D.344 – Consacrés à Dieu

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Par Joseph Sakala

Dans Romains 12:1-2, l’apôtre Paul déclare : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » Ce passage biblique parle d’une consécration entière à Dieu. Le converti consentant doit arriver au point de se livrer totalement au Sauveur, ayant une entière confiance que Jésus transformera sa vie de façon à ce qu’elle Lui plaise et qu’elle soit utile à Son service. Nous demandons ainsi à Dieu de prendre notre vie et de la consacrer à Jésus, afin qu’Il puisse l’utiliser selon Son bon plaisir et à Sa louange.

Un chrétien reconnaissant doit accorder tellement de valeur aux choses de Dieu, qu’il est prêt à tout Lui consacrer. En parlant du Royaume, Jésus a dit : « Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ, qu’un homme a trouvé et qu’il cache ; et dans sa joie, il s’en va et vend tout ce qu’il a, et achète ce champ-là » (Matthieu 13:44). Donc, une vie consacrée implique, non seulement les biens du converti, mais aussi sa vie entière. Nos décisions et nos pensées doivent toujours être réalisées dans le but de plaire à Dieu. Voilà pourquoi, dans Éphésiens 5:15-17, Paul nous déclare : « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages. Rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. »

Nous avons été rachetés à grand prix de nos vies vaines et pleines de péchés, et Jésus, qui a payé la rançon de ces péchés, mérite notre louange éternelle. « Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de [nos] lèvres qui confessent Son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices » (Hébreux 13:15-16). Dans Romains 6:13-14, Paul nous exhorte ainsi : « Ne livrez point vos membres au péché, pour être des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous à Dieu, comme des morts étant devenus vivants, et consacrez vos membres à Dieu, pour être des instruments de justice. Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes point sous la loi, mais sous la grâce. »

Depuis notre conversion, nous sommes consacrés entièrement à Dieu. Ce beau passage considère l’usage de nos mains et de nos pieds au service du Seigneur et, par implication, de nos corps entiers. Nous savons trop bien que nos corps peuvent être utilisés pour déplaire à Dieu, mais notre Créateur les a conçus de façon à ce que leur fonction primordiale soit de Le glorifier. Dieu désire que nous utilisions nos aptitudes physiques pour L’adorer et servir notre prochain, et non pour notre satisfaction personnelle en nous engageant dans la transgression de Ses lois.

Dieu nous dit ceci par la bouche de Paul, dans 1 Timothée 2:8-10 : « Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, levant des mains pures, sans colère et sans contestation ; et que pareillement les femmes se parent d’un vêtement honnête, avec pudeur et modestie, non de tresses de cheveux, ni d’or, ni de perles, ni d’habillements somptueux ; mais qu’elles soient ornées de bonnes œuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu. » Donc, les futurs Élus ont pour tâche de répandre la bonne nouvelle du Royaume à venir, mais d’une façon séante, selon Sa volonté. Toutefois : « Comment prêchera-t-on, si l’on n’est pas envoyé ? selon ce qui est écrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! » (Romains 10:15). Voilà l’utilité pour laquelle Dieu veut voir servir les pieds de Ses serviteurs.

Est-ce cela que nous voyons présentement dans le monde en général ? Pas du tout ! Ce que nous voyons plutôt, ce sont les choses qui déplaisent à Dieu. « Il y a six choses que hait l’Éternel, même sept qui lui sont en abomination : Les yeux hautains, la langue fausse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui forme de mauvais desseins, les pieds qui se hâtent pour courir au mal, le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères » (Proverbes 6:16-19). Si nous prenons le temps d’étudier ce qui se passe dans le monde actuellement, c’est pertinemment ce que Dieu hait. Donc, un véritable serviteur de Christ doit fuir ces ruses.

Dieu nous a promis de ne pas nous laisser ballotter à tout vent sans avoir un but définitif dans notre vie. Au contraire, c’est : « Dieu qui me ceint de force, et qui a rendu mon chemin sûr ; qui rend mes pieds semblables à ceux des biches, et me fait tenir sur mes hauteurs ; qui forme mes mains au combat, et mes bras bandent un arc d’airain. Tu m’as donné le bouclier de Ton salut ; ta droite me soutient, et Ta bonté me rend puissant. Tu élargis le chemin sous mes pas, et mes talons ne chancellent point » (Psaume 18:33-36). Ces mêmes instructions nous sont destinées pour nous aider à arriver à notre résultat ultime. Psaume 119:105-106 nous dit : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. J’ai juré, et je le tiendrai, d’observer les ordonnances de ta justice. » Si ces instructions nous accompagnent dans nos œuvres, comment pourrons-nous échouer ?

Gardons toujours à l’esprit que nous avons été appelés et choisis par Dieu. Dans 2 Thessaloniciens 2:13-14, l’apôtre Paul nous affirme : « Mais pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons rendre de continuelles actions de grâces à Dieu à cause de vous, de ce qu’il vous a choisis, dès le commencement, pour le salut, dans la sanctification de l’Esprit, et dans la foi en la vérité ; Il vous a appelés à cela par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. » Dans ce passage, notez bien l’ordre établi par Dieu dans Son merveilleux Plan de Salut. Paul leur dit que Dieu les avaient choisis, même avant leur naissance, c’est-à-dire, dès le commencement de la création des humains.

Aux Éphésiens, Paul a dit ceci : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté » (Éphésiens 1:3-5). Ces deux beaux passages bibliques nous prouvent sans aucun doute que, dès la création, tous les humains avaient été prédestinés par Dieu à devenir Ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de Sa volonté. Mais seuls ceux qui ont accepté Son appel font partie de Ses élus.

Donc, au début, tous les humains furent choisis afin de faire partie un jour de la Famille divine pour l’éternité. La seule condition était que chaque humain choisisse librement et volontairement de suivre les instructions du Créateur. Plusieurs religions ont malheureusement adopté cette prédestination comme voulant dire que les humains n’avaient plus aucune participation dans cette éventuelle destinée à faire partie de la Famille de Dieu. Si Dieu vous a choisi avant votre naissance, disent-ils, alors quoi que vous fassiez durant toute votre vie, vous serez sauvés automatiquement. Par contre l’inverse serait aussi véridique, si vous n’êtes pas choisi. Le salut vous serait refusé automatiquement, parce que vous n’étiez pas prédestiné. Subséquemment, Dieu ferait-Il acception de certaines personnes tout en discriminant les autres ? Vous voyez la folie d’une telle doctrine humaine, à cause d’une mauvaise compréhension de la Parole de Dieu. Revenons maintenant à la déclaration de Paul aux futurs élus à Thessalonique.

Le fait qu’ils aient été convertis découle de ce que Dieu les avaient déjà prédestinés (choisis) dès la création. Mais l’histoire ne se termine pas là. Dieu les a ensuite appelés et ils ont entendu l’Évangile, ils ont cru dans la vérité et furent sanctifiés (mis à part) par le Saint-Esprit. Et si, pendant le reste de leur vie, ils persévéraient dans la foi, ils étaient destinés à être glorifiés en Christ lors de Son retour. Par contre, s’ils avaient refusé cet appel de Dieu, ils auraient été simplement comme la grande majorité des humains d’aujourd’hui, non convertis et vivant selon la chair et non selon la voie que Dieu leur offre. Ce qui nous passionne, cependant, ce sont ceux qui ont accepté l’appel de Dieu. Pour accomplir cela, le Saint-Esprit a utilisé des messagers humains. Dans Actes 16:9, nous lisons : « Et Paul eut une vision pendant la nuit : un homme macédonien se tenait debout et le sollicitait, en disant : Passe en Macédoine, et viens nous secourir. »

Dans Actes 16:10-12, Paul déclare : « Aussitôt après cette vision, nous nous disposâmes à passer en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer l’Évangile. Étant donc partis de Troas, nous tirâmes droit vers Samothrace, et le lendemain à Néapolis ; et de là à Philippes, qui est une colonie et la première ville de ce quartier de la Macédoine ; et nous y séjournâmes quelques jours. » Éventuellement, Paul est arrivé à la ville de Thessalonique où il a prêché l’Évangile à ceux qu’il avait trouvés dans une synagogue. Parmi les nombreuses personnes que Paul éduquait, nous voyons ceci, dans Actes 17:4 : « Et quelques-uns d’entre eux furent persuadés, et se joignirent à Paul et à Silas, avec une grande multitude de Grecs pieux, et plusieurs femmes de qualité. »

Donc, seulement quelques-uns de ceux qui ont entendu Paul furent persuadés et les autres ont simplement résisté à l’appel de Dieu. Néanmoins, une grande multitude de Grecs pieux et plusieurs femmes de qualité se joignirent à Paul et à Silas. La récolte fut quand même féconde. Jésus Lui-même a dit : « car il y en a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. » C’est la même chose à notre époque où beaucoup sont appelés mais très peu ont le cœur disposé à écouter la Parole de Dieu, et surtout à s’engager dans la voie du Seigneur. Pourtant, pour ceux qui acceptent, la bénédiction est extraordinairement grande, voire illimitée.

Notez que Jésus parle exclusivement de ceux qui seront les Élus de Son Royaume à venir. La plupart des religions « chrétiennes » condamnent déjà au feu de la géhenne ceux qui ne se sont jamais convertis à Christ de leur vivant. Qu’arrivera-t-il à tous les communistes, les athées, les musulmans, les hindous, les shintoïstes et aux membres de toutes les autres religions qui ne reconnaissent ou ne savent tout simplement pas que : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12). Toutes les religions du monde sont fondées sur d’autres sauveurs et furent bâties sur des dieux inventés par des hommes qui rejettent Jésus comme la pierre angulaire de la véritable spiritualité vraiment divine.

Les membres de ces multiples religions seront-ils tous condamnés à la destruction totale par un Dieu d’amour alors qu’on n’a jamais enseigné la Parole de Dieu à leurs disciples ? C’est ce que Satan voudrait leur faire croire depuis son échec total à vouloir détrôner Dieu et devenir lui-même Dieu. « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges [devenus des démons] furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9).

Alors, la Parole de Dieu demeure toujours cachée : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4). S’adressant aux Éphésiens, Paul leur déclara ouvertement l’état spirituel dans lequel ils se trouvaient avant leur conversion. « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air [Satan], de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3).

Voilà l’état dans lequel se trouve la majorité des humains de la terre à l’heure actuelle. Mais la Bible nous dit qu’ils auront tous, un jour, la chance d’être enseignés par les élus de Dieu et de se convertir. Dieu travaille présentement seulement avec les Élus et non avec toute l’humanité, au contraire de ce que la majorité des religions prétendent. Une telle vérité peut sembler difficile à comprendre, mais, comme Paul l’a dit, dans Éphésiens 1:3-4 : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité. » À cela, Pierre ajoute, dans 1 Pierre 2:9-10 : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. »

Cette même vérité glorieuse peut être trouvée tout au long des Écritures Saintes qui nous confirment ceci : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » Cette vérité magistrale ne s’applique seulement qu’à ceux qui, ayant été appelés, ont accepté l’appel de Dieu.

Jésus a donné deux grandes missions à Ses disciples avant de monter au ciel. Nous les trouvons dans Matthieu 28:19-20, où Jésus leur a dit : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » Beaucoup de pasteurs instruisent leurs troupeaux, mais est-ce qu’ils leur apprennent à garder tout ce que Jésus a commandé ? Posez-vous cette question : comment se fait-il qu’il y ait des milliers de dénominations chrétiennes, utilisant la même Bible, et toutes en contradiction les unes avec les autres ? Dieu est-Il divisé ou bien ces gens ont-ils compris autre chose que ce que la Bible enseigne ? Revenons toutefois à la mission de Jésus confiée aux disciples.

Les deux commandements de Jésus impliquaient le déplacement de Ses disciples au niveau mondial. « Ceux donc qui avaient été dispersés, allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la Parole » (Actes 8:4). Ces deux grandes missions s’attiraient de l’opposition un peu partout de la part de ceux qui rejetaient la Bonne Nouvelle de cet Évangile du salut que Jésus est venu apporter au monde entier. Alors, Dieu a dû, comme par le passé, intervenir pour forcer Son peuple à être obéissant. Regardons ensemble deux exemples bibliques où Dieu S’est impliqué directement pour que Sa volonté soit faite et non celle de ceux qui s’opposaient à Sa volonté.

Revenons dans le passé, au moment suivant immédiatement le Déluge. Dans Genèse 9:1-2, nous lisons que : « Dieu bénit Noé, et ses fils, et leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre. Et vous serez craints et redoutés de tous les animaux de la terre, et de tous les oiseaux des cieux ; avec tout ce qui se meut sur le sol et tous les poissons de la mer, ils sont remis entre vos mains. » C’était simplement une extension de ce que Dieu avait dit à Adam et Ève au Jardin d’Éden. Dans Genèse 1:28, nous lisons : « Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. »

Les descendants de Noé avaient cependant décidé de rester à Babel afin de « se faire un nom », pour ne pas être dispersés sur toute la terre. Suite à cette rébellion : « l’Éternel les dispersa de là sur la face de toute la terre, et ils cessèrent de bâtir la ville. C’est pourquoi son nom fut appelé Babel (confusion) ; car l’Éternel y confondit le langage de toute la terre, et de là l’Éternel les dispersa sur toute la face de la terre » (Genèse 11:8-9). Plus de 2 000 ans plus tard, Jésus donna à Ses disciples une autre mission mondiale. Dans Marc 16:15, Jésus leur dit : « Allez par tout le monde, et prêchez l’évangile à toute créature. » Suite à la venue du Saint-Esprit : « La parole de Dieu se répandait, et le nombre des disciples se multipliait beaucoup à Jérusalem. Et un grand nombre de sacrificateurs obéissaient à la foi » (Actes 6:7).

Mais ils servaient de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée et la Samarie, au lieu d’aller jusqu’aux extrémités de la terre. Alors, Dieu est intervenu une deuxième fois. « Or, en ce jour-là, il y eut une grande persécution contre l’Église de Jérusalem ; et tous, excepté les apôtres, furent dispersés dans les contrées de la Judée et de la Samarie » (Actes 8:1). C’est alors que les apôtres et les disciples commencèrent la grande mission de prêcher l’Évangile dans toutes les nations. Éventuellement, il y aura une grande multitude que personne ne pourra compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue qui se tiendra devant le trône et devant l’Agneau, vêtue de robes blanches et des palmes à la main, car la grande mission sera accomplie.

La raison qui fait qu’elle sera accomplie, c’est qu’elle a été bâtie sur un fondement inébranlable. Nous entendons souvent des remarques déplaisantes de la part de ceux qui s’opposent à l’œuvre de Dieu et essayent de saper notre foi dans les promesses de Dieu. Ils tentent d’ébranler notre confiance en l’autorité de Sa Parole. David nous donne de courts conseils, comme une merveilleuse source de force dans notre vie quotidienne. Ayons toujours foi en Dieu car : « L’Éternel sera le refuge de l’opprimé, son refuge au temps de la détresse » (Psaume 9:10). Le véritable converti peut goûter la sécurité et voir la bonté de Dieu car : « L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. Goûtez et voyez combien l’Éternel est bon ! Heureux l’homme qui se retire vers lui ! Craignez l’Éternel, vous ses saints, car rien ne manque à ceux qui le craignent ! » (Psaume 34:8-10).

Peu importe ce qui nous arrive, Dieu sait ce dont nous avons besoin. Alors : « Prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira » (Psaume 37:4-5). Si nous mettons notre entière confiance en Lui, sans nous fier à notre propre sagesse, Dieu nous promet de nous diriger dans toutes nos décisions. Donc : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers » (Proverbes 3:5-6). N’oublions jamais que Dieu est sur Son trône. Néanmoins, Sa grande majesté peut facilement être obscurcie dans ce monde sous la malédiction du péché. Il faut voir Dieu dans toute Sa Majesté dans notre esprit afin de ne pas nous laisser toucher par la méchanceté qui nous entoure. Le Seigneur voit tout et Ses yeux surveillent les nations. Il connaît les pensées des hommes et il n’y a aucun endroit pour se cacher de Lui.

Dieu juge tout et Dieu aime la justice. Un jour, Jésus viendra juger la terre entière : « Car il vient ; il vient pour juger la terre ; il jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa fidélité » (Psaume 96:13). Néanmoins, dans Sa grande bonté : « L’Éternel délie les captifs ; l’Éternel ouvre les yeux des aveugles ; l’Éternel redresse ceux qui sont courbés ; l’Éternel aime les justes. L’Éternel garde les étrangers ; il soutient l’orphelin et la veuve ; mais il renverse la voie des méchants. L’Éternel régnera éternellement. O Sion, ton Dieu est d’âge en âge ! Louez l’Éternel ! » (Psaumes 146:8-10). Le jour viendra où les problèmes de ce monde disparaîtront.

Mais avant ce jour merveilleux, Jésus a averti Ses disciples qu’il y aurait des temps difficiles au sujet de leur prédication. « Alors ils vous livreront pour être tourmentés, et ils vous feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom. Alors aussi plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres. Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera [futur] sauvé » (Matthieu 24:9-13). Le salut sera accordé à ceux qui persévéreront jusqu’à la fin.

Trop souvent, de nos jours, nous rencontrons des prédicateurs de salut facile, de paix et de prospérité. Ils vous diront : « Une fois devenu chrétien, tous vos problèmes seront terminés. » Ah oui ? Ils ont trouvé cela écrit à quel endroit dans la Bible ? Je doute très fort qu’un véritable converti croit à une telle affirmation. Il est sûr que les Israélites, qui furent pourtant miraculeusement délivrés de leur esclavage en Égypte, ne l’ont pas expérimenté par la suite. Sachez que ce concept n’est même pas biblique. Au contraire, la Bible nous cite les paroles de Jésus qui a dit : « Vous serez haïs de tous à cause de mon nom ; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin, c’est celui-là qui sera sauvé » (Matthieu 10:22). Il savait fort bien de quoi Il parlait en disant : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous » (Jean 15:18). Mais pourquoi ? Au verset 19, Jésus nous l’explique : « Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. »

Plus tard, après avoir lui-même vécu plusieurs tribulations, Jean nous écrit : « Frères, ne vous étonnez point si le monde vous hait. Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier ; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères » (1 Jean 3:13-16). Ces tribulations peuvent prendre différentes formes, car nous vivons dans un monde sous la malédiction du péché. Je parle d’afflictions particulières que Dieu permet afin de développer Son caractère divin en nous tout en accomplissant Sa volonté.

Elles peuvent prendre la forme d’injustices directes de la part de nos familles non converties, ou de l’extérieur, comme au travail, ou de nos anciens amis et voisins. Ces problèmes viendront, mais tout n’est pas perdu. Jésus nous rassure en déclarant : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33). En Lui, nous avons la force de rencontrer chaque obstacle de notre vie dans la paix, dans la bonne humeur et dans la victoire. En Lui, nous avons également la promesse de l’éternité dans l’immortalité.

Car : « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il dit [à Jean] : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:4-5). La moisson est grande, nous dit Jésus, mais les ouvriers sont peu nombreux maintenant. Néanmoins, lors de Son retour en puissance et dans la gloire, Ses Élus seront prêts et bien équipés pour affronter la grande moisson des humains et, avec Christ en charge, la récolte sera très prolifique. « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à Sa lumière, et les rois [les Élus] de la terre y apporteront [aussi] leur gloire et leur honneur » (Apocalypse 21:24). C’est ce que je souhaite de tout cœur à chaque personne qui lit ce message.




D.343 – L’ombre vs la réalité

ombre

Par Joseph Sakala

Dans Colossiens 2:16-17, Paul nous déclare : « Que personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’un jour de fête, ou de nouvelle lune, ou de sabbats ; c’était l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps en est en Christ. » Dans Colossiens 2:20-23, Paul pose ouvertement la question : « Si donc vous êtes morts avec Christ, quant aux rudiments du monde, pourquoi vous charge-t-on de ces préceptes, comme si vous viviez encore au monde ? En vous disant : Ne mange pas, ne goûte pas, ne touche pas ; (préceptes qui sont tous pernicieux par leurs abus) suivant les ordonnances et les doctrines des hommes, lesquelles ont, à la vérité, quelque apparence de sagesse dans un culte volontaire, et dans une certaine humilité, et dans une austérité du corps, qui n’a aucun égard à ce qui peut satisfaire la chair. »

Dans la Nouvelle Alliance, Paul nous explique : « Car le royaume de Dieu ne consiste ni dans le manger, ni dans le boire, mais dans la justice, la paix, et la joie par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière, est agréable à Dieu, et approuvé des hommes. Recherchons donc les choses qui tendent à la paix, et à l’édification mutuelle. Ne détruis point l’œuvre de Dieu pour un aliment. Il est vrai que toutes choses sont pures, mais il y a du péché pour celui qui donne du scandale en mangeant. Il est convenable de ne point manger de chair, de ne point boire de vin, et de s’abstenir de tout ce qui peut faire broncher ton frère, ou le scandaliser, ou l’affaiblir. Toi, as-tu cette foi ? garde-la en toi-même devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne point lui-même dans ce qu’il approuve. Mais celui qui doute au sujet d’un aliment, est condamné s’il en mange, parce qu’il n’agit pas avec foi ; or tout ce que l’on ne fait pas avec foi, est un péché. »

Aux Galates, Paul a déclaré ceci : « Et maintenant que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous encore à ces faibles et misérables rudiments, auxquels vous voulez vous assujettir de nouveau ? Vous observez les jours, les mois, les temps et les années. Je crains pour vous que je n’aie travaillé en vain à votre égard » (Galates 4:9-11). Même dans l’Ancien Testament, la loi n’était que l’ombre de la réalité à venir. Dans Hébreux 10:1-2, nous pouvons lire : « Or, la loi, ayant l’ombre des biens à venir, non l’image même des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu’on offre continuellement chaque année, rendre parfaits ceux qui s’approchent de ces sacrifices. Autrement on aurait cessé de les offrir, puisque ceux qui faisaient ce service, une fois purifiés, n’auraient plus eu conscience de leurs péchés. »

L’adoration des choses naturelles et invisibles était cependant encore plus dangereuse. Paul nous met en garde : « Que personne ne vous ravisse le prix par une humilité affectée, et par le culte des anges, s’ingérant dans des choses qu’il n’a point vues, étant témérairement enflé de son sens charnel, et ne s’attachant pas au chef, duquel tout le corps, joint et étroitement uni au moyen des jointures et des liens, s’accroît d’un accroissement selon Dieu » (Colossiens 2:18-19). Dans les boutiques d’aliments naturels, on peut trouver une grande variété de livres sur les anges. Or, adorer des anges n’est pas permis, pas plus que d’adorer les rudiments du monde, comme l’intellectualisme humain qui peut facilement mener quelqu’un à l’erreur. Adorer l’austérité volontaire ou l’ascétisme par la méditation transcendantale est stupide et n’est pas permis du tout.

Ces phrases dans Colossiens sont uniques dans les Écritures, car l’emphase semble mis sur le mysticisme naturel, c’est-à-dire, utiliser une imagerie physique ou naturelle pour découvrir un sens spirituel. « (Préceptes qui sont tous pernicieux par leurs abus) suivant les ordonnances et les doctrines des hommes, lesquelles ont, à la vérité, quelque apparence de sagesse dans un culte volontaire, et dans une certaine humilité, et dans une austérité du corps, qui n’a aucun égard à ce qui peut satisfaire la chair » (Colossiens 2:22-23). Ces choses n’honorent pas Dieu, elles ne font que satisfaire la chair. Paul nous dit : « Que personne ne vous ravisse le prix par une humilité affectée, et par le culte des anges, s’ingérant dans des choses qu’il n’a point vues, étant témérairement enflé de son sens charnel, et ne s’attachant pas au chef, duquel tout le corps, joint et étroitement uni au moyen des jointures et des liens, s’accroît d’un accroissement selon Dieu. Si donc vous êtes morts avec Christ, quant aux rudiments du monde, pourquoi vous charge-t-on de ces préceptes, comme si vous viviez encore au monde ? » (Colossiens 2:18-20).

Par contre, dit Paul : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:1-4). Le chrétien nouvellement né sera rangé avec Christ, car : « Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ; ) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:4-7).

Ainsi, le commandement de chercher la réalité qui vient d’en haut n’est pas simplement une idée théologique, mais plutôt un profond commandement d’embrasser la réalité qui dit que : « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en Sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à Sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché » (Romains 6:4-6).

En effet, vous aviez été créés par notre Créateur : « A vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:23-24). Donc : « nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Évidemment, notre Seigneur sait que nous vivons encore dans cette chair : « Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous. Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l’extrémité ; en perplexité, mais non sans espérance ; persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non entièrement perdus ; nous portons toujours, en notre corps, la mort du Seigneur Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps » (2 Corinthiens 4:7-10).

C’est précisément pourquoi Christ a promis de nous fournir tout ce dont nous avons besoin pour accomplir Son travail : « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:33-34). Cela inclut notre patience à vouloir faire du bien à nos amis : « Savoir, la vie éternelle à ceux qui, persévérant dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité ; mais l’indignation et la colère aux contentieux et à ceux qui sont rebelles à la vérité, et qui obéissent à l’injustice ; l’affliction et l’angoisse à tout homme qui fait le mal ; au Juif d’abord, puis au Grec ; mais la gloire, l’honneur et la paix à tout homme qui fait le bien ; au Juif d’abord, ensuite au Grec ; car Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes » (Romains 2:7-11).

Rappelez-vous toujours que : « mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:19). Le monde et son environnement s’opposent constamment à tout ce qui nous vient « d’en haut ». Même la sagesse qui vient du ciel n’est pas acceptée du monde, car : « Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation » (Jacques 3:17). Pourtant, nous sommes exhortés à vivre notre vie comme si : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi, » nous déclare Paul dans Galates 2:20.

Dans Colossiens 3:2-4, Paul nous dit : « Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire. » L’insistance se voit par le mot grec phroneo traduit par « affectionnez » qui met l’emphase sur le côté émotionnel de nos pensées. Dans la littérature grecque, son usage favorisait ce qui peut être appelé la réaction de l’intuition. Évidemment, le verbe est utilisé dans le mode impératif, lui donnant un sens autoritaire. Il pourrait être traduit : « Dirigez vos réactions afin qu’elles répondent aux choses d’en haut ». Lorsque nous dévions nos pensées, elles ne correspondent plus à celles de Dieu, comme dans Matthieu 16:23 où : « Jésus, se tournant, dit à Pierre : Arrière de moi, Satan ! tu m’es en scandale ; car tes pensées ne sont pas aux choses de Dieu, mais à celles des hommes. »

À plusieurs endroits dans la Bible, le mot sentiment est utilisé comme dans Philippiens 2:2, où Paul déclare : « Rendez ma joie parfaite, étant en bonne intelligence, ayant une même charité, une même âme, un même sentiment. » Et encore, dans Philippiens 3:15-16, où il dit : « Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi. Cependant, au point où nous sommes parvenus, marchons suivant la même règle, et ayons les mêmes sentiments » ; et, dans Philippiens 4:2, où il « exhorte Évodie, et j’exhorte Syntyche, à être d’un même sentiment dans le Seigneur. » Dans chaque cas, l’emphase est placée sur la réaction à la Parole de Dieu, ou entre eux-mêmes.

Mais plus important encore, le centre d’intérêt doit être sur l’éternité et non sur les circonstances terrestres. L’enseignement de Paul se distingue toujours en ce qu’il faisait continuellement la comparaison entre l’esprit et la chair, ou entre l’ombre d’une chose invisible et la réalité visible. « Car ceux qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair ; mais ceux qui vivent selon l’esprit, s’affectionnent aux choses de l’esprit. Car l’affection de la chair c’est la mort ; mais l’affection de l’esprit c’est la vie et la paix ; parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu » (Romains 8:5-8).

En insistant pour que les convertis de la congrégation à Philippes suivent son propre exemple de comportement, Paul agonisait à cause d’un bon nombre parmi eux. « Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, et leurs affections sont aux choses de la terre. Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:18-21). Un style de vie mondain est très dangereux pour un chrétien converti.

L’apôtre Jacques n’y va pas avec le dos de la cuillère lorsqu’il s’adresse aux : « Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:4-7).

Alors, Paul s’empresse de nous dire : « Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre, la fornication, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et l’avarice, qui est une idolâtrie ; car c’est pour ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants de rébellion ; dans lesquelles vous aussi vous avez marché autrefois, lorsque vous viviez en elles. Mais maintenant vous aussi renoncez à toutes : à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la médisance, aux paroles déshonnêtes ; qu’il n’en sorte pas de votre bouche » (Colossiens 3:5-7). Ce commandement est très important, surtout pour un chrétien renouvelé par la puissance divine. Ce n’est rien de moins qu’une exécution active de toutes les choses méchantes qui faisaient partie de notre comportement avant d’être convertis.

Paul continue en nous déclarant : « En effet, si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si, par l’Esprit, vous faites mourir les œuvres du corps, vous vivrez. Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu. Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu » (Romains 8:13-16). La liste qui suit doit être prise en considération, car elle ne pardonne pas.

La fornication (porneia) inclut toute déviation sexuelle. Dans Lévitique 18:6-13, nous lisons comme faisant partie de la fornication : « Nul de vous ne s’approchera de sa proche parente, pour découvrir sa nudité : Je suis l’Éternel. Tu ne découvriras point la nudité de ton père, ni la nudité de ta mère ; c’est ta mère : tu ne découvriras point sa nudité. Tu ne découvriras point la nudité de la femme de ton père ; c’est la nudité de ton père. Tu ne découvriras point la nudité de ta sœur, fille de ton père ou fille de ta mère, née dans la maison ou née hors de la maison. Tu ne découvriras point la nudité de la fille de ton fils ou de la fille de ta fille, car c’est ta nudité. Tu ne découvriras point la nudité de la fille de la femme de ton père, née de ton père ; c’est ta sœur. Tu ne découvriras point la nudité de la sœur de ton père ; elle est la chair de ton père. Tu ne découvriras point la nudité de la sœur de ta mère ; car elle est la chair de ta mère. » Et ça continue jusqu’au verset 23.

Dans le Nouveau Testament, Paul nous cite Romains 1:26-28 où il déclare : « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. »

Impuretés (akatharsia), fait référence à la dissolution. Dans Éphésiens 4:17, Paul nous dit : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. »

Passions honteuses (pathos) est une expression utilisée exclusivement pour décrire l’homosexualité masculine ou féminine. Dans Romains 1:26, Paul déclare : « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. » Et dans 1 Thessaloniciens 4:5, où Paul déclare : « Sans vous livrer à des passions déréglées, comme les Gentils, qui ne connaissent point Dieu. »

Impudicités (epithumia) inclut les désirs impies et les idolâtries criminelles. L’apôtre Pierre nous écrit : « Car il nous suffit d’avoir accompli dans le temps de notre vie passée la volonté des Gentils, en marchant dans les impudicités et les convoitises, l’ivrognerie, les excès du manger et du boire, et les idolâtries criminelles » (1 Pierre 4:3). Et Jude nous dit : « Mais vous, bien-aimés, souvenez-vous des choses qui ont été prédites par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ ; qui vous disaient que dans le dernier temps, il y aurait des moqueurs, qui marcheraient suivant leurs convoitises impies. Ce sont des hommes qui se séparent eux-mêmes, gens sensuels, n’ayant pas l’Esprit » (Jude 1:17-19).

Convoitises (pleonexia), Pierre nous les présente : « Mais ceux-ci, comme des animaux sans raison, qui ne suivent que la nature, nés pour être pris et détruits, blasphémant ce qu’ils n’entendent point, périront par leur propre corruption, recevant le salaire de leur iniquité. Ils aiment à être tous les jours dans les délices ; ce sont des taches et des souillures ; ils prennent plaisir dans leurs tromperies, lorsqu’ils mangent avec vous ; ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction » (2 Pierre 2:12-14).

Ce comportement amènera sûrement la colère de Dieu. « Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté » (Romains 1:18-19). Ce jugement arrivera sur ces individus à cause de l’endurcissement de leur cœur impénitent, ils amassent un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu. Le plus surprenant dans ce comportement, c’est que ceux qui y participent : « connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent » (Romains 1:32). Donc : « Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants rebelles. N’ayez donc point de part avec eux, » nous déclare Paul, dans Éphésiens 5:6-7.

Dans Colossiens 3:8-10, Paul nous dit : « Mais maintenant vous aussi renoncez à toutes : à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la médisance, aux paroles déshonnêtes ; qu’il n’en sorte pas de votre bouche. Ne mentez point les uns aux autres ; ayant dépouillé le vieil homme avec ses œuvres, et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé. » Une fois que ces appétits charnels ont été bannis, Paul nous exhorte : « à nous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:24). Les actions requises pour rejeter ces idées doivent commencer dans l’esprit, en réalisant que ces notions sont dommageables, surtout aux chrétiens qui veulent vivre selon la volonté de Dieu.

La colère est une agitation de l’âme qui génère un désir produisant une émotion violente. La vengeance, comme le mot le suggère, est une chaleur intellectuelle qui produit une indignation féroce chez l’individu. La malice est un mal qui crée le désir d’injurier quelqu’un en éliminant la honte de briser des lois divines. Le blasphème, c’est utiliser la parole pour injurier le bon nom de quelqu’un. Le mensonge est de fournir délibérément de l’information fausse au sujet de quelqu’un pour détruire son caractère et sa réputation. Alors, Paul nous demande ceci : « A vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses » (Éphésiens 4:22). « Et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de Celui qui l’a créé » (Colossiens 3:10).

Notre salut apporte avec lui un cœur neuf ainsi qu’un nouvel esprit. Avec le premier, nous pouvons mortifier les œuvres de la chair. Avec l’autre : « revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises » (Romains 13:14). Saviez-vous que, dans un récent recensement, les Britanniques sont venus à mieux comprendre le déclin de leur foi. Alors que 57 % admettaient être chrétiens, moins de 10 % lisent la Bible et prient régulièrement ou vont à l’église au moins une fois par mois. [BBC, 31 octobre 2015]. Parmi eux, quatre personnes sur dix ne croient pas que Jésus ait été une véritable personne, et le quart de ceux de 18 à 34 ans croient que Jésus fut une personne mythique ou fictive. Plusieurs aujourd’hui ne réalisent pas que les anciennes prophéties sont doubles et s’appliquent également aux nations modernes.

Alors : « C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Parce que vous vous êtes montrés plus rebelles que les nations qui vous entourent, que vous n’avez pas marché selon mes statuts, ni observé mes ordonnances, et que vous n’avez pas même agi selon les lois des nations qui vous environnent, à cause de cela, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel, voici, moi-même je m’élèverai contre toi et j’exécuterai mes jugements au milieu de toi, à la vue des nations. Je te ferai, à cause de toutes tes abominations, des choses que je n’avais point encore faites, et telles que je n’en ferai plus jamais. C’est pourquoi, des pères mangeront leurs enfants au milieu de toi, et des enfants mangeront leurs pères. Ainsi j’exercerai mes jugements contre toi, et tout ce qui restera de toi, je le disperserai à tous les vents. C’est pourquoi, je suis vivant, dit le Seigneur, l’Éternel, parce que tu as souillé mon sanctuaire par toutes tes infamies et toutes tes abominations, moi aussi je détournerai mon regard, et mon œil ne t’épargnera point ; moi aussi je serai sans miséricorde » (Ézéchiel 5:7-11).




D.342 – La circoncision de Christ

docteur

Par Joseph Sakala

Après la naissance de Jésus : « Quand les huit jours furent accomplis pour circoncire l’enfant, il fut appelé JÉSUS, nom qui lui avait été donné par l’ange, avant qu’il fût conçu dans le sein de sa mère. Et quand les jours de leur purification, selon la loi de Moïse, furent accomplis, on porta l’enfant à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, selon qu’il est écrit dans la loi du Seigneur : Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur ; et pour offrir en sacrifice, selon ce qui est prescrit dans la loi du Seigneur, une paire de tourterelles, ou deux pigeonneaux » (Luc 2:21-24).

Il y avait à Jérusalem un homme qui s’appelait Siméon ; cet homme était juste et pieux. Il attendait la consolation d’Israël et le Saint-Esprit était sur lui. Et il avait été averti divinement par le Saint-Esprit qu’il ne mourrait point qu’auparavant il n’eût vu le Christ du Seigneur. Il vint au temple par l’Esprit et, comme le père et la mère apportaient le petit enfant Jésus pour faire à Son égard ce qui était en usage selon la loi, il Le prit entre ses bras et bénit Dieu et dit : « Seigneur, tu laisses maintenant aller ton serviteur en paix, selon ta parole ; car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples, la lumière qui doit éclairer les nations, et la gloire de ton peuple d’Israël » (Luc 2:25-32).

Maintenant, dans Colossiens 2:11-13, Paul déclare aux nouveaux convertis : « En Lui aussi vous avez été circoncis, d’une circoncision faite sans main, en dépouillant le corps des péchés de la chair, ce qui est la circoncision de Christ ; ayant été ensevelis avec lui par le baptême ; en lui aussi vous êtes ressuscités, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts. Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes. » Durant la période de temps où Dieu préparait la terre pour l’avènement de Son Messie, le signe de la relation sur la pureté physique des hommes était fixé dans les Écritures sur Israël en tant que nation. Donc, la nécessité de la circoncision des mâles, identité touchante pour mettre de l’emphase sur la lignée génétique, renforçait l’engagement personnel.

Ce message dramatique, amplifié tout au long de la vie d’Israel durant ses fêtes et ses observances liturgiques, fut radicalement changé lorsque le Messie est venu. « Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! » (Galates 4:4-6). Jésus est venu pour remplir les promesses. Par la suite, le mystère du Grand Plan de Dieu fut révélé. « A celui qui peut vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère caché pendant plusieurs siècles, mais présentement manifesté par les écrits des prophètes, selon l’ordre du Dieu éternel, et annoncé à toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi, » nous déclare Paul, dans Romains 16:25-26.

Dans 1 Corinthiens 7:18-20, Paul continue en disant : « Quelqu’un a-t-il été appelé étant circoncis ? qu’il demeure circoncis. Quelqu’un a-t-il été appelé étant incirconcis ? qu’il ne se fasse pas circoncire. La circoncision n’est rien ; l’incirconcision n’est rien ; mais l’observation des commandements de Dieu est tout. Que chacun demeure dans l’état où il a été appelé. » Maintenant, le message est Christ en vous : « A qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ » (Colossiens 1:27-28).

La circoncision de Christ n’était pas une purification des souillures du corps. « Et l’image correspondante, le baptême (lequel n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience devant Dieu) nous sauve maintenant par la résurrection de Jésus-Christ ; Qui étant allé au ciel, est à la droite de Dieu, et à qui les anges, les principautés et les puissances sont assujettis » (1 Pierre 3:21-22). Cette déclaration publique, qui n’est pas une cérémonie exclusivement destinée aux Juifs, nous démontre simplement : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse » (Galates 3:28-29).

Le rapport entre tous ceux qui croient se situe dans la compréhension du plan de notre Messie. La circoncision est comparée au baptême où : « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché » (Romains 6:4-7). La circoncision nous relate l’histoire du salut d’une façon où chacun peut y participer et s’en rappeler.

Paul nous déclare, dans Colossiens 2:10 : « Et vous avez toute plénitude en Lui, qui est le chef de toute principauté et puissance. » Cela veut simplement dire que nous sommes rendus complets par : « Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons » (Éphésiens 3:20). De nombreux passages bibliques amplifient ce concept. Comme la question de naître de nouveau, dans Jean 3:7-8, où Jésus déclare à Nicodème : « Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit. » Est-ce que les gens qui lisent cela le comprennent vraiment, ou s’ils croient que nous pouvons naître de nouveau dans le même corps où nous sommes nés la première fois ?

Le miracle de la création d’une nouvelle naissance devrait être suffisant pour nous faire connaître que : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). En tant que nouveau-nés, nous devrions d’abord : « Désire[r] avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen » (1 Pierre 2:2). La maturité ne vient pas instantanément, mais les ressources sont là pour la nouvelle créature afin de comprendre que : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17).

La clé de toute cette compréhension est dans l’application de l’autorité, ainsi que dans la disposition accordée à cette personne, maintenant complète. Car la confiance augmente au fur et à mesure que nos sens saisissent que : « la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:14). « La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu » (Romains 10:17). C’est l’unique façon de connaître d’où vient le salut et c’est également le principe d’où nous recevons la puissance tout au long de notre vie. Psaume 111:10 nous révèle que : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel. Tous ceux qui pratiquent ses commandements sont vraiment sages. Sa louange demeure à toujours. »

David nous déclare : « Je suis plus entendu que les anciens, parce que j’ai gardé tes commandements. J’ai détourné mes pas de tout mauvais chemin, afin d’observer ta parole » (Psaume 119:100-101). Et dans Psaume 119:105-106, il dit : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. J’ai juré, et je le tiendrai, d’observer les ordonnances de ta justice. » Nous sommes remplis de toute cette plénitude à cause de Christ, car : « c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:18-20).

Nous avons reçu de Lui de grandes et précieuses promesses : « Pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous » (1 Pierre 1:4). Christ a également : « effacé ce qui était contre nous, l’obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous ; et il l’a entièrement annulée, en l’attachant à la croix ; ayant dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles sur cette croix » (Colossiens 2:14-15). Les vieilles ordonnances ont été annulées par Christ en les abolissant dans Sa chair, sur la croix. « Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples [Israël et Païens] n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation ; ayant détruit en sa chair l’inimitié, la loi des préceptes, laquelle consistait en ordonnances ; afin qu’il formât en lui-même des deux un seul homme nouveau, après avoir fait la paix ; et qu’en détruisant lui-même l’inimitié, il réconciliât avec Dieu, par la croix, les uns et les autres en un seul corps » (Éphésiens 2:14-16).

Les exigences de la loi, comme celles sur la circoncision, furent notre principal adversaire et devaient être éliminées par Christ. Alors : « En lui aussi vous avez été circoncis, d’une circoncision faite sans main, en dépouillant le corps des péchés de la chair, ce qui est la circoncision de Christ » (Colossiens 2:11). Par son omnipotence, Jésus était le seul à pouvoir accomplir cela par Sa résurrection : « Qui étant allé au ciel, est à la droite de Dieu, et à qui les anges, les principautés et les puissances sont assujettis » (1 Pierre 3:22). Nous n’avons pas beaucoup d’information dans les Écritures au sujet des évènements arrivés au ciel durant la crucifixion du Seigneur.

À part Son agonie suprême où : « vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte, en disant : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27:46) et les trois heures de noirceur : « Il était environ la sixième heure, et il se fit des ténèbres sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure. Le soleil s’obscurcit, et le voile du temple se déchira par le milieu » (Luc 23:44-45), très peu de détails nous sont donnés. Sauf Son cri victorieux où : « Jésus s’écriant d’une voix forte, dit : Mon Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et ayant dit cela, il expira » (Luc 23:46).

Mais lorsque Christ est monté au ciel, quarante jours après Sa résurrection : « C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes. Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est Le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses » (Éphésiens 4:8-10). Cependant, ce qui a eu lieu durant ces heures terribles, le ciel entier le sait maintenant, alors que Jésus : « ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis deviennent le marchepied de ses pieds. Car, par une seule oblation il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10:12-14).

Dans Colossiens 2:7, nous lisons que nous sommes : « Enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. » La marche du chrétien doit toujours être enracinée et bien fondée pour endurer dans la foi. Elle nous rappelle la parabole du semeur où Jésus déclare : « Un semeur sortit pour semer ; et comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin ; et les oiseaux vinrent et la mangèrent toute. Une autre partie tomba sur les endroits pierreux, où elle n’avait que peu de terre ; et elle leva aussitôt, parce qu’elle n’entrait pas profondément dans la terre ; mais le soleil étant levé, elle fut brûlée ; et parce qu’elle n’avait point de racine, elle sécha » (Matthieu 13:4-6).

Et, aux versets 20 et 21, Il leur explique la parabole ainsi : « Et celui qui a reçu la semence dans des endroits pierreux, c’est celui qui entend la parole, et qui la reçoit aussitôt avec joie ; mais il n’a point de racine en lui-même, il ne dure qu’un moment, et lorsque l’affliction ou la persécution survient à cause de la parole, il se scandalise aussitôt. » Selon le Seigneur de la moisson, quelques-uns répondront avec joie au message de l’Évangile, mais il n’y a pas de racines en eux. « Ceux qui la reçoivent dans des endroits pierreux sont ceux qui ayant entendu la parole, la reçoivent avec joie, mais ils n’ont point de racine, et ils ne croient que pour un temps ; et quand la tentation survient, ils se retirent » (Luc 8:13). Qu’est-ce qui arrive dans le cœur d’une personne pour empêcher la racine que produit la nourriture de l’Évangile de s’attacher au cœur humain, faisant en sorte qu’elle ne demeure que pour un temps seulement ?

C’est un bon sujet de méditation, car un amour passionné pour la Parole de Dieu, ainsi que le travail du ministère, sont sûrement des éléments fondamentaux du travail. Tout cela : « Afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:17-19). La racine requiert également qu’elle soit établie dans la Foi selon le dessein de Dieu, sans en rien cacher. « C’est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre, » nous déclare Paul, dans 2 Thessaloniciens 2:15. Ces facteurs devraient nous rendre fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre de Christ, sachant que notre travail n’est jamais vain dans le Seigneur. Avec de bonnes racines, nous allons devenir de bons ambassadeurs dans la foi et dans l’œuvre du Seigneur.

C’est pourquoi, dans Colossiens 2:5, Paul a pu leur dire : « Car, si je suis absent de corps, je suis pourtant avec vous en esprit, me réjouissant de voir parmi vous le bon ordre, et la fermeté de votre foi en Christ. » L’Église à Colosse avait la réputation d’être bien structurée, grâce sans doute aux anciens qui veillaient sur eux. Fort possiblement, ils étaient guidés par les règles que l’on trouve dans Proverbes 4:20-27 où nous trouvons l’instruction suivante : « Mon fils, sois attentif à mes paroles, incline ton oreille à mes discours. Qu’ils ne s’éloignent pas de tes yeux, garde-les dans ton cœur. Car ils sont la vie de ceux qui les trouvent, et la santé de tout leur corps. Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. Éloigne de toi la perversité de la bouche, et la fausseté des lèvres. Que tes yeux regardent droit, et que tes paupières se dirigent devant toi. Balance le chemin de tes pieds, afin que toutes tes voies soient affermies. Ne te détourne ni à droite ni à gauche ; retire ton pied du mal. »

Il y avait une fermeté évidente dans leur foi, même une foi obstinée, comme le terme grec l’implique. Ces croyants n’étaient pas des enfants immatures dans le Seigneur, personne ne les abusait par des discours séduisants. Mais aussi important que leurs attributs, il était nécessaire d’incruster chez les membres un style de vie que chacun embrassait. « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui » (Colossiens 2:6). Il faut se rappeler que les premiers chrétiens furent étiquetés « chrétiens » à Antioche, comme nous le découvrons dans Actes 11:25-26 où : « Barnabas s’en alla ensuite à Tarse, pour chercher Saul ; et l’ayant trouvé, il l’amena à Antioche ; et pendant toute une année, ils s’assemblèrent avec l’Église, et instruisirent un grand peuple, et ce fut à Antioche que pour la première fois les disciples furent nommés Chrétiens. »

C’est curieux, mais au début le nom de chrétien fut un titre de dérision, toutefois, il est demeuré ainsi à cause du style de vie que reflétaient les enseignements de Christ. Le fondement de cette identité est que Dieu est lumière et en Lui il n’y a aucunes ténèbres. « Or, le message que nous avons reçu de Lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en Lui il n’y a point de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:5-7). Car nous étions autrefois ténèbres, mais à présent nous sommes lumière dans le Seigneur ; marchons comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Ces gens avaient vraiment le Christ en eux.

Dans Colossiens 1:24-29, Paul leur confie : « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous, et j’achève de souffrir en ma chair le reste des afflictions de Christ pour son corps, qui est l’Église, dont j’ai été fait ministre, selon la charge que Dieu m’a donnée auprès de vous, pour annoncer pleinement la parole de Dieu, le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ses saints ; à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ. C’est aussi à quoi je travaille, en combattant par sa vertu, qui agit puissamment en moi, » nous dit Paul.

La Nouvelle Alliance inclue un mystère que Paul eut le privilège de révéler aux Gentils. L’histoire et les prophéties de l’Ancienne Alliance contenaient plusieurs détails du Plan de Dieu pour les derniers jours, mais le centre d’intérêt était orienté sur la plénitude du temps. « Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption » (Galates 4:4-5). Paul semblait se réjouir de prêcher parmi les Gentils. « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:8-12).

Paul continue en nous disant : « Si en effet vous avez appris quelle est la dispensation de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée pour vous ; c’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance, » nous déclare Paul, dans Éphésiens 3:2-7. Paul le faisait encore bien plus que par obligation : « Car si je prêche l’Évangile, je n’ai pas sujet de m’en glorifier, parce que la nécessité m’en est imposée ; et malheur à moi, si je ne prêche pas l’Évangile ! Que si je le fais de bon gré, j’en ai la récompense ; mais si c’est à regret, l’administration ne m’en est pas moins confiée » (1 Corinthiens 9:16-17).

Il s’en suit que nous aussi nous devrions être très clairs dans notre propre déclaration de ce mystère. Simplement dit, le mystère est, Christ en vous, l’espérance de la gloire tant aux Juifs qu’aux Gentils. Évidemment, le résultat en est le salut. Le nouveau message est le travail accompli par Jésus et Sa résurrection. Les promesses des prophètes ainsi que la longue histoire d’Israël ont tendance à obscurcir le plan éternel de Dieu. Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’Il avait formé de tout temps et qu’Il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher également de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en Lui.

Il devient évident que : « C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards, » nous déclare 1 Pierre 1:10-12. Maintenant, il est possible pour la terre entière d’avoir une relation personnelle et éternelle avec Jésus-Christ. Qu’attendez-vous, vous qui lisez ceci, pour donner vos propres vies comme un sacrifice vivant à Christ, alors que tout autour de vous s’écroule ? Les signes sont là : la fin est proche.




D.341 – Un Dieu de paix

paix

Par Joseph Sakala

Depuis quelques années, tout ce que nous entendons de nos chefs politiques, c’est l’établissement d’une paix dans tous les endroits où la guerre existe en ce moment. Plus on parle de paix, plus la confusion règne. Pourtant, tous ces chefs politiques présentement au pouvoir nous promettent une paix mondiale sous un régime mondial. Finiront-ils par établir cette paix, éventuellement ? Mais comment pourront-ils réussir, dans toute cette confusion qui augmente sans cesse au lieu de diminuer ? Néanmoins, il y a un Dieu dans le ciel qui nous rassure quant au fait que cette confusion cessera un jour : « Car Dieu n’est point pour la confusion, mais pour la paix, comme on le voit dans toutes les Églises des saints » (1 Corinthiens 14:33). Malgré que ces mots furent écrits pour nous exposer ce que Dieu veut dans Son Église, ces paroles expriment également un fondement coutumier à atteindre dans toute organisation.

Pour parvenir à cette paix, l’apôtre Jacques pose la question suivante : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse. Mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique. Car partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble, et toute espèce de mal. Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix » (Jacques 3:13-18).

Le système mondial actuel est perpétuellement axé sur la confusion, le conflit et le stress dont la source n’est nulle autre que le « dieu de ce siècle » (2 Corinthiens 4:4). Dès nos premiers parents, Satan a aveuglé l’esprit de tous les humains, leur faisant croire que le mensonge est la vérité et que la vérité est devenue mensonge. Il est le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit continuellement dans l’esprit de ceux qui sont en rébellion contre Dieu. Donc, le seul qui peut amener une véritable paix sur cette terre est Celui qui est l’Auteur de la paix. Et cet Auteur n’est nul autre que Jésus : « Car c’est Lui qui est notre paix, Lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation ; ayant détruit en sa chair l’inimitié, la loi des préceptes, laquelle consistait en ordonnances ; afin qu’il formât en Lui-même des deux un seul homme nouveau, après avoir fait la paix » (Éphésiens 2:14-15).

Jésus est l’Auteur de la paix, tout comme Satan est l’auteur de la confusion et du conflit. Regardons d’autres titres attribués à notre merveilleux Auteur de la paix. Avant de devenir Jésus (Emmanuel), Dieu parmi nous, Il était aussi : « Le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle » (Hébreux 13:20). Le prophète Ésaïe nous donne une description détaillée du rôle que Dieu S’est fixé pour sauver l’humanité qu’Il avait créée. « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire [le Royaume de Dieu] est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix » (Ésaïe 9:5). Avez-vous encore des doutes à savoir Qui était Jésus ? Un simple homme avec qui Dieu travaillait ? Relisez ce verset jusqu’au moment où cette vérité sera profondément imprégnée dans votre esprit.

Dans Hébreux 6:19-20, nous avons cette : « Espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédech. » Alors, qui était Melchisédech ? « C’est ce Melchisédech, roi de Salem, et sacrificateur du Dieu souverain, qui alla au-devant d’Abraham, lorsqu’il revenait de la défaite des rois, et qui le bénit. A qui aussi Abraham donna la dîme de tout le butin. D’abord, Melchisédech signifie roi de justice, de plus, il était roi de Salem, c’est-à-dire, roi de paix. Il a été sans père, sans mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jours, ni fin de vie ; rendu semblable au Fils de Dieu, il demeure sacrificateur pour toujours » (Hébreux 7:1-3). Sûrement pas un simple humain.

Dans 2 Thessaloniciens 3:16, nous découvrons que Jésus est : « Le Seigneur de paix [qui] vous donne lui-même la paix en tout temps et en toutes manières. » Donc, qui est Jésus ? Il est l’incarnation de Dieu Lui-même venu sur terre pour vivre sans pécher dans la chair humaine afin de pouvoir verser Son sang pur et sans tache, comme la rançon pour tous les péchés du monde. Il est l’Auteur de la Paix, le Seigneur de Paix, le Prince de la Paix, le Roi de la Paix, le Dieu de Paix et Il est notre Paix. Lorsque Jésus reviendra un jour dans toute Sa Gloire et en Toute Puissance : « Il parlera de paix aux nations, il dominera d’une mer à l’autre, et du fleuve aux extrémités de la terre. » (Zacharie 9:10). En ce jour : « Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds » (Romains 16:20). Et dans Ésaïe 9:6, nous découvrons que Jésus viendra : « Pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. » Son nom sera enfin établi au-dessus de tous les noms.

Dans Philippiens 2:5-9, Paul nous exhorte en disant : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes. Et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom. » Ce passage nous explique clairement qu’avant de devenir un homme, Jésus-Christ était Dieu au ciel, connu dans l’Ancien Testament sous les noms d’Élohim, d’Adonaï et de Yahvé. Dans le Nouveau Testament, Il est connu sous le nom de Seigneur (kurios), nom spécifiquement utilisé comme un titre donné à Dieu où à Christ.

Son nom humain était Jésus (Sauveur), mais ce nom est utilisé seulement 22 fois dans les épîtres, toujours avec l’emphase sur Son humanité. Malgré que ce fut le nom utilisé fréquemment dans l’Évangile, il est très caractéristique de constater que tous Ses disciples et d’autres croyants s’adressaient presque toujours personnellement à Lui comme « le Seigneur » et jamais simplement comme « Jésus ». Chose curieuse, les non croyants et les démons ne s’adressent jamais à Lui comme « Seigneur ». Le nom de Christ veut dire l’Oint, et est l’équivalent dans le grec à l’hébreu traduit par Messie. Ainsi « Christ » est Son titre divin en tant que « l’Oint » de Dieu. « Jésus » est Son nom humain en tant que notre Sauveur et exemple. « Seigneur » est Son titre dans Sa relation spirituelle avec ceux qu’Il a sauvés. Les trois noms sont d’une importance magistrale, Pierre a déclaré : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2:36).

Son Nom au complet, pour ainsi dire, serait « le Seigneur Jésus-Christ ». Ce nom est utilisé au complet au-delà de cent fois, Christ et le Seigneur encore plus. Dans le grand témoignage de Son exaltation à venir, Paul déclare : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11).

Dans la première lettre à son jeune évangéliste, l’apôtre commence ainsi : « Paul, apôtre de Jésus-Christ, par le commandement de Dieu, notre Sauveur, et du Seigneur Jésus-Christ, notre espérance, à Timothée, mon vrai fils en la foi. Grâce, miséricorde, paix de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur » (1 Timothée 1:1-2). Dans sa salutation, il lui dit clairement que l’espérance du chrétien n’est pas seulement en Christ, mais c’est Christ. Dans le Nouveau Testament, l’expression « espérance » ne fait pas référence à un désir vague, mais plutôt à une confiance pleine d’assurance de l’accomplissement de quelque chose. Le centre de notre foi est la promesse formelle du retour de Christ pour compléter Son travail de rédemption.

C’est l’assurance du chrétien : « En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:13-14). Pierre nous l’exprime ainsi : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5).

Puisque Christ est notre espérance, elle est vivante : « Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:24-25). C’est : « Le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ses saints ; à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ » (Colossiens 1:26-28).

L’apôtre Paul nous rassure ainsi : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu » (Romans 5:1-2). Ce n’est pas une espérance aveugle, mais raisonnable, fondée sur Christ, une évidence solide. Donc, soyez toujours prêts à vous défendre, avec beaucoup de douceur et de respect, quoiqu’avec fermeté, auprès de tous ceux qui vous demandent la raison de l’espérance qui est en vous.

Finalement, cette espérance est fondée sur l’avènement de Jésus, car Jean nous dit : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur » (1 Jean 3:2-3). Nous aurons un corps glorifié comme celui de Jésus lors de Sa résurrection. C’est une : « Espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:19-20).

Rappelez-vous toujours : « Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné dans sa grâce une consolation éternelle, et une bonne espérance, console vos cœurs, et vous affermisse en toute bonne doctrine et en toute bonne œuvre » (2 Thessaloniciens 2:16-17). Pour vivre en paix il faut avoir une bonne crainte de Dieu. Dans Ésaïe 8:12-13, nous voyons le prophète dire aux Juifs : « Ne dites point : Conjuration, toutes les fois que ce peuple dit : Conjuration ! Ne craignez pas ce qu’il craint, et ne soyez pas effrayés. Sanctifiez l’Éternel des armées ; que Lui soit votre crainte et votre frayeur. »

Le peuple de Juda était terrifié par la perspective d’une invasion imminente par les hordes cruelles des Assyriens assistées en plus par des soldats venant des dix tribus d’Israël. Il y a vraiment de quoi être inquiet quand des « chrétiens » se joignent à des païens pour s’opposer à ceux qui défendent la Parole de Dieu ! Il semble presqu’impossible de résister à une telle attaque. Comme exemple moderne : la collaboration entre les évolutionnistes endurcis et des « chrétiens » qui croient à l’évolution, dans le but de s’opposer aux chrétiens qui sont convaincus de la vérité proclamée par la Bible d’une création littérale de tout ce qui existe par Dieu.

Cependant, c’est une raison d’être soucieux, mais non d’éprouver réellement de la crainte envers les évolutionnistes et ceux qui les appuient. Tout comme au temps d’Ésaïe, nous devons craindre Dieu et non les hommes. Au retour de Jésus, nous aurons plus de facilité à Lui expliquer pourquoi nous avions plus de foi dans Sa Parole que pas assez ! L’apôtre Pierre fait référence à ces paroles dans le Nouveau Testament lorsqu’il nous dit : « Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal » (1 Pierre 3:14-17).

Donc, lorsque des non-croyants ou ceux qui sont prêts à faire toutes sortes de compromis s’unissent contre ceux qui croient véritablement ce que la Bible dit, la bonne réaction serait de ne pas paniquer, ni de s’arrêter à leurs attaques, ni de se choquer. Mais plutôt de se soumettre entièrement à Dieu et à Sa Parole, étant toujours prêts à vous défendre avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous. Mais en plus de cette espérance, vous avez la promesse de Dieu qui vous a promis de combattre pour vous en toute circonstance.

David se tenait devant Goliath, prêt à combattre pour Israël. « Le Philistin dit à David : Viens vers moi, et je donnerai ta chair aux oiseaux du ciel et aux bêtes des champs. Et David répondit au Philistin : Tu viens contre moi avec l’épée, la lance et le javelot ; mais moi, je viens contre toi au nom de l’Éternel des armées, du Dieu des armées d’Israël, que tu as insultées. Aujourd’hui l’Éternel te livrera entre mes mains ; je te tuerai, je t’ôterai la tête, et je donnerai aujourd’hui les cadavres du camp des Philistins aux oiseaux des cieux et aux animaux de la terre ; et toute la terre saura qu’Israël a un Dieu ; et toute cette assemblée saura que l’Éternel ne délivre point par l’épée, ni par la lance ; car la bataille est à l’Éternel, qui vous livrera entre nos mains » (1 Samuel 17:44-47).

Cela veut simplement dire que la bataille appartient au Seigneur. Ce furent des paroles de foi de la part de David comme il faisait face à Goliath. Sans armure, ni épée ou bouclier, seulement avec une fronde et quelques pierres, David était prêt à affronter ce héros des Philistins. Et, comme le Philistin s’étant levé venait et s’avançait à la rencontre de David, celui-ci se hâta et courut vers la ligne de bataille à la rencontre du Philistin. Alors, David mit la main à sa panetière, en prit une pierre, la lança avec sa fronde et frappa le Philistin au front ; et la pierre s’enfonça dans son front ; et il tomba le visage contre terre. Ainsi David, avec une fronde et une pierre, fut plus fort que le Philistin et il frappa le Philistin et le fit mourir. Or David n’avait point d’épée en sa main ; et David courut, se jeta sur le Philistin, prit son épée, la tira du fourreau, le tua et lui coupa la tête. Et les Philistins, voyant que leur homme vaillant était mort, s’enfuirent (1 Samuel 17:48-51).

La bataille doit toujours appartenir à Dieu. « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12). Les batailles spirituelles ne sont pas gagnées avec des balles de fusils, ni par des élections, ni par aucune manière humaine. « Les uns se vantent de leurs chars, et les autres de leurs chevaux ; mais nous, du nom de l’Éternel, notre Dieu » (Psaumes 20:8). David nous dit : « Le roi n’est pas sauvé par sa grande puissance, et l’homme vaillant n’est pas délivré par sa grande force. Le cheval manque à sauver, et il ne délivre point par la grandeur de sa force. Voici, l’œil de l’Éternel est sur ceux qui le craignent, sur ceux qui s’attendent à sa bonté, pour délivrer leur âme de la mort, et pour les faire vivre durant la famine » (Psaumes 33:16-19).

Nous avons même le mandat d’attaquer l’ennemi dans ses forteresses. Christ nous a enseigné : « …que sur cette pierre Je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18). Il est facile de travailler pour Dieu, car la bataille Lui appartient et qu’Il est toujours le Vainqueur. Quand tout va bien, il ne faut pas se vanter, car la bataille est Sienne. Quand la bataille est difficile, il ne faut pas désespérer non plus, car la bataille Lui appartient. Il est notre force : « Car quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » (2 Corinthiens 10:3-6).

Il faut toujours s’attendre à l’Éternel en toute circonstance. Dans Psaumes 37:33-35, nous lisons : « L’Éternel ne le laissera pas en son pouvoir, et ne le condamnera pas quand il sera jugé. Attends-toi à l’Éternel, et observe sa voie ; il t’élèvera pour posséder la terre ; les méchants seront retranchés à tes yeux. » En dépit des succès occasionnels des méchants, nous devons attendre la voie du Seigneur. Cette expression porte en elle une anticipation des résultats utiles et non seulement l’attente dans le découragement et l’ennui en attendant que quelque chose arrive. L’essence du terme est d’être alerte, de surveiller les évènements et les activités du Seigneur, tout en réagissant dans Sa direction. En effet, c’est dans ce sens que le mot « attendre » est employé.

La grande promesse des ailes de l’aigle nous indique que notre victoire ne vient que du Seigneur. « Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point » (Esaïe 40:31). La promesse qui devient le confort de plusieurs est fondé sur le fait que l’Éternel, le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre, est Celui qui fait la promesse. « Observe l’homme intègre, et considère l’homme droit ; car il y a un avenir pour l’homme de paix. Mais les rebelles sont entièrement détruits ; l’avenir des méchants est retranché. La délivrance des justes vient de l’Éternel ; il est leur force au temps de la détresse. L’Éternel les aide et les délivre ; il les délivre des méchants et les sauve, parce qu’ils se sont confiés en Lui, » nous dit Psaume 37:37-40.




D.340 – Adoration des idoles

statue-marie

Par Joseph Sakala

Dans Habakuk 2:18-20, le prophète dit : « A quoi sert l’image taillée, pour que le sculpteur la taille ? A quoi sert l’image de fonte, docteur de mensonge, pour que l’ouvrier qui l’a faite place en elle sa confiance, en fabriquant des idoles muettes ? Malheur à celui qui dit au bois : Réveille-toi ! et à la pierre muette : Lève-toi ! Enseignera-t-elle ? Voici, elle est couverte d’or et d’argent, et il n’y a aucun esprit au-dedans d’elle ! Mais l’Éternel est dans le temple de sa sainteté. Que toute la terre se taise en sa présence ! » Quelle folie chez ceux qui adorent des idoles de bois et de pierre sans vie en elles, même si on les recouvre d’or et d’argent ! Peuvent-elles vivre pour devenir des enseignants ? Même un enfant ne croirait pas une telle absurdité. Pourtant, des milliards d’adultes, considérés comme intelligents, adorent ces images taillées sans même le réaliser dans leur séduction.

Par exemple, tel est le cas chez de nombreux professeurs d’université. Dans tous les pays du monde, ces fiers pourvoyeurs de fausse science endoctrinent l’esprit des jeunes avec la croyance aberrante que des substances inorganiques ont pu devenir, d’une façon magique, des substances vivantes primaires et, éventuellement, s’organiser par une évolution progressive pour devenir finalement des humains. Notez qu’aucun de ces « érudits » n’oserait suggérer que le simple bois et la pierre puissent soudainement devenir humains. Même les anciens idolâtres ne l’ont pas prétendu. Ces savants présument uniquement que le temps, beaucoup de temps, a pu créer la possibilité de développer des humains à partir d’une substance élémentaire, ce que même les anciens philosophes ne pouvaient imaginer. Leur notion insolente débute un peu comme ceci : « Au commencement, il y avait l’hydrogène… »

Ils ne se moqueront pas toujours de Dieu. La vie ne peut venir que de Celui qui est déjà vivant : Dieu, le Créateur de tout ce qui existe. L’idole en bois du païen est aussi scientifique que les prototypes évolutionnaires de nos athées intellectuels modernes. Aucun d’eux n’a la prédisposition ni le pouvoir de créer la vie. « Leurs idoles sont de l’argent et de l’or, un ouvrage de mains d’homme. Elles ont une bouche et ne parlent pas ; elles ont des yeux, et ne voient pas. Elles ont des oreilles, et n’entendent pas ; elles ont un nez et ne sentent pas ; des mains, et ne touchent pas; des pieds, et ne marchent pas ; elles ne rendent aucun son de leur gosier » (Psaume 115:4-7). Et Dieu termine en disant : « Ceux qui les font, et tous ceux qui s’y confient, leur deviendront semblables » (v. 8). Avez-vous déjà entendu un Bouddha prêcher ? Pourtant, au delà d’un milliard d’humains l’adorent !

Dieu seul peut créer la vie et peut même nous instruire au travers de Sa création. Dans Job 12:7-9, nous lisons : « Mais interroge donc les bêtes, et elles t’instruiront ; ou les oiseaux des cieux, et ils te l’annonceront ; ou parle à la terre, et elle t’instruira et les poissons de la mer te le raconteront. Qui ne sait, parmi tous ces êtres, que la main de Dieu a fait cet univers ? » Ce beau passage biblique devrait alors régler toute initiative d’adorer des idoles, non ? Absolument, mais seulement si le monde est disposé à croire ce que la Parole de Dieu nous déclare. Néanmoins, depuis le péché de nos premiers parents, les humains ont toujours voulu déterminer ce qu’ils voulaient adorer. Ils avaient résolu de prendre la responsabilité de déterminer eux-mêmes ce qui était bien et ce qui était mal. Et cette adoration a pris de nombreuses formes tout au long des siècles, car il existe toutes sortes d’idolâtries très subtiles, mais très efficaces, que Satan a continuellement utilisées et utilise encore de nos jours. Un de ces domaines, c’est la musique.

Dans Ézéchiel 28:13-14, Dieu nous dit ceci de l’archange Lucifer : « Tu te trouvais dans l’Éden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de pierres précieuses de toutes sortes, la sardoine, la topaze, la calcédoine, le chrysolithe, l’onyx, le jaspe, le saphir, l’escarboucle, l’émeraude et l’or. Les tambours et les flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu. » Donc, nous découvrons que, parmi les talents de Lucifer, la belle musique était à sa disposition pour instruire les humains en leur apportant la lumière de la Parole de Dieu. Dans Ézéchiel 28:14, Dieu déclare : « Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu. » Il avait reçu la tâche d’être le porteur de la lumière de Dieu aux humains. D’ailleurs, Lucifer veut dire « porteur de lumière », mais quelque chose est survenu soudainement dans son comportement.

Dans Ézéchiel 28:15-17, Dieu continue : « Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi. Au milieu de ton riche commerce, ton cœur s’est rempli de violence, et tu devins coupable ; je te précipiterai de la montagne de Dieu ; je te détruirai, ô chérubin protecteur, du milieu des pierres de feu ! Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, et tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jetterai par terre, je te donnerai en spectacle aux rois, pour qu’ils te regardent. » À cause de sa beauté, il est possible qu’il se soit mis à conjecturer que les humains l’adoreraient comme un dieu. Mais quelle ne fut pas sa surprise d’apprendre : « Et auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Ne sont-ils pas tous [les anges] des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:13-14). Ce porteur de lumière était destiné à servir ceux qui doivent hériter le salut : les humains que Dieu a créés à Son image et à Sa ressemblance !

Est-ce à ce moment que Lucifer s’est révolté contre son Créateur au point de vouloir s’attaquer au trône de Dieu ? Le prophète Ésaïe nous donne un compte-rendu de sa rébellion alors que Dieu le questionne ainsi : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles [anges] de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:12-14). « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9).

Depuis ce temps, Lucifer, le plus bel archange de Dieu, est devenu Satan le diable, l’adversaire de Dieu. Alors, chers amis, ne faites plus l’erreur d’inter-changer les noms de Lucifer et de Satan. Lucifer était l’archange de Dieu, tandis que Satan est un contradicteur temporaire de Dieu, voulant maintenant détruire l’humanité. Satan utilise la musique comme un des nombreux dispositifs du processus de cette destruction. L’histoire nous indique clairement que chaque génération a développé sa propre musique qui convenait bien à son style de vie. Quelqu’un né dans les années 1940 se souvient sûrement de l’ère de la musique « big band ». Au début des années 1950, c’était l’époque « country » avec ses plaintes et ses peines chantées au son de la mélodie. Vint la période de la mixtion des pièces classiques, suivi du « rock‘n’roll » et de l’âge électronique de notre époque. C’est ainsi que chaque génération de chanteurs a produit sa complainte particulière pour plaire à l’auditoire qui les a adorés comme des idoles. Vous devez sûrement vous souvenir du « punk rock » et tous les autres « rocks » — rock psychédélique, rock underground, rock heavy metal, acid rock, etc. — pour identifier les époques d’affaissement ou de rébellion contre les lois sociales et morales des pays.

Cette période fut ponctuée d’un habillement excentrique, du « body piercing » et de ses coiffures multicolores à l’emporte-pièce pour vraiment choquer, provoquer et rejeter ce qu’on appelait les normes établies par la société, et cela a fonctionné à merveille pour bouleverser les foules par ces jeunes en rébellion. Plus récemment, mais également troublant, le phénomène qu’on appelle « rap music » fut développé sur des tons raciaux et fondé sur la configuration que chaque « vedette » voulait présenter. Les groupes violents ont adapté leur style d’expression, ponctué de staccatos répétitifs, avec des paroles remplies de blasphèmes, de colère et d’images de situations violentes projetées pour provoquer l’auditoire. Ce « chant » est devenu incroyablement populaire, attirant des multitudes de fans de toutes les races qui en firent ensuite leur propre culture.

De nos jours, la musique n’est plus toute country ou tout rock & roll ou tout rap, malgré que ces trois styles semblent encore dominer la scène musicale. Il y a pareillement la musique « chrétienne », particulièrement dans la culture évangélique. Nous avons de plus en plus de postes de télé chrétienne, des boutiques pour vendre leur musique, des concerts avec des montages de mélodies gospel et des groupes rock chrétiens prétendant à une liaison biblique. L’industrie musicale est devenue énorme, ayant une croissance explosive depuis que la nouvelle technologie électronique a rendu sa distribution plus facile. Seulement en 2011, cette ingéniosité a généré un revenu mondial d’au delà de 67 milliards de dollars.

Cela illustre très bien comment nous, les humains, aimons la musique de notre génération, la musique de notre culture ainsi que la musique de notre foi. Il semble que le Créateur a mis cette tendance en nous, car, quand nous sondons les Écritures, nous découvrons que la musique a joué un rôle saillant dans l’adoration de Dieu. Nous voyons plusieurs références aux instruments de musique avec des chants et des hymnes dans l’Ancien et le Nouveau Testaments. Le livre des Psaumes est une belle collection de chants d’adoration. Il devient alors évident qu’il existe une bonne et une mauvaise utilisation de la musique. Si la musique élève notre esprit afin de promouvoir des pensées positives tout en mettant de la joie dans nos vies, alors c’est une bonne musique.

Si, par contre, la musique nous déprime ou fait la promotion d’un comportement licencieux, violent ou chaotique, elle devient sûrement une mauvaise influence. Tout comme le mensonge incite le menteur à une mauvaise conduite, ainsi les paroles d’une mauvaise musique peuvent également inciter les auditeurs à réagir d’une façon inacceptable et devraient alors être évitées. Le roi Salomon, qui aimait beaucoup la musique, a dit ceci, dans Ecclésiaste 7:5 : « Mieux vaux entendre la répréhension du sage, que d’entendre la chanson des insensés. » Donc, essayons d’éviter les chansons des insensés, afin de nous concentrer plutôt sur les activités qui nous inspirent et remontent notre moral, incluant dans le choix de notre musique.

Il y aura un jour une très grande séduction mondiale où un homme, adversaire de Dieu, s’élèvera au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu. Jésus nous a préparés depuis longtemps pour l’apparition de cet impie en commençant par avertir Ses propres disciples, il y a près de 2 000 ans de cela. Dans Marc 13:1-2, nous lisons : « Comme Jésus sortait du temple, un de ses disciples lui dit : Maître, regarde quelles pierres et quels bâtiments ! Et Jésus, répondant, lui dit : Tu vois ces grands bâtiments ; il n’y restera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée. »

Dans les versets 3 à 6, nous lisons : « Et comme il était assis sur le mont des Oliviers, vis-à-vis du temple, Pierre, Jacques, Jean et André Lui demandèrent en particulier : Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de leur prochain accomplissement ? Alors Jésus, répondant, se mit à dire : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, et diront : Je suis le Christ ; et ils en séduiront plusieurs. » Dans Sa prophétie aux disciples, dans ce chapitre 13, Jésus nous déclare au moins quatre fois de « prendre garde ». Le fait d’avoir dit cela quatre fois donne abondamment d’importance à Son discours et requiert notre entière attention.

Dans la vie, nous faisons souvent face à une situation où nous croyons que l’argent pourrait régler tous nos problèmes. Satan utilise ces occasions pour nous offrir des opportunités de gagner beaucoup d’argent sans trop d’efforts. Certains tombent dans le piège et ne réalisent pas que l’argent gagné trop facilement devient dangereux. « Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur, » dit Paul, dans 1 Timothée 6:10-11. Rappelez-vous continuellement de ceci : « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter. C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie » (1 Corinthiens 10:13-14).

L’amour de l’argent, c’est-à-dire, la cupidité et l’avarice, est une véritable idolâtrie et nous la voyons manifestée dans le domaine de la religion où trop de « pasteurs » utilisent leur autorité pour s’enrichir rapidement en dominant sur leurs troupeaux. D’abord, dans Marc 13:5, Jésus nous avertit de ne pas nous laisser séduire par des hommes se donnant une autorité spirituelle avec leurs visions prophétiques. Car il viendra beaucoup d’enseignants charismatiques qui déclareront être le Christ. Prenez garde, car ce comportement séduira un grand nombre. Les véritables convertis ne seront pas séduits, car 1 Thessaloniciens 4:16-17 nous instruit que : « le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »

Le deuxième avertissement s’applique à des gens charismatiques qui, séduits par Satan, croiront faire la volonté de Dieu en persécutant les véritables chrétiens qui n’interprètent pas les Écritures à leur manière. Alors, dans Marc 13:9-11, Jésus à dit : « Mais prenez garde à vous-mêmes ; car ils vous traduiront devant les tribunaux et les synagogues ; vous serez fouettés, et vous comparaîtrez devant les gouverneurs et les rois, à cause de moi, pour me rendre témoignage devant eux. Mais il faut que l’Évangile soit auparavant prêché à toutes les nations. Or, quand ils vous mèneront pour vous livrer, ne soyez point en peine par avance de ce que vous aurez à dire, et ne le méditez point ; mais dites ce qui vous sera inspiré à cette heure-là ; car ce ne sera pas vous qui parlerez, mais le Saint-Esprit. »

Dans Jean 16:33, Jésus déclare : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. » Paul a déclaré la même chose dans 2 Timothée 3:12-13 : « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant [eux-mêmes] séduits. » Le troisième avertissement est dirigé vers les faux-christs et les faux-prophètes. Jésus nous exhorte en déclarant : « Car de faux Christs et de faux prophètes s’élèveront, et accompliront des signes et des prodiges pour séduire même les élus, si c’était possible. Mais prenez-y garde ; voici, je vous ai tout prédit » (Marc 13:22-23). La majorité de ceux qui sont impressionnés par les prodiges et la magie seront en effet séduits.

Les Élus ne seront pas séduits, s’ils se rappellent les paroles de Jésus que ni des miracles, ni des exorcismes, ni des prodiges ne suffiront pour séduire les élus, si ceux qui les produisent sont des ouvriers non méritants, puisque Jésus nous dit que nous les reconnaîtrons à leurs fruits, leurs œuvres. Regardons les paroles de Jésus, dans Matthieu 7:22-23 : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité. » Observez les télévangélistes qui se vantent de vous guérir avec leurs potions magiques, qui vous promettent de gagner amplement d’argent avec leur linge sacré. Êtes-vous vraiment impressionnés par les multiples miracles qu’ils accomplissent chaque semaine à la télévision ? Vous noterez également que tout est gratuit, mais n’oubliez surtout pas de leur envoyer votre généreuse offrande !

Et dire que des gens sincères sont presque à genoux à adorer ces hommes devenus de véritables idoles par leur charisme et leurs promesses pour accommoder leur auditoire. Nous arrivons maintenant à la quatrième mise en garde contre ceux qui prédisent le jour de Son retour. Pourtant, Jésus a clairement dit, dans Marc 13:32-33 : « Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père. Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra. » Un tel avertissement est plein de valeur dans la mesure où certains évènements qui sont prophétisés doivent arriver en premier, sinon il n’y aurait pas lieu de veiller et de prier.

Dans le même discours selon Luc, Jésus nous a donné un avertissement final dans Luc 21:34-36, en disant : « Prenez donc garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne soient appesantis par la débauche, par l’ivrognerie et par les inquiétudes de cette vie ; et que ce jour-là ne vous surprenne subitement. Car il surprendra comme un filet tous ceux [les non convertis] qui habitent sur la face de la terre. Veillez donc, et priez en tout temps, afin que vous soyez trouvés dignes d’éviter toutes ces choses qui doivent arriver, et de subsister devant le Fils de l’homme. » Satan place continuellement toutes sortes d’idoles devant le monde, afin de les adorer, car adorer une idole, c’est adorer Satan qui se tient toujours debout derrière elle.

Ici je trouve très pertinent de souligner que ceux qui s’agenouillent devant un crucifix ou des statuts d’églises se rendent coupables de la même idolâtrie que les anciens païens qui se bâtissaient des idoles ! Non seulement les « Jésus » sculptés sur ces crucifix n’ont rien à voir avec le vrai Jésus, mais cela contrevient à un commandement que la plupart des « chrétiens » connaissent… Dieu n’a-t-Il pas donné ce commandement, dans Exode 20:4 : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ; tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. »

Et comme nous avons vu, ces idoles prennent toutes sortes de formes, soit les « stars » de la musique, le pouvoir politique et ceux qui s’enflent d’orgueil parce qu’ils en sont devenus les vedettes. Vient ensuite l’amour de l’argent, les idoles du sport, la convoitise de toujours posséder davantage, qui est aussi une idolâtrie, et j’en passe. On ne peut pas adorer Bélial et Dieu en même temps ! Soit un ou l’autre, mais pas les deux. Le monde continuera à avoir ses idoles jusqu’au retour de Jésus, mais les élus ne doivent pas être de ce nombre. Nos yeux devraient toujours être fixés sur Dieu et Son Royaume à venir sous la direction de Jésus. Voilà pourquoi : « Veillez donc, et priez en tout temps, afin que vous soyez trouvés dignes d’éviter toutes ces choses qui doivent arriver durant la grande tribulation, et de subsister devant le Fils de l’homme. » C’est ce que je souhaite à tous ceux et celles qui ont lu cet article.




D.339 – Crucifié avec Christ

croix

Par Joseph Sakala

Dans Galates 2:20, Paul déclare : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » Dans ses formes variées, le verbe être jouit d’un vaste usage au travers de l’Écriture. Les versets où il est utilisé par rapport à nous contiennent plusieurs des plus grandes et des plus précieuses vérités. Considérez ces quelques exemples :

Au passé – Dans Romains 5:8, nous lisons : « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. » Et, dans Romains 5:10 : « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? » Avez-vous noté que Paul nous déclare ici que c’est par la vie de Christ, Sa résurrection, que nous sommes sauvés ? La mort de Christ nous a réconciliés avec le Père. « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3).

Au présent – Romains 4:7 nous dit : « Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, et les péchés couverts ! » Et, dans 1 Corinthiens 3:16 : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » Dans 1 Pierre 1:5, nous apprenons que nous, les convertis : « dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. » « Mais c’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ; et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; au contraire, j’ai travaillé beaucoup plus qu’eux tous ; non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi, » déclare Paul dans 1 Corinthiens 15:10. Et Colossiens 2:9-10 nous dit : « Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. Et vous avez toute plénitude en lui, qui est le chef de toute principauté et puissance. »

Au futur – Jean nous dit : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Paul nous explique comment cela va se faire dans 1 Thessaloniciens 4:17 : « Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » Mais l’apogée de notre gloire viendra tel que décrit dans Apocalypse 22:3-5 où : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. »

Mais avant tout cela, il a fallu qu’il y ait de la souffrance. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Pierre a écrit son épître durant une persécution des chrétiens qui a causé beaucoup de souffrances. Pierre nous rappelle que Christ a souffert pour nous et que cela devrait être un privilège de souffrir pour Lui. « Bien-aimés, ne soyez point surpris de la fournaise qui est au milieu de vous, pour vous éprouver, comme s’il vous arrivait quelque chose d’étrange. Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque Sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie » (1 Pierre 4:12-13). La souffrance de Jésus fut prédite : « Recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies » (1 Pierre 1:11).

Nous apercevons cependant Jésus : « Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:23-24). « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18). Jésus a souffert injustement en esprit, mais également dans la chair.

Comme le dit si bien Pierre : « Je prie les anciens qui sont parmi vous, moi qui suis ancien avec eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée : paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau » (1 Pierre 5:1-3). « Car c’est une chose agréable à Dieu, que quelqu’un, par un motif de conscience, endure des afflictions en souffrant injustement. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir » (1 Pierre 2:19-20).

Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal. Christ ayant souffert pour nous dans la chair, vous aussi, armez-vous de cette même pensée que celui qui a souffert en la chair a cessé de pécher. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Car s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard.

Si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu Lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien. Que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à Sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et permanents. Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque Sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie.

Dans Galates 5:24-25, Paul affirme : « Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. » La mort par crucifixion était sûrement la plus cruelle et douloureuse forme d’exécution inventée par l’homme. Malgré cela : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2). L’apôtre Pierre nous parle également de cette atrocité, disant : « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, Lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18).

Mais, tout comme Jésus S’est sacrifié pour nous, nous avons maintenant le privilège de Lui offrir nos corps comme un sacrifice vivant. C’est ce que Paul nous confirme, dans Romains 12:1-2, lorsqu’il dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » Ce sacrifice spirituel est comparé par Paul à la crucifixion : « Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché » (Romains 6:6).

La crucifixion ne provoque pas une mort instantanée, mais plutôt une mort lente et douloureuse. Ainsi, la mort au péché par le véritable converti n’est pas instantanée non plus, néanmoins, elle s’avère un processus vraiment efficace dans la vie chrétienne. Dans son épître aux Galates, Paul mentionne à trois reprises que le chrétien doit suivre le Christ dans Sa crucifixion. Dans la crucifixion du soi, de la chair et envers le monde. D’abord la crucifixion du soi, Paul nous l’explique parfaitement dans Galates 2:20 lorsqu’il dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. »

Ensuite, nous devons crucifier la chair. « Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises, » nous dit Paul, dans Galates 5:24. Finalement, nous devons être crucifiés à tout ce qui a trait au monde. Dans Galates 6:14, Paul nous l’explique ainsi : « Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. »

Pour en arriver là : « Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés. Afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:19-21). Être converti signifie plusieurs choses. Le mot grec veut simplement dire « faire volte-face » ou « changer de direction ». La conversion chrétienne veut toutefois dire de faire volte-face devant le système du monde et se tourner vers Christ. Se repentir signifie également de penser différemment, ce qui, dans le contexte chrétien, implique un changement de la pensée.

Il faut que notre pensée soit spirituelle, centrée sur Christ et les Écritures. La véritable repentance et la conversion à Christ ne sont pas simplement un geste émotionnel témoigné dans un stade sportif lors d’une assemblée religieuse. Quoi qu’à l’occasion, cela pourrait très bien arriver ainsi. Sans la vraie repentance, il n’y a pas de salut. Jésus a Lui-même déclaré : « Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez, et si vous ne devenez comme des enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. C’est pourquoi, quiconque s’abaissera, comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des cieux. Et quiconque reçoit un tel enfant en mon nom, me reçoit. » Dieu recherche l’humilité dans la conversion, comme pour un enfant qui est enseignable.

C’est triste à dire, mais il existe une multitude d’hommes et de femmes qui se croient chrétiens convertis, mais ne le sont pas. Cela devient évident par l’absence de transformation de leur comportement et de leurs croyances, en comparaison avec les pratiques du monde. Dans 2 Corinthiens 5:17-18, nous lisons : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. » Si une personne ne manifeste aucun changement dans son comportement après sa conversion, comment peut-elle prétendre être convertie ? Devenir une nouvelle créature se manifeste dans son nouveau caractère, son désir d’être enseigné dans la Parole de Dieu afin d’être réconciliée à Lui et se voir confier le ministère de réconciliation au service de Jésus. Dieu est en train de Se former des Élus.

Jésus a Lui-même annoncé que, lorsqu’Il reviendrait : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité. » Mais pourquoi ? Jésus est insulté lorsque quelqu’un Le fait passer pour menteur. Le pasteur qui prêche depuis 50, 55, ou 60 ans peut-il se permettre de faire mentir la Parole de Dieu ? Ce n’est pas comme s’il ne connaissait pas les versets bibliques, mais plutôt parce qu’il craindrait de perdre toutes ses brebis s’il se mettait à prêcher la vérité. Donc, plus il a de brebis, plus coupable il devient en leur prêchant pareilles mensonges.

Laissez-moi vous citer deux versets que ces pasteurs connaissent sûrement et qu’ils se gardent pourtant bien de prêcher dans leurs sermons chaque semaine. Dans Jean 3:13, Jésus à déclaré : « Personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » « Car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit par mesure » (Jean 3:34). Donc, Jésus qui a reçu le Saint-Esprit sans mesure Se fait traiter de menteur par des hommes qui prêchent qu’il est possible d’aller au ciel, simplement parce qu’ils vendent des millions de livres pour s’enrichir chaque semaine. Ces pasteurs sont-ils enseignables, humbles comme des petits enfants ? Regardons maintenant un autre passage dans la Bible défendant carrément à quiconque d’aller au ciel.

Dans 1 Timothée 6:15-16, Paul explique à Timothée, au sujet de Jésus : « Que doit manifester en Son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen. » Est-ce que cela nous donne l’impression que des humains peuvent aller au ciel ? Combien de personnes croient qu’ils iront au ciel lors de la tribulation à cause de ces faux ministres ? Ils sont voilés tout comme le pasteur qui les enseigne. Il est plus que temps que tout ceux qui professent Christ revoient leur croyance et leur comportement personnel en conformité, soit avec le monde, soit avec la Parole de Dieu. Selon l’exhortation de Paul : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? à moins que, peut-être, vous ne soyez réprouvés » (2 Corinthiens 13:5). À Dieu soit la gloire !

Un des grands mots de louange dans la Bible est « gloire » et il devrait être évident que la gloire appartient à Dieu et non à l’homme. Psaume 115:1-3 nous le témoigne, car l’auteur déclare : « Non point à nous, Éternel, non point à nous, mais à Ton nom donne gloire, à cause de ta bonté, à cause de ta vérité. Pourquoi diraient les nations : Où donc est leur Dieu ? Notre Dieu, il est dans les cieux ; il fait tout ce qu’il lui plaît. » En effet, car : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains, » proclame Psaume 19:2. Mais plus que cela : « L’Éternel est élevé par-dessus toutes les nations ; sa gloire est au-dessus des cieux, » nous déclare Psaume 113:4.

Pour ce qui est de Sa gloire : « Que la gloire de l’Éternel dure à toujours ! Que l’Éternel se réjouisse dans ses œuvres ! Il regarde la terre et elle tremble ; il touche les montagnes et elles fument. Je chanterai à l’Éternel tant que je vivrai ; je psalmodierai à mon Dieu tant que j’existerai, » déclare David, dans Psaume 104:31-33. Et, aux anges du ciel, David atteste : « Rendez à l’Éternel l’honneur dû à son nom ; prosternez-vous devant l’Éternel dans une sainte magnificence ! » (Psaume 29:2). Il est donc inapproprié pour les serviteurs de Dieu sur la terre de se glorifier eux-mêmes. Dans Jérémie 9:23-24, nous lisons : « Ainsi a dit l’Éternel : Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse ; que le fort ne se glorifie pas de sa force, et que le riche ne se glorifie pas de sa richesse. Mais que celui qui se glorifie, se glorifie de ce qu’il a de l’intelligence, et qu’il me connaît, et qu’il sait que je suis l’Éternel qui exerce la miséricorde, le droit et la justice sur la terre ; car c’est en ces choses que je prends plaisir, dit l’Éternel. »

Cette exhortation est aussi proclamée par Paul dans le Nouveau Testament lorsqu’il affirme, dans 1 Corinthiens 1:27-31, que : « Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Lui. Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur. » Tel que décrit dans le texte plus haut, Dieu manifeste Sa gloire envers nous présentement, dans Sa miséricorde et dans Sa vérité, en nous procurant le salut en Jésus-Christ qui nous dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Donc : « La bonté et la vérité se sont rencontrées ; [et] la justice et la paix se sont entrebaisées, » nous certifie Psaume 85:11.

Pour ce qui touche chaque chrétien converti à Christ, répétons ces paroles de David : « Je te célébrerai de tout mon cœur ; je te psalmodierai en la présence de Dieu. Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme » (Psaume 138:1-3). Tu es la source de tout salut !

Dans Ésaïe 12:2-5, le prophète déclare : « Voici, Dieu est mon salut ; j’aurai confiance, et je ne craindrai point. Car l’Éternel, l’Éternel est ma force et ma louange, et il a été mon Sauveur ! Et vous puiserez des eaux avec joie aux sources du salut. Et vous direz en ce jour-là : Louez l’Éternel, invoquez son nom, publiez parmi les peuples ses hauts faits ! Célébrez la gloire de son nom ! Chantez à l’Éternel, car il a fait des choses magnifiques ; qu’elles soient connues par toute la terre ! » Ce beau passage se situe au milieu d’une louange à Dieu pour la délivrance de Son peuple en ce jour-là. C’est une prophétie annonçant le retour de Christ pour régner sur la terre. Alors : « Crie et chante de joie, toi qui habites en Sion ! Car le Saint d’Israël est grand au milieu de toi » (v. 6).

En attendant ce jour merveilleux, nous pouvons nous approprier, dès aujourd’hui, ses bénédictions spirituelles. Un jour, une autre source s’était ouverte. Comme Jésus était mourant sur la croix : « un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau » (Jean 19:34). Lors d’une Fête des Tabernacles : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié) » (Jean 7:37-39). Le sang et l’eau ont coulé ensemble de la blessure du côté de notre Sauveur, ce jour là, et leur puissance est devenue une fontaine de vie pour tout ceux qui boiraient. Les eaux sont encore devenues les eaux vivantes d’une fontaine qui ne deviendra jamais sèche.

« Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils » (Apocalypse 22:1-2). Et merveille des merveilles, il n’y aura pas seulement un fleuve, mais des fleuves d’eau vive couleront de son sein ; plusieurs, pour tout ceux qui croiront en Jésus afin de recevoir le salut. Car tout ceux qui voudront se convertir par les instructions des Élus, sous Christ, durant la deuxième résurrection, recevront gratuitement le salut au jugement du Grand Trône Blanc. Et tous seront formés en Christ et inclus dans le Livre de Vie pour l’éternité.

Dans 2 Corinthiens 5:19-21, Paul nous confirme : « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. » De nos jours, plusieurs gens se plaisent à se proclamer autodidactes, mais aucun chrétien ne peut faire cette affirmation. Tout ce que nous sommes ayant valeur éternelle fut produit en nous par Dieu au travers de Christ. La déclaration de Paul est très claire là-dessus. Nous sommes devenus justice de Dieu, mais seulement parce que Dieu a fait que Jésus devienne péché pour nous.

Quand Dieu nous a justifiés, ce fut : « à la louange de la gloire de Sa grâce qu’il nous a accordée en son bien-aimé » (Éphésiens 1:6). Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. Le contexte dans ces passages bibliques démontre l’évidence même que notre justice a été rendue possible par la grâce de Dieu et que nous n’avons rien accompli pour mériter un tel privilège. Alors : « Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés » (Colossiens 1:12-14).

Que, dans notre pauvreté, nous soyons cohéritiers avec Christ est tout simplement une grâce imméritée : « Afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. Cette parole est certaine, et je veux que tu établisses fortement ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer les bonnes œuvres ; voilà les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes » (Tite 3:7-8).

En promesse maintenant, mais dans la pleine réalité plus tard : « à celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu son Père ; à lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (Apocalypse 1:6). « Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ, » nous dit Éphésiens 2:6-7. Sans Lui nous ne sommes rien, mais avec Lui nous avons toutes choses, car : « c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1:30-31).

Véritablement, dans le salut tout comme dans la création : « Sachez que l’Éternel est Dieu. C’est lui qui nous a faits, et non pas nous ; nous sommes son peuple et le troupeau qu’il fait paître. Entrez dans ses portes avec des actions de grâces, dans ses parvis avec la louange ; célébrez-le, bénissez son nom. Car l’Éternel est bon ; sa bonté demeure à toujours, et sa fidélité d’âge en âge » (Psaume 100:3-5). Il est fidèle et juste. Trop souvent, lorsque nous citons un verset favori de la Bible, sa familiarité semble nous voiler sa compréhension totale. Tel est le cas lorsque nous citons le beau verset de 1 Jean 1:9 : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. »

Dès le début, il faut se rappeler la conséquence réelle du péché. La Bible nous dit, dans Romains 6:23 : « Car le salaire du péché, c’est la mort. » Donc, le péché ne peut pas demeurer impuni. Un juge fidèle et juste est obligé de punir une telle conduite, car la pardonner tout simplement n’est ni fidèle ni juste. Et, selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang et sans effusion de sang il n’y a point de pardon, nous dit Hébreux 9:22. Mais la Bible nous dit également que, si nous marchons dans la lumière, comme Il est Lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres et le sang de Son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. Alors, si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père : Jésus-Christ le Juste. C’est Lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.

Jésus a payé pleinement la pénalité pour nos péchés. Il est mort afin que nous soyons épargnés. Car Celui qui n’a point connu le péché, Dieu l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui. Oui, le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ, notre Seigneur. Et Dieu a promis que : « celui qui les confesse [ses péchés] et qui les abandonne, obtiendra miséricorde » (Proverbe 28:13). Dans toute Sa miséricorde, Dieu l’a déclaré ainsi parce qu’Il est juste et fidèle. Dieu ne peut pas permettre que nos péchés nous soient imputés deux fois. Parce qu’Il est juste et fidèle, Dieu a promis au pécheur qui confesse son péché de, non seulement lui pardonner, mais de le laver de toute iniquité afin de restaurer l’harmonie qui fut brisée par notre rébellion. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ ; soyez réconciliés avec Dieu !

Certains prédicateurs se vantent de nos jours de connaître tous les versets de la Bible et, par conséquent, ils n’ont plus rien à apprendre. À ces gens-là, Paul répond : « si quelqu’un croit savoir quelque chose, il ne sait encore rien comme il faut savoir. Mais si quelqu’un aime Dieu, Dieu est connu de lui » (1 Corinthiens 8:2-3). Beaucoup de choses nous demeurent encore voilées dans la Bible. Malgré sa modestie tout à fait réaliste, Paul savait certaines vérités clés qu’il pouvait affirmer avec certitude, et que nous aussi pouvons affirmer sur les mêmes bases que lui. Une chose essentielle que nous devions tous connaître, c’est ce que Paul déclare : « Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir » (Romains 7:18). Une personne a besoin de savoir qu’elle est perdue avant de vraiment venir à Christ pour le salut.

Cependant, une fois que le pécheur reçoit Christ comme Sauveur, il peut alors déclarer avec certitude, comme Paul l’a fait au sujet de son propre salut : « C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là » (2 Timothée 1:12). Une fois commencée, la vie chrétienne n’est pas nécessairement facile. Paul se posait toujours des questions : « Sont-ils Hébreux ? je le suis aussi. Sont-ils Israélites ? je le suis aussi. Sont-ils la postérité d’Abraham ? je le suis aussi. Sont-ils ministres de Christ ? (je parle en imprudent,) je le suis plus encore ; plus je le suis par les travaux, infiniment plus par les blessures, plus par les prisons ; souvent en danger de mort ; cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un ; trois fois j’ai été battu de verges ; une fois j’ai été lapidé ; trois fois j’ai fait naufrage ; j’ai passé un jour et une nuit dans la mer profonde ; j’ai été souvent en voyage ; en danger sur les fleuves, en danger de la part des voleurs, en danger parmi ceux de ma nation, en danger parmi les Gentils, en danger dans les villes, en danger dans les déserts, en danger sur la mer, en danger parmi les faux frères ; dans les peines, dans les travaux, dans de fréquentes veilles, dans la faim, dans la soif, souvent dans les jeûnes, dans le froid et dans la nudité » (2 Corinthiens 11:22-27).

Pourtant, il pouvait dire avec confiance que : « nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein » (Romains 8:28). Mais à cause de son assurance dans ce qu’il vivait pour Christ, il pouvait également déclarer : « Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie » (Philippiens 4:11-13).

Peu importe ce que la vie lui apportait, rien ne pouvait l’ébranler. « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle qui n’est point faite de main d’homme. Car nous gémissons dans cette tente, désirant avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel ; si toutefois nous sommes trouvés vêtus et non pas nus. Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie » (2 Corinthiens 5:1-4), sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui afin que le corps du péché soit détruit et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec Lui. Et c’est ce que je souhaite à tous ceux qui lisent ceci.




D.338 – Croître dans la connaissance du Seigneur

heureux

Par Joseph Sakala

Dans Colossiens 1:10-14, Paul exhorte l’Église à se comporter : « De telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. » Il y a plusieurs encouragements dans la Bible voulant qu’un enfant de Dieu vive de façon à refléter le caractère saint de Son Sauveur.

L’expression de « se conduire d’une manière digne » n’apparaît que trois fois dans le Nouveau Testament, dont une fois dans le texte plus haut et une autre fois dans Éphésiens 4:1-3 où Paul dit : « Je vous exhorte donc, moi le prisonnier du Seigneur, à vous conduire d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, vous supportant les uns les autres avec charité ; vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. » La troisième fois se trouve dans 1 Thessaloniciens 2:12 où Paul déclare : « Vous exhortant, vous encourageant et vous conjurant de vous conduire d’une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire. » Paul voulait que les Colossiens se comportent de façon à vivre leur vie d’un manière plaisante pour le Christ.

L’Église en Galatie était aux prises avec des membres qui essayaient encore de suivre l’ancienne loi des Juifs. Alors, Paul leur déclare : « Car, est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ. Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:10-12). Paul insistait auprès des frères thessaloniciens : « Mais, comme Dieu nous a jugés dignes de nous confier l’Évangile, aussi parlons-nous, non pour plaire aux hommes, mais à Dieu, qui éprouve nos cœurs. Car nous n’avons jamais employé de paroles flatteuses, comme vous le savez, ni agi par aucun motif intéressé ; Dieu en est témoin. Et nous n’avons point recherché la gloire qui vient des hommes, ni parmi vous, ni parmi les autres ; quoique nous pussions, comme apôtres de Jésus-Christ, peser avec autorité » (1 Thessaloniciens 2:4-6).

Puisque nous devons marcher dignement, nous devons également produire des fruits dignes du salut : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Cela ne devrait pas être surprenant pour nous, puisque Jésus Lui-même nous a dit que : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). « Toutefois, je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille ; car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous ; et si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement, » nous a déclaré Jésus avant de mourir, dans Jean 16:7-8.

Quand on pense que nous étions morts dans nos fautes et dans nos péchés et que nous sommes venus à Christ. « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17). Donc, à nous de nous revêtir du nouvel homme créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. Cette nouvelle personne est alors fortifiée afin de marcher dans la dignité. À nous de faire comme David et de nous ennuyer de la Parole de Dieu au point de la rechercher partout où elle se trouve.

Dans Psaume 119:81-84, David déclare : « Mon âme se consume après ton salut ; je m’attends à ta parole. Mes yeux se consument après ta promesse ; je dis : Quand me consoleras-tu ? Car je suis comme une outre dans la fumée ; mais je n’oublie point tes statuts. Combien dureront les jours de ton serviteur ? Quand feras-tu justice de ceux qui me poursuivent ? » Ceux qui aiment Dieu de tout leur cœur, de toute leur âme et de toute leur force, et qui cherchent premièrement le Royaume de Dieu et Sa justice, comprennent ce qu’est la crainte de l’Éternel et trouvent la connaissance de Dieu.

Mais, malgré cette connaissance, les saints de Dieu sont souvent désorientés par le succès apparent des méchants. Et David ne faisait pas exception. Alors, il se posait des questions : « Mes yeux se consument après ta promesse ; je dis : Quand me consoleras-tu ? Car je suis comme une outre dans la fumée ; mais je n’oublie point tes statuts. Combien dureront les jours de ton serviteur ? Quand feras-tu justice de ceux qui me poursuivent ? Les orgueilleux m’ont creusé des fosses ; ce qui n’est pas selon ta loi. Tous tes commandements ne sont que fidélité ; on me persécute sans cause ; aide-moi ! Encore un peu, et ils me détruisaient sur la terre ; mais je n’abandonne pas tes commandements » (Psaume 119:82-87).

Parmi toutes ces plaintes, on voit cependant quand même cette continuelle croyance dans les promesses de Dieu. Malgré qu’il crût que ses jours n’étaient pas garantis, il s’attendait à ce que Dieu juge les méchants, car il savait que Ses commandements ne sont que fidélité. Sa dernière demande pourrait aussi bien être la nôtre également : « Fais-moi revivre selon ta bonté, et je garderai la loi de ta bouche. O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme » (Psaumes 119:88-90). Donc, il faut se rappeler que : « Toi qui, m’ayant fait voir plusieurs détresses et plusieurs maux, reviens me rendre la vie, et qui me fais remonter hors des abîmes de la terre. Tu accroîtras ma grandeur, et tu me consoleras encore » (Psaume 71:20-21). Sur ce fondement, nous avons l’assurance de Sa fidélité, et nous garderons la loi de Sa bouche.

Dans Hébreux 6:16-20, nous lisons : « Or, les hommes jurent par celui qui est plus grand qu’eux, et leur serment pour confirmer une chose, termine tous leurs différends ; afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. »

Le mot « espérance », lorsqu’il est utilisé dans le Nouveau Testament, n’indique pas une simple attitude d’espoir, mais plutôt une attente joyeuse de quelque chose qui nous a été promis et qui arrivera sûrement. Notons spécialement les fois où le mot est utilisé avec un adjectif descriptif. Dans 2 Thessaloniciens 2:15-17, Paul nous dit : « C’est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre. Or, que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné dans sa grâce une consolation éternelle, et une bonne espérance, console vos cœurs, et vous affermisse en toute bonne doctrine et en toute bonne œuvre. »

Nous découvrons que la bonne espérance nous est donnée avec une consolation qui va durer éternellement. Le Père et le Fils nous l’accordent par la grâce qui nous amène le salut. Ensuite, nous sommes instruits qu’ : « En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:13-14). Cette espérance ne peut venir que par le commandement de Dieu, notre Sauveur, et du Seigneur Jésus-Christ.

Finalement, nous avons une espérance qui est activement vivante. « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5). Nous allons revivre tout comme Jésus est ressuscité des morts, car Sa résurrection est notre assurance et notre espérance. Donc, notre espérance sous la grâce est garantie par Christ, car : « la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité ; (Car la loi n’a rien amené à la perfection ; ) mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise à sa place » (Hébreux 7:18-19).

Ce n’était pas possible sous la loi de Moïse. « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ. Que si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun » (1 Corinthiens 3:11-13). Et l’œuvre de Christ est glorieuse par comparaison, elle est vraiment une ancre pour notre âme, car elle contient la Parole de la vérité.

Dans Psaume 119:160, nous lisons : « Le fondement de ta parole est la vérité, et toutes les lois de ta justice sont éternelles. » Très peu de livres survivent à leur première impression et ceux concernant la science sont démodés après quelques années. Mais un livre est éternel ! La Bible se maintient ! Même ses plus anciens chapitres sont encore précis et à date. Malgré les attaques des païens anciens et des évolutionnistes modernes, ce livre va continuer de durer. Jésus a déclaré : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35). Même après que tout sera mort et toutes les tirades des sceptiques seront oubliées, la Parole va rester. « L’herbe sèche, la fleur tombe, mais la parole de notre Dieu demeure éternellement ! » (Ésaïe 40:8).

Notez la répétition du témoignage à cet effet dans Psaume 119. Nous lisons par exemple, dans Psaume 119:89 : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. » Et, au verset 111 : « J’ai pris tes témoignages pour héritage perpétuel ; car ils sont la joie de mon cœur. » Dans Psaume 119:144, il est écrit : « Tes témoignages ne sont que justice à toujours ; donne-m’en l’intelligence, afin que je vive ! » Et finalement, dans Psaume 119:152 : « Dès longtemps je sais par tes témoignages, que tu les as établis pour toujours. » Donc la Parole de Dieu est fondée depuis toujours, héritée par les convertis à tout jamais, établie pour ceux qui seraient intéressés et durable à toujours. Dieu est éternel et Sa parole subsiste depuis le commencement.

Dans les derniers temps, les hommes pensent avec une certaine arrogance retrancher des Paroles de la Bible, mais Dieu nous met en garde : « Si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:19). L’apôtre Pierre nous déclare : « Mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:25). Cette puissance du consolateur est devenue évidente dès que Jésus est monté au ciel.

Dans Jean 16:7-11, il est écrit : « Toutefois, je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille ; car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous ; et si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement : de péché, parce qu’ils ne croient point en moi ; de justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus ; de jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé. » Le privilège d’annoncer l’Évangile aux non convertis devient un délice par la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Apporter les paroles de Dieu à un cœur préparé par le Saint-Esprit convaincra le monde de péché, de justice et de jugement.

Il les convaincra de péché, parce qu’ils ne croient point en Lui. « C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:2). Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises (Jean 3:19). Le consolateur doit les convaincre d’une rébellion constante contre le ministère du Saint-Esprit alors qu’il les convaincra du besoin de salut par Christ. Car rejeter ce message, c’est blasphémer, ce qui devient impardonnable à la longue. « C’est pourquoi je vous dis que tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné » (Matthieu 12:31).

Le Saint-Esprit devra les convaincre : « De justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus » (Jean 16:10). Maintenant que Jésus est monté au ciel : « Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu » (Romains 3:10-11). Personne de visible, même pas vous et moi. Le Saint-Esprit doit convaincre les hommes que la droiture existe vraiment. Sans quoi, il serait impossible pour nous de comprendre pourquoi nous avons besoin d’être sauvés : « Du jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé » (Jean 16:11). Et ce n’est pas Satan qui va nous convaincre que le Fils de Dieu est mort sur le Calvaire pour nos péchés.

Il faut toujours rechercher une réponse à nos prières. Dans Psaume 138:1-3, David déclare : « Je te célébrerai de tout mon cœur ; je te psalmodierai en la présence de Dieu. Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme. » Ainsi, Dieu répond à nos prières de deux façons, soit d’une manière pratique selon les circonstances, ou directement et spirituellement : « Afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi » (Éphésiens 3:16-17).

Trop souvent, nous sommes tellement fixés sur le côté physique pour lequel nous prions intensément que, lorsque la réponse arrive, nous négligeons de reconnaître la bénédiction dans sa plénitude, même si nous voyons convenablement la réponse du côté pratique. Nous savons que Dieu S’est toujours engagé à pourvoir à nos besoins physiques, pourtant, nous doutons parfois de Sa puissance à pouvoir le faire. Alors, dans Luc 12:29-31, Jésus nous dit : « ne vous mettez point en peine de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez, et n’ayez point l’esprit inquiet. Car ce sont les nations du monde qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père sait que vous en avez besoin. Cherchez plutôt le royaume de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »

Paul nous confirme cette vérité dans Philippiens 4:18-19, en déclarant : « Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ. » Néanmoins, toutes ces choses sont d’une importance minime face à l’immensité de l’éternité. Nos bonnes pensées et notre aptitude à donner de bonnes choses à nos enfants nous préparent au but ultime que Dieu a préparé pour nous ; alors, combien plus notre Père céleste donnera-t-Il le Saint-Esprit à ceux qui le Lui demandent ?

Armés de cette merveilleuse connaissance : « nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30). Alors que Dieu répond à tous nos besoins physiques, Son cœur et Son but sont de nous faire : « connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19).

Voilà pourquoi Paul laisse éclater sa joie en disant : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a Élus en Lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:3-6). La Parole de Dieu a pour but de nous permettre de participer à tous Ses projets : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4).

Le désir du Père, en répondant à vos prières, c’est que vous soyez remplis de la connaissance de Sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle : « De telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le Royaume de son Fils bien-aimé » (Colossiens 1:10-13).

Mais gardez toujours en mémoire que Sa louange spirituelle ne doit pas demeurer intérieure et particulière. Elle doit s’extérioriser par notre comportement envers les autres et par nos œuvres dans la foi. Voilà pourquoi l’apôtre Jacques nous déclare : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse » (Jacques 3:13). L’apôtre Pierre abonde dans le même sens lorsqu’il dit : « Afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:7-9).

Regardons ensemble comment Paul s’adresse aux Colossiens dans son épître : « Aux frères en Christ, les Saints et les fidèles à Colosses. La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ » (Colossiens 1:2). Son épître est notamment édifiante pour ceux qui voudraient développer une relation très serrée avec notre Seigneur Jésus. Le premier chapitre nous fournit la raison principale pour laquelle nous sommes sauvés et les changements éternels qui se produisent lors de notre salut. « Vous aussi, qui étiez autrefois éloignés, et ennemis par vos pensées et vos mauvaises œuvres, Il vous a maintenant réconciliés, dans le corps de sa chair, par sa mort, pour vous présenter devant lui saints, sans tache et irrépréhensibles » (Colossiens 1:21-22).

Le chapitre deux nous fournit des avertissements au sujet de la bataille spirituelle qui prend place en vous : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement » (Colossiens 2:6-9).

Le chapitre trois nous fait voir notre responsabilité afin de prendre avantage de ce que Christ nous a fourni pour vivre en chrétien. « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:1-4). Le chapitre quatre nous distribue des instructions pratiques à savoir comment vivre quotidiennement dans nos relations avec les autres. « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:5-6).

Paul continue dans sa lettre aux Thessaloniciens afin de les préparer pour le second avènement de Jésus. Dans Thessaloniciens 5:23-24, Paul déclare : « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera. » Nous notons que, dans cette première épître de Paul, il y a plus de références directes au second avènement de Jésus que dans tous ses autres écrits. Chacun de ces chapitres se termine par une référence directe à quelque aspect en relation avec Son grand salut tel qu’appliqué dans nos vies personnelles.

Dans le premier chapitre, Paul parle de Son avènement en relation avec le service. « Car ils racontent eux-mêmes quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes convertis des idoles à Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir » (1 Thessaloniciens 1:9-10). Ensuite, au chapitre deux, Paul parle de gloire. « Car quelle est notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, en la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, à son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie » (1 Thessaloniciens 2:19-20). Ensuite, Paul parle de stabilité, dans 1 Thessaloniciens 3:12-13, lorsqu’il leur dit : « Et que le Seigneur vous fasse croître et abonder en charité les uns envers les autres, et envers tous, comme il en est de nous envers vous ; et qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous Ses saints. »

Le quatrième chapitre se termine par le plus puissant passage sur le retour de Jésus, alors qu’il leur déclare : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (vs 13-17).

Ce passage est également utilisé par ceux qui prêchent un rapt secret, silencieux et subit des chrétiens par Jésus en cachette au ciel pendant sept ans. Regardons cet enlèvement. D’abord, Jésus descend au son d’une trompette de Dieu qui, selon moi, ne sera pas du tout silencieuse. Au contraire, elle sera très bruyante afin que tout le monde l’entende. Ensuite, les morts en Christ ressusciteront premièrement et nous serons changés immédiatement afin d’être enlevés avec eux sur des nuées. Pour monter au ciel ? Pas du tout ! Pour monter dans les airs, à la rencontre de Christ qui descend. Notez maintenant quand cela arrive. « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité » (1 Corinthiens 15:51-53).

Donc, Christ descend vers les nuages et nous montons vers Lui. Et pour ce qui est de ceux qui pensent aller Le rejoindre au ciel, je vous cite la Parole de Jésus Lui-même qui a déclaré, dans Jean 3:13 : « Personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Où est leur enlèvement au ciel ? Ils font de Jésus un menteur, car l’Écriture ne peut pas être abolie. Tout cela est déclaré par Paul pour appuyer le fondement de notre fermeté chrétienne. Voilà la raison pour laquelle il nous dit, dans 1 Thessaloniciens 4:18 : « C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles. » Finalement, au dernier chapitre, Paul termine en parlant de notre sanctification éternelle : comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec Lui, enracinés et fondés en Lui, et affermis dans la foi. Le deuxième avènement de Jésus est de toute première importance. Car c’est la motivation nous permettant de vivre une vie chrétienne dans le service, dans la stabilité, visant à gagner des âmes pour Christ, et notre sanctification, résultant en un salut éternel.

Dans Colossiens 1:12-14, Paul nous exhorte à nous conduire d’une manière digne du Seigneur : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. » Le message central de l’Évangile demeure dans le sacrifice de Christ et dans Sa résurrection. Il y a cependant plus que cela en ce qui concerne notre salut. Ceci nous est expliqué dans Actes 26:18, où Paul nous dit que le salut a été accordé : « Pour leur ouvrir les yeux, et les faire passer des ténèbres à la lumière, et de l’empire de Satan à Dieu, afin que par la foi en moi, ils reçoivent la rémission des péchés, et qu’ils aient part à l’héritage des saints. »

Nous avons également été délivrés des hommes inconsidérés et méchants ; car tous n’ont pas la foi. Et, comme disait si bien Paul : « Et le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise, et me sauvera dans son royaume céleste » (2 Timothée 4:18). Alors, nous attendons des cieux Son Fils, qu’Il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir. Nous avons été transportés dans le Royaume éternel de Christ qui nous déclare : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24).

Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. « Examinez ce qui est agréable au Seigneur, » nous dit Éphésiens 5:8-10. En qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de Sa grâce. « Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:24-25).

Ce pardon et cette justification nous ont scellés pour le jour de la rédemption. « Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6-7). Déjà nous avons un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’Il S’est acquis, à la louange de Sa gloire. Nous avons l’assurance de faire partie d’une meilleure résurrection (Hébreux 11:35). Dans cette vie, nous combattons contre les humains qui nous rejettent. Le commentaire de David semble ici approprié lorsqu’il dit : « J’ai été comme un monstre aux yeux de plusieurs ; mais toi, tu es ma forte retraite. Que ma bouche soit pleine de ta louange et de ta gloire chaque jour ! » (Psaume 71:7-8).




D. 337 – Un Esprit d’adoption

adoption

par Joseph Sakala

Dans Romains 8:14-16, nous lisons : « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu. Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. » Nous sommes réconciliés à Dieu dans la joie du salut. « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:17-19).

Comme ce passage nous l’explique, une fois que nous avons reçu le Saint-Esprit, nous sommes enfants de Dieu, nous Lui appartenons comme enfants. C’est une chose nouvelle pour nous. Car étant étrangers, notre Créateur nous a réconciliés à Lui et l’esclavage de la crainte est passé. Le lien avec Dieu est tel qu’Il nous dit qu’Il ne nous abandonnera jamais. « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a déclaré à ceux qui Lui appartiennent : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:5-6). Maintenant qu’Il est notre Père, nous avons un accès direct à Lui. Approchez-vous de Dieu et Il S’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains ; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs ; sentez vos misères, et soyez dans le deuil et pleurez ; que votre rire se change en pleurs et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur et Il vous élèvera, nous déclare l’apôtre, dans Jacques 4:8-10.

Jésus Lui-même nous a déclaré : « Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner à vos enfants de bonnes choses, combien plus votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui les lui demandent ! » nous dit Matthieu 7:11. L’apôtre Jean témoigne aussi en Sa faveur lorsqu’il nous dit : « Et la confiance que nous avons en Lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15). Cette relation Père/fils est très profonde, car le terme Abba (Père) dénote un lien sensible d’amour envers Lui. « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5:20). Mais cette réconciliation nous vient par la rédemption.

Dans 1 Pierre 1:17-21, l’apôtre nous dit : « Et si vous invoquez comme votre Père celui qui, sans faire acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre habitation passagère ici-bas ; sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. » Nous utilisons avec aisance les termes « sauvés », « rédemption » et « rançon ». Mais que veulent dire ces mots ? Et, plus important encore, que veut dire l’acte de rédemption par Christ ?

Trois mots grecs sont utilisés dans le Nouveau Testament pour noter différents aspects de cette vérité. « Rédemption » vient du grec lutroo, qui veut dire « libérer », « racheter » ou « payer une rançon ». Le sang innocent de Christ, sacrifié pour nous, nous a rachetés. Dans Hébreux 9:11-12, nous lisons : « Mais Christ, étant venu comme souverain Sacrificateur des biens à venir, ayant passé par un tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’a point été fait de main d’homme, c’est-à-dire, qui n’est point de cette création, est entré une seule fois dans le saint des saints, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. » Mais la rédemption de quoi ? De l’esclavage du péché.

Dans Jean 8:34-36 : « Jésus leur répondit : En vérité, en vérité je vous dis, que quiconque s’adonne au péché, est esclave du péché. Or, l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison ; mais le fils y demeure toujours. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez véritablement libres. » Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand Il a été fait malédiction pour nous ; car il est écrit : « Maudit est quiconque est pendu au bois ; afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis, » nous dit Galates 3:13-14. Le mot grec utilisé ici est exagorazo qui veut dire « payer la rançon » qu’on payait au marché des esclaves pour racheter un esclave. Donc, le sacrifice de Jésus a payé la rançon des horreurs de l’esclavage du péché par Sa mort sur la croix. Certains groupes « chrétiens » prétendent que Jésus a payé la rançon que les Dix Commandements faisaient peser contre nous. Pas du tout, Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand Il a été fait malédiction pour nous.

Le troisième mot est apolutrosis ou « payer la pénalité au complet » de toute la loi de Moïse quand Il a déclaré du haut de la croix : « Tout est accompli. Et ayant baissé la tête, il rendit l’esprit » (Jean 19:30). Par cet acte, Jésus venait d’abolir la loi de Moïse, pour confirmer une nouvelle alliance avec Son peuple, la Loi de Christ, fondée sur l’amour de Dieu et l’amour de son prochain. Voici ce que cette loi comprenait : « Or Jésus, voyant la multitude, monta sur une montagne ; et lorsqu’il fut assis, ses disciples s’approchèrent de lui. Et ouvrant sa bouche, il les enseignait, en disant : Heureux les pauvres en esprit ; car le royaume des cieux est à eux. Heureux ceux qui sont dans l’affliction ; car ils seront consolés. Heureux les débonnaires ; car ils hériteront de la terre. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice ; car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux ; car ils obtiendront miséricorde. Heureux ceux qui ont le cœur pur ; car ils verront Dieu. Heureux les pacifiques ; car ils seront appelés enfants de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le royaume des cieux est à eux. » Voilà la Nouvelle Alliance qui se poursuit jusqu’à Matthieu 5:48 où Jésus finit par nous dire : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait. »

Ces passages indiquent clairement que l’attitude du cœur a pris préséance sur la lettre de la loi. Qu’importe qu’une personne observe extérieurement un commandement à la perfection si l’attitude de son cœur est mauvaise ? Un cœur pur démontre une bonne attitude et va au-delà de la loi. Donc, Jésus n’est pas venu pour abolir la Loi, Il est d’abord venu l’accomplir dans tous ses détails à notre place, afin que Sa perfection nous accorde la vie éternelle ; puis, Il est venu pour la magnifier et l’amplifier dans la Nouvelle Alliance. Regardons ce que l’apôtre Jacques nous déclare : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi » (Jacques 2:10-11). Jésus Lui-même nous a dit : « Vous êtes le sel de la terre ; mais si le sel perd sa saveur, avec quoi le salera-t-on ? Il ne vaut plus rien qu’à être jeté dehors, et à être foulé aux pieds par les hommes. Vous êtes la lumière du monde : une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; et on n’allume point une lampe pour la mettre sous un boisseau, mais sur un chandelier ; et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5:13-16).

Jésus a également déclaré, dans Matthieu 5:17-18 : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. » Regardons maintenant ce que Sa Nouvelle Alliance nous dit, dans Matthieu 5:21-22 : « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; et celui qui tuera sera punissable par les juges. Mais Moi je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère sans cause, sera punissable par le tribunal ; et celui qui dira à son frère : Raca (homme de rien), sera punissable par le conseil ; et celui qui lui dira : Fou, sera punissable par la géhenne du feu. » Voilà une grande glorification du commandement auquel nous sommes tenus d’obéir.

Et sur l’adultère : « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter, a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5:27-28). Une autre glorification du commandement original. Donc, en Lui seul nous avons la rédemption par Son sang et le pardon de nos péchés : « A la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre » (Éphésiens 1:6-10).

Nous avons tous besoin, sans exception, de Son Plan de salut : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par Sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3:23-26).

Pour le converti à Jésus, la résurrection de son Sauveur est aussi sérieuse que son salut. Car si Jésus n’est pas ressuscité, comme certains le prétendent, notre espérance ne se situe que dans cette vie-ci uniquement. Selon Paul : « Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables » (1 Corinthiens 15:19). Parce qu’il faut se poser la question, à savoir, ce qui nous arrivera lors de notre mort. Néanmoins, l’apôtre Paul nous rassure en disant, dans 1 Corinthiens 15:20-22 : « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. »

Paul poursuit en disant : « Et c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18). Mais pour quelle raison Dieu a-t-Il fait cela ? « Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui [Jésus-Christ] ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:19-20). La résurrection de Jésus nous assure de notre justification devant Dieu. En parlant de la foi d’Abraham et de l’imputation de Sa justification sur lui, Paul déclare : « Mais c’est aussi pour nous, à qui cela sera aussi imputé, pour nous qui croyons en Celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification » (Romains 4:24-25).

Paul nous dit que Dieu nous accorde le pouvoir de Le servir efficacement par la promesse de la résurrection afin : « Qu’il éclaire les yeux de votre entendement ! Afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1:18-20). Paul continue à nous expliquer que, par la résurrection : « Il [Dieu] a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, et [par le fait même] la plénitude de Celui [Dieu] qui remplit tout en tous » (vs 22-23). Avez-vous noté dans ce verset que ce sont les convertis qui sont le corps de Christ et non le petit pain de la communion ? Et Jésus est la seule Tête de ce corps.

Jésus fut pendu à la croix pendant six heures jusqu’à Sa mort, vers trois heures de l’après midi. Il fut ensuite enlevé de la croix et enseveli dans une tombe pendant trois jours et trois nuits (72 heures). Après cette période de soixante-douze heures, même la mort ne pouvait plus Le retenir. Il est donc ressuscité et vit maintenant dans Son corps glorifié à S’occuper de Son Église à partir du ciel. Il le fait en guidant Ses disciples dans leur travail d’instruction envers toutes les nations, en baptisant les convertis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que Jésus nous a commandé ; et Jésus est avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde. À nous alors la mission de subvenir aux besoins spirituels de ceux que Dieu appelle pour les diriger vers Christ.

Pendant ce temps, dans Son état glorifié, Jésus continue de S’occuper de nous puisque : « Nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:14-15). Cependant nous, même convertis, pouvons encore pécher. Alors, quel est notre réconfort ? Paul fut inspiré de nous donner la solution. Verset 16 : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. »

Le chrétien converti, disciple de Christ, ne va pas se confesser à un homme aussi faillible que lui. Dieu nous dit que nous avons accès au Trône même de Dieu, en confessant nos péchés à Dieu, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. Quel bonheur de découvrir que nous avons ce merveilleux avantage de recevoir le pardon de nos péchés directement de Celui qui a versé Son sang pur et sans tache afin de nous donner ce privilège !

Finalement, la résurrection de Jésus nous réconforte dans l’assurance qu’un jour nous aussi ressusciterons, si nous mourons avant Son retour dans la gloire. « Sachant que Celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi par Jésus, et nous fera comparaître avec vous. Car toutes ces choses sont pour vous, afin que cette grâce se multipliant, abonde en actions de grâces d’un grand nombre pour la gloire de Dieu » (2 Corinthiens 4:14-15). Cette gloire nous est transmise par Sa puissance, Son amour et par un Esprit sain.

Paul, à un moment donné, a été obligé de stimuler son jeune évangéliste. Alors, dans 2 Timothée 1:6-8, Paul lui dit : « C’est pourquoi je te rappelle de rallumer le don de Dieu qui t’a été communiqué par l’imposition de mes mains. Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence. N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu. » Ce petit commentaire biblique est débordant d’informations pour le chrétien. D’abord, Paul insiste pour que Timothée rallume le don qu’il avait reçu et qu’il l’utilise selon l’intention de Dieu, car il n’avait pas reçu un Esprit de crainte. La crainte implique la timidité et non la puissance. Alors, la puissance ne fonctionne pas très bien si nous sommes trop timides pour l’employer. Tout don de Dieu contient le pouvoir et l’amour pour le mettre à exécution avec un esprit sain.

Le don de par lui-même n’est pas une puissance, mais avec chaque don Dieu nous accorde également la capacité de l’accomplir. Alors, rendons gloire : « À Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons » (Éphésiens 3:20). Paul nous explique bien que : « La manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît » (1 Corinthiens 12:7-11). Donc, avec chaque don, le converti reçoit pareillement la puissance nécessaire de mettre ce don en application.

Avec chaque don, nous recevons l’amour. Encore une fois, l’amour n’est pas le don, mais plutôt une partie du caractère de Jésus accompagné du fruit de l’Esprit. N’eut été de la manifestation en nous de l’amour de notre rédempteur, tous ces dons surnaturels pourraient être mal utilisés, tordus, et abusés pour une gloire personnelle. Jean nous cite un tel cas dans 3 Jean 1:9-10, en disant : « J’ai écrit à l’Église, mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit point. C’est pourquoi, si je viens, je lui rappellerai les œuvres qu’il fait, en tenant des discours malins contre nous, et que, ne se contentant pas de cela, il ne reçoit pas lui-même les frères, mais empêche ceux qui veulent le faire, et les chasse de l’Église. »

Il y a un mot unique dans le grec (sophronismos) qui est utilisé pour décrire un « esprit sain », lequel nous est donné avec notre don. C’est une combinaison des verbes grecs traduits par « sauver » et « contrôler ». Son véritable sens serait « un contrôle qui sauve ». Avec nos dons spirituels, nous recevons une combinaison de capacités qui fortifient nos dons et l’amour qui garde le point focal de nos dons sur les autres, et un contrôle qui sauve contre les dommages que nous pourrions infliger sans le vouloir. C’est probablement cela que Jésus voulait empêcher lorsqu’Il a mentionné le plus petit dans Son Royaume. Sauvé quand même, mais déclaré le plus petit, ce qui ne serait pas ce que l’on voudrait recevoir comme récompense.

Dans Matthieu 5:19, nous lisons : « Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux. » Jésus ne parle pas ici de ceux qui seront sauvés, mais Il met plutôt l’emphase sur le degré de récompense dans Son futur Royaume. Le critère pour atteindre le Royaume est simplement de croire, d’enseigner et d’obéir à la Parole de Dieu, complètement dans cette vie, et enseigner les doctrines. Ceux qui méprisent le plus petit des commandements de Dieu, soit dans l’enseignement ou en pratique, seront relégués au poste le plus petit dans le Royaume. Ceci veut dire que : « Si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » (1 Corinthiens 3:15).

Ainsi, il n’y a pas d’Écriture qui soit sans importance, car : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). En effet, le Seigneur nous met en garde de ne pas briser le plus petit commandement dans l’Écriture : « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli » (Matthieu 5:18). Il existe beaucoup de chrétiens, spécialement parmi les intellectuels, qui prétendent croire la Bible, mais ils sont vite à lui adapter leurs propres interprétations de l’Écriture, ou même déclarer qu’il y a d’autres endroits où ils peuvent chercher la vérité. Alors, ils se fient aux déclarations d’hommes de science ou dans les faits courants de la vie pour se renseigner.

C’est insultant pour Dieu qui est sûrement capable d’exprimer ce qu’Il veut nous déclarer ! Alors, à ces intellectuels, répondez leur simplement : « Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur » (Romains 3:4). Si nous aspirons à la grandeur en tant qu’Élus dans le Royaume de Dieu, alors nous devons croire et enseigner tout ce qui se trouve dans la Bible et, comme disait si bien Paul : « Car je vous ai annoncé tout le dessein de Dieu, sans en rien cacher » (Actes 20:27). Paul ne prêchait que la Parole inspirée de Dieu. Alors, votre compréhension de la Bible est très importante, surtout si vous voulez devenir un Élu dans le Royaume.

Dans Psaumes 119:73-76, David demande à Dieu : « Tes mains m’ont fait et m’ont formé ; rends-moi intelligent, et j’apprendrai tes commandements. Ceux qui te craignent me verront et se réjouiront, car je m’attends à ta parole. Je sais, ô Éternel, que tes jugements ne sont que justice, et que tu m’as affligé selon ta fidélité. Oh ! que ta bonté me console, comme tu l’as promis à ton serviteur. » La compréhension de la vérité commence en voyant Dieu comme le Créateur de l’univers. « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:16-18).

Le commencement de la foi demeure solidement ancré sur la croyance en la création. « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles, » nous dit Hébreux 11:3. Et même l’Évangile éternel témoigne de la création de tout ce qui existe. « Et je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez Celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux » (Apocalypse 14:6-7).

Dieu nous déclare carrément, dans Esaïe 45:5-9 : « Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi. Je t’ai ceint, quand tu ne me connaissais pas ; afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses. Cieux, répandez la rosée d’en haut, et que les nues fassent pleuvoir la justice ! Que la terre s’ouvre, et produise le salut, et qu’elle fasse germer la justice ! Moi l’Éternel, j’ai créé cela. Malheur à qui dispute contre Celui qui l’a formé, vase parmi des vases de terre ! L’argile dira-t-elle à celui qui la façonne : Que fais-tu ? Ton œuvre dira-t-elle : Il n’a point de mains ? » Croyez-vous vraiment cela ? Si Dieu est Un, comment peut-Il être déclaré trois ou une trinité parmi tant de gens ? Répondez !

Les érudits qui modifient les Écritures font des compromis avec les athées du naturalisme, ou de la science évolutionnaire. Et, comme disait si bien Paul : « Qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:7). Que Dieu les réprime ! Le thème du Psaume 119:73-80 tourne autour de plusieurs modèles qui requièrent le leadership de David. Alors, dans Psaume 119:74-75, il insiste : « Ceux qui te craignent me verront et se réjouiront, car je m’attends à ta parole. Je sais, ô Éternel, que tes jugements ne sont que justice, et que tu m’as affligé selon ta fidélité. » Et, dans les versets.79-80, il déclare : « Que ceux qui te craignent, reviennent à moi, et ceux qui connaissent tes témoignages ! Que mon cœur soit intègre dans tes statuts, afin que je ne sois pas confus ! »

Bien qu’il eut reconnu que le Seigneur l’avait affligé dans le passé, il témoignait surtout de Sa fidélité dans Sa Parole. Car Sa loi faisait son plaisir. Nous voyons ici un leader établi pour la défense de l’Évangile. Un homme qui se plaçait parmi ceux à qui Pierre disait : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16). Finalement, dans Psaume 119:80, David déclare : « Que mon cœur soit intègre dans tes statuts, afin que je ne sois pas confus ! »

Que Dieu redonne à nos cœurs ce niveau d’intégrité dans Ses statuts, pour comprendre vraiment que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Et un jour, du haut du ciel, on entendra, comme Jean, ces mêmes paroles : « Et j’entendis une voix du ciel, comme la voix des grosses eaux, et la voix d’un grand tonnerre, et j’entendis une voix de joueurs de harpes, qui touchaient de leurs harpes. Et ils chantaient comme un cantique nouveau devant le trône, et devant les quatre animaux et les Anciens ; et personne ne pouvait apprendre le cantique que les cent quarante-quatre mille, qui ont été rachetés de la terre. Ce sont ceux qui ne se sont point souillés avec les femmes ; car ils sont vierges. Ce sont ceux qui suivent l’Agneau, où qu’il aille. Ce sont ceux qui ont été rachetés d’entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l’Agneau ; et il ne s’est point trouvé de fraude dans leur bouche ; car ils sont sans tache devant le trône de Dieu » (Apocalypse 14:2-5).

Notez bien ce qui est dit dans ce passage. D’abord, « ils sont vierges ». Le mot est au masculin et ne peut pas parler de virginité charnelle. Dieu parle d’une virginité spirituelle qui s’applique aussi bien au masculin qu’au féminin. Ensuite, Dieu nous dit qu’ils ne se sont pas « souillés avec des femmes ». Que représente une « femme » dans la Bible ? Les différentes églises ! Donc, ce sont les Élus de Christ parmi lesquels il ne s’est point trouvé de fraude dans leur bouche. Parce qu’ils n’ont prêché que la Parole de Dieu, ils sont sans tache devant le trône de Dieu.

Ce sont ceux qui ont été rachetés d’entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l’Agneau. Mes chers amis, si vous voulez être parmi ces prémices lorsque Jésus reviendra et recevoir l’immortalité dans l’éternité en tant qu’Élus de Christ, il faut absolument être de la Première Résurrection, car c’est la meilleure. « Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste ; c’est pourquoi Dieu ne dédaigne pas d’être appelé leur Dieu ; car il leur a préparé une cité » (Hébreux 11:16).




D.336 – Une doctrine étonnante

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Par Joseph Sakala

Jésus enseignait le peuple sur différentes choses. « Or quand Jésus eut achevé ces discours, le peuple fut étonné de Sa doctrine ; car il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes » (Matthieu 7:28-29). Nous voyons dans ce passage la première mention de doctrine dans le Nouveau Testament. Ceci est très intéressant pour nous puisque la doctrine fut dévoilée par Jésus Lui-même dans Son sermon sur le Mont des Oliviers. Ce qui est également significatif, c’est qu’il existe quatre autres mentions dans les Évangiles où ceux qui écoutaient Jésus furent étonnés par Sa doctrine.

Jésus venait de fermer la bouche des Sadducéens au sujet de la femme qui avait marié sept frères. « Duquel donc des sept sera-t-elle femme à la résurrection, car tous les sept l’ont eue ? Mais Jésus, répondant, leur dit : Vous êtes dans l’erreur, parce que vous n’entendez pas les Écritures, ni quelle est la puissance de Dieu. Car à la résurrection les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris ; mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel. Et, quant à la résurrection des morts, n’avez-vous point lu ce que Dieu vous a dit : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Et le peuple entendant cela, admirait sa doctrine » (Matthieu 22:29-33).

Dans Marc 1:23-27, nous lisons : « Or, il se trouva dans leur synagogue un homme possédé d’un esprit immonde, qui s’écria, et dit : Ah ! Qu’y a-t-il entre toi et nous, Jésus Nazarien ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es ; le Saint de Dieu. Mais Jésus le tança en disant : Tais-toi, et sors de lui. Alors l’esprit immonde l’agitant avec violence et jetant un grand cri, sortit de lui. Et ils furent tous étonnés, de sorte qu’ils se demandaient entre eux : Qu’est-ce que ceci ? Quelle est cette nouvelle doctrine ? Car il commande avec autorité même aux esprits immondes, et ils lui obéissent. » Prenez le temps de noter de quelle façon Jésus S’y est pris pour chasser le démon qui possédait cet homme. Nous sommes vraiment loin des films d’exorcisme qui nous sont présentés au cinéma. Jésus le réprimanda en disant : « Tais-toi, et sors de lui. Alors l’esprit immonde l’agitant avec violence et jetant un grand cri, sortit de lui. » Assez clair, merci !

Dans Marc 11:15-18, il est écrit que Jésus et Ses disciples : « vinrent ensuite à Jérusalem ; et Jésus étant entré dans le temple, se mit à chasser ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple, et il renversa les tables des changeurs, et les sièges de ceux qui vendaient des pigeons. Et il ne permettait pas que personne ne portât aucun vaisseau par le temple. Et il les instruisait, en disant : N’est-il pas écrit : Ma maison sera appelée une maison de prières pour toutes les nations ? Mais vous en avez fait une caverne de voleurs. Ce que les scribes et les principaux sacrificateurs ayant entendu, ils cherchaient les moyens de le faire périr ; car ils le craignaient, parce que tout le peuple était frappé de sa doctrine. »

Jésus avait ce don de prêcher au gens et le pouvoir de les étonner. Dans Actes 13:6-8, nous lisons que Paul : « Ayant ensuite traversé l’île jusqu’à Paphos, ils trouvèrent un certain Juif, magicien et faux prophète, nommé Barjésus, qui était avec le proconsul Sergius Paulus, homme intelligent. Celui-ci, ayant fait appeler Barnabas et Saul, désira entendre la parole de Dieu. Mais Élymas, le magicien, car c’est ainsi que se traduit son nom, leur résistait, tâchant de détourner le proconsul de la foi ». Ce faux prophète ne voulait pas que le proconsul entende la vérité et résistait à Paul. Cela a-t-il nuit à Paul dans sa mission ?

Nullement. « Mais Saul, qui est aussi appelé Paul, rempli du Saint-Esprit, et ayant les yeux fixés sur lui, dit : O toi, qui es plein de toute fraude et de toute méchanceté, fils du diable, ennemi de toute justice, ne cesseras-tu point de pervertir les voies droites du Seigneur ? Et voici, dès maintenant la main du Seigneur est sur toi, et tu seras aveugle, et tu ne verras point le soleil, pour un temps. Et à l’instant, l’obscurité et les ténèbres tombèrent sur lui ; et tournant çà et là, il cherchait un guide. Alors le proconsul, voyant ce qui était arrivé, crut, étant rempli d’admiration pour la doctrine du Seigneur » (Actes 13:9-12).

L’aspect étonnant de la doctrine de Christ nous est dévoilé par Marc lorsqu’il dit : « Et ils étaient étonnés de sa doctrine ; car il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes » (Marc 1:22). Il n’était pas surprenant que Jésus puisse parler avec autant d’autorité. « Et les Juifs étaient étonnés, et disaient : Comment cet homme connaît-il les Écritures, ne les ayant point apprises. Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de Celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point d’injustice en lui » (Jean 7:15-18).

Paul aussi pouvait prêcher cette doctrine étonnante car il faisait attention d’enseigner seulement la Parole de Dieu. Ainsi, nous aussi pouvons prêcher la vérité dans un contexte innovant fondé sur la Parole de Dieu. Il est devenu populaire de nos jours dans plusieurs églises évangéliques d’éviter de plus en plus la doctrine en faveur d’une discussion qui nous amène vers une chrétienté personnelle. On pourrait même dire personnalisée, car chacun adapte la Parole à ses propres croyances. Ceci est une grande erreur puisque cela augmente la sécularisation de notre société et le faible témoignage de l’église chrétienne. Dans la Bible, l’enseignement avec doctrine est le même partout, afin que la vrai doctrine soit toujours enseignée de façon homogène et harmonieuse. Jésus a envoyé Ses disciples en leur disant : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20).

Ceci faisait partie de la grande commande de Christ. Il est donc important que nous, comme Paul, ne prêchions que la vérité. « Car je vous ai annoncé tout le dessein de Dieu, sans en rien cacher. Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang. Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravissants, qui n’épargneront point le troupeau ; et qu’il s’élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux » (Actes 20:27-30). Voilà la raison de ne prêcher que la vérité : empêcher les loups ravisseurs d’attirer les disciples après eux.

Dans 2 Jean 1:9-11, l’apôtre nous dit : « Quiconque est transgresseur et ne demeure pas dans la doctrine de Christ, n’a point Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine de Christ, a et le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine, ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres. » Est-ce possible que des gens aient réellement vu le Créateur de l’univers sans vraiment le reconnaître ? Nous savons que Jésus a Lui-même déclaré qu’Il était la lumière du monde. Pourtant : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu » (Jean 1:9-11). Ces versets sont sûrement des plus tristes versets de la Bible.

« Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:28-31).

Tous les atomes de notre corps sont maintenus par Lui. Dans Colossiens 1:17, nous lisons : « Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. » Pourtant, des multitudes l’ignorent, le ridiculisent et prennent Son nom en vain. Quelle folie ! Un jour, Il est même entré de manière visible dans le monde qu’Il avait créé afin que le monde puisse vraiment entendre Ses paroles de vie et voir Son œuvre d’amour. Mais ils ont refusé de L’accueillir et L’ont pendu sur une croix pour mourir. L’ironie et le comble de la folie sont atteints lorsque ceux dont le corps et l’esprit furent créés par Christ refusent même d’admettre le fait de la création. En effet, ils tournent Psaume 100:3 à l’envers et proclament : « Ce n’est pas Lui qui nous a fait, c’est nous-mêmes ! » Alors que le Psaumes 100:3 dit bien : « Sachez que l’Éternel est Dieu. C’est lui qui nous a faits, et non pas nous ; nous sommes son peuple et le troupeau qu’il fait paître. »

Non seulement ces hommes nient-ils Sa création, mais ils nient aussi Son salut, pensant qu’ils peuvent se sauver eux-mêmes. Il est important de noter que : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu » (Jean 1:9-11). Seul le Créateur du monde pouvait devenir son Sauveur, puisque personne dans toute Sa création n’était capable et digne d’accomplir pareille mission. Encore plus inexcusable que ceux qui vivaient dans Son temps, ce sont ceux qui savent ces choses et qui, malgré cela, Le rejettent aujourd’hui ! Avec toutes ces merveilleuses preuves révélées par la science moderne dans les desseins créateurs de la nature, ils sont davantage inexcusables.

Face aux évidences de Sa propre résurrection de la mort, qui durent depuis des siècles, ce serait de la folie pour l’homme moderne de rejeter le Seigneur comme Créateur et Sauveur du monde. Regardons ensemble ce qu’il DIT de Lui-même, dans Proverbes 8:23-28 : « J’ai été établie [la sagesse] depuis l’éternité, dès le commencement, dès l’origine de la terre. J’ai été engendrée lorsqu’il n’y avait point encore d’abîmes, ni de fontaines riches en eaux. J’ai été engendrée avant que les montagnes fussent assises, et avant les coteaux ; avant qu’il eût fait la terre, et les campagnes, et le commencement de la poussière du monde. Quand il agençait les cieux, j’y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l’abîme, quand il fixait les nuages en haut, quand il faisait jaillir les fontaines de l’abîme. »

Ce chapitre contient une belle description de quelques travaux de Dieu durant la semaine de la recréation de la terre, lorsque Dieu, en Christ, était en train de faire ces travaux. Christ Lui-même, personnifié comme la sagesse divine, nous parle. Dans Proverbes 8:30, nous lisons : « Alors j’étais auprès de lui son ouvrière, j’étais ses délices de tous les jours, et je me réjouissais sans cesse en sa présence. » Le verset 27 parle de Sa préexistence avant même la création de l’univers. « Quand il agençait les cieux, j’y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l’abîme, quand il fixait les nuages en haut, quand il faisait jaillir les fontaines de l’abîme. Quand il imposait à la mer sa loi, afin que ses eaux n’en franchissent pas les limites, quand il posait les fondements de la terre » (Proverbes 8:27-29). C’est comme si Dieu fixait un compas au dessus de l’abîme.

Dans Ésaïe 40:21-22, nous pouvons lire : « N’aurez-vous point de connaissance ? N’entendrez-vous point ? Ne l’avez-vous pas appris dès le commencement ? N’avez-vous pas compris comment la terre fut fondée ? C’est Lui qui est assis au-dessus du globe de la terre, et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; c’est Lui qui étend les cieux comme un voile, et les déploie comme une tente pour y habiter. » La découverte par les hommes que la terre est ronde est considérée comme un grand événement historique faussement attribué à Christophe Colomb. Colomb était en effet un penseur courageux et un explorateur aguerri, en plus d’être un chrétien, mais plusieurs avaient déjà conclu auparavant que la terre était ronde et ont visité le Nouveau Monde en tant qu’explorateurs.

Pour ce qui est de sa sphéricité, le mythe d’une « terre plate » de l’antiquité n’était pas la croyance de plusieurs érudits. La Bible en particulier ne parle jamais d’autre chose que d’une terre sphérique. Dans quelques références où la Bible parle des quatre bouts de la terre, comme dans Esaïe 11:12 : « Il élèvera un étendard vers les nations ; il recueillera les exilés d’Israël, et rassemblera les dispersés de Juda, des quatre bouts de la terre », il est évident que Dieu parle des quatre quartiers de la terre et/ou des quatre points cardinaux. Dans Proverbes 8:27 : « Quand il agençait les cieux, j’y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l’abîme », il s’avère que Dieu parle des profondeurs de la mer. À d’autres endroits, comme dans Job 26:10, où Dieu : « décrit un cercle sur les eaux, au point où la lumière confine avec les ténèbres » et dans Job 22:14 : « Les nues sont pour Lui un voile, et il ne voit rien ; il se promène sur la voûte des cieux », nous voyons toujours une référence à la terre comme étant sphérique. Même le mot hébreu khug veut dire « cercle ».

Le mot pour « compas » est « globe », comme : « C’est lui qui est assis au-dessus du globe de la terre, et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; c’est lui qui étend les cieux comme un voile, et les déploie comme une tente pour y habiter » (Esaïe 40:22). Ensuite, Dieu a fixé les nuages, comme dans Genèse 1:7 lorsque : « Dieu fit l’étendue, et sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue, d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue ; et cela fut ainsi. » Finalement, Dieu a fait jaillir les fontaines de l’abîme, quand Il imposait à la mer Sa loi, afin que ses eaux n’en franchissent pas les limites, quand il posait les fondements de la terre. Ces mêmes fontaines allaient être dégagées lors du Déluge. Dans tous ces travaux extraordinaires, le Seigneur nous assure qu’Il était bien là. Cela nous assure également qu’au travers tous les siècles à venir, Christ sera toujours là.

Ce remarquable huitième chapitre des Proverbes se termine par l’exhortation suivante, encore plus pertinente aujourd’hui que jamais auparavant. « Car celui qui me trouve, trouve la vie, et obtient la faveur de l’Éternel ; mais celui qui m’offense fait tort à son âme. Tous ceux qui me haïssent, aiment la mort » (Proverbes 8:35-36). Tandis que tous ceux qui se tournent vers Lui sont exaucés dans leur demande. Le roi Ezéchias semblait être dans une situation désespérée. Les armées puissantes de l’Empire assyrien ravageaient les pays autour d’Israël dans une orgie de destruction et s’approchaient dangereusement de Jérusalem, demandant par une lettre au roi la soumission totale de la nation. Le choix d’Israël semblait de capituler ou mourir. « Or quand Ezéchias eut reçu la lettre de la main des messagers, et qu’il l’eut lue, il monta à la maison de l’Éternel ; et Ezéchias la déploya devant l’Éternel. Puis Ezéchias fit sa prière à l’Éternel et dit : Éternel, Dieu d’Israël, qui sièges entre les chérubins, toi seul, tu es le Dieu de tous les royaumes de la terre ; c’est toi qui as fait les cieux et la terre » (2 Rois 19:14-15).

Il restait cependant un autre choix, celui de prier. Rabshaké se vantait qu’aucun des dieux des autres nations n’aient pu les sauver de la puissance des Assyriens. Ces dieux n’étaient que des personnifications motivées par des mauvais esprits. Rabshaké n’était sûrement pas au courant que : « l’Éternel est grand et digne de grandes louanges ; il est redoutable par-dessus tous les dieux. Car tous les dieux des peuples sont des idoles ; mais l’Éternel a fait les cieux » (Psaume 96:4-5). Et ça incluait les dieux des Assyriens. Il est bon de noter ici que toutes les anciennes religions païennes étaient des religions évolutionnaires qui rejetaient le concept d’une véritable création issue d’un véritable Créateur. Ezéchias connaissait le vrai Dieu qui avait créé les cieux et la terre, et pouvait en toute assurance Lui adresser ses prières.

Dieu pouvait facilement envoyer un seul de Ses anges puissants pour exaucer la prière d’Ezéchias, en détruisant l’armée des Assyriens en une seule nuit. « C’est pourquoi, ainsi dit l’Éternel touchant le roi d’Assyrie : Il n’entrera point dans cette ville, il n’y jettera point de flèche, il ne lui présentera point le bouclier, il n’élèvera point de terrasse contre elle. Il s’en retournera par où il est venu, et il n’entrera point dans cette ville, dit l’Éternel. Et je protégerai cette ville pour la sauver, à cause de moi et à cause de David, mon serviteur. Or, cette même nuit-là, un ange de l’Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes et, quand on se leva le matin, voici c’étaient tous des corps morts. Et Sanchérib, roi des Assyriens, leva son camp, partit, et s’en retourna ; et il resta à Ninive » (2 Rois 19:32-36). Sanchérib a dû faire un méchant saut en se levant ce matin-là ! Ce Dieu créateur du ciel et de la terre est continuellement sur Son trône et peut encore entendre et répondre aux prières de ceux qui invoquent Son nom. Et Il le fait par Son Esprit en nous.

Dans 2 Corinthiens 5:1-5, Paul nous dit : « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. Car nous gémissons dans cette tente, désirant avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel ; si toutefois nous sommes trouvés vêtus, et non pas nus. Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. Et celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu qui nous a aussi donné les arrhes de son Esprit. » Regardons également Jean 14:1 où il est écrit : « Que votre cœur ne se trouble point ; croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. » Ces demeures sont les corps immortels célestes des Élus qu’ils recevront au retour de Christ.

Ce concept d’avoir un dépôt de Dieu en nous est une merveilleuse réalité. La présence du Saint-Esprit dans la vie du converti est l’ultime accomplissement d’une magnifique promesse venant de Dieu Lui-même. Le mot « arrhes » vient du grec arrhabon qui veut littéralement dire « un dépôt ». Il est semblable au mot hébreu arabown traduit comme « gage » dans l’Ancien Testament. Dans Genèse 38:17-18, Juda dit à sa belle-fille Tamar : « J’enverrai un chevreau du troupeau. Et elle répondit : Me donneras-tu un gage jusqu’à ce que tu l’envoies ? Et il dit : Quel est le gage que je te donnerai ? Et elle répondit : Ton cachet, ton cordon, et ton bâton, que tu as à la main. Et il les lui donna. »

Donc, si la présence de Dieu en nous par Son Esprit est simplement un gage ou un dépôt, l’accomplissement entier doit être glorieux au-delà de toute compréhension. Notre texte du début nous annonce, en effet, que si cette tente (notre corps), notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. Donc, nous désirons avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel, notre corps spirituel, dans l’immortalité que nous recevrons lors du retour de Christ. Ce dépôt ou gage apparaît également dans 2 Corinthiens 1:22, où Paul parle de Dieu : « Qui nous a aussi marqués de son sceau et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit. » Le gage ici est associé au sceau de Dieu et à l’assurance que toutes Ses promesses seront réalité. « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous » (2 Corinthiens 1:20).

Le troisième endroit où ce mot est utilisé dans le Nouveau Testament est celui-ci : « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1:13-14). Nous sommes tous cohéritiers de Christ : « Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:17). Ainsi, le Saint-Esprit est notre gage, à nous qui avons reçu Christ comme Sauveur, et Jésus est notre promesse d’un glorieux avenir. Un corps parfait, un merveilleux héritage et un accomplissement certain de gracieuses promesses de Dieu.

Mais rappelons-nous d’où nous vient cette rédemption. Dans Matthieu 16:20-21, nous lisons : « Alors il défendit à ses disciples de dire à personne que Lui, Jésus, fût le Christ. Dès lors Jésus commença à déclarer à ses disciples qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, et qu’il y souffrît beaucoup de la part des sénateurs, et des principaux sacrificateurs, et des scribes, et qu’il y fût mis à mort, et qu’il ressuscitât le troisième jour. » Le petit mot « fallait », venant du grec deon, nous indique une urgence et une nécessité, et il est fréquemment utilisé en rapport avec le travail de rédemption de Jésus. Lorsqu’Il était jeune homme, Ses parents Le cherchèrent et, lorsqu’ils Le trouvèrent parlant aux érudits du temple, Il leur déclara : « Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être occupé aux affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent point ce qu’il leur disait. »

Mais la première fois que Jésus a utilisé ce verbe, Il l’a fait dans le Nouveau Testament lors de Sa déclaration prophétique sur Sa mission. Qu’il fallait qu’Il allât à Jérusalem et qu’Il y souffrît beaucoup de la part des sénateurs, des principaux sacrificateurs et des scribes, et qu’Il y fût mis à mort, et qu’Il ressuscitât le troisième jour. Comme Jésus S’approchait de cet événement prophétique, Il leur dit : « Il faut que j’annonce aussi le Royaume de Dieu aux autres villes ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé. Et il prêchait dans les synagogues de la Galilée » (Luc 4:43-44). Lors d’une autre occasion, Jésus a déclaré : « Pendant qu’il est jour, il faut que Je fasse les œuvres de Celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde » (Jean 9:4-5).

Jésus avait beaucoup de prédication et de travail à faire dans cette période de trois ans et demi de l’histoire du monde. Ensuite, Il devait mourir ! Mais pourquoi devait-Il mourir ? « J’étais tous les jours au milieu de vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez point saisi ; mais c’est afin que les Écritures fussent accomplies. » (Marc 14:49). Puis, Il leur dit : « C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous, qu’il fallait que tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse et dans les prophètes et dans les psaumes, fût accompli. Alors il leur ouvrit l’esprit, pour qu’ils comprissent les Écritures. Et il leur dit : Ainsi est-il écrit, et ainsi fallait-il que le Christ souffrît, et qu’il ressuscitât des morts le troisième jour, et qu’on prêchât en son nom la repentance et la rémission des péchés, parmi toutes les nations, en commençant par Jérusalem » (Luc 24:44-47).

De quelle manière devait-il mourir ? « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:14-15). Mais Il devait ressusciter et vaincre la mort. « Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut. Car ils n’avaient pas encore compris l’Écriture, portant qu’il fallait que Jésus ressuscitât des morts » (Jean 20:6-9).

Mais pour quelle raison devait-Il passer par toutes ces étapes avant de mourir sur la croix et ressusciter par la suite ? Simplement pour prouver ceci au monde entier : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Cette doctrine est vraiment étonnante, mais seulement pour ceux qui la connaissent, c’est-à-dire, Ses Élus. Un jour, bientôt cependant, tous les habitants de la terre seront choyés par cette merveilleuse connaissance, lors de Son retour en puissance, pour établir le Royaume de Dieu sur cette terre.




D.335 – Prêcher la vérité

verite
Par Joseph Sakala

Certaines églises connaissent la vérité, mais ne la prêchent pas, par crainte de perdre littéralement des membres. D’autres ne la connaissent même pas et s’enrichissent à prêcher des fables. Que pouvez-vous faire pour découvrir la vérité par vous-même ? La Bible est la source de la vérité et vous pouvez la prouver par et pour vous-même. Jésus n’a jamais exigé que Ses disciples soient dotés d’un doctorat en théologie pour comprendre Ses enseignements. Alors, pourquoi autant de millions de personnes se déclarant chrétiennes ne comprennent-elles pas le véritable message de Christ ? Notre société chrétienne entière change très rapidement. Plusieurs enseignants bibliques sincères sont stupéfaits de voir la rapidité avec laquelle les gens ont accepté les mariages gais, la légalisation de la marijuana et la persécution de ceux qui suivent les enseignements de la Bible qui, jadis, formaient le fondement même de notre société.

Pourtant, la majorité des églises « chrétiennes » ne s’opposent pas à ces idées et pratiques non bibliques. Au contraire, on les enseigne carrément. Alors, nous voyons des lesbiennes avouées se faire ordonner ministres dans un nombre croissant de congrégations. Et bon nombre de ministres, soi-disant chrétiens, participent aux cérémonies de mariages entre hommes. Sans compter que bon nombre de ces pasteurs et prêtres sont eux-mêmes homosexuels. Qu’allons-nous voir bientôt dans ces églises ? Des mariages de groupes où plusieurs hommes et/ou femmes se « marieront » pour vivre ensemble formant des unions à trois, quatre, cinq, etc. ? Si ces gens peuvent convaincre le monde que les animaux aussi possèdent une intelligence et des sentiments humains, la bestialité deviendra-t-elle également un droit civil ? Si vous suivez les idées et les raisonnements qui circulent présentement dans la société, la réponse sera probablement « oui » ! Car il ne faudrait pas discriminer ceux qui « aiment » leurs animaux, n’est-ce-pas ?

Qu’est ce qui manque dans ces raisonnements ? Le problème avec une telle argumentation humaine charnelle, c’est qu’elle met complètement au rancart le Créateur de l’humanité ainsi que Sa Parole. Et quand la Bible est mentionnée ou considérée, c’est toujours d’une façon dérisoire, utilisant des passages qui sembleraient être favorables à leurs arguments. Le vrai problème, c’est que la majorité des gens qui fréquentent les églises, et surtout leurs ministres, ne prennent pas la Bible littéralement. Les séminaires théologiques sont devenus des cimetières intellectuels où, depuis des décennies, les cerveaux des étudiants infusent dans des concepts où la critique de la Parole de Dieu est permise et où on vote sur une décision prise en groupe. Les étudiants sont continuellement bombardés par la notion qu’un véritable Dieu puissant, juste et personnel n’existe probablement pas. Tout au long des siècles, la Bible fut assemblée par certains individus confus et divisés entre eux, sans pour autant se conformer à la direction infaillible du Créateur. Évidemment, disent-ils, les « miracles » de Jésus et les autres serviteurs de Dieu n’étaient que des métaphores destinées à servir d’outils pour enseigner la miséricorde et l’amour de Dieu, si ce Dieu nébuleux existe vraiment.

Ces étudiants, démunis de leur foi antérieure, se mettent à instruire et à prêcher cette « nouvelle connaissance » à leurs congrégations. Il n’est donc pas surprenant que la brebis au sein de la majorité des congrégations est complètement ignorante de ce que la Bible dit réellement. Comment ce comportement pourrait-il affecter aussi votre vie ? D’une manière très grave, en effet ! Car plusieurs indicateurs prophétiques démontrent que nous sommes dans les derniers jours du règne de Satan sur cette terre. Christ reviendra durant la vie de plusieurs de ceux qui lisent ceci. Mais d’abord, pendant que les nations s’éloignent de Dieu et de tous les enseignements chrétiens, Dieu permettra qu’une tribulation puissante frappe les habitants de la terre non repentants et en rébellion contre un Dieu qui les aime.

Alors, comment se préparer pour éviter la tragédie épouvantable qui s’en vient ? Présentement sur la terre, il existe une Église fondée par Jésus le Jour de la Pentecôte. Jésus l’avait prédit dans Matthieu 16:18 lorsqu’Il a déclaré à Pierre : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai Mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. » Ceux qui seront fidèles à Dieu dans cette Église seront protégés durant cette tribulation. Jésus les appelle Ses « serviteurs ».

À l’Église de Philadelphie, Jésus a dit ceci : « Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom … Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne » (Apocalypse 3:8,10-11). Cette grande tribulation doit venir sur le monde entier pour éprouver les « habitants de la terre », les non convertis, et non les serviteurs de Dieu.

En comparaison avec les autres églises du monde, cette Église est petite et sans force, mais parce qu’elle a peu de force et qu’elle garde Sa Parole et n’as point renié Son nom, Jésus lui dit : Je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier pour éprouver les habitants de la terre. C’est Jésus Lui-même qui va protéger Son Église durant cette grande tribulation. Certains groupes prêchent que leurs congrégations seront transportées au ciel hors de la tribulation. Mais Dieu nous dit clairement comment Il va protéger Son peuple. Psaume 91:3-7 déclare : « Certes, il [Dieu] te sauvera du filet de l’oiseleur et de la mortalité funeste. Il te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes ; Sa vérité sera ton bouclier et ton écu. Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi. » Si nous étions enlevés avant la tribulation, nous ne serions pas à côté des mille et des dix mille qui tomberont ! Donc, nous serons gardés pendant la Tribulation.

Ça, c’est de la protection ! Et comment Dieu S’y prendra-t-Il ? Psaume 91:10-13 nous assure que : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente [ou maison]. Car il ordonnera à Ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. Tu marcheras sur le lion et sur l’aspic ; tu fouleras le lionceau et le dragon. » Même Satan ne pourra vous faire du mal. Regardons ce que Dieu nous dit en cas d’agressions : « Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, Je le délivrerai ; Je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. Il m’invoquera et Je l’exaucerai ; Je serai avec lui dans la détresse ; Je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et Je lui ferai voir Ma délivrance » (Psaume 91:14-16). Voilà une protection personnelle.

Cette Église, guidée par le Saint-Esprit, existe officiellement sur la terre depuis le Jour de la Pentecôte. Dans l’Ancienne Alliance, elle recule jusqu’à Abel le Juste ainsi que tous ceux que Dieu a appelés, dont fait mention Hébreux 11, et même Satan n’a jamais pu y mettre fin. Elle ne croit pas aux mensonges et aux fables véhiculés par ceux qui vendent un salut facile pour de l’argent. Les véritables convertis sont comme les Béréens qui prenaient le temps de vérifier dans les Saintes Écritures ce qui leur était prêché, car : « Ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact » (Actes 17:11). C’est ce que les vrais chrétiens font afin de prouver que la Bible est inspirée et que le vrai Dieu a une Église dans laquelle Il prépare Ses futurs Élus à régner éternellement. Alors chacun doit également agir selon cette information.

La procrastination n’est pas une excuse valable pour négliger son salut, car ceux qui négligent d’écouter les instructions bibliques risquent de souffrir dans la tribulation prédite par Jésus à l’Église de Laodicée. En parlant de cette période épouvantable, Jésus a prédit ceci, dans Matthieu 24:21-22 : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des Élus ils seront abrégés. » Ceux qui n’agiront pas selon ces instructions risquent d’être pris au piège avec ceux qui pensent que cela n’arrivera pas. Prenez le temps de prouver toute chose en vous posant régulièrement ces trois questions : Un vrai Dieu existe-t-il ? La Bible est-elle la révélation inspirée par Dieu à l’humanité ? Et finalement, existe-t-il une vraie Église sur la terre aujourd’hui, guidée directement par Dieu ? Il est primordial pour chaque individu de prouver cela en étudiant la Parole de Dieu.

Une pareille étude, appuyée par l’obéissance aux commandements de Dieu, déterminera si vous vivrez durant la grande tribulation sous la protection divine, ou si vous souffrirez durant la même grande tribulation où vous serez épurés. Alors, les chrétiens négligents de Laodicée seront épurés durant la tribulation, mais feront quand même partie de la première résurrection. Ensuite, éclatera la grande bataille d’Armaggedon où Jésus-Christ et Ses Élus combattront la Grande Babylone. Votre étude biblique vous donnera la connaissance du but de notre Créateur en créant l’humanité à Son image et à Sa ressemblance, pour devenir Ses fils et Ses filles dans Son Royaume éternel. Si vous n’agissez point, vous aurez perdu l’opportunité d’être parmi les « Élus », qui régneront sous Christ, dans le Royaume de Dieu. Car ce sont les Élus qui : « chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:9-10).

Oui, c’est dommage, mais vous manquerez toutes ces belles promesses si vous n’agissez point immédiatement selon le grand commandement de Christ de : « cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6:33). Il est prophétisé qu’un bon nombre d’êtres humains feront partie des « nations » au lieu des « Élus ». En effet, des millions de fidèles ainsi que leurs ministres vivent aujourd’hui dans l’ignorance totale du véritable but de Dieu et sans une véritable compréhension de Sa Parole inspirée. En décrivant les faux prophètes, Jésus a déclaré : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Ainsi tout bon arbre porte de bons fruits ; mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. »

Le ministre qui prêche comme vérité ce qui n’est pas inscrit dans la Bible comme vérité est un ministre qui porte de mauvais fruits. De nos jours, les églises sont des sociétés entières complètement voilées en ce qui a trait à la compréhension de la Bible. Elles prêchent un ministère fondé entièrement sur le travail social, faisant très peu pour instruire leurs brebis à comprendre Dieu et Son but pour le monde. Jésus a prêché l’avènement de Son Royaume sur cette terre et Il est en train de Se former des Élus pour régner pendant mille années et enseigner Son Plan aux rescapés de la Grande Tribulation. Combien de religions enseignent cela en ce moment ? Non, les ministres enseignent plutôt un grand enlèvement au ciel pour sauver leur peau au lieu de se préparer spirituellement dans ce domaine. Leurs ministres sont séduits, alors comment voulez-vous qu’ils enseignent la vérité ?

Se référant aux leaders religieux de Son époque, Jésus a déclaré : « Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; que si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse » (Matthieu 15:14). La Bible rend cette séduction extrêmement claire lorsqu’elle dit que Satan le Diable a « séduit le monde entier » (Apocalypse 12:9). Le monde est-il vraiment séduit ? Oui ! C’est la seule réponse qu’on puisse émettre, à voir les stupidités qui se véhiculent dans le monde présentement. Il n’y a personne de plus séduit qu’un ministre séduit, car s’il n’était pas séduit, il vérifierait toute chose avant de dire : C’est dans la Bible ! Une recherche entamée par The American Bible Society a conclu que 69 % des Américains croient que la Bible contient les réponses pour vivre une vie agréable. Mais, alors que 79 % ont affirmé connaître leur Bible, 54 % ne pouvaient même pas nommer le Pentateuque qui constitue les « cinq premiers livres » de la Bible.

Approximativement la moitié de la population ne peut pas décrire les différences fondamentales entre les enseignements de la Bible, du Coran, et du Livre des Mormons. De ceux-là, 46 % ont déclaré que les trois livres enseignent les même vérités spirituelles [American Bible Society, State of the Bible, 2012]. Avec une telle incompréhension avouée de la Bible, en 2012, il n’est pas surprenant que le monde puisse être manipulé si facilement. Mais dans les trois dernières courtes années, je me demande combien de personnes chrétiennes ont vraiment pris le temps de vérifier dans leur Bible tout ce qui leur a été prêché, ou si elles prennent pour acquis que le ministre va nécessairement vérifier toute chose avant de prêcher.

Il n’est pas surprenant que plusieurs de ceux qui lisent cet article n’ont pas reçu une grande compréhension de la Bible ou des prophéties spécifiques de la Bible dans les églises où ils assistent. Vous avez été gardés dans l’ignorance, même si vous avez assisté régulièrement à chaque semaine de votre vie. Vos ministres doivent se réveiller ! Je ne voudrais pas blesser les ministres et les prêtres du monde entier. Mais je dois déclarer, ou marteler, en tant que véritable serviteur de Dieu, que vous devez vous réveiller aussi et vérifier tout ce qu’on vous enseigne, pour vous assurer si c’est selon la Bible, comme le faisaient les gens de Bérée. « Ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact » (Actes 17:11).

La plupart d’entre vous n’avez pas reçu la vérité biblique, surtout si la Bible n’est pas utilisée dans vos assemblées. Alors, vos congrégations sont dans la confusion. Le monde recherche aujourd’hui le confort dans les réunions. La raison pour laquelle les gens quittent leurs congrégations, c’est qu’ils se posent des questions à savoir où sont leurs morts ? Si les ministres leur ont prêché un mensonge, est-ce que leurs morts sont perdus par ce manque de connaissance ? Quelle est la vérité sur la fin du monde ? Les églises vous offrent de la belle musique et vont jusqu’à nourrir ceux qui ont faim, mais elles ne répondent pas à vos questions avec des preuves à l’appui. Des millions de personnes assistent aux assemblées, semaine après semaine, récitent les mêmes prières, chantent les mêmes cantiques et espèrent apprendre quelque chose pouvant vraiment les nourrir.

Mais ils ne reçoivent pas une compréhension de la Parole inspirée de Dieu. Ils ne reçoivent pas la connaissance révélant pourquoi ils sont nés, quel est le but ultime de la vie, et comment atteindre ce but. Ils ne reçoivent pas l’explication des douzaines de prophéties qui sont en train de se réaliser maintenant et qui vont affecter leurs vies d’ici quelques décennies. Dans Actes 20:27-28, Paul déclare : « Car je vous ai annoncé tout le dessein de Dieu, sans en rien cacher. Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang. » Les églises d’aujourd’hui ne reçoivent pas tout le dessein de Dieu comme Paul le prêchait.

Dans un passage inspiré du livre d’Osée, notre Dieu Tout-Puissant lance un avertissement à Son peuple lorsqu’Il dit : « Mon peuple est détruit, faute de connaissance. Puisque toi tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai, afin que tu n’exerces plus devant moi le sacerdoce : puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, moi aussi j’oublierai tes enfants. Plus ils se sont multipliés, plus ils ont péché contre moi : je changerai leur gloire en ignominie ! » (Osée 4:6-7). Au fur et à mesure que la richesse et le pouvoir des Américains et des Britanniques a augmenté, nous avons définitivement détourné notre face de Dieu. Et nous avons oublié la Loi de Dieu. S’adressant toujours à Son peuple, Dieu ajoute : « Que je lui multiplie mes enseignements par écrit, ils sont regardés comme une chose étrangère » (Osée 8:12).

« Mais c’est ici l’alliance que je traiterai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit l’Éternel : Je mettrai ma loi au-dedans d’eux, et je l’écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Chacun d’eux n’enseignera plus son prochain, ni chacun son frère, en disant : Connaissez l’Éternel ! car ils me connaîtront tous, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand, dit l’Éternel ; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché » (Jérémie 31:33-34).

Dans les prochains versets, où Paul reprend les propos de Jérémie, l’apôtre démontre clairement que l’alliance en question est la Nouvelle Alliance et non pas l’Ancienne Alliance passée avec Moïse et que cette alliance est passée avec l’Église : « Car en leur adressant des reproches, Dieu dit aux Juifs : Voici, les jours viendront, dit le Seigneur, que je traiterai une alliance nouvelle avec la maison d’Israël, et avec la maison de Juda ; non une alliance comme celle que je fis avec leurs pères, au jour où les prenant par la main, je les tirai du pays d’Égypte ; car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et je les ai abandonnés, dit le Seigneur. Or, voici l’alliance que je traiterai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur, je mettrai mes lois dans leur esprit, et je les écrirai sur leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple ; et aucun n’enseignera plus ni son prochain ni son frère, en disant : Connais le Seigneur ; parce que tous me connaîtront, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand ; parce que je serai apaisé à l’égard de leurs injustices, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités. En parlant d’une alliance nouvelle, il déclare ancienne la première ; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître (Hébreux 8:8-13).

Or, les Dix Commandements sont au centre de la première alliance, la vieille, celle qui est disparue ! Les membres de la véritable Église ne sont pas assujettis aux Dix Commandements. Ceux-ci ont été accomplis par Christ à leur place. Nous ne devons pas mélanger la Loi de Moïse et la Loi de Christ. La première était charnelle et la seconde est spirituelle. Les Dix Commandements ne sont pas une loi spirituelle ! Nous n’aurions qu’à prendre l’exemple du sabbat pour illustrer la chose. Le quatrième commandement stipule que l’Israélite devait adorer son Dieu une fois la semaine. Normal, car c’est tout ce qu’il pouvait arriver à faire, quand il ne succombait pas carrément à adorer de faux dieux ! Mais la Loi de Christ nous enjoint à adorer Dieu tous les jours de notre vie et Il nous donne Son Esprit pour y arriver. Donc, le Quatrième Commandement est nettement insuffisant. Je suis donc persuadé, par les écrits des apôtres, que les gens dans le Millénium vont observer la Loi de Christ et non pas la Loi de Moïse qui n’était destinée qu’à tenir en laisse un « cheval rétif », incapable d’obéir. Dans le Millenium, les gens vont se reposer spirituellement en Christ, 7 jours sur 7, et 24 heures sur 24.

La mauvaise compréhension des prophéties de l’Ancien Testament vient du fait que l’on interprète certains passages de manière strictement littérale en délaissant tout l’aspect symbolique. Or, quand les prophètes parlent de la loi qui sera installée dans le cœur des gens, c’est de la Nouvelle Alliance qu’ils parlent, pas de l’Ancienne. Quand ils parlent d’Israël ou de Juda, ou de Jérusalem, ils parlent de l’Église et des futurs convertis ! Pas des descendants physiques de l’ancien Israël ou de Juda. Rappelez-vous que ceux qui se disent actuellement descendants d’Israël et de Juda ne sont pas du tout descendants d’Israël et de Juda, ce sont des Khazars !

Le Plan de Dieu n’a rien à voir avec la chair et le sang ! Je vous rappelle affectueusement qu’Abraham n’a pas observé les Dix Commandements et que ceux-ci n’ont été donnés au peuple d’Israël que quatre cent trente années plus tard. Or, nous sommes appelés « enfants d’Abraham ». Vous apparaîtrait-il logique que Christ nous ait enseigné Ses commandements dans Matthieu 5-7, que Jésus nous ait ordonné de vivre par eux, de les enseigner aux autres, et qu’ensuite nous enseignions au peuple du Millénium autre chose que ce qu’Il nous a enseigné, en retournant aux faibles rudiments, comme le dit Paul ? Vous admettrez que ce serait inconséquent.

Votre propre Bible vous répète encore et encore que, lorsque le Royaume de Dieu sera établi sur la terre, toutes les nations de la terre afflueront vers Lui. Et la loi inspirée par Dieu sera le fondement de la société entière. Oui, mais quelle loi ? La loi de Moïse ou la loi de Christ ? À Esaïe, Dieu lui a dit d’écrire : « Il arrivera, aux derniers jours, que la montagne de la maison de l’Éternel sera établie au-dessus des montagnes, et s’élèvera par-dessus les collines ; et toutes les nations y afflueront. Et plusieurs peuples viendront et diront : Venez et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob ; il nous instruira de Ses voies, et nous marcherons dans Ses sentiers ! Car la loi sortira de Sion et la parole de l’Éternel de Jérusalem. Il jugera entre les nations, et sera l’arbitre de plusieurs peuples. Alors ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et on n’apprendra plus la guerre » (Esaïe 2:2-4). La loi sortira de Sion, mais de quelle loi s’agit-il ? Où est-il écrit qu’il s’agira encore de la vieille loi de Moïse qui est disparue avec la mort sur la croix de Jésus-Christ ?

Dans presque tout le christianisme, il existe la compréhension que, pour être un sacrifice acceptable pour les péchés du monde, Jésus-Christ a dû garder la loi parfaitement. Mais quelle loi a-t-Il gardée ? Et de quoi S’attendait-Il de Ses disciples ? Voici comment Jésus a décrit Sa mission, dans Matthieu 5:17-20 : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux. Car je vous dis que si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. »

La grande tâche de Christ sur terre fut celle-ci : « Je ne suis pas venu abolir [la Loi] mais accomplir [la Loi]. » Quand Jésus a-t-Il achevé d’accomplir toute la Loi et les Prophètes ? C’est lors de Sa crucifixion, alors qu’Il S’est exclamé du haut la croix : « Tout est accompli ! » (Jean 19:30)

Il n’y avait que Lui qui pouvait observer toute la Loi de Moïse sans faillir et Il est venu l’accomplir à notre place, pour nous ! Et si nous avons la foi pour croire en ce miracle, nous avons accès au salut. Dans le passage de Matthieu 5, Jésus ne nous a pas commandé d’observer la Loi de Moïse, mais Sa Loi, la Loi de Christ. La preuve en est que, dans les passages qui suivent ensuite, jusqu’au chapitre 7, Il nous explique les différences entres Sa Loi et la Loi de Moïse. On ne peut donc absolument pas se baser sur le passage de Matthieu, pour nous renvoyer à la vieille loi de Moïse clouée sur la croix.

Plusieurs aujourd’hui ne saisissent pas l’importance vitale de Ses mots : Il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Et, en effet, tout fut accompli par Christ jusque sur la croix. Et ce jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé. Puisque le ciel et la terre existent toujours, nous devons comprendre que la loi demeure toujours ! Saviez-vous ce qu’est le principal problème de compréhension ? C’est qu’on a tendance à penser que, partout où il est question de la Loi, il ne peut s’agir seulement que de la Loi donnée à Moïse. Or, l’apôtre Paul a passé de longs passages de ses épîtres à expliquer aux membres de l’Église que tel n’était pas le cas. Lui a fait la distinction entre la Loi de Moïse et la Loi de Christ. Il faut que nous établissions aussi la différence.

Christ a condamné ceux qui enseignaient faussement aux hommes de briser même le plus petit des commandements. Christ a expliqué que ceux qui auront observé Ses commandements et enseigné à leur obéir, ceux-là seront estimés grands dans le Royaume des cieux. Donc, il nous faudrait recommencer à observer le sabbat tel que stipulé dans les Dix Commandements, et à enseigner aux autres à retourner vers l’Ancienne Alliance ? Est-ce cela que Jésus voulait enseigner comme vérité ? Certains ministres enseignent que Christ a consenti à garder tous ces commandements pour nous, donc nous ne sommes pas obligés de les observer. Et ils ont raison ! Mais là où ils achoppent, c’est en ne parlant pas de la Loi de Christ ! Nous devons observer la Loi de Christ qui est différente de la Loi de Moïse.

Est-ce que le fait que Christ les a accomplis change quelque chose dans Son enseignement ? Non, mais Il ne nous a pas enseigné d’observer les Dix Commandements. Il nous a enseigné d’observer Sa Loi, la Loi de la Nouvelle Alliance dont ne font pas partie les Dix Commandements. Le ciel et la terre n’ont pas passé après Sa résurrection. « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. » Et, comme je vous l’ai démontré plus haut, tout a été accompli sur la croix quand Il S’est écrié : « Tout est accompli » (Jean 19:30). 

« Car je vous dis que si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. » Si l’on n’observe que les Dix Commandements, on ne surpasse pas les Pharisiens. Mais Christ nous a fourni une Loi qui surpasse ce que les Pharisiens pouvaient accomplir eux-mêmes : la Loi de Christ de la Nouvelle Alliance ! Et Jésus savait ce qu’Il disait. En d’autres mots : « l’Éternel s’est plu, à cause de Sa justice, à donner une loi grande et magnifique » (Esaïe 42:21). Encore une fois, de quelle loi s’agit-il ? Je crois que vous commencez à comprendre que j’y vois la Loi de Christ et non pas la Loi de Moïse.

Ce que Christ est venu abolir ce sont les traditions des hommes, qui ont perverti la loi. Il est venu abolir l’Ancienne Alliance qui ne pouvait sauver personne, et Il a confirmé la Nouvelle Alliance qu’Il avait passée avec Abraham, pas l’Ancienne passée avec Moïse. Sa mort annulait les sacrifices des animaux dans le temple, et le lavement des mains. Mais Sa vie nous montre que la loi spirituelle demeurerait en vigueur pour ceux qui voudraient Lui obéir. La Loi de Christ est la Loi spirituelle, la Loi Royale, la Règle d’Or : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée … Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Marc 12:30-31).

La Loi de Moïse ne se trouve exclusivement que dans l’Ancien Testament. À quoi sert la Nouvelle Alliance ? Et pourquoi Christ a-t-Il élaboré Sa Loi nouvelle dans le Nouveau Testament ? Subtilement, Satan a séduit les ministres d’aujourd’hui à croire que le christianisme était une nouvelle religion. Cependant, les faits historiques nous démontrent que le véritable Christianisme est une continuation, une glorification des enseignements de Dieu. Le christianisme ne descend pas de l’Ancienne Alliance. Elle est formée sur la base des promesses faites à Abraham, et qui sont devenues la Nouvelle Alliance confirmée par Christ lorsqu’Il a cloué l’Ancienne sur la croix (Galates 3:17). Comme le dit Paul, il fallait que le Testateur meure pour que la Nouvelle Alliance prenne force (Hébreux 9:16-17).

Voilà pourquoi Paul fut inspiré d’instruire les chrétiens, jadis païens, à Éphèse : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:19-22). Ce fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire est édifié sur la foi et non pas sur la loi. Notre héritage provient de la foi que nous partageons avec Abraham, pas de la loi de Moïse.

Alors, la fondation de base du véritable christianisme est fondé plutôt sur la foi d’Abraham, que les prophètes et les apôtres ont partagée dans leurs écrits. Des écrits que Jésus et Ses apôtres citaient comme « Écritures » encore et encore ! Jésus était descendant de la tribu de Juda, ayant été conçu directement du Saint-Esprit. Dans Luc 2:21-23, nous lisons : « Quand les huit jours furent accomplis pour circoncire l’enfant, il fut appelé JÉSUS, nom qui lui avait été donné par l’ange, avant qu’il fût conçu dans le sein de sa mère. Et quand les jours de leur purification, selon la loi de Moïse, furent accomplis, on porta l’enfant à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, selon qu’il est écrit dans la loi du Seigneur : Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur ; et pour offrir en sacrifice. » Mais selon la Nouvelle Alliance cette circoncision en est une du cœur et non de la chair.

Paul l’a d’ailleurs expliqué. Donc, si Christ a été circoncis mais que nous ne sommes pas obligés de nous faire circoncire physiquement, c’est que nous ne sommes pas obligés de faire tout ce qu’Il a accompli alors que Lui-même était sous l’Ancienne Alliance ! Il ne nous a pas commandé de nous faire circoncire physiquement. Pourquoi alors nous obligerait-Il à observer les Dix Commandements (avec le sabbat et tout le reste), quand Il nous a donné de biens meilleurs commandements qui sont, eux, du niveau spirituel ?

Regardons maintenant ce qui est écrit au sujet de Jésus dans Hébreux 7:13-19 : « En effet, celui de qui ces choses sont dites, appartient à une autre tribu, dont aucun membre n’a servi à l’autel. Car il est évident que notre Seigneur est issu de Juda, tribu de laquelle Moïse n’a rien dit concernant le sacerdoce. Et cela devient encore plus manifeste, quand il s’élève un autre Sacrificateur selon la ressemblance de Melchisédec, Qui a été institué, non selon la loi d’une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d’une vie impérissable, car Il rend ce témoignage : Tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. Ainsi, la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité ; (Car la loi n’a rien amené à la perfection ; ) mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise à sa place. »

Remarquez bien comment Paul le dit : Jésus est « issu de Juda ». Puis, notez ce que Paul dit ensuite : « Ainsi, la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité ; (Car la loi n’a rien amené à la perfection ; ) mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise à sa place. » La première ordonnance, si on lit tout le contexte, est la Loi de l’Ancienne Alliance. Paul ne fait aucune distinction entre les rituels et les Dix Commandements. Et il dit qu’elle a été abolie ! Puis, une meilleure espérance, c’est-à-dire, la Nouvelle Alliance, a été mise en place.

C’était la coutume de Jésus de garder le sabbat du septième jour avec les Juifs. Bien sûr que c’était Sa coutume, Il était ici pour accomplir la Loi ! Mais Il nous a ensuite enlevé ce fardeau de sur le dos et nous pouvons adorer Dieu à longueur de semaine ! « Et Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé, et il entra, selon Sa coutume, le jour du sabbat, dans la synagogue, et il se leva pour lire. Et on lui présenta le livre du prophète Ésaïe, et ayant déroulé le livre, il trouva l’endroit où il était écrit : l’Esprit du Seigneur est sur moi, c’est pourquoi il m’a oint pour annoncer l’Évangile aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé ; pour publier la liberté aux captifs, et le recouvrement de la vue aux aveugles ; pour renvoyer libres ceux qui sont dans l’oppression, et pour publier l’année favorable du Seigneur. Et ayant replié le livre, et l’ayant rendu au ministre, il s’assit ; et les yeux de tous, dans la synagogue, étaient arrêtés sur lui. Alors il commença à leur dire : Cette parole de l’Écriture est accomplie aujourd’hui, et vous l’entendez » (Luc 4:16-21).

Jésus leur dit: « Le sabbat a été fait pour l’homme, [pas seulement pour les Juifs] non pas l’homme pour le sabbat. Ainsi le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (Marc 2:27-28). Jésus enseignait le jour du sabbat, mais Il enseignait également les autres jours de la semaine. Le sabbat ou repos doit être utilisé continuellement pour enseigner la Parole de Dieu aux païens qui ont soif de la vérité, et ce 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Alors, on doit enseigner les païens en tout temps.

Même Paul profitait du sabbat pour enseigner aux païens tout comme aux Juifs : « Paul et Silas, ayant passé par Amphipolis et par Apollonia, vinrent à Thessalonique, où était la synagogue des Juifs. Et Paul, selon sa coutume, entra vers eux, et pendant trois jours de sabbat, les entretint des Écritures, démontrant et faisant voir qu’il avait fallu que le Christ souffrît, et qu’il ressuscitât des morts ; et disant : Ce Christ, c’est Jésus que je vous annonce. Et quelques-uns d’entre eux furent persuadés, et se joignirent à Paul et à Silas, avec une grande multitude de Grecs pieux, et plusieurs femmes de qualité. Mais les Juifs incrédules, émus d’envie, prirent avec eux quelques mauvais sujets sur les places publiques ; et ayant excité un tumulte, ils troublèrent la ville, et se portant vers la maison de Jason, ils cherchaient Paul et Silas, pour les mener devant le peuple » (Actes 17:1-5).

Paul allait dans la synagogue le jour du sabbat pour une question essentiellement pratique : s’il était allé le vendredi, il n’aurait trouvé personne ! Paul n’a jamais enseigné qu’il fallait observer le sabbat. Si vous aviez des sermons à livrer dans des églises afin de faire des conversions, quand vous y rendriez-vous ? Probablement le dimanche, parce que vous êtes sûr de rencontrer des gens s’assemblant le dimanche dans les églises. Mais vous-même ne seriez pas assujetti au dimanche.

La véritable « Église de Dieu » est nommée ainsi douze fois dans le Nouveau Testament et a connu ses débuts le Jour de la Pentecôte. Nous savons que Christ reviendra lors de la septième trompette. « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11:15). Dans l’Ancienne Alliance, une des sept Fêtes que les Juifs devaient célébrer était la Fête des Tabernacles qui représentait la période de règne de Mille Années, sur les survivants de la grande tribulation. « Mais tous ceux qui resteront, de toutes les nations venues contre Jérusalem, monteront chaque année pour se prosterner devant le Roi, l’Éternel des armées, et pour célébrer la fête des tabernacles » (Zacharie 14:16).

Qu’est-ce que cela veut dire ? S’il ne s’agit pas d’un symbolisme, pourquoi les membres de l’Église ne sont-ils pas tenus d’observer la fête des tabernacles aujourd’hui ? Pourquoi Dieu ne l’a-t-Il pas commandée aux autres nations aussi, en plus d’Israël ? Parce que les Fêtes de l’Ancienne Alliance étaient l’ombre des choses à venir tout en servant de symbolisme servant à raconter le Plan grandiose de l’Éternel pour l’humanité. Mais la réalité, c’est Christ. Dans Colossiens 2:13-16, nous lisons : « Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes. Il a effacé ce qui était contre nous, l’obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous ; et il l’a entièrement annulée, en l’attachant à la croix ; ayant dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles sur cette croix. Que personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’un jour de fête, ou de nouvelle lune, ou de sabbats ; c’était l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps [la réalité] en est en Christ. »

Quand Il viendra, Christ va montrer deux choses aux survivants de la Tribulation. Premièrement, qu’ils seront, en effet, dans cette période de 1 000 années de règne du Seigneur, sur la terre, et deuxièmement que le Royaume ne sera pas au ciel, mais bel et bien sur la terre. Mais les Élus de Dieu auront une autre tâche à accomplir, parmi tant d’autres, celle de refaire et de rebâtir sur tous les ravages que la tribulation a causés. Ils auront à instruire ces humains en chair et en os qu’il sera possible pour eux de faire partie de ce Royaume en tant que « nations » converties. Regardez ce que nous annonce Apocalypse 21:24 : « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à Sa lumière, et les rois [les élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. » Donc, voilà quelques-uns des versets que nous utiliserons pour les instruire.

En voici d’autres dans Romains 8:11, où nous lisons : « Et si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous. » Ici, nous voyons Dieu le Père qui répond à la demande de Dieu le Fils, accordant le salut aux pécheurs repentants, les adoptant dans Sa Famille. Le Père entend prier Son cher Oint et Il ne peut pas Se détourner de la présence de Son Fils. Donc, Son Esprit répond au sang et nous déclare que nous sommes nés de Dieu. Cependant, pendant que Christ, le Messie, était mourant sur la croix, Dieu le Père S’est détourné, n’étant plus capable de regarder Christ, alors qu’Il portait les péchés du monde entier. « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut » (Hébreux 9:28).

« Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m’as-Tu abandonné ? » S’écria-t-Il dans Son angoisse. Mais aussitôt que Sa justice fut satisfaite, le Père S’est retourné pour répondre à la prière de Christ, où Jésus a déclaré : « Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:30). Et une fois la rançon du péché payée, il n’y avait plus de séparation entre le Père et le Fils. Alors, lorsqu’un pécheur vient à Dieu, réclamant le sang de Christ comme paiement complet pour ses péchés, Jésus Lui-même prie pour la rémission totale et l’acceptation du pécheur. Le Père ne peut plus Se détourner, car Dieu nous aime et : « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:10).

Alors, avec le même Esprit qui L’a ressuscité, Christ accordera aux morts une vie nouvelle et les déclarera nés de Dieu. « Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau » (Jean 3:7). Il faut littéralement naître d’en haut. « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu » (1 Jean 3:1).

Mais ces survivants connaîtront Dieu et recevront Son Esprit, tout comme ceux qui ressusciteront à la seconde résurrection et qui Le connaîtront pour la première fois également. Parmi ceux qui ressusciteront à la deuxième résurrection, il y aura tous les enfants avortés, les enfants tués dans des accidents en bas âge, les enfants assassinés également et qui n’ont pas eu le privilège de se convertir. Toutes ces vies gaspillées sont très chères aux yeux de Dieu. Et j’en passe, car tout ce qui n’est pas Élu fera partie des nations qui seront sauvées, lorsqu’on se convertira à Christ pour servir Dieu durant l’éternité.