D.287 – Les Appelés

 

Par Joseph Sakala

Dans Romains 8:28, nous lisons : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. » Cette grande promesse a été une source de force et de réconfort pour les chrétiens, spécialement durant les moments de grandes épreuves. Mais elle est dirigée exclusivement vers ceux qui sont « les appelés ». La grande reconnaissance de ceux qui sont appelés est synonyme de « ceux qui aiment Dieu ». Et il existe de nombreux endroits dans les Écritures servant à les identifier.

Il y a deux mots dans le grec que l’on trouve 11 fois et qui se réfèrent à ceux qui sont membres de ce groupe sélect. L’un d’eux est kletos (appelé) et l’autre est klesis (être appelé). Un autre terme très important est ekklesia qui veut dire « mis à part » ; il paraît 115 fois et est presque toujours traduit par « église ». Donc, une véritable Église est composée de gens qui ont été spécialement appelés par Dieu, hors de ce système mondial, et unis ensemble dans une Église afin de remplir le but de leur appel divin. Aucune qualité particulière n’est nécessaire puisque Dieu S’en charge.

Dans 1 Corinthiens 1:26-29, nous lisons : « Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. » Pas de test de Q.I. ou d’examens physiques, ou certains autres critères, et encore moins fondés sur des accomplissements humains. Non, rien pour se glorifier.

Comme disait si bien Paul à son jeune évangéliste Timothée : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon Son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles » (2 Timothée 1:8-9). Vous avez été choisis avant tous les siècles. L’appel de Dieu ne le fut uniquement que par la grâce, selon Son projet éternel. « Il vous a appelés à cela par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Thessaloniciens 2:14). Alors, il ne faut pas être surpris que toute chose concoure au bien de ceux qui aiment Dieu. Mettons notre entière confiance en Lui.

C’est dans Hébreux 6:18-20 que nous pouvons lire : « Afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. » Comme enfants de Dieu, nous possédons tout ce qu’il nous faut, d’un refuge invincible contre l’ennemi à un espoir certain pour l’éternité avec notre Père céleste.

Placer notre confiance en quelqu’un rendrait celui-ci moins efficace si l’objet de notre confiance pouvait changer d’idée. Mais notre Seigneur ne change pas, Son amour pour nous est constant. Dans Apocalypse 19:11, nous voyons quelle constance et quel amour Il possède, car : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDÈLE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. » (Apocalypse 19:11). Tant et aussi longtemps que nous Lui appartenons, nous sommes en sécurité absolue. Considérez comme nous sommes en sécurité dans les mains de Jésus. Nous sommes tous scellés du Saint-Esprit. Et, dans Jean 10:28, Il nous promet : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. » Qui pourrait briser un lien pareil ? Nous n’avons aucune crainte, car nous sommes vraiment riches avec le Seigneur !

Dans Luc 12:16-19, Jésus a prononcé cette parabole : « Et il leur dit cette parabole : Les terres d’un homme riche avaient rapporté avec abondance ; et il raisonnait en lui-même, disant : Que ferai-je ? Car je n’ai pas assez de place pour serrer ma récolte. Voici, dit-il, ce que je ferai : j’abattrai mes greniers, et j’en bâtirai de plus grands, et j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens. Puis, je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange, bois et te réjouis. » Mais, dans Luc 12:20 : « Dieu lui dit : Insensé, cette nuit même, ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as amassé, pour qui sera-t-il ? »

Jésus dit à Ses disciples : « Il en est ainsi de celui qui amasse des biens pour lui-même, et qui n’est point riche en Dieu. Alors il dit à ses disciples : C’est pourquoi, je vous dis, ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement » (Luc 12:21-23). L’intensité de la nature égoïste de l’homme riche est démontrée ici par l’usage du « je », utilisé plusieurs fois dans les trois versets de 17 à 19. Notez que personne ne le conseillait dans ses décisions, il a pris toutes ses décisions seul eu égard à son confort et à son plaisir. Jésus n’a pas prononcé cette parabole simplement dans le but d’abaisser l’homme riche, mais plutôt pour nous mettre en garde contre l’avarice, qui est une idolâtrie (Colossiens 3:5).

Notez comment Jésus a amené cette parabole dans Luc 12:15-16 : « Puis il leur dit : Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens, et il leur dit cette parabole : Les terres d’un homme riche avaient rapporté avec abondance. » Nous qui vivons dans un pays riche et qui nous plaignons malgré cela, nous devrions nous souvenir du Psaume 49:17-19 : « Ne crains point, quand un homme s’enrichit, quand la gloire de sa maison s’accroît. Car, en mourant, il n’emportera rien ; sa gloire ne descendra pas après lui. Que dans sa vie il rende son âme heureuse, qu’on te loue parce que tu te fais du bien. »

Dans 2 Corinthiens 5:1, nous lisons que : « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. » Les bénédictions que nous possédons en Christ sont très bien décrites dans les Écritures, mais il est quand même bon d’en connaître quelques-unes. Premièrement, en Christ : « nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce » (Éphésiens 1:7). « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 5:1).

Ainsi, les promesses de Sa Parole nous assurent du Salut. « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu, » (1 Jean 5:13). « Les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité » (Psaume 23:6). Romains 8:15 nous dit : « Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. » Il y a plusieurs autres bénédictions qui sont nôtres par Christ. Par exemple : « C’est en lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:11-12).

Ainsi, nous sommes cohéritiers avec Lui. Dieu a confirmé Ses promesses : « Afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:18-20). « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15).

Finalement, selon notre texte, lorsque Dieu nous appelle, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. « Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur. C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions » (2 Corinthiens 5:8-9). Voilà néanmoins quelques bénédictions que nous avons en Christ.

Lors du dernier repas avec Ses disciples, Jésus prend la peine de leur dire : « Mes petits enfants, je suis encore avec vous pour un peu de temps ; vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs, je vous le dis aussi à vous maintenant : Où je vais, vous ne pouvez venir. [Personne ne peut monter au ciel.] Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13:33-35). Aucun chrétien ne peut questionner l’importance prééminente de l’amour. L’apôtre Jean nous le réaffirme dans 1 Jean 4:8, lorsqu’il déclare que : « Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour. » Et, au verset 16, Jean ajoute : « Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. »

Le plus grand commandement est la charité. Dans 1 Corinthiens 13:13, Paul déclare : « Maintenant donc, ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, la charité ; mais la plus grande d’elles est la charité. » Le premier et le grand commandement est notre amour dirigé vers Dieu. Lorsque le jeune homme questionna Jésus, il Lui demanda : « Maître, quel est le grand commandement de la loi ? Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22:36-40).

Ce nouveau commandement de Jésus définit l’amour : aimer comme Il nous a aimés. L’amour de Jésus n’était pas éphémère, car : « Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue pour passer de ce monde au Père, comme il avait aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’à la fin » (Jean 13:1). Jésus a Lui-même défini l’amour comme suit : « Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis » (Jean 15:12-13).

Mais à cela Jésus a immédiatement ajouté : « Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres » (Jean 15:14-17).

Cependant, Christ n’est pas mort seulement pour Ses amis, mais pour tous les pécheurs, incluant Ses plus grands ennemis. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:8). Gardons toujours à l’esprit que : « L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. » (1 Jean 4:9-11). La mesure de Son amour, c’est qu’il n’était pas mérité, mais offert gratuitement par Christ en rémission de nos péchés.

Donc, chaque fois que le commandement de l’amour nous paraît trop difficile, nous devrions le comparer à celui de Jésus : « Car la charité de Christ nous presse, étant persuadés que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux » (2 Corinthiens 5:14-15). Nous L’aimons parce qu’Il nous a aimés le premier. « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:10-11).

Alors, comme cette exhortation s’applique à Timothée, elle pourrait aussi bien s’appliquer à chacun de nous : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles » (2 Timothée 1:8-9). « Car les dons et la vocation de Dieu sont irrévocables. Et comme vous avez été autrefois rebelles à Dieu, et que maintenant vous avez obtenu miséricorde par leur rébellion ; de même, ils ont été maintenant rebelles, afin que par la miséricorde qui vous a été faite, ils obtiennent aussi miséricorde » (Romains 11:29-31).

D’abord, quelqu’un qui est vraiment appelé de Dieu sait également que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, et qui sont appelés, selon Son dessein. Un tel amour ne peut pas être superficiel, car : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée, » nous dit Matthieu 22:37. Un appelé devrait se conduire d’une manière digne de la vocation qui lui a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, en supportant les autres avec charité ; en s’appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. Si vos vies ne produisent pas cela : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? » (2 Corinthiens 13:5).

L’appel du Seigneur est au salut, bien sûr, mais aussi vers un service particulier à Sa gloire. Paul, par exemple, était serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu. Plusieurs, au temps de Paul, furent appelés pour être des esclaves : « Car l’esclave qui a été appelé par le Seigneur, est l’affranchi du Seigneur ; de même aussi, l’homme libre qui a été appelé, est l’esclave de Christ. Vous avez été achetés à un grand prix ; ne devenez point esclaves des hommes. Frères, que chacun demeure devant Dieu dans l’état où il a été appelé » (1 Corinthiens 7:22-24). Même l’apôtre Paul pouvait quand même dire : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3:14).

« Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi. Cependant, au point où nous sommes parvenus, marchons suivant la même règle, et ayons les mêmes sentiments. Soyez tous mes imitateurs, frères, [nous dit Paul], et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous. Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, et leurs affections sont aux choses de la terre. Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:15-21).

Dans Psaume 23:1-6, le roi David déclare : « L’Éternel est mon berger ; je n’aurai point de disette. Il me fait reposer dans des pâturages herbeux ; il me mène le long des eaux tranquilles. Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent. Tu dresses la table devant moi, à la vue de ceux qui me persécutent ; tu oins ma tête d’huile ; ma coupe déborde. Oui, les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité. »

Ce Psaume est probablement le plus aimé de la Bible avec le beau portrait de Jésus comme Berger. Ce chapitre se trouve adapté à Jésus dans le Nouveau Testament lorsque, dans Jean 10:1-6, Jésus déclare : « En vérité, en vérité je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie des brebis, mais qui y pénètre par un autre endroit, est un larron et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix ; il appelle ses propres brebis par leur nom, et il les mène dehors. Et quand il a mené dehors ses propres brebis, il marche devant elles, et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Mais elles ne suivront point un étranger ; au contraire, elles le fuiront, parce qu’elles ne connaissent point la voix des étrangers. Jésus leur dit cette similitude, mais ils ne comprirent point de quoi il leur parlait. »

Dans Jean 10:11, Jésus S’identifie : « Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Ces deux chapitres, Psaume 23 et Jean 10, sont possiblement les deux plus puissants chapitres au sujet de la sécurité des appelés en Christ. Ce thème semble tissé par l’inspiration divine dans la structure de ses passages. Par exemple, nous trouvons six versets dans la structure poétique du Psaume contenant tous un témoignage différent concernant la protection du Berger. De façon similaire, par six fois le mot « berger » est utilisé dans Jean 10, chacune se référant au travail de notre Bon Berger. Finalement il y a six références dans les autres livres du Nouveau Testament où Jésus est identifié comme le Bon Berger.

L’aspect intensément personnel de ce 23e Psaume est rendu évident par l’usage des pronoms Je, Me, Mon, et Moi par David, au moins 17 fois dans les 6 versets, tous exprimant une confiance absolue dans le Seigneur. De façon analogue, le mot « brebis » est utilisé 17 fois dans Jean 10, avec pour thème, encore une autre fois, la sécurité des brebis. Ce chiffre « 17 » semble associé à Jésus et notre sécurité dans le Seigneur. Comme, par exemple, le fameux chapitre huit de Romains où sont listées les 17 choses qui ne pourront jamais nous séparer de Christ.

En effet, dans Romains 8:34-39, Paul nous déclare : « Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés. Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »

De toute façon, ce merveilleux Psaume, nous accordant la sécurité avec Christ, se termine comme il a débuté, c’est-à-dire, avec une merveilleuse promesse et un témoignage qui pourraient être résumés comme suit : « Oui, les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité » (Psaume 23:6). C’est ce que je souhaite à tous ceux qui sont appelés et qui ont répondu à l’appel.




D.286 – Avant les temps éternels

 

Par Joseph Sakala

Regardons ensemble cette belle introduction que Paul utilise pour débuter la lettre à Tite : « Paul, serviteur de Dieu, et apôtre de Jésus-Christ pour la foi des élus de Dieu, et pour la connaissance de la vérité, qui est selon la piété, en vue de l’espérance de la vie éternelle, que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps éternels ; et qu’il a manifestée en son temps par sa parole, dont la prédication m’a été confiée, selon l’ordre de Dieu notre Sauveur, à Tite, mon vrai fils dans notre commune foi : Grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, et du Seigneur Jésus-Christ notre Sauveur ! » (Tite 1:1-4). Il y a des choses que Dieu, même dans Son omnipotence, ne peut pas faire. Il ne peut pas faire le mal, ni Se tromper, car tout ce que Dieu fait est bon, et ce qu’Il dit est vrai. Et finalement, Dieu ne peut pas mentir, alors tout ce qu’Il a promis, Dieu l’accomplira.

Une de Ses plus belles promesses est celle de la vie éternelle, car cette promesse fut faite avant même que le monde existe, incluant l’espace et le temps. Mais comment est-il possible que quelque chose puisse se produire avant que le temps ne débute ? À son jeune évangéliste, Paul a déclaré : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon Son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles » (2 Timothée 1:8-9). Nos esprits sont enfermés dans l’espace et le temps ; il nous est donc impossible de concevoir qu’il puisse y avoir quelque chose « au-delà » de l’espace et qu’il y ait eu quoi que ce soit « avant » le temps.

Néanmoins, Dieu est le Créateur et Il ne vit pas dans le temps comme nous, puisqu’Il est éternel et tout ce qui existe fut conçu par Lui et par Sa Parole. Donc : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). Si l’univers existe, Dieu a dû créer l’espace ainsi que tous les phénomènes qui se trouvent dans l’espace et le temps. Le fait que nous ne puissions comprendre cela ne fait que confirmer Ésaïe 40:13-14 où nous lisons : « Qui a mesuré l’Esprit de l’Éternel, ou qui a été son conseiller pour l’instruire ? De qui a-t-il pris conseil ? Qui lui a donné l’intelligence, et lui a enseigné le chemin de la justice ? Qui lui a enseigné la science, et lui a fait connaître la voie de la sagesse ? »

Même le psalmiste fut ébloui lorsqu’il déclara ceci, dans Psaume 139:4-6 : « Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière. Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi. Science trop merveilleuse pour moi, si élevée que je n’y puis atteindre ! » Alors, ce que nous ne pouvons pas comprendre, nous le croyons par la foi, tout simplement parce que Dieu ne peut pas mentir. Même si le monde a eu un commencement, ainsi que nos vies, Dieu nous promet que le monde n’aura pas de fin. Et nous avons la promesse de vivre éternellement, dans la Famille de Dieu, si nous obéissons à Sa Parole. Donc, ceci nous confirme automatiquement que Dieu sera là aussi, éternellement avec Sa Famille. Nous recevons, par la foi, l’invariable promesse de l’immortalité en Jésus-Christ par la grâce qui nous est accordée par Son sacrifice sur la croix, prédestiné avant même que le monde existe.

Dans Hébreux 9:14, il est écrit : « Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! » Ensuite, au verset 22, nous lisons : « Et, selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de pardon. » Il est curieux de voir combien de personnes s’objectent à la doctrine biblique du salut par le sang versé par Christ. Certains évangélistes vont argumenter que le sang n’est qu’un mélange chimique et, conséquemment, c’était la mort de Christ qui était la rançon pour notre rédemption.

Pourtant, la Bible nous dit de nous réjouir en : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:12-14). Nonobstant toutes ces déclarations de certains évangélistes, Paul nous parle de Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est Lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. » Ce passage nous confirme clairement que Jésus était l’image visible du Dieu invisible, et non une deuxième personne dans une trinité.

Il est dit qu’Il a fait la paix par Son sang, dans Colossiens 1:20 : « Et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. » Et : « Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. » Et, dans Romains 3:25 : « Que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu. » Pourquoi toute cette emphase sur Son sang versé qui offense tant d’évangélistes ? Aurait-Il pu être mis à mort par d’autres moyens, comme par la noyade, la lapidation, par asphyxie, tous des moyens n’évoquant pas l’horreur du sang versé ?

Nous pourrions spéculer en utilisant plusieurs « si », mais nous devons nous en tenir à la Parole de Dieu. Il est théologiquement et biologiquement vrai que « la vie est dans le sang ». Lévitique 17:11 nous dit : « Car l’âme de la chair est dans le sang ; je vous l’ai donné sur l’autel, pour faire l’expiation pour vos âmes ; car c’est pour l’âme que le sang fait l’expiation. » Donc, le sang des animaux fut offert pour l’expiation des péchés. Finalement, voici ce que spécifie Hébreux 10:12 concernant le Sang de l’Agneau de Dieu : « Mais Lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu. » Quand le sang a jailli du côté de Christ, sur la croix, Sa vie fut également versée comme rédemption pour les péchés du monde.

Dans Jean 1:11-13, l’apôtre nous dit ceci au sujet de Jésus : « Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » Les Écritures nous dévoilent que : « Vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9). Il est essentiel au chrétien de croire au sacrifice de Christ : « Afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:15-16).

Dans les versets 17-18, Jean ajoute : « Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par Lui. Celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. » Mais la foi ne s’arrête pas là. Cette foi grandit au fur et à mesure que le chrétien mature spirituellement. Regardons ensemble quelques attributs dominants chez le chrétien qui grandit dans cette foi divine. Le plus évident se traduit par l’entière confiance que nous plaçons dans notre Seigneur pour régler tous les problèmes auxquels nous n’avons pas de solutions. Nous croyons fermement dans le salut qu’Il nous promet.

Paul, qui fut violemment persécuté à cause de sa foi, témoignait : « C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par Sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là » (2 Timothée 1:12). Par la foi, nous avons cette assurance que Dieu va fidèlement remplir toutes Ses promesses. Les grands héros de la Bible, que nous trouvons dans Hébreux 11, avaient tous la même chose en commun. Ils sont morts dans la croyance que Dieu accomplirait même les promesses qui leur paraissaient impossibles. Considérons Josué : « Par la foi, les murailles de Jéricho tombèrent, après qu’on en eut fait le tour pendant sept jours » (Hébreux 11:30). Josué était en face d’un problème impossible à résoudre, mais il a mis sa confiance entièrement dans la puissance de Dieu pour solutionner son problème.

Quand nous faisons face à un problème situé au-delà de nos capacités à le régler, Psaume 37:5-7 nous dit : « Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi. Demeure tranquille en regardant à l’Éternel, et t’attends à Lui ; ne t’irrite pas contre celui qui vient à bout de ses desseins. » Pour quelle raison ? « Car ceux qui font le mal seront retranchés, mais ceux qui s’attendent à l’Éternel posséderont la terre. Encore un peu de temps et le méchant ne sera plus ; tu considéreras sa place, et il ne sera plus » (vs 9-10). Dans toutes les étapes de notre vie chrétienne, Dieu nous donne des occasions pour pratiquer l’augmentation de notre foi. Car, dans Hébreux 11:6, nous découvrons : « [qu’]il est impossible de Lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. »

Mais il faut autre chose, et c’est la grâce. Dans 1 Corinthiens 15:10-11, Paul a dit que : « Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. Ainsi donc, que ce soit moi, que ce soient eux, voilà ce que nous prêchons, et c’est ce que vous avez cru. » Paul fut, sans aucun doute, un des apôtres les plus dévoués à la cause chrétienne qui aient vécu. Si quelqu’un avait le droit d’être fier de ses écrits, de ses œuvres, où de sa vie en général, c’était bien Paul. Sans doute, lui comme d’autres ont dû lutter contre l’orgueil, en se rappelant constamment que tout ce qu’ils avaient accompli, c’était par la grâce et l’amour de Dieu qu’ils furent continuellement guidés.

Paul aurait bien pu s’en vanter, mais, tel que noté dans le passage du début, il a œuvré plus que les autres apôtres. Cependant, il avait toujours la présence d’esprit de reconnaître que : « ce n’est pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. » Il devait tout cela à l’Esprit de Dieu qui le guidait dans toutes ses entreprises. Cette expression « non pas moi » paraît deux autres fois dans ses épîtres. La première fut lorsqu’il donnait son instruction pleine de sagesse aux Corinthiens concernant l’institution du mariage. Dans 1 Corinthiens 7:10-11, Paul déclare : « A ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari (si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie avec son mari), et que le mari ne répudie point sa femme. »

Paul avait continuellement à cœur de sauver les mariages par le dialogue et la réconciliation. Autant ses paroles étaient pleines de sagesse, autant il se devait de rappeler à son auditoire que ses paroles furent inspirées par Christ et ne venaient pas de lui-même. La deuxième fois fut lorsque Paul a témoigné au sujet de sa nouvelle vie en Christ. Aux Galates, Paul a écrit : « J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » (Galates 2:20). La puissante vie sainte et transformée qu’il vivait n’avait rien à voir avec ses propres accomplissements, mais elle était due à la puissance de Christ en lui. Alors, si Paul devait se rappeler cela et faire de même auprès de ses auditeurs, comment devrions-nous faire davantage attention de ne pas nous vanter de nos accomplissements. Tout comme Paul, notre témoignage devrait également se limiter aux paroles « non pas moi, mais c’est le Seigneur qui vit en moi ».

Revenons cependant à la grâce qui est venue à cause du péché. Dans 1 Corinthiens 15:21, Paul déclare : « En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. » Ce verset, associé à plusieurs autres dans l’Ancien et le Nouveau Testament, enseigne un principe important, très peu apprécié de certains individus se disant chrétiens, mais qui soutiennent que l’homme aurait évolué du singe sur une période de millions d’années. Leur argument de base serait que, si la terre est vieille, alors la mort fait partie de l’ordre naturel des choses. Donc, des milliards d’organismes ont vécu et sont morts, n’existant seulement que par les adaptés qui ont réussi à survivre. Par contre, la Bible nous indique un scénario totalement différent.

De toute évidence, au commencement, toutes les créatures vivantes ayant une connaissance furent créées afin de vivre éternellement. La mort n’existait pas. Dieu avait même créé un merveilleux jardin où tout ce dont les humains avaient besoin pour nourriture s’y trouvait afin qu’ils vivent éternellement. Mais Dieu avait ordonné une restriction afin de voir si les humains étaient prêts à obéir à leur Créateur. Alors, dans Genèse 2:16-17, nous lisons : « Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. » Nos premiers parents ont désobéi à Dieu en mangeant du seul arbre qui leur était défendu et ainsi, par eux, le péché est entré dans le monde et la mort aussi : « Car le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23).

Sous la séduction du serpent et en écoutant Satan au lieu de leur Créateur, Adam et Ève ont placé la création entière sous la malédiction de la mort. « Dieu dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:16-19).

Depuis ce temps, tous les humains qui ont vécu sur la terre sont morts, sauf la génération présente. Mais tous les morts avec leurs corps corruptibles sont retournés en poussière. En effet, la création entière attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés. Parce que le sacrifice de Jésus sur la croix a rendu possible le salut par le sang versé de Christ, où tous ceux qui Lui appartiennent ressusciteront, un jour. incorruptibles. Donc, la création entière attend : « Dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romans 8:21-23).

Mais si la mort fait partie de l’ordre créé, quelle est sa signification dans notre texte. Si la mort n’était pas spécifiée comme la punition du péché, que serait sa signification dans la mort de Christ ? La croyance dans les vieux concepts détruit les doctrines vitales, incluant notre rédemption par la mort de Christ. Heureusement, la mort sera abolie, un jour. Apocalypse 21:4 nous promet : « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. » Et Apocalypse 22:3-4 continue : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. »

Notre cosmos est composé de plusieurs choses : chaque système, chaque structure, chaque organisme, donc tout ce qui existe dans les cieux et sur la terre. La cosmologie est l’étude du système entier du cosmos. Dans sa deuxième épître, l’apôtre Pierre nous donne un exposé de quatre cosmologies différentes. Une est fausse tandis que les trois autres sont vraies, mais à des époques différentes de l’histoire. Regardons ensemble ce que Pierre déclare dans 2 Pierre 3:13 : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. » La fausse cosmologie est celle de l’évolution, une doctrine enseignée par les intellectuels des derniers jours : « Et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:4).

L’approche des évolutionnistes au sujet du premier cosmos est complètement fausse ! « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6). Pourtant, le premier cosmos dans lequel : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31), fut détruit par les eaux du grand Déluge.

Le cosmos actuel, c’est à dire : « les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même Parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:7). Le présent siècle corrompu devait subsister pendant plusieurs siècles jusqu’au Jour du Seigneur. « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:10).

Dans Psaume 78:68-70, nous lisons que Dieu : « choisit la tribu de Juda, la montagne de Sion qu’il aime. Il bâtit son sanctuaire comme les lieux très hauts, comme la terre qu’il a fondée pour toujours. Il choisit David son serviteur, et le prit des parcs des brebis. » Il y a plusieurs passages dans la Bible qui déclarent sans équivoque que la terre continuera d’exister pour l’éternité. Le roi Salomon a également écrit : « Une génération passe, et une autre vient ; mais la terre subsiste toujours » (Ecclésiastes 1:4). Or, la terre dans son état actuel devra être purgée et nettoyée de tous les effets du péché, ainsi que de la malédiction sous laquelle elle existe présentement. Voilà pourquoi l’apôtre Pierre a prédit ceci : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:10).

De toute évidence, ce cataclysme par le feu n’est pas destiné à détruire la terre complètement avec son atmosphère, comme certains prédicateurs prêchent, mais plutôt à effectuer un magnifique échange d’énergies. Tous les éléments embrasés seront convertis en énergie nucléaire, afin de dissoudre tous les restants de fossiles, ainsi que toutes les reliques du péché et de ses malédictions. Quand tout sera brûlé, Dieu renversera le processus afin de reconvertir tout cela en nouvelle matière, renouvelant ainsi la terre à son état pur et primitif lorsque : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). « Or, nous aussi attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera » (2 Pierre 3:13).

C’est cette terre purifiée et renouvelée qui subsistera éternellement. « Car, comme les cieux nouveaux et la terre nouvelle que je vais créer, subsisteront devant moi, dit l’Éternel, ainsi subsisteront votre race et votre nom » (Ésaïe 66:22). La terre entière sera délivrée de l’esclavage de la dégénérescence. En prévoyant cet événement extraordinaire pour notre terre, nous attendons : « Dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:21). Et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.

Subséquemment, après la purification par le feu de cette terre corrompue, Dieu fera un nouveau monde sans corruption. « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pierre 3:13). Ce cosmos subsistera éternellement ! « Car, comme les cieux nouveaux et la terre nouvelle que je vais créer, subsisteront devant moi, dit l’Éternel, ainsi subsisteront votre race et votre nom » (Ésaïe 66:22).




D.285 – Notre Seigneur

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Par Joseph Sakala

Le titre « Seigneur », quand il est appliqué à Christ, n’est pas simplement une marque de respect, mais notre reconnaissance profonde d’une très  grande relation avec Lui. C’est avec cela en tête que Paul a dit à Timothée : « Toutefois, le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau : Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui, et : Quiconque invoque le nom de Christ, qu’il se détourne de l’iniquité » (2 Timothée 2:19). Nous appartenons à Christ, tout comme les esclaves appartenaient jadis à leurs maîtres. Mais dans notre cas, nous le sommes volontairement, ayant été rachetés par Son sang pur et sans tache, devenu le sceau distinct de la rançon que Jésus a payée pour nous. Donc, Il S’attend à ce que nous nous détournions de toute iniquité.

Ainsi, chaque fois que le mot « Seigneur » est attaché au nom de Jésus, cela signifie une implication de Sa Seigneurie dans notre vie. Par exemple, dans Romains 10:9, Paul dit que : « Si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. » Dans Actes 16:31-32, les apôtres dirent au geôlier : « Crois au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras sauvé, toi et ta famille. Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, et à tous ceux qui étaient dans sa maison. » Suivant notre conversion, Paul nous dit, dans Colossiens 2:6-7 : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. »

Même dans les affaires mondaines de notre vie, Jésus doit toujours demeurer notre « Seigneur ». Dans 1 Pierre 2:13-16, le chef des apôtres nous déclare : « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. » L’obéissance à Christ ne devrait pas se limiter à quelques heures passées dans un service religieux à crier « Seigneur, Seigneur », mais bien toute la semaine et assidûment. « Quant au zèle, ne soyez point paresseux. Soyez fervents d’esprit ; servez le Seigneur, » nous dit Paul, dans Romains 12:11. Un chrétien paresseux au travail, ça ne devrait pas exister.

Cette obéissance au Seigneur devrait également se refléter dans toutes les sphères d’une vie familiale chrétienne heureuse. Dans Éphésiens 5:22, Paul témoigne : « Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur. » Dans Éphésiens 5:25, Paul commande : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle. » Mais pour quelle raison ? « Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur le fait à l’égard de l’Église » (Éphésiens 5:29). Cependant, l’instruction de Paul ne se termine pas là. Dans Éphésiens 6:1, Paul se tourne vers les enfants, disant : « Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur ; car cela est juste. » Finalement, dans Éphésiens 6:4, Paul s’adresse ainsi aux chefs de famille : « Et vous, pères, n’aigrissez point vos enfants, mais élevez-les sous la discipline et l’admonition du Seigneur. »

Il n’y a aucune soumission obtenue de manière dictatoriale qui soit impliquée ci-haut, mais plutôt une obéissance à tous les niveaux et pleine d’humilité, par amour pour Jésus. Une famille qui met ces instructions en pratique ressentira continuellement la présence de Dieu dans toutes ses activités et le bonheur en sera la conséquence, parce que le texte plus haut implique une sainteté de la part des membres participants, dans une soumission totale à Jésus. Alors, dans Romains 13:14, Paul nous exhorte ainsi : « Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises. » Et Paul ajoute : « Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur ; soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur. Car c’est pour cela que Christ est mort, et qu’il est ressuscité, et qu’il a repris la vie, afin de dominer sur les morts et sur les vivants » (Romains 14:8-9).

Dans 2 Pierre 1:3-7, le chef des apôtres de Christ nous dit : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise. Ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. » L’importance du zèle est considérée comme la base pour Pierre, dans le développement des sept autres valeurs décrites ici.

Le zèle est rarement considéré comme un attribut particulier du chrétien, car, dans notre société, le zèle est souvent méprisé. Il est cependant essentiel si nous désirons vraiment développer les autres valeurs chrétiennes dans nos vies, car elles ne viennent pas seulement en espérant les déployer. « C’est pourquoi, frères, [nous dit Pierre], étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (vs:10-11). Et, dans 2 Pierre 3:14, l’apôtre ajoute : « C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix. »

Paul commande à Timothée : « Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2:15). Paul exhorte pareillement les Éphésiens en : « Vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation » (Éphésiens 4:3-4). Mais tout ce zèle est nécessaire pour entrer dans le Repos de Dieu, établi lors de la recréation de la terre en sept jours. Hébreux 4:9-11 nous dévoile ceci : « Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes. Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, de peur que quelqu’un ne tombe dans une semblable rébellion. » Notez que le repos du sabbat n’est associé qu’au peuple de Dieu. Il ne peut pas s’appliquer aux non convertis.

Nous découvrons plusieurs autres références dans les Saintes Écritures au sujet du travail et du zèle que doit déployer le converti dans son cheminement vers le Royaume. Dans Romains 12:11-12, Paul déclare : « Quant au zèle, ne soyez point paresseux. Soyez fervents d’esprit ; servez le Seigneur. Soyez joyeux dans l’espérance, patients dans l’affliction, persévérants dans la prière. » Dans le Royaume que Christ viendra établir ici-bas, il n’y aura pas de chômage, mais du travail et de la prospérité pour tout le monde. Nous savons que le salut ne peut pas se gagner en travaillant, car c’est un don gratuit de Dieu. Néanmoins, nous savons également que : « nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Le véritable converti ne pourra jamais manquer de bonnes œuvres à faire envers le « Seigneur » qui a librement consenti à donner Sa vie pour nous, alors que nous étions encore ennemis. Le chrétien se doit d’avoir comme but de chercher à être ensemble avec Christ pour l’éternité.

Dans Matthieu 18:20, Jésus nous déclare ceci : « Car où il y a deux ou trois personnes assemblées en Mon nom, je suis là au milieu d’elles. » Quelle merveilleuse déclaration ! Lorsque des croyants se réunissent, que ce soit dans une bâtisse, une maison privée pour parler de la Bible ou même à deux (comme un mari et sa femme) en fraternisant au nom de Jésus, Il est là aussi ! Les Écritures parlent de notre communion avec Lui et, par le fait même, les uns avec les autres. Lorsque nous avons suivi Jésus dans Sa mort, lors de notre baptême, nous sommes devenus semblables à Lui : « Car si, Lui devenant semblables dans Sa mort, nous avons été faits une même plante avec Lui, nous le serons aussi à Sa résurrection » (Romains 6:5).

Par le fait même : « Lorsque nous étions morts dans nos fautes, [Dieu] nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés) (Éphésiens 2:5). Maintenant, regardons ce que Paul ajoute au verset 6 : « Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ. » Ce verset nous parle d’un événement futur, si nous persévérons dans la foi jusqu’à la fin avec Jésus. Notre conversion et notre cheminement dans la foi, jusqu’à notre mort, est une promesse que notre résurrection et notre place dans le Royaume de Dieu au retour de Jésus sont assurés. Pour Dieu, cette résurrection est chose accomplie. Alors, Jésus dit : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera [futur] sauvé » (Matthieu 24:13).

Mais quel est le but de Dieu dans tout cela ? « Afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de Sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:7-10). Dans Romains 8:17, Paul ajoute : « Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. »

À propos de notre cheminement chrétien d’à présent, Paul déclare ceci : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:19-22). Notre méditation devrait être concentrée sur les frères et les sœurs en Christ : « Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science », nous affirme Colossiens 2:2-3.

Ainsi, dans 1 Corinthiens 1:10, Paul ajoute : « Or, je vous prie, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de tenir tous le même langage, et de n’avoir point de divisions parmi vous, mais d’être unis dans une même pensée, et dans un même sentiment. » Et, aux Philippiens, Paul déclare : « Conduisez-vous seulement d’une manière digne de l’Évangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, ou que je sois absent, j’entende dire de vous, que vous persistez, dans un même esprit, à combattre, avec une même âme, pour la foi de l’Évangile, sans vous effrayer en rien des adversaires, ce qui est pour eux une preuve de perdition, mais pour vous de salut ; et cela de la part de Dieu. Parce qu’il vous a fait la grâce, à cause de Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui, en soutenant le même combat où vous m’avez vu et où vous apprenez que je suis encore » (Philippiens 1:27-30).

Ainsi, un jour, lorsque le Christ reviendra et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement : « nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles », nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 4:17-18. Alors, quand nous sommes ensemble avec Lui, par Son Esprit qui vit en nous, que ce soit dans une réunion de mille personnes, ou avec deux ou trois chrétiens, nous nous réjouissons de Sa présence parmi nous, car Il est le Créateur tout puissant, notre Sauveur aimant, notre bien-aimé Consolateur, notre guide infaillible, mais surtout notre Roi à venir pour l’éternité. Un Roi d’abondance et de prospérité sans fin.

Est-ce que Dieu est contre les riches et la richesse ? Abraham était très riche et pourtant Dieu l’a utilisé pour Se former une Famille divine à laquelle tous les humains auront accès un jour. Une famille qui deviendra héritière de toutes les promesses de Dieu faites à Abraham. Ce que Dieu déteste, c’est ce que les riches font et comment ils agissent avec leurs richesses. La mesquinerie, la domination sur le pauvre travailleur, l’amour de l’argent, et l’abus du pouvoir qui leur est accordé, ne sont jamais acceptés par le Dieu d’amour qui veut que tous les humains soient bénis. Job était très riche et fidèle à Dieu, et le Seigneur S’est servi de cet homme pour le livrer à Satan, afin de nous prouver qu’un serviteur fidèle peut même résister à Satan par la foi. Lisez le livre de Job pour découvrir ce qui peut arriver à une personne qui est prête à persévérer jusqu’à la fin de son épreuve.

Regardons une autre histoire de l’Ancien Testament. Il y avait un homme de Ramathaïm Tsophim, de la montagne d’Éphraïm, qui s’appelait Elkana. « Or, cet homme montait de sa ville, tous les ans, pour adorer et pour sacrifier à l’Éternel des armées, à Silo ; et là étaient les deux fils d’Héli, Hophni et Phinées, sacrificateurs de l’Éternel. Et le jour qu’Elkana sacrifiait, il donnait des portions à Péninna sa femme, et à tous les fils et filles qu’il avait d’elle. Mais il donnait à Anne une portion double, car il aimait Anne ; mais l’Éternel l’avait rendue stérile. Et sa rivale la mortifiait, même fort aigrement, afin de l’irriter, parce que l’Éternel l’avait rendue stérile. Et Elkana faisait ainsi tous les ans. Chaque fois qu’Anne montait à la maison de l’Éternel, Péninna l’offensait de la même manière ; et Anne pleurait, et ne mangeait point. Et Elkana son mari lui disait : Anne, pourquoi pleures-tu, et pourquoi ne manges-tu point, et pourquoi ton cœur est-il triste ? Est-ce que je ne vaux pas mieux, pour toi, que dix fils ? » (1 Samuel 1:3-8).

Heureusement que l’histoire ne se termine pas ici. Dans 1 Samuel 1:9-11, nous lisons : « Or, après avoir mangé et bu à Silo, Anne se leva ; et Héli le sacrificateur était assis sur son siège, auprès d’un des poteaux du temple de l’Éternel. Elle donc, l’âme pleine d’amertume, pria l’Éternel, en répandant beaucoup de larmes. Et elle fit un vœu, et dit : Éternel des armées, si tu daignes regarder l’affliction de ta servante, si tu te souviens de moi, si tu n’oublies point ta servante, et si tu donnes à ta servante un enfant mâle, je le donnerai à l’Éternel pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne passera point sur sa tête. »

Dans les versets 18 à 20, nous lisons qu’Anne dit : « Que ta servante trouve grâce devant tes yeux. Et cette femme s’en alla son chemin, et mangea, et son visage ne fut plus le même. Après cela, ils se levèrent de bon matin, et se prosternèrent devant l’Éternel ; puis ils s’en retournèrent, et vinrent à leur maison, à Rama. Alors Elkana connut Anne sa femme ; et l’Éternel se souvint d’elle. Et il arriva, dans le courant de l’année, qu’Anne conçut et enfanta un fils, et le nomma Samuel (Dieu a exaucé) ; car, dit-elle, je l’ai demandé à l’Éternel. » C’est ainsi qu’est né ce grand prophète que Dieu utilisa pour guider la nation d’Israël pendant plusieurs années.

Donc, nous voyons comment Dieu bénit ceux qui Lui obéissent. Certains par des richesses monétaires, d’autres par des richesses spirituelles et d’autres encore par les deux. Malheureusement, les riches qui n’ont pas compris ces choses ont continuellement exploité les pauvres pour devenir encore plus riches et cette attitude s’est poursuivie tout au long des siècles en perdurant jusqu’à ce jour. Alors, l’apôtre Jacques fut inspiré d’écrire ceci, pour secouer ces individus qui se moquent ouvertement des commandements de Dieu, en ne faisant que leur propre volonté.

Dans Jacques 5:1-4, l’apôtre déclare : « À vous, riches, maintenant ! pleurez et jetez des cris, à cause des malheurs qui vont tomber sur vous. Vos richesses sont pourries, et vos vêtements sont rongés des vers. Votre or et votre argent se sont rouillés, et leur rouille s’élèvera en témoignage contre vous et dévorera votre chair comme un feu. Vous avez amassé un trésor pour les derniers jours. Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, et dont vous les avez frustrés, crie ; et les cris des moissonneurs sont parvenus aux oreilles du Seigneur des armées. »

Ce nom majestueux de Dieu nous rassure du fait que l’Éternel a des armées d’anges pour combattre en faveur de Ses serviteurs, lorsque le besoin se présente. Donc, ce titre apparaît presque 240 fois dans la Bible afin de nous assurer qu’en toute occasion la puissance de Dieu est disponible. Dans certains passages, Son nom est modifié, comme dans Psaume 80:8 : « Dieu des armées ! rétablis-nous ; fais luire ta face, et nous serons sauvés ! » Ensuite, nous découvrons environ 25 fois où Son nom est encore modifié, comme dans 2 Samuel 5:10 : « Et David allait toujours avançant et croissant ; et l’Éternel, le Dieu des armées, était avec lui. » Dans toutes ces références, le nom est utilisé pour mettre de l’emphase sur la magnifique puissance de Dieu et Ses armées d’anges toujours prêtes à agir au moindre commandement du Créateur de toutes choses.

Regardons maintenant cette belle assurance : « Pour ceux qui gardent Son alliance et se souviennent de ses commandements pour les accomplir. L’Éternel a établi Son trône dans les cieux, et Son règne a la domination sur tout. Bénissez l’Éternel, vous ses anges puissants en force, qui exécutez son commandement en obéissant à la voix de Sa parole ! Bénissez l’Éternel, vous toutes ses armées, qui êtes ses serviteurs, et qui faites sa volonté ! Bénissez l’Éternel, vous toutes ses œuvres, dans tous les lieux de son empire ! Mon âme, bénis l’Éternel ! » (Psaume 103:18-22). Parce qu’Il est le Créateur de toutes choses, Dieu est, non seulement omnipotent et omniscient, mais Il possède une foule d’anges à Sa disposition en tout temps pour Le servir.

Tout cela est à la disposition des convertis à Christ parce que : « Vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la Nouvelle Alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:22-24).

Occasionnellement, quelques-uns de ces anges ont été littéralement vus par des hommes, comme dans 2 Rois 6:15-17, où nous lisons : « Or le serviteur de l’homme de Dieu se leva de grand matin, et sortit ; et voici, des troupes, avec des chevaux et des chars, environnaient la ville. Et son serviteur lui dit : Hélas mon seigneur, comment ferons-nous ? Élisée répondit : Ne crains point ; car ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux. Et Élisée pria et dit : O Éternel, daigne ouvrir ses yeux et qu’il voie ! Et l’Éternel ouvrit les yeux du serviteur, et il vit ; et voici, la montagne était pleine de chevaux et de chars de feu, autour d’Élisée. »

La même chose est arrivée lorsque l’ange Gabriel est venu annoncer aux bergers la naissance de Jésus. « Et voici un ange du Seigneur se présenta à eux, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux, et ils furent saisis d’une grande peur. Alors l’ange leur dit : N’ayez point de peur ; car je vous annonce une grande joie, qui sera pour tout le peuple ; c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur, vous est né. Et ceci vous servira de signe : Vous trouverez le petit enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et au même instant il y eut avec l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu, dans les lieux très hauts ; paix sur la terre, bonne volonté envers les hommes ! » (Luc 2:9-14).

De toute évidence, il existe une hiérarchie parmi ces anges célestes. Il y a des chérubins, comme nous le voyons dans Genèse 3:24, au Jardin d’Éden, lorsque Dieu : « Chassa l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. » Ensuite, nous découvrons les séraphins, lorsque le prophète Ésaïe nous dit que : « L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône haut et élevé, et les pans de son vêtement remplissaient le temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui, et chacun d’eux avait six ailes : de deux ils couvraient leur face ; de deux ils couvraient leurs pieds ; et de deux ils volaient. Ils criaient l’un à l’autre, et disaient : Saint, saint, saint est l’Éternel des armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire ! » (Ésaïe 6:1-3).

Dans Jude 1:9, nous découvrons : « Michel l’archange, lorsqu’il contestait avec le diable touchant le corps de Moïse, n’osa pas porter de sentence de malédiction ; mais il dit : Que le Seigneur te reprenne. » Et finalement, nous découvrons un autre archange dans Luc 1:18-19, annonçant à Zacharie qu’il deviendrait père. « Et Zacharie dit à l’ange : A quoi connaîtrai-je cela ? Car je suis vieux, et ma femme est avancée en âge ? Et l’ange lui répondit : Je suis Gabriel, qui assiste devant Dieu ; et j’ai été envoyé pour te parler et t’annoncer ces bonnes nouvelles. »

Mais nous découvrons le Grand Capitaine de ces anges, dans Josué 5:13-15. « Or, il arriva, comme Josué était près de Jéricho, qu’il leva les yeux et regarda, et voici, un homme se tenait debout, vis-à-vis de lui, son épée nue à la main. Et Josué alla vers lui, et lui dit : Es-tu des nôtres, ou de nos ennemis ? Et il répondit : Non, mais Je Suis, le Chef de l’armée de l’Éternel ; j’arrive maintenant. Et Josué tomba la face contre terre, se prosterna, et lui dit : Qu’est-ce que mon Seigneur dit à son serviteur ? Et le chef de l’armée de l’Éternel dit à Josué : Ôte tes souliers de tes pieds ; car le lieu où tu te tiens est saint. Et Josué fit ainsi. »

Ce Chef de l’armée n’était rien de moins qu’une manifestation de Jésus-Christ dans ce rôle de protecteur. D’abord, Il laisse Josué se prosterner devant Lui. Aucun ange n’a le droit de le faire. Notez surtout comment Il Se présente en disant « Je Suis, » le même titre que Dieu a utilisé pour S’identifier à Moïse lorsqu’Il lui parla du buisson ardent. Les manifestations de notre Dieu sous différentes formes et dans différentes personnes nous dévoilent la facilité de Dieu de jouer les rôles qui Lui plaisent selon les circonstances pour accomplir Sa volonté. Et dans la personne de Jésus, Il avait choisi le rôle de « Vainqueur du monde ».

Regardons ensemble une belle vérité dévoilée par l’apôtre Jean : « Quiconque croit que Jésus est le Christ, est engendré de Dieu ; et quiconque aime Dieu qui l’a engendré, aime aussi Celui qui est engendré de Lui. Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:1-5). La puissance derrière notre capacité d’être victorieux est nulle autre que la présence du Saint-Esprit qui vit dans chacun qui est né de Dieu, par la foi.

Jean a beaucoup écrit au sujet du fondement de notre foi en Jésus, le Fils de Dieu, engendré de Dieu par Son Esprit qui, étant venu parmi nous dans une chair humaine, a volontairement donné Sa vie comme propitiation pour nos péchés. Le point culminant de Son merveilleux travail se réalisera lors de Son avènement, quand Il sera manifesté, et nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’Il est. Ces grandes vérités forment en nous l’ancre essentielle qui garde notre foi forte et notre espérance sécurisée en Christ. Mais voici surtout ce qui nous attend de la part de Jésus :

Nous aurons accès à l’immortalité car : « A celui qui vaincra, Je lui donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est au milieu du paradis de Dieu » (Apocalypse 2:7).

Nous vivrons éternellement sans aucune souffrance et sans jamais craindre de mourir, car Jésus nous assure que : « Celui qui vaincra, ne recevra aucun dommage de la seconde mort » (Apocalypse 2:11).

Nous recevrons un nouveau nom de la part de Christ car : « A celui qui vaincra, Je lui donnerai à manger de la manne cachée ; et Je lui donnerai un caillou blanc, et sur le caillou sera écrit un nouveau nom, que personne ne connaît que celui qui le reçoit » (Apocalypse 2:17).

En tant qu’Élus, nous dirigerons des nations avec autorité : « Car à celui qui aura vaincu, et qui pratiquera mes œuvres jusqu’à la fin, Je lui donnerai puissance sur les nations. Il les gouvernera avec un sceptre de fer, et comme on brise des vases d’argile, ainsi que Je l’ai moi-même reçu de mon Père » (Apocalypse 2:26). Quand nous commanderons, les nations auront intérêt à écouter.

Nous porterons des vêtements blancs, signe de salut, dit Jésus, puisque : « Celui qui vaincra, sera vêtu de vêtements blancs, et Je n’effacerai point son nom du livre de vie ; et Je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges » (Apocalypse 3:5). Il ne Se souviendra plus de nos péchés.

Nous serons un pilier dans le temple de Dieu, nous dit Jésus, car : « Celui qui vaincra, Je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; et J’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel, d’auprès de mon Dieu, et Mon nouveau nom » (Apocalypse 3:12).

Nous aurons le privilège extraordinaire de nous asseoir sur le trône de Jésus, ayant Son autorité puisque : « Celui qui vaincra, Je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône » (Apocalypse 3:21).

Et finalement, dans Apocalypse 21:7, le Père Lui-même déclare : « Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera Mon fils. » Nous serons héritiers avec Christ de l’univers entier, sous Son autorité et Ses directives.

Jésus nous a donné des dons, disant : « Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne. » Il ne faut donc pas être étonné de voir avec quel enthousiasme Jean parle de ce qui nous attend, si nous sommes vainqueurs sur le monde avec Christ. Que Dieu nous donne toujours cette foi, ce courage et cette persévérance jusqu’à la fin de notre vie, ou jusqu’à Son retour si nous sommes encore vivants.




D.284 – Une véritable chose nouvelle

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Par Joseph Sakala

Dans Jérémie 31:22-24, il est écrit : « Jusqu’à quand seras-tu errante, fille rebelle ? L’Éternel crée une chose nouvelle sur la terre : la femme environnera l’homme. Ainsi a dit l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël : On dira encore cette parole dans le pays de Juda et dans ses villes, quand j’aurai ramené leurs captifs : Que l’Éternel te bénisse, demeure de justice, montagne de sainteté ! Et Juda, et toutes ses villes ensemble, les laboureurs et ceux qui conduisent les troupeaux, y habiteront. » Un jour, un homme sage a dit : « Ce qui a été, c’est ce qui sera ; ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, et il n’y a rien de nouveau sous le soleil » (Ecclésiaste 1:9). Que rien ne se crée et rien ne se perd est reconnu comme une loi de la science.

Mais, comme Il l’a fait avec une nation errante, Israël, Dieu nous rappelle qu’Il va en effet créer une chose nouvelle sur la terre. Puisque seul Dieu peut « créer », cette chose devra être créée par Dieu Lui-même. Dieu a créé Son œuvre originale, il y a bien longtemps. Car : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite » (Genèse 2:1-2). Cela inclut le merveilleux mécanisme de reproduction. Cependant, à cause du péché, Il a du créer une réconciliation, et cela devait inclure la promesse que : « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon » (Genèse 3:15).

Cette « femme » allait un jour venir accomplir la chose nouvelle promise. Puisque toute reproduction normale requiert une semence mâle, un tel miracle voulait dire que Dieu seul devait créer cette chose nouvelle, lorsque le temps serait venu. Tel que décrit par Ésaïe, plusieurs années plus tard, nous découvrons : « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils, et lui donnera le nom d’Emmanuel (Dieu avec nous) » (Esaïe 7:14). Ce merveilleux Fils : « on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. Le Seigneur envoie une parole à Jacob ; elle tombe sur Israël » (Esaïe 9:5-7).

Donc, le fait qu’Il S’appellera « le Père d’éternité » devrait nous indiquer clairement que Dieu le Père serait présent dans cet enfant qui devait naître et former la chose nouvelle. Plus tard, Jérémie rappela cette même promesse à son peuple oublieux que Dieu allait créer par Sa grande puissance, une chose nouvelle, un corps parfait, sans péché ou défaut physique, sans la contribution d’un homme où d’une femme, et tout cela dans le sein d’une vierge spécialement choisie. Elle allait environner la chose sainte par sa chaleur et son amour pendant les neuf mois qu’Il grandirait en elle. Luc 1:35 : « Et l’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c’est pourquoi aussi le Saint enfant qui naîtra de toi sera appelé le Fils de Dieu. »

Cette déclaration détruit carrément une trinité dans laquelle le Saint-Esprit et Dieu seraient deux personnes distinctes, puisque Jésus n’a jamais prié le Saint-Esprit. Nonobstant, selon le texte, le Saint enfant sera appelé le Fils de Dieu. Donc, le Saint-Esprit et la Puissance du Très-Haut sont la même personne. Et Jésus devient l’image visible du Père invisible. Dans Galates 4:4, nous lisons : « Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi ». Ensuite, elle : « enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est Lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. Or, tout cela arriva, afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait dit en ces termes par le prophète [Ésaïe] : Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:21-23).

Alors, avant que la décision se prenne au ciel, Dieu avait prévu la naissance de Jésus. « Ton trône, ô Dieu, demeure à toujours et à perpétuité ; le sceptre de Ton règne est un sceptre d’équité. Tu aimes la justice et tu hais la méchanceté ; c’est pourquoi, ô Dieu, Ton Dieu t’a oint d’une huile de joie ; il t’a mis au-dessus de tes semblables » (Psaume 45:7-8). Ce psaume messianique est cité dans Hébreux 1:6-9 : « Et ailleurs, quand il introduit de nouveau sur la terre le Premier-né, il dit : Que tous les anges de Dieu l’adorent. Et quant aux anges, il est dit : Il fait de ses anges, des vents, et de ses ministres, des flammes de feu. Mais quant au Fils : O Dieu ! Ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de Ton règne est un sceptre d’équité : Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité, c’est pourquoi, ô Dieu ! Ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes semblables, » Notez ici que Dieu S’adresse au Messie en L’appelant également : Dieu, dont le trône demeure éternel. Dieu décide de Se faire homme et d’accomplir la choses nouvelle promise.

Ensuite il dit : « Ô Dieu ! Ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes semblables. » L’huile de joie était l’huile sainte utilisée pour oindre les prêtres et les rois, composées d’épices de myrrhe et de casse. Dans Exode 30:22-25 : « L’Éternel parla aussi à Moïse, en disant : Prends des aromates exquis, de la myrrhe liquide, cinq cents sicles ; du cinnamome odoriférant, la moitié, c’est-à-dire, deux cent cinquante ; du roseau aromatique, deux cent cinquante ; de la casse, cinq cents, selon le sicle du sanctuaire ; et un hin d’huile d’olive ; et tu en feras une huile pour l’onction sainte, un mélange odoriférant composé selon l’art du parfumeur ; ce sera l’huile de l’onction sainte. »

Puisque le Messie devait être oint pour être « au-dessus de ses semblables », d’abord comme Grand Prêtre et ensuite comme Roi des Rois, tout Son linge devait porter l’arôme de l’huile sainte. À la naissance de Christ, les rois mages : « étant entrés dans la maison, ils trouvèrent le petit enfant, avec Marie sa mère, et se prosternant devant lui ils l’adorèrent ; et ouvrant leurs trésors, ils lui présentèrent des dons, de l’or, de l’encens et de la myrrhe » (Matthieu 2:11). Lors de Sa mort : « Nicodème, qui au commencement était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant environ cent livres d’un mélange de myrrhe et d’aloès. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme les Juifs ont coutume d’ensevelir » (Jean 19:39-40). Cela prouve que le linceul ou suaire de Turin n’a pas servi à enterrer Jésus !

Donc, le Messie est vu comme l’Oint de Dieu habitant dans la Jérusalem céleste : « Et moi Jean je vis la Sainte Cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:2-3). Le Seigneur est donc descendu de ces palais d’ivoire pour prendre chair dans le sein de Marie. Un jour, Il descendra de nouveau, oint comme le Roi des rois.

Alors, sera accompli la prophétie de la chose nouvelle : « Elle est présentée au Roi, parée de broderies ; à sa suite les vierges, ses compagnes, te sont amenées. Elles te sont amenées avec réjouissance et allégresse ; elles entrent au palais du Roi. Tes fils tiendront la place de tes pères ; tu les établiras princes dans toute la terre. Je rendrai ton nom célèbre dans tous les âges ; aussi les peuples t’honoreront à toujours, à perpétuité » (Psaume 45:15-18).

C’est ainsi que la véritable puissance du Saint-Esprit fut utilisée par le Père qui est Esprit et elle fut annoncée aux païens avant d’être annoncée à une nation rebelle. Dans Jean 4:24, il est écrit : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité. » Si Dieu est Esprit et qu’Il est Saint, il s’en suit qu’Il est aussi le Saint-Esprit, la même personne, et non deux personnes distinctes. Ainsi, dans Actes 1:8, nous pouvons lire : « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Cette magnifique promesse faite par Jésus signalait le début d’une œuvre remarquable que même Satan ne pouvait arrêter.

C’était le transfert d’une Ancienne Alliance vers une Nouvelle Alliance, tel qu’annoncé par Joël 2:28 : « Et il arrivera, après ces choses, que je répandrai mon Esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront ; vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. » Dans Actes 2:16, nous découvrons l’accomplissement de cette prophétie : « Mais c’est ici ce qui a été prédit par le prophète Joël : Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de Mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront ; vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. » C’est arrivé le Jour de la Pentecôte où les Saints de Dieu ont reçu cette puissance divine.

Cependant, nous qui sommes des temples du Saint-Esprit : « Dieu ayant pourvu à quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils [des saints antérieurs, martyrisés et persécutés], ne parvinssent pas sans nous à la perfection » (Hébreux 11:40), « ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:19-20), puisque : « Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18).

Subséquemment : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. Ne recherchons point la vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, et en nous portant envie les uns aux autres » (Galates 5:25-26). Le Saint-Esprit est la puissance même de Dieu, qui agit en nous : « Afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:16-19).

Car nous savons que le bien n’habite pas en nous, c’est-à-dire, dans notre chair, parce que nous avons la volonté de faire le bien ; mais sans aucun succès pour l’accomplir. Sans le Saint-Esprit, lequel est un gage de notre héritage pour la rédemption de ceux qu’Il S’est acquis, à la louange de Sa gloire, nous ne réussirions jamais par nous-mêmes. Jésus Lui-même nous dit, dans Jean 15:5 : « Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. »

Malgré cela : « la grâce est donnée à chacun de nous, selon la mesure du don de Christ. C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes. Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses » (Éphésiens 4:7-10). Le Saint-Esprit nous accorde la possibilité de développer Son fruit qui : « est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22).

C’est par Son pouvoir et Son encouragement que nous développons le grand privilège de partager l’Évangile : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite » (Romains 1:16). Dans 1 Thessaloniciens 1:5, Paul nous encourage par ces paroles de puissance : « Car notre Évangile n’a pas consisté pour vous en paroles seulement, mais il a été accompagné de puissance, et de l’Esprit Saint, et d’une abondante efficacité, selon ce que nous avons été parmi vous et pour vous, comme vous le savez. » Cette belle attitude de Paul a porté des fruits.

Dans Éphésiens 1:16-19, Paul nous déclare : « Je ne cesse de rendre grâces pour vous, en faisant mention de vous dans mes prières ; afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force. » La grande puissance du Créateur, telle que démontrée dans la résurrection de Jésus, est également dirigée vers nous.

Nous ne pouvons absolument pas comprendre cela, mais les Écritures nous fournissent plusieurs déclarations claires pour nous aider à saisir une partie de cette ressource magnifique. Avant de quitter Ses disciples pour monter au ciel, Jésus leur dit : « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8). Jésus leur a surtout promis : « l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous », dans Jean 14:17. Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles !

Nous utilisons la puissance de Dieu chaque fois que nous proclamons Son Évangile. « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi », nous dit Paul, dans Romains 1:16-17. Que ce soit à une personne ou à mille, selon que nous sommes poussés par Son Esprit : « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu. Car il est écrit : Je détruirai la sagesse des sages et j’anéantirai l’intelligence des intelligents » (1 Corinthiens 1:18-19).

Dans 2 Pierre 1:3-4, il est évident que : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise. » Nous voyons les résultats de la puissance de Dieu dans Colossiens 1:11-14, où nous sommes : « Fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. »

Le Seigneur désire que nous soyons remplis de la puissance de Dieu : « Et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons » (Éphésiens 3:19-20). Il veut, selon les richesses de Sa gloire, vous donner d’être puissamment fortifiés par Son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu.

Sachant tout cela, Dieu veut que nous soyons capables d’accomplir encore davantage par cette puissance en nous. « Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen » (Éphésiens 3:20-21). Comme le disait si bien Paul à Philémon : « La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ ! Je rends grâces à mon Dieu, faisant toujours mention de toi dans mes prières ; en apprenant la foi que tu as au Seigneur Jésus, et ta charité envers tous les Saints ; afin que la communication de la foi soit efficace, par la connaissance de tout le bien qui se fait parmi vous, pour Jésus-Christ » (Philémon 1:3-6).




D.283 – Conforme à Son image

image

Par Joseph Sakala

Dans 1 Corinthiens 15:48-49, Paul nous dit que : « Tel qu’est le terrestre, tels aussi sont les terrestres ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. » C’est une promesse étonnante de la Parole de Dieu, destinée à ceux qui aiment Dieu et qui sont appelés selon Son dessein. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30).

Adam et Ève furent créés à Son image. Genèse 1:27 nous le confirme : « Et Dieu créa l’homme à Son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » Il s’agissait d’une situation temporaire, puisque Dieu voulait Se créer une Grande Famille. Cette image, cependant, fut entachée lorsqu’Adam et Ève ont commis leur péché. Cela perdurera jusqu’au moment où ils auront : « revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé. Ici il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni Barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout en tous » (Colossiens 3:10).

Mais ce n’est pas tout, car, comme nous l’avons appris au commencement, tous ceux qui, par l’homme renouvelé, sont devenus une nouvelle créature, recevront également, au moment approprié, Son image céleste. Cela se fera lors de Son avènement, comme nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 15:50-54 : « Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. »

De quelle façon serons-nous changés ? Paul nous l’explique dans Philippiens 3:20-21 : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses. » Après Sa résurrection, Son corps immortel ressemblait drôlement à Son corps physique, mais il n’était plus assujetti à la douleur et à la mort, et pouvait passer au travers des murs sans se blesser.

Jésus pouvait également Se déplacer à la vitesse de la pensée, lorsqu’Il alla Se montrer au Père après Sa résurrection. C’est cela l’image céleste à laquelle nous serons conformes un jour, bientôt. « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Mais cela n’est pas une mince tâche, car nous devrons développer la Foi de Christ en nous.

Dans 1 Corinthiens 2:3-5, nous pouvons lire : « J’ai été moi-même auprès de vous dans la faiblesse, dans la crainte et dans un grand tremblement. Et ma parole et ma prédication n’ont point consisté dans des discours pathétiques de la sagesse humaine, mais dans une démonstration d’esprit et de puissance ; afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu ». C’est Dieu qui nous accorde le don de la Foi : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Éphésiens 2:8).

Alors, il doit être utilisé en : « y apportant tout votre zèle ; ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle, sa vue est courte, et il a oublié la purification de ses péchés passés » (2 Pierre 1:5-9). La foi nous préserve et nous protège. Dans Jean 5:24, Jésus nous déclare : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. »

Ces paroles sont précises : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:28-30). Cette vérité ne peut pas être plus claire. Du moment que la foi est établie, la transaction éternelle nous transfert de la mort spirituelle, à la vie éternelle. Dans une prière efficace, la foi devient le pouvoir. Elle devient comme la graine de moutarde de Matthieu 17:20, où : « Jésus leur dit : C’est à cause de votre incrédulité ; car je vous dis en vérité que si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle s’y transporterait, et rien ne vous serait impossible. » Donc, ce n’est plus la quantité qui compte dans la prière, mais la qualité.

La même chose s’applique dans Matthieu 7:7 : « Demandez, et on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et on vous ouvrira. Car quiconque demande, reçoit ; et qui cherche, trouve ; et l’on ouvre à celui qui heurte. » Tout dépend de la confiance que nous plaçons dans le Père. La foi est notre bouclier contre l’ennemi. Les sept pièces de l’armure de Dieu identifiée dans Éphésiens 6:10-18 incluent ce qui suit : « Prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin » (Éphésiens 6:16). Ce bouclier est défensif, dans le sens qu’il nous protège seulement lorsque nous nous en servons pour bloquer les traits enflammés du malin. La foi active vient lorsque nous résistons à Satan, comme le dit si bien Jacques : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:7).

Pierre nous dit : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions » (1 Pierre 5:8-9). Utilisez-vous la Foi comme Dieu l’avait espéré ? Mais à la Foi il faut également ajouter le pardon. Dans Actes 26:17-18, le Seigneur déclare à Paul : « Je t’ai choisi d’entre le peuple et les Gentils, et je t’envoie vers eux maintenant, pour leur ouvrir les yeux, et les faire passer des ténèbres à la lumière, et de l’empire de Satan à Dieu, afin que par la foi en moi, ils reçoivent la rémission des péchés, et qu’ils aient part à l’héritage des saints. » Il y a véritablement un moment dans notre vie sur terre où le pardon de Christ nous fut offert, même si Son geste fut prédestiné : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères » (Romains 8:29).

Christ a purifié et oublié nos péchés. Nos esprits humains ne pourront jamais comprendre comment : « Il aura encore compassion de nous, il mettra sous ses pieds nos iniquités. Tu jetteras tous leurs péchés au fond de la mer » (Michée 7:19). Comment est-ce possible qu’un Dieu omniscient puisse oublier nos péchés ? Pourtant, les Écritures nous le confirment clairement, dans Ésaïe 43:25, où il déclare : « C’est moi, c’est moi qui efface tes forfaits pour l’amour de moi, et je ne me souviendrai plus de tes péchés. » Et encore, dans Esaïe 44:22 : « J’ai effacé tes forfaits comme une nuée épaisse, et tes péchés comme un nuage. Retourne à moi, car je t’ai racheté. »

Dans le Nouveau Testament, Pierre rappelle ces choses, dans Actes 3:18-21, lorsqu’il dit : « Mais c’est ainsi que Dieu a accompli ce qu’il avait prédit par la bouche de tous ses prophètes, que le Christ devait souffrir. Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie Celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps. » Le pardon de Dieu est un don éternel de paiement et de propitiation. Jésus a remplacé nos péchés par Sa Sainteté.

Un Dieu Saint ne peut pas Se lier avec un être impur. « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:17-19). Dieu nous a rendus Ambassadeurs et : « Nous faisons donc la fonction d’Ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui. » (2 Corinthiens 5:20-21).

Pourquoi ? « Afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus. Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle loi ? Par la loi des œuvres ? Non, mais par la loi de la foi » (Romains 3:26-27). Christ nous a donné la victoire sur le péché. Puisque tout cela est vrai, il doit y avoir en chaque converti à Christ une force pour parer les coups et pour éteindre tous les traits enflammés du malin. Sûrement, « Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes point sous la loi, mais sous la grâce » (Romains 6:14).

Puisque l’offense du péché fut réglée sur la croix : « Car, si par le péché d’un seul, la mort a régné par un seul homme, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice, régneront-ils dans la vie par un seul, savoir, par Jésus-Christ ! » (Romains 5:17). Réjouissez-vous dans le pardon des péchés. Or, Dieu nous l’a rendu possible par Sa grâce qu’Il nous a également accordée. Dans Éphésiens 3:6-7, il est écrit : « Savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance. »

Dans le Nouveau Testament, les mots pour dons et la grâce sont étroitement reliés. Le mot grec charis est souvent traduit par « grâce » et charisma est traduit par « dons ». L’apôtre Pierre nous dit : « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu » (1 Pierre 4:10). Paul abonde dans le même sens lorsqu’il dit que Dieu nous accorde la foi pour être sauvé par Sa grâce. Dans Éphésiens 2:8, il déclare : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. » Et, dans Éphésiens 4:24 : « Et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. »

À ce nouvel homme est accordé le potentiel de comprendre la grandeur de Son pouvoir et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de Sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de Sa force, qu’Il a déployée en Christ, quand Il L’a ressuscité des morts et qu’Il L’a fait asseoir à Sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Nous participons également en Sa nature divine. « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4).

Quand nous prêchons l’Évangile, nous nous servons de la Puissance de Dieu qui résultera dans le salut de ceux qui écoutent. C’est ce que Paul déclare aux Romains, lorsqu’il leur dit : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite » (Romains 1:16). Tout de suite après le Jour de la Pentecôte, les apôtres ont rendu témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus dans une démonstration de cette puissance qui était en eux. Dans Actes 4:33, nous lisons : « Et les apôtres rendaient témoignage, avec beaucoup de force, de la résurrection du Seigneur Jésus ; et une grande grâce était sur eux tous. » Donc, le pouvoir et la grâce de Dieu sont inséparables.

Quand nos vies ont radicalement changé par le « nouvel homme » créé en nous par Dieu, elles l’ont été par la grâce de notre Seigneur et l’abondance de Son amour, comme le dit si bien Paul, dans 1 Timothée 1:14 : « Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. » Lorsque nous accédons à la force qui nous élève au-dessus de nos infirmités ou de tout autre difficulté, nous saisissons le pouvoir de la grâce du Seigneur en nous, qui nous a dit : « Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités [dit Paul], afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12:9-10).

C’est ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir. Dans Colossiens 3:10-11, nous pouvons lire : « Et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé. Ici il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni Barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout en tous. »

Le corps de l’homme est fait avec le même matériel que les animaux, car : « l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante » (Genèse 2:7). Cependant, alors que les animaux ont été créés chacun selon son espèce, nous voyons que : « Dieu créa l’homme à Son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:27). Depuis le péché d’Adam et Ève, tous les humains sont nés avec le cœur rempli de rébellion contre Dieu. L’image de Dieu en l’homme fut gravement ternie : « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés » (Éphésiens 2:1).

Cependant, l’image de Dieu en l’homme peut être renouvelée, grâce au grand miracle d’une nouvelle création. Car : « si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:17), puisque : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21), quand Il reviendra.

Évidemment, Dieu avait planifié tout cela dans Son Esprit depuis le tout  début, lorsqu’Il créa : « le livre de la postérité d’Adam. Au jour où Dieu créa l’homme, il le fit à la ressemblance de Dieu » (Genèse 5:1). C’est-à-dire que Dieu savait d’avance qu’un jour Il deviendrait homme en la personne de Jésus-Christ. Donc, Il a créé l’homme à Son image et à Sa ressemblance, dans une forme qu’Il assumerait Lui-même éventuellement.

D’une manière mystérieuse, Christ Lui-même, dans Son corps glorieux et éternel, est devenu ce que Paul nous explique si bien dans Colossiens 1:15 : « C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. » Et : « ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30).

« Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur » (1 Jean 3:1-3). Dans le livre d’Exode 15:18, nous voyons que : « L’Éternel régnera éternellement et à toujours. » La Bible est un livre d’éternité et ces paroles le prouvent : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux » (Psaume 119:89).

Le thème de « l’éternité » est prééminent tout au long de ces passages. En effet les mots « éternellement, pour toujours » et d’autres semblables paraissent au moins 600 fois. Le second se situe dans notre texte : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. » Il est le Roi éternel de la Création. Il est donc tout à fait approprié de dire que Ses Saints : « verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles, » nous dit Apocalypse 22:4-5.

Juste pour noter quelques autres endroits où Il existe éternellement, regardons dans Psaume 148:3-6, où il est écrit : « Louez-le, soleil et lune ; louez-le toutes, étoiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point. »

Non seulement le monde de Dieu, mais également la Parole de Dieu se reflètent dans Psaumes 111:7-9, où il est écrit : « Les œuvres de ses mains ne sont que justice et vérité, et tous ses commandements sont véritables. Ils sont stables à jamais, à perpétuité, étant faits avec vérité et droiture. Il a envoyé la rédemption à son peuple. Il a établi son alliance pour toujours. Son nom est saint et redoutable. » Par contre, voici pour ceux qui rejettent Dieu et Sa Parole : « Tu as châtié les nations, tu as fait périr le méchant, tu as effacé leur nom pour toujours, à perpétuité. C’en est fait des ennemis ; plus que des ruines ! Tu as détruit leurs villes et leur mémoire a péri » (Psaumes 9:6-7). « Et la fumée de leur tourment montera aux siècles des siècles ; et ils n’auront aucun repos, ni le jour ni la nuit, ceux qui auront adoré la bête et son image, et quiconque aura pris la marque de son nom, » nous annonce Apocalypse 14:11.

« Mais la bonté de l’Éternel est de tout temps et à toujours sur ceux qui le craignent, et sa justice pour les enfants de leurs enfants, pour ceux qui gardent Son alliance et se souviennent de Ses commandements pour les accomplir. L’Éternel a établi Son trône dans les cieux, et Son règne a la domination sur tout » (Psaumes 103:17-19). Et : « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité » (Daniel 12:3). Voilà ce qui attend ceux qui veulent mettre leur confiance dans le Seigneur.




D.282 – La trinité de la tentation

trois

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 3:6, nous lisons : « Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea. » Satan a eu tellement de succès avec cette tentation, qui a persuadé Adam et Ève de se rebeller contre la Parole de Dieu dans le Jardin d’Eden, qu’il a continué à utiliser la même technique jusqu’à ce jour. Par cette tentation triple, Satan fait appel au corps, à l’âme et à l’esprit. La première déclaration fut dirigée vers l’appétit d’Ève. Le fruit était bon à manger. Ensuite, il s’est attaqué à ses émotions. Le fruit était agréable à la vue. Et finalement, à son esprit. Le fruit était désirable pour devenir intelligent.

Quatre mille années plus tard, l’apôtre Jean nous parle de cette technique utilisée par Satan, en déclarant aux élus : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde » (1 Jean 2:15-16). L’apôtre Jacques confirme les paroles de Jean en disant que : « Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique » (Jacques 3:15). Satan a même eu le culot d’utiliser cette même technique contre Jésus lorsqu’il tenta notre Sauveur dans le désert.

Satan n’a pas tenté Jésus au début de Son jeûne de quarante jours, oh non ! C’est : « après qu’il eut jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Et s’étant approché de Lui, le tentateur Lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains » (Matthieu 4:2-3). Autrement dit : « Si tu es le Fils de Dieu, dis aux pierres de devenir des pains pour satisfaire ta faim. » Ensuite, dans Matthieu 4:5-6, il est écrit : « Alors le diable le mena dans la ville sainte, et le mit sur le haut du temple ; et il Lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit qu’il ordonnera à ses anges d’avoir soin de toi ; et ils te porteront dans leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre quelque pierre. » En d’autres termes : « Jette-toi en bas du temple afin de ressentir la sensation merveilleuse d’être porté par des anges afin de ne pas te blesser. »

Finalement, dans Matthieu 4:8-9 : « Le diable le mena encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et Lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. » Satan tente d’implanter la convoitise dans l’esprit de Jésus en Lui offrant tous les royaumes du monde, à condition que Jésus consente à l’adorer. Jésus a résisté à chacune de ces tentations, tout en citant les versets bibliques appropriés. Jésus a donc vaincu Satan par la Parole de Dieu. La Parole de Dieu vainquit Satan par la Parole de Dieu ! Et le diable complètement écrasé, s’en alla et laissa Jésus. Et ensuite des anges vinrent, et le servirent.

Lorsque nous sommes tentés, nous pouvons toujours nous ressourcer dans Sa puissance, en suivant Son exemple. « Heureux est l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment » (Jacques 1:12). Alors, n’oublions jamais : « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13). Une bonne façon de profiter de toute épreuve qui survient dans notre vie est de nous analyser afin de découvrir ce que nous avons appris. Car, en tant qu’Élus de Christ, nous allons instruire les survivants de la grande tribulation. Donc, nos propres expériences nous serviront pour en instruire d’autres.

Paul avait cette habitude. Alors que Paul s’analysait lui-même pour tenter de comprendre et surtout d’éviter certains comportements, il a réalisé que, de lui-même, la chose était impossible. Regardons ensemble son analyse au sujet de la loi. Dans Romains 7:12-14, Paul déclare : « Ainsi la loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. Ce qui est bon m’a-t-il donc donné la mort ? Nullement ! mais c’est le péché, afin qu’il parût péché, en me donnant la mort par une chose bonne et que le péché devînt excessivement pécheur par le commandement. En effet, nous savons que la loi est spirituelle ; mais moi je suis charnel, vendu au péché. » Sans le Saint-Esprit, il est impossible de combattre continuellement contre les attraits de la chair.

Aux versets 15 à 20, Paul déclare carrément : « Car je n’approuve point ce que je fais, je ne fais point ce que je veux, mais je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne. Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir. Car je ne fais pas le bien que je veux ; mais je fais le mal que je ne veux pas faire. Que si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. » Paul dévoile la source de tous ses problèmes spirituels. Mais comment s’en sortir ?

Poursuivons aux versets 21 à 23 : « Je trouve donc cette loi en moi ; c’est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres. » Alors, dans un moment de frustration Paul s’écria : « Misérable homme que je suis ! qui me délivrera de ce fardeau de mort ? » (Romains 7:24). Ce cri de désespoir suit son monologue dans lequel il tente de comprendre ses deux natures, la charnelle et la spirituelle. Mais le Saint-Esprit lui donne la réponse au v. 25, et Paul s’écrie avec joie : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché. »

Voilà le processus par lequel chaque chrétien passe après sa conversion, car Satan refuse de lâcher prise. Ce qui est malheureux dans la majorité des sermons prêchés dans les églises modernes, c’est que le péché a été relégué aux oubliettes comme une petite faute de parcours, et ce pour plaire à l’auditoire, à qui on insinue continuellement qu’il y a une puissance intérieure dans chaque chrétien, mais dans laquelle chacun semble avoir de la difficulté à puiser. Subséquemment, les pasteurs, et surtout les télévangélistes, encouragent le moral de leurs brebis chaque semaine dans leurs cathédrales, en les incitant à utiliser leur force intérieure pour devenir des chrétiens parfaits. Pendant ce temps, Romains 6:23 nous confirme que : « le salaire du péché, c’est la mort, » mais pour ceux qui croient que le péché existe vraiment. Et cette vérité ne changera jamais !

Alors, que le chrétien centré sur lui-même poursuit gaiement son existence, croyant aller au ciel à la fin de son périple sur cette terre, Jésus nous dit que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est [présentement] dans le ciel, » dans Jean 3:13. Le Jour de la Pentecôte, l’apôtre Pierre, sous l’inspiration divine, a déclaré ceci, dans Actes 2:29 : « Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous. » Donc, David non plus n’est pas monté au ciel et attend la première résurrection comme tous les Élus de Christ. Pourtant, les prédicateurs du monde continuent de prêcher cette fausse doctrine à au moins quatre milliards d’humains, séduits tout comme leurs enseignants. Mais qu’en est-il du péché ?

Des Bibles entières ont été changées pour éliminer le mot « péché » afin de le remplacer par des mots doux, comme des simples « errements » ou « manquer la cible ». Nous avons bien évolué disent, ces « ministres », « pasteurs » et autres théologiens, car c’étaient des expressions anciennes, passées de mode. Désolé, mais le Texte Reçu de la Parole de Dieu dit toujours : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » Le sacrifice de Jésus demeure toujours la porte unique du salut. Dans 1 Jean 3:4, l’apôtre déclare : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. » Et l’Écriture ne peut pas être anéantie.

En tant que convertis et futurs Élus, nous devons, comme Paul, combattre continuellement contre notre nature humaine, nous ayant dépouillé du vieil homme et de ses œuvres. Et comme disait si bien Paul, dans Éphésiens 4:24 : « Et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. » Il faut donc être renouvelé dans la connaissance, à l’image de Celui qui l’a créée. L’apôtre Jude louange Dieu ainsi : « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:24-25).

Cette belle louange est souvent citée par plusieurs congrégations à la fin d’une assemblée religieuse pour résumer les promesses ainsi que l’autorité vitale de notre Dieu, seul sage et Sauveur, car Il en est capable ! La précision des paroles inspirées par le Saint-Esprit est toujours parfaite. La capacité de notre seul Dieu de Sagesse n’est pas seulement omnipotente mais omnisciente aussi. Dieu ne possède pas seulement la toute puissance de terminer ce qu’Il entreprend, mais Il possède également la connaissance pour accomplir le travail correctement.

Un jour : « Quand Jésus fut descendu de la montagne, une grande multitude du peuple le suivit. Et voici, un lépreux vint se prosterner devant lui, et lui dit : Seigneur, si tu le veux, tu peux me nettoyer. Et Jésus, étendant la main le toucha, et lui dit : Je le veux, sois nettoyé. Et aussitôt il fut nettoyé de sa lèpre » (Matthieu 8:1-3). Le lépreux n’a pas demandé à Jésus s’Il « pouvait ». Sa foi l’a poussé à dire « si tu le veux », et Jésus, étendant la main le toucha, et lui dit : « Je le veux, sois nettoyé. » Jésus est tout aussi capable de nous empêcher de récidiver dans le mal, si nous le demandons avec des mots précis. Dans 2 Thessaloniciens 3:2-3, Paul demande avec précision : « que nous soyons délivrés des hommes inconsidérés et méchants ; car tous n’ont pas la foi. [Et] le Seigneur est fidèle, qui vous affermira et vous préservera du malin. » La puissance de Dieu peut facilement nous protéger, même contre une attaque de Satan.

Regardons ensemble la magnifique salutation aux convertis, dans Éphésiens 1:3-6 : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. » Cette élection nous protège afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, une condition qui est sans défaut.

Seules l’omnipotence et l’omniscience de Dieu peuvent : « vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité, » nous dit Paul, dans Éphésiens 4:24. Son dynamisme est tel que : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. C’est en cela que se révèlent les enfants de Dieu, et les enfants du diable » (1 Jean 3:9-10). Ceci nous confirme présentement que, lorsque nous serons nés de nouveau, immortels dans la Famille de Dieu, nous ne pourrons plus pécher. Cependant, si, dans cette chair, nous commettons un péché et nous le confessons, Dieu est toujours fidèle pour nous le pardonner par le sang précieux de Jésus, versé pour nous.

Voilà pourquoi : « Au Roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu, seul sage, soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen, » déclare Paul, dans 1 Timothée 1:17. Nous sommes vraiment bénis en Jésus-Christ contre toute attaque par la trinité de la tentation, en autant que nous marchions fidèlement avec Jésus dans nos activités quotidiennes. Dans Éphésiens 1:3-7 Paul dit : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce. »

Cette référence, affirmant que tout cela nous vient par le moyen de Jésus-Christ, dévoile une vérité doctrinale au croyant. C’est que, spirituellement parlant, Dieu : « nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6). En étant en Christ, Dieu nous voit déjà Élus dans un poste de commande avec honneur, dans le merveilleux Royaume qu’Il viendra établir sur la terre lors de Son avènement. Paul nous dit que nous sommes choisis : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté » (Éphésiens 1:4-5).

Nous avons été acceptés par Dieu : « A la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (v. 6). « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions, » dit Paul, dans Éphésiens 2:10. N’oublions jamais que : « C’est en Lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:11-12). Jésus est également Celui : « En qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:22). Nous avons la promesse, future et glorieuse, que Dieu : « devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre » (Éphésiens 1:10).

Cela nous prépare pour le couronnement de Son omnipotence qui : « est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de Sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, Qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir » (Éphésiens 1:19-21). Donc, dans la position exaltée en Jésus dans les lieux célestes, nous pouvons manifestement déjà nous réjouir dans Ses bénédictions spirituelles. Cette vérité doctrinale devrait constamment nous motiver à vivre notre vie selon l’appel à la grande position qui nous attend dans Son Royaume à venir.

Jésus est le fondement de plusieurs exhortations dans le Nouveau Testament, pour établir le facteur motivateur de chaque chrétien dans sa vie quotidienne. Par exemple, Paul nous dit : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en Lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces » (Colossiens 2:6-7). Et, dans Colossiens 3:1-4, Paul ajoute : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnons-nous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car nous sommes morts, et notre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est notre vie, paraîtra, alors nous serons aussi manifestés avec lui dans la gloire. »

Dans Philippiens 4:4-7, Paul nous commande : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le dis encore : Réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » Cette grande exhortation encourageante fut utilisée au cours de plusieurs générations comme un défi aux saints de résister au malin, et je suis certain qu’elle continue d’être utilisée présentement. La joie est une vertu divine !

À cause de notre condition charnelle, il ne nous est pas toujours possible de nous réjouir toujours dans le Seigneur. Nous vivons sûrement des moments de réjouissance par certaines expériences heureuses qui égaient nos cœurs de plaisir, mais la véritable joie et la capacité de vraiment nous réjouir ne viennent seulement que dans le Seigneur. Allons voir quelques exemples dans les Saintes Écritures sur la façon que les justes doivent se réjouir. Dans Psaume 32:11, David déclare : « Justes, réjouissez-vous en l’Éternel, et vous égayez ! Chantez de joie, vous tous qui avez le cœur droit ! ». Et dans Psaume 33:1, David proclame : « Justes, réjouissez-vous en l’Éternel ! [Car] la louange convient aux hommes droits. » Il y a une paix et une joie intérieures indicibles qui nous habitent quand nous avons conscience de faire la volonté de Dieu et de marcher dans Sa droiture.

Dans Psaume 40:17-18, David lance cette louange au Créateur : « Que tous ceux qui te cherchent s’égaient et se réjouissent en toi ; que ceux qui aiment ta délivrance disent sans cesse : Magnifié soit l’Éternel ! Pour moi, je suis affligé et misérable ; le Seigneur aura soin de moi. Tu es mon aide et mon libérateur. Mon Dieu, ne tarde point ! » Et, lorsque le secours du Seigneur arrive, David s’exclame, dans Psaume 71:23-24, par ces paroles : « Mes lèvres, et mon âme que tu as rachetée, chanteront de joie quand je te psalmodierai. Ma langue aussi chaque jour redira ta justice ; car ceux qui cherchent mon mal seront honteux et rougiront. » Finalement, à ceux qui attendent patiemment le retour de Jésus, David déclare : « Justes, réjouissez-vous en l’Éternel, et célébrez son saint nom ! » dans Psaumes 97:12.

La joie et la réjouissance chez les futurs nés de nouveau produisent beaucoup d’émotion, mais l’expression de cette émotion doit toujours être dirigée vers la source de notre joie, vers Jésus notre Sauveur, notre Roi à venir et notre Créateur. Il n’est donc pas surprenant que nous lisions ceci, dans Psaume 37:3-7 : « Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi. Demeure tranquille en regardant à l’Éternel, et t’attends à lui ; ne t’irrite pas contre celui qui vient à bout de ses desseins. »

Et, aux versets 8 à 11, il est écrit : « Réprime la colère, et laisse l’emportement ; ne t’irrite point pour mal faire. Car ceux qui font le mal seront retranchés, mais ceux qui s’attendent à l’Éternel posséderont la terre. Encore un peu de temps et le méchant ne sera plus ; tu considéreras sa place, et il ne sera plus. Mais les débonnaires posséderont la terre, et jouiront d’une paix abondante, » nous déclare David. Satan déteste cette sorte de nouvelle, parce que son but est de séduire l’humanité par sa tentation triple où il continue de faire appel au corps, à l’âme et à l’esprit. Gardez toujours à l’esprit sa première tentation  dirigée vers l’appétit de la personne. Si c’est désirable et agréable, pourquoi serai-ce un péché ? Ensuite si c’est plaisant pour satisfaire ses émotions, pourquoi ne pas le convoiter au moins un peu ? Et finalement, si l’expérience nous rend plus intelligent pourquoi ne pas l’essayer ?

Mais David veut nous détourner de cette sorte d’approche satanique en nous disant : « Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira, » nous confirme Psaume 37:3-5. Lorsque nous sommes confrontés à une bataille spirituelle, le Psaume 37 nous fournit le remède divin. Ces beaux  conseils finissent par déborder du cœur d’un saint contre quiconque oserait lever la main contre notre Seigneur.

Si nous demeurons toujours fidèles au Seigneur, Paul nous dit que : « mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ, » dans Philippiens 4:19. Cette relation étroite avec Jésus nous fera encore davantage : « connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen » (Éphésiens 3:19-21).

Dans Ésaïe 55:2-4, Dieu nous demande : « Pourquoi dépensez-vous l’argent pour ce qui ne nourrit pas, et votre travail pour ce qui ne rassasie pas ? Écoutez-moi, et vous mangerez ce qui est bon, et vous jouirez à plaisir de ce qu’il y a de meilleur. Prêtez l’oreille, et venez à moi ; écoutez, et votre âme vivra ; et je traiterai avec vous une alliance éternelle, selon les gratuités immuables données à David. Voici, je l’ai établi comme témoin auprès des peuples, comme chef et législateur des peuples. » Vous remarquerez que « David », ici, est le nom qu’Ésaïe utilise pour désigner Jésus.

Et, dans Ésaïe 66:10-13, Dieu ajoute : « Réjouissez-vous avec Jérusalem [l’Église], soyez dans l’allégresse à cause d’elle, vous tous qui l’aimez ! Réjouissez-vous avec elle d’une grande joie, vous tous qui pleuriez sur elle ! Afin que vous soyez allaités et rassasiés du lait de ses consolations ; afin que vous buviez avec délices de sa glorieuse abondance. Car ainsi a dit l’Éternel : Voici, je vais faire couler vers elle la paix comme un fleuve, et la gloire des nations comme un torrent débordé ; et vous serez allaités, vous serez portés sur les bras, et caressés sur les genoux. Je vous consolerai comme une mère console son fils, et vous serez consolés dans Jérusalem. »

Dans Matthieu 7:7-12, Jésus nous explique la profondeur de l’amour de Dieu pour Sa création. Christ nous a déclaré : « Demandez, et on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et on vous ouvrira. Car quiconque demande, reçoit ; et qui cherche, trouve ; et l’on ouvre à celui qui heurte. Et quel est l’homme d’entre vous qui donne une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Et s’il demande du poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner à vos enfants de bonnes choses, combien plus votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui les lui demandent ! Toutes les choses donc que vous voulez que les hommes vous fassent faites-les-leur aussi de même ; car c’est là la loi et les prophètes. »

Lorsque nous plaçons toute notre confiance en Dieu, Il nous donne tout ce dont nous avons besoin. Est-ce si surprenant que Celui qui sait tout et possède tout nous accorde les justes désirs de nos cœurs ? Si nous désirons vraiment faire partie du Royaume de Dieu et Sa justice, pourquoi serions nous surpris de voir le Roi des rois nous octroyer ce désir ? « Quelqu’un est-il malade parmi vous ? Qu’il appelle les Anciens de l’Eglise, et que ceux-ci prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur. Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris ; car la prière fervente du juste a une grande efficace » (Jacques 5:14-16).

Malgré les ravages que Satan a fait dans l’Église de Christ tout au long des siècles, il est encore possible de communiquer avec des frères et sœurs en Christ par téléphone ou par ordinateur pour demander des prières pour un malade. Et notez bien que c’est la prière de la foi de ceux qui prient qui sauvera le malade, car le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. Dit simplement, le cœur humain qui est synchronisé avec le battement du Cœur divin recevra continuellement Ses bénédictions. Dans Deutéronome 5:29, Dieu Lui-même déclare : « Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour garder tous mes commandements, afin qu’ils fussent heureux, eux et leurs enfants, à jamais ! »

En conclusion, fuyons toujours cette trinité de la tentation que Satan utilise contre nous pour nous détruire ; et soyons toujours branchés sur ce Dieu d’amour qui veut notre bien afin que nous soyons heureux avec nos enfants à jamais. Soyons continuellement liés à ce Dieu omnipotent et omniscient qui est Esprit, qui est Saint et qui, avant de nous créer, avait déjà consenti à venir vivre dans une chair humaine, comme nous, afin de pouvoir verser Son sang pur et sans tache pour effacer nos péchés, alors que Lui n’a jamais commis aucun péché. Voilà le Dieu que tous ceux qui liront ce message décideront de suivre fidèlement jusqu’au Royaume qu’Il viendra établir sur cette terre.




D.281 – Dieu Se forme un peuple

peuple

Par Joseph Sakala

Dans sa lettre à Tite, Paul lui dit : « Car la grâce de Dieu, pour le salut de tous les hommes, a été manifestée ; et elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre, en ce présent siècle, dans la tempérance, dans la justice, et dans la piété ; en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise » (Tite 2:11).

Si vous demandiez à votre pasteur pourquoi Jésus est mort, il vous dirait probablement que Jésus est mort pour nous sauver de nos péchés. Il est vrai que Christ est mort pour nos péchés, mais ce n’est pas la raison entière. Trop de chrétiens pensent à la mort de Jésus en terme de ce qu’Il a fait pour eux, et non de ce que cela voulait signifier pour Lui. Le passage biblique cité ci-haut nous dévoile qu’en plus de nous racheter de toute iniquité, Jésus nous a purifié afin de Se former un peuple particulier, zélé pour accomplir de bonnes œuvres. « Car c’est pour cela que Christ est mort, et qu’il est ressuscité, et qu’il a repris la vie, afin de dominer sur les morts et sur les vivants, » nous dit Paul, dans Romains 14:9.

Jésus voulait Se former un peuple qui voudrait L’accepter comme Seigneur dans leur vie. « Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5:25-27). Sachez que Christ : « est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour Celui qui est mort et ressuscité pour eux, » déclare Paul, dans 2 Corinthiens 5:15. « Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! » nous dit Hébreux 9:14.

C’est aux versets 15 à 16 que nous découvrons que : « C’est pourquoi Jésus est le Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent [aussi] la promesse de l’héritage éternel. Car où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée. » Voilà pourquoi l’apôtre Pierre nous rappelle que : « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:24-25).

Et, dans Romains 6:6, Paul ajoute : « Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec Lui. » Nous, qui avons été sauvés par la mort de Christ pour nos péchés, Le remercions pour ce qu’Il a fait pour nous, et c’est bien. Mais, louons-Le également pour ce que Jésus a accompli pour Lui-même, en vivant chaque jour de façon à ce que Son but Saint s’accomplisse dans nos vies, afin que nous devenions des ouvriers irréprochables pour Christ.

Parmi les instructions de Paul à son jeune évangéliste, il lui dit : « Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2:15). Prêcher la Parole de Dieu adéquatement et efficacement n’est pas un jeu. C’est un travail difficile qui requiert beaucoup d’étude et d’efforts. Écoutez ce qui se prêche un peu partout dans les congrégations du monde et vous reconnaîtrez facilement que trop d’enseignants sont mal préparés pour le travail qu’ils accomplissent, sans compter les faux pasteurs. Alors, ne soyons pas surpris si Jacques, un des frères de Christ ait été inspiré d’écrire : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1).

Un ouvrier qui se présente pour une évaluation et passe le test avec succès est un ouvrier irréprochable, ayant sûrement passé beaucoup de temps à s’entraîner dans sa profession avant même d’appliquer pour un travail. Dans la plus importante vocation qui existe, il est essentiel que la Parole soit bien dispensée, car lorsque le test viendra, l’ouvrier mal préparé faillira et sera couvert de honte de s’être engagé dans une occupation si vitale sans avoir le talent ou l’entraînement nécessaire. Jésus a dû instruire Ses disciples pendant plus de trois ans avant qu’ils soient prêts à enseigner la Parole par eux-mêmes. Même l’apôtre Paul, qui avait déjà reçu les meilleures instructions en Israël et était plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de son âge, étant le plus ardent zélateur des traditions de ses pères, a dû apprendre avant de bien dispenser la Parole de Dieu.

Regardons ensemble son propre récit, dans Galates 1:15-24 : « Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. Ensuite, trois ans après, je montai à Jérusalem, pour y visiter Pierre ; et je demeurai chez lui quinze jours ; mais je ne vis aucun des autres apôtres, sinon Jacques, le frère du Seigneur. Or, dans les choses que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point. J’allai ensuite dans les pays de Syrie et de Cilicie ; mais j’étais inconnu de visage aux Églises de Judée qui sont en Christ. Elles avaient seulement entendu dire : Celui qui autrefois nous persécutait, annonce maintenant la foi, que jadis il ravageait. Et elles glorifiaient Dieu à cause de moi. »

Ces exemples nous indiquent que trois années d’études intenses sembleraient un bon minimum, avant d’entreprendre un ministère d’enseignement et de prédication des Saintes Écritures. Chaque converti devrait se fixer pour but de gagner des disciples à Christ. Même si c’est Dieu qui appelle, le converti doit aider ceux qui sont appelés à cheminer dans la vérité avant de rencontrer le Christ lors de Son avènement. Donc, cela implique immédiatement une bonne étude de la Bible, comme les Béréens qui eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique et reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact (Actes 17:11). Ainsi, un ouvrier irréprochable, pour faire un travail acceptable, doit lui-même bien s’instruire dans la Parole de Dieu.

Pour ce faire, il faut évidemment trouver grâce à Ses yeux. Moïse, l’homme de Dieu, était sûrement un des plus grands hommes qui aient vécu. Il est devenu le leader d’une grande nation ; il a reçu les deux tables de la loi directement de Dieu et c’est à lui que Dieu accorda d’écrire les cinq premiers livres de la Bible. « Et il ne s’est plus levé en Israël de prophète tel que Moïse, que l’Éternel connut face à face ; soit pour tous les signes et les miracles que l’Éternel l’envoya faire au pays d’Égypte, devant Pharaon, et tous ses serviteurs, et tout son pays ; soit pour ce qu’il fit avec une main forte, et pour toutes les œuvres grandes et terribles que Moïse fit à la vue de tout Israël » (Deutéronome 34:10-12). Pourtant, dans Nombres 12:3, nous lisons que : « Moïse était un homme fort doux, plus qu’aucun homme qui soit sur la terre. »

C’était un tel homme qui a fait deux demandes remarquables à Dieu. La première se trouve dans Exode 33:13, où Moïse Lui demanda : « Maintenant donc, je te prie, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, fais-moi connaître Tes voies ; que je te connaisse, afin que je trouve grâce à Tes yeux ; considère aussi que cette nation est ton peuple. » La deuxième se trouve dans Exode 33:18, où Moïse Lui dit : « Je te prie, fais-moi voir Ta gloire ! » Ce ne fut pas des demandes égoïstes. Moïse désirait connaître la voie du Seigneur pour le peuple que Dieu lui avait confié. Dieu exauça sa première demande en lui disant, dans Exode 33:14 : « Ma face ira, et je te donnerai du repos. »

Et Moïse Lui dit : « Si ta face ne vient, ne nous fais point monter d’ici. Et à quoi connaîtra-t-on que j’ai trouvé grâce à tes yeux, moi et ton peuple ? Ne sera-ce pas quand tu marcheras avec nous ? Alors, moi et ton peuple, nous serons distingués entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre. Et l’Éternel dit à Moïse : Je ferai aussi ce que tu dis ; car tu as trouvé grâce à mes yeux, et je te connais par ton nom » (vs 15-17). Mais Moïse demanda également de voir Sa gloire. Alors, dans Exode 33:20-23, Dieu lui dit : « Tu ne pourras pas voir ma face ; car l’homme ne peut me voir, et vivre. [Mais] l’Éternel dit aussi : Voici un lieu près de moi ; tu te tiendras sur le rocher ; et il arrivera que quand ma gloire passera, je te mettrai dans le creux du rocher, et je te couvrirai de ma main jusqu’à ce que j’aie passé. Et je retirerai ma main, et tu me verras par-derrière ; mais ma face ne se voit point. »

Avec une telle vision de la gloire de Dieu, Moïse fut capable de diriger la multitude israélite pendant quarante ans dans ce désert farouche, les transformant de bande d’esclaves qu’ils étaient en nation choisie de Dieu, par laquelle Dieu allait par la suite nous donner Sa Parole au travers d’une incarnation de Celle-ci, dans la personne de Jésus, pour le bien du monde entier. Nous, Ses futurs élus, pouvons aussi voir Sa voie et Sa gloire. Comment ? En comprenant la profondeur des paroles de Christ lorsqu’Il a dit, dans Jean 14:6 : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » Et, dans Jean 17:24, Jésus a ajouté ceci : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. »

L’apôtre Jean nous donne cette instruction, dans 1 Jean 2:1-2 : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » Il est évident qu’un chrétien ne doit pas pécher volontairement, mais la question est : peut-il pécher ? La réponse est oui ! « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et Sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:8-10).

Le chrétien le plus converti peut quand même pécher, si ce n’est par commission, c’est possiblement par omission, car celui qui sait faire le bien et refuse, commet un péché. Mais l’antidote nous a été donné au v. 9 pour le pardon de nos péchés : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. » Il existe cependant un danger si nous utilisons ces versets pour justifier les péchés que nous commettons, car le pardon ne nous donne pas le droit de pécher. Néanmoins, Dieu, en la personne de Christ, a offert l’exemple parfait à l’humanité entière, qu’il est possible pour un converti de ne pas pécher. Donc, nous n’avons aucune excuse légitime pour commettre des péchés.

Et cela pour deux raisons. La première se trouve dans Hébreux 4:15 : « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. » Jésus en tant qu’homme combattait toujours contre toute occasion de pécher, et Il était continuellement victorieux. Il pouvait le faire justement par Sa nature divine qui Lui permettait de ne jamais pécher. Deuxièmement, Dieu nous commande de ne pas pécher, et Il ne nous commanderait jamais une chose impossible.

Pour chaque tentation, il y aussi un moyen d’y échapper. « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13). Alors, peu importe la tentation, il n’y a pas d’excuse valide pour succomber, car en se tournant vers Dieu, nous aurons toujours la force et la solution pour supporter la tentation sans flancher. Par contre, si nous fléchissons, notre unique ressource est de confesser notre péché, et Dieu, par Sa grâce, nous pardonnera.

Entre chrétiens, il faut se supporter quand les problèmes surviennent. Dans Galates 6:2, Paul nous dit : « Portez les fardeaux les uns des autres, et accomplissez ainsi la loi de Christ. » Même si Christ libère le croyant de son esclavage, ce dernier est maintenant sous une loi encore supérieure ; la loi de Christ. « Parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort, » nous dit Paul, dans Romains 8:2. La loi de Christ ne consiste pas à suivre plusieurs ordonnances détaillées auxquelles nous sommes obligés d’obéir. C’est plutôt une loi à laquelle nous voulons obéir à cause de notre amour pour Christ. Paul nous dit que : « L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi » (Romains 13:10).

Paul l’explique en toute simplicité à son jeune évangéliste Timothée, en lui disant : « Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (1 Timothée 1:5). L’apôtre Jacques l’appelle la Loi Royale. Et : « Si vous accomplissez la loi royale, selon l’Écriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien » (Jacques 2:8). Cette loi parfaite, au lieu de nous ramener dans  l’esclavage où nous étions dans le péché, nous rend libre et heureux. « Celui qui aura plongé ses regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais pratiquant les œuvres, celui-là sera heureux dans ce qu’il aura fait » (Jacques 1:25). Car elle ne nous donne pas seulement le désir de plaire au Seigneur, mais pareillement le vouloir et la capacité de le faire.

Ce n’est pas comme si nous étions présentement sans loi et libre de nous plonger dans tous nos appétits charnels. Paul nous explique sa propre nature humaine ainsi : « Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre. J’ai été comme Juif avec les Juifs, afin de gagner les Juifs ; comme sous la loi avec ceux qui sont sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi ; comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique je ne sois point sans loi à l’égard de Dieu, puisque je suis sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. J’ai été comme faible avec les faibles, afin de gagner les faibles ; je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Et je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part » (1 Corinthiens 9:19-23).

En Christ : « la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes Lui rendant témoignage » (Romains 3:21). Nous avons été appelés à la vérité et cette vérité nous rend libres. Mais notez bien ce que Paul ajoute : « Frères, vous avez été appelés à la liberté; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Galates 5:13-14). Donc, croire en Christ, c’est également obéir à tout ce qu’Il dit.

Au début de ce message, Dieu nous commande de ne pas pécher. Mais si nous flanchons à l’occasion, la Bible nous rappelle que Christ Lui-même est notre avocat devant le Père. Jésus est Juste devant Dieu, ayant déjà effacé nos péchés par Son sacrifice propitiatoire. Confessons alors nos péchés directement à Dieu qui est le seul capable de les pardonner : « et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). Sommes-nous réellement disposés à croire cette vérité ou croyons-nous toujours qu’il faut confesser nos péchés à un homme pour recevoir le pardon ? Jésus est notre souverain Sacrificateur devant le Père aux cieux.

« Donc puisque nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance [directement] au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:14-16). Souvenez-vous toujours que le salut ne peut venir d’aucun homme ou d’un dieu créé par les hommes. Jésus est le seul qualifié dans ce domaine : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).

En tant que chrétiens, quelle attitude devrions-nous avoir dans l’attente du retour de Christ ? L’apôtre Pierre frappe la cible en plein centre en disant : « C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus-Christ » (1 Pierre 1:13). Donc : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5).

C’est à cause de cela qu’en tant que chrétiens : « Vous vous réjouissez, quoique vous soyez maintenant attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, puisqu’il le faut, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (vs 6-9). Un tel salut que nous possédons est mystérieux et difficile à comprendre.

« C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards, » nous dit Pierre, aux versets.10-12.

Nous devons donc ceindre les reins de notre entendement. Le chrétien se doit d’être toujours prêt à proclamer la parole de la connaissance qu’il a reçue, ayant son esprit discipliné à renoncer aux habitudes et attitudes antérieures, en y mettant des restrictions sévères. Pour réussir, Pierre dit qu’il faut être sobre, ayant un esprit clair, calme et expérimenté. Il faut être concentré sur le but ultime de notre appel, la glorification lors du retour de Jésus. Cette espérance implique une discipline orientée sur Christ. Une espérance certaine et non seulement un simple espoir. Voilà pourquoi Pierre dit d’être : « Comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois. Mais comme celui qui vous a appelés, est Saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet il est écrit : Soyez saints, car je suis Saint » (vs 14-16). Un esprit discipliné et purifié est toujours prêt au combat et à la victoire.

Si nous accomplissons cela, Dieu nous fait la promesse suivante. « Écoutez la parole de l’Éternel, vous qui tremblez à sa parole. Vos frères qui vous haïssent, et qui vous rejettent, à cause de mon nom, ont dit : Que l’Éternel montre sa gloire, et que nous voyions votre joie ! Mais ils seront confondus. Une voix éclatante vient de la ville, une voix vient du temple, la voix de l’Éternel, qui rend à ses ennemis leur salaire. Avant d’être en travail, elle a enfanté ; avant de sentir les douleurs, elle a mis au monde un enfant mâle. Qui a jamais entendu pareille chose ? Qui en a vu de semblable ? Un pays est-il enfanté en un jour, ou une nation naît-elle en une seule fois, que Sion ait enfanté ses fils aussitôt qu’elle a été en travail ? Moi, qui ouvre le sein, ne la ferai-je pas enfanter, dit l’Éternel ? Moi qui fais enfanter, l’en empêcherai-je, dit ton Dieu ? » (Ésaïe 66:5-9).




D.280 – Une création planifiée

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Par Joseph Sakala

Dans Psaume 94:1-11, l’auteur proclame : « Dieu des vengeances, Éternel, Dieu des vengeances, fais briller ta splendeur ! Élève-toi, juge de la terre, rends la récompense aux orgueilleux ! Jusques à quand les méchants, ô Éternel, jusques à quand les méchants triompheront-ils ? Jusques à quand tous les ouvriers d’iniquité se répandront-ils en discours insolents et se glorifieront-ils ? Éternel, ils écrasent ton peuple, et ils oppriment ton héritage. Ils tuent la veuve et l’étranger, et mettent à mort les orphelins. Et ils disent : L’Éternel ne le voit pas, le Dieu de Jacob n’y prend pas garde. Prenez garde, vous les plus stupides du peuple ! Insensés, quand serez-vous intelligents ? Celui qui plante l’oreille n’entendra-t-il pas ? Celui qui forme l’œil ne verra-t-il pas ? Celui qui châtie les nations, ne punira-t-il pas, lui qui enseigne aux hommes la science ? L’Éternel connaît que les pensées de l’homme ne sont que vanité. »

Le concept de l’évolution, selon ce passage biblique, n’est qu’un discours insolent émanant de gens qui se glorifient, les gens les plus stupides du peuple, sans intelligence, qui ne croient pas qu’il y ait un Créateur. Mais Dieu leur affirme : « Celui qui plante l’oreille n’entendra-t-il pas ? Celui qui forme l’œil ne verra-t-il pas ? Celui qui châtie les nations, ne punira-t-il pas, lui qui enseigne aux hommes la science ? Dieu connaît que les pensées de l’homme ne sont que vanité. » Si une auto présuppose un fabricant d’autos et qu’une horloge présuppose un horloger, alors, sûrement les choses infiniment plus complexes, comme des oreilles et des yeux sur des créatures vivantes, doivent présupposer un créateur d’oreilles et d’yeux. « L’oreille qui entend, et l’œil qui voit, sont deux choses que l’Éternel a faites, » dit Proverbes 20:12.

Le principe le plus fondamental de toute loi physique, celui de cause à effet, devient insensé si le cosmos est le produit du chaos et que l’univers a évolué par pure chance. Même le roi David nous confirme, dans Psaume 14:1, que : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien. » Chaque créature, de l’amibe unicellulaire jusqu’au magnifique corps humain, porte l’empreinte d’une planification et d’une construction surnaturelle. La notion que de telles structures complexes aient pu évoluer au hasard par une série de mutations naturelles est carrément une mesure audacieuse de la rébellion humaine et l’absurdité d’un raisonnement faussement érudit. Car une telle chose n’arrive jamais dans le monde réel et il n’existe aucune preuve, du côté scientifique, de l’évolution « verticale » d’une espèce simple vers une espèce supérieure.

L’unique « évidence » de l’évolution se situe dans l’esprit des intellectuels qui y croient, et la seule raison qu’ils y croient, c’est parce qu’ils refusent de croire en un Dieu Créateur pour expliquer tout ce qui existe. Comme disait si bien Paul, dans Romains 1:22 : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous. » L’oreille n’a pas évolué, elle fut plantée par Son Créateur au bon endroit. L’œil n’a pas évolué non plus, il fut formé par le même Créateur pour accomplir une fonction spécifique. Réjouissons-nous plutôt avec le roi David qui, dans Psaume 139:14, déclare : « Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. »

Les Saintes Écritures nous rassurent quant au fait que Dieu est, non seulement le Créateur de tout, mais Il est miséricordieux, compatissant, lent à la colère et grand en bonté. Le Créateur est bon envers tous et Ses compassions sont sur toutes Ses œuvres. O Éternel, toutes Tes œuvres Te célébreront et Tes bien-aimés Te béniront ! Aucun de nous ne méritons la miséricorde de Dieu, parce que nous étions tous errants comme des brebis, suivant chacun son propre chemin et, malgré cela, Dieu a fait venir sur Jésus l’iniquité que nous méritions tous. Et il n’y a point de distinction, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. Ce que nous méritions était la mort et une séparation éternelle du Dieu compatissant qui nous a créés. C’est grâce aux bontés de l’Éternel que nous n’avons pas été consumés et que Ses compassions n’ont point défailli.

Pourtant, Dieu ne nous a pas punis selon nos péchés et ne nous a pas rendu selon nos iniquités. Au contraire, Il a éloigné de nous nos iniquités, tant Sa bonté est grande sur ceux qui Lui obéissent. Tout comme un père est touché de compassion envers ses enfants obéissants, l’Éternel est également ému de compassion envers ceux qui Le craignent. Car Dieu connaît très bien de quoi nous sommes faits et Se souvient que nous ne sommes que poussière. C’est par Sa miséricorde et non par nos œuvres que nous sommes sauvés. Tite 3:5-7 nous confirme que c’est : « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par Sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. »

Dieu aurait pu nous abandonner lorsque nous marchions selon le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Mais Dieu est riche en miséricorde, à cause de la grande charité dont Il nous a aimés et, lorsque nous étions morts dans nos fautes, Dieu nous a rendus à la vie ensemble en Christ, car c’est par la grâce que nous sommes sauvés. Et Il nous a ressuscités ensemble et nous fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ. Non que nous soyons déjà au ciel selon plusieurs prédicateurs, mais plutôt afin de dévoiler dans tous les siècles les immenses richesses de Sa grâce ; et également par Sa grande bonté envers nous en Jésus-Christ.

Souvenons-nous continuellement que nous sommes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient même pas de nous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par nos œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance afin que nous y marchions. Alors : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5).

Rappelons-nous constamment qu’un des titres de Dieu est le « Père des miséricordes ». C’est ce que Paul nous déclare dans 2 Corinthiens 1:3-4, lorsqu’il dit : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes, et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. » À maintes occasions, les Écritures nous assurent que l’Éternel est bon, car Sa miséricorde demeure à toujours ! Au moins 26 fois, juste dans les Psaumes. Et Sa miséricorde est éternelle ! Comment peut-on censément rejeter Sa miséricorde et Sa Bonté ?

Paul se posait la même question, dans Romains 2:3-5, quand il a écrit : « Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les commets, que tu échapperas au jugement de Dieu ? Ou méprises-tu les richesses de Sa bonté, de Sa patience et de Son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu. » Malheureusement, la majorité le fait. Malgré cela, dans Romains 12:1-2,  Paul pousse sa prédication en disant : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. »

Voilà quelle devrait être notre interaction avec la grande miséricorde de Dieu. Dans 2 Timothée 1:8-10, Paul exhorte son jeune évangéliste en lui disant : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile. »

Il semble toutefois y avoir un conflit apparent entre le salut divin prédestiné avant la fondation du monde et l’exhortation de Paul de persuader le monde à croire à l’Évangile. « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc, la crainte que nous devons au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi, car nous ne nous recommandons pas de nouveau auprès de vous, mais nous vous donnons occasion de vous glorifier à notre sujet, afin que vous puissiez répondre à ceux qui se glorifient du dehors, et non du cœur » (2 Corinthiens 5:10-12).

Alors, qu’en est-il de la prédestination avant la fondation du monde ? Nous donne-t-elle automatiquement accès au Royaume, comme certains groupes « chrétiens » qui prêchent que nous sommes automatiquement prédestinés par Dieu avant de naître, soit au salut, soit à la géhenne ? Donc, peu importe la méchanceté que le « sauvé » fait durant sa vie, il est sauvé. Par contre, peu importe les efforts de quelqu’un pour vouloir obéir à Dieu, s’il est prédestiné à la géhenne, aucun salut possible pour cette personne ! Et dire que tous les adeptes de ces églises croient ferme à ce mensonge et vivent leur vie entière, soit dans le doute ou dans l’espoir d’être du bon côté.

Pourtant, Paul déclare ceci, dans Romains 8:28-30 : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. » Où est le conflit apparent ici ? Il n’y a aucun conflit. Dieu juge au cœur et c’est Lui qui décide du moment précis pour accorder Son Esprit à quelqu’un. Jésus Lui-même a dit ceci, dans Jean 6:44 : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. » Subséquemment, d’où vient cette doctrine que celui qui ne se convertit pas immédiatement est destiné au feu de la Géhenne ? Elle ne vient sûrement pas de la Bible.

C’est Dieu qui appelle et celui qui est appelé doit accepter l’appel. Ayant passé par le processus du repentir et du baptême, alors Dieu lui donne Son Esprit et le confie à Jésus qui Se charge de l’amener au Royaume. À ces convertis, Jésus dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de Mon joug, et apprenez de Moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:28-30). À ceux qui sont prêts à faire cela dans la persévérance jusqu’à la fin de leur vie, Jésus dit que personne ne les arrachera de Sa main puissante. Mais ceux qui refusent l’appel de Dieu devront se débrouiller seuls sans le Saint-Esprit pour les guider.

À Ses propres disciples, Jésus a déclaré : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent. Et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres » (Jean 15:16-17). Notez que même Ses disciples ne sont pas venus d’eux-mêmes vers Jésus, c’est le Père qui les a appelés ; ils ont accepté et Dieu les a  donnés à Christ. Dans Éphésiens 2:8-9, Paul nous dit : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Donc, même la foi est un don de Dieu.

Quelques-uns prétendent que le salut est une espèce d’association entre Dieu et l’homme, puisque notre salut n’est pas le résultat de nos efforts. Plusieurs passages bibliques sont utilisés pour étayer cet enseignement. Cependant, la Bible insiste sur le fait que notre salut est venu de Dieu selon Son propre Plan et Sa grâce. Donc, le salut doit rencontrer les exigences établies selon les standards de Dieu. Et qu’est-ce que cela requiert ? Simplement que Dieu doit demeurer Juste et Saint pendant qu’Il justifie ceux qui ne le sont pas. « Afin, dis-je, de faire paraître Sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus, » nous dit Paul, dans Romains 3:26. La sainteté de Dieu ne peut pas être compromise.

Ainsi, notre Rédempteur incarné et sans péché devait être sacrifié afin de réconcilier l’homme pécheur avec un Dieu Saint. « Car Celui qui n’a point connu le péché, Dieu l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui » (2 Corinthiens 5:21). C’est ainsi que le processus de rédemption par la grâce fut déterminé pour les : « Élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang, » déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:2. L’apôtre Paul abonde dans le même sens lorsqu’il déclare : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il [Dieu] les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30).

Le résultat de ce merveilleux sacrifice et sa conséquence devait être fixé de façon à ce que les prédestinés par Dieu soient aussi conformes à l’image de son Fils. « Or, grâces soient rendues à Dieu de son don ineffable ! » dit Paul, dans 2 Corinthiens 9:15. Car un si beau trésor ne peut venir que de la bonté du Dieu Tout-Puissant qui nous a créés afin de nous voir dans Son Royaume pour l’éternité. Nous avons beau naître dans une famille prospère, il n’est pas possible d’hériter d’un don par pure généalogie. Tout don vient de Dieu et Dieu ne fait pas acception de personne. Laissez-moi vous citer un exemple pour mieux établir mon point.

Lors d’une vente de « garage », un homme avait trouvé un beau vieux violon parmi les vieilleries étalées sur les tables. Il l’a acheté immédiatement, croyant qu’avec un peu de raccommodage, il pourrait apprendre à jouer de cet instrument qu’il avait toujours voulu maîtriser. Il apporta le violon chez un monsieur qui l’a assuré pouvoir le restaurer. L’expert a fait un travail incroyable de récupération et notre monsieur était enfin prêt à produire une musique au-delà de toutes ses espérances. Cependant, à sa grande surprise, il a découvert qu’il lui manquait un élément de grande importance. Il n’avait pas le don de vraiment comprendre la musique. À bien y penser, beaucoup de gens découvrent ce même phénomène en cheminant dans leur carrière de vie. Ils travaillent jour après jour à accomplir leur besogne machinalement, à moins que leur activité soit inspirée d’un don particulier.

De tous les dons disponibles, aucun n’est plus précieux que le don du Saint-Esprit qui attribue aux humains la force spéciale d’agir différemment de ceux dont la vie n’est motivée uniquement que par leur nature humaine. Car le Saint-Esprit bien utilisé porte des fruits en nous, et : « le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22). Mais plusieurs non chrétiens vous répondront qu’ils possèdent déjà ces attributs. Alors, qu’y a-t-il de si spécial avec cet « Esprit » ? Ce qu’il faut réaliser, c’est que le fruit de l’Esprit n’est pas simplement d’accomplir ces merveilleuses qualités machinalement. Ce n’est pas uniquement une sensation émotionnelle extérieure ; il s’agit plutôt d’une paix intérieure inexplicable qui surpasse toute compréhension humaine.

Paul l’explique ainsi, dans Philippiens 4:7 : « Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » C’est la paix qui est le don, et tout le reste découle de ce don sous forme de fruit. Le Jour de la Pentecôte, cinquante jours après la résurrection de Jésus, les apôtres prêchaient à Jérusalem et, les ayant entendus, plusieurs furent touchés de contrition en leur cœur ; et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : « Hommes frères, que ferons-nous ? » Alors, dans Actes 2:38 : « Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » Donc, ce don nous est octroyé par Dieu après le repentir.

Le véritable repentir n’est pas simplement le fait de s’excuser ou avoir de la peine. Cette sorte de peine dans le monde vient du fait de s’être fait prendre, tandis que la véritable repentance implique un changement complet chez l’individu qui décide de se détourner de son comportement antérieur, pour vivre selon les instructions de Dieu. En apprenant à vivre selon la volonté de Dieu par l’étude de Sa Parole, par la prière et la méditation, nous apprenons comment faire les ajustements requis dans nos vies. Nous n’agissons plus machinalement, nous planifions notre comportement selon les instructions bibliques. Nous commençons à produire ce merveilleux fruit du Saint-Esprit dans notre conduite habituelle. Seul Dieu peut créer un arbre, alors seul Dieu peut nous accorder ce don qui nous place à part des autres.

Dans nos études bibliques, nous découvrons également qu’il y a une diversité de dons, mais toujours le même Esprit (1 Corinthiens 12:4). Donc, tous ne reçoivent pas les mêmes dons. « Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît » (1 Corinthiens 12:7-11). Avec Dieu, tout est planifié et bien organisé.

La capacité de répondre aux besoins des autres avec amour et douceur est également un don. Quand tous ces dons sont exprimés avec patience et humilité, pour l’utilité commune, vous disposez d’une Église extrêmement bien organisée, remplie de trésors pour Dieu. L’important, pour chacun des convertis, est de réagir positivement lorsque la situation se présente de mettre son don en évidence. C’est ainsi que chaque converti devient un beau trésor pour Dieu dans son propre cheminement vers le Royaume. En mettant Dieu au premier rang dans toutes nos activités, nous nous dirigeons aussi vers l’ultime destin que Dieu a déjà préparé pour nous dans Sa Famille divine dans l’immortalité durant l’éternité.

Si vous vous souvenez, la sagesse fut la première chose que Dieu a créée avant tout. En parlant de la sagesse, dans Proverbes 3:18, nous lisons : « Elle est l’arbre de vie pour ceux qui l’embrassent, et tous ceux qui la conservent sont rendus bienheureux. » L’arbre de vie, dans le Jardin d’Éden, était un arbre littéral dont le fruit merveilleux contenait la capacité d’éliminer le processus de vieillissement indéfiniment chez les hommes et les femmes. Malgré cela, nous savons que nos premiers parents ont péché en choisissant l’arbre de la connaissance du bien et du mal proposé par Satan. Cependant, même sous la malédiction divine, nous découvrons, dans Genèse 3:22-24, que l’Éternel Dieu avait dit : « Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Et maintenant prenons garde qu’il n’avance sa main, et ne prenne aussi de l’arbre de vie, et qu’il n’en mange, et ne vive à toujours. Et l’Éternel Dieu le fit sortir du jardin d’Éden, pour cultiver la terre d’où il avait été pris. Il chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. »

Il était impensable pour Dieu de garder Adam et Ève en vie éternellement dans le péché, suite à leur désobéissance consistant à avoir choisi Satan pour se faire instruire. Donc, Dieu chassa l’homme du jardin et plaça des chérubins pour garder le chemin de l’arbre de vie. Mais Dieu n’avait pas créé l’arbre de vie pour qu’il demeure éternellement hors de la portée des humains pour lesquels il avait été originalement créé.

Ainsi, nous revoyons cet arbre formidable dans Apocalypse 22:1-4, où Jean, dans sa vision, dit : « Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils. Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront Sa face, et Son nom sera sur leurs fronts. »

Notez bien comment ce passage biblique est remarquablement formulé, en parlant de la Nouvelle Jérusalem maintenant sur la terre. Remarquez surtout qu’il y a un seul trône, et Dieu et l’Agneau assis dessus. Ses serviteurs verront Sa face et Son nom sera sur leurs fronts. Pas deux faces et deux noms, mais Dieu et l’Agneau, combinés en une seule personne. Revenons cependant à l’arbre de vie avec sa qualité de guérison. L’auteur du livre des Proverbes a utilisé l’arbre de vie et ses qualités comme un symbole de quatre attributs d’une vie spirituelle centrée sur Dieu, capable de bénir abondamment tous ceux qui pouvaient y toucher. Mais comment y parvenir ?

En passant absolument par le Prince de notre salut, Jésus, parce que : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). D’abord, la véritable sagesse est comme un arbre de vie, fournissant le vrai bonheur à tous ceux qui participent aux fruits qu’elle procure. Cependant : « si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée, » nous dit Jacques 1:5. Ensuite, Proverbes 11:30 nous révèle que : « Le fruit du juste est un arbre de vie, et le sage gagne les cœurs, » en exhibant une véritable justice dans sa vie personnelle, tout comme la véritable sagesse produit une plénitude de fruits spirituels chez ceux qui la possèdent.

Le troisième attribut nous est révélé dans Proverbes 13:12, où nous lisons : « L’espérance différée fait languir le cœur ; mais le souhait accompli est comme l’arbre de vie, » et celui qui respecte le commandement en aura la récompense. Il n’y a rien qui réjouisse plus l’esprit du converti qu’un souhait qui devient soudainement réalité après une longue attente dans l’espérance. Finalement, Proverbes 15:4 nous dévoile ceci : « Une langue qui corrige est comme l’arbre de vie ; mais une langue perverse est comme un vent qui brise tout. » Le véritable converti peut devenir un arbre de vie pour Dieu, en utilisant la parole que Dieu lui accorde sans se plaindre ni critiquer, mais plutôt pour aider, encourager, instruire et soulager les autres.

Que le Dieu Tout-Puissant et Créateur nous inspire à devenir un arbre de vie en grandissant dans Sa sagesse, en démontrant cette sagesse en vivant une vie juste et en maintenant toujours une attitude de confiance, et en évoquant des mots pour édifier seulement. Comme disait si bien Paul, dans Éphésiens 4:29-30 : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole ; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent. Et ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. »




D.279 – Ordre de Melchisédec

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Par Joseph Sakala

Dans Psaume 110:1-4, David déclare : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! Ton peuple sera un peuple de franche volonté, au jour où ton armée sortira dans une sainte pompe ; ta jeune milice sera devant toi comme la rosée naissant du sein de l’aurore. L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point : Tu es sacrificateur à toujours, selon l’ordre de Melchisédec. » L’importance de ce passage intriguant nous indique, par sa structure, qu’il fait partie d’une prophétie messianique citée au moins douze fois dans le Nouveau Testament.

Le verset 4 où David a écrit : « L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point : Tu es sacrificateur à toujours, selon l’ordre de Melchisédec, » constitue le thème majeur d’Hébreux, des chapitres  5 à 7. Dans Hébreux 5:5-6, nous lisons : « De même Christ ne s’est point attribué la gloire d’être souverain Sacrificateur, mais il l’a reçue de Celui qui lui a dit : C’est Toi qui es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Comme il lui dit aussi ailleurs : Tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. » Au verset 10, en parlant de Jésus, il est écrit que : « Dieu l’ayant déclaré souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec. » Dans Hébreux 6:19-20, Paul parle de l’espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec.

Allons voir dans Hébreux 7:14-17, où nous découvrons : « Car il est évident que notre Seigneur est issu de Juda, tribu de laquelle Moïse n’a rien dit concernant le sacerdoce. Et cela devient encore plus manifeste, quand il s’élève un autre Sacrificateur selon la ressemblance de Melchisédec, qui a été institué, non selon la loi d’une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d’une vie impérissable, car Il rend ce témoignage : Tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. » Le sacerdoce qui appartenait aux Lévites est maintenant transféré à Jésus de la tribu de Juda dont Moïse n’a rien dit concernant le sacerdoce.

Donc, dans Hébreux 7:18-25, nous voyons : « Ainsi, la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité ; (car la loi n’a rien amené à la perfection) ; mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise à sa place. Et comme Jésus n’a pas été institué sans serment, (car les autres ont été faits sacrificateurs sans serment ; mais Celui-ci l’a été avec serment, par Celui qui lui a dit : Le Seigneur a juré, et il ne se repentira point ; tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec), Jésus est ainsi devenu garant d’une alliance d’autant plus excellente. Puis, quant aux sacrificateurs, il y en a eu un grand nombre, parce que la mort les empêchait de subsister toujours. Mais Lui, parce qu’Il subsiste pour l’éternité, Il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. »

Reculons un peu dans l’histoire : « quand Abram eut appris que son frère avait été fait prisonnier. Il arma trois cent dix-huit de ses fidèles, nés dans sa maison, et poursuivit ces rois jusqu’à Dan. Puis, ayant partagé ses troupes, il se jeta sur eux de nuit, lui et ses serviteurs ; et il les battit, et les poursuivit jusqu’à Hoba, qui est à gauche de Damas. Et il ramena toutes les richesses qu’on avait prises ; il ramena aussi Lot son frère, ses biens et les femmes aussi, et le peuple » (Genèse 14:14-16). C’est ici que nous découvrons pour la première fois : « Melchisédec, roi de Salem, [qui] fit apporter du pain et du vin. Or, il était sacrificateur du Dieu Très-Haut. Et il bénit Abram, et dit : Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, fondateur des cieux et de la terre ! » (Genèse 14:18-19).

Chose curieuse cependant, que ce personnage, qui était roi de Salem (Paix), était également sacrificateur du Dieu Très-Haut. Pourtant, il n’existe aucun compte-rendu historique ou biblique, qu’il y eut une ville de Salem avec un roi de ce nom à l’époque d’Abram. D’abord, Melchisédec signifie roi de justice ; de plus, il était roi de Salem, c’est-à-dire, roi de paix. Toutefois, nous découvrons la clé de l’intrigue dans Hébreux 7:3, où il est dévoilé que : « Il a été sans père, sans mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jours, ni fin de vie ; rendu semblable au Fils de Dieu, il [Melchisédec] demeure sacrificateur pour toujours. » Il est apparu soudainement à Abraham, et il est disparu comme il est arrivé.

Certains érudits ont tenté d’expliquer Melchisédec comme étant le chef d’un petit peuple de qui il n’existe aucun registre officiel. Mais ceci ne lui rend aucune justice quand nous découvrons la description exaltée attribuée à cet individu dans les Saintes Écritures. Melchisédec était incontestablement plus grand qu’Abraham, et même Aaron. « Considérez combien est grand celui à qui Abraham le patriarche donna la dîme du butin. Et tandis que ceux d’entre les fils de Lévi, qui exercent la sacrificature, ont l’ordre, selon la loi, de lever la dîme sur le peuple, c’est-à-dire, sur leurs frères, qui cependant sont issus des reins d’Abraham. Pourtant, Lui, qui n’était pas de la même famille qu’eux, il leva la dîme sur Abraham, et bénit celui qui avait les promesses. Or, sans contredit, c’est l’inférieur qui est béni par le supérieur » (Hébreux 7:4-7).

Et le fait que Melchisédec : « a été sans père, sans mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jours, ni fin de vie et rendu semblable au Fils de Dieu, et qu’il demeure sacrificateur pour toujours, » nous indique clairement que ce roi n’était pas un simple humain. Tous les humains ont un père, une mère et une généalogie. Donc, si nous prenons la Bible littéralement, une telle description ne pourrait s’appliquer qu’à Dieu Lui-même, dans un état qui préincarnait Jésus en tant que le futur Roi de Paix et de Justice. « Mais Lui, parce qu’il subsiste pour l’éternité, il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux » (Hébreux 7:24-26).

Que Melchisédec ait été Dieu Lui-même, explique aussi qu’Il était Roi de la JéruSALEM céleste. On peut lire, dans Psaumes 76:2-3 : « Dieu est connu en Juda, son nom est grand en Israël. Son tabernacle est en Salem, et son domicile en Sion. » Le tabernacle de Dieu se trouve en la Jérusalem céleste, où Il a Son trône. Salem veut également dire « sommet ». Le trône de Dieu est véritablement au sommet de tout l’univers.

D’autre part, nous savons que la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité en S’offrant Lui-même sur la croix pour payer la rançon de tous les péchés du monde, en versant Son sang pur et sans tache. Jésus est donc le Roi de Gloire à venir que nous attendons tous pour qu’Il établisse Son Royaume éternel sur cette terre. Dans Psaume 24:10, le roi David s’est posé une simple question : « Qui est-il, ce roi de gloire ? L’Éternel des armées ; c’est Lui qui est le roi de gloire ! (Sélah) ». Donc, l’Éternel des Armées et Melchisédec dans l’Ancienne Alliance sont la même personne. L’Esprit de Dieu avait dévoilé la réponse instantanément à David. Le mot Sélah veut dire « pause », c’est à dire un moment de méditation profonde pour bien comprendre ce qui fut dévoilé.

Dans la chambre haute, peu de temps avant Son reniement par Judas, Jésus a prié le Père, Se souvenant de ce qu’Il était avant de prendre une forme physique. S’adressant directement au Père, Jésus Lui dit : « Et maintenant, glorifie-moi, Père, auprès de Toi, de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût » (Jean 17:5). Pour le véritable converti, cette seule déclaration devrait amplement suffire pour accepter la divinité de Jésus. Combien de gens, se disant chrétiens, croient cela ? Avant que le monde fut, y avait-il deux personnes distinctes, le Père et la Parole, ou simplement un seul Dieu qui parlait et tout fut créé ? La Parole de Dieu fait partie de Dieu, tout comme votre parole fait partie de vous. C’est ce que l’apôtre Jean nous explique en toute simplicité lorsqu’il dit : « Au commencement était la Parole [de Dieu], [et] la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1). C’est l’évidence même.

Jésus (Sauveur), a quitté le ciel, sous forme d’un embryon, au moment où la Parole de Dieu fut faite chair, afin de vivre parmi les humains qu’Il avait créés. « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Au tout début de Sa mission, Jésus fut invité aux noces à Cana, où Il a miraculeusement changé l’eau en vin d’une grande qualité. « Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui » (Jean 2:11). Durant cette période où Il vécut dans la chair, Sa véritable gloire était voilée, sauf dans Ses paroles de grâce et de vérité, dans une vie parfaite sans péché qu’Il a toujours vécue et dans les œuvres puissantes qu’Il a accomplies.

Jésus n’a pas déployé Sa toute puissante gloire lorsqu’Il vivait dans la chair : « Mais il s’est dépouillé lui-même [de sa toute puissance], ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:7-8). Décidément, Sa gloire semblait disparue à tout jamais lorsque Son corps inanimé fut couché dans un sépulcre emprunté pendant trois jours et trois nuits. Mais soudainement, Christ est ressuscité et tout a changé.

Car Christ était déjà destiné à mourir pour nos péchés, avant la création du monde et Il s’est manifesté dans les derniers temps à cause de nous, qui, par Lui, croyons en Dieu qui L’a ressuscité des morts et L’a glorifié afin que notre foi et notre espérance fussent en Dieu. Ayant purifié nos âmes en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimons-nous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la Parole de Dieu qui vit et qui demeure éternellement.

Présentement, notre Seigneur Jésus-Christ est glorifié : « Étant la splendeur [de Dieu] de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par Lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1:3). Après sa résurrection, Jésus a continué d’instruire Ses disciples pendant quarante jours et, le jour de Son Ascension, les myriades d’anges L’ont accueilli au ciel par des louanges de gloire, disant : « Portes, élevez vos linteaux ! Élevez-les, portes éternelles, et le Roi de gloire entrera. Qui est-il, ce Roi de gloire ? L’Éternel des armées ; c’est Lui qui est le Roi de gloire ! » (Psaume 24:9-10). Jésus est également notre Seigneur. Avons-nous le droit de remettre en question une décision prise par Jésus ? Allons voir un beau passage où Pierre est poussé par le Saint-Esprit à aller vers Corneille, centenier dans l’armée de César.

Dans Actes 10:10-14, nous lisons : « Et ayant faim, il voulut prendre son repas ; et comme on le lui apprêtait, il tomba en extase. Il vit le ciel ouvert, et un vase qui descendait sur lui semblable à une grande nappe retenue par les quatre coins, et qui s’abaissait vers la terre ; dans lequel il y avait tous les quadrupèdes de la terre, et les bêtes sauvages, et les reptiles, et les oiseaux du ciel. Et une voix lui dit : Pierre, lève-toi, tue, et mange. Mais Pierre répondit : Non, Seigneur ; car je n’ai jamais rien mangé d’impur ou de souillé. » Cette réponse de Pierre au commandement du Seigneur était une contradiction de sa fidélité envers Lui. Comment Jésus pouvait-Il être le Seigneur de Pierre, si Pierre se croyait libre de désobéir au commandement de Son Seigneur ?

Plusieurs, qui appellent Jésus leur Sauveur et Seigneur, se sentent pourtant libres de questionner, ou même de se détourner de Sa Parole. On peut avoir une divergence d’opinion dans l’interprétation de la Parole de Dieu, mais nous n’avons jamais la justification de remettre en question Son autorité, en dépit des prétentions des intellectuels modernes, ou des pressions venant de l’opinion publique. C’est d’ailleurs ce que Jésus Lui-même a dit à ceux qui L’écoutaient : « Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? » dans Luc 6:46. Il y a croire en Dieu, c’est à dire que Dieu existe. Mais vraiment croire en Dieu veut dire croire ce que Dieu dit, et surtout agir selon Sa Parole.

Si Jésus déclare que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13), alors un prédicateur, qui se dit ministre de Christ, peut-il prêcher qu’il est possible pour un chrétien de monter au ciel ? Ce prédicateur est en contradiction avec sa prétendue fidélité envers Jésus. C’est la même chose pour celui qui prêche un enlèvement secret au ciel pendant sept ans avant la tribulation, alors qu’il tord plusieurs versets bibliques pour arriver à ses fins. C’est de ces faux ministres que Jésus parlait lorsqu’Il a déclaré : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en Ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en Ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en Ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » (Matthieu 7:22-23). Il est défendu de prêcher des mensonges au nom de Jésus ! Ces gens auront des explications à donner au Seigneur.

Allons voir une autre circonstance où Pierre a démontré la même faiblesse ou inconsistance. Dans Matthieu 16:21 : « Jésus commença à déclarer à ses disciples qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, et qu’il y souffrît beaucoup de la part des sénateurs, et des principaux sacrificateurs, et des scribes, et qu’il y fût mis à mort, et qu’il ressuscitât le troisième jour. » Quelle fut la réaction de Pierre ? « Alors Pierre, l’ayant pris à part, se mit à le reprendre et à lui dire : A Dieu ne plaise, Seigneur ! cela ne t’arrivera point » (v. 22). « Mais Jésus, se tournant, dit à Pierre : Arrière de moi, Satan ! tu m’es en scandale ; car tes pensées ne sont pas aux choses de Dieu, mais à celles des hommes » (v. 23). Plusieurs croient que Jésus a agi durement avec Pierre.

Notez cependant à qui Jésus S’adressait lorsqu’Il S’est tourné vers Pierre. Il a dit : « Arrière de moi, Satan ! » Jésus S’adressait directement au diable qui avait inspiré Pierre à remettre en question ce qui avait déjà été résolu dans le Plan de Dieu avant la fondation du monde. Le salut ne pouvait pas arriver sans le sacrifice de Jésus sur la croix par Son sang versé. Jésus avait entièrement raison de corriger Pierre, car ce n’était pas son droit, ni le nôtre d’ailleurs, de questionner la Parole de Dieu, même si nous ne la comprenons pas. Une telle attitude pourrait, dans certaines circonstances, mener un individu à des conséquences graves. Un ministre qui ne comprend pas certains passages prophétiques n’a aucun droit de questionner la Parole de Dieu en y donnant son interprétation personnelle faussée.

Plusieurs fausses doctrines circulent dans les églises et se font passer pour vraies, séduisant des milliards de personnes honnêtes qui cherchent la vérité. Une erreur demeure toujours une erreur, même si tout le monde y croit. Jésus jugera sévèrement les prédicateurs qui s’enrichissent sur le dos des pauvres brebis qu’ils séduisent par leurs mensonges. Dans Matthieu 7:22-23, Jésus a déclaré : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité. »

Pierre a appris sa leçon et, au lieu de questionner, nous le voyons déclarer ceci dans Actes 10:35-36 : « Mais qu’en toute nation, celui qui Le craint et qui s’adonne à la justice, Lui est agréable. Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous. » Et Jésus en a fait le chef de Ses Apôtres. Nous, qui croyons au Seigneur Jésus-Christ pour le salut, devrions sûrement croire et obéir à Sa Parole en toutes choses. Comme par exemple lorsque Paul nous déclare ceci, dans Éphésiens 4:17-19 : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. »

Dans Éphésiens 4:1-3, Paul encourage les croyants de la prison où il était incarcéré, en disant : « Je vous exhorte donc, moi le prisonnier du Seigneur, à vous conduire d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, vous supportant les uns les autres avec charité ; vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. » Cette conduite dans l’humilité, la patience, l’amour et la paix, contraste fortement avec celle du monde. « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous », dit Paul, dans Romains 1:21-22.

Spirituellement parlant, ces gens sont ignorants et aveugles selon ce texte, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment envers leurs Créateur, ils se sont abandonnés à la dissolution pour commettre toutes sortes d’impuretés avec une ardeur insatiable. Le résultat d’une telle attitude est qu’ils ne ressentent aucune honte pour leur style de vie où tout est permis sans même chercher à s’en repentir. Tandis que, dans Éphésiens 4:20-23, Paul dit : « Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ ; au moins, si vous l’avez écouté, et si, selon la vérité qui est en Jésus, vous avez été instruits en lui, à vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement. »

Paul insiste, dans Éphésiens 5:2, à : « marcher dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. » Et, au verset 8, Paul ajoute : « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. » Aux versets 15 et 16, Paul nous exhorte en disant : « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages ; rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. » Regardons ce qui se passe un peu partout dans le monde présentement, pour avoir la confirmation de ces paroles de Paul. Alors, soyons remplis du Saint-Esprit dans tous nos comportements.

Christ, notre Seigneur, vous exhorte : « À vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres » (Éphésiens 4:23-25). Regardons ensemble le beau compliment que Jésus fait à l’Église d’ÉPHÈSE : « Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa droite, qui marche au milieu des sept chandeliers d’or : Je connais tes œuvres, et ton travail, et ta patience ; et je sais que tu ne peux souffrir les méchants ; et tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres, et ne le sont point, et tu les a trouvés menteurs » (Apocalypse 2:1-2). N’ayez jamais peur de dévoiler le menteur qui se dit ministre de Dieu et ne l’est pas. Un ministre de Dieu prêche la Parole de Dieu et non sa version de la Parole.

Cette Église fondée par Paul avait grandi dans sa précision doctrinale en faisant toujours attention pour vérifier les enseignements selon les Écritures, pouvant ainsi repérer les menteurs ambulants qui voulaient leur prêcher des erreurs, se faisant même passer pour apôtres. Les nombreux chrétiens des assemblées d’aujourd’hui feraient bien d’êtres vigilants en plaçant leur centre d’intérêt sur la pureté de la Parole enseignée par ceux qui les instruisent en suivant l’exemple de ces Éphésiens. Il serait vraiment rafraîchissant de constater le zèle des différentes congrégations qui recevraient enfin la vérité comme instruction au lieu d’une formation en une théologie diluée et trop souvent hérétique.

Regardons la belle exhortation de Pierre aux véritables ministres de Christ, lorsqu’il leur dit : « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:2-4). Les Élus seront les sacrificateurs de Dieu et non des dominateurs sur le peuple de Dieu. Toutefois, il y a une leçon pour nous dans cette lettre à l’Église d’Éphèse. Dans Apocalypse 2:4, Jésus lui dit : « Mais j’ai contre toi, que tu as abandonné ta première charité. »

Avec le temps, ils avaient perdu leur chaleur du début, devenant comme plusieurs congrégations de nos jours, où les gens se réunissent une fois par semaine, pendant quelques heures, se font raconter de belles fables où tout est beau et merveilleux et, comme récompense, ils monteront au ciel à leur mort pour jouer de la harpe devant Dieu pendant l’éternité. Le Seigneur n’était pas prêt à accepter le déclin de l’Église d’Éphèse. Ainsi, au verset 5, Jésus lui dit : « Souviens-toi donc d’où tu es déchu, repens-toi, et fais tes premières œuvres ; sinon je viendrai bientôt à toi, et si tu ne te repens, j’ôterai ton chandelier de sa place. » Jésus ne plaisante pas avec la vérité ! La vérité est toujours la vérité, même si tout le monde la rejette. Une église qui rejette la Parole de Dieu pour prêcher « sa vérité » risque d’être rejetée à son tour par Christ, si elle ne se repent pas.

Paul essaya d’éviter que cela se produise parmi les élus en réunissant les anciens, avant d’être lui-même jeté en prison. Dans Actes 20:28-30, Paul les exhorte fortement en déclarant : « Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par Son propre sang. Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravissants, qui n’épargneront point le troupeau ; et qu’il s’élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux. » Dans les versets 36 à 38, nous lisons : « Quand il eut dit cela, il se mit à genoux, et pria avec eux tous. Alors tous fondirent en larmes, et se jetant au cou de Paul, ils le baisaient, affligés principalement de ce qu’il avait dit, qu’ils ne verraient plus son visage. Et ils le conduisirent jusqu’au vaisseau. »

Un chrétien ne devrait jamais penser à se détourner de son premier amour pour Christ. Les doctrines sans précision ne devraient jamais être admises dans l’esprit du chrétien pour brouiller la vérité de Christ. Dans 1 Pierre 2:2-6, le chef des apôtres nous exhorte ainsi : « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. »

L’instruction de Pierre est simple. Les individus qui forment le corps de l’Église ont été formés dans le but principal de s’offrir comme des sacrifices vivants pour Dieu. Ce ne sont plus des sacrifices d’animaux selon l’Ancienne Alliance. Nous sommes des sacrifices vivants et spirituels au service de notre Souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec, acceptables à Dieu par Jésus. Quelles sortes de sacrifices spirituels sont alors acceptables ? Le premier est la prière. Un étonnant modèle nous est donné au ciel par un ange près de l’autel, offrant de l’encens à Dieu. « Et la fumée des parfums, avec les prières des saints, monta de la main de l’ange, devant Dieu » (Apocalypse 8:4). Nos prières sont extrêmement précieuses aux yeux de Dieu, tel qu’indiqué dans Apocalypse 5:8. « Et quand il [Jésus] eut pris le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent devant l’Agneau, ayant chacun des harpes et des coupes d’or pleines de parfums, lesquelles sont les prières des Saints. »

Viennent ensuite nos offrandes qui, bien investies, servent à la propagation de l’Évangile du Royaume. Cela est expliqué simplement par Paul, dans Philippiens 4:17-19. « Ce n’est pas que je recherche les dons, mais je cherche à faire abonder le fruit qui doit vous en revenir. Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon Ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ. »

Vient ensuite la louange selon l’instruction de Paul, dans Hébreux 13:15, où il déclare : « Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. » À ceci s’ajoute la bienfaisance dans les bonnes œuvres. Comme nous dit Paul, dans Hébreux 13:16 : « Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices. » Gardons cependant en mémoire que ces choses ne nous donnent pas le salut. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10).

Finalement, il y a le don de nous-même. Dans Romains 12:1, Paul dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. » Dieu est un Père magnifique ! Il agrée nos prières, le fruit de nos offrandes, nos louanges, Se réjouit de nos bonnes œuvres et accepte nos vies en sacrifice. Son sacrifice parfait, vivant Lui-même dans la chair pour payer la rançon de nos péchés, fait en sorte que nos sacrifices Lui sont agréables. Il est impensable alors, que celui qui donne sa vie au Seigneur, pour prêcher Sa Parole, puisse par la suite questionner ou contester cette Parole, et prêcher autre chose. C’est un affront que Jésus n’acceptera jamais.

Dans Hébreux 2:2-3, Paul déclare : « Car si la parole annoncée par les anges a eu son effet, et si toute transgression, toute désobéissance a reçu une juste punition, comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut, qui, ayant été premièrement annoncé par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’avaient entendu ? » Un des plus merveilleux mots de la Bible est « salut ». Notre salut a tellement de valeur que son prix fut le sang versé du Fils unique de Dieu. « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:18-21).

Notez l’emphase mise sur le mot salut avec son qualificatif de « si grand » afin de nous démontrer sa grande importance. Un autre endroit où Dieu a jugé bon de décrire ainsi un mot se trouve dans Apocalypse 16:18 où nous lisons : « Et il y eut des voix, des tonnerres, des éclairs, et un grand tremblement de terre ; un si grand tremblement, qu’il n’y en avait jamais eu de pareil depuis qu’il y a des hommes sur la terre. » Cette fois, pour décrire un cataclysme si puissant que toutes les îles et les montagnes en seront affectées. Notre salut a, non seulement été acheté à grand prix, mais ce qui le rend unique, c’est qu’il sera sans fin. Car : « Bien qu’étant Fils, [Jésus] a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent ; Dieu l’ayant déclaré souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec. »

Le salut n’est pas seulement l’application d’une meilleure façon de vivre dans cette vie physique, mais une vie éternelle future, en présence de son Auteur et Créateur. Cependant, nous découvrons le mot « salut » qualifié par un autre adjectif bien différent, dans Jude 1:2-3, où l’apôtre dit : « La miséricorde, la paix et la charité vous soient multipliées. Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. » Notez que l’emphase est carrément placée sur une exhortation à combattre en commun contre une attaque envers l’Église. Et quel était le problème ? « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes [dit Jude], dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:4).

Le mot « commun » est également utilisé par Paul dans sa lettre à Tite dans le contexte de la foi, lorsqu’il dit : « A Tite, mon vrai fils dans notre commune foi : Grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, et du Seigneur Jésus-Christ notre Sauveur ! La raison pour laquelle je t’ai laissé en Crète, c’est afin que tu achèves de mettre en ordre ce qui reste à régler, et que tu établisses des anciens dans chaque ville, suivant que je te l’ai ordonné » (Tite 1:4-5). Ainsi, en dépit des valeurs infinies associées à notre si grand salut, ce salut est aussi un salut commun, car il est offert gratuitement aux gens ordinaires et honnêtes qui le cherchent avec un cœur disposé à obéir à Jésus-Christ, notre souverain Sacrificateur selon l’ordre de Melchisédec.

N’oublions jamais que notre appel vient directement du Père à qui nous déclarons : « Tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Pas selon l’ordre temporaire d’Aaron, mais selon l’ordre éternel de Melchisédec. Pour être Élus dans ce Royaume, les participants devront toujours suivre les lois et les commandements de notre Roi des rois, dans une évangélisation massive de tous les habitants survivants de la grande tribulation. « Alors Je changerai les lèvres des peuples en des lèvres pures, afin qu’ils invoquent tous le nom de l’Éternel, pour qu’ils Le servent d’un commun accord, » nous confirme Dieu, dans Sophonie 3:9. J’espère de tout cœur que tous ceux qui lisent ce message se préparent déjà avec zèle et ferveur à être dignes du poste que Jésus nous confiera, lorsqu’Il reviendra dans toute Sa gloire bientôt.




D.278 – Le cœur est malin

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Par Joseph Sakala

Quand nous percevons les agissements de certaines personnes, nous avons tendance à exprimer qu’il ou elle a un bon cœur. Par contre, Dieu, notre Créateur, nous voit sous un angle entièrement différent en déclarant : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions » (Jérémie 17:9-10). Tout comme les langues modernes, l’hébreu ancien utilise le mot « cœur » pour exposer les motivations internes qui contrôlent les paroles et les actions d’une personne. Selon Dieu, le penchant naturel est tellement méchant que même l’homme ne peut pas comprendre la séduction qui peut sortir de son propre cœur. Mais Dieu le connaît ! Alors, dans un sens, nous avons tous besoin d’un nouveau cœur.

Et c’est précisément ce que Dieu nous promet. Dans Ézéchiel 36:26-28, Dieu nous dit : « Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon Esprit, et je ferai que vous marchiez dans mes statuts, et que vous gardiez mes ordonnances pour les pratiquer. Et vous habiterez dans le pays que j’ai donné à vos pères ; vous serez mon peuple, et je serai votre Dieu. » Dieu parle à l’ensemble d’Israël ici et, si cette promesse s’applique à Israël, elle s’appliquera également aux Gentils, car Jésus est venu pour sauver le monde entier.

Dans le Nouveau Testament, Dieu confirme Sa promesse en disant : « Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai Mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités » (Hébreux 10:16-17). Le problème se résume alors à l’attitude du cœur. Dans le troisième chapitre d’Hébreux, cette attitude nous est illustrée dans leur comportement durant leur séjour au désert. D’abord, leurs cœurs se sont endurcis par leur manque de gratitude envers Dieu.

Dans Hébreux 3:8-11, Dieu dit : « N’endurcissez point vos cœurs, comme il arriva lors de la contestation, au jour de la tentation au désert, où vos pères me tentèrent et m’éprouvèrent, et où ils virent mes œuvres pendant quarante ans. C’est pourquoi je fus irrité contre cette génération, et je dis : Leur cœur s’égare toujours, et ils n’ont point connu mes voies. Aussi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans Mon repos ! ». Et, au verset 15 : « Pendant qu’il est dit : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos cœurs, comme il arriva lors de la contestation. »

Regardons maintenant ce qui est dévoilé dans Hébreux 4:6-10 : « Puis donc qu’il ne laissera pas d’y en entrer quelques-uns, et que ceux à qui l’heureuse promesse a été premièrement faite, n’y sont point entrés, à cause de leur incrédulité, Dieu détermine de nouveau un certain jour, par ce mot : Aujourd’hui, disant par David, si longtemps après, comme il est dit plus haut : Aujourd’hui si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos cœurs. Car si Josué les eût introduits dans le repos, Dieu ne parlerait pas après cela d’un autre jour. Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes. » Ce sabbat ne dure pas vingt-quatre heures, le septième jour de la semaine, mais éternellement avec Dieu qui l’a créé et sanctifié. « Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos » (Hébreux 4:11).

À cause de leur comportement et de leur cœur endurci, Dieu nous dit ceci de cette génération qui a tourné en rond pendant quarante ans dans le désert : « C’est pourquoi je fus irrité contre cette génération, et je dis : Leur cœur s’égare toujours, et ils n’ont point connu mes voies. Aussi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans Mon repos ! » (Hébreux 3:10-11). Finalement, nous apprenons que leurs cœurs étaient devenus trompeurs par-dessus tout, et désespérément malin. Pourquoi ? Parce qu’Adam et Ève avaient choisi le malin pour les instruire au lieu d’écouter leur Créateur. Paul se sert de cet exemple pour exhorter le peuple de Dieu, les futurs Élus du Royaume, en disant : « Frères, prenez garde que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, en se détournant du Dieu vivant » (Hébreux 3:12).

Dans la Nouvelle Alliance, ces Élus sont appelés « Israël de Dieu » par Paul, dans Galates 6:16. Alors, exhortons-nous les uns les autres chaque jour, de peur que quelqu’un parmi nous ne s’endurcisse par la séduction du péché. Car nous sommes devenus par l’Esprit participants de Christ, pourvu que nous conservions ferme jusqu’à la fin, notre première assurance. Laquelle ? Celle où Dieu nous prépare à être : « faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Un cœur endurci est bien défini comme étant un cœur incrédule. Subséquemment, le cœur qui refuse carrément de recevoir la Parole de Dieu est un cœur malin qui génère un comportement malin et des œuvres méchantes.

Mais Christ reviendra pour créer un cœur nouveau chez les incrédules qui, en grande majorité, discerneront finalement la Parole de Dieu. « Que dit-elle donc ? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Voilà la parole de la foi que nous prêchons [dit Paul]. Elle dit que si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car on croit du cœur, pour obtenir la justice, et l’on fait confession de la bouche pour le salut » (Romains 10:8-10). Cependant, malgré cette connaissance sur l’obéissance à Dieu, les chefs religieux rejetaient les instructions divines pour s’attacher à leurs préceptes venant du Talmud avec leurs 613 lois. Lorsque Jésus est venu apporter une Nouvelle Alliance au peuple, Il a profité de cette occasion pour corriger sévèrement les scribes et les pharisiens sur leur façon d’instruire le peuple.

Dans Matthieu 23:14, Jésus leur dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous dévorez les maisons des veuves, tout en affectant de faire de longues prières ; aussi vous en recevrez une plus grande condamnation. » Parmi les huit malheurs décrits dans Matthieu 23 se trouve cette correction contre ces leaders religieux qui utilisaient leur position d’autorité pour séduire les veuves. Ce que ces scribes et pharisiens faisaient était déjà mal, mais l’emphase de Jésus était sur l’impact négatif que leur mauvaise conduite produisait sur les victimes, séduites par leurs longues prières. L’apôtre Jacques fut également inspiré de dire ceci : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Le ministre de Dieu est jugé par Christ sur l’ensemble de son comportement.

Dans la deuxième lettre de Paul à Timothée, l’apôtre énumère une liste d’attitudes méchantes qui devait caractériser les chefs religieux dans les derniers jours, nous prévenant de ce que leur hypocrisie produirait : « Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:5-7). Jésus Lui-même a déclaré ceci, dans Luc 12:47-48 : « Le serviteur qui a connu la volonté de son maître, et qui ne s’est pas tenu prêt et n’a pas fait cette volonté, sera battu de plusieurs coups. Mais celui qui ne l’a point connue, et qui a fait des choses dignes de châtiment, sera battu de peu de coups. Et il sera beaucoup redemandé à quiconque il aura été beaucoup donné ; et on exigera plus de celui à qui on aura beaucoup confié. »

Notez que Jésus corrige sévèrement les pharisiens et les saducéens qui connaissaient très bien les Écritures. Alors, leur comportement hypocrite et destructeur méritait bien ce jugement sévère de la part de Christ. « Car ils aimèrent plus la gloire qui vient des hommes, que la gloire de Dieu » (Jean 12:43). Que ce soit dans leur ministère religieux ou dans leurs positions de pouvoir politique, ces individus sont prêts à juger les autres avec une grande facilité sans se regarder eux-même dans le miroir. Alors, dans Romains 2:3-6, Paul ne se gêne pas pour leur dire : « Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les commets [aussi], que tu échapperas au jugement de Dieu ? Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres. »

Il y avait une forte concentration de Juifs à Rome et l’opposition que rencontrait l’Église y était féroce, d’où les martyres de nombreux chrétiens dans cette capitale. C’est aux chefs de ces Juifs que s’adresse cette partie de l’Épître de Paul aux Romains : « Voici, tu portes le nom de Juif, tu te reposes entièrement sur la Loi, et tu te glorifies en Dieu ; tu connais sa volonté, et tu sais discerner ce qui est contraire, étant instruit par la Loi ; et tu te crois être le conducteur des aveugles, la lumière de ceux qui sont dans les ténèbres ; le docteur des ignorants, le maître des idiots, ayant le modèle de la connaissance et de la vérité dans la Loi. Toi donc qui enseignes les autres, ne t’enseignes-tu point toi-même ? toi qui prêches qu’on ne doit point dérober, tu dérobes. Toi qui dis qu’on ne doit point commettre adultère, tu commets adultère ? toi qui as en abomination les idoles, tu commets des sacrilèges. Toi qui te glorifies en la Loi, tu déshonores Dieu par la transgression de la Loi [fonction même du Talmud]. Car le nom de Dieu est blasphémé à cause de vous parmi les Gentils comme il est écrit » (Romains 2:17-24).

C’est d’eux dont Paul parle lorsqu’il dit : « Car la colère de Dieu se révèle pleinement du Ciel sur toute impiété et injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive. Parce que ce qui se peut connaître de Dieu est manifesté en eux ; car Dieu le leur a manifesté » (Romains 1:18-19). Par conséquent, ce sont eux qui sont inexcusables, comme Paul le dit plus loin : « ils sont inexcusables. Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu » (vs 20-21). Ces versets ne condamnent pas le monde entier qui n’a pas été évangélisé ; ils condamnent ceux qui ont reçu la Torah et qui l’ont cachée aux autres et ne la suivent pas : les scribes et les pharisiens.

Que le Seigneur nous donne le discernement pour éviter ceux qui causent la division parmi le peuple de Dieu avec leur prédication polluée de fausses doctrines personnelles. C’est ce que Paul nous dit dans Romains 16:17-18 : « Cependant, je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d’eux. Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples. » Ces ministres dominent sur les brebis en séduisant leurs cœurs honnêtes qui ne demandent pas mieux que d’entendre la vérité.

Dans Matthieu 23:15, Jésus a dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et quand il l’est devenu, vous le rendez enfant de la géhenne deux fois plus que vous. » Parmi les huit malheurs prononcés par Jésus, dans Matthieu 23, se trouve cette possibilité exécrable qu’une fausse prédication pourrait forger une méchanceté sournoise qui produirait des conséquences terribles. Dans Jean 8:44, Jésus leur avait aussi déclaré : « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. »

Ces pharisiens étaient tellement décidés à résister à la vérité, qu’ils étaient prêts à tuer pour étouffer le message de liberté apporté par Christ. Paul et Barnabas avaient également rencontré ce même problème avec Élymas le magicien, dans Actes 13:8-11 : « Mais Élymas, le magicien, car c’est ainsi que se traduit son nom, leur résistait, tâchant de détourner le proconsul de la foi. Mais Saul, qui est aussi appelé Paul, rempli du Saint Esprit, et ayant les yeux fixés sur lui, dit : O toi, qui es plein de toute fraude et de toute méchanceté, fils du diable, ennemi de toute justice, ne cesseras-tu point de pervertir les voies droites du Seigneur ? Et voici, dès maintenant la main du Seigneur est sur toi, et tu seras aveugle, et tu ne verras point le soleil, pour un temps. Et à l’instant, l’obscurité et les ténèbres tombèrent sur lui ; et tournant çà et là, il cherchait un guide. »

Durant une éminente évangélisation : « Il arriva à Iconium que Paul et Barnabas entrèrent ensemble dans la synagogue des Juifs, et parlèrent de telle sorte, qu’il y eut une grande multitude de Juifs et de Grecs qui crurent. Mais les Juifs incrédules excitèrent et irritèrent les esprits des Gentils contre les frères » (Actes 14:1-2). Alors, Paul et ses compagnons allèrent à Lystra : « Et ils y annoncèrent l’Évangile. Or, il y avait à Lystra un homme impotent de ses jambes, qui était assis ; il était perclus dès le sein de sa mère, et n’avait jamais marché. Il écoutait parler Paul, qui, ayant arrêté les yeux sur lui, et voyant qu’il avait la foi pour être guéri, dit d’une voix forte : Lève-toi droit sur tes pieds. Aussitôt il sauta, et marcha. Et le peuple, ayant vu ce que Paul avait fait, s’écria, et dit en langue lycaonienne : Des dieux, sous une forme humaine, sont descendus vers nous. »

Que firent les Juifs ? « Alors, des Juifs survinrent d’Antioche et d’Iconium, qui gagnèrent le peuple, et qui, ayant lapidé Paul, le traînèrent hors de la ville, croyant qu’il était mort. Mais les disciples s’étant assemblés autour de lui, il se leva, et rentra dans la ville. Et le lendemain Paul s’en alla avec Barnabas à Derbe » (Actes 14:19-20). Ne faites pas l’erreur de croire que tout le monde vous aimera pour vos bonnes œuvres. Ceux qui détestent Dieu et la vérité tourneront leur colère contre le peuple de Dieu. Dans Jean 15:18-19, Jésus nous affirme : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. »

Puis dans les versets 20-21, Jésus a ajouté : « Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point Celui qui m’a envoyé. » Nous pouvons encore exprimer notre foi en toute liberté, et Paul aussi priait Dieu ainsi, dans Actes 4:28-29 : « Pour faire toutes les choses que Ta main et Ton conseil avaient décidé d’avance devoir être faites. Et maintenant, Seigneur, considère leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine hardiesse. » Cependant, dans 1 Corinthiens 16:9, Paul a déclaré : « Car une grande porte m’y est ouverte, avec espérance de succès ; mais il y a beaucoup d’adversaires. » Ce ne sera pas toujours facile.

Dans Matthieu 23:16-17, Jésus S’adresse encore une fois aux pharisiens en leur disant : « Malheur à vous, conducteurs aveugles, qui dites : Si quelqu’un jure par le temple, cela n’est rien ; mais celui qui aura juré par l’or du temple, est lié ! Insensés et aveugles ! lequel est le plus grand, ou l’or, ou le temple qui rend cet or sacré ? » Ce 23ème chapitre de Matthieu contient de nombreuses dénonciations sévères contre les pharisiens, faux enseignants de Son temps. Pouvez-vous imaginer une telle série de malheurs lancés en plein front de ces manipulateurs de la vérité ? Malheur à vous scribes et pharisiens ! Ils devaient tous ressentir des frissons dans le dos. L’aveuglement dont Jésus les condamnait avait pourtant un impact pratique et spirituel.

Il est évident que si quelqu’un ne comprend pas une simple vérité, se faire dire une chose pareille aurait pour résultat, soit l’embarras ou l’affliction. C’est pourquoi, dans Matthieu 15:14, Jésus déclare : « Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; que si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse. » Le Grand Créateur de l’univers sait très bien comment guider Sa création et Dieu a confié une grande responsabilité aux humains dès la création. Dans Genèse 1:28, nous lisons que : « Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. »

Si nous, à qui Dieu a confié tant de responsabilités, ne comprenons pas les instructions du Créateur, alors nous sommes destinés à nous ramasser en eau boueuse et le peuple hérite de : « Conducteurs aveugles, qui coulez le moucheron, et qui avalez le chameau ! » (Matthieu 23:24). Cet aveuglement est cependant spirituel et l’apôtre Pierre nous a donné plusieurs attributs pour grandir dans la foi et dans l’assurance. Néanmoins, dans 2 Pierre 1:9-11, il nous met également en garde, disant : « Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle, sa vue est courte, et il a oublié la purification de ses péchés passés. C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. »

Dans Ses messages aux sept Églises, Jésus a exprimé ceci à Laodicée : « Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu » (Apocalypse 3:17). Par contre, Sa solution se trouve aux versets 18-19 : « Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, pour devenir riche ; et des vêtements blancs, pour être vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle, et te repens. » Donc, la correction par Jésus n’est pas négative. Elle a pour but de faire changer les attitudes de ceux qu’Il aime et veut diriger dans la bonne direction.

Alors, dans Matthieu 23:23, Jésus poursuit Sa correction des chefs religieux en disant : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et vous négligez les choses les plus importantes de la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité. Il fallait faire ces choses-ci et ne pas omettre celles-là. » Sous l’Ancienne Alliance, la dîme était payée aux Lévites pour des raisons bien expliquées dans d’autres messages. Cependant, les pharisiens, qui connaissaient cette pratique légale, la faisait avec tellement de fanfare et de précision qu’ils négligeaient les choses spirituelles beaucoup plus importantes, comme la justice, la miséricorde et la fidélité. Alors, dans Matthieu 6:2, Jésus leur dit : « Quand donc tu feras l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin qu’ils en soient honorés des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. » Ceci s’applique également à ceux qui payent la dîme avec fanfare et précision.

La condamnation par Dieu de cette sorte d’hypocrisie nous indique que ces gens recherchent la gloire, leur nom dans un bulletin, une plaque en bronze au mur, une brique sur la façade d’un bâtiment, une aile dans un hôpital ou un musée, étant complètement indifférents envers le travail spirituel accompli par les véritables serviteurs de Dieu. Néanmoins, Jésus mesure le cœur des justes ainsi, dans Matthieu 25:35-36 : « Car J’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; J’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; J’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; J’étais nu, et vous m’avez vêtu ; J’étais malade, et vous m’avez visité ; J’étais en prison, et vous êtes venus me voir. » Au verset 40, Jésus ajoute : « Je vous le dis en vérité, en tant que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de Mes frères, vous me les avez faites à Moi-même. » Jésus est heureux quand nous faisons Sa volonté en toute humilité.

Dans Matthieu 23:25-26, Jésus continue en disant : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, tandis qu’au-dedans vous êtes pleins de rapines et d’intempérance. Pharisien aveugle, nettoie premièrement le dedans de la coupe et du plat, afin que le dehors en devienne aussi net. » Cet aspect de la correction est dirigé vers la propreté spirituelle autant que la propreté physique. L’emphase se porte néanmoins vers le cœur. Le principe biblique est très clair. Si notre cœur n’est pas droit, notre vie ne sera pas dirigée dans la droiture. Si ce qui est au-dedans n’est pas propre, la netteté extérieure ne changera rien aux mauvais fruits que nous porterons. Quelques références bibliques nous aideront sûrement dans notre cheminement personnel.

Proverbes 4:23 nous exhorte ainsi : « Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. »

En s’adressant aux enseignants, Jésus leur dit ceci, dans Matthieu 12:34-37 : « Race de vipères ! comment pourriez-vous dire de bonnes choses, étant méchants ? car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur ; mais le méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur. Or, je vous dis que les hommes rendront compte au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné. » La vanité n’aura aucune place dans le Royaume.

Regardons ensemble cette très éminente vérité exprimée par Paul dans Romains 2:29 : « Mais celui-là est Juif qui l’est au-dedans, et la circoncision est celle du cœur, selon l’esprit, et non selon la lettre ; et la louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu. »

Finalement, réjouissons-nous dans ce merveilleux témoignage de Paul aux véritables convertis à Christ : « Car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur. Or, c’est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu » (2 Corinthiens 3:4).

Que notre coupe et notre plat soient aussi propres que la sainteté de Dieu puisse les rendre, et : « Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits, mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu » (1 Pierre 3:3-4). La beauté est superficielle et semble être visée dans ce malheur par Jésus. Son équivalent dans l’Ancien Testament serait le Proverbes 11:22 : « Une belle femme, qui se détourne de la raison, est comme une bague d’or au groin d’un pourceau. »

Ce principe a duré pendant des siècles simplement parce qu’il est facilement observable dans toutes les cultures. Son application aux scribes et aux pharisiens était particulièrement calculée par Jésus, lorsqu’il leur dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux par dehors, mais qui au-dedans sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte de pourriture. Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice » (Matthieu 23:27-28). Si Jésus était sur la terre, Il dirait exactement la même chose à ceux qui changent Sa Parole pour prêcher leurs interprétations de la vérité. Examinez les télévangélistes dans leurs habits haute-couture, les mains pleines de bagues en or massif. Ils respirent l’opulence et demandent sans cesse plus d’argent pour s’enrichir davantage. Cependant, leurs enseignements sont truffés de contradictions et ne s’harmonisent pas avec les Écritures. Leurs doctrines sont fausses et mènent à la perdition. Jésus leur aurait adressé les mêmes paroles qu’aux scribes et aux pharisiens de Son époque.

Dieu n’est pas du tout impressionné par les apparences extérieures, mais Il  recherche ce qui se trouve au fond du cœur. Dans le choix d’un roi pour Israël : « l’Éternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son visage, ni à la grandeur de sa taille ; car je l’ai rejeté. L’Éternel ne regarde point à ce que l’homme regarde ; l’homme regarde à ce qui paraît aux yeux ; mais l’Éternel regarde au cœur » (1 Samuël 16:7). Alors : « Isaï fit passer ainsi ses sept fils devant Samuel ; et Samuel dit à Isaï : L’Éternel n’a point choisi ceux-ci. Puis Samuel dit à Isaï : Sont-ce là tous tes enfants ? Et il répondit : Il reste encore le plus jeune ; mais, voici, il paît les brebis. Alors Samuel dit à Isaï : Envoie-le chercher ; car nous ne nous mettrons point à table jusqu’à ce qu’il soit venu ici. Il envoya donc et le fit venir. Or, il était blond, avec de beaux yeux et un beau visage ; et l’Éternel dit à Samuel : Lève toi et oins-le ; car c’est celui-là » (1 Samuël 16:10-12). C’est ainsi que David devint roi sur Israël.

L’hypocrisie et l’iniquité sont deux attributs de malpropreté spirituelle identifiés par Christ. Le but de l’hypocrisie est de séduire les autres, soit en action ou par des paroles. Et la souche de l’enseignement biblique sur la séduction, c’est le faux prophète ou ministre enseignant qui ressemble et parle comme un ministre de Christ, mais ne l’est pas du tout. Dans Matthieu 7:15, Jésus nous déclare : « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants. » « Iniquité », par contre, est le terme biblique pour « sans loi ». Un tel individu n’a aucun désir de se soumettre à l’autorité et il est même prêt à faire le mal pour appuyer sa cause. Il devient donc un enseignant très dangereux à suivre. « Ne faisons point comme Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes, » nous dit l’apôtre, dans 1 Jean 3:12.

Une telle condition ne devrait jamais se trouver en nous. Ayons toujours à cœur Jésus : « Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:14). Alors, dans Matthieu 23:29-30, Jésus dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous bâtissez des tombeaux aux prophètes, et vous ornez les sépulcres des justes ; et vous dites : Si nous eussions été au temps de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour répandre le sang des prophètes. » Cette dernière condamnation de Jésus est la pire des huit. Parce que la conclusion nous démontre clairement le résultat d’un comportement malin et hypocrite. Il mène vers une séparation éternelle de notre Créateur Dieu et de Sa sainteté.

Regardons ensemble les paroles sévères de Jésus envers ces pharisiens et scribes hypocrites, dans Matthieu 23:31-33 : « Ainsi vous êtes témoins contre vous-mêmes, que vous êtes les enfants de ceux qui ont tué les prophètes. Et vous comblez la mesure de vos pères. Serpents, race de vipères, comment éviterez-vous le châtiment de la géhenne ? » Le principe est très simple : « Car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné, » dit Jésus, dans Matthieu 12:37. C’est une chose qu’il ne faut jamais négliger, car nos paroles sont le reflet direct de ce qui prime pour nous. C’est tellement vrai que, dans Matthieu 12:36, Jésus le confirme en disant : « Or, je vous dis que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite. »

Ces passages devraient nous porter à méditer. Quels sont nos sujets de conversation durant une journée ? Est-ce le théâtre, le magasinage, les sports, le commérage, les ragots, ou semer la discorde entre voisins ? Dieu n’aime pas : « Le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères, » dit Proverbes 6:19. Par contre : « toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées, » nous déclare Paul, dans Philippiens 4:8.

Dans Matthieu 15:18-20, Jésus nous dit : « Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur ; c’est là ce qui souille l’homme. Car c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les fornications, les larcins, les faux témoignages, les blasphèmes. Ce sont ces choses-là qui souillent l’homme ; mais de manger sans s’être lavé les mains, cela ne souille point l’homme. » Notre bouche est directement reliée à notre cœur, et nos sujets de conversation sont un indicateur définitif où se situe notre cœur. Si nous nous écoutions parler, nous pourrions changer beaucoup de situations dans notre cheminement vers le Royaume.

La solution de l’apôtre Jacques est simple, mais très efficace lorsqu’il nous dit : « Frères, attendez donc patiemment jusqu’à l’avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend avec patience le précieux fruit de la terre, jusqu’à ce qu’il ait reçu la pluie de la première et de la dernière saison. Vous aussi, attendez patiemment, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche » (Jacques 5:7-8). Que nous puissions tous avoir cette belle attitude dans notre comportement quotidien.