D.347 – Rachetez le temps

rachetez-le-temps

Par Joseph Sakala

Dans Colossiens 4:5-6, Paul nous dit : « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut. » Le temps est la ressource naturelle la plus précieuse qui nous soit disponible. Évidemment, nous ne pouvons disposer du temps que d’un moment après l’autre et il nous est impossible de reprendre ce qui est déjà passé. David a écrit, dans Psaume 90:12 : « Enseigne-nous à compter nos jours, tellement que nous puissions avoir un cœur sage. » Notre comportement dans la vie doit être reconnaissable par la sagesse qui vient de notre crainte de Dieu, car : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel. Tous ceux qui pratiquent ses commandements sont vraiment sages. Sa louange demeure à toujours » (Psaume 111:10).

C’est tellement vrai que notre conversation quotidienne ne doit pas être : « avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels » (1 Corinthiens 2:13). Car, dans Matthieu 12:36-37, Jésus nous déclare : « que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné. » Il devient donc évident que : « Dieu fera venir toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal » (Ecclésiaste 12:16). Voilà pourquoi la Bible dit que nous devons racheter le temps. L’expression que Paul utilise est exagoradzo qui veut dire « racheter » ou « faire mieux de notre temps », car les jours sont mauvais. Nos conversations doivent être planifiées de façon à répondre à chaque personne avec grâce, tout en étant assaisonnées d’un peu de sel.

Comme le dit si bien Proverbes 16:24 : « Les paroles agréables sont des rayons de miel, une douceur à l’âme, et la santé aux os. » C’est une bonne chose que le sel ; mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? Ayez du sel en vous-mêmes et soyez en paix entre vous, déclare Jésus, dans Marc 9:50-51. C’est le pouvoir de notre parole qui est important. « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16).

Le temps est la commodité que le monde recherche le plus dans une société comme la nôtre où tout se fait de plus en plus rapidement. Le temps est un atout de grande valeur, en danger d’être perdu pour toujours à moins de trouver un moyen de le racheter. Pourtant, dans Éphésiens 5:15-17, Paul nous dit : « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages. Rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. » Cette expression incisive, « rachetez le temps », se trouve également dans Colossiens 4:5-6, où Paul déclare : « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut. »

Dans le grec, « racheter » a le sens de « secourir » ou de « payer la rançon ». Le temps est un avoir de très grande valeur qui, de nos jours, risque de se perdre pour toujours à moins de pouvoir le secourir en le rendant plus utile. En réalité, le temps est le meilleur actif que nous possédions. Si nous gaspillons notre argent, il y a toujours une possibilité de gagner plus d’argent pour reprendre l’abondance que l’argent pouvait procurer. Mais le temps perdu est perdu pour l’éternité. Néanmoins, nous voyons, dans les deux passages de Paul cités plus haut, que les sages peuvent racheter le temps, alors que les insensés, même s’ils pouvaient le racheter, le gaspilleraient une seconde fois. Alors, Paul dit aux sages de se conduire avec circonspection qui est traduit ailleurs dans la Bible par « avec diligence » ou « soigneusement », comme lorsque, dans Matthieu 2:7, nous lisons que : « Hérode ayant appelé en secret les Sages, s’informa d’eux soigneusement du temps que l’étoile [annonçant la naissance du Messie] leur était apparue » (version David Martin).

Donc, le texte de Paul nous indique que les sages qui rachètent le temps agissent avec diligence, comme dans Colossiens 4:5 où Paul a clairement dit : « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps. » Alors, le temps que Dieu nous accorde doit être utilisé sagement avec beaucoup de diligence. Allons voir le merveilleux Psaume 139 où le roi David déclare ceci à son Créateur : « Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, œuvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur Ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait » (Psaume 139:14-16). Ainsi, ce passage nous indique clairement que tous les jours de notre vie étaient inscrits dans le livre de Dieu même avant notre conception. Donc, chaque jour de notre vie est d’une importance vitale dans le Plan de Dieu.

Regardons ensemble une partie de la belle : « Prière de Moïse, homme de Dieu. Seigneur, tu as été pour nous une retraite d’âge en âge. Avant que les montagnes fussent nées et que tu eusses formé la terre et le monde, d’éternité en éternité, tu es Dieu. Tu fais retourner l’homme à la poussière ; et tu dis : Fils des hommes, retournez ! Car mille ans à tes yeux sont comme le jour d’hier quand il est passé, et comme une veille dans la nuit » (Psaumes 90:1-4). Dans les versets 11 à 13, Moïse continue, disant : « Qui connaît la force de ton courroux et ton indignation, selon la crainte qui t’est due ? Enseigne-nous à compter nos jours, tellement que nous puissions avoir un cœur sage. Reviens, Éternel, jusques à quand ? Aie compassion de tes serviteurs ! »

Analysons certains évènements qui nous entourent afin de racheter du temps en observant les signes que Dieu nous a prédits avant le retour de Jésus pour établir Son Royaume merveilleux sur cette terre. Premièrement, surveillons les nombreuses guerres, la violence et la rébellion qui iront en escaladant un peu partout dans le monde. Ces activités très violentes, en augmentant progressivement, ne nous amèneront pas la paix, mais nous dirigeront sûrement vers la Troisième Guerre Mondiale. Nous savons ces choses, alors que les grands de ce monde, dans leur « grande » sagesse, croient vraiment que toutes ces petites guerres nous amèneront éventuellement vers une paix mondiale. Ces gens parlent du Nouvel Ordre Mondial comme étant le seul moyen d’amener un paix mondiale. Pourtant, nombreux sont ceux qui croient que les États-Unis sont une menace à la paix mondiale, 48 % ayant nommé les É-U comme le principal instigateur de la guerre et le désordre au niveau mondial, par la vente d’armements.

Le deuxième signe à surveiller, c’est la sécheresse et la famine. Le manque de pluie provoque la réduction des récoltes et augmente conséquemment le prix de la nourriture. Avec la sécheresse viennent les feux de forêt qui provoquent souvent des inondations à cause du manque de végétation pour absorber le surplus d’eau. Ces catastrophes de sécheresse, famine, feux et inondations semblent aller ensemble. Dans Matthieu 24:7-8, Jésus a déclaré : « Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement des douleurs. »

Notez comment ces malheurs semblent toujours venir en groupe également, et pourtant ce ne sera que le commencement des douleurs. Nous qui sommes habitués à vivre dans les pays développés avons toujours cru que cela se produirait en Inde, au Bangladesh ou en Afrique, pour ne nommer que quelques endroits. Il est impensable pour nous de croire que les tablettes des super marchés de nourriture soient vides et que la majorité des restaurants ferment leur portes par manque de nourriture. La majorité du monde ne semble pas comprendre que c’est Dieu qui contrôle la température et peut facilement S’en servir pour punir les nations en rébellion à Ses lois.

Le roi Salomon le savait et, lors de la cérémonie de dédicace du temple, Salomon rendit hommage à Dieu en déclarant : « Toi, exauce-les des cieux, et pardonne le péché de ton peuple d’Israël, et ramène-les dans la terre que tu as donnée à leurs pères. Quand les cieux seront fermés et qu’il n’y aura point de pluie, parce qu’ils auront péché contre toi ; s’ils prient en ce lieu, s’ils donnent gloire à ton nom, et s’ils se détournent de leurs péchés, parce que tu les auras affligés ; Toi, exauce-les des cieux, et pardonne le péché de tes serviteurs et de ton peuple d’Israël, après que tu leur auras enseigné le bon chemin par lequel ils doivent marcher ; et envoie de la pluie sur la terre que tu as donnée en héritage à ton peuple » (1 Rois 8:34-36).

Dieu pourrait-Il punir une nation entière parce qu’elle se moque ou ignore Ses standards spirituels ? Sûrement ! « Car nous connaissons celui qui a dit : A moi appartient la vengeance ; je rendrai la pareille, dit le Seigneur. Et ailleurs : Le Seigneur jugera son peuple. C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:30-31). Nous voyons la confirmation de cette grande famine dans Apocalypse 6:5-6 : « Et quand l’Agneau eut ouvert le troisième sceau, j’entendis le troisième animal, qui disait : Viens, et vois. Et je regardai, et voici un cheval noir, et celui qui était monté dessus avait une balance à la main. Et j’entendis une voix au milieu des quatre animaux, qui disait : Une mesure de froment pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier ; mais ne gâte point l’huile ni le vin. » Un denier ici représente le salaire d’une journée de travail. Il est essentiel pour nous tous de reconnaître que c’est Dieu qui contrôle la température. Vous remarquerez qu’il est écrit que le froment, ou blé, coûtera une journée de travail, et non pas qu’il n’y aura pas de blé dans les étagères. Donc, ce n’est pas que la nourriture manquera autant que l’argent pour l’acheter. Le système économique est bâti de manière à ce que les devises perdent tous les jours de leur valeur et que la majorité des gens s’appauvrit sans cesse. Les salaires n’augmentent pas aussi vite que le coût des aliments.

Le troisième signe sera les tremblements de terre et autres catastrophes naturelles. Dieu avait prédit une augmentation des tremblements de terre et des catastrophes naturelles à mesure que nous approchons de la fin de notre ère. Hollywood est perçu par les médias comme la capitale mondiale du cinéma. Elle est aussi reconnue comme la capitale des films pornos, des films de meurtre, de sexe perverti, plus que partout dans le monde. La Californie est depuis longtemps reconnue comme un des endroits les plus pervertis.

Mais des découvertes récentes démontrent que la ville de Jérusalem dépasse depuis longtemps la perversion de tout autre endroit dans le monde. Elle est officiellement la capitale mondiale de l’homosexualité. Alors, le Grand Dieu qui guide les affaires des hommes a tous les droits de punir une telle rébellion et dégénérescence contre Ses lois et les peuples qu’il a tant bénis. Et le peuple en Californie a eu plusieurs chances d’apprendre la vérité sur son sort. Mais pourquoi Hollywood, demandent les grands journalistes locaux ? Une meilleure question serait de demander pourquoi pas ? Peut-être qu’un bon tremblement va saisir leur attention. Sachez que les grands producteurs de films d’Hollywood sont tous Juifs ! Un hasard ?

Les tremblements de terre affectent les nations du monde entier, pas seulement le sud de la Californie. C’est pourquoi les Écritures nous disent qu’avant le retour de Jésus, il y aura des tremblements de terre en divers lieux. Et, dans Matthieu 24:7-8, nous lisons : « Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. » Depuis quelques années, vous avez sûrement constaté une augmentation des tremblements de terre, parfois dans des endroits inconnus. Cette tendance va se poursuivre parce que la Bible l’a prédit. Et Jésus aussi a prophétisé sur eux. Alors, ne soyez pas surpris, attendez-les. Notez également la magnitude des tremblements, car ils deviendront extrêmement dévastateurs.

Il y avait aussi des tremblements de terre dans l’ancien temps, selon les historiens bien connus comme Josèphe [Antiquités livre 15, chap. 5, sec. 2]. La Bible a enregistré des tremblements spécifiques du passé pour en prédire d’autres, comme dans Zacharie 14:3-5 : « Et l’Éternel sortira, et combattra contre ces nations, comme lorsqu’il combattit au jour de la bataille. Ses pieds se poseront, en ce jour-là, sur la montagne des Oliviers qui est en face de Jérusalem, à l’orient ; et la montagne des Oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident, et il s’y fera une très grande vallée ; et la moitié de la montagne se retirera vers l’Aquilon et l’autre moitié vers le midi. Et vous fuirez dans la vallée de mes montagnes ; car la vallée des montagnes atteindra jusqu’à Atsal ; vous fuirez, comme vous vous enfuîtes devant le tremblement de terre, aux jours d’Ozias, roi de Juda. Alors l’Éternel, mon Dieu, viendra, et tous les saints seront avec toi. »

Ces catastrophes arrivent à cause des déplacements indéterminés des plaques tectoniques souterraines. Le journaliste William Broad a noté qu’au moins un million de personnes ont perdu la vie durant le 20e siècle. Les hommes de science estiment que nous verrons au moins dix fois plus de morts dans le 21e siècle et un million dans une seule attaque. Les savants surveillent depuis longtemps la Faille de San Andreas où un énorme tremblement doit avoir lieu. Cependant, ce ne sont pas tous les tremblements qui seront causés par des désastres naturels. Certains seront provoqués par Dieu Lui-même afin de démontrer Sa puissance, pour inciter le monde à se réveiller. Et d’autres encore seront provoqués par les hommes eux-mêmes, avec leur science destructrice, par le moyen d’instruments qui sont déjà en fonction depuis des années, comme par exemple le Projet HAARP.

Dieu va littéralement prendre en charge les affaires des hommes. Pourquoi ? Ceux qui craignent Dieu le savent. Jésus nous avait annoncé : « Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux » (Matthieu 24:7). Mais n’y a-t-il pas toujours eu des tremblements de terre ? Bien sûr ! Donc, Jésus devait sûrement prédire des tremblements d’une puissance inouïe, comme jamais auparavant. « Tu seras châtiée par l’Éternel des armées, avec des tonnerres, des tremblements de terre et un grand bruit, avec la tempête, le tourbillon et la flamme d’un feu dévorant, » nous annonce Esaïe 29:6. Dieu nous déclare : « Je ne change pas ». Dans l’Apocalypse, l’humanité est divisée en deux camps seulement : 1) l’Église et 2) les habitants de la terre. Donc Il va commencer par punir les habitants de la terre de la même façon qu’Il a puni les populations des temps anciens qui n’avaient pas voulu écouter les prophètes de Dieu.

Le quatrième signe sera des épidémies par les virus. Des épidémies commencent à inquiéter les officiels de la santé dans le monde entier. Le sida, le virus d’ébola, la « maladie de la vache folle » et plusieurs autres maladies qui, il y a à peine cent ans, n’existaient pas, commencent à causer du souci aux experts en santé du globe. Plusieurs vieilles épidémies comme la malaria et la tuberculose, pour n’en nommer que deux, reviennent, ayant développé une résistance à la pénicilline et autres drogues qui furent jadis capables de combattre ces épidémies. En effet, des maladies dégénératives comme le cancer et les crises cardiaques, continuent leur escalade, tuant encore plus de population, aidées par la pollution des eaux et de l’air, ainsi que d’autres polluants de notre ère technologique.

La Bible semble nous indiquer que les futures épidémies seront transmises par des bêtes sauvages. « Et je regardai, et voici un cheval de couleur livide ; et celui qui était monté dessus, se nommait la Mort, et l’Enfer marchait à sa suite ; et le pouvoir leur fut donné sur la quatrième partie de la terre, pour faire mourir les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre » (Apocalypse 6:8). Quelques-unes des pires épidémies de l’histoire furent transmises par le manque d’hygiène parmi les peuples, comme l’énorme plaie bubonique, dans les régions où l’hygiène publique manquait chez plusieurs groupes de la civilisation. Notez que le verset ne parle pas spécifiquement de transmission de maladies par les bêtes sauvages, mais d’attaques directes par ces mêmes bêtes, pour se nourrir.

Là où il y a des guerres, il y a toujours une grande menace d’épidémie. Le terme grec pour « livide » est chloros, qui signifie « d’un vert pâle », couleur d’une épidémie sévère. Jésus avait prédit des famines et des pestes en différents lieux, dans Mathieu 24:7. Il ne plaît pas à Dieu d’envoyer des maladies ; au contraire, dans Deutéronome 28:1, Dieu dit à Israël : « Or, il arrivera, si tu obéis à la voix de l’Éternel ton Dieu, pour prendre garde à pratiquer tous ses commandements que je te prescris aujourd’hui, que l’Éternel ton Dieu te donnera la prééminence sur toutes les nations de la terre. » Dieu, en parlant par la bouche de Moïse, est en train de dire que, si Son peuple Lui obéissait dès maintenant et observait tous Ses commandements avec diligence, Dieu le placerait au-dessus de toutes les nations de la terre.

C’est exactement ce que Dieu a fait pour l’ancien royaume d’Israël du temps du roi David. Lorsque David s’est tourné vers Dieu de tout son cœur, Dieu a fait prospérer Israël avec générosité et faste. Mais qu’est-ce qui arriva lorsque la colère de Dieu se souleva contre Israël, parce que le peuple désobéissait ? « L’Éternel envoya donc la mortalité en Israël, depuis le matin jusqu’au temps assigné ; et il mourut dans le peuple, depuis Dan jusqu’à Béer-Shéba, soixante et dix mille hommes. Mais quand l’ange étendit sa main sur Jérusalem pour la ravager, l’Éternel se repentit de ce mal, et dit à l’ange qui ravageait le peuple : Assez ! retire maintenant ta main. Or l’ange de l’Éternel était auprès de l’aire d’Arauna, le Jébuséen. Et David, voyant l’ange qui frappait le peuple, parla à l’Éternel et dit : Voici, c’est moi qui ai péché, c’est moi qui ai commis l’iniquité ; mais ces brebis qu’ont-elles fait ? Que ta main soit sur moi, je te prie, et sur la maison de mon père ! » (2 Samuel 24:15-17).

Peu importe notre ethnicité, nous ne sommes pas mieux que ces anciens Israélites. Les Israélites de l’Ancien Testament, qui avaient accepté d’avoir un rapport avec Dieu, avaient promis de vivre selon Sa Parole. Ils louaient Son nom de leur bouche et se croyaient le peuple de Dieu. Mais le grand Dieu de l’univers n’était pas du tout impressionné par leur hypocrisie et par de simples paroles de louanges ; Il voulait voir leurs paroles appuyées par des actions vraiment honnêtes. « Mes frères, que servira-t-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a point les œuvres ? Cette foi le peut-elle sauver ? Et si un frère ou une sœur sont nus, et qu’ils manquent de la nourriture de chaque jour, et que quelqu’un de vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez, et que vous ne leur donniez point ce qui leur est nécessaire pour le corps, à quoi cela sert-il ? Il en est de même de la foi, si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même » (Jacques 2:14-17).

Car, comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte. Nous devrions agir comme étant pleinement fidèles et entièrement engagés dans notre reconnaissance à Dieu. Nous devrions accomplir, ou au moins faire de sérieux efforts pour accomplir ce que Dieu demande de nous dans notre famille et dans nos affaires avec ceux de l’extérieur, ainsi que dans toute autre activité de notre vie. Pourquoi ? Remarquez ce que Dieu a inspiré Moïse d’écrire, dans Deutéronome 28:22-27 : « LÉternel te frappera de langueur, de fièvre, d’inflammation, de chaleur brûlante, de l’épée, de sécheresse et de nielle, qui te poursuivront jusqu’à ce que tu périsses. Les cieux qui sont sur ta tête, seront d’airain, et la terre qui est sous toi sera de fer. L’Éternel te donnera, au lieu de la pluie qu’il faut à ta terre, de la poussière et de la poudre, qui descendra sur toi des cieux, jusqu’à ce que tu sois détruit. L’Éternel fera que tu seras battu devant tes ennemis ; tu sortiras par un chemin contre eux, et par sept chemins tu t’enfuiras devant eux ; et tu seras vagabond par tous les royaumes de la terre ; et tes cadavres seront la nourriture de tous les oiseaux des cieux, et des bêtes de la terre, et il n’y aura personne qui les chasse. L’Éternel te frappera de l’ulcère d’Égypte, d’hémorroïdes, de gale et de grattelle, dont tu ne pourras guérir. » Nous ne voudrions sûrement pas faire partie de ceux-là.

Oui, les temps sont mauvais et nous devons racheter le temps en faisant tous les efforts possibles pour réaliser la volonté de Dieu et recevoir Sa protection divine alors que ceux qui refusent passeront par la grande tribulation ainsi que les sept dernières coupes de la colère de Dieu. Il va falloir que la population de la terre entière reconnaisse que ce n’est pas l’homme avec son Nouvel Ordre Mondial qui mène sur cette terre, mais Dieu, le Créateur Tout-Puissant. Dieu n’aura pas de plaisir à faire ces choses, mais Il sera obligé d’agir ainsi avec une population qu’Il tentera de sauver par la seule manière que l’homme, inspiré par Satan, a tentée, c’est-à-dire, créer la guerre et la confusion, puis rebâtir ensuite en faisant travailler les masses pour reconstruire ce qu’ils ont détruit.

Mais cette destruction ne durera que trois ans et demi, et sera remplacée par un Gouvernement de Paix sous Jésus avec Ses Élus, qui amènera une paix de 1 000 années sur cette terre, dans la joie, dans la coopération et la prospérité. C’est d’ailleurs ce que le Seigneur nous a promis dans Matthieu 24:21 : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé [vivante] ; mais à cause des élus ils seront abrégés. » C’est ce Gouvernement que nous attendons avec énormément d’anticipation, en surveillant les signes révélateurs que Dieu nous a donnés, et pour lesquels nous Lui rendons toujours grâces et honneur.




D.346 – Un autre évangile

evangile-de-christ

Par Joseph Sakala

Paul, inquiet pour les disciples en Galatie, leur fait cette remontrance : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. » Certains chrétiens ont confessé avoir de la difficulté avec ces versets, spécialement avec les mots « autre évangile » qui n’est pas « un autre ». Ce problème trouve sa résolution dans la compréhension de deux mots distincts en grec qui, malheureusement, sont tous les deux traduits comme « autre » dans ce passage. Dans le verset 6, Paul utilise le mot grec heteros qui implique quelque chose de différent, diamétralement opposé à celui avec lequel il est comparé. Tandis que dans le verset 7, Paul utilise le mot allos qui implique une comparaison entre deux items de la même sorte.

Une meilleure façon de l’expliquer serait comme suit : « Vous vous êtes éloignés du véritable Évangile de la grâce de Christ, pour passer à un autre système de croyance, qui est complètement opposé à la vérité ». Paul continue à enseigner que cet autre évangile est une perversion du véritable Évangile et, au lieu de vous apporter la paix, il vous trouble l’esprit. Le thème principal du livre aux Galates est le salut par la grâce au travers de la foi en Christ, en opposition à un salut par les œuvres de la loi. « Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident ; parce que : Le juste vivra par la foi. Or, la loi ne justifie pas par la foi ; mais elle dit : L’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles » (Galates 3:11-12).

Cette nouvelle merveilleuse fut reniée par plusieurs dans l’Église, mais Paul l’avait reçue de Jésus directement. « Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:11-12). Paul aurait eu cette révélation alors qu’il était en Arabie. Tout mélange d’œuvres avec la grâce constituait une perversion du plan de Dieu, et tout ceux qui enseignaient une telle perversion méritaient une forte condamnation de la part de Paul. Voilà pourquoi Paul déclare, dans Galates 1:9-10 : « Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! Car, est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ. »

Paul était vraiment un serviteur de Dieu, tout comme Esaïe l’a été lorsque, dans Esaïe 43:12-13, il annonce ce que Dieu a dit : « C’est moi qui ai annoncé la délivrance, qui l’ai donnée, et qui l’ai fait connaître ; et ce n’a point été parmi vous un dieu étranger ; vous êtes mes témoins, dit l’Éternel, et je suis Dieu. Même avant que le jour fût, je le suis, et personne ne peut sauver de ma main ; Je ferai l’œuvre ; qui l’empêchera ? » Dans ce contexte, Dieu S’identifie comme Créateur omnipotent et seul Sauveur. Il permet des choses et Il empêche des choses d’arriver, donc Il est en charge de toute Sa création.

Dans les derniers jours, alors que les prophéties attendent toutes leurs derniers déclenchements, voici ce que nous lisons, dans 2 Thessaloniciens 2:6-9 : « Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu’il ne soit manifesté que dans son temps. Car le mystère d’iniquité opère déjà ; attendant seulement que celui qui le retient maintenant [Dieu], soit enlevé. Et alors paraîtra l’impie, que le Seigneur détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son avènement. L’apparition de cet impie aura lieu avec la force de Satan, avec toute puissance, avec des prodiges et de faux miracles. » Donc, si ce n’était de Dieu, l’Antichrist aurait déjà débuté ses dégâts sur la terre. Mais celui qui le retient, c’est Dieu afin que Sa volonté S’accomplisse. Ensuite, Celui qui le retient S’enlèvera et, puisque le mystère de l’iniquité agit déjà, l’apparition de cet impie aura lieu avec la force de Satan.

Dieu lance un défi à tout homme en disant, dans Esaïe 43:11 : « C’est moi, c’est moi qui suis l’Éternel, et il n’y a point de Sauveur que moi. » Donc, même Satan ne pourra provoquer les évènements des derniers jours, si Dieu n’a pas d’abord préparé Son salut au sein de Sa création. Et, lorsque le temps sera prêt pour accomplir Son œuvre, que ce soit le salut ou le jugement, il n’y en a qu’Un seul qui le fera. En effet, qui l’empêchera ?! À nous donc, d’avoir la crainte de Dieu. Dans Actes 9:31, nous pouvons lire : « Cependant, les Églises étaient en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, étant édifiées et marchant dans la crainte du Seigneur ; et elles se multipliaient par le secours du Saint-Esprit. »

Il existe un certain paradoxe dans le fait de marcher dans la crainte du Seigneur. Car, d’un côté : « vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père » (Romains 8:15). En contrepartie, nous recevons de l’autre côté l’instruction suivante de Paul : « Ayant donc, bien-aimés, de telles promesses, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu » (2 Corinthiens 7:1). Notre texte insiste sur le fait que nous devons marcher dans la crainte de Dieu. Évidemment, le contexte illustre un style comportemental divin, produit par notre attitude envers la majesté souveraine de Dieu. Une sainteté unique dirigée vers un Créateur tout-puissant soutenant toutes choses par Sa parole puissante. Donc, prosternez-vous devant l’Éternel avec des ornements sacrés ; tremblez devant lui, vous toute la terre ! (Psaume 96:9).

Il devient tout à fait évident que : « La crainte de l’Éternel est le principal point de la science ; mais les fous méprisent la sagesse et l’instruction » (Proverbes 1:7). Le commencement de la sagesse est la crainte de l’Éternel ; et la science des saints, c’est la prudence. Car par Moi tes jours seront multipliés et des années seront ajoutées à ta vie, nous déclare Proverbes 9:10-11. Et, finalement : « La crainte de l’Éternel enseigne la sagesse, et l’humilité va devant la gloire » (Proverbes 15:33). Par contre : « La crainte de l’Éternel, c’est la haine du mal ; je hais l’orgueil et l’arrogance, la voie du mal et la bouche perverse. C’est à moi qu’appartient le conseil et l’habileté ; Je Suis la prudence ; la force est à moi. Par moi les rois règnent, et les princes ordonnent ce qui est juste. Par moi dominent les puissants et les grands, et tous les juges de la terre. J’aime ceux qui m’aiment ; et ceux qui me cherchent me trouvent » (Proverbes 8:13-17).

Alors, celui qui Le craint : « a une ferme assurance dans la crainte de l’Éternel ; et il y aura une sûre retraite pour les enfants de celui qui le craint » (Proverbes 14:26). Remarquez maintenant que : « La crainte de l’Éternel conduit à la vie ; et celui qui l’a sera rassasié, et passera la nuit sans être visité d’aucun mal » (Proverbes 19:23). En effet, celui qui craint Dieu aura ses jours prolongés et Proverbes 14:27 ajoute que : « La crainte de l’Éternel est une source de vie, pour détourner des pièges de la mort. » La connaissance de Dieu doit produire une bonne crainte divine. C’est pourquoi, saisissant le Royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte ; car notre Dieu est aussi un feu dévorant, nous déclare Hébreux 12:28-29.

Pareillement, comme nous allons Le servir dans le Royaume, la crainte de Sa puissance, de Sa sainteté et de Son omniscience nous rassurera quant à ce que nous sommes l’œuvre de Ses mains. « Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence » (2 Timothée 1:7). La foi élimine également la confusion, telle qu’elle existe présentement dans le monde. En parlant de la Parole de Dieu, Paul déclare : « Que dit-elle donc ? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Voilà la parole de la foi que nous prêchons. Elle dit que si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car on croit du cœur, pour obtenir la justice, et l’on fait confession de la bouche pour le salut. En effet, l’Écriture dit : Quiconque croit en lui, ne sera point confus » (Romains 10:8-11).

À quel endroit la Bible enseigne-t-elle une chose pareille ? Paul semble nous expliquer la citation du prophète Ésaïe, quand il dit : « C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ai posé en Sion une pierre, une pierre angulaire, éprouvée et précieuse, solidement posée ; celui qui s’y appuiera ne s’enfuira point » (Ésaïe 28:16). La question que nous pourrions nous poser c’est : pourquoi Paul a-t-il changé l’hébreu « ne s’enfuira point » avec le grec « point confus » ? Paul a fait la même chose dans Romains 9:33 où il dit : « Selon qu’il est écrit : Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement et une pierre de scandale ; et : Quiconque croit en lui, ne sera point confus. »

Ce verset nous implique encore davantage, en tant que chrétiens, parce que Paul combine la déclaration d’Esaïe 8:14 : « Il sera un sanctuaire, mais aussi une pierre d’achoppement et une pierre de chute pour les deux maisons d’Israël ; un piège et un filet pour les habitants de Jérusalem. Plusieurs y trébucheront et tomberont ; ils se briseront ; ils seront enlacés et pris. » Et la déclaration de 1 Pierre 2:6-8 : « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés. » La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée est devenue la principale de l’angle.

Plus important cependant, c’est que ces passages bibliques nous indiquent la vérité que le Saint-Esprit, le véritable auteur de la Bible, a entièrement le droit d’interpréter Son Écriture comme bon Lui semble. Quand nous croyons en Christ, nous n’avons pas a fuir nos ennemis, ni à avoir honte, lorsque nous sommes ancrés sur une fondation certaine. Comme le déclare le Seigneur, dans Esaïe 49:23 : « Des rois seront tes nourriciers, et leurs princesses tes nourrices ; ils se prosterneront devant toi, la face contre terre, et lécheront la poussière de tes pieds ; et tu sauras que je suis l’Éternel, et que ceux qui s’attendent à moi ne sont point confus. » La puissance de l’Évangile fait Son chemin dans toutes les parties du monde.

Dans Romains 1:15-16, Paul nous dit : « Ainsi, autant qu’il dépend de moi, je suis prêt à vous annoncer aussi l’Évangile, à vous qui êtes à Rome. Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. » Dans ce verset, Paul nous déclare que la puissance de Dieu demeure dans l’Évangile et que Sa puissance de salut demeure dans les deux, Juif et Grec. Donc, ce passage avait l’intention d’incorporer la propagation du véritable Évangile à l’humanité entière, au Juif comme au païen, tel que commandé par Christ dans Marc 16:15-16 lorsqu’Il leur dit : « Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné. »

Évidemment, ce qui prend place quand une personne est convertie, ce n’est rien de moins qu’une création surnaturelle par le Créateur Lui-même, où Il nous commande : « à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:24). Pas besoin de psychologie ou de finesse ou de vente technique, la puissance du Dieu vivant est transmise, appliquée et exercée quand l’Évangile est annoncé et que les personnes écoutent. Dans Éphésiens 2:8-9, l’Évangile nous annonce : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Et, dans Romains 10:17, Paul déclare : « La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu. »

Dans Jean 6:63, Jésus nous annonce que : « C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous dis sont esprit et vie. » Dans 1 Pierre 1:23, nous découvrons que : « …étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. » Et, finalement, dans 1 Corinthiens 15:3-6, nous discernons que : « Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. » La résurrection de Jésus ne s’est pas faite en cachette.

Pour avoir du succès dans l’enseignement, en plus de l’obéissance aux commandements de Christ, nous devons utiliser la puissance de Dieu qui nous est rendue disponible dans les Écritures. Sans oublier que Jésus, dans Colossiens 1:18, nous a confirmé que : « c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. » La tête a deux fonctions : elle est le chef et la source de toute connaissance. Lorsque le Seigneur a accompli Son travail de réconciliation sur la terre, Dieu le Père : « a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, et la plénitude de celui qui remplit tout en tous » (Éphésiens 1:22-23).

Par contre, l’Église est l’assemblée de notre Rédempteur, constituée et commissionnée pour faire le travail de l’évangélisation. « C’est aussi lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs ; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ » (Éphésiens 4:11-12). Le centre d’intérêt humain est de produire des disciples, comme Jésus l’avait commandé, dans Matthieu 28:19-20, lorsqu’Il leur dit : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »

Mais il y a une galerie de surveillants qui veillent : « Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en Lui » (Éphésiens 3:10-12). Malgré que tous les nouveaux-nés spirituels : « duquel tout le corps, joint et étroitement uni au moyen des jointures et des liens, s’accroît d’un accroissement selon Dieu » (Colossiens 2:19), notre participation est réalisée dans les assemblées de petits groupes locaux, dans tous les coins de la terre.

Un jour, l’Église entière sera assemblée sur la terre dans le merveilleux Royaume de Dieu, lors de l’avènement de Christ : « De l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits [maintenant] dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:23-24). Alors, la tête de l’Église sera dans toute Sa plénitude, le premier-né de tous les morts. Il sera également : « Au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir » (Éphésiens 1:21). Depuis 2 000 ans, l’Église s’engage dans une mission qui remonte au jardin d’Éden. Le Plan de Dieu sera accompli lorsqu’Il sera parvenu à : « la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5:27).

Pour arriver à cette vérité, cela prendra une résurrection de tous ceux qui ont passé sur la terre, même les saducéens. Ceux-ci, qui disaient qu’il n’y a point de résurrection, vinrent trouver Jésus et lui firent cette question : « Maître, Moïse nous a ordonné que, si le frère de quelqu’un meure et laisse sa femme sans enfants, son frère devra épouser sa veuve pour susciter une lignée à son frère. » Et ils poursuivirent en essayant de Lui poser une colle : « Or, il y avait sept frères. Le premier ayant épousé une femme, mourut et ne laissa point d’enfants. Le second l’épousa, et mourut, et ne laissa point non plus d’enfants. Et le troisième de même. Tous les sept l’épousèrent et ne laissèrent point d’enfants. Et la femme mourut aussi, la dernière de tous. Duquel d’entre eux sera-t-elle donc femme quand ils ressusciteront à la résurrection ? Car tous les sept l’ont eue pour femme. Et Jésus, répondant, leur dit : N’êtes-vous pas dans l’erreur, parce que vous n’entendez pas les Écritures, ni quelle est la puissance de Dieu ? Car lorsqu’on ressuscitera, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris ; mais ils seront comme les anges qui sont dans le ciel » (Marc 12:20-25).

Jésus leur a simplement expliqué qu’à la résurrection, la procréation n’existera plus pour ces gens, car ils seront asexués comme les anges qui ne peuvent pas se reproduire. Dans Marc 12:26-27, Jésus ajoute : « Et quant à la résurrection des morts, n’avez-vous point lu dans le livre de Moïse, au buisson ardent, comment Dieu lui parla, en disant : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ? Dieu n’est point le Dieu des morts ; mais le Dieu des vivants. Vous êtes donc dans une grande erreur. » Le péché et la mort sont des réalités absolues dans le monde, mais ce sont des intrus temporaires. Le Dieu de la création est un Dieu vivant. Simon Pierre fut inspiré de déclarer ceci à Jésus : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 16:16-17).

Il est notre Sauveur vivant et éternel. Il est donc tout à fait approprié que le terme « vivant » soit appliqué sans cesse aux grandes vérités de la foi chrétienne. Par exemple, dans Actes 7:37-38, nous lisons que : « C’est ce Moïse qui dit aux enfants d’Israël : Le Seigneur votre Dieu vous suscitera un prophète comme moi, d’entre vos frères ; écoutez-le. C’est lui qui, lors de l’assemblée dans le désert, s’entretenait avec l’ange qui lui parlait sur la montagne de Sinaï, et avec nos pères, et qui reçut des paroles de vie pour nous les donner. » Ainsi, la Bible est la parole vivante de Dieu par écrit. Dans Jean 6:51, Jésus a dit : « Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde. » Et, dans les vs 57-58, Jésus ajouta : « Comme le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que je vis par le Père ; ainsi celui qui me mange vivra par moi. C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Ce n’est pas comme vos pères qui ont mangé la manne, et ils sont morts ; celui qui mangera ce pain vivra éternellement. »

Jésus a également promis que : « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié.) » (Jean 7:38-39). Par Sa mort pour nous et Sa résurrection, Jésus nous a ouvert la justification par une voie vivante nouvelle qu’Il a consacrée pour nous en devenant notre grand Sacrificateur. « Or, où la rémission des péchés est faite, il n’y a plus d’oblation pour le péché. Ayant donc, frères, la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus, chemin nouveau et vivant, qu’il nous a frayé à travers le voile, c’est-à-dire à travers Sa chair ; et ayant un grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu » (Hébreux 10:18-21). Donc : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous » (1 Pierre 1:3-4).

Notre Seigneur Jésus est le fondement de la grande maison de Dieu, à laquelle nous avons accès grâce à Lui. L’apôtre Pierre nous dit : « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus » (1 Pierre 2:2-5).

Dans ce temple saint se retrouvera notre héritage, lors du retour de Jésus pour établir le Royaume de Dieu sur cette terre. Alors, Paul déclare : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable » (Romains 12:1). Oui ! Notre Dieu est véritablement le Dieu des vivants ! Voilà pourquoi vous ne devez vous inquiéter de rien, Dieu pourvoira, à la condition que vous cherchiez d’abord le Royaume. Ne vous laissez pas décourager par les actes terroristes un peu partout dans le monde, car Lui-même nous a promis que ne nous toucheront : « ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi » (Psaumes 91:6-7).

Avec la crise financière devenue mondiale, chacun recherche un peu de bonnes choses pour améliorer sa vie. Mais Jésus nous rassure en disant : « Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? Ou de quoi serons-nous vêtus ? Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:31-34). Ce passage explique la réalité que vit chaque individu d’une façon quotidienne. Regardons attentivement, cependant, ce que ces versets nous disent réellement.

Remarquez en premier lieu le temps utilisé pour le verbe « chercher ». C’est un commandement de Jésus pour établir la véritable échelle des priorités de notre vie. Il nous commande d’établir nos priorités sur une base continuelle et de regarder ensuite comment Dieu prend soin des items secondaires. Notre priorité devrait être la même que celle de Dieu, afin de mouler notre esprit à penser comme Lui dans nos agissements. Ceci veut simplement dire que notre vie doit exhiber la pureté et la justice que Jésus a démontrées lors de Son passage sur la terre. Il est vrai que nous ne pourrons jamais atteindre Sa perfection, mais nous devrions fixer notre comportement vers ce but par la puissance de Son Esprit en nous.

Je sais qu’avec les troubles du monde, c’est difficile à faire, mais Jésus savait ce qu’Il disait lorsque, dans Matthieu 6:5-8, Il a déclaré : « Et quand tu prieras, ne fais pas comme les hypocrites ; car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues, afin d’être vus des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. Or, quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme les païens ; car ils croient qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup. Ne leur ressemblez donc pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous lui demandiez. »

Dans Matthieu 6:16-18, Jésus a également parlé de jeûne. « Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air triste, comme les hypocrites ; car ils se rendent le visage tout défait, afin qu’il paraisse aux hommes qu’ils jeûnent. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, oins ta tête et lave ton visage ; afin qu’il ne paraisse pas aux hommes que tu jeûnes, mais seulement à ton Père qui est présent en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te récompensera publiquement. » Les gens très riches passent pour être heureux, mais ils ne le sont pas. Voilà pourquoi, vous qui avez accès au Royaume, vous êtes privilégiés. « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. »

Jésus nous dit que : « Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (Matthieu 6:24). Avec tout ce qui se passe dans le monde et ce que vous connaissez des prophéties bibliques, quelle maître voulez-vous servir ? « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » (Matthieu 6:25).

« Et qui est-ce d’entre vous qui par son souci puisse ajouter une coudée à sa taille ? Et pour ce qui est du vêtement, pourquoi en êtes-vous en souci ? Observez comment les lis des champs croissent ; ils ne travaillent, ni ne filent. Cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux, » nous déclare Jésus, dans Matthieu 6:27-29. « Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? ou de quoi serons-nous vêtus ? Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine, » déclare encore Jésus, dans Matthieu 6:31-34.

Si nous renversons l’ordre établi par Dieu, non seulement nous risquons de manquer le Royaume et Sa justice, mais nous n’aurons pas les choses secondaires, à cause de notre inquiétude. L’expression donné par-dessus suppose que nous les aurions, si nous nous concentrions sur le Royaume qui a existé auparavant. Sûrement, dans notre recherche du Royaume, nous devrions adopter la même prière que Jésus a enseignée aux apôtres : « Que Ton règne vienne et que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » « C’est pourquoi, comme vous abondez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle de toute sorte, et en amour pour nous, abondez aussi dans cette œuvre de charité. Je ne le dis point par commandement, mais pour éprouver, par l’empressement des autres, la sincérité de votre amour, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 8:7-8.

La grâce dont parle Paul est la grâce de pouvoir donner. Plusieurs chrétiens démontrent une certaine diligence dans l’amour, mais ils sont réticents à se donner en sacrifice vivant dans l’œuvre du Seigneur. Toutefois, le fait est que donner pour un chrétien n’est pas une loi obligatoire, mais plutôt une grâce à cultiver. La motivation citée par Paul d’abonder aussi dans cette œuvre de charité n’était pas une ordonnance de l’Ancien Testament, mais un exemple pris chez les Philippiens. Considérez que Paul a dit : « Or, nous vous faisons connaître, frères, la grâce que Dieu a faite aux Églises de Macédoine ; c’est qu’ayant été éprouvés par plusieurs afflictions, ils ont été remplis de joie, et dans leur profonde pauvreté, ils ont répandu avec abondance les richesses de leur libéralité. Car, je l’atteste, ils ont donné de leur propre mouvement, selon leur pouvoir, et même au-delà de leur pouvoir ; nous priant très instamment de recevoir cette aumône et leur contribution pour l’assistance des saints. Et ils n’ont pas seulement fait comme nous l’avions espéré, mais ils se sont donnés premièrement eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu » (2 Corinthiens 8:1-5).

Un motif encore plus grand pour abonder en grâce est l’exemple de Christ. « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches » (2 Corinthiens 8:9). « Et Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres, selon qu’il est écrit : Il a répandu, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure éternellement, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 9:8.




D.345 – Aimer comme Christ a aimé

couple-amour

Par Joseph Sakala

Dans Éphésiens 5:25, Paul s’adresse directement aux maris convertis en disant : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle. » Si tous les maris du monde entier avaient mis ce seul verset en pratique dans leur mariage, je me demande combien de divorces auraient pu être évités. Imaginez, aimer son épouse comme Christ aime Son Église. Bon nombre « d’éclaircissements » furent émis depuis plusieurs années sur les rôles et les responsabilités des époux dans un mariage. Qu’il suffise de dire que, même chez les chrétiens convertis, certains n’appliquent pas ou semblent complètement ignorer ce que la Bible nous enseigne sur le mariage. Pourtant, l’enseignement divin est simple et complet.

Dans Éphésiens 5:21-22, Paul déclare au couple : « Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur. » Dans la société actuelle, le mot « soumission » est déformé comme s’il voulait signifier une espèce de dictature imposée par le mari sur son épouse. Était-ce le but de Dieu en inspirant Paul de déclarer une chose pareille ? Absolument pas ! Notez que Paul dit aux femmes d’être soumises aux maris comme au Seigneur, c’est-à-dire, à notre Sauveur. Pouvez-vous imaginer Jésus imposer une dictature aux maris dans la soumission ? Dieu est amour et Il a établi une hiérarchie au sein de Son Église et même dans les familles qui doivent en faire partie.

Alors, Paul continue en nous citant cette hiérarchie établie par Dieu Lui-même. « Parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’Église, qui est Son corps, dont Il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs propres maris en toutes choses. Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme, s’aime lui-même » (vs 23-28). Un mari qui aime vraiment son épouse devrait être capable de donner sa vie pour elle, tout comme Jésus l’a fait pour Son Église.

La beauté du contexte dans lequel la soumission est présentée est que cela implique le couple et non seulement une personne du couple : « Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu » (Éphésiens 5:21). Notez que cette soumission doit se faire dans la crainte de Dieu, ce qui ne veut pas insinuer une peur, mais plutôt un respect total envers notre Créateur. Dieu n’est pas notre dictateur, Il est notre Père, plein d’amour pour Ses enfants. C’est dans ce sens que Paul dit : « Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur » (v. 22). La soumission dont Paul parle est dirigée vers l’autorité que Dieu a établie pour le mari. Parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’Église, qui est Son corps et dont Il est le Sauveur. Voilà pourquoi, au verset 25, Paul déclare : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle. » Le mari doit donc aimer son épouse au point de donner sa vie pour elle si la nécessité se présente. Nous avons ici la formule gagnante pour un mariage réussi entre les deux participants.

N’oublions jamais que Paul fut inspiré de ramener chez les convertis le mariage qui avait été prévu dans chaque couple dès la création et qui aurait prévalu si nos premiers parents avaient choisi de manger de l’arbre de vie, au lieu de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Suite à cet affront envers Dieu, la malédiction a pareillement suivi, alors que Dieu dit à la femme : « J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi » (Genèse 3:16). Donc, les enfantements dans la douleur, ainsi que la domination du mari sur la femme, n’étaient initialement pas dans le plan de Dieu pour un couple, mais ils devinrent plutôt une malédiction à cause du péché. Quand Christ est venu nous apporter le salut, il a également pris sur Lui les souffrances causées par le péché afin que leur guérison en découle.

Il est donc évident que, de nous-mêmes, nous ne pouvons absolument pas réussir à corriger ce que le péché a causé. La clé d’un mariage heureux est d’appliquer simplement les principes bibliques en prenant comme exemple la relation de Christ avec Son Église. Donc, la femme doit se soumettre au mari en tant que son chef, tout comme le mari doit être soumis à Christ qui est le chef de l’Église. Ainsi, l’Église, l’épouse de Christ, n’a aucune fonction légitime, sauf si elle se soumet à Christ, son Chef. Voilà pourquoi Christ est prêt à repousser tout ministre et/ou organisation religieuse qui se disent de Lui, mais qui ne font pas Sa volonté. Dans Matthieu 7:21, Jésus a clairement dit : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. » Cela ne peut pas être plus clair.

Mais : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » (Matthieu 7:22-23). Il y a une énorme différence entre dire : « Je prêche au nom de Jésus », et prêcher ce que Jésus a prêché ! L’apôtre Jacques fut inspiré d’écrire ceci : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère. Or, nous bronchons tous en plusieurs choses. Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, qui peut tenir aussi tout son corps en bride » (Jacques 3:1-2). Les ministres qui croient pouvoir prêcher n’importe quoi, en autant qu’ils se disent ministres de Christ, devraient méditer souvent ce passage, car ils auront des comptes à rendre à Jésus lors de Son retour. Je me demande combien de ces « pasteurs » seraient prêts à donner leur vie pour défendre la vérité…

Par contre, nous savons que Christ a donné Sa vie pour Son Église : « Afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5:26-27). Paul utilise ce même principe pour fonder un mariage selon la volonté divine en déclarant : « C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme, s’aime lui-même. Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur le fait à l’égard de l’Église ; parce que nous sommes les membres de Son corps, étant de Sa chair et de Ses os. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux ne seront qu’une seule chair. Ce mystère est grand ; je le dis par rapport à Christ et à l’Église. Ainsi, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari » (Éphésiens 5:28-33).

Ceux qui appartiennent à Christ savent que Jésus prend soin des Siens et qu’Il est fidèle à Son engagement. Pour ceux qui douteraient, prenez le temps de méditer ces paroles de Jésus, dans Matthieu 6:26-34 : « Regardez les oiseaux de l’air ; car ils ne sèment, ni ne moissonnent, ni n’amassent dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. N’êtes-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Et qui est-ce d’entre vous qui par son souci puisse ajouter une coudée à sa taille ? Et pour ce qui est du vêtement, pourquoi en êtes-vous en souci ? Observez comment les lis des champs croissent ; ils ne travaillent, ni ne filent. Cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux. Si donc Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui est aujourd’hui, et qui demain sera jetée dans le four, ne vous revêtira-t-il pas beaucoup plutôt, ô gens de petite foi ? Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? ou de quoi serons-nous vêtus ? Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine. »

Si le converti demeure fidèle à son engagement envers Jésus, personne, même pas Satan, ne pourra l’arracher de la main de Jésus. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? [Par sa résurrection !] Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation. » (Romains 5:8-11). Même avec ce témoignage magnifique sur Christ, le véritable amour est presque impossible à expliquer. Pourtant, Salomon le fait avec une poésie remarquable.

Dans le Cantique des Cantiques 8:7, Salomon écrit : « Beaucoup d’eaux ne pourraient éteindre cet amour-là, et les fleuves même ne le pourraient pas noyer ; si quelqu’un donnait tous les biens de sa maison pour cet amour-là, certainement on n’en tiendrait aucun compte. » Et dire qu’il y a encore des gens qui pensent qu’on peut acheter l’amour avec assez d’argent. Certains croient que ce Livre, pourtant inspiré par Dieu, est simplement un récit érotique écrit par ce grand roi. Salomon a reçu beaucoup de sagesse de la part de Dieu lors de son couronnement. Dans 1 Rois 4:30-31, nous lisons : « Et la sagesse de Salomon surpassait la sagesse de tous les Orientaux, et toute la sagesse des Égyptiens. Il était plus sage qu’aucun homme ; plus qu’Éthan l’Ézrachite, et Héman, Calcol et Darda, les fils de Machol ; et sa réputation se répandit parmi toutes les nations d’alentour. »

Il y a une grande leçon pour nous dans l’histoire de Salomon. Car, malgré toute cette sagesse que Dieu lui avait accordée : « Le roi Salomon aima plusieurs femmes étrangères, outre la fille de Pharaon : des Moabites, des Ammonites, des Iduméennes, des Sidoniennes et des Héthiennes, d’entre les nations dont l’Éternel avait dit aux enfants d’Israël : Vous n’irez point chez elles, et elles ne viendront point chez vous ; certainement elles détourneraient votre cœur pour suivre leurs dieux. Salomon s’attacha à ces nations par l’amour. Il eut donc pour femmes sept cents princesses, et trois cents concubines ; et ses femmes détournèrent son cœur. Et il arriva, au temps de la vieillesse de Salomon, que ses femmes détournèrent son cœur après d’autres dieux ; et son cœur ne fut pas intègre avec l’Éternel son Dieu, comme le cœur de David, son père » (1 Rois 11:1-4). La sagesse n’est pas une garantie de demeurer près de Dieu ; il faut avoir l’amour de Sa vérité. Et agir selon Son instruction.

Certains érudits bibliques ont interprété l’amour de Salomon pour son épouse, dans le Cantique des Cantiques, comme une allégorie dont le thème serait l’amour de Christ pour Sa véritable Église, qui deviendra Son épouse éternelle. L’amour profond d’un homme pour son épouse est toujours béni par Dieu, pour Qui le mariage a toujours fait partie de Son Plan pour les humains. Dans Matthieu 19:3-6 : « Des pharisiens y vinrent aussi pour le tenter, et ils lui dirent : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour quelque sujet que ce soit ? Et il leur répondit : N’avez-vous pas lu que Celui qui créa, au commencement, fit un homme et une femme ; et qu’il dit : A cause de cela l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce que Dieu a joint, que l’homme ne le sépare donc pas. »

Mais cette réponse de Jésus n’était pas suffisante pour eux, alors : « Ils lui dirent : Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de donner une lettre de divorce à la femme et de la répudier ? Il leur dit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; mais il n’en était pas ainsi au commencement. Mais je vous dis que quiconque répudiera sa femme, si ce n’est pour cause d’adultère, et en épousera une autre, commet un adultère ; et celui qui épousera celle qui a été répudiée, commet aussi un adultère » (vs 7-9). Néanmoins, le Cantique de Salomon peut apporter de grandes bénédictions au lecteur qui y trouve l’éternel amour de Christ pour Son épouse, l’Église. Si nous lisons le Cantique dans ce contexte, il devient une vérité glorieuse.

Car, comme disait Salomon, dans le Cantique des Cantiques 8:7 : « Beaucoup d’eaux ne pourraient éteindre cet amour-là, et les fleuves même ne le pourraient pas noyer ; si quelqu’un donnait tous les biens de sa maison pour cet amour-là, certainement on n’en tiendrait aucun compte. » C’est le genre d’amour éternel acquis par le sang pur et sans tache du Mari et reçu dans une foi sans fin par Son Épouse bien-aimée. Cela nous prouve jusqu’où la Sainteté de Dieu peut aller pour justifier tous ceux qui se tournent vers Lui, parce qu’il n’y a aucun compromis dans Sa Sainteté. « Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:21). C’est ainsi que nous découvrons la séquence dans le processus par lequel notre rédemption fut rendu possible. « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30).

L’apôtre Pierre abonde dans le même sens lorsqu’il s’adresse aux : « Élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang » (1 Pierre 1:2). Le résultat du sacrifice de Christ et la suite devaient être préparés par Dieu de façon à ce que les élus soient aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils. Or, grâces soient rendues à Dieu de Son don ineffable ! Il est infortuné que les expressions d’amour entre humains soient parfois mal utilisées, ou trop utilisées, au point de devenir de simples clichés. Alors, du point de vue chrétien, qu’est-ce que le véritable amour ? Nous pouvons en apprendre beaucoup sur le sujet dans la Bible. Les différents degrés d’amour, les différentes sortes d’amour, les différents usages de l’amour, ainsi que les différentes références à l’amour sont toutes là, dans la Bible.

Trop souvent, les gens utilisent le mot « amour » dans les situations romantiques ou intimes alors que le mot « passion » serait plus approprié. Les gens se disent « Je t’aime », pour assouvir leurs propres intérêts. Le véritable amour pour les autres va beaucoup au-delà de sa propre satisfaction et de son propre bien-être. Alors, quelle sorte d’amour est-il nécessaire dans le monde ? C’est un amour dirigé vers le bien-être des autres. C’est un amour plein de compassion pour les autres, comme Dieu le Père nous l’a révélé au travers de Jésus dans le Nouveau Testament. Jésus Lui-même nous le révèle ainsi : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22:37-39). C’est vraiment un très haut standard établi pour l’amour, car Jésus le résume ainsi : « De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (v. 40).

Les Écritures nous inculquent la façon d’aimer même nos ennemis, et comment les traiter. Dans Matthieu 5:43-48, Jésus a instruit le peuple sur la manière d’aimer. « Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent ; afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Car si vous n’aimez que ceux qui vous aiment, quelle récompense en aurez-vous ? Les péagers même n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne faites accueil qu’à vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les péagers même n’en font-ils pas autant ? Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait. »

Vous noterez que Jésus n’a pas déclaré : « Vous êtes parfaits », comme si c’était déjà un fait accompli depuis votre conversion. Jésus a plutôt dit : « Soyez donc parfaits », c’est-à-dire, visez la perfection afin de devenir un jour parfaits, comme notre Père qui est dans les cieux est déjà parfait. Dans ce monde plein de violence, de jalousie, de convoitise et de cupidité, c’est sûrement un standard difficile à atteindre. Malgré cela, en tant que chrétiens, notre but est d’imiter notre Seigneur et Sauveur afin d’être vus et reconnus par d’autres comme de véritables chrétiens par notre comportement envers les autres. C’est une conduite qui devrait être complètement différente de celle du monde.

Paul nous exhorte en disant : « Ne rendez à personne le mal pour le mal ; attachez-vous à ce qui est bien devant tous les hommes. S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12:17-21).

Mais, vous me direz, c’est impossible d’agir ainsi ! Oui, si nous laissons Satan nous influencer. Néanmoins, avec le Saint Esprit, c’est non seulement possible, mais en toute humilité en plus. Certains tentent de le faire derrière une façade d’humilité, pour émouvoir leurs amis. Voilà pourquoi Paul fut inspiré d’écrire : « Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur, attachez-vous fortement au bien. Quant à l’amour fraternel, soyez pleins de tendresse les uns pour les autres. Quant à l’honneur, prévenez-vous les uns les autres. Quant au zèle, ne soyez point paresseux. Soyez fervents d’esprit ; servez le Seigneur. Soyez joyeux dans l’espérance, patients dans l’affliction, persévérants dans la prière. Prenez part aux nécessités des saints ; empressez-vous à exercer l’hospitalité. Bénissez ceux qui vous persécutent ; bénissez, et ne maudissez point. Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent, et pleurez avec ceux qui pleurent. Ayez les mêmes sentiments entre vous ; n’aspirez point aux grandeurs, mais accommodez-vous aux choses humbles ; ne soyez pas sages à vos propres yeux » (Romains 12:9-16).

Le véritable amour veille sur les intérêts des autres. « L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi » (Romains 13:10). En résumé, nous devons aimer les autres comme Christ nous a aimés. Car : « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par Son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par Lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de Son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie ? » (Romains 5:8-10). Avez-vous vraiment saisi ce que Paul nous dit ici ? La mort de Christ nous a simplement réconciliés avec Dieu ! Étant réconciliés, nous serons (futur) sauvés par Sa vie, Sa RÉSURRECTION ! Voilà pourquoi Jésus a dit : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 24:13). Ceux qui abandonnent ou se révoltent contre notre Sauveur, risquent donc d’être amèrement surpris.

Quand nous nous engageons avec Jésus, la seule chose qu’Il nous demande, c’est la fidélité dans la persévérance jusqu’à la fin de notre vie physique, et Lui S’occupera du reste. Alors, comment sera le monde à venir lorsque Jésus reviendra dans la gloire et dans la toute-puissance ? Il S’emparera de toutes les nations de la terre et régnera pendant 1 000 ans avec Ses Élus, oeuvrant à instruire toutes ces nations dans la vérité divine. Toutes les religions de la terre, polluées présentement par le « dieu de ce siècle », seront abolies et la terre entière parlera une seule langue, comme avant le projet de la Tour de Babel. Dans Sophonie 3:9, Dieu dit : « Alors je changerai les lèvres des peuples en des lèvres pures, afin qu’ils invoquent tous le nom de l’Éternel, pour qu’ils le servent d’un commun accord. » La confusion des langues, cause principale des mésententes entre humains, n’existera plus.

Il y aura une paix mondiale pendant 1 000 années et dans l’amour. Car : « La charité ne périt jamais. Quant aux prophéties, elles seront abolies [toutes accomplies], et les langues cesseront [tous parleront la même langue], et la science [humaine qui a causé tant de troubles tout au long des siècles] sera abolie » (1 Corinthiens 13:8). Seule la connaissance divine sera enseignée dans le Royaume à venir. Pour ce qui est des Élus, Jésus dit : « Ils chantaient comme un cantique nouveau devant le trône, et devant les quatre animaux et les Anciens ; et personne ne pouvait apprendre le cantique que les cent quarante-quatre mille, qui ont été rachetés de la terre. Ce sont ceux qui ne se sont point souillés avec les femmes [les fausses églises] ; car ils sont vierges. Ce sont ceux qui suivent l’Agneau, où qu’il aille. Ce sont ceux qui ont été rachetés d’entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l’Agneau ; et il ne s’est point trouvé de fraude dans leur bouche ; car ils sont sans tache devant le trône de Dieu » (Apocalypse 14:3-5).

Avez-vous noté que l’expression « ils sont vierges » est au masculin ? Ils sont les prémices pour Dieu, la première récolte, comme annoncé par le Jour de la Pentecôte. Il ne peut pas être question ici de vierges physiques, parce que très peu d’individus seraient qualifiés, mais plutôt de vierges spirituelles qui suivent l’Agneau, où qu’Il aille. Tous travailleront ensemble à préparer la grande récolte pour le Seigneur, dans l’amour et la coopération, en formant les nations sur lesquelles les Élus régneront éternellement. Voilà le genre d’amour dont le monde entier a besoin maintenant, mais qui est impossible dans ce monde où le « dieu de ce siècle » est encore très actif. Mais le jour vient où la puissance de Satan lui sera complètement enlevée, et à ses démons aussi. Prions afin que ce moment vienne vite et que s’accomplisse le souhait sacré de tout chrétien depuis des siècles. Que : « Ta volonté soit faite sur la terre entière comme au ciel. »




D.344 – Consacrés à Dieu

homme-bible

Par Joseph Sakala

Dans Romains 12:1-2, l’apôtre Paul déclare : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » Ce passage biblique parle d’une consécration entière à Dieu. Le converti consentant doit arriver au point de se livrer totalement au Sauveur, ayant une entière confiance que Jésus transformera sa vie de façon à ce qu’elle Lui plaise et qu’elle soit utile à Son service. Nous demandons ainsi à Dieu de prendre notre vie et de la consacrer à Jésus, afin qu’Il puisse l’utiliser selon Son bon plaisir et à Sa louange.

Un chrétien reconnaissant doit accorder tellement de valeur aux choses de Dieu, qu’il est prêt à tout Lui consacrer. En parlant du Royaume, Jésus a dit : « Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ, qu’un homme a trouvé et qu’il cache ; et dans sa joie, il s’en va et vend tout ce qu’il a, et achète ce champ-là » (Matthieu 13:44). Donc, une vie consacrée implique, non seulement les biens du converti, mais aussi sa vie entière. Nos décisions et nos pensées doivent toujours être réalisées dans le but de plaire à Dieu. Voilà pourquoi, dans Éphésiens 5:15-17, Paul nous déclare : « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages. Rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. »

Nous avons été rachetés à grand prix de nos vies vaines et pleines de péchés, et Jésus, qui a payé la rançon de ces péchés, mérite notre louange éternelle. « Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de [nos] lèvres qui confessent Son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices » (Hébreux 13:15-16). Dans Romains 6:13-14, Paul nous exhorte ainsi : « Ne livrez point vos membres au péché, pour être des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous à Dieu, comme des morts étant devenus vivants, et consacrez vos membres à Dieu, pour être des instruments de justice. Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes point sous la loi, mais sous la grâce. »

Depuis notre conversion, nous sommes consacrés entièrement à Dieu. Ce beau passage considère l’usage de nos mains et de nos pieds au service du Seigneur et, par implication, de nos corps entiers. Nous savons trop bien que nos corps peuvent être utilisés pour déplaire à Dieu, mais notre Créateur les a conçus de façon à ce que leur fonction primordiale soit de Le glorifier. Dieu désire que nous utilisions nos aptitudes physiques pour L’adorer et servir notre prochain, et non pour notre satisfaction personnelle en nous engageant dans la transgression de Ses lois.

Dieu nous dit ceci par la bouche de Paul, dans 1 Timothée 2:8-10 : « Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, levant des mains pures, sans colère et sans contestation ; et que pareillement les femmes se parent d’un vêtement honnête, avec pudeur et modestie, non de tresses de cheveux, ni d’or, ni de perles, ni d’habillements somptueux ; mais qu’elles soient ornées de bonnes œuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu. » Donc, les futurs Élus ont pour tâche de répandre la bonne nouvelle du Royaume à venir, mais d’une façon séante, selon Sa volonté. Toutefois : « Comment prêchera-t-on, si l’on n’est pas envoyé ? selon ce qui est écrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! » (Romains 10:15). Voilà l’utilité pour laquelle Dieu veut voir servir les pieds de Ses serviteurs.

Est-ce cela que nous voyons présentement dans le monde en général ? Pas du tout ! Ce que nous voyons plutôt, ce sont les choses qui déplaisent à Dieu. « Il y a six choses que hait l’Éternel, même sept qui lui sont en abomination : Les yeux hautains, la langue fausse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui forme de mauvais desseins, les pieds qui se hâtent pour courir au mal, le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères » (Proverbes 6:16-19). Si nous prenons le temps d’étudier ce qui se passe dans le monde actuellement, c’est pertinemment ce que Dieu hait. Donc, un véritable serviteur de Christ doit fuir ces ruses.

Dieu nous a promis de ne pas nous laisser ballotter à tout vent sans avoir un but définitif dans notre vie. Au contraire, c’est : « Dieu qui me ceint de force, et qui a rendu mon chemin sûr ; qui rend mes pieds semblables à ceux des biches, et me fait tenir sur mes hauteurs ; qui forme mes mains au combat, et mes bras bandent un arc d’airain. Tu m’as donné le bouclier de Ton salut ; ta droite me soutient, et Ta bonté me rend puissant. Tu élargis le chemin sous mes pas, et mes talons ne chancellent point » (Psaume 18:33-36). Ces mêmes instructions nous sont destinées pour nous aider à arriver à notre résultat ultime. Psaume 119:105-106 nous dit : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. J’ai juré, et je le tiendrai, d’observer les ordonnances de ta justice. » Si ces instructions nous accompagnent dans nos œuvres, comment pourrons-nous échouer ?

Gardons toujours à l’esprit que nous avons été appelés et choisis par Dieu. Dans 2 Thessaloniciens 2:13-14, l’apôtre Paul nous affirme : « Mais pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons rendre de continuelles actions de grâces à Dieu à cause de vous, de ce qu’il vous a choisis, dès le commencement, pour le salut, dans la sanctification de l’Esprit, et dans la foi en la vérité ; Il vous a appelés à cela par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. » Dans ce passage, notez bien l’ordre établi par Dieu dans Son merveilleux Plan de Salut. Paul leur dit que Dieu les avaient choisis, même avant leur naissance, c’est-à-dire, dès le commencement de la création des humains.

Aux Éphésiens, Paul a dit ceci : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté » (Éphésiens 1:3-5). Ces deux beaux passages bibliques nous prouvent sans aucun doute que, dès la création, tous les humains avaient été prédestinés par Dieu à devenir Ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de Sa volonté. Mais seuls ceux qui ont accepté Son appel font partie de Ses élus.

Donc, au début, tous les humains furent choisis afin de faire partie un jour de la Famille divine pour l’éternité. La seule condition était que chaque humain choisisse librement et volontairement de suivre les instructions du Créateur. Plusieurs religions ont malheureusement adopté cette prédestination comme voulant dire que les humains n’avaient plus aucune participation dans cette éventuelle destinée à faire partie de la Famille de Dieu. Si Dieu vous a choisi avant votre naissance, disent-ils, alors quoi que vous fassiez durant toute votre vie, vous serez sauvés automatiquement. Par contre l’inverse serait aussi véridique, si vous n’êtes pas choisi. Le salut vous serait refusé automatiquement, parce que vous n’étiez pas prédestiné. Subséquemment, Dieu ferait-Il acception de certaines personnes tout en discriminant les autres ? Vous voyez la folie d’une telle doctrine humaine, à cause d’une mauvaise compréhension de la Parole de Dieu. Revenons maintenant à la déclaration de Paul aux futurs élus à Thessalonique.

Le fait qu’ils aient été convertis découle de ce que Dieu les avaient déjà prédestinés (choisis) dès la création. Mais l’histoire ne se termine pas là. Dieu les a ensuite appelés et ils ont entendu l’Évangile, ils ont cru dans la vérité et furent sanctifiés (mis à part) par le Saint-Esprit. Et si, pendant le reste de leur vie, ils persévéraient dans la foi, ils étaient destinés à être glorifiés en Christ lors de Son retour. Par contre, s’ils avaient refusé cet appel de Dieu, ils auraient été simplement comme la grande majorité des humains d’aujourd’hui, non convertis et vivant selon la chair et non selon la voie que Dieu leur offre. Ce qui nous passionne, cependant, ce sont ceux qui ont accepté l’appel de Dieu. Pour accomplir cela, le Saint-Esprit a utilisé des messagers humains. Dans Actes 16:9, nous lisons : « Et Paul eut une vision pendant la nuit : un homme macédonien se tenait debout et le sollicitait, en disant : Passe en Macédoine, et viens nous secourir. »

Dans Actes 16:10-12, Paul déclare : « Aussitôt après cette vision, nous nous disposâmes à passer en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer l’Évangile. Étant donc partis de Troas, nous tirâmes droit vers Samothrace, et le lendemain à Néapolis ; et de là à Philippes, qui est une colonie et la première ville de ce quartier de la Macédoine ; et nous y séjournâmes quelques jours. » Éventuellement, Paul est arrivé à la ville de Thessalonique où il a prêché l’Évangile à ceux qu’il avait trouvés dans une synagogue. Parmi les nombreuses personnes que Paul éduquait, nous voyons ceci, dans Actes 17:4 : « Et quelques-uns d’entre eux furent persuadés, et se joignirent à Paul et à Silas, avec une grande multitude de Grecs pieux, et plusieurs femmes de qualité. »

Donc, seulement quelques-uns de ceux qui ont entendu Paul furent persuadés et les autres ont simplement résisté à l’appel de Dieu. Néanmoins, une grande multitude de Grecs pieux et plusieurs femmes de qualité se joignirent à Paul et à Silas. La récolte fut quand même féconde. Jésus Lui-même a dit : « car il y en a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. » C’est la même chose à notre époque où beaucoup sont appelés mais très peu ont le cœur disposé à écouter la Parole de Dieu, et surtout à s’engager dans la voie du Seigneur. Pourtant, pour ceux qui acceptent, la bénédiction est extraordinairement grande, voire illimitée.

Notez que Jésus parle exclusivement de ceux qui seront les Élus de Son Royaume à venir. La plupart des religions « chrétiennes » condamnent déjà au feu de la géhenne ceux qui ne se sont jamais convertis à Christ de leur vivant. Qu’arrivera-t-il à tous les communistes, les athées, les musulmans, les hindous, les shintoïstes et aux membres de toutes les autres religions qui ne reconnaissent ou ne savent tout simplement pas que : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12). Toutes les religions du monde sont fondées sur d’autres sauveurs et furent bâties sur des dieux inventés par des hommes qui rejettent Jésus comme la pierre angulaire de la véritable spiritualité vraiment divine.

Les membres de ces multiples religions seront-ils tous condamnés à la destruction totale par un Dieu d’amour alors qu’on n’a jamais enseigné la Parole de Dieu à leurs disciples ? C’est ce que Satan voudrait leur faire croire depuis son échec total à vouloir détrôner Dieu et devenir lui-même Dieu. « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges [devenus des démons] furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9).

Alors, la Parole de Dieu demeure toujours cachée : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4). S’adressant aux Éphésiens, Paul leur déclara ouvertement l’état spirituel dans lequel ils se trouvaient avant leur conversion. « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air [Satan], de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3).

Voilà l’état dans lequel se trouve la majorité des humains de la terre à l’heure actuelle. Mais la Bible nous dit qu’ils auront tous, un jour, la chance d’être enseignés par les élus de Dieu et de se convertir. Dieu travaille présentement seulement avec les Élus et non avec toute l’humanité, au contraire de ce que la majorité des religions prétendent. Une telle vérité peut sembler difficile à comprendre, mais, comme Paul l’a dit, dans Éphésiens 1:3-4 : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité. » À cela, Pierre ajoute, dans 1 Pierre 2:9-10 : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. »

Cette même vérité glorieuse peut être trouvée tout au long des Écritures Saintes qui nous confirment ceci : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » Cette vérité magistrale ne s’applique seulement qu’à ceux qui, ayant été appelés, ont accepté l’appel de Dieu.

Jésus a donné deux grandes missions à Ses disciples avant de monter au ciel. Nous les trouvons dans Matthieu 28:19-20, où Jésus leur a dit : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » Beaucoup de pasteurs instruisent leurs troupeaux, mais est-ce qu’ils leur apprennent à garder tout ce que Jésus a commandé ? Posez-vous cette question : comment se fait-il qu’il y ait des milliers de dénominations chrétiennes, utilisant la même Bible, et toutes en contradiction les unes avec les autres ? Dieu est-Il divisé ou bien ces gens ont-ils compris autre chose que ce que la Bible enseigne ? Revenons toutefois à la mission de Jésus confiée aux disciples.

Les deux commandements de Jésus impliquaient le déplacement de Ses disciples au niveau mondial. « Ceux donc qui avaient été dispersés, allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la Parole » (Actes 8:4). Ces deux grandes missions s’attiraient de l’opposition un peu partout de la part de ceux qui rejetaient la Bonne Nouvelle de cet Évangile du salut que Jésus est venu apporter au monde entier. Alors, Dieu a dû, comme par le passé, intervenir pour forcer Son peuple à être obéissant. Regardons ensemble deux exemples bibliques où Dieu S’est impliqué directement pour que Sa volonté soit faite et non celle de ceux qui s’opposaient à Sa volonté.

Revenons dans le passé, au moment suivant immédiatement le Déluge. Dans Genèse 9:1-2, nous lisons que : « Dieu bénit Noé, et ses fils, et leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre. Et vous serez craints et redoutés de tous les animaux de la terre, et de tous les oiseaux des cieux ; avec tout ce qui se meut sur le sol et tous les poissons de la mer, ils sont remis entre vos mains. » C’était simplement une extension de ce que Dieu avait dit à Adam et Ève au Jardin d’Éden. Dans Genèse 1:28, nous lisons : « Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. »

Les descendants de Noé avaient cependant décidé de rester à Babel afin de « se faire un nom », pour ne pas être dispersés sur toute la terre. Suite à cette rébellion : « l’Éternel les dispersa de là sur la face de toute la terre, et ils cessèrent de bâtir la ville. C’est pourquoi son nom fut appelé Babel (confusion) ; car l’Éternel y confondit le langage de toute la terre, et de là l’Éternel les dispersa sur toute la face de la terre » (Genèse 11:8-9). Plus de 2 000 ans plus tard, Jésus donna à Ses disciples une autre mission mondiale. Dans Marc 16:15, Jésus leur dit : « Allez par tout le monde, et prêchez l’évangile à toute créature. » Suite à la venue du Saint-Esprit : « La parole de Dieu se répandait, et le nombre des disciples se multipliait beaucoup à Jérusalem. Et un grand nombre de sacrificateurs obéissaient à la foi » (Actes 6:7).

Mais ils servaient de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée et la Samarie, au lieu d’aller jusqu’aux extrémités de la terre. Alors, Dieu est intervenu une deuxième fois. « Or, en ce jour-là, il y eut une grande persécution contre l’Église de Jérusalem ; et tous, excepté les apôtres, furent dispersés dans les contrées de la Judée et de la Samarie » (Actes 8:1). C’est alors que les apôtres et les disciples commencèrent la grande mission de prêcher l’Évangile dans toutes les nations. Éventuellement, il y aura une grande multitude que personne ne pourra compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue qui se tiendra devant le trône et devant l’Agneau, vêtue de robes blanches et des palmes à la main, car la grande mission sera accomplie.

La raison qui fait qu’elle sera accomplie, c’est qu’elle a été bâtie sur un fondement inébranlable. Nous entendons souvent des remarques déplaisantes de la part de ceux qui s’opposent à l’œuvre de Dieu et essayent de saper notre foi dans les promesses de Dieu. Ils tentent d’ébranler notre confiance en l’autorité de Sa Parole. David nous donne de courts conseils, comme une merveilleuse source de force dans notre vie quotidienne. Ayons toujours foi en Dieu car : « L’Éternel sera le refuge de l’opprimé, son refuge au temps de la détresse » (Psaume 9:10). Le véritable converti peut goûter la sécurité et voir la bonté de Dieu car : « L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. Goûtez et voyez combien l’Éternel est bon ! Heureux l’homme qui se retire vers lui ! Craignez l’Éternel, vous ses saints, car rien ne manque à ceux qui le craignent ! » (Psaume 34:8-10).

Peu importe ce qui nous arrive, Dieu sait ce dont nous avons besoin. Alors : « Prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira » (Psaume 37:4-5). Si nous mettons notre entière confiance en Lui, sans nous fier à notre propre sagesse, Dieu nous promet de nous diriger dans toutes nos décisions. Donc : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers » (Proverbes 3:5-6). N’oublions jamais que Dieu est sur Son trône. Néanmoins, Sa grande majesté peut facilement être obscurcie dans ce monde sous la malédiction du péché. Il faut voir Dieu dans toute Sa Majesté dans notre esprit afin de ne pas nous laisser toucher par la méchanceté qui nous entoure. Le Seigneur voit tout et Ses yeux surveillent les nations. Il connaît les pensées des hommes et il n’y a aucun endroit pour se cacher de Lui.

Dieu juge tout et Dieu aime la justice. Un jour, Jésus viendra juger la terre entière : « Car il vient ; il vient pour juger la terre ; il jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa fidélité » (Psaume 96:13). Néanmoins, dans Sa grande bonté : « L’Éternel délie les captifs ; l’Éternel ouvre les yeux des aveugles ; l’Éternel redresse ceux qui sont courbés ; l’Éternel aime les justes. L’Éternel garde les étrangers ; il soutient l’orphelin et la veuve ; mais il renverse la voie des méchants. L’Éternel régnera éternellement. O Sion, ton Dieu est d’âge en âge ! Louez l’Éternel ! » (Psaumes 146:8-10). Le jour viendra où les problèmes de ce monde disparaîtront.

Mais avant ce jour merveilleux, Jésus a averti Ses disciples qu’il y aurait des temps difficiles au sujet de leur prédication. « Alors ils vous livreront pour être tourmentés, et ils vous feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom. Alors aussi plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres. Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera [futur] sauvé » (Matthieu 24:9-13). Le salut sera accordé à ceux qui persévéreront jusqu’à la fin.

Trop souvent, de nos jours, nous rencontrons des prédicateurs de salut facile, de paix et de prospérité. Ils vous diront : « Une fois devenu chrétien, tous vos problèmes seront terminés. » Ah oui ? Ils ont trouvé cela écrit à quel endroit dans la Bible ? Je doute très fort qu’un véritable converti croit à une telle affirmation. Il est sûr que les Israélites, qui furent pourtant miraculeusement délivrés de leur esclavage en Égypte, ne l’ont pas expérimenté par la suite. Sachez que ce concept n’est même pas biblique. Au contraire, la Bible nous cite les paroles de Jésus qui a dit : « Vous serez haïs de tous à cause de mon nom ; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin, c’est celui-là qui sera sauvé » (Matthieu 10:22). Il savait fort bien de quoi Il parlait en disant : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous » (Jean 15:18). Mais pourquoi ? Au verset 19, Jésus nous l’explique : « Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. »

Plus tard, après avoir lui-même vécu plusieurs tribulations, Jean nous écrit : « Frères, ne vous étonnez point si le monde vous hait. Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier ; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères » (1 Jean 3:13-16). Ces tribulations peuvent prendre différentes formes, car nous vivons dans un monde sous la malédiction du péché. Je parle d’afflictions particulières que Dieu permet afin de développer Son caractère divin en nous tout en accomplissant Sa volonté.

Elles peuvent prendre la forme d’injustices directes de la part de nos familles non converties, ou de l’extérieur, comme au travail, ou de nos anciens amis et voisins. Ces problèmes viendront, mais tout n’est pas perdu. Jésus nous rassure en déclarant : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33). En Lui, nous avons la force de rencontrer chaque obstacle de notre vie dans la paix, dans la bonne humeur et dans la victoire. En Lui, nous avons également la promesse de l’éternité dans l’immortalité.

Car : « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il dit [à Jean] : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:4-5). La moisson est grande, nous dit Jésus, mais les ouvriers sont peu nombreux maintenant. Néanmoins, lors de Son retour en puissance et dans la gloire, Ses Élus seront prêts et bien équipés pour affronter la grande moisson des humains et, avec Christ en charge, la récolte sera très prolifique. « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à Sa lumière, et les rois [les Élus] de la terre y apporteront [aussi] leur gloire et leur honneur » (Apocalypse 21:24). C’est ce que je souhaite de tout cœur à chaque personne qui lit ce message.




D.343 – L’ombre vs la réalité

ombre

Par Joseph Sakala

Dans Colossiens 2:16-17, Paul nous déclare : « Que personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’un jour de fête, ou de nouvelle lune, ou de sabbats ; c’était l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps en est en Christ. » Dans Colossiens 2:20-23, Paul pose ouvertement la question : « Si donc vous êtes morts avec Christ, quant aux rudiments du monde, pourquoi vous charge-t-on de ces préceptes, comme si vous viviez encore au monde ? En vous disant : Ne mange pas, ne goûte pas, ne touche pas ; (préceptes qui sont tous pernicieux par leurs abus) suivant les ordonnances et les doctrines des hommes, lesquelles ont, à la vérité, quelque apparence de sagesse dans un culte volontaire, et dans une certaine humilité, et dans une austérité du corps, qui n’a aucun égard à ce qui peut satisfaire la chair. »

Dans la Nouvelle Alliance, Paul nous explique : « Car le royaume de Dieu ne consiste ni dans le manger, ni dans le boire, mais dans la justice, la paix, et la joie par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière, est agréable à Dieu, et approuvé des hommes. Recherchons donc les choses qui tendent à la paix, et à l’édification mutuelle. Ne détruis point l’œuvre de Dieu pour un aliment. Il est vrai que toutes choses sont pures, mais il y a du péché pour celui qui donne du scandale en mangeant. Il est convenable de ne point manger de chair, de ne point boire de vin, et de s’abstenir de tout ce qui peut faire broncher ton frère, ou le scandaliser, ou l’affaiblir. Toi, as-tu cette foi ? garde-la en toi-même devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne point lui-même dans ce qu’il approuve. Mais celui qui doute au sujet d’un aliment, est condamné s’il en mange, parce qu’il n’agit pas avec foi ; or tout ce que l’on ne fait pas avec foi, est un péché. »

Aux Galates, Paul a déclaré ceci : « Et maintenant que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous encore à ces faibles et misérables rudiments, auxquels vous voulez vous assujettir de nouveau ? Vous observez les jours, les mois, les temps et les années. Je crains pour vous que je n’aie travaillé en vain à votre égard » (Galates 4:9-11). Même dans l’Ancien Testament, la loi n’était que l’ombre de la réalité à venir. Dans Hébreux 10:1-2, nous pouvons lire : « Or, la loi, ayant l’ombre des biens à venir, non l’image même des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu’on offre continuellement chaque année, rendre parfaits ceux qui s’approchent de ces sacrifices. Autrement on aurait cessé de les offrir, puisque ceux qui faisaient ce service, une fois purifiés, n’auraient plus eu conscience de leurs péchés. »

L’adoration des choses naturelles et invisibles était cependant encore plus dangereuse. Paul nous met en garde : « Que personne ne vous ravisse le prix par une humilité affectée, et par le culte des anges, s’ingérant dans des choses qu’il n’a point vues, étant témérairement enflé de son sens charnel, et ne s’attachant pas au chef, duquel tout le corps, joint et étroitement uni au moyen des jointures et des liens, s’accroît d’un accroissement selon Dieu » (Colossiens 2:18-19). Dans les boutiques d’aliments naturels, on peut trouver une grande variété de livres sur les anges. Or, adorer des anges n’est pas permis, pas plus que d’adorer les rudiments du monde, comme l’intellectualisme humain qui peut facilement mener quelqu’un à l’erreur. Adorer l’austérité volontaire ou l’ascétisme par la méditation transcendantale est stupide et n’est pas permis du tout.

Ces phrases dans Colossiens sont uniques dans les Écritures, car l’emphase semble mis sur le mysticisme naturel, c’est-à-dire, utiliser une imagerie physique ou naturelle pour découvrir un sens spirituel. « (Préceptes qui sont tous pernicieux par leurs abus) suivant les ordonnances et les doctrines des hommes, lesquelles ont, à la vérité, quelque apparence de sagesse dans un culte volontaire, et dans une certaine humilité, et dans une austérité du corps, qui n’a aucun égard à ce qui peut satisfaire la chair » (Colossiens 2:22-23). Ces choses n’honorent pas Dieu, elles ne font que satisfaire la chair. Paul nous dit : « Que personne ne vous ravisse le prix par une humilité affectée, et par le culte des anges, s’ingérant dans des choses qu’il n’a point vues, étant témérairement enflé de son sens charnel, et ne s’attachant pas au chef, duquel tout le corps, joint et étroitement uni au moyen des jointures et des liens, s’accroît d’un accroissement selon Dieu. Si donc vous êtes morts avec Christ, quant aux rudiments du monde, pourquoi vous charge-t-on de ces préceptes, comme si vous viviez encore au monde ? » (Colossiens 2:18-20).

Par contre, dit Paul : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:1-4). Le chrétien nouvellement né sera rangé avec Christ, car : « Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ; ) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:4-7).

Ainsi, le commandement de chercher la réalité qui vient d’en haut n’est pas simplement une idée théologique, mais plutôt un profond commandement d’embrasser la réalité qui dit que : « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en Sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à Sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché » (Romains 6:4-6).

En effet, vous aviez été créés par notre Créateur : « A vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:23-24). Donc : « nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Évidemment, notre Seigneur sait que nous vivons encore dans cette chair : « Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous. Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l’extrémité ; en perplexité, mais non sans espérance ; persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non entièrement perdus ; nous portons toujours, en notre corps, la mort du Seigneur Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps » (2 Corinthiens 4:7-10).

C’est précisément pourquoi Christ a promis de nous fournir tout ce dont nous avons besoin pour accomplir Son travail : « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:33-34). Cela inclut notre patience à vouloir faire du bien à nos amis : « Savoir, la vie éternelle à ceux qui, persévérant dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité ; mais l’indignation et la colère aux contentieux et à ceux qui sont rebelles à la vérité, et qui obéissent à l’injustice ; l’affliction et l’angoisse à tout homme qui fait le mal ; au Juif d’abord, puis au Grec ; mais la gloire, l’honneur et la paix à tout homme qui fait le bien ; au Juif d’abord, ensuite au Grec ; car Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes » (Romains 2:7-11).

Rappelez-vous toujours que : « mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:19). Le monde et son environnement s’opposent constamment à tout ce qui nous vient « d’en haut ». Même la sagesse qui vient du ciel n’est pas acceptée du monde, car : « Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation » (Jacques 3:17). Pourtant, nous sommes exhortés à vivre notre vie comme si : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi, » nous déclare Paul dans Galates 2:20.

Dans Colossiens 3:2-4, Paul nous dit : « Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire. » L’insistance se voit par le mot grec phroneo traduit par « affectionnez » qui met l’emphase sur le côté émotionnel de nos pensées. Dans la littérature grecque, son usage favorisait ce qui peut être appelé la réaction de l’intuition. Évidemment, le verbe est utilisé dans le mode impératif, lui donnant un sens autoritaire. Il pourrait être traduit : « Dirigez vos réactions afin qu’elles répondent aux choses d’en haut ». Lorsque nous dévions nos pensées, elles ne correspondent plus à celles de Dieu, comme dans Matthieu 16:23 où : « Jésus, se tournant, dit à Pierre : Arrière de moi, Satan ! tu m’es en scandale ; car tes pensées ne sont pas aux choses de Dieu, mais à celles des hommes. »

À plusieurs endroits dans la Bible, le mot sentiment est utilisé comme dans Philippiens 2:2, où Paul déclare : « Rendez ma joie parfaite, étant en bonne intelligence, ayant une même charité, une même âme, un même sentiment. » Et encore, dans Philippiens 3:15-16, où il dit : « Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi. Cependant, au point où nous sommes parvenus, marchons suivant la même règle, et ayons les mêmes sentiments » ; et, dans Philippiens 4:2, où il « exhorte Évodie, et j’exhorte Syntyche, à être d’un même sentiment dans le Seigneur. » Dans chaque cas, l’emphase est placée sur la réaction à la Parole de Dieu, ou entre eux-mêmes.

Mais plus important encore, le centre d’intérêt doit être sur l’éternité et non sur les circonstances terrestres. L’enseignement de Paul se distingue toujours en ce qu’il faisait continuellement la comparaison entre l’esprit et la chair, ou entre l’ombre d’une chose invisible et la réalité visible. « Car ceux qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair ; mais ceux qui vivent selon l’esprit, s’affectionnent aux choses de l’esprit. Car l’affection de la chair c’est la mort ; mais l’affection de l’esprit c’est la vie et la paix ; parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu » (Romains 8:5-8).

En insistant pour que les convertis de la congrégation à Philippes suivent son propre exemple de comportement, Paul agonisait à cause d’un bon nombre parmi eux. « Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, et leurs affections sont aux choses de la terre. Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:18-21). Un style de vie mondain est très dangereux pour un chrétien converti.

L’apôtre Jacques n’y va pas avec le dos de la cuillère lorsqu’il s’adresse aux : « Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:4-7).

Alors, Paul s’empresse de nous dire : « Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre, la fornication, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et l’avarice, qui est une idolâtrie ; car c’est pour ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants de rébellion ; dans lesquelles vous aussi vous avez marché autrefois, lorsque vous viviez en elles. Mais maintenant vous aussi renoncez à toutes : à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la médisance, aux paroles déshonnêtes ; qu’il n’en sorte pas de votre bouche » (Colossiens 3:5-7). Ce commandement est très important, surtout pour un chrétien renouvelé par la puissance divine. Ce n’est rien de moins qu’une exécution active de toutes les choses méchantes qui faisaient partie de notre comportement avant d’être convertis.

Paul continue en nous déclarant : « En effet, si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si, par l’Esprit, vous faites mourir les œuvres du corps, vous vivrez. Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu. Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu » (Romains 8:13-16). La liste qui suit doit être prise en considération, car elle ne pardonne pas.

La fornication (porneia) inclut toute déviation sexuelle. Dans Lévitique 18:6-13, nous lisons comme faisant partie de la fornication : « Nul de vous ne s’approchera de sa proche parente, pour découvrir sa nudité : Je suis l’Éternel. Tu ne découvriras point la nudité de ton père, ni la nudité de ta mère ; c’est ta mère : tu ne découvriras point sa nudité. Tu ne découvriras point la nudité de la femme de ton père ; c’est la nudité de ton père. Tu ne découvriras point la nudité de ta sœur, fille de ton père ou fille de ta mère, née dans la maison ou née hors de la maison. Tu ne découvriras point la nudité de la fille de ton fils ou de la fille de ta fille, car c’est ta nudité. Tu ne découvriras point la nudité de la fille de la femme de ton père, née de ton père ; c’est ta sœur. Tu ne découvriras point la nudité de la sœur de ton père ; elle est la chair de ton père. Tu ne découvriras point la nudité de la sœur de ta mère ; car elle est la chair de ta mère. » Et ça continue jusqu’au verset 23.

Dans le Nouveau Testament, Paul nous cite Romains 1:26-28 où il déclare : « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. »

Impuretés (akatharsia), fait référence à la dissolution. Dans Éphésiens 4:17, Paul nous dit : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. »

Passions honteuses (pathos) est une expression utilisée exclusivement pour décrire l’homosexualité masculine ou féminine. Dans Romains 1:26, Paul déclare : « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. » Et dans 1 Thessaloniciens 4:5, où Paul déclare : « Sans vous livrer à des passions déréglées, comme les Gentils, qui ne connaissent point Dieu. »

Impudicités (epithumia) inclut les désirs impies et les idolâtries criminelles. L’apôtre Pierre nous écrit : « Car il nous suffit d’avoir accompli dans le temps de notre vie passée la volonté des Gentils, en marchant dans les impudicités et les convoitises, l’ivrognerie, les excès du manger et du boire, et les idolâtries criminelles » (1 Pierre 4:3). Et Jude nous dit : « Mais vous, bien-aimés, souvenez-vous des choses qui ont été prédites par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ ; qui vous disaient que dans le dernier temps, il y aurait des moqueurs, qui marcheraient suivant leurs convoitises impies. Ce sont des hommes qui se séparent eux-mêmes, gens sensuels, n’ayant pas l’Esprit » (Jude 1:17-19).

Convoitises (pleonexia), Pierre nous les présente : « Mais ceux-ci, comme des animaux sans raison, qui ne suivent que la nature, nés pour être pris et détruits, blasphémant ce qu’ils n’entendent point, périront par leur propre corruption, recevant le salaire de leur iniquité. Ils aiment à être tous les jours dans les délices ; ce sont des taches et des souillures ; ils prennent plaisir dans leurs tromperies, lorsqu’ils mangent avec vous ; ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction » (2 Pierre 2:12-14).

Ce comportement amènera sûrement la colère de Dieu. « Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté » (Romains 1:18-19). Ce jugement arrivera sur ces individus à cause de l’endurcissement de leur cœur impénitent, ils amassent un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu. Le plus surprenant dans ce comportement, c’est que ceux qui y participent : « connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent » (Romains 1:32). Donc : « Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants rebelles. N’ayez donc point de part avec eux, » nous déclare Paul, dans Éphésiens 5:6-7.

Dans Colossiens 3:8-10, Paul nous dit : « Mais maintenant vous aussi renoncez à toutes : à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la médisance, aux paroles déshonnêtes ; qu’il n’en sorte pas de votre bouche. Ne mentez point les uns aux autres ; ayant dépouillé le vieil homme avec ses œuvres, et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé. » Une fois que ces appétits charnels ont été bannis, Paul nous exhorte : « à nous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:24). Les actions requises pour rejeter ces idées doivent commencer dans l’esprit, en réalisant que ces notions sont dommageables, surtout aux chrétiens qui veulent vivre selon la volonté de Dieu.

La colère est une agitation de l’âme qui génère un désir produisant une émotion violente. La vengeance, comme le mot le suggère, est une chaleur intellectuelle qui produit une indignation féroce chez l’individu. La malice est un mal qui crée le désir d’injurier quelqu’un en éliminant la honte de briser des lois divines. Le blasphème, c’est utiliser la parole pour injurier le bon nom de quelqu’un. Le mensonge est de fournir délibérément de l’information fausse au sujet de quelqu’un pour détruire son caractère et sa réputation. Alors, Paul nous demande ceci : « A vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses » (Éphésiens 4:22). « Et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de Celui qui l’a créé » (Colossiens 3:10).

Notre salut apporte avec lui un cœur neuf ainsi qu’un nouvel esprit. Avec le premier, nous pouvons mortifier les œuvres de la chair. Avec l’autre : « revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises » (Romains 13:14). Saviez-vous que, dans un récent recensement, les Britanniques sont venus à mieux comprendre le déclin de leur foi. Alors que 57 % admettaient être chrétiens, moins de 10 % lisent la Bible et prient régulièrement ou vont à l’église au moins une fois par mois. [BBC, 31 octobre 2015]. Parmi eux, quatre personnes sur dix ne croient pas que Jésus ait été une véritable personne, et le quart de ceux de 18 à 34 ans croient que Jésus fut une personne mythique ou fictive. Plusieurs aujourd’hui ne réalisent pas que les anciennes prophéties sont doubles et s’appliquent également aux nations modernes.

Alors : « C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Parce que vous vous êtes montrés plus rebelles que les nations qui vous entourent, que vous n’avez pas marché selon mes statuts, ni observé mes ordonnances, et que vous n’avez pas même agi selon les lois des nations qui vous environnent, à cause de cela, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel, voici, moi-même je m’élèverai contre toi et j’exécuterai mes jugements au milieu de toi, à la vue des nations. Je te ferai, à cause de toutes tes abominations, des choses que je n’avais point encore faites, et telles que je n’en ferai plus jamais. C’est pourquoi, des pères mangeront leurs enfants au milieu de toi, et des enfants mangeront leurs pères. Ainsi j’exercerai mes jugements contre toi, et tout ce qui restera de toi, je le disperserai à tous les vents. C’est pourquoi, je suis vivant, dit le Seigneur, l’Éternel, parce que tu as souillé mon sanctuaire par toutes tes infamies et toutes tes abominations, moi aussi je détournerai mon regard, et mon œil ne t’épargnera point ; moi aussi je serai sans miséricorde » (Ézéchiel 5:7-11).




D.342 – La circoncision de Christ

docteur

Par Joseph Sakala

Après la naissance de Jésus : « Quand les huit jours furent accomplis pour circoncire l’enfant, il fut appelé JÉSUS, nom qui lui avait été donné par l’ange, avant qu’il fût conçu dans le sein de sa mère. Et quand les jours de leur purification, selon la loi de Moïse, furent accomplis, on porta l’enfant à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, selon qu’il est écrit dans la loi du Seigneur : Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur ; et pour offrir en sacrifice, selon ce qui est prescrit dans la loi du Seigneur, une paire de tourterelles, ou deux pigeonneaux » (Luc 2:21-24).

Il y avait à Jérusalem un homme qui s’appelait Siméon ; cet homme était juste et pieux. Il attendait la consolation d’Israël et le Saint-Esprit était sur lui. Et il avait été averti divinement par le Saint-Esprit qu’il ne mourrait point qu’auparavant il n’eût vu le Christ du Seigneur. Il vint au temple par l’Esprit et, comme le père et la mère apportaient le petit enfant Jésus pour faire à Son égard ce qui était en usage selon la loi, il Le prit entre ses bras et bénit Dieu et dit : « Seigneur, tu laisses maintenant aller ton serviteur en paix, selon ta parole ; car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples, la lumière qui doit éclairer les nations, et la gloire de ton peuple d’Israël » (Luc 2:25-32).

Maintenant, dans Colossiens 2:11-13, Paul déclare aux nouveaux convertis : « En Lui aussi vous avez été circoncis, d’une circoncision faite sans main, en dépouillant le corps des péchés de la chair, ce qui est la circoncision de Christ ; ayant été ensevelis avec lui par le baptême ; en lui aussi vous êtes ressuscités, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts. Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes. » Durant la période de temps où Dieu préparait la terre pour l’avènement de Son Messie, le signe de la relation sur la pureté physique des hommes était fixé dans les Écritures sur Israël en tant que nation. Donc, la nécessité de la circoncision des mâles, identité touchante pour mettre de l’emphase sur la lignée génétique, renforçait l’engagement personnel.

Ce message dramatique, amplifié tout au long de la vie d’Israel durant ses fêtes et ses observances liturgiques, fut radicalement changé lorsque le Messie est venu. « Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! » (Galates 4:4-6). Jésus est venu pour remplir les promesses. Par la suite, le mystère du Grand Plan de Dieu fut révélé. « A celui qui peut vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère caché pendant plusieurs siècles, mais présentement manifesté par les écrits des prophètes, selon l’ordre du Dieu éternel, et annoncé à toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi, » nous déclare Paul, dans Romains 16:25-26.

Dans 1 Corinthiens 7:18-20, Paul continue en disant : « Quelqu’un a-t-il été appelé étant circoncis ? qu’il demeure circoncis. Quelqu’un a-t-il été appelé étant incirconcis ? qu’il ne se fasse pas circoncire. La circoncision n’est rien ; l’incirconcision n’est rien ; mais l’observation des commandements de Dieu est tout. Que chacun demeure dans l’état où il a été appelé. » Maintenant, le message est Christ en vous : « A qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ » (Colossiens 1:27-28).

La circoncision de Christ n’était pas une purification des souillures du corps. « Et l’image correspondante, le baptême (lequel n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience devant Dieu) nous sauve maintenant par la résurrection de Jésus-Christ ; Qui étant allé au ciel, est à la droite de Dieu, et à qui les anges, les principautés et les puissances sont assujettis » (1 Pierre 3:21-22). Cette déclaration publique, qui n’est pas une cérémonie exclusivement destinée aux Juifs, nous démontre simplement : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse » (Galates 3:28-29).

Le rapport entre tous ceux qui croient se situe dans la compréhension du plan de notre Messie. La circoncision est comparée au baptême où : « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché » (Romains 6:4-7). La circoncision nous relate l’histoire du salut d’une façon où chacun peut y participer et s’en rappeler.

Paul nous déclare, dans Colossiens 2:10 : « Et vous avez toute plénitude en Lui, qui est le chef de toute principauté et puissance. » Cela veut simplement dire que nous sommes rendus complets par : « Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons » (Éphésiens 3:20). De nombreux passages bibliques amplifient ce concept. Comme la question de naître de nouveau, dans Jean 3:7-8, où Jésus déclare à Nicodème : « Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit. » Est-ce que les gens qui lisent cela le comprennent vraiment, ou s’ils croient que nous pouvons naître de nouveau dans le même corps où nous sommes nés la première fois ?

Le miracle de la création d’une nouvelle naissance devrait être suffisant pour nous faire connaître que : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). En tant que nouveau-nés, nous devrions d’abord : « Désire[r] avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen » (1 Pierre 2:2). La maturité ne vient pas instantanément, mais les ressources sont là pour la nouvelle créature afin de comprendre que : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17).

La clé de toute cette compréhension est dans l’application de l’autorité, ainsi que dans la disposition accordée à cette personne, maintenant complète. Car la confiance augmente au fur et à mesure que nos sens saisissent que : « la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:14). « La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu » (Romains 10:17). C’est l’unique façon de connaître d’où vient le salut et c’est également le principe d’où nous recevons la puissance tout au long de notre vie. Psaume 111:10 nous révèle que : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel. Tous ceux qui pratiquent ses commandements sont vraiment sages. Sa louange demeure à toujours. »

David nous déclare : « Je suis plus entendu que les anciens, parce que j’ai gardé tes commandements. J’ai détourné mes pas de tout mauvais chemin, afin d’observer ta parole » (Psaume 119:100-101). Et dans Psaume 119:105-106, il dit : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. J’ai juré, et je le tiendrai, d’observer les ordonnances de ta justice. » Nous sommes remplis de toute cette plénitude à cause de Christ, car : « c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:18-20).

Nous avons reçu de Lui de grandes et précieuses promesses : « Pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous » (1 Pierre 1:4). Christ a également : « effacé ce qui était contre nous, l’obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous ; et il l’a entièrement annulée, en l’attachant à la croix ; ayant dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles sur cette croix » (Colossiens 2:14-15). Les vieilles ordonnances ont été annulées par Christ en les abolissant dans Sa chair, sur la croix. « Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples [Israël et Païens] n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation ; ayant détruit en sa chair l’inimitié, la loi des préceptes, laquelle consistait en ordonnances ; afin qu’il formât en lui-même des deux un seul homme nouveau, après avoir fait la paix ; et qu’en détruisant lui-même l’inimitié, il réconciliât avec Dieu, par la croix, les uns et les autres en un seul corps » (Éphésiens 2:14-16).

Les exigences de la loi, comme celles sur la circoncision, furent notre principal adversaire et devaient être éliminées par Christ. Alors : « En lui aussi vous avez été circoncis, d’une circoncision faite sans main, en dépouillant le corps des péchés de la chair, ce qui est la circoncision de Christ » (Colossiens 2:11). Par son omnipotence, Jésus était le seul à pouvoir accomplir cela par Sa résurrection : « Qui étant allé au ciel, est à la droite de Dieu, et à qui les anges, les principautés et les puissances sont assujettis » (1 Pierre 3:22). Nous n’avons pas beaucoup d’information dans les Écritures au sujet des évènements arrivés au ciel durant la crucifixion du Seigneur.

À part Son agonie suprême où : « vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte, en disant : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27:46) et les trois heures de noirceur : « Il était environ la sixième heure, et il se fit des ténèbres sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure. Le soleil s’obscurcit, et le voile du temple se déchira par le milieu » (Luc 23:44-45), très peu de détails nous sont donnés. Sauf Son cri victorieux où : « Jésus s’écriant d’une voix forte, dit : Mon Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et ayant dit cela, il expira » (Luc 23:46).

Mais lorsque Christ est monté au ciel, quarante jours après Sa résurrection : « C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes. Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est Le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses » (Éphésiens 4:8-10). Cependant, ce qui a eu lieu durant ces heures terribles, le ciel entier le sait maintenant, alors que Jésus : « ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis deviennent le marchepied de ses pieds. Car, par une seule oblation il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10:12-14).

Dans Colossiens 2:7, nous lisons que nous sommes : « Enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. » La marche du chrétien doit toujours être enracinée et bien fondée pour endurer dans la foi. Elle nous rappelle la parabole du semeur où Jésus déclare : « Un semeur sortit pour semer ; et comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin ; et les oiseaux vinrent et la mangèrent toute. Une autre partie tomba sur les endroits pierreux, où elle n’avait que peu de terre ; et elle leva aussitôt, parce qu’elle n’entrait pas profondément dans la terre ; mais le soleil étant levé, elle fut brûlée ; et parce qu’elle n’avait point de racine, elle sécha » (Matthieu 13:4-6).

Et, aux versets 20 et 21, Il leur explique la parabole ainsi : « Et celui qui a reçu la semence dans des endroits pierreux, c’est celui qui entend la parole, et qui la reçoit aussitôt avec joie ; mais il n’a point de racine en lui-même, il ne dure qu’un moment, et lorsque l’affliction ou la persécution survient à cause de la parole, il se scandalise aussitôt. » Selon le Seigneur de la moisson, quelques-uns répondront avec joie au message de l’Évangile, mais il n’y a pas de racines en eux. « Ceux qui la reçoivent dans des endroits pierreux sont ceux qui ayant entendu la parole, la reçoivent avec joie, mais ils n’ont point de racine, et ils ne croient que pour un temps ; et quand la tentation survient, ils se retirent » (Luc 8:13). Qu’est-ce qui arrive dans le cœur d’une personne pour empêcher la racine que produit la nourriture de l’Évangile de s’attacher au cœur humain, faisant en sorte qu’elle ne demeure que pour un temps seulement ?

C’est un bon sujet de méditation, car un amour passionné pour la Parole de Dieu, ainsi que le travail du ministère, sont sûrement des éléments fondamentaux du travail. Tout cela : « Afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:17-19). La racine requiert également qu’elle soit établie dans la Foi selon le dessein de Dieu, sans en rien cacher. « C’est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre, » nous déclare Paul, dans 2 Thessaloniciens 2:15. Ces facteurs devraient nous rendre fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre de Christ, sachant que notre travail n’est jamais vain dans le Seigneur. Avec de bonnes racines, nous allons devenir de bons ambassadeurs dans la foi et dans l’œuvre du Seigneur.

C’est pourquoi, dans Colossiens 2:5, Paul a pu leur dire : « Car, si je suis absent de corps, je suis pourtant avec vous en esprit, me réjouissant de voir parmi vous le bon ordre, et la fermeté de votre foi en Christ. » L’Église à Colosse avait la réputation d’être bien structurée, grâce sans doute aux anciens qui veillaient sur eux. Fort possiblement, ils étaient guidés par les règles que l’on trouve dans Proverbes 4:20-27 où nous trouvons l’instruction suivante : « Mon fils, sois attentif à mes paroles, incline ton oreille à mes discours. Qu’ils ne s’éloignent pas de tes yeux, garde-les dans ton cœur. Car ils sont la vie de ceux qui les trouvent, et la santé de tout leur corps. Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. Éloigne de toi la perversité de la bouche, et la fausseté des lèvres. Que tes yeux regardent droit, et que tes paupières se dirigent devant toi. Balance le chemin de tes pieds, afin que toutes tes voies soient affermies. Ne te détourne ni à droite ni à gauche ; retire ton pied du mal. »

Il y avait une fermeté évidente dans leur foi, même une foi obstinée, comme le terme grec l’implique. Ces croyants n’étaient pas des enfants immatures dans le Seigneur, personne ne les abusait par des discours séduisants. Mais aussi important que leurs attributs, il était nécessaire d’incruster chez les membres un style de vie que chacun embrassait. « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui » (Colossiens 2:6). Il faut se rappeler que les premiers chrétiens furent étiquetés « chrétiens » à Antioche, comme nous le découvrons dans Actes 11:25-26 où : « Barnabas s’en alla ensuite à Tarse, pour chercher Saul ; et l’ayant trouvé, il l’amena à Antioche ; et pendant toute une année, ils s’assemblèrent avec l’Église, et instruisirent un grand peuple, et ce fut à Antioche que pour la première fois les disciples furent nommés Chrétiens. »

C’est curieux, mais au début le nom de chrétien fut un titre de dérision, toutefois, il est demeuré ainsi à cause du style de vie que reflétaient les enseignements de Christ. Le fondement de cette identité est que Dieu est lumière et en Lui il n’y a aucunes ténèbres. « Or, le message que nous avons reçu de Lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en Lui il n’y a point de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:5-7). Car nous étions autrefois ténèbres, mais à présent nous sommes lumière dans le Seigneur ; marchons comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Ces gens avaient vraiment le Christ en eux.

Dans Colossiens 1:24-29, Paul leur confie : « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous, et j’achève de souffrir en ma chair le reste des afflictions de Christ pour son corps, qui est l’Église, dont j’ai été fait ministre, selon la charge que Dieu m’a donnée auprès de vous, pour annoncer pleinement la parole de Dieu, le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ses saints ; à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ. C’est aussi à quoi je travaille, en combattant par sa vertu, qui agit puissamment en moi, » nous dit Paul.

La Nouvelle Alliance inclue un mystère que Paul eut le privilège de révéler aux Gentils. L’histoire et les prophéties de l’Ancienne Alliance contenaient plusieurs détails du Plan de Dieu pour les derniers jours, mais le centre d’intérêt était orienté sur la plénitude du temps. « Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption » (Galates 4:4-5). Paul semblait se réjouir de prêcher parmi les Gentils. « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:8-12).

Paul continue en nous disant : « Si en effet vous avez appris quelle est la dispensation de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée pour vous ; c’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance, » nous déclare Paul, dans Éphésiens 3:2-7. Paul le faisait encore bien plus que par obligation : « Car si je prêche l’Évangile, je n’ai pas sujet de m’en glorifier, parce que la nécessité m’en est imposée ; et malheur à moi, si je ne prêche pas l’Évangile ! Que si je le fais de bon gré, j’en ai la récompense ; mais si c’est à regret, l’administration ne m’en est pas moins confiée » (1 Corinthiens 9:16-17).

Il s’en suit que nous aussi nous devrions être très clairs dans notre propre déclaration de ce mystère. Simplement dit, le mystère est, Christ en vous, l’espérance de la gloire tant aux Juifs qu’aux Gentils. Évidemment, le résultat en est le salut. Le nouveau message est le travail accompli par Jésus et Sa résurrection. Les promesses des prophètes ainsi que la longue histoire d’Israël ont tendance à obscurcir le plan éternel de Dieu. Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’Il avait formé de tout temps et qu’Il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher également de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en Lui.

Il devient évident que : « C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards, » nous déclare 1 Pierre 1:10-12. Maintenant, il est possible pour la terre entière d’avoir une relation personnelle et éternelle avec Jésus-Christ. Qu’attendez-vous, vous qui lisez ceci, pour donner vos propres vies comme un sacrifice vivant à Christ, alors que tout autour de vous s’écroule ? Les signes sont là : la fin est proche.




D.341 – Un Dieu de paix

paix

Par Joseph Sakala

Depuis quelques années, tout ce que nous entendons de nos chefs politiques, c’est l’établissement d’une paix dans tous les endroits où la guerre existe en ce moment. Plus on parle de paix, plus la confusion règne. Pourtant, tous ces chefs politiques présentement au pouvoir nous promettent une paix mondiale sous un régime mondial. Finiront-ils par établir cette paix, éventuellement ? Mais comment pourront-ils réussir, dans toute cette confusion qui augmente sans cesse au lieu de diminuer ? Néanmoins, il y a un Dieu dans le ciel qui nous rassure quant au fait que cette confusion cessera un jour : « Car Dieu n’est point pour la confusion, mais pour la paix, comme on le voit dans toutes les Églises des saints » (1 Corinthiens 14:33). Malgré que ces mots furent écrits pour nous exposer ce que Dieu veut dans Son Église, ces paroles expriment également un fondement coutumier à atteindre dans toute organisation.

Pour parvenir à cette paix, l’apôtre Jacques pose la question suivante : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse. Mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique. Car partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble, et toute espèce de mal. Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix » (Jacques 3:13-18).

Le système mondial actuel est perpétuellement axé sur la confusion, le conflit et le stress dont la source n’est nulle autre que le « dieu de ce siècle » (2 Corinthiens 4:4). Dès nos premiers parents, Satan a aveuglé l’esprit de tous les humains, leur faisant croire que le mensonge est la vérité et que la vérité est devenue mensonge. Il est le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit continuellement dans l’esprit de ceux qui sont en rébellion contre Dieu. Donc, le seul qui peut amener une véritable paix sur cette terre est Celui qui est l’Auteur de la paix. Et cet Auteur n’est nul autre que Jésus : « Car c’est Lui qui est notre paix, Lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation ; ayant détruit en sa chair l’inimitié, la loi des préceptes, laquelle consistait en ordonnances ; afin qu’il formât en Lui-même des deux un seul homme nouveau, après avoir fait la paix » (Éphésiens 2:14-15).

Jésus est l’Auteur de la paix, tout comme Satan est l’auteur de la confusion et du conflit. Regardons d’autres titres attribués à notre merveilleux Auteur de la paix. Avant de devenir Jésus (Emmanuel), Dieu parmi nous, Il était aussi : « Le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle » (Hébreux 13:20). Le prophète Ésaïe nous donne une description détaillée du rôle que Dieu S’est fixé pour sauver l’humanité qu’Il avait créée. « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire [le Royaume de Dieu] est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix » (Ésaïe 9:5). Avez-vous encore des doutes à savoir Qui était Jésus ? Un simple homme avec qui Dieu travaillait ? Relisez ce verset jusqu’au moment où cette vérité sera profondément imprégnée dans votre esprit.

Dans Hébreux 6:19-20, nous avons cette : « Espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédech. » Alors, qui était Melchisédech ? « C’est ce Melchisédech, roi de Salem, et sacrificateur du Dieu souverain, qui alla au-devant d’Abraham, lorsqu’il revenait de la défaite des rois, et qui le bénit. A qui aussi Abraham donna la dîme de tout le butin. D’abord, Melchisédech signifie roi de justice, de plus, il était roi de Salem, c’est-à-dire, roi de paix. Il a été sans père, sans mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jours, ni fin de vie ; rendu semblable au Fils de Dieu, il demeure sacrificateur pour toujours » (Hébreux 7:1-3). Sûrement pas un simple humain.

Dans 2 Thessaloniciens 3:16, nous découvrons que Jésus est : « Le Seigneur de paix [qui] vous donne lui-même la paix en tout temps et en toutes manières. » Donc, qui est Jésus ? Il est l’incarnation de Dieu Lui-même venu sur terre pour vivre sans pécher dans la chair humaine afin de pouvoir verser Son sang pur et sans tache, comme la rançon pour tous les péchés du monde. Il est l’Auteur de la Paix, le Seigneur de Paix, le Prince de la Paix, le Roi de la Paix, le Dieu de Paix et Il est notre Paix. Lorsque Jésus reviendra un jour dans toute Sa Gloire et en Toute Puissance : « Il parlera de paix aux nations, il dominera d’une mer à l’autre, et du fleuve aux extrémités de la terre. » (Zacharie 9:10). En ce jour : « Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds » (Romains 16:20). Et dans Ésaïe 9:6, nous découvrons que Jésus viendra : « Pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. » Son nom sera enfin établi au-dessus de tous les noms.

Dans Philippiens 2:5-9, Paul nous exhorte en disant : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes. Et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom. » Ce passage nous explique clairement qu’avant de devenir un homme, Jésus-Christ était Dieu au ciel, connu dans l’Ancien Testament sous les noms d’Élohim, d’Adonaï et de Yahvé. Dans le Nouveau Testament, Il est connu sous le nom de Seigneur (kurios), nom spécifiquement utilisé comme un titre donné à Dieu où à Christ.

Son nom humain était Jésus (Sauveur), mais ce nom est utilisé seulement 22 fois dans les épîtres, toujours avec l’emphase sur Son humanité. Malgré que ce fut le nom utilisé fréquemment dans l’Évangile, il est très caractéristique de constater que tous Ses disciples et d’autres croyants s’adressaient presque toujours personnellement à Lui comme « le Seigneur » et jamais simplement comme « Jésus ». Chose curieuse, les non croyants et les démons ne s’adressent jamais à Lui comme « Seigneur ». Le nom de Christ veut dire l’Oint, et est l’équivalent dans le grec à l’hébreu traduit par Messie. Ainsi « Christ » est Son titre divin en tant que « l’Oint » de Dieu. « Jésus » est Son nom humain en tant que notre Sauveur et exemple. « Seigneur » est Son titre dans Sa relation spirituelle avec ceux qu’Il a sauvés. Les trois noms sont d’une importance magistrale, Pierre a déclaré : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2:36).

Son Nom au complet, pour ainsi dire, serait « le Seigneur Jésus-Christ ». Ce nom est utilisé au complet au-delà de cent fois, Christ et le Seigneur encore plus. Dans le grand témoignage de Son exaltation à venir, Paul déclare : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11).

Dans la première lettre à son jeune évangéliste, l’apôtre commence ainsi : « Paul, apôtre de Jésus-Christ, par le commandement de Dieu, notre Sauveur, et du Seigneur Jésus-Christ, notre espérance, à Timothée, mon vrai fils en la foi. Grâce, miséricorde, paix de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur » (1 Timothée 1:1-2). Dans sa salutation, il lui dit clairement que l’espérance du chrétien n’est pas seulement en Christ, mais c’est Christ. Dans le Nouveau Testament, l’expression « espérance » ne fait pas référence à un désir vague, mais plutôt à une confiance pleine d’assurance de l’accomplissement de quelque chose. Le centre de notre foi est la promesse formelle du retour de Christ pour compléter Son travail de rédemption.

C’est l’assurance du chrétien : « En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:13-14). Pierre nous l’exprime ainsi : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5).

Puisque Christ est notre espérance, elle est vivante : « Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:24-25). C’est : « Le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ses saints ; à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ » (Colossiens 1:26-28).

L’apôtre Paul nous rassure ainsi : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu » (Romans 5:1-2). Ce n’est pas une espérance aveugle, mais raisonnable, fondée sur Christ, une évidence solide. Donc, soyez toujours prêts à vous défendre, avec beaucoup de douceur et de respect, quoiqu’avec fermeté, auprès de tous ceux qui vous demandent la raison de l’espérance qui est en vous.

Finalement, cette espérance est fondée sur l’avènement de Jésus, car Jean nous dit : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur » (1 Jean 3:2-3). Nous aurons un corps glorifié comme celui de Jésus lors de Sa résurrection. C’est une : « Espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:19-20).

Rappelez-vous toujours : « Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné dans sa grâce une consolation éternelle, et une bonne espérance, console vos cœurs, et vous affermisse en toute bonne doctrine et en toute bonne œuvre » (2 Thessaloniciens 2:16-17). Pour vivre en paix il faut avoir une bonne crainte de Dieu. Dans Ésaïe 8:12-13, nous voyons le prophète dire aux Juifs : « Ne dites point : Conjuration, toutes les fois que ce peuple dit : Conjuration ! Ne craignez pas ce qu’il craint, et ne soyez pas effrayés. Sanctifiez l’Éternel des armées ; que Lui soit votre crainte et votre frayeur. »

Le peuple de Juda était terrifié par la perspective d’une invasion imminente par les hordes cruelles des Assyriens assistées en plus par des soldats venant des dix tribus d’Israël. Il y a vraiment de quoi être inquiet quand des « chrétiens » se joignent à des païens pour s’opposer à ceux qui défendent la Parole de Dieu ! Il semble presqu’impossible de résister à une telle attaque. Comme exemple moderne : la collaboration entre les évolutionnistes endurcis et des « chrétiens » qui croient à l’évolution, dans le but de s’opposer aux chrétiens qui sont convaincus de la vérité proclamée par la Bible d’une création littérale de tout ce qui existe par Dieu.

Cependant, c’est une raison d’être soucieux, mais non d’éprouver réellement de la crainte envers les évolutionnistes et ceux qui les appuient. Tout comme au temps d’Ésaïe, nous devons craindre Dieu et non les hommes. Au retour de Jésus, nous aurons plus de facilité à Lui expliquer pourquoi nous avions plus de foi dans Sa Parole que pas assez ! L’apôtre Pierre fait référence à ces paroles dans le Nouveau Testament lorsqu’il nous dit : « Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal » (1 Pierre 3:14-17).

Donc, lorsque des non-croyants ou ceux qui sont prêts à faire toutes sortes de compromis s’unissent contre ceux qui croient véritablement ce que la Bible dit, la bonne réaction serait de ne pas paniquer, ni de s’arrêter à leurs attaques, ni de se choquer. Mais plutôt de se soumettre entièrement à Dieu et à Sa Parole, étant toujours prêts à vous défendre avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous. Mais en plus de cette espérance, vous avez la promesse de Dieu qui vous a promis de combattre pour vous en toute circonstance.

David se tenait devant Goliath, prêt à combattre pour Israël. « Le Philistin dit à David : Viens vers moi, et je donnerai ta chair aux oiseaux du ciel et aux bêtes des champs. Et David répondit au Philistin : Tu viens contre moi avec l’épée, la lance et le javelot ; mais moi, je viens contre toi au nom de l’Éternel des armées, du Dieu des armées d’Israël, que tu as insultées. Aujourd’hui l’Éternel te livrera entre mes mains ; je te tuerai, je t’ôterai la tête, et je donnerai aujourd’hui les cadavres du camp des Philistins aux oiseaux des cieux et aux animaux de la terre ; et toute la terre saura qu’Israël a un Dieu ; et toute cette assemblée saura que l’Éternel ne délivre point par l’épée, ni par la lance ; car la bataille est à l’Éternel, qui vous livrera entre nos mains » (1 Samuel 17:44-47).

Cela veut simplement dire que la bataille appartient au Seigneur. Ce furent des paroles de foi de la part de David comme il faisait face à Goliath. Sans armure, ni épée ou bouclier, seulement avec une fronde et quelques pierres, David était prêt à affronter ce héros des Philistins. Et, comme le Philistin s’étant levé venait et s’avançait à la rencontre de David, celui-ci se hâta et courut vers la ligne de bataille à la rencontre du Philistin. Alors, David mit la main à sa panetière, en prit une pierre, la lança avec sa fronde et frappa le Philistin au front ; et la pierre s’enfonça dans son front ; et il tomba le visage contre terre. Ainsi David, avec une fronde et une pierre, fut plus fort que le Philistin et il frappa le Philistin et le fit mourir. Or David n’avait point d’épée en sa main ; et David courut, se jeta sur le Philistin, prit son épée, la tira du fourreau, le tua et lui coupa la tête. Et les Philistins, voyant que leur homme vaillant était mort, s’enfuirent (1 Samuel 17:48-51).

La bataille doit toujours appartenir à Dieu. « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12). Les batailles spirituelles ne sont pas gagnées avec des balles de fusils, ni par des élections, ni par aucune manière humaine. « Les uns se vantent de leurs chars, et les autres de leurs chevaux ; mais nous, du nom de l’Éternel, notre Dieu » (Psaumes 20:8). David nous dit : « Le roi n’est pas sauvé par sa grande puissance, et l’homme vaillant n’est pas délivré par sa grande force. Le cheval manque à sauver, et il ne délivre point par la grandeur de sa force. Voici, l’œil de l’Éternel est sur ceux qui le craignent, sur ceux qui s’attendent à sa bonté, pour délivrer leur âme de la mort, et pour les faire vivre durant la famine » (Psaumes 33:16-19).

Nous avons même le mandat d’attaquer l’ennemi dans ses forteresses. Christ nous a enseigné : « …que sur cette pierre Je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18). Il est facile de travailler pour Dieu, car la bataille Lui appartient et qu’Il est toujours le Vainqueur. Quand tout va bien, il ne faut pas se vanter, car la bataille est Sienne. Quand la bataille est difficile, il ne faut pas désespérer non plus, car la bataille Lui appartient. Il est notre force : « Car quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » (2 Corinthiens 10:3-6).

Il faut toujours s’attendre à l’Éternel en toute circonstance. Dans Psaumes 37:33-35, nous lisons : « L’Éternel ne le laissera pas en son pouvoir, et ne le condamnera pas quand il sera jugé. Attends-toi à l’Éternel, et observe sa voie ; il t’élèvera pour posséder la terre ; les méchants seront retranchés à tes yeux. » En dépit des succès occasionnels des méchants, nous devons attendre la voie du Seigneur. Cette expression porte en elle une anticipation des résultats utiles et non seulement l’attente dans le découragement et l’ennui en attendant que quelque chose arrive. L’essence du terme est d’être alerte, de surveiller les évènements et les activités du Seigneur, tout en réagissant dans Sa direction. En effet, c’est dans ce sens que le mot « attendre » est employé.

La grande promesse des ailes de l’aigle nous indique que notre victoire ne vient que du Seigneur. « Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point » (Esaïe 40:31). La promesse qui devient le confort de plusieurs est fondé sur le fait que l’Éternel, le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre, est Celui qui fait la promesse. « Observe l’homme intègre, et considère l’homme droit ; car il y a un avenir pour l’homme de paix. Mais les rebelles sont entièrement détruits ; l’avenir des méchants est retranché. La délivrance des justes vient de l’Éternel ; il est leur force au temps de la détresse. L’Éternel les aide et les délivre ; il les délivre des méchants et les sauve, parce qu’ils se sont confiés en Lui, » nous dit Psaume 37:37-40.




D.340 – Adoration des idoles

statue-marie

Par Joseph Sakala

Dans Habakuk 2:18-20, le prophète dit : « A quoi sert l’image taillée, pour que le sculpteur la taille ? A quoi sert l’image de fonte, docteur de mensonge, pour que l’ouvrier qui l’a faite place en elle sa confiance, en fabriquant des idoles muettes ? Malheur à celui qui dit au bois : Réveille-toi ! et à la pierre muette : Lève-toi ! Enseignera-t-elle ? Voici, elle est couverte d’or et d’argent, et il n’y a aucun esprit au-dedans d’elle ! Mais l’Éternel est dans le temple de sa sainteté. Que toute la terre se taise en sa présence ! » Quelle folie chez ceux qui adorent des idoles de bois et de pierre sans vie en elles, même si on les recouvre d’or et d’argent ! Peuvent-elles vivre pour devenir des enseignants ? Même un enfant ne croirait pas une telle absurdité. Pourtant, des milliards d’adultes, considérés comme intelligents, adorent ces images taillées sans même le réaliser dans leur séduction.

Par exemple, tel est le cas chez de nombreux professeurs d’université. Dans tous les pays du monde, ces fiers pourvoyeurs de fausse science endoctrinent l’esprit des jeunes avec la croyance aberrante que des substances inorganiques ont pu devenir, d’une façon magique, des substances vivantes primaires et, éventuellement, s’organiser par une évolution progressive pour devenir finalement des humains. Notez qu’aucun de ces « érudits » n’oserait suggérer que le simple bois et la pierre puissent soudainement devenir humains. Même les anciens idolâtres ne l’ont pas prétendu. Ces savants présument uniquement que le temps, beaucoup de temps, a pu créer la possibilité de développer des humains à partir d’une substance élémentaire, ce que même les anciens philosophes ne pouvaient imaginer. Leur notion insolente débute un peu comme ceci : « Au commencement, il y avait l’hydrogène… »

Ils ne se moqueront pas toujours de Dieu. La vie ne peut venir que de Celui qui est déjà vivant : Dieu, le Créateur de tout ce qui existe. L’idole en bois du païen est aussi scientifique que les prototypes évolutionnaires de nos athées intellectuels modernes. Aucun d’eux n’a la prédisposition ni le pouvoir de créer la vie. « Leurs idoles sont de l’argent et de l’or, un ouvrage de mains d’homme. Elles ont une bouche et ne parlent pas ; elles ont des yeux, et ne voient pas. Elles ont des oreilles, et n’entendent pas ; elles ont un nez et ne sentent pas ; des mains, et ne touchent pas; des pieds, et ne marchent pas ; elles ne rendent aucun son de leur gosier » (Psaume 115:4-7). Et Dieu termine en disant : « Ceux qui les font, et tous ceux qui s’y confient, leur deviendront semblables » (v. 8). Avez-vous déjà entendu un Bouddha prêcher ? Pourtant, au delà d’un milliard d’humains l’adorent !

Dieu seul peut créer la vie et peut même nous instruire au travers de Sa création. Dans Job 12:7-9, nous lisons : « Mais interroge donc les bêtes, et elles t’instruiront ; ou les oiseaux des cieux, et ils te l’annonceront ; ou parle à la terre, et elle t’instruira et les poissons de la mer te le raconteront. Qui ne sait, parmi tous ces êtres, que la main de Dieu a fait cet univers ? » Ce beau passage biblique devrait alors régler toute initiative d’adorer des idoles, non ? Absolument, mais seulement si le monde est disposé à croire ce que la Parole de Dieu nous déclare. Néanmoins, depuis le péché de nos premiers parents, les humains ont toujours voulu déterminer ce qu’ils voulaient adorer. Ils avaient résolu de prendre la responsabilité de déterminer eux-mêmes ce qui était bien et ce qui était mal. Et cette adoration a pris de nombreuses formes tout au long des siècles, car il existe toutes sortes d’idolâtries très subtiles, mais très efficaces, que Satan a continuellement utilisées et utilise encore de nos jours. Un de ces domaines, c’est la musique.

Dans Ézéchiel 28:13-14, Dieu nous dit ceci de l’archange Lucifer : « Tu te trouvais dans l’Éden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de pierres précieuses de toutes sortes, la sardoine, la topaze, la calcédoine, le chrysolithe, l’onyx, le jaspe, le saphir, l’escarboucle, l’émeraude et l’or. Les tambours et les flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu. » Donc, nous découvrons que, parmi les talents de Lucifer, la belle musique était à sa disposition pour instruire les humains en leur apportant la lumière de la Parole de Dieu. Dans Ézéchiel 28:14, Dieu déclare : « Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu. » Il avait reçu la tâche d’être le porteur de la lumière de Dieu aux humains. D’ailleurs, Lucifer veut dire « porteur de lumière », mais quelque chose est survenu soudainement dans son comportement.

Dans Ézéchiel 28:15-17, Dieu continue : « Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi. Au milieu de ton riche commerce, ton cœur s’est rempli de violence, et tu devins coupable ; je te précipiterai de la montagne de Dieu ; je te détruirai, ô chérubin protecteur, du milieu des pierres de feu ! Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, et tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jetterai par terre, je te donnerai en spectacle aux rois, pour qu’ils te regardent. » À cause de sa beauté, il est possible qu’il se soit mis à conjecturer que les humains l’adoreraient comme un dieu. Mais quelle ne fut pas sa surprise d’apprendre : « Et auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Ne sont-ils pas tous [les anges] des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:13-14). Ce porteur de lumière était destiné à servir ceux qui doivent hériter le salut : les humains que Dieu a créés à Son image et à Sa ressemblance !

Est-ce à ce moment que Lucifer s’est révolté contre son Créateur au point de vouloir s’attaquer au trône de Dieu ? Le prophète Ésaïe nous donne un compte-rendu de sa rébellion alors que Dieu le questionne ainsi : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles [anges] de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:12-14). « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9).

Depuis ce temps, Lucifer, le plus bel archange de Dieu, est devenu Satan le diable, l’adversaire de Dieu. Alors, chers amis, ne faites plus l’erreur d’inter-changer les noms de Lucifer et de Satan. Lucifer était l’archange de Dieu, tandis que Satan est un contradicteur temporaire de Dieu, voulant maintenant détruire l’humanité. Satan utilise la musique comme un des nombreux dispositifs du processus de cette destruction. L’histoire nous indique clairement que chaque génération a développé sa propre musique qui convenait bien à son style de vie. Quelqu’un né dans les années 1940 se souvient sûrement de l’ère de la musique « big band ». Au début des années 1950, c’était l’époque « country » avec ses plaintes et ses peines chantées au son de la mélodie. Vint la période de la mixtion des pièces classiques, suivi du « rock‘n’roll » et de l’âge électronique de notre époque. C’est ainsi que chaque génération de chanteurs a produit sa complainte particulière pour plaire à l’auditoire qui les a adorés comme des idoles. Vous devez sûrement vous souvenir du « punk rock » et tous les autres « rocks » — rock psychédélique, rock underground, rock heavy metal, acid rock, etc. — pour identifier les époques d’affaissement ou de rébellion contre les lois sociales et morales des pays.

Cette période fut ponctuée d’un habillement excentrique, du « body piercing » et de ses coiffures multicolores à l’emporte-pièce pour vraiment choquer, provoquer et rejeter ce qu’on appelait les normes établies par la société, et cela a fonctionné à merveille pour bouleverser les foules par ces jeunes en rébellion. Plus récemment, mais également troublant, le phénomène qu’on appelle « rap music » fut développé sur des tons raciaux et fondé sur la configuration que chaque « vedette » voulait présenter. Les groupes violents ont adapté leur style d’expression, ponctué de staccatos répétitifs, avec des paroles remplies de blasphèmes, de colère et d’images de situations violentes projetées pour provoquer l’auditoire. Ce « chant » est devenu incroyablement populaire, attirant des multitudes de fans de toutes les races qui en firent ensuite leur propre culture.

De nos jours, la musique n’est plus toute country ou tout rock & roll ou tout rap, malgré que ces trois styles semblent encore dominer la scène musicale. Il y a pareillement la musique « chrétienne », particulièrement dans la culture évangélique. Nous avons de plus en plus de postes de télé chrétienne, des boutiques pour vendre leur musique, des concerts avec des montages de mélodies gospel et des groupes rock chrétiens prétendant à une liaison biblique. L’industrie musicale est devenue énorme, ayant une croissance explosive depuis que la nouvelle technologie électronique a rendu sa distribution plus facile. Seulement en 2011, cette ingéniosité a généré un revenu mondial d’au delà de 67 milliards de dollars.

Cela illustre très bien comment nous, les humains, aimons la musique de notre génération, la musique de notre culture ainsi que la musique de notre foi. Il semble que le Créateur a mis cette tendance en nous, car, quand nous sondons les Écritures, nous découvrons que la musique a joué un rôle saillant dans l’adoration de Dieu. Nous voyons plusieurs références aux instruments de musique avec des chants et des hymnes dans l’Ancien et le Nouveau Testaments. Le livre des Psaumes est une belle collection de chants d’adoration. Il devient alors évident qu’il existe une bonne et une mauvaise utilisation de la musique. Si la musique élève notre esprit afin de promouvoir des pensées positives tout en mettant de la joie dans nos vies, alors c’est une bonne musique.

Si, par contre, la musique nous déprime ou fait la promotion d’un comportement licencieux, violent ou chaotique, elle devient sûrement une mauvaise influence. Tout comme le mensonge incite le menteur à une mauvaise conduite, ainsi les paroles d’une mauvaise musique peuvent également inciter les auditeurs à réagir d’une façon inacceptable et devraient alors être évitées. Le roi Salomon, qui aimait beaucoup la musique, a dit ceci, dans Ecclésiaste 7:5 : « Mieux vaux entendre la répréhension du sage, que d’entendre la chanson des insensés. » Donc, essayons d’éviter les chansons des insensés, afin de nous concentrer plutôt sur les activités qui nous inspirent et remontent notre moral, incluant dans le choix de notre musique.

Il y aura un jour une très grande séduction mondiale où un homme, adversaire de Dieu, s’élèvera au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu. Jésus nous a préparés depuis longtemps pour l’apparition de cet impie en commençant par avertir Ses propres disciples, il y a près de 2 000 ans de cela. Dans Marc 13:1-2, nous lisons : « Comme Jésus sortait du temple, un de ses disciples lui dit : Maître, regarde quelles pierres et quels bâtiments ! Et Jésus, répondant, lui dit : Tu vois ces grands bâtiments ; il n’y restera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée. »

Dans les versets 3 à 6, nous lisons : « Et comme il était assis sur le mont des Oliviers, vis-à-vis du temple, Pierre, Jacques, Jean et André Lui demandèrent en particulier : Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de leur prochain accomplissement ? Alors Jésus, répondant, se mit à dire : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, et diront : Je suis le Christ ; et ils en séduiront plusieurs. » Dans Sa prophétie aux disciples, dans ce chapitre 13, Jésus nous déclare au moins quatre fois de « prendre garde ». Le fait d’avoir dit cela quatre fois donne abondamment d’importance à Son discours et requiert notre entière attention.

Dans la vie, nous faisons souvent face à une situation où nous croyons que l’argent pourrait régler tous nos problèmes. Satan utilise ces occasions pour nous offrir des opportunités de gagner beaucoup d’argent sans trop d’efforts. Certains tombent dans le piège et ne réalisent pas que l’argent gagné trop facilement devient dangereux. « Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur, » dit Paul, dans 1 Timothée 6:10-11. Rappelez-vous continuellement de ceci : « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter. C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie » (1 Corinthiens 10:13-14).

L’amour de l’argent, c’est-à-dire, la cupidité et l’avarice, est une véritable idolâtrie et nous la voyons manifestée dans le domaine de la religion où trop de « pasteurs » utilisent leur autorité pour s’enrichir rapidement en dominant sur leurs troupeaux. D’abord, dans Marc 13:5, Jésus nous avertit de ne pas nous laisser séduire par des hommes se donnant une autorité spirituelle avec leurs visions prophétiques. Car il viendra beaucoup d’enseignants charismatiques qui déclareront être le Christ. Prenez garde, car ce comportement séduira un grand nombre. Les véritables convertis ne seront pas séduits, car 1 Thessaloniciens 4:16-17 nous instruit que : « le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »

Le deuxième avertissement s’applique à des gens charismatiques qui, séduits par Satan, croiront faire la volonté de Dieu en persécutant les véritables chrétiens qui n’interprètent pas les Écritures à leur manière. Alors, dans Marc 13:9-11, Jésus à dit : « Mais prenez garde à vous-mêmes ; car ils vous traduiront devant les tribunaux et les synagogues ; vous serez fouettés, et vous comparaîtrez devant les gouverneurs et les rois, à cause de moi, pour me rendre témoignage devant eux. Mais il faut que l’Évangile soit auparavant prêché à toutes les nations. Or, quand ils vous mèneront pour vous livrer, ne soyez point en peine par avance de ce que vous aurez à dire, et ne le méditez point ; mais dites ce qui vous sera inspiré à cette heure-là ; car ce ne sera pas vous qui parlerez, mais le Saint-Esprit. »

Dans Jean 16:33, Jésus déclare : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. » Paul a déclaré la même chose dans 2 Timothée 3:12-13 : « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant [eux-mêmes] séduits. » Le troisième avertissement est dirigé vers les faux-christs et les faux-prophètes. Jésus nous exhorte en déclarant : « Car de faux Christs et de faux prophètes s’élèveront, et accompliront des signes et des prodiges pour séduire même les élus, si c’était possible. Mais prenez-y garde ; voici, je vous ai tout prédit » (Marc 13:22-23). La majorité de ceux qui sont impressionnés par les prodiges et la magie seront en effet séduits.

Les Élus ne seront pas séduits, s’ils se rappellent les paroles de Jésus que ni des miracles, ni des exorcismes, ni des prodiges ne suffiront pour séduire les élus, si ceux qui les produisent sont des ouvriers non méritants, puisque Jésus nous dit que nous les reconnaîtrons à leurs fruits, leurs œuvres. Regardons les paroles de Jésus, dans Matthieu 7:22-23 : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité. » Observez les télévangélistes qui se vantent de vous guérir avec leurs potions magiques, qui vous promettent de gagner amplement d’argent avec leur linge sacré. Êtes-vous vraiment impressionnés par les multiples miracles qu’ils accomplissent chaque semaine à la télévision ? Vous noterez également que tout est gratuit, mais n’oubliez surtout pas de leur envoyer votre généreuse offrande !

Et dire que des gens sincères sont presque à genoux à adorer ces hommes devenus de véritables idoles par leur charisme et leurs promesses pour accommoder leur auditoire. Nous arrivons maintenant à la quatrième mise en garde contre ceux qui prédisent le jour de Son retour. Pourtant, Jésus a clairement dit, dans Marc 13:32-33 : « Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père. Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra. » Un tel avertissement est plein de valeur dans la mesure où certains évènements qui sont prophétisés doivent arriver en premier, sinon il n’y aurait pas lieu de veiller et de prier.

Dans le même discours selon Luc, Jésus nous a donné un avertissement final dans Luc 21:34-36, en disant : « Prenez donc garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne soient appesantis par la débauche, par l’ivrognerie et par les inquiétudes de cette vie ; et que ce jour-là ne vous surprenne subitement. Car il surprendra comme un filet tous ceux [les non convertis] qui habitent sur la face de la terre. Veillez donc, et priez en tout temps, afin que vous soyez trouvés dignes d’éviter toutes ces choses qui doivent arriver, et de subsister devant le Fils de l’homme. » Satan place continuellement toutes sortes d’idoles devant le monde, afin de les adorer, car adorer une idole, c’est adorer Satan qui se tient toujours debout derrière elle.

Ici je trouve très pertinent de souligner que ceux qui s’agenouillent devant un crucifix ou des statuts d’églises se rendent coupables de la même idolâtrie que les anciens païens qui se bâtissaient des idoles ! Non seulement les « Jésus » sculptés sur ces crucifix n’ont rien à voir avec le vrai Jésus, mais cela contrevient à un commandement que la plupart des « chrétiens » connaissent… Dieu n’a-t-Il pas donné ce commandement, dans Exode 20:4 : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ; tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. »

Et comme nous avons vu, ces idoles prennent toutes sortes de formes, soit les « stars » de la musique, le pouvoir politique et ceux qui s’enflent d’orgueil parce qu’ils en sont devenus les vedettes. Vient ensuite l’amour de l’argent, les idoles du sport, la convoitise de toujours posséder davantage, qui est aussi une idolâtrie, et j’en passe. On ne peut pas adorer Bélial et Dieu en même temps ! Soit un ou l’autre, mais pas les deux. Le monde continuera à avoir ses idoles jusqu’au retour de Jésus, mais les élus ne doivent pas être de ce nombre. Nos yeux devraient toujours être fixés sur Dieu et Son Royaume à venir sous la direction de Jésus. Voilà pourquoi : « Veillez donc, et priez en tout temps, afin que vous soyez trouvés dignes d’éviter toutes ces choses qui doivent arriver durant la grande tribulation, et de subsister devant le Fils de l’homme. » C’est ce que je souhaite à tous ceux et celles qui ont lu cet article.




D.339 – Crucifié avec Christ

croix

Par Joseph Sakala

Dans Galates 2:20, Paul déclare : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » Dans ses formes variées, le verbe être jouit d’un vaste usage au travers de l’Écriture. Les versets où il est utilisé par rapport à nous contiennent plusieurs des plus grandes et des plus précieuses vérités. Considérez ces quelques exemples :

Au passé – Dans Romains 5:8, nous lisons : « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. » Et, dans Romains 5:10 : « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? » Avez-vous noté que Paul nous déclare ici que c’est par la vie de Christ, Sa résurrection, que nous sommes sauvés ? La mort de Christ nous a réconciliés avec le Père. « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3).

Au présent – Romains 4:7 nous dit : « Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, et les péchés couverts ! » Et, dans 1 Corinthiens 3:16 : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » Dans 1 Pierre 1:5, nous apprenons que nous, les convertis : « dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. » « Mais c’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ; et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; au contraire, j’ai travaillé beaucoup plus qu’eux tous ; non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi, » déclare Paul dans 1 Corinthiens 15:10. Et Colossiens 2:9-10 nous dit : « Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. Et vous avez toute plénitude en lui, qui est le chef de toute principauté et puissance. »

Au futur – Jean nous dit : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Paul nous explique comment cela va se faire dans 1 Thessaloniciens 4:17 : « Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » Mais l’apogée de notre gloire viendra tel que décrit dans Apocalypse 22:3-5 où : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. »

Mais avant tout cela, il a fallu qu’il y ait de la souffrance. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Pierre a écrit son épître durant une persécution des chrétiens qui a causé beaucoup de souffrances. Pierre nous rappelle que Christ a souffert pour nous et que cela devrait être un privilège de souffrir pour Lui. « Bien-aimés, ne soyez point surpris de la fournaise qui est au milieu de vous, pour vous éprouver, comme s’il vous arrivait quelque chose d’étrange. Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque Sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie » (1 Pierre 4:12-13). La souffrance de Jésus fut prédite : « Recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies » (1 Pierre 1:11).

Nous apercevons cependant Jésus : « Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:23-24). « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18). Jésus a souffert injustement en esprit, mais également dans la chair.

Comme le dit si bien Pierre : « Je prie les anciens qui sont parmi vous, moi qui suis ancien avec eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée : paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau » (1 Pierre 5:1-3). « Car c’est une chose agréable à Dieu, que quelqu’un, par un motif de conscience, endure des afflictions en souffrant injustement. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir » (1 Pierre 2:19-20).

Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal. Christ ayant souffert pour nous dans la chair, vous aussi, armez-vous de cette même pensée que celui qui a souffert en la chair a cessé de pécher. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Car s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard.

Si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu Lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien. Que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à Sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et permanents. Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque Sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie.

Dans Galates 5:24-25, Paul affirme : « Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. » La mort par crucifixion était sûrement la plus cruelle et douloureuse forme d’exécution inventée par l’homme. Malgré cela : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2). L’apôtre Pierre nous parle également de cette atrocité, disant : « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, Lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18).

Mais, tout comme Jésus S’est sacrifié pour nous, nous avons maintenant le privilège de Lui offrir nos corps comme un sacrifice vivant. C’est ce que Paul nous confirme, dans Romains 12:1-2, lorsqu’il dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » Ce sacrifice spirituel est comparé par Paul à la crucifixion : « Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché » (Romains 6:6).

La crucifixion ne provoque pas une mort instantanée, mais plutôt une mort lente et douloureuse. Ainsi, la mort au péché par le véritable converti n’est pas instantanée non plus, néanmoins, elle s’avère un processus vraiment efficace dans la vie chrétienne. Dans son épître aux Galates, Paul mentionne à trois reprises que le chrétien doit suivre le Christ dans Sa crucifixion. Dans la crucifixion du soi, de la chair et envers le monde. D’abord la crucifixion du soi, Paul nous l’explique parfaitement dans Galates 2:20 lorsqu’il dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. »

Ensuite, nous devons crucifier la chair. « Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises, » nous dit Paul, dans Galates 5:24. Finalement, nous devons être crucifiés à tout ce qui a trait au monde. Dans Galates 6:14, Paul nous l’explique ainsi : « Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. »

Pour en arriver là : « Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés. Afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:19-21). Être converti signifie plusieurs choses. Le mot grec veut simplement dire « faire volte-face » ou « changer de direction ». La conversion chrétienne veut toutefois dire de faire volte-face devant le système du monde et se tourner vers Christ. Se repentir signifie également de penser différemment, ce qui, dans le contexte chrétien, implique un changement de la pensée.

Il faut que notre pensée soit spirituelle, centrée sur Christ et les Écritures. La véritable repentance et la conversion à Christ ne sont pas simplement un geste émotionnel témoigné dans un stade sportif lors d’une assemblée religieuse. Quoi qu’à l’occasion, cela pourrait très bien arriver ainsi. Sans la vraie repentance, il n’y a pas de salut. Jésus a Lui-même déclaré : « Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez, et si vous ne devenez comme des enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. C’est pourquoi, quiconque s’abaissera, comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des cieux. Et quiconque reçoit un tel enfant en mon nom, me reçoit. » Dieu recherche l’humilité dans la conversion, comme pour un enfant qui est enseignable.

C’est triste à dire, mais il existe une multitude d’hommes et de femmes qui se croient chrétiens convertis, mais ne le sont pas. Cela devient évident par l’absence de transformation de leur comportement et de leurs croyances, en comparaison avec les pratiques du monde. Dans 2 Corinthiens 5:17-18, nous lisons : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. » Si une personne ne manifeste aucun changement dans son comportement après sa conversion, comment peut-elle prétendre être convertie ? Devenir une nouvelle créature se manifeste dans son nouveau caractère, son désir d’être enseigné dans la Parole de Dieu afin d’être réconciliée à Lui et se voir confier le ministère de réconciliation au service de Jésus. Dieu est en train de Se former des Élus.

Jésus a Lui-même annoncé que, lorsqu’Il reviendrait : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité. » Mais pourquoi ? Jésus est insulté lorsque quelqu’un Le fait passer pour menteur. Le pasteur qui prêche depuis 50, 55, ou 60 ans peut-il se permettre de faire mentir la Parole de Dieu ? Ce n’est pas comme s’il ne connaissait pas les versets bibliques, mais plutôt parce qu’il craindrait de perdre toutes ses brebis s’il se mettait à prêcher la vérité. Donc, plus il a de brebis, plus coupable il devient en leur prêchant pareilles mensonges.

Laissez-moi vous citer deux versets que ces pasteurs connaissent sûrement et qu’ils se gardent pourtant bien de prêcher dans leurs sermons chaque semaine. Dans Jean 3:13, Jésus à déclaré : « Personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » « Car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit par mesure » (Jean 3:34). Donc, Jésus qui a reçu le Saint-Esprit sans mesure Se fait traiter de menteur par des hommes qui prêchent qu’il est possible d’aller au ciel, simplement parce qu’ils vendent des millions de livres pour s’enrichir chaque semaine. Ces pasteurs sont-ils enseignables, humbles comme des petits enfants ? Regardons maintenant un autre passage dans la Bible défendant carrément à quiconque d’aller au ciel.

Dans 1 Timothée 6:15-16, Paul explique à Timothée, au sujet de Jésus : « Que doit manifester en Son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen. » Est-ce que cela nous donne l’impression que des humains peuvent aller au ciel ? Combien de personnes croient qu’ils iront au ciel lors de la tribulation à cause de ces faux ministres ? Ils sont voilés tout comme le pasteur qui les enseigne. Il est plus que temps que tout ceux qui professent Christ revoient leur croyance et leur comportement personnel en conformité, soit avec le monde, soit avec la Parole de Dieu. Selon l’exhortation de Paul : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? à moins que, peut-être, vous ne soyez réprouvés » (2 Corinthiens 13:5). À Dieu soit la gloire !

Un des grands mots de louange dans la Bible est « gloire » et il devrait être évident que la gloire appartient à Dieu et non à l’homme. Psaume 115:1-3 nous le témoigne, car l’auteur déclare : « Non point à nous, Éternel, non point à nous, mais à Ton nom donne gloire, à cause de ta bonté, à cause de ta vérité. Pourquoi diraient les nations : Où donc est leur Dieu ? Notre Dieu, il est dans les cieux ; il fait tout ce qu’il lui plaît. » En effet, car : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains, » proclame Psaume 19:2. Mais plus que cela : « L’Éternel est élevé par-dessus toutes les nations ; sa gloire est au-dessus des cieux, » nous déclare Psaume 113:4.

Pour ce qui est de Sa gloire : « Que la gloire de l’Éternel dure à toujours ! Que l’Éternel se réjouisse dans ses œuvres ! Il regarde la terre et elle tremble ; il touche les montagnes et elles fument. Je chanterai à l’Éternel tant que je vivrai ; je psalmodierai à mon Dieu tant que j’existerai, » déclare David, dans Psaume 104:31-33. Et, aux anges du ciel, David atteste : « Rendez à l’Éternel l’honneur dû à son nom ; prosternez-vous devant l’Éternel dans une sainte magnificence ! » (Psaume 29:2). Il est donc inapproprié pour les serviteurs de Dieu sur la terre de se glorifier eux-mêmes. Dans Jérémie 9:23-24, nous lisons : « Ainsi a dit l’Éternel : Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse ; que le fort ne se glorifie pas de sa force, et que le riche ne se glorifie pas de sa richesse. Mais que celui qui se glorifie, se glorifie de ce qu’il a de l’intelligence, et qu’il me connaît, et qu’il sait que je suis l’Éternel qui exerce la miséricorde, le droit et la justice sur la terre ; car c’est en ces choses que je prends plaisir, dit l’Éternel. »

Cette exhortation est aussi proclamée par Paul dans le Nouveau Testament lorsqu’il affirme, dans 1 Corinthiens 1:27-31, que : « Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Lui. Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur. » Tel que décrit dans le texte plus haut, Dieu manifeste Sa gloire envers nous présentement, dans Sa miséricorde et dans Sa vérité, en nous procurant le salut en Jésus-Christ qui nous dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Donc : « La bonté et la vérité se sont rencontrées ; [et] la justice et la paix se sont entrebaisées, » nous certifie Psaume 85:11.

Pour ce qui touche chaque chrétien converti à Christ, répétons ces paroles de David : « Je te célébrerai de tout mon cœur ; je te psalmodierai en la présence de Dieu. Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme » (Psaume 138:1-3). Tu es la source de tout salut !

Dans Ésaïe 12:2-5, le prophète déclare : « Voici, Dieu est mon salut ; j’aurai confiance, et je ne craindrai point. Car l’Éternel, l’Éternel est ma force et ma louange, et il a été mon Sauveur ! Et vous puiserez des eaux avec joie aux sources du salut. Et vous direz en ce jour-là : Louez l’Éternel, invoquez son nom, publiez parmi les peuples ses hauts faits ! Célébrez la gloire de son nom ! Chantez à l’Éternel, car il a fait des choses magnifiques ; qu’elles soient connues par toute la terre ! » Ce beau passage se situe au milieu d’une louange à Dieu pour la délivrance de Son peuple en ce jour-là. C’est une prophétie annonçant le retour de Christ pour régner sur la terre. Alors : « Crie et chante de joie, toi qui habites en Sion ! Car le Saint d’Israël est grand au milieu de toi » (v. 6).

En attendant ce jour merveilleux, nous pouvons nous approprier, dès aujourd’hui, ses bénédictions spirituelles. Un jour, une autre source s’était ouverte. Comme Jésus était mourant sur la croix : « un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau » (Jean 19:34). Lors d’une Fête des Tabernacles : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié) » (Jean 7:37-39). Le sang et l’eau ont coulé ensemble de la blessure du côté de notre Sauveur, ce jour là, et leur puissance est devenue une fontaine de vie pour tout ceux qui boiraient. Les eaux sont encore devenues les eaux vivantes d’une fontaine qui ne deviendra jamais sèche.

« Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils » (Apocalypse 22:1-2). Et merveille des merveilles, il n’y aura pas seulement un fleuve, mais des fleuves d’eau vive couleront de son sein ; plusieurs, pour tout ceux qui croiront en Jésus afin de recevoir le salut. Car tout ceux qui voudront se convertir par les instructions des Élus, sous Christ, durant la deuxième résurrection, recevront gratuitement le salut au jugement du Grand Trône Blanc. Et tous seront formés en Christ et inclus dans le Livre de Vie pour l’éternité.

Dans 2 Corinthiens 5:19-21, Paul nous confirme : « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. » De nos jours, plusieurs gens se plaisent à se proclamer autodidactes, mais aucun chrétien ne peut faire cette affirmation. Tout ce que nous sommes ayant valeur éternelle fut produit en nous par Dieu au travers de Christ. La déclaration de Paul est très claire là-dessus. Nous sommes devenus justice de Dieu, mais seulement parce que Dieu a fait que Jésus devienne péché pour nous.

Quand Dieu nous a justifiés, ce fut : « à la louange de la gloire de Sa grâce qu’il nous a accordée en son bien-aimé » (Éphésiens 1:6). Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. Le contexte dans ces passages bibliques démontre l’évidence même que notre justice a été rendue possible par la grâce de Dieu et que nous n’avons rien accompli pour mériter un tel privilège. Alors : « Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés » (Colossiens 1:12-14).

Que, dans notre pauvreté, nous soyons cohéritiers avec Christ est tout simplement une grâce imméritée : « Afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. Cette parole est certaine, et je veux que tu établisses fortement ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer les bonnes œuvres ; voilà les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes » (Tite 3:7-8).

En promesse maintenant, mais dans la pleine réalité plus tard : « à celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu son Père ; à lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (Apocalypse 1:6). « Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ, » nous dit Éphésiens 2:6-7. Sans Lui nous ne sommes rien, mais avec Lui nous avons toutes choses, car : « c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1:30-31).

Véritablement, dans le salut tout comme dans la création : « Sachez que l’Éternel est Dieu. C’est lui qui nous a faits, et non pas nous ; nous sommes son peuple et le troupeau qu’il fait paître. Entrez dans ses portes avec des actions de grâces, dans ses parvis avec la louange ; célébrez-le, bénissez son nom. Car l’Éternel est bon ; sa bonté demeure à toujours, et sa fidélité d’âge en âge » (Psaume 100:3-5). Il est fidèle et juste. Trop souvent, lorsque nous citons un verset favori de la Bible, sa familiarité semble nous voiler sa compréhension totale. Tel est le cas lorsque nous citons le beau verset de 1 Jean 1:9 : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. »

Dès le début, il faut se rappeler la conséquence réelle du péché. La Bible nous dit, dans Romains 6:23 : « Car le salaire du péché, c’est la mort. » Donc, le péché ne peut pas demeurer impuni. Un juge fidèle et juste est obligé de punir une telle conduite, car la pardonner tout simplement n’est ni fidèle ni juste. Et, selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang et sans effusion de sang il n’y a point de pardon, nous dit Hébreux 9:22. Mais la Bible nous dit également que, si nous marchons dans la lumière, comme Il est Lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres et le sang de Son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. Alors, si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père : Jésus-Christ le Juste. C’est Lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.

Jésus a payé pleinement la pénalité pour nos péchés. Il est mort afin que nous soyons épargnés. Car Celui qui n’a point connu le péché, Dieu l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui. Oui, le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ, notre Seigneur. Et Dieu a promis que : « celui qui les confesse [ses péchés] et qui les abandonne, obtiendra miséricorde » (Proverbe 28:13). Dans toute Sa miséricorde, Dieu l’a déclaré ainsi parce qu’Il est juste et fidèle. Dieu ne peut pas permettre que nos péchés nous soient imputés deux fois. Parce qu’Il est juste et fidèle, Dieu a promis au pécheur qui confesse son péché de, non seulement lui pardonner, mais de le laver de toute iniquité afin de restaurer l’harmonie qui fut brisée par notre rébellion. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ ; soyez réconciliés avec Dieu !

Certains prédicateurs se vantent de nos jours de connaître tous les versets de la Bible et, par conséquent, ils n’ont plus rien à apprendre. À ces gens-là, Paul répond : « si quelqu’un croit savoir quelque chose, il ne sait encore rien comme il faut savoir. Mais si quelqu’un aime Dieu, Dieu est connu de lui » (1 Corinthiens 8:2-3). Beaucoup de choses nous demeurent encore voilées dans la Bible. Malgré sa modestie tout à fait réaliste, Paul savait certaines vérités clés qu’il pouvait affirmer avec certitude, et que nous aussi pouvons affirmer sur les mêmes bases que lui. Une chose essentielle que nous devions tous connaître, c’est ce que Paul déclare : « Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir » (Romains 7:18). Une personne a besoin de savoir qu’elle est perdue avant de vraiment venir à Christ pour le salut.

Cependant, une fois que le pécheur reçoit Christ comme Sauveur, il peut alors déclarer avec certitude, comme Paul l’a fait au sujet de son propre salut : « C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là » (2 Timothée 1:12). Une fois commencée, la vie chrétienne n’est pas nécessairement facile. Paul se posait toujours des questions : « Sont-ils Hébreux ? je le suis aussi. Sont-ils Israélites ? je le suis aussi. Sont-ils la postérité d’Abraham ? je le suis aussi. Sont-ils ministres de Christ ? (je parle en imprudent,) je le suis plus encore ; plus je le suis par les travaux, infiniment plus par les blessures, plus par les prisons ; souvent en danger de mort ; cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un ; trois fois j’ai été battu de verges ; une fois j’ai été lapidé ; trois fois j’ai fait naufrage ; j’ai passé un jour et une nuit dans la mer profonde ; j’ai été souvent en voyage ; en danger sur les fleuves, en danger de la part des voleurs, en danger parmi ceux de ma nation, en danger parmi les Gentils, en danger dans les villes, en danger dans les déserts, en danger sur la mer, en danger parmi les faux frères ; dans les peines, dans les travaux, dans de fréquentes veilles, dans la faim, dans la soif, souvent dans les jeûnes, dans le froid et dans la nudité » (2 Corinthiens 11:22-27).

Pourtant, il pouvait dire avec confiance que : « nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein » (Romains 8:28). Mais à cause de son assurance dans ce qu’il vivait pour Christ, il pouvait également déclarer : « Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie » (Philippiens 4:11-13).

Peu importe ce que la vie lui apportait, rien ne pouvait l’ébranler. « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle qui n’est point faite de main d’homme. Car nous gémissons dans cette tente, désirant avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel ; si toutefois nous sommes trouvés vêtus et non pas nus. Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie » (2 Corinthiens 5:1-4), sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui afin que le corps du péché soit détruit et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec Lui. Et c’est ce que je souhaite à tous ceux qui lisent ceci.




D.338 – Croître dans la connaissance du Seigneur

heureux

Par Joseph Sakala

Dans Colossiens 1:10-14, Paul exhorte l’Église à se comporter : « De telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. » Il y a plusieurs encouragements dans la Bible voulant qu’un enfant de Dieu vive de façon à refléter le caractère saint de Son Sauveur.

L’expression de « se conduire d’une manière digne » n’apparaît que trois fois dans le Nouveau Testament, dont une fois dans le texte plus haut et une autre fois dans Éphésiens 4:1-3 où Paul dit : « Je vous exhorte donc, moi le prisonnier du Seigneur, à vous conduire d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, vous supportant les uns les autres avec charité ; vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. » La troisième fois se trouve dans 1 Thessaloniciens 2:12 où Paul déclare : « Vous exhortant, vous encourageant et vous conjurant de vous conduire d’une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire. » Paul voulait que les Colossiens se comportent de façon à vivre leur vie d’un manière plaisante pour le Christ.

L’Église en Galatie était aux prises avec des membres qui essayaient encore de suivre l’ancienne loi des Juifs. Alors, Paul leur déclare : « Car, est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ. Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:10-12). Paul insistait auprès des frères thessaloniciens : « Mais, comme Dieu nous a jugés dignes de nous confier l’Évangile, aussi parlons-nous, non pour plaire aux hommes, mais à Dieu, qui éprouve nos cœurs. Car nous n’avons jamais employé de paroles flatteuses, comme vous le savez, ni agi par aucun motif intéressé ; Dieu en est témoin. Et nous n’avons point recherché la gloire qui vient des hommes, ni parmi vous, ni parmi les autres ; quoique nous pussions, comme apôtres de Jésus-Christ, peser avec autorité » (1 Thessaloniciens 2:4-6).

Puisque nous devons marcher dignement, nous devons également produire des fruits dignes du salut : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Cela ne devrait pas être surprenant pour nous, puisque Jésus Lui-même nous a dit que : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). « Toutefois, je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille ; car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous ; et si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement, » nous a déclaré Jésus avant de mourir, dans Jean 16:7-8.

Quand on pense que nous étions morts dans nos fautes et dans nos péchés et que nous sommes venus à Christ. « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17). Donc, à nous de nous revêtir du nouvel homme créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. Cette nouvelle personne est alors fortifiée afin de marcher dans la dignité. À nous de faire comme David et de nous ennuyer de la Parole de Dieu au point de la rechercher partout où elle se trouve.

Dans Psaume 119:81-84, David déclare : « Mon âme se consume après ton salut ; je m’attends à ta parole. Mes yeux se consument après ta promesse ; je dis : Quand me consoleras-tu ? Car je suis comme une outre dans la fumée ; mais je n’oublie point tes statuts. Combien dureront les jours de ton serviteur ? Quand feras-tu justice de ceux qui me poursuivent ? » Ceux qui aiment Dieu de tout leur cœur, de toute leur âme et de toute leur force, et qui cherchent premièrement le Royaume de Dieu et Sa justice, comprennent ce qu’est la crainte de l’Éternel et trouvent la connaissance de Dieu.

Mais, malgré cette connaissance, les saints de Dieu sont souvent désorientés par le succès apparent des méchants. Et David ne faisait pas exception. Alors, il se posait des questions : « Mes yeux se consument après ta promesse ; je dis : Quand me consoleras-tu ? Car je suis comme une outre dans la fumée ; mais je n’oublie point tes statuts. Combien dureront les jours de ton serviteur ? Quand feras-tu justice de ceux qui me poursuivent ? Les orgueilleux m’ont creusé des fosses ; ce qui n’est pas selon ta loi. Tous tes commandements ne sont que fidélité ; on me persécute sans cause ; aide-moi ! Encore un peu, et ils me détruisaient sur la terre ; mais je n’abandonne pas tes commandements » (Psaume 119:82-87).

Parmi toutes ces plaintes, on voit cependant quand même cette continuelle croyance dans les promesses de Dieu. Malgré qu’il crût que ses jours n’étaient pas garantis, il s’attendait à ce que Dieu juge les méchants, car il savait que Ses commandements ne sont que fidélité. Sa dernière demande pourrait aussi bien être la nôtre également : « Fais-moi revivre selon ta bonté, et je garderai la loi de ta bouche. O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme » (Psaumes 119:88-90). Donc, il faut se rappeler que : « Toi qui, m’ayant fait voir plusieurs détresses et plusieurs maux, reviens me rendre la vie, et qui me fais remonter hors des abîmes de la terre. Tu accroîtras ma grandeur, et tu me consoleras encore » (Psaume 71:20-21). Sur ce fondement, nous avons l’assurance de Sa fidélité, et nous garderons la loi de Sa bouche.

Dans Hébreux 6:16-20, nous lisons : « Or, les hommes jurent par celui qui est plus grand qu’eux, et leur serment pour confirmer une chose, termine tous leurs différends ; afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. »

Le mot « espérance », lorsqu’il est utilisé dans le Nouveau Testament, n’indique pas une simple attitude d’espoir, mais plutôt une attente joyeuse de quelque chose qui nous a été promis et qui arrivera sûrement. Notons spécialement les fois où le mot est utilisé avec un adjectif descriptif. Dans 2 Thessaloniciens 2:15-17, Paul nous dit : « C’est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre. Or, que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné dans sa grâce une consolation éternelle, et une bonne espérance, console vos cœurs, et vous affermisse en toute bonne doctrine et en toute bonne œuvre. »

Nous découvrons que la bonne espérance nous est donnée avec une consolation qui va durer éternellement. Le Père et le Fils nous l’accordent par la grâce qui nous amène le salut. Ensuite, nous sommes instruits qu’ : « En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:13-14). Cette espérance ne peut venir que par le commandement de Dieu, notre Sauveur, et du Seigneur Jésus-Christ.

Finalement, nous avons une espérance qui est activement vivante. « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5). Nous allons revivre tout comme Jésus est ressuscité des morts, car Sa résurrection est notre assurance et notre espérance. Donc, notre espérance sous la grâce est garantie par Christ, car : « la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité ; (Car la loi n’a rien amené à la perfection ; ) mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise à sa place » (Hébreux 7:18-19).

Ce n’était pas possible sous la loi de Moïse. « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ. Que si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun » (1 Corinthiens 3:11-13). Et l’œuvre de Christ est glorieuse par comparaison, elle est vraiment une ancre pour notre âme, car elle contient la Parole de la vérité.

Dans Psaume 119:160, nous lisons : « Le fondement de ta parole est la vérité, et toutes les lois de ta justice sont éternelles. » Très peu de livres survivent à leur première impression et ceux concernant la science sont démodés après quelques années. Mais un livre est éternel ! La Bible se maintient ! Même ses plus anciens chapitres sont encore précis et à date. Malgré les attaques des païens anciens et des évolutionnistes modernes, ce livre va continuer de durer. Jésus a déclaré : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35). Même après que tout sera mort et toutes les tirades des sceptiques seront oubliées, la Parole va rester. « L’herbe sèche, la fleur tombe, mais la parole de notre Dieu demeure éternellement ! » (Ésaïe 40:8).

Notez la répétition du témoignage à cet effet dans Psaume 119. Nous lisons par exemple, dans Psaume 119:89 : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. » Et, au verset 111 : « J’ai pris tes témoignages pour héritage perpétuel ; car ils sont la joie de mon cœur. » Dans Psaume 119:144, il est écrit : « Tes témoignages ne sont que justice à toujours ; donne-m’en l’intelligence, afin que je vive ! » Et finalement, dans Psaume 119:152 : « Dès longtemps je sais par tes témoignages, que tu les as établis pour toujours. » Donc la Parole de Dieu est fondée depuis toujours, héritée par les convertis à tout jamais, établie pour ceux qui seraient intéressés et durable à toujours. Dieu est éternel et Sa parole subsiste depuis le commencement.

Dans les derniers temps, les hommes pensent avec une certaine arrogance retrancher des Paroles de la Bible, mais Dieu nous met en garde : « Si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:19). L’apôtre Pierre nous déclare : « Mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:25). Cette puissance du consolateur est devenue évidente dès que Jésus est monté au ciel.

Dans Jean 16:7-11, il est écrit : « Toutefois, je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille ; car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous ; et si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement : de péché, parce qu’ils ne croient point en moi ; de justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus ; de jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé. » Le privilège d’annoncer l’Évangile aux non convertis devient un délice par la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Apporter les paroles de Dieu à un cœur préparé par le Saint-Esprit convaincra le monde de péché, de justice et de jugement.

Il les convaincra de péché, parce qu’ils ne croient point en Lui. « C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:2). Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises (Jean 3:19). Le consolateur doit les convaincre d’une rébellion constante contre le ministère du Saint-Esprit alors qu’il les convaincra du besoin de salut par Christ. Car rejeter ce message, c’est blasphémer, ce qui devient impardonnable à la longue. « C’est pourquoi je vous dis que tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné » (Matthieu 12:31).

Le Saint-Esprit devra les convaincre : « De justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus » (Jean 16:10). Maintenant que Jésus est monté au ciel : « Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu » (Romains 3:10-11). Personne de visible, même pas vous et moi. Le Saint-Esprit doit convaincre les hommes que la droiture existe vraiment. Sans quoi, il serait impossible pour nous de comprendre pourquoi nous avons besoin d’être sauvés : « Du jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé » (Jean 16:11). Et ce n’est pas Satan qui va nous convaincre que le Fils de Dieu est mort sur le Calvaire pour nos péchés.

Il faut toujours rechercher une réponse à nos prières. Dans Psaume 138:1-3, David déclare : « Je te célébrerai de tout mon cœur ; je te psalmodierai en la présence de Dieu. Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme. » Ainsi, Dieu répond à nos prières de deux façons, soit d’une manière pratique selon les circonstances, ou directement et spirituellement : « Afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi » (Éphésiens 3:16-17).

Trop souvent, nous sommes tellement fixés sur le côté physique pour lequel nous prions intensément que, lorsque la réponse arrive, nous négligeons de reconnaître la bénédiction dans sa plénitude, même si nous voyons convenablement la réponse du côté pratique. Nous savons que Dieu S’est toujours engagé à pourvoir à nos besoins physiques, pourtant, nous doutons parfois de Sa puissance à pouvoir le faire. Alors, dans Luc 12:29-31, Jésus nous dit : « ne vous mettez point en peine de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez, et n’ayez point l’esprit inquiet. Car ce sont les nations du monde qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père sait que vous en avez besoin. Cherchez plutôt le royaume de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »

Paul nous confirme cette vérité dans Philippiens 4:18-19, en déclarant : « Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ. » Néanmoins, toutes ces choses sont d’une importance minime face à l’immensité de l’éternité. Nos bonnes pensées et notre aptitude à donner de bonnes choses à nos enfants nous préparent au but ultime que Dieu a préparé pour nous ; alors, combien plus notre Père céleste donnera-t-Il le Saint-Esprit à ceux qui le Lui demandent ?

Armés de cette merveilleuse connaissance : « nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30). Alors que Dieu répond à tous nos besoins physiques, Son cœur et Son but sont de nous faire : « connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19).

Voilà pourquoi Paul laisse éclater sa joie en disant : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a Élus en Lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:3-6). La Parole de Dieu a pour but de nous permettre de participer à tous Ses projets : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4).

Le désir du Père, en répondant à vos prières, c’est que vous soyez remplis de la connaissance de Sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle : « De telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le Royaume de son Fils bien-aimé » (Colossiens 1:10-13).

Mais gardez toujours en mémoire que Sa louange spirituelle ne doit pas demeurer intérieure et particulière. Elle doit s’extérioriser par notre comportement envers les autres et par nos œuvres dans la foi. Voilà pourquoi l’apôtre Jacques nous déclare : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse » (Jacques 3:13). L’apôtre Pierre abonde dans le même sens lorsqu’il dit : « Afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:7-9).

Regardons ensemble comment Paul s’adresse aux Colossiens dans son épître : « Aux frères en Christ, les Saints et les fidèles à Colosses. La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ » (Colossiens 1:2). Son épître est notamment édifiante pour ceux qui voudraient développer une relation très serrée avec notre Seigneur Jésus. Le premier chapitre nous fournit la raison principale pour laquelle nous sommes sauvés et les changements éternels qui se produisent lors de notre salut. « Vous aussi, qui étiez autrefois éloignés, et ennemis par vos pensées et vos mauvaises œuvres, Il vous a maintenant réconciliés, dans le corps de sa chair, par sa mort, pour vous présenter devant lui saints, sans tache et irrépréhensibles » (Colossiens 1:21-22).

Le chapitre deux nous fournit des avertissements au sujet de la bataille spirituelle qui prend place en vous : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement » (Colossiens 2:6-9).

Le chapitre trois nous fait voir notre responsabilité afin de prendre avantage de ce que Christ nous a fourni pour vivre en chrétien. « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:1-4). Le chapitre quatre nous distribue des instructions pratiques à savoir comment vivre quotidiennement dans nos relations avec les autres. « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:5-6).

Paul continue dans sa lettre aux Thessaloniciens afin de les préparer pour le second avènement de Jésus. Dans Thessaloniciens 5:23-24, Paul déclare : « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera. » Nous notons que, dans cette première épître de Paul, il y a plus de références directes au second avènement de Jésus que dans tous ses autres écrits. Chacun de ces chapitres se termine par une référence directe à quelque aspect en relation avec Son grand salut tel qu’appliqué dans nos vies personnelles.

Dans le premier chapitre, Paul parle de Son avènement en relation avec le service. « Car ils racontent eux-mêmes quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes convertis des idoles à Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir » (1 Thessaloniciens 1:9-10). Ensuite, au chapitre deux, Paul parle de gloire. « Car quelle est notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, en la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, à son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie » (1 Thessaloniciens 2:19-20). Ensuite, Paul parle de stabilité, dans 1 Thessaloniciens 3:12-13, lorsqu’il leur dit : « Et que le Seigneur vous fasse croître et abonder en charité les uns envers les autres, et envers tous, comme il en est de nous envers vous ; et qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous Ses saints. »

Le quatrième chapitre se termine par le plus puissant passage sur le retour de Jésus, alors qu’il leur déclare : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (vs 13-17).

Ce passage est également utilisé par ceux qui prêchent un rapt secret, silencieux et subit des chrétiens par Jésus en cachette au ciel pendant sept ans. Regardons cet enlèvement. D’abord, Jésus descend au son d’une trompette de Dieu qui, selon moi, ne sera pas du tout silencieuse. Au contraire, elle sera très bruyante afin que tout le monde l’entende. Ensuite, les morts en Christ ressusciteront premièrement et nous serons changés immédiatement afin d’être enlevés avec eux sur des nuées. Pour monter au ciel ? Pas du tout ! Pour monter dans les airs, à la rencontre de Christ qui descend. Notez maintenant quand cela arrive. « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité » (1 Corinthiens 15:51-53).

Donc, Christ descend vers les nuages et nous montons vers Lui. Et pour ce qui est de ceux qui pensent aller Le rejoindre au ciel, je vous cite la Parole de Jésus Lui-même qui a déclaré, dans Jean 3:13 : « Personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Où est leur enlèvement au ciel ? Ils font de Jésus un menteur, car l’Écriture ne peut pas être abolie. Tout cela est déclaré par Paul pour appuyer le fondement de notre fermeté chrétienne. Voilà la raison pour laquelle il nous dit, dans 1 Thessaloniciens 4:18 : « C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles. » Finalement, au dernier chapitre, Paul termine en parlant de notre sanctification éternelle : comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec Lui, enracinés et fondés en Lui, et affermis dans la foi. Le deuxième avènement de Jésus est de toute première importance. Car c’est la motivation nous permettant de vivre une vie chrétienne dans le service, dans la stabilité, visant à gagner des âmes pour Christ, et notre sanctification, résultant en un salut éternel.

Dans Colossiens 1:12-14, Paul nous exhorte à nous conduire d’une manière digne du Seigneur : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. » Le message central de l’Évangile demeure dans le sacrifice de Christ et dans Sa résurrection. Il y a cependant plus que cela en ce qui concerne notre salut. Ceci nous est expliqué dans Actes 26:18, où Paul nous dit que le salut a été accordé : « Pour leur ouvrir les yeux, et les faire passer des ténèbres à la lumière, et de l’empire de Satan à Dieu, afin que par la foi en moi, ils reçoivent la rémission des péchés, et qu’ils aient part à l’héritage des saints. »

Nous avons également été délivrés des hommes inconsidérés et méchants ; car tous n’ont pas la foi. Et, comme disait si bien Paul : « Et le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise, et me sauvera dans son royaume céleste » (2 Timothée 4:18). Alors, nous attendons des cieux Son Fils, qu’Il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir. Nous avons été transportés dans le Royaume éternel de Christ qui nous déclare : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24).

Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. « Examinez ce qui est agréable au Seigneur, » nous dit Éphésiens 5:8-10. En qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de Sa grâce. « Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:24-25).

Ce pardon et cette justification nous ont scellés pour le jour de la rédemption. « Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6-7). Déjà nous avons un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’Il S’est acquis, à la louange de Sa gloire. Nous avons l’assurance de faire partie d’une meilleure résurrection (Hébreux 11:35). Dans cette vie, nous combattons contre les humains qui nous rejettent. Le commentaire de David semble ici approprié lorsqu’il dit : « J’ai été comme un monstre aux yeux de plusieurs ; mais toi, tu es ma forte retraite. Que ma bouche soit pleine de ta louange et de ta gloire chaque jour ! » (Psaume 71:7-8).