D.312 – L’origine de notre appel

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Par Joseph Sakala

Regardons ensemble la gracieuse déclaration de Paul à son jeune évangéliste, dans 2 Timothée 1:7-10 : « Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence. N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon Son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile. » La précision de cette déclaration de Paul nous indique clairement que notre appel à suivre Christ ne fut pas une simple décision humaine. Elle ne fut certainement pas fondée sur nos œuvres physiques, car ce fut un saint appel en Jésus-Christ avant tous les siècles, avant même que nous soyons créés.

Dans Son Plan divin, impénétrable par notre intelligence limitée, nous étions dans le Plan éternel de Dieu et ce fut entièrement par Sa grâce. Nous étions choisis : « Selon qu’il nous a élus en Lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté » (Éphésiens 1:4-5). Notre appel est donc saint, consacré exclusivement à Dieu. « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, » nous affirme Hébreux 3:1.

Armés de cette précieuse connaissance, nous devrions nous joindre à Paul, dans Philippiens 3:14, et dire : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. » Ce grand appel vient directement du ciel et comporte un prix éternel. Un prix qui nous qualifiera pour le moment où : « nous serons enlevés avec les autres morts en Christ, sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:17). Ayant déjà été prédestinés, Dieu nous demande de marcher avec Lui chaque jour de notre vie jusqu’à l’accomplissement de Son magnifique Plan.

Dans Éphésiens 3:14-19, Paul témoigne : « C’est pour ce sujet que je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, de qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom ; afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. » Le thème de ce passage biblique est destiné à nous faire comprendre l’amour infini de Christ à notre égard, par Sa vie gracieuse, Son sacrifice sur la croix, Sa résurrection glorieuse et Son ministère continuel dans notre vie.

Jésus veille constamment sur les Siens, puisqu’Il est mort afin que nous Lui appartenions. Jésus nous surveille et intercède pour nous auprès du Père du haut de Son trône au ciel. Son amour ne peut être gagné, il nous fut donné gratuitement. Plus que cela, dans Romains 5:8, Paul nous affirme que : « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. » Son amour pour nous ne change pas : « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité » (Hébreux 13:8). Il était prêt à mourir, afin de payer la rançon de nos péchés et, par le fait même, nous adopter dans Sa Famille.

Même à l’heure actuelle, Il Se réjouit. « L’Éternel ton Dieu est au milieu de toi, un héros qui sauve. Il se réjouira à cause de toi d’une grande joie ; il se taira dans son amour ; Il se réjouira à ton sujet avec chant de triomphe » (Sophonie 3:17). Jésus nous surveille de Sa place à la droite du Père, faisant intercession pour nous. « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même » (Hébreux 7:25-27).

Dans Éphésiens 3:13-17, Paul exhorte les convertis, disant : « C’est pourquoi je vous demande de ne pas vous décourager à cause des afflictions que j’endure pour vous ; elles sont votre gloire. C’est pour ce sujet que je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, de qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom ; afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi. » La profondeur de Son amour surpasse toute notre connaissance et devance tout amour que nous pourrions avoir pour Lui. Car Dieu est amour. « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:19).

Dans Romains 8, nous découvrons plusieurs aspects de Son œuvre d’amour pour nous. Nous sommes complètement entourés de Son amour. « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés. Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8:35-39).

Dans l’Ancienne Alliance, personne n’a jamais vu Dieu de face et a vécu.  Moïse a vu Sa gloire passer devant lui et cela devait le satisfaire. Abraham l’a rencontré juste avant la destruction de Sodome, mais manifesté en Ange de l’Éternel. Jacob s’est également battu avec Lui, mais manifesté en Ange de l’Éternel. Cependant, l’amour de Dieu pour nous a fait en sorte que Dieu S’est manifesté à nous dans la personne de Jésus. Et, en plus, Christ est venu S’abaisser en Se dépouillant Lui-même de Sa toute puissance en Se faisant homme, afin d’offrir Son sang en rémission de nos péchés. Ça, mes chers amis, c’est l’amour et la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu et la communication du Saint-Esprit. Combien de personnes ont compris cela ? Très peu de gens parce qu’ils se comportent toujours comme si Jésus n’était pas important dans leur vie. Mais ceux qui l’ont compris sont devenus de véritables disciples et futurs Élus de Christ.

Dans Sa prédication aux Juifs, Jésus leur dit : « Celui qui m’a envoyé est avec moi. Et le Père ne m’a point laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. Comme Jésus disait ces choses, plusieurs crurent en lui. Jésus dit donc aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes véritablement mes disciples. Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:29-32). Un individu peut accepter mentalement certains faits au sujet de Dieu et demeurer séduit dans la croyance ou conviction qu’il croit en Christ. Mais la véracité de cette foi doit passer le test avant d’être jugée réelle. L’apôtre Jacques a osé déclarer ceci : « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils en tremblent. Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres, est morte ? » Aujourd’hui, plusieurs croient que Dieu est une trinité. Donc, ils ne croient pas en un seul Dieu et l’Écriture ne peut être détruite.

Les œuvres, en effet, ne peuvent pas sauver, mais la foi qui porte au salut est celle qui produit les bonnes œuvres déjà préparées d’avance par Dieu pour nous, afin que nous y marchions. Lors d’une autre occasion : « Pendant qu’il était à Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs crurent en son nom, voyant les miracles qu’il faisait. Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu’il les connaissait tous, et qu’il n’avait pas besoin qu’on lui rendît témoignage d’aucun homme, car il savait de lui-même ce qui était dans l’homme » (Jean 2:23-25). Il devient alors évident qu’il est essentiel que nous croyions en Lui, mais encore plus important, que Jésus croie en nous, car Il sait ce qui existe dans notre cœur. Donc, pour Dieu le test est simple. Si nous marchons selon Sa Parole, nous sommes alors de vrais disciples.

Notre engagement envers Jésus se mesure par notre obéissance à Sa Parole. Si nous questionnons Ses instructions, ou nous nous opposons à Sa Parole, ou tentons de désobéir à Sa Parole en changeant certains passages de la Bible afin de les faire correspondre à notre interprétation de Sa Parole, alors il serait grand temps d’examiner la profondeur de notre croyance en Christ. Par contre, si nous sommes Ses disciples en demeurant dans Sa Parole, Jésus nous fait la promesse que nous connaîtrons la vérité et cette vérité nous libérera de toute erreur. En tant que véritables disciples (étudiants), nous avons Son assurance qu’avec nos études continuelles de Sa Parole, nous moissonnerons une croissance dans notre compréhension de la vérité divine. Cela nous libérera de toute erreur répandue dans les autres dénominations « chrétiennes », en comprenant comment obéir à la parfaite volonté de Dieu.

Regardons ensemble l’exhortation que Paul adresse à Timothée, son jeune évangéliste : « Toi donc, mon fils, fortifie-toi, dans la grâce qui est en Jésus-Christ. Et les choses que tu as entendues de moi, en présence de plusieurs témoins, confie-les à des hommes fidèles, qui soient capables aussi d’enseigner les autres » (2 Timothée 2:1-2). Ce verset a donné l’impression à trop d’individus que chaque converti devrait se mettre à prêcher. L’apôtre Jacques fut cependant inspiré d’écrire ceci : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Il est vrai qu’à la réception du Saint-Esprit, chaque converti à Christ reçoit au moins un don et un ministère, mais pas nécessairement celui de prêcher.

Dans 1 Corinthiens 12:4-11, Paul déclare : « Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. Il y a aussi diversité de ministères, mais un même Seigneur, il y a aussi diversité d’opérations, mais c’est le même Dieu, qui opère toutes choses en tous. Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit. Un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir. Un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues [traduire d’une langue à une autre]. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît. »

Si une personne se met à prêcher alors que son don serait de guérir ou d’avoir le discernement des esprits, elle risque de tomber dans le même égarement que ceux qui prêchent leur propre évangile. Car : « La plupart des hommes vantent leur bonté ; mais qui trouvera un homme véritable ? » (Proverbes 20:6). Le véritable, selon Dieu, est celui qui utilise le don que le Saint-Esprit lui a alloué au service de Dieu, et non pour s’enrichir. « Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples » (Romains 16:18). Le serviteur fidèle doit être alerte et dirigé vers le Plan de Dieu. Il doit agir avec patience en manifestant son don pour accomplir les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance pour lui, afin d’y marcher avec fidélité.

L’apôtre Pierre nous l’explique clairement lorsqu’il dit : « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:8-9). Ceci ne donne pas le droit de prêcher que, si quelqu’un ne se convertit pas immédiatement, il est perdu. Il ne faut surtout pas ignorer qu’avant de monter au ciel, Jésus a dit aux premiers disciples : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20).

Et au long des siècles, beaucoup de disciples se sont ajoutés, selon le don qu’ils ont acquis du Saint-Esprit afin de continuer ce commandement du Seigneur. Ils ont fidèlement mis en œuvre l’instruction de Jésus lorsqu’Il a dit : « Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. Or, considérez ceci, que si un père de famille était averti à quelle veille de la nuit le larron viendra, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps marqué ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera. Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tous ses biens » (Matthieu 24:42-47). Il sera héritier, sous Christ, de l’univers entier.

Le véritable serviteur de Christ est un individu totalement engagé envers Dieu, capable de faire fructifier ses dons au maximum et entièrement conscient de l’évaluation spirituelle attachée à ce qu’il a reçu. Il sait que Christ est monté au ciel, mais qu’Il doit également revenir pour donner à Ses Élus le salaire promis. « Car Jésus en est comme d’un homme qui, s’en allant en voyage, appela ses serviteurs et leur remit ses biens. Et à l’un il donna cinq talents, à l’autre deux, et à l’autre un ; à chacun selon ses forces ; et il partit aussitôt. Or, celui qui avait reçu cinq talents s’en alla et en trafiqua ; et il gagna cinq autres talents. De même, celui qui en avait reçu deux en gagna aussi deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un s’en alla et creusa dans la terre, et y cacha l’argent de son maître » (Matthieu 25:14-18).

Mais l’histoire ne se termine pas là. Dans les versets 19 à 23, il est écrit que : « Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et il leur fit rendre compte. Alors celui qui avait reçu cinq talents, vint et présenta cinq autres talents, et dit : Seigneur, tu m’as remis cinq talents ; en voici cinq autres que j’ai gagnés de plus. Et son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. Et celui qui avait reçu deux talents, vint et dit : Seigneur, tu m’as remis deux talents ; en voici deux autres que j’ai gagnés de plus. Et son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. »

Le fidèle serviteur doit, par son comportement, être une lumière parmi les gens qu’il fréquente. Jésus l’avait déclaré, dans Matthieu 5:16-19 : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le Royaume des cieux. » L’important pour Dieu est que nous soyons fidèles, même dans les petites choses.

Une éminente qualité chez le serviteur consciencieux, c’est la fidélité. « Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu ! Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle » (1 Corinthiens 4:1-2). Que chacun emploie le don selon qu’il l’a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen, nous dit Pierre, dans 1 Pierre 4:10-11.

Ceux qui désirent un rôle de leadership dans les églises doivent alors donner l’exemple. « Gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? » nous déclare Paul, dans 1 Timothée 3:4-5. Qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable. Il faut aussi qu’il ait bon témoignage de ceux du dehors, de peur qu’il ne tombe dans l’opprobre et dans le piège du diable. Prenons exemple sur Moïse qui a été fidèle dans toute sa maison, comme serviteur, pour témoigner de ce qui devait être annoncé. Dieu nous cite aussi en exemple  Abraham : « Car je l’ai connu, afin qu’il commande à ses enfants, et à sa maison après lui, de garder la voie de l’Éternel, pour faire ce qui est juste et droit ; afin que l’Éternel fasse venir sur Abraham ce qu’il a dit de lui » (Genèse 18:19).

Finalement, les hommes fidèles doivent être capables d’enseigner à d’autres. Car il faut que l’évêque soit irrépréhensible, comme économe de Dieu ; qu’il ne soit ni présomptueux, ni coléreux, ni adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête ; mais, au contraire, hospitalier, aimant les gens de bien, prudent, juste, saint, tempérant, attaché à la véritable doctrine qui doit être enseignée, afin qu’il soit capable, tant d’exhorter, selon la saine doctrine, que de convaincre ceux qui s’y opposent, nous dit Paul, dans Tite 1:7-9. Mais le don d’enseigner implique une profonde étude de la Bible et surtout l’aide du Saint-Esprit, car nous encourrons un jugement plus sévère.

Qu’en est-il cependant des disciples qui veulent agir selon la volonté de Dieu ? Ils ont également pour travail de donner l’exemple. Prenons le cas du don d’aumônes. Dans Matthieu 6:1-4, Jésus nous dit : « Prenez garde de ne pas faire votre aumône devant les hommes, afin d’en être vus ; autrement vous n’en aurez point de récompense de votre Père qui est aux cieux. Quand donc tu feras l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin qu’ils en soient honorés des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite ; afin que ton aumône se fasse en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. » De toute évidence, il semblerait que, du temps de Jésus, il y avait des individus qui faisaient des aumônes à grande pompe et se donnaient en spectacle, faisant marcher devant eux un trompettiste pour annoncer leurs initiatives.

Ils faisaient la même chose lorsqu’ils priaient debout dans la synagogue et sur les coins des rues. Aujourd’hui, l’on se rend à un mur de lamentations… c’est tout comme. Alors, Jésus dit au peuple : « Et quand tu prieras, ne fais pas comme les hypocrites ; car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues, afin d’être vus des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. Or, quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme les païens ; car ils croient qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup. Ne leur ressemblez donc pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous lui demandiez » (Matthieu 6:5-8).

Dans le grec, le mot « hypocrite » était utilisé en parlant des acteurs au théâtre, car ils personnifiaient une autre personne, se maquillant abondamment pour cacher leur propre identité. Ceux que Jésus démasquait étaient des hypocrites qui se faisaient passer pour généreux ou pieux, qui ne se souciaient ni des pauvres ni de Dieu, mais paradaient dans le seul but de se faire glorifier. Il est possible que les gens applaudissaient à leur spectacle, alors Jésus a dit : « Ils reçoivent leur récompense. » Le mot « recevoir » utilisé par Jésus veut réellement dire « payé au complet », sans aucun besoin d’ajouter quoi que ce soit à la transaction. Il y a une grande leçon ici pour les chrétiens qui font des œuvres pour être glorifiés des hommes au lieu de les accomplir pour glorifier Dieu. Ce que nous accomplissons demeure là, sans la nécessité d’aucune autre récompense. Par contre les œuvres que nous accomplissons pour glorifier Dieu seront récompensées. Car le Père qui voit dans le secret nous le rendra publiquement.

Dans toute sa conduite, le chrétien doit se comporter en soldat du Christ. Voici ce que Paul dit à Timothée : « Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles » (2 Timothée 2:3-5). Selon la perspective du Royaume, un bon soldat a plusieurs responsabilités. Initialement, nous devons nous attendre à souffrir jusqu’à être lié comme un malfaiteur, mais la Parole de Dieu n’est point liée. Ensuite, endurez des afflictions, mais soyez vigilants en toutes choses ; endurez les afflictions et faites l’œuvre d’un chrétien ; remplissez complètement votre ministère.

Cependant, le soldat n’a qu’un but, plaire à celui qui l’a embauché en tant que soldat. Comme disait si bien Paul : « Car, est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ. Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:10-13). Les soldats sont appelés habituellement hors d’une vie normale, dans une nation pour servir un roi, un président, un premier ministre. Pareillement, le soldat dans l’Église qui voudra être ami du monde se rendra ennemi de Dieu. Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut même pas. Or, ceux qui sont uniquement dans la chair ne peuvent plaire à Dieu.

Nous devons cependant combattre suivant le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience. « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12). C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes.

Regardons ensemble un exemple : « Or, il arriva, comme Josué était près de Jéricho, qu’il leva les yeux et regarda, et voici, un homme se tenait debout, vis-à-vis de lui, son épée nue à la main. Et Josué alla vers lui, et lui dit : Es-tu des nôtres, ou de nos ennemis ? Et il répondit : Non, mais je suis le Chef de l’armée de l’Éternel ; j’arrive maintenant. Et Josué tomba la face contre terre, se prosterna, et lui dit : Qu’est-ce que mon Seigneur dit à son serviteur ? Et le chef de l’armée de l’Éternel dit à Josué : Ôte tes souliers de tes pieds ; car le lieu où tu te tiens est saint. Et Josué fit ainsi » (Josué 5:13-15). Ensuite, Dieu a combattu pour Josué  et il a eu la victoire.

A force de combattre pour Son peuple, Dieu finira ces combats à tout jamais, car, dans le dernier combat : « Il détruira la mort pour jamais ; le Seigneur, l’Éternel, essuiera les larmes de tous les visages, et fera disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple ; car l’Éternel a parlé. Et l’on dira, en ce jour-là : Voici, il est notre Dieu ; nous avons espéré en lui, et il nous sauve. C’est l’Éternel ; nous avons espéré en lui : égayons-nous, et nous réjouissons de son salut ! » (Esaïe 25:8-9). Voilà la nature de notre appel et ce vers quoi nous nous dirigeons, si nous obéissons à Sa volonté.




D.311 – Le ciel ouvert

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Joseph Sakala

Dans Jean 1:45-48, nous lisons que : « Philippe trouva Nathanaël et lui dit : Celui de qui Moïse a écrit dans la loi, et que les prophètes ont annoncé, nous l’avons trouvé ; c’est Jésus, le fils de Joseph, de Nazareth. Nathanaël lui dit : Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth ? Philippe lui dit : Viens et vois. Jésus vit venir à lui Nathanaël, et il dit de lui : Voici un véritable Israélite, en qui il n’y a point de fraude. Nathanaël lui dit : D’où me connais-tu ? Jésus lui répondit : Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous le figuier, je te voyais. » Cette remarque a tellement touché cet homme que : « Nathanaël lui répondit : Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le Roi d’Israël. Jésus lui répondit : Parce que je t’ai dit que je t’avais vu sous le figuier, tu crois ; tu verras de plus grandes choses que celles-ci. Il lui dit aussi : En vérité, en vérité, je vous dis : Désormais vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme » (Jean 1:49-51).

Dans le rêve de Jacob, les anges montaient et descendaient également entre le ciel et la terre. Dans Genèse 28:12-16, nous lisons que Jacob : « eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. Et voici, l’Éternel se tenait au-dessus d’elle, et il dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac ; la terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. Et ta postérité sera comme la poussière de la terre ; et tu te répandras à l’Occident et à l’Orient, au Nord et au Midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité. Et voici, je suis avec toi, et je te garderai partout où tu iras ; et je te ramènerai en ce pays ; car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie fait ce que je t’ai dit. Et Jacob s’éveilla de son sommeil, et dit : Certainement, l’Éternel est en ce lieu-ci, et je n’en savais rien ! »

Christ lui avait promis une future réalité dans laquelle Lui-même serait au bout de cette échelle, pour lui montrer qu’Il ne l’abandonnerait jamais. Dans Daniel 9:26, il est écrit : « Et après les soixante-deux semaines, le Christ sera retranché… » Au verset 27 : « Il confirmera l’alliance avec plusieurs pendant une semaine ; et à la moitié de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l’oblation. » Dans cette prophétie, Jésus venait de confirmer cette alliance, ainsi que le fait que toutes les familles de la terre seraient bénies en Jacob et en sa postérité. Mais la vie de Jésus, comme nous venons de le constater, a été coupée à la moitié de la semaine. Cette prophétie fut aussi accomplie telle que prédite, car Jésus est mort le mercredi, exactement trois jours et demi à partir du début de la semaine et après trois ans et demi de Son ministère.

Par Sa mort sur la croix, Jésus est venu, non seulement pour nous annoncer l’établissement de Son Royaume sur terre, mais également pour nous offrir le moyen d’y entrer, car la chair et le sang ne peuvent entrer dans le Royaume. Jésus à donc versé Son propre sang pour payer la rançon de nos péchés. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. Car le péché a été dans le monde avant la loi ; mais le péché n’est point imputé quand il n’y a point de loi. Néanmoins la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient point péché par une transgression semblable à celle d’Adam, qui est la figure de Celui qui devait venir » (Romains 5:12-14).

Même ceux qui sont morts dans la foi ne pouvaient se reposer qu’en étant portés par les anges dans le sein d’Abraham. (Luc 16:22) et sont maintenant consolés. « Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps » (Hébreux 10:4)). Jésus avait même prédit la longueur de temps qu’Il serait dans la terre. Dans Matthieu 12:40, Il a prédit : « Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits. » Alors, Jésus est mort et est ressuscité. « Puisqu’il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la création du monde ; mais à présent, à la consommation des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché, en se sacrifiant lui-même » (Hébreux 9:26).

En Esprit, Jésus : « Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes » (Éphésiens 4:8), ouvrant ainsi l’accès au Royaume à tous ceux qui sont morts avant Lui sur le Calvaire. C’est ainsi que fut accomplie cette merveilleuse et extraordinaire scène, dans Psaume 24:6-10 : « Telle est la race de ceux qui le cherchent, de ceux qui recherchent ta face, la race de Jacob. (Sélah.) Portes, élevez vos linteaux ! Haussez-vous, portes éternelles, et le Roi de gloire entrera. Qui est ce Roi de gloire ? L’Éternel, le fort, le puissant, l’Éternel puissant dans les combats. Portes, élevez vos linteaux ! Élevez-les, portes éternelles, et le Roi de gloire entrera. Qui est-il, ce roi de gloire ? L’Éternel des armées ; c’est lui qui est le Roi de gloire ! (Sélah.). »

Depuis ce jour merveilleux où Jésus est monté au ciel, Il veille sur Ses enfants sur la terre, pendant que Son travail se poursuit en eux dans la formation de Ses Élus. Mais quand accomplira-t-Il l’autre trois jours et demi de Sa prophétie prédite par Daniel ? Quand finira-t-Il cette dernière semaine de la prophétie ? Nous venons de voir qu’après Son retour au ciel, la formation de Ses Élus se poursuit, mais pendant combien de temps ? Nous ne se savons pas, néanmoins nous avons des signes de ce qui se passerait sur la terre avant Son retour. Dans Daniel 9:26-27, le prophète nous dévoile que : « le peuple d’un conducteur qui viendra, détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin sera dans ce débordement ; les désolations sont déterminées jusqu’au terme de la guerre … et sur l’aile des abominations viendra le désolateur, jusqu’à ce que la ruine qui a été déterminée fonde sur le désolé. » Donc, il est vraiment question de la période de la Grande Tribulation, où Jésus mettra un terme au règne du désolateur, en même temps qu’il terminera la prédication pendant trois ans et demi par Ses Élus.

J’aimerais porter votre attention sur deux choses ici. La Bible David Martin nous donne ceci, à Daniel 9:26 : « Et après ces soixante-deux semaines, le CHRIST sera retranché, mais non pas pour soi ; puis le peuple du conducteur, qui viendra, détruira la ville et le Sanctuaire, et la fin en sera avec débordement, et les désolations sont déterminées jusqu’à la fin de la guerre ». Ce que très peu de gens réalisent, c’est que la Bible ne comporte pas de points, de virgules etc., parce que ces ponctuations ont été ajoutées par les scribes qui ont transcrit la Bible, pour mieux comprendre. Maintenant relisons ce verset pour découvrir comment Dieu a bien écrit Sa Bible afin de cacher Sa vérité jusqu’aux derniers temps, pour la dévoiler ensuite à ceux à qui Il veut bien la révéler. Dans ce verset biblique, Dieu nous parle de deux évènements prophétiques complètement différents qui se passeront en même temps.

D’abord, dans le verset 25, il est écrit : « Sache-le donc et comprends : depuis l’émission de la parole ordonnant de retourner et de rebâtir Jérusalem, jusqu’au Christ, le Conducteur, il y a sept semaines et soixante-deux semaines : les places et les fossés seront rétablis, mais en un temps fâcheux. » Ensuite, au verset 26, nous voyons : « Et le peuple d’un conducteur qui viendra, détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin sera dans ce débordement ; les désolations sont déterminées jusqu’au terme de la guerre. » Ici, nous voyons un autre conducteur qui vient détruire, et la ville et le sanctuaire, et causer les désolations qui sont déterminées jusqu’au terme de la guerre. Cela ne peut être un autre que l’Antichrist, durant la tribulation, car Christ ne revient seulement qu’à la FIN de la tribulation avec Son armée pour mettre un terme à la guerre à Armageddon, non pendant. Donc, nous voyons deux conducteurs, un Conducteur qui vient construire et un conducteur qui vient détruire, et les deux seront reconnus, chacun selon ses fruits, comme disait si bien Jésus.

Dans la première partie de ce verset, Dieu nous explique l’implication de Jésus-Christ dans cette prophétie. « Et après ces soixante-deux semaines, le CHRIST sera retranché, mais non pas pour soi. » C’est arrivé lorsque Christ est mort pour nos péchés et non pas pour les siens. Christ vient confirmer la Nouvelle Alliance et, au bout de trois ans et demi, Il meurt sur la croix, mettant automatiquement fin aux rituels de sacrifices de l’Ancien Testament. Maintenant, Dieu nous amène à la fin des temps pour nous annoncer : « puis le peuple du conducteur qui viendra, détruira la ville et le Sanctuaire, et la fin en sera avec débordement, et les désolations sont déterminées jusqu’à la fin de la guerre. » Le conducteur ici va détruire la ville et le Sanctuaire, et là sa fin se fera avec débordement, et les désolations vont se poursuivre jusqu’à la fin de la guerre. C’est l’Antichrist qui vient détruire Jérusalem.

Allons maintenant au verset 27 où la prophétie revient à Jésus : « Et il confirmera l’alliance à plusieurs dans une semaine… » Christ vient terminer Son œuvre de prédication par Ses Élus, en même temps que le conducteur détruit la ville et le Sanctuaire. « et à la moitié de cette semaine il [l’Antichrist] fera cesser le sacrifice, et l’oblation. Ceux que les Juifs pourraient exercer lors de la construction d’un 3e Temple dont les Juifs ne cessent de parler. « Puis par le moyen des ailes abominables, qui causeront la désolation, même jusqu’à une consomption déterminée, la désolation fondra sur le désolé. » Quand Christ reviendra, Il détruira l’Antichrist et allumera un feu spécial pour lui et personne ne lui viendra en aide. Apocalypse 19:19 : « Alors je vis la bête, et les rois de la terre, et leurs armées assemblées pour faire la guerre contre Celui qui était monté sur le cheval, et contre Son armée. Mais la bête fut prise, et avec elle le faux-prophète qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; et ils furent tous deux jetés tout vifs dans l’étang ardent de feu et de soufre. »

Qu’est-ce qui nous indique qu’il y aurait un « trou » de 2 000 ans entre les premiers trois ans et demi (du ministère de Christ) et les derniers trois ans et demi (la Grande Tribulation) ? Il n’y a pas de « trou » de 2 000 ans entre la soixante-neuvième semaine de Daniel et la fin de cette prophétie, il y a seulement la patience de Dieu. C’est l’apôtre Pierre qui nous le confirme lorsqu’il déclare : « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:8-9).

Mais cela nous confirme également que la Grande Tribulation sera de trois ans et demi, et non de sept années comme le prétendent certains groupes qui s’en vont prétendument au ciel, ce qui s’avère faux par Christ Lui-même qui a déclaré que « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13).

Et à la fin de cette tribulation : « Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:14-17). Mais à quel moment durant la tribulation ?

Allons voir la conclusion de cette magnifique prophétie. D’abord, Paul nous confirme que : « …la chair et le sang ne peuvent hériter le Royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité » (1 Corinthiens 15:50-53). Ces deux passages se complètent pour former une seule prophétie. Le temps précis se situe au moment où les Élus de Dieu terminent leur prédication, à la dernière trompette.

Le moment de l’enlèvement est à la dernière trompette (pas sept années avant la résurrection), alors que Dieu voudra les avoir ici-bas à prêcher Sa Parole. Non, ces gens-là s’en vont au ciel, eux, séduits par Satan lui-même ! Pourtant, l’Écriture nous donne trois preuves du contraire. La première se trouve dans Jean 3:13, où Jésus Lui-même a certifié que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Ces gens font alors un menteur de Jésus puisque la Parole de Dieu ne peut être abolie. La deuxième preuve se trouve au Jour de la Pentecôte, dans Actes 2:29, où Pierre a dit : « Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous. » Et, au verset 34 : « Car David n’est point monté au ciel. » Donc, ces prédicateurs qui s’en vont au ciel, font mentir Pierre, le chef des apôtres.

La troisième preuve se trouve dans 1 Timothée 6:14-16, où Paul déclare à son jeune évangéliste : « De garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir. » Ici, ces prédicateurs traitent Paul de menteur. Et leurs « brebis » croient toujours sauver leurs peaux en allant au ciel, ce qui est purement impossible, d’après les passages inspirés de la Bible. Qui est menteur ?

Dans Proverbes 28:13, nous lisons ceci : « Celui qui cache ses transgressions, ne prospérera point ; mais celui qui les confesse et qui les abandonne, obtiendra miséricorde. » Toute personne, même la plus convertie, commet occasionnellement un péché, que ce soit par omission ou par commission. On ne peut pas le nier car : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous » (1 Jean 1:8). Par contre, si nous péchons, le remède est disponible, puisque : « Si nous confessons nos péchés, il [Dieu] est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Ce pardon est fondé sur le fait que, dans 1 Jean 1:7, nous découvrons ceci : « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. »

Le problème chez plusieurs se situe au niveau de la compulsion qui a incité l’enseignant à commettre le péché, car elle le poussera aussi à justifier son péché. Si cela n’est pas possible, il tentera de le cacher, ou simplement de le nier. L’antidote à cette situation est, bien sûr, de confesser son péché et de s’en détourner en prêchant la vérité. Cette confession ne peut toutefois pas prendre simplement la forme d’un aveu général où la personne dit : « Pardonne-moi tous mes péchés. » Il faut être spécifique avec Dieu et nommer le péché en particulier, Lui avouant qu’en effet cette transgression était un péché aux yeux de Dieu. Si elle n’est pas corrigée, elle se mérite par le fait même une punition divine. Se détourner d’un péché ne veut pas seulement dire d’arrêter de le commettre, mais aussi d’arrêter de continuer à y penser ou à désirer y revenir.

Ensuite, il faut adopter l’attitude positive de Paul et ne plus revenir en arrière, mais plutôt nous concentrer sur le prix accordé au bout de notre cheminement spirituel.  « Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ, » nous dit Paul, dans Philippiens 3:13-14. Et, comme l’a si bien déclaré David, dans Psaume 32:1-2 : « Heureux celui dont la transgression est pardonnée, et dont le péché est couvert ! Heureux l’homme à qui l’Éternel n’impute pas l’iniquité, et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude ! » N’oublions jamais qu’un ministre qui utilise la Bible pour enseigner est consacré à Dieu. Malheur à lui s’il abandonne la vérité pour prêcher un autre Christ.

Paul a mis les chrétiens en garde contre de tels ministres. Dans Galates 1:6-8, il déclare : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! » Et, comme si ce n’était pas assez, Paul insiste : « Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! Car, est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ. Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ. »

Dans Lévitique 5:15, il est inscrit : « Lorsque quelqu’un commettra une prévarication et péchera par erreur, en retenant des choses consacrées à l’Éternel, il amènera à l’Éternel en sacrifice pour le délit, un bélier sans défaut, pris du troupeau, selon ton estimation en sicles d’argent, selon le sicle du sanctuaire, en sacrifice pour le délit. » Dans l’Ancien Testament, il y avait plusieurs choses consacrées à Dieu. Comme, par exemple, dans Exode 26:33-35, nous voyons la préparation du lieu saint : « Et tu mettras le voile sous les crochets des tentures ; et là, en dedans du voile, tu feras entrer l’arche du Témoignage ; et le voile séparera pour vous le lieu saint d’avec le lieu très-saint. Et tu poseras le propitiatoire sur l’arche du Témoignage dans le lieu très-saint. Et tu mettras la table en dehors du voile, et le chandelier vis-à-vis de la table, du côté de la Demeure qui sera vers le Midi ; et tu placeras la table du côté du Nord. »

Dans Exode 29:36-37, Dieu dit : « Tu sacrifieras pour le péché, chaque jour, un jeune taureau, pour faire l’expiation ; et tu offriras pour l’autel un sacrifice pour le péché, en faisant expiation pour lui, et tu l’oindras pour le consacrer. Pendant sept jours tu feras expiation pour l’autel, et tu le consacreras, et l’autel sera une chose très sainte ; tout ce qui touchera l’autel sera consacré. » Ensuite, il y avait les sacrifices saints. « Ils mangeront donc ces choses, par lesquelles l’expiation aura été faite pour les installer, pour les consacrer ; mais un étranger n’en mangera point, car elles sont consacrées. S’il reste de la chair de l’installation et du pain jusqu’au lendemain, tu brûleras ce reste au feu. On n’en mangera point ; c’est une chose consacrée » (Exode 29:33-34) ». Et il y avait les vêtements sacrés. « Et tu feras à Aaron, ton frère, des vêtements sacrés, pour sa gloire et pour son ornement. Et tu parleras à tous ceux qui sont intelligents, que j’ai remplis d’un esprit de sagesse, et ils feront les vêtements d’Aaron pour le consacrer, pour qu’il exerce la sacrificature devant moi » (Exode 28:2-3).

Venait ensuite l’onction sacrée avec les instructions précises montrant comment la préparer. Dans Exode 30:31-37, nous lisons : « Et tu parleras aux enfants d’Israël, en disant : Ceci me sera une huile d’onction sacrée dans toutes vos générations. On ne la versera point sur la chair de l’homme, et vous n’en ferez point d’autre de même composition ; elle est sainte, elle vous sera sainte. Celui qui fera une composition semblable, et qui en mettra sur un étranger, sera retranché d’entre ses peuples. L’Éternel dit aussi à Moïse : Prends des aromates, du stacte, de l’onyx et du galbanum, des aromates et de l’encens pur, en parties égales ; et tu en feras un parfum, un mélange selon l’art du parfumeur, salé, pur, saint ; tu en pileras bien menu une partie, et tu en mettras devant le Témoignage, dans le tabernacle d’assignation, où je me trouverai avec toi ; ce vous sera une chose très sainte. Quant au parfum que tu feras, vous ne vous en ferez point de même composition ; ce sera pour toi une chose consacrée à l’Éternel. »

Et, finalement, nous arrivons aux vaisseaux sacrés. Dans 1 Chroniques 22:19, Dieu leur dit : « Maintenant appliquez votre cœur et votre âme à rechercher l’Éternel, votre Dieu ; levez-vous, et bâtissez le sanctuaire de l’Éternel Dieu, afin d’amener l’arche de l’alliance de l’Éternel et les ustensiles consacrés à Dieu, dans la maison qui doit être bâtie au nom de l’Éternel. » Or, toutes ces choses annonçaient la future venue du Messie. Alors, dans Colossiens 2:17, Paul nous déclare : « C’était l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps en est en Christ. » Dans l’Ancien Testament, la concentration portait sur les choses physiques, spécialement sur celles qui étaient considérées saintes et consacrées à Dieu.

Dans le Nouveau Testament, néanmoins, les « choses saintes » avaient été modifiées afin de nous concentrer sur l’éternelle et spirituelle sainteté qui fut jadis l’ombre de la venue de Jésus, dans les cérémonies antérieures. Paul nous dit : « Et qui sait que la loi a été établie, non pas pour le juste, mais pour les méchants et les rebelles, pour les impies et les pécheurs, pour les gens sans religion et les profanes, pour les meurtriers de père et de mère, et les homicides, pour les fornicateurs, les abominables, les voleurs d’hommes, les menteurs, les parjures, et tout ce qui est contraire à la saine doctrine, conformément au glorieux Évangile du Dieu bienheureux, dont la dispensation m’a été confiée » (1 Timothée 1:9-11).

Notre sainteté nous fut accordée par la foi. Jude 1:20-21 dit : « Mais vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi, priant par le Saint-Esprit, conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. » Dieu nous a préparés pour être : « la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10). Tout est présentement consacré au Seigneur ; alors, celui qui prêche un autre Jésus et ne s’en repent pas sera sûrement déclaré anathème !

Pendant que nous servons le Seigneur sur cette terre : « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1:13-14). Et que le Seigneur vous fasse croître et abonder en charité les uns envers les autres, et envers tous, comme il en est de nous envers vous ; et qu’Il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous Ses saints, comme nous dit Paul dans 1 Thessaloniciens 3:12-13.

La Jérusalem sur terre, détruite et rebâtie tout au long des siècles, est sûrement un prototype de la Jérusalem céleste : « la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:2-3).

Tout au long de la Bible, Jésus nous promet de revenir sur terre pour établir Son Royaume, mais certains ministres veulent abandonner Christ et aller au ciel, pendant que d’autres seront ici-bas à prêcher l’Évangile. Que font-ils d’Apocalypse 21:2-3 où Jean déclare : « je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » ? « Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:25-27).




D.310 – Akeldama

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Joseph Sakala

Dans Actes 1:16-19, nous lisons : « Hommes frères, il fallait que la prophétie que le Saint-Esprit a prononcée par la bouche de David, touchant Judas, qui a été le conducteur de ceux qui ont pris Jésus, fût accomplie. Car il était de notre nombre, et il a eu sa part de ce ministère. Mais il a acquis un champ avec le salaire du crime, et s’étant précipité, il a crevé par le milieu, et toutes ses entrailles se sont répandues, ce qui a été connu de tous les habitants de Jérusalem, de sorte que ce champ a été appelé, dans leur propre langue, Akeldama, c’est-à-dire le Champ du sang. » Jamais dans l’histoire un champ n’a été nommé plus parfaitement qu’Akeldama, un mot araméen voulant dire « champ de sang », car il a été acheté avec le « prix du sang » de Jésus.

Dans Matthieu 27:3-5, nous lisons : « Alors Judas, qui l’avait trahi, voyant qu’il était condamné, se repentit et reporta les trente pièces d’argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, en disant ; J’ai péché ; j’ai trahi le sang innocent. Mais ils dirent : Que nous importe, tu y aviseras. Alors, après avoir jeté les pièces d’argent dans le temple, il se retira, et s’en étant allé, il s’étrangla. » Le champ fut acheté par la succession de Judas Iscariote après son suicide, mais le sang pur qu’il a vendu pour l’acheter fut déclaré « sang innocent ». Les misérables trente pièces d’argent qui ont consommé la transaction était le prix d’un esclave en Israël. Dans Exode 21:32, il est écrit : « Si le bœuf heurte de sa corne un esclave, soit homme, soit femme, le possesseur du bœuf donnera trente sicles d’argent à son maître, et le bœuf sera lapidé. »

Mais cet esclave n’était nul autre que Dieu incarné. Donc, le prix que ces leaders religieux ont fixé pour la trahison de Jésus était le même prix pour lequel ils ont vendu leur Messie Dieu. Plus de cinq cents ans avant que sa prophétie ne s’accomplisse, le prophète Zacharie a joué le rôle de Jésus et a écrit : « Et je leur dis : Si vous le trouvez bon, donnez-moi mon salaire ; sinon, ne le donnez pas. Et ils pesèrent pour mon salaire trente pièces d’argent. Et l’Éternel me dit : Jette-le au potier, ce prix magnifique auquel j’ai été estimé par eux ! Et je pris les trente pièces d’argent, et les jetai dans la maison de l’Éternel, pour le potier » (Zacharie 11:12-13).

Alors, après avoir jeté les pièces d’argent dans le temple, Judas se retira et s’en étant allé, il s’est pendu. Et les principaux sacrificateurs, ayant pris les pièces d’argent, dirent : « Il n’est pas permis de les mettre dans le trésor sacré ; car c’est le prix du sang. » Et ayant délibéré, ils achetèrent le champ d’un potier pour la sépulture des étrangers. C’est pourquoi ce champ-là a été appelé jusqu’à ce jour le Champ du sang. Ces détails de la vie de notre Sauveur constituent une réalisation de la façon dont notre Messie fut reçu par les leaders religieux de Son temps, et forment l’aboutissement remarquable d’un témoignage, d’une inspiration divine, ainsi que son accomplissement.

Mais plus que cela, c’est un portrait remarquable de la rançon payée par notre Seigneur pour notre salut. Car : « Le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les enfants du royaume ; l’ivraie, ce sont les enfants du Malin ; l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; et les moissonneurs sont les anges » (Matthieu 13:38-39). Et Christ nous déclare, dans Matthieu 13:44 : « Le Royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ, qu’un homme a trouvé et qu’il cache ; et dans sa joie, il s’en va et vend tout ce qu’il a, et achète ce champ-là. » Imaginez l’amour du Père maintenant qui a consenti à Se faire homme comme nous pour nous offrir gratuitement ce que nous n’aurions jamais pu accomplir nous-mêmes.

Jésus : « lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:6-8). Tout cela, notre Sauveur l’a fait et Il a même versé Son sang jusqu’à la dernière goutte afin que nous, morts dans nos péchés, cachés dans le monde, puissions être rachetés par Son sang. Prenez donc garde à vous-mêmes et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis pour paître l’Église de Dieu qu’Il a acquise par Son propre sang.

Le secret, ici, ce n’est pas de prendre, comme le monde fait, mais de donner, comme Dieu a donné. Car il y a plus de bonheur à donner quand cela vient du cœur. Dans 2 Corinthiens 9:7-9, nous lisons : « Que chacun donne selon qu’il l’a résolu en son cœur, non à regret, ni par contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres, selon qu’il est écrit : Il a répandu, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure éternellement. » Ces versets nous enseignent qu’il y a plus de bonheur à donner qu’a recevoir. Malheureusement, ils ont été adaptés par certains pour vouloir dire autre chose. Les religions ont adoptés cela et ont formé les mouvements les plus tragiques du christianisme d’aujourd’hui, enseignant que Dieu promet de faire prospérer chaque chrétien en biens matériels s’il donne tout à l’église. La Bible n’enseigne pas cela, comme nous pouvons le constater dans ce texte et ailleurs. Mais, malgré cela, ces faux enseignements continuent à se répandre et sont associés à l’apostasie.

Considérez les chapitres 17 et 18 du livre des Juges qui décrivent une période d’apostasie sévissant dans la confusion. Les deux chapitres offrent l’histoire d’un Lévite itinérant de la tribu de Dan et un homme appelé Mica. D’abord, nous découvrons que Mica a volé 1 100 pièces d’argent à sa mère, qui plaça une malédiction sur le voleur inconnu. Mica, craignant les effets de l’imprécation, confesse son crime crapuleux à sa mère qui tente de réduire la malédiction en donnant l’argent à Dieu, mais dévie 200 pièces pour se former une idole. En ce temps-là, il n’y avait pas de roi en Israël, chacun faisant ce qui lui semblait bon. Or, il y avait un jeune homme de Bethléhem, de la famille de Juda, qui était Lévite et qui séjournait là. Mica plaça l’idole de sa mère parmi d’autres et consacra son fils prêtre, même s’ils étaient de la tribu d’Éphraïm. Plus tard, il embaucha le Lévite pour être son prêtre afin de se couvrir. « Alors Mica dit : Maintenant je sais que l’Éternel me fera du bien, parce que j’ai ce Lévite pour sacrificateur » (Juges 17:13).

Dans le chapitre suivant, des espions parmi les Danites vont voir le prêtre afin de recevoir la bénédiction de Dieu sur leurs efforts de conquête d’autres terres. Lorsque les maraudeurs reviennent, ils recrutent le Lévite pour lui donner un poste plus prospère. Il se joint à eux, ayant volé les idoles de Mica, et établit sa prêtrise chez Dan. C’est la confusion totale, mais chacun dans cette histoire était confiant que Dieu le bénirait matériellement parce qu’il se cachait derrière la religion. Cette façon d’agir fut tolérée par plusieurs congrégations dans leur désir d’avoir une prospérité personnelle, mais cela les a conduit vers la prostitution spirituelle et l’adoration d’un autre dieu.

Donc, nous découvrons que, lorsque la religion est utilisée pour justifier l’amour de l’argent, elle finit par se déshonorer ainsi que ses disciples. Matthieu 6:24 nous dit que : « Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. » Nous avons ici deux preuves de ce qui arrive lorsqu’un individu s’attache à l’argent. Judas a trahi son Seigneur et Mica se tourna vers d’autres dieux. Quatre fois, dans le livre des Juges, on nous dit : « En ce temps-là il n’y avait point de roi en Israël, chacun faisait ce qui lui semblait bon » (Juges 17:6). Ceci nous indique que ce livre fut écrit, soit par Samuel qui fut le dernier Juge, soit un autre de sa génération. Ce qui importe pour Dieu, cependant, c’est qu’ : « En ces jours-là il n’y avait point de roi en Israël, mais chacun faisait ce qui lui semblait bon » (Juges 21:25).

Sans aucun gouvernement centralisé, il n’y avait pas de leaders de tribus. Occasionnellement, ressortait d’une tribu un juge que Dieu élevait au rang de chef pour sortir la nation de l’esclavage dans lequel elle sombrait à cause de ses mouvements d’apostasie. Les périodes d’oppression par les ennemis furent nombreuses en ces temps-là à cause de la situation morale et spirituelle au sein du peuple. En réalité, ils avaient un Roi, mais ils refusèrent de Lui obéir. Tout comme dans la parabole où le fautif refusa de placer le montant chez le banquier où il aurait pu gagner un peu d’intérêt pour son maître. Mais les gens de son pays haïssaient le maître ; et ils envoyèrent une ambassade auprès de lui, pour dire : « Nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous. » C’est exactement ce que les pharisiens ont fait avec Jésus.

Quand Israël demanda un roi pour régner sur lui : « …voyant que Nachash, roi des enfants d’Ammon, venait contre vous, vous m’avez dit : Non ! mais un roi règnera sur nous ; bien que l’Éternel, votre Dieu, fût votre roi. Et maintenant, voici le roi que vous avez choisi, que vous avez demandé ; et voici, l’Éternel a établi un roi sur vous » (1 Samuël 12:12-13). Si vous avez tendance à vouloir critiquer les anciens Israélites d’avoir rejeté Dieu en tant que Roi pour se faire plaisir, vous oubliez que c’est essentiellement ce que nous faisons aujourd’hui. Parce que : « La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux » (Romains 3:18). Voilà pourquoi, dans les temps de la fin, Paul nous met en garde contre le genre de personnes auxquelles nous auront à nous buter.

« Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité, » nous dit Paul, dans 2 Timothée 3:1-6.

Lorsque l’homme croit bien faire ce qui lui plaît et qu’il est confortable dans tout cela, il devient alors son propre dieu. Mais, tout comme cet humanisme des anciens Israélites était vide de spiritualité et que le peuple demandait un roi au-dessus de lui, ainsi l’humanisme athée moderne accomplira la même chose et le monde se donnera aussi un roi qui le mènera à la dernière confrontation meurtrière contre le véritable Roi des rois. Si nous regardons ce qui se passe dans le monde présentement, cet affrontement n’est pas loin de nous.

Alors, la seule solution est de demeurer en Christ. Dans Jean 15:3-7, Jésus a déclaré ceci à Ses disciples : « Vous êtes déjà nets, à cause de la Parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments et on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. » Notez que Jésus insiste sur le fait de demeurer en Lui, ce qui veut aussi dire de rester près de Lui, d’endurer avec Lui et de continuer dans Sa Parole.

Jésus doit toujours être notre motivation, notre standard de vie, notre demeure, notre tout. Quand nous demeurons en Christ, les Écritures nous indiquent que ce comportement fera une grande différence dans notre vie présente ainsi que dans notre vie future. Par exemple : « Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:6). Dans 1 Jean 3:4-6, l’apôtre ajoute : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. Quiconque demeure en lui, ne pèche point. »

Malgré notre conversion, il est toujours possible de pécher, car la chair est faible, mais nous avons toujours accès au trône de Dieu pour confesser nos péchés et demander Son pardon par le sang versé de Christ. Par contre, nous n’avons pas le droit de pécher, croyant que le baptême efface les péchés futurs aussi, comme certains groupes « chrétiens » semblent le prétendre. L’amour pour nos frères et sœurs convertis devient évident. Donc : « Celui qui aime son frère, demeure dans la lumière, et rien en lui ne le fait broncher. Mais celui qui hait son frère, est dans les ténèbres, et marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux » (1 Jean 2:10-11). Ça va de soi. Alors, 1 Jean 3:24 nous dit : « Celui qui garde Ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné. »

Dans Son instruction aux apôtres concernant le vrai cep et les sarments, Jésus partage plusieurs promesses avec nous. Prenons un peu de temps afin de les étudier.

Dans Jean 15:5, Jésus déclare : « Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit. Car sans moi, vous ne pouvez rien faire. » Au verset 7, Jésus continue : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. » Au verset 11, Il dit : « Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. » Au verset 16, Jésus confirme : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. »

Dieu a donné le Saint-Esprit a Son Église le Jour de la Pentecôte, mais peu de gens comprennent le vrai sens de ce Jour Saint. L’Esprit de Dieu est indispensable pour une véritable vie chrétienne, mais beaucoup de convertis ne semblent pas être conscients à savoir Qui est le Saint-Esprit, ce qu’est la Pentecôte et ce qu’elle signifie pour les chrétiens d’aujourd’hui ! Sentez-vous l’Esprit de Dieu agir dans votre vie ? Pouvez-vous être rempli avec le même Esprit de la Pentecôte que les premiers disciples du Christ ? Oui, vous le pouvez !

Les cinquante jours suivant la crucifixion et la résurrection du Christ furent une période inoubliable pour Ses disciples. Leur Maître était revenu d’entre les morts après une exécution brutale et les avait enseignés pendant quarante jours. « Ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts » (1 Corinthiens 15:6). Les disciples mangeaient avec Lui, parlaient avec Lui et ont même touché les plaies où Son corps avait été percé.

 Mais ce n’était pas tout. Après quarante jours dramatiques d’instruction, le Sauveur est monté dans les nuages tandis que Ses disciples regardaient avec étonnement et surprise. Mais Jésus ne les a pas laissés seuls, Il a promis de leur donner quelque chose qui pourrait leur fournir une vitalité spirituelle qu’ils n’avaient jamais expérimentée avant (Luc 24:49). Le disciple Luc décrit les paroles encourageantes du Christ. « Et étant assemblé avec eux, il leur commanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre la promesse du Père laquelle, dit-il,  vous avez entendue de moi, car Jean a baptisé d’eau, mais vous serez baptisés du Saint-Esprit dans peu de jours maintenant » (Actes 1:4-5).

De quel événement le Christ ressuscité parlait-Il au juste ? Quelle était cette promesse à venir ? La plupart des étudiants bibliques connaissent l’histoire de base, mais beaucoup ne sont pas pleinement conscients de l’impact profond que cette cinquantième journée mémorable aurait sur l’Église de Dieu, à partir de ce moment. C’était le jour de la Pentecôte, le jour des miracles, le jour où l’Église du Nouveau Testament a commencé !

Qu’est-il arrivé en cette étonnante journée de la Pentecôte de l’an 31 après J.-C. ? Luc enregistre les événements de cette journée dans Actes 2:1-4 : « Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous d’un accord dans un même lieu. Alors il vint tout à coup du ciel un bruit comme celui d’un vent qui souffle avec impétuosité ; et il remplit toute la maison où ils étaient. Et il leur apparut des langues séparées, comme de feu, et qui se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils commencèrent à parler des langues étrangères, selon que l’Esprit les faisait parler. »

Le début de l’Église du Nouveau Testament a été caractérisé par des visions et des éclats de sons étonnants. C’était une impressionnante démonstration de la puissance divine qui rappelle les évènements impressionnants que Dieu avait montrés au peuple le jour où Il donna à Moïse la loi sur le mont Sinaï (Hébreux 12:18-21). En fait, selon la tradition juive, la loi de Dieu sur le mont Sinaï avait été donnée le jour de la Pentecôte, de nombreux siècles auparavant ! Mais encore plus important que les images et les sons, c’était les événements qui ne pouvaient pas être vus. Ces manifestations de la majesté de Dieu qui ont signalé l’effusion de la puissance de l’univers, de l’Esprit de Dieu ! La même puissance qui a allumé le soleil et les étoiles. Le pouvoir qui a formé et a fixé les planètes en mouvement. Tout cela serait désormais respecté littéralement par les êtres humains de la terre.

Si nous demeurons en Christ, nous demeurons également dans le Père et l’Esprit. Regardons la belle déclaration que Jésus a faite à Ses disciples : « Je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous » (Jean 14:16-17). Et, au verset 23, Jésus ajoute : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. » Ces versets ne constituent pas une espèce de trinité de trois personnes distinctes qui viennent toutes les trois demeurer en nous, mais bien d’un seul Dieu qui se manifeste à nous dans la Bible de trois façons différentes.

Regardons attentivement ce que Jean nous déclare, dans 1 Jean 2:28-29 : « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui [Dieu], afin que, quand il paraîtra [Jésus], nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant Lui à Son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui [par Son Esprit]. » Paul est entièrement d’accord, dans Romains 8:10-11, lorsqu’il dit : « Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. Et si l’Esprit de Celui [Dieu le Père] qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous. » On ne peut rien ajouter afin que ce soit plus clair.

Est-ce le même Esprit qui est en train de vous transformer ? Est-ce qu’il vous motive dans vos agissements ? Est-il en train de produire des changements pour transformer votre vie personnelle et spirituelle ? Aimeriez-vous avoir plus de preuves que vous êtes conduits par l’Esprit de Dieu ? Consultez votre Bible régulièrement pour déterminer si vous êtes en train d’accomplir les œuvres que Dieu a préparées d’avance pour vous. Et voudriez-vous être plus impliqué personnellement dans le travail que Christ fait aujourd’hui ? Demandez à l’Esprit de vous exciter dans votre croissance personnelle, mais surtout de vous guider vers cette famille divine où se trouve votre véritable héritage éternel.




D.309 – Il m’abritera au mauvais jour

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jour-mauvais

Joseph Sakala

Dans Psaume 27:5-6, nous lisons : « Car il m’abritera dans sa tente au mauvais jour ; il me cachera dans le lieu secret de son tabernacle ; il m’élèvera comme sur un rocher. Et maintenant ma tête s’élèvera au-dessus de mes ennemis qui sont autour de moi ; j’offrirai dans son tabernacle des sacrifices de cris de joie ; je chanterai et je psalmodierai à l’Éternel. » Dans ce Psaume de louange, David exprime sa confiance dans le Seigneur, même « quand les méchants, mes adversaires et mes ennemis, sont venus contre moi pour me dévorer, eux-mêmes ont bronché et sont tombés » (Psaume 27:2). En dépit du danger, il regarde vers Dieu pour sa sécurité. Car : « L’Éternel est ma lumière et ma délivrance ; de qui aurais-je peur ? L’Éternel est le rempart de ma vie ; de qui aurais-je de la crainte ? », dit-il au v. 1.

Pourquoi Dieu a-t-Il protégé David ? La réponse est au moins double. D’abord David avait toujours Dieu à cœur. Dans Psaume 27:4, il dit : « J’ai demandé une seule chose à l’Éternel, et je la rechercherai : c’est d’habiter dans la maison de l’Éternel tous les jours de ma vie, pour contempler la beauté de l’Éternel, et pour visiter son palais. » Ensuite dans Psaume 27:7-8, il dit à Dieu : « Éternel, écoute ma voix, je t’invoque ; aie pitié de moi et m’exauce ! Mon cœur me dit de ta part : Cherchez ma face. Je cherche ta face, ô Éternel ! » Finalement, il L’invoque en disant : « Quand mon père et ma mère m’auraient abandonné, l’Éternel me recueillera. Éternel, enseigne-moi ta voie, et me conduis dans le droit chemin, à cause de mes ennemis » (vs 10-11).

La deuxième raison est la nature de Dieu Lui-même. Dieu, par Sa nature, hait le mal et étend Sa grâce sur les Siens. Dieu est montré ici comme un Guerrier Conquérant des ennemis de David. Ses lois sont en opposition à leurs actions, Son Évangile rompt l’emprise des méchants et Son Royaume les détruira. Tant et aussi longtemps que Sa justice, Son Évangile et Son but subsistent, nous pouvons être certains que Dieu va agir. Dans notre texte, David est caché dans Son « lieu secret ». Cette expression veut dire littéralement une couverture protectrice utilisée pour le « commandant-en-chef de l’armée ». C’était l’endroit le mieux gardé et sécurisé sur le champ de bataille. Si ce lieu secret flanchait, la bataille était perdue. Alors, de ce « pavillon », David nous déclare : « Ah ! si je n’avais cru que je verrais les biens de l’Éternel dans la terre des vivants ! Attends-toi à l’Éternel, demeure ferme, que ton cœur se fortifie ; oui, attends-toi à l’Éternel ! » (Psaumes 27:13-14).

Dans ce monde, nous sommes constamment en guerre, tandis que dans le Royaume, il existe une paix sans fin. Assuré de cela, attends-toi à l’Éternel, demeure ferme, que ton cœur se fortifie ; oui, attends-toi à l’Éternel ! Dans Deutéronome 33:27-28, nous lisons : « C’est une retraite que le Dieu qui est de tout temps, et que d’être sous ses bras éternels. Il a chassé de devant toi l’ennemi, et il a dit : Extermine ! Et Israël habitera en sécurité ; la source issue de Jacob jaillit à part dans un pays de froment et de moût, et dont les cieux distillent la rosée. » Ce passage nous rappelle des moments de doute et d’inquiétude, mais témoigne également du repos en paix dans Son Amour dans les bras éternels de notre Sauveur.

Ce verset nous rappelle également le soir où Jésus et Ses disciples étaient dans le bateau et qu’un grand vent s’éleva. Les disciples ont réveillé Jésus de Son sommeil : « Mais il était à la poupe, dormant sur un oreiller ; et ils le réveillèrent et lui dirent : Maître, ne te soucies-tu point de ce que nous périssons ? Mais lui, étant réveillé, parla avec autorité aux vents, et il dit à la mer : Tais-toi, sois tranquille. Et le vent cessa, et il se fit un grand calme. Puis il leur dit : Pourquoi avez-vous peur ? Comment n’avez-vous point de foi ? » (Marc 4:38-40).

Le temps viendrait où Ses disciples apprendraient à se reposer sous Ses bras. Ce verset nous rappelle aussi la relation affectueuse entre Jésus et Jean. Alors qu’ils étaient assis à table, Jésus leur dit : « En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui reçoit celui que j’aurai envoyé, me reçoit ; et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé. Quand Jésus eut dit cela, il fut ému en son esprit, et il rendit ce témoignage : En vérité, en vérité je vous dis, que l’un de vous me trahira. Et les disciples se regardaient les uns les autres, ne sachant de qui il parlait. Or, l’un d’eux, celui que Jésus aimait, était couché à table vers son sein » (Jean 13:20-23). Il y avait une grande intimité entre les deux et cette intimité pourrait aussi bien être la nôtre, si seulement nous voulions nous approcher de Jésus.

Aucun passage biblique n’exprime cette intimité si bien que le Cantique des Cantiques de Salomon qui utilise l’analogie entre un mari et une femme pour représenter l’amour entre Jésus et Ses enfants, l’Église qui est l’Épouse de Christ. « Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi ; il paît son troupeau parmi les lis » (Cantique des Cantiques 6:3). Les soucis de cette vie nous empêchent parfois d’avoir cette intimité tant désirée avec Jésus, mais le jour vient où : « nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:17). Le mariage qui représente cette intimité est d’une valeur primordiale dans le couple. Satan le sait bien et il fait tout en son pouvoir pour le détruire. Alors, les Pharisiens posèrent la question à savoir pourquoi Moïse avait donné la permission de divorcer.

« Et Jésus, répondant, leur dit : Il vous a écrit cette loi à cause de la dureté de votre cœur. Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux seront une seule chair ; ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme ne sépare donc point ce que Dieu a joint » (Marc 10:5-9). Ces paroles du Seigneur devraient régler une fois pour toutes ce que Dieu avait comme but pour Sa Création. Les athées ne croient pas en Dieu, donc ils ne se soucient pas de ce que Dieu dit. Un individu qui croit en Dieu déshonore Son commandement s’il se met à croire toutes sortes de thèses humanistes plutôt que Sa parole.

Dieu est omniscient et omnipotent, tout en étant aimant et miséricordieux ; et Il ne divorcerait pas. Donner le droit aux êtres humains de divorcer serait assurément la méthode la plus inefficace et la plus cruelle d’accomplir Son Plan. Mais si nous considérons le fait que nos premiers parents ont désobéi dès le début au commandement de Dieu, nous comprenons également que c’est Satan qui contrôle présentement le comportement des humains. Cependant, Dieu avait déjà préparé un plan pour corriger la situation, en Jésus-Christ. « C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:15-17).

Donc, étant le Créateur de toutes choses, Lui seul pourra régler tous les problèmes de ce monde lors de Son retour dans la gloire. Mais le chrétien est un enfant de la lumière et y est pour quelque chose dans le mariage. Dans Éphésiens 5:16-17, Paul affirme : « Rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. » Paul nous donne ce commandement : « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » (Éphésiens 5:8-9). Ce titre, « enfants de lumière », apparaît seulement trois autres fois dans le Nouveau Testament. D’abord, par Jésus pour établir le contraste entre la sagesse du monde et la sagesse divine, lorsqu’Il dit : « Et le maître loua cet économe infidèle de ce qu’il avait agi avec habileté ; car les enfants de ce siècle sont plus prudents dans leur génération, que les enfants de lumière » (Luc 16:8).

Pourquoi Jésus a-t-Il dit que les païens sont plus prudents que les enfants de Dieu, comme s’ils étaient supérieurs aux enfants de Dieu ? C’est que les enfants du monde se couvrent par toutes sortes de trucs, comme baisser le montant d’une facture, marquer un montant inférieur sur une contrat, dans le seul but d’en enlever au maître pour avantager les hommes. Tandis que les enfants de Dieu sont honnêtes et ne penseraient même pas à tricher ou à voler Dieu. Mais temporairement, ce truc pourrait sembler supérieur ou marcher pour les enfants du monde afin de s’attirer des faveurs plus tard dans la vie en cas de besoin.

Une autre fois où le titre « d’enfants de lumière » est utilisé, c’est afin de nous diriger vers la lumière. Dans Jean 12:36, Jésus a dit ceci : « Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus dit ces choses, puis il s’en alla et se cacha d’eux. » Et finalement, par Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:5-6, afin de nous encourager en disant : « Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres. Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres. » Pour le chrétien, vivre comme un enfant de la lumière est une preuve du Saint-Esprit en nous. Dans Romains 15:14, Paul nous assure : « Pour moi, frères, j’ai la persuasion que vous êtes pleins de bonté, remplis de toute connaissance, et capables de vous exhorter les uns les autres. »

Dans Romains 14:17-18, Paul dit : « Car le royaume de Dieu ne consiste ni dans le manger, ni dans le boire, mais dans la justice, la paix, et la joie par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière, est agréable à Dieu, et approuvé des hommes. » Et, dans Éphésiens 5:9, Paul déclare : « Car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. » En réalité : « Le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22). Ce fruit transforme notre caractère par un choix libre et volontaire, afin d’offrir notre corps comme un sacrifice vivant au Créateur.

C’est ce que Paul nous dit dans Romains 12:1-2 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite, » en examinant souvent ce qui est agréable au Seigneur. Nous découvrons ainsi une adéquation entre un comportement divin et une sagesse divine. Il devient donc évident que les enfants de la lumière ne doivent prendre aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt les condamner. Dans Éphésiens 5:15-17, nous lisons : « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages ; rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. »

Cette prudence n’est pas la folle sagesse du monde. « Où est le sage ? Où est le scribe ? Où est le disputeur de ce siècle ? Dieu n’a-t-il pas rendu folle la sagesse de ce monde ? Car, tandis que le monde, par cette sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 1:20-21. Étant donné que la sagesse de Dieu rend intelligent, « nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 2:7-8. « Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu ; et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels » (1 Corinthiens 2:12-13).

Donc : « Retiens dans la foi, et dans la charité qui est en Jésus-Christ, le modèle des saines instructions que tu as entendues de moi. Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous » (2 Timothée 1:13-14). Il y a plusieurs pièces significatives attachées à ce commandement. Il faut tenir ferme selon l’ensemble du modèle des mots qui nous ont été donnés. Et par la foi, dans l’amour que nous manifestons envers Christ. Ceci n’est pas une option, nous devons tenir ferme dans l’ensemble des instructions. Paul nous déclare : « Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle » (1 Timothée 1:16).

Le but de ses deux lettres à Timothée fut de l’encourager à suivre l’exemple de Paul, qui était complètement soumis à l’autorité de toutes les  Écritures. Aux chrétiens à Rome, Paul était enchanté de leur affirmer : « Mais grâces soient rendues à Dieu, de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine qui vous a été donnée. Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice » (Romains 6:17-18). Aux Corinthiens, Paul rappela les choses qui sont arrivées dans la vie des Israélites : « Or, toutes ces choses leur arrivaient pour servir d’exemple ; et elles sont écrites pour nous instruire, nous qui sommes parvenus aux derniers temps. C’est pourquoi, que celui qui croit être debout, prenne garde qu’il ne tombe. Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:11-13).

Paul a également insisté auprès de l’Église des Philippiens : « Soyez tous mes imitateurs, frères, et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous. Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, et leurs affections sont aux choses de la terre » (Philippiens 3:17-19). L’histoire des Églises nous fournit un modèle à suivre. Tandis que les paroles immuables de l’Écriture nous déclarent que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17).

Jésus parlait au monde en paraboles. « Alors les disciples, s’étant approchés, lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? Il répondit, et leur dit : Parce qu’il vous est donné de connaître les mystères du royaume des cieux ; mais cela ne leur est point donné. Car on donnera à celui qui a, et il aura encore davantage ; mais pour celui qui n’a pas, on lui ôtera même ce qu’il a. C’est à cause de cela que je leur parle en similitudes, parce qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en entendant ils n’entendent et ne comprennent point » (Matthieu 13:10-13). Pour comprendre, il faut avoir l’Esprit de Christ. « Car, qui a connu la pensée du Seigneur pour L’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 2:16. Le dépôt que Christ a placé en nous n’est pas un supplément de Q.I. mais plutôt un don : « ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de Celui qui l’a créé » (Colossiens 3:10). C’est le Saint-Esprit qui fait tout le travail.

Mais cette grande capacité spirituelle doit être bien conservée, car il n’y a aucune garantie de sagesse spirituelle assurée avant l’éternité. Il faut faire attention à ce dépôt. « Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement » (Colossiens 2:8-9). Dieu a fait en sorte que vous, sans « doctorat », puissiez : « connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19). « Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle. Au roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu, seul sage, soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen » (1 Timothée 1:16-17).

Paul rend gloire à Dieu et rend grâces à Celui qui l’a fortifié, à Jésus-Christ notre Seigneur, de ce qu’Il l’a jugé fidèle, en l’établissant dans le ministère. « Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier, » témoigne Paul, dans 1 Timothée 1:14-15. Paul utilise plusieurs termes majestueux pour décrire ses pensées dont chacune mérite notre attention. Au Roi éternel, immortel, invisible, seul sage. Tout cela se traduit en « Roi des siècles ». « Mais l’Éternel est le Dieu de vérité ; c’est le Dieu vivant et le roi éternel. Devant sa colère la terre tremble, et les nations ne peuvent soutenir son courroux, » déclare Jérémie 10:10.

Immortel. Le mot grec veut dire davantage qu’exemption de la mort. Il implique une incorruptibilité totale. Quel réconfort que de savoir que : « Tout homme qui combat, s’abstient de tout ; et ces gens-là le font pour avoir une couronne corruptible, mais nous pour une incorruptible » (1 Corinthiens 9:25). Et, dans 1 Corinthiens 15:52, Paul nous réconforte en disant que : « En un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. »

Invisible. Dieu est Esprit et, comme tel, ne peut pas être vu. Dieu a choisi de paraître visible en Jésus-Christ. « C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:15). Dieu est unique, donc : « A Dieu seul sage soit la gloire dans tous les siècles, par Jésus-Christ Amen ! » (Romains 16:27). Son amour pour nous est éternel. Regardons comment Jérémie l’interprète : « De loin l’Éternel m’est apparu, et m’a dit : Je t’ai aimée d’un amour éternel, c’est pourquoi j’ai prolongé envers toi ma bonté » (Jérémie 31:3). Aucune doctrine n’est aussi clairement exprimée dans la Bible. Dieu nous aime ! Son amour est un amour éternel, ce qui Le pousse à agir fortement envers nous. « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés, et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:10). Ce thème se retrouve dans l’expression : Je suis à Lui et Il est à moi.

Jésus priait ainsi, dans Jean 17:22-24 : « Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et toi en moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. » Ceci nous prouve que Dieu ne permettra jamais que nous soyons séparés de notre Sauveur. Cette promesse précieuse nous est confirmée par le Saint-Esprit, comme : « Toute l’Écriture [qui] est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17).

Considérez maintenant le passage suivant : « Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement » (Colossiens 2:9). C’est également une preuve irréfutable que la trinité est impossible ! Toute la plénitude de la divinité ne se pourrait pas, si le Père était une Personne distincte de Christ, car ainsi, Christ ne pourrait contenir toute la divinité parce que le Père existerait aussi indépendamment de Lui. Or, le Père et le Fils étant une seule et même Personne, il saute aux yeux que toute la plénitude de la divinité habite corporellement en Christ.

Il est le Consolateur, l’Esprit de vérité, qui nous guide : « Toutefois, je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille ; car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous ; et si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement : de péché, parce qu’ils ne croient point en moi ; de justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus ; de jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé » (Jean 16:7-11). Dieu nous a attiré vers Lui : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6).

« Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur, » nous dit l’apôtre dans 1 Jean 3:1-3. Par Sa grâce, nous venons vers Lui en approfondissant le doux pardon de nos péchés. En sécurité dans Son amour : « Tu gardes au cœur ferme une paix assurée, parce qu’il se confie en toi. Confiez-vous en l’Éternel, à perpétuité ; car l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siècles ! » (Esaïe 26:3-4).

Dans 2 Corinthiens 1:20, il est écrit : « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont Oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous. » Le mot « Amen » est un mot remarquable. Il est traduit directement de l’hébreu au grec, ensuite du grec à l’anglais, au français et en plusieurs autres langues, pour être un mot universel. Il est le mot le mieux connu. Le mot est relié directement à l’hébreu « croire ». Lorsque quelqu’un croit Dieu, il confirme sa foi en disant « amen ». Et quand Dieu fait une promesse, la réponse du croyant est « amen », où « ainsi soit-il ». Dans le Nouveau Testament, il est souvent utilisé comme voulant dire « en vérité ». Alors, quand nous prions selon Sa Parole, et nous savons que Dieu va répondre, nous ajoutons le « amen » comme fermeture à notre prière.

Le mot « Amen » est un des titres de Jésus Lui-même. Dans Sa dernière lettre aux sept Églises, Il commence par une salutation tout à fait notable : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu. » Nous pouvons donc être certains que Sa Parole est fidèle et véritable, car Jésus est nul autre que le Créateur de toute chose et, par le fait même, notre éternel Amen. Chaque promesse de Dieu en Jésus-Christ, commence par « En vérité » et se termine par « Amen », nous indiquant un affirmation qui ne peut être exprimée que dans le grec. Il est alors profondément brillant que la Bible clôt son témoignage avec un Amen. Apocalypse 22:21 affirme : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen. » Cette déclaration est notre assurance, ainsi qu’à tous ceux qui lisent Ses mots, de la fidélité de notre Créateur envers tout ceux qui s’y intéressent.

 




L.03 – Le canular de l’Holocauste dévoilé

 

Démythification du plus gros mensonge du 20e siècle

le-canular-de-holocauste-devoile

Par Victor Thorn

Publié par The Barnes Review

Traduction de Roch Richer

Présentation

La recherche sur l’Holocauste est une entreprise dangereuse. Aujourd’hui, si un livre semblable à celui que vous tenez en main était publié en Europe, son auteur serait arrêté et emprisonné. Le crime : remettre en question le conte de l’Holocauste. En fait, des chercheurs ont subi l’incarcération en solitaire, des raclées sauvages par des assaillants, le harcèlement continuel, de longues batailles juridiques, le suicide de carrière et l’attaque des médias dirigée contre eux — tout ça parce qu’ils présentaient une histoire révisionniste de cet événement central. D’autres écrivains révisionnistes ont été victimes de crimes haineux, de nombreuses campagnes de diffamation, de menace d’amendes et de mort.

Les auteurs cachés derrière ces tactiques d’état policier font partie de toute une industrie sur l’Holocauste vouée à la suppression de toute information factuelle, et ce pour favoriser le colportage d’un maladroit dosage de propagande bourrée d’erreurs.

Le canular de l’Holocauste dévoilé dissèque chacun des éléments de ce qui est devenu la conspiration la plus monstrueuse du 20e siècle. Ce livre couvre la mythologie entourant les « camps de la mort », la vérité concernant le Zyklon B, la fable d’Anne Franck, comment le chiffre absurde de « 6 millions » est devenu ridicule et plus encore.

L’industrie de l’Holocauste s’est transformée en dictature tyrannique qui manipule, déforme, marginalise et fabrique sans cesse de fausses conclusions pour renflouer son navire qui sombre. En amenant leurs obsessions hystériques au niveau de la psychopathie, les charlatans cachés derrière cette ruse montrent de manière évidente la faiblesse du fondement de leurs arguments.

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D.308 – Je ressusciterai dans trois jours

tombeau

Par Joseph Sakala

Jésus était mort et fut déposé dans le sépulcre. Dans Matthieu 27:62-66, nous lisons : « Le jour suivant, qui était le lendemain de la préparation du sabbat [annuel de la Pâque], les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble vers Pilate, et lui dirent : Seigneur, nous nous souvenons que, quand ce séducteur vivait, il disait : Je ressusciterai dans trois jours. Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent de nuit, et n’enlèvent son corps, et qu’ils ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première. Pilate leur dit : Vous avez une garde ; allez, et faites-le garder comme vous l’entendrez. S’en étant donc allés, ils s’assurèrent du sépulcre, en scellant la pierre, et en y mettant la garde. »

Pilate avait enduré plusieurs expériences étranges ayant abouti à la crucifixion de Jésus. Lui et plusieurs de ses proches voulaient relâcher Jésus, n’ayant trouvé aucune faute en Lui. « Car il savait que c’était par envie qu’ils l’avaient livré. Or, pendant qu’il était assis sur le tribunal, sa femme lui envoya dire : Ne te mêle point de l’affaire de ce juste ; car j’ai beaucoup souffert aujourd’hui en songe, à son sujet » (Matthieu 27:18-19). Toutefois, pour des raisons politiques, désirant calmer les chefs juifs et apaiser une révolte potentielle, Pilate a finalement consenti à l’exécution de Christ. Mais une fois mort et placé dans un sépulcre, les troubles de Pilate n’ont pas cessé.

Peut-être avons-nous de bonnes raisons de lire un peu de sarcasme dans le ton de Pilate lorsqu’il dit : « Faites-le garder comme vous l’entendrez. » Après tout, que devait-on craindre d’un homme mort ? Mais est-ce possible que Pilate avait un malaise dû à certaines choses qu’il avait entendues ? Peut-être un gardien assurerait-il la prévention pour que certaines de ses craintes ne deviennent une réalité. De notre perspective, cependant, nous pouvons voir une certaine ironie divine dans les paroles de Pilate. Satan semblait avoir gagné une grande victoire à la croix, car l’héritier de Dieu était assassiné. Donc, le seul acte que Satan devait empêcher, c’était la résurrection de Jésus, car tout Son message tournait autour de Sa victoire sur la mort.

Notez également la limitation des paroles de Pilate lorsqu’il dit : « Faites-le garder comme vous l’entendrez. » Comment pourrait-on s’y prendre pour empêcher le Créateur de toutes choses de Se sauver d’un sépulcre ? Si Son but était de mourir et de ressusciter, comment les efforts des hommes et ceux de Satan pourraient-ils l’en empêcher ? Donc, leurs efforts ne suffisaient définitivement pas ! Aujourd’hui, nous savons que l’entrée au sépulcre fut bloquée en scellant la pierre et en y mettant la garde. Pas tellement pour empêcher Jésus de sortir, mais plutôt pour prévenir que les gens voient ce qui se passait à l’intérieur, ou que Ses disciples ne viennent de nuit et n’enlèvent Son corps, et qu’ils ne disent enfin au peuple : « Il est ressuscité des morts ! »

Le Psaume 22, écrit par David, prophétise les souffrances et la mort de Jésus sur la croix. Il fut écrit environ 1 000 ans avant sa réalisation et narre avec grand détail les souffrances de notre Seigneur ainsi que les actions des spectateurs qui L’ont regardé mourir. Un des actes ignobles des soldats qui participaient à Sa crucifixion fut l’indignité de Lui arracher Ses vêtements et de les tirer ensuite au sort. Dans Psaume 22:19, le verset est écrit de façon à faire parler Jésus qui déclare : « Ils partagent entre eux mes vêtements ; ils tirent ma robe au sort. » Le sens de cet acte infâme, sans cœur et cruel est conservé, puisqu’il est parmi les quelques évènements dans la vie de Christ enregistrés dans les quatre Évangiles.

N’oublions jamais que les vêtements que Jésus portait étaient oints d’une huile de joie : « La myrrhe, l’aloès et la casse parfument tous tes vêtements ; dans les palais d’ivoire, le jeu des instruments te réjouit » nous dit Psaume 45:9. Dans Philippiens 2:6-8, nous découvrons que Jésus : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu. Mais il s’est dépouillé lui-même [de Sa toute puissance], ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. »

Jésus a fait tout cela afin de pouvoir verser Son sang pur et sans tache pour sauver des gens indignes de ce grand privilège. « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches » (2 Corinthiens 8:9). En forme de Dieu, Il a créé les cieux et la terre, pour ensuite Se faire homme pour venir nous sauver. Et un jour, lorsqu’un scribe Lui dit : « Maître ! Je te suivrai partout où tu iras, » Jésus lui dit : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête » (Matthieu 8:20). Et pour remercier Jésus pour tout ce qu’Il a fait pour Sa création, le peu de possessions qui Lui restaient furent tirées au sort par ceux qui L’ont crucifié alors qu’Il était mourant.

Pourtant, Jésus a préparé pour nous une habitation éternelle dans Son Royaume. « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:3-6). Soyons toujours reconnaissants pour la grâce de Jésus à notre égard.

Les ministres de Satan nient jusqu’à ce jour que Jésus ait été ressuscité, mais leurs efforts sont aussi futiles que ceux de Ses ennemis visant à Le garder dans le sépulcre au-delà de trois jours et trois nuits. Le fait demeure donc que Jésus a triomphalement quitté le sépulcre, en offrant la vie éternelle à tous ceux qui croient en Lui et en ce qu’Il a enseigné. La présence de Dieu peut être une cause de bénédiction ou de crainte dans notre vie. Dans le cas d’Adam et Ève, ce fut une crainte, car ils ont laissé Satan les séduire à manger du seul arbre dans le Jardin d’Éden qui leur était défendu. Dans Genèse 3:5-6, Satan dit à Ève : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » Il n’y avait aucun péché jusqu’ici chez l’être humain. Mais la convoitise s’empara d’Ève : « Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea » (v. 6).

Ève, qui était supposée se montrer une aide pour son mari, est devenue un peu son maître. Mais concentrons-nous sur l’arbre de la connaissance du bien et du mal. L’arbre si agréable à la vue et désirable pour devenir intelligent les a-t-il bien instruits ? Allons voir au verset 7 où nous lisons : « Et les yeux de tous deux s’ouvrirent ; et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent des feuilles de figuier, et se firent des ceintures. » Belle manifestation de leur intelligence que d’apprendre qu’ils étaient nus ! Qu’y avait-il de mal à ce qu’ils soient nus ? D’où provenait leur honte ? Pas de Dieu, car Il les avait faits ainsi. Et dans Genèse 2:25, il est écrit : « Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte. »

D’ailleurs, Dieu leur demanda qui leur avait dit qu’ils étaient nus (Genèse 3:11). Cela ne pouvait donc provenir que de Satan. Celui-ci déteste la sexualité de l’homme. Est-ce par jalousie parce que l’homme peut se reproduire et pas lui ? N’empêche qu’au fil des siècles, il a mis dans la tête de beaucoup de monde que le sexe est une chose sale et honteuse. Ainsi, l’humanité a une vision extrêmement pervertie de la sexualité et Satan l’utilise pour les faire pécher. Mais trop tard, le péché était commis : « Et ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui se promenait dans le jardin, au vent du jour. Et Adam et sa femme se cachèrent de devant la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin » (v. 8). Les deux ont eu peur de la présence de Dieu à cause de leur péché qui a mené plus tard au meurtre d’Abel par Caen. Celui-ci sortit de devant l’Éternel et habita au pays de Nod (exil), à l’orient d’Éden.

Pourtant, la présence de Dieu s’avère une occasion de grande joie pour un très grand nombre de gens,. Aux chrétiens thessaloniciens, Paul a écrit : « Car quelle est notre espérance ou notre joie ou notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, en la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, à son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie » (1 Thessaloniciens 2:19-20). La différence est sans aucun doute la présence ou l’absence d’un péché non pardonné devant la face de notre Dieu. La plupart des endroits où le péché est mentionné, l’emphase est mise sur le jugement du péché. Ceux qui rejettent l’offre du pardon par Jésus, au travers de la repentance dans la foi en Sa mort pour nos péchés, seront éventuellement bannis de Sa présence.

Paul l’explique très bien dans 2 Thessaloniciens 1:7-10, lorsqu’il nous dit : « Et le repos avec nous, à vous qui êtes affligés, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse ; lorsqu’il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans ses saints, et admiré dans tous ceux qui auront cru ; (car vous avez cru à notre témoignage). »

Tandis que, pour ceux qui se sont repentis de leurs péchés et ont mis leur confiance en Christ pour le salut, la perspective de l’avènement de Jésus, et ainsi notre présence personnelle devant Lui, est un moment de joie anticipé. Car : « Tu me feras connaître le chemin de la vie ; il y a un rassasiement de joie devant ta face, et des délices à ta droite pour jamais » (Psaume 16:11). Lorsqu’Il reviendra, nous seront présentés : « à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence » (Jude 1:24). C’est ainsi que nous serons toujours avec le Seigneur.

Dans son épître aux Philippiens, Paul déclare : « Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la Parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain » (Philippiens 2:14-16). Il y a une véritable corrélation entre la Parole Vivante (Christ) et la Parole écrite (la Bible), au point que certaines Écritures peuvent s’appliquer aux deux. C’est le cas avec l’Écriture citée plus haut. Les Philippiens reçoivent l’exhortation de Paul de porter en eux la Parole de vie, c’est à dire Christ, la Parole vivante ou les Écritures qui nous parlent de la vie éternelle.

Nous pouvons discerner le même double-sens dans d’autres textes comme 2 Timothée 4:2 où Paul lui dit : « Prêche la Parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. » Et dans Hébreux 4:12, nous lisons : « Car la Parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur » ; la Parole vivante étant Jésus et également la Parole écrite (la Bible). Il y a de nombreuses allusions dans la Bible, applicables aux différents ministères de Christ et des Écritures dans la vie du converti.

Regardons un autre cas, dans Jean 8:12 où : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » Et, dans Proverbes 6:23, nous lisons : « Car le commandement est une lampe, l’enseignement est une lumière, et les corrections propres à instruire sont le chemin de la Vie. » Lors d’un autre sermon donné au peuple : « Jésus leur répondit : Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6:35). Lors de la tentation de Jésus dans le désert : « Le diable lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, commande à cette pierre qu’elle devienne du pain. Et Jésus lui répondit : Il est écrit ; L’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole de Dieu » (Luc 4:3-4).

Le Seigneur Jésus, lors d’une fête des tabernacles : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : ‟Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture.” (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié.) Plusieurs de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient : Celui-ci est véritablement le prophète » (Jean 7:37-40). « Car, comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé et fécondé la terre et l’avoir fait produire, pour donner de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de Ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée » (Esaïe 55:10-11).

Les deux paroles sont décrites comme la personnification de la vérité. Jésus a déclaré : « Je suis … la vérité, » dans Jean 14:6 et, lorsqu’Il a prié au Père, Il dit : « Ta parole est la vérité, » dans Jean 17:17. Et, en bout de ligne, les deux doivent être reçues comme vérité. « C’est pourquoi, vous dépouillant de toute souillure et des excès de la malice, recevez avec douceur la parole qui est plantée en vous, qui peut sauver vos âmes » (Jacques 1:21). « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, Il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en Son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu, » nous affirme Jean 1:12-13.

Dans Apocalypse 19:11-13, nous lisons : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. » Ce nom expressif assigné à Christ, lors de Son retour sur terre dans la gloire, est également utilisé par Jean dans Jean 1:1 où il dit : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Et encore, au verset 14, où Jean écrit : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Nous le voyons aussi dans 1 Jean 1:1 où Jean déclare : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie, » faisant référence au travail de la création, mais aussi à Son incarnation humaine. Le mot « parole » ici vient du grec logos. Jean l’utilise sept fois comme un nom ou un titre du Fils de Dieu, trois fois dans le seul verset de Jean 1:1. Nous le trouvons également dans 1 Jean 5:7 où nous lisons : « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. » Ce verset prouve que la trinité est un faux concept. Et c’est pourquoi on l’a retiré de la vaste majorité des versions bibliques. Je vous prie de vérifier par vous-même dans les versions que vous possédez. Toutes celles qui sont tirées des manuscrits corrompus ont retiré le verset 7 et l’on remplacé par la première partie du verset 8, ce qui en fait un verset bancal à la structure tronquée. Un autre des astuces de Satan…

De la façon que Jean l’utilise, la Parole devient plus spécifique. Dans Jean 1:1, il dit : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Les Témoins de Jéhovah, qui rejettent la divinité de Christ, aiment à le traduire comme « la Parole était un dieu ». Un jour, ils découvriront qui Jésus était vraiment et j’espère qu’ils se repentiront de ne pas l’avoir connu comme Dieu Lui-même incarné dans une chair humaine, venu parmi les humains pour nous annoncer le salut et l’avènement futur du Royaume de Dieu sur cette terre. Ensuite, au verset 14, Jean nous dit : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Pourtant, dans Jean 1:18, l’apôtre nous révèle que : « Personne n’a jamais vu Dieu ; [mais] le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est Celui qui l’a fait connaître. » Nous avons alors connu Dieu par les déclarations de Jésus et par la manifestation de notre Sauveur durant Son ministère de trois ans et demi, avant qu’Il ne nous donne Sa vie afin que nous soyons sauvés. C’est ainsi que Jean pouvait l’enseigner à d’autres disciples, dans 1 Jean 1:1-4, déclarant : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie. (Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous). Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. »

La Bible est vraiment la Parole de Dieu, écrite et disponible à tous ceux qui veulent découvrir la façon de faire partie de la Famille divine que notre Créateur prépare depuis le début de la création. Le livre commence par nous annoncer qu’au commencement Dieu a créé les cieux et la terre. Il se termine par les paroles suivantes de Celui qui accomplira sûrement ce qu’Il a débuté : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! Oui, Seigneur Jésus, viens ! » (Apocalypse 22:20). Et Jean ajoute, au verset 21 : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen. » Ce sont les tout derniers versets de la Bible et contiennent la dernière promesse de ce merveilleux livre.

La promesse finale est qu’Il va revenir encore sur terre « bientôt ». Mais il y a au-delà de 2 000 ans que Jésus a fait cette promesse et Il n’est toujours pas revenu. Il est évident que « bientôt » ne veut absolument pas dire « immédiatement ». En effet, Sa promesse paraît au moins six fois dans le livre de la Révélation. À l’Église d’Éphèse, Jésus dit : « Souviens-toi donc d’où tu es déchu, repens-toi, et fais tes premières œuvres ; sinon je viendrai bientôt à toi, et si tu ne te repens, j’ôterai ton chandelier de sa place » (Apocalypse 2:5). À l’Église de Pergame, Il dit, dans Apocalypse 2:16 : « Repens-toi donc ; sinon je viendrai bientôt à toi, et je les combattrai avec l’épée de ma bouche. » À l’Église de Philadelphie, Il déclare ceci, dans Apocalypse 3:11 : « Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. »

Et, dans Apocalypse 22:7, Jésus déclare : « Voici, je viens bientôt ; heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! » Au verset 12, Il dit : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. » Et finalement, au verset 20 : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! Oui, Seigneur Jésus, viens ! » Vous noterez que les trois premières promesses s’adressent aux Églises d’Éphèse, de Pergame et de Philadelphie, tandis que les trois dernières s’adressent à toutes les Églises, tel que confirmé dans Apocalypse 22:16, où Il déclare : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. »

Le Seigneur Jésus n’a pas oublié Ses promesses : « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous » (2 Corinthiens 1:20). C’est pourquoi plusieurs croyants de toutes les générations attendaient Son retour « bientôt », tel que promis, mais ils sont tous morts sans avoir vu Son accomplissement. Il devient alors de plus en plus évident que « bientôt » doit être pris comme « soudainement ». Dans Matthieu 24:44, Jésus nous dit : « C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. » Cela arrivera : « En un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés » (1 Corinthiens 15:52). Soudainement, en un clin d’œil.

Il ne semble pas que tous les signes soient en place pour nous annoncer Son retour soudain, excepté un : « Mais il faut que l’Évangile soit auparavant prêché à toutes les nations » (Marc 13:10). « Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14). Présentement, la Parole se prêche comme témoignage, alors les nations seront sans excuses. Pour ce qui est de Ses enfants : « l’onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseignés. Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. »




D.307 – Les exploits du Seigneur

 

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Joseph Sakala

Dans Psaumes 103:6-7, nous lisons : « L’Éternel fait justice et droit à tous ceux qui sont opprimés. Il a fait connaître ses voies à Moïse, et ses exploits aux enfants d’Israël. » Nous avons un privilège distinct, en tant que croyants, de connaître quelque chose des « actes » de Dieu. Les Écritures sont pleines de Ses exploits miraculeux pour Ses enfants. Il y a aussi un privilège encore plus grand, celui de méditer sur Ses « voies ». Dans ce contexte, Ses voies nous dévoilent les actes de Dieu qui reflètent Son véritable caractère et deviennent le résultat de Ses actes. Connaître toutes Ses voies n’est pas toujours possible : « Car autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées », dit le Seigneur, dans Esaïe 55:9.

Néanmoins, nous sommes appelés à tenter de fonctionner selon Ses voies. Le peuple d’Israël, qui avait une connaissance spéciale de Ses « actes », se faisait dire : « Vous marcherez dans toute la voie que l’Éternel votre Dieu vous a prescrite, afin que vous viviez et que vous soyez heureux, et que vous prolongiez vos jours dans le pays que vous posséderez » (Deutéronome 5:33). Mais il est également écrit : « Oh ! si mon peuple voulait m’écouter, qu’Israël marchât dans mes voies ! J’eusse en un instant fait ployer leurs ennemis, j’aurais tourné ma main contre leurs adversaires, » nous dit le Seigneur, dans Psaume 81:14-15. Cependant, il y a telle voie qui semble droite à l’homme, mais dont l’issue est la voie de la mort.

Le Nouveau Testament est rempli de pareils enseignements : « Où vos pères me tentèrent et m’éprouvèrent, et où ils virent mes œuvres pendant quarante ans. C’est pourquoi je fus irrité contre cette génération, et je dis : Leur cœur s’égare toujours, et ils n’ont point connu mes voies. Aussi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans mon repos ! » (Hébreux 3:9-11). Moise fut le témoin de plusieurs œuvres magnifiques de Dieu à l’endroit d’Israël, mais il a vu au-delà, afin de discerner les voies du Seigneur et il a sûrement choisi la meilleure voie. En tant que convertis à Christ, nous avons certainement reçu la connaissance de rechercher la voie de Dieu dans notre cheminement vers Son Royaume. Alors, cherchez et vous trouverez.

Lorsque Moïse s’est informé de Son nom : « Alors Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. Dieu dit encore à Moïse : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : L’ÉTERNEL, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob m’a envoyé vers vous. C’est là mon nom éternellement ; c’est là ma commémoration dans tous les âges » (Exode 3:14-15). Plus tard, dans son cantique de délivrance, Moïse a déclaré : « L’Éternel est un vaillant guerrier ; son nom est l’Éternel. Il a jeté dans la mer les chars de Pharaon et son armée ; et l’élite de ses combattants a été plongée dans la mer Rouge. Les flots les ont couverts ; ils sont descendus au fond des eaux, comme une pierre. Ta droite, ô Éternel, est magnifique en force. Ta droite, ô Éternel, écrase l’ennemi. Par la grandeur de ta majesté, tu renverses tes adversaires. Tu envoies ta colère, elle les consume comme le chaume » (Exode 15:3-7).

Pour ce qui est du nom de Son Fils, il est révélé de plusieurs manières dans les Écritures. Dans Esaïe 9:5, nous lisons : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix. » Notez attentivement qu’un des Noms de l’enfant est le Père d’éternité. Quand Jésus a dit « Je suis sorti du Père », Il venait nous confirmer qu’Il était une autre manifestation du Père éternel et non une deuxième personne dans une trinité. C’est quand même remarquable qu’un « Enfant nous est donné » et qu’un de Ses Noms soit le Père d’éternité !

Lors de Son incarnation, l’ange Gabriel commanda à Joseph : « tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est Lui qui sauvera son peuple de leurs péchés … Et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:21, 23). Il existe plusieurs autres titres pour L’identifier, mais peut-être le plus significatif est celui qu’Il portera lors de Son retour triomphal, dans Apocalypse 19:13, où nous lisons : « Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. » Et dans Jean 1:1-3 : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle, » l’identifiant comme le Créateur et le Sauveur de l’humanité.

Jésus était la Parole de Dieu. Et la Parole est nommée en premier. Il est vraiment curieux de voir le Fils nommé avant le Père dans Jean 1:1. Hasardez-vous à expliquer cela. Dans Apocalypse 19:16, nous découvrons : « Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. » Il y a 144 références à Christ dans le Nouveau Testament : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11). Dans les temps bibliques, le nom d’une personne exprimait le caractère et les attributs désirés pour un enfant par ses parents. La raison de Son nom était que le nom de JÉSUS (Sauveur) voulait aussi dire, « c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. »

Il n’y a qu’un seul Sauveur, car : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Et Son Nom nous sauve parce que, dans Jean 1:12-13, nous découvrons : « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » Ceux qui l’ont reçu sont dorénavant associés à Son Nom et donc, par conséquent, à Sa personne et à Son œuvre. D’abord, ils se font baptiser pour ensuite vivre leur vie d’une manière qui honore Son nom.

« Toutefois, le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau : Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui ; et : Quiconque invoque le nom de Christ, qu’il se détourne de l’iniquité », nous dit Paul, dans 2 Timothée 2:19. Jésus nous promet des bénédictions si nous Le prions, car ce que vous demanderez au Père en Son nom, Il vous le donnera. Mais le dernier usage de Son Nom nous identifie à Lui. « Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:4-5).

Dans 1 Pierre 4:17, le chef des apôtres nous atteste : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? » Il y a un jour de jugement terrible qui attend ceux qui rejetteront Christ sans se repentir. Par contre : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 8:1). Tout un contraste ! Pourtant, notre texte nous indique clairement que la maison de Dieu est déjà jugée, afin de nous assurer que Dieu fait cela pour préparer ceux qui ont reçu le salut dans le but de Le servir durant l’éternité. Lorsqu’un non converti pèche, sa vie se poursuit comme avant, car les non convertis seront jugés plus tard, mais il n’en  est pas ainsi du converti.

Quand un converti pèche, il doit confesser son péché : « Car si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions point jugés », nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 11:31. Car : « Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Quel bonheur que de marcher avec Dieu, sachant que nous sommes toujours purifiés en faisant Sa volonté. Alors, dans 1 Corinthiens 11:32, Paul nous déclare : « Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons point condamnés avec le monde. »

Le passage classique sur le châtiment du converti qui néglige de se repentir de ses péchés se trouve dans Hébreux 12:4-10 où Paul dit : « Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en combattant contre le péché. Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée, comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds point courage, lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît. Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes. D’ailleurs nos pères selon la chair nous ont châtiés, et nous les avons respectés : ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits, pour avoir la vie ? Car nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre avantage, afin que nous participions à sa sainteté. »

Toutefois, au verset 11, il ajoute : « Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés. » Cependant, si ce châtiment de Dieu ne fait pas effet, le prochain jugement pourrait entraîner la mort spirituelle. Voilà pourquoi l’apôtre Jean nous dit : « Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui ne mène point à la mort, il priera, et Dieu lui accordera la vie de ceux qui ne commettent pas un péché qui mène à la mort. Il est un péché qui mène à la mort ; je ne dis pas de prier pour ce péché-là. Toute iniquité est péché ; mais il est un péché qui ne mène point à la mort » (1 Jean 5:16-17). « Qu’un tel homme soit livré à Satan, pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus » dit Paul, dans 1 Corinthiens 5:5.

Finalement, chaque chrétien doit veiller à son propre cheminement vers le Royaume, car en nous jugeant et confessant nos péchés nous-mêmes, nous ne serions point jugés par Dieu. « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 5:10. Tout est orienté vers le bien que nous faisons envers notre prochain, et notre manière de vivre en paix avec notre entourage. « C’est pourquoi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais jugez plutôt qu’il ne faut donner aucune occasion de chute, ni aucun scandale à son frère », affirme Paul, dans Romains 14:12-13.

Le fondement de notre salut est Christ et c’est sur ce fondement que chaque chrétien doit bâtir. Il est donc très important que nous utilisions les meilleurs matériaux disponibles sur ce fondement pour arriver aux meilleurs résultats. Dans 1 Corinthiens 3:12-15, Paul explique : « Que si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. »

Mais il y a aussi le jugement de ceux qui ne seront pas les élus de la première résurrection. Dans Amos 4:13, le prophète nous présente Dieu ainsi : « Car voici Celui qui a formé les montagnes, et créé le vent, et qui révèle à l’homme quelle est sa pensée ; qui fait l’aube et l’obscurité, et qui marche sur les hauteurs de la terre ; son nom est l’Éternel, le Dieu des armées. » Cette extraordinaire évaluation du pouvoir de Dieu de juger fut donnée par Amos aux dix tribus du royaume nord d’Israël. Il leur avait rappelé des jugements précédents, comme  celui de Sodome et Gomorrhe, en concluant avec cet avertissement : « C’est pourquoi je te traiterai de la même manière, Israël ; et puisque je te traiterai ainsi, prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, ô Israël ! » (Amos 4:12).

Dieu leur rappelait une époque de terrible dévastation. Les grands vents de la terre, tout comme les pluies, soufflèrent sur la terre au temps du grand cataclysme. « Or, Dieu se souvint de Noé, et de tous les animaux et de tout le bétail qui étaient avec lui dans l’arche. Et Dieu fit passer un vent sur la terre, et les eaux s’arrêtèrent » (Genèse 8:1). Même les montagnes sortirent de la terre. « Tu l’avais couverte de l’abîme comme d’un vêtement ; les eaux se tenaient sur les montagnes. A ta menace, elles se retirèrent ; au bruit de ton tonnerre, elles s’enfuirent. Les montagnes s’élevèrent, les vallées s’abaissèrent au lieu que tu leur avais assigné. Tu as fixé pour les eaux une borne qu’elles ne passeront pas ; elles ne reviendront pas couvrir la terre » (Psaume 104:6-9).

Les menaces de tsunamis dévastateurs qui détruiraient de vastes étendues populeuses, selon les extrapolations de certains eschatologues se disant « chrétiens », ne vont-elles pas à l’encontre des promesses de Dieu ? C’était au temps du Déluge que les nuages ont obscurci la clarté du soleil sur l’eau de la terre, alors qu’avant : « Dieu fit l’étendue, et sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue, d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue ; et cela fut ainsi » (Genèse 1:7). Mais, au temps du Déluge, les nuages se sont condensés et : « En l’an six cent de la vie de Noé, au second mois, au dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les sources du grand abîme éclatèrent, et les bondes des cieux s’ouvrirent. Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits » (Genèse 7:11-12). Ce grand jugement arriva à cause du comportement des antédiluviens qui, tout comme les Israélites par la suite, abandonnèrent leur Créateur.

Suite à cette rébellion : « l’Éternel vit que la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps. Et l’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il en fut affligé dans son cœur » (Genèse 6:5-6). Et pour confirmer à Israël qu’il faisait bel et bien référence au Déluge, Amos leur réaffirme que c’est : « Celui qui a fait les Pléiades et l’Orion, qui change en lumière du matin l’obscurité de la mort, et le jour en nuit ténébreuse ; celui qui appelle les eaux de la mer, et les répand sur la surface de la terre, – l’Éternel est son nom » (Amos 5:8). Le prophète les exhortait à revenir vers leur Dieu.

Il est très dangereux et insensé pour toute nation ou individu de remettre en question les décisions du véritable Dieu tout puissant de la création. Dieu a fait toutes choses, Il connaît toutes choses et Il juge toutes choses. À celui qui persiste à vouloir s’opposer à Lui, Dieu réserve le même traitement qu’à Israël au temps de leur rébellion. Puisque Dieu le traitera ainsi, alors prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, nous dit Amos 4:12. Par contre, celui qui décide d’obéir volontairement et librement à Dieu reçoit Sa protection et toutes les bénédictions que Dieu veut bien lui accorder. C’est ce que Paul voulait faire comprendre à tous les nouveaux convertis à Christ.

Dans 2 Thessaloniciens 1:6-9, Paul déclare : « Car il est juste, devant Dieu, qu’Il rende l’affliction à ceux qui vous affligent, et le repos avec nous, à vous qui êtes affligés, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de Sa puissance, dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse. » Nombreux sont les critiques qui dénigrent la Bible et qui prétendent qu’il y a une faiblesse biblique. Ils insistent à dire que l’Ancien Testament constitue un dur châtiment du péché, avec un avertissement de la venue du jugement divin. Tandis que le Nouveau Testament met plutôt l’emphase sur la grâce et l’amour.

Cependant, l’Ancien Testament contient également d’abondants témoignages de l’amour et de la miséricorde de Dieu. Dans Psaume 103:2-3, le roi David dit : « Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de Ses bienfaits ! C’est Lui qui pardonne toutes tes iniquités ; qui guérit toutes tes infirmités », pour n’en citer qu’un seul ! Pareillement, les avertissements les plus frappants des prophéties sur le jugement à venir se trouvent dans le Nouveau Testament où Paul nous parle de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. S’ils persistent dans leur rébellion jusqu’à la fin, ils subiront également leur peine, une perdition éternelle. Jésus Lui-même a prononcé plus d’avertissements sur la destruction dans la Géhenne que tout autre de Ses ministres.

Durant le Millénium, Jésus commencera à porter des jugements sur les survivants de la Grande Tribulation. Ceux dont le comportement les mène à la conversion seront placés à Sa droite. « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges ; car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. Ils répondront aussi : Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, ou soif, ou être étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et que nous ne t’avons point assisté ? Et il leur répondra : Je vous dis en vérité, qu’en tant que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, vous ne me les avez pas faites à moi-même » (Matthieu 25:41-45). Il se peut que ces gens-là exécutaient ces oeuvres sur le plan physique, comme beaucoup de ministres actuels au moyen de leurs activités caritatives, mais sur le plan spirituel, ils ont laissé leurs brebis crever spirituellement de faim, ne dispensant pas la Parole de Dieu, c’est-à-dire, le Pain de Vie.

L’apôtre Jude fut pareillement inspiré de parler des impies qui n’ont aucune retenue. Car ceux-ci parlent mal de tout ce qu’ils ne connaissent pas ; et ils se corrompent en tout ce qu’ils savent naturellement. Ils sont destitués de toute raison. Malheur à eux ! Car ils ont suivi la voie de Caïn dans l’amour du gain. Ce sont des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes. Ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés, auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité. C’est sur eux qu’Énoch, le septième homme depuis Adam, a prophétisé d’avance, en disant : « Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui » (Jude 1:15).

N’oublions surtout pas le dernier livre du Nouveau Testament, où Jean témoigne de l’énorme amour de Dieu pour toute Sa création, en mettant également l’emphase sur le jugement des impies en rébellion contre Lui. Le summum de Ses avertissements est dévoilé dans Apocalypse 20:15, où Jésus déclare en toute simplicité : « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » La grâce de Dieu et Son pardon sont disponibles gratuitement à ceux qui reçoivent le Christ avec un cœur sincère, mais le jugement sera aussi certain pour ceux qui refuseront jusqu’à la toute fin. Revenons à Jude 1:15 où nous lisons : « Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui. »

Jude fait référence à la prédication d’Hénoc, bien avant le Grand Déluge, annonçant déjà le second avènement de Jésus pour juger tous les impies de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre Lui tout au long des siècles. « Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises » (Jean 3:19-20).

Du temps de Jésus, les œuvres d’impiété que les chefs religieux ont souvent commises contre Lui n’étaient pas de simples peccadilles, mais ils l’ont fait en sachant pleinement qui était Jésus, car ils lisaient les Saintes Écritures dans lesquelles Sa venue était prophétisée depuis des siècles. Et, malgré cela, ces enseignants religieux ont fui la lumière, préférant les ténèbres. Ensuite, il y avait ces propos durs contre la personne de Jésus, parce qu’ils ne voulaient pas accepter Son autorité à pouvoir un jour juger le monde entier.

L’apôtre Pierre fait également allusion à tous ces futurs moqueurs. Car, en s’adressant aux nouveaux convertis, Pierre les met en garde disant : « Afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur. Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:2-5).

N’oublions surtout pas tous ces discours formulés pour dénigrer la personne de Jésus et émis par ces impies tout au long des siècles. Peut-être que ces mots furent prononcés comme des diatribes dirigées contre l’autorité de Jésus à pouvoir juger. Pierre fait aussi  allusion à ces moqueurs dans les derniers jours qui se conduiront selon leurs convoitises et qui diront : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes les choses demeurent pareilles depuis le commencement de la création. » Mais ces mêmes individus prêchent que l’évolution a apporté toutes sortes de nouvelles choses, comme les humains descendus directement des singes. Paul nous dit que ce sont : « Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur » (Romains 1:25).

Cela coïncide drôlement avec la nature du mot impie de Jude 1:15. Les trois formes utilisées par Jude sont négatives pour indiquer leur façon mauvaise d’adorer. Christ reviendra pour exercer un jugement contre tous et convaincre tous les impies de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre Lui. Jésus viendra les juger sur leur défaillance à rendre honneur à Son égard. Ils seront tous condamnés par leurs propres œuvres et par leurs paroles injurieuses contre le Créateur de l’univers.

Notre Seigneur Jésus est mort : « Mais Dieu l’a ressuscité le troisième jour, et lui a donné de se faire voir, non à tout le peuple, mais à des témoins que Dieu avait choisis d’avance ; à nous qui avons mangé et bu avec lui, après qu’il a été ressuscité des morts. Et il nous a commandé de prêcher au peuple, et d’attester que c’est Lui que Dieu a établi juge des vivants et des morts » (Actes 10:40-42). C’était le zénith du premier sermon donné aux Gentils par Pierre dans la maison du centurion romain Corneille. Pierre a mis l’emphase sur la vérité de ce que Jésus n’était pas seulement le Messie promis en Israël, mais également le Seigneur de tous les humains. « Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous » (Actes 10:36). Par le fait même, Jésus est donc établi par Dieu comme juge des vivants et des morts.

Cette expression impressionnante « juge des vivants et des morts », apparaît seulement trois fois dans la Bible. Et chaque fois pour démontrer que Christ est le juge de tous les humains. À son jeune évangéliste, Paul dit ceci, dans  2 Timothée 4:1-4 : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne, prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables. » Notez comment, de plus en plus, les télévangélistes s’affichent tous en tant que « docteurs » pour enseigner leurs versions polluées de la vérité.

La saine doctrine est devenue trop dure à écouter, alors ils ont maintenant des docteurs pour leur prêcher des choses agréables. Et pour entendre ces fables, leurs brebis sont prêtes à les enrichir grassement. Néanmoins, au sujet des péchés commis par ces faux ministres de Christ, Pierre a déclaré : « Ils rendront compte à Celui qui est prêt à juger les vivants et les morts » (1 Pierre 4:5). Jésus Lui-même leur affirme ceci, dans Matthieu 7:21-23 : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité. » Vous remarquerez que de faux ministres sont capables d’effectuer des miracles. Ce n’est donc pas cela qui détermine que quelqu’un se disant de Christ le soit véritablement.

Gardons toujours en mémoire, que lors de Son retour : « Le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs [pas au ciel], et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:16-17). Donc, les morts comme les vivants, parmi les Élus, comparaîtront devant le Christ dans une résurrection à la vie éternelle, car l’Église est déjà jugée. Et chacun recevra sa récompense promise pour le bien qu’il aura fait, étant encore dans son corps physique.

Mais Jésus devra également juger les autres morts qui ne seront pas de la première résurrection. « Ne soyez pas surpris de cela ; car l’heure vient que tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et sortiront : savoir, ceux qui auront bien fait, en résurrection de vie ; et ceux qui auront mal fait [en demeurant rebelles jusqu’à la fin], en résurrection de condamnation [seconde mort] » (Jean 5:28-29). Avant de monter au ciel, Jésus S’approchant de Ses disciples, leur parla et leur dit : « Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. » Depuis ce temps : « Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé » (Jean 5:22-23).

Lorsque tous les humains auront été jugés, ne resteront vivants que ceux qui se sont convertis. D’abord ceux de la première résurrection qui formeront les Élus de Dieu. À eux s’ajouteront par la suite tous ceux qui se convertiront et formeront les nations sur qui les Élus régneront durant le millénium. À ces nations s’ajouteront enfin tous ceux qui se convertiront durant la deuxième résurrection et qui seront également inscrits dans le Livre de Vie. Pour ce qui est des rebelles qui resteront incorrigibles jusqu’à la toute fin : « La mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:13-15). C’est la troisième résurrection et notez que le Livre de Vie est fermé à ce moment-là, car ils sont déjà jugés selon leurs œuvres impies.

En parlant de la Jérusalem céleste, l’apôtre Jean a témoigné ceci : « Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois [les Élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:23-27). Il y a vraiment un Livre de Vie dans lequel Dieu inscrit les noms de ceux qui feront partie de Son Royaume éternel et qui auront leur résidence dans la Jérusalem céleste qui viendra un jour se poser sur la terre.

Lors d’une de ses prières à Dieu, David a dit ceci, dans Psaume 139:13-16 : « Car c’est toi qui as formé mes reins, qui m’as façonné dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, oeuvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur Ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait. » Donc, Dieu garde des livres. Il semblerait qu’il existe un livre pour chaque personne qui a été conçue et que l’ensemble de ces livres constitue le Livre de Vie. Dans ce gros volume sont inscrits les noms et les œuvres de chaque individu ayant reçu une vie biologique par son Créateur.

Néanmoins, plusieurs personnes rejettent ou simplement ignorent, tout au long de leur vie, la provision divine du Saint-Esprit qui leur accorderait la vie éternelle. Dans une de ses invocations à Dieu au sujet des méchants, David Lui demande : « Ajoute iniquité à leurs iniquités, et qu’ils n’aient point de part à ta justice. Qu’ils soient effacés du livre de vie, et ne soient pas inscrits avec les justes ! » (Psaume 69:28-29). Ceci nous indiquerait qu’il est possible pour quelqu’un qui déciderait volontairement de demeurer rebelle à Dieu jusqu’à la fin de sa vie de voir son nom effacé du Livre de Vie. Notez ce que Dieu déclare dans Apocalypse 3:5 : « Celui qui vaincra, sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie ; et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. » Et encore, dans Apocalypse 22:19 : « Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du Livre de Vie, et de la Sainte Cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. »

Lorsque Dieu appelle une personne et qu’elle répond à Son appel, Dieu écrit son nom dans le Livre de Vie. Donc, pour que Dieu efface son nom, il faut que cette personne ait été préalablement convertie. Tandis qu’une autre personne qui a été rebelle toute sa vie n’a jamais eu son nom écrit dans le Livre de Vie. Par conséquent, Dieu n’a pas besoin de l’effacer, puisqu’il n’a jamais été inscrit, mais la miséricorde de Dieu le ramènera dans une Deuxième Résurrection, où les faux enseignants n’existeront plus, et où le Livre de Vie sera ouvert pour l’accueillir s’il se convertit à Christ. Il y aurait donc deux types de rebelles : 1) ceux qui reçoivent le Saint-Esprit, ayant été préalablement convertis mais finissent par le rejeter ; 2) ceux qui refuseront l’appel et le Saint-Esprit jusqu’à la fin des cent ans de la Deuxième Résurrection. La bonté de Dieu est sans limite.

Ce sera un moment épouvantable pour ceux qui demeureront rebelles jusqu’à la fin. Car : « quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le Livre de Vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Voilà le moment de la destruction des impies et des rebelles. Il n’y a personne dans la géhenne, présentement, car le mot « enfer » signifie simplement « séjour des morts ». Tous seront détruits ensemble. « Car voici, le jour vient, ardent comme un four : tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront comme du chaume, et ce jour qui vient les embrasera, a dit l’Éternel des armées, et ne leur laissera ni racine ni rameau » (Malachie 4:1). Avez-vous remarqué qu’ils seront comme du chaume, entièrement brûlé ? Mais le monde préfère croire, qu’ils brûleront continuellement, durant l’éternité en souffrant affreusement. Quel cruel mensonge inventé par Satan !

Ceux qui demeureront inscrits dans le Livre seront ceux qui ont été sauvés par Christ. « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:18-19). Parce que : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Personne ne mérite d’être retenu dans le Livre de Vie, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu.

C’est grâce à Jésus, qui a payé la rançon du péché : « qu’ils sont justifiés gratuitement par Sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Romains 3:24). Ne vous laissez pas séduire par un autre sauveur que JÉSUS. Tous les autres sont de faux christs. Finalement, seuls ceux qui auront leur nom inscrit dans le Livre de Vie auront éternellement accès à la Nouvelle Jérusalem qui sera le Quartier Général de l’univers entier et la résidence permanente de la Famille éternelle de Dieu.




D.306 – Jésus notre espérance

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espoir

Par Joseph Sakala

À son jeune évangéliste, Paul a dit ceci : « Mon fils Timothée, ce que je te recommande, c’est que, conformément aux prophéties qui ont été faites précédemment sur toi, tu combattes suivant elles le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience ; quelques-uns ayant perdu celle-ci, ont fait naufrage quant à la foi » (1 Timothée 1:18-19). Paul s’était vu confier la prédication de l’Évangile par Jésus Lui-même. Il dit donc à Timothée : « Et je rends grâces à celui qui m’a fortifié, à Jésus-Christ notre Seigneur, de ce qu’il m’a jugé fidèle, en m’établissant dans le ministère, moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent ; mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, étant dans l’incrédulité. Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle » (1 Timothée 1:12-16).

Paul ne prenait jamais à la légère cette responsabilité qui lui fut confiée par Jésus, quand il s’agissait du travail de bien garder et de bien propager la vérité aux autres. Dans le texte du début, suite à sa louange à Dieu de lui avoir donné une telle fonction, Paul exhorte Timothée à poursuivre son travail en marchant dans ses pas, ce qui implique de transmettre un message de très grande valeur. Parce que : « Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (1 Timothée 1:5). Comme je t’exhortai, (disait-il à son jeune évangéliste,) lorsque je suis parti pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère, par les faux enseignants, et de ne pas t’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, et je t’y exhorte encore.

Paul savait que confier une telle responsabilité n’était pas chose facile. Dans notre texte, Paul rappelle à Timothée de combattre le bon combat en se servant des armes de Dieu. Deux de ces armes étaient la foi en Dieu et le sacrifice rédempteur de Jésus comme la rançon pour tous les péchés. Avec de telles armes, Timothée savait que sa cause était juste et vraie. Ensuite, il devait agir avec une bonne conscience produisant en lui un ministère libre de toute culpabilité que le péché engendre. Donc, le but du commandement, c’est l’amour qui procède d’un cœur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sincère. Quelques-uns avaient déjà abandonné ces armes vitales et, non seulement leur foi avait fait naufrage, mais également la foi de ceux qui les suivaient.

Ces pauvres gens avaient oublié que : « En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10:4-5). Déjà au premier siècle, il y avait des prédicateurs qui prêchaient un autre Jésus que celui que Paul leur avait enseigné et, croyez-le ou non, quelques convertis se sont accrochés à ces enseignements. Et ces faux apôtres se faisaient passer pour des apôtres de Christ. Donc, dans 2 Corinthiens 11:3-4, Paul dit : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. »

Paul était jaloux de son troupeau à Corinthe, d’une jalousie de Dieu, parce qu’il les avait unis à un seul Époux pour les présenter à Christ comme une vierge chaste. Alors, Paul n’y va pas par quatre chemins pour leur dire : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. [N’oubliez jamais que son nom antérieur était Lucifer ou ‟porteur de lumière”.] Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15). Je ne voudrais pas être à leur place lors du retour de Jésus. Mais ces rebelles ne semblent pas apprendre quoi que ce soit par leur fausse prédication.

Jésus était pendu à la croix depuis neuf heures du matin. Il était environ trois heures de l’après-midi et le sabbat approchait. « Or, les Juifs, de peur que les corps ne demeurassent sur la croix le jour du sabbat (car c’était la préparation, et ce sabbat était un grand jour), demandèrent à Pilate qu’on rompît les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlevât. Les soldats vinrent donc et rompirent les jambes au premier, puis à l’autre qui était crucifié avec lui. Mais lorsqu’ils vinrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui rompirent point les jambes. Toutefois un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau. Et celui qui l’a vu en a rendu témoignage (et son témoignage est véritable, et il sait qu’il dit vrai), afin que vous croyiez. Or, cela arriva, afin que l’Écriture fût accomplie : Ses os ne seront pas rompus. Et ailleurs l’Écriture dit encore : Ils verront Celui qu’ils ont percé. Après cela, Joseph d’Arimathée, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir ôter le corps de Jésus, et Pilate le lui permit. Il vint donc et ôta le corps de Jésus. Nicodème, qui au commencement était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant environ cent livres d’un mélange de myrrhe et d’aloès. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme les Juifs ont coutume d’ensevelir » (Jean 19:31-40).

J’aimerais faire une petite clarification, ici, au sujet du grand linceul de Turin sur lequel Jésus aurait laissé, imprimé par Son sang, le dos et le devant de Son corps, spécialement Son visage. Le verset 40, plus haut, nous indique très clairement que Jésus fut enveloppé de bandes aromatisées comme les Juifs ont coutume d’ensevelir. Lors de la résurrection de Jésus, Marie de Magdala est venu annoncer la bonne nouvelle aux apôtres. Jean et Pierre partirent en courant et Jean arriva le premier au sépulcre, mais il n’entra pas. Notez bien maintenant ce que Jean nous déclare : « Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, Et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut » (Jean 20:6-8). Nous voyons clairement que le suaire de Turin est faux. Jésus fut enveloppé de bandelettes et avait sur la tête un suaire pour couvrir son visage. Revenons cependant à la mort de Jésus.

La mort physique de Christ est absolument essentielle à l’Évangile. Certains libéraux et détracteurs de la Bible tentent depuis des années d’obscurcir ou de nier le fait que Christ soit mort sur la croix. Ils proclament que Jésus est tombé dans un coma sur la croix et S’est réveillé plus tard dans le sépulcre. Ensuite, Il serait apparu à Ses disciples qui auraient faussement proclamé Sa résurrection. Pour le chrétien, toutefois, la mort de Christ n’est pas une option. La Bible nous enseigne que le péché a séparé tous les humains de Dieu. « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en Son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:23-25). « Et, selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de pardon » (Hébreux 9:22).

Sans la mort de Jésus, le véritable Fils de Dieu sans péché, il n’y a pas de christianisme possible. Et les évangélistes, en racontant les évènements liés à la crucifixion, vont dans beaucoup de détails, afin de s’assurer qu’il n’y aurait aucune possibilité d’incompétence là-dessus. Dans Marc 15, près de vingt personnes sont mentionnées qui pouvaient témoigner sans aucun doute de la mort de Jésus. Considérez ceci : « Pilate donc, voulant contenter le peuple, leur relâcha Barabbas ; et après avoir fait fouetter Jésus, il le livra pour être crucifié. Alors les soldats l’emmenèrent dans l’intérieur du palais, c’est-à-dire au prétoire, et ils y assemblèrent toute la cohorte ; et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre, et lui mirent sur la tête une couronne d’épines qu’ils avaient tressées. Et ils se mirent à le saluer, en disant : Salut, roi des Juifs ! Et ils lui frappaient la tête avec une canne, et ils crachaient contre lui, et se mettant à genoux, ils se prosternaient devant lui. Après s’être moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau de pourpre, et lui ayant remis ses habits, ils l’emmenèrent pour le crucifier. Et un certain homme de Cyrène, nommé Simon, père d’Alexandre et de Rufus, passant par-là en revenant des champs, ils le contraignirent de porter la croix de Jésus. Et ils le conduisirent au lieu appelé Golgotha, c’est-à-dire, la place du Crâne. Et ils lui présentèrent à boire du vin mêlé avec de la myrrhe ; mais il n’en but point » (Marc 15:15-23).

Au verset 24, nous voyons que les soldats : « Après l’avoir crucifié, ils partagèrent ses habits, jetant le sort à qui en emporterait une part. » Tout cela en le regardant mourir lentement dans une agonie terrible. « Et le centenier, qui était vis-à-vis de lui, voyant qu’il avait expiré en criant ainsi, dit : Cet homme était véritablement Fils de Dieu » (v. 39). Les soldats et le centenier étaient entraînés pour tuer et savaient reconnaître si quelqu’un était mort. Avant de permettre à Joseph d’Arimathée de prendre le corps, le centenier assura Pilate que Jésus était bel et bien mort. Non, il n’y a aucun doute que Christ est mort. « Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Marc 10:45).

Jésus n’était pas aimé des Pharisiens qui avaient très peur à leurs jobs. Christ avait fait un miracle dans le sabbat. À cause de cela, les Juifs poursuivaient Jésus et cherchaient à Le faire mourir, parce qu’Il avait fait cela le jour du sabbat. « Mais Jésus leur dit : Mon Père travaille jusqu’à maintenant, et je travaille aussi. À cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu’il violait le sabbat, mais encore parce qu’il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu. Jésus prenant la parole, leur dit : En vérité, en vérité je vous dis, que le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu’il ne le voit faire au Père. Car tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. Car le Père aime le Fils, et Lui montre tout ce qu’il fait. Et il Lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut » (Jean 5:17-21).

Ce que le Père voit, le Fils le voit aussi, et ce que le Père fait le Fils le fait également, car : « Moi et le Père, nous sommes un, » déclara Jésus aux Juifs, dans Jean 10:30. La réaction fut immédiate : « Alors les Juifs prirent de nouveau des pierres pour le lapider. Et Jésus leur dit : J’ai fait devant vous plusieurs bonnes œuvres de la part de mon Père ; pour laquelle me lapidez-vous ? Les Juifs lui répondirent : Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce qu’étant homme, tu te fais Dieu » (Jean 10:31-33). Dans Proverbes 15:3, il est écrit que : « Les yeux de l’Éternel sont en tous lieux ; ils contemplent les méchants et les bons. » Il est bon de notez que Jean utilise ce verset pour mettre de l’emphase sur sept occasions où Jésus voyait un événement en particulier, puis agissait immédiatement pour régler la situation.

Avant le baptême de Jésus, Jean le Baptiste avait déclaré : « Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est Lui qui est le Fils de Dieu. Le lendemain, Jean était encore là avec deux de ses disciples, et voyant Jésus qui marchait, il dit : Voilà l’agneau de Dieu. Et les deux disciples l’ayant entendu parler ainsi, suivirent Jésus. Jésus s’étant retourné et voyant qu’ils le suivaient, leur dit : Que cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Rabbi (c’est-à-dire, maître), où demeures-tu ? Il leur dit : Venez et voyez. Ils allèrent et virent où il logeait, et ils demeurèrent avec lui ce jour-là, car il était environ la dixième heure. André, frère de Simon Pierre, était l’un des deux qui avaient entendu ce que Jean disait, et qui avaient suivi Jésus » (Jean 1:34-40). Et ils suivirent Jésus à partir de ce jour jusqu’à leur mort.

Une autre belle occasion où Jésus a réagi à une situation se trouve dans Jean 1:45-51. « Philippe trouva Nathanaël et lui dit : Celui de qui Moïse a écrit dans la loi, et que les prophètes ont annoncé, nous l’avons trouvé ; c’est Jésus, le fils de Joseph, de Nazareth. Nathanaël lui dit : Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth ? Philippe lui dit : Viens et vois. Jésus vit venir à lui Nathanaël, et il dit de lui : Voici un véritable Israélite, en qui il n’y a point de fraude. Nathanaël lui dit : D’où me connais-tu ? Jésus lui répondit : Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous le figuier, je te voyais. Nathanaël lui répondit : Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël. Jésus lui répondit : Parce que je t’ai dit que je t’avais vu sous le figuier, tu crois ; tu verras de plus grandes choses que celles-ci. Il lui dit aussi : En vérité, en vérité, je vous dis : Désormais vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme. »

« …monter et descendre », que voulait dire Jésus ? Le seul autre endroit où nous voyons pareille scène, c’est dans le rêve de Jacob qui a vu une échelle qui touchait au ciel et dans laquelle il vit des anges monter et descendre. Ceci est arrivé au moment où Dieu a fait une alliance avec Jacob, comme celle qu’Il avait établie avec Abraham et Isaac, et pour lui montrer que Dieu était avec lui. Dans Daniel 9:27, il est question de Jésus qui : « confirmera l’alliance avec plusieurs pendant une semaine ; et à la moitié de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l’oblation. » Jésus est en effet venu confirmer cette alliance avec plusieurs, mais pas seulement avec la descendance d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, mais avec tous les humains, au travers de Son sacrifice rédempteur, par Son précieux sang versé. Cette déclaration de Jésus venait confirmer celle de la prophétie de Daniel. Et l’assurance que Dieu serait avec Son peuple fut donnée par les anges qui montaient et descendaient du ciel.

Dans Jean 5:5-9, nous voyons une autre circonstance où, malgré le sabbat, Jésus a réagi spontanément. « Or, il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans ; Jésus le voyant couché, et sachant qu’il était déjà malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans le réservoir quand l’eau est troublée, et, pendant que j’y vais, un autre y descend avant moi. Jésus lui dit : Lève-toi, emporte ton lit, et marche. Et aussitôt l’homme fut guéri ; et il prit son lit, et marcha. Or, ce jour-là était un sabbat. » Il y avait toujours une grande foule qui suivait Jésus, parce qu’elle voyait les miracles qu’Il opérait sur les malades.

Lors d’une autre occasion, après avoir instruit une foule de gens, Jésus monta sur la montagne et là, Il S’assit avec Ses disciples. « Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus donc ayant levé les yeux, et voyant une grande foule qui venait à lui, dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains, afin que ces gens-ci aient à manger ? Or, il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il devait faire. Philippe lui répondit : Deux cents deniers de pain ne leur suffiraient pas pour que chacun en prît un peu. L’un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit : Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? Cependant Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Or il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu. Les hommes donc s’assirent, au nombre d’environ cinq mille. Et Jésus prit les pains, et ayant rendu grâces, il les distribua aux disciples, et les disciples à ceux qui étaient assis ; et de même pour les poissons, autant qu’ils en voulurent. Après qu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui sont restés, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers des morceaux des cinq pains d’orge, qui étaient restés de trop à ceux qui en avaient mangé » (Jean 6:4-13).

Ensuite, Jésus vit un homme aveugle depuis sa naissance. Au lieu de S’occuper de l’aveugle : « Ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de Celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. Ayant dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive, et il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle, et il lui dit : Va, et te lave au réservoir de Siloé (ce qui signifie Envoyé). Il y alla donc et se lava, et il s’en alla voyant clair » (Jean 9:2-7).

Jésus ne guérissait pas seulement les aveugles, les malades et les estropiés, mais Il était disponible pour ceux qui pleuraient de peine. Quand Lazare, le frère de Marie, est mort, elle pleurait. « Quand Jésus vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, il frémit en son Esprit, et fut ému ; et il dit : Où l’avez-vous mis ? Ils lui répondirent : Seigneur, viens et vois. Et Jésus pleura. Sur cela les Juifs disaient : Voyez comme il l’aimait. Mais quelques-uns d’entre eux disaient : Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût pas ? Alors Jésus, frémissant de nouveau en Lui-même, vint au sépulcre ; c’était une grotte, et on avait mis une pierre dessus. Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller » (Jean 11:33-44).

Finalement, alors que Jésus était mourant sur la croix, Il vit Sa mère et la sœur de Sa mère, Marie, femme de Cléopas, et Marie de Magdala, qui se tenaient près de la croix de Jésus. « Jésus donc, voyant sa mère et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et dès cette heure, le disciple la prit chez lui » (vs 26-27). Il était près de mourir, mais prit le temps de S’occuper de celle qui avait consacré sa vie à être la servante du Seigneur. Jésus voit ceux qui souffrent, qui ont de la peine, qui ont faim. Et Il prend le temps de pourvoir pour chacun, car toutes choses ont été créées par Lui puisqu’Il est notre Père. Mais cette fois l’invitation est envoyée à l’humanité entière, afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.

Notre espérance ne vient pas des hommes mais de l’Être le plus puissant de l’univers. Comme disait si bien Paul : « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:6-10). Et Dieu prend soin de Sa création.




D.305 – Chercher le Seigneur

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chercher-dieu

Joseph Sakala

Dans Amos 5:5-6, Dieu dit à Son peuple : « Et ne cherchez pas Béthel, n’allez pas à Guilgal, ne passez pas à Béer-Shéba. Car Guilgal s’en ira en exil, et Béthel sera réduit à rien. Cherchez l’Éternel, et vous vivrez ; de peur qu’il ne saisisse comme un feu la maison de Joseph, et que ce feu ne la dévore, sans qu’il y ait personne à Béthel pour l’éteindre. » Béthel partageait une longue histoire avec Israël. Abraham a campé à Béthel lorsqu’il entra dans la terre de Canaan : « Et il passa de là vers la montagne, à l’orient de Béthel, et il tendit ses tentes, ayant Béthel à l’Occident, et Aï à l’Orient. Et il bâtit là un autel à l’Éternel, et invoqua le nom de l’Éternel. Puis Abram partit, marchant de campement en campement, vers le Midi » (Genèse 12:8-9).

« Puis il s’en retourna, par ses campements, du Midi jusqu’à Béthel, jusqu’au lieu où avait été sa tente au commencement, entre Béthel et Aï ; au lieu où était l’autel qu’il y avait fait auparavant, et Abram y invoqua le nom de l’Éternel », lorsqu’il revint d’Égypte (Genèse 13:3-4). Le rêve de Jacob avec l’échelle a eu lieu à Béthel. Dans Genèse 28:10-12, nous lisons : « Mais Jacob partit de Béer-Shéba, et s’en alla à Charan. Et il arriva en un lieu où il passa la nuit, parce que le soleil était couché. Il prit donc une des pierres du lieu, en fit son chevet, et se coucha en ce lieu-là. Alors il eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. » Suite à cet événement : « il appela ce lieu-là Béthel (maison de Dieu), tandis qu’auparavant la ville s’appelait Luz » (Genèse 28:19).

Plus tard : « Dieu apparut encore à Jacob, lorsqu’il venait de Paddan-Aram ; et il le bénit. Et Dieu lui dit : Ton nom est Jacob ; tu ne seras plus appelé Jacob, mais Israël sera ton nom. Et il lui donna le nom d’Israël. Et Dieu lui dit : Je suis le Dieu Tout Puissant : augmente et multiplie. Une nation, même une multitude de nations naîtront de toi ; des rois sortiront de tes reins. Et je te donnerai le pays que j’ai donné à Abraham et à Isaac, et je donnerai ce pays à ta postérité après toi. Et Dieu remonta d’avec lui, du lieu où il lui avait parlé. Et Jacob dressa un monument au lieu où il lui avait parlé, un monument de pierre, et il fit dessus une aspersion, et y versa de l’huile. Et Jacob appela le lieu où Dieu lui avait parlé, Béthel (maison de Dieu) » (Genèse 35:9-15).

Plus tard, Béthel est devenue Beth-Aven où Dieu lui déclara : « Si tu te prostitues, Israël, que Juda ne se rende pas coupable ! N’entrez pas à Guilgal ! Et ne montez point à Beth-Aven ! Et ne jurez point : ‟L’Éternel est vivant !” Parce qu’Israël a été rebelle comme une génisse indomptée, maintenant l’Éternel les fera paître comme un agneau dans des lieux spacieux. Éphraïm s’est associé aux idoles : abandonne-le ! » C’est arrivé après que Jéroboam eût établi un temple aux veaux d’or. « Et le roi, ayant pris conseil, fit deux veaux d’or et dit au peuple : C’est trop pour vous de monter à Jérusalem. Voici tes dieux, ô Israël, qui t’ont fait monter hors du pays d’Égypte ! Et il en mit un à Béthel, et plaça l’autre à Dan » (1 Rois 12:28-29).

Ce fut une occasion de péché ; car le peuple alla même devant l’un des veaux, jusqu’à Dan. Il fit aussi des maisons dans les hauts lieux et il établit des sacrificateurs pris de tout le peuple et qui n’étaient pas des enfants de Lévi. Et Jéroboam fit une fête au huitième mois, le quinzième jour du mois, comme la fête qu’on célébrait en Juda, et il offrit des sacrifices sur l’autel. Il fit ainsi à Béthel, sacrifiant aux veaux qu’il avait faits ; et il établit à Béthel les sacrificateurs des hauts lieux qu’il avait faits. Et le quinzième jour du huitième mois, du mois qu’il avait imaginé de lui-même, il offrit des sacrifices sur l’autel qu’il avait fait à Béthel et il fit une fête pour les enfants d’Israël, et monta sur l’autel pour offrir le parfum.

Et encore plus tard, après la captivité d’Israël, les Assyriens ont laissé de faux prêtres à Béthel. Dans 2 Rois 17:27-34, nous lisons : « Alors le roi des Assyriens donna cet ordre : Faites-y aller quelqu’un des sacrificateurs que vous avez amenés captifs ; qu’il y aille, qu’il y demeure, et qu’il enseigne la manière de servir le dieu du pays. Ainsi l’un des sacrificateurs qu’on avait transportés de Samarie, vint et habita à Béthel ; et il leur enseigna comment ils devaient craindre l’Éternel. Mais chaque nation se fit ses dieux, et les mit dans les maisons des hauts lieux que les Samaritains avaient faits ; chaque nation les mit dans les villes où elle habitait. Les gens de Babylone firent Succoth-Bénoth ; les gens de Cuth firent Nergal ; les gens de Hamath firent Ashima ; les Avviens firent Nibchaz et Tharthac ; et les Sépharviens brûlaient au feu leurs enfants en l’honneur d’Adrammélec et d’Anammélec, dieux de Sépharvaïm. Ils adoraient aussi l’Éternel. Mais ils établirent pour sacrificateurs des hauts lieux, des gens pris d’entre eux tous, qui sacrifiaient pour eux dans les maisons des hauts lieux. Ainsi ils craignaient l’Éternel, et ils servaient en même temps leurs dieux, à la manière des nations d’où on les avait transportés. Et ils suivent jusqu’à ce jour leurs premières coutumes ; ils ne craignent pas l’Éternel ; ils ne font ni selon leurs ordonnances et leurs coutumes, ni selon la loi et le commandement que l’Éternel Dieu donna aux enfants de Jacob, qu’il avait nommé Israël. »

L’endroit était devenu un substitut de la personne de Dieu. Le danger survient lorsque Dieu est fixé à un endroit d’adoration ou à un événement et où nous avons plus d’inquiétude pour la propriété que pour le peuple. Le genre de dénomination où on substitue la théologie à la vérité. L’adoration de l’endroit prend préséance sur l’adoration de Dieu. Les deux peuvent produire l’erreur. L’avertissement d’Amos au peuple était : « Cherchez l’Éternel » (Amos 5:6). Nous ne trouverons pas Dieu dans un bâtiment, mais dans la personne de Jésus-Christ, car : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).

Nous ne pouvons pas trouver Dieu non plus dans une église qui quête, mais dans un véritable engagement pour Dieu. Jésus nous a donné l’exemple lorsqu’Il nous a déclaré, dans Matthieu 6:33 : « Mais cherchez premièrement le Royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Nous ne trouverons sûrement pas Dieu dans les promesses d’hommes, mais dans le pouvoir venant de Dieu : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4).

Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine. Il y a des choses innombrables à faire. Comment choisir parmi elles ? Un guide nous est donné. Dans les temps de la fin, qu’allons-nous chercher premièrement lorsque les moqueurs viendront ? « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:3-4). Allons-nous les suivre ou resterons-nous fermes dans notre conviction ?

Dans les derniers jours, l’hérésie intellectuelle sera une philosophie anti-Dieu évoquant une évolution naturelle, comme le passage le suggère. « Était-ce une farce où viendra-t-Il bientôt ? » Les pensées de notre cœur contrôleront les mots qui sortiront de notre bouche et l’œuvre de nos mains. Dans Matthieu 23:26, Jésus leur dit : « Pharisien aveugle, nettoie premièrement le dedans de la coupe et du plat, afin que le dehors en devienne aussi net. » La priorité doit être dans le don : « Et ils n’ont pas seulement fait comme nous l’avions espéré, mais ils se sont donnés premièrement eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu » (2 Corinthiens 8:5). Nos possessions, nos talents, notre temps et nos autres ressources appartiennent au Seigneur, mais de telles possessions sont acceptables par Dieu seulement lorsqu’elles sont offertes par un cœur qui s’est donné d’abord à Lui.

Commençons par la priorité du témoignage. « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures » (1 Corinthiens 15:3-4). Voilà ce qu’il faut prêcher. Il faut ensuite se soucier des autres : « Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes » (1 Timothée 2:1). Finalement, comme le Seigneur nous l’a commandé, notre priorité dans toutes nos décisions devrait être de faire tout ce qui honore le Royaume de Christ et Sa Justice.

Avec la crise financière devenue mondiale, chacun recherche un peu de bonnes choses pour améliorer sa vie. Mais Jésus nous rassure en disant : « Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? Ou de quoi serons-nous vêtus ? Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:31-34). Ce passage explique la réalité que vit chaque individu d’une façon quotidienne. Regardons attentivement ce que ces versets nous disent réellement.

Remarquez en premier lieu le temps utilisé pour le verbe « chercher ». C’est un commandement de Jésus pour établir la véritable priorité dans notre vie. Il nous commande d’établir nos priorités sur une base continuelle et de regarder ensuite comment Dieu prend soin des items secondaires. Notre priorité devrait être la même que celle de Dieu, afin de mouler notre esprit à penser comme Lui dans nos agissements. Cela veut simplement dire que notre vie doit exhiber la pureté et la justice que Jésus a démontrées lors de Son passage sur la terre. Il est vrai que nous ne pourrons jamais atteindre Sa perfection ; nous devrions cependant axer notre comportement vers ce but par la puissance de Son Esprit en nous.

Si nous axons notre comportement vers ce but, non seulement nous allons entrer dans le Royaume que Jésus viendra nous préparer, mais nous ne serons pas en train d’ajouter quelque chose à notre caractère. Jésus l’aura déjà accompli au travers de nous. Sûrement, dans notre recherche à devenir parfait, notre devise devrait être que Sa volonté se fasse. Et c’est ce qu’Il nous a laissé : prier. Pourquoi ? Dans Matthieu 6:9-10 : « Vous donc priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne ; Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. »

Job croyait à la résurrection par ces paroles qu’il a prononcées : « Pour moi, je sais que mon Rédempteur est vivant, qu’à la fin il se lèvera sur la terre, et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu ; moi, je le verrai, à moi propice ; mes yeux le verront, et non un autre. Mes reins se consument en mon sein ! » (Job 19:25-27). Ce fameux témoignage de Job en a encouragé plusieurs. Il connaissait, comme nous le pouvons aussi, la réalité de son Rédempteur vivant, qui régnera un jour sur Sa création et qui est venu racheter ce qui est tombé entre les mains d’un ennemi. Originalement, la création était entre très bonnes mains, mais Adam et Ève ont péché et leur descendance rebelle est tombée dans l’esclavage de Satan. Romains 5:12 nous dit que : « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. »

Nous sommes donc devenus des esclaves du péché. C’est ce que Paul nous dit, dans Romains 6:20 : « Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. » Afin d’être libérés, un esclave doit être racheté, alors, en tant qu’esclaves, pouvions-nous nous racheter ? Pas du tout, car l’argent et l’or ne peuvent pas le faire. « Quel fruit retiriez-vous donc alors des choses dont vous avez honte présentement ? Car leur fin est la mort. Mais maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle ; car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:21-23).

Seul pouvait nous racheter le précieux sang de Jésus : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:6-8). Donc, Dieu S’est dépouillé Lui-même, prenant la forme d’un serviteur, est venu pour vivre sur terre en la forme de Jésus (Sauveur) tout en demeurant Emmanuel (Dieu parmi nous), pour accomplir ce sacrifice parfait. En faisant cela, Jésus était l’image de Dieu, pas une deuxième personne dans une trinité, mais bien une autre manifestation de la même personne de Dieu. Pourquoi se séparer en deux personnes alors que le tout-puissant Seigneur n’avait qu’à Se manifester sous une autre forme. Comme Dieu voyait qu’il n’y avait aucun homme capable de devenir rédempteur de l’humanité, Il a décidé de le faire par Son Bras Fort, par Son propre sang, payant ainsi la rançon du péché.

Notez que cette Rédemption n’était pas simplement une chose à espérer, c’était un fait ! Il l’a fait et ne devra jamais le refaire. Dans Esaïe 60:15-16 nous lisons : « Au lieu que tu étais délaissée et haïe, et que personne ne passait chez toi, Je ferai de toi une magnificence éternelle, une joie qui durera d’âge en âge. Et tu suceras le lait des nations ; tu suceras la mamelle des rois, et tu sauras que moi, l’Éternel, Je suis ton Sauveur, que le Puissant de Jacob est ton Rédempteur. » Paul le confirme en disant à Timothée : « C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là. Retiens dans la foi, et dans la charité qui est en Jésus-Christ, le modèle des saines instructions que tu as entendues de moi. Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous. »

Mais pour devenir Rédempteur, il Lui a fallu Se faire homme, en chair et en os, et verser Son sang pour le rachat de l’humanité. Dans Psaume 103:2-3, nous lisons : « Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités ; qui guérit toutes tes infirmités. » Lorsque Jésus fut cloué sur la croix, comme sacrifice expiatoire, tous nos péchés y furent également cloués. « Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes. Il a effacé ce qui était contre nous, l’obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous ; et il l’a entièrement annulée, en l’attachant à la croix » (Colossiens 2:13-14). Alors : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9).

Car si nous marchons dans la lumière, comme Il est Lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:24-25). Le fait que nos péchés soient effacés et qu’Il ait éloigné de nous nos iniquités, autant que l’orient est éloigné de l’occident, et aussi le fait que nous ne les portions plus nous donne le courage et la force d’endurer toutes nos infirmités. Et si jamais les circonstances de notre vie présente deviennent des fardeaux : « considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:3). La certitude de notre avenir dépasse toute incertitude de cette vie.

« Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement » (1 Pierre 2:20-23). Quelques-uns ont tenté de diriger leur vies selon Jésus, simplement en tentant de se poser la question : « Que ferait Jésus dans une telle situation ? » Mais dans le contexte-ci, nous découvrons qu’il s’agit de Son Sacrifice.

Mais ce n’est pas l’exemple qu’Il nous a laissé. Il nous a laissé comme exemple Sa mort sur la croix pour payer la rançon de nos péchés. « Car c’est une chose agréable à Dieu, que quelqu’un, par un motif de conscience, endure des afflictions en souffrant injustement. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir » (1 Pierre 2:19-20). Suivre l’exemple de Christ serait d’abord d’endurer de souffrir injustement en supportant, avec grâce et patience, la diffamation allant jusqu’à la persécution.

Mais ce n’est pas tout, il faut le faire aussi en silence. Dans Esaïe 53:7 : « Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche. » C’est une réaction tout à fait naturelle de se défendre contre celui qui nous injure, spécialement si l’injure suit en réponse à un acte de gentillesse. Mais telle ne fut pas la réaction de Christ. « Penses-tu que je ne puisse pas maintenant prier mon Père, qui me donnerait plus de douze légions d’anges ? », déclara Jésus, dans Matthieu 26:53. Il a souffert plutôt en silence.

Pourquoi ne l’a-t-Il pas fait ? D’abord, parce que nous serions encore dans nos péchés. « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:24-25). Deuxièmement, Jésus nous a laissé comme exemple de marcher dans Ses pas. Il n’était pas seulement silencieux dans Ses souffrances, Il a souffert pour nous. Si nous voulons Lui ressembler, nous devrons être capables de souffrir en silence pour un autre, même si c’est lui qui devrait souffrir. Ceci serait acceptable à Dieu.

Dans Exode 12:13, nous lisons : « Et le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point parmi vous de plaie de destruction, lorsque je frapperai le pays d’Égypte. » Les Juifs du monde observent plus ou moins cette fête annuelle de la Pâque depuis près de 3 500 ans, accomplissant ainsi l’ancienne prophétie d’Exode 12:24-27 : « Vous garderez ceci comme une ordonnance perpétuelle, pour vous et pour vos enfants. Et quand vous serez entrés au pays que l’Éternel vous donnera, comme il l’a dit, vous observerez cette cérémonie. Et quand vos enfants vous diront : Que signifie pour vous cette cérémonie ? Alors vous répondrez : C’est le sacrifice de la Pâque à l’Éternel, qui passa par-dessus les maisons des enfants d’Israël en Égypte, quand il frappa l’Égypte et qu’il préserva nos maisons. »

Ce fut le début de la nation d’Israël, quand elle a quitté l’esclavage égyptien pour entreprendre son périple vers la Terre Promise. L’agneau fut tué et mangé. Son sang placé sur les montants et le linteau des portes, et le Seigneur épargna tous ses premiers-nés quand l’ange de la mort passa sur l’Égypte. Cette fête devait servir à lui rappeler l’ancienne délivrance, mais également lui signaler par anticipation le jour où « l’Agneau de Dieu » viendrait enlever le péché du monde. Dans Jean 1:29, nous voyons la confirmation de cet événement : « Le lendemain, Jean vit Jésus qui venait à lui, et il dit : Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. »

La nuit précédant Sa crucifixion, Jésus a dit à Ses disciples : « J’ai fort désiré de manger cette pâque avec vous, avant que je souffre. Car je vous dis, que je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le Royaume de Dieu. Et ayant pris la coupe et rendu grâces, il dit : Prenez-la, et la distribuez entre vous. Car je vous dis, que je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le règne de Dieu soit venu. Puis il prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22:15-19). C’est la seule fête que tout véritable chrétien est tenu d’observer en anticipation de celle qui sera accomplie dans le Royaume de Dieu.

Ainsi fut établie la Pâque du Nouveau Testament que les vrais chrétiens continuent d’observer : « Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11:26). Jésus a accompli tout ce que la Pâque devait accomplir, lorsque Paul déclare : « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. C’est pourquoi, célébrons la fête, non avec le vieux levain, ni avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la sincérité et de la vérité » (1 Corinthiens 5:7-8).

Maintenant, nous regardons vers un plus somptueux repas, quand Christ reviendra : « Alors l’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au banquet des noces de l’Agneau ! Il me dit aussi : Ce sont là les véritables paroles de Dieu » (Apocalypse 19:9). Ces paroles s’accompliront aussi vrai que le soleil s’est levé ce matin.




D.304 – La fureur futile des hommes

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fureur

Joseph Sakala

Dans Psaumes 76:10-13, nous lisons : « Quand tu te lèves, ô Dieu, pour juger, pour délivrer tous les affligés de la terre. (Sélah.) Certes, la fureur de l’homme tourne à ta louange, quand tu te revêts de tout ton courroux. Faites des vœux, acquittez-les à l’Éternel votre Dieu ; que tous ceux qui l’environnent, apportent des dons au Redoutable. Il abat l’orgueil des princes ;  il est redoutable aux rois de la terre. » Une des plus grandes particularités de la vie des humains, c’est la répétition du témoignage à la grâce et au pouvoir de Dieu rendu par l’homme qui voudrait Le détrôner, si seulement il en était capable. Les exemples bibliques sont nombreux.

Les frères de Joseph le haïssaient et l’ont vendu en esclavage, or : « Vous aviez pensé à me faire du mal ; mais Dieu l’a pensé en bien, pour faire ce qui arrive aujourd’hui, pour conserver la vie à un peuple nombreux. Soyez donc sans crainte ; je vous entretiendrai, vous et vos enfants. Et il les consola, et parla à leur cœur » (Genèse 50:20-21). Haman a tenté de détruire les Juifs du temps de la reine Esther, mais Mardochée, leur chef, fut élevé au rang de Premier Ministre, alors qu’Haman fut pendu sur sa propre potence. Les ennemis de Daniel ont manigancé une loi pour l’amener dans la fosse aux lions, mais ses ennemis furent eux-mêmes dévorés par ces mêmes lions. Et le roi Darius a décrété : « De par moi il est ordonné que dans toute l’étendue de mon royaume on ait de la crainte et de la frayeur devant le Dieu de Daniel. Car c’est le Dieu vivant, et il demeure éternellement ; son royaume ne sera point détruit, et sa domination durera jusqu’à la fin » (Daniel 6:26).

Dans l’heure terrible de Satan et des puissances des ténèbres, Jésus est mort sur la croix, mais Il est sorti vainqueur : « Ayant dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles sur cette croix » (Colossiens 2:15). Pourquoi les païens sont-ils en rage ? Et les chefs sont-ils réunis contre le Seigneur, et contre Son Christ ? « Et qui as dit par la bouche de David ton serviteur : Pourquoi les nations sont-elles en rumeur, et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont assemblés contre le Seigneur et contre son Oint. En effet, Hérode et Ponce Pilate, avec les Gentils et le peuple d’Israël, se sont assemblés contre ton saint Fils Jésus, que tu as oint, pour faire toutes les choses que ta main et ton conseil avaient décidé d’avance devoir être faites » (Actes 4:25-28).

Laissons les hommes s’aigrir contre Dieu et Son peuple, car le sang de ses martyrs est la semence de l’Église et plus les ennemis rageront, plus Dieu sera glorifié. La colère des hommes ne peut jamais prévaloir contre notre Seigneur, elle sera soit restreinte, soit tournée en louange envers Lui. Car : « nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30).

Dans Proverbes 12:15, nous lisons que : « La voie de l’insensé est droite à ses yeux ; mais celui qui écoute le conseil, est sage. » Le livre des Proverbes a beaucoup à dire de ceux qui proclament des folies. En réalité, environ dix mots hébreux différents sont utilisés pour parler de ceux qui agissent avec folie et ces mots paraissent environ cent fois dans ce seul livre. En assumant que Salomon en était l’auteur, ce livre, nous le savons, fut réellement inspiré par le Saint-Esprit ; il est bien de noter que l’homme considéré le plus sage de tous les temps avait beaucoup à dire au sujet de la folie, plus que toute autre personne. Mais, en même temps, Salomon a également utilisé les mots « sage » et « sagesse » au moins cent vingt-cinq fois.

Notre texte utilise les deux en entremêlant la folie avec la sagesse de ceux qui écoutent les bons conseils. De tels contrastes sont abondants dans les proverbes de Salomon et tout chrétien ferait bien de les prendre à cœur. Allons en voir quelques-uns. Dans Proverbes 10:8, nous lisons : « Celui qui a le cœur sage, reçoit les avertissements ; mais celui qui a les lèvres insensées, tombera. » Combien de fois avons-nous vu des gens se faire mal en refusant de prendre conseil d’une personne qui en a vécu l’expérience. Mais elle refuse le conseil et paie cher pour sa folie. Il y a des gens qui s’amusent à faire souffrir les autres sous prétexte que cela fait rire le groupe, sans réaliser ce qu’ils font, mais Salomon dit : « Faire le mal est la joie de l’insensé ; la sagesse est celle de l’homme prudent. »

Parfois, on est en face d’une situation où on se pose la question à savoir si on devrait foncer ou tout simplement éviter les conséquences possibles. Mais Salomon nous dit que : « Le sage craint, et il évite le mal ; mais l’insensé est arrogant et plein de sécurité, » s’apercevant assez vite que la sécurité n’y était vraiment pas. Parfois, se taire est bon également, mais il y des gens qui croient que tout le monde cherche leurs conseils. Désolé, mais Salomon nous déclare que : « L’insensé même passe pour sage quand il se tait, et celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent » (Proverbes 17:28). D’autres fois, il est bon de dire toute chose, mais on s’aperçoit très vite qu’il ne faut pas tout dire. C’est ce que Proverbes 29:11 enseigne : « L’insensé met dehors tout ce qu’il a dans l’esprit ; mais le sage le réprime et le retient. »

Et finalement, dans ses paroles de sagesse, nous lisons : « Les sages hériteront la gloire ; mais l’ignominie accablera les insensés » (Proverbes 3:35). Il y en a sûrement plusieurs autres, mais les sages chrétiens profiteront de ceux-ci. En effet, une personne sage est appelée à donner de bons conseils et ainsi, un jour, hériter de la gloire. Pour cela, il faut nécessairement se ranger du côté d’un Dieu magnifique et sage.

Dans 2 Chroniques 20:19-21, nous lisons : « Les Lévites, d’entre les enfants des Kéhathites et d’entre les enfants des Corites, se levèrent pour célébrer l’Éternel, le Dieu d’Israël, d’une voix forte et haute. Puis, le matin, ils se levèrent de bonne heure et sortirent vers le désert de Thékoa ; et comme ils sortaient, Josaphat se tint là et dit : Juda et vous, habitants de Jérusalem, écoutez-moi : Croyez en l’Éternel votre Dieu, et vous serez en sûreté ; croyez en ses prophètes, et vous réussirez. Puis, ayant délibéré avec le peuple, il établit des chantres de l’Éternel, qui célébraient Sa sainte magnificence ; et, marchant devant l’armée, ils disaient : Louez l’Éternel, car sa miséricorde demeure à toujours ! » Dans ce passage, Josaphat, le roi de Juda, établit des chantres pour célébrer Sa Sainte Magnificence.

Que veut dire ce passage ? Dans la Bible, la sainteté porte en elle le concept d’une mise à part pour une œuvre spéciale. Par exemple, dans Genèse 2:3 : « Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé. » Donc, ce septième jour fut mis à part pour une raison spéciale. Quand Dieu apparut à Moïse dans le buisson ardent, l’Éternel vit qu’il se détournait pour ne pas regarder ; et Dieu l’appela du milieu du buisson et dit : « Moïse, Moïse ! » « Et il répondit : Me voici ! Et Dieu dit : N’approche point d’ici. Ôte tes souliers de tes pieds ; car le lieu où tu te tiens, est une terre sainte » (Exode 3:5). Dieu avait donc établi ce lot de terre à part pour une raison particulière.

Même les premiers-nés d’Israël furent mis à part par Dieu car, dans Exode 13:2, Dieu dit à Moïse : « Consacre-moi tout premier-né, tout ce qui naît le premier parmi les enfants d’Israël, parmi les hommes et parmi les bêtes ; il est à moi. » Donc, la sainteté porte ici en elle l’idée d’une beauté intrinsèque d’une grande valeur, et non seulement une beauté passagère. Elle se réfère à quelque chose de distinct pour Dieu, qu’Il veut absolument mettre à part pour Lui-même. Subséquemment, cette sainteté porte sur elle une certaine magnificence. Comme exemple, considérez un diamant rare et très dispendieux. Sa simple rareté le met à part du reste des diamants.

Que fait-on avec un tel diamant étonnant ? Nous savourons sa beauté, lui réservant un endroit spécial pour l’étaler. On pourrait même le mettre à part dans une salle spéciale réservée à ce seul diamant. Tandis que la beauté de la sainteté n’est pas sujette ou limitée au contexte culturel. Car les Écritures définissent la sainteté comme intrinsèquement magistrale. Alors, Josaphat a commandé au peuple de louer Dieu, de chanter et célébrer Sa sainte magnificence. Car une beauté si étonnante doit être louée. « Qui est comme toi, parmi les dieux, ô Éternel ? Qui est comme toi magnifique en sainteté, redoutable dans les louanges, opérant des merveilles ? » (Exode 15:11).

Regardons la grande bénédiction accordée au peuple pour sa louange de Dieu. Dans 2 Chroniques 20:20-22, nous lisons : « Puis, le matin, ils se levèrent de bonne heure et sortirent vers le désert de Thékoa ; et comme ils sortaient, Josaphat se tint là et dit : Juda et vous, habitants de Jérusalem, écoutez-moi : Croyez en l’Éternel votre Dieu, et vous serez en sûreté ; croyez en ses prophètes, et vous réussirez. Puis, ayant délibéré avec le peuple, il établit des chantres de l’Éternel, qui célébraient sa sainte magnificence ; et, marchant devant l’armée, ils disaient : Louez l’Éternel, car sa miséricorde demeure à toujours ! Et au moment où ils commencèrent le chant et la louange, l’Éternel mit des embuscades contre les enfants d’Ammon, et de Moab, et ceux de la montagne de Séir, qui venaient contre Juda, et ils furent battus. »

Les Écritures identifient Dieu comme suprêmement Saint : « Car je suis l’Éternel, votre Dieu ; vous vous sanctifierez, et vous serez saints ; car Je Suis Saint. Et vous ne souillerez point vos personnes par aucun de ces reptiles qui rampent sur la terre. Car je suis l’Éternel, qui vous ai fait monter du pays d’Égypte, pour être votre Dieu ; vous serez saints, car je suis saint » (Lévitique 11:44-45). Et Pierre le confirme en disant de Lui : « En effet il est écrit : Soyez saints, car je suis saint » (1 Pierre 1:16). Dieu est donc glorieusement beau et saint dans Son omniscience, puisque personne ne sait toutes choses. Son omniprésence et Son omnipotence sont uniques, donc saintes. Sa liberté, Son éternité, Son auto-existence, Son autosuffisance, Sa justice, Sa miséricorde, Sa grâce, Son amour et Son pardon sont tous Ses attributs. Dieu est saint et magnifique, puisque Ses attributs sont infiniment supérieurs à ceux du monde. Sa Sainteté et Sa Beauté s’étendent dans chaque aspect de Son être.

Sa Sainteté accroît notre condamnation en tant que pécheurs, car cela se voit dans notre constante désobéissance à Son premier Commandement qui dit : « Tu aimeras donc l’Éternel ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta force, » dans Deutéronome 6:5. Combien se lèvent le matin sans penser à Lui ? Mais, cela est commandé dans l’Ancien Testament. Désolé, mais Jésus l’a également répété, dans le Nouveau Testament, au jeune homme qui voulait savoir comment plaire à Dieu lorsque : « Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement » (Matthieu 22:37-38). Ces gens refusent d’aimer Dieu, ce qui n’est pas seulement mal, mais horrifique.

Dans le domaine humain, nous reconnaissons comment la beauté amplifie la méchanceté d’un comportement. Que penseriez-vous si on lançait de la boue sur une robe de noces blanche et pure ? Ou si on vandalisait une précieuse pièce d’art ? Ou si on brûlait l’original d’un chef-d’œuvre de Shakespeare ? On les accuserait sûrement d’être des gens confus ou même pervers. Alors, refuser d’apprécier l’appel de la majesté de Dieu pourrait être considéré une insulte directe au Créateur. Il n’est donc pas surprenant que : « Jésus a dit à ses disciples : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et me suive. Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra ; et quiconque perdra sa vie pour l’amour de moi, la trouvera ; car que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? Ou que donnerait l’homme en échange de son âme ? »

La nature extraordinaire de Dieu n’est adorée par l’homme que quand cela fait son affaire. L’homme crie vigoureusement vers l’omnipotence de Dieu lorsqu’il veut être protégé contre les conséquences de ses péchés, mais s’oppose à Sa souveraineté quand Dieu permet de mourir à quelqu’un qu’il aime. Il se réconforte dans l’omniscience de Dieu quand elle entasse ses bonnes œuvres, mais hait la connaissance divine lorsqu’elle le tient responsable de sa désobéissance. L’homme aime Son omniprésence quand il a peur, mais il la rejette lorsqu’il est engagé dans l’immoralité. Il fait un délice de la liberté de Dieu lorsque cela lui plaît, sauf lorsque cela contredit ses plans. L’homme se plaît dans la justice de Dieu parce qu’elle punit ses adversaires, mais la rejette lorsque c’est lui qui commet le crime.

Mais certains diront : « N’y a-t-il pas des attributs de Dieu que tout le monde adore, comme Sa miséricorde et Son amour ? » Oui, quand cela fait leur affaire. L’homme reçoit très bien la miséricorde divine lorsqu’elle est dirigée vers lui, mais la repousse lorsqu’elle est dirigée vers ses adversaires. Il se réjouit de l’amour de Dieu lorsque le salut lui est offert, mais rejette ce même salut lorsqu’il est offert au meurtrier de sa mère qui se repent. L’homme se réjouit quand Dieu est patient avec lui, mais ne peut comprendre pourquoi Dieu serait patient avec son voisin athée. Il est tout-à-fait logique que Dieu soit lent à la colère avec lui, mais c’est incroyable qu’Il le soit avec les dictateurs du monde. Voyez-vous le problème ? Nous avons de la difficulté à accepter que nous soyons bénis dans notre cheminement vers Son Royaume et qu’Il bénisse aussi ceux qui ne sont pas tout-à-fait convertis.

Dans 1 Pierre 1:16-21, nous lisons : « En effet il est écrit : Soyez saints, car je suis saint. Et si vous invoquez comme votre Père celui qui, sans faire acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre habitation passagère ici-bas ; sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. »

L’esclavage au péché est dégoûtant, car sa saleté est répugnante, mais nous tombons également victimes de son attirance, même convertis. Pourquoi ? Parce que le péché a une apparence externe qui séduit et plaît à notre nature charnelle. Cependant, le péché cache à nos yeux son poison intérieur destructeur : « Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:16-17). Alors, quelle est la solution ? « Jésus dit donc aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes véritablement mes disciples. Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:31-32).

La révélation scripturale de la beauté d’une morale pure et de la sainteté répond à l’allure du péché. Comment ? Premièrement, par sa beauté unique. La sainteté est tellement incomparable que la nation d’Israël la chantait. Dans 2 Chroniques 20:21, nous lisons : « Puis, ayant délibéré avec le peuple, il établit des chantres de l’Éternel, qui célébraient sa sainte magnificence ; et, marchant devant l’armée, ils disaient : Louez l’Éternel, car sa miséricorde demeure à toujours ! » Par contre, le péché est crasseux et odieux, malgré que nous ne le voyons pas toujours ainsi. Deuxièmement, la sainteté répond à l’allure du péché par sa permanence. Puisque les Écritures définissent la sainteté comme absolument adorable, il n’y a donc pas de débat réel sur ses qualités. Peu importe ce que les pécheurs en disent, la sainteté est toujours gracieuse.

À l’occasion, le miroitement de pureté morale scintille même dans nos cœurs. Nous admirons les couples qui ont fidèlement gardé leurs vœux de mariage, malgré tous les problèmes que Satan leur occasionne pour tenter de le détruire par des tentations d’amertume où d’immoralité. Pourtant, quand il s’agit de notre sainteté personnelle, nous ne sommes pas si enchanté. Mais pourquoi ? Selon notre texte, la sainteté nous est commandée, impliquant que nous devrions faire des efforts afin d’être captivés par la beauté de la sainteté. Subséquemment, on nous commande également de refléter la sainteté de Dieu.

Regardons comment Paul saluait les Thessaloniciens dans ses épîtres : « Paul, et Silvain, et Timothée, à l’Église des Thessaloniciens, en Dieu le Père, et en notre Seigneur Jésus-Christ. La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ. » Ce sont les premières paroles inspirées par le Saint-Esprit et elles établissent chez Paul un pattern qui, plus tard, se reflétera dans toutes ses épîtres. Paul saluait les Églises par une prière de grâce et de paix, venant de Dieu le Père et de Son Fils Jésus-Christ. La grâce précède toujours la paix dans ses salutations, car nous recevons la grâce de Dieu avant de pouvoir éprouver Sa paix. Son emphase sur la grâce, précédant tout ce qui suivrait dans ses épîtres aux Églises ou aux pasteurs, confirmait la grande importance de la grâce de Dieu.

La grâce est le premier attribut essentiel du salut, et devient l’essence vitale de la vie chrétienne. Les Thessaloniciens avaient déjà reçu le salut par la grâce, mais maintenant la grâce de Dieu leur Père et Jésus-Christ, leur Seigneur, devait également se manifester dans leur comportement personnel, mais spécialement dans leur comportement envers ceux à qui Dieu voulait aussi démontrer Sa grâce à leur égard. Paul terminait ses épîtres avec la prière souhaitant que le Seigneur Jésus soit avec tous ceux qui les lisaient. Finalement, alors qu’il était en prison, les dernières paroles de Paul à son jeune évangéliste Timothée furent : « Le Seigneur Jésus-Christ soit avec ton esprit ! La grâce soit avec vous ! Amen » (2 Timothée 4:22).

Chaque véritable vie chrétienne doit commencer, continuer et se terminer dans la grâce du Sauveur. En effet, les toutes dernières paroles de Dieu Lui-même dans Ses Écritures sont : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (Apocalypse 22:21). Merci à Dieu pour Sa grâce formidable. Mais pour en revenir à la fureur futile des hommes contre Son peuple, à cause des persécutions contre l’Église, l’apôtre Pierre exhortait les élus en leur disant : « Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal » (1 Pierre 3:14-17).

Ce passage biblique décrit parfaitement le ministère de chaque converti à Christ. C’est un mandat venant directement de Dieu d’être toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous. Normalement, personne ne s’attendrait à recevoir de l’opposition en faisant du bien. Mais c’est curieux comme nous pourrions facilement être critiqués en faisant l’œuvre de Dieu. Pourtant, le converti utilise son zèle, non avec un enthousiasme irrationnel, mais plutôt d’une façon contrôlée et de bon cœur.

Ceci semble néanmoins enrager ceux qui sont séduits par le prince des ténèbres. « Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises » (Jean 3:19-20). Mais quand même vous souffririez pour la justice, nous dit Pierre, soyez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés, puisque Dieu doit toujours occuper la première place dans nos vies.

Nous n’avons rien à craindre si nous sommes prêts à nous défendre avec la Parole de Dieu, pour répondre avec douceur à toute question qui pourrait nous être posée au sujet de notre foi et de notre zèle pour Christ. Cela veut dire que nous devrions, par des études régulières de la Parole, être préparés à nous défendre. Et notez que Pierre nous dit que nous devrions le faire avec une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous. Il se pourrait cependant que, malgré votre comportement pour le Seigneur, la persécution vienne quand même. Mais il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal.

« Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées » (Philippiens 4:7-8). Pendant des générations, la plupart des gens ont souhaité vivre en paix, mais le monde continue d’être toujours en guerre. Les évolutionnistes attribuent ce comportement à des siècles de violence évolutionnaire, Dieu l’attribut au péché.

Cependant, il est possible d’avoir une paix intérieure personnelle, même dans un monde en guerre. Voici ce que la Bible appelle « la paix de Dieu », une paix qui surpasse toute compréhension humaine parce qu’elle vient de Dieu. Et : « Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ! Amen » (Romains 16:20). Voilà la belle promesse associée au merveilleux nom de notre Seigneur. « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera », nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:23-24.

Donc, dans Esaïe 26:3-4, nous lisons : « Tu gardes au cœur ferme une paix assurée, parce qu’il se confie en toi. Confiez-vous en l’Éternel, à perpétuité ; car l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siècles ! ». Il faut invoquer le Seigneur selon Sa volonté car, dans 2 Thessaloniciens 3:13-16, nous lisons : « Pour vous, frères, ne vous lassez point de bien faire. Et si quelqu’un n’obéit point à ce que nous disons par cette lettre, notez-le, et n’ayez point de communication avec lui, afin qu’il en ait de la confusion. Toutefois, ne le regardez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère. Que le Seigneur de paix vous donne lui-même la paix en tout temps et en toutes manières ! Le Seigneur soit avec vous tous ! »

Peut-être que Sa plus grande promesse est contenue dans le livre aux Hébreux où Paul dit : « Or, que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle, vous rende accomplis en toute bonne œuvre, afin que vous fassiez sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen » (Hébreux 13:20-21). Il y a une autre référence à la paix de Dieu dans Colossiens 3:15-17 : « Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés en un seul corps, règne dans vos cœurs ; et soyez reconnaissants. Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse. Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres, par des psaumes, et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant dans vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance. Et quoi que vous fassiez, en paroles, ou en œuvres, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père. »

Que les hommes manifestent leur fureur envers le peuple de Dieu, peu importe, Dieu saura toujours la tourner en gloire vers Lui et les Siens, et la Paix de Dieu pourra enfin régner dans nos cœurs, si nous la laissons agir. Ce qui importe, c’est la récompense finale de l’immortalité que nous aurons auprès de notre Grand Frère durant l’éternité.