D.330 – Une obsession magnifique


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Par Joseph Sakala

Dans 1 Corinthiens 9:18-19, Paul pose la question : « Quelle récompense ai-je donc ? C’est qu’en prêchant l’Évangile, j’établirai l’Évangile de Christ sans qu’il en coûte rien, et sans me prévaloir de mon droit dans l’Évangile. Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre. » Et pour y arriver : « J’ai été comme faible avec les faibles, afin de gagner les faibles ; je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Et je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part. Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans la lice, courent tous, mais un seul remporte le prix ? Courez de telle sorte que vous le remportiez » (1 Corinthiens 9:22-24).

Dans son épître aux Éphésiens, Paul avait noté que Christ avait donné des dons spécifiques à l’Église. Il leur explique, que : « C’est aussi Lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (Éphésiens 4:11-16).

C’est une magnifique obsession que chaque chrétien se doit de copier, selon que le Seigneur le consent. Paul n’était pas en train d’expliquer qu’un homme devrait agir en femme pour attirer les femmes vers le Seigneur, ou qu’une femme devrait agir en homme, pour attirer les hommes, ni que lui devienne humaniste pour attirer les humanistes. On ne devrait jamais diluer la doctrine de la foi ou les standards d’un chrétien afin d’en attirer vers les congrégations. Paul n’établissait pas ses propres lignes de conduite, soit pour les congrégations ou pour les chrétiens ; il donnait son témoignage personnel. Cependant, nous devrions être compréhensifs et sympathiques aux besoins de tous les gens de partout. Dans 1 Corinthiens 10:31-33, Paul dit : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. Ne donnez aucun scandale, ni aux Juifs, ni aux Grecs, ni à l’Église de Dieu ; comme moi aussi, je m’efforce de plaire à tous en toutes choses, ne cherchant point mon intérêt, mais celui de plusieurs, afin qu’ils soient sauvés. » Envers son évangéliste Timothée, il insiste : « Repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations. Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté » (2 Timothée 2:23-26).

Il faut toujours garder à l’esprit les parole de Paul dans 1 Corinthiens 3:7-9 où il déclare : « C’est pourquoi ni celui qui plante, ni celui qui arrose, n’est quelque chose, mais Dieu qui donne l’accroissement. Or, celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa récompense propre selon son propre travail. Car nous sommes ouvriers avec Dieu ; vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu. » Alors, tout se résume à la divulgation de la vérité. Et le plus grand divulgateur, c’est Dieu. « Mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ, » nous dit Paul, dans Éphésiens 4:15. Alors, il ne faut jamais compromettre la vérité afin d’attirer un converti, car : « nous faisons la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:20-21).

La passion de divulguer vient de Dieu, et Jésus l’accomplissait parfaitement. Dans Marc 12:32-34, nous lisons : « Et le scribe lui répondit : C’est bien, Maître, tu as dit avec vérité, qu’il n’y a qu’un Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre que lui ; et que l’aimer de tout son cœur, de toute sa pensée, de toute son âme, et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et les sacrifices. Jésus voyant qu’il avait répondu en homme intelligent, lui dit : Tu n’es pas éloigné du royaume de Dieu. Et personne n’osait plus l’interroger. » Le contenu rédactionnel des productions télévisuelles devient, depuis 1960, de plus en plus radical et son emportement agressif vise principalement la religion. Et notez qu’il est rarement critiqué ; pourtant, son agressivité est de plus en plus intense. Existe-t-il une raison pour ces attaques passionnées ? Sûrement, car l’adversaire n’est pas content et il contrôle les médias.

Dieu a une vision passionnée au sujet de Son caractère et Son autorité unique sur l’univers. Dans Esaïe 45:5-7, Dieu déclare : « Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi. Je t’ai ceint, quand tu ne me connaissais pas ; afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; Qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses. » Après une telle déclaration de Dieu Lui-même, comment peut-on encore prêcher une trinité divine ? Et, au verset 18 : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, Lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » Toujours au singulier !

Nous ne pouvions pas connaître plus de détails sur Son grand travail comme Créateur, mais Dieu S’est fait connaître à nous en adoptant un corps humain dans la personne de Jésus (Sauveur) et en le plaçant dans le corps d’un vierge nommée Marie. Alors, dans Matthieu 1:23, nous lisons : « Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. » Voyez-vous deux personnes distinctes ici, ou deux manifestations de la même et unique personne ? Or, combien de personnes, se disant chrétiennes, prêchent deux personnes distinctes formant un seul et unique Dieu ? À la Samaritaine, Jésus a déclaré ceci : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4:24). Donc, « Celui qui a reçu son témoignage a scellé que Dieu est véritable. Car Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit par mesure » (Jean 3:33-34). Malgré cela, ces hommes continuent à prêcher que Dieu est une trinité. Ces ministres croient continuellement et obstinément qu’ils ne sont pas séduits.

Mais il y a des individus à qui Dieu a enlevé le voile et a fait connaître Sa véritable nature en continuant à S’identifier au singulier. À ces individus, Il Se reconnaît en déclarant que : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de Sa Personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante… » (Hébreux 1:1-3). Par Jésus, Son héritier, Dieu le Père déclare : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1). Comme c’est simple !

Après avoir donné Sa vie pour nos péchés : « …c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec Soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:18-20). Imaginez que Dieu, en Se faisant homme, a délégué à Son Fils le pouvoir de Se faire connaître, ce que Jésus a fait, mais les hommes ont rejeté cette magnifique connaissance. Ils ont préféré croire les déclarations d’hommes athées parlant d’une évolution étalée sur des milliards d’années, avec l’homme qui descend du singe que Jésus aurait également sauvé par Son sacrifice.

Pourtant, la vérité est claire dans Romains 5:12 : « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. » À tous les chrétiens qui croient à l’évolution, posez-vous donc ces questions : le salut par le sacrifice de Christ pourrait remonter jusqu’où dans l’échelle évolutionniste ? Le Neandertal aurait-il droit au salut ? L’Homo erectus aussi, peut-être ? Mais jusqu’où Dieu devrait-Il remonter ? Voyez comme le concept de l’évolution est en pleine contradiction avec le Plan de salut de Dieu !

Avant de transmettre la « viande » aux humains, Dieu choisit Ses individus en leur offrant le lait « logique ». « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. » L’exhortation est dirigée vers les nouveaux convertis qui ont récemment mis leur confiance dans la Parole de Dieu qui leur fut prêchée sur Christ, leur déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:2-5.

À cause du miracle expérimenté de la régénération, le nouveau chrétien doit donc renoncer à toute sorte de malice, de fraude, de dissimulation, d’envie et de médisance et partager, comme un enfant, le lait spirituel et pur, afin qu’il croisse par son moyen. Le mot utilisé par Pierre pour « Parole » n’est pas le mot usuel grec logos, mais plutôt logikos, duquel nous avons le mot « logique ». Il est utilisé une seule autre fois par Paul dans le Nouveau Testament où il est traduit « raisonnable » dans Romains 12:1-2 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. »

Donc, Pierre parle de partager le lait spirituel qui est logique et sans malice. Cela ne peut être autre chose que la Parole incorruptible, éternelle, la Parole de Dieu qui nous a régénérés, que Jésus nous a révélée. Jésus était sûrement logique lorsqu’Il a révélé cette vérité, dans Jean 14:6 où : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi, » Pierre a également déclaré : « Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude » (1 Pierre 2:22). Ces attributs doivent donc s’appliquer aussi à Sa Parole écrite. Les Écritures ne sont pas remplies de secrets que seuls des illuminés ou des individus spécialement entraînés peuvent interpréter.

L’Écriture est sincère, déclarant précisément ce qu’elle veut nous dire. Elle n’est pas naïve, mais entièrement logique, fournissant ainsi la nourriture pour les enfants en Christ, afin qu’ils croissent par son moyen. Malheureusement, force est de constater que, dans les églises, dites chrétiennes, la logique spirituelle fait cruellement défaut et l’interprétation des Écritures prend trop souvent l’allure d’une grande bouffonnerie, d’où des doctrines loufoques et des rites ridicules qui ne tiennent pas debout et contredisent les Écritures, à la grande honte des pasteurs qui encouragent ce phénomène.

La prochaine étape de cette délégation de la vérité, est de devenir des dispensateurs des mystères de Dieu. Dans 1 Corinthiens 4:1-3, Paul déclare : « Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu. Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle. Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous, ou par un tribunal humain ; et je ne me juge pas non plus moi-même. » Les mots « serviteur » ou « ministre de Dieu » décrivent un officier qui, sous l’autorité supérieure, exerce une fonction d’après les bornes légales établies par son maître. Cette fonction décrit très bien les ministres de Jésus qui doivent également être Ses imitateurs. « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:19-22).

« Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen », déclare l’apôtre, dans 1 Pierre 4:10-11. Les limitations de l’exercice de l’autorité exigée chez les Corinthiens se bornaient à dispenser les mystères de Dieu, mais, au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle.

C’est ainsi que les Églises étaient affermies dans la foi et elles croissaient en nombre de jour en jour. Mais Paul enseignait également de donner pour secourir ceux qui étaient moins fortunés. Dans Actes 20:35-37, Paul dit : « Je vous ai montré en toutes choses, que c’est ainsi qu’en travaillant, il faut secourir les faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Quand il eut dit cela, il se mit à genoux, et pria avec eux tous. Alors tous fondirent en larmes, et se jetant au cou de Paul, ils le baisaient. Affligés principalement de ce qu’il avait dit qu’ils ne verraient plus son visage. Et ils le conduisirent jusqu’au vaisseau. »

Après plusieurs années, Paul se rappelait encore ces choses : « Et ayant en Dieu cette espérance, que la résurrection des morts, tant des justes que des injustes, qu’ils attendent aussi eux-mêmes, arrivera. C’est pourquoi je travaille à avoir toujours une conscience sans reproche, devant Dieu et devant les hommes. Or, après plusieurs années, je suis venu pour faire à ma nation des aumônes et des offrandes » (Actes 24:15-17). Il prêchait toujours le Royaume et dispensait les mystères de Dieu. Et nous pareillement nous prêchons ce qui nous a été enseigné par les ministres fidèles à la Parole.

Rendons grâces au Père qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a fait passer dans le Royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. « Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science, » nous dit Paul, dans Colossiens 2:2-3.

Nous utilisons la Parole de Dieu pour convaincre les incrédules. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres, » nous déclare Paul, dans Romains 1:20-21. En conséquence, les seules exigences pour être de bons serviteurs aujourd’hui, c’est de connaître la Bible pour réfuter les efforts de ceux qui nient les mystères de Dieu. Nous vous prions de nous encourager dans ce domaine, en distribuant la vérité que nous partageons avec vous.

Satan ne sera pas content de vos efforts et va tenter de créer la guerre entre ceux qui prêchent. La plupart d’entre nous avons vu les cercles qui se forment lorsqu’on laisse tomber une pierre dans l’eau. Cela illustre assez bien ce qui est arrivé à cause de l’assaut des ministres de Satan dans les congrégations pour embrouiller le monde, sans oublier les théories des athées et la science naturelle pour brouiller la vérité. Galates 5:8-9 nous dit que : « Cette suggestion ne vient point de Celui qui vous appelle. Un peu de levain fait lever toute la pâte. »

Lorsque nous rencontrons un problème, rappelons-nous de ces paroles écrites par David dans Psaumes 11:3-7 : « Quand les fondements sont renversés, le juste, que fera-t-il ? L’Éternel est dans le temple de sa sainteté ; l’Éternel a son trône dans les cieux. Ses yeux contemplent, ses paupières sondent les fils des hommes. L’Éternel sonde le juste ; mais Son âme hait le méchant et celui qui aime la violence. Il fera pleuvoir sur les méchants des filets, du feu et du soufre, et le vent embrasé sera leur partage. Car l’Éternel juste aime la justice ; les hommes droits contempleront sa face. » Jésus nous a bien averti contre le levain des faux ministres avec leurs fausses doctrines, dans Matthieu 16:11-12, lorsqu’Il dit : « Comment ne comprenez-vous pas que ce n’est pas au sujet du pain, que je vous ai dit de vous garder du levain des pharisiens et des sadducéens ? Alors ils comprirent que ce n’était pas du levain du pain, mais de la doctrine des pharisiens et des sadducéens qu’il leur avait dit de se garder. »

Cette instruction nous est donnée afin que nous concentrions nos efforts sur la cause réelle du problème et non sur les symptômes. Il est tentant de nous concentrer uniquement sur les symptômes : l’avortement, la pornographie, la promiscuité flagrante, les MTS toujours en croissance, le divorce facile, le crime en surcroît, la corruption en politique et j’en passe, qui sont tous réels et terriblement destructifs. Mais la cause véritable se trouve dans l’éducation du monde qui est anti-Dieu, anti-justice, anti-autorité et la croyance athée en la science naturelle de plus en plus répandue. « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12). Voilà où se trouve la cause réelle et notre enseignement spirituel doit refléter cette vérité, ainsi que notre opposition au prince des ténèbres.

Notre monde « intellectuel » a besoin de l’évidence pour dénoncer le fléau causé par l’athéisme. Les leaders chrétiens n’ont pas seulement besoin d’être instruits bibliquement, mais également de combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Ce travail prend du temps, mais sa récompense est sans limites. Dans Jérémie 23:29-31, Dieu dit : « Ma parole n’est-elle pas comme un feu, dit l’Éternel, et comme un marteau qui brise le roc ? C’est pourquoi voici, dit l’Éternel, j’en veux aux prophètes, qui se dérobent mes paroles l’un à l’autre. Voici, dit l’Éternel, j’en veux aux prophètes qui parlent d’eux-mêmes et qui disent : ‟Il a dit”. » Une des expressions les plus pittoresques des Écritures est celle du marteau qui brise le roc. Dans ce texte, cependant, le roc est littéralement la montagne, quoique l’effet du marteau soit de briser en pièces. En hébreu, le mot utilisé veut dire « disperser » comme la dispersion mondiale des enfants de Dieu.

Il était même utilisé pour la dispersion à partir de Babel où : « l’Éternel les dispersa de là sur la face de toute la terre, et ils cessèrent de bâtir la ville. C’est pourquoi son nom fut appelé Babel (confusion) ; car l’Éternel y confondit le langage de toute la terre, et de là l’Éternel les dispersa sur toute la face de la terre » (Genèse 11:8-9). Le mot « dispersion » est encore plus significatif dans la prophétie de Zacharie où le prophète dit : « Épée, réveille-toi contre mon pasteur, contre l’homme qui est mon compagnon, dit l’Éternel des armées ! Frappe le pasteur, et les brebis seront dispersées ; et je tournerai ma main contre les petits » (Zacharie 13:7). Ce verset fut cité par Jésus au dernier souper lorsqu’Il Se l’appliqua à Lui-même. « Alors Jésus leur dit : Je vous serai cette nuit à tous une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées » (Matthieu 26:31).

Si on combine tous ces versets, ils semblent vouloir dire : « Ce n’est pas tant Ma parole comme le puissant marteau du ciel qui fait sauter la montagne et la disperse partout. » Ce passage est inséré en plein milieu d’une sentence de Jérémie sur les faux prophètes en Israël, mettant en contraste leurs mensonges avec la Parole puissante de Dieu. C’est peut-être une parabole de la parole vivante, qui était également le Rocher qui les suivait dans le désert et qui était leur berger aimant. Puisque le rocher fut dispersé, les pierres vivantes furent aussi éjectées du rocher. Les brebis dispersées du troupeau, lorsque le berger fut frappé, deviennent alors : « Ceux donc qui avaient été dispersés, [et qui] allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la Parole », dans le monde entier (Actes 8:4).

Mais n’oublions pas l’adversaire qui tente de détruire la Parole en causant sa dilution. Alors, il devient évident que la force de l’enseignement doit toujours exister. Dans la bataille entre David et Goliath, l’adversaire disposait d’une épée et d’une lance. David avait Dieu et un petit caillou. Nous avons donc David qui représente la Parole de Dieu et, de l’autre côté, Goliath et ses faux dieux. Dans 1 Samuël 17:44-47 : « Le Philistin dit encore à David : Viens vers moi, et je donnerai ta chair aux oiseaux du ciel et aux bêtes des champs. Et David répondit au Philistin : Tu viens contre moi avec l’épée, la lance et le javelot ; mais moi, je viens contre toi au nom de l’Éternel des armées, du Dieu des armées d’Israël, que tu as insultées. Aujourd’hui l’Éternel te livrera entre mes mains ; je te tuerai, je t’ôterai la tête, et je donnerai aujourd’hui les cadavres du camp des Philistins aux oiseaux des cieux et aux animaux de la terre ; et toute la terre saura qu’Israël a un Dieu ; et toute cette assemblée saura que l’Éternel ne délivre point par l’épée, ni par la lance ; car la bataille est à l’Éternel, qui vous livrera entre nos mains. »

Notre Seigneur nous a enseigné de nous attendre à l’instabilité dans le monde jusqu’à Son retour. Dans Matthieu 24:4-5 : « Jésus, répondant, leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens. » Jésus les avait mis en garde que, même si un ministre parle au nom de Jésus, il pourrait séduire les gens. « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors, je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » (Matthieu 7:21-23).

Un ministre qui prêche la possibilité de pouvoir aller au ciel, ou qu’on puisse être enlevé au ciel dans une parousie, sept années avant le début de la grande tribulation, ou encore que Dieu est une trinité alors que la Bible prêche le contraire, ne fait pas la volonté de notre Père qui est au ciel. Donc, soyez sur vos gardes ! Parfois, il semble que nous ayons besoin de nous faire rappeler par des circonstances évidentes que ce monde n’est plus notre demeure ! Le peuple de Dieu devrait plutôt se souvenir qui est son maître : « Je publierai le décret de l’Éternel ; il m’a dit  Tu es Mon Fils ; aujourd’hui Je t’ai engendré. Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage, et pour possession les bouts de la terre. Tu les briseras avec un sceptre de fer, tu les mettras en pièces comme un vase de potier, » déclare David, dans Psaume 2:7-9.

Parfois, les circonstances physiques ne sont pas encourageantes et l’on est porté à douter. « Car j’ai porté envie aux insensés, voyant la prospérité des méchants. Car ils ne sont point liés jusqu’à leur mort, et leur force est en son entier. Quand les mortels sont en peine, ils n’y sont point ; ils ne sont point frappés avec les humains » (Psaumes 73:3-5). Mais David nous rassure en disant : « Ne t’irrite pas contre les méchants ; ne porte pas envie à ceux qui font le mal. Car ils seront bientôt fauchés comme l’herbe ; ils se faneront comme l’herbe verte. Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira » (Psaumes 37:1-5).

« Ne porte pas envie à l’homme violent, et ne choisis aucune de ses voies. Car celui qui va de travers est en abomination à l’Éternel ; mais il est l’ami de ceux qui sont droits. La malédiction de l’Éternel est dans la maison du méchant ; mais il bénit la demeure des justes. Il se moque des moqueurs ; mais il fait grâce aux humbles. Les sages hériteront la gloire ; mais l’ignominie accablera les insensés » (Proverbes 3:31-35). Car : « Celui qui est assis dans les cieux s’en rira ; le Seigneur se moquera d’eux » (Psaumes 2:4). Rappelons-nous plutôt : « Car quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » (2 Corinthiens 10:3-6).

Ces versets nous encouragent à combattre contre les imaginations des hommes alors que nous avons la vérité divine. Ils nous aident à corriger ceux qui oseraient détruire les Écritures et les preuves qu’il y a un Créateur et que nous sommes Sa création. Le monde occidental a embrassé une attitude anti-Dieu et anti-évangile pour se lancer dans l’athéisme évolutionnaire. C’est un mensonge terrible, mais nous savons qui est le père du mensonge. La bataille est très spécifique dans le monde d’aujourd’hui. Dieu S’est choisi néanmoins des « guerriers » pour engager la bataille contre l’ennemi, en prêchant la vérité. Nous vous invitons donc à vous joindre à notre Mission, en nous supportant par vos prières d’intercession.




D.329 – La racine du péché

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Par Joseph Sakala

Dans Genèse 3:1, nous lisons : « Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! » La première entrée du péché dans le monde s’est faite par la suggestion subtile de Satan à Ève que la Parole de Dieu risquait de ne pas être vraie et manquait d’autorité. Aux versets 2 et 3 : « la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. » Ève a même ajouté qu’il ne fallait pas y toucher non plus.

Après cette réponse, vient l’accusation directe de Satan traitant Dieu de menteur : « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (vs 4-5). Depuis ce temps, la racine fondamentale de tout péché est le rejet de la Parole de Dieu par incrédulité implicite. Donc, le jugement de Dieu sur les péchés des humains sera directement lié au rejet de Sa Parole. Aux Juifs incrédules, Jésus a déclaré ceci : « Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez. Comment pouvez-vous croire, quand vous tirez votre gloire les uns des autres, et que vous ne recherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ? Ne pensez point que moi je vous accuse devant le Père ; Moïse, en qui vous espérez, est celui qui vous accusera. Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi ; car il a écrit de moi » (Jean 5:43-46).

Jésus a également déclaré : « Si quelqu’un entend mes paroles et ne croit pas, je ne le juge point, car je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour sauver le monde. Celui qui me rejette et ne reçoit point mes paroles, a son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car je n’ai point parlé par moi-même, mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit ce que je devais dire et annoncer. Et je sais que son commandement est la vie éternelle. Les choses donc que je dis, je les dis comme mon Père me les a dites » (Jean 12:47-50). À propos de la deuxième résurrection, nous lisons ceci, dans Apocalypse 20:11-12 : « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. »

Les livres mentionnés ici par lesquels ces morts seront jugés selon leurs œuvres sont les livres de la Bible qui contiennent la Parole de Dieu. Donc, vous avez ici l’accomplissement de la prophétie de Jésus, que la parole que Christ a annoncée, c’est elle qui les jugera au dernier jour, car ce sera le dernier jour avant la destruction des rebelles dans la troisième résurrection. Ce sera la deuxième mort de ceux-ci et de laquelle il n’y aura aucune possibilité d’une autre résurrection. Chacun sera jugé pour ses péchés, comme le dit si bien Abdias : « Car le jour de l’Éternel est proche pour toutes les nations ; on te fera comme tu as fait ; tes actes retomberont sur ta tête. Car comme vous avez bu sur ma montagne sainte, ainsi toutes les nations boiront continuellement ; elles boiront, elles avaleront, et elles seront comme si elles n’avaient jamais été. » Personne ne se souviendra de ceux qui seront détruits par le feu.

En principe, ce que Jésus avait déclaré, c’est que l’Ancien Testament (la Loi de Moïse), comme le Nouveau Testament (la Loi de Christ) serviront comme Parole pour juger les nations devant le Grand Trône Blanc. C’est ce que nous lisons dans Apocalypse 20:12 où Jean déclare : « Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts … Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. » La majorité des églises prêchent que cette résurrection sera pour la destruction des méchants. Mais ils omettent tous le petit bout de phrase qui dit : « On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. » Si cette résurrection n’était seulement que pour la destruction, pourquoi Dieu ouvrirait-Il le livre de vie ? Pour la réponse, je vous recommande d’étudier notre article D.025 Le Jugement du Grand Trône Blanc.

En parlant des Dix Commandements, l’apôtre Jacques a déclaré ceci : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi » (Jacques 2:10-11). Puisqu’une seule transgression nous rend coupable de péché et que le salaire du péché est la mort, il est évident qu’aucune œuvre humaine ne peut sauver une personne. Seul le sacrifice de Christ par Son sang versé a pu payer la rançon du péché, car Christ n’a jamais péché. Puisque l’incrédulité est l’essence du péché, la foi en la Parole de Dieu et au sacrifice de Christ conduit au pardon, au salut et à la justification de chaque converti à Christ.

Dans 1 Corinthiens 15:21-22, Paul déclare : « En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. » Les évangélistes modernes ont trouvé bon d’accommoder leurs brebis en manipulant les Écritures. Ce comportement cause de sérieux dommages à la compréhension des Écritures en permettant un choix de compromis laissant au lecteur de décider si les passages qui parlent de science ne contiennent que la vérité. Selon cette hypothèse, le problème créé chez le chrétien est celui que la mort aurait précédé le péché. La Bible enseigne clairement : « Que le salaire du péché c’est la mort » (Romains 6:23). La mort est donc le résultat du péché. Dans Genèse 2:16 : « l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. »

Le péché amène toujours la mort. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12). Et, suite au péché : « …la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:19-23).

Il est évident que ce passage biblique ne parle pas de la mort spirituelle, puisqu’il est question ici de la résurrection et de la rédemption de nos corps. Tout comme le péché d’Adam a amené la mort à toute la création, ainsi la résurrection de Christ a apporté la victoire sur la mort. Mais il existe encore un problème pour ceux qui prêchent que la mort existait avant le péché. Si la mort existait avant Adam, alors la mort de Jésus n’est pas le salaire du péché. Comment donc la mort de Christ a-t-elle pu payer la rançon pour nos péchés ? Si la mort n’est pas directement liée au péché d’Adam, alors la vie n’est pas directement liée à la mort et la résurrection de Christ. Donc, la foi du chrétien serait vaine. Ne croyez surtout pas à cette doctrine de démon ! Je vais vous poser une seule question : quel péché existait avant la création du monde ? Le péché de Satan lorsqu’il a voulu saisir le trône de Dieu !

Ce n’est pas loin du blasphème que d’enseigner qu’un Dieu omniscient et omnipotent, d’amour et de grâce, aurait effectué Sa création au travers d’une « vérité » pareille. La Bible nous déclare : « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. Car le péché a été dans le monde avant la loi ; mais le péché n’est point imputé, quand il n’y a point de loi. Néanmoins la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient point péché par une transgression semblable à celle d’Adam, qui est la figure de celui qui devait venir » (Romains 5:12-14).

L’effet évolutionnaire des athées, qui prêchent une évolution naturelle de milliards d’années avant la rébellion d’Adam, est une doctrine cachée par laquelle Jésus aurait payé la rançon du péché de Satan et de ses démons aussi, ce qui n’est pas biblique du tout. Elle est carrément en contradiction avec la Parole de Dieu et Son caractère révélé. Satan est déjà jugé et son jugement de destruction est final. Nous sommes liés à ce que Dieu nous déclare, que cela plaise ou non à la majorité des gens qui sont passionnément en désaccord. Satan étant déjà jugé, l’autre domaine où il agit fortement est la perversion sexuelle pour détruire tous les humains de la terre.

En parlant de ceux qui ont perverti la bonne sexualité que Dieu avait établie dans Son merveilleux plan pour les humains, Jude parle d’un groupe d’individus : « Comme Sodome et Gomorrhe, et les villes voisines, qui s’étaient abandonnées à la même impureté qu’eux, et à des péchés contre nature, servent d’exemple, en souffrant la peine d’un feu éternel ; ceux-là de même, plongés dans leurs songes, souillent leur chair, et méprisent l’autorité et parlent mal des dignités » (Jude 1:7-8). Ces rêveurs pervertis, en plus de souiller la chair, sont devenus tellement arrogants qu’ils méprisent ouvertement ceux qui voudraient appliquer les instructions de Dieu dans les lois du pays. Même l’archange Michael a suivi les directives de Dieu à la mort de Moïse. Au v. 9, Jude déclare : « Or, Michel l’archange, lorsqu’il contestait avec le diable touchant le corps de Moïse, n’osa pas porter de sentence de malédiction ; mais il dit : Que le Seigneur te reprenne. »

Ces individus sont devenus complètement dépravés dans leurs agissements. Le message entier de Jude se concentre sur ceux qui résistent, distordent, endommagent et dénigrent le travail du peuple de Dieu. Dans le contexte défini par Jude, ces « rêveurs » sont des aliénés inattentifs, se promenant dans les églises en tentant de légaliser leur pornographie pour se justifier ; ils atteignent souvent des postes d’autorité et d’influence pour mieux propager leur perversion. Ils agissent carrément en contrefaçon de la mission établie par le ministère de Dieu pour établir les pré-requis nécessaires afin d’arriver au Royaume de Dieu.

En parlant de ces individus, l’apôtre Pierre rassure les convertis en déclarant que : « Le Seigneur saura délivrer de l’épreuve ceux qui l’honorent, et garder les injustes pour être punis au jour du jugement ; principalement ceux qui suivent la chair, dans la convoitise de l’impureté, et qui méprisent la domination, audacieux, arrogants, et qui ne craignent point d’injurier les dignités, tandis que les anges, quoique plus grands en force et en puissance, ne portent point contre elles de jugement injurieux devant le Seigneur. Mais ceux-ci, comme des animaux sans raison, qui ne suivent que la nature, nés pour être pris et détruits, blasphémant ce qu’ils n’entendent point, périront par leur propre corruption, recevant le salaire de leur iniquité » (2 Pierre 2:9-12). Ce sont des paroles dures, mais une description juste de ceux qui osent se braquer contre notre Créateur omnipotent et omniscient.

Le roi David avait entièrement raison d’écrire que : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien. L’Éternel abaisse des cieux Son regard sur les fils des hommes, pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui recherche Dieu. Ils se sont tous égarés, ils se sont corrompus tous ensemble ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. Ont-ils perdu le sens, tous ces ouvriers d’iniquité ? Ils dévorent Mon peuple comme s’ils mangeaient du pain ; ils n’invoquent point l’Éternel » (Psaume 14:1-4). Il est complètement futile de dialoguer avec ces gens, car leur esprit tordu est loin de Dieu.

Cependant, en tant que ministres de Christ, notre mission est de suivre les instructions de Paul à Timothée lorsqu’il lui a dit : « Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:2-4). Avez-vous remarqué que ceux qui prêchent des fables aux brebis affichent tous des doctorats de nos jours ! Si vous voulez savoir qui ces docteurs prêchent, écoutez-les le dimanche à la télé, car la preuve est dans leur comportement. Ils prêchent tous la possibilité d’un enlèvement au ciel avant une tribulation de sept années, « prouvée » dans leurs brochures à 24,95 $. Voilà où nous en sommes rendus dans la société actuelle ; alors les derniers temps sont proches.

Dans 1 Jean 2:28-29, l’apôtre déclare : « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en Lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant Lui à Son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de Lui. » Ce livre, la Bible, nous fournit un trésor de preuves nous démontrant la réalité des changements invisibles acquis dans une vie renouvelée. Nous allons découvrir deux sortes de preuves : une basée sur l’expérience personnelle et l’autre basée sur la découverte spirituelle. Voici d’abord une liste fondée sur l’expérience acquise du converti en Christ.

  • L’obéissance aux commandements de Dieu tel que décrit par Jean : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui » (1 Jean 2:1-5).
  • Nous découvrons Dieu dans nos vies selon l’instruction de Jean dans 1 Jean 2:12-14 : « Petits enfants, je vous écris, parce que vos péchés vous sont pardonnés à cause de Son nom. Pères, je vous écris, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Jeunes gens, je vous écris, parce que vous avez vaincu le malin. Petits enfants, je vous écris, parce que vous avez connu le Père. Pères, je vous ai écrit, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Jeunes gens, je vous ai écrit, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin. »
  • Nous découvrons aussi ce qu’est un antichrist. Dans 1 Jean 2:18, l’apôtre nous dit : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. Je vous ai écrit, non que vous ne connaissiez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et parce que nul mensonge ne vient de la vérité. Qui est menteur, si ce n’est celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils, n’a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils, a aussi le Père. »
  • La véritable connaissance nous est partagée de ce qu’est un chrétien. Dans 1 Jean 3:1-3, l’apôtre déclare : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur. »
  • Nous découvrons ce qu’est la justice de Dieu. « Quiconque demeure en lui, ne pèche point; quiconque pèche, ne l’a point vu et ne l’a point connu. Petits enfants, que personne ne vous séduise : celui qui pratique la justice, est juste comme lui-même est juste » (1 Jean 3:6-7). Et, au verset 9, Jean ajoute : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. » Il y a dans ces magnifiques versets le véritable but de la vie du chrétien. Jésus a dit : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait » (Matthieu 5:48). Notez cependant que « soyez » est au futur, pas dans sa conjugaison, mais dans son implication comme un but fixé qui doit se réaliser éventuellement. Vous avez donc la solution ici pour accomplir cette mission. Pour naître de Dieu, il faut demeurer en Lui et, lorsque ce miracle sera accompli, c’est alors que nous ne commettrons plus de péché. En attendant, nous avons toujours le trône de la miséricorde de Dieu où nous pouvons approcher avec assurance pour obtenir Son aide.
  • Nous avons l’amour pour les frères et sœurs en Christ. Dans 1 Jean 3:16-21, nous lisons : « Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. Or, celui qui aurait des biens de ce monde, et qui, voyant son frère dans le besoin, lui fermerait ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeurerait-il en lui ? Mes petits enfants, n’aimons pas de paroles ni de la langue, mais en action et en vérité. Car c’est en cela que nous connaissons que nous sommes de la vérité, et que nous assurerons nos cœurs devant lui ; car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons de l’assurance devant Dieu. »
  • Le Saint-Esprit en nous. Dans 1 Jean 4:13-19, l’apôtre nous dévoile : « En ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit. Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde. Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. En ceci la charité est accomplie en nous, afin que nous ayons confiance au jour du jugement, c’est que nous sommes dans ce monde tels qu’il est lui-même. Il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte; car la crainte renferme une punition, et celui qui craint n’est pas parfait dans la charité. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. »
  • Notre amour pour Dieu se reflète dans notre comportement. Dans 1 Jean 5:2-7 : « Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang ; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang ; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. »

Et maintenant nous avons cette confidence spirituelle de Sa part :

1 Jean 2:20 « Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. »

1 Jean 2:29 « Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. »

1 Jean 3:1 « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. »

1 Jean 3:2 « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. »

1 Jean 3:15 « Quiconque hait son frère est un meurtrier ; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. »

1 Jean 5:13 « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. »

1 Jean 5:19 « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. »

1 Jean 5:20 « Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. »

Ces preuves sont dévoilées au converti. Elles sont données pour assurer le cœur et l’esprit du croyant de sa sécurité en Christ. Cette liste écrite par Jean n’est pas complète, mais peut absolument nous servir de référence, afin de garder notre concentration et nos pensées sur l’évidence tirée directement de la Bible. Alors, lorsque vous compterez vos bénédictions, souvenez-vous également de celles-ci.




D.328 – Le premier travail des humains

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par Joseph Sakala

Dans Genèse 1:28, en parlant des humains que Dieu venait de créer, nous lisons : « Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Ce verset est souvent appelé le « Mandat Divin » et il est amplifié dans Genèse 9:7 où Dieu leur déclare : « Vous donc, croissez et multipliez ; peuplez en abondance la terre, et multipliez sur elle. » Le but de Dieu devient évident. Accepter la responsabilité d’amener toute la création en soumission à Dieu avec tous ses systèmes et créatures, dirigeant effectivement les ressources en les augmentant jusqu’au moment où la terre entière sera remplie des fruits de ce beau travail.

Dans le monde, nous avons besoin d’une description des fonctions au travail. Voici donc la première définition de tâches de l’homme, lorsque : « l’Éternel Dieu planta un jardin en Éden du côté de l’Orient, et y mit l’homme qu’il avait formé. Et l’Éternel Dieu fit germer du sol toute sorte d’arbres agréables à la vue, et bons à manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal » (Genèse 2:8-9). Et, aux versets 15 à 17 : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. »

Dans son rôle d’occupant initial, Adam devenait le serviteur de Dieu pour s’occuper de la terre entière. Il n’y avait pas d’instructions disant comment garder cette terre, mais seulement des ordres généraux du Maître au serviteur. Puisqu’il n’y avait pas d’instructions sur le fonctionnement des systèmes, Adam devait apprendre premièrement comment ce processus fonctionne (science), pour ensuite organiser et utiliser ces découvertes d’une façon productive (technologie), afin d’aider sa descendance à savoir comment honorer son Créateur. Cette information au sujet des inventions et des produits techniques devait être dispensée à tous, au travers des affaires, de l’éducation, de la communication, du transport etc.

Et finalement, l’information enseignant comment les inventions devaient être reçues afin que l’évaluation divine (« très bien bon serviteur ») soit dispensée sur l’art, la musique, la littérature, glorifiant et louant ainsi Dieu pour tout ce qu’Il avait fait en créant toutes choses. Cette responsabilité existe encore de nos jours, donc : « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu » (1 Pierre 4:10). Ceci s’applique à l’humanité entière, mais elle devient encore plus évidente dans l’œuvre de Christ à Ses serviteurs fidèles. « Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. Et vous avez toute plénitude en lui, qui est le chef de toute principauté et puissance » (Colossiens 2:9-10).

Le livre aux Colossiens commence avec une exaltation de notre Seigneur Jésus-Christ. « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:16-17). Mais notez maintenant ce que Paul ajoute : « Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:18-20).

Remarquez bien ce que Paul nous déclare ensuite : « Vous aussi, qui étiez autrefois éloignés, et ennemis par vos pensées et vos mauvaises œuvres, il vous a maintenant réconciliés, dans le corps de sa chair, par sa mort, pour vous présenter devant Lui saints, sans tache et irrépréhensibles ; pourvu que vous demeuriez fondés dans la foi et inébranlables, n’abandonnant point l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, j’ai été fait ministre » (Colossiens 1:21-23). Ce que Paul nous explique dans la suite devient un peu plus surprenant, c’est-à-dire que nous sommes inexorablement liés à Christ. Nos vies et nos destins sont devenus les Siens, et notre identification à Lui est totale.

Nous ne sommes pas simplement réconciliés à Dieu par Lui, nous sommes avec Lui en toutes choses. Notez premièrement que : « Ayant été ensevelis avec lui par le baptême ; en lui aussi vous êtes ressuscités, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts » (Colossiens 2:12). Plus que cela : « quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes » (Colossiens 2:13). Aussi certain que Christ fut ressuscité des morts, nous aussi serons nés de nouveau dans une nouvelle vie. « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:1-4).

Nous apprenons que notre vie est cachée avec Christ en Dieu. Être caché avec Christ, c’est être entièrement immergé, couvert, nos péchés cachés, notre identité masquée dans la Sienne, vraiment renouvelée dans la Sienne. Dieu nous accepte avec Christ, donc lorsque Christ, qui est notre vie, paraîtra, alors nous serons aussi manifestés avec Lui dans la gloire. Cette identification ne sera pas en vain, car nous sommes complets en Lui et, comme Il est pleinement Dieu, nous serons avec Lui en toutes choses. Mais avant d’atteindre cette réalité, nous avons des conflits à régler entre les serviteurs de Dieu.

Dans Psaume 8:6-9, le roi David déclare : « Et tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur. Tu lui as donné l’empire sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds ; les brebis et les bœufs, tous ensemble, et même les bêtes des champs ; les oiseaux des cieux et les poissons de la mer, tout ce qui parcourt les sentiers des mers. » La mission de régner sur l’ouvrage de Ses mains n’a jamais été retirée par Dieu des mains de l’homme. Dans ce mandat, celui-ci demeure en autorité de diriger les entreprises humaines suivantes :

  • La découverte de la vérité dans la science, la recherche et l’exploration.
  • L’application de cette vérité dans l’agriculture, l’ingénierie, la médecine, la technologie, etc.
  • L’adaptation de cette vérité dans le commerce, le transport, le gouvernement humain, etc.
  • L’explication de la vérité dans les arts, la littérature et la théologie.
  • Et la transmission de la vérité dans l’éducation, la communication, et dans tous les foyers.

Quand l’autorité fut déléguée aux humains par le Créateur : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Cependant, avec l’échec d’Adam dans son œuvre initiale, l’homme a créé un conflit continuel au sein des efforts des humains sur tous les fronts. C’est pourquoi, dans Romains 8:22-23, Paul nous dit : « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. »

Car, dans Genèse 3:17-19, Dieu dit à Adam : « Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. » Et dans les versets 23 et 24 : « l’Éternel Dieu le fit sortir du jardin d’Éden, pour cultiver la terre d’où il avait été pris. Il chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. »

Cela n’a qu’augmenté ses conflits avec l’environnement. « Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs » (Genèse 3:18). Le péché et la mort sont simplement devenus pour l’homme des conditions de son existence. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12). Sans parler de l’ignorance des humains à détecter la vérité. « Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge » (1 Corinthiens 2:14).

Donc, ce qui pousse les humains depuis tous les siècles, c’est de se servir soi-même, pas Dieu ni les autres. « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3).

La capacité d’obéir à Dieu ne vient seulement qu’au travers de Celui qui nous a été donné, afin de créer une nouvelle création en nous. « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ ; au moins, si vous l’avez écouté, et si, selon la vérité qui est en Jésus, vous avez été instruits en lui, à vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:17-24).

Un jour, tous ces faux chemins seront redressés avec l’avènement de Christ, mais, en attendant ce jour, notre mandat, en tant que convertis, demeure celui d’administrateurs sur la terre. Mais pas branchés sur n’importe quel sauveur, seulement sur Christ Jésus, notre Sauveur personnel. Dans Luc 1:46-48 : « Marie dit : Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur ; parce qu’il a regardé la bassesse de sa servante. Et voici désormais tous les âges me diront bienheureuse. » Un des plus beaux titres de Jésus est « le Sauveur ». Ce titre paraît au-delà de vingt fois dans le Nouveau Testament et s’applique toujours à Christ car : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).

Il paraît pour la première fois sur les lèvres d’une vierge nommée Marie, lorsqu’elle a réalisé qu’elle fut choisie pour être la mère du Sauveur. Il est significatif que le Sauveur ne puisse être nul autre que Dieu Lui-même. Notez l’expression de Marie, plus haut, en L’identifiant. Et ceci a poussé son esprit à se réjouir, tout comme le nôtre. Jésus devient notre Sauveur personnel, si nous avons Foi en Lui, tout comme Marie. Mais Il est également le Sauveur du monde, comme nous le découvrons dans Jean 4:41-42 où nous lisons : « Et un plus grand nombre crurent à cause de sa prédication. Et ils disaient à la femme : Ce n’est plus à cause de ton récit, que nous croyons ; car nous avons entendu nous-mêmes, et nous savons que celui-ci est véritablement le Sauveur du monde, le Christ. »

C’est confirmé par Jean qui déclare : « Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde » (1 Jean 4:14). Et Sa mort sur la croix est suffisante pour sauver tous ceux qui Le reçoivent comme Sauveur. Il y a huit autres versets dans le Nouveau Testament où « Sauveur » est synonyme de « Dieu ». La toute dernière se trouve dans Jude 1:25 où l’apôtre déclare : « A Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen. »

Plusieurs personnes voient aujourd’hui l’homme Jésus comme un grand Enseignant et un exemple à suivre, mais elles rejettent Sa divinité. Bon nombre l’acceptent comme Dieu, mais refusent de croire qu’Il a pu être incarné pour devenir uniquement un homme parfait. Il est donc urgent que nous croyions que notre Créateur devait aussi devenir notre Sauveur, si nous croyons au Salut. Regardons ce que Paul a commandé à Timothée d’enseigner : « Nous endurons, en effet, tant de travaux et tant d’opprobres, parce que nous espérons au Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des fidèles. Annonce et enseigne ces choses » (1 Timothée 4:10-11). Si nous acceptons et comprenons cela, nous pourrons nous réjouir avec Marie, en Dieu mon Sauveur ! Aujourd’hui cependant, je vous mets en garde, car on prêche un autre Jésus.

Dans 2 Corinthiens 11:3-4, Paul annonce aux Corinthiens : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. » Paul les mettait en garde contre les faux enseignants. Un chrétien ne devrait jamais suivre un leader religieux simplement parce qu’il prêche le nom de Jésus ou insiste aux assemblées pour qu’on « reçoive l’Esprit ». Jésus est très populaire dans les assemblées mondaines, mais il ne s’agit pas du véritable Jésus.

Le Jésus populaire peut être le bébé Jésus dans la mangeoire à Noël, ou l’ami Jésus dans une présentation de musique « gospel », ou le conseiller à succès Jésus parmi les penseurs positifs. Il peut même être le Jésus parmi les crooners chrétiens, ou le Jésus rythmique des rockeurs chrétiens, ou le Jésus réformateur des libéraux, mais aucun de ces Jésus ne fut prêché par Paul. Donc, pas le véritable Jésus qui sauve les hommes et les femmes de leurs péchés. En réalité, Jésus est notre Seigneur : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:16-17).

Jésus est mort pour nous et en Lui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Jésus est mort afin de réconcilier par Lui toutes choses avec Soi, ayant donné la paix, par le sang de Sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. Paul nous déclare, dans Éphésiens 1:20-23 : « Qu’il [Dieu] a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est Son corps, et la plénitude de celui qui remplit tout en tous. »

Finalement, Paul déclare à Timothée : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne » (2 Timothée 4:1). Non, le vrai Jésus n’est pas le Jésus populaire sur un T-shirt ou collé aux pare-chocs des politiciens et des chanteurs. Jésus fut : « Méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance ; comme un homme devant qui on se couvre le visage ; si méprisé que nous n’en faisions aucun cas » (Esaïe 53:3). « Et [la sagesse de Dieu] qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire » (1 Corinthiens 2:8).

Les hommes d’aujourd’hui méprisent autant le vrai Jésus que ceux du temps des apôtres. Ce n’est donc pas Lui qu’ils professent. Le Jésus moderne enseigne un évangile différent et une doctrine opposée à ceux du vrai Jésus des Saintes Écritures. Il est le Dieu tout puissant, l’homme parfait, le seul Sauveur, le Roi éternel et Seigneur de seigneurs. Les vrais ministres de Dieu, ne prêcheront jamais un Jésus imaginaire qui plaît à la chair, mais plutôt le véritable Christ de la création et du salut.

Plus nous avançons en âge, plus nous prenons le temps de méditer sur notre jeunesse remplie de toutes sortes d’activités. Il y eut d’abord les années d’études, les recherches personnelles diversifiées pour accroître nos connaissances au niveau scolaire. À cela s’ajoutèrent les activités sociales, les obligations familiales, sans oublier les différentes activités sans valeur réelle, qui minaient notre sommeil et ajoutaient à notre fatigue. Alors, nous prenions rarement le temps de faire une pause pour méditer sur les choses que nous considérons présentement utiles. Lors d’un de ces moments tranquilles, je me suis analysé intérieurement pour déterminer qui j’étais vraiment, ce que je faisais ici sur la terre, mais surtout où je me dirigeais dans ma propre vie.

La pensée qui traversa mon esprit fut que nous récoltons ce que nous semons. Ceci étant vrai, j’ai conclu qu’au jour du Jugement, le Seigneur me regarderait d’un air sérieux pour me dire que je ne méritais pas de faire partie de Son Royaume. Ce moment de contemplation s’est soudainement terminé et j’ai plongé de nouveau dans ma cédule de travail qui ne semblait pas se terminer. Néanmoins, au fil des années, pendant ces moments de méditation, les paroles du Seigneur me revenaient souvent. Lentement mais sûrement, j’ai réalisé qu’il y avait une voie dans la vie qui plaisait à Dieu, mais qui demandait un changement radical de mon comportement afin de vivre de cette façon.

Comme la majorité de mes copains de travail, je croyais que je pouvais y arriver seul avec quelques changements mineurs apportés à mon style de vie ! J’ai soudainement compris que cela ne se passait pas ainsi quand j’ai lu ces paroles de Jésus : « Mais cherchez premièrement le Royaume de Dieu et Sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:33-34). Le but premier est donc d’avoir les yeux fixés sur le Royaume de Dieu et sur Sa justice au lieu de fixer ce monde avec sa justice. Et si nous faisons cela, tout ce dont nous avons besoin, physiquement parlant, nous sera donné par-dessus comme un don de Dieu. Pourquoi toujours se soucier du lendemain, il faut s’occuper des soucis présents. Avec l’aide de Dieu, nous serons guidés vers les bonnes solutions.

Nous voyons notre société moderne s’écrouler de plus en plus chaque jour dans les conflits personnels, les guerres un peu partout, l’effondrement des valeurs morales et les démonstrations continuelles de révolte contre les gouvernements au niveau municipal, provincial et fédéral. Toutefois, il y a une connaissance disponible servant à solutionner les conditions chaotiques du monde d’aujourd’hui. Pourtant, la plupart des gens ne veulent pas prendre le temps de vraiment considérer les causes qui ont amené les conditions existantes, ni évaluer leur part dans ces conditions. Il est vrai qu’en tant qu’individus, nous ne pouvons pas changer le monde, mais ce que nous pouvons faire, c’est de nous changer nous-mêmes, en demandant à l’Esprit de Dieu de nous donner les outils nécessaires pour effectuer ce changement.

Il existe aussi une autre grande source que les individus peuvent utiliser pour accomplir leur conversion personnelle. Malheureusement, cette source est ridiculisée par la majorité de la population ; mais ceux qui tentent de l’utiliser découvrent que, si on veut suivre Ses instructions, elle nous amène, non seulement au bonheur immédiat, mais à la vie éternelle à la fin de notre vie physique. Cette source s’appelle la Bible qui nous donne une compréhension vitale sur ce qu’est la vie et notre rôle dans le rétablissement de toutes choses. Oui, la Bible nous dit carrément : « Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie Celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, Que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:19-21).

Dans vos moments de silence, est-ce que vous considérez comment vous êtes heureux dans les circonstances de votre vie, ou êtes vous encore frustré en-dedans ? Avez-vous un but uniquement dans votre vie physique, ou cherchez-vous également un but dans votre vie spirituelle ? Que vous soyez jeune ou vieux, débutant une carrière ou à un âge ou vous terminez votre voyage, peu importe, vous avez l’opportunité de donner un sens à votre vie en lisant votre Bible pour y découvrir une direction. Laissez Dieu vous guider dans votre nouveau voyage vers l’immortalité et la vie éternelle. Dieu est miséricordieux et étend Son appel à tous ceux qui veulent apprendre.

Sachez que le salut ne se gagne pas par ses propres efforts, il est donné gratuitement par Dieu afin que personne ne s’en vante. Votre salut a été payé par le sacrifice de Jésus qui en a acquitté la rançon. Si vous êtes prêts à accepter le sacrifice de Christ, il vous accueillera. Et lorsque le grand Roi paraîtra sur une nuée dans le ciel, vous saurez que votre délivrance est proche. Et lorsque le Royaume de Dieu paraîtra, vous recevrez votre couronne de gloire et vous recevrez votre grande récompense, celle de régner avec Christ pendant mille ans. Que Dieu vous guide dans la recherche de Son Royaume avec Jésus-Christ.




D.327 – Créés pour Sa gloire

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Joseph Sakala

Dans Esaïe 43:7, Dieu nous dit : « Tous ceux qui sont appelés de Mon nom, que j’ai créés pour Ma gloire, que j’ai formés et que j’ai faits ! » Il y a trois verbes différents en hébreu pour décrire l’ouvrage de la création dans la Genèse. Il y a d’abord « créer » (bara), puis « faire » (asah), et « former » (yatsar). Ces trois mots sont semblables, mais avec une nuance légèrement différente. Aucun cependant ne veut dire évoluer ou changer de son propre accord ou de par lui-même. Tous les trois sont utilisés dans la Genèse avec une référence à l’homme. Dans Genèse 1:26-27, Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance … Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » Et, dans Genèse 2:7 : « l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante. »

Même si le sujet de la création est associé à la Genèse, la création est mentionnée beaucoup plus fréquemment par le grand prophète Ésaïe dans son livre. Les mots bara et yatsar sont utilisés deux fois plus souvent dans Ésaïe que dans tout autre livre de l’Ancien Testament, et sont appliqués uniquement aux travaux de Dieu. Les trois verbes sont utilisés dans Esaïe 45:18, où nous lisons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! »

Dieu a créé, formé, fait et établi la terre afin qu’elle soit habitée par les hommes et les femmes. Mais dans quel but spécifique Dieu l’a-t-Il créée pour les êtres humains ? Ésaïe 43:7 répond à cette question en utilisant les mêmes trois verbes avec un ajout : « Tous ceux qui sont appelés de Mon nom, que j’ai créés pour ma gloire, que j’ai formés et que j’ai faits. » Cette perspective biblique nous fournit en elle-même la plus grande raison possible de décider de vivre selon Sa volonté. Car la raison principale pour laquelle nous avons été créés fut pour la gloire de Dieu. Et connaître l’amour de Christ suit de très près. Dans Éphésiens 3:18-19, Paul nous déclare : « Et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. »

Un chrétien devrait habituellement oublier son passé et se concentrer sur son nouveau but. Comme disait si bien notre cher ami Paul : « Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3:13-14). Tout guerrier fidèle devrait toujours garder en mémoire qu’il combat pour le Roi. Voilà pourquoi Paul dit à Timothée : « Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles » (2 Timothée 2:3-5).

Plusieurs soldats de l’armée de notre Seigneur gagnent régulièrement de nouvelles victoires chaque jour, malgré que, dans l’ensemble de la guerre, ces victoires ne sont pas toujours reconnues par les autres convertis. Mais ces efforts seront récompensés un jour par Celui pour qui nous combattons. Nos efforts devraient toutefois être entourés de prières, alors que nous cherchons à gagner Sa faveur. Notre supplication devrait être : « Seigneur accorde-moi la victoire sur tout péché qui me talonne. Accorde-moi Ta faveur aujourd’hui, alors que je continue dans Ton service. Donne-moi l’opportunité d’enseigner Ta Parole à tous ceux qui en ont besoin. Et donne-moi le fruit qui durera pendant l’éternité. » Une telle prière pourrait toucher le cœur de Dieu et faire en sorte que votre prière porte beaucoup de fruits.

Dieu pourrait même ajouter à votre connaissance certaines choses personnelles que vous pourriez aussi partager en instruisant ceux avec qui vous entrez régulièrement en contact. Dans 1 Timothée 6:10-12, Paul annonce à son jeune évangéliste : « Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins. » Un chrétien ne devrait plus avoir le désir de retourner à son passé. Nous devrions plutôt fuir ces choses et saisir la vie éternelle à laquelle nous avons été appelés ; mettre de côté le vieux et nous concentrer sur le nouveau.

Une des plus précieuses promesses du christianisme se trouve dans 2 Corinthiens 5:17-18 où Paul nous dit : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. » Nous n’avons plus à nous inquiéter du péché, parce que nous pouvons vivre dans la victoire sur lui. Même nos doutes et nos craintes peuvent être bannis. Car, dans Esaïe 41:10, Dieu nous dit : « Ne crains point, car je suis avec toi ; ne sois point éperdu, car je suis ton Dieu ! Je te fortifie, je t’aide, et je te maintiens par la droite de ma justice, »

Nous n’avons pas à chercher à être ailleurs, car notre prière est de marcher là où Dieu nous guide, et d’être là où Il veut que nous soyons. Car c’est seulement là que nous somme assurés de Lui plaire. « C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi » (2 Corinthiens 5:9-11). La plus grande ambition de Paul était de plaire à Dieu.

Puisque cela devrait aussi être le désir de tout chrétien, allons voir d’autres passages où notre Seigneur nous déclare carrément comment Lui plaire. Par exemple, considérez Hébreux 13:16-19, où Paul dit : « Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices. Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis, car ils veillent sur vos âmes, comme devant en rendre compte, afin qu’ils le fassent avec joie et non en gémissant ; car cela vous serait préjudiciable. Priez pour nous, car nous sommes persuadés d’avoir une bonne conscience, désirant de nous bien conduire en toutes choses. Et je vous prie d’autant plus vivement de le faire, afin que je vous sois plus tôt rendu. »

Et, dans Philippiens 4:18-19, Paul admet : « Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ. » Paul rendait gloire à Dieu pour les dons qu’il avait reçus afin de les partager avec d’autres chrétiens. Dans un autre ordre d’idée, Paul exhorte également les enfants en disant, dans Colossiens 3:20 : « Enfants, obéissez à vos parents en toutes choses ; car cela est agréable au Seigneur. » Mais, au verset 21, il dit aussi aux pères : « Pères, n’irritez point vos enfants, de peur qu’ils ne perdent courage. »

Pour ce qui concerne les adultes, Paul exhorte Timothée : « Et les choses que tu as entendues de moi, en présence de plusieurs témoins, confie-les à des hommes fidèles, qui soient capables aussi d’enseigner les autres. Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles. Il faut que le laboureur travaille, avant de recueillir les fruits » (2 Timothée 2:2-6). Enseigner la Parole de Dieu est très sérieux. Je me demande parfois, en écoutant certains télévangélistes, s’ils ont lu ce passage avant d’enseigner les fables qu’ils essaient de faire avaler aux brebis qui les écoutent.

À ces ministres, Paul dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun » (Romains 12:1-3). Le fait commun à tous ces passages, c’est d’être plaisant à Dieu. Nous devrions être de bons serviteurs utilisant toutes nos acquisitions, pendant tous les jours de notre vie, en Le servant totalement. « Celui qui sert Christ de cette manière, est agréable à Dieu, et approuvé des hommes » (Romains 14:18).

Nous devrions tous avoir à cœur une seule récompense, celle où : « son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur » (Matthieu 25:21). Car : « Le Père aime le Fils et a mis toutes choses en sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:35-36). Ceux qui prêchent des doctrines anti-bibliques désobéissent à Dieu en faisant de Jésus un menteur et, à moins qu’ils ne s’en repentent, ils ne verront point la vie éternelle. Ce ne sont pas ceux qui crient « Seigneur, Seigneur ! », mais ceux qui font la volonté du Père qui entreront dans Son Royaume.

Dans l’Évangile de Jean, nous voyons l’amour du Père pour Son Fils unique. Les mots « amour », « Père » et « Fils » paraissent plus souvent dans ce livre que dans tout autre Livre de la Bible et il y a au moins huit références à Son amour dans l’Évangile de Jean. Le premier se trouve dans le texte cité plus haut nous révélant que le Père a tant aimé le Fils qu’Il a confié toute chose entre ses mains. Et, dans Jean 5:20-22 : « Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait. Et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut. Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. »

Le Père a également aimé le Fils à cause de Son désir de mourir pour les pécheurs perdus. Aux Juifs de Son époque, Jésus a déclaré : « Comme mon Père me connaît, et que je connais mon Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. Et j’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut aussi que je les amène ; et elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau et un seul berger. Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père » (Jean 10:15-18).

Lorsque Christ était dans la chambre haute, et qu’Il priait à Son Père, Il Lui fut révélé que cet amour divin existait dans l’éternité et devenait la mesure de toutes les formes d’amour véritable depuis ce temps. Dans Sa prière, Jésus dit : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître Ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:24-26). L’amour parental, l’amour marital, l’amour fraternel, l’amour de son pays et toutes les sortes d’amour dérivent finalement de cet amour éternel du Père envers le Fils.

C’est ce même amour qui peut vivre en nous, si nous le désirons vraiment, car Jésus nous affirme : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans Son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 15:7-12).

C’est ainsi que Jésus a prié et prie toujours pour nous. « Afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et toi en moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde, » nous déclare Jésus dans Jean 17:21-24.

Paul aussi abonde dans le même sens lorsque, dans Colossiens 1:21-23, il nous confirme : « Vous aussi, qui étiez autrefois éloignés, et ennemis par vos pensées et vos mauvaises œuvres, Il vous a maintenant réconciliés, dans le corps de sa chair, par sa mort, pour vous présenter devant lui saints, sans tache et irrépréhensibles ; pourvu que vous demeuriez fondés dans la foi et inébranlables, n’abandonnant point l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, j’ai été fait ministre. » Si on pouvait Lui offrir l’univers en cadeau pour Son amour envers nous, ce ne serait pas suffisant : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui, » nous dit Paul, dans Colossiens 1:16-17.

« Toutefois, nous n’avons qu’un seul Dieu, le Père, duquel procèdent toutes choses, et nous sommes pour lui ; et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par lequel sont toutes choses, et nous sommes par lui » (1 Corinthiens 8:6). Il est le Seigneur de tout ! Il nous connaît mieux que nous nous connaissons et, pourtant, Il nous aime. Dieu est notre grand Créateur et Il nous a fait connaître certains aspects de Son éternité en nous faisant à Son image afin de mourir pour nous. Il est notre Roi éternel et toute notre concentration doit être fixée sur la croix, cette majestueuse croix.

À Ses disciples, Jésus disait : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens à vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que j’ai dit : Je vais au Père ; car mon Père est plus grand que moi. Et je vous l’ai dit maintenant, avant que la chose arrive, afin que, quand elle sera arrivée, vous croyiez » (Jean 14:27-29). Face à tout cet amour venant de la part de notre Seigneur, nous ne pouvons faire autrement que de déclarer : « Au roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu, seul sage, soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen » (1 Timothée 1:17). Car nous avons nos noms écrits dans le ciel.

Jésus envoya soixante-dix disciples pour prêcher la Bonne Nouvelle du Royaume. Il leur dit : « Qui vous écoute, m’écoute ; et qui vous rejette, me rejette ; et qui me rejette, rejette Celui qui m’a envoyé. Or, les soixante et dix disciples revinrent avec joie, disant : Seigneur, les démons mêmes nous sont assujettis en ton nom. Et il leur dit : Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. Voici, je vous donne le pouvoir de marcher sur les serpents, sur les scorpions, et sur toutes les forces de l’ennemi ; et rien ne pourra vous nuire. Toutefois ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont assujettis ; mais réjouissez-vous plutôt de ce que vos noms sont écrits dans les cieux » (Luc 10:16-20).

Comme c’est bon d’expérimenter des victoires dans la guerre spirituelle dans laquelle nous sommes engagés et de voir triompher les valeurs de Dieu tout en voyant des embûches dans le plan de l’adversaire ! Et nous nous réjouissons encore davantage quand nous participons directement au processus. Le prophète Élie fut témoin de grandes victoires contre les forces du mal, comme la défaite des centaines de prophètes de Baal. Mais regardons ce qui lui arriva après sa confrontation avec Achab et Jézabel. Pour passer au test les prophètes de Baal, lisez 1 Rois 18 et 19. Dieu travaille dans les victoires spirituelles, mais Il travaille aussi dans ce qui semble les petits problèmes.

Dans Luc 12:22-31, Jésus dit à Ses disciples : « C’est pourquoi, je vous dis, ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement. Considérez les corbeaux ; ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’ont point de cellier ni de grenier, et Dieu les nourrit ; combien ne valez-vous pas plus que des oiseaux ! Et qui de vous peut, par ses inquiétudes, ajouter une coudée à sa taille ? Si donc vous ne pouvez pas même les plus petites choses, pourquoi vous inquiétez-vous du reste ? Considérez comment les lis croissent ; ils ne travaillent ni ne filent ; cependant, je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux. Que si Dieu revêt ainsi une herbe qui est aujourd’hui dans les champs, et qui demain sera jetée dans le four, combien plus vous revêtira-t-il, gens de petite foi ? Et ne vous mettez point en peine de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez, et n’ayez point l’esprit inquiet. Car ce sont les nations du monde qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père sait que vous en avez besoin ; cherchez plutôt le royaume de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »

Pourtant, notre besoin premier fut d’être créé, et notre plus gros problème fut le péché. Car les deux impliquaient l’apport d’une solution par Christ. Il est notre Créateur, car, en tant que la Parole : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:3). Et Christ est notre Rédempteur : « Afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:15-17). Donc, être en Christ est notre cause première de réjouissance. Notre victoire tient à Jésus seul et non aux changements de circonstances dans le monde.

Analysons, si vous voulez, les problèmes dans le monde et plaçons-les en perspective. Réjouissons-nous quand la victoire est gagnée et remercions Dieu. Mais mettez l’emphase sur Christ et grâces soient rendues à Dieu qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, mes frères et sœurs bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas en vain dans le Seigneur. Rappelons-nous que nous avons une vocation céleste devant Dieu. Dans Philippiens 3:13-14, nous lisons : « Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »

Plusieurs chrétiens vivent sur un plateau d’argent, se réjouissant de la vie paisible qui les entoure, mais, intérieurement, ils recherchent quelque chose de plus profond afin de pouvoir faire une différence dans la vie de leurs amis non convertis. Ils voudraient ressentir avec eux une victoire sur le péché. Ils voudraient que leur témoignage porte plus de fruits. Ils aimeraient les voir marcher avec Dieu, vivre par la foi d’une manière qui plaise à Dieu. Les voir étudier la Bible et faire le ministère de Christ. Connaître Dieu comme Paul : « Afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ » (Philippiens 3:10-12).

Nous voulons, non seulement connaître Dieu, mais pouvoir Le servir avec efficacité comme chrétien. Nous sommes encouragés de l’épauler pour être éternellement dans l’abondance avec Christ. La meilleure façon d’accomplir cela, c’est d’avoir Dieu comme conseiller. David avait reconnu cela et a voulu partager cette connaissance avec nous, alors que, dans Psaume 1:1-6, il nous dit : « Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, et qui ne se tient pas dans la voie des pécheurs, et qui ne s’assied pas au banc des moqueurs ; mais qui prend son plaisir dans la loi de l’Éternel, et médite sa loi jour et nuit. Il sera comme un arbre planté près des eaux courantes, qui rend son fruit dans sa saison et dont le feuillage ne se flétrit point ; et dans tout ce qu’il fait, il réussira. Il n’en sera pas ainsi des méchants ; mais ils seront comme la paille que le vent chasse au loin. C’est pourquoi les méchants ne subsisteront pas dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes. Car l’Éternel connaît la voie des justes, mais la voie des méchants périra. »

Donc, convertis à Christ, l’apôtre Pierre déclare : « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus » (1 Pierre 2:5-6). Dans l’Ancien Testament, c’était la responsabilité des Lévites de couvrir le péché par des sacrifices d’animaux, et ceci fut continué jusqu’à l’avènement de Christ. « De plus, tout sacrificateur se présente chaque jour, faisant le service, et offrant plusieurs fois les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés ; mais Lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis deviennent le marchepied de ses pieds. Car, par une seule oblation il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10:11-14).

La vieille prêtrise est maintenant mise de côté. Seul le sacrifice de Christ et notre identification à Lui, par la foi, sont acceptables pour notre salut. Néanmoins, il y a une nouvelle prêtrise, une spirituelle offrant des sacrifices spirituels, et il est vital que nous, Ses prêtres, offrions des sacrifices qui sont acceptables et qui plaisent à Dieu. Et le sacrifice de base nous est indiqué par Romains 12:1-2, où Paul nous dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. »

Trois autres sacrifices sont acceptables, selon Hébreux 13:15-17 : « Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices. Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis, car ils veillent sur vos âmes, comme devant en rendre compte, afin qu’ils le fassent avec joie et non en gémissant ; car cela vous serait préjudiciable. » Par notre louange continuelle à Dieu, en toutes circonstances, reconnaissant Sa sagesse et Sa bonté, nous rendons grâce à Celui qui nous a créés pour Sa gloire.

Par la communication, en partageant ce que nous possédons avec les autres. Par les sacrifices et les souffrances de Christ, Dieu est glorifié par nous et nous accorde le privilège d’exercer notre Prêtrise afin d’offrir Sa vérité, et la communiquer au monde entier.




D.326 – À qui la faute ?

coupable
Par Joseph Sakala

Quand une tragédie marque soudainement une famille, une ville ou même une nation, les gens directement affectés ressentent inévitablement toutes sortes d’émotions : la tristesse, la souffrance, la privation de leurs biens et le chagrin. Quand l’ébranlement initial de l’incident s’apaise, il n’est pas anormal que les victimes ressentent un certain débordement de colère dans le cœur. C’est une exaspération souvent provoquée par la perte dévastatrice des choses précieuses qui pousse les victimes à se centraliser sur un objet à mépriser dans leur défoulement.

À qui la faute ? Qui doit-on condamner pour une telle atrocité ? Les conseillers voient ces transitions comme une part normale du processus de deuil. Mais peu importe la personne à qui nous concédons ce comportement, les gens cherchent à être réconfortés dans leur douleur. En faisant cela, leurs pensées se détournent de leurs pertes pour se transformer en colère envers ce qu’ils considèrent la cause de leur souffrance. Pour ne citer qu’un exemple, qui pouvons-nous blâmer pour la tragédie d’Aurora, au Colorado ? Qui est le véritable responsable de la tuerie insensée de nombreuses personnes dans un théâtre bondé de cinéphiles et le bouleversement cruel de tant de familles ?

On veut savoir si le tireur était l’unique coupable. Faisait-il partie d’un groupe extrémiste qui l’aurait influencé à commettre son acte inexplicable ? Peut-on condamner ses parents ? Ou hypothétiquement ses conseillers à l’université qui connaissaient très bien la déviation de son comportement, sans le dévoiler aux autorités ? L’ayant dévoilé, se pourrait-il que la tragédie ait pu être vraiment évitée ? Certaines personnes ont même visé l’industrie du cinéma comme étant l’instigatrice de son geste meurtrier. Dans notre système légal, des accusations criminelles seront sûrement portées contre le présumé tireur, mais aussi contre le propriétaire de l’établissement où la fusillade a eu lieu. Qui sait, peut-être on tentera de mettre la responsabilité sur les producteurs du film en question !

Les familles des victimes, ainsi que leurs supporteurs, ont sonné le cri d’alarme contre les législateurs, à savoir si on devait faire des lois plus strictes pour enquêter davantage sur l’acquéreur d’une arme à feu avant de la vendre. Les recherches sont déjà entamées pour blâmer quelqu’un au-delà du premier suspect. Une personne ou une agence quelconque ne devrait-elle pas payer rigoureusement pour avoir permis que cela se produise ? Tant de personnes ne pouvaient pas mourir en vain sans qu’il n’y ait un coupable ! Finalement, nous avons vu clamer l’inévitable par ceux qui regardaient vers le ciel en criant : « Pourquoi, Seigneur, as-tu permis que cela arrive ? » Quelle sorte de Dieu permet de telles fourberies ? Le vrai Dieu, Créateur des cieux et de la terre, a souvent reçu le blâme suite à des incidents horribles qui ont causé des dévastations terribles.

Pourtant, le véritable Dieu de la Bible, miséricordieux, promet d’exécuter Son jugement et Sa vengeance contre tout péché non repenti de ce monde. Ce Dieu au ciel, toutefois, n’est pas Celui vers qui nous devrions diriger notre colère et notre blâme. Très peu de gens réalisent qu’il y a un autre « dieu » dans ce monde, dont Jésus a fait mention à plusieurs reprises et auquel Il ne fut jamais soumis. Ce dieu est également un esprit, mais très différent de Jésus et de Dieu le Père. Il est : « le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2:2). Satan envoie des ondes directement dans leur esprit pour les inspirer à commettre des crimes crapuleux inimaginables. Ce dieu possède pareillement un trône, mais d’une durée temporaire.

Aux Juifs qui L’accusaient, Jésus a dit ceci, dans Jean 8:44 : « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. » Dans Apocalypse 12:9, Satan est identifié comme : « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde. » Au verset 10, il est nommé : « l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu. » Dans 2 Corinthiens 4:3-4, Paul déclare : « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. »

C’est par Satan que le péché est entré dans le monde via Adam et Ève. Lors de la création d’Adam : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:15-17). Adam avait compris les conséquences s’il désobéissait à ce commandement de son Créateur. Pourtant, après : « l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui » (Genèse 2:18). Dieu avait décidé de lui donner une épouse, une aide semblable à lui pour cheminer ensemble, main dans la main, dans ce merveilleux jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder avec tous leurs descendants.

Ensuite, dans Genèse 2:21-23, nous lisons que : « l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de lhomme (en hébreu Ish). » C’est tellement simple qu’un enfant de dix ans peut facilement comprendre cela. Mais pas un homme de science athée, car il préfère croire à une théorie de l’évolution où l’homme descend du singe au lieu d’avoir été créé par Dieu, à Son image et à Sa ressemblance. Vraiment malheureux ! Mais revenons à notre histoire du péché.

Adam a certainement dû instruire Ève au sujet de l’arbre défendu. « Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. » (Genèse 3:1-3) Adam avait très bien instruit sa femme au sujet de l’arbre défendu. Non seulement il fallait s’en abstenir, mais il ne fallait même pas y toucher. Regardons maintenant la réaction de Satan, le serpent ancien. « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement » (v. 4). Satan lui ment carrément en contredisant l’ordre de Dieu avertissant que manger de cet arbre amènerait la mort.

Puis, Satan pousse son arrogance au comble, en faisant passer Dieu pour menteur en disant : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:5). Satan venait de réveiller en Ève le désir de convoiter devenir comme un dieu : « Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea » (Genèse 3:6). Les deux ont succombé ensemble aux mensonges de Satan. Ils ont rejeté la vérité de Dieu pour accepter de se faire instruire par Satan le menteur. Et aujourd’hui, nous vivons les conséquences du désir de nos premiers parents d’être intelligents à leurs propres yeux.

Oui, il y a quelqu’un que nous pouvons blâmer, quelqu’un qui a déjà été jugé coupable. Satan est jugé responsable pour la condition corrompue de toute notre société et demeure pour quelques temps le « dieu de ce siècle » méchant dans lequel nous vivons. Il est la seule source qui inspire tous les évènements horribles dont nous sommes continuellement témoins à la une de nos journaux quotidiens. Heureusement que son temps de règne se fait court et tire à sa fin. La Bible nous indique : « qu’un ange puissant, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main [descendit du ciel] ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20:1-3).

Les véritables convertis anticipent avec joie ce merveilleux moment lors du retour de Jésus pour établir le Gouvernement de Dieu sur cette terre. Un jour, bientôt, Jésus et Ses Saints Élus entretiendront une paix et une harmonie éternelle qui étonnera ce monde. La Bible nous dévoile ce destin ultime qui est réservé aux Élus de Dieu qui, tout au long des siècles, ont décidé de donner volontairement leur vie à Christ et de Le suivre jusqu’à leur mort. L’ennemi, qui tente toujours de piloter la société actuelle vers une destruction totale, sera bientôt enchaîné pour 1 000 ans et ne séduira plus personne à commettre les crimes crapuleux que nous voyons souvent dans les nouvelles quotidiennes. Il faudra cependant enseigner aux individus d’abandonner la désobéissance pour l’obéissance à Dieu et à Sa Parole.

Dans 1 Pierre 1:13-16, le chef des apôtres nous affirme : « C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus-Christ ; comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois. Mais comme Celui qui vous a appelés est saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet, il est écrit : Soyez saints, car je suis saint. » Une attribution souvent utilisée dans les Écritures est celle d’adapter des traits de caractère des enfants à ceux des parents. Dans ce passage, ceux qui honorent les lois de Dieu sont appelés des « enfants obéissants », un terme désignant des « enfants de la lumière ».

C’est d’ailleurs ainsi que Paul nous appelle dans 1 Thessaloniciens 5:5-6, lorsqu’il nous déclare : « Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres. [Alors], ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres. » Jésus nous identifie ainsi dans Matthieu 13:38 : « Le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les enfants du royaume. » Notez bien comment Paul nous décrit la source d’une connaissance. « C’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à Sa promesse en Christ par l’Évangile » (Éphésiens 3:3-6).

Paul se spécialisait dans l’exhortation des saints, comme dans Éphésiens 5:1-5, où il nous affirme : « Soyez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ; et marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. Que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ; ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces. Car vous savez ceci, qu’aucun fornicateur, ou impudique, ou avare, qui est un idolâtre, n’a part à l’héritage du royaume de Christ et de Dieu. » Car : « C’est en cela que se révèlent les enfants de Dieu, et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice et n’aime pas son frère, n’est point de Dieu, » nous dit l’apôtre, dans 1 Jean 3:10.

Ceux qui sont par nature les enfants de la colère peuvent quand même devenir enfants de Dieu par une nouvelle naissance. « Parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:3). Donc, ceci devient la plus grande motivation pour nous de vivre une vie divine. Les termes « régénération » et « né de nouveau » sont mal utilisés de nos jours, parce qu’ils ne représentent pas une véritable conversion dans la vie. Paul nous dit : « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur » (Éphésiens 5:8-10).

Donc, pour faire partie de la famille divine, nous ne devons plus nous conformer à nos désirs anciens, mais à une nouvelle vie. « Ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite » (Romains 12:2). Nous ne sommes plus dans les ténèbres et l’ignorance comme autrefois puisque Jésus nous dit : « La lumière est encore avec vous pour un peu de temps ; marchez pendant que vous avez la lumière, de peur que les ténèbres ne vous surprennent ; car celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus dit ces choses, puis il s’en alla et se cacha d’eux » (Jean 12:35-36). Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ.

Malgré cela, le Fils de l’homme est venu mangeant et buvant ; et ils disent : « Voilà un mangeur et un buveur, un ami des péagers et des pécheurs. » Mais la sagesse a été justifiée par Ses enfants. Donc, nous avons un grand appel, ce qui fait dire à Paul : « Je vous exhorte donc, moi le prisonnier du Seigneur, à vous conduire d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, vous supportant les uns les autres avec charité ; vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation » (Éphésiens 4:1-4). En agissant ainsi, nous nous attirons des pluies de bénédictions.

Dans Ézéchiel 34:26-28, Dieu nous déclare : « Je les comblerai de bénédictions, elles et les environs de mon coteau ; en sa saison je ferai tomber la pluie : ce seront des pluies de bénédiction. Les arbres des champs produiront leur fruit, et la terre rapportera son revenu ; elles seront en sécurité dans leur pays, et elles sauront que je suis l’Éternel, quand je briserai le bois de leur joug, et que je les délivrerai des mains de leurs oppresseurs. Elles ne seront plus la proie des nations ; les bêtes de la terre ne les dévoreront plus ; elles demeureront en sécurité, sans que personne les épouvante. » Ce verset nous fournit l’inspiration de ce que Dieu peut faire à ceux qui veulent agir selon Sa volonté. Alors que, dans le contexte, ceci s’applique à Israël, le Plan de Dieu s’applique à l’humanité entière, car le principe est universel chez ceux qui mettent leur confiance en Lui.

Notez de quelle façon Ses bénédictions sont traduites dans nos vies. Par des pluies de bénédictions. Regardez ce qui se passe sur la terre aux endroits qui souffrent de sécheresse et qui apprécieraient un peu de pluie. Les arbres des champs produiront des fruits et la terre produira son revenu. Ne manquer de rien en nourriture ! Et finalement, comme il vaut d’être en sécurité dans son pays ! Dans les endroits de sécheresse, si les gens se tournaient vers Dieu, comme dans 1 Rois 18:41-45 où : « Élie dit à Achab : Monte, mange et bois ; car voici le bruit d’une grande pluie. Et Achab monta pour manger et pour boire. Mais Élie monta au sommet du Carmel ; et, se penchant contre terre, il mit son visage entre ses genoux, et dit à son serviteur : Monte, maintenant, et regarde vers la mer. Il monta donc, et regarda, et dit : Il n’y a rien. Et il lui dit : Retournes-y par sept fois. A la septième fois, il dit : Voilà une petite nuée, comme la paume de la main d’un homme, qui monte de la mer. Alors Élie lui dit : Monte, et dis à Achab : Attelle, et descends, de peur que la pluie ne te retienne. Et sur ces entrefaites, les cieux s’obscurcirent de nuages, le vent se leva, et il y eut une grande pluie. »

Sans aucun doute, la plus grande bénédiction spirituelle de notre vie est la Parole de Dieu utilisée par Esaïe 55:10-11 comme suit : « Car, comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé et fécondé la terre et l’avoir fait produire, pour donner de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée. » La Parole de Dieu est venue, non seulement pour nous apporter des bénédictions, mais pour payer la rançon de nos péchés avant de les rendre disponibles. Dans Matthieu 20:28, Jésus a déclaré : « [L]e Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour plusieurs. » Le fait que la mort de Jésus et Son sang versé aient pu servir de rançon pour les péchés du monde occasionna que Son sacrifice a été une pierre d’achoppement pour beaucoup de ces pécheurs.

C’est pourtant l’enseignement des Écritures, que cela plaise ou non. La rançon fut payée par le précieux sang de Christ, donc : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:18-21). Dans l’Ancien Testament, les rançons furent payées pour diverses raisons, telles que la libération des esclaves. La dernière fois où une « rançon » est payée dans l’Ancien Testament semble être un précurseur de tout le concept du Nouveau Testament. Nous lisons clairement : « Je les rachèterais de la puissance du Sépulcre ; je les garantirais de la mort. O mort ! je serais ta peste. O Sépulcre ! je serais ta destruction. Le repentir se cache à mes yeux ! » (Osée 13:14).

À qui la rançon devait-elle être payée ? Pas au diable, ni à un roi humain. Elle ne pouvait être payée qu’à Dieu Lui-même, car c’est Lui qui avait établi que le salaire du péché, c’est la mort. Pour un temps, ce salaire fut payé en partie par le sang des animaux offerts sur un autel pour couvrir temporairement les péchés. Mais ce ne fut que jusqu’au moment où la vraie rançon a pu être payée. « Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre de la génisse, qu’on répand sur ceux qui sont souillés, les sanctifie quant à la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! C’est pourquoi il est le Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel. Car où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée ; car c’est en cas de mort qu’un testament devient valable, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur est en vie » (Hébreux 9:13-17).

Un tel sacrifice n’était pas de la folie, comme prêchent quelques-uns : « Nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs, et folie pour les Grecs ; mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu ; car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu plus forte que les hommes » (1 Corinthiens 1:23-25). « Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps, » nous dit Paul, dans 1 Timothée 2:5-6. Louange à Dieu, la rançon est payée et la rédemption nous appartient ! De nos jours, certains sont comme Thomas, ils ont besoin de voir, de toucher et, malgré cela, ils osent dire que Jésus n’a probablement pas existé.

Dans Jean 20:27-29, Jésus dit à Thomas : « Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et la mets dans mon côté, et ne sois pas incrédule, mais croyant. Thomas répondit et lui dit : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » Il se peut qu’aucune exécution infligée à un humain ait pu causer plus de douleur physique qu’une crucifixion romaine. Il faut réfléchir sur le fait que, lorsque Jésus fut crucifié, une cruelle couronne d’épines Lui a été enfoncée sur la tête alors que Son corps fut suspendu en place par des clous au travers de Ses mains et de Ses pieds. Christ savait ce qui Lui arriverait. Car tout fut prédit d’avance dans Psaume 22. Pourtant, Il a tout enduré par amour pour nous.

Nous avons une clairvoyance de l’amour de Dieu pour Son Fils lorsqu’Il dit : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:16-17). Ou encore, lorsque Jean nous dit : « L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres » (1 Jean 4:9-11).

Jésus a tout fait pour nous, car nous ne pouvions pas nous sauver tout seuls, mais nous avons une obligation de conformer nos vies à Son exemple, même jusqu’à Sa mort. Les Écritures nous informent que nous pouvons Le connaître ainsi que la puissance de Sa résurrection. Comme disait si bien Paul : « Afin que je connaisse Christ, et l’efficace de Sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts » (Philippiens 3:10-11). Sa mort sur la croix ainsi que Sa résurrection ont sûrement pavé le chemin à suivre pour nous. Demeurons alors fermes dans la foi afin de mieux le suivre.

Dans 2 Thessaloniciens 2:13-17, Paul nous dit : « Mais pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons rendre de continuelles actions de grâces à Dieu à cause de vous, de ce qu’il vous a choisis, dès le commencement, pour le salut, dans la sanctification de l’Esprit, et dans la foi en la vérité ; il vous a appelés à cela par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre. Or, que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné dans sa grâce une consolation éternelle, et une bonne espérance, console vos cœurs, et vous affermisse en toute bonne doctrine et en toute bonne œuvre. »

Les chrétiens libéraux questionnent souvent l’autorité des Écritures en assumant qu’elles sont fondées sur d’anciennes traditions. Ils forment leur argumentation sur le fait que « les enseignements que Paul nous a donnés, étaient soit de vive voix, soit par ses lettres ou épîtres ». Pourtant, Paul nous rassure dans 1 Corinthiens 15:3 : « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures. » Paul ne parlait pas de son propre chef, mais enseignait avec fidélité ce qu’il avait aussi reçu directement de Dieu, selon les Écritures. Ainsi, dans Galates 1:11-12, Paul dit avec assurance : « Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ. »

Paul faisait le même aveu aux chrétiens à Thessalonique où : « Paul et Silas, ayant passé par Amphipolis et par Apollonia, vinrent à Thessalonique, où était la synagogue des Juifs. Et Paul, selon sa coutume, entra vers eux, et pendant trois jours de sabbat, les entretint des Écritures, démontrant et faisant voir qu’il avait fallu que le Christ souffrît, et qu’il ressuscitât des morts ; et disant : Ce Christ, c’est Jésus que je vous annonce. Et quelques-uns d’entre eux furent persuadés, et se joignirent à Paul et à Silas, avec une grande multitude de Grecs pieux, et plusieurs femmes de qualité » (Actes 17:1-4). Il leur rappelait continuellement qu’en tant qu’apôtre, il leur communiquait seulement ce qu’il avait reçu par révélation divine. Il était donc vital de demeurer ferme et tenir à ses grandes vérités enseignées. Paul nous assurait que c’est Dieu qui lui communiquait directement toutes ces nouvelles vérités qu’il voulait partager avec les chrétiens qu’il enseignait.

Avant la rédaction du Nouveau Testament, beaucoup de vérités furent révélées à l’Église verbalement, au travers des prophètes et des apôtres. Le résultat final de ce processus merveilleux fut la Bible que nous possédons aujourd’hui et c’est, dans Sa forme complétée, la révélation de Dieu à laquelle nous devons nous accrocher fermement. Au début, je vous ai demandé à qui la faute ? Ça dépend de chacun. Méditez perpétuellement de préférence sur notre rencontre avec Jésus dans les airs, Celui qui a pris tous les péchés du monde sur Ses épaules, à notre place, alors que Lui n’en avait commis aucun. Voilà où nous devrions nous concentrer alors que nous serons par la suite toujours avec Christ, notre Sauveur et Seigneur. Mes chers amis, consolez-vous les uns les autres par ces paroles. Que Dieu vous garde toujours dans Son amour.




V.01 – David Cole explose le mensonge de la chambre à gaz à Auschwitz

 

C’est un documentaire qui devrait vous faire tomber à la renverse, c’est limpide, c’est presque beau, ce David Cole démonte méthodiquement cette histoire de chambre à gaz à Auchwitz, vous devez absolument voir ce doc, que vous croyez ou pas à l’extermination massive des juifs par le gaz, cette vidéo est une pépite, elle pose de très sérieuses questions, le » grand professeur » Piper Franciszek est assez mal à l’aise et s’embrouille dans ses explications. Notez que ce professeur admet qu’il y a beaucoup plus de trace de zyklon B dans les baraquements traités pour assainir ces bâtiments que dans les chambres à gaz, il explique cela en disant que le traitement pour assainir les baraquements durait 24H alors que le zyklon B était utilisé pendant 20 mn UNE FOIS par jour pour les gazages d’êtres humains, ce qui est en totale opposition avec les dire des » témoins » et de Hoess (chef du camp)qui affirmaient que les chambres à gaz fonctionnaient toute la journée….. Sachez également que suite aux pressions phénoménales à l’encontre de David Cole et sa famille, il a répudié son travail, mais le bien a été fait, quand vous démontrez que 2+2=4, vous avez beau dire que vous regrettez, c’est trop tard, la démonstration reste la même….




D.325 – Courir vers Christ

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Par Joseph Sakala

Dans Proverbes 18:10, nous découvrons que : « Le nom de l’Éternel est une forte tour ; le juste y court, et il y est dans une haute retraite. » Quand une personne réalise qu’elle est perdue spirituellement et que seul Christ peut la sauver, elle ne devrait pas tarder un seul moment à venir immédiatement vers Christ. Les Saintes Écritures nous dévoilent plusieurs passages dans le Nouveau Testament où des hommes ont littéralement couru vers Jésus. Un beau passage se trouve dans Marc 5:2-6, où nous lisons : « Et aussitôt que Jésus fut descendu de la barque, un homme, possédé d’un esprit immonde, sortit des sépulcres et vint au-devant de lui. Il faisait sa demeure dans les sépulcres, et personne ne pouvait le tenir lié, pas même avec des chaînes. Car souvent, ayant eu les fers aux pieds, et ayant été lié de chaînes, il avait rompu les chaînes et brisé les fers ; et personne ne le pouvait dompter. Et il demeurait continuellement, nuit et jour, sur les montagnes et dans les sépulcres, criant et se meurtrissant avec des pierres. Quand il eut vu Jésus de loin, il accourut et se prosterna devant Lui. »

Notez maintenant ce qui est arrivé dans Marc 5:7-13 : « Et il dit, criant à haute voix : Qu’y a-t-il entre toi et moi, Jésus, Fils du Dieu très-haut ? Je te conjure par le nom de Dieu de ne point me tourmenter. Car Jésus lui disait : esprit immonde, sors de cet homme. Et Jésus lui demanda : Comment t’appelles-tu ? Et il répondit : Je m’appelle Légion ; car nous sommes plusieurs. Et il le priait instamment de ne pas les envoyer hors de cette contrée. Or, il y avait là, vers les montagnes, un grand troupeau de pourceaux qui paissait. Et tous les démons le priaient en disant : Envoie-nous dans ces pourceaux, afin que nous y entrions. Et aussitôt Jésus le leur permit. Alors ces esprits immondes étant sortis, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se précipita avec impétuosité dans la mer, et ils se noyèrent dans la mer ; or il y en avait environ deux milles. »

Nous voyons clairement une possession démoniaque dans cette histoire. La chose importante, c’est que Jésus S’adresse directement aux démons et non à l’homme possédé. Ensuite, Jésus permet aux démons d’entrer dans les pourceaux qui se précipitent immédiatement dans la mer. Suite à ce grand miracle, les gens qui ont été témoins devaient sûrement se réjouir. Allons voir les versets.16 à 17 : « Et ceux qui avaient vu cela, leur racontèrent ce qui était arrivé au démoniaque et aux pourceaux. Alors ils se mirent à le prier de se retirer de leurs quartiers. » Voir mourir 2 000 pourceaux était une véritable tragédie financière et le miracle de Jésus fut vite oublié.

Allons voir un autre incident où quelqu’un est venu vers Jésus en courant. Jésus prêchait au peuple : « Alors on lui présenta de petits enfants, afin qu’il les touchât ; mais les disciples reprenaient ceux qui les présentaient. Et Jésus ayant vu cela, en fut indigné, et il leur dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez point ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent » (Marc 10:13-14). Jésus a profité de cette magnifique occasion pour enseigner l’humilité à Ses disciples, en leur déclarant : « Je vous dis en vérité, que quiconque ne recevra pas le Royaume de Dieu comme un petit enfant, n’y entrera point » (v. 15). Et ayant pris les enfants entre ses bras, Il leur imposa les mains et les bénit.

Dans Marc 10:17, nous lisons : « Et comme ils sortaient pour se mettre en chemin, un homme accourut, et, s’étant mis à genoux devant Lui, lui demanda : Bon Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? » Malheureusement, sa sincérité diminua quand il apprit le coût de son zèle, car le zèle sans sacrifice est mort tout comme la foi sans les œuvres. Par contre un autre homme riche était prêt à payer le prix.

Dans Luc 19:1-6, nous lisons que : « Jésus étant entré à Jéricho passait par la ville. Et un homme appelé Zachée, chef des péagers, qui était riche, cherchait à voir qui était Jésus ; mais il ne le pouvait à cause de la foule, parce qu’il était de petite taille. C’est pourquoi il courut devant, et monta sur un sycomore pour le voir, parce qu’il devait passer par là. Jésus étant venu en cet endroit, et levant les yeux, le vit et lui dit : Zachée, hâte-toi de descendre ; car il faut que je loge aujourd’hui dans ta maison. Et il descendit promptement, et le reçut avec joie. » La conversion de Zachée était sincère et il l’a démontré par une vie changée et orientée vers le sacrifice.

Après la sépulture de Jésus, Marie de Magdala est allée voir le tombeau du Seigneur le dimanche matin. Mais elle est revenue en courant vers les disciples, leur annonçant que la tombe était ouverte. « Alors Pierre sortit avec l’autre disciple, et ils allèrent au sépulcre. Et ils couraient tous deux ensemble ; mais cet autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre. Et s’étant baissé, il vit les bandelettes qui étaient à terre ; mais il n’entra point. Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut » (Jean 20:3-8).

Il y a une grande leçon d’humilité et de respect dans ce beau passage que beaucoup de chrétiens ne saisissent pas, si ce n’est le fait que Pierre et Jean avaient très hâte d’arriver au sépulcre. Notez que les deux disciples courent vers Christ, mais Jean étant plus jeune courait plus vite et arriva le premier. Jean avait déjà compris que Pierre était destiné à devenir le chef des apôtres, alors il demeura près de la porte, attendant que Pierre puisse entrer le premier. Quelle belle marque de respect et d’humilité envers l’autorité. Et étant entré, remarquez que Pierre vit à terre les bandelettes qui enveloppaient Jésus et le suaire qu’on Lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges, mais plié dans un endroit à part. Ce merveilleux verset détruit complètement la « doctrine » catholique du suaire de Turin où, semble-t-il, apparaissent le dos et le devant de Christ, comme s’Il avait été placé dans le sépulcre tout nu avec seulement le suaire pour le couvrir.

Pourtant, la Bible nous indique clairement que le corps de Jésus fut couvert de bandelettes qui l’enveloppaient ; et le suaire qu’on Lui avait mis sur la tête n’était pas avec les autres linges, mais plié dans un endroit à part. Donc, le suaire couvrait seulement le visage de Jésus et, par conséquent, il n’est sûrement pas cette fausse icône que des millions de « chrétiens » ont adoré depuis sa découverte soudaine par l’église catholique à un moment opportun de son histoire.

Mais revenons à ceux qui décident de plein cœur de courir vers le Sauveur de l’humanité ; ceux qui cherchent vraiment le salut en Son nom en voulant Le servir, Lui et nul autre. Ceux qui ont véritablement compris que : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12). Désolé de désappointer ceux qui, en toute honnêteté, attendent le salut par Bouddha, Allah, Krishna, l’évolution et tous les autres dieux que les humains se sont inventés tout au long des siècles, et qui utilisent leurs ministres pour répandre leur « vérité ».

Remarquez bien qu’ils ont le droit de le faire. Mais ce qui est important pour le serviteur de Dieu, c’est de s’assurer s’il a aussi le droit de le faire. « Nullement ! [nous dit Paul, dans Romains 3:4] mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge. » Nous croyons que : « Le nom de l’Éternel est une forte tour ; le juste y court, et il y est dans une haute retraite » (Proverbes 18:10).

Nous vivons présentement dans un monde qui est au bord de sa propre destruction. La crise économique touche la planète entière et les nations sont agitées. Même les nations reconnues comme très puissantes et quasi inébranlables sont présentement endettées bien au-delà de leur capacité de rembourser leurs créanciers et les populations s’inquiètent. Le monde entier se demande où cela va aboutir et comment nos dirigeants réussiront à nous en sortir. Mais pour ceux qui ont consenti volontairement à se tourner vers Dieu et mettre leur foi entièrement en Lui savent que l’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob est notre haute retraite. Nous n’avons qu’à contempler les exploits de l’Éternel, les ravages qu’Il a permis de se faire sur la terre au fil des siècles. Mais, après un temps, Dieu faisait toujours cesser les combats et rompait la puissance de ceux qui voulaient dominer sur les autres.

Comment a-t-Il pu faire cela ? Simplement en semant la confusion chez l’oppresseur et en organisant les opprimés. C’est comme si Dieu leur disait : « Cessez de vous inquiéter inutilement et reconnaissez que Je Suis Dieu. Ainsi Je serai exalté parmi les nations, Je serai exalté par toute la terre. Dites : L’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob est notre haute retraite. » C’est ce que David a proclamé, il y a 3 000 ans de cela. Dans Psaume 46:2-6, David déclare ceci : « Dieu est notre retraite, notre force, notre secours dans les détresses, et fort aisé à trouver. C’est pourquoi nous ne craindrons point, quand la terre serait bouleversée, quand les montagnes seraient ébranlées au sein de la mer ; quand ses eaux mugiraient en bouillonnant, et que leur furie ferait trembler les montagnes. Sélah (pause). Le fleuve et ses canaux réjouissent la cité de Dieu, le lieu saint des demeures du Très-Haut. Dieu est au milieu d’elle ; elle ne sera point ébranlée. Dieu lui donne secours dès le retour du matin. »

Dans le monde actuel, les gens cherchent à se faire construire des refuges, parce qu’ils n’ont pas confiance en la puissance de Dieu. Si seulement les gens pouvaient mettre leur foi en Dieu, car : « Il jugera le monde avec justice ; il jugera les peuples avec équité. L’Éternel sera le refuge de l’opprimé, son refuge au temps de la détresse. Et ceux qui connaissent ton nom, se confieront en toi ; car tu n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel ! » (Psaume 9:9-11). Quel réconfort et quel soulagement pour ceux qui, dans ces jours d’incertitude, se souviennent de cette magnifique promesse de notre Grand Créateur !

Voici maintenant Sa promesse faite aux Élus durant la grande tribulation, et lors de la noce de Jésus avec Son Église (épouse), après Son Avènement dans la gloire. « Car tu as été le refuge du faible, le refuge du pauvre en sa détresse, un abri contre la tempête, un ombrage contre le hâle, quand le souffle des puissants était comme la tempête qui frappe une muraille. Tu abats le tumulte des étrangers, comme tombe le hâle dans une terre aride ; comme le hâle sous l’ombre d’un nuage, le chant des puissants est rabaissé. Et l’Éternel des armées fera pour tous les peuples, sur cette montagne, un banquet de viandes grasses, un banquet de vins conservés, de viandes grasses et mœlleuses, de vins conservés et clarifiés. Et il enlèvera, sur cette montagne, le voile qui couvre la face de tous les peuples, la couverture étendue sur toutes les nations » (Ésaïe 25:4-7).

Notre refuge est puissant et sécurisé. David Lui rend ce témoignage : « Celui qui habite dans la retraite secrète du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant. Je dis à l’Éternel : Mon refuge et ma forteresse ! Mon Dieu en qui je m’assure ! » (Psaume 91:1-2). Et Dieu lui répond ainsi : « Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi. Seulement tu considéreras de tes yeux et tu verras la punition des méchants. Car tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu as pris le Très-Haut pour ton asile. Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente [maison]. Car il ordonnera à Ses anges de te garder dans toutes tes voies » (Psaume 91:5-11).

Non seulement notre refuge nous procure sécurité et protection, mais aucun autre refuge ne suffira. « C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ai posé en Sion une pierre, une pierre angulaire, éprouvée et précieuse, solidement posée ; celui qui s’y appuiera ne s’enfuira point » (Ésaïe 28:16). Cependant, ceux qui Le refuseront comme refuge devront subir Son Jugement. Au verset 17, Dieu dit : « Je prendrai le droit pour règle et la justice pour niveau ; et la grêle emportera le refuge de tromperie, et les eaux inonderont l’asile de mensonge. Votre alliance avec la mort sera abolie, et votre accord avec le Sépulcre ne tiendra point. Quand le fléau débordé passera, vous serez foulés par lui. » Je crois que Dieu a réservé ce passage pour ceux qui prêchent l’enlèvement au ciel pendant sept ans pour sauver leur peau.

L’apôtre Pierre, ayant été témoin de la résurrection de Jésus, a confronté les dirigeants juifs ainsi que le peuple au sujet de leur erreur monumentale d’avoir rejeté leur Messie. « Sachez, vous tous, et tout le peuple d’Israël, que c’est au nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié et que Dieu a ressuscité des morts ; c’est par lui que cet homme se présente guéri devant vous. Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:10-12).

Notre véritable refuge, notre fondement inébranlable n’est nul autre que notre Sauveur et Seigneur Jésus, vers qui nous allons pour trouver notre protection, et qui nous rassure sur l’espérance en face de nous. « C’est pourquoi, Dieu voulant montrer encore mieux aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par le serment ; afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée. Espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:17-20).

Dans Deutéronome 31:6-8, Moïse dit au peuple qui devait entrer dans la terre promise : « Fortifiez-vous et prenez courage ; ne craignez point, et ne soyez point effrayés devant eux ; car c’est l’Éternel ton Dieu qui marche avec toi ; il ne te laissera point, et ne t’abandonnera point. Puis Moïse appela Josué, et lui dit, devant tout Israël : Fortifie-toi et prends courage ; car tu entreras avec ce peuple au pays que l’Éternel a juré à leurs pères de leur donner, et c’est toi qui les en mettras en possession. C’est l’Éternel qui marche devant toi ; il sera lui-même avec toi ; il ne te laissera point, et ne t’abandonnera point ; ne crains point, et ne sois point effrayé. » La promesse que Dieu ne laissera ou n’abandonnera point Son peuple paraît plusieurs fois dans les Écritures. Elle est donnée ici au travers de Moïse aux enfants d’Israël, ainsi qu’à Josué afin de les préparer pour entrer dans la terre promise à Abraham par Dieu, plusieurs siècles auparavant. Dieu a toujours été leur refuge quand ils obéissaient à Ses commandements.

Essentiellement, ce fut la même promesse que Dieu fit à Jacob alors qu’il commençait à assumer le rôle que Dieu lui avait préparé. Dans Genèse 28:15, Dieu dit à Jacob : « Et voici, je suis avec toi, et je te garderai partout où tu iras ; et je te ramènerai en ce pays. Car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie fait ce que je t’ai dit. » La même promesse fut directement répétée à Josué lorsque Dieu lui dit : « Votre frontière sera depuis ce désert et ce Liban jusqu’au grand fleuve, le fleuve de l’Euphrate, tout le pays des Héthiens, et jusqu’à la grande mer, vers le soleil couchant. Nul ne subsistera devant toi pendant tous les jours de ta vie ; je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse ; je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner » (Josué 1:4-6).

Le roi David a transmis cette promesse à son fils Salomon lorsqu’il lui donna la responsabilité du royaume et de bâtir un temple majestueux. « David dit donc à Salomon, son fils : Fortifie-toi, prends courage et agis ; ne crains point, et ne t’effraye point ; car l’Éternel Dieu, mon Dieu, sera avec toi : il ne te laissera point et ne t’abandonnera point, jusqu’à ce que toute l’œuvre pour le service de la maison de l’Éternel soit achevée. Et voici les classes des sacrificateurs et des Lévites, pour tout le service de la maison de Dieu ; et tu as avec toi, pour toute l’œuvre, tous les hommes de bonne volonté, experts pour toute sorte de service ; et les chefs et tout le peuple sont prêts à exécuter tout ce que tu diras » (1 Chroniques 28:20-21). Nous pouvons nous réjouir pareillement de cette même promesse aujourd’hui.

Dans Hébreux 13:5-7, l’apôtre Paul dit : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ! Soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? Souvenez-vous de vos conducteurs, qui vous ont annoncé la parole de Dieu, et considérant l’issue de leur vie, imitez leur foi. » C’est sûrement une éminente assurance pour tous les chrétiens : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4).

Dans Apocalypse 21:1-5, l’apôtre Jean écrit : « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la Sainte Cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. »

Incontestablement, ce que Jean nous déclare ici est une des plus glorieuses promesses de la Bible. Imaginez, fini les souffrances, fini les deuils à cause de la perte d’un être cher, fini les cris d’angoisses de toutes sortes. Dans le monde actuel, chaque individu doit vivre des moments de deuil, de souffrance et d’angoisse à des degrés variés, qui aboutissent à la mort. « Cependant Jésus a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités. Le châtiment qui nous apporte la paix, est tombé sur Lui, et par Sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous, errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur Lui l’iniquité de nous tous. Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche. Il a été retiré de l’angoisse et de la condamnation ; et qui dira sa durée ? Car il a été retranché de la terre des vivants ; il a été frappé pour le péché de mon peuple » (Ésaïe 53:4-8).

Et finalement, Jésus a même enduré l’atroce souffrance de la mort sur la croix à notre place. En mourant, néanmoins, Christ a vaincu la mort par la résurrection afin de vivre éternellement. Dans Apocalypse 1:18, Jésus Lui-même nous rassure en déclarant : « J’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. » Il peut donc promettre à tous ceux qui mettent leur foi en Lui d’avoir un jour un corps glorieux qui ne mourra plus jamais. Mais comment peut-Il faire pareille chose ? « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux, d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21).

Dans 1 Corinthiens 15:51-52, Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. » Voilà le mystère expliqué, et qui n’est plus un mystère. Mais qu’en est-il de ceux que Dieu a appelés à Son service avant la première venue de Jésus pour nous annoncer cette merveilleuse promesse ? Dans Ésaïe 25:8-9, le prophète a écrit ceci : « Dieu détruira la mort pour jamais ; le Seigneur, l’Éternel, essuiera les larmes de tous les visages, et fera disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple ; car l’Éternel a parlé. Et l’on dira, en ce jour-là : Voici, il est notre Dieu ; nous avons espéré en lui, et il nous sauve. C’est l’Éternel ; nous avons espéré en lui : égayons-nous, et nous réjouissons de son salut ! »

Ésaïe fut inspiré d’écrire cela au-delà de 700 années avant la naissance de Jésus. Tout au long de l’histoire, plusieurs millions de personnes ont vécu dans des pays où une religion d’état était imposée. Quelques-unes de ces religions sont passées presque inaperçues dans leur influence sur la population, tandis que d’autres furent très sévères. Même à notre époque, malgré la tendance moderne vers le laïcisme, plusieurs nations maintiennent une religion d’état. Alors, seriez-vous prêts à vivre dans un pays avec une religion d’état qui vous serait imposée ? Les empires anciens — en Égypte, en Perse, en Sumer, en Grèce et à Rome — avaient des religions d’état qui considéraient leurs chefs divins, ayant une autorité absolue sur la vie de leurs citoyens.

Dans l’Empire romain, la peine capitale était imposée à tout citoyen qui refusait d’adorer l’empereur en tant que dieu. Du premier au troisième siècle apr. J.-C., dans l’Empire romain, ceux qui s’appelaient chrétiens furent persécutés par l’état. La persécution débuta par l’empereur Néron en 64 apr. J.-C. Elle fut poursuivie avec violence sous Domitien de 90 à 96 apr. J.-C. et par la suite sous Decius et Valérien. Elle a atteint son summum sous les empereurs Dioclétien et Galérius. Durant la période entre 303 et 313 apr. J.-C., elle fut connue comme la Grande Persécution, où plusieurs chrétiens furent martyrisés. Puis, soudainement, l’empereur Constantin a mis fin au martyr vers l’an 322, alors qu’il s’est « converti » au christianisme lors d’une guerre où il a vu une croix dans le ciel et entendu une voix qui disait : « Par cette croix tu vaincras. »

Après sa victoire, Constantin cessa de persécuter les chrétiens et, suite à cette décision, la religion a pris une grande ampleur dans le royaume. Et vers 380 apr. J.-C. cette religion diluée et infestée de plusieurs doctrines païennes a donné comme résultat que les anciens persécutés sont subitement devenus les persécuteurs. L’empereur romain Théodosius qui régna de 379 à 395 apr. J.-C. a émis un édit appelé « Cunctos Populos », connu aussi sous le nom de « l’Édit de Thessalonique ». Cet édit proclama le christianisme comme la religion officielle de l’Empire romain. Des missions furent organisées pour convertir le royaume au nouveau christianisme, et ceux qui refusaient étaient exécutés sur place sans aucun recours aux tribunaux. Les pratiques « païennes » et les endroits de réunions étaient interdits par l’état.

Les véritables convertis qui refusaient de suivre l’orthodoxie du traité de Nicée furent sévèrement poursuivis et persécutés. Durant une bonne partie du deuxième millénaire, l’Église catholique romaine a pratiqué plusieurs inquisitions pendant lesquelles les rebelles qui pratiquaient d’autres cultes furent confiés aux autorités et sommairement accusés d’être hérétiques à cette version catholique du christianisme. Au seizième siècle, le roi Henri VIII sépara l’Église anglaise de l’Église catholique romaine et se proclama chef suprême de l’Église anglicane.

Il avait le pouvoir absolu, supprimant toute dissension au niveau religieux, exécutant tous ceux qui lui résistaient. Son « Acte de Succession » exigeait que tout adulte dans le royaume reconnaisse que son premier mariage à Catherine d’Aragon était illégitime, ainsi que son second mariage à Anne Boleyn. L’emprisonnement était la pénalité pour ceux qui refusaient de reconnaître cette loi. Un des pouvoirs du roi était de contrôler ou de restreindre les activités de la religion selon ses propres idées et de transférer les avoirs de plusieurs églises dans les coffrets du roi. Au vingtième siècle, le Shinto était la religion nationale du Japon où son empereur Hirohito était adoré comme un dieu, pourtant il est mort. Dans d’autres pays, l’islam étant la religion nationale, on est devenu très intolérant envers les autres religions.

Dans les nations occidentales, les générations ont grandi durant une période libre laïcisée, pensant qu’une religion d’état n’est pas possible. Seulement penser cela montre que les gens ignorent des milliers d’années d’histoire, ainsi que des prophéties bibliques sur les temps de la fin. Penser ainsi est naïf. La prophétie nous met en garde contre la persécution par un état très puissant appuyé par une grande religion. Jésus Lui-même nous a dit, dans Matthieu 24:9-13 : « Alors ils vous livreront pour être tourmentés, et ils vous feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de Mon nom. Alors plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres. Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. »

Avez-vous remarqué le futur dans cette expression ? Tout comme par les siècles passés, la Bible prédit l’émergence d’un empire très puissant appuyé par une religion qui voudra dominer sur le monde entier. C’est à ce moment que le Dieu des cieux établira Son Royaume qui sera dirigé par Christ et Ses Élus pendant 1 000 ans. Oui, Jésus viendra établir Son Royaume de Paix prédit depuis des millénaires, et qui ne sera jamais renversé.




D.324 – Nous ne fêtons pas les Pâques

non-paques

Par Joseph Sakala

Nous croyons à la résurrection de Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu et le Sauveur de l’humanité. Nous croyons qu’après Sa crucifixion, le jour de la Pâque, il passa trois jours et trois nuits dans un sépulcre, comme Il l’a Lui-même prédit. Nous croyons que Son Père L’a ressuscité au bout de ces 72 heures afin de Le restaurer à la gloire qu’Il avait avec Son Père avant que le monde fut. Il était l’Agneau parfait de la Pâque, mort en rançon pour payer le prix de nos péchés, alors que Lui-même n’avait jamais péché. Il était l’offrande parfaite qui fut agréée par Son Père comme le premier-né parmi les morts.

En Sa résurrection, nous voyons la confirmation évidente de la promesse, faite par Jésus à tous ceux qui sont devenus Ses véritables disciples, qu’eux aussi seront ressuscités à l’immortalité pour vivre éternellement, comme Lui présentement. Par conséquent, nous ne célébrons pas les Pâques. Or, comment pouvons-nous faire une telle déclaration ? Cela n’a aucun sens pour ceux qui célèbrent les Pâques, prenant pour acquis qu’ils fêtent la résurrection de Jésus le dimanche des Pâques. Cependant une simple étude historique non biaisée de la fête des Pâques et des coutumes qui y sont attachées nous indique clairement que l’observation des Pâques est d’origine païenne. Cette tradition païenne fut introduite, il y a des siècles, dans l’adoration « chrétienne » quand les nouveaux « convertis » insistèrent pour garder leurs vieilles traditions.

Le problème a débuté dès le premier siècle, alors que Satan tentait déjà de détruire l’Église que Jésus avait fondée en y faisant pénétrer ses disciples pour qu’ils séduisent les véritables chrétiens. Dans Jude 1:3-4, l’apôtre met les convertis en garde contre cette situation en déclarant : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. »

Saviez-vous que la plupart des gens qui se disent « chrétiens » ne sont pas du tout au courant de « l’évolution » du christianisme tout au long des siècles, même dans ses débuts au premier siècle, comme nous venons de voir dans l’épître de Jude ? Comme exemple, nous pourrions parler du comportement de Polycarpe, de Polycrate et de Victor, parmi les premiers convertis, et comment les Congrégations de l’orient insistaient sur le maintien de la pratique des apôtres à observer la Pâque telle que Jésus l’avait établie avec Ses disciples avant Sa mort sur la croix pour nous.

Les pharisiens demandaient un miracle à Jésus pour leur prouver qu’Il était le Messie. La seule preuve que Jésus leur donna était qu’Il passerait trois jours et trois nuits dans le tombeau, tout comme Jonas avait passé trois jours et trois nuits dans le ventre d’un gros poisson. Consultez votre congrégation et demandez à votre curé ou à votre pasteur ou encore au ministre de votre église comment on peut calculer trois jours et trois nuits ou soixante-douze heures entre vendredi après-midi, vers trois heures et dimanche matin au lever du soleil. Or, Jésus avait bien spécifiquement prédit trois jours et trois nuits pleins. Soit que nous acceptions cela comme vérité, soit nous faisons de Jésus un menteur. Un jour, tous ces enseignants devront s’expliquer devant Jésus lors de Son Avènement pour établir Son Royaume ici-bas.

Le « christianisme institutionnalisé » de nos jours contient un grand nombre de doctrines pleines de traditions païennes alors que les différents groupes ont injecté dans les doctrines chrétiennes des pratiques purement païennes. L’histoire de toutes ces corruptions peut produire une lecture assez intéressante. Mais l’histoire n’est pas l’Écriture. Alors, c’est la Bible et la Parole de Jésus qui nous incitent et nous encouragent à ne pas observer les Pâques. L’esprit humain peut inventer toutes sortes de raisons pour ignorer la Bible et rejeter simplement les Écritures. Mais Dieu nous dit ceci, dans Jérémie 17:9-10 : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions. »

Pourtant, chaque argument que nous écoutons de la part des « érudits » est fondamentalement enraciné dans un raisonnement humain fautif qui voudrait contredire la Parole de Dieu. Alors, doit-on rejeter la Parole de Dieu et accepter comme vérité la parole d’un homme ? « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4). Il est impossible d’honorer Christ en Lui désobéissant. Le comportement du véritable converti doit toujours être axé sur l’évangélisation de la vérité dans un but unique. C’est : « Pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » (2 Corinthiens 10:5-6).

Ce passage biblique nous rappelle que les armes de notre guerre ne sont pas charnelles, mais ancrées en Dieu qui peut détruire toute forteresse et ses arguments contre la vérité divine. Les lapins de Pâques qui pondent des œufs n’ont absolument aucun sens et n’ont rien à voir avec la mort et la résurrection de notre Sauveur Jésus. Les poulets en chocolat non plus ! Cependant, ils ont tout à voir avec d’anciens cultes remontant à la Religion à Mystères de Babylone ; ce qui fait que les pâques sont clairement d’origine païenne. Selon la perspective biblique, notre choix est simple. Jésus a dit de ne jamais profaner les lois et les commandements en préférant les traditions humaines, peu importe la sincérité avec laquelle les gens « religieux » tentent de nous les faire accepter. Tout chrétien comprend que le pratiquant hindouiste peut être sincère dans son culte au panthéon de l’hindouisme, mais le chrétien sait que ce culte est païen. Il en est de même avec le paganisme au sein même de la chrétienté, ce qui est toutefois plus difficile à avaler pour le « chrétien ».

Aux pharisiens et aux scribes qui tentaient continuellement de prendre Jésus en défaut : « Il leur répondit : Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de moi. Mais c’est en vain qu’ils m’honorent, enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. Car, en abandonnant le commandement de Dieu, vous observez la tradition des hommes, lavant les pots et les coupes, et faisant beaucoup d’autres choses semblables. Il leur dit aussi : Vous annulez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7:6-9). Voilà ce que ces Rabbins enseignaient au peuple : leur Talmud au lieu de la Torah ! Dieu ne veut pas voir Son peuple L’adorer en utilisant des coutumes païennes pour le faire.

À l’époque d’Ésaïe, le prophète s’adressait à un peuple qui possédait la religion de Dieu et qui croyait adorer Dieu. Pensez-vous que l’histoire ne peut se répéter ? Aujourd’hui, la chrétienté est remplie de gens qui possèdent la Parole de Dieu, disent adorer le Dieu de la Bible et qui, pourtant, ne le font que des lèvres en abandonnant le commandement de Dieu !

Avant que le peuple d’Israël n’entre dans la terre promise, Dieu lui dit : « Garde et écoute toutes ces choses que Je te commande, afin que tu sois heureux, toi et tes enfants après toi, à jamais, parce que tu feras ce qui est bon et droit aux yeux de l’Éternel ton Dieu. Quand l’Éternel ton Dieu aura exterminé de devant toi les nations, vers lesquelles tu vas pour les déposséder, et que tu les auras dépossédées, et que tu habiteras dans leur pays, prends garde à toi, de peur que tu ne tombes dans le piège en les suivant, quand elles auront été détruites de devant toi, et que tu ne recherches leurs dieux, en disant : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? que je fasse de même, moi aussi. Tu n’agiras point ainsi à l’égard de l’Éternel ton Dieu ; car elles ont fait à leurs dieux tout ce qui est en abomination à l’Éternel, et qu’il déteste ; et même elles ont brûlé au feu leurs fils et leurs filles en l’honneur de leurs dieux. Vous aurez soin de faire tout ce que je vous commande : Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en retrancheras rien » (Deutéronome 12:28-32).

Pourquoi le peuple d’Israël semblait-il si fasciné par les dieux païens ? Pourquoi n’arrivait-il pas à demeurer fidèle au seul véritable Dieu ? Se pourrait-il que c’était parce que les hommes peuvent façonner les dieux à leur guise, mais qu’ils ne peuvent façonner Dieu selon leur volonté ? Quand les « pères de l’église » (catholique) ont introduit des rites païens dans le christianisme, n’était-ce pas une tentative de refaçonner la religion de Dieu à leur guise ?

Dans Jérémie 10:1-2, le prophète leur déclare : « Écoutez la parole que l’Éternel a prononcée pour vous, maison d’Israël. Ainsi a dit l’Éternel : N’apprenez pas les façons de faire des nations ; et ne craignez pas les signes des cieux, parce que les nations les craignent. » Alors, il semblerait contradictoire de prêcher cela à une société « chrétienne » (en culture et en pratique), mais je n’ai aucune alternative. Je crois au Christ ressuscité et en la puissance de la vérité dans Sa résurrection. Et, afin de croire au Christ et à Ses enseignements, et désirer de le suivre en toute vérité, je ne garderai jamais les Pâques (Easter).




D.323 – Nous servons l’Éternel

serviteur

Par Joseph Sakala

Dans Josué 24:14-15, nous pouvons lire : « Maintenant donc, craignez l’Éternel, et servez-le avec intégrité et fidélité ; éloignez les dieux que vos pères ont servis au delà du fleuve et en Égypte, et servez l’Éternel. Que s’il ne vous plaît pas de servir l’Éternel, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens, dans le pays desquels vous habitez ; mais pour moi et ma maison, nous servirons l’Éternel. » À l’approche de sa mort, Josué rassembla le peuple autour de lui pour lui adresser une dernière parole. Craignez l’Éternel, leur dit-il en toute sincérité, et éloignez-vous des dieux de vos pères. Son exhortation prévoyait la provision divine pour Israël. En effet, Dieu méritait leur adoration pour toutes les fois qu’Il est venu à leur aide dans un témoignage majestueux, étalant tous les travaux du Seigneur.

Il semble y avoir une ironie dans les mots de Josué. Malgré que le peuple maintenait que : « l’Éternel a chassé devant nous tous les peuples et les Amoréens qui habitaient le pays. Nous aussi, nous servirons l’Éternel ; car il est notre Dieu » (v. 18), Josué savait fort bien que le peuple avait décidé de ne pas suivre Dieu. Il ne leur offrit pas le choix entre le vrai Dieu et les faux dieux ; il leur offrit le choix entre les faux dieux, entre les dieux que servaient leurs pères au-delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens, dans le pays desquels ils habitaient. Aucun de ces dieux ne pouvait se comparer au véritable Seigneur.

Le point de vue de Josué s’applique encore plus aujourd’hui. L’homme doit adorer et il lui faut un dieu. Il a le choix de reconnaître son Dieu comme véritable ou, comme nous voyons trop souvent aujourd’hui, un dieu fondé sur la raison humaine, un dieu de la science, de l’évolution, de l’humanisme, et l’adoration se fait volontairement. Notre témoignage doit pousser les sans salut à faire un choix selon la connaissance, en leur témoignant les conséquences de leur choix de dieux. Une telle comparaison devrait amener une personne a prendre la même décision que Josué : « mais pour moi et ma maison, nous servirons l’Éternel. »

Ce devrait être le choix de tous ceux qui se disent de Christ. Dans 1 Pierre 4:16-17, le chef des apôtres déclare : « Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard. Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? » Le mot « chrétien » ne paraît seulement que trois fois dans les Écritures et semble changer de sens. Dans le premier cas, il est utilisé dans Actes 11:25-26 où nous lisons : « Barnabas s’en alla ensuite à Tarse, pour chercher Saul ; et l’ayant trouvé, il l’amena à Antioche ; et pendant toute une année, ils s’assemblèrent avec l’Église, et instruisirent un grand peuple, et ce fut à Antioche que pour la première fois les disciples furent nommés Chrétiens. »

Le terme identifie les disciples de Christ, tout simplement. Le second usage eut lieu quelques années plus tard à un moment où le mot fut bien connu même parmi les non croyants. Lorsque Paul témoignait à Agrippa, dans Actes 26:28 : « Et Agrippa dit à Paul : Tu me persuades presque d’être chrétien. » Une traduction littérale de ce verset nous indique Agrippa d’un ton supérieur et incrédule qui dit à Paul : « Tu essaie, en si peu de temps, de faire un chrétien de moi ». Mais comme les années avançaient, l’Église commença à être persécutée de plus en plus. Notre texte du début nous indique que même le nom de chrétien était utilisé avec mépris. Mais Pierre nous dit qu’il n’y a aucune honte d’être appelé chrétien en suivant Christ.

Pierre se rappelait sans doute d’avoir renié Christ, mais également ce qui est écrit dans Actes 5:38-42, lorsque Gamaliel déclara : « Je vous dis donc maintenant : Ne poursuivez point ces gens-là, et laissez-les aller ; car si cette entreprise ou cette œuvre vient des hommes, elle sera détruite ; mais si elle vient de Dieu, vous ne pouvez la détruire ; et prenez garde qu’il ne se trouve que vous ayez fait la guerre à Dieu. Et ils furent de son avis, et après avoir appelé les apôtres, et après les avoir fait fouetter, ils leur défendirent de parler au nom de Jésus ; et ils les laissèrent aller. Eux donc se retirèrent de devant le Sanhédrin, remplis de joie d’avoir été jugés dignes de souffrir des opprobres pour le nom de Jésus. Et ils ne cessaient tous les jours d’enseigner et d’annoncer Jésus-Christ, dans le temple et de maison en maison. »

Aujourd’hui, nous pouvons glorifier Dieu en Son nom. Cela implique beaucoup plus qu’une louange en Son nom : nous pouvons glorifier Dieu dans ce que nous faisons. Nous pouvons également déshonorer le nom de chrétien par nos actions. La responsabilité solennelle repose maintenant sur nous de porter honneur et gloire à Dieu dans nos vies. Parce que nous préparons un monde sans fin dans lequel la joie de vivre ne sera pas enlevée par un individu ayant la rage au volant.

Dans Esaïe 64:4-5, nous lisons : « Car on n’a jamais entendu, jamais oreille n’a perçu, jamais œil n’a vu, qu’un autre Dieu que toi fît de telles choses, pour celui qui s’attend à lui. Tu viens au-devant de celui qui se réjouit en pratiquant la justice, de ceux qui marchent dans tes voies et qui se souviennent de toi. Voici, tu t’es irrité, et nous avions péché ; tu t’es irrité longtemps, et cependant nous serons sauvés. » Paul s’est approprié cette belle promesse de l’Ancien Testament et l’a appliquée au croyant du Nouveau Testament qui est guidé par le Saint-Esprit lorsqu’il dit : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10).

C’est une promesse pour les âges à venir quand toutes ces promesses que Dieu a préparées pour ceux qui L’aiment leur seront données dans toute leur plénitude. Il est bien de noter que le commencement de ce monde et le monde sans fin, dans Ésaïe 45:17 : « Israël est sauvé par l’Éternel, d’un salut éternel ; vous ne serez ni honteux, ni confus, aux siècles des siècles, » sont des traductions de olam en hébreu. Ce mot veut dire essentiellement « indéfiniment loin arrière » où même « éternité ». Ainsi, le merveilleux plan de Dieu fut préparé pour Son peuple, afin qu’on s’y introduise dans la réjouissance pour l’éternité future, ayant déjà été formulé par Lui depuis l’éternité passée.

Paul nous dit : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). Dieu avait même planifié notre rédemption du péché par Son Fils : « par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous » (1 Pierre 1:19-20).

Nous ne pouvons pas, dans cette vie, vraiment comprendre par notre esprit ces choses merveilleuses, mais nous, qui attendons sa venue, pouvons y croire avec la joie dans nos cœurs, car : « Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:10). Alors, nous pouvons également nous unir à Paul avec un gros merci dans le cœur pour sa louange, dans Éphésiens 3:21, afin de témoigner : « A Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen. »

Dans Michée 7:18-20, nous lisons : « Qui est le Dieu semblable à toi, qui pardonne l’iniquité, et qui passe par-dessus le péché du reste de son héritage ? Il ne garde pas à toujours sa colère, car il se plaît à faire miséricorde. Il aura encore compassion de nous, il mettra sous ses pieds nos iniquités. Tu jetteras tous leurs péchés au fond de la mer. Tu feras voir à Jacob ta fidélité, et à Abraham ta miséricorde, comme tu l’as juré à nos pères, dès les temps anciens. » Ce passage nous prépare à une double prophétie. D’abord sur le jugement imminent de la nation rebelle et pécheresse de Juda, puis l’avènement glorieux du règne de Jésus. Il résume la grâce de Dieu dans l’iniquité de Son peuple. Quelle grâce !

D’abord, Dieu pardonne l’iniquité. Nous sommes pécheurs, mais nous avons l’assurance de Sa miséricorde, au lieu de Son jugement seulement. Dieu pardonne notre iniquité, passe par-dessus nos transgressions et retient Sa colère. Pourquoi ? Parce que Dieu Se plaît à exercer la miséricorde. Ensuite, Il aura encore compassion de nous et mettra nos iniquités sous Ses pieds. Et finalement, lorsque nous nous repentons, Dieu jette tous nos péchés au fond de la mer pour nous prouver Sa fidélité et Sa miséricorde. En tant que pécheurs pardonnés, nous avons tous goûté à Sa grâce et Sa miséricorde. Nous avons également l’assurance de la délivrance dans nos tribulations à cause de Sa compassion pour nous. Dieu accomplit toujours Ses promesses.

Lorsque des circonstances négatives nous poussent au découragement, nous avons confiance en les promesses de Son Alliance avec Jacob et Abraham. Parce que Dieu l’a juré à nos pères, dès les temps anciens, et la réputation de notre Créateur n’est jamais en jeu. Néanmoins, Israël a refusé de prendre garde aux avertissements des prophètes de se détourner de sa conduite rebelle. En faisant ainsi, Israël s’est privé de grandes bénédictions pour récolter plutôt Sa colère. Que Dieu nous accorde la sagesse et la conviction d’accepter Sa miséricorde et Sa compassion ! Mais surtout de croire en Sa fidélité au sujet de Ses promesses.

La liberté que nous avons doit passer le test. Dans 1 Corinthiens 6:9-12, Paul déclare : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous abusez point ; ni les impurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les larrons, ni les avares, ni les ivrognes, ni les médisants, ni les ravisseurs n’hériteront le royaume de Dieu. Or c’est là ce qu’étaient quelques-uns de vous ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu. Toutes choses me sont permises, mais toutes ne sont pas profitables ; toutes choses me sont permises, mais je ne me rendrai esclave d’aucune. » Nous savons que le chrétien est sauvé par la grâce et non par les œuvres pour se justifier.

Dans un certain sens, les chrétiens sont libres de faire ce qui leur plaît. Tout est permis aux humains. Cependant, les humains ont également créé des lois qui leurs imposent des restrictions sur certains comportements. Le converti à Christ est néanmoins soumis à une loi supérieure à la loi des hommes. Une loi d’amour envers tous, dans le but ultime de plaire et honorer Son Sauveur et Seigneur. Alors, quand il est question de décider si un comportement est bon ou mauvais, la décision doit toujours être fondée sur les intention de Christ. Est-ce que la décision soutient ou offense pour gagner ceux qui étaient perdus, ou sert-elle à l’édification du croyant ? Est-ce que le Seigneur et Sa Parole sont honorés ? Ou bien est-ce que notre comportement provoque des reproches contre Sa vérité ?

Par exemple, Paul avait conclu que, même si toutes choses lui étaient permises, toutes ne sont pas profitables ; et si toutes choses lui étaient permises, il ne deviendrait esclave d’aucune. Au sujet des aliments, Paul avait conclu que les aliments sont pour le ventre et le ventre pour les aliments ; mais Dieu détruira et ceux-ci et celui-là. Et le corps n’est point pour l’impudicité, mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. De nos jours, un ministre de Christ doit décider pareillement de ne jamais devenir esclave de l’alcool, de la cigarette et des casinos, car ces choses pourraient facilement limiter la puissance de Dieu dans ses actions et ses décisions.

Un autre passage semblable se trouve dans 1 Corinthiens 10:23-28 où Paul dit : « Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile ; tout m’est permis, mais tout n’édifie pas. Que personne ne cherche son avantage particulier, mais que chacun cherche celui d’autrui. Mangez de tout ce qui se vend à la boucherie, sans vous enquérir de rien, à cause de la conscience ; car : La terre est au Seigneur, et tout ce qu’elle contient. Si un infidèle vous convie, et que vous vouliez aller chez lui, mangez de tout ce qu’on vous présentera, sans vous enquérir de rien pour la conscience. Mais si quelqu’un vous dit : Ceci a été sacrifié aux idoles ; n’en mangez point, à cause de celui qui vous a avertis, et à cause de la conscience ; car : Au Seigneur appartient la terre, et tout ce qu’elle contient. »

Donc, tout est permis au converti, mais dans la mesure où cela en édifie un autre, spirituellement parlant, ainsi que le converti lui-même. Au sujet de la nourriture, Paul a également dit ceci, dans Romans 14:14-16 : « Je sais, et je suis persuadé par le Seigneur Jésus, qu’il n’y a rien de souillé en soi ; néanmoins celui qui croit qu’une chose est souillée, elle est souillée pour lui. Mais si ton frère est affligé au sujet d’un aliment, tu ne te conduis plus selon la charité. Ne fais pas périr, par ton aliment, celui pour lequel Christ est mort. Que votre privilège ne soit donc point calomnié. » Car le Royaume de Dieu ne consiste ni dans le manger, ni dans le boire, mais dans la justice, la paix et la joie par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des hommes. Il faut donc respecter le choix de celui qui veut s’abstenir des viandes impures selon l’Ancienne Alliance, même si nous savons que le Royaume de Dieu ne consiste pas dans le manger ou le boire. Recherchons donc les choses qui tendent à la paix et à l’édification mutuelle.

Donc, ce test de la liberté du chrétien, s’il est appliqué dans le but de faire avancer l’Évangile de Christ, sert également aux disciples de Jésus pour prendre de bonnes décisions dans les situations douteuses. Comme disait Paul, dans Romains 14:20-23 : « Ne détruis point l’œuvre de Dieu pour un aliment. Il est vrai que toutes choses sont pures, mais il y a du péché pour celui qui donne du scandale en mangeant. Il est convenable de ne point manger de chair, de ne point boire de vin, et de s’abstenir de tout ce qui peut faire broncher ton frère ou le scandaliser ou l’affaiblir. Toi, as-tu cette foi ? Garde-la en toi-même devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne point lui-même dans ce qu’il approuve. Mais celui qui doute au sujet d’un aliment, est condamné s’il en mange, parce qu’il n’agit pas avec foi ; or tout ce que l’on ne fait pas avec foi, est un péché. »

Voilà pourquoi, dans 2 Corinthiens 13:5, Paul nous dit : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? » Cependant, Paul déclare avec jubilation : « Je rends grâces continuellement à mon Dieu pour vous, à cause de la grâce que Dieu vous a donnée en Jésus-Christ, savoir : De ce que vous avez été enrichis en Lui de toute manière, en toute parole et en toute connaissance ; selon que le témoignage de Christ a été confirmé en vous ! De sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Corinthiens 1:4-7).

Dans Philippiens 4:5-7, Paul nous dit : « Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » Il y a trois aspects liés à cette instruction. D’abord, il faut être modérés dans nos actions. « Point adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête, mais doux, éloigné des querelles, exempt d’avarice, gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? » (1 Timothée 3:3-5).

Une autre qualité très essentielle est : « De ne médire de personne, de n’être point querelleurs, d’être modérés, et de montrer une parfaite douceur envers tous les hommes » (Tite 3:2). Dans les deux cas, l’emphase est placée sur l’aspect douceur du terme. Dans Jacques 3:17-18, nous le voyons utilisé dans un éventail d’adjectifs désignant la sagesse d’en haut. « Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix. »

En deuxième lieu, Paul nous demande de faire en sorte que notre modération soit connue de tous les hommes. Cela est difficile à accomplir puisqu’il est plus ardu d’appliquer cela envers tous les hommes plutôt que d’être doux et gentil avec certains individus dans nos contacts. Sûrement, le Saint-Esprit insiste pour que notre caractère intérieur soit modéré, afin que les actions qui découlent de notre caractéristique soient spontanées et non visibles seulement dans certaines circonstances. « Car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur. Or, c’est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu » (2 Corinthiens 3:3-4).

Nous sommes jugés par tous ceux qui viennent en contact avec nous. Donc, notre caractère doit inclure une bonne réputation ainsi qu’un comportement doux et juste. Finalement, la raison de cette conduite, c’est que le Seigneur est proche et Sa venue doit se faire sentir. David nous le dit si bien, dans Psaume 139:2-5, lorsqu’il déclare : « Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière. Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi. » Que votre douceur soit connue de tous les hommes. L’avènement du Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ.

Plusieurs parmi nous connaissons ce type de gens précieux qui se plaisent à rendre chaque détail correct. Ils s’occupent de nous, assurent notre sécurité, nous offrent des conseils pour nous aider dans nos projets. Jésus nous donne un exemple de ce genre de comportement dans Luc 10:40-41, en parlant de : « Marthe [qui] était distraite par divers soins du ménage. Étant survenue, elle dit : Seigneur, ne considères-tu point que ma sœur me laisse servir toute seule ? Dis-lui donc qu’elle m’aide. Et Jésus lui répondit : Marthe, Marthe, tu te mets en peine et tu t’agites pour beaucoup de choses ; mais une seule est nécessaire ; et Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée. » Marthe, Marie et leur frère Lazare connaissaient Jésus dès les débuts de Sa mission. Il avait passé plusieurs heures dans leur maison et les aimaient beaucoup. Sans aucun doute, Marthe pensait souvent aux visites de Jésus et s’occupait de garder la maison propre pour le Seigneur.

Mais Jésus voyait les circonstances qui contrôlaient Marthe et Jésus lui a alors doucement indiqué de ne pas perdre un objet d’une plus grande valeur en s’occupant des choses inférieures. Voilà la réprimande dans notre texte. Rien ne devrait nous absorber tellement que l’on veuille le résoudre seul, sans au préalable le soumettre au Seigneur. « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux de l’air ; car ils ne sèment, ni ne moissonnent, ni n’amassent dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. N’êtes-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Et qui est-ce d’entre vous qui, par son souci, puisse ajouter une coudée à sa taille ? », nous dit Jésus dans Matthieu 6:25-27.

C’est vrai, regardez autour de vous ! Est-ce qu’on pourrait, par nos pensées, changer le comportement des oiseaux, à savoir, vers qui ils devraient se diriger pour manger ? Après tous les bons conseils que les amis de Job lui ont donnés pour « l’encourager », c’est notre grand Créateur qui lui a rappelé les merveilles qu’il aurait pu voir si seulement il avait porté attention. Rien n’est au-dessus du Seigneur et, quelques fois, nous aussi avons besoin de nous le faire rappeler aussi. L’apôtre Jean se réjouissait de voir son enfant marcher dans la vérité. « Car j’ai eu bien de la joie du témoignage que des frères, arrivés ici, ont rendu à ta fidélité, et à la manière dont tu marches dans la vérité. Je n’ai point de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité. Bien-aimé, tu agis fidèlement dans ce que tu fais pour les frères et pour les étrangers ; ils ont rendu témoignage à ta charité en présence de l’Église. Tu feras bien de pourvoir à leur voyage, d’une manière digne de Dieu » (3 Jean 1:3-6). Le mot « vérité » est un mot clé dans le vocabulaire de Jean. Il apparaît plus souvent dans ses écrits que chez tout autre auteur du Nouveau Testament.

Dans cette épître d’un seul chapitre, le mot « vérité » apparaît six fois. Il adresse son épître à : « L’ancien, à Gaïus, le bien-aimé, que j’aime en vérité » (3 Jean 1:1). Jean s’est réjoui : « Car j’ai eu bien de la joie du témoignage que des frères, arrivés ici, ont rendu à ta fidélité, et à la manière dont tu marches dans la vérité » (3 Jean 1:3). Il encourageait ses lecteurs à : « recevoir de telles personnes, afin de devenir ouvriers avec eux pour la vérité » (v. 8). « Tous et la vérité elle-même rendent un bon témoignage à Démétrius ; nous aussi, nous le lui rendons, et vous savez que notre témoignage est véritable » (v. 12). Mais Jean fut agréablement surpris d’entendre que son bien-aimé Gaius était obéissant. « Car j’ai eu bien de la joie du témoignage que des frères, arrivés ici, ont rendu à ta fidélité, et à la manière dont tu marches dans la vérité » (v. 3).

Chaque parent, pasteur et enseignant chrétien sait exactement comment Jean se sentait. Il n’y a pas de plus grande joie pour ces croyants matures que de savoir que leurs enfants, soit physiques ou spirituels, grandissent et prospèrent et sont en bonne santé dans la foi chrétienne. Qu’ils comprennent et croient la vérité divine, obéissent à Sa vérité et vivent et marchent dans cette vérité. Mais ils ressentent beaucoup de peine lorsqu’ils ferment l’oreille à la vérité, se tournent vers des fables et se mettent à y marcher. Puisque : « le message que nous avons reçu de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité » (1 Jean 1:5-6).

Cette attitude amène la douleur et la tristesse dans le cœur de ceux qui les ont aimés et qui ont tenté de les conduire vers la lumière de la vérité de Dieu. Et c’est quoi, la vérité ? La première mention de Jean de la vérité fut en relation avec Jésus-Christ dont la gloire fut manifestée par Son incarnation, lorsque Jean nous déclare : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). En effet, Jésus Lui-même a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Mais d’où Lui venait cette sagesse ? Lorsque Jésus priait pour Ses disciples, Il a carrément avoué, dans Jean 17:16-19 : « Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. »

« C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang ; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang ; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un » (1 Jean 5:6-7). Wow ! Avez-vous remarqué que c’est la Parole du Père qui est la vérité et Jésus, le Christ, est appelé la Parole, et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Plus haut, nous avons vu que la Parole du Père est la vérité, et nous apprenons maintenant que l’Esprit est la vérité. Quoi, la Bible est-elle en train de se contredire ? Pas du tout, elle s’explique plutôt en déclarant carrément que ces trois-là sont un.

Ceux qui veulent lire ces trois-là sont trois personnes distinctes, sont en contradiction avec la Parole de Dieu qui insiste en déclarant que ces trois-là sont un. Depuis que Satan fut expulsé du ciel dans la grande rébellion contre son créateur, Dieu nous dit : « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9). Satan continue de séduire tout le monde à croire que Dieu est une trinité et non une Famille de milliards de sauvés. Dieu n’est pas une trinité, mais les membres de Sa famille ne seront pas Dieu, non. Nous serons Ses enfants pour l’éternité, mais nous ne serons jamais Dieu. Et le monde séduit croit ces mensonges jusqu’à ce jour. Mais nous ne le croyons pas, parce que nous préférons servir l’Éternel dans la vérité. Et le voir un jour tel qu’il est vraiment.




D.322 – Neuf périodes de quarante jours

9periodesde40jours

Par Joseph Sakala

Dans la Bible, le chiffre quarante est associé à l’épreuve. La plus grande de ces épreuves fut le Déluge. Cette catastrophe mondiale fut administrée comme punition à l’humanité entière, à cause de sa rébellion contre Dieu. « Et l’Éternel vit que la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps. Et l’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il en fut affligé dans son cœur. Et l’Éternel dit : J’exterminerai de dessus la terre l’homme que j’ai créé ; depuis l’homme jusqu’au bétail, jusqu’au reptile, et jusqu’à l’oiseau des cieux ; car je me repens de les avoir faits. Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel » (Genèse 6:5-8).

Dans Genèse 6:13-14, nous lisons : « Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre. Fais-toi une arche de bois de gopher ; tu feras l’arche par loges, et tu l’enduiras de bitume par dedans et par dehors. » Après Ses explications sur la façon de bâtir l’arche, nous voyons, dans Genèse 7:12-13 : « Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits. En ce même jour-là, Noé, Sem, Cham et Japhet, fils de Noé, et la femme de Noé, et les trois femmes de ses fils avec eux, entrèrent dans l’arche. » Cette partie fut dictée par Dieu à Moïse, avec juste assez de détails. Croyez-vous à Dieu, ici, et que la pluie tomba pendant quarante jours et quarante nuits ? Si oui, continuez à lire, si non, rangez votre Bible parce que vous ne croyez pas en Dieu. Vous croyez peut-être que Dieu existe, mais surtout pas à ce que Dieu dit.

Nous découvrons neuf périodes de quarante jours dans les Écritures, mais dans cinq seulement la notation « et quarante nuits » est ajoutée. Les quatre autres occasions sont les espions à Canaan, les menaces de Goliath, Jonas à Ninive et le ministère de Jésus après Sa résurrection. Dans ces quatre cas, il serait logique d’assumer que l’activité cessait la nuit. Mais, dans les cinq autres périodes, l’activité se poursuivait sans cesse. La première de ces activités fut le Déluge mentionné plus haut. Des pluies torrentielles telles que jamais vues auparavant s’abattirent sur la terre nuit et jour sans relâche. On ne peut que s’imaginer le stress enduré par Noé et sa famille. Sans oublier les cris de panique venant de ceux se noyant à l’extérieur de l’arche. Ajoutez à cela l’absence totale de la lumière du soleil ou de la lune pour percer la noirceur complète qui couvrait la terre. Par contre, la famille de Noé était entièrement en sécurité dans l’arche spécialement conçue par Dieu.

Plusieurs années plus tard, en deux occasions, Moïse a passé quarante jours et quarante nuits avec Dieu sur le mont Sinaï pour recevoir les Dix Commandements et toutes les Lois de Dieu. La montagne tremblait et tout le peuple entendait les tonnerres et le son de la trompette, et voyait les éclairs et la montagne fumante. Le peuple donc, voyant cela, tremblait et se tenait loin. La nuit le spectacle devait être encore plus terrible, mais Dieu était là pour les protéger. La troisième occasion fut lorsqu’Élie passa quarante jours et quarante nuits à voyager entre Beersheba et le Sinaï, même si, normalement, la distance ne prenait pas quarante jours à franchir. Il est évident qu’Élie a dû surmonter de grands obstacles sur son chemin, vivant sûrement plusieurs nuits sans dormir. Mais Dieu l’a rencontré au Sinaï et son épreuve en a valu la peine.

La cinquième occasion fut celle de Jésus-Christ avant de commencer Son Ministère. « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. Et après qu’il eut jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim » (Matthieu 4:1-2). Voyant Jésus affaibli dans Sa chair humaine, sans nourriture et sans repos, le diable s’est acharné sur Lui pour tenter de Lui faire commettre un seul péché. Mais Jésus a complètement triomphé quand : « Le diable le mena encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et Lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. Alors Jésus lui dit : Arrière, Satan ; car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras Lui seul » (Matthieu 4:8-10). N’ayant aucune réplique possible à faire contre l’ordre de Jésus : « Alors le diable le laissa ; et voici des anges vinrent, et le servirent » (v. 11).

Dans Actes 1:2-4, Jésus vient donner Ses dernières instructions à Ses disciples : « Jusqu’au jour où il fut élevé dans le ciel, après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis ; auxquels aussi, après avoir souffert, il se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu. Et les ayant assemblés, il leur commanda de ne point s’éloigner de Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, laquelle, dit-il, vous avez entendue de moi. » Il est très intéressant de se rendre compte combien de fois les Écritures mentionnent une période de quarante jours. Il y en a neuf de mentionnées et il est intéressant de noter que quarante jours représentent une neuvième partie de la période lunaire/solaire de l’année prophétique de 360 jours.

Dans Genèse 7:11-12, nous lisons : « En l’an six cent de la vie de Noé, au second mois, au dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les sources du grand abîme éclatèrent, et les bondes des cieux s’ouvrirent. Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits. » Notez comme Dieu est précis dans Ses détails, lesquels les hommes rejettent comme un mythe. Et dans Genèse 8:3-6, Dieu dit : « Et les eaux se retirèrent de dessus la terre ; elles allèrent se retirant; et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours. Et au septième mois, au dix-septième jour du mois, l’arche s’arrêta sur les montagnes d’Ararat. Et les eaux allèrent diminuant, jusqu’au dixième mois. Au dixième mois, au premier jour du mois, apparurent les sommets des montagnes. Et il arriva qu’au bout de quarante jours Noé ouvrit la fenêtre qu’il avait faite à l’arche. » Encore une fois, remarquez la précision de Dieu dans le détail. Et que fait l’homme ? Il se moque à nouveau de Dieu en proclamant que le Déluge n’était qu’un phénomène local et que la terre entière ne fut pas recouverte.

Mais dans Apocalypse 11:2-4, Dieu parle à ces hommes, leur indiquant que le temps est arrivé et que le mythe est disparu. Dieu prend la mesure de Son Église : « Mais laisse le parvis extérieur du temple, et ne le mesure point ; car il a été donné aux Gentils ; et ils fouleront aux pieds la sainte cité, pendant quarante-deux mois. Et je donnerai à mes deux témoins de prophétiser, vêtus de sacs, durant mille deux cent soixante jours. [Notez que le nombre de jours équivaut à 42 mois prophétiques de 30 jours]. Ce sont les deux oliviers, et les deux chandeliers, qui se tiennent en présence du Seigneur de la terre. » Ces neuf périodes de quarante jours sont donc égales à une année prophétique idéale. Et afin de vous aider à les retrouver dans la Bible, les voici :

1- Genèse 7:12-17 « Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits. En ce même jour-là, Noé, Sem, Cham et Japhet, fils de Noé, et la femme de Noé, et les trois femmes de ses fils avec eux, entrèrent dans l’arche, eux, et tous les animaux selon leur espèce, et tout le bétail selon son espèce, et tous les reptiles qui rampent sur la terre selon leur espèce, et tous les oiseaux selon leur espèce, tout petit oiseau, tout ce qui a des ailes ; ils entrèrent donc vers Noé dans l’arche ; deux par deux, de toute chair qui a souffle de vie. Et ceux qui vinrent, vinrent mâle et femelle de toute chair, comme Dieu le lui avait commandé ; et l’Éternel ferma l’arche sur lui. Et le déluge fut quarante jours sur la terre ; et les eaux crûrent, et soulevèrent l’arche, et elle s’éleva de dessus la terre. » Remarquez bien que c’est Dieu qui met un point final au sort de tout ce qui devait survivre ou mourir sur la terre pendant cette période.

2- La première fois que la loi fut donnée aux hommes : Exode 24:17-18 « Et l’aspect de la gloire de l’Éternel était comme un feu dévorant, au sommet de la montagne, aux yeux des enfants d’Israël. Et Moïse entra au milieu de la nuée et monta sur la montagne ; et Moïse fut sur la montagne quarante jours et quarante nuits. » Et comme si ce n’était pas assez, Dieu les a répétés une deuxième fois, dans Deutéronome 9:9-11 : « Quand je montai sur la montagne, pour prendre les tables de pierre, les tables de l’alliance que l’Éternel a traitée avec vous, je demeurai sur la montagne quarante jours et quarante nuits, sans manger de pain, ni boire d’eau ; et l’Éternel me donna les deux tables de pierre, écrites du doigt de Dieu, et sur lesquelles étaient toutes les paroles que l’Éternel avait prononcées, lorsqu’il parlait avec vous sur la montagne, du milieu du feu, au jour de l’assemblée. Et il arriva qu’au bout de quarante jours et quarante nuits, l’Éternel me donna les deux tables de pierre, les tables de l’alliance. »

3- La seconde fois que la loi fut donnée dans Exode 34:27-29 où : « L’Éternel dit aussi à Moïse : Écris ces paroles ; car c’est suivant la teneur de ces paroles que j’ai traité alliance avec toi et avec Israël. Et Moïse fut là avec l’Éternel quarante jours et quarante nuits ; il ne mangea point de pain et ne but point d’eau ; et l’Éternel écrivit sur les tables les paroles de l’alliance, les dix paroles. Or, lorsque Moïse descendit de la montagne de Sinaï, les deux tables du Témoignage étant dans la main de Moïse, qui descendait de la montagne, Moïse ne savait point que la peau de son visage était devenue rayonnante, pendant qu’il parlait avec Dieu. » Et il le répéta dans Deutéronome 9:18-19 : « Puis je me prosternai devant l’Éternel comme auparavant, quarante jours et quarante nuits, sans manger de pain ni boire d’eau, à cause de tout le péché que vous aviez commis en faisant ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, pour l’irriter ; car je craignais la colère et la fureur dont l’Éternel était enflammé contre vous pour vous détruire ; et l’Éternel m’exauça encore cette fois. »

4- Lorsque les espions sont allés à Canaan, dans Nombres 13:24-26 : « Et ils vinrent jusqu’au torrent d’Eshcol, et y coupèrent un sarment avec une grappe de raisins, et ils la portèrent à deux avec une perche, ainsi que des grenades et des figues. On appela ce lieu Torrent d’Eshcol (Torrent de la grappe), à cause de la grappe que les enfants d’Israël y coupèrent. Or ils revinrent d’explorer le pays au bout de quarante jours. » Et lorsqu’ils n’ont pas cru que c’était un beau pays ou coulent le lait et le miel, Dieu leur a dit, dans Nombres 14:32-34 : « Mais vos cadavres, à vous, tomberont dans ce désert. Et vos enfants iront paissant dans le désert quarante ans, et ils porteront la peine de vos prostitutions, jusqu’à ce que vos cadavres soient consumés dans le désert. D’après le nombre des jours pendant lesquels vous avez exploré le pays, savoir quarante jours, vous porterez la peine de vos iniquités pendant quarante ans, une année pour chaque jour, et vous connaîtrez l’effet de mon éloignement. »

5- Alors que David s’occupait des siens, Goliath lançait des défis à Israël. Dans 1 Samuel 17:15-18, nous lisons : « Et David allait et revenait d’auprès de Saül pour paître les brebis de son père, à Bethléhem. Et le Philistin s’approchait matin et soir, et il se présenta ainsi pendant quarante jours. Et Isaï dit à David, son fils : Prends-donc pour tes frères cet épha de froment rôti et ces dix pains, et porte-les promptement au camp, à tes frères ; tu porteras aussi ces dix fromages de lait au capitaine de leur millier ; et tu visiteras tes frères pour savoir s’ils se portent bien ; et tu m’en apporteras des nouvelles certaines. » Alors que Goliath défiait Israël pendant quarante jours, Dieu préparait David à s’occuper de lui.

6- Le séjour d’Élie à Horeb, comme nous le voyons dans 1 Rois 19:8-10 où : « Il se leva donc, et mangea et but. Et, avec la force que lui donna ce repas, il marcha quarante jours et quarante nuits, jusqu’à Horeb, la montagne de Dieu. Et là, il entra dans la caverne, et il y passa la nuit. Et voici, la parole de l’Éternel lui fut adressée, en ces mots : Que fais-tu ici, Élie ? Et il répondit : J’ai été extrêmement ému de jalousie pour l’Éternel, le Dieu des armées ; car les enfants d’Israël ont abandonné ton alliance ; ils ont démoli tes autels, et ils ont tué tes prophètes par l’épée ; et je suis demeuré, moi seul, et ils cherchent ma vie pour me l’ôter. » Mais le Seigneur devait intervenir dans la vie d’Élie pour lui prouver qui serait le gagnant dans cette épreuve.

7- Lorsque : « Jonas se leva donc et alla à Ninive, suivant l’ordre de l’Éternel. Or Ninive était une grande ville devant Dieu, de trois journées de marche. Et Jonas commença de pénétrer dans la ville le chemin d’une journée ; il criait et disait : Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! Et les gens de Ninive crurent à Dieu ; ils publièrent un jeûne et se revêtirent de sacs, depuis les plus grands d’entre eux jusqu’aux plus petits. La chose parvint au roi de Ninive ; il se leva de son trône, ôta de dessus lui son manteau, se couvrit d’un sac, et s’assit sur la cendre. Puis il fit proclamer et dire dans Ninive, par décret du roi et de ses grands : ‟Que les hommes et les bêtes, le gros et le menu bétail, ne goûtent de rien ; qu’ils ne paissent point, et ne boivent point d’eau” » (Jonas 3:3-7). Ce jeûne d’une nation païenne a sauvé la vie de ce peuple, ce qui prouve encore une fois la grande miséricorde de Dieu envers ceux qui sont prêts a Lui obéir.

8- Lors de la tentation de Jésus, dans Matthieu 4:1-11 : « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. Et après qu’il eut jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Et s’étant approché de lui, le tentateur lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. Mais Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Alors le diable le mena dans la ville sainte, et le mit sur le haut du temple ; Et il lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit qu’il ordonnera à ses anges d’avoir soin de toi ; et ils te porteront dans leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre quelque pierre. Jésus lui dit : Il est aussi écrit : Tu ne tenteras point le Seigneur ton Dieu. Le diable le mena encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. Alors Jésus lui dit : Arrière, Satan ; car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa ; et voici des anges vinrent, et le servirent. »

9- Le ministère de Christ après Sa résurrection, dans Actes 1:2-8 : « Jusqu’au jour où il fut élevé dans le ciel, après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis ; auxquels aussi, après avoir souffert, il se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu. Et les ayant assemblés, il leur commanda de ne point s’éloigner de Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, laquelle, dit-il, vous avez entendue de moi. C’est que Jean a baptisé d’eau, mais que vous, vous serez baptisés du Saint-Esprit dans peu de jours. Eux donc étant assemblés, l’interrogeaient en disant : Seigneur, sera-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? Mais il leur dit : Ce n’est pas à vous de savoir les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Aujourd’hui, les visionnaires essaient toujours de deviner les temps et les moments, et continuent de s’enrichir en prévoyant ce que Jésus n’a point annoncé aux apôtres.

Chacune de ces périodes en fut une de grand stress et de test intense pour Son peuple, sauf la dernière. Là, durant ces quarante jours, Jésus leur dévoile une période de victoire et de grande bénédiction. Il l’a fait en Se montrant toujours vivant et en leur promettant la même chose avec le Saint-Esprit pour les guider. Après Son ascension, la vie de Ses disciples fut simplement d’annoncer le Royaume à venir. Ce témoignage leur causerait peut-être beaucoup de tribulations, mais quelle joie et quelle bénédiction éternelle les attendaient à la fin de leur vie ! Il n’y avait pas de prix pour cela. Si Dieu a bien voulu nous donner neuf périodes de quarante jours, c’est qu’Il contrôle tous les évènements qui s’y rattachent. Donc, combien cela est-il plus vrai lorsqu’Il nous donne des signes pour les temps à venir.

Dans Matthieu 16:1-3, nous lisons : « Alors des pharisiens et des sadducéens vinrent à lui, et lui demandèrent en le tentant, qu’il leur fît voir quelque miracle du ciel. Mais il leur répondit : Quand le soir est venu, vous dites : Il fera beau temps, car le ciel est rouge. Et le matin : Il y aura aujourd’hui de l’orage, car le ciel est sombre et rouge. Hypocrites ! vous savez bien discerner l’apparence du ciel, et vous ne pouvez pas discerner les signes des temps ! » Cette correction effectuée par Christ fut bien méritée, car Ses critiques Le défiaient ouvertement de faire un miracle, alors qu’ils savaient fort bien qu’Il était leur Messie tant attendu. Pourtant, ils ont été témoins d’une foule de miracles comme preuves, d’abord dans les Écritures anciennes et ensuite par l’enseignement de Jésus, ainsi que de nombreux miracles prouvant sans l’ombre d’un doute qu’Il était bel et bien leur Messie. Ils avaient l’Ancien Testament rempli de prophéties sur Sa venue, jusqu’à la ville où Il devait naître.

Mais non, ils portaient une grande attention au ciel pour déterminer s’il ferait beau le lendemain, tout en rejetant le fait que Dieu Lui-même en la personne de Jésus leur Sauveur était parmi eux. Aujourd’hui, nous sommes encore plus préoccupés par la température avec les différents gadgets des météorologues. Ajoutez à cela l’armée grandissante des prédicateurs de la fin des temps, et surtout de l’avènement d’un hiver nucléaire, de la surpopulation, de la pollution, sans oublier une éventuelle attaque d’extra-terrestres de l’espace. Et nous cherchons encore des « signes des temps ». Oui les hommes continuent à ignorer les preuves de la science et des Écritures qu’un Créateur et Sauveur est toujours en contrôle et que ce sera Lui qui règnera.

Ils ignorent que Jésus-Christ va revenir bientôt pour accomplir Son grand but de la création et de la rédemption. Une liste des signes prendrait plusieurs pages pour tout les noter. Un signe très évident est l’augmentation de la connaissance prédite par le prophète Daniel. L’ange de l’Éternel lui dit : « En ce temps-là, se lèvera Micaël, le grand chef, qui tient ferme pour les enfants de ton peuple ; et ce sera un temps de détresse tel qu’il n’y en a point eu depuis qu’il existe des nations, jusqu’à ce temps-là. En ce temps-là, ton peuple échappera, savoir quiconque sera trouvé inscrit dans le livre. Et plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour l’opprobre et une infamie éternelle. Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité. Et toi, Daniel, cache ces paroles et scelle ce livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs le parcourront et la connaissance augmentera » (Daniel 12:1-4).

Un autre signe sera la grande apostasie accomplie par les faux prophètes qui fermeront l’oreille à la vérité et se tourneront vers des fables (2 Timothée 4:4). La multitude des gens seront séduits par un enlèvement devant survenir soi-disant sept années avant la grande tribulation et ils se tourneront vers les prédicateurs qui leur vendront les informations pour s’en sortir. Selon eux, ils s’en vont tous au ciel, alors que Jésus avait bien déclaré : « Personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Pourtant, les humains rejettent les Paroles de Jésus pour s’attacher aux paroles écrites par des hommes se disant des ministres de Christ. Hypocrites, leur dit Jésus, alors qu’ils rejettent les Paroles de Christ tout en croyant être Ses véritables ministres.

Dans Matthieu 16:26, Jésus leur pose la question : « Car que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? Ou que donnerait l’homme en échange de son âme ? » Dans ces temps où le matériel compte pour tout, plusieurs individus sont devenus tellement préoccupés par leurs investissements, leurs gains en capital, leurs états de pertes et profits et leurs entrées de fonds, que ça n’en finit plus. Ce n’est rien de nouveau. La prévalence de convoitise en affaires est tellement mondiale, sous toutes les formes, que Dieu fut obligé d’y placer une prohibition dans les Dix Commandements.

Jésus a posé cette question aux riches, un jour, pour leur démontrer que toute la richesse du monde ne pouvait sauver une seule âme. Pourtant, les hommes sont prêts à sacrifier leurs âmes dans la poursuite de leurs richesses. Est-ce un bon investissement ? Simplement poser la question, c’est lui répondre. Gagner de l’argent est bon, s’il est acquis de façon honorable avec la volonté de Dieu. Mais convoiter des richesses pour en accumuler le plus possible est de la pure folie. Dans Proverbes 13:7, nous apprenons que : « Tel se fait riche qui n’a rien du tout ; et tel se fait pauvre qui a de grands biens. » La véritable mesure du chrétien est gardée au ciel.

Le chrétien doit venir vers Dieu les mains vides et espérer recevoir les dons de Christ, basés sur Ses vrais richesses. « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches » (2 Corinthiens 8:9). Il est mort pour nous afin que nous puissions vivre par Lui. Alors, lorsque notre compte d’épargne au ciel sera établi, c’est alors que nous comprendrons Son précieux conseil dans Matthieu 6:19-21 qui dit : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. »

Les signes des temps ne nous annoncent rien de bon dans le monde, alors que l’écriture est déjà sur les murs, que tout va s’écrouler soudainement comme dans le temps de Belschatsar. La révolution est partout, les lois des pays ne sont plus respectées. Le terrorisme fait éclater des gouvernements, les préparant à l’avènement de la Bête politique qui aura toutes les « solutions » pour mieux diriger par le moyen d’un seul gouvernement mondial. Mais nous savons que ce système ne marchera pas non plus. Le seul Roi que nous attendons est le Christ, lorsqu’Il reviendra pour S’emparer de tous les gouvernements du monde entier, en nous apportant enfin une paix qui durera mille ans, dans un gouvernement qui sera sans fin.