D.293 – Diluer la Parole de Dieu

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Par Joseph Sakala

C’est une grave erreur de tenter d’ajouter une nouvelle révélation à la Parole déjà écrite, comme plusieurs cultes et fausses religions essaient de le faire depuis quelques années. Moïse a lancé cet avertissement à Israël, dans Deutéronome 4:2, lorsqu’il a dit : « Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous prescris, et vous n’en diminuerez rien ; afin d’observer les commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous prescris. » Et, dans Proverbes 30:5-6, nous lisons : « Toute la parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge. N’ajoute rien à Ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur. » Néanmoins, il est encore plus grave d’enlever ou de diluer la Parole de Dieu pour sa prédication personnelle.

Car, à la toute fin de la Bible, Jésus Lui-même déclare : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre. Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:18-19). On ne joue pas avec la Parole de Dieu, parce que toute la Parole de Dieu est épurée. Et l’avertissement s’applique aussi bien dans les mots que dans les pensées. Pourtant, un grand nombre de théologiens libéraux, spécialement depuis les cent dernières années, ont fait justement cela, croyant rendre les chrétiens plus acceptables à la science et à la philosophie moderne. Mais ils jouent littéralement avec le feu, car ce même livre les avertit que : « quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15).

Et, tragiquement, plusieurs passages qu’ils tentent d’enlever font référence à l’enfer. Dieu avait promis de garder Sa Parole contre de telles hommes. « Les paroles de l’Éternel sont des paroles pures ; c’est un argent affiné au creuset, en terre, fondu sept fois. Toi, ô Éternel, tu les garderas, tu nous préserveras de cette race à jamais ! » (Psaume 12:7-8). Ensuite, vous avez ceux qui n’enlèvent pas les mots du texte, mais qui tentent de diluer leurs sens afin de s’attirer des intellectuels non croyants. Ce qui est également dangereux. Pierre nous met en garde contre ces gens qui tordent les Paroles de Paul, notre frère bien-aimé qui vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition.

N’oublions jamais que les paroles de la Bible sont pures, et que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Donc, il faut faire bien attention quand nous prêchons l’Évangile, parce : « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4).

Le dieu de ce siècle n’est nul autre que Satan, aussi appelé « le prince de ce monde » dans Jean 12:31. Satan connaît très bien la Bible, mais il tord son sens et Dieu ne cesse de nous rappeler que Satan est continuellement celui qui « séduit le monde entier », dans Apocalypse 12:9. Ainsi, il est tout à fait injuste qu’avec sa cohorte démoniaque, Satan ait le pouvoir d’aveugler l’esprit des non croyants, les empêchant de comprendre les plus simples éléments du salut. Néanmoins, Dieu a le pouvoir d’enlever le voile des aveugles : « Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints » (Éphésiens 1:17-18).

Le Seigneur désire ardemment que le peuple vienne à Jésus. Alors, Il donne à Ses auditeurs les outils nécessaires pour vaincre Satan et ouvrir les yeux de ceux qui étaient spirituellement aveugles. Et ces outils spirituels sont la vérité et la droiture, la paix et la foi, la Parole et la prière. « Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:14-18).

« En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » (2 Corinthiens 10:4-6). Nonobstant le fait que Satan soit plus intelligent et plus puissant que nous, Dieu nous aide malgré tout à capter l’esprit des futurs appelés et à les amener à Christ alors que nous proclamons Sa Vérité, en Son Nom et par Sa Grâce. En instruisant son évangéliste Timothée, Paul lui dit que : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée » (1 Timothée 4:1-2).

Ces derniers jours sont sûrement caractérisés par le rejet tragique de la foi et malheureusement, plusieurs personnes au sein de nos églises ont suivi ce qui aurait dû être dénoncé comme venant d’un esprit séducteur. Satan a réussi malgré cela à les séduire par son influence en tordant la vérité. Une série de mauvais enseignements, comme le fait de pouvoir aller au ciel, injectés dans les vérités, influencerait bon nombre de fidèles. Regardons seulement quelques exemples que Paul nous donne dans divers versets. Premièrement, Paul identifie les dirigeants qui se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons. Et notez comment cela se fera, dans l Timothée 4:2 : « Par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée. »

Voici maintenant quelques exemples, dans 1 Timothée 4:3 : « Défendant de se marier, commandant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces. Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière. » Un groupe pseudo-chrétien est tombé dans cette égarement. Prenons le mariage, par exemple, alors que Dieu l’a créé pour le plaisir des humains, tout en Se formant une Famille divine. Une religion formée de « pères » a décidé subtilement de l’interdire, tout en insistant pour qu’on les appelle « pères » sans pouvoir jamais le devenir.

Dans Genèse 1:28, nous lisons : « Et Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Dans Genèse 2:18, nous découvrons ceci : « Et l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. » Ainsi, Dieu créa Ève, puis : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Et finalement, dans Genèse 2:24 : « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair, » nous dit Dieu. Cependant, en tordant d’autres versets, cette église a réussi à endormir au-delà d’un milliard de fidèles à croire sa « vérité ».

Pour ce qui est de la nourriture, Genèse 1:29 nous dit : « Et Dieu dit : Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture. » Et, dans Genèse 9:3, Dieu ajoute : « Tout ce qui se meut et qui a vie, vous servira de nourriture ; je vous donne tout cela comme l’herbe verte. » Sans distinction de nourriture. Les viandes pures et impures ont été établies ultérieurement par Dieu afin de séparer Son peuple d’Israël d’avec les païens, alors que Dieu l’avait établi ainsi, et non parce que les viandes étaient physiquement impures. Les gens font tout pour offenser leur Créateur et ensuite ils blâment ce même Créateur, parce qu’Il décide de les séparer quand ils imitent les païens. La loi des viandes pures et impures n’était destinée qu’à Israël seulement, et non aux païens qui en mangeaient sans en mourir pour autant. « Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière » (1 Timothée 4:4-5).

Ces deux choses furent créés par Dieu. « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Le point majeur de ce passage est de nous garder contre l’hérésie de faux enseignants, ou d’imposer, sur nous et sur les chrétiens, une fausse piété. Soyons plutôt parmi ceux qui croient à la vérité divine sur l’enseignement, et non ceux : « Défendant de se marier, [et] commandant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces. Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière » (1 Timothée 4:3-5). Cette vérité fait partie du Nouveau Testament.

N’oublions jamais qu’il y a eu une déchéance de l’homme lors de la création de nos premiers parents. Dieu les avait placés dans un Jardin merveilleux où tout ce qu’il leur fallait leur était disponible. Ils n’avaient qu’à s’en occuper et à l’entretenir. Lorsqu’ils ont préféré écouter Satan au lieu de Dieu, en mangeant du seul arbre qui leur était défendu, Dieu dit à l’homme : « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. Or, Adam appela sa femme, Ève (vie), parce qu’elle fut la mère de tous les vivants. Et l’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des robes de peau, et les en revêtit. Et l’Éternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Et maintenant prenons garde qu’il n’avance sa main, et ne prenne aussi de l’arbre de vie, et qu’il n’en mange, et ne vive à toujours. Et l’Éternel Dieu le fit sortir du jardin d’Éden, pour cultiver la terre d’où il avait été pris. Il chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie » (Genèse 3:19-24).

Qu’est ce que Dieu fit durant cette déchéance ? La réponse vous surprendra. Dieu Se reposa. Après la création de l’univers, Il cessa de créer. Dans Genèse 2:2-3, nous lisons : « Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé. » Ce repos continua durant toute l’histoire jusqu’au jour décrit dans Hébreux 4:3-4 : « Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, suivant ce qu’il a dit : C’est pourquoi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans mon repos ! Cependant ses œuvres étaient accomplies depuis la création du monde ; car l’Écriture a parlé ainsi quelque part, du septième jour : Dieu se reposa le septième jour de tous ses ouvrages. »

Ainsi, quand l’humanité est tombée dans le péché, Dieu n’a pas recommencé Sa création, comme s’il y avait eu un défaut dans Sa création originale. Au contraire, Il savait que la Chute aurait lieu et correspondait à la cessation de Sa création, avec la pleine connaissance que ce qui se produisait était pleinement en contrôle. Ensuite, Dieu exerça une justice parfaite. La punition était parfaitement reliée aux péchés commis. Par exemple, le serpent s’est élevé au-dessus de sa position dans la création. Et Dieu l’a abaissé plus bas que tous les animaux de la terre. Dans Genèse 3:14, nous lisons : « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. »

Le serpent a tenté de détruire l’humanité, donc, Dieu a ordonné que sa destruction lui vienne de sa victime : « Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon » (v. 15). Ève s’est exaltée au-dessus de sa place dans la création, alors Dieu l’a punie en disant à la femme : « J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. »

Finalement, Adam s’est hissé au-dessus de Dieu, alors Dieu a abaissé son rôle par une malédiction infligée à la terre entière sur laquelle Adam devait dominer. « Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »

Seul Dieu n’a pas reçu justice. Pourquoi ces trois actes de déshonneur envers Son caractère n’ont-ils pas reçus une rétribution rapide ? Parce qu’à travers tout cela, Dieu a exercé Sa miséricorde. En jugeant le serpent, Dieu a établi le véhicule de l’Évangile par Sa Postérité, qui est le Christ. Dieu ne S’est pas refusé justice ! Au contraire, Dieu l’a simplement retardée : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par Sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître Sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3:23-26).

Il l’a transvasée sur Christ, pour ceux qui croiraient en Lui. Quel Dieu autre que le nôtre pouvait régner si parfaitement sur les péchés de Sa création ? Mais dans Sa justice, il y aurait une pénalité pour l’incrédulité. Dans Jude 1:5-6, l’apôtre nous dit : « Or, je veux vous rappeler, à vous qui l’avez su une fois, que le Seigneur ayant délivré le peuple du pays d’Égypte, détruisit ensuite ceux qui ne crurent pas. » Ce beau passage nous indique clairement ce qui est arrivé à ceux qui refusèrent de réagir positivement aux bénédictions providentielles. La nation d’Israël fut continuellement témoin des fabuleux miracles et des jugements publics très précis, avant que Dieu n’envoie les douze espions pour rendre un témoignage de la Terre Promise qu’Il leur donnerait bientôt.

Le premier témoignage était l’institution de la Pâque qui fut un événement merveilleux. Dieu démontra Sa main puissante dans le salut pour ceux qui obéiraient, mais aussi un jugement rapide pour ceux qui refuseraient. L’exode de la Nation d’Israël de l’Égypte fut unique. Non seulement Dieu a enrichi la nation dans une seule journée, mais Il a démontré Son extraordinaire puissance en ouvrant la Mer Rouge pour Israël et en détruisant l’armée de Pharaon. Tout le monde en Israël a vu la puissance de Dieu en action. Sur le chemin du Mont Sinaï, l’eau amère de Meribah fut changée en eau potable, même si le peuple se plaignait amèrement. La manne lui fut donnée jour après jour, pendant quarante ans, ainsi que l’eau du rocher pour boire. La grâce et la miséricorde de Dieu étaient imaginables partout.

Même après que la nation eut reçu la Loi à la Sainte Montagne, Israël s’est rebellé par la célébration du veau d’or. Le jugement de Dieu fut rapide et des milliers de gens sont morts. Apparemment, la nation n’avait pas appris sa leçon, même après qu’elle eut bâti et dédié un tabernacle qui se déplaçait aux endroits où l’on s’arrêtait pour adorer. Et lorsque Moïse envoya douze hommes pour espionner la Terre promise et qu’ils ont refusé de Lui faire confiance, Dieu a condamné tout ceux de vingt ans et plus à mourir dans le désert, sauf Caleb et Josué. « Dis-leur : Aussi vrai que je suis vivant, dit l’Éternel, je vous ferai ce que j’ai entendu que vous avez dit ; vos cadavres tomberont dans ce désert ; et tous ceux d’entre vous qui ont été dénombrés, selon tout votre nombre, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, vous tous qui avez murmuré contre moi, vous n’entrerez pas au pays au sujet duquel j’ai levé ma main, jurant de vous y faire habiter ; excepté Caleb, fils de Jephunné, et Josué, fils de Nun » (Nombres 14:28-30).

Oui : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:31). La plupart d’entre nous avons été enseignés dans notre jeunesse par le moyen de contes de fées, tels que le Père Noël, le lapin de pâques, la fée des dents et, dans notre innocence, nous y avons cru de tout notre cœur. C’est ainsi que nous avons tous été séduits en diluant la Parole de Dieu. N’est-il pas temps que nous commencions à enseigner la Bible aux enfants ? Nos parents ont rempli nos esprits avec ces fêtes et nous avons été encouragés à faire comme nos parents qui nous aimaient pourtant et voulaient nous rendre heureux. Plus tard, après des années, nous avons appris avec désappointement la vérité à propos de ces fêtes païennes, qu’elles n’étaient pas vraies, mais seulement des fables. Malgré que nous ayons appris que ce n’était pas vrai, elles apportaient une certaine douceur dans notre cœur d’adulte. Alors, nous avons raconté ces histoires à nos enfants. J’ai été coupable de cela aussi.

Mais à un moment donné, Dieu a ouvert nos esprits pour nous faire comprendre qu’Il était réel. Alors, au lieu de raconter des mythes et des contes de fées à nos enfants, nous avons commencé à leur relater des récits de la Bible. Nous avons raconté ces histoires avec enthousiasme. Les histoires de la Bible étaient excitantes et rassurantes ; elles étaient vraies,  absolument véritables, pas simplement des contes de fées ou de la science-fiction. A force d’insister là-dessus, les histoires de la Bible peuvent devenir intéressantes par les questions que posent les enfants. C’est un temps pour découvrir des choses stimulantes et leur faire découvrir la vérité sur la Bible qui est également prouvable.

Une des histoires favorites est celle de Samuel avec qui Dieu commença à agir dès sa jeunesse. Dans 1 Samuel 3:8-12, nous pouvons lire : « Et l’Éternel appela encore Samuel pour la troisième fois ; et il se leva, et s’en alla vers Héli, et dit : Me voici, car tu m’as appelé. Et Héli comprit que l’Éternel appelait cet enfant. Alors Héli dit à Samuel : Va, et couche-toi ; et si l’on t’appelle, tu diras : Parle, Éternel ; car ton serviteur écoute. Samuel s’en alla donc, et se coucha en son lieu. Et l’Éternel vint, et se tint là, et appela, comme les autres fois, Samuel, Samuel ! Et Samuel dit : Parle ; car ton serviteur écoute. Alors l’Éternel dit à Samuel : Voici, je vais faire en Israël une chose que nul ne pourra entendre sans que ses deux oreilles lui tintent ; ce jour-là, j’exécuterai contre Héli tout ce que j’ai dit contre sa maison ; je commencerai et j’achèverai. »

« Et Samuel devenait grand, et l’Éternel était avec lui, et il ne laissa tomber à terre aucune de ses paroles. Et tout Israël, depuis Dan jusqu’à Béer-Shéba, connut que Samuel était établi prophète de l’Éternel. Et l’Éternel continua d’apparaître à Silo ; car l’Éternel se manifestait à Samuel, à Silo, par la parole de l’Éternel » (1 Samuel 3:19-21). Non seulement la Bible contient de belles histoires comme celle-ci, mais elle nous commande aussi de les enseigner à nos enfants. « Seulement prends garde à toi, et garde avec soin ton âme, de peur que tu n’oublies les choses que tes yeux ont vues, et qu’elles ne sortent de ton cœur, aucun des jours de ta vie ; mais tu les enseigneras à tes enfants, et aux enfants de tes enfants. N’oublie point le jour où tu te présentas devant l’Éternel, ton Dieu, en Horeb, lorsque l’Éternel me dit : Assemble-moi le peuple, que je leur fasse entendre mes paroles, afin qu’ils apprennent à me craindre tout le temps qu’ils vivront sur la terre, et qu’ils l’enseignent à leurs enfants » (Deutéronome 4:9-10).

Ces histoires peuvent avoir un effet profond sur nos enfants, établissant une fondation qui va les modeler pour leur bien. En enseignant nos enfants dans la vérité et en leur montrant comment la trouver dans la Bible, nous produisons une génération qui ne se laissera jamais séduire par des erreurs ou diluer la vérité pour accommoder les faussetés que Satan voudra leur inculquer. Ils seront plutôt des enfants près de Dieu. Nous pouvons les préparer maintenant pour la grande protection à laquelle ils pourront s’attendre dans les promesses de notre Grand Protecteur durant la grande tribulation.

Et, alors que les enfants du monde s’inquièteront pour leurs vies : « Je dis à l’Éternel : Mon refuge et ma forteresse ! mon Dieu en qui je m’assure ! Certes, il te sauvera du filet de l’oiseleur et de la mortalité funeste. Il te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes ; sa vérité sera ton bouclier et ton écu. Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi. Seulement tu considéreras de tes yeux et tu verras la punition des méchants » (Psaumes 91:2-8).

Et un peu plus loin : « Car tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu as pris le Très-Haut pour ton asile. Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. Tu marcheras sur le lion et sur l’aspic ; tu fouleras le lionceau et le dragon. Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai ; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. Il m’invoquera et Je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse ; je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir ma délivrance » dans Psaumes 91:9-16.

Alors que les faux prophètes enseignent leur propre vision de la protection en vous enlevant au ciel, ce qui n’est pas biblique, car : « personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13), voilà ce que Dieu Lui-même accordera comme promesse sur cette terre à ceux qui croiront en Sa Puissance. Donc, qui voudriez-vous croire ? Un homme ou le Créateur de l’univers entier ? Romains 3:4 nous dit clairement : « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur. »




D.292 – À la rencontre de Dieu

rencontre

Par Joseph Sakala

Saviez-vous qu’il n’y a qu’une chose d’absolue ? Même la mort et les taxes ne le sont pas, car, un jour, certains individus ne mourront jamais parce que la mort n’existera plus. Pour ce qui est des taxes, elles passeront également avant le Royaume. Mais chacun rendra compte à Dieu pour lui-même, un jour, même ceux qui ne croient pas en Dieu, qui ridiculisent Sa Parole, qui désobéissent à Ses lois et qui adorent les dieux païens. Tous devront rendre compte à Dieu pour leurs actions. Tous seront traités pareillement. On ne peut que leur donner ce conseil du prophète Amos : « C’est pourquoi je te traiterai de la même manière, Israël ; et puisque je te traiterai ainsi, prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, ô Israël ! » (Amos 4:12).

Et si quelqu’un demandait de quel Dieu il s’agit, la réponse demeure : le véritable Dieu, le Créateur de tout ce qui existe. Pas les faux dieux du panthéisme païen, pas les systèmes naturels de l’évolutionnisme, mais plutôt le seul Dieu Créateur. « Celui qui a formé les montagnes, et créé le vent, et qui révèle à l’homme quelle est Sa pensée ; qui fait l’aube et l’obscurité, et qui marche sur les hauteurs de la terre ; Son nom est l’Éternel, le Dieu des armées » (Amos 4:13). Le mot « obscurité » est utilisé une seule fois dans les Écritures. Un synonyme pour enfer : « Terre obscure comme la nuit, où règnent l’ombre de la mort et le chaos, où la lumière est comme la nuit ! » (Job 10:22).

Dans le jugement dernier : « Les méchants reculeront jusqu’aux enfers, et toutes les nations qui oublient Dieu » (Psaume 9:18). Le message d’Amos devrait être proclamé à chaque génération. « C’est pourquoi les méchants ne subsisteront pas dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes. Car l’Éternel connaît la voie des justes, mais la voie des méchants périra » (Psaume 1:5-6). Et ce jugement est sûr et certain, car : « il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement » (Hébreux 9:27). Donc, pour ceux qui persistent à se buter à Dieu dans leur rébellion, il serait bon qu’ils sachent que : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:31).

La seule façon de se présenter devant Dieu bien préparé, c’est en Jésus-Christ, notre Sauveur, notre Rédempteur et notre Avocat au ciel, donc, avec beaucoup de préparation. Dans Genèse 49:18, Jacob, devenu Israël, déclare : « J’ai attendu ton salut, ô Éternel ! » Ce cri venant du patriarche mourant, Israël, exprime son désir de voir venir son Sauveur promis par Dieu à toute sa descendance. Quoique ce désir de Jacob demeure toujours une promesse non accomplie pour lui, c’est la première fois dans l’Ancien Testament que le mot « salut » est utilisé, mot analogue en hébreu à ceux de « sauveur » et Jésus. Jacob attendait de voir son Sauveur et son attitude est partagée aussi par tous les Élus tout au long des siècles, jusqu’à ce jour. Jésus est déjà venu en chair pour payer la rançon du péché, mais il est question ici de Son Second avènement en puissance pour établir Son Royaume dans lequel Jacob sera également un des Élus.

Le premier endroit, dans le Nouveau Testament, où l’équivalent du même désir fut exprimé au sujet du « salut », se trouve dans Matthieu 11:3, où les disciples de Jean le Baptiste demandent à Jésus : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Donc, malgré que Jésus soit déjà venu pour accomplir tout ce qu’il fallait pour le salut de l’humanité, nous devons tous patienter, même aujourd’hui, jusqu’au retour de Christ, pour voir l’accomplissement de Sa promesse. C’était également la prière de Paul, lorsqu’il a dit : « Que le Seigneur conduise vos cœurs à l’amour de Dieu et à l’attente patiente du Christ, » dans 2 Thessaloniciens 3:5.

Ce ne sont pas seulement les Élus de Dieu qui attendent la rédemption de nos corps physiques à l’immortalité. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience.

Il nous est très particulier de réaliser que la dernière référence de la Bible où il est question d’attendre encore quelque chose nous ramène à la même promesse où Jude déclare : « Conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle » (Jude 1:21). Parfois, cette attente peut paraître longue et ardue, mais la promesse est sûre pour Ses Élus. Car : « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut » (Hébreux 9:28).

Après avoir transformé la terre qui était informe et vide, Dieu l’a préparée pour recevoir l’ornement de Sa création. Alors, dans Genèse 1:27-31, nous voyons que : « Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. Et Dieu dit : Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture. Et à tous les animaux des champs, et à tous les oiseaux des cieux, et à tout ce qui se meut sur la terre, qui a en soi une âme vivante, j’ai donné toute herbe verte pour nourriture ; et cela fut ainsi. Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le sixième jour. »

Après chaque jour de cette recréation, Dieu observa ce qu’Il avait fait et le trouva bon. Finalement, quand tout fut terminé, Dieu regarda et vit tout ce qu’Il avait fait, et voici, notre Créateur décida que c’était très bon. C’est ainsi avec Dieu. S’Il peut créer un univers très bon, Il peut sûrement nous créer parfait : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Ce que Dieu fait doit, par définition, être bien fait ! Nous pouvons sûrement affirmer avec confiance : « que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein » (Romains 8:28).

Il y a également un principe scientifique établi par ce verset : lorsque nous voyons dans le monde n’importe quoi qui n’est pas bien, exemple le péché, la souffrance et la mort, nous pouvons conclure que ces choses constituent une intrusion dans le Plan parfait de Dieu. Ces choses n’ont pas été crées en tant que création première et Dieu ne permettra pas qu’elles continuent à exister éternellement. Elles seront éventuellement éliminées lorsque Dieu fera « une Nouvelle Terre ». Dans l’attente de ce merveilleux moment, tout doit rester intact jusqu’au moment où Dieu viendra essuyer toute larme du visage de tout ceux qui souffrent. « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:6).

À cause du péché : « nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:22-23), mais rappelons-nous que le monde au début était très bon. Dans Ésaïe 61:1-2, le Prophète fut inspiré d’écrire : « L’Esprit du Seigneur, de l’Éternel, est sur moi ; car l’Éternel m’a oint, pour annoncer la bonne nouvelle aux affligés. Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers l’ouverture de la prison ; pour proclamer l’année de la bienveillance de l’Éternel et le jour de la vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous ceux qui sont dans le deuil. »

Notez la conception de l’indépendance du Créateur. Le texte d’Ésaïe 61 est celui que cita Jésus dans la synagogue à Nazareth lorsqu’Il a assumé Son Ministère public. « Et ayant replié le livre, et l’ayant rendu au ministre, il s’assit ; et les yeux de tous, dans la synagogue, étaient arrêtés sur Lui. Alors il commença à leur dire : Cette parole de l’Écriture est accomplie aujourd’hui, et vous l’entendez » (Luc 4:20-21). La plus grande liberté de Dieu est celle de l’esprit, et non celle d’un pays ou d’une population. L’indépendance de Christ va guérir les cœurs brisés. Elle accordera la délivrance aux captifs et une nouvelle vision aux aveugles. La liberté du Roi des rois et Créateur de tous rendra la liberté aux affligés. Célébrez la merveilleuse liberté que Dieu vous a accordée. Mais priez afin que : Sa volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Et ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du Malin ; car à Toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! Oui, Dieu écoute nos prières.

Dans Psaume 65:2-6, on peut lire : « O Dieu, la louange t’attend dans Sion ; là seront rendus les vœux qu’on t’a faits. O toi qui entends la prière, toute créature viendra jusqu’à toi. Les iniquités avaient prévalu sur moi ; mais toi, tu expieras nos transgressions. Heureux celui que tu choisis, et que tu fais habiter dans tes parvis ! Nous serons rassasiés des biens de ta maison, de la sainteté de ton palais. Tu nous répondras par des œuvres redoutables, selon ta justice, ô Dieu de notre salut, l’espoir des extrémités lointaines de la terre et de la mer ! » Dans notre vie, la solitude nous envahit comme un nuage et personne n’est là pour nous porter conseil. Ou bien, il y a un problème si personnel et intime qu’il semble trop embarrassant pour le partager avec un autre.

Mais Dieu va écouter ! Aucun besoin n’est trop petit, aucun endroit trop restreint, aucun fardeau trop lourd : « que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:10). Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ. Oui Père, quand je crie, réponds-moi, ô Dieu de ma justice !

Les jeunes gens se plaignent parfois que leurs parents refusent de les écouter ; les épouses diront que leurs époux n’écoutent pas ; parfois il semble que personne ne veuille écouter nos pensées ou répondre à nos questions. Mais notre Dieu est près de tous ceux qui L’invoquent, de tous ceux qui L’invoquent en vérité. Il accomplit le souhait de ceux qui Le craignent ; Il entend leur cri et les délivre. Alors : « Mon âme, repose-toi sur Dieu seul, car mon attente est en lui. Lui seul est mon rocher, ma délivrance et ma haute retraite ; je ne serai point ébranlé. En Dieu est mon salut et ma gloire ; mon fort rocher, mon refuge est en Dieu » (Psaumes 62:6-8). Mais comment Dieu peut-Il entendre ? Après tout, Dieu est si loin sur Son trône. Notre Seigneur ressuscité est monté au-delà des cieux pour S’asseoir à Sa droite. Comment a-t-Il pu L’exaucer ? Comment le Père peut-Il entendre quand nous prions tout bas dans nos cœurs une prière qu’aucune autre personne ne peut entendre ?

Dieu est vraiment là-haut, mais Il est également ici-bas ! Jésus Lui-même a dit, dans Jean 16:7-11 : « Je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille ; car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous ; et si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement : de péché, parce qu’ils ne croient point en moi ; de justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus ; de jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé. » Notre Dieu est partout et voit tout.

Il peut être au ciel, dans l’intimité de notre chambre à coucher et même dans nos cœurs via le Saint-Esprit. Bien sûr, si j’eusse pensé quelque iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’eût point écouté. Mais si j’invoque le Seigneur, certainement Dieu m’écoute ; Il a prêté l’oreille à la voix de ma prière. « Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal » (1 Pierre 3:12). Donc, rendons-Lui de belles paroles de louanges pour tout ce qu’Il fait continuellement pour nous.

Dans Psaume 119:128-133, nous lisons : « C’est pourquoi j’estime droits tous tes commandements, et je hais toute voie de mensonge. Tes témoignages sont admirables ; c’est pourquoi mon âme les a gardés. La révélation de tes paroles éclaire ; elle donne de l’intelligence aux simples. J’ai ouvert la bouche et j’ai soupiré ; car j’ai désiré tes commandements. Regarde-moi et prends pitié de moi, comme tu as accoutumé de faire à l’égard de ceux qui aiment ton nom. Affermis mes pas dans ta parole, et ne laisse aucune iniquité dominer sur moi ! » Les libéraux modernes peuvent bien ridiculiser les chrétiens qui lisent la Bible, mais le fait demeure qu’on ne pourra jamais placer la Bible sur un piédestal trop élevé.

Tes témoignages sont merveilleux, nous dit David, car Tu est venu : « Pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela » (Esaïe 9:6). De qui parlent ces témoignages ? « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix. » Considérez comment ces Écritures sont merveilleuses, puisqu’elles furent écrites dans le cœur de Dieu avant même la création. Alors, David lui dit : « Fais-moi revivre selon ta bonté, et je garderai la loi de ta bouche. O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent. Si ta loi n’eût été mon plaisir, j’eusse alors péri dans mon affliction. Je n’oublierai jamais tes commandements, car par eux tu m’as fait revivre » (Psaumes 119:88-93).

Ensuite, de diverses manières, cette Parole éternelle fut transmise aux hommes alors que : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:1-4). Finalement, le Livre fut complété et, comme les derniers prophètes mettaient le sceau à son Écriture, Jésus est venu terminer le Livre en y ajoutant : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:18-19).

Ah, si seulement les télévangélistes se rappelaient de ces Paroles prononcées par Jésus, ils cesseraient de proclamer la possibilité d’aller au ciel lors de leur Parousie, alors que Jésus a Lui-même proclamé que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Ces individus s’embarquent sur une pente savonneuse en faisant de Jésus un menteur. Le roi David le confirme en proclamant, dans Psaume 119:160 : « Le fondement de ta parole est la vérité, et toutes les lois de ta justice sont éternelles. » Et Jésus Lui-même a ajouté ceci, dans Matthieu 24:35 : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. »

Et pour ceux qui prétendent prophétiser au sujet de l’avènement de Jésus où à propos de la date exacte de Son Avènement, qu’ils se rappellent des paroles de Jésus, dans  Matthieu 24:36, lorsqu’Il a proclamé : « Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, non pas même les anges du ciel, mais mon Père seul. » Éternel dans le passé, intouchable dans le présent et perpétuel dans l’avenir ! Ce dont nous avons besoin pour nous guider se trouve dans le témoignage suivant : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16). Les évangélistes ont-ils oublié ces vérités, ou préfèrent-ils toujours faire passer Jésus pour menteur ?

La Bible est complète et les évangélistes devraient s’en rappeler afin de ne rien ajouter. Il est impossible que l’on puisse avoir une éminente opinion sur ses propres prophéties. « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai Ton nom, à cause de Ta bonté et de Ta vérité ; car Tu as magnifiquement accompli Ta parole, au-delà de toute Ta renommée, » dit le roi David, dans Psaume 138:2.

L’apôtre Pierre nous déclare : « C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus-Christ ; comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois » (1 Pierre 1:10-14).

Dans les versets plus hauts, cinq commandements sont donnés au croyant désirant vivre une vie selon Dieu. Prenons le temps d’étudier chacun :

Ayant ceint les reins de votre entendement : Chez les Grecs, on portait de grandes robes dans les activités sociales dans le but d’impressionner. Pierre utilise cet exemple des Grecs pour nous enjoindre à ceindre notre entendement en préparation du dynamisme nécessaire pour discipliner notre esprit.

Soyez sobres : Une personne ivre est désorientée et risque de ne pas être alerte dans son enseignement. Il nous est commandé de maintenir un esprit calme et en plein contrôle de nos actions.

Attendre avec une parfaite espérance la grâce : Nous devons reconnaître que Dieu est complètement en charge et attendre patiemment qu’Il réagisse. Le point focal de notre attente est Sa grâce que nous ressentons déjà, mais qui nous sera pleinement accordée à Son retour.

Ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois : Ceci veut simplement dire d’enseigner la Parole de Dieu sans ajouter ou retrancher quoi que ce soit et de ne pas juger le monde, comme nous dit si bien Paul, dans Romains 2:1-2 : « Toi donc, ô homme, qui que tu sois, qui juges, tu es inexcusable ; car en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque, toi qui juges, tu fais les mêmes choses. Car nous savons que le jugement de Dieu contre ceux qui commettent de telles choses, est selon la vérité. » Ce sont ces choses qui nous rendaient esclaves avant notre conversion.

Soumettez-vous à la volonté de Celui qui vous a appelé à la sainteté : Dieu est d’abord un Dieu Saint et nous sommes appelés à façonner nos vies d’après Lui. La sainteté parfaite est hors de notre portée, mais devrait quand même demeurer notre but dans tout ce que nous accomplissons. C’est seulement en plaçant notre espérance en Lui et en Sa grâce que nous pourrons atteindre Sa sainteté. Donc, lorsque nous prêchons la Vérité, tenons-nous-en à la Parole de Dieu et seulement à la Parole de Dieu et, de cette façon, nous éviterons de recevoir de mauvaises surprises lorsque Jésus répondra à ceux qui Lui diront : « Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prêché en Ton Nom et n’avons-nous pas fait des miracles en Ton Nom ? » Pourtant, Il dira à ces gens-là : « Je ne vous ai jamais connu, éloignez-vous de moi, vous qui faites iniquité. »

 




D.291 – Persécutés pour la justice

justice

Par Joseph Sakala

Avez-vous déjà été persécuté(e) parce que vous vouliez obéir à Dieu ? Si oui, ne soyez pas surpris ! Dans Luc 6:22, Jésus nous dit : « Vous serez heureux, lorsque les hommes vous haïront, vous chasseront, vous diront des outrages et rejetteront votre nom comme mauvais, à cause du Fils de l’homme. » Il apparaît invraisemblable que nous puissions être heureux alors que nous sommes persécutés. La plupart des gens qui se disent chrétiens sont réticents à faire quelque chose qui pourrait les rendre moins populaires parmi leurs pairs, et encore moins si cela peut mener au rejet et à la souffrance physique. Pourtant, Jésus nous dit que c’est la façon de trouver le vrai bonheur.

Jésus n’a pas dit que la bénédiction viendrait par la souffrance suite à un acte d’instabilité, une négligence ou la commission d’un péché. Jésus a plutôt dit, dans Matthieu 5:10 : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le royaume des cieux est à eux. » Ce principe est amplifié par Pierre qui déclare : « Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou larron, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard » (1 Pierre 4:14-16).

Il est douloureux d’être rejeté comme un malin, surtout quand on s’efforce sincèrement de faire du bien pour honorer Dieu. C’était l’expérience vécue par l’aveugle que Jésus venait de guérir. Les autorités religieuses, au lieu de se réjouir du miracle, l’ont rejeté. Regardons ensemble cet étonnant passage biblique, dans Jean 9:32-41 : « On n’a jamais entendu dire que personne ait ouvert les yeux à un aveugle-né. Si celui-ci n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. Ils lui répondirent : Tu es né tout entier dans le péché, et tu nous enseignes ! Et ils le chassèrent. Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé, et l’ayant rencontré, il lui dit : Crois-tu au Fils de Dieu ? Il répondit : Qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ? Et Jésus lui dit : Tu l’as vu, et c’est lui-même qui te parle. Alors il dit : Je crois, Seigneur, et il se prosterna devant lui. Et Jésus dit : Je suis venu dans ce monde pour rendre un jugement ; afin que ceux qui ne voient point, voient ; et que ceux qui voient, deviennent aveugles. Et quelques-uns des pharisiens qui étaient avec lui, entendirent cela et lui dirent : Et nous, sommes-nous aussi aveugles ? Jésus leur dit : Si vous étiez aveugles, vous n’auriez point de péché ; mais maintenant vous dites : Nous voyons ; c’est à cause de cela que votre péché subsiste. »

Peu importe les accusations des pharisiens, ce qui prime ici, c’est que cet homme voyait maintenant ! Ces chefs religieux avaient le don de persécuter les serviteurs de Christ. Dans Actes 13:50-52, nous lisons : « Mais les Juifs animèrent quelques femmes dévotes en qualité, et les principaux de la ville, et ils excitèrent une persécution contre Paul et Barnabas, et les chassèrent de leur pays. Mais Paul et Barnabas, ayant secoué la poussière de leurs pieds contre eux, allèrent à Iconium. Et les disciples étaient remplis de joie et du Saint-Esprit. » Cette même situation existe présentement dans plusieurs pays où la prédication de l’Évangile est punissable d’emprisonnement et même de mort. Qui sait, peut-être que bientôt il en sera également ainsi en Amérique du Nord. Que le Seigneur nous donne le dynamisme et le courage de faire l’œuvre pour laquelle nous avons été appelés.

C’est formellement ce que l’apôtre Pierre nous dit : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez Ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement. Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes. » (1 Pierre 2:21-25). Nous devons donc l’honorer même dans la souffrance, avec joie et sans compromis, car Christ a aussi souffert pour nous.

La Parole de Dieu nous assure cependant que, si nous obéissons à Ses Lois et à Ses instructions, nous aurons des bénédictions, même dans un monde déchu. Dieu Se révèle à nous dans Sa Parole. Donc, le fait de reconnaître les définitions des mots dans la Bible nous est critique afin de connaître Dieu Lui-même. Heureusement pour nous, la Bible définit les mots qu’elle utilise pour la première fois. Que veut dire « bénir » ou « bénédiction » ? Nous avons notre propre conception d’une définition. Toutefois, la première fois que le mot fut bibliquement utilisé, c’est lorsque Dieu créa toute vie dans les eaux, ainsi que la multitude des oiseaux de toutes espèces. Dans Genèse 1:22, nous lisons : « Et Dieu les bénit, en disant : Croissez et multipliez, et remplissez les eaux dans les mers, et que les oiseaux [se] multiplient sur la terre. »

Ensuite, dans Genèse 1:28-29, lors de la création des êtres humains, nous lisons : « Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. Et Dieu dit : Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture. » Notez bien que, dans les deux cas cités, l’expression « croissez et multipliez » suit immédiatement « et Dieu les bénit ». Donc, le fait de se multiplier est une façon par laquelle Dieu bénit. Dans le cas des humains, l’implication serait que d’avoir des enfants est une bénédiction et Dieu a ajouté d’avoir l’autorité sur les bénédictions.

Notez également que cette domination fut accordée seulement aux êtres humains et non aux animaux. Donc, pour les humains, « bénédiction » se comprend par avoir une progéniture et régner sur la terre. Mais pourquoi Dieu a-t-Il choisi la procréation et la domination comme des véhicules de bénédictions ? La raison est surprenante, car c’est afin que nous puissions participer à Sa nature. Dès la Genèse, nous découvrons clairement que Dieu est le seul Créateur et Dominateur sur Sa création entière. En déléguant la procréation aux humains ainsi que la domination sur les animaux, Dieu nous a accordé une mesure de participation à Sa créativité ainsi qu’à Son règne sur la création. Cependant, à cause du péché de nos premiers parents, Dieu a ordonné qu’il y ait confiscation temporaire du bonheur qui aurait été pourvu par Dieu s’ils avaient choisi de manger de l’Arbre de Vie. Or, c’est bien à cause du péché qu’il y a eu confiscation temporaire. Car, s’ils avaient mangé de l’Arbre de vie, il n’y aurait pas eu de confiscation du bonheur, mais sa perpétuation éternelle.

Donc, dans Genèse 3:16-19 : « Dieu dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »

Telle était la conséquence de leur péché. La douleur dans les accouchements pour la femme, au lieu du bonheur à produire des enfants. Et pour l’homme, au lieu de dominer sur la terre, il en mangerait les fruits avec peine, et produirait son pain à la sueur de son visage. La Bible ne laisse aucune possibilité de protestation. Le péché amène toujours un jugement et non une bénédiction. En plus de cela, Genèse 1 nous démontre clairement que les bénédictions viennent de la bonté de Dieu. Adam et Ève n’ont rien fait pour gagner les bénédictions que Dieu avait librement consenti à leur donner. Par conséquent, Dieu peut librement choisir de ne pas bénir. Ainsi, toute bénédiction qui nous plait est un privilège et non un droit.

Puisque la séduction venait du serpent : « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon » (Genèse 3:14-15). Ce verset est souvent cité comme la première proclamation d’un Évangile de miséricorde divine par Jésus en opposition à la malédiction de Satan que devait supporter l’humanité à cause du péché. Et depuis lors, les Enfants de Dieu (Sa postérité) sont persécutés par les fils de Satan (la postérité du serpent). Dans Genèse 1:28, nous découvrons que l’accouchement de la femme était censé être une bénédiction, car : « Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre. »

Mais, suite au péché : « Dieu dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi » (Genèse 3:16). Dieu a quelque peu frustré le plaisir de l’accouchement. Mais est-ce que Dieu a cessé toutes Ses bénédictions ? Pas du tout ! Considérons le contexte dans lequel est placée la promesse, dans Genèse 3:15, lorsque Dieu a parlé au serpent : « Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. » Dieu avait installé Adam et Ève dans un paradis terrestre à Éden où tout leur était disponible sans aucun effort de leur part. Tout ce qu’ils avaient à faire était d’entretenir ce jardin  formidable et de profiter de tous ses bienfaits.

Malheureusement, après leur péché, nous lisons que l’Éternel Dieu : « Chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie » (Genèse 3:24). Entre ces deux évènements, nous voyons que Satan, sous la forme d’une serpent, a séduit Adam et Ève et a dominé sur eux. Quelle est donc la signification de la promesse future de l’écrasement de la tête du serpent ? La promesse de Dieu prédisait carrément un retour au moment où Satan n’avait pas encore séduit nos premiers parents. Vers un retour au paradis, à l’accès à l’arbre de Vie et à toutes les bénédictions que Dieu avait prédestinées à Sa Famille Divine, dans le bonheur et l’immortalité.

En deuxième lieu, l’accomplissement de la promesse que Christ Lui-même, par Sa vie, Sa mort et Sa résurrection viendrait mettre fin au règne de Satan en nous ouvrant le chemin pour profiter de toutes les bénédictions prévues, qui prendront une éternité à épuiser. Et l’ironie dans tout cela, c’est que Dieu avait promis ce retour au paradis par les enfantements très douloureux de la femme, au travers de sa postérité, (Christ). Pourtant cette douleur dans l’accouchement devait être le véhicule de sa malédiction. C’est ce que Paul nous explique dans 1 Timothée 2:13-15 : « Car Adam a été formé le premier, et Ève ensuite. Et ce n’est pas Adam qui a été séduit ; c’est la femme qui, séduite, est tombée dans la transgression. Toutefois elle sera sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, la charité et la sainteté. »

Malgré le fait qu’Adam ne connaissait pas l’accomplissement de cette prophétie de Genèse 3:15, il semble avoir compris cette restauration par le biais des grossesses parce que, dans Genèse 3:20 : « Adam appela sa femme, Ève [vie], parce qu’elle fut la mère de tous les vivants. » Donc, à chaque converti qui croit aux promesses de Dieu et qui demeure fidèle à Christ, voici ce qui l’attend lors du retour de Jésus : « Je te le dis en vérité aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23:43). Mais en attendant ce merveilleux moment, l’humanité déchue passe encore par les malédictions, qui sont les conséquences de ses péchés.

Nous les voyons dès la Genèse quand Dieu dit à la femme : « J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Ensuite Dieu dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »

Nous voyons cette malédiction s’appliquer à tous les descendants d’Adam, et ce jusqu’au déluge. Dans Genèse 5:28-29, il est écrit : « Lémec vécut cent quatre-vingt-deux ans, et engendra un fils. Et il l’appela Noé [repos], en disant : Celui-ci nous consolera de notre œuvre, et de la peine qu’impose à nos mains la terre que l’Éternel a maudite. » Donc, par Noé et sa famille, Dieu a déployé Sa miséricorde. Alors, nous voyons un autre descendant d’Adam, le roi David, qui loua Dieu comme si la malédiction avait été levée. Dans Psaume 8:5-7, David écrit : « Je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? Et tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur. Tu lui as donné l’empire sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds. » Comment ce descendant d’Adam pouvait-il parler ainsi ? Eh bien, c’est qu’il devait sûrement prophétiser ! En effet, David parlait de la venue future de Jésus-Christ. C’est par Son sang pur et sans tache que le salut allait devenir disponible à l’humanité entière.

L’auteur du livre aux Hébreux était parfaitement d’accord et a confirmé cette prophétie en Christ, dans Hébreux 2:7-10, où nous lisons : « Tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et tu l’as établi sur les ouvrages de tes mains ; Tu as mis toutes choses sous Ses pieds. Car Dieu Lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses Lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. »

Cet aspect de la prophétie se réalisera assurément, puisque Paul nous déclare ceci, dans 1 Corinthiens 15:20-28 : « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. Mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ [Ses Élus], à son avènement. Après cela viendra la fin, quand il remettra le royaume à Dieu le Père, après avoir détruit tout empire, toute domination et toute puissance. Car il [Christ) doit régner jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds. L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort. Car Dieu a mis toutes choses sous ses pieds. Or, quand il dit que toutes choses lui sont assujetties, il est évident que Celui qui lui a assujetti toutes choses, est excepté. Et après que toutes choses lui auront été assujetties, alors aussi le Fils même sera assujetti à Celui qui lui a assujetti toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous. »

Cette bénédiction extraordinaire s’appliquera à tous ceux qui seront nés de nouveau, immortels, et ayant une résidence éternelle dans la Nouvelle Jérusalem qui descendra du ciel. Dans Apocalypse 22:1-4, Jean déclare :  « Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils. Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et Son nom sera sur leurs fronts. » Dans Marc 10:29-30, Jésus a dit : « Je vous le dis en vérité : Il n’y a personne qui ait quitté maison, ou frères, ou sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou champs, à cause de moi et de l’Évangile, qui n’en reçoive dès à présent en ce siècle, cent fois autant, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions ; et, dans le siècle à venir, la vie éternelle. »

Nous verrons la totalité de la Famille immortelle de Dieu, lorsque Dieu le Père descendra du ciel dans cette Ville Sainte qui se posera sur la terre et qui deviendra le Quartier Général de l’univers entier. « Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le Tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:3-5).

Dans Apocalypse 22:5-7, Jean nous décrit cette Ville Sainte : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt. Voici, Je viens bientôt ; heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre » !

Pourquoi Dieu a-t-Il consenti à ajouter de la douleur à l’enfantement de la femme et de la difficulté au règne des hommes sur la terre ? Dieu l’a fait, non pour nous empêcher de devenir trop confortables sur cette terre, mais plutôt pour que nous désirions la restauration éternelle des bénédictions prédestinées à la Famille divine au travers de Christ. Ce fut un acte de miséricorde de la part de Dieu en vue des allégresses éternelles à venir. Nous savons, par les Écritures, que Satan tentera de nous envoyer des persécutions jusqu’à la toute fin de son règne, afin de nous décourager dans notre cheminement vers le Royaume.

Dans Luc 6:22 Jésus nous a dit : « Vous serez heureux, lorsque les hommes vous haïront, vous chasseront, vous diront des outrages et rejetteront votre nom comme mauvais, à cause du Fils de l’homme. » C’est Satan qui est le grand instigateur de toutes ces choses. Mais l’apôtre Pierre nous rassure en disant carrément : « Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à Sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:9-10). C’est ce que je souhaite à chaque serviteur de Dieu qui lira ce message.




D.290 – Dieu glorifié dans Ses saints

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Par Joseph Sakala

Lorsque Paul fut converti au Christ, il nous raconta son cheminement ainsi : « Et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. Ensuite, trois ans après, je montai à Jérusalem, pour y visiter Pierre ; et je demeurai chez lui quinze jours ; mais je ne vis aucun des autres apôtres, sinon Jacques, le frère du Seigneur. Or, dans les choses que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point. J’allai ensuite dans les pays de Syrie et de Cilicie ; mais j’étais inconnu de visage aux Églises de Judée qui sont en Christ. Elles avaient seulement entendu dire : Celui qui autrefois nous persécutait, annonce maintenant la foi, que jadis il ravageait. Et elles glorifiaient Dieu à cause de moi » (Galates 1:17-24).

Il est fascinant de lire dans les Saintes Écritures que le Dieu de gloire puisse recevoir encore davantage de gloire au travers du comportement de Ses saints, mais c’est pourtant ce que Paul nous déclare. Lors de sa conversion, la vie de Paul a changé complètement et ceux qui ont vu les agissements de ce nouveau chrétien glorifiaient Dieu à cause de lui. Même Jésus, dans Sa dernière prière au Père, a déclaré ceci au sujet de Ses disciples : « Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données, et ils les ont reçues, et ils ont connu véritablement que je suis venu de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. Je prie pour eux ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à Toi. Et tout ce qui est à moi, est à toi, et ce qui est à toi, est à moi, et je suis glorifié en eux » (Jean 17:8-10).

Dieu est glorifié quand nous, tout comme Paul, Lui appartenons. Mais Dieu est davantage glorifié alors que nous grandissons en Lui. Paul lui-même priait pour ceux qu’il voyait venir à Christ lorsqu’il a déclaré : « C’est pourquoi aussi, nous prions continuellement pour vous, que notre Dieu vous rende dignes de votre vocation, et qu’il accomplisse puissamment tous les desseins favorables de sa bonté, et l’œuvre de la foi ; afin que le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié en vous, et vous en Lui, selon la grâce de notre Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Thessaloniciens 1:11-12).

Finalement, Dieu sera glorifié lorsque Jésus reviendra : « Car il est juste, devant Dieu, qu’Il rende l’affliction à ceux qui vous affligent, et le repos avec nous, à vous qui êtes affligés, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse ; lorsqu’il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans ses saints, et admiré dans tous ceux qui auront cru ; (car vous avez cru à notre témoignage) » (2 Thessaloniciens 1:6-10).

Au fur et à mesure que nous glorifions Christ dans nos paroles et dans nos actions quotidiennes, Jésus aura été, et sera véritablement, glorifié dans Ses saints. C’est un privilège au-delà de tout ce qui peut se mesurer et qui compense pour toute opposition générée contre nous dans le monde. Voilà pourquoi l’apôtre Pierre nous rassure en disant : « Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous » (1 Pierre 4:13-14). Alors : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5:16).

Demandez à n’importe quel chrétien s’il connaît bien sa Bible. Il vous dira : « Pas assez bien, n’ayant pas constamment le temps d’étudier », mais il aimerait la connaître davantage. Les petits enfants nous déclarent des choses vraiment amusantes quand ils parlent de la Bible, parce que leur connaissance biblique est limitée. Lorsqu’ils parlent de la Bible, ils nous révèlent une connaissance selon leur âge, car dans leur innocence ils ne saisissent pas encore tous les mots et les concepts qui sont au-delà de leur niveau de maturité. Cependant en tant qu’enfants de Dieu, sommes-nous encore au niveau de l’enfant dans la compréhension de la Parole de Dieu ?

Alors, comment faire pour élever notre niveau personnel de maturité spirituelle dans la formation biblique ? L’apôtre Paul nous dit ceci, dans 1 Corinthiens 14:20 : « Frères, ne devenez pas des enfants quant au jugement ; mais soyez de petits enfants à l’égard de la malice ; et quant au jugement, soyez des hommes faits. » L’auteur du livre aux Hébreux compare certains chrétiens adultes à des enfants. « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:12-14).

Depuis quelques années de nombreux sondages en Angleterre et aux États-Unis ont documenté un déclin de la connaissance biblique, démontrant que sur des groupes de vingt personnes interrogées, aucune n’a pu nommer les Dix Commandements. Un nombre important ne pouvaient même pas identifier la majorité des personnages les plus notables de la Bible. Aux États-Unis, une enquête a révélé que, malgré que 86 % des Américains aient exprimé leur croyance en une puissance supérieure, il y avait un déclin remarquable de leur connaissance biblique. Sûrement pas suffisant pour glorifier Dieu…

Pourtant, ceux qui se nourrissent de la Parole de Dieu sont familiers avec cette exhortation de l’apôtre Pierre lorsqu’il a déclaré : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:17-18). Il ne faut jamais négliger le contact direct que nous avons avec la Parole de Dieu, parce que Satan va s’en charger.

Mais comment acquérir cette connaissance, car plusieurs prétendent que la Bible est très difficile à comprendre ? La simple vérité, c’est que Dieu n’est pas présentement en train d’ouvrir l’esprit de la majorité à la compréhension de la Bible. Il existe certaines émissions télévisées qui prêchent la Parole de Dieu et qui peuvent aider une personne à comprendre certains rudiments de la Bible. Si Dieu vous appelle, vous ressentirez une faim toujours grandissante d’étudier les Saintes Écritures, par la puissance du Saint-Esprit. Si vous persistez, vous reconnaîtrez que Dieu est en train d’ouvrir votre compréhension de Sa Parole, ce que très peu de gens possèdent aujourd’hui. Certaines organisations offrent des cours bibliques gratuitement et pourraient vous donner une bonne fondation, mais prenez toujours cette bonne habitude de vérifier toute chose avec votre Bible. Donc, vous n’êtes pas obligé de demeurer un enfant dans la connaissance de Sa Parole. Ayez l’attitude de l’enfant quant à la foi attachée à la Parole de Dieu, mais pas la connaissance de l’enfant.

À ceux que Dieu appelle, l’apôtre Jean déclare : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:13-15). Cette connaissance nous ouvre une grande porte pour aller vers Dieu dans tous nos besoins, avec la certitude que nous aurons de Lui les choses que nous avons demandées. Ce comportement développe en nous la foi nécessaire au salut.

Il est primordial au croyant d’avoir l’assurance de la vie éternelle et cette épître de Jean a été écrite spécialement dans ce but. Il est cependant dangereux d’utiliser ce seul verset hors contexte pour croire que tout nous est garanti au nom de Jésus. Plusieurs chrétiens « de profession » pourraient développer des assurances superficielles de salut fondées sur une foi superficielle. Selon l’apôtre Jean, une véritable croyance dans le Fils de Dieu peut être éprouvée selon ce qui est écrit dans les Écritures. Par exemple, pour celui qui garde Sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en Lui. Celui qui dit qu’il demeure en Lui doit aussi marcher comme Il a marché Lui-même. Dans 1 Jean 2:29, nous découvrons également que : « Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. »

« Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort » (1 Jean 3:14). Celui qui garde Ses commandements, demeure en Dieu et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’Il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné. Et le test par excellence se trouve dans 1 Jean 5:18-19 où nous lisons que : « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point. Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. » De telles paroles d’assurance ne requièrent pas que le croyant soit absolument sans péché, mais plutôt qu’il n’ait pas l’habitude de pécher. Le véritable converti se débarrasse de son ancienne attitude de péché. Il a à cœur de ne plus pécher et, lorsqu’il tombe, il en a le cœur si contristé d’avoir attristé l’Esprit qui l’habite, qu’il décidera, avec l’aide du Seigneur, de se débarrasser de l’habitude du péché.

S’il vous plaît, notez 1 Jean 1:8-10 où il est clairement dit : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous. » Parce que dans le grec, le véritable sens veut dire de ne pas pécher habituellement ; cependant, les chrétiens qui sont confortables avec une foi qui n’est qu’apparente feraient bien d’examiner ce qui est écrit pour leur assurer la vie éternelle.

L’apôtre Jean prêchait continuellement sur le comportement et la façon d’agir du chrétien. Dans 1 Jean 5:18-20, Jean nous dit : « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point. Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. » Jean utilise deux mots pour définir le mot « savoir » dans cette courte épître. D’abord il utilise le mot grec ginosko mettant l’emphase sur la connaissance acquise par les expériences personnelles. L’autre mot employé est ei’do ou oi’da, mettant l’emphase sur la compréhension intellectuelle qui s’y rattache.

Donc, selon notre confiance intellectuelle : « Vous savez [ei’do] que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui » (1 Jean 3:5). « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons [ei’do] que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort » (1 Jean 3:14). Dans 1 Jean 5:13, Jean déclare : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. » Et finalement, nous citons de nouveau 1 Jean 5:19-20, où Jean dit : « Nous savons [ei’do] que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est Lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. » Toute cette connaissance intellectuelle nous vient de la Parole de Dieu et elle forme le fondement de notre foi et de notre croyance en l’œuvre de Christ.

Et, selon notre expérience personnelle : « Par ceci nous savons [ginosko] que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements » (1 Jean 2:3). Dans 1 Jean 2:18, l’apôtre déclare : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists; par où nous connaissons [ginosko] que c’est la dernière heure. » Et, dans 1 Jean 5:2 : « Nous connaissons [ginosko] en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. » Ainsi, notre connaissance intellectuelle de la Parole de Dieu devient notre expérience pour cheminer vers notre salut. C’est ce que Paul voulait nous faire comprendre lorsqu’il nous dit : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement. Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir » (Philippiens 2:12-13).

Si nous demeurons constamment près de Dieu, nous allons tous naître de nouveau lors de l’avènement de Christ, mais ce n’est que le commencement. Pour en arriver là où Dieu veut que vous : « Croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen », déclare le chef des apôtres, dans 2 Pierre 3:18. « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien » (2 Corinthiens 11:3-4).

Paul nous avertit depuis 2 000 ans concernant l’importance de la stratégie utilisée par Satan pour séduire son monde. Son plan change avec le temps, mais la stratégie demeure toujours la même. D’abord, il tente toujours de nous faire douter de la Parole de Dieu, tout comme il l’a fait dans le jardin d’Éden. Si nous commençons par remettre en question l’authenticité de la Parole de Dieu, nous nous lançons sur la pente savonneuse qui nous conduit à l’autre étape. Lorsqu’Adam et Ève ont questionné Satan, il a trouvé le moyen d’implanter le doute dans leur cœur au sujet de Dieu en disant : « Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:4-5).

Quand quelqu’un commence à douter de l’autorité de la Parole de Dieu, la descente vers la dernière phase de l’accusation devient inévitable. Elle compromet la Personne de Dieu Lui-même comme si Sa Parole n’était pas véritable et même que Dieu serait menteur. « Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants rebelles » (Éphésiens 5:6). Il faut à tout prix connaître la volonté de Dieu. Dans Proverbes 3:5-7, Salomon dit à son fils : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. » La clé pour connaître la volonté de Dieu, c’est le vouloir et la détermination de suivre Sa volonté, avant même de la connaître.

Jésus avait raison de dire : « Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef » (Jean 7:17). Le meilleur indicateur à savoir si quelqu’un désire vraiment faire la volonté de Dieu, c’est de manifester par son comportement la partie qu’il a déjà comprise de Sa Parole. Ceci requiert d’abord la connaissance et la croyance, et ensuite l’obéissance à Sa Parole, principalement les portions qui couvrent la volonté de Dieu dans le comportement général de chaque chrétien. L’auteur du Psaume 119:105-106 a ouvertement déclaré : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. J’ai juré, et je le tiendrai, d’observer les ordonnances de ta justice. »

Une bonne façon d’exprimer notre volonté, c’est par l’obéissance : « Et la confiance que nous avons en Lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15). L’apôtre Jacques va encore plus loin en déclarant que : « Si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter » (Jacques 1:5-6).

Il faut donc prier avec foi et conviction et Dieu répondra, même si ce n’est pas immédiatement. L’important, c’est qu’il faut prier toujours et ne point se relâcher. Et quand Dieu exauce, ce ne sera peut-être pas selon notre préférence ou notre goût personnel, mais ce sera toujours pour notre bien. Paul nous dit que, parfois, nous ne savons pas quoi demander. Peu importe, puisque : « Même aussi l’Esprit nous soulage dans nos faiblesses ; car nous ne savons ce que nous devons demander pour prier comme il faut ; mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs qui ne se peuvent exprimer. Toutefois celui qui sonde les cœurs, connaît quelle est l’affection de l’Esprit, qui prie selon Dieu pour les saints. Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein » (Romains 8:26-28).

Dieu nous guidera de deux façons si nous ne sommes pas certains du verset biblique à suivre. Pour une, c’est par des circonstances providentielles ; et l’autre est par le témoignage de l’Esprit, et les deux doivent être d’accord. Ensuite, si toutes les conditions ont été remplies, il faut suivre le plan de Dieu, sachant que Son plan est toujours le meilleur. Dieu veut que nous connaissions Sa volonté et Il est prêt à diriger nos pas.

Dans 1 Pierre 2:9-10, nous lisons : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. » Pierre compare cette délivrance à l’esclavage de la prison où il était gardé par les soldats d’Hérode, avant d’être envoyé aux supplices.

Allons voir cet incident, dans Actes 12:5-9 où : « Pierre était donc gardé dans la prison ; mais l’Église faisait sans cesse des prières à Dieu pour lui. Et la nuit d’avant le jour où Hérode devait l’envoyer au supplice, Pierre dormait entre deux soldats, lié de deux chaînes ; et des gardes devant la porte, gardaient la prison. Et voici, un ange du Seigneur survint, une lumière resplendit dans la prison, et l’ange, poussant Pierre par le côté, l’éveilla, en disant : Lève-toi promptement. Et les chaînes tombèrent de ses mains. Et l’ange lui dit : Ceins-toi, et chausse tes sandales ; et il le fit. Puis l’ange lui dit : Enveloppe-toi de ton manteau et suis-moi. Et Pierre, étant sorti, le suivait, sans savoir que ce que l’ange faisait se fît réellement, mais il croyait qu’il avait une vision. »

La Bible nous enseigne qu’avant d’être délivrés, nous étions tous serviteurs du péché : « Mais grâces soient rendues à Dieu, de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine qui vous a été donnée. Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice » (Romains 6:17-18). Nous étions impuissants à nous gagner notre propre liberté. Aujourd’hui, nous faisons partie de la race élue : « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous » (2 Corinthiens 4:6-7).

C’est ainsi qu’Il nous a donné la liberté en notre vie, car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, Lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit. Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec Lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes. S’Il n’avait pas fait cela pour nous, comment Dieu aurait-Il pu être glorifié par nous, Ses Saints ?

 




D.289 – Celui dont nous ne pouvions nous passer.

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Par Joseph Sakala

Dans Éphésiens 2:11-13, nous lisons : « C’est pourquoi, souvenez-vous que vous, qui étiez autrefois Gentils en la chair, et qui étiez appelés incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis dans la chair par la main de l’homme, vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. » Il y a plusieurs choses dans ce monde dont nous pouvons nous passer, mais deux sont essentielles. D’abord, nous avons besoin de Christ, sinon nous sommes comme des Gentils sans Christ, n’ayant aucun espoir et sans Dieu dans le monde.

En deuxième lieu, si nous devions être sauvés, Christ devait aussi verser Son sang pour nous, car : « Il fit aussi aspersion du sang sur le tabernacle et sur tous les vases du culte. Et, selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de pardon. Il était donc nécessaire que les emblèmes des choses qui sont dans les cieux, fussent purifiés de cette manière, mais que les choses célestes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-ci. Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu » (Hébreux 9:21-24). Afin que Sa mort puisse être efficace, il Lui a fallu être tenté en tout point comme nous. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15).

Avant que l’œuvre de Jésus devienne efficace en vue de notre salut personnel, il a fallu qu’elle soit acceptée et reçue dans la foi, puisqu’il est impossible de Lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu est, et qu’Il est le rémunérateur de ceux qui Le cherchent. Cette foi doit être réelle, car savez-vous que la foi sans les œuvres est morte ? Les œuvres n’apportent rien au salut ; cependant, nous attendons de vous, bien-aimés, de meilleures choses, et qui conduisent au salut dont nous parlions ici. Parmi ces choses qui accompagnent le salut, il y a la sainteté sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Il y a aussi le privilège du châtiment, car Dieu doit parfois discipliner Ses enfants errants. « Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes » (Hébreux 12:8).

Il y a donc sept choses dont nous ne puissions nous passer. Nous ne pouvons pas nous passer de Christ, ni de Son sang rédempteur, ni de Sa lumière sans péché, ni de notre foi en Lui, de nos œuvres en Lui, de notre sainteté en Lui, et de notre châtiment par Lui. Jésus a dit : « Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:5). Mais avec Lui, nous pouvons tout, car Jésus est notre vie. Dans Jean 14:19-20, Jésus a déclaré : « Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous. » Donc, nous qui croyons en Christ avons la promesse de l’immortalité parce qu’Il vit et nous vivons par la foi. « Mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:4). Parce que c’est Lui qui soutient notre vie.

À la Samaritaine : « Jésus répondit et lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est Celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle » (Jean 4:10-14).

Aux Juifs qui Le harcelaient sans cesse, Jésus avait dit : « En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi a la vie éternelle. Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C’est ici le pain qui est descendu du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde » (Jean 6:47-51). Non seulement Christ nous donne Son pain vivant et l’eau vive, mais Il S’offre à nous comme le chemin vivant menant vers Dieu. « Ayant donc, frères, [nous dit Paul], la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus, chemin nouveau et vivant, qu’il nous a frayé à travers le voile, c’est-à-dire à travers sa chair ; et ayant un grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu ; approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure » (Hébreux 10:19-22).

Christ est aussi la fondation solide sur laquelle nous bâtissons notre avenir et cette fondation est vibrante de vie. L’apôtre Pierre avait alors raison de dire : « En vous approchant de Lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse. Et qui croira en elle, ne sera point confus » (1 Pierre 2:4-6). Notre vie spirituelle est bâtie sur une pierre vivante (Jésus), nourrie d’un pain vivant et d’une eau vivante, alors que nous entrons présentement par un chemin vivant vers la présence d’un Dieu vivant !

Donc, c’est avec une pleine assurance que nous disons : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5). Car, comme disait si bien Paul : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Tout ceci nous appartient grâce à l’amour de Notre Sauveur.

Dans sa lettre aux Galates, Paul a écrit ceci : « Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils. Aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang » (Galates 1:15-16). Il y a un grand mystère dans cette confidence de Paul, qui a écrit une grande partie du Nouveau Testament, réclamant avoir été divinement inspiré par Jésus Lui-même. « Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:11-12). Il y eut un grand miracle dans la vie de Paul, car, quelques années auparavant, cet homme s’objectait avec animosité contre ce même Évangile, ayant du fiel dans le cœur envers les nouveaux convertis à Christ.

Aux Galates, Paul avait déclaré : « Vous avez, en effet, entendu dire quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme ; comment je persécutais à outrance l’Église de Dieu, et la ravageais ; et comment j’étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères. Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas » ((Galates 1:13-17).

Après sa conversion, Paul s’est mis à prêcher la même foi qu’il tentait de détruire auparavant. « Mais j’étais inconnu de visage aux Églises de Judée qui sont en Christ. Elles avaient seulement entendu dire : Celui qui autrefois nous persécutait, annonce maintenant la foi, que jadis il ravageait. Et elles glorifiaient Dieu à cause de moi » (Galates 1:22-24). Pourtant, même après avoir combattu pendant toutes ces années pour la vérité divine, il reconnaissait que Dieu l’avait choisi dès le sein de sa mère pour l’œuvre qu’il accomplissait. Ses instructeurs de la synagogue, ses études sous Gamaliel et même ses croisades antichrétiennes avaient été consenties par Dieu pour éventuellement développer Paul afin qu’il évolue vers le personnage exceptionnel qu’il est devenu.

En effet, Paul est devenu le grand chrétien que Dieu a utilisé pour écrire treize livres dans le Nouveau Testament, fondés sur ses propres expériences et servant à enseigner les autres dans la vérité. Ses recherches, ses études, ses raisonnements, ses implications personnelles dans les congrégations multiples qu’il avait fondées durant ses nombreux voyages pour Christ, furent entièrement inspirés par le Saint-Esprit et complètement libres de toute erreur humaine. Tout avait été transmis de Dieu à cet homme, parce que Dieu l’avait personnellement ordonné, et avait planifié ses expériences et ses aptitudes, ayant implanté toutes choses dans son cœur.

Et il en est ainsi avec tous les humains que Dieu a choisis. Donc, ce Livre Sacré des Saintes Écritures est véritablement la Parole de Dieu par écrit. Dans Éphésiens 3:20-21, Paul nous déclare : « Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen. » En dépit de son orgueil arrogant, l’homme est entièrement impuissant à se sauver lui-même, ou à se rendre acceptable devant Dieu. Il est également incapable de se garder sauvé, ou de vaincre le péché et la mort. Cependant, Dieu est capable par le sacrifice de Christ et, non seulement tout cela est possible, mais cela nous est gratuitement offert. Car Dieu est tout puissant, et Son pouvoir est sans limite. Et notez bien comment Son pouvoir travaille en nous.

Alors, dans Hébreux 7:25-28, nous lisons : « C’est pourquoi aussi il [Jésus] peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; Qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple. Car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité. »

Dans Romains 1:16-17, Paul nous dit : « Je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en Lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. » Donc, à celui qui peut vous affermir selon mon Évangile, nous dit Paul, et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère caché pendant plusieurs siècles, mais présentement manifesté par les écrits des prophètes, selon l’ordre du Dieu éternel, et annoncé à toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi. Conséquemment, rendons gloire à Dieu, le seul sage, dans tous les siècles, par Jésus-Christ !

Même si nous sommes accablés par des peines, des souffrances et des tentations, Jésus est capable de nous secourir parce que : « Puisque les enfants participent de la chair et du sang, il [Jésus] en a aussi de même participé, afin que par la mort il détruisît celui qui avait l’empire de la mort, c’est-à-dire, le diable ; et qu’il délivrât tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient toute leur vie assujettis à la servitude. Car assurément il n’a pas secouru les anges, mais il a secouru la postérité d’Abraham. C’est pourquoi il a fallu qu’il devînt semblable en toutes choses à ses frères ; afin qu’il fût un souverain Sacrificateur, miséricordieux, et fidèle dans les choses de Dieu, pour expier les péchés du peuple. Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:14-18). Notez que la mort de Jésus n’a pas effacé le péché des anges déchus, mais seulement de la postérité d’Abraham.

Avant de monter au ciel, Jésus avait réuni Ses onze disciples. Or, dans Matthieu 28:16-18 : « Les onze disciples s’en allèrent en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait assignée. Et quand ils le virent, ils l’adorèrent ; mais il y en eut qui doutèrent. Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. » Dans Son état glorifié, Jésus avait repris tout le pouvoir qu’Il possédait avant de venir sur terre. Donc, Jésus est : « Celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence » (Jude 1:24). Nous ne pouvons jamais nous séparer de Sa présence.

En effet : « Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres » (2 Corinthiens 9:8). C’est avec cette même conviction que Paul a déclaré à Timothée : « C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en Qui j’ai cru, et je suis persuadé que par Sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là » (2 Timothée 1:12). Soyons sans crainte, car ce jour viendra sûrement : « Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21).

Soyons reconnaissants pour Sa grâce : « Car, comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été rendus pécheurs, ainsi par l’obéissance d’un seul plusieurs seront rendus justes. Or, la loi est intervenue pour faire abonder le péché ; mais où le péché a abondé, la grâce a surabondé, afin que, comme le péché a régné dans la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour donner la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur. » Tous autres jours, tels que Noël ou les Pâques ou le Jour de l’an, peuvent être réduits à des fêtes mondaines ou non chrétiennes, mais pas l’Action de Grâce. Car, historiquement parlant, on ne peut rendre Grâces qu’à Dieu pour l’abondance matérielle dont Il nous comble durant toute l’année. Les chrétiens ont davantage pour rendre gloire à Dieu que les non croyants, parce qu’ils ont des yeux pour voir et le cœur pour comprendre la véritable source de toute cette bénédiction.

En effet, Paul nous dit : « Rendez grâces en toutes choses ; car telle est la volonté de Dieu en Jésus-Christ à votre égard » (1 Thessaloniciens 5:18). Nous devons être continuellement reconnaissants pour Sa Grâce : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9). Notez que le mot « abonde » paraît même par rapport au péché, car le péché est en abondance dans le monde. Mais avouons également qu’avec l’abondance du péché nous est venue la surabondance de la grâce. Alors, n’oublions jamais de rendre gloire à Dieu pour inclure la surabondance en toute chose par notre Seigneur.




D.288 – Ce que Dieu nous demande

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Par Joseph Sakala

En tant que convertis, nous nous demandons parfois ce que nous pourrions faire de plus afin de plaire à Dieu. Pourtant, avec Dieu, la réponse est très simple. « Maintenant donc, Israël, que demande de toi l’Éternel ton Dieu, sinon que tu craignes l’Éternel ton Dieu, que tu marches dans toutes ses voies, que tu l’aimes, et que tu serves l’Éternel ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme, et que tu observes les commandements de l’Éternel et ses statuts que je te commande aujourd’hui, pour que tu sois heureux ? » (Deutéronome 10:12-13). Il est vrai que cela semble assez simple et le peuple d’Israël avait volontairement accepté avec Moïse de faire ainsi. Les prédicateurs modernes libéraux citent ces versets comme étant tout ce qui est nécessaire pour satisfaire Dieu. Mais l’embarras dans tout cela : Qui oserait prétendre qu’il marche dans toutes Ses voies, et qu’il sert l’Éternel son Dieu, de tout son cœur et de toute son âme ?

La personne qui prétendrait faire un tel aveu briserait le commandement interdisant de mentir. Le roi Salomon avait fait beaucoup de recherches durant son règne et, vers la fin de sa vie, il a conclu que : « Les paroles des sages sont comme des aiguillons, et réunies en recueil, elles sont comme des clous plantés. Celles-ci ont été données par un seul pasteur. Du reste, mon fils, prends garde à ces choses. A faire beaucoup de livres, il n’y a point de fin, et tant d’étude n’est que fatigue pour le corps. Écoutons la conclusion de tout ce discours : Crains Dieu, et garde Ses commandements ; car c’est là le tout de l’homme. Car Dieu fera venir toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal » (Ecclésiaste 12:13-16).

En réalité, qui pourrait garder tous les commandements de Dieu ? L’apôtre Jacques nous dit : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi » (Jacques 2:10-11). Un autre passage biblique favori des libéraux se trouve dans Michée 6:7-8, où le prophète déclare : « L’Éternel prendra-t-il plaisir à des milliers de béliers, à des myriades de torrents d’huile ? Donnerai-je mon premier-né pour mon forfait, le fruit de mes entrailles pour le péché de mon âme ? Dieu t’a déclaré, ô homme, ce qui est bon. Et qu’est-ce que l’Éternel demande de toi, sinon de faire ce qui est droit, d’aimer la miséricorde, et de marcher humblement avec ton Dieu ? » Le problème encore une fois, c’est qu’il faut être juste devant Dieu et non juste à ses propres yeux. « Certainement il n’y a point d’homme juste sur la terre, qui fasse le bien et qui ne pèche point, » nous dit Salomon, dans Ecclésiaste 7:20.

Heureusement qu’il y a un tel homme, Jésus ! « Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement. Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:22-25). Alors, ce que nous ne pourrions jamais faire par nous-mêmes, Jésus l’a déjà fait pour nous. Aujourd’hui, par la foi dans l’œuvre terminée par Christ, nous avons été libérés de l’esclavage du péché, et nous sommes : « maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle. Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:22-23).

Dans 1 Jean 2:6-8, l’apôtre dit clairement que : « Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même. Frères, je vous écris, non un commandement nouveau, mais un commandement ancien, que vous avez eu dès le commencement ; ce commandement ancien, c’est la parole que vous avez entendue dès le commencement. Toutefois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres passent, et la vraie lumière luit déjà. » En surface, ce passage biblique semble être un vrai problème. Car : « Celui qui dit qu’il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore à présent dans les ténèbres. Celui qui aime son frère, demeure dans la lumière, et rien en lui ne le fait broncher. Mais celui qui hait son frère, est dans les ténèbres, et marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux » (1 Jean 2:9-11).

Nous voyons clairement que le centre d’intérêt est sur le commandement qui définit l’amour pour les frères et sœurs. La difficulté semble se situer dans le vocable « nouveau » et « ancien » du même commandement. La perception « ancienne » du commandement d’aimer est aussi éternelle que la nature même de Dieu. L’amour que nous exprimons dans notre nature humaine va chercher sa source de Dieu, qui est amour. « Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. En ceci la charité est accomplie en nous, afin que nous ayons confiance au jour du jugement, c’est que nous sommes dans ce monde tels qu’il est lui-même » (1 Jean 4:16-17).

Dès le commencement de la création, les humains furent chargés d’un engagement d’amour marital. « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (Genèse 2:24). Cet amour était un exemple terrestre de l’amour de Dieu pour Son Église. « Or, de même que l’Église est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs propres maris en toutes choses. Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5:24-27).

Lorsque Dieu a codifié Ses lois pour ceux qui allaient vouloir se soumettre à Son autorité, Dieu insista sur le fait d’aimer son prochain comme soi-même. Des siècles plus tard, alors que l’apôtre Paul abordait la Loi mosaïque, il a déclaré ceci, dans Romains 13:10-11 : « L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi. Et vous devez faire cela, vu le temps où nous sommes ; car c’est ici l’heure de nous réveiller enfin du sommeil, puisque le salut est maintenant plus près de nous, que lorsque nous avons cru. » Donc, le nouveau point focal se posait dès lors sur le Royaume spirituel d’une Nouvelle Alliance, et vers lequel l’Église se dirigeait au lieu du royaume de l’Ancienne Alliance. Alors, dans Hébreux 8:13, Paul déclare : « En parlant d’une alliance nouvelle, il déclare ancienne la première ; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître. »

Ainsi, dans Jean 13:34-35, nous voyons Jésus dire à Ses disciples : « Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme Je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » L’ancien royaume physique était composé des douze tribus d’Israël, tandis que le royaume spirituel de la Nouvelle Alliance devait être composé de tous ceux qui accepteraient Jésus comme Sauveur. « Alors Pierre, prenant la parole, dit : En vérité, je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ; mais qu’en toute nation, celui qui le craint et qui s’adonne à la justice, lui est agréable. Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous, » déclare le chef des apôtres, dans Actes 10:34-36.

Paul abonde dans le même sens que Pierre lorsqu’il nous dit : « Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse » (Galates 3:26-29). Jean met encore plus d’emphase sur l’amour lorsqu’il nous dit : « Toutefois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres passent, et la vraie lumière luit déjà. Celui qui dit qu’il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore à présent dans les ténèbres. Celui qui aime son frère, demeure dans la lumière, et rien en lui ne le fait broncher » (1 Jean 2:8-10). Ce nouveau commandement va beaucoup au-delà du mariage et de la nation ; il s’étend à la Famille de Dieu toute entière.

Le roi David a écrit ceci, dans Psaumes 37:23-26 : « Les pas de l’homme de bien sont affermis par l’Éternel, et il prend plaisir à sa voie. S’il tombe, il ne sera pas entièrement abattu, car l’Éternel lui soutient la main. J’ai été jeune, et je suis devenu vieux ; mais je n’ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain. Tous les jours il a compassion et il prête, et sa postérité est bénie. » Il n’y a rien de plus satisfaisant pour un converti que de vivre selon la volonté de Dieu, ni rien de plus rassurant que de savoir que Dieu prend plaisir à sa voie. Car c’est Dieu qui nous guide sur la voie qu’Il nous a tracée. Cela nous est confirmé dans Proverbes 3:5-6 où nous lisons : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. » Cela nous donne le principe de base afin de connaître Sa voie, car nous devons chercher conseil en Lui en toute chose !

Ce ne sera pas toujours agréable, nous dit Pierre, car : « Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1 Pierre 2:20-21). Même si la voie du Seigneur paraît difficile à l’occasion, c’est une bonne voie, car elle honore Dieu. David avait cette foi en Dieu lorsqu’il dit : « Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de Son nom. Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal, car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent, » dans Psaume 23:3-4.

Nous avons cette même assurance, car nous savons que Jésus est le bon berger et, lorsque nous nous éloignons de la voie qu’Il nous trace, Il sait comment nous ramener puisque nous savons également que la voie de l’homme ne dépend pas de lui-même et qu’il n’est pas au pouvoir de l’homme qui marche de bien diriger ses pas. Ce qui nous importe, c’est de ne pas désobéir ou remettre en question Sa Parole écrite. « Et quand vous irez à droite, ou quand vous irez à gauche, vos oreilles entendront derrière vous la voix qui dira : C’est ici le chemin, marchez-y ! » (Ésaïe 30:21). Ce ne sera pas une voix que tout le monde entendra, mais nous l’entendrons, parce qu’elle nous est adressée directement par Jésus. Jésus n’a-t-Il pas promis que : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main » ? (Jean 10:27-28).

Jésus Lui-même a établi notre but dans Son œuvre : « Car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait » (Jean 13:15). Les systèmes d’enseignement, les grandes entreprises financières ainsi que les institutions gouvernementales ont toutes des « guides de fonctionnement » établis par la direction afin de cheminer avec succès, en évaluant chaque activité par son efficacité à atteindre le but fixé.

En tant que chrétiens, nous avons aussi un but défini par notre Sauveur. Ce but peut varier d’un chrétien à l’autre, car tous n’ont pas reçu les mêmes dons. « Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit. Un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît » (1 Corinthiens 12:8-11).

Néanmoins, puisque Christ est notre exemple, le guide de chaque chrétien doit refléter les priorités et les valeurs du chrétien. L’évangile de Marc nous donne un aperçu explicite du travail de Jésus en prêchant l’Évangile du Royaume de Dieu. Jésus mettait beaucoup d’emphase sur le fait que : « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:15). Jésus est venu dans le but spécifique de sauver ceux qui étaient perdus, et tout ce qu’Il faisait pointait vers ce but. Dans Marc 2:17, Jésus déclare : « Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal ; je suis venu appeler à la repentance non les justes, mais les pécheurs. »

Christ a non seulement prêché aux pécheurs, mais Il a utilisé Ses disciples pour enseigner afin de S’assurer que Sa mission se poursuivrait efficacement après Son départ. « Alors il appela les Douze, et il commença à les envoyer deux à deux, et leur donna pouvoir sur les esprits immondes » (Marc 6:7). « Étant donc partis, ils prêchèrent qu’on se repentît, et ils chassèrent plusieurs démons, et oignirent d’huile plusieurs malades, et ils les guérirent » (vs 12-13). À l’approche de Sa mort, Il leur expliqua, dans Marc 10:45 : « Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et pour donner Sa vie en rançon pour plusieurs. » Lorsqu’Il les quitta, Il leur déclara : « Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15-16).

Nos priorités devraient être les mêmes que les Siennes. Si tout ce que nous faisons nous dirige vers ce but, alors Sa mission sera accomplie. Dans Marc 8:35, Jésus a exprimé : « Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra ; mais quiconque perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile, la sauvera. » Notre confiance doit demeurer en Christ seulement. Comme Paul disait dans Philippiens 3:7-8 : « Mais ces choses qui m’étaient un gain, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ. »

Pourtant, dans les versets précédents, Paul avait dit : « …quoique je pusse, moi aussi, me confier en la chair. Si quelqu’un croit pouvoir se confier en la chair, je le puis encore davantage, moi, circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu, né d’Hébreux ; quant à la loi, Pharisien ; quant au zèle, persécuteur de l’Église ; quant à la justice selon la loi, irréprochable » (Philippiens 3:4-6). Selon sa lignée familiale, Paul avait de quoi se vanter. Mais en langage fort et direct, les valeurs personnelles de Paul était placées ailleurs : « Et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts » (vs 9-11). Un contraste vraiment imposant !

Jésus avait enseigné que si quelqu’un voulait devenir Son disciple, qu’il : « renonce à soi-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive » (Marc 8:34). « Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra ; mais quiconque perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile, la sauvera. Car que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? » (vs 35-36). Paul recherchait l’excellence dans la connaissance de Christ, invoquant le Seigneur : « Afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:17-19).

Une telle connaissance accorde une pleine assurance : « Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:2-3). L’apôtre Pierre disait : « C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix » (2 Pierre 3:14). L’apôtre Paul était entièrement d’accord lorsqu’il déclara : « Car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit » (Éphésiens 2:18).

Nous ne pouvons voir ni entendre le Saint-Esprit. Pourtant il existe, car il est la véritable vie de chaque chrétien. C’est seulement au travers de Lui que nous avons accès au Père. Christ est présentement assis en autorité à la droite du Père, nous préparant une place dans Son Royaume, alors que le Saint-Esprit vit littéralement en nous, car nous formons le temple de Dieu. Il n’entend pas seulement toutes nos prières, mais, du moment que nous avons reçu Christ, nous vivons selon l’Esprit qui est toujours prêt à témoigner avec notre esprit que nous appartenons à Dieu. Le Saint-Esprit illumine notre entendement et, à l’occasion, nous châtie lorsque nous n’accomplissons pas Sa volonté.

Galates 5:25-26 nous dit : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. Ne recherchons point la vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, et en nous portant envie les uns aux autres. » Alors, lorsque nous succombons à une tentation, c’est que nous ignorons cette réprimande : « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez » (Galates 5:16-17).

La présence même du Saint-Esprit nous assure de notre salut éternel, alors comment peut-on ignorer que l’on soit corrigé par Lui : « ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éphésiens 4:30). Nous parlons d’adorer Dieu dans l’Église, ou à la maison, ou ailleurs, mais si nous voulons vraiment L’adorer en Esprit : « c’est nous qui sommes la vraie circoncision, nous qui servons Dieu en Esprit, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair » (Philippiens 3:3). Lorsque nous prions, Paul nous exhorte ainsi : « Priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:18).

« Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous. Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. En effet, si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si, par l’Esprit, vous faites mourir les œuvres du corps, vous vivrez. Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu, » nous dit Romains 8:9-14.

Alors, vous aurez la Paix de Christ en vous. Dans Jean 14:27-28, Jésus Lui-même a dit : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens à vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que j’ai dit : Je vais au Père ; car mon Père est plus grand que moi. » La paix de Christ n’est pas comme la paix que vous aurez dans le monde. Si l’histoire humaine est notre critère, la recherche d’une paix mondiale sera toujours futile, car il y a eu de la guerre en quelque part dans le monde pratiquement chaque jour durant son histoire. Et même si les leaders du monde pouvaient l’apporter, elle ne serait pas une vraie paix. C’est une fausse paix provenant de l’esprit charnel, coincée entre deux guerres.

L’apôtre Jacques nous explique pourquoi : « D’où viennent parmi vous les dissensions et les querelles ? N’est-ce pas de vos passions, qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous n’obtenez pas ; vous êtes meurtriers et jaloux, et vous ne pouvez être satisfaits ; vous luttez, et vous faites la guerre, et vous n’obtenez pas, parce que vous ne demandez pas » (Jacques 4:1-2). Le véritable chrétien ne connaîtra jamais la paix dans le monde, même s’il y a des moments sans accrochage entre les nations. Seulement en Christ, la Paix peut-elle exister. Jésus a déclaré : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33).

Seul Jésus peut accorder la vraie paix : « Car c’est Lui qui est notre paix, Lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation, » nous dit Éphésiens 2:14. Parce qu’Il est Celui qui a réussi à : « réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:20). La seule façon d’avoir la véritable paix sur terre, c’est d’être justifié par Dieu. Dans Romains 5:1, Paul déclare : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ. » Pour ce qui est de la paix de tous les jours : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:6-7).

Or, dans Philippiens 3:15-16, Paul nous assure que : « Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi. Cependant, au point où nous sommes parvenus, marchons suivant la même règle, et ayons les mêmes sentiments. » Notez que, dans Philippiens 3:12, Paul déclare : « Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ. » Ceux qui sont de la famille de Dieu et qui ont de la maturité devraient s’attendre à ce que le Seigneur nous annonce de foncer, au verset 14 : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »

Dans Romains 4:11-12, nous lisons ceci au sujet d’Abraham : « Et il reçut le signe de la circoncision, comme un sceau de la justice de la foi qu’il avait eue, étant incirconcis ; afin d’être le père de tous ceux qui croient quoique incirconcis ; et que la justice leur fût aussi imputée ; et afin d’être aussi le père des circoncis, savoir, de ceux qui ne sont point seulement circoncis, mais encore qui suivent les traces de la foi, que notre père Abraham a eue avant d’être circoncis. » Tout ceci en marchant vers le même but, qui est le Royaume.

Notez comment Paul s’inscrit dans son rôle de : « serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu. » Paul s’identifie littéralement comme esclave de Christ dans plusieurs de ses épîtres. Dans 1 Corinthiens 7:22-23, il déclare : « Car l’esclave qui a été appelé par le Seigneur, est l’affranchi du Seigneur ; de même aussi, l’homme libre qui a été appelé, est l’esclave de Christ. Vous avez été achetés à un grand prix ; ne devenez point esclaves des hommes. »

L’empereur de Rome était littéralement adoré par ses esclaves comme un dieu ; alors, Paul proclamait fièrement être esclave d’un autre Roi, en adorant un Dieu différent. Paul savait qu’il devait convaincre ses lecteurs que la nouvelle doctrine qu’il proclamait remplacerait l’impérialisme romain, et il savait également qu’elle serait combattue par Rome. Paul lui-même allait se tenir debout devant l’empereur Néron, pas comme l’esclave de ce dernier, mais comme l’esclave du Roi des rois. Paul utilise cet exemple pour déclarer : « Que chacun demeure dans l’état où il a été appelé. As-tu été appelé étant esclave ? ne t’en mets point en peine ; mais si tu peux devenir libre, profites-en plutôt. Car l’esclave qui a été appelé par le Seigneur, est l’affranchi du Seigneur ; de même aussi, l’homme libre qui a été appelé, est l’esclave de Christ. Vous avez été achetés à un grand prix ; ne devenez point esclaves des hommes » (1 Corinthiens 7:20-23).

Mais l’empereur aussi pouvait libérer un esclave en lui donnant une position plus élevée ; cependant, il demeurait dans ses péchés. Paul, par contre, nous prouve qu’il avait été, comme nous tous d’ailleurs, libéré du péché par le sang pur et sans tache de Jésus et, avec la rançon du péché payée, il était libéré aussi de la pénalité du péché. Donc, notre réponse devrait être de nous placer volontairement sous Christ, étant libres du péché, mais esclaves de notre Roi.

 




D.287 – Les Appelés

 

Par Joseph Sakala

Dans Romains 8:28, nous lisons : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. » Cette grande promesse a été une source de force et de réconfort pour les chrétiens, spécialement durant les moments de grandes épreuves. Mais elle est dirigée exclusivement vers ceux qui sont « les appelés ». La grande reconnaissance de ceux qui sont appelés est synonyme de « ceux qui aiment Dieu ». Et il existe de nombreux endroits dans les Écritures servant à les identifier.

Il y a deux mots dans le grec que l’on trouve 11 fois et qui se réfèrent à ceux qui sont membres de ce groupe sélect. L’un d’eux est kletos (appelé) et l’autre est klesis (être appelé). Un autre terme très important est ekklesia qui veut dire « mis à part » ; il paraît 115 fois et est presque toujours traduit par « église ». Donc, une véritable Église est composée de gens qui ont été spécialement appelés par Dieu, hors de ce système mondial, et unis ensemble dans une Église afin de remplir le but de leur appel divin. Aucune qualité particulière n’est nécessaire puisque Dieu S’en charge.

Dans 1 Corinthiens 1:26-29, nous lisons : « Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. » Pas de test de Q.I. ou d’examens physiques, ou certains autres critères, et encore moins fondés sur des accomplissements humains. Non, rien pour se glorifier.

Comme disait si bien Paul à son jeune évangéliste Timothée : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon Son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles » (2 Timothée 1:8-9). Vous avez été choisis avant tous les siècles. L’appel de Dieu ne le fut uniquement que par la grâce, selon Son projet éternel. « Il vous a appelés à cela par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Thessaloniciens 2:14). Alors, il ne faut pas être surpris que toute chose concoure au bien de ceux qui aiment Dieu. Mettons notre entière confiance en Lui.

C’est dans Hébreux 6:18-20 que nous pouvons lire : « Afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. » Comme enfants de Dieu, nous possédons tout ce qu’il nous faut, d’un refuge invincible contre l’ennemi à un espoir certain pour l’éternité avec notre Père céleste.

Placer notre confiance en quelqu’un rendrait celui-ci moins efficace si l’objet de notre confiance pouvait changer d’idée. Mais notre Seigneur ne change pas, Son amour pour nous est constant. Dans Apocalypse 19:11, nous voyons quelle constance et quel amour Il possède, car : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDÈLE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. » (Apocalypse 19:11). Tant et aussi longtemps que nous Lui appartenons, nous sommes en sécurité absolue. Considérez comme nous sommes en sécurité dans les mains de Jésus. Nous sommes tous scellés du Saint-Esprit. Et, dans Jean 10:28, Il nous promet : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. » Qui pourrait briser un lien pareil ? Nous n’avons aucune crainte, car nous sommes vraiment riches avec le Seigneur !

Dans Luc 12:16-19, Jésus a prononcé cette parabole : « Et il leur dit cette parabole : Les terres d’un homme riche avaient rapporté avec abondance ; et il raisonnait en lui-même, disant : Que ferai-je ? Car je n’ai pas assez de place pour serrer ma récolte. Voici, dit-il, ce que je ferai : j’abattrai mes greniers, et j’en bâtirai de plus grands, et j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens. Puis, je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange, bois et te réjouis. » Mais, dans Luc 12:20 : « Dieu lui dit : Insensé, cette nuit même, ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as amassé, pour qui sera-t-il ? »

Jésus dit à Ses disciples : « Il en est ainsi de celui qui amasse des biens pour lui-même, et qui n’est point riche en Dieu. Alors il dit à ses disciples : C’est pourquoi, je vous dis, ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement » (Luc 12:21-23). L’intensité de la nature égoïste de l’homme riche est démontrée ici par l’usage du « je », utilisé plusieurs fois dans les trois versets de 17 à 19. Notez que personne ne le conseillait dans ses décisions, il a pris toutes ses décisions seul eu égard à son confort et à son plaisir. Jésus n’a pas prononcé cette parabole simplement dans le but d’abaisser l’homme riche, mais plutôt pour nous mettre en garde contre l’avarice, qui est une idolâtrie (Colossiens 3:5).

Notez comment Jésus a amené cette parabole dans Luc 12:15-16 : « Puis il leur dit : Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens, et il leur dit cette parabole : Les terres d’un homme riche avaient rapporté avec abondance. » Nous qui vivons dans un pays riche et qui nous plaignons malgré cela, nous devrions nous souvenir du Psaume 49:17-19 : « Ne crains point, quand un homme s’enrichit, quand la gloire de sa maison s’accroît. Car, en mourant, il n’emportera rien ; sa gloire ne descendra pas après lui. Que dans sa vie il rende son âme heureuse, qu’on te loue parce que tu te fais du bien. »

Dans 2 Corinthiens 5:1, nous lisons que : « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. » Les bénédictions que nous possédons en Christ sont très bien décrites dans les Écritures, mais il est quand même bon d’en connaître quelques-unes. Premièrement, en Christ : « nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce » (Éphésiens 1:7). « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 5:1).

Ainsi, les promesses de Sa Parole nous assurent du Salut. « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu, » (1 Jean 5:13). « Les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité » (Psaume 23:6). Romains 8:15 nous dit : « Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. » Il y a plusieurs autres bénédictions qui sont nôtres par Christ. Par exemple : « C’est en lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:11-12).

Ainsi, nous sommes cohéritiers avec Lui. Dieu a confirmé Ses promesses : « Afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:18-20). « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15).

Finalement, selon notre texte, lorsque Dieu nous appelle, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. « Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur. C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions » (2 Corinthiens 5:8-9). Voilà néanmoins quelques bénédictions que nous avons en Christ.

Lors du dernier repas avec Ses disciples, Jésus prend la peine de leur dire : « Mes petits enfants, je suis encore avec vous pour un peu de temps ; vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs, je vous le dis aussi à vous maintenant : Où je vais, vous ne pouvez venir. [Personne ne peut monter au ciel.] Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13:33-35). Aucun chrétien ne peut questionner l’importance prééminente de l’amour. L’apôtre Jean nous le réaffirme dans 1 Jean 4:8, lorsqu’il déclare que : « Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour. » Et, au verset 16, Jean ajoute : « Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. »

Le plus grand commandement est la charité. Dans 1 Corinthiens 13:13, Paul déclare : « Maintenant donc, ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, la charité ; mais la plus grande d’elles est la charité. » Le premier et le grand commandement est notre amour dirigé vers Dieu. Lorsque le jeune homme questionna Jésus, il Lui demanda : « Maître, quel est le grand commandement de la loi ? Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22:36-40).

Ce nouveau commandement de Jésus définit l’amour : aimer comme Il nous a aimés. L’amour de Jésus n’était pas éphémère, car : « Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue pour passer de ce monde au Père, comme il avait aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’à la fin » (Jean 13:1). Jésus a Lui-même défini l’amour comme suit : « Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis » (Jean 15:12-13).

Mais à cela Jésus a immédiatement ajouté : « Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres » (Jean 15:14-17).

Cependant, Christ n’est pas mort seulement pour Ses amis, mais pour tous les pécheurs, incluant Ses plus grands ennemis. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:8). Gardons toujours à l’esprit que : « L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. » (1 Jean 4:9-11). La mesure de Son amour, c’est qu’il n’était pas mérité, mais offert gratuitement par Christ en rémission de nos péchés.

Donc, chaque fois que le commandement de l’amour nous paraît trop difficile, nous devrions le comparer à celui de Jésus : « Car la charité de Christ nous presse, étant persuadés que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux » (2 Corinthiens 5:14-15). Nous L’aimons parce qu’Il nous a aimés le premier. « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:10-11).

Alors, comme cette exhortation s’applique à Timothée, elle pourrait aussi bien s’appliquer à chacun de nous : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles » (2 Timothée 1:8-9). « Car les dons et la vocation de Dieu sont irrévocables. Et comme vous avez été autrefois rebelles à Dieu, et que maintenant vous avez obtenu miséricorde par leur rébellion ; de même, ils ont été maintenant rebelles, afin que par la miséricorde qui vous a été faite, ils obtiennent aussi miséricorde » (Romains 11:29-31).

D’abord, quelqu’un qui est vraiment appelé de Dieu sait également que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, et qui sont appelés, selon Son dessein. Un tel amour ne peut pas être superficiel, car : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée, » nous dit Matthieu 22:37. Un appelé devrait se conduire d’une manière digne de la vocation qui lui a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, en supportant les autres avec charité ; en s’appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. Si vos vies ne produisent pas cela : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? » (2 Corinthiens 13:5).

L’appel du Seigneur est au salut, bien sûr, mais aussi vers un service particulier à Sa gloire. Paul, par exemple, était serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu. Plusieurs, au temps de Paul, furent appelés pour être des esclaves : « Car l’esclave qui a été appelé par le Seigneur, est l’affranchi du Seigneur ; de même aussi, l’homme libre qui a été appelé, est l’esclave de Christ. Vous avez été achetés à un grand prix ; ne devenez point esclaves des hommes. Frères, que chacun demeure devant Dieu dans l’état où il a été appelé » (1 Corinthiens 7:22-24). Même l’apôtre Paul pouvait quand même dire : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3:14).

« Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi. Cependant, au point où nous sommes parvenus, marchons suivant la même règle, et ayons les mêmes sentiments. Soyez tous mes imitateurs, frères, [nous dit Paul], et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous. Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, et leurs affections sont aux choses de la terre. Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:15-21).

Dans Psaume 23:1-6, le roi David déclare : « L’Éternel est mon berger ; je n’aurai point de disette. Il me fait reposer dans des pâturages herbeux ; il me mène le long des eaux tranquilles. Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent. Tu dresses la table devant moi, à la vue de ceux qui me persécutent ; tu oins ma tête d’huile ; ma coupe déborde. Oui, les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité. »

Ce Psaume est probablement le plus aimé de la Bible avec le beau portrait de Jésus comme Berger. Ce chapitre se trouve adapté à Jésus dans le Nouveau Testament lorsque, dans Jean 10:1-6, Jésus déclare : « En vérité, en vérité je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie des brebis, mais qui y pénètre par un autre endroit, est un larron et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix ; il appelle ses propres brebis par leur nom, et il les mène dehors. Et quand il a mené dehors ses propres brebis, il marche devant elles, et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Mais elles ne suivront point un étranger ; au contraire, elles le fuiront, parce qu’elles ne connaissent point la voix des étrangers. Jésus leur dit cette similitude, mais ils ne comprirent point de quoi il leur parlait. »

Dans Jean 10:11, Jésus S’identifie : « Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Ces deux chapitres, Psaume 23 et Jean 10, sont possiblement les deux plus puissants chapitres au sujet de la sécurité des appelés en Christ. Ce thème semble tissé par l’inspiration divine dans la structure de ses passages. Par exemple, nous trouvons six versets dans la structure poétique du Psaume contenant tous un témoignage différent concernant la protection du Berger. De façon similaire, par six fois le mot « berger » est utilisé dans Jean 10, chacune se référant au travail de notre Bon Berger. Finalement il y a six références dans les autres livres du Nouveau Testament où Jésus est identifié comme le Bon Berger.

L’aspect intensément personnel de ce 23e Psaume est rendu évident par l’usage des pronoms Je, Me, Mon, et Moi par David, au moins 17 fois dans les 6 versets, tous exprimant une confiance absolue dans le Seigneur. De façon analogue, le mot « brebis » est utilisé 17 fois dans Jean 10, avec pour thème, encore une autre fois, la sécurité des brebis. Ce chiffre « 17 » semble associé à Jésus et notre sécurité dans le Seigneur. Comme, par exemple, le fameux chapitre huit de Romains où sont listées les 17 choses qui ne pourront jamais nous séparer de Christ.

En effet, dans Romains 8:34-39, Paul nous déclare : « Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés. Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »

De toute façon, ce merveilleux Psaume, nous accordant la sécurité avec Christ, se termine comme il a débuté, c’est-à-dire, avec une merveilleuse promesse et un témoignage qui pourraient être résumés comme suit : « Oui, les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité » (Psaume 23:6). C’est ce que je souhaite à tous ceux qui sont appelés et qui ont répondu à l’appel.




D.286 – Avant les temps éternels

 

Par Joseph Sakala

Regardons ensemble cette belle introduction que Paul utilise pour débuter la lettre à Tite : « Paul, serviteur de Dieu, et apôtre de Jésus-Christ pour la foi des élus de Dieu, et pour la connaissance de la vérité, qui est selon la piété, en vue de l’espérance de la vie éternelle, que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps éternels ; et qu’il a manifestée en son temps par sa parole, dont la prédication m’a été confiée, selon l’ordre de Dieu notre Sauveur, à Tite, mon vrai fils dans notre commune foi : Grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, et du Seigneur Jésus-Christ notre Sauveur ! » (Tite 1:1-4). Il y a des choses que Dieu, même dans Son omnipotence, ne peut pas faire. Il ne peut pas faire le mal, ni Se tromper, car tout ce que Dieu fait est bon, et ce qu’Il dit est vrai. Et finalement, Dieu ne peut pas mentir, alors tout ce qu’Il a promis, Dieu l’accomplira.

Une de Ses plus belles promesses est celle de la vie éternelle, car cette promesse fut faite avant même que le monde existe, incluant l’espace et le temps. Mais comment est-il possible que quelque chose puisse se produire avant que le temps ne débute ? À son jeune évangéliste, Paul a déclaré : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon Son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles » (2 Timothée 1:8-9). Nos esprits sont enfermés dans l’espace et le temps ; il nous est donc impossible de concevoir qu’il puisse y avoir quelque chose « au-delà » de l’espace et qu’il y ait eu quoi que ce soit « avant » le temps.

Néanmoins, Dieu est le Créateur et Il ne vit pas dans le temps comme nous, puisqu’Il est éternel et tout ce qui existe fut conçu par Lui et par Sa Parole. Donc : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). Si l’univers existe, Dieu a dû créer l’espace ainsi que tous les phénomènes qui se trouvent dans l’espace et le temps. Le fait que nous ne puissions comprendre cela ne fait que confirmer Ésaïe 40:13-14 où nous lisons : « Qui a mesuré l’Esprit de l’Éternel, ou qui a été son conseiller pour l’instruire ? De qui a-t-il pris conseil ? Qui lui a donné l’intelligence, et lui a enseigné le chemin de la justice ? Qui lui a enseigné la science, et lui a fait connaître la voie de la sagesse ? »

Même le psalmiste fut ébloui lorsqu’il déclara ceci, dans Psaume 139:4-6 : « Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière. Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi. Science trop merveilleuse pour moi, si élevée que je n’y puis atteindre ! » Alors, ce que nous ne pouvons pas comprendre, nous le croyons par la foi, tout simplement parce que Dieu ne peut pas mentir. Même si le monde a eu un commencement, ainsi que nos vies, Dieu nous promet que le monde n’aura pas de fin. Et nous avons la promesse de vivre éternellement, dans la Famille de Dieu, si nous obéissons à Sa Parole. Donc, ceci nous confirme automatiquement que Dieu sera là aussi, éternellement avec Sa Famille. Nous recevons, par la foi, l’invariable promesse de l’immortalité en Jésus-Christ par la grâce qui nous est accordée par Son sacrifice sur la croix, prédestiné avant même que le monde existe.

Dans Hébreux 9:14, il est écrit : « Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! » Ensuite, au verset 22, nous lisons : « Et, selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de pardon. » Il est curieux de voir combien de personnes s’objectent à la doctrine biblique du salut par le sang versé par Christ. Certains évangélistes vont argumenter que le sang n’est qu’un mélange chimique et, conséquemment, c’était la mort de Christ qui était la rançon pour notre rédemption.

Pourtant, la Bible nous dit de nous réjouir en : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:12-14). Nonobstant toutes ces déclarations de certains évangélistes, Paul nous parle de Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est Lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. » Ce passage nous confirme clairement que Jésus était l’image visible du Dieu invisible, et non une deuxième personne dans une trinité.

Il est dit qu’Il a fait la paix par Son sang, dans Colossiens 1:20 : « Et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. » Et : « Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. » Et, dans Romains 3:25 : « Que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu. » Pourquoi toute cette emphase sur Son sang versé qui offense tant d’évangélistes ? Aurait-Il pu être mis à mort par d’autres moyens, comme par la noyade, la lapidation, par asphyxie, tous des moyens n’évoquant pas l’horreur du sang versé ?

Nous pourrions spéculer en utilisant plusieurs « si », mais nous devons nous en tenir à la Parole de Dieu. Il est théologiquement et biologiquement vrai que « la vie est dans le sang ». Lévitique 17:11 nous dit : « Car l’âme de la chair est dans le sang ; je vous l’ai donné sur l’autel, pour faire l’expiation pour vos âmes ; car c’est pour l’âme que le sang fait l’expiation. » Donc, le sang des animaux fut offert pour l’expiation des péchés. Finalement, voici ce que spécifie Hébreux 10:12 concernant le Sang de l’Agneau de Dieu : « Mais Lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu. » Quand le sang a jailli du côté de Christ, sur la croix, Sa vie fut également versée comme rédemption pour les péchés du monde.

Dans Jean 1:11-13, l’apôtre nous dit ceci au sujet de Jésus : « Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » Les Écritures nous dévoilent que : « Vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9). Il est essentiel au chrétien de croire au sacrifice de Christ : « Afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:15-16).

Dans les versets 17-18, Jean ajoute : « Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par Lui. Celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. » Mais la foi ne s’arrête pas là. Cette foi grandit au fur et à mesure que le chrétien mature spirituellement. Regardons ensemble quelques attributs dominants chez le chrétien qui grandit dans cette foi divine. Le plus évident se traduit par l’entière confiance que nous plaçons dans notre Seigneur pour régler tous les problèmes auxquels nous n’avons pas de solutions. Nous croyons fermement dans le salut qu’Il nous promet.

Paul, qui fut violemment persécuté à cause de sa foi, témoignait : « C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par Sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là » (2 Timothée 1:12). Par la foi, nous avons cette assurance que Dieu va fidèlement remplir toutes Ses promesses. Les grands héros de la Bible, que nous trouvons dans Hébreux 11, avaient tous la même chose en commun. Ils sont morts dans la croyance que Dieu accomplirait même les promesses qui leur paraissaient impossibles. Considérons Josué : « Par la foi, les murailles de Jéricho tombèrent, après qu’on en eut fait le tour pendant sept jours » (Hébreux 11:30). Josué était en face d’un problème impossible à résoudre, mais il a mis sa confiance entièrement dans la puissance de Dieu pour solutionner son problème.

Quand nous faisons face à un problème situé au-delà de nos capacités à le régler, Psaume 37:5-7 nous dit : « Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi. Demeure tranquille en regardant à l’Éternel, et t’attends à Lui ; ne t’irrite pas contre celui qui vient à bout de ses desseins. » Pour quelle raison ? « Car ceux qui font le mal seront retranchés, mais ceux qui s’attendent à l’Éternel posséderont la terre. Encore un peu de temps et le méchant ne sera plus ; tu considéreras sa place, et il ne sera plus » (vs 9-10). Dans toutes les étapes de notre vie chrétienne, Dieu nous donne des occasions pour pratiquer l’augmentation de notre foi. Car, dans Hébreux 11:6, nous découvrons : « [qu’]il est impossible de Lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. »

Mais il faut autre chose, et c’est la grâce. Dans 1 Corinthiens 15:10-11, Paul a dit que : « Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. Ainsi donc, que ce soit moi, que ce soient eux, voilà ce que nous prêchons, et c’est ce que vous avez cru. » Paul fut, sans aucun doute, un des apôtres les plus dévoués à la cause chrétienne qui aient vécu. Si quelqu’un avait le droit d’être fier de ses écrits, de ses œuvres, où de sa vie en général, c’était bien Paul. Sans doute, lui comme d’autres ont dû lutter contre l’orgueil, en se rappelant constamment que tout ce qu’ils avaient accompli, c’était par la grâce et l’amour de Dieu qu’ils furent continuellement guidés.

Paul aurait bien pu s’en vanter, mais, tel que noté dans le passage du début, il a œuvré plus que les autres apôtres. Cependant, il avait toujours la présence d’esprit de reconnaître que : « ce n’est pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. » Il devait tout cela à l’Esprit de Dieu qui le guidait dans toutes ses entreprises. Cette expression « non pas moi » paraît deux autres fois dans ses épîtres. La première fut lorsqu’il donnait son instruction pleine de sagesse aux Corinthiens concernant l’institution du mariage. Dans 1 Corinthiens 7:10-11, Paul déclare : « A ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari (si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie avec son mari), et que le mari ne répudie point sa femme. »

Paul avait continuellement à cœur de sauver les mariages par le dialogue et la réconciliation. Autant ses paroles étaient pleines de sagesse, autant il se devait de rappeler à son auditoire que ses paroles furent inspirées par Christ et ne venaient pas de lui-même. La deuxième fois fut lorsque Paul a témoigné au sujet de sa nouvelle vie en Christ. Aux Galates, Paul a écrit : « J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » (Galates 2:20). La puissante vie sainte et transformée qu’il vivait n’avait rien à voir avec ses propres accomplissements, mais elle était due à la puissance de Christ en lui. Alors, si Paul devait se rappeler cela et faire de même auprès de ses auditeurs, comment devrions-nous faire davantage attention de ne pas nous vanter de nos accomplissements. Tout comme Paul, notre témoignage devrait également se limiter aux paroles « non pas moi, mais c’est le Seigneur qui vit en moi ».

Revenons cependant à la grâce qui est venue à cause du péché. Dans 1 Corinthiens 15:21, Paul déclare : « En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. » Ce verset, associé à plusieurs autres dans l’Ancien et le Nouveau Testament, enseigne un principe important, très peu apprécié de certains individus se disant chrétiens, mais qui soutiennent que l’homme aurait évolué du singe sur une période de millions d’années. Leur argument de base serait que, si la terre est vieille, alors la mort fait partie de l’ordre naturel des choses. Donc, des milliards d’organismes ont vécu et sont morts, n’existant seulement que par les adaptés qui ont réussi à survivre. Par contre, la Bible nous indique un scénario totalement différent.

De toute évidence, au commencement, toutes les créatures vivantes ayant une connaissance furent créées afin de vivre éternellement. La mort n’existait pas. Dieu avait même créé un merveilleux jardin où tout ce dont les humains avaient besoin pour nourriture s’y trouvait afin qu’ils vivent éternellement. Mais Dieu avait ordonné une restriction afin de voir si les humains étaient prêts à obéir à leur Créateur. Alors, dans Genèse 2:16-17, nous lisons : « Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. » Nos premiers parents ont désobéi à Dieu en mangeant du seul arbre qui leur était défendu et ainsi, par eux, le péché est entré dans le monde et la mort aussi : « Car le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23).

Sous la séduction du serpent et en écoutant Satan au lieu de leur Créateur, Adam et Ève ont placé la création entière sous la malédiction de la mort. « Dieu dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:16-19).

Depuis ce temps, tous les humains qui ont vécu sur la terre sont morts, sauf la génération présente. Mais tous les morts avec leurs corps corruptibles sont retournés en poussière. En effet, la création entière attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés. Parce que le sacrifice de Jésus sur la croix a rendu possible le salut par le sang versé de Christ, où tous ceux qui Lui appartiennent ressusciteront, un jour. incorruptibles. Donc, la création entière attend : « Dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romans 8:21-23).

Mais si la mort fait partie de l’ordre créé, quelle est sa signification dans notre texte. Si la mort n’était pas spécifiée comme la punition du péché, que serait sa signification dans la mort de Christ ? La croyance dans les vieux concepts détruit les doctrines vitales, incluant notre rédemption par la mort de Christ. Heureusement, la mort sera abolie, un jour. Apocalypse 21:4 nous promet : « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. » Et Apocalypse 22:3-4 continue : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. »

Notre cosmos est composé de plusieurs choses : chaque système, chaque structure, chaque organisme, donc tout ce qui existe dans les cieux et sur la terre. La cosmologie est l’étude du système entier du cosmos. Dans sa deuxième épître, l’apôtre Pierre nous donne un exposé de quatre cosmologies différentes. Une est fausse tandis que les trois autres sont vraies, mais à des époques différentes de l’histoire. Regardons ensemble ce que Pierre déclare dans 2 Pierre 3:13 : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. » La fausse cosmologie est celle de l’évolution, une doctrine enseignée par les intellectuels des derniers jours : « Et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:4).

L’approche des évolutionnistes au sujet du premier cosmos est complètement fausse ! « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6). Pourtant, le premier cosmos dans lequel : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31), fut détruit par les eaux du grand Déluge.

Le cosmos actuel, c’est à dire : « les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même Parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:7). Le présent siècle corrompu devait subsister pendant plusieurs siècles jusqu’au Jour du Seigneur. « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:10).

Dans Psaume 78:68-70, nous lisons que Dieu : « choisit la tribu de Juda, la montagne de Sion qu’il aime. Il bâtit son sanctuaire comme les lieux très hauts, comme la terre qu’il a fondée pour toujours. Il choisit David son serviteur, et le prit des parcs des brebis. » Il y a plusieurs passages dans la Bible qui déclarent sans équivoque que la terre continuera d’exister pour l’éternité. Le roi Salomon a également écrit : « Une génération passe, et une autre vient ; mais la terre subsiste toujours » (Ecclésiastes 1:4). Or, la terre dans son état actuel devra être purgée et nettoyée de tous les effets du péché, ainsi que de la malédiction sous laquelle elle existe présentement. Voilà pourquoi l’apôtre Pierre a prédit ceci : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:10).

De toute évidence, ce cataclysme par le feu n’est pas destiné à détruire la terre complètement avec son atmosphère, comme certains prédicateurs prêchent, mais plutôt à effectuer un magnifique échange d’énergies. Tous les éléments embrasés seront convertis en énergie nucléaire, afin de dissoudre tous les restants de fossiles, ainsi que toutes les reliques du péché et de ses malédictions. Quand tout sera brûlé, Dieu renversera le processus afin de reconvertir tout cela en nouvelle matière, renouvelant ainsi la terre à son état pur et primitif lorsque : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). « Or, nous aussi attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera » (2 Pierre 3:13).

C’est cette terre purifiée et renouvelée qui subsistera éternellement. « Car, comme les cieux nouveaux et la terre nouvelle que je vais créer, subsisteront devant moi, dit l’Éternel, ainsi subsisteront votre race et votre nom » (Ésaïe 66:22). La terre entière sera délivrée de l’esclavage de la dégénérescence. En prévoyant cet événement extraordinaire pour notre terre, nous attendons : « Dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:21). Et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.

Subséquemment, après la purification par le feu de cette terre corrompue, Dieu fera un nouveau monde sans corruption. « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pierre 3:13). Ce cosmos subsistera éternellement ! « Car, comme les cieux nouveaux et la terre nouvelle que je vais créer, subsisteront devant moi, dit l’Éternel, ainsi subsisteront votre race et votre nom » (Ésaïe 66:22).




D.285 – Notre Seigneur

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Par Joseph Sakala

Le titre « Seigneur », quand il est appliqué à Christ, n’est pas simplement une marque de respect, mais notre reconnaissance profonde d’une très  grande relation avec Lui. C’est avec cela en tête que Paul a dit à Timothée : « Toutefois, le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau : Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui, et : Quiconque invoque le nom de Christ, qu’il se détourne de l’iniquité » (2 Timothée 2:19). Nous appartenons à Christ, tout comme les esclaves appartenaient jadis à leurs maîtres. Mais dans notre cas, nous le sommes volontairement, ayant été rachetés par Son sang pur et sans tache, devenu le sceau distinct de la rançon que Jésus a payée pour nous. Donc, Il S’attend à ce que nous nous détournions de toute iniquité.

Ainsi, chaque fois que le mot « Seigneur » est attaché au nom de Jésus, cela signifie une implication de Sa Seigneurie dans notre vie. Par exemple, dans Romains 10:9, Paul dit que : « Si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. » Dans Actes 16:31-32, les apôtres dirent au geôlier : « Crois au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras sauvé, toi et ta famille. Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, et à tous ceux qui étaient dans sa maison. » Suivant notre conversion, Paul nous dit, dans Colossiens 2:6-7 : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. »

Même dans les affaires mondaines de notre vie, Jésus doit toujours demeurer notre « Seigneur ». Dans 1 Pierre 2:13-16, le chef des apôtres nous déclare : « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. » L’obéissance à Christ ne devrait pas se limiter à quelques heures passées dans un service religieux à crier « Seigneur, Seigneur », mais bien toute la semaine et assidûment. « Quant au zèle, ne soyez point paresseux. Soyez fervents d’esprit ; servez le Seigneur, » nous dit Paul, dans Romains 12:11. Un chrétien paresseux au travail, ça ne devrait pas exister.

Cette obéissance au Seigneur devrait également se refléter dans toutes les sphères d’une vie familiale chrétienne heureuse. Dans Éphésiens 5:22, Paul témoigne : « Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur. » Dans Éphésiens 5:25, Paul commande : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle. » Mais pour quelle raison ? « Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur le fait à l’égard de l’Église » (Éphésiens 5:29). Cependant, l’instruction de Paul ne se termine pas là. Dans Éphésiens 6:1, Paul se tourne vers les enfants, disant : « Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur ; car cela est juste. » Finalement, dans Éphésiens 6:4, Paul s’adresse ainsi aux chefs de famille : « Et vous, pères, n’aigrissez point vos enfants, mais élevez-les sous la discipline et l’admonition du Seigneur. »

Il n’y a aucune soumission obtenue de manière dictatoriale qui soit impliquée ci-haut, mais plutôt une obéissance à tous les niveaux et pleine d’humilité, par amour pour Jésus. Une famille qui met ces instructions en pratique ressentira continuellement la présence de Dieu dans toutes ses activités et le bonheur en sera la conséquence, parce que le texte plus haut implique une sainteté de la part des membres participants, dans une soumission totale à Jésus. Alors, dans Romains 13:14, Paul nous exhorte ainsi : « Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises. » Et Paul ajoute : « Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur ; soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur. Car c’est pour cela que Christ est mort, et qu’il est ressuscité, et qu’il a repris la vie, afin de dominer sur les morts et sur les vivants » (Romains 14:8-9).

Dans 2 Pierre 1:3-7, le chef des apôtres de Christ nous dit : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise. Ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. » L’importance du zèle est considérée comme la base pour Pierre, dans le développement des sept autres valeurs décrites ici.

Le zèle est rarement considéré comme un attribut particulier du chrétien, car, dans notre société, le zèle est souvent méprisé. Il est cependant essentiel si nous désirons vraiment développer les autres valeurs chrétiennes dans nos vies, car elles ne viennent pas seulement en espérant les déployer. « C’est pourquoi, frères, [nous dit Pierre], étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (vs:10-11). Et, dans 2 Pierre 3:14, l’apôtre ajoute : « C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix. »

Paul commande à Timothée : « Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2:15). Paul exhorte pareillement les Éphésiens en : « Vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation » (Éphésiens 4:3-4). Mais tout ce zèle est nécessaire pour entrer dans le Repos de Dieu, établi lors de la recréation de la terre en sept jours. Hébreux 4:9-11 nous dévoile ceci : « Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes. Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, de peur que quelqu’un ne tombe dans une semblable rébellion. » Notez que le repos du sabbat n’est associé qu’au peuple de Dieu. Il ne peut pas s’appliquer aux non convertis.

Nous découvrons plusieurs autres références dans les Saintes Écritures au sujet du travail et du zèle que doit déployer le converti dans son cheminement vers le Royaume. Dans Romains 12:11-12, Paul déclare : « Quant au zèle, ne soyez point paresseux. Soyez fervents d’esprit ; servez le Seigneur. Soyez joyeux dans l’espérance, patients dans l’affliction, persévérants dans la prière. » Dans le Royaume que Christ viendra établir ici-bas, il n’y aura pas de chômage, mais du travail et de la prospérité pour tout le monde. Nous savons que le salut ne peut pas se gagner en travaillant, car c’est un don gratuit de Dieu. Néanmoins, nous savons également que : « nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Le véritable converti ne pourra jamais manquer de bonnes œuvres à faire envers le « Seigneur » qui a librement consenti à donner Sa vie pour nous, alors que nous étions encore ennemis. Le chrétien se doit d’avoir comme but de chercher à être ensemble avec Christ pour l’éternité.

Dans Matthieu 18:20, Jésus nous déclare ceci : « Car où il y a deux ou trois personnes assemblées en Mon nom, je suis là au milieu d’elles. » Quelle merveilleuse déclaration ! Lorsque des croyants se réunissent, que ce soit dans une bâtisse, une maison privée pour parler de la Bible ou même à deux (comme un mari et sa femme) en fraternisant au nom de Jésus, Il est là aussi ! Les Écritures parlent de notre communion avec Lui et, par le fait même, les uns avec les autres. Lorsque nous avons suivi Jésus dans Sa mort, lors de notre baptême, nous sommes devenus semblables à Lui : « Car si, Lui devenant semblables dans Sa mort, nous avons été faits une même plante avec Lui, nous le serons aussi à Sa résurrection » (Romains 6:5).

Par le fait même : « Lorsque nous étions morts dans nos fautes, [Dieu] nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés) (Éphésiens 2:5). Maintenant, regardons ce que Paul ajoute au verset 6 : « Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ. » Ce verset nous parle d’un événement futur, si nous persévérons dans la foi jusqu’à la fin avec Jésus. Notre conversion et notre cheminement dans la foi, jusqu’à notre mort, est une promesse que notre résurrection et notre place dans le Royaume de Dieu au retour de Jésus sont assurés. Pour Dieu, cette résurrection est chose accomplie. Alors, Jésus dit : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera [futur] sauvé » (Matthieu 24:13).

Mais quel est le but de Dieu dans tout cela ? « Afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de Sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:7-10). Dans Romains 8:17, Paul ajoute : « Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. »

À propos de notre cheminement chrétien d’à présent, Paul déclare ceci : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:19-22). Notre méditation devrait être concentrée sur les frères et les sœurs en Christ : « Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science », nous affirme Colossiens 2:2-3.

Ainsi, dans 1 Corinthiens 1:10, Paul ajoute : « Or, je vous prie, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de tenir tous le même langage, et de n’avoir point de divisions parmi vous, mais d’être unis dans une même pensée, et dans un même sentiment. » Et, aux Philippiens, Paul déclare : « Conduisez-vous seulement d’une manière digne de l’Évangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, ou que je sois absent, j’entende dire de vous, que vous persistez, dans un même esprit, à combattre, avec une même âme, pour la foi de l’Évangile, sans vous effrayer en rien des adversaires, ce qui est pour eux une preuve de perdition, mais pour vous de salut ; et cela de la part de Dieu. Parce qu’il vous a fait la grâce, à cause de Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui, en soutenant le même combat où vous m’avez vu et où vous apprenez que je suis encore » (Philippiens 1:27-30).

Ainsi, un jour, lorsque le Christ reviendra et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement : « nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles », nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 4:17-18. Alors, quand nous sommes ensemble avec Lui, par Son Esprit qui vit en nous, que ce soit dans une réunion de mille personnes, ou avec deux ou trois chrétiens, nous nous réjouissons de Sa présence parmi nous, car Il est le Créateur tout puissant, notre Sauveur aimant, notre bien-aimé Consolateur, notre guide infaillible, mais surtout notre Roi à venir pour l’éternité. Un Roi d’abondance et de prospérité sans fin.

Est-ce que Dieu est contre les riches et la richesse ? Abraham était très riche et pourtant Dieu l’a utilisé pour Se former une Famille divine à laquelle tous les humains auront accès un jour. Une famille qui deviendra héritière de toutes les promesses de Dieu faites à Abraham. Ce que Dieu déteste, c’est ce que les riches font et comment ils agissent avec leurs richesses. La mesquinerie, la domination sur le pauvre travailleur, l’amour de l’argent, et l’abus du pouvoir qui leur est accordé, ne sont jamais acceptés par le Dieu d’amour qui veut que tous les humains soient bénis. Job était très riche et fidèle à Dieu, et le Seigneur S’est servi de cet homme pour le livrer à Satan, afin de nous prouver qu’un serviteur fidèle peut même résister à Satan par la foi. Lisez le livre de Job pour découvrir ce qui peut arriver à une personne qui est prête à persévérer jusqu’à la fin de son épreuve.

Regardons une autre histoire de l’Ancien Testament. Il y avait un homme de Ramathaïm Tsophim, de la montagne d’Éphraïm, qui s’appelait Elkana. « Or, cet homme montait de sa ville, tous les ans, pour adorer et pour sacrifier à l’Éternel des armées, à Silo ; et là étaient les deux fils d’Héli, Hophni et Phinées, sacrificateurs de l’Éternel. Et le jour qu’Elkana sacrifiait, il donnait des portions à Péninna sa femme, et à tous les fils et filles qu’il avait d’elle. Mais il donnait à Anne une portion double, car il aimait Anne ; mais l’Éternel l’avait rendue stérile. Et sa rivale la mortifiait, même fort aigrement, afin de l’irriter, parce que l’Éternel l’avait rendue stérile. Et Elkana faisait ainsi tous les ans. Chaque fois qu’Anne montait à la maison de l’Éternel, Péninna l’offensait de la même manière ; et Anne pleurait, et ne mangeait point. Et Elkana son mari lui disait : Anne, pourquoi pleures-tu, et pourquoi ne manges-tu point, et pourquoi ton cœur est-il triste ? Est-ce que je ne vaux pas mieux, pour toi, que dix fils ? » (1 Samuel 1:3-8).

Heureusement que l’histoire ne se termine pas ici. Dans 1 Samuel 1:9-11, nous lisons : « Or, après avoir mangé et bu à Silo, Anne se leva ; et Héli le sacrificateur était assis sur son siège, auprès d’un des poteaux du temple de l’Éternel. Elle donc, l’âme pleine d’amertume, pria l’Éternel, en répandant beaucoup de larmes. Et elle fit un vœu, et dit : Éternel des armées, si tu daignes regarder l’affliction de ta servante, si tu te souviens de moi, si tu n’oublies point ta servante, et si tu donnes à ta servante un enfant mâle, je le donnerai à l’Éternel pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne passera point sur sa tête. »

Dans les versets 18 à 20, nous lisons qu’Anne dit : « Que ta servante trouve grâce devant tes yeux. Et cette femme s’en alla son chemin, et mangea, et son visage ne fut plus le même. Après cela, ils se levèrent de bon matin, et se prosternèrent devant l’Éternel ; puis ils s’en retournèrent, et vinrent à leur maison, à Rama. Alors Elkana connut Anne sa femme ; et l’Éternel se souvint d’elle. Et il arriva, dans le courant de l’année, qu’Anne conçut et enfanta un fils, et le nomma Samuel (Dieu a exaucé) ; car, dit-elle, je l’ai demandé à l’Éternel. » C’est ainsi qu’est né ce grand prophète que Dieu utilisa pour guider la nation d’Israël pendant plusieurs années.

Donc, nous voyons comment Dieu bénit ceux qui Lui obéissent. Certains par des richesses monétaires, d’autres par des richesses spirituelles et d’autres encore par les deux. Malheureusement, les riches qui n’ont pas compris ces choses ont continuellement exploité les pauvres pour devenir encore plus riches et cette attitude s’est poursuivie tout au long des siècles en perdurant jusqu’à ce jour. Alors, l’apôtre Jacques fut inspiré d’écrire ceci, pour secouer ces individus qui se moquent ouvertement des commandements de Dieu, en ne faisant que leur propre volonté.

Dans Jacques 5:1-4, l’apôtre déclare : « À vous, riches, maintenant ! pleurez et jetez des cris, à cause des malheurs qui vont tomber sur vous. Vos richesses sont pourries, et vos vêtements sont rongés des vers. Votre or et votre argent se sont rouillés, et leur rouille s’élèvera en témoignage contre vous et dévorera votre chair comme un feu. Vous avez amassé un trésor pour les derniers jours. Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, et dont vous les avez frustrés, crie ; et les cris des moissonneurs sont parvenus aux oreilles du Seigneur des armées. »

Ce nom majestueux de Dieu nous rassure du fait que l’Éternel a des armées d’anges pour combattre en faveur de Ses serviteurs, lorsque le besoin se présente. Donc, ce titre apparaît presque 240 fois dans la Bible afin de nous assurer qu’en toute occasion la puissance de Dieu est disponible. Dans certains passages, Son nom est modifié, comme dans Psaume 80:8 : « Dieu des armées ! rétablis-nous ; fais luire ta face, et nous serons sauvés ! » Ensuite, nous découvrons environ 25 fois où Son nom est encore modifié, comme dans 2 Samuel 5:10 : « Et David allait toujours avançant et croissant ; et l’Éternel, le Dieu des armées, était avec lui. » Dans toutes ces références, le nom est utilisé pour mettre de l’emphase sur la magnifique puissance de Dieu et Ses armées d’anges toujours prêtes à agir au moindre commandement du Créateur de toutes choses.

Regardons maintenant cette belle assurance : « Pour ceux qui gardent Son alliance et se souviennent de ses commandements pour les accomplir. L’Éternel a établi Son trône dans les cieux, et Son règne a la domination sur tout. Bénissez l’Éternel, vous ses anges puissants en force, qui exécutez son commandement en obéissant à la voix de Sa parole ! Bénissez l’Éternel, vous toutes ses armées, qui êtes ses serviteurs, et qui faites sa volonté ! Bénissez l’Éternel, vous toutes ses œuvres, dans tous les lieux de son empire ! Mon âme, bénis l’Éternel ! » (Psaume 103:18-22). Parce qu’Il est le Créateur de toutes choses, Dieu est, non seulement omnipotent et omniscient, mais Il possède une foule d’anges à Sa disposition en tout temps pour Le servir.

Tout cela est à la disposition des convertis à Christ parce que : « Vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la Nouvelle Alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:22-24).

Occasionnellement, quelques-uns de ces anges ont été littéralement vus par des hommes, comme dans 2 Rois 6:15-17, où nous lisons : « Or le serviteur de l’homme de Dieu se leva de grand matin, et sortit ; et voici, des troupes, avec des chevaux et des chars, environnaient la ville. Et son serviteur lui dit : Hélas mon seigneur, comment ferons-nous ? Élisée répondit : Ne crains point ; car ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux. Et Élisée pria et dit : O Éternel, daigne ouvrir ses yeux et qu’il voie ! Et l’Éternel ouvrit les yeux du serviteur, et il vit ; et voici, la montagne était pleine de chevaux et de chars de feu, autour d’Élisée. »

La même chose est arrivée lorsque l’ange Gabriel est venu annoncer aux bergers la naissance de Jésus. « Et voici un ange du Seigneur se présenta à eux, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux, et ils furent saisis d’une grande peur. Alors l’ange leur dit : N’ayez point de peur ; car je vous annonce une grande joie, qui sera pour tout le peuple ; c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur, vous est né. Et ceci vous servira de signe : Vous trouverez le petit enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et au même instant il y eut avec l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu, dans les lieux très hauts ; paix sur la terre, bonne volonté envers les hommes ! » (Luc 2:9-14).

De toute évidence, il existe une hiérarchie parmi ces anges célestes. Il y a des chérubins, comme nous le voyons dans Genèse 3:24, au Jardin d’Éden, lorsque Dieu : « Chassa l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. » Ensuite, nous découvrons les séraphins, lorsque le prophète Ésaïe nous dit que : « L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône haut et élevé, et les pans de son vêtement remplissaient le temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui, et chacun d’eux avait six ailes : de deux ils couvraient leur face ; de deux ils couvraient leurs pieds ; et de deux ils volaient. Ils criaient l’un à l’autre, et disaient : Saint, saint, saint est l’Éternel des armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire ! » (Ésaïe 6:1-3).

Dans Jude 1:9, nous découvrons : « Michel l’archange, lorsqu’il contestait avec le diable touchant le corps de Moïse, n’osa pas porter de sentence de malédiction ; mais il dit : Que le Seigneur te reprenne. » Et finalement, nous découvrons un autre archange dans Luc 1:18-19, annonçant à Zacharie qu’il deviendrait père. « Et Zacharie dit à l’ange : A quoi connaîtrai-je cela ? Car je suis vieux, et ma femme est avancée en âge ? Et l’ange lui répondit : Je suis Gabriel, qui assiste devant Dieu ; et j’ai été envoyé pour te parler et t’annoncer ces bonnes nouvelles. »

Mais nous découvrons le Grand Capitaine de ces anges, dans Josué 5:13-15. « Or, il arriva, comme Josué était près de Jéricho, qu’il leva les yeux et regarda, et voici, un homme se tenait debout, vis-à-vis de lui, son épée nue à la main. Et Josué alla vers lui, et lui dit : Es-tu des nôtres, ou de nos ennemis ? Et il répondit : Non, mais Je Suis, le Chef de l’armée de l’Éternel ; j’arrive maintenant. Et Josué tomba la face contre terre, se prosterna, et lui dit : Qu’est-ce que mon Seigneur dit à son serviteur ? Et le chef de l’armée de l’Éternel dit à Josué : Ôte tes souliers de tes pieds ; car le lieu où tu te tiens est saint. Et Josué fit ainsi. »

Ce Chef de l’armée n’était rien de moins qu’une manifestation de Jésus-Christ dans ce rôle de protecteur. D’abord, Il laisse Josué se prosterner devant Lui. Aucun ange n’a le droit de le faire. Notez surtout comment Il Se présente en disant « Je Suis, » le même titre que Dieu a utilisé pour S’identifier à Moïse lorsqu’Il lui parla du buisson ardent. Les manifestations de notre Dieu sous différentes formes et dans différentes personnes nous dévoilent la facilité de Dieu de jouer les rôles qui Lui plaisent selon les circonstances pour accomplir Sa volonté. Et dans la personne de Jésus, Il avait choisi le rôle de « Vainqueur du monde ».

Regardons ensemble une belle vérité dévoilée par l’apôtre Jean : « Quiconque croit que Jésus est le Christ, est engendré de Dieu ; et quiconque aime Dieu qui l’a engendré, aime aussi Celui qui est engendré de Lui. Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:1-5). La puissance derrière notre capacité d’être victorieux est nulle autre que la présence du Saint-Esprit qui vit dans chacun qui est né de Dieu, par la foi.

Jean a beaucoup écrit au sujet du fondement de notre foi en Jésus, le Fils de Dieu, engendré de Dieu par Son Esprit qui, étant venu parmi nous dans une chair humaine, a volontairement donné Sa vie comme propitiation pour nos péchés. Le point culminant de Son merveilleux travail se réalisera lors de Son avènement, quand Il sera manifesté, et nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’Il est. Ces grandes vérités forment en nous l’ancre essentielle qui garde notre foi forte et notre espérance sécurisée en Christ. Mais voici surtout ce qui nous attend de la part de Jésus :

Nous aurons accès à l’immortalité car : « A celui qui vaincra, Je lui donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est au milieu du paradis de Dieu » (Apocalypse 2:7).

Nous vivrons éternellement sans aucune souffrance et sans jamais craindre de mourir, car Jésus nous assure que : « Celui qui vaincra, ne recevra aucun dommage de la seconde mort » (Apocalypse 2:11).

Nous recevrons un nouveau nom de la part de Christ car : « A celui qui vaincra, Je lui donnerai à manger de la manne cachée ; et Je lui donnerai un caillou blanc, et sur le caillou sera écrit un nouveau nom, que personne ne connaît que celui qui le reçoit » (Apocalypse 2:17).

En tant qu’Élus, nous dirigerons des nations avec autorité : « Car à celui qui aura vaincu, et qui pratiquera mes œuvres jusqu’à la fin, Je lui donnerai puissance sur les nations. Il les gouvernera avec un sceptre de fer, et comme on brise des vases d’argile, ainsi que Je l’ai moi-même reçu de mon Père » (Apocalypse 2:26). Quand nous commanderons, les nations auront intérêt à écouter.

Nous porterons des vêtements blancs, signe de salut, dit Jésus, puisque : « Celui qui vaincra, sera vêtu de vêtements blancs, et Je n’effacerai point son nom du livre de vie ; et Je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges » (Apocalypse 3:5). Il ne Se souviendra plus de nos péchés.

Nous serons un pilier dans le temple de Dieu, nous dit Jésus, car : « Celui qui vaincra, Je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; et J’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel, d’auprès de mon Dieu, et Mon nouveau nom » (Apocalypse 3:12).

Nous aurons le privilège extraordinaire de nous asseoir sur le trône de Jésus, ayant Son autorité puisque : « Celui qui vaincra, Je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône » (Apocalypse 3:21).

Et finalement, dans Apocalypse 21:7, le Père Lui-même déclare : « Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera Mon fils. » Nous serons héritiers avec Christ de l’univers entier, sous Son autorité et Ses directives.

Jésus nous a donné des dons, disant : « Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne. » Il ne faut donc pas être étonné de voir avec quel enthousiasme Jean parle de ce qui nous attend, si nous sommes vainqueurs sur le monde avec Christ. Que Dieu nous donne toujours cette foi, ce courage et cette persévérance jusqu’à la fin de notre vie, ou jusqu’à Son retour si nous sommes encore vivants.




D.284 – Une véritable chose nouvelle

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Par Joseph Sakala

Dans Jérémie 31:22-24, il est écrit : « Jusqu’à quand seras-tu errante, fille rebelle ? L’Éternel crée une chose nouvelle sur la terre : la femme environnera l’homme. Ainsi a dit l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël : On dira encore cette parole dans le pays de Juda et dans ses villes, quand j’aurai ramené leurs captifs : Que l’Éternel te bénisse, demeure de justice, montagne de sainteté ! Et Juda, et toutes ses villes ensemble, les laboureurs et ceux qui conduisent les troupeaux, y habiteront. » Un jour, un homme sage a dit : « Ce qui a été, c’est ce qui sera ; ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, et il n’y a rien de nouveau sous le soleil » (Ecclésiaste 1:9). Que rien ne se crée et rien ne se perd est reconnu comme une loi de la science.

Mais, comme Il l’a fait avec une nation errante, Israël, Dieu nous rappelle qu’Il va en effet créer une chose nouvelle sur la terre. Puisque seul Dieu peut « créer », cette chose devra être créée par Dieu Lui-même. Dieu a créé Son œuvre originale, il y a bien longtemps. Car : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite » (Genèse 2:1-2). Cela inclut le merveilleux mécanisme de reproduction. Cependant, à cause du péché, Il a du créer une réconciliation, et cela devait inclure la promesse que : « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon » (Genèse 3:15).

Cette « femme » allait un jour venir accomplir la chose nouvelle promise. Puisque toute reproduction normale requiert une semence mâle, un tel miracle voulait dire que Dieu seul devait créer cette chose nouvelle, lorsque le temps serait venu. Tel que décrit par Ésaïe, plusieurs années plus tard, nous découvrons : « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils, et lui donnera le nom d’Emmanuel (Dieu avec nous) » (Esaïe 7:14). Ce merveilleux Fils : « on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. Le Seigneur envoie une parole à Jacob ; elle tombe sur Israël » (Esaïe 9:5-7).

Donc, le fait qu’Il S’appellera « le Père d’éternité » devrait nous indiquer clairement que Dieu le Père serait présent dans cet enfant qui devait naître et former la chose nouvelle. Plus tard, Jérémie rappela cette même promesse à son peuple oublieux que Dieu allait créer par Sa grande puissance, une chose nouvelle, un corps parfait, sans péché ou défaut physique, sans la contribution d’un homme où d’une femme, et tout cela dans le sein d’une vierge spécialement choisie. Elle allait environner la chose sainte par sa chaleur et son amour pendant les neuf mois qu’Il grandirait en elle. Luc 1:35 : « Et l’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c’est pourquoi aussi le Saint enfant qui naîtra de toi sera appelé le Fils de Dieu. »

Cette déclaration détruit carrément une trinité dans laquelle le Saint-Esprit et Dieu seraient deux personnes distinctes, puisque Jésus n’a jamais prié le Saint-Esprit. Nonobstant, selon le texte, le Saint enfant sera appelé le Fils de Dieu. Donc, le Saint-Esprit et la Puissance du Très-Haut sont la même personne. Et Jésus devient l’image visible du Père invisible. Dans Galates 4:4, nous lisons : « Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi ». Ensuite, elle : « enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est Lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. Or, tout cela arriva, afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait dit en ces termes par le prophète [Ésaïe] : Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:21-23).

Alors, avant que la décision se prenne au ciel, Dieu avait prévu la naissance de Jésus. « Ton trône, ô Dieu, demeure à toujours et à perpétuité ; le sceptre de Ton règne est un sceptre d’équité. Tu aimes la justice et tu hais la méchanceté ; c’est pourquoi, ô Dieu, Ton Dieu t’a oint d’une huile de joie ; il t’a mis au-dessus de tes semblables » (Psaume 45:7-8). Ce psaume messianique est cité dans Hébreux 1:6-9 : « Et ailleurs, quand il introduit de nouveau sur la terre le Premier-né, il dit : Que tous les anges de Dieu l’adorent. Et quant aux anges, il est dit : Il fait de ses anges, des vents, et de ses ministres, des flammes de feu. Mais quant au Fils : O Dieu ! Ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de Ton règne est un sceptre d’équité : Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité, c’est pourquoi, ô Dieu ! Ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes semblables, » Notez ici que Dieu S’adresse au Messie en L’appelant également : Dieu, dont le trône demeure éternel. Dieu décide de Se faire homme et d’accomplir la choses nouvelle promise.

Ensuite il dit : « Ô Dieu ! Ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes semblables. » L’huile de joie était l’huile sainte utilisée pour oindre les prêtres et les rois, composées d’épices de myrrhe et de casse. Dans Exode 30:22-25 : « L’Éternel parla aussi à Moïse, en disant : Prends des aromates exquis, de la myrrhe liquide, cinq cents sicles ; du cinnamome odoriférant, la moitié, c’est-à-dire, deux cent cinquante ; du roseau aromatique, deux cent cinquante ; de la casse, cinq cents, selon le sicle du sanctuaire ; et un hin d’huile d’olive ; et tu en feras une huile pour l’onction sainte, un mélange odoriférant composé selon l’art du parfumeur ; ce sera l’huile de l’onction sainte. »

Puisque le Messie devait être oint pour être « au-dessus de ses semblables », d’abord comme Grand Prêtre et ensuite comme Roi des Rois, tout Son linge devait porter l’arôme de l’huile sainte. À la naissance de Christ, les rois mages : « étant entrés dans la maison, ils trouvèrent le petit enfant, avec Marie sa mère, et se prosternant devant lui ils l’adorèrent ; et ouvrant leurs trésors, ils lui présentèrent des dons, de l’or, de l’encens et de la myrrhe » (Matthieu 2:11). Lors de Sa mort : « Nicodème, qui au commencement était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant environ cent livres d’un mélange de myrrhe et d’aloès. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme les Juifs ont coutume d’ensevelir » (Jean 19:39-40). Cela prouve que le linceul ou suaire de Turin n’a pas servi à enterrer Jésus !

Donc, le Messie est vu comme l’Oint de Dieu habitant dans la Jérusalem céleste : « Et moi Jean je vis la Sainte Cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:2-3). Le Seigneur est donc descendu de ces palais d’ivoire pour prendre chair dans le sein de Marie. Un jour, Il descendra de nouveau, oint comme le Roi des rois.

Alors, sera accompli la prophétie de la chose nouvelle : « Elle est présentée au Roi, parée de broderies ; à sa suite les vierges, ses compagnes, te sont amenées. Elles te sont amenées avec réjouissance et allégresse ; elles entrent au palais du Roi. Tes fils tiendront la place de tes pères ; tu les établiras princes dans toute la terre. Je rendrai ton nom célèbre dans tous les âges ; aussi les peuples t’honoreront à toujours, à perpétuité » (Psaume 45:15-18).

C’est ainsi que la véritable puissance du Saint-Esprit fut utilisée par le Père qui est Esprit et elle fut annoncée aux païens avant d’être annoncée à une nation rebelle. Dans Jean 4:24, il est écrit : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité. » Si Dieu est Esprit et qu’Il est Saint, il s’en suit qu’Il est aussi le Saint-Esprit, la même personne, et non deux personnes distinctes. Ainsi, dans Actes 1:8, nous pouvons lire : « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Cette magnifique promesse faite par Jésus signalait le début d’une œuvre remarquable que même Satan ne pouvait arrêter.

C’était le transfert d’une Ancienne Alliance vers une Nouvelle Alliance, tel qu’annoncé par Joël 2:28 : « Et il arrivera, après ces choses, que je répandrai mon Esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront ; vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. » Dans Actes 2:16, nous découvrons l’accomplissement de cette prophétie : « Mais c’est ici ce qui a été prédit par le prophète Joël : Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de Mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront ; vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. » C’est arrivé le Jour de la Pentecôte où les Saints de Dieu ont reçu cette puissance divine.

Cependant, nous qui sommes des temples du Saint-Esprit : « Dieu ayant pourvu à quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils [des saints antérieurs, martyrisés et persécutés], ne parvinssent pas sans nous à la perfection » (Hébreux 11:40), « ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:19-20), puisque : « Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18).

Subséquemment : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. Ne recherchons point la vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, et en nous portant envie les uns aux autres » (Galates 5:25-26). Le Saint-Esprit est la puissance même de Dieu, qui agit en nous : « Afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:16-19).

Car nous savons que le bien n’habite pas en nous, c’est-à-dire, dans notre chair, parce que nous avons la volonté de faire le bien ; mais sans aucun succès pour l’accomplir. Sans le Saint-Esprit, lequel est un gage de notre héritage pour la rédemption de ceux qu’Il S’est acquis, à la louange de Sa gloire, nous ne réussirions jamais par nous-mêmes. Jésus Lui-même nous dit, dans Jean 15:5 : « Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. »

Malgré cela : « la grâce est donnée à chacun de nous, selon la mesure du don de Christ. C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes. Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses » (Éphésiens 4:7-10). Le Saint-Esprit nous accorde la possibilité de développer Son fruit qui : « est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22).

C’est par Son pouvoir et Son encouragement que nous développons le grand privilège de partager l’Évangile : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite » (Romains 1:16). Dans 1 Thessaloniciens 1:5, Paul nous encourage par ces paroles de puissance : « Car notre Évangile n’a pas consisté pour vous en paroles seulement, mais il a été accompagné de puissance, et de l’Esprit Saint, et d’une abondante efficacité, selon ce que nous avons été parmi vous et pour vous, comme vous le savez. » Cette belle attitude de Paul a porté des fruits.

Dans Éphésiens 1:16-19, Paul nous déclare : « Je ne cesse de rendre grâces pour vous, en faisant mention de vous dans mes prières ; afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force. » La grande puissance du Créateur, telle que démontrée dans la résurrection de Jésus, est également dirigée vers nous.

Nous ne pouvons absolument pas comprendre cela, mais les Écritures nous fournissent plusieurs déclarations claires pour nous aider à saisir une partie de cette ressource magnifique. Avant de quitter Ses disciples pour monter au ciel, Jésus leur dit : « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8). Jésus leur a surtout promis : « l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous », dans Jean 14:17. Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles !

Nous utilisons la puissance de Dieu chaque fois que nous proclamons Son Évangile. « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi », nous dit Paul, dans Romains 1:16-17. Que ce soit à une personne ou à mille, selon que nous sommes poussés par Son Esprit : « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu. Car il est écrit : Je détruirai la sagesse des sages et j’anéantirai l’intelligence des intelligents » (1 Corinthiens 1:18-19).

Dans 2 Pierre 1:3-4, il est évident que : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise. » Nous voyons les résultats de la puissance de Dieu dans Colossiens 1:11-14, où nous sommes : « Fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. »

Le Seigneur désire que nous soyons remplis de la puissance de Dieu : « Et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons » (Éphésiens 3:19-20). Il veut, selon les richesses de Sa gloire, vous donner d’être puissamment fortifiés par Son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu.

Sachant tout cela, Dieu veut que nous soyons capables d’accomplir encore davantage par cette puissance en nous. « Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen » (Éphésiens 3:20-21). Comme le disait si bien Paul à Philémon : « La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ ! Je rends grâces à mon Dieu, faisant toujours mention de toi dans mes prières ; en apprenant la foi que tu as au Seigneur Jésus, et ta charité envers tous les Saints ; afin que la communication de la foi soit efficace, par la connaissance de tout le bien qui se fait parmi vous, pour Jésus-Christ » (Philémon 1:3-6).