D.277 – L’Évolution est-elle une religion ?

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Par Joseph Sakala

De nos jours, avec toutes les découvertes scientifiques, il devient de plus en plus clair que la « théorie » de l’évolution est devenue la religion moderne des gens instruits, qui l’ont fait avaler à la majorité des gens moins instruits. Écoutons les « sages » paroles de Charles Darwin, reconnu par un grand nombre comme le « père » de l’évolution : « Lorsque j’étais jeune homme sans idée préconçue, je formulais constamment des questions et des suggestions sur tout ce qui existait et, à mon grand étonnement, mes idées furent adoptées sur le champ. Le monde en a fait une religion ». Charles Darwin a admis que ses théories et ses suggestions ont véritablement créé une religion.

On pourrait se demander : « Comment l’évolution peut-elle être considérée comme une religion ? N’est-elle pas basée sur la science ? » Cela devrait, mais voici le véritable problème. L’évolution est fondée sur une foi aveugle plutôt que sur l’évidence consistante de la science. Une religion est un intérêt, un principe, un système de croyances auxquels on s’attache par la foi. Si nous utilisons une définition populaire de la foi comme étant : « Une ferme croyance dans quelque chose, sans aucune preuve », alors même les évolutionnistes modernes sont remplis de foi. Par conséquent, la religion de l’évolution, fondée sur cette sorte de foi, est dénuée de tout semblant de preuve, mais basée sur des théories humaines qui sont assurément sans dépositions certifiées.

Regardons ensemble une des principales doctrines de l’évolution formant une grande partie de sa fondation. On déclare : « Si le surnaturel ne peut pas être mesuré par les scientifiques, nous devons alors rejeter Dieu ou le surnaturel comme source possible de l’origine de la vie ». Cette déclaration s’avère aussi « logique » que de certifier : « Puisque vous ne pouvez pas mesurer où votre chat était la nuit derrière, vous devez alors conclure que votre chat n’existait pas pendant sa cavale nocturne ». Le fait que les hommes de science n’ont pas encore inventé les instruments pour pouvoir mesurer le Créateur Dieu, cela ne veut pas automatiquement dire que le Créateur Dieu n’existe pas ! Au contraire, l’évidence scientifique courante en physique et en astronomie dirige ces intellectuels, et la science elle-même, vers une origine surnaturelle de l’univers. Depuis dix ou quinze ans, même les plus sceptiques parmi les agnostiques ont dû admettre que l’univers ne pouvait pas exister par lui-même, uniquement selon les lois de la physique.

L’évidence d’un acte de création, que certains appellent le « Big Bang », va en augmentant, année après année. Même les hommes de science commencent à accepter qu’il n’y a pas eu d’éternité passée de la matière, ni d’éternité passée de l’univers. Il a fallu qu’il y ait un début, ou une détonation éventuelle, causant l’existence de notre univers à un certain moment. Pas comme nous voyons l’univers présentement, mais plutôt comme un premier pas dans la création. Tout ce que Dieu fait prend du temps même si ce n’est qu’un instant, selon Son bon plaisir. Pourtant, Dieu avait décidé de recréer la surface de la terre pendant six jours de 24 heures selon Son bon plaisir, avant de se reposer le septième, que Dieu a créé pour l’homme et qui se poursuit jusqu’à ce jour.

Même la création des anges a eu lieu avant la création de l’univers, si on se fie à Job 38:4-7, où Dieu questionne Job ainsi : « Où étais-tu quand Je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? » Donc, si les anges ont savouré ce spectacle sensationnel en chantant, ces anges existaient déjà !

Les instruments à bord de la Station spatiale internationale, actuellement en orbite autour de la terre, semblent démontrer un univers rapidement en expansion (selon ces scientifiques, mais non prouvable). Si on pouvait calculer à reculons, jusqu’au moment précis de la création originale, les hommes de science estiment le temps à quelques 14 milliards d’années. Et si c’était 13 milliards ou 11 milliards ? Ils lancent des chiffres comme ça, tout bonnement, et les gens gobent ces « vérités » comme si c’était calculé avec précision. Peu importe, au moins ils acceptent qu’il y ait eu un début à un moment précis.

Donc, l’univers a définitivement eu un commencement et n’existait pas avant ce moment, comme nous venons de le confirmer bibliquement dans Job 38. La fameuse théorie de la relativité d’Albert Einstein démontrait que l’espace, le temps et la matière avaient un commencement. Durant la vie d’Einstein, ces choses étaient considérées prouvables à environ 90 %. De nos jours, les hommes de science considèrent le commencement de l’univers prouvable, même s’ils rejettent la possibilité d’un Dieu Créateur. Ceci veut dire clairement que l’univers a, en effet, eu un commencement.

La Bible nous dévoile formellement que la matière et l’énergie de l’univers ont soudainement été créées à partir de rien. Est-ce qu’une telle déclaration viole les lois de la physique ? Absolument ! Donc, ceci sollicite une origine surnaturelle et c’est exactement ce que Dieu nous déclare dans Sa Parole. Dans Hébreux 11:3, nous découvrons que : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la Parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient [l’univers], n’ont pas été faites de choses visibles [de matière préexistante] ». Ainsi, tout ce qui existe présentement fut créé par Dieu, par Sa puissance invisible et surnaturelle. Jérémie 10:12 nous confirme que : « C’est Lui qui a fait la terre par Sa puissance ; qui a fondé le monde par Sa sagesse ; qui a étendu les cieux par Son intelligence. »

La religion de l’évolution renie le surnaturel parce que les évolutionnistes prétendent qu’ils ne peuvent pas mesurer le surnaturel. Néanmoins, avant que les scientifiques puissent calculer la distance et la trajectoire de la lune, celle-ci existait déjà. Or, toutes leurs mesures scientifiques nous dirigent vers la preuve que l’univers a eu un début et son existence se situe hors des lois de la physique. Ceci en soi nous prouve le « surnaturel ». Si la conclusion logique des évolutionnistes est que le surnaturel n’existe pas, il faut également conclure que l’univers n’existe pas et, par le fait même, les évolutionnistes non plus. Donc, cette doctrine principale de la fausse religion de l’évolution est improuvable et se fonde sur une foi aveugle. Par conséquent, nous découvrons que la théorie de l’évolution demeure toujours une théorie et non un fait.

Par contre, la Parole de Dieu nous enseigne qu’à un moment donné après la création originale, la terre était devenue informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux (Genèse 1:2). Dieu ne l’a sûrement pas créé ainsi, puisque, dans Ésaïe 45:18, nous lisons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte [tohu bohu], mais qui la forma pour être habitée: Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre » ! Alors, Dieu a même recréé la surface de la terre en six jours pour l’homme et sa descendance. Après leur esclavage en Égypte, Dieu a donné dix commandements à Son peuple d’Israël, sur deux tables de pierre. Et, dans Exode 31:17-18, Dieu leur dit : « C’est un signe entre Moi et les enfants d’Israël à perpétuité ; car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, mais au septième jour il a cessé et s’est reposé. Et quand Dieu eut achevé de parler avec Moïse, sur la montagne du Sinaï, il lui donna les deux tables du Témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu. »

Ce repos ou Sabbat fut créé pour toute la Famille divine. Voilà pourquoi nous lisons ceci, dans Hébreux 4:9-11 : « Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. [Notez comment ces deux mots, qui veulent dire la même chose, sont maintenant dans la même expression.] Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes. Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos. » 2 Timothée 3:16-17 nous dit que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre. » Mais cette Écriture toute spéciale des Dix Commandements fut donnée directement à Moïse par Dieu, pour Son peuple. Alors, dans Deutéronome 9:10, Moïse leur déclare : « Et l’Éternel me donna les deux tables de pierre, écrites du doigt de Dieu, et sur lesquelles étaient toutes les paroles que l’Éternel avait prononcées, lorsqu’il parlait avec vous sur la montagne, du milieu du feu, au jour de l’assemblée. »

Ainsi, parmi toutes les Saintes Écritures, Dieu avait choisi d’écrire cette partie sur deux tables de pierre, non par un de Ses prophètes, mais par Son propre doigt ! Il est donc essentiel que ces paroles du Créateur Lui-même soient prises sérieusement et littéralement. Il est intéressant de noter que les Dix Commandements furent structurés autour d’une semaine, dans laquelle Dieu a tout recréé sur la terre pendant six jours, et S’est Lui-même reposé le septième jour, qui pourtant fut créé pour l’homme. « Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé » (Genèse 2:3).

Depuis ce jour, tous les humains observent un calendrier hebdomadaire et comptent le temps en semaines, simplement parce que Dieu l’a fait ainsi ! Même ceux qui renient cette semaine de six jours de recréation, doivent l’observer, car leur rythme biologique fut construit ainsi par Dieu. Jésus Lui-même a déclaré, dans Marc 2:27, que : « Le sabbat a été fait pour l’homme, non pas l’homme pour le sabbat. » Puisque Dieu a placé tellement d’emphase sur Sa création littérale, nous devrions également croire Sa Parole, pour mieux participer à cette création et rejeter carrément la théorie de l’évolution sans la nécessité d’un Dieu. Même David fut inspiré d’écrire ceci, dans Psaume 14:1 : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. [À cause de cela], ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien. »

En dépit de toutes leurs prétentions et leur intellect scientifique, ceux qui renient l’existence d’un Dieu créateur sont, selon Dieu, des insensés. « Ils se sont tous égarés, ils se sont corrompus tous ensemble ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. Ont-ils perdu le sens, tous ces ouvriers d’iniquité ? Ils dévorent mon peuple comme s’ils mangeaient du pain ; ils n’invoquent point l’Éternel » (Psaumes 14:3-4). Paul abonde dans le même sens, dans Romains 3:11-17, lorsqu’il déclare : « Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. Leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se sont servis de leurs langues pour tromper ; il y a un venin d’aspic sous leurs lèvres. Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. Ils ont les pieds légers pour répandre le sang. La désolation et la ruine sont dans leurs voies. Ils n’ont point connu le chemin de la paix. »

Cette emphase à répétition nous indique ce que Dieu ressent envers ceux qui osent questionner Sa réalité, juste parce qu’Il est invisible. Dieu est même venu Se montrer à eux en chair humaine, et ils ne L’ont pas accepté. C’est déjà mal de désobéir à Ses Commandements et rejeter Son amour, mais c’est de la pure folie que de nier ouvertement que Dieu existe ! La Bible nous décrit les effets d’une chute affreuse par le rejet de la véritable création pour une évolution purement humaniste. « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous. Et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles, » nous dit Paul, dans Romains 1:21-23.

Et, dans les versets 24 à 27, Paul poursuit en affirmant : « C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre, qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. » Certains athées prétendent détenir une bonne moralité, malgré que leur critère de moralité soit bien différent de celui de la Bible.

Peu importe, lorsque certains de leurs agissements paraissent admirables et justes à leurs propres yeux, ils sont coupables du péché d’incrédulité, qui est le plus grand péché contre Dieu. Car la seule façon de pouvoir accéder au Royaume de Dieu, c’est par la foi. « Or, il est impossible de Lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11:6). Les athées ne cherchent pas Dieu, car, reniant Son existence, ils ne peuvent pas avoir foi en Lui. Avec toutes les innombrables preuves de l’existence de Dieu dans la création et au travers de l’histoire, et surtout dans Sa présence sur la terre en la personne de Jésus et Son œuvre de salut, il serait complètement insensé pour ces individus de plonger aveuglément dans l’éternité à la rencontre du Dieu qu’ils rejettent et renient.

Très peu de personnes semblent s’intéresser à l’histoire. La majorité vous dira : « À quoi ça sert ? » D’abord, ceux qui refusent cette connaissance sont condamnés à répéter les mêmes erreurs. C’est dommage que ce sujet soit sous-estimé par plusieurs. L’éducation moderne l’a relégué aux oubliettes, les étudiants craignent ce sujet et les politiciens, les intellectuels et les journalistes s’en servent très peu. Il est ironique que même les historiens et ceux qui valorisent l’histoire ne semblent pas toujours saisir l’importance véritable de ce merveilleux sujet. L’histoire est probablement le domaine le plus négligé au sein de notre société. Très peu de professeurs enseignent la vérité inspirante concernant le but définitif d’étudier l’histoire. Et quelle est cette vérité ? Simplement que l’histoire nous prouve l’existence de Dieu ! Est-ce que cette déclaration vous surprend ? Pourtant, Dieu nous déclare clairement que c’est Lui qui surveille et guide les évènements mondiaux. Par la bouche de Son prophète Ésaïe, Dieu dit : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme Moi. J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore. Je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté » (Ésaïe 46:9-10).

Le roi David comprenait très bien le rôle prodigieux de Dieu dans l’histoire. Dans Psaume 33:8-11, David déclare: « Que toute la terre craigne l’Éternel ! Que tous les habitants du monde le redoutent ! Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît. L’Éternel dissipe le conseil des nations, il met à néant le dessein des peuples. Mais le conseil de l’Éternel subsiste à toujours ; les desseins de Son cœur durent d’âge en âge. » Les Saintes Écritures sont pleines de prophéties dont certaines ont été accomplies, mais nous attendons l’accomplissement de beaucoup d’autres. Ainsi, le fait que les révélations de Dieu soient devenues des réalités tangibles nous prouve que Sa Parole a subsisté tout au long des siècles sans jamais régresser.

L’apôtre Paul a déclaré cette même vérité aux érudits grecs à Athènes. Dans Actes 17:22-25, nous lisons : « Alors Paul, se tenant au milieu de l’aréopage, dit : Hommes athéniens, je remarque qu’en toutes choses vous êtes singulièrement religieux. Car en passant, et en regardant vos divinités, j’ai trouvé même un autel sur lequel il y a cette inscription : AU DIEU INCONNU. Celui donc que vous honorez, sans le connaître, c’est celui que je vous annonce. Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, Lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. » Et, au verset 26, Paul ajoute : « Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation. »

Paul venait d’annoncer le véritable Dieu à ces athées qui, sans le dire ouvertement, devaient sûrement croire à l’évolution. Car ils se sont créé une multitude de dieux pour accomplir cette évolution et la soutenir. Ces hommes instruits comprenaient l’histoire ancienne de l’escalade et la chute de civilisations entières, déterminées par leurs dieux. Ils reconnaissaient que l’histoire était le produit de la puissance et la volonté de ces dieux. Ils acceptaient également qu’une bonne partie de leur histoire était écrite par ceux qui invoquaient ces dieux avant même son accomplissement, par des hommes choisis par leurs dieux pour la révéler. Ils avaient reconnu qu’à certains moments, même l’histoire fut modifiée au cours de son déroulement.

Mais Paul venait de les informer que toute cette histoire était contrôlée, non par leurs dieux, mais le Dieu Inconnu que Paul leur annonçait. Si les évènements historiques étaient quelque peu modifiés par Dieu, cela veut dire que lorsque nous étudions l’histoire, nous découvrons ce qui se passait dans l’Esprit de Dieu lors de son accomplissement. Ceci est une preuve évidente que les livres d’histoire dans les bibliothèques, les bouquins que nous avons compulsés et étudiés à l’école, ainsi que ceux qui sont oubliés sur des tablettes et qui accumulent la poussière, contiennent identiquement des preuves de l’existence de Dieu. Ainsi, lorsque nous regardons les choses selon cette perspective, l’histoire devient alors un fascinant et puissant instrument de croissance spirituelle. Mettons Dieu à l’épreuve pour prouver Sa puissance.

Considérons une étude en profondeur de la Babylone ancienne, de la Perse, de la Grèce et de l’Empire romain. Utilisons la Bible comme un livre de référence dans notre étude. Nous serons abasourdis de découvrir que les évènements historiques correspondent parfaitement avec ce qui avait été prédit des siècles auparavant dans la Bible. Concentrons-nous d’abord sur une prophétie écrite dans le livre de Daniel au chapitre 2, et comment elle s’est avérée dans le monde de la réalité. Il s’agit d’une succession d’empires dominants de la civilisation humaine, débutant au septième siècle avant Jésus-Christ, et qui est maintenant reconnue par la majorité des historiens.

Le premier fut l’Empire de Babylone, la puissance dominante de la terre au septième siècle avant Jésus. L’empire est soudainement devenu dominant lorsque son roi Nébucadnetsar a conquis les armées assyriennes et, par la suite, a envahi la Syrie et le royaume de Juda. Le second empire dominant fut l’Empire médo/perse qui, sous l’intendance innovatrice de Cyrus le Grand, a vaincu les Babyloniens pour ensuite dominer sur tout le territoire longeant la mer Méditerranée. La troisième civilisation dominante fut l’Empire grec par Alexandre le Grand au quatrième siècle avant Jésus, et qui fut maintenu par ses quatre puissants généraux après la mort subite d’Alexandre à Babylone, en l’an 323 av. J.-C.

La quatrième et la plus puissante civilisation mondiale avant la venue de Jésus, fut l’Empire romain devenu très puissant au premier siècle avant Jésus et qui a dominé sur la civilisation occidentale, prenant possession de tous les territoires accumulés par les trois royaumes précédents. Mais l’Empire romain avec toute sa puissance, s’est écroulé à son tour en l’an 476. Est-ce que Babylone a cessé d’exister pour autant à partir de ce moment ? Pas du tout ! Il reste encore les pieds de la statue avec leurs dix orteils, qui formeront une dernière résurrection de Babylone la Grande. Et lorsqu’elle paraîtra, ce sera pour trois ans et demi avant d’être anéantie pour toujours, par Jésus lors de Son avènement dans la gloire pour établir le Royaume de Dieu. Dans Apocalypse 17:8 Jean écrit : « La bête que tu as vue, a été et n’est plus ; elle doit monter de l’abîme, et s’en aller en perdition ; et les habitants de la terre, dont les noms ne sont pas écrits dans le livre de vie, dès la création du monde, s’étonneront en voyant la bête, car elle était, et elle n’est plus [officiellement], bien qu’elle soit ». Mais où se cache-t-elle ? Poursuivons…

 Il n’y a plus d’Empire romain depuis des siècles. La succession de ces quatre empires fait néanmoins la chronique de nombreux livres dans les bibliothèques du monde. Il est évident que d’autres peuples, plusieurs influents et impressionnants, existaient en même temps que ces quatre. Mais ces quatre étaient les civilisations dominantes de leur temps, formant la colonne vertébrale de l’histoire ancienne. Un très grand nombre de livres nous dévoilent les détails précis de la montée et de la déchéance historique éventuelle de chacun de ces quatre  royaumes. Toutefois, la Bible avait prédit l’énorme puissance et la déchéance éventuelle de tous ces empires, et cela bien avant qu’ils deviennent une réalité. Le prophète Daniel a écrit son livre au sixième siècle avant Jésus.

Lisez le premier chapitre, et vous obtiendrez la description du saccage de Jérusalem par le roi Nébucadnetsar de Babylone, en 587 avant Jésus, et la déportation des Juifs comme esclaves vers Babylone. Les documents officiels d’historiens nous relatent ces mêmes évènements avec la même précision, mais cette fois d’une façon purement historique. Parmi les Juifs capturés par les armées du roi se trouvait un jeune garçon nommé Daniel, ayant un don pour interpréter les songes et qui est rapidement devenu un confident du roi.

Peu de temps après son retour à Babylone, le roi eut un songe troublant et en a demandé l’interprétation à ses prêtres et magiciens. Mais aucun ne put le faire. Daniel 2 explique comment Daniel fut amené auprès du roi afin de lui expliquer son rêve. Vous noterez que le roi avait refusé de dévoiler son rêve, car il ne voulait pas que Daniel, ni les prêtres et les magiciens inventent une interprétation quelconque du songe. Malgré cela, Dieu a révélé et le songe et son interprétation à Daniel, et le jeune prophète l’a expliqué en grand détail à Nébucadnetsar. Avant de commencer, Daniel lui dit : « Ce secret m’a été révélé, non qu’il y ait eu en moi plus de sagesse qu’en aucun des vivants, mais pour que l’interprétation en soit donnée au roi, et que tu connaisses les pensées de ton cœur. » Prenez le temps de lire attentivement cette explication dans Daniel 2:31-35.

Le songe du roi était détaillé et très impressionnant. Il avait vu une statue immense d’une splendeur extraordinaire ; elle était debout devant le roi et son aspect était terrible, et elle était divisée en quatre parties distinctes. Mais quelque chose saute aux yeux et je veux le partager avec vous. En réalité, si l’on compte bien en lisant le passage qui suit, la statue n’est divisée en quatre que de manière apparente. Car, remarquez bien, on dirait qu’il y a une cinquième division : 1) or ; 2) argent ; 3) airain ; 4) fer et 5) fer & argile. Plusieurs dénominations ont commis l’erreur de croire que cette cinquième partie était une extension de la quatrième, soit une émergence éventuelle de l’Empire romain. Mais c’est inexact. Il s’agit carrément de la cinquième émergence de Babylone et non une seconde émergence de Rome. La statue entière représente Babylone la Grande.

Dans Apocalypse, quand Christ dit que « La bête que tu as vue, a été et n’est plus ; elle doit monter de l’abîme… », Il ne parle pas de Rome, mais bien de Babylone la Grande. Donc, après que l’Empire romain eut disparu, en l’an 476, ce n’est pas Rome qui reçut la blessure mortelle, mais bien Babylone la Grande en son entier. Pendant des siècles, il n’y eut pas d’empire digne de ce nom, alors que l’Empire médo-perse avait succédé immédiatement à l’Empire babylonien ; que l’Empire grec eut succédé immédiatement à l’Empire médo-perse et que l’Empire romain eut succédé immédiatement à l’Empire grec. Il y a donc une cassure en 476, qui a fait croire au monde que Babylone était bel et bien morte. Cependant, à partir de ce moment, elle agissait et agit toujours en cachette jusqu’à aujourd’hui, dans les sociétés secrètes et surtout au sein de la société des talmudistes. Son projet clé sera de former un Nouvel Ordre Mondial afin de dominer cette fois sur toutes les nations de la terre.

Aux temps de la fin, c’est la Statue Entière qui ressuscitera au grand jour, sous une nouvelle forme, différente des autres bêtes, et réellement internationale. « Et les habitants de la terre, dont les noms ne sont pas écrits dans le livre de vie, dès la création du monde, s’étonneront en voyant la bête, car elle était, et elle n’était plus [officiellement], bien qu’elle apparaisse soudainement. » Elle sera plus puissante et terrible que les quatre empires précédents combinés. mais sa moralité sera vraiment infecte, sans aucune valeur spirituelle aux yeux de Dieu. Son Faux Prophète sera vraisemblablement l’empire financier juif et sioniste, dominé par un faux messie et son sanhédrin. C’est la grande prostituée que Jésus nomme la Synagogue de Satan, ou la juiverie internationale. La Bête politique qu’elle chevauchera, sera une alliance formée de dix rois puissants venant d’Europe et/ou d’ailleurs, pas précisément reconnaissables présentement.

Il y aura dix rois, ou dix royaumes, c’est biblique. Mais pourquoi ces dix royaumes doivent-ils nécessairement être restreints à dix pays modernes ? Un roi domine sur un royaume, toutefois un royaume peut contenir plusieurs pays (ex. : le Royaume-Uni, ou l’ancien Commonwealth). Les différents empires furent dominés par un roi (le ROI Nébucadnetsar, le ROI Cyrus, etc.). Dieu emploie le mot « roi » et non « empereur » pour décrire celui qui domine sur un empire. Or, ces rois régnaient sur bien plus qu’un seul pays. Sans savoir présentement qui seront ces dix rois, il est fort possible que la terre soit éventuellement divisée en dix territoires, sur chacun desquels régnera un roi qui ne sera rien d’autre qu’un des dix rabbins principaux du Grand Sanhédrin. Au-dessus de ces dix rois-rabbins, et élu par eux, il y aura le Moshiashl’Antichrist et homme de perdition. Apocalypse 17:13 nous confirme : ils ont un même dessein et donneront leur puissance et leur autorité à la bête politique et militaire. Pour une dernière fois, le pouvoir religieux dominera sur le pouvoir militaire, qui tentera même de combattre contre le Christ et Son armée lors de Son retour.

Tout nous indique que cette Bête religieuse sera sûrement appuyée par la puissance militaire des États-Unis, le plus fort empire que le monde ait jamais porté, sans oublier la force militaire européenne qui dort présentement. Regardez néanmoins comment Israël se sert continuellement de l’armée américaine pour faire son sale boulot un peu partout dans le monde ! Bientôt le continent européen se joindra à la super puissance militaire, qui sera tellement forte que, indirectement, les gens adoreront : « le dragon [Satan], qui avait donné son pouvoir à la bête [militaire] ; on adorera aussi la bête [militaire], en disant : Qui est semblable à la bête, et qui pourra combattre contre elle ? »+ (Apocalypse 13:4). Surveillons de près les évènements mondiaux, afin de pouvoir un jour reconnaître la formation officielle de cette résurrection finale.

Récapitulons : La tête de la statue était d’or fin ; sa poitrine et ses bras étaient d’argent ; son ventre et ses hanches étaient d’airain ; ses jambes étaient de fer. Quand l’Empire romain s’est écroulé en l’an 476, Babylone venait de recevoir sa blessure mortelle et n’était plus, mais attend toujours sa dernière résurrection, qui ne durera que trois ans et demi. Voilà l’effigie de ses pieds, en partie de fer et en partie d’argile (voir versets 32-33). Mais, aux versets 34-35, Daniel déclare au roi : « Tu regardais, jusqu’à ce qu’une pierre fut détachée sans le secours d’aucune main et frappa la statue dans ses pieds, qui étaient de fer et d’argile, et les brisa. Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle de l’aire en été ; et le vent les emporta, et il ne s’en trouva plus de vestige ; mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne et remplit toute la terre. » Donc, le Système babylonien tout entier sera détruit d’un seul coup par Jésus, aux cris des lamentations de tous ceux qui marchandaient avec le système.

Apocalypse 18:9-11 nous le confirme : « Et les rois de la terre, qui ont commis fornication, et qui ont vécu dans les délices avec elle, la pleureront et se frapperont la poitrine à cause d’elle lorsqu’ils verront la fumée de son embrasement. Ils se tiendront loin, dans la crainte de sa torture, et ils diront : Malheur ! malheur ! La cité, la grande Babylone, la ville puissante, car sa condamnation est venue en une heure ! Et les marchands de la terre pleureront et se lamenteront à son sujet, parce que personne n’achètera plus leurs marchandises. » Prenez le temps d’étudier le chapitre 18 au complet pour découvrir l’ampleur de sa destruction en si peu de temps. Quand Dieu frappe, il frappe vite et fort. Ce passage biblique est devenu une prophétie mondiale, dont la plus grande partie n’est pas encore accomplie.

Cette prophétie de la statue était la vision d’un système politique qui débuta avec le plus puissant roi de Babylone et se terminera lors du retour de Christ pour installer le Royaume de Dieu sur la terre entière. Dieu décréta que Nébucadnetsar était la tête en or fin sur ce système appelé Babylone la Grande. Aux versets 41-43, Daniel poursuit : « Et comme tu as vu les pieds et les doigts en partie d’argile et en partie de fer, ce sera un royaume divisé ; mais il y aura en lui de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile ; et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile. Quant à ce que tu as vu le fer mêlé à l’argile, c’est qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront pas unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile. »

Finalement, dans les versets 44-45, Daniel ajoute : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement, comme tu as vu que de la montagne une pierre s’est détachée sans le secours d’aucune main, et qu’elle a brisé le fer, l’airain, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui arrivera ci-après. Le songe est véritable, et son interprétation en est certaine. » C’est l’accomplissement de cette partie de la prophétie que les enfants de Dieu attendent patiemment dans la prière et l’espérance. La partie accomplie est un fait reconnu et confirmé dans les livres d’histoire. Dieu avait révélé au roi, par la bouche de Daniel, comment les 2 500 années suivantes de l’histoire se passeraient. Car les civilisations médo-perse, grecque et romaine, au moment de cette prophétie, étaient à peine au début de leur gloire future.

Toutefois, Dieu révélait à Nébucadnetsar, au travers de cette immense statue, quelles seraient les futures civilisations mondiales dominantes, portant des noms différents, mais qui dans l’ensemble s’appelleraient Babylone. Comment pouvons-nous savoir que Dieu faisait référence spécifiquement à ces quatre empires ? Parce que l’histoire documentée de plusieurs millions de pages sur ces quatre empires s’est déroulée exactement comme Dieu l’avait prophétisé dans Daniel 2, ainsi que dans d’autres prophéties dans le livre de Daniel. Prenons Daniel 8 comme exemple. Ici, Dieu nous révèle le 2ème Empire mondial décrit par une poitrine et des bras en argent dans Daniel 2. Cet empire serait formé par une alliance de deux peuples distincts, s’unissant pour établir la seconde civilisation dominante. Si vous connaissez l’histoire de Perse, vous savez que ce fut l’union des Mèdes et des Perses qui leur donna la puissance de vaincre les Babyloniens et ajouter tout leur territoire aux acquis déjà en place pour ainsi établir l’Empire perse. Néanmoins, sa valeur spirituelle aux yeux de Dieu était moindre que l’Empire babylonien, tout comme la valeur de l’argent est moindre que celle de l’or.

Dieu a révélé des détails similaires sur les Empires grec et romain, même si leur puissance mondiale dominante n’allait être évidente que deux ou trois cents ans plus tard. Si vous étudiez le livre entier de Daniel, vous découvrirez qu’il est plein d’histoire, écrite bien avant son accomplissement actuel. Non, mes chers amis, l’évolution ne réglera absolument rien dans la société actuelle. Par contre, la Bible est bondée de détails sur l’implication de Dieu dans les affaires humaines tout au long de l’histoire ; et Daniel 2 est simplement un exemple. Avec tout ce qui se passe un peu partout dans le monde présentement, préparons-nous à voir la réalisation impeccable d’un très grand nombre de prophéties anciennes, prédites par ce Dieu auquel les athées évolutionnistes ne croient pas, mais à qui ils devront entièrement se soumettre un jour.

Toutefois, l’avènement prochain de Jésus, cette pierre qui, dans Daniel 2, s’est détachée sans aucune aide pour frapper la statue dans les pieds, viendra détruire le système babylonien au complet, sans possibilité future de renaître. Cet étonnant événement à venir nous prouvera davantage, non seulement l’existence de Dieu, mais aussi la seule solution possible pour amener une paix mondiale sur cette terre pendant mille années sous la direction de Jésus et Ses Élus. Alors, la théorie de l’évolution disparaîtra, mais la réalité de la création se poursuivra telle que confirmée par la Parole de Dieu, dans Ésaïe 46:9-10, lorsque Dieu a dit : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme Moi. J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore. Je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute Ma volonté ».

 




L.02 – La matrice de Gog



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Traduit par Roch Richer

Gog, de Magog, a-t-il déjà conquis la terre d’Israël ?

Ézéchiel 38-39 prophétise que, dans les derniers jours, Gog, dirigeant démoniaque de la terre de Magog, va monter contre Israël, lequel sera mis au monde du sein des nations. Il fondra comme une tempête et conquerra le pays aux villages sans murs, et il le retiendra en otage.

Cette conquête de Gog et de ses armées tournera éventuellement en spirale, se transformant en une guerre mondiale si catastrophique que Dieu Lui-même devra y mettre fin.

Qui est Gog ? Où est la terre de Magog ? Maintenant, grâce à de nouvelles et stupéfiantes découvertes archéologiques et génétiques, nous possédons d’incroyables preuves qu’en fait, Magog est situé dans le sud de la Russie, dans le Caucase, et Gog est le nom du grand dirigeant du Royaume de la Khazarie. La Khazarie est la terre de peuples turcs non sémites qui se proclament faussement juifs. De la Khazarie du 8e siècle, ces peuples païens, s’étant convertis au judaïsme, s’enfuirent en Europe pour échapper aux guerriers envahisseurs russes.

En 1948, les Khazars arrivèrent en Palestine où ils conquirent les paisibles Palestiniens et mirent sur pied un prétentieux nouveau « Royaume d’Israël ». Les Khazars, se disant « Juifs », proviennent de Magog. Conduits par le Gog de Satan dans les derniers jours, ils sont destinés à plonger le monde entier dans des bains de sang, le chao et la guerre. Ézéchiel 38-39 s’accomplit devant nos yeux !

daniel-patrickDaniel Patrick est né au Missouri et a servi dans la Marine américaine durant la guerre du Vietnam. Il a étudié les arts en Europe, a gradué au Collège de la Bible, a lu des centaines de livres, a écouté des milliers de sermons et en est venu à la conclusion que le sionisme chrétien n’est pas biblique et qu’il a terriblement éconduit le christianisme. Après presque quinze ans de recherches, beaucoup de prière et la conduite du Saint-Esprit, ce livre, La matrice de Gog, fut créé.

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D.276 – Le voile sur les nations

 

Par Joseph Sakala

Le prophète Esaïe, dans son livre au chapitre 25 et aux versets 6 à 9, nous dévoile : « Et l’Éternel des armées fera pour tous les peuples, sur cette montagne, un banquet de viandes grasses, un banquet de vins conservés, de viandes grasses et mœlleuses, de vins conservés et clarifiés. Et il enlèvera, sur cette montagne, le voile qui couvre la face de tous les peuples, la couverture étendue sur toutes les nations. Il détruira la mort pour jamais ; le Seigneur, l’Éternel, essuiera les larmes de tous les visages, et fera disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple ; car l’Éternel a parlé. Et l’on dira, en ce jour-là : Voici, il est notre Dieu ; nous avons espéré en lui, et il nous sauve. C’est l’Éternel ; nous avons espéré en Lui : égayons-nous, et nous réjouissons de Son salut ! »

Beaucoup de peuples croient sincèrement que chaque nation devrait être encouragée à pratiquer simplement sa religion. La Parole de Dieu nous déclare toutefois clairement que toutes les nations sont voilées, coupées de la vérité divine. C’est particulièrement vrai des Juifs, car : « Encore aujourd’hui, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leur cœur. Mais quand ils se convertiront au Seigneur, le voile sera ôté » (2 Corinthiens 3:15-16). C’est également vrai des Gentils : « Ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable » (Éphésiens 4:18-19).

Le voile qui les retient dans une telle obscurité, c’est le voile de Satan : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4). Et comment le diable a-t-il fait pour ainsi contrôler leurs esprits ? « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » nous déclare Paul, dans Romains 1:21-25.

Donc, aujourd’hui, hommes et femmes de toutes les nations, humanistes, communistes, nouvel-âgistes, bouddhistes, confucianistes, animistes, athées, hindouistes, taoïstes, shintoïstes, occultistes, et même les « libéraux » des religions dites monothéistes (judaïsme, islam, christianisme) croient tous et pratiquent tous la même religion, celle qui rejette Dieu comme Créateur et adore un homme quelconque, ou une philosophie évolutionnaire, ou encore Satan lui-même, bien souvent sans s’en rendre compte, car tous les faux dieux sont des démons déguisés. Un jour, Dieu détruira ce voile qui couvre toutes les nations, et il est déjà détruit pour Ses Élus qui ont bien voulu accepter Son Sacrifice.

Car, Dieu n’a-t-Il pas déchiré ce voile lorsque Jésus-Christ a rendu l’esprit sur la croix ? Le voile du Temple se déchira du haut jusqu’en bas, ouvrant symboliquement l’accès au trône de Dieu à tous ceux qui allaient accepter humblement le Sacrifice suprême du Fils de Dieu. En attendant le jour où Dieu ôtera le voile de sur les nations, nous prêchons le Christ ressuscité : « Et nous ne faisons pas comme Moïse, qui mettait un voile sur son visage, afin que les enfants d’Israël ne vissent pas la fin de ce qui devait disparaître. Mais leurs esprits ont été endurcis jusqu’à présent. Car encore aujourd’hui ce même voile demeure sur la lecture de l’Ancien Testament, sans être levé, parce qu’il n’est ôté que par Christ » (2 Corinthiens 3:13-14). Alors, Christ est venu porter nos péchés en Son corps et demeure le seul par qui nous pouvons être sauvés.

Dans 1 Pierre 2:24-25, nous lisons : « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes. » Quand Christ a souffert sur la croix pour nos péchés, Son corps entier a souffert. Lors de Son procès : « ils le revêtirent d’un manteau de pourpre, et lui mirent sur la tête une couronne d’épines qu’ils avaient tressées ; et ils se mirent à le saluer, en disant : Salut, roi des Juifs ! Et ils lui frappaient la tête avec une canne, et ils crachaient contre lui, et se mettant à genoux, ils se prosternaient devant lui. Après s’être moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau de pourpre, et lui ayant remis ses habits, ils l’emmenèrent pour le crucifier » (Marc 15:17-20). Il était déjà faible et abattu quand Pilate fit prendre Jésus et Le fit fouetter.

Lors de Sa crucifixion, Psaume 22:15-19 dit ceci de Lui : « Je suis comme de l’eau qui s’écoule, et tous mes os se sont déjoints ; mon cœur est comme la cire, il se fond dans mes entrailles. Ma vigueur est desséchée comme la brique ; ma langue est attachée à mon palais, et tu m’as couché dans la poussière de la mort. Car des chiens m’ont environné, une bande de méchants m’a entouré ; ils ont percé mes mains et mes pieds. Je compterais tous mes os. Ils me considèrent et me regardent. Ils partagent entre eux mes vêtements ; ils tirent ma robe au sort. »

Finalement, Jésus est mort : « Les soldats vinrent donc et rompirent les jambes au premier, puis à l’autre qui était crucifié avec lui. Mais lorsqu’ils vinrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui rompirent point les jambes. Toutefois un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau. Et celui qui l’a vu en a rendu témoignage (et son témoignage est véritable, et il sait qu’il dit vrai), afin que vous croyiez » (Jean 19:32-35). En effet, il portait tous nos péchés dans Son corps sur la croix.

L’énormité de la rançon obligatoire nous est exposée comme une mesure de la surabondance de nos péchés, aux yeux de notre Dieu saint. « Ah ! nation pécheresse, peuple chargé d’iniquités, race de méchants, enfants corrompus ! Ils ont abandonné l’Éternel, ils ont méprisé le Saint d’Israël, ils se sont détournés en arrière. Où vous frapper encore si vous continuez vos révoltes ? Toute la tête est malade, et tout le cœur languissant. De la plante du pied jusqu’à la tête, il n’y a rien de sain ; ce ne sont que blessures, meurtrissures et plaies vives, qui n’ont point été pansées, ni bandées, ni adoucies avec l’huile » nous dévoile Esaïe 1:4-6.

A cela, Paul ajoute : « Leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se sont servis de leurs langues pour tromper ; il y a un venin d’aspic sous leurs lèvres. Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. Ils ont les pieds légers pour répandre le sang. La désolation et la ruine sont dans leurs voies. Ils n’ont point connu le chemin de la paix. La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux » (Romains 3:13-18).

Mais malgré cela, Jésus a porté tous nos péchés dans Son corps et ainsi, aux yeux de Dieu, nous sommes tous coupables. « De même, ils ont été maintenant rebelles, afin que par la miséricorde qui vous a été faite, ils obtiennent aussi miséricorde. Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous. O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:31-36).

Après la mort de David, Salomon régna sur le peuple. Au début, Salomon avait un cœur pur, prêt a tout faire pour plaire à Dieu. Mais soudainement, lorsqu’il devint vieux, tout a changé. Dans 1 Rois 11:9-11, il est écrit : « Et l’Éternel fut indigné contre Salomon, parce qu’il avait détourné son cœur de l’Éternel, le Dieu d’Israël, qui lui était apparu deux fois, et lui avait même donné ce commandement exprès, de ne point suivre d’autres dieux ; mais il n’observa point ce que l’Éternel lui avait commandé. Et l’Éternel dit à Salomon : Puisque tu as agi ainsi, et que tu n’as pas gardé mon alliance et mes ordonnances que je t’avais données, je t’arracherai certainement le royaume et je le donnerai à ton serviteur. »

Les Écritures ont un commentaire intéressant sur la vie de Salomon : « Et il arriva, au temps de la vieillesse de Salomon, que ses femmes détournèrent son cœur après d’autres dieux ; et son cœur ne fut pas intègre avec l’Éternel son Dieu, comme le cœur de David, son père » (1 Rois 11:4). Comment est-il possible de commencer si bien sa vie et de la terminer si mal ? Il faut garder son cœur. Dans Proverbes 4:23-27, Salomon a lui-même écrit : « Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. Éloigne de toi la perversité de la bouche, et la fausseté des lèvres. Que tes yeux regardent droit, et que tes paupières se dirigent devant toi. Balance le chemin de tes pieds, afin que toutes tes voies soient affermies. Ne te détourne ni à droite ni à gauche ; retire ton pied du mal. »

Le mot hébreu pour « garder » est natsar. Le Psaume 119 utilise natsar dix fois pour demander de garder obéissance à la Parole de Dieu. La belle promesse de Psaume 119:2-3 est celle-ci : « Heureux ceux qui gardent ses témoignages et qui le cherchent de tout leur cœur ; qui ne commettent point d’iniquité, mais qui marchent dans ses voies ! » Tirer de bonnes choses de son trésor. Dans une de Ses confrontations avec les pharisiens, Jésus leur a donné plusieurs illustrations de l’impact que le cœur peut avoir sur la nature d’un individu. Dans Matthieu 12:35, Jésus leur dit : « L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur ; mais le méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur. » Jésus parlait d’un arbre qui, s’il est bon, portera de bons fruits ; et qui, s’il est mauvais, portera de mauvais fruits ; car on connaît l’arbre par son fruit. Les vipères demeurent toujours des vipères.

D’autres tenteront de détourner votre cœur de Dieu. Jéroboam a mené Israël en rébellion contre Juda et contre Dieu. Pourtant, Dieu : « avait même donné ce commandement exprès [à Salomon], de ne point suivre d’autres dieux ; mais il n’observa point ce que l’Éternel lui avait commandé. Et l’Éternel dit à Salomon : Puisque tu as agi ainsi, et que tu n’as pas gardé mon alliance et mes ordonnances que je t’avais données, je t’arracherai certainement le royaume et je le donnerai à ton serviteur. Seulement, pour l’amour de David, ton père, je ne le ferai point pendant ta vie ; c’est des mains de ton fils [Réhoboam] que je l’arracherai » (1 Rois 11:10-12).

« Et Jéroboam fit une fête au huitième mois, le quinzième jour du mois, comme la fête qu’on célébrait en Juda, et il offrit des sacrifices sur l’autel. Il fit ainsi à Béthel, sacrifiant aux veaux qu’il avait faits ; et il établit à Béthel les sacrificateurs des hauts lieux qu’il avait faits. Et le quinzième jour du huitième mois, du mois qu’il avait imaginé de lui-même, il offrit des sacrifices sur l’autel qu’il avait fait à Béthel, et il fit une fête pour les enfants d’Israël, et monta sur l’autel pour offrir le parfum » (1 Rois 12:32-33). L’apôtre Pierre nous met en garde, dans 2 Pierre 3:17-18, en déclarant : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen. »

Proverbes 4:23 nous dit : « Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. » Tout chrétien veut vivre en paix, parce qu’il aime la vie et le bonheur qu’elle peut fournir. Malheureusement, pour plusieurs, cela semble difficile, sinon presque impossible. Pourtant, l’apôtre Pierre a été inspiré de nous donner la solution afin d’y arriver. Dans 1 Pierre 3:10-12, le chef des apôtres nous dit : « En effet, que celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, garde sa langue du mal, et ses lèvres de paroles trompeuses ; qu’il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu’il cherche la paix, et la poursuive. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal. » Ce passage contient une formule merveilleuse, non seulement pour aimer la vie, mais pour saisir beaucoup de jours heureux.

Subséquemment, si quelqu’un veut vivre des jours heureux, il ou elle doit d’abord se détourner du mal et faire le bien. Le mot grec utilisé pour se « détourner » est ekklineo qui veut dire « s’incliner dans l’autre sens ». Cela veut simplement dire qu’au lieu d’avoir une attitude qui s’incline vers le mal à la façon du monde, l’inclination du chrétien doit être vers le pôle opposé. Ce mot ekklineo est utilisé seulement deux autres fois dans le Nouveau Testament. Le premier se trouve dans Romains 16:17-18 où Paul déclare :  « Cependant, je vous exhorte, frères, à prendre garde [ekklineo] à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d’eux. Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples. »

Il est carrément question de faux ministres qui utilisent la Bible pour prêcher des choses contraires à la doctrine de Christ pour s’enrichir aux dépens de ceux qui préfèrent entendre des paroles douces et flatteuses au lieu de la vérité. Et c’est ainsi qu’au travers ces faux ministres, Satan séduit le cœur des simples dans la connaissance biblique. Donc, la Parole de Dieu nous dit clairement de nous détourner, non seulement des paroles trompeuses, mais également de ceux qui prêchent des choses contraires à la Parole de Dieu. Le deuxième endroit où se « détourner » est utilisé fait référence aux gens méchants, dans Romains 3:11-18, où Paul dit : « Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. Leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se sont servis de leurs langues pour tromper ; il y a un venin d’aspic sous leurs lèvres. Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. Ils ont les pieds légers pour répandre le sang. La désolation et la ruine sont dans leurs voies. Ils n’ont point connu le chemin de la Paix. La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux. »

Dans ce passage, ekklineo est traduit « égarés » qui convient très bien à la description de leur comportement. Ceux qui rejettent Dieu se détournent du bien, tandis que ceux qui veulent aimer la vie et voir des jours heureux doivent garder leur langue du mal et leurs lèvres des paroles trompeuses ; ils doivent se détourner du mal et faire le bien en cherchant la paix et en la poursuivant. Le comportement du véritable chrétien ne se limite pas qu’au baptême et à se rendre à un service religieux le samedi ou le dimanche pour ensuite ne faire que sa volonté durant le reste de la semaine. L’engagement du vrai chrétien est un travail de 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, à fuir le mal et à faire le bien.

Une telle attitude honore Dieu et Lui plaît. Elle nous est rendue évidente en la personne de Job où Dieu dit : « Il y avait dans le pays d’Uts, un homme dont le nom était Job ; cet homme était intègre, droit, craignant Dieu et se détournant du mal » (Job 1:1). Notons maintenant le verset 8 : « Et l’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. » Pourtant, Job a été durement éprouvé quand Dieu l’a livré entre les mains de Satan pour lui prouver qu’il n’y en avait pas comme Job sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu et se détournant du mal. Après avoir surmonté toutes les attaques de Satan sur son corps, Job en est sorti vainqueur. Avant d’être livré à Satan : « il lui naquit sept fils et trois filles ; et il possédait sept mille brebis, trois mille chameaux, cinq cents paires de bœufs, cinq cents ânesses et un très grand nombre de serviteurs, et cet homme était le plus grand des enfants de l’Orient » (Job 1:2-3).

Par son intégrité et sa droiture, Job a plu à Dieu qui l’a comblé du double en bénédictions dans sa vieillesse. « Ainsi l’Éternel bénit le dernier état de Job plus que le premier ; il eut quatorze mille brebis, six mille chameaux, et mille couples de bœufs, et mille ânesses. Il eut sept [autres] fils et trois [autres] filles. Et il ne se trouvait pas de femmes aussi belles que les filles de Job dans tout le pays ; et leur père leur donna un héritage avec leurs frères. Job vécut, après ces choses, cent quarante ans, et vit ses fils et les fils de ses fils jusqu’à la quatrième génération. Et il mourut âgé et rassasié de jours » (Job 42:12-17). Quand Dieu bénit, Il bénit au-delà de toute espérance ! Alors, cessez de dire « pauvre comme Job ». Ce n’était qu’une situation temporaire. Job est mort très riche en vivant selon la volonté de Dieu.

Il existe une vérité très peu connue de notre société présentement à cause de la cupidité qui envahit de plus en plus le monde. Cette vérité se trouve dans Proverbes 11:23-28 : « Le souhait des justes n’est que le bien ; mais l’attente des méchants c’est l’indignation. Tel répand son bien, qui l’augmentera encore davantage ; et tel le resserre plus qu’il ne faut, qui sera dans la disette. Celui qui est bienfaisant sera rassasié, et celui qui arrose, sera aussi arrosé lui-même. Celui qui retient le blé est maudit du peuple ; mais la bénédiction est sur la tête de celui qui le vend. Celui qui recherche le bien, acquiert de la faveur ; mais le mal arrivera à celui qui le poursuit. Celui qui se fie en ses richesses, tombera ; mais les justes reverdiront comme la feuille. »

Pour recevoir, il faut apprendre à donner. Ce n’est sûrement pas la méthode utilisée dans le monde présentement pour atteindre la prospérité. Or, c’est le message biblique cité plus haut tout comme pour le christianisme en général. Ce sont des paradoxes qui ne semblent avoir aucun sens, mais qui sont directement liés aux vérités fondamentales de la Bible. Voici quelques-unes de ces vérités bibliques :

Pour vraiment vivre, nous devons mourir. Voici ce que Paul a déclaré, dans Galates 2:20 : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. »

Pour sauver sa vie, il faut être prêt à la perdre. Regardez ce que Jésus nous déclare au sujet de l’enlèvement, dans Luc 17:33-36 : « Quiconque cherchera à sauver sa vie, la perdra ; et quiconque la perdra, la retrouvera. Je vous dis qu’en cette nuit, de deux personnes qui seront dans un même lit, l’une sera prise et l’autre laissée. De deux femmes qui moudront ensemble, l’une sera prise et l’autre laissée. De deux personnes qui seront aux champs, l’une sera prise et l’autre laissée. » Il serait bon que ceux qui s’en vont dans les nuages et même au ciel pendant sept ans pour sauver leur peau, lisent ce passage.

Pour devenir sage, il faut être prêt à devenir fou. Voici ce que nous dit Paul dans 1 Corinthiens 3:18-19 : « Que personne ne s’abuse soi-même. Si quelqu’un d’entre vous pense être sage en ce monde, qu’il devienne fou, pour devenir sage ; car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu ; aussi est-il écrit : Il surprend les sages dans leurs ruses. » Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint et vous êtes ce temple, nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 3:16-17.

Pour régner, il faut d’abord apprendre à servir. Jésus avait sévèrement corrigé les pharisiens qui cherchaient à être vus aux premières places dans les grands festins. Mais regardons ce que dit son maître à celui qui sert sans se vanter. Il lui annonce : « Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton Seigneur » (Matthieu 25:21).

Pour être exalté, il faut d’abord devenir humble. Dans Matthieu 23:10-12, Jésus nous dit : « Et ne vous faites point appeler docteur ; car vous n’avez qu’un seul Docteur, le Christ. Mais que le plus grand d’entre vous soit votre serviteur. Car quiconque s’élèvera sera abaissé ; et quiconque s’abaissera sera élevé. » Je ne sais pas si tout ces « docteurs » en théologie qui prêchent le dimanche à la télévision ont lu ce verset.

Pour être considéré premier, il faut apprendre à être dernier. Dans Matthieu 20:16, Jésus dit bien à tous ceux qui enseignent le mensonge : « Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers ; car il y en a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. » Dieu appelle Ses élus présentement pour enseigner la vérité et plusieurs de ceux qui veulent profiter du système auront des surprises dans le Royaume lorsque Jésus reviendra.

Finalement, notez ce que la Bible recherche comme ministère du véritable chrétien. Dans 2 Corinthiens 6:4-7, Paul nous déclare : « Mais nous nous rendons recommandables en toutes choses, comme des ministres de Dieu, dans une grande patience, dans les afflictions, dans les tourments, dans les angoisses, dans les blessures, dans les prisons, dans les séditions, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes, dans la pureté, dans la connaissance, dans la longanimité, dans la douceur, dans le Saint-Esprit, dans une charité sincère, dans la parole de vérité, dans la puissance de Dieu, dans les armes de la justice, que l’on tient de la droite et de la gauche. »

Il faut développer une langue exercée comme Christ. Dans Esaïe 50:4-5, le prophète nous dit que : « Le Seigneur, l’Éternel m’a donné une langue exercée, pour soutenir par la parole celui qui est abattu ; il éveille, chaque matin, il éveille mon oreille pour écouter, comme écoutent les disciples. » Les paroles prophétiques de ce texte furent également prononcés par Jésus dans Sa souffrance : « J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe ; je n’ai pas dérobé mon visage aux outrages ni aux crachats » (v. 6). Ainsi que Son attention à la volonté de Son Père en dépit de Sa souffrance : « Le Seigneur, l’Éternel m’a ouvert l’oreille, et je n’ai point résisté, je ne me suis point retiré en arrière » (Esaïe 50:5). L’amour merveilleux de Christ est montré dans le fait qu’au milieu de Sa douleur personnelle, Jésus pouvait encore, même sur la croix, prononcer des parole de réconfort à Sa mère. Il a aussi parlé de salut au voleur crucifié à Sa droite et a pardonné à Ses bourreaux.

Tout cela, Jésus l’a fait volontairement : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Comme c’est facile de nous plaindre et de nous rebeller lorsque nous souffrons. Nous cherchons réconfort et conseil ailleurs, alors que nous devrions nous tourner vers Dieu : « Qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction » (2 Corinthiens 1:4). Malgré que nous ne comprenions pas entièrement, nous devons quand même croire au mystère de l’Incarnation. Dieu est devenu homme en Jésus-Christ et l’Omnipotent : « bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes » (Hébreux 5:8).

Il était omniscient, pourtant : « Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes. » Et pendant que Jésus croissait en stature : « Tous lui rendaient témoignage, et admiraient les paroles de grâce qui sortaient de sa bouche, et ils disaient : N’est-ce pas le fils de Joseph ? » (Luc 4:22). Que le Seigneur accorde à Ses futurs Élus, hommes et femmes, une langue exercée pour soutenir par la parole celui ou celle qui est abattu par une parole de consolation et de connaissance, à nous Ses Premiers-Nés, chaque matin en entendant Sa voix.




D.275 – Obéissance par la souffrance

souffrance

 

Par Joseph Sakala

En parlant de Jésus, Hébreux 5:7-9 nous révèle : « C’est Lui qui, pendant les jours de Sa chair, ayant offert avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à Celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été délivré de sa crainte, bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent. » Ce passage est très difficile à comprendre. Le Seigneur Jésus était le Créateur de l’univers et, encore aujourd’hui, Il soutient toutes choses par la puissance de Sa Parole. Il est le Dieu omniscient, parfait en sagesse et en vérité. Comment alors, Celui qui connaît toutes choses, devait-Il apprendre quoi que ce soit ? Et, en particulier, comment pouvait-Il apprendre à obéir ?

Jésus était toujours obéissant à Son Père céleste. Dans Jean 8:28-29, Jésus a dit : « Lorsque vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous connaîtrez Qui Je Suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je dis les choses comme mon Père me les a enseignées. Celui qui m’a envoyé est avec moi. Et le Père ne m’a point laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » Donc, Son Père n’a jamais eu à Le corriger, comme on fait avec un enfant désobéissant afin de lui apprendre à obéir. Jésus était vraiment le Fils, jamais désobéissant, mais Il devait devenir obéissant par l’expérience. Dans Philippiens 2:8, il est écrit : « Et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. »

Les choses que Jésus a souffertes en tant « qu’Agneau de Dieu » sont au-delà de toute compréhension humaine, mais Sa volonté de vouloir obéir en disant : « Père, si tu voulais éloigner cette coupe de moi ! toutefois, que ma volonté ne se fasse point, mais la tienne, » dans Luc 22:42, nous démontre, sans l’ombre d’un doute, Son ultime obéissance. Beaucoup de choses peuvent être apprises en théorie, mais ne peuvent réellement être comprises qu’en pratique. Jésus connaissait tout de par Son omniscience ; néanmoins, Il devait apprendre l’obéissance par l’expérience concrète.

Voici pourquoi : « En effet, il était convenable que Celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères, en disant : J’annoncerai Ton nom à mes frères ; je te louerai au milieu de l’assemblée » (Hébreux 2:10-12). Ayant passé ce test parfaitement : « Et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent » (Hébreux 5:9). Ainsi, aucun acte d’obéissance que Jésus nous demande ne pourrait être aussi difficile que les choses qu’Il a consenti à souffrir Lui-même afin de nous procurer à tous le pardon et le salut.

Aux Éphésiens, Paul leur dit : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant Lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de Sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence » (Éphésiens 1:3-8).

Des théologiens sincères et de grand talent ont tenté d’expliquer le sens de la prédestination pendant des siècles. Puisque la question implique un sujet venant directement de notre Créateur et qui couvre l’éternité, ils ont conclu qu’il était impossible aux humains, avec leur esprit limité, de comprendre son sens profond. C’est ce qui arrive trop souvent lorsque des érudits tentent de comprendre ce qu’un enfant de 10 ans, éclairé par le Saint Esprit, peut facilement saisir. Écoutez plusieurs théologiens parler de prédestination et vous entendrez autant de versions différentes sur son sens réel. Pourtant, si Dieu a créé les humains à Son image et à Sa ressemblance, ne serait-il pas logique que le Créateur les aient tous prédestinés à faire partie un jour de Sa grande famille divine ?

Néanmoins, nous savons également que Dieu nous a créés libres d’accepter ou de rejeter cet offre gratuite. Donc, on peut être prédestiné par notre Dieu à recevoir une grande récompense si nous acceptons d’obéir à Celui qui nous l’offre. Mais, étant libres, nous pouvons pareillement refuser cet même offre en persistant à désobéir au Créateur. Ainsi, prédestination ne veut pas dire une assurance automatique de participer à quelque chose. La condition d’obéir à Celui qui l’offre demeure également la conséquence de cette promesse. Et c’est ce que plusieurs grands prédicateurs très instruits n’ont pas encore compris.

Mais il n’est pas obligatoire de comprendre avant de pouvoir se réjouir dans l’espérance de la vérité de cette promesse divine. Les Saintes Écritures nous enseignent que la raison de l’œuvre de Dieu eu égard à la prédestination est là afin que nous glorifiions Jésus, en qui nous avons la rédemption par Son sang et la rémission des péchés selon les richesses de Sa grâce. Dans le Plan divin, tous les humains sont prédestinés à devenir un jour des enfants adoptés par Dieu dans Sa grande Famille divine. Dieu ne fait acception de personne. Ceux qui s’y rendront loueront la gloire de Sa grâce, tandis que ceux qui échoueront n’auront qu’eux-mêmes à condamner, à cause de leur rébellion persistante jusqu’à la toute fin.

Pour ceux qui ont accepté l’appel du Père à servir Jésus fidèlement, dans leur cheminement vers le Royaume jusqu’à la fin de leur vie, ils sont déjà assurés de cette prédestination : « Afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ. En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1:12-14). Noter aussi, dans Éphésiens 1:5-6, comment Dieu : « Nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs, par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. »

Et, dans Romains 8:29, Paul ajoute : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères. » Sûrement, de telles bénédictions et de telles promesses devraient nous servir de motivation à louer Dieu à tout moment pour Ses bontés infinies. Donc, à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen. Et puisque nous allons témoigner de Sa gloire et de Sa grâce éternellement, il serait tout à fait normal que nous le fassions déjà avec beaucoup de reconnaissance.

Demandez à n’importe quel converti à Christ ce qui prime dans sa vie et il vous dira que c’est le retour de Jésus dans la gloire pour établir le Royaume de Dieu ici-bas, et dans lequel Il installera aussi Ses Élus comme rois et sacrificateurs. Pourtant, le désir de savoir ces choses date de très loin, alors que Dieu avait déjà établi Son alliance avec Abram Son serviteur en lui faisant de grandes promesses. Ainsi, dans Genèse 15:1-3, nous lisons : « Après ces choses, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, disant : Ne crains point Abram, Je Suis ton bouclier, et ta très grande récompense. Et Abram répondit : Seigneur Éternel, que me donneras-tu ? Je m’en vais sans enfants, et celui qui possédera ma maison est Eliezer de Damas. Et Abram dit : Voici, tu ne m’as pas donné de postérité, et voilà qu’un serviteur né dans ma maison sera mon héritier. »

Il est assez facile de se placer dans les sandales d’Abram et dire à Dieu : « C’est beau de me promettre une très grande récompense, mais c’est Eliezer, mon serviteur, qui sera mon héritier. » Abram ne le savait pas, mais il devait subitement découvrir la toute puissance de Dieu. « Et voici, la parole de l’Éternel lui fut adressée, en disant : Celui-ci [Eliezer de Damas] ne sera point ton héritier ; mais celui qui sortira de tes entrailles, sera ton héritier. Puis il le mena dehors et lui dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Ainsi sera ta postérité. Et Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice » (vs 4-6).

Voilà la première fois que Dieu S’identifie comme le grand « Je Suis » dans les Écritures, et ce fut envers Abraham au terme d’une grande victoire, mais aussi d’une appréhension personnelle. Le Seigneur avait soutenu Abraham et sa petite armée pour vaincre l’armée plus nombreuse des Amorrites, mais, malgré cela, il n’avait pas de postérité et Abraham s’est senti soudainement seul et vulnérable dans un pays étranger. Cependant, Dieu l’a assuré que son héritier sortirait de ses entrailles et, par la foi, Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice.

Nombre d’années plus tard, Jésus est venu. Dans un discours fait aux Juifs, Jésus leur déclara : « Abraham votre père a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour ; et il l’a vu, et il s’est réjoui. Les Juifs lui dirent : Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham ! Jésus leur dit : En vérité, en vérité je vous le dis : Avant qu’Abraham fût, Je Suis » (Jean 8:56-58). La postérité promise à Abraham venait d’être concrétisée. Voilà maintenant que Jésus S’identifie comme le « Je Suis ». Peut-il y avoir deux « Je Suis », un nommé Dieu le Père et l’autre le Fils unique de Dieu ? Donc, si Jésus S’identifie Lui-même comme le Fils de Dieu, comment pouvait-Il avoir toujours existé ? Le Père vient avant le Fils, non ?

En tant que la Parole vivante de Dieu dans une chair humaine, Jésus n’a pas perdu Sa divinité, car Il était la manifestation personnifiée de Dieu dans une chair humaine. Dieu S’est carrément dépouillé de Sa Toute Puissance, dans cet embryon qu’Il a engendré et placé dans le sein de Marie, afin de devenir un simple homme, nommé Jésus (Sauveur) – Christ (Messie), et ainsi vivre les mêmes expériences que nous vivons. Paul nous l’explique ainsi : « Il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix, » dans Philippiens 2:7-8.

Jean nous l’explique de cette façon, dans Jean 1:1-3 : « Au commencement était la Parole [de Dieu], la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. [Pas un autre Dieu, le même Dieu]. Elle [Sa Parole] était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle [Sa Parole], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » C’est l’évidence même, car Dieu a parlé et tout fut créé. Psaume 148:5 nous dit clairement : « Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. »

C’est ce même Dieu qui a assuré à Abram : « Je Suis ton bouclier, et ta très grande récompense ». Le Seigneur Jésus-Christ, la Parole éternelle, le Créateur et Rédempteur de toutes choses, est tout à fait capable d’être notre bouclier et notre grande récompense à l’heure actuelle. Puisque Jean 1:14 nous dévoile que : « La Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé Sa gloire, une gloire comme celle [devenue le] Fils unique venu du Père. » C’est cette même Parole de l’Éternel qui fut adressée à Abram dans une vision (Genèse 15:1). Donc, dans sa vision, Abraham a vu l’incarnation de la Parole de Dieu en tant que Dieu personnifié, en la personne de Jésus.

Tout comme Abraham, nous avons aussi un bouclier puissant, qui est nul autre que le même Dieu, devenu homme, afin de verser Son sang pur et sans tache, pour effacer nos péchés et nous racheter de la mort éternelle du péché. En parlant du retour de Jésus dans la gloire, le prophète Ésaïe a écrit : « On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. En ce jour-là, le rejeton d’Isaï sera comme un étendard dressé pour les peuples ; les nations se tourneront vers Lui, et sa demeure sera glorieuse. En ce jour-là, le Seigneur étendra encore une fois la main pour racheter les restes de son peuple, qui seront réchappés » (Ésaïe 11:9-11). Ce grand prophète a vécu à l’époque où les dix tribus d’Israël furent amenées en captivité par les Assyriens, environ cent ans avant que sa propre nation de Juda soit expatriée par les Babyloniens.

Pourtant, dans une des prophéties les plus remarquables de la Bible, Dieu, par la bouche d’Ésaïe, a promis que Son peuple reviendrait un jour à Jérusalem afin de rebâtir la ville et construire un nouveau temple. Dans Ésaïe 44:26-28, Dieu dit : « Qui confirme la parole de mon serviteur, et accomplis le conseil de mes envoyés ; qui dis de Jérusalem : Elle sera habitée, et des villes de Juda : Elles seront rebâties, et je relèverai leurs ruines. Qui dis à l’abîme : Sois desséché, et je tarirai tes fleuves ! Qui dis de Cyrus : Il est mon pasteur, il accomplira toute ma volonté, en disant à Jérusalem : Sois rebâtie, et au temple : Tu seras fondé » ! Et, dans Ésaïe 45:6, Dieu ajoute : « Afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que Moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre. » Notez le singulier !

Et, en plus, Dieu a même nommé Cyrus, le futur empereur de la Perse qui allait succéder à l’Assyrie et à la Babylonie en tant que puissance mondiale. Ce grand roi a accompli la prophétie d’Ésaïe environ 175 ans après sa prévision par ce grand prophète de Dieu. Non seulement Ésaïe avait prophétisé le retour de Juda à Jérusalem après son exil à Babylone, mais il prophétisa que, dans les derniers jours, Dieu étendra encore Sa main puissante pour sauver un reste de Son peuple.

Ésaïe 11:9-13 nous révèle que : « On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. En ce jour-là, le rejeton d’Isaï sera comme un étendard dressé pour les peuples ; les nations se tourneront vers lui, et sa demeure sera glorieuse. En ce jour-là, le Seigneur étendra encore une fois la main pour racheter les restes de son peuple, qui seront réchappés de l’Assyrie, de l’Égypte, de Pathros, de Cush, d’Élam, de Shinear, de Hamath et des îles de la mer. Il élèvera un étendard vers les nations ; il recueillera les exilés d’Israël, et rassemblera les dispersés de Juda, des quatre bouts de la terre. Alors la jalousie d’Éphraïm disparaîtra, et les oppresseurs seront retranchés de Juda ; Éphraïm ne sera plus jaloux de Juda, et Juda n’opprimera plus Éphraïm. »

Les exilés de Juda et d’Israël reviendront à Jérusalem de leur captivité dans le Moyen-Orient, de ces pays anciens. Pathos, Cush, Élam et Shinear sont identifiés présentement comme l’Éthiopie, l’Iran, l’Iraq, et la Syrie. Nous verrons des choses extraordinaires lorsque Jésus recueillera Ses Élus des quatre bouts de la terre. Dans Matthieu 24:31, nous lisons : « Il enverra Ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses Élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout. » Une telle prophétie, donnée à Ésaïe à une époque si lointaine, ne pouvait venir que de Dieu Lui-même.

Revenons cependant à Jésus notre Sauveur, lorsque Dieu a décidé de devenir EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. Dans Hébreux 2:7-9, nous découvrons que Dieu : « …l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et tu l’as établi sur les ouvrages de tes mains. Tu as mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. »

Il nous est impossible de comprendre comment l’infini Créateur Dieu a pu S’humilier ainsi pour devenir un simple humain. « Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair » (Romains 8:3). Pourtant, avec le Saint-Esprit en nous, nous pouvons le comprendre, car : « Tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde » (1 Jean 4:3).

Nous pouvons le comprendre, car nous avons discerné dans les Écritures comment Dieu a dû Se vider de Sa toute puissance, afin que Son incarnation soit possible, dissimulant par le fait même certains aspects de Sa divinité. « Ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:4). Cependant, il a fallu qu’Il soit fait, pour un temps, inférieur aux anges afin de pouvoir nous sauver en passant par la mort. « Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous, » nous dit Hébreux 2:9. Pierre nous l’explique ainsi : « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18).

Dieu avait tout créé, mais Il a consenti à vivre dans la chair afin d’être vu des hommes : « Et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire, » nous dit 1 Corinthiens 2:8. Pourtant, notre Créateur : « Étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu » (Philippiens 2:6). C’est-à-dire, Il n’avait aucune crainte de perdre Sa divinité, donc, Il n’était pas obligé de S’accrocher à Sa nature divine et Ses attributs en devenant homme. Alors, Il S’est vidé de Son apparence extérieure de Dieu, et : « Il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes » (v. 7).

Cependant, ceci n’était que le début : « Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:21). Jésus a tout enduré pour nous, afin que nous puissions savourer le Royaume avec Lui. Mais, parce qu’Il a consenti à être humilié ainsi : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11).

Dans Jean 3:14-17, Jésus nous dit : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. » Celui qui place sa foi en Jésus comme Sauveur et Seigneur possède déjà des promesses merveilleuses qui ne sont pas visibles présentement, mais qui sont permanentes dans le ciel pour nous. Regardons ensemble quelques-unes de ces promesses.

La première se trouve dans le texte cité plus haut et provenant directement de Jésus. Si nous croyons en Lui en persévérant dans la foi jusqu’à la fin de notre vie physique, la vie éternelle nous est déjà assurée. Car le pardon de nos péchés fut réglé par la mort et le sang versé de Christ sur la croix : « En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce. » Par cette promesse, Dieu ne Se souviendra plus de nos péchés pardonnés, car leur rédemption est éternelle. « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu » (Romains 5:1-2).

Une des grandes ressources que nous avons maintenant, et que nous utilisons si peu, c’est la pensée de Christ. « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 2:16. Avoir la pensée de Christ devrait sûrement nous aider à éviter de pécher. Néanmoins : « Si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste » (1 Jean 2:1). Non seulement avons-nous un avocat pour nous défendre, nous avons également un grand Sacrificateur comme Médiateur devant Dieu. « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:14-16).

Finalement, nous savons que nous avons déjà un corps glorieux qui nous attend lors de la résurrection, si nous persévérons dans la foi jusqu’à la fin de notre vie. « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. Car nous gémissons dans cette tente, désirant avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel » (2 Corinthiens 5:1-2). Et tout cela n’est que le commencement, car : « Comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2:9). Alors rêvons, obéissons aux commandements de Dieu et marchons selon Son Esprit, afin que Son Esprit nous les révèle en temps et lieu, selon Son bon plaisir. Car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu.




D.274 – Paul est notre exemple

 

Par Joseph Sakala

Dans Philippiens 4:8-9 Paul déclare : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées. Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous. » L’apôtre Paul a souvent exhorté ses lecteurs à suivre son exemple pour vivre en chrétien. « Soyez tous mes imitateurs, frères, et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous, » leur dit Paul, dans Philippiens 3:17. La réaction initiale à une telle exhortation serait de croire Paul un peu arrogant et même vantard dans ses instructions.

Pourtant, dans son épître aux Corinthiens, Paul les rassure en disant : « Je n’écris point ces choses pour vous faire honte ; mais je vous avertis comme mes chers enfants. Car, vous auriez dix mille maîtres en Christ, que vous n’auriez pas plusieurs pères ; car c’est moi qui vous ai engendrés en Jésus-Christ, par l’Évangile. Je vous en supplie donc, soyez mes imitateurs. C’est pour cela que je vous ai envoyé Timothée, qui est mon fils bien-aimé et fidèle, dans le Seigneur ; il vous fera ressouvenir de mes voies en Christ, et de quelle manière j’enseigne partout dans toutes les Églises » (1 Corinthiens 4:14-17). Paul enseignait avec humilité, mais également avec conviction.

Aux Thessaloniciens, Paul a écrit : « Frères, nous vous recommandons aussi, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de vous éloigner de tout frère qui vit dans le désordre, et non selon les enseignements qu’il a reçus de nous. Car vous savez vous-mêmes comment vous devez nous imiter, puisque nous n’avons pas vécu parmi vous dans le désordre, et que nous n’avons mangé gratuitement le pain de personne, mais que nous avons été dans la fatigue et la peine, travaillant nuit et jour, pour n’être à charge à aucun de vous. Ce n’est pas que nous n’en eussions le droit, mais c’est pour vous donner en nous-mêmes un exemple à imiter » (2 Thessaloniciens 3:6-9). Jésus a dit qu’un ouvrier est digne de son salaire. Donc, Paul aurait pu exiger que les gens vers qui il allait pour les instruire, paient au moins les dépenses de son déplacement. Mais il préférait ne pas être à charge de personne.

Malgré qu’il parlait avec beaucoup d’autorité, Paul était humble : « Car je suis le moindre des apôtres, moi qui ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Église de Dieu, » dit-il, dans 1 Corinthiens 15:9. Et, dans Éphésiens 3:8-9, Paul ajoute : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ. » Finalement, dans 1 Timothée 1:15-16, Paul dit : « Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle. »

Paul n’était sûrement pas un égoïste ; cependant, il savait fort bien ce que les convertis devaient connaître, voir et apprendre. Alors, il se citait en exemple dans le seul but de les aider. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez Ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude » (1 Pierre 2:21-22). Toutefois, en vivant sa vie fondée sur l’exemple de Christ, Paul pouvait avec assurance déclarer, dans 1 Corinthiens 11:1 : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ. » Habituellement, les humains ont besoin de voir le Christ dans le comportement de Ses disciples, sinon où est la différence visible entre un converti à Christ et un non converti ?

Si nous appartenons à Christ, il faut absolument marcher comme Christ Lui-même a marché. Dans Matthieu 5:16, Jésus nous a dit : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. » Se dire chrétien est monnaie courante, mais devient sans valeur si le « chrétien » ne porte pas le fruit de la conversion. Dans 2 Timothée 2:11-13, Paul dit : « Cette parole est certaine : En effet, si nous mourons avec Lui, nous vivrons aussi avec Lui. Si nous souffrons avec Lui, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, il nous reniera aussi ; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même. » Voilà pourquoi Paul déclare : « Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes, » dans Colossiens 2:13.

En tant que convertis à Christ, nous ne recherchons pas les persécutions, car Satan s’en charge toujours, puisqu’il nous hait et que son but ultime est de nous décourager de différentes façons. Donc, pour vaincre, il faut combattre sans relâche. Par contre : « Celui qui vaincra, Je le ferai asseoir avec Moi sur Mon trône, comme Moi j’ai vaincu et suis assis avec Mon Père sur Son trône, » nous dit Jésus, dans Apocalypse 3:21. Notez bien qu’il y a dans ce verset un seul trône au ciel sur lequel Dieu le Père est assis. Il faut être naïf pour croire que Jésus est assis sur Son Père au ciel. Tout étudiant sérieux de la Bible découvre, dans ses recherches, qu’être assis « à la droite du Père » veut dire en toute simplicité d’être en autorité, et cette place est réservée uniquement au Fils. Mais ici nous voyons les deux occuper le même trône. Comment est-ce possible ?

Quand l’humanité comprendra que Marie, la vierge, est devenue enceinte et qu’elle enfanta un fils, et que Son nom est EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS (Matthieu 1:23), on ne parlera plus de trinité. Car ce Fils fut engendré par Dieu Lui-même, pour devenir le Fils unique de Dieu. Pas une autre personne distincte, mais la Parole de Dieu vivant dans une chair humaine. Pourquoi Dieu doit-Il Se séparer en trois pour accomplir quoi que ce soit ? Dans Jean 4:24, Jésus Lui-même nous affirme que : « Dieu est esprit. » Dans Lévitique 19:2, Dieu Lui-même nous dit : « Je suis Saint, moi, l’Éternel, votre Dieu. » Si Dieu est Esprit et si Dieu est Saint, Il est aussi le Saint-Esprit, non ? Où, dans ces deux versets, voyons-nous deux personnes distinctes ?

Dans Philippiens 2:5-8, Paul nous dit : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même [de Sa toute puissance], ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes [Emmanuel ; Dieu avec nous]. Et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. » Tant et aussi longtemps qu’on insistera pour dire que le Père et Jésus sont deux personnes distinctes, c’est impossible, puisque cela prendrait deux trônes. Mais si on saisit que Jésus était la Parole de Dieu, vivant dans la chair, d’abord pour être vu des humains et ensuite pour verser Son sang pur et sans tache en expiation des péchés de l’humanité entière, on ne se pose plus de questions. Quand la mission terrestre de notre Sauveur fut accomplie et que Jésus est monté au ciel quarante jours après Sa résurrection, la Parole de Dieu est retournée au Père d’où elle est sortie.

À plusieurs endroits dans la Bible, on nous exhorte à nous nourrir littéralement de la Parole de Dieu. Si nous pouvons faire l’équation entre la Parole de Dieu et Jésus en chair, nous pouvons alors comprendre Jésus lorsqu’Il a dit : « En vérité, en vérité je vous le dis : Si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’aurez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange Ma chair et qui boit Mon sang, a la vie éternelle ; et Je le ressusciterai au dernier jour. Car Ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui. Comme le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que je vis par le Père ; ainsi celui qui me mange vivra par moi » (Jean 6:53-57). Ce passage est très rarement utilisé par les prédicateurs parce qu’ils ne peuvent comprendre que Jésus et le Père sont la même personne, se manifestant simplement de deux façons différentes.

Au risque de me répéter, pour ce qui est du Père, Jésus Lui-même nous dit que : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité, » dans Jean 4:24. Donc, si Dieu est Esprit et que Dieu est Saint, Dieu est également le Saint-Esprit. Une seule personne, pas deux. Et si Jésus était la manifestation physique du Père dans la chair, Jésus et le Père sont aussi la même et unique personne. Où est alors la fameuse trinité tant prêchée ? Elle n’est nullement enseignée dans la Parole de Dieu, pas plus qu’une âme immortelle ou la possibilité d’aller au ciel. Ceux qui prêchent ces « vérités » auront sûrement des comptes à rendre à Christ lors de Son avènement. Alors, quand Jésus a dit que ceux qui vaincront seront assis sur Son trône avec Lui, les Élus ne seront pas cordés des millions un par-dessus l’autre.

Jésus veut clairement dire qu’ils seront en autorité avec Jésus, en tant que rois et sacrificateurs, comme nous voyons distinctement dans Apocalypse 5:9-10 où les Élus chantent un cantique nouveau à Jésus, disant : « Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre. » Voilà ce que feront les vainqueurs durant le millénium. Ils enseigneront les survivants non convertis de la tribulation dans la véritable façon de vivre selon la Parole de Dieu, sur la terre et non au ciel. Personne n’est monté au ciel, sauf Jésus, la Parole de Dieu dans la chair, qui est descendu du ciel, pour ensuite remonter au ciel « en forme de Dieu, égal à Dieu » (Philippiens 2:6).

Revenons maintenant sur la façon de marcher comme Christ. Dans Matthieu 10:32-33, Jésus a clairement dit : « Quiconque donc me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux. Mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est aux cieux. » Confesser Jésus veut dire enseigner ce que Jésus enseignait et non des versions périssables de ce que Jésus est supposé avoir enseigné. Le but de chaque ministre de Christ est de diriger les brebis de sa congrégation vers le Royaume de Dieu à venir sur cette terre, et non au ciel. Regardons ce que Dieu a dit à Josué avant que celui-ci entre dans la Terre Promise. « Nul ne subsistera devant toi pendant tous les jours de ta vie ; je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse; je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner » (Josué 1:5-6).

Cette même instruction s’applique encore plus à ceux qui doivent diriger les disciples vers le Royaume de Dieu. S’ils veulent sentir la présence de Dieu dans leur ministère, il serait prudent pour eux de prêcher ce que Christ leur a commandé, dès le moment de Son départ pour le ciel. Sinon, ils risquent d’avoir des surprises au retour de Jésus. Car Christ Lui-même leur dit ceci, dans Matthieu 7:22-23 : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité. »

Dieu est fidèle et ne peut pas Se renier. Alors, obéissons à Sa Parole : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions, » déclare Paul, dans Éphésiens 2:10. Ainsi, nous aurons toujours l’assurance que Dieu sera fidèle à Ses promesses, puisque Sa nature même l’exige. Marcher comme Jésus veut dire marcher dans la foi avec Dieu jusqu’à notre mort, même si nous n’avons pas reçu tout ce que Dieu nous promet. Abraham avait cette foi : « C’est pourquoi d’un seul homme, et qui était déjà affaibli, il est né une multitude aussi nombreuse que les étoiles du ciel, et que le sable du bord de la mer, qui ne se peut compter » (Hébreux 11:12).

Qu’en est-il de tous les autres qui ont marché avec Dieu et que nous voyons dans Hébreux 11 ? Au verset 13, nous découvrons que : « Tous ceux-là sont morts dans la foi, sans avoir reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin, crues, et embrassées, et ayant fait profession d’être étrangers et voyageurs sur la terre. » Ils ont vu de loin le Royaume que Dieu a promis à Ses Élus et dont ils seront sûrement des participants. Plusieurs chrétiens ont parfois un problème à définir précisément ce qu’est la foi, désirant une définition succincte dans la Bible, mais vous ne trouverez nulle part dans les Saintes Écritures une définition claire. Ce que nous trouvons, cependant, ce sont des applications de la foi, en gardant en mémoire que les mots croyance et foi sont traduits du même mot grec. Allons voir quelques exemples.

Élizabeth, la mère de Jean le Baptiste, a dit ceci, en parlant de Marie, dans Luc 1:45 : « Et heureuse est celle qui a cru ; car les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur auront leur accomplissement. » Marie a cru parce qu’elle avait foi en Dieu. Paul savait que Dieu avait l’intention de le faire paraître devant César, alors, au moment où le bateau dans lequel il se trouvait allait sombrer, Paul dit aux matelots : « Je vous exhorte maintenant à prendre courage, car aucun de vous ne perdra la vie, le vaisseau seul périra. Car un ange du Dieu à qui je suis et que je sers, m’est apparu cette nuit, et m’a dit : Paul, ne crains point ; il faut que tu comparaisses devant César ; et voici, Dieu t’a donné tous ceux qui naviguent avec toi. C’est pourquoi, ô hommes, prenez courage ; car j’ai cette confiance en Dieu, qu’il en arrivera comme il m’a été dit ; mais il faut que nous échouions sur quelque île » (Actes 27:22-26). Dans sa confiance, Paul avait foi en Dieu.

En parlant d’Abraham, voici ce que Paul nous déclare, dans Romains 4:18-22 : « Espérant contre tout sujet d’espérer, il a cru qu’il deviendrait le père de plusieurs nations, selon ce qui avait été dit : Telle sera ta postérité. Et comme il n’était pas faible dans la foi, il n’eut point d’égard à ce que son corps était déjà amorti, puisqu’il avait près de cent ans ; ni à ce que Sara n’était plus en âge d’avoir des enfants ; et il n’eut ni doute ni défiance à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi, et il donna gloire à Dieu, étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. » En parlant de Sarah, son épouse, Hébreux 11:11 nous dévoile que : « Par la foi aussi, Sara reçut la vertu de concevoir et, malgré son âge, elle enfanta, parce qu’elle crut à la fidélité de Celui qui avait fait la promesse. »

Ces versets nous donnent une définition de la foi en action. Ce sont des outils pour animer notre croyance, notre conviction et notre jugement que Dieu est fidèle et capable d’accomplir ce qu’Il promet, selon Son bon plaisir. Cette sorte de foi amène l’avenir dans une réalité présente. Mais est-ce que cela nous rend parfait ? Jésus nous dit, dans Matthieu 5:48 : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait. » Notez bien que « soyez » est le verbe être conjugué à l’impératif, donc, un but à atteindre et non comme une réalité déjà atteinte, une commande à devenir parfait.

Juste avant d’être capturé pour être mis à mort, dans Luc 22:29-32, Jésus a dit à Ses disciples : « Et je dispose du royaume en votre faveur, comme mon Père en a disposé en ma faveur ; afin que vous mangiez et que vous buviez à ma table dans Mon royaume, et que vous soyez assis sur des trônes, jugeant les douze tribus d’Israël. Le Seigneur dit aussi : Simon, Simon, voici, Satan a demandé à vous cribler comme le froment. Mais j’ai prié pour toi, que ta foi ne défaille point. Toi donc, quand tu seras converti, affermis tes frères. » Pierre venait de recevoir sa mission en tant que chef des apôtres et pour raffermir dans la foi tous ceux qui se convertiraient.

Totalement encouragé et rempli d’énergie : « Pierre lui dit : Seigneur, je suis tout prêt à aller avec toi, et en prison et à la mort, » dans Luc 22:33. « Mais Jésus lui dit : Pierre, je te le dis, le coq ne chantera point aujourd’hui, que tu n’aies nié trois fois de me connaître, » au verset 34. Et si nous lisons la suite, nous découvrons que Jésus a dit vrai. Pourtant, nous voyons également que, lorsque le Saint-Esprit entra en lui, le Jour de la Pentecôte, Pierre est devenu un homme complètement transformé pour le reste de sa vie. C’est la même chose avec un converti qui reçoit le Saint-Esprit. Le renouvellement du chrétien se poursuit pareillement pendant le reste de sa vie, mais avec l’aide continuelle de la puissance du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit travaillait déjà avec les disciples, mais la véritable conversion a eu lieu au moment de recevoir le Saint-Esprit en eux le Jour de la Pentecôte.

Se faire mouiller dans l’eau d’une piscine ou d’un lac ou ailleurs au baptême ne donne pas automatiquement le Saint-Esprit. Ce geste n’est que la preuve extérieure du futur chrétien de son engagement envers Dieu, et Dieu, qui voit au cœur la sincérité de cet engagement, accorde alors un dépôt du Saint-Esprit à ce converti afin de le guider jusqu’au Royaume de Dieu. Toutefois, Satan est orienté vers l’anéantissement de chaque converti et Jésus, sachant cela, a pris la peine de dire au futur chef des apôtres : « Simon, Simon, voici, Satan a demandé à vous cribler comme le froment. Mais J’ai prié pour toi, que ta foi ne défaille point. » Satan sait fort bien qu’en frappant les enseignants, les brebis se disperseront et plusieurs pourraient même abandonner la foi, empêchant ainsi la proclamation de l’Évangile. Alors, Jésus S’est tourné vers Son leader pour l’exhorter à, non seulement de ne pas défaillir, mais au contraire d’affermir les autres disciples.

Pierre a très bien compris, car, après avoir vu Christ ressuscité, il est vraiment devenu le dirigeant fidèle de l’Église à Jérusalem, le chef des apôtres et un missionnaire incomparable pour Christ. Par sa prédication fantastique, ainsi que ses témoignages, l’Évangile s’est rendu jusqu’à nous dans ces derniers temps. Malgré cela, le désir de Satan de détruire l’œuvre de Christ n’a pas cessé pour autant et se poursuit avec acharnement, car il sait que son temps se fait court. Néanmoins, plusieurs tombent victimes des ruses et de la séduction de Satan et l’effet domino peut durer pendant des années chez certains, au risque de ne plus revenir vers Christ. Mais soyez courageux, car Celui qui a prié pour Pierre demeure toujours disponible : « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25). Notre Sauveur est perpétuellement disponible afin d’intercéder pour nous, comme Il l’a si bien fait pour Pierre.

Un des plus beaux passages sur la repentance se trouve dans 2 Corinthiens 7:8-11, où Paul déclare : « Car, bien que je vous aie attristés par ma lettre, je ne m’en repens pas, si même je m’en suis repenti, parce que je vois que cette lettre vous a attristés, bien que pour un peu de temps. Maintenant je me réjouis, non de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, en sorte que vous n’avez reçu aucun dommage de notre part. Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, et dont on ne se repent jamais ; au lieu que la tristesse du monde produit la mort. Car voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous ! Quelles excuses, quelle indignation, quelle crainte, quels désirs, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous êtes purs dans cette affaire. »

Pour revenir au sujet de la véritable conversion, aux scribes et pharisiens qui murmuraient et demandaient aux disciples de Christ pourquoi ils mangeaient et buvaient avec des péagers et des gens de mauvaise vie : « Jésus, prenant la parole, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin ; mais ceux qui se portent mal. Je suis venu appeler à la repentance, non les justes, mais les pécheurs » (Luc 5:31-32). Notez que Paul se réjouissait, non de ce que les Corinthiens avaient été attristés, mais de ce que leur tristesse les a portés vers la repentance, car ils ont été attristés selon Dieu. Cette qualité de tristesse mène à la vraie repentance, non aux remords de conscience, au désespoir, au découragement, et éventuellement même au suicide. Être attristé selon Dieu mène au salut !

Par contre, aux non repentants qui se permettent de juger sans se regarder dans le miroir, Paul déclare : « Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les commets [aussi], que tu échapperas au jugement de Dieu ? Ou méprises-tu les richesses de Sa bonté, de Sa patience et de Son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, Qui rendra à chacun selon ses œuvres » (Romains 2:3-6). Dieu désire la repentance de chaque pécheur, et Se laisse le loisir d’utiliser tout véhicule selon Son choix, pour arriver à Son but. La véritable repentance implique nécessairement la connaissance par le pécheur que le péché est un crime contre Dieu et une violation de Sa Sainte nature.

La compréhension de cette vérité amène le repentant à vouloir changer son attitude ainsi que son comportement envers le péché et porte le chrétien à le confesser comme tel, et non pas comme une simple erreur. Donc, l’apôtre Jean souligne : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Dans Luc 15:10, Jésus Lui-même a déclaré : « Je vous dis qu’il y a de même de la joie, devant les anges de Dieu, pour un seul pécheur qui se repent. » Malgré cela, dans Philippiens 3:13-14, Paul dit : « Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. » Paul ne prenait rien pour acquis.

Paul s’explique ainsi, dans Philippiens 3:4-8 : « Quoique je puisse, moi aussi, me confier en la chair. Si quelqu’un croit pouvoir se confier en la chair, je le puis encore davantage, moi, circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu, né d’Hébreux ; quant à la loi, Pharisien ; quant au zèle, persécuteur de l’Église ; quant à la justice selon la loi, irréprochable. Mais ces choses qui m’étaient un gain, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ. »

Et dans Philippiens 3:9-12, Paul ajoute : « Et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ. »

D’abord, Paul savait qu’il fallait oublier les choses passées de sa vie, surtout sa réputation de persécuteur des chrétiens. Voilà pourquoi il déclare aussi aux Éphésiens : « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ » (Éphésiens 2:12-13). Car vous avez appris : « A vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:22-24).

Aux Corinthiens, Paul confirme que tout ce qu’il faisait : « Je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part. Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans la lice, courent tous, mais un seul remporte le prix ? Courez de telle sorte que vous le remportiez. Tout homme qui combat, s’abstient de tout ; et ces gens-là le font pour avoir une couronne corruptible, mais nous pour une incorruptible. Je cours donc, non à l’aventure ; je frappe, mais non pas en l’air ; mais je traite durement mon corps, et je le tiens assujetti, de peur qu’après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même réprouvé » (1 Corinthiens 9:23-27).

Tout au long de ses épîtres, Paul nous dévoile continuellement la profondeur se Son engagement envers Christ, demeurant ainsi notre meilleur exemple dans notre propre cheminement vers ce Royaume que nous attendons tous avec joie, patience et anticipation.




D.273 – Restez et attendez

prier

Par Joseph Sakala

Dans Ruth 3:16-18, nous lisons : « Puis Ruth revint chez sa belle-mère, qui lui dit : Qui es-tu, ma fille ? Et elle lui déclara tout ce que cet homme avait fait pour elle. Et elle dit : Il m’a donné ces six mesures d’orge ; car il m’a dit : Tu ne retourneras point à vide auprès de ta belle-mère. Et Naomi dit : Ma fille, reste ici jusqu’à ce que tu saches comment la chose tournera ; car cet homme ne se donnera point de repos qu’il n’ait aujourd’hui achevé cette affaire. » C’était l’instruction de Naomi à Ruth, dans l’espoir que Booz soit prêt à accomplir son devoir familial en mariant Ruth dont le mari juif venait de mourir en Moab. Le comportement de Ruth fut honorable et elle a tout fait ce qu’elle pouvait afin d’indiquer à Booz qu’elle était consentante à devenir son épouse. Néanmoins, elle devait maintenant attendre jusqu’à ce qu’elle sache comment la chose se terminerait.

C’est une grande leçon pour les chrétiens d’aujourd’hui. Trop souvent, nous tentons de devancer le Seigneur dans la crainte que notre problème ne se règlera pas, à moins de l’organiser personnellement. Lorsque les Juifs furent envahis par les Assyriens, ils estimaient nécessaire de former une alliance avec Pharaon. Mais Dieu leur dit ceci, par Ésaïe : « Le secours de l’Égypte ne sera que vanité et néant ; c’est pourquoi j’appelle cela : grand bruit pour ne rien faire. Va maintenant, grave-le sur une table en leur présence, et écris-le dans un livre, afin que cela demeure pour le temps à venir, à toujours et à perpétuité ; car c’est ici un peuple rebelle, ce sont des enfants menteurs, des enfants qui ne veulent point écouter la loi de l’Éternel ; qui disent aux voyants : Ne voyez point ! et aux prophètes : Ne nous prophétisez pas la vérité ! Dites-nous des choses flatteuses ; voyez des illusions ! Sortez de la voie, détournez-vous du chemin ! Ôtez de notre vue le Saint d’Israël ! » (Ésaïe 30:7-11).

N’est-ce pas ce que nous voyons présentement dans les églises du monde entier ? Nul ne veut se faire corriger. Ne nous dites pas la vérité ! Dites-nous des choses flatteuses ; voyez des illusions ! Dieu est trop sévère, contez nous des fables. « C’est pourquoi, ainsi a dit le Saint d’Israël : Puisque vous rejetez cette parole, et que vous vous confiez dans la violence et dans l’artifice, et que vous les prenez pour appuis ; à cause de cela, cette iniquité sera pour vous comme une crevasse menaçant ruine, qui fait saillie dans un mur élevé, et qui s’écroule tout à coup, en un moment. Il se brise comme se brise un vase de terre, cassé sans pitié, dans les débris duquel on ne trouve pas un tesson pour prendre du feu au foyer, ni pour puiser de l’eau à la citerne. Car ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel, le Saint d’Israël : C’est en retournant à Moi et en demeurant tranquilles que vous serez sauvés ; c’est dans le repos et la confiance que sera votre force. Mais vous ne l’avez pas voulu » (Ésaïe 30:12-15).

Bien avant, lorsqu’Israël se trouvait dans une situation désespérée, alors que les armées de Pharaon pourchassaient la nation entière, ils arrivèrent à la Mer Rouge. Et que fit Moïse ? « Moïse dit au peuple : Ne craignez point ; tenez-vous là, et voyez la délivrance de l’Éternel, qu’il vous accordera aujourd’hui ; car les Égyptiens que vous avez vus aujourd’hui, vous ne les reverrez jamais plus. L’Éternel combattra pour vous, et vous, vous resterez tranquilles » (Exode 14:13-14). En effet, les chariots de Pharaon se virent couler au fond de la mer, tout comme, avec le temps, Booz a marié Ruth. Et 600 ans plus tard, Dieu dit à Israël : « Je protégerai cette ville pour la sauver, à cause de moi et à cause de David, mon serviteur. Or un ange de l’Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes ; et quand on se leva le matin, voilà, c’étaient tous des corps morts » (Ésaïe 37:35-36).

Il y a certainement un temps pour travailler très fort au service du Seigneur. Nous aurons toujours des engagements spirituels à défendre. Nous luttons constamment contre les attaques de Satan et de ses démons. Mais quand nous avons tout fait selon nos capacités et que nous ne voyons toujours pas les résultats souhaités, Psaume 46:9-12 dit : « Venez, contemplez les exploits de l’Éternel, les ravages qu’il a faits sur la terre. Il fait cesser les combats jusqu’au bout de la terre ; il rompt les arcs et brise les lances ; il brûle les chars au feu. Cessez, dit-il, et reconnaissez que je suis Dieu ; je serai exalté parmi les nations, je serai exalté par toute la terre. L’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob est notre haute retraite. » Alors, apprenons à nous confier en Dieu dans toutes les circonstances qui viennent embrouiller notre vie, mais surtout notre salut, peu importe les conjonctures.

Dans 1 Jean 5:14-15, l’apôtre nous dit que : « la confiance que nous avons en Lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées. » C’est une promesse classique, mais conditionnelle. Notre confiance dans notre prière est directement liée à Celui qui exauce : « C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur » (Éphésiens 5:17). Notre confiance est donc fondée sur Sa volonté à nous exaucer, selon Son bon plaisir. Les résultats de plusieurs sondages sérieux démontrent que la plupart des gens prient et qu’une bonne partie de leurs prières sont directement adressées à une « puissance supérieure inconnue ».

Cependant, de toute évidence, si nous prions Dieu de nous exaucer selon Sa volonté, le premier critère est d’obéir à Son commandement. « Et c’est ici Son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé. Celui qui garde Ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:23-24).

Lorsqu’un homme demanda à Jésus quel était le plus grand commandement, notre Sauveur lui dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement » (Matthieu 22:37-38). La meilleure façon d’exprimer cet amour, c’est en obéissant aux commandements que Dieu nous a donnés. L’apôtre Jean l’explique ainsi : « Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements et ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi » (1 Jean 5:3-4). Ainsi, une simple formule devient évidente. Si nous obéissons à ce que Dieu nous commande, en commençant par la foi dans l’œuvre du salut par Christ, nous sommes alors assurés que Dieu nous entendra lorsque nous prirons.

Et quand notre confiance sera sécurisée, nous saurons également que Dieu répondra à ce que nous désirons de Sa part. Le roi David l’exprime si bien en disant : « Prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi. Demeure tranquille en regardant à l’Éternel, et t’attends à lui ; ne t’irrite pas contre celui qui vient à bout de ses desseins. Réprime la colère, et laisse l’emportement ; ne t’irrite point pour mal faire. Car ceux qui font le mal seront retranchés, mais ceux qui s’attendent à l’Éternel posséderont la terre » (Psaume 37:4-9).

Dans Hébreux 12:25-29, nous lisons : « Prenez garde de ne pas mépriser celui qui vous parle ; car si ceux qui méprisaient celui qui les avertissait sur la terre, de la part de Dieu, n’échappèrent point, nous échapperons encore moins, nous qui nous détournons de celui qui parle des cieux ; dont la voix ébranla alors la terre, et qui maintenant a fait cette promesse en disant : Encore une fois j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. Or, ces mots : Encore une fois, marquent l’abolition des choses muables, en tant que faites, pour que les immuables subsistent. C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte,  car notre Dieu est aussi un feu dévorant. »

Selon les anciens philosophes panthéistes, le feu était considéré comme l’élément premier duquel toutes choses ont évolué. Ce même mythe est promulgué de nos jours par nos philosophes évolutionnistes pour expliquer leur théorie du « Big Bang ». La vérité demeure toutefois que le feu est une création de Dieu et il est utilisé pour décrire symboliquement et réellement le véhicule de Dieu pour juger le péché. Il est vraiment intéressant de noter que la première et la dernière mentions du feu sont utilisées comme jugement sur la rébellion humaine contre Dieu. Dans le premier cas nous constatons que : « l’Éternel fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de la part de l’Éternel, du haut des cieux. Et il détruisit ces villes et toute la plaine, et tous les habitants des villes, et les germes de la terre » (Genèse 19:24-25). En détruisant les germes, le sol est devenu aride et les deux villes n’ont jamais été rebâties.

Dans le deuxième cas, le feu est destiné à détruire complètement tous les méchants avant la descente de la Jérusalem céleste sur la terre. « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8). Le passage biblique du début fait référence aux paroles de Moïse à la nation d’Israël, alors que les tribus se préparaient à entrer dans la terre promise après la mort de Moïse. C’était un avertissement à la nation entière contre la corruption de leur foi par l’idolâtrie. « Car l’Éternel ton Dieu est un feu consumant ; c’est un Dieu jaloux » (Deutéronome 4:24).

Le contexte du Nouveau Testament est un grave avertissement contre le rejet de la Parole de Dieu. Voilà pourquoi, dans Hébreux 12:25-26, nous lisons : « Prenez garde de ne pas mépriser celui qui vous parle ; car si ceux qui méprisaient celui [Moïse] qui les avertissait sur la terre, de la part de Dieu, n’échappèrent point, nous échapperons encore moins, nous qui nous détournons de celui qui parle des cieux ; dont la voix ébranla alors la terre, et qui maintenant a fait cette promesse en disant : Encore une fois j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. » Dans un sens, la Parole de Dieu est aussi le feu ardent de Dieu, exprimé ainsi dans Jérémie 20:8-9 : « Car depuis que je parle, je jette des cris ; je crie violence et oppression. Et la parole de l’Éternel s’est tournée pour moi en opprobre et en moquerie tout le jour. Et quand je dis : je ne ferai plus mention de lui, et je ne parlerai plus en son nom, il y a dans mon cœur comme un feu ardent renfermé dans mes os ; je m’efforce de le contenir, mais je ne le puis. »

Il est donc abondamment préférable de se faire corriger par le feu ardent de Sa Parole que d’être consumé totalement par le feu de la géhenne, duquel il n’y a pas de résurrection possible. En parlant de feu, tout chrétien devrait garder continuellement à l’esprit ces paroles de Jacques 3:6 : « La langue aussi est un feu, un monde d’iniquité. Ainsi la langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, enflammée elle-même de la géhenne. » Ce mot paraît onze fois dans le Nouveau Testament, dont dix fois de la bouche même de Jésus. Puisque la langue n’est pas un feu littéral et que son usage peut amener de cette façon un chrétien dans un monde d’iniquité, Jacques suggère que la géhenne elle-même est un monde d’iniquité et que la langue non contrôlée en devient une extension.

La Bible nous parle de ce feu terrible destiné aux rebelles de la troisième résurrection, alors que, dans Matthieu 25:41, « Jésus dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges. » Un tel feu n’existe pas présentement sur la terre. Voilà pourquoi, dans Matthieu 10:28, Jésus a pu déclarer : « Et ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent faire mourir l’âme ; mais craignez plutôt Celui qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne. » J’aimerais que ceux qui prêchent que l’âme est immortelle et indestructible lisent ce verset plusieurs fois. Ce n’est certainement pas ce que Jésus nous dit ici. Si Jésus nous dit de craindre plutôt Celui qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne, donc elle peut périr. [Il ne s’agit pas d’une allégorie de Jésus voulant dire autre chose, c’est-à-dire que l’âme subit une mort « symbolique » qui équivaut à sa séparation de la présence de Dieu. Sur quelle base les érudits théologiques se fondent-ils pour affirmer pareille théorie ? Pourquoi ne pas prendre la Bible telle qu’elle cite les faits ?]

Au risque de me répéter, le feu de la géhenne n’existe pas présentement ! Nous voyons une première mention de ce feu pour détruire complètement deux individus méchants et irrécupérables quand Jésus reviendra pour établir Son Royaume sur la terre. Nous lisons ceci, dans Apocalypse 19:20 : « Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. » Ce feu sera allumé expressément pour eux et ne sera pas éteint ni durant le millénium, ni durant le Jugement du Grand Trône Blanc de la deuxième résurrection afin que les humains puissent voir littéralement ce qui est destiné à ceux qui ne se convertiront pas à Christ. Une destruction éternelle du corps et de l’âme, comme si ces deux-là n’avaient jamais existé.

Regardons maintenant ce qui va arriver après le millénium, juste avant la deuxième résurrection pour le jugement du Grand Trône Blanc des milliards d’humains qui, par la séduction de Satan, n’ont jamais connu la véritable Parole de Dieu. Apocalypse 20:10 nous dit clairement : « Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » À qui s’applique ce verset ? Sûrement pas à la Bête et au faux Prophète, car les deux furent brûlés mille années auparavant et ne seront que de la cendre. Par contre, un esprit ne peut pas brûler. Donc, c’est Satan et ses démons qui seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles, à méditer sur leur échec total à vouloir détruire le Plan de Dieu de Se former une Famille divine à Son Image et à Sa Ressemblance.

Nous arrivons finalement dans Apocalypse 20:13-15 où Dieu déclare : « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » Notez que le Livre de Vie n’est plus ouvert ici, car tous les convertis de la deuxième résurrection y sont inscrit. Il ne reste, à présent, que les rebelles qui ne sont pas inscrits dans le Livre de Vie et qui seront jetés dans l’étang de feu. Voilà la troisième résurrection qui est réservée à la destruction éternelle : « pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs. Leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8).

Il ne restera que la Famille divine et immortelle, lorsque Dieu le Père Lui-même viendra vivre dans la Nouvelle Jérusalem céleste descendue sur terre. Néanmoins, avant de naître de nouveau dans l’immortalité, tous ceux qui sont appelés doivent vivre de façon à viser la perfection, même si, à l’état d’être humain, il est impossible de l’atteindre, car une autre exigence pour arriver à cette perfection est de cesser de pécher. Est-ce possible de vivre sans pécher parce que nous avons reçu le Saint-Esprit ? Si vous répondez oui, soyez prêts pour une grande surprise.

Il y a des églises chrétiennes qui prétendent que depuis qu’ils ont reçu le Saint-Esprit, ils ne pèchent plus ! Pourtant, dans 1 Jean 1:10, l’apôtre dit clairement : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous Le faisons menteur, et Sa parole n’est point en nous. » Il est vrai qu’en tant que convertis, nous devons marcher dans la lumière. « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:7-9).

Toutefois, nous vivons encore dans cette chair qui n’est pas parfaite et peut pécher. Alors, Jean nous dit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2). Il n’y a aucune suggestion dans les Écritures qu’une personne peut vivre sans péché. Paul a confirmé ceci dans Romains 3:23 en déclarant : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu. »

La Bible nous le confirme avec autorité : « Et quoi ? sommes-nous donc plus excellents ? Nullement ; car nous avons déjà fait voir que tous, Juifs et Grecs, sont assujettis au péché, selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul » (Romains 3:9-10). Aux anciens de l’Église, Paul leur avoua que : « Servant le Seigneur en toute humilité, avec beaucoup de larmes et au milieu des épreuves qui me sont survenues par les embûches des Juifs ; je n’ai rien caché des choses qui vous étaient utiles, et n’ai pas manqué de vous les annoncer et de vous instruire en public, et de maison en maison ; prêchant et aux Juifs et aux Grecs, la repentance envers Dieu, et la foi en Jésus-Christ notre Seigneur » (Actes 20:19-21).

Le salut doit passer par la repentance envers Dieu. C’est ce que Paul nous explique dans 2 Corinthiens 7:10-11. « Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, et dont on ne se repent jamais ; au lieu que la tristesse du monde produit la mort. Car voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous ! Quelles excuses, quelle indignation, quelle crainte, quels désirs, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous êtes purs dans cette affaire. »

Paul nous dévoile le processus par lequel nous sommes passés en disant : « Vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés). Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Éphésiens 2:1-8).

Cependant, nous sommes justifiés devant Dieu en Jésus. « Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui » (2 Corinthiens 5:21). Malgré cela : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous Le faisons menteur, et Sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:8-10). Rendons gloire à notre avocat !

Quelle belle promesse Dieu a insérée dans Sa Parole, que ce même Jésus qui est mort pour nos péchés, qui est ressuscité dans une victoire glorieuse sur le péché, intercède continuellement auprès du Père pour nous. « Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous » (Romains 8:33-34). Notre sécurité spirituelle fut accomplie dans le sacrifice de Christ, car : « Lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis deviennent le marchepied de ses pieds. Car, par une seule oblation il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10:12-14). Jésus, notre grand souverain Sacrificateur, est toujours prêt à secourir Ses Élus des griffes du diable.

Regardons ensemble ce que Jean a écrit au sujet de Satan. « Puis j’entendis dans le ciel une grande voix, qui disait : Maintenant sont venus le salut et la force, et le règne de notre Dieu, et la puissance de son Christ ; car l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu, a été précipité. Ils l’ont vaincu par le sang de l’Agneau, et par la parole à laquelle ils ont rendu témoignage, et ils n’ont point préféré leur vie à la mort » (Apocalypse 12:10-11). Nous n’avons pas à combattre seuls contre les puissances du mal. Même si nous péchons par faiblesse, rendons grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur qui intercède continuellement pour nous auprès du Père ! Nous sommes donc assujettis, par l’esprit, à la loi de Dieu.

S’il n’en dépendait que de nous pour être sanctifiés, nous serions rapidement diffamés par la réalité de notre vie. Un enfant de Dieu n’a aucun pouvoir de plaider sa cause devant le trône de Dieu, car : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:18-19). Tout honneur et toute gloire reviennent à Christ. « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité » (Hébreux 7:25-28).

Quand Jésus a dit : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait, » dans Matthieu 5:48, Il savait exactement ce qu’Il disait, pour nous faire naître de nouveau dans l’immortalité. Pour nous amener à la perfection, Dieu Lui-même a consenti à Se dépouiller temporairement de Sa toute puissance et à venir vivre dans la chair humaine, afin d’apprendre dans cette chair tout ce qu’un humain peut ressentir tout au long de sa vie. Néanmoins, avec une seule différence, c’est qu’étant Dieu, Il ne pouvait pas être tenté par le péché, mais Il savait exactement tout sur le péché. Ainsi, Jésus pouvait nous créer des buts, afin de nous amener vers la perfection divine.

Par Son sacrifice de rédemption sur la croix, Jésus est également devenu notre souverain Sacrificateur vers qui nous pouvons toujours nous diriger en cas de besoin. « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:14-16). Puisque nous appartenons à Christ, le temps convenable est n’importe quand. Alors, au lieu de tenter de régler nos problèmes, apprenons plutôt à les confier à Dieu. Car ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel, le Saint d’Israël : C’est en retournant à Moi et en demeurant tranquilles que vous serez sauvés ; c’est dans le repos et la confiance que sera votre force. Méditons souvent cette réalité.




D.272 – Comment choisir son église ?

 

Par Joseph Sakala

Dès la fondation de Son Église, le Jour de la Pentecôte, les premiers convertis à Christ ont toujours cherché à se rencontrer en petits groupes à cause de la persécution ouverte dont ils étaient victimes, d’abord par les Juifs qui les accusaient d’être une secte, et ensuite par Satan qui les a poursuivis en infiltrant ses ministres dans leurs réunions en vue de détruire ce que Jésus venait de bâtir. Subséquemment, pour ces nouveaux convertis, la solution était de mettre leurs biens en commun et de demeurer et manger chaque jour ensemble dans le but de se protéger contre leurs ennemis. Imaginez maintenant les dégâts que Satan a pu causer dans l’Église de notre Sauveur depuis 2 000 années. Peu importe, car Jésus a bel et bien prophétisé que même « les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18). Donc, cette Église de Christ existe encore aujourd’hui et elle continue de prêcher fidèlement la Parole de Dieu à tous ceux qui ont le cœur disposé à l’écouter. Ce travail se fait par Ses serviteurs dans l’attente du retour de Jésus pour établir le même Royaume qu’Il est venu nous annoncer.

Récemment, dans un sondage effectué sur les multiples églises, une seule question fut posée aux participants : « Comment faites-vous pour décider quelle église prêche la vérité ? » Un peu comme Ponce Pilate qui avait demandé à Jésus : « Qu’est-ce que la vérité ? » Même si l’enquêteur avait bien mené son sondage, il est malheureusement arrivé à la mauvaise conclusion, ce qui pourrait leurrer ceux qui sont à la recherche d’un endroit pour se réunir régulièrement afin d’adorer Dieu. Dans son article de conclusion, ce monsieur a dressé une liste de recommandations qu’un individu recherchant une congrégation devrait adopter dans sa prospection. Il recommande de vérifier plusieurs sites religieux. Jusque là, ça va. Ensuite il recommande de poser des questions à son agent immobilier, son docteur, ses collègues au travail, à la caissière de l’épicerie, puisque ces gens pourraient vous parler de l’église qu’ils fréquentent et vous fournir aussi quelques potins pratiques. Quoi ? Est-ce la façon de se trouver une église ?

Ensuite, le sondeur a détaillé les critères sur lesquels on doit fonder sa décision. Selon lui, il y a plusieurs facteurs à considérer. D’abord le prédicateur ; le contenu du sermon ; la théologie du message ; l’attitude du pasteur envers les femmes de la congrégation ; ainsi que son attitude envers les gais et les gens des autres cultures et classes dans la société. Il faut également prendre en considération les commodités disponibles ; la forme d’adoration particulière adoptée dans les assemblées ; les cédules pour les réunions ; le programme liturgique pour les jeunes ; les études bibliques ; les activités pour hommes et femmes ; les voyages en groupes missionnaires ; la musique ; le nombre de membres qui assistent aux réunions ; la fraternisation ; l’emplacement du bâtiment ; sans oublier les annales sur la congrégation ; sa levée de fonds etc. En lisant ces critères, j’ai eu nettement l’impression que son approche pour choisir une église était loin d’être biblique.

Parmi ses critères se trouvent certainement des choses souhaitables dans le déroulement administratif d’une congrégation religieuse. Toutefois, le devoir primordial devrait toujours être la prédication et l’Évangile de la Parole de Dieu concernant la formidable nouvelle de l’établissement du Royaume de Dieu sur cette terre. C’est bien de prêcher l’avènement de ce Royaume, mais il faut insister sur l’épreuve fondamentale pour entrer et faire partie de ce Royaume. Et quelle est cette épreuve sur laquelle très peu d’églises prêchent pour y arriver ? C’est qu’il faut naître de nouveau ! Combien de groupes « chrétiens » insistent sur cette obligation, établie par Jésus Lui-même lorsque le pharisien Nicodème est venu Le voir en secret pour Lui parler ?

Les congrégations religieuses actuelles sont-elles formées de « troupeaux » d’authentiques croyants, ou de grandes assemblées bien branchées dans la société politique environnante ? Les membres de ces églises dégagent-ils de l’amour véritable entre eux, ou est-ce que chacun s’occupe de ses affaires à la fin de la réunion ? Pourtant Jésus, que ces individus professent suivre et adorer, a déclaré ceci à Ses disciples, dans Jean 13:35 : « C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

Si vous cherchez uniquement un prédicateur populaire, la télévision vous comblera chaque dimanche avec ses vedettes qui vous vendent une entrée facile au ciel après la mort, ou une richesse instantanée avec l’eau bénite donnée gratuitement à ceux qui envoient des offrandes au pasteur de cette entreprise. Une telle « église » n’annonce vraiment pas la continuation du même message que Jésus avait confié à Ses disciples dans Son Église, avant de monter au ciel. Pourtant, Jésus a promis de nous préparer une place dans ce Royaume, avant de revenir nous prendre avec Lui en tant que Ses Élus.

Si vous cherchez cette Église, commencez par chercher celle qui porte Son nom, et qui ne prêche que Sa Parole et Son message. Elle s’appelle Église de Dieu et elle est ainsi identifiée dans le Nouveau Testament. Jésus est au centre de tout ce que Son Église enseigne et Son message primordial est l’établissement sur terre du Royaume de Dieu et non une prédication sur la personne de Jésus. Tout au long des siècles, ce petit troupeau fut persécuté et attaqué à outrance, mais il a survécu jusqu’à ce jour et, si vous lisez ceci, vous venez de faire contact avec lui. Cette Église n’est pas composée de grands bâtiments en forme de cathédrales. Elle continue d’être petite, car chaque membre constitue un pierre vivante dans Sa construction et il ou elle est appelé(e) directement par Dieu le Père. Si l’individu accepte l’invitation, librement et volontairement, le Père lui donne un dépôt de Son Esprit et donne personnellement cet individu à Christ qui Se charge de l’amener Lui-même jusqu’à Son Royaume.

Si ce chrétien, dont le nom veut dire « appartenir à Christ », persévère dans la foi jusqu’à la fin de sa vie, Jésus lui donne l’assurance qu’il sera sauvé (Matthieu 24:13). Et personne, même pas Satan, ne pourra l’arracher de la main de Christ. Le message de l’Église de Dieu demeure le même depuis Sa fondation, le Jour de la Pentecôte, et devient plus excitant et révélateur dans ces derniers jours, après 2 000 ans de ravages par Satan et ses ministres. Nous avons présentement beaucoup d’indications dans le monde entier montrant que quelque chose de très grave se prépare dans les coulisses des ténèbres, ce qui aboutira finalement à l’établissement du Royaume de Dieu bientôt. Alors, comment choisir votre Église ? C’est une très grande décision qui affectera votre famille entière dans les mois et les années à venir. Toutefois, gardez toujours à l’esprit les paroles de Jésus au pharisien Nicodème que, pour entrer dans le Royaume de Dieu, il faut « naître de nouveau ».

Allons voir ce formidable passage dans Jean 3:1-2 où l’apôtre déclare: « Or il y avait un homme, d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs. Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. » On dirait que Jésus connaissait déjà la question que cet homme voulait Lui poser car : « Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3:3). Au verset 4, Nicodème lui dit : « Comment un homme peut-il naître, quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois ? » Alors, Jésus lui répondit : « En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit » (Jean 3:5-6).

Nous voyons ici un dialogue à deux paliers différents. Nicodème parlait de rentrer dans le sein de sa mère afin de naître une seconde fois avec un corps charnel, comme celui dans lequel il vivait déjà. Tandis que Jésus parlait de naître de l’esprit pour pouvoir voir et entrer dans le Royaume de Dieu. En entendant ces Paroles de Jésus, Nicodème fut totalement étonné. Alors, dans Jean 3:7, Jésus lui déclare : « Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. » Le terme « naître de nouveau » est tellement exploité dans le langage courant des assemblées religieuses depuis plusieurs années que son sens prodigieux s’est presque entièrement perdu.

Qui n’est pas au courant de ces grandes réunions religieuses, dans les stades sportifs, où 50 ou 60 mille personnes se réunissent et, après son sermon de tonnerre, l’évangéliste invite ceux qui veulent donner leur cœur à Jésus de s’approcher de sa tribune. Et, après une courte prière, ces gens sont déclarés « nés de nouveau », mais toujours dans le même corps que cinq minutes auparavant. Pourtant, Jésus devait sûrement savoir ce qu’Il voulait dire, étant Lui-même nul autre que Dieu incarné. Toutefois, Jésus l’a carrément déclaré à Nicodème, un grand érudit parmi les chefs religieux de son époque. Notez également que Jésus n’a pas dit : Ils devront naître de nouveau, en parlant des foules de non convertis, ignorants des choses de Dieu. Jésus n’a pas dit : Nous devons naître de nouveau, en parlant des humains de Son entourage, en S’incluant Lui-même, qui était aussi dans la chair à ce moment-là. Au contraire, Jésus a dirigé Ses paroles directement à Nicodème, en lui disant : « Il faut que vous naissiez de nouveau ».

Naître de nouveau est un privilège individuel et exclusif de naître de l’esprit dans l’immortalité, en passant par une résurrection. Même un homme important comme Nicodème devait littéralement naître de nouveau d’une manière spirituelle et surnaturelle, car la chair et le sang ne peuvent pas hériter le Royaume. Mais Nicodème, tout comme nous tous, fut né pécheur et l’était toujours au moment où il est venu vers Jésus en secret. Il savait que Jésus était un docteur venu de la part de Dieu, mais ne l’a pourtant pas reconnu comme le Messie et Sauveur. Donc, comment pouvait-il être sauvé et naître de nouveau ? La réponse se trouve dans Jean 3:14-16, où il est écrit : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »

Donc, pour voir et entrer dans le Royaume de Dieu, il faut absolument naître de nouveau, comme Jésus, par une résurrection. Alors, il fallait que Christ meurt pour nos péchés afin d’en payer la rançon avant qu’il soit possible qu’un seul pécheur puisse naître une seconde fois par une résurrection. Puisque Jésus fut élevé sur la croix pour mourir à notre place, le fardeau de nos péchés fut également élevé et placé carrément sur Ses épaules. Étant devenu péché à notre place, Jésus est mort et, trois jours plus tard, Il est ressuscité. Par Son geste, Jésus nous a ouvert le chemin de la résurrection par lequel nous pourrons aussi naître de nouveau, immortels, au travers de notre foi en Lui. Il n’y a aucune autre façon pour un humain de voir et d’entrer un jour dans le Royaume de Dieu. Je le répète : Jésus est la seule porte d’entrée dans ce beau et merveilleux Royaume !

Dans 1 Jean 2:26-29, l’apôtre nous déclare ceci, au sujet de Jésus-Christ : « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en Lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à Son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de Lui. » Dans cette seule petite épître de Jean, l’expression « né de Dieu » ou « né de Lui » paraît sept fois. Si nous voulons savoir comment reconnaître quelqu’un sur la voie de naître de nouveau, ces sept descriptions nous sont disponibles afin de bien nous reconnaître aussi.

Le premier test est de pratiquer la justice. Le deuxième et le troisième se trouvent dans 1 Jean 3:9, où nous lisons : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. » Certains groupes « chrétiens » ont adopté ce passage et prêchent que puisqu’ils sont déjà nés de nouveau, ils ne peuvent plus pécher. Il est très dangereux d’enseigner une telle doctrine, surtout que ce même apôtre nous dit, dans 1 Jean 1:8, que : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. » Ce que Jean veut dire, c’est que la personne qui est née de Dieu a résolu de ne pas vouloir pécher librement, car la nature même de Dieu est implantée en elle. Par contre, quand nous péchons par faiblesse : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9).

Le quatrième test se trouve dans l’amour : « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu » (1 Jean 4:7). Le cinquième test se reconnaît dans la foi en Christ, chez l’individu, et qui produit l’amour véritable. « Quiconque croit que Jésus est le Christ, est engendré de Dieu ; et quiconque aime Dieu qui l’a engendré, aime aussi celui qui est engendré de Lui » (1 Jean 5:1). Ceux qui sont ancrés sur la voie de naître de nouveau ne se laissent pas abattre par le monde. « Parce que tout ce qui est né de Dieu est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:4-5). Voilà le sixième test.

Et finalement, Jean nous dit que : « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point » (1 Jean 5:18). Donc, nous découvrons qu’être né de Dieu arrive au moment où Dieu met Son Esprit en nous, tandis que naître de nouveau arrive seulement au moment de la résurrection dans l’immortalité. Le terme « né de nouveau » est tellement incompris qu’il est utilisé de nos jours comme un simple aveu d’un individu, trop souvent dans un stade de baseball ou de football, en donnant son cœur à Jésus après une cérémonie émouvante remplie de chants et de louanges.

Il est primordial de comprendre que « naître de nouveau », bibliquement parlant, est une chose sérieuse pour Dieu. Cela nécessite un engagement total de la part d’un converti et cela s’échelonne sur la balance de sa vie. Il faut comprendre que c’est une régénération permanente accomplie par un miracle de transformation par Dieu Lui-même dans la vie du converti. En tant que chrétiens, nous savons que nous sommes de Dieu et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu et Il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en Son Fils Jésus-Christ. C’est Lui qui est le Dieu véritable et la vie éternelle.

Dans Éphésiens 4:26-27, Paul nous dit : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche point sur votre colère ! et ne donnez point accès au diable. » Il arrive parfois que le chrétien se mette en colère à cause d’une parole blessante et qu’il soit tenté de répondre de pareille façon. Cependant, Paul nous rappelle qu’une telle réaction chez le chrétien serait un péché. Alors, il nous exhorte à nous contrôler et à ne jamais laisser le soleil se coucher sur notre colère. Ce verset est souvent utilisé dans les sermons pour améliorer les relations entre maris et femmes afin de maintenir un bon mariage. Subséquemment, nous ne devrions jamais laisser notre colère éclater en actions que nous pourrions regretter. Réconcilions-nous plutôt, avant de nous coucher, avec quiconque aurait pu nous blesser.

Le roi David abonde également en ce sens lorsqu’il dit : « Tremblez, et ne péchez point ! Parlez en vos cœurs sur votre couche, et gardez le silence ! » (Psaume 4:5). Quand nous sommes en colère, il vaut mieux confier notre peine directement à Dieu, en méditant dans notre lit, que de nous emporter contre les individus qui nous irritent. Jésus demeure notre meilleur exemple : « Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement » (1 Pierre 2:23). La colère est souvent la chose la plus difficile à surmonter chez le chrétien, car Satan s’en sert comme outil pour tenter de détruire le cheminement de ce chrétien.

Jacques le dit si bien : « Mais aucun homme ne peut dompter la langue ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons Dieu le Père, et par elle nous maudissons les hommes, faits à l’image de Dieu. De la même bouche sort la bénédiction et la malédiction. Il ne faut point, mes frères, que cela soit ainsi » (Jacques 3:8-10). Cependant, ce que l’homme ne peut dompter, Dieu le peut ! Voilà pourquoi Jacques ajoute : « Ainsi, mes frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère ; car la colère de l’homme n’accomplit point la justice de Dieu. C’est pourquoi, vous dépouillant de toute souillure et des excès de la malice, recevez avec douceur la parole qui est plantée en vous, qui peut sauver vos âmes » (Jacques 1:19-21).

L’apôtre Paul nous déclare ceci, dans Romains 12:18-19 : « S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A Moi la vengeance ; c’est Moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. » Les occasions de colère seront toujours là, mais réagir de façon négative devient un péché. L’Esprit de Dieu en nous est là pour nous transformer afin de développer le caractère divin tout en éliminant notre nature humaine. Paul nous exhorte vers cette transformation en disant : « Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Galates 5:13-14).

Nous savons tous ce que la nature humaine peut produire. Les évidences sont là depuis que nos premiers parents ont décidé de manger le fruit de la connaissance du bien et du mal, et de déterminer par eux-mêmes ce qui est bon ou mal. « Or, les œuvres de la chair sont manifestes. Ce sont : l’adultère, la fornication, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, les enchantements, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, les envies, les meurtres, les ivrogneries, les débauches, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je vous l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses, n’hériteront point le royaume de Dieu » (Galates 5:19-21). La tâche du converti est d’éliminer ces conduites. Mais comment ?

En laissant le Saint-Esprit nous guider dans la voie de Dieu, afin de produire en nous le fruit qui se trouvait dans « l’arbre de vie » situé également dans le jardin d’Éden. Car : « Le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance ; la loi n’est point contre ces choses. Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit » (Galates 5:22-25). Donc : « Celui qui dit qu’il demeure en Lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:6). L’idée de marcher comme Christ a marché peut être intimidante pour le chrétien. Après tout, Jésus était sans péché et Dieu Lui-même vivant en chair humaine. En plus, Jésus S’est même temporairement dépouillé de Sa toute puissance pour verser Son sang afin de sauver l’humanité en rébellion contre Dieu.

Ce très haut standard devient alors la perfection que Jésus Lui-même a établi lorsqu’il nous dit : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait » (Matthieu 5:48). Malgré que nous reconnaissions notre impuissance à atteindre ce niveau de perfection, Paul nous dit ceci, dans Colossiens 2:6-7 : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec Lui, enracinés et fondés en Lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. » Allons voir quelques exemples dans le Nouveau Testament qui nous décrivent cette manière particulière de marcher. « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez » déclare Paul, dans Galates 5:16-17.

Dans Romains 8:1-4, Paul affirme ceci : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. » Saviez-vous que la puissance du Saint-Esprit en vous rend possible de marcher comme Christ en : « Vous exhortant, vous encourageant et vous conjurant de vous conduire d’une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire » (1 Thessaloniciens 2:12) ? Simplement parce que nous marchons par la foi.

Ainsi, dans Éphésiens 5:2, Paul nous exhorte en disant : « Marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. » « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière, » nous dit Paul, au verset 8. L’apôtre Jean abonde dans le même sens que Paul en déclarant que : « Si nous disons que nous sommes en communion avec Lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:6-7).

Marcher comme Christ veut également dire de marcher dans la vérité en nous conduisant honnêtement envers ceux du dehors et que nous n’ayons besoin de rien. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance afin que nous y marchions. Et notre marche triomphante devient en elle-même une récompense parce que, selon Jésus, nous marchons avec Lui en vêtements blancs. Mais il y a plus. Dans Apocalypse 3:5, Jésus nous dit que : « Celui qui vaincra, sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie ; et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. » Réalisez-vous quel héritage extraordinaire attend ceux qui décident librement de marcher comme Jésus a marché ?

L’apôtre Pierre nous dit : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5). En tant que chrétiens, nous avons un héritage réservé pour nous dans le ciel et que nous obtiendrons lors du retour de Jésus. « C’est pourquoi il est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel » (Hébreux 9:15).

Cet héritage éternel est donc réservé à Ses enfants immortels. « Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui », déclare Paul, dans Romains 8:17. Et, dans Actes 20:32, Paul ajoute : « Maintenant frères [et soeurs], je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, Lui qui peut vous édifier et vous donner l’héritage avec tous les saints. » Nous qui avons le sceau du Saint-Esprit et qui sommes destinés à être nés de nouveau par une résurrection, joignons-nous à l’apôtre Pierre en exprimant distinctement : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5).

Notez d’abord que notre héritage est incorruptible, dans l’immortalité, prêt à être manifesté dans les derniers temps. Voilà pourquoi Jésus nous a si bien dit, dans Matthieu 6:20-21 : « Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. » Ensuite, notre trésor sera pur et sans aucune contamination par le péché. « Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux », nous dit Hébreux 7:26. Ainsi sera aussi notre héritage. Troisièmement, Pierre nous confirme que : « lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire, » dans 1 Pierre 5:4.

Finalement, nous découvrons que notre héritage est réservé pour nous au ciel en ce moment. Dans Sa dernière prière au Père avant de mourir, Jésus a déclaré ceci, dans Jean 17:11 : « Je ne suis plus dans le monde, mais ceux-ci sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en Ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous. » Notre héritage est donc en toute sécurité, comme nous d’ailleurs, gardés par nul autre que le Maître de l’univers entier. Nous voyons alors que notre héritage ne peut pas mourir, ne pourra jamais être souillé par le péché, demeure incorruptible et ne pourra jamais se perdre. Alors, tout comme Paul, nous pouvons également dire : « C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là » (2 Timothée 1:12).

Posons-nous alors cette question : Pourquoi existe-t-il autant d’églises se disant toutes de Christ et prêchant autant de confusion en utilisant la même Bible ? Pourtant, Dieu n’est pas un Dieu de confusion, mais de paix ! Le personnage versé dans la confusion est : « Le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9). L’embarras avec ces milliers d’églises sera bientôt résolu lorsque Jésus viendra établir Son Royaume Mondial et Son Église Universelle, établie depuis le Jour de la Pentecôte. Comment Jésus va-t-Il S’y prendre pour accomplir un tel miracle ?

Dans Sophonie 3:9, nous lisons : « Alors je changerai les lèvres des peuples en des lèvres pures, afin qu’ils invoquent tous le nom de l’Éternel, pour qu’ils le servent d’un commun accord. » Il y aura un seul gouvernement mondial sous la direction éternelle de Jésus et de Ses Élus. Finies les élections municipales, provinciales et nationales aux trois, quatre ou cinq ans, car les Élus de Christ seront en place pour l’éternité. Il y aura une seule Église et une seule langue mondiale afin qu’avec des lèvres pures, tous invoquent le nom de l’Éternel et Le servent d’un commun accord. Voilà la Bonne Nouvelle que Jésus est venu nous annoncer, il y a déjà 2 000 années de cela, et que Son Église continue de prêcher à ceux qui ont le cœur disposé à écouter.




D.271 – Renverser le processus

possible

Par Joseph Sakala

Dans 2 Samuel 14:14, nous lisons : « Car certainement nous mourrons, et nous sommes semblables aux eaux qui s’écoulent sur la terre et qu’on ne recueille point. Or Dieu ne lui ôte pas la vie, mais il médite les moyens de ne pas repousser loin de lui l’exilé. » Ces sages paroles de la femme thékoïte au roi David, au sujet d’Absalom, son fils, contenaient plus de sagesse qu’elle ne se doutait, car elles reflètent un principe complexe de l’existence humaine qui nous affecte tous. La vie humaine devra éventuellement se terminer et nous devrons mourir. Ce processus ne peut pas être renversé, pas plus que l’eau versée sur la terre peut remonter vers la coupe qui l’a contenue. Ce principe s’appelle la loi de l’entropie. Les systèmes physiques s’affaiblissent, les organismes biologiques vieillissent et meurent. Les grandes sociétés et les grands empires tombent et disparaissent.

Tous ces phénomènes font partie de la malédiction universelle de Dieu sur l’homme à cause du péché. « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:14-19).

Ainsi, ce processus de détérioration maléfique, mais naturelle, s’applique à tout sans aucune exception. Cependant, le fait que la loi de l’entropie existe nous dirige inévitablement vers un Créateur, puisque les systèmes qui s’usent devaient sûrement être neufs avant de commencer à se détériorer. Et les créatures qui meurent devaient auparavant recevoir la vie. Donc, même l’idée d’une évolution naturelle de tout ce qui existe vers un système plus complexe tout au long des millénaires, va complètement à l’encontre de toute connaissance scientifique et contredit toute expérience et croyance humaine dans ce domaine très controversé. Malgré cela, seul Dieu, qui a créé toutes choses, peut renverser le processus de détérioration. Par exemple, l’énergie solaire avec son cycle hydrologique peut facilement évaporer l’eau versée par terre pour la retourner éventuellement dans la coupe.

Une vie de péché peut également être purifiée par la grâce de Dieu et le sang pur de Christ. Et les morts peuvent ainsi revenir à la vie par la résurrection de Jésus qui fut le premier par lequel ce processus fut renversé. Un jour, la malédiction universelle sera enlevée : « Car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:20-23).

La doctrine d’une création spéciale veut simplement dire que la création a eu lieu par un processus surnaturel par lequel chaque entité fut spécifiquement planifiée et formée par Dieu. Alors : « Toute chair n’est pas la même chair ; mais autre est la chair des hommes, et autre la chair des bêtes ; autre celle des poissons, et autre celle des oiseaux, » dit Paul, dans 1 Corinthiens 15:39. Cette doctrine est aussi clairement enseignée dans la Genèse où l’expression « selon son espèce » est utilisée au moins dix fois dès le premier chapitre. Une référence remarquable nous est donnée par Paul dans 1 Corinthiens 15.

La distinction particulière de plusieurs aspects de la création se trouve dans 1 Corinthiens 15:37-44, où Paul déclare, pour ce qui tient de la botanique, que : « quant à ce que tu sèmes, tu ne sèmes pas le même corps qui doit naître, mais le grain nu, comme il se rencontre, de blé, ou de quelque autre semence. Mais Dieu lui donne un corps comme il veut, et à chaque semence le corps qui lui est propre. » Dans le verset 39, Paul explique ainsi l’aspect zoologique : « Toute chair n’est pas la même chair ; mais autre est la chair des hommes, et autre la chair des bêtes ; autre celle des poissons, et autre celle des oiseaux. » Au verset 40, Paul explique l’aspect physique en disant : « Il y a aussi des corps célestes, et des corps terrestres ; mais autre est l’éclat des célestes, et autre celui des terrestres. » Donc, malgré que les corps célestes soient composés des mêmes éléments chimiques, la terre demeure unique dans sa complexité et son but éventuel.

Ensuite Paul nous parle de l’aspect astral, au verset 41, en déclarant que ; « autre est l’éclat du soleil, autre l’éclat de la lune, et autre l’éclat des étoiles ; car une étoile est différente d’une autre étoile par son éclat. » Ainsi, même parmi les étoiles, chacune se distingue des autres par son éclat. Et finalement, Paul termine par le côté spirituel, disant : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel » (vs 42-44). Les Saintes Écritures nous indiquent clairement que, même si nos corps sont présentement physiques et charnels, ils sont destinés à devenir un jour surnaturels et immortels, n’étant plus contrôlés par les forces naturelles du système présent.

Dieu avait un but noble et spécifique en créant chaque système et chacun avait sa raison d’être. Nonobstant, Dieu a amplement pourvu à ce qu’il y ait une certaine latitude pour des changements mineurs dans chacun des systèmes, mais jamais, au grand jamais, Dieu n’a permis que le système physique humain puisse « évoluer » vers un système complexe supérieur et spirituel. C’est un droit que Dieu S’est réservé exclusivement pour Lui-même. Car le but éventuel de Dieu était de Se former une Famille divine avec laquelle Dieu partagerait Sa Création entière pendant l’éternité.

Un jour, Jésus questionna Ses disciples. Dans Matthieu 16:15-18 : « Il leur dit : Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais Mon Père qui est dans les cieux. [Un athée n’aurait jamais reconnu cela]. Et moi [continua Jésus], je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai Mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. » Ceci est le premier de 115 endroits où le mot ekklesia est utilisé dans le Nouveau Testament. Quatre fois, il est traduit par « assemblée » et les autres comme « Église ». Le mot veut simplement dire « mis à part » par Dieu pour une raison spéciale.

Trois fois nous référant à une réunion à Éphèse, dans Actes 19:32, lors d’une réunion municipale, où nous lisons : « Cependant, les uns criaient d’une manière, et les autres d’une autre ; car l’assemblée était tumultueuse, et la plupart ne savaient pas pourquoi ils étaient assemblés. » Nous voyons les deux autres dans les versets 39 et 40 où Paul leur dit : « Et si vous avez quelque autre chose à réclamer, on pourra en décider dans une assemblée légale. Car nous risquons d’être accusés de sédition pour ce qui s’est passé aujourd’hui, n’ayant aucune raison pour justifier ce rassemblement. Et quand il eut dit cela, il congédia l’assemblée. »

La quatrième fois que nous le voyons traduit comme « assemblée », c’est en parlant de Moïse, dans Actes 7:36-38, où nous lisons : « C’est celui qui les fit sortir, en faisant des prodiges et des miracles au pays d’Égypte, dans la mer Rouge, et au désert, pendant quarante ans. C’est ce Moïse qui dit aux enfants d’Israël : Le Seigneur votre Dieu vous suscitera un prophète comme moi, d’entre vos frères ; écoutez-le. C’est lui qui, lors de l’assemblée dans le désert, s’entretenait avec l’ange qui lui parlait sur la montagne de Sinaï, et avec nos pères, et qui reçut des paroles de vie pour nous les donner. » Les autres fois, le mot ekklesia identifie des églises ou des groupes de chrétiens ayant une réunion, soit en petits groupes, soit plus nombreuse dans le but de grandir ensemble en cheminant vers le Royaume de Dieu.

Néanmoins, en aucune occasion dans l’histoire, cette Église fondée par Christ  ne devait cesser d’exister jusqu’au retour de Jésus. Dans le dernier chapitre de la Bible, alors que Jésus nous dévoile le formidable avenir préparé pour les enfants de Dieu, Il déclare : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin » (Apocalypse 22:16). Donc, à part les Élus de la première résurrection, tous les membres de toutes les églises du monde entier, auront un jour, au retour de Christ, l’occasion d’être instruits dans la vérité divine et d’entendre les promesses extraordinaires qui sont destinées à ceux qui se convertiront à Christ.

C’est la dernière mention des Églises dans la Bible, mais elles auront un jour une dimension éternelle, en ce sens que jamais les portes de l’enfer ne prévaudront contre elles. Si le Gouvernement de Dieu doit couvrir la terre entière, Son Église sera également mondiale. Ainsi, Hébreux 12:22-24 nous déclare : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel. »

Imaginez un instant la joie que l’apôtre Jean a dû ressentir quand il fut inspiré de nous dévoiler, dans 1 Jean 3:1-2 : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. » Le mot « voyez » que Jean a utilisé veut dire, en effet, gardez votre concentration sur ce qui suit, car c’est très important. Nous sommes appelé enfants de Dieu ! Le monde ne peut pas reconnaître cela, car le monde ne connaît pas Dieu présentement.

Nous avons été choisis par Dieu : « Selon qu’il nous a élus en Lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant Lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de Sa volonté » (Éphésiens 1:4-5). Nous sommes choisis parmi un grand nombre : « Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus, » nous dit Jésus, dans Matthieu 22:14. Nous avons été adoptés au sein de la Famille du Créateur omnipotent : « Afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de Son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! » (Galates 4:5-6).

Mais dans quel but Dieu a-t-Il fait cela ? « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30). Alors, Paul nous exhorte fortement, dans Éphésiens 4:23-24 : « A vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. » N’oublions jamais qui nous sommes. « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec Lui » (Romains 8:16-17).

Ce don unique d’être enfants de Dieu porte avec lui des responsabilités ainsi que des privilèges. Il est vrai que : « Celui qui n’a point connu le péché, Dieu l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui » (2 Corinthiens 5:21). Rappelons-nous cependant que : « Dieu, en effet, ne nous a point appelés à la souillure, mais à la sainteté. C’est pourquoi, celui qui rejette ceci, ne rejette pas un homme, mais Dieu, qui nous a aussi donné son Saint-Esprit » (1 Thessaloniciens 4:7-8). Alors, dans Philippiens 2:12-13, Paul ajoute : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir. »

En parlant des Élus, Paul nous confirme, dans Éphésiens 2:6-7, que : « Dieu nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. » Certains groupes religieux utilisent ce passage biblique pour tenter de prouver que nous pouvons maintenant aller au ciel après notre mort. C’est faux, car l’Écriture ne peut pas être anéantie et Jésus a clairement dit que personne n’est monté au ciel, sauf Lui qui est descendu du ciel (Jean 3:13). Ce passage nous déclare simplement que, spirituellement parlant, nous sommes déjà assis sur les trônes, présentement au ciel, qui sont destinés aux Élus dans le Royaume que Jésus viendra établir sur cette terre, lors de Son avènement.

Pour maintenir votre accès au trône qui vous est réservé : « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes » (Éphésiens 6:11-13). Satan nous déteste et fera tout en son pouvoir pour nous enlever notre couronne de gloire, mais en obéissant aux instructions de Jésus, même Satan ne pourra nous arracher de Sa main puissante.

Dieu est jaloux de Ses enfants et doit parfois les châtier pour les ramener au bercail. « Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît. Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes » (Hébreux 12:6-8). Toutefois, nous sommes des fils légitimes, ayant continuellement besoin d’augmenter notre foi et améliorer notre caractère par la discipline, la vertu, la connaissance : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise. Ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité » (2 Pierre 1:4-7).

Alors : « croissez dans la grâce [nous dit Pierre], et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18). La meilleure façon d’y arriver, c’est de se nourrir régulièrement de la Parole de Dieu. Dans Psaume 119:1-2, nous lisons : « Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie, qui marchent selon la loi de l’Éternel ! Heureux ceux qui gardent Ses témoignages et qui le cherchent de tout leur cœur. » Ce Psaume remarquable contient 176 versets. C’est le plus long de la Bible et il fait continuellement référence à la Parole de Dieu, en plus des 28 exhortations de « garder Sa Parole ».

Le premier se trouve dans les deux versets cités plus hauts, où nous sommes exhortés a garder les témoignages de Dieu. En voici quelques autres pour nous aider à demeurer dans cette voie qui mène au Royaume. « Tu as prescrit tes ordonnances pour qu’on les garde soigneusement. Oh ! que mes voies soient bien réglées, pour observer tes statuts, » dans Psaume 119:4-5. « Je prendrai plaisir à tes statuts, et je n’oublierai point tes paroles. Fais ce bien à ton serviteur, que je vive et que je garde ta parole, » nous dit Psaume 119:16-17. « Donne-moi l’intelligence, et je garderai ta loi ; je l’observerai de tout mon cœur. Fais-moi marcher dans le sentier de tes commandements ; car j’y prends plaisir » (vs 34-35). Disons-lui souvent : « Enseigne-moi à avoir du sens et de l’intelligence ; car j’ai cru à tes commandements. Avant d’être affligé, je m’égarais : mais maintenant j’observe ta parole » (vs 66-67).

Ceci veut dire beaucoup plus que de simplement observer et croire en Ses commandements. Le véritable chrétien n’observe pas les commandements par crainte de pécher. Nous les observons parce que nous les aimons et par amour pour Dieu. À celui qui obéit par amour pour Dieu : « L’Éternel le gardera et conservera sa vie ; il sera heureux sur la terre ; tu ne le livreras point au désir de ses ennemis » (Psaume 41:3). Qui pourrait nous promettre une telle protection ? Seul Dieu a le pouvoir et le désir de le faire, selon Son bon plaisir.

Dans Ésaïe 42:5-8, nous lisons : « Ainsi a dit le Dieu, l’Éternel, qui a créé les cieux et les a déployés, qui a étendu la terre avec tout ce qu’elle produit ; qui donne la respiration au peuple qui est sur elle, et le souffle à ceux qui y marchent : Moi, l’Éternel, je t’ai appelé dans la justice ; je te prendrai par la main, je te garderai ; je te donnerai pour alliance au peuple, et pour lumière aux nations, pour ouvrir les yeux des aveugles, pour faire sortir de prison le captif, et du cachot ceux qui habitent dans les ténèbres. Je suis l’Éternel ; tel est mon nom, je ne donnerai point ma gloire à un autre, ni ma louange aux idoles. »

Dieu est très bien identifié ici comme étant le Créateur de l’univers entier et le planificateur de tout ce qui s’y trouve intérieurement. Dans ce passage, Dieu nous dévoile également la venue future du Messie pour accorder une Nouvelle Alliance au peuple, ainsi que pour être la lumière aux nations, puisque Lucifer, dont le nom signifie « porteur de la lumière», a  complètement raté cette merveilleuse mission lorsqu’il s’est révolté contre Son Créateur avec les anges étant sous sa charge. Donc, Jésus devait aussi ouvrir les yeux des aveugles spirituels, faire sortir de prison les captifs du péché et du cachot ceux qui habitent dans les ténèbres, loin de la vérité.

Celui qui fait toutes ces choses donne également à tous ceux qui naissent le souffle de vie. Peu importe si la personne croit ou non en Dieu, elle doit se fier sur Dieu pour respirer. Car : « Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous. Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race » (Actes 17:24-28).

Dieu a aussi mis un esprit dans chaque humain, mais inférieur à l’Esprit de Dieu. C’est avec cette caractéristique particulière que : « Dieu créa l’homme à Son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:27). Les animaux de la terre possèdent tous le souffle de vie, mais seuls les êtres humains furent créés de la poussière, avec un esprit auquel le Saint-Esprit de Dieu vient se jumeler lorsqu’une personne se convertit à Christ. C’est cet Esprit de Dieu qui guide ensuite le converti dans son cheminement personnel vers le Royaume. Et il le fait pendant le reste de sa vie physique : « Avant que la poussière retourne dans la terre, comme elle y avait été, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné » (Ecclésiaste 12:9).

Parmi les membres de la congrégation à Thessalonique, certains ont posé la question à savoir ce qui arrivera aux convertis à Christ qui sont morts avant Son avènement pour établir Son Royaume. Paul a sûrement sauté sur l’occasion en leur disant : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec Lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:13-18).

Incidemment, Paul aurait-il eu besoin de déclarer cela s’il leur avait déjà enseigné que les saints « vont au ciel » tout de suite après leur mort ? Les Thessaloniciens n’auraient sûrement pas été inquiets du sort des morts.

Chers disciples de Christ, sachez qu’il y a deux plans en marche sur la terre présentement. Le premier implique des êtres humains qui croient pouvoir améliorer l’évolution lente et graduelle de l’univers, développée sur des milliards d’années, en créant une technologie tellement perfectionnée qu’ils pourront créer un Nouvel Ordre Mondial de paix, où la médecine éliminera toute maladie et contrôlera même le nombre d’années de vie allouées aux humains, selon leur soumission au système établi.

L’autre plan implique un Dieu Créateur qui nous assure, dans Sa Parole, d’avoir tout créé et qui va identiquement établir, un jour, Son Royaume de paix qui sera éternel et dans lequel c’est la médecine qui sera abolie. Car les humains seront immortels, et auront comme besogne la présentation et l’embellissement perpétuel et éternel de l’univers entier. Pour ceux et celles qui seront soumis au Créateur, Dieu partagera toute Sa création avec Ses enfants divins devenus réellement à Son image et à Sa ressemblance, dans la paix, le bonheur et la joie.

Subséquemment, à chaque individu de choisir le plan dans lequel il veut s’engager. Je souhaite de tout cœur que le Saint-Esprit vous guide afin que chacun et chacune prenne la bonne décision.




D.270 – Le champ du potier

champs

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 27:7-9, il est écrit : « Et ayant délibéré, ils en achetèrent le champ d’un potier, pour la sépulture des étrangers. C’est pourquoi ce champ-là a été appelé jusqu’à aujourd’hui le Champ du sang. Alors s’accomplit ce qui avait été dit par Jérémie le prophète en ces termes : Ils ont pris les trente pièces d’argent, le prix de celui qui a été évalué, de celui que les enfants d’Israël ont évalué ; et ils les ont données pour le champ du potier, comme le Seigneur me l’avait ordonné. » Dans les versions bibliques qui affichent des tableaux de références, on signale que le passage cité par Matthieu proviendrait de Zacharie 11:12-13 qui se lit comme suit : « Et je leur dis : Si vous le trouvez bon, donnez-moi mon salaire ; sinon, ne le donnez pas. Et ils pesèrent pour mon salaire trente pièces d’argent. Et l’Éternel me dit : Jette-le au potier, ce prix magnifique auquel j’ai été estimé par eux ! Et je pris les trente pièces d’argent, et les jetai dans la maison de l’Éternel, pour le potier. »

Dans la version Louis Segond comportant les commentaires de C. I. Scofield, on accorde une note explicative devant le nom de Jérémie écrit dans Matthieu 27:9. La voici : « Ce verset se réfère sans doute à Za. 11:12-13, avec peut-être une allusion à Jé. 18:1-4 et 19:1-3. Plusieurs manuscrits hébreux suivent l’ordre de la tradition talmudique pour le classement des écrits prophétiques : Jérémie, Ézéchiel, Ésaïe, etc. Matthieu ne cite donc pas ici un passage du livre même de Jérémie, mais un passage du rouleau des prophéties commençant par le livre de Jérémie. »

Vous avez donc ici un exemple d’explication qui ne satisfait personne et ne répond à rien. Il s’agit plutôt d’une tentative maladroite d’excuser Matthieu d’avoir commis une « erreur ». Les contradicteurs de la Bible ont alors beau jeu pour critiquer les Écritures en croyant y trouver une preuve que la Bible contient des erreurs et qu’on ne peut pas s’y fier.

Mais est-ce le cas ? Est-ce une erreur ? Si non, serait-il possible que les érudits théologiens aient manqué quelque chose ? Comment alors expliquer l’apparente contradiction, si l’inspiration de Dieu est infaillible et qu’il est impossible qu’Il Se contredise ? Matthieu a-t-il confondu les passages de Jérémie 18 et 19 avec celui de Zacharie 11 ? Dieu aurait-Il laissé passer pareille coquille ?

Pour commencer, étudions d’abord Jérémie 18 et 19. Cependant, avant de continuer, souvenons-nous que les dix tribus de la Maison d’Israël, vivant au nord de la Palestine, en Samarie, sont alors déjà en captivité depuis plus d’un siècle et, selon Dieu, leur cas est déjà réglé. Elles sont considérées comme perdues, car elles ne sont jamais retournées en Samarie et sont demeurées dispersées jusqu’à ce jour. Dieu seul peut les reconnaître.

Dans ces chapitres de Jérémie, Dieu S’adresse principalement à la Maison de Juda dont la capitale est Jérusalem. Connaissant l’histoire de leurs frères et sœurs en captivité, la Maison de Juda aurait dû demeurer très près de l’Éternel afin de ne pas subir le même traitement. Allons voir.

Jérémie 18:1-6 : « La parole qui fut adressée par l’Éternel à Jérémie, en ces termes : Lève-toi, et descends dans la maison du potier ; et là je te ferai entendre mes paroles. Je descendis donc dans la maison du potier, et voici, il travaillait sur son tour. Et le vase qu’il faisait avec l’argile qu’il tenait en sa main, fut manqué ; et il en refit un autre vase, comme il lui sembla bon de le faire. Alors la parole de l’Éternel me fut adressée en ces mots : Maison d’Israël, ne puis-je pas agir envers vous comme ce potier ? dit l’Éternel. Voici, comme l’argile est dans la main du potier, ainsi vous êtes dans ma main, maison d’Israël ! » Dieu commence par S’adresser à toute la Maison d’Israël, les comparant à ce vase manqué, forçant le potier à en refaire un autre.

Dieu poursuit en leur démontrant Sa puissance, mais aussi Sa compassion et Son pardon, si repentir il y a. Alors, Dieu leur dit : « Au moment où j’aurai parlé d’une nation, d’un royaume, pour arracher, pour démolir et pour détruire, si cette nation dont j’aurai parlé, revient de sa méchanceté, je me repentirai aussi du mal que je pensais lui faire. Et au moment où j’aurai parlé d’une nation, d’un royaume, pour édifier et pour planter, s’il fait ce qui est mal à mes yeux, et n’écoute point ma voix, je me repentirai aussi du bien que j’avais dit vouloir lui faire » (vs 7-10). Voilà ce qu’avaient fait les dix tribus en suivant Jéroboam qui leur a fait abandonner Dieu pour se tourner vers Baal. Pour les punir, Dieu a utilisé les Assyriens qui les amenèrent en captivité.

Dieu S’adresse maintenant à Juda qui aurait dû saisir la leçon, mais qui, malheureusement, a fait pire, en toute connaissance de cause. Regardons ce qui suit : « Maintenant donc parle ainsi aux hommes de Juda, et aux habitants de Jérusalem, et dis leur : Ainsi a dit l’Éternel : Voici, je prépare du mal, et je forme un dessein contre vous. Détournez-vous donc chacun de votre mauvais train, et amendez vos voies et vos actions. [En bon Père, Dieu plaide avec eux.] Mais ils disent : C’est inutile ! Car nous suivrons nos pensées, et chacun de nous fera selon la dureté de son mauvais cœur » (vs 11-12). Voilà qui est assez arrogant, merci, comme réponse à leur Dieu !

« C’est pourquoi ainsi a dit l’Éternel : Demandez donc chez les nations, qui entendit rien de pareil ? La vierge d’Israël a fait une chose très énorme. La neige du Liban abandonne-t-elle le rocher des champs ? Ou voit-on tarir les eaux venues de loin, fraîches et ruisselantes ? » (vs 13-14). Quelle belle façon poétique de leur faire comprendre que la nature, réduite à son plus simple dénominateur, s’avère plus intelligente que la Maison de Juda. Alors, Dieu leur déclare : « Cependant mon peuple m’a oublié. Il a offert des parfums au néant. On les a fait chanceler dans leurs voies, quitter les sentiers anciens, pour suivre les voies d’un chemin non tracé, pour faire de leur pays une désolation, une dérision perpétuelle, en sorte que tous ceux qui y passent, s’étonnent et branlent la tête. Je les disperserai devant l’ennemi, comme par le vent d’Orient ; je leur tournerai le dos, je ne les regarderai pas, au jour de leur calamité » (vs 15-17). Alors, le peuple se tourne-t-il vers Dieu ?

Pas du tout, il s’en prend au prophète ! « Et ils disent : Venez, et formons des complots contre Jérémie ! Car la loi ne se perdra pas chez le sacrificateur, ni le conseil chez le sage, ni la parole chez le prophète. Venez, et frappons-le de la langue, et ne faisons attention à aucun de ses discours ! » (v. 18). Jérémie perd patience et s’adresse directement à Dieu : « Éternel ! Fais attention à moi, et entends la voix de mes adversaires ! Le mal sera-t-il rendu pour le bien ? Car ils ont creusé une fosse pour mon âme. Souviens-toi que je me suis tenu devant toi, afin de parler pour leur bien, afin de détourner d’eux ta colère. C’est pourquoi livre leurs enfants à la famine, et abandonne-les à l’épée ; que leurs femmes soient privées d’enfants et veuves ; que leurs maris soient enlevés par la peste, et leurs jeunes gens frappés de l’épée dans le combat ; que de leurs maisons on entende des cris, quand tu feras soudain venir des troupes contre eux. Car ils ont creusé une fosse pour me prendre ; ils ont caché des filets sous mes pieds. Et toi, Éternel, tu sais que tout leur dessein contre moi, est de me mettre à mort. Ne couvre point leur iniquité, et n’efface point leur péché de devant ta face. Qu’ils soient renversés en ta présence ; agis contre eux au temps de ta colère » (vs 19-23).

Dieu répond au prophète. « Ainsi a dit l’Éternel : Va, et achète d’un potier un vase de terre ; et prends avec toi des anciens du peuple et des anciens des sacrificateurs, et sors à la vallée du fils de Hinnom, qui est à l’entrée de la porte de la Poterie ; et crie là les paroles que je te dirai. Dis : Rois de Juda, et vous, habitants de Jérusalem, écoutez la parole de l’Éternel ! Ainsi a dit l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël : Voici, je vais faire venir sur ce lieu un mal tel que les oreilles en tinteront à quiconque l’apprendra ; parce qu’ils m’ont abandonné, et qu’ils ont profané ce lieu, et qu’ils y ont fait des encensements à d’autres dieux que ni eux, ni leurs pères, ni les rois de Juda n’avaient connus ; et qu’ils ont rempli ce lieu du sang des innocents, et ont bâti des hauts lieux à Baal, pour brûler au feu leurs fils, en holocaustes à Baal, ce que je n’ai point commandé, et dont je n’ai point parlé, et à quoi je n’ai jamais pensé » (Jérémie 9:1-5).

Cette tribu de Juda, que Dieu S’était mise à part à cause de David, son serviteur, a fait exactement, sinon pire que ce que les dix tribus du nord avaient fait en suivant Jéroboam. « C’est pourquoi, voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où ce lieu-ci ne sera plus appelé Thopheth, ni la vallée du fils de Hinnom, mais où on l’appellera la vallée de la tuerie. Et j’anéantirai en ce lieu le conseil de Juda et de Jérusalem ; je les ferai tomber par l’épée devant leurs ennemis, et par la main de ceux qui cherchent leur vie, et je donnerai leurs cadavres en pâture aux oiseaux des cieux et aux bêtes de la terre. Et je ferai de cette ville un sujet d’étonnement et de moquerie ; quiconque passera près d’elle, sera étonné et sifflera à cause de toutes ses plaies. Et je leur ferai manger la chair de leurs fils et la chair de leurs filles ; et ils mangeront la chair l’un de l’autre, dans le siège et dans l’extrémité où les réduiront leurs ennemis et ceux qui cherchent leur vie » (vs 6-9).

Dieu S’adresse ensuite à Jérémie et lui dit : « Ensuite tu briseras le vase sous les yeux de ceux qui seront allés avec toi. Et tu leur diras : Ainsi a dit l’Éternel des armées : Je briserai ainsi ce peuple et cette ville, comme on brise un vase de potier, qui ne peut être réparé ; et faute de place pour ensevelir, on ensevelira à Thopheth. C’est ainsi que je ferai à ce lieu, dit l’Éternel, et à ses habitants ; je rendrai cette ville semblable à Thopheth. Et les maisons de Jérusalem et les maisons des rois de Juda seront impures comme le lieu de Thopheth, toutes les maisons sur les toits desquelles ils ont offert des parfums à toute l’armée des cieux, et fait des libations à d’autres dieux » (vs.10-13).

« Puis Jérémie revint de Thopheth, où l’Éternel l’avait envoyé prophétiser ; et il se tint debout dans le parvis de la maison de l’Éternel, et il dit à tout le peuple : Ainsi a dit l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël : Voici, je vais faire venir sur cette ville, et sur toutes ses villes, tout le mal que j’ai prononcé contre elle, parce qu’ils ont roidi leur cou, pour ne pas écouter mes paroles » (vs 14-15). Dès ce moment-là, le sort était jeté contre Juda et Jérusalem et ce ne fut plus qu’une question de temps avant que, soit qu’ils se repentent et que Dieu enlève la punition prévue, ou soit qu’ils persistent dans leurs péchés et aillent eux aussi en captivité. Cette déclaration de Dieu a sûrement dû toucher le cœur de Juda qui s’est soudainement prosterné à genoux pour implorer la miséricorde et le pardon de Dieu en Lui promettant obéissance, n’est-ce pas ? Ah oui ? Eh bien non ! Quand Dieu dit que ce peuple a le cou raide, Il parle en pleine connaissance de cause !

Continuons dans le livre de Jérémie pour voir la réaction de la Maison de Juda : « Alors Pashur, fils d’Immer, sacrificateur et surintendant dans la maison de l’Éternel, entendit Jérémie qui prophétisait ces choses. Et Pashur frappa le prophète Jérémie, et le mit dans la prison qui était à la porte supérieure de Benjamin, dans la maison de l’Éternel. Mais, le lendemain, Pashur fit sortir Jérémie de la prison. Et Jérémie lui dit : L’Éternel ne t’a pas appelé Pashur (en sécurité tout autour), mais Magor-Missabib (frayeur de tous côtés ! ) Car ainsi a dit l’Éternel : Voici, je te livrerai à la frayeur, toi et tous tes amis ; ils tomberont par l’épée de leurs ennemis, et tes yeux le verront. Je livrerai aussi tout Juda entre les mains du roi de Babylone. Il les transportera à Babylone, et les frappera de l’épée. Et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu’elle a de précieux, je livrerai tous les trésors des rois de Juda aux mains de leurs ennemis, qui les pilleront, les enlèveront et les emporteront à Babylone. Et toi, Pashur, et tous ceux qui demeurent dans ta maison, vous irez en captivité. Tu iras à Babylone, et là tu mourras ; là tu seras enseveli, toi et tous tes amis, auxquels tu as prophétisé le mensonge » (Jérémie 20:1-6). C’est ainsi que Dieu ouvrit la porte à Nébucadnetsar pour amener en captivité la Maison de Juda et la petite tribu de Benjamin associée à Juda à cause de l’alliance entre David et Jonathan de ne jamais se quitter.

Ainsi, Dieu Se compare au potier qui peut faire un beau vase, mais qui peut aussi le briser. Ici, dans Jérémie, il est question du potier, mais aucun montant d’argent n’est mentionné, alors que Dieu S’adresse à la Maison de Juda avant de l’envoyer en captivité. Maintenant, retournons voir le passage de Zacharie où Dieu S’en prend à un autre groupe qui devait Le servir. Cette fois, il s’agit des pasteurs infidèles et le troupeau. Zacharie 11:1-2 : « Liban, ouvre tes portes, et que le feu dévore tes cèdres ! Cyprès, gémissez ! Car le cèdre est tombé, car les plus magnifiques sont ravagés. Gémissez, chênes de Bassan ! Car la forêt inaccessible est abattue. » Quelle façon poétique magistrale utilisée par Dieu pour nous annoncer un de Ses jugements !

Continuons : « On entend gémir les bergers, car leur magnificence est dévastée ; on entend rugir les lionceaux, car la parure du Jourdain est dévastée. Ainsi a dit l’Éternel mon Dieu : Pais les brebis destinées à la boucherie, que leurs acheteurs tuent sans être coupables, et dont les vendeurs disent : « Béni soit l’Éternel ! je m’enrichis« , et qu’aucun de leurs bergers n’épargne » (vs 3-5). Assez particulier comme comportement, au sein de ces religions qui s’enrichissent au détriment des pauvres brebis, et tout ça au nom de Dieu ! À ces pasteurs, Dieu dit : « Car je n’épargnerai plus les habitants du pays, dit l’Éternel. Et voici, je livrerai les hommes aux mains les uns des autres et aux mains de leur roi ; ils écraseront le pays, et je ne délivrerai pas de leurs mains » (v. 6).

Dieu prend alors la relève et déclare : « Je me mis donc à paître les brebis destinées à la boucherie, assurément les plus misérables du troupeau. Et je pris deux houlettes dont j’appelai l’une Faveur, et l’autre Liens, et je fis paître les brebis. Et je retranchai trois bergers en un seul mois ; car mon âme s’était fatiguée d’eux, et leur âme aussi s’était dégoûtée de moi. Et je dis : Je ne vous paîtrai plus ! Que la brebis mourante, meure ; que celle qui doit périr, périsse, et que celles qui restent, dévorent la chair l’une de l’autre. Et je pris ma houlette Faveur, et je la brisai pour rompre mon alliance, que j’avais traitée avec tous les peuples. Elle fut rompue en ce jour-là, et ainsi les plus misérables du troupeau, qui regardaient à moi, reconnurent que c’était la parole de l’Éternel » (vs 7-11).

Cela devenait une préfigure de Jésus (la Parole de l’Éternel dans la chair) qui viendrait apporter une Nouvelle Alliance spirituelle ouvrant la porte au salut. « Et je leur dis : Si vous le trouvez bon, donnez-moi mon salaire ; sinon, ne le donnez pas. Et ils pesèrent pour mon salaire trente pièces d’argent » (v. 12). Jésus avait déclaré qu’un ouvrier est digne de son salaire. Il ne parlait pas de dîme, car le peuple avait aussi le choix de ne pas Lui donner Son salaire. La vérité qu’Il est venu apporter était gratuite. Ce qui suit est donc une prophétie : 1) d’abord sur le rejet de Son offre de salut par la majorité à qui Jésus était venu l’annoncer ; 2) mais aussi le prix crapuleux de trente pièces d’argent qu’ils devaient fixer pour trahir le BON BERGER en le dévoilant à ceux qui avaient décidé de le tuer.

« Et l’Éternel me dit : Jette-le au potier, ce prix magnifique auquel j’ai été estimé par eux ! Et je pris les trente pièces d’argent, et les jetai dans la maison de l’Éternel, pour le potier. Puis je brisai ma seconde houlette, les Liens, pour rompre la fraternité entre Juda et Israël. Puis l’Éternel me dit : Prends encore l’équipement d’un berger insensé. Car voici, je vais susciter dans le pays un berger qui ne visitera pas celles qui périssent, qui ne cherchera pas celle qui s’égare, qui ne guérira pas la blessée, et ne nourrira pas celle qui est saine ; mais il mangera la chair des plus grasses, et il rompra leurs ongles. Malheur au pasteur de néant, qui abandonne le troupeau ! Que l’épée tombe sur son bras et sur son œil droit ! Que son bras se dessèche, et que son œil droit s’éteigne entièrement ! » (vs 13-17). Que ceux qui prêchent un autre évangile que celui de Jésus en prennent note !

Donc, Matthieu ne s’est pas trompé et il n’y a pas de contradiction entre les deux passages. Au contraire, l’un vient compléter l’autre. Dans le livre de Jérémie, Dieu prédit la déportation de Juda et la petite tribu associée, Benjamin, vers une captivité en Babylonie, à cause de leur péché contre l’Éternel en se tournant vers Baal (Satan), ainsi que tous les autres faux dieux que les païens adoraient. Dans le livre de Zacharie, Dieu vient porter un jugement contre tous les pasteurs infidèles se disant de Dieu. Il y en avait du temps de Jésus, puis il y a eu ceux qui ont pris la relève pour s’engraisser depuis lors jusqu’à aujourd’hui, au détriment du peuple. Cette prophétie sur les trente pièces d’argent est double. Puisqu’elle est liée directement au ministère de Christ, ce fut aussi une autre preuve irréfutable que, non seulement Jésus était le Messie qu’ils attendaient, mais aussi de Son rejet par le peuple même qui devaient L’accueillir à bras ouverts.

Matthieu n’a pas confondu les deux passages où Dieu Se compare à un potier pétrissant des vases, dans Jérémie 18 et 19, avec le passage de Zacharie 11. Le passage de Jérémie est crucial pour comprendre ce que nous voyons dans Zacharie où Dieu déclare rompre Son alliance avec la Maison d’Israël physique. « Puis je brisai ma seconde houlette, les Liens, pour rompre la fraternité entre Juda et Israël » (Jérémie 11:14). Tout cela pour nous apporter une Nouvelle Alliance ouvrant la porte à toutes les nations, Israël comme les païens, pour qu’elles fassent partie d’Israël de Dieu, une Maison constituée de personnes immortelles devenant la Maison de Dieu.

Il n’y a donc pas de coquille dans le texte de Matthieu. Les exégètes et les érudits devraient peut-être relire ces passages avec un esprit ouvert et non avec des préjugés personnels. Ceux qui ont l’Esprit de Dieu pour comprendre les profondeurs de Dieu saisiront ce que Dieu cache aux habitants de la terre et ne révèle qu’à Ses enfants.




D.269 – Conduite du chrétien

 

Par Joseph Sakala

Dans Éphésiens 4:1-3, Paul nous dit : « Je vous exhorte donc, moi le prisonnier du Seigneur, à vous conduire d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, vous supportant les uns les autres avec charité ; vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. » L’appel du chrétien par Dieu est vraiment spécial. Puisque nous sommes encouragés à marcher selon Ses critères, il est également essentiel que nous en soyons dignes en étudiant fidèlement Ses instructions. Sinon, notre vie pourrait être en contradiction avec la volonté de Celui qui nous a appelés. Considérons un moment l’emploi de ces versets importants.

D’abord, l’appel vient de Dieu et il est irrévocable. « Car les dons et la vocation de Dieu sont irrévocables. Et comme vous avez été autrefois rebelles à Dieu, et que maintenant vous avez obtenu miséricorde par leur rébellion ; de même, ils ont été maintenant rebelles, afin que par la miséricorde qui vous a été faite, ils obtiennent aussi miséricorde. Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous » (Romains 11:29-32).

Nous sommes appelés par Sa grâce et, comme Paul le disait si bien, dans Galates 1:15-17 : « Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. »

Ensuite, nous sommes appelés dans la grâce de Christ. Paul était étonné de voir certains chrétiens abandonner si promptement Christ. C’est ce qu’il leur exprime dans Galates 1:6-7, lorsqu’il leur déclare : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement Celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. » Nous avons été appelés hors des ténèbres dans Sa merveilleuse lumière. « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde, » nous assure Pierre, dans 1 Pierre 2:9-10.

Vous avez été appelés à être saints. C’est ainsi que Paul les appelle, dans Romains 1:7, dans son épître aux frères à Rome : « A tous les bien-aimés de Dieu, appelés et saints, qui sont à Rome ; la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! » Paul encourage Timothée à ne point avoir honte de témoigner pour Christ, notre Seigneur : « Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles » (2 Timothée 1:9). « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, Qui a été fidèle à Celui qui l’a établi, comme Moïse aussi le fut dans toute sa maison » (Hébreux 3:1-3).

Pour faire suite à toutes ces révélations, faisons comme Paul, qui dit : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi. Cependant, au point où nous sommes parvenus, marchons suivant la même règle, et ayons les mêmes sentiments » (Philippiens 3:14-16). Ceux qui ont écrit le Nouveau Testament mentionnent plusieurs autres choses auxquelles nous sommes appelés. Par exemple, dans 1 Corinthiens 1:9, nous apprenons que : « Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle. »

Dans Galates 5:13-14, nous apprenons qu’en tant que : « Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Même si cela nous entraîne des souffrances personnelles : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

La vie éternelle, vers laquelle nous nous dirigeons, ne viendra pas avec facilité ; c’est pourquoi Paul instruit Timothée : « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins » (1 Timothée 6:12). « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise, » nous dit 2 Pierre 1:3-4. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à Sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables.

L’apôtre Jean nous exhorte également à faire partie de Son œuvre. « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est, » nous déclare 1 Jean 3:1-2. C’est pourquoi, frères et sœurs, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le Royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée.

Alors, élevons nos cœurs vers Dieu qui nous a tous créés et qui voudrait nous voir tous dans Son Royaume. Dans Lamentations 3:40-41, nous lisons : « Recherchons nos voies, et les sondons, et retournons à l’Éternel. Élevons nos cœurs avec nos mains vers Dieu qui est au ciel. » C’est si facile de laisser nos prières devenir routinières et répétitives, mais souvenons-nous que Dieu écoute bien plus nos cœurs que les phrases qui sortent de nos lèvres. Jésus nous a mis en garde contre les répétitions. « Or, quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme les païens ; car ils croient qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup. Ne leur ressemblez donc pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous lui demandiez » (Matthieu 6:7-8).

Plusieurs personnes lèvent les bras lorsqu’ils prient, ou se prosternent à terre. Certains restent debout, d’autres se mettent à genoux. Quelques-uns vont crier tandis que d’autres prient en silence. Certains vont sauter et danser. D’autres vont écrire leurs prières pour ensuite les lire à un auditoire. D’autres se choisiront des mots éloquents et prieront longtemps. Mais la chose qui compte encore plus que votre posture ou votre éloquence, c’est votre attitude de cœur. Il faut élever nos cœurs vers Dieu, pas seulement nos mains et nos voix. C’est alors que Dieu, qui est au ciel, écoutera.

Nous avons besoin de ressentir, comme le psalmiste : « Comme un cerf brame après les eaux courantes, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu ! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant ; quand entrerai-je et me présenterai-je devant la face de Dieu ? Les larmes sont devenues mon pain jour et nuit, pendant qu’on me dit sans cesse : Où est ton Dieu ? Voici ce que je me rappelle, et j’en repasse le souvenir dans mon cœur : c’est que je marchais entouré de la foule, je m’avançais à sa tête jusqu’à la maison de Dieu, avec des cris de joie et de louange, en cortège de fête » (Psaume 42:2-5).

Nos cœurs ont besoin d’être droits et purs devant Lui. Voici ce que Paul nous déclare, dans 2 Timothée 2:21-23 : « Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre. Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. Et repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations. »

Car : « Si j’eusse pensé quelque iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’eût point écouté. Mais certainement Dieu m’a écouté ; il a prêté l’oreille à la voix de ma prière. Béni soit Dieu qui n’a point rejeté ma prière, ni retiré de moi sa bonté ! » (Psaume 66:18-20). Donc, approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’une eau pure. Nos prières doivent aussi venir d’un cœur pur et croyant. Jacques 1:6-8 nous dit : « Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là. Qu’un tel homme, en effet, ne s’attende pas à recevoir quelque chose du Seigneur. L’homme dont le cœur est partagé, est inconstant en toutes ses voies. »

Avec ces conditions rencontrées, le véritable chrétien est prêt à prier pour toutes ses choses personnelles, mais également pour les malades. Jacques 5:15-16 nous déclare : « Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris ; car la prière fervente du juste a une grande efficace » L’étude régulière de la Bible devient donc un atout pour tout converti, afin de devenir un véritable adulte dans la connaissance spirituelle.

Demandez à n’importe quel chrétien s’il connaît bien sa Bible et il vous répondra : « Assez bien, mais n’ayant pas toujours le temps pour étudier, j’aimerais connaître ma Bible encore mieux. » Mais comment s’y prendre pour accroître notre niveau spirituel de maturité dans la compréhension ? Paul fut obligé de dire aux Corinthiens : « Mais j’aime mieux prononcer dans l’Église cinq paroles par mon intelligence, afin d’instruire aussi les autres, que dix mille paroles dans une langue inconnue. Frères, ne devenez pas des enfants quant au jugement ; mais soyez de petits enfants à l’égard de la malice ; et quant au jugement, soyez des hommes faits » (1 Corinthiens 14:19-20).

Dans l’épître aux Hébreux, Paul leur dit, dans Hébreux 5:12-14 : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal. »

Cette exhortation s’applique aussi bien aux dames qu’aux hommes. Au fil des années, on a découvert dans plusieurs sondages que seulement un chrétien sur cinq était capable de citer tous les 10 Commandements. Plusieurs ne pouvaient même pas identifier quelques-uns des personnages les plus notables de la Bible. Pourtant, 86 % des Américains ont exprimé croire en une puissance supérieure, pas en Dieu, mais une puissance supérieure. Je me demande combien de Canadiens croient vraiment en Dieu. Pas que Dieu existe, mais croire vraiment ce que Dieu dit.

L’apôtre Pierre a déclaré aux convertis, dans 2 Pierre 3:17-18 : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen. » Mais comment y arriver puisque les sondages nous disent que la Bible apparaît de plus en plus difficile à comprendre aux yeux des gens ? Dieu peut vous éclairer, à la condition que vous vouliez sonder Sa Parole avec un esprit désireux d’écouter Ses instructions. En lisant régulièrement la Bible, vous ne serez plus un enfant dans votre connaissance biblique.

Dans 2 Timothée 1:4-6, Paul rappelle à Timothée : « Me souvenant de tes larmes, désirant fort de te voir, afin d’être rempli de joie, et gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, et qui a été d’abord dans ton aïeule Loïs, puis dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, est aussi en toi. C’est pourquoi je te rappelle de rallumer le don de Dieu qui t’a été communiqué par l’imposition de mes mains. » Le bien-aimé de Paul était un jeune disciple dont la forte foi chrétienne était due aux enseignements de sa mère et de sa grand-mère. Comme Paul l’a écrit à Timothée dans sa deuxième lettre : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 3:14-15).

Timothée était le fils d’une femme juive fidèle et d’un père grec qui, selon toute évidence, n’était pas un croyant (Actes 16:1). Dans le foyer chrétien idéal, le père doit assumer le leadership spirituel, comme Paul le mentionne dans Éphésiens 5:21-23 : « Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur, parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, dont il est le Sauveur. » Mais il y a un verset que bien des congrégations ne mentionnent pas. C’est : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle. » Et, dans Éphésiens 6:4 : « Et vous, pères, n’aigrissez point vos enfants, mais élevez-les sous la discipline et l’admonition du Seigneur. »

Mais beaucoup de pères, pour des raisons inconnues, ne sont pas capables ou refusent tout simplement de le faire. Dans bon nombre de foyers, c’est la mère ou la grand-mère qui doivent assumer cette grande responsabilité. Alors, le monde chrétien doit à ces femmes courageuses une énorme gratitude pour leur dévouement. Plusieurs enfants sont élevés dans des familles brisées où la Parole de Dieu fut enseignée aux enfants par une mère consacrée à Dieu. C’est significatif que le 5ème Commandement exige que les enfants honorent leurs parents et c’est le seul Commandement des dix auquel est attachée une promesse spéciale. « Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur ; car cela est juste. Honore ton père et ta mère ; (c’est le premier commandement qui ait une promesse ; ) afin que tu sois heureux, et que tu vives longtemps sur la terre » (Éphésiens 6:1-3).

Chaque parent dévoué est alors digne d’être honoré tous les jours et non seulement à la fête des mères, ou à la fête des pères. Et quand une mère chrétienne, comme celle de Timothée, doit assumer toute la responsabilité pour élever ses enfants selon la volonté de Dieu, elle mérite une grande louange. Voilà la sorte de connaissance qu’une personne apprend dans la Bible et doit mettre en pratique.

Nous apprenons également que : « La haine excite les querelles ; mais la charité couvre toutes les fautes » (Proverbes 10:12). Il existe un vieux cliché à l’effet qu’il faut haïr le péché, mais aimer le pécheur. Cela peut paraître un peu étrange, mais c’est biblique et pratique. Il est facile et tentant d’être critique envers une personne qui a péché, spécialement si le péché nous affecte directement, mais une telle attitude produit rarement le repentir chez celui ou celle qui a péché. Au contraire, la haine va exciter encore plus de querelles. Une attitude charitable, par contre, est bien plus apte à changer son cœur. Les apôtres Pierre et Jacques, dans le Nouveau Testament, citent ce beau Proverbe de l’Ancien Testament comme conseil aux croyants.

Pierre nous dit, par exemple : « Surtout ayez les uns pour les autres une ardente charité ; car la charité couvrira une multitude de péchés » (1 Pierre 4:8). « Charité » vient du grec agape qui est souvent traduit par « amour ». La charité n’a cependant rien à voir avec l’amour érotique ou fraternel, mais plutôt avec notre attitude fervente envers autrui en pardonnant tout simplement. Jacques, comme Pierre, a compris que « toutes » les fautes, dans les Proverbes, incluaient « une multitude de péchés » et exhortaient les convertis à utiliser cet sorte d’amour avec le pécheur. Alors, dans Jacques 5:20, il dit : « Qu’il sache que celui qui a ramené un pécheur du sentier de l’égarement, sauvera une âme de la mort, et couvrira une multitude de péchés. »

Christ nous exhorte également à ne pas nous inquiéter, mais à désirer la justice. Dans Matthieu 6:32-34, Jésus nous déclare : « Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine. » Les pharisiens du temps de Jésus étaient très « religieux » dans leur comportement, mais notre Seigneur les a souvent corrigés. Parce qu’ils : « font toutes leurs actions, afin que les hommes les voient ; car ils portent de larges phylactères, et ils allongent les franges de leurs vêtements ; ils aiment les premières places dans les festins, et les premiers sièges dans les synagogues ; ils aiment à être salués dans les places publiques, et à être appelés par les hommes : Maître, maître, » nous dit Jésus dans Matthieu 23:5-7.

Mais pour nous, c’est le Royaume qui doit primer. Le reproche du Seigneur nous a été donné afin que nous portions les regards au-delà des désirs de l’existence physique. « Puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:18). Tel que recommandé par Jésus, nous devons chercher premièrement le Royaume de Dieu et Sa justice, et toutes ces choses nous seront données par-dessus. Nous devenons donc esclaves de Celui à qui nous obéissons. « Ne savez-vous pas que si vous vous rendez esclaves de quelqu’un pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez ; soit du péché pour la mort, soit de l’obéissance pour la justice ? » (Romains 6:16).

Dans Matthieu 6:24-25, Jésus nous déclare que : « Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » Donc : « ne livrez point vos membres au péché, pour être des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous à Dieu, comme de morts étant devenus vivants, et consacrez vos membres à Dieu, pour être des instruments de justice. Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes point sous la loi, mais sous la grâce, » nous dit Paul dans Romains 6:13-14.

Nous marchons selon l’Esprit ou selon la chair, pas les deux. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. Car ceux qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair ; mais ceux qui vivent selon l’esprit, s’affectionnent aux choses de l’esprit » (Romains 8:1-5).

Il faut alors combattre pour Dieu avec acharnement, comme Timothée, à qui Paul a dit : « Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins » (1 Timothée 6:11-12). Même si notre nouvel homme recherche la justice et que nous cherchons volontairement à servir le Royaume de Dieu, Paul a été obligé d’admettre, dans Romains 7:25 : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché. »

Donc, il ne faut jamais devenir pondéré dans notre vigilance. 1 Corinthiens 10:12 nous met en garde : « C’est pourquoi, que celui qui croit être debout, prenne garde qu’il ne tombe. » Mettons plutôt toute notre confiance en Celui qui nous a appelés et à nous conduire d’une manière qui soit digne de la vocation qui nous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, nous supportant les uns les autres avec charité ; nous appliquant à conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix.