains : « Et vous devez faire cela, vu le temps où nous sommes ; car c’est ici l’heure de nous réveiller enfin du sommeil, puisque le salut est maintenant plus près de nous, que lorsque nous avons cru. La nuit est avancée, et le jour approche ; dépouillons-nous donc des œuvres de ténèbres, et revêtons-nous des armes de lumière. Marchons honnêtement comme de jour, et non dans les débauches et dans l’ivrognerie, dans la luxure et dans les impudicités, dans les querelles et dans l’envie ; mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises » (Romains 13:11-14). Jacques, le frère de Jésus, l’a exprimé de cette façon : « Or, vous ne savez pas ce qu’il en sera de demain ; car, qu’est-ce que votre vie ? Ce n’est qu’une vapeur qui parait pour peu de temps, et qui s’évanouit ensuite. Au lieu que vous devriez dire : Si le Seigneur le veut, et si nous vivons, nous ferons ceci ou cela » (Jacques 4:14-15).

Demandez aux gens âgés et ils vous confirmeront que la vie est courte et que le temps passe très vite dans les expériences humaines. L’apôtre Paul a parlé clairement à l’Église d’Éphese lorsqu’il leur dit : « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages ; rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur » (Éphésiens 5:15-17). Mais comment pouvons-nous « racheter le temps » ? Faites d’abord et avant tout la volonté du Seigneur en observant les commandements de Dieu et cherchez ensuite les opportunités de servir les autres en ne gaspillant pas votre temps à vous concentrer sur les choses du monde. Cela ne veut pas dire qu’on ne doit pas prendre du temps pour relaxer. Il faut rechercher un équilibre dans toutes nos activités. En tant qu’humains, nous avons besoin de nous extérioriser, mais que ce soit à glorifier Dieu. C’est votre temps, utilisez-le à faire plaisir à Jésus.

Qui n’a jamais espéré être assez riche pour ne plus avoir de soucis au point de vue financier ? Je crois que chaque personne sur cette terre a, à un moment donné, souhaité pouvoir se procurer tout ce que son cœur peut désirer. Supposons un instant que, dans votre vie personnelle, l’argent ne soit pas du tout un souci. Qui n’a jamais eu cette question posée par un ami ou une connaissance ? Quelle serait votre réponse ? Vous décideriez peut-être de voyager ou bien d’acheter une maison, ou même de rembourser votre hypothèque au complet. Seriez-vous constamment en fête, ou peut-être placeriez-vous une somme importante à la banque ?

Dans notre culture occidentale, les gens admirent souvent ceux qui ont bien réussi financièrement. Pourtant, le simple fait qu’ils aient amassé beaucoup d’argent ne signifie pas qu’ils soient nécessairement heureux. Beaucoup de gens qui se sont découverts soudainement riches et dans une situation où l’argent n’est plus un obstacle aux acquisitions qu’ils désirent, découvrent également qu’ils ne sont mieux favorisés que pendant une courte période. Pour plusieurs, les avantages qui viennent avec le fait d’être riche ne durent pas.

Dans l’éditorial du 11 novembre 2012 de la revue populaire Wells Fargo Conversations, Sherry Maîtres écrit que les « Statistiques sur l’impact de la richesse soudaine ne sont guère réjouissantes. Le taux des gagnants de la loterie qui font faillite dans les cinq ans qui suivent leur triomphe est le double de celui de la population générale, selon une étude réalisée par des économistes de l’Université du Kentucky, de l’Université de Pittsburgh et de l’Université Vanderbilt. »

Le magazine Sports Illustrated a rapporté que 78 % des anciens joueurs de la National Football League sont, soit en faillite, ou éprouvent des difficultés financières dans les deux ans après leur retraite. Selon des entrevues faites par le Groupe Williams sur plus de 2 000 familles qui avaient vécu la planification successorale ou le transfert de richesses, 70 pourcent de ces familles avaient perdu le contrôle de leurs actifs et l’harmonie familiale dans la toute première génération après le transfert. Une ressource en ligne, Investopedia, définit le syndrome de la richesse subite de cette façon : « C’est un symptôme qui frappe les personnes qui viennent instantanément en possession d’une grande somme d’argent ». Comme ceux qui gagnent à la loterie, par exemple. La définition continue : « Devenir soudainement riche peut causer un véritable stress individuel. Ses symptômes comprennent le sentiment d’isolement loin des anciens amis, le méfait causé par le gain soudain et la peur extrême de perdre subitement toute sa fortune. »

Certaines personnes éprouvent même des formes de crise d’identité, car elles prennent des décisions ou se sentent influencées par des puissances et des expériences bien différentes de ce qu’elles avaient jamais été préparées à rencontrer dans leur vie avant d’être très prospères. L’argent peut être un avantage ou être une malédiction selon la façon dont il est utilisé. La malversation de l’argent peut sûrement finir par mener un individu vers la douleur et la tragédie. Ce sont des conséquences qui vont bien au-delà de la période de la richesse.

Jésus-Christ a offert ce conseil au sujet de l’attitude à l’égard de la richesse en disant : « Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie [éternelle] par ses biens » (Luc 12:15). En quoi alors notre vie devrait-elle consister ? Il est dit qu’une personne n’a habituellement pas le temps et l’argent en même temps pour faire ce qu’elle aimerait. Mais si vous avez une mesure de richesse, vous avez également une mesure de temps. Quel serait alors votre meilleur investissement ?

Dans la comédie musicale populaire Un violon sur le toit, le personnage principal, Reb Tevye, chante « If I Were a Rich Man ». Il ajoute les paroles suivantes : « Si j’étais riche, j’aurais le temps qu’il me manque pour m’asseoir dans la synagogue pour prier. Et peut-être avoir un siège près de la paroi de l’Est. Et je discuterais des livres saints avec les instruits, plusieurs heures par jour. Ce serait la plus belle chose de toutes ». J’ai revu Un violon sur le toit, il y a quelques temps et je puis vous assurer qu’il s’agit d’une production de propagande juive dans son plus pur style. Quand on y parle des « livres saints » ou de la Tradition, on doit comprendre qu’il s’agit du Talmud babylonien et des livres de la kabbale. Les Saintes Écritures de l’Ancien Testament n’étaient pas étudiées dans les synagogues de la Russie du 19e siècle où se situe l’action. Alors, devenir riche ne devrait pas être un but en soi, car la richesse ne rapproche pas nécessairement une personne vers Dieu.

Votre meilleur investissement, indépendamment de la richesse, se trouve  finalement dans les pages de la Bible, en recherchant une richesse qui ne diminue pas avec l’âge. La Bible peut transformer votre vie si vous savez comment l’étudier. L’étude de la Parole de Dieu peut être passionnante et pertinente, si vous en appliquez les directives à votre propre vie. Afin de puiser dans la richesse spirituelle de la Bible, prenez le temps d’étudier ce Livre plein de bons conseils pour orienter votre vie vers le Royaume que Dieu vous promet, si vous voulez vraiment en faire partie.

En demandant à n’importe qui quels sont ses plus beaux souvenirs, la plupart des gens vous diront que ce sont les repas pris en famille ou avec des amis pour célébrer un anniversaire ou une fête quelconque. Mais, quand on se met à méditer, on s’aperçoit parfois que l’on n’était pas reconnaissant de la joie que ces fêtes procuraient. Dieu nous a bénis en nous faisant vivre des expériences merveilleuses, même si nous n’étions pas toujours reconnaissants pour ce que nous avons reçu. Chaque année, les chrétiens célèbrent la fête de l’Action de Grâce, une magnifique occasion de rendre gloire à Dieu pour toutes Ses bénédictions accordées durant l’année qui s’achève. Cette fête devrait aussi être le moment idéal pour renouveler notre attitude de reconnaissance envers ceux qui nous ont également fait du bien durant l’année.

Quelle importance donnons-nous à notre attitude ? Dieu S’attend à ce que nous soyons naturellement reconnaissants et Il nous a donné plusieurs Écritures comme exemples du danger de manquer de reconnaissance. Un bon exemple se trouve dans le plus éminent miracle de Dieu, dans l’Ancien Testament, où l’Éternel a fourni la nourriture à Son peuple, là où il n’y en avait pas.

Dans Exode 16:1-5, il est écrit : « Toute l’assemblée des enfants d’Israël, étant partie d’Élim, vint au désert de Sin, qui est entre Élim et Sinaï, au quinzième jour du second mois, après leur sortie du pays d’Égypte. Et toute l’assemblée des enfants d’Israël murmura dans ce désert contre Moïse et contre Aaron. Et les enfants d’Israël leur dirent : Ah ! que ne sommes-nous morts par la main de l’Éternel au pays d’Égypte, quand nous étions assis près des potées de viande, quand nous mangions du pain à satiété ! Car vous nous avez amenés dans ce désert, pour faire mourir de faim toute cette assemblée. Alors l’Éternel dit à Moïse : Voici, je vais vous faire pleuvoir des cieux du pain, et le peuple sortira, et ils en recueilleront chaque jour ce qu’il faut pour la journée, afin que je l’éprouve, pour voir s’il marchera, ou non, dans ma loi. Mais, le sixième jour, ils apprêteront ce qu’ils auront apporté, et il y en aura le double de ce qu’ils recueilleront chaque jour. »

Dieu leur donna la manne du ciel qui les soutenait et par laquelle Dieu Se donnait Lui-même au peuple, afin qu’ils vivent. Ayant ainsi ouvert la porte à leur délivrance, le don de la manne était assez, même au-delà de ce dont ils avaient besoin pour un peuple si récemment sorti du joug de l’esclavage et de l’ignorance. Et comment ce peuple d’Israélites a-t-il réagi devant ce cadeau venant de Dieu ? Ils se sont plaint du manque de variété et demandèrent de la viande. « Et le ramassis d’étrangers qui était parmi eux se livra à la convoitise ; et même les enfants d’Israël se mirent de nouveau à pleurer, et dirent : Qui nous fera manger de la chair ? Il nous souvient des poissons que nous mangions en Égypte, pour rien ; des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et des aulx. Et maintenant, notre âme est desséchée ; il n’y a rien du tout ! Nos yeux ne voient que la manne » (Nombres 11:4-6).

Non seulement ce peuple ne pouvait pas vivre selon son alliance avec Dieu, mais il était déjà en train de Le critiquer par son ingratitude. Si Dieu pouvait lui donner du pain, pourquoi pas de la viande ? Les Israélites avaient vite oublié que Dieu ne leur devait rien du tout. Mais Dieu entendit leurs plaintes et leur a donné ce qu’ils voulaient, mais ce fut une dure leçon montrant de toujours faire attention à ce qu’on demande. Dieu leur a donné des cailles et : « Vous n’en mangerez pas un jour, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours ; mais jusqu’à un mois entier, jusqu’à ce qu’elle vous sorte par les narines, et que vous en soyez dégoûtés, parce que vous avez rejeté l’Éternel qui est au milieu de vous, et que vous avez pleuré devant lui, en disant : Pourquoi donc sommes-nous sortis d’Égypte ? » (Nombres 11:19-20). Ensuite, Dieu leur envoya une plaie. « La chair était encore entre leurs dents, elle n’était pas encore mâchée, que la colère de l’Éternel s’embrasa contre le peuple, et l’Éternel frappa le peuple d’une très grande plaie. Et l’on nomma ce lieu-là Kibroth-Hatthaava (tombeaux de la convoitise) ; car on ensevelit là le peuple qui avait convoité » (Nombres 11:33-34).

Dieu a fait quelque chose de semblable pour plusieurs personnes, de nos jours, en les laissant vivre dans l’abondance et en bénissant nos nations de toutes les manières possibles. Même lorsque les temps sont relativement difficiles, il faut savoir se rappeler que de telles bénédictions ne sont pas partagées par tous et qu’il n’est pas garanti qu’elles dureront. Lorsque Dieu nous ouvre une porte, comme Il l’a fait pour les Israélites, nous Lui démontrons énormément de gratitude en y passant, mais nous Lui témoignons une profonde ingratitude lorsque nous refusons d’y pénétrer. « Car quiconque demande, reçoit, et qui cherche, trouve ; et on ouvrira à celui qui heurte. Qui est le père d’entre vous, qui donne à son fils une pierre, lorsqu’il lui demande du pain ? Ou, s’il lui demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d’un poisson ? Ou encore, s’il lui demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion ? Si donc, vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ? » (Luc 11:10-13).

Mais, si nous rejetons les bénédictions que Sa main nous offre, ou que nous nous éloignons par ignorance de Sa Parole, Dieu pourrait très bien nous donner un scorpion à l’occasion et donner notre bénédiction à un autre qui Lui fera honneur. Alors : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:6-7). Et passez par les portes qui s’ouvrent devant vous, comme Abraham et Moïse, comme les apôtres et comme les véritables chrétiens qui veulent faire la volonté du Seigneur. Et n’ayez crainte, Dieu est là et Il ne vous abandonnera jamais.




D.356 – Des temps difficiles

apocalypse2

Par Joseph Sakala

Dans 2 Timothée 3:1-5, Paul instruit son jeune évangéliste, lui disant : « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. » Il y a toujours eu un peu de confusion au sujet du terme « derniers jours ». Plusieurs associent cette expression avec l’époque de la Grande Tribulation. D’autres vont jusqu’à étiqueter cette période sur le retour de Jésus pour mettre fin à l’univers. Et dire qu’il existe des prêcheurs qui se plaisent à enseigner une fausseté pareille.

Il y a une prophétie, dans Joël 2:27-29, où Dieu dit : « Vous saurez que je suis au milieu d’Israël ; que moi, l’Éternel, Je Suis votre Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre ; et mon peuple ne sera plus jamais confus. Et il arrivera, après ces choses, que je répandrai Mon Esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront ; vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. Et même sur les serviteurs et sur les servantes, en ces jours-là, je répandrai Mon Esprit. » L’apôtre Pierre a utilisé cette même prophétie le Jour de la Pentecôte.

Dans Actes 2:14-21, nous lisons : « Mais Pierre, se présentant avec les onze, éleva sa voix, et leur dit : Hommes juifs, et vous tous qui habitez à Jérusalem, sachez ceci, et prêtez l’oreille à mes paroles : Car ceux-ci ne sont point ivres, comme vous supposez, puisque c’est la troisième heure du jour. Mais c’est ici ce qui a été prédit par le prophète Joël : Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront ; vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Et certes, dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit sur Mes serviteurs et sur Mes servantes, et ils prophétiseront ; et je ferai des prodiges en haut dans le ciel, et des signes en bas sur la terre, du sang et du feu, et une vapeur de fumée ; le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que la grande et éclatante journée du Seigneur vienne ; et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. »

Il est évident que, dans le discours de Pierre, il va au-delà de la Pentecôte, au retour de Jésus dans la gloire. Pierre a même réaffirmé la façon dont  notre salut fut rendu réalisable : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur » (1 Pierre 1:18-22).

Et afin qu’il n’y ait pas de doute possible sur les temps dans lesquels nous vivons, l’apôtre Jean a simplement déclaré : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure » (1 Jean 2:18). L’avertissement de Paul à Timothée était que ces derniers jours seraient remplis de choses périlleuses, d’un stress qui réduirait notre pouvoir de combattre, un temps dangereux et difficile par la pression qui existerait partout dans toutes les situations. Ces temps sont aussi considérés comme des saisons ou des périodes qui caractériseront ces jours.

Les versets qui suivent contiennent une liste de choses stressantes pour ceux qui voudront vivre selon la volonté divine. Ainsi, l’avertissement est unique et s’applique à toutes les générations depuis son énoncé. Voilà pourquoi Paul insiste sur ce fait, disant : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée » (1 Timothée 4:1-2). C’est arrivé durant chaque siècle du christianisme. Nous voyons la puissance de ces faux docteurs qui auraient la conscience carbonisée. brûlée, stérilisée au fer rouge, afin de prêcher ces doctrines de démons. Il n’est donc pas surprenant de voir Paul déclarer : « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits » (2 Timothée 3:12-13). Cela est également arrivé à chaque siècle depuis Christ.

Dans son épître d’un seul chapitre, l’apôtre Jude utilise vingt-et-une illustrations pour décrire les hommes impies qui s’attaquent constamment à la foi et à la piété donnée une fois pour toutes aux saints. Jude déclare : « Ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité » (Jude 1:13). Son épître frémit d’imagerie à la poésie perspicace pour décrire ceux qui osent apporter la désobéissance et la dissension chez le peuple de Dieu. Dans ce passage, Jude les compare à des vagues furieuses durant une tempête, déversant une écume de honte par leurs paroles impures. L’image physique est déjà assez dégoûtante puisque, au fur et à mesure que ces vagues augmentent, elles ramassent les détritus de la mer pour les déverser sur la rive.

Ainsi en est-il des impies qui, pendant de longues périodes, accumulent des choses honteuses, afin de les déverser sur les chrétiens en médisances et en calomnies à chaque occasion qui se présente à eux. La comparaison du prophète Ésaïe est encore plus adroite lorsqu’il dit : « Mais les méchants sont comme la mer agitée, qui ne peut se calmer, dont les eaux rejettent de la vase et du limon. Il n’y a point de paix pour les méchants, dit mon Dieu » (Ésaïe 57:20-21). La honte déversée par ces gens ne fait pas que salir, mais elle pourrait aussi endommager la vie spirituelle des convertis. Paul aussi a mis les Corinthiens en garde contre ces gens au comportement malhonnête. Ainsi, dans 2 Corinthiens 4:2, Paul leur dit : « Mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité. » Un passage que bon nombre de pasteurs devraient mettre en pratique…

Pour contraster avec ce que ces impies prêchaient, Paul et ses co-ouvriers confirmaient ouvertement la vérité en se recommandant eux-mêmes en toute conscience devant Dieu. Tout comme Jude, Paul a prédit la destruction de ce genre d’individus. Aux Philippiens, Paul est allé jusqu’à déclarer : « Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, [puisque] leurs affections sont aux choses de la terre » (Philippiens 3:18-19). Pour s’enrichir, ces impies prêchent un Christ homosexuel afin d’ordonner leurs ministres  homosexuels et lesbiennes, et ainsi attirer et permettre l’homosexualité dans leur dénomination, au nom de Jésus.

Jude compare ces gens comme ayant l’écume à la bouche, semblable à un possédé démoniaque dans les Écritures. Alors que Jésus prêchait : « un homme de la foule, prenant la parole, dit : Maître, je t’ai amené mon fils qui est possédé d’un esprit muet. En quelque lieu qu’il le saisisse, il le déchire ; et il écume, il grince les dents, et se dessèche ; et j’ai prié tes disciples de le chasser ; mais ils ne l’ont pu » (Marc 9:17-18). Et quelle fut la réplique de Jésus ? Répondant d’abord à l’incapacité de Ses disciples, Jésus dit : « O race incrédule et perverse, jusqu’à quand serai-je avec vous et vous supporterai-je ? Amène ici ton fils. Et comme il approchait, le démon le terrassa, et l’agita violemment ; mais Jésus reprit fortement l’esprit immonde, et guérit l’enfant, et le rendit à son père, » dans Luc 9:41-42.

Médicalement parlant, les symptômes de possession satanique sont rarement assez clairs, de nos jours, pour convaincre notre système judiciaire, même si les gens possédés commettent des crimes crapuleux. Au lieu d’accepter la possibilité d’une possession diabolique, la médicine moderne, qui ne croit pas à l’existence de Satan, concentre plutôt ses efforts sur le coupable, le déclarant simplement mentalement malade, et qu’il faut le soigner avec sa multitude de psychologues et de psychiatres, sans parler des médicaments en abondance. On tente donc de traiter un symptôme spirituel par des moyens physiques. Finalement, on déclare le fautif simple victime du système. Jude voulait sans aucun doute nous mettre en garde contre la source démoniaque qui anime ces impies, en nous annonçant carrément de nous éloigner de ces gens.

Dans un autre domaine de séduction, Jude déclare que : « Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent toujours, qui marchent suivant leurs convoitises, dont la bouche profère des paroles d’orgueil, et qui, par intérêt, admirent les personnes d’apparence » (Jude 1:16). Remarquez toute la superfluité de tels comportements. L’épître de Jude cite plusieurs incidents dans la jeune histoire d’Israël, peu après sa délivrance de l’esclavage en Égypte. En très peu de temps, cette nation était passée par la Mer Rouge, avait goûté à l’eau amère devenue potable, avait vu l’eau sortir d’un rocher et fut nourrie avec la manne du ciel. Malgré cela, quand les douze espions revinrent du pays de Canaan qui leur fut promis, ils se sont révoltés contre Dieu ainsi que la gouvernance de Moïse. « Ces hommes, qui avaient décrié le pays, moururent frappés d’une plaie devant l’Éternel » (Nombres 14:37).

Quelques-uns de ceux qui appuyaient auparavant ces espions défaitistes ont voulu se battre contre les Cananéens. « Toutefois, ils s’obstinèrent à monter vers le sommet de la montagne ; mais l’arche de l’alliance de l’Éternel et Moïse ne sortirent pas du milieu du camp. Et les Amalécites et les Cananéens, qui habitaient dans cette montagne, descendirent, et les battirent et les taillèrent en pièces jusqu’à Horma » (Nombres 14:44-45). Une bonne partie de l’histoire de la nation d’Israël est marquée par des incidents teintés de rébellion contre Dieu. Le Psaume 81 nous donne un résumé de la façon dont Dieu perçoit ce genre de comportement. Dans Psaume 81:10-13, Dieu leur dit : « Qu’il n’y ait point chez toi de dieu étranger ; ne te prosterne pas devant les dieux des nations ! Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait remonter du pays d’Égypte. Ouvre ta bouche, et je la remplirai. Mais mon peuple n’a pas écouté ma voix ; Israël n’a pas voulu m’obéir. Et je les ai abandonnés à la dureté de leur cœur, pour marcher selon leurs conseils. »

Jude utilise une expression inhabituelle pour décrire ceux qui en manipulent d’autres pour leur avantage personnel. L’apôtre les identifie à des gens « dont la bouche profère des paroles d’orgueil ». Ce sont des paroles lourdes dirigées vers des cœurs pleins de convoitise et d’amertume, n’ayant aucun remord à manipuler les autres pour profiter d’eux. Il paraîtrait que les gens qui murmurent et qui se plaignent continuellement ne se privent pas non plus pour utiliser leurs paroles chargées pour manipuler les brebis honnêtes et naïves, afin d’atteindre leurs propres buts. Ce sont des nuages sans pluie spirituelle, ce qui cause beaucoup de dégâts dans l’alimentation spirituelle du peuple.

En 2014, alors que l’été se déployait dans l’hémisphère Nord, une partie des États Unis souffrait déjà des effets d’une chaleur qui effrayait la population concernant les récoltes et les troupeaux. Ces chaleurs record punirent une grande partie du pays, détruisant d’énormes forêts. Au même moment, ces endroits furent également privés de pluie d’une manière troublante. Ces conditions ne pouvaient être ignorées, car elles affectaient autant les citoyens des villes que les résidents ruraux, mais de façons différentes. Plusieurs endroits subirent des pannes d’électricité à cause de la grande demande, surtout dans les périodes de pointe. Certains consommateurs envisagèrent des factures d’électricité très élevées qui défoncèrent leurs budgets familiaux.

Les fermiers, ainsi que les éleveurs de bétail, subirent des augmentations du coût d’irrigation suite aux chaleurs qui faisaient dépérir leurs récoltes. Les éleveurs de bétail utilisèrent leur réserve de foin plus tôt cette année-là parce que les pâturages étaient desséchés dans les endroits agricoles importants. Les lacs artificiels et les ruisseaux destinés à abreuver les grands troupeaux de bovins et de moutons se tarirent aussi. Plusieurs troupeaux furent intentionnellement dispersés, ce qui causa nécessairement une augmentation du prix de la viande au marché. Pendant ce temps, les différentes récoltes furent réduites suite aux chaleurs intenses.

Les experts ont tenté d’expliquer ces conditions épouvantables de la météo alors que les commentateurs se demandaient pourquoi tous ces malheurs, sans connaître les réponses. Pourtant, les réponses sont disponibles dans un Livre que la plupart des gens possèdent, mais très peu le consultent. En réalité, les Écritures contiennent plusieurs prophéties au sujet de la température. Dans Deutéronome 28, Dieu nous décrit les bénédictions qu’Il accorde à ceux qui Lui obéissent, mais également les malédictions qui résultent quand les gens refusent de Lui obéir en rejetant Ses instructions. À ceux qui obéissent : « L’Éternel t’ouvrira Son bon trésor, les cieux, pour donner à ta terre la pluie en sa saison, et pour bénir toutes les œuvres de tes mains. Tu prêteras à beaucoup de nations, et tu n’emprunteras point », leur dit Dieu, dans Deutéronome 28:12.

Par contre, à la nation qui refuse d’obéir, la température sera aussi affectée de façon inverse. Notez ce qui est écrit aux versets 23 et 24 : « Les cieux qui sont sur ta tête, seront d’airain, et la terre qui est sous toi sera de fer. L’Éternel te donnera, au lieu de la pluie qu’il faut à ta terre, de la poussière et de la poudre, qui descendra sur toi des cieux, jusqu’à ce que tu sois détruit. » Pouvons-nous nier que les États-Unis qui, depuis leur fondation, avaient adopté la devise « In God We Trust », se sont détournés des enseignements de la Bible ? N’ont-ils pas, en tant que nation, embrassé la philosophie qui accepte la perversion comme comportement normal ? N’est-il pas également évident que la moralité fondée sur l’intégrité est devenue une chose de plus en plus rare de nos jours ?

Face à tous ces désastres, d’autres plaies viennent s’ajouter dans ce pays, en plus du manque de pluie dans certains endroits, tandis que la sécheresse fait ses ravages ailleurs. L’économie du pays est littéralement en faillite, sa force militaire est en déclin, ses infrastructures s’écroulent, ses rues sont remplies de violence et bariolées de crimes crapuleux. N’oublions surtout pas la pénurie de leadership efficace, à tous les nivaux. La plupart des dirigeants, à tous les paliers du gouvernement, sont réticents à admettre ces réalités, et surtout à les attaquer de front. Car, dans le processus politique actuel, les élégantes promesses sont formulées par les candidats simplement pour prendre le pouvoir au mois de novembre.

Et même les solutions qu’ils proposent ne sont que du réchauffé, totalement dénuées de détermination et de discipline, conséquence de générations de mauvaise administration et de déclin moral. Et on ne parle que des États-Unis, ici, alors que tout l’Occident, et bientôt le monde entier, sera accablé du même déclin moral. On n’a qu’à jeter un coup d’œil ici, chez nous, au Québec, pour apercevoir la déchéance croissante de la moralité dans un pays où les Commandements de Dieu ont été jetés aux oubliettes depuis des décennies.

La Bible aborde aussi cette sorte de situation, surtout en regard des promesses vides et de l’incapacité de livrer la marchandise. Proverbes 25:14 décrit parfaitement ces gens en disant : « Celui qui se vante faussement de sa libéralité, est comme les nuées et le vent sans pluie. » Ce n’est pas seulement une évaluation de l’Ancien Testament. Regardons la description de Jude sur ceux qui se sont infiltrés dans cette Église primitive avec leurs fausses doctrines creuses et leurs promesses vides. « Ce sont des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes ; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents ; des arbres au déclin de l’automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés » (Jude 1:12). C’est une évaluation digne de ce qui se prêche dans les congrégations de nos jours, où la prédication est axée sur ce que les « fidèles » demandent et non sur la Parole de Dieu. Sinon les revenus baissent…

Aux personnes qui veulent faire Sa volonté, Dieu déclare : « Je traiterai avec elles une alliance de paix, et j’exterminerai du pays les bêtes sauvages ; et Mes brebis habiteront en sécurité au désert, et dormiront dans les bois. Je les comblerai de bénédictions, elles et les environs de mon coteau ; en sa saison je ferai tomber la pluie : ce seront des pluies de bénédiction. Les arbres des champs produiront leur fruit, et la terre rapportera son revenu ; elles seront en sécurité dans leur pays, et elles sauront que je suis l’Éternel » (Ézéchiel 34:25-27). C’est radicalement différent des inondations causées par des pluies qui détruisent des récoltes entières et la terre qui ne rapporte que peu de revenu. Au lieu d’être en sécurité, les familles sont forcées de se déplacer trop souvent pour sauver leurs vies. Et que dire des inondations qui causent des destructions épouvantables dans les grandes villes !

L’Union Européenne rencontre d’énormes problèmes pour régler les conflits financiers intérieurs. Parmi les vingt-sept pays actuels, onze membres tentent de former un pallier spécial (FTT – Financial Transaction Tax) pour résoudre les problèmes financiers majeurs, alors que les détails pour opérer un tel pallier ne sont pas encore conclus. Dans l’interprétation biblique apocalyptique de trop nombreuses églises, on veut nous faire croire que dix pays d’Europe — du soi-disant Saint Empire Romain — formeront le gouvernement de la Bête. Mais dans la Bible, il est question de dix rois ou de dix royaumes. Il n’est jamais question de dix pays ou nations. Le futur Nouvel Ordre Mondial n’est pas confiné à l‘Europe. Le terme le dit : il sera mondial. Et son siège de gouvernement sera à Jérusalem. Cela paraît tout à fait irréconciliable avec la notion de dix pays européens.

Le gros du pouvoir diabolique de la Synagogue de Satan se trouve actuellement en quatre endroits qui se coordonnent : New York (où l’on trouve la plus forte concentration de puissants Juifs), Londres (où se trouve la Maison Rothschild), Moscou (autre grand centre de la puissante diaspora juive) et Jérusalem (futur fief de la puissance juive). Les Juifs n’ont que faire de se confiner à la seule Europe qui leur appartient déjà, depuis des siècles. La grande division en « dix rois » ou « dix royaumes » veut dire autre chose que « l’ancien Empire romain ». Le deuxième chapitre du livre de Daniel nous montre une gigantesque statue qui représentait la Grande Babylone dans ses diverses étapes.

Dans sa description de l’énorme statue du songe de Nébucadnetsar, Daniel lui explique : « Et comme tu as vu les pieds et les doigts en partie d’argile et en partie de fer, ce sera un royaume divisé ; mais il y aura en lui de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile ; et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort [fer], et en partie fragile [argile]. Quant à ce que tu as vu le fer mêlé à l’argile, c’est qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront pas unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile. Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit [le Royaume de Dieu] ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple [il sera dirigé par les Élus de Dieu] ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (Daniel 2:41-44).

Vous prendrez soin de bien noter que la statue représente une succession d’empires (chaldéen, médo-perse, grec, romain…). Mais un dernier empire, divisé en deux surgira aux temps de la fin. Trop de théologiens prennent cette dernière étape pour une résurgence du quatrième empire (romain). Or, cette interprétation démontre une incompréhension – ou une négation volontaire – du symbole de la statue. Quelle est la tête de la statue ? Babylone ! Toutes les autres parties du corps agissent en fonction de ce que dicte la tête. Ce n’est pas pour rien que Dieu a suscité un corps humain comme symbole.

Ainsi, que ce soit dans son étape chaldéenne, ou son étape médo-perse, ou son étape grecque, ou son étape romaine, il s’agissait toujours de la Grande Babylone à l’œuvre, là où se trouvait le pouvoir de Satan. Car vous remarquerez que ces différents stades empiriques véhiculaient exactement le même système religieux créé par Satan pour son adoration personnelle. Les mêmes rituels, les mêmes doctrines fausses, les mêmes faux dieux ! La même possibilité enseignée de monter au ciel, d’où Satan a été carrément chassé ! La dernière étape de la Grande Babylone ne sera pas différente et étendra ce culte démoniaque au monde entier en prônant la même philosophie religieuse.

Voilà pourquoi le livre de l’Apocalypse ne parle pas de « l’Empire romain », mais de la Grande Babylone ! Et où se trouve cette Grande Babylone, que Dieu appelle également la Synagogue de Satan ? Dieu donne un indice extrêmement révélateur à qui sait voir spirituellement. Dans Apocalypse 2:9, Christ parle à l’Église de Smyrne et lui dit : « Je connais tes œuvres, et ta tribulation, et ta pauvreté, (quoique tu sois riche), et les calomnies de ceux qui se disent Juifs, et ne le sont point, mais qui sont une synagogue de Satan. » Et Il ajoute, au chapitre 3, verset 9, à l’intention de l’Église de Philadelphie : « Voici, je t’en donnerai de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs, et qui ne le sont point, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, afin qu’ils se prosternent à tes pieds, et qu’ils connaissent que je t’ai aimée. »

L’Église de Philadelphie représentait celle qui allait exister aux temps de la fin. Alors, qui, aujourd’hui, se disent Juifs et mentent en le prétendant ? Il y a tout un peuple sur cette terre qui se nomme « Juifs », mais qui descend d’une tribu turco-mongoloïde n’ayant aucun rapport avec les anciens Israélites. Et que transportent-ils dans leurs « livres saints » (le Talmud et la Kabale) ? La même philosophie satanique que celle de la Grande Babylone représentée par la statue de Nébuchadnestar ! Jésus a fondé lÉglise, et celle-ci est le Corps de Christ. Or, le diable a fondé la Grande Babylone et celle-ci est le corps de Satan ! Il est remarquable que Dieu ait parlé de la Synagogue de Satan et non de l’Église de Satan pour qualifier la Grande Babylone, des temps de la fin, non ?

La Bible prédit clairement que, dans les derniers temps, dix rois donneront leur pouvoir à la Bête politique, tel que nous le lisons dans Apocalypse 17:12-13 : « Et les dix cornes que tu as vues, sont dix rois qui n’ont pas encore reçu l’empire ; mais ils auront la puissance comme rois, avec la bête, pour une heure [environ trois ans et demi]. Ils ont un même dessein, et donneront leur puissance et leur autorité à la bête. » Malgré que nous ne connaissions pas clairement quelles nations formeront officiellement cette bête politique finale, prophétisée par Daniel et Jean, surveillons quand même les évènements mondiaux, où on a vu récemment une prolifération importante d’armes nucléaires en Corée du Nord, et le célèbre projet de désarmement nucléaire suggéré par les grandes puissances depuis quelques années qui tarde perpétuellement. La Russie et les États Unis possèdent un potentiel de 1 800 missiles nucléaires en alerte, prêts à être déployés en dedans de cinq à quinze minutes en cas d’alerte cruciale.

Les problèmes en Ukraine risquent de bouleverser le monde entier, si une solution pacifique n’est pas trouvée bientôt. Les gens qui suivent de près la situation mondiale réalisent sûrement que le monde contemporain n’est plus un endroit sécuritaire. Avec des dirigeants à attributs imprévisibles en Corée du Nord et en Iran, la vision d’une attaque nucléaire prochaine augmente quotidiennement. Les médias du monde entier ne cessent de propager l’idée qu’une guerre nucléaire pourrait être déclenchée quasiment par accident, tant l’équilibre semble fragile. Foutaise ! Poudre aux yeux. Tous ces soi-disant adversaires politiques marchent, en réalité, main dans la main et travaillent pour les mêmes grands patrons, que Dieu appelle la Synagogue de Satan.

En vérité, il n’y a pas d’adversaires politiques, car, en arrière-scène, ils suivent tous le même plan global. Les conflits entre pays ne sont qu’un paravent destiné à leurrer la grande masse des gens ignorants de la réalité. Les grands bonzes juifs illuminati contrôlent très bien les gouvernements du monde et il n’y a pas une seule guerre qui éclate sans qu’ils en aient donné l’ordre. Leurs seuls véritables adversaires, leurs ennemis mortels, ce sont les chrétiens qui pensent avec l’Esprit. Encore aujourd’hui, les Juifs les combattent avec la dernière hargne, car ils ont peur de la vérité. Alors, nous vous demandons, au nom de Jésus-Christ, de ne plus vous fier seulement à ce que racontent les médias et les églises. Ne basez pas votre interprétation des prophéties sur ce que vous voyez dans les journaux ou aux nouvelles télévisées. C’est de la propagande ! Nous avons le devoir de divulguer la vérité à nos lecteurs. Et nous ne sommes vraiment pas nombreux à le faire, surtout en français.

Alors que la Sainte Bible prophétise la possibilité d’une annihilation de toute vie humaine sur la terre, Jésus Lui-même a dit, dans Matthieu 24:22 : « Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des Élus ils seront abrégés. » Donc, seul le retour de Jésus, empêchera cette catastrophe épouvantable de devenir réalité. Lorsque l’avenir du monde entier reposera sur un simple appel téléphonique, nous avons parfaitement raison de demander qui pourrait solutionner la crise économique mondiale, qui risque de déclencher les évènements prophétisés par la Bible. Les nombreux pays du monde littéralement en faillite aussi ont également raison d’affirmer qu’il nécessitera absolument une politique économique convaincante au niveau international, afin de pouvoir prévenir l’effet domino d’une faillite mondiale.

Tel est présentement l’état précaire de l’économie mondiale où quelques pays déclareraient officiellement faillite et refuseraient de payer leurs dettes envers leurs fournisseurs. Cette attitude pourrait facilement déclencher cet effet domino par les plus grandes banques européennes et américaines. Or, le système bancaire mondial — qui appartient incidemment au domaine privé de la Maison Rothschild — est la cause directe de la faillite des divers gouvernements du monde. Les banques centrales de tous les pays sont des banques privées qui contrôlent la monnaie. La faillite des pays est voulue et planifiée depuis des siècles ! C’est la cheville financière de la Synagogue de Satan sur laquelle elle fonde tout son pouvoir. Les banques sont beaucoup plus puissantes que les gouvernements.

À titre d’exemple, la Réserve Fédérale américaine est une banque privée qui appartient aux Rothschild et aux Rockefeller, et elle émet la monnaie américaine selon leur bon plaisir. Si un Président américain veut défaire ce système, et remettre le droit d’imprimer l’argent dans les mains du gouvernement, ce Président est assassiné. C’est ce qui est arrivé à Abraham Lincoln et à John F. Kennedy. Commencez-vous à comprendre que le véritable pouvoir de la Synagogue de Satan n’appartient à aucun gouvernement ? Saviez-vous que les Présidents américains sont choisis d’après leur degré d’adoration d’Israël ? Surveillez leur comportement.  Même chose pour les gouvernements européens, asiatiques, africains et australiens. Voilà pourquoi nous essayons de vous faire comprendre que les « dix rois » d’Apocalypse ne sont pas des dirigeants de pays modernes.

Mais vous noterez que les faillites sont toujours au niveau des dettes, ou de la production de la nourriture, mais jamais au niveau des armements où on semble toujours trouver assez d’argent. Cet argent est emprunté aux banques privées centrales pour acheter des armements aux armateurs qui se trouvent, comme par hasard, être les mêmes personnes que ceux qui dirigent les banques… ! C’est pourquoi les dettes deviennent graduellement impayables. Et éventuellement les pays appartiendront, pieds et poings liés, à la Synagogue de Satan mentionnée dans l’Apocalypse.

Ces dirigeants travaillent actuellement à préparer une famine pour réduire la population mondiale du quart de sa population. Jésus avait depuis longtemps prédit un tel coup de Satan quand, dans Apocalypse 6:8, Jean dit : « Et je regardai, et voici un cheval de couleur livide ; et celui qui était monté dessus, se nommait la Mort, et l’Enfer marchait à sa suite ; et le pouvoir leur fut donné sur la quatrième partie de la terre, pour faire mourir les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre. » Dans Matthieu 24:6-8, Jésus a prophétisé : « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car il faut que toutes ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. »

Même la réduction de la population est planifiée pour mieux contrôler ceux qui resteront. Les pays ne sont pas des vases clos qui agissent de manière indépendante les uns par rapport aux autres. Ce ne sont ni les Européens, ni les Américains qui décident. C’est la Synagogue de Satan, une race de Juifs internationaux qui ne rendent allégeance qu’à un seul pays, Israël, mais qui dirigent partout dans le monde.

Les banques européennes sont en apparence dans un état où elles ne veulent pas, ou ne peuvent pas, se prêter mutuellement. C’est malheureusement faux ! Croire cela, c’est ne pas comprendre le système bancaire mondial. Vous constaterez jusqu’à quel point, nous nous sommes fait mentir à tour de bras, pendant des siècles. La confiance diminue et la contagion menace partout, voilà exactement l’effet souhaité. Tous soupçonnent que quelque chose de très mauvais va surgit à l’horizon, et aucun montant d’argent ne suffira pour le prévenir. Cependant, la catastrophe à venir n’est pas une question d’argent, c’est une question de pouvoir. Bientôt, le pouvoir juif va se révéler au monde au grand jour, et personne ne pourra leur enlever ce pouvoir des mains, car ils ont tissé leur toile dans tous les domaines de la société. Seule l’intervention divine sera assez puissante pour les déloger.

Souvenez-vous de la chute des banques, en 2008 aux États Unis, et tout ce que cette catastrophe a déclenché, comme une pièce de théâtre montée pour la masse des ignorants. La même chose se prépare présentement, grâce à l’effort herculéen du gouvernement central. La Fitch Ratings veut nous faire avaler que les dix plus grands marchés monétaires américains ont prêté au delà de 400 $ milliards aux banques européennes pour s’apercevoir soudainement que la Grèce pourrait faire faillite, et ces marchés tentent désespérément de récupérer leur argent. Non-sens ! En réalité, Rothschild et consorts ont fouillé dans les poches des contribuables américains pour envoyer le tout dans leurs propres banques européennes. Mais ils font cela dans tous les pays…

Présentement, on craint à l’international que ces marchés américains aient commencé à talonner les banques européennes et risquent de les détruire. Qu’ils essaient pour voir ! Les banques européennes appartiennent à la Maison Rothschild et la Réserve Fédérale, la Goldman Sachs et autres banques américaines aussi ! Voyez-vous la tromperie des journaux et des Fitch Ratings ? Le système mondial peut créer de l’argent à volonté à partir de rien ! Il ne peut y avoir de faillite dans les banques de Rothschild. Ce ne sont pas les banques qui feront faillite, ce sont les gouvernements et surtout le monde des petits qui s’endettent continuellement. Les banques vont alors s’emparer de tout ce qui restera.

L’économie globale se dirige actuellement vers une dépression mondiale soigneusement planifiée, et nous connaissons la solution que les Allemands ont tentée pour régler cet embarras dans les années 1929-39. Il y a une vaste campagne de propagande qui dure depuis des décennies à ce sujet. Avant qu’Adolf Hitler prenne le pouvoir, l’économie allemande était au plus bas et le taux de chômage frisait le 40 % ! Hitler a tenté de sauver l’Allemagne et, en quelques années, il a fait baisser le taux de chômage à 3 %. Il a mis les Allemands en garde contre la puissance économique juive et les Juifs lui en ont voulu à mort. Ce sont d’ailleurs ces Juifs qui ont déclenché la Deuxième Grande Guerre et pas Hitler. Adolf Hitler ne voulait pas la guerre. Même que, pendant la guerre, il a offert par deux fois à Churchill de cesser les hostilités et ce dernier a refusé parce qu’il était sous la botte des Rothschild. Ce n’est pas le genre de renseignements que vous trouverez dans les médias officiels. Ce type d’information est prohibé ! Vous n’avez pas idée jusqu’où vont les mensonges des « historiens »…

Le problème fondamental se situe au niveau des dirigeants qui semblent toujours croire qu’en faisant des ajustements dans les systèmes financiers, ils viendront à bout des difficultés. Au contraire, le système financier marche rondement et joue son rôle à la perfection. Les dépressions financières sont planifiées et orchestrées de longue date et pour un but bien précis. Des modifications sans un véritable changement dans la structure du système ne feront qu’acheter du temps, sans changer la conséquence éventuelle, car la conséquence est recherchée !

Pour le moment, les leaders mondiaux jouent à la chaise musicale sur le Titanic et les marchés financiers deviennent encore davantage accrochés à la drogue de la dette. Bientôt, nous verrons des grincements de dents, et peut-être la trompette qui annoncera l’écroulement des bourses mondiales avec le système bancaire mondial à ses trousses. En effet, un changement radical de la structure du système mondial sera primordial, mais pas à la façon des hommes, car leur système entier est fondé sur la convoitise, la compétition frauduleuse, la cupidité et l’amour de l’argent. Ce sont précisément ces mêmes structures qui nous ont guidés dans cet état misérable où nous sommes présentement.

La philosophie utilisée par les grandes corporations les encourage à emprunter et à dépenser l’argent qu’ils n’ont pas. Les gouvernements du monde entier dépensent énormément pour satisfaire l’électorat. Les politiciens accordent des contrats de constructions inutiles pour assurer leur réélection. Trop de personnes désirent extorquer beaucoup plus de la société que ce qu’elles sont préparées à lui donner. Elles sont favorables à l’idée d’enlever aux autres afin de vivre à l’aise. Cette cupidité de la nature humaine est la cause principale de tous nos problèmes. Personne ne veut accepter de vivre avec les conséquences de la cupidité et de la compétition malhonnête. Qui est disposé à vivre selon un budget équilibré ? Quel sera le premier gouvernement à établir un budget balancé, même au risque d’une récession temporaire ? Le Nouvel Ordre Mondial, alors qu’il sera installé par la Synagogue de Satan en apportant toutes les bonnes « solutions » aux problèmes qu’elle a créés elle-même au fil des siècles et jusqu’à aujourd’hui.

Si la nature humaine demeure inchangée, ce monde ne solutionnera pas ses problèmes économiques. Et nous savons que la nature humaine ne peut être changée, elle doit être remplacée par la nature divine. Le temps se fait court et, avec chaque nouvelle crise, la solution devient plus lourde et le crash mondial approche à grand pas. La seule « réussite » que les hommes politiques ont inventée serait un Nouvel Ordre Mondial. Un peu trop tard, ne trouvez-vous pas ? Mais quand l’avenir du monde repose exclusivement sur un coup de téléphone rouge, préparez-vous à voir une multiplication dévastatrice des crises futures. La question que tous devraient se poser c’est : « Est-ce dans un tel monde que j’aimerais vivre ? » Pourtant, il y a une solution qui est prête à paraître et elle ne viendra pas des hommes. Néanmoins, elle viendra ! Peut-être plus vite que ne le spécule le monde et elle prendra la terre entière par surprise.

L’apôtre Jean nous donne une description de cet événement au plus fort de la Troisième Guerre Mondiale, alors que la population de la terre entière sera au bord du génocide. Dans Apocalypse 19:11-16, Jean nous déclare : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et Son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. »

Oui, c’est Jésus qui reviendra pour mettre fin à toute la confusion créée par les humains qui se croyaient plus intelligents que Dieu. Mais c’est Dieu qui aura le dernier mot avec « Son Nouvel Ordre Mondial », qui s’appellera Le Royaume de Dieu et qui demeurera éternellement. Voilà un monde organisé dans lequel tous les humains se plairont à vivre. Un monde sans guerre, car les armées du monde seront détruites au tout début. Dans Zacharie 14:1-5, nous lisons : « Voici, un jour vient pour l’Éternel, où tes dépouilles seront partagées au milieu de toi. J’assemblerai toutes les nations à Jérusalem pour lui faire la guerre ; et la ville sera prise ; les maisons seront pillées, les femmes violées, et la moitié de la ville s’en ira en captivité. Mais le reste du peuple ne sera pas retranché de la ville. Et l’Éternel sortira, et combattra contre ces nations, comme lorsqu’il combattit au jour de la bataille. Ses pieds se poseront, en ce jour-là, sur la montagne des Oliviers qui est en face de Jérusalem, à l’orient ; et la montagne des Oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident, et il s’y fera une très grande vallée ; et la moitié de la montagne se retirera vers l’Aquilon et l’autre moitié vers le midi. Et vous fuirez dans la vallée de mes montagnes ; car la vallée des montagnes atteindra jusqu’à Atsal ; vous fuirez, comme vous vous enfuîtes devant le tremblement de terre, aux jours d’Ozias, roi de Juda. Alors l’Éternel, mon Dieu, viendra, et tous les saints seront avec toi. »

« Et voici quelle sera la plaie dont l’Éternel frappera tous les peuples qui auront combattu contre Jérusalem : il fera tomber leur chair en pourriture pendant qu’ils seront debout sur leurs pieds, leurs yeux se fondront dans leur orbite, et leur langue se fondra dans leur bouche. Et, en ce jour-là, il y aura parmi eux un grand trouble, venant de l’Éternel ; ils saisiront la main l’un de l’autre, et lèveront la main l’un contre l’autre » (vs 12-13). Dans Apocalypse 16:15-16, nous relisons : « Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu’il ne marche pas nu, et qu’on ne voie pas sa honte. Et on les rassembla dans le lieu qui s’appelle en hébreu Armageddon (montagne de la déroute). »

Jésus va rassembler les armées de la terre à Har Megiddo afin de mettre fin à la guerre une fois pour toutes. Fini les armées qui détruisaient des humains tout au long de l’histoire, et le monde n’apprendra plus la guerre. Il ne restera que la paix mondiale pendant mille ans, sous le règne de Jésus, sans fin, dans le bonheur, la joie, la coopération et dans l’amour. N’est-ce pas plutôt dans ce monde-là que vous aimeriez vivre ?




D.355 – Je suis Celui Qui suis

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Par Joseph Sakala

Dans Proverbes 30:4, Dieu nous pose cette question : « Qui est monté aux cieux ou qui en est descendu ? Qui a assemblé le vent dans ses mains ? Qui a serré les eaux dans sa robe ? Qui a dressé toutes les bornes de la terre ? Quel est son nom, et quel est le nom de Son fils ? Le sais-tu ? » La réponse à cette question est évidente, car elle est centrée sur Dieu, le Créateur de toutes choses. Mais la révélation fascinante de ce passage de l’Ancien Testament est que, dans Son plan extraordinaire, Dieu nous révèle qu’Il a un Fils et les deux sont un, et portent le même Nom. Celui de Je Suis !

Lorsque Dieu décida de sortir les enfants d’Israël qui étaient esclaves en Égypte, Il a choisi Moïse pour aller vers Pharaon afin d’accomplir cette fonction. Dans Exode 3:9-14, Dieu dit : « Et maintenant, voici, le cri des enfants d’Israël est venu jusqu’à moi, et j’ai vu aussi l’oppression dont les Égyptiens les accablent. Maintenant donc, viens, que je t’envoie vers Pharaon, et fais sortir mon peuple, les enfants d’Israël, hors d’Égypte. Alors Moïse répondit à Dieu : Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d’Égypte les enfants d’Israël ? Et Dieu dit : Je serai avec toi. Et voici pour toi le signe que c’est Moi qui t’envoie : Quand tu auras fait sortir d’Égypte le peuple, vous servirez Dieu sur cette montagne. Et Moïse dit à Dieu : Voici, j’irai vers les enfants d’Israël, et je leur dirai : Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous ; mais s’ils me disent : Quel est son nom ? que leur dirais-je ? Alors Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. »

Avant de continuer, j’aimerais clarifier quelque chose au sujet de ceux qui insistent à dire que Dieu est une trinité. Si Dieu était trois personnes distinctes ne formant qu’un seul Dieu, Il a sûrement manqué une très belle occasion pour nous le prouver ici. Dieu S’identifie à Moïse comme : Je Suis Celui Qui Suis, et non « Nous sommes Ceux qui sommes ». Dieu insiste sur le « JE SUIS », au singulier. D’ailleurs la Parole de Dieu ne contient nulle part le mot « trinité » pour identifier Dieu, pas plus que le mot « évolution » pour remplacer « création ». Mais Satan a tellement bien séduit le monde entier qu’il lui a fait croire que Dieu S’est limité à une famille de trois personnes, au lieu d’une énorme famille éventuelle où Dieu serait le Père de milliards d’enfants de Dieu, immortels, tous faits à Son image et à Sa ressemblance.

Retournons maintenant au travail que Moïse devait accomplir. Ce nom unique — JE SUIS — fut donné pour mettre l’emphase sur la vérité que Dieu n’est pas limité par le temps. Dieu a toujours existé, sans aucun début. Notre Seigneur Jésus S’est approprié ce même nom divin lorsqu’Il a dit aux Juifs : « Abraham votre père a tressailli de joie de ce qu’il verrait Mon jour ; et il l’a vu, et il s’est réjoui. Les Juifs lui dirent : Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham ! Jésus leur dit : En vérité, en vérité je vous le dis : Avant qu’Abraham fût [né]Je Suis » (Jean 8:56-58). Nous avons ici une preuve évidente que Jésus S’identifiait comme étant Dieu, vivant parmi nous dans la chair humaine (Emmanuel). « Alors [les Juifs] prirent des pierres pour les jeter contre lui ; mais Jésus se cacha et sortit du temple, passant au milieu d’eux, et ainsi il s’en alla » (v. 59).

Jésus avait-Il raison de faire une telle déclaration sur Abraham à ces Juifs ? Dans Genèse 15:6-7, nous lisons : « Et Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice. Et il lui dit : Je suis l’Éternel, qui t’a fait sortir d’Ur des Caldéens, afin de te donner ce pays pour le posséder. » Nous découvrons l’expression « Je Suis » sept fois dans le livre de la Genèse. Le premier se trouve dans Genèse 15:1, où il est écrit : « Après ces choses, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, Je suis ton bouclier, et ta très grande récompense. » Chaque fois, ce nom identifie Dieu avec une puissance attachée à Lui. Par exemple, dans Genèse 17:1, nous lisons : « Puis, Abram étant parvenu à l’âge de quatre-vingt-dix-neuf ans, l’Éternel apparut à Abram, et lui dit : Je suis le Dieu Tout-Puissant [El Shaddaï] ; marche devant ma face, et sois intègre. Et j’établirai Mon Alliance entre moi et toi, et je te multiplierai très abondamment. » Notez qu’il n’est pas question de « NOTRE Alliance » mais bien de « Mon Alliance », au singulier.

Dans le livre d’Exode, nous découvrons que Dieu Se présente comme « Je Suis » vingt et une fois. L’emphase est toujours mise sur le fait que Dieu est éternel. On pourrait reculer aussi loin que possible dans l’histoire et Dieu serait toujours là au PRÉSENT. « Je suis l’Éternel ; tel est mon nom, je ne donnerai point ma gloire à un autre, ni ma louange aux idoles. » Dans Ésaïe 44:6, Dieu dit : « Je suis le premier et je suis le dernier, et il n’y a point d’autre Dieu que moi. » Notez que cette affirmation de Dieu ne laisse aucune possibilité de même penser qu’il pourrait y en avoir plus qu’UN ! Dans Genèse 26:24-25, en parlant d’Isaac : « l’Éternel lui apparut cette nuit-là, et lui dit : Je suis le Dieu d’Abraham, ton père ; ne crains point, car je suis avec toi ; et je te bénirai, et je multiplierai ta postérité, à cause d’Abraham, mon serviteur. Alors il bâtit là un autel, et invoqua le nom de l’Éternel, et dressa là sa tente ; et les serviteurs d’Isaac y creusèrent un puits. »

Plus tard, en parlant de Jacob, nous lisons, dans Genèse 28:12-15 : « Alors il eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. Et voici, l’Éternel se tenait au-dessus d’elle, et il dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac ; la terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. Et ta postérité sera comme la poussière de la terre ; et tu te répandras à l’Occident et à l’Orient, au Nord et au Midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité. Et voici, Je Suis avec toi, et je te garderai partout où tu iras ; et je te ramènerai en ce pays ; car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie fait ce que je t’ai dit. »

Lorsque le temps est venu de retourner dans son pays, Jacob raconte : « Et l’ange de Dieu me dit en songe : Jacob ! Et je répondis : Me voici ! Et il dit : Lève les yeux, et regarde : tous les béliers, qui couvrent les brebis, sont rayés, picotés et marquetés. Car j’ai vu ce que te fait Laban. Je suis le Dieu de Béthel, où tu oignis un monument, où tu me fis un vœu. Maintenant, lève-toi, sors de ce pays, et retourne au pays de ta parenté » (Genèse 31:11-13). « Béthel » veut dire « maison de Dieu ». Finalement, lors d’une famine, alors que le nom de Jacob fut changé en Israël, nous lisons, dans Genèse 46:2-6 : « Et Dieu parla à Israël dans les visions de la nuit, et il dit : Jacob, Jacob ! Et il répondit : Me voici. Puis il dit : Je suis Dieu, le Dieu de ton père. Ne crains point de descendre en Égypte ; car je t’y ferai devenir une grande nation. Je descendrai avec toi en Égypte, et je t’en ferai aussi infailliblement remonter ; et Joseph mettra sa main sur tes yeux. Alors Jacob partit de Béer-Shéba, et les fils d’Israël mirent Jacob leur père, et leurs petits enfants, et leurs femmes, sur les chariots que Pharaon avait envoyés pour le porter. Ils emmenèrent aussi leur bétail et le bien qu’ils avaient acquis au pays de Canaan. Et Jacob et toute sa famille avec lui vinrent en Égypte. »

Nous avons vu jusqu’ici plusieurs variations du nom de « Je Suis ». D’abord Dieu S’identifie comme « Je Suis Celui Qui Suis » et, dans Exode 8:22, comme « Je Suis au milieu du pays ». Dans Exode 15:26, Dieu dit : « Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à Ses commandements et si tu gardes toutes Ses ordonnances, je ne t’infligerai aucune des maladies que j’ai infligées à l’Égypte ; car Je Suis l’Éternel qui te guérit. » Dieu S’identifie de la même façon comme : « Je Suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent Mes commandements » (Exode 20:5-6).

Pour terminer, dans Exode 22:27, Dieu dévoile, au sujet de Ses enfants : « S’il arrive qu’il crie à moi, je l’entendrai, car Je Suis miséricordieux. » Et, dans Exode 31:13 : « C’est Moi, l’Éternel, qui vous sanctifie Au-delà de toutes ces affirmations sur Lui-même, Dieu S’est servi de Jésus, qu’Il a Lui-même engendré par Son Esprit pour nous dévoiler que : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4:24). Dans Lévitique 19:1-2 : « L’Éternel parla aussi à Moïse, en disant : Parle à toute l’assemblée des enfants d’Israël, et dis-leur : Soyez saints, car Je Suis Saint, moi, l’Éternel, votre Dieu. » Donc, si Dieu est Esprit et qu’Il est aussi Saint, il va de soi que Dieu est également le Saint-Esprit. Un enfant de dix ans peut facilement comprendre cela ! Ce ne sont seulement que les théologiens qui voient deux personnes distinctes ici, au lieu de deux manifestations de la MÊME personne.

La trinité est carrément une invention humaine inspirée par Satan afin de limiter la Famille de Dieu à trois personnes, alors que Dieu avait préconçu de Se former une Famille composée de milliards d’enfants en créant les humains à Son image et à Sa ressemblance. Son but premier était et demeure toujours d’être le Père de milliards d’enfants, immortels, avec qui Dieu veut partager l’immense univers qu’Il a créé. Satan a séduit nos premiers parents à écouter ses instructions sur la façon de devenir des dieux, au lieu d’écouter leur Créateur sur la façon de devenir des Enfants de Dieu. Cette séduction a amené l’humanité, en 1 656 ans, au bord de l’autodestruction.

Donc : « l’Éternel dit : J’exterminerai de dessus la terre l’homme que j’ai créé ; depuis l’homme jusqu’au bétail, jusqu’au reptile, et jusqu’à l’oiseau des cieux ; car je me repens de les avoir faits. Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel. Voici les descendants de Noé. Noé fut un homme juste, intègre, dans son temps ; Noé marcha avec Dieu. Et Noé engendra trois fils, Sem, Cham et Japhet. Et la terre était corrompue devant Dieu, et la terre était remplie de violence. Et Dieu regarda la terre, et, voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre » (Genèse 6:7-13). Le Déluge arriva et, avec ces huit humains et les animaux dans l’arche, Dieu commença à repeupler la terre.

Quelques temps plus tard, Dieu S’est choisi un homme, Abram, au travers duquel Dieu Se formerait une famille aussi nombreuse que le sable de la mer. Pour S’assurer qu’Abram, renommé Abraham qui veut dire « père d’une multitude de nations », serait fidèle à Dieu, Il lui demanda de sacrifier son fils Isaac. Dans Genèse 22:5, nous lisons : « Et Abraham dit à ses serviteurs : Demeurez ici avec l’âne. Moi et l’enfant nous irons jusque-là, et nous adorerons ; puis nous reviendrons vers vous. » Nous avons tous tendance à croire qu’adorer Dieu veut dire Lui chanter des cantiques, Lui faire des témoignages de fidélité ou écouter un puissant sermon sur le Plan de Dieu pour l’humanité. Il est évident que cela n’est pas le cas dans le verset que nous venons de lire.

Néanmoins, Abraham eut l’intention d’offrir son fils Isaac comme sacrifice sur un autel, en accord avec le commandement qu’il avait reçu de Dieu. Et de plus, Isaac était d’accord pour être sacrifié. Car : « Abraham prit le bois de l’holocauste, et le mit sur Isaac son fils ; puis il prit dans sa main le feu et le couteau, et ils s’en allèrent tous deux ensemble » (v. 6). Fait à noter ici, Isaac n’était pas un petit enfant, mais plutôt un jeune homme. La première fois que le mot hébreu traduit par « adorer » est utilisé, c’est dans Genèse 18:2, alors que : « Il [Abraham] leva les yeux, et regarda ; et voici, trois hommes étaient debout devant lui ; et dès qu’il les vit, il courut au-devant d’eux, de la porte de la tente, et se prosterna en terre. » Ainsi, le mot « adorer » veut dire « se prosterner en toute obéissance à la volonté de Celui qui mérite d’être adoré ».

Donc, cet acte suprême d’adoration d’Abraham était de consentir volontairement à sacrifier son fils bien-aimé pour plaire à la demande de Dieu sans hésitation aucune. Il avait tellement de foi en cette demande de Dieu qu’Abraham : « Ayant pensé en lui-même, que Dieu pouvait même le ressusciter des morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection » (Hébreux 11:19). C’est pourquoi il avait dit à ses deux serviteurs « nous adorerons, puis nous reviendrons vers vous ». Il n’est donc pas surprenant d’apprendre que : « Abraham reçut le signe de la circoncision, comme un sceau de la justice de la foi qu’il avait eue, étant incirconcis ; afin d’être le père de tous ceux qui croient quoique incirconcis ; et que la justice leur fût aussi imputée » (Romains 4:11). Abraham n’eut ni doute ni appréhension à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi et il donna gloire à Dieu. Cet homme était vraiment puissant dans la foi.

Dans le Nouveau Testament, le mot grec traduit par « adorer » veut essentiellement dire « se prosterner selon la volonté de Dieu ». Il apparaît pour la première fois lorsque Jésus naquit à Bethlehem, de Judée, au temps du roi Hérode, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem. Dans Matthieu 2:2, ils dirent : « Où est le roi des Juifs qui est né ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer. » Donc, il y a bien longtemps de cela, un grand homme sur la terre s’est prosterné devant Celui qui est descendu du ciel avec deux anges à Ses côtés pour lui rendre visite. Dans le Nouveau Testament, des mages de l’Orient sont venus se prosterner devant Celui qui est descendu du ciel prenant une forme humaine, Lui apportant de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Le seul qui soit digne d’adoration.

En tant que le « Je Suis », Jésus fut réellement tout ce que la Bible dit de Lui. Et Jésus S’est Lui-même révélé à nous sous plusieurs symboles merveilleux. Dans le seul Évangile de Jean, nous découvrons Jésus identifié comme le « Je Suis » à sept reprises, chaque fois dans une profondeur spirituelle de toute beauté. Regardons-les de près :

  1. Jean 6:35 : « Et Jésus leur répondit : Je suis le pain de vie; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. » Et, aux versets 50 et 51, Jésus a dit : « C’est ici le pain qui est descendu du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est Ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde. »
  2. Jean 8:12: « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »
  3. Jean 10:7-9: « Jésus donc leur dit encore : En vérité, en vérité je vous dis, que Je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des larrons et des brigands, mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera de la pâture. »
  4. Jean 10:11: « Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Aux versets 14 à 18, Jésus ajoute : « Je suis le bon berger, et je connais mes brebis, et je suis connu d’elles, comme mon Père me connaît, et que je connais mon Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. Et j’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut aussi que je les amène ; et elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau et un seul Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père. »
  5. Dans Jean 11:25-27, Jésus dit à Marthe : « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais. Crois-tu cela ? Elle lui dit : Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde. »
  6. Dans Jean 14:6-10, Jésus a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que Je Suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les oeuvres que je fais. »
  7. Dans Jean 15:1-5, Jésus a déclaré : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire.»

Cette magnifique révélation faite par Jésus de Ses attributs ne devrait laisser aucun doute quant à qui est vraiment Jésus, car ces attributs inondent la Bible entière. On le voit dès Genèse 15:1 où : « Après ces choses, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, je suis ton bouclier, et ta très grande récompense. » C’est Dieu le Père qui parle à Abram dans une vision, parce qu’étant Esprit, Abram ne pouvait pas le voir. La dernière fois que cet attribut de Dieu est utilisé est dans Apocalypse 22:16 où : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. »

Tous ces beaux attributs devraient nous servir avec zèle dans nos prières, car, dans 1 Corinthiens 15:20-28, Paul nous confirme : « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. [Jésus est devenu le premier ressuscité immortel chez les humains]. En effet, puisque la mort est venue par un homme [Adam], la résurrection des morts est venue aussi par un homme [Jésus]. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. Mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement [les Élus]. »

Après cela viendra la fin, quand Jésus remettra le Royaume à Dieu le Père, après avoir détruit tout empire, toute domination et toute puissance rebelles à Dieu, par le feu. Car Jésus doit régner jusqu’à ce qu’Il ait mis tous Ses ennemis sous Ses pieds. L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort, causée par le péché ; car Dieu a mis toutes choses sous Ses pieds. Or, quand Dieu dit que toutes choses sont assujetties à Jésus, il est évident que Dieu le Père, qui Lui a assujetti toutes choses, est excepté. Et après que toutes choses Lui auront été assujetties, alors aussi le Fils même sera assujetti au Père qui Lui a assujetti toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous. C’est alors que tous les enfants immortels de Dieu Le verront exactement comme Il est. Méditez sur ces choses que Dieu nous a promises par Jésus depuis 2 000 ans et qui deviendront réalité bientôt.

Jésus avait dit à Nicodème : « En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître, quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois ? Jésus répondit : En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est Esprit. Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit » (Jean 3:3-8).

Nicodème était quelque peu confus lorsque Jésus lui parla de la nécessité de naître de nouveau pour voir et ensuite pouvoir entrer dans le Royaume de Dieu. Donc, Jésus établit ces deux conditions : celle de naître d’eau et d’esprit, car il est né chair, mais devra pouvoir se déplacer comme le vent, comme un esprit, et il en sera de même de tout homme qui est né de l’esprit. Le miracle de la régénération commence par le travail du Saint-Esprit au baptême. « Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit. » Le miracle de la régénération sera rendu complet lorsque, nous aussi, nous nous déplacerons un jour comme le vent, en tant qu’immortels dans le Royaume de Dieu.

Ce travail du Saint-Esprit, donnant le salut à quelqu’un de non converti, est tellement grand et complexe qu’il doit être expliqué de différentes façons pour qu’on puisse le comprendre dans toute sa réalité. Car, lorsque le Consolateur : « sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement : de péché, parce qu’ils ne croient point en moi [Jésus] ; de justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus ; de jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé » (Jean 16:8-11). Comme le pécheur se repent et croit en Christ, le Saint-Esprit, ou le Consolateur, le baptise en Christ. « Car nous avons tous été baptisés par un même Esprit, pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres ; et nous avons tous été abreuvés d’un même Esprit, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 12:13.

Maintenant, en tant que membre converti du corps de Christ : « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de Sa gloire » (Éphésiens 1:13). « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple, » nous confirme 1 Corinthiens 3:16-17. Tout cela se passe à cause du grand miracle de la conversion en vous. « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:5-7). Et cette parole est certaine.

Dans Éphésiens 4:22-25, Paul exprime : « A vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres. » Chaque individu mérite un nouveau départ. La nouvelle année, c’est un peu cela, où les gens s’établissent des nouvelles résolutions et se forment des idéaux à atteindre pour l’année qui vient de commencer. Mais ce qui est malheureux, c’est que ces résolutions sont souvent brisées.

Pour le converti, les idéaux établis sont néanmoins spirituels et doivent être fondés sur la ressemblance à Jésus. Peu importe l’idéal que l’on s’est fixé, nous pouvons monter encore et, peu importe combien de fois nous sommes tombés, nous avons le droit de recommencer encore. Comment cela peut-il être accompli ? C’est simple : il faut retourner à l’école de Christ ! « Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ ; au moins, si vous l’avez écouté, et si, selon la vérité qui est en Jésus, vous avez été instruits en lui, à vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:20-24).

Ensuite, il faut apprendre, littéralement, comme disait Jésus, dans Matthieu 11:29-30 : « Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger. » Nous dépouiller du vieil homme et nous revêtir d’un nouveau fardeau offert par Jésus. Comme si c’était des vêtements nouveaux que nous mettons pour remplacer nos vieilles manières de vivre. Si, en tant que croyants, nous occupons toujours nos vieilles guenilles, faisant simplement un acte de foi, ce n’est pas assez. « Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises » (Romains 13:14).

Ce seul acte de soumission résultera en un désir : « A vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:23-24). Le vieil homme ne sera pas enlevé ou changé dans le nouvel homme dès le baptême. Le nouvel homme est une nouvelle création de Dieu, modelée selon Lui : « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10).




D.354 – Évolution du commérage

commerage

Par Joseph Sakala

Avez-vous entendu la dernière nouvelle au sujet d’un tel ? » Aussitôt dit, les oreilles se dressent, les têtes se tournent vers le ou la commère qui vient de capter votre attention. Car nous savons que nous entendrons quelque chose de privé et de scandaleux au sujet de quelqu’un que nous connaissons. Les psychologues prétendent que le commérage tire ses origines de l’évolution chez nos ancêtres préhistoriques, puisque c’était la façon de répandre les nouvelles pour survivre chez les hommes des cavernes. Mais quelle est la vérité sur le commérage ? Depuis quelques décennies, les psychologues font beaucoup d’études sur le commérage, car cela leur sert à traiter leurs patients. Il ne faut donc pas être surpris que leur approche, comme dans tous les domaines de la science, débute avec la perspective de l’évolution.

Ces érudits de l’évolution spéculent, disant que, dans les débuts, les humains vivaient ensemble en petits groupes et rencontraient rarement des étrangers. Le commérage était alors une adaptation évolutionnaire qui permettait à nos ancêtres lointains de survivre dans ces environnements préhistoriques. Il semblerait que l’incessante poursuite de la vie privée des grandes célébrités serait simplement de nos jours la conséquence d’une collision inévitable entre les médias du 21ème siècle et la pensée chez les gens de l’âge de pierre. Par exemple, Robin Dunbar, directeur de l’Institut d’Anthropologie Évolutionnaire Cognitive à l’Université d’Oxford, a écrit un bouquin titré Grooming, Gossip, and the Evolution of Language (Apparence, commérage et évolution du langage). Ce monsieur suggère que le commérage est un mécanisme servant à unir des groupes sociaux, de manière analogue au dressage entre les primates. Cela expliquerait le manque de sérieux de cette activité.

Par contre, les psychologues évolutionnistes croient être tombés sur un aspect vital de la nature humaine, quand cette activité fut partagée par les cultures durant les différents âges de l’évolution sociale. Ils sont venus à la conclusion que le commérage fait simplement partie de la nature humaine au travers de l’évolution. Ils vont jusqu’à prétendre avec conviction que nos ancêtres de la préhistoire vivaient en petits groupes où tout le monde se connaissait, alors il était nécessaire de coopérer et, lorsque des ressources nouvelles étaient disponibles, il fallait forcément s’adapter. C’est ainsi que les différentes thèses sur l’évolution se sont créées sans aucune preuve à l’appui et ne sont toujours demeurées que des théories et non des réalités.

Prenons juste le fait de lancer des chiffres comme « un million d’années » pour prouver une théorie que tout le monde semble accepter sans le support de l’histoire écrite ou de document de valeur. Tout semble reposer sur des écrits rédigés par de soi-disant érudits qui ont vécu il y a cent ou deux cents ans. Où ont-ils pris leurs connaissances ? Sûrement fondées sur des documents inventés par des gens qui pensaient comme eux ? Ils ont donc accumulé des documents de personnes en qui ils ont eu « confiance » pour propager leur connaissance. Alors, nos premiers évolutionnaires inventaient leurs théories selon ce qu’on croyait d’eux. C’est ainsi que la « science » évolutionnaire a commencé.

Il paraît que la méthode scientifique de collecter des faits, spécialement sur l’évolution, s’est accumulée, car, bien que n’étant que pure spéculation, elle était fort populaire. Peut-être que les faits et les preuves n’étaient pas si importants puisqu’on se fiait au commérage. Proverbes 18:8 nous dit que : « Les paroles d’un médisant sont comme des friandises ; elles pénètrent jusqu’au-dedans des entrailles. » Il faut quand même faire une petite distinction entre « médisance » et « calomnie ». La médisance est une méchanceté que l’on dit de quelqu’un, mais elle est vraie, tandis que la calomnie est une méchanceté fausse que l’on colporte sur quelqu’un. Les deux ont pour but de détruire le caractère de quelqu’un. Dans ce sens, l’évolution n’est pas une médisance, mais ressemble beaucoup plus à une calomnie. Les deux sont cependant haïs de Dieu.

Dans l’épître de Paul aux Romains, il leur déclare : « Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion ; qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent » (Romains 1:28-32).

Le livre des Proverbes nous offre de la sagesse en déclarant : « Celui qui va médisant, révèle le secret ; mais celui qui a un cœur loyal, le cache » (Proverbes 11:13). Un chrétien ne devrait jamais se laisser impressionner par des racontars. Par amour de son prochain, il ne devrait pas non plus s’adonner à semer des théories sur l’évolution. Éphésiens 4:29 nous dit : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole ; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent. » Il est évident que la Bible, qui est si précise dans toutes ses déclarations, s’oppose carrément aux déclarations de balivernes sans preuves, lancées par des « experts » pour mieux se faire connaître.

Proverbes 17:27 nous dit que : « L’homme retenu dans ses paroles connaît la prudence, et celui qui est d’un esprit froid, est un homme entendu. L’insensé même passe pour sage quand il se tait, et celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent. » Le péché de commérage est comme les petits renards qui gâtent les vignes depuis que nos vignes ont des grappes. Les Saintes Écritures nous mettent en garde contre ceux qui se plaisent en ce comportement. Salomon fut inspiré de dire ceci : « Celui qui dissimule la haine a des lèvres trompeuses ; et celui qui répand la calomnie, est un insensé. Où il y a beaucoup de paroles, il ne manque pas d’y avoir du péché ; mais celui qui retient ses lèvres est prudent » (Proverbes 10:18-19).

En effet, Salomon revient fréquemment sur ce thème. « Ne te presse pas d’ouvrir la bouche, [dit Salomon], et que ton cœur ne se hâte point de prononcer quelque parole devant Dieu ; car Dieu est aux cieux, et toi sur la terre ; c’est pourquoi, use de peu de paroles. Car, comme le songe naît de la multitude des occupations, ainsi la voix des fous se fait connaître par la multitude des paroles » (Ecclésiastes 5:2-3). Les apôtres mettent également dans le Nouveau Testament beaucoup d’emphase sur l’importance du chrétien à contrôler sa langue. Trop de paroles engendrent le commérage et la critique injuste. L’apôtre Jacques nous exhorte : « Ainsi, mes frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère ; car la colère de l’homme n’accomplit point la justice de Dieu » (Jacques 1:19-20).

Regardons ensemble cette évaluation juste et précise de Jacques au sujet de la langue, dans Jacques 3:6-10 : « La langue aussi est un feu, un monde d’iniquité. Ainsi la langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, enflammée elle-même de la géhenne. Toute espèce de bêtes sauvages et d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins se domptent et ont été domptés par la nature humaine. Mais aucun homme ne peut dompter la langue ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons Dieu le Père, et par elle nous maudissons les hommes, faits à l’image de Dieu. De la même bouche sort la bénédiction et la malédiction. Il ne faut point, mes frères, que cela soit ainsi. »

Aux Thessaloniciens, Paul déclare : « …et à vous étudier à vivre paisiblement, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos propres mains, comme nous vous l’avons recommandé ; afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien » (1 Thessaloniciens 4:11-12). Paul enseignait aux nouveaux convertis de travailler afin de pourvoir à leurs besoins.  Aux Éphésiens, Paul leur dit de surveiller leur langue afin qu’il n’y ait : « Ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes. Mais qu’on y entende plutôt, des actions de grâces. Car vous savez ceci, qu’aucun fornicateur ou impudique ou avare, qui est un idolâtre, n’a part à l’héritage du royaume de Christ et de Dieu. Que personne ne vous séduise par de vains discours, car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants rebelles. N’ayez donc point de part avec eux » (Éphésiens 5:4-7).

Par conséquent, nous dit Paul, dans Éphésiens 4:29-32 : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole. Mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent. Et ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ. » Que notre parole soit toujours accompagnée de grâce et assaisonnée de sel, de manière à ce que nous sachions répondre à chacun comme il faut, quand ils nous demandent la raison de notre foi.

Le Seigneur Jésus nous a avertis contre le péché du commérage et des fausses déclarations sur l’évolution. Dans Matthieu 12:36-37, Jésus a dit : « Or, je vous dis que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné. » De tels standards peuvent paraître impossibles à rencontrer, mais ils devraient demeurer nos standards quand même. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude » (1 Pierre 2:21-22).

Dans Genèse 1:26-28, nous lisons : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Le premier chapitre du livre de la Genèse pose la fondation de la création divine ainsi que de la véritable science. Ce chapitre nous décrit la réorganisation de la terre qui était informe et vide, et des ténèbres qui étaient à la surface de l’abîme. Dieu nous donne en détail l’ordre précis des sept jours de Son travail.

Dans Genèse 2:1-3, Moïse a écrit : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite. Et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé. » Malgré les déclarations des évolutionnistes, Dieu n’est pas en train de créer quoique ce soit dans le monde aujourd’hui, sauf les miracles enregistrés dans les Saintes Écritures. Simplement parce qu’à la fin de la période de sept jours tout fut terminé et Dieu Se reposa au septième jour de toute Son œuvre qu’Il avait faite. Ce que Dieu fait présentement, c’est de conserver ou de sauver ce qu’Il a d’abord créé.

Donc, il n’existe que trois actes de création spéciale, c’est à dire la création à partir de rien par Dieu, par l’omnipotence de Sa Parole. Les autres furent de faire ou de former les entités déjà créées dans des systèmes complexes et fonctionnels. Le premier acte fut de créer l’espace, la masse, le temps et le cosmos. Genèse 1:1 déclare carrément : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Une création à partir de rien par un Créateur tout-puissant. C’est le domaine que nous étudions présentement dans notre étude sur la création de tout ce qui est physique et scientifique.

Le deuxième est le domaine de la vie physique. Dans Genèse 1:21-23, nous découvrons : « Et Dieu créa les grands poissons, et tous les êtres vivants qui se meuvent, dont les eaux foisonnèrent, selon leurs espèces, et tout oiseau ailé, selon son espèce ; et Dieu vit que cela était bon. Et Dieu les bénit, en disant : Croissez et multipliez, et remplissez les eaux dans les mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le cinquième jour. » Tout était bien planifié jusqu’à nommer le jour où ce fut créé. Demandez à un évolutionniste de vous donner son plan de la création des grands poissons et de tout ce qui vit dans les eaux, ainsi que les oiseaux du ciel selon leurs espèces. Et écoutez sa réponse ! Mais Dieu poursuit Sa création dans Genèse 1:24-25 où Il déclare : « Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bétail, reptiles et animaux de la terre selon leur espèce ; et cela fut ainsi. Et Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles du sol selon leur espèce ; et Dieu vit que cela était bon. » Dieu surveillait tout ce qu’Il créait et vit que c’était bon.

Il devient très significatif que le principe de vie a demandé un deuxième acte de création directe. Les animaux terrestres furent créés selon leur espèce tout comme les poissons et les oiseaux. Mais il y a eu une troisième création à l’image de Dieu. L’étude des humains tombe dans les sciences humaines. Nos corps peuvent être analysés chimiquement et nos vies biologiquement, mais notre schème de comportement ne peut être compris qu’à la lumière de notre relation avec Dieu, dont nous partageons l’image. Donc, l’évolution du singe à l’homme est impossible, selon la Bible, car le singe à été créé selon son espèce et l’homme à l’image de Dieu.

De plus en plus de personnes instruites remettent de nos jours en question l’évolution de l’humanité, et avec raison, puisque cette « théorie », qui demeure toujours une théorie, ne répond toujours pas à une grande panoplie de questions. Et chaque fois que les athées essaient d’introduire une preuve dans leur argument, ils ne la trouvent pas. Ils nous lancent des hypothèses comme un million d’années ou même un milliard sans aucun fondement et « arrangez-vous avec cela ». Pourtant, la Bible est très spécifique en allant jusqu’à citer la journée de la création alors qu’eux ne parlent que de « théories » que seuls les athées semblent comprendre.

J’ai un petit problème à poser à tous les partisans de l’évolution, qu’ils soient athées ou « chrétiens », comme ceux qui croient que Dieu a supervisé l’évolution. La population actuelle sur terre se situe aux environs de sept milliards de personnes. Cette croissance a débuté il y a à peu près quatre milles ans avec Noé, sa femme, leurs trois fils et leurs épouses, après le déluge. Cela nous donne une bonne idée du taux d’accroissement possible des êtres humains. D’Adam au Déluge, il s’est passé mille six cents cinquante six ans, selon la descendance d’Adam. Étant donné que les hommes vivaient près de mille ans, il ne serait pas si hasardeux de calculer que la population s’était élevée à plusieurs millions et même milliards de personnes.

Imaginez si les faussaires avaient eu raison et que le Déluge n’avait pas eu lieu. Les quelques milliards de personnes vivant avant le Déluge auraient continué à se multiplier jusqu’à aujourd’hui. Pouvez-vous vous imaginer à quel chiffre se monterait la population de 2016 ? Et cela en seulement 6 000 ans !

Alors, ceux qui croient, selon leur théorie, que l’homme est apparu sur terre il y a quelques millions d’années, à quel chiffre devraient-ils normalement s’attendre à ce que la population humaine s’élève aujourd’hui ? Un chiffre astronomique, assurément ! Je crois que cette simple réflexion devrait faire taire tous ceux qui croient en l’évolution, dirigée ou non par Dieu, et tous ceux qui pensent que le récit de la Genèse n’est que symbolique ou carrément un mythe. Le récit de la Création est littéral ! Et les chiffres de la population viennent le prouver.

Tout homme peut nous abuser par des mots destinés à rendre notre raison captive. Les mots qu’ils utilisent vont selon votre idée. « Je dis ceci, afin que personne ne vous abuse par des discours séduisants, » nous déclare Paul, dans Colossiens 2:4. Le seul autre endroit où l’expression est utilisée dans le Nouveau Testament est dans Jacques 1:22, où l’apôtre déclare : « Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. » Les gens accomplissent cela en transformant une idée connue en quelque chose de différent. La séduction est accomplie en transférant une vérité en mensonge et vice versa.

Durant l’entraînement de Ses disciples, Jésus les a avertis qu’il serait possible à Ses disciples d’être séduits par ceux qui viendraient s’accaparer de Son rôle d’autorité. « Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24:5). Plusieurs faux prophètes viendraient et séduiraient beaucoup de gens. Dans Matthieu 24:11, Jésus nous a déclaré : « Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. » Ces faux prophètes peuvent donner plusieurs formes à leur séduction. Celle-ci pourrait éloigner les gens de leur Créateur pour faire croire à l’évolution. « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible. Voilà, je vous l’ai prédit » (Matthieu 24:24-25). Ils viendront vous séduire par de grands signes de magie et des prodiges en faisant descendre le feu du ciel sur la terre.

Le but de nommer dans l’Église des leaders doués dans la prédication de la vérité était justement d’empêcher que des faux-christs s’infiltrent : « Pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement. » Dieu a cependant fait provision pour la stabilité de Son peuple : « Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:2-3). Paul disait cela afin que personne n’abuse les convertis par les discours séducteurs de ceux qui utilisent des mots séduisants, par ceux qui reniaient Christ.

De nos jours, avec toutes les découvertes scientifiques, il devient de plus en plus clair que la « théorie » de l’évolution est devenue la religion moderne des gens instruits qui l’ont fait avaler à la majorité des gens moins instruits. Écoutons les « sages » paroles de Charles Darwin, reconnu par un grand nombre comme le « père » de l’évolution : « Lorsque j’étais jeune homme sans idée préconçue, je formulais constamment des questions et des suggestions sur tout ce qui existait et, à mon grand étonnement, mes idées furent adoptées sur le champ. Le monde en a fait une religion ». Charles Darwin a admis que ses théories et ses suggestions ont véritablement créé une religion.

On pourrait se demander : « Comment l’évolution peut-elle être considérée comme une religion ? N’est-elle pas basée sur la science ? » Cela devrait, mais voici le véritable problème. L’évolution est fondée sur une foi aveugle plutôt que sur l’évidence consistante de la science. Une religion est un intérêt, un principe, un système de croyances auxquels on s’attache par la foi. Si nous utilisons une définition populaire de la foi comme étant : « Une ferme croyance dans quelque chose, sans aucune preuve », alors même les évolutionnistes modernes sont remplis de foi. Par conséquent, la religion de l’évolution, fondée sur cette sorte de foi, est démunie de tout semblant de preuve, mais basée sur des théories humaines qui sont assurément sans dépositions certifiées. Ne tombez pas dans ce panneau, tenez ferme à ce que vous avez appris dans votre Bible et délaissez la théorie qui, après au-delà de deux cents ans, demeure toujours une… théorie !

Par contre, dans Ésaïe 35:10, nous pouvons lire : « Et ceux dont l’Éternel aura payé la rançon, retourneront et viendront en Sion avec un chant de triomphe ; une allégresse éternelle sera sur leur tête. Ils obtiendront la joie et l’allégresse ; la douleur et le gémissement s’enfuiront. » Voilà ce que Dieu nous promet comme récompense éternelle, si nous Lui demeurons fidèle en toute chose.




D.353 – Véritable éducation

education

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 18:17-19, nous lisons: « Et l’Éternel dit : Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire, quand Abraham doit devenir une nation grande et puissante, et que toutes les nations de la terre seront bénies en lui ? Car je l’ai connu, afin qu’il commande à ses enfants, et à sa maison après lui, de garder la voie de l’Éternel, pour faire ce qui est juste et droit ; afin que l’Éternel fasse venir sur Abraham ce qu’il a dit de lui. » C’est un passage très important impliquant la première référence directe dans la Bible à ce que nous appelons aujourd’hui l’éducation, et elle fut donnée avec le témoignage de Dieu concernant Abraham. Notez cependant que rien n’est dit concernant des degrés ou diplômes, des sciences ou humanités, des écoles ou des livres d’instruction.

Le témoignage nous dit toutefois que la plus haute priorité de l’enseignement des jeunes, c’est qu’ils apprennent à garder la voie de l’Éternel pour faire ce qui est juste et droit. Une telle instruction devient la responsabilité de chaque foyer, spécialement celle du père et de la mère, et non pas du gouvernement, ou d’une association quelconque d’éducation. Cette instruction doit être attribuée dans le contexte des promesses de Dieu par révélations divines encadrées dans les commandements de Dieu. C’est également l’enseignement du Nouveau Testament : « Et vous, pères, n’aigrissez point vos enfants, mais élevez-les sous la discipline et l’admonition du Seigneur » (Éphésiens 6:4). La Bible ne fait jamais référence à l’éducation comme telle, mais il y a beaucoup de références à l’enseignement, à la connaissance ou à l’instruction. Il n’y a aucune référence à l’enseignement sous la charge du gouvernement.

Pour ce qui a trait aux préceptes ou aux exemples, l’enseignement des jeunes est strictement une fonction du foyer et de l’église, ce qui pourrait inclure plusieurs foyers et églises en coopération, pour produire une instruction avancée ou spécialisée. Ce qui devient plus important, c’est que toute instruction, dans tous les sujets, devrait être dirigée ou gouvernée par des critères bibliques. Car : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17) c’est-à-dire, l’œuvre que Dieu veut qu’il fasse durant toute sa vie.

Dans 1 Timothée 6:20-21, Paul dit à son jeune évangéliste : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi. La grâce soit avec toi ! Amen. » Notez que ce passage contient deux avertissements. Timothée, fils spirituel de Paul, est instruit à garder certaines instructions et à en éviter d’autres, c’est-à-dire, à se détourner délibérément de certaines choses. Timothée devait garder le dépôt de l’Évangile complet de Jésus. « Retiens dans la foi, et dans la charité qui est en Jésus-Christ, le modèle des saines instructions que tu as entendues de moi. Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous » (2 Timothée 1:13-14).

Paul savait néanmoins que, pour garder la vérité, Timothée devait éviter activement les faussetés ; et Paul lui cite comme exemple des discours vains et profanes, ainsi que les disputes d’une science faussement nommée, dont quelques-uns se sont fait une profession, ce qui les a détournés de la foi. D’abord, les discours vains, c’est-à-dire, les conversations mondaines irréligieuses. Ensuite, il devait fuir les arguments temporels. « Mais évite les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène » (2 Timothée 2:16-17). Finalement, il devait à tout prix éviter les disputes avec ceux qui s’engagent dans une science faussement ainsi nommée et dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi. La sagesse humaine est toujours contraire à la sagesse de Dieu et, malgré qu’elle soit dénommée « connaissance » par quelques-uns, il faut l’éviter. Car quelques-uns en ayant fait leur profession, ils se sont détournés de la foi.

Paul termine toutefois par une bénédiction, « que la grâce soit avec toi ». Que nous puissions toujours nous réjouir de la grâce de Dieu en gardant la vérité, en évitant les faux enseignements et faire la différence entre les deux. Le roi Salomon a déclaré ceci à son fils comme instruction, dans Proverbes 3:1-2 : « Mon fils, n’oublie point mon enseignement, et que ton cœur garde mes commandements. Car ils t’apporteront de longs jours, et des années de vie, et la prospérité. » Il est vitalement important pour le chrétien, même s’il est sauvé par la grâce et non par les œuvres de la loi, de ne jamais oublier que la loi de Dieu est essentiellement un témoignage de Sa Sainteté.

Notre désir de connaître et de suivre Ses commandements n’est pas motivé par l’idée que nous puissions être sauvés par eux, mais plutôt parce que : « La loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon » (Romains 7:12). Il est bon de noter que David, l’auteur du Psaume 119, a écrit le plus long chapitre de la Bible. Dans ce chapitre, presque chaque verset se réfère aux Écritures et il insiste au moins sept fois sur le fait qu’il n’oublierait jamais les commandements et les lois de Son Seigneur. Que le Seigneur nous enseigne tous de partager cette même détermination !

Voici quelques exemples : « Je prendrai plaisir à tes statuts, et je n’oublierai point tes paroles » (Psaume 119:16). « Car je suis comme une outre dans la fumée ; mais je n’oublie point tes statuts, » déclare David au verset 83. « Je n’oublierai jamais tes commandements, car par eux tu m’as fait revivre, » dit-il au v. 93. Au v. 109, David admet ce qui suit : « Ma vie est continuellement en danger ; toutefois, je n’ai point oublié ta loi. » « Je suis petit et méprisé ; mais je n’oublie point tes commandements, » avoue-t-il au verset 141. Dans Psaume 119:153, il plaide avec Dieu, disant : « Regarde mon affliction, et me délivre, car je n’ai pas oublié ta loi. »

Et finalement, dans Psaume 119:173-176, le roi David ouvre son cœur, demandant : « Que ta main me soit en aide ! Car j’ai fait choix de tes ordonnances. Éternel, je soupire après ton salut, et ta loi est tout mon plaisir. Que mon âme vive, afin qu’elle te loue, et que tes ordonnances me soient en aide ! Je suis errant comme une brebis perdue : cherche ton serviteur, car je n’ai point oublié tes commandements. » Cette septième référence clos ce merveilleux Psaume 119. Ce plaidoyer de David fait le point sur l’urgence de ne jamais oublier les commandements de Dieu. Si nous cherchons à Lui obéir, Dieu nous ramènera vers Lui peu importe la situation dans laquelle nous nous trouvons.

Dans Apocalypse 1:12-15, Jean nous écrit : « Alors je me retournai pour voir d’où venait la voix qui me parlait ; et m’étant retourné, je vis sept chandeliers d’or ; et, au milieu des sept chandeliers quelqu’un de semblable au Fils de l’homme, vêtu d’une longue robe, et ceint sur la poitrine d’une ceinture d’or. Sa tête et ses cheveux étaient blancs, comme de la laine blanche, comme la neige, et ses yeux comme une flamme de feu ; ses pieds, semblables à un cuivre très fin, étaient embrasés comme par une fournaise, et sa voix était comme la voix des grosses eaux. »

Au commencement, lors de la création d’Ève tirée d’une côte d’Adam, Genèse 2:25 nous dit : « Or Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte. » Nul besoin de s’habiller et d’avoir honte, car le péché n’existait pas. « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair. » Sans culpabilité, ils voyaient leurs différences physiologiques divinement créées pour accomplir le but de leur création. Toute honte aurait été tout-à-fait non naturelle. Mais bientôt le péché est entré dans leur vie. Ils ont rejeté le but de Dieu en acceptant les promesses de Satan qu’ils seraient pleins de sagesse en mangeant du fruit défendu. Et quel fut le fruit de leur sagesse ? « Les yeux de tous deux s’ouvrirent ; et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent des feuilles de figuier, et se firent des ceintures » (Genèse 3:7).

Leur honte a dû se multiplier plusieurs fois quand ils ont entendu Dieu prononcer la malédiction épouvantable sur toute la création, résultant de leur seul péché. Et de regarder ensuite comment deux animaux innocents, probablement des agneaux, furent sacrifiés : « Et l’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des robes de peau, et les en revêtit » (v. 21). Plusieurs années plus tard, un autre Agneau fut sacrifié pour leur péché, dépouillé de Ses vêtements et pendu à une croix en endurant une honte impensable. « Car des chiens m’ont environné, une bande de méchants m’a entouré ; ils ont percé mes mains et mes pieds. Je compterais tous mes os. Ils me considèrent et me regardent. Ils partagent entre eux mes vêtements ; ils tirent ma robe au sort. Toi donc, Éternel, ne t’éloigne pas ! » (Psaume 22:17-20).

Aujourd’hui, ayant vaincu le péché et la mort, Jésus règne au ciel : « au milieu des sept chandeliers quelqu’un de semblable au Fils de l’homme, vêtu d’une longue robe, et ceint sur la poitrine d’une ceinture d’or » (Apocalypse 1:13). Il est ceint sur la poitrine d’une ceinture d’or. Dans Sa mort, Il a ordonné : « Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est parée. Et il lui a été donné d’être vêtue d’un fin lin, pur et éclatant, car le fin lin, ce sont les justices des saints » (Apocalypse 19:7-8). Car nous avons lavé nos robes dans le sang de l’Agneau.

Dans 2 Pierre 3:17-18, nous lisons : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen. » Ces dernières paroles de Pierre nous incitent à grandir dans deux phases importantes de notre vie chrétienne : la grâce et la connaissance. « Mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (Éphésiens 4:15-16). Cette attitude de notre part Lui rendra surtout gloire maintenant et pour toujours.

Au moment de notre conversion, nous sommes comme des enfants nouveau-nés. Alors : « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen » (1 Pierre 2:2), étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon Sa grande miséricorde, nous a fait renaître pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable et réservé dans les cieux pour nous qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi pour le salut qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. Voilà le genre d’éducation que nous recevons de la Bible et non pas des hommes.

Comme la vie du chrétien commence avec la Parole, elle ne peut que grandir par la Parole. « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:2-5). Les nouveaux chrétiens doivent se nourrir de lait pur, de vérité logique s’ils doivent grandir, et ce lait ne peut se trouver que dans les Saintes Écritures. Il y a un autre mot utilisé pour « nouveau-nés » dans le grec, c’est nepios, qui veut dire « sans paroles ».

Ce mot est employé pour des enfants assez vieux pour marcher, mais encore incapables de parler clairement. Ce mot est employé par Paul pour définir des chrétiens charnels. Paul l’utilise pour s’adresser aux Corinthiens lorsqu’il leur dit : « Pour moi, frères, je n’ai pu vous parler comme à des hommes spirituels ; mais comme à des hommes charnels, comme à de petits enfants en Christ. Je vous ai donné du lait à boire, et non de la viande, car vous n’étiez pas en état de la supporter ; maintenant même, vous ne le pouvez pas, parce que vous êtes encore charnels » (1 Corinthiens 3:1-2).

Chez certains chrétiens, leur chair retarde leur croissance, ce qui est clairement anormal. Ils devraient éventuellement être nourris avec de la nourriture solide pour grandir. « Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:13-14). Prions afin que le Seigneur nous fasse grandir en grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ.

Dans Josué 1:9-11, Dieu lui dit : « Ne te l’ai-je pas commandé ? Fortifie-toi et prends courage. Ne t’épouvante point et ne t’effraie de rien ; car l’Éternel ton Dieu est avec toi, partout où tu iras. Alors Josué donna des ordres aux officiers du peuple, et dit : Passez au milieu du camp, et commandez au peuple, en disant : Préparez-vous des provisions ; car dans trois jours vous passerez ce Jourdain, pour aller posséder le pays que l’Éternel votre Dieu vous donne afin que vous le possédiez.. » Dans l’armée du Seigneur formée d’Israël, lorsque celui-ci se préparait à conquérir le pays de Canaan, il devait y avoir de l’ordre plutôt que de l’irresponsabilité. C’était la première référence de la Bible sur la façon d’agir d’une armée. Dieu commanda à Josué, qui fut nommé par Dieu à la place de Moïse, d’être leur commandant-en-chef. Alors, Josué commanda aux officiers du peuple qui devaient à leur tour commander au peuple.

Il en est ainsi de notre loyauté envers Jésus exercée au-travers de Son Église, avec Christ comme Chef Suprême. Quand tout homme et toute femme fera cela, le Royaume de Dieu sera en marche vers l’éternité. Jésus-Christ sera le Capitaine de notre Salut et nous : « Non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:3-4). Que nous soyons appelés pour être des leaders ou des membres spirituels dans l’armée de Dieu, chacun de nous doit être prêt à tout endurer. C’est d’ailleurs ce que dit Paul à Timothée : « Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles. Il faut que le laboureur travaille, avant de recueillir les fruits » (2 Timothée 2:3-6).

Il faut agir avec une pleine mesure de connaissance. Dans Colossiens 2:1-3, Paul leur déclare : « Je veux, en effet, que vous sachiez combien est grand le combat que je soutiens pour vous, et pour ceux de Laodicée, et pour tous ceux qui ne m’ont jamais vu en personne. Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science. » Il existe deux clés dans ce message. Nos cœurs ont besoin d’encouragement en étant liés ensemble. La conséquence produira une pleine assurance de compréhension du mystère de Dieu le Père et de Christ.

Le terme grec sumbibazo veut dire « forcer ensemble » ou « compacter ». Paul use de cette expression pour illustrer l’impossibilité d’enseigner quelque chose à Dieu : « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:16). La force du corps de l’Église vient du fait : « que tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (Éphésiens 4:16).

Et d’où nous vient cette force ? Jésus a dit : « Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:5). « Que personne ne vous ravisse le prix par une humilité affectée, et par le culte des anges, s’ingérant dans des choses qu’il n’a point vues, étant témérairement enflé de son sens charnel et ne s’attachant pas au Chef, Duquel tout le corps, joint et étroitement uni au moyen des jointures et des liens, s’accroît d’un accroissement selon Dieu. Si donc vous êtes morts avec Christ, quant aux rudiments du monde, pourquoi vous charge-t-on de ces préceptes, comme si vous viviez encore au monde ? » déclare Paul, dans Colossiens 2:18-20.

Le portée d’un tel encouragement est vraiment merveilleuse, car nous devrions atteindre les richesses d’une pleine assurance en Christ. « Car notre Évangile n’a pas consisté pour vous en paroles seulement, mais il a été accompagné de puissance, et de l’Esprit-Saint, et d’une abondante efficacité, selon ce que nous avons été parmi vous et pour vous, comme vous le savez. Et vous avez été nos imitateurs et ceux du Seigneur, ayant reçu la parole avec la joie du Saint-Esprit, au milieu de beaucoup d’afflictions » (1 Thessaloniciens 1:5-6). Or, nous désirons que chacun de vous fasse voir la même ardeur pour conserver, jusqu’à la fin, la pleine certitude de l’espérance ; afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais que vous imitiez ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses.

« Approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’une eau pure. Retenons sans fléchir la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle. Et prenons garde les uns aux autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres » (Hébreux 10:22-24). « Plusieurs ayant entrepris d’écrire l’histoire des choses dont la vérité a été pleinement établie parmi nous ; selon que nous les ont transmises ceux qui dès le commencement les ont vues eux-mêmes, et qui ont été les ministres de la Parole ; j’ai cru aussi, très excellent Théophile, que je devais te les écrire par ordre, moi qui les ai toutes examinées avec soin ; afin que tu reconnaisses la certitude des choses dont tu as été instruit, » nous déclare Luc 1:1-4.

À Abraham : « il n’eut ni doute ni défiance à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi, et il donna gloire à Dieu, étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. Or, ce n’est pas seulement pour lui qu’il est écrit que cela lui fut imputé ; mais c’est aussi pour nous, à qui cela sera aussi imputé, pour nous qui croyons en Celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, Lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification, » nous dit Paul, dans Romains 4:20-25. Et au sujet de notre ministère : « Mais toi, sois vigilant en toutes choses, endure les afflictions, fais l’œuvre d’un évangéliste ; remplis complètement ton ministère, » déclare Paul à Timothée, dans 2 Timothée 4:5.

Tout cela rend notre témoignage connu du monde entier, comme le déclare  si bien Paul, dans 2 Timothée 4:17-18, lorsqu’il dit : « Mais le Seigneur s’est tenu près de moi et m’a fortifié, afin que par moi la prédication eût une pleine efficacité, et que tous les Gentils l’entendissent ; et j’ai été délivré de la gueule du lion. Et le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise, et me sauvera dans son royaume céleste. A lui soit gloire aux siècles des siècles ! Amen. » Peut-être que le but de la pleine assurance, c’est que nous puissions parler ouvertement, en tout temps, par l’Esprit, par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints, afin que Dieu nous donne de parler librement, avec hardiesse, pour faire connaître le mystère de l’Évangile pour lequel nous sommes tous des ambassadeurs, de sorte que nous en parlions avec hardiesse, comme nous devrions en parler.

Dans 1 Jean 2:27-29, l’apôtre nous dit que : « L’onction que vous avez reçue de Lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseignés. Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. » Il n’y a rien de subtile ou de sophistiqué dans le mot demeurer employé plusieurs fois dans le Nouveau Testament. Les nuances variées du mot sont facilement comprises selon le contexte dans lequel il est employé, mais le centre d’intérêt se situe toujours sur une situation permanente.

C’est ce que Jean nous communique. Le chrétien doit demeurer avec Jésus d’une manière normale, mais permanente aussi. Nous devons demeurer en Christ si totalement que nous devenons comparables à un sarment sur une vigne qui porte beaucoup de fruit. C’est d’ailleurs ce que Jésus nous dit dans Jean 15:4-5 : « Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. »

Notre rapprochement avec Lui doit être tel que même nos prières seront synchronisées avec Sa volonté. Jésus nous déclare : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez » (Jean 15:7). Notre comportement sera pareillement synchronisé avec tous Ses Commandements. Car : « Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:24). Cette assurance de demeurer en Christ promet de produire en nous une confiance en notre relation éternelle, par Sa Parole, en parlant librement, tout comme Pierre parla librement le Jour de la Pentecôte lorsqu’il dit : « Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous » (Actes 2:29).

Alors, pourquoi les pasteurs s’obstinent-ils à prêcher que l’homme pourra monter au ciel lors de sa mort, où lors d’une parousie avant la grande tribulation ? Ont-ils perdu ces versets dans leur prédication ? Les disciples ont également déclaré, dans Actes 4:29-31 : « Et maintenant, Seigneur, considère leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine hardiesse ; en étendant ta main, afin qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des merveilles par le nom de ton saint Fils Jésus. Lorsqu’ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec hardiesse. » Et nous aussi, selon notre éducation, nous déclarons en pleine liberté ce qui doit arriver dans les derniers jours, ce qui est glorieux et que ce qui sera permanent sera encore beaucoup plus glorieux. Ayant donc une telle espérance, nous usons d’une grande liberté. En ceci la charité est accomplie en nous, afin que nous ayons confiance au jour du jugement, c’est que nous sommes dans ce monde, tels qu’il est Lui-même.

En fin de compte, notre instruction à vivre en Christ pendant notre séjour sur la terre bâtira en nous une relation sainte dont nous jouirons pendant l’éternité. « N’abandonnez donc pas votre confiance, qui aura une grande rémunération. Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse. Car encore un peu, bien peu de temps, et Celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point, » nous déclare Hébreux 10:35-37. Et si nous continuons à recevoir la véritable éducation par la Parole, nous recevrons également cette belle et grande rémunération.




D.352 – Marie et la grâce de Dieu

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Par Joseph Sakala

Au sixième mois de la grossesse d’Élisabeth, Dieu envoya l’ange Gabriel dans une petite ville de Galilée, appelée Nazareth, vers une vierge fiancée à un homme nommé Joseph, de la maison de David ; elle s’appelait Marie. Et l’ange étant entré auprès d’elle, lui dit : « Je te salue, toi qui as été reçue en grâce ; le Seigneur est avec toi ; tu es bénie entre les femmes. » Et, ayant vu l’ange, elle fut troublée de son discours et elle pensait en elle-même ce que pouvait être cette salutation. « Alors l’ange lui dit : Marie, ne crains point, car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et tu concevras et tu enfanteras un fils, et tu appelleras son nom JÉSUS. Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père. Il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et il n’y aura point de fin à son règne » (Luc 1:30-33).

Cette annonce de l’ange Gabriel à Marie, une vierge, qu’elle avait été choisie comme mère du Sauveur, contient la première mention dans le Nouveau Testament du mot grec pour « grâce » (charis). Marie fut choisie, non pour quelque chose qu’elle avait faite, mais parce qu’elle a trouvé grâce devant Dieu. C’est un parallèle remarquable, impliquant une inspiration divine, que la première mention de la grâce fut associée, dans l’Ancienne Alliance, à Dieu et à un homme. « Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel » (Genèse 6:8). Tout comme Marie trouva grâce, Noé trouva également grâce. La grâce n’est pas quelque chose que l’on peut gagner, au contraire, la grâce est un trésor que nous trouvons. Lorsqu’une personne réalise finalement que le salut n’arrive que par la grâce de Dieu, reçue au-travers de l’œuvre de Christ, il ou elle vient de faire la plus grande découverte possible, car le salut apporte aussi la vie éternelle.

Mais il y a encore une dimension plus grande à la grâce de Dieu. Lorsque nous « trouvons » la grâce, c’est en réalité parce que Dieu, dans Son infinie bonté, nous a trouvés et nous a révélé le Sauveur de nos âmes. Tout comme Dieu a trouvé Moïse dans le désert et a trouvé Paul sur le chemin de Damas, Dieu les a d’abord sauvés pour les appeler à Son service. Ainsi, Il nous a trouvés afin que nous puissions être sauvés par Sa grâce. Marie a découvert le salut par la grâce qu’elle a eue de donner naissance au Sauveur. Elle l’a révélé dans son Magnificat où : « Marie a dit : Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur ; parce qu’il a regardé la bassesse de sa servante. Et voici désormais tous les âges me diront bienheureuse. Car le Tout-Puissant m’a fait de grandes choses ; son nom est saint ; et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent » (Luc 1:46-50).

C’aurait pu aussi bien être le témoignage de Noé avant le Déluge, et il pourrait sûrement être le témoignage de chacun de nous qui avons trouvé grâce aux yeux de Dieu aujourd’hui. Regardons comment Dieu démontre Sa grâce un peu partout. Jésus venait de guérir un aveugle-né. « Mais les Juifs ne crurent point que cet homme eût été aveugle, et qu’il eût recouvré la vue, jusqu’à ce qu’ils eussent fait venir ses parents. Et les Juifs les interrogèrent en disant : Est-ce là votre fils, que vous dites être né aveugle ? Comment donc voit-il maintenant ? Ses parents répondirent : Nous savons que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle ; mais nous ne savons comment il voit maintenant, et nous ignorons qui lui a ouvert les yeux. Il a de l’âge, interrogez-le, il parlera lui-même de ce qui le concerne » (Jean 9:18-21).

Alors, les Pharisiens l’ont questionné. Dans Jean 9:30-33, l’homme qui était aveugle répondit : « C’est une chose étrange, que vous ne sachiez pas d’où il est ; et cependant il m’a ouvert les yeux ! Or, nous savons que Dieu n’exauce point les méchants ; mais si quelqu’un honore Dieu et fait sa volonté, il l’exauce. On n’a jamais entendu dire que personne ait ouvert les yeux à un aveugle-né. Si celui-ci n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. » C’est une chose merveilleuse dans la Bible que quelque chose puisse émerveiller ! Parfois il s’agit d’un miracle, mais plus souvent il s’agit d’un évènement remarquable. Cependant ce qui est encore plus remarquable, c’est qu’un non croyant persiste à ne pas croire. Ici, dans sa logique toute simple et remplie de gros bon sens, l’homme qui était aveugle n’hésita pas à confronter l’intelligentsia pharisaïque et leur lança cette raillerie bien sentie qui leur démontrait que les vrais aveugles, c’étaient eux !

Dans notre passage, le Seigneur Jésus venait d’accomplir un des miracles les plus merveilleux de la création. Celui de rendre parfaits les yeux d’un homme qui n’avait pas la vision, car il était aveugle dès sa naissance. « Or, nous savons que Dieu n’exauce point les méchants ; mais si quelqu’un honore Dieu et fait sa volonté, il l’exauce. On n’a jamais entendu dire que personne ait ouvert les yeux à un aveugle-né. Si celui-ci n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire » (Jean 9:31-33). C’est ce que l’ancien aveugle témoigna aux pharisiens frustrés. Pourtant, ces religieux intellectuels étaient tellement ancrés dans leurs préjugés qu’ils refusèrent de croire ce qu’ils avaient vu et entendu. « Alors des aveugles et des boiteux vinrent à lui dans le temple, et il les guérit. Mais les principaux sacrificateurs et les scribes, voyant les merveilles qu’il avait faites et les enfants qui criaient dans le temple et disaient : Hosanna au Fils de David ! en furent fort indignés, et ils lui dirent : Entends-tu ce que disent ceux-ci ? Et Jésus leur dit : Oui. N’avez-vous jamais lu ces paroles : Tu as tiré une louange de la bouche des enfants et de ceux qui tètent ? » (Matthieu 21:14-16).

Il n’y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir. Un des passages les plus tristes de la Bible se trouve dans Jean 1:9-11 : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. » Même lorsqu’Il a ressuscité Lazare : « …une grande multitude de Juifs, ayant su que Jésus était là, y vinrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir Lazare, qu’il avait ressuscité des morts. Et les principaux sacrificateurs délibérèrent de faire aussi mourir Lazare, parce que plusieurs Juifs, à cause de lui, s’en allaient et croyaient en Jésus » (Jean 12:9-11). Quelle stupéfiante révélation d’un symptôme caractéristique des faux pasteurs et des faux ministres qui vont jusqu’à jalouser leur propre Créateur !

Les intellectuels modernes sont toujours pareils, rejetant le merveilleux témoignage de la complexité de la création pour le scénario impossible d’une origine basée sur la chance. « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:5-7). En effet, les perfections invisibles de Dieu, Sa puissance éternelle et Sa divinité se voient comme à l’œil nu depuis la création du monde, quand on les considère dans Ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres, comme nous le déclare si bien Paul, dans Romains 1:20-21.

À cause de cela, dans 2 Corinthiens 6:1-2, Paul leur explique : « Puisque donc que nous travaillons avec Dieu, nous vous conjurons que ce ne soit pas en vain que vous ayez reçu la grâce de Dieu. Car il dit : Je t’ai exaucé au temps favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant le temps favorable ; voici maintenant le jour du salut. » Peut-être que le plus meurtrier des péchés du non croyant, c’est la procrastination. Satisfait de sa vie courante, il néglige son besoin spirituel et reporte sans cesse à plus tard sa relation avec Dieu. Même s’il comprend l’appel de l’Évangile et son besoin du salut, il retarde toujours sa décision. Mais il est dangereux de trop compter sur le lendemain. « Or, vous ne savez pas ce qu’il en sera de demain ; car, qu’est-ce que votre vie ? Ce n’est qu’une vapeur qui parait pour peu de temps, et qui s’évanouit ensuite. Au lieu que vous devriez dire : Si le Seigneur le veut, et si nous vivons, nous ferons ceci ou cela » (Jacques 4:14-15).

Le péché de procrastination peut facilement devenir le péché de négligence, ensuite d’indifférence et, finalement, le péché impardonnable du rejet irrévocable et de la non croyance absolue. « Et l’Éternel dit : Mon esprit ne contestera point dans l’homme à toujours ; dans son égarement il n’est que chair » (Genèse 6:3). Cet avertissement était vrai dans le monde antédiluvien et il est certainement encore vrai aujourd’hui, alors que nous avons beaucoup plus de connaissance et d’évidence de la vérité divine et de Sa volonté que dans les jours de Noé. « Car il est notre Dieu, nous sommes le peuple qu’il fait paître et les brebis qu’il conduit. Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur comme à Mériba (Querelle), comme au jour de Massa (Tentation), dans le désert, où vos pères m’ont tenté et m’ont éprouvé, où ils ont aussi vu mes œuvres » (Psaumes 95:7-9).

« Pendant quarante ans, j’eus cette génération en dégoût, et je dis : C’est un peuple dont le cœur s’égare ; ils n’ont point connu mes voies. Aussi je l’ai juré dans ma colère : S’ils entrent dans mon repos ! » (Psaumes 95:10-11). Et, finalement, dans Hébreux 4:7-10, où : « Dieu détermine de nouveau un certain jour, par ce mot : Aujourd’hui, disant par David, si longtemps après, comme il est dit plus haut : Aujourd’hui si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos cœurs. Car si Josué les eût introduits dans le repos, Dieu ne parlerait pas après cela d’un autre jour. Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes. »

Cet avertissement des Psaumes fut considéré si important qu’il fut cité dans le livre aux Hébreux. « C’est pourquoi, comme dit le Saint-Esprit : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos cœurs, comme il arriva lors de la contestation, au jour de la tentation au désert, où vos pères me tentèrent et m’éprouvèrent, et où ils virent mes œuvres pendant quarante ans » (Hébreux 3:7-9). Et plus loin : « Pendant qu’il est dit : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos cœurs, comme il arriva lors de la contestation. Qui furent, en effet, ceux qui contestèrent après l’avoir entendu ; sinon tous ceux qui sortirent d’Égypte sous la conduite de Moïse ? » (Hébreux 3:15-16).

Une telle emphase suggère qu’il y a en effet un grand danger à résister à l’appel de Dieu au salut. Il peut sûrement exister une autre opportunité pour venir au salut, mais il serait trop présomptueux d’imposer une trop longue attente à la patience et la miséricorde de Dieu. Aujourd’hui est véritablement un jour de salut. « De quel plus grand supplice pensez-vous que sera jugé digne celui qui foulera aux pieds le Fils de Dieu, et qui tiendra pour profane le sang de l’alliance, par lequel il avait été sanctifié, et qui outragera l’Esprit de la grâce ? Car nous connaissons celui qui a dit : A moi appartient la vengeance ; je rendrai la pareille, dit le Seigneur. Et ailleurs : Le Seigneur jugera son peuple. C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:29-31).

Lorsque la tribu de Juda fut amenée en captivité à Babylone, elle devait y demeurer pendant soixante-dix ans. Dans cette 70e année, Daniel s’est mis à prier pour le pardon des péchés de son peuple. Soudainement, l’ange Gabriel est apparu et, dans Daniel 9:23-25, l’ange lui dit : « Daniel ! lorsque tu commençais à prier, la parole est sortie et je suis venu te l’annoncer, parce que tu es un bien-aimé ; fais donc attention à la parole, et comprends la vision. Soixante-dix semaines sont déterminées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour enfermer la rébellion, pour sceller les péchés, pour expier l’iniquité, pour amener la justice éternelle, pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints. Sache-le donc et comprends : depuis l’émission de la parole ordonnant de retourner et de rebâtir Jérusalem, jusqu’au Christ, le Conducteur, il y a sept semaines et soixante-deux semaines : les places et les fossés seront rétablis, mais en un temps fâcheux. »

Cette prophétie remarquable donnée au prophète Daniel par l’ange Gabriel prédisait la date de la première venue de Christ, presque cinq cents années d’avance. À partir de l’annonce par Gabriel jusqu’à la venue de Christ le Conducteur, il se passerait soixante-neuf « semaines » prophétiques, où chaque semaine représentait sept années. Donc, 69 fois 7 voulait dire que le Messie viendrait au bout de 483 ans après le commandement de rebâtir Jérusalem. Il y a une incertitude au sujet de la date exacte du décret, ainsi que la longueur exacte d’une année prophétique, mais, dans chaque calcul des érudits, le temps du passage des 483 années devait coïncider avec le début de la mission de Christ. Il Lui resterait sept années pour finir cette prophétie. Mais elle ne devait pas prendre sept ans car, au bout de trois ans et demi, Jésus serait mis à mort.

Néanmoins, la prophétie de Gabriel continue ainsi : « Et après les soixante-deux semaines, le Christ sera retranché, et non pour Lui. Et le peuple d’un conducteur qui viendra, détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin sera dans ce débordement ; les désolations sont déterminées jusqu’au terme de la guerre. Il confirmera l’Alliance avec plusieurs pendant une semaine ; et à la moitié de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l’oblation. Et sur l’aile des abominations viendra le désolateur, jusqu’à ce que la ruine qui a été déterminée fonde sur le désolé » (Daniel 9:26-27).

Malgré que Jésus soit venu tel que prophétisé, au lieu d’être couronné Roi, Il fut assassiné à la moitié de cette semaine prophétique où Jésus est venu confirmer l’Alliance que Dieu avait faite avec Abraham, Isaac et Jacob (devenu Israël), tous des serviteurs de Dieu, et elle fut confirmée par Jésus pour tous ceux qui se convertiraient à Lui. Jésus a prêché pendant trois ans et demi et fut tué. Il reste encore trois ans et demi de cette prophétie à accomplir.

Les termes de cette prophétie remarquable furent accomplis avec précision en Jésus-Christ et aucun autre messie ne pourra l’accomplir, sauf Jésus, alors que « sur l’aile des abominations viendra le désolateur, jusqu’à ce que la ruine qui a été déterminée fonde sur le désolé. » Le temps prophétisé ici est la grande tribulation de la fin des temps, une période de trois ans et demi où une bête politique accompagnée d’un faux prophète se feront passer pour dieu et le messie. Mais en même temps, pendant cette même tribulation, Jésus et Ses anges protégeront Ses serviteurs pendant les trois ans et demi, alors que deux témoins de Dieu prêcheront contre ces deux Antichrists pendant trois ans et demi. Notez que tout arrive dans la même période de trois ans et demi, et non pas pendant sept ans, alors que certains « chrétiens » se baladeront dans les nuages ou supposément « au ciel ».

Il n’est donc pas surprenant que, lorsque Jésus S’approcha de la ville de Jérusalem, en la voyant, Il pleura sur elle et dit : « Oh ! si tu avais connu toi aussi, du moins en ce jour qui t’est donné, les choses qui regardent ta paix ! mais maintenant elles sont cachées à tes yeux. Car des jours viendront sur toi, où tes ennemis t’environneront de tranchées, et t’entoureront et te serreront de toutes parts ; et ils te détruiront toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as point connu le temps où tu as été visitée » (Luc 19:42-44). En tant que convertis et serviteurs de Jésus, nous devrions prier pour le voile qui couvre Israël et le monde. Il y en a donc aussi qui ont été réservés en ce temps, selon l’élection de la grâce. Or, si c’est par grâce, ce n’est plus par les œuvres ; autrement la grâce ne serait plus une grâce ; au contraire, si c’est par les œuvres, ce n’est plus par la grâce ; autrement les œuvres ne seraient plus des œuvres.

Les premiers chrétiens furent en effet des Juifs, mais le reste a sombré dans l’endurcissement. Voilà pourquoi Paul déclare : « Quoi donc ? Ce qu’Israël recherche, il ne l’a point obtenu, mais les élus l’ont obtenu, et les autres ont été endurcis, selon qu’il est écrit : Dieu leur a donné un esprit d’étourdissement, des yeux pour ne point voir, et des oreilles pour ne point entendre, jusqu’à ce jour. Et David dit : Que leur table leur soit un filet et un piège, une occasion de chute, et leur salaire ; que leurs yeux soient obscurcis pour ne point voir, et que leur dos soit courbé continuellement. Je demande donc : Ont-ils bronché, afin de tomber ? Nullement ! mais le salut est venu aux Gentils par leur chute, afin de les exciter à la jalousie. Or, si leur chute a été la richesse du monde, et leur diminution la richesse des Gentils, combien plus le sera leur conversion entière ? » (Romains 11:7-12). Conversion entière suppose lors de la Deuxième Résurrection.

Est-ce que vous réalisez ce que Paul dit ici ? Paul déclare en toute simplicité que tous ceux de la nation d’Israël qui ont toujours rejeté Jésus devront un jour se convertir à Jésus pour être sauvés ! Parce que : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Essayez, chers amis, d’expliquer cela à un Juif, si vous en êtes capable ! Par contre, le salut est venu aux Gentils par leur chute, afin de les exciter à la jalousie. Et en cela nous pouvons tous nous réjouir.

Dans le Psaume 117:1-2, nous lisons : « Louez l’Éternel, vous, toutes les nations ; célébrez-le, vous, tous les peuples ! Car sa bonté est grande envers nous, et la fidélité de l’Éternel demeure à toujours. Louez l’Éternel ! » Ce Psaume est très spécial pour deux raisons. Premièrement, c’est le chapitre qui sépare la Bible en deux. Deuxièmement, c’est le plus court chapitre de la Bible, n’ayant que deux versets. Ainsi, il est très significatif et approprié que son thème soit celui d’une louange universelle et éternelle. Le but principal du langage humain créé par Dieu est de nous communiquer Sa Parole, et afin que nous puissions répondre en Lui rendant gloire et louange. Le mot « nations » utilisé fait allusion aux Gentils tandis que « peuples » nous réfère aux tribus d’Israël. Donc, nous voyons ici une invitation à tous les êtres humains de la terre de louer Dieu !

La bonté de Dieu s’étend à toutes les nations et peuples de la terre, car elles ont toutes accès à la Famille divine. Alors, Sa grande bonté demeure disponible à tous. Le vrai sens du mot « grande », c’est « qui triomphe sur tout ». Nous en avons un exemple dans le compte-rendu du Déluge où nous lisons : « Et les eaux grossirent prodigieusement sur la terre ; et toutes les hautes montagnes qui sont sous tous les cieux, furent couvertes » (Genèse 7:19). Les eaux grossirent et triomphèrent sur tout ce qui était sur leur chemin. Au verset 24 : « Et les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours. » En d’autres mots, la grande bonté de Dieu a triomphé sur nos péchés ainsi que sur le terrible jugement que nous méritions, dans un degré analogue à la façon que le Déluge a dominé et prévalait sur l’ancien monde méchant. La bonté et la Parole de Dieu sont éternelles, et elles seront le grand thème de notre louange à Sa grandeur aux siècles des siècles à venir.

Psaume 50:22-23 nous déclare : « Comprenez donc cela, vous qui oubliez Dieu, de peur que je ne déchire et que personne ne délivre ! Celui qui offre pour sacrifice la louange, m’honore ; et à celui qui règle sa voie, je ferai voir le salut de Dieu. » Le commandement qui résumait l’attitude de Paul était : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez ou que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10:31). En d’autres mots, chaque aspect de la vie du chrétien devrait être orienté de façon à glorifier Dieu dans tout ce qu’il dit et fait. C’est assez difficile à accomplir, car comment pouvons-nous déterminer que telle ou telle action puisse glorifier Dieu ? Cependant, il y a une chose que nous pouvons faire qui glorifie assurément Dieu. C’est de Lui offrir nos louanges et nos remerciements. Nous devrions Le louer pour ce que Dieu est, pour tout ce que Dieu fait pour nous dans nos vies. Simplement dit : Celui qui offre pour sacrifice la louange, honore Dieu.

C’est notre assurance et notre initiative pour Le louer en toutes choses. Comme le disait si bien Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:18 : « Rendez grâces en toutes choses ; car telle est la volonté de Dieu en Jésus-Christ à votre égard. » Prenons-nous le temps de louer Dieu comme dans ce : « Psaume de David. Mon âme, bénis l’Éternel, et que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom ! Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités ; qui guérit toutes tes infirmités ! Qui retire ta vie de la fosse ; qui te couronne de bonté et de compassion ; qui rassasie ta bouche de biens, tellement que ta jeunesse est renouvelée comme celle de l’aigle. L’Éternel fait justice et droit à tous ceux qui sont opprimés » (Psaume 103:1-6) ?

La plupart des gens ont tendance à oublier tout ce que Dieu fait pour eux quand ils ont des problèmes à résoudre. Telle ne doit pas être l’attitude du chrétien. Au contraire, notre comportement doit inclure le fait de glorifier Dieu dans toutes Ses bénédictions ainsi que de décharger nos problèmes à Ses pieds afin qu’Il nous donne les solutions. Alors, comptez vos bénédictions tout en contemplant ce que Dieu a fait dans votre vie : « Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:7). Cette paix de Dieu remplira nos cœurs et nos pensées afin que le Saint-Esprit nous confirme ouvertement le salut de Dieu. Toutefois, pas exclusivement à nous, mais également aux autres au-travers de notre comportement.

Dans Romains 8:1-2, Paul nous déclare : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. » Cette promesse est confirmée par deux commandements, dans la lettre aux Galates. « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez » (Galates 5:16-17). Et encore, dans Galates 5:25-26 : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. Ne recherchons point la vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, et en nous portant envie les uns aux autres. »

Le contexte de Galates 5 met l’emphase sur la différence de comportement entre la chair et une vie contrôlée par le Saint-Esprit. Les fruits de la chair et le fruit de l’Esprit sont diamétralement opposés. Ils ne peuvent exister ensemble. « Car ceux qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair ; mais ceux qui vivent selon l’esprit, s’affectionnent aux choses de l’esprit. Car l’affection de la chair c’est la mort ; mais l’affection de l’esprit c’est la vie et la paix ; parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu » (Romains 8:5-8).

Nous marchons surtout : « Dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:21-25). Marchons honnêtement comme de jour, et non dans les débauches et dans l’ivrognerie, dans la luxure et dans les impudicités, dans les querelles et dans l’envie ; mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ et ne flattez point la chair dans ses convoitises, nous déclare Paul, dans Romains 13:13-14. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance afin que nous y marchions.

À la dame élue et à ses enfants, Paul lui dit : « J’ai été fort réjoui de trouver plusieurs de tes enfants qui marchent dans la vérité, selon le commandement que nous avons reçu du Père. Et maintenant, dame élue, je te prie, non comme si je t’écrivais un commandement nouveau, mais celui que nous avons eu dès le commencement, c’est que nous nous aimions les uns les autres. Et c’est ici la charité, que nous marchions selon ses commandements » (2 Jean 1:4-5). C’est là le commandement comme vous l’avez entendu dès le commencement, afin que vous le suiviez. Car nous marchons par la foi et non par la vue. Mais nous sommes pleins de confiance et nous aimons mieux quitter ce corps pour demeurer auprès du Seigneur.

Car, quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète, nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 10:3-6.

Alors : « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints, » nous dit Paul, dans Éphésiens 6:11-18. C’est en écoutant toutes ces instructions que nous serons placés sous la grâce de Dieu.




D.351 – Marcher avec Dieu

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Par Joseph Sakala

Dans Amos 3:3, il est écrit : « Deux hommes marchent-ils ensemble, sans en être convenus ? » Amos était prophète du temps de Jéroboam II, qui a régné sur les dix tribus d’Israël, entre 825 et 784 av. J.-C. « La quinzième année d’Amatsia, fils de Joas, roi de Juda, Jéroboam, fils de Joas, devint roi sur Israël à Samarie, et il régna quarante et un ans » (2 Rois 14:23). Quelque cent ans auparavant, Jéroboam I, fils de Nébat, avait mené une rébellion contre le fils de Salomon pour former les dix tribus du nord d’Israël. « Et quand Jéroboam, fils de Nébat, l’apprit, il était encore en Égypte où il s’était enfui de devant le roi Salomon, et il demeurait en Égypte » (1 Rois 12:2).

Afin de garder son peuple loin de Jérusalem, Jéroboam II l’amena à pécher. Il imita toute la conduite de Jéroboam, fils de Nébat, et le péché qu’il avait fait commettre aux Israélites, irritant l’Éternel, le Dieu d’Israël, par leurs idoles. Ils ont même développé une nouvelle religion centrée sur l’adoration du veau d’or dans les temples d’idoles à Béthel et à Dan. « Et le roi, ayant pris conseil, fit deux veaux d’or et dit au peuple : C’est trop pour vous de monter à Jérusalem. Voici tes dieux, ô Israël, qui t’ont fait monter hors du pays d’Égypte ! Et il en mit un à Béthel, et plaça l’autre à Dan. Et ce fut une occasion de péché ; car le peuple alla même devant l’un des veaux, jusqu’à Dan » (1 Rois 12:28-30).

Ces tribus du nord ne sont jamais retournées à Dieu. Dans 1 Rois 16:7, nous lisons : « Mais, par le prophète Jéhu, fils de Hanani, la parole de l’Éternel avait été adressée à Baesha et à sa maison, tant à cause de tout le mal qu’il avait fait devant l’Éternel, en l’irritant par l’œuvre de ses mains et en devenant comme la maison de Jéroboam, que parce qu’il l’avait détruite. » La liste de leurs péchés fut longue et grave aux yeux de Dieu. Dans 2 Rois 17:9-11, nous découvrons que : « les enfants d’Israël firent en secret contre l’Éternel leur Dieu des choses qui ne sont pas droites ; et ils se bâtirent des hauts lieux dans toutes leurs villes, depuis la tour des gardes jusqu’à la ville forte. Ils se dressèrent des statues et des emblèmes d’Ashéra sur toute haute colline et sous tout arbre vert, et firent là des encensements, dans tous les hauts lieux, comme les nations que l’Éternel avait chassées devant eux. Ils firent des choses mauvaises, pour irriter l’Éternel. »

Et, comme si ce n’était pas assez, ils : « servirent les idoles, dont l’Éternel leur avait dit : Vous ne ferez point cela. Et l’Éternel somma Israël et Juda par chacun de ses prophètes et de ses voyants, leur disant : Revenez de vos mauvaises voies, gardez mes commandements et mes statuts, selon toute la loi que j’ai prescrite à vos pères, et que je vous ai envoyée par mes serviteurs les prophètes. Mais ils n’écoutèrent point, et ils roidirent leur cou, comme avaient fait leurs pères, qui n’avaient point cru à l’Éternel leur Dieu » (2 Rois 17:12-14).

« Ils méprisèrent ses statuts, et l’alliance qu’il avait traitée avec leurs pères, et les témoignages par lesquels il les avait sommés. Ils allèrent après la vanité, et devinrent vains, et après les nations qui étaient autour d’eux, bien que l’Éternel eût défendu de faire comme elles. Et, ayant abandonné tous les commandements de l’Éternel leur Dieu, ils se firent des images de fonte, deux veaux ; ils firent des emblèmes d’Ashéra, ils se prosternèrent devant toute l’armée des cieux, et ils servirent Baal. Ils firent aussi passer par le feu leurs fils et leurs filles ; ils s’adonnèrent aux divinations et aux sortilèges ; et ils se vendirent pour faire ce qui déplaît à l’Éternel, afin de l’irriter » (2 Rois 17:15-17).

2 Rois 17:33-34 : « Ainsi ils craignaient l’Éternel, et ils servaient en même temps leurs dieux, à la manière des nations d’où on les avait transportés. Et ils suivent jusqu’à ce jour leurs premières coutumes ; ils ne craignent pas l’Éternel ; ils ne font ni selon leurs ordonnances et leurs coutumes, ni selon la loi et le commandement que l’Éternel Dieu donna aux enfants de Jacob, qu’il avait nommé Israël. » En ces jours-là, l’Éternel commanda à Amos de confronter ouvertement les nations et de les exhorter à marcher avec le Dieu qu’ils professaient adorer. L’hypocrisie était à la base des jugements et des avertissements que Dieu a enregistrés pour nous dans ce petit livre d’Amos. Nous devons apprendre les leçons ou souffrir le même jugement.

Dans Matthieu 5:48, Jésus a lancé ce défi à Ses disciples : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait. » Puisque Dieu est le Créateur de l’univers, tout ce qu’Il fait est parfait et tout ce qu’Il dit est vérité. Le monde qu’Il a créé était parfait. Sa Parole écrite fut parfaite. Toute œuvre qu’Il a accomplie était parfaite et toutes Ses voies sont parfaites. De même que toute Sa volonté révélée est parfaite. « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Cependant, le péché eut pour conséquence que toute la création attend maintenant l’avènement de Jésus pour rectifier tout ce que le péché a temporairement affaissé. Par contre, l’univers entier sera rétabli : « Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:5).

« La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples » (Psaume 19:8). Dieu nous a donné Sa Parole écrite, donc : « toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). « L’œuvre du Rocher est parfaite ; car toutes ses voies sont la justice même. C’est un Dieu fidèle et sans iniquité ; il est juste et droit, » nous assure Deutéronome 32:4. Pas seulement Son œuvre de Création, mais également Son œuvre de rédemption et de réconciliation, ainsi que toutes Ses œuvres, tout au long de l’histoire.

Psaume 18:31-32 nous confirme que : « La voie de Dieu est parfaite ; la parole de l’Éternel est éprouvée ; il est un bouclier pour tous ceux qui se retirent vers lui. Car qui est Dieu, sinon l’Éternel ? Et qui est un rocher, sinon notre Dieu ? » Par contre, il faut toujours se rappeler : « Car autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant Mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées, » nous déclare Dieu, dans Esaïe 55:9. Mais Ses voies sont toujours meilleures. Alors, ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite.

Regardons ensemble ce merveilleux témoignage de Paul : « Je rends grâces continuellement à mon Dieu pour vous, à cause de la grâce que Dieu vous a donnée en Jésus-Christ, savoir : De ce que vous avez été enrichis en Lui de toute manière, en toute parole et en toute connaissance ; selon que le témoignage de Christ a été confirmé en vous ; de sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ. Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle » (1 Corinthiens 1:4-9). Quand nous plaçons notre foi en Jésus en tant que Créateur et Rédempteur tout puissant, Il entreprend fidèlement de nous combler de tout ce qu’il nous faut pour vivre une vie chrétienne victorieuse, porteuse de fruits efficaces.

Par exemple, si nous sommes tentés de pécher ou éprouvés de n’importe quelle façon, Dieu a déjà fait en sorte : « [qu’]aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13). Dans un tel cas, Dieu nous affermira dans Sa vérité afin de nous préserver de tout danger spirituel, « et que nous soyons délivrés des hommes inconsidérés et méchants. Car tous n’ont pas la foi. [Mais] le Seigneur est fidèle, qui vous affermira et vous préservera du malin » (2 Thessaloniciens 3:2-3).

Si toutefois nous péchons, Dieu nous assure que : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Parce que Dieu, lors de notre conversion, a entrepris de nous perfectionner en Christ et Il continuera jusqu’au moment où tout sera accompli. « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, [nous dit Paul], et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera » (1 Thessaloniciens 5:23-24). Tout ce que Dieu a promis, Il le fera et, même si nous flanchons, Dieu demeurera toujours fidèle envers nous. « Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2:13).

Le passage biblique du début nous rassure quant à la fidélité de Dieu : « De sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Corinthiens 1:7-8). Ainsi, à nous de faire les efforts nécessaires pour Lui demeurer fidèles. Subséquemment : « Retenons sans fléchir la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle. Et prenons garde les uns aux autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres » (Hébreux 10:23-24).

En parlant de notre Grand Créateur, l’apôtre Jean nous dit : « Or, le message que nous avons reçu de Lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en Lui il n’y a point de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité » (1 Jean 1:5-7). Certaines personnes insistent sur le fait que l’Évangile est la plus importante vérité de la Bible et, du point de vue temporel, c’est sûrement vrai. Cependant, il existe un message fréquent tout au long des Écritures que Jean résume ainsi : « Dieu est lumière, et qu’en Lui il n’y a point de ténèbres. »

Dans la Bible, la lumière de Dieu luit de par ceux qui sont saints. Cette nature sainte unique dévoile la révélation de Dieu à Sa création. Dans le sens intellectuel, Dieu est la source de toute vérité. Psaume 119:130 nous déclare que : « La révélation de tes paroles éclaire ; elle donne de l’intelligence aux simples. » Sa Sainteté requiert la vérité, parce que Dieu ne peut pas mentir. Lorsque Dieu révèle quelque chose, Il doit révéler Sa vérité à propos de Lui-même et de Sa nature. Lorsque quelqu’un dit prêcher la vérité et qu’elle contient un mensonge, même si elle contient une partie de vérité, elle est polluée par l’adversaire. Le Dieu qui S’est incarné Lui-même est venu nous prêcher la vérité et Sa Parole ne peut pas contenir un seul mensonge. Quand Dieu parle, Il doit dire la vérité et, lorsque Dieu agit, Il doit le faire en vérité. La sainteté de Dieu exige que Sa création ne doive pas être faussée non plus.

Dieu pourrait-Il créer un mensonge ? Jamais ! Il ne pourrait pas créer quelque chose qui nous amènerait à une fausse conclusion. Dieu ne pourrait pas créer des procédures qui iraient contre Sa propre nature, nous laissant conclure quelque chose de faux sur Lui. Dans Apocalypse 14:14, Jean nous dit : « Je regardai encore, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée quelqu’un assis qui ressemblait au Fils de l’homme, ayant sur sa tête une couronne d’or, et en sa main une faux tranchante. » C’est la dernière fois que l’expression « Fils de l’homme » est utilisée pour définir Christ. Nous le voyons ici descendant dans une nuée blanche, exactement comme Il était monté au ciel, mais cette fois en tant que le Roi conquérant de la terre. Quel contraste avec la première fois, dans le Nouveau Testament, où le « Fils de l’homme » est utilisé ; où Jésus a déclaré : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête » (Matthieu 8:20).

Christ est passé de l’humilité et de la pauvreté sur la terre, au pouvoir et aux richesses du ciel pour l’éternité. Ce fut Son témoignage lorsque Christ a quitté Sa Gloire au ciel pour joindre Sa famille humaine. Entre Sa pauvreté et Son pouvoir, Jésus a vécu toute l’expérience humaine, car Il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Finalement, en tant que Fils de l’homme, Il devait mourir pour nos péchés, ayant dit : « Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des méchants, et qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour » (Luc 24:7). Même au ciel, Il est toujours le Fils de l’homme, car Étienne L’a vu ainsi lorsqu’il dit : « Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu » (Actes 7:56).

Nous voyons ici un puissant Homme dans Sa gloire. Car Christ S’est appelé plus souvent « Fils de l’homme » que « Fils de Dieu », alors que, durant l’éternité, Jésus sera le Dieu/Homme. Il aime S’identifier à ceux qu’Il a sauvés. « Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères » (Hébreux 2:11). Mais lorsque Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, interrogeait Ses disciples, disant : « Que disent les hommes que je suis, moi, le Fils de l’homme ? », nous nous joignons ici à Simon Pierre qui, prenant la parole, dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » (Matthieu 16:16). En effet, déclare Paul, dans 2 Corinthiens 8:9 : « vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches. »

La doctrine de Christ préconisant de se « vider » pour les autres est une des plus formidables vérités bibliques. « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:6-8). Cet acte d’humilité est au-delà de toute compréhension humaine. Lui, qui était assis sur le trône de l’univers en tant que Dieu, est venu sur terre comme un petit enfant emmailloté et couché dans une crèche (Luc 2:12). Durant tout Son ministère, Jésus dit : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête » (Matthieu 8:20).

Parce qu’Il n’avait pas d’argent pour payer la taxe, Jésus dit à Pierre : « Mais afin que nous ne les scandalisions point, va-t’en à la mer, jette l’hameçon et tire le premier poisson qui se prendra ; et quand tu lui auras ouvert la bouche, tu trouveras un statère ; prends-le, et le leur donne pour moi et pour toi » (Matthieu 17:27). Durant Son agonie dans le jardin de Gethsémani, Jésus vint vers Ses disciples et les trouva endormis ; et Il dit à Pierre : « Ainsi vous n’avez pu veiller une heure avec moi ! » (Matthieu 26:40). Et un peu plus tard, Jésus dit à la troupe : « Vous êtes sortis avec des épées et des bâtons, comme après un brigand, pour me prendre ; j’étais tous les jours assis parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez point saisi. Mais tout ceci est arrivé, afin que les écrits des prophètes fussent accomplis. Alors tous les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent. » (Matthieu 26:55-56). Personne ne L’a défendu lorsqu’Il fut accusé.

Ensuite, les soldats après L’avoir crucifié, ont partagé Ses habits, jetant le sort à qui en emporterait une part (Marc 15:24). Lorsque Jésus est mort : « …le soir étant venu, un homme riche d’Arimathée, nommé Joseph, qui avait été, lui aussi, disciple de Jésus, vint vers Pilate et demanda le corps de Jésus ; et Pilate commanda qu’on le lui donnât. Joseph, ayant pris le corps, l’enveloppa dans un linceul blanc, et le mit dans un sépulcre neuf, qu’il s’était fait tailler dans le roc ; et ayant roulé une grande pierre à l’entrée du sépulcre, il s’en alla » (Mathieu 27:57-60). Pas de maison, pas d’argent, pas de possessions, personne pour Le défendre, même un sépulcre emprunté que Joseph d’Arimathée s’était fait tailler dans le roc… toutefois, Jésus avait une croix pour mourir.

Néanmoins, parce qu’Il fut obéissant jusqu’à la croix : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11). Cependant, au travers de Sa pauvreté, nous sommes riches ; au travers de son manque de logement, nous avons un Royaume dont nous hériterons lorsqu’Il reviendra ; et, au travers de Sa mort terrible sur le Calvaire, nous avons la vie éternelle. Oui, nous connaissons la grâce de Christ, une grâce que Dieu donne aux humbles !

Aux pasteurs, le chef des apôtres donne cette instruction, dans 1 Pierre 5:2-5 : « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire. De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. » Malgré que cette épître ait été écrite aux chrétiens durant un temps de persécutions terribles, l’apôtre Pierre insiste sur la soumission en toute humilité.

Les disciples de Christ doivent être soumis aux gouvernements. « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. Rendez honneur à tous ; aimez tous les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi » (1 Pierre 2:13-17). Mais cela ne se termine pas là.

Dans 1 Pierre 2:18-20, Pierre poursuit : « Domestiques [travailleurs dans les différentes industries], soyez soumis à vos maîtres en toute crainte, non seulement à ceux qui sont bons et indulgents, mais aussi à ceux qui sont difficiles. Car c’est une chose agréable à Dieu, que quelqu’un, par un motif de conscience, endure des afflictions en souffrant injustement. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. » Ce n’est pas le genre de passage qui plaira aux syndiqués et c’est pourquoi il y a tant de grèves et de conflits de travail dans le monde. Aux femmes dans l’Église, Pierre donne cette instruction : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que s’il y en ait qui n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes ; lorsqu’ils verront votre conduite chaste et respectueuse » (1 Pierre 3:1-2). Par sa douceur, la femme devient alors un élément extraordinaire dans la réussite d’un mariage.

Aux maris, Pierre déclare : « Maris, de même, conduisez-vous avec sagesse envers vos femmes, comme envers un être plus faible [physiquement parlant], en lui rendant honneur, puisqu’elles hériteront avec vous de la grâce de la vie [éternelle] ; afin que vos prières ne soient point entravées » (1 Pierre 3:7). La conduite du mari doit être telle que l’épouse puisse vivre heureuse dans son mariage, grâce à la conduite sage de son mari. S’adressant à tous les chrétiens, Pierre les exhorte ainsi : « Soyez tous d’un même sentiment, compatissants, fraternels, miséricordieux, bienveillants ; ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure ; bénissant, au contraire, sachant que c’est à cela que vous êtes appelés, afin que vous héritiez la bénédiction. En effet, que celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, garde sa langue du mal, et ses lèvres de paroles trompeuses ; qu’il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu’il cherche la paix, et la poursuive. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et Ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal » (1 Pierre 3:8-12).

Le but ultime de Pierre est de nous guider pour ressembler à Jésus. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Paul nous incite pareillement dans le même sens que Pierre. Aux convertis à Rome, Paul déclare : « S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12:18-21). Difficile à faire parfois, mais la récompense en vaut le coup.

Il y a cependant des exceptions à la règle, mais le chrétien doit normalement s’abstenir de briser la paix. Il doit tout faire, sauf se compromettre, afin de vivre en harmonie. Les véritables chrétiens doivent être compatissants, fraternels, miséricordieux, bienveillants, ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure. La doctrine ancienne « œil pour œil et dent pour dent » a été rejetée par Christ pour Ses disciples. Le mot d’ordre est plutôt d’être courtois, « humble en esprit ». Aimer les autres avec une attitude de service avec tendresse plutôt que de se faire servir. En effet, le chrétien qui veut aimer la vie et voir des jours heureux doit garder sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses en évitant à tout prix les médisances et les calomnies. La paix doit toujours primer dans le cœur du converti.

Une très grande récompense attend ceux et celles qui manifestent cette attitude. Dieu nous promet que nous hériterons de la bénédiction de l’immortalité et que nous vivrons des jours heureux pendant l’éternité. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes et Ses oreilles sont attentives à leurs prières. Comme tout bon père de famille qui veut du bien à ses enfants obéissants, Dieu attend le moment propice pour ouvrir les écluses du ciel, avec des bénédictions inimaginables. Mais Dieu nous délivre également de toute crainte qui peut ou pourrait brouiller notre existence quotidienne dans l’attente de recevoir les promesses de notre Grand Dieu. Ayons la même attitude que le roi David qui nous rassure en disant : « J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu ; il m’a délivré de toutes mes frayeurs » (Psaume 34:5).

Dans un monde comme le nôtre, plusieurs choses peuvent susciter la crainte dans nos cœurs. La crainte de manquer de nourriture et d’un abri, la crainte de la guerre si près de nous, la crainte d’être rejeté par notre entourage et même par notre famille, la crainte de l’inconnu et une multitude d’autres craintes. Certes, il existe des craintes qui sont banales, d’autres frôlant la folie, mais elles sont toutes sérieuses pour la personne qui en est victime. La bonne nouvelle de l’Évangile peut cependant nous libérer de toute crainte. Rappelons-nous constamment que la crainte entra dans le monde en même temps que le péché. Dans Genèse 3:9-10, il est écrit : « Et l’Éternel Dieu appela Adam, et lui dit : Où es-tu ? Et il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai craint, parce que je suis nu ; et je me suis caché. » Pourtant, avant de pécher : « Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte » (Genèse 2:25). Vous noterez que le péché et la honte sont toujours liés ensemble.

Le deuxième endroit où la Bible fait référence à la crainte, c’est lorsque : « la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, je suis ton bouclier, et ta très grande récompense » (Genèse 15 :1). Le Seigneur nous protège et pourvoit à tous nos besoins. Comme disait si bien David : « Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent » (Psaume 23:4). Dans le Nouveau Testament, nous découvrons les mots « ne crains pas » plusieurs fois de la bouche de Christ. Quand les phobies s’emparent de nous, où que les craintes nous découragent, la délivrance est toujours proche lorsque nous cherchons le Seigneur. « De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:6). Avec Dieu, cependant, la crainte disparaît.

L’apôtre Pierre va encore plus loin en déclarant : « Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3:14-15). La plus grande crainte chez tout individu est la crainte de la mort. Mais le Seigneur nous délivre même de cette crainte puisque Jésus a vaincu la mort par une résurrection. Dans Son corps glorifié, Jésus nous déclare ceci, dans Apocalypse 1:17-18 : « Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant ; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. » Présentement, Jésus contrôle tout dans l’univers.

Juste avant de monter au ciel, Jésus a réuni Ses onze disciples : « Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:18-20). Il S’identifie par le même nom que quand Il Se présenta à Moïse – Je Suis. Ce travail se poursuit dans l’humilité et la soumission à Christ depuis ce temps par Ses ministres. Et sachez que Jésus surveille Son Église et Il vit dans chacun de ceux qui proclament Sa Parole, peu importe où ils se trouvent sur cette terre. Voilà pourquoi Dieu Se plaît à faire grâce aux humbles qui Le servent dans la foi et dans la persévérance.

L’apôtre Jacques exhorte les serviteurs de Christ en déclarant : « Mes frères bien-aimés, ne vous y trompez point : toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon Sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures. Ainsi, mes frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère ; car la colère de l’homme n’accomplit point la justice de Dieu » (Jacques 1:16-20). Que chaque converti au Seigneur accomplisse son œuvre selon le ou les dons qu’il a reçu du Saint-Esprit. Et n’ayez crainte, car Jésus nous assure de Sa protection pendant que nous accomplissons cette œuvre fantastique consistant à parler du salut avec ceux qui viennent à nous avec un cœur réceptif à entendre Sa Parole.

Ainsi, Dieu est notre Standard de perfection et nous ne devrions jamais consentir à nous établir un standard plus bas. « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait » (Matthieu 5:48). Voilà le but que nous devrions viser. Et gardez continuellement dans votre esprit cet espoir prononcé par Jésus Lui-même, dans Apocalypse 22:12 : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. » Continuez à garder tout ce que Jésus vous a commandé d’enseigner en Son nom et n’ayez crainte de rien, car la récompense sera extraordinaire, au-delà de toute espérance.




D.350 – Délivrés de la puissance des ténèbres

tenebres

Par Joseph Sakala

Dans Colossiens 1:12-14, Paul loue Dieu : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. » Notre foi a retrouvé un lieu de repos parce que le sang de Christ fut versé à notre place ; et c’est assez pour nous. Il ne reste rien à faire qu’à obéir à notre Sauveur. Notre grand Médecin guérit les malades. Il est venu pour sauver les perdus. Pour nous, Il a versé Son précieux sang. Pour nous, Il a donné Sa vie. Je n’ai plus besoin d’arguments, car Jésus est mort. Et Il est mort pour moi.

Christ était sûrement le grand Médecin, car Il a traversé la Galilée guérissant tous les malades. « Et Jésus allait par toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’Évangile du royaume de Dieu, et guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes de langueurs parmi le peuple. Et sa renommée se répandit par toute la Syrie ; et on lui présentait tous ceux qui étaient malades, et atteints de divers maux et tourments, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques ; et il les guérissait. Et une grande multitude le suivit de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et d’au-delà du Jourdain » (Matthieu 4:23-25).

Mais Son ministère ne se limitait pas aux malades physiques, car Il dit : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, c’est pourquoi il m’a oint pour annoncer l’Évangile aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé ; pour publier la liberté aux captifs, et le recouvrement de la vue aux aveugles ; pour renvoyer libres ceux qui sont dans l’oppression, et pour publier l’année favorable du Seigneur » (Luc 4:18-19). Sa mission était plus profonde, celle de guérir leur âme. « Et les scribes et les pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les péagers et les gens de mauvaise vie, disaient à ses disciples : Pourquoi mange-t-il et boit-il avec les péagers et les gens de mauvaise vie ? Et Jésus ayant entendu cela, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal ; je suis venu appeler à la repentance non les justes, mais les pécheurs » (Marc 2:16-17). Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.

Nous avons la rédemption par Son sang et seulement par Son sang. Et comme résultat, nous avons reçu le pardon de nos péchés, nous sommes délivrés de la puissance des ténèbres et nous avons reçu une résidence dans le Royaume de Son cher Fils. Là, nous allons tous nous rencontrer pour chanter un cantique nouveau, disant : « Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, Et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:9-10). Oui, Jésus a fait tout cela et Il l’a fait pour nous.

Dans Romains 3:22-25, Paul nous dit : « La justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, Que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu. » Jésus a tout fait ce qui était nécessaire pour nous justifier devant Dieu, à condition que nous croyons et acceptions Son don gratuit de salut.

Jésus sauve, et c’est tout ce que nous avons besoin de croire : « En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, Qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en Lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre » (Éphésiens 1:7-10). Oui, ma foi a finalement trouvé un lieu de repos. Cela met fin a toute ma crainte et mon doute. Étant pécheur, je viens à Lui, car Il ne m’a jamais abandonné.

Je n’ai besoin d’aucun autre, car Jésus est mort pour moi. Jésus, qui nous a tant aimés, a déclaré : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:37-40). Il n’y a pas de crainte ici, car : « il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte ; car la crainte renferme une punition, et celui qui craint n’est pas parfait dans la charité » (1 Jean 4:18).

Il ne faut jamais avoir de doute en Lui, ni dans Ses intentions : « En qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:12), étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ. Il faut être convaincu que, lorsque questionné par Dieu à savoir si nous devons être pardonnés, notre Avocat répondra qu’Il est mort pour nous, et cela suffit. Aucune autre défense légale ne sera exigée, car le plaidoyer est déjà apporté et la cour n’a qu’à garantir que nous sommes justifiés gratuitement par Sa grâce ; et nous aurons ainsi notre lieu de repos.

Dans Tite 3:4-7, nous lisons : « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, Qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. » Sûrement, une des plus précieuses doctrines pour un chrétien, c’est celle dévoilée plus haut. Notre salut ne dépend pas de nos œuvres de justice, mais de Sa grâce donnée gratuitement au-travers de l’œuvre de Jésus Christ notre Sauveur.

Notre foi a trouvé un lieu de repos, parce que nous avons placé notre confiance dans Celui qui vit éternellement, Ses plaies en sont témoin. Nous n’avons besoin d’aucune preuve de plus autre le fait que Jésus est mort et qu’Il est mort pour nous. Rien que nous puissions faire, et rien que les églises puissent croire, ne pourrait nous fournir un repos additionnel pour notre foi. « Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, suivant ce qu’il a dit : C’est pourquoi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans mon repos ! Cependant Ses œuvres étaient accomplies depuis la création du monde » (Hébreux 4:3). Et quand nous mourrons : « Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes » (Hébreux 4:9-10).

Le seul travail qui compte pour quelque chose, c’est celui que Jésus a accompli lorsqu’Il est mort sur la croix. « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:24-25). Ce n’est pas de notre santé physique dont il est question ici, mais plutôt de la guérison de nos âmes. Puisque Christ est mort pour nos péchés, il n’y a plus de rançon à payer. Puisqu’Il est ressuscité, Il a vaincu la puissance de la mort, alors notre foi peut se reposer, en tant que peuple de Dieu. Nous sommes donc remplis d’intelligence spirituelle.

Dans Colossiens 1:7-9, Paul leur dit : « …ainsi que vous en avez été instruits par Épaphras, notre cher compagnon de service, qui est pour vous un fidèle ministre de Christ, et qui nous a fait connaître votre charité selon l’Esprit. C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle. » Paul avait choisi le mot particulier pleroo pour décrire une action qui « remplit jusqu’au bord », de façon que la connaissance pour laquelle il priait n’avait plus d’espace à remplir. En parlant à ses amis à Rome, Paul leur dit : « Pour moi, frères, j’ai la persuasion que vous êtes pleins de bonté, remplis de toute connaissance, et capables de vous exhorter les uns les autres » (Romains 15:14).

Cela inclut la sorte de connaissance venant de la volonté divine qui donne une compréhension complète de Sa volonté dans nos vies. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). Cette magnifique et complète connaissance de Sa volonté inclut également la sagesse d’utiliser la connaissance acquise par l’expérience : « Qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre » (Éphésiens 1:8-10).

Puisqu’elle vient de Dieu : « la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix » (Jacques 3:17-18). Cette sagesse et merveilleuse connaissance que Dieu nous a fournie inclut également une compréhension spirituelle, c’est-à-dire, la capacité de mettre des choses compliquées ensemble avec l’Esprit de Christ. « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:16). En effet, l’homme spirituel juge de toutes choses et n’est lui-même jugé par personne. « Considère ce que je dis, et que le Seigneur te donne l’intelligence en toutes choses » (2 Timothée 2:7).

Nous sommes remplis du Saint-Esprit dès notre baptême. Dans Luc 1:13-16, nous lisons : « Mais l’ange lui dit : Zacharie, ne crains point ; car ta prière est exaucée, et Élisabeth ta femme t’enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. Il sera pour toi un sujet de joie et de ravissement, et plusieurs se réjouiront de sa naissance. Car il sera grand devant le Seigneur ; il ne boira ni vin, ni boisson forte, et il sera rempli du Saint-Esprit dès le sein de sa mère ; il convertira plusieurs des enfants d’Israël au Seigneur leur Dieu. » Cette prophétie de l’ange Gabriel nous transmet un témoignage merveilleux du caractère de Jean le Baptiste, contenant dans le Nouveau Testament la première référence à la doctrine unique d’être rempli du Saint-Esprit.

Dans le paragraphe précédent, je mentionne que nous sommes remplis du Saint-Esprit dès notre baptême, puis je prend l’exemple de Jean-Baptiste qui le reçut dès sa naissance, ce qui pourrait être un peu contradictoire. Vous rappelez-vous ce que Pierre a dit aux gens qui furent touchés de componction en leur cœur, le Jour de la Pentecôte, et qui dirent à Pierre et aux autres apôtres : « Hommes frères, que ferons-nous ? » Dans Actes 2:38, Pierre leur dit : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » La clé, ici, c’est le repentir, et seul Dieu peut voir si le repentir est sincère. Alors, nous savons que bon nombre de gens se font baptiser dans les églises chrétiennes et ne reçoivent pas le Saint-Esprit, car leurs fruits demeurent mauvais et ils n’ont pas l’amour de la vérité pour être sauvés. De plus, nous savons également que Jean-Baptiste a baptisé beaucoup de gens qui ne savaient même pas que le Saint-Esprit existait. Mais ceci fut avant l’apparition de Christ.

Jean fut le premier témoin chrétien dirigeant ses propres disciples vers Christ. Mais : « Le lendemain, Jean était encore là avec deux de ses disciples, et voyant Jésus qui marchait, il dit : Voilà l’agneau de Dieu. Et les deux disciples l’ayant entendu parler ainsi, suivirent Jésus » (Jean 1:35-37). Jean prêchait clairement le salut par l’Évangile de Christ. Ses disciples vinrent à Jean, et lui dirent : « Maître, celui qui était avec toi au-delà du Jourdain, à qui tu as rendu témoignage, le voilà qui baptise, et tous vont à lui. Jean répondit : Personne ne peut rien s’attribuer, si cela ne lui a été donné du ciel. Vous m’êtes vous-mêmes témoins que j’ai dit : Ce n’est pas moi qui suis le Christ, mais j’ai été envoyé devant lui » (Jean 3:26-28). Il est très significatif que Jean fut rempli du Saint-Esprit toute sa vie, car Jésus le fut également. Dans Luc 4:1-2, nous voyons : « Jésus, rempli du Saint-Esprit, revint du Jourdain, et fut conduit par l’Esprit dans le désert, où il fut tenté par le diable pendant quarante jours, et il ne mangea rien durant ces jours-là ; mais après qu’ils furent passés, il eut faim. »

Jésus fut sans aucun doute rempli du Saint-Esprit dès Sa conception. Car, dans Psaume 22:10-12, David Lui rend ce témoignage : « Oui, c’est Toi qui m’as tiré du sein de ma mère, et qui m’as fait reposer en paix sur sa mamelle. J’ai été remis en tes mains dès ma naissance ; dès le sein de ma mère tu es mon Dieu. Ne t’éloigne pas de moi, car la détresse est proche, car il n’y a personne pour me secourir ! » La plénitude du Saint-Esprit est disponible à chaque véritable croyant. Dans le Nouveau Testament, les deux parents de Jean furent remplis du Saint-Esprit, comme nous le voyons dans Luc 1:41 « Et aussitôt qu’Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, le petit enfant tressaillit dans son sein, et Élisabeth fut remplie du Saint-Esprit. » Et, au verset 67, nous lisons : « Alors Zacharie son père fut rempli du Saint-Esprit, et il prophétisa, en disant : Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple. » Notez qu’Élizabeth et Zacharie furent remplis du Saint-Esprit sans qu’il soit question de baptême.

Et les apôtres reçurent le Saint-Esprit le Jour de la Pentecôte alors qu’ils étaient enfermés dans une maison. Ils n’étaient pas en train de se faire baptiser. Regardons dans Actes 2:1-4 : « Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous d’un accord dans un même lieu. Alors il vint tout à coup du ciel un bruit comme celui d’un vent qui souffle avec impétuosité ; et il remplit toute la maison où ils étaient. Et il leur apparut des langues séparées, comme de feu, et qui se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils commencèrent à parler des langues étrangères, selon que l’Esprit les faisait parler. » L’apôtre Pierre le fut dans Actes 4:8, où nous lisons : « Alors Pierre rempli du Saint-Esprit, leur dit : Chefs du peuple, et anciens d’Israël… »

Et lors d’une évangélisation, les apôtres priaient ainsi : « Et maintenant, Seigneur, considère leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine hardiesse ; en étendant ta main, afin qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des merveilles par le nom de ton saint Fils Jésus. Lorsqu’ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec hardiesse. Or, la multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme ; et personne ne disait que rien de ce qu’il possédait fût à lui ; mais toutes choses étaient communes entre eux. Et les apôtres rendaient témoignage, avec beaucoup de force, de la résurrection du Seigneur Jésus ; et une grande grâce était sur eux tous. Car il n’y avait aucun indigent parmi eux ; parce que tous ceux qui possédaient des terres ou des maisons, les vendaient, et apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu. Ils le mettaient aux pieds des apôtres ; et on le distribuait à chacun selon qu’il en avait besoin » (Actes 4:29-35).

Une des qualifications recherchées chez les diacres était qu’ils soient remplis du Saint-Esprit. « Choisissez donc, frères, sept hommes d’entre vous, dont on rende bon témoignage, pleins d’Esprit Saint et de sagesse, à qui nous commettions cet emploi. Quant à nous, nous vaquerons à la prière et au ministère de la parole. Cette proposition plut à toute l’assemblée ; et ils élurent Étienne, homme plein de foi et du Saint-Esprit, et Philippe, et Procore, et Nicanor, et Timon, et Parménas et Nicolas, prosélyte d’Antioche ; et ils les présentèrent aux apôtres, qui, en priant, leur imposèrent les mains. Et la parole de Dieu se répandait, et le nombre des disciples se multipliait beaucoup à Jérusalem. Et un grand nombre de sacrificateurs obéissaient à la foi » (Actes 6:3-7). Évidemment, il y en avaient plusieurs autres, comme chez les Éphésiens à qui Paul a déclaré : « C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. Ne vous enivrez point de vin, qui mène au dérèglement ; mais soyez remplis de l’Esprit » (Éphésiens 5:17-18).

La référence dans ces passages n’est pas sur un événement singulier, mais plutôt de continuer dans une foi bien fondée. Dans Colossiens 1:23, nous lisons : « Pourvu que vous demeuriez fondés dans la foi et inébranlables, n’abandonnant point l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, j’ai été fait ministre. » Paul veut s’assurer que les chrétiens demeurent dans la foi. Par exemple, comme Paul et Barnabas revenaient de leur voyage missionnaire, ils avaient l’habitude de passer par le même chemin, confirmant les âmes des disciples en les exhortant à continuer dans la foi, comme nous le voyons dans Actes 14:22 où : « Fortifiant l’esprit des disciples, les exhortant à persévérer dans la foi, et leur représentant que c’est par beaucoup d’afflictions qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu. »

Il y a au moins une cinquantaine de fois, dans le Nouveau Testament, où la foi est confirmée ainsi. Dans ces références, il est toujours question d’obéissance à des instructions spécifiques : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise ; ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité » (2 Pierre 1:3-7).

De cette façon, quelqu’un qui sera ancré dans la foi sera bientôt établi dans son propre témoignage, possédant ainsi son ministère chrétien. Il est nécessaire en effet de bâtir sur le fondement de Christ : « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3:11). Mais : « si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense » (1 Corinthiens 3:12-14). Mais ceux qui bâtissent sur du bois, du foin et du chaume recevront également leur récompense. Car, si l’or, l’argent et les pierres précieuses ne sont pas affectés par le feu et subsistent, il en va tout différemment du bois, du foin et du chaume qui ne peuvent subsister au feu et sont alors détruits.

Voilà pourquoi Jude nous dit : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:3-4). Alors, ceux qui continuent dans la foi ne seront jamais délogés de : « l’espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:19-20).

C’est également notre facteur motivateur dans la vie : « Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur » (1 Jean 3:3). « C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 15:58. Faire l’œuvre de Dieu crée en nous une régénération dans notre corps. En parlant de régénération, Jésus a bien dit : « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit » (Jean 3:6). Peut-être que la chose la plus difficile à expliquer â un nouveau chrétien, c’est de prendre une chose charnelle et de la voir changer en esprit, alors qu’auparavant elle n’était que simplement physique. Et là même parmi les plus matures des croyants, il reste des aspects de la vieille nature qui demeurent en guerre avec la nouvelle. « Je trouve donc cette loi en moi ; c’est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres, » déclare Paul dans Romains 7:21-23.

Cependant, chaque chrétien devrait, avec la puissance divine en lui, gagner cette guerre. Christ est venu régénérer ceux qui l’ont suivi. La Bible est spécifique et dit que l’homme est entièrement charnel jusqu’au moment où il reçoit le don de l’Esprit. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort, » nous dit Paul, dans Romains 8:1-2. Trop de chrétiens ont encore leurs esprits enfouis profondément dans la chair. L’esprit de l’homme est charnel et il lui est impossible de faire la volonté de Dieu, il ne le peut même pas. Donc, il est évident que Dieu ne « réveille » pas l’esprit de l’homme, mais Il met Son Esprit dans l’homme, car celui-ci ne peut comprendre les profondeurs de Dieu que par l’Esprit de Dieu.

« Je parle suivant l’usage des hommes, à cause de l’infirmité de votre chair. En effet, de même que vous avez livré vos membres pour servir à l’impureté et à l’injustice pour l’iniquité, ainsi livrez-les maintenant comme esclaves à la justice pour la sainteté. Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. Quel fruit retiriez-vous donc alors des choses dont vous avez honte présentement ? Car leur fin est la mort. Mais maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle ; car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:19-23.

Mais Christ est venu pour changer tout cela. Il est venu nous délivrer de la puissance des ténèbres. Dans Romains 8:3-5, Paul nous confirme : « Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. Car ceux qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair ; mais ceux qui vivent selon l’esprit, s’affectionnent aux choses de l’esprit. » Maintenant par la foi, Pierre nous dit : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5).

Renaître veut dire reproduire quelque chose de semblable. Puisque Christ nous a fait renaître, lors de notre baptême, nous devrions lui ressembler en attitude et en sentiments. Alors : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:5-8). En se dépouillant Lui-même, Il a rendu possible que nous soyons délivrés de la puissance des ténèbres, dans la mesure où nous demeurons attachés a Lui.

« Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera. Frères, priez pour nous. Saluez tous les frères par un saint baiser, » nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:23-26. Voilà le véritable but du christianisme et ce que Christ a toujours enseigné à ceux qui étaient prêts à L’écouter.




D.349 – Quand sera la fin du monde

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Par Joseph Sakala

Au départ, j’aimerais vous assurer qu’aucun homme et aucune femme ne connaît le jour ou l’heure de la fin du monde. Mais il est possible de savoir quand le moment sera proche. Une nouvelle à sensation a balayé la nation quand un prédicateur nommé Harold Camping a proclamé devant sa congrégation que l’enlèvement des vrais chrétiens (ses disciples) aurait lieu le 21 mai 2012. Cette date devait déclencher les évènements qui amèneraient la destruction totale du monde. Ses disciples ont abandonné leurs carrières et vendu toutes leurs possessions alors que ceux qui n’ont pas cru ont préparé une grande fête en dérision de cette « prophétie ». De toute façon, la « fin » est venue sans incident. Pourtant, selon M. Camping, la colère de Dieu devait débuter en Nouvelle Zélande pour se propager sur la terre entière en laissant des millions de cadavres précisément à 18h00, le 21 mai 2012.

Néanmoins, les cadrans du monde ont continué d’avancer et la Nouvelle Zélande a survécu à cette catastrophe, ainsi que tous les autres pays de la terre. La fin que ce monsieur avait prophétisée ne s’est pas réalisée, tout comme celle que ce même M. Camping avait prédite en 1994. Cependant, sa prophétie de 2012 reçut un meilleur « dérangement » médiatique que celle de 1994, puisque, cette fois, l’histoire a fait la UNE de plusieurs journaux du monde. Pourquoi ? Jetons un coup d’œil sur notre planète. Elle est présentement frappée de plusieurs guerres, sans oublier le potentiel de futures guerres en préparation. Le Moyen-Orient est continuellement bouleversé par des actes de terrorisme internes, ce qui a produit le renversement de quelques dictatures. Et nous en verrons sûrement d’autres bientôt. Les nations occidentales sont étouffées par des dettes massives et la terre entière vit des moments extrêmes où les catastrophes naturelles causent des destructions de villes entières, ainsi que la mort de plusieurs milliers de pauvres victimes.

Les désastres de 2012 à aujourd’hui paraissent arriver avec une intensité croissante jamais connue auparavant dans l’histoire. Dans ce système complètement bouleversé, l’idée d’en être arrivé à la fin du monde apparaît tout à fait logique. Les critiques de M. Camping citent néanmoins Matthieu 25:13 où Jésus a dit : « Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure où le Fils de l’homme viendra. » La Parole de Dieu nous dévoile que seul le Père connaît le moment précis de la fin de cette société, mais est-ce que cela veut dire d’ignorer les prophéties totalement afin de nous concentrer uniquement sur les principes d’une vie chrétienne, à cause d’une fausse prédiction de cet homme ? Pourtant, les disciples de Jésus Lui demandèrent aussi des signes indiquant la fin du monde. « Et s’étant assis sur la montagne des Oliviers, ses disciples vinrent à lui en particulier et lui dirent : Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde » (Matthieu 24:3).

Les disciples comprenaient que Jésus était près de retourner au ciel vers Son Père. Ils savaient également que Christ reviendrait pour mettre un terme à ce système pourri dirigé par Satan, où les hommes dominent sur les hommes en tentant de nous faire avaler un Nouvel Ordre Mondial dans l’aisance. Heureusement que la Bible nous annonce le retour de Jésus, afin d’établir le Royaume de Dieu sur cette terre. Ils se souvenaient du temps où Jésus leur a dit : « Et quand je serai parti [au ciel], et que je vous aurai préparé une place [dans le Royaume], je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:3). Et le quartier général de ce Royaume sous le Christ sera établi à Jérusalem.

Les disciples ne connaissaient toutefois pas les détails des évènements qui aboutiraient à Son retour. Alors, ils demandèrent à Jésus des signes. Notez que Jésus n’a pas ridiculisé Ses disciples pour avoir abordé ce sujet, comme bon nombre de théologiens le feraient aujourd’hui. Au contraire, Jésus leur a étalé les signes spécifiques précédant Son retour. D’abord, Jésus les mit en garde contre la séduction religieuse mondiale. Des prédicateurs viendraient en déclarant que Jésus est le Christ, mais, avec leur message faussé, ils en séduiraient plusieurs. « Alors si quelqu’un vous dit : Le Christ est ici ou Il est là ; ne le croyez point » (Matthieu 24:23). Mais pour quelle raison ?

Il existe déjà des groupes qui prêchent que Jésus est dès maintenant sur terre, et n’attend que le moment précis pour enlever Ses croyants dans les nuages ou au ciel avant le début de la grande tribulation. Là, ils se réjouiront pendant sept ans loin des souffrances atroces qui auront lieu sur la terre. Cette « vérité » comporte toutefois un petit problème. La Bible nous déclare que la tribulation doit durer trois ans et demi, ou 42 mois ou 1 260 jours, après quoi, Jésus viendra établir Son Royaume ici-bas sur la terre. Que feront ces « croyants » pendant les trois années et demi qui resteront, dans les nuées ou au ciel ? Imaginez, eux au ciel et Jésus sur la terre. Gros problème ! Et encore que Jésus Lui-même aurait dit : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Pourquoi ne citent-ils pas ce verset dans leur prédication ? Ont-ils peur de vider leurs congrégations ?

Jésus élabore sur ce qui se passera sur la terre durant la tribulation pour séduire beaucoup de gens. C’est un fait bien connu que les gens aiment voir des miracles et des prodiges pour les amuser. Les grands séducteurs charismatiques profiteront de cette situation pour se faire adorer par leurs fidèles. « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible » (Matthieu 24:24). Notez que ces grands manipulateurs seront si habiles qu’ils pourraient séduire même les Élus, si cela était possible. Mais ce ne sera pas possible, car le véritable converti à Christ démasquera le faux en tout temps, puisque Jésus nous dit que nous les reconnaîtrons à leurs fruits. Ils prêcheront des erreurs au travers des vérités et tromperont la majorité du monde, mais le véritable converti est formé pour vérifier toute chose et à retenir seulement ce qui est vrai. Le véritable converti sera donc sans excuse, puisque Jésus nous dit, dans Matthieu 24:25 : « Voilà, je vous l’ai prédit. »

Par conséquent, il faut étudier les Saintes Écritures régulièrement, afin de reconnaître le faux du vrai. Observez les télévangélistes, toujours prêts à vous enseigner n’importe quoi, en autant que vous contribuiez religieusement à leur cagnotte et les rendiez millionnaires, pendant que leurs fidèles comptent leurs sous pour survivre. La déclaration de Jésus nous prévient contre une acceptation aveugle au sujet de l’endroit où Jésus serait dissimulé ou caché présentement. Somme toute, s’il était possible de séduire même les élus, comment ces élus pourraient-ils être sur la terre et dans les nuées en même temps ? Cette sorte de fausse prédication nous indique clairement la confusion qui existe parmi ces chefs religieux qui se camouflent derrière une façade de Christ, alors qu’ils font l’œuvre de Satan.

Et que dire de cette « prophétie » des Mayas qui nous annonçait la fin du monde pour le 21 décembre 2012 ! Les ministres de Satan ont déjà planifié la façon de sauver leurs « fidèles » pour un prix. Le paisible village de Sirince, dans l’ouest de la Turquie, situé près de l’antique site d’Éphèse, affichait déjà complet depuis des semaines, pour loger les gens qui voulaient sauver leur vie. Leurs pasteurs avaient promis que ce village paisible serait épargné de l’apocalypse redoutée par certains le 21 décembre. En passant, où sont ceux qui devaient être enlevés dans les nuées avant la tribulation ? Il ne leur restait plus grand temps pour tout vendre et partir. Et c’est de cette manière, mes chers amis, que les loups s’enrichissent pendant que les brebis payent.

Souvenez-vous toujours que ce qui importe, c’est ce que la Bible dit. Que Dieu seul soit reconnu véritable et tout homme menteur (Romains 3:4). Dans Matthieu 24:26, Jésus nous dit : « Si donc on vous dit : Le voici dans le désert [comme s’Il était déjà revenu] ; n’y allez point : Le voici dans des lieux retirés ; ne le croyez point. » Notez ce verset et, quand vous entendrez une telle déclaration, vous ne serez pas séduit. Surtout pas par un prophète comme M. Camping, les Mayas et d’autres qui prêchent un enlèvement secret alors que la majorité des humains seront laissés derrière sur cette terre pour endurer des souffrances et des plaies horribles dans la Grande Tribulation. Jésus nous dit de ne pas les croire.

Au sujet du retour de Jésus, Apocalypse 1:7 dit : « Voici, il vient sur les nuées, et tout œil le verra, ceux même qui l’ont percé ; et toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine devant lui. Oui, Amen. » Pas de retour en secret, tout œil verra Jésus. « Car, comme l’éclair sort de l’orient et se fait voir jusqu’à l’occident, il en sera aussi de même de l’avènement du Fils de l’homme » (Matthieu 24:27). Dans l’Évangile de Marc, nous recevons cette instruction : « Apprenez ceci par la comparaison tirée du figuier : Quand ses rameaux commencent à être tendres, et que ses feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche. Vous de même quand vous verrez arriver ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche et à la porte. Je vous dis en vérité, que cette génération ne passera point, que toutes ces choses n’arrivent » (Marc 13:28-30).

Jésus parlait-Il de la génération du premier siècle qui venait de recevoir cette prophétie ? Notez qu’à ce moment, Jésus n’avait pas encore été crucifié, ni n’était monté au ciel. La simple logique nous indique que Jésus parlait de la génération qui verrait la tribulation à la fin des temps ainsi que Son retour dans la gloire et en puissance. Il est de ce fait irréaliste pour qui que ce soit de deviner le moment exact du retour de Jésus. Mais la Bible est pleine de « signes » pour nous l’annoncer. Donc, nous saurons que le moment sera proche si nous surveillons les évènements mondiaux en relation avec les signes prophétiques.

Dans Marc 13:33-37, Jésus nous dit : « Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra. Il en est comme d’un homme qui, allant en voyage, laisse sa maison, et en donne la conduite à ses serviteurs, marquant à chacun sa tâche, et qui ordonne au portier d’être vigilant. Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison viendra ou le soir, ou à minuit, ou au chant du coq ou le matin ; de peur qu’arrivant tout à coup il ne vous trouve endormis. Or, ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez. » Complètement à l’inverse des « prophètes » qui disent : « Vu que nous ne savons ni l’heure ni le jour, à quoi bon veiller ? » Mais Dieu nous dit précisément de veillez, parce que nous ne savons pas ces choses. Alors, à nous d’être actifs et vigilants, afin de ne pas être surpris subitement.

Alors, comment le chrétien peut-il saisir les avertisseurs des évènements prophétiques ? Pourquoi Jésus nous a-t-Il donné autant de signes différents annonçant Son retour, s’Il n’avait eu aucune intention que nous nous en servions pour équilibrer notre connaissance des prophéties bibliques ? Le chrétien ne doit jamais être dans le doute au sujet de la chronologie des évènements des temps de la fin. C’est clairement expliqué pour ceux qui sont prêts à laisser la Bible s’interpréter elle-même. Dans 2 Pierre 1:19-21, l’apôtre nous dit que : « Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs. Sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé. »

Et qui est cette « étoile brillante du matin » ? Nous avons la réponse dans Apocalypse 22:16 : « Moi, Jésus, j’ai envoyé Mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. » Dieu n’a aucune intention de nous voir retenir les œuvres qu’Il a préparées d’avance pour nous, afin que nous tentions de fixer des dates. Mais Il ne veut pas non plus que nous ignorions les prophéties en disant dans nos cœurs : « Mon maître tarde à venir » (Matthieu 24:48). Les prophéties marchent inexorablement, sans retard ni rémission. L’expérience de l’humanité à vouloir s’autogouverner tire bientôt à sa fin. Comment le savons-nous ? Parce que les évènements que Jésus a Lui-même prophétisés comme étant des signes de la fin des temps, ainsi que Son retour sur la terre, font déjà partie des nouvelles courantes. Exactement comme Jésus l’avait prédit.

L’Apocalypse nous a été révélée par Jésus Lui-même. Au moment de Son avènement, après trois ans et demi de tribulations, Il établira Son Royaume de paix pendant 1 000 années avec Ses Élus. Cette époque sera suivie d’une deuxième résurrection, où le Livre de Vie sera ouvert pour recevoir les noms de tous ceux qui, tout au long des siècles, n’ont jamais eu l’occasion de connaître leur Sauveur, à cause de la frauduleuse séduction religieuse. Cette immense Évangélisation par les Élus de la vérité biblique convertira des milliards d’humains qui formeront la grande moisson d’enfants pour la Famille de Dieu, et ils seront également inscrits dans le Livre de Vie. Viendra ensuite une purification de la terre par le feu. Ce feu sera aussi utilisé pour détruire tous les rebelles qui refuseront, jusqu’à la toute fin, de se convertir à Christ. Mais le plus beau est à venir.

Le prophète Ésaïe fut inspiré par Dieu d’écrire ceci : « Car voici, je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se souviendra plus des choses passées, et elles ne reviendront plus en mémoire. Mais réjouissez-vous à jamais, et soyez dans l’allégresse, à cause de ce que je vais créer. Car voici, je vais créer Jérusalem pour l’allégresse, et son peuple pour la joie. Et je ferai de Jérusalem Mon allégresse, et de mon peuple ma joie ; et on n’y entendra plus le bruit des pleurs, ni le bruit des cris » (Ésaïe 65:17-19). Il y a un avenir glorieux qui attend les Élus de Dieu. Même si la création des cieux et de la terre sont éternels : « Ce n’est pas volontairement que la création est [présentement] assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui [Dieu] qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption [dans la famille divine], la rédemption de notre corps » (Romains 8:20-23).

Pour ceux qui supposent que Dieu n’est pas impliqué dans Sa création, détrompez-vous. « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:8-10). C’est ainsi que tous les rebelles seront complètement brûlés comme s’ils n’avaient jamais existé et la terre sera purifiée par ce feu intense, afin de recevoir la Jérusalem céleste pour devenir le Quartier Général de l’univers entier.

La Bible nous donne quatre références explicites sur le renouvellement des cieux et la terre. En plus du merveilleux passage d’Ésaïe 65:17-19 sur la création de nouveaux cieux et une nouvelle terre, Dieu ajoute : « Car, comme les cieux nouveaux et la terre nouvelle que je vais créer, subsisteront devant moi, ainsi subsisteront votre race et votre nom. » Donc, dans cette deuxième référence, tout comme les cieux et la terre subsisteront éternellement, il en sera ainsi de tous ceux qui deviendront la Famille immortelle de Dieu. Puisque Dieu a créé l’univers pour le partager comme un Bon Père avec Ses enfants, nous aurons la tâche de renouveler les millions de galaxies, avec leurs milliards d’étoiles et leurs planètes, tout comme nos premiers parents avaient reçu le Jardin d’Éden pour en prendre soin et l’entretenir. Avez-vous une idée du travail phénoménal qui nous attend pendant l’éternité à embellir l’univers entier ?

La troisième référence se trouve dans le Nouveau Testament, alors que l’apôtre Pierre nous dit : « Or, nous attendons, selon Sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant Lui dans la paix. Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée » (2 Pierre 3:13-15). Pouvez-vous imaginer une nouvelle terre où la justice habitera ? Quelle différence entre la terre actuelle où l’injustice règne et où le désordre est partout, dans le domaine financier comme dans les domaines social et culturel.

Finalement, l’apôtre Jean nous raconte ce qu’il a vu dans sa vision sur l’île de Patmos. « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la Sainte Cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. » Il n’y a pas de spéculation possible ici, car c’est Christ Lui-même qui le confirme.

Aucun péché ne pénétrera dans cette Nouvelle Jérusalem, ni la malédiction qui en résultait auparavant. Puisque : « Pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (v. 8). Les religions de ce monde prêchent un enfer dans lequel les pécheurs décédés souffrent déjà éternellement dans un feu qui ne les consume pas. Avez-vous déjà vu un feu comme ça ? Montrez-moi un seul endroit dans la Parole de Dieu où une telle place existe. Montrez-moi une seule référence dans la Bible qui parle d’un Purgatoire ou des Limbes. Seul Satan a pu implanter une telle idée dans l’esprit de ceux qui lui obéissent.

Pourtant, la Bible nous dit avec simplicité et fermeté que, les menteurs aussi n’auront pas accès à ce Royaume. Si Jésus a déclaré que : personne n’est monté au ciel, sauf Lui-même, les prédicateurs qui prêchent un enlèvement au ciel auront sûrement un problème à expliquer cela lors de Son retour, parce qu’ils font de Jésus un menteur. Donc pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres et tous les menteurs non repentants, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre. Et Jésus ajoute que c’est la seconde mort, de laquelle il n’y aura aucune possibilité de résurrection.

« Seconde mort » veut dire « mort » et non une « vie » éternelle en enfer. Ces gens ont déjà vécu et sont morts. « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, après cela vient le jugement » (Hébreux 9:27). Pas de multiples réincarnations pour aboutir éventuellement dans le Nirvana, c’est à dire rien. La Bible nous parle d’une résurrection de ces individus qui n’ont jamais eu le bonheur et la joie de connaître le véritable Sauveur, à cause de la séduction sermonnée dans la majorité des dénominations religieuses. Ces gens auront enfin l’occasion de connaître Jésus, de se repentir et d’accepter le sacrifice de Jésus comme la rançon payée pour leurs péchés. Dans sa vision, Jean dit : « Puis, je vis un grand trône blanc, et Celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient [ressuscités] devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres » (Apocalypse 20:11-12).

Le grand trône blanc symbolise le Trône de la Miséricorde sur lequel Jésus sera assis pour juger cette foule immense de ressuscités. Les livres de la Bible seront ouverts et la vérité divine sera finalement enseignée à tous ceux qui voudront suivre Christ. Ceux qui accepteront seront inscrits dans le Livre de Vie et formeront les nations qui seront dirigées par les Élus. Et que feront-ils dans cet état d’immortalité ? Ils travailleront tous pour Christ à embellir l’univers entier à la louange et la gloire de Dieu durant l’éternité. En parlant de la Jérusalem céleste, établie sur la terre, Jean nous dit : « Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout-Puissant et l’Agneau en sont le temple. Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre [les Élus] y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations [immortelles aussi]. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau. »

Voilà ce que la Bible nous enseigne et que je souhaite à chaque personne qui lit ce message. Que Dieu tout-puissant vous garde et vous bénisse tous dans votre cheminement personnel vers ce merveilleux Royaume !




D.348 – Jésus, enseignant de la Bible

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par Joseph Sakala

Dans Luc 24:44-47, nous lisons que Jésus leur dit : « C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous, qu’il fallait que tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse et dans les prophètes et dans les psaumes, fût accompli. Alors il leur ouvrit l’esprit, pour qu’ils comprissent les Écritures. Et il leur dit : Ainsi est-il écrit, et ainsi fallait-il que le Christ souffrît, et qu’il ressuscitât des morts le troisième jour, et qu’on prêchât en son nom la repentance et la rémission des péchés, parmi toutes les nations, en commençant par Jérusalem. » Le jour de Sa résurrection, Jésus a donné une merveilleuse session d’enseignement biblique à deux de Ses disciples sur le chemin d’Emmaüs. « Puis, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliquait, dans toutes les Écritures, ce qui le regardait » (Luc 24:27).

Plus tard dans la même journée, Jésus est apparu à Ses onze apôtres et à d’autres disciples, probablement dans la chambre haute, et leur donna une étude similaire comme dans le texte du début. Nous pouvons apprendre beaucoup de notre Maître Enseignant concernant la manière par laquelle nous devrions aussi enseigner la Bible. Car c’est Jésus : « Recherchant pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux [les anciens prophètes], et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1:11-12).

C’est Lui qui l’avait écrit au tout début. Notez, par exemple, que la Bible entière parle de Jésus, soit en prophétie, ou d’autres façons. Notez également que Jésus commence par les écrits de Moïse, ce qui nous amène au début de la création et de l’histoire primitive qui est la fondation de tout le reste. Il est également évident que Jésus considérait toutes les Écritures comme venant de l’autorité divine, indiquant ainsi qu’elles devaient toutes être accomplies, soit dans Sa première venue, soit dans Sa deuxième. Il croyait implicitement à l’inspiration de la Bible et, surtout, à l’éminent miracle de son accomplissement prophétique. Finalement, même dans le cas de Ses disciples qui étaient très proches de Lui, il était essentiel que le Saint-Esprit ouvre leur compréhension s’ils voulaient vraiment comprendre les Écritures. Tous ceux qui désirent aujourd’hui enseigner la Parole doivent l’enseigner comme Lui, car Il est notre exemple. Il est le premier-né de toute la création.

Dans Colossiens 1:13, nous devons rendre grâces au Père : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est Lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. » Il y a une hérésie fondée sur ce verset qui dit que Jésus n’était pas éternel, mais simplement le premier être créé, probablement un ange, avant de devenir un homme. Notez cependant que le verset ne dit pas qu’Il fut le « premier créé de toutes les créatures », mais plutôt le « premier- de toutes les créatures », et il y a toute une différence. En effet, le verset suivant nous déclare que : « c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1:16).

Jésus n’a jamais été créé, car Il est Lui-même le Créateur. « Toutes choses ont été faites par elle [la Parole], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:3). Jésus est né de Dieu, Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est Celui qui l’a fait connaître » (Jean 1:18). Le Père éternel est omniprésent, donc invisible, inaccessible à nos sens physiques. Le Fils, par contre, est l’image du Père invisible, Celui qui déclare Son essence dans la chair et nous Le fait connaitre. Jésus, le Fils unique, qui est toujours dans le sein du Père, demeure éternellement : « la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne » (Hébreux 1:3). Jésus est l’Éternel, la Parole vivante, qui fut : « au commencement avec Dieu, et était Dieu » (Jean 1:1).

Ainsi, l’expression « le premier-né de toutes les créatures » pourrait être littéralement traduit « engendré du Père avant toute la création ». La relation éternelle entre le Père et le Fils se situe au-delà de toute compréhension humaine et les termes « Fils » et « engendré » ne sont que les meilleurs termes du langage humain pour pouvoir l’exprimer. Jésus-Christ, la Parole faite chair, est le Seul engendré, Fils du Père, éternellement brillant comme l’image d’un Dieu, autrement invisible.

Une partie de Son enseignement à Ses disciples était qu’un prophète est méprisé chez lui, parce que les gens aiment toujours que le prophète vienne d’ailleurs. Pour une raison tout à fait charnelle, une sorte de complexe d’infériorité collectif, les habitants de beaucoup d’endroits croient que ceux qui viennent d’ailleurs sont plus instruits, plus crédibles. Ils croient que leurs semblables ne doivent pas leur être supérieurs. Voilà pourquoi, dans Marc 6:4-6, Jésus leur dit : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, parmi ses parents et ceux de sa famille. Et il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il guérit quelques malades, en leur imposant les mains. Et il s’étonnait de leur incrédulité ; et il parcourut les bourgades des environs en enseignant. » Vous remarquerez qu’une ville rendra des honneurs à un athlète local établissant un exploit sportif, ou à quelqu’un qui devient populaire dans les arts ou dans le chant. Mais s’il devient connu comme un prédicateur chrétien, les gens de sa communauté deviennent un peu embarrassés. Jésus Lui-même l’a expérimenté. Il fut élevé à Nazareth et c’est là que « Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (Luc 2:52).

Pourtant, lorsqu’Il y est retourné, au début de Son ministère : « Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé, et il entra, selon sa coutume, le jour du sabbat, dans la synagogue, et il se leva pour lire. Et on lui présenta le livre du prophète Ésaïe, et ayant déroulé le livre, il trouva l’endroit où il était écrit : l’Esprit du Seigneur est sur moi, c’est pourquoi il m’a oint pour annoncer l’Évangile aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé ; pour publier la liberté aux captifs, et le recouvrement de la vue aux aveugles [spirituels] ; pour renvoyer libres ceux qui sont dans l’oppression, et pour publier l’année favorable du Seigneur » (Luc 4:16-19).

Il était déjà reconnu comme connaissant les Écritures et la population avait déjà entendu parler de Ses miracles, donc, l’invitation de parler ou de lire les Écritures était tout à fait naturelle. Malgré cela, certains individus avaient des doutes sur Son authenticité en déclarant : « N’est-ce pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie ? et ses frères, Jacques, Joses, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D’où lui viennent donc toutes ces choses ? De sorte qu’ils se scandalisaient de lui. Mais Jésus leur dit : Un prophète n’est méprisé que dans son pays et dans sa maison. Et il ne fit là que peu de miracles, à cause de leur incrédulité » (Matthieu 13:55-58). Mais au début : « Tous lui rendaient témoignage, et admiraient les paroles de grâce qui sortaient de sa bouche, et ils disaient : N’est-ce pas le fils de Joseph ? » (Luc 4:22).

Mais lorsque Jésus a commencé à S’appliquer à Lui-même une prophétie majeure et les a semoncés pour leur incrédulité : « ils furent tous remplis de colère, dans la synagogue, en entendant ces choses. Et s’étant levés ils le chassèrent de la ville, et le menèrent jusqu’au sommet escarpé de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, pour le précipiter. Mais lui, passant au milieu d’eux, s’en alla » (Luc 4:28-30). Même ses propres frères lui dirent : « Pars d’ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les œuvres que tu fais. Car personne ne fait rien en cachette, quand il cherche à être connu. Si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde. Car ses frères même ne croyaient pas en lui. Jésus leur dit : Mon temps n’est pas encore venu ; mais votre temps est toujours venu » (Jean 7:3-6). Seulement : « la mère de Jésus, et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléopas, et Marie de Magdala, se tenaient près de la croix de Jésus » (Jean 19:25), lorsqu’Il fut crucifié.

Comme David l’avait si parfaitement prophétisé dans Psaume 69:8-9 : « Car c’est pour toi que je porte l’opprobre, et que la honte a couvert mon visage. Je suis devenu un étranger pour mes frères, et un inconnu pour les fils de ma mère. » Il est fort possible que les chrétiens qui ont été rejetés par leur famille et leurs anciens amis se reconnaîtront lorsque Jésus a déclaré : « Car quiconque fera la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, et ma sœur et ma mère » (Marc 3:35). Ne vous inquiétez pas pour votre famille physique, car Dieu S’en occupera. Nous avons toujours une famille, une famille éternelle. Car nous avons été créés pour la gloire de Dieu à cause de la prédication de la Parole.

Dans Esaïe 55:11-13, Dieu nous dit : « Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée. Car vous sortirez avec joie, et vous serez conduits en paix ; les montagnes et les collines éclateront en cris de joie devant vous, et tous les arbres des champs battront des mains. Au lieu du buisson croîtra le cyprès, au lieu de l’épine croîtra le myrte ; et ce sera pour l’Éternel une gloire, un signe perpétuel, qui ne sera jamais retranché. » Ésaïe a sûrement été inspiré par l’Esprit, pour contempler la gloire de Dieu dans Sa grande œuvre de rédemption, quand il a écrit ce passage. Il devait se rappeler du Psaume 19:2 où David chantait : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. »

Souvent, ces belles louanges se font en méditant le retour de Christ planifié en vue d’accomplir Son but primordial dans la création de tout chose. « Car vous sortirez avec joie, et vous serez conduits en paix ; les montagnes et les collines éclateront en cris de joie devant vous, et tous les arbres des champs battront des mains. Au lieu du buisson croîtra le cyprès, au lieu de l’épine croîtra le myrte ; et ce sera pour l’Éternel une gloire, un signe perpétuel, qui ne sera jamais retranché » (Esaïe 55:12-13). Dieu a triomphé du mal qui existe présentement sur la terre entière. Ce dernier passage nous pointe l’éventuel bannissement de la malédiction épouvantable qui a dominé sur la création entière à cause du péché.

« l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:14-19).

« Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps, » nous déclare Paul, dans Romains 8:22-23. Un jour, cependant, elle aura : « l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:21). En attendant ce merveilleux moment : « Que les cieux se réjouissent, et que la terre tressaille de joie ; que la mer retentisse, avec tout ce qu’elle contient ! Que les campagnes s’égaient, avec tout ce qui est en elles ; que tous les arbres des forêts chantent de joie, devant l’Éternel ! Car il vient ; il vient pour juger la terre ; il jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa fidélité » (Psaume 96:11-13).

Mais dans Son enseignement, Dieu nous instruit sur d’autres éléments de Sa création. Dans Job 9:7-9, on peut lire : « Il parle au soleil, et le soleil ne se lève pas ; et il met un sceau sur les étoiles. Seul, il étend les cieux, et il marche sur les hauteurs de la mer. Il a créé la grande Ourse, l’Orion, et la Pléiade, et les régions cachées du midi. » Une des références dans le livre de Job est Sa création des étoiles et les constellations. Le livre de Job est le plus ancien livre de la Bible. Cela ne devrait pas nous surprendre qu’il puisse contenir des références à la création et au Déluge, car ces grands évènements étaient relativement frais à l’esprit de Job et de ses contemporains. Une autre création est mentionnée dans Job 26:12-14 où : « Par sa force, il soulève la mer ; et par son habileté, il écrase les plus puissants rebelles. Son souffle rend le ciel pur ; sa main perce le dragon fugitif. Ce ne sont là que les bords de ses voies ; qu’il est faible le bruit qu’en saisit notre oreille ! Et qui pourra entendre le tonnerre de sa puissance ? »

Finalement, Dieu pose la question suivante à Job : « Peux-tu resserrer les liens des Pléiades, ou détacher les chaînes d’Orion ? Fais-tu sortir en leur temps les signes du zodiaque ? Et conduis-tu la grande Ourse avec ses petits ? Connais-tu les lois du ciel ? Ou disposes-tu de son pouvoir sur la terre ? Élèves-tu ta voix vers la nuée, pour que des eaux abondantes te couvrent ? Envoies-tu les éclairs ? Partent-ils, et te disent-ils : Nous voici ? Qui a mis la sagesse dans les nues, qui a donné au météore l’intelligence ? Qui compte les nuages avec sagesse, qui incline les outres des cieux, quand la poussière se délaie et se met en fusion, et que les mottes s’agglomèrent ? » (Job 38:31-38). Ainsi, Dieu n’a pas seulement créé les étoiles, mais Il les a placées en groupes pour servir de signes et pour les saisons. « Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi » (Genèse 1:14-15).

Puisque Dieu ne fait rien sans un but saint et précis, nous pouvons être certains que ces signes sidéraux ne devaient pas servir de signes astrologiques pour les humains. « Mais un mal viendra sur toi, que tu n’auras pas vu poindre ; une calamité tombera sur toi, que tu ne pourras détourner ; une ruine que tu n’auras pas prévue viendra subitement sur toi ! Parais avec tes enchantements et avec la multitude de tes sortilèges, auxquels tu t’es fatiguée dès ta jeunesse ! Peut-être pourras-tu en tirer profit, peut-être te rendras-tu redoutable ! Tu es lasse de la multitude de tes conseils. Qu’ils paraissent, ceux qui interrogent les cieux, qui examinent les étoiles, qui font leurs prédictions aux nouvelles lunes ! qu’ils te délivrent de ce qui va venir sur toi ! Les voilà devenus comme du chaume ; le feu les brûle, ils ne se sauveront pas du pouvoir des flammes ; ce ne sera pas un brasier pour cuire leur pain, ni un feu pour s’asseoir auprès. Tels sont pour toi ceux avec qui tu t’es lassée, avec lesquels tu trafiquas dès ta jeunesse : ils errent chacun de son côté ; il n’y a personne pour te sauver ! » (Esaïe 47:11-15).

Les constellations devaient servir pour témoigner de l’avènement de notre Sauveur. « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est Celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. » Avant que les Écritures nous soient léguées, le témoignage de Dieu nous fut donné par Ses promesses écrites dans les cieux, et à ceux qui, sur la terre des débuts, avaient les yeux et le cœur pour voir qu’Il était le Créateur de toutes choses. « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:16-17).

L’expression « toutes choses » est utilisée dans tous ces versets pour mettre l’emphase sur le fait que tout ce qui existe fut amené à l’existence par Son Fils Merveilleux. « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le Royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la Tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en Lui ; et de réconcilier par Lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:12-20).

La liste de choses créées est exhaustive : le ciel, la terre, les choses visibles et invisibles, les trônes, les dominations, les principautés, les puissances. « Qu’Il [Dieu] a déployée [Sa force] en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, et la plénitude de celui qui remplit tout en tous » (Éphésiens 1:20-23).

Le Créateur existait avant toutes choses et accepte la responsabilité pour tout ce qu’Il a créé. Salomon l’avait très bien compris lorsqu’il parla de la sagesse : « L’Éternel m’a possédée dès le commencement de ses voies, avant qu’il fît aucune de ses œuvres. J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, dès l’origine de la terre. J’ai été engendrée lorsqu’il n’y avait point encore d’abîmes, ni de fontaines riches en eaux. J’ai été engendrée avant que les montagnes fussent assises, et avant les coteaux ; avant qu’il eût fait la terre, et les campagnes, et le commencement de la poussière du monde » (Proverbes 8:22-26). « Selon qu’il nous a élus en Lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6).

Lorsque le Seigneur Jésus S’est révélé à Jean, Il a dit : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout-Puissant » (Apocalypse 1:8). Ces grandes preuves d’éternité sont pour nous des ancres pour notre foi. Mais ne perdons jamais de vue que les cieux et la terre, qui existent maintenant par la Parole du Créateur, sont gardés par la même Parole et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies (2 Pierre 3:7).

Ensuite, notre merveilleux enseignant, Jésus, nous instruit sur le soleil et la lune. Dans Genèse 1:16-19 : « Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire [le soleil], pour dominer sur le jour, et le petit luminaire [la lune], pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le quatrième jour. » Il paraît que, tout au long de l’histoire, l’humanité semble avoir ignoré ou simplement déformé le but principal pour lequel Dieu a créé le soleil. Au fil des siècles, plusieurs cultures adorèrent le soleil, prêchant que le soleil est la source de toute vie humaine sur la terre. De multiples temples furent érigés en son honneur, des vies humaines sacrifiées pour apaiser sa colère et des civilisations entières consacrées à l’adorer.

La nation d’Israël a vécu pendant des siècles parmi les Égyptiens qui adoraient le soleil. Vous prendrez donc bien garde à vos âmes, leur déclara l’Éternel : « De peur aussi qu’élevant tes yeux vers les cieux, et voyant le soleil, la lune et les étoiles, toute l’armée des cieux, tu ne sois poussé à te prosterner devant eux, et que tu ne serves ces choses que l’Éternel ton Dieu a données en partage à tous les peuples sous tous les cieux » (Deutéronome 4:19). Moïse a également averti Israël en disant : « Gardez-vous d’oublier l’alliance de l’Éternel votre Dieu, qu’il a traitée avec vous, et de vous faire quelque image taillée, quelque ressemblance d’aucune chose que l’Éternel ton Dieu t’ait défendue. Car l’Éternel ton Dieu est un feu consumant ; c’est un Dieu jaloux » (Deutéronome 4:23-24).

Le but de la création du soleil n’est pas un mystère. Son Créateur Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. Et Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire, pour dominer sur le jour, et le petit luminaire, pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon » (Genèse 1:14-18). Le soleil et la lune ne furent pas donnés pour apporter de la lumière spirituelle, mais de la lumière physique.

Donc, Dieu ne les a pas créés pour qu’ils soient adorés. Il viendra un temps où le soleil ne sera plus nécessaire pour le peuple de Dieu, car, dans notre maison éternelle : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:5). « Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre [les élus] y apporteront leur gloire et leur honneur » Apocalypse 21:23-24). Et la meilleure dans tout cela, c’est que nous serons avec Lui.

Est-ce trop difficile pour Dieu ? Quand Dieu Se forme une idée, peut-Il la réaliser jusqu’au bout ? Pour en arriver ici, Dieu avait prédit une descendance à Abraham et à Sara qui a ri du plan de Dieu. Car elle avait quatre-vingt-dix ans et, en plus, elle était stérile. Dans Genèse 18:13-15, nous lisons : « Et l’Éternel dit à Abraham : Pourquoi donc Sara a-t-elle ri, en disant : Est-ce que vraiment j’enfanterais, vieille comme je suis ? Est-il rien d’impossible à l’Éternel ? A l’époque fixée je reviendrai vers toi, dans un an, et Sara aura un fils. Et Sara nia, en disant : Je n’ai point ri ; car elle eut peur. Mais il dit : Non, car tu as ri. » Et, dans les versets 17 à 19, l’Éternel dit : « Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire, quand Abraham doit devenir une nation grande et puissante, et que toutes les nations de la terre seront bénies en lui ? Car je l’ai connu, afin qu’il commande à ses enfants, et à sa maison après lui, de garder la voie de l’Éternel, pour faire ce qui est juste et droit ; afin que l’Éternel fasse venir sur Abraham ce qu’il a dit de lui. »

Cette question rhétorique fut posée à Abraham suite au doute de Sarah concernant la promesse de Dieu disant qu’elle donnerait naissance à un fils un an après. En effet, cela devait sûrement prendre un miracle biologique, car les deux étaient trop âgés pour accomplir cela. Avec Dieu, cependant, toutes choses sont possibles et Dieu peut remplir toutes Ses promesses, même si un miracle est requis. Cette même question rhétorique fut posée au prophète Jérémie : « Et la parole de l’Éternel fut adressée à Jérémie, en ces termes : Voici, je suis l’Éternel, le Dieu de toute chair ; y a-t-il rien qui me soit difficile ? C’est pourquoi, ainsi a dit l’Éternel : Voici je vais livrer cette ville entre les mains des Caldéens, entre les mains de Nébucadnetsar, roi de Babylone, qui la prendra. Et les Caldéens qui combattent contre cette ville, vont entrer ; ils mettront le feu à cette ville, et ils la brûleront, avec les maisons sur les toits desquelles on a fait des encensements à Baal et des libations à d’autres dieux, pour m’irriter » (Jérémie 32:26-29).

Celui qui a créé toute chair, qui élève des rois et qui les abaisse, peut sûrement remplir Sa promesse de restaurer Israël dans son pays lorsque le temps sera arrivé. Mais Jérémie avait déjà confessé sa grande foi dans l’omnipotence de Dieu lorsqu’il déclara : « Ah ! Seigneur Éternel ! voici, tu as fait le ciel et la terre, par ta grande puissance et par ton bras étendu : aucune chose ne te sera difficile » (Jérémie 32:17). Le Dieu qui a appelé l’univers entier à exister ne pouvait pas flancher dans Sa promesse pour accomplir Son désir. Ce Dieu merveilleux pouvait accomplir toutes ces choses. « Dieu fit des prodiges devant leurs pères, au pays d’Égypte, aux champs de Tsoan. Il fendit la mer et les fit passer ; il dressa les eaux comme en un monceau ; et il les conduisit, le jour par la nuée, et toute la nuit par la clarté du feu. Il fendit les rochers au désert, et les abreuva comme à flots abondants. De la pierre il fit sortir des ruisseaux ; il fit descendre les eaux comme des rivières » (Psaume 78:12-16).

« Car tu es grand, et tu fais des choses merveilleuses ; tu es Dieu, toi seul, » nous confesse Psaume 86:10. Non, il n’y a rien de trop difficile pour Dieu et nous ne devrions jamais douter de Sa Parole. C’est ce que Jésus-Christ nous enseigne dans la Bible et tous les peuples seraient mieux de le prendre au sérieux. Pour le moment, Dieu les laisse exhaler leurs révoltes, produire leurs guerres, extérioriser leurs manifestations, organiser leurs élections, perpétrer leurs tueries, leurs vols, leur viols et tout ce qu’ils désirent, mais c’est Dieu qui aura le dernier mot et c’est Lui qui sera l’ultime Vainqueur. Nous, Ses Élus, n’avons qu’à attendre et laisser Dieu combattre pour nous.

Dans Esaïe 65:16-21, Dieu déclare : « Celui qui souhaitera d’être béni sur la terre, se bénira par le Dieu de vérité ; et celui qui jurera sur la terre, jurera par le Dieu de vérité ; car les détresses anciennes seront oubliées, et elles seront cachées à mes yeux. Car voici, je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se souviendra plus des choses passées, et elles ne reviendront plus en mémoire. Mais réjouissez-vous à jamais, et soyez dans l’allégresse, à cause de ce que je vais créer. Car voici, je vais créer Jérusalem pour l’allégresse, et son peuple pour la joie. Et je ferai de Jérusalem mon allégresse, et de Mon peuple ma joie ; et on n’y entendra plus le bruit des pleurs, ni le bruit des cris. Il n’y aura plus là d’enfant né pour peu de jours, ni de vieillard qui n’accomplisse ses jours ; car celui qui mourra à cent ans, sera jeune, et le pécheur âgé de cent ans, sera maudit. Ils bâtiront des maisons, et ils les habiteront ; ils planteront des vignes, et ils en mangeront le fruit. » Voilà ce qui vous attend dans le Royaume et ce que Jésus nous a donné comme promesse.