D.322 – Neuf périodes de quarante jours

9periodesde40jours

Par Joseph Sakala

Dans la Bible, le chiffre quarante est associé à l’épreuve. La plus grande de ces épreuves fut le Déluge. Cette catastrophe mondiale fut administrée comme punition à l’humanité entière, à cause de sa rébellion contre Dieu. « Et l’Éternel vit que la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps. Et l’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il en fut affligé dans son cœur. Et l’Éternel dit : J’exterminerai de dessus la terre l’homme que j’ai créé ; depuis l’homme jusqu’au bétail, jusqu’au reptile, et jusqu’à l’oiseau des cieux ; car je me repens de les avoir faits. Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel » (Genèse 6:5-8).

Dans Genèse 6:13-14, nous lisons : « Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre. Fais-toi une arche de bois de gopher ; tu feras l’arche par loges, et tu l’enduiras de bitume par dedans et par dehors. » Après Ses explications sur la façon de bâtir l’arche, nous voyons, dans Genèse 7:12-13 : « Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits. En ce même jour-là, Noé, Sem, Cham et Japhet, fils de Noé, et la femme de Noé, et les trois femmes de ses fils avec eux, entrèrent dans l’arche. » Cette partie fut dictée par Dieu à Moïse, avec juste assez de détails. Croyez-vous à Dieu, ici, et que la pluie tomba pendant quarante jours et quarante nuits ? Si oui, continuez à lire, si non, rangez votre Bible parce que vous ne croyez pas en Dieu. Vous croyez peut-être que Dieu existe, mais surtout pas à ce que Dieu dit.

Nous découvrons neuf périodes de quarante jours dans les Écritures, mais dans cinq seulement la notation « et quarante nuits » est ajoutée. Les quatre autres occasions sont les espions à Canaan, les menaces de Goliath, Jonas à Ninive et le ministère de Jésus après Sa résurrection. Dans ces quatre cas, il serait logique d’assumer que l’activité cessait la nuit. Mais, dans les cinq autres périodes, l’activité se poursuivait sans cesse. La première de ces activités fut le Déluge mentionné plus haut. Des pluies torrentielles telles que jamais vues auparavant s’abattirent sur la terre nuit et jour sans relâche. On ne peut que s’imaginer le stress enduré par Noé et sa famille. Sans oublier les cris de panique venant de ceux se noyant à l’extérieur de l’arche. Ajoutez à cela l’absence totale de la lumière du soleil ou de la lune pour percer la noirceur complète qui couvrait la terre. Par contre, la famille de Noé était entièrement en sécurité dans l’arche spécialement conçue par Dieu.

Plusieurs années plus tard, en deux occasions, Moïse a passé quarante jours et quarante nuits avec Dieu sur le mont Sinaï pour recevoir les Dix Commandements et toutes les Lois de Dieu. La montagne tremblait et tout le peuple entendait les tonnerres et le son de la trompette, et voyait les éclairs et la montagne fumante. Le peuple donc, voyant cela, tremblait et se tenait loin. La nuit le spectacle devait être encore plus terrible, mais Dieu était là pour les protéger. La troisième occasion fut lorsqu’Élie passa quarante jours et quarante nuits à voyager entre Beersheba et le Sinaï, même si, normalement, la distance ne prenait pas quarante jours à franchir. Il est évident qu’Élie a dû surmonter de grands obstacles sur son chemin, vivant sûrement plusieurs nuits sans dormir. Mais Dieu l’a rencontré au Sinaï et son épreuve en a valu la peine.

La cinquième occasion fut celle de Jésus-Christ avant de commencer Son Ministère. « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. Et après qu’il eut jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim » (Matthieu 4:1-2). Voyant Jésus affaibli dans Sa chair humaine, sans nourriture et sans repos, le diable s’est acharné sur Lui pour tenter de Lui faire commettre un seul péché. Mais Jésus a complètement triomphé quand : « Le diable le mena encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et Lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. Alors Jésus lui dit : Arrière, Satan ; car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras Lui seul » (Matthieu 4:8-10). N’ayant aucune réplique possible à faire contre l’ordre de Jésus : « Alors le diable le laissa ; et voici des anges vinrent, et le servirent » (v. 11).

Dans Actes 1:2-4, Jésus vient donner Ses dernières instructions à Ses disciples : « Jusqu’au jour où il fut élevé dans le ciel, après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis ; auxquels aussi, après avoir souffert, il se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu. Et les ayant assemblés, il leur commanda de ne point s’éloigner de Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, laquelle, dit-il, vous avez entendue de moi. » Il est très intéressant de se rendre compte combien de fois les Écritures mentionnent une période de quarante jours. Il y en a neuf de mentionnées et il est intéressant de noter que quarante jours représentent une neuvième partie de la période lunaire/solaire de l’année prophétique de 360 jours.

Dans Genèse 7:11-12, nous lisons : « En l’an six cent de la vie de Noé, au second mois, au dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les sources du grand abîme éclatèrent, et les bondes des cieux s’ouvrirent. Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits. » Notez comme Dieu est précis dans Ses détails, lesquels les hommes rejettent comme un mythe. Et dans Genèse 8:3-6, Dieu dit : « Et les eaux se retirèrent de dessus la terre ; elles allèrent se retirant; et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours. Et au septième mois, au dix-septième jour du mois, l’arche s’arrêta sur les montagnes d’Ararat. Et les eaux allèrent diminuant, jusqu’au dixième mois. Au dixième mois, au premier jour du mois, apparurent les sommets des montagnes. Et il arriva qu’au bout de quarante jours Noé ouvrit la fenêtre qu’il avait faite à l’arche. » Encore une fois, remarquez la précision de Dieu dans le détail. Et que fait l’homme ? Il se moque à nouveau de Dieu en proclamant que le Déluge n’était qu’un phénomène local et que la terre entière ne fut pas recouverte.

Mais dans Apocalypse 11:2-4, Dieu parle à ces hommes, leur indiquant que le temps est arrivé et que le mythe est disparu. Dieu prend la mesure de Son Église : « Mais laisse le parvis extérieur du temple, et ne le mesure point ; car il a été donné aux Gentils ; et ils fouleront aux pieds la sainte cité, pendant quarante-deux mois. Et je donnerai à mes deux témoins de prophétiser, vêtus de sacs, durant mille deux cent soixante jours. [Notez que le nombre de jours équivaut à 42 mois prophétiques de 30 jours]. Ce sont les deux oliviers, et les deux chandeliers, qui se tiennent en présence du Seigneur de la terre. » Ces neuf périodes de quarante jours sont donc égales à une année prophétique idéale. Et afin de vous aider à les retrouver dans la Bible, les voici :

1- Genèse 7:12-17 « Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits. En ce même jour-là, Noé, Sem, Cham et Japhet, fils de Noé, et la femme de Noé, et les trois femmes de ses fils avec eux, entrèrent dans l’arche, eux, et tous les animaux selon leur espèce, et tout le bétail selon son espèce, et tous les reptiles qui rampent sur la terre selon leur espèce, et tous les oiseaux selon leur espèce, tout petit oiseau, tout ce qui a des ailes ; ils entrèrent donc vers Noé dans l’arche ; deux par deux, de toute chair qui a souffle de vie. Et ceux qui vinrent, vinrent mâle et femelle de toute chair, comme Dieu le lui avait commandé ; et l’Éternel ferma l’arche sur lui. Et le déluge fut quarante jours sur la terre ; et les eaux crûrent, et soulevèrent l’arche, et elle s’éleva de dessus la terre. » Remarquez bien que c’est Dieu qui met un point final au sort de tout ce qui devait survivre ou mourir sur la terre pendant cette période.

2- La première fois que la loi fut donnée aux hommes : Exode 24:17-18 « Et l’aspect de la gloire de l’Éternel était comme un feu dévorant, au sommet de la montagne, aux yeux des enfants d’Israël. Et Moïse entra au milieu de la nuée et monta sur la montagne ; et Moïse fut sur la montagne quarante jours et quarante nuits. » Et comme si ce n’était pas assez, Dieu les a répétés une deuxième fois, dans Deutéronome 9:9-11 : « Quand je montai sur la montagne, pour prendre les tables de pierre, les tables de l’alliance que l’Éternel a traitée avec vous, je demeurai sur la montagne quarante jours et quarante nuits, sans manger de pain, ni boire d’eau ; et l’Éternel me donna les deux tables de pierre, écrites du doigt de Dieu, et sur lesquelles étaient toutes les paroles que l’Éternel avait prononcées, lorsqu’il parlait avec vous sur la montagne, du milieu du feu, au jour de l’assemblée. Et il arriva qu’au bout de quarante jours et quarante nuits, l’Éternel me donna les deux tables de pierre, les tables de l’alliance. »

3- La seconde fois que la loi fut donnée dans Exode 34:27-29 où : « L’Éternel dit aussi à Moïse : Écris ces paroles ; car c’est suivant la teneur de ces paroles que j’ai traité alliance avec toi et avec Israël. Et Moïse fut là avec l’Éternel quarante jours et quarante nuits ; il ne mangea point de pain et ne but point d’eau ; et l’Éternel écrivit sur les tables les paroles de l’alliance, les dix paroles. Or, lorsque Moïse descendit de la montagne de Sinaï, les deux tables du Témoignage étant dans la main de Moïse, qui descendait de la montagne, Moïse ne savait point que la peau de son visage était devenue rayonnante, pendant qu’il parlait avec Dieu. » Et il le répéta dans Deutéronome 9:18-19 : « Puis je me prosternai devant l’Éternel comme auparavant, quarante jours et quarante nuits, sans manger de pain ni boire d’eau, à cause de tout le péché que vous aviez commis en faisant ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, pour l’irriter ; car je craignais la colère et la fureur dont l’Éternel était enflammé contre vous pour vous détruire ; et l’Éternel m’exauça encore cette fois. »

4- Lorsque les espions sont allés à Canaan, dans Nombres 13:24-26 : « Et ils vinrent jusqu’au torrent d’Eshcol, et y coupèrent un sarment avec une grappe de raisins, et ils la portèrent à deux avec une perche, ainsi que des grenades et des figues. On appela ce lieu Torrent d’Eshcol (Torrent de la grappe), à cause de la grappe que les enfants d’Israël y coupèrent. Or ils revinrent d’explorer le pays au bout de quarante jours. » Et lorsqu’ils n’ont pas cru que c’était un beau pays ou coulent le lait et le miel, Dieu leur a dit, dans Nombres 14:32-34 : « Mais vos cadavres, à vous, tomberont dans ce désert. Et vos enfants iront paissant dans le désert quarante ans, et ils porteront la peine de vos prostitutions, jusqu’à ce que vos cadavres soient consumés dans le désert. D’après le nombre des jours pendant lesquels vous avez exploré le pays, savoir quarante jours, vous porterez la peine de vos iniquités pendant quarante ans, une année pour chaque jour, et vous connaîtrez l’effet de mon éloignement. »

5- Alors que David s’occupait des siens, Goliath lançait des défis à Israël. Dans 1 Samuel 17:15-18, nous lisons : « Et David allait et revenait d’auprès de Saül pour paître les brebis de son père, à Bethléhem. Et le Philistin s’approchait matin et soir, et il se présenta ainsi pendant quarante jours. Et Isaï dit à David, son fils : Prends-donc pour tes frères cet épha de froment rôti et ces dix pains, et porte-les promptement au camp, à tes frères ; tu porteras aussi ces dix fromages de lait au capitaine de leur millier ; et tu visiteras tes frères pour savoir s’ils se portent bien ; et tu m’en apporteras des nouvelles certaines. » Alors que Goliath défiait Israël pendant quarante jours, Dieu préparait David à s’occuper de lui.

6- Le séjour d’Élie à Horeb, comme nous le voyons dans 1 Rois 19:8-10 où : « Il se leva donc, et mangea et but. Et, avec la force que lui donna ce repas, il marcha quarante jours et quarante nuits, jusqu’à Horeb, la montagne de Dieu. Et là, il entra dans la caverne, et il y passa la nuit. Et voici, la parole de l’Éternel lui fut adressée, en ces mots : Que fais-tu ici, Élie ? Et il répondit : J’ai été extrêmement ému de jalousie pour l’Éternel, le Dieu des armées ; car les enfants d’Israël ont abandonné ton alliance ; ils ont démoli tes autels, et ils ont tué tes prophètes par l’épée ; et je suis demeuré, moi seul, et ils cherchent ma vie pour me l’ôter. » Mais le Seigneur devait intervenir dans la vie d’Élie pour lui prouver qui serait le gagnant dans cette épreuve.

7- Lorsque : « Jonas se leva donc et alla à Ninive, suivant l’ordre de l’Éternel. Or Ninive était une grande ville devant Dieu, de trois journées de marche. Et Jonas commença de pénétrer dans la ville le chemin d’une journée ; il criait et disait : Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! Et les gens de Ninive crurent à Dieu ; ils publièrent un jeûne et se revêtirent de sacs, depuis les plus grands d’entre eux jusqu’aux plus petits. La chose parvint au roi de Ninive ; il se leva de son trône, ôta de dessus lui son manteau, se couvrit d’un sac, et s’assit sur la cendre. Puis il fit proclamer et dire dans Ninive, par décret du roi et de ses grands : ‟Que les hommes et les bêtes, le gros et le menu bétail, ne goûtent de rien ; qu’ils ne paissent point, et ne boivent point d’eau” » (Jonas 3:3-7). Ce jeûne d’une nation païenne a sauvé la vie de ce peuple, ce qui prouve encore une fois la grande miséricorde de Dieu envers ceux qui sont prêts a Lui obéir.

8- Lors de la tentation de Jésus, dans Matthieu 4:1-11 : « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. Et après qu’il eut jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Et s’étant approché de lui, le tentateur lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. Mais Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Alors le diable le mena dans la ville sainte, et le mit sur le haut du temple ; Et il lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit qu’il ordonnera à ses anges d’avoir soin de toi ; et ils te porteront dans leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre quelque pierre. Jésus lui dit : Il est aussi écrit : Tu ne tenteras point le Seigneur ton Dieu. Le diable le mena encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. Alors Jésus lui dit : Arrière, Satan ; car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa ; et voici des anges vinrent, et le servirent. »

9- Le ministère de Christ après Sa résurrection, dans Actes 1:2-8 : « Jusqu’au jour où il fut élevé dans le ciel, après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis ; auxquels aussi, après avoir souffert, il se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu. Et les ayant assemblés, il leur commanda de ne point s’éloigner de Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, laquelle, dit-il, vous avez entendue de moi. C’est que Jean a baptisé d’eau, mais que vous, vous serez baptisés du Saint-Esprit dans peu de jours. Eux donc étant assemblés, l’interrogeaient en disant : Seigneur, sera-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? Mais il leur dit : Ce n’est pas à vous de savoir les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Aujourd’hui, les visionnaires essaient toujours de deviner les temps et les moments, et continuent de s’enrichir en prévoyant ce que Jésus n’a point annoncé aux apôtres.

Chacune de ces périodes en fut une de grand stress et de test intense pour Son peuple, sauf la dernière. Là, durant ces quarante jours, Jésus leur dévoile une période de victoire et de grande bénédiction. Il l’a fait en Se montrant toujours vivant et en leur promettant la même chose avec le Saint-Esprit pour les guider. Après Son ascension, la vie de Ses disciples fut simplement d’annoncer le Royaume à venir. Ce témoignage leur causerait peut-être beaucoup de tribulations, mais quelle joie et quelle bénédiction éternelle les attendaient à la fin de leur vie ! Il n’y avait pas de prix pour cela. Si Dieu a bien voulu nous donner neuf périodes de quarante jours, c’est qu’Il contrôle tous les évènements qui s’y rattachent. Donc, combien cela est-il plus vrai lorsqu’Il nous donne des signes pour les temps à venir.

Dans Matthieu 16:1-3, nous lisons : « Alors des pharisiens et des sadducéens vinrent à lui, et lui demandèrent en le tentant, qu’il leur fît voir quelque miracle du ciel. Mais il leur répondit : Quand le soir est venu, vous dites : Il fera beau temps, car le ciel est rouge. Et le matin : Il y aura aujourd’hui de l’orage, car le ciel est sombre et rouge. Hypocrites ! vous savez bien discerner l’apparence du ciel, et vous ne pouvez pas discerner les signes des temps ! » Cette correction effectuée par Christ fut bien méritée, car Ses critiques Le défiaient ouvertement de faire un miracle, alors qu’ils savaient fort bien qu’Il était leur Messie tant attendu. Pourtant, ils ont été témoins d’une foule de miracles comme preuves, d’abord dans les Écritures anciennes et ensuite par l’enseignement de Jésus, ainsi que de nombreux miracles prouvant sans l’ombre d’un doute qu’Il était bel et bien leur Messie. Ils avaient l’Ancien Testament rempli de prophéties sur Sa venue, jusqu’à la ville où Il devait naître.

Mais non, ils portaient une grande attention au ciel pour déterminer s’il ferait beau le lendemain, tout en rejetant le fait que Dieu Lui-même en la personne de Jésus leur Sauveur était parmi eux. Aujourd’hui, nous sommes encore plus préoccupés par la température avec les différents gadgets des météorologues. Ajoutez à cela l’armée grandissante des prédicateurs de la fin des temps, et surtout de l’avènement d’un hiver nucléaire, de la surpopulation, de la pollution, sans oublier une éventuelle attaque d’extra-terrestres de l’espace. Et nous cherchons encore des « signes des temps ». Oui les hommes continuent à ignorer les preuves de la science et des Écritures qu’un Créateur et Sauveur est toujours en contrôle et que ce sera Lui qui règnera.

Ils ignorent que Jésus-Christ va revenir bientôt pour accomplir Son grand but de la création et de la rédemption. Une liste des signes prendrait plusieurs pages pour tout les noter. Un signe très évident est l’augmentation de la connaissance prédite par le prophète Daniel. L’ange de l’Éternel lui dit : « En ce temps-là, se lèvera Micaël, le grand chef, qui tient ferme pour les enfants de ton peuple ; et ce sera un temps de détresse tel qu’il n’y en a point eu depuis qu’il existe des nations, jusqu’à ce temps-là. En ce temps-là, ton peuple échappera, savoir quiconque sera trouvé inscrit dans le livre. Et plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour l’opprobre et une infamie éternelle. Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité. Et toi, Daniel, cache ces paroles et scelle ce livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs le parcourront et la connaissance augmentera » (Daniel 12:1-4).

Un autre signe sera la grande apostasie accomplie par les faux prophètes qui fermeront l’oreille à la vérité et se tourneront vers des fables (2 Timothée 4:4). La multitude des gens seront séduits par un enlèvement devant survenir soi-disant sept années avant la grande tribulation et ils se tourneront vers les prédicateurs qui leur vendront les informations pour s’en sortir. Selon eux, ils s’en vont tous au ciel, alors que Jésus avait bien déclaré : « Personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Pourtant, les humains rejettent les Paroles de Jésus pour s’attacher aux paroles écrites par des hommes se disant des ministres de Christ. Hypocrites, leur dit Jésus, alors qu’ils rejettent les Paroles de Christ tout en croyant être Ses véritables ministres.

Dans Matthieu 16:26, Jésus leur pose la question : « Car que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? Ou que donnerait l’homme en échange de son âme ? » Dans ces temps où le matériel compte pour tout, plusieurs individus sont devenus tellement préoccupés par leurs investissements, leurs gains en capital, leurs états de pertes et profits et leurs entrées de fonds, que ça n’en finit plus. Ce n’est rien de nouveau. La prévalence de convoitise en affaires est tellement mondiale, sous toutes les formes, que Dieu fut obligé d’y placer une prohibition dans les Dix Commandements.

Jésus a posé cette question aux riches, un jour, pour leur démontrer que toute la richesse du monde ne pouvait sauver une seule âme. Pourtant, les hommes sont prêts à sacrifier leurs âmes dans la poursuite de leurs richesses. Est-ce un bon investissement ? Simplement poser la question, c’est lui répondre. Gagner de l’argent est bon, s’il est acquis de façon honorable avec la volonté de Dieu. Mais convoiter des richesses pour en accumuler le plus possible est de la pure folie. Dans Proverbes 13:7, nous apprenons que : « Tel se fait riche qui n’a rien du tout ; et tel se fait pauvre qui a de grands biens. » La véritable mesure du chrétien est gardée au ciel.

Le chrétien doit venir vers Dieu les mains vides et espérer recevoir les dons de Christ, basés sur Ses vrais richesses. « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches » (2 Corinthiens 8:9). Il est mort pour nous afin que nous puissions vivre par Lui. Alors, lorsque notre compte d’épargne au ciel sera établi, c’est alors que nous comprendrons Son précieux conseil dans Matthieu 6:19-21 qui dit : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. »

Les signes des temps ne nous annoncent rien de bon dans le monde, alors que l’écriture est déjà sur les murs, que tout va s’écrouler soudainement comme dans le temps de Belschatsar. La révolution est partout, les lois des pays ne sont plus respectées. Le terrorisme fait éclater des gouvernements, les préparant à l’avènement de la Bête politique qui aura toutes les « solutions » pour mieux diriger par le moyen d’un seul gouvernement mondial. Mais nous savons que ce système ne marchera pas non plus. Le seul Roi que nous attendons est le Christ, lorsqu’Il reviendra pour S’emparer de tous les gouvernements du monde entier, en nous apportant enfin une paix qui durera mille ans, dans un gouvernement qui sera sans fin.




D.321 – N’allez pas à Guilgal


guilgal

Par Joseph Sakala

Dans Amos 5:5, nous lisons : « …n’allez pas à Guilgal … Car Guilgal s’en ira en exil. » Guilgal était l’endroit des nouveaux débuts. Beaucoup de choses ont eu lieu à cet emplacement. Dans Josué 4:3, Dieu dit à Josué : « Et commandez-leur en disant : Prenez d’ici, du milieu du Jourdain, du lieu où les sacrificateurs se sont arrêtés de pied ferme, douze pierres que vous emporterez avec vous et que vous poserez au lieu où vous passerez cette nuit. » Car tout le peuple qui sortit était circoncis ; mais on n’avait circoncis aucun de ceux qui étaient nés au désert, en chemin, après être sortis d’Égypte. Dans Josué 5:10-12, nous découvrons que : « les enfants d’Israël campèrent à Guilgal, et ils célébrèrent la Pâque le quatorzième jour du mois, sur le soir, dans les campagnes de Jéricho. Et ils mangèrent du blé du pays, le lendemain de la Pâque, des pains sans levain et du grain rôti en ce même jour. Et la manne cessa le lendemain, quand ils mangèrent du blé du pays ; et les enfants d’Israël n’eurent plus de manne, mais ils mangèrent, cette année-là, des produits de la terre de Canaan. »

Et lors de la bataille contre les Amoréens : « les gens de Gabaon envoyèrent dire à Josué, au camp de Guilgal : N’abandonne point tes serviteurs ; monte vers nous promptement ; délivre-nous, et donne-nous du secours ; car tous les rois des Amoréens, qui habitent la montagne, se sont assemblés contre nous. Josué monta donc de Guilgal, et avec lui tout le peuple propre à la guerre, et tous les hommes forts et vaillants. Et l’Éternel dit à Josué : Ne les crains point, car je les ai livrés entre tes mains, et aucun d’eux ne subsistera devant toi » (Josué 10:6-8). Ce fut une bataille étonnante car : « le soleil s’arrêta, et la lune aussi, jusqu’à ce que la nation se fût vengée de ses ennemis. Cela n’est-il pas écrit dans le livre du Juste ? Le soleil s’arrêta au milieu des cieux, et ne se hâta point de se coucher, environ un jour entier. Il n’y a point eu de jour comme celui-là, ni avant ni après, où l’Éternel ait exaucé la voix d’un homme ; car l’Éternel combattait pour Israël. Et Josué, et tout Israël avec lui, retourna au camp, à Guilgal » (Josué 10:13-15).

Lors de la bataille de Mérom : « Tous ces rois se réunirent et vinrent camper ensemble près des eaux de Mérom, pour combattre contre Israël. Mais l’Éternel dit à Josué : Ne les crains point ; car demain, environ ce temps-ci, je les livrerai tous blessés à mort devant Israël ; tu couperas les jarrets à leurs chevaux, et tu brûleras leurs chars au feu. Josué, avec tous ses gens de guerre, vint donc subitement contre eux, près des eaux de Mérom, et ils tombèrent sur eux ; et l’Éternel les livra entre les mains d’Israël ; ils les battirent et les poursuivirent jusqu’à Sidon la grande, et jusqu’à Misrephoth-Maïm, et jusqu’à la vallée de Mitspa, vers l’orient ; ils les battirent au point de n’en laisser échapper aucun » (Josué 11:5-8).

Saül, le premier roi d’Israël, fut couronné à Guilgal. « Et tout le peuple s’en alla à Guilgal ; et là ils établirent Saül pour roi, devant l’Éternel, à Guilgal, et ils y offrirent des sacrifices de prospérités, devant l’Éternel. Et Saül et tous les hommes d’Israël s’y réjouirent beaucoup » (1 Samuel 11:15). Mais avec le temps, les activités à Guilgal ont commencé a obscurcir la Parole de Dieu. Saül a fait un compromis avec le sacrifice à Guilgal pour tenter de se gagner la bénédiction de Dieu. Son désir de recevoir une faveur politique a résulté en désobéissance directe à Dieu. Un zèle pour réaliser une action paraissant juste à ses propres yeux, mais sans obéir à Dieu, peut résulter en échec.

Quand une action physique se substitue à la sainteté, l’individu commence à justifier l’occurrence de son activité. Il doit faire preuve de beaucoup d’enthousiasme pour préserver à la dédicace de son activité une cause spirituelle qui semble égale à la sainteté. Dans plusieurs cas, la conservation d’un événement mémorable dépasse même la vérité biblique. Regardons de près comment l’adoration de la Mère de Jésus, dans une grande religion, a complètement fait oublier la naissance d’un Sauveur pour l’humanité. On adore Sa naissance, mais, en quelque part, l’adoration de la mère a remplacé l’adoration du Sauveur.

Nous n’avons pas besoin des activités à Guilgal, autant que nous avons besoin de vivre en Christ, car Jésus Lui-même nous déclare : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:1-5).

Dans Amos 5:5, nous lisons : « Et ne cherchez pas Béthel, n’allez pas à Guilgal, ne passez pas à Béer-Shéba. Car Guilgal s’en ira en exil, et Béthel sera réduit à rien. » Béer-Shéba est devenue un endroit d’importance dans l’histoire d’Israël. Dans Genèse 21:14-16, nous lisons : « Et Abraham se leva de bon matin, prit du pain et une outre d’eau, et les donna à Agar ; il les mit sur son épaule ; il lui donna aussi l’enfant [Ismaël] et la renvoya. Et elle s’en alla et erra dans le désert de Béer-Shéba. Quand l’eau de l’outre fut épuisée, elle laissa l’enfant sous un des arbrisseaux. Et elle s’en alla, et s’assit vis-à-vis, environ à la distance d’une portée d’arc ; car elle dit : Que je ne voie pas mourir l’enfant. Et elle s’assit vis-à-vis, éleva la voix, et pleura. »

Mais : « Dieu entendit la voix du jeune garçon, et l’ange de Dieu appela des cieux Agar, et lui dit : Qu’as-tu, Agar ? Ne crains point, car Dieu a entendu la voix du jeune garçon, là où il est. Lève-toi, prends le jeune garçon, et tiens-le par la main ; car je ferai de lui une grande nation. Et Dieu lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits d’eau, et elle alla et remplit l’outre d’eau, et donna à boire au jeune garçon. Et Dieu fut avec le jeune garçon, qui devint grand, et habita dans le désert ; et il fut tireur d’arc » (vs 17-20). Et Abraham planta un tamarin à Béer-Shéba et il invoqua là le nom de l’Éternel, le Dieu d’éternité. Ce fut à Béer-Shéba que Dieu à éprouvé Abraham.

Dans Genèse 22:1-5, nous lisons : « Il arriva, après ces choses, que Dieu éprouva Abraham, et il lui dit : Abraham ! et il répondit : Me voici. Et il dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, et va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste, sur une des montagnes que je te dirai. Et Abraham se leva de bon matin, bâta son âne, prit deux de ses serviteurs avec lui, et Isaac son fils ; il fendit du bois pour l’holocauste ; puis il partit et s’en alla vers le lieu que Dieu lui avait dit. Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit le lieu de loin. Et Abraham dit à ses serviteurs : Demeurez ici avec l’âne. Moi et l’enfant nous irons jusque-là, et nous adorerons ; puis nous reviendrons vers vous. »

Béer-Shéba est devenue un endroit saillant pour Israël. C’est là qu’Isaac a fait une alliance avec les Philistins, a réparé le puits et a vécu pendant plusieurs années. « Et Isaac creusa de nouveau les puits d’eau qu’on avait creusés du temps d’Abraham, son père, et que les Philistins avaient bouchés après la mort d’Abraham ; et il leur donna les mêmes noms que leur avait donnés son père. Et les serviteurs d’Isaac creusèrent dans la vallée, et y trouvèrent un puits d’eau vive. Mais les bergers de Guérar se querellèrent avec les bergers d’Isaac, en disant : L’eau est à nous ; et il appela le puits : Esek (contestation), parce qu’ils avaient contesté avec lui. Ensuite ils creusèrent un autre puits, pour lequel ils se querellèrent encore; et il l’appela : Sitna (opposition) » (Genèse 26:18-21).

« Alors il partit de là et creusa un autre puits, pour lequel ils ne disputèrent point ; et il l’appela : Rehoboth (largeurs), et dit : C’est que l’Éternel nous a maintenant mis au large, et nous fructifierons dans le pays. Et de là il monta à Béer-Shéba. Et l’Éternel lui apparut cette nuit-là, et lui dit : Je suis le Dieu d’Abraham, ton père ; ne crains point, car je suis avec toi ; et je te bénirai, et je multiplierai ta postérité, à cause d’Abraham, mon serviteur. Alors il bâtit là un autel, et invoqua le nom de l’Éternel, et dressa là sa tente ; et les serviteurs d’Isaac y creusèrent un puits » (Genèse 26:22-25). Historiquement, Béer-Shéba est reconnue pour ses alliances politiques, confirmées entre Israël et les nations des alentours.

À Béer-Shéba, la vérité est devenue synonyme de tradition. On substituait la sagesse de Dieu avec les traditions des hommes. Un peu comme dans Marc 7:3-5 où : « les pharisiens et tous les Juifs ne mangent point sans se laver les mains jusqu’au coude, gardant en cela la tradition des anciens ; et lorsqu’ils reviennent des places publiques, ils ne mangent point non plus sans s’être lavés. Il y a aussi beaucoup d’autres choses qu’ils ont reçues pour les observer, comme de laver les coupes, les pots, les vaisseaux d’airain et les lits. Là-dessus les pharisiens et les scribes lui demandèrent : D’où vient que tes disciples ne suivent pas la tradition des anciens, et qu’ils prennent leur repas sans se laver les mains ? »

C’est alors que Jésus les reprit fortement en disant : « Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de moi. Mais c’est en vain qu’ils m’honorent, enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. Car, en abandonnant le commandement de Dieu, vous observez la tradition des hommes, lavant les pots et les coupes, et faisant beaucoup d’autres choses semblables. Il leur dit aussi : Vous annulez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition ; car Moïse a dit : Honore ton père et ta mère ; et que celui qui maudira son père ou sa mère soit puni de mort ; mais vous, vous ajoutez : A moins qu’il n’ait dit à son père ou à sa mère : Tout ce dont je pourrais t’assister est corban, c’est-à-dire, un don consacré à Dieu. Et vous ne lui permettez plus de rien faire pour son père ou pour sa mère ; anéantissant la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie ; et vous faites beaucoup d’autres choses semblables » (Marc 7:6-13).

Paul se sert de cette exemple pour nous dire carrément : « Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. Et vous avez toute plénitude en lui, qui est le chef de toute principauté et puissance » (Colossiens 2:8-10). Car la vérité peut devenir très dangereuse pour ceux qui la méprisent par leurs traditions.

Dieu regarde devant Lui et non derrière. Les endroits historiques pour nous, sont des leçons et non des lois. Dieu exige l’obéissance présente et non des énergies passées. Des victoires passées doivent être des occasions de louange, non des modèles à répéter par tradition. Dieu demande la vérité et refuse les compromis. Des négociations dirigées avec succès doivent nous servir de directives et non de doctrines. Alors, dans Amos 5:14-15, Dieu déclare : « Cherchez le bien et non le mal, afin que vous viviez, et qu’ainsi l’Éternel, le Dieu des armées, soit avec vous, comme vous le dites. Haïssez le mal, et aimez le bien ; maintenez la justice dans le conseil. Peut-être l’Éternel, le Dieu des armées, aura-t-il pitié des restes de Joseph. »

Dieu nous a établis des signes à surveiller, pas des spéculations à imaginer. Certains individus sont tellement certains de pouvoir lire dans la Bible la date exacte du retour de Christ qu’ils oublient carrément où Jésus a déclaré à Ses disciples : « Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, non pas même les anges du ciel, mais mon Père seul. » Mais Dieu nous a laissés des signes pour les saisons, pour les jours et pour les années.

Dans Genèse 1:14-15, nous lisons : « Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. » Le secret du temps est incompréhensible. Tout le monde semble connaître ce que le temps veut dire, mais personne ne peut définir le temps. Nous pouvons nous plaindre parce le temps va trop vite ou trop lentement, mais le temps ne va nulle part. Par contre, le temps ne demeure pas immobile non plus. Au moins, nous pouvons en mesurer les intervalles — secondes, heures, jours, années, siècles etc. Dieu nous l’a accordé à cause de Son gracieux raisonnement pour nous organiser, car, pour Lui, le temps est toujours au présent.

Il n’était pas un horloger aveugle, comme l’accusent certains évolutionnistes. Dieu a vraiment créé le temps, comme nous voyons « au commencement ». Ensuite, Dieu établit le soleil et la lune, et Il a fait la terre ronde, mesurant ainsi la possibilité du temps en « jours ». Dieu a aussi établi le calcul d’une année. Ensuite, Il a placé la terre de façon à pouvoir mesurer les saisons. De cette façon nous, les hommes, avons pu en subdiviser et combiner les données pour établir les minutes, les décennies, l’été, l’hiver etc.

Mais qu’en est-il des signes ? Malgré que ce soit une question controversée, certains anciens érudits juifs croyaient que Dieu avait nommé les étoiles selon leurs groupes, comme pour nous dire : « Levez les yeux en haut, et regardez : qui a créé ces choses ? C’est lui qui fait sortir en ordre leur armée, et qui les appelle toutes par leur nom ; telle est la grandeur de son pouvoir et de sa force puissante, que pas une ne manque à lui obéir » (Esaïe 40:26).

« Peux-tu resserrer les liens des Pléiades, ou détacher les chaînes d’Orion ? Fais-tu sortir en leur temps les signes du zodiaque ? Et conduis-tu la grande Ourse avec ses petits ? Connais-tu les lois du ciel ? Ou disposes-tu de son pouvoir sur la terre ? Élèves-tu ta voix vers la nuée, pour que des eaux abondantes te couvrent ? Envoies-tu les éclairs ? Partent-ils, et te disent-ils : Nous voici ? Qui a mis la sagesse dans les nues, qui a donné au météore l’intelligence ? Qui compte les nuages avec sagesse, qui incline les outres des cieux, quand la poussière se délaie et se met en fusion, et que les mottes s’agglomèrent ? » (Job 38:31-38).

Ensuite, Il aurait révélé leur sens prophétique aux patriarches Seth et Énoch afin d’écrire Son grand Plan de la création d’une façon permanente dans les cieux. Si c’était le cas, ce n’est plus nécessaire de la réécrire, car dans Psaume 119:89-91, nous lisons : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent. » Maintenant, cette information nous fut transmise, dans Hébreux 1:1-2, par : « Dieu, ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde. »

Et cette Parole ne passera point, comme nous le voyons dans Matthieu 24:35, où Jésus déclare : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » Mais Jésus a dit à Ses disciples : « Soyez remplis du Saint-Esprit. » Ils devaient regarder en avant sans retourner en arrière dans leur mission. Et Paul aussi leur donne cette instruction, dans Éphésiens 5:17-21 : « C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. Ne vous enivrez point de vin, qui mène au dérèglement ; mais soyez remplis de l’Esprit ; entretenez-vous ensemble par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre cœur au Seigneur ; rendez grâces toujours pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. »

Une personne ne peut pas être remplie du Saint-Esprit, se laisser guider par Lui et vivre dans le dérèglement. Ce serait un non-sens, car être guidé par le Saint-Esprit n’est pas une expérience unique vécue dans un stade olympique. Elle devrait être une expérience continuelle, avec Dieu en contrôle de nos pensées et de nos actions. En pratique, cependant, c’est une expérience répétitive puisque très peu de véritables chrétiens la ressentent d’une façon continuelle. Comment un individu peut-il vivre une telle habitude, et quelle est la preuve que c’est vrai ? Être guidé par le Saint-Esprit veut dire être soumis entièrement à Lui et ne pas se laisser contrôler par aucun autre. Cela veut également dire croire et obéir à la Parole inspirée, se soumettant consciemment, aussi souvent que cela est nécessaire.

Jésus a promis que : « quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par Lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir » (Jean 16:13). Il faut noter ici qu’être rempli du Saint-Esprit ne veut pas dire que la personne est nécessairement marquée par un sentiment d’extase ou par une expérience particulière, comme se rouler par terre dans une assemblée. La véritable preuve est dans sa vie personnelle, manifestée dans les caractéristiques telles que décrites dans le contexte des versets se référant au Saint-Esprit. Dans notre texte, nous découvrons que : « C’est lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Encore un peu de temps et vous ne me verrez plus ; et de nouveau, un peu après, vous me verrez, parce que je m’en vais au Père » (Jean 16:14-16).

Pour annoncer cette vérité, Jésus ne S’est pas roulé par terre. Néanmoins : « quelques-uns de ses disciples se dirent les uns aux autres : Qu’est-ce qu’il nous dit : Dans peu de temps vous ne me verrez plus, et : De nouveau, un peu après, vous me verrez ; et : Parce que je m’en vais au Père ? Ils disaient donc : Qu’est-ce qu’il dit : Dans peu de temps ? Nous ne savons ce qu’il dit. Jésus donc, connaissant qu’ils voulaient l’interroger, leur dit : Vous vous interrogez les uns les autres sur ce que j’ai dit : Dans peu de temps vous ne me verrez plus ; et de nouveau, un peu après, vous me verrez. En vérité, en vérité je vous dis, que vous pleurerez, et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira ; vous serez dans la tristesse ; mais votre tristesse sera changée en joie » (Jean 16:17-20). Parce que le Saint-Esprit règlera tout cela.

C’est pourtant ce qui est arrivé après le Jour de la Pentecôte, lorsque les disciples ont vraiment compris en voyant le Saint-Esprit agissant en eux, comme nous pouvons le constater dans les témoignages rendus par les disciples pour Dieu. Dans Actes 4:29-31, nous lisons : « Et maintenant, Seigneur, considère leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer Ta Parole avec une pleine hardiesse ; en étendant ta main, afin qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des merveilles par le nom de ton saint Fils Jésus. Lorsqu’ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec hardiesse. »

Lors d’une autre occasion, Élymas, le magicien, voulait empêcher Paul de prêcher. « Mais Saul, qui est aussi appelé Paul, rempli du Saint-Esprit, et ayant les yeux fixés sur lui, dit : O toi, qui es plein de toute fraude et de toute méchanceté, fils du diable, ennemi de toute justice, ne cesseras-tu point de pervertir les voies droites du Seigneur ? Et voici, dès maintenant la main du Seigneur est sur toi, et tu seras aveugle, et tu ne verras point le soleil, pour un temps. Et à l’instant, l’obscurité et les ténèbres tombèrent sur lui ; et tournant çà et là, il cherchait un guide » (Actes 13:9-11).

La Parole de Dieu subsiste à jamais. Dans Psaume 119:88-91, il est écrit : « Fais-moi revivre selon ta bonté, et je garderai la loi de ta bouche. O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent. » Ceci est le verset central du plus long chapitre du plus long livre de la Bible, et il est sûrement un des plus grands versets des Écritures. Il nous annonce la merveilleuse nouvelle que la Parole de Dieu a existé depuis l’éternité et continuera de toujours exister dans l’avenir. C’était éternellement fixé dans l’Esprit de Dieu, avant même de créer le monde et dévoilé graduellement par Dieu, ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes.

D’autres versets du Psaume 119 nous dévoilent l’éternelle conformité de Sa Parole. Dans Psaume 119:144, nous lisons : « Tes témoignages ne sont que justice à toujours ; donne-m’en l’intelligence, afin que je vive ! » Et, au verset 152 : « Dès longtemps je sais par tes témoignages, que tu les as établis pour toujours. » Et, aux versets.159 et 160, le roi David Lui témoigne : « Considère que j’aime tes commandements ; Éternel, fais-moi revivre selon ta bonté ! Le fondement de ta parole est la vérité, et toutes les lois de ta justice sont éternelles. » Et, dans Esaïe 40:8, nous voyons cette magnifique constatation : « L’herbe sèche, la fleur tombe, mais la Parole de notre Dieu demeure éternellement ! »

Ce contraste est amplifié par l’apôtre Pierre, lorsqu’il nous déclare : « Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la Parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. Car toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche, et sa fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:23-25). Pour garantir cette grande vérité, au-delà de tout questionnement, Jésus Lui-même a fait ce constat merveilleux : « Le ciel et la terre passeront, mais Mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35). Et, dans Matthieu 5:18 : « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. »

L’univers entier est littéralement en dégradation, se dirigeant vers une mort certaine, avec une seule exception. « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:1-5). Laissons ceux qui sont attachés à leurs traditions. Nous sommes attachés à La Parole de Dieu et à Ses promesses, car elles sont éternelles, immuables et certaines.




D.320 – Le seul fondement, c’est Christ

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fondation

Par Joseph Sakala

Chez les milliers de religions dans le monde, chacune a son fondement. La plupart d’entre elles, même si elles se cachent derrière une façade louant Dieu comme Fondateur, finissent par dévoiler leur véritable appartenance par les fruits qu’elles produisent. Paul va cependant directement au cœur du problème en nous dévoilant ceci : « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3:11). Le seul vrai et durable fondement, que ce soit dans une institution chrétienne ou dans une vie individuelle chrétienne, se trouve en Jésus-Christ.

Parce que : « si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense » (1 Corinthiens 3:12-14). Il est vital alors pour le chrétien de bâtir sur la fondation que Jésus Lui-même a posée, car elle devient essentielle pour sa permanence. Premièrement, il faut reconnaître que : « C’est toi, Seigneur, qui as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains » (Hébreux 1:10). Il est le Créateur de toutes choses, alors Il est Seigneur sur tout.

En second lieu, il nous faut reconnaître que nous avons été rachetés par le sacrifice de notre Sauveur. Pierre nous dit : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous » (1 Pierre 1:18-20). Notez que le sacrifice de rédemption pour nos péchés avait déjà été prédestiné avant la création du monde.

Finalement, en troisième lieu, il y a la Parole de Dieu qui demeure comme la fondation de toute chose depuis la création et la rédemption. Beaucoup de gens croyaient en Jésus le Seigneur, mais refusaient d’agir selon Ses instructions. Alors, Jésus leur dit : « Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? Je vous montrerai à qui ressemble tout homme qui vient à moi et qui écoute mes paroles, et qui les met en pratique. ll est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc » (Luc 6:46-48).

Le Seigneur Jésus est la véritable fondation, car Lui seul a posé cette fondation. Il a créé toutes choses, Il a versé Son sang pour payer la rançon de la rédemption et Sa Parole écrite, par Son Saint-Esprit, nous révèle tout ce que nous avons besoin pour bâtir une belle vie chrétienne dans Son ministère. Aucune autre fondation ne peut durer puisque : « Quand les fondements sont renversés, le juste, que fera-t-il ? L’Éternel est dans le temple de sa sainteté ; l’Éternel a son trône dans les cieux. Ses yeux contemplent, ses paupières sondent les fils des hommes. L’Éternel sonde le juste ; mais son âme hait le méchant et celui qui aime la violence. Il fera pleuvoir sur les méchants des filets, du feu et du soufre, et le vent embrasé sera leur partage. Car l’Éternel juste aime la justice ; les hommes droits contempleront sa face » (Psaume 11:3-7). Il faut comprendre ces choses pour ne pas souffrir d’entropie spirituelle.

Si votre fondement n’est pas Christ, où allez-vous vous tourner pour avoir une réponse ? Vers le monde ? Paul dit aux Corinthiens : « Je le dis à votre honte. N’y a-t-il donc point de sages parmi vous, pas même un seul, qui puisse juger entre ses frères ? Mais un frère a un procès avec un autre, et cela devant les infidèles ! C’est déjà un défaut parmi vous, d’avoir des procès les uns avec les autres. Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt qu’on vous fasse tort ? Pourquoi ne supportez-vous pas plutôt du dommage ? Mais c’est vous-mêmes qui faites du tort, et vous causez du dommage, et même à vos frères ! Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? » (1 Corinthiens 6:5-9). Le mot honte vient du grec entropê qui veut aussi dire « inversion » ou « se tourner vers l’intérieur ».

Le seul autre endroit où ce mot est utilisé se trouve dans 1 Corinthiens 15:34 où Paul leur dit : « Sortez de votre ivresse, pour vivre justement, et ne péchez point ; car quelques-uns sont sans la connaissance de Dieu ; je le dis à votre honte. » Cette situation de honte est associée aux chrétiens qui provoquaient des controverses entre eux et allaient vers des juges païens. Dans l’Église, certains se disputaient même sur la résurrection et avec quel corps on ressusciterait. Alors, dans 1 Corinthiens 15:35-38, Paul déclare : « Mais quelqu’un dira : Comment les morts ressuscitent-ils ? Avec quel corps viennent-ils ? Insensé, ce que tu sèmes ne prend point vie, s’il ne meurt auparavant. Et quant à ce que tu sèmes, tu ne sèmes pas le même corps qui doit naître, mais le grain nu, comme il se rencontre, de blé, ou de quelque autre semence. Mais Dieu lui donne un corps comme il veut, et à chaque semence le corps qui lui est propre. » Au lieu de se tourner vers la sagesse de Dieu, ces chrétiens peut-être désordonnés se tournaient vers la sagesse du monde pour régler leurs problèmes spirituels, et ce comportement inversé n’amenait rien d’autre que la confusion spirituelle.

Le mot « entropie », dans son sens scientifique moderne, vient essentiellement du même mot grec. En science, « entropie » est une mesure de désordre dans un système quelconque. La loi universelle de l’entropie veut que tout système a tendance à se désagréger en désordre ou confusion, s’il est laissé à lui-même. Cette tendance ne pourrait être renversée que par une puissance hors du système, qui en prendrait la commande en ajoutant de l’énergie. Cette loi universelle scientifique a un parallèle étonnant avec le domaine spirituel. Cela veut dire qu’une personne qui se tourne vers l’intérieur, vers sa propre puissance, cherchant une source inefficace, finira inévitablement par se détériorer dans une confusion spirituelle. Mais lorsque Christ entre dans sa vie, cet individu devient une nouvelle création en Christ.

C’est ce que Paul nous explique quand il dit : « C’est pourquoi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi. Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:16-17). Par l’intermédiaire de Son Saint-Esprit et au travers des Saintes Écritures : « sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). La loi de l’entropie spirituelle se transforme alors en vie : « Parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort, » nous dit Paul, dans Romains 8:2.

C’est ainsi que Jésus a appelé Simon Pierre par la pêche : « Car la frayeur l’avait saisi, et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche des poissons qu’ils avaient faite ; de même que Jacques et Jean, fils de Zébédée, qui étaient compagnons de Simon. Et Jésus dit à Simon : N’aie point de peur ; désormais tu seras pêcheur d’hommes vivants. Et ayant ramené leurs barques à bord, ils abandonnèrent tout et le suivirent » (Luc 5:9-11). Peut-être que nous ne saisissons pas entièrement que les disciples ont tout abandonné pour suivre Jésus. Cette action implique deux aspects : ils ont laissé derrière eux leur vie passée en se séparant d’elle et ont placé toute leur loyauté ailleurs, en Jésus.

L’apôtre Paul utilise le mot « séparer » dans un contexte différent, mais qui veut dire la même chose, en parlant du mariage. Regardons ensemble ses paroles : « Quant à ceux qui sont mariés, je leur prescris (non pas moi toutefois, mais le Seigneur) que la femme ne se sépare pas de son mari ; (et si elle se sépare, qu’elle demeure sans se remarier, ou qu’elle se réconcilie avec son mari) et que le mari ne quitte point sa femme. Mais je dis aux autres (moi et non le Seigneur): Si quelque frère a une femme incrédule, et qui consente à demeurer avec lui, qu’il ne la quitte point ; et si quelque femme a un mari incrédule, et qui consente à demeurer avec elle, qu’elle ne le quitte point » (1 Corinthiens 7:10-13). Même dans le mariage, la loyauté envers Jésus nous fait réagir et tout tenter pour sauver un mariage.

Alors, les disciples ont tout abandonné afin de suivre Jésus. Pour Pierre, Jacques, Jean et André, ils ont laissé derrière eux leur pêche prospère et, pour Matthieu, une position prestigieuse de collecteur de taxes. Ils ont sûrement délaissé leur position de sécurité, leurs possessions, leurs amis, tout. Jésus pouvait bien dire : « Ainsi quiconque parmi vous ne renonce pas à tout ce qu’il a, ne peut être mon disciple » (Luc 14:33). Ensuite, les disciples devaient restructurer leur vie et leur loyauté sur celles de Christ. Le mot « suivre » implique une unité de but et de direction. Au jeune homme riche, dans Marc 10:21 : « Jésus, jetant les yeux sur lui, l’aima et lui dit : Il te manque une chose : Va, vends tout ce que tu as, et le donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; après cela viens, suis-moi, en te chargeant de la croix. » Son problème était qu’il convoitait l’argent.

Or, regardez la réaction du jeune homme : « Mais affligé de cette parole, il s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. Alors Jésus, regardant autour de lui, dit à ses disciples : Qu’il est difficile que ceux qui ont des richesses entrent dans le royaume de Dieu ! Et ses disciples furent étonnés de ce discours. Mais Jésus, reprenant la parole, leur dit : Mes enfants, qu’il est difficile à ceux qui se confient dans les richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! » (Marc 10:22-24). Ce fut le contraire avec le choix de Ses disciples : « Alors Pierre, prenant la parole, lui dit : Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi ; que nous arrivera-t-il donc ? Et Jésus leur dit : Je vous dis en vérité, à vous qui m’avez suivi, que lorsque le Fils de l’homme sera assis sur le trône de sa gloire, dans le renouvellement qui doit arriver, vous aussi serez assis sur douze trônes, jugeant les douze tribus d’Israël. Et quiconque aura quitté des maisons, ou des frères, ou des sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou des champs, à cause de mon nom, en recevra cent fois autant, et héritera la vie éternelle. Mais plusieurs des premiers seront les derniers ; et plusieurs des derniers seront les premiers » (Matthieu 19:27-30). Voilà la récompense qui attend ceux qui abandonnent leur vie passée afin de suivre Christ.

Néanmoins, avant de suivre Jésus, Dieu a tout d’abord annoncé la rédemption à ceux qu’Il appellerait. Cette rédemption fut annoncée depuis très longtemps : « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon » (Genèse 3:14-15). Lorsqu’Adam et Ève se sont rebellés contre Dieu, c’est alors que Dieu a prononcé une malédiction sur la terre entière : « Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:16-19).

À partir de cet instant-là, tout a commencé à mourir, mais au même moment, Dieu a promis un Rédempteur qui mettrait de l’ordre dans tout cela. L’humanité fut donc soumise à la mort et à l’humiliation. Mais Dieu a promis un Rédempteur qui descendrait du ciel. Et lorsqu’Il mourrait dans un jugement, Il vaincrait la mort et nous apporterait le repos et la paix éternels. Comment ? « Ayant donc, frères, la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus » (Hébreux 10:19). Dans l’ancien tabernacle, seul le souverain sacrificateur avait le droit d’entrer dans le Saint des saints, une fois par année, pour couvrir les péchés du peuple. Ce lieu saint était séparé du reste par un gros voile. Quand Christ est mort par Son parfait Sacrifice : « En même temps, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps de saints qui étaient morts, ressuscitèrent » (Matthieu 27:51-52).

Cet événement miraculeux du voile du temple qui se déchira en deux du haut jusqu’en bas nous annonçait la merveilleuse nouvelle que nous avons depuis ce temps un accès direct à Dieu : « Ayant donc, frères, la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus, chemin nouveau et vivant, qu’il nous a frayé à travers le voile, c’est-à-dire à travers sa chair ; et ayant un grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu » (Hébreux 10:19-21). Ainsi, nous n’avons plus besoin de passer par les prêtres, les ministres et les sacrifices d’animaux pour venir à Dieu. Nous pouvons entrer directement dans le Saint des saints par le sang de Christ. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15-16).

Nous pouvons en toute confiance témoigner pour Christ. « Et les apôtres rendaient témoignage, avec beaucoup de force, de la résurrection du Seigneur Jésus; et une grande grâce était sur eux tous. » (Actes 4:33). Tout comme les apôtres, nous aussi devons témoigner : « Selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:11-12). Cependant, il faut un changement du comportement et de l’attitude du chrétien. Un nouveau converti, étant baptisé et croissant dans une nouvelle vie, se doit de faire un changement et surmonter son comportement antérieur.

Le problème, c’est que la religion signifie différentes choses pour différentes personnes. Pour la plupart, c’est un nouveau nom sur la liste de membres de l’église, une association religieuse superficielle nécessaire au maintien de liens sociaux et d’une certaine tranquillité d’esprit. Les membres ne se rencontrent pas régulièrement ; pour certains, juste une fois ou deux par mois leur donne un sentiment de sécurité. Pourtant, c’est un faux sentiment d’appartenance. À l’autre extrême se trouvent les « amateurs religieux » qui se déplacent d’église en église en permanence pour étudier et apprendre des choses nouvelles, et toujours dans l’espérance de rencontrer une église qui a des croyances plus proches des leurs.

« Étudiant » toujours en fonction de leurs intérêts, ils s’opposent à l’idée d’être « enseignés » par une église qui pourrait comprendre plus de vérités que ce qu’ils ont maintenant. Alors, ils ne sont pas gênés de prêcher aux prédicateurs et sentent qu’ils sont liés au ciel pour leurs efforts. D’autres familles ont pour règle stricte que la religion et la politique ne doivent jamais être discutées lors des réunions de famille. Cela dans le but d’empêcher les réunions de famille agréables de se transformer en argumentations excitées où un membre essaierait de « convertir » les autres à sa façon de penser. Mais où est la vérité dans tout cela ? Considérez Jean 17:17 : « Ta parole est vérité. » Il n’est pas surprenant, que beaucoup aiment utiliser la Bible, pour tenter de prouver leurs points.

Il est fréquent de voir des gens « choisir » les parties de la Bible qui semblent soutenir leurs idées, tout en ignorant d’autres parties qui, si honnêtement examinées, sauraient prouver qu’ils ont tort. Toutefois, nous voyons que certains sont prêts à trafiquer même la Bible pour répondre à leurs idées préconçues. Du « nivellement par le bas » ! Mais au lieu de changer de Bible pour répondre à nos attentes, nous devrions être prêts à nous changer nous-mêmes pour nous conformer à la Parole de Dieu, lorsque nous sommes prêts à accepter que Dieu a un plan pour tout être humain, qui consiste à la fois à le changer et à lui amener les preuves pour l’aider dans ce changement.

L’apôtre Paul se retrouva face à un besoin de changement. Il avait reconnu la nécessité de lutter contre sa nature humaine. « En effet, nous savons que la loi est spirituelle ; mais moi je suis charnel, vendu au péché. Car je n’approuve point ce que je fais, je ne fais point ce que je veux, mais je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne. Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir. Car je ne fais pas le bien que je veux ; mais je fais le mal que je ne veux pas faire. Que si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc cette loi en moi ; c’est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres » (Romains 7:14-23).

Finalement, Paul déclare : « Misérable homme que je suis ! qui me délivrera de ce fardeau de mort ? » (Romains 7:24). Seul, il ne pouvait pas le faire. Mais il s’est retrouvé immédiatement, au verset 25, lorsqu’il a saisi sa réponse et dit : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché. » Paul avait compris, comme tous ceux qui veulent mettre en valeur la Bible qui est une source inépuisable de bons arguments.

Le monde actuel croit de moins en moins au véritable Dieu, Créateur de toutes choses. L’esprit des gens est envahi par toutes sortes d’activités, sauf par la splendeur et la magnificence de ce Dieu d’amour. Mais comme les humains ne peuvent vivre sans un dieu, ils se sont créés des dieux à leur image et à leur ressemblance. Nous n’avons qu’à observer ce qui se passe dans le monde pour constater quelle grande confusion ces dieux populaires ont réalisée pour l’humanité. Cependant, le temps approche où tous les humains diront : « Racontez Sa gloire parmi les nations, Ses merveilles parmi tous les peuples. Car l’Éternel est grand et digne de grandes louanges ; il est redoutable par-dessus tous les dieux. Car tous les dieux des peuples sont des idoles ; mais l’Éternel a fait les cieux. La splendeur et la majesté sont devant lui ; la force et la beauté sont dans Son sanctuaire » (Psaume 96:3-6).

Dans Habakuk 2:18-20, le prophète dit : « A quoi sert l’image taillée, pour que le sculpteur la taille ? A quoi sert l’image de fonte, docteur de mensonge, pour que l’ouvrier qui l’a faite place en elle sa confiance, en fabriquant des idoles muettes ? Malheur à celui qui dit au bois : Réveille-toi ! et à la pierre muette : Lève-toi ! Enseignera-t-elle ? Voici, elle est couverte d’or et d’argent, et il n’y a aucun esprit au-dedans d’elle ! Mais l’Éternel est dans le temple de sa sainteté. Que toute la terre se taise en sa présence ! » Quelle folie chez ceux qui adorent des idoles de bois et de pierre sans vie en elles, même si on les recouvre d’or et d’argent ! Peuvent-elles vivre pour devenir des enseignants ? Même un enfant ne croirait pas cela.

Néanmoins, tel n’est pas le cas chez les professeurs d’université. Dans tous les pays, ces fiers pourvoyeurs de fausse science endoctrinent l’esprit des jeunes avec la croyance absurde que des substances inorganiques peuvent de quelque façon devenir des substances vivantes simples et, éventuellement, s’organiser par une évolution progressive pour finalement devenir sans cesse plus complexes et aboutir enfin aux humains. Ces érudits ne suggèrent aucunement que le bois et la pierre pourraient soudainement devenir humains. Même les anciens idolâtres ne l’ont pas prétendu. Ces érudits croient uniquement que le temps, beaucoup de temps, peut créer la possibilité de développer ces humains à partir de substances simples que même les anciens philosophes ne pouvaient imaginer. Leur notion arrogante débute comme ceci : « Au commencement, il y avait l’hydrogène… »

Mais ils ne se moqueront pas toujours de Dieu. La vie ne peut venir que de ce qui est déjà vivant, Dieu, le Créateur de tout ce qui existe. L’idole en bois du païen est aussi « scientifique » que les modèles évolutionnaires de nos érudits intellectuels modernes. Aucun des deux n’a la prédisposition ni le pouvoir de créer la vie. « Leurs idoles sont de l’argent et de l’or, un ouvrage de mains d’homme. Elles ont une bouche et ne parlent pas ; elles ont des yeux, et ne voient pas. Elles ont des oreilles, et n’entendent pas ; elles ont un nez et ne sentent pas ; des mains, et ne touchent pas ; des pieds, et ne marchent pas ; elles ne rendent aucun son de leur gosier » (Psaume 115:4-7). Et Dieu termine en disant : « Ceux qui les font, et tous ceux qui s’y confient, leur deviendront semblables » (v. 8).

Dieu seul peut créer la vie et peut même faire enseigner les pierres. Job 12:7-9 dit : « Mais interroge donc les bêtes, et elles t’instruiront ; ou les oiseaux des cieux, et ils te l’annonceront ; ou parle à la terre, et elle t’instruira ; et les poissons de la mer te le raconteront. Qui ne sait, parmi tous ces êtres, que la main de Dieu a fait cet univers ? »

À un moment donné, l’apôtre Paul fut obligé de rappeler cela aux chrétiens à Corinthe : « Car, quoiqu’il y en ait, soit dans le ciel, soit sur la terre, qui sont appelés dieux (comme, en effet, il y a plusieurs dieux et plusieurs seigneurs), toutefois, nous n’avons qu’un seul Dieu, le Père, duquel procèdent toutes choses, et nous sommes pour lui ; et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par lequel sont toutes choses, et nous sommes par lui » (1 Corinthiens 8:5-6). Chaque individu a son propre « dieu », même les athées qui façonnent leurs vies selon des principes de leur choix qui, en effet, deviennent leurs « dieux ». Des milliards de personnes adorent d’autres dieux que l’Éternel. Par exemple, les hindous ont d’innombrables dieux à leur portée. Les musulmans, par contre, adorent un seul dieu qu’ils appellent Allah, et qui « a fait les cieux ». La vérité révélée dans la Bible nous indique que c’est par le Fils bien-aimé de Dieu que tout fut créé dans les cieux et sur la terre.

Paul nous déclare ouvertement que c’est Jésus : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le Royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est Lui qui est l’image [visible] du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. [EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS]. Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:13-17). Tandis qu’Allah dément avoir un fils et appelle ceux qui croient autre chose, c’est-à-dire, les chrétiens, des infidèles. Le Coran prétend aussi contenir les paroles inspirées d’Allah. Il révoque également la mort et la résurrection de Christ, et renie que le Fils de Dieu puisse offrir le salut à tous ceux qui croient en Lui. Ces déclarations suffisent amplement à prouver qu’Allah n’est pas le Dieu de la Bible.

Quant à ce qui en est du judaïsme, il y a trop de dieux pour parler de chacun. Quand on pense que cette religion se proclame monothéiste et fait croire à la face du monde qu’elle adore le Dieu de l’Ancien Testament ! Cette religion secrète, qui perpétue carrément la Religion à Mystères de Babylone, rejette ouvertement Jésus-Christ comme étant le Messie attendu et avoue avec réticence qu’elle adore un dieu qui se nomme Lucifer ! Si son dieu n’est pas de bois ou de pierre, c’est tout de même le plus grand ennemi du seul vrai Dieu !

Dans le texte biblique utilisé plus haut, le mot « idoles » veut simplement dire « vanités ». Donc, c’est de la pure vanité de mettre sa foi pour l’éternité dans un faux dieu. Seul le Seigneur Jésus, ayant créé toutes choses et ayant également payé la rançon du péché pour la rédemption du pécheur, peut aussi offrir le salut éternel. « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12). Si les non-chrétiens croient qu’il existe un salut dans un autre nom que celui de Jésus, montrez vos preuves. Les opinions personnelles ne suffisent pas.

Jésus venait d’annoncer à Ses disciples qu’après Sa résurrection Il partirait au ciel vers Son Père, mais pas sans leur faire cette belle promesse, dans  Jean 14:2-4 : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai [futur], vous y soyez aussi. Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. »

Dans 2 Corinthiens 13:12-13, l’apôtre Paul termine sa seconde épître de la façon suivante : « Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Tous les Saints vous saluent. La grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu, et la communication du Saint-Esprit soient avec vous tous ! Amen ! » Cette salutation est unique au christianisme. Et, malgré que bon nombre de groupes prétendent qu’elle nous prouve que Dieu est une trinité, cette salutation n’indique aucunement trois personnes distinctes formant un seul Dieu, mais carrément un seul Dieu Se manifestant de trois façons différentes. D’abord, aucun vrai chrétien ne tenterait de nier que Dieu est le Créateur Suprême de tout ce qui existe, également connu comme étant le Père.

Mais aucun humain n’a jamais vu le Père ! Pourquoi ? Simplement parce que : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité, » nous dit Jésus Lui-même, dans Jean 4:24. Dans Lévitique 19:1-2 : « L’Éternel parla aussi à Moïse, en disant : Parle à toute l’assemblée des enfants d’Israël, et dis-leur : Soyez saints, car Je suis Saint, moi, l’Éternel, votre Dieu. » Donc, si Dieu est Esprit et qu’Il est Saint, n’est-il pas logique de conclure que Dieu est aussi le Saint-Esprit ? Pas deux personnes distinctes, mais un Seul Dieu pouvant Se manifester de deux manières différentes. Et notez bien qu’Il dit « Je suis Saint » et non « Nous sommes Saints ». Mais où est Jésus dans tout cela ?

Toutefois : « Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? » (vs 5-9). Jésus venait de lui confirmer qu’Il était la manifestation physique et visible du Père qui est Esprit et invisible. Donc, simplement dit : celui qui a vu Jésus, a automatiquement vu le Père. Jésus n’était pas une deuxième personne dans une trinité de trois personnes distinctes et séparées, mais bel et bien la manifestation de Dieu Lui-même dans une chair humaine.

C’était la seule façon par laquelle Dieu pouvait verser Son Sang pur et sans tache pour effacer les péchés du monde entier. La trinité est une invention de Satan afin de limiter la famille de Dieu à trois personnes. Tandis que Dieu nous annonce qu’Il est en train de Se former une famille de milliards d’enfants immortels pour hériter de Son univers sous Jésus et l’administrer pendant l’éternité. Dans Hébreux 9:14-17, nous lisons : « Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! C’est pourquoi il est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel. Car où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée ; car c’est en cas de mort qu’un testament devient valable, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur est en vie. »

Notez maintenant, dans Galates 4:6 : « Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! » Si le Saint-Esprit est une personne distincte, alors l’Esprit de Jésus forme une quatrième personne ! Si le salut est confirmé par le baptême, il manque une personne dans Matthieu 28:19 où Jésus a dit : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. » Où est l’Esprit de Jésus dans tout cela ?! Le Jour de la Pentecôte, plusieurs furent touchés par le sermon de Pierre. Alors, dans Actes 2:38 : « Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » C’est curieux qu’on ne se pose pas la question ici à savoir où est le Père. Tous furent baptisés au nom de Jésus-Christ seulement.

Est-ce que Dieu Se manifeste en trois personnes, selon le besoin, tout en demeurant UN, et où le fondement n’est plus Christ ? Pourtant, le seul fondement est Christ, car Jésus : « en détruisant lui-même l’inimitié, il réconciliât avec Dieu, par la croix, les uns et les autres en un seul corps. Et il est venu annoncer la paix, à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près ; car par lui [Jésus] nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. » Assez clair merci ! « Mais le Consolateur, le Saint-Esprit que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites » (Jean 14:26).

En fin de compte, quel est le rôle du Saint-Esprit ? « Lorsque sera venu le Consolateur, que Je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, il rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi [Jésus] dès le commencement » (Jean 15:26-27). Il n’y a qu’un seul Dieu de qui est sorti Jésus (Sauveur) Christ (l’Oint), afin de nous apporter le salut par Son sang versé, et Jésus était l’image du Père sur la terre. Alors, la grâce nous vient du Père par l’amour qu’Il a mis en Christ et le tout est gardé dans une communion du Saint-Esprit. Mais quel est la voie du juste ? Quel est le chemin qui mène à la vie éternelle ? C’est encore Jésus qui nous donne la réponse, dans Jean 14:6, où Jésus dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » Ceux qui vivaient selon l’Ancienne Alliance avaient le même conseil, dans Ésaïe 30:21 : « Et quand vous irez à droite, ou quand vous irez à gauche, vos oreilles entendront derrière vous la voix qui dira : C’est ici le chemin, marchez-y. »

 




D.319 – Le trône de la grâce

 –trone

Par Joseph Sakala

Dans Hébreux 4:14-16, nous découvrons : « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » Notre Seigneur Jésus peut amplement nous aider dans n’importe quelle situation, pour deux raisons. D’abord, en tant que la Parole qui a tout créé, Il peut tout faire. Ensuite, il a solutionné une fois pour toutes le dilemme du péché qui nous séparait de la sainteté de Dieu, en payant Lui-même la rançon pour notre salut.

Pour accomplir cela, Dieu fut obligé de Se faire homme afin, premièrement, qu’Il puisse vaincre les mêmes tentations auxquelles nous succombons. Dieu ne pouvait pas payer le prix pour nos péchés sans qu’Il devienne d’abord un homme. Ensuite, Jésus ne pouvait pas payer la rançon pour nos péchés s’Il avait Lui-même péché. Donc, Il devait être un homme, mais sans péché. Un critère qu’aucun homme ne pouvait satisfaire, car tous ont péché. Alors, Jésus fut tenté en tous points, comme nous. Cela ne voulait pas dire qu’à l’occasion Il avait le goût de succomber au péché. Ceci veut dire que Jésus fut tenté dans des circonstances les plus extrêmes, mais Il n’a jamais eu le goût de pécher. Il fut quand même tenté en toutes choses comme nous le sommes.

Jésus fut testé dans des circonstances extrêmes où les humains ne pouvaient être soumis, mais Il a toujours passé le test. Jésus ne pouvait pas flancher, parce qu’Il était Dieu et ne pouvait pas être tenté par le péché. Jésus n’était pas affligé de notre nature charnelle. Cela est maintenant connu des anges, des démons, et de Satan lui-même. Mais ça n’a pas empêché Satan d’essayer de le tenter. Néanmoins, Christ comprend chacun de nos besoins et Il est toujours capable de nous aider. Donc, allons avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce pour être secourus dans le temps convenable. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:9-10).

Ainsi, n’ayons pas peur de Lui demander Son aide en toute chose. « Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:18). Il est notre Souverain Sacrificateur : « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux » (Hébreux 7:25-26). Et ce d’autant plus que nous vivons dans le monde, dans la chair et avec le diable pour nous tenter.

L’apôtre Jacques nous demande : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse ; mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique » (Jacques 3:13-15). La véritable sagesse vient d’en haut. Elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. La fausse sagesse, par contre, est terrestre, car elle vient du monde et non de Dieu. Elle est animale, parce qu’elle est dirigée par les sens. Elle est aussi  diabolique, car elle nous vient des puissances des ténèbres pour nous tenter. Alors, partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble et toute espèce de mal venant de cette fausse sagesse.

Quant à la sagesse d’en haut, elle porte en elle le fruit de la justice et elle se sème dans la paix pour ceux qui s’adonnent à la paix. La bonne nouvelle est que Dieu Se trouve de notre côté et S’oppose à la fausse sagesse. Donc, Il peut facilement nous mener vers la victoire sur le monde. L’apôtre Jean abonde dans le même sens lorsqu’il nous dit : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:15-17). Ainsi, pour vaincre le monde, nous devons continuellement cultiver l’amour de Dieu dans nos cœurs et dans nos vies.

De la même façon, pour vaincre les désirs de la chair, il faut laisser le Saint-Esprit nous guider : « Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez, » nous dit Paul, dans Galates 5:17. Et, au verset 16, Paul ajoute : « Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. » Nous savons que le but de Satan et de ses démons est de détruire le peuple de Dieu ; alors : « Celui qui commet le péché, est du diable ; car le diable pèche dès le commencement. Or, le Fils de Dieu a paru pour détruire les œuvres du diable » (1 Jean 3:8).

Jésus a assuré la défaite de Satan en payant la rançon du péché pour nous : « Ayant dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles sur cette croix » (Colossiens 2:15). Donc, ne nous inquiétons de rien. « Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs » (1 Timothée 6:8-18).

Alors, le dernier des dix Commandements est possiblement le plus difficile à obéir, puisqu’il nous dit de ne pas convoiter tout ce qui appartient au voisin. « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui soit à ton prochain » (Exode 20:17). Même Jésus a mis Ses disciples en garde contre la convoitise. « Puis il leur dit : Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens » (Luc 12:15).

Puis, Il dit à Ses disciples : « C’est pourquoi, je vous dis, ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement » (Luc 12:22-23). C’est la même chose pour celui qui convoite ce qui appartient à son prochain. Car cela commence par sa maison parce que la sienne n’est pas aussi belle, ensuite cela progresse vers sa femme, son serviteur et sa servante. « Pourquoi mon voisin a-t-il tant de choses alors que moi je dois me débrouiller avec si peu ? » Souvent, c’est que ses biens lui procurent une satisfaction temporaire, mais ne peuvent lui donner la vie éternelle. Il en est ainsi de celui qui amasse des biens pour lui-même, et qui n’est point riche en Dieu.

Mais comment devenir riche en Dieu ? Dans Matthieu 6:20-21, Jésus nous dit : « Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. » Et, au verset 25, Jésus poursuit en disant : « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » Finalement, Jésus arrive à la véritable solution. « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:33-34). Combien de fois avons-nous lu ces instructions ? Pourtant, croyons-nous vraiment que Jésus puisse nous exaucer ?

Nous, chrétiens, spécialement nous qui vivons dans une société comme la nôtre, pouvons facilement tomber dans le piège d’être possédés par nos possessions, croyant parfois qu’elles nous sont données par Dieu comme récompense de notre bonne attitude. Alors, on se met à raisonner à propos des « vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter » (1 Timothée 6:5-7). Paul n’était pas vraiment impressionné par ceux qui étalaient leurs biens, comme le font certaines religions de nos jours.

Au contraire, car, dans Philippiens 4:11-13, Paul nous déclare : « Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie, » nous dévoile Paul. Dieu a promis de combler tous nos besoins. « Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:19). Si nous sommes de fidèles dispensateurs de ce qu’Il nous a accordé, alors Dieu nous dit : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:5-6).

Alors que Paul s’adressait au peuple, « il y avait à Lystra un homme impotent de ses jambes qui était assis ; il était invalide dès sa naissance et n’avait jamais marché. Il écoutait parler Paul qui, ayant arrêté les yeux sur lui et voyant qu’il avait la foi pour être guéri, dit d’une voix forte : Lève-toi droit sur tes pieds. Aussitôt, il sauta et marcha. Et le peuple, ayant vu ce que Paul venait de faire, s’écria et dit en langue lycaonienne : ‟Des dieux sous une forme humaine sont descendus vers nous.” Et ils appelaient Barnabas, Jupiter, et Paul, Mercure, parce que c’était lui qui portait la parole. Et même le prêtre de Jupiter, qui était à l’entrée de leur ville, vint devant le porche avec des taureaux et des bandelettes et voulait leur sacrifier avec la multitude » (Actes 14:8-13).

« Mais les apôtres Barnabas et Paul l’ayant appris, déchirèrent leurs vêtements, et se jetèrent au milieu de la foule, en s’écriant, et disant : O hommes, pourquoi faites-vous cela ? Nous ne sommes que des hommes, sujets aux mêmes infirmités que vous. Nous vous annonçons une bonne nouvelle pour que vous vous détourniez de ces vanités, et que vous vous convertissiez au Dieu vivant, qui a fait le ciel, la terre et la mer, et toutes les choses qui y sont ; qui dans les temps passés a laissé marcher toutes les nations dans leurs voies, quoiqu’il n’ait point cessé de donner des témoignages de ce qu’il est, en faisant du bien, en nous envoyant du ciel les pluies, et les saisons fertiles, et en remplissant nos cœurs de biens et de joie » (vs 14-17). Paul et Barnabas avait bien compris qu’il ne fallait jamais prendre le crédit pour rien, mais de toujours rendre gloire à Dieu.

Il y a une vaste abondance de preuves de l’énorme puissance et de la sagesse divine dans le cosmos comme dans la complexité de ce monde. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages » (Romains 1:20). De sorte que ceux qui rejettent Dieu comme Créateur sont carrément inexcusables. Pour s’ajouter à toutes ces preuves de Sa sagesse et de Son pouvoir, il existe la magnifique évidence de la grâce de Dieu dans la nature. « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:22-23).

Tout est sous la malédiction du péché imposée par Dieu lorsqu’Il dit à Adam : « Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie » (Genèse 3:17). Car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. « Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:24-25).

Cette bonté de Dieu est évidente dans chaque victoire de la lumière sur les ténèbres, c’est-à-dire, du retour du printemps après l’hiver, ainsi que le triomphe de la vie sur la mort dans les arbres et dans l’herbe de la nature. Certains individus meurent et de nouvelles âmes naissent, et maintiennent   l’espérance. L’homme doit manger son pain à la sueur de son front, mais Dieu envoie quand même la pluie en son temps et la nourriture pousse. Malgré que l’homme doit manger les fruits avec peine tous les jours de sa vie, Dieu remplit son cœur de joie. Et Dieu fait tout cela afin que l’homme revienne vers son Créateur pour le salut.

Mais, pour le moment, l’homme agit comme s’il ne recevait rien et continue de tout juger, même Son Créateur. « Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les commets, que tu échapperas au jugement de Dieu ? Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres » (Romains 2:3-6).

Dans son épître aux Philippiens, Paul finit sa lettre en les saluant ainsi : que « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (Philippiens 4:23). Cette forme de salutation paraît treize fois dans le Nouveau Testament. Ceux qui étudient régulièrement la Bible savent que, dans les Saintes Écritures, la répétition est une façon intentionnelle du Saint-Esprit de mettre l’emphase sur quelque chose. L’apôtre Pierre nous dit que Dieu répand Sa grâce sur la création entière, simplement en gardant l’univers ensemble. « Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même Parole [de Dieu], et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:7).

Dans Psaume 19:2-4, le roi David a écrit : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. Le jour parle au jour, et la nuit enseigne la nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont la voix ne s’entende pas. » La toute puissance du Créateur se voit partout, n’en déplaise aux athées et aux évolutionnistes en général : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:20-22).

Dans sept des treize fois, cette grâce de notre Seigneur Jésus-Christ est dirigée vers vous. La grâce de Dieu est très personnelle. Car tout ce que Dieu a fait, c’était parce que Dieu nous aime au-delà de tout ce que l’imagination humaine peut saisir. Personne n’est au-delà du déversement de la grâce de Dieu. « Car la grâce de Dieu, pour le salut de tous les hommes, a été manifestée ; et elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre, en ce présent siècle, dans la tempérance, dans la justice, et dans la piété ; en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:11-14). Et si vous aimez Dieu, sachez que : « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:19).

Malgré cela, Dieu nous dit, par la bouche de Jude, que plusieurs viendront pour changer la grâce en dissolution. « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:4). Il ne faut pas être étonné lorsque Paul parle ainsi de ces individus : « Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre » (Tite 1:16). Par deux fois, Dieu focalise Sa grâce sur nos esprits : « Et même aussi l’Esprit nous soulage dans nos faiblesses ; car nous ne savons ce que nous devons demander pour prier comme il faut ; mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs qui ne se peuvent exprimer. Toutefois celui qui sonde les cœurs, connaît quelle est l’affection de l’Esprit, qui prie selon Dieu pour les saints » (Romains 8:26-27).

Paul avait noté que : « la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier » (1 Timothée 1:14). Mais il insistait en disant que Sa grâce était destinée à être glorifiée en nous, « Afin que le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié en vous, et vous en lui, selon la grâce de notre Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Thessaloniciens 1:12). Vous noterez que la plupart des prières que nous faisons se terminent par « amen ». Et c’est ainsi que ce doit être.

Dans Actes 20:32, regardons ce que Paul fait : « Et maintenant, frères, je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, lui qui peut vous édifier et vous donner l’héritage avec tous les saints. » Plusieurs belles descriptions sont utilisées dans le Nouveau Testament pour illustrer la puissance de la Parole de Dieu, soit parlée ou écrite. Par exemple, le Seigneur Jésus est appelé Parole de Vie. « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la Parole de Vie » (1 Jean 1:1). Et même Paul, parlant des Écritures, a rappelé aux Philippiens : « Afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la Parole de Vie » (Philippiens 2:15).

Même Jésus appelait les Écritures, qui devaient être répandues dans le monde, la Parole du Royaume (Matthieu 13:19). L’apôtre Paul l’appelait : « la Parole de la Foi que nous prêchons » (Romains 10:8). En tant que Ses témoins et ambassadeurs, les Écritures, selon les Paroles de Paul, sont des Paroles de réconciliation. « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:19). En Lui, vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et après avoir cru en Lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage pour la rédemption de ceux qu’Il S’est acquis, à la louange de Sa gloire.

En écrivant aux Hébreux, Paul leur dit : « Frères, je vous prie de supporter cette parole d’exhortation ; car je vous ai écrit en peu de mots » (Hébreux 13:22). Dans Sa lettre à l’Église de Philadelphie, Jésus leur dit : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10). Cependant, sans aucun doute, la plus belle manifestation de la Parole de Dieu se trouve dans Actes 14:3 : « Cependant Paul et Barnabas demeurèrent là assez longtemps, parlant hardiment, à cause du Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce, en faisant par leurs mains des prodiges et des miracles. »

Il n’y a pas de thème plus grand dans la Bible que l’immérité, abondant et inépuisable salut par la grâce de Dieu en Christ. Et il est donc tout à fait correct que la Parole éternelle de Dieu soit reconnue comme la parole de sa grâce. Aucune autre religion ne peut promettre pareil don à ses fidèles. D’ailleurs le tout dernier verset de Sa Révélation se termine par ces mots : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (Apocalypse 22:21). C’est le seul nom sous le ciel par lequel vous pouvez être sauvés.




D.318 – Jésus et Jonas


baleine

Par Joseph Sakala

Dans Jonas 2:1, il est écrit : « Et l’Éternel prépara un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits. » Cette histoire de pêche fit les délices de plusieurs sceptiques pendant bon nombre d’années, mais elle fut confirmée par nul autre que Celui qui avait préparé le poisson. Jésus S’est servi de cet incident pour prouver aux leaders religieux de Son temps qu’Il était le Messie tant attendu. « Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits » (Matthieu 12:40). Imaginez mettre toute votre croyance en Jésus comme Messie, fondé sur une histoire de pêche à laquelle très peu de personnes croient.

Nous savons qu’au début, Jonas a refusé d’aller à Ninive où Dieu voulait qu’il prophétise. Jonas est-il mort suite à sa désobéissance à Dieu ? « Or, Jonas fit sa prière à l’Éternel son Dieu, dans le ventre du poisson. Et il dit : Dans ma détresse j’ai invoqué l’Éternel, et il m’a répondu ; du sein du Sépulcre j’ai crié, et tu as entendu ma voix. Tu m’as jeté dans l’abîme, au cœur de la mer, et le courant m’a environné. Toutes tes vagues et tous tes flots ont passé sur moi. Et moi je disais : Je suis rejeté de devant tes yeux ! Cependant je verrai encore le temple de ta sainteté ! » (Jonas 2:2-5). Non, malgré sa désobéissance, il avait saisi la puissance de Dieu et il a prié fort afin de voir un jour le temple de Sa Sainteté.

Un autre qui a prié fort, c’est David. Dans Actes 2:25-30, nous lisons : « Car David dit de Lui : Je voyais toujours le Seigneur devant moi, parce qu’il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé. C’est pourquoi mon cœur s’est réjoui, et ma langue a fait éclater sa joie, et ma chair aussi reposera en espérance ; parce que tu ne laisseras point mon âme dans le sépulcre, et que tu ne permettras point que ton Saint voie la corruption. Tu m’as fait connaître le chemin de la vie ; tu me rempliras de joie devant ta face. Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous. Mais étant prophète, et sachant que Dieu lui avait promis avec serment qu’il ferait naître le Christ de sa postérité selon la chair, pour le faire asseoir sur son trône. »

Mais retournons à Jonas qui finit sa prière avec : « Ceux qui s’attachent à des vanités trompeuses abandonnent Celui qui leur fait miséricorde ; mais moi, je t’offrirai des sacrifices avec chant de louange, j’accomplirai les vœux que j’ai faits. Le salut est de l’Éternel ! Alors l’Éternel commanda au poisson, et le poisson vomit Jonas sur la terre » (Jonas 2:9-11). « Sauveur » est le véritable nom de Jésus qui est mort environ 900 ans plus tard, ce qui fut prophétisé par Jonas. Donc dans ce poisson, Jonas est un type de Jésus, en prophétisant Sa mort et Sa résurrection qui accomplissent ainsi le salut de l’humanité. Seule la grande puissance de Dieu pouvait préparer ce poisson, le diriger vers Jonas et, trois jours et trois nuits plus tard, lui permettre de prêcher la repentance aux âmes perdues de Ninive.

Ensuite, 900 années plus tard, Dieu Lui-même, en Jésus, est mort sur la croix pour les péchés du monde, fut enterré pendant trois jours et trois nuits et est ressuscité tel qu’Il l’avait prédit aux leaders religieux de Son temps. Cette fois, il fallut l’infinie puissance qui a créé l’univers pour ramener Jésus à la vie. « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir, » déclare Paul, dans Éphésiens 1:19-21. « Les Ninivites s’élèveront au jour du jugement contre cette nation, et la condamneront, parce qu’ils se repentirent à la prédication de Jonas ; et il y a ici plus que Jonas, » a déclaré Jésus, dans Matthieu 12:41.

Jésus a dit plusieurs choses que les gens de Son temps ne croyaient pas, ce qui nous fait penser aux individus de notre époque. Dans Matthieu 24:37-39, Jésus a déclaré : « Mais comme il en était aux jours de Noé, il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme ; car de même qu’aux jours d’avant le déluge les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et donnaient en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et qu’ils ne connurent rien jusqu’à ce que le déluge vint et les emporta tous ; il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. » Jésus a, non seulement prêché sur la création de toute chose, mais Il leur a fait part d’une autre vérité  qu’ils prenaient tous pour acquis, comme le mariage, lorsqu’Il leur déclara : « au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux seront une seule chair ; ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme ne sépare donc point ce que Dieu a joint » (Marc 10:6-9). Le mariage fut créé par Dieu et non par l’homme.

Avant de prêcher sur le déluge, Dieu a tout d’abord planifié de sauver la race humaine au moyen de l’Arche qu’Il a fait construire par Noé pour sa famille. Le déluge sur lequel Jésus a prêché n’était pas « local », comme les moqueurs de notre époque le prétendent, mais Jésus l’a comparé à un événement mondial, tout comme Sa Deuxième venue. Ce n’était pas un petit déluge tranquille ou sélectif. « On mangeait, on buvait, on prenait et on donnait en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et le déluge vint qui les fit tous périr » (Luc 17:27). Il est évident qu’Il fait ici référence au grand Déluge ! Là, nous lisons que la terre était remplie de violence : « Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre » (Genèse 6:13). Mais dans tout cela le mariage devait subsister.

La terre était remplie de monde et le déluge fut si cataclysmique que : « Tous les êtres qui étaient sur la face de la terre furent exterminés, depuis les hommes jusqu’aux bêtes, jusqu’aux reptiles, et jusqu’aux oiseaux des cieux, et ils furent exterminés de dessus la terre. Il ne resta que Noé, et ce qui était avec lui dans l’arche. Et les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours » (Genèse 7:23-24). Voilà ce que Jésus prêchait et croyait, sur le mariage pour la propagation de Sa famille divine, et ceux qui sont véritablement Ses disciples sont tenus de le prêcher également. Les effets destructeurs du déluge peuvent être vérifiés encore de nos jours, non seulement dans les récits bibliques, mais par les preuves abondantes dans les rochers et les fossiles sur toute la terre d’aujourd’hui.

Refuser toute cette évidence. comme le font nos intellectuels modernes, n’est que pure folie. C’est ce que Pierre nous déclare dans 2 Pierre 3:5-6 : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. » Nous avons le témoignage de Jésus, le divin devenu humain, mais cette chose n’est pas plus acceptée du monde en général, à cause de son aveuglement volontaire.

Dans Hébreux 1:1-4, il est écrit que : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. » Le titre de « Parole de Dieu » est donné à Jésus-Christ en tant que la « Parole Vivante », lorsqu’Il est venu nous la donner, mais également aux Saintes Écritures en tant que la « Parole Écrite ».

Analysons la dualité de ce titre de Jésus. Dans Jean 1:1-3, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Lors de Son retour en puissance, Jésus est décrit ainsi par l’apôtre Jean : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU » (Apocalypse 19:11-13). Voilà Jésus décrit en tant que « Parole Vivante », Fidèle et Véritable.

Regardons maintenant Jésus décrit en tant que « Parole Écrite ». Dans Éphésiens 6:17, Paul déclare : « Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu. » Et dans Hébreux 4:12, nous lisons ceci : « Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur. » Dans ces deux références, comme dans toutes les autres de la Bible, les allusions à Christ comme Parole vivante ou Parole écrite, sont tellement bien synchronisées que les deux sont interchangeables. Jésus était humain et divin. « Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16).

Avez-vous noté qui a été manifesté en chair ? Dieu dans la personne de Jésus et personne d’autres. Pas une seconde personne. L’apôtre Pierre nous dit que la véritable prophétie ne peut venir que de Dieu. « Sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:20-21). Si Dieu est Esprit (Jean 4:24), il convient que le Saint-Esprit est également Dieu, sans pour autant être une autre personne distincte dans une trinité. Alors, quelle doit être notre comportement envers celui qui se surnomme « prophète » et qui affirme exactement l’opposé de ce que la Bible enseigne ? Devrions-nous le croire ? « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4).

Tout ce que Jésus disait venait directement du Père, donc Jésus était la Parole de Dieu dans une chair humaine. Dans 1 Jean 3:5, l’apôtre dit : « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. » Jésus était humain et divin en même temps. Et l’Écriture ne peut pas être rejetée (Jean 10:35). Subséquemment : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice » (2 Timothée 3:16). Aussi difficile que cela puisse paraître, Dieu et Jésus ne sont pas deux, mais la même Personne éternelle. « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité » (Hébreux 13:8).

Regardons ensemble ce que le prophète Ésaïe fut inspiré d’écrire au sujet de la naissance de Jésus : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire [le Gouvernement de Dieu] est mis sur Son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix » (Ésaïe 9:5). On parle de Jésus ici : EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS (Matthieu 1:23). Avez-vous encore des doutes à savoir qui était Jésus ? Jésus-Christ était le Créateur de tout ce qui existe.

Rendons grâce à notre Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est Lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:13-18).

L’Ancien Testament utilise plusieurs noms pour identifier le Créateur. Ésaïe L’identifie ainsi : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » (Ésaïe 45:18). Ce seul verset nie toute possibilité que Dieu puisse être une trinité, avec trois personnes distinctes mais ne formant qu’un seul Dieu. Malgré cela, la généralité des réunions religieuses se disant « chrétiennes », croit et enseigne cette fausse doctrine. Pourtant, le Nouveau Testament ne laisse aucun doute à savoir qui est le Créateur. Le passage cité plus haut identifie Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé » (Colossiens 1:13). Poursuivons au verset 14 sur Jésus : « En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. »

Si, dans l’Ancien Testament, Dieu est Sauveur, Dieu n’est-Il pas le même qui a versé Son sang pour la rémission des péchés ? Regardons maintenant le passage favori où Jean identifie Jésus comme Créateur en disant : « Toutes choses ont été faites par elle [la Parole de Dieu], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:3). Mais afin de pouvoir verser Son sang pour nos péchés, Dieu S’est formé un corps humain dans lequel Il a placé Sa Parole et l’a mise dans le sein d’une vierge appelée Marie. Et Marie enfanta un fils nommé EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS (Matthieu 1:23). Alors, dans Jean 1:10-11, nous voyons clairement que la Parole de Dieu : « était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui [Jésus], le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. » C’est donc ainsi que : « la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire manifestée dans un Fils unique venu du Père » (v. 14).

Aucun membre de la race humaine ne peut s’approprier cette description, sauf Dieu, qui S’est fait homme en la personne de Jésus-Christ. Voici le couronnement de cette gloire unique expliquée en toute simplicité quand l’auteur du livre aux Hébreux nous déclare : « Dieu [en forme d’Esprit] ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses. Par lequel aussi il a fait le monde ! Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa Parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1:1-3).

Jésus-Christ est donc le Créateur et, ayant revêtu une forme humaine, Il a mis en application plusieurs de Ses talents créatifs. Beaucoup de Ses miracles impliquaient une création à partir de rien. Regardons ensemble comment, dans Jean 6:10-13, Jésus a accompli ce qui est impossible pour un simple humain. « Cependant Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Or il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu. Les hommes donc s’assirent, au nombre d’environ cinq mille. Et Jésus prit les pains et, ayant rendu grâces, il les distribua aux disciples, et les disciples à ceux qui étaient assis ; et de même pour les poissons, autant qu’ils en voulurent. Après qu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui sont restés, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers des morceaux des cinq pains d’orge, qui étaient restés de trop à ceux qui en avaient mangé. » Connaissez-vous un simple humain qui en ait fait autant ?

Lors d’une autre occasion, on faisait des noces à Cana en Galilée et la mère de Jésus y participait. « Et Jésus fut aussi convié aux noces avec ses disciples. Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : Ils n’ont plus de vin » (Jean 2:2-3). Situation qui pourrait facilement arriver, mais que fait Jésus ? « Or, il y avait là six vaisseaux de pierre, placés pour la purification des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent » (vs 6-10). Avez-vous déjà vu quelqu’un changer de l’eau en vin sans même toucher aux urnes ? Seul le Créateur peut accomplir pareil exploit.

Lazare était mort et sa sœur Marie pleurait amèrement. Jésus S’y est rendu afin de la consoler. « Et il dit  Où l’avez-vous mis ? Ils lui répondirent : Seigneur, viens et vois. Et Jésus pleura. Sur cela les Juifs disaient : Voyez comme il l’aimait. Mais quelques-uns d’entre eux disaient : Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire non plus que cet homme ne mourût pas ? Alors Jésus, frémissant de nouveau en lui-même, vint au sépulcre ; c’était une grotte, et on avait mis une pierre dessus. Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que Tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller » (Jean 11:34-44).

Mais l’acte de création le plus important de Christ, c’est celui qu’Il accomplit chaque jour lorsqu’un pécheur se repent. « C’est pourquoi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi. Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 5:16-21.

Dans Jean 7:14-15, il est écrit que : « Vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple, et il enseignait. Et les Juifs étaient étonnés, et disaient : Comment cet homme connaît-il les Écritures, ne les ayant point apprises. » Ceci se passa vers le milieu de la Fête des Tabernacles et le calibre unique de Son enseignement doctrinal avait vraiment étonné les Juifs. Ils se posaient la question à savoir comment cet homme, qui n’avait jamais été enseigné par les scribes et les rabbins, pouvait avoir une connaissance aussi remarquable des Écritures. « Car Jésus les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes » (Matthieu 7:29).

Regardons Sa réponse frappante aux scribes, dans Jean 7:16-18, alors que : « Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de Mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de Celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point d’injustice en lui. » Jésus venait de leur annoncer qu’Il était le Porte-Parole de Dieu qui L’avait envoyé. Alors, quand Il parlait, Jésus ne parlait pas de Son propre chef. C’est Dieu le Père qui parlait par Sa bouche, donc Jésus n’était pas une deuxième personne dans une espèce de trinité, mais bel et bien « Emmanuel » Dieu Lui-même dans la chair humaine, qui parlait en Son propre nom.

Il y a deux facteurs à l’œuvre ici. D’abord, Sa compréhension le l’Ancien Testament fut encyclopédique, acquise de la même manière que tout autre étudiant de la Parole, par la prière et l’étude. Jésus avait fait cela dès Sa jeunesse. Vous souvenez-vous comment Ses parents Le cherchaient après la Fête des Tabernacles ? « Et ne le trouvant point, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher. Et au bout de trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et leur faisant des questions. Et tous ceux qui l’entendaient, étaient ravis de sa sagesse et de ses réponses. Quand ses parents le virent, ils furent étonnés ; et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu ainsi agi avec nous ? Voici ton père et moi, nous te cherchions, étant fort en peine. Et il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être occupé aux affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent point ce qu’il leur disait. Il s’en alla ensuite avec eux, et vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses dans son cœur. Et Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (Luc 2:45-52).

Mais au-delà de sa compréhension humaine de la Parole, Jésus avait Sa sagesse divine et Son autorité innée. Il était Dieu éternel dans la chair ainsi qu’un homme parfait dans Sa manifestation. Donc, non seulement pouvait-Il authentifier les Écritures anciennes lorsqu’Il enseignait, mais Jésus nous a également parfaitement transmis, au travers de Ses apôtres et des prophètes, les Écritures de la Nouvelle Alliance. Alors, dans Jean 20:30-31, nous apprenons que : « Jésus fit encore en présence de ses disciples plusieurs autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom. »




D.317 – Une espérance en Jésus

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Par Joseph Sakala

Dans 1 Pierre 1:3-5, le chef des apôtres nous dit : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. » Ce verset contient plusieurs mots enrichissants.

Béni : Le mot en grec veut dire « parler en bien », ou « louer ».

Selon Sa : Ceci ne veut pas dire que nous sommes bénis selon nos œuvres, mais plutôt que Dieu, selon la portée de Sa miséricorde abondante, veut nous sauver.

Renaître : Un enfant est engendré par des parents, selon la nature des parents. Nous sommes engendrés dans la Famille de Dieu par le travail de Christ. Donc, il y a deux concepts possibles attachés au terme renaître. Naître une seconde fois, ou naître d’en haut. Dans notre texte, il est évident que cela veut dire littéralement « naître une seconde fois », mais cette fois c’est le Père qui nous fait renaître. Alors, nous allons naître une seconde fois, d’en haut.

Vivante : Une espérance vivante est plus qu’une espérance qui vit, car elle est activement vivante, dans le sens qu’elle agit. Nous n’espérons pas seulement que ça viendra, mais nous avons l’assurance et la certitude que cela arrivera sûrement. « Afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:18-20).

Résurrection : Cela peut paraître étrange que nous puissions être nés de nouveau par une résurrection, mais ce fut l’instrument que Dieu a utilisé pour créer Son Plan de salut. Dans ce sens, Christ fut né de nouveau dans un corps glorieux lors de Sa résurrection. « Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18). Il est donc tout à fait normal que : « ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30).

Dans Colossiens 1:26-28, nous lisons : « Le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ses saints ; à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ. » Le fait que Christ soit vraiment en chaque chrétien est, non seulement un grand mystère, mais riche en gloire. En effet, c’est notre espérance et notre assurance de gloire dans l’âge à venir.

Comment Christ peut-Il être assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts et, malgré cela, vivre en nous, c’est sûrement un mystère, quoique pourtant vrai. Il a Lui-même déclaré ceci à Ses disciples : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14:23). Et dans Jean 15:4-5 : « Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. »

L’apôtre Paul a confirmé cette grande vérité lorsqu’il a déclaré, dans Galates 2:20 : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » Une des prières de Paul pour les Éphésiens fut : « Afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi » (Éphésiens 3:17). Le mystère à savoir comment Christ peut faire cela est expliqué dans Jean 14:15-17, lorsque Jésus a déclaré : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. »

En effet, selon le texte, le fait qu’Il demeure en nous est notre espérance de gloire, car : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui » (Romains 8:9). Ainsi, là où nous allons, Il va aussi ; ce que nous disons, Il l’entend ; même lorsque nous pensons, Il le sait. Christ, par le Saint-Esprit, devient notre Consolateur, notre Guide et notre Conseiller. Cela est vraiment un glorieux mystère où Dieu Se révèle à Son peuple par les Écritures. La connaissance des définitions des mots est critique pour connaître Dieu. Heureusement pour nous, la Bible définit un mot la première fois qu’elle l’emploie.

Par exemple, que veulent dire les mots « bénédiction » ou « béni » ? Le premier endroit où ce terme est utilisé se trouve dans Genèse 1:22 lorsque : « Dieu les bénit, en disant : Croissez et multipliez, et remplissez les eaux dans les mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre. » Et encore, au verset 28, où : « Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Alors, se multiplier est une bénédiction, et les enfants le sont aussi. Bénédiction devient synonyme de fécondité. Aux humains, Dieu a dit « assujettissez, et dominez ». Donc, pour les humains, avoir des enfants et dominer sur la terre sont des bénédictions.

Pourquoi Dieu a-t-Il choisi la procréation et la domination comme véhicules de bénédiction ? Afin de nous permettre de participer à Sa nature ! Dès le début de la Genèse, nous découvrons clairement que Dieu est seul Créateur et Dominateur sur Sa création entière. En délégant la procréation à la femme par l’homme, et en délégant le règne sur les animaux à l’humanité, Dieu nous a offert de participer à Sa créativité et à Son règne sur Sa création. Cependant, à cause du péché, Dieu nous a privés de notre jouissance dans les grossesses et, temporairement, de notre domination sur les animaux.

Alors, dans Genèse 3:16-19, Dieu : « dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »

Mais pourquoi Dieu a-t-Il agi ainsi ? Parce que la Bible ne laisse aucune place à la rébellion. Dans Genèse 3:1-6, nous voyons que : « le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea. »

Et les yeux de tous deux s’ouvrirent ; et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent des feuilles de figuier, et se firent des ceintures. Donc, la punition fut immédiate, leur indiquant que les bénédictions font partie de la grâce. Leur péché a amené le jugement et non la bénédiction. Adam et Ève n’avaient absolument rien fait pour se mériter les bénédictions de Dieu. Elles leur ont été accordées gratuitement, donc Dieu pouvait également choisir de les retirer. Subséquemment, toute bénédiction qui nous est accordée est un privilège et non un droit acquis. Alors, comment connaître la vérité ? Vérifier dans la Bible qui seule peut nous la procurer.

Dans Jean 7:17-18, Jésus Lui-même a déclaré : « Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de Celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point d’injustice en lui. » L’apôtre Paul a aussi parlé de certains philosophes : « qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:7). Dans le verset suivant, Paul rend très clair pourquoi ces hommes, malgré toute leur scolarité et leur éducation, semblent être incapables de saisir la véritable vérité. Paul en nomme deux pour la postérité, dans 2 Timothée 3:8-9 : « Et comme Jannès et Jambrès résistèrent à Moïse, ceux-ci de même résistent à la vérité ; gens d’un esprit corrompu, et réprouvés à l’égard de la foi. Mais ils ne feront pas de plus grands progrès ; car leur folie sera connue de tous, comme le fut aussi celle de ces deux-là. » Comprenez, chers amis, que le mensonge, s’il cache souvent la vérité, ne la détruit jamais ; alors que la vérité finit toujours par détruire le mensonge.

Les gens dont Paul parlait ne pouvaient pas apprendre la vérité simplement parce qu’ils n’étaient pas consentant à croire et à obéir à la vérité lorsqu’ils l’ont apprise. Par exemple, il existe une controverse vexante parmi des chrétiens modernes au sujet de la déclaration divine de la Genèse d’une recréation en six jours de la terre entière, à la place d’une création par l’évolution de milliards d’années. Pourtant, c’est ce que Dieu nous révèle clairement. Ceci vient en conflit avec leur raisonnement humain. Lorsque Jésus tentait de convaincre les leaders religieux de Son temps, ils le considéraient comme un prédicateur itinérant et rejetaient Son enseignement, même s’ils savaient incontestablement bien que Ses instructions étaient assurément bibliques. Sauf qu’elles n’étaient pas talmudiques, c’est-à-dire qu’elles n’allaient pas dans le sens de leurs Traditions.

Ses remarques à ces hypocrites sont vraiment un critère à suivre pour reconnaître la vérité de Dieu et Sa volonté. Un cœur honnête n’essaie pas de tordre la vérité divine pour accommoder une philosophie humaine, et n’essaie pas non plus d’accommoder une personne, lui faisant croire que c’est la volonté de Dieu. La volonté de Dieu est toujours immuable et Sa Parole est écrite de façon à être facilement comprise par quiconque est désireux de la comprendre et de faire Sa volonté. Lorsqu’un individu est prêt à faire cela, alors appréciez vos bénédictions.

Demandez à n’importe qui quels sont ses plus beaux souvenirs et la plupart vous diront que ce sont les repas pris en famille ou avec des amis pour célébrer un anniversaire ou une fête quelconque. Mais, quand on se met à méditer, on s’aperçoit que parfois on n’était pas reconnaissant de la joie que ces fêtes procuraient. Dieu nous a bénis en nous faisant vivre des expériences merveilleuses, même si nous n’étions pas toujours reconnaissants pour ce que nous avons reçu. Chaque année, les chrétiens célèbrent la fête de l’Action de Grâce, une magnifique occasion de rendre gloire à Dieu pour toutes Ses bénédictions durant l’année qui s’achève. Cette fête devrait également être le moment suprême pour renouveler notre attitude de reconnaissance envers ceux qui nous ont fait du bien durant l’année.

Quelle importance donnons-nous à notre attitude ? Dieu S’attend à ce que nous soyons naturellement reconnaissants et Il nous a donné plusieurs Écritures comme exemples du danger de manquer de reconnaissance. Comme exemple, il y a le plus grand miracle que Dieu ait fait pour Son peuple dans l’Ancien Testament, fournissant de la nourriture à un endroit où il n’y en avait pas. Du pain dans le désert, une manne à partir de la rosée du matin. Dans Exode 16:1-5, nous lisons : « Toute l’assemblée des enfants d’Israël, étant partie d’Élim, vint au désert de Sin, qui est entre Élim et Sinaï, au quinzième jour du second mois, après leur sortie du pays d’Égypte. Et toute l’assemblée des enfants d’Israël murmura dans ce désert contre Moïse et contre Aaron. Et les enfants d’Israël leur dirent : Ah ! que ne sommes-nous morts par la main de l’Éternel au pays d’Égypte, quand nous étions assis près des potées de viande, quand nous mangions du pain à satiété ! Car vous nous avez amenés dans ce désert, pour faire mourir de faim toute cette assemblée. Alors l’Éternel dit à Moïse : Voici, je vais vous faire pleuvoir des cieux du pain, et le peuple sortira, et ils en recueilleront chaque jour ce qu’il faut pour la journée, afin que je l’éprouve, pour voir s’il marchera, ou non, dans ma loi. Mais, le sixième jour, ils apprêteront ce qu’ils auront apporté, et il y en aura le double de ce qu’ils recueilleront chaque jour. »

La manne n’était pas de la farce, ni de la dinde avec sauce, ni du pudding, mais elle nourrissait le peuple et leur prouvait que Dieu Lui-même leur donnait chaque jour de quoi survivre. Ayant ouvert la porte à leur délivrance, cette manne était assez, même plus qu’assez, pour un peuple si récemment sorti de l’esclavage en Égypte. Alors, comment les Israélites ont-ils réagi à la bénédiction de Dieu ? Dans Nombres 11:4-6, nous voyons que : « le ramassis d’étrangers qui était parmi eux se livra à la convoitise ; et même les enfants d’Israël se mirent de nouveau à pleurer, et dirent : Qui nous fera manger de la chair ? Il nous souvient des poissons que nous mangions en Égypte, pour rien ; des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et des aulx. Et maintenant, notre âme est desséchée ; il n’y a rien du tout ! Nos yeux ne voient que la manne. » Ils se sont plaints de manquer de variété !

Ce peuple qui n’avait pas accepté de vivre selon son alliance avec Dieu, Le mettait déjà à l’épreuve par son attitude et par son ingratitude ! Si Dieu pouvait lui donner du pain, pourquoi pas de la viande ? Les enfants d’Israël avaient oublié que Dieu ne leur devait rien du tout. Mais Dieu avait entendu leur plainte et leur a donné ce qu’ils désiraient. Mais ce fut une dure leçon aussi pour leur enseigner qu’il faut faire attention à ce qu’on demande. Dieu leur a donné de la viande pour un mois. Dieu leur dit : « Vous n’en mangerez pas un jour, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours ; mais jusqu’à un mois entier, jusqu’à ce qu’elle vous sorte par les narines, et que vous en soyez dégoûtés, parce que vous avez rejeté l’Éternel qui est au milieu de vous, et que vous avez pleuré devant lui, en disant : Pourquoi donc sommes-nous sortis d’Égypte ? » (Nombres 11:19-20).

Alors, Dieu leur envoya une plaie. « La chair était encore entre leurs dents, elle n’était pas encore mâchée, que la colère de l’Éternel s’embrasa contre le peuple, et l’Éternel frappa le peuple d’une très grande plaie. Et l’on nomma ce lieu-là Kibroth-Hatthaava (tombeaux de la convoitise) ; car on ensevelit là le peuple qui avait convoité » (Nombres 11:33-34). Dieu a fait quelque chose de semblable pour plusieurs personnes d’aujourd’hui. Il a permis qu’on puisse vivre dans l’abondance en bénissant nos nations de toutes les manières possibles. Même dans les moments difficiles, il nous faut être attentifs afin de nous rappeler que de telles bénédictions ne sont pas partagées par tous et ne sont pas garanties de durer.

Lorsque Dieu ouvre une porte pour nous, comme Il l’a fait avec Israël, nous Lui montrons une gratitude extrême, mais nous manifestons une ingratitude profonde envers Dieu lorsque nous n’apprécions pas tout ce qu’Il fait pour nous. Nous devrions avoir confiance, comme les chrétiens qui nous ont précédés, que Dieu pourvoira toujours à nos besoins. Car : « Qui est le père d’entre vous, qui donne à son fils une pierre, lorsqu’il lui demande du pain ? Ou, s’il lui demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d’un poisson ? Ou encore, s’il lui demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion ? Si donc, vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ? » (Luc 11:11-13).

« Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:6-7). Il ne faut jamais rejeter ce que Dieu nous offre, car Il pourrait les offrir à d’autres qui en seraient beaucoup plus reconnaissants. Alors, apprenons à compter nos bénédictions. « Et [que] ceux qui habitent aux bouts de la terre, craignent à la vue de tes prodiges ; tu fais chanter de joie et le Levant et le Couchant. Tu visites la terre, tu l’arroses, tu l’enrichis abondamment ; les ruisseaux de Dieu sont pleins d’eau ; tu prépares leur froment, après que tu as ainsi préparé la terre. Tu abreuves ses sillons ; tu aplanis ses mottes ; tu l’amollis par la pluie menue ; tu bénis son germe. Tu couronnes l’année de tes biens, et les roues de ton char distillent l’abondance » (Psaume 65:9-12).

Chaque année, le véritable chrétien devrait s’arrêter et prendre le temps de faire l’inventaire de ses bénédictions. S’il le fait honnêtement, peu importe quels problèmes il a eu durant l’année, il devra admettre à Dieu, comme toujours, qu’Il a vraiment couronné son année de bonté. La figure de couronnement est souvent utilisée dans les Écritures pour rendre louange à Dieu. « Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités ; qui guérit toutes tes infirmités ; qui retire ta vie de la fosse ; qui te couronne de bonté et de compassion ; qui rassasie ta bouche de biens, tellement que ta jeunesse est renouvelée comme celle de l’aigle » (Psaume 103:2-5).

Même nos afflictions et nos épreuves sont constamment consacrées dans le contexte de la grâce et de l’amour de Dieu. Considérons Psaume 5:12-13 : « Mais que tous ceux qui se retirent vers toi se réjouissent ! qu’ils chantent de joie à jamais ! Sois leur protecteur, et que ceux qui aiment ton nom, triomphent en toi ! Car toi, Éternel, tu bénis le juste ; tu l’environnes de ta bienveillance comme d’un bouclier. » Christ Lui-même a porté une couronne d’épines afin que nous puissions être couronnés de miséricorde et de salut. D’autres bijoux se trouvent également dans la couronne du croyant. « Elle posera sur ta tête une couronne de grâces, et te donnera un diadème de gloire » (Proverbes 4:9).

Ensuite, il y a le fantastique témoignage de Psaume 8:5-10 : « Je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? Et tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur. Tu lui as donné l’empire sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds ; les brebis et les bœufs, tous ensemble, et même les bêtes des champs ; les oiseaux des cieux et les poissons de la mer, tout ce qui parcourt les sentiers des mers. Éternel, notre Seigneur, que ton nom est magnifique sur toute la terre ! » Finalement, la couronne du croyant est nulle autre que le Seigneur Lui-même. Car : « En ce jour-là, l’Éternel des armées sera une couronne éclatante et un diadème de gloire pour le reste de son peuple ; un esprit de jugement pour celui qui est assis sur le siège de la justice, et une force pour ceux qui repoussent l’ennemi aux portes » (Esaïe 28:5-6).

La plupart des chrétiens ont une abondance de bénédictions matérielles pour lesquelles ils devraient rendre gloire à Dieu. Alors, tout comme David, ils devraient Lui rendre l’hommage suivant : « Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités ; qui guérit toutes tes infirmités ; qui retire ta vie de la fosse ; qui te couronne de bonté et de compassion ; qui rassasie ta bouche de biens, tellement que ta jeunesse est renouvelée comme celle de l’aigle » (Psaume 103:2-5). La seule chose que Dieu nous demande, c’est de nous confier en Lui.

Psaume 37:3 nous dit : « Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. » Saupoudrées partout dans ce Psaume sont plusieurs images nous donnant l’assurance du triomphe de Dieu, non seulement dans Son plan éternel, mais également au travers des vies de Ses précieux saints. La confiance est une caractéristique primordiale dans notre relation avec notre Seigneur, car elle établit le fondement pour toutes les autres. Une définition amplifiée de la confiance se trouve dans Proverbes 3:5-8 où nous lisons : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. Ce sera la santé pour tes muscles et un rafraîchissement pour tes os. »

Malgré cela, simplement le fait d’avoir une grande confiance en Dieu n’est pas suffisant. Il faut aussi faire le bien. L’épître entière de l’apôtre Jacques est consacrée au thème : « Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres, est morte ? » (Jacques 2:20). Ou bien, dans les paroles mêmes de Jésus qui, dans Luc 6:46, dit : « Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? » Voici ce que Dieu a déclaré à Moïse, dans Deutéronome 5:29 : « Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour garder tous mes commandements, afin qu’ils fussent heureux, eux et leurs enfants, à jamais ! »

Pour vraiment jouir des bénédictions que Dieu nous accorde, nous devons nous impliquer dans le plan de Dieu. Si nous nous attendons à la promesse que nous demeurerons en paix et que nous serons nourris par Dieu, nous devons également nous soumettre aux instructions de Jésus, dans Matthieu 6:33, lorsqu’Il dit : « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et Sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Alors, confiez-vous au Seigneur et vous ne serez jamais perdants.

Le Psaume 37:5-7 nous dit, en toute simplicité : « Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi. Demeure tranquille en regardant à l’Éternel, et t’attends à lui ; ne t’irrite pas contre celui qui vient à bout de ses desseins. » Tout serviteur de Dieu doit passer par des moments de frustration dans son combat contre les puissances du mal. La douleur et la pression du tourment sont réels, alors que Satan s’acharne contre nous en utilisant des gens trompeurs, pour narguer le peuple de Dieu. « Quant au trompeur, ses moyens sont pernicieux ; il trouve des inventions pour perdre les affligés par des paroles fausses, et le pauvre dont la cause est juste. Mais l’homme noble forme de nobles desseins, et il se lève pour agir avec noblesse » (Ésaïe 32:7-8).

Donc, n’ayez crainte puisque : « L’Éternel dissipe le conseil des nations, il met à néant le dessein des peuples. Mais le conseil de l’Éternel subsiste à toujours ; les desseins de Son cœur durent d’âge en âge » (Psaume 33:10-11). Néanmoins, pendant que ces mauvais desseins se poursuivent, ils peuvent causer beaucoup de peine et de douleur. Malgré cela, confions nos vies au Seigneur et ayons confiance en Lui si nous voulons sortir vainqueur de nos épreuves. Paul a consacré une bonne partie de sa lettre aux Philippiens : « Étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:6).

C’est pourquoi il nous exhorte à travailler à notre salut avec crainte et tremblement : « comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir » (Philippiens 2:12-13). Alors qu’il a lui-même admis ne pas avoir encore atteint le but qu’il s’était fixé, Paul nous dit : « Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi » (Philippiens 3:13-15). Dieu nous promet d’accomplir ce qu’Il a commencé pour nous, à la condition que nous nous soumettions à Sa Souveraine volonté.




D.316 – Le point crucial

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important

Par Joseph Sakala

Dans Galates 6:14, Paul nous dit : « Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. » Lorsque les gens parlent d’un point crucial, ils admettent carrément, sans même s’en rendre compte, la centralité de la croix de Christ, car c’est du latin crux que vient le mot « croix ». La croix de Christ est placée en plein au cœur du christianisme, mais peut aussi être en opposition au même christianisme. « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu » (1 Corinthiens 1:18).

C’est sur la croix que Jésus a vaincu Satan, car ; « Il a effacé ce qui était contre nous, l’obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous ; et il l’a entièrement annulée, en l’attachant à la croix ; ayant [ainsi] dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles sur cette croix » (Colossiens 2:14-15). C’est en effet sur cette croix que nous devons être crucifiés spirituellement, si Satan doit être vaincu dans nos vies. « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi, » nous dit si bien Paul dans Galates 2:20.

Or, ceux qui appartiennent à Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit détruit et que nous ne soyons plus asservis au péché. La crucifixion est extrêmement douloureuse. « Quant à moi, frères, si je prêche encore la circoncision, pourquoi suis-je encore persécuté ? Le scandale de la croix est donc anéanti ! Puissent ceux qui vous troublent être retranchés ! Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, » nous déclare Paul dans Galates 5:11-14.

Plusieurs chrétiens résistent aux exigences de maîtrise sur l’esprit et sur le corps qu’un tel engagement entraîne par notre identification avec Christ. Ils voudraient plutôt se glorifier dans les choses terrestres. Néanmoins, comme il est préférable de ne se glorifier, comme Paul, que dans la croix et dans la foi au Fils de Dieu qui l’a aimé ! Pourquoi ne pas plutôt se tourner vers le bon Berger qui n’abandonnera jamais Son troupeau et qui était même prêt à donner Sa Vie pour lui ?

Dans Jean 10:14-16, Jésus a déclaré : « Je suis le bon berger, et je connais mes brebis, et je suis connu d’elles, comme mon Père me connaît, et que je connais mon Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. et j’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut aussi que je les amène ; et elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau et un seul berger. » Le mot grec pour « berger » est le même que pour « pasteur ». Jésus disait, en effet, « je suis le bon pasteur, et le bon pasteur est prêt à donner sa vie pour ses brebis. » Un bon pasteur est prêt à diriger son troupeau dans de bons pâturages ; il connaît son troupeau et il est même prêt à donner sa vie pour lui afin de le protéger. Combien de pasteurs sont prêts à faire cela pour leurs troupeaux ?

Néanmoins, cela n’est pas simplement un terme utilisé pour le leader d’une congrégation religieuse. Le terme est suffisamment large pour inclure tous les individus, enseignants, officiers militaires, parents, professeurs etc., qui ont des responsabilités de leadership. Dans un tel cas, notre Bon Pasteur, notre Bon Leader, c’est Jésus-Christ. Avec ceci en mémoire, considérez quelques autres références bibliques qui s’attachent à notre bon Berger : « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:2-4).

Notez également ce qui est écrit dans Hébreux 13:20-21 : « Or, que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle, vous rende accomplis en toute bonne œuvre, afin que vous fassiez sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen. » Chaque chrétien, du moins à l’occasion, doit assumer la fonction d’un berger spirituel envers un autre, donc, chaque chrétien devient une brebis spirituelle. Le Seigneur Jésus est notre bon Berger, et nous faisons bien de Le suivre en toute chose. Car il est impossible pour nous de réaliser jusqu’à quel point Dieu a de l’amour pour nous.

Dans Romains 5:7-9, il est écrit : « Car, à peine mourrait-on pour un juste ; peut-être se résoudrait-on à mourir pour un homme de bien. Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. » Pendant plusieurs générations, les « chrétiens » libéraux se sont moqués de la doctrine biblique voulant que la mort de Christ puisse servir comme sacrifice de substitution pour les péchés du monde entier. Car, comme la plupart des religions, leur croyance prend pour acquis que chaque individu est responsable de son propre salut qui doit être gagné par les bonnes œuvres.

Certains suivent un code éthique très rigide, d’autres invoquent une attitude mentale par la méditation vers une progression à un niveau supérieur. Alors que certains mettent toute leur emphase sur l’amour, d’autres croient simplement qu’éventuellement le bien vaincra le mal. Tous cependant dépendent des habiletés humaines pour gagner leur salut. Toutefois, la Bible enseigne catégoriquement que : « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Selon la déclaration du début, « Christ est mort pour nous » et cette expression « pour nous » apparaît constamment dans le Nouveau Testament. En voici quelques exemples : « Lui [Dieu], qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? » (Romains 8:32).

Dans 1 Corinthiens 5:7, Paul dit : « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. » Dans Galates 3:13, Paul déclare que : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous. » Alors, marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés et S’est offert Lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. Que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ; ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces.

Quand Paul parle de bouffonnerie et de plaisanterie, il n’entend pas l’humour bon enfant que nous pouvons partager les uns avec les autres devant une situation comique. Il faut comprendre que Paul parlait de ce genre de saletés que l’on entend trop souvent dans les shows télévisés ou les spectacles de nos humoristes modernes qui se permettent aujourd’hui de rire de tout et de n’importe quoi pour faire rire leur auditoire, quitte à lancer des insanités qui eussent été impensables il y a à peine quelques décennies. Les grosses farces sur Dieu et le sexe semblent particulièrement prisées d’un public de plus en plus païen. Mais revenons à notre sujet.

« En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise, » déclare Paul dans Tite 2:13-15. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez Ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages et, maltraité, ne faisait point de menaces, mais S’en remettait à Celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en Son corps sur le bois afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris.

Nous avons connu la charité en ce qu’Il a donné Sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts » (1 Corinthiens 15:3-6). Et c’est par Lui que nous sommes sauvés. Dans  Romains 5:8-9, nous lisons : « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. »

Des libéraux chrétiens ont donc, pendant plusieurs générations, ridiculisé la doctrine biblique affirmant que la mort de Christ a servi de sacrifice substitut pour le monde entier. Comme toutes les autres religions, leur forme prend pour acquis que chaque personne est responsable de son propre salut, lequel elle pourrait se mériter par ses bonnes œuvres et l’observance religieuse. Quelques-uns ont un code d’éthique très strict et parlent d’une attitude mentale qui doit atteindre des niveaux supérieurs par la méditation. D’autres ne mettent l’emphase que sur l’amour seulement, ou simplement que le bien fait par quelqu’un efface le mal. Tous prétendent que les œuvres humaines peuvent nous sauver.

Cependant, la Bible enseigne clairement que le salaire du péché, c’est la mort (Romains 6:23), mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. Il a fallu que Christ meure pour nous afin que nous recevions ce don, et cela est répété continuellement dans le Nouveau Testament. Romains 8:32 nous affirme : « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? » 1 Corinthiens 5:7 nous exhorte ainsi : « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. »

Regardons ce que Paul nous déclare, dans Galates 3:13-14 : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ;) afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis. » Il faut marcher dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés et S’est offert Lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. « Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise, » dit Paul à Tite dans Tite 2:14.

L’apôtre Jean nous dit que : « Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères » (1 Jean 3:16). Jésus est notre Roi et Il a autorité sur nous. Le roi Salomon a écrit, dans Ecclésiastes 8:4 : « Où est la parole du roi, là est la puissance ; et qui lui dira : Que fais-tu ? » En scrutant l’histoire, nous voyons que cette autorité fut transmise à tous ceux qui ont eu l’occasion de dominer sur des peuples ou des nations. Un exemple parfait d’un monarque absolu fut Nébucadnetsar, roi de Babylone. Voici comment le prophète Daniel s’est adressé à lui pour lui expliquer un rêve. « Toi, ô roi tu es le roi des rois, auquel le Dieu des cieux a donné le règne, la puissance, la force et la gloire ; Il a remis entre tes mains les enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, en quelque lieu qu’ils habitent, et il t’a fait dominer sur eux tous » (Daniel 2:37-38).

Donc, ce roi de Babylone avait le droit de dominer sur tout, mais ce droit lui venait de Dieu. Car c’est le Dieu des cieux qui lui a donné le règne, la puissance, la force et la gloire. Alors, la parole de ce roi, comme d’ailleurs celle de tous les autres rois, avait beaucoup de pouvoir et le roi ne répondait à aucune autorité terrestre sauf celle de Dieu, qui lui a confié ce pouvoir. Paul nous le confirme en nous disant : « Que toute personne soit soumise aux puissances supérieures : car il n’y a point de puissance qui ne vienne de Dieu, et les puissances qui subsistent, ont été établies de Dieu » (Romains 13:1).

Plusieurs rois ont dû apprendre cette vérité suite à leur désobéissance à l’autorité reçue et en dominant en tyrans sur le peuple qui leur fut confié. Car ils ont découvert que Dieu peut également leur enlever rapidement le pouvoir quand ces dictateurs en abusent. Regardez simplement ce qui est arrivé en Égypte, en Libye et ce qui se prépare en Syrie. Même le grand roi Nébucadnetsar a dû s’humilier pour reprendre son pouvoir après une correction de sept ans envoyée par Dieu. Néanmoins, à ce roi, le prophète Daniel a expliqué ce qui arrivera un jour à tous ces rois.

Car il y a un Roi qui ne régressera jamais : « Que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs » (1 Timothée 6:15). Jésus-Christ Lui-même a affirmé : « Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18). Et un jour tous les êtres au ciel et sur la terre Lui garantiront : « Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:11). En ce jour : « le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11:15).

Celui qui : « était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:13-16). La Parole de ce Roi est si puissante qu’Elle a pu amener à l’existence l’univers entier. Sa Parole pouvait calmer un vent violent et pouvait même appeler de la mort à la vie Lazare.

« Car la Parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui auquel nous devons rendre compte » (Hébreux 4:12-13). Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en Lui, et Amen en Lui, à la gloire de Dieu par nous. Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de son sceau et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit, nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 1:20-22.

Dans le premier chapitre de la Genèse, Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » (Genèse 1:26-27). Pareillement, le septième jour, Dieu nous dit : « Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé » (Genèse 2:3). Dieu est, non seulement le Créateur et le Faiseur de toute chose, mais Il est le Créateur de l’image de Dieu dans l’homme.

Ces deux termes — Créateur et Faiseur — ne sont pas synonymes, malgré que, quelques fois, ils sont interchangeables. Personne ne peut être l’auteur d’une chose créée sauf Dieu. Autrement dit, il n’y a personne d’autre que Dieu capable de créer. « Création », c’est appeler à l’existence une entité qui n’existait pas préalablement. Tandis que « faire une chose », c’est changer des entités déjà créées pour fabriquer des choses plus complexes. Il est quand même intéressant de voir Dieu appelé « Créateur » cinq fois dans la Bible, tandis que Dieu est appelé « Faiseur » seize fois. Dieu a créé Son image dans l’homme et la femme, mais Il les a faits à Son image. C’est-à-dire que Dieu a appelé à l’existence les éléments spirituels chez l’homme, non existants parmi les animaux. Mais Dieu a également organisé des éléments matériels de base pour en former un corps humain, le système le plus organisé dans l’univers, fait à l’image de Dieu Lui-même lorsqu’Il allait venir vivre en chair dans un corps incarné. De cette façon, Dieu devient, et le Créateur et le Faiseur de Sa propre image dans chaque personne.

Cette image fut ternie par le péché, mais, au travers de l’œuvre de Christ, : « ayant revêtu du nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de Celui qui l’a créé » (Colossiens 3:10). Et un jour Dieu : « transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Créer et recréer, faire et refaire, mettons-nous à genoux devant notre Seigneur, notre Créateur et Faiseur. Mais en attendant ce fameux moment : « mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:19).

La clé de cette promesse se trouve dans Ses richesses que notre Grand Roi doit nous fournir alors que nous sommes à Son service en attendant l’immortalité dans Son Royaume. Combien vastes et différents ces besoins doivent être ! Des millions d’Israélites avaient besoin de nourriture dans le désert : « Et les enfants d’Israël mangèrent la manne quarante ans, jusqu’à ce qu’ils fussent venus dans un pays habité ; ils mangèrent la manne, jusqu’à ce qu’ils fussent venus à la frontière du pays de Canaan » (Exode 16:35). Gédéon avait besoin d’une victoire contre ses adversaires. Dans Juges 7:22-23 : « Les trois cents hommes sonnèrent encore des trompettes, et par tout le camp l’Éternel tourna l’épée de chacun contre son compagnon. Et le camp s’enfuit jusqu’à Beth-Shitta, vers Tseréra, jusqu’au bord d’Abel-Mehola, vers Tabbath. Et les hommes d’Israël, ceux de Nephthali, et d’Asser, et de tout Manassé, s’assemblèrent et poursuivirent les Madianites. »

Élie avait besoin, de Son Dieu, d’une grande démonstration de Son autorité divine. « Alors le feu de l’Éternel tomba, et il consuma l’holocauste, et le bois, et les pierres, et la poussière, et absorba l’eau qui était dans le canal. Et tout le peuple, voyant cela, tomba sur son visage et dit : C’est l’Éternel qui est Dieu ; c’est l’Éternel qui est Dieu ! » (1 Rois 18:38-39). Dans le Nouveau Testament, un homme avait la main sèche. Jésus dit aux pharisiens : « Est-il permis de faire du bien dans les jours de sabbat, ou de faire du mal ? de sauver une personne, ou de la laisser périr ? Et ils se turent. Alors, les regardant avec indignation, et étant affligé de l’endurcissement de leur cœur, il dit à cet homme : Étends ta main. Et il l’étendit, et sa main devint saine comme l’autre » (Marc 3:4-5).

Un aveugle avait besoin de voir et Jésus dit : « Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. Ayant dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive, et il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle, et il lui dit : Va, et te lave au réservoir de Siloé (ce qui signifie Envoyé). Il y alla donc et se lava, et il s’en alla voyant clair. » (Jean 9:5-7). Un mort avait besoin de vivre. « Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller. Plusieurs donc d’entre les Juifs qui étaient venus voir Marie, et qui avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui » (Jean 11:41-45).

Jésus a fait le meilleur vin qu’on pouvait goûter. Aux noces à Cana, on a manqué de vin. Dans Jean 2:7-11 : « Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui. »

Jésus a calmé la mer durant un orage violent. « Mais il était à la poupe, dormant sur un oreiller ; et ils le réveillèrent et lui dirent : Maître, ne te soucies-tu point de ce que nous périssons ? Mais lui, étant réveillé, parla avec autorité aux vents, et il dit à la mer : Tais-toi, sois tranquille. Et le vent cessa, et il se fit un grand calme. Puis il leur dit : Pourquoi avez-vous peur ? Comment n’avez-vous point de foi ? Et ils furent saisis d’une fort grande crainte, et ils se disaient l’un à l’autre : Mais qui est celui-ci, que le vent même et la mer lui obéissent ? » (Marc 4:38-41). Et lorsque Pierre a voulu marcher sur l’eau : « Jésus lui dit : Viens. Et Pierre, étant descendu de la barque, marcha sur les eaux pour aller à Jésus. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et comme il commençait à enfoncer, il s’écria, et dit : Seigneur ! Sauve-moi. Et aussitôt Jésus étendit la main, et le prit, lui disant : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » (Matthieu 14:29-31).

Peu importe notre besoin, Ses ressources sont plus que suffisantes. Bien plus souvent, ce sont des choses spirituelles dont nous avons besoin. « Et Jésus ayant entendu cela, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal ; je suis venu appeler à la repentance non les justes, mais les pécheurs » (Marc 2:17). Quand nous commençons à nous approcher du Royaume, nous avons besoin de « lait » spirituel. « Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:13-14). Et c’est cette nourriture solide que tout chrétien doit rechercher afin de développer le jugement nécessaire à discerner le bien du mal. Nous avons tous besoin de sagesse afin de nous conduire honnêtement envers ceux du dehors et que nous n’ayons besoin de rien. Et notre Grand Dieu a toutes les ressources nécessaires pour combler nos besoins.

Mais le plus beau est à venir, puisque tout ce que Dieu a créé nous prépare pour notre héritage dans un univers merveilleux où : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt » (Apocalypse 22:5-6). La Bible nous révèle que Dieu est lumière et qu’en Lui il n’y a point de ténèbres.

À deux reprises il est écrit que : « Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:25-27). Et, dans Apocalypse 22:5 : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. » C’est la dernière référence à la nuit dans la Bible. Alors, pourquoi la nuit et les ténèbres ? D’où viennent-elles ? Dieu nous donne la réponse : « Afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que Moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; Qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses » (Esaïe 45:6-7).

La lumière a toujours été avec Dieu, mais les ténèbres ont dû être créées. Et elles ont un but : créer un contraste avec la lumière. Les hommes et les femmes furent créés pour aimer et fraterniser avec leur Créateur, pas comme des robots, mais en toute liberté. Les ténèbres furent créées pour leur donner le choix contre Dieu et contre Sa lumière, pour ceux qui voudraient prendre ce choix. Satan et sa cohorte d’anges déchus sont devenus les ennemis de Dieu. Alors, voici le choix : « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:11-12).

La tragédie, c’est que, depuis Adam et Ève, les humains ont préféré les ténèbres. « Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises » (Jean 3:19-20). Cependant, dans Romains 13:13-14, Paul nous déclare : « Marchons honnêtement comme de jour, et non dans les débauches et dans l’ivrognerie, dans la luxure et dans les impudicités, dans les querelles et dans l’envie ; mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises. »

Notre Créateur est devenu également notre Rédempteur, et nous sommes transformés en Sa race élue, Sa sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui nous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; nous qui autrefois n’étions point un peuple, mais qui sommes maintenant le peuple de Dieu ; nous qui n’avions point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avons obtenu miséricorde (1 Pierre 2:9-10). En payant la rançon pour nous, notre Rédemption, le Père : « nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés. C’est Lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:13-14).

Non, Jésus n’était pas une deuxième personne distincte dans une trinité, Il était Dieu dans la chair, l’image du Dieu invisible. Le premier-né de toutes les créatures. Nous sommes maintenant libres d’entrer en fraternité éternelle avec Dieu, une chose que Dieu avait planifiée avant que le monde fut créé. Subséquemment : « ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les. Car il est même honteux de dire ce que ces gens font en secret. Mais tout ce qui est condamné est manifesté par la lumière ; car tout ce qui est manifesté devient lumière. C’est pour cela qu’il est dit : Réveille-toi, toi qui dors, et te relève d’entre les morts, et Christ t’éclairera. Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages ; rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. » (Éphésiens 5:11-17). C’est le point crucial de votre vie !




D.315 – La chair et l’Esprit

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conflit

Par Joseph Sakala

Dans Galates 5:16-18, Paul nous déclare : « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez. Que si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi. » Le conflit entre la chair et l’Esprit est un thème fréquent dans les Écritures, datant de bien loin, à la période antédiluvienne, où : « l’Éternel dit : Mon Esprit ne contestera point dans l’homme à toujours ; dans son égarement il n’est que chair ; ses jours seront de cent vingt ans » (Genèse 6:3). La chair réfère au corps physique avec tous ses appétits charnels, tandis que l’esprit dans l’homme nous réfère à sa nature spirituelle avec sa capacité de comprendre et de communiquer les valeurs spirituelles et morales. Cela nous donne le potentiel d’être en harmonie avec Dieu.

À cause du péché, cependant, l’homme naturel est mort spirituellement. C’est ce que Paul nous explique si bien dans Éphésiens 2:1-4 : « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. » Alors, dans cet état : « ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu. Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui » (Romains 8:8-9). Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne peut pas Lui appartenir.

Lorsque la chair domine, même Paul a été obligé d’avouer : « Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir. Car je ne fais pas le bien que je veux ; mais je fais le mal que je ne veux pas faire. Que si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi » (Romains 7:18-20). Cet aspect de la nature humaine était devenu si dominant dans le monde antédiluvien que : « Dieu regarda la terre, et, voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre » (Genèse 6:12-13). Donc, Dieu devait laver la terre entière de toute cette violence en provoquant le Déluge.

Aujourd’hui, la mort de Christ nous a apporté le salut par une vie spirituelle à tous ceux qui ont reçu le Saint-Esprit. Car : « si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. Et si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:10-11). Par Jésus-Christ notre Seigneur et Sauveur, l’esprit humain devient vivant maintenant, par le Saint-Esprit, nous donnant droit à une résurrection à l’immortalité, lors du retour de Christ. Car : « ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit » (Galates 5:24-25).

Cela nous est permis parce que Christ est devenu notre substitut par Sa mort. Dans Hébreux 9:27-28, nous lisons : « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement ; de même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. » Il y a deux endroits spécifiques dans le Nouveau Testament nous montrant Christ portant nos péchés lorsqu’Il mourut sur la croix. En plus de notre texte, ici, il y a 1 Pierre 2:24 où nous lisons : « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. »

Notre Seigneur l’a fait pour nous et ainsi : « n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant Lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité » (Hébreux 7:27-28). Quand Christ est mort, Il est mort en expiant nos péchés par Son sacrifice substitut, le sacrifice d’un Dieu saint S’offrant simultanément Lui-même pour porter la punition de nos péchés. Il était capable de faire cela parce qu’Il était l’infini Créateur et le seul homme sans péché qui n’avait pas besoin d’offrir un sacrifice pour Ses propres péchés. Il était prêt à le faire parce qu’Il nous aimait et voulait nous sauver.

Cette doctrine de substitution par Christ est le sacrifice central de l’évangile du salut, et extrêmement précieux pour le converti. Mais Jésus parait comme provocant pour l’homme naturel, puisque plusieurs l’acclament comme le grand martyr et parfait enseignant, mais renient Sa divinité dans le sacrifice de substitution pour les péchés d’un monde perdu. Cependant, Christ a porté les péchés de plusieurs sur la croix. Car : « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut » (Hébreux 9:28).

Le terme « une fois » veut littéralement dire « une fois pour toutes ». Il devait mourir une fois, mais seulement une fois, en tant que substitut pour nos péchés. Alors, quand Il reviendra, ce sera sans péché pour le salut. Dans Psaume 90:10-12, nous pouvons lire : « Les jours de nos années reviennent à soixante-dix ans et pour les plus vigoureux, à quatre-vingts ans ; et le plus beau de ces jours n’est que peine et tourment ; car il s’en va bientôt, et nous nous envolons. Qui connaît la force de ton courroux et ton indignation, selon la crainte qui t’est due ? Enseigne-nous à compter nos jours, tellement que nous puissions avoir un cœur sage. »

Lorsque Moïse a écrit ces mots a la fin de sa vie, il avait cent vingt ans. Dans Deutéronome 34:7, nous lisons : « Or, Moïse était âgé de cent vingt ans quand il mourut ; sa vue n’était point affaiblie, et sa vigueur n’était point passée. » Mais le reste du peuple d’Israël, excepté Caleb et Josué, qui avait plus de vingt ans au début de leur périple de quarante ans dans le désert, est mort en entier. Personne ne semblait se rappeler du Déluge qui avait effacé toute vie sur la terre.

Dans Nombres 14:27-34, Dieu leur déclara : « Jusqu’à quand supporterai-je cette assemblée méchante, qui murmure contre moi ? J’ai entendu les murmures que les enfants d’Israël murmurent contre moi. Dis-leur : Aussi vrai que je suis vivant, dit l’Éternel, je vous ferai ce que j’ai entendu que vous avez dit : Vos cadavres tomberont dans ce désert ; et tous ceux d’entre vous qui ont été dénombrés, selon tout votre nombre, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, vous tous qui avez murmuré contre moi, vous n’entrerez pas au pays au sujet duquel j’ai levé ma main, jurant de vous y faire habiter ; excepté Caleb, fils de Jephunné, et Josué, fils de Nun. Mais j’y ferai entrer vos petits enfants, dont vous avez dit qu’ils y seraient une proie ; et ils connaîtront le pays que vous avez méprisé. Mais vos cadavres, à vous, tomberont dans ce désert. Et vos enfants iront paissant dans le désert quarante ans, et ils porteront la peine de vos prostitutions, jusqu’à ce que vos cadavres soient consumés dans le désert. D’après le nombre des jours pendant lesquels vous avez exploré le pays, savoir quarante jours, vous porterez la peine de vos iniquités pendant quarante ans, une année pour chaque jour, et vous connaîtrez l’effet de mon éloignement. »

Alors, il ne resta personne de soixante ans et plus, sauf Caleb et Josué. Dans les années précédentes, les hommes vivaient beaucoup plus longtemps. Adam avait vécu 930 ans et Noé 950, mais soudainement Sem après le déluge n’a vécu que 600 ans. Et Abraham est décédé à 175 ans. Ainsi au temps de Moïse on ne vivait plus que 70 ou 80 ans et il a prophétisé que ce serait ainsi. Il est remarquable qu’avec toute la connaissance médicale, de nos jours, ce chiffre soit demeuré à ce niveau, sauf quelques exceptions, et il n’y a pas grand chose que les gérontophiles on pu faire pour l’augmenter. Et en plus, les dernières années ne sont que peine et tourment.

Cela revient à la malédiction que Dieu avait imposée sur la terre dans Genèse 3:17-19, lorsqu’Il dit à Adam : « Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »

Peu importe comment on fait pour prolonger sa vie, elle s’en va bientôt. Ensuite, nous nous envolons. Ceux qu’on laisse ont de la peine, mais pour le chrétien : « Christ est ma vie, et la mort m’est un gain. Or, s’il est utile, pour mon œuvre, de vivre dans la chair, et ce que je dois souhaiter, je ne le sais. Car je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger et d’être avec Christ, ce qui me serait beaucoup meilleur. » Mais maintenant, alors que notre temps se fait court, il est plus important que nous nous conduisions avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps. Alors, comme priait Moïse, dans Psaume 90:12 : « Enseigne-nous à compter nos jours, tellement que nous puissions avoir un cœur sage. »

Dans Luc 12:29-32, Jésus nous dit : « Et ne vous mettez point en peine de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez, et n’ayez point l’esprit inquiet. Car ce sont les nations du monde qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père sait que vous en avez besoin ; cherchez plutôt le royaume de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne crains point, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume. » Dans ces temps d’inquiétude financière où les dettes écrasent le monde, il fait bon de réfléchir sur l’enseignement de Jésus concernant nos priorités. Dans ces moments de matérialisme rampant, Jésus ne veut pas nous voir troublés pour des choses temporelles, mais plutôt de nous reposer, sachant fort bien qu’Il pourvoira à nos besoins.

Si Dieu revêt ainsi une herbe qui est aujourd’hui dans les champs et qui demain sera jetée dans le four, combien plus vous revêtira-t-Il, gens de petite foi ? Et ne vous mettez point en peine de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez, et n’ayez point l’esprit inquiet. Nous n’avons pas à nous inquiéter pour l’avenir, car nous sommes différents. Nous somme les enfants du Roi. Car ce sont les nations du monde qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père sait que vous en avez besoin ; cherchez plutôt le Royaume de Dieu et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Notre Père sait très bien que nous désirons certaines choses et, puisqu’Il nous aime, Il a notre intérêt à cœur : nous n’avons rien à craindre.

Mais il y a plus, car il ne faut pas seulement nous fixer sur les biens que le monde recherche, il faut nous fixer sur le Royaume de Dieu. Il faut s’occuper de Ses affaires. Ses priorités devraient également être nos priorités. Il nous faut connaître Dieu et Sa Parole si bien que nous conformons nos actions à Ses désirs tout naturellement. Si nous faisons cela, Il ne prendra pas seulement plaisir à nous fournir nos biens physiques, mais aussi à nous donner le Royaume. C’est notre privilège de participer à Son travail sur cette terre, mais également à nous faire des bourses qui ne s’usent point, un trésor dans les cieux qui ne manque jamais, d’où les voleurs n’approchent point et où la teigne ne gâte rien. Car où est votre trésor, là aussi sera votre cœur.

Si notre désir premier est de travailler pour le Royaume, alors Il mettra ce désir en nous et nous verrons rapidement du fruit qui durera pour l’éternité. Aux Éphésiens, Paul a déclaré : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:8-12). En tant que chrétiens, c’est tout un privilège de la part de Celui qui nous a appelés au salut.

L’auteur d’Hébreux 4:14-16 nous explique : « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » Nous sommes vraiment privilégiés d’avoir un Souverain Sacrificateur qui, dans la chair, a été éprouvé en toutes choses, comme nous. Cependant, Lui n’a jamais péché. Jésus peut donc compatir à toutes nos infirmités et dans les épreuves que nous éprouvons quotidiennement.

Nous ne devrions jamais nous approcher du trône de grâce avec arrogance, mais plutôt en priant avec confiance, sachant fort bien que Dieu nous aime et fera tout pour exaucer les prières que nous Lui faisons en toute humilité. Ce n’est pas par notre mérite, mais plutôt parce que Christ Lui-même nous a ouvert la voie. « Ayant donc, frères, la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus, chemin nouveau et vivant, qu’il nous a frayé à travers le voile, c’est-à-dire à travers Sa chair ; et ayant un grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu ; approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. Retenons sans fléchir la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle » (Hébreux 10:19-23).

Parce qu’Il a été éprouvé en toutes chosesr sans péché, et parce qu’Il a versé Son sang pour nous en ouvrant le voile du Saint des saints, si nous venons vers Lui avec foi, nous avons accès au Trône de Dieu pour Lui présenter nos demandes. Elles doivent néanmoins Lui être présentées selon Sa volonté. Et par la confiance que nous avons dans Sa volonté, nous savons que Dieu les entend. « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15). Peu importe si une demande particulière est immédiatement exaucée ou non, nous savons qu’elle le sera en Son temps. Mais nous avons la liberté de toujours aller vers Lui en temps de besoin. Car Il est notre Grand-Prêtre, notre Médiateur, notre Avocat auprès du Père, et Il fait intercession pour nous.

De nos jours, le mot que nous entendons le plus est « liberté ». Tout le monde veut être libre. Mais la Bible nous dit que la création est assujettie à la vanité et la servitude ou l’esclavage. Néanmoins, il existe une porte de sortie pour le chrétien : « Dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:21). Ce verset contient la première de onze mentions du mot grec eleutheria qui veut dire « liberté » et qui définit le message spirituel de ce mot splendide. Car c’est à cause du péché que Dieu a assujetti la création entière, animée et inanimée, à l’esclavage de la corruption. Ceci veut dire que tout ce qui existe est gouverné par la loi de la décadence. C’est une loi universelle d’une grandeur telle qu’elle est même reconnue par la science. La loi de l’entropie qui stipule que tout ce qui existe tend à se désagréger et à mourir.

Le Christ est venu pour mourir et payer la rançon du péché. Par Sa résurrection, Il a vaincu la mort afin qu’un jour Il délivre la création entière de la servitude de la corruption pour l’amener à la liberté glorieuse que partageront les enfants de Dieu. Ce sera un temps où tous les humains qui seront de la Famille de Dieu auront l’immortalité par la foi qu’ils ont eue en leur Sauveur Jésus. Cette ultime liberté parfaite peut être appropriée même présentement par : « celui qui aura plongé ses regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais pratiquant les œuvres, celui-là sera heureux dans ce qu’il aura fait » (Jacques 1:25).

Quand nous devenons enfants de Dieu, le Saint-Esprit habite nos corps, et : « le Seigneur est l’Esprit ; et où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté » (2 Corinthiens 3:17). Quelquefois, cependant, certains chrétiens abusent de cette nouvelle liberté de la loi du péché pour la tourner en licence et cela devient une perversion tragique de la liberté chrétienne. « Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Galates 5:13-14). Tenez-vous donc fermes dans la liberté dont Christ vous a rendus libres et ne vous remettez pas de nouveau sous le joug de la servitude. Regardez plutôt vers la merveilleuse liberté qui vous attend dans l’éternité et dès maintenant sous la protection des anges.

Dans Psaume 34:5-9, le roi David nous annonce cette merveilleuse vérité : « J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu ; il m’a délivré de toutes mes frayeurs. L’a-t-on regardé ? On en est illuminé, on n’a pas à rougir de honte. Cet affligé a crié, et l’Éternel l’a exaucé, et l’a délivré de toutes ses détresses. L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. Goûtez et voyez combien l’Éternel est bon ! Heureux l’homme qui se retire vers lui ! » Puisque les anges de Dieu sont normalement invisibles, nous avons peine à apprécier leur implication intime dans nos vies. Pourtant : « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:14). Ceci veut simplement dire que Dieu nous a donné un ange protecteur pour nous délivrer dans les moments dangereux.

Moïse fut inspiré de déclarer ceci, dans Psaume 91:11-12 : « Car il [Dieu] ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. » Car : « Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai ; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse ; je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir ma délivrance » (vs 14-16). Les anges sont parfois appelés par Dieu à frapper les ennemis de Dieu et de Son peuple. « Qu’ils soient honteux et confus, ceux qui en veulent à ma vie ; qu’ils reculent et qu’ils rougissent, ceux qui méditent mon malheur ! Qu’ils soient comme la paille livrée au vent, et que l’ange de l’Éternel les chasse ! Que leur chemin soit ténébreux et glissant, et que l’ange de l’Éternel les poursuive ! », nous dit David, dans Psaume 35:4-6.

Dieu nous a doué d’un esprit équilibré. Dans 2 Timothée 1:7, il est écrit : « Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence. » Le don dont parle Dieu est fondé sur un transfert d’autorité venant directement de Lui : « C’est pourquoi je te rappelle de rallumer le don de Dieu qui t’a été communiqué par l’imposition de mes mains. » Le don ne fonctionne pas très bien si nous sommes trop timides pour l’employer. Et ce don n’est pas un don de pouvoir, mais le don d’utiliser « le don ». Ce que le Saint-Esprit nous accorde lors de notre baptême, Il nous l’accorde avec la capacité de l’utiliser pleinement.

Dans 1 Corinthiens 12:4-11, nous découvrons ceci : « Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. Il y a aussi diversité de ministères, mais un même Seigneur ; il y a aussi diversité d’opérations, mais c’est le même Dieu, qui opère toutes choses en tous. Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît. » Donc, il ne faut jamais se comparer entre chrétiens.

N’oublions jamais que chaque don est donné avec amour. L’amour n’est pas le don, mais il fait partie du fruit de l’Esprit qui vient avec le don. N’eut été de la réflexion en nous du Sacrifice unilatéral de l’amour de notre Rédempteur, ces dons surnaturels pourraient bien être mal utilisés, ou même abusés pour une gloire personnelle. N’oublions jamais qu’ils doivent être utilisés pour le bien commun de l’Église et non pas pour s’enrichir. Remarquez ce que l’apôtre Jean déclare : « J’ai écrit à l’Église ; mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit point. C’est pourquoi, si je viens, je lui rappellerai les œuvres qu’il fait, en tenant des discours malins contre nous, et que, ne se contentant pas de cela, il ne reçoit pas lui-même les frères, mais empêche ceux qui veulent le faire, et les chasse de l’Église » (3 Jean 1:9-10).

Le mot grec unique sophronismos qui veut dire « esprit équilibré » est une combinaison des verbes « sauver » et « contrôler ». Une combinaison parfaite d’amener le salut sous contrôle sans dommage volontaire. « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! » (1 Pierre 4:10-11).

Les prophètes étaient intensément intéressés à notre salut, malgré qu’il : « leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1:12). « Car je pense que Dieu nous a exposés, nous les apôtres, comme les derniers des hommes, comme des gens voués à la mort, nous faisant servir de spectacle au monde, et aux anges et aux hommes. Nous sommes fous à cause de Christ, mais vous, vous êtes sages en Christ; nous sommes faibles mais vous êtes forts ; vous êtes dans l’honneur, mais nous sommes dans le mépris », nous déclare Paul dans 1 Corinthiens 4:9-10. Subséquemment, n’oubliez point l’hospitalité ; car par elle quelques-uns ont logé des anges sans le savoir.

Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance et du sang de l’aspersion qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel. Ils ne sont pas omnipotents, omniprésents ou omniscients, parce que, comme nous, les anges furent créés par Dieu, simplement pour Lui obéir. Alors, c’est avec assurance que David leur dit : « Bénissez l’Éternel, vous ses anges puissants en force, qui exécutez son commandement en obéissant à la voix de sa parole ! Bénissez l’Éternel, vous toutes ses armées, qui êtes ses serviteurs, et qui faites sa volonté ! Bénissez l’Éternel, vous toutes ses œuvres, dans tous les lieux de son empire ! Mon âme, bénis l’Éternel ! » (Psaumes 103:20-22).

Finalement, nous serons portés par eux en la présence de Dieu. C’est alors que nous comprendrons davantage tous les merveilleux services qu’ils nous ont rendus pendant notre séjour sur la terre dans nos corps physiques.




D.314 – Louange dès la Création

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louanges

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 69:34-35, Dieu reçoit cette louange : « Car l’Éternel écoute les misérables, et il ne dédaigne point ses captifs. Que les cieux et la terre le louent, les mers et tout ce qui s’y meut ! » Nous ne comprenons pas le plein but de la Création divine, mais au moins nous comprenons que nous devons Le louer. Ce thème paraît plusieurs fois dans les Écritures, spécialement dans les Psaumes, comme dans Psaume 19:2 où nous lisons : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. » Un autre passage populaire est Psaume 96:11-13 : « Que les cieux se réjouissent, et que la terre tressaille de joie ; que la mer retentisse, avec tout ce qu’elle contient ! Que les campagnes s’égaient, avec tout ce qui est en elles ; que tous les arbres des forêts chantent de joie, devant l’Éternel ! Car il vient ; il vient pour juger la terre ; il jugera le monde avec justice, et les peuples selon Sa fidélité. »

Lorsque Jésus entra triomphalement dans la ville de Jérusalem : « Et comme il passait, plusieurs étendaient leurs vêtements par le chemin. Et comme il approchait de la descente de la montagne des Oliviers, toute la multitude des disciples, transportée de joie, se mit à louer Dieu à haute voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus. Et ils disaient : Béni soit le Roi qui vient au nom du Seigneur ! Paix dans le ciel, et gloire dans les lieux très hauts, alors quelques-uns des pharisiens de la foule lui dirent : Maître, reprends tes disciples. Et il répondit et leur dit : Je vous dis que si ceux-ci se taisent, les pierres crieront » (Luc 19:36-40). Alors, nous aussi crions : « O Éternel, toutes tes œuvres te célébreront, et tes bien-aimés te béniront ! Ils diront la gloire de ton règne, et ils raconteront ta puissance ; pour faire connaître aux fils des hommes tes hauts faits, et la glorieuse magnificence de ton règne. Ton règne est un règne de tous les siècles, et ta domination dure dans tous les âges » (Psaumes 145:10-13).

Même si la création entière, dans sa beauté, sa complexité et son ordre providentiel, Lui rend continuellement hommage, les hommes, dans leur perversité, ont changé la vérité de Dieu en mensonge et ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur. Alors, Dieu les a livrés à un esprit viveur et fêtard. Dans Romains 1:28-32, nous lisons : « Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion ; qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent. »

Ce jugement de Dieu est terrible. Relisez-le dès le début et vous verrez racontés tous les péchés possibles de l’humanité. Et comme si ce qui précède n’était pas assez, la liste se poursuit. Dans Romains 1:17-21, Paul se met à énumérer tous les péchés imaginables pour lesquels une personne mérite la mort. « Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. »

Mais ce n’est pas fini : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous. Et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement » (Romains 1:22-27).

Tous ces péchés n’ont pas été commis par des humains qui ne connaissaient pas Dieu. Ah non ! C’est parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu. « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement » (Romains 1:26-27). Notez maintenant pourquoi Dieu les a livrés à toutes ces passions honteuses. Quand on veut sortir quelqu’un du bourbier, on le laisse d’abord s’enfoncer bien au fond et, de cette façon, personne ne pourra se glorifier.

Ensuite, lorsque le témoignage se fait dans l’affliction dans la méchanceté, jusqu’à la condamnation, et qu’il ne reste que des cris vers Dieu qui se font entendre, là Dieu réagit et Sa Puissance agit. Aussi terrible que ses jugements paraissent, les provocations le furent davantage. Romains 1:23 nous dévoile : « qu’ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. » Ils ont changé la vérité de Dieu en mensonge, Le rejetant ainsi comme Créateur. Ils ont préféré l’évolution à la Création. C’est pourquoi notre Dieu de grâce les a laissés dans leur mensonge. Mais cette scène nous décrit beaucoup plus que l’ancien paganisme.

Chaque verset est une description précise du monde méchant d’aujourd’hui, au point qu’on pourrait presque lire ce passage comme un documentaire du présent âge. Quel beau portrait de l’évolution humaniste en pratique ! Oui, pourtant Paul se préparait à aller à Rome : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite » (Romains 1:16). Pour leur enseigner quoi au juste ? À louer le Seigneur : « Louez-le, soleil et lune ; louez-le toutes, étoiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés » (Psaume 148:3-5).

Mais plus que cela : « Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point. Louez l’Éternel sur la terre ; vous, monstres marins, et tous les abîmes ; feu et grêle, neige et vapeur, vents de tempête, qui exécutez sa parole ; montagnes et toutes les collines ; arbres à fruit et tous les cèdres ; bêtes sauvages et tout le bétail ; reptiles et oiseaux ailés ; rois de la terre, et tous les peuples ; princes, et tous les juges de la terre ; jeunes hommes et vous aussi, vierges ; vieillards avec les enfants ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel, car son nom seul est élevé ; sa majesté est au-dessus de la terre et des cieux ! » nous déclare David dans Psaume 148:6-13.

Tout ceci est confirmé par le dernier verset de Psaume 150:6 : « Que tout ce qui respire loue l’Éternel ! Louez l’Éternel ! »

Dieu est le fondement de la science. La science a découvert tellement de choses magnifiques sur l’univers. Un récent numéro du National Geographic sur le travail d’Adam Burrows, astrophysicien, suggère que des vagues intenses de son sont l’ingrédient clé derrière les supernovas, ces explosions massives qui détruisent les étoiles mourantes. En effet, des modèles sur ordinateurs d’une étoile qui explose généreraient un ton audible à quiconque serait assez proche pour l’entendre. La science à vraiment révélé un monde à sonder, dans l’univers que Dieu tout-puissant a créé. Pourtant, le succès de la science a motivé plusieurs hommes, non d’adorer Dieu, mais plutôt de déclarer qu’il n’y a pas de Dieu.

Et le fait d’assumer qu’il n’y a pas de Dieu est loué par certains comme la preuve clé de toute science. Travailler sans Dieu a permis de découvrir des exactitudes qui seraient, selon eux, la clé de toute compréhension et de comprendre d’abord qu’elle n’est pas due à une création du tout. Mais le travail de la science est-il vraiment « libre » de tout Créateur, comme ces hommes et femmes le décrètent ? Pas du tout ! Il existe une croyance fondamentale dans la science selon laquelle tout serait impossible s’il n’y avait pas de créateur. C’est la preuve que l’univers est organisé et peut être compris dès le début.

Albert Einstein a parlé de cette idée lorsqu’il a déclaré : « La chose la plus incompréhensible de l’univers, c’est que l’univers est compréhensible. » D’abord, l’univers devrait-il avoir un sens ? Non seulement a-t-il un sens, mais il est beau et gracieux. Partout où nous regardons, nous voyons ses lois en action, des lois que les humains ne peuvent pas découvrir ni comprendre. Cette vérité est expliquée par l’apôtre Paul, dans Romains 1:20-21, lorsqu’il déclare : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. »

Ce n’est pas une pure coïncidence que de grands hommes de science, comme Isaac Newton, étaient croyants et possédaient la foi leur faisant croire en un univers organisé. Ils croyaient en Proverbes 25:2 qui disait : « La gloire de Dieu est de cacher les choses ; mais la gloire des rois est de sonder les affaires. » Albert Einstein tenait à un concept de Dieu qui pouvait être décrit comme vague et impersonnel. Mais il croyait dans l’existence d’un Être suprême en Intelligence lorsqu’il déclara : « Nous sommes dans la position d’un petit enfant qui entre dans une immense bibliothèque remplie de livres écrits en plusieurs langues. L’enfant sait que quelqu’un a écrit ces livres, même s’il ne comprend pas les langues dans lesquelles ces livres sont écrits. L’enfant soupçonne qu’il y a un ordre mystérieux dans l’arrangement des livres, mais ne sait pas lequel. » Tout comme bon nombre de scientifiques étalent avec orgueil leur découvertes et déclarent qu’il n’y a pas de Dieu, ils le font, ironiquement, debout sur une fondation qui ne pourrait pas exister si elle n’avait pas préalablement été créée par un Dieu sage et maître de l’ordre.

Mais nous avons un Dieu de Sagesse et de Force. Dans Daniel 2:20-22, c’est Dieu qui a inspiré le prophète ; alors : « Daniel prit la parole et dit : Béni soit le nom de Dieu, d’éternité en éternité ; car c’est à lui qu’appartiennent la sagesse et la force ! Et c’est lui qui change les temps et les moments ; qui dépose les rois et qui les établit ; qui donne la sagesse aux sages, et la science à ceux qui ont de l’intelligence. C’est lui qui révèle les choses profondes et cachées. Il connaît ce qui est dans les ténèbres, et la lumière demeure avec lui. » Les hommes ont recherché la sagesse au travers les âges, mais ils : « …apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:7). D’autres recherchaient le pouvoir, comme Alexandre qui pleurait parce qu’il ne restait plus de nations à conquérir.

Nous voyons des riches, les uns après les autres, qui ne parviennent pas à affirmer qu’ils en ont assez accumulé. C’est que chacun cherche sa sagesse et son pouvoir au mauvais endroit et ainsi ils ne peuvent jamais être satisfaits. La Sagesse et le Pouvoir appartiennent à Dieu : « En qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science. Je dis ceci, afin que personne ne vous abuse par des discours séduisants » (Colossiens 2:3-4). Jésus, S’approchant de Ses disciples, leur parla ainsi : « Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18). Dieu révélé en Christ est omnipotent et omniscient, et la véritable sagesse ne vient que de Lui.

Alors : « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là » (Jacques 1:5-6). Si nous désirons la force, il faudra d’abord apprendre à devenir faible, car lorsque nous sommes faibles, c’est alors que nous sommes fort. Si nous recherchons des richesses, il nous faut connaître la pauvreté, car devant Christ : « Celui qui est fidèle dans les petites choses sera aussi fidèle dans les grandes ; et celui qui est injuste dans les petites choses sera aussi injuste dans les grandes. Si donc vous n’avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables ? Et si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? » (Luc 16:10-12).

Le témoignage de Daniel fut donné au roi le plus puissant de la terre, avec un accès à toute la sagesse disponible aux plus instruits de son temps. Mais aucun humain ne pouvait résoudre le problème de son rêve. Seul Daniel, se fiant sur la sagesse de Dieu et Son pouvoir sur toute la création, pouvait donner au roi ce que celui-ci demandait enfin. Les serviteurs de Dieu ont même aujourd’hui le même privilège et la même responsabilité parce que Dieu est éternel et nous a tous faits.

Dans Psaume 95:6-7, nous lisons : « Venez, prosternons-nous, inclinons-nous ; fléchissons les genoux devant l’Éternel qui nous a faits. Car il est notre Dieu, nous sommes le peuple qu’il fait paître et les brebis qu’il conduit. » Les Psaumes 95 à 100 forment une unité avec plusieurs thèmes, tous orientés vers la louange au Seigneur. Ils portent une reconnaissance envers Dieu en tant que Créateur du ciel et de la terre. Psaume 95:5 confirme que : « A lui appartient la mer, car il l’a faite, et ses mains ont formé la terre. » Ainsi, Dieu a fait la terre, incluant et la mer et la terre. Mais Il a aussi fait les cieux : « Car tous les dieux des peuples sont des idoles ; mais l’Éternel a fait les cieux. La splendeur et la majesté sont devant lui ; la force et la beauté sont dans son sanctuaire » (Psaumes 96:5-6).

Notre terre est plus complexe que toute autre planète dans notre système solaire. L’emphase est sur les activités de Dieu qui fait des choses en tant que Créateur. Dès la Genèse, nous découvrons comment Dieu fait des choses avec ce qu’Il a créé. « Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé » (Genèse 2:3).

Ces deux activités, « faire et créer », semblent être synonymes, mais elles ne le sont pas tout à fait. Surtout que la véritable création divine contient trois éléments dans Son plan. D’abord, les éléments physiques du cosmos entier, comme dans Genèse 1:1 où nous lisons : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Ensuite nous découvrons la vie biologique, qu’on ne peut trouver seulement que sur cette terre, ce qui est confirmé dans les versets 20 à 22 où Dieu dit : « Que les eaux produisent en abondance des êtres vivants ; et que des oiseaux volent sur la terre devant l’étendue des cieux. Et Dieu créa les grands poissons, et tous les êtres vivants qui se meuvent, dont les eaux foisonnèrent, selon leurs espèces, et tout oiseau ailé, selon son espèce ; et Dieu vit que cela était bon. Et Dieu les bénit, en disant : Croissez et multipliez, et remplissez les eaux dans les mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre. »

Et finalement, la création spirituelle de l’image de Dieu dans l’homme, tel que nous le voyons au verset 26 où Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. » Ces trois entités sont apparues soudainement à partir de rien par la Toute Puissante Parole de Dieu. Dieu a parlé et tout fut créé. Tout ce qui existe dans l’univers fut fait, ou formé, ou accompli à partir de ces trois entités qui furent spécifiquement créées par Dieu. Donc, Dieu est le Créateur et le Faiseur de tout, et c’est ainsi que nous devons L’adorer.

Dans 1 Corinthiens 15:38-40, il est écrit : « Mais Dieu lui donne un corps comme il veut, et à chaque semence le corps qui lui est propre. Toute chair n’est pas la même chair ; mais autre est la chair des hommes, et autre la chair des bêtes ; autre celle des poissons, et autre celle des oiseaux. Il y a aussi des corps célestes, et des corps terrestres ; mais autre est l’éclat des célestes, et autre celui des terrestres. » La doctrine d’une création spéciale veut dire que la création a eu lieu par un processus surnaturel et que chaque entité fut spécialement formée par Dieu. Cette doctrine est spécifiquement enseignée dans la Genèse où la phrase « selon son espèce » est utilisée au moins dix fois dans le premier chapitre.

Une référence remarquable se trouve dans notre texte où la distinction entre plusieurs domaines majeurs de la création est établie comme suit :

Botanique : (1 Corinthiens 15:38) « Mais Dieu lui donne un corps comme il veut, et à chaque semence le corps qui lui est propre. »

Zoologique : (v. 39) « Toute chair n’est pas la même chair ; mais autre est la chair des hommes, et autre la chair des bêtes ; autre celle des poissons, et autre celle des oiseaux. »

Physique : (v. 40) « Il y a aussi des corps célestes, et des corps terrestres ; mais autre est l’éclat des célestes, et autre celui des terrestres. » Puisque tous les corps célestes peuvent être faits des mêmes produits chimiques, la terre est unique dans sa complexité et son but.

Astral : (v. 41) « Autre est l’éclat du soleil, autre l’éclat de la lune, et autre l’éclat des étoiles ; car une étoile est différente d’une autre étoile par son éclat. » Même parmi les corps célestes, chaque étoile est unique.

Spirituel : (vs 42-44) « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel. » Ce verset nous assure que toutes nos infirmités ne seront plus.

Dieu a un but noble pour chaque système créé et Il l’a créé spécifiquement dans ce but. Et puisqu’Il a fait provision pour des changements au travers d’un système, jamais au grand jamais, un système n’a pu, par l’évolution, devenir un système plus complexe. Alors, chantons Sa création dans tous Ses aspects.

Est-ce que le chant fut inventé par les humains ? Depuis quand existe-t-il ? Si nous vérifions dans les Saintes Écritures, nous découvrons que le chant existait avant la création des humains. Job était un homme intègre, droit, craignant Dieu et se détournant du mal. Il était très riche et faisait beaucoup de bien avec sa prospérité. Mais il avait un petit défaut, il se croyait juste à ses propres yeux. Satan a saisi l’occasion de ce petit défaut pour lancer un défi à Dieu, déclarant que si Dieu enlevait sa richesse, Job L’abandonnerait. Satan Lui dit : « Mais étends ta main, touche à tout ce qui lui appartient ; et tu verras s’il ne te renie pas en face ! » (Job 1:11). Mais Dieu connaissait le cœur de Job et a laissé Satan dépouiller complètement Job et même frapper son corps d’un ulcère malin, depuis la plante des pieds jusqu’au sommet de la tête.

Durant toute sa souffrance, Job n’a jamais abandonné Dieu, mais il justifiait cependant toujours son comportement. « Alors l’Éternel répondit à Job du sein de la tempête, et dit : Qui est celui-ci qui obscurcit mes plans par des discours sans science ? Ceins donc tes reins comme un vaillant homme, je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? » (Job 38:1-7). Dans la version Martin nous lisons : « …quand les étoiles du matin se réjouissaient ensemble, et que les fils de Dieu chantaient en triomphe ? » (v. 7). Il est très intéressant de découvrir qu’il y avait des chants de réjouissances poussés par les anges dès la création de la terre, alors que Dieu plongeait Ses bases et en a posé Sa pierre angulaire.

Il est donc tout à fait approprié pour les chrétiens de chanter des louanges au Dieu Créateur, alors que Ses anges l’ont fait bien avant la création d’Adam et Ève. Par contre, à cause du péché de nos premiers parents, le premier chant exécuté par des humains et mentionné dans la Bible fut le chant d’action de grâce exprimé par Moïse et les enfants d’Israël après leur délivrance des griffes de pharaon et leur sortie d’Égypte en sécurité au travers de la mer Rouge. Ce cantique de louange se trouve dans Exode 15:1-21. Il est bon pour tout converti de le lire occasionnellement pour nous rappeler l’amour, la bonté, la compassion et la patience de notre Créateur. Mais surtout pour nous remémorer la Pâque où Dieu a passé par-dessus nos péchés pour nous offrir le salut en commençant par le baptême. Regardons maintenant ce merveilleux cantique de louange à notre Sauveur.

Exode 15:1 : « Alors Moïse et les enfants d’Israël chantèrent ce cantique à l’Éternel, et ils dirent : Je chanterai à l’Éternel, car il s’est hautement élevé. Il a jeté dans la mer le cheval et son cavalier. 2 L’Éternel est ma force et ma louange : il a été mon libérateur. Il est mon Dieu, je le glorifierai ; il est le Dieu de mon père, je l’exalterai. 3 L’Éternel est un vaillant guerrier ; son nom est l’Éternel. 4 Il a jeté dans la mer les chars de Pharaon et son armée ; et l’élite de ses combattants a été plongée dans la mer Rouge. 5 Les flots les ont couverts ; ils sont descendus au fond des eaux, comme une pierre. 6 Ta droite, ô Éternel, est magnifique en force. Ta droite, ô Éternel, écrase l’ennemi. 7 Par la grandeur de ta majesté, tu renverses tes adversaires. Tu envoies ta colère, elle les consume comme le chaume. 8 Au souffle de tes narines les eaux se sont amoncelées ; les courants se sont arrêtés comme une digue ; les flots ont gelé au cœur de la mer. 9 L’ennemi avait dit : Je poursuivrai, j’atteindrai, je partagerai le butin ; mon âme s’assouvira sur eux, je tirerai l’épée, ma main les détruira. 10 Tu as soufflé de ton haleine : la mer les a couverts ; ils ont roulé comme le plomb, au fond des eaux puissantes. 11 Qui est comme toi, parmi les dieux, ô Éternel ? Qui est comme toi magnifique en sainteté, redoutable dans les louanges, opérant des merveilles ? 12 Tu as étendu ta droite ; la terre les engloutit. 13 Tu as conduit par ta miséricorde ce peuple que tu as racheté ; tu l’as dirigé par ta force vers ta sainte demeure. 14 Les peuples l’entendent, et ils tremblent ; l’effroi saisit les habitants de la Palestine. 15 Alors les princes d’Édom sont troublés ; le tremblement saisit les puissants de Moab ; tous les habitants de Canaan désespèrent. 16 La frayeur et l’épouvante tomberont sur eux ; par la grandeur de ton bras, ils deviendront muets comme la pierre, jusqu’à ce que ton peuple, ô Éternel, ait passé ; jusqu’à ce qu’il ait passé, le peuple que tu as acquis. 17 Tu les introduiras et tu les planteras sur la montagne de ton héritage, au lieu que tu as préparé pour ta demeure, ô Éternel, au sanctuaire, Seigneur, que tes mains ont établi. 18 L’Éternel régnera éternellement et à toujours. 19 Car les chevaux de Pharaon, avec ses chars et ses cavaliers, sont entrés dans la mer ; et l’Éternel a fait retourner sur eux les eaux de la mer ; mais les enfants d’Israël ont marché à sec au milieu de la mer. 20 Et Marie, la prophétesse, sœur d’Aaron, prit dans sa main le tambourin, et toutes les femmes sortirent après elle, avec des tambourins et en dansant. 21 Et Marie répondait à ceux qui chantaient : Chantez à l’Éternel, car il s’est hautement élevé ; il a jeté dans la mer le cheval et son cavalier. »

Ce qui est encore plus intéressant, c’est que le dernier cantique mentionné dans la Bible se trouve dans Apocalypse 15 où, au verset 2, Jean déclare : « Je vis aussi comme une mer de verre, mêlée de feu ; et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et sa marque, et le nombre de son nom, qui se tenaient sur la mer de verre, ayant les harpes de Dieu. » Une autre occasion de salut, cette fois non des griffes de pharaon, mais des griffes de la bête et du faux prophète. Et qu’est-ce qu’ils chantent ? Apocalypse 15:3-4 nous dit : « Et ils chantaient le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, ô Seigneur Dieu Tout Puissant ! Tes voies sont justes et véritables, ô Roi des saints ! Seigneur ! qui ne te craindrait, et ne glorifierait ton nom ? Car tu es le seul Saint ; aussi toutes les nations viendront et se prosterneront devant ta face, parce que tes jugements ont été manifestés. »

Donc, le premier et le dernier cantiques cités dans la Bible sont celui de Moïse, puisqu’il est question de délivrance dans les deux cas. La première était la délivrance de l’esclavage du peuple en Égypte. La deuxième sera celle du peuple de l’esclavage de la Bête militaire et du Faux Prophète religieux. Cette fois vous noterez qu’au cantique de Moïse vient s’ajouter le cantique de l’Agneau. Ce cantique est adressé directement à Jésus. Dans Apocalypse 5:8, nous lisons : « Et quand il eut pris le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent devant l’Agneau, ayant chacun des harpes et des coupes d’or pleines de parfums, lesquelles sont les prières des Saints. » Donc, dans Apocalypse 5:9-10, ce sont les Élus qui chantent. « Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre. »

La louange est dirigée vers le Seigneur pour une rédemption par le sang pur et sans tache de l’Agneau en rémission de leurs péchés. Il est tout à fait juste que les louanges de la musique chrétienne se rapportent au passé, au présent et aux œuvres futures de Dieu. D’abord, Son puissant travail de création au commencement, suivi de Son œuvre gracieuse du salut de l’humanité et du maintien de toute chose par la puissance de Sa Parole jusqu’à présent et, finalement, Son glorieux règne éternel sur l’univers entier avec Sa famille divine immortelle.




D.313 – Un mystère avoué

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mystere

Par Joseph Sakala

Dans 1 Timothée 3:16, nous apprenons : « Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire. » Une des raisons principales pour lesquelles Paul avait écrit cette épître à Timothée est divulguée dans son texte. L’Église devait dévoiler le mystère de piété contenu dans son message. Un « mystère », dans les Écritures, est quelque chose qui fut d’abord caché, mais qui est maintenant révélé ou dévoilé à la compréhension de tous. Voici le mystère que Dieu a bien voulu révéler : que Dieu S’est manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élèvé dans la gloire.

Est-ce que cela fut réellement accompli ? Absolument ! Mais seulement dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Christ vivant, la colonne et la base de la vérité. Étudions chacune des révélations de Dieu pour comprendre.

Dieu S’est manifesté en chair. Dans Jean 1:14, il est bien écrit : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » Combien de gens croient cela aujourd’hui ? Que : « la vierge fut enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:23) ? Cette déclaration est pourtant très claire. Elle ne dit pas que Dieu S’est divisé en deux pour devenir deux personnes distinctes dans une trinité dans le but d’accomplir une œuvre. Dieu est tout-puissant et n’avait qu’a Se manifester en chair tout en étant Dieu.

Justifié par l’Esprit. Dans Romains 1:4, nous lisons : « Et, selon l’Esprit de sainteté, déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection des morts, savoir, Jésus-Christ notre Seigneur. » Ça déclare Son humanité évidente à tous ceux qui L’ont connu et Sa divinité proclamée par l’Esprit. Jésus n’a jamais disputé le fait qu’Il est sorti du Père. « Car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé, et que vous avez cru que je suis issu de Dieu. Je suis issu du Père, et je suis venu dans le monde ; je laisse de nouveau le monde, et je vais au Père » (Jean 16:27-28). Son séjour sur la terre était passager et Il retournait au ciel pour redevenir ce qu’Il a toujours été, en forme de Dieu. La seule autre fois qu’Il sera manifesté dans Son corps glorieux, ce sera lors de Son retour pour Se saisir de tous les gouvernements du monde.

Vu des anges. Oui, les anges L’ont observé et ont même participé à Son ministère au début, en protégeant Jésus dans Sa jeunesse contre toute attaque de Satan. Pourtant, le salut que Jésus est venu offrir était pour les humains seulement : « Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1:12). Dieu a envoyé Son Esprit Saint pour aider les disciples à dispenser le Salut aux humains. Pas par une troisième personne distincte, mais une autre manifestation de Sa puissance. « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8).

Prêché parmi les Gentils. Jésus a commencé par prêcher aux Siens, mais Son but était de prêcher également aux Gentils. Plusieurs enseignants se sont formé des congrégations qui prêchent d’aller au ciel, mais Christ est le seul à y être parvenu après Sa résurrection. Des confessions doctrinales et des hymnes chantés à la gloire de Dieu  peuvent  aider à leur rappeler la vérité, mais le but premier et véritable de l’Évangile, c’est de prêcher la Parole aux Gentils : « A qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire » (Colossiens 1:27).

Cru dans le monde. Ici les prédicateurs du monde ont manqué à leur tâche. Satan les a inspiré à se former des dénominations différentes, à prêcher seulement une partie de la vérité et une partie de mensonge. Ils utilisent tous la même Bible, mais avec des versions ajustées à leur connaissances. Et ainsi, ils sont tous en conflit les uns avec les autres. Dieu est-Il divisé contre Lui-même ? Dieu ne peut pas mentir, Il est toujours le même, hier, aujourd’hui et demain. Mais Dieu ne Se laisse jamais sans témoins. Autant Il a utilisé les premiers apôtres pour corriger les erreurs déjà prêchées au premier siècle, autant Il utilise Ses futurs Élus pour enseigner la vérité de nos jours. Et, lors de Son retour, Satan sera banni pour mille ans et seule la vérité sera prêchée dans le monde entier.

Élevé dans la gloire. Ce n’est qu’à ce moment que la vérité sera élevée dans la gloire. « Car les lèvres du sacrificateur doivent garder la science, et de sa bouche on recherche la loi ; car il est le messager de l’Éternel des armées » (Malachie 2:7). « La parole de l’Éternel des armées me fut encore adressée en ces mots : Ainsi a dit l’Éternel des armées : Je suis jaloux pour Sion d’une grande jalousie ; je suis jaloux pour elle avec une grande indignation. Ainsi a dit l’Éternel : Je reviens vers Sion ; j’habiterai au milieu de Jérusalem ; et Jérusalem sera appelée la ville fidèle, et la montagne de l’Éternel des armées, la montagne sainte » (Zacharie 8:1).

Dans 2 Thessaloniciens 1:10-12, Paul nous parle de Jésus : « Lorsqu’il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans ses saints, et admiré dans tous ceux qui auront cru ; (car vous avez cru à notre témoignage.) C’est pourquoi aussi, nous prions continuellement pour vous, que notre Dieu vous rende dignes de votre vocation, et qu’il accomplisse puissamment tous les desseins favorables de sa bonté, et l’œuvre de la foi ; afin que le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié en vous, et vous en lui, selon la grâce de notre Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ. » La foi ne doit pas être vue comme le but ultime de notre appel, mais comme le début d’une formidable croissance dans la nature divine.

Pierre nous l’explique ainsi, dans 2 Pierre 1:2-9 : « La grâce et la paix vous soient multipliées, dans la connaissance de Dieu et de notre Seigneur Jésus. Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par sa gloire et par Sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise ; ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle, sa vue est courte, et il a oublié la purification de ses péchés passés. »

La foi nous préserve et nous protège. Jésus a fièrement déclare ceci : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a [présent] la vie éternelle, et il ne vient point [futur] en jugement, mais il est passé [passé parfait] de la mort à la vie » (Jean 5:24). Car : « Je disais dans ma précipitation : Je suis retranché de devant tes yeux ; mais tu as exaucé la voix de mes supplications, quand j’ai crié à toi » (Psaume 31:23). Assez clair merci. Soit que ces paroles sont vraies ou elles sont fausses. Il n’y a pas de zone grise.

La foi est notre bouclier contre l’ennemi. Plusieurs ont lu l’Écriture au sujet des armes de Dieu dans Éphésiens 6. Dans les sept pièces d’armure répertoriées dans ces versets, il est écrit : « Prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. » Et lorsque nous résistons au diable, Jacques nous affirme : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous. » Et l’apôtre Pierre ajoute : « Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions » (1 Pierre 5:9). La foi nous accorde également la puissance de prier efficacement.

Lorsque Jésus a envoyé Ses disciples prêcher : « Alors les disciples vinrent en particulier à Jésus, et lui dirent : Pourquoi n’avons-nous pu chasser ce démon ? Et Jésus leur répondit : C’est à cause de votre incrédulité ; car je vous dis en vérité que si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle s’y transporterait, et rien ne vous serait impossible » (Matthieu 17:19-20). Ce n’est pas la quantité, mais la qualité de la foi qui compte. Tout dépend de notre foi en Dieu. « Et la confiance que nous avons en Lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon Sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de Lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15).

Vivre selon Sa volonté, c’est mettre toute notre confiance en Lui. Dans Lamentations 4:19-20, nous lisons : « Nos persécuteurs étaient plus légers que les aigles des cieux ; ils nous ont poursuivis sur les montagnes, ils nous ont dressé des embûches dans le désert. Celui qui nous faisait respirer, l’oint de l’Éternel, a été pris dans leurs fosses ; lui de qui nous disions : Nous vivrons sous Son ombre parmi les nations. » Dans le désert chaud si familier aux Israélites, un endroit avec de l’ombre était considéré une bénédiction, là où on pouvait le trouver. Il était pris comme un symbole de la protection divine contre leurs ennemis. En effet, le mot hébreu pour « ombre » est utilisé douze fois dans la Bible pour annoncer la sécurité en présence de Dieu, dont une fois dans ce passage où Juda était aux prises avec l’armée babylonienne.

Les autres se trouvent dans Psaume 17:8-9 où David Lui déclare : « Garde-moi comme la prunelle de l’œil ; couvre-moi sous l’ombre de tes ailes, contre ces méchants qui m’oppriment, contre mes ennemis mortels qui m’environnent ! » Trois autres fois « à l’ombre de Tes ailes » est utilisé dans Psaume 36:8 ; 57:2 et 63:8. Esaïe nous dit ceci de Sa présence : « Voici le roi régnera selon la justice, les princes gouverneront avec équité. Et chacun d’eux sera comme un abri contre le vent et un refuge contre la pluie, comme des ruisseaux d’eau dans une terre aride, comme l’ombre d’un grand rocher dans un pays désolé » (Esaïe 32:1-2). Et encore, Esaïe dit ceci : « Iles, écoutez-moi ! Peuples éloignés, prêtez l’oreille ! L’Éternel m’a appelé dès ma naissance ; dès le sein de ma mère il a prononcé mon nom. Il a rendu ma bouche semblable à une épée tranchante ; il m’a couvert de l’ombre de sa main ; il a fait de moi une flèche aiguë, et m’a caché dans son carquois. Il m’a dit : Tu es mon serviteur, Israël en qui je me glorifierai, »

Dans Esaïe 51:15-16, Dieu dit : « Car je suis l’Éternel ton Dieu, qui frappe la mer et fais mugir ses flots, de qui le nom est l’Éternel des armées. J’ai mis mes paroles dans ta bouche, et t’ai couvert de l’ombre de ma main, pour rétablir les cieux et fonder la terre, pour dire à Sion : Tu es mon peuple ! » Le Seigneur est comparé à un tabernacle : « Et sur toute l’étendue du mont de Sion, et sur ses assemblées, l’Éternel créera un nuage et une fumée pendant le jour, et pendant la nuit l’éclat d’un feu flamboyant. Car toute gloire sera mise à couvert. Et il y aura un abri, qui donnera de l’ombrage le jour contre la chaleur, qui servira de refuge et d’asile contre la tempête et la pluie. » Dans Esaïe 25:3-5, Dieu dit: « C’est pourquoi les peuples puissants te glorifieront ; les cités des nations redoutables te craindront. Car tu as été le refuge du faible, le refuge du pauvre en sa détresse, un abri contre la tempête, un ombrage contre le hâle, quand le souffle des puissants était comme la tempête qui frappe une muraille. Tu abats le tumulte des étrangers, comme tombe le hâle dans une terre aride ; comme le hâle sous l’ombre d’un nuage, le chant des puissants est rabaissé. »

Dans Actes 17:25-29, nous découvrons que Dieu : « n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, Lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous. Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. » Le mystère de Dieu est que toute race a droit au salut et Jésus l’offre gratuitement.

Ainsi, Christ ou Dieu dans la chair sera avec Son peuple, Juif comme Grec, alors qu’ils vivront parmi les païens sous Son ombre, durant la tribulation. Peu importe les circonstances, nous pourrons déclarer avec David : « Je dis à l’Éternel : Mon refuge et ma forteresse ! mon Dieu en qui je m’assure ! Certes, il te sauvera du filet de l’oiseleur et de la mortalité funeste. Il te couvrira de Ses plumes, et tu auras retraite sous Ses ailes ; Sa vérité sera ton bouclier et ton écu. Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi » (Psaume 91:2-7).

Plus nous approchons de la fin, plus il faudra développer une foi qui mène au salut : « Car par elle les anciens ont obtenu un bon témoignage. Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la Parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:2-3). C’est le premier exemple de la foi dans ce chapitre sur la foi. Ce fait nous prouve que toute foi doit être fondée d’abord sur la foi dans la création par Dieu, et non une création provenant d’un procédé naturel ou imaginaire fondé sur l’évolution. Tout ce qui existe a été appelé à exister par la Parole omnipotente de Dieu. « Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît. L’Éternel dissipe le conseil des nations, il met à néant le dessein des peuples. Mais le conseil de l’Éternel subsiste à toujours ; les desseins de son cœur durent d’âge en âge » (Psaume 33:9-11).

D’aucune façon Dieu fut-Il contraint de commencer avec une forme chaotique déjà en existence par un Big Bang. Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Sans Lui rien n’existerait de ce qui existe. Et la Parole a été faite chair et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé Sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. Il est même venu vivre parmi Sa Création afin que nous puissions, nous, contempler Sa gloire. Donc : « le juste vivra par la foi ; mais, si quelqu’un se retire, Mon âme ne prend point de plaisir en lui. Pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour le salut de leur âme » (Hébreux 10:38-39).

Ce qui suit immédiatement est une définition de la foi, suivi d’une liste de personnes nous servant d’exemples. En tête de liste, fut établi qu’il : « est impossible de Lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11:6). Il faut avoir foi en Dieu et que toutes choses ont été créées par la Parole de Dieu. La conclusion ici. exige qu’une foi « vivante » devrait être fondée sur une création surnaturelle de toutes choses dès le commencement par Dieu. L’évolution est également basée sur la foi, mais sur une foi contraire à l’Écriture et la vraie science. L’évolution théiste est une fausse foi, et les chrétiens qui croient ces choses devraient examiner leur cœur à la lumière de la Parole de Dieu.

Un véritable chrétien devient une nouvelle création fondée sur un Créateur. « C’est pourquoi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair; si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi. Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:16-17). Et surtout la « théorie » de l’évolution, car Dieu a quelque chose de bien plus beau pour nous. Pour vraiment apprécier ce merveilleux verset, il serait bon de se rappeler deux choses. Dans le Nouveau Testament, « créature » et « création » viennent du même mot grec, alors ils sont interchangeables. La deuxième, c’est que, dans les deux Testaments, seul Dieu ou le Seigneur peut créer ou soutenir la création. Les hommes peuvent former des choses avec la matière déjà créée, mais seul Dieu peut créer la matière à partir de rien. Pour ce qui est de la création physique, ce travail est terminé depuis longtemps.

Dans Genèse 2:1-2, nous lisons : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. » Et, dans Hébreux 4:3 : « Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, suivant ce qu’il a dit : C’est pourquoi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans mon repos ! Cependant Ses œuvres étaient accomplies depuis la création du monde. » Dans les versets 10 et 11, il conclut en disant : « Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes. Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, de peur que quelqu’un ne tombe dans une semblable rébellion. »

La création physique étant terminée, Dieu S’est reposé. Mais Dieu est-Il inactif présentement ? Dieu demeure toujours le Créateur et ce qu’Il crée est le miracle de la régénération qui arrive chaque fois que le Saint-Esprit est accordé à quelqu’un. Et Dieu seul peut créer cela. Aucun psychologue, ou guru, ou médecin ne peut changer un vieillard en un homme nouveau. À Nicodème qui s’informait auprès de Jésus à savoir comment cela pouvait se faire : « Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître, quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois ? Jésus répondit : En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit » (Jean 3:3-8).

Alors, vient la question à savoir comment y arriver. Paul nous l’explique : « Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ ; au moins, si vous l’avez écouté, et si, selon la vérité qui est en Jésus, vous avez été instruits en lui, à vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:20-24). C’est que le processus commence par un changement physique, en nous revêtant du nouvel homme créé à l’image de Dieu, dans la sainteté de la vérité.

Ayant dépouillé le vieil homme avec ses œuvres : « Et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de Celui qui l’a créé. Ici il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni Barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout en tous. Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ; vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même. » Vous voyez comme le changement physique est graduel pour aboutir finalement à une naissance spirituelle dans l’immortalité directement dans le Royaume de Christ.

Ce qui est né de la chair est chair et ne peut hériter le Royaume, mais ce qui est né de l’esprit est esprit. Paul était toujours dans la chair, mais il pouvait facilement dire : « Car je suis mort à la loi par la loi même, afin de vivre pour Dieu. Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:19-20). Cette inspiration divine est infaillible.

Dans Matthieu 5:18-19, Jésus a dit : « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux. » Voilà le commentaire de Jésus Lui-même sur la doctrine de sincérité de la Parole divine inspirée. Non seulement les paroles de la Bible furent divinement inspirées, mais également chaque iota et trait de lettre. Donc, un témoignage plus puissant sur l’infaillibilité de la Parole de Dieu ne peut pas être imaginé.

Selon Jésus, chaque mot et chaque lettre de la loi devait être accomplis, incluant le Pentateuque, même les premiers chapitres de la Genèse, souvent tordus par les moqueurs intellectuels. Et quand toute la lettre de la loi  a-t-elle été accomplie ? Lorsque, sur la croix, Jésus a dit : « Tout est accompli » (Jean 19:30). C’est alors que l’un des testateurs du premier Testament, Jésus-Christ, est mort, nous libérant du Testament ancien, qui était devenu caduque et devait être remplacé par le Nouveau Testament. Jésus a appliqué ce même principe à d’autres endroits dans l’Écriture. Dans Jean 10:34-38 : « Jésus leur répondit : N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que Je blasphème, Moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que J’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez point. Mais si je les fais, et quand même vous ne me croiriez point, croyez à mes œuvres, afin que vous connaissiez, et que vous croyiez que le Père est en moi, et que je suis en lui. »

Ce passage a été tiré du Psaume 82:6-8 où Dieu corrige les juges qui ont mal accompli leur travail alors qu’ils avaient un pouvoir de vie et de mort sur la population : « J’ai dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut ; toutefois vous mourrez comme des hommes, et vous tomberez comme l’un des princes. Lève-toi, ô Dieu, juge la terre ! Car tu posséderas en héritage toutes les nations. » Jésus supporte ici la doctrine vitale de Sa propre divinité.

Il est évident que Christ a prêché cette doctrine par l’inspiration du Saint-Esprit. Il est malheureux et inexcusable que tant de personnes qui s’appellent chrétiens répudient cet enseignement vital de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils rejettent, diluent et interprètent à leur façon la pure vérité sur la Parole de Dieu. Et si ces gens prétendent que les écrits originaux furent perdus et ne sont plus disponibles, qu’ils se rappellent plutôt de cette Parole de Christ : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35).