D.268 – Mettre notre confiance en Dieu

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Par Joseph Sakala

Si vous passez par une période de découragement, peu importe la raison, la Bible nous dit d’invoquer Dieu : « Car l’Éternel, qui est haut élevé, voit celui qui est abaissé, et il aperçoit de loin celui qui s’élève. Si je marche au milieu de l’adversité, tu me rendras la vie ; tu étendras ta main contre la colère de mes ennemis, et ta droite me délivrera. L’Éternel achèvera ce qui me concerne. Éternel, ta bonté demeure à toujours. N’abandonne pas l’œuvre de tes mains ! » déclare le roi David dans Psaume 138:6-8. David dévoile trois simples repères à suivre, pour ceux qui ont encore des problèmes à placer toute leur confiance entre les mains de Dieu et de Son amour sans fin pour Ses Saints. D’abord, nous savons que Dieu aime Ses saints et aperçoit de loin l’ennemi qui s’élève contre Ses enfants. Cependant, c’est l’humilité du converti qui constitue le fondement même de cette doctrine chrétienne.

À l’autre extrême, c’est l’orgueil qui prime sur la liste des choses que Dieu hait, comme nous dévoile si bien Proverbes 6:16-19 : « Il y a six choses que hait l’Éternel, même sept qui lui sont en abomination : Les yeux hautains, la langue fausse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui forme de mauvais desseins, les pieds qui se hâtent pour courir au mal, le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères. » Dieu répond plutôt aux désirs de l’humble, comme nous voyons dans Psaume 10:17-18 : « Éternel, tu entends le souhait des affligés ; affermis leurs cœurs, prête-leur une oreille attentive, pour faire droit à l’orphelin et à l’opprimé ; afin que sur la terre l’homme ne continue plus à répandre l’effroi. » Dieu demeure toujours près de ceux qui ont le cœur brisé, car : « Quand les justes crient, l’Éternel les exauce, et il les délivre de toutes leurs détresses. L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il délivre ceux qui ont l’esprit froissé. Le juste a des maux en grand nombre ; mais l’Éternel le délivre de tous » (Psaume 34:18-20).

En deuxième lieu, Dieu est toujours prêt à revigorer le moral de celui ou de celle qui aurait l’esprit abattu et qui souffre d’une douleur persistante depuis des années. Dieu veut nous sauver et parfois, au lieu de nous guérir, il nous donne la force, par Sa grâce, d’endurer une affliction comme dans le cas de Paul qui nous déclare : « de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point » (2 Corinthiens 12:7). Parfois, nous recevons l’habilité et la robustesse de vaincre l’opposition qui harcèle notre avancement vers le Royaume. Car Dieu nous ouvre une grande porte, avec espérance de succès, même s’il y a beaucoup d’adversaires. Au lieu de nous délivrer immédiatement de notre présente tribulation par un ennemi quelconque, Dieu développe notre patience par notre souffrance.

Dans Romains 8:28-30, Paul affirme que : « nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. » Une chose est certaine, Dieu finit par faire le miracle nécessaire pour délivrer Ses enfants de toute tribulation, peu importe les circonstances, si nous mettons continuellement notre confiance en Lui dans l’espérance que Dieu réagira en notre faveur pour notre bien.

Troisièmement, Dieu nous amènera éventuellement vers Sa perfection, car : « L’Éternel achèvera ce qui nous concerne. Éternel, ta bonté demeure à toujours. N’abandonne pas l’œuvre de tes mains ! » (Psaume 138:8). Cette expression, « l’œuvre de tes mains », a un rapport direct, dans les deux Testaments, avec le but que Dieu S’est fixé. Dans ce passage biblique, cela concerne les saints de Dieu. Le Seigneur souverain verra à ce que Ses Élus se rendent jusqu’au Royaume, puisque : « vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière. Vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10).

Donc, il ne devrait pas y avoir de doute dans notre esprit là-dessus, puisque la miséricorde de Dieu est en renouvellement continuel et il n’y a pas de limite à Son pardon. C’est exactement ce que Paul nous dit : « Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir. Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde , y portant la parole de vie. » Rien ne pourra malmener le Plan que Dieu avait préparé depuis longtemps pour nous.

Ce que très peu de chrétiens réalisent, c’est que nous avons de l’aide pour accomplir les œuvres que Dieu a préparées pour nous. Des milliards d’anges, toujours disponibles pour nous secourir et nous protéger dans les moments de détresses. Car : « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:14). Malgré que la plupart des chrétiens affirment connaître la doctrine biblique sur les anges, très peu paraissent apprécier la ressource extraordinaire que tous ces anges représentent. Même s’ils sont invisibles, les anges existent et sont beaucoup plus impliqués dans nos vies personnelles que nous le réalisons.

La raison principale de leur création, c’est d’être au service des héritiers du salut. Ce sont des êtres d’une grande sagesse et ces anges de Dieu savent tout ce qui se passe dans le monde entier. David les exhorte en leur disant : « Bénissez l’Éternel, vous Ses anges puissants en force, qui exécutez Son commandement en obéissant à la voix de Sa parole ! », dans Psaume 103:20. Ils peuvent se déplacer très rapidement, comme l’affirme le prophète dans Daniel 9:21, alors qu’il déclare : « Je parlais encore dans ma prière, quand cet homme, Gabriel, que j’avais vu en vision auparavant, vint à moi d’un vol rapide, vers le temps de l’oblation du soir. »

Ils sont très nombreux, déclare l’auteur du livre aux Hébreux, disant aux chrétiens : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:22-24).

Donc, Dieu peut facilement déplacer le nombre qu’il faut de Ses anges pour accomplir Ses commandements au profit de Son peuple. Puisque leur existence est reliée directement aux héritiers du Royaume, ils sont intéressés dans le Plan de Dieu pour nous, ainsi que dans notre rôle au sein de ce plan. « Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards, » nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:12. Ils secourent, en tant qu’anges gardiens, les futurs enfants de Dieu avant que ceux-ci ne reçoivent leur immortalité. Car : « L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre » (Psaumes 34:8).

Il faut cesser de penser que ce sont simplement de belles paroles pleines de poésie pour nous calmer. Les anges sont des êtres très puissants, capables de tuer, s’il faut, pour protéger un enfant de Dieu. Un très bel exemple de leur capacité de nous protéger se trouve dans Psaume 34:7 : « Cet affligé a crié, et l’Éternel l’a exaucé, et l’a délivré de toutes ses détresses. » Lorsque Dieu vous affirme : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre », dans Psaume 91:10-12, le croyez-vous vraiment ? Croyez-vous que Jésus plaisantait, dans Matthieu 18:10, lorsqu’Il a déclaré : « Prenez garde de ne mépriser aucun de ces petits ; car je vous dis que dans les cieux leurs anges voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. » Dieu n’a qu’à faire un geste et ces anges seront immédiatement près de vous pour vous défendre.

Les anges veillent sur toutes les églises du monde et rapportent tout ce qui se passe dans ces églises à Dieu. Donc, Dieu est parfaitement au courant de tout ce qui se prêche dans toutes les congrégations du monde et le pasteur de chacune de ces églises aura un jour des comptes à rendre à Christ sur sa façon de diriger le groupe qui lui a été confié. Alors que les anges veillent sur ces congrégations, eux aussi apprennent : « Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur » (Éphésiens 3:10-11). Les anges sont directement impliqués dans l’accomplissement de beaucoup de miracles, tels que celui de Daniel dans la fosse aux lions, où Daniel nous dit : « Mon Dieu a envoyé Son ange, il a fermé la gueule des lions, et ils ne m’ont fait aucun mal, parce que j’ai été trouvé innocent devant lui : et devant toi aussi, ô roi, je n’ai commis aucun mal », dans Daniel 6:22.

Finalement, les anges accompagnent chaque converti jusqu’à sa mort, comme nous le voyons dans Luc 16:22 : « Or, il arriva que le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham. » Une belle métaphore pour expliquer qu’il sera de la première résurrection et héritier du Royaume de Christ avec Abraham. En conséquence, dans 2 Corinthiens 5:8-10, Paul nous confirme : « Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur. C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. » C’est alors que nous rencontrerons le ou les anges que Dieu a particulièrement assignés pour nous guider et nous protéger, afin que nous puissions les remercier adéquatement pour leur merveilleux travail.

Il est toutefois primordial pour nous, alors que nous avançons vers le Royaume, de reconnaître également les anges déchus qui voudraient nous empêcher d’être vainqueurs dans notre cheminement vers le salut. Ce sont ceux qui ont suivi Lucifer pour tenter de détrôner Dieu dans une rébellion : « Et qu’il retient par des chaînes éternelles dans les ténèbres, pour le jugement du grand jour, les anges qui n’ont pas gardé leur puissance, mais qui ont quitté leur propre demeure » (Jude 1:6). Ce passage fait référence aux anges qui ont abusé de leur pouvoir d’une manière unique. L’apôtre Pierre parle de cette même situation lorsqu’il déclare : « Car si Dieu n’a pas épargné les anges qui avaient péché, mais si, les ayant précipités dans l’abîme, liés avec des chaînes d’obscurité, il les a livrés pour y être gardés en vue du jugement… » (2 Pierre 2:4).

Il est évident que ces deux passages bibliques parlent du même événement et nous indiquent des choses d’une grande importance. D’abord, que même les anges ne sont pas exclus du jugement de Dieu. Ensuite, nous découvrons que Lucifer, Gabriel et Michael sont trois archanges nommés dans les Écritures, ayant sous leur autorité des anges plus puissants que les humains. Mais ces anges, quoique plus grands en force et en puissance, ne portent point entre eux de jugements injurieux devant le Seigneur. Ces anges ne peuvent pas se reproduire, étant des esprits. Ils peuvent temporairement prendre une forme physique pour accomplir ce que Dieu leur donne comme mission. Donc, le péché de certains anges, dont parle Pierre et Jude, nous indique clairement l’usurpation de leur responsabilité en tant que serviteurs envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut.

Voilà pourquoi ces démons sont retenus dans un état de restriction, afin de les empêcher de fomenter une autre rébellion contre le trône de Dieu, en attendant leur jugement. Cela devrait servir d’avertissement à tous ceux qui spéculent sur la possibilité de se révolter contre le Créateur, croyant pouvoir échapper à Son puissant jugement. C’est dans ce sens que Jude avait hâte de mettre les saints en garde en déclarant : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:3-4).

Jude abordait un problème de son temps qui, toutefois, est très réel de nos jours aussi parmi les chrétiens. Car il est plus facile et plus confortable pour un ministre de prêcher et d’enseigner au sujet du salut que de vivre selon ce qu’il prêche, ce qui est pourtant plus important. Nous devons protéger cette foi qui est le corps de la vérité chrétienne, partout où elle est attaquée. Ceci s’applique également lorsqu’on attaque la doctrine de la création qui est la fondation de toutes les autres et qui est le plus souvent dénigrée par les adversaires de Dieu. Il est absolument essentiel de le faire et d’exhorter les autres à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints, car elle nous a été confiée pour la sauvegarder. Christ nous a légué Sa Parole entière afin de la conserver intacte de génération en génération, jusqu’à Son retour. Tout converti a donc l’obligation d’enseigner la Parole, d’abord à sa famille, ensuite dans son entourage et, finalement, à toute personne qui a le cœur disposé à l’entendre et la mettre en pratique.

Ceci veut simplement dire que la sauvegarde de la vérité n’a pas été confiée uniquement aux théologiens ou aux enseignants, mais « aux saints ». Il est alors commandé à chaque croyant de combattre fermement pour la foi. Dans un récent sondage chez les jeunes concernant leurs espoirs, leurs rêves et leurs buts, la plupart voulaient devenir des vedettes. Peu importe si ces aspirations s’avéraient bonnes ou mauvaises, en autant que la célébrité aboutissait comme résultat. C’est malheureux, mais les médias encouragent ce genre de comportement en leur donnant énormément de couverture à la télé, dans les journaux et dans les revues mensuelles. Et les folies bizarres perpétrées par ces individus, gâtés par la richesse instantanée, ne font qu’augmenter leur popularité chez leur auditoire.

Les vertus telles que le travail, le contrôle de soi, les études et la pratique pour améliorer leurs talents n’attirent pas les médias autant que leur comportement qui épate le monde instantanément. Pourtant, beaucoup de jeunes observent les lois, étudient avec diligence et travaillent dans l’anonymat. Ils font de grandes contributions dans la société, mais n’atteindront jamais le statut de vedettes qui s’avère si important pour d’autres. Qu’est-ce que la Bible nous enseigne à ce sujet ? Vous serez surpris par le conseil de l’apôtre Pierre, qui dit : « Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits, mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu » (1 Pierre 3:3-4). Voilà ce qui a une grande valeur aux yeux de Dieu.

Concernant ce même sujet, Paul a écrit ceci : « C’est aussi ce que vous faites à l’égard de tous les frères qui sont dans toute la Macédoine ; mais nous vous exhortons, frères, à y exceller de plus en plus, et à vous étudier à vivre paisiblement, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos propres mains, comme nous vous l’avons recommandé ; afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien » (1 Thessaloniciens 4:10-12). Il devient donc évident qu’il n’est pas nécessaire que nous soyons toujours le centre d’attraction dans nos activités quotidiennes. Salomon fut inspiré d’écrire ceci, dans Proverbes 17:27-28 : « L’homme retenu dans ses paroles connaît la prudence, et celui qui est d’un esprit froid, est un homme entendu. L’insensé même passe pour sage quand il se tait, et celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent. »

Le fait d’avoir continuellement le dernier mot dans chaque discussion peut parfois causer de grands embarras. La Bible est pleine de conseils sur la façon de se comprendre entre hommes et femmes. Nous n’avons qu’à suivre ces instructions pour avoir une vie paisible et prospère avec les bénédictions dont Dieu nous comble. Qu’en est-il de vous ? Cherchez-vous la popularité ou le Royaume de Dieu ? L’instruction de Jésus est simple, mais efficace, lorsqu’Il nous dit : « Cherchez premièrement le Royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:33-34).

Avec l’assistance de Christ, vous pourriez établir les bonnes priorités tout en évitant le vedettariat dans votre poursuite personnelle des valeurs divines qui vous apporteront des bénédictions dans cette vie, mais encore de plus grandes dans le monde à venir. Ce qui est primordial, c’est de suivre les instructions de Dieu afin de devenir un meilleur chrétien(ne). Vous serez grandement bénis de l’avoir fait. Dieu prend soin de Ses futurs Élus et Jésus nous assure que personne ne les arrachera de Sa main puissante. Néanmoins, ce qui est important pour le chrétien, c’est de mettre continuellement sa confiance en Celui qui peut tout faire pour nous. Dieu est fidèle à Lui-même, et ne pourrait jamais nous abandonner si nous persévérons dans Sa volonté. « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » nous dit Paul, dans Éphésiens 2:10.

En parlant des Élus de Dieu, Paul déclare ceci, dans Romains 8:29-34 : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec Lui ? Qui accusera les Élus de Dieu ? Dieu est Celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. »

Une des glorieuses vérités, dans la vie d’un chrétien, c’est la connaissance que notre Seigneur Jésus, qui est mort pour nos péchés et qui ressuscita pour notre justification, vit maintenant en tant que notre Avocat afin d’intercéder pour nous devant Dieu. Le plus bel exemple de cette prière d’intercession, dans la Bible, se trouve dans Jean 17, lorsque Jésus déverse l’amour en Son cœur pour Ses disciples. « Je prie pour eux ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi. Et tout ce qui est à moi, est à toi, et ce qui est à toi, est à moi, et je suis glorifié en eux » (Jean 17:9-10). Ensuite, aux versets 19 et 20, Jésus ajoute : « Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole. » Cela nous inclue tous et toutes !

Que contient Sa prière pour nous ? D’abord, Jésus prie pour notre sécurité. Dans Jean 17:11, Jésus dit : « Je ne suis plus dans le monde, mais ceux-ci sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous. » Ensuite, Il prie pour que nous soyons vainqueurs sur le péché et sur celui qui en est le grand responsable. Dans Jean 17:14-15, Jésus déclare : « Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. » Ensuite, au verset 17, Christ demande au Père : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. » Cela nous confirme que notre sanctification ne vient pas par nos expériences, si spéciales soient-elles, mais par la Parole de Dieu, car Sa Parole est la vérité. Regardons ensemble maintenant ce que Jésus demande au Père pour ceux que le Père Lui a donnés, au verset 21 : « Afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est Toi qui m’as envoyé. »

Finalement, Jésus prie pour notre glorification, en disant : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:24-26). Nous pouvons être entièrement assurés que le Père accordera ces demandes à Son Fils Bien-Aimé.

Et si nous rencontrons des problèmes, pourquoi s’inquiéter outre mesure ? « L’Éternel sera le refuge de l’opprimé, son refuge au temps de la détresse. Et ceux qui connaissent ton nom se confieront en toi ; car tu n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel ! » (Psaume 9:10-11). Si quelqu’un connaît vraiment le nom de Dieu, ayant la facilité d’invoquer ce merveilleux nom en toute circonstance, cette personne viendra à mettre toute sa confiance et sa foi en Lui. Dans cet état, comment ce chrétien pourrait-il douter de ce que Dieu lui promet dans Sa Parole, sachant fort bien qu’il est le Créateur Tout Puissant, le Je Suis Éternel, et le Maître de l’univers ? Et lorsque ce même chrétien(ne) découvre que ce Dieu a consenti à S’humilier au point de vivre dans une chair humaine afin de verser Son sang pur et sans tache pour effacer les péchés de ceux qu’Il a créés, comment ne pas adorer ce Jésus.

Nous savons fort bien qu’avant de connaître Jésus, nous étions des Gentils (païens), entraînés vers des idoles muettes, selon qu’on nous menait. C’est pourquoi je vous déclare qu’aucune personne qui parle par l’Esprit de Dieu ne dit que Jésus est anathème et que personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, si ce n’est par le Saint-Esprit. Voilà ce que le Saint-Esprit accomplit chez celui et chez celle qui met toute sa confiance en Christ. Avoir confiance veut dire que Christ devient notre refuge en n’importe quelle détresse. Il est là lorsque nous souffrons, lors d’une insécurité, quand nous avons besoin de la nourriture pour soutenir notre vie et notre santé, mais surtout pour nous protéger contre les attaques de Satan et de ses démons.

Cette espérance est bien placée, parce que le Seigneur n’abandonne jamais ceux qui se confient perpétuellement en Lui. Sa Parole le confirme : « Parce que l’Éternel ton Dieu est un Dieu miséricordieux, il ne t’abandonnera point et ne te détruira point ; et il n’oubliera point l’alliance de tes pères, qu’il leur a jurée » (Deutéronome 4:31). Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de penser que vous êtes rendu au découragement parce que la nourriture manquait pour nourrir votre famille ? Consolez-vous par ces paroles de David, dans Psaume 37:23-25 : « Les pas de l’homme de bien sont affermis par l’Éternel, et il prend plaisir à sa voie. S’il tombe, il ne sera pas entièrement abattu, car l’Éternel lui soutient la main. J’ai été jeune, et je suis devenu vieux ; mais je n’ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain. » Et aux versets 27-28, David ajoute : « Détourne-toi du mal et fais le bien, et tu demeureras à toujours. Car l’Éternel aime la justice, et il n’abandonne pas Ses bien-aimés ; ils sont gardés à jamais, mais la postérité des méchants est retranchée. »

Ce sont des promesses glorieuses, toujours exaucées, sauf à une seule exception. Le seul homme qui avait une confiance totale en Dieu, qui marchait dans une droiture parfaite et qui a parfaitement extériorisé le nom de Son Père à Ses disciples et au monde entier, Jésus, vers la neuvième heure, S’écria d’une voix forte : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? C’était parce qu’Il était consentant à prendre tous les péchés du monde sur Ses épaules en devenant péché à notre place. Puisque le salaire du péché est la mort, Son Père devait l’abandonner le temps qu’il fallait pour payer cette rançon pour nos péchés. Mais même la mort ne pouvait le retenir et Dieu L’a ressuscité afin de garder Sa promesse de ne jamais abandonner quiconque invoquera le nom du Seigneur et mettra sa confiance entière en Jésus, notre Sauveur.




D.267 – Des nuées sans eau

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Par Joseph Sakala

En parlant de certains ouvriers de Satan qui, dès les débuts de l’Église, s’infiltraient dans les congrégations pour essayer d’embrouiller l’esprit des nouveaux converties avec leurs fausses doctrines, l’apôtre Jude déclare : « Malheur à eux ! car ils ont suivi la voie de Caïn ; en effet, ils se sont jetés dans l’égarement de Balaam, l’amour du gain ; ils ont péri de la rébellion de Coré. Ce sont des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes ; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents ; des arbres au déclin de l’automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés » (Jude 1:11-12). Ce passage biblique semble être le seul dans le Nouveau Testament qui compare des nuages aux personnes rebelles à Dieu.

Pourtant, plusieurs références dans la Bible utilisent les nuages pour indiquer la présence de Dieu dirigeant Israël, comme nous voyons dans Exode 13:21-22 où : « l’Éternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée, pour les conduire par le chemin, et la nuit dans une colonne de feu, pour les éclairer, afin qu’ils marchassent jour et nuit. La colonne de nuée ne se retirait point de devant le peuple pendant le jour, ni la colonne de feu pendant la nuit. »

Un autre exemple se trouve dans Exode 16:10-12 où le peuple réclamait de la viande à manger. « Et comme Aaron parlait à toute l’assemblée des enfants d’Israël, ils se tournèrent vers le désert, et voici, la gloire de l’Éternel se montra dans la nuée ; et l’Éternel parla à Moïse, en disant : J’ai entendu les murmures des enfants d’Israël. Parle-leur, et leur dis : Entre les deux soirs vous mangerez de la chair, et au matin vous vous rassasierez de pain, et vous saurez que je suis l’Éternel votre Dieu. »

Nous le voyons également lors de l’onction du tabernacle, dans Exode 40:34-38 : « Et la nuée couvrit le tabernacle d’assignation, et la gloire de l’Éternel remplit la Demeure ; de sorte que Moïse ne put entrer dans le tabernacle d’assignation, car la nuée se tenait dessus, et la gloire de l’Éternel remplissait la Demeure. Or, pendant toutes leurs marches, quand la nuée s’élevait de dessus la Demeure, les enfants d’Israël partaient ; mais si la nuée ne s’élevait point, ils ne partaient point, jusqu’au jour où elle s’élevait. Car la nuée de l’Éternel était sur la Demeure pendant le jour, et le feu y était la nuit, aux yeux de toute la maison d’Israël, pendant toutes leurs marches. »

Dans 1 Rois 8:10-13, nous lisons ceci, lors de la consécration du temple : « Or il arriva, comme les sacrificateurs sortaient du lieu saint, que la nuée remplit la maison de l’Éternel ; et les sacrificateurs ne purent s’y tenir pour faire le service, à cause de la nuée ; car la gloire de l’Éternel remplissait la maison de l’Éternel. Alors Salomon dit : L’Éternel a dit qu’il habiterait dans l’obscurité. J’ai achevé de bâtir une maison pour ta demeure, un domicile afin que tu y habites à toujours ! »

Il y a un excellent passage dans Matthieu 17:5-8, lors de la transfiguration de Jésus devant Ses disciples : « Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit ; et voici il vint de la nuée une voix qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir ; écoutez-le. Les disciples, entendant cela, tombèrent le visage contre terre, et furent saisis d’une très grande crainte. Mais Jésus, s’approchant, les toucha, et leur dit : Levez-vous, et n’ayez point de peur. Alors, levant leurs yeux, ils ne virent plus que Jésus seul. »

Le jour de Son Ascension au ciel, Jésus a déclaré ceci à Ses disciples : « Mais vous recevrez la puissance du Saint Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. Et après qu’il eut dit ces paroles, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux. Et comme ils avaient les yeux attachés au ciel pendant qu’il s’en allait, deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et leur dirent : Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel » (Actes 1:8-11).

Luc nous confirme cette prophétie de l’ange en disant : « Et alors ils verront venir le Fils de l’homme sur une nuée, avec une grande puissance et une grande gloire. Or quand ces choses commenceront d’arriver, regardez en haut, et levez la tête, parce que votre délivrance approche » (Luc 21:27-28). Donc, le retour du Christ sera comme le film de Son ascension, mais à la renverse. Autant Jésus est monté au ciel dans une nuée, autant Jésus reviendra-t-Il également du ciel sur une nuée, et tout œil le verra dans toute Sa splendeur. C’est le seul avènement de Christ décrit dans la Bible. Vérifiez toute chose et vous ne trouverez aucun avènement de Jésus en secret, comme plusieurs groupes « chrétiens » le prêchent, soi-disant pour ne ravir que leurs membres seulement et les amener au ciel pendant sept ans avant la tribulation.

Cependant, l’image des nuées utilisée par Jude est négative, car ceux qui introduisent le mal dans les congrégations chrétiennes semblent donner l’impression de représenter Dieu, mais la vapeur de leur nuée est carrément sans eau et leur présence obscurcit l’éclat de la lumière de la vérité. Elle assombrit la propagation d’un Évangile contenant la Bonne Nouvelle en scandalisant le véritable climat de l’environnement des assemblées. Une nuée qui ne contient pas d’eau est constituée de poussière. Une nuée de poussière étouffe, alors que dans une économie agraire, les nuages étaient des signes de pluie en leur saison et rafraîchissaient la terre. Cette vérité s’est éventuellement perdue dans les sociétés urbaines qui voient la pluie plutôt comme un inconvénient à leurs loisirs et leurs autres activités sociales.

L’imagerie du Nouveau Testament associe l’eau avec la vie spirituelle émanant du Saint-Esprit afin de purifier les paroles des Écritures. Regardons ce que Jésus a déclaré dans Jean 4:14 : « Mais celui qui boira de l’eau que Je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. » Paul abonde dans le même sens en parlant aux maris et en leur disant, dans Éphésiens 5:25-27 : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré Lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant Lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. »

Pour choisir un pasteur, Paul dit à Tite : « Car il faut que l’évêque soit irrépréhensible, comme économe de Dieu ; qu’il ne soit ni présomptueux, ni coléreux, ni adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête. Mais, au contraire, hospitalier, aimant les gens de bien, prudent, juste, saint, tempérant, attaché à la véritable doctrine qui doit être enseignée, afin qu’il soit capable, tant d’exhorter, selon la saine doctrine, que de convaincre ceux qui s’y opposent. Il y a, en effet, principalement parmi ceux [Juifs] de la circoncision, beaucoup de gens indisciplinés, de vains discoureurs et d’imposteurs, auxquels il faut fermer la bouche ; qui pervertissent des familles entières, enseignant pour un gain honteux ce qui ne convient pas. Quelqu’un d’entre eux, leur propre prophète, a dit : Les Crétois sont toujours menteurs ; de méchantes bêtes, des ventres paresseux. Ce témoignage est véritable. Pour cette raison, reprends-les sévèrement, afin qu’ils deviennent sains dans la foi » (Tite 1:7-13).

Ainsi, Jude compare ceux qui viennent embrouiller la foi des chrétiens honnêtes à ceux qui, en apparence, paraissent représenter des ministres de Christ, mais qui sont inoccupés du véritable pouvoir éclairant venant du Saint-Esprit et démunis de Sa sagesse et de Sa vision. Ils sont comme des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie de Satan et par leur adresse à séduire artificieusement. « Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples, » dit Paul, dans Romains 16:18. Jude les appelle des arbres ne portant aucun fruit pour le Seigneur. « Ce sont des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes ; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents ; des arbres au déclin de l’automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés » (Jude 1:12).

Plusieurs passages dans les Écritures comparent la responsabilité des arbres à porter des fruits, à celle des chrétiens de porter le fruit de l’Esprit. La raison principale étant que, selon Jésus : « Il n’y a point de bon arbre qui produise de mauvais fruit, ni de mauvais arbre qui produise de bon fruit » (Luc 6:43). Il est relativement simple pour les humains de reconnaître les sortes d’arbres : « Car chaque arbre se connaît par son propre fruit. On ne cueille pas des figues sur des épines, et l’on ne cueille pas des raisins sur un buisson » (v. 44). Il devient donc évident que l’on peut reconnaître les hommes de cette même façon, puisque : « L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et l’homme méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle » (v. 45).

Jude souligne le point qu’il existe des églises (arbres) plantées dans le verger qui deviendra un jour le Royaume de Dieu et qui ne portent pas de bon fruits. À la longue, ces églises sèchent, spirituellement parlant, et ne portent plus de fruits, devenant inutiles dans le verger de Dieu, deux fois morts. Et comme dans tout bon verger, ces arbres n’ont pas de place parmi les bons arbres et doivent être coupés et brûlés, car ils répandraient leur pourriture parmi les bons. Un autre point important soulevé par Jésus, c’est que ces arbres sans fruits ne sont pas récupérables. La nature elle-même nous démontre ce principe éternel. « Ainsi tout bon arbre porte de bons fruits ; mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte point de bon fruit est coupé et jeté au feu. Vous les connaîtrez donc à leurs fruits » (Matthieu 7:17-20).

Jean le Baptiste avait entièrement raison de déclarer leur véritable valeur, au sujet des arbres, dans Matthieu 3:10 : « Et la cognée est déjà mise à la racine des arbres ; tout arbre donc qui ne produit point de bon fruit est coupé et jeté au feu. » Jude aussi met beaucoup d’emphase sur cette comparaison entre les arbres et les humains, pour démontrer jusqu’à quel point un faux chrétien ou un faux ministre peut endommager l’œuvre de Dieu. Il serait bienveillant que certains télévangélistes méditent cette vérité pour développer assez d’humilité dans le but de reconnaître qu’ils devraient changer beaucoup de choses dans leur prédication faussée, avant qu’il soit trop tard. « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres, » dit Paul, dans 2 Corinthiens 11:13-15.

Christ l’expliqua très bien à ceux qui Le suivaient, dans Matthieu 13:24-30, où Jésus leur proposa une autre parabole, en disant : « Le royaume des cieux est semblable à un homme qui avait semé une bonne semence dans son champ. Mais pendant que les hommes dormaient, son ennemi vint, qui sema de l’ivraie parmi le blé, et s’en alla. Et après que la semence eut poussé, et qu’elle eut produit du fruit, l’ivraie parut aussi. Alors les serviteurs du père de famille lui vinrent dire : Seigneur, n’as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ? Et il leur dit : C’est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui répondirent : Veux-tu donc que nous allions la cueillir ? Et il dit : Non, de peur qu’en cueillant l’ivraie vous n’arrachiez le froment en même temps. Laissez-les croître tous deux ensemble jusqu’à la moisson ; et au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Cueillez premièrement l’ivraie, et liez-la en faisceaux pour la brûler ; mais assemblez le froment dans mon grenier. »

Ainsi, au sujet de ceux qui travaillent contre le Seigneur et qui utilisent leur hypocrisie pour séduire des gens honnêtes, ils peuvent être reconnus par leur comportement, sans oublier leur façon de tordre la Parole de Dieu pour leur propre profit. Donc, Jésus nous dit clairement, dans Matthieu 7:20 : « Vous les connaîtrez donc à leurs fruits. » Mais Christ nous dit également comment Lui, Il les dévoilera ouvertement au monde entier lorsqu’Il reviendra. Alors, dans le verset 21, Jésus déclare : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le Royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. » Écoutez tous ces grands télévangélistes qui prêchent sur le grand écran chaque dimanche et qui, à chaque « vérité » qu’ils proclament, exigent des « amen » à profusion. Ceci a pour but de déjouer les brebis et les empêcher de vérifier dans leur Bible si ce qu’ils disent est vrai.

En conséquence, dans Mathieu 7:22-23, Jésus nous dévoile qu’au moment de Son retour dans la gloire : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en Ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité. » Est-ce possible qu’un ministre puisse prophétiser, chasser des démons et faire des miracles au nom de Jésus et faire métier d’iniquité ? D’abord, le dictionnaire Larousse définit iniquité comme une injustice grave envers quelqu’un. Puisqu’il est question de Jésus, que serait au juste une injustice grave envers Lui ? La plus grande injustice envers Jésus, de la part d’un ministre qui se dit ministre de Christ, serait de prêcher le contraire de ce que Jésus a prêché, Le faisant donc passer pour menteur.

Pourtant, la Bible elle-même nous confirme que Dieu ne ment point et ne peut pas mentir, car le mensonge est un péché et mentir va à l’encontre de la nature même de Dieu. La Parole de Dieu est la vérité. Hébreux 6:18 le confirme, en déclarant : « Qu’il est impossible que Dieu mente. » Allons voir dans la Bible comment Dieu dévoile ceux qui font métier d’iniquité, en tentant de faire mentir Dieu. La Bible dit que Jésus était nul autre que Dieu vivant dans la chair humaine parmi Sa création. Dans Matthieu 1:23, nous lisons : « Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. » Dans Jean 3:13, Jésus, le Dieu incarné, a clairement déclaré : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Si nous croyons que Jésus est descendu du ciel pour être parmi nous, Il devait sûrement savoir si un humain était déjà monté au ciel, non ?

Comment se fait-il que la plupart des ministres, se disant chrétiens, prêchent qu’après la mort on peut aller au ciel ? Enseigner une telle « vérité », c’est faire mentir Jésus. Ces ministres ont-ils reçu la permission de Dieu de prêcher pareille chose ? « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur. » (Romains 3:4). Dans 1 Timothée 6:16, Paul nous parle de Jésus : « Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible [au ciel], et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen. » Si Jésus est le seul à posséder l’immortalité présentement, ce verset détruit également la fausse doctrine de l’immortalité de l’âme répandue chez les humains actuellement.

La deuxième façon de faire mentir Jésus est de nier que Jésus est le Messie. Durant Son ministère, Jésus a fait de nombreux miracles ouvertement, sans rien cacher. Mais les chefs religieux pharisiens et saducéens en voulaient un autre pour « prouver » qu’Il était le Messie. Mais Jésus, répondant, leur dit : « Une race méchante et adultère demande un miracle ; mais il ne lui en sera accordé aucun autre que celui du prophète Jonas. Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits » (Matthieu 12:39-40). Si une journée complète est composée de 24 heures, n’importe quel enfant de 12 ans pourrait facilement vous confirmer que 3 jours et 3 nuits seraient égaux à 72 heures.

Pourtant, des intellectuels et des érudits bibliques ont réussi à séduire beaucoup de gens honnêtes pendant des siècles à croire naïvement que Jésus fut déposé au sépulcre le vendredi avant le coucher du soleil, pour ressusciter le dimanche matin au lever du soleil. Ceci nous donne à peine 36 heures. Jésus Se serait-Il trompé, ou ces érudits essaient-ils de le faire mentir ? Or, c’est la seule preuve biblique donnée par notre Sauveur pour prouver aux hypocrites de Son temps qu’Il était incontestablement le Messie. Donc, ceux qui prêchent cette « vérité » sont parmi ceux qui font métier d’iniquité, selon Jésus. Examinons encore une autre façon de faire mentir Dieu dans Ses prophéties.

Dans Matthieu 24, Jésus a donné une description détaillée des événement qui précèderaient Son retour sur la terre afin d’établir le Royaume de Dieu avec Ses Élus. Dans Matthieu 24:21-22, Jésus annonce la grande tribulation à Ses disciples, disant : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des Élus, ils seront abrégés. » Donc, à la fin de cette tribulation, Jésus dit aux disciples : « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses Élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:30-31).

Notez que cela arrivera avec un grand éclat de trompette. Dans Matthieu 24:40-42, Jésus ajoute : « Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront au moulin, l’une sera prise et l’autre laissée. Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. » Au risque de me répéter, aucune cachette ici, tout se fera à la vue du monde entier. Est-ce que cette déclaration de Jésus vous donne l’impression que ceux qui seront enlevés seront tous au même endroit ? Pas du tout ! Nous venons de voir clairement qu’au son d’une trompette, les anges de Dieu se mettront à rassembler Ses Élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout. Donc, un peu partout sur la terre où chacun sera en train d’évangéliser parmi les nations en faisant la volonté de Dieu. Ainsi, l’élu sera pris, et les autres laissés.

Alors, d’où vient cette « doctrine » d’un enlèvement secret en cachette d’un groupe spécial, avant le début de la grande tribulation, pour les amener au ciel pendant sept ans hors de cette terrible tribulation qui ne durera que trois ans et demi selon la prophétie de Daniel ? Dans Daniel 12:6-7, nous lisons : « Et on dit à l’homme vêtu de lin, qui était au-dessus des eaux du fleuve : Quand sera la fin de ces merveilles ? Et j’entendis l’homme vêtu de lin, qui était au-dessus des eaux du fleuve ; il leva sa main droite et sa main gauche vers les cieux, et il jura par Celui qui vit éternellement que ce sera pour un temps, des temps et la moitié d’un temps, et que quand il aura achevé de briser la force du peuple saint toutes ces choses seront accomplies. » Alors, l’ange jure au nom de Dieu que ce sera trois ans et demi. Par qui jurent ceux qui prêchent une tribulation de sept ans ? Sont-ils parmi ceux qui, selon Jésus, font métier d’iniquité ?

Le fait de « prêcher », chasser des démons, ou faire des miracles au nom de Jésus, n’excuse pas un pasteur d’enseigner ses propres convictions. La vérité demeure et ne peut être altérée, modifiée ou changée pour accommoder le prédicateur dans son évangélisation. Un figuier fut crée afin de fournir de bonnes figues pour ceux qui en mangent. Alors que Jésus prêchait : « Il dit aussi cette similitude : Un homme avait un figuier planté dans sa vigne, et il y vint chercher du fruit, et n’en trouva point. Et il dit au vigneron : Voici, il y a déjà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n’en trouve point : coupe-le, pourquoi occupe-t-il la terre inutilement ? Le vigneron lui répondit : Seigneur, laisse-le encore cette année, jusqu’à ce que je l’aie déchaussé, et que j’y aie mis du fumier. Peut-être portera-t-il du fruit, sinon, tu le couperas ci-après » (Luc 13:6-9). Dieu est patient, mais Il S’attend à de bons résultats, éventuellement, sinon Il devra sévir.

Le bon pasteur doit enseigner la vérité coûte que coûte et Dieu pourvoira au reste. Car : « les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse ; mais ceux qui ont reçu la semence dans une bonne terre, ce sont ceux qui écoutent la Parole, qui la reçoivent et qui portent du fruit, un grain trente, un autre soixante, et un autre cent » (Marc 4:19-20). Voilà ce que Dieu veut voir chez ceux qui se disent ministres de Christ, car Jésus est venu afin que Ses ministres soient dans l’abondance de toutes choses, ainsi que Ses brebis qui reçoivent cette Parole de vérité. Et pour y parvenir, celui qui instruit doit avoir l’esprit très ouvert à la correction quand il se trompe, toujours prêt à corriger ses lapsus. Sinon, on le reconnaîtra à ses fruits.

Ceux qui enseignent doivent continuellement sa rappeler les instructions de l’apôtre Jacques lorsqu’il déclare : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère. Or, nous bronchons tous en plusieurs choses. Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, qui peut tenir aussi tout son corps en bride » (Jacques 3:1-2). Le ministre n’est pas parfait, mais s’il développe l’humilité, le Saint-Esprit le guidera dans toute la vérité en le protégeant contre le levain que Satan tente toujours d’injecter lorsque la Parole de Dieu est enseignée. Parce que, sans surveillance : « Un peu de levain fait lever toute la pâte » (Galates 5:9).

Le véritable but de ce message n’est pas de décourager qui que ce soit dans l’évangélisation, mais plutôt d’encourager à faire attention de ne pas imiter ceux qui prêchent un autre Jésus que Celui que nous avons connu par la Bible. Avant de monter au ciel, Jésus a réuni Ses disciples pour leur donner l’instruction suivante : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que Je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28:19-20). Notez l’emphase de Jésus, leur commandant à garder tout ce que Christ leur a enseigné et non leur interprétation de ce que Jésus leur a enseigné. Alors, que le Saint-Esprit guide tous ceux et celles qui appartiennent à Christ dans leur évangélisation sur le salut et le Royaume à venir, afin que nous soyons tous un jour des Élus de Christ.




D.266 – « Tu ne feras… »

 

Par Joseph Sakala

Dans Exode 20:4-6, Dieu dit : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ; tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. » Bon nombre d’athées se permettent de critiquer le christianisme comme étant une religion remplie de négativisme et de prohibitions. Pour répondre aux accusations, les chrétiens tentent de flatter les critiques en soutenant le respect et l’amour qu’ils portent envers leur Créateur.

Néanmoins, le fait demeure que le Nouveau Testament contient également plusieurs prohibitions en même temps qu’une confirmation de toutes les lois exprimées dans les Dix Commandements. Le premier Commandement défend carrément l’idolâtrie. Plusieurs autres commencent par l’expression « Tu ne … point », comme « Tu ne prendras point le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain » (Exode 20:7), et « Tu ne tueras point. Tu ne commettras point d’adultère. Tu ne déroberas point. Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain. Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain » (Exode 20:13-17).

Il serait très inapproprié de la part d’un chrétien d’ignorer ces commandements. Le comportement divin chez les convertis à Christ est de nos jours encore plus sérieux que jamais auparavant. Non seulement ces prohibitions sont toutes répétées dans le Nouveau Testament, mais plusieurs autres s’adressent directement aux chrétiens, même s’ils sont sauvés par la grâce. Dans Éphésiens 5:18, Paul nous dit : « Ne vous enivrez point de vin, qui mène au dérèglement ; mais soyez remplis de l’Esprit. » Notez que Paul ne nous dit pas qu’il est défendu de boire du vin, mais de ne pas nous enivrer de vin, car cela mène au dérèglement. Il y a des églises qui ont bâti leurs doctrines fondamentales sur de tels versets pour en faire des restrictions totales. Pas d’alcool, pas de café ou de thé, pas de boissons pétillantes, etc. Les extrêmes ne font aucunement partie des doctrines divines. Ce sont les extrêmes qui causent toujours la confusion et « Dieu n’est point pour la confusion, mais pour la paix » (1 Corinthiens 14:33). Le désordre et la confusion sont les atouts de Satan pour détruire les êtres humains.

Regardons un autre commandement de « prohibition » où Paul nous dit : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche point sur votre colère ; et ne donnez point accès au diable » (Éphésiens 4:26-27). Si les gens mettaient cette seule instruction en action dans leur vie, combien de mariages en seraient magnifiés, grâce aux réconciliations dans les couples avant que l’on s’endorme le soir ? Ce même conseil s’applique pareillement à toutes les disputes, soit au travail, avec les voisins, les enfants, les parents et les amis. Quelle belle façon de terminer la journée dans la paix !

Examinons ensemble une autre belle « interdiction », dans Romains 12:16-17, où Paul témoigne : « Ayez les mêmes sentiments entre vous ; n’aspirez point aux grandeurs, mais accommodez-vous aux choses humbles ; ne soyez pas sages à vos propres yeux. Ne rendez à personne le mal pour le mal ; attachez-vous à ce qui est bien devant tous les hommes. » Si seulement les individus se mettaient soudainement à agir ainsi. Combien de problèmes cette seule attitude pourrait-elle régler dans le monde entier ?

Finalement, savourons cette belle instruction de Paul, dans Romains 12:18-21 : « S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien. » Imaginez combien de meurtres seraient évités si les gens établissaient cette instruction dans leur vie. Le simple fait de faire du bien à celui qui veut vous faire du mal finit par dérouter le coupable, car ce comportement va complètement à l’encontre de ce que lui ou elle ferait en pareille circonstance.

Il existe pourtant de nombreux aspects positifs dans la vie du chrétien, mais, pour en profiter, il doit s’abstenir volontairement de certains comportements. Rappelons-nous toujours que nous ne travaillons pas pour gagner notre salut, mais nous devons quand même éviter les œuvres de la chair qui nous empêcheraient d’atteindre notre objectif qui est de devenir Élu du Royaume. Au lieu de nous concentrer sur nos œuvres, concentrons-nous plutôt sur le fait que : « nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance [pour nous] afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Voilà les projets qui devraient primer dans notre vie et que nous devrions réaliser dans cette nouvelle vie régénérée, sur la voie qui mène au salut et à l’immortalité.

Dans sa lettre aux Galates, Paul a écrit ceci : « Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang » (Galates 1:15-16). Après sa conversion, on aurait cru que Paul serait venu vers Pierre ou d’autres parmi les apôtres afin de se faire instruire. Au contraire, il est allé en Arabie où il fut instruit par Jésus Lui-même. Ce n’est que trois ans plus tard qu’il monta à Jérusalem pour faire la connaissance de Céphas (Pierre), et Paul demeura quinze jours chez lui. Mais il ne vit aucun autre des apôtres, si ce n’est Jacques, le frère du Seigneur (Galates 1:18-19). C’est ce même Jacques qui a écrit la belle épître qui suit le livre aux Hébreux dans votre Bible.

Il y a un grand mystère dans cette confidence de Paul. Il a écrit une grande partie du Nouveau Testament et il affirmait avoir été divinement inspiré. « Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:11-12). Nous découvrons alors une transformation extraordinaire chez ce grand apôtre qui, peu de temps avant, persécutait les chrétiens et était amèrement antagoniste à la proclamation de l’Évangile. Mais soudainement, dans Galates 1:13-14, Paul admet : « Vous avez, en effet, entendu dire quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme ; comment je persécutais à outrance l’Église de Dieu, et la ravageais ; et comment j’étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères. »

Paul a toutefois rencontré son Maître sur le chemin menant à Damas. « Et comme il était en chemin, et qu’il approchait de Damas, tout d’un coup, une lumière venant du ciel resplendit comme un éclair autour de lui. Et étant tombé à terre, il entendit une voix qui lui dit : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Et il répondit : Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur lui dit : Je suis Jésus que tu persécutes ; il te serait dur de regimber contre les aiguillons. Alors, tout tremblant et effrayé, il dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, et entre dans la ville et là on te dira ce que tu dois faire » (Actes 9:3-6). C’est là qu’il fut baptisé. Étant maintenant converti, il se mit à prêcher à ceux qu’il persécutait auparavant et les chrétiens disaient : « Celui qui autrefois nous persécutait, annonce maintenant la foi, que jadis il ravageait » (Galates 1:23). Et ces mêmes chrétiens glorifiaient Dieu à son sujet.

Cependant, ce que Paul n’avait pas réalisé durant toutes les années qu’il combattait contre la vérité de Dieu, c’est qu’il était déjà séparé du monde et appelé de Dieu par Sa grâce, avant même sa naissance, selon le texte écrit plus haut. Ceux qui l’enseignaient dans la synagogue, ses études sous Gamaliel et même ses croisades anti-chrétiennes furent tous surveillés par Dieu afin de former Paul en la personne unique qu’il est devenu. Autant il ravageait les chrétiens avant sa conversion, autant il est devenu zélé pour Christ lorsqu’il a reçu le Saint-Esprit. Nous voyons ici clairement ce que la puissance de la conversion peut faire chez quelqu’un appelé par Dieu et qui accepte l’appel.

Paul fut prédestiné à devenir l’éminent chrétien que Dieu allait utiliser pour écrire une grande partie de Sa Parole du Nouveau Testament. Les épîtres de Paul étaient vraiment ses épîtres, dérivées de ses études, de ses recherches et de ses propres expériences en portant l’Évangile aux Gentils. Tous ces écrits sont devenus la Parole de Dieu, inspirés par le Saint-Esprit, libres de toute erreur et parfaitement communiqués de Dieu à l’homme, puisque c’est Dieu Lui-même qui l’avait ordonné apôtre. Dieu a également suivi de près toutes les expériences que Paul a vécues afin de les implanter dans son cœur pour le travail étonnant qu’il devait accomplir.

Et il en fut ainsi avec tous ceux que Dieu a choisis pour transmettre Sa Parole par écrit. Donc, Dieu est devenu Jésus-Christ, la Parole vivante de Dieu sous forme humaine et les autres êtres humains furent choisis pour participer à la Parole écrite de Dieu afin de subvenir à tous nos besoins spirituels. C’est vraiment mystérieux pour nous, mais parfaitement dans les limites de notre Grand Créateur omnipotent. À toi, donc, Seigneur, la Splendeur en toute chose ! Dans l’Ancien Testament, David a écrit plusieurs Psaumes de louanges pour témoigner de la magnificence de l’Éternel. Nous découvrons une très belle louange de David dans le livre des Chroniques.

Dans 1 Chroniques 29:10-12, nous lisons : « Puis David bénit l’Éternel, en présence de toute l’assemblée. Et David dit : O Éternel ! Dieu d’Israël notre père, béni sois-tu d’éternité en éternité !  A toi, Éternel, la grandeur, la force et la magnificence, l’éternité et la splendeur, car tout ce qui est dans les cieux et sur la terre t’appartient. A toi, Éternel, est le règne, et tu t’élèves en souverain au-dessus de tout. La richesse et la gloire viennent de toi, tu as la domination sur tout ; la force et la puissance sont en ta main, et en ta main est le pouvoir d’agrandir et de fortifier toutes choses. »

Cette déclaration de David est une des plus belles louanges à l’Éternel dans les Saintes Écritures. David et Salomon furent les plus grands rois d’Israël et deux des plus grands rois du monde de leur époque. Toutefois, David admet que le Seigneur était le Véritable Roi, non seulement sur Israël, mais du ciel, de la terre et de l’univers entier. Malgré ce témoignage véridique, très peu de gens reconnaissent Dieu, de nos jours, en tant que Roi de la Création. Sauf une minorité de croyants, la majorité des humains croit, sans pouvoir le prouver, que l’univers est le résultat d’une évolution, où l’homme est devenu roi. C’est une théorie qui sera bientôt écrasée par le grand Créateur Lui-même, lors de Son retour pour établir le Royaume de Dieu ici-bas.

La prière de David est répétée dans Apocalypse 4:10-11, alors que : « Les vingt-quatre Anciens se prosternaient devant celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient celui qui vit aux siècles des siècles et jetaient leurs couronnes devant le trône, en disant : Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées. » Et dans Apocalypse 11:16-17 : « Et les vingt-quatre Anciens, qui sont assis sur leurs trônes devant Dieu, se prosternèrent sur leurs faces, et adorèrent Dieu, en disant : Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu Tout-Puissant, QUI ES, et QUI ÉTAIS, et QUI SERAS, de ce que tu as pris en main ta grande puissance, et de ce que tu es entré dans ton règne. »

Un jour, chaque être humain se prosternera devant Lui et tous confesseront que Jésus est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Celui qui est assis dans les cieux parlera également : « Et moi, dira-t-il, j’ai sacré mon roi, sur Sion, ma montagne sainte … Maintenant donc, ô rois, ayez de l’intelligence ; recevez instruction, juges de la terre … Rendez hommage au Fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, quand sa colère s’enflammera tout à coup. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! » (Psaume 2:6, 10, 12). La plus belle partie de l’histoire humaine est à venir. Jésus doit revenir pour mettre de l’ordre dans toute cette confusion créée par Satan dès la création de nos premiers parents.

Il y aura un travail immense à faire par les Élus de Dieu, consistant à instruire le monde durant le Millénium, sur la façon de vivre selon la volonté de Dieu afin de moissonner les multiples bénédictions qui s’y rattachent. Viendra ensuite la Deuxième Résurrection et le jugement du Grand Trône Blanc, où Jésus ouvrira le Livre de Vie pour accueillir tous ceux qui se convertiront à la vérité qu’ils n’ont jamais reçue à cause de la séduction continuelle de Satan tout au long des siècles. Malheureusement, la Bible nous dit que, malgré cette opportunité incroyable de recevoir gratuitement l’immortalité, il y aura toujours cette minorité qui refusera l’offre de Dieu et demeurera rebelle au Créateur jusqu’à la toute fin.

Viendra alors la Troisième Résurrection pour ces rebelles, où : « la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:13-15). Voilà une description claire et précise de l’enfer, dont tout le monde parle, mais dont très peu connaissent le moment de son apparition, ni sa durée. « Car voici, le jour vient, ardent comme un four : tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront comme du chaume, et ce jour qui vient les embrasera, a dit l’Éternel des armées, et ne leur laissera ni racine ni rameau » (Malachie 4:1).

Les Saintes Écritures ne peuvent être plus claires et, dans Malachie 4:3, Dieu ajoute : « Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que je prépare, a dit l’Éternel des armées. » Son unique but sera de brûler et détruire complètement les rebelles qui deviendront alors de la cendre, comme s’ils n’avaient jamais existé. Tout ce qui restera des humains, ce sont les Élus et les nations de convertis sous le règne des Élus, tous immortels, attendant la descente de la Jérusalem céleste sur la terre qui deviendra le Quartier Général de l’univers entier. Et : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts » (Apocalypse 22:3-4). Chers frères et sœurs en Christ, méditez ce bonheur qui nous attend bientôt et qui sera éternel.




D.265 – Toutes les sources du Grand Abîme

 

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 7:11-12, nous lisons : « En l’an six cent de la vie de Noé, au second mois, au dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les sources du grand abîme éclatèrent, et les bondes des cieux s’ouvrirent. Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits. » Ce passage nous décrit les origines physiques primaires du Déluge au temps de Noé, ainsi que les sources d’où sont issues toutes les eaux qui recouvrirent la terre entière. La première est très intéressante du point de vue géologique, si nous souhaitons saisir formellement l’amplitude de ce Déluge unique. Le mot abîme réfère habituellement aux océans, comme dans « les ténèbres étaient à la surface de l’abîme » (Genèse 1:2).

De ce fait, « les sources du grand abîme [qui] éclatèrent » nous dévoilent clairement les éminentes réserves d’eaux souterraines qui crachèrent tout leur contenu dans un temps très court. Cet éclatement s’est poursuivi pendant quarante jours et quarante nuits. « Et les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours » (Genèse 7:24). Ensuite, nous lisons qu’au bout de cent cinquante jours, « les sources de l’abîme et les bondes des cieux se fermèrent ; et la pluie fut retenue des cieux. Et les eaux se retirèrent de dessus la terre ; elles allèrent se retirant ; et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours » (Genèse 8:2-3). Le mot « éclater » mérite aussi notre attention puisqu’il implique également un éclatement de la croûte terrestre par le déplacement des plaques tectoniques qui sont la cause principale des grands tremblements de terre et de la dérive des continents qui se formèrent après le Déluge pour prendre éventuellement leur position actuelle.

Nous voyons ce même mot utilisé dans Nombres 16:30-33 lors de la punition de la révolte de Coré et de ses hommes. « Mais si l’Éternel crée une chose toute nouvelle, et que la terre ouvre sa bouche, et les engloutisse avec tout ce qui leur appartient, et qu’ils descendent vivants au Sépulcre, vous saurez que ces hommes ont méprisé l’Éternel. Et dès qu’il eut achevé de prononcer toutes ces paroles, le sol qui était sous eux, se fendit [éclata] ; et la terre ouvrit sa bouche, et les engloutit avec leurs familles, et tous les hommes qui étaient à Coré, et tout leur bien. Ils descendirent, eux et tout ce qui leur appartenait, vivants au Sépulcre, et la terre les couvrit ; et ils périrent du milieu de l’assemblée. »

Ce passage nous décrit parfaitement l’ouverture surnaturelle de la croûte terrestre pour engloutir les rebelles de Coré et mettre ainsi un terme à leur rébellion contre l’autorité de Moïse. Par l’histoire, nous savons que tout déplacement des plaques tectoniques cause un tremblement de terre et, quand cela se produit dans l’océan, il en résulte un tsunami dévastateur comme celui que nous avons vu dernièrement au Japon. Alors, imaginez des bouleversements souterrains échelonnés sur une période de cent cinquante jours, comme ce fut le cas au temps du Déluge, et nous pouvons nous faire une idée des dégâts et de la restructuration de la surface du globe terrestre découlant de ces tremblements énormes. Des chaînes de montagnes entières furent sûrement déplacées alors que de nouvelles se formèrent. Cet événement nous expose également toute la rancune et le profond dédain qu’éprouva Dieu pour les péchés du monde antédiluvien.

Nous pouvons plus facilement comprendre ce qui se passait dans l’Esprit de Dieu quand : « l’Éternel vit que la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps. Et l’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il en fut affligé dans son cœur. Et l’Éternel dit : J’exterminerai de dessus la terre l’homme que j’ai créé ; depuis l’homme jusqu’au bétail, jusqu’au reptile, et jusqu’à l’oiseau des cieux ; car je me repens de les avoir faits » (Genèse 6:5-7). Heureusement que Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel. Car Noé fut un homme juste, intègre en son temps, et Noé marcha avec Dieu.

Malgré cela, la terre était corrompue devant Dieu et elle était remplie de violence. Et Dieu regarda la terre et, voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. Et Dieu dit à Noé : « La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre » (Genèse 6:13). Mais par amour pour Noé qui marchait avec Dieu, l’Éternel lui dit : « Fais-toi un arche de bois de gopher ; tu feras l’arche par loges, et tu l’enduiras de bitume par-dedans et par-dehors » (v. 14). Après lui avoir expliqué comment bâtir l’arche, Dieu dit à Noé : « Et moi, voici, je vais amener le déluge d’eaux sur la terre, pour détruire toute chair qui a souffle de vie, de dessous les cieux ; tout ce qui est sur la terre, expirera » (v. 17).

Cependant, dans Genèse 6:18-22, Dieu dit à Noé : « Mais j’établirai mon alliance avec toi ; et tu entreras dans l’arche, toi, tes fils, ta femme, et les femmes de tes fils avec toi. Et de tout ce qui vit d’entre toute chair, tu en feras entrer deux de chaque espèce dans l’arche pour les conserver en vie avec toi ; ils seront mâle et femelle ; des oiseaux, selon leur espèce, et des bêtes selon leur espèce, de tout reptile du sol selon son espèce, deux de chaque espèce viendront vers toi pour que tu les conserves en vie. Et toi, prends de tout aliment qui se mange, et fais-en provision par-devers toi, afin que cela te serve de nourriture ainsi qu’à eux. Et Noé le fit ; il fit tout ce que Dieu lui avait commandé » Nous avons ici un aperçu de ce que veut dire « marcher avec Dieu » : faire ce que Dieu nous commande !

Quand l’arche s’immobilisa sur la terre sèche, Noé et tous les animaux sortirent. « Noé bâtit un autel à l’Éternel ; et il prit de toute bête pure, et de tout oiseau pur, et il offrit des holocaustes sur l’autel. Et l’Éternel respira l’agréable odeur, et l’Éternel dit en son cœur : Je ne maudirai plus la terre, à cause de l’homme ; car la nature du cœur de l’homme est mauvaise dès sa jeunesse ; et je ne frapperai plus tout ce qui vit, comme je l’ai fait. Tant que la terre durera, les semailles et la moisson, le froid et le chaud, l’été et l’hiver, et le jour et la nuit, ne cesseront point » (Genèse 8:20-22). Donc, Dieu S’est engagé à ne plus détruire les humains par un autre déluge, même si les êtres humains ont continué par après, et continuent toujours de pécher. « Et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:6).

Toutefois, au verset 7, Pierre nous dévoile ceci : « Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. » Néanmoins : « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (v. 9-10). C’est par le feu, cette fois, que toute la terre sera purifiée.

Pierre ajoute une exhortation : « Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? » (vs 11-12). L’apôtre Jean a vu cela dans Apocalypse 20:13-15 : « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » Dans Apocalypse 21:8, Jésus, le Révélateur, nous dit clairement : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort. » De cette seconde mort, il n’y a aucune résurrection possible, mais une destruction totale et intégrale par le feu.

Dans Malachie 4:1, Dieu nous révèle ce jour ainsi : « Car voici, le jour vient, ardent comme un four : tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront comme du chaume, et ce jour qui vient les embrasera, a dit l’Éternel des armées, et ne leur laissera ni racine ni rameau. » Malachie 4:3 : « Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que je prépare, a dit l’Éternel des armées. » J’aimerais savoir où toutes ces différentes religions ont découvert cette « vérité » que ceux qui vont en enfer continuent de vivre dans un feu intense qui les fera brûler éternellement, sans les consumer, alors que la Bible parle d’une seconde mort et de devenir comme de la cendre sous les pieds de ceux qui seront immortels. Oui, « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, [est] celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9).

La Bible nous indique clairement que seuls ceux qui seront inscrits dans le « Livre de Vie » recevront l’immortalité et entreront dans le Royaume de Dieu. « Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils » (Apocalypse 21:7). Alors, que faire pour être inscrit dans ce livre de vie ? Tout revient à Jésus qui a déclaré : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). Donc, c’est le Père qui choisit l’individu, met Son Esprit en lui et le donne à Jésus qui Se charge de son cheminement vers le Royaume. Il faut cependant que l’heureux élu remplisse une condition. Jésus a déclaré ceci : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 7:21).

Ainsi, l’obéissance aux commandements de Dieu n’est pas une option, mais une obligation. Dans Sa dernière prière à Son Père avant de mourir, Jésus Lui dit : « J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde ; ils étaient à toi, et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. Ils ont connu maintenant que tout ce que tu m’as donné vient de toi. Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données, et ils les ont reçues, et ils ont connu véritablement que je suis venu de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. Je prie pour eux ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi. Et tout ce qui est à moi, est à toi, et ce qui est à toi, est à moi, et je suis glorifié en eux » (Jean 17:6-10). Jésus ne priait seulement que pour Ses futurs élus, car Il S’occupera des autres lors de Son second avènement.

Dans cette merveilleuse prière d’intercession pour Ses disciples, nous découvrons plusieurs références importantes au chrétien et à son entourage. En premier lieu, le converti appartient à Christ et ne doit plus faire partie du monde, c’est-à-dire, du système dans lequel il vit encore. Au verset 11, Jésus dit : « Je ne suis plus dans le monde, mais ceux-ci sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous [branchés sur le même Esprit]. » Au verset 15, Jésus continue : « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. » Au verset 14, Jésus poursuit : « Je leur ai donné Ta Parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. » Tout comme le Christ, Ses disciples ont aussi enduré la haine du monde tout au long des siècles.

Peu importe, Jésus les a envoyés dans le monde afin de témoigner pour Lui. Dans Jean 17:18, Jésus déclare : « Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. » Verset 21 : « Afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. » Jésus termine Sa prière en disant : « Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (vs 25-26).

Ce qui est fantastique dans toute cette connexion au monde dans lequel nous vivons, c’est que Dieu avait tout planifié avant de créer le monde ! Voilà pourquoi, au verset 24, Jésus déclare : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai [futur], afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. » Lorsque Jésus reviendra pour établir le Royaume de Dieu sur cette terre, Ses Élus seront sûrement là pour contempler Sa Gloire. Toutefois, pas seulement pour contempler, mais pour participer pleinement au travail d’administration de ce Royaume sous la direction de Jésus.

Dans Apocalypse 20:4, l’apôtre Jean déclare : « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts, ou à leurs mains. Et ils vécurent et régnèrent avec Christ mille ans. » Et, au verset 6 : « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans. »

Voilà la récompense qui attend ceux qui ont décidé volontairement et librement de donner leur vie à Christ et à persévérer dans la foi jusqu’à leur mort. C’est ce que je souhaite à chaque personne qui lit ce message et que l’Esprit de Dieu vous guide dans votre cheminement personnel vers ce merveilleux Royaume.




D.264 – Un Évangile éternel

 

Par Joseph Sakala

Dans Apocalypse 14:6-7, l’apôtre Jean déclare : « Et je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux. » Dans ce livre merveilleux sur la fin des temps, alloué aux humains avant le retour de Christ, nous découvrons que Dieu identifie tous les humains de la terre en les divisant en deux groupes : Les serviteurs de Dieu et les habitants de la terre. Gardez cela en mémoire, car ce vous sera très utile dans l’étude de cette révélation divine.

Lorsque Jésus est monté au ciel, quarante jours après Sa résurrection, Il a laissé une grande mission à Ses disciples. Jésus leur dit : « Allez par tout le monde, et prêchez l’évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15). Ce qui est malheureusement arrivé tout au long des siècles, c’est un malentendu sur le contenu de l’Évangile. L’Évangile était une Bonne Nouvelle annonçant le salut à tous les êtres humains et l’établissement du Royaume de Dieu sur cette terre. Toutefois, beaucoup de faux disciples ont parallèlement déclenché la prédication d’un autre évangile qui ne peut jamais sauver.

Aux Galates, Paul a déclaré ceci : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile. Non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! » (Galates 1:6-9). Déjà au premier siècle, les ministres de Satan prêchaient ce qui plaisait aux hommes et non l’instruction que Jésus est venu nous apporter. Alors, au verset 10, Paul leur dit : « Est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? Ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ. »

Ces faux apôtres prêchaient un salut par les œuvres effaçant la nécessité de Dieu, qui pourtant les avait appelés au salut. Si les œuvres pouvaient nous sauver, à quoi servirait le sacrifice de Christ ? L’apôtre Jude a également mis les chrétiens en garde contre ces faux prédicateurs en déclarant : « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:4). Pour démolir cette fausse doctrine, Paul a écrit ceci aux Éphésiens : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9).

Ceci n’a fait qu’encourager ces faux pasteurs à prêcher que, si nous sommes sauvés par la grâce, alors plus nous péchons, plus la grâce augmentera. Cela plut aux nouveaux convertis à Rome ; alors, Paul a été obligé d’intervenir par son épître dans laquelle il exhorte ces Romains en leur disant : « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en Sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle » (Romains 6:1-4).

Satan a utilisé ses « doctrines » depuis 2 000 ans pour séduire des milliards de « chrétiens » qui croient toujours qu’ils peuvent se sauver par leurs bonnes œuvres. D’autres sont convaincus que, puisqu’ils sont sous la grâce, une fois sauvé, toujours sauvé, et le péché n’a aucun pouvoir sur eux. Et pour finir le plat, les deux groupes sont convaincus qu’après la mort ils s’en vont au ciel pour l’éternité, même si Jésus Lui-même a carrément déclaré que : « personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Jésus a déclaré cela durant Son ministère de trois ans et demi.

À peine dix jours après l’ascension de Jésus au ciel, lors du Jour de la Pentecôte, Pierre fut obligé de confirmer les paroles du Sauveur en déclarant à la foule réunie à Jérusalem : « Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous » (Actes 2:29). Et, au verset 34, Pierre ajoute : « Car David n’est point monté au ciel. » Aujourd’hui, après 2 000 années de prédication, croyez-vous que les chrétiens ont compris que personne ne peut monter au ciel ? Et qu’en est-il de l’immortalité de l’âme ? Existe-t-il un passage biblique pour détruire enfin cette autre fausse doctrine ? Dans ses instructions au jeune évangéliste Timothée, Paul lui dit : « De garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l’immortalité, [et] qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:14-16).

Dans ce seul passage, nous avons la preuve qu’à l’heure actuelle, Jésus est le seul qui possède l’immortalité et qui habite présentement au ciel dans une lumière inaccessible que nul homme n’a vu, ni ne peut voir. Pourtant, près de deux milliards de chrétiens sont convaincus, à cause de leurs prédicateurs, qu’ils s’en vont au ciel après leur mort parce qu’ils ont une âme immortelle. À ces deux milliards s’ajoutent environs deux autres milliards de musulmans qui, selon eux, iront aussi au ciel, à la rencontre d’Allah après leur mort. À cette armée s’ajoute d’autres milliards d’hindous, de bouddhistes et autres qui doivent vivre plusieurs réincarnations afin d’arriver à la perfection avant d’atteindre le nirvana et ne faire qu’un avec le cosmos.

Je ne veux pas me moquer de qui que ce soit. Je veux simplement prouver que la Bible dit vrai quand elle parle du Grand Séducteur comme étant : « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9). Personne n’est à l’abri de ce séducteur qui agit depuis Adam et Ève dans le seul but de détruire la création de Dieu. La grande séduction se poursuit au fil des siècles, prenant différents visages, mais, au cœur de chaque séduction, existe inévitablement un faux espoir basé sur des fables et des mensonges. Le plus grand étant la théorie de l’évolution qui rejette Dieu pour glorifier l’homme qui se prend pour un dieu. « Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » (Romains 1:25).

Mais ce comportement entraîne inévitablement des conséquences néfastes. « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature [le lesbianisme]. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes [l’homosexualité], et recevant en eux-mêmes la récompense [les MTS] qui était due à leur égarement. Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité. Rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion » (Romains 1:26-31).

Ce que Paul nous décrit ici est une prophétie parfaitement claire de ce que nous voyons présentement dans notre société à l’heure actuelle. Pourtant, ces gens sont sans excuses parce que ce sont des individus : « Qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore [plus] approuvent ceux qui les commettent » (v. 32). Nous pouvons donc être certains que l’Évangile prêché dans la Bible est véritable et, en effet, est un Évangile éternel. Et son éminent but est d’être prêché partout afin d’instruire dans la foi ceux que Dieu appelle vers l’élection dans le Royaume. C’est Dieu qui a créé les cieux et la terre et il est primordial que Jésus, la Parole vivante de Dieu dans la chair, soit accepté comme le Dieu Créateur. Car : « Au commencement était la Parole [de Dieu, et] la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1).

Ce n’est que lorsque nous comprenons cela que nous pouvons comprendre Son sacrifice extraordinaire en tant que Sauveur et Seigneur Jésus-Christ : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une usurpation d’être égal à Dieu. Cependant il s’est anéanti lui-même, ayant pris la forme de serviteur, fait à la ressemblance des hommes ; et étant trouvé en figure comme un homme, il s’est abaissé Lui-même, et a été obéissant jusques à la mort, à la mort même de la croix » (Philippiens 2:6-8, version David Martin). Sinon, nous prêchons un autre évangile et un autre Jésus. Le véritable Évangile doit obligatoirement présenter Christ comme Celui qui a pris le fardeau de tous nos péchés sur Lui-même et, n’ayant jamais péché, fut crucifié à notre place pour ressusciter en tant que notre Sauveur.

C’est ce que Paul nous explique si bien dans 1 Corinthiens 15:1-4 en disant : « Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et dans lequel vous persévérez, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures. » C’est ce même Jésus qui reviendra bientôt avec : « Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivant sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:14-16). Voilà le Christ que nous prêchons, un Dieu guerrier qui S’en vient anéantir Satan, les démons, et toutes les armées de la terre.

Jésus n’était pas celui qui nous est présenté un peu partout dans les églises du monde, comme une espèce de drogué au regard hagard et efféminé. Il fera Son entrée une deuxième fois comme un être omnipotent, un Créateur offensé par toutes les atrocités de ceux qui L’ont rejeté et ridiculisé tout au long des siècles. Ce n’est qu’à ce moment que nous pourrons, tout comme l’ange, proclamer Son Évangile éternel. Revenons en arrière maintenant, après la résurrection de Christ, pour découvrir la grande mission que Jésus a confiée à Ses disciples. Cette mission demeure toujours en vigueur et se poursuivra jusqu’à Son avènement dans la gloire comme le Tout-puissant Roi des Rois, et le Seigneur des Seigneurs.

Après Sa résurrection, Jésus S’est montré à plusieurs disciples pendant quarante jours. « Enfin il se montra aux onze apôtres, comme ils étaient à table, et il leur reprocha leur incrédulité et la dureté de leur cœur, parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité. Et il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné. Et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : Ils chasseront les démons en mon nom ; ils parleront de nouvelles langues. Ils saisiront les serpents ; quand ils auront bu quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et ils seront guéris. Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut élevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu. Et eux, étant partis, prêchèrent partout ; le Seigneur opérant avec eux, et confirmant la Parole par les miracles qui l’accompagnaient » (Marc 16:14-20).

Cette grande mission est décrite un peu différemment dans chacun des Évangiles et encore d’une façon différente dans le livre des Actes. Afin de saisir le message complet de la mission, les cinq comptes-rendus doivent être analysés et organisés ensemble. Dans Marc 16:15, la scène se passe dans la chambre haute alors qu’ils étaient à table et que Jésus leur est apparu en disant : « La paix soit avec vous ! Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi. Et quand il eut dit cela, il souffla sur eux et leur dit : Recevez le Saint-Esprit » (Jean 20:21-22). La mission fut définie davantage lorsque, dans Luc 24:46-48, Jésus leur dit : « Ainsi est-il écrit, et ainsi fallait-il que le Christ souffrît, et qu’il ressuscitât des morts le troisième jour, et qu’on prêchât en Son nom la repentance et la rémission des péchés, parmi toutes les nations, en commençant par Jérusalem. Or, vous êtes les témoins de ces choses ; et voici, je vais vous envoyer ce que mon Père a promis. »

Notez bien les mots utilisés par Jésus Lui-même pour décrire le Saint-Esprit. Si le Saint-Esprit était une troisième personne distincte, Jésus aurait dit : « Je vais vous envoyer Celui que mon Père a promis. » Au contraire, Jésus a dit « ce que », identifiant le Saint-Esprit comme la puissance de Dieu et non une personne. Lorsque Marie se trouva enceinte, Joseph voulait la quitter. « Mais comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains point de prendre Marie pour ta femme ; car ce qui a été conçu en elle est du Saint-Esprit » (Matthieu 1:20). Donc, si le Saint-Esprit était une personne, il serait le Père de Jésus. Pourtant Jésus n’a jamais prié au Saint-Esprit, mais toujours au Père. En conséquence, pour accomplir ce que Christ leur commandait, les disciples devaient recevoir le Saint-Esprit, c’est-à-dire, la puissance même de Dieu que le Père leur avait promis.

Pour recevoir ces dernières instructions précieuses, dans Matthieu 28:16-20 nous lisons : « Or les onze disciples s’en allèrent en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait assignée. Et quand ils le virent, ils l’adorèrent ; mais il y en eut qui doutèrent. Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » Donc, ils devaient prêcher un Évangile du salut impliquant une véritable repentance menant à la rémission des péchés. Et ce salut était fondé sur Sa mort, Sa sépulture et Sa résurrection, incitant les disciples à instruire le monde de ces choses, en les baptisant et en les endoctrinant dans tout ce que Christ leur avait enseigné.

Finalement, juste avant de les quitter pour monter au ciel, Jésus a résumé Sa mission une dernière fois, dans Actes 1:8-9, en leur disant : « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. Et après qu’il eut dit ces paroles, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux. » Voilà ce qui est également notre mission présentement. Nous devons être les témoins vivants de cet Évangile de Christ dans tous les endroits où Dieu nous ouvrira une porte afin d’enseigner ces vérités.

Dans 1 Jean 1:1-4, nous lisons : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous) Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. » En lisant les écrits de Jean, nous voyons que son Évangile assume l’humanité de Jésus, mais entreprend également de prouver Sa divinité. Tandis que la première épître de Jean assume Sa divinité pour ensuite nous prouver Son humanité. Notre Seigneur Jésus-Christ était les deux ; pleinement Dieu et l’homme parfait.

Dans Jean 20:30-31, l’apôtre écrit que : « Jésus fit encore en présence de ses disciples plusieurs autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom. » Dans son épître, Jean affirme : « Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde » (1 Jean 4:2-3). Sa divinité fut abondamment démontrée par Ses puissants miracles ainsi que par Sa résurrection. Cependant, à l’époque de Jean, tout comme à notre époque, plusieurs questionnaient Sa véritable divinité, c’est à dire, Dieu Lui-même venu vivre en chair humaine.

Même aujourd’hui, plusieurs cultes et plusieurs chrétiens libéraux tentent de faire la distinction entre l’homme Jésus de Nazareth, dont ils rejettent la divinité d’une façon absolue, et le Christ, un esprit idéal qui n’est pas vraiment un être vivant, mais qui peut descendre et vivre dans le cœur de certaines personnes à l’occasion. Ce concept se trouve en abondance dans la « théologie » du Nouvel Âge où l’on considère que Christ est un degré de spiritualité que l’on appelle le « niveau christique ». Selon le Nouvel Âge, plusieurs grands hommes auraient atteint le « niveau christique » en se faisant « adombrer », c’est-à-dire habiter par la puissance christique. Toujours d’après le Nouvel Âge, Jésus aurait donc été « adombré » au début de Son ministère et la « puissance christique » L’aurait quitté lors de Sa mort sur la croix.

Jean rejetait carrément un tel concept, l’attribuant directement à l’esprit de l’Antichrist. Ceux qui sont venus en contact avec Jésus L’ont entendu, L’ont physiquement touché et ont eu plusieurs entretiens avec Lui. Il n’y avait aucun doute dans leur esprit, avant et après Sa résurrection, que Jésus était véritablement un homme. En effet, un homme parfait, comme Dieu a l’intention d’accomplir avec nous. Il était qualifié pour mourir pour nos péchés, n’ayant jamais commis de péché. Et Jésus pouvait également pardonner nos péchés, étant le Dieu omnipotent.

Comme disait si bien Salomon dans Ecclésiaste 3:14 : « J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait, subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait afin qu’on le craigne. » Dieu est pareillement omniscient et omnipotent. Il a la sagesse de savoir ce qui doit être fait et la puissance de pouvoir le faire. Ainsi, Dieu ne fait pas d’erreur et ne doit pas réviser ou refaire quelque chose qu’Il a commencé. Ce qu’Il accomplit dure éternellement. Ce principe fondamental a des implications profondes, car il prédit la loi scientifique fondamentale de la conservation, la plus importante loi universelle de la science. Ceci veut dire que la base physique élémentaire qui compose l’équilibre et organise tous les processus naturels dans tout l’univers, tel que l’énergie, la masse totale, le mouvement et les charges électriques, sont conservées dans la nature. Car depuis leur création, elles ne sont plus créées ni détruites dans leur ordre naturel du début. Ce que Dieu a créé continue de fonctionner selon l’ordre original établi par Dieu.

La même chose s’applique aux plantes et aux animaux, n’en déplaise aux évolutionnistes. « Selon son espèce » est une loi universelle de reproduction, et il n’existe aucune évidence dans l’accumulation des données biologiques que cette loi fut violée ou puisse être violée. À l’état naturel, toute plante et tout animal demeure pareil depuis sa création, selon son espèce. Cette loi s’applique également au cosmos en tant qu’univers. Psaume 148:1-6 dit : « Louez l’Éternel ! Louez l’Éternel dans les cieux ; louez-le dans les plus hauts lieux ! Tous ses anges, louez-le ; toutes ses armées, louez-le ! Louez-le, soleil et lune ; louez-le toutes, étoiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point. »

D’autres passages bibliques nous assurent que le soleil, la lune, les étoiles et même la terre renouvelée, continueront à fonctionner durant l’éternité, car rien ne peut s’opposer ou défaire le but premier de Dieu en les créant. Mais cette loi s’applique encore davantage à notre salut. Regardons attentivement ce que Jésus a déclaré dans Jean 10:28-30, en parlant des brebis (v. 27) que Son Père Lui a données : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père, [car] Moi et le Père, nous sommes un. » Au sujet de Sa bonté, Psaume 103:17-18 nous dit : « Mais la bonté de l’Éternel est de tout temps et à toujours sur ceux qui le craignent, et sa justice pour les enfants de leurs enfants, pour ceux qui gardent son alliance et se souviennent de ses commandements pour les accomplir. »

Et, au sujet du règne de Jésus, lors de Son avènement dans la gloire, Daniel a prophétisé : « Je regardais, dans ces visions de la nuit, et je vis comme le Fils de l’homme qui venait sur les nuées des cieux, et il vint jusqu’à l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui. Et on lui donna la domination, la gloire et le règne, et tous les peuples, nations et langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera point détruit » (Daniel 7:13-14). Dans Ésaïe 51:6, Dieu Lui-même déclare : « Élevez vos yeux vers les cieux, et regardez en bas vers la terre ; car les cieux s’évanouiront comme une fumée, la terre s’usera comme un vêtement, et, comme des mouches, ses habitants périront : mais Mon salut durera toujours, et ma justice ne passera point. »

Parlant de la Parole de Dieu, Ésaïe fut inspiré de dire ceci : « L’herbe sèche, la fleur tombe, mais la Parole de notre Dieu demeure éternellement ! » (Ésaïe 40:8). Le remarquable principe de la conservation universelle nous est donné dans les Écritures afin que nous ayons un respect profond envers notre Créateur. L’expression biblique souvent utilisée, c’est d’avoir la crainte de Dieu. L’auteur du Psaume 136 a voulu glorifier Dieu pour 26 choses différentes en rendant hommage à Sa miséricorde. Il commence en disant : « Célébrez l’Éternel, car il est bon ; car sa miséricorde dure éternellement ! » Et ce même hommage Lui est rendu 26 fois. La grande miséricorde de Dieu est un thème monumental dans les Saintes Écritures. En effet, le mot apparaît quelques 340 fois dans la Bible.

Allons voir un beau passage dans la Genèse où miséricorde est associée au mot grâce lorsque les anges forcèrent Lot et sa famille à sortir de Sodome avant de la détruire. « Or, dès qu’ils les eurent fait sortir, l’un d’eux dit : Sauve ta vie ; ne regarde point derrière toi, et ne t’arrête en aucun endroit de la plaine ; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses. Et Lot leur répondit : Non, Seigneur, je te prie ; voici, ton serviteur a trouvé grâce devant tes yeux, et tu as signalé ta miséricorde envers moi, en me sauvant la vie. Mais moi, je ne puis me sauver vers la montagne, que le mal ne m’atteigne, et que je ne meure. Voici, je te prie, cette ville est assez proche pour s’y enfuir, et elle est petite ; que je m’y sauve, je te prie, – n’est-elle pas petite ? – et que mon âme vive. Et il lui dit : Voici, je t’accorde encore cette grâce, de ne point détruire la ville dont tu as parlé » (Genèse 19:17-21).

Comme Dieu a été bon envers Lot, car cette petite ville où Lot s’est réfugié était parmi celles que Dieu voulait aussi détruire. Beaucoup plus tard, dans le Nouveau Testament, les saints de Dieu reçoivent une invitation toute spéciale, dans Hébreux 4:14-16, formulée ainsi : « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » Dans le Nouveau Testament, ces deux mots s’adressent aux besoins des saints, dans le temps convenable pour chacun.

Même si ces deux mots paraissent similaires, « miséricorde » et « grâce » ne sont pas des synonymes. La miséricorde concerne une situation où Dieu retient un jugement pourtant bien mérité, comme dans Jacques 2:12-13, où l’apôtre déclare : « Ainsi, parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté. Car le jugement est sans miséricorde pour celui qui n’a point usé de miséricorde ; mais la miséricorde brave le jugement. » La grâce est plutôt associée à la réception d’une faveur non méritée et spécifiquement liée au salut. Prenez le temps de lire le Psaume 136 et de méditer sur chaque hommage rendu à notre Dieu admirable. Vous y découvrirez une plus grande facilité pour affronter les soucis de votre journée, tout en louant Dieu dans votre propre cheminement vers le Royaume, ainsi qu’en contribuant à la propagation de Son Évangile éternel.




D.263 – La Sagesse incarnée

 

Par Joseph Sakala

Regardons ensemble la poésie divine de Proverbes 8:22-31, alors que la Sagesse raconte son histoire et ses origines : « L’Éternel m’a possédée dès le commencement de ses voies, avant qu’il fît aucune de ses œuvres. J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, dès l’origine de la terre. J’ai été engendrée lorsqu’il n’y avait point encore d’abîmes, ni de fontaines riches en eaux. J’ai été engendrée avant que les montagnes fussent assises, et avant les coteaux ; avant qu’il [Dieu] eût fait la terre, et les campagnes, et le commencement de la poussière du monde. Quand il agençait les cieux, j’y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l’abîme, quand il fixait les nuages en haut, quand il faisait jaillir les fontaines de l’abîme. Quand il imposait à la mer sa loi, afin que ses eaux n’en franchissent pas les limites, quand il posait les fondements de la terre, alors j’étais auprès de Lui son ouvrière, j’étais ses délices de tous les jours, et je me réjouissais sans cesse en sa présence. Je trouvais ma joie dans le monde et sur la terre, et mon bonheur parmi les enfants des hommes. »

Le livre des Proverbes reproduit à d’innombrables reprises les vertus de la véritable sagesse, fondée sur la crainte de Dieu. Dans ce passage, cependant, le thème change, reculant dans le temps jusqu’à la création, et même au-delà. C’est comme si la sagesse nous racontait le plan de Dieu dès sa conception dans l’Esprit du Créateur. C’est un merveilleux passage à citer à ceux qui croient que l’univers entier s’est créé sous l’effet d’une espèce de « Big Bang » et que l’évolution aurait tout produit avec le temps. Nous découvrons un Éternel rempli de sagesse, qui Se mit à créer l’univers, la terre, les montagnes, les nuages et qui fit jaillir des fontaines. La sagesse, Son ouvrière, était en admiration constante alors que Dieu imposait Sa loi même à la mer afin que ses eaux ne franchissent pas les limites que Dieu lui avait imposées. Dieu parla et tout fut créé par la toute puissance de Son Esprit. C’est le témoignage que l’apôtre Jean Lui rend lorsqu’il dit : « Au commencement était la Parole [de Dieu], la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. [Si Dieu est Dieu, Sa Parole est également Dieu. Donc,] Elle était au commencement avec Dieu [l’évidence même]. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:1-3). Dieu parla et la toute puissance de Son Esprit créa instantanément.

Un exemple parfait se trouve dès le début de la Genèse, alors que Dieu dit : « Que la lumière soit ; et la lumière fut » (Genèse 1:3). Le Seigneur Jésus loge très bien à l’enseigne du contexte de ce témoignage, lorsque Dieu décida de Se faire homme, pour offrir le salut aux humains, en venant Lui-même effacer les péchés de l’humanité en versant Son sang pur et sang tache, alors qu’Il n’avait jamais commis le péché. C’est exactement ce que l’apôtre Jean déclare dans Jean 1:14 : « Et la Parole [de Dieu] a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » En prenant une forme humaine, la Parole de Dieu devenait Son Fils unique, engendré par Son Esprit, donc venu du Père.

Bon nombre d’organisations chrétiennes prêchent au sujet de Jésus, mais refusent d’accepter Sa divinité, prétendant qu’Il fut créé et, à cause de cela, Jésus est identifié dans leur Bible comme « dieu », dans Jean 1:1. C’est curieux que, dès le premier siècle, Satan séduisait certains enseignants qui essayaient déjà de détruire la divinité de Christ. Donc, Jean nous dit d’éprouver ceux qui viennent nous prêcher, afin de discerner quel esprit les anime. Mais pourquoi Jean fut-il inspiré de nous déclarer cela ? Car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde, nous dit Jean. « Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde » (1 Jean 4:2-3).

Qu’est-ce que cela veut dire ? « Jésus-Christ venu en chair » veut dire que Jésus-Christ, le Sauveur/Messie, est littéralement descendu du ciel pour venir dans le monde afin de vivre dans une chair humaine. Emmanuel, « Dieu parmi nous ». Pas une autre personne créée par Dieu, mais Dieu Lui-même en chair humaine. Ceux qui confessent cette vérité sont guidés par l’Esprit de Dieu, nous dit Jean. Mais il nous met en garde, aussi. Au verset 3 : « Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair [comme au verset 2], n’est point de Dieu. Or, c’est celui de l’antichrist [c’est fort, ça !] dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. » Jean ne laisse rien à l’interprétation ; sa déclaration est claire et directe.

Donc, Satan, le véritable esprit de l’Antichrist, faisait déjà son travail et ses ravages au premier siècle en utilisant ses faux prophètes qui prêchaient que Jésus était seulement un homme rempli du Saint Esprit avec qui Dieu travaillait, mais pas Dieu dans la chair. Combien davantage, de nos jours, Satan séduit-il les gens en utilisant encore des faux prophètes pour enseigner cette même doctrine. En prêchant que Jésus n’était qu’un homme, le salut nous vient donc par un homme et non par Dieu.

Voyez-vous l’hérésie que ces gens répandent ? Les temps changent, vous savez, mais ce sont toujours les mêmes fausses doctrines. M. Vaclav Havel, président de la République Tchèque, a prononcé ces paroles qui sont à la fois bibliques et prophétiques, dans l’un de ses discours : « Si le pilier principal d’un système [ou d’une religion] est fondé sur un mensonge, il est donc évident que la vérité deviendra sa plus grande menace et son plus grand ennemi. » Subséquemment, soyons sur nos gardes.

« Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est Dieu venu en chair. Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. » (2 Jean 7).

L’esprit de l’antichrist travaille en eux. Cela ne veut pas dire qu’ils s’en iront directement dans le feu de la géhenne lors de leur décès. Comprenez-moi bien. Quelqu’un peut se repentir et il y en a beaucoup qui vont se repentir. Néanmoins l’esprit de l’Antichrist travaille dans plusieurs personnes présentement. Si nous entretenons des relations avec ces gens, nous nous exposons au grave danger de commencer à penser et à croire la même chose qu’eux.

C’est aussi grave que cela, nous dit Jean. Regardons ce qu’il nous déclare au verset 8 : « Prenez garde à vous, afin que vous ne perdiez point le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine récompense. » Au verset 10, Jean est encore plus catégorique : « Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine… » Quelle doctrine ? Nous venons de la voir. La doctrine que notre Rédempteur était nul autre que Dieu Lui-même dans la chair. Remarquez bien que Jean n’a pas dit « cet évangile ». Il a dit : « cette doctrine ». Dieu dans la chair est la doctrine de base de cette Église que Christ est venu fonder. Si ces individus ne prêchent pas cette doctrine, nous dit Jean, « …ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. »

Ne le saluez pas ? Se peut-il que l’apôtre de l’amour manquait d’amour ? Vous noterez que saluez se rapporte au mot « salut ». Salut, ici, n’était pas une simple salutation telle : « Salut, comment ça va ? » Non, non. Salut, ici, veut dire que nous avons reconnu que Jésus est le seul nom sous le soleil par lequel le salut est possible. Salut, c’est ce que nous recevons lorsque nous acceptons Son sacrifice comme étant le seul disponible pour effacer nos péchés. Quand un chrétien disait : « Salut ! » à un autre chrétien, au premier siècle, il confirmait cette vérité. Si quelqu’un vient vous enseigner autre chose, ne le laissez pas entrer chez vous. Dire salut à une telle personne serait confirmer que vous êtes d’accord avec sa doctrine qui n’est pas biblique. C’est ce que Jean nous dit au verset 11 : « Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres. »

Sachez, chers amis, que je ne veux ridiculiser personne. Chacun a droit à ses croyances. Si quelqu’un veut croire que Dieu est simplement une puissance impersonnelle et que chacun est son propre dieu, c’est son droit, mais vous n’êtes pas obligé d’être d’accord avec sa croyance. Si quelqu’un veut croire que Jésus n’était pas Dieu dans la chair, mais simplement un homme, c’est son affaire, cependant n’allez pas le croire simplement par politesse. De nos jours, on prêche que l’immortalité nous viendra par le clonage. Et le Saint Esprit aussi ? Non merci, je passe ! Si quelqu’un veut croire qu’il a une âme immortelle qui, après la mort, peut aller au ciel, c’est aussi son affaire.

Si quelqu’un veut croire qu’il doit se suicider afin d’être « téléporté » sur l’étoile Sirius dans l’immortalité, c’est son droit, car il est libre. Sachez, cependant, que nous sommes libres aussi et que nous avons le droit de croire ce qui se prouve dans les Écritures. Oui, mais ces gens parlent continuellement d’amour et parlent également de Jésus ! Fantastique ! Et nous, nous parlons de qui ? Les mouvements les plus populaires, de nos jours, sont ceux qui prêchent ce qui fait plaisir. Un salut facile où on donne son cœur à Jésus à la fin d’une assemblée, et lorsque la tribulation viendra, ils seront enlevés au ciel pendant sept ans hors de tout danger. Il y a des ruées vers ces groupes populaires à l’heure actuelle.

Le Nouvel Âge est extrêmement populaire de nos jours avec ses doctrines qui s’adaptent à tout le monde. Il y a plus d’un millier de mouvements Nouvel Âge juste en Amérique, actuellement, avec toutes leurs variantes. Moi, personnellement, je n’ai rien contre les initiés du Nouvel Âge, mais j’ai aussi le devoir de vous expliquer ce qu’ils prêchent. Il est primordial pour le chrétien de connaître quelques-unes de leurs doctrines principales. En voici sept :

Dieu, pour les adeptes du Nouvel Âge, est une énergie impersonnelle qui remplit l’univers. Tout ce qui existe fait partie de cette énergie et tout est un avec cette énergie. Discernez maintenant leur raisonnement. Comme nous faisons partie de cette unité, nous sommes alors divins. Dieu est tout et tout est Dieu, disent-ils. Chaque membre du Nouvel Âge est donc son propre dieu. Croyez-vous que cette doctrine soit une invention nouvelle ? Voici le fameux argument utilisé par Satan pour faire manger le fruit de l’arbre défendu à nos premiers parents. Dans Genèse 3:5, Satan leur dit : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » Les années passent mais la séduction demeure pareille. Ce concept était au centre de la théologie de la Religion à Mystères de Babylone et elle s’est perpétuée au travers les âges jusqu’à aujourd’hui par le conduit des Traditions secrètes véhiculées par les Égyptiens, les Grecs, les Romains et les pharisiens du judaïsme par leur kabbale juive, au fil des siècles.

Maintenant qu’ils ont les yeux ouverts, qu’en est-il de Christ ? Christ, d’après eux, était simplement un grand maître spirituel, inspiré par cette énergie divine, toutefois disponible à chacun de nous. Conclusion : vous êtes Christ, je suis Christ, nous sommes tous Christ dans notre for intérieur.

Pour ce qui est de la Bible, elle n’est pas fiable, déclarent ces érudits. Les Apôtres, disent-ils, ont mal compris le message de Jésus et ont rajouté des enseignements qui ne sont pas endossés par Dieu. Oh, bizarre ! Nous avons vu plus haut que ce même Dieu, devenu maintenant une personne, n’était qu’une énergie impersonnelle auparavant… Ils prétendent que la Bible a été manipulée pendant plusieurs siècles, durant lesquels elle est devenue victime d’innombrables additions et de suppressions de passages. Donc, elle n’est pas fiable. Subséquemment, le passage où Jésus déclare : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre. Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre », n’a aucune valeur pour eux, dans Apocalypse 22:18-19.

Dans le Nouvel Âge, il n’y a pas de place pour le concept de l’existence du péché. Il ne peut pas y avoir de péché, disent-ils, car, si nous sommes Dieu, il n’y a donc pas de transgression possible contre Dieu. Car Dieu ne peut pas pécher contre Lui-même ! Alors, le péché n’existe pas et nous n’avons pas à nous en repentir. Jésus n’est donc pas mort pour nos péchés. Comme c’est simple, n’est-ce pas ?

Pour ce qui est de la croissance spirituelle, chaque adepte se transforme lui-même, par la méditation transcendantale, par l’hypnotisme, le yoga, par la régression dans une vie antérieure, ou par toute autre discipline spirituelle. Pour ce faire, l’aide d’un esprit guide ou d’un médium en spiritisme peut s’avérer très utile. On est très ouvert, choisissez ce qui fait votre affaire : un ange ou un médium. C’est la même chose pour eux.

Le salut, pour eux, n’est même pas un sujet de discussion. Simplement parce que l’âme, faisant partie de l’univers, ne meure jamais. À la mort de l’individu, elle renaît et se réincarne dans une succession de corps physiques différents. Le bien ou le mal que vous faites déterminera votre prochaine réincarnation. Et comme le péché n’existe pas, c’est l’humain qui doit lui-même déterminer son cheminement. Car il n’existe pas qu’une seule voie qui soit bien ou mal pour tous. Donc, c’est vous qui décidez.

Finalement, le salut du monde entier dépendra des humains. Écoutez bien leur raisonnement. Quand assez de personnes seront branchées sur cette énergie positive universelle et tourneront leurs pensées vers la paix, comme si cela pouvait humainement être possible, le monde sera alors nettoyé de tous ses éléments négatifs. Voilà ce qui nous amènera éventuellement dans l’ère merveilleuse de la lumière. Comment ne pas aimer une telle religion où tout est beau et extraordinaire !

Mes amis, c’est avec ces enseignements « prodigieux » que des millions de nouveaux adeptes se joignent à eux chaque année. Et c’est ainsi que Satan prépare le monde entier à cheminer vers une grande apostasie, qui aura lieu avant l’apparition de son Antichrist religieux. Or : « Que personne ne vous séduise en aucune manière ; car il faut que la révolte [l’apostasie] soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire et celui qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu. » Heureusement qu’il y a un petit troupeau qui croit encore que la Bible contient la Parole de Dieu. Un petit troupeau engagé à faire la volonté de Dieu, coûte que coûte, et à qui Jésus déclare que Sa récompense sera grande, dans le Royaume qui s’en vient.

Pouvez-vous encore croire certains de ces évangélistes à la télé qui ne cessent de trompeter qu’aujourd’hui est le seul jour du salut ? La Bible nous indique clairement que n’importe quel jour est un bon jour pour le salut, car Dieu nous appelle lorsqu’Il voit notre cœur disposé à recevoir Sa Parole et cheminer vers Son Royaume. Ces prédicateurs ne prennent pas le temps de vérifier les Écritures, voulant plutôt enseigner ce qui fait leur affaire. « Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples », nous dit si bien Paul, dans Romains 16:18.

Les athées croient fermement au « Big Bang » comme si, dans une confusion totale, tout aurait surgi et ensuite, par une espèce d’évolution, tout se serait organisé pendant des millions ou même des milliards d’années pour en arriver à ce que nous voyons présentement. Et, ils nous donnent comme seul vecteur de l’évolution le temps, impersonnel, sans aucune espèce d’intelligence ! Vous noterez cependant, dans Proverbes 8:22-31, cité au début du message, qu’une planification intelligente a précédé la création et rien ne s’est fait sans un but précis. Voilà la doctrine réelle sur les générations éternelles où Dieu Se manifeste en tant que le Tout-puissant, sans commencement ni fin, le premier et le dernier, le Rédempteur, Sauveur de ceux qu’Il a créés à Son image et à Sa ressemblance. Dieu a poussé Son amour au point de consentir à Se faire homme dans la personne de Jésus (Sauveur), afin de payer la rançon de tous nos péchés (Rédempteur).

Le Nouveau Testament rend avec clarté que Jésus n’était nul autre que la Sagesse incarnée de Dieu, la Parole par Qui toute chose existe. Jésus est aussi Celui qui a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu » (Jean 14:6-7). Jésus a également dit : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Paul nous confirme que : « pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu », dans 1 Corinthiens 1:24.

Toute la connaissance des grands penseurs du monde s’avère néant et futilité en comparaison avec Jésus qui est venu instruire les Siens : « Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:2-3). La raison pour laquelle nous avons cette connaissance extraordinaire, c’est parce que nous avons l’Esprit de Dieu.

Dans 1 Corinthiens 2:11-13, Paul dit : « Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu ; et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels. » Comment se fait-il que certaines personnes peuvent lire des passages bibliques et les trouver difficiles à comprendre, confus et même cocasses, alors que d’autres reçoivent la bénédiction d’une compréhension claire de ces mêmes passages ?

La réponse, c’est que le premier groupe n’est animé que par l’esprit de l’homme qui est en eux, reçu à la naissance. Tandis que le deuxième est animé par l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses données par Dieu, afin que personne ne puisse se glorifier lui-même. Or, comment faire la distinction entre les deux groupes ? Aux Éphésiens, Paul l’explique ainsi : « Vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3).

Tandis que le deuxième groupe est composé de ceux qu’enseigne le Saint Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels, ayant reçu le Saint Esprit lorsqu’ils ont mis leur foi en Christ pour le pardon des péchés et la réception du salut. C’était, après tout, le Saint Esprit qui a inspiré toutes les Écritures Saintes. « Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:21).

Cette vérité fut confirmée par Paul lorsqu’il a dit que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Concernant l’inspiration de son propre enseignement, Paul a dit ceci, dans 1 Corinthiens 2:12-13 : « Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu. Et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels. »

Pareillement, c’est le même Esprit au sein de chaque converti qui éclaire, confirme et applique Son Écriture dans l’esprit du chrétien qui lit ou entend ces écrits pour les appliquer dans son cheminement personnel vers le Royaume. Parce que : « L’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:14-16). Voilà pourquoi Jésus a pu, en toute assurance, déclarer à Ses Élus : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir » (Jean 16:13).

Dieu accomplit tout par les Écritures qu’Il a Lui-même inspirées selon Son bon plaisir. Il comble également de bénédictions ceux qui étudient les Écritures avec des cœurs croyants et obéissants. Paul nous explique le retour de Jésus : « Lorsqu’il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans ses saints, et admiré dans tous ceux qui auront cru ; car vous avez cru à notre témoignage. C’est pourquoi aussi, nous prions continuellement pour vous, que notre Dieu vous rende dignes de votre vocation, et qu’il accomplisse puissamment tous les desseins favorables de sa bonté, et l’œuvre de la foi ; afin que le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié en vous, et vous en lui, selon la grâce de notre Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Thessaloniciens 1:10-12). Le bon plaisir de Dieu retient tout jugement sévère, car nous découvrons que : « Ce sont les bontés de l’Éternel, que nous n’ayons pas été consumés ; ses compassions n’ont point défailli. Elles se renouvellent chaque matin ; Sa fidélité est grande ! » (Lamentations 3:22-23).

Nous voyons continuellement les manifestations divines de Sa miséricorde et de Sa compassion. Car Dieu est lent à la colère et grand en bonté. Il est bon envers tous, et Ses compassions sont sur toutes Ses œuvres. Le bon plaisir de Dieu, c’est de faire du bien à Son peuple. Psaume 84:11-13 nous dit : « Car un jour dans tes parvis vaut mieux que mille ailleurs. J’aime mieux me tenir sur le seuil, dans la maison de mon Dieu, que d’habiter dans les tentes des méchants. Car l’Éternel Dieu est un soleil et un bouclier ; l’Éternel donne la grâce et la gloire ; il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité. Éternel des armées, heureux l’homme qui se confie en Toi ! » Donc : « Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi » (Psaume 37:3-6).

Le bon plaisir de Dieu nous pardonne. « Qui est le Dieu semblable à toi, qui pardonne l’iniquité, et qui passe par-dessus le péché du reste de son héritage ? Il ne garde pas à toujours Sa colère, car il se plaît à faire miséricorde. Il aura encore compassion de nous, il mettra sous ses pieds nos iniquités. Tu jetteras tous leurs péchés au fond de la mer. Tu feras voir à Jacob ta fidélité, et à Abraham ta miséricorde, comme tu l’as juré à nos pères, dès les temps anciens » (Michée 7:18-20).

Le bon plaisir de Dieu est également de faire Sa volonté, lorsqu’il nous déclare : « Car autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées. Car, comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé et fécondé la terre et l’avoir fait produire, pour donner de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de Ma parole, qui sort de Ma bouche ; elle ne retourne pas à Moi sans effet, sans avoir fait ce que J’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle Je l’ai envoyée » (Ésaïe 55:9-11).

C’est d’ailleurs ce que Dieu a fait. Sa Parole est sortie de Sa bouche et Elle a accompli toute l’œuvre pour laquelle Dieu l’a envoyée en la personne de Jésus. Aux Juifs qui tentaient de Le prendre en défaut : « Jésus leur dit : Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, parce que c’est de Dieu que Je suis issu, et que je viens ; car je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est Lui qui m’a envoyé. Pourquoi ne comprenez-vous point mon langage ? C’est parce que vous ne pouvez [pas] écouter ma parole » (Jean 8:42-43). Et, avant de mourir, Jésus a dit ceci à Ses disciples, dans Jean 16:28 : « Je suis issu du Père, et je suis venu dans le monde ; je laisse de nouveau le monde, et je vais au Père. »

Jésus était vraiment la Parole vivante sortie du Père, venue dans le monde pour nous apporter le salut, et qui a laissé de nouveau le monde, et qui est retournée au Père. Encore une autre preuve que Jésus était véritablement Emmanuel – Dieu avec nous (Matthieu 1:23). Pas une deuxième personne distincte dans une trinité, mais une deuxième manifestation, celle-là physique, de Dieu dans une chair humaine. Donc, dans Jean 1:14, nous lisons : « Et la Parole [de Dieu] a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » Quand nous vivons selon le bon plaisir de notre Créateur, il est facile de nous réjouir en Lui. Nous comprenons finalement que Jésus n’était pas seulement Dieu, mais véritablement Sa Sagesse incarnée.




D.262 – Sa magnificence

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Par Joseph Sakala

Le roi David louange ainsi la magnificence de Dieu dans Psaume 138:2-8 : « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme. O Éternel, tous les rois de la terre te célébreront, quand ils auront entendu les paroles de ta bouche. Et ils chanteront les voies de l’Éternel ; car la gloire de l’Éternel est grande. Car l’Éternel, qui est haut élevé, voit celui qui est abaissé, et il aperçoit de loin celui qui s’élève. Si je marche au milieu de l’adversité, tu me rendras la vie ; tu étendras ta main contre la colère de mes ennemis, et ta droite me délivrera. L’Éternel achèvera ce qui me concerne. Éternel, ta bonté demeure à toujours. N’abandonne pas l’œuvre de tes mains ! »

La Parole de Dieu n’est pas plus grande que Dieu, mais elle est plus grande que toute autre parole, et c’est ce qui la rend magnifique. Le nom de Dieu symbolise tout ce qu’Il est et tout ce qu’Il fait, et mérite la louange suprême de toutes Ses créatures. En tant que convertis, nous connaissons Son nom, ce qu’Il est et ce qu’Il fait, au travers de Sa Parole. Le dévoilement complet de Son caractère incontestable, Ses manifestations d’amour et Sa miséricorde ne peuvent être discernés que par Sa Parole. Donc, Sa Parole nous fait connaître qui Dieu est. Et c’est ce que Jésus, la Parole de Dieu dans la chair, est venu faire. Alors, l’apôtre Jean déclare : « Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en Son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:11-14).

Alors, qui était Jésus ? Une deuxième personne dans une trinité ? Pas du tout ! Jésus était la personnification et la manifestation physique de la Parole de Dieu dans la chair humaine. Lorsque Jésus ouvrait la bouche pour instruire, c’est la Parole du Père que les gens entendaient. Regardons ensemble la réaction de Jésus, dans Jean 14:8-10, quand : « Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait Lui-même les œuvres que je fais. » Subséquemment, lorsque Jésus parlait, c’était réellement la Parole de Son Père que les gens entendaient. C’est ce que Jésus voulait expliquer à Philippe. « Nous ne sommes pas deux, nous sommes un. Le Père est en moi et moi je suis dans le Père. » Jésus était donc le porte Parole de Dieu, Emmanuel, Dieu avec nous (Matthieu 1:23).

Si nous croyons en Son nom, nous pouvons Le recevoir en nous en toute confiance par Sa Parole de Vérité. C’est par cette même Parole que nous recevons Sa miséricorde, Son pardon, Son amour et Sa grâce qu’Il nous a donnés gratuitement. Celui qui renie Son nom conteste Sa Parole et méprise la promesse de Son salut. Cet individu ne Lui dira jamais : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier » (Psaume 119:105). Il n’acceptera en aucun cas la déclaration de Jésus à Son Père que : « Ta parole est la vérité » (Jean 17:17). Et surtout pas que : « la Parole de Dieu est vivante, efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur » (Hébreux 4:12).

Par contre, le véritable serviteur de Dieu accepte volontairement que : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples. Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes. Ils sont plus désirables que l’or, et que beaucoup d’or fin ; plus doux que le miel, que ce qui découle des rayons de miel » (Psaume 19:8-11). Et surtout que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme [et la femme] de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Que le Seigneur nous fortifie, afin d’avoir un cœur et un esprit toujours disposés à adorer Dieu et Sa Parole, dans tout ce qu’Il nous dit, en croyant et en obéissant à Ses promesses et Ses commandements.

Il y aura toujours des moqueurs qui accuseront les chrétiens de mettre trop d’emphase sur la Bible. Dommage pour eux, car il est impossible de mettre trop d’emphase sur la Parole écrite de Dieu, car c’est par Elle que nous découvrons toute la magnificence de notre Créateur. Trop de prédicateurs se donnent des permissions avec la Parole de Dieu sans vraiment réaliser dans quelle galère ils s’embarquent pendant leur prédication. Dans leur poussée pour impressionner leur auditoire, nous les voyons ajouter des doctrines qui ne font aucunement partie de la Parole de Dieu. Il serait souhaitable que ces gens lisent les instructions de Jésus-Christ Lui-même, dans Apocalypse 22:18, lorsqu’Il déclare : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre. »

Cet avertissement sobre, à la toute fin de la Bible, nous indique clairement que les Saintes Écritures sont complètes. Toute transgression serait un péché grave par le pseudo prophète qui se présenterait comme ayant reçu de Dieu une révélation nouvelle. Cet avertissement s’applique également à la Bible entière et non seulement à l’Apocalypse. C’est l’évidence même, si nous prenons en considération la promesse de Jésus à Ses disciples, dans Jean 14:26, lorsque Christ leur a dit : « Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. » Toutes les instructions de Dieu à Sa famille divine sont déjà inscrites dans Sa Bible.

Et, dans Jean 16:13-15, Jésus ajouta : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à Moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. » Cette révélation spéciale de Jésus aux apôtres et aux prophètes du Nouveau Testament allait constituer le fondement de Son Église et complèterait la Parole écrite de Dieu lorsque le dernier de ces apôtres décéderait. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé avec la rédaction de l’Apocalypse par Jean.

L’apôtre Pierre avait reçu de Jésus les clés du Royaume au moment où Jésus demanda à Ses disciples, dans Matthieu 16:15-19 : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai Mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. Et je te donnerai les clefs du Royaume des cieux ; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux ; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. » Notez que les clés ont été confiées à Pierre en tant que chef des apôtres et non le chef de l’Église. Les clés devaient ouvrir l’accès au Royaume des cieux à ceux qui se convertiraient, et non donner la droit de monter au ciel. Les convertis deviendraient les Élus de ce Royaume, puisque : « Tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Où est la promesse d’aller au ciel, ici ?

Pierre devait également organiser la rédaction du Nouveau Testament qui allait contenir toutes les instructions concernant ce que Pierre lierait sur la terre et qui serait lié dans les cieux ; et tout ce que Pierre délierait sur la terre et qui serait délié dans les cieux. Les apôtres et les prophètes ont très bien accompli leur tâche puisque, dans Éphésiens 2:19-22, Paul nous dit : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit. » Paul lui-même avait tellement bien prêché qu’il fut arrêté et était en prison lorsqu’il a écrit cela.

De cette prison, il avait écrit aux Éphésiens : « C’est à cause de cela que moi, Paul, je suis le prisonnier de Jésus-Christ pour vous, les Gentils ; si en effet vous avez appris quelle est la dispensation de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée pour vous. C’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance. C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer les richesses incompréhensibles de Christ parmi les Gentils, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ. Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur » Éphésiens 3:1-11).

Quand Jean a terminé d’écrire le livre de l’Apocalypse, il était très vieux et tous les autres apôtres et prophètes contemporains étaient morts, martyrisés pour l’Évangile. Alors, la Parole écrite de Dieu fut dès lors complète et aucune nouvelle révélation ne serait nécessaire avant le retour de Jésus. Donc, le vrai serviteur de Christ ferait bien de se contenter de ce qui existe déjà, pour son propre cheminement vers le Royaume des cieux à venir bientôt. Mettons aussi beaucoup d’emphase sur les mots de la Bible et non sur les concepts établis par certains prédicateurs. Dieu a correctement inspiré ceux qui ont écrit le Nouveau Testament de transmettre toute Sa pensée, sans modifier certains mots pour les accommoder.

Dans Matthieu 24:24-25, Jésus nous a mis en garde : « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible. Voilà, je vous l’ai prédit. » Donc, les véritables Élus ne seront pas séduits, parce qu’ils suivront littéralement les instructions écrites de Jésus, dans les derniers jours. Bon nombre de faux prophètes se sont pointés tout au long des siècles et les véritables convertis les ont toujours démasqués. Ce sera ainsi dans les derniers temps, car la Bible contient tout ce qu’il nous faut pour combler nos besoins spirituels. Plus nous approchons du moment du retour de Christ, plus nous devrons nous abstenir des choses que le monde désire et convoite pour se satisfaire.

Dans 1 Pierre 2:10-12, le chef des apôtres déclare : « Vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. Bien-aimés, je vous exhorte, comme des étrangers et des voyageurs, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme ; ayant une conduite honnête parmi les Gentils, afin qu’au lieu qu’ils médisent de vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour de la visitation, en voyant vos bonnes œuvres. » Le commandement de s’abstenir apparaît seulement dans le Nouveau Testament, mais, en trois occasions, il est spécialement applicable aux chrétiens d’aujourd’hui.

On le trouve la première fois dans 1 Thessaloniciens 4:3-5 où Paul déclare : « C’est ici en effet, la volonté de Dieu, que vous soyez sanctifiés, que vous vous absteniez de la fornication. Que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et dans l’honnêteté, sans vous livrer à des passions déréglées, comme les Gentils, qui ne connaissent point Dieu. » Le mot grec pour « fornication » est utilisé ici pour définir toute activité sexuelle hors du mariage. L’exhortation du commandement n’est pas simplement d’être modéré dans les relations sexuelles hors mariage, mais de pratiquer une abstinence totale. Cette exhortation est encore plus indispensable à notre époque que jamais auparavant, depuis les jours de l’Empire romain. Surtout à une époque où les plus grands transgresseurs sexuels sont malheureusement les dirigeants de ces dénominations.

Mais ce n’est pas tout. Paul nous exhorte à nous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme. Le chrétien doit éviter les situations qui pourraient initier des désirs charnels qui mènent à la fornication et les activités connexes. Donc, les hommes et les femmes convertis doivent être doublement prudents. Dans 1 Thessaloniciens 5:14, Paul dit : « Nous vous en prions aussi, frères, reprenez ceux qui sont déréglés, consolez ceux qui ont le cœur abattu, supportez les faibles, et soyez patients envers tous. » Et, au verset 22, Paul ajoute : « Abstenez-vous de toute apparence de mal. » Paul va jusqu’à nous demander de reprendre un frère ou une sœur, si leur façon d’agir paraît déréglée, afin de ne pas être en scandale devant les non convertis.

Au ministère de Tite, Paul insiste : « À ne rien détourner, mais à montrer une entière fidélité, afin de faire honorer en toutes choses la doctrine de Dieu notre Sauveur. Car la grâce de Dieu, pour le salut de tous les hommes, a été manifestée » (Tite 2:10-11). Et, dans 1 Corinthiens 10:32-33, Paul nous dit : « Ne donnez aucun scandale, ni aux Juifs, ni aux Grecs, ni à l’Église de Dieu ; comme moi aussi, je m’efforce de plaire à tous en toutes choses, ne cherchant point mon intérêt, mais celui de plusieurs, afin qu’ils soient sauvés. » Un véritable converti ne peut pas se permettre d’être négligeant dans cette guerre contre son âme.

Voilà pourquoi, dans 1 Pierre 5:8-9, le chef des apôtres nous dit carrément : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. » Alors, même dans nos sorties chez d’autres chrétiens, Dieu nous demande de L’honorer, car : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10:31).

Et quand nous sommes malades, croyons-nous que Dieu guérit encore de nos jours ? L’apôtre Jacques a écrit ceci : « Quelqu’un est-il malade parmi vous ? Qu’il appelle les Anciens de l’Eglise, et que ceux-ci prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur. Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés » (Jacques 5:14-15). En examinant de près ce passage biblique, il devient évident que l’ingrédient principal dans la prière efficace est la foi. Il est également important que la prière soit faite au nom du Seigneur. Alors, quand ces exigences sont rencontrées, un miracle se produit. Le malade est sauvé, car le Seigneur Lui-même le relèvera et, s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés.

La foi est aussi primordiale pour entrer dans le repos du Seigneur. Hébreux 4:1-6 nous déclare : « Craignons donc que la promesse d’entrer dans Son repos nous étant laissée, quelqu’un de vous ne paraisse y avoir renoncé. Car l’heureuse promesse nous a été faite aussi bien qu’à eux ; mais cette parole qu’ils avaient entendue ne leur servit point, parce que ceux qui l’entendirent, n’y ajoutèrent point de foi. Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, suivant ce qu’il a dit : C’est pourquoi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans mon repos ! Cependant ses œuvres étaient accomplies depuis la création du monde. Car l’Écriture a parlé ainsi quelque part, du septième jour : Dieu se reposa le septième jour de tous ses ouvrages ; et ici encore : Ils n’entreront point dans Mon repos !  Puis donc qu’il ne laissera pas d’y en entrer quelques-uns, et que ceux à qui l’heureuse promesse a été premièrement faite, n’y sont point entrés, à cause de leur incrédulité. »

Une personne qui doute tombe éventuellement dans l’incrédulité. Et cette incrédulité devient mortelle pour sa foi. Mais ceux qui mettent toute leur confiance en Dieu gardent également cette foi d’entrer dans le repos de Dieu car : « Dieu détermine de nouveau un certain jour, par ce mot : Aujourd’hui, disant par David, si longtemps après, comme il est dit plus haut : Aujourd’hui si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos cœurs. Car si Josué les eût introduits dans le repos, Dieu ne parlerait pas après cela d’un autre jour. Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. Car celui qui est entré dans Son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes » (vs 7-10).

Nous découvrons plusieurs exhortations à prier dans la foi. Jésus Lui-même nous dit ceci, dans Matthieu 21:22 : « Et tout ce que vous demanderez en priant, si vous croyez, vous le recevrez. » Les prières sans la foi sont rarement exaucées. Voici un autre exemple, dans Jacques 1:5-6 : « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là. » Et encore, dans Marc 11:24, Jésus nous dit : « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous le recevrez ; et cela vous sera accordé. »

Chaque Écriture doit cependant être prise dans son contexte biblique. La foi que le converti doit illustrer indiquera une conviction spirituelle que Dieu exaucera. Mais encore plus, la foi que Dieu, en tant que Créateur, est capable de répondre à notre prière, d’abord en tant que Jésus (Sauveur) et également comme la manifestation de la Parole de Dieu dans la chair. On ne peut pas séparer Dieu de Jésus pour en faire deux personnes distinctes, car Jésus et le Père sont UN. Si quelqu’un doute, toutefois : « Qu’un tel homme, en effet, ne s’attende pas à recevoir quelque chose du Seigneur. L’homme dont le cœur est partagé, est inconstant en toutes ses voies » (Jacques 1:7-8). Il manque de détermination et cela devra être corrigé.

La véritable foi biblique doit se manifester dans notre foi en Dieu comme étant le Créateur omnipotent. Il est impossible pour un individu d’être créationniste et évolutionniste en même temps. Car c’est : « Par la foi, [que] nous savons que le monde a été fait par la Parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). Un athée ne peut pas accepter cela ! Pas plus que cette déclaration de Jésus : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par Lui. Celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3:16-18).

Par contre, celui qui croit en Lui n’est pas condamné. À ceux-là, Jean dit : « Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons de l’assurance devant Dieu. Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable » (1 Jean 3:21-22). Grâce à la magnificence de notre Créateur et Sauveur, même avec ce qui se passe autour de nous dans tous les domaines, le chrétien pourra résister au diable en étant ferme dans la foi. Préparons-nous à consoler ceux qui auront le cœur abattu, à supporter les faibles dans la foi et à être patient envers tous.

Les temps seront extrêmement durs durant cette tribulation de trois ans et demi, car Satan sait que son temps pour séduire le monde entier achève et il tentera de commettre tout ce qui lui sera possible pour détruire les enfants de Dieu. Ayons foi en Jésus et dans Ses promesses de protection, et nous ne serons jamais déçus, car Dieu est toujours fidèle à Lui-même. À nous de faire notre part fidèlement et Dieu S’occupera du reste. C’est ainsi que la magnificence de Dieu se révèlera continuellement dans notre vie pendant que nous cheminerons avec foi et conviction vers Son Royaume.




D.261 – Les vrais et les faux prophètes

 

Par Joseph Sakala

En prédisant ce qui se passerait dans les derniers temps, Jésus a déclaré : « Et plusieurs faux-prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 24:11-13). Durant la période apostolique, il y eut deux dons majeurs de l’Esprit : ceux d’apôtre et de prophète. En effet, l’Église elle-même fut bâtie : « Étant édifié[e] sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:20-22).

Une des fonctions de ces hommes était de recevoir la vérité divine par l’Esprit et de la révéler au Peuple de Dieu, d’abord verbalement et ensuite par écrit sous la forme permanente du Nouveau Testament. C’était un : « Mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile » (Éphésiens 3:5). Ce fut toute une révélation de la part de Paul d’annoncer qu’à cause du sang versé de Christ, les Gentils sont cohéritiers et qu’ils font maintenant un même corps en Dieu avec Israël et qu’ils participent à Sa promesse en Christ par l’Évangile.

L’apôtre Paul a également révélé que les prophéties cesseraient un jour, quand elles seraient toutes accomplies et ne seraient plus nécessaires. Dans 1 Corinthiens 13:9-10, Paul nous déclare : « Car nous ne connaissons qu’imparfaitement, et nous ne prophétisons qu’imparfaitement ; mais quand ce qui est parfait viendra, alors ce qui est imparfait sera aboli. » Donc, dans le contexte de cette déclaration de Paul, il devient évident qu’il parle de la révélation entière de Dieu. Quand le dernier livre de la Bible fut transmis à l’Église par le dernier apôtre vivant, à qui Jésus l’avait révélé, notre Seigneur nous a bien averti en disant : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. »

Malgré cet avertissement, plusieurs faux prophètes allaient venir brouiller la Parole de Dieu. « Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s’ils sont de Dieu ; car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu. Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde » (1 John 4:1-3). Il n’y a que deux esprits qui inspirent les humains, Dieu et Satan. Et Jean nous dévoile comment on peut les reconnaître. Comme Jésus l’avait bien prédit, plusieurs faux prophètes se sont élevés tout au long des siècles et ont séduit beaucoup de gens !

Parmi eux, en l’an 610 après Jésus-Christ, un commerçant appelé Mahomet déforma les livres sacrés des Juifs et des chrétiens, et se proclama « Le Grand Prophète » envoyé par Dieu. Il aurait été fortement inspiré d’écrire un livre appelé le Coran avec des « révélations », venant d’un « dieu », et qui sont profondément différentes de celles du Dieu éternel de la Bible. Mahomet osa dire que Jésus est un simple prophète venu sur terre pour annoncer Mahomet. Ainsi naquit l’islam et le Coran, une copie falsifiée du Talmud. Et leur idéologie politique et religieuse déverse sa terreur sur le monde à force d’armes, et tout cela au nom d’Allah. Et ses disciples dépassent présentement le milliard de fidèles prosélytes.

Il y en avait d’autres avant lui et beaucoup depuis, même si Jésus nous a mis en garde : « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants » (Matthieu 7:15). Regardez autour de vous, dans les différentes églises où des individus se proclament apôtres pour prêcher leurs propres doctrines de salut. Paul l’avait bien prédit à son jeune évangéliste Timothée : « Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:3-4). Avez-vous noté comment ceux qui prêchaient jadis sous le nom de pasteurs sont soudainement devenus des « docteurs » ces derniers temps, pour mieux séduire leurs troupeaux ?

Pour un peu d’argent chaque semaine, ces « prophètes » sont disposés à vous prêcher tout ce que vos oreilles veulent bien entendre, en attendant bien sûr de monter au ciel au décès. Pourtant, Jésus a clairement déclaré que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme, qui est dans le ciel » (Jean 3:13). C’est assez clair, merci. Par contre, Ésaïe nous donne le compte-rendu d’un aspirant qui voulait s’emparer du trône de Dieu au ciel par la force : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:12-14). Il avait des ambitions, celui-là !

Jésus Lui-même nous donne le résultat de cette énorme convoitise, en décrivant ce qui arrive quand on essaie de détrôner Dieu. « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9). Tout est clair dans la Parole de Dieu. Non seulement Lucifer, qui convoitait le trône même de Dieu, fut précipité sur la terre avec ses anges, devenus des démons, mais son nom aussi fut changé en Satan le diable. Notez comment Jésus, le Révélateur, a jugé bon d’insérer cette bataille qui a eu lieu pourtant avant la création des humains, dans le dernier livre de la Bible, afin que tous les humains sachent qu’ils sont séduits par Satan.

Malgré cette instruction, pourtant carrément claire, appuyée par la confirmation de Jésus que personne n’est monté au ciel, Satan continue de séduire ses ministres pour qu’ils prêchent au monde entier qu’il est possible pour un humain de monter au ciel après sa mort. Ces ministres ont même réussi à tordre certains versets bibliques pour inventer une doctrine selon laquelle leurs fidèles pourraient être enlevés au ciel. Je me demande quelle confiance ils vont avoir en leurs ministres lorsque la grande tribulation commencera et qu’ils seront toujours parmi nous. Curieux quand même que tout le monde veuille aller au ciel, mais que personne ne veut mourir. La séduction de Satan est donc très efficace et absolue jusqu’à ce jour !

Alors, comment les reconnaître ? Jésus nous déclare en toute simplicité : « Vous les connaîtrez donc à leurs fruits. » Si Jésus vous prêche que nul homme ne peut aller au ciel et qu’un faux ministre vous prêche que vous pouvez y allez, qui allez-vous croire ? Jésus ou le faux ministre ? Paul règle le problème en disant : « Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4). Jésus a également donné cette instruction : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux. Mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? Et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? Et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors Jésus leur dira ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » (Matthieu 7:20-23.

Dans Matthieu 24:4-5, les disciples de Jésus Lui demandèrent de leur donner des signes qui annonceraient la fin des temps. « Et Jésus, répondant, leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens. » Satan instruit très bien ses ministres pour parler et même prophétiser au nom de Jésus. Quel semblant de vérité lorsqu’ils proclameront ouvertement que Jésus est le Christ, dans le but de vous enseigner leurs mensonges. Écoutez les prophéties qu’on vend sur DVD et qui ne peuvent être prouvées par la Bible. Regardez les démonstrations télévisées et dans les salles de théâtre sur des exorcismes au nom de Jésus, qui ne correspondent pas du tout à la façon dont Jésus et Ses disciples chassaient les démons. Toutes ces démonstrations ne feront qu’aider l’Antichrist lorsqu’il paraîtra en faisant ses grands prodiges.

Mais à nous, Paul déclare : « Pour ce qui regarde l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser ébranler facilement dans vos pensées, et de ne pas vous laisser troubler par quelque inspiration, ou par quelque parole, ou quelque lettre qu’on dirait venir de nous, comme si le jour de Christ était proche. Que personne ne vous séduise en aucune manière ; car il faut que la révolte [apostasie] soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire et celui qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu, » nous dit Paul, dans 2 Thessaloniciens 2:1-4.

Pour ce qui est des miracles, vous n’avez qu’à regarder ces télévangélistes qui se promènent chaque semaine de ville en ville avec les mêmes malades et estropiés, qu’ils « guérissent » spontanément au son éclatant d’une musique religieusement charismatique. Des enquêteurs ont démontré ces supercheries ! Nous voyons que tout cela est de la fraude efficacement montée pour s’enrichir au nom de Jésus. Il y a un pasteur qui, chaque semaine, vend de l’eau bénite, vous garantissant un montant d’argent comme bénédiction si les membres viennent témoigner à la télévision du montant qu’ils ont reçu. Les fidèles doivent sûrement partager une partie du butin avec lui pour ses services. Cela vous surprend que Jésus, lorsqu’Il viendra, leur dira : « Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » ?

Ils prêchent au nom de Christ, mais leur message ne correspond pas à l’Évangile que Jésus a annoncé. Ils prophétisent, selon leur inspiration, des prophéties qui n’arriveront jamais. Parce que leur message n’est pas conforme à la Parole de Dieu. Au peuple qui se plait à entendre des fables au lieu de se nourrir de la Parole de Dieu, Ésaïe déclare : « A la loi et au témoignage ! Et si le peuple ne parle pas ainsi, point d’aurore pour lui ! Il sera errant dans le pays, accablé et affamé ; et dans sa faim il s’irritera, et maudira son roi et son Dieu, et tournera les yeux en haut. Puis il regardera vers la terre, et voici la détresse et l’obscurité, de sombres angoisses : il sera repoussé dans les ténèbres » (Ésaïe 8:20-22). Voilà ce qui attend ceux qui préfèreront l’apostasie à l’obéissance aux commandements de Dieu.

Nous recevons néanmoins des paroles encourageantes de la part de Paul, dans Éphésiens 4:17-18 : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur. » C’est une tragédie pour une personne d’avoir les yeux aveugles, mais infiniment pire d’avoir le cœur aveuglé. Personne n’a jamais volontairement anticipé ou planifié de devenir aveugle, mais l’aveuglement spirituel est le produit d’un esprit consentent. Après que Christ eût donné la vision à l’homme qui était né aveugle, les pharisiens refusèrent toujours de croire.

Alors, Jésus leur dit : « Je suis venu dans ce monde pour rendre un jugement ; afin que ceux qui ne voient point, voient ; et que ceux qui voient, deviennent aveugles. Et quelques-uns des pharisiens qui étaient avec lui, entendirent cela et lui dirent : Et nous, sommes-nous aussi aveugles ? Jésus leur dit : Si vous étiez aveugles, vous n’auriez point de péché ; mais maintenant vous dites : Nous voyons ; c’est à cause de cela que votre péché subsiste » (Jean 9:39-41). Tout comme ces anciens intellectuels, il semblerait que les intellectuels modernes soient également frappés d’une cécité spirituelle incurable. Ils se glorifient d’enseigner la science et la philosophie d’une complexité très élevée, mais leur compréhension spirituelle est assombrie et leurs cœurs sont aveuglés quand il s’agit de comprendre l’Évangile du salut de Jésus-Christ. Comme le dit si bien Paul : « Si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4).

Même les gens très religieux, qui croient en Dieu comme étant le Créateur, peuvent devenir aveugles lorsqu’ils sont confrontés à la vérité que ce Créateur devait également devenir leur Sauveur. « Mais leurs esprits ont été endurcis jusqu’à présent. Car encore aujourd’hui ce même voile demeure sur la lecture de l’Ancien Testament, sans être levé, parce qu’il n’est ôté que par Christ. Encore aujourd’hui, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leur cœur. Mais quand ils se convertiront au Seigneur, le voile sera ôté » (2 Corinthiens 3:14-16). Paul parle de ceux qui ont cru en Moïse, mais refusent toujours de croire en Jésus. Les Juifs sont voilés depuis l’avènement de Christ, mais lorsqu’ils se convertiront au Seigneur, c’est alors que le voile sera enlevé. En attendant, ils ont pour dieu Satan, qu’ils adorent encore sous son nom de Lucifer, et préparent la voie de l’antichrist et du faux prophète des temps de la fin. Le voile qu’ils ont devant les yeux est si épais qu’ils n’étudient plus l’Ancien Testament depuis des siècles, ayant préféré l’étude de leurs Traditions rabbiniques : le Talmud et la Kabbale.

Néanmoins, Jésus est venu comme la lumière du monde et, quand une personne se convertit à Christ, le voile qui était là pour brouiller sa vue est automatiquement enlevé. Et l’Évangile qui était voilé brillera également dans leur cœur. « Or, le Seigneur est l’Esprit ; et où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. Ainsi nous tous qui, le visage découvert, contemplons, comme dans un miroir, la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à Son image, de gloire en gloire, comme par l’Esprit du Seigneur » (2 Corinthiens 3:17-18). Notez comme c’est bien dit, le Seigneur est l’Esprit, et non pas deux personnes distinctes. Et l’adoration de tous les faux dieux disparaît avec la conversion et non pas avant.

C’était le but de Paul lorsqu’il se présenta en Grèce pour tenter de convertir les Grecs. Dans Actes 17:22-25, nous lisons : « Alors Paul, se tenant au milieu de l’aréopage, dit : Hommes athéniens, je remarque qu’en toutes choses vous êtes singulièrement religieux. Car en passant, et en regardant vos divinités, j’ai trouvé même un autel sur lequel il y a cette inscription : AU DIEU INCONNU. Celui donc que vous honorez, sans le connaître, c’est celui que je vous annonce. Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. »

Le peuple athénien était reconnu comme étant singulièrement religieux. Dans la version David Martin, il est écrit : « …je vous vois comme trop dévots en toutes choses ». Et dans la version de la King James : « I perceive that in all things ye are too superstitious », adorant une multitude de dieux. Ils avaient même établi un autel au dieu inconnu. Paul a sauté sur l’occasion pour leur annoncer le Dieu qu’ils ne connaissaient point. Il commence par poser le fondement : Ce Dieu est le Créateur. Il a non seulement fait la terre et tout ce qui s’y trouve, mais, étant le Seigneur du ciel et de la terre, Il n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. « Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous » (Actes 17:25-27).

Pourtant, il n’est pas difficile à trouver. « Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes » (Actes 17:28-29). L’humanité n’a pas connu ce Dieu : « Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en Le ressuscitant des morts » (Actes 17:30-31). Cette assurance aurait dû les convaincre de se convertir immédiatement.

Mais quand ils entendirent parler de résurrection des morts, les uns se moquèrent, et les autres dirent : « Nous t’entendrons une autre fois sur cela. » Notez comme c’est exactement la réaction que nous recevons aujourd’hui. Quand quelqu’un ne veut pas se convertir, il n’y a rien à faire. Les yeux et les oreilles sont bouchés. Paul n’a pas insisté non plus. Ainsi, Paul sortit du milieu d’eux. Remarquez : « qu’il y en eut cependant quelques-uns qui se joignirent à lui, et qui crurent ; entre lesquels Denis, juge de l’aréopage, et une femme nommée Damaris, et d’autres avec eux » (v. 34). Pourquoi ceux-ci ont-ils compris alors que les autres se moquèrent ou dirent vouloir l’entendre une autre fois sur cela ? C’est que Dieu travaillait ici, mais Dieu devait sûrement se rappeler d’une nation entière qui s’en allait en captivité parce qu’elle avait abandonné son Dieu, et avait accepté des faux dieux.

Juda était près d’être envahi par Babylone pour être amené en captivité. Dans Jérémie 10:11, nous lisons cette instruction : « Vous leur direz ainsi : Les dieux qui n’ont point fait les cieux et la terre périront de dessus la terre, de dessous les cieux ! » Ce verset est vraiment unique. Le livre de Jérémie, le second plus long livre de la Bible, est écrit en hébreu, excepté ce seul verset. Pourquoi Jérémie a-t-il fait cette exception remarquable ? Ce verset fut écrit en araméen, la langue officielle de l’Empire babylonien, la nation mondiale prédominante de son temps. Les Babyloniens, tel que prophétisé par Jérémie, seraient bientôt utilisés par Dieu pour punir Son peuple rebelle, en l’amenant en captivité. Le but principal de cette punition était l’apostasie de Juda.

Un peuple qui aurait dû savoir mieux est tombé sous l’enseignement des faux- prophètes. Son peuple avait corrompu l’adoration du véritable Dieu Créateur, avec les enseignements et les idoles des Babyloniens, ainsi que les autres nations païennes des alentours qui rejetaient le vrai Dieu. Jérémie avait condamné cette apostasie à plusieurs reprises, déclarant au peuple qu’il serait puni par ces mêmes nations dont les philosophies religieuses l’attiraient tant. Mais ces nations devaient également comprendre que cela n’arrivait pas à cause de leur propre puissance, ni par les mérites de leurs dieux. Ainsi, Jérémie fut inspiré d’écrire le verset du début et de le donner aux chefs babyloniens dans leur propre langue officielle. Seul le vrai Dieu, qui a créé les cieux et la terre, contrôle les cieux et la terre.

Le même genre d’avertissement est lancé dans le monde moderne, c’est à dire à la science, et il devient encore plus nécessaire aujourd’hui qu’au temps de Jérémie. Les dieux modernes, Marx, Darwin, Huxley etc. sont encore moins fiables que Zeus ou Baal ; pourtant, bon nombre de chrétiens les ont adoptés en foule. Il est primordial que ces gens reviennent absolument au véritable Créateur et Sauveur Jésus-Christ. Ces avertissements sont impérieux et doivent être considérés avant que le jugement de Dieu tombe sur eux afin de détruire tout vestige de l’adoration de la théorie de l’évolution imaginée par les humains. Il reste encore un peu de temps avant que le Créateur de l’univers leur prouve Qui est le véritable Dieu.

Le critère de base par lequel n’importe quelle prophétie, ancienne ou moderne, peut être validée, c’est si elle est conforme à la Parole de Dieu, la Bible. « Et si l’on vous dit : ‟Consultez les évocateurs d’esprits et les devins, ceux qui chuchotent et qui murmurent”, dites : Un peuple n’ira-t-il pas vers son Dieu ? Pour les vivants, s’adressera-t-il aux morts ? A la loi et au témoignage ! Et si le peuple ne parle pas ainsi, point d’aurore pour lui ! Il sera errant dans le pays, accablé et affamé ; et dans sa faim il s’irritera, et maudira son roi et son Dieu, et tournera les yeux en haut » (Ésaïe 8:19-21). Ne tombons pas dans le même panneau que ces pauvres gens qui consultent les évocateurs d’esprits et les devins. Tournons-nous plutôt vers Jésus où le véritable bonheur nous attend lors de Son avènement dans la gloire.




L.01 – La science de l’ADN et le sang de la lignée juive


Traduit par Roch Richer

Qui sont les Juifs ? Qui sont leurs ancêtres ? Les Juifs sont-ils une race homogène ? Les Juifs descendent-ils d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ?

Aujourd’hui, la science de l’ADN révèle que presque tous les Juifs dans le monde proviennent de la Khazarie. Ils ne sont pas de la lignée d’Abraham et des prophètes, mais du roi Bulan et des peuples païens du Caucase. Les ancêtres des Juifs d’aujourd’hui ne sont pas les Israélites, mais les Khazars.

Au 8e siècle, le peuple de la Khazarie se convertit du paganisme au judaïsme. Au 10e siècle, ces Khazars convertis « juifs » émigrèrent vers l’Europe de l’Est, particulièrement en Pologne et en Lituanie.

En 1948, les Khazars, se croyant erronément des « Juifs », arrivèrent en territoire de la Palestine et y installèrent l’état d’Israël. Le peuple d’Israël d’aujourd’hui est pratiquement tout d’extraction khazare (de souche turco-mongoloïde). Les « Juifs » n’ont aucun droit génétique sur la terre d’Israël, pas plus que de lien familial avec l’Israël de l’histoire.

La science de l’ADN se joint aux récentes découvertes de l’histoire et de l’archéologie pour présenter au monde un portrait exact et remarquable du peuple juif. Maintenant, tout change !

texe-marrsTexe Marrs est auteur de 46 livres, incluant le bestseller #1, Dark Secrets of the New Age ; Robot Alchemy : Androids, Cyborgs and the Magic of Artificial Life ; et Codex Magica : Secret Signs, Mysterious Symbols and Hidden Codes of the Illuminati. Officier des Forces de l’Air américaines à la retraite, il a enseigné à l’Université du Texas, à Austin et a fait des apparitions à la radio et dans des débats télévisés dans toute l’Amérique.

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D.260 – Hériter le vent

 

Par Joseph Sakala

Dans Proverbes 11:29, nous apprenons que : « Celui qui ne gouverne pas sa maison avec ordre, aura le vent pour héritage ; et le fou sera le serviteur de celui qui a le cœur sage. » Ce verset fut choisi comme titre pour un des films les plus distribués d’Hollywood. Inherit the Wind était un film en noir et blanc produit en 1960, mettant en vedette Spencer Tracy jouant le rôle du fameux avocat athée Clarence Darrow. Le thème du film était la cause de l’évolution d’un dénommé Scopes, au Tennessee, en 1925. Le film glorifiait Darrow et l’évolutionnisme, faisant passer les croyants de la Bible et les créationnistes pour des bouffons fanatiques. Malgré l’anormalité de l’histoire, le film a continué à être présenté à plusieurs reprises.

Le cas Scopes, malgré l’absence de preuve scientifique en faveur de l’évolution, est quand même exhibé par les évolutionnistes dans leur zèle typique pour détruire ceux qui croient à la création. C’est caractéristique de leur comportement, mais Paul a bien enseigné son évangéliste : « O Timothée ! Garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi » (1 Timothée 6:20-21). C’est vers cela que les évolutionnistes se tournent, faute d’évidence afin de proclamer une théorie comme étant la vérité.

Mais la Bible déclare : « Il n’en sera pas ainsi des méchants ; mais ils seront comme la paille que le vent chasse au loin. C’est pourquoi les méchants ne subsisteront pas dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes. Car l’Éternel connaît la voie des justes, mais la voie des méchants périra » (Psaume 1:4-6). Les évolutionnistes n’y croient pas, mais ce texte doit servir aux convertis pour les détourner de ceux qui troublent les églises, les maisons et les écoles avec leur doctrine meurtrière de l’évolution. Car ce sont eux qui, comme la paille, sont chassés au loin par le vent. Ce sont eux, les méchants, qui ne subsisteront pas dans le jugement.

Ce sont les évolutionnistes qui : « se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles » (Romains 1:22-23). Ce sont eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement, nous dit Paul dans Romains 1:25. Mais c’est : « l’insensé [qui] dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ; il n’y a personne qui fasse le bien » (Psaume 53:2). Les évolutionnistes, les humanistes, les athées, les anti-biblistes sont ceux qui vont hériter le vent, or : « Les sages hériteront la gloire ; mais l’ignominie accablera les insensés » (Proverbes 3:35).

Le jour redoutable de l’Éternel s’en vient et, dans Malachie 4:5-6, nous lisons : « Voici, je vais vous envoyer Élie, le prophète, avant que le jour grand et redoutable de l’Éternel vienne. Il ramènera le cœur des pères vers les enfants, et le cœur des enfants vers leurs pères, de peur que je ne vienne et que je ne frappe la terre d’interdit. » Ce sont les derniers versets de l’Ancien Testament et ils font mention du thème des derniers temps ; ce jour sera grand et redoutable avant que l’Éternel ne vienne. Cette phrase paraît fréquemment dans la Bible et nous rappelle encore et encore que, malgré que Dieu soit miséricordieux, Il ne restera pas silencieux longtemps. Le jour de l’homme se terminera un jour et le Jour du Seigneur s’en vient.

Notez quelques autres prophéties : « Malheur à ceux qui désirent le jour de l’Éternel ! A quoi vous servira le jour de l’Éternel ? Il sera ténèbres, et non lumière ; comme un homme, qui fuit devant un lion, et que rencontre un ours ; qui entre dans la maison, appuie sa main sur le mur, et un serpent le mord. Le jour de l’Éternel, n’est-il pas ténèbres, et non lumière ? obscurité, et non clarté ? » demande Amos 5:18-20. « Le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que le grand et terrible jour de l’Éternel vienne. Et il arrivera que quiconque invoquera le nom de l’Éternel sera sauvé ; car le salut sera sur la montagne de Sion et à Jérusalem, comme l’a dit l’Éternel ; et parmi les réchappés seront ceux que l’Éternel appellera, » déclare Joël 2:31-32.

« Le grand jour de l’Éternel est proche ; il est proche, et vient en toute hâte. La voix du jour de l’Éternel retentit ; là l’homme vaillant lui-même pousse des cris amers. C’est un jour de colère que ce jour-là ; un jour de détresse et d’angoisse, un jour de ruine et de désolation, un jour de ténèbres et d’obscurité, un jour de nuées et de brouillards, un jour de trompettes et d’alarmes contre les villes fortes et contre les hautes tours. Je mettrai les hommes dans la détresse, et ils marcheront comme des aveugles, parce qu’ils ont péché contre l’Éternel. Leur sang sera répandu comme de la poussière, et leur chair comme de l’ordure. Ni leur argent, ni leur or ne pourront les délivrer au jour de la colère de l’Éternel ; et par le feu de sa jalousie tout le pays sera consumé ; car c’est d’une entière destruction, c’est d’une ruine soudaine qu’il frappera tous les habitants de la terre, » nous déclare Sophonie 1:14-18. Mais ceux qui invoquent Dieu seront protégés sous Ses ailes.

Et finalement, dans Esaïe 13:6-13, nous lisons : « Gémissez, car la journée de l’Éternel est proche ; elle vient comme un ravage fait par le Tout-Puissant. Aussi toutes les mains deviennent lâches, et tout cœur d’homme se fond. Ils sont dans l’épouvante, saisis de douleurs et d’angoisses. Ils souffrent comme une femme en travail ; ils se regardent l’un l’autre avec stupeur ; leurs visages ont la pâleur de la flamme. Voici, le jour de l’Éternel arrive, jour cruel, jour de fureur et d’ardente colère, qui réduira le pays en désolation et en exterminera les pécheurs. Car les étoiles du ciel et leurs astres ne feront pas briller leur lumière ; le soleil s’obscurcira dès son lever, et la lune ne fera point luire sa clarté. Et je punirai la terre de sa malice, et les méchants de leur iniquité ; je mettrai fin à l’orgueil des superbes, et j’abattrai l’insolence des oppresseurs. Je rendrai les hommes plus rares que l’or fin, et les humains plus que l’or d’Ophir. Aussi je ferai trembler les cieux, et la terre sera ébranlée de sa place, par la colère de l’Éternel des armées, au jour de l’ardeur de son courroux. »

L’apôtre Pierre nous dit ceci de ce grand jour : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:10). Sans vouloir placer une séquence précise sur les évènements associés avec de telles prophéties, il est évident que le Jour du Seigneur sera un jour de jugement terrible sur tous ceux qui auront rejeté ou ignoré le Dieu qui les a créés. Mais les fidèles croyants peuvent se réjouir car : « L’Éternel sera Roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Éternel sera seul, et Son Nom seul » (Zacharie 14:9). Je lance un défi aux trinitaires de détruire ce verset, s’ils le peuvent. Car la Bible ne se trompe pas.

Mais en attendant ce grand jour, Dieu nous dit de faire attention aux faux enseignants. Dans 2 Pierre 3:17-18, le chef des apôtres déclare : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen. » Dans 2 Pierre 2:1-3, le chef des apôtres déclare : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point. » Cette déclaration constitue un classique du Nouveau Testament sur les faux docteurs qui viendraient séduire l’Église dans les derniers jours.

Un bon nombre d’attributs nous sont donnés afin de nous guider. « Croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:15-16). Ils utiliseront des mots doux pour faire croire toutes les erreurs qu’ils voudront nous enseigner. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et, par cupidité, ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point et leur perdition ne sommeille point.

Regardez les télévangélistes qui cherchent à vous épater chaque semaine. « Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu » (2 Pierre 2:18). Heureusement qu’ils ne sont pas tous comme cela, mais certains rejettent la doctrine d’une création spéciale, ainsi que le jugement par le déluge : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6).

Ils diront plutôt, pour rassurer leurs fidèles, que la fin du monde est loin : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:4). « Ils aiment à être tous les jours dans les délices ; ce sont des taches et des souillures ; ils prennent plaisir dans leurs tromperies, lorsqu’ils mangent avec vous ; ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction » (2 Pierre 2:13-14). Certains ministres ont littéralement vidé les comptes de leurs brebis et ne s’excusent même pas de leurs méfaits après s’être fait prendre la main dans le sac. C’est vraiment la description de plusieurs théologiens libéraux et bureaucrates religieux des grandes dénominations, des prédicateurs nouvel-âge, des enseignants religieux dans les collèges, etc. Ceci n’est pas un sujet plaisant, mais certains chrétiens devraient vraiment se réveiller pour apprendre ce qui se passe avec leurs offrandes.

Mais Dieu surveille la situation depuis le tout début de la création et il y aura une justice pour les justes. Dans Genèse 4:1-4, nous lisons : « Or, Adam connut Ève sa femme, et elle conçut, et enfanta Caïn [acquisition], et elle dit : J’ai acquis un homme avec l’aide de l’Éternel. Elle enfanta encore son frère Abel ; et Abel fut berger, et Caïn fut laboureur. Or, au bout de quelque temps, Caïn offrit des fruits de la terre une oblation à l’Éternel ; et Abel offrit, lui aussi, des premiers-nés de son troupeau, et de leurs graisses. Et l’Éternel eut égard à Abel, et à son oblation. »

Nous voyons en détail dans ce chapitre la première interaction entre ces deux frères. Abel était juste, mais Caïn était méchant. Parce que l’Éternel n’eut point égard à Caïn, ni à son oblation, Caïn fut fort irrité, et son visage fut abattu. « Et l’Éternel dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? Si tu fais bien, ne relèveras-tu pas ton visage ? Mais, si tu ne fais pas bien, le péché est couché à la porte, et son désir est tourné vers toi ; mais toi, tu dois dominer sur lui » (vs 6-7).

Caïn refusa d’accepter ce conseil de Dieu et le résultat n’a pas tardé. « Et Caïn parla à Abel, son frère. Et comme ils étaient aux champs, Caïn s’éleva contre Abel son frère, et le tua » (v. 8). « Et l’Éternel dit à Caïn : Où est Abel ton frère ? Et il répondit : Je ne sais ; suis-je le gardien de mon frère, moi ? Et l’Éternel dit : Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi » (vs 9-10). Il tente de plaider l’ignorance, mais Dieu lui rend sa sentence sur place, car Dieu avait été témoin de tout ce qui s’était passé. Notez que Dieu ne le tue pas, Il lui impose une malédiction dans laquelle il devra apprendre une leçon qui lui servira très longtemps.

À ce stade, cette histoire nous amène à un dénouement inattendu. Dans Genèse 4:11-15, Dieu dit à Caïn : « Maintenant tu seras maudit de la terre, qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère. Quand tu cultiveras la terre, elle ne te rendra plus son fruit ; tu seras vagabond et fugitif sur la terre. Et Caïn dit à l’Éternel : Ma peine est trop grande pour être supportée. Voici, tu m’as chassé aujourd’hui de cette terre, et je serai caché de devant ta face, et je serai vagabond et fugitif sur la terre ; et il arrivera que quiconque me trouvera, me tuera. Et l’Éternel lui dit : C’est pourquoi, si quelqu’un tue Caïn, Caïn sera vengé sept fois. Et l’Éternel mit à Caïn un signe, afin que quiconque le trouverait ne le tuât point. »

Le meurtre d’Abel demandait justice, soit de manière odieuse ou par la peine capitale pour Caïn. Pourtant, aucune des deux façons n’est arrivée. Caïn a continué à vivre et le sort d’Abel n’est plus mentionné dans le reste de l’Ancien Testament. Mais le mot qui identifie son nom demeure. Dans Ecclésiastes 1:2, il est écrit : « Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste ; vanité des vanités, tout est vanité. » En hébreu, le mot signifiant « vanité » est le même que celui utilisé pour « Abel ». Ceci nous amène vers une question fort intéressante : Abel aurait-il vécu en vain ? Heureusement que l’auteur du livre aux Hébreux nous dévoile Abel comme un modèle exemplaire sur la façon de vivre par la foi. « Par la foi, Abel offrit à Dieu un plus excellent sacrifice que Caïn, à cause d’elle il fut déclaré juste, Dieu rendant témoignage à ses offrandes ; et quoique mort, il parle encore par elle [la foi]. (Hébreux 11:4).

Une jeune fille venait de mourir et Jésus s’est rendu pour la voir. « Et après qu’on eut fait sortir tout le monde, il entra, et prit par la main cette jeune fille, et elle se leva. Et le bruit s’en répandit par toute cette contrée. Comme Jésus partait de là, deux aveugles le suivirent, criant et disant : Fils de David ! aie pitié de nous. Et quand il fut arrivé à la maison, ces aveugles vinrent à lui, et Jésus leur dit : Croyez-vous que je puisse faire cela ? Ils lui répondirent : Oui, Seigneur ! Alors il leur toucha les yeux, en disant : Qu’il vous soit fait selon votre foi ! Et leurs yeux furent ouverts ; et Jésus les menaça fortement, en disant : Prenez garde que personne ne le sache. Mais, étant sortis, ils répandirent sa réputation dans toute cette contrée. Et comme ils sortaient, on lui présenta un homme muet, démoniaque. Et le démon ayant été chassé, le muet parla. Et le peuple, étant dans l’admiration, disait : Rien de semblable n’a jamais été vu en Israël » (Matthieu 9:25-33).

Durant Sa mission terrestre, Jésus était pleinement divin, mais pleinement humain aussi, à l’exception de n’avoir jamais péché. Jésus n’avait rien dans Son apparence extérieure pour attirer l’attention, pourtant, Il guérissait les malades et faisait des miracles qui étaient complètement différents des œuvres de magie attribuées à plusieurs « guérisseurs » de Son temps. Et Il guérit instantanément le paralytique en déclarant : « Lequel est le plus aisé, de dire à ce paralytique : Tes péchés te sont pardonnés, ou de lui dire : Lève-toi, et prends ton lit, et marche ? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés, il dit au paralytique : Je te dis : Lève-toi, et prends ton lit, et t’en va en ta maison. Et aussitôt il se leva, et s’étant chargé de son lit, il sortit, en la présence de tout le monde, de sorte qu’ils furent tous dans l’étonnement, et qu’ils glorifièrent Dieu, disant : Nous ne vîmes jamais rien de pareil » (Marc 2:9-12).

Ce n’était pas une pure coïncidence que Nicodème, un des plus illustres enseignants du temps de Jésus, soit venu la nuit trouver Jésus et lui dire : « Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui » (Jean 3:2). Ce fut la même chose lorsque Jésus enseigna et que des officiers furent envoyés pour l’arrêter à cause de Ses instructions. « Les sergents retournèrent donc vers les principaux sacrificateurs et les pharisiens, qui leur dirent : Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? Les sergents répondirent : Jamais homme n’a parlé comme cet homme ! » (Jean 7:45-46).

Ses paroles furent exclusivement de Dieu et ceux qui les ont entendues devaient le savoir. Elles étaient tout à fait appropriées lorsqu’Il est venu accomplir la prophétie de Zacharie concernant la venue du Roi d’Israël entrant à Jérusalem assis sur un âne. Dans Marc 11:2-3, Jésus dit à Ses disciples : « Allez à la bourgade qui est devant vous ; et aussitôt que vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché, que personne n’a encore monté ; détachez-le, et amenez-le-moi. Et si quelqu’un vous dit : Pourquoi faites-vous cela ? dites que le Seigneur en a besoin, et aussitôt il l’enverra ici. » D’autres avant Lui sont arrivés à Jérusalem assis sur un âne, mais jamais comme ici, sur un ânon n’ayant jamais été monté. Tout s’est passé selon l’Écriture.

Quand Il est mort, Il devait être mis dans un sépulcre neuf. Dans Jean 19:41, il est écrit : « Or, il y avait un jardin dans le lieu où il avait été crucifié ; et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore n’avait été mis. » Sa naissance fut différente de tous les hommes, ainsi que Sa vie, Sa mort et Sa sépulture. Et : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Par Jésus, nous sommes tous justifiés. Mais cette justification date depuis longtemps. Dans Genèse 7:1, nous pouvons lire : « Et l’Éternel dit à Noé : Entre, toi et toute ta maison, dans l’arche ; car je t’ai vu juste devant moi dans cette génération. »

Voilà la première mention de la merveilleuse doctrine de justification dans la Bible, c’est-à-dire, d’être vu juste devant Dieu. Nous voyons que cet homme était vraiment spécial, car, dans Genèse 6:9, Dieu dit : « Noé fut un homme juste, intègre, dans son temps ; Noé marcha avec Dieu. » La raison pour laquelle Noé fut trouvé juste, c’est que Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel, nous dit Genèse 6:8. Voilà la première évocation de la grâce dans la Bible ; et la première mention de la foi, qui est associée à la justification, se trouve dans Genèse 15:6 où nous lisons que : « Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice. »

Donc, autant dans l’Ancien Testament que certainement dans le Nouveau, la justification de quelqu’un s’effectue par la grâce au travers de la foi. « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Romains 3:23-24). Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce dans laquelle nous demeurons fermes et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu, nous dit Paul, dans Romains 5:1-2.

La justification, c’est-à-dire, être proclamé parfaitement juste malgré nos péchés antérieurs, doit être autorisée par le Créateur Dieu. « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous » (Romains 8:32-34). Donc, Dieu peut faire les deux, être Juste et justifier ceux qui se tournent vers Lui.

« Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître Sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus. Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle loi ? Par la loi des œuvres ? Non, mais par la loi de la foi. Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs ? Ne l’est-il pas aussi des Gentils ? Oui, il l’est aussi des Gentils ; car il y a un seul Dieu, qui justifiera les circoncis par la foi, et les incirconcis par la foi » (Romains 3:24-30).

Maintenant que nous sommes justifiés par la grâce, cette justification génère inévitablement de bonnes œuvres aussi, puisque : « vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2:24, 26). C’est ainsi que nous arrivons à la véritable liberté selon la Bible. 1 Pierre 2:16 nous dit : « Comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. » Nous qui vivons dans cette liberté, nous avons une grande responsabilité, non seulement de la préserver, mais également de l’enseigner aux autres. Car elle fut acquise à grand prix par notre Sauveur.

Alors, il ne faudrait jamais que nous tournions cette liberté en licence. Cela blesserait sûrement tous les braves disciples de Dieu de voir la liberté de choix utilisée à justifier le meurtre par avortement de millions d’enfants avant même qu’ils ne naissent. Ou de voir comment les gens utilisent la liberté de parole pour justifier la promotion de la pornographie et le comportement immoral de notre société en général. Aucune nation ne peut demeurer libre très longtemps quand de telles pratiques sont acceptées par ses citoyens. Notre devoir est de prier pour qu’il y ait un renouveau dans l’esprit des gens.

La même chose s’applique dans l’abus de notre liberté spirituelle en Christ. L’apôtre Paul a bien écrit : « Toutes choses me sont permises, mais toutes ne sont pas profitables ; toutes choses me sont permises, mais je ne me rendrai esclave d’aucune » (1 Corinthiens 6:12). Par exemple, les aliments sont pour le ventre et le ventre pour les aliments ; mais Dieu détruira et ceux-ci et celui-là. Et le corps n’est point pour l’impudicité, mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. Alors, ceux qui croient abuser de ces choses parce qu’ils ont la liberté de les faire se trompent. Dans 1 Corinthiens 10:23, Paul ajoute : « Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile ; tout m’est permis, mais tout n’édifie pas. Que personne ne cherche son avantage particulier, mais que chacun cherche celui d’autrui. »

Comme Pierre le disait si bien, nous sommes libres et bénéficions de la vraie liberté, mais nous demeurons serviteurs de Dieu. Le mot grec utilisé ici est doulos qui veut littéralement dire « esclaves », donc, nous sommes vraiment des esclaves de Jésus. Notre liberté en Christ ne nous donne aucunement le droit de retourner sous le joug du péché. « Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. Je parle suivant l’usage des hommes, à cause de l’infirmité de votre chair. En effet, de même que vous avez livré vos membres pour servir à l’impureté et à l’injustice pour l’iniquité, ainsi livrez-les maintenant comme esclaves à la justice pour la sainteté. Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. Quel fruit retiriez-vous donc alors des choses dont vous avez honte présentement ? Car leur fin est la mort » (Romains 6:18-21).

Alors que nos pays deviennent rapidement antichrétiens, dans notre croyance et nos pratiques, nous, convertis et croyants, nous pouvons encore servir notre Sauveur en proclamant le merveilleux Évangile de Salut et notre régénération vers la droiture en Christ. Ne vous occupez pas de ceux qui croient avoir tous les droits, car ils hériteront le vent, tandis que nous, nous hériterons le Royaume, promis à tous ceux qui ont décidé de devenir volontairement esclaves de Christ.