Histoire de la Maison Rothschild

rense.com

Par Andrew Hitchcock

31 octobre 2009

Les Rothschild ont le contrôle sur le monde depuis très longtemps, alors que leurs tentacules s’étendent sur de nombreux aspects de notre vie quotidienne, comme le documente la chronologie qui suit. Toutefois, avant que vous plongiez dans cette chronologie, veuillez lire cette introduction inestimable qui vous dira qui sont les Rothschild par opposition à ce qu’ils déclarent être. Les Rothschild disent être des Juifs, alors qu’en fait ce sont des Khazars. Ils proviennent d’une contr appelée la Khazarie qui occupait un territoire enfermé entre la Mer Noire et la Mer Caspienne maintenant occupé en prédominance par la Géorgie. La raison pour laquelle les Rothschild déclarent être juifs, c’est que, sous les instructions du roi, les Khazars se sont convertis à la foi juive en l’an 740 après J.-C., mais évidemment, cela ne veut pas dire qu’ils ont converti leurs gènes mongoloïdes asiatiques en gènes du peuple juif.

Vous alles voir qu’environ 90 % des gens dans le monde d’aujourd’hui qui se nomment Juifs sont en fait des Khazars, ou, comme ils aiment à se faire appeler, des Juifs ashkénazes. Ces gens-là mentent consciemment au monde avec leur mensonge que le territoire d’Israël est à eux par droit de naissance, alors qu’en réalité leur vraie patrie est à plus de 800 milles en Géorgie.

Donc, la prochaine fois que vous entendrez un Premier Ministre israélien se lamenter au sujet de la prétendue persécution des Juifs, prenez ceci en considération : tous et chacun des Premiers Ministres d’Israël ont été des Juifs ashkénazes. Par conséquent, quand tous ces Premiers Ministres ont cherché à gagner la faveur de l’Occident pour le rétablissement d’une patrie juive, ils vous ont consciemment et délibérément menti, parce qu’ils ne sont jamais provenus de cette région et le savent fort bien, car ce sont eux qui se nomment eux-mêmes des Juifs ashkénazes.

Le Livre de l’Apocalypse, au chapitre 2, verset 9, décalre ce qui suit et qui semble s’appliquer aux Juifs ashkénazes :

« Je connais tes œuvres, ton affliction et ta pauvreté (mais tu es riche), et le blasphème de ceux qui se disent être Juifs, et qui ne le sont point, mais qui sont la Synagogue de Satan. »

La lignée la plus fortunée du monde, sans exception, et leader des Juifs ashkénazes mondiaux d’aujourd’hui est la famille Rothschild. Comme vous le verrez dans la chronologie, les Rothschild ont acquis cette position par le mensonge, la manipulation et le meurtre. Leur lignée s’étend également aux familles royales d’Europe et aux noms de famille suivants : Astor ; Bundy ; Collins ; DuPont ; Freeman ; Kennedy ; Morgan ; Oppenheimer ; Rockefeller ; Sassoon ; Schiff ; Taft et Van Duyn. Cependant, ce ne sont pas les seules lignées à craindre. Vous êtes probablement au courant de la vieille pratique centenaire entreprise par de nombreux Juifs ashkénazes par laquelle ils ont changé leur nom dans le but de sembler faire partie de la race dominante du pays dans lequel ils vivent afin de pouvoir obtenir les postes d’influence dans ce pays qu’ils exploitent ensuite pour servir leurs vrais maîtres d’ailleurs. Il y a une abondance de preuves montrant que les Rothschild poursuivent cette tradition trompeuse.

En outre, les Rothschild sont reconnus pour engendrer de nombreux enfants secrètement, lesquels ils peuvent installer dans des postes de pouvoir lorsque requis. Cela a débuté avec le tout premier ayant pris le nom de Rothschild et qui avait un sixième fils secret. Finalement, rappelez-vous que le monde est un endroit diversifié : je pourrais, si je le voulais, changer mon nom en Rothschild ou n’importe quel nom cité plus haut, et cela ne ferait pas plus de moi un membre de cette famille que de se convertir au judaïsme en l’an 740 après J.-C. rendit Juifs ces Ashkénazes.

En conséquence, s’il vous plaît, n’assumez pas automatiquement que quelqu’un que vous voyez porter le nom de Rothschild ou les noms listés ci-haut fait partie du réseau criminel Rothschild. En plus, chose encore plus importante, la majorité des Juifs ashkénazes sont innocents et ne font pas partie de ce réseau. Vérifiez d’abord les faits vous-mêmes. Cet article est destiné à informer les gens sur l’identité de l’ennemi, pas de distinguer une race en particulier ou des gens avec un nom en particulier, mais qui n’ont probablement rien à voir avec ce réseau criminel Rothschild.

1743 : Mayer Amschel Bauer, Juif ashkénaze, naît à Frankfurt, en Allemagne, fils de Moïse Amschel Bauer, prêteur d’argent et propriétaire d’une maison comptable.

Moïse Amschel Bauer installa une enseigne rouge au-dessus de la porte d’entrée de sa maison comptable. Cette enseigne était un hexagramme rouge (qui, dans sa géométrie et de manière numérique, se traduisait par le nombre 666) et, sous les instructions de Rothschild, se retrouva sur le drapeau israélien quelque deux cent ans plus tard.

1753 :GutleSchnaper, Juive ashkénaze (future épouse de Mayer Amschel Bauer) naît du marchand respecté Wolf Salomon Schnaper.

1760 : Pendant cette décennie, Mayer Amschel Bauer travaille pour une banque appartenant aux Oppenheimer d’Hanover, en Allemagne. Il remporte beaucoup de succès et devient partenaire junior. Au cours de son travail à la banque, il fait la connaissance du Général von Estorff.

Suite à la mort de son père, Bauer retourne à Frankfurt pour reprendre les affaires de son père. Bauer reconnaît la signification de l’hexagramme rouge et change son nom de Bauer à Rothschild d’après l’hexagramme rouge ou l’enseigne signifiant un 666 pendu au-dessus de la porte d’entrée (« Rot » est le mot allemand pour « rouge » et « Schild » est le mot allemand pour « enseigne »).

Devenu maintenant Mayer Amschel Rothschild, il découvre que le Général von Estorff est attaché à la cour du Prince William IX de Hesse-Hanau, une des maisons royales les plus riches d’Europe qui fit fortune en louant les services de soldats hessiens à des pays étrangers pour de gros profits (pratique qui se poursuit aujourd’hui sous forme d’exportation de soldats « de la paix » partout dans le monde).

Il reprend donc contact avec le Général sous le prétexte de lui vendre des pièces de monnaie et des breloques de grande valeur à des prix de rabais. Comme il l’a planifié, Rothschild est subséquemment présenté au Prince William lui-même qui est plus qu’heureux des prix à rabais qu’il charge pour ses pièces de monnaie et ses breloques rares, et Rothschild lui offre un bonus pour toute autre affaire vers laquelle le Prince peut le diriger.

Par la suite, Rothschild devient un proche associé du Prince William et finit par faire des affaires avec lui et avec des membres de sa cour. Il découvre bientôt que prêter de l’argent aux gouvernements et aux royautés est plus profitable que de prêter de l’argent à des individus, puisque les prêts sont plus gros et sont sécurisés par les taxes du pays.

1769 : Mayer Amschel Rothschild reçoit la permission du Prince William de pendre une enseigne sur la devanture de ses locaux d’affaires disant qu’il est « M. A. Rothschild, agent fournisseur de la cour de son altesse sérénissime, le Prince William de Hanau ».

1770 : Mayer Amschel Rothschild dresse des plans pour la création des Illuminati et fait confiance au Juif ashkénaze Adam Weishaupt, crypto-Juif s’affichant extérieurement catholique romain, pour son organisation et son développement. Les Illuminati doivent se fonder sur les enseignements du Talmud qui est en retour les enseignements des Juifs rabbiniques. On devait l’appeler Illuminati car c’est un terme luciférien qui signifie « gardiens de la lumière ».

Mayer Amschel Rothschild épouse Gutle Schnaper.

1773 :Amschel Mayer Rothschild naît, premier des fils de Mayer Amschel Rothschild. Comme tous ses frères qui le suivent, il entre dans les affaires familiales à l’âge de 12 ans.

1774 : Salomon Mayer Rothschild naît.

1776 : Adam Weishaupt complète officiellement son organisation des Illuminati le 1er mai de cette année. Le but des Illuminati est de diviser les goyim (tous les non-Juifs) par des moyens politiques, économiques, sociaux et religieux. Les côtés opposés devaient être armés et des incidents devaient être fournis afin qu’ils : combattent entre eux ; détruisent les gouvernements nationaux ; détruisent les institutions religieuses ; et se détruisent éventuellement les uns les autres.

Weishaupt infiltre bientôt l’Ordre Continental des Francs-maçons avec cette doctrine illuminati et établit des loges du Grand Orient pour en faire ses quartiers-généraux secrets. Tout cela se fit sous les ordres et le financement de Mayer Amschel Rothschild et le concept s’est répandu, et il est suivi mondialement au sein des Loges maçonniques et jusqu’à aujourd’hui.

Weishaupt recrute aussi 2 000 disciples rémunérés comprenant les hommes les plus intelligents dans les domaines des arts et des lettres, de l’éducation, de la science, des finances et de l’industrie. On les instruisit à suivre les méthodes subséquentes afin de contrôler les gens.

  1. Utiliser la subornation monétaire et la corruption sexuelle pour obtenir le contrôle sur des hommes déjà haut placés, à différents niveaux de tous les gouvernements et autres champs d’application. Une fois que des personnes influentes ont succombé au mensonge, à la tricherie et à la tentation des Illuminati, on doit les maintenir esclaves par l’application de politiques et d’autres formes de chantage, des menaces de ruine financière, de la dénonciation publique, des dommages fiscaux, même la mort pour eux-mêmes ou les membres bien-aimés de leur famille.
  2. Les facultés de collège et d’université doivent cultiver les étudiants possédant des capacités mentales exceptionnelles et appartenant à de bonnes familles aux prédispositions internationales, et les recommander pour une formation spéciale en internationalisme, ou plutôt, la notion que seul un gouvernement unique mondial peut mettre fin aux guerres et aux conflits récurents. Ce genre d’entraînement ne pouvait être fourni qu’en accordant la scolarité qu’à ceux qui étaient sélectionnés par les Illuminati.
  3. Toutes les personnes influentes prises sous le contrôle des Illuminati, plus les étudiants qui ont été spécialement éduqués et formés, doivent être employés comme agents et placés en arrière-scène de tous les gouvernements en tant qu’experts et spécialistes. C’est afin qu’ils puissent conseiller les exécutifs dirigeants d’adopter des politiques qui, à longue échéance, vont servir les plans secrets de la conspiration mondialiste des Illuminati et amener la destruction des gouvernements et des religions qu’on les élit ou qu’on les assigne à servir.
  4. Obtenir le contrôle absolu de la presse, à l’époque seul média de communication de masse à distribuer de l’information au public, de façon à ce que toutes les nouvelles et l’information puissent être orientées dans le dessein de faire croire aux masses qu’un gouvernement unique mondial est la seule solution à nos nombreux problèmes variés.

1777 : Nathan Mayer Rothschild naît.

1784 : Adam Weishaupt délivre, sous la forme d’un écrit, ses ordres à Maximilien Robespierre pour qu’il débute la Révolution française. Ce livre fut écrit par l’un des associés de Weishaupt, Xavier Zwack, et envoyé par courrier de Frankfurt à Paris. Cependant, en cours de route, le courrier fut frappé par un éclair, le livre détaillant ce plan fut découvert par la police et acheminé aux autorités bavaroises.

Comme conséquences, le gouvernement bavarois ordonna à la police de faire irruption dans les loges maçonniques du Grand-Orient de Weishaupt et dans les maisons de ses plus influents associés. Il est clair que les autorités bavaroises étaient convaincues que le livre que l’on avait découvert constituait une menace très réelle faite par un groupe privé de gens influents afin d’employer les guerres et les révolutions dans le but d’accomplir leurs desseins politiques.

1785 : Le gouvernement bavarois proscrivit les Illuminati et ferma toutes les loges bavaroises du Grand-Orient.

Mayer Amschel Rothschild déménage sa famille dans une maison à cinq étages à Frankfurt en la partageant avec la famille Schiff.

1786 : Le gouvernement bavarois publie les détails du complot des Illuminati dans un document intitulé « Les écrits originaux de l’Ordre et de la Secte des Illuminati ». Ils envoient ensuite ce document à tous les chefs d’état et dirigeants d’églises dans toute l’Europe, mais malheureusement, leur avertissement est ignoré.

1788 : Kalmann (Carl) Mayer Rothschild naît.

1789 : À cause de l’ignorance européenne de l’avertissement du gouvernement bavarois, le plan des Illuminati d’une Révolution française s’exécute avec succès entre cette année-là et 1793. Cette révolution s’avéra un rêve pour les banquiers, elle établit une nouvelle constitution et fit adopter des lois interdisant à l’Église catholique de prélever des dîmes (taxes) tout en lui enlevant ses exemptions de taxe.

1790 : Mayer Amschel Rothschild déclare : « Laissez-moi émettre et contrôler la monnaie d’un pays et je me balance de qui fait les lois. »

1791 : Les Rothschild obtiennent « le contrôle de la monnaie d’un pays » par Alexander Hamilton (leur agent dans le cabinet de George Washington) lorsqu’ils installent une banque centrale aux USA appelée Première Banque des États-Unis. Elle est instaurée avec une charte de vingt ans.

1792 : Jacob (James) Mayer Rothschild naît.

1796 : Amschel Mayer Rothschild épouse Eva Hanau.

1798 : John Robison publie un livre intitulé « Preuves d’une conspiration contre toutes les religions et les gouvernements d’Europe poursuivie dans les rencontres secrètes des Francs-maçons, des Illuminati et des sociétés de lecture ». Dans ce bouquin, le professeur Robison de l’Université d’Édinbourg, un des intellectuels éminents de son époque, qui, en 1783, avait été élu secrétaire général de la Société Royale d’Édinbourg, donne des détails sur tout le complot des Illuminati des Rothschild.

Il avisa qu’il avait été un maçon de haut niveau dans le Rite Écossais de la Franc-maçonnerie et avait été invité par Adam Weishaupt en Europe où on lui donna une copie révisée de la conspiration de Weishaupt. Toutefois, même s’il prétendit être d’accord avec cela, le professeur Robison était en fait en désaccord et publia donc son livre ci-mentionné. Le livre incluait des détails sur l’enquête du gouvernement bavarois sur les Illuminati et la Révolution française.

La même année, le 19 juillet, David Pappen, président de l’Université de Harvard, entretint la classe de graduation sur l’influence que l’illuminisme avait sur les politiques américaines et la religion.

À l’âge de 21 ans, Nathan Mayer Rothschild quitte Frankfurt pour l’Angleterre où, grâce à une grosse somme d’argent que lui donne son père, il installe une maison bancaire à Londres.

1800 : Salomon Mayer Rothschild épouse Caroline Stern.

1806 : Napoléon déclare qu’il a pour « objectif d’enlever la souveraineté à la maison Hess-Cassel et de la retirer de la liste des puissances. » Entendant cela, le Prince William IX de Hesse-Hanau s’enfuit en Allemagne, se rend au Danemark et confie sa fortune évaluée à 3 000 000 $ à l’époque à Mayer Amschel Rothschild pour la mettre en sécurité. Nathan Mayer Rothschild épouse Hannah Barent Cohen, fille d’un riche marchand de Londres.

1808 : Nathan Mayer Rothschild voit naître un premier fils nommé Lionel Nathan de Rothschild.

1810 : Sir Francis Baring et Abraham Goldsmid meurent. Nathan Mayer Rothschild demeure donc le seul banquier majeur d’Angleterre.

Salomon Mayer Rothschild se rend à Vienne, en Autriche, et y installe la banque M. Von Rothschild undSöhne.

1811 : La charte de la banque des Rothschild aux États-Unis se termine et le Congrès vote contre son renouvellement. Cela n’amuse pas Nathan Mayer Rothschild et il dit : « Ou bien l’application de la charte est renouvelée, ou alors les États-Unis vont se trouvés impliqués dans la plus désastreuse des guerres ». Cependant, les États-Unis restent fermes et la charte n’est pas renouvelée, ce qui pousse Nathan Mayer Rothschild à formuler une autre menace : « Enseignez une leçon à ces impudents. Ramenez-les au statut de colonie. »

1812 : Soutenus par l’argent des Rothschild et les ordres de Nathan Mayer Rothschild, les Britanniques déclarent la guerre aux États-Unis. Les Rothschild avaient pour plan de faire en sorte que les États-Unis accumulent une dette telle dans le combat qu’ils devraient céder aux Rothschild et accorder la charte à la banque détenue par les Rothschild aux États-Unis.

Mayer Amschel Rothschild meurt. Dans ses volontés, il a conçu plusieurs règles que la Maison Rothschild doit suivre : tous les postes clés dans les affaires de la famille doivent être tenus par des membres de la famille ; seuls les membres mâles de la famille ont le droit de partciper aux affaires familiales, ceci inclut un sixième fils bâtard rapporté (il est important de noter que Mayer Amschel Rothschild a aussi cinq filles, donc, aujourd’hui, l’étendue de la dynastie sioniste Rothschild sans le nom de Rothschild est large et dispersée loin, et les Juifs croient que la progéniture mélangée d’une mère juive est uniquement juive) ; la famille ne devait se marier qu’avec des cousins du premier et du second degré afin de préserver la fortune familiale (des 18 mariages contractés par les petits-enfants de Mayer Amschel Rothschild, 16 le furent avec des cousins du premier degré, une pratique reconnue aujourd’hui comme unions consanguines) ; aucun inventaire public de ses biens ne devait être publié ; aucune action légale ne devait être prise en regard de la valeur de l’héritage ; le fils aîné du fils aîné devait être le chef de la famille (cette condition ne pouvait être contournée que lorsque la majorité de la famille était autrement d’accord).

Ce fut incontinent le cas et Nathan Mayer Rothschild fut élu chef de la famille suite au décès de son père, Mayer Amschel Rothschild.

Jacob (James) Mayer Rothschild va à Paris, en France, pour ériger la banque de Rothschild Frères.

Nathaniel de Rothschild, beau-fils de Jacob (James) Mayer Rothschild, naît.

1814 : Concernant les 3 000 000 $ que le Prince William IX Hesse-Hanau a confiés à Mayer Amschel Rothschild pour sauvegarde, et un compte-rendu de ce qui arriva par la suite, nous nous tournons vers l’Encyclopédie Juive, édition de 1905, Volume 10, page 494, qui déclare : « Selon la légende, cet argent fut caché dans des tonneaux de vin et, échappant aux recherches des soldats de Napoléon quand ils entrèrent dans Frankfurt, fut retourné intact dans les mêmes tonneaux en 1814, lorsque l’électeur (le Prince William IX de Hesse-Hanau) retrouva son électorat (Allemagne). Les faits sont toutefois moins romantiques et plus reliés aux affaires. » Cette dernière ligne indique que l’argent ne fut jamais retourné par Rothschild au Prince William IX de Hesse-Hanau. L’Encyclopédie poursuit sa déclaration : « Nathan Mayer Rothschild investit ces 3 000 000 $ dans l’or de la Compagnie Indienne Orientale, sachant qu’on en aurait besoin pour la campagne péninsulaire de Wellington. » Sur l’argent volé, Nathan fit « pas moins de quatre profits : i) sur la vente du fric de Wellington qu’il acheta à 50 cents le dollar et recueillit au pair ; ii) sur son rachat ; iii) en l’expédiant au Portugal. »

1815 : Les cinq frères Rothschild œuvrèrent à alimenter en or à la fois l’armée de Wellington (par Nathan en Angleterre) et l’armée de Napoléon (par Jacob en France), et débutèrent leur politique de financer les deux côtés des guerres. Les Rothschild aiment les guerres parce qu’elles sont de grosses génératrices de dettes sans risque. Cela parce qu’elles sont garanties par le gouvernement d’un pays et donc, les efforts de la population de ce pays, et il importe peu que le pays perde la guerre, car les prêts sont donnés sur la garantie que le vainqueur honorera les dettes du vaincu.

Pendant que les Rothschild financent les deux côtés de cette guerre, ils utilisent les banques qu’ils ont parsemées à travers l’Europe afin de saisir l’opportunité d’installer un réseau de service postal incomparable de routes secrètes et de courriers rapides. La poste que ces courriers transportaient ne devait être ouverte que par les courriers et donnée aux Rothschild afin qu’ils conservent toujours un pas d’avance sur les événements courants.

En outre, ces courriers des Rothschild étaient les seuls marchands à qui l’on permettait de traverser les blocus anglais et français. Ces courriers gardaient aussi Nathan Mayer Rothschild au courant d’avance des développements de la guerre et il pouvait donc utiliser cette information pour acheter et vendre à partir de sa position sur le marché boursier selon cette information.

Un des courriers de Rothschild était un homme appelé Rothworth. Quand l’issue de la Bataille de Waterloo fut remportée par les Britanniques, Rothworth partit pour le Canal et put livrer ces nouvelles à Nathan Mayer Rothschild un bon vingt-quatre heures avant le propre courrier de Wellington.

À l’époque, les bons britanniques étaient appelés consuls et ils étaient échangés sur l’enceinte du marché boursier. Nathan Mayer Rothschild donna instruction à tous ses travailleurs dans l’enceinte de commencer à vendre les consuls. Cela fit en sorte que tous les autres commerçants crurent que la Grande-Bretagne avait perdu la guerre, alors ils commencèrent à vendre de façon frénétique. Par conséquent, la valeur des consuls dégringola et c’est là que Nathan Mayer Rothschild donna discrètement instruction à ses travailleurs d’acheter tous les consuls sur lesquels ils pouvaient mettre la main.

Lorsque les nouvelles arrivèrent disant que les Britanniques avaient, en fait, gagné la guerre, les consuls grimpèrent en valeur encore plus haut qu’avant la fin de la guerre, ce qui laissa à Nathan Mayer Rothschild un retour d’environ 20 pour 1 sur son investissement.

Cela donna à la famille Rothschild le parfait contrôle de l’économie britannique, maintenant centre financier du monde suivant la défaite de Napoléon, et força l’Angleterre à instaurer une nouvelle Banque d’Angleterre que contrôla Nathan Mayer Rothschild.

Chose intéressante, cent ans plus tard, le New York Times sortit une histoire disant que le petit-fils de Nathan Mayer Rothschild avait tenté de s’assurer d’un ordre de la cour pour supprimer la publication d’un livre qui contenait le récit de ce marchandage interne. La famille Rothschild proclama que l’histoire n’était pas vraie et diffamatoire, mais la cour refusa la requête des Rothschild et ordonna à la famille de payer tous les frais de la cour.

De retour à 1815 : C’est l’année où Nathan Mayer Rothschild fait sa fameuse déclaration : « Peu m’importe quel pantin est placé sur le trône d’Angleterre pour régner sur l’Empire au-dessus duquel le soleil ne se couche jamais. L’homme qui contrôle l’approvisionnement en monnaie britannique contrôle l’Empire britannique, et je contrôle l’approvisionnement en monnaie britannique. » Il alla jusqu’à se vanter que, durant les dix-sept années qu’il se trouvait en Angleterre, il avait accru 2 500 fois la mise de 20 000 £ que lui avait donnée son père, soit 50 millions £. Les Rothschild utilisèrent aussi leur contrôle de la Banque d’Angleterre pour remplacer la méthode d’expédier l’or d’un pays à un autre, et employèrent plutôt leur cinq banques à travers l’Europe pour mettre en place un système de débit et de crédit papier, le système bancaire d’aujourd’hui.

À la fin de ce siècle-là, période de temps que l’on a appelée « l’Ère des Rothschild », on a estimé que la famille Rothschild contrôlait la moitié des richesses du monde.

Néanmoins, quelque chose n’alla pas bien pour les Rothschild cette année-là : le Congrès de Vienne, qui débuta en septembre 1814 pour se conclure en juin. La raison de ce Congrès de Vienne, c’est que les Rothschild voulaient créer une forme de gouvernement mondial pour leur donner le contrôle politique complet de la plus grande partie du monde civilisé.

De nombreux gouvernements européens étaient en dette envers les Rothschild et ceux-ci croyaient pouvoir utiliser cela comme instrument de marchandage. Toutefois, le tzar Alexandre 1er de Russie, qui n’avait pas succombé à une banque centrale des Rothschild, ne fut pas d’accord avec ce schéma et ainsi, le plan de gouvernement mondial des Rothschild échoua.

Enragé, Nathan Mayer Rothschild jura qu’un jour lui ou ses descendants allaient détruire toute la famille du tzar Alexandre 1er et ses descendants. Malheureusement, sa parole se réalisa et cent-deux ans plus tard, Rothschild finança les bolcheviks afin d’agir selon la promesse.

Fait intéressant, le fanatique de gouvernement mondial et Juif ashkénaze Henry Kissinger fit sa thèse de doctorat sur le Congrès de Vienne.

1816 : Le Congrès américain adopte un projet de loi permettant une autre banque centrale dominée par les Rothschild, ce qui redonne à ceux-ci le contrôle de l’approvisionnement en monnaie américaine. Elle s’appelle la Seconde Banque des États-Unis et reçoit une charte de vingt ans. La guerre britannique contre les Américains cesse alors avec la mort de milliers de soldats britanniques et américains, mais les Rothschild ont leur banque.

1818 : Suite aux prêts massifs à la France, en 1817, afin de reconstruire après la défaite désastreuse de Waterloo, les agents de Rothschild achètent de vastes quantités de bons gouvernementaux français, ce qui accroît leur valeur.

Le 5 novembre, ils écoulèrent le lot sur le marché public faisant en sort de faire plonger leur valeur et que la France entre en panique financière. Les Rothschild intervinrent alors pour prendre le contrôle de l’approvisionnement monétaire de la France. C’est l’année-même où les Rothschild purent prêter 5 000 000 £ au gouvernement prussien.

1821 : Kalmann (Carl) Mayer Rothschild fut envoyé à Naples, en Italie. Il finit par faire de nombreuses affaires avec le Vatican et le pape Grégoire XVI lui conféra subséquemment l’Ordre de Saint-Georges.

Aussi, toutes les fois que le pape recevait Kalmann, c’est sa main qu’il lui donnait à baiser plutôt que l’orteil habituelle, ce qui démontre l’étendue du pouvoir qu’avait Kalmann sur le Vatican.

1822 : L’empereur d’Autriche fit « barons » les cinq frères Rothschild. Nathan Mayer Rothschild choisit de ne pas porter le titre.

1823 : Les Rothschild prennent charge des opérations financières de l’Église catholique dans le monde entier.

1827 : Sir Walter Scott publie sa série de neuf volumes intitulée La vie de Napoléon et, dans le deuxième volume, il déclare que la Révolution française a été planifiée par les Illuminati (Adam Weishaupt) et a été financée par les changeurs d’argent de l’Europe (les Rothschild).

1832 : Le Président Andrew Jackson (7e Président des États-Unis de 1829-1837) se présente en campagne pour un second mandat sous le slogan : « Jackson et pas de banque ! » Cela réfère à son plan de prendre le contrôle du système monétaire amércain au bénéfice du peuple américain, pas pour le profit des Rothschild.

1833 : Le Président Andrew Jackson commence à enlever les dépôts du gouvernement de la Seconde Banque des États-Unis contrôlée par les Rothschild et les dépose plutôt dans des banques dirigées par des banquiers démocratiques.

Cela fait paniquer les Rothschild et ils font donc ce qu’ils font de mieux, restreindre l’approvisionnement monétaire afin de causer une dépression. Le Président Jackson sait ce qu’ils sont en train de faire et il déclare plus tard : « Vous êtes un repaire de voleurs et de vipères, et j’ai bien l’intention de vous déloger et, par l’Éternel Dieu, je vous délogerai. »

1834 :Le leader révolutionnaire italien Guiseppe Mazzini est élu par les Illuminati pour diriger leur programme révolutionnaire de par le monde et il servit en cette qualité jusqu’à sa mort en 1872.

1835 : Le 30 janvier, un assassin essaie d’abattre le Président Jackson, mais, miraculeusement, les deux pistolets de l’assassin s’enrayent. Le Président Jackson déclarera plus tard qu’il savait que les Rothschild étaient responsables de cette tentative d’assassinat. Il n’est pas le seul, car l’assassin, Richard Lawrence, qui fut trouvé non coupable pour raison de folie, se vanta plus tard que des gens puissants en Europe l’avaient engagé et lui avaient promis protection s’il était pris.

Les Rothschild acquièrent les droits sur les mines de vif-argent de l’Almaden, en Espagne. C’était à l’époque la plus grosse concession du monde et, puisque le vif-argent était un composant essentiel du raffinement de l’or et de l’argent, cela donnait aux Rothschild le monopole pratiquement mondial.

1836 : À la suite de ses années de combat contre les Rothschild et leur banque centrale en Amérique, le Président Andrew Jackson réussit finalement à chasser d’Amérique cette banque centrale des Rothschild, alors que la charte de la banque n’est pas renouvelée. Ce n’est pas avant 1913 que les Rothschild pourront réinstaller leur troisième banque centrale, la Réserve Fédérale, et pour s’assurer qu’aucune faute ne soit commise, ils mettront cette fois un homme de leur propre lignée, Jacob Schiff, en charge du projet.

Nathan Mayer Rothschild meurt et le contrôle de sa banque, la N. M. Rothschild & Sons, passe à son plus jeune frère, James Mayer Rothschild.

1837 : Les Rothschild envoient en Amérique un des leurs, Auguste Belmont, un Juif ashkénaze, pour sauver leurs intérêts bancaires défaits par le Président Andrew Jackson.

1840 : Les Rothschild deviennent les courtiers des lingots de la Banque d’Angleterre. Ils établissent des agences en Californie et en Australie.

1841 : Le Président John Tyler (10e Président des États-Unis de 1841 à 1845) appose son veto sur le renouvellement de la charte de la Banque des États-Unis. Il continue à recevoir des centaines de lettres de menace d’assassinat.

1844 : Salomon Mayer Rothschild achète la United Coal Mines de Vítkovice et la Compagnie Blast Furnaceaustro-hongroise qui sera une des dix plus grandes affaires industrielles du monde.

Benjamin Disraeli, un Juif ashkénaze (qui allait devenir deux fois Premier Ministre – le seul Juif ashkénaze reconnu à l’avoir fait) publie Coningsby, dans lequel il campe Nathan Mayer Rothschild comme : « le Seigneur et Maître des marchés monétaires du monde et, bien sûr, pratiquement Seigneur et Maître de n’importe quoi d’autre. Il détenait littéralement les revenus du Sud de l’Italie en gage, et les Monarques et les Ministres de tous les pays courtisaient son conseil et se guidaient sur ses suggestions. »

1845 : Le Grand Patriote Américain, Andrew Jackson (7e Président des États-Unis) meurt. Avant sa mort, on lui demande ce qu’il considérait comme son plus grand accomplissement. Il répliqua sans hésitation : « J’ai tué la Banque. » Cela réfère au fait qu’il eût banni la Seconde Banque des États-Unis des Rothschild en 1836. Jacob (James) Mayer Rothschild (qui avait alors épousé sa nièce, Betty, fille de Salomon Mayer Rothschild), reconnu maintenant sous le nom du Baron James de Rothschild, remporte le contrat pour la construction de la première ligne de chemin de fer à travers le pays.

On l’appela Le Chemin de Fer du Nord et il partait initialement de Paris vers Valenciennes pour rejoindre ensuite le réseau ferroviaire autrichien construit par son frère (et père de son épouse – tout cela a l’air sordide, n’est-ce pas ?)  Salomon Mayer Rothschild.

1847 : Lionel de Rothschild, maintenant marié à la fille de son oncle, Kalmann (Carl) Mayer Rothschild, est élu à un siège parlementaire à la Cité de Londres.

Pour entrer au Parlement, on exigeait de faire serment selon la vraie foi chrétienne. Lionel de Rothschild refusa de le faire parce qu’il était juif et son siège au parlement demeura vide pendant onze ans, jusqu’à ce que de nouveaux serments soient permis. Il aurait pu être un représentant inestimable pour sa circonscription, si l’on garde à l’esprit qu’il ne put jamais voter sur quelque projet de loi que ce soit parce qu’il n’entra jamais au parlement ! Je me demande comment il a pu s’arranger pour conserver son siège au parlement pendant onze ans ?

1848 : Karl Marx, Juif ashkénaze, publie Le Manifeste communiste. Chose intéressante, au même moment où il écrit son livre, Karl Ritter de l’Université de Frankfurt écrivait l’antithèse qui allait former la base du « nietzschéisme » de Friedrich Wilhelm Nietzsche. Ce nietzschéisme fut plus tard développé en fascisme et ensuite en nazisme, et fut utilisé pour fomenter les première et deuxième guerres mondiales.

Marx, Ritter et Nietzsche étaient tous financés et sous les instructions des Rothschild. L’idée était que ceux qui dirigent la conspiration mondiale puissent employer les différences entre ces deux prétendues idéologies pour leur permettre de diviser des factions de plus en plus large de la race humaine en camps opposés et les armer ensuite et leur laver le cerveau afin qu’ils combattent et se détruisent les uns les autres et, en particulier, détruire toutes les institutions religieuses et politiques. Le même plan que celui mis de l’avant par Weishaupt en 1776.

Eva Hanau, épouse d’Amschel Mayer Rothschild, décède.

1849 : Gutle Schnaper, épouse de Mayer Amschel Rothschild, décède. Avant sa mort, elle déclara nonchalamment : « Si mes fils ne voulaient pas la guerre, il n’y en aurait pas. »

1850 : En cette décennie, débute la construction des Manoirs de Mentmore, en Angleterre, et de Ferrières, en France. Bien d’autres manoirs Rothschild vont suivre de par le monde, tous remplis d’œuvres d’art. On estime que Jacob (James) Rothschild de la France possède 600 millions de francs, ce qui s’avérait à l’époque 150 millions de francs supérieur à tous les autres banquiers de France mis ensemble.

1852 : N. M. Rothschild & Sons commence à affiner de l’or et de l’argent pour l’Hôtel de la Monnaie et la Banque d’Angleterre, ainsi que d’autres clients internationaux.

1853 : Nathaniel de Rothschild, beau-fils de Jacob (James) Mayer Rothschild, achète le Château Brane Mouton, les vignobles Bordeaux de Mouton, et les renomme Château Mouton Rothschild.

1854 : Caroline Stern, épouse de Salomon Mayer Rothschild, décède.

1855 : Amschel Mayer Rothschild décède. Salomon Mayer Rothschild décède. Kalmann (Carl) Mayer Rothschild décède.

1858 : Lionel de Rothschild prend finalement siège au parlement lorsque l’exigence de faire serment dans la vraie foi chrétienne est élargie pour inclure d’autres croyances. Il devient le premier Juif membre du Parlement britannique.

1861 : Le Président Abraham Lincoln (16e Président des États-Unis de 1860 à son assassinat en 1865) approche les grosses banques de New York afin d’essayer d’obtenir des prêts pour soutenir la guerre civile américain incessante. Puisque ces grosses banques subissaient lourdement l’influence des Rothschild, ils lui firent une offre telle qu’ils savaient qu’il ne pourrait l’accepter, 24 % à 36 % d’intérêt sur tous les prêts monétaires.

Lincoln est fort irrité de ces hauts taux d’intérêt et il imprime donc sa propre monnaie sans dette, et il informe le public qu’il s’agit maintenant du cours légal pour les dettes publiques et privées.

1862 : En avril, une valeur de 449 228 902 $ de la monnaie sans dette de Lincoln a été imprimée et distribuée. Il en parle ainsi : « Nous donnons au peuple de cette république la plus grande bénédiction qu’il ait eue, savoir, sa propre monnaie de papier pour payer ses propres dettes. » Cette même année, le Times de Londres publie une histoire où il se trouve la déclaration suivante : « Si cette politique financière malicieuse, qui tient son origine de la République nord-américaine, devait devenir fermement ancré, alors ce gouvernement fournira sa propre monnaie sans coût. Il remboursera ses dettes et sera sans dette. Il aura tout l’argent nécessaire pour faire son commerce. Il prospérera de façon sans précédent dans toute l’histoire des gouvernements civilisés du monde. Les cerveaux et les richesses de tous les pays s’en iront en Amérique du Nord. L’on doit détruire ce gouvernement ou il détruira toutes les monarchies du monde. »

1863 : Le Président Abraham Lincoln découvre que le tzar de Russie, Alexandre II (1855-1881) avait aussi des problèmes avec les Rothschild, car il refusait leurs tentatives continuelles d’installer une banque centrale en Russie. Puis, le tzar accorda son aide de manière inattendue au Président Lincoln. Le tzar émit des ordres disant que, si l’Angleterre ou la France intervenaient activement dans la Guerre Civile américaine et aidaient le Sud, la Russie considérerait une telle action comme une déclaration de guerre et prendrait le côté du Président Lincoln. Pour montrer qu’il ne rigolait pas, il envoya une partie de sa flotte du Pacifique au port de San Francisco et une autre partie à New York.

La maison bancaire Rothschild de Naples, en Italie, C. M. de Rothschild e figli, ferme suite à l’unification de l’Italie. Les Rothschild utilisent un des leurs en Amérique, John D. Rockefeller, pour former une entreprise pétrolière appelée Standard Oil qui engloutira éventuellement tous ses compétiteurs.

1864 : Auguste Belmont des Rothschild, qui est maintenant le directeur du Parti national démocratique, soutient le général George McClellan comme candidat démocratique contre le Président Abraham Lincoln en cette année d’élection. À la colère de Belmont, Lincoln remporte les élections.

1865 : Dans une déclaration au Congrès, le Président Abraham Lincoln dit : « J’ai deux grands ennemis, l’armée sudiste en avant de moi, et les institutions financières derrière. Des deux, celui derrière est mon pire ennemi. » Plus tard cette année-là, le 14 avril, le Président Lincoln est assassiné, moins de deux mois avant la fin de la Guerre Civile américaine.

Après une brève période de formation à la Banque de Londres des Rothschild, Jacob Schiff, un Rothschild né dans leur maison de Frankfurt, arrive en Amérique à l’âge de 18 ans avec les instructions et les finances nécessaires pour y acheter une maison bancaire. Cela avait pour dessein d’exécuter les tâches suivantes :

  1. Prendre le contrôle du système monétaire de l’Amérique par l’établissement d’une banque centrale.
  2. Trouver des hommes séduisants qui, pour un prix donné, voudraient volontiers servir de pantins aux Illuminati, et les promouvoir à des postes élevés dans le gouvernement fédéral : le Congrès, la Cour Suprême, et dans toutes les agences fédérales.
  3. Créer des querelles de groupes minoritaires par tout le pays en ciblant particulièrement les blancs et les noirs.
  4. Créer un mouvement pour détruire la religion aux États-Unis, avec le christianisme comme cible principale.

Nathaniel de Rothschild devient membre du Parlement pour Aylesbury, dans le Buckinghamshire.

1868 : Jacob (James) Mayer Rothschild décède peu après avoir acheté le Château Lafitte, un des quatre premiers domaines de grand cru de France. Il est le dernier des fils de Mayer Amschel Rothschild à mourir.

1870 : Nathaniel de Rothschild décède.

1871 : Un général américain nommé Albert Pike, qui avait été attiré chez les Illuminati par Guiseppe Mazzini, complète ses plans militaires en vue de trois guerres mondiales et diverses révolutions à travers le monde se terminant par l’acheminement de cette grande conspiration vers son stade final.

La première guerre doit être engagée dans le dessein de détruire le tzar en Russie, tel que l’avait promis Nathan Mayer Rothschild en 1815. On doit remplacer le tzar par le communisme, ce dernier étant employé pour attaquer les religions, et en prédominance le christianisme. On doit se servir des différences existant entre les empires britannique et allemand pour fomenter cette guerre.

La seconde guerre mondiale doit être utilisée à fomenter la controverse entre le fascisme et le sionisme politique avec le massacre des Juifs en Allemagne, un lynchage destiné à créer la haine contre le peuple allemand. Cela est conçu de manière à détruire le fascisme (créé par les Rothschild) et accroître la puissance du sionisme politique. Cette guerre a aussi pour dessein d’accroître le communisme à un niveau qui égalera celui de la chrétienté unie.

La troisième guerre mondiale doit se jouer en excitant la haine du monde musulman dans le but de mettre le monde musulman et les sionistes politiques les uns contre les autres. Pendant ce temps, le reste des pays seraient forcés de se battre contre son état d’épuisement mental, physique, spirituel et économique.

Le 15 août de cette année-là, Albert Pike écrit une lettre (aujourd’hui cataloguée au Musée Britannique) à Guiseppe Mazzini et dans laquelle il dit : « Nous allons lancer les nihilistes et les athéistes, et nous allons provoquer un grand cataclysme social qui, dans toute son horreur, montrera clairement à toutes les nations l’effet de l’athéisme absolu : l’origine de la sauvagerie et de l’agitation la plus sanglante. Alors partout, les gens seront forcés de se défendre contre la minorité mondiale des révolutionnaires du monde et ils extermineront ces destructeurs de civilisation, et la multitude, désillusionnée devant le christianisme, et dont les esprits seront à partir de ce moment-là sans direction et sans leadership, et anxieux de trouver un idéal, mais sans savoir vers où tourner leur adoration, recevront la vraie lumière par la manifestation universelle de la pure doctrine de Lucifer finalement amenée à la vue du public. Une manifestation qui résultera d’un mouvement réactionnaire général qui suivra la destruction du christianisme et de l’athéisme ; les deux conquis et exterminés en même temps. »

Ayant été élu comme Souverain Grand Commandeur de la Juridiction du Sud du Rite Écossais de la Franc-maçonnerie, en 1859, Albert Pike fut le franc-maçon le plus puissant d’Amérique. Il maintint ce poste pendant 32 ans jusqu’à sa mort en 1891. Il publia aussi un livre sur le sujet en 1872 intitulé Morales et dogmes de l’Ancien Rite Écossais Accepté de la Franc-maçonnerie, dans lequel il déclara franchement ce qui suit : « LUCIFER, le Porteur de lumière ! Nom étrange et mystérieux à donner à l’Esprit des Ténèbres ! Lucifer, le Fils du Matin ! Est-ce lui qui porte la lumière et qui, par ses splendeurs intolérables, aveugle les âmes faibles, sensuelles et égoïstes ? N’en doutez pas ! »

1872 : Avant la mort de Guiseppe Mazzini cette années-là, il donne sa succession à un autre leader révolutionnaire nommé Adrian Lemmy. Celui-ci sera succédé ultérieurement par Lénine et Trotski, et ensuite par Staline. Les activités révolutionnaires de tous ces hommes sont financées par les Rothschild.

1873 : Les mines de cuivres de Rio Tinto d’Espagne qui fonctionnent à perte sont achetées par un groupe de financiers étrangers dont les Rothschild. Ces mines représentent la plus grande source de cuivre d’Europe.

1875 : Le 1er janvier de cette année-là, Jacob Schiff, maintenant beau-fils de Salomon Loeb après avoir épousé sa fille, Teresa, prend le contrôle de la maison bancaire Kuhn, Loeb & Co. Il continue à financer la compagnie Standard Oil de John D. Rockefeller, l’empire ferroviaire d’Edward R. Harriman et l’empire de l’acier d’Andrew Carnegie. Tout cela avec l’argent des Rothschild.

Puis, il identifie les autres grands banquiers d’Amérique de l’époque. Ce sont J. P. Morgan, qui contrôle Wall Street, les Drexel et les Biddle de Philadelphie. Tous les autres financiers, petits et gros, dansent sur les airs de ces trois maisons. Schiff obtient ensuite des Rothschild qu’ils établissent des branches européennes de ces trois grosses banques à la condition que Schiff, et donc les Rothschild, soit le patron des opérations bancaires à New York et, par conséquent, en Amérique.

N. M. Rothschild & Sons entreprend une émission d’actions afin de réunir du capital pour le premier projet de tunnel sous la Manche reliant la France à l’Angleterre ; la moitié de ce capital provient de la Compagnie de Chemin de Fer du Nord appartenant aux Rothschild.

La même année, Lionel de Rothschild prête au Premier Ministre Benjamin Disraeli les fonds pour que le gouvernement britannique achète des actions du Canal de Suez, de Khédive Saïd en Égypte. C’est ce que l’on fit parce que les Rothschild avaient besoin que cet accès routier soit détenu par un gouvernement qu’ils contrôlaient, et ainsi ils pouvaient utiliser l’armée de ce gouvernement pour protéger leurs énormes intérêts financiers dans le Proche-Orient.

1876 : Otto von Bismarck déclare : « La division des États-Unis en deux fédérations d’égales forces avait été décidée bien longtemps avant la guerre civile par les hauts pouvoirs financiers d’Europe. Ces banquiers avaient peur que, si les États-Unis demeuraient en un seul bloc et une seule nation, ils atteindraient l’indépendance économique et financière, ce qui bouleverserait leur domination financière sur le monde. La voix des Rothschild prédomina. Ils prévoyaient un butin immense s’ils pouvaient substituer deux faibles démocraties endettées envers les financiers, à cette République vigoureuse, confiante et autosuffisante. Par conséquent, ils dépêchèrent leurs émissaires afin d’exploiter la question de l’esclavage et creuser ainsi un abîme entre les deux parties de la République. »

1879 : Lionel de Rothschild décède.

1880 : Les agents des Rothschild commencent à fomenter une série de pogroms, principalement en Russie, mais aussi en Pologne, en Bulgarie et en Roumanie. Ces pogroms entraînent le massacre de milliers de Juifs innocents, ce qui fait en sort que quelque 2 millions de Juifs s’enfuient, en grande partie à New York, mais aussi à Chicago, à Philadelphie, à Boston et à Los Angeles.

La raison pour laquelle ces pogroms furent initiés était de créer une large base juive en Amérique qui, une fois arrivée, aurait instruction de s’enregistrer comme électeurs démocrates. Quelque vingt ans plus tard, il en résultat une puissante base démocrate aux États-Unis qui fut utilisée pour faire élire des hommes de main des Rothschild comme Woodrow Wilson à la Présidence pour exécuter les ordres des Rothschild.

1881 : Le Président James A. Garfield (29e Président des États-Unis qui ne fit que 100 jours) déclare, deux semaines avant son assassinat : « Quiconque contrôle le volume monétaire dans notre pays est absolument maître de toute l’industrie et du commerce, et quand vous réalisez que tout le système est contrôlé très facilement, d’une façon ou d’une autre, par une poignée d’homme très puissants au sommet, l’on n’aura pas à vous dire d’où les périodes d’inflation et de dépression tirent leur origine. » Edmond James de Rothschild a un fils, Maurice de Rothschild.

1883 : Après l’excavation de 6 000 pieds de tunnel dans le projet du canal sous la Manche, le gouvernement britannique met une halte au projet en citant le fait que cela pourrait s’avérer une menace pour la sécurité de l’Angleterre.

1885 : Nathan Rothschild, fils de Lionel de Rothschild, devient le premier pair juif et il porte le titre de Lord Rothschild.

1886 : La banque française Rothschild, De Rothschild Frères, obtient une quantité substantielle de champs de pétrole de la Russie et forme la Compagnie Pétrolière Caspienne et de la Mer Noire, et devient rapidement le deuxième plus gros producteur du monde.

1887 : Trafiquant d’opium en Chine, Edward Albert Sassoon épouse Aline Caroline de Rothschild, petite-fille de Jacob (James) Mayer Rothschild. Le père d’Aline Caroline, Gustave, ainsi que son frère Alphonse, reprennent la branche française des Rothschild suite à la mort de leur père Jacob.

Les Rothschild financent l’amalgame des mines de diamant Kimberley de l’Afrique du Sud. Ils deviennent les plus gros actionnaires de la compagnie De Beers, et ils extraient les pierres précieuses en Afrique et en Inde.

1888 : Noémie Halphen, future épouse de Maurice de Rothschild, naît.

1891 : Le leader du Parti Travailliste britannique fait la déclaration suivante au sujet des Rothschild : « Cette bande de vampires a été la cause d’un nombre indicible de malices et de misères en Europe durant le siècle présent et a principalement accumulé sa prodigieuse richesse en fomentant des guerres entre les États qui, autrement, ne se seraient jamais querellées. Chaque fois qu’il se produit du trouble en Europe, chaque fois que des rumeurs de guerre circulent et que l’esprit des hommes est affolé par la peur du changement et de la calamité, vous pouvez être sûr de trouver le nez crochu d’un Rothschild manigançant quelque part dans la région troublée. »

Des commentaires comme celui-ci inquiétaient les Rothschild et vers la fin du 19e siècle, ils achetèrent l’agence de nouvelles Reuters afin d’avoir un peu de contrôle sur les médias.

1895 : Edmond James de Rothschild, plus jeune fils de Jacob (James) Mayer Rothschild, visite la Palestine et fournit ensuite les fonds pour y créer les premières colonies juives, ceci afin de faire avancer leur objectif à long terme de fonder un pays appartenant aux Rothschild.

1897 : Les Rothschild fondèrent le Congrès sioniste pour promouvoir le sionisme (mouvement politique dont le seul but était de déménager tous les Juifs dans un état-nation singulièrement juif) et arrangèrent sa première rencontre à Munich. Cependant, à cause de l’opposition extrême de la part des Juifs locaux, qui sont tout à fait heureux où ils sont, cette rencontre doit être déplacée à Bâle, en Suisse, et a lieu le 29 août. La rencontre est dirigée par le Juif ashkénaze Théodore Herzl qui déclara dans son journal personnel : « Il est essentiel que les souffrances des Juifs augmentent. Cela nous assistera dans la réalisation de nos plans. J’ai une idée excellente. Je vais inciter les antisémites à liquider les fortunes juives. Les antisémites vont nous aider par conséquent en ce qu’ils vont renforcer la persécution et l’oppression des Juifs. Les antisémites seront nos meilleurs amis. »

Herzl est par la suite élu Président de l’Organisation sioniste qui adopte « l’Hexagramme ou Enseigne Rouge Rothschild » comme drapeau sioniste qui, 51 ans plus tard, finira par se trouver sur le drapeau d’Israël. Edward Henry Harriman devient le directeur du chemin de fer de l’Union Pacifique et poursuit en prenant le contrôle du Chemin de fer du Pacifique Sud. Tout cela financé par les Rothschild.

1898 : Ferdinand de Rothschild décède.

1901 : Les Juifs des colonies installées en Palestine par Edmond James de Rothschild lui envoient une délégation pour lui dire : « Si vous voulez sauver le Yishuv (la colonie juive), enlevez-y d’abord vos pattes et, pour une fois, permettez aux colonies d’avoir la possibilité de corriger elles-mêmes ce qui doit être corrigé. » Edmond James de Rothschild se met très en colère face à ce propos et il déclare : « J’ai créé le Yishuv, moi seul. Par conséquent, aucun homme, ni colon, ni organisation n’a le droit d’interférer dans mes plans. »

La maison bancaire Rothschild de Frankfurt, en Allemagne, M. A. von Rothschild undSöhne, ferme ses portes, car il n’y a pas d’héritier mâle Rothschild pour la prendre en charge.

1902 : Philippe de Rothschild naît.

1905 : Un groupe de Juifs sionistes soutenu par les Rothschild et dirigé par GéorgiApollonovichGapon tente de renverser le tzar de Russie dans un coup d’état communiste. Ils échouent et sont forcés de s’enfuir de Russie et de se réfugier en Allemagne.

L’Encyclopédie Juive (Vol. 2, p. 497) déclare : « Il s’agit d’une séquelle plutôt curieuse que de tenter d’établir un compétiteur catholique aux Rothschild, car, en ces temps présents, ces derniers sont les gardiens du trésor papal. »

1906 :Les Rothschild proclament qu’en raison de l’instabilité croissance en région et de la compétition grandissante de la Standard Oil des Rockefeller (la famille Rockefeller est de la descendance des Rothschild par une lignée femelle), c’est pourquoi ils vendent leur Compagnie Pétrolière des mers Caspienne et Noire à la Royal Deutch and Shell. C’est un autre exemple de la manière que les Rothschild tentent de cacher leur fortune.

1907 : Jacob Schiff des Rothschild, à la tête de Kuhn, Loeb & Co., dans un discours devant la Chambre de Commerce de New York, donne l’avertissement suivant : « À moins que nous n’ayons une Banque Centrale possédant un contrôle adéquat des ressources de crédit, notre pays va éprouver la panique monétaire la plus sévère et la plus étendue de son histoire. » Soudain, l’Amérique se trouve au milieu d’une autre crise financière typique conçue par les Rothschild, qui, comme d’habitude, ruine la vie de millions de personnes innocentes à travers l’Amérique et procure des milliards de dollars aux Rothschild.

1909 : Jacob Schiff fonde l’Association nationale pour l’avancement des peuples de couleur (NAACP) dans le but d’inciter les gens de race noire à faire des émeutes, du pillage et toute autre forme de désordre, afin de causer une division entre les communautés noires et blanches. L’historien juif Howard Sachar déclare ce qui suit, dans son livre Histoire des Juifs en Amérique : « En 1914, le professeur émérite Joel Spingarn de l’Université Columbia devint directeur du NAACP et recruta dans son comité des leaders juifs tels que Jacob Schiff, Jacob Billikopf et le rabbin Stephen Wise. » Parmi d’autres cofondateurs juifs ashkénazes, il y a Julius Rosenthal, Lillian Wald et le rabbin Emil G. Hirsch. Le NAACP n’assigna pas avant 1920 son premier président noir, James Weldon Johnson. Maurice de Rothschild épouse la Juive ashkénaze Noémie Halphen.

1911 : Dans son livre Les Juifs et le capitalisme moderne, Werner Sombart déclare qu’à partir de 1829, ce fut « l’Ère Rothschild », et conclut qu’il n’y avait « qu’un seul pouvoir en Europe et c’était les Rothschild ».

1912 : Dans le numéro de décembre du magazine Truth, George R. Conroy déclare au sujet du banquier Jacob Schiff : « M. Schiff est à la tête de la grande maison bancaire privée Kuhn, Loeb & Co qui représente les intérêts Rothschild de ce côté-ci de l’Atlantique. On l’a décrit comme un stratège financier et a été pendant des années le ministre financier de la grande puissance impersonnelle connue sous le nom de Standard Oil. Il marchait main dans la main avec les Harriman, les Gould et les Rockefeller dans toutes leurs entreprises ferroviaires et il est devenu le pouvoir dominant des puissances ferroviaires et financières d’Amérique. »

1913 : Le 4 mars, Woodrow Wilson est élu 28e Président des États-Unis. Peu après qu’il ait été inauguré, il reçoit la visite à la Maison Blanche du Juifs ashkénaze Samuel Untermeyer de la firme d’avocats Guggenheim, Untermeyer & Marshall, qui essaie de le faire chanter pour une somme de 40 000 $ en relation avec une affaire survenue pendant que Wilson était professeur à l’Université Princeton, avec la femme d’un collègue professeur. Le Président Wilson n’a pas l’argent, donc, Untermeyer se porte volontaire à payer de sa poche les 40 000 $ à la femme avec qui Wilson avait eu une aventure, à la condition que Wilson promette de nommer, dès le premier poste vacant de la Cour Suprême, un candidat qu’Untermeyer recommanderait au Président Wilson. Celui-ci accepte.

Jacob Schiff crée la Ligue Anti-diffamation (ADL) aux États-Unis. Cette organisation est formée pour diffamer quiconque remet en question ou défit la conspiration globale des Rothschild, en le traitant « d’antisémite ».

Chose plutôt étrange, la même année qu’ils font cela, ils inaugurent leur dernière banque centrale actuelle en Amérique, la Réserve Fédérale. Suite à l’adoption du projet de Loi sur la Réserve Fédérale, le 23 décembre, le membre du Congrès Charles Lindbergh déclare : « Le Projet de loi établit le cartel le plus gigantesque sur terre. Quand le Président va signer ce projet de loi, le gouvernement invisible du pouvoir monétaire sera légalisé … Le plus gros crime de tous les temps est perpétré par ce projet de loi bancaire et monétaire. » Il est important de noter que la Réserve Fédérale est une compagnie privée, elle n’est ni fédérale ni ne possède de réserve. L’on estime de façon conservatrice que les profits excèdent 150 milliards $ par année et, dans toute son histoire, la Réserve Fédérale n’a jamais publié de bilan.

1914 : Début de la Première Guerre Mondiale. Dans cette guerre, les Rothschild d’Allemagne prêtent de l’argent aux Allemands, les Rothschild britanniques prêtent de l’argent aux Anglais et les Rothschild de France prêtent de l’argent aux Français. En outre, les Rothschild ont le contrôle des trois agences de nouvelles d’Europe, Wolff (fondée en 1849) en Allemagne, Reuters (fondée en 1851) en Angleterre, et Havas (fondée en 1835) en France. Les Rothschild utilisent Wolff pour manipuler le peuple allemand en faveur de la guerre. À partir de ce moment-là, les Rothschild sont rarement rapportés dans les médias parce qu’ils possèdent les médias.

1916 : Le 4 juin, le Juif ashkénaze Louis DembitzBrandeis est nommé à la Cour Suprême des États-Unis par le Président Wilson en tant que son paiement agréé au chantage de Samuel Untermeyer quelque trois ans plus tôt. Le juge Brandeis est également le leader élu au Comité Exécutif des Affaires Sionistes, position qu’il détient depuis 1914.

Au milieu de la Première Guerre Mondiale, l’Allemagne gagnait la guerre puisqu’elle était financée par les Rothschild à un montant plus élevé que la France, l’Italie et l’Angleterre, parce que les Rothschild ne voulaient pas soutenir le tzar de Russie, car, bien sûr, la Russie était du côté de la France, de l’Italie et de l’Angleterre.

Arriva ensuite un événement significatif. L’Allemagne, bien qu’elle était en train de gagner la guerre et qu’aucun soldat étranger n’avait foulé son sol, offrit l’armistice à la Grande-Bretagne sans exigence de réparation. Les Rothschild étaient anxieux de s’assurer que cela n’arrive pas, car ils espéraient faire plus d’argent avec cette guerre, alors ils sortirent une carte de leur manche.

Pendant que les Britanniques examinaient l’offre de l’Allemagne, l’agent Louis Brandeis des Rothschild envoya une délégation sioniste d’Amérique à l’Angleterre afin de promettre de faire entrer l’Amérique dans la guerre du côté des Britanniques pourvu que ceux-ci soient d’accord pour donner le territoire de la Palestine aux Rothschild.

Les Rothschild voulaient la Palestine pour les raisons suivantes. Ils détenaient de gros intérêts d’affaires au Proche-Orient et ils désiraient avoir leur propre état dans cette région, ainsi que leur propre armée qu’ils pourraient utiliser comme agresseur contre n’importe quel état qui menacerait ces intérêts.

Les Britanniques furent subséquemment d’accord avec un traité pour la Palestine et les sionistes de Londres contactèrent leur contrepartie américaine pour les informer de ce fait. Soudainement, tous les journaux majeurs d’Amérique qui, jusqu’à ce moment-là, avaient été pour l’Allemagne, lui tournèrent le dos en propageant des articles tels que : « Les soldats allemands tuent des infirmières de la Croix Rouge » ; « Les soldats allemands coupent les mains des bébés », etc., afin de manipuler le public américain à se tourner contre les Allemands.

Cette même année, le Président Woodrow Wilson fit sa campagne de réélection sous le slogan de : « Réélisez l’homme qui gardera vos fils hors de la guerre ».

Le 12 décembre, l’Allemagne et ses alliés font des offres de paix pour mettre fin à la guerre.

1917 : En conséquence des offres de paix de l’Allemagne, la machine de guerre des Rothschild met les bouchées doubles en Amérique, répandant sa propagande qui pousse le Président Wilson, sous les instructions du leader sioniste américain et juge de la Cour Suprême Louis DembitzBrandeis, à renoncer à sa promesse faite à l’électorat et à faire entrer l’Amérique dans la première guerre, le 6 avril.

Quant à la promesse sioniste des Rothschild faite aux Britanniques de faire entrer l’Amérique en guerre, ils décident qu’ils veulent quelque chose d’écrit de la part des Britanniques afin de prouver que ces derniers accompliront leur part du marché. Le Secrétaire à l’étranger britannique Arthur James Balfour, rédige une lettre maintenant communément reconnue comme la « Déclaration Balfour » telle que reproduite ci-après.

Ministère des Affaires Étrangères, le 2 novembre 1917

Cher Lord Rothschild,

Il me fait grand plaisir de vous transmettre, au nom du Gouvernement de Sa Majesté, la déclaration suivante de sympathie envers les aspirations juives sionistes qui ont été soumises, et approuvées, par le Cabinet.

Le Gouvernement de Sa Majesté envisage avec faveur l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif et il emploiera ses meilleurs efforts à faciliter l’accomplissement de cet objectif, étant bien compris que rien ne sera fait qui puisse porter préjudice aux droits civils et religieux des communautés non-juives existant en Palestine, ou les droits et les statuts dont jouissent les Juifs dans quelqu’autre pays.

Je vous serais reconnaissant d’amener cette déclaration à la connaissance de la Fédération Sioniste.

Sincèrement vôtre,

Arthur James Balfour

Les Rothschild ordonnent l’exécution, par les bolcheviks qu’ils contrôlent, du tzar Nicholas II et de toute sa famille en Russie, même si le tzar avait déjà abdiqué le 2 mars. C’est à la fois pour prendre le contrôle du pays et accomplir un acte de vengeance à propos du tzar Alexandre 1er qui avait bloqué leur plan de gouvernement mondial, en 1815, au Congrès de Vienne, et le tzar Alexandre II s’étant rangé du côté du Président Abraham Lincoln, en 1864. Il est extrêmement important pour eux de massacrer la famille entière, incluant femmes et enfants, dans le but de tenir la promesse faite par Nathan Mayer Rothschild en 1815. Cela a pour dessein de montrer au monde ce qui arrive si vous faites ne serait-ce que tenter de contrarier les Rothschild.

Le représentant américain Oscar Callaway informe le Congrès que J. P. Morgan est un homme de front des Rothschild et qu’il a pris le contrôle de l’industrie médiatique de l’Amérique. Il déclare : « En mars 1915, les intérêts J. P. Morgan, l’acier, la construction navale et la poudre, et leurs organisations subsidiaires, rassemblèrent douze hommes haut placés dans le monde journalistique et les employèrent à sélectionner les journaux les plus influents aux États-Unis et un nombre suffisant d’entre eux pour contrôler la politique en général de la presse quotidienne … Ils virent qu’il n’était nécessaire que d’acheter 25 des plus grands journaux … On parvint à un accord. La politique des journaux fut achetée sur une base mensuelle ; l’on fournit un rédacteur-en-chef pour superviser et rédiger convenablement l’information regardant les questions de disposition, de militarisme, de politique financière et autres choses de nature nationale et internationale considérées cruciales aux intérêts des acheteurs. »

1919 : En janvier, les Juifs ashkénazes Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg sont tués en tentant de diriger un autre coup d’état communiste financé par les Rothschild, cette fois à Berlin, en Allemagne. La Conférence de paix de Versailles est tenue pour décider des réparations que les Allemands doivent payer aux vainqueurs à la suite de la Première Guerre Mondiale. Une délégation de 117 sionistes dirigée par le Juif ashkénaze Bernard Baruch soulève le sujet de la promesse de la Palestine qui leur a été faite. À ce moment-là, les Allemands réalisent pourquoi l’Amérique leur a tourné le dos et de par quelle influence : les Rothschild.

Naturellement, les Allemands ressentent qu’ils ont été trahis par les sionistes. Cela parce que, au moment où les Rothschild firent leur traité avec l’Angleterre pour l’obtention de la Palestine en échange d’avoir amené les Américains dans la guerre, l’Allemagne était le pays le plus amical du monde envers les Juifs. En fait, l’Édit d’Émancipation Allemand de 1822 garantissait aux Juifs d’Allemagne tous les droits civils dont jouissaient les Allemands.

Aussi, l’Allemagne était le seul pays d’Europe qui n’imposait pas de restrictions aux Juifs, leur donnant même refuge quand ils avaient dû fuir la Russie après leur première tentative de coup d’état communiste échoué en 1905.

Néanmoins, les Rothschild ayant tenu leur part du marché en répandant le sang de millions de gens innocents, la Palestine est confirmée en tant que patrie juive et, bien que la cession aux Rothschild ait lieu, elle doit demeurer sous le contrôle des Britanniques, alors que les Rothschild contrôlent la Grande-Bretagne. À l’époque, moins de un pourcent de la population de la Palestine était juive. Fait intéressant, l’hôte de la conférence de paix de Versailles est son patron, le Baron Edmond de Rothschild.

La conférence de paix de Versailles est aussi employée par les Rothschild comme tentative d’instaurer un gouvernement mondial sous prétexte de mettre fin à toutes les guerres (qu’ils ont créées). On appela cela « La Ligue des Nations ». Heureusement, il n’y eu pas assez de pays qui l’acceptèrent et elle mourut bientôt.

Le 29 mars, le Times de Londres rapporte ceci à propos des bolcheviks de Russie : « Une des caractéristiques curieuses du mouvement bolcheviste est le haut pourcentage d’éléments non-russes chez ses leaders. Des vingt ou trente commissaires, ou leaders qui alimentent la machinerie centrale du mouvement bolcheviste, pas moins de 75 % étaient juifs. » On rapporte que les Rothschild étaient mécontents des Russes parce qu’ils n’étaient pas prêts à leur permettre de former une banque centrale dans leur pays. Ils rassemblèrent donc un groupe d’espions juifs et les envoyèrent en Russie pour susciter une révolution au bénéfice de l’homme ordinaire, ce qui était en réalité une prise en main de la Russie par une élite satanique contrôlée par les Rothschild. Dans la bonne vieille tradition de tricherie des Ashkénazes, on donna à ces espions juifs des noms russes. Par exemple, Trotski était membre du premier groupe et son nom original était Bronstein. Ces groupes furent envoyés dans toutes les régions de la Russie pour inciter les émeutes et la rébellion.

L’Édition Post Internationale Juive, de la semaine se terminant le 24 janvier 1991, confirme que Lénine était un Juif. Le propos suivant de Lénine a aussi été enregistré où il déclarait : « L’établissement d’une banque centrale sert à 90 % à imposer le communisme à un pays. »

Ces Juifs, des bolcheviks financés par les Rothschild, allaient, au cours de l’histoire, massacrer 60 millions de chrétiens et de non-Juifs sur le territoire contrôlé par les Soviétiques. En vérité, dans son ouvrage intitulé Archipel du goulag, Vol. 2, l’auteur Alexandre Soljenitsyne affirme que les Juifs sionistes ont créé et administré le système organisé de camps de concentration soviétiques où sont morts ces dizaines de millions de chrétiens et de non-Juifs. À la page 79 de ce livre, il donne même les noms des administrateurs de ces machines de mort les plus grosses de l’histoire du monde. Il y a Aron Solts, Yakov Rappoport, Lazar Kogan, Matveï Berman, Genrikh Yagoda, et Naftaly Frenkel. Tous les six sont des Juifs sionistes. En 1970, Soljenitsyne reçut le Prix Nobel de la Paix pour sa littérature.

N. M. Rothschild & Sons reçoit un rôle permanent pour fixer le prix quotidien de l’or du monde. Cela a lieu dans les bureaux de la Cité de Londres, tous les jours à 11h00, dans la même salle depuis 2004.

1920 : Winston Churchill (dont la mère, Jenny (Jacobson) Jerome, était juive, ce qui signifie qu’il était juif sous la loi ashkénaze puisqu’il est né d’une mère juive) écrit un article dans le Illustrated Sunday Herald, daté du 8 février : « De l’époque du leader illuminati Weishaupt jusqu’à celle de Karl Marx et celle de Trotski, cette conspiration mondiale n’a cessé de grossir avec régularité. Et enfin maintenant, cette bande de personnalités extraordinaires de la pègre des grandes cités d’Europe et d’Amérique a empoigné le peuple russe par les cheveux et ils sont devenus les maîtres incontestés de cet énorme empire. »

1921 : Sous les ordres de Jacob Schiff, le Conseil des Relations Étrangères [CFR] est créé par les Juifs ashkénazes Bernard Baruch et le Colonel Edward Mandell House. Schiff donne ses ordres avant sa mort en 1920, car il savait que l’on devait mettre en place une organisation en Amérique pour sélectionner des politiciens dans le but de faire marcher la conspiration des Rothschild, et la formation du CFR fut agréée effectivement dans une rencontre du 30 mai 1919 à l’Hôtel Majestic de Paris, en France. Au début, les membres du CFR s’élevaient à environ 1 000 personnes aux États-Unis. Ces membres comprenaient les chefs de pratiquement tous les empires industriels d’Amérique, tous les banquiers internationaux basés en Amérique et les dirigeants de toutes les fondations libres de taxe. Essentiellement, tous ces gens qui pouvaient fournir les capitaux nécessaires à quiconque désirant se présenter au Congrès, au Sénat ou à la Présidence.

Le premier travail du CFR fut de prendre le contrôle de la presse. Cette tâche fut confiée à John D. Rockefeller qui instaura un certain nombre de magazines de nouvelles nationales comme Life et le Time. Il finança Samuel Newhouse pour qu’il achète et établisse une chaîne de journaux à travers le pays, et aussi Eugene Mayer qui allait acheter un bon nombre de publications telles que le Washington Post, Newsweek et The Weekly Magazine.

Le CFR devait aussi clôturer le contrôle de la radio, de la télévision et de l’industrie cinématographique. Cette tâche fut divisée entre les banquiers internationaux de Khun Loeb, Goldman Sachs, les Warburg et les Lehmann.

1925 : L’Encyclopédie Juive de cette année-là déclare l’existence des Juifs ashkénazes (qui représentent environ 90 % de la prétendue juiverie internationale) par l’admission surprenante que les soi-disant ennemis des Juifs, Ésaü (appelé aussi Édom, voir Genèse 36:1) représente en réalité maintenant la race juive, alors qu’en page 42 du Volume V, on déclare : « Édom est dans la juiverie moderne. » Donc, ce qu’elle dit fondamentalement, c’est que les Juifs ashkénazes qui représentent 90 % de la prétendue population juive sont en fait eux-mêmes des gentils ou des goyim.

1926 : N. M. Rothschild & Sons refinance la Compagnie de Chemin de Fer Électrique Souterrain de Londres Ltée qui a des intérêts de contrôle sur tout le système de transport souterrain londonien. Maurice de Rothschild a un fils, Edmond de Rothschild.

1929 :  Les Rothschild crashent l’économie des États-Unis en diminuant l’approvisionnement d’argent.

1930 : La première banque mondiale Rothschild, la Bank for International Settlements (BIS), est établie à Bâle, en Suisse. Le même endroit où, trente-trois ans plus tôt, fut tenu le premier Congrès Sioniste Mondial.

1933 : Le 30 janvier, Adolf Hitler devient Chancelier de l’Allemagne. Il chasse les Juifs, dont un grand nombre des postes du gouvernement allemand. En conséquence de cela, en juillet, les Juifs tiennent une Conférence Mondiale à Amsterdam durant laquelle ils exigent qu’Hitler réinstalle chaque Juif à son ancien poste.

Hitler refuse et il en résulte que Samuel Untermeyer, ce Juif ashkénaze qui avait fait chanter le Président Wilson, et qui est maintenant à la tête de la délégation américaine et président de toute la conférence, retourne aux États-Unis et fait un discours à la radio, lequel discours fut transcrit dans From The New York Times, lundi le 7 août 1933. Dans son discours, il fait les déclarations suivantes :

« …Les Juifs sont les aristocrates du monde … Notre campagne est … un boycott économique contre tous les biens, les navires et les services allemands … Ce que nous proposons … c’est de poursuivre un boycott économique purement défensif qui minera le régime Hitler et ramènera le peuple allemand à ses sens en détruisant son commerce d’exportation dont dépend son existence même … Chacun d’entre vous, Juifs comme Gentils … devez refuser de traiter avec quelque marchand ou commerçant que ce soit qui vend des biens fabriqués en Allemagne ou qui se fournit par bateau allemand. »

Puisque deux-tiers de l’approvisionnement en nourriture de l’Allemagne devait être importé, et ne pouvait être importé que par les recettes de ce qu’ils exportaient, si l’Allemagne ne pouvait exporter, deux-tiers de la population allemande crèverait de faim, car il n’y aurait de nourriture que pour un tiers de la population. Par suite de ce boycott, les Juifs à travers l’Amérique protestèrent et endommagèrent tout magasin dans lequel on trouvait des produits sur lesquels il était imprimé « Fait en Allemagne », faisant en sorte que les magasins eurent à jeter les produits ou risquer la banqueroute.

Lorsque les effets de ce boycott commencèrent à se faire sentir en Allemagne, les Allemands, qui n’avaient jamais démontré de violence envers les Juifs jusqu’à date, commencèrent tout simplement à boycotter les magasins juifs de la même manière que ce que les Juifs avaient fait en regard des magasins américains vendant des produits allemands.

Les Rothschild financèrent l’approvisionnement en machines IBM aux Nazis qui produisirent des cartes perforées contribuant à organiser et à gérer l’identification initiale et l’expulsion sociale des Juifs, la confiscation de leurs biens et leur extermination.

Le 16 novembre, le Président Roosevelt reconnaît le régime sioniste de Staline en Russie sans consulter le Congrès, même si 8 000 Ukrainiens firent une marche de protestation à New York.

Également cette année-là, le Président Roosevelt, né d’une mère juive, satisfaisant donc à la règle ashkénaze pour être juif, ordonna que l’œil-qui-voit-tout soit apposé sur tous les nouveaux billets du dollar, avec la devise « Novus Ordo Seclorum ». C’est la version latine de « Un nouvel ordre des âges ».

1934 : Les lois du secret de la banque suisse sont modifiées et c’est maintenant une offense punissable d’emprisonnement pour tout employé de la banque de violer le secret bancaire. Tout cela en préparation de la Seconde Guerre Mondiale conçue par les Rothschild qui vont, comme d’habitude, financer les deux côtés.

Edmond de Rothschild meurt.

1936 : En regard de l’accroissement de l’antisémitisme en Allemagne, Samuel Landman (à l’époque, secrétaire de l’Organisation Sioniste Mondiale) dans son livre de 1936, Great Britain, The Jews and Palestine, déclare ce qui suit sur l’entrée des États-Unis dans la Première Guerre Mondiale : « Le fait que ce soit l’aide des Juifs qui ait amené les États-Unis dans la Première Guerre du côté des Alliés est resté depuis lors sur le cœur de l’Allemand, particulièrement les Nazis, et cela a contribué en grande mesure à la prééminence qu’occupe l’antisémitisme dans le programme nazi. »

1938 : Le sept novembre, un Juif du nom de Herschel Grynszpan assassine Ernst von Rath, fonctionnaire mineur de l’Ambassade allemande à Paris, en réaction à l’hostilité allemande envers les Juifs en Allemagne qui était tourné en violence. La maison bancaire autrichienne des Rothschild à Vienne, S. M. von Rothschild und Söhne, ferme ses portes à la suite de l’occupation nazie en Autriche.

1939 : I. G. Farben, producteur chimique de premier plan dans le monde et plus gros producteur d’acier en Allemagne, accroît sa production de façon spectaculaire. Cette croissance de production est employée presque exclusivement à armer l’Allemagne pour la Seconde Guerre Mondiale. Cette compagnie était contrôlée par les Rothschild et elle utilisa des Juifs et d’autres gens mécontents en tant qu’ouvriers esclaves dans les camps de concentration. I. G. Farben a aussi créé le gaz Zyklon B mortel qui fut employé à exterminer les Juifs.

Le 1er septembre, la Deuxième Guerre Mondiale débute quand l’Allemagne envahit la Pologne. C’était parce que le leadership allemand était chrétien et qu’il comprenait que la Russie soviétique était dirigée par des communistes financés par les Rothschild et il craignait que, la Russie croissant en force, ces communistes juifs l’envahiraient et balaieraient tous les chrétiens de la mappe.

1940 : Dans son livre Inside the Gestapo, Hansjurgen Koehler déclare ce qui suit concernant Maria Anna Schicklgruber, grand-mère d’Adolf Hitler : « Une petite servante vint à Vienne et devint domestique au Manoir Rothschild, et la grand-mère inconnue d’Hitler doit probablement avoir été attendue dans cette magnifique maison. » Cela est confirmé par Walter Langer dans son livre L’esprit d’Hitler, dans lequel il déclare : « Le père d’Adolf, Aloïs Hitler, était le fils illégitime de Maria Anna Schicklgruber. Celle-ci vivait à Vienne au moment de sa conception. À l’époque, elle était employée comme servante dans la maison du Baron Rothschild. Aussitôt que sa famille découvrit sa grossesse, elle fut retournée à la maison où Aloïs est né. » En surface, il aurait semblé qu’Hitler n’était pas un Rothschild, mais encore là, quand l’on regarde les bénéfices que les Rothschild ont retiré de cette guerre, financièrement comme politiquement, une connexion Rothschild n’apparaît pas aussi excentrique qu’elle puisse le sembler initialement.

1941 : Le Président Roosevelt amène l’Amérique dans la Deuxième Guerre Mondiale en refusant de vendre davantage de ferraille et de pétrole au Japon. Or, le Japon était en plein milieu d’une guerre contre la Chine et, sans cette ferraille et ce pétrole, il ne pourrait continuer cette guerre. Le Japon était entièrement dépendant des États-Unis à la fois pour sa ferraille et son pétrole. Roosevelt savait que cette action provoquerait les Japonais à attaquer l’Amérique, ce qu’ils firent par la suite à Pearl Harbour.

1942 : Prescott Bush, père du futur Président américain George Herbert Walker, et grand-père du futur Président George W., voit saisir sa compagnie sous la Loi de « Commerce avec l’Ennemi ». Il finançait Hitler à partir de l’Amérique pendant que les soldats américains se faisaient tuer par les soldats allemands. Les Juifs se faisaient aussi massacrer par ces mêmes soldats. Il est intéressant de constater que l’ADL n’a jamais critiqué aucun des Bush pour cela.

1943 : Le 18 février, le sioniste Izaak Greenbaum, chef de l’Agence Juive du Comité de Secours, déclara ce qui suit dans un discours donné au Conseil Exécutif Sioniste : « Si l’on me demandait si je puis donner de l’argent de l’UJA (United Jewish Appeal) pour secourir des Juifs, je dirais non, et je dis encore non ! » Il poursuivit en disant : « Une vache en Palestine vaut mieux que tous les Juifs en Pologne ! » Ce n’est pas une surprise, car l’idée derrière le fait que le sionisme soutienne le massacre de Juifs innocents était d’apeurer les survivants pour qu’ils croient que leur seul endroit de sécurité était Israël. De quelle autre manière pensez-vous que les sionistes auraient pu s’assurer que les Juifs quittent les belles villes européennes dans lesquelles ils vivaient pour s’installer dans un désert ?

1944 : Le 6 novembre, Lord Moyne, Ministre britannique résidant au Proche-Orient, fut assassiné au Caire par deux membres du groupe terroriste juif Stern Gang, dirigé par le futur Premier Ministre d’Israël Yitzhak Shamir. Il est aussi responsable, cette même année-là, d’une tentative d’assassinat contre Harold MacMichael, le Haut Commissionnaire du Mandat Britannique de la Palestine.

Chose intéressante, il organise également un autre assassinat réussi la même année contre le représentant des Nations Unies au Proche-Orient, le Comte Folke Bernadotte qui, même s’il avait assuré la relaxation de 21 000 prisonniers des camps allemands durant la Deuxième Guerre Mondiale. Il était vu par Yitzak Shamir et ses collaborateurs terroristes comme un antisioniste.

À Bretton Woods, au New Hampshire, deux autres banques mondiales Rothschild sont créées. Le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale.

1945 : Fin de la Deuxième Guerre Mondiale. On rapporte que les usines de la I. G. Farben furent spécifiquement épargnées dans les raids de bombardement sur l’Allemagne. Fait intéressant, à la fin de la guerre, on constata qu’elles n’avaient subi que 15 % de dommages.

Les tribunaux, tenus à la fin de la guerre pour enquêter sur les Crimes de Guerre des Nazis, censurent tout le matériel enregistrant l’aide occidentale à Hitler.

Les Rothschild font un pas de géant vers leur but de domination mondiale lorsque la seconde « Ligue des Nations », appelée « Nations Unies », est approuvée cette année-là.

1946 : Le 22 juillet, le futur Premier Ministre d’Israël, le Juif ashkénaze David Ben-Gourion ordonne à un autre futur Premier Ministre d’Israël, Menachem Begin, de mener une attaque terroriste contre l’Hôtel Roi David en Palestine, pour essayer de chasser les Britanniques. Il en ressort que 91 personnes sont tuées dont la plupart sont des civils : 28 Britanniques, 41 Arabes, 17 Juifs et 5 autres. Environ 45 personnes sont blessées.

Menachem Begin se mit à se proclamer le « père du terrorisme moderne ». Juste pour mettre en perspective la gravité de l’attaque contre l’Hôtel Roi David, ce fut à l’époque le plus haut taux de mortalité résultant d’un seul acte de terrorisme et il ne fut surpassé que quarante ans plus tard par l’explosion du vol Pan Am 103 au-dessus de Lockerbie.

1947 : Les Britanniques qui, avant la Deuxième Guerre Mondiale, déclarèrent qu’il n’y aurait pas davantage d’immigration de Juifs en Palestine afin de protéger les Palestiniens des actes de terreur contre eux et contre les soldats britanniques, transférèrent le contrôle de la Palestine aux Nations Unies. Celles-ci décidèrent que la Palestine serait partagée en deux états, un sioniste et un arabe, avec Jérusalem qui demeurerait zone internationale dont jouiraient toutes les croyances religieuses.

Le transfert était prévu pour le 15 mai 1948. Les Nations Unies n’avaient aucun droit de donner des propriétés arabes à quiconque. Or, en fait, même si les Juifs ne possédaient que 6 % de la Palestine à ce moment-là, la Résolution 181 accorda aux Juifs 57 % de la terre, en laissant 43 % aux Arabes qui, à l’époque, possédaient 94 % du territoire.

L’information collectée par l’ADL par ses opérations d’espionnage sur les citoyens américains est utilisée par le Comité Sélect de la Chambre sur les Activités Antiaméricaines. La présidente d’un sous-comité, Clare Hoffman, écarte les rapports de l’ADL sur des gens suspectés communistes en disant qu’il s’agit de « rumeurs ».

1948 : Au printemps de cette année-là, les Rothschild corrompent le Président Harry S. Truman (33e Président des États-Unis de 1945 à 1953) en lui donnant 2 000 000 $ pour sa campagne présidentielle, afin qu’il reconnaisse Israël (territoire sioniste, et non juif, appartenant aux Rothschild) en tant qu’état souverain.

Ils déclarent ensuite qu’Israël est un état souverain en Palestine et, une demi-heure plus tard, le Président Truman déclare que les États-Unis sont le premier pays à le reconnaître.

Le drapeau d’Israël est dévoilé. Malgré une forte opposition, l’emblème est une version de couleur bleu de « l’Hexagramme ou Enseigne Rouge » des Rothschild.

Cela enrage un grand nombre de Juifs qui réalisent que l’hexagramme était utilisé dans les anciennes religions à mystères comme symbole de « Moloch » (dépeint comme un démon de sacrifice involontaire ; il est aussi intéressant de savoir que c’est le nom du hibou de pierre que l’élite adore au Bohemian Grove) et « d’Astaroth » (décrit comme le Seigneur du Trésor de l’Enfer).

L’hexagramme était aussi employé à représenter Saturne, que l’on a identifié comme le nom ésotérique de Satan. Cela indique que quiconque est tué au nom d’Israël est en réalité un sacrifice à Satan. Ces Juifs dissidents croient que le Menora, le plus ancien symbole juif, devrait être utilisé, et ils soulignent que l’hexagramme n’est même pas un symbole juif, mais, bien sûr, puisque les sionistes Rothschild l’utilisent, c’est-à-dire, qu’il a abouti chez les Rothschild, je veux dire, les sionsites, je veux dire, le drapeau israélien…

Aux petites heures du 19 avril, 132 terroristes juifs du gang Irgun, conduit par le futur Premier Ministre Menahem Begin, et le gang Stern, conduit par le futur Premier Ministre Yitzak Shamir, massacrent brutalement 200 hommes, femmes et enfants pendant qu’ils dorment paisiblement dans le village arabe de Deir Yassine.

Suite au transfert onusien de la Palestine vers un état indépendant juif et un état indépendant arabe, le 15 mai, les Israéliens lancent un assaut militaire contre les Arabes, avec de gros haut-parleurs beuglants sur des camions pour informer les Arabes que s’ils ne fuient pas immédiatement, ils seront massacrés.

Ayant en mémoire le massacre récent de Deir Yassine, 800 000 Arabes prennent la fuite en panique. Ils demandent l’aide des pays arabes voisins, mais ces états ne veulent pas s’impliquer parce qu’ils ne sont pas de taille face aux Israéliens dont l’équipement militaire dernier cri a été fourni par le régime staliniste juif de Russie. À la suite de cet assaut, les Juifs contrôlent maintenant 78 % de l’ancienne Palestine par contraste au 57 % qui leur a été donné illégalement par les Nations Unies.

Les Palestiniens, dont beaucoup sont chrétiens, n’ont jamais reçu de compensation pour leurs foyers, leurs propriétés et leurs entreprises qui leur furent volés durant cet assaut illégal des Juifs, et ces gens ont fini par se retrouver dans des bidonvilles de refugiés sous des tentes. De plus, dans leur hâte de s’enfuir, au moins la moitié des Palestiniens ont laissé derrière leur certificat de naissance. L’État d’Israël passa ensuite une loi disant que seuls ceux qui pouvaient prouver leur citoyenneté avaient la permission de revenir en Israël, ce qui veut donc dire que 400 000 Palestiniens ne pouvaient revenir et perdirent tous les biens qu’ils y avaient laissés.

Le Juif ashkénaze David Ben-Gourion, un des pères fondateurs d’Israël et son premier Premier Ministre, décrit avec franchise les buts du sionisme, dans son journal personnel (21 mai 1948) comme suit : « Le talon d’Achille de la coalition arabe est le Liban. La suprématie musulmane de ce pays est artificielle et on peut facilement la renverser. On doit y instaurer un État chrétien, avec comme frontière sud la rivière Litani. Nous signerions un traité d’alliance avec cet État. Par conséquent, lorsque nous aurions brisé la force de la Légion arabe et bombardé Amman, nous pourrions balayer la Transjordanie et après cela la Syrie tomberait. Et si l’Égypte ose encore faire la guerre contre nous, nous bombarderions Port Saïd, Alexandrie et le Caire. Nous pourrions alors mettre fin à la guerre et aurions remboursé l’Égypte, l’Assyrie et la Chaldée au nom de nos ancêtres. »

1949 : Le 1er octobre, Mao Tsé-toung déclare la fondation de la République du Populaire de Chine à la Place Tiananmen, à Pékin. Il est financé par le communisme de Russie créé par les Rothschild, ainsi que les agents Rothschild suivants : Solomon Adler, ancien fonctionnaire au Trésor des États-Unis et qui était un espion soviétique ; Israël Epstein, fils d’un des bolcheviks juifs emprisonnés par le tzar de Russie pour avoir tenté d’y fomenter une révolution ; et Frank Coe, fonctionnaire dirigeant du FMI appartenant aux Rothschild.

1950 : Israël adopte sa loi du retour, laquelle garantit à tous les Juifs du monde le droit de demeurer dans l’état d’Israël ; cependant, même si les Palestiniens y vivaient depuis 1 300 ans, ce droit leur était nié.

John Davitt, ancien chef de la section de la sécurité interne du Département de la Justice, remarque que le service de renseignement israélien est le second plus actif aux États-Unis, après les Soviétiques, et, évidemment, Israël comme l’Union soviétique sont dirigés par un leadership juif ashkénaze.

1951 : Le 1er avril, l’Agence Secrète de Renseignement Israélienne, le Mossad, est formée et va terroriser le monde. La devise du Mossad est probablement la plus répugnante de tous les services secrets du monde. Elle dit : « Par voie de tricherie, tu feras la guerre. »

1953 : N. M. Rothschild & Sons fonde la Compagnie britannique de Terre-Neuve Limitée pour développer 60 000 milles carrés sur le territoire de Terre-Neuve, au Canada qui comprend une centrale électrique pour harnacher le pouvoir de la Hamilton Falls (plus tard renommée Churchill Falls). À l’époque, il s’agissait du plus gros projet de construction jamais entrepris par une compagnie privée.

1954 : « L’Affaire Lavon ». Des agents israéliens recrutent des citoyens égyptiens de descendance juive pour bombarder des cibles occidentales en Égypte et sèment des preuves pour faire porter les accusations sur les Arabes, dans l’apparente tentative de bouleverser les relations américano-égyptiennes. Le ministre de la défense israélien, le Juif ashkénaze PinhasLavon, est par la suite démis de son poste quoi qu’un grand nombre de gens pensent que la véritable responsabilité revient à David Ben-Gourion.

Un microphone caché et planté par les Israéliens est découvert dans le Bureau de l’Ambassadeur américain à Tel-Aviv.

1955 : Edmond de Rothschild fonde la Compagnie Financière à Paris.

1956 : On trouve un téléphone d’écoute relié à deux téléphones dans la résidence de l’attaché militaire américain à Tel-Aviv.

1957 : James de Rothschild décède et l’on rapporte (par les médias appartenant aux Rothschild) qu’il légua une forte somme d’argent à l’état d’Israël pour payer la construction de leur édifice parlementaire, la Knesset. Il déclare que la Knesset devrait être : « un symbole aux yeux de tous les hommes de la permanence de l’État d’Israël. »

À la page 219 de son livre intitulé Légendes de l’aristocratie britannique, L. G. Pine, rédacteur-en-chef de Burke’s Peerage, déclare que les Juifs « se sont si bien reliés à la noblesse britannique que les deux classes ne peuvent probablement pas subir de perte qui ne soit pas mutuelle. Les Juifs et les lords sont liés si étroitement qu’un coup porté aux Juifs de ce pays ne serait pas possible sans aussi blesser l’aristocratie. » Maurice de Rothschild décède à Paris.

1962 : De Rothschild Frères établit Imétal comme compagnie de couverture pour tous leurs intérêts d’extraction minière.

Frederic Morton publie son livre, Les Rothschild, dans lequel il déclare : « Bien qu’ils contrôlent des dizaines d’entreprises industrielles, commerciales, minières et touristiques, aucune ne porte le nom de Rothschild. Étant des partenaires privés, les maisons familiales n’en ont jamais besoin, et ne publient jamais le moindre bilan public, ni aucun autre rapport sur leur condition financière. » Cette attitude révèle les réelles visées des Rothschild : éliminer toute compétition et créer leur propre monopole mondial.

1963 : Le 4 juin, le Président John F. Kennedy (35e Président des États-Unis de 1961 à 1963) signe l’Ordre Exécutif 11110 qui retourne au gouvernement américain le pouvoir d’émettre sa monnaie sans avoir à passer par la Réserve Fédérale appartenant aux Rothschild.

Moins de six mois plus tard, le 22 novembre, le Président Kennedy est assassiné par les Rothschild pour la même raison qu’ils assassinèrent le Président Abraham Lincoln en 1865 : il voulait imprimer la monnaie américaine pour le peuple américain en s’opposant à une élite étrangère guerroyeuse qui s’accapare l’argent.

Cet Ordre Exécutif 11110 est révoqué par le Président Lyndon Baines Johnson (36e Président des États-Unis de 1963 à 1969) sur l’Air Force One de Dallas à Washington le jour même où le Président Kennedy fut assassiné.

Une autre raison, et peut-être la principale, de l’assassinat de Kennedy est le fait qu’il dit très clairement au Premier Ministre d’Israël, David Ben-Gourion, qu’en aucune circonstance il ne serait d’accord pour qu’Israël devienne un état nucléaire. Dans une revue du livre d’Avner Cohen, Israël et la bombe, le journal israélien Ha’aretz du 5 février 1999 déclare ce qui suit : « Le meurtre du Président américain John F. Kennedy mit abruptement fin à la forte pression exercée par l’Administration américaine sur le gouvernement d’Israël pour qu’il discontinue son programme nucléaire … Le livre sous-entend que, si Kennedy était demeuré vivant, il est à douter qu’Israël ait aujourd’hui une option nucléaire. »

Edmond de Rothschild établit la Compagnie Financière Edmond Rothschild (LCF), en Suisse, en tant que maison de capital de risque. Elle se développe ensuite en banque d’investissement et en société de gestion de capital avec un grand nombre d’affiliés. Il marie également son épouse Nadine et ils ont un fils, Benjamin de Rothschild.

1965 : Israël obtient illégalement de l’uranium enrichi de NUMEC (Entreprise de matériaux et d’équipement nucléaire).

1967 : Le traitement des Palestiniens par les Juifs sionistes soulève finalement assez de colère dans le monde arabe pour que l’Égypte, la Jordanie et la Syrie se mobilisent sur les frontières d’Israël. Ces trois pays sont soudainement attaqués par Israël et il en résulte que le Sinaï, qui inclut Gaza, fut volé à l’Égypte, et la Cisjordanie et la rivière Jourdain furent volés à la Jordanie.

En conséquence, le 8 juin, les Israéliens lancent une attaque contre le USS Liberty [un navire américain] au moyen d’avions et de torpilleurs motorisés israéliens dans l’effort de jeter le blâme sur l’Égypte afin d’amener l’Amérique en guerre de leur côté et donc, suivre à la lettre la devise du Mossad : « Par voie de tricherie, tu feras la guerre. »

Suite à leur attaque, 34 militaires américains sont tués et 174 sont blessés. Israël ment comme d’habitude, déclarant qu’il avait confondu ce vaisseau de guerre, battant pavillon américain, avec un ancien transporteur de chevaux hors-service égyptien appelé El Quseir, qui était 180 pieds plus court. Ils proclamèrent aussi que le bateau se trouvait en zone de guerre, alors qu’en réalité il flottait en eaux internationales, loin de tout combat. L’attaque israélienne sur le vaisseau de guerre dura quelque 75 minutes pendant lesquelles ils tirèrent sur un des drapeaux américains, ce qui fit en sorte que les marins en élevèrent désespérément un autre.

À la suite de cette attaque, les marins américains qui ont survécu sont avertis par l’armée des États-Unis de ne pas discuter de l’affaire avec quiconque pour cause de « sécurité nationale ». Il n’est accordé aucune importance à cette histoire dans le grand courant médiatique contrôlé par les Rothschild et, comme à l’habitude, Israël n’est pas même réprimandé pour ses crimes par son pays soumis d’Amérique.

Le jour suivant, le 9 juin, Israël occupe illégalement le Plateau du Golan qu’il saisit de la Syrie. Cette région va fournir à Israël un tiers de son eau douce.

Le général israélien Matityahou Peled est cité dans Ha’aretz (du 19 mars 1972) par la déclaration suivante : « La thèse selon laquelle le danger d’un génocide pendait au-dessus de nous, en juin 1967 et qu’Israël combattait pour sa survie physique n’était que du bluff, lequel était né et avait été développé après la guerre. » Une autre déclaration révoltante et trompeuse, mais au moins est-il encore consistant avec la devise du Mossad : « Par voie de tricherie, tu feras la guerre ». De Rothschild Frères est renommé Banque Rothschild.

1968 : Noémie Halphen, épouse de Maurice de Rothschild, décède.

1970 : Alors qu’il travaillait pour le sénateur Henry « Scoop » Jackson, le Juif ashkénaze Richard Perle est surpris par le FBI à donner de l’information top-secrète à Israël. Rien n’est fait.

Le Premier Ministre britannique Edward Heath fait de Lord Victor Rothschild le chef de son unité politique. Pendant qu’il joue ce rôle, la Grande-Bretagne entre dans la Communauté Européenne.

1973 : Dans son livre Personne n’ose l’appeler conspiration, Gary Allen déclare : « Une des raisons majeures du trou de mémoire historique sur le rôle des banquiers internationaux dans l’histoire de la politique est que les Rothschild sont juifs. Les membres juifs de la conspiration ont utilisé une organisation appelée Ligue Anti-Diffamation (ADL) comme instrument pour essayer de convaincre quiconque que toute mention des Rothschild et de leurs alliés est une attaque contre tous les Juifs.

« De cette façon, ils ont étouffé presque toute connaissance honnête au sujet des banquiers internationaux et rendu le sujet tabou dans les universités. Tout individu ou tout livre explorant le sujet est immédiatement attaqué par les centaines de communautés de l’ADL à travers le pays. L’ADL n’a jamais laissé la vérité ou la logique interférer dans ses travaux de salissure hautement professionnels. En vérité, personne n’a plus le droit d’être en colère contre la clique Rothschild que leurs camarades juifs. L’empire Rothschild contribua à financer Adolf Hitler. »

George J. Laurer, employé d’IBM contrôlé par les Rothschild, invente les code-barres UPC (Universal Product Code ou code de produits universel) qui sera par la suite placé sur tous les items marchandés dans le monde et qui porte le nombre 666. Le Livre de l’Apocalypse, au chapitre 13 et aux versets 17 et 18, déclare ce qui suit en relation avec ce nombre : « Et qu’aucun ne pouvait acheter, ni vendre, s’il n’avait la marque ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom. Ici est la sagesse : que celui qui a de l’intelligence, compte le nombre de la bête ; car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six. »

Toutes les visées sataniques des Rothschild sont maintenant en pleine vue du monde, tout ce qui est acheté et vendu porte la marque de la bête, 666. L’Entreprise Britannique Terre-neuve de N. M. Rothschild & Sons, projet de Churchill Falls à Terre-neuve, au Canada, est complété.

N. M. Rothschild & Sons crée aussi une nouvelle partie de gestion de capital de la compagnie qui commerce dans le monde entier. Ce qui est éventuellement devenu Gestion Privée Rothschild Limitée.

Edmond de Rothschild, arrière-petit-fils de Jacob (James) Mayer Rothschild, achète le domaine du cru bourgeois de Château Clarke à Bordeaux.

1976 : Le Juif ashkénaze Harold Rosenthal, assistant du Juif ashkénaze, le sénateur Jacob Javits, déclare : « La plupart des Juifs n’aiment pas l’admettre, mais notre dieu est Lucifer. »

1978 : Le Juif ashkénaze Stephen Bryen, alors membre du personnel du Comité des Affaires Étrangères au Sénat, est surpris dans un hôtel de Washington D.C. à offrir des documents confidentiels à de hauts fonctionnaires militaires israéliens. Bryen obtient un avocat, Nathan Lewin, et le cas est porté au grand jury, mais il est mystérieusement abandonné. Plus tard, Bryen va travailler pour Richard Perle.

1979 : Le traité de paix égypto-israélien de 1979 fut garanti par l’aide des Nations Unies qui s’engage à donner 3 milliards de dollars annuellement à Israël à partir des payeurs de taxe des États-Unis (même pas une goutte dans l’océan lorsque l’on considère le montant qu’ils font avec la Réserve Fédérale).

Le Shin Bet (agence de sécurité interne israélienne) essaie de pénétrer le Consulat général américain à Jérusalem au moyen d’une « trappe à miel », en utilisant un employé de bureau qui entretenait une relation avec une fille de Jérusalem.

Dans une joint-venture avec Robert Mondavi, le Baron et la Baronne Phillipi de Rothschild commencent la construction d’une pyramide à Napa Valley, en Californie, où le leader/fondateur de l’Église de Satan, le Juif ashkénaze Anton LaVey était établi. On la connaît sous le nom d’Opus 1 (ce qui signifie « première œuvre »), et ce temple a pour façade un établissement vinicole.

1980 : Le phénomène global de privatisation débute. Les Rothschild sont derrière tout cela dès le départ afin de prendre le contrôle de tous les biens publics dans le monde.

1981 : La Banque Rothschild est nationalisée par le gouvernement français. La nouvelle banque s’appelle la Compagnie Européenne de Banque. Les Rothschild créent par la suite un successeur à cette Banque française, la Banque Rothschild & Cie (RCB), qui deviendra une importante maison d’investissement française.

1982 : Du 16 au 18 septembre, le futur Premier Ministre d’Israël, alors Ministre de la Défense, le Juif ashkénaze Ariel Sharon, orchestre l’invasion d’Israël au Liban, ce qui fournit à Ariel l’étincelle nécessaire pour faciliter la tuerie d’entre 1 000 à 2 000 hommes, femmes et enfants dans les massacres de Sabra et de Shatila.

1985 : Eustace Mullins publie Qui possèdent les réseaux de télévision, dans lequel il révèle que les Rothschild ont le contrôle des trois réseaux américains majeurs : NBC, CBS et ABC.

Le New York Times rapporte que le FBI est au courant d’au moins une douzaine d’incidents où des fonctionnaires américains ont transmis de l’information top-secrète aux Israéliens, en citant l’ancien Assistant-directeur du FBI Raymond Wannal. Le Département de la Justice n’entame aucune poursuite.

Richard Smyth, propriétaire de MILCO, est inculpé pour des accusations d’avoir fait passer en fraude des mouvements d’horlogerie nucléaire en Israël.

N. M. Rothschild & Sons recommande au gouvernement britannique la privatisation du Gaz britannique. Par la suite, ils conseillent au gouvernement britannique de privatiser pratiquement tous leurs autres biens étatiques, y compris : la British Steel ; la British Coal ; toutes les commissions régionales britanniques d’électricité et toutes les commissions régionales britanniques d’eau.

Un membre du Parlement britannique lourdement impliqué dans ces privatisations s’appelle Norman Lamont, futur Chancelier de l’Échiquier et ancien banquier Rothschild.

1986 : Mordechaï Vanunu, technicien à la Dimona, installation nucléaire en Israël, de 1976 à 1985, découvre que l’usine produisait secrètement des armes nucléaires. Sa conscience le porte à parler et, en 1986, il fournit au Sunday Times de Londres les faits et les photos que l’on employa pour faire connaître au monde le programme d’armes nucléaires d’Israël.

Ses preuves montrèrent qu’Israël avait stocké plus de 200 têtes nucléaires, sans débat ni autorisation de ses propre citoyens. Le 30 septembre 1986, Vanunu fut attiré par la ruse de Londres à Rome. Il y fut kidnappé, drogué et renvoyé en Israël. Après un procès secret, il fut condamné à 18 ans pour « trahison » et « espionnage » (choses avec lesquelles Israël est très familier) bien qu’il n’ait reçu aucun paiement et qu’il n’avait communiqué avec aucune puissance étrangère. Il continua à être détenu en isolement complet pendant 11 ans, n’ayant qu’occasionnellement le droit de recevoir la visite de sa famille, de son avocat et d’un prêtre, et seulement à travers un rideau métallique. Même s’il a complété sa sentence, le gouvernement israélien continue de le détenir contre sa volonté.

1987 : Edmond de Rothschild crée la Banque de Conservation Mondiale qui est destinée au transfert des dettes des pays du tiers-monde vers cette banque et, en retour, ces pays donnent de leur territoire à la banque. Tout cela est conçu pour que les Rothschild puissent contrôler le tiers-monde qui représente 30 % de la surface territoriale de la Terre.

Le 24 avril, le Wall Street Journal révèle que « le rôle d’Israël dans le scandale Iran-Contra ne sera pas examiné en détails par les jurys ».

1988 : La Ligue Anti-Diffamation initie une compétition nationale pour les étudiants en droit pour esquisser une législation anti-haine en faveur des groupes minoritaires. La compétition est remportée par un homme du nom de Joseph Ribakoff dont la thèse propose que, non seulement soit bannie la violence motivée par la haine, mais aussi toutes paroles qui stimulent : la suspicion ; la friction ; la haine ; et une possible violence, lesquelles paroles doivent aussi être criminalisées.

Cet exposé du gagnant du prix de l’ADL suggère que, non seulement les agences étatiques surveillent et restreignent la libre expression en général, mais elles doivent également censurer tous les films qui critiquent un groupe identifiable. En outre, même si la personne qui fait la déclaration peut la justifier, par exemple, les chrétiens qui critiquent l’homosexualité parce que la Bible l’interdit expressément, Ribakoff affirme que la vérité ne peut servir de défense en cour.

La seule preuve qu’une cour aura besoin afin d’assurer une condamnation pour langage haineux, c’est que quelque chose ait été dit et qu’un groupe ou un membre de la minorité ait ressenti un dommage émotionnel comme résultat de la critique. Par conséquent, sous ces propositions, que l’ADL aura imposé comme loi dans le monde entier moins de quinze ans après, Jésus-Christ aurait été arrêté comme criminel de haine.

Cette loi est conçue pour protéger la conspiration des Rothschild contre des révélations, car si vous critiquez la cabale criminelle des Rothschild, vous serez taxés d’antisémitisme et risquerez donc l’emprisonnement.

Philippe de Rothschild décède.

1989 : Un grand nombre d’états satellites d’Europe de l’Est, par influence de la glasnost, s’ouvrent davantage aux exigences de liberté face à la gouvernance communiste de leurs Républiques.

Beaucoup de révolutions surviennent en 1989, la plupart d’entre elles impliquant le renversement de leurs gouvernements communistes respectifs et leur remplacement par des Républiques.

Donc, la main mise que les communistes avaient sur l’Europe de l’Est (le Rideau de Fer) s’affaiblit grandement. Éventuellement, suite à la Perestroïka et à la Glasnost, le communisme s’écroule, non seulement en Union Soviétique, mais également en Europe de l’Est.

En Russie, Boris Eltsine (dont la femme est la fille du mariage de Joseph Staline avec Rosa Kaganovich) et le gouvernement républicain font les démarches pour mettre fin au pouvoir du parti communiste en suspendant et en bannissant le parti et en saisissant toutes ses propriétés.

Cela symbolisa la chute du communisme en Russie et cela entraûna le début d’un exode massif de 700 000 Juifs de l’ancienne Union soviétique vers Israël.

Dans le journal israélien Hotam (du 24 novembre 1989), il y a un reportage du discours que le Ministre adjoint israélien aux Affaires Étrangères d’alors, le Juif ashkénaze Benjamin Netanyahou, donna aux étudiants de l’Université Bar Ilan, et dans lequel il déclara : « Israël aurait dû exploiter la répression des démonstrations en Chine, lorsque l’attention du monde était concentrée sur ce pays, pour exécuter des expulsions de masse chez les Arabes du territoire. »

Les Rothschild de Londres et de Paris annoncent le lancement d’une nouvelle filiale. la Rothschild GmbH, à Frankfurt, en Allemagne.

1991 : À la suite de l’invasion irakienne au Kuweit, le 3 août 1990, le 16 janvier de cette année-là, les États-Unis et la Grande-Bretagne commencent une campagne de bombardements sur des cibles se trouvant en Irak. Le 24 février, la campagne au sol débute et elle durera cent heures jusqu’au 28 février lorsque survient un horrible crime de guerre.

Ce crime est le massacre de 150 000 soldats irakiens par des bombes aériennes à combustible. Ces Irakiens étaient en train de s’enfuir sur une grand-route achalandée du Kuweit vers Basra. Le Président George Herbert Walker Bush ordonna à l’aviation militaire et aux unités au sol des États-Unis de tuer ces soldats qui se rendaient, et ils furent ensuite bulldozés dans des tombes de masse sans inscription dans le désert, certains d’entre eux étant encore vivants.

Puis, le Président Bush ordonna un arrêt des hostilités. Quelle était la signification de ce massacre et pourquoi le Président Bush déclara-t-il la fin de la guerre cette journée-là ? Eh bien, c’était le jour où tombait la « fête du Pourim » cette année-là. C’est le jour où les Juifs célèbrent leur victoire sur l’ancienne Babylone, dont les anciennes fondations se trouvent au sein des frontières de l’Irak et c’est un jour où l’on encourage les Juifs à prendre leur sale revanche contre ceux qu’ils perçoivent leurs ennemis.

À la Conférence Bilderberg se tenant du 6 au 9 juin de cette année, à Baden-Baden, en Allemagne, David Rockefeller (un Rothschild) fit la déclaration suivante : « Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au Time Magazine et aux autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos rencontres et respecté leur promesse de discrétion pendant près de quarante ans. Il nous aurait été impossible de développer notre plan pour le monde si nous avions été l’objet des lumières de la publicité durant ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à marcher vers un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est sûrement préférable à l’autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés. »

1992 : En mars, l’ancien directeur du Comité de la Réserve Fédérale, Paul A. Volker, devient directeur de la firme bancaire européenne J. Rothschild Wolfenshon& Cie. Stephen Bryen, pris à offrir des documents confidentiels à Israël en 1978, travaille sur le comité de l’Institut Juive pro-israélienne des Affaires de Sécurité Nationale tout en étant encore payé comme consultant avec contrôle de sécurité sur l’exportation de technologie névralgique américaine.

L’option Samson de Seymour M. Hersh rapporte : « Des renseignements obtenus illicitement s’envolaient de manière si volumineuse du LAKAM (unité israélienne secrète de renseignement, acronyme hébreu pour Bureau de Liaison Scientifique) vers les renseignements israéliens qu’un nom de code spécial, JUMBO, fut ajouté aux marques de sécurité déjà affichées sur les documents. Il y avait des ordres stricts, rappelle Ari Ben-Menashe, “Tout ce qui était marqué JUMBO n’était pas supposé être discuté avec vos homologues américains”. Le Wall Street Journal rapporte qu’apparemment les agents israéliens essayèrent de voler le système top-secret de caméra-espion aéroporté de Recon Optical Inc.

Le 16 septembre, la livre britannique s’effondre quand des spéculateurs monétaires dirigés par un agent Rothschild, le Juif ashkénaze George Soros, empruntent des livres et les vendent pour des marks allemands, dans l’espoir de pouvoir rembourser le prêt en monnaie dévaluée et d’empocher la différence.

Il en résulte que le Chancelier de l’Échiquier britannique, Norman Lamont, annonça une montée des taux d’intérêt de 5 % en une journée, ce qui fit plonger la Grande-Bretagne dans une récession qui a duré plusieurs longues années alors qu’un grand nombre d’entreprises firent faillite et le marché immobilier crasha.

C’est le signal attendu pour les Rothschild qui, après avoir privatisé les biens étatiques britanniques durant les années 1980, faisant monter le prix des actions, font s’écrouler les marchés afin de pouvoir les racheter quelques pennys la livre, une copie carbone de ce que Nathan Mayer Rothschild avait fait à l’économie britannique cent quatre-vingt ans auparavant, en 1812.

Il n’y a rien d’exagéré à dire que le Chancelier de l’Échiquier de l’époque, Norman Lamont, était, avant de devenir membre du Parlement, un banquier marchand chez N. M. Rothschild and Sons, qu’il joignit après avoir étudié en Économie à Cambridge.

1993 : Norman Lamont quitte le gouvernement britannique pour revenir chez N. M. Rothschild and Sons en tant que directeur, après avoir accompli sa mission de faire écrouler l’économie britannique au profit des Rothschild.

L’ancien membre du Congrès, Paul Findley, publie son livre qui va faire école, Tromperies délibérées : Voir les faits concernant les relations américano-israéliennes. Dans ce livre, il fait la liste des 65 Résolutions des membres des Nations Unies contre Israël dans la période couvrant 1955 à 1992, et les 30 vetos des États-Unis pour le compte d’Israël qui, s’ils n’avaient pas été déposés, aurait eu 95 résolutions contre lui jusqu’alors.

Peu importe, même si les États-Unis, marionnette d’Israël, l’ont aidé à terroriser les autres, les 65 Résolutions passées contre Israël surpassent toutes les Résolutions passées contre tous les autres pays mis ensemble.

Non pas qu’Israël se soucie beaucoup du point de vue des Nations Unies quand l’on considère que, moins de deux semaines après l’attaque d’Israël sur le USS Liberty (attaque destinée à faire couler le Liberty et à jeter le blâme sur l’Égypte dans le but d’inciter les États-Unis à entrer en guerre contre l’Égypte au nom des mensonges israéliens, rappelez-vous de la devise du Mossad : « Par voie de tromperie, tu feras la guerre »), le Ministre israélien des Affaires Étrangères, Aba Eban, déclara au sujet des Nations Unies : « Si l’Assemblée générale votait à 121 votes contre 1 en faveur “qu’Israël” retourne aux limites de l’armistice (les frontières d’avant juin 1967), “Israël” refuserait de se plier à cette décision » [New York Times du 19 juin 1967].

L’ADL est prise à exécuter une opération massive d’espionnage au sujet des critiques faites contre Israël, les Arabo-américains, le Conseil du Travail de San Francisco, le Local 10 de l’ILWU, l’Association Éducative d’Oakland, le NAACP, l’Aide à l’Irlande du Nord, le Conseil de Traité Indien International, le Caucus de Loi Asiatique et la Police de San Francisco. Les données collectées furent envoyées en Israël et, dans certains cas, en Afrique du Sud. Des pressions provenant des organisations juives forcent les villes à laisser tomber l’affaire au criminel, mais l’ADL règle la poursuite civile pour une somme d’argent non-dévoilée.

1995 : L’ancienne scientiste de l’énergie atomique, la Dre Kitty Little, déclare que les Rothschild contrôlent maintenant 80 % de l’approvisionnement d’uranium du monde, ce qui leur donne le monopole sur la puissance nucléaire.

Le Service d’Enquête de la Défense fait circuler un mémo avertissant les fournisseurs de l’armée américaine que : « Israël recueille de manière agressive de la technologie militaire et industrielle (des USA). » Le rapport déclare qu’Israël obtient de l’information en utilisant « le ciblage ethnique, l’accroissement financier, ainsi que l’identification et l’exploitation des faiblesses individuelles » des citoyens américains.

1996 : Un rapport du Bureau de Comptabilité Générale, Sécurité Industriel de la Défense : des faiblesses dans les arrangements de la Sécurité américaine avec des fournisseurs de la Défense basés à l’étranger, a trouvé que, selon des sources de renseignements, « Le pays A (identifié par les sources de renseignement comme étant Israël, Washington Times du 22 février 1996) conduit les opérations d’espionnage les plus agressives contre les États-Unis, comparé à tous les autres alliés d’Amérique ». L’on trouve ici un dossier pdf du rapport : www.gao.gov/archive/1996/ns96064.pdf. Une version non-formatée se trouve ici : http://fas.org/man/gao/gao9664.ht,

Le Jerusalem Post (du 30 août 1996) cita le rapport : « De l’information militaire top-secret et de la technologie militaire sensible sont les cibles de haute priorité des agences de renseignement de notre pays. » Le reportage décrivit : « Une opération d’espionnage, dirigée par l’organisation de renseignement responsable de la collecte d’information scientifique et technologique pour (Israël), a payé un employé du gouvernement américain pour obtenir des documents de renseignement militaire américain top-secret. »Le Rapport Washington sur les Affaires au Proche-Orient (Shawn L. Teing, avril 1996) note qu’il s’agissait : « d’une référence à l’arrestation en 1985 de Jonathan Pollard, analyste des renseignements navals américains qui a fourni à l’agence d’espionnage LAKAM d’Israël ce que l’on estime à 800 000 pages d’information de renseignements top-secrets américains. » www.washington-report.org/backissues/0496/9604014.htm

Le rapport GAO note également que : « Plusieurs citoyens (d’Israël) ont été surpris aux États-Unis à voler de la technologie sensible utilisée à la fabrication de tubes de fusils d’artillerie ».

Un document du Bureau de Renseignement Naval, Défis mondiaux des Force de frappe navales, rapporte que : « De la technologie américaine a été acquise (par la Chine) aux mains d’Israël concernant la technologie du chasseur Lavi et probablement du missile SAM (surface-air). » Le Defense Weekly de Jane (du 28 février 1996) remarque que : « jusqu’à maintenant, la communauté de renseignements n’a pas confirmé ouvertement le transfert de la technologie (via Israël) vers la Chine. » Le rapport note que cela « représente un pas de l’avant dramatique de l’aviation militaire chinoise » (Flight International, 13 mars 1996).

Amschel Rothschild, 41 ans, est étranglé avec le cordon épais de sa propre robe de toilette dans sa chambre d’hôtel à Paris. Le Premier Ministre français ordonne à la Police française de clore l’enquête et Rupert Murdock, né d’une mère juive et donc un Juif selon les standards ashkénazes, donne instruction à ses éditorialistes et gérants de nouvelles autour du monde de rapporter cela comme une attaque cardiaque, s’ils ont vraiment à le rapporter de prime abord.

Le 12 mai, l’Ambassadrice aux Nations Unies et Juive ashkénaze Madeleine Albright, apparaissant à 60 minutes, se fait demander ce qui suit par le correspondant Lesley Stahl, en référence aux années où les États-Unis dirigeaient des sanctions économiques contre l’Irak : « Nous avons entendu dire qu’un demi-million d’enfants sont morts. Je veux dire que c’est plus d’enfants que ceux qui sont morts à Hiroshima. Et, vous savez, est-ce que ça en valait le prix ? » Ce à quoi l’Ambassadrice Albright répliqua : « Je crois que c’est un choix fort difficile, mais le prix, pensons-nous, le prix en valait la peine. » Ses commentaires ne soulevèrent aucun tollé général. En fait, l’holocauste d’un demi-million d’enfants irakiens est positivement admiré par le gouvernement américain compte tenu que, moins de huit mois plus tard, le Président Clinton assigna Albright au poste de secrétaire d’état. Lorsqu’elle apparut devant le Comité sénatorial qui considérait son assignation, Albright mâchonne littéralement le sang d’encore plus d’enfants irakiens et déclare : « Nous allons insister sur le fait de maintenir les dures sanctions des Nations Unies contre l’Irak à moins, ou jusqu’à ce que ce régime se plie aux résolutions appropriées du Conseil de Sécurité. »

1997 : Un ingénieur mécanicien de l’armée, le Juif ashkénaze David A. Tenenbaum, donna « par inadvertance » de l’information militaire top-secret sur les systèmes de missiles et les véhicules blindés à des fonctionnaires israéliens (New York Times, 20 février 1997). Le Washington Post rapporte que les renseignements américains ont intercepté une conversation dans laquelle deux fonctionnaires israéliens avaient discuté de la possibilité de s’emparer d’une lettre confidentielle que le Secrétaire d’État d’alors, Warren Christopher, avait écrite au leader palestinien Yasser Arafat.

Un des Israéliens, seulement identifié par le nom de « Dov », avait commenté qu’ils pouvaient obtenir la lettre par « Mega », nom de code d’un agent principal d’Israël à l’intérieur des États-Unis. L’ambassadeur américain en Israël, Martin Indyk, se plaint privément au gouvernement israélien au sujet de la surveillance maladroite des agents de renseignements israéliens.

Des agents israéliens mettent sur écoute le téléohone de la Juive ashkénaze et fille de rabbin, Monica Lewinsky, au Watergate et enregistrent les séances sexuelles téléphoniques entre elle et le Président Bill Clinton. Le rapport Ken Starr confirme que Clinton a averti Lewinsky que leurs conversations étaient mises sur écoute et il mit fin à la relation. Chose intéressante, en même temps, la chasse du FBI pour trouver « Mega » est annulée.

Le 29 octobre, Edmond de Rothschild décède à Genève. Fait notable, au même moment exact, le même jour, Anton Szandor LaVey, fondateur de l’Église de Satan, meurt aussi. Dans son livre, Satan parle, il déclare, en relation avec les Protocoles des Sages de Sion : « La première fois que j’ai lu les Protocoles des Sages de Sion, ma réaction instinctive fut “Mais qu’est-ce qu’il peut y avoir de mauvais dans ÇA ? N’est-ce pas la manière par laquelle tout schéma directeur doit fonctionner ? Le public ne mérite-t-il pas – non, n’exige-t-il pas – un tel despotisme ?” «

Kofi Annan devient le Secrétaire-général des Nations Unies. Il est marié à Nane Lagergren, une Rothschild, qu’il a épousé en 1984.

1998 : La Banque Centrale Européenne est installée à Frankfurt, la ville d’où sont originaires les Rothschild.

2000 : George W. Bush est élu (enfin, c’est ce qu’on m’a dit) Président des États-Unis. Bush et sa famille déclarent être les descendants de la Maison des Plantagenet qui descend de la Maison Royale de Juda.

2001 : Le 11 septembre, l’attaque contre le World Trade Center est organisée par Israël avec la complicité des Britanniques et des Américains sous les ordres des Rothschild pour servir de prétexte afin d’enlever la liberté des gens de par le monde en échange de leur sécurité, tout comme cela arriva avec l’incendie du Reichstag, en Allemagne, où l’on mentit aux citoyens dans le but qu’ils abandonnent leur liberté pour avoir la sécurité.

Ils vont également utiliser les attaques afin de prendre le contrôle des quelques pays dans le monde qui interdisent les banques centrales des Rothschild et donc, moins d’un mois après ces attaques, les Forces américaines assaillent l’Afghanistan, un des seuls sept pays dans le monde qui ne possède pas de banque centrale contrôlée par les Rothschild.

Moins d’une semaine avant l’attaque du 11 septembre (9-11), le 5 septembre, le prétendu chef des pirates de l’air, Mohammed Atta, et quelques autres pirates firent une visite encore inexpliquée à bord d’un des bateaux casinos du lobbyiste pro-israélien et Juif ashkénaze Jack Abramoff. Aucune enquête n’est entamée à savoir ce qu’ils faisaient là.

On découvre que les communications des agents de la drogue américains ont été interceptées. Les soupçons tombent sur deux compagnies : AMDOCS et Comverse Infosys, toutes deux appartenant à des Israéliens. AMDOCS génère des données de facturation pour la plupart des compagnies téléphoniques américaines et peut fournir des registres détaillés sur qui parle à qui.

Comverse Infosys construit l’équipement d’écoute téléphonique utilisé par le renforcement de la loi pour écouter les conversations privées sur tous les appels téléphoniques des Américains, mais des soupçons prennent forme à savoir que Comverse Infosys, qui acquiert la moitié de son budget de recherche et de développement du gouvernement israélien, a conçu une porte arrière dans son système et que les renseignements israéliens l’exploitent, et que l’information glanée des efforts américains pour interdire la drogue fait son chemin jusqu’aux trafiquants de drogue.

L’enquête du FBI mène à la révélation du plus gros réseau étranger d’espionnage jamais découvert aux États-Unis et opéré par Israël. La moitié des espions suspectés ont été arrêtés lors de l’événement du 9-11.

Le 11 septembre, cinq Israéliens sont arrêtés pour avoir dansé et fêté pendant que les tours du World Trade Center s’écroulaient. Soi-disant employés par Urban Moving Systems, les Israéliens sont arrêtés avec de multiples passeports et une grande quantité de cash.

Il s’avère par la suite que deux d’entre eux sont du Mossad. Alors que des rapports de témoins retracent les activités des Israéliens, il en ressort qu’ils ont été vus au Liberty Park au moment du premier impact, suggérant leur connaissance anticipée de ce qui allait arriver. Les Israéliens sont interrogés pour être ensuite renvoyés en Israël.

Le propriétaire de la compagnie de déménagement utilisée comme couverture par les agents du Mossad abandonne son affaire et s’enfuit en Israël. Puis, le gouvernement des États-Unis classifie secret toutes les preuves reliées aux agents israéliens et leur connexion avec le 9-11.

Tout cela est rapporté au public via un récit en quatre parties de Fox News par Carl Cameron. Des pressions de groupes juifs, premièrement de l’AIPAC, forcent Fox News à enlever le récit de leur site Internet. Deux heures avant l’attaque du 9-11, Odigo, une compagnie israélienne dont les bureaux sont seulement à quelques pâtés du World Trade Center, reçoit d’avance un avertissement par Internet.

Le gérant du bureau de New York fournit au FBI l’adresse IP de l’expéditeur du message. Mais le FBI n’y donne pas suite. Le FBI enquête sur cinq compagnies de déménagement israéliennes comme façades potentielles des renseignements israéliens.

On révèle qu’avant les attaques, des millions de dollars en options de vente sur American Airlines et United Airlines ont été commercés. Le FBI a promis de suivre les acheteurs, mais n’a jamais révélé ses découvertes, parce que cela mènerait directement à Israël, l’état derrière les attaques du 9-11.

À la suite de l’attaque du World Trade Center, des lettres anonymes contenant de l’anthrax sont envoyées à des politiciens variés et des exécutifs des médias. Comme l’attaque du 9-11, on met immédiatement le blâme sur Al-Qaeda, jusqu’à ce que l’on découvre que l’anthrax contenu à l’intérieur de ces lettres est d’un type spécifique d’anthrax militarisé fabriqué par un laboratoire militaire des États-Unis.

Le FBI découvre alors que le principal suspect pour ces lettres à l’anthrax est un Juif ashkénaze, le Dr Philip Zack, qui a été réprimandé plusieurs fois par ses employeurs pour des remarques offensantes qu’il avait tenues contre les Arabes. Le Dr Philip Zack a été pris sur caméra à entrer dans la zone d’entreposage où il travaillait, à Fort Detrick, et où l’anthrax est gardé. Rendus à ce point, et le FBI et les médias traditionnels arrêtèrent de faire tout commentaire public sur le sujet.

Directeur de la Ligue de Défense Juive depuis 1985, le Juif ashkénaze Irv Rubin est mis en prison parce qu’il aurait comploté de faire sauter une mosquée et les bureaux d’un membre arabo-américain du Congrès. Il meurt peu de temps après s’être tranché la gorge dans une tentative de suicide, avant qu’on l’amène au tribunal.

Une semaine avant l’attaque du World Trade Center, la Compagnie Zim Shipping déménage de ses bureaux du WTC en brisant son bail, ce qui lui coûte 50 000 $. Aucune raison n’a jamais été donnée, mais la Compagnie Zim Shipping appartient de moitié à l’État d’Israël (les Rothschild).

Le 3 octobre, le Premier Ministre israélien Ariel Sharon fait la déclaration suivante au Juif ashkénaze Shimon Peres, telle que rapporté par la radio Kol Yisrael : « À toutes les fois que nous faisons quelque chose, tu me dis que l’Amérique va faire ceci ou cela… Laisse-moi te dire quelque chose de façon très claire, ne t’inquiète pas de la pression américaine sur Israël. Nous, le peuple juif, nous contrôlons l’Amérique, et les Américains le savent. »

2002 : Le Nouveau Dictionnaire International de troisième édition de Webster (version intégrale) réimprimé en 2002, produit une nouvelle définition de « antisémitisme » laquelle n’avait pas été mise à date depuis 1956. On y lit : « Antisémitisme : (1) hostilité envers les Juifs en tant que groupe d’une minorité religieuse ou raciale, souvent accompagnée de discrimination sociale, politique ou économique ; (2) opposition au sionisme ; (3) sympathie pour les opposants d’Israël. » Ce sont les définitions (2) et (3) qui furent ajoutée à l’édition 2002, juste avant que les États-Unis décident d’envahir l’Irak sous les ordres de l’État des Rothschild, je veux dire, d’Israël. Toujours cette année-là, le Premier Ministre d’Israël, et criminel de guerre, Ariel Sharon, ordonne le massacre du camp de réfugiés de Jenin, en Cisjordanie. Valait mieux mettre à jour la définition afin de protéger les criminels.

La DEA émet un rapport disant que des espions israéliens, se présentant comme étudiants en art, ont essayé de pénétrer dans des bureaux du gouvernement américain. Près de la station aéronavale de Whidbey Island, au sud de l’état de Washington, la police arrête un camion suspect et détient deux Israéliens, dont l’un se trouve illégalement aux États-Unis. Les deux hommes conduisaient à haute vitesse dans un camion de location Ryder qu’ils déclarèrent utiliser pour « livrer de la marchandise ».

Le jour suivant, la police découvre des traces de TNT et d’explosifs plastiques de niveau militaire RDX à l’intérieur de la cabine des passagers et sur le volant du véhicule. Le FBI annonce ensuite que les tests qui montrent les traces d’explosif étaient des « faux positifs » causés par de la fumée de cigarette, ce que des experts en tests disent être ridicule.

En se basant sur un alibi fourni par une femme, le cas est clos et les Israéliens sont repris en charge par l’INS pour qu’on les renvoie en Israël. Une semaine plus tard, la femme qui a fourni l’alibi s’évapore.

2003 : Les États-Unis envahissent l’Irak le 19 mars, date sur laquelle tombe, cette année-là, le saint jour de « Pourim » dans le calendrier juif. Le « Jour de Pourim » est le jour où les Juifs célèbrent leur victoire sur l’Ancienne Babylone, maintenant située au sein des frontières de l’Irak… comme c’est intéressant.

Ce qui est également significatif, c’est que l’invasion précédente conduite par les États-Unis en Irak se termina le Jour de Pourim, dix ans auparavant, avec le massacre de 150 000 fuyards irakiens sous le père du Président courant, George Herbert Walker Bush. Pourim est aussi le moment où l’on encourage les Juifs à prendre une sale revanche contre leurs ennemis supposés.

L’ancienne Babylon, je veux dire l’Irak, est maintenant un des six derniers pays dans le monde qui n’ont pas de banque centrale contrôlée par les Rothschild. Cette guerre a pour principal objet de voler l’alimentation en eau de l’Irak au profit d’Israël et elle est combattu avec le sang de l’armée américains que contrôle l’État Rothschild, je veux dire, d’Israël.

Israël s’est toujours battu pour l’eau ; il a dû voler, 36 ans plus tôt, le plateau du Golan à la Syrie, ce qui fournit à Israël un tiers de son eau douce, et pourtant, en Israël, l’extraction a surpassé le remplacement par 2,5 milliards de mètres cubes dans les derniers vingt-cinq ans. Cela veut dire que l’eau leur est de loin plus précieuse que les réserves de pétrole qui sont les deuxièmes plus grandes sur terre.

Le Premier Ministre malaisien Mahathir Mohamed déclare dans un discours : « Les Juifs règnent sur le monde par intermédiaires. Ils poussent les autres à combattre et à mourir pour eux. »

Le Chef de police de Cloudcroft stoppe un camion filant dans une zone scolaire. Les conducteurs se trouvent être des Israéliens avec des passeports expirés. Il se clament déménageurs, mais le camion contient des meubles de pacotille et plusieurs boîtes. Les Israéliens sont acheminés à l’immigration. Le contenu des boîtes n’est pas révélé au public.

Israël déploie des escouades d’assassinat dans d’autres pays, incluant les États-Unis. Le gouvernement américain ne proteste pas.

2004 : Deux ans d’enquête sur le rôle possible de l’AIPAC (Comité des Affaires Publiques Amérique/Israël, le plus gros groupe de lobby politique aux États-Unis, avec plus de 65 000 membres dont le seul objectif est d’utiliser les États-Unis pour les desseins d’Israël) en tant que façade d’espionnage pour Israël, et le Juif ashkénaze Larry Franklin, analyste de niveau moyen au Pentagone, est observé par le FBI en train de donner de l’information top-secrète à deux fonctionnaires de l’AIPAC soupçonnés d’être des espions israéliens.

L’AIPAC engage l’avocat Nathan Lewin pour prendre en main sa défense légale, le même avocat qui a défendu le suspect espion israélien Stephen Bryen en 1978. Larry Franklin travailla au Bureau des Plans Spéciaux du Pentagone dirigé par Richard Perle à l’époque où Perle (qui fut pris à donner de l’information top-secret à Israël en 1970) insistait à dire que l’Irak grouillait d’armes de destruction massive, ce qui exigeait que les États-Unis envahissent et vainquent l’Irak.

Il n’y avait, bien sûr, aucune arme de destruction massive et Perle a fait tomber le blâme de la « mauvaise information » sur George Tenet. Mais ce que l’on sait, c’est que le Bureau des Plans Spéciaux du Pentagone se coordonnait avec un groupe similaire en Israël, dans le bureau d’Ariel Sharon.

Avec deux espions israéliens suspectés (au minimum) au sein du bureau où les mensonges qui déclenchèrent la guerre prenaient leur origine, il apparaît que le peuple des États-Unis est victime d’un canular dangereux, canular qui a commencé une guerre en utilisant le sang et l’argent des citoyens américains pour les objectifs d’oppression israélienne.

La fuite de l’enquête de l’AIPAC dans les médias du 28 août 2004 prévint d’avance les autres espions qui travaillaient avec Franklin. Le dommage à l’enquête du FBI fut complété lorsque le Procureur Général des États-Unis, John Ashcroft, ordonna de stopper toutes arrestations dans l’affaire.

Comme l’affaire Stephen Bryen et la chasse pour trouver « Mega », ce dernier scandale d’espionnage semble destiné, par les fonctionnaires qui ont leurs propres allégeances secrètes à protéger, à enrayer le tollé général du grand public.

La police près de l’usine de Services de Combustible Nucléaire, au Tennessee, stoppe un camion après une chasse à l’homme de trois milles durant laquelle le conducteur a lancé de sa cabine une bouteille contenant un liquide étrange. Il se trouve que les conducteurs sont des Israéliens utilisant de fausses identifications. Le FBI refuse d’enquêter et les Israéliens sont relâchés.

Deux Israéliens essaient d’entrer dans la Base Navale de Sous-marins de Kings Bay où sont entreposés huit sous-marins Trident. Le camion est testé positif  pour des explosifs.

Le Directeur National de l’ADL, Abraham H. Foxman, publie un livre intitulé Plus jamais ? La menace du nouvel antisémitisme, dans lequel il déclare que le « mensonge » du Nouveau Testament disant que les anciens Pharisiens furent responsables de la mort du Christ a causé l’antisémitisme à travers les millénaires et que le Nouveau Testament de la Bible est donc un « langage de haine » et qu’il devrait être censuré ou banni.

2005 : Le 20 janvier, le Président Bush fait la déclaration suivante lors de sa seconde allocution inaugurale : « Lorsque nos Fondateurs déclarèrent un nouvel ordre des âges… » Ce n’est pas vrai. Les fondateurs n’ont pas déclaré « un nouvel ordre des âges ». Le Président Roosevelt le fit quand, en 1933, il mit sa traduction latine, « Novus Ordo Seclorum », sur le billet de un dollar.

Le 7 juin, le Réseau Sous-terrain de Londres est bombardé. Le Ministre des Finances d’Israël, Benjamin Netanyahou, est à Londres au moment des attaques afin d’assister à une conférence économique dans un hôtel au-dessus de la station sous-terraine où survient une des explosions, mais il est plutôt demeuré dans sa chambre d’hôtel après avoir été informé par des fonctionnaires des renseignements israélien que l’on s’attendait à des attaques.

Il n’y a maintenant que cinq pays dans le monde qui n’ont pas de banque centrale contrôlée par les Rothschild : l’Iran, la Corée du Nord, le Soudan, Cuba et la Lybie.

Le professeur de physique, Stephen E. Jones, de l’Université Brigham Young, publie un article dans lequel il prouve que les bâtiments du World Trade Center ne peuvent avoir été abattus de cette manière que par des explosifs. Il ne reçoit aucune couverture des médias traditionnels pour ses déclarations scientifiques et prouvables.

2006 : La Banque Edmond Rothschild, filiale du groupe bancaire familial Edmond de Rothschild d’Europe, en France, devient la première banque familiale étrangère à obtenir l’approbation de la Commission de Règlementation Bancaire de Chine et entre dans le marché financier chinois.

L’ADL fait impitoyablement pression sur les gouvernements de par le monde afin de faire passer des législations contre les crimes de haine, alors qu’elle a peur que la cabale criminelle que sont Israël et les Rothschild soit de plus en plus exposée sur une base quotidienne, principalement sur Internet. Son travail est de protéger ce réseau criminel et quelle meilleure façon de le faire qu’en passant des lois par lesquelles toute personne qui dénonce un criminel juif devient un criminel.

David Irving est condamné à trois ans de prison en Autriche pour avoir nié l’holocauste. Il est important de noter que le seul événement historique sur lequel vous pouvez être arrêté si vous le remettez en question, c’est l’holocauste. Cela parce qu’il s’avère la plus grosse arme des Rothschild pour vous laver le cerveau, VOUS, LE STUPIDE GOY ! à croire que les Juifs sont tellement pauvres et persécutés, alors qu’en réalité, ils contrôlent la vaste majorité des institutions financières internationales et des entreprises internationales partout dans le monde.

Ressources

Voici un lien vers six pages de signatures lors du Congrès sioniste de 1927 dont plusieurs noms fort intéressants. Page principale : www.historyforsale.com

Sources

Holy Bible – King James Version

Proofs of a Conspiracy Against All the Religions and Governments of Europe Carried on in the Secret Meetings of Freemasons, Illuminati and Reading Societies – John Robison – 1798

The Life of Napoleon – Sir Walter Scott – 1827

Coningsby – Benjamin Disraeli – 1844

The Communist Manifesto – Karl Marx, Friedrich Engels, Martin Malia – 1848

Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Scottish Rite of Freemasonry – Albert Pike – 1872

The Rothschilds, Financial Rulers Of Nations – John Reeves – 1887

The Jews and Modern Capitalism – Werner Sombart – 1911

Great Britain, The Jews, and Palestine – Samuel Landman – 1936

Pawns In The Game – William Guy Carr – 1937

Inside The Gestapo – Hansjurgen Koehler – 1940

Barriers Down – Kent Cooper – 1942

The Mind Of Adolf Hitler – Walter Langer – 1943

The Empire Of The City – E. C. Knuth – 1946

The Jewish State – Theodor Herzl – 1946

The Curious History of the Six-Pointed Star – G. Scholem – 1949

Secrets Of The Federal Reserve – Eustace Mullins – 1952

Tales Of The British Aristocracy – L. G. Pine – 1957

Red Fog Over America – William Guy Carr – 1958

A Jewish Defector Warns America (Spoken Word Recording) – Benjamin H. Freedman – 1961

The Rothschilds – Frederic Morton – 1962

The Illuminati and the Council on Foreign Relations (Spoken Word Recording) – Myron Fagan – 1967

Ben-Gurion: The Armed Prophet – Michael Bar-Zohar – 1967

The Hidden Tyranny – Benjamin Freedman – 1971

None Dare Call It Conspiracy – Gary Allen – 1972

The Gulag Archipelago, Vol. 2, Parts 3 and 4 – Aleksandr Solzhenitsyn – First English translation published 1975.

Wall Street And The Rise Of Hitler – Anthony C. Sutton – 1976

The Rosenthal Document – Walter White, Jr. – 1978

Two Rothschilds And The Land Of Israel – Simon Schama – 1978

The Six Pointed Star – Dr O. J. Graham – 1984

The Last Days In America – Bob Fraley – 1984

Who Owns The TV Networks – Eustace Mullins – 1985

The Samson Option: Israel’s Nuclear Arsenal and American Foreign Policy – Seymour M. Hersh – 1991

A History of the Jews in America – Howard M. Sachar – 1992

Deliberate Deceptions: Facing the Facts About the U.S. Israeli Relationship – Paul Findley – 1993

Descent Into Slavery – Des Griffin – 1994

Bloodlines Of The Illuminati – Fritz Springmeier – 1995

Jewish History, Jewish Religion – Israel Shahak – 1994

Satan Speaks – Anton Szandor LaVey – 1998

The Elite Serial Killers of Lincoln, JFK, RFK & MLK – Robert Gaylon Ross – 2001

Never Again? The Threat Of The New Anti-Semitism – Abraham H. Foxman – 2004

The Elite Don’t Dare Let Us Tell The People – Robert Gaylon Ross – 2004

Codex Magica – TexeMarrs – 2005

 




Extraits de l’entrevue du juge Andrew Napolitano avec l’ancien analyste des renseignements de la CIA Larry Johnson

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

16 mai 2024

J’ai toujours bien aimé et admiré le juge Napolitano (bien que je sois occasionnellement en désaccord avec lui), mais, comme avec Tucker Carlson, depuis que Le Juge a laissé FOX News et qu’il est devenu indépendant, je l’apprécie encore plus. Il nous a servi dernièrement plusieurs entrevues fantastiques. Je voudrais partager à l’improviste quelques extraits de sa récente entrevue avec l’ancien analyste des renseignements de la CIA Larry Johnson.

Extrait numéro un :

Ce que plusieurs d’entre nous ne savions pas – moi inclus pendant un long moment – c’est qu’une grande partie des milliards de dollars d’aide que Washington a envoyés à l’Ukraine était sous forme de CASH. Bien sûr, il n’y a aucun compte-rendu de ce qui est arrivé de tout ce cash. On était censé l’utiliser pour fortifier les positions défensives de l’Ukraine sur les lignes de front, mais ce n’est pas arrivé. Donc, qu’est-il advenu de tout cet argent ? Vous savez ce qui est arrivé : il est allé dans les coffres de Zelenski et de ses copains.

Extrait numéro deux :

Larry Johnson a dit en termes on ne peut plus clairs : « L’Ukraine va s’écrouler. » Et il a dit que cet écroulement « va survenir plus tôt qu’on pense ». Et il a dit aussi que l’OTAN ne peut rien faire pour stopper cela.

Johnson a fait remarquer que la Russie produit trois fois le nombre de cartouches d’artillerie et le nombre réel de pièces d’artillerie que l’Occident. Il a aussi noté que la Russie produit autant de tanks en un mois que les États-Unis et l’Europe en produisent ensemble en un an.

Extrait numéro trois :

Le terme au poste de Président de l’Ukraine de Zelenski expire mardi prochain, le 21 mai. Zelenski refuse que son pays tienne des élections. De plus, il a fait tout ce qu’il pouvait pour écraser (lire tuer, emprisonner, torturer) ses opposants politiques. Mais que l’on tienne ou non des élections, mardi prochain Zelenski ne sera plus le Président légitime de l’Ukraine. Cela signifie que, lorsque Zelenski perdra son statut légal reconnu, il deviendra (sans aucun doute) une cible pour la Russie, ce qui veut dire qu’à moins que Washington envoie des soldats des Forces Spéciales en Ukraine pour sortir brusquement Zelenski au milieu de la nuit, ses jours sur terre sont probablement comptés.

Extrait numéro quatre :

Si la place de Zelenski est prise par un néo-nazi, la Russie va détruire complètement les établissements politiques et militaires de l’Ukraine. Elle ne tolérera pas un régime nazi en Ukraine.

Nous, les Américains, nous ne pouvons concevoir ce que le peuple russe a enduré pendant le vingtième siècle. Nous ne pouvons même pas commencer à comprendre la douleur et la souffrance – de même que la résolution et la détermination – maintenant endémiques dans la volonté et la psyché du peuple russe. Pour eux, la guerre n’est pas un jeu vidéo ; les hommes n’entrent pas dans l’armée pour avoir des bénéfices de services médicaux, des opportunités collégiales ou de l’avancement de carrière. Les Russes sont dans l’armée pour combattre et détruire l’ennemi et sauver leurs familles et leurs foyers. Et ils sont plus que disposés à céder leur propre vie afin d’atteindre ces fins.

Johnson marque un gros point à propos de tous les politiciens fous de guerre de l’Amérique qui ont toujours hâte d’envoyer des soldats américains dans des guerres et des conflits partout dans le monde. Il dit que, si l’Amérique instituait une politique dans laquelle tout politicien ayant voté pour envoyer des soldats américains dans ces guerres étrangères incessantes avaient, soit à combattre eux-mêmes dans ces guerres, soit devaient y envoyer leur fils aîné, les guerroyeurs de Washington, D.C., stopperaient immédiatement.

AMEN !

Extrait numéro cinq :

Johnson a fait une déclaration que tous les Américains – particulièrement tous les évangéliques – auraient besoin d’entendre. Il a dit : « Il est important que les gens comprennent jusqu’à quel point Israël est méchant en regard de cela. » On devrait crier cette déclaration sur tous les toits de l’Amérique.

Les évangéliques vivent dans le déni absolu en ce qui concerne la pure méchanceté de l’État d’Israël. Sachant la quantité massive d’atrocités militaires, de massacres gratuits de civils et de crimes de guerre que commettent les Forces de Défense Israéliennes, les évangéliques ont l’effronterie de régurgiter l’affirmation absurde de Netanyahou qui dit qu’Israël possède « l’armée la plus morale sur terre ». Quel paquet de bêtises ! Encore une fois, les évangéliques se sont délibérément bouché les yeux, bouché les oreilles et fermé le cœur face aux VÉRITÉS concernant l’Israël sioniste. Et ils font cela depuis 76 ans.

Johnson livra ensuite une statistique ahurissante : Le Ministre Israélien de la Défense a calculé le nombre total d’Israéliens tués par ce qu’on appelle la « violence palestinienne » au cours des 24 dernières années jusqu’au 7 octobre. Ce chiffre est de 1 455. Encore là, il s’agit d’une statistique israélienne sur une période de 24 ans. Puis, Johnson compare la violence palestinienne en Israël au nombre de meurtres commis dans la ville de Chicago au cours de la même période de 24 ans. La population de Chicago équivaut à environ 1/5 de celle d’Israël. Dans les derniers 24 ans, il y a eu près de 14 000 meurtres à Chicago. C’est presque douze fois plus de meurtres à Chicago que d’Israéliens tués par la violence palestinienne. Et seulement autour de 1/6 de ces actes de violence contre des Israéliens ont été commis par le Hamas.

Où est le sentiment d’indignation des évangéliques et des politiciens devant les 14 000 morts – la plupart des jeunes hommes noirs – à Chicago ? En vérité, ils se fichent complètement des jeunes hommes qui se font tuer dans les centres-villes des plus grosses municipalités d’Amérique, mais ils veulent que l’Amérique fasse la guerre dans tout le Proche-Orient parce que 1 455 israéliens ont été tués. Et, en passant, la plupart de ces morts sont survenus en Cisjordanie durant les luttes de déplacement où les Israéliens essaient de s’emparer des foyers et des propriétés appartenant aux Palestiniens.

Et n’oublions pas que le chiffre précis des Israéliens tués le 7 octobre lors de  l’attaque du Hamas et qui furent en réalité tués par Israël n’a jamais été établi. Nous savons qu’Israël a tué un grand nombre de son propre peuple cette journée-là ; nous ne savons tout simplement pas combien.

Durant le même cadre de temps (avant que le génocide israélien ne débute en octobre), Israël a tué près de 8 000 Palestiniens. Il est évident qu’il s’agit d’une disparité de 6 pour 1. En d’autres mots, Israël a tué presque six fois plus de Palestiniens que les Palestiniens ont tué d’Israéliens pendant la même période.

Mais ce sont des faits que les politiciens et les pasteurs guerroyeurs ont choisi d’ignorer.

Bien sûr, depuis le 7 octobre, le nombre (sous-estimé, à mon avis) des civils de Gaza tués par Israël se chiffre à plus de 40 000. Et les évangéliques se sentent à l’aise avec cela.

Je n’exagère pas quand je dis qu’Israël perd de la crédibilité et de la légitimité partout dans le monde, mais il en est de même des églises évangéliques d’Amérique. Comment peut-on se qualifier de « chrétien » et rester dans ces églises guerroyeuses et pro-Israël et être assis devant la prédication de ces pasteurs guerroyeurs et pro-Israël ? Il s’agit d’un des plus gros paradoxes. C’est hypocrite – et même diabolique.

Extrait numéro six :

Le Juge fit jouer un vidéo-clip du sénateur Lindsey Graham (R-SC) disant qu’Israël aurait raison de lâcher des bombes atomiques sur les Palestiniens, tout comme les États-Unis qui lâchèrent des bombes atomiques sur le peuple japonais à Nagasaki et Hiroshima durant la Deuxième Guerre Mondiale.

Napolitano dit ensuite de manière fort claire que les États-Unis n’avaient AUCUNE justification morale pour lâcher des armes atomiques sur ces deux villes japonaises, avec l’intention évidente et délibérée de tuer un grand nombre de civils. Et je suis parfaitement d’accord avec Le Juge. À notre honte, les États-Unis sont le SEUL pays au monde à avoir utilisé les armes atomiques contre un autre pays.

Lindsey Graham est le plus grand guerroyeur de Washington, D.C., sans exception.

Je trouve incroyable que ce sale vampire ait été sénateur de la Caroline du Sud pendant plus de vingt ans. Pourquoi est-ce que je dis cela ? Parce que la Caroline du Sud possède plus d’églises évangéliques et de chrétiens évangéliques per capita que tout autre état des États-Unis. La Caroline du Sud est le foyer de l’université phare évangélique : l’Université Bob Jones de Greenville. Pourtant, ces chrétiens évangéliques sont contents et heureux d’élire et de réélire et de réélire encore le sénateur le plus assoiffé de sang de l’histoire de l’Amérique. Eh bien, je suppose que nous devrions mettre Lyndon Johnson aux côtés de Lindsey Graham dans cette catégorie.

Larry l’a démasqué. Il a dit que Graham « est dans la petite poche des Israéliens ». Il a également dit, concernant Lindsey Graham : « Je trouve que les gens comme lui sont une disgrâce pour la race humaine. »

Encore une fois AMEN !

J’encourage fortement les lecteurs à visionner un bref vidéo-clip de deux minutes que j’ai réalisé en regard du nombre énorme d’organisations du lobby israélien à Washington, D.C. Regardez la vidéo YouTube ici.

Le sionisme a détruit l’évangélisme !

Extrait numéro sept :

Johnson a ensuite dit ouvertement ce que les gens éduqués disent partout dans les conversations privées : « La position des États-Unis en tant que leader global est en chute libre ». Il a raison, évidemment.

Comme étudiant des Écritures, je vois l’écroulement en cours de l’Amérique comme un jugement de Dieu. Et quand je dis le jugement de Dieu, je veux dire un jugement sur les pasteurs et les églises d’Amérique. Tant vont les pasteurs et les églises, tant va le pays. Il en est ainsi depuis la naissance de l’Amérique.

Le mouvement de croissance de l’église, l’Évangile de la Prospérité, le Sionisme chrétien, les églises fonctionnant au succès et aux objectifs, les églises qui existent en tant qu’entreprises à but non-lucratif de l’état, les églises à divertissements, orientées sur des programmes à le recherche de l’autosatisfaction : elles ont toutes contribué à la mort spirituelle, sociétale, culturelle et politique de l’Amérique.

Et cette réalité s’éclaircit encore lorsque l’on se rend compte que la vérité au sujet de la condition de l’Amérique qui se détériore provient en grande partie de sources extérieures à l’église. « Les pierres » crient parce que la plupart des chrétiens ne le font pas (Luc 19:40). Simplement cela devrait suffire à nous convaincre de la source des problèmes de l’Amérique.

En attendant, merci à vous, Juge Napolitano et Larry Johnson.




Le Congrès criminalise le Nouveau Testament

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

9 mai 2024

Je vais commencer par citer une brève missive du Dr Stephen Jones. Le 2 mai, il a écrit :

Hier, le Congrès a adopté ce qu’on appelle la Loi sur la Sensibilisation à l’antisémitisme.

C’est un projet de loi qui criminalise toute critique contre l’État d’Israël ou contre le sionisme. Il criminalise aussi tout passage de la Bible (comme Actes 4:10) qui déclare que les Juifs ont crucifié Jésus. Et parce que le projet de loi assume que tous les Juifs sont sionistes, il confond l’antisémitisme et l’antisionisme.

Un grand nombre de membres chrétiens du Congrès ont voté pour ce projet de loi. Que feront-ils lorsque la Bible sera bannie ? Ils proclameront sans doute qu’ils n’ont jamais eu l’intention que cela arrive, ou qu’ils ont voté pour le projet de loi sans jamais l’avoir lu. Pourtant, ils auraient dû savoir jusqu’à quel point ce projet de loi est inconstitutionnel, car il restreint grandement le droit à la liberté d’expression.

Cela n’aurait pas été possible n’eut été du soutien de sionistes chrétiens tels que le Porte-parole à la Maison Blanche Mike Johnson qui était auparavant un avocat de la Constitution.

En limitant la liberté d’expression, il nous a tous trahis et il est un bon exemple de Judas moderne.

Amen, Dr Jones.

Le Porte-parole de la Maison Blanche Mike Johnson se présente comme étant un homme de foi forte. Il se qualifie de chrétien évangélique. Pourtant, Johnson a rapidement rejoint les rangs de l’État Profond et du sionisme athée en tant que lèche-bottes du gros gouvernement, belliciste, anti liberté d’expression et antichrist : un ennemi de la Sainte Parole de Dieu.

Le projet de loi mentionné ci-haut et que Johnson a enfoncé par l’entremise du Congrès codifie en loi américaine le blasphème contre les Écritures du Nouveau Testament. Un vrai chrétien ne saurait prendre part à un tel sacrilège.

Les idiots seuls ignorent les Paroles de Christ où Il a dit « gardez-vous des faux Prophètes, qui viennent à vous en habit de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants » (Matthieu 7:15).

De façon similaire, l’apôtre Paul a donné l’avertissement suivant :

« Car tels faux Apôtres sont des ouvriers trompeurs, qui se déguisent en Apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant : car Satan lui-même se déguise en Ange de lumière. Ce n’est donc pas un grand sujet d’étonnement si ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice ; mais leur fin sera conforme à leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15).

Jésus nous a aussi dit avec franchise : « Vous les connaîtrez donc à leurs fruits » (Matthieu 7:20.

Par ses fruits, Mike Johnson a prouvé qu’il était faux prophète et ouvrier déloyal.

Rappelez-le-vous, la Loi sur la Sensibilisation à l’antisémitisme est un projet de loi qui criminalise toute critique contre l’État d’Israël ou contre le sionisme. Il criminalise aussi tout passage de la Bible (comme Actes 4:10) qui déclare que les Juifs ont crucifié Jésus.

Lisons Actes 4:10. C’est l’apôtre Pierre qui parle :

« Sachez vous tous et tout le peuple d’Israël, que ç’a été au Nom de Jésus-Christ le Nazarien, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts ; c’est, dis-je, en son Nom, que cet homme qui parait ici devant vous, a été guéri. »

Selon le projet de loi de Mike Johnson, les prêcheurs et les chrétiens ne peuvent pas citer ce verset de la Parole de Dieu sans être coupables « d’antisémitisme ».

Et n’oublions pas Matthieu 27:20 :

« Et les principaux Sacrificateurs et les Anciens persuadèrent à la multitude du peuple de demander Barabbas, et de faire périr Jésus. »

Donc, selon la Sainte Parole de Dieu, la foule juive criait à Pilate :

« Que son sang soit sur nous, et sur nos enfants ! » (Matthieu 27:20). [Emphase ajoutée]

Cette proclamation de la foule juive était un aveu public de leur culpabilité pour la mort de Jésus-Christ.

Mais voilà, ce passage de la Parole de Dieu est aussi illégal sous le projet de loi « d’antisémitisme » de Johnson.

De plus, Actes 7:52 a enregistré ce qu’Étienne a proclamé aux Juifs :

« Lequel des Prophètes vos pères n’ont-ils point persécuté ? ils ont même tué ceux qui ont prédit l’avénement du Juste [Jésus-Christ], duquel maintenant vous avez été les traîtres et les meurtriers. » [Emphase ajoutée]

Et alors ensuite, les Juifs tuèrent Étienne, premier martyr chrétien.

C’est un autre passage biblique que Johnson a commandé que nous arrachions de nos Bibles.

Et notez la myriade de mentions dans les Évangiles où l’on rend compte que les Juifs tentèrent de tuer Jésus :

Marc 14:44 : « Or celui qui le trahissait avait donné un signal entre eux, disant : celui que je baiserai, c’est lui ; saisissez-le, et emmenez-le sûrement. »

Jean 5:16 : « C’est pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus, et cherchaient à le faire mourir, parce qu’il avait fait ces choses le jour du Sabbat. »

Jean 5:18 : « Et à cause de cela les Juifs tâchaient encore plus de le faire mourir, parce que non seulement il avait violé le Sabbat, mais aussi parce qu’il disait que Dieu était son propre Père, se faisant égal à Dieu. »

Jean 7:30 : « Alors ils cherchaient à le prendre, mais personne ne mit les mains sur lui, parce que son heure n’était pas encore venue. »

Jean 7:32 : « Les Pharisiens entendirent la troupe murmurant ces choses de lui ; et les Pharisiens, avec les principaux Sacrificateurs envoyèrent des huissiers pour le prendre. »

Jean 8:59 : « Alors ils levèrent des pierres pour les jeter contre lui, mais Jésus se cacha, et sortit du Temple, ayant passé au travers d’eux ; et ainsi il s’en alla. »

Jean 10:31 : « Alors les Juifs prirent encore des pierres pour le lapider. »

Jean 10:39 : « A cause de cela ils cherchaient encore à le saisir ; mais il échappa de leurs mains. »

Jean 11:57 : « Or les principaux Sacrificateurs et les Pharisiens avaient donné ordre, que si quelqu’un savait où il était, il le déclarât, afin de se saisir de lui. »

…etc.

Johnson veut que nous arrachions ces passages des Évangiles de nos Bibles comme étant « antisémites ».

Les passages dans le livre des Actes qui rendent compte des tentatives des Juifs de persécuter, de battre, d’emprisonner et de tuer les apôtres de Christ sont trop nombreux pour tous les énumérer. Mais voyez ceux-ci :

Actes 9:23 : « Or longtemps après les Juifs conspirèrent ensemble pour le [Paul] faire mourir. »

Actes 11:19 : « Or quant à ceux qui avaient été dispersés par la persécution excitée à l’occasion d’Etienne, ils passèrent jusqu’en Phénicie, et en Cypre, et à Antioche, sans annoncer la parole à personne qu’aux Juifs seulement. »

Actes 12:3 : « Et voyant que cela était agréable aux Juifs, il continua, en faisant prendre aussi Pierre. »

Actes 13: 50 : « Mais les Juifs excitèrent quelques femmes dévotes et distinguées, et les principaux de la ville, et ils émurent une persécution contre Paul et Barnabas, et les chassèrent de leurs quartiers. »

Actes 14:5 : « Et comme il se fut fait une émeute tant des Gentils que des Juifs, et de leurs Gouverneurs, pour insulter les Apôtres, et pour les lapider… »

Actes 14:19 : « Sur quoi quelques Juifs d’Antioche et d’Iconie étant survenus, ils gagnèrent le peuple, de sorte qu’ayant lapidé Paul, ils le traînèrent hors de la ville, croyant qu’il fût mort. »

Actes 17:5 : « Mais les Juifs rebelles étant pleins d’envie, prirent quelques fainéants remplis de malice, qui ayant fait un amas de peuple, firent une émotion dans la ville, et qui ayant forcé la maison de Jason, cherchèrent Paul et Silas pour les amener au peuple. »

Actes 18:12 : « Mais du temps que Gallion était Proconsul d’Achaïe, les Juifs tous d’un commun accord s’élevèrent contre Paul, et l’amenèrent devant le siège judicial. »

Actes 20:3 : « Et après y avoir séjourné trois mois, les Juifs lui ayant dressé des embûches au cas qu’il fût allé s’embarquer pour la Syrie, on fut d’avis de retourner par la Macédoine. »

Actes 21:27 : « Et comme les sept jours s’accomplissaient, quelques Juifs d’Asie ayant vu Paul dans le Temple, soulevèrent tout le peuple, et mirent les mains sur lui. »

Actes 22:30 : « Et le lendemain voulant savoir au vrai pour quel sujet il était accusé des Juifs, il le fit délier, et ayant commandé que les principaux Sacrificateurs et tout le conseil s’assemblassent, il fit amener Paul, et il le présenta devant eux. »

Actes 24:27 : « Espérant aussi en même temps que Paul lui donnerait quelque argent pour le délivrer, c’est pourquoi il l’envoyait quérir souvent, et s’entretenait avec lui. »

Actes 25:7 : « Et comme il fut venu là, les Juifs qui étaient descendus de Jérusalem l’environnèrent, le chargeant de plusieurs grands crimes, lesquels ils ne pouvaient prouver. »

Actes 25:24 : « Et Festus dit : Roi Agrippa, et vous tous qui êtes ici avec nous, vous voyez cet homme contre lequel toute la multitude des Juifs m’est venue solliciter, tant à Jérusalem qu’ici, criant qu’il ne le fallait plus laisser vivre. »

Actes 26:2 : « Roi Agrippa ! je m’estime heureux de ce que je dois répondre aujourd’hui devant toi, de toutes les choses dont je suis accusé par les Juifs. »

Actes 26:7 : « A laquelle nos douze Tribus, qui servent Dieu continuellement nuit et jour, espèrent de parvenir ; et c’est pour cette espérance, ô Roi Agrippa ! que je suis accusé par les Juifs. »

Actes 28:17 : « Or il arriva trois jours après, que Paul convoqua les principaux des Juifs ; et quand ils furent venus, il leur dit : hommes frères ! quoique je n’aie rien commis contre le peuple ni contre les coutumes des Pères, toutefois j’ai été arrêté prisonnier à Jérusalem, et livré entre les mains des Romains… »

Le Porte-parole de la Maison Blanche Mike Johnson (se professant chrétien) considère tous ces passages bibliques « antisémites » et exige par le moyen de la loi qu’ils soient bannis et que les gens qui citent ou qui proclament ces vérités bibliques soient traités en criminels.

J’invite mes lecteurs à regarder un petit vidéo-clip de cinq minutes que j’ai fait dimanche dernier portant le même titre que l’article-ci et qui met au défi les pasteurs d’Amérique. Tout pasteur qui se soumet au dictat tyrannique et antichrist de Mike Johnson prouvera à tout le monde que son roi est César et non le Christ.

Voici le lien YouTube menant à mon vidéo-clip de cinq minutes.

Heureusement, bon nombre d’autres personnes parlent contre la tentative de Michael Johnson de criminaliser la libre expression en Amérique.

Le Dr Paul Craig Roberts écrit :

Israël se relocalise à Washington D.C.

Le Congrès américain est devenu une extension du gouvernement d’Israël. Nous n’avons pas besoin d’un Président. Nous avons le lobby israélien.

La Chambre des Représentants des États-Unis vient d’adopter un projet de loi qui veut dire la prison pour tout chrétien ou quiconque d’ailleurs qui cite la Bible qui dit que Jésus fut livré par les Juifs à Ponce Pilate pour être fouetté et crucifié par les Romains.

Le projet de loi, qui a été adopté en tant que le 320-91, criminalise comme étant de l’antisémitisme toute critique contre Israël et les Juifs. Si le Sénat adopte ce projet de loi, je suppose que cela va se terminer en mettant le feu à un grand nombre d’ouvrages littéraires, y compris Shakespeare [et la Bible].

Chose claire, la majorité des Représentants de la Chambre est tellement esclave du Lobby d’Israël qu’il n’y a pas d’hésitation à normaliser un génocide et mettre la scène pour les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse.

Le projet de loi est une violation si évidente de la libre expression protégée par la Constitution que cela nous fait voir que le Congrès ne viendra pas en aide à la liberté d’expression à mesure qu’on y met un terme un peu partout. La Cour Suprême aura-t-elle trop peur de sa propre destruction pour légiférer contre les violations du projet de loi contre la libre expression et de la clause de protection égalitaire du 14e Amendement ?

https://www.rt.com/news/596891-jews-jesus-us-israel/

https://www.timesofisrael.com/us-house-advances-bill-to-codify-contentious-and-popular-antisemitism-definition/

Le reportage de Glenn Greenwald est très important. Protester est devenu un acte criminel. La liberté est morte en Amérique. Les États-Unis sont un état policier, et la police, les prostitués de la presse, les sionistes chrétiens et les Représentants de la Chambre en sont tous bien fiers.

https://rumble.com/v4spxgi-system-update-264.html

Amen, Dr Roberts.

Républicains ou Démocrates : peu importe. Les deux partis sont des laquais du Lobby israélien ; les deux partis se moquent complètement de protéger les libertés données par Dieu au peuple américain et soutenues par notre Charte des Droits ; et les deux partis ont prouvé qu’ils sont les ennemis de Jésus-Christ et de la Sainte Parole de Dieu.

Les deux partis à Washington D.C. conduisent l’Amérique aux portes de l’enfer.

P.S. : Nous venons de lancer mon dernier message prophétique sur DVD intitulé Babylon The Great – Part One – The Mother Of Harlots tiré d’Apocalypse 17.

J’ai confiance que Mike Johnson voudra bannir ce message aussi.




Les étudiants de collège font honte aux ecclésiastiques

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

2 mai 2024

Dimanche dernier, j’ai livré un épilogue de sept minutes sur un sermon, et il porte le même titre que celui de cet article. Dans ce vidéo-clip de sept minutes, je fais l’éloge des étudiants de nos campus collégiaux et universitaires qui veulent risquer leur avenir académique et financier pour protester pacifiquement contre la guerre génocidaire d’Israël menée à Gaza. Et je réprimande les pasteurs évangéliques d’Amérique qui demeurent sans rien faire et qui laissent les étudiants de collège faire ce qu’ils devraient faire en tant que leaders spirituels.

Vous trouverez ici le lien YouTube de mon vidéo-clip de sept minutes.

Ce que nous avons devant les yeux, c’est une accusation éblouissante contre les establishments religieux/gouvernementaux/médiatiques/éducatifs dont les machinations sont renforcées par des campagnes de police d’état à la 1984, et l’inévitable montée rapide de la résistance politique/sociétale/culturelle et même religieuse qui est obligatoire dans tout pays qui désire être libre.

Ce dont nous sommes témoins est ÉNORME ! C’est bien plus que ce que les gens de ma génération ne le réalisent. J’appelle ma génération, la « génération du désert » parce qu’elle a permis qu’on la contrôle par la force de la subjugation et qu’elle erre sans but dans le désert de l’aveuglement, de l’indifférence, de l’égocentrisme et de l’orgueil. Il en résulte une nation américaine qui n’est plus que la coquille d’elle-même. Ce pays est contrôlé par des criminels, des gangsters, des voleurs, des meurtriers et des fabricants de dieux.

La Loi naturelle exige que de pareilles conditions soient défiées et qu’on y résiste. Jefferson en a parlé ainsi :

« L’Arbre de la Liberté doit être rafraîchi de temps à autres avec le sang des patriotes et des tyrans. »

Ce n’est pas avant que les vagabonds sortis d’Égypte – après avoir erré sans but dans la rébellion et l’aveuglement – soient éventuellement morts qu’une génération toute fraîche, qui n’avait pas été absorbée par les péchés de leurs pères, puisse marcher vers une terre nouvelle et meilleure.

Ma génération s’est donnée, corps, esprit et âme, d’une manière rebelle et bornée, aux démons du sionisme marxiste créé par des gens tels que Herzl, Ben-Gourion et les Rothschild.

Et bien que les Américains – particulièrement les chrétiens évangéliques – auraient dû voir la nature meurtrière et génocidaire des sionistes ashkénazes, dont les fruits de violence ont commencé à croître sérieusement en décembre 1947 et continuent encore aujourd’hui, il a fallu la guerre génocidaire à Gaza pour réveiller, non pas les politiciens conservateurs d’Amérique ou les chaires évangéliques d’Amérique ou encore le grand courant médiatique, bien sûr, mais les étudiants des campus collégiaux et universitaires d’Amérique.

Une note en marge : pour comprendre le conflit israélo-palestinien, vous devez lire le best-seller d’Ilan Pappe, The Ethnic Cleansing Of Palestine. Pappe est un historien israélien reconnu et son livre est le MEILLEUR qui ait été écrit sur le sujet. Je le dis franchement : si vous n’avez pas lu ce livre, vous n’avez pas la moindre idée de ce qui se passe réellement (et qui arrive depuis longtemps) en Palestine. Achetez ce livre !

Commandez ici le livre The Ethnic Cleansing Of Palestine.

Chris Hedges écrit :

Les protestataires étudiants de tout le pays démontrent leur courage moral et physique – beaucoup d’entre eux font face à la suspension et à l’expulsion – et font honte à toutes les institutions du pays. Ils sont dangereux, non parce qu’ils perturbent la vie de campus ou qu’ils s’engagent dans des attaques contre les étudiants juifs – beaucoup de ces manifestants sont juifs – mais parce qu’ils dénoncent l’échec abject des élites dirigeantes et leurs institutions à mettre une halte au génocide, le crime des crimes. Comme la plupart d’entre nous, ces étudiants regardent le massacre en direct d’Israël sur le peuple palestinien. Mais contrairement à la plupart d’entre nous, ils agissent. Leurs voix de protestation sont un puissant contrepoids à la banqueroute morale qui les entoure.

Pas un seul président d’université n’a dénoncé la destruction par Israël de toutes les universités de Gaza. Pas un seul président d’université n’a demandé un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel. Pas un seul président d’université n’a employé les mots « apartheid » ou « génocide ». Pas un seul président d’université n’a demandé de sanctions et le dépouillement d’Israël.

Au lieu de cela, les chefs de ces institutions académiques se mettent à plat ventre en mollassons devant les riches donateurs, les entreprises – y compris les manufacturiers d’armement – et les politiciens enragés de l’extrême-droite. Ils reforment le débat autour du mal fait aux Juifs plutôt que de parler du massacre quotidien des Palestiniens, dont des milliers d’enfants. Ils ont permis aux abuseurs – l’État sioniste et ses supporteurs – de se dépeindre en victimes. Cette fausse narration, qui se concentre sur l’antisémitisme, permet aux centres de pouvoir, dont les médias, de repousser le vrai problème – le génocide. Cela contamine le débat. C’est un cas classique « d’abus réactif ». Élevez la voix pour décrier l’injustice, réagissez à cet abus prolongé, tentez de résister et les abuseurs se transforment soudainement en mécontents.

Le génocide de Gaza, que nous finançons et supportons, est de proportions si monstrueuses qu’il tiendra une place prééminente dans le panthéon des crimes.

L’histoire ne sera pas tendre pour la plupart d’entre nous. Mais elle bénira et révèrera ces étudiants.

Voici le Dr Stephen Jones :

De plus en plus d’universités voient leurs étudiants protester contre le génocide de Gaza – et contre le sionisme en général. Comme toujours, ceux qui ne sont pas d’accord avec les manifestants essaient de détourner le narratif afin de les discréditer. Dans ce cas-ci, les experts des médias de l’aile droite déclarent que ce sont des protestataires pro-Hamas, alors que la vaste majorité des étudiants sont simplement pro-Palestiniens. Les experts de l’aile droite essaient de dépeindre les protestataires comme étant des antisémites, alors qu’en fait, beaucoup de ces manifestants sont eux-mêmes juifs.

Même le Congrès a tenté de faire équivaloir l’antisémitisme à l’antisionisme. C’est un faux argument, mais qui s’avère fort efficace auprès des gens mal informés.

Le Porte-parole de la Maison Blanche, Mike Johnson, a changé de position après une visite de John Hagee et du directeur de la CIA. Si l’un ou l’autre de ces deux hommes met de l’avant un certain principe politique, vous pouvez être sûr que je suis contre. La CIA est au cœur de l’État Profond et elle est le bras de renforcement de Mystère Babylone. John Hagee est un des leaders principaux du sionisme chrétien qui dirige l’église vers la position désastreuse de soutien d’un génocide au nom de Christ.

Les leaders sionistes chrétiens devraient avoir appris la leçon de l’histoire de Jacob démontrant qu’un croyant ne peut pas accomplir la prophétie biblique en utilisant des moyens illégitimes. Jacob mentit dans le but d’essayer d’accomplir la prophétie disant que le plus vieux allait servir le plus jeune. Aujourd’hui, les chrétiens sionistes soutiennent un génocide dans leur tentative d’accomplir ce qu’ils pensent être la prophétie biblique.

Cela se résume réellement à un problème de non respect des lois. Si John Hagee avait étudié la loi, il aurait compris le problème. Mais il a mis la loi de côté, se garantissant l’ignorance sur une des questions les plus pressantes du jour. Dieu expose le sionisme pour ce qu’il est, et il semble que le monde soit plus juste que les sionsites chrétiens.

Comme j’en ai fait allusion au début de cet article, et que je déclare pleinement dans mon vidéo-clip de sept minutes, nous sommes en ce moment témoins d’un massif « changement de garde » vis-à-vis du soutien aveugle et robotique de l’Amérique pour l’État sioniste d’Israël. Les jeunes générations de notre pays se mettent à le réaliser – et à parler !

J’espère que d’ici à une dizaine d’années (ou plus tôt) le sortilège de sorcier qui aveugle le peuple américain face à la VÉRITÉ quant à l’État sioniste sera brisé. Les écailles seront tombées et la main mise sioniste sur notre pays ne sera plus. Le moment exact peut être incertain, mais le fait est INÉVITABLE !

Alors, et alors seulement, la masse des évangéliques pourra voir clairement la Nouvelle Alliance de Christ. Alors, et alors seulement, l’Évangile de la Nouvelle Alliance pourra être prêché en long et en large. Alors, et alors seulement, l’Amérique aura une autre opportunité de réclamer les principes de Liberté qui donnèrent naissance à notre grand pays.

Évidemment, le démon Benjamin Netanyahou condamne les étudiants manifestants d’Amérique en les qualifiant « d’antisémites » et en les comparant aux nazis de l’Allemagne des années 1930.

Or, je ne suis pas souvent d’accord avec le sénateur Bernie Sanders (I-VT), mais je suis parfaitement d’accord avec sa réaction face à Netanyahou. Il a dit :

N’insultez pas l’intelligence du peuple américain en tentant de nous distraire des politiques de guerre immorales et illégales de votre gouvernement extrémiste et raciste.

Il n’est pas « antisémite » de noter que l’opération militaire d’Israël a privé d’abri plus de la moitié de la population de Gaza, « oblitéré » l’eau et l’infrastructure électrique du territoire palestinien et « annihilé » son système de soins de santé.

Sanders, qui est juif, conclut :

Il n’est pas antisémite de vous [Netanyahou] tenir responsable de vos actions.

(Source)

Amen, sénateur !

Nous pouvons nous attendre à ce que l’État Profond essaie de récupérer les protestataires propalestiniens de manière semblable à celle par laquelle il a récupéré les manifestants pro-Trump du 6 janvier. Ce sont des experts en la matière. Beaucoup de manifestants de la base de quelque cause que ce soit sont souvent assez ignorants de ladite cause. Ils en savent juste assez pour voir que quelque chose ne tourne pas rond, et que l’on doit faire quelque chose pour apporter un correctif, mais ils ignorent souvent les questions importantes qui s’y rattachent. Ce sont ceux que ciblent les agents provocateurs, les manipulateurs des médias de nouvelles et les milliardaires de l’État Profond comme George Soros.

Cela ne change rien !

La honte, dans tout cela, ce sont les pasteurs d’Amérique et les leaders politiques prétendument conservateurs qui ne font absolument rien pour procurer la paix, la liberté et la vie en Palestine. À la place, les membres conservateurs du Congrès allouent des milliards de dollars à venir en aide à Netanyahou et à sa boucherie, et les pasteurs évangéliques pourvoient au support moral pour ce génocide meurtrier et le nettoyage ethnique de Gaza.

La majorité d’entre eux font partie de la « génération du désert ».

La bonne nouvelle dans tout cela, c’est que la « génération du désert » qui est sortie d’Égypte mourut peu après et une nouvelle génération amena la nation en terre promise.

Les jeunes qui marchent maintenant sur les campus de nos collèges et de nos universités auront grandi et seront aux commandes du leadership de notre pays après que la « génération du désert » sera morte ou partie, après quoi l’Amérique sera libérée des chaînes sionistes qui nous attachent.

C’est vrai, ces jeunes auront leur propre série de gros défauts qu’ils vont devoir accepter, mais au moins, les écailles d’aveuglement pour la Nouvelle Alliance de Christ – posées par John Darby et Cyrus Scofield et leurs doctrines diaboliques du Futurisme prophétique/Dispensationnaliste prophétique – seront enlevées. Puis, Dieu pourra faire surgir des prêcheurs de la Nouvelle Alliance, frais et dynamiques, en Amérique, d’une manière semblable à nos grands pasteurs coloniaux qui prêchaient à une jeune Amérique – une jeune Amérique qui n’était PAS esclave du sionisme Scofield,

Et j’aimerais pouvoir penser que les milliers d’heures qu’a demandées l’étude qui a produit The Israel Packages et The Prophecy Packages feront partie du grand réveil de la Nouvelle Alliance de Christ dans les années fructueuses encore à venir.

Le doigt de Dieu écrit sur le mur de notre pays – et ces étudiants de collège qui protestent contre le génocide de Gaza font partie de cette écriture.




Quand la responsabilité devient-elle mauvaise ? Comprenez vos responsabilités

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Mai 2024

Par Jerry Barrett

« Car il nous faut tous comparaître devant le Tribunal de Christ, afin que chacun remporte en son corps selon ce qu’il aura fait, soit bien, soit mal. »

2 Corinthiens 5:10

 

« Il y a donc du péché en celui qui sait faire le bien, et qui ne le fait pas. »

Jacques 4:17

Personne ne veut se faire reprocher ses erreurs. Spécialement si l’on a de bonnes intentions, mais que l’on trébuche et tombe. Toutefois, nous sommes humains et nous sommes contraints d’échouer de temps à autre.

Il est impératif de nous « approprier » nos erreurs, d’apprendre d’elles et de demander pardon à ceux que nous avons blessés. Le dictionnaire en ligne Merriam-Webster définit la responsabilité [accountability] comme « une obligation ou une volonté d’accepter la responsabilité [responsibility] ou rendre compte de ses actions ».

Il est bien trop facile d’arriver avec des excuses ou d’essayer de cacher nos défauts. Nous avons tous combattu le péché, des problèmes hors de notre contrôle et des tentations. L’objectif est de reconnaître le problème et pourvoir à une solution.

Lorsque je débutai une carrière dans le commerce de pièces usinées d’automobile, un contremaître fort sage m’expliqua ceci : « Il n’y a pas de problèmes. Il n’y a que des solutions. » Ces bonnes paroles ont souvent été répétées à d’autres que j’ai rencontrés sur mon chemin.

En ce qui a trait à notre vie biblique, l’apôtre Paul nous explique ceci succinctement, dans Galates 6:1-5 :

« Mes frères, lorsqu’un homme est surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez un tel homme avec un esprit de douceur ; et toi, prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. Portez les charges les uns des autres, et accomplissez ainsi la Loi de Christ. Car si quelqu’un s’estime être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il se séduit lui-même. Or que chacun examine ses actions, et alors il aura de quoi se glorifier en lui-même seulement, et non dans les autres. Car chacun portera son propre fardeau. »

L’on devrait apprendre le sens des responsabilités aux enfants à la maison. Il peut s’agir de compléter ses devoirs scolaires et les corvées autour de la maison. En communiquant le sens des responsabilités aux petits enfants, nous plaçons en eux un guide pour qu’ils aient du succès tout le reste de leur vie.

Pour les jeunes adultes, ce peut être régler l’alarme pour qu’ils s’assurent de se rendre en classe en temps tous les jours. Pour les travailleurs, c’est la même chose. Alors, quand votre professeur ou votre patron vous disent que ce n’est pas le trafic qui vous a mis en retard, ne les blâmez pas. Appropriez-vous votre erreur et amendez-vous afin d’éviter cette situation.

Trop de gens sont décontenancés par ceux qui leur font des reproches. Il est trop facile de s’éloigner en blâmant quelqu’un d’autre pour le problème et en évitant toute responsabilité. Cette attitude narcissique fait partie intégrante de la culture actuelle.

Aujourd’hui, notre échec en tant que nation repose seulement sur le manque de responsabilité – que ce soit en politique, au lieu de travail, ou dans notre propre voisinage ou même dans nos foyers. Il semble qu’il soit devenu courant de jeter le blâme d’un échec aux pieds des autres.

Récemment, à Chicago, un jeune homme fut contraint par la police à s’arrêter parce qu’il ne portait pas sa ceinture de sécurité. Il brandit une arme et la déchargea onze fois sur les officiers. Puis, les policiers tirèrent à leur tour et le jeune homme mourut.

Sa mère apparut dans une conférence de presse et déplora le fait que son enfant soit décédé. Un des commentaires qui furent proférés demandait pourquoi fut-il arrêté pour ne pas avoir porté sa ceinture ? La loi n’exige-t-elle pas que les conducteurs portent la ceinture ?

La mère et la sœur de Dexter Reed déplorèrent le fait que son pauvre fils, qui tira en premier sur les policiers, puisse avoir été si « injustement » tué. Reed faisait face à plusieurs accusations en relation avec une arme lorsqu’il a été tué.

La mère et la sœur de Dexter Reed déplorèrent le fait que son pauvre fils, qui tira en premier sur les policiers, puisse avoir été si « injustement » tué. Reed faisait face à plusieurs accusations en relation avec une arme lorsqu’il a été tué.

Pas un seul mot ne fut dit à propos de ce que ce jeune homme était un criminel de carrière, ni du fait qu’il lui était illégal de porter une arme à feu en tout premier lieu. Les médias libéraux furent rapides à proclamer qu’un homme noir avait été tiré à plus de quatre-vingt reprises en dedans d’une minute, par la police.

Ce genre de scénario peut se dérouler dans n’importe quelle ville de l’Amérique d’aujourd’hui. Le manque de responsabilité pour les actions de quelqu’un est endémique au sein des problèmes de notre pays. Cette question sera-t-elle rectifiée bientôt ? Malheureusement, tant que les parents ne se montreront pas des parents – un père comme une mère – cette situation va continuer de monter en flèche sans contrôle.

De la même façon, beaucoup de nos politiciens – qui exigent notre soumission – ne sont pas dignes, car ils ne se soucient que de leur place dans la hiérarchie actuelle. Au lieu de se montrer responsables de leur nombre de vote et de leurs transactions en coulisse, ils choisissent d’amender des projets de loi pour inclure des « dépenses de porcs » pour leur propre district. Pour apaiser le dégoût de leurs électeurs, ils essaient pratiquement de corrompre leurs constituants.

Un grand nombre de pasteurs tièdes proclament que nous devons obéir à ces maîtres et ils citent Romains 13:1-3. Ces mêmes personnes crieront sur les toits que « nous ne devons pas juger si nous ne voulons pas être jugés ». Cela ne rate presque jamais, la dernière partie de cette phrase n’est jamais prononcée.

Le fondement de la responsabilité doit être de dire la vérité. Dans Matthieu 18:15-17, Jésus dit à Ses disciples :

« Que si ton frère a péché contre toi, va, et reprends-le entre toi et lui seul ; s’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais s’il ne t’écoute point, prends encore avec toi une ou deux personnes ; afin qu’en la bouche de deux ou de trois témoins toute parole soit ferme. Que s’il ne daigne pas les écouter, dis-le à l’Eglise ; et s’il ne daigne pas écouter l’Eglise, qu’il te soit comme un païen et comme un péager. »

S’il nous faut réparer les défauts de notre pays, nous devons commencer par nous rendre responsables de toutes nos actions. Ferons-nous des faux pas en cours de route ? Bien sûr, mais reconnaître ces erreurs, puis leur chercher et leur trouver des solutions est chose impérative.

Tenter de nous défiler de nos responsabilités ne devrait pas être une action normale. Tout inconfortable que cela puisse être, la confession peut s’avérer thérapeutique.

Le livre des Proverbes nous montre clairement de quelle manière vivre avec sagesse. Dans Proverbes 16:16-22, nous voyons un sage conseil :

« Combien est-il plus précieux que le fin or, d’acquérir de la sagesse ; et combien est-il plus excellent que l’argent, d’acquérir de la prudence ? Le chemin relevé des hommes droits, c’est de se détourner du mal ; celui-là garde son âme qui prend garde à son train. L’orgueil va devant l’écrasement ; et la fierté d’esprit devant la ruine. Mieux vaut être humilié d’esprit avec les débonnaires, que de partager le butin avec les orgueilleux. Celui qui prend garde à la parole, trouvera le bien ; et celui qui se confie en l’Eternel, est bienheureux. On appellera prudent le sage de cœur ; et la douceur des lèvres augmente la doctrine. La prudence est à ceux qui la possèdent une source de vie ; mais l’instruction des fous est une folie. »

Nous avons tous entendu l’expression « la course vient avant la chute ». Nous voulons tous croire que nous avons raison. Combien d’entre nous pouvons admettre honnêtement que notre orgueil n’a jamais été impliqué dans une situation ?

Le poète Alexander Pope nous a laissé cette expression : « L’erreur est humaine ». Dans Éphésiens 4:32, Paul a dit : « Mais soyez doux les uns envers les autres, pleins de compassion, et vous pardonnant les uns aux autres, ainsi que Dieu vous a pardonné par Christ. »

Nous sommes tous des pécheurs. Nous sommes tous responsables devant Dieu. La responsabilité doit faire partie de notre fondement pour vivre de manière biblique. En fin de compte, nous devrons tous faire face au trône du jugement. Le pardon est divin.


Par Sandra Myers

La merveilleuse magnificence de Dieu

Le 8 avril, l’Amérique du Nord a fait l’expérience d’une éclipse solaire. En commençant au Mexique, l’ombre du soleil a fait son chemin à travers le Texas en passant par le Maine pour se terminer dans la portion sud du Canada. Pour ceux qui ont fait l’expérience de l’obstruction complète du soleil, ce fut une des plus longues éclipses totales à cause de la proximité de la lune près de la terre.

Beaucoup de gens sont venus de par le monde entier afin de se trouver sous l’éclipse totale pendant quelque quatre minutes et demie. J’avoue que je me suis laissée prendre à l’éclipse, mais pas pour les raisons que l’on pourrait supposer. L’événement m’a fait profondément réfléchir sur la magnitude et la grandeur du dessein et de la puissance de Dieu. Particulièrement en comparaison des plans pseudo-divins et grandioses de l’homme qui ne se refuse rien. Je ne puis vraiment pas trouver les mots pour exprimer mon respect admiratif du dessein et de la puissance de Dieu. Mais regardons d’abord les desseins de l’homme.

Les machinations de l’homme – tenter d’être comme Dieu

Les scientistes essaient-ils maintenant d’outrepasser leur sagesse et de travailler involontairement à un monde de Frankenstein ? Trop souvent, ce que l’on veut au départ pour le bien est corrompu et réquisitionné pour étendre la propre gloire de l’homme, ses richesses, son pouvoir et son contrôle. En voici quelques exemples :

Géo-ingénierie : Manipulation des éléments naturels de la terre tels que les mers, les cieux et l’atmosphère pour réagir contre ce que l’on perçoit comme des menaces climatiques. Deux exemples : la stimulation de l’épanouissement des phytoplanctons dans l’océan en ensemençant du fer pour absorber l’excès de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, en répandant des aérosols dans les cieux pour donner aux nuages un maximum de réfléchissement et en les rendant plus brillants.

Contrôle spatial : Des plans sont en cours pour créer un 2écran de protection » spatial pour 1) protéger la terre de la chaleur du soleil ; 2) protéger contre les tempêtes solaires, alias la masse des éjections de la couronne, recherchez l’Événement Carrington ; ou 3) détourner un possible astéroïde se dirigeant vers la terre en lui lançant une bombe.

Biotechnologie des êtres humains, des animaux et des plantes : Des clones, l’hybridation des plantes, des animaux et des hommes. Des nanorobots injectés dans les êtres humains ; alimenter le bétail d’hormones, d’antibiotiques et de vaccins sans égard au risque de les faire passer aux consommateurs. Recherche de tissus fœtaux (bébés). Manipulation des êtres humains par des moyens variés tels que l’implantation de puces, la transplantation d’organes animaux dans les êtres humains, la réassignation de genre.

Intelligence artificielle : Nous inventons des machines dans le but délibéré qu’elles nous dépassent intellectuellement. Comment cela pourrait-il mal aller ?

Des dieux rapaces : Ceux qui manipulent l’équilibre politique et économique pour s’élever au-dessus de toute l’humanité. Des guerres, des bruits de guerre et autres dissensions sont perpétrés pour nous voler du territoire et des ressources, à vous et à moi et à des pays entiers moins puissants.

Enveloppez-vous la tête de ceci :

Malgré tous ses plans et ses projets grandioses, l’homme, de par l’intelligence qu’il croit avoir, est infiniment petit comparé à l’intelligence de Dieu. Prenez le temps de réfléchir aux détails les plus petits, même invisibles de votre vie. Dieu les a tous orchestrés… dès le commencement.

Le Grand Créateur : Les scientistes ont tracé l’ADN humain ? Pfft ! Ce n’est rien. Dieu a créé l’homme de la poussière et a insufflé la vie en lui. (Que les scientistes en fassent autant, pour voir.) Dieu vous a connu avant que vous naissiez. À l’intérieur de nos minuscules cellules et de notre ADN, il y a des instructions pour la fabrication de nos yeux, de nos doigts, de nos poumons, de notre cœur, etc. Même le simple concept du sommeil est ahurissant : en toute confiance, nous fermons les yeux et, environ huit heures plus tard, zing, nous sommes prêts à débuter une autre journée. Tout cela conçu avant la fondation du monde.

Le Grand Mathématicien : Voici comment l’éclipse m’a exaltée : comme les rouages internes et minutieux d’une montre de valeur multipliés à l’infini, imaginez le plan sans limite de Dieu : Il a conçu notre galaxie, conservant en place notre terre, le soleil et les planètes par des champs magnétiques, la gravité, des gaz et par d’autres forces trop élevées pour ma compréhension. Il y a les comètes, les météores et les astéroïdes qui vont et viennent par cycles variés. La comète de Haley passe tous les 75 à 79 ans, la comète de Pons-Brook environ tous les 70 ans, les Perséides et la pluie de météores de Lyrid surviennent tous les ans. Dieu soutient littéralement le soleil et la lune. Comme cette montre de précision, Il met toutes les parties et le mouvement en place. Notre Créateur connaît chaque planète, chaque étoile et les appelle par leur nom (Psaumes 147:4). J’aime beaucoup la manière de David de s’émerveiller et de rendre gloire à la magnificence de Dieu (Psaume 8).

Toutefois, les hommes, dans leur hautaine aspiration, entreprennent de manipuler et de contrôler l’espace. Ils s’inquiètent de la possible collision d’un astéroïde avec la terre à un point tel que, comme expérience, ils ont lancé une rocket (DART) pour tenter de faire dévier une petite lune (Dimorphos) de son orbite autour d’un astéroïde (Dudymos). Grâce à leurs calculs mathématiques précis, ils frappèrent la petite lune. Cependant, l’explosion a créé un paquet de débris spatiaux (de grosses pierres). Oups. Il semble maintenant que certaines de ces grosses pierres pourraient frapper Mars. Je parierais qu’Elon Musk n’a pas vu cela venir par rapport à sa colonie planifiée sur Mars. Aussi intelligents que ces gens-là se croient, il semble qu’ils n’aient pas pris en considération toutes les ramifications de leur expérience. Et si changer la forme et la trajectoire de la petite lune, ainsi que les débris volant à travers l’espace, pouvait causer un dangereux événement auquel ils ne s’attendaient pas ? Dieu rira-t-Il de leur calamité ?

Mis à part l’espace, je n’ai même pas touché aux mathématiques de Dieu et à Ses nombres qui prévalent dans notre monde naturel, ici sur terre. Par manque d’espace, nous allons devoir laisser cela à une autre fois, mais c’est vraiment stupéfiant à considérer.

Pour toutes les choses que croient connaître les savants et les scientistes, Dieu connaît réellement toutes les choses qu’il reste à l’homme de découvrir. Voilà pourquoi la science se contredit souvent et se corrige. Les pensées de Dieu sont vraiment plus élevées que les nôtres.




Le Porte-parole de la Maison Blanche Michael Johnson : juste un autre traître néoconservateur

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

25 avril 2024

En pratique, Nikky Haley et Lindsey Graham seraient Porte-parole de la Maison Blanche qu’on ne verrait pas la différence. Michael Johnson s’est rapidement transformé en guerroyeur de pacotille et en compère de gros gouvernement à police d’état, comme à peu près tous les Porte-parole de la Maison Blanche avant lui – en tout cas, de mémoire moderne.

Avant de se caller dans la chaise du Porte-parole, Johnson avait la réputation d’être pour la paix, d’être un conservateur fiscal, voulant sécuriser les frontières américaines et stopper les dépenses déficitaires hors-contrôle de Washington. Ce Michael Johnson-là n’existe plus ! Le nouveau Michael Johnson est une pathétique petite fouine misérable et peureuse à la colonne vertébrale faite en gélatine.

Voyez d’abord comment Johnson a trahi son serment envers la Constitution en effectuant le vote décisif pour faire adopter la Loi FISA avec la Section 702 demeurée intacte. C’est la loi pour laisser-le-gouvernement-vous-espionner-et-faire-illégalement-une-descente-dans-votre-foyer-sans-mandat. Et, encore une fois, Johnson vota pour le faire adopter. Ce faisant, Johnson a rejoint la coalition de l’État Profond qui comprend des traîtres comme Nancy Pelosi et Adam Schiff.

De Paul Craig Roberts :

Le Porte-parole républicain de la Maison Blanche fait passer la Constitution américaine dans les toilettes

Comme je l’avais prédit le 11 avril, l’état policier a poussé les Républicains à reconsidérer et à faire adopter leur espionnage et leur entrée dans les foyers sans mandat. Le Porte-parole républicain à la Maison Blanche Mike Johnson a rendu le vote décisif qui met le veto sur l’exigence d’un mandat.

Cela nous dit tout ce qu’il faut savoir sur les Républicains. Ils font partie du problème.

Edward Snowden rapporte que la situation est encore plus sérieuse que je le pensais. Une section du projet de loi FISA est élargie pour que l’on exige des compagnies et des personnes qui fournissent un service relié à Internet qu’ils aident à la surveillance de la NSA.

« Ce projet de loi représente une des expansions les plus dramatiques et terrifiantes de l’autorité de la surveillance gouvernementale dans toute l’histoire. »

Deuxièmement, Mike Shedlock délimite parfaitement l’adoption de Michael Johnson d’une aide de 95 milliards de dollars à l’Ukraine et à Israël :

Mike Johnson devient pleinement néoconservateur, Nikky Haley pourrait tout aussi bien être Porte-parole

Dans un discours que Nikky Haley aurait endossé à 100 %, le Porte-parole Mike Johnson supplie la Chambre d’approuver davantage d’aide à l’Ukraine et à Israël, à hauteur de 95 milliards $ au total.

Le Wall Street Journal rapporte que Mike Johnson s’opposait à l’aide. Puis, il a risqué son poste pour elle.

« Je crois vraiment à l’info et aux briefings que nous avons eus, » dit Johnson. « Je crois que Xi [Jinping] et Vladimir Poutine et l’Iran sont un axe du mal », en avertissant que la Russie pourrait marcher vers l’ouest à travers l’Europe si on ne l’arrête pas maintenant. « Pour le dire sans ménagements, je préfère envoyer des balles en Ukraine que des jeunes Américains. »

C’est une fausse dichotomie.

On ne doit pas faire un choix entre envoyer des balles ou des hommes en Ukraine. On peut facilement faire les deux ou aucun des deux.

Envoyer des balles ne dissipe pas d’autres stupidités comme d’envoyer des soldats.

Dave Stockman, ancien directeur du budget de Ronald Reagan, a fustigé Mike Johnson pour son discours :

Voilà pourquoi le Porte-parole Johnson doit s’en aller. Sa déclaration est arrosée de paranoïa néoconservatrice, de stupidité, de mensonges et de fausses excuses pour faire la guerre. Poutine n’a aucun intérêt à molester les Polonais, sans parler de prendre d’assaut la Porte du Brandebourg à Berlin. Et la Russie a un produit intérieur brut de 2,2 trillions $ versus les 45 trillions $ de l’OTAN.

Les 50 trillions $ criblés de dettes à la Ponzi de la Chine s’écrouleraient en quelques mois si son flot de 3,5 trillions $ de bénéfices d’exportation était perturbé par une tentative d’atterrissage d’un seul de ses cargos aériens modernes sur la côte californienne. Et l’Iran n’a pas de tête nucléaire, pas de missile à portée intercontinentale et un produit intérieur brut qui équivaut à 130 heures de production annuelle américaine.

Tout un Axe du mal !

Quand les Républicains de la Chambre ont chassé Kevin McCarthy pour Michael Johnson, j’ai prédit avec confiance que Johnson ne ferait pas mieux et pourrait même être bien pire.

Les résultats sont maintenant là. Johnson s’avère bien pire. Pour avoir des ententes, Johnson est allé jusqu’à étendre les Crédits de Taxe pour Enfants.

Même Nikky Haley n’aurait pas fait cela.

La majorité des Républicains ont voté contre l’aide de 95 milliards $, ce qui veut dire que Johnson s’est rangé du côté des Démocrates pour faire adopter le projet de loi.

Et, en ce qui a trait à Israël se faisant passer pour la pauvre victime innocente et l’Iran comme le gros méchant loup agresseur, Tom Brown nous fournit une perspective dont nous avons grand besoin :

Robert Inlakeshl rappelle au lecteur comment Israël a agi dans le passé.

L’attaque de représailles de l’Iran contre Israël fut illustrée en occident comme étant une tentative irresponsable de mettre l’étincelle à une guerre régionale majeure, mais en réalité, Israël attaque l’Iran depuis des décennies.

Comme c’est habituellement le cas des guerres soutenues par l’Occident, la chronologie des médias corporatifs commence au moment qui convient à leur narratif. Nous l’avons vu récemment dans la tentative de dérober à la guerre de Gaza tous les contextes précédant le 7 octobre 2023. De même, quant au conflit entre Israël et l’Iran, tous les deux ont été entraînés dans ce qu’on peut appeler une « guerre de l’ombre » dont les détails sont plutôt choquants.

Pendant que l’attention des médias internationaux était rivée sur les frappes de représailles de l’Iran contre Israël, se concentrant principalement sur les quelque 300 drones et missiles employés dans l’attaque, aucun traitement majeur ne fut accordé à la frappe d’Israël du 1er avril contre le segment consulaire de l’ambassade de l’Iran à Damas, en Syrie, qui tua une douzaine de personnes, incluant sept fonctionnaires iraniens du Corps de Garde Révolutionnaire Islamique (CGRI). Dans cet acte d’agression sans précédent en sol iranien, en brisant des normes diplomatiques internationales, les Israéliens furent protégés par le gouvernement américain au Conseil de Sécurité des Nations Unies, bloquant toute condamnation pour cet acte.

Malgré l’admission du Secrétaire Britannique à l’Étranger, David Cameron, disant que si l’ambassade britannique était attaquée de manière similaire, eux aussi useraient de représailles, l’argument double-standard voulant que l’Iran ne devrait pas réagir continue de dominer les ondes.

Toutefois, « la guerre de l’ombre » Israël-Iran n’a pas commencé avec les récents événements. Israël exécute des assassinats brutaux de scientifiques civils en sol iranien depuis 2020, tout en exécutant des actes d’espionnage qui mettent en danger des civils innocents dans le pays.

Déjà depuis les années 2010, 2011 et 2012, les agents du Mossad israélien implantent des virus destinés à causer des défaillances dans les usines de pétrole et de pouvoir nucléaire de l’Iran. Une autre sorte d’action provocatrice est arrivée en 2018, quand on rapporta qu’une équipe du Mossad israélien avait fait irruption dans une installation d’archives à Téhéran, volant des documents qui se rattachent au programme de pouvoir nucléaire.

En 2020, le New York Times et le Washington Post rapportèrent qu’Israël avait posé des bombes à l’intérieur de l’installation nucléaire de Natanz, en Iran, ce qui faillit causer une catastrophe environnementale et humanitaire. Plus tard cette année-là, le Mossad israélien assassina le scientiste nucléaire dirigeant de l’Iran, Mohsen Fakhrizadeh, à Téhéran. Puis, en avril 2021, une autre explosion survint à l’usine de Natanz qui, selon un reportage du New York Times, était le fait d’Israël.

Les Israéliens ont également entraîné des membres du groupe terroriste MEK pour exécuter des attaques sur des cibles civiles en Iran. La liste des cellules liées au Mossad et qui ont été arrêtées par les autorités iraniennes ou qui ont exécuté des actes d’espionnage et de sabotage est simplement trop longue pour être énumérée ici. Au début de l’an dernier, des fonctionnaires américains ont même dit à Reuters qu’une attaque suicide de drone visant une usine de la ville de Isfahan était une attaque israélienne.

Plus récemment, à la fin de décembre, Israël a lancé des frappes aériennes sur Damas et a assassiné un fonctionnaire de l’URGC, Seyed Razi Mousavi. Et en janvier, Israël a lancé des frappes aériennes sur Damas, tuant cinq membres du personnel militaire iranien et des citoyens syriens. Ensuite, au début de février, Israël a été accusé d’avoir fait sauter un pipeline de gaz en Iran.

Aucune de ces actions, qui susciteraient probablement une réaction de la part des autres pays, poussèrent l’Iran à lancer une frappe directe sur Israël.

En plus de tout cela, Israël a été le premier au monde à applaudir les sanctions écrasantes de l’Occident qui ont eu un impact significatif sur la population civile d’Iran, particulièrement l’accès à l’approvisionnement médical salvateur. L’AIPAC, le puissant groupe lobbyiste israélien aux États-Unis, a travaillé fort pour empêcher la passation du Traité Nucléaire d’Iran en 2015, pour pousser ensuite l’administration Trump à se retirer unilatéralement avant de faire pression sur l’administration Biden pour qu’elle se retienne de raviver le traité bien que cela avait été une promesse de campagne électorale. Israël a même joué un rôle dans l’assassinat par l’administration Trump du général dirigeant de l’Iran dont la tâche était de battre l’ISIS, Qassem Soleimani.

Pourtant, malgré le long historique d’attaques documentées contre l’Iran et environ 30 ans de fausses prédictions à savoir que l’Iran était supposé développer une arme nucléaire, ce qui fut les prémices aux sanctions occidentales, les médias corporatifs essaient encore de vendre au public le mensonge qu’Israël est une victime innocente et qu’il n’y avait pas de justification pour l’Iran d’entreprendre des représailles.

Et avant de terminer cet article, le Newsweek fait une analyse intéressante à savoir pourquoi Johnson est devenu du jour au lendemain le néoconservateur faucon-guerrier qu’il est maintenant. Il y a un paragraphe dans ce rapport que je trouve extrêmement instructif :

Le Porte-parole a aussi rencontré des Ukrainiens à Washington, D.C. Des conversations avec des évangéliques ont particulièrement « ému » le Porte-parole – qui est profondément religieux – selon Melinda Haring du groupe de réflexion du Conseil Atlantique. [Emphase ajoutée]

Dans le rapport, l’on nomme un évangélique ukrainien éminent, mais ce qui n’est pas rapporté dans l’article de Newsweek, c’est le notoire faucon-guerrier « chrétien » et pasteur extrémiste sioniste John Hagee qui a aussi fait la ronde sur la Colline du Capitole afin de faire pression pour qu’on débloque plus d’argent pour les guerres en Ukraine et en Israël – spécialement Israël.

Il n’y a absolument aucun doute dans mon esprit que Johnson a aussi été grandement influencé par Hagee.

Évidemment, Hagee représente ce qu’il y a de pire dans le sionisme chrétien. Mais Johnson étant lui-même un évangélique tranché, il est presque certain qu’il partage les convictions sionistes chrétiennes de Hagee.

Ces prêcheurs et politiciens sionistes chrétiens poussent le monde vers une Troisième Guerre Mondiale par leurs doctrines prophétiques indéniablement fausses. Incluez Michael Johnson à la liste.

En passant, j’invite tous mes lecteurs à regarder cette courte vidéo de quatre minutes que j’ai produite dimanche dernier, intitulée Questions For Mr Christian Zionist, John Hagee. J’espère vraiment que vous la regarderez et que vous la partagerez avec le plus de gens possible. Quelqu’un en chaire devait héler Hagee pour ses faux enseignements prophétiques misérables et blasphématoires ; et c’est ce que j’ai fait dimanche dernier.

Voici le lien YouTube vers ma vidéo de quatre minutes.

Encore une fois, le peuple américain a été trahi et la Constitution américaine a été mise aux poubelles par un prétendu Républicain conservateur – et un soi-disant conservateur chrétien. Or encore là, des chrétiens conservateurs vendent nos libertés depuis des décennies. Et ils les vendront aussi longtemps qu’ils croiront aux fausses doctrines du sionisme chrétien.




D.588 – Le Salut – Peut-on le mériter ? Une fois acquis, peut-on le perdre ? – Chapitre 4

LE LIBRE CHOIX EXISTE-T-IL ?

Par Roch Richer

CHAPITRE QUATRE

La persévérance des saints et la perte du salut

Dans le Chapitre Trois, nous avons vu que l’homme possède la faculté de choisir d’accepter le salut de Dieu ou de le refuser. Ce libre-choix, ou libre arbitre, lui a été accordé par Dieu, car c’est un élément essentiel du salut. Nous allons voir maintenant qu’à la suite de ce choix, l’homme doit prendre la décision de persister dans son choix d’acceptation en persévérant jusqu’à la fin de sa vie, sinon il se détournera de la voie divine et finira par perdre son salut.

« Etudie-toi de te rendre approuvé à Dieu, ouvrier sans reproche, enseignant purement la parole de la vérité » (2 Timothée 2:15).

De quelle manière s’étudier ? Les lettres aux sept Églises (Apocalypse 2 et 3) sont un exemple du libre arbitre de l’homme et de recommandations à la persévérance des saints dans la foi. Christ a un reproche à faire à six d’entre elles. Si Dieu ne laissait pas le choix aux chrétiens d’être sauvés, ils ne seraient même pas capables de pécher, car Dieu agirait entièrement à leur place. Conséquemment, pourquoi leur ferait-Il quelque reproche que ce soit ? Dans chacune des faiblesses des Églises, ce serait Dieu qui aurait failli. Nous savons que cela est impossible.

Les reproches sont des remarques sur les choix que les chrétiens ont pris et Dieu les en tient responsables tout en les encourageant à se corriger. Ils ont pris certaines décisions mauvaises selon leur libre-choix. À toutes les Églises, Christ dit : «À celui qui vaincra… », ce qui est inexplicable dans le contexte calviniste. C’est ce que l’on retrouve aussi dans Apocalypse 21:7 qui dit : « Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; et je lui serai Dieu, et il me sera fils ». Or, dans le calvinisme, Dieu seul est vainqueur, car Il amène l’homme au salut malgré lui ! Mais la signification clairement biblique du mot « vaincre », c’est de persévérer dans la foi jusqu’à la fin, en confessant Jésus-Christ comme notre Sauveur, peu importe les combats et les persécutions. Celui qui ne vaincra pas, parce que retombé dans la mort spirituelle, n’héritera que la mort. Cela s’adresse très spécifiquement aux croyants ayant le Saint-Esprit, preuve que l’on peut perdre le salut. Dans le calvinisme, c’est Dieu qui vainc pour chacun des Élus qui n’ont qu’à se laisser porter par la vague, car ils n’ont pas à vaincre, Dieu faisant tout à leur place. Ce n’est assurément pas ce que nous a affirmé notre Seigneur Jésus-Christ…

« Et vous serez haïs de tous à cause de mon nom ; mais quiconque persévérera jusqu’à la fin, sera sauvé » (Matthieu 10:22).

Jésus ne demande pas au Père d’opérer toute la persévérance en nous ; c’est à nous qu’Il S’adresse directement. Il est de notre responsabilité de persévérer. Mais cette persévérance est mal comprise, à la fois des arminiens et des calvinistes. Ces derniers confondent la persévérance et le libre-choix avec les œuvres humaines, car, étant donné la dépravation de l’homme, celui-ci ne peut rien amener pour son salut. Mais c’est faux, car Dieu demande quelque chose de la part de l’homme : lorsqu’Il lui présente Son offre de salut, l’homme doit décider d’un choix, soit de l’accepter, soit de la refuser, et ce de manière volontaire, sans contrainte. Dieu va même jusqu’à donner à l’homme les arrhes de Son Esprit en tant que grâce prévenante afin d’éclairer l’homme sur l’offre qui lui est faite.

Finalement, la part de l’homme se résume à dire « oui » ou « non ». Ce n’est pas une œuvre pour nous mériter le salut. Prenons un exemple simple : Disons que, dans un moment difficile de votre vie, vous perdiez votre emploi et n’ayez pas les moyens de rembourser les dettes que vous avez accumulées. Si les choses persistent, vous devrez déclarer faillite et tout perdre. Or, un parent à vous, personne fortunée qui possède une entreprise lucrative, a vent de vos déboires financiers et est touché de compassion pour votre cas. Il vous donne un coup de téléphone et vous offre de rembourser toutes vos dettes et il vous demande de venir travailler pour lui dans son entreprise. Il n’exige rien en retour, car il agit par pure compassion familiale. Tout ce que vous avez à faire, c’est d’accepter son offre ou pas, c’est votre choix. Vous ne méritez pas ce cadeau que vous n’avez pas à rembourser. C’est un don, pas un prêt.

Il en est de même en ce qui a trait à l’offre de salut de Dieu pour vous. Le fait que vous l’acceptiez ne fait pas en sorte que vous la méritiez. Ce n’est pas une œuvre de la loi que Dieu commande à l’homme, mais une œuvre de foi, une simple prise de décision établie sur la confiance en Dieu, comme le démontra Abraham en acceptant de sacrifier son fils Isaac.

« Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé » (Matthieu 24:12-13).

Qu’est-ce que la persévérance des saints ? Comment se fait-il qu’aux temps de la fin, la charité de certains prédestinés – car il est bien question de membres de l’Église – se sera refroidie ? Jésus parlait-Il des membres de l’Église de Laodicée qui sont devenus tièdes ? Est-ce Dieu qui diminue en eux la charité ? Ou négligent-ils plutôt de persévérer dans leur choix initial jusqu’à la fin ? Dans Apocalypse 3:14 à 20, nous voyons que la dernière ère de l’Eglise s’est assise confortablement sur son peu de connaissance. Mais elle subira un réveil brutal et un grand nombre mourront martyrs.

Vous remarquerez aussi que Christ dit « qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé » et non pas « est sauvé ». Car celui qui ne persévérera pas jusqu’à la fin ne sera pas sauvé. Nous allons voir d’autres versets qui nous enseignent qu’il nous faut réellement tenir notre engagement jusqu’à la fin pour accéder au salut. Le calvinisme ne tient manifestement pas compte de tous ces passages.

« Je suis le Cep, et vous en êtes les sarments ; celui qui demeure en moi, et moi en lui, porte beaucoup de fruit ; car hors de moi, vous ne pouvez rien produire. Si quelqu’un ne demeure point en moi, il est jeté dehors comme le sarment, et il se sèche ; puis on l’amasse, et on le met au feu, et il brûle » (Jean 15:5-6).

Habituellement, le calviniste se servira uniquement du verset 5 pour établir que l’homme n’a pas le libre arbitre, mais la suite lui donne tort. Chaque mot est important dans les Écritures et Jésus a employé le mot « demeure » à bon escient. Car, pour demeurer en Christ, il faut d’abord s’y trouver et vouloir y rester. Si une personne préalablement en Christ n’y demeure plus, elle est rejetée et perd son salut. Jésus ne parlait pas des gens du dehors qui n’ont jamais été en Christ et qui ne peuvent pas « y demeurer ». Il parle de ceux qui sont attachés au vrai cep. Ceux du dehors sont spirituellement morts, la sève du Saint-Esprit n’ayant jamais coulé en eux. Ici, il est question du péché impardonnable que les calvinistes refusent de reconnaître.

« Et quand l’assemblée fut séparée, plusieurs des Juifs et des prosélytes qui servaient Dieu, suivirent Paul et Barnabas, qui en leur parlant les exhortaient à persévérer en la grâce de Dieu » (Actes 13:43).

Si un chrétien ne peut perdre son salut, Paul et Barnabas n’avaient nul besoin d’exhorter ces nouveaux croyants à persévérer dans la grâce de Dieu, car c’eût été automatique. Non seulement cela aurait-il été inutile, mais également dubitatif envers Dieu et Son salut inconditionnel et irrésistible. Mais Paul et Barnabas reconnaissaient le libre arbitre des croyants et la signification réelle de la persévérance des saints.

« Fortifiant l’esprit des disciples, et les exhortant à persévérer en la foi, et leur faisant sentir que c’est par plusieurs afflictions qu’il nous faut entrer dans le Royaume de Dieu » (Actes 14:22).

Dans la théologie calviniste concernant l’appel et le salut, il n’y a nul besoin de l’exhortation à la persévérance puisque le résultat est déjà scellé d’avance. Mais cela ne semblait pas être l’avis de Paul et de Barnabas qui, comme nous le voyons, soulignaient que c’est principalement lors des moments d’affliction et de persécution qu’il s’avère important de tenir bon et de persévérer dans la foi. Si Dieu prédéterminait tout d’avance, pourquoi permettrait-Il les afflictions et les persécutions, vu que Ses enfants vont être sauvés quand même ? Ne serait-ce pas cruel de la part de Dieu de diriger ces épreuves qui ne changeraient rien au résultat final ?

« Mais que dit-elle [la sagesse] ? La parole est près de toi en ta bouche, et en ton cœur. Or c’est là la parole de la foi, laquelle nous prêchons. C’est pourquoi, si tu confesses le Seigneur Jésus de ta bouche, et que tu croies en ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé » (Romains 10:8-9).

Cette exhortation de Paul est indubitablement une condition au salut, mais le calvinisme la présente comme un signe. Paul dit bien que « si tu confesses le Seigneur Jésus de ta bouche », c’est-à-dire, que tu ne le renies pas, « tu seras sauvé », au futur. Le salut est conditionnel à la persévérance du croyant à persister dans sa confession et sa reconnaissance du Seigneur comme étant ressuscité, quelque soit la persécution qu’il en subit. Et s’il combat ce bon combat jusqu’à la fin, alors il sera sauvé. Mais les calvinistes disent que nous sommes déjà immanquablement sauvés et que la confession que nous faisons du Seigneur n’est qu’un signe prouvant notre élection. Voyons voir…

« Car si Dieu n’a point épargné les branches naturelles [Israël de l’ancienne alliance], prends garde qu’il ne t’épargne point aussi [c’est-à-dire, les croyants d’extraction gentille]. Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : la sévérité sur ceux [les Israélites rebelles] qui sont tombés ; et la bonté envers toi [Gentil converti], si tu persévères en sa bonté : car autrement tu seras aussi coupé » (Romains 11:21-22).

Il y a toujours quelque chose de fascinant lorsque l’on arrive sur un passage – passé sous le radar des « grands théologiens » – qui revient les frapper en pleine face, détruisant leur savant travail de sape de la saine doctrine de Christ. Pour tous ceux qui croient que l’on ne peut pas perdre son salut, ce passage est insoluble et intolérable, car on ne peut éviter la réalité de ce que l’apôtre Paul enseigne, à savoir, qu’un membre de l’Église de Christ, qu’il ait été d’origine juive ou gentille, peut être enlevé du Corps de Christ s’il ne persévère pas dans la foi.

Le salut fut offert aux enfants de Juda qui rejetèrent le Messie. La porte fut alors ouverte aux Gentils des alentours, dont les Romains à qui Paul s’adresse directement. Ces branches d’olivier sauvage furent greffées au tronc de l’olivier franc, soit Jésus-Christ, et firent partie de Son Corps. Mais Paul les avertit de ne pas en tirer orgueil vis-à-vis les Juifs rebelles, relâchant ainsi leur zèle et leur persévérance, sinon ils seront coupés du Corps de Christ et perdrons leur salut. Le passage est si clair qu’il suffirait à lui seul à faire tomber tout le fragile château de cartes de Calvin.

« Ne savez-vous pas que quand on court dans la lice, tous courent bien, mais un seul remporte le prix ? courez donc tellement que vous le remportiez. Or quiconque lutte, vit entièrement de régime ; et quant à ceux-là, ils le font pour avoir une couronne corruptible ; mais nous, pour en avoir une incorruptible. Je cours donc, mais non pas sans savoir comment ; je combats, mais non pas comme battant l’air. Mais je mortifie mon corps, et je me le soumets ; de peur qu’après avoir prêché aux autres, je ne sois trouvé moi-même en quelque sorte non recevable » (1 Corinthiens 9:24-27).

Quel exemple de persévérance ! Paul compare le parcours spirituel du chrétien à une course parfois pénible et remplie d’obstacles. Mais le calviniste compare le parcours du chrétien à celui d’un coureur kidnappé dans la voiture de Dieu qui verrouille les portes pour que le coureur ne puisse s’échapper. Celui-ci attend ensuite sur la banquette arrière que Dieu le mène à la vie éternelle. Il est dommage que Calvin n’ait pas vécu à l’époque de Paul qu’il aurait pu corriger, car l’apôtre de Dieu a une bien étrange façon de parler du « salut inconditionnel ». Au lieu de cela, Paul compare souvent le cheminement du chrétien à un combat de lutte, un combat de soldat, à une course à pied, n’étant pas assuré de la victoire avant le dénouement. Paul se disciplinait et vivait soigneusement ce qu’il prêchait aux autres, car il était conscient du danger que représentait tout relâchement, tout ralentissement, et il travaillait sans cesse à être trouvé recevable par Dieu.

Un peu plus loin, Paul réitère ses avertissements : « Que celui donc qui croit demeurer debout, prenne garde qu’il ne tombe » (1 Corinthiens 10:12). C’est ce que Paul écrivit aux Corinthiens après leur avoir donné l’exemple des Israélites qui, sous Moïse, avaient été abreuvés de l’eau de la pierre qui représentait Christ Lui-même. Le chrétien qui se pense si solide sur ses deux pieds qu’il croit que rien ne le fera broncher, comme les calvinistes, disons, risque de se relâcher, de perdre pied et de tomber. Cela entre évidemment en contradiction avec le calvinisme qui en propose l’impossibilité.

« Mais je crains, que comme le serpent séduisit Eve par sa ruse, vos pensées aussi ne se corrompent, en se détournant de la simplicité qui est en Christ » (2 Corinthiens 11:3).

Paul s’adressait une fois de plus aux convertis de Corinthe. Si leur salut avait été inconditionnel et prédéterminé, Paul ne s’en serait pas inquiété de la sorte. Or, il voyait la possibilité d’une corruption de la pensée de ces chrétiens qui se seraient détournés de l’Évangile de Christ. Mais le calviniste arguera peut-être qu’il s’agissait de faux convertis non élus et non destinés au salut. Alors pourquoi Paul cherche-t-il à les ramener à Christ si tel n’était pas leur destin ? N’était-ce pas travailler contre la volonté de Dieu qui désire détruire ces gens-là, les ayant prédestinés à la perdition ? Vous voyez que le calvinisme est truffé de pièges.

« Seulement conduisez-vous dignement comme il est séant selon l’Evangile de Christ ; afin que soit que je vienne, et que je vous voie ; soit que je sois absent, j’entende quant à votre état, que vous persistez en un même esprit, combattant ensemble d’un même courage par la foi de l’Evangile, et n’étant en rien épouvantés par les adversaires » (Philippiens 1:27).

Les apôtres n’ont jamais cessé d’exhorter les disciples à persister avec courage dans la foi. Mais, à en croire le calvinisme et tous ceux qui prônent un salut irrésistible, peu importe que nous combattions ou non, le salut est garanti par le choix prédéterminé de Dieu, sans que nous n’ayons un mot à dire dans la décision. À quoi bon lutter, alors ? De toute évidence, les apôtres ne voyaient pas les choses du même œil que ces fraudeurs.

« C’est pourquoi, mes bien-aimés, ainsi que vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais beaucoup plus maintenant en mon absence, employez-vous à votre propre salut avec crainte et tremblement. Car c’est Dieu qui produit en vous avec efficace le vouloir, et l’exécution, selon son bon plaisir » (Philippiens 2:12-13).

Les calvinistes disent que, si « Dieu … produit en vous avec efficace le vouloir et l’exécution selon Son bon plaisir », notre salut ne peut qu’être inévitable et assuré. Mais peuvent-ils alors nous expliquer pourquoi nous devons nous employer à notre propre salut avec crainte et tremblement ? Y a-t-il une contradiction dans le propos de Paul, ou une mauvaise compréhension de la part des tenants du calvinisme ? Ce que Dieu produit en nous, c’est par l’influence de Son Esprit qui nous habite. Mais cela n’a rien de similaire avec une possession démoniaque où une personne ne s’appartient plus. Dieu ne nous impose pas le vouloir et l’exécution, car Son Plan de salut exige que nous ayons le choix d’obéir à cette divine influence de façon volontaire et que nous travaillions à conserver ce salut acquis à un si grand prix. Cela suscite en nous une sainte crainte et un légitime tremblement de ne pas retomber dans les ténèbres de la mort spirituelle. Dieu nous aide en faisant couler en nous la sève qui produit du bon fruit. Or, à travers tout le processus, nous conservons notre libre arbitre afin que notre fidélité à Dieu demeure volontaire.

Si Dieu nous avait donné irréversiblement le salut, sans que nous n’ayons rien à faire, à décider ou à choisir, c’est qu’Il ferait tout à notre place et dirigerait même nos pensées. Ainsi, quelle serait donc l’utilité de la Parole écrite, la Bible ? Pourquoi toutes ses instructions et tous ses enseignements à savoir comment faire le bien, ses exhortations à œuvrer à notre salut, ses avertissements à éviter le mal ? Et pour ceux qui sont créés dans le dessein arrêté d’être maudits et perdus, pourquoi les punir du mal qu’ils doivent pourtant commettre pour rencontrer les critères requis à la perdition ? Les doctrines calvinistes, rendons-nous-en compte, sont un non-sens.

« Essayant si en quelque manière je puis parvenir à la résurrection des morts. Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà rendu accompli : mais je poursuis ce but pour tâcher d’y parvenir, c’est pourquoi aussi j’ai été pris par Jésus-Christ. Mes frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir atteint le but ; mais je fais une chose, c’est qu’en oubliant les choses qui sont derrière moi, et m’avançant vers celles qui sont devant moi, je cours vers le but, savoir au prix de la céleste vocation, qui est de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3:11-14).

Wow ! L’apôtre Paul qui n’est pas sûr de son salut ! Il ne s’en persuade pas ! Il dit avoir besoin de courir plus fort ! Qu’est-ce que les calvinistes ne comprennent pas, ici ?! Paul aurait tout aussi bien pu ajouter : « Je ne suis pas calviniste et je ne crois pas que mon salut soit inconditionnel, » car ce qu’il écrit ici est carrément contraire à la théorie de Calvin & Cie. En effet, sont-ce là les propos d’un homme qui pense posséder un salut irrésistible et irréversible ? Assurément pas. Paul savait qu’il devait persévérer dans son travail de conservation du salut. Pas pour le mériter, mais pour le conserver. Parce que l’apôtre savait fort bien qu’il est possible de se négliger au point de perdre la pensée de Christ, de S’en éloigner et finir par Le rejeter. Il faut être effronté pour refuser de reconnaître et d’adopter cet enseignement clair de l’apôtre de Dieu. Et ce n’est qu’un exemple parmi les nombreux passages incompatibles avec la doctrine floue du calvinisme.

« Car il y en a plusieurs qui marchent d’une telle manière, que je vous ai souvent dit, et maintenant je vous le dis encore en pleurant, qu’ils sont ennemis de la croix de Christ » (Philippiens 3:18).

De qui l’apôtre Paul parlait-il ? Si ces personnes qu’il mentionne marchent en ennemis de la croix de Christ parce qu’ils sont irrémédiablement perdus, alors que les saints de Philippe sont irréversiblement sauvés, pourquoi Paul les met-il en garde contre eux au point d’en venir aux larmes ? Les saints ne sont-ils pas intouchables ? Dieu ne les préserve-t-il pas de tout afin d’assurer leur salut ? Ne sont-ils pas en Sa main d’où personne ne peut les arracher ? Paul mettait souvent en garde les disciples contre les loups ravisseurs qui infiltraient l’Église et détournaient les membres de la saine doctrine de Christ. L’apôtre a prédit qu’après son départ, des ministres de Satan allaient s’emparer des pâturages. Le calviniste ne tient pas cela en compte, peut-être parce qu’il fait partie des loups ravisseurs…

« C’est pourquoi, mes très chers frères que j’aime tendrement, vous qui êtes ma joie et ma couronne, demeurez ainsi fermes en notre Seigneur, mes bien-aimés … Je te prie aussi, toi mon vrai compagnon, aide-leur, comme à celles qui ont combattu avec moi dans l’Evangile, avec Clément, et mes autres compagnons d’œuvre, dont les noms sont écrits au Livre de vie » (Philippiens 4:1, 3).

Toujours incompréhensible dans le contexte calviniste. Comment y peut-on expliquer cette exhortation à demeurer ferme et ce combat dans l’Évangile ? N’est-ce pas inverse à l’élection inconditionnelle dénuée du choix personnel et où Dieu accomplit tout à la place de chaque Élu qui n’a théoriquement rien à faire ? Paul prenait grand soin de ses enfants dans le Seigneur et voyait à ce qu’ils ne se relâchent pas dans leur travail spirituel.

« C’est pourquoi depuis le jour que nous avons appris ces choses, nous ne cessons point de prier pour vous, et de demander à Dieu que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; afin que vous vous conduisiez dignement comme il est séant selon le Seigneur, pour lui plaire à tous égards, fructifiant en toute bonne œuvre, et croissant en la connaissance de Dieu » (Colossiens 1:9-10).

Voilà un édifiant exemple de la prière d’intercession que nous enseigne l’apôtre Paul. Nous savons qu’il priait en faveur de toutes les Églises de Dieu qu’il avait fondées. Paul demandait à Dieu d’aider les frères à tenir ferme dans la foi et qu’ils ne se négligent point. Mais quelle pertinence peut avoir une prière d’intercession dans la théorie calviniste puisque Dieu a déjà préréglé le salut de chaque Élu ? Calvin & Cie s’interrogeaient-ils à savoir pourquoi Paul priait avec tant d’ardeur pour le bénéfice des disciples ? Une personne qui n’a pas le choix d’être sauvée n’a pas besoin qu’on prie pour elle. Encore une fois, nous voyons que la théologie calviniste ne relève pas de l’Évangile et que lui sont étrangers les enseignements chrétiens d’apprentissage d’affermissement devant les épreuves, de résistance aux tentations, de combats contre la chair, de persévérance dans le choix de Christ comme Sauveur, enfin de tout ce qui constitue la vie chrétienne.

« Lequel nous annonçons, en exhortant tout homme, et en enseignant tout homme en toute sagesse, afin que nous rendions tout homme parfait en Jésus-Christ. A quoi aussi je travaille, en combattant selon son efficace, qui agit puissamment en moi » (Colossiens 1:28-29).

Dans ses annonces de l’Évangile, Paul en profitait toujours pour encourager les disciples à viser la perfection, ce qui s’avère un véritable travail de combattant qui ne se réalise que par l’efficacité du Saint-Esprit en nous. Cela ne cadre toujours pas avec le concept calviniste d’une prédétermination complète de Dieu qui fait tout le combat à notre place. Voyez ce que Paul dit ensuite :

« Or je veux que vous sachiez combien est grand le combat que j’ai pour vous, et pour ceux qui sont à Laodicée, et pour tous ceux qui n’ont point vu ma présence en la chair » (Colossiens 2:1).

Dans le calvinisme, il n’y a pas de combat, et Paul vient parler ici du grand combat qu’il soutient pour les frères ! Calvin disait sans doute : « Mais qu’est-ce qui n’allait pas chez Paul ? » Selon les standards du calvinisme, c’est à croire que Paul n’était pas un Élu ! Alors que ce que la Bible montre, c’est que Paul reconnaissait avoir la tâche et la mission de soutenir ses ouailles par tous les moyens de l’Évangile afin de les prévenir des dangers de retomber dans la mort spirituelle. Ce danger est réel, mais par quelque magie diabolique, il est occulté aux yeux de beaucoup de croyants qui se laissent berner par des charlatans leur disant que leur salut est assuré et qu’ils n’ont pas à s’inquiéter de quoi que ce soit.

Paul priait pour la persévérance des saints dans la foi, mais il demanda aussi aux disciples de prier Dieu pour lui et ses compagnons d’œuvres afin qu’ils puissent porter l’Évangile vers les non-croyants et en convertir plusieurs. Dans le calvinisme, l’on n’a pas à s’occuper de cela, Dieu Se charge de tout.

« Priez aussi tous ensemble pour nous, afin que Dieu nous ouvre la porte de la parole, pour annoncer le mystère de Christ, pour lequel aussi je suis prisonnier. Afin que je le manifeste selon qu’il faut que j’en parle. Conduisez-vous sagement envers ceux de dehors, rachetant le temps » (Colossiens 4:3-5).

Pourquoi Dieu veut-Il que nous priions ? Le calvinisme peut-il le dire ? Si Dieu a déjà prédéterminé tout ce qui se fait, passé, présent et futur de l’homme, nos prières y changent quoi ? Si nous n’avons aucun libre arbitre, notre décision de prier est futile, d’autant plus que nos paroles seraient toutes dictées par Dieu. Insensé, n’est-ce pas ? La prière véritable n’est réalisable qu’au travers de notre libre arbitre. Une prière peut changer le cours d’un événement.

Lorsque nous prions, nous savons que Dieu sait déjà ce que nous allons dire, bien sûr, mais Il ne le dicte pas. Il nous laisse établir une meilleure relation avec Lui par ce lien spirituel qui nous aide à Le mieux comprendre. Dieu sait ce qui va arriver demain selon ce qu’Il sait aussi que nous avons prié pour cela ou non. En ce sens, le futur n’est pas prédéterminé au niveau individuel. Mais il est certainement pré-connu de Dieu.

Que serait-il arrivé des personnes vers qui Paul allait annoncer le mystère de Christ s’il n’y était pas allé ? S’il y avait de futurs Élus parmi eux, Dieu S’y serait-Il pris autrement pour les atteindre ? Paul aurait-il eu à subir les conséquences de son abstention ? Était-ce pour conserver son zèle dans l’évangélisation que Paul demandait à ce que les disciples prient pour lui ?  Pourquoi prier Dieu pour que les portes s’ouvrent s’Il a déjà prédéterminé qu’elles s’ouvriraient ?

Dieu veut que Ses enfants participent à l’œuvre d’évangélisation, au salut les uns des autres, non pour l’accorder – seul Dieu accorde le salut – mais pour encourager la persévérance dans le combat et par la foi, pour enseigner, pour exhorter, corriger au besoin.

« Epaphras, qui est des vôtres, Serviteur de Christ, vous salue, combattant toujours pour vous par ses prières, afin que vous demeuriez parfaits et accomplis en toute la volonté de Dieu » (Colossiens 4:12).

Voilà un autre indice important de ce que peut être le combat dont parle souvent Paul : la prière fervente d’intercession pour le bien-être spirituel des saints en Jésus-Christ. Cela s’avère une partie importante du combat chrétien que nous devons choisir de  livrer. Cet exercice ne coûte rien et il est disponible à tous les croyants, peu importe la fortune. Ne sous-estimez jamais l’efficacité de la prière et, n’oubliez pas, elle est un parfum de bonne odeur qui monte aux narines de notre Père au ciel et qu’Il apprécie.

Par la prière, nous pouvons contribuer à sauver des âmes qui se mettent en danger. De toute évidence, Épaphras l’avait saisi, car il comprenait ce que les calvinistes ne conçoivent pas : « la prière du juste faite avec véhémence est de grande efficace » (Jacques 5:16). Ses prières pour les frères et les sœurs dans le Seigneur avaient un impact bénéfique sur le salut des chrétiens qu’il y nommait, les renforçant dans la foi afin qu’ils ne bronchent point dans l’épreuve et la tentation. Il s’agit donc d’un combat actif, et non pas d’une attente passive. Or, sous prétexte d’un salut sans œuvres humaines, le calviniste déclare que le chrétien ne peut rien faire qui vienne de lui-même. La prière d’Épaphras était-elle de l’interférence humaine dont Dieu n’aurait pas tenu compte ?

« Mais quoique nous eussions été auparavant affligés et outragés à Philippes, comme vous savez, nous avons eu le courage, appuyés sur notre Dieu de vous annoncer l’Evangile de Dieu au milieu de grands combats » (1 Thessaloniciens 2:2).

Selon la théorie calviniste, le salut est facile, il faut simplement avoir gagné à la loterie divine et le reste vient tout seul. Alors pourquoi Paul a-t-il eu à soutenir de si grands combats et à subir autant d’épreuves ? Paul a déjà fait la liste des afflictions et des épreuves qu’il a traversées et par où il est passé en triomphant. Pourquoi Dieu a-t-Il permis qu’il soit traité ainsi si son salut lui était déjà garanti sans condition et que les gens qu’il touchait par l’Évangile étaient déjà choisis pour le salut irrésistible ? Il y a encore sur terre aujourd’hui des endroits où il faut du courage pour s’afficher en tant que chrétien, et nous savons que les persécutions vont se répandre davantage à mesure que les temps de la fin vont se dérouler. La décision de rester fermes dans la foi nous appartient. Heureusement, Dieu est fidèle pour nous soutenir et nous secourir.

« Car Dieu ne nous a point appelés à la souillure, mais à la sanctification. C’est pourquoi celui qui rejette ceci, ne rejette point un homme, mais Dieu, qui a aussi mis son Saint-Esprit en nous … Et c’est aussi ce que vous faites à l’égard de tous les frères qui sont par toute la Macédoine ; mais, mes frères, nous vous prions de vous perfectionner tous les jours davantage » (1 Thessaloniciens 4:7-8, 10).

Dans la fausse doctrine du calvinisme, où se trouve le besoin de sanctification et de perfectionnement quotidien de soi ? Pourquoi Paul avertit-il les croyants de ne pas rejeter Dieu si cela leur devient impossible dès la conversion ? Le calviniste, qui lit les Écritures d’une manière superficielle, arguera sans doute qu’il ne s’agit pas de convertis, mais de non-convertis. Remarquez que Paul emploie le pronom « nous » en parlant aux membres de l’Église de Thessalonique. Mais en admettant que ce pourrait être des non-convertis, pourquoi Paul les enjoindrait-il à ne pas rejeter Dieu s’ils sont déjà prédestinés à ne pouvoir faire autrement ? Dans un sens ou dans l’autre, la prédestination inconditionnelle frappe un mur face aux paroles de Paul qui s’adressait clairement à des gens possédant le libre arbitre.

« N’éteignez point l’Esprit » (1 Thessaloniciens 5:19).

Le calviniste dira : « Impossible ! » pour rester cohérent avec sa philosophie religieuse. Mais Paul donne un avertissement fort sérieux. Il nous met sévèrement en garde contre quelque chose de grave qui pourrait se produire, n’en déplaise à Calvin & Cie. Si nous ne travaillons pas à notre salut, c’est-à-dire, à le conserver, le Saint-Esprit va s’éteindre graduellement en nous. « Mais personne ne peut s’enlever le Saint-Esprit, voyons ! » rétorquera le calviniste. Pourtant, il est évident que Paul ne pouvait parler des non-convertis, car, pour « éteindre le Saint-Esprit », il faut d’abord l’avoir en soi. Seuls les enfants de Dieu l’ont en soi. Donc, seul un enfant de Dieu pourrait éteindre le Saint-Esprit en lui. Il perdrait son salut. Ce qui veut dire que Paul, parlant aux frères de Thessalonique, en signifiait la possibilité réelle.

Nous avons un exemple de perte de Saint-Esprit dans 1 Samuel 16:14 où il est écrit : « Et l’Esprit de l’Eternel se retira de Saül ; et le malin esprit envoyé par l’Eternel le troublait. » Lorsqu’une personne qui possède le Saint-Esprit se néglige et se met à retourner au monde – dans ce cas-ci, Saül avait transgressé un ordre de Dieu devant le peuple – elle éteint l’Esprit de Dieu et Il le lui retire. La perte de l’Esprit est possible et David, qui le comprenait, priait Dieu de ne pas le lui retirer : « Ô Dieu ! crée-moi un cœur net, et renouvelle au dedans de moi un esprit bien remis. Ne me rejette point de devant ta face, et ne m’ôte point l’Esprit de ta Sainteté » (Psaume 51:10-11).

Une personne dont le nom est écrit dans le Livre de Vie et qui vient à perdre le Saint-Esprit de Dieu, voit son nom effacé de ce Livre de Vie. David savait cela aussi, car il a écrit : « Mets iniquité sur leur iniquité ; et qu’ils n’entrent point en ta justice. Qu’ils soient effacés du Livre de vie, et qu’ils ne soient point écrits avec les justes » (Psaume 69:27-28).

Or, il y a de ces calvinistes déclarant que notre nom ne peut pas être effacé du Livre de Vie. Quelqu’un leur a-t-il signalé ce verset ? Et que dire de celui-ci : « Celui qui vaincra, sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du Livre de vie, mais je confesserai son nom devant mon Père, et devant ses Anges » (Apocalypse 3:5) ? Et de celui-ci : « Et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du Livre de cette prophétie, Dieu lui enlèvera la part qu’il a dans le Livre de vie, dans la sainte Cité, et dans les choses qui sont écrites dans ce Livre » (Apocalypse 22:19) ?

Les non-convertis de l’histoire, que la Bible appelle « les habitants de la terre », n’ont pas leur nom écrit dans le Livre de Vie, comme le souligne Apocalypse 13:8 : « De sorte qu’elle [la Bête] sera adorée par tous ceux qui habitent sur la terre, desquels les noms ne sont point écrits au Livre de vie de l’Agneau, immolé dès la fondation du monde » et « La bête que tu as vue, a été, et n’est plus, mais elle doit monter de l’abîme, et puis être détruite ; et les habitants de la terre, dont les noms ne sont point écrits au Livre de vie dès la fondation du monde, s’étonneront voyant la bête qui était, qui n’est plus, et qui toutefois est » (Apocalypse 17:8).

Mais nous avons vu que, lors de la Deuxième Résurrection, le Livre de Vie sera ouvert, vraisemblablement pour y inscrire des milliards d’autres noms. Revenons maintenant à la persévérance de ceux dont le nom est écrit dans le Livre de Vie depuis la fondation du monde et qui ne veulent pas qu’il soit effacé. Que doivent-ils faire ?

« C’est pourquoi, mes frères, demeurez fermes, et retenez les enseignements que vous avez appris, soit par notre parole, soit par notre épître » (2 Thessaloniciens 2:15).

Les chrétiens ont comme devoir de demeurer fermes dans la foi. Ils doivent agir ; c’est ce que l’on appelle les œuvres de la foi, à la différence des œuvres de la loi. Si le salut était irrémédiablement accordé de manière inconditionnelle, l’on n’aurait pas à se soucier de demeurer ferme et de faire des œuvres de la foi. Paul dirait plutôt : « Que Dieu soit ferme en vous, qu’Il retienne en vous les enseignements qu’Il vous a appris », et encore là il n’aurait pas besoin de le demander puisque cela s’opérerait automatiquement.

« Gardant la foi avec une bonne conscience, laquelle quelques-uns ayant rejetée, ont fait naufrage quant à la foi ; entre lesquels sont Hyménée et Alexandre, que j’ai livrés à Satan, afin qu’ils apprennent par ce châtiment à ne plus blasphémer » (1 Timothée 1:19-20).

Comme partout ailleurs, ce passage ne cadre vraiment pas avec le concept « une fois sauvé, toujours sauvé » ! Ceux qui sont convaincus qu’on ne peut perdre le salut une fois qu’on l’a reçu, ne peuvent saisir le message de Paul, ici. L’apôtre avait dû exclure de l’assemblée quelques personnes qui avaient perdu la foi. Si ces gens-là n’étaient pas des Élus, comment ont-ils pu faire naufrage quant à la foi, une foi qu’ils ne possédaient pas ? Et pourquoi Paul les auraient-ils livrés à Satan pour qu’ils apprennent à ne plus blasphémer et être ainsi réintégrés dans le Corps de Christ ? Si ce ne sont pas des Élus, ils n’apprendront pas à ne pas blasphémer.

Donc, ce sont des Élus qui ont perdu la foi et, dans une tentative ultime pour les sauver, Paul les exclut de l’Église pour les faire sérieusement réfléchir. Paul considérait ces personnes comme des membres du Corps de Christ qui s’étaient égarées et, en bon pasteur de Dieu, Paul voulait les secouer pour les ramener au pâturage.

« Elle sera néanmoins sauvée en mettant des enfants au monde, pourvu qu’elle persévère dans la foi, dans la charité, et dans la sanctification, avec modestie » (1 Timothée 2:15).

Parlant spécifiquement de la croyante dans l’Église, Paul dit qu’elle sera sauvée, au futur, vraisemblablement à la Résurrection, en y mettant toutefois une condition : il faut qu’elle persévère dans la foi, dans la charité et dans la sanctification, et ce avec modestie. Il est écrit ici noir sur blanc que le salut est conditionnel. Encore une fois, répétons-le : cette persévérance n’est pas une œuvre pour se mériter le salut ; il s’agit d’un baromètre indiquant où se situe le ou la chrétien(ne) dans son cheminement de conservation du salut. La personne qui se convertit, c’est-à-dire, qui accepte l’offre de salut du Père au ciel, reçoit le Saint-Esprit pour lui donner la capacité de conserver en elle cette perle de grand prix, mais elle doit ensuite remplir une condition, soit de travailler à son salut, c’est-à-dire, de garder jalousement cette perle précieuse jusqu’à la fin. Puis, Dieu transformera cette perle en vie éternelle. Cela est relativement simple à comprendre, mais il faut avoir la bonne assise, ce que les calvinistes et les arminiens ne sont pas allés chercher.

« Prends garde à toi, et à la doctrine, persévère en ces choses, car en faisant cela tu te sauveras, et ceux qui t’écoutent » (1 Timothée 4:16).

Une autre manifestation évidente du salut conditionnel. Paul dit clairement à Timothée qu’il se sauvera s’il persévère à prendre garde à la saine doctrine. Et non seulement lui, mais aussi ceux qui l’écoutent. Paul établit la condition du salut de façon nette, précise et sans équivoque. Ce n’est pas calviniste, c’est biblique. La possibilité existe bel et bien qu’en théorie l’on puisse perdre le salut en ne demeurant pas dans la saine doctrine et en ne persévérant pas dans la foi. Peut-on croire qu’il y ait eu des gens qui, ayant pourtant censément lu ce verset, puissent avoir concocté une doctrine « chrétienne » qui affirment exactement le contraire ?

« Je veux donc que les jeunes veuves se marient, qu’elles aient des enfants, qu’elles gouvernent leur ménage, et qu’elles ne donnent aucune occasion à l’adversaire de médire. Car quelques-unes se sont déjà détournées après Satan » (1 Timothée 5:14-15).

Paul s’adressait aux veuves de l’Église, pas aux non-converties. Il les enjoignait à éviter les pièges de Satan, ayant préalablement été témoin que plusieurs y étaient tombées. Comment cela aurait-il été possible dans le contexte calviniste où il est préconisé que le Saint-Esprit nous conduit comme des robots préprogrammés et qu’il nous est impossible de perdre le salut ? Et l’on sort le passage fétiche que l’on n’a pas compris :

« Et moi, je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais ; et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne les peut ravir des mains de mon Père » (Jean 10:28-29).

Après avoir cité ce passage, on lui accole Romains 8:37-38 pour renchérir l’argument : « Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les Anges, ni les Principautés, ni les Puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne nous pourra séparer de l’amour de Dieu, qu’il nous a montré en Jésus-Christ notre Seigneur. » En citant ces versets, le calviniste prend pour acquis que la personne-même est nécessairement incluse dans la liste de ceux qui ne peuvent nous arracher des mains de Dieu. Mais ce n’est que son interprétation. Les passages ne disent pas cela. Vous avez lu des passages – et il y en a encore d’autres à venir – qui démontrent clairement que la personne-même peut glisser des mains de Dieu et se perdre. La Bible démontre donc que toute personne ou puissance extérieure à soi ne peut nous obliger à quitter la main de Dieu, mais, de par notre libre arbitre, nous pouvons personnellement nous enlever de la main de Dieu.

Les calvinistes se rendent-ils compte que, si le salut était inconditionnel, Satan se retrouverait au chômage et qu’il devrait se chercher un coin de l’univers pour se retirer avec ses démons ? En effet, que lui aurait-il servi de tenter Adam et Ève si leur sort final était déjà scellé d’avance ?

Or, Satan est bel et bien au travail« car le diable, votre adversaire, tourne autour de vous comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer »  nous dit l’apôtre, dans 1 Pierre 5:8. Oui, Satan sait qu’il ne peut nous arracher des mains de Dieu, mais il sait aussi qu’il peut chercher à nous influencer pour que nous quittions de nous-mêmes les mains de Dieu de par notre libre-choix. La possibilité existe.

Satan est « le Prince de la puissance de l’air, qui est l’esprit qui agit maintenant avec efficace dans les enfants rebelles à Dieu » (Éphésiens 2:2). Il lance ses ondes « radio » pour que nous les captions spirituellement et nous avons le choix de les écouter ou pas. Si nous n’avions pas le libre-choix, cela lui serait impossible.

Quel est son mode d’opération ? L’adversaire médit de nous, il parle de nos défauts devant Dieu pour nous nuire. Relisez le premier chapitre du livre de Job et voyez ce qu’il fait contre chacun d’entre nous. Si nous nous relâchons dans notre conduite, Satan cherchera à nous convaincre que nous devrions quitter la main de Dieu. Donc, nous ne devons pas lui en laisser l’occasion, nous dit Paul.

« Car c’est la racine de tous les maux que la convoitise des richesses, de laquelle quelques-uns étant possédés, ils se sont détournés de la foi, et se sont enserrés eux-mêmes dans plusieurs douleurs » (1 Timothée 6:10).

Au sein des peuples de la terre, un grand nombre de gens sont possédés par la convoitise des richesses, car la richesse achète le pouvoir. Mais ce n’est pas d’eux dont parle Paul, ici. Ce sont ceux qui ont eu la foi pour se convertir et qui, par la suite, se sont détournés de cette foi parce qu’ils n’ont pas combattu le désir charnel d’avoir des richesses. S’ils ne s’en sont pas repentis ultérieurement, ils ont perdu le salut en souffrant. Il est étrange que les calvinistes aient pensé qu’il est impossible de se détourner de la foi, s’ils ont lu ce verset.

« Combats le bon combat de la foi ; saisis la vie éternelle, à laquelle aussi tu es appelé, et dont tu as fait une belle profession devant beaucoup de témoins » (1 Timothée 6:12).

Toujours et encore cet appel au combat actif pour conserver la foi. Et Paul ajoute que Timothée doit ainsi s’emparer de la vie éternelle, donc accomplir une œuvre active et non passive. Combien de fois l’apôtre Paul l’a-t-il exprimé par de fortes exhortations, pourfendant par avance les fausses doctrines qui allaient succéder ? Le chrétien ne peut tout simplement pas se contenter de laisser aller les choses passivement, car ainsi, il ne pourra conserver le salut. C’est donc avec vigueur que Paul encourageait son disciple Timothée. Voyez la suite :

« Toi donc, endure les travaux, comme un bon soldat de Jésus-Christ. Nul qui va à la guerre ne s’embarrasse des affaires de cette vie, afin qu’il plaise à celui qui l’a enrôlé pour la guerre. De même, si quelqu’un combat dans la lice, il n’est point couronné s’il n’a pas combattu selon les lois. Il faut aussi que le laboureur travaille premièrement, et ensuite il recueille les fruits … Pour lequel [l’Évangile] je souffre beaucoup de maux, jusqu’à être mis dans les chaînes, comme un malfaiteur ; mais cependant la parole de Dieu n’est point liée … Si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, il nous reniera aussi. Si nous sommes des perfides, il demeure fidèle : il ne se peut renier soi-même … Etudie-toi de te rendre approuvé à Dieu, ouvrier sans reproche, enseignant purement la parole de la vérité » (1 Timothée 2:3-6, 9, 12-13, 15).

Ce ne sont pas les exhortations au combat chrétien qui manquent dans ce passage. Notez bien qu’il ne s’agit pas d’œuvres pour gagner le salut, mais pour le conserver. Paul compare le cheminement du chrétien au combat du soldat. Il dit également que, tel un cultivateur labourant son champ avant de goûter aux fruits de son travail, de même doit travailler le chrétien pour conserver le don qui lui a été fait du salut avant d’en bénéficier lors de la Résurrection. Depuis des millénaires, il se trouve des persécutions dans la vie des chrétiens et beaucoup souffrent pour leur foi. Si nous ne travaillons pas, si nous ne combattons pas, nous n’aurons pas la force de résister aux pressions du monde, à ses attraits et à ses activités malsaines, et éventuellement nous pourrions renier Jésus-Christ.

Alors Lui aussi nous reniera en nous retirant le salut qu’Il nous avait offert, car Il aura vu que notre choix a changé et que nous sommes retombés dans les ténèbres spirituelles. Il n’y a pas à sortir de là, car « comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut, qui ayant premièrement commencé d’être annoncé par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’avaient ouï ? » (Hébreux 2:3). La négligence peut assurément mener à la perte de notre salut. Bien entendu, cela s’avérerait une mise en garde complètement futile si notre salut était déjà pré-ordonné et prédéterminé par Dieu, car ce serait alors mettre en doute la capacité de Dieu de sauver. Or, Paul doutait plutôt de la volonté de certains membres de l’Église à vouloir persévérer avec fermeté dans la foi et il cherchait à les secouer de leur torpeur.

« Mais Christ comme Fils est sur sa maison ; et nous sommes sa maison, pourvu que nous retenions ferme jusques à la fin l’assurance, et la gloire de l’espérance … Mes frères, prenez garde qu’il n’y ait en quelqu’un de vous un mauvais cœur d’incrédulité, pour se révolter du Dieu vivant. Mais exhortez-vous l’un l’autre chaque jour, pendant que ce jour nous éclaire ; de peur que quelqu’un de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. Car nous avons été faits participants de Christ, pourvu que nous retenions ferme jusqu’à la fin le commencement de notre subsistance » (Hébreux 3:6, 12-14).

C’est définitif, Paul ne croyait pas en un salut inconditionnel et prédéterminé. Vous noterez qu’en s’adressant aux Juifs convertis de l’Église, il emploie le pronom « nous » en s’incluant dans les recommandations qu’il donne ; il n’y a donc pas de doute qu’il s’adressait à des disciples qu’il appelait « mes frères », ceux qui sont faits participants de Christ pour hériter la vie éternelle à Ses côtés. Aussi, il y a toujours cette condition de garder fermement la foi, c’est-à-dire, l’assurance et la gloire de l’espérance d’entrer dans la véritable subsistance.

« Craignons donc que quelqu’un d’entre vous[chrétiens hébreux connaissant la loi de l’ancienne alliance] négligeant la promesse d’entrer dans son repos [le Royaume, la vie éternelle] ne s’en trouve privé : car il nous a été évangélisé, comme il le fut à ceux-là[Israélites dans le désert] ; mais la parole de la prédication ne leur servit de rien, parce qu’elle n’était point mêlée avec la foi [qui vient avec le Saint-Esprit que les Israélites ne possédaient pas, sauf une poignée d’Élus] dans ceux qui l’ouïrent. Mais pour nous [chrétiens] qui avons cru, nous entrerons dans le repos [la vie éternelle], suivant ce qui a été dit : c’est pourquoi j’ai juré en ma colère, si jamais ils entrent en mon repos [le Royaume éternel] ; quoique ses ouvrages fussent déjà achevés dès la fondation du monde » (Hébreux 4:1-3).

Paul parle donc du Royaume de Dieu, la vie éternelle auprès de Christ, comme du « repos ». Ne nous avertit-il pas ici de craindre toute négligence, en nous comparant aux Israélites qui, en conséquence de leur propre négligence, perdirent le privilège d’entrer dans la terre promise et moururent au désert ? Mais nous, qui avons l’Esprit pour nous guider, perdrions bien davantage si nous ne nous en tenions à notre choix initial pour Dieu. La vie éternelle est en jeu ; nous pourrions en être privés. Croyant avec raison que nous ne nous sommes pas mérité le salut qui nous a été réservé à chacun d’entre nous avant la fondation du monde, les calvinistes en tirent toutefois la conclusion erronée que nous ne pouvons pas le perdre.

Or, ici, Paul est encore une fois clair, net et précis : le chrétien négligent perdra son salut s’il n’y travaille pas. Dans le contexte de la perte du salut, relisons un passage important que nous avons déjà étudié :

« Or il est impossible que ceux qui ont été une fois illuminés, et qui ont goûté le don céleste, et qui ont été faits participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir ; s’ils retombent, soient changés de nouveau par la repentance, vu que, quant à eux, ils crucifient de nouveau le Fils de Dieu, et l’exposent à l’opprobre » (Hébreux 6:4-6).

Malgré ce que disent les calvinistes, cette parole de Paul inspirée par Dieu concerne les Élus de Dieu, membres de l’Église qui ont été illuminés par l’Évangile lequel ils ont goûté pour se nourrir spirituellement. Ils sont participants du Saint-Esprit, comme ils sont participants de Christ, tel que nous venons de le voir dans Hébreux 3:14. C’est de par leur propre choix qu’ils retombent, c’est-à-dire qu’ils retournent aux ténèbres de la mort spirituelle. Mais ce dernier choix est irrévocable et sans repentance, car Christ ne sera pas sacrifié une seconde fois pour eux.

S’ils rejettent le sacrifice unique de Jésus-Christ, ils perdent le salut. Point final. Ce passage n’a rien de calviniste et ceux qui prêchent cette théorie frauduleuse doivent le tordre et en changer le sens pour ne pas en être eux-mêmes écorchés. Cela commence à faire beaucoup de passages bibliques qui ne vont pas du tout dans le sens de la théorie de Calvin. Et en voici d’autres :

« Or nous souhaitons que chacun de vous montre jusqu’à la fin le même soin pour la pleine certitude de l’espérance. Afin que vous ne vous relâchiez point, mais que vous imitiez ceux qui par la foi et par la patience héritent ce qui leur a été promis » (Hébreux 6:11-12).

Remarquez la constance dans les propos de l’apôtre Paul. Pour lui, le salut est une espérance, mais les calvinistes le voient comme un fait accompli. Si c’était le cas, pourquoi Paul exhorterait-il les chrétiens à ne pas se relâcher ? Parce que Paul comprenait la possibilité de perdre le salut et mettait souvent les frères et sœurs en garde contre tout endormissement spirituel.

« Car si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés. Mais une attente terrible de jugement, et l’ardeur d’un feu [le feu de la géhenne, pas « l’enfer »] qui doit dévorer les adversaires. Si quelqu’un avait méprisé la Loi de Moïse, il mourait sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins[sentence sous l’ancienne alliance, première mort immédiate].De combien pires tourments pensez-vous donc que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, et qui aura tenu pour une chose profane le sang de l’alliance, par lequel il avait été sanctifié,[rendu saint par son incorporation dans l’Église de Christ par le Saint-Esprit]et qui aura outragé l’Esprit de grâce ?Car nous connaissons celui qui a dit : c’est à moi que la vengeance appartient, et je le rendrai, dit le Seigneur. Et encore : le Seigneur jugera son peuple [les membres du Corps de Christ]. C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. Or rappelez dans votre mémoire les jours précédents, durant lesquels après avoir été illuminés[tirés de la mort spirituelle ténébreuse à la vie lumineuse en Christ], vous avez soutenu un grand combat de souffrances[le combat du chrétien] » (Hébreux 10:26-32).

Les membres de l’Église de descendance hébraïque devaient subir des pressions énormes de leur voisinage pour que Paul les entretienne de la sorte. Encore une fois, d’entrée de jeu, Paul emploie le « nous » en disant « si nous péchons volontairement », en sous-entendant que la possibilité lui en était offerte aussi, lui, apôtre de Christ. Mais que voulait dire Paul par « pécher volontairement » ? Certains membres de l’Église croient avoir commis le péché impardonnable parce qu’ils étaient conscient que ce qu’ils faisaient était mal, mais ils l’ont fait quand même. Et, suite à cela, ils pensent que Dieu ne leur pardonnera pas, tant et si bien que, quoique repentants, ils tombent dans le désespoir, se croyant irrémédiablement perdus. Or, le fait même qu’ils se repentent montre qu’ils n’ont pas commis le péché impardonnable.

Y a-t-il des péchés qui soient si graves que Dieu ne peut pas les pardonner ? Qu’a dit le Christ ? « En vérité je vous dis, que toutes sortes de péchés seront pardonnés aux enfants des hommes, et aussi toutes sortes de blasphèmes par lesquels ils auront blasphémé » (Marc 3:28). Christ a ce pouvoir de pardonner les péchés : « Or afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés, (il dit au paralytique) : je te dis, lève-toi, charge ton petit lit, et t’en va en ta maison » (Luc 5:24). L’apôtre Jean Lui reconnaissait ce pouvoir : « Car c’est lui qui est la victime de propitiation pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux de tout le monde » (1 Jean 2:2). Tous les péchés de tout le monde peuvent être pardonnés !

Mais attention, pas pardonnés par avance, comme certains en ont déduit à cause de leur tendance calviniste ou arminienne. On ne peut pas être pardonné si l’on n’a pas demandé pardon. Dieu attend que nous nous présentions devant Lui repentants et humbles pour reconnaître notre faute et Lui demander d’appliquer le sang de Christ sur nous. C’est aussi pour cela que le péché impardonnable existe : le pécheur ne se présente pas devant Dieu pour être pardonné et donc, Dieu ne peut pas lui pardonner.

Or, Paul spécifie ensuite que le type de péché dont il parle fait en sorte qu’il ne reste plus de sacrifice pour lui. L’apôtre Jean a parlé de ce péché, en disant : « Il y a un péché à la mort ; je ne te dis point de prier pour ce péché-là. » (1 Jean 5:16). Il parle du péché qui mène à la seconde mort. C’est de ce péché dont il est question ici. Pour une meilleure compréhension de ce qu’on appelle « le péché impardonnable », nous vous suggérons de lire notre document D.572 Le combat du chrétien.

Dans le calvinisme, le péché impardonnable n’existe pas dans la vie du chrétien. Mais nous en voyons pourtant la réalité dans ce passage de Paul aux Hébreux. Une personne convertie qui commet un péché de façon délibérée, par défi à Dieu, parce qu’elle croit injuste que Dieu le lui interdise, ne cherchera plus le pardon et attendra le feu de la géhenne plutôt que de se plier à Dieu. Et Paul décrit ensuite cette attitude.

Comprenons tout de suite que Dieu pose une condition sine qua non : l’homme doit se repentir volontairement de son péché, se présenter devant Dieu et demander pardon. La personne qui commet un péché impardonnable, c’est celle qui refuse volontairement de se repentir et ainsi, ne se présente pas devant Dieu pour se faire pardonner.

Si le poids du péché d’une personne lui est si pesant qu’elle sombre dans une dépression spirituelle, il faudra que ses frères et sœurs dans le Seigneur viennent à son aide et plaident en sa faveur auprès de Dieu. Mais il ne s’agit pas du péché impardonnable, quoi qu’il pourrait y mener s’il n’est pas réglé.

« Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui n’est point à la mort, il priera pour lui, et Dieu lui donnera la vie ; savoir à ceux qui ne pèchent point à la mort. Il y a un péché à la mort ; je ne te dis point de prier pour ce péché-là » (1 Jean 5:16).

Précisons que la mort dont parle Jean est la seconde mort, pas la première que tout le monde doit traverser, même les Élus, et de laquelle tout le monde sera ressuscité. Jean spécifie bien que tous les péchés ne conduisent pas à la seconde mort… sauf un. Revenons au passage d’Hébreux 10.

C’est ce péché à la mort qu’explique Paul aux Hébreux. Pourquoi ce péché mène-t-il à la seconde mort ? Parce qu’il est fait de manière intentionnelle avec refus de s’en repentir. C’est ce qui fait que Dieu ne peut pas lui pardonner. La personne méprise la loi de Christ comme l’on avait jadis méprisé les lois de Moïse. Elle foule aux pieds le sacrifice de Christ par lequel elle avait pourtant été sanctifiée auparavant et elle outrage ainsi le Saint-Esprit qui l’habite (mais la quitte). Seul un converti remplit ces conditions ; les non-convertis n’ont pas encore connu le sacrifice de Christ, ils n’ont jamais été sanctifiés et n’ont pas eu le Saint-Esprit.

Un peu plus loin, Paul recommande à ces personnes de se rappeler les premiers temps de leur conversion, quand ils ont été tirés des ténèbres de la mort spirituelle et furent illuminés par l’Évangile de Christ. Ces personnes sont destinées au salut, mais elles finissent par se négliger au point d’éteindre le Saint-Esprit et elles ne se rappellent plus des pensées divines de la Parole qu’elles ont cessé de lire. Leurs propres pensées charnelles d’antan reprennent le dessus, et elles remettent en question la notion du bien et du mal en confondant les deux. Finalement, elles ne savent plus pourquoi Dieu interdit certaines choses et croient que Dieu est injuste de les en priver. Elles entrent en rébellion ouverte contre Dieu et Celui-ci ne peut les accepter dans Son Royaume. Il efface leur nom du Livre de Vie de l’Agneau et devra les exterminer, ce à quoi Il ne prend vraiment pas plaisir. Mais c’est le choix de cette personne. Apparemment, Calvin & Cie n’ont rien vue de tout cela.

« Ne perdez point cette fermeté que vous avez fait paraître, et qui sera bien récompensée » (Hébreux 10:35).

En continuité avec ce que Paul dit plus haut dans ce chapitre, il souligne encore la possibilité de perdre notre fermeté dans la foi. Il faut donc que l’Élu persévère avec fermeté dans le choix qu’il a fait de suivre Jésus-Christ avec foi en toutes choses. Non seulement héritera-t-il la vie éternelle, mais il récoltera aussi des récompenses : « Or voici, je viens bientôt ; et ma récompense est avec moi, pour rendre à chacun selon son œuvre » (Apocalypse 22:12). Ce verset apparaît étrange au calviniste convaincu que le croyant n’a rien à faire pour son salut. D’après lui, toutes les œuvres sont le fait de Dieu ; par conséquent, Il devrait être le seul récompensé, non ? « Et tant celui qui plante, que celui qui arrose[les pasteurs de Dieu], ne sont qu’une même chose ; mais chacun recevra sa récompense selon son travail » (1 Corinthiens 3:8).

« C’est pourquoi aussi nous nous efforçons de lui être agréables, et présents, et absents. Car il nous faut tous comparaître devant le Tribunal de Christ, afin que chacun remporte en son corps selon ce qu’il aura fait, soit bien, soit mal » (2 Corinthiens 5:9-10).

« C’est pourquoi ne jugez de rien avant le temps, jusqu’à ce que le Seigneur vienne, qui aussi mettra en lumière les choses cachées dans les ténèbres, et qui manifestera les conseils des cœurs ; et alors Dieu rendra à chacun sa louange » (1 Corinthiens 4:5).

Le calviniste doit demeurer perplexe quand il lit ces passages… « De quelles récompenses est-il question ? Quelles sont ces œuvres pour lesquelles Dieu nous louangera ? N’a-t-Il pas tout fait à notre place ? Veut-Il nous récompenser de n’avoir rien fait ? » Or, nous voyons que tout cela découle du libre arbitre de l’homme, de son libre choix d’avoir œuvré de bon cœur pour le Seigneur. On ne peut contourner ce fait. Dieu n’aurait aucune raison de récompenser une œuvre dont Il serait l’unique auteur en l’homme, autrement, il faudrait qu’Il Se récompense Lui-même. En fait, ce qui mêle les calvinistes, c’est qu’ils n’arrivent pas à faire la différence entre les œuvres de la loi et les œuvres de la foi.

« Or le juste vivra de la foi ; mais si quelqu’un se retire, mon âme ne prend point de plaisir en lui. Mais pour nous, nous n’avons garde de nous soustraire à notre Maître ; ce serait notre perdition ; mais nous persévérons dans la foi, pour le salut de l’âme » (Hébreux 10:38-39).

Nous serions curieux de voir comment un calviniste peut interpréter ce genre de passage parlant de persévérance et de la perdition d’une façon aussi limpide. Mais dans leurs messages et leurs écrits, ils se gardent bien de le relever et de le commenter. Paul y démontre qu’il est effectivement possible de se retirer du Corps de Christ en perdant la foi. Nous ne devons pas nous soustraire à notre Seigneur et Maître, mais nous devons savoir que c’est théoriquement possible. C’est pourtant simple à comprendre : nous recevons le don de la foi, mais si nous ne persévérons pas dans cette foi, nous la perdons et donc aussi le salut. Il n’y a pas d’interprétation personnelle à donner à ce passage de la Bible ; il parle de lui-même. Et Paul ne donne pas du tout l’impression qu’il croyait en un salut inconditionnel que l’on ne puisse rejeter.

« C’est pourquoi, considérez soigneusement celui qui a souffert une telle contradiction de la part des pécheurs contre lui-même, afin que vous ne succombiez point en perdant courage. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’à répandre votre sang en combattant contre le péché » (Hébreux 12:3-4).

Selon les partisans du concept « une fois sauvé, toujours sauvé », Dieu nous commande entièrement et nous empêche de perdre le salut. D’après cette logique, il nous serait impossible de succomber en perdant courage, ou d’avoir à combattre jusqu’au sang contre le péché ou l’adversité. Mais Paul demeure constant avec la saine doctrine de Christ et il sait que le chrétien assoupi peut perdre son salut. Bien sûr que le Saint-Esprit nous aide, mais Il ne nous « possède » point, comme les mauvais esprits possèdent certaines personnes du monde. L’Esprit de Dieu nous habite sans interférer avec notre libre arbitre. Dieu nous a donné des talents et ce qu’il faut pour les développer. Il est Maître du temps et des circonstances et Il ne permet pas que nous soyons testés au-delà de nos forces. Il pourvoit au moyen de sortir de nos épreuves. Mais nous avons constamment le choix de faire ce que nous devons faire.

« Prenant garde qu’aucun ne se prive de la grâce de Dieu ; que quelque racine d’amertume bourgeonnant en haut ne vous trouble, et que plusieurs ne soient souillés par elle » (Hébreux 12:15).

Encore un avertissement de l’apôtre qui s’avérerait inutile si le chrétien ne pouvait perdre le salut, car une fois investi de la grâce de Dieu, il ne pourrait plus s’en départir. Dieu le lui imposerait. Paul rappelle sans cesse la prudence et la vigilance face aux pièges sataniques dans ce monde – ici, une quelconque racine d’amertume s’insinuant dans notre esprit.

« Obéissez à vos Conducteurs, et soyez-leur soumis, car ils veillent pour vos âmes, comme devant en rendre compte ; afin que ce qu’ils en font, ils le fassent avec joie, et non pas à regret ; car cela ne vous tournerait pas à profit » (Hébreux 13:17).

Autre verset qui sonne de façon discordante dans le contexte calviniste, car, en effet, pourquoi les pasteurs devraient-ils rendre compte des âmes qui leur sont confiées si les enfants de Dieu sont entièrement pris en charge par Lui qui ne leur accorde pas le libre arbitre ? Dans la théologie calviniste, les pasteurs ne devraient avoir aucune responsabilité vis-à-vis de leurs ouailles. Mais Paul ne voyait pas les choses de la même manière et n’oublions pas qu’il avait été instruit directement par Jésus-Christ.

« Et si le juste est difficilement sauvé, où comparaîtra le méchant et le pécheur ? Que ceux-là donc aussi qui souffrent par la volonté de Dieu, puisqu’ils font ce qui est bon lui recommandent leurs âmes, comme au fidèle Créateur » (1 Pierre 4:18-19).

Le calvinisme nous dit que le salut est inconditionnel, car il est complètement assuré et prédéterminé par Dieu qui met tout en place pour sécuriser la personne choisie. Celle-ci n’a donc qu’à se laisser vivre doucement et patiemment. Or, Pierre nous dit que le juste est difficilement sauvé – mais il n’y a rien de difficile à Dieu – parce qu’il souffre parfois de grandes persécutions. On n’a qu’à relire à cet effet les épreuves terribles qu’ont subies certains frères et sœurs, dans Hébreux 11:35-38. Ce n’est pas que Dieu veuille nous faire du mal, car nous avons déjà vu qu’Il n’est pas tenté par le mal. Mais Il Se sert du mal que Satan, ses hommes méchants, nos propres décisions et nos propres maladresses nous infligent afin de nous faire comprendre certaines précieuses leçons de vie. Or, ce serait impossible si nous n’avions pas le libre arbitre pour choisir. Cette liberté de penser que Dieu nous a donnée s’avère essentielle afin de grandir dans la foi et apprendre à réfléchir comme Jésus-Christ.

« C’est pourquoi, mes frères, étudiez-vous plutôt à affermir votre vocation, et votre élection ; car en faisant cela vous ne broncherez jamais. Car par ce moyen l’entrée au Royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera abondamment donnée » (2 Pierre 1:10-11).

En parfait accord avec l’apôtre Paul, et en parfaite contradiction avec Calvin & Cie, l’apôtre Pierre voit des conditions incontournables au salut. En effet, lui aussi exhorte les disciples à s’affermir dans la foi pour ne pas broncher ou être ébranlés. Car c’est par ce moyen qu’il leur sera ensuite accordé d’entrer dans le Royaume de Dieu. S’ils ne s’affermissent pas eux-mêmes dans la foi, il y a danger de broncher, de devenir passif et d’éteindre le Saint-Esprit.

« Vous donc mes bien-aimés, puisque vous en êtes déjà avertis, prenez garde qu’étant emportés avec les autres par la séduction des abominables, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez en la grâce et en la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire maintenant, et jusqu’au jour d’éternité, Amen ! » (2 Pierre 3:17-18).

Décidément, cette affaire de « salut inconditionnel » n’a pas de rapport avec ce que révèlent les apôtres. Ici, Pierre donne un grave avertissement aux frères et sœurs en Jésus-Christ, ceux de son époque comme ceux d’aujourd’hui. Il nous exhorte à être alertes et à ne pas nous laisser séduire, comme certains autres, par les attraits brillants des abominables pervers du monde qui ont exercé une pression séductrice sur ceux qui se sont ramollis. Ils pourraient déchoir de leur statut de sauvés sans avoir soupçonné le danger.

C’est pour cette raison qu’il faut étudier la Parole de Dieu avec plus de minutie afin de croître dans la connaissance et dans la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ. Aller une fois la semaine à l’assemblée de notre église préférée afin d’écouter les propos apparemment rassurants de notre pasteur favori n’est pas suffisant pour connaître Jésus-Christ et Ses instructions. Il faut vérifier soi-même ce qu’Il a dit et ce qu’Il a inspiré à Ses apôtres de dire.

Le risque de déchoir est réel, sinon Pierre ne l’aurait pas écrit. Il est invraisemblable que l’on ne sache pas comprendre cet enseignement si clair et si important.

« Bienheureux sont ceux qui font ses commandements, afin qu’ils aient droit à l’Arbre de vie, et qu’ils entrent par les portes dans la Cité » (Apocalypse 22:14).

En comprenant le symbolisme du livre de l’Apocalypse, nous savons que l’Arbre de vie représente le Saint-Esprit et que la Cité représente l’Épouse de Christ, c’est-à-dire, l’Église. Donc, celui qui veut observer les commandements de Christ a droit au Saint-Esprit et peut entrer dans l’Église, le Corps de Christ. Pour ce faire, il doit s’attendre à livrer un combat au travers de son cheminement de chrétien. Or, dans le calvinisme, peu importe que nous voulions observer ou non la loi de Christ, puisque nous sommes immanquablement sauvés de toute manière, car, par Son Esprit, Dieu nous contraint à obéir et nous n’avons pas le choix. Évidemment, ce concept ne peut procéder d’un Dieu d’amour, mais d’un Tyran suprême qui veut prouver Sa souveraineté sur Ses créatures.

Les innombrables passages des Écritures nous conseillant fortement de ne pas pécher sont inexplicables par la lorgnette du calvinisme. Car si l’on en croit cette interprétation du salut – et l’étrange compréhension de la souveraineté suprême de Dieu dans notre vie, sans compter l’absence de notre libre arbitre – tout cela ne nous amène qu’à une seule conclusion : tout péché que commet un chrétien après sa conversion a été, soit pré-ordonné par Dieu, ou alors Dieu n’a pas été en mesure de nous empêcher de pécher, ce qui sous-entendrait que nous avons un libre-choix, après tout.

Par conséquent, le calvinisme s’avère un blasphème contre Dieu, blasphème dont tous les partisans de Calvin devront se repentir un jour. L’Éternel Dieu ne pré-ordonne pas le mal : et s’Il voulait empêcher quelqu’un de pécher, ne croyez-vous pas qu’Il a toute la puissance pour ce faire ? Cependant, Il laisse à l’homme le choix de pécher ou non et d’en subir les conséquences.

Ce qu’il faut comprendre de l’obsession des calvinistes à assoir leur doctrine de l’Élection inconditionnelle sur la souveraineté de Dieu, c’est qu’il leur fallait une raison pour justifier ce phénomène d’inconditionnalité du salut. Il leur a donc semblé plus sécuritaire d’opter pour la souveraineté de Dieu car, en soi, elle ne peut être remise en question. En effet, Dieu est indiscutablement souverain et Il règne sur toute Sa création. Les Écritures sont claires là-dessus.

« Je crierai au Dieu souverain, au Dieu Fort, qui accomplit son œuvre pour moi » (Psaume 57:2). « Il m’a semblé bon de vous déclarer les signes et les merveilles que le Dieu souverain a faites envers moi » (Daniel 4:2). « Et il [le roi Nébuchadnetsar] fut chassé d’entre les hommes, et son cœur fut rendu semblable à celui des bêtes, et sa demeure fut avec les ânes sauvages ; on le paissait d’herbe comme les bœufs, et son corps fut arrosé de la rosée des cieux, jusqu’à ce qu’il connût que le Dieu souverain a puissance sur les Royaumes des hommes, et qu’il y établit ceux qu’il lui plaît » (Daniel 5:21).

« Car ce Melchisédec, était Roi de Salem, et Sacrificateur du Dieu souverain, qui vint au-devant d’Abraham lorsqu’il retournait de la défaite des Rois, et qui le bénit » (Hébreux 7:1). Même les démons reconnaissent la souveraineté de Dieu : « Et criant à haute voix, il dit : qu’y a-t-il entre nous, Jésus, Fils du Dieu souverain ? Je te conjure de la part de Dieu, de ne me tourmenter point » (Marc 5:7). « Et elle se mit à nous suivre, Paul et nous, en criant, et disant : ces hommes sont les serviteurs du Dieu souverain, et ils vous annoncent la voie du salut » (Actes 16:17).

Dieu règne sur toutes choses, car Il a tout créé : « C’est moi qui ai fait la terre, et qui ai créé l’homme sur elle ; c’est moi qui ai étendu les cieux de mes mains, et qui ai donné la loi à toute leur armée » (Ésaïe 45:12).

Ce n’est évidemment pas la souveraineté de Dieu qui est à remettre en question, mais l’interprétation que le calvinisme donne à la nature de l’action qu’exerce cette souveraineté sur le salut des hommes. Il va trop loin en affirmant que toute intervention de l’homme dans son salut serait une menace à la souveraineté de Dieu, une insulte à Sa Toute-puissance. Le fait que Dieu accorde le libre arbitre à l’homme ne vient aucunement diminuer Sa souveraineté. Le libre arbitre n’est pas une œuvre de la loi. Et il n’est pas un outil pour se mériter le salut. Il ne peut donc pas interférer avec la souveraineté de Dieu.

Ce dont les calvinistes ne semblent pas se rendre compte en faisant une pareille assertion, c’est qu’ils rabaissent Dieu au niveau de l’homme en Lui prêtant des sentiments tout humains, ce qui dépeint Sa souveraineté comme étant fort fragile.

Dieu S’est-Il créé des êtres – angéliques et humains – dans le but premier de démontrer Sa souveraineté ? Dieu a-t-Il vraiment à prouver Sa souveraineté ? Dans l’histoire de l’humanité, nous avons l’exemple d’hommes – des rois, des monarques, des empereurs – ayant régné sur des peuples, des nations, des empires. Certains furent bons et généreux, d’autres furent mauvais et tyranniques,

Un bon roi dénué de corruption veille sur son peuple de manière à lui procurer la protection, l’abondance, des lois justes et équitables respectant les droits et libertés des habitants de son royaume. Ce faisant, il n’a pas besoin de se préoccuper de la sauvegarde de sa souveraineté, car elle est automatiquement acquise par les soins qu’il apporte à son peuple. Celui-ci aime son roi et le respecte.

Tandis qu’un mauvais roi, avare, concupiscent, orgueilleux et conscient de ses faiblesses, craint son peuple parce qu’il sait que sa tyrannie risque de ne pas être tolérée bien longtemps. Il installe donc un système de loi oppressif pour rendre ses sujets esclaves et les prive de leurs droits. Il croit que c’est la seule façon d’assurer sa souveraineté.

Quel genre de Dieu servez-vous ? Dieu est assurément Roi sur Son univers, mais a-t-Il besoin de le prouver à tout moment ? À l’image des tyrans de jadis et d’aujourd’hui, Dieu veut-Il régner par la peur en réprimant sauvagement toute menace de révolte ?

N’est-il pas étrange de penser que Dieu aurait fait des êtres faits de matière physique temporaire, à l’intelligence fort limitée, dans le dessein premier de Se faire reconnaître comme Souverain ? Nous devons admettre qu’une grande majorité n’a même jamais su qu’Il existe. Pourquoi devait-Il S’attendre à ce qu’ils lui rendent reconnaissance ? N’aurait-il pas été plus sensé de créer des êtres déjà immortels et capables de L’adorer immédiatement en tant que leur Souverain ? Il l’a fait en créant les anges. Or, la rébellion de Lucifer et d’un tiers des anges prouve hors de tout doute qu’ils avaient le libre arbitre. Dieu ne les a pas forcés à prendre la bonne décision, Il ne les a pas empêchés de Se détourner de Lui. Mais ils doivent en subir les conséquences.

Dieu ne veut pas de quelqu’un se tenant à Ses côtés contre son gré. Sinon, il n’y a pas d’amour. Et Dieu est amour. Dieu ne demande que des êtres qui désirent se trouver en Sa compagnie, qui débordent de joie en Sa présence. Sinon, Dieu fera cesser l’existence de la personne rétive plutôt que de la voir malheureuse pour l’éternité.

Que vous en semble ? Le choix d’une personne face à l’offre de salut de Dieu est-il une menace à Sa souveraineté ? La personne qui choisit de dire « oui » à cette offre se la mérite-t-elle de ce fait ? Une fois le choix fait d’accepter ce don, la personne n’a-t-elle plus rien à faire ; peut-elle simplement se la couler douce en attendant passivement la Résurrection ?

Après lecture de ce document, vous devriez être maintenant en position de répondre sans difficulté à ces questions.

Que notre Dieu souverain vous secoure dans vos épreuves et vous soutienne dans votre affermissement de la foi. Notre Seigneur et Ses apôtres nous ont enjoints à être des serviteurs utiles et combattifs, à nous exhorter les uns les autres, à persévérer dans le bon combat. Suivez leurs conseils divinement inspirés et soyez vigilants face aux faux pasteurs, aussi célèbres soient-ils, qui vous endorment avec leurs conceptions erronées parce qu’ils n’ont pas compris le Plan de salut de Dieu pour les hommes et n’enseignent que des fadaises.

Travaillez à votre salut sans vous relâcher.




D.587 – Le Salut – Peut-on le mériter ? Une fois acquis, peut-on le perdre ? – Chapitre 3

LE LIBRE CHOIX EXISTE-T-IL ?

Par Roch Richer

CHAPITRE TROIS

Le libre arbitre

Dans le chapitre précédent, nous avons vu l’importance de bien comprendre la Deuxième Résurrection afin de saisir le Plan de salut de Dieu pour les hommes. Si cette compréhension échappe au disciple de Christ, cela a un impact inévitable sur toute sa théologie, qu’elle soit d’inspiration arminienne ou calviniste. Le concept du libre arbitre ou libre-choix de l’homme est fortement touché par cet élément clé, car il faut expliquer pourquoi autant d’êtres humains sont soi-disant voués à la perdition.

Rappelons brièvement les formulations calviniste et arminienne en ce qui a trait au libre arbitre. Il faut donner à l’arminianisme qu’il reconnaît le libre-choix de l’homme en établissant que l’élection est conditionnelle à la foi en Christ, mais il dit aussi que Dieu choisit de sauver ceux qui, selon Sa prescience, auront foi en Lui. Ce n’est pas exactement de l’élection. L’arminianisme dit également que l’homme est sujet à la dépravation totale et ne peut donc de lui-même se plier à la volonté divine et se sauver par ses propres efforts, à moins que son libre arbitre ne soit libéré par la grâce prévenante de Dieu.

L’arminianisme en déduit que Dieu répand partout Sa grâce et attend de voir qui va mordre à l’hameçon. Ce n’est évidemment pas la prédestination biblique où les Élus sont choisis d’avance par Dieu le Père. Ce ne sont pas les hommes qui choisissent Dieu, c’est Dieu qui choisit les hommes : « Nul ne peut venir à moi, si le Père, qui m’a envoyé, ne le tire ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). Dieu le Père décide qui va faire partie de l’élection, des prédestinés au salut. Il avait déjà écrit leurs noms dans le Livre de Vie avant la création du monde.

Donc, à la différence de ce que prône l’arminianisme par son élection universelle, Dieu choisit une personne et Son Esprit travaille en elle pour l’amener à la compréhension de l’offre du salut. Une fois que cette grâce a fait son œuvre pour habiliter l’homme à croire, ce dernier peut accepter de bon gré, mais il peut également résister à la grâce de Dieu, toujours en faisant usage de son libre arbitre. L’arminianisme croit avec raison que le vrai croyant peut en venir à se détacher de la foi et périr éternellement comme incroyant.

Le calvinisme prône l’élection inconditionnelle irrésistible. Parce que l’homme est né dans le péché, il n’a par nature aucune inclination à aimer Dieu de tout son cœur, de tout son esprit et de toute sa force. Nous ne pouvons qu’être d’accord avec ce dernier point. Ce sont les conclusions qu’en tirent les calvinistes qui nous font tiquer. Car le calviniste en déduit que Dieu doit donc intervenir directement et tout faire Lui-même pour sauver ceux qu’Il a choisi de sauver, qu’ils le veuillent ou non. Car Dieu ne leur laisse pas le choix. C’est Lui qui prédétermine ceux qui seront sauvés par Sa volonté. L’homme n’a pas le libre arbitre et donc pas le choix, car cela, dit le calvinisme, serait compté comme étant une œuvre alors que le salut ne vient pas des œuvres mais de la grâce.

Nous allons voir par les Écritures que, en ce qui concerne le libre arbitre de l’homme, l’arminianisme a en partie raison, tandis que le calvinisme fait complètement fausse route. Le libre-choix de l’homme est au centre de l’appel de Dieu. La négation du libre arbitre, c’est le déni de la faculté de penser et d’agir de l’homme. Cela ne ferait de lui qu’un haut-parleur proférant des louanges dictées par Dieu. Quelle valeur cela pourrait-il avoir à Ses yeux ? Dieu Se louangeant Lui-même par personne interposée ! Dieu ne veut pas d’esclaves serviles ou de robots conditionnés et programmés. Dieu a créé l’homme en chair et en os pour l’amener à accepter volontairement et sans contraintes l’offre de salut que lui fait Dieu pour la vie éternelle.

Dieu n’appelle pas tout le monde pour l’instant, mais seulement quelques-uns qu’Il Se réserve comme sacrificature royale à la tête de laquelle Il installe Son Fils Jésus-Christ comme souverain Sacrificateur selon l’ordre de Melchisédec. Le reste du monde doit attendre la Deuxième Résurrection pour obtenir l’opportunité de répondre à l’appel de Dieu.

Dans les Écritures, Dieu a souvent plaidé avec l’homme pour l’encourager à faire de bons choix, surtout en ce qui regarde le bien et le mal. Dieu n’empêche pas l’homme de faire le mal, mais Il le met fortement en garde contre les conséquences qu’entraîne le mal.

« Regarde, j’ai mis aujourd’hui devant toi tant la vie et le bien, que la mort et le mal. Car je te commande aujourd’hui d’aimer l’Eternel ton Dieu, de marcher dans ses voies, de garder ses commandements, ses ordonnances, et ses droits, afin que tu vives, et que tu sois multiplié, et que l’Eternel ton Dieu te bénisse au pays dans lequel tu vas pour le posséder. Mais si ton cœur se détourne, et que tu n’obéisses point à ces commandements, et que tu t’abandonnes à te prosterner devant d’autres dieux, et à les servir ; Je vous déclare aujourd’hui que vous périrez certainement, et que vous ne prolongerez point vos jours sur la terre, pour laquelle vous passez le Jourdain, afin d’y entrer et de la posséder. Je prends aujourd’hui à témoin les cieux et la terre contre vous, que j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction ; choisis donc la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité ; en aimant l’Eternel ton Dieu, en obéissant à sa voix, et en t’attachant à lui ; car c’est lui qui est ta vie, et la longueur de tes jours, afin que tu demeures sur la terre que l’Eternel a juré à tes pères, Abraham, Isaac, et Jacob, de leur donner » (Deutéronome 30:15-20).

Dans ce passage, il est tout à fait clair que c’est Dieu Lui-même qui commande à l’homme de choisir, d’exercer son libre arbitre. Pourquoi L’aurait-Il fait si le salut et la perdition sont inconditionnels et irrésistibles et que, dans ce contexte, l’homme ne possède pas de libre-choix ? Pourquoi Dieu a-t-Il passé des chapitres entiers à exhorter les enfants d’Israël à choisir entre le bien et le mal ? Une personne dont les pensées, les faits et les gestes sont entièrement dirigés par Dieu n’a pas besoin de ces recommandations ; et une personne immanquablement perdue ne peut être encouragée à faire le bien, ce serait une perte de temps puisque le salut ne lui est pas destiné. Nous voyons ici que Dieu commande à l’homme de choisir entre la vie et la mort, entre le bien et le mal. Il n’y a pas d’équivoque, Dieu ne pourrait pas suggérer cela à l’homme s’Il ne lui avait pas préalablement accordé le libre-choix.

Il est probable que David méditait ce genre de passages quand il a écrit : « Qui est l’homme qui craint l’Eternel ? L’Eternel lui enseignera le chemin qu’il doit choisir » (Psaume 25:12).

Dieu enseigne l’homme sur le chemin qu’Il lui demande de choisir. Il ne lui enseigne pas le chemin qu’Il exige qu’il prenne. Le choix appartient à l’homme. Si le calviniste avait raison, Dieu aurait évité d’utiliser le mot « choisir » dans toute la Bible.

« Lève-toi, et descends dans la maison d’un potier, et là je te ferai entendre mes paroles. Je descendis donc dans la maison d’un potier, et voici, il faisait son ouvrage, assis sur sa selle. Et le vase qu’il faisait de l’argile qui était en sa main, fut gâté, et il en fit encore un autre vase, comme il lui sembla bon de le faire. Alors la parole de l’Eternel me fut adressée, en disant : Maison d’Israël, ne vous pourrai-je pas faire comme a fait ce potier ; dit l’Eternel ? voici, comme l’argile est dans la main d’un potier, ainsi êtes-vous dans ma main, maison d’Israël. En un instant je parlerai contre une nation, et contre un Royaume, pour arracher, pour démolir, et pour détruire ; mais si cette nation contre laquelle j’aurai parlé se détourne du mal qu’elle aura fait, je me repentirai aussi du mal que j’avais pensé de lui faire. Et si en un instant je parle d’une nation et d’un Royaume, pour l’édifier et pour le planter ; et que cette nation fasse ce qui me déplaît, en sorte qu’elle n’écoute point ma voix, je me repentirai aussi du bien que j’avais dit que je lui ferais. Or donc parle maintenant aux hommes de Juda, et aux habitants de Jérusalem, en disant : ainsi a dit l’Eternel : voici, je projette du mal contre vous, et je forme un dessein contre vous ; abandonnez donc maintenant chacun sa mauvaise voie, et changez votre voie, et vos actions » (Jérémie 18:2-11).

Dans les plaidoyers calvinistes, l’on fait souvent référence aux vases de potier comme étant un symbole de chaque individu et pour dire que Dieu a créé des vases d’honneur, c’est-à-dire, des personnes qui seront sauvées, et des vases à usage vil, c’est-à-dire, des personnes condamnées, afin de prouver la prédétermination du sort éternel de chaque être humain. Or, dans ce passage du livre de Jérémie, nous voyons qu’il n’est pas question du salut individuel. Remarquez que le vase n’est pas ici le symbole d’un individu, mais d’une nation entière, d’un royaume dans son ensemble.

Dieu n’explique-t-Il pas ici qu’une nation qu’Il veut édifier et planter, et qui, de par son choix, se met à faire ce qui Lui déplaît va en subir de graves conséquences ? Tout comme une nation, que Dieu planifie de détruire, peut choisir de se détourner de ses mauvaises voies et trouver grâce aux yeux de Dieu ? Juda faisait le mal devant l’Éternel et Il projetait de lui rendre ce mal, mais Il exhorte la nation à se repentir. Dieu offre le choix à ce vase vil pour qu’il devienne un vase d’honneur. Son sort n’est pas prédéterminé, même s’il est prévu. Israël et Juda ont toujours eu le choix d’obéir ou non à l’Éternel Dieu. Le récit de l’Ancien Testament est la narration de leur alternance continuelle du bien au mal et du mal au bien.

« Que si le méchant se détourne de tous ses péchés qu’il aura commis, et qu’il garde tous mes statuts, et fasse ce qui est juste et droit, certainement il vivra, il ne mourra point. Il ne lui sera point fait mention de tous ses crimes qu’il aura commis, mais il vivra pour sa justice, à laquelle il se sera adonné. Prendrais-je en aucune manière plaisir à la mort du méchant, dit le Seigneur l’Eternel, et non plutôt qu’il se détourne de son train, et qu’il vive ? Mais si le juste se détourne de sa justice, et qu’il commette l’iniquité, selon toutes les abominations que le méchant a accoutumé de commettre, vivra-t-il ? il ne sera point fait mention de toutes ses justices qu’il aura faites, à cause de son crime qu’il aura commis, et à cause de son péché qu’il aura fait ; il mourra pour ces choses-là » (Ézéchiel 18:21-24).

Rappelons encore que le calvinisme amène l’hypothèse que Dieu choisit les individus qu’Il veut irrésistiblement sauver et que tous les autres sont automatiquement voués au feu éternel sans que personne n’ait son mot à dire. Tout est prédéterminé et l’on ne peut rien y faire. Nous sommes forcés au salut ou à la perdition, selon le caprice divin. Sauf qu’un passage des Écritures comme celui-ci fait littéralement voler en éclats cette absurde théorie humaine en démontrant que 1) l’homme possède bel et bien un libre arbitre et 2) il y a possibilité pour le croyant de perdre le salut que Dieu lui donne.

Dans ces versets, il n’est incontestablement pas question d’un salut ou d’une perdition inconditionnels. Le Seigneur met devant l’homme le choix de commettre le péché et d’en subir les conséquences, ou de faire le bien et d’obtenir la vie éternelle. Et voyez que les hommes que les calvinistes supposent être perdus à jamais se voient offrir par Dieu la possibilité de se repentir et d’être aussi sauvés. De même les justes, que les calvinistes considèrent sauvés sans retour en arrière, peu importe leurs actions futures, ont aussi le choix de se détourner de Dieu et de perdre le salut en mourant une seconde fois.

Si Dieu était calviniste, Il n’aurait pas inspiré ce passage qui fait la démonstration du libre arbitre de l’homme. Dieu dit ne prendre aucun plaisir à la mort du méchant et l’encourage à changer sa voie. Ce n’est pas du tout conséquent avec l’idée théorique calviniste où Dieu a fabriqué toute une foule de méchants expressément pour les perdre. En commettant l’iniquité, ne font-ils pas la « volonté » de Dieu qui les réserve pour la mort ? Ne contribuent-ils pas à démontrer qu’Il est « le Boss » ? Pourquoi Dieu serait-Il peiné de leur mort ? Il est facile de constater que le calvinisme est coïncé dans sa conception insensée.

En passant, la mort dont parle ce passage n’est pas la première mort, car tous, les bons et les méchants, doivent y passer. Et la vie dont parle Dieu est la vie éternelle dont ne pourra bénéficier le méchant. Voyons maintenant ce que dit la suite de ces versets :

« Quand le juste se détournera de sa justice, et qu’il commettra l’iniquité, il mourra pour ces choses-là ; il mourra pour son iniquité qu’il aura commise. Et quand le méchant se détournera de sa méchanceté qu’il aura commise, et qu’il fera ce qui est juste et droit, il fera vivre son âme » (Ézéchiel 18:26-27).

Sachant que l’homme est souvent dur d’oreille, lent à comprendre, et qu’il faut souvent lui répéter les mêmes choses, Dieu réitère brièvement les instructions données aux versets précédents. Il n’y a rien de calviniste dans cette exhortation divine qui tend plutôt à démontrer que le sort final de l’homme est l’effet de son choix personnel, qui se résume à accepter ou à refuser le salut que Jésus-Christ a mérité pour nous. Voilà donc ce qu’est le libre arbitre de l’homme : bien que nous ne puissions nous-mêmes payer l’amende de nos péchés sans nous priver de la vie éternelle, nous pouvons en être libérés parce que Dieu nous offre de la payer à notre place par le sacrifice qu’Il a fait sur la croix. Nous pouvons accepter cette offre gracieuse, ou nous pouvons la rejeter. Ce choix appartient à l’homme. Cependant, c’est Dieu qui décide quand présenter cette offre, pas l’homme. Étant Maître du temps et des circonstances, Dieu sait le moment le plus propice dans la vie d’une personne pour qu’elle comprenne bien quelle offre salutaire lui est faite. La décision du moment ne vient pas de l’homme, contrairement à ce qu’enseigne l’arminianisme, mais de Dieu. Ensuite, la décision d’accepter ou de refuser appartient à l’homme.

Cette capacité de choisir est la raison même pour laquelle Dieu a fait l’homme de chair, de sang et d’os, un être fait d’une matière éphémère et périssable. C’est durant notre vie physique que Dieu nous présente l’offre du salut et de la vie éternelle. Car, si nous acceptons cette offre et persévérons dans notre décision jusqu’à la fin de notre périple charnel, Dieu nous transformera en être spirituel immortel, à la ressemblance de Jésus-Christ ressuscité. Toutefois, si nous refusons cette offre et persistons dans notre décision jusqu’à la fin de notre condition charnelle, Dieu sera alors en mesure de nous faire périr instantanément en nous jetant dans le feu de la géhenne où nous serons anéantis sans laisser de trace. Nos péchés seront détruits et le souvenir même que l’on a de nous sera entièrement effacé de la mémoire des vivants. Le méchant sera comme s’il n’avait jamais existé. Mais ce n’est pas à cela que Dieu prend plaisir, comme nous venons de le lire.

Le calviniste qui nie le libre-choix de l’homme peut-il expliquer pourquoi Dieu fait passer les hommes par l’étape de la matière physique périssable ? Si Son but est d’avoir des sujets qui vénèrent Sa souveraineté, quelle est l’idée de la matière physique ? N’aurait-Il pas pu nous créer spirituels, prêts à L’adorer immédiatement ?

« C’est pourquoi je jugerai un chacun de vous selon ses voies, ô maison d’Israël ! dit le Seigneur. Convertissez-vous, et détournez-vous de tous vos péchés, et l’iniquité ne vous sera point en ruine. Jetez loin de vous tous les crimes par lesquels vous avez péché ; et faites-vous un nouveau cœur, et un esprit nouveau, et pourquoi mourriez-vous, ô maison d’Israël ? Car je ne prends point de plaisir à la mort de celui qui meurt, dit le Seigneur l’Eternel. Convertissez-vous donc, et vivez » (Ézéchiel 18:30-32).

À nouveau, Dieu exhorte toute la maison d’Israël. Mais pourquoi plaide-t-Il avec les gens du peuple pour qu’ils se convertissent ? Si leur conversion était réglée d’avance et irrésistible, ne serait-il pas inutile et superflu de plaider ainsi ? Or, nous voyons que Dieu leur donne le choix et Il les exhorte à faire le bon choix, car Il n’aimerait pas les voir mourir et nous parlons ici de la seconde mort parce que tous les convertis de l’Ancien Testament sont morts également et attendent la résurrection à la vie éternelle. Dieu ne S’inquiète pas de la première mort, car elle sera vaincue par la vie impérissable. Mais de la seconde mort, il n’y a aucun retour possible.

Vous noterez que Dieu demande le détournement de l’homme de ses péchés tel que préconisé dans l’Église : par la conversion à Dieu, parce que c’est la seule manière possible. Celui qui se convertit reçoit un cœur nouveau dans lequel Dieu écrit Sa loi royale, la loi de Christ ; et un esprit nouveau, c’est-à-dire, le Saint-Esprit qui vient habiter en lui.

« Dis-leur : je suis vivant, dit le Seigneur l’Eternel, que je ne prends point plaisir en la mort du méchant, mais plutôt que le méchant se détourne de sa voie, et qu’il vive. Détournez-vous, détournez-vous de votre méchante voie ; et pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël ? » (Ézéchiel 33:11).

La répétition fait partie de la méthode d’enseignement. Ainsi, nous voyons encore une confirmation du libre arbitre de l’homme qui a le choix de se repentir ou non de ses mauvaises voies. Il n’y a donc point de prédestination irréversible. Il appartient à l’homme d’accepter librement l’offre de salut de Dieu et de persévérer dès lors dans la voie de la vertu. Poursuivons ce passage du prophète Ézéchiel :

« Toi donc, fils d’homme, dis aux enfants de ton peuple : la justice du juste ne le délivrera point, au jour qu’il aura péché, et le méchant ne tombera point par sa méchanceté, au jour qu’il s’en sera détourné ; et le juste ne pourra pas vivre par sa justice, au jour qu’il aura péché. Quand j’aurai dit au juste qu’il vivra certainement, et que lui, se confiant sur sa justice, aura commis l’iniquité, on ne se souviendra plus d’aucune de ses justices, mais il mourra dans son iniquité qu’il aura commise. Aussi quand j’aurai dit au méchant : tu mourras de mort ; s’il se détourne de son péché, et qu’il fasse ce qui est juste et droit ; si le méchant rend le gage, et qu’il restitue ce qu’il aura ravi, et qu’il marche dans les statuts de la vie, sans commettre d’iniquité, certainement il vivra, il ne mourra point. On ne se souviendra plus des péchés qu’il aura commis ; il a fait ce qui est juste et droit ; certainement il vivra » (Ézéchiel 33:12-16).

Où est-il question d’un sort final préréglé, dans ce passage ? Tout y est fondé sur le choix que l’homme doit faire devant Dieu. Comprenez qu’il ne s’agit pas de gagner le salut par ses propres œuvres, car la justice du juste ne le délivrera pas. Les péchés dont parle Dieu ici ne sont pas les fautes que nous commettons en transgressant une loi divine, après quoi nous nous repentons. Il s’agit de ce péché qui est impardonnable et dont la punition est fatale : la seconde mort. Le juste qui se détournera de Dieu et rejettera le salut subira cette deuxième mort et on ne se souviendra plus de ses œuvres de justice. Tandis que le méchant qui est frappé par l’Évangile et qui se repent en toute sincérité, choisissant de cesser ses mauvaises voies, sort des ténèbres pour entrer dans la lumière de Christ. Il aura la vie éternelle et on ne se souviendra plus de ses péchés.

Nous voyons que, non seulement les hommes ont-ils le libre arbitre, mais aussi qu’il est possible à un juste de perdre le salut s’il ne persiste pas dans son choix initial. Ainsi, le libre arbitre est étroitement lié à la possibilité de perdre le salut. Le calvinisme nie le libre arbitre parce qu’il enseigne qu’il est impossible de perdre le salut à celui que Dieu conduit de façon prédéterminée. Mais ni l’un ni l’autre de ces deux points n’est prouvable par les Écritures, comme nous le lisons ici.

« Et vous serez haïs de tous à cause de mon Nom ; mais quiconque persévérera jusques à la fin, sera sauvé » (Matthieu 10:22).

Autre petit verset qui passe sous le radar calviniste. Il montre que la perte du salut est possible et qu’il faut persévérer jusqu’à la fin pour être sauvé. Mais dans le calvinisme, ce n’est pas « quiconque » qui persévère, mais Dieu seul, car le croyant n’a pas le choix. Cette exhortation de Jésus est incongrue dans le calvinisme parce qu’elle implique le libre-choix du croyant et sa propre persévérance à la suite de laquelle seulement il sera sauvé.

« Malheur à toi, Corazin ! malheur à toi, Bethsaïda ! car si les miracles qui ont été faits au milieu de vous, eussent été faits dans Tyr et dans Sidon, il y a longtemps qu’elles se seraient repenties avec le sac et la cendre … Et toi Capernaüm, qui as été élevée jusques au ciel, tu seras abaissée jusque dans l’enfer ; car si les miracles qui ont été faits au milieu de toi, eussent été faits dans Sodome, elle subsisterait encore » (Matthieu 11:21, 23).

Dans la théologie de beaucoup d’églises pseudo-chrétiennes modernes, le sort de Tyr et de Sidon, ainsi que de Sodome et Gomorrhe, est scellé et elles vont toutes brûler dans le feu de la géhenne pour l’éternité. Mais, compris avec tout le Conseil de Dieu, ce n’est pas ce que dit ce passage, et il ne le sous-entend même pas. Si les miracles que Jésus a effectués à Corazin, à Bethsaïda et à Capernaüm avaient eu lieu à Tyr, Sidon, Sodome et Gomorrhe, celles-ci se seraient repenties de leurs mauvaises voies et auraient subsisté. Mais elles vivaient dans l’ignorance, et l’ignorance n’est pas condamnée par le feu de la géhenne. Les habitants de toutes ces villes seront ressuscités lors de la Deuxième Résurrection et ils auront l’opportunité de se convertir pour se fondre parmi les nations qui vivront éternellement sous le règne de Dieu. Autre point à noter, « l’enfer » dont parle Jésus ne signifie pas le feu de la géhenne, mais « le séjour des morts », c’est-à-dire, la tombe.

« Que vous en semble ? Si un homme a cent brebis, et qu’il y en ait une qui se soit égarée, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf, pour s’en aller dans les montagnes chercher celle qui s’est égarée ? Et s’il arrive qu’il la trouve, en vérité je vous dis, qu’il en a plus de joie, que des quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont point égarées. Ainsi la volonté de votre Père qui est aux cieux n’est pas qu’un seul de ces petits périsse » (Matthieu 18:12-14).

Cette analogie de Christ servait de symbole de l’Église que le Pasteur conduit. Elle décrit une situation que le calvinisme dit impossible, puisque, d’après cette théologie, les chrétiens ne peuvent se perdre parce que l’homme aux cent brebis a clôturé son pâturage de telle sorte qu’aucune brebis ne peut s’échapper. Elles n’ont pas le choix de demeurer dans l’enclos. Or, Jésus a donné cette analogie pour démontrer qu’une brebis du Père peut s’égarer, et même se perdre pour de bon s’il arrive que le Pasteur ne la trouve pas, ce qui signifie qu’un croyant peut changer son choix et refuser de continuer sur la voie du salut. Si le Pasteur la retrouve et la ramène, Il aura sauvé une âme de la perdition. C’est ce que nous voyons à la suite de ce passage…

« Que si ton frère a péché contre toi, va, et reprends-le entre toi et lui seul ; s’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais s’il ne t’écoute point, prends encore avec toi une ou deux personnes ; afin qu’en la bouche de deux ou de trois témoins toute parole soit ferme. Que s’il ne daigne pas les écouter, dis-le à l’Eglise ; et s’il ne daigne pas écouter l’Eglise, qu’il te soit comme un païen et comme un péager » (Matthieu 18:15-17).

Encore un coup dur pour le calvinisme. Christ explique que, si un frère de l’Église – ce qui spécifie bien qu’il s’agit d’un membre converti du Corps de Christ – un Élu possédant le Saint-Esprit, commet une faute contre soi, nous pouvons le reprendre afin de lui faire comprendre son péché afin qu’il s’en repente.

Mais le frère peut se laisser gagner par l’orgueil et afficher une attitude rebelle en refusant de comprendre. Nous demandons alors à une ou deux autres personnes de l’Église d’entendre la cause afin de trancher le débat. Or, il se peut que le frère rebelle refuse toujours d’entendre raison, se rebiffe et ne veuille pas reconnaître son tort. Il s’agit maintenant d’un problème d’attitude qui dépasse la simple faute commise initialement. La cause sera finalement amenée devant toute l’Église. Mais si le comportement orgueilleux et récalcitrant de ce membre persiste, Jésus commande à l’Église de le chasser comme paîen de manière à ce qu’il n’affecte pas d’autres membres de l’Église. C’est donc le salut qui est en jeu, ici.

Dans le contexte calviniste, il serait inutile de tenter de sauver un frère de la perdition parce que celui-ci ne peut pas perdre son salut. Pourtant, plusieurs passages nous recommandent de prendre soin les uns des autres, de nous encourager, de nous exhorter, de prier les uns pour les autres… tout genre d’actions qui semblent superflues, voire inutiles, dans le calvinisme. Nous allons d’ailleurs voir ces passages plus loin. Le seul fait que notre Seigneur nous recommande de redresser un frère fautif prouve qu’il existe un réel danger de perdition pour le croyant. Par contre si ce « frère » n’en était pas un dès le départ, comme le suggère la théorie calviniste, et que, selon cette fausse logique, il ne peut obtenir le salut, quoi qu’il fasse, alors à quoi bon tenter de le ramener sur le droit chemin du salut ? Cette recommandation de Christ est en franche discordance avec le calvinisme. Si Dieu a déjà prédéterminé le salut ou la perdition d’une personne, tout le propos de Christ est oiseux, non ? On peut même affirmer que d’essayer de reprendre une personne déjà destinée à la perdition risquerait d’aller à l’encontre de la volonté de Dieu et donc Christ recommanderait quelque chose qui contredirait Son Père. Étant donné que cela est impossible, nous devons nécessairement en conclure que le calvinisme et sa négation du libre arbitre, ainsi que l’élection inconditionnelle, sont des faussetés sans fondement scripturaire.

« C’est pourquoi le Royaume des cieux est semblable à un Roi qui voulut compter avec ses serviteurs. Et quand il eut commencé à compter, on lui en présenta un qui lui devait dix mille talents. Et parce qu’il n’avait pas de quoi payer, son Seigneur commanda qu’il fût vendu, lui et sa femme et ses enfants, et tout ce qu’il avait, et que la dette fût payée. Mais ce serviteur se jetant à ses pieds, le suppliait, en disant : Seigneur ! aie patience, et je te rendrai le tout. Alors le Seigneur de ce serviteur, touché de compassion, le relâcha, et lui quitta [acquitta, effaça] la dette. Mais ce serviteur étant sorti, rencontra un de ses compagnons de service, qui lui devait cent deniers ; et l’ayant pris, il l’étranglait, en lui disant : paye-moi ce que tu me dois. Mais son compagnon de service se jetant à ses pieds, le priait, en disant : aie patience, et je te rendrai le tout. Mais il n’en voulut rien faire ; et il s’en alla, et le mit en prison, jusqu’à ce qu’il eût payé la dette. Or ses autres compagnons de service voyant ce qui était arrivé, en furent extrêmement touchés, et ils s’en vinrent, et déclarèrent à leur Seigneur tout ce qui s’était passé. Alors son Seigneur le fit venir, et lui dit : méchant serviteur, je t’ai quitté toute cette dette, parce que tu m’en as prié ; Ne te fallait-il pas aussi avoir pitié de ton compagnon de service, comme j’avais eu pitié de toi ? Et son Seigneur étant en colère le livra aux sergents, jusqu’à ce qu’il lui eût payé tout ce qui lui était dû. C’est ainsi que vous fera mon Père céleste, si vous ne pardonnez de tout votre cœur chacun à son frère ses fautes » (Matthieu 18:23-35).

Il est possible qu’à la première lecture de ce passage, l’on n’ait pas saisi que, par cette parabole, Christ illustre le Plan de salut de Dieu pour les hommes. Mais d’entrée de jeu, Christ dit : « Le Royaume des cieux est semblable à… » Jésus parle des deux façons d’effacer nos péchés et nous avons le choix. Cela contredit évidemment le genre de salut que prêche le calvinisme et nous allons voir pourquoi. Dieu ne tolérera pas de péchés non pardonnés, non effacés, dans Son Royaume, et il y a deux moyens de payer l’amende de nos péchés. Le premier, et bien sûr, le plus reconnu, du moins dans le christianisme, c’est par le sacrifice de notre Seigneur Jésus-Christ sur la croix.

Dans la parabole de Christ, le serviteur devait dix mille talents à son Seigneur, somme considérable qu’il n’était manifestement pas en mesure de rembourser. En tant qu’êtres humains pécheurs, nous sommes incapables de payer l’amende de nos péchés afin d’obtenir le salut et la vie éternelle. Dieu le sait parfaitement et a prévu de nous « quitter notre dette » en venant S’offrir en holocauste propitiatoire sur une croix, répandant Son sang à la mort pour couvrir l’amende, nous remettant ainsi la dette et nous rachetant pour Lui.

Or, il y a une seconde façon de payer la dette, et c’est en comprenant bien celle-ci que la première façon devient limpide. Il n’y a qu’une seule manière que l’homme peut payer lui-même la dette de ses péchés face à Dieu : en mourant. Pas de la première mort que même les croyants expérimentent. Non, mais la mort seconde, celle que subiront les méchants incorrigibles. Cette seconde mort efface tous les péchés du méchant devant Dieu. Mais le méchant ne vit plus pour en profiter, il cesse totalement d’exister : « Car les gages [ou salaire] du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 6:23).

La vie éternelle est un don de Dieu nous provenant de l’œuvre sacrificielle de notre Seigneur Jésus-Christ. Ce n’est que par la mort que les péchés sont effacés. Mais la mort du méchant ne lui ouvre pas l’accès à la vie éternelle, car il meurt dans ses péchés. Tandis que le croyant à qui le sacrifice de Christ est appliqué ne meurt pas dans ses péchés puisqu’il est devenu sans tache ni ride, la justice de Christ lui étant imputée, et il entrera dans le Royaume divin pour bénéficier de la vie éternelle. Celle-ci n’est accessible que par la mort sacrificielle de Jésus-Christ qui est venu payer l’amende de nos péchés, Lui sans péché, par Sa propre mort d’une valeur infiniment supérieure à celle de tous les hommes qu’Il a créés. Notre propre mort ne nous donne pas accès à la vie éternelle ; elle ne pourrait qu’effacer nos péchés. C’est le sort qui attend les méchants qui ne voudront pas se repentir : Dieu va détruire leurs péchés en les anéantissant eux-mêmes par la seconde mort qui les fera retourner au néant d’où ils ont été tirés. Non seulement leurs péchés sont oubliés, mais leur existence même sera oblitérée de notre mémoire.

Voilà pourquoi il est absurde et anti-biblique de croire que les méchants vont vivre éternellement en rôtissant au feu sans se consumer. Car cela n’effacerait pas leurs péchés, mais les conserverait pour l’éternité. Afin que l’homme puisse accéder à la vie éternelle après sa mort, il faut qu’il meure sans péché, sans tache ni ride, et il n’y a qu’un seul moyen d’y arriver : appliquer sur soi le sacrifice de Christ, le seul homme ayant vécu une vie parfaite sans pécher et qui a accepté de mourir à notre place pour effacer nos péchés à nous. Ainsi, nous revêtons Sa justice, nous sommes sanctifiés et trouvés non-coupables. Et alors seulement nous sommes dignes de la vie éternelle.

Cependant, à tous ceux qui se réclament d’une quelconque variante du calvinisme, la parabole de Jésus démontre que le serviteur, à qui la dette a été gracieusement acquittée, n’a pas suivi l’exemple de son Seigneur, méprisant ainsi le don qui lui a été fait, et n’a pas voulu acquitter la somme minuscule que lui devait son compagnon de service. Après avoir été libéré de sa dette – en langage spirituel, après avoir été pardonné de ses péchés – il a continué à pécher et a fini par perdre sa quittance.

De même, le croyant qui reçoit le pardon de Dieu par Jésus-Christ, peut ensuite retomber dans une vie de péché sans s’en repentir et le salut lui sera ôté. Il payera sa dette par sa mort éternelle. Le calvinisme pourrait-il expliquer ce passage autrement sans faire preuve de mauvaise foi ?

« Or il est impossible que ceux qui ont été une fois illuminés, et qui ont goûté le don céleste, et qui ont été faits participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir ; s’ils retombent, soient changés de nouveau par la repentance, vu que, quant à eux, ils crucifient de nouveau le Fils de Dieu, et l’exposent à l’opprobre » (Hébreux 6:4-6).

Voilà un passage crucial qui indique le libre arbitre de l’homme en rapport direct avec la possibilité pour le croyant de perdre son salut s’il ne persévère pas dans son choix initial lors de son appel. Il est évidemment question du péché impardonnable. Les véritables chrétiens sont illuminés par l’Évangile de Christ, appelé par ailleurs le Soleil de justice (Malachie 4:2), qui donne la connaissance du salut. Pour ce faire, ils doivent recevoir en eux le Saint-Esprit, ce qui les rend participants au Corps de Christ. S’ils retombent, c’est-à-dire, s’ils retournent aux ténèbres de la mort spirituelle de laquelle Dieu les avaient tirés, ils ne seront pas ramenés de nouveau par une seconde mort de Jésus-Christ, car ils font un choix irrévocable de rejeter Dieu, Son Esprit et Son salut.

Paul ne décrit pas une personne qui ne se convertit pas, car il ne serait pas alors question d’une recrucifixion de Jésus-Christ. Or, une personne qui accepte la crucifixion de Christ est bel et bien convertie et participe à la réception du Saint-Esprit. Mais d’une plante qui portait du fruit, elle est devenue de la mauvaise herbe…

« Car la terre [celui qui reçoit la semence de Christ, Sa Parole] qui boit souvent la pluie [l’eau vive du Saint-Esprit] qui vient sur elle [par l’action de Dieu], et qui produit des herbes propres à ceux par qui elle est labourée [Dieu laboure et émonde le chrétien], reçoit la bénédiction de Dieu [ultimement la vie éternelle] ; mais celle [la terre caillouteuse, le méchant] qui produit des épines et des chardons [les péchés et l’iniquité], est rejetée, et proche de malédiction [perte du salut] ; et sa fin est d’être brûlée [dans le feu de la géhenne, la mort seconde] » (Hébreux 6:7-8).

Paul utilise la parabole de Christ du semeur semant dans différents terrains comme avertissement concernant la perte du salut. Mais dans la perspective calviniste, cet avertissement est superflu parce que les chrétiens ne peuvent perdre le salut et les méchants ne peuvent l’obtenir, car la repentance leur est interdite. D’ailleurs, si on y pense, dans le calvinisme, tout appel à la repentance est un exercice futile étant donné que Dieu dirige tout, pensées et actions, et ne laisse aucun choix à l’homme. Or, la Bible foisonne d’appels à la repentance, à la persévérance, au combat, à la discipline spirituelle, à la fermeté dans la foi, et, dans le prochain chapitre, nous allons survoler cet aspect du salut, car il est étroitement relié au libre-choix et en découle.

 

 




D.586 – Le Salut – Peut-on le mériter ? Une fois acquis, peut-on le perdre ? – Chapitre 2

LE LIBRE CHOIX EXISTE-T-IL ?

Par Roch Richer

CHAPITRE DEUX

 

Les lecteurs assidus de la Parole de Dieu, en lisant le Chapitre Un qui résume les doctrines théoriques de l’arminianisme et du calvinisme, auront peut-être déjà distingué certaines faiblesses sérieuses au travers de leurs énoncés doctrinaux en porte-à-faux avec des passages bibliques qui leur seront venus à l’esprit. Ils se seront sentis inconfortables avec l’une ou l’autre de ces théories, ou même les deux. Laquelle est la bonne, la biblique, celle conforme à la Parole de Dieu ? En fait, aucune des deux.

Nous allons maintenant examiner soigneusement pourquoi en citant les Écritures à grand renfort. Avant tout, il ne faut pas se laisser impressionner par le « savant » déploiement théologique de ces hommes célèbres de la haute hiérarchie ecclésiastique. Ils pouvaient être sincères, ils pouvaient être d’une brillante intelligence, mais ils demeuraient des hommes. Et certains d’entre eux ne possédaient certainement pas le Saint-Esprit, constatant le fait qu’ils aient concocté des théories religieuses mensongères détournant les membres de l’Église de Christ de Sa saine doctrine.

Tout homme et toute femme qui a l’Esprit de Christ en soi est en mesure de comprendre les Écritures mieux que tous les érudits du monde qui ne sont possédés que par la passion du religieux, mais qui ne sont pas habités par l’Esprit. De plus, Dieu a promis qu’aux temps de la fin, la connaissance de Sa Parole allait augmenter.

Prenez l’exemple des apôtres. Le Seigneur S’est-Il tenu à la porte des synagogues pour attendre que les élèves des rabbins sortent avec leurs diplômes d’études du Talmud afin de choisir les douze plus charismatiques et prometteurs ? Non, Il Se promenait sur le bord de la grève et a choisi des pêcheurs de poissons ; Il a choisi aussi un péager, alors que ce métier était méprisé de la population judéenne. Dieu mit Son Esprit en eux et la différence fut frappante :

« Eux [les sacrificateurs, le capitaine du temple, les sadducéens, tous grands lettrés] voyant la hardiesse de Pierre et de Jean, et sachant aussi qu’ils étaient des hommes sans lettres, et idiots, s’en étonnaient, et ils reconnaissaient bien qu’ils avaient été avec Jésus » (Actes 4:13). Comment des hommes sans diplôme universitaire en théologie pouvaient-ils leur en montrer, à eux, les théologiens aguerris et versés dans les saintes lettres ? Le même sentiment de supériorité habite toujours aujourd’hui un bon nombre d’hommes d’églises.

Paul donna une réponse à cela : « Car, mes frères, vous voyez votre vocation, que vous n’êtes pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles de ce monde, pour rendre confuses les sages ; et Dieu a choisi les choses faibles de ce monde, pour rendre confuses les fortes ; et Dieu a choisi les choses viles de ce monde, et les méprisées, même celles qui ne sont point, pour abolir celles qui sont. Afin que nulle chair ne se glorifie devant lui » (1 Corinthiens 1:26-29).

Les théologiens de tous les siècles se sont glorifiés de leur savoir en méconnaissant qu’ils n’étaient souvent que des aveugles conduisant d’autres aveugles. Mais de tout temps, Dieu les confondit en inspirant des gens modestes à dévoiler Sa vérité. Prophètes, apôtres et disciples de Christ ne sortent pas des grands séminaires des hommes. Dieu est leur Instructeur.

Ce qui veut dire que ce n’est pas parce que de célèbres théologiens décrétèrent des théories au sujet du processus du salut divin qu’il n’y a plus rien à découvrir ou à corriger. Bien au contraire, le fait même que ces théories, adoptées par le grand courant de la chrétienté, aient été élaborées par des théologiens devrait plutôt éveiller notre suspicion, sachant que Paul a averti l’Église que des ministres de Satan allaient s’infiltrer dès son départ et amener un grand nombre de gens sur de fausses pistes et une théologie frauduleuse.

L’arminianisme et le calvinisme sont bel et bien des fraudes, des interprétations mal établies, fondées sur quelques versets bibliques dont le sens a été dénaturé. D’importants éléments clés de la saine doctrine sont obscurcis ou absents de leurs conceptions sotériologiques, ce qui influence leur interprétation de la prédestination, du libre-choix et tout le procédé du Plan de salut de Dieu pour les hommes. Par conséquent, ils comprennent mal la justice, l’amour et la souveraineté de Dieu et produisent des théories doctrinales qui, si elles sont poussées à leur limite logique, mènent à des impasses intolérables au point de vue biblique.

C’est exactement ce que nous allons faire : pousser leurs raisonnements doctrinaux à leur limite logique en apportant des passages bibliques qui viennent démolir leurs affirmations. Rappelons pour mémoire les cinq points de conception du salut des arminiens et des calvinistes :

Sujet Arminianisme Calvinisme
Élection, prédestination Conditionnelle et universelle Inconditionnelle pour la vie ou pour la mort
Libre arbitre Arbitrage libéré Pas de libre arbitre
Justification Illimité mais effective uniquement pour les Élus Limitée aux Élus
Conversion Offerte à tous aujourd’hui, résistible Sans moyen, irrésistible
Préservation et apostasie Persévérance avec possibilité d’apostasier Persévérance des saints effectuée uniquement par Dieu

 

La doctrine de la prédestination

Reprenons succinctement la description arminienne et la calviniste concernant la doctrine de la l’élection, dite aussi doctrine de la prédestination.

Arminianisme :

Rejet de la théorie d’une élection inconditionnelle. Élection conditionnelle offerte à tout le monde, donc universelle. La prédestination des Élus est expliquée comme n’étant pas la prédétermination de qui va croire, mais plutôt la prédétermination de l’héritage futur du croyant. Dieu ne choisirait pas d’avance qui croit, mais offre le salut et reçoit ceux qui l’acceptent.

Calvinisme :

De par la dépravation totale de l’homme, l’élection est inconditionnelle, car Dieu a par avance déterminé ce qu’Il veut faire de chaque homme. Il pré-ordonne les uns à la vie éternelle et les autres à la damnation éternelle. Tous les hommes n’ont pas le choix de leur condition finale.

Historiquement, le calvinisme semble avoir surgi avant l’arminianisme et celui-ci survient en réaction contre le calvinisme, voyant qu’il y avait quelque chose qui clochait dans la théologie de Calvin. Mais, lui manquant d’importants éléments de la saine doctrine de Christ, l’arminianisme n’a jamais pu vraiment mettre le doigt sur le bobo.

La première chose que nous allons établir ici, c’est le sens réel du mot « prédestination » en nous laissant guider par les Écritures. Comme nous le constatons souvent, Satan a détourné le sens véritable de ce mot pour tenter de cacher ce que la Bible entend par « prédestination ». Les arminiens croient qu’il s’agit du salut dans son ensemble qui a été prédéterminé par Dieu et que Celui-ci allait ensuite voir qui allait y adhérer. Que faire alors de l’affirmation biblique que le nom des Élus fut écrit dans le Livre de Vie avant même la fondation du monde (Apocalypse 17:8) ? Quant à eux, les calvinistes pensent que c’est Dieu qui a prédéterminé ceux qu’Il allait immanquablement sauver. Mais savez-vous ce que dit la Parole de Dieu ?

Le préfixe « pré » veut dire « avant », ce qui est légèrement différent de « à l’avance », mais la nuance est importante. Alors que les calvinistes sont convaincus que les Élus sont destinés ou choisis « à l’avance » pour le salut, et que les arminiens disent que c’est le salut qui est « destiné d’avance » à être offert à ceux qui vont choisir de croire, la Bible dit que les Élus, l’Église, sont « destinés au salut avant ». Mais qu’est-ce qui nous permet de penser que c’est le bon sens à donner au mot « prédestinés » ? La Bible l’explique elle-même en précisant qui sont les Élus, les membres actuels de l’Église de Christ.

« Il nous a de sa propre volonté engendrés par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures » (Jacques 1:18).

« Ce sont ceux qui ne se sont point souillés avec les femmes, car ils sont vierges ; ce sont ceux qui suivent l’Agneau quelque part qu’il aille ; et ce sont ceux qui ont été achetés d’entre les hommes pour être des prémices à Dieu, et à l’Agneau » (Apocalypse 14:4).

Nous voyons dans ces deux passages bibliques que ceux qui composent l’Église de Christ, c’est-à-dire, les Élus, les prédestinés au salut, sont qualifiés de prémices. Pourquoi Dieu les appelle-t-Il des « prémices » ? Que veut dire « prémices » ?

Voici ce que le Dictionnaire Larousse donne comme définition : « 1) Premiers fruits de la terre, premiers-nés du bétail, offerts à la divinité. 2) Première manifestation de quelque chose, commencement. » Dans l’Ancien Testament, lorsque Dieu a régulé les sacrifices et les offrandes du peuple d’Israël, Il a fait plusieurs fois mention des premiers fruits de la terre et des premiers-nés du bétail comme étant des choses réservées à l’Éternel. Les ayant Lui-même créés, tous les fruits et tous les animaux appartiennent à Dieu, bien sûr, mais Il ne Se réservait que les tout premiers – les donnant ensuite comme alimentation au sacerdoce – pour que l’homme apprenne à Le vénérer et Il laissait le reste à la jouissance de l’homme.

Conséquemment, ce que nous voyons ici, c’est que l’Église des Élus est la portion de l’humanité que Dieu S’est réservée pour Soi comme prémices sanctifiées et mises à part dès l’époque présente, en commençant par Abel le juste. Comparativement à la population dans son ensemble, les Élus sont peu nombreux, et il y eut même, au sein de certaines civilisations, des endroits et des époques où il n’y en avait pas du tout.

La révélation que l’Église forme les prémices des appelés donne tout son sens a mot « prédestinés », il s’agit du Corps de Christ. Or, s’il y a des prémices de la création de l’homme, des gens appelés au salut avant les autres, et dont les noms sont déjà inscrits dans le Livre de Vie de l’Agneau, cela suggère fortement qu’il y aura éventuellement une plus grande moisson d’appelés, laquelle comprendra toutes les nations qui pourront, elles aussi, venir se prosterner devant le Seigneur.

« Car comme les nouveaux cieux et la nouvelle terre que je m’en vais faire, seront établis devant moi, dit l’Eternel ; ainsi sera établie votre postérité, et votre nom.Et il arrivera que depuis une nouvelle lune jusqu’à l’autre, et d’un Sabbat à l’autre, toute chair viendra se prosterner devant ma face, a dit l’Eternel. (Ésaïe 66:22-23).

Remarquez bien qu’il s’agit d’une époque future où Dieu aura renouvelé les cieux et la terre, ce que l’on voit dans Apocalypse 21:1, c’est-à-dire, après le jugement du Grand Trône Blanc, lors de la Deuxième Résurrection.

Or, l’arminianisme et le calvinisme ont toujours eu pour interprétation que la Deuxième Résurrection est le moment où Dieu ressuscite tout le monde qui, au fil de l’histoire de l’humanité, ne s’est pas converti, depuis Adam et Ève jusqu’au dernier enfant né sur terre. Et d’après eux, tous sont destinés au feu de la géhenne, qu’ils appellent faussement « l’enfer ». Par conséquent, 99 % des êtres humains vont à la condamnation éternelle.

Voilà la grande erreur des sotériologies arminienne et calviniste. Et cette erreur grave a des répercussions sur tous les points de leur théologie. Pratiquement toutes les églises et dénominations dites chrétiennes enseignent que la Deuxième Résurrection, décrite dans Apocalypse 20:11-12, en est une de condamnation éternelle. Mais si vous examinez soigneusement leur exégèse, vous constatez qu’elles n’ont pas été en mesure de prouver bibliquement leur affirmation. Il faut que leurs membres prennent leurs dires pour acquis sans poser de question.

Pourtant, une bonne compréhension de la Deuxième Résurrection est essentielle dans l’étude exacte de la sotériologie réellement biblique. Cette connaissance a un impact marqué sur l’intelligence de tout le plan de salut de Dieu pour les hommes.

« Et à l’assemblée et à l’Eglise des premiers nés qui sont écrits dans les Cieux, et à Dieu qui est le juge de tous, et aux esprits des justes sanctifiés » (Hébreux 12:23).

L’Église est effectivement composée des prémices, c’est-à-dire, les premiers-nés d’entre les appelés. Tous les hommes sont destinés au salut : « Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus » (Matthieu 22:14). En lisant ce verset, à quoi pense un calviniste ? Il affirme que seuls les Élus sont appelés au salut ! Comment peut-il réconcilier cette parole de Christ avec sa théorie sans la faire s’effondrer ? Et que faire du passage qui suit :

« Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils au monde pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:16-17). Si Dieu veut que tous les hommes soient sauvés, Il va les appeler, et pas seulement une petite poignée d’Élus. Le salut n’est donc pas seulement offert qu’aux Élus prédestinés, d’Abel à la Première Résurrection. Les Élus seront bien sûr les premiers à recevoir la vie éternelle en leur temps marqué, au Retour de Jésus-Christ, quand sonnera la dernière trompette, mais le Plan de salut ne s’arrêtera pas là. Il y a d’autres étapes à suivre. Ici, Christ parle bel et bien du salut de toute l’humanité. Mais pour comprendre cela, il faut d’abord avoir une vision exacte de ce que constitue la Deuxième Résurrection.

Fort malheureusement, les pseudo-églises chrétiennes dans leur ensemble ne possèdent pas cette vision intégrée dans leur théologie et ne l’enseigne donc pas ; leurs membres sont tenus dans le noir sur ce sujet d’une importance capitale. C’est le résultat qu’obtiennent les théologiens qui répandent le catholicisme, l’arminianisme et le calvinisme.

« Et ils disaient à la femme : ce n’est plus pour ta parole que nous croyons ; car nous-mêmes l’avons entendu, et nous savons que celui-ci est véritablement le Christ, le Sauveur du monde » (Jean 4:42).

Comment ces personnes, qui venaient tout juste pour la première fois de recevoir la Parole de l’Évangile de Christ, auraient-elles pu croire que le Christ était le Sauveur du monde si, en réalité, Il n’est venu que pour une partie infime du monde ? Le Seigneur a spécifié Lui-même : « Et moi, quand je serai élevé de la terre[i.e. crucifié], je tirerai tous les hommes à moi » (Jean 12:32). Manifestement, Jésus n’a pas dit qu’Il attirerait uniquement les Élus prédestinés à Lui. Il dit clairement que, par Son sacrifice sur la terre, le salut allait être offert à toute l’humanité, selon des étapes prédéterminées, la seconde étant la Deuxième Résurrection. Vous aurez noté que, toutes les fois que Jésus parle du salut offert, Il vise « tout le monde » ou « tous les hommes ». Si tel n’était pas le cas, pourquoi ne l’a-t-Il pas dit à la façon calviniste ?

« Et si quelqu’un entend mes paroles, et ne les croit point, je ne le juge point ; car je ne suis point venu pour juger le monde, mais pour sauver le monde » (Jean 12:47). Jésus ne Se montre toujours pas calviniste, ici, ni arminien. Ce verset détruit les deux théories adverses. Les arminiens disent que tout le monde est appelé maintenant et devrait donc faire partie de l’Église. Or, l’Église est jugée maintenant et elle est composée seulement des prédestinés. Le monde n’est pas jugé maintenant ; cependant, il le sera lors de la grande moisson de la Deuxième Résurrection. Les calvinistes disent, quant à eux, que seulement 1 % de l’humanité est sauvé et que le reste périt, étant déjà jugé condamnable. Pourtant, Jésus dit ici qu’Il est venu, non pour ne sauver qu’un pourcent de la population, mais le monde, par Son sacrifice. Lors de la Deuxième Résurrection, l’humanité sera ressuscitée et alors Jésus la jugera selon son acceptation de Son Sacrifice.

Les calvinistes tentent bien de changer la signification du mot « monde » et de l’expression « tous les hommes » afin d’en restreindre la portée à une toute petite fraction de l’humanité. Toutefois, ils ne peuvent s’accrocher à rien dans les Écritures pour étayer leur assertion. La Bible ne leur donne pas raison, bien au contraire. Et à lire ces versets pourtant si clairs, on a le droit de se demander ce qui les motive à se cramponner de manière si butée.

L’apôtre Paul n’était assurément pas de l’avis des calvinistes, car il a dit : « Car cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur ; Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils viennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2:3-4). Paul ne spécifie évidemment pas que « tous les hommes » ne se réfère qu’aux Élus prédestinés et il est même présomptueux de seulement le sous-entendre sans d’autres versets qui le confirmeraient entièrement. Mais ces versets n’existent pas.

Donc, c’est dans l’esprit de ce que Paul dit ici à Timothée qu’il faut comprendre ce qu’il lui confie plus loin : « Car c’est aussi pour cela que nous travaillons, et que nous sommes en opprobre, vu que nous espérons au Dieu vivant, qui est le conservateur de tous les hommes, mais principalement des fidèles » (1 Timothée 4:10). Bien sûr que Dieu conserve tous les hommes – et particulièrement les Élus – parce que nous avons vu qu’Il veut que tous les hommes soient sauvés. Or, dans la théorie calviniste, Dieu ne veut pas conserver 99 % des êtres humains qu’Il a créés, Il veut les perdre ! Et si on demande au calviniste pourquoi Dieu a créé tant d’hommes et de femmes pour les perdre dans d’éternelles souffrances, il répond avec assurance que Dieu veut ainsi montrer Sa souveraineté…

« Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns estiment qu’il y ait du retardement, mais il est patient envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous se repentent »  (2 Pierre 3:9).

L’apôtre Pierre va dans le même sens que Paul. Les calvinistes tentent bien de restreindre l’expression « qu’aucun périsse » à la somme des Élus seulement, disant que Pierre sous-entendait que Dieu allait S’arranger pour que tous les Élus soient assurés du salut et leur donne à tous le repentir. Alors pourquoi le Seigneur Se montre-t-Il « patient envers nous » en attendant que nous nous repentions ? Est-ce donc seulement à nous, les Élus, qu’Il S’adresse par l’intermédiaire de Pierre ? « Car c’est lui qui est la victime de propitiation pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux de tout le monde »(1 Jean 2:2).

Dans le chapitre précédent, nous avons vu que « les calvinistes n’enseignent jamais en totalité l’élection inconditionnelle et son corollaire de la doctrine de la prédestination ». La raison devient de plus en plus évidente. Car en poussant leurs affirmations à leurs limites logiques, on constate que la théorie calviniste frôle le blasphème.

Selon Calvin, Dieu prédétermine le sort final de tous les hommes. Il en amène quelques-uns au salut, de force si c’est nécessaire (car l’homme n’aurait pas le libre arbitre), et tout le reste va à la perdition (les calvinistes croient au feu de « l’enfer » qui brûle éternellement les âmes sans jamais les consumer). D’après cette sotériologie, Dieu contrôle toutes les pensées, toutes les actions des hommes et tous les événements. En somme, et pour emprunter une analogie moderne, Dieu serait le Concepteur et le Programmeur et nous serions les ordinateurs. Et c’est Lui qui est au clavier.

Donc, s’il en est ainsi, comment le mal peut-il exister ? Un homme peut-il être responsable d’un péché si Dieu conduit sa pensée ? Si l’homme préalablement condamné à être perdu est créé pour pécher – puisqu’il faut bien qu’il soit pécheur pour être condamné – qui est responsable de ce péché ? La réponse est inévitable : selon le calvinisme, Dieu serait responsable des péchés des hommes, sauvés ou non, et Il serait par conséquent l’auteur du mal ! Logiquement, Dieu aurait installé le mal en Lucifer – car les anges n’auraient pas plus le libre arbitre que les hommes.

Voilà pourquoi « les calvinistes n’enseignent jamais en totalité l’élection inconditionnelle et son corollaire de la doctrine de la prédestination ». Ils doivent cacher ce qui s’avère la plus grande faille du calvinisme et, ne comprenant pas la fonction de la Deuxième Résurrection, ils se croient obligés d’avoir recours à cet expédient pour expliquer le sort des perdus.

Tous les cinq points (T.U.L.I.P.) du calvinisme subissent l’impact de cette mauvaise interprétation des Écritures. Or, voyez ce qu’a dit l’apôtre Jacques : « Quand quelqu’un est tenté, qu’il ne dise point : je suis tenté de Dieu ; car Dieu ne peut être tenté par le mal, et aussi ne tente-t-il personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise » (Jacques 1:13). Si Dieu influençait continuellement à pécher sous prétexte qu’Il a décidé que cette personne doit être perdue, c’est qu’Il tenterait sans cesse au mal. Le calviniste ne peut échapper au piège dans lequel l’amène sa théologie insidieuse, étant donné que, d’après lui, Dieu pré-ordonne toute pensée et toute action de l’homme, le privant de libre arbitre ou de libre-choix. Les perdus ne peuvent être tenus responsables des péchés qu’ils commettent, car ils ne font que ce que Dieu leur commande – dans leur cas, de pécher. La conclusion est inéluctable : Dieu aurait créé le mal. Bien sûr, puisqu’Il aurait créé des êtres humains avec l’idée de les faire périr à cause de leurs péchés ! L’apôtre Jacques n’a donc pas de justification pour dire que Dieu ne tente personne puisqu’Il n’est pas tenté par le mal, car, d’après le calvinisme, Dieu provoque les pécheurs à commettre le mal tous les jours. Qui croirons-nous donc : l’apôtre Jacques ayant écrit sous l’inspiration divine, ou Jean Calvin ayant écrit sous une autre inspiration qui fait de Dieu un Être malfaisant ?

Quant à l’arminien, qui ne saisit pas davantage la Deuxième Résurrection, il ne fait pas mieux que le calviniste et tente aussi de faire entrer les morceaux du casse-tête l’un dans l’autre au hasard, à grands coups de marteau. L’arminianisme prêche un salut conditionnel, certes, mais aussi universel, car, d’après lui, tous les hommes sont appelés maintenant au salut, depuis Adam et Ève. Apparemment, Dieu pourvoirait tout le monde de Sa grâce prévenante et les humains doivent aujourd’hui accepter ou refuser Son offre de salut. Cela sous-entend qu’au préalable, tous les hommes ont entendu parler de Jésus, de Son Évangile et, bien entendu, du sacrifice de Christ. Mais force est de constater que tel n’a pas été le cas.

« Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. Mais comment invoqueront-ils celui en qui ils n’ont point cru ? et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont point entendu parler ? et comment en entendront-ils parler s’il n’y a quelqu’un qui leur prêche ? Et comment prêchera-t-on sinon qu’il y en ait qui soient envoyés ? ainsi qu’il est écrit : ô que les pieds de ceux qui annoncent la paix sont beaux, les pieds, dis-je, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! » (Romains 10:13-15).

Pour l’arminien, la résistance à la grâce de Dieu consiste à ne pas vouloir écouter un chrétien qui insiste pour lui parler de « Jésus dans son cœur ». L’évangélisation de ces « missionnaires », dont l’approche est souvent irritante, suffit à repousser le non-croyant et sert de prétexte pour cataloguer de perdus ceux qui réagissent négativement à cet « appel » qui ne vient pas de Dieu. Or, la perdition n’a rien à voir avec la résistance aux « missionnaires ».

Depuis Adam et Ève, combien de milliards de gens n’ont jamais entendu parler ou même prononcer le nom de Jésus-Christ ? Et pourtant, en parlant de Lui, Pierre a dit : « Et il n’y a point de salut en aucun autre : car aussi il n’y a point sous le ciel d’autre Nom qui soit donné aux hommes par lequel il nous faille être sauvés » (Actes 4:12). Des peuples, des nations, des civilisations entières, ayant existés avant et après Jésus-Christ/homme, ont vécu sans avoir eu cette bonne nouvelle. Comment auraient-ils pu ? Il n’y avait personne d’envoyé vers eux. Pensez aux Aztèques, aux Mayas, aux Incas, aux autochtones d’Amérique avant l’arrivée des Européens. Pensez au monde pré-diluvien, aux empires de l’époque des prophètes, en Asie, en Afrique, partout où l’Évangile n’a jamais pu se rendre, ou qu’il n’existait pas encore. D’après l’arminianisme, Dieu va tous les condamner pour avoir ignoré ce qu’il leur était impossible de savoir.

Si Dieu a distribué Sa grâce sur toute la terre depuis Adam et Ève, à toutes les époques, dans le but de sauver tout le monde dès maintenant, nous devons en venir à la conclusion que Dieu a lamentablement échoué. Il n’a pas été capable d’influencer 99 % de la population mondiale et donc… Satan est plus fort que Dieu !

Vous admettrez que cela n’a aucun sens. Et nous ne pouvons que constater que, ni l’arminianisme, ni le calvinisme n’explique convenablement et bibliquement le Plan de Salut de Dieu pour les hommes.

La Bible dit néanmoins que Dieu a créé les hommes pour les sauver et leur donner la vie éternelle, devenant ainsi Ses enfants. Et c’est ce qu’Il va faire. La première étape fut le sacrifice de Jésus-Christ et Son sang versé qui permet d’effacer nos péchés. Ce sacrifice était planifié avant que Dieu ne crée l’univers. La seconde étape est l’appel des Élus qui sont destinés au salut avant les autres. L’étape suivante sera la Deuxième Résurrection prenant place après le règne millénaire de Jésus-Christ sur terre. La dernière étape sera l’extermination des rebelles incorrigibles qui refusent l’offre de salut.

LE JUGEMENT

Arminiens et calvinistes s’entendent pour dire que la Deuxième Résurrection est une condamnation des méchants, soit plus ou moins 99 % de la population, car, pour eux, jugement = condamnation.

Mais est-ce vrai ? Est-ce biblique ? Étudions d’abord cette question. Nous allons voir quelques passages des Écritures qui nous révèlent que le mot « jugement » n’est pas synonyme de « condamnation », de même que le verbe « juger » ne signifie pas automatiquement « condamner ».

« Mais l’Eternel sera assis éternellement ; il a préparé son trône pour juger ; et il jugera le monde avec justice, et fera droit aux peuples avec équité. Et l’Eternel sera une haute retraite à celui qui sera foulé, il lui sera une haute retraite au temps qu’il sera dans l’angoisse » (Psaume 9:7-8).

Il ne peut y avoir qu’un seul moment de l’histoire où cet événement puisse avoir lieu : à la Deuxième Résurrection, lorsque les nations de toute l’histoire de l’humanité seront ressuscitées pour se retrouver devant le Grand Trône Blanc de Jésus-Christ, au jour du Jugement que nous voyons décrit dans Apocalypse 20:11-12 que nous étudierons plus loin. Dans ce passage des Psaumes, vous remarquerez que le Christ jugera le monde entier et fera droit au peuple avec équité. Il ne s’agit donc pas d’une condamnation automatique, mais d’un juste jugement, une évaluation qui déterminera le sort de chacun. Le verdict viendra après le jugement.

« Il appellera les cieux d’en haut, et la terre, pour juger son peuple, en disant : Assemblez-moi mes bien-aimés qui ont traité alliance avec moi sur le sacrifice » (Psaume 50:4-5).

Ceci est une allusion directe au Corps de Christ, l’Église, les Élus prédestinés au salut, qui ont traité alliance avec Dieu sur le sang de Jésus-Christ. Dieu juge Son peuple maintenant : « Mais si quelqu’un souffre comme Chrétien, qu’il n’en ait point de honte, mais qu’il glorifie Dieu en cela. Car il est temps que le jugement commence par la maison de Dieu ; or s’il commence premièrement par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent point à l’Evangile de Dieu ? » (1 Pierre 4:16-17).

L’Église passe maintenant en jugement selon sa fidélité envers l’Évangile de Dieu. Le mot « jugement » vous semble-t-il avoir la signification de « condamnation » ? Assurément pas, car « il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, lesquels ne marchent point selon la chair, mais selon l’Esprit » (Romains 8:1). L’Église n’est pas condamnée parce qu’elle applique sur elle la justification et la sanctification qui nous viennent du sacrifice rédempteur de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, et le verdict de Son jugement est l’innocence, la non-culpabilité. Pourquoi le reste du monde ne pourrait-il pas bénéficier de cette grâce salvatrice et révélatrice lorsque le bon moment sera venu, à la Deuxième Résurrection ?

« Nous rugissons tous comme des ours, et nous ne cessons de gémir comme des colombes ; nous attendions le jugement, et il n’y en a point ; la délivrance, et elle s’est éloignée de nous. Car nos forfaits se sont multipliés devant toi, et chacun de nos péchés a témoigné contre nous ; parce que nos forfaits sont avec nous, et nous connaissons nos iniquités » (Ésaïe 59:11-12).

Dieu ne parle définitivement pas le même langage que les théologiens pseudo-chrétiens, car Il compare ici le jugement à une délivrance. Le prophète se languit de voir le jugement, mais il ne vient pas et il ne se sent pas délivré. Donc, le jugement est une délivrance ; et c’est précisément ce que sera le jugement du Grand Trône Blanc : une délivrance pour l’humanité. Poursuivons ce passage : « Qui sont de pécher et de mentir contre l’Eternel, de s’éloigner de notre Dieu, de proférer l’oppression et la révolte ; de concevoir et prononcer du cœur des paroles de mensonge. C’est pourquoi le jugement s’est éloigné et la justice s’est tenue loin ; car la vérité est tombée par les rues, et la droiture n’y a pu entrer » (Vs 13-14).

Ésaïe dit ici que les péchés du peuple ont éloigné le jugement en comparant celui-ci à la justice. Le sens du mot « jugement » est franchement différent de celui que lui donnent les théologiens d’églises. Eux disent que ce sont les péchés du monde qui lui apporteront le jugement ; alors qu’ici, le jugement s’éloigne de ceux qui commettent iniquité. Donc, le jugement de Dieu est délivrance et justice, et non pas uniquement condamnation.

Comme nous l’avons dit, le jugement vient d’abord, car il s’agit d’une évaluation des actions, un examen des paroles et des pensées d’une personne jugée selon les standards des Écritures. Puis, à la fin du jugement, le juge rend un verdict d’innocence ou de culpabilité. C’est la justice de Dieu dont nous serons témoins lors de la Deuxième Résurrection.

« Quand le juste se détournera de sa justice, et qu’il commettra l’iniquité, il mourra pour ces choses-là. Et quand le méchant se détournera de sa méchanceté, et qu’il fera ce qui est juste et droit, il vivra pour ces choses-là. Et vous avez dit : la voie du Seigneur n’est pas bien réglée ! Je vous jugerai, maison d’Israël, chacun selon sa voie » (Ézéchiel 33:18-20).

Portez attention à ce que Dieu dit, ici, vous qui croyez que « jugement » égale « condamnation ». Dieu juge aussi bien le juste que le méchant et celui qui se détourne du mal est jugé non-coupable.

« Et quand il surviendra quelque procès, ils assisteront au jugement, et jugeront suivant les lois que j’ai données ; et ils garderont mes lois et mes statuts dans toutes mes solennités, et ils sanctifieront mes Sabbats » (Ézéchiel 44:24).

Voilà le vrai sens du mot « jugement » : une évaluation, un examen, une audience, une estimation, une appréciation selon les lois que Dieu a données. Un jugement est effectué lors d’un procès où l’on examine les actions d’une personne en les évaluant selon les lois en vigueur. Puis, quand le jugement est terminé, le juge rend son verdict à savoir si la personne est innocente des charges portées contre elle, ou si elle est coupable des chefs d’accusation. Le jugement de Dieu est Son évaluation des actions d’une personne et de ses motifs profonds comparés aux instructions se trouvant dans les Écritures (le Code de Lois divin) données par Dieu. En ce moment, l’Église est la première à passer en examen de la sorte et elle est trouvée non-coupable, car les chefs d’accusation disparaissent par l’action du sacrifice de Jésus-Christ. C’est pour cela que, même jugés, les Élus sont innocentés.

« Ainsi a dit le Seigneur l’Eternel : Princes d’Israël, qu’il vous suffise ; ôtez la violence et le pillage, et faites jugement et justice ; ôtez vos extorsions de dessus mon peuple, dit le Seigneur l’Eternel » (Ézéchiel 45:9).

Voyez, les princes exerçaient leur violence et leurs extorsions sur le peuple, et Dieu leur commande de cesser cela en faisant plutôt jugement et justice. Alors qu’ils sont condamnables, Dieu leur ordonne de bien juger. Non pas de condamner, mais de juger justement.

« Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car de tel jugement que vous jugez, vous serez jugés ; et de telle mesure que vous mesurerez, on vous mesurera réciproquement. Et pourquoi regardes-tu le fétu qui est dans l’œil de ton frère, et tu ne prends pas garde à la poutre dans ton œil ? Ou comment dis-tu à ton frère : Permets que j’ôte de ton œil ce fétu, et voilà, tu as une poutre dans ton œil. Hypocrite, ôte premièrement de ton œil la poutre, et après cela tu verras comment tu ôteras le fétu de l’œil de ton frère » (Matthieu 7:1-5).

Y a-t-il contradiction entre cette parole de Christ qui semble dire de ne pas juger et celle qu’Il a inspirée à Paul qui nous exhorte à savoir juger ?

« Ne savez-vous pas que les Saints jugeront le monde ? or si le monde doit être jugé par vous, êtes-vous indignes de juger des plus petites choses ? Ne savez-vous pas que nous jugerons les Anges ? combien plus donc devons-nous juger des choses qui concernent cette vie ? » (1 Corinthiens 6:2-3).

Il n’y a pas contradiction, il y a complémentarité. Jésus nous enseigne qu’il nous faut être dignes de juger, sinon le jugement pourrait se retourner contre nous. Paul nous dit qu’un jour, nous serons dignes de juger le monde et les Anges. Beaucoup d’hypocrites scrutent les faits et gestes des autres pour tenter de les prendre en défaut à la moindre occasion, celle-ci ne servant que de prétexte à la critique et au rehaussement de leur image. Mais pendant qu’ils font cela, ils ne s’occupent pas d’eux-mêmes et de leurs propres défauts. Ils seront jugés aussi sévèrement qu’ils ont jugé les autres.

Il y a un jugement qui n’appartient qu’à Dieu. Voyant dans le fond du cœur des hommes, Il est le seul habilité à déterminer le sort final de chacun. Nous, nous pouvons juger des actions, mais pas du cœur qui motive les actions. C’est de cet autre jugement dont parle Paul, le jugement que nous pouvons et que nous devons faire : juger des choses, mais pas des personnes qui les font. Voilà pourquoi nous ne devons jamais présumer du sort final de quelqu’un. Dieu a laissé ce jugement à Jésus-Christ : « Car le Père ne juge personne, mais Il a donné tout jugement au Fils » (Jean 5:22).

Et c’est ce qu’Il va faire à la Deuxième Résurrection, comme nous le verrons plus loin.

« Et ne jugez point, et vous ne serez point jugés ; ne condamnez point, et vous ne serez point condamné » (Luc 6:37). Nous voyons ici une des raisons pour lesquelles les théologiens d’églises ne comprennent pas la signification de la Deuxième Résurrection. Les gens sont prompts à juger dans le dessein de pouvoir condamner. Cela leur confère un semblant d’autorité et leur donne de l’importance. Et ainsi, sans preuves bibliques, « jugement » est devenu synonyme de « condamnation ». Beaucoup de pasteurs et d’évangélistes du passé – et même encore aujourd’hui – se servaient de cette condamnation pour rehausser leur prestige et se donner du pouvoir sur la congrégation. Jésus-Christ ne veut pas de ça dans Son Église.

« Car le Père ne juge personne ; mais il a donné tout jugement au Fils ; afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père ; celui qui n’honore point le Fils, n’honore point le Père qui l’a envoyé » (Jean 5:22-23). Notez bien : le jugement est remis au Fils afin que les hommes L’honorent ! Ce jugement ne peut pas être synonyme de « condamnation ».

« Et Jésus dit : je suis venu en ce monde pour exercer le jugement, afin que ceux qui ne voient point, voient ; et que ceux qui voient, deviennent aveugles » (Jean 9:39). À ceux qui croient que le jugement est une condamnation, comment peuvent-ils expliquer que Jésus dit ici qu’Il est venu juger ceux qui ne voient point, spirituellement parlant, afin qu’ils voient et comprennent l’Évangile ? Le jugement est donc bien ce qu’il est, c’est-à-dire, une mesure d’évaluation et non uniquement une condamnation immédiate et automatique. N’oubliez pas que la sentence vient après le jugement : coupable ou non-coupable. Dans ce passage, les aveugles qui recouvrent la vue sont jugés innocents, tandis que ceux qui croient voir sont rendus aveugles et jugés coupables.

« Car comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, aussi Dieu les a livrés à un esprit dépourvu de tout jugement, pour commettre des choses qui ne sont nullement convenables » (Romains 1:28). Dans ce verset, comme ailleurs, on ne saurait remplacer le mot « jugement » par le mot « condamnation » sans altérer gravement le sens de la Parole de Dieu et la rendre absurde. Ce que Paul dit, c’est que ceux qui ne connaissent pas Dieu sont livrés à un esprit incapable de porter un bon jugement sur les choses, une bonne appréciation des gens, une évaluation adéquate des circonstances pour les considérer à la lumière des faits. Bien sûr, cela contredit le sens donné sans jugement… au mot « jugement » par les églises du monde.

« Mais par ta dureté, et par ton cœur qui est sans repentance, tu t’amasses la colère pour le jour de la colère, et de la manifestation du juste jugement de Dieu : Qui rendra à chacun selon ses œuvres ; savoir la vie éternelle à ceux qui persévérant à bien faire, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité. Mais il y aura de l’indignation et de la colère contre ceux qui sont contentieux, et qui se rebellent contre la vérité, et obéissent à l’injustice » (Romains 2:5-8).

Voilà un passage particulièrement révélateur en ce qui regarde le jugement de Dieu et démontre sa véritable fonction dans les Écritures. Il y a un jugement et deux verdicts opposés : un d’innocence et l’autre de culpabilité. Il s’agit de l’examen de la vie comportementale de chaque être humain, principalement lors de la Deuxième Résurrection, avant qu’il ou elle ne reçoive une sentence ou un décret final : soit la vie éternelle à ceux qui acceptent le salut de Dieu et choisissent la voie du bien ; soit la mort éternelle à ceux qui refusent le salut, se rebellent contre Dieu, ont un cœur dur et sans repentance et choisissent la voie du mal. C’est ce jugement qui va se produire à la Deuxième Résurrection, quand tous les êtres humains de l’histoire (sauf les ressuscités de la Première Résurrection déjà immortels) seront ramenés à la vie pour être évalués selon les Écritures.

« Non sans doute ! mais que Dieu soit véritable, et tout homme menteur; selon ce qui est écrit : afin que tu sois trouvé juste en tes paroles, et que tu aies gain de cause quand tu es jugé. Or si notre injustice recommande la justice de Dieu, que dirons-nous ? Dieu est-il injuste quand il punit ? (je parle en homme.) Non sans doute ! autrement, comment Dieu jugera-t-il le monde ? » (Romains 3:4-6).

Comment une personne pourrait-elle être condamnée si elle a gain de cause en ayant été trouvée juste dans ses propos parce qu’elle s’en tient aux Paroles de Dieu qui ne peut mentir ? Mais si elle s’en tient à son injustice, Dieu, qui juge avec une parfaite justice, ne sera pas injuste en la punissant, parce que Son jugement est juste pour tous.

« Car si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions point jugés. Mais quand nous sommes jugés, nous sommes enseignés par le Seigneur, afin que nous ne soyons point condamnés avec le monde » (1 Corinthiens 11:31-32).

Ce passage nous donne l’occasion de faire un petit exercice pratique. Si vous êtes de ceux qui croient que « juger » veut dire « condamner », prenez le temps de vérifier votre assertion en remplaçant dans ce passage les conjugaisons du verbe « juger » par le verbe « condamner ». Notez également que le mot « condamner » se trouve réellement en fin de citation pour montrer la différence entre les deux verbes, en disant que s’ils sont bien jugés, les saints ne sont cependant pas condamnés. Jugez vous-mêmes ensuite si le passage garde son sens initial : « Car si nous nous “condamnions” nous-mêmes, nous ne serions point “condamnés”. Mais quand nous sommes “condamnés”, nous sommes enseignés par le Seigneur, afin que nous ne soyons point condamnés avec le monde. »

Nous constatons que les phrases deviennent ridicules et changent de sens. Nous ne pouvons donc pas alterner les mots « juger » et « condamner », car ce ne sont pas des synonymes. Toutefois, l’on pourrait changer le mot « juger » par le mot « évaluer » ou « mesurer » en conservant son sens. Amusez-vous à faire le même exercice avec le passage que voici :

« Mes frères, nous devons toujours rendre grâces à Dieu à cause de vous, comme il est bien raisonnable, parce que votre foi s’augmente beaucoup, et que votre charité mutuelle fait des progrès. De sorte que nous-mêmes nous nous glorifions de vous dans les Eglises de Dieu, à cause de votre patience et de votre foi dans toutes vos persécutions, et dans les afflictions que vous soutenez ; qui sont une manifeste démonstration du juste jugement de Dieu ; afin que vous soyez estimés dignes du Royaume de Dieu, pour lequel aussi vous souffrez » (2 Thessaloniciens 1:3-5).

Encore ici, nous voyons que faire du mot « jugement » un synonyme de « condamnation » n’a aucun sens, car les saints subissaient des afflictions et des persécutions en vue de leur sanctification pour les rendre dignes d’accéder au Royaume de Dieu et c’était une manifeste démonstration du juste jugement de Dieu. Loin d’être une condamnation, ce jugement est au contraire un outil de perfectionnement et un examen qui, au final, mène à d’immenses bénédictions éternelles. Nous avons vu que l’Église est jugée maintenant, quotidiennement. Mais elle n’est pas trouvée coupable et elle sera sans tache ni ride lors de son entrée dans le Royaume. Il est donc navrant de voir les églises du christianisme moderne persister à croire que la Deuxième Résurrection ne peut être qu’une condamnation.

Or, nous allons voir que, lors de cette Deuxième Résurrection, les hommes et les femmes de toute l’histoire de l’humanité vont également avoir leur période de juste jugement de Dieu par lequel ils seront évalués selon leur attitude, leur comportement et leur libre-choix en regard de l’offre du salut. À la fin de cette période, viendra le verdict du sort final de chaque personne. Cet enseignement est biblique et aucun verset ne le contredit.

« Et comme il est ordonné aux hommes de mourir une seule fois, et qu’après cela suit le jugement… » (Hébreux 9:27). Si le mot « jugement » était synonyme de « condamnation », cela voudrait dire qu’il est ordonné que tous les hommes soient condamnés, ce qui inclurait tous les saints à partir d’Abel le juste jusqu’au dernier converti avant le retour de Christ. C’est évidemment un non-sens puisque l’Église n’est pas condamnée. Donc, le jugement dont il est question dans ce verset du livre aux Hébreux n’est définitivement pas une condamnation.

« Les nations se sont irritées, mais ta colère est venue, et le temps des morts est venu pour être jugés, et pour donner la récompense à tes serviteurs les Prophètes, et aux Saints, et à ceux qui craignent ton Nom, petits et grands, et pour détruire ceux qui corrompent la terre » (Apocalypse 11:18).

Ces morts dont parle ce verset et qui sont ramenés à la vie seront-ils condamnés parce qu’ils sont jugés ? Bien sûr que non, ce sont les prophètes et les saints qui se réveillent à la Première Résurrection ; ils reçoivent la récompense de la vie éternelle, car ils craignent le nom de Dieu. Le Seigneur jugera aussi ceux qui corrompent la terre et leur sentence sera leur destruction. Remarquez bien, Dieu ne les enverra pas dans un feu pour qu’ils brûlent éternellement sans se consumer, non, Il les détruira.

« Seigneur, qui ne te craindra, et qui ne glorifiera ton Nom ? car tu es Saint toi seul, c’est pourquoi toutes les nations viendront et se prosterneront devant toi ; car tes jugements sont pleinement manifestés » (Apocalypse 15:4).

Lorsque les jugements de Dieu seront pleinement manifestés, est-ce que les nations vont périr sous le coup d’une condamnation globale ? Non, elles se présenteront devant le Seigneur pour se prosterner devant Lui en signe de soumission et d’adoration. Cet événement ne s’est encore jamais produit et reste à venir. Mais quand ? Bien sûr, il ne peut s’agir que de la Deuxième Résurrection où toutes les nations de l’histoire de l’humanité seront ressuscitées et évaluées selon les Écritures. Elles reconnaîtront pour la première fois leur Créateur et Rédempteur.

La Deuxième Résurrection

Après ce long préambule, vous demanderez sans doute quand aura lieu cette fameuse Résurrection de toute l’humanité. Où, dans la Bible, cet événement est-il décrit ? Eh bien, le voici :

« Bienheureux et saint est celui qui a part à la première résurrection ; la mort seconde n’a point de puissance sur eux, mais ils seront Sacrificateurs de Dieu, et de Christ, et ils régneront avec lui mille ans. Et quand les mille ans seront accomplis, Satan sera délié de sa prison … Et le Diable qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre … Puis je vis un grand trône blanc, et quelqu’un assis dessusJe vis aussi les morts grands et petits se tenant devant Dieu, et les Livres furent ouverts ; et un autre Livre fut ouvert, qui était le Livre de vie ; et les morts furent jugés sur les choses qui étaient écrites dans les Livres, c’est-à-dire, selon leurs œuvres » (Apocalypse 20:6-7, 10, 11-12).

La Première Résurrection aura lieu lors du Retour de notre Seigneur Jésus-Christ, Lequel mettra un terme aux gouvernements humains incapables de produire la paix. Cette Première Résurrection est destinée aux Élus de Dieu formant, depuis Abel le juste, l’Église de Christ, les prédestinés au salut, les premiers-nés de la Famille de Dieu, la sacrificature royale. Ils régneront sur terre en tant que rois sous l’autorité directe de Christ, le Roi des rois, pendant mille ans durant lesquels Satan et ses démons seront enfermés dans l’abîme. Au bout de ces mille ans, Satan sera relâché et tentera une dernière rébellion contre le Christ-Roi. Mais il sera à nouveau défait et jeté dans la géhenne.

Ensuite, Christ établira Son trône de justice pour porter un grand jugement et Il ressuscitera tous les êtres humains ayant vécu sur terre depuis Adam et Ève. Nous parlons ici de quelques dizaines de milliards d’hommes et de femmes ayant fait partie de nombreuses nations différentes, d’innombrables cultures, de toutes sortes de civilisations sous tout genre de régimes politiques et de toutes les conditions sociales. La forte majorité de ces êtres humains aura vécu une vie en n’ayant jamais su pourquoi elle avait existé.

Mais les voilà maintenant ressuscités à la vie, en pleine santé, entourés de personnes à l’aspect imposant, mais rassurant : les Élus de Christ. Et pour couronner leur surprise, ce Jésus, qui apposa si fortement Sa marque dans l’histoire, est maintenant assis sur un trône blanc grandiose et va régner sur eux en les instruisant enfin sur la raison de leur existence.

Des « livres » sont ouverts devant le Seigneur et devant la foule immense. Et un autre livre, appelé le « Livre de Vie » est installé bien en vue. Quels sont tous ces livres ? Dans la majorité des églises, comment en est-on venu à prendre pour acquis que ces livres contiennent toutes les actions, bonnes et mauvaises, que chaque être humain a posées dans sa vie antérieure et qu’il sera jugé, c’est-à-dire, condamné en fonction de ces actions ? Cette théorie, pour laquelle on est incapable de produire une seule preuve biblique, n’est basée que sur l’imagination délirante d’hommes pseudo-chrétiens toujours attachés aux coutumes païennes.

Nous pouvons un peu le comprendre de la part de l’Église catholique dont le « salut » est fondé sur les œuvres, mais qu’en est-il des églises protestantes qui proclament croire en la grâce seule ? Parce qu’il est bien dit que « les morts seront jugés sur les choses qui étaient écrites dans les livres ». S’il s’agit des œuvres des hommes et qu’ils sont jugés par leurs œuvres, alors le salut vient des œuvres de la loi et non pas par la foi, ce qui contredit complètement le reste de l’Évangile de Christ. Les arminiens et les calvinistes n’ont que cette fausse théorie qui puisse s’harmoniser avec leur conception de la Deuxième Résurrection comme en étant une de condamnation pour 99 % de la population d’êtres humains. Par conséquent, la véritable identité de ces livres leur échappe.

« Livres » est la traduction française du mot grec biblion qui veut aussi dire « rouleau », « parchemin ». Quant au mot « Livre » de Vie, il traduit biblios. Il saute aux yeux que biblion est à l’origine de notre mot « Bible ». Nous n’avons donc pas à chercher très loin pour comprendre que les livres qui seront ouverts devant la foule des ressuscités sont les livres de la Bible et que ces gens-là seront jugés d’après les choses qui y sont écrites, exactement de la même manière que les Élus de l’Église sont en ce moment jugés selon ce qui est écrit dans le même Évangile. Les hommes seront jugés de par leur réaction face à l’Évangile et ils auront le choix de l’accepter ou de le refuser. Ceux qui l’accepteront verront leur nom inscrit dans le Livre de Vie de l’Agneau.

Car en effet, pourquoi amener le Livre de Vie devant cette foule immense ? L’arminianisme et le calvinisme disent que les ressuscités de la Deuxième Résurrection sont destinés au feu de la géhenne. Pourquoi sortir le Livre de Vie, alors ? Parce que le jugement du Grand Trône Blanc n’est pas une condamnation et que beaucoup de gens de cette Résurrection vont se convertir et voir leur nom écrit dans ce Livre de Vie de l’Agneau. Mais ils seront auparavant évalués d’après les Paroles se trouvant dans les autres livres.

Jésus a dit : « Il est écrit ; que l’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole de Dieu » (Luc 4:4). Le pain maintient la vie physique, mais la Parole de Dieu donne la vie éternelle. Jésus Se référait à l’homme en général, pas à une infime partie de la population. Et lorsque Dieu donne un commandement, Il pourvoit toujours aux moyens de sa réalisation. Or, force est de constater que l’écrasante majorité de la population mondiale de l’histoire de l’humanité n’a jamais eu accès à cette Parole vivifiante. Rappelons-nous :

« Mais comment invoqueront-ils celui en qui ils n’ont point cru ? et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont point entendu parler ? et comment en entendront-ils parler s’il n’y a quelqu’un qui leur prêche ? Et comment prêchera-t-on sinon qu’il y en ait qui soient envoyés ? ainsi qu’il est écrit : ô que les pieds de ceux qui annoncent la paix sont beaux, les pieds, dis-je, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! Mais tous n’ont pas obéi à l’Evangile ; car Esaïe dit : Seigneur, qui est-ce qui a cru à notre prédication. La foi donc est de l’ouïe ; et l’ouïe par la parole de Dieu » (Romains 10:14-17).

À la Deuxième Résurrection, les hommes et les femmes nouvellement revenus à la vie auront la Parole de Dieu devant eux en Personne et par écrit. L’Évangile leur sera enseigné pour la première fois, dans un très grand nombre de cas. Et osons croire que la plupart choisiront d’accepter l’offre gracieuse du salut et de la vie éternelle. À la fin du jugement, Dieu rendra Son verdict pour chaque être humain. Ceux qui auront fait le bon choix auront la vie éternelle, mais les rebelles qui ne veulent pas voir Dieu régner sur eux seront jetés dans l’étang de feu. C’est à ce moment-là que tous les autres rebelles de l’histoire seront également ressuscités pour recevoir leur sentence. C’est ce que nous lisons dans Apocalypse 20:13-15 :

« Et la mer rendit les morts qui étaient en elle, et la mort et l’enfer [la tombe, le séjour des morts] rendirent les morts qui étaient en eux ; et ils furent jugés chacun selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu : c’est la mort seconde. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit au Livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. »

Il s’agit de la Troisième Résurrection, celle des méchants qui, en toute conscience et dans l’exercice de leur libre-choix, rejettent Dieu en commettant le péché impardonnable, ce péché qui ne peut être effacé et pardonné parce que son auteur refuse de s’en repentir. Vous remarquerez ici, qu’il n’y a pas de livres d’ouverts et que l’on n’a pas sorti non plus le Livre de Vie. Bon nombre de gens croient que le verset 13 n’est qu’une répétition de ce qui se passe au verset 12, mais ce n’est pas le cas. Il s’agit bien des rebelles qui sont ressuscités afin de payer aussi l’amende de leurs péchés par leur mort éternelle, leur destruction totale et finale.

Le concept si répandu de « l’enfer éternel » où les âmes des méchants brûlent éternellement sans se consumer est un non-sens, car leurs péchés ne seraient alors jamais effacés, mais seraient éternellement entretenus. Ce qui sous-entend que le mal existerait pour toujours en quelque part dans l’univers, Dieu ne pouvant ou ne voulant pas l’enrayer. Toutefois, après Apocalypse 20:15, le mal cessera d’exister.

Dans le chapitre suivant de l’Apocalypse, nous voyons un nouveau ciel et une nouvelle terre sur laquelle Dieu le Père descend pour habiter avec toute l’humanité, c’est-à-dire, les Élus de la Première Résurrection, devenus l’Épouse de Christ, et les Sauvés de la Deuxième Résurrection. Plus loin dans ce chapitre, nous lisons quelque chose de fort intéressant :

« Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à la faveur de sa lumière ; et les Rois de la terre y apporteront ce qu’ils ont de plus magnifique et de plus précieux. Et ses portes ne seront point fermées de jour ; or il n’y aura point là de nuit. Et on y apportera ce que les Gentils ont de plus magnifique et de plus précieux » (Apocalypse 21:24-26).

D’où croyez-vous que proviennent ces nations de sauvés, si ce n’est de la Deuxième Résurrection ? Notez que sur ces nations, il y a des Rois qui règnent : qui sont-ils ? Parlant à l’Église, l’apôtre Pierre a dit : « Mais vous êtes la race élue, la Sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière » (1 Pierre 2:9). L’Église forme la race des Élus, les prédestinés au salut, les prémices consacrées à Dieu, d’où son qualificatif de Sacrificature royale. Jésus-Christ est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Ces rois et ces seigneurs ne sont pas ceux du monde, mais l’Église de Christ, l’Israël de Dieu.

Les sauvés de la Deuxième Résurrection ne sont pas l’Israël de Dieu, mais les Gentils. Toutefois, ce titre n’aura plus rien de honteux et de péjoratif ; il ne sera plus synonyme de païen. Il établira simplement la distinction entre l’Épouse de Christ et les nations.

La Première Résurrection est de loin la meilleure (Hébreux 11:35), mais la Seconde sera aussi une grande bénédiction, et non pas la terrible condamnation sous-entendue par les théologiens de ce monde qui aiment faire peur aux membres pour assoir leur prestige.

Cette Deuxième Résurrection sera basée sur un élément que les calvinistes refusent de reconnaître : le libre arbitre de l’homme. Nous allons discuter de ceci dans le chapitre suivant.

 




D.585 – Le Salut – Peut-on le mériter ? Une fois acquis, peut-on le perdre ? – Chapitre 1

LE LIBRE CHOIX EXISTE-T-IL ?

Par Roch Richer

INTRODUCTION

« Prenez garde que personne ne vous gagne par la philosophie, et par de vains raisonnements conformes à la tradition des hommes et aux éléments du monde et non point à la doctrine de Christ. »

Colossiens 2:8

Très peu de gens prennent conscience que les doctrines autour desquelles se sont construites leurs églises dites chrétiennes ont été en grande partie influencées par les grands courants philosophiques de l’antiquité, principalement grecs et romains. L’apôtre Paul, qui a écrit cette mise en garde à l’adresse des frères et sœurs de Colosse, savait parfaitement de quoi il parlait, lui qui avait été instruit dans le judaïsme aux pieds de Gamaliel qui lui enseignait cette tradition des hommes – et que Christ avait pourfendue avec véhémence.

Nous pouvons relever un grand nombre de ces doctrines pseudo-chrétiennes qui polluent les églises et démontrer leur origine païenne. Dans la présente série de documents, nous allons plus particulièrement aborder la question du Plan de salut de Dieu pour les hommes, vaste sujet au centre de l’Évangile de Christ.

Comme l’on peut s’y attendre, il y a, au sein des églises, toutes sortes de sotériologies, c’est-à-dire, des conceptions de doctrines au sujet du salut et l’obtention de la vie éternelle. Mais les deux systèmes doctrinaux qui ressortent franchement du lot sont l’arminianisme et le calvinisme.

Nous commencerons par passer en revue ces théories en examinant leurs principales doctrines telles qu’elles se présentent dans leurs énoncés respectifs. Puis, nous allons relever les erreurs les plus flagrantes par rapport à ce que disent les Écritures en réalité.

CHAPITRE 1

L’arminianisme

L’arminianisme est un courant théologique protestant fondé au début du 17e siècle sur la base des idées du théologien néerlandais Jacobus Arminius, dont le nom d’origine était Hermann

       Jacobus Arminius

Armenzoon (1560-1609). Sa vision théologique exprimait une tentative de modération des doctrines du calvinisme, notamment sur l’interprétation de la prédestination.

Les vues arminiennes les plus centrales sont que la grâce divine, préparant la régénération, est universelle, et que la grâce justifiante, autorisant la régénération, est résistible, et donc, de par le libre-choix de l’homme, toute personne peut choisir, soit de résister à la grâce de Dieu, soit de lui céder. Jacobus Arminius rejeta la théorie de l’élection divine inconditionnelle calviniste. Il proposa plutôt une théorie de l’élection conditionnelle. Suite à son décès, les partisans d’Arminius rédigèrent une Remontrance (1618) comportant cinq articles exprimant leurs points de divergences avec le calvinisme plus strict de la ConfessioBelgica. En réplique aux cinq articles des Remontrants arminiens, les calvinistes émirent une publication portant le nom de Canons de Dordrecht (1618) composés de cinq points du calvinisme (T.U.L.I.P., dans leur appellation anglaise).

De nos jours, les partisans de l’arminianisme trouvent leur place dans un certain nombre de dénominations protestantes. Parfois, plusieurs autres théologies, comme le calvinisme, coexistent dans une même dénomination, sans doute dans le but de satisfaire à toutes les oreilles, ce qui démontre le flou théologique de ces églises.

Les cinq articles des Remontrants arminiens s’élaborent comme suit :

  1. Élection conditionnelle

Cet article rejette le fait que l’élection dans le Christ soit inconditionnelle. Il affirme plutôt que l’élection est conditionnelle à la foi en Christ et que Dieu choisit de sauver ceux qui, selon Sa prescience, auront foi en Lui.

  1. Expiation illimitée

Cet article rejette le principe de l’expiation limitée qui soutient que Christ n’est mort que pour ceux qu’Il a choisi de sauver, et affirme que le salut est destiné à tous (salut universel), mais se limite effectivement à ceux qui croient en Jésus-Christ.

  1. Dépravation totale

Cet article affirme que l’homme est sujet à la dépravation totale, c’est-à-dire qu’il est incapable de faire la volonté de Dieu et de se sauver par ses propres efforts, à moins que le libre arbitre ne soit libéré par la grâce prévenante de Dieu.

  1. Grâce prévenante et grâce résistible

Cet article rejette l’idée que la grâce justifiante de Dieu soit irrésistible. Il affirme qu’une fois que la grâce prévenante de Dieu a œuvré pour habiliter l’homme à croire, ce dernier peut résister à la grâce de Dieu en faisant usage de son libre arbitre.

  1. Préservation conditionnelle des saints

Cet article, plutôt que de rejeter catégoriquement la notion de persévérance des saints, affirme qu’elle est conditionnelle au fait que le croyant reste en Christ. Les auteurs ont explicitement déclaré qu’ils n’étaient pas sûrs de ce point et qu’une étude plus approfondie était nécessaire.

Entre 1610 et la procédure officielle du Synode de Dordrecht (1618), les Remontrants furent eux-mêmes pleinement convaincus que les Écritures enseignent que le vrai croyant est capable de se détacher de la foi et de périr éternellement en tant qu’incroyant. Ils formalisèrent leur point de vue dans l’Opinion des Remontrants (1618) qui fut leur position officielle durant le Synode de Dordrecht. Plus tard, ils exprimèrent cette même position dans la Confession de foi des Remontrants (1621).

Un des points principaux de divergence de l’arminianisme par rapport au calvinisme se trouve dans la conception de la souveraineté de Dieu. Le point de vue arminien sur la souveraineté de Dieu repose sur des postulats fondamentaux découlant de la nature de Dieu et de Son caractère, spécialement tel que révélé en Jésus-Christ. D’une part, l’élection divine doit être définie de telle sorte que Dieu ne soit en aucun cas, et ce même de façon seconde, l’auteur du mal. Cela ne correspondrait pas au caractère parfait de Dieu. D’autre part, la responsabilité de l’homme face au mal doit être absolument préservée. Ainsi, ces deux postulats requièrent que Dieu choisisse de manifester d’une manière spécifique Sa souveraineté en interaction avec Ses créatures. Cela demande, d’une part, que Dieu agisse selon un mode de providence divine limitée, c’est-à-dire, en exerçant délibérément Sa souveraineté sans prédéterminer chaque évènement. D’autre part, cela impose que l’élection divine soit de type « prédestination par prescience ».

De ce fait, la plupart des arminiens réconcilient le libre arbitre humain avec la prescience de Dieu de la manière suivante : Le libre arbitre humain est limité par le péché originel, bien que la grâce prévenante de Dieu rende à l’humanité la capacité d’accepter l’appel du salut de Dieu. La prescience de Dieu concernant l’avenir est exhaustive et complète, et donc l’avenir est certain et non subordonné à l’action humaine incertaine, ou contingence de l’homme. Dieu ne détermine pas l’avenir, Il le connaît. La certitude émanant de Dieu et la contingence humaine sont ainsi compatibles.

Ardent défenseur de l’arminianisme, le théologien Roger E. Olson a exprimé ces idées caractérisantes d’une manière concise et pratique :

« L’arminianisme […] est simplement un terme que nous utilisons en théologie pour désigner l’opinion défendue par certaines personnes déjà avant Arminius et de nombreuses autres après lui, selon laquelle les pécheurs qui entendent l’Évangile ont le libre arbitre pour accepter ou rejeter l’offre de la grâce de Dieu et que personne n’est exclu par Dieu de la possibilité du salut, à l’exception de ceux qui s’excluent librement. Mais le véritable arminianisme classique et historique inclut la conviction que ce libre arbitre est lui-même un don de Dieu par la grâce prévenante. »

Au sujet de la condition humaine, Arminius déclara que la dépravation de l’homme est totale. Suite à la chute d’Adam et Ève, « le libre arbitre de l’homme envers le véritable bien n’est pas seulement blessé, estropié, infirme, tordu et affaibli, mais il est aussi captif, détruit et perdu. Et ses forces ne sont pas seulement affaiblies et inutiles, à moins qu’elles ne soient assistées par la grâce, mais il n’a aucune sorte de forces à l’exception de celles suscitées par la grâce divine. »

Portée et nature de l’expiation

L’arminianisme affirme que l’expiation est destinée à tous : la mort de Jésus s’applique au monde entier, Jésus attire tout le monde vers Lui et tout le monde a la possibilité de recevoir le salut par la foi.

La mort de Jésus satisfait la justice de Dieu ; la peine pour les péchés des élus est intégralement payée par l’œuvre de Jésus à la croix. Ainsi, l’expiation de Christ est destinée à tous, mais nécessite que la foi soit effective. Arminius déclare que : « la justification, lorsqu’elle caractérise l’acte de jugement, est, soit une pure imputation de justice miséricordieuse […], soit l’homme est justifié devant Dieu […] selon la rigueur de la justice sans aucun pardon. » Arminius ne voyait que deux façons possibles de justifier le pécheur : 1) par notre adhésion absolue et parfaite à la loi ou 2) uniquement par l’imputation divine de la justice de Christ. Sur la condition de la foi, nous sommes placés en union avec Christ. Sur la base de cette union, nous recevons Sa mort et Sa justice.

L’arminianisme affirme le paiement substitutif de Jésus pour les péchés dont les effets sont limités aux Élus seuls. Arminius croyait en la nécessité et la suffisance de l’expiation du Christ par

Hugo de Groot qui prit ensuite le nom d’Hugo Grotius

substitution pénale. Hugo Grotius (1583-1645), théologien néerlandais partisan arminien, enseigna qu’elle était satisfaite d’une manière gouvernementale. En effet, il développa une vision particulière de l’expiation du Christ connue sous le nom de « théorie gouvernementale de l’expiation ». Il théorisa l’idée que la mort sacrificielle de Jésus s’était produite afin que le Père puisse pardonner tout en maintenant Son règne juste sur l’univers. Cette vue, qui fut développée par des théologiens tels que John Miley, est devenue dominante dans l’arminianisme wesleyen au 19e siècle.

Conversion de l’homme

Dieu prend l’initiative dans le processus du salut et Sa grâce s’adresse à tous. Cette grâce, souvent appelée « grâce prévenante » (ou pré-régénératrice) agit sur tous les peuples pour les convaincre de l’Évangile, les attirer fortement vers le salut et permettre la possibilité d’une foi sincère. Le théologien Picirilli déclara : « En réalité, cette grâce est si proche de la régénération qu’elle conduit inévitablement à la régénération si on ne lui résiste finalement pas ». L’offre de salut par la grâce n’agit pas de manière irrésistible, selon une méthode déterministe purement causale, mais plutôt selon une méthode d’influence et de réponse qui peut à la fois être acceptée ou refusée.

L’homme a un libre arbitre libéré pour répondre ou résister : le libre arbitre est accordé et limité par la souveraineté de Dieu, mais la souveraineté de Dieu permet à tous les hommes d’accepter l’Évangile de Jésus par la foi, tout en permettant à tous les hommes d’y résister.

La conversion est synergique, c’est-à-dire qu’elle met en commun l’action de Dieu et de l’homme. Comme l’a dit Roger Olson, « Le synergisme évangélique d’Arminius réserve tout le pouvoir, la capacité et l’efficacité du salut à la grâce, mais permet aux humains d’exercer la capacité accordée par Dieu d’y résister ou de ne pas y résister. La seule “contribution” des humains est la non-résistance à la grâce. »

Élection de l’homme

L’élection est conditionnelle : Arminius a défini l’élection comme « le décret de Dieu par lequel, de Lui-même, depuis l’éternité, Il a décrété qu’il fallait justifier en Christ les croyants et les accepter pour la vie éternelle ». Dieu seul détermine qui sera sauvé et Sa détermination est que tous ceux qui croient en Jésus par la foi seront justifiés. Selon Arminius, « Dieu ne considère personne en Christ, seulement si établi en Lui par la foi ».

Dieu prédestine les Élus à un avenir glorieux : selon l’arminianisme, la prédestination n’est pas la prédétermination de qui va croire, mais plutôt la prédétermination de l’héritage futur du croyant. Les Élus sont donc prédestinés à la filiation par l’adoption, la glorification et la vie éternelle.

La préservation de l’homme

Selon des considérations eschatologiques, Jacobus Arminius et les premiers Remontrants croyaient au « feu éternel » où les réprouvés sont jetés par Dieu au jour du jugement.

Vis-à-vis de ces considérations, la préservation est conditionnelle : tous les croyants sont pleinement assurés du salut à condition de rester en Christ. Le salut est conditionné par la foi, donc la persévérance est également conditionnée. Arminius croyait que les Écritures enseignent que les croyants sont gracieusement investis du pouvoir de Christ et du Saint-Esprit « pour lutter contre Satan, le péché, le monde et leur propre chair, et pour remporter la victoire sur ces ennemis ». En outre, Christ et l’Esprit sont toujours présents pour aider et assister les croyants à travers diverses tentations. Néanmoins, cette sécurité n’est pas inconditionnelle, mais conditionnelle, « pourvu qu’ils [les croyants] soient préparés pour la bataille, implorent Son aide et soient persévérants, Christ les préserve de la chute ».

Possibilité d’apostasie

Arminius croyait qu’un croyant peut apostasier (abandonner le Christ en s’attachant à nouveau à ce monde diabolique, en perdant une bonne conscience ou en ne gardant pas une saine doctrine). Pourtant, sur la période de temps où il s’exprima sur ce sujet, il le fit parfois avec circonspection par égards pour la foi de ses lecteurs. Par exemple, en 1599, il déclara que cette question devait être approfondie dans les Écritures. Arminius a aussi déclaré, dans sa Déclaration de sentiments (1607) : « Je n’ai jamais enseigné qu’un vrai croyant peut, totalement ou finalement, se détourner de la foi et périr ; cependant, je ne cacherai pas qu’il existe des passages de l’Écriture qui me paraissent revêtir cet aspect, et les réponses que j’ai pu considérer ne sont pas de nature à s’approuver sur tous les points, selon ma compréhension. »

Néanmoins, dans ses autres écrits, il exprima sa certitude concernant la possibilité d’apostasie. Arminius écrivit en 1602 : « qu’une personne qui est “intégrée” à l’Église du Christ peut résister à la suite du processus ». S’agissant des croyants, il dit : « Il peut suffire de les encourager dans cette connaissance qu’aucun pouvoir ni aucune intelligence ne peuvent les déloger du rocher, à moins qu’ils ne renoncent de leur plein gré à leur position ». Il continua en disant que l’alliance de Dieu (Jérémie 23) « ne contient pas en soi une impossibilité de se soustraire à Dieu, mais une promesse du don de la crainte qui les empêchera de s’éloigner de Dieu aussi longtemps que celle-ci sera dans leurs cœurs ». Il a aussi enseigné que si le roi David était mort dans ses péchés, il aurait été perdu. En 1602, Arminius écrivit que : « Un membre croyant du Christ peut devenir paresseux, céder au péché et mourir progressivement, cessant d’être un membre ».

Pour Arminius, certaines classes de péchés sont capables de faire chuter un croyant, en particulier le péché motivé par la malice. En 1605, Arminius écrivit : « Mais il est possible pour un croyant de tomber dans un péché mortel, comme on le voit avec David. Par conséquent, il peut tomber et, à ce moment, s’il mourrait il serait condamné. » On peut souligner qu’Arminius énonça clairement deux voies vers l’apostasie : 1) le « rejet » ou 2) le « péché malicieux ». Oropeza conclut pour sa part : « S’il existe une cohérence dans la position d’Arminius, il ne semble pas nier la possibilité d’une chute. »

Entre 1610 et la procédure officielle du Synode de Dordrecht (1618), les Remontrants furent eux-mêmes pleinement convaincus que les Écritures enseignent que le vrai croyant est capable de se détacher de la foi et de périr éternellement en tant qu’incroyant. Picirilli a déclaré : « Depuis cette époque, alors que la question fut de nouveau examinée, les arminiens enseignèrent que ceux qui sont vraiment sauvés doivent être mis en garde contre l’apostasie en tant que danger réel et possible. »

Irrémédiabilité de l’apostasie

Arminius soutenait que si l’apostasie provient d’un péché « malveillant », alors elle est pardonnable. Par contre, si elle provient d’un « rejet », elle ne peut l’être. Les Remontrants suivant Arminius croyaient que l’apostasie n’est pas irrémédiable en général ; toutefois, d’autres arminiens classiques, tels les baptistes libres, enseignent que l’apostasie est irrémédiable.

Arminianisme wesleyen

John Wesley (1703-1791) était entièrement d’accord avec la majorité de ce qu’Arminius enseignait. L’arminianisme wesleyen est de l’arminianisme classique additionné de perfectionnement

     John Wesley

wesleyen. On mentionne ci-après l’arminianisme wesleyen sur certains sujets spécifiques :

Nature de l’expiation

Steven Harper a proposé l’idée que l’expiation de Wesley serait un hybride de la théorie de la substitution pénale et de la théorie gouvernementale. Toutefois, selon d’autres théologiens, Wesley croyait en la substitution pénale de l’expiation. Historiquement, les arminiens wesleyens ont pu adopter, soit la théorie gouvernementale, soit la théorie pénale de l’expiation.

Préservation et apostasie de l’homme

Wesley a pleinement accepté le point de vue arminien selon lequel les véritables chrétiens pouvaient apostasier et perdre le salut, comme le montre clairement son célèbre sermon A Call to Backsliders. Harper le résume comme suit : « L’acte de pécher n’est pas en soi un motif de perte de salut […] La perte du salut est beaucoup plus liée à des expériences profondes et prolongées. Wesley voit deux voies principales qui pourraient entraîner une chute permanente de la grâce : péché non confessé et expression réelle de l’apostasie. » Wesley croyait que cette apostasie n’est pas irrémédiable. En parlant de ceux qui « ont fait naufrage par rapport à la foi » (1 Timothée 1:19), Wesley affirme que « pas un, ou cent seulement, mais je suis persuadé que plusieurs milliers […] innombrables sont les exemples […] de ceux qui étaient tombés, mais se tiennent maintenant debout. »

Perfection chrétienne

La position que typifie l’arminianisme wesleyen est la perfection chrétienne : selon l’enseignement de Wesley, les chrétiens pourraient atteindre dans cette vie-ci un état de perfection pratique, c’est-à-dire, une absence de tout péché volontaire, par l’aide du Saint-Esprit. La perfection chrétienne (ou la sanctification entière), selon Wesley, est « la pureté de l’intention, consacrant toute la vie à Dieu » et « la pensée qui était en Christ, nous permettant de marcher comme le Christ a marché ». « Elle consiste à aimer Dieu de tout notre cœur et notre prochain comme nous-mêmes. » C’est « un retour, non seulement à la faveur, mais également à l’image de Dieu », notre « être rempli de la plénitude de Dieu ». Il était clair pour Wesley que la perfection chrétienne n’implique pas la perfection de la santé physique ou une infaillibilité de jugement. Cela ne signifie pas non plus que l’on ne viole plus la volonté de Dieu, car des transgressions involontaires subsistent. Les chrétiens perfectionnés restent soumis à la tentation et ont toujours besoin de prier pour obtenir le pardon et la sainteté. Ce n’est pas une perfection absolue, mais une perfection en amour. En outre, Wesley n’enseigne pas le salut par la perfection, mais dit que « même la sainteté parfaite n’est acceptable pour Dieu que par Jésus-Christ ».

Voilà qui résume de manière condensée les caractéristiques doctrinales de l’arminianisme. Il existe évidemment de légères variations et des nuances au sein des diverses églises qui y adhèrent. Mais le noyau demeure dans les credo de ces dénominations.

Le calvinisme

Le calvinisme, ainsi nommé d’après Jean Calvin (1509-1564), et aussi appelé « tradition réformée », « foi réformée » ou « théologie réformée », est une doctrine théologique et une approche de la

     Jean Calvin

vie chrétienne reposant sur le principe de la souveraineté de Dieu en toutes choses. Le terme « calvinisme » fait aujourd’hui référence aux doctrines et pratiques de la plupart des Églises réformées, presbytériennes et congrégationalistes. Les doctrines de la prédestination et de la corruption totale représentent les points les plus notoires du calvinisme.

Jean Calvin joua un grand rôle dans l’élaboration des doctrines des Églises réformées, au point d’en être devenu le réformateur dominant. L’une des spécificités du calvinisme réside dans sa sotériologie (doctrine du salut). Celle-ci souligne l’incapacité de l’homme à obtenir le salut. Dieu est seul initiateur de toutes les étapes du salut, de la formation de la foi à toutes les décisions qui conduisent à suivre le Christ. Le calvinisme insiste donc sur l’importance de la grâce divine dans le salut, ainsi que sur les fruits de cette grâce, tant dans la vie du croyant que dans la société chrétienne. Cette doctrine fut solennellement formulée et codifiée lors du Synode de Dordrecht (1618-1619) qui vit le rejet d’une autre doctrine, soit l’arminianisme.

Le calvinisme est parfois identifié à l’augustinisme, car sa conception du salut, qui y occupe une place centrale, correspond à celle soutenue par Augustin (354-430), considéré comme le père de l’Église latine (catholique), dans le débat qui l’opposait au moine breton Pélage. Le calvinisme met un fort accent sur la bonté perpétuelle de la création originelle, mais aussi sur la ruine totale des réalisations humaines et la frustration de l’ensemble de la création, engendrée par le péché. Par conséquent, il considère le salut comme une nouvelle œuvre de création effectuée par Dieu, plutôt que comme la réussite de ceux qui sont sauvés du péché et de la mort.

Il existe plusieurs façons de présenter les caractéristiques de la théologie calviniste. La meilleure consiste sans doute à exposer les cinq points du calvinisme, bien qu’ils identifient davantage certaines divergences de sotériologie avec les autres chrétiens qu’ils ne résument sa doctrine dans son ensemble. Le calvinisme insiste sur la gloire de Dieu, Sa suprématie et Sa souveraineté en toutes choses.

La grâce souveraine

Le calvinisme défend l’idée de la ruine complète de la nature morale de l’humanité, avec la grâce divine comme seule possibilité d’accéder au salut. Il enseigne que l’humanité déchue est incapable de suivre Dieu aux niveaux moral et spirituel. Les hommes ne peuvent échapper à la condamnation devant Dieu, et seule l’intervention divine, suivant laquelle Il change leurs cœurs réticents, permet de faire passer les hommes de la rébellion à l’obéissance volontaire.

Selon cette conception, tous les hommes se trouvent à la merci de Dieu, qui agirait de manière juste s’Il les condamnait pour leurs péchés, mais qui a choisi de faire preuve de miséricorde envers certains. Une personne est ainsi sauvée et une autre condamnée. Celle-là ne l’est pas grâce à sa propre volonté, sa foi ou une quelconque autre vertu, mais parce que Dieu a choisi d’avoir pitié d’elle. Bien que cette personne doive croire aux Écritures, et les appliquer pour obtenir le salut, cette obéissance de la foi représente un don de Dieu. De cette manière, Dieu accomplit le salut des pécheurs en totalité et selon Sa souveraineté. Il n’y a pas de consensus entre les calvinistes quant à la prédestination à la damnation (doctrine de la réprobation) ou au salut (doctrine de l’élection).

En pratique, les calvinistes enseignent la grâce souveraine avant tout pour l’exhortation de l’Église, parce qu’ils pensent que cette doctrine démontre toute l’étendue de l’amour de Dieu, lequel a sauvé ceux qui ne pouvaient l’être, ni Le suivre. Elle permet d’abolir le sentiment de fierté et d’autonomie des hommes en mettant l’accent sur la totale dépendance des chrétiens vis-à-vis de la grâce de Dieu. De la même façon, la sanctification, dans la conception calviniste, implique une constante dépendance vis-à-vis de Dieu afin d’expier les perversités du cœur dominé par le péché et de favoriser la joie du chrétien.

Les cinq points du calvinisme

La théologie calviniste s’assimile parfois aux cinq points du calvinisme, ou doctrine de la grâce, une réponse point par point à ceux développés dans la Remontrance arminienne. Ils servent de résumé des décisions arrêtées lors du Synode de Dordrecht de 1619. Calvin n’a toutefois jamais utilisé lui-même un tel modèle ni combattu directement l’arminianisme.

Par conséquent, ces points constituent un résumé des différences entre calvinisme et arminianisme, et non un récapitulatif complet des œuvres de Calvin ou de la théologie des Églises réformées en général. En anglais, ils sont désignés par l’acronyme T.U.L.I.P. (Total depravity, Unconditionalelection, Limited atonement, Irresistiblegrace, Perseverance of the saints), même si l’ordre des points n’est pas le même que dans les Canons de Dordrecht.

Ces Canons affirment avant tout que Dieu peut sauver tout être humain dont Il a pitié et que l’impiété ou l’incapacité des hommes n’entravent pas Ses efforts.

  1. La corruption totale

La doctrine de la corruption totale (appelée aussi « dépravation totale » ou encore « incapacité totale ») explique qu’en conséquence de la chute de l’homme dans le péché, tout individu né dans le monde est esclave du péché. Les hommes n’ont pas par nature d’inclination à aimer Dieu de tout leur cœur, de tout leur esprit et de toute leur force, mais plutôt à servir leurs propres intérêts par rapport à ceux de leur prochain, et à rejeter la loi de Dieu. Ils ne peuvent, avec leurs seules facultés, choisir de suivre Dieu et d’être sauvés, parce qu’ils n’ont aucune disposition à le faire à cause du besoin de leur propre nature. Le terme « totale » dans ce contexte fait référence au péché qui affecte l’ensemble d’une personne, et non à l’idée que chaque individu ait autant de mal en lui que possible.

  1. L’élection inconditionnelle

Dans son ouvrage, L’institution de la religion chrétienne, Jean Calvin donna une formulation rigide de la prédestination ou l’élection : « Nous appelons prédestination le conseil éternel de Dieu par lequel Il a déterminé ce qu’Il voulait faire de chaque homme. Car Il ne les crée pas tous en pareille condition, mais ordonne les uns à la vie éternelle, et les autres à l’éternelle damnation. Ainsi, selon la fin à laquelle il est créé, nous disons qu’il est prédestiné à mort ou à vie. » [Institution III, xxi, 5.]

Ainsi, appelée aussi la double prédestination, cette doctrine affirme que, de toute éternité, le choix de Dieu d’amener à Lui certaines personnes ne se fonde pas sur leur vertu, leur mérite ou leur foi, il se fonde de manière inconditionnelle sur la seule miséricorde de Dieu.

La doctrine de l’élection inconditionnelle est parfois considérée comme la principale doctrine des Églises réformées, y compris par certains de ses membres. Cependant, ce jugement ne se vérifie pas dans les déclarations doctrinales de celle-ci. Les calvinistes n’enseignent jamais en totalité l’élection inconditionnelle et son corollaire de la doctrine de la prédestination, excepté comme une assurance pour ceux qui cherchent le pardon et le salut à travers le Christ, que leur foi n’est pas vaine, parce que Dieu a la capacité d’amener à l’accomplissement ceux qu’Il a choisi de sauver. Néanmoins, les non-calvinistes objectent que ces doctrines favorisent le découragement dans la recherche du salut.

  1. La rédemption particulière

La rédemption ou l’expiation particulière ou limitée enseigne la nature définitive et certaine, dans son dessein et dans sa réalisation, de l’expiation substitutive de Jésus. Cette doctrine suit la notion de souveraineté de Dieu dans le salut et la conception calviniste de la nature de la rédemption. Les calvinistes considèrent en effet la rédemption comme une substitution pénale : Jésus a subi le châtiment à la place des pécheurs. Et puisque cela constituerait une injustice de la part de Dieu de racheter les péchés de certains pour ensuite les condamner quand même pour ceux-ci, alors tous ceux qui ont bénéficié de l’expiation des péchés doivent de nécessité accéder au salut.

En outre, puisque, dans ce plan, Dieu savait qui serait sauvé, et puisque seuls les Élus le sont, alors il n’y a pas d’obligation pour le Christ d’expier tous les péchés en général, juste ceux des Élus. Les calvinistes ne croient cependant pas à une limitation de la rédemption dans sa valeur et son pouvoir. En d’autres termes, selon eux, Dieu aurait pu élire et racheter tout le monde. Mais la limitation de la rédemption réside en ce qu’elle n’a été destinée qu’à certains. Ainsi, les calvinistes croient que la rédemption est suffisante pour tous et efficace pour les Élus.

  1. La grâce irrésistible

La doctrine de la grâce irrésistible, ou grâce efficace, affirme que la grâce rédemptrice de Dieu agit avec efficacité pour ceux qu’Il a choisi de sauver, c’est-à-dire, les Élus. Au moment choisi par Dieu, elle triomphe de leur résistance à l’appel de l’Évangile, les amenant ainsi à la foi salvatrice.

Cette doctrine ne soutient pas qu’on ne puisse opposer une résistance à toute influence du Saint-Esprit de Dieu, mais que Celui-ci a le pouvoir de vaincre toute résistance et rendre son influence irrésistible et efficace. Ce qui revient pourtant au même. Alors, quand Dieu décide, dans Sa souveraineté, de sauver quelqu’un, cette personne sera sauvée avec certitude.

  1. Persévérance des saints

La persévérance (ou préservation) des saints porte aussi le nom de « sécurité éternelle ». Le terme « saints » est ici utilisé au sens biblique pour évoquer tous ceux placés à part par Dieu, et non dans le sens technique de la personne sanctifiée de manière exceptionnelle, canonisée ou « au ciel ». Selon cette doctrine, puisque Dieu est souverain et que Sa volonté ne connaît nulle entrave, ceux qu’Il a appelés à communier avec Lui persévéreront dans la foi jusqu’à la fin. Si certains s’en éloignent, alors, soit ils n’ont jamais reçu la vraie foi, soit ils retourneront vers elle.

Cette doctrine diffère un peu de celle de la grâce libre ou de la formule « une fois sauvé, toujours sauvé » qui est prêchée par certains évangéliques. Selon celle-ci, même en état d’apostasie, ou d’impénitence, un individu est bel et bien sauvé s’il a accepté le Christ à un moment donné dans sa vie. Dans la conception calviniste traditionnelle, l’apostasie d’une personne prouve qu’elle n’a jamais été sauvée.

La nature de l’expiation

Un autre sujet de désaccord avec l’arminianisme qui apparaît dans les cinq points réside dans la conception calviniste de la doctrine de l’expiation substitutive de Jésus en tant que peine pour les péchés des Élus. Augustin en particulier, ainsi qu’Anselme et Calvin lui-même ont développé cette conception. Les calvinistes affirment que si le Christ a subi la peine à la place d’un pécheur, alors celui-ci doit accéder au salut, puisque cela constituerait une injustice s’il se trouvait par la suite condamné pour des péchés rachetés.

La nature définitive et contraignante de cette conception consentante de l’expiation entraîne de fortes conséquences pour chacun des cinq points. Elle a mené les arminiens à adopter la théorie gouvernementale de l’expiation. Selon cette théorie, il n’y a pas de péchés ou de pécheurs particuliers, mais l’ensemble de ceux dont les péchés ont été rachetés comprend toute l’humanité. L’expiation, plutôt qu’un paiement de la dette des pécheurs, constitue donc un substitut à ce paiement, ce qui autorise Dieu à retirer par Sa grâce la punition d’un pécheur lorsque celui-ci fait acte de repentance et croit en l’Évangile.

Dieu est partout

Les théories qui ont trait à l’Église, à la famille et à la vie politique, toutes appelées de façon ambigüe « calvinisme », résultent d’une conscience religieuse imprégnée de la souveraineté de Dieu dans le cadre de ses alliances de création comme de rédemption. La bonté et le pouvoir de Dieu ont alors des applications libres et illimitées, et Ses œuvres prouvent que Dieu agit dans tous les domaines de l’existence, incluant les domaines spirituels, intellectuels et physiques, profanes ou sacrés, publics ou privés, sur terre ou au ciel.

Selon ce point de vue, le plan de Dieu œuvre dans chaque événement. Dieu, en tant que Créateur, règne de manière souveraine sur toutes choses, et en tant que Rédempteur, sur ceux qu’Il a sauvés. La dépendance absolue vis-à-vis du Christ ne se limite pas au sacré (simplement à l’Église ou à des gestes explicites de piété, comme la prière), mais s’étend aussi à toutes les tâches triviales et à vocation profane. Pour les calvinistes, bien que le Royaume rédempteur de Dieu dans l’Église reste distinct des domaines d’activités communes avec les non chrétiens, aucune partie de la vie ne dispose d’une vraie autonomie vis-à-vis du règne du Christ.

Voilà en ce qui concerne le bref tour d’horizon des principales doctrines de l’arminianisme et du calvinisme, considérées universellement comme les deux principales théories sotériologiques se partageant les églises protestantes. (La sotériologie catholique diffère de ces deux théories en ce qu’elle prêche un salut par les œuvres, considérant le sacrifice de Christ comme insuffisant pour servir d’expiation totale des péchés.)

Dans le deuxième chapitre, il sera temps de réviser les points arminiens et calvinistes pour en relever les faiblesses, parfois fort graves, par rapport à ce que disent réellement les Écritures.