D.297 – Hâter le Jour de Dieu

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Par Joseph Sakala

Dans 2 Pierre 3:11-12, l’apôtre nous dit : « Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? » Comment pourrions-nous hâter la venue du jour de Dieu ? Malgré le fait que les Écritures nous donnent plusieurs signes annonçant le retour de Christ, Jésus a également dit que personne ne pouvait déterminer le temps exact, pas même Lui. « Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père » (Marc 13:32).

Dans Son état de dépouillement de Sa toute Puissance et limité seulement à Sa nature humaine, Jésus ne le savait pas, et c’est tant mieux. Ses disciples se seraient sûrement découragés 2 000 années plus tard. D’ailleurs, l’apôtre Pierre l’avait très bien prédit lorsqu’il déclara : « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création, » dans 2 Pierre 3:3-4.

Lorsqu’Il les a laissés, Jésus leur a dit, dans Actes 1:8 : « …vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » C’était un ordre, mais également une prophétie : « Vous serez mes témoins jusqu’à ce que la dernière tribu de la terre reçoive votre témoignage. » Dans Son discours sur le Mont des Oliviers, Jésus a aussi prédit : « Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14).

Donc, à un moment donné, chaque tribu sera rejointe, parce que Jean, dans sa vision, voit une grande multitude que personne ne peut compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue ; ils se tiennent devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches et des palmes à la main : « Et ils criaient à grande voix, disant : Le salut vient de notre Dieu, qui est assis sur le trône, et de l’Agneau. Et tous les anges se tenaient autour du trône, et des Anciens, et des quatre animaux ; et ils se prosternèrent sur leur face devant le trône, et ils adorèrent Dieu, en disant : Amen ! La louange, la gloire, la sagesse, la grâce, l’honneur, la puissance et la force soient à notre Dieu, aux siècles des siècles ! Amen. Puis un des Anciens prit la parole, et me dit : Ceux qui sont vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus ? Et je lui dis : Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau » (Apocalypse 7:10-14).

Non, « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9). Mais n’oublions pas que : « le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée. Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pierre 3:10-14).

Oui, les œuvres des hommes seront entièrement brûlées, mais pas la terre, car elle subsistera à tout jamais comme le centre de l’univers. La terre sera purifiée pour recevoir Dieu et Son trône, ainsi que la ville Sainte et Glorieuse. « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:15-16).

Personne, sauf le Père, ne sait le moment précis où le dernier converti de la dernière tribu sera gagné au Christ, car les Élus seront alors définis pour la première résurrection. Paul nous parle ainsi de cette résurrection : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » dit Paul, dans 2 Timothée 4:8. Donc, hâtons le témoignage de la Parole de Dieu jusqu’aux extrémités de la terre, et attendons avec patience que le Seigneur agisse. Devenons saints pour Dieu.

L’Église catholique déborde de saints. Il en existe un pour chaque jour de la semaine. Saint Nicolas, saint Valentin, saint Patrick ? Mais qui sont ces saints de l’Église catholique ? Nous avons l’impression que les saints sont des personnages très religieux et liés d’une façon unique au Dieu de la Bible. Mais est-ce vrai ? Absolument, car la Bible parle continuellement de saints, de sainteté et de la manière d’y parvenir. Mais savons-nous vraiment d’où viennent ces saints, bien connus du monde, et de quelle façon ils ont été établis saints ? Aux alentours du dixième siècle après Jésus-Christ, l’Église catholique a décidé d’établir un processus de « canonisation » pour avouer ceux qu’elle appelle « saints ».

Même les papes devaient passer par ce processus. C’est une chose difficile à comprendre, puisque de leur vivant ils se font appeler Saint Père, un titre réservé seulement au Père Éternel. Ensuite, ils sont infaillibles, une autre qualité réservée exclusivement à Dieu. Mais lorsqu’ils meurent, ils perdent tous ces honneurs antérieurs pour redevenir de simples citoyens qui doivent passer par le processus qui consiste à faire des miracles après leur mort pour être déclarés « Saints ».

Au début, seuls les martyrs furent reconnus et acclamés. Le processus a pris de l’expansion au fil des siècles et, en 1983, le Pape Jean Paul ll a établi un changement majeur dans la sélection qui inclue normalement une enquête sur la vie de la personne, les écrits sur ses vertus héroïques, ainsi que l’orthodoxie de la doctrine. Et, en plus, s’ajoute la preuve d’au moins un miracle. Saint Nicolas, selon l’histoire, était un ministre généreux qui aurait aidé à restaurer la foi dans beaucoup de familles. Après sa mort, le monde fut mis au courant de ses nombreux actes de générosité. Plusieurs légendes sur « Santa Claus » ont pris naissance avec des contes sur ce ministre, maintenant directement liés aux histoires non chrétiennes et même préchrétiennes.

Saint Valentin, tout dépendant de votre source d’information, aurait pu être un, deux et même trois hommes différents. Le compte-rendu officiel de l’Église catholique nous dirige vers un homme mort en 270 apr. J.-C. qui était un prêtre du temple, décapité par Claudius ll, empereur de Rome, pour avoir aidé les couples chrétiens à se marier. Le 14 février serait la commémoration de la mort de ce saint martyr, donc la Saint-Valentin, fête des amoureux. Qu’en est-il de Saint Patrick, dont la fête chez les Irlandais est rendue maintenant internationale. Selon l’histoire, cet homme serait né de riches parents britanniques, vers la fin du quatrième siècle. Il fut prisonnier d’une bande d’Irlandais qui ont envahi le domaine de ses parents. Après plus de quinze années d’études en théologie, dans la Gaule, Patrick fut ordonné dans l’Église catholique et envoyé en Irlande.

Cherchant à s’établir solidement en Irlande pour son église, Patrick tenta d’unir les traditions irlandaises avec son idée de culte chrétien. Il prit les feux que les Irlandais utilisaient pour honorer leurs dieux et commença à les employer pour célébrer les Pâques. Il prit ensuite le puissant symbole du soleil et l’a superposé à la croix romaine, créant ainsi ce qui est aujourd’hui appelé la « Croix Celte ». Il utilisa le trèfle d’Irlande pour expliquer la trinité au peuple. Le 17 mars, que les Irlandais croient être le jour de sa mort, est maintenant célébré par Rome comme le jour de sa fête. Il est très intéressant de noter qu’aucun pape n’a officiellement canonisé Patrick ; pourtant l’Église romaine et plusieurs autres déclarent cet homme saint. Patrick et beaucoup d’autres saints ont des histoires colorées, intéressantes et souvent embellies, présentées dans l’histoire comme faisant partie de leur cheminement vers la sainteté.

Mais qu’en est-il de vous et moi ? Y a-t-il une possibilité pour une personne normale et sans histoire d’atteindre un tel statut ? Devrions-nous tenter l’effort ? La Bible aurait-elle quelque chose à nous dire sur le sujet ? Oui ! La Bible est très claire dans son explication, ou sa description des saints. Paul, dans son épître aux Éphésiens, leur déclare : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire » (Éphésiens 2:19-20). Donc, les saints de la Bible le sont de leur vivant, contrairement à ceux de l’Église catholique. Plus loin dans l’Apocalypse, l’apôtre Jean dit : « C’est ici la patience des saints, ce sont ici ceux qui gardent les commandements de Dieu, et la foi de Jésus » (Apocalypse 14:12).

Les saints de la Bible sont les appelés de Dieu qui sont soumis à toute Sa Parole. Ils ne sont pas reconnus par les cellules qui surveillent les miracles. Ils sont plutôt reconnus pour leur fidèle obéissance à la Parole de Dieu. Selon ce standard, Patrick et peut-être la majorité des soi-disant « saints » ne se qualifieraient pas. Mais si vous êtes un chrétien fidèle à Jésus-Christ, vous êtes déjà reconnu comme étant un saint de Dieu ! En effet, devenir un saint n’est pas aussi mystique que bon nombre l’assume. Si ce sujet vous intéresse, prenez régulièrement le temps d’étudier le Nouveau Testament pour découvrir le critère de Dieu, afin de devenir un chrétien, un saint et un Élu de Dieu, pour régner dans Son Royaume lorsque Jésus viendra l’établir ici-bas, lors de Son Second Avènement. En réalité, c’est cela devenir un saint de Dieu. On appelle cela « passer des ténèbres à la lumière ».

Dans Timothée 2:20-21, Paul dit ceci à son jeune évangéliste : « Dans une grande maison il y a non seulement des vases d’or et d’argent, mais encore de bois et de terre ; les uns pour un usage honorable, et les autres pour un usage vulgaire. Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre. » La maison à laquelle Paul fait référence est la Maison de Dieu, qui est présentement Son Église. « Et afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et la base de la vérité » (1 Timothée 3:15).

Dans l’Ancien Testament, le tabernacle et le temple étaient la demeure de Dieu et le centre d’adoration dirigé par le grand prêtre de la tribu de Lévi. Maintenant, c’est : « Christ, comme Fils, [qui] est établi sur Sa maison ; nous sommes Sa maison, pourvu que nous conservions jusqu’à la fin la ferme confiance et l’espérance dont nous nous glorifions » (Hébreux 3:6). Alors : « En vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:4-5). Jésus est notre grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu.

Sa grande maison contient plusieurs « vases » de valeurs différentes. Certains sont considérés honorables, de grande valeur, comme les vases en or et en argent qui servaient jadis dans les cérémonies d’adoration : « De sorte que la loi a été notre conducteur pour nous mener à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. Or, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce conducteur. Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ » (Galates 3:24-27). Dans les sacrifices antérieurs, les vases de grande valeur étaient placés le plus près du Saint des saints.

Mais il y a aussi les vaisseaux de déshonneur. Le tabernacle et le temple avaient des vaisseaux de « terre » pour certaines fonctions, comme on peut voir dans Lévitique 14. Ces vaisseaux étaient nécessaires à court terme, mais pas de grande valeur. Dans sa deuxième épître à Timothée, Paul compare les chrétiens à des vases en or, en argent, de bois et même de terre, selon leur usage. Dans 2 Timothée 2:20-22, Paul écrit : « Dans une grande maison il y a non seulement des vases d’or et d’argent, mais encore de bois et de terre ; les uns pour un usage honorable, et les autres pour un usage vulgaire. Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, [expliquées auparavant], il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre. Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. »

Dans l’Ancien Testament, il était assez facile d’identifier les vases en or et en argent, et même les vases de terre, selon l’usage. Mais qui sont ces « vases de terre » dans l’Église ? Sont-ils vraiment chrétiens où se font-ils passer pour chrétiens, pour apprendre un jour qu’il leur manque quelque chose pour faire le poids devant Dieu ? La Bible nous donne-t-elle la réponse ? Je ne veux pas m’aventurer en affirmant catégoriquement que ceci est la réponse, mais elle pourrait bien l’être. Allons voir Apocalypse 7:13-15 : « Puis un des Anciens prit la parole, et me dit ; Ceux qui sont vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus. Et je lui dis : Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et ils le servent jour et nuit dans son temple ; et celui qui est assis sur le trône, étendra sur eux son pavillon. » Nous les voyons changés au travers de la tribulation pour devenir enfin des « vases d’or et d’argent ».

Nous découvrons plusieurs métaphores dans le Nouveau Testament, utilisées pour nous faire comprendre les aspects du Royaume de Dieu. Le premier pas pour devenir un vaisseau honorable est de se purger de tout ce qui est déshonorable. Le terme grec ekkathairo et ses dérivés sont tous reliés à un nettoyage actif des mauvais enseignements, aussi bien que l’inimitié. « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous, » dit Paul, dans 1 Corinthiens 5:7. Dans 1 Thessaloniciens 4:4-5, Paul exhorte les chrétiens : « Que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et dans l’honnêteté, sans vous livrer à des passions déréglées, comme les Gentils, qui ne connaissent point Dieu. »

Dans le cas de Paul, lorsque Jésus envoya Ananias pour le baptiser, Il avait déjà un plan spécial pour lui : « Mais le Seigneur lui dit : Va ; car cet homme est un instrument que j’ai choisi, pour porter mon nom devant les Gentils, devant les rois, et devant les enfants d’Israël ; et je lui montrerai combien il doit souffrir pour mon nom » (Actes 9:15-16). Paul fut donc choisi comme un vaisseau honorable. Subséquemment : « Ayant donc, bien-aimés, de telles promesses, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu » (2 Corinthiens 7:1).

La parole de Dieu doit être prêchée à 100 %, sans ajouter ni enlever quoique ce soit. Donc, « Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles ; car qu’y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ? et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Et quel rapport entre le temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai au milieu d’eux et j’y marcherai ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et vous séparez, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai ; et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 6:14-18.

Un service honorable dans la Maison de Dieu requiert que ces vaisseaux soient prêts à sanctifier dans leurs cœurs le Seigneur Dieu en prêchant Sa Parole. « Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal, » nous dit Pierre 3:15-17. Il n’y a pas de plus grand honneur que d’être apprécié parmi les sanctifiés au service de notre Maître.

Dans 1 Timothée 6:11-12, Paul lui dit : « Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins. » Dans la Bible, il y a plusieurs références à la vie du chrétien en termes de combat. Toute chose considérée, la raison engage le chrétien à entrer dans le combat. « Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:1-2).

En deuxième lieu, nous sommes bien armés et protégés. « C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu » (Éphésiens 6:13-17). La bouche du guerrier remplie de prières, prie en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; elle veille à cela en toute persévérance, et prie pour tous les Saints, car la retraite lui est impensable.

Le but de notre combat nous pousse à miner le royaume des ténèbres, afin de le remplir de lumière. Chaque chrétien doit combattre afin d’exalter notre Chef et prêcher Sa Parole. C’est pourquoi, considérez Celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. Sachez, chers amis, qu’au vainqueur appartient la récompense. Car : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône » (Apocalypse 3:21).

Dans le Royaume, nous ne serons plus les soldats de Christ, mais des rois, échangeant notre armure pour des robes, lavées et blanchies dans le sang de l’Agneau. Notre casque sera remplacé par une couronne incorruptible de gloire. Comme disait si bien Paul : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:8). Ce sont toutes des choses pour hâter Son avènement et c’est le bonheur que je vous souhaite à tous.




D.296 – Le pouvoir d’édifier

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Par Joseph Sakala

Dans 2 Corinthiens 13:9-10, il est écrit : « Et nous avons de la joie, lorsque nous sommes faibles, pourvu que vous soyez forts ; et ce que nous demandons à Dieu, c’est votre perfectionnement. C’est pourquoi j’écris ces choses étant absent, afin que lorsque je serai présent, je n’aie pas à user de sévérité, selon l’autorité que le Seigneur m’a donnée pour édifier, et non pour détruire. » Le mot grec oikodomos, traduit ici par « édifier », représente la construction d’un bâtiment, d’où le mot « édifice », synonyme de « construction ». Nous utilisons toujours ce mot pour décrire une construction quelconque. Paul utilisa ce terme spécifiquement parce qu’il avait le pouvoir d’édifier. Dans 1 Corinthiens 3:10, Paul confirme que : « Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement, comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus ; mais que chacun prenne garde comment il bâtit dessus. »

Lorsque Jésus a utilisé oikodomos, Il faisait allusion à ceux qui bâtiraient leur maison sur le roc (Sa Parole) où sur le sable (les idées des hommes), Il nous illustrait la façon de nous édifier les uns les autres. Luc 6:47-48 nous dit : « Je vous montrerai à qui ressemble tout homme qui vient à moi et qui écoute mes paroles, et qui les met en pratique. Il est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc. »

Les dons variés au sein du leadership seront utilisés afin de perfectionner les saints dans le travail du ministère. Car : « C’est aussi lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs ; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ » (Éphésiens 4:11-12). Dieu saura utiliser Ses pierres vivantes pour bâtir Sa maison spirituelle. Dans 1 Pierre 2:5, nous pouvons lire : « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. » Et comme un bon constructeur, le charpentier chrétien a les outils adéquats pour aider au processus.

« Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu, et approuvé des hommes. Recherchons donc les choses qui tendent à la paix, et à l’édification mutuelle » (Romains 14:18-19). Un autre bon outil sera la charité : « Et si quelqu’un croit savoir quelque chose, il ne sait encore rien comme il faut savoir. Mais si quelqu’un aime Dieu, Dieu est connu de lui » (1 Corinthiens 8:2-3). Avec de bonnes communications qui ne tendent pas à corrompre la construction : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole ; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent. Et ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éphésiens 4:29-30).

Voici comment les réunions devraient se faire, puisque toutes choses doivent être faites afin que l’Église soit édifiée : « Que faut-il donc, frères ? Lorsque vous vous assemblez, chacun a-t-il un cantique, ou une instruction, une langue étrangère, une révélation, une interprétation ? Que tout se fasse pour l’édification » (1 Corinthiens 14:26). « Et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore » (1 Timothée 1:4). Ce ne sont point des choses utiles pour l’édification de l’Église. Une communication efficace demande qu’on parle une langue connue afin de comprendre ce qui se dit, donc, une langue mystérieuse ne peut pas édifier publiquement. « Car celui qui parle une langue inconnue, ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, puisque personne ne l’entend, et qu’il prononce des mystères en son esprit. Mais celui qui prophétise, édifie, exhorte et console les hommes par ses paroles. Celui qui parle une langue, s’édifie lui-même; mais celui qui prophétise, édifie l’Église » (1 Corinthiens 14:2-4).

Une Église édifiée marche dans la crainte de Dieu et dans le confort du Saint-Esprit. Regardons comment Jésus S’y est pris pour la conversion de Paul. « Or il y avait à Damas un disciple, nommé Ananias. Le Seigneur lui dit dans une vision : Ananias ! Et il répondit : Me voici, Seigneur. Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, et va dans la rue qu’on appelle la Droite, et demande dans la maison de Judas un nommé Saul, de Tarse ; car voici il prie » (Actes 9:10-11). Une Église doit être édifiée sur la Foi en Dieu. Dans Jude 1:20-21, nous pouvons lire : « Mais vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi, priant par le Saint-Esprit, conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. »

Voici ce que Dieu dit, dans le Nouveau Testament, en ce qui a trait à la relation avec les personnes converties : « Étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:20-22). C’est une Église faite de pierres vivantes dans laquelle vous êtes édifiés pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. Alors, il y a une exhortation pour nous à bâtir une association entre frères et sœurs. « Recherchons donc les choses qui tendent à la paix, et à l’édification mutuelle » (Romains 14:19).

Il faut construire une assemblée forte, alors que nous travaillons ensemble. Car : « Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation. Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et par tous, et en vous tous » (Éphésiens 4:4-6). Afin que tout le corps, bien coordonné et étroitement uni par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité. Relisez ce passage, et ne laissez personne vous convaincre qu’il y a un autre Sauveur que Christ.

Chacune des références fait allusion à une construction bien érigée et l’application générale prend pour acquis que, puisque nous serons unis pour l’éternité, nous devons tenter de construire une maison semblable, alors que nous sommes toujours sur terre. Les disputes entre religions ne peuvent faire cela. Même ceux qui sont en autorité dans la maison de Dieu doivent agir ainsi : « …afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et la base de la vérité. Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:15-16).

Dans Éphésiens 4:10-13, nous recevons la révélation que : « Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses. C’est aussi lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs ; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. »

L’apôtre Jude s’adresse à l’individu. Il présume que nous sommes tous au courant que vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens du dehors, mais concitoyens des Saints et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit. « Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement, comme un sage architecte, [nous dit Paul] et un autre bâtit dessus ; mais que chacun prenne garde comment il bâtit dessus. Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3:10-11).

Nous devons donc être très attentif concernant la façon dont nous bâtissons sur le fondement que Christ a établi pour nous. « Que si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple » (1 Corinthiens 3:12-17).

C’est un passage merveilleux contre ceux qui prêchent le contraire de la Parole de Dieu — comme sur la possibilité d’aller au ciel — et qui brouillent l’espérance de millions de fidèles dans toutes leurs congrégations. Ainsi que pour ceux qui enseignent un « lieu de refuge » dans le but de sauver leur peau en quelque part, sept ans avant la grande tribulation. Quelle découragement pour les gens qui croient à ces mensonges et qui contribueront à la grande Apostasie des derniers jours, alors qu’ils enrichissent les télévangélistes qui vendent à ces gens des Bibles modifiées, des livres contenant leur version des évènements, où des flasques d’eau bénite qui guérit tout mal. Le feu éprouvera l’œuvre de chacun de ces individus. « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15).

La construction de la maison, c’est-à-dire, le temple et les pierres vivantes individuelles qui la composent, devra être assise sur la foi sainte érigée lorsque la fondation a été posée par Jésus : « Enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces » (Colossiens 2:7). Ce serait une grave erreur que de tenter d’ajouter une nouvelle révélation à la Parole déjà écrite, comme plusieurs enseignants le font avec succès, et comme de fausses religions tentent de le faire depuis quelques années.

Moïse a lancé cet avertissement à Israël, dans Deutéronome 4:2, lorsqu’il leur a dit : « Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous prescris, et vous n’en diminuerez rien ; afin d’observer les commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous prescris. » Et, dans Proverbes 30:5-6, nous lisons : « Toute la parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge. N’ajoute rien à Ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur. » Cependant, il est encore plus grave d’enlever ou de diluer la Parole de Dieu pour sa prédication personnelle.

À la fin de la Bible, Jésus Lui-même déclare : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre. Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:18-19). On ne joue pas avec la Parole de Dieu, parce que toute la parole de Dieu est épurée. Notez comme l’emphase est mise sur les mots et non sur les pensées seulement. Ce qui est malheureux, c’est que bon nombre de théologiens libéraux, spécialement dans les cent dernières années, l’ont justement fait, croyant, en faisant cela, la rendre plus compatible avec la science moderne et la philosophie.

Ces gens jouent littéralement avec le feu, car ce même livre leur dit : « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Sérieusement, plusieurs des sections qu’ils tentent d’enlever font référence au feu de la géhenne. Dieu a promis de garder Sa Parole contre de telles dilutions. « A cause de l’oppression des misérables, à cause du gémissement des pauvres, maintenant, dit l’Éternel, je me lèverai; je mettrai en sûreté celui qu’on insulte. Les paroles de l’Éternel sont des paroles pures ; c’est un argent affiné au creuset, en terre, fondu sept fois » (Psaume 12:6-7).

Il y en a d’autres qui n’enlèvent aucun mot de la Parole de Dieu, mais qui se plaisent à tordre le sens de la vraie intention pour s’attirer des intellectuels non croyants. Ceci est très dangereux aussi. Pierre nous instruit de croire au Saint-Esprit : « Et croyez que notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:15-16).

N’oublions jamais que les paroles de la Bible ont été épurées sept fois et veulent dire carrément ce qu’elles disent. Et que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Ce sont des esprits aveuglés qui ne réalisent pas : « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3).

Le dieu de ce monde n’est nul autre que Satan, aussi appelé le prince de ce monde. Néanmoins, dans Jean 12:31, nous lisons : « Maintenant se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. » Il est très bien identifié comme : « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9). C’est une idée très profonde de réaliser que le Dieu créateur permet présentement aux non convertis de ne pas comprendre même les plus simples éléments de l’Évangile du salut de notre Seigneur Jésus-Christ. Pourtant, Christ a ouvert les yeux d’un véritable aveugle, nous prouvant qu’il n’y a personne de plus aveugle que quelqu’un qui refuse de voir.

Dans le cas de l’aveugle-né, en réponse à une prière dans la foi : « Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance, qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force » (Éphésiens 1:17-19). Le désir de Dieu est que tous passent par Jésus, en donnant ainsi à Sa Puissance même le pouvoir d’ouvrir les yeux à ceux qui sont spirituellement aveugles.

Alors : « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:11-18).

Paul se vantait de ne prêcher que la vérité. « Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais nous prêchons Jésus-Christ le Seigneur ; et pour nous, nous sommes vos serviteurs, à cause de Jésus. Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ » (2 Corinthiens 4:5). Même si Satan est plus intelligent et plus puissant que nous, ainsi que ceux que nous tentons d’éveiller à la conversion, Dieu nous permet de capter leur esprit et de les amener à Christ, alors que nous proclamons Sa vérité en Son nom et par Sa grâce.

En instruisant son évangéliste Timothée, Paul lui déclare que : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée » (1 Timothée 4:1-2). Ces derniers jours sont sûrement caractérisés par le délaissement de la vérité divine par plusieurs. Mêmes nos églises dites « chrétiennes » se sont laissées séduire par les esprits séducteurs en embrassant les mensonges enseignés sous la puissance de Satan. Tous prêchent la possibilité d’aller au ciel. Pourtant, Jésus n’a-t-Il pas dit que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13) ? Et l’Écriture ne peut être anéantie (Jean 10:35) ainsi qu’il est impossible que Dieu mente (Hébreux 6:18). Il est incroyable de constater combien de prédicateurs et de télévangélistes prêchent fortement cette « vérité ». Qui les inspire ?

Voici une liste de faux enseignements pratiqués dans les assemblées et qui pourraient en toucher plusieurs. Regardons les exemples que Paul donne. Dans Timothée 4:1 : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée. » Ensuite, il nous donne un exemple de leur hérésie : « Défendant de se marier, commandant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces » (1 Timothée 4:3). Plusieurs cultes et groupes pseudo-chrétiens sont tombés dans ces trappes où l’on empêchait aux officiants, ou prêtres de se marier et/ou de manger certaines viandes spécifiquement créées par Dieu pour être prises avec action de grâce.

Dans 1 Timothée 4:4 : « Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière. » Et dans Genèse 9:3-4 : « Tout ce qui se meut et qui a vie, vous servira de nourriture ; je vous donne tout cela comme l’herbe verte. Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, c’est à dire son sang. » Toutes ces choses ont été créées par Dieu et c’était très bon (Genèse 1:31) lorsque utilisé avec action de grâces. Le point majeur de ce passage est que nous devons nous garder de la pratique des faux maîtres, qui imposent leur piété aux autres, et nous en tenir à la vérité biblique en nous fiant à Dieu, parce qu’il y a une pénalité à l’incrédulité.

Dans Jude 1:5-6, l’apôtre nous dit : « Or, je veux vous rappeler, à vous qui l’avez su une fois, que le Seigneur ayant délivré le peuple du pays d’Égypte, détruisit ensuite ceux qui ne crurent pas. » Ce beau passage nous indique clairement ce qui est arrivé à ceux qui refusèrent de réagir positivement aux bénédictions providentielles. La nation d’Israël fut continuellement témoin de fabuleux miracles et de jugements public très précis, avant que Dieu envoyât les douze espions pour rendre un témoignage de la Terre Promise qu’Il leur donnerait par la suite.

Autre exemple, l’institution de la Pâque était un merveilleux événement où Dieu démontra le plan de salut à ceux qui obéiraient et un jugement sévère à ceux qui refuseraient. L’exode d’Égypte était unique pour Israël. Non seulement Dieu a enrichi le peuple, mais Il a également fait montre de Sa grande puissance en séparant la Mer Rouge et en provoquant la destruction de l’armée de Pharaon. Tous en Israël l’ont vu et ont fait l’expérience de la puissance de Dieu. Sur le chemin menant au Mont Sinaï, l’eau amère de Mériba fut rendue potable malgré leurs plaintes. Le miracle de la manne leur fut donné pendant quarante ans dans le désert et l’eau du rocher leur fut donnée à boire. La grâce et la miséricorde de Dieu étaient partout. Même lorsque la nation arriva à la montagne sainte pour recevoir la Loi, que fit la nation lorsque Moise fut parti ? Ils se sont fait un veau d’or. Des milliers ont péri à cause de leur incrédulité.

Apparemment, la nation n’avait pas appris sa leçon, même après avoir donné, construit et dédié le tabernacle à l’adoration. Après tout cela, Moise avait envoyé douze espions pour observer le pays que Dieu voulait leur donner. Lorsque dix des espions ont rendu une piètre évaluation du pays, Dieu les a condamnés à mourir dans le désert au fil des quarante ans suivants, alors qu’ils étaient à peine à quelques semaines de sa frontière. Dans Nombres 14:29-31, nous lisons : « Vos cadavres tomberont dans ce désert ; et tous ceux d’entre vous qui ont été dénombrés, selon tout votre nombre, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, vous tous qui avez murmuré contre moi, vous n’entrerez pas au pays au sujet duquel j’ai levé ma main, jurant de vous y faire habiter ; excepté Caleb, fils de Jephunné, et Josué, fils de Nun. Mais j’y ferai entrer vos petits enfants, dont vous avez dit qu’ils y seraient une proie ; et ils connaîtront le pays que vous avez méprisé. » Oui : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:31).

 




D.295 – Le souffle du Tout-Puissant

vent

Par Joseph Sakala

Si vous croyez que le monde est à l’envers et complètement parti en cabrioles, vous n’êtes pas seuls. Il existe un livre qui décrit les effets des changements rapides de la société et du comportement humain. Le livre propose qu’un changement accéléré dans les domaines de la technologie et du comportement social rend le monde déconnecté, stressé et désorienté. Mais est-ce la seule raison ? Il est vrai que tous n’acceptent pas les changements trop rapides de la technologie parce que nous sommes très confortables dans ce qui nous est familier. Mais comme dit le dicton : la nécessité est la mère des inventions. Alors, on finit toujours par s’adapter. Néanmoins, il y a plus que la simple augmentation rapide de la technologie qui cause le malaise psychologique des gens.

Les sentiments de désorientation et de décrochage augmentent avec plus de sévérité au fur et à mesure que la société se distance des principes fondamentaux de la moralité. Les psychologues définissent la maladie mentale comme un manque de reconnaissance entre le bien et le mal. Cependant, la société actuelle ne se fie plus sur les standards du bien et du mal établis depuis de nombreuses générations. Et, plus la société s’éloigne de ces standards, plus elle perd son sens du bien-être. Nous voyons une grande augmentation des forums où les arguments philosophiques, politiques et religieux sont débattus pesant les pours et les contres, à savoir quelle démarche doit être prise pour solutionner tel ou tel problème. Mais comment faire pour mettre de l’ordre dans tout cela ?

Les « experts » émettent des déterminations fondées sur des comparaisons. Ils évaluent constamment les choix possibles en les comparant à une espèce de standard ou une valeur établie. Par exemple, quand nous achetons une paire de souliers, le standard devient la pointure de notre pied. Quand nous cherchons à pousser notre éducation, nous choisissons un cours qui correspond à notre objectif de carrière. Donc, cet objectif devient la valeur que nous recherchons. Quoique chaque individu ait un objectif différent, c’est la même chose dans les groupes différents pour trouver une solution à un problème. Voilà où se situe la véritable difficulté, car il n’existe pas de standards reconnus et acceptables pour déterminer les valeurs.

Donc, l’objectivité devient un tabou, une chose du passé. La subjectivité par contre, ce qui est acceptable dans chaque groupe individuel, devient alors le standard. Le résultat d’une telle décision, c’est que beaucoup de gens se mettent à faire ce qui est bien à leurs propres yeux, tandis que d’autres en arrivent au point où ils ne sont sûrs de rien et ne croient en rien. Pour ces gens, la fin justifie les moyens, et il n’existe pas un vrai critère du bien ou du mal. Alors, la justice se situe pour eux dans leur façon de faire les choses. Les prophètes des temps anciens ont décrit un temps où les principes de Dieu sur la façon de vivre allaient être rejetés, causant une croissance des mauvais jugements. En parlant de ces individus, le roi David a écrit ceci, dans Psaume 82:5 : « Ils ne connaissent ni n’entendent rien ; ils marchent dans les ténèbres ; tous les fondements de la terre sont ébranlés. »

Il n’y a pas d’entente possible, même parmi des gens qui devraient en savoir plus, et la conséquence évidente, c’est que la société souffre. Les paroles du prophète Ésaïe sont devenues véritables lorsqu’il a déclaré : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres ; qui font l’amer doux, et le doux amer ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux et intelligents à leur propre jugement ! Malheur à ceux qui sont forts pour boire le vin, et vaillants pour mêler la boisson forte ! Qui justifient le coupable pour un présent [pot de vin], et ravissent aux justes leur droit ! » (Ésaïe 5:20-23). Notre société s’est éloignée des valeurs fondamentales établies par Dieu et universelles dans leurs applications et leurs effets, que nous l’admettions ou non.

Ces valeurs sont incorporées dans la Loi spirituelle de Dieu, mise en place pour notre enrichissement. Il faut apprendre à vivre dans l’encadrement de la vie de Jésus qui fournit la consistance et l’uniformité nécessaire à la stabilité requise dans toute communauté formée d’individus.

Ceci nous est révélé par le Dieu qui connaît le chemin vers la paix de l’esprit ainsi que dans l’équilibre psychologique des participants. Pourtant l’ancien Israël a reçu la Loi pour se guider et n’a jamais été capable d’atteindre la paix d’esprit ni l’équilibre psychologique. De plus, les vrais enfants de Dieu de l’Ancien Testament, comme Abraham, Isaac, Jacob, etc., l’ont été, non pas parce qu’ils observaient scrupuleusement la loi, mais parce qu’ils démontraient leur foi véritable en Dieu. Parce que Dieu est consistant dans tout ce qu’Il établit et qu’Il ne change pas. La Bible nous offre un moyen de vivre menant à la stabilité et la fraternisation. Mais on dira : « La Bible fut écrite par des hommes. » Bien sûr, mais sous l’inspiration divine, et c’est ce qui fait toute la différence. La Bible s’explique et se confirme, afin de nous indiquer clairement qu’elle n’est pas l’œuvre des hommes, mais de Dieu.

Voilà pourquoi Dieu a inspiré Son serviteur Paul d’écrire : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Élihu, l’ami de Job, a déclaré ceci, sous l’inspiration divine : « Je me disais : Les jours parleront, et le grand nombre des années fera connaître la sagesse. Mais c’est l’esprit qui est dans les hommes, c’est le souffle du Tout Puissant qui les rend intelligents. Ce ne sont pas les aînés qui sont sages ; ce ne sont pas les vieillards qui comprennent ce qui est juste » (Job 32:7-9). N’en déplaise aux intellectuels athées qui prétendent que tout s’est formé par une évolution : c’est la Parole même de Dieu qui nous confirme que c’est le souffle du Tout Puissant qui nous rend intelligents.

Alors, si nous voulons comprendre ce qui se passe présentement dans notre génération et quelle est la destination vers laquelle nous nous dirigeons, il nous faut consulter le Livre des livres, la Sainte Bible. Nous pouvons avoir confiance dans l’inspiration divine offerte dans ce merveilleux Livre. C’est à force d’étudier tout ce que la Bible contient que nous pouvons découvrir que ce livre est véritable et non de la fiction. Et cette vérité ne vous coûtera rien pour apprendre, car son instruction est gratuite. Donc, n’ayez aucune crainte de prêcher contre les faux ministres qui sont prêts à raconter des fables pour s’enrichir au sein de leurs « ministères » et non dans celui où Dieu nous dirige.

Dans Matthieu 18:6-7, Jésus a dit : « Mais si quelqu’un scandalise un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attachât une meule au cou, et qu’on le jetât au fond de la mer. Malheur au monde à cause des scandales ; il est nécessaire, il est vrai, qu’il arrive des scandales, mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive ! » Soit dit en passant, s’il fallait prendre ici Jésus au mot, les quincailleries feraient des affaires d’or, aujourd’hui, même en réduisant le prix des meules, étant donné le tas d’âneries qui se dit dans les canaux télévisés « évangélistes ». Jude, un des frères de Jésus, était devenu un dirigeant dans l’Église primitive au moment d’écrire son épître. Dans Jude 1:3, l’apôtre déclare : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. » Il voulait simplement leur parler de leur salut commun et, soudainement, il fut poussé par l’Esprit de Dieu à les mettre en garde afin de combattre pour la foi qui a été donnée une fois pour toutes aux saints.

Jude continue au verset 4 : « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. » Lorsque Marie, une vierge, donna naissance à Jésus selon le Plan de Dieu, elle n’est pas demeurée vierge. Quand Jésus S’est mis à prêcher officiellement : « étant venu en sa patrie, il les enseignait dans leur synagogue ; de sorte qu’ils étaient étonnés, et qu’ils disaient : D’où viennent à cet homme cette sagesse et ces miracles ? N’est-ce pas le fils du charpentier [Joseph] ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie ? Et ses frères, Jacques, Joses, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D’où lui viennent donc toutes ces choses ? De sorte qu’ils se scandalisaient de lui. Mais Jésus leur dit : Un prophète n’est méprisé que dans son pays et dans sa maison. Et il ne fit là que peu de miracles, à cause de leur incrédulité » (Matthieu 13:54-58).

Je crois que les églises qui prêchent que Marie est demeurée vierge après la naissance de Christ auraient intérêt à lire ce passage biblique plus souvent. L’Église catholique a inventé un argument disant qu’il s’agirait d’une « tante » de Jésus qui s’appelait aussi Marie et de ses cousins et cousines, et que, du temps de la Judée, il aurait été courant de confondre mère et tante, cousins et frères… Faut vouloir changer la Parole à tout prix, quand on est mal pris… !

Donc, nous apprenons que Jude était un frère de Jésus par Marie, alors que c’est Dieu Lui-même qui engendra le Christ, Son Fils unique. Jude est devenu un leader dans l’Église primitive au moment où il écrivit son épître. Notez bien ce que Jude nous dit, dans Jude 1:3 : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. » Son intention première était de parler de notre salut commun, mais l’Esprit de Dieu a jugé nécessaire de nous exhorter à combattre pour la foi. Car il s’était déjà glissé parmi les chrétiens certains hommes, ministres de Satan, dont la condamnation était écrite depuis longtemps; des impies qui changeaient la grâce de notre Dieu en dissolution et qui reniaient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. Alors, ce qui se passe de nos jours pour diminuer Jésus n’est pas une attaque nouvelle.

Toutefois, Jude rappelle aux convertis que, dans les temps anciens : « Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre Lui. Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent toujours, qui marchent suivant leurs convoitises, dont la bouche profère des paroles d’orgueil, et qui, par intérêt, admirent les personnes d’apparence » (Jude 1:15-16). Dans les Écritures, très peu de gens sont aussi catégoriquement dénoncés que les faux enseignants qui enseignent des erreurs provenant de leur cœur. Chaque serviteur de Dieu fut inspiré de trompeter la colère de Dieu contre eux et leurs œuvres.

Ici, Jude fut inspiré de faire référence aux enseignements d’Énoch afin de démontrer le fait que Dieu à toujours haï les faux pasteurs, faux ministres ou faux apôtres, en les mettant en garde de ce qui les attend lorsqu’Il établira Son Gouvernement Mondial sur cette terre. Ce qui est malheureux, c’est que trop de télévangélistes, pour plaire à ceux qui veulent entendre de belles choses, prêchent des faussetés et gardent « leurs brebis » loin de Dieu. Il y a une grande leçon ici pour ceux qui seraient tentés de suivre ces faux enseignants, car l’appât de Satan est tentant. Et pour impressionner leurs victimes, ils se donnent des « doctorats ». Surveillez le grand nombre de « docteurs » qui prêchent leur « vérité » du haut de la chaire, dans des salles d’hôtels, dans les stades sportifs, ou à la télévision.

Même Paul a dit à Timothée : « Comme je t’exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère, et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore. Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. Quelques-uns s’en étant détournés, se sont égarés dans de vains discours ; prétendant être docteurs de la loi, quoiqu’ils n’entendent ni ce qu’ils disent, ni ce qu’ils donnent comme certain » (1 Timothée 1:3-7). Prêcher l’erreur est chose très sérieuse aux yeux de Dieu et un prédicateur de la Bible doit continuellement se soumettre à la Parole de Dieu et à Son Esprit, afin de ne discerner et de n’enseigner que la vérité.

Croyez-vous que ce soit dans les grands séminaires de théologie du monde que règne le Saint-Esprit donné aux humbles ? Ces institutions bâties par les hommes respirent l’orgueil et la suffisance. On y enseigne des doctrines inspirées de Satan grâce à l’influence du Talmud juif de plus en plus étendue aux congrégations dites chrétiennes qui finiront toutes par renier Jésus en tant que Christ et Messie, d’où la grande Apostasie. Ces institutions sont en vérité des éléments importants de la Grande Babylone, la Religion moderne à Mystères. Et vous pensez encore que Dieu travaille à travers cela ?

Évidemment, selon les Écritures, il vaudrait mieux qu’il n’y ait pas de faux prédicateurs. Mais malheur au monde à cause des scandales causés par des séminaristes qui décident par vote de ce qui devrait se prêcher de la Bible et ce qui devrait être rejeté. Malheur à ceux qui rejettent la Parole de Dieu pour prêcher l’évolution sans un Créateur, l’humanisme où l’homme est devenu son propre dieu, n’ayant plus besoin de Jésus comme Sauveur, sans parler des autres faux concepts où l’homme n’a pas besoin de Dieu pour connaître la différence entre le bien et le mal. Nos premiers parents ont laissé Satan les convaincre que Dieu leur avait menti en disant : « Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez » (Genèse 3:3).

Poursuivons cette histoire : « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (vs 4-5). Malheur au monde à cause des scandales ; il est inévitable, il est vrai, qu’il arrive des scandales ; mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive ! Ceux qui prêchent des faussetés scandalisent souvent des gens convertis à Christ pour toutes sortes de raisons. Peu importe leur but, Jésus leur dit carrément : « Mais si quelqu’un scandalise un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attachât une meule au cou, et qu’on le jetât au fond de la mer » (Matthieu 18:6). Alors, les faux « docteurs de la loi » sont avertis. Dans 2 Corinthiens 11:13-15, Paul dit : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres. »

Dans Marc 13:1-2, nous lisons : « Comme Jésus sortait du temple, un de Ses disciples lui dit : Maître, regarde quelles pierres et quels bâtiments ! Et Jésus, répondant, lui dit : Tu vois ces grands bâtiments ; il n’y restera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée. » Continuons dans Marc 13:3-6 : « Et comme il [Jésus] était assis sur le mont des Oliviers, vis-à-vis du temple, Pierre, Jacques, Jean et André lui demandèrent en particulier : Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de leur prochain accomplissement ? Alors Jésus, répondant, se mit à dire : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, et diront : Je suis le Christ ; et ils en séduiront plusieurs. » Dans ce discours prophétique sur le Mont des Oliviers, Jésus met Ses disciples en garde au moins quatre fois en leur disant « prenez garde » c’est-à-dire, « soyez aux aguets », « écoutez attentivement », « surveillez ce qui se passe autour de vous ». Ces quatre avertissements du Seigneur sont très importants et doivent attirer toute notre attention.

D’abord, dans Marc 13:5, Jésus nous prévient de ne pas nous laisser séduire par une autorité religieuse qui déclare carrément que Jésus est le Christ et qui parle au nom de Jésus. Donc, des autorités dites « chrétiennes ». Car, malgré ces déclarations, ces gens en séduiront plusieurs. D’autres allaient venir en leur propre nom, se disant être eux-mêmes le Christ et les gens les écouteront aussi. Par contre, quand Christ reviendra, les véritables convertis ne seront pas séduits. « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:16-17).

Ces « nous les vivants » (c’est peut-être déjà vous et moi !) sont ceux qui verront les gens apostasier juste avant la venue de l’Antichrist, celui qui dit être le Christ. Et le reste des habitants de la terre, quel sera leur sort ? Ils seront toujours vivants, eux aussi, et formeront les nations sur lesquelles régneront les Élus de la Première Résurrection. Lors de l’avènement de Jésus, toutes les religions de la terre seront abolies. Seule la Parole de Dieu existera et sera enseignée par les Élus de Christ. Fini les fausses religions et leurs faux prophètes avec leurs fausses promesses d’aller au ciel après la mort, alors que Jésus sera déjà parmi eux sur cette terre. Mais qu’adviendra-t-il de tout ceux qui se sont fait enseigner ces erreurs et qui sont morts depuis Adam et Ève ? Ils reviendront à la vie au bout de 1 000 ans, comme promis. Les livres de la Bible seront ouverts et ils seront jugés selon ces livres. Et notez bien que le livre de Vie sera également ouvert pour accueillir le nom de ceux qui se convertiront enfin à Christ.

C’est pourquoi, en tant que chrétiens, consolez-vous les uns les autres par ces paroles. Le second avertissement de Jésus est de nous préparer pour la persécution à cause de Lui, par des gens que nous croyions être des amis. « Mais prenez garde à vous-mêmes ; car ils vous traduiront devant les tribunaux et les synagogues ; vous serez fouettés, et vous comparaîtrez devant les gouverneurs et les rois, à cause de moi, pour me rendre témoignage devant eux » (Marc 13:9). Jésus déclare : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33). À son jeune évangéliste Timothée, Paul a dit ceci : « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits. Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises » (2 Timothée 3:12-14).

Le troisième avertissement de Jésus est de prendre garde aux faussaires : « Car de faux Christs et de faux prophètes s’élèveront, et accompliront des signes et des prodiges pour séduire même les élus, si c’était possible. Mais prenez-y garde ; voici, je vous ai tout prédit » (Marc 13:22-23). Donc, plusieurs seront séduits, à moins de se souvenir que ni les faux prophètes, ni les exorcistes, ni ceux qui font des miracles ou des prodiges n’apaiseront le Christ, si ceux qui font ces choses le font par cupidité pour leur propre ventre. Voilà pourquoi Jésus a déclaré : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » (Matthieu 7:22-23). Vous les connaîtrez donc à leurs fruits !

Le quatrième avertissement consiste à nous mettre en garde contre ceux qui passent leur temps à prédire la date du retour de Christ. Pourtant, Jésus S’est fait très clair là-dessus. « Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père. [Peut-on être plus clair ?] Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra » (Marc 13: 32-33). Dieu nous a donné des signes et non des dates. Le danger ici, c’est que plusieurs suivent tellement les signes, en négligeant leur croissance spirituelle, qu’ils croient pouvoir se rétablir juste à temps pour le retour de Christ dans la gloire. Mais Jésus nous dit : « Prenez donc garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne soient appesantis par la débauche, par l’ivrognerie et par les inquiétudes de cette vie ; et que ce jour-là ne vous surprenne subitement. Car il surprendra comme un filet tous ceux qui habitent sur la face de la terre » (Luc 21:34-35). N’oubliez jamais la parabole des vierges sages et des vierges folles.

Demeurez près de Dieu et surveillez les grands événements des temps, de véritables signes donnés par Dieu. Quand vous verrez l’établissement sur terre d’un gouvernement du style Nouvel Ordre Mondial, dirigé par des hommes au lieu de Jésus-Christ, préparez-vous. Quand vous verrez un faux prophète vous garantir que les hommes ont trouvé les solutions pour avoir une paix mondiale, méfiez-vous. Quand vous verrez deux témoins à Jérusalem prêcher contre la Bête politique et son faux prophète, en vous instruisant sur les bienfaits du Royaume de Dieu et de ses Élus, dites-vous qu’il reste à peine trois ans et demi de tribulation. Et quand vous verrez les deux témoins tués sur la place publique, après avoir dénoncé ces deux sbires, sachez qu’il reste très peu de temps pour votre délivrance. Voilà ce que le chrétien converti doit surveiller.

 




D.294 – Les apparitions de Christ

Par Joseph Sakala

Dans Colossiens 3:4, Paul nous fait cette merveilleuse promesse : « Mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire. » Cette belle promesse fait référence à la troisième apparition de Christ. Mais le Nouveau Testament nous décrit également Son apparition antérieure, Son apparition présente ainsi que cette apparition future. Ces trois apparitions nous sont présentées dans un fantastique passage des Saintes Écritures.

Allons voir cette formidable description, dans Hébreux 9:24-28 : « Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. Non pour s’offrir lui-même plusieurs fois, comme chaque année le souverain sacrificateur entre dans le Saint des saints avec un sang autre que le sien propre, Puisqu’il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la création du monde ; mais à présent, à la consommation des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché, en se sacrifiant lui-même. Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement ; de même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. »

Dans Hébreux 9:24, nous lisons : « Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. » Malgré que nous croyons normalement dans les deux apparitions de Christ, la première il y a de ça environ 2 000 ans, et l’autre lorsqu’Il reviendra dans la gloire éternelle, le chapitre neuf d’Hébreux parle spécifiquement de trois apparitions. Avec référence à la première, Hébreux 9:26 nous dévoile : « Puisqu’il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la création du monde ; mais à présent, à la consommation des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché, en se sacrifiant lui-même. »

Trois mots grecs sont utilisés en référence à ces trois apparitions. D’abord, au sujet de Son apparition passée, nous lisons ceci, dans Hébreux 9:26 : « Puisqu’il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la création du monde ; mais à présent, à la consommation des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché, en se sacrifiant lui-même. » Le mot grec pour « paru » est phaneroo, voulant dire « devenu apparent après avoir été caché ».

Sa première apparition avait été prophétisée depuis longtemps. Regardons la prophétie de Zacharie, père de Jean le Baptiste, dans Luc 1:67-70 : « Alors Zacharie son père fut rempli du Saint-Esprit, et il prophétisa, en disant : Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple, et de ce qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur ; comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps. » Le mot grec, traduit « paru » ici, veut dire « se manifester ». C’est le même mot que nous voyons dans 1 Jean 3:5, où il est écrit : « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. » Donc, Dieu Lui-même S’est manifesté en chair humaine pour ôter nos péchés. Ce que Zacharie, le père de Jean le Baptiste, a prophétisé est en effet arrivé et, quelques mois plus tard, Jésus est enfin né.

Nous voyons Son apparition présente décrite dans Hébreux 9:24 : « Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. » Le mot grec pour « comparaître » est emphanizo qui veut dire « manifesté ou déclaré ouvertement ». L’apôtre Jean nous dit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste » (1 Jean 2:1).

Nous avons présentement un avocat pour plaider notre cause auprès du Père. Paul nous assure que : « Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous » (Romains 8:34). Pour ceux qui étudient vraiment la Bible, cette expression, « assis à la droite du Père », est impossible, car il n’y a qu’un seul trône au ciel et c’est le Père qui est assis dessus. Alors, pour être assis à la droite du Père, il faudrait un autre trône. Alors, que veut dire « assis à la droite de Dieu » ? Cela veut simplement dire assis en autorité, avec la même autorité que Dieu. Vous souvenez-vous lorsque Jésus, avant de montez au ciel vers Son Père, a déclaré ceci à Ses disciples, dans Matthieu 28:18 : « Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. » Ceci veut dire toute autorité avec Dieu.

Mais il y a également une deuxième apparition mentionnée dans Hébreux 9. Cette fois « dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. » Le mot grec utilisé ici veut littéralement dire « pour informer », faisant référence à la présence perpétuelle de Jésus au ciel depuis Son ascension, en tant que notre avocat, qui est la propitiation pour nos péchés devant Dieu le Père. Alors, non seulement Jésus S’est-Il  manifesté en chair afin de verser Son sang pour ôter nos péchés, mais Il reviendra aussi pour nous prendre avec Lui dans Son Royaume. Pas au ciel, comme plusieurs évangélistes proclament ouvertement, mais plutôt dans Son Royaume ici-bas sur cette terre.

Mais en attendant, Jésus est aussi notre avocat pour intercéder auprès du Père, lorsque nous péchons et nous nous repentons de nos péchés. Ce travail de Christ en notre faveur est d’une importance vitale, même si nous n’y attachons pas autant d’importance que les deux autres apparitions. N’oublions jamais que cette apparition en tant que notre Avocat au ciel nous touche maintenant, chaque jour, et comporte une valeur inestimable. Parce que les péchés que nous commettons par faiblesse ne sont pas automatiquement tous effacés après notre conversion, comme certaines dénominations le prêchent. Pourtant, il est bien écrit : « si quelqu’un a péché, nous avons un Avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est Lui qui est la propitiation pour nos péchés » (1 Jean 2:1-2).

« C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25). Le sang de Christ doit être appliqué par notre Avocat sur chaque nouveau péché afin de l’effacer. Il est vrai que, depuis notre conversion, nous sommes sous la grâce de Dieu à cause du sang de Christ qui a effacé tous nos péchés passés. Mais la grâce ne nous donne pas le droit de pécher. Dans la congrégation de Rome, Paul a eu un problème avec certains ministres de Satan, qui tentaient de séduire les nouveaux convertis en leur faisant croire que, sous la grâce, il est impossible de pécher.

Paul a immédiatement attaqué ce problème dans sa lettre aux Romains, en leur disant : « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à Sa résurrection » (Romains 6:1-6).

Sa troisième apparition est le thème d’Hébreux 9:28, où nous découvrons que : « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. » Ici, le mot grec traduit par « apparaitra » veut littéralement dire « se montrer visiblement », comme Dieu, sans péché, pour le salut des Élus, et non pour enlever les péchés. Pour ce qui touche Son apparition future, nous lisons dans Hébreux 9:28 : « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. » Le mot grec pour « apparaîtra » est optomai qui veut dire « contempler face à face ».

Dans Colossiens 3:4, Paul dit : « Mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire. » Ce verset parle d’une apparition future lors de Son second avènement. Cependant, le mot grec pour « paraîtra » est encore phaneroo, le même que lors de son apparition passée dans Hébreux 9:26. L’usage de ce mot nous rassure quant au fait que Son apparition future sera aussi réelle pour nous que Son apparition passée le fut pour Ses premiers disciples. Et quand Il paraîtra, nous serons aussi manifestés avec Lui dans la gloire, tous en même temps.

C’est cette troisième apparition qui nous intéresse le plus et il serait bon de ne vérifier que les versets bibliques seulement pour reconnaître les signes qui nous dévoilerons Son deuxième avènement, ainsi que l’établissement du Royaume de Dieu sur cette terre. D’abord, pour ceux qui sont familiers avec les Saintes Écritures, Jésus revient à la fin de la grande tribulation et non avant cette tribulation. Apocalypse 11:15 nous dit clairement : « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles. » Nous voyons explicitement que Jésus viendra S’emparer de tous les royaumes du monde lors de cette septième et dernière trompette.

Regardons ensemble ce que l’apôtre Paul nous déclare dans 1 Corinthiens 15:51-52 : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. » Nous ne connaissons pas la date de l’avènement de Jésus, mais voilà le signe vivant. La dernière trompette sonnera et des morts ressusciteront immortels ou incorruptibles. Est-ce vraiment possible ? Allons voir une description détaillée de cet événement extraordinaire qui demeure toujours un mystère pour ceux qui n’acceptent pas la Parole de Dieu dans le but de prêcher leur propre « vérité ».

Voici ce que Paul nous déclare, dans 1 Thessaloniciens 4:15-17 : « Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui seront restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement. [Notez que ce ne sont pas tous les morts, mais seulement ceux qui sont morts dans le Seigneur.] Ensuite, nous les vivants qui seront restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » Remarquez que ceux qui font partie de cette première résurrection ne montent pas au ciel, ils montent dans les nuages, à la rencontre de Jésus qui descend du ciel !

Allons voir le reste de cette prophétie fantastique, dans 1 Corinthiens 15:51-55, où Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. [Comment ?] Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! Où est ton aiguillon ? O enfer ! Où est ta victoire ? »

Mais où seront ceux qui seront encore vivants lors de la venue de Christ ? Cachés dans un lieu de refuge, comme certains veulent nous faire croire ? « Et alors ils verront venir le Fils de l’homme sur une nuée, avec une grande puissance et une grande gloire. Or quand ces choses commenceront d’arriver, regardez en haut, et levez la tête [vers le ciel], parce que votre délivrance approche » (Luc 21:27-28). Le Seigneur : « enverra Ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:31). Les élus seront un peu partout dans le monde en train d’évangéliser pour Christ, sous Sa protection directe. Voilà ce que nous lisons dans Matthieu 24:40-41 : « Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront au moulin, l’une sera prise et l’autre laissée. » Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra.

Lors de la consécration du temple, Salomon a déclaré dans sa prière : « Et maintenant, ô Dieu d’Israël, je t’en prie, que la parole que tu as adressée à ton serviteur David, mon père, soit ratifiée. Mais serait-il vrai que Dieu habitât sur la terre ? Voici, les cieux, même les cieux des cieux, ne peuvent te contenir ; combien moins cette maison que j’ai bâtie ! » (1 Rois 8:26-27). Dans les Saintes Écritures, le premier ciel, où les oiseaux volent et où nous voyons les nuages qui arrosent la terre, nous est bien connu. Au-delà de notre hémisphère se trouve toutefois un deuxième ciel où nous voyons le reste de l’univers avec ses étoiles et ses galaxies. C’est de ce ciel dont il est question, dans Genèse 1:14, lorsque Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. »

Mais Salomon parle d’un troisième ciel où le trône même de Dieu se situe, et d’où : « doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, [et] qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:15-16). C’est également dans ce ciel, où Paul, dans une vision : « …fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles ineffables, qu’il n’est pas possible à l’homme d’exprimer » (2 Corinthiens 12:4). Des prophéties ahurissantes et étonnantes qu’il nous a dévoilées seulement à la fin de son ministère, avant de mourir décapité. Donc, Paul avait reçu de Jésus certaines prophéties que nous découvrons dans l’Apocalypse, avant même que Jean les ait reçues sur l’île de Patmos.

Voilà pourquoi le mot « ciel » en hébreu est shamayim, un mot indiquant le singulier ou le pluriel, souvent traduit, selon le contexte, « ciel » aussi bien que « cieux ». Le concept du « premier ciel », du « deuxième ciel » et du « troisième ciel » pourrait également signifier autre chose, dépendant du contexte dans lequel il est utilisé. Par exemple, dans 2 Pierre 3:5-7, le chef des apôtres déclare : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. » Mais, au verset 13, Pierre ajoute : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. » Donc, des cieux à trois époques différentes.

Tout laisse présumer que le troisième ciel est l’endroit où se situe le trône de Dieu depuis toujours, étant officiellement le premier. C’est de ce ciel dont discourt Paul en parlant de Jésus, lorsqu’il déclare : « C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes. Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses » (Éphésiens 4:8-10). Ce ciel est au-delà de toutes les étoiles et des galaxies, une lumière inaccessible et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir.

Un jour cependant, un phénomène extraordinaire va se produire sur cette terre, car, dans Apocalypse 21:2-3, nous lisons : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. » Puis : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront Sa face, et Son nom sera sur leurs fronts » (Apocalypse 22:3-4). Le trône de Dieu Lui-même sera établi sur cette terre purifiée par le feu et nous serons éternellement avec Lui. Alors : « Royaumes de la terre, chantez à Dieu ! Psalmodiez au Seigneur (Sélah), à Celui qui s’avance porté sur les cieux des cieux, les cieux éternels ! Voici, il fait retentir sa voix, sa puissante voix. Rendez la force à Dieu ! Sa majesté est sur Israël, sa force est dans les nues. De tes sanctuaires, ô Dieu, tu te montres redoutable. C’est lui, le Dieu d’Israël, qui donne force et puissance au peuple. Béni soit Dieu ! » (Psaume 68:33-36).




D.293 – Diluer la Parole de Dieu

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Par Joseph Sakala

C’est une grave erreur de tenter d’ajouter une nouvelle révélation à la Parole déjà écrite, comme plusieurs cultes et fausses religions essaient de le faire depuis quelques années. Moïse a lancé cet avertissement à Israël, dans Deutéronome 4:2, lorsqu’il a dit : « Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous prescris, et vous n’en diminuerez rien ; afin d’observer les commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous prescris. » Et, dans Proverbes 30:5-6, nous lisons : « Toute la parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge. N’ajoute rien à Ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur. » Néanmoins, il est encore plus grave d’enlever ou de diluer la Parole de Dieu pour sa prédication personnelle.

Car, à la toute fin de la Bible, Jésus Lui-même déclare : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre. Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:18-19). On ne joue pas avec la Parole de Dieu, parce que toute la Parole de Dieu est épurée. Et l’avertissement s’applique aussi bien dans les mots que dans les pensées. Pourtant, un grand nombre de théologiens libéraux, spécialement depuis les cent dernières années, ont fait justement cela, croyant rendre les chrétiens plus acceptables à la science et à la philosophie moderne. Mais ils jouent littéralement avec le feu, car ce même livre les avertit que : « quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15).

Et, tragiquement, plusieurs passages qu’ils tentent d’enlever font référence à l’enfer. Dieu avait promis de garder Sa Parole contre de telles hommes. « Les paroles de l’Éternel sont des paroles pures ; c’est un argent affiné au creuset, en terre, fondu sept fois. Toi, ô Éternel, tu les garderas, tu nous préserveras de cette race à jamais ! » (Psaume 12:7-8). Ensuite, vous avez ceux qui n’enlèvent pas les mots du texte, mais qui tentent de diluer leurs sens afin de s’attirer des intellectuels non croyants. Ce qui est également dangereux. Pierre nous met en garde contre ces gens qui tordent les Paroles de Paul, notre frère bien-aimé qui vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition.

N’oublions jamais que les paroles de la Bible sont pures, et que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Donc, il faut faire bien attention quand nous prêchons l’Évangile, parce : « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4).

Le dieu de ce siècle n’est nul autre que Satan, aussi appelé « le prince de ce monde » dans Jean 12:31. Satan connaît très bien la Bible, mais il tord son sens et Dieu ne cesse de nous rappeler que Satan est continuellement celui qui « séduit le monde entier », dans Apocalypse 12:9. Ainsi, il est tout à fait injuste qu’avec sa cohorte démoniaque, Satan ait le pouvoir d’aveugler l’esprit des non croyants, les empêchant de comprendre les plus simples éléments du salut. Néanmoins, Dieu a le pouvoir d’enlever le voile des aveugles : « Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints » (Éphésiens 1:17-18).

Le Seigneur désire ardemment que le peuple vienne à Jésus. Alors, Il donne à Ses auditeurs les outils nécessaires pour vaincre Satan et ouvrir les yeux de ceux qui étaient spirituellement aveugles. Et ces outils spirituels sont la vérité et la droiture, la paix et la foi, la Parole et la prière. « Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:14-18).

« En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » (2 Corinthiens 10:4-6). Nonobstant le fait que Satan soit plus intelligent et plus puissant que nous, Dieu nous aide malgré tout à capter l’esprit des futurs appelés et à les amener à Christ alors que nous proclamons Sa Vérité, en Son Nom et par Sa Grâce. En instruisant son évangéliste Timothée, Paul lui dit que : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée » (1 Timothée 4:1-2).

Ces derniers jours sont sûrement caractérisés par le rejet tragique de la foi et malheureusement, plusieurs personnes au sein de nos églises ont suivi ce qui aurait dû être dénoncé comme venant d’un esprit séducteur. Satan a réussi malgré cela à les séduire par son influence en tordant la vérité. Une série de mauvais enseignements, comme le fait de pouvoir aller au ciel, injectés dans les vérités, influencerait bon nombre de fidèles. Regardons seulement quelques exemples que Paul nous donne dans divers versets. Premièrement, Paul identifie les dirigeants qui se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons. Et notez comment cela se fera, dans l Timothée 4:2 : « Par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée. »

Voici maintenant quelques exemples, dans 1 Timothée 4:3 : « Défendant de se marier, commandant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces. Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière. » Un groupe pseudo-chrétien est tombé dans cette égarement. Prenons le mariage, par exemple, alors que Dieu l’a créé pour le plaisir des humains, tout en Se formant une Famille divine. Une religion formée de « pères » a décidé subtilement de l’interdire, tout en insistant pour qu’on les appelle « pères » sans pouvoir jamais le devenir.

Dans Genèse 1:28, nous lisons : « Et Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Dans Genèse 2:18, nous découvrons ceci : « Et l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. » Ainsi, Dieu créa Ève, puis : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Et finalement, dans Genèse 2:24 : « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair, » nous dit Dieu. Cependant, en tordant d’autres versets, cette église a réussi à endormir au-delà d’un milliard de fidèles à croire sa « vérité ».

Pour ce qui est de la nourriture, Genèse 1:29 nous dit : « Et Dieu dit : Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture. » Et, dans Genèse 9:3, Dieu ajoute : « Tout ce qui se meut et qui a vie, vous servira de nourriture ; je vous donne tout cela comme l’herbe verte. » Sans distinction de nourriture. Les viandes pures et impures ont été établies ultérieurement par Dieu afin de séparer Son peuple d’Israël d’avec les païens, alors que Dieu l’avait établi ainsi, et non parce que les viandes étaient physiquement impures. Les gens font tout pour offenser leur Créateur et ensuite ils blâment ce même Créateur, parce qu’Il décide de les séparer quand ils imitent les païens. La loi des viandes pures et impures n’était destinée qu’à Israël seulement, et non aux païens qui en mangeaient sans en mourir pour autant. « Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière » (1 Timothée 4:4-5).

Ces deux choses furent créés par Dieu. « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Le point majeur de ce passage est de nous garder contre l’hérésie de faux enseignants, ou d’imposer, sur nous et sur les chrétiens, une fausse piété. Soyons plutôt parmi ceux qui croient à la vérité divine sur l’enseignement, et non ceux : « Défendant de se marier, [et] commandant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces. Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière » (1 Timothée 4:3-5). Cette vérité fait partie du Nouveau Testament.

N’oublions jamais qu’il y a eu une déchéance de l’homme lors de la création de nos premiers parents. Dieu les avait placés dans un Jardin merveilleux où tout ce qu’il leur fallait leur était disponible. Ils n’avaient qu’à s’en occuper et à l’entretenir. Lorsqu’ils ont préféré écouter Satan au lieu de Dieu, en mangeant du seul arbre qui leur était défendu, Dieu dit à l’homme : « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. Or, Adam appela sa femme, Ève (vie), parce qu’elle fut la mère de tous les vivants. Et l’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des robes de peau, et les en revêtit. Et l’Éternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Et maintenant prenons garde qu’il n’avance sa main, et ne prenne aussi de l’arbre de vie, et qu’il n’en mange, et ne vive à toujours. Et l’Éternel Dieu le fit sortir du jardin d’Éden, pour cultiver la terre d’où il avait été pris. Il chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie » (Genèse 3:19-24).

Qu’est ce que Dieu fit durant cette déchéance ? La réponse vous surprendra. Dieu Se reposa. Après la création de l’univers, Il cessa de créer. Dans Genèse 2:2-3, nous lisons : « Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé. » Ce repos continua durant toute l’histoire jusqu’au jour décrit dans Hébreux 4:3-4 : « Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, suivant ce qu’il a dit : C’est pourquoi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans mon repos ! Cependant ses œuvres étaient accomplies depuis la création du monde ; car l’Écriture a parlé ainsi quelque part, du septième jour : Dieu se reposa le septième jour de tous ses ouvrages. »

Ainsi, quand l’humanité est tombée dans le péché, Dieu n’a pas recommencé Sa création, comme s’il y avait eu un défaut dans Sa création originale. Au contraire, Il savait que la Chute aurait lieu et correspondait à la cessation de Sa création, avec la pleine connaissance que ce qui se produisait était pleinement en contrôle. Ensuite, Dieu exerça une justice parfaite. La punition était parfaitement reliée aux péchés commis. Par exemple, le serpent s’est élevé au-dessus de sa position dans la création. Et Dieu l’a abaissé plus bas que tous les animaux de la terre. Dans Genèse 3:14, nous lisons : « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. »

Le serpent a tenté de détruire l’humanité, donc, Dieu a ordonné que sa destruction lui vienne de sa victime : « Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon » (v. 15). Ève s’est exaltée au-dessus de sa place dans la création, alors Dieu l’a punie en disant à la femme : « J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. »

Finalement, Adam s’est hissé au-dessus de Dieu, alors Dieu a abaissé son rôle par une malédiction infligée à la terre entière sur laquelle Adam devait dominer. « Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »

Seul Dieu n’a pas reçu justice. Pourquoi ces trois actes de déshonneur envers Son caractère n’ont-ils pas reçus une rétribution rapide ? Parce qu’à travers tout cela, Dieu a exercé Sa miséricorde. En jugeant le serpent, Dieu a établi le véhicule de l’Évangile par Sa Postérité, qui est le Christ. Dieu ne S’est pas refusé justice ! Au contraire, Dieu l’a simplement retardée : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par Sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître Sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3:23-26).

Il l’a transvasée sur Christ, pour ceux qui croiraient en Lui. Quel Dieu autre que le nôtre pouvait régner si parfaitement sur les péchés de Sa création ? Mais dans Sa justice, il y aurait une pénalité pour l’incrédulité. Dans Jude 1:5-6, l’apôtre nous dit : « Or, je veux vous rappeler, à vous qui l’avez su une fois, que le Seigneur ayant délivré le peuple du pays d’Égypte, détruisit ensuite ceux qui ne crurent pas. » Ce beau passage nous indique clairement ce qui est arrivé à ceux qui refusèrent de réagir positivement aux bénédictions providentielles. La nation d’Israël fut continuellement témoin des fabuleux miracles et des jugements publics très précis, avant que Dieu n’envoie les douze espions pour rendre un témoignage de la Terre Promise qu’Il leur donnerait bientôt.

Le premier témoignage était l’institution de la Pâque qui fut un événement merveilleux. Dieu démontra Sa main puissante dans le salut pour ceux qui obéiraient, mais aussi un jugement rapide pour ceux qui refuseraient. L’exode de la Nation d’Israël de l’Égypte fut unique. Non seulement Dieu a enrichi la nation dans une seule journée, mais Il a démontré Son extraordinaire puissance en ouvrant la Mer Rouge pour Israël et en détruisant l’armée de Pharaon. Tout le monde en Israël a vu la puissance de Dieu en action. Sur le chemin du Mont Sinaï, l’eau amère de Meribah fut changée en eau potable, même si le peuple se plaignait amèrement. La manne lui fut donnée jour après jour, pendant quarante ans, ainsi que l’eau du rocher pour boire. La grâce et la miséricorde de Dieu étaient imaginables partout.

Même après que la nation eut reçu la Loi à la Sainte Montagne, Israël s’est rebellé par la célébration du veau d’or. Le jugement de Dieu fut rapide et des milliers de gens sont morts. Apparemment, la nation n’avait pas appris sa leçon, même après qu’elle eut bâti et dédié un tabernacle qui se déplaçait aux endroits où l’on s’arrêtait pour adorer. Et lorsque Moïse envoya douze hommes pour espionner la Terre promise et qu’ils ont refusé de Lui faire confiance, Dieu a condamné tout ceux de vingt ans et plus à mourir dans le désert, sauf Caleb et Josué. « Dis-leur : Aussi vrai que je suis vivant, dit l’Éternel, je vous ferai ce que j’ai entendu que vous avez dit ; vos cadavres tomberont dans ce désert ; et tous ceux d’entre vous qui ont été dénombrés, selon tout votre nombre, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, vous tous qui avez murmuré contre moi, vous n’entrerez pas au pays au sujet duquel j’ai levé ma main, jurant de vous y faire habiter ; excepté Caleb, fils de Jephunné, et Josué, fils de Nun » (Nombres 14:28-30).

Oui : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:31). La plupart d’entre nous avons été enseignés dans notre jeunesse par le moyen de contes de fées, tels que le Père Noël, le lapin de pâques, la fée des dents et, dans notre innocence, nous y avons cru de tout notre cœur. C’est ainsi que nous avons tous été séduits en diluant la Parole de Dieu. N’est-il pas temps que nous commencions à enseigner la Bible aux enfants ? Nos parents ont rempli nos esprits avec ces fêtes et nous avons été encouragés à faire comme nos parents qui nous aimaient pourtant et voulaient nous rendre heureux. Plus tard, après des années, nous avons appris avec désappointement la vérité à propos de ces fêtes païennes, qu’elles n’étaient pas vraies, mais seulement des fables. Malgré que nous ayons appris que ce n’était pas vrai, elles apportaient une certaine douceur dans notre cœur d’adulte. Alors, nous avons raconté ces histoires à nos enfants. J’ai été coupable de cela aussi.

Mais à un moment donné, Dieu a ouvert nos esprits pour nous faire comprendre qu’Il était réel. Alors, au lieu de raconter des mythes et des contes de fées à nos enfants, nous avons commencé à leur relater des récits de la Bible. Nous avons raconté ces histoires avec enthousiasme. Les histoires de la Bible étaient excitantes et rassurantes ; elles étaient vraies,  absolument véritables, pas simplement des contes de fées ou de la science-fiction. A force d’insister là-dessus, les histoires de la Bible peuvent devenir intéressantes par les questions que posent les enfants. C’est un temps pour découvrir des choses stimulantes et leur faire découvrir la vérité sur la Bible qui est également prouvable.

Une des histoires favorites est celle de Samuel avec qui Dieu commença à agir dès sa jeunesse. Dans 1 Samuel 3:8-12, nous pouvons lire : « Et l’Éternel appela encore Samuel pour la troisième fois ; et il se leva, et s’en alla vers Héli, et dit : Me voici, car tu m’as appelé. Et Héli comprit que l’Éternel appelait cet enfant. Alors Héli dit à Samuel : Va, et couche-toi ; et si l’on t’appelle, tu diras : Parle, Éternel ; car ton serviteur écoute. Samuel s’en alla donc, et se coucha en son lieu. Et l’Éternel vint, et se tint là, et appela, comme les autres fois, Samuel, Samuel ! Et Samuel dit : Parle ; car ton serviteur écoute. Alors l’Éternel dit à Samuel : Voici, je vais faire en Israël une chose que nul ne pourra entendre sans que ses deux oreilles lui tintent ; ce jour-là, j’exécuterai contre Héli tout ce que j’ai dit contre sa maison ; je commencerai et j’achèverai. »

« Et Samuel devenait grand, et l’Éternel était avec lui, et il ne laissa tomber à terre aucune de ses paroles. Et tout Israël, depuis Dan jusqu’à Béer-Shéba, connut que Samuel était établi prophète de l’Éternel. Et l’Éternel continua d’apparaître à Silo ; car l’Éternel se manifestait à Samuel, à Silo, par la parole de l’Éternel » (1 Samuel 3:19-21). Non seulement la Bible contient de belles histoires comme celle-ci, mais elle nous commande aussi de les enseigner à nos enfants. « Seulement prends garde à toi, et garde avec soin ton âme, de peur que tu n’oublies les choses que tes yeux ont vues, et qu’elles ne sortent de ton cœur, aucun des jours de ta vie ; mais tu les enseigneras à tes enfants, et aux enfants de tes enfants. N’oublie point le jour où tu te présentas devant l’Éternel, ton Dieu, en Horeb, lorsque l’Éternel me dit : Assemble-moi le peuple, que je leur fasse entendre mes paroles, afin qu’ils apprennent à me craindre tout le temps qu’ils vivront sur la terre, et qu’ils l’enseignent à leurs enfants » (Deutéronome 4:9-10).

Ces histoires peuvent avoir un effet profond sur nos enfants, établissant une fondation qui va les modeler pour leur bien. En enseignant nos enfants dans la vérité et en leur montrant comment la trouver dans la Bible, nous produisons une génération qui ne se laissera jamais séduire par des erreurs ou diluer la vérité pour accommoder les faussetés que Satan voudra leur inculquer. Ils seront plutôt des enfants près de Dieu. Nous pouvons les préparer maintenant pour la grande protection à laquelle ils pourront s’attendre dans les promesses de notre Grand Protecteur durant la grande tribulation.

Et, alors que les enfants du monde s’inquièteront pour leurs vies : « Je dis à l’Éternel : Mon refuge et ma forteresse ! mon Dieu en qui je m’assure ! Certes, il te sauvera du filet de l’oiseleur et de la mortalité funeste. Il te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes ; sa vérité sera ton bouclier et ton écu. Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi. Seulement tu considéreras de tes yeux et tu verras la punition des méchants » (Psaumes 91:2-8).

Et un peu plus loin : « Car tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu as pris le Très-Haut pour ton asile. Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. Tu marcheras sur le lion et sur l’aspic ; tu fouleras le lionceau et le dragon. Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai ; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. Il m’invoquera et Je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse ; je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir ma délivrance » dans Psaumes 91:9-16.

Alors que les faux prophètes enseignent leur propre vision de la protection en vous enlevant au ciel, ce qui n’est pas biblique, car : « personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13), voilà ce que Dieu Lui-même accordera comme promesse sur cette terre à ceux qui croiront en Sa Puissance. Donc, qui voudriez-vous croire ? Un homme ou le Créateur de l’univers entier ? Romains 3:4 nous dit clairement : « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur. »




D.292 – À la rencontre de Dieu

rencontre

Par Joseph Sakala

Saviez-vous qu’il n’y a qu’une chose d’absolue ? Même la mort et les taxes ne le sont pas, car, un jour, certains individus ne mourront jamais parce que la mort n’existera plus. Pour ce qui est des taxes, elles passeront également avant le Royaume. Mais chacun rendra compte à Dieu pour lui-même, un jour, même ceux qui ne croient pas en Dieu, qui ridiculisent Sa Parole, qui désobéissent à Ses lois et qui adorent les dieux païens. Tous devront rendre compte à Dieu pour leurs actions. Tous seront traités pareillement. On ne peut que leur donner ce conseil du prophète Amos : « C’est pourquoi je te traiterai de la même manière, Israël ; et puisque je te traiterai ainsi, prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, ô Israël ! » (Amos 4:12).

Et si quelqu’un demandait de quel Dieu il s’agit, la réponse demeure : le véritable Dieu, le Créateur de tout ce qui existe. Pas les faux dieux du panthéisme païen, pas les systèmes naturels de l’évolutionnisme, mais plutôt le seul Dieu Créateur. « Celui qui a formé les montagnes, et créé le vent, et qui révèle à l’homme quelle est Sa pensée ; qui fait l’aube et l’obscurité, et qui marche sur les hauteurs de la terre ; Son nom est l’Éternel, le Dieu des armées » (Amos 4:13). Le mot « obscurité » est utilisé une seule fois dans les Écritures. Un synonyme pour enfer : « Terre obscure comme la nuit, où règnent l’ombre de la mort et le chaos, où la lumière est comme la nuit ! » (Job 10:22).

Dans le jugement dernier : « Les méchants reculeront jusqu’aux enfers, et toutes les nations qui oublient Dieu » (Psaume 9:18). Le message d’Amos devrait être proclamé à chaque génération. « C’est pourquoi les méchants ne subsisteront pas dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes. Car l’Éternel connaît la voie des justes, mais la voie des méchants périra » (Psaume 1:5-6). Et ce jugement est sûr et certain, car : « il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement » (Hébreux 9:27). Donc, pour ceux qui persistent à se buter à Dieu dans leur rébellion, il serait bon qu’ils sachent que : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:31).

La seule façon de se présenter devant Dieu bien préparé, c’est en Jésus-Christ, notre Sauveur, notre Rédempteur et notre Avocat au ciel, donc, avec beaucoup de préparation. Dans Genèse 49:18, Jacob, devenu Israël, déclare : « J’ai attendu ton salut, ô Éternel ! » Ce cri venant du patriarche mourant, Israël, exprime son désir de voir venir son Sauveur promis par Dieu à toute sa descendance. Quoique ce désir de Jacob demeure toujours une promesse non accomplie pour lui, c’est la première fois dans l’Ancien Testament que le mot « salut » est utilisé, mot analogue en hébreu à ceux de « sauveur » et Jésus. Jacob attendait de voir son Sauveur et son attitude est partagée aussi par tous les Élus tout au long des siècles, jusqu’à ce jour. Jésus est déjà venu en chair pour payer la rançon du péché, mais il est question ici de Son Second avènement en puissance pour établir Son Royaume dans lequel Jacob sera également un des Élus.

Le premier endroit, dans le Nouveau Testament, où l’équivalent du même désir fut exprimé au sujet du « salut », se trouve dans Matthieu 11:3, où les disciples de Jean le Baptiste demandent à Jésus : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Donc, malgré que Jésus soit déjà venu pour accomplir tout ce qu’il fallait pour le salut de l’humanité, nous devons tous patienter, même aujourd’hui, jusqu’au retour de Christ, pour voir l’accomplissement de Sa promesse. C’était également la prière de Paul, lorsqu’il a dit : « Que le Seigneur conduise vos cœurs à l’amour de Dieu et à l’attente patiente du Christ, » dans 2 Thessaloniciens 3:5.

Ce ne sont pas seulement les Élus de Dieu qui attendent la rédemption de nos corps physiques à l’immortalité. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience.

Il nous est très particulier de réaliser que la dernière référence de la Bible où il est question d’attendre encore quelque chose nous ramène à la même promesse où Jude déclare : « Conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle » (Jude 1:21). Parfois, cette attente peut paraître longue et ardue, mais la promesse est sûre pour Ses Élus. Car : « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut » (Hébreux 9:28).

Après avoir transformé la terre qui était informe et vide, Dieu l’a préparée pour recevoir l’ornement de Sa création. Alors, dans Genèse 1:27-31, nous voyons que : « Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. Et Dieu dit : Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture. Et à tous les animaux des champs, et à tous les oiseaux des cieux, et à tout ce qui se meut sur la terre, qui a en soi une âme vivante, j’ai donné toute herbe verte pour nourriture ; et cela fut ainsi. Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le sixième jour. »

Après chaque jour de cette recréation, Dieu observa ce qu’Il avait fait et le trouva bon. Finalement, quand tout fut terminé, Dieu regarda et vit tout ce qu’Il avait fait, et voici, notre Créateur décida que c’était très bon. C’est ainsi avec Dieu. S’Il peut créer un univers très bon, Il peut sûrement nous créer parfait : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Ce que Dieu fait doit, par définition, être bien fait ! Nous pouvons sûrement affirmer avec confiance : « que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein » (Romains 8:28).

Il y a également un principe scientifique établi par ce verset : lorsque nous voyons dans le monde n’importe quoi qui n’est pas bien, exemple le péché, la souffrance et la mort, nous pouvons conclure que ces choses constituent une intrusion dans le Plan parfait de Dieu. Ces choses n’ont pas été crées en tant que création première et Dieu ne permettra pas qu’elles continuent à exister éternellement. Elles seront éventuellement éliminées lorsque Dieu fera « une Nouvelle Terre ». Dans l’attente de ce merveilleux moment, tout doit rester intact jusqu’au moment où Dieu viendra essuyer toute larme du visage de tout ceux qui souffrent. « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:6).

À cause du péché : « nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:22-23), mais rappelons-nous que le monde au début était très bon. Dans Ésaïe 61:1-2, le Prophète fut inspiré d’écrire : « L’Esprit du Seigneur, de l’Éternel, est sur moi ; car l’Éternel m’a oint, pour annoncer la bonne nouvelle aux affligés. Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers l’ouverture de la prison ; pour proclamer l’année de la bienveillance de l’Éternel et le jour de la vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous ceux qui sont dans le deuil. »

Notez la conception de l’indépendance du Créateur. Le texte d’Ésaïe 61 est celui que cita Jésus dans la synagogue à Nazareth lorsqu’Il a assumé Son Ministère public. « Et ayant replié le livre, et l’ayant rendu au ministre, il s’assit ; et les yeux de tous, dans la synagogue, étaient arrêtés sur Lui. Alors il commença à leur dire : Cette parole de l’Écriture est accomplie aujourd’hui, et vous l’entendez » (Luc 4:20-21). La plus grande liberté de Dieu est celle de l’esprit, et non celle d’un pays ou d’une population. L’indépendance de Christ va guérir les cœurs brisés. Elle accordera la délivrance aux captifs et une nouvelle vision aux aveugles. La liberté du Roi des rois et Créateur de tous rendra la liberté aux affligés. Célébrez la merveilleuse liberté que Dieu vous a accordée. Mais priez afin que : Sa volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Et ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du Malin ; car à Toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! Oui, Dieu écoute nos prières.

Dans Psaume 65:2-6, on peut lire : « O Dieu, la louange t’attend dans Sion ; là seront rendus les vœux qu’on t’a faits. O toi qui entends la prière, toute créature viendra jusqu’à toi. Les iniquités avaient prévalu sur moi ; mais toi, tu expieras nos transgressions. Heureux celui que tu choisis, et que tu fais habiter dans tes parvis ! Nous serons rassasiés des biens de ta maison, de la sainteté de ton palais. Tu nous répondras par des œuvres redoutables, selon ta justice, ô Dieu de notre salut, l’espoir des extrémités lointaines de la terre et de la mer ! » Dans notre vie, la solitude nous envahit comme un nuage et personne n’est là pour nous porter conseil. Ou bien, il y a un problème si personnel et intime qu’il semble trop embarrassant pour le partager avec un autre.

Mais Dieu va écouter ! Aucun besoin n’est trop petit, aucun endroit trop restreint, aucun fardeau trop lourd : « que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:10). Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ. Oui Père, quand je crie, réponds-moi, ô Dieu de ma justice !

Les jeunes gens se plaignent parfois que leurs parents refusent de les écouter ; les épouses diront que leurs époux n’écoutent pas ; parfois il semble que personne ne veuille écouter nos pensées ou répondre à nos questions. Mais notre Dieu est près de tous ceux qui L’invoquent, de tous ceux qui L’invoquent en vérité. Il accomplit le souhait de ceux qui Le craignent ; Il entend leur cri et les délivre. Alors : « Mon âme, repose-toi sur Dieu seul, car mon attente est en lui. Lui seul est mon rocher, ma délivrance et ma haute retraite ; je ne serai point ébranlé. En Dieu est mon salut et ma gloire ; mon fort rocher, mon refuge est en Dieu » (Psaumes 62:6-8). Mais comment Dieu peut-Il entendre ? Après tout, Dieu est si loin sur Son trône. Notre Seigneur ressuscité est monté au-delà des cieux pour S’asseoir à Sa droite. Comment a-t-Il pu L’exaucer ? Comment le Père peut-Il entendre quand nous prions tout bas dans nos cœurs une prière qu’aucune autre personne ne peut entendre ?

Dieu est vraiment là-haut, mais Il est également ici-bas ! Jésus Lui-même a dit, dans Jean 16:7-11 : « Je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille ; car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous ; et si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement : de péché, parce qu’ils ne croient point en moi ; de justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus ; de jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé. » Notre Dieu est partout et voit tout.

Il peut être au ciel, dans l’intimité de notre chambre à coucher et même dans nos cœurs via le Saint-Esprit. Bien sûr, si j’eusse pensé quelque iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’eût point écouté. Mais si j’invoque le Seigneur, certainement Dieu m’écoute ; Il a prêté l’oreille à la voix de ma prière. « Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal » (1 Pierre 3:12). Donc, rendons-Lui de belles paroles de louanges pour tout ce qu’Il fait continuellement pour nous.

Dans Psaume 119:128-133, nous lisons : « C’est pourquoi j’estime droits tous tes commandements, et je hais toute voie de mensonge. Tes témoignages sont admirables ; c’est pourquoi mon âme les a gardés. La révélation de tes paroles éclaire ; elle donne de l’intelligence aux simples. J’ai ouvert la bouche et j’ai soupiré ; car j’ai désiré tes commandements. Regarde-moi et prends pitié de moi, comme tu as accoutumé de faire à l’égard de ceux qui aiment ton nom. Affermis mes pas dans ta parole, et ne laisse aucune iniquité dominer sur moi ! » Les libéraux modernes peuvent bien ridiculiser les chrétiens qui lisent la Bible, mais le fait demeure qu’on ne pourra jamais placer la Bible sur un piédestal trop élevé.

Tes témoignages sont merveilleux, nous dit David, car Tu est venu : « Pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela » (Esaïe 9:6). De qui parlent ces témoignages ? « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix. » Considérez comment ces Écritures sont merveilleuses, puisqu’elles furent écrites dans le cœur de Dieu avant même la création. Alors, David lui dit : « Fais-moi revivre selon ta bonté, et je garderai la loi de ta bouche. O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent. Si ta loi n’eût été mon plaisir, j’eusse alors péri dans mon affliction. Je n’oublierai jamais tes commandements, car par eux tu m’as fait revivre » (Psaumes 119:88-93).

Ensuite, de diverses manières, cette Parole éternelle fut transmise aux hommes alors que : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:1-4). Finalement, le Livre fut complété et, comme les derniers prophètes mettaient le sceau à son Écriture, Jésus est venu terminer le Livre en y ajoutant : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:18-19).

Ah, si seulement les télévangélistes se rappelaient de ces Paroles prononcées par Jésus, ils cesseraient de proclamer la possibilité d’aller au ciel lors de leur Parousie, alors que Jésus a Lui-même proclamé que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Ces individus s’embarquent sur une pente savonneuse en faisant de Jésus un menteur. Le roi David le confirme en proclamant, dans Psaume 119:160 : « Le fondement de ta parole est la vérité, et toutes les lois de ta justice sont éternelles. » Et Jésus Lui-même a ajouté ceci, dans Matthieu 24:35 : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. »

Et pour ceux qui prétendent prophétiser au sujet de l’avènement de Jésus où à propos de la date exacte de Son Avènement, qu’ils se rappellent des paroles de Jésus, dans  Matthieu 24:36, lorsqu’Il a proclamé : « Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, non pas même les anges du ciel, mais mon Père seul. » Éternel dans le passé, intouchable dans le présent et perpétuel dans l’avenir ! Ce dont nous avons besoin pour nous guider se trouve dans le témoignage suivant : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16). Les évangélistes ont-ils oublié ces vérités, ou préfèrent-ils toujours faire passer Jésus pour menteur ?

La Bible est complète et les évangélistes devraient s’en rappeler afin de ne rien ajouter. Il est impossible que l’on puisse avoir une éminente opinion sur ses propres prophéties. « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai Ton nom, à cause de Ta bonté et de Ta vérité ; car Tu as magnifiquement accompli Ta parole, au-delà de toute Ta renommée, » dit le roi David, dans Psaume 138:2.

L’apôtre Pierre nous déclare : « C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus-Christ ; comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois » (1 Pierre 1:10-14).

Dans les versets plus hauts, cinq commandements sont donnés au croyant désirant vivre une vie selon Dieu. Prenons le temps d’étudier chacun :

Ayant ceint les reins de votre entendement : Chez les Grecs, on portait de grandes robes dans les activités sociales dans le but d’impressionner. Pierre utilise cet exemple des Grecs pour nous enjoindre à ceindre notre entendement en préparation du dynamisme nécessaire pour discipliner notre esprit.

Soyez sobres : Une personne ivre est désorientée et risque de ne pas être alerte dans son enseignement. Il nous est commandé de maintenir un esprit calme et en plein contrôle de nos actions.

Attendre avec une parfaite espérance la grâce : Nous devons reconnaître que Dieu est complètement en charge et attendre patiemment qu’Il réagisse. Le point focal de notre attente est Sa grâce que nous ressentons déjà, mais qui nous sera pleinement accordée à Son retour.

Ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois : Ceci veut simplement dire d’enseigner la Parole de Dieu sans ajouter ou retrancher quoi que ce soit et de ne pas juger le monde, comme nous dit si bien Paul, dans Romains 2:1-2 : « Toi donc, ô homme, qui que tu sois, qui juges, tu es inexcusable ; car en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque, toi qui juges, tu fais les mêmes choses. Car nous savons que le jugement de Dieu contre ceux qui commettent de telles choses, est selon la vérité. » Ce sont ces choses qui nous rendaient esclaves avant notre conversion.

Soumettez-vous à la volonté de Celui qui vous a appelé à la sainteté : Dieu est d’abord un Dieu Saint et nous sommes appelés à façonner nos vies d’après Lui. La sainteté parfaite est hors de notre portée, mais devrait quand même demeurer notre but dans tout ce que nous accomplissons. C’est seulement en plaçant notre espérance en Lui et en Sa grâce que nous pourrons atteindre Sa sainteté. Donc, lorsque nous prêchons la Vérité, tenons-nous-en à la Parole de Dieu et seulement à la Parole de Dieu et, de cette façon, nous éviterons de recevoir de mauvaises surprises lorsque Jésus répondra à ceux qui Lui diront : « Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prêché en Ton Nom et n’avons-nous pas fait des miracles en Ton Nom ? » Pourtant, Il dira à ces gens-là : « Je ne vous ai jamais connu, éloignez-vous de moi, vous qui faites iniquité. »

 




D.291 – Persécutés pour la justice

justice

Par Joseph Sakala

Avez-vous déjà été persécuté(e) parce que vous vouliez obéir à Dieu ? Si oui, ne soyez pas surpris ! Dans Luc 6:22, Jésus nous dit : « Vous serez heureux, lorsque les hommes vous haïront, vous chasseront, vous diront des outrages et rejetteront votre nom comme mauvais, à cause du Fils de l’homme. » Il apparaît invraisemblable que nous puissions être heureux alors que nous sommes persécutés. La plupart des gens qui se disent chrétiens sont réticents à faire quelque chose qui pourrait les rendre moins populaires parmi leurs pairs, et encore moins si cela peut mener au rejet et à la souffrance physique. Pourtant, Jésus nous dit que c’est la façon de trouver le vrai bonheur.

Jésus n’a pas dit que la bénédiction viendrait par la souffrance suite à un acte d’instabilité, une négligence ou la commission d’un péché. Jésus a plutôt dit, dans Matthieu 5:10 : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le royaume des cieux est à eux. » Ce principe est amplifié par Pierre qui déclare : « Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou larron, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard » (1 Pierre 4:14-16).

Il est douloureux d’être rejeté comme un malin, surtout quand on s’efforce sincèrement de faire du bien pour honorer Dieu. C’était l’expérience vécue par l’aveugle que Jésus venait de guérir. Les autorités religieuses, au lieu de se réjouir du miracle, l’ont rejeté. Regardons ensemble cet étonnant passage biblique, dans Jean 9:32-41 : « On n’a jamais entendu dire que personne ait ouvert les yeux à un aveugle-né. Si celui-ci n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. Ils lui répondirent : Tu es né tout entier dans le péché, et tu nous enseignes ! Et ils le chassèrent. Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé, et l’ayant rencontré, il lui dit : Crois-tu au Fils de Dieu ? Il répondit : Qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ? Et Jésus lui dit : Tu l’as vu, et c’est lui-même qui te parle. Alors il dit : Je crois, Seigneur, et il se prosterna devant lui. Et Jésus dit : Je suis venu dans ce monde pour rendre un jugement ; afin que ceux qui ne voient point, voient ; et que ceux qui voient, deviennent aveugles. Et quelques-uns des pharisiens qui étaient avec lui, entendirent cela et lui dirent : Et nous, sommes-nous aussi aveugles ? Jésus leur dit : Si vous étiez aveugles, vous n’auriez point de péché ; mais maintenant vous dites : Nous voyons ; c’est à cause de cela que votre péché subsiste. »

Peu importe les accusations des pharisiens, ce qui prime ici, c’est que cet homme voyait maintenant ! Ces chefs religieux avaient le don de persécuter les serviteurs de Christ. Dans Actes 13:50-52, nous lisons : « Mais les Juifs animèrent quelques femmes dévotes en qualité, et les principaux de la ville, et ils excitèrent une persécution contre Paul et Barnabas, et les chassèrent de leur pays. Mais Paul et Barnabas, ayant secoué la poussière de leurs pieds contre eux, allèrent à Iconium. Et les disciples étaient remplis de joie et du Saint-Esprit. » Cette même situation existe présentement dans plusieurs pays où la prédication de l’Évangile est punissable d’emprisonnement et même de mort. Qui sait, peut-être que bientôt il en sera également ainsi en Amérique du Nord. Que le Seigneur nous donne le dynamisme et le courage de faire l’œuvre pour laquelle nous avons été appelés.

C’est formellement ce que l’apôtre Pierre nous dit : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez Ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement. Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes. » (1 Pierre 2:21-25). Nous devons donc l’honorer même dans la souffrance, avec joie et sans compromis, car Christ a aussi souffert pour nous.

La Parole de Dieu nous assure cependant que, si nous obéissons à Ses Lois et à Ses instructions, nous aurons des bénédictions, même dans un monde déchu. Dieu Se révèle à nous dans Sa Parole. Donc, le fait de reconnaître les définitions des mots dans la Bible nous est critique afin de connaître Dieu Lui-même. Heureusement pour nous, la Bible définit les mots qu’elle utilise pour la première fois. Que veut dire « bénir » ou « bénédiction » ? Nous avons notre propre conception d’une définition. Toutefois, la première fois que le mot fut bibliquement utilisé, c’est lorsque Dieu créa toute vie dans les eaux, ainsi que la multitude des oiseaux de toutes espèces. Dans Genèse 1:22, nous lisons : « Et Dieu les bénit, en disant : Croissez et multipliez, et remplissez les eaux dans les mers, et que les oiseaux [se] multiplient sur la terre. »

Ensuite, dans Genèse 1:28-29, lors de la création des êtres humains, nous lisons : « Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. Et Dieu dit : Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture. » Notez bien que, dans les deux cas cités, l’expression « croissez et multipliez » suit immédiatement « et Dieu les bénit ». Donc, le fait de se multiplier est une façon par laquelle Dieu bénit. Dans le cas des humains, l’implication serait que d’avoir des enfants est une bénédiction et Dieu a ajouté d’avoir l’autorité sur les bénédictions.

Notez également que cette domination fut accordée seulement aux êtres humains et non aux animaux. Donc, pour les humains, « bénédiction » se comprend par avoir une progéniture et régner sur la terre. Mais pourquoi Dieu a-t-Il choisi la procréation et la domination comme des véhicules de bénédictions ? La raison est surprenante, car c’est afin que nous puissions participer à Sa nature. Dès la Genèse, nous découvrons clairement que Dieu est le seul Créateur et Dominateur sur Sa création entière. En déléguant la procréation aux humains ainsi que la domination sur les animaux, Dieu nous a accordé une mesure de participation à Sa créativité ainsi qu’à Son règne sur la création. Cependant, à cause du péché de nos premiers parents, Dieu a ordonné qu’il y ait confiscation temporaire du bonheur qui aurait été pourvu par Dieu s’ils avaient choisi de manger de l’Arbre de Vie. Or, c’est bien à cause du péché qu’il y a eu confiscation temporaire. Car, s’ils avaient mangé de l’Arbre de vie, il n’y aurait pas eu de confiscation du bonheur, mais sa perpétuation éternelle.

Donc, dans Genèse 3:16-19 : « Dieu dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »

Telle était la conséquence de leur péché. La douleur dans les accouchements pour la femme, au lieu du bonheur à produire des enfants. Et pour l’homme, au lieu de dominer sur la terre, il en mangerait les fruits avec peine, et produirait son pain à la sueur de son visage. La Bible ne laisse aucune possibilité de protestation. Le péché amène toujours un jugement et non une bénédiction. En plus de cela, Genèse 1 nous démontre clairement que les bénédictions viennent de la bonté de Dieu. Adam et Ève n’ont rien fait pour gagner les bénédictions que Dieu avait librement consenti à leur donner. Par conséquent, Dieu peut librement choisir de ne pas bénir. Ainsi, toute bénédiction qui nous plait est un privilège et non un droit.

Puisque la séduction venait du serpent : « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon » (Genèse 3:14-15). Ce verset est souvent cité comme la première proclamation d’un Évangile de miséricorde divine par Jésus en opposition à la malédiction de Satan que devait supporter l’humanité à cause du péché. Et depuis lors, les Enfants de Dieu (Sa postérité) sont persécutés par les fils de Satan (la postérité du serpent). Dans Genèse 1:28, nous découvrons que l’accouchement de la femme était censé être une bénédiction, car : « Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre. »

Mais, suite au péché : « Dieu dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi » (Genèse 3:16). Dieu a quelque peu frustré le plaisir de l’accouchement. Mais est-ce que Dieu a cessé toutes Ses bénédictions ? Pas du tout ! Considérons le contexte dans lequel est placée la promesse, dans Genèse 3:15, lorsque Dieu a parlé au serpent : « Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. » Dieu avait installé Adam et Ève dans un paradis terrestre à Éden où tout leur était disponible sans aucun effort de leur part. Tout ce qu’ils avaient à faire était d’entretenir ce jardin  formidable et de profiter de tous ses bienfaits.

Malheureusement, après leur péché, nous lisons que l’Éternel Dieu : « Chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie » (Genèse 3:24). Entre ces deux évènements, nous voyons que Satan, sous la forme d’une serpent, a séduit Adam et Ève et a dominé sur eux. Quelle est donc la signification de la promesse future de l’écrasement de la tête du serpent ? La promesse de Dieu prédisait carrément un retour au moment où Satan n’avait pas encore séduit nos premiers parents. Vers un retour au paradis, à l’accès à l’arbre de Vie et à toutes les bénédictions que Dieu avait prédestinées à Sa Famille Divine, dans le bonheur et l’immortalité.

En deuxième lieu, l’accomplissement de la promesse que Christ Lui-même, par Sa vie, Sa mort et Sa résurrection viendrait mettre fin au règne de Satan en nous ouvrant le chemin pour profiter de toutes les bénédictions prévues, qui prendront une éternité à épuiser. Et l’ironie dans tout cela, c’est que Dieu avait promis ce retour au paradis par les enfantements très douloureux de la femme, au travers de sa postérité, (Christ). Pourtant cette douleur dans l’accouchement devait être le véhicule de sa malédiction. C’est ce que Paul nous explique dans 1 Timothée 2:13-15 : « Car Adam a été formé le premier, et Ève ensuite. Et ce n’est pas Adam qui a été séduit ; c’est la femme qui, séduite, est tombée dans la transgression. Toutefois elle sera sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, la charité et la sainteté. »

Malgré le fait qu’Adam ne connaissait pas l’accomplissement de cette prophétie de Genèse 3:15, il semble avoir compris cette restauration par le biais des grossesses parce que, dans Genèse 3:20 : « Adam appela sa femme, Ève [vie], parce qu’elle fut la mère de tous les vivants. » Donc, à chaque converti qui croit aux promesses de Dieu et qui demeure fidèle à Christ, voici ce qui l’attend lors du retour de Jésus : « Je te le dis en vérité aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23:43). Mais en attendant ce merveilleux moment, l’humanité déchue passe encore par les malédictions, qui sont les conséquences de ses péchés.

Nous les voyons dès la Genèse quand Dieu dit à la femme : « J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Ensuite Dieu dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »

Nous voyons cette malédiction s’appliquer à tous les descendants d’Adam, et ce jusqu’au déluge. Dans Genèse 5:28-29, il est écrit : « Lémec vécut cent quatre-vingt-deux ans, et engendra un fils. Et il l’appela Noé [repos], en disant : Celui-ci nous consolera de notre œuvre, et de la peine qu’impose à nos mains la terre que l’Éternel a maudite. » Donc, par Noé et sa famille, Dieu a déployé Sa miséricorde. Alors, nous voyons un autre descendant d’Adam, le roi David, qui loua Dieu comme si la malédiction avait été levée. Dans Psaume 8:5-7, David écrit : « Je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? Et tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur. Tu lui as donné l’empire sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds. » Comment ce descendant d’Adam pouvait-il parler ainsi ? Eh bien, c’est qu’il devait sûrement prophétiser ! En effet, David parlait de la venue future de Jésus-Christ. C’est par Son sang pur et sans tache que le salut allait devenir disponible à l’humanité entière.

L’auteur du livre aux Hébreux était parfaitement d’accord et a confirmé cette prophétie en Christ, dans Hébreux 2:7-10, où nous lisons : « Tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et tu l’as établi sur les ouvrages de tes mains ; Tu as mis toutes choses sous Ses pieds. Car Dieu Lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses Lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. »

Cet aspect de la prophétie se réalisera assurément, puisque Paul nous déclare ceci, dans 1 Corinthiens 15:20-28 : « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. Mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ [Ses Élus], à son avènement. Après cela viendra la fin, quand il remettra le royaume à Dieu le Père, après avoir détruit tout empire, toute domination et toute puissance. Car il [Christ) doit régner jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds. L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort. Car Dieu a mis toutes choses sous ses pieds. Or, quand il dit que toutes choses lui sont assujetties, il est évident que Celui qui lui a assujetti toutes choses, est excepté. Et après que toutes choses lui auront été assujetties, alors aussi le Fils même sera assujetti à Celui qui lui a assujetti toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous. »

Cette bénédiction extraordinaire s’appliquera à tous ceux qui seront nés de nouveau, immortels, et ayant une résidence éternelle dans la Nouvelle Jérusalem qui descendra du ciel. Dans Apocalypse 22:1-4, Jean déclare :  « Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils. Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et Son nom sera sur leurs fronts. » Dans Marc 10:29-30, Jésus a dit : « Je vous le dis en vérité : Il n’y a personne qui ait quitté maison, ou frères, ou sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou champs, à cause de moi et de l’Évangile, qui n’en reçoive dès à présent en ce siècle, cent fois autant, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions ; et, dans le siècle à venir, la vie éternelle. »

Nous verrons la totalité de la Famille immortelle de Dieu, lorsque Dieu le Père descendra du ciel dans cette Ville Sainte qui se posera sur la terre et qui deviendra le Quartier Général de l’univers entier. « Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le Tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:3-5).

Dans Apocalypse 22:5-7, Jean nous décrit cette Ville Sainte : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt. Voici, Je viens bientôt ; heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre » !

Pourquoi Dieu a-t-Il consenti à ajouter de la douleur à l’enfantement de la femme et de la difficulté au règne des hommes sur la terre ? Dieu l’a fait, non pour nous empêcher de devenir trop confortables sur cette terre, mais plutôt pour que nous désirions la restauration éternelle des bénédictions prédestinées à la Famille divine au travers de Christ. Ce fut un acte de miséricorde de la part de Dieu en vue des allégresses éternelles à venir. Nous savons, par les Écritures, que Satan tentera de nous envoyer des persécutions jusqu’à la toute fin de son règne, afin de nous décourager dans notre cheminement vers le Royaume.

Dans Luc 6:22 Jésus nous a dit : « Vous serez heureux, lorsque les hommes vous haïront, vous chasseront, vous diront des outrages et rejetteront votre nom comme mauvais, à cause du Fils de l’homme. » C’est Satan qui est le grand instigateur de toutes ces choses. Mais l’apôtre Pierre nous rassure en disant carrément : « Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à Sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:9-10). C’est ce que je souhaite à chaque serviteur de Dieu qui lira ce message.




D.290 – Dieu glorifié dans Ses saints

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Par Joseph Sakala

Lorsque Paul fut converti au Christ, il nous raconta son cheminement ainsi : « Et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. Ensuite, trois ans après, je montai à Jérusalem, pour y visiter Pierre ; et je demeurai chez lui quinze jours ; mais je ne vis aucun des autres apôtres, sinon Jacques, le frère du Seigneur. Or, dans les choses que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point. J’allai ensuite dans les pays de Syrie et de Cilicie ; mais j’étais inconnu de visage aux Églises de Judée qui sont en Christ. Elles avaient seulement entendu dire : Celui qui autrefois nous persécutait, annonce maintenant la foi, que jadis il ravageait. Et elles glorifiaient Dieu à cause de moi » (Galates 1:17-24).

Il est fascinant de lire dans les Saintes Écritures que le Dieu de gloire puisse recevoir encore davantage de gloire au travers du comportement de Ses saints, mais c’est pourtant ce que Paul nous déclare. Lors de sa conversion, la vie de Paul a changé complètement et ceux qui ont vu les agissements de ce nouveau chrétien glorifiaient Dieu à cause de lui. Même Jésus, dans Sa dernière prière au Père, a déclaré ceci au sujet de Ses disciples : « Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données, et ils les ont reçues, et ils ont connu véritablement que je suis venu de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. Je prie pour eux ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à Toi. Et tout ce qui est à moi, est à toi, et ce qui est à toi, est à moi, et je suis glorifié en eux » (Jean 17:8-10).

Dieu est glorifié quand nous, tout comme Paul, Lui appartenons. Mais Dieu est davantage glorifié alors que nous grandissons en Lui. Paul lui-même priait pour ceux qu’il voyait venir à Christ lorsqu’il a déclaré : « C’est pourquoi aussi, nous prions continuellement pour vous, que notre Dieu vous rende dignes de votre vocation, et qu’il accomplisse puissamment tous les desseins favorables de sa bonté, et l’œuvre de la foi ; afin que le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié en vous, et vous en Lui, selon la grâce de notre Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Thessaloniciens 1:11-12).

Finalement, Dieu sera glorifié lorsque Jésus reviendra : « Car il est juste, devant Dieu, qu’Il rende l’affliction à ceux qui vous affligent, et le repos avec nous, à vous qui êtes affligés, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse ; lorsqu’il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans ses saints, et admiré dans tous ceux qui auront cru ; (car vous avez cru à notre témoignage) » (2 Thessaloniciens 1:6-10).

Au fur et à mesure que nous glorifions Christ dans nos paroles et dans nos actions quotidiennes, Jésus aura été, et sera véritablement, glorifié dans Ses saints. C’est un privilège au-delà de tout ce qui peut se mesurer et qui compense pour toute opposition générée contre nous dans le monde. Voilà pourquoi l’apôtre Pierre nous rassure en disant : « Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous » (1 Pierre 4:13-14). Alors : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5:16).

Demandez à n’importe quel chrétien s’il connaît bien sa Bible. Il vous dira : « Pas assez bien, n’ayant pas constamment le temps d’étudier », mais il aimerait la connaître davantage. Les petits enfants nous déclarent des choses vraiment amusantes quand ils parlent de la Bible, parce que leur connaissance biblique est limitée. Lorsqu’ils parlent de la Bible, ils nous révèlent une connaissance selon leur âge, car dans leur innocence ils ne saisissent pas encore tous les mots et les concepts qui sont au-delà de leur niveau de maturité. Cependant en tant qu’enfants de Dieu, sommes-nous encore au niveau de l’enfant dans la compréhension de la Parole de Dieu ?

Alors, comment faire pour élever notre niveau personnel de maturité spirituelle dans la formation biblique ? L’apôtre Paul nous dit ceci, dans 1 Corinthiens 14:20 : « Frères, ne devenez pas des enfants quant au jugement ; mais soyez de petits enfants à l’égard de la malice ; et quant au jugement, soyez des hommes faits. » L’auteur du livre aux Hébreux compare certains chrétiens adultes à des enfants. « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:12-14).

Depuis quelques années de nombreux sondages en Angleterre et aux États-Unis ont documenté un déclin de la connaissance biblique, démontrant que sur des groupes de vingt personnes interrogées, aucune n’a pu nommer les Dix Commandements. Un nombre important ne pouvaient même pas identifier la majorité des personnages les plus notables de la Bible. Aux États-Unis, une enquête a révélé que, malgré que 86 % des Américains aient exprimé leur croyance en une puissance supérieure, il y avait un déclin remarquable de leur connaissance biblique. Sûrement pas suffisant pour glorifier Dieu…

Pourtant, ceux qui se nourrissent de la Parole de Dieu sont familiers avec cette exhortation de l’apôtre Pierre lorsqu’il a déclaré : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:17-18). Il ne faut jamais négliger le contact direct que nous avons avec la Parole de Dieu, parce que Satan va s’en charger.

Mais comment acquérir cette connaissance, car plusieurs prétendent que la Bible est très difficile à comprendre ? La simple vérité, c’est que Dieu n’est pas présentement en train d’ouvrir l’esprit de la majorité à la compréhension de la Bible. Il existe certaines émissions télévisées qui prêchent la Parole de Dieu et qui peuvent aider une personne à comprendre certains rudiments de la Bible. Si Dieu vous appelle, vous ressentirez une faim toujours grandissante d’étudier les Saintes Écritures, par la puissance du Saint-Esprit. Si vous persistez, vous reconnaîtrez que Dieu est en train d’ouvrir votre compréhension de Sa Parole, ce que très peu de gens possèdent aujourd’hui. Certaines organisations offrent des cours bibliques gratuitement et pourraient vous donner une bonne fondation, mais prenez toujours cette bonne habitude de vérifier toute chose avec votre Bible. Donc, vous n’êtes pas obligé de demeurer un enfant dans la connaissance de Sa Parole. Ayez l’attitude de l’enfant quant à la foi attachée à la Parole de Dieu, mais pas la connaissance de l’enfant.

À ceux que Dieu appelle, l’apôtre Jean déclare : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:13-15). Cette connaissance nous ouvre une grande porte pour aller vers Dieu dans tous nos besoins, avec la certitude que nous aurons de Lui les choses que nous avons demandées. Ce comportement développe en nous la foi nécessaire au salut.

Il est primordial au croyant d’avoir l’assurance de la vie éternelle et cette épître de Jean a été écrite spécialement dans ce but. Il est cependant dangereux d’utiliser ce seul verset hors contexte pour croire que tout nous est garanti au nom de Jésus. Plusieurs chrétiens « de profession » pourraient développer des assurances superficielles de salut fondées sur une foi superficielle. Selon l’apôtre Jean, une véritable croyance dans le Fils de Dieu peut être éprouvée selon ce qui est écrit dans les Écritures. Par exemple, pour celui qui garde Sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en Lui. Celui qui dit qu’il demeure en Lui doit aussi marcher comme Il a marché Lui-même. Dans 1 Jean 2:29, nous découvrons également que : « Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. »

« Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort » (1 Jean 3:14). Celui qui garde Ses commandements, demeure en Dieu et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’Il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné. Et le test par excellence se trouve dans 1 Jean 5:18-19 où nous lisons que : « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point. Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. » De telles paroles d’assurance ne requièrent pas que le croyant soit absolument sans péché, mais plutôt qu’il n’ait pas l’habitude de pécher. Le véritable converti se débarrasse de son ancienne attitude de péché. Il a à cœur de ne plus pécher et, lorsqu’il tombe, il en a le cœur si contristé d’avoir attristé l’Esprit qui l’habite, qu’il décidera, avec l’aide du Seigneur, de se débarrasser de l’habitude du péché.

S’il vous plaît, notez 1 Jean 1:8-10 où il est clairement dit : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous. » Parce que dans le grec, le véritable sens veut dire de ne pas pécher habituellement ; cependant, les chrétiens qui sont confortables avec une foi qui n’est qu’apparente feraient bien d’examiner ce qui est écrit pour leur assurer la vie éternelle.

L’apôtre Jean prêchait continuellement sur le comportement et la façon d’agir du chrétien. Dans 1 Jean 5:18-20, Jean nous dit : « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point. Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. » Jean utilise deux mots pour définir le mot « savoir » dans cette courte épître. D’abord il utilise le mot grec ginosko mettant l’emphase sur la connaissance acquise par les expériences personnelles. L’autre mot employé est ei’do ou oi’da, mettant l’emphase sur la compréhension intellectuelle qui s’y rattache.

Donc, selon notre confiance intellectuelle : « Vous savez [ei’do] que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui » (1 Jean 3:5). « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons [ei’do] que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort » (1 Jean 3:14). Dans 1 Jean 5:13, Jean déclare : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. » Et finalement, nous citons de nouveau 1 Jean 5:19-20, où Jean dit : « Nous savons [ei’do] que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est Lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. » Toute cette connaissance intellectuelle nous vient de la Parole de Dieu et elle forme le fondement de notre foi et de notre croyance en l’œuvre de Christ.

Et, selon notre expérience personnelle : « Par ceci nous savons [ginosko] que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements » (1 Jean 2:3). Dans 1 Jean 2:18, l’apôtre déclare : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists; par où nous connaissons [ginosko] que c’est la dernière heure. » Et, dans 1 Jean 5:2 : « Nous connaissons [ginosko] en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. » Ainsi, notre connaissance intellectuelle de la Parole de Dieu devient notre expérience pour cheminer vers notre salut. C’est ce que Paul voulait nous faire comprendre lorsqu’il nous dit : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement. Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir » (Philippiens 2:12-13).

Si nous demeurons constamment près de Dieu, nous allons tous naître de nouveau lors de l’avènement de Christ, mais ce n’est que le commencement. Pour en arriver là où Dieu veut que vous : « Croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen », déclare le chef des apôtres, dans 2 Pierre 3:18. « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien » (2 Corinthiens 11:3-4).

Paul nous avertit depuis 2 000 ans concernant l’importance de la stratégie utilisée par Satan pour séduire son monde. Son plan change avec le temps, mais la stratégie demeure toujours la même. D’abord, il tente toujours de nous faire douter de la Parole de Dieu, tout comme il l’a fait dans le jardin d’Éden. Si nous commençons par remettre en question l’authenticité de la Parole de Dieu, nous nous lançons sur la pente savonneuse qui nous conduit à l’autre étape. Lorsqu’Adam et Ève ont questionné Satan, il a trouvé le moyen d’implanter le doute dans leur cœur au sujet de Dieu en disant : « Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:4-5).

Quand quelqu’un commence à douter de l’autorité de la Parole de Dieu, la descente vers la dernière phase de l’accusation devient inévitable. Elle compromet la Personne de Dieu Lui-même comme si Sa Parole n’était pas véritable et même que Dieu serait menteur. « Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants rebelles » (Éphésiens 5:6). Il faut à tout prix connaître la volonté de Dieu. Dans Proverbes 3:5-7, Salomon dit à son fils : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. » La clé pour connaître la volonté de Dieu, c’est le vouloir et la détermination de suivre Sa volonté, avant même de la connaître.

Jésus avait raison de dire : « Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef » (Jean 7:17). Le meilleur indicateur à savoir si quelqu’un désire vraiment faire la volonté de Dieu, c’est de manifester par son comportement la partie qu’il a déjà comprise de Sa Parole. Ceci requiert d’abord la connaissance et la croyance, et ensuite l’obéissance à Sa Parole, principalement les portions qui couvrent la volonté de Dieu dans le comportement général de chaque chrétien. L’auteur du Psaume 119:105-106 a ouvertement déclaré : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. J’ai juré, et je le tiendrai, d’observer les ordonnances de ta justice. »

Une bonne façon d’exprimer notre volonté, c’est par l’obéissance : « Et la confiance que nous avons en Lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15). L’apôtre Jacques va encore plus loin en déclarant que : « Si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter » (Jacques 1:5-6).

Il faut donc prier avec foi et conviction et Dieu répondra, même si ce n’est pas immédiatement. L’important, c’est qu’il faut prier toujours et ne point se relâcher. Et quand Dieu exauce, ce ne sera peut-être pas selon notre préférence ou notre goût personnel, mais ce sera toujours pour notre bien. Paul nous dit que, parfois, nous ne savons pas quoi demander. Peu importe, puisque : « Même aussi l’Esprit nous soulage dans nos faiblesses ; car nous ne savons ce que nous devons demander pour prier comme il faut ; mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs qui ne se peuvent exprimer. Toutefois celui qui sonde les cœurs, connaît quelle est l’affection de l’Esprit, qui prie selon Dieu pour les saints. Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein » (Romains 8:26-28).

Dieu nous guidera de deux façons si nous ne sommes pas certains du verset biblique à suivre. Pour une, c’est par des circonstances providentielles ; et l’autre est par le témoignage de l’Esprit, et les deux doivent être d’accord. Ensuite, si toutes les conditions ont été remplies, il faut suivre le plan de Dieu, sachant que Son plan est toujours le meilleur. Dieu veut que nous connaissions Sa volonté et Il est prêt à diriger nos pas.

Dans 1 Pierre 2:9-10, nous lisons : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. » Pierre compare cette délivrance à l’esclavage de la prison où il était gardé par les soldats d’Hérode, avant d’être envoyé aux supplices.

Allons voir cet incident, dans Actes 12:5-9 où : « Pierre était donc gardé dans la prison ; mais l’Église faisait sans cesse des prières à Dieu pour lui. Et la nuit d’avant le jour où Hérode devait l’envoyer au supplice, Pierre dormait entre deux soldats, lié de deux chaînes ; et des gardes devant la porte, gardaient la prison. Et voici, un ange du Seigneur survint, une lumière resplendit dans la prison, et l’ange, poussant Pierre par le côté, l’éveilla, en disant : Lève-toi promptement. Et les chaînes tombèrent de ses mains. Et l’ange lui dit : Ceins-toi, et chausse tes sandales ; et il le fit. Puis l’ange lui dit : Enveloppe-toi de ton manteau et suis-moi. Et Pierre, étant sorti, le suivait, sans savoir que ce que l’ange faisait se fît réellement, mais il croyait qu’il avait une vision. »

La Bible nous enseigne qu’avant d’être délivrés, nous étions tous serviteurs du péché : « Mais grâces soient rendues à Dieu, de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine qui vous a été donnée. Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice » (Romains 6:17-18). Nous étions impuissants à nous gagner notre propre liberté. Aujourd’hui, nous faisons partie de la race élue : « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous » (2 Corinthiens 4:6-7).

C’est ainsi qu’Il nous a donné la liberté en notre vie, car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, Lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit. Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec Lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes. S’Il n’avait pas fait cela pour nous, comment Dieu aurait-Il pu être glorifié par nous, Ses Saints ?

 




D.289 – Celui dont nous ne pouvions nous passer.

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Par Joseph Sakala

Dans Éphésiens 2:11-13, nous lisons : « C’est pourquoi, souvenez-vous que vous, qui étiez autrefois Gentils en la chair, et qui étiez appelés incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis dans la chair par la main de l’homme, vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. » Il y a plusieurs choses dans ce monde dont nous pouvons nous passer, mais deux sont essentielles. D’abord, nous avons besoin de Christ, sinon nous sommes comme des Gentils sans Christ, n’ayant aucun espoir et sans Dieu dans le monde.

En deuxième lieu, si nous devions être sauvés, Christ devait aussi verser Son sang pour nous, car : « Il fit aussi aspersion du sang sur le tabernacle et sur tous les vases du culte. Et, selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de pardon. Il était donc nécessaire que les emblèmes des choses qui sont dans les cieux, fussent purifiés de cette manière, mais que les choses célestes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-ci. Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu » (Hébreux 9:21-24). Afin que Sa mort puisse être efficace, il Lui a fallu être tenté en tout point comme nous. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15).

Avant que l’œuvre de Jésus devienne efficace en vue de notre salut personnel, il a fallu qu’elle soit acceptée et reçue dans la foi, puisqu’il est impossible de Lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu est, et qu’Il est le rémunérateur de ceux qui Le cherchent. Cette foi doit être réelle, car savez-vous que la foi sans les œuvres est morte ? Les œuvres n’apportent rien au salut ; cependant, nous attendons de vous, bien-aimés, de meilleures choses, et qui conduisent au salut dont nous parlions ici. Parmi ces choses qui accompagnent le salut, il y a la sainteté sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Il y a aussi le privilège du châtiment, car Dieu doit parfois discipliner Ses enfants errants. « Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes » (Hébreux 12:8).

Il y a donc sept choses dont nous ne puissions nous passer. Nous ne pouvons pas nous passer de Christ, ni de Son sang rédempteur, ni de Sa lumière sans péché, ni de notre foi en Lui, de nos œuvres en Lui, de notre sainteté en Lui, et de notre châtiment par Lui. Jésus a dit : « Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:5). Mais avec Lui, nous pouvons tout, car Jésus est notre vie. Dans Jean 14:19-20, Jésus a déclaré : « Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous. » Donc, nous qui croyons en Christ avons la promesse de l’immortalité parce qu’Il vit et nous vivons par la foi. « Mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:4). Parce que c’est Lui qui soutient notre vie.

À la Samaritaine : « Jésus répondit et lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est Celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle » (Jean 4:10-14).

Aux Juifs qui Le harcelaient sans cesse, Jésus avait dit : « En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi a la vie éternelle. Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C’est ici le pain qui est descendu du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde » (Jean 6:47-51). Non seulement Christ nous donne Son pain vivant et l’eau vive, mais Il S’offre à nous comme le chemin vivant menant vers Dieu. « Ayant donc, frères, [nous dit Paul], la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus, chemin nouveau et vivant, qu’il nous a frayé à travers le voile, c’est-à-dire à travers sa chair ; et ayant un grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu ; approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure » (Hébreux 10:19-22).

Christ est aussi la fondation solide sur laquelle nous bâtissons notre avenir et cette fondation est vibrante de vie. L’apôtre Pierre avait alors raison de dire : « En vous approchant de Lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse. Et qui croira en elle, ne sera point confus » (1 Pierre 2:4-6). Notre vie spirituelle est bâtie sur une pierre vivante (Jésus), nourrie d’un pain vivant et d’une eau vivante, alors que nous entrons présentement par un chemin vivant vers la présence d’un Dieu vivant !

Donc, c’est avec une pleine assurance que nous disons : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5). Car, comme disait si bien Paul : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Tout ceci nous appartient grâce à l’amour de Notre Sauveur.

Dans sa lettre aux Galates, Paul a écrit ceci : « Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils. Aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang » (Galates 1:15-16). Il y a un grand mystère dans cette confidence de Paul, qui a écrit une grande partie du Nouveau Testament, réclamant avoir été divinement inspiré par Jésus Lui-même. « Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:11-12). Il y eut un grand miracle dans la vie de Paul, car, quelques années auparavant, cet homme s’objectait avec animosité contre ce même Évangile, ayant du fiel dans le cœur envers les nouveaux convertis à Christ.

Aux Galates, Paul avait déclaré : « Vous avez, en effet, entendu dire quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme ; comment je persécutais à outrance l’Église de Dieu, et la ravageais ; et comment j’étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères. Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas » ((Galates 1:13-17).

Après sa conversion, Paul s’est mis à prêcher la même foi qu’il tentait de détruire auparavant. « Mais j’étais inconnu de visage aux Églises de Judée qui sont en Christ. Elles avaient seulement entendu dire : Celui qui autrefois nous persécutait, annonce maintenant la foi, que jadis il ravageait. Et elles glorifiaient Dieu à cause de moi » (Galates 1:22-24). Pourtant, même après avoir combattu pendant toutes ces années pour la vérité divine, il reconnaissait que Dieu l’avait choisi dès le sein de sa mère pour l’œuvre qu’il accomplissait. Ses instructeurs de la synagogue, ses études sous Gamaliel et même ses croisades antichrétiennes avaient été consenties par Dieu pour éventuellement développer Paul afin qu’il évolue vers le personnage exceptionnel qu’il est devenu.

En effet, Paul est devenu le grand chrétien que Dieu a utilisé pour écrire treize livres dans le Nouveau Testament, fondés sur ses propres expériences et servant à enseigner les autres dans la vérité. Ses recherches, ses études, ses raisonnements, ses implications personnelles dans les congrégations multiples qu’il avait fondées durant ses nombreux voyages pour Christ, furent entièrement inspirés par le Saint-Esprit et complètement libres de toute erreur humaine. Tout avait été transmis de Dieu à cet homme, parce que Dieu l’avait personnellement ordonné, et avait planifié ses expériences et ses aptitudes, ayant implanté toutes choses dans son cœur.

Et il en est ainsi avec tous les humains que Dieu a choisis. Donc, ce Livre Sacré des Saintes Écritures est véritablement la Parole de Dieu par écrit. Dans Éphésiens 3:20-21, Paul nous déclare : « Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen. » En dépit de son orgueil arrogant, l’homme est entièrement impuissant à se sauver lui-même, ou à se rendre acceptable devant Dieu. Il est également incapable de se garder sauvé, ou de vaincre le péché et la mort. Cependant, Dieu est capable par le sacrifice de Christ et, non seulement tout cela est possible, mais cela nous est gratuitement offert. Car Dieu est tout puissant, et Son pouvoir est sans limite. Et notez bien comment Son pouvoir travaille en nous.

Alors, dans Hébreux 7:25-28, nous lisons : « C’est pourquoi aussi il [Jésus] peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; Qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple. Car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité. »

Dans Romains 1:16-17, Paul nous dit : « Je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en Lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. » Donc, à celui qui peut vous affermir selon mon Évangile, nous dit Paul, et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère caché pendant plusieurs siècles, mais présentement manifesté par les écrits des prophètes, selon l’ordre du Dieu éternel, et annoncé à toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi. Conséquemment, rendons gloire à Dieu, le seul sage, dans tous les siècles, par Jésus-Christ !

Même si nous sommes accablés par des peines, des souffrances et des tentations, Jésus est capable de nous secourir parce que : « Puisque les enfants participent de la chair et du sang, il [Jésus] en a aussi de même participé, afin que par la mort il détruisît celui qui avait l’empire de la mort, c’est-à-dire, le diable ; et qu’il délivrât tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient toute leur vie assujettis à la servitude. Car assurément il n’a pas secouru les anges, mais il a secouru la postérité d’Abraham. C’est pourquoi il a fallu qu’il devînt semblable en toutes choses à ses frères ; afin qu’il fût un souverain Sacrificateur, miséricordieux, et fidèle dans les choses de Dieu, pour expier les péchés du peuple. Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:14-18). Notez que la mort de Jésus n’a pas effacé le péché des anges déchus, mais seulement de la postérité d’Abraham.

Avant de monter au ciel, Jésus avait réuni Ses onze disciples. Or, dans Matthieu 28:16-18 : « Les onze disciples s’en allèrent en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait assignée. Et quand ils le virent, ils l’adorèrent ; mais il y en eut qui doutèrent. Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. » Dans Son état glorifié, Jésus avait repris tout le pouvoir qu’Il possédait avant de venir sur terre. Donc, Jésus est : « Celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence » (Jude 1:24). Nous ne pouvons jamais nous séparer de Sa présence.

En effet : « Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres » (2 Corinthiens 9:8). C’est avec cette même conviction que Paul a déclaré à Timothée : « C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en Qui j’ai cru, et je suis persuadé que par Sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là » (2 Timothée 1:12). Soyons sans crainte, car ce jour viendra sûrement : « Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21).

Soyons reconnaissants pour Sa grâce : « Car, comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été rendus pécheurs, ainsi par l’obéissance d’un seul plusieurs seront rendus justes. Or, la loi est intervenue pour faire abonder le péché ; mais où le péché a abondé, la grâce a surabondé, afin que, comme le péché a régné dans la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour donner la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur. » Tous autres jours, tels que Noël ou les Pâques ou le Jour de l’an, peuvent être réduits à des fêtes mondaines ou non chrétiennes, mais pas l’Action de Grâce. Car, historiquement parlant, on ne peut rendre Grâces qu’à Dieu pour l’abondance matérielle dont Il nous comble durant toute l’année. Les chrétiens ont davantage pour rendre gloire à Dieu que les non croyants, parce qu’ils ont des yeux pour voir et le cœur pour comprendre la véritable source de toute cette bénédiction.

En effet, Paul nous dit : « Rendez grâces en toutes choses ; car telle est la volonté de Dieu en Jésus-Christ à votre égard » (1 Thessaloniciens 5:18). Nous devons être continuellement reconnaissants pour Sa Grâce : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9). Notez que le mot « abonde » paraît même par rapport au péché, car le péché est en abondance dans le monde. Mais avouons également qu’avec l’abondance du péché nous est venue la surabondance de la grâce. Alors, n’oublions jamais de rendre gloire à Dieu pour inclure la surabondance en toute chose par notre Seigneur.




D.288 – Ce que Dieu nous demande

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Par Joseph Sakala

En tant que convertis, nous nous demandons parfois ce que nous pourrions faire de plus afin de plaire à Dieu. Pourtant, avec Dieu, la réponse est très simple. « Maintenant donc, Israël, que demande de toi l’Éternel ton Dieu, sinon que tu craignes l’Éternel ton Dieu, que tu marches dans toutes ses voies, que tu l’aimes, et que tu serves l’Éternel ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme, et que tu observes les commandements de l’Éternel et ses statuts que je te commande aujourd’hui, pour que tu sois heureux ? » (Deutéronome 10:12-13). Il est vrai que cela semble assez simple et le peuple d’Israël avait volontairement accepté avec Moïse de faire ainsi. Les prédicateurs modernes libéraux citent ces versets comme étant tout ce qui est nécessaire pour satisfaire Dieu. Mais l’embarras dans tout cela : Qui oserait prétendre qu’il marche dans toutes Ses voies, et qu’il sert l’Éternel son Dieu, de tout son cœur et de toute son âme ?

La personne qui prétendrait faire un tel aveu briserait le commandement interdisant de mentir. Le roi Salomon avait fait beaucoup de recherches durant son règne et, vers la fin de sa vie, il a conclu que : « Les paroles des sages sont comme des aiguillons, et réunies en recueil, elles sont comme des clous plantés. Celles-ci ont été données par un seul pasteur. Du reste, mon fils, prends garde à ces choses. A faire beaucoup de livres, il n’y a point de fin, et tant d’étude n’est que fatigue pour le corps. Écoutons la conclusion de tout ce discours : Crains Dieu, et garde Ses commandements ; car c’est là le tout de l’homme. Car Dieu fera venir toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal » (Ecclésiaste 12:13-16).

En réalité, qui pourrait garder tous les commandements de Dieu ? L’apôtre Jacques nous dit : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi » (Jacques 2:10-11). Un autre passage biblique favori des libéraux se trouve dans Michée 6:7-8, où le prophète déclare : « L’Éternel prendra-t-il plaisir à des milliers de béliers, à des myriades de torrents d’huile ? Donnerai-je mon premier-né pour mon forfait, le fruit de mes entrailles pour le péché de mon âme ? Dieu t’a déclaré, ô homme, ce qui est bon. Et qu’est-ce que l’Éternel demande de toi, sinon de faire ce qui est droit, d’aimer la miséricorde, et de marcher humblement avec ton Dieu ? » Le problème encore une fois, c’est qu’il faut être juste devant Dieu et non juste à ses propres yeux. « Certainement il n’y a point d’homme juste sur la terre, qui fasse le bien et qui ne pèche point, » nous dit Salomon, dans Ecclésiaste 7:20.

Heureusement qu’il y a un tel homme, Jésus ! « Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement. Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:22-25). Alors, ce que nous ne pourrions jamais faire par nous-mêmes, Jésus l’a déjà fait pour nous. Aujourd’hui, par la foi dans l’œuvre terminée par Christ, nous avons été libérés de l’esclavage du péché, et nous sommes : « maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle. Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:22-23).

Dans 1 Jean 2:6-8, l’apôtre dit clairement que : « Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même. Frères, je vous écris, non un commandement nouveau, mais un commandement ancien, que vous avez eu dès le commencement ; ce commandement ancien, c’est la parole que vous avez entendue dès le commencement. Toutefois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres passent, et la vraie lumière luit déjà. » En surface, ce passage biblique semble être un vrai problème. Car : « Celui qui dit qu’il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore à présent dans les ténèbres. Celui qui aime son frère, demeure dans la lumière, et rien en lui ne le fait broncher. Mais celui qui hait son frère, est dans les ténèbres, et marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux » (1 Jean 2:9-11).

Nous voyons clairement que le centre d’intérêt est sur le commandement qui définit l’amour pour les frères et sœurs. La difficulté semble se situer dans le vocable « nouveau » et « ancien » du même commandement. La perception « ancienne » du commandement d’aimer est aussi éternelle que la nature même de Dieu. L’amour que nous exprimons dans notre nature humaine va chercher sa source de Dieu, qui est amour. « Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. En ceci la charité est accomplie en nous, afin que nous ayons confiance au jour du jugement, c’est que nous sommes dans ce monde tels qu’il est lui-même » (1 Jean 4:16-17).

Dès le commencement de la création, les humains furent chargés d’un engagement d’amour marital. « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (Genèse 2:24). Cet amour était un exemple terrestre de l’amour de Dieu pour Son Église. « Or, de même que l’Église est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs propres maris en toutes choses. Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5:24-27).

Lorsque Dieu a codifié Ses lois pour ceux qui allaient vouloir se soumettre à Son autorité, Dieu insista sur le fait d’aimer son prochain comme soi-même. Des siècles plus tard, alors que l’apôtre Paul abordait la Loi mosaïque, il a déclaré ceci, dans Romains 13:10-11 : « L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi. Et vous devez faire cela, vu le temps où nous sommes ; car c’est ici l’heure de nous réveiller enfin du sommeil, puisque le salut est maintenant plus près de nous, que lorsque nous avons cru. » Donc, le nouveau point focal se posait dès lors sur le Royaume spirituel d’une Nouvelle Alliance, et vers lequel l’Église se dirigeait au lieu du royaume de l’Ancienne Alliance. Alors, dans Hébreux 8:13, Paul déclare : « En parlant d’une alliance nouvelle, il déclare ancienne la première ; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître. »

Ainsi, dans Jean 13:34-35, nous voyons Jésus dire à Ses disciples : « Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme Je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » L’ancien royaume physique était composé des douze tribus d’Israël, tandis que le royaume spirituel de la Nouvelle Alliance devait être composé de tous ceux qui accepteraient Jésus comme Sauveur. « Alors Pierre, prenant la parole, dit : En vérité, je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ; mais qu’en toute nation, celui qui le craint et qui s’adonne à la justice, lui est agréable. Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous, » déclare le chef des apôtres, dans Actes 10:34-36.

Paul abonde dans le même sens que Pierre lorsqu’il nous dit : « Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse » (Galates 3:26-29). Jean met encore plus d’emphase sur l’amour lorsqu’il nous dit : « Toutefois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres passent, et la vraie lumière luit déjà. Celui qui dit qu’il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore à présent dans les ténèbres. Celui qui aime son frère, demeure dans la lumière, et rien en lui ne le fait broncher » (1 Jean 2:8-10). Ce nouveau commandement va beaucoup au-delà du mariage et de la nation ; il s’étend à la Famille de Dieu toute entière.

Le roi David a écrit ceci, dans Psaumes 37:23-26 : « Les pas de l’homme de bien sont affermis par l’Éternel, et il prend plaisir à sa voie. S’il tombe, il ne sera pas entièrement abattu, car l’Éternel lui soutient la main. J’ai été jeune, et je suis devenu vieux ; mais je n’ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain. Tous les jours il a compassion et il prête, et sa postérité est bénie. » Il n’y a rien de plus satisfaisant pour un converti que de vivre selon la volonté de Dieu, ni rien de plus rassurant que de savoir que Dieu prend plaisir à sa voie. Car c’est Dieu qui nous guide sur la voie qu’Il nous a tracée. Cela nous est confirmé dans Proverbes 3:5-6 où nous lisons : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. » Cela nous donne le principe de base afin de connaître Sa voie, car nous devons chercher conseil en Lui en toute chose !

Ce ne sera pas toujours agréable, nous dit Pierre, car : « Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1 Pierre 2:20-21). Même si la voie du Seigneur paraît difficile à l’occasion, c’est une bonne voie, car elle honore Dieu. David avait cette foi en Dieu lorsqu’il dit : « Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de Son nom. Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal, car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent, » dans Psaume 23:3-4.

Nous avons cette même assurance, car nous savons que Jésus est le bon berger et, lorsque nous nous éloignons de la voie qu’Il nous trace, Il sait comment nous ramener puisque nous savons également que la voie de l’homme ne dépend pas de lui-même et qu’il n’est pas au pouvoir de l’homme qui marche de bien diriger ses pas. Ce qui nous importe, c’est de ne pas désobéir ou remettre en question Sa Parole écrite. « Et quand vous irez à droite, ou quand vous irez à gauche, vos oreilles entendront derrière vous la voix qui dira : C’est ici le chemin, marchez-y ! » (Ésaïe 30:21). Ce ne sera pas une voix que tout le monde entendra, mais nous l’entendrons, parce qu’elle nous est adressée directement par Jésus. Jésus n’a-t-Il pas promis que : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main » ? (Jean 10:27-28).

Jésus Lui-même a établi notre but dans Son œuvre : « Car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait » (Jean 13:15). Les systèmes d’enseignement, les grandes entreprises financières ainsi que les institutions gouvernementales ont toutes des « guides de fonctionnement » établis par la direction afin de cheminer avec succès, en évaluant chaque activité par son efficacité à atteindre le but fixé.

En tant que chrétiens, nous avons aussi un but défini par notre Sauveur. Ce but peut varier d’un chrétien à l’autre, car tous n’ont pas reçu les mêmes dons. « Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit. Un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît » (1 Corinthiens 12:8-11).

Néanmoins, puisque Christ est notre exemple, le guide de chaque chrétien doit refléter les priorités et les valeurs du chrétien. L’évangile de Marc nous donne un aperçu explicite du travail de Jésus en prêchant l’Évangile du Royaume de Dieu. Jésus mettait beaucoup d’emphase sur le fait que : « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:15). Jésus est venu dans le but spécifique de sauver ceux qui étaient perdus, et tout ce qu’Il faisait pointait vers ce but. Dans Marc 2:17, Jésus déclare : « Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal ; je suis venu appeler à la repentance non les justes, mais les pécheurs. »

Christ a non seulement prêché aux pécheurs, mais Il a utilisé Ses disciples pour enseigner afin de S’assurer que Sa mission se poursuivrait efficacement après Son départ. « Alors il appela les Douze, et il commença à les envoyer deux à deux, et leur donna pouvoir sur les esprits immondes » (Marc 6:7). « Étant donc partis, ils prêchèrent qu’on se repentît, et ils chassèrent plusieurs démons, et oignirent d’huile plusieurs malades, et ils les guérirent » (vs 12-13). À l’approche de Sa mort, Il leur expliqua, dans Marc 10:45 : « Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et pour donner Sa vie en rançon pour plusieurs. » Lorsqu’Il les quitta, Il leur déclara : « Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15-16).

Nos priorités devraient être les mêmes que les Siennes. Si tout ce que nous faisons nous dirige vers ce but, alors Sa mission sera accomplie. Dans Marc 8:35, Jésus a exprimé : « Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra ; mais quiconque perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile, la sauvera. » Notre confiance doit demeurer en Christ seulement. Comme Paul disait dans Philippiens 3:7-8 : « Mais ces choses qui m’étaient un gain, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ. »

Pourtant, dans les versets précédents, Paul avait dit : « …quoique je pusse, moi aussi, me confier en la chair. Si quelqu’un croit pouvoir se confier en la chair, je le puis encore davantage, moi, circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu, né d’Hébreux ; quant à la loi, Pharisien ; quant au zèle, persécuteur de l’Église ; quant à la justice selon la loi, irréprochable » (Philippiens 3:4-6). Selon sa lignée familiale, Paul avait de quoi se vanter. Mais en langage fort et direct, les valeurs personnelles de Paul était placées ailleurs : « Et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts » (vs 9-11). Un contraste vraiment imposant !

Jésus avait enseigné que si quelqu’un voulait devenir Son disciple, qu’il : « renonce à soi-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive » (Marc 8:34). « Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra ; mais quiconque perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile, la sauvera. Car que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? » (vs 35-36). Paul recherchait l’excellence dans la connaissance de Christ, invoquant le Seigneur : « Afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:17-19).

Une telle connaissance accorde une pleine assurance : « Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:2-3). L’apôtre Pierre disait : « C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix » (2 Pierre 3:14). L’apôtre Paul était entièrement d’accord lorsqu’il déclara : « Car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit » (Éphésiens 2:18).

Nous ne pouvons voir ni entendre le Saint-Esprit. Pourtant il existe, car il est la véritable vie de chaque chrétien. C’est seulement au travers de Lui que nous avons accès au Père. Christ est présentement assis en autorité à la droite du Père, nous préparant une place dans Son Royaume, alors que le Saint-Esprit vit littéralement en nous, car nous formons le temple de Dieu. Il n’entend pas seulement toutes nos prières, mais, du moment que nous avons reçu Christ, nous vivons selon l’Esprit qui est toujours prêt à témoigner avec notre esprit que nous appartenons à Dieu. Le Saint-Esprit illumine notre entendement et, à l’occasion, nous châtie lorsque nous n’accomplissons pas Sa volonté.

Galates 5:25-26 nous dit : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. Ne recherchons point la vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, et en nous portant envie les uns aux autres. » Alors, lorsque nous succombons à une tentation, c’est que nous ignorons cette réprimande : « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez » (Galates 5:16-17).

La présence même du Saint-Esprit nous assure de notre salut éternel, alors comment peut-on ignorer que l’on soit corrigé par Lui : « ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éphésiens 4:30). Nous parlons d’adorer Dieu dans l’Église, ou à la maison, ou ailleurs, mais si nous voulons vraiment L’adorer en Esprit : « c’est nous qui sommes la vraie circoncision, nous qui servons Dieu en Esprit, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair » (Philippiens 3:3). Lorsque nous prions, Paul nous exhorte ainsi : « Priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:18).

« Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous. Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. En effet, si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si, par l’Esprit, vous faites mourir les œuvres du corps, vous vivrez. Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu, » nous dit Romains 8:9-14.

Alors, vous aurez la Paix de Christ en vous. Dans Jean 14:27-28, Jésus Lui-même a dit : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens à vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que j’ai dit : Je vais au Père ; car mon Père est plus grand que moi. » La paix de Christ n’est pas comme la paix que vous aurez dans le monde. Si l’histoire humaine est notre critère, la recherche d’une paix mondiale sera toujours futile, car il y a eu de la guerre en quelque part dans le monde pratiquement chaque jour durant son histoire. Et même si les leaders du monde pouvaient l’apporter, elle ne serait pas une vraie paix. C’est une fausse paix provenant de l’esprit charnel, coincée entre deux guerres.

L’apôtre Jacques nous explique pourquoi : « D’où viennent parmi vous les dissensions et les querelles ? N’est-ce pas de vos passions, qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous n’obtenez pas ; vous êtes meurtriers et jaloux, et vous ne pouvez être satisfaits ; vous luttez, et vous faites la guerre, et vous n’obtenez pas, parce que vous ne demandez pas » (Jacques 4:1-2). Le véritable chrétien ne connaîtra jamais la paix dans le monde, même s’il y a des moments sans accrochage entre les nations. Seulement en Christ, la Paix peut-elle exister. Jésus a déclaré : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33).

Seul Jésus peut accorder la vraie paix : « Car c’est Lui qui est notre paix, Lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation, » nous dit Éphésiens 2:14. Parce qu’Il est Celui qui a réussi à : « réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:20). La seule façon d’avoir la véritable paix sur terre, c’est d’être justifié par Dieu. Dans Romains 5:1, Paul déclare : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ. » Pour ce qui est de la paix de tous les jours : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:6-7).

Or, dans Philippiens 3:15-16, Paul nous assure que : « Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi. Cependant, au point où nous sommes parvenus, marchons suivant la même règle, et ayons les mêmes sentiments. » Notez que, dans Philippiens 3:12, Paul déclare : « Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ. » Ceux qui sont de la famille de Dieu et qui ont de la maturité devraient s’attendre à ce que le Seigneur nous annonce de foncer, au verset 14 : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »

Dans Romains 4:11-12, nous lisons ceci au sujet d’Abraham : « Et il reçut le signe de la circoncision, comme un sceau de la justice de la foi qu’il avait eue, étant incirconcis ; afin d’être le père de tous ceux qui croient quoique incirconcis ; et que la justice leur fût aussi imputée ; et afin d’être aussi le père des circoncis, savoir, de ceux qui ne sont point seulement circoncis, mais encore qui suivent les traces de la foi, que notre père Abraham a eue avant d’être circoncis. » Tout ceci en marchant vers le même but, qui est le Royaume.

Notez comment Paul s’inscrit dans son rôle de : « serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu. » Paul s’identifie littéralement comme esclave de Christ dans plusieurs de ses épîtres. Dans 1 Corinthiens 7:22-23, il déclare : « Car l’esclave qui a été appelé par le Seigneur, est l’affranchi du Seigneur ; de même aussi, l’homme libre qui a été appelé, est l’esclave de Christ. Vous avez été achetés à un grand prix ; ne devenez point esclaves des hommes. »

L’empereur de Rome était littéralement adoré par ses esclaves comme un dieu ; alors, Paul proclamait fièrement être esclave d’un autre Roi, en adorant un Dieu différent. Paul savait qu’il devait convaincre ses lecteurs que la nouvelle doctrine qu’il proclamait remplacerait l’impérialisme romain, et il savait également qu’elle serait combattue par Rome. Paul lui-même allait se tenir debout devant l’empereur Néron, pas comme l’esclave de ce dernier, mais comme l’esclave du Roi des rois. Paul utilise cet exemple pour déclarer : « Que chacun demeure dans l’état où il a été appelé. As-tu été appelé étant esclave ? ne t’en mets point en peine ; mais si tu peux devenir libre, profites-en plutôt. Car l’esclave qui a été appelé par le Seigneur, est l’affranchi du Seigneur ; de même aussi, l’homme libre qui a été appelé, est l’esclave de Christ. Vous avez été achetés à un grand prix ; ne devenez point esclaves des hommes » (1 Corinthiens 7:20-23).

Mais l’empereur aussi pouvait libérer un esclave en lui donnant une position plus élevée ; cependant, il demeurait dans ses péchés. Paul, par contre, nous prouve qu’il avait été, comme nous tous d’ailleurs, libéré du péché par le sang pur et sans tache de Jésus et, avec la rançon du péché payée, il était libéré aussi de la pénalité du péché. Donc, notre réponse devrait être de nous placer volontairement sous Christ, étant libres du péché, mais esclaves de notre Roi.