D.242 – Jésus-Christ – notre exemple

 

Par Joseph Sakala

Dans le monde actuel, devenu de plus en plus virtuel, vous remarquerez que les gens ont spontanément tendance à se choisir des héros pour les émuler et les copier. Ces héros sont habituellement choisis à cause d’une qualité exceptionnelle que l’on voudrait imiter en tant que modèle de comportement. Jésus enseignait avec tellement d’autorité que plusieurs gens ont rapidement pris la décision de l’imiter en marchant dans Ses pas selon Ses instructions. Paul était un de ceux-là. Il voulait tellement imiter Jésus qu’il s’est fait une gloire de pouvoir l’enseigner et de se citer en exemple. Aux Corinthiens, il a dit : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ » (1 Corinthiens 11:1). De nos jours, combien de télévangélistes pourraient honnêtement déclarer cela à leur congrégation sans risquer de se parjurer ?

Jésus prêchait le salut et la vie éternelle, et bon nombre ont accepté de Le suivre au risque de leur vie, pour parvenir à l’immortalité. L’apôtre Pierre l’explique aux chrétiens de son temps en leur disant : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Depuis des siècles, plusieurs convertis se sont fixé l’exemple de Christ comme modèle dans leur propre vie, en se demandant simplement, dans chaque situation où une décision était imminente : « Que ferait Jésus dans ma situation ? » Le texte de la citation de Pierre suggère fortement que nous devrions être prêts à aller jusqu’à sacrifier notre vie pour Lui. Car, dans le texte, Pierre déclare que : « Christ aussi a souffert pour nous, nous laissant un exemple, afin que nous suivions Ses traces, car c’est à cela que nous sommes appelés. » Dans 1 Pierre 2:19-20, l’apôtre nous affirme : « Car c’est une chose agréable à Dieu, que quelqu’un, par un motif de conscience, endure des afflictions en souffrant injustement. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. »

Pour suivre l’exemple de Christ alors, le converti doit consentir à endurer des souffrances injustes comme la diffamation et la persécution avec grâce et patience. Mais, plus que cela, nous devrions être prêts à endurer ces choses en silence. Tout comme Jésus : « Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement » (1 Pierre 2:23). Le prophète Ésaïe Lui a rendu le même hommage en prédisant que : « Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche » (Ésaïe 53:7). C’est une réaction tout à fait naturelle de vouloir répliquer à quiconque nous injure, nous ridiculise ou nous calomnie, surtout si cela se passe suite à un geste de gentillesse de notre part.

Mais notez bien que telle ne fut pas la réaction de Jésus lors de Son arrestation. Quand les soldats sont venus se saisir de Jésus : « voici, un de ceux qui étaient avec Jésus, portant la main à l’épée, la tira et en frappa un serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l’oreille. Alors Jésus lui dit : Remets ton épée dans le fourreau ; car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée » (Matthieu 26:51-52). C’était une réaction spontanée de Pierre pour venir en aide à notre Seigneur. Mais Jésus lui dit : « Penses-tu que je ne puisse pas maintenant prier mon Père, qui me donnerait plus de douze légions d’anges ? Comment donc s’accompliraient les Écritures qui disent qu’il en doit être ainsi ? » (vs 53-54). Pour Jésus, l’important n’était pas de Se protéger, mais plutôt de parachever la mission pour laquelle le Père L’avait envoyé sur terre. Alors, notre Seigneur a décidé de souffrir en silence.

Pourquoi Jésus en a-t-Il décidé ainsi ? Premièrement, s’Il avait invoqué les douze légions d’anges pour Le défendre, nous aurions été perdus dans nos péchés à tout jamais. Cependant, c’est : « Lui qui a porté nos péchés en Son corps sur le bois, afin qu’étant [maintenant] morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:24). Deuxièmement, Jésus nous a laissé un exemple afin que nous marchions dans Ses pas. Christ est, non seulement demeuré silencieux dans Sa souffrance, mais Il a souffert pour nous. Si nous voulons Lui ressembler, nous devrions également être prêts à endurer en silence les offenses de la part des autres, même si ce sont eux qui mériteraient de souffrir. Cette attitude est très convenable aux yeux de Dieu.

Les Saintes Écritures nous enseignent ce que Jésus a déclaré aux Juifs : « Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5:39). Ce défi avait été lancé par Jésus aux chefs juifs qui s’objectaient fortement à ce que Jésus ait guéri un homme infirme le jour du sabbat. Plutôt que de justifier ce miracle, Jésus a réalisé que leur objection avait un fondement beaucoup plus sérieux. Alors, Il en a profité pour leur prêcher un message leur assurant que, non seulement Il faisait la volonté de Son Père céleste, mais également qu’eux n’avaient pas le droit de Le juger. Au contraire, Jésus serait leur juge un jour car : « Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé » (Jean 5:22-23).

En conséquence, cette capacité de faire des miracles Lui accordait aussi le pouvoir de ressusciter à la vie éternelle tous ceux qui croiraient que Jésus était le Fils de Dieu. « Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même » (Jean 5:26). Les Juifs, autant les pharisiens que les sadducéens, prétendaient placer beaucoup d’emphase sur les cinq livres de Moïse comme source principale pour les guider vers le salut et la vie éternelle, alors que c’était le Talmud, sous forme de traditions orales accumulées au fil des siècles, qu’ils enseignaient au peuple. Le Pentateuque était pourtant les Saintes Écritures données à Moïse et sur lesquelles reposait l’autorité absolue. Paul abondait également en ce sens quand il a dit à Timothée : « que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:15-17).

Pour ceux qui ont des yeux spirituels pour voir et des esprits pour croire, les Écritures de l’Ancien Testament parlent clairement de la venue d’un Messie Sauveur, non seulement aux Juifs du temps de Jésus, mais aussi à ceux qui ont le cœur disposé à l’accepter de nos jours. Il est le Créateur, le Sauveur et le Rédempteur, mais également le Souverain Juge de tous les juges et le Roi Suprême de tous les rois. Pour ceux qui veulent prendre le temps de scruter honnêtement les Saintes Écritures de l’Ancien Testament, vous trouverez une preuve abondante sur la venue éventuelle de Dieu dans la chair humaine dans la Personne de Jésus-Christ.

L’apôtre Jean nous dit ceci : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:14-17). En étudiant les Écritures, nous découvrons que le peuple d’Israël a souvent rejeté le Plan de Dieu pour lui. Un jour, alors que les fils de Jacob se plaignaient selon leur coutume, Dieu a permis que son camp soit envahi par des serpents venimeux.

Allons voir le récit dans Nombres 21:5-6, où nous lisons : « Le peuple parla donc contre Dieu et contre Moïse, et dit : Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d’Égypte, pour mourir dans le désert ? car il n’y a point de pain, ni d’eau, et notre âme est dégoûtée de ce pain misérable [la manne]. Et l’Éternel envoya parmi le peuple des serpents brûlants, qui mordirent le peuple, en sorte qu’un grand nombre d’Israélites moururent. » Suite à cette catastrophe, ils ont compris que leur attitude n’était pas correcte. « Alors le peuple vint vers Moïse, et ils dirent : Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Éternel et contre toi. Prie l’Éternel, pour qu’il éloigne de nous les serpents. Et Moïse pria pour le peuple. Et l’Éternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et mets-le sur une perche ; et il arrivera que quiconque sera mordu et le regardera, sera guéri. Moïse fit donc un serpent d’airain, et il le mit sur une perche ; et il arriva que quand le serpent avait mordu un homme, il regardait le serpent d’airain, et il était guéri » (vs 7-9).

Cet épisode illustre clairement notre nature pécheresse, mais aussi la solution divine. Ceux qui ont réussi à développer la capacité spontanée de toujours se tourner vers la croix de Christ, avec des yeux pleins de foi, croyant que Sa mort nous fournit le remède ultime pour la guérison de notre âme, savent aussi que la vie éternelle les attend un jour, s’ils persévèrent ainsi jusqu’à la fin. Car nous savons que : « C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements » (1 Jean 2:2-3). Donc, nous voyons que ce processus de rédemption fut initié pour nous lorsque le péché est entré dans le monde, comme nous pouvons lire dans Genèse 3. Et alors que Jésus parachevait Son sacrifice : « Jésus s’écriant d’une voix forte, dit : Mon Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et ayant dit cela, il expira » (Luc 23:46). Tout était accompli ! Et ayant baissé la tête, Il rendit l’esprit.

Mais Sa mort n’était pas la fin de cette l’histoire. Car le séjour des morts ne pouvait pas retenir le Créateur de la vie. Alors, Jésus ressuscita, victorieux sur la mort et sur le tombeau qui ne pouvait non plus le contenir. Il a vaincu le péché, son pouvoir sur les humains ainsi que sa pénalité, qui est la mort éternelle. Quel merveilleux Sauveur dont nous disposons : « qui, étant la splendeur de Sa gloire [celle du Père] et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par Sa parole puissante, ayant opéré par Lui-même la purification de nos péchés, S’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1:3).

Mais avant d’en arriver là, Jésus a dû passer par beaucoup de moqueries de la part des Siens alors qu’Il était pendu sur la croix. « De même aussi les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, disaient en se moquant : Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même. S’il est le roi d’Israël, qu’il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui. Il s’est confié en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant, s’il lui est agréable ; car il a dit : Je suis le Fils de Dieu » (Matthieu 27:41-43). Tout au long de Son procès, Il a été battu et humilié. « Alors ils lui crachèrent au visage, et lui donnèrent des coups de poing, et les autres le frappaient avec leurs bâtons » (Matthieu 26:67).

Ils Lui ont tissé une couronne d’épines et l’ont enfoncé sur Sa tête. « Puis, ayant fait une couronne d’épines, ils la lui mirent sur la tête, avec un roseau dans la main droite, et s’agenouillant devant lui, ils se moquaient de lui, en lui disant : Je te salue, roi des Juifs. Et crachant contre lui, ils prenaient le roseau et lui en frappaient la tête » (Matthieu 27:29-30). Et après qu’ils aient fait fouetter Jésus, Celui-ci fut livré pour être crucifié. « Et après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses habits, en les tirant au sort ; afin que ce qui a été dit par le prophète s’accomplît : Ils se sont partagé mes habits, et ils ont tiré ma robe au sort. Et s’étant assis, ils le gardaient là. Ils mirent aussi au-dessus de sa tête la cause de sa condamnation, ainsi écrite : CELUI-CI EST JÉSUS LE ROI DES JUIFS » (Matthieu 27:35-37).

Pour ajouter à Son humiliation, même : « ceux qui passaient lui disaient des outrages, branlant la tête, et disant : Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même ; si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix. De même aussi les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, disaient en se moquant : Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même. S’il est le roi d’Israël, qu’il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui » (Matthieu 27:39-42). Un tel traitement aurait été normalement réservé aux pires pécheurs ; pourtant, même Pilate ne pouvait le condamner et a finalement déclaré : « Je suis innocent du sang de ce juste » (v. 24). Jésus ne méritait sûrement pas d’être emprisonné, ni exécuté ; pourtant, tous le condamnèrent comme étant digne de mort.

Jésus n’était pas coupable, mais nous l’étions tous : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23). Donc, à cause du péché, nous étions tous sans salut : « Car le salaire du péché, c’est la mort [éternelle] ; mais le don [gratuit] de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). Le Christ avait choisi la condamnation à notre place : « Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:21). Nous avons ainsi hérité d’un pardon complet. Alors, Paul nous déclare : « Et ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éphésiens 4:30).

Porter le nom de « chrétien » implique aussi certaines responsabilités, car Satan est loin de nous aimer. « Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard » (1 Pierre 4:16). Le mot « chrétien » n’apparaît que trois fois dans les Saintes Écritures, mais son sens semble avoir changé de la première annotation à la troisième. La première fois que nous le voyons, c’est dans Actes 11:25-26 où : « Barnabas s’en alla ensuite à Tarse, pour chercher Saul ; et l’ayant trouvé, il l’amena à Antioche ; et pendant toute une année, ils s’assemblèrent avec l’Église, et instruisirent un grand peuple, et ce fut à Antioche que pour la première fois les disciples furent nommés Chrétiens. » Ce nom les identifiait simplement comme des disciples de Christ, sans contenir aucun reproche.

La deuxième fois que nous trouvons son usage, c’est quelques années plus tard alors que le mot « chrétien » était déjà bien connu, même parmi les non convertis. Dans Actes 26:28, Paul avait tenu un beau témoignage devant le roi Agrippa. « Et Agrippa dit à Paul : Tu me persuades presque d’être chrétien. Paul lui dit : Plût à Dieu que non seulement toi, mais encore tous ceux qui m’écoutent aujourd’hui, vous fussiez et presque et tout à fait comme moi, à la réserve de ces liens ! » La remarque du roi « Tu me persuades presque d’être chrétien » nous indique un certain air de supériorité et même d’incrédulité de sa part, à savoir que cela prendrait beaucoup plus qu’un témoignage de Paul pour le convertir. Comme les années passent ensuite, nous découvrons l’Église harcelée de tout bord par la persécution.

La troisième fois, le mot « chrétien » est utilisé dans un contexte de reproche et de dédain (Actes 11:26). Mais l’apôtre Pierre nous dit qu’il ne doit pas y avoir aucune honte à suivre Christ et à porter le nom de chrétien. Pierre s’est sans doute souvenu qu’il avait nié connaître Jésus la veille de Sa mort, mais il se souvenait également de la joie qu’il avait ressentie devant le conseil des Juifs dans le fait de témoigner pour Jésus. « Et ils furent de son avis, et après avoir appelé les apôtres, et après les avoir fait fouetter, ils leur défendirent de parler au nom de Jésus ; et ils les laissèrent aller. Eux donc se retirèrent de devant le Sanhédrin, remplis de joie d’avoir été jugés dignes de souffrir des opprobres pour le nom de Jésus. Et ils ne cessaient tous les jours d’enseigner et d’annoncer Jésus-Christ, dans le temple et de maison en maison » (Actes 5:40-42). Donc, glorifier Dieu implique beaucoup plus que de simplement rendre gloire au nom de Jésus. Nous devons glorifier Jésus dans la manière dont nous portons Son nom, et dans notre façon de nous comporter en tant que chrétiens, car nous pourrions déshonorer Son nom par nos actions. Nous avons donc une implication magnifique à rendre honneur et gloire à Dieu, par notre comportement, tout au long de notre vie.

Pierre, à qui Jésus avait confié la responsabilité de diriger les apôtres, nous dit ceci, dans 2 Pierre 3:13-15 : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix. Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée. » Pendant des millénaires, les disciples de Christ ont combattu les esprits impurs. « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes », nous dit Paul, dans Éphésiens 6:12. Ces esprits sont dirigés par Satan, le serpent ancien, le grand accusateur des saints de Dieu.

Néanmoins, malgré notre assurance du triomphe ultime par notre Seigneur Jésus, nous, chrétiens, avons fréquemment souffert atrocement dans les griffes de Satan et de ses disciples. En tant que chrétiens, notre unique espérance de justice et de vivre en paix nous est accordée par nul autre que le Saint-Esprit créant en nous la nature divine, afin de nous libérer entièrement, un jour, de notre nature charnelle. Pour nous qui aspirons à ces choses, Jésus nous dit ceci, dans Matthieu 5:6 : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice ; car ils seront rassasiés. » Il est tout à fait naturel de parler ainsi de la part de Celui qui a déjà ressuscité notre Sauveur et l’a assis à Sa droite, car, dans le Plan éventuel du Père : « Il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6).

En tant qu’êtres charnels, nous sommes encore faibles et susceptibles de pécher. Subséquemment, tout comme Paul, nous pouvons également dire : « Misérable homme que je suis ! qui me délivrera de ce fardeau de mort ? » (Romains 7:24). Mais Paul connaissait aussi la réponse à sa requête, car, au verset 25, il témoigne ainsi : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché. » Voilà pourquoi Paul nous exhorte à marcher dans la vérité : « Et à vous revêtir du nouvel homme [en Jésus-Christ], créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:24) sachant fort bien que, présentement : « Tous ceux-là sont morts dans la foi, sans avoir reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin, crues, et embrassées, et ayant fait profession d’être étrangers et voyageurs sur la terre » (Hébreux 11:13). Donc, dans la société actuelle, le converti devient vraiment un étranger et un voyageur dans sa marche vers l’immortalité.

Une telle connaissance nous ravitaille dans notre cheminement vers une autre patrie. Paul dit : « Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste ; c’est pourquoi Dieu ne dédaigne pas d’être appelé leur Dieu ; car il leur a préparé une cité » (v. 16). Relisez cela, si jamais vous avez des doutes sur les efforts de Christ à nous préparer notre avenir. Mais si nous reconnaissons le trésor attaché à cette vérité, c’est-à-dire que nous passerons l’éternité avec Dieu dans de nouveaux cieux et une nouvelle terre purifiée où la justice régnera, nous serons réconfortés et encouragés, à savoir que le péché et ses conséquences seront totalement anéantis et absents.

Néanmoins, avant d’être rendus à cet état de perfection, soyons toujours aux aguets face aux ruses utilisées par Satan pour nous séduire. Paul nous dit ceci, dans Colossiens 2:8 : « Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. » Il est significatif pour nous de noter qu’au seul endroit où la Bible mentionne le mot philosophie, nous sommes mis en garde de ne pas être séduit par elle. Les philosophes, dont Paul fait mention, s’amusaient à se moquer de lui par leurs railleries afin de le faire passer pour un déficient mental. En effet, dans Actes 17:18, nous lisons : « Et quelques philosophes épicuriens et stoïciens conféraient avec lui ; et les uns disaient : Que veut dire ce discoureur ? Et les autres : Il semble qu’il annonce des divinités étrangères. Car il leur annonçait la bonne nouvelle de Jésus et de la résurrection. »

On accusait Paul de balbutier parce qu’il prêchait l’Évangile sur Jésus et la résurrection. Il est intéressant de noter que le mot « philosophie » veut dire « ami de la science ». Et toute philosophie, ancienne ou contemporaine, est essentiellement humaniste et vouée exclusivement à la sagesse ou science de l’homme pour sa propre gloire. Mais une telle sagesse est une fausse sagesse. Elle est un dérivé de « l’arbre de la connaissance », utilisant la tromperie de Satan qui tente de nous persuader que manger de cet arbre donne la sagesse, ouvre nos yeux à la connaissance par la science, faisant ainsi de nous des dieux. Cette pensée perdure dans la société depuis nos premiers parents. Aujourd’hui, elle est devenue une religion omnisciente majeure portant plusieurs noms.

Cette philosophie injectée dans la religion donne un semblant de sagesse : « En vous disant : Ne mange pas, ne goûte pas, ne touche pas ; (Préceptes qui sont tous pernicieux par leurs abus) suivant les ordonnances et les doctrines des hommes, lesquelles ont, à la vérité, quelque apparence de sagesse dans un culte volontaire, et dans une certaine humilité, et dans une austérité du corps, qui n’a aucun égard à ce qui peut satisfaire la chair » (Colossiens 2:21-23). Méfiez-vous de ces gens : « Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu ; aussi est-il écrit : Il surprend les sages dans leurs ruses. Et encore : Le Seigneur connaît que les pensées des sages sont vaines » (1 Corinthiens 3:19-20).

Éventuellement, toute la sagesse de ce monde échouera en futilité. Tandis que Paul nous exprime ceci, dans 1 Corinthiens 2:6-7 : « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire. » La véritable sagesse nous mène inévitablement à Christ : « Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. Et vous avez toute plénitude en Lui, qui est le chef de toute principauté et puissance » (Colossiens 2:9-10). Notre seule et authentique source devrait toujours être Jésus : « En qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:3).

Quand un ministre, qui se dit de Dieu, prêche autre chose que ce qui se trouve dans la Bible, il s’embarque sur une pente savonneuse. Et quand il prétend pouvoir trouver la vérité ailleurs que dans les Saintes Écritures, il commence déjà à glisser sur cette pente vers sa propre catastrophe. Un jour, Thomas a dit à Jésus : « Seigneur, nous ne savons où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? » À cette question : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Jésus ne lui a pas dit d’aller quérir la vérité ailleurs, mais plutôt qu’il n’y a pas d’autre vérité ni d’autre chemin que Christ. « Mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu » (1 Corinthiens 1:24) qui nous mène à la vie éternelle. Toutefois, ceux qui ne sont pas appelés cherchent toujours leur vérité ailleurs.

Pourtant, cette vraie sagesse est disponible gratuitement à tous ceux qui la désirent. « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là. Qu’un tel homme, en effet, ne s’attende pas à recevoir quelque chose du Seigneur » (Jacques 1:5-7). L’homme dont le cœur est partagé entre Christ et le monde n’est pas un disciple fidèle, car, pour Jésus, il est inconstant dans ses voies. Tandis que le frère d’humble condition, branché sur Christ, sera glorifié dans son élévation par Jésus lors de Son avènement. Donc, ne perdons pas le temps que Dieu nous accorde en le gaspillant sur la philosophie humaine qui est vaine et sans valeur aux yeux de Dieu.

Ce qui devrait plutôt préoccuper le chrétien, c’est de faire l’œuvre de Dieu dans la prière et la méditation. Le roi David criait souvent vers Dieu quand son problème dépassait sa solution. Mais il était continuellement prêt à remercier Dieu quand il était exaucé, comme dans le Psaume 138:3 où David se réjouit en disant : « Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme. » Dieu Se fait une allégresse d’exaucer nos prières pour affermir notre foi : « Afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi » (Éphésiens 3:16-17). Trop souvent, nous sommes tellement concentrés sur la bénédiction physique pour laquelle nous avons prié que, lorsque la réponse arrive, nous échouons à saisir la profondeur spirituelle de la bénédiction qui la rend encore plus complète.

Notre Père céleste S’engage à nous fournir tout ce dont nous avons besoin. Notre responsabilité est de prier, nous disait Paul, dans Philippiens 4:19 : « Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ. » Mais ceci est d’une infime importance si nous le comparons à ce que Dieu souhaite nous accorder durant l’éternité. « Car je sais les pensées que je forme pour vous, dit l’Éternel, pensées de paix et non d’adversité, pour vous donner un avenir et une espérance » (Jérémie 29:11). Sans compter que : « Si donc, vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ? » (Luc 11:13).

Ces choses nous sont données par le Père dans un but précis. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères » (Romains 8:29). Nous avons ici une preuve irréfutable que Dieu avait, dès le début, le désir de Se former une famille avec qui Il partagerait toute Sa création. Dans ce plan majestueux, Dieu devait également nous donner l’exemple à savoir comment parvenir dans cette famille, en Se faisant Lui-même homme pour mourir pour nos péchés et devenir ainsi le premier-né parmi les morts, par une résurrection, nous indiquant le processus par lequel nous devrions aussi passer pour être conformes à l’image de son Fils bien-aimé Jésus.

Pendant que Dieu répond à nos besoins physiques, Son cœur et Son plan premier est de nous remplir de toute Sa plénitude. Car, comme nous le dit si bien Paul : « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis » (Éphésiens 1:13). C’est ainsi que le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, nous bénit de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ, selon qu’Il nous a élus en Lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant Lui par la charité. La Parole de Dieu nous est donnée afin que nous puissions y puiser les instructions : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4).

Dieu Se fait un plaisir de répondre à nos prières tout comme un bon père qui veut bénir l’enfant qui lui est obéissant. « C’est pourquoi, » nous dit Paul, « depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; de telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière » (Colossiens 1:9-12). Cette connaissance ne doit pas demeurer secrète et retenue à l’intérieur, mais doit plutôt déborder dans la joie que nous exprimons à accomplir l’œuvre de Dieu dans notre vie. « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse » (Jacques 3:13). Et tout cela pour Jésus : « Que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse » (1 Pierre 1:8).

En agissant ainsi, le but de Dieu est de nous amener vers la perfection. « Afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:17). Le mot « propre » utilisé ici par Paul a comme assise le sens d’être fraîchement disposé et bien entraîné pour toute bonne œuvre. Si nous mettons tous ces concepts de Paul ensemble, il devient évident que « l’homme de Dieu » n’est pas nécessairement un homme sans péché ou déjà parfait, mais carrément disposé et bien entraîné à rencontrer les problèmes réels et, malgré cela, accomplir l’œuvre que Dieu veut produire au travers de lui. Et de toute évidence, ce qu’un homme de Dieu doit être confirme le témoignage de Paul sur la puissance des Saintes Écritures qui peuvent nous instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ.

Subséquemment : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). L’aboutissement final du bon enseignement selon la Parole de Dieu, de la conviction des autres dans la vérité, de la correction de tout écart vers l’égarement que Satan veut créer, produit chez l’homme et la femme de Dieu cette capacité de rencontrer toute critique de la part des non croyants dans la société confuse où nous vivons présentement. En contrepartie, le grand nombre de chrétiens institutionnalisés, qui n’étudient pas les Écritures avec diligence afin de les appliquer dans leur propre cheminement, ont souvent d’énormes difficultés à faire face aux épreuves de ces derniers temps.

Mais, pour ceux qui marchent selon l’Esprit, Paul nous déclare ceci, dans Romains 8:1-2 : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. » Cette déclaration de Paul suit ce qu’il avait écrit aux Galates. « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez. Que si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi » (Galates 5:16-18). Et, au verset 25, Paul conclut : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. »

Le message que Paul veut nous livrer, en disant de marcher par l’Esprit, est simple. Le chrétien ne doit pas se sentir constamment angoissé, mais être plutôt en pleine liberté d’action pendant que nous marchons selon l’Esprit. Le contexte dans le livre aux Galates met l’emphase sur le choix entre un comportement basé sur notre nature humaine ou un cheminement dirigé par le Saint-Esprit. Les fruits de l’Esprit et ceux de la chair sont diamétralement opposés et ne peuvent absolument pas exister en harmonie. « Car ceux qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair ; mais ceux qui vivent selon l’esprit, s’affectionnent aux choses de l’esprit. Car l’affection de la chair c’est la mort ; mais l’affection de l’esprit c’est la vie et la paix ; parce que l’affection de la chair est inimitié [en rébellion] contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu » (Romains 8:5-8).

Le cheminement du chrétien comporte alors beaucoup de liberté, mais se fait : « Dans l’espérance qu’elle [la création entière] sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:21). Marchons honnêtement dans la lumière, dans les bonnes œuvres et dans la vérité, comme la Bible nous l’enseigne. Car nous marchons par la foi et non par la vue. « Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur. C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 5:8-9. « Car quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10:3-5).

Nous n’avons pas à nous poser des questions à savoir si nous pouvons vaincre ce monde dans notre cheminement vers le royaume, car nos armes de guerre ne sont pas charnelles ; c’est plutôt la puissance de Dieu qui agit en nous. Paul avait parfaitement compris cela et, dans 2 Corinthiens 12:10, il nous dit : « C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. » Voilà un des grands paradoxes de la vie d’un chrétien. Comment Paul pouvait-il prendre plaisir à être persécuté et éprouvé, à être souvent placé dans des conditions désastreuses et finalement à endurer dans un corps affaibli autant de souffrances corporelles ? Il est impossible qu’il puisse y avoir du plaisir dans toutes ces choses, si ce n’est qu’elles sont endurées pour l’amour de Christ.

Paul était un homme de foi et de prière, faisant bien attention de ne pas s’élever ou se glorifier dans sa mission. Il le faisait par amour pour Jésus. « Et de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point. Trois fois j’ai prié le Seigneur de m’en délivrer, mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi » (2 Corinthiens 12:7-9). Les plus grands témoignages pour la vérité, tout au long des siècles, furent donnés par les chrétiens, alors que dans la patience, la joie et la souffrance, ils ont pu endurer la persécution ou des conditions qui auraient été inexécutables sans la puissance de Christ en eux.

La grâce de Dieu nous soutient constamment pour accomplir des miracles incroyables qui seraient irréalisables sans Son aide. Même le roi David fut inspiré de dire à Dieu : « Il m’est bon d’avoir été affligé, afin que j’apprenne tes statuts » (Psaume 119:71). Souvenez-vous de l’Église de Philadelphie qui, malgré sa faiblesse, gardait la Parole de Dieu et ne reniait pas le nom de Jésus. Pourtant, le Seigneur lui dit : « Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom » (Apocalypse 3:8). Malgré sa faiblesse, Jésus lui fait cette promesse fabuleuse, au verset 10 : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. » Dieu ne veut pas savoir si nous sommes forts, Il veut seulement savoir si nous sommes disponibles, afin de nous rendre forts.

La plupart des chrétiens modernes ne prennent pas le temps d’étudier la Parole de Dieu et c’est quasiment tragique. Pourtant, c’est l’endroit idéal pour nous familiariser avec la loi de Dieu et ce qu’elle attend de nous. Car : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples. Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes » (Psaume 19:8-10). La loi de l’Éternel contient la joie et la nourriture nécessaire pour notre santé spirituelle. L’apôtre Pierre exhortait les nouveaux convertis en leur disant : « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen » (1 Pierre 2:2).

Mais il ne faut pas rester à ce stade ; il faut croître dans la connaissance de la Parole, car Dieu veut nous préparer pour de grandes choses. Donc, Paul aussi a été obligé de secouer ceux qui se consolaient de demeurer sur le statu quo après leur conversion. Pour stimuler ces chrétiens, Paul déclare : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:12-14). Non seulement les Écritures nous fournissent-elles les éléments du salut, mais elles nous purifient en nous lavant par l’eau de la Parole, car « ta parole est douce à mon palais ! Plus douce que le miel à ma bouche, » nous dit David, dans Psaume 119:103.

Les Israélites avaient vu beaucoup de miracles en sortant d’Égypte et, pourtant, ce peuple ne cessait de se rebeller contre son Sauveur. « Il t’a donc humilié et t’a laissé avoir faim ; mais il t’a fait manger la manne, que tu ne connaissais pas et que n’avaient pas connue tes pères ; afin de te faire connaître que l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais que l’homme vivra de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel » (Deutéronome 8:3). Cette manne représentait la Parole qui devait, non seulement les nourrir physiquement, mais spirituellement aussi. Elle était le pain descendu du ciel sous l’éventuelle forme de Jésus qui leur disait de manger sa chair, car Sa chair était vraiment une nourriture. Ceux qui avaient compris ont grandi en Jésus : « Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la Parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:23).

Les Écritures nous servent également de guide, pour ceux qui veulent suivre leurs instructions. David a déclaré : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier » (Psaume 119:105). Chaque chrétien doit imiter son Sauveur en plantant la semence pour Christ, et : « La semence, c’est la Parole de Dieu » (Luc 8:12). Dans l’armure du chrétien, la seule arme offensive, c’est : « l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » (Éphésiens 6:17). Ceci nous indique que le chrétien qui l’utilise aura une vie victorieuse dans son témoignage. Donc, le témoignage de David, dans Psaume 19:8-10, équivaut à la grande déclaration de Paul dans 2 Timothée 3:16 que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice. »

Les évènements actuels nous indiquent que nos Bibles seront peut être un jour confisquées et même brûlées, comme on a déjà vu dans le passé. La mémorisation de la Parole de Dieu est presque devenue un art perdu parmi les chrétiens d’aujourd’hui et c’est vraiment dommage. Dans une de ses prières, le roi David a dit : « J’ai serré ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi » (Psaume 119:11). Mémoriser certains passages de la Bible nous sert à répondre aux questions qui nous sont posées par ceux qui cherchent le salut et devient ainsi une grande bénédiction dans notre témoignage. Les exemples qui nous sont donnés par Pierre, Etienne et Paul sont clairs.

L’apôtre Pierre se souvenait sûrement de la prophétie de Joël pour avoir déclaré ce qui suit, le Jour de la Pentecôte : « Mais c’est ici ce qui a été prédit par le prophète Joël : Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront ; vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Et certes, dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit sur mes serviteurs et sur mes servantes, et ils prophétiseront ; et je ferai des prodiges en haut dans le ciel, et des signes en bas sur la terre, du sang et du feu, et une vapeur de fumée ; le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que la grande et éclatante journée du Seigneur vienne ; et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé » (Actes 2:16-21). Il en fut ainsi chez la plupart de ceux qui ont prêché la Parole au fil des siècles.

Il y a une multitude de situations où il est d’une grande aide de pouvoir citer des versets bibliques de mémoire, sans toujours recourir à la Bible, afin de donner des réponses appropriées aux questions qui nous sont posées. De nos jours, plusieurs groupes encouragent fortement les chrétiens à mémoriser des passages de la Bible, ce qui leur a apporté de grandes bénédictions. Tout chrétien se doit de le faire et découvrira que sa propre vie en sera grandement fortifiée dans le processus. Mais la raison principale pour laquelle on doit mémoriser les Saintes Écritures, c’est que la Bible elle-même nous le commande : « Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse. Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres, par des psaumes, et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant dans vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance » (Colossiens 3:16).

Jésus Lui-même recevait continuellement Sa connaissance directement du Père, et ce dès Son enfance. « Et tous ceux qui l’entendaient, étaient ravis de sa sagesse et de ses réponses » (Luc 2:47). Mais le Père Lui donnait toutes ces instructions d’une manière progressive. « Et Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (v. 52). C’est ainsi que Jésus citait assidûment les Écritures dans Son enseignement, nous laissant un exemple, afin que nous suivions Ses traces. Jésus nous a parfaitement illustré la validité de mémoriser les Écritures en anéantissant les trois tentations de Satan, citant simplement trois versets de la Bible qu’Il avait préparés depuis longtemps dans Son cœur. (Voir Matthieu 4 et Luc 4.) Car, si la Parole doit véritablement faire partie de notre vie, elle doit être ancrée dans notre cœur.

Dieu a vraiment un cœur de mère poule quand Il S’engage envers Ses enfants. Sinon, pourquoi Jésus aurait-Il déclaré : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ; et vous ne l’avez pas voulu ! » (Matthieu 23:37). Le genre éminent utilisé dans les Écritures pour décrire Dieu est le masculin et cela ne devrait pas nous surprendre, car Dieu en a voulu ainsi. Il existe cependant des versets comme celui cité plus haut qui nous indiquent carrément que Dieu a aussi un cœur de mère. Ce qui est encore plus surprenant, c’est ce que Dieu Lui-même nous dit au sujet de Sa création, dans  Genèse 1:27 : « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » Il a de ce fait créé toutes les mères aussi à Son image !

Donc, Dieu ne fait acception de personne entre l’homme et la femme quand il s’agit de répandre Sa divine puissance. C’est ce que Pierre nous confirme quand il déclare : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous [hommes et femmes] soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). Ceci se produit au baptême quand l’homme et la femme entrent dans le processus visant à naître de nouveau un jour, en cheminant dès leur baptême dans un renouvellement de vie, même dans cette chair. Il devient alors évident que celle que Dieu a choisi pour devenir la mère de l’humanité possèderait aussi un cœur de mère.

Il est intéressant de noter que le mot « sagesse », dans les quatre premiers chapitres de Proverbes, est personnifié au féminin. Toute sagesse prend sa source en Dieu le Père et en Christ : « En qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:3). Un de ces trésors cachés fut dévoilé dans la déclaration de Christ pour Jérusalem et comment Il aurait voulu, comme une bonne mère, rassembler Ses enfants, tout comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes. Il y a également la femme vertueuse de Proverbes 31. Plusieurs érudits de la Bible ont suggéré que cette femme vertueuse et idéale est nulle autre qu’une représentation de ce que Jésus aurait été, s’Il avait pris une forme de femme lors de Son premier avènement.

La vertu de cette femme n’est pas ce que nous voyons normalement, mais nous devons admettre que cette beauté de femme excellait au-dessus de toutes les autres. Proverbes 31:29 nous dit : « Plusieurs filles ont une conduite vertueuse ; mais toi, tu les surpasses toutes. » Nous voyons néanmoins qu’il est question ici d’une femme convertie à Christ. Car : « La grâce est trompeuse, et la beauté s’évanouit ; mais la femme qui craint l’Éternel est celle qui sera louée. Donnez-lui le fruit de ses mains, et qu’aux portes ses œuvres la louent » (Proverbes 31:30-31). Cette femme est un magnifique reflet de la mère et épouse dont le prix dépasse celui de toute pierre précieuse. Tout comme nous honorons nos mères physiques, nous devons aussi rendre gloire à Dieu qui leur a donné cette nature unique qui reflète l’amour pur et entier de Dieu pour Ses enfants. Jean nous déclare simplement : « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:19). Vive le jour où tous les enfants de la terre aimeront leurs mères de tout cœur parce qu’elles les ont aimés en premier !

Une excellente raison pour le chrétien de vouloir devenir un imitateur de Christ, c’est que Dieu nous a créés à Son image. Le converti doit le prendre en modèle. « Et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, [il devient] à l’image de celui qui l’a créé. » (Colossiens 3:10). L’être humain est vraiment spécial, car Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. » Dieu avait donc un but extraordinaire pour l’homme : « Et l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint [soudainement] une âme vivante » (Genèse 2:7). Aucun animal, reptile, poisson ou oiseau n’a été créé à l’image de Dieu, sauf les êtres humains. Malheureusement, depuis le péché de nos premiers parents, tous leurs descendants sont nés avec ce trait inné de rébellion en eux. Alors, dans Éphésiens 2:1, Paul nous dit : « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés. »

Cependant, la Bible nous rappelle que l’image de Dieu dans l’homme peut être renouvelée par le grand miracle d’une nouvelle création. Et ce grand miracle se trouve en Christ, le seul nom sous les cieux par lequel nous puissions être sauvés. Alors, Paul nous dit : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17). Cela va au-delà de notre simple nature physique, puisque nous avons Sa promesse que notre résurrection sera également glorieuse, et : « transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Ce merveilleux miracle s’accomplira lors de Son retour.

Évidemment, notre Grand Créateur avait déjà ceci à l’Esprit dès le commencement quand Dieu créa l’homme, car Il le fit à Sa ressemblance. Alors, dès le début, Dieu savait qu’Il prendrait un jour la forme physique d’un homme dans la personne de Jésus. Subséquemment, Il créa l’homme sous une forme corps/âme/esprit qu’Il viendrait ravitailler. Donc, Jésus Lui-même, dans Son corps éternel glorifié, est déjà l’image du Dieu invisible, le premier-né par une résurrection de toutes les créatures qui un jour Lui ressembleront. Chose extraordinaire, Dieu qui nous avait connu d’avance nous a aussi prédestinés à être conformes à l’image de Son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères (Romains 8:29).

Si nous suivons fidèlement Son exemple : « …nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Donc, réjouissons-nous grandement dans la résurrection de Christ : « Lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification » (Romains 4:25). Car nous savons très bien qu’Il nous a promis ceci : « Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez » (Jean 14:19). Sa propre résurrection devient alors notre garantie que nous aussi nous vivrons par le moyen d’une résurrection.

Il est très important pour le converti de réaliser clairement que si Jésus n’était pas ressuscité, nous serions perpétuellement dans nos péchés et séparés éternellement de Dieu. Mais Paul nous rappelle que Jésus : « est ressuscité pour notre justification. » L’immensité du fardeau des péchés que Jésus a portés sur la croix est au-delà de toute compréhension. Même si nous Le voyons couronné de gloire et d’honneur, ce Jésus qui, par la mort qu’Il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que, par la grâce de Dieu, Il souffrît la mort pour tous. Malgré qu’Il était Dieu, Il a consenti à venir vivre dans la chair humaine en Se détachant de Sa toute puissance. Dans cet état d’humilité, c’est Lui qui est devenu la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Puisque le salaire du péché est la mort, un tel fardeau était impossible à surmonter pour l’homme. Mais, par Sa puissance et Son amour infini, Christ est venu mourir à notre place afin de nous offrir le don de Dieu, qui est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.

Comment aurions-nous pu savoir que nous sommes pardonnés et que Jésus a payé la rançon pour assurer notre salut ? Comment aurions-nous pu être acquittés et déclarés justes devant Dieu ? C’est précisément ce que la résurrection de Jésus est venu nous confirmer. « Ainsi donc, comme un seul péché a valu la condamnation à tous les hommes, de même par une seule justice tous les hommes recevront la justification qui donne la vie. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été rendus pécheurs, ainsi par l’obéissance d’un seul plusieurs seront rendus justes » (Romains 5:18-19). La justice infinie de Dieu nous a donné l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. « Et il n’en est pas de ce don, comme de ce qui est arrivé par un seul qui a péché, car le jugement de condamnation vient d’un seul péché ; mais le don gratuit, de plusieurs péchés, a tiré la justification » (Romains 5:16).

Le don d’une justification éternelle est gratuit à cause de Son amour, mais même un don gratuit doit être accepté avant qu’on en prenne possession. Ceci ne peut pas arriver sans accepter le sacrifice de Christ par la foi, pour être justifié. Mais pour ceux qui s’engagent : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu » (Romains 5:1-2). Le grand miracle de la conversion fait que nous appartenons à Christ. « Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises » (Galates 5:24).

La mort par crucifixion est sûrement la plus cruelle que l’homme ait inventée. Pourtant, Jésus, le chef et le consommateur de la foi, méprisant l’ignominie de la crucifixion, à cause de la joie qui Lui était proposée, a souffert la croix, et S’est assis à la droite du trône de Dieu. « C’est pourquoi, » nous dit Paul, « considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:3). Suivons l’exemple que nous a laissé notre grand Sauveur : « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18).

Tout comme Jésus S’est sacrifié pour nous, nous sommes présentement privilégiés de pouvoir Lui présenter nos corps en sacrifices vivants, saints et agréables à Dieu. Ce sacrifice spirituel est comparé à une crucifixion : « Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché » (Romains 6:6). La crucifixion ne produit pas une mort instantanée, mais plutôt une mort lente et douloureuse. Ainsi, la mort d’un converti chrétien au péché n’arrive pas au moment de son baptême, mais tout comme dans une crucifixion, le processus est lent et parfois douloureux. Néanmoins, c’est ce que le disciple de Christ doit accepter dans son cheminement avec Christ.

Dans l’épître aux Galates, Paul nous rappelle à trois occasions que le croyant doit suivre Christ dans Sa crucifixion. D’abord, dans Galates 2:20, Paul déclare : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » En deuxième lieu : « ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises » (Galates 5:24). Et finalement, nous devons être crucifiés aux attraits du monde. Dans Galates 6:14, Paul nous dit : « Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. »

Afin d’être un imitateur de Christ, Son disciple ne doit pas s’en glorifier, mais plutôt être prêt à servir. « Le disciple n’est pas plus que son maître, ni le serviteur plus que son seigneur », nous dit Jésus, dans Matthieu 10:24. Ce verset nous indique nettement notre relation avec Jésus. Nous sommes Ses disciples et serviteurs, alors que Lui est notre Seigneur et Maître. Il est essentiel pour le disciple de comprendre cela, car le mot disciple veut dire « élève », tandis que le mot maître veut dire « enseignant ». Jésus est donc notre Maître qui nous enseigne par Sa Parole ― les Saintes Écritures. Notre fonction est d’apprendre Ses instructions et de croire sans contester. Notre relation avec Christ en est une de maître/esclave. L’esclave dépendait de son maître qui était son chef suprême. Ce titre est d’ailleurs attribué à Dieu Lui-même dans le Nouveau Testament.

Alors, si le disciple de Jésus croit la Parole de son Maître sans hésitation, en tant que serviteur, il doit également obéir à cette parole. « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 5:18-19). Le véritable chrétien n’a aucun droit de questionner ni rejeter l’enseignement de cette Parole, car s’il le faisait, il serait susceptible de devenir le plus petit dans le Royaume des cieux. Pourtant, le monde se permet de ridiculiser la Parole de Dieu ouvertement et de persécuter ceux qui veulent faire Sa volonté.

Nous ne devrions pas être surpris de ce comportement, car les religieux du temps de Jésus ont agi de la même façon. Non seulement ont-ils ridiculisé Jésus, ils L’ont également torturé, flagellé et battu pour finalement Le crucifier afin de Le laisser mourir sur la croix. Pourtant, nous sommes appelés à aller vers ce même monde avec les mêmes enseignements. « Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi » nous dit Jésus, dans Jean 20:21. Et, dans Sa prière au Père, Jésus Lui dit : « Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde » (Jean 17:18). Jésus nous avertit néanmoins en déclarant : « Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre » (Jean 15:20).

Dans la propagation de l’Évangile, Dieu nous met pareillement en garde contre les faux ministres. Voici ce que Pierre, le chef des apôtres, nous dit, dans 2 Pierre 3:17 : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. » Dans cette dernière épître de Pierre se trouve le passage classique sur les faux enseignants des derniers temps. « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:3-4).

Les siècles passent, mais rien ne change, nous dit Pierre. « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point » (2 Pierre 2:1-3). Cette prophétie de Pierre se concrétise de plus en plus de nos jours par les faux ministres ainsi que les membres actuels de la Synagogue de Satan et leurs enseignements hérétiques qui renient l’œuvre rédemptrice de Jésus. Ils le font par cupidité pour satisfaire ceux qui les enrichissent.

Éloignez-vous de ces prédicateurs : « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:15-16). Ces gens tordent les Écritures pour les rendre conformes à leur préférence philosophique utilisant des paroles trompeuses dont le sens finit par transmettre la pensée de leur propre conviction. « Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement » (2 Pierre 2:18).

Nous les voyons déjà prêcher que le Déluge est un des « mythes ou une des allégories de la Bible », incluant la séparation de la mer Rouge lors de la sortie d’Israël de l’Égypte. Ils sèment le doute sur la recréation de la terre en sept jours, alors qu’elle était devenue tohu et bohu. On prêche plutôt des étapes d’évolution de plusieurs milliers ou millions d’années. Ils se moquent de l’avènement de Christ en disant : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:4). Ce sont des individus qui s’opposent à toute forme de gouvernement, méprisants et très arrogants. « Principalement ceux qui suivent la chair, dans la convoitise de l’impureté, et qui méprisent la domination, audacieux, arrogants, et qui ne craignent point d’injurier les dignités » (2 Pierre 2:10).

Pierre nous dit que, non seulement ils pratiquent, mais ils justifient aussi leur comportement immoral. « Ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction » (2 Pierre 2:14). Pourtant, ils maintiennent leurs liens religieux, car leur cœur est exercé à l’avarice, ne voyant aucun mal à s’enrichir avec l’argent dépouillé à leurs brebis assidues. Cette description de Pierre est fidèle à ce que font bon nombre de théologiens. Des religieux libéraux modernes qui dirigent de grandes dénominations, des prédicateurs « Nouvel Age », des enseignants universitaires de religion, etc. Malgré que ce ne soit pas un sujet plaisant, les chrétiens doivent néanmoins exercer une grande surveillance afin de se protéger contre ces individus.

Heureusement que Jésus reviendra pour rectifier toutes ces absurdités. Paul, dans sa lettre aux Hébreux, écrit : « C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre » (Hébreux 10:5-7). Ce merveilleux passage messianique fut cité par Paul à partir du Psaume 40, aux versets 7 à 9, de David : « Tu ne prends plaisir ni au sacrifice, ni à l’offrande ; tu m’as percé les oreilles ; tu ne demandes point d’holocauste, ni de sacrifice pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens ; il est écrit de moi dans le rouleau de ton livre. Mon Dieu, j’ai pris plaisir à faire ta volonté, et ta loi est au-dedans de mes entrailles. »

Ce Psaume messianique était un témoignage prophétique sur le Fils unique de Dieu qui était dans le sein du Père et qui Se préparait à quitter éventuellement le ciel, car personne n’avait jamais vu Dieu, et Jésus serait Celui qui nous le ferait connaître (Jean 1:18). Alors, Dieu Lui ayant formé un corps, il descendrait sur la terre pour devenir le Fils de l’homme qui, à l’occasion, n’avait pas un endroit où reposer Sa tête (Matthieu 8:20). Sa première résidence fut dans le sein de Marie, ensuite dans une mangeoire pour les animaux. Ensuite, Il vécut un peu de temps dans une maison à Bethléem, mais devait la quitter en trombe pour Se déplacer en quelque part en Égypte jusqu’à la mort du roi Hérode qui voulait Le faire tuer. Il revint ensuite pour vivre dans la maison de son père adoptif, dans la petite ville méprisée de Nazareth. Éventuellement, Jésus fut crucifié pendant environ six heures et, finalement, Se reposa dans un tombeau emprunté pendant trois jours et trois nuits.

Notre Seigneur a librement consenti à faire cela afin d’exécuter la volonté de Son Père au ciel alors qu’Il savait fort bien que tout se terminerait par une mort terrible sur la croix. Pourtant, c’est avec joie que Jésus a dit : « Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père » (Jean 10:17-18). Il est impossible pour nous de comprendre la véritable profondeur d’un tel amour. La seule chose est de l’accepter et de croire ces paroles extraordinaires de Jean : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16). Avec cette assurance, nous pouvons également témoigner avec Paul qui dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20).

Quiconque n’a pas la foi et ignore cet amour de Dieu pour nous devrait néanmoins noter cette vérité : « Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3:18). Cela présuppose que cette personne persistera jusqu’à la fin à rejeter le seul nom par qui le salut lui est rendu disponible. Peu importe les raisonnements que cette personne utilisera pour ne pas croire, il demeure condamné : « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18). Il n’y a qu’un seul accès au salut pour l’humanité. Les humains doivent ressusciter ! Ceci n’est pas une simple proposition religieuse venant d’une philosophie intellectuelle. C’est un fait inéluctable du Plan grandiose et irrésistible de Dieu.

La Bible nous indique clairement : « S’il n’y a point de résurrection des morts, Christ aussi n’est point ressuscité. Et si Christ n’est point ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine » (1 Corinthiens 15:13-14). La résurrection est absolument indispensable au converti afin de pouvoir entrer dans l’immortalité. Paul nous le dévoile carrément par ces paroles : « Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité » (1 Corinthiens 15:50). Alors, puisque le salut nous vient par Jésus et qu’Il ne serait pas ressuscité, comment pourrait-Il demeurer le seul nom sous le ciel par lequel nous devions être sauvés (Actes 4:12) ? Ceux qui renient la résurrection de Jésus prêchent une hérésie qui viendra les frapper durement un jour.

Puisque la chair ne peut hériter le Royaume, il faut que le converti naisse de nouveau, d’une forme physique à une forme spirituelle et du temporel à l’éternel. La mort physique est une véritable intrusion dans l’ordre parfait de la création originale. L’homme était destiné à vivre éternellement dès sa création s’il avait consenti à se nourrir de l’arbre de vie qui lui était pourtant disponible. Cependant, à cause du péché, Adam et Ève furent condamnés à mourir. Dans Genèse 3:19, Dieu leur déclara : « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. » Mais grâce à la résurrection de Jésus : « L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort » (1 Corinthiens 15:26). Ce grand ennemi sera détruit afin de ne plus avoir aucun pouvoir sur les enfants de Dieu.

La résurrection devient primordiale pour corriger la distorsion entre le « très bon » que Dieu avait créé et l’opposé absolu dans la mort physique que le péché a créé. Donc, la corruption doit devenir bonté et le déshonneur doit devenir gloire. La faiblesse deviendra puissance et le naturel deviendra spirituel. Jésus a magistralement rendu tout cela possible car : « Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:30-31). Voilà pourquoi Jésus, en parlant à Nicodème, lui répondit : « En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3:3).

En effet, naître de nouveau accomplit le transfert de la mort à la vie. Jésus nous le confirme par ces paroles : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24). « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17). Le résultat suprême de tout ce processus sera que toutes les choses deviendront nouvelles. « Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:5). Nous attendons dans la foi l’accomplissement de cette merveilleuse promesse qui nous libérera éternellement de la malédiction de la mort.

Soyons continuellement les imitateurs de Jésus en le fixant toujours comme notre unique exemple à suivre, car en Lui nous recueillons de perpétuelles bénédictions. « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme » (2 Corinthiens 5:1). Les bénédictions que nous avons en Christ sont trop abondantes à compter ; pourtant, c’est quand même très consolant pour nous de les découvrir dans les Saintes Écritures. En Jésus : « nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés selon les richesses de sa grâce » (Éphésiens 1:7). Dans Romains 5:1, Paul nous dit que : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ. »

En conséquence, avec de telles promesses, nous avons aussi l’assurance du salut. C’est l’apôtre Jean qui nous le confirme, dans 1 Jean 5:13 : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. » Une assurance additionnelle s’ajoute par le Saint Esprit en nous quand nous croyons en Jésus. Dans Romains 8:15-16, Paul nous dit : « Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. »

Plusieurs autres bénédictions nous sont disponibles en Christ. Comme exemple : « C’est en Lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:11-12). « C’est pourquoi, Dieu voulant montrer encore mieux aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par le serment ; afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:17-20). Donc, Dieu Lui-même nous confirme Ses promesses et Dieu ne ment point.

En effet, puisque : « nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:14-15). Jésus demeure toujours disponible pour intercéder en notre faveur auprès du Père. Nous savons également que si nous persévérons jusqu’à la fin, nous avons une résidence éternelle qui nous attend, qui n’a pas été faite de mains d’homme, même si nous ne pouvons l’habiter dans la chair présentement. « Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur » (2 Corinthiens 5:8). Cette résidence nous est déjà réservée pour y vivre avec Dieu aux siècles des siècles.

Les gens non convertis se choisissent des humains comme idoles pour leur servir d’exemples, mais ils sont incontestablement déçus de leurs choix après un temps, car ils découvrent continuellement que Dieu seul doit être reconnu véritable, et que tout homme est menteur (Romains 3:4). Tandis qu’avec Jésus comme exemple, il est impossible de nous tromper, car Jésus-Christ est le fidèle témoin, le premier-né d’entre les morts, et le Prince des rois de la terre. Il est Celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par Son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu Son Père. Donc, à Lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles. Amen (Apocalypse 1:5-6).




D.241 – Avec Dieu, la crainte disparaît

 

Par Joseph Sakala

Nous vivons présentement dans une société qui devient de plus en plus violente et où les gens vivent constamment dans la crainte. Certains craignent la perte de leur emploi, de leurs possessions acquises à la sueur de leur front et craignent même pour leur vie. Il y a pourtant un livre dans lequel Jésus nous déclare de ne pas craindre ces choses-là. « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement [et les autres possessions] ? » (Matthieu 6:25). « Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces [autres] choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6:32-33).

Le véritable converti à Christ n’a pas à craindre les désastres que nous voyons déjà poindre de manière évidente dans le monde et qui ne cesseront pas d’augmenter. Car l’Éternel rassure ceux qui décident de cheminer vers le Royaume en se donnant entièrement à Lui, comme on le lit dans Ésaïe 41:10 : « Ne crains point, car je suis avec toi ; ne sois point éperdu, car je suis ton Dieu ! Je te fortifie, je t’aide, et je te maintiens par la droite de ma justice ». Le chrétien ne devrait dorénavant avoir aucune illusion au sujet des circonstances par lesquelles il devra passer durant son cheminement. Notre Seigneur ne nous garantit pas une vie baignant dans le luxe extrême et dans la prospérité matérielle des milliardaires de ce monde. Toutefois, ce que Dieu nous promet, c’est d’être toujours disponible pour nous, peu importe les circonstances, parce qu’Il est juste et puissant, capable de nous faire traverser quelque difficulté que ce soit afin qu’avec Son aide, nous en sortions victorieux. « Car c’est moi, l’Éternel ton Dieu, qui te prends par la main et qui te dis : Ne crains point, je suis ton aide ! » (v. 13).

Ce thème admirable est repris à plusieurs reprises par les rédacteurs du Nouveau Testament. Paul priait pour les Colossiens afin qu’ils soient : « fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière » (Colossiens 1:11-12). En instruisant Ses disciples, Jésus leur dit : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33). Le chrétien n’a aucune raison d’avoir peur quand il considère jusqu’à quel point Jésus S’est laissé indisposer par des difficultés de loin supérieures aux nôtres. Donc, Paul nous déclare : « C’est pourquoi, considérez Celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:3).

En mettant notre foi en Christ, nous avons une assurance incontestable de succès : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2). Sa victoire fut pour nous complète et, tel que promis, Il vit en nous pour apaiser toute crainte dans notre esprit. La crainte, comme telle, n’est pas une mauvaise chose, en autant qu’elle soit orientée dans la bonne direction. Dans Actes 9:31, nous lisons : « Cependant, les Églises étaient en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, étant édifiées et marchant dans la crainte du Seigneur ; et elles se multipliaient par le secours du Saint-Esprit. » Cette sorte de crainte ou de respect profond envers Dieu nous procure une paix intérieure qui abolit la crainte des tribulations venant du monde.

Il semble parfois y avoir un paradoxe dans ce cheminement dans la crainte du Seigneur. Parce que, d’un côté, Paul nous dit ceci, dans Romans 8:15 : « Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. » Et, de l’autre côté, Paul nous déclare, dans 2 Corinthiens 7:1 : « Ayant donc, bien-aimés, de telles promesses, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. » L’instruction biblique insiste sur le fait de marcher dans la crainte du Seigneur. Il devient évident qu’il est question ici de vivre notre vie par un comportement qui tend à former le caractère divin en nous et non de développer l’appréhension d’être continuellement punis.

Nous ne sommes pas le résultat d’une évolution créée par les hommes, théorie toujours sans réponses définitives. C’est Dieu qui nous a créés à Son image et c’est Lui qui maintient notre vie par la puissance de Sa Parole. Alors, le roi David nous dit : « Prosternez-vous devant l’Éternel avec des ornements sacrés ; tremblez devant lui, vous toute la terre ! » (Psaumes 96:9). Il est vrai que le début de la connaissance et de la sagesse est fondé sur la crainte attentionnée de Dieu. Mais ce respect voué à notre Créateur produit en nous un effet positif qui a pour but ultime de changer complètement notre comportement de tous les jours. Car : « La crainte de l’Éternel, c’est la haine du mal ; je hais l’orgueil et l’arrogance, la voie du mal et la bouche perverse » (Proverbes 8:13). L’orgueil, l’arrogance, la voie du mal et la bouche perverse sont des choses que Dieu hait et qui ne devraient jamais avoir de place dans la vie de Ses enfants.

Par contre, le chrétien qui pratique une crainte respectueuse envers Dieu réalise éventuellement ceci : « Il y a une ferme assurance dans la crainte de l’Éternel ; et il y aura une sûre retraite pour les enfants de celui qui le craint » (Proverbes 14:26). Même les enfants de celui qui craint Dieu se voient promettre une sûre retraite dans les moments de crise. Cette sorte de crainte nous amène aussi inévitablement à la vie éternelle, car avec le temps nous apprenons également que : « La crainte de l’Éternel conduit à la vie ; et celui qui l’a sera rassasié, et passera la nuit sans être visité d’aucun mal » (Proverbes 19:23). Ce respect profond envers notre Sauveur enlève notre stress et peut facilement contribuer à ajouter des années à notre vie. « La crainte de l’Éternel multiplie les jours » (Proverbes 10:27).

Quelle belle promesse divine que de posséder la connaissance à savoir que nos jours sur cette terre seront prolongés, parce que : « La crainte de l’Éternel est une source de vie, pour détourner des pièges de la mort » (Proverbes 14:27). Cette crainte divine devrait être continuellement la principale motivation au cœur de notre cheminement vers le Royaume, où Jésus fera de nous Ses bienheureux élus pour l’éternité. « C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte » (Hébreux 12:28).

Nous devons servir Dieu dans l’appréciation de Sa puissance, de Sa sainteté et de Son omniscience, tout en nous reposant dans la conscience qu’Il nous protège : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Pour le converti, ce cheminement doit se faire avec conviction : « Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence » (2 Timothée 1:7). Tant et aussi longtemps que nous gardons cette attitude envers Dieu, la timidité devient force au service du Seigneur, mais tout doit se manifester avec amour et avec prudence, car Satan aussi fait son œuvre pour tenter de nous détourner de notre but et nous faire flancher. Et il le fait en injectant de faux enseignements dans la société par l’intermédiaire de ses ministres.

Déjà, au début de l’Église, Pierre est obligé de mettre les nouveaux chrétiens en garde contre un phénomène qui datait de plusieurs siècles. « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine » (2 Pierre 2:1). En 2009, des milliers de pasteurs ont signé un document concernant la Religion vs la Science. Ceci se passa le dimanche précédant l’anniversaire de naissance de Charles Darwin. Ces « pasteurs » lui on rendu hommage en endossant l’évolution comme étant compatible avec l’enseignement biblique. Voici quelques raisons pour lesquelles cette idée est fausse et n’a aucune valeur spirituelle.

La Bible ne suggère aucune période de temps évolutionniste aboutissant à ce qui existe présentement. Ces pasteurs ont beau prétendre que le mot « jour », dans Genèse 1, pourrait signifier « des siècles » ou « des millénaires », la Bible ne confirme nullement une telle présomption. « Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. Il amasse les eaux de la mer comme en un monceau ; il met les flots dans des réservoirs. Que toute la terre craigne l’Éternel ; que tous les habitants du monde le redoutent ! Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît » (Psaumes 33:6-9). Aucune suggestion de siècles d’évolution ! Au contraire : Dieu commande et la chose paraît ! C’est instantané ! Dans Psaumes 148:5-6, nous lisons : « Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point. »

Ce que Dieu a créé, Il l’a fait selon Son ordre qui ne change point, et cet ordre n’a pas évolué. « Au commencement était la Parole [de Dieu], la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle [la Parole] était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:1-3). Tout a été créé, rien n’a évolué. En parlant de Jésus, qui était la Parole de Dieu vivant en chair humaine, Paul affirme ceci, dans Colossiens 1:16 : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. » Nous ne voyons aucune mention possible ici d’évolution.

Parlant toujours de Jésus en rapport avec le Père, Paul déclare ceci aux Hébreux : « Et qui, étant la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par Sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1:3). Tout ce qui existe est soutenu par la Parole puissante de Dieu et sûrement pas par l’évolution. Et, finalement, Jésus Lui-même nous cite la louange des vingt-quatre Anciens qui se prosternèrent devant Celui qui était assis sur le trône, et ils adorèrent Celui qui vit aux siècles des siècles et jetèrent leurs couronnes devant le trône, en disant : « Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:11).

C’est curieux qu’un enfant de dix ans puisse facilement comprendre cela, mais que ce sont des diplômés en science qui n’arrivent pas à saisir cette réalité concernant un Créateur. La science pure est fondée sur l’observation et la vérification pour arriver à une conclusion documentée. Et comme ces gens n’ont pas de preuves bien documentées, ils persistent dans la croyance que l’on est continuellement en état d’évolution vers un ordre supérieur, les bactéries comme les êtres humains. Si une évolution avait eu lieu, elle serait sûrement visible chez les fossiles sous différentes formes transitionnelles dans la composition rocheuse de la terre. Ces fameux « liens manquants » demeurent toujours manquants à l’intérieur de cette théorie que beaucoup ont malheureusement adoptée comme doctrine.

Le caractère même de Dieu, tel que dévoilé dans Sa Parole, défend toute spéculation sur l’évolution. La sainteté de Dieu commande la vérité et Son omniscience exige la perfection. Dieu, qui sait d’avance ce qui est supérieur, ne peut pas, en toute logique, créer une chose inférieure devant par la suite évoluer vers cette perfection. C’est comme un horloger qui fabriquerait tous les morceaux d’une horloge et les placerait ensuite soigneusement au centre d’une belle nappe pour voir si les dits morceaux évolueront au point de s’assembler tous seuls avec le temps et former d’eux-mêmes une horloge. Dieu nous dévoile qu’Il a pris six jours pour recréer la terre qui était devenue informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme (Genèse 1:2). Mais Dieu ne l’a pas originalement créée ainsi. « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour qu’elle soit déserte [informe et vide], mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » (Ésaïe 45:18). Alors, « l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié » (Exode 20:11). Il n’y a aucune mention de siècles, ou d’époques, ou de millénaires. Dieu a dit avoir refait tout cela en six jours et Il S’est reposé le septième jour.

Les hommes mentent, mais pas Dieu, car : « il est impossible que Dieu mente » (Hébreux 6:18). Notez également que le récit ne dit pas que Dieu a créé en six jours les cieux et la terre. Dieu a fait ou refait un système qui était devenu tohu et bohu (informe et vide), suite à la rébellion de Lucifer et de ses anges contre le trône de Dieu. Et Dieu nous confirme qu’Il a fait cela dans six couchers et six levers de soleil, donc six périodes de vingt-quatre heures, telles que nous les connaissons encore jusqu’à ce jour. Ceux qui prêchent le contraire mentent et Dieu ne donnera pas l’immortalité aux menteurs et aux incrédules. Dieu a déjà déterminé leur sort s’ils ne se repentent pas de ces péchés. « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8).

Le but principal de Dieu en créant toute chose était justement d’exclure toute possibilité d’une évolution. La création nous révèle le Créateur. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages » (Romains 1:20). Le roi David nous déclare ceci, dans Psaume 19:2 : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. » Ces versets confirment l’autorité de Jésus : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui » (Colossiens 1:16-19).

Dieu a créé les êtres humains pour Se former une famille divine, avec qui Il pourrait partager l’univers entier créé expressément pour eux. Cette offre fut proposée à nos premiers parents qui l’ont refusée pour obéir à Satan, le menteur et le séducteur par excellence. Mais l’amour de Dieu a permis que Sa Parole vienne vivre dans une chair humaine afin de payer la rançon du péché et nous offrir gratuitement le salut par la grâce. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10).

L’apôtre Jean a écrit une prophétie extraordinaire dans laquelle il décrit le retour de Jésus en grande puissance pour écraser toute opposition contre Lui, afin d’établir le Royaume sur la terre. « Et je regardai, lorsque l’Agneau eut ouvert le sixième sceau, et voici, il se fit un grand tremblement de terre, et le soleil devint noir comme un sac de crin, et la lune devint comme du sang. Et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme un figuier, agité par un grand vent, jette ses figues vertes. Et le ciel se retira comme un livre qu’on roule ; et toutes les montagnes et les îles furent ôtées de leurs places ; et les rois de la terre, les grands, les riches, les capitaines et les puissants, tout esclave et tout homme libre, se cachèrent dans les cavernes, et dans les rochers des montagnes ; et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous de devant la face de celui qui est assis sur le trône, et de devant la colère de l’Agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? » (Apocalypse 6:12-17).

Ce passage nous indique clairement qu’au moment de cet événement, la Théorie de l’Évolution ne primera plus dans leur esprit. Un jour, bientôt, les incrédules qui préfèrent croire une « théorie » qui affirme une évolution à l’encontre d’une création incontestable seront les témoins d’un événement qui viendra démentir leur fausse croyance. Jésus a donné une Révélation à Son apôtre Jean qui nous décrit ceci : « Et je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez Celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux » (Apocalypse 14:6-7). Un jour, l’humanité reconnaîtra finalement son seul et véritable Dieu comme Créateur et rejettera complètement la théorie des hommes qui n’a jamais fourni aucune preuve.

Néanmoins, nous vivons dans le monde, comme Jésus l’a dit au Père dans Sa dernière prière, et la nature humaine vit souvent des moments de crainte. Dans une circonstance de détresse, le roi David s’est écrié : « La crainte et le tremblement viennent sur moi ; l’effroi m’enveloppe. Et j’ai dit : Oh ! qui me donnera les ailes de la colombe ? Je m’envolerais, et j’irais me poser ailleurs » (Psaume 55:6-7). Ce psaume nous décrit la complainte du roi et nous dévoile parfaitement sa pensée alors qu’il était assailli par les multiples problèmes et fardeaux qui l’écrasaient. Son instinct naturel était simplement de fuir au loin comme une colombe. Le prophète Jonas (dont le nom signifie « colombe ») a tenté la même stratégie quelques siècles plus tard, pour finalement faire face à des problèmes plus grandioses.

Dieu dit à Jonas : « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle ; car leur méchanceté est montée jusqu’à moi. Mais Jonas se leva pour s’enfuir à Tarsis, de devant la face de l’Éternel. Il descendit à Japho, et il trouva un navire qui allait à Tarsis ; il paya son passage, et y entra pour aller avec eux à Tarsis, de devant la face de l’Éternel. Mais l’Éternel souleva un grand vent sur la mer, et il y eut une grande tempête sur la mer, et le navire était sur le point de se briser » (Jonas 1:2-4). Et, au verset 15, nous lisons : « Puis ils prirent Jonas, et le jetèrent dans la mer, et la fureur de la mer s’arrêta. » Jonas a de la sorte découvert à ses dépens qu’il n’y a aucune bénédiction attachée à la désobéissance à Dieu, et que l’on ne règle pas nos problèmes en fuyant loin d’eux.

Parfois, le roi David se mettait à accuser ses ennemis, cause de ses problèmes, et s’en plaignait à Dieu. Dans Psaume 55:17-19, nous lisons : « Mais moi, je crierai à Dieu, et l’Éternel me sauvera. Le soir, et le matin, et à midi, je crierai et je gémirai, et il entendra ma voix. Il mettra mon âme en paix, la délivrant de la guerre qu’on lui fait, car j’ai affaire à beaucoup de gens. » Au verset 10, il demande : « Anéantis-les, Seigneur ; confonds leurs langues ; car je ne vois que violence et querelles dans la ville. » Et, au verset 16 : « Que la mort les surprenne ! Qu’ils descendent vivants au Sépulcre ! Car la malice est dans leurs demeures, dans leurs cœurs. » Son cœur était d’autant plus brisé, dit-il : « Car ce n’est pas un ennemi qui m’outrage, je pourrais le supporter ; mon adversaire n’est pas celui qui me haïssait, je me cacherais loin de lui. Mais c’est toi, un homme traité comme mon égal, mon compagnon et mon ami ! Nous prenions plaisir à nous entretenir ensemble, nous allions à la maison de Dieu avec la foule » (vs 13-15).

Cette injustice de la part de celui qui se faisait passer pour son ami était alors plus douloureuse et plus difficile à endurer. Mais David agissait selon la volonté de Dieu qui lui disait : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12:19-21). Mais, en bout de ligne, le Seigneur lui donna constamment une réponse, et David trouva le repos qu’il cherchait. La voici : « Décharge-toi de ton fardeau sur l’Éternel, et il te soutiendra ; il ne permettra jamais que le juste soit ébranlé » (Psaume 55:23).

Pierre aussi nous partage la façon d’agir avec nos problèmes, laquelle façon n’est pas de fuir loin d’eux, ou de s’en préoccuper au point de nous rendre malade, mais plutôt de les confier à Dieu : « Vous déchargeant sur Lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous » (1 Pierre 5:7). Les chrétiens qui ont appris à faire cela passent habituellement au travers des difficultés plus aisément que ceux qui tentent de tout régler eux-mêmes sans l’aide de Dieu. Cette sorte d’attitude développe une foi ferme en nous qui nous permet de surmonter des montagnes. En tant que chrétiens, nous sommes appelés à démontrer cette foi régulièrement dans notre comportement afin de mieux accomplir les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance pour nous, afin que nous y marchions.

Regardons l’exhortation de Paul au jeune évangéliste Timothée : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon Son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles » (2 Timothée 1:8-9). Paul avait une foi ferme et déterminée, et il s’en servait pour encourager tous les saints en leur exprimant ceci : « Retenons sans fléchir la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle » (Hébreux 10:23). Il nous exhorte aujourd’hui, tout comme il encourageait Timothée à exprimer sa foi dans toutes les occasions qui se présentaient, même celles qui lui étaient dangereuses. Le converti ne devrait jamais avoir honte de professer sa foi en Dieu dans toutes les occasions qui se dévoilent à lui.

Le message de la Bible est complètement différent de la pensée sociale de notre époque. C’est ainsi que les individus non convertis réagissent à Son message en ridiculisant et en intimidant ceux qui le sont. Il devient de plus en plus malaisé de demeurer ferme devant un telle vague d’insultes et la réaction d’embarras chez le croyant se manifeste souvent dans le silence. Il était sûrement difficile pour Timothée de proclamer qu’il était chrétien, tout comme c’est malheureusement devenu le cas présentement à plusieurs endroits dans le monde. Mais l’exhortation de Paul inclut de ne pas avoir honte de témoigner pour la Parole que le Seigneur est venu nous apporter. Chaque jour dans les écoles, à la télé ou ailleurs, la Bible et ceux qui y croient sont ridiculisés. Ces agressions peuvent devenir tellement cruelles et virulentes que même ceux qui enseignent trouvent leur travail de plus en plus laborieux.

Ensuite, Paul s’ajoute à cette liste à Timothée en lui disant « ni de moi son prisonnier ». Les croyants qui proclament fidèlement la Parole de Dieu ont besoin de savoir qu’ils sont supportés par d’autres croyants quand ils vivent les assauts de la résistance par ceux qui voudraient les embarrasser. Paul est en train d’exhorter Timothée d’aller encore plus loin en lui disant : « mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel ». Paul savait que Timothée ressentirait de la honte s’il se retirait de la prédication pour sombrer discrètement dans la sécurité et le silence. Surtout en en voyant d’autres s’engager dans la fermeté à proclamer l’Évangile au sein d’une société de plus en plus hostile au message de Dieu.

Alors, Paul rassure Timothée en déclarant : « Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence » (2 Timothée 1:7). Même si les esprits brillants de ce monde méprisent l’intellect chrétien, le fait demeure que le chrétien engagé dans un renouveau de vie peut réellement comprendre la vérité spirituelle car : « Pour les incrédules, le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4). Par le miracle de la conversion reçue au travers de la foi dans le sacrifice de Jésus, Paul nous exhorte, dans Romains 12:2 : « Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » Ceci veut simplement dire que : « …nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:16).

Le potentiel spirituel d’un converti soumis à la Parole de Dieu est étonnant. Jésus peut lui dire : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée » (Matthieu 22:37). Et, avec sa pensée renouvelée, il peut le faire, alors que ceci est virtuellement irréalisable pour le non converti. La conversion nous donne une foi inébranlable dans la Parole de Dieu quand Jésus nous déclare : « Et ne vous mettez point en peine de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez, et n’ayez point l’esprit inquiet » (Luc 12:29). Le converti a également le potentiel de mettre en pratique cette exhortation de Paul : « Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ; vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même » (Colossiens 3:12-13). La capacité d’accomplir cela est quasiment impossible chez le non converti encore voilé par le « dieu de ce siècle ».

Son potentiel inclut également la patience de croire dans les promesses de Jésus lors de Son retour. « C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus-Christ » (1 Pierre 1:13). Avec la pensée de Christ en nous, nous recevons la capacité de développer un jugement réfléchi. Nous comprenons finalement le pouvoir de Jésus : « En qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science ». Voilà pourquoi, par la méditation, nous devrions déployer notre pensée : « Pour détruire les raisonnements et toute hauteur [intellectuelle] qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10:5).

Pour avoir cette paix intérieure que le monde ne peut comprendre, le chrétien doit constamment faire un délice des lois de Dieu et non pas agir comme ceux qui rejettent Ses lois et se disent sages. « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:21-22). Voilà ce que la sagesse du monde accomplit. « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire » (1 Corinthiens 2:6-7). Donc, c’est à nous et non à eux que Dieu a donné un esprit de sagesse. Pour eux, c’est toujours un mystère.

Le roi David abondait dans le même sens lorsqu’il nous dit que : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples » (Psaume 19:8). Le merveilleux Psaume 119 contient au moins 25 témoignages sur les bienfaits de la Loi. Par exemple, dans Psaume 119:1, nous lisons : « Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie, qui marchent selon la loi de l’Éternel ! » Il y a une grand consolation pour le chrétien à lire ceci : « Il y a une grande paix pour ceux qui aiment ta loi, et rien ne peut les renverser » (Psaume 119:165). Le converti doit constamment demander à Dieu : « Dessille mes yeux, afin que je voie les merveilles de ta loi » (Psaume 119:18). Oui, Seigneur : « Que tes compassions viennent sur moi, et je vivrai ; car ta loi fait mon plaisir » (v. 77).

Ceux qui prêchent que la Loi de Dieu a été abolie par le sacrifice de Jésus sont vraiment confondus, car Jésus Lui-même a déclaré : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli » (Matthieu 5:17-18). Pour ceux qui croient que la Loi était exclusivement destinée aux Juifs, et non à l’étranger, Dieu nous déclare : « Il y aura une même loi pour celui qui est né dans le pays et pour l’étranger séjournant au milieu de vous » (Exode 12:49). Toute personne, le Juif comme le Gentil, qui veut suivre Christ est susceptible d’observer les Lois de Dieu. Cette observance apporte avec elle de grandes bénédictions ainsi qu’une paix qui fait disparaître la crainte que portent trop souvent ceux qui refusent d’obéir à Dieu.

Pourtant, l’observance de la Loi n’apporte pas le salut : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous » (Jacques 2:10). Ce ne sont pas les œuvres qui nous  assurent le salut ! Le salut est un don gratuit de Dieu ! Ce sont plutôt des œuvres servant à témoigner notre reconnaissance pour le salut déjà prévu par Dieu. Pas du tout la même chose. Car : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois) ; afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3:13-14). Quand Jésus est mort pour nos péchés, Sa loi, qui englobe la Bible entière, n’est plus un fardeau pour Ses disciples, mais devient plutôt un délice qui fortifie l’âme et apporte une paix profonde à ceux qui choisissent d’aimer Sa loi.

Cette paix et cette joie se manifestent dans nos agissements, dans notre travail et surtout dans notre mariage. Regardons ensemble le merveilleux vœu de Salomon aux jeunes mariés, dans Proverbes 5:18-19 : « Que ta source soit bénie ; et réjouis-toi de la femme de ta jeunesse, comme d’une biche aimable et d’une chèvre gracieuse ; que ses caresses te réjouissent en tout temps, et sois continuellement épris de son amour. » C’est ce que Salomon voulait nous confier quand il a dit : « Vis joyeusement, tous les jours de la vie de ta vanité, avec la femme que tu aimes, qui t’a été donnée sous le soleil, pour tous les jours de ta vanité ; car c’est là ton partage dans la vie, et au milieu de ton travail, que tu fais sous le soleil » (Ecclésiastes 9:9).

Ces mots de sagesse furent écrits par Salomon après beaucoup de recherches pour découvrir le bonheur dans sa propre vie. Lui qui, étant jeune, croyait que le bonheur résidait dans le plaisir, la richesse, le pouvoir et l’intellect, a découvert que toutes ces choses n’étaient que vanité. Il n’est donc pas surprenant que, dans Ecclésiastes 1:14, Salomon ait déclaré : « J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil, et voilà, tout est vanité et tourment d’esprit. » Quand la Bible parle d’amour, il est presque toujours question d’un amour inconditionnel et spirituel « agape ». Mais, exceptionnellement, ce passage est utilisé pour décrire un amour romantique dans une situation maritale entre un nouveau marié et son épouse. Alors, l’expression de se réjouir avec la femme de sa jeunesse fait référence au fait de maintenir cet amour de lune de miel vivant pour le restant de la vie du couple.

Pour réussir à entretenir une telle relation, il faut développer beaucoup de vision dans la façon de rendre le mariage captivant et plein de charme. Ceci ne doit pas se résumer à un simple but noble fixé dans l’esprit du couple, mais devient une révélation littérale quand le couple décide d’engager Dieu dans son mariage. Une telle association à trois est destinée à la réussite. Et même quand les épreuves surviennent, le couple qui se soumet à la Loi de Dieu s’habitue au dialogue, sachant fort bien que Dieu est toujours là pour résoudre ce qui est au-delà de la puissance des conjoints.

Dieu a agi ainsi avec Israël pendant que la nation était soumise à Sa Loi. Mais, avec le temps, le peuple voulut un roi humain pour le diriger et la vision de peuple s’est détériorée au point que la nation se mit à agir comme les païens qui les côtoyaient. Salomon lui-même le reprocha à son peuple. Dans Proverbes 29:18, Salomon nous dit : « Lorsqu’il n’y a point de vision, le peuple est sans frein ; mais heureux est celui qui garde la loi ! » Le peuple n’acceptait plus les révélations que Dieu lui donnait par la bouche de Ses prophètes. L’expression « sans frein » est utilisée dans le sens de « sans vigueur » et « exposé au malheur ».

La nation américaine fut très bénie à ses débuts lorsque les instructions de la Bible étaient respectées dans les foyers, dans les églises et dans les écoles. À cette époque-là, le peuple avait une vision. Mais, au fil des ans, la Parole de Dieu est disparue des écoles, des autres institutions publiques et même de la vie quotidienne du peuple. Nous voyons ce même peuple soudainement exposé aux attaques du diable par les ennemis qu’il séduit et instruit. Les États-Unis feraient bien de méditer sur l’avertissement qui pèse sur eux. Car : « L’Éternel s’est fait connaître, il a exercé le jugement ; le méchant s’est enlacé dans l’ouvrage de ses mains … Les méchants reculeront jusqu’aux enfers, et toutes les nations qui oublient Dieu » (Psaume 9:17-18).

Il y a cependant une exhortation encourageante pour le converti, même s’il vit dans une nation apostate, car : « …heureux est celui qui garde la loi ! » Cela veut simplement dire que : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10). Ces paroles nous viennent directement de la bouche de Jésus. Donc, si ceux que nous côtoyons tentent de détruire les Écritures, le travail du chrétien est de défendre sa foi et de proclamer la vérité avec autorité, peu importe si cela risque de nous encourir de l’opposition et même de la persécution. Jésus nous assure qu’Il est la Voie qui mène au bonheur en nous disant : « Voici, je viens bientôt ; heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! » (Apocalypse 22:7). Donc, même si les rebelles à la Parole de Dieu doivent souffrir, le chrétien ne doit jamais oser dévier de la voie divine : « Heureux le peuple duquel il en est ainsi ! Heureux le peuple dont l’Éternel est le Dieu ! » (Psaume 144:15).

Nous vivons présentement dans un monde débordé par le péché et sous la malédiction, où même le plus converti est sujet aux ravages des épidémies, des accidents, de la vieillesse, de la famine, de la sécheresse, de la peste et des conséquences des choix néfastes des autres. Il est vrai que notre souffrance est parfois méritée comme étant le résultat direct de notre comportement et de nos propres péchés, mais nous avons la consolation de savoir que nous pouvons en tout temps nous approcher du trône de Dieu pour obtenir guérison. Et si nous avons l’impression de sombrer dans l’eau profonde de la vie, Dieu nous dit : « Quand tu traverseras les eaux, je serai avec toi ; et les fleuves, ils ne te submergeront point. Quand tu passeras par le feu, tu n’en seras pas brûlé, et la flamme ne te consumera pas. Car je suis l’Éternel ton Dieu, le Saint d’Israël, ton Sauveur … Parce que tu es précieux à mes yeux, que tu es honoré et que je t’aime, je donne des hommes à ta place et des nations en échange de ta vie » (Ésaïe 43:2-4). Nous n’avons alors rien à craindre, car nous ne sommes jamais seul pour traverser ces épreuves.

L’apôtre Jacques nous décrit les bienfaits que les épreuves de notre foi nous apportent. « Sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience » (Jacques 1:3). Et, au verset 12, il dit : « Heureux est l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment. » L’apôtre Pierre abonde dans le même sens en nous disant d’accepter les épreuves : « Afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ » (1 Pierre 1:7). Et Paul confirme le tout en déclarant qu’avec Dieu la crainte n’a pas de place chez le chrétien : « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés » (Romains 8:18-19). Ces paroles ont fortifié plusieurs saints tout au long des siècles.

Dieu ne nous a jamais promis que nous allions vivre sans aucun moment de détresse, mais Il nous dit de ne pas vivre dans la crainte, car Il a promis d’être avec nous dans ces moments de difficultés et de S’en servir pour notre sanctification ultime. L’important est de passer par ces moments sans avoir la pensée de nous en exalter quand Dieu nous en sort, car nous risquerions d’être corrigés. « Car quiconque s’élèvera sera abaissé ; et quiconque s’abaissera sera élevé », nous dit Jésus dans Matthieu 23:12. Le principe exprimé ici par Jésus apparaît plusieurs fois dans les Écritures, presque toujours associé à l’orgueil. Alors, c’est l’humilité qui doit être d’une extrême importance chez le converti. Le plus grand exemple d’humilité nous a été donné par nul autre que Jésus.

Voici ce que Paul nous dit au sujet de Jésus, dans 2 Corinthiens 8:9 : « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches. » Jésus, avant de devenir un homme, était extrêmement riche et pourtant : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir [quelque chose à laquelle on s’accroche] d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même [de Sa toute-puissance], ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:6-8). Mais Son geste céleste ne fut pas en vain. Au contraire : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (vs 9-11).

Les versets que nous venons de lire sont là pour nous divulguer l’attitude des scribes et des pharisiens, étant très religieux et orgueilleux de l’être. Mais Jésus ne S’est pas gêné pour leur dire : « Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice » (Matthieu 23:28). Ses propres disciples ont aussi eu besoin de se faire corriger lorsqu’ils voulaient que Jésus leur dévoile qui, parmi eux, serait le plus grand dans le Royaume. « Et Jésus, les ayant appelés, leur dit : Vous savez que les princes des nations les dominent, et que les grands leur commandent avec autorité. Mais il n’en doit pas être ainsi parmi vous ; au contraire, quiconque voudra être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur. Et quiconque voudra être le premier entre vous, qu’il soit votre esclave » (Matthieu 20:25-27).

La nature humaine sans retenue a ordinairement tendance à rechercher la gloire. Alors, Paul a également senti le besoin de faire venir vers lui les anciens de l’Église : « Et lorsqu’ils furent venus vers lui, il leur dit : Vous savez de quelle manière je me suis toujours conduit avec vous, depuis le premier jour que je suis entré en Asie ; servant le Seigneur en toute humilité, avec beaucoup de larmes et au milieu des épreuves qui me sont survenues par les embûches des Juifs ; et que je n’ai rien caché des choses qui vous étaient utiles, et n’ai pas manqué de vous les annoncer et de vous instruire en public, et de maison en maison » (Actes 20:18-20). Il voulait se citer en exemple afin que les disciples servent le Seigneur de cette même façon.

Finalement, l’admonition de Pierre mérite d’être citée aussi. Aux jeunes de son époque, Pierre déclare : « De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève quand il en sera temps » (1 Pierre 5:5-6). Nous n’avons pas à craindre quoi que ce soit, car, en nous soumettant entièrement à Lui, Pierre nous assure que Dieu sera toujours là pour venir à notre secours. Faites-le en « …vous déchargeant sur lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous. Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions » (vs 7-9).

Au travers de nos détresses normales, viennent parfois des persécutions par les ennemis de ceux qui ont foi en Dieu. Tout au long des siècles, des millions de chrétiens ont même souffert le martyre à cause de leur témoignage, et plusieurs en souffrent même de nos jours. Mais l’apôtre Pierre nous exhorte en nous disant : « Bien-aimés, ne soyez point surpris de la fournaise qui est au milieu de vous, pour vous éprouver, comme s’il vous arrivait quelque chose d’étrange. Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous » (1 Pierre 4:12-14).

Christ a également prédit que nous serions détestés pour notre foi. « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé » (Jean 15:18-21). Alors, si vous êtes détestés dans votre milieu de travail à cause de vos convictions sur l’honnêteté et sur votre fidélité envers votre employeur, ce n’est pas une coïncidence. Satan déteste ces deux qualités chrétiennes.

Le monde entier est sous l’emprise du « dieu de ce siècle », et la fidélité et l’honnêteté ne font pas partie de son plan. Satan veut semer la discorde et la compétition partout dans son plan suprême visant à détruire l’humanité. Mais Dieu permet ces choses afin de nous sanctifier et de nous sortir victorieux de ces épreuves. Dans Sa prière, peu de temps avant de mourir, Jésus a déclaré ceci à Son Père : « Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:14-17).

Dans Sa sagesse infinie, Dieu permettra que la persécution vienne nuire à votre cheminement vers le Royaume, mais n’ayez crainte, car Dieu ne vous laissera pas combattre seul. Sa grâce sera toujours là pour combler tous vos besoins. Cette fournaise qui est au milieu de nous pour nous éprouver, Dieu S’en sert pour nous purifier, un peu comme le feu fait fondre l’or brut pour en extraire les impuretés. Il fait la même chose avec nous afin de nous amener à ressembler à Christ : « Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:14). Ces bonnes œuvres, déjà débutées, deviendront notre travail normal durant l’éternité dans l’accomplissement de ce que Dieu a déjà préparé d’avance pour l’administration et l’embellissement de l’univers qui, présentement, attend la manifestation des enfants de Dieu.

Dans le Psaume 139, des versets 1 à 4, David parle ainsi à l’Éternel : « Tu m’as sondé, et tu m’as connu. Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière. » Ce qui nous fait craindre le plus, c’est que Dieu sait tout de nous et que nous ne pouvons rien Lui cacher. Puisque Dieu est omnipotent et omniscient, il devient alors évident que rien n’échappe à Sa connaissance à notre sujet, concernant nos moindres actions et même nos pensées. Avant que nous puissions dire ce que nous pensons, Dieu voit déjà formulés sur notre langue les mots de notre pensée. A Ses yeux, nous sommes complètement transparents. Nous ne pouvons donc pas le décevoir, car Il connaît tout de nous, même les choses que nous ne sommes pas prêts à nous admettre à nous-mêmes.

L’apôtre Paul nous dit : « Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race » (Actes 17:28). Cette connaissance intime que nous sommes destinés à être la race divine rend le salut de Dieu encore plus merveilleux. « Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour des impies. Car, à peine mourrait-on pour un juste ; peut-être se résoudrait-on à mourir pour un homme de bien. Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:6-8). Jésus n’est pas mort pour des hommes de bien, mais pour des pécheurs, sans Se préoccuper de ce que nous étions, mais plutôt parce qu’Il savait ce que nous pourrions devenir. C’est à cause de cela que Dieu nous a offert gratuitement la vie éternelle, afin que nous puissions réaliser un jour ce que Dieu connaissait déjà de notre potentiel éventuel.

La merveilleuse promesse de la protection divine devrait nous fortifier continuellement quand nous faisons face à toute opposition extérieure contre notre foi. Dans Hébreux 13:5-6, nous lisons : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » Notre confiance se trouve dans les promesses du Seigneur, étant comblés de ce que Dieu nous donne. Un esprit de convoitise est la dernière chose qui devrait animer un converti, car il viendrait en contradiction directe avec le dixième commandement qui nous dit : « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui soit à ton prochain » (Exode 20:17).

Une telle attitude pourrait affliger l’esprit du converti au point qu’il devienne mécontent de ce que Dieu lui accorde. La présence de Dieu dans notre vie doit surpasser toute possession matérielle que nous pourrions accumuler de nous-mêmes. Car la promesse de Dieu est de nous soutenir en toute chose selon nos besoins sans jamais nous abandonner. Cela fut également une promesse de Jésus pendant Son ministère sur la terre. « De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:6). Dieu a inspiré Salomon d’écrire ceci, dans Proverbes 4:23 : « Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. » Le mot hébreu nasar, traduit ici par « garder », porte en lui une connotation de « protection ». Il est utilisé plusieurs fois dans le Psaume 119 pour mettre de l’emphase sur la nécessité pour nous de protéger les différentes instructions de Dieu, comme Ses témoignages, Ses préceptes, Ses lois, Ses commandements et Ses statuts. Donc, tout ce qui nous est donné par Dieu est digne d’être gardé et protégé.

Dans ce contexte, l’importance de garder notre cœur est amplifié, car il dirige les comportements de notre vie. Dans Luc 6:45, Jésus nous dit : « L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et l’homme méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. » Notre cœur est alors, en effet, la clé de notre comportement. Il n’est donc pas surprenant que le premier grand commandement exprimé par Dieu aux humains soit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. C’est là le premier commandement » (Marc 12:30). Voilà quelques principes que nous devons garder ou protéger dans notre cœur afin de produire de bonnes choses dans notre vie.

Dans Deutéronome 4:29-30, nous lisons : « Mais si de là tu cherches l’Éternel ton Dieu, tu le trouveras, quand tu le chercheras de tout ton cœur et de toute ton âme. Quand tu seras dans l’affliction et que toutes ces choses te seront arrivées, alors, dans les jours à venir, tu retourneras à l’Éternel ton Dieu, et tu obéiras à sa voix. » L’instruction, ici, nous dévoile que ceux qui sont près de Dieu, même s’ils S’en éloignent à l’occasion, peuvent éviter la crainte que certaines afflictions pourraient nous apporter en revenant rapidement à notre source principale de protection. Paul nous dit ceci : « Voilà la parole de la foi que nous prêchons. Elle dit que si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé » (Romains 10:8-9). Et dans Hébreux 11:6, il ajoute : « Or, il est impossible de lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. »

Le roi David a aussi déclaré : « Si j’eusse pensé quelque iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’eût point écouté. Mais certainement Dieu m’a écouté ; il a prêté l’oreille à la voix de ma prière. Béni soit Dieu qui n’a point rejeté ma prière, ni retiré de moi sa bonté ! » La bonté de l’Éternel rayonne très bien dans cette déclaration du prophète Ésaïe : « Voici, la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour délivrer ; ni son oreille trop pesante pour entendre ; mais ce sont vos iniquités qui ont fait la séparation entre vous et votre Dieu, et ce sont vos péchés qui lui font cacher sa face, pour ne plus vous entendre » (Ésaïe 59:1-2). Nous sommes toujours les fautifs, mais Dieu est prêt à nous accueillir continuellement lorsque nous nous repentons de nos fautes et notre condamnation disparaît. Regardons ce que l’apôtre Jean nous dit : « Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons de l’assurance devant Dieu » (1 Jean 3:21). Tous ces passages sont là pour nous faire réaliser que la crainte vient du fait que nous nous éloignons de Dieu, mais quand nous revenons vers Lui, la crainte disparaît soudainement.

Le roi David met le sceau sur toute cette vérité en nous disant : « C’est celui qui marche dans l’intégrité, et qui pratique la justice ; qui dit la vérité telle qu’elle est en son cœur ; qui n’emploie pas sa langue à médire, qui ne fait point de mal à son prochain, et ne jette point l’opprobre sur son voisin ; qui regarde avec dédain l’homme méprisable, et honore ceux qui craignent l’Éternel ; et s’il a juré, fût-ce à son dommage, il n’y change rien. Il ne donne point son argent à usure et ne prend point de présent contre l’innocent. Celui qui fait ces choses ne sera jamais ébranlé » (Psaume 15:2-5). Un tel individu vivra sans crainte et cheminera éternellement avec Dieu. Jésus a aussi poursuivi cette ligne d’instruction en disant : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. [Car] Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:28-30).

Quelles belles bénédictions attendent ceux qui écoutent Sa voix et suivent le Seigneur avec un cœur d’enfant, honnête et fidèle. Le fait de comprendre que Dieu est omnipotent et nous réserve la vie éternelle, devrait également nous assurer qu’Il est assez puissant pour nous faire réaliser que notre vie n’est pas en danger malgré notre faiblesse, et qu’Il est également capable d’éloigner les ennemis qui cherchent à nous faire souffrir. Il est vrai que cette vie physique est temporaire, mais l’immortalité que Jésus nous promet durera pendant l’éternité. En réalité, la promesse contenue dans l’expression « elles ne périront jamais » est très puissante dans le grec original. Le sens du mot « jamais » est « sans fin » ou « éternel ». Alors, le sens véritable de la promesse de Jésus serait : « Je leur donne la vie éternelle, elles auront une vie sans fin pour l’éternité ».

Quand Jésus a dit « nul ne les ravira de ma main », Il ne parlait pas uniquement des hommes, mais incluait Satan qui tente continuellement d’éloigner les chrétiens de leur but qui est de participer au Royaume. Quand il se bute à Dieu, le pouvoir de Satan est vraiment sans puissance. Comment pourrions-nous alors être davantage en sécurité ? Gardons toujours à l’esprit que, lorsque nous avons accepté l’invitation du Père, nous avons été donnés à Son Fils bien-aimé comme un cadeau de Son amour. En retour, Jésus met tellement d’emphase sur ces dons précieux, et Il nous retient si fortement en sécurité dans Ses mains, que personne, pas même Satan, ne pourra nous arracher à Lui. Et Jésus nous confirme que cette protection est double en déclarant : « Moi et le Père, nous sommes un ». Pas deux, mais le même Dieu manifesté de deux manières différentes.

Si nous demeurons fidèles à Dieu dans notre engagement, nous deviendrons récipiendaires d’une promesse extraordinaire. Voici ce que Dieu nous dit, dans Exode 15:18 : « L’Éternel régnera éternellement et à toujours. » La Bible est un livre qui nous instruit sur l’éternité. Le roi David fut inspiré d’écrire ceci, dans Psaume 119:89 : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. » L‘éternité est une chose établie dans les Saintes Écritures, et les mots comme « toujours », « éternellement », « à tout jamais », « aux siècles des siècles » et « d’éternité en éternité » sont cités au delà de 600 fois. Dans Apocalypse 22:5, nous en voyons un bel exemple concernant l’éternité où Jésus déclare ceci au sujet des Élus : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. »

Notons quelques autres vérités qui dureront pour toujours. En parlant du Créateur, David déclare : « Louez-le, soleil et lune ; louez-le toutes, étoiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point » (Psaume 148:3-6). Cette perpétuité s’applique également à la Parole de Dieu et à Ses commandements. « Les œuvres de Ses mains ne sont que justice et vérité, et tous Ses commandements sont véritables. Ils sont stables à jamais, à perpétuité, étant faits avec vérité et droiture » (Psaume 111:7-8). Et dans Psaume 119:44, David Lui dit : « Et je garderai ta loi constamment, à toujours et à perpétuité. »

Par contre, le roi David confirme que ceux qui rejettent Dieu et Sa Parole seront aussi oubliés à tout jamais. « Tu as châtié les nations, tu as fait périr le méchant, tu as effacé leur nom pour toujours, à perpétuité » (Psaume 9:6). On ne se souviendra même pas qu’ils ont déjà existé. « Mais la bonté de l’Éternel est de tout temps et à toujours sur ceux qui le craignent, et sa justice pour les enfants de leurs enfants, pour ceux qui gardent son alliance et se souviennent de ses commandements pour les accomplir » (Psaume 103:17-18). Le prophète Daniel les appelle les intelligents : « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité » (Daniel 12:3). La foi crée une véritable fraternité entre ceux qui gardent Son alliance.

Paul en a fait mention à Philémon en lui déclarant : « Je rends grâces à mon Dieu, faisant toujours mention de toi dans mes prières ; en apprenant la foi que tu as au Seigneur Jésus, et ta charité envers tous les Saints ; afin que la communication de la foi soit efficace, par la connaissance de tout le bien qui se fait parmi vous, pour Jésus-Christ » (Philémon 1:4-6). Voilà ce que la véritable fraternité produit entre les convertis à Christ. Cette épître est une exhortation faite aux chrétiens de toujours pardonner et d’être prêts à reprendre contact avec ceux qui nous blessent et viennent nous demander pardon pour leurs offenses. Paul félicite les Colossiens d’avoir appris à pardonner en leur disant : « C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; de telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant [constamment] dans la connaissance de Dieu » (Colossiens 1:9-10).

Ce devrait être la conduite de tout chrétien qui a à cœur le bien-être d’un autre converti et sa compréhension de notre responsabilité à nous montrer habiles dans le maintien d’une bonne fraternisation. Dans 2 Pierre 1:1, « Siméon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, [s’adresse] à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la nôtre, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. » Cette harmonie devient pleine de puissance quand nous reconnaissons toutes les bénédictions que nous avons reçues au travers de Christ. Dans le cas de Philémon, Paul voulait se faire partenaire de ce riche Colossien dont le serviteur Onésime s’était sauvé en dérobant son maître. Paul lui demande de pardonner à Onésime et : « Si donc tu me regardes comme uni à toi reçois-le comme moi-même. S’il t’a fait quelque tort, ou s’il te doit quelque chose, mets-le sur mon compte » (Philémon 1:17-18).

La leçon pour le chrétien est de ne jamais garder en esclavage un autre chrétien qui est repentant de sa faute. Car la capacité de pardonner ouvre notre cœur à faire des choses que l’on n’aurait pas souhaité faire sans le pardon. Dieu est notre meilleur exemple quand il s’agit de pardonner, car Il ne tient jamais rancune envers celui qui se repent et qui vient vers Lui, peu importe la grandeur de son péché. Le prophète Ésaïe nous dit ceci : « Car on n’a jamais entendu, jamais oreille n’a perçu, jamais œil n’a vu, qu’un autre Dieu que toi fît de telles choses, pour celui qui s’attend à lui » (Ésaïe 64:4). L’apôtre Paul a utilisé ce merveilleux passage pour l’appliquer au croyant du Nouveau Testament qui est guidé par l’Esprit de Dieu.

Dans 1 Corinthiens 2:9-10, Paul déclare : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait [déjà] préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. » Cela pointe une époque lointaine où tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui allaient L’aimer les amènerait à devenir Ses enfants éternels. Des élus qui recevront pleinement toutes ces promesses. Il est essentiel de noter que l’expression « au commencement du monde » et « un monde sans fin » viennent du même mot hébreu, « olam », qui peut également signifier « éternité ». Donc, le plan majestueux que Dieu a préparé dans Son Esprit afin qu’il se réalise, un jour, en pleine action dans l’éternité future, a réellement été formulé par notre Créateur dans l’éternité passée. Comprenons toutefois que Dieu vit toujours dans le présent et que, pour Lui, l’éternité n’est ni le passé, ni le présent, ni le futur, ces trois termes étant intrinsèquement reliés au temps qui s’écoule et qui fut spécifiquement créé pour l’homme.

Nous avons donc reçu cette promesse en Lui avant la fondation du monde. C’est exactement ce que Paul nous dit dans Éphésiens 1:4-6 : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. » Dieu avait même préparé notre rédemption du péché au travers de Son Fils. « Mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous » (1 Pierre 1:19-20).

Pour le commun des mortels, il est difficile de comprendre, naturellement et simplement par son esprit humain, des choses si merveilleuses. Mais pour nous qui attendons le retour de Christ en puissance, nous pouvons nous réjouir dans nos cœurs de ce que Dieu nous les a révélées d’avance. Paul nous dit que : « Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:10). Alors, nous dit Paul, dans Éphésiens 3:21, « à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen. » Mais avant toute cette réjouissance, Paul nous prépare également à des temps difficiles, même pour le chrétien, en exhortant Timothée ainsi : « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles » (2 Timothée 3:1). Paul a exprimé cette vérité peu de temps avant son propre martyr.

Contrairement à ce que bon nombre de congrégations prêchent, le monde n’est pas en train de devenir meilleur afin de hâter le retour de Christ. Au lieu d’être plus convertis à Christ en s’améliorant ainsi spirituellement pendant que l’évangile est partiellement prêché dans le monde, Paul nous annonce plutôt que : « les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant [eux-mêmes] séduits » (2 Timothée 3:13). Sans une intervention divine, la nature humaine ne peut pas s’améliorer, car : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? », nous dit l’Éternel, dans Jérémie 17:9. Mais, au verset 10, Dieu nous déclare : « Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions. »

Non, les humains n’iront pas en s’améliorant dans les derniers jours ; leur conduite ira en empirant : « Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (2 Timothée 3:2-5). Les caractéristiques énumérées par Paul constituent une très bonne définition démontrant où en sera rendue la nature humaine dans les derniers temps. Et l’hypocrisie ambiante sera parfaitement révélée selon l’évaluation de Paul sur ces personnes : « …ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force ». Paul ne nous dit pas de montrer beaucoup d’amour chrétien envers de telles personnes en les invitant chez soi. Au contraire, Paul nous dit de nous éloigner de ces gens-là, parce qu’ils seront un véritable danger pour notre cheminement vers le Royaume durant cette période difficile.

Ce qui est désolant dans cette évaluation de Paul, c’est qu’elle nous décrit des gens vivant dans une société se déclarant chrétienne et qui n’auront que l’apparence extérieure de la piété, mais qui, intimement, auront entièrement apostasié. Une société reniant la création divine pour s’attacher plutôt à l’évolution naturelle, rejetant ainsi les aspects miraculeux de la véritable chrétienté biblique. « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés » (2 Timothée 3:12). Sans la protection divine, il sera très difficile pour les convertis de vivre dans une telle société. Alors, pour le chrétien, la seule solution pour éviter de vivre dans la crainte sera d’obéir à Dieu dans la soumission profonde et respectueuse, avec la certitude que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Voilà notre seule et véritable source de connaissance.

Paul avait très bien compris ce principe afin d’avoir la force d’accepter toute éventualité tout au long de son ministère : « Et non seulement en cela, mais nous nous glorifions [disait-t-il] même dans les afflictions, sachant que l’affliction produit la patience, et la patience la vertu éprouvée, et la vertu éprouvée l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été donné » (Romains 5:3-5). Cette capacité remarquable de pouvoir se réjouir même dans la tribulation est la preuve de la puissance de Dieu en action chez le chrétien, lui donnant la force intérieure de se réjouir même dans la souffrance. Cette qualité spéciale consistant à pouvoir se réjouir dans les épreuves et les tribulations n’a pas été l’attribut de Paul exclusivement, mais de tous les chrétiens qui ont mis leur confiance en Dieu.

Quand les premiers chrétiens eurent perdu toutes leurs possessions aux mains de ceux qui les persécutaient, Paul continua de les encourager. « Quand, d’un côté, vous avez été exposés publiquement à des opprobres et des persécutions, et que, de l’autre, vous avez pris part aux maux de ceux qui étaient ainsi traités. Car vous avez aussi compati à mes liens, et vous avez accueilli avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez pour vous dans les cieux des biens plus excellents, et qui sont permanents. N’abandonnez donc pas votre confiance, qui aura une grande rémunération » (Hébreux 10:33-35). Ces croyants, comme tous ceux qui les ont suivis au fil des siècles, ont servi de modèles pour les convertis d’aujourd’hui, qui ont également réagi de la même façon. Alors, Paul leur déclare : « Et vous avez été nos imitateurs et ceux du Seigneur, ayant reçu la parole avec la joie du Saint-Esprit, au milieu de beaucoup d’afflictions ; de sorte que vous avez été des modèles pour tous ceux qui ont cru, dans la Macédoine et dans l’Achaïe » (1 Thessaloniciens 1:6-7).

Il existe un très bon raisonnement à savoir pourquoi les chrétiens peuvent endurer des épreuves et des tribulations dans la joie, en autant qu’ils mettent en pratique cette belle exhortation de Pierre : « Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous » (1 Pierre 4:13-14). Nous avons perpétuellement à notre disposition l’exemple de Christ pour nous motiver. « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:2-3).

Nous pouvons donc endurer la souffrance dans la joie : « Comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses » (2 Corinthiens 6:10). Car nous savons que la joie de Dieu est notre force et Jésus nous a également promis que : « De même, vous êtes maintenant dans la tristesse ; mais je vous verrai de nouveau, et votre cœur se réjouira, et personne ne vous ravira votre joie » (Jean 16:22). Il existe alors un cheminement différent pour chaque converti, mais la puissance du Saint Esprit est toujours à notre disposition pour nous fortifier. À ceux qui s’engagent volontairement dans cet appel de Dieu et qui se donnent comme but d’obéir à Dieu, la crainte que vivra le monde bientôt ne devra pas se trouver chez les Élus.

Nous avons cette promesse formelle de Jésus qui nous dit : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne » (Apocalypse 3:10-11). Mais comment Jésus S’y prendra-t-Il pour accomplir Sa promesse durant la grande tribulation ? C’est encore Jésus qui nous rassure, dans Psaume 91:5-7 : « Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi. » Et dans les versets 10 à 12, Il confirme que ; « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie [virus] n’approchera de ta tente [maison]. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. »

Être porté dans les mains d’un ange puissant confirme littéralement que ni un démon, ni un humain, ne pourra déverser son mal sur nous. Il est vrai que ceux qui suivront Satan durant la tribulation souffriront beaucoup et vivront continuellement dans la crainte, mais les Élus en seront délivrés et seront toujours vainqueurs au travers de tout cela. Et comme bénédiction venant directement de Jésus, voici ce qui nous attend : « Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel, d’auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom » (Apocalypse 3:12).

Jésus nous assure une place éternelle dans cette Jérusalem céleste de laquelle nous ne serons jamais expulsés en tant qu’héritiers permanents. Ces promesses sont toujours là, à l’heure actuelle, pour tous ceux et celles qui veulent vivre selon les lois de Dieu en s’engageant volontairement dans ce majestueux projet que Dieu a préparé depuis la fondation du monde pour Sa création. Voilà la bénédiction que je vous souhaite à tous, dans la certitude qu’avec Dieu la crainte disparaît vraiment.




D.240 – Les 70 Semaines de Daniel 9

 

Par Joseph Sakala

Le Livre de Daniel est une histoire vraiment unique. C’est le récit vécu d’un jeune homme amené avec ses trois amis à Babylone dans une captivité qui devait durer 70 ans. Cette captivité de la maison de Juda avait été prédite par le prophète Jérémie afin de la punir de sa méchanceté envers son Dieu. Le livre nous décrit également d’abondantes scènes où Dieu nous dévoile de nombreuses grandes prophéties débutant avec Nébucadnetsar, roi de Babylone, et qui s’échelonnent sur plusieurs siècles nous amenant jusqu’à l’établissement du Royaume de Dieu sur la terre. Au travers de cette captivité, nous découvrons Daniel engagé dans plusieurs incidents où Dieu est intervenu directement pour sauver sa vie ainsi que celle de ses trois compagnons.

Dans le livre de Daniel, une des grandes scènes demeure celle où Daniel fut lancé dans la fosse aux lions pour en sortir intact et sans égratignure. Son courage était évident, surtout lorsqu’il osait répondre au roi sans crainte, sachant fort bien que Dieu était toujours avec lui et le protégeait constamment. Mais pour découvrir qui était vraiment Daniel, nous devons nous référer au chapitre 9 de son livre. Dans Daniel 9:1-3 nous lisons ceci : « La première année de Darius, fils d’Assuérus, de la race des Mèdes, qui avait été établi sur le royaume des Chaldéens ; la première année de son règne, moi, Daniel, je compris par les livres, que le nombre des années dont l’Éternel avait parlé au prophète Jérémie, pour finir les désolations de Jérusalem, était de soixante et dix ans. Je tournai ma face vers le Seigneur Dieu, pour lui présenter des requêtes et des supplications, avec jeûne, et en prenant le sac et la cendre. »

À plusieurs endroits, Dieu lui avait offert des visions telles que des bêtes sauvages sortant de la mer, ou la main qui apparaît soudainement et dont le doigt commence à écrire un message sur le mur. C’était des scènes puissantes où Dieu lui annonçait Sa présence par une explication de ce qui se passerait, soit bientôt ou dans un avenir plus éloigné. Mais la scène du chapitre 9 est complètement différente. Nous voyons Daniel, seul, étudiant les Saintes Écritures. C’est une exceptionnelle occasion où nous voyons un portrait de quelqu’un en train de lire la Bible. Daniel se met à plaider avec Dieu en prière, suite à ce qu’il venait de lire. Afin de mieux nous situer dans le contexte des évènements, nous apercevons le déroulement réel d’une chronologie préalablement établie. Cette histoire a eu lieu dans la première année du règne de Darius. Nous savons que les Mèdes et les Perses avaient envahi Babylone pour s’emparer de ce royaume afin de l’annexer aux territoires qu’ils possédaient déjà. Tout semble indiquer que ce Darius, roi des Mèdes, servait sous Cyrus, le roi des Perses, dans l’établissement du royaume médo-perse en tant que royaume mondial du temps.

À cause de ses talents administratifs, Darius aurait reçu le pouvoir sur la ville de Babylone et ses environs. Nous sommes donc dans la première année de son règne en 539 av. J-C. Daniel nous réfère à une prophétie de Jérémie dans laquelle le prophète avait déclaré que Juda serait exilé vers Babylone pendant 70 ans à cause de ses péchés. Jérémie 25:11 : « Et tout ce pays sera une ruine, un désert ; et ces nations seront asservies au roi de Babylone pendant soixante et dix ans. » Jérémie 29:10 : « Car ainsi a dit l’Éternel : Dès que soixante et dix ans seront accomplis pour Babylone, je vous visiterai, et j’accomplirai ma bonne parole à votre égard, pour vous faire retourner en ce lieu. ». Daniel et quelques amis avaient été déportés parmi les premiers captifs à Babylone, en 605 av. J-C. Étant maintenant en 539, ou peut-être même dans les débuts de 538, Daniel réalise que la période de 70 ans s’achèvera bientôt. C’est avec ceci à l’esprit que Daniel s’est mis à prier, car il savait fort bien que Dieu avait fait la promesse de ramener les Juifs de leur captivité vers Jérusalem, et que Dieu garde toujours Ses promesses. Motivé par sa croyance et sa foi en l’Éternel, et de ce qu’il venait de lire dans Jérémie, Daniel a commencé à vider son cœur dans une prière passionnée pour les péchés de son peuple.

Daniel nous dit : « Et je priai l’Éternel mon Dieu, je lui fis ma confession, et je dis : Ah ! Seigneur, Dieu grand et redoutable, qui gardes l’alliance et la miséricorde à ceux qui t’aiment et qui observent tes commandements ! Nous avons péché, nous avons commis l’iniquité, nous avons agi méchamment, nous avons été rebelles et nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes ordonnances. Et nous n’avons pas écouté tes serviteurs les prophètes, qui ont parlé en ton nom à nos rois, à nos chefs, à nos pères et à tout le peuple du pays. A toi, Seigneur, est la justice et à nous la confusion de face, comme elle est aujourd’hui aux hommes de Juda, aux habitants de Jérusalem et à tout Israël, à ceux qui sont près et à ceux qui sont loin, dans tous les pays où tu les as chassés, à cause des iniquités qu’ils ont commises contre toi. Seigneur, à nous la confusion de face, à nos rois, à nos chefs et à nos pères, parce que nous avons péché contre toi. Les compassions et les pardons sont au Seigneur notre Dieu, car nous nous sommes rebellés contre lui. Nous n’avons point écouté la voix de l’Éternel notre Dieu pour marcher suivant ses lois, qu’il avait mises devant nous par le moyen de ses serviteurs les prophètes. Tout Israël a transgressé ta loi et s’est détourné pour ne point écouter ta voix. Et la malédiction et les serments, qui sont écrits dans la loi de Moïse, serviteur de Dieu, ont fondu sur nous, parce que nous avons péché contre lui. Il a accompli les paroles qu’il avait prononcées contre nous et contre les chefs qui nous ont gouvernés ; il a fait venir sur nous un grand mal, tel qu’il n’en est point arrivé sous les cieux, de semblable à celui qui est arrivé à Jérusalem » (Daniel 9:4-12).

Ici, j’aimerais faire une pause afin de noter certaines choses. La maison d’Israël s’était scindée en deux après la mort de Salomon. Il y avait le Royaume du Nord composé de 10 tribus avec sa capitale sise à Samarie. Elle avait gardé le nom de Royaume d’Israël, tandis que les deux autres tribus de Juda et de Benjamin étaient connues sous le nom de Royaume de Juda. Le Royaume du Nord avait été amené en captivité par les Assyriens, quelques 130 années auparavant, et n’est jamais revenu en totalité dans la Samarie après sa captivité. Un bon nombre de membres des dix tribus sont en effet revenus à Jérusalem pendant les siècles suivants, mais pas tous.

Lors de la première venue de Jésus, la Judée était un amas hétéroclite de gens venus de toutes sortes d’endroits. La confusion vient du vocable « Juif » que l’on accole d’instinct à la Maison de Juda seulement. Or, tous ceux qui demeuraient en Judée étaient des « Judéens », mais pas tous des Juifs. C’est ce que précisent les manuscrits grecs originaux. Vous remarquerez que l’emploi du mot « Juifs » dans le Nouveau Testament se rapporte en grande majorité aux chefs du judaïsme. On voit souvent que les Juifs étaient contre Jésus, ou contre les apôtres. La majorité néanmoins demeure toujours dans la dispersion parmi les païens qu’ils ont bien voulu suivre après leur captivité. Vous remarquerez cependant que Daniel adresse sa prière directement à Dieu « pour tout Israël, à ceux qui sont près [le royaume de Juda] et à ceux qui sont loin [le royaume d’Israël], dans tous les pays où tu les as chassés, à cause des iniquités qu’ils ont commises contre toi. »

Quand les disciples ont demandé à Jésus de leur montrer comment prier, Il a débuté ainsi : « Vous donc priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié » (Matthieu 6:9). Le chrétien doit toujours commencer ses prières en rendant gloire à Dieu, avant de Lui dévoiler ses tracas, ses peines et ses besoins. Mais, dans le cas de Daniel, sa prière en était une pour confesser les péchés de tous ceux qui portaient Son nom et qui formaient jadis la nation d’Israël. Il y avait beaucoup de réflexion dans sa prière. Il dévoilait les problèmes du peuple par des termes comme : « Nous avons péché », « nous avons commis l’iniquité » et, avec beaucoup d’humilité, que « nous avons agi méchamment. » Avant la captivité du royaume d’Israël, le peuple avait abandonné Son Dieu pour se tourner vers les dieux païens. Dans cet esclavage imposé par les Assyriens, l’adoration de l’Éternel était complètement défendue. Pourtant, Dieu les avait parfaitement prévenu, dans Deutéronome 28:48, que si le peuple continuait d’agir ainsi : « Tu serviras, dans la faim, dans la soif, dans la nudité et dans la disette de toutes choses, ton ennemi que Dieu enverra contre toi ; et il mettra un joug de fer sur ton cou, jusqu’à ce qu’il t’ait exterminé. »

En se détachant des dix tribus, le royaume de Juda resta quelque peu fidèle à Dieu, mais avec le temps, au lieu d’avoir appris la leçon, la royaume de Juda, par cupidité, s’est également lié aux païens et abandonna aussi l’Éternel. Donc, dans un sens, ces Judaïtes ont fait pire que les dix tribus. Le peuple agissait mal, faisait des choses pernicieuses, choisissant volontairement de faire le mal au lieu du bien. Ce n’est pas par une simple mésaventure que nous agissons de cette façon, car ces problèmes sont depuis longtemps encastrés profondément dans notre nature humaine. Daniel fait pareillement référence à son peuple qui choisissait également de faire le mal par un comportement tordu et perverti. Nous avons été rebelles, dit Daniel, et nous nous sommes détournés de tous Tes commandements et de toutes Tes ordonnances. Il continue en exprimant ceci : « Nous n’avons pas écouté tes serviteurs les prophètes, qui ont parlé en Ton nom à nos rois, à nos chefs, à nos pères et à tout le peuple du pays ».

Donc, à son tour, la maison de Juda devait aller en captivité à Babylone, ce que Moise leur avait jadis décrit ainsi : « L’Éternel fera lever contre toi, de loin, du bout de la terre, une nation qui volera comme l’aigle, une nation dont tu n’entendras point la langue, une nation au visage farouche, qui n’aura ni égard pour le vieillard, ni pitié pour l’enfant ; qui mangera le fruit de ton bétail, et le fruit de ton sol, jusqu’à ce que tu sois exterminé ; qui ne te laissera de reste ni froment, ni vin, ni huile, ni portée de tes vaches et de tes brebis, jusqu’à ce qu’elle t’ait détruit. Et elle t’assiégera dans toutes tes portes, jusqu’à ce que tes murailles hautes et fortes sur lesquelles tu te fiais, tombent dans tout ton pays ; elle t’assiégera dans toutes tes portes, dans tout le pays que l’Éternel ton Dieu t’aura donné. Et tu mangeras, durant le siège et dans l’extrémité où ton ennemi te réduira, le fruit de tes entrailles, la chair de tes fils et de tes filles, que l’Éternel ton Dieu t’aura donnés » (Deutéronome 28:49-53). Cela est sûrement arrivé à la maison de Juda durant sa captivité de 70 ans.

Daniel continue en priant : « Nous avons abandonné Ta voie pour nous diriger dans la mauvaise direction. Nous savions que ce n’était pas Ta volonté, mais nous l’avons fait quand même. Éternel, Tu as fait plusieurs tentatives pour nous ramener vers Toi, mais nous avons refusé d’écouter. » La prière de Daniel étalait tous les problèmes du peuple et devrait être prise avec énormément de sérieux par chaque chrétien aujourd’hui. Daniel était sincère et honnête dans ses déclarations, et s’incluait dans la liste de ceux qui avaient péché.

Vous noterez que Daniel ne prie pas seulement pour la tribu de Juda, mais aussi pour la maison d’Israël, les dix tribus qui avaient été prises en captivité par les Assyriens, près de 130 ans auparavant. Il prie pour les rois, les princes et les pères de familles. Bref, il inclut tout le peuple. Juda était tout près de la fin de sa captivité et Daniel savait que Dieu devait intervenir pour les libérer, mais il n’y avait pas de joie triomphale dans sa prière, ni aucune demande de rétribution contre ceux qui les avaient amenés en captivité. Ses observations se réfèrent plutôt au passé, à la destruction de Jérusalem par les armées de Nébucadnetsar, au temple qui fut rasé par le feu et entièrement détruit. Nous arrivons maintenant au cœur de la prière de Daniel.

Le prophète fait préférablement appel à la grande miséricorde de Dieu en disant : « Selon ce qui est écrit dans la loi de Moïse, tout ce mal est venu sur nous ; et nous n’avons pas supplié l’Éternel notre Dieu, pour nous détourner de nos iniquités et nous rendre attentifs à ta vérité. Et l’Éternel a veillé sur le mal, et l’a fait venir sur nous, car l’Éternel notre Dieu est juste dans toutes les œuvres qu’il a faites, mais nous n’avons point écouté sa voix » (Daniel 9:13-14). Daniel réalise que la période de leur captivité se parachève, mais son peuple n’a vraiment rien appris, et son comportement demeure inchangé. Ceux qui craignaient Dieu étaient toujours en minorité. C’est comme s’il demandait à Dieu : « Tu nous a promis de nous ramener à Jérusalem, mais qui parmi nous voudras-tu ramener ? Le même genre de peuple que Tu as exilé ? »

Daniel exprimait les mêmes sentiments que toute personne qui vénère Dieu avec un profond respect. Alors, il est tout à fait normal qu’il se pose des questions, à savoir : « Comment un Dieu d’amour et de justice pourrait-Il bénir un peuple têtu et pécheur ? Ai-je encore raison d’espérer que Dieu puisse nous être miséricordieux ? » Poursuivons néanmoins avec sa prière dans les versets 15 à 19 : « Et maintenant, Seigneur notre Dieu, qui as tiré ton peuple du pays d’Égypte par ta main puissante, et qui t’es acquis un nom tel qu’il est aujourd’hui, nous avons péché, nous avons agi méchamment ! Seigneur, que selon toutes tes justices, ta colère et ton indignation se détournent de ta ville de Jérusalem, de ta montagne sainte ; car, à cause de nos péchés et à cause des iniquités de nos pères, Jérusalem et ton peuple sont en opprobre à tous ceux qui nous entourent. Et maintenant écoute, ô notre Dieu ! la requête de ton serviteur et ses supplications ; et pour l’amour du Seigneur, fais luire ta face sur ton sanctuaire désolé. Mon Dieu ! prête l’oreille, et écoute ; ouvre les yeux et regarde nos désolations, et la ville sur laquelle ton nom est invoqué ; car ce n’est pas à cause de nos justices que nous présentons nos supplications devant ta face, mais à cause de tes grandes compassions. Seigneur ! exauce. Seigneur ! pardonne. Seigneur ! sois attentif et agis, à cause de toi-même ; ô mon Dieu ! ne tarde point, car ton nom est invoqué sur ta ville et sur ton peuple. »

Daniel observe que la réputation de Dieu est liée au « peuple qui porte Son nom ». Il est possible de faire appel à la miséricorde de Dieu sur l’Alliance qu’il a conclue avec Israël par Abraham en tant que Son peuple. Ayant ceci à l’esprit, nous allons tenter de reconsidérer ce que nous avons vu dans la prière de Daniel, un individu lui-même devenu héritier des promesses de Dieu aux patriarches. D’abord, nous savons, en lisant le livre de Daniel, qu’il priait Dieu régulièrement, trois fois par jour, dans la foi d’être exaucé. Son exemple en est sûrement un que tous les chrétiens devraient adopter. Prier dans l’obéissance de notre engagement envers Lui, peu importe nos sentiments ou les circonstances dans lesquelles nous sommes.

Une autre chose à noter, c’est que Daniel priait avec les Saintes Écritures ouvertes devant lui. Il croyait fermement ce que Dieu lui disait dans Sa Parole. Quand il était assailli par une condition embarrassante, et avait besoin de comprendre ce qui était au delà de sa compréhension, ou qu’il avait besoin d’encouragement, il se tournait continuellement vers Dieu dans la prière. Daniel a également appris que Dieu peut hâtivement exaucer une prière d’une manière saisissante. Regardons ensemble ce qui est arrivé dans les versets 20 à 23 : « Et je parlais encore, je priais, je confessais mon péché et le péché de mon peuple d’Israël, et je présentais ma supplication à l’Éternel mon Dieu, pour la sainte montagne de mon Dieu ; je parlais encore dans ma prière, quand cet homme, Gabriel, que j’avais vu en vision auparavant, vint à moi d’un vol rapide, vers le temps de l’oblation du soir. Et il m’instruisit, me parla et me dit : Maintenant je suis venu pour te rendre sage et intelligent. Daniel ! lorsque tu commençais à prier, la parole est sortie et je suis venu te l’annoncer, parce que tu es un bien-aimé ; fais donc attention à la parole, et comprends la vision. »

Daniel était un bien-aimé très privilégié, car l’ange Gabriel lui avait annoncé plusieurs choses auparavant. Alors, il n’avait aucune raison de douter de la véracité de ce que Gabriel devait lui annoncer maintenant. Voici son message : « Soixante-dix semaines sont déterminées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour enfermer la rébellion, pour sceller les péchés, pour expier l’iniquité, pour amener la justice éternelle, pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints. Sache-le donc et comprends : depuis l’émission de la parole ordonnant de retourner et de rebâtir Jérusalem, jusqu’au Christ, le Conducteur, il y a sept semaines et soixante-deux semaines : les places et les fossés seront rétablis, mais en un temps fâcheux. Et après les soixante-deux semaines, le Christ sera retranché, et non pour lui. Et le peuple d’un conducteur qui viendra, détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin sera dans ce débordement ; les désolations sont déterminées jusqu’au terme de la guerre. Il confirmera l’alliance avec plusieurs pendant une semaine ; et à la moitié de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l’oblation ; et sur l’aile des abominations viendra le désolateur, jusqu’à ce que la ruine qui a été déterminée fonde sur le désolé » (Daniel 9:24-27).

Pour ceux qui connaissent les prophéties, nous savons que 70 semaines ou 490 jours peuvent aussi représenter 490 années prophétiques. Quand Israël était dans le désert, après leur sortie d’Égypte, Dieu avait envoyé un membre de chaque tribu pour explorer la terre promise qu’Il voulait leur donner. Sur les 12 qui y passèrent 40 jours, 10 sont revenus avec un rapport négatif. Deux seulement ont dit à Moïse que le pays en était un où coulaient le lait et le miel. Suite à cette mauvaise attitude de la majorité, Dieu leur a dit : « D’après le nombre des jours pendant lesquels vous avez exploré le pays, savoir quarante jours, vous porterez la peine de vos iniquités pendant quarante ans, une année pour chaque jour, et vous connaîtrez l’effet de mon éloignement » (Nombres 14:34).

L’histoire même nous indique que toute interprétation basée sur 490 jours serait vaine, car rien de ce qui fut donné à Daniel par l’archange Gabriel ne fut accompli pendant cette courte période. Subséquemment, tous les commentateurs bibliques sont d’accord pour dire que cette période représente 490 années prophétiques. La prophétie elle-même est une déclaration quasi mystérieuse des évènements à venir. Notons d’abord que les 490 ans sont divisés en trois parties. Ensuite, la prédiction elle-même concerne une réponse directe à la prière de Daniel, dans le verset 24. Le temps était ordonné sur le peuple juif et sur la ville sainte, pour enfermer la rébellion, pour sceller les péchés, pour expier l’iniquité, pour amener la justice éternelle, pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints.

Donc, cette prophétie avait pour but de terminer la transgression du peuple, de mettre fin au péché, de faire l’expiation pour la méchanceté, d’amener une justice éternelle sur la terre, d’amener au terme la vision prophétique et l’implication du prophète, et finalement pour oindre le Saint des saints. La prière de Daniel déplorait l’insuccès des exilés à apprendre des leçons de leurs fautes. Il se demandait si les pécheurs pouvaient éventuellement être sauvés. La réponse de l’archange Gabriel nous dirige vers un temps où l’Oint de Dieu souffrirait à la place des pécheurs afin d’accomplir la victoire finale en détruisant le règne du péché. Essayons de placer cette prophétie dans son véritable contexte. Quand la Maison de Juda fut prise en captivité, Daniel et ses trois amis étaient de jeunes garçons dans l’adolescence. Soixante-dix ans plus tard, devenu lui-même vieillard, Daniel voyait venir la fin de la punition de 70 ans infligée aux Juifs par Dieu.

Selon le prophète Jérémie, au cœur des raisons de cette punition, il y avait l’échec d’Israël à donner un sabbat à la terre promise. Moise les avait instruits à savoir que, pour chaque période de sept ans, à la sixième année, la récolte serait double de façon à ne pas être obligé de planter des récoltes la septième année, donnant ainsi un sabbat à la terre. Mais les Israélites vendaient ces surplus et dépensaient cet argent pour leur propre plaisir. Ensuite, à l’encontre de l’instruction reçue de Moïse, ils plantaient aussi des récoltes la septième année, tout comme les six années précédentes. Ils ont fait cela pendant soixante-dix cycles de sept ans ou 490 ans. Ils refusèrent donc d’obéir à Dieu. Cette conduite rebelle, qui niait le repos au sol, s’est répandue à tout leur comportement devenu problématique et qui visait à ne faire que ce que bon leur semblait. Cela déplut à Dieu qui les a envoyés en captivité chez les Babyloniens pendant soixante dix ans, laissant ainsi à la terre le temps de se régénérer.

Daniel méditait sur ces 490 ans d’histoire, mais surtout sur la fin de cette période où Dieu viendrait inévitablement agir avec miséricorde dans Son jugement. Néanmoins, Daniel craignait que le peuple serait restauré dans son pays et recommencerait à agir selon les mêmes habitudes qui les avaient préalablement amenés en captivité. Il se disait : « Nous serons sauvés, mais nous échouerons de nouveau. Et ce cycle de méchanceté se poursuivra toujours ». Alors, la parole apportée par Gabriel était un baume sur son désespoir. Cette prophétie des soixante-dix semaines était carrément axée sur l’avènement futur du Sauveur pour réaliser tout ce que le peuple ne pourrait jamais réussir de lui-même. Il y a néanmoins quelque chose de mystérieux caché dans la façon que devaient se dérouler les soixante-dix semaines.

Cette période est prophétique et, malgré qu’une partie des 490 ans se sont écoulées d’une manière chronologique, nous allons également découvrir que Dieu Se réserve constamment le plein droit d’arrêter sa poursuite prophétique tout en laissant les années historiques se dérouler, malgré la pause prophétique, jusqu’au moment où la prophétie reprend de nouveau son exécution. Avec ceci en mémoire, regardons ce que Gabriel dévoile à  Daniel : « Sache-le donc et comprends : depuis l’émission de la parole ordonnant de retourner et de rebâtir Jérusalem, jusqu’au Christ, le Conducteur, il y a sept semaines et soixante-deux semaines : les places et les fossés seront rétablis, mais en un temps fâcheux » (Daniel 9:25). Depuis le moment où un bon contingent de Juifs a pu réintégrer la ville de Jérusalem pour rebâtir la ville et le temple jusqu’à la fin de la construction, il devait se passer sept semaines ou quarante neuf années.

Nous voyons dans le livre de Néhémie comment ces premiers travailleurs ont eu la permission de retourner à Jérusalem. « Et il arriva au mois de Nisan, la vingtième année du roi Artaxerxès, comme le vin était devant lui, que je pris le vin et le présentai au roi. Or, devant lui, je n’étais jamais triste. Mais le roi me dit : Pourquoi as-tu mauvais visage, puisque tu n’es point malade ? Cela ne vient que de quelque tristesse de cœur. Alors je craignis fort ; et je répondis au roi : Que le roi vive à jamais ! Comment n’aurais-je pas mauvais visage, quand la ville, lieu des tombeaux de mes pères, demeure désolée, et que ses portes ont été consumées par le feu ? Et le roi me dit : Que me demandes-tu ? Alors je priai le Dieu des cieux ; puis je dis au roi : Si le roi le trouve bon, et si ton serviteur t’est agréable, envoie-moi en Juda, vers la ville des tombeaux de mes pères, pour la rebâtir. Et le roi, ainsi que sa femme qui était assise auprès de lui, me dit : Combien durerait ton voyage, et quand reviendrais-tu ? Je lui précisai le temps, et le roi trouva bon de m’envoyer. Et je dis au roi : Si le roi le trouve bon, qu’on me donne des lettres pour les gouverneurs d’au delà du fleuve, afin qu’ils me laissent passer jusqu’à ce que j’arrive en Juda ; et des lettres pour Asaph, le garde du parc du roi, afin qu’il me donne du bois pour la charpente des portes de la forteresse, attenant à la maison de Dieu, pour les murailles de la ville, et pour la maison dans laquelle j’entrerai. Et le roi me l’accorda selon que la bonne main de mon Dieu était sur moi » (Néhémie 2:1-8).

Les murailles furent rebâties ou réparées durant cette période de 49 ans ainsi que la construction de la maison de Dieu, qui a pris quarante-six ans. Aux Juifs qui le questionnaient : « Jésus répondit et leur dit : Abattez ce temple, et je le relèverai dans trois jours. Les Juifs lui dirent : On a été quarante-six ans à bâtir ce temple, et tu le relèveras dans trois jours ? Mais il parlait du temple de son corps » (Jean 2:19-21). Dans Daniel 9:26, nous lisons : « Et après les soixante-deux semaines, le Christ sera retranché, et non pour lui. » Plusieurs érudits prétendent qu’il s’est passé exactement 483 années (69 semaines bibliques) entre le décret d’Artaxerxés de laisser les captifs de Juda retourner dans leur pays et la crucifixion de Jésus. Ce n’est pas ce que le verset 26 dit. Le Christ serait retranché après les sept semaines et les soixante deux semaines. Il est extrêmement important de saisir cette nuance, sinon la soixante-dixième semaine deviendra confuse, et pourtant elle est la semaine clé de toute cette prophétie. La mission de salut apportée par le Messie à la nation d’Israël est entièrement englobée dans cette 70ème semaine prophétique.

Alors, on doit se poser la question suivante : Quand la 70ème semaine de cette prophétie a-t-elle réellement débuté ? Lors de la naissance de Christ ? Le verset 25 nous dit que : « …jusqu’au Christ, le Conducteur, il y a sept semaines et soixante-deux semaines » (69 semaines ou 483 années). À Sa naissance, Jésus était loin d’être le Conducteur de Son peuple. Il a Lui-même eu besoin de soins de la part de Sa mère et de Joseph. Jésus fut baptisé vers l’âge de trente ans par Jean dans le Jourdain. « Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:16-17). Voilà le moment précis où Christ a été officiellement oint dans Son ministère de salut. Donc, les trente premières années de la vie de Jésus sont incluses dans les 69 semaines ou 483 ans, et Son œuvre de salut est actuellement englobée exclusivement dans la 70ème semaine.

À partir de ce moment, Sa première tâche fut de vaincre Satan, qui serait Son adversaire redoutable dès le début de Sa mission. « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. Et après qu’il eut jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Et s’étant approché de lui, le tentateur lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. Mais Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Alors le diable le mena dans la ville sainte, et le mit sur le haut du temple ; et il lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit qu’il ordonnera à ses anges d’avoir soin de toi ; et ils te porteront dans leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre quelque pierre. Jésus lui dit : Il est aussi écrit : Tu ne tenteras point le Seigneur ton Dieu. Le diable le mena encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. Alors Jésus lui dit : Arrière, Satan ; car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa ; et voici des anges vinrent, et le servirent » (Matthieu 4:1-11).

Je n’irai pas dans beaucoup de détails, ici, mais si vous lisez le contexte de cette bataille monumentale, vous noterez que Satan a essayé de faire pécher Jésus en tentant de Lui faire douter de Sa divinité. « Si tu es le Fils de Dieu » et par orgueil par-dessus le marché, le même péché qui avait causé sa propre chute de la grâce divine. Ensuite, le diable « Lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et Lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores ». Satan a tenté Jésus par la même convoitise avec laquelle il contrôle présentement le monde et qui était également son péché quand il a voulu détrôner Dieu et s’emparer du trône de l’univers. Dieu déclare à Satan : « Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:13-14).

Malgré cela, dans toute Sa faiblesse physique, Jésus a nettement confirmé Sa supériorité absolue sur l’adversaire, ainsi que sur les péchés que Satan fait perpétrer par les humains que Dieu a créés pour devenir un jour Sa famille. Subséquemment, dans Matthieu 4:17, nous lisons : « Dès lors Jésus commença à prêcher et à dire : Repentez-vous ; car le royaume des cieux est proche. » Notre Messie a poursuivi cette merveilleuse prédication au peuple de Dieu, mais en vain, car ils L’ont rejeté. Pourtant, Jésus était la manifestation, dans la chair, de la Parole de Dieu. « En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » (Jean 1:4-5). Quoique « Elle [la Parole] était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il [Jésus] est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu » (Jean 1:10-11).

Nonobstant, le verset 27 de Daniel 9 nous dévoile que Jésus allait venir confirmer l’Alliance avec plusieurs pendant une semaine. Cela est d’ailleurs parfaitement corroboré par l’apôtre Paul dans Galates 3:17 : « Voici donc ce que je dis : c’est que quant à l’alliance qui a été auparavant confirmée par Dieu en Christ, la Loi qui est venue quatre cent-trente ans après, ne peut point l’annuler, pour abolir la promesse. » C’est écrit dans le Texte Reçu et non dans les versions des manuscrits d’Alexandrie ! Mais qui sont ces « plusieurs » de qui la prophétie parle ? Si nous prenons ce verset d’une façon littérale, Jésus aurait terminé Son œuvre de salut dans sept courtes années. Cette approche n’a pas beaucoup de sens car : « …à la moitié de la semaine le Christ sera retranché, et non pour lui ». Jésus a évangélisé pendant trois années et demi (42 mois, 1 260 jours), et fut soudainement tué, retranché de Sa mission, mais pas pour Lui, car Jésus n’avait jamais péché et ne méritait pas la mort.

Alors, pour qui a-t-Il été retranché ? Pour ceux qui ont accepté la confirmation de cette Alliance de Dieu avec Abraham et qui ont écouté Son message. Ceux que le Père a appelés et qui ont répondu à l’appel. « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13). Des individus qui seront un jour littéralement nés de nouveau dans une résurrection avec un corps glorieux et immortel pour devenir des Élus dans le Gouvernement de Dieu.

La poursuite de la 70ème semaine prophétique cessa alors brusquement par la mort de Christ trois ans et demi après son début. Il reste ultérieurement l’autre moitié de cette semaine prophétique à accomplir. Mais Jésus ne l’a pas fait. Il fut ressuscité par le Père au bout de trois jours et Il continua à instruire uniquement Ses disciples : « Auxquels aussi, après avoir souffert, il se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu » (Actes 1:3 ). Après Sa résurrection, Sa responsabilité était alors devenue d’enseigner Ses disciples intensivement dans le travail auquel Jésus les avait préparés pendant trois ans et demi. N’oublions jamais que la véritable mission de Jésus devait enfermer la rébellion, sceller les péchés, expier l’iniquité, amener la justice éternelle, sceller la vision et le prophète, et oindre le Saint des saints.

Voilà ce que Jésus devait accomplir dans cette 70ème semaine. Donc, cette semaine prophétique n’a absolument rien à voir avec un enlèvement des chrétiens sept années avant la tribulation, comme le prêchent bon nombre de groupes religieux. Elle concerne plutôt la mission de notre Messie Jésus visant à confirmer l’Alliance originelle passée avec Abraham, et d’offrir le salut par l’immortalité à tous ceux qui accepteraient Son Évangile sur cette première Alliance, mais dans un format amélioré. « Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais Tu m’as formé un corps. Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire Ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre » (Hébreux 10:4-7). En effet, Christ est venu dans le monde pour offrir Son corps une fois pour toutes à la place des animaux qu’on sacrifiait jusque là.

Conséquemment, nous lisons : « Il [Jésus] abolit le premier sacrifice [des animaux], afin d’établir le second. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’oblation faite une seule fois du corps de Jésus-Christ » (Hébreux 10:9-10). Ensuite, Paul continue en nous déclarant : « Car, par une seule oblation il [Jésus] a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés. Et le Saint-Esprit nous le témoigne aussi ; car, après avoir dit d’abord : Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, où la rémission des péchés est faite, il n’y a plus d’oblation pour le péché. Ayant donc, frères, la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus… » (Hébreux 10:14-19).

Alors, après une courte période prophétique de trois ans et demi, Christ, l’Oint, est mort. Néanmoins, Jésus est ressuscité au bout de trois jours et trois nuits, précisément comme Il l’avait Lui-même prédit, mais Il n’a pas personnellement poursuivi Son évangélisation pendant un autre 1 260 jours pour terminer cette semaine prophétique. Il est malheureux que bien peu de gens comprennent cette éventualité que Dieu Se laisse le droit et le soin de fixer — s’Il le souhaite — l’interruption temporaire d’un « ministère » selon Son bon désir. Voilà le hic chez plusieurs érudits de la Bible. N’oublions jamais qu’il s’agit d’une prophétie établie par DIEU, et elle prendra une semaine prophétique (ou 7 ans) à s’accomplir. Nulle part est-il écrit que ces sept années devaient se suivre chronologiquement. Au contraire, nous voyons que la semaine fut littéralement coupée en deux lors de la mort et du sacrifice de Jésus. Comme le voile du temple qui s’est déchiré en deux au moment où Jésus rendit l’esprit sur la croix.

Cependant, Dieu nous prédit que le règne de l’Antichrist des temps de la fin ne sera que de trois ans et demi, et il sera suivi d’un Millénium de paix sous le règne de CHRIST. L’Antichrist militaire et l’Antichrist religieux seront donc en place pendant la Grande Tribulation durant la dernière moitié de cette semaine. Pendant cette même période, les serviteurs de Dieu évangéliseront pour Jésus avec cette promesse : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10). Voilà le moment où Jésus sera directement impliqué pour terminer les derniers trois ans et demi de cette 70ème semaine prophétisée. Dieu a donc décidé d’engager directement Ses enfants dans ce merveilleux travail d’évangélisation du monde, œuvre commencée par Jésus, alors que l’antichrist s’acharnera à séduire le monde pendant la tribulation.

Revenons toutefois à Jésus afin de voir ce qui arriva quarante jours après Sa résurrection. Au bout de ce temps, Il a réuni Ses futurs apôtres sur le Mont des Oliviers. « Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:18-20). Jésus a de ce fait confié le travail à Son Église qu’Il a fondée officiellement dix jours plus tard, le Jour de la Pentecôte. C’est alors que le Saint-Esprit est littéralement entré dans les 120 personnes qui étaient présentes et fidèles au poste lors de Son arrivée. Donc, Jésus ne nous a pas laissés orphelins, Il nous a envoyé le Consolateur afin de nous guider dans notre cheminement personnel vers Son Royaume.

Nous avons immédiatement vu la puissance du Saint-Esprit, car ce même jour, Pierre a fait un vigoureux sermon qui a ému complètement la foule venue des alentours à cette fête annuelle. « Ayant entendu ces choses, ils furent touchés de componction en leur cœur, et dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse a été faite à vous et à vos enfants, et à tous ceux qui sont éloignés, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera » (Actes 2:37-39). Notez que les disciples étaient environ 120 lors de la descente du Saint-Esprit. Mais un grand miracle est survenu ce jour, car, au verset 41, nous lisons que : « Ceux donc qui reçurent de bon cœur sa parole, furent baptisés ; et ce jour-là environ trois mille âmes furent ajoutées aux disciples. »

Ainsi a commencé à s’accomplir cette prophétie de Jésus : « En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais vers mon Père » (Jean 14:12). Ceci ne fut pas un événement unique, car, dans Actes 2:47, nous lisons que ces nouveaux convertis étaient très près de Jésus : « Louant Dieu, et étant agréables à tout le peuple ; et le Seigneur ajoutait tous les jours à l’Église des gens qui étaient sauvés ». Mais l’Église fut vite persécutée par les disciples de Satan qui voulaient la détruire dès ses débuts, même si Jésus avait déclaré à Pierre : « …je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18). Durant cette persécution contre les chrétiens, il y eut également une révolte des Juifs contre l’Empire romain. Alors, dans Daniel 9:26 (deuxième partie), nous lisons : « Et le peuple d’un conducteur qui viendra, détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin sera dans ce débordement ; les désolations sont déterminées jusqu’au terme de la guerre. »

C’est en effet arrivé en l’an 70, quand Titus est venu envahir Jérusalem avec son armée. La ville fut saccagée et le temple complètement détruit. Dans Matthieu 24:1-2 nous lisons : « Comme Jésus sortait du temple et qu’il s’en allait, ses disciples vinrent pour lui faire considérer les bâtiments du temple. Et Jésus leur dit : Ne voyez-vous pas tout cela ? Je vous dis en vérité qu’il ne restera ici pierre sur pierre qui ne soit renversée. » Donc, cette partie de la prophétie est également accomplie.

Ceux qui étudient la Parole de Dieu et qui sont familiers avec les prophéties savent que Dieu cache parfois des vérités en annonçant des évènements prophétiques qui doivent arriver deux fois. La première fois sous forme de préambule d’une faible intensité afin d’amener Son peuple à la repentance. Mais ce préambule est aussi l’avertissement d’un accomplissement futur de la prophétie où son intensité sera au paroxysme. Pour préparer Ses disciples aux évènements des temps de la fin, Il leur a dit : « Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens. Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car il faut que toutes ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux » (Matthieu 24:4-7).

La séduction religieuse existe depuis les débuts de l’Église. Les guerres, les famines et les pestes se sont succédées durant les siècles. Mais dans l’Apocalypse, Jésus dévoile à Jean ces mêmes quatre éléments en pleine intensité et en même temps, sous forme de quatre chevaliers destructeurs, durant une période de trois ans et demi avant Son retour pour établir le Gouvernement de Dieu sur la terre.

Revenons au Messie qui devait venir afin d’annoncer que le Royaume de Dieu était proche en confirmant l’Alliance spirituelle du salut entre Dieu et Abraham à qui, au début, Il promettait un héritage seulement physique. Alors, dans Daniel 9:27, nous lisons : « Il [Christ] confirmera l’alliance avec plusieurs pendant une semaine ; et à la moitié de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l’oblation. » La version de David Martin est encore plus précise : « Et il confirmera l’alliance à plusieurs dans une semaine, et à la moitié de cette semaine il fera cesser le sacrifice, et l’oblation. » Cette confirmation se poursuit et arrivera à son apogée lors de la Première Résurrection, quand la pleine manifestation de l’Alliance de Dieu faite avec Son peuple arrivera à son aboutissement. Cela toutefois fut rendu possible par Son sacrifice exécuté au milieu de la semaine avec la crucifixion de Jésus. Ce sacrifice majestueux a eu pour effet de réconcilier au Père tous ceux qui allaient accepter Son sacrifice en rançon pour leurs péchés.

Nous savons que, depuis Son ascension au ciel, Jésus veille sur ceux qui poursuivent le travail qu’Il avait débuté. Et ce travail se continue par les Siens jusqu’à ce jour. Alors, quand viendra-t-Il terminer la deuxième moitié de cette semaine prophétique ? Il devient de plus en plus évident que ce sera à un moment dans l’histoire où, à cause de la faiblesse de Son peuple, Jésus devra Lui-même S’impliquer pour terminer la prophétie de cette 70ème semaine. En conséquence, il apparaît nettement que ce sera durant la grande tribulation des temps de la fin où nous voyons, pendant une période de trois ans et demi, Satan complètement déchaîné dans un dernier effort herculéen pour essayer de détruire l’œuvre de Dieu. Il dominera sur deux bêtes, une politique et l’autre religieuse, leur inspirant d’établir un Nouvel Ordre Mondial de tyrannie absolue sur l’humanité. Cette dictature sera hypocritement voilée derrière la promesse d’amener la paix mondiale et la prospérité pour tous les habitants de la terre.

Mais, dans Daniel 9:27 (deuxième partie), nous découvrons une description du véritable Antichrist qui possèdera littéralement ces deux bêtes, militaire et religieuse, dans leur tentative démoniaque de dominer sur la terre entière. Ce que nous avons ici, c’est l’apparition de la puissance de Satan complètement déchaînée durant la grande tribulation. Alors, Daniel nous déclare : « …et sur l’aile des abominations viendra le désolateur, jusqu’à ce que la ruine qui a été déterminée fonde sur le désolé. » Ce sera le conflit final entre le Messie (Christ) et le Désolateur (Satan), pendant trois ans et demi. Ceci mettra définitivement fin à cette 70ème semaine prophétique par une victoire incontestable de notre Christ sur l’Antichrist (Satan), du Roi des rois sur l’impie des impies.

Le travail vers le salut s’est poursuivi par l’intermédiaire des serviteurs de Jésus depuis Son ascension au ciel, et fut fidèlement enseigné par tous les véritables ministres de Christ, et cette œuvre continue son cheminement. Mais, tout comme Jésus fut persécuté, Il a dit que Ses disciples le seraient aussi. Nous n’avons qu’à consulter l’histoire pour découvrir jusqu’à quel point les chrétiens ont dû souffrir durant tous les siècles en voulant demeurer fidèles à leur Sauveur. Le livre de l’Apocalypse nous prédit une dernière persécution des disciples de Christ qui sera tellement épouvantable que Jésus Lui-même sera impliqué pendant une période de trois ans et demi pour faire trois choses. D’abord pour utiliser Ses serviteurs, pendant la grande tribulation, afin de dénoncer cet antichrist religieux et menteur, tout en protégeant Ses serviteurs alors qu’ils prêcheront l’établissement imminent du Royaume de Dieu sur cette terre. Lisez notre message « Les Saints Martyrs et les 144 000 » pour de plus amples détails.

Deuxièmement, en détruisant complètement le pouvoir des deux bêtes, religieuse et militaire, ainsi que le pouvoir de Satan qui les dirigera, et ce pendant mille ans. Et finalement, en établissant le Royaume de Dieu sur la terre tel que prédit par Daniel à Nébucadnetsar. Au sujet de la grande statue dans le songe du roi, Daniel lui a déclaré : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. Comme tu as vu que de la montagne une pierre s’est détachée sans le secours d’aucune main, et qu’elle a brisé le fer, l’airain, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui arrivera ci-après. Le songe est véritable, et l’interprétation en est certaine » (Daniel 2:44-45).

Donc, le tout se terminera lorsque Jésus reviendra dans Sa toute puissance. Jean nous décrit la scène ainsi : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU » (Apocalypse 19:11-13). C’est Jésus qui revient en guerrier pour établir Son Gouvernement Mondial. Et la première chose qu’Il fera sera de détruire toute possibilité de guerre future en détruisant les armées réunies pour Lui faire la guerre lors de Son retour, et en offrant leur chair comme nourriture aux oiseaux du ciel.

Viendra ensuite le tour du véritable antichrist, qui a semé la confusion parmi tous les humains depuis leur création. « Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20:1-3). Ceci est une description symbolique de l’anéantissement total du pouvoir que Satan a exercé sur l’humanité depuis la création d’Adam et Eve. Durant l’histoire, les chaînes ont toujours été utilisées pour anéantir la puissance de ceux qui causaient le désordre dans la société. Ensuite, on les mettait en prison afin de les empêcher de continuer à faire le mal. Nous savons que Satan est un esprit et ne peut être retenu par de simples chaînes ou une prison. Alors, l’abîme avec un sceau placé dessus devient le symbole d’un endroit de restriction ou de réclusion totale contre toutes ses activités de séduction sur les humains pendant mille ans.

Retenons continuellement le fait qu’une prophétie vient de Dieu et devient Sa prédiction d’un événement certain, mais dans les périmètres déjà établis par Dieu. Toute spéculation humaine sur la date à laquelle elle deviendra réalité est vaine, car elle appartient à Dieu seul. Mais Dieu nous assure de toujours nous dévoiler les signes précurseurs. « Car le Seigneur, l’Éternel, ne fait rien, qu’il n’ait révélé Son secret à Ses serviteurs les prophètes » (Amos 3:7). Sachez que prophétiser, bibliquement parlant, signifie simplement annoncer la Parole de Dieu et non sa propre parole. C’est d’ailleurs ce que tous les prophètes de Dieu ont fait. Donc, que Dieu soit toujours reconnu véritable et tout homme menteur. Alors, quand Dieu nous instruit à reconnaître les signes d’un événement futur, il devient également évident que Son authentique serviteur pourra prophétiser sur l’accomplissement de ce que Dieu a déjà conclu depuis des siècles.

Daniel était un véritable serviteur de Dieu, et l’Éternel a jugé bon de lui dévoiler beaucoup de détails sur plusieurs prophéties reliées aux temps de la fin. En lisant ce livre il devient incontestable que Daniel était aussi une préfiguration véritable de ce que peut devenir la protection divine pour un serviteur de Dieu dans des moments extrêmes, où la gloire de Dieu doit briller. Pensons simplement à son séjour dans la fosse aux lions. Dans Daniel 6:20-23 nous lisons : « Et comme il [Darius] approchait de la fosse, il appela Daniel d’une voix triste. Le roi prit la parole, et dit à Daniel : Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu, que tu sers sans cesse, a-t-il pu te délivrer des lions ? Alors Daniel dit au roi : O roi, vis éternellement ! Mon Dieu a envoyé son ange, il a fermé la gueule des lions, et ils ne m’ont fait aucun mal, parce que j’ai été trouvé innocent devant lui ; et devant toi aussi, ô roi, je n’ai commis aucun mal. Alors le roi fut extrêmement réjoui, et il commanda qu’on retirât Daniel de la fosse. Daniel fut retiré de la fosse, et on ne trouva sur lui aucune blessure, parce qu’il avait cru en son Dieu. »

Mais il y a toujours ces moqueurs qui prétendent que les lions avaient été gavés de nourriture, et c’est ainsi qu’on a pu fermer la gueule des lions. Toutefois la Parole de Dieu nous dit autre chose : « Et sur l’ordre du roi, ces hommes qui avaient accusé Daniel furent amenés et jetés dans la fosse aux lions, eux, leurs enfants et leurs femmes ; mais avant qu’ils eussent atteint le sol de la fosse, les lions les saisirent et brisèrent tous leurs os » (Daniel 6:24). Des lions gavés de nourriture n’agissent habituellement pas de cette façon.

Et que dire de ses trois compagnons qui furent jetés dans une fournaise ardente. Nous voyons un autre exemple parfait d’une identique protection divine alors que les trois compagnons de Daniel sont jetés vivants dans une fournaise ardente. « Alors le roi Nébucadnetsar fut tout stupéfait, et il se leva précipitamment. Il prit la parole et dit à ses conseillers : N’avons-nous pas jeté au milieu du feu trois hommes liés ? Ils répondirent et dirent au roi : Certainement, ô roi ! Il reprit et dit : Voici, je vois quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu, sans éprouver de dommage ; et l’aspect du quatrième [l’ange du Seigneur] est semblable à un fils des dieux. Alors Nébucadnetsar s’approcha de l’entrée de la fournaise de feu ardent. Il prit la parole et dit : Shadrac, Méshac et Abed-Négo, serviteurs du Dieu souverain, sortez et venez ! Alors Shadrac, Méshac et Abed-Négo sortirent du milieu du feu. Puis les satrapes, les préfets, les gouverneurs et les conseillers du roi s’assemblèrent ; ils virent que le feu n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, de sorte qu’aucun cheveu de leur tête n’était brûlé, que leurs tuniques n’avaient point changé, et que l’odeur du feu n’avait point passé sur eux » (Daniel 3:24-27).

Encore une fois, vous avez des moqueurs pour postuler toutes sortes de « réponses logiques » afin d’expliquer comment cela a pu se produire. Néanmoins, dans Daniel 3:28-30, nous lisons ceci : « Nébucadnetsar prit la parole et dit : Béni soit le Dieu de Shadrac, de Méshac et d’Abed-Négo, lequel a envoyé son ange et délivré ses serviteurs qui se sont confiés en lui, et qui ont violé l’édit du roi, et ont livré leurs corps, afin de ne servir et de n’adorer aucun autre dieu que leur Dieu ! De ma part ordre est donc donné que tout homme, de quelque peuple, nation ou langue qu’il soit, qui parlera mal du Dieu de Shadrac, de Méshac et d’Abed-Négo, soit mis en pièces, et que sa maison soit réduite en voirie, parce qu’il n’y a aucun dieu qui puisse délivrer comme lui. Alors le roi fit prospérer Shadrac, Méshac et Abed-Négo dans la province de Babylone. » Trouvez-vous vraiment que voilà le comportement normal d’un roi païen ?

Daniel et ses trois compagnons deviennent alors, pour le serviteur de Christ, une préfigure prometteuse de l’Église de Philadelphie, à qui Jésus a promis cette loyauté : « Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom » (Apocalypse 3:8). Cette porte fut ouverte à la prédication de l’Évangile dès l’ascension de Jésus au ciel et elle s’est poursuivie depuis près de 2 000 années. Mais elle sera encore plus en évidence dans le travail de Ses 144 000 serviteurs durant la grande tribulation pour contrer les mensonges qui seront prêchés par le faux prophète, cet antichrist religieux, dans les derniers trois ans et demi de cette 70ème semaine dévoilée à Daniel.

Une période où Jésus Lui-même sera impliqué avec Son peuple, Israël de Dieu (Galates 6:16), à proclamer l’avènement de Son gouvernement qui anéantira tous les gouvernements des hommes. Voilà pourquoi Christ nous dit : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10). Notez bien que la promesse ne s’applique seulement qu’aux serviteurs de Dieu, alors que la misère épouvantable de la grande tribulation est destinée aux habitants de la terre. Cette expression paraît seulement six fois dans l’Apocalypse et se réfère toujours aux non convertis et rebelles à Dieu. Durant cette crise abominable qui se prépare présentement, la protection viendra de Jésus Lui-même qui sera personnellement impliqué pour mettre enfin un terme à tout ce carnage causé à Ses serviteurs.

Au fil des siècles, tous ceux qui ont refusé d’obéir à Dieu se sont toujours moqué des prophéties au point de les ridiculiser. Ce sera pareil dans les derniers jours, car les temps changent, mais la mentalité de ceux qui sont branchés sur Satan demeure continuellement identique. L’apôtre Pierre, dans les années soixante, voyait déjà cette tendance et il nous donna cette instruction afin de nous mettre en garde : « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:3-4). Plus ça change, plus c’est pareil, disent-ils en se moquant.

Regardons toutefois l’attitude de Daniel, un véritable serviteur de Dieu, et qui se pose quand même des questions sur toutes ces prophéties qu’il a écrites et dont il ne comprenait pas grand chose. « Et moi j’entendis, mais je ne compris pas. Et je dis : Mon seigneur, quelle sera l’issue de ces choses ? Et il [l’ange Gabriel] dit : Va, Daniel, car ces paroles sont cachées et scellées jusqu’au temps de la fin. Plusieurs seront purifiés, blanchis et éprouvés, mais les méchants agiront avec méchanceté, et aucun des méchants ne comprendra, mais les intelligents comprendront » (Daniel 12:8-10). Nous savons, selon les Écritures, que deux témoins seront placés par Christ à Jérusalem pour dénoncer le Faux Prophète et ses mensonges. Jésus nous dit : « Et je donnerai à mes deux témoins de prophétiser, vêtus de sacs, durant mille deux cent soixante jours » (Apocalypse 11:3). Le témoignage de ces deux témoins sera donc de trois ans et demi, tout comme le témoignage des 144 000 serviteurs marqués par Dieu.

Daniel s’est fait dire par l’ange : « Mais toi, va à ta fin. Tu reposeras, et tu seras debout pour ton lot, à la fin des jours » (Daniel 12:13). Nous avons été bénis de recevoir la connaissance pour identifier ce qui déclenchera certains évènements dans cette horloge prophétique. Nous recevons cette vérité future afin de nous libérer des séductions du monde, et surtout afin de proclamer avec foi la vérité afin de fortifier ceux qui vivent dans plusieurs épreuves sans savoir où se tourner. Notre travail demeure de sensibiliser ceux qui nous questionnent, sans mépriser les prophéties. Il serait toutefois insensé de notre part de donner l’impression que nous sommes en quelque sorte supérieurs à ces gens qui n’ont pas encore cette connaissance de la Parole de Dieu, et que cela nous donnerait un certain contrôle sur les évènements futurs en citant les versets bibliques appropriés.

Revenons néanmoins à la mission de Jésus pendant cette 70ème semaine prophétique. Où sommes-nous rendus dans l’accomplissement de cette mission de Jésus : « pour (1) enfermer la rébellion, pour (2) sceller les péchés, pour (3) expier l’iniquité, pour (4) amener la justice éternelle, pour (5) sceller la vision et le prophète, et pour (6) oindre le Saint des saints ». Analysons chaque item pour voir son accomplissement en 2009 :

(1)Enfermer la rébellion. En observant le comportement des Juifs, que ce soit en Israël ou dans la diaspora, avons-nous réellement l’impression qu’ils ont cessé d’être rebelle à Dieu ou sont-ils toujours fidèles aux dieux païens dans les pays qu’ils habitent ? Donc, c’est un événement à venir lorsque le Messie Jésus reviendra. « Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où je susciterai à David un germe juste [Jésus]. Il régnera en roi ; il prospérera, et il exercera le droit et la justice sur la terre. En ses jours Juda sera sauvé, et Israël habitera en assurance ; et voici le nom dont on l’appellera : l’Éternel notre justice. C’est pourquoi voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où l’on ne dira plus : L’Éternel est vivant, lui qui a fait monter les enfants d’Israël du pays d’Égypte ; mais : L’Éternel est vivant, lui qui a fait monter et qui a ramené la postérité de la maison d’Israël du pays du Nord, et de tous les pays où je les aurai chassés ; et ils habiteront dans leur pays » (Jérémie 23:5-8).

(2) Sceller les péchés. Jésus a vaincu le péché par Sa mort en payant sa rançon par Son sang versé sur la croix. Le mot sceller veut dire « mettre un terme à ». Le sacrifice de Christ a-t-il mis fin au péché ? Est-ce que le péché existe encore ? Non, mais il cessera néanmoins d’exister quand le Saint-Esprit sera répandu sur toute la terre comme l’eau qui remplit les océans et que le cœur des humains sera changé d’un cœur de pierre en cœur de chair, obéissant à Dieu. Ceci arrivera seulement quand Satan ne sera plus là pour séduire les nations.

(3) Expier l’iniquité. Qu’en est-il de faire l’expiation pour la méchanceté du peuple ? Le sacrifice de Jésus a assurément expié l’iniquité en payant la rançon des péchés qui en résultent. Le chemin est donc ouvert à chaque individu pour se convertir à Christ de manière à effacer son iniquité personnelle en suivant la voie qui mène au salut. Ce processus de conversion se poursuit continûment, et se prolongera durant le Millenium. Son apogée sera atteinte lors de la Deuxième Résurrection, où tous les morts non convertis auront accès à la vérité ainsi qu’à l’inscription de leur nom dans le Livre de Vie, qui sera ouvert pour les accueillir. Apocalypse 20:12 « Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. »

(4) Amener la justice éternelle. Chose impossible dans l’état dégradant de la société actuelle, mais qui deviendra réalité quand Jésus aura écrasé toute rébellion contre les lois de Dieu. « Car il doit régner jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds » (1 Corinthiens 15:25). C’est alors que la volonté de Dieu et Sa justice éternelle régneront sur toute la terre.

(5) Sceller la vision et le prophète. Qu’en est-il d’amener au terme la vision prophétique et l’implication du prophète ? La vision prophétique sera terminée ou scellée lors de l’avènement de Jésus. C’est à ce même moment que sera scellé le prophète Daniel aussi. Dans Daniel 12:13, l’ange Gabriel lui dit : « Mais toi, va à ta fin. Tu reposeras, et tu seras debout pour ton lot, à la fin des jours ». Ceci coïncidera également avec l’avènement de Jésus alors que Daniel recevra son lot, comme tous les Élus du Royaume.

(6) Oindre le Saint des saints. Ceci est mentionné en dernier et pourtant cette onction du Messie est la première chose qui a déclenché la mission de salut de Jésus. « Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:16-17). Pour ce qui est des saints, plusieurs ont déjà été oints, mais d’autres seront oints et continueront à s’ajouter aux Élus jusqu’au retour de Jésus. Cela nous indique clairement que le travail de Jésus pour l’accomplissement du salut du monde entier fut accompli sur la croix par Son sang versé. Et rien ni personne ne pourra empêcher cette prophétie de parvenir maintenant à son terme.

Ce qui devrait étonner chaque converti à Christ, c’est la façon remarquable par laquelle Dieu S’y est pris pour nous dévoiler Sa prophétie. Ce chapitre 9 de Daniel est un exemple parfait montrant que la prière fervente de Daniel a été à l’origine du dévoilement de cette belle prophétie, nous amenant jusqu’au retour de Jésus et Son Royaume. Daniel fut également béni de recevoir cette promesse de Dieu de restaurer Son peuple en captivité à Jérusalem. Non pas que le peuple avait compris la leçon que devait produire cette captivité, mais plutôt à cause de la fidélité de Dieu de cesser cette captivité qui ne devait durer que 70 ans seulement. Daniel et ses trois amis étaient donc la personnification physique de ce que Dieu peut faire pour protéger Ses serviteurs dans une situation critique où les humains voudraient leur faire du mal. Daniel avait reçu, suite à sa prière, une vision de l’avènement du Oint de Dieu, notre Seigneur Jésus, en tant que Vainqueur sur le péché, en Se faisant péché pour nous, afin d’en payer la rançon pour nous réconcilier au Père.

En conclusion, nous découvrons que cette 70ème semaine de Daniel nous annonçait le ministère de salut que Jésus le Messie devait apporter d’abord  à la maison d’Israël, mais aussi à l’humanité entière. Ceci n’a absolument rien à voir avec un enlèvement de sept ans des chrétiens dans les nuages avant la grande tribulation. Ce message a pour but principal de vous inciter à retourner dans vos Bibles au lieu d’accepter aveuglément une doctrine populaire parce qu’elle fait votre affaire ! Bien sûr que j’aimerais être enlevé avant de voir les évènements apocalyptiques, une détresse qui sera si grande que l’humanité entière n’en a jamais connue de pareille, mais ma volonté se résume à faire celle du Père. Dieu a toujours promis de veiller sur Ses enfants et de les protéger. Durant la grande tribulation nous avons plusieurs preuves où Dieu nous assure que 1 000 tombent à notre côté et 10 000 à notre droite, et qu’aucun mal ne peut nous arriver, si tel est Sa volonté.

Je demande humblement à tous les pasteurs et enseignants qui tiennent mordicus à prêcher un enlèvement sept années avant la tribulation d’être très prudents dans l’enseignement de cette doctrine sans aucune preuve biblique, puisqu’elle peut facilement devenir un sujet de chute, une pierre d’achoppement, de perte de la foi et surtout de la perdition possible des âmes que vous dirigez. Si l’enlèvement n’a pas lieu au moment où vous vous y attendez, et que vous êtes toujours sur la terre lorsque l’antichrist agira comme une bête, et que vous prenez part aux souffrances et aux afflictions décrites dans l’Apocalypse, qu’allez-vous donc pouvoir dire à vos « fidèles » pour les rassurer, pour les consoler et pour les garder en état de combat ?

L’apôtre Jacques vous exhorte pendant qu’il est encore temps : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Beaucoup trop de gens enseignent ce que leurs « fidèles » veulent entendre au lieu de la Parole de Dieu. « Nul ne connaît ni l’heure ni le jour », et le commandement ici est de VEILLER, D’ÊTRE SUR NOS GARDES. Comment pouvez-vous veiller et être sur vos gardes si vous êtes assurés de partir à un temps précis sans aucune assurance de la part du Seigneur ?

Apprenons plutôt à prier comme Daniel, afin d’être exaucés de la même façon lorsque les temps seront tellement difficiles que notre seul espoir de survie sera entièrement fondé sur la puissance de notre Sauveur qui nous promet : « Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi » (Psaumes 91:5-7). Seul Dieu peut fournir une telle protection. Et aux versets 10 et 11, nous lisons : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. » Voilà la véritable fonction des anges de Dieu. D’abord adorer Dieu, puis protéger Son peuple. « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:14)

Cette protection n’est pas une chose acquise, elle est commandée par Dieu particulièrement pour Ses serviteurs. En effet, dans Psaumes 91:14-16 nous lisons : « Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai  je le mettrai en sûreté, car il connaît Mon nom. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse ; je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir ma délivrance. » Dans Luc 21:26-28, nous voyons que pendant que : « Les hommes seront comme rendant l’âme de frayeur, dans l’attente des choses qui surviendront dans le monde ; car les puissances des cieux seront ébranlées. Et alors ils verront venir le Fils de l’homme sur une nuée, avec une grande puissance et une grande gloire. Or quand ces choses commenceront d’arriver, regardez en haut [Mes Élus], et levez la tête, parce que votre délivrance approche. »

C’est en nous faisant de telles promesses que Dieu passe également notre foi au creuset. Car cela étant Son but ultime pour nous, les promesses de la Parole de Dieu ne peuvent faillir. Sommes-nous toujours confiants de croire que : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point », nous dit Jésus, dans Matthieu 24:35 ? À Pierre, Jésus a déclaré : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18). Satan ne pourra jamais détruire ce que Jésus a bâti.

Celui qui décide de persévérer fidèlement dans la foi de cette promesse divine jusqu’à sa mort est assuré d’être de la Première Résurrection. Car lors du retour de Jésus en gloire et en puissance : « Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:31). C’est une résurrection à l’immortalité où nous serons libérés de toute souffrance et de toute infirmité physique, de toute maladie contagieuse, et où la mort n’aura plus aucun pouvoir sur nous. C’est une promesse directe de notre Seigneur qui nous dit : « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6). C’est ce que je souhaite sincèrement à tous ceux qui lisent ce message.




D.239 – La Coupe de la Nouvelle Alliance

 

Par Joseph Sakala

Le roi David était un homme selon le cœur de Dieu et l’Éternel le destina éventuellement à remplacer le roi Saül sur le trône d’Israël. Dans un des nombreux psaumes qu’il a rédigés, David fut inspiré d’écrire ceci : « Que rendrai-je à l’Éternel ? Tous ses bienfaits sont sur moi. Je prendrai la coupe des délivrances, et j’invoquerai le nom de l’Éternel » (Psaumes 116:12-13). Voilà une question remarquable, mais qui contient aussi une réponse. Dieu a aussi comblé de bienfaits chaque individu né dans ce monde. Et « Dieu n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, Lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses » (Actes 17:25). Il est évident que certains individus en reçoivent plus que d’autres, mais tous reçoivent de Dieu selon Son bon plaisir. La question que chaque chrétien devrait se poser, c’est : que dois-je maintenant faire afin de mieux utiliser ce que Dieu me donne pour Le glorifier ?

La réponse est simplement de rechercher et de recevoir le plus grand cadeau envisageable, celui de l’immortalité au travers d’un salut éternel. Durant le ministère de Jésus, les foules Le suivaient afin de recevoir Son instruction. Plusieurs se rendirent à Capernaüm pour rechercher Jésus. « Et l’ayant trouvé de l’autre côté de la mer, ils lui dirent : Maître, quand es-tu arrivé ici ? Jésus leur répondit : En vérité, en vérité je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains, et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non point pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui demeure jusqu’à la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera ; car le Père, Dieu, l’a marqué de son sceau. Ils lui dirent donc : Que ferons-nous pour travailler aux œuvres de Dieu ? Jésus leur répondit : C’est ici l’œuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu’il a envoyé » (Jean 6:25-29).

Ces gens croyaient pouvoir faire une œuvre physique pour satisfaire Dieu. La réponse de Jésus les a complètement étonnés et il en est ainsi pour ceux qui croient pouvoir gagner leur salut par leurs bonnes œuvres. Mais Jésus leur dit catégoriquement que « C’est ici l’œuvre de Dieu ». C’est en Jésus que se manifestait toute l’œuvre de Dieu pour les humains. La seule participation humaine se résume « à croire en celui que Dieu a envoyé » pour rendre ce salut possible. La simple vérité que Jésus exposait à ces gens, c’est que nous ne pouvons jamais payer la rançon de nos péchés en produisant de bonnes œuvres. Et même si on tentait de se faire passer pour meilleur qu’un autre, Jésus n’est pas du tout impressionné. « Car [pour Jésus], il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23).

Mais Paul poursuit en disant : « Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romans 3:24-25). Dans le plan de Dieu, le seul destiné à devenir la victime propitiatoire pour sauver les humains était le Dieu qui les a créés, en prenant la forme humaine de Jésus (Sauveur), et en versant Son sang pour nous réconcilier avec le Père. Il est donc impossible pour nous de parvenir au salut par nos œuvres. Pour arriver au salut, il faut absolument y accéder par la foi dans le sacrifice unique de Jésus qui a accompli ce miracle. « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).

Paul nous explique comment ce miracle a pu se faire. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:8). Par ce geste tout à fait extraordinaire de la part de Christ, le don de la grâce nous fut rendu réalisable. « Mais il n’en est pas du don gratuit comme du péché. Car, si par le péché d’un seul [Adam] plusieurs sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu, et le don de la grâce qui vient d’un seul homme, savoir Jésus-Christ, s’est répandu abondamment sur plusieurs ! » (Romains 5:15).

Le véritable converti doit subséquemment vivre le restant de sa vie physique en invoquant régulièrement Celui par qui ce don lui fut accordé. « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé » (Romains 10:13). Donc, le salut n’est pas quelque chose que nous recevons sous le coup de l’émotion et que l’on peut ranger dans un tiroir jusqu’au retour de Jésus. C’est une question de persévérance dans cette foi sans relâche. « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 24:13). Voilà la récompense FUTURE de celui qui agit ainsi.

Alors, quand un pécheur repentant invoque, dans la foi, le merveilleux nom de notre Seigneur, il boit la guérison de ses nouveaux péchés dans cette coupe du salut, et demeure continuellement sur la voie qui mène à la vie éternelle. Car Jésus a payé la rançon de nos péchés et a subi pour nous la mort qui nous était due pour nos transgressions, en Se faisant péché à notre place. C’est ainsi que nous pouvons boire l’eau vive qui jaillit en nous par le Saint-Esprit pour notre vie éternelle. À la femme samaritaine, dans Jean 4:10-14 : « Jésus lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. »

David avait très bien compris cette promesse, car, s’adressant à Dieu, il lui dit : « Tu dresses la table devant moi, à la vue de ceux qui me persécutent ; tu oins ma tête d’huile [réception du Saint-Esprit] ; ma coupe déborde. Oui, les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité » (Psaume 23:5-6). Sans avoir vu Jésus, David avait déjà la foi de vivre éternellement dans le Royaume de Dieu. Tout au long du ministère de Jésus, nous Le voyons insister sur la guérison du péché en utilisant le côté physique pour enseigner le côté spirituel. Dans Matthieu 8:16-17, on peut lire : « Sur le soir, on lui présenta plusieurs démoniaques, dont il chassa les mauvais esprits par sa parole ; il guérit aussi tous ceux qui étaient malades ; afin que s’accomplît ce qui avait été dit par Ésaïe le prophète en ces termes : Il a pris nos langueurs, et s’est chargé de nos maladies. »

Son ministère de guérison, cité par Matthieu, avait accompli la prophétie d’Ésaïe 53:5-6, où nous pouvons lire : « Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur lui l’iniquité de nous tous. » Pour accomplir cette merveilleuse guérison qui nous apporte la paix, Jésus a dû Se substituer à notre place et souffrir pour nous. Voilà ce que nous voyons à la fin du verset 6, où Dieu a fait venir sur Jésus l’iniquité de nous tous. Notez comme l’ordre des évènements est important. Son ministère de guérison a précédé le sacrifice de Christ. De même, la prophétie de la guérison physique par Jésus devait précéder Son œuvre d’expiation. Ceci nous prouve qu’une guérison particulière ne peut pas faire partie de l’expiation. Jésus a utilisé la guérison pour nous prouver autre chose. Jésus l’a fait : « afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a l’autorité sur la terre de pardonner les péchés » (Matthieu 9:6). Seul Dieu a ce pouvoir.

L’œuvre de salut de Christ inclut donc la délivrance de la pénalité de la mort que le péché faisait peser sur nous dans le passé. Et cette délivrance est venue au moment de notre baptême et notre réconciliation avec Dieu par le sacrifice de Jésus. Le baptême d’eau n’est pas nécessairement le moment précis de la réception du Saint-Esprit, mais il est le signe que nous avons accepté le sacrifice de Jésus pour nos péchés. Dieu seul détermine le moment exact où nous sommes baptisé de l’Esprit. Cette extraordinaire délivrance s’étend aussi sur nos péchés commis après notre conversion. Il devient évident que le chrétien doit donc s’efforcer de ne pas pécher. Mais qu’arrive-t-il si, dans un moment de faiblesse, il commet un péché ? L’apôtre Jean nous dit ceci : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est Lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2).

Ce qui importe pour Dieu, c’est l’honnêteté et la franchise du converti qui veut aller vers Lui et qui admet ses transgressions. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). La personne qui persévère dans la foi de cette promesse divine jusqu’à sa mort est assurée d’être de la Première Résurrection lors du retour de Jésus en gloire et en puissance, pour venir chercher Ses élus. C’est une résurrection à l’immortalité où nous sommes libérés de toute souffrance et de toute infirmité physique, de toute maladie contagieuse, et où la mort n’aura plus aucun pouvoir sur nous. C’est une promesse directe de notre Seigneur qui nous dit : « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6).

Est-ce que cela veut dire que le véritable converti sera en parfaite santé pour le reste de sa vie physique ? Nous avons vu que Jésus guérissait plusieurs de ceux qui venaient vers Lui. Est-ce que tous ces gens se sont convertis après leur guérison ? Pas du tout, car, le jour de la Pentecôte, à peine 120 personnes ont reçu le Saint-Esprit. Jésus Lui-même avait dissocié la guérison physique de la guérison spirituelle. La première accordait à peine quelques années supplémentaires à la vie, tandis que la deuxième nous  promet l’immortalité.

L’apôtre Paul était extrêmement dévoué à Christ et ne comprenait pas, au début de son ministère, pourquoi Dieu le laissait souffrir dans son corps alors qu’il aurait voulu se déplacer davantage pour évangéliser. Paul avait reçu beaucoup de connaissance prophétique, alors que Jésus Lui-même l’avait instruit durant son séjour en Arabie. Étant humain, toute cette connaissance a certainement dû agir sur son orgueil. Il a lui-même déclaré que la connaissance enfle l’esprit de celui qui la possède. Et, dans cet état, Dieu ne pouvait plus l’utiliser pleinement dans son évangélisation. Alors un jour, Dieu lui a clairement fait comprendre pourquoi.

C’est ainsi qu’il nous dit : « Et de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair [par Dieu] une écharde, un ange de Satan [pour me tenter], pour me souffleter, afin que je ne m’élève point. Trois fois j’ai prié le Seigneur de m’en délivrer, mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12:7-10). Peu importe l’état présent de notre santé, ce qui compte pour Dieu, c’est le zèle que nous manifestons en toute humilité pour faire la partie de Son œuvre qu’Il nous a confiée. C’est alors que, même dans la faiblesse, nous sommes forts.

Pour réaliser ce travail, le chrétien se doit d’étudier la Bible afin de saisir profondément ce qu’il doit enseigner quand les occasions se présentent. Le cas de Jésus était vraiment spécial. Les érudits de Son temps étaient tout émerveillés de Son savoir. Le calibre unique de Son instruction doctrinale épatait complètement les Juifs lorsque : « Vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple, et il enseignait. Et les Juifs étaient étonnés, et disaient : Comment cet homme connaît-il les Écritures, ne les ayant point apprises » (Jean 7:14-15). La question qu’ils se posaient était : « Comment cet homme sans instruction, qui n’a jamais été enseigné par les scribes et les rabbins, a-t-il pu acquérir autant de remarquable compréhension des Saintes Écritures ? » Et pourtant, quand Jésus enseignait le peuple : « …il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes » (Matthieu 7:29). Sa réponse à leur question fut donc étonnante. « Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé » (Jean 7:16).

Deux facteurs entrent en jeu ici. En tant qu’homme, Jésus S’est laissé enseigner afin de recevoir la connaissance inscrite dans l’Ancien Testament. Un peu comme les étudiants qui recevaient les instructions des plus vieux afin de continuer le processus d’apprentissage. Cela se faisait par l’étude des Écritures accompagnée de prières et de méditation personnelle. Jésus fit cela dès Son enfance. Souvenez-vous des questions qu’Il posait aux docteurs de la loi au temple quand Ses parents l’eurent retrouvé après une fête des tabernacles. Dans Luc 2:46, nous lisons : « Et au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et leur faisant des questions. » Notons également qu’après cette session avec les docteurs : « Il s’en alla ensuite avec eux, et vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses dans son cœur. Et Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (Luc 2:51-52). Alors, dès Sa jeunesse Jésus fut un exemple humain parfait pour nous, car, étant appelés nous aussi, recherchons la connaissance des Écritures afin de grandir en sagesse à la faveur de Dieu.

Mais au-delà de cette connaissance humaine de la Parole, Jésus possédait également une sagesse naturelle venant d’une autorité divine. Étant la Parole même de Dieu vivant en chair, Jésus était simultanément Dieu ainsi qu’un homme parfait. Donc, en plus d’avoir jadis inspiré ceux qui ont écrit les livres de l’Ancien Testament, Il nous a également montré comment en faire l’étude. Ensuite, en utilisant Ses apôtres et Ses prophètes, Jésus nous a aussi fourni les Écritures sur la Nouvelle Alliance. David fut inspiré d’écrire ceci, dans Psaumes 34:10-11 : « Craignez l’Éternel, vous ses saints, car rien ne manque à ceux qui le craignent ! Les lionceaux ont disette et ont faim ; mais ceux qui cherchent l’Éternel n’auront faute d’aucun bien. » Bon nombre de personnes ont malheureusement tendance à repousser la Bible en l’accusant d’être un livre plein de prohibitions, de « tu ne feras pas ceci » et « tu ne feras pas cela », comme les dix commandements.

Le fait demeure néanmoins que plusieurs des plus belles promesses de Dieu contiennent la phrase « n’aurai point », pas comme des prohibitions, mais plutôt comme des promesses de provisions. Un bel exemple est démontré dans un Psaume de David où il déclare : « L’Éternel est mon berger ; je n’aurai point de disette » (Psaume 23:1). Jésus nous fait une promesse extraordinaire de salut quand il nous déclare : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24). Toutefois, tout ne se termine pas ici, car, après le salut, nous avons la promesse d’être guidés par Lui. « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12).

Avec de telles assurances, nous pouvons nous réjouir comme David qui a dit : « J’ai eu l’Éternel constamment présent devant moi ; puisqu’il est à ma droite, je ne serai point ébranlé. C’est pourquoi mon cœur se réjouit, et mon âme chante de joie ; et ma chair même reposera en assurance » (Psaume 16:8-9). Peu importe l’épreuve par laquelle nous passons, Dieu ne nous laissera pas seul. « Quand tu traverseras les eaux, je serai avec toi ; et les fleuves, ils ne te submergeront point. Quand tu passeras par le feu, tu n’en seras pas brûlé, et la flamme ne te consumera pas » (Ésaïe 43:2). Dans le livre de Daniel nous voyons un exemple parfait d’une telle promesse alors que les trois compagnons de Daniel sont jetés dans la fournaise ardente sans qu’ils soient consumés. « Alors le roi Nébucadnetsar fut tout stupéfait, et il se leva précipitamment. Il prit la parole et dit à ses conseillers : N’avons-nous pas jeté au milieu du feu trois hommes liés ? Ils répondirent et dirent au roi : Certainement, ô roi ! Il reprit et dit : Voici, je vois quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu, sans éprouver de dommage ; et l’aspect du quatrième [l’ange du Seigneur] est semblable à un fils des dieux. Alors Nébucadnetsar s’approcha de l’entrée de la fournaise de feu ardent. Il prit la parole et dit : Shadrac, Méshac et Abed-Négo, serviteurs du Dieu souverain, sortez et venez ! Alors Shadrac, Méshac et Abed-Négo sortirent du milieu du feu. Puis les satrapes, les préfets, les gouverneurs et les conseillers du roi s’assemblèrent ; ils virent que le feu n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, de sorte qu’aucun cheveu de leur tête n’était brûlé, que leurs tuniques n’avaient point changé, et que l’odeur du feu n’avait point passé sur eux » (Daniel 3:24-27).

C’est en nous faisant de telles promesses que Dieu passe également notre foi au creuset. Car cela étant Son but ultime pour nous, les promesses de la Parole de Dieu ne peuvent faillir. « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point », nous dit Jésus, dans Matthieu 24:35. À Pierre, Jésus a déclaré : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18).

Nous devons apprécier toutes ces promesses à connotation apparemment négative puisque Ses promesses positives sont énormément plus grandes. Quand Dieu nous appelle et que nous acceptons, Il nous enlève de sous l’esclavage du péché et nous place sous la grâce. Paul nous le confirme en nous disant : « Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes point sous la loi, mais sous la grâce » (Romans 6:14). Alors, quand nous appartenons à Christ, nous devons courir vers Sa protection. Dans Proverbes 18:10, nous lisons ceci : « Le nom de l’Éternel est une forte tour ; le juste y court, et il y est dans une haute retraite. » Quand un individu réalise que, sans Christ, il est perdu, il doit alors se tourner immédiatement vers Lui pour tout ce qui concerne son salut. Dans le Nouveau Testament, plusieurs ont en effet couru vers Jésus.

Il y avait cet homme qui était possédé par une légion de démons. « Quand il eut vu Jésus de loin, il accourut et se prosterna devant lui » (Marc 5:6). Et Jésus chassa les démons. Il y avait également un jeune homme qui voulut se faire instruire par Jésus alors qu’il était avec Ses disciples. « Et comme ils sortaient pour se mettre en chemin, un homme accourut, et, s’étant mis à genoux devant lui, lui demanda : Bon Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? » (Marc 10:17). Malheureusement, il a manqué de zèle quand il réalisa le coût de son engagement, car il était riche. Par contre, il y avait un autre homme appelé Zachée, chef des péagers, qui était riche, et il cherchait à voir qui était Jésus ; mais il ne le pouvait à cause de la foule, parce qu’il était de petite taille. « C’est pourquoi il courut devant, et monta sur un sycomore pour le voir, parce qu’il devait passer par là. Jésus étant venu en cet endroit, et levant les yeux, le vit et lui dit : Zachée, hâte-toi de descendre ; car il faut que je loge aujourd’hui dans ta maison. Et il descendit promptement, et le reçut avec joie » (Luc 19:4-6).

Trois jours après la mort de Jésus, le dimanche matin, Marie de Magdala vint au sépulcre, comme il faisait encore obscur ; et elle vit la pierre ôtée du sépulcre. Elle s’est dépêchée de venir l’annoncer à Pierre. Alors, Pierre sortit avec le disciple Jean et ils se rendirent en toute hâte au sépulcre. « Et ils couraient tous deux ensemble ; mais cet autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre. Et s’étant baissé, il vit les bandelettes qui étaient à terre ; mais il n’entra point. Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut » (Jean 20:4-8).

Tous ceux qui viennent à Christ de plein cœur, librement et volontairement, cherchant sincèrement à devenir Ses serviteurs, trouveront le salut en Jésus car : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Dès ce moment-là, nous sommes réconciliés au Père et : « Dieu est notre retraite, notre force, notre secours dans les détresses, et fort aisé à trouver. C’est pourquoi nous ne craindrons point, quand la terre serait bouleversée, quand les montagnes seraient ébranlées au sein de la mer » (Psaume 46:2-3). Dieu devient intensivement présent dans notre vie, lors de nos moments de détresse. Il nous procure une grande paix d’esprit, laquelle s’avère inexplicable à ceux qui ne la vivent pas dans leur propre cœur.

Jésus Lui-même nous a donné cette assurance avant de nous quitter pour le ciel. « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point » (Jean 14:27). Nous entendons souvent les évolutionnistes dire que Dieu, après avoir tout créé, il y a des milliards d’années, Se tient maintenant à l’écart de nos problèmes, nous laissant nous en sortir seuls, comme s’il y avait une espèce d’évolution, même dans notre salut. Mais ces gens se trompent carrément, parce que Dieu demeure continuellement présent pour les Siens. Pour ceux qui douteraient, Dieu leur déclare ce qui suit, dans Psaumes 46:11 « Cessez, dit-il, et reconnaissez que je suis Dieu ; je serai exalté parmi les nations, je serai exalté par toute la terre. »

Il y a eu en effet une période de temps où Dieu avait, pour un temps, retiré Sa présence à cause de l’extrême méchanceté qui existait sur la terre. En parlant des gens méchants, l’apôtre Pierre a également dit : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6). Pierre fait évidemment allusion au déluge du temps de Noé. Mais, malgré la méchanceté qui existait dans le monde, Dieu était là afin de fournir un refuge à Son peuple dans l’arche qu’Il instruisit Noé de construire. Et quand le déluge vint, Dieu veilla sur Noé et sa famille ainsi que sur les animaux qui se trouvaient à l’intérieur de l’arche. « Tous les êtres qui étaient sur la face de la terre furent exterminés, depuis les hommes jusqu’aux bêtes, jusqu’aux reptiles, et jusqu’aux oiseaux des cieux, et ils furent exterminés de dessus la terre. Il ne resta que Noé, et ce qui était avec lui dans l’arche » (Genèse 7:23).

Il est vrai que les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours, mais Dieu n’a pas laissé Noé et sa famille se débrouiller seuls. Au contraire, après cette période de cataclysme épouvantable : « Dieu se souvint de Noé, et de tous les animaux et de tout le bétail qui étaient avec lui dans l’arche. Et Dieu fit passer un vent sur la terre, et les eaux s’arrêtèrent » (Genèse 8:1). Il y a d’autres jugements qui sont réservés pour la terre dans les jours à venir, mais Dieu assure Son Église de Sa présence continuelle dans les moments de calamités. « Dieu est au milieu d’elle ; elle ne sera point ébranlée. Dieu lui donne secours dès le retour du matin. Les nations s’agitent, les royaumes s’ébranlent ; il fait entendre sa voix, la terre se fond. L’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob est notre haute retraite [refuge]. (Sélah.) Venez, contemplez les exploits de l’Éternel, les ravages qu’il a faits sur la terre » (Psaumes 46:6-9).

Dès le début de la création des humains et jusqu’à la fin des temps, Dieu demeure toujours présent pour aider et secourir Son peuple. Le prophète Ésaïe a déclaré ceci : « Je me réjouirai en l’Éternel, et mon âme s’égaiera en mon Dieu ; car il m’a revêtu des vêtements du salut, et m’a couvert du manteau de la justice, comme un époux se pare d’un diadème et comme une épouse s’orne de ses joyaux » (Ésaïe 61:10). Nous avons ici une description fantastique du vêtement approprié pour nous présenter devant Dieu. Ce ne sont pas des vêtements que nous pouvons nous acheter ou nous procurer dans une boutique quelconque. Nous devons en être revêtu directement par Dieu.

Après leur transgression : « …les yeux d’Adam et Ève s’ouvrirent ; et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent des feuilles de figuier, et se firent des ceintures » (Genèse 3:7). Ils ont donc tenté de se parer eux-mêmes avec des feuilles de figuiers pour cacher leur honte, mais sans succès. Néanmoins, malgré leur péché : « L’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des robes de peau, et les en revêtit » (v. 21). Leur Créateur a dû tuer deux animaux innocents afin de couvrir leur honte. Il en est ainsi de nos jours. Si nous tentons de venir à Dieu parés de nos bonnes œuvres et notre propre justice, nous n’y parviendrons jamais. Car : « Tous, nous sommes devenus comme un homme souillé, et toutes nos justices comme un vêtement impur ; nous nous sommes tous flétris comme le feuillage, et nos iniquités nous emportent comme le vent » (Ésaïe 64:6).

Donc, Dieu seul peut nous vêtir de nos vêtements du salut, comme l’a si bien déclaré le prophète, dans Ésaïe 61:10. Dans la parabole de Jésus sur la noce du fils du roi, un homme a tenté de participer à la noce, mais il était paré de son propre vêtement, se dissociant du vêtement réservé aux invités et fourni par le roi. Alors, le roi s’approcha : « Et il lui dit : Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces ? Et il eut la bouche fermée » (Matthieu 22:12). Cet homme a dû s’apercevoir lui-même qu’il n’était pas au bon endroit. « Alors le roi dit aux serviteurs : Liez-le pieds et mains, emportez-le, et le jetez dans les ténèbres de dehors ; là seront les pleurs et les grincements de dents » (v. 13). Seuls les véritables Élus auront donc le droit de participer à cette noce de l’Agneau, car, parés de ce fin lin exclusivement fourni par Dieu, ils se reconnaîtront tous.

Un jour, lors de la noce de l’Agneau, il y aura beaucoup de joie à cette cérémonie grandiose. Et les Élus entendront ceci : « Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est parée. Et il lui a été donné d’être vêtue d’un fin lin, pur et éclatant, car le fin lin, ce sont les justices des saints » (Apocalypse 19:7-8). Voilà le vêtement qui nous sera fourni lors de cette fête extraordinaire. Mais cette justice viendra de Dieu : « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Nous sommes donc exhortés à nous revêtir de ce fin lin, ayant été lavés dans le sang pur et parfait de l’Agneau. Nous devons tous être prêts dans l’attente d’entendre ces belles paroles : « Réveille-toi, réveille-toi, revêts ta gloire, ô Sion ! Revêts ton vêtement de parure, Jérusalem, ville sainte ! Car il n’entrera plus chez toi d’incirconcis ni d’impur » (Ésaïe 52:1). C’est alors que nous rencontrerons notre Roi Suprême venant vivre avec Sa Famille dans cette ville Sainte qui descendra des cieux sur cette terre.

Après sa conversion, une des facettes primordiales du cheminement du chrétien doit se refléter dans sa façon de s’exprimer. Paul fut inspiré de nous dire ceci : « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:6). Nos paroles pour répondre aux questions qui nous sont posées portent un fardeau, car Jésus nous dit : « Or, je vous dis que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné » (Matthieu 12:36-37). Le mot répondre veut dire davantage que de simplement répondre à une question. Il implique aussi notre façon concise de répondre dans une simple conversation avec quelqu’un. Ceci nous indique que les paroles utilisées par le converti doivent toujours être parsemées de grâce et de bon goût, et non blessantes, dures et insultantes.

Les Écritures nous indiquent plusieurs spécifications sur l’emploi de la parole par le chrétien. La connaissance que Dieu nous accorde ne nous donne pas nécessairement le droit de dicter aux autres leur manière d’agir. Paul nous dit d’être doux : « Et à vous étudier à vivre paisiblement, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos propres mains, comme nous vous l’avons recommandé » (1 Thessaloniciens 4:11). Nos paroles doivent donc être bien choisies et pleines de substance. « Une parole saine, irréprochable, afin que les adversaires soient confondus, n’ayant aucun mal à dire de vous » (Tite 2:8). Les gens que nous conseillons devraient pouvoir se fier sur la véracité de ce que nous déclarons et nous devrions dégager de la fidélité envers ceux qui nous questionnent. « C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres » (Éphésiens 4:25).

Subséquemment, nous dit Paul : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole ; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent » (Éphésiens 4:29). Nos paroles doivent édifier et aider les autres au lieu de les irriter. « Mais maintenant vous aussi renoncez à toutes [ces choses] : à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la médisance, aux paroles déshonnêtes ; qu’il n’en sorte pas de votre bouche » (Colossiens 3:8). Mais plusieurs diront que cela est humainement impossible, puisque nous sommes constamment sous les attaques de l’adversaire. Rappelons-nous cependant que, même dans de telles circonstances, Dieu peut apaiser notre langue, même si nous y arrivons difficilement. La clé réside dans la prière, pas seulement celle où l’on accumule des mots, mais une prière fervente venant du cœur. Ce désir de communiquer régulièrement avec notre Créateur doit refléter la grâce qui nous a été gratuitement accordée lors de notre engagement avec notre Seigneur Jésus.

Le chrétien doit donc porter des fruits dignes de son appel. Ces fruits doivent alors se manifester, soit physiquement, soit spirituellement. Paul avait félicité les chrétiens, car une Église en particulier fut la seule à lui envoyer des offrandes pour défrayer les coûts de ses voyages missionnaires. « Ce n’est pas que je recherche les dons [leur dit Paul], mais je cherche à faire abonder le fruit qui doit vous en revenir. Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu » (Philippiens 4:17-18). Notez que Paul qualifie ce don de fruit qui abonderait en leur faveur, à cause de leur témoignage d’amour envers lui. Donc, dans de tels cas, Dieu considère ces dons en argent qui alimentent un ministère de vérité comme un fruit de vie.

Il existe d’autres fruits que la vie chrétienne peut produire. Paul considérait ceux qu’il avait guidés vers Christ comme des fruits. Aux Romains, Paul a écrit : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous ignoriez que j’ai souvent formé le dessein d’aller chez vous, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations ; mais j’en ai été empêché jusqu’à présent » (Romains 1:13). Les traits de caractère divin sont aussi appelés fruits. « Car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » (Éphésiens 5:9). Le passage classique nous décrivant le fruit ultime du Saint-Esprit vivant dans le chrétien entièrement soumis à Dieu se trouve dans Galates 5:22. « Mais le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance. » Il est très important de noter que l’ensemble de tous ces attributs de l’Esprit ne forme qu’un seul fruit, à l’image de Dieu.

L’étendue des fruits à porter par le chrétien est admirablement décrite par Jésus Lui-même de cette façon :

Jean 15 :

1              « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.

2              Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit.

3              Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée.

4              Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi.

5              Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire.

6              Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments et on les jette au feu, et ils brûlent.

7              Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez.

8              Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples.

9              Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour.

10          Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.

11          Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie.

12          Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés.

13          Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis.

14          Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande.

15          Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père.

16          Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. »

Il est important de noter ce que Jésus nous déclare au verset 2 : « Il [Dieu le Père] retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit. » Si le sarment ne porte aucun fruit ou s’il devient corrompu, son assurance de vie éternelle est compromise, s’il ne change pas son comportement. Voilà pourquoi, au verset 8, Jésus nous dit : « Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. » Donc, pour demeurer en Christ et porter beaucoup de fruits, il faut absolument reconnaître que le cep, c’est Jésus et nul autre. « Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (v. 5). À partir du moment où nous appartenons à Christ, nous devenons le temple de Dieu où Son Esprit vit. Ce temple est en parallèle avec le temple physique que Salomon, roi d’Israël, avait construit.

Regardons ensemble de quelle façon ce temple fut construit. « Or, en bâtissant la maison, on la bâtit de pierres toutes préparées dans la carrière ; de sorte que ni marteau, ni hache, ni aucun outil de fer ne furent entendus dans la maison quand on la bâtissait » (1 Rois 6:7). Voilà un témoignage remarquable des talents de ces bâtisseurs anciens. Afin d’ériger ce magnifique temple, chaque portion devait être fabriquée avec une précision telle que, lors de l’assemblage, tout s’est fait dans un silence glorifiant. Les pierres étaient volumineuses. « Et le roi commanda d’extraire de grandes pierres, des pierres de prix, pour faire de pierres de taille les fondements de la maison » (1 Rois 5:17). Donc, les pierres devaient être taillées avec une grande précision, à la carrière même, avant d’être éventuellement transportées sur le site du temple. « Et les ouvriers de Salomon, et les ouvriers de Hiram, et les Guibliens taillèrent et préparèrent le bois et les pierres pour bâtir la maison » (v. 18).

D’abord dans sa beauté unique, ainsi que dans son assemblage tout en silence, ce temple était un précurseur du temple spirituel présentement en construction par la puissance du Saint-Esprit. Voilà pourquoi Paul nous déclare : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:19-22).

Dans ce temple spirituel, chaque nouveau converti devient une pierre de grand prix sortie des ténèbres du monde, puis silencieusement placée dans ce bâtiment du Saint-Esprit sur la fondation de Jésus-Christ, « en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:4-5). Paul nous dit : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple » (1 Corinthiens 3:16-17).

La Parole de Dieu ne doit jamais être prise à la légère. Quand Dieu parle, chaque mot est soigneusement choisi et ne peut être aboli, modifié ou révoqué. Jésus nous a déclaré ceci : « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli » (Matthieu 5:18). Jésus parlait ici de l’inspiration divine dans toute doctrine biblique. Non seulement les mots de la Bible furent divinement inspirés, mais également chaque iota et trait de lettre. Cela nous indique l’importance aux yeux de Dieu de tout ce qui est sorti de Sa bouche pour notre instruction. Alors, malheur à ceux qui tordent la Parole de Dieu pour leur propre avantage. « Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 5:19).

Alors, rien ne peut être changé dans la Bible, car tout ce qui y est inscrit devra s’accomplir. Ce verset cité par Jésus s’adresse directement à Lui qui est venu pour accomplir toute la loi avant de mourir pour nous. Donc, quand il a dit qu’il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli, cela incluait les livres du Pentateuque et surtout les passages dans les premiers chapitres de la Genèse, souvent ridiculisés de nos jours comme étant un mythe et non la réalité. Jésus a appliqué ce même principe à d’autres parties des Saintes Écritures. Dans Jean 10:35, Jésus a dit : « …elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée). » Jésus citait ici le verset suivant se trouvant dans Psaumes 82:6 : « J’ai dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut », en parlant du pouvoir que Dieu accordait aux juges quoique carrément des hommes mortels. Mais, par ce passage, Jésus confirmait également la doctrine vitale de Sa propre divinité.

Dans cette circonstance comme dans toutes les autres qui s’offraient à Lui, Jésus enseignait la pleine doctrine selon les Saintes Écritures, en prenant bien soin de l’appliquer dans Sa mission. Dans Jean 10:36-38, Jésus a dit : « Dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez point. Mais si je les fais, et quand même vous ne me croiriez point, croyez à mes œuvres, afin que vous connaissiez, et que vous croyiez que le Père est en moi, et que je suis en lui. »

Il est triste et inexcusable de voir autant de personnes, se disant aujourd’hui chrétiennes, répudier l’enseignement de Jésus en diluant Ses paroles ou en interprétant la Parole de Dieu à leur guise. Plusieurs prétendent que tous les écrits originaux se sont perdus, et qu’il n’est vraiment pas possible de pouvoir savoir, selon les transcriptions modernes, ce que ces écrits originaux contenaient. Mais Jésus est venu, il y a deux mille ans, pour nous instruire dans la Parole de Dieu, nous faisant cette promesse catégorique : « Le ciel et la terre passeront, mais Mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35). Dieu aurait-Il manqué de puissance au point d’être incapable de préserver Sa propre Parole ? Non ! Jésus est venu pour confirmer le pouvoir de Dieu de préserver Sa Parole.

La Parole de Dieu est établie pour l’éternité. Le roi David fut inspiré d’écrire ceci dans Psaumes 119:89 : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. » C’est le verset central du plus long chapitre du plus long livre de la Bible, et il constitue un des plus majestueux versets de la Bible. Il nous dévoile la nouvelle merveilleuse que la Parole de Dieu, qui est le thème de ce chapitre 119, existe depuis l’éternité lointaine, existe présentement et se poursuivra éternellement dans l’avenir. Il était éternellement établi dans l’Esprit de Dieu, même avant la création du monde, que l’Éternel nous accorderait également ce récit disant que : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par Son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde » (Hébreux 1:1-2). Donc, le monde a été fait pour Jésus, qui est venu nous donner la Parole originale de Dieu, et qui en sera l’héritier ultime éternellement.

Le prophète Ésaïe a fait cette belle déclaration : « L’herbe sèche, la fleur tombe, mais la parole de notre Dieu demeure éternellement ! » (Ésaïe 40:8). Cette distinction est amplifiée par l’apôtre Pierre qui dit ceci aux convertis : « Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:23). Ces paroles viennent appuyer et garantir sans l’ombre d’un doute cette déclaration de Jésus : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35). L’univers physique se dirige inexorablement vers sa mort ultime, mais avec une exception néanmoins. Jésus a permis que Jean voie quelque chose de merveilleux dans sa vision sur l’avenir. « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus » (Apocalypse 21:1). Cette glorieuse promesse est éternelle et immuable.

Voilà la récompense sans fin que le salut nous promet. Bien avant la venue de Jésus sur la terre, le patriarche Israël a dit : « J’ai attendu ton salut, ô Éternel ! » (Genèse 49:18). Ce cri du cœur du patriarche mourant exprimait son désir de voir l’avènement promis de notre Sauveur. Ceci est le premier endroit dans la Bible où le mot salut apparaît, essentiellement le même mot en hébreu que « Jésus ». Donc, sans l’avoir vu, Jacob, devenu Israël, attendait déjà patiemment son Sauveur. Cette belle attitude de Jacob fut partagée par tous les hommes de Dieu jusqu’à ce jour. Dans le Nouveau Testament, le premier endroit où un homme exprima ce même désir fut lorsque Jean le Baptiste envoya deux de ses disciples vers Jésus pour Lui demander : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » (Matthieu 11:3).

Même si Jésus est vraiment venu pour nous apporter le salut, nous devrons quand même patienter jusqu’à Son retour pour voir l’accomplissement de cette promesse. En attendant, Il nous a laissé cette belle assurance : « Que votre cœur ne se trouble point ; croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:1-3). Ce fut également la prière constante de Paul : « Que le Seigneur conduise vos cœurs à l’amour de Dieu et à l’attente patiente du Christ » (2 Thessaloniciens 3:5).

Ce sont les convertis qui attendent patiemment cette rédemption par Christ. « …nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romans 8:23). Les références au salut abondent tout au long du Nouveau Testament. Au dernier livre de la Bible avant l’Apocalypse on peut lire cette magnifique exhortation de Jude en rapport avec la même promesse. « Conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle » (Jude 21). Parfois, cette attente peut paraître longue et ardue, mais Paul ne cesse de nous exhorter en nous disant ceci, dans Hébreux 9:28 : « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. »

Voici ce que Paul a écrit à Timothée, peu de temps avant d’être décapité. « Hâte-toi de venir avant l’hiver. Eubulus, Pudens, Linus, Claudia et tous les frères te saluent. Le Seigneur Jésus-Christ soit avec ton esprit ! La grâce soit avec vous ! Amen » (2 Timothée 4:21-22). En dépit de sa fidélité et de son efficacité au service de Christ, il était maintenant pauvre, seul et sans abri. Malgré sa solitude il ne se plaignait pas. Au contraire, il était prêt à mourir et il le dit à son enfant dans la foi : « Car pour moi, je vais être immolé, et le temps de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi » (2 Timothée 4:6-7). Il désirait vivement voir Timothée avant de mourir, alors, au verset 9, il lui dit : « Tâche de venir bientôt vers moi. » Il lui rappela également des moments de tendresse où il lui écrivit : « Je rends grâces à Dieu que je sers avec une conscience pure, comme mes ancêtres, car, nuit et jour, je ne cesse de faire mention de toi dans mes prières, me souvenant de tes larmes, désirant fort de te voir, afin d’être rempli de joie » (2 Timothée 1:3-4).

Paul lui fit également cette demande touchante en lui disant de venir le voir : « Quand tu viendras, apporte le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpus, et les livres, principalement les parchemins » (2 Timothée 4:13). Dans la prison où il se trouvait, il faisait froid et Paul n’avait même pas un manteau pour se couvrir alors que l’hiver approchait. Mais, malgré ces conditions dures et misérables, Paul voulait lire et étudier davantage afin d’être encore mieux préparé à tout service futur que Dieu lui demanderait. Quel contraste entre ce que cet apôtre de Christ endurait, étant même abandonné par plusieurs de ceux qui se disaient ses amis, et la future réception glorieuse qui l’attend lors du retour de son Sauveur. Paul pouvait en toute assurance déclarer : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (v. 8).

Paul nous a laissé un exemple frappant de ce que la vraie foi devrait être. Dans Philippiens 3:8-9, il nous dit : « Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi. » Et, comme nous venons de voir, Paul continuait d’étudier, d’enseigner, de témoigner pour Christ, d’encourager et d’exhorter jusqu’au jour de sa mort. Malgré qu’il portait encore l’image du terrestre, il envisageait déjà le jour où il porterait l’image du céleste.

C’est d’ailleurs ce que Paul nous dit clairement, dans 1 Corinthiens 15:49 : « Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. » Dans la Parole de Dieu, une des plus fascinantes promesses pour le chrétien demeure que ceux qui aiment Dieu et sont appelés selon Son dessein sont également prédestinés à Son Royaume à venir. « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30).

Rappelons-nous toujours que nos premiers parents furent créés à l’image de Dieu. Ceci nous indique que, dès leur création, Adam et Ève portaient un corps physique semblable à celui que Dieu Lui-même assumerait lorsque Sa Parole allait utiliser cette même forme, en tant que Dieu fait homme, dans la personne de Son Fils unique, Jésus. Cette image fut sûrement ternie quand nos premiers parents ont péché (et en eux tous les humains). Néanmoins, cette image était destinée à être spirituellement restaurée lorsque nous recevrions Christ comme Sauveur. Nous naissons ainsi en nouveauté de vie : « ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de Celui qui l’a créé » (Colossiens 3:10).

Mais tout ne se termine pas ici. Nous qui avons été physiquement créés à Son image, nous sommes aussi destinés à être transformés dans Son image céleste, ce qui arrivera lors du retour de Christ. Paul nous le confirme ainsi : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts [en Christ] ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité » (1 Corinthiens 15:51-53). Mais de quelle façon serons-nous changés ? C’est Jésus Lui-même : « Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21).

Après Sa résurrection, Jésus avait quand même gardé Sa forme physique. Mais ce corps devenu glorifié n’était plus assujetti à la souffrance, ni la à douleur, ni à la mort. Il pouvait Se déplacer au travers des murs de pierre, et voyager de la terre au ciel pour Se présenter au Père à la vitesse de la pensée. Voilà ce que veut dire l’image du céleste, à laquelle nous aurons le bonheur d’être nous aussi conformés. Jean nous l’explique en toute simplicité quand il nous dit : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2).

Donc, le but unique du converti, c’est d’avoir les yeux fixés sur l’héritage ultime que le salut produit. « Et vous puiserez des eaux avec joie aux sources du salut. Et vous direz en ce jour-là : Louez l’Éternel, invoquez son nom, publiez parmi les peuples ses hauts faits ! Célébrez la gloire de son nom ! Chantez à l’Éternel, car il a fait des choses magnifiques ; qu’elles soient connues par toute la terre ! » (Ésaïe 12:3-5). Ce merveilleux passage rend hommage au Seigneur qui viendra un jour délivrer la terre entière de l’esclavage sous le règne de Satan afin d’établir Son règne au milieu de Ses créatures. Pour le converti sous la Nouvelle Alliance, les eaux aux sources du salut représentent le Saint Esprit qui vit déjà en nous. Alors, nous pouvons dès à présent nous approprier les bénédictions spirituelles associées à cette promesse.

Un jour, une autre source de salut fut ouverte. Alors que Jésus était pendu sur la croix et tout près de mourir : « …un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau » (Jean 19:34). Cet incident devrait nous rappeler ce que Jésus fit lors d’une Fête des Tabernacles. « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié) » (Jean 7:37-39).

Pourquoi est-il écrit que le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné ? Les prophètes et les patriarches de l’Ancien Testament n’ont-ils pourtant pas eu le Saint-Esprit les habitant ? Absolument ! Mais regardons le contexte dans lequel ces paroles ont été écrites. Avant la venue de Jésus, seuls ceux que Dieu Se choisissait individuellement pour une œuvre spéciale recevaient le Saint-Esprit afin d’accomplir ce que Dieu leur commandait. La venue de Jésus était destinée à ouvrir la voie au Saint-Esprit à tous ceux qui croiraient en Lui. Donc, à partir du Jour de la Pentecôte le Saint-Esprit fut rendu disponible au monde entier. À chacun maintenant de rechercher cette voie qui mène au salut ainsi que dans la famille divine.  

L’eau et le sang coulèrent ensemble du côté percé de Jésus, ouvrant ainsi le chemin du salut selon la Nouvelle Alliance. Le sang, pour payer la rançon de tous les péchés du monde, et l’eau, pour l’Esprit que devait recevoir chaque converti à Christ. C’est ainsi que fut ouvert l’accès à l’arbre de vie que nos premiers parents avaient malheureusement négligé. Mais, dès la mort de notre Seigneur, la fontaine d’eau vive fut ouverte pour alimenter tous ceux qui avaient soif de la vérité et qui viendraient s’abreuver à cette eau jusqu’à la fin des temps. Alors, Jean nous dit : « Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils. » (Apocalypse 22:2).

L’Apocalypse se termine sur cette scène magnifique illustrant comment les feuilles de l’arbre de vie seront un jour disponibles pour la guérison de tous les gentils. La voie qui mène à la Famille de Dieu passe par une seule porte. Et cette porte est Jésus, car aucun autre nom fut donné sous le ciel par qui on devait être sauvé. Oui, le chemin au salut est ouvert et sera toujours ouvert à tous ceux qui voudront s’approcher du trône de Dieu pour être accueillis dans Sa Famille. Donc, nul individu ne pourra accuser Dieu d’avoir fait acception de personne, car le chemin du salut est ouvert à tous ceux qui le cherchent maintenant, et qui deviendront les Élus de Son Royaume à venir. Mais le chemin du salut sera également ouvert à tous ceux qui, un jour, le chercheront avec un cœur pur et contrit, et en toute soumission pour obéir à leur Créateur.




D.238 – La religion séculière de « l’Holocauste » est un produit – frelaté – de la société de consommation

 

Robert FAURISSON

7 août 2008

La religion de « l’Holocauste » est séculière : elle appartient au monde laïque ; elle est profane ; elle dispose, dans les faits, du bras séculier, c’est-à-dire d’une autorité temporelle au pouvoir redouté. Elle a son dogme, ses commandements, ses décrets, ses prophètes et ses grands prêtres. Ainsi que l’a fait remarquer un révisionniste, elle a sa galerie de saints et de saintes dont, par exemple, sainte Anne (Frank), saint Simon (Wiesenthal) et saint Elie (Wiesel). Elle a ses lieux saints, ses rituels et ses pèlerinages. Elle a ses édifices sacrés (macabres) et ses reliques (sous la forme de savonnettes, de chaussures, de brosses à dents, …). Elle a ses martyrs, ses héros, ses miracles et ses miraculés (par millions), sa légende dorée et ses justes. Auschwitz est son Golgotha. Pour elle, Dieu s’appelle Yahweh, protecteur de son peuple élu, qui, comme le précise le psaume 120 de David récemment invoqué par une procureuse, Anne de Fontette, lors d’un procès intenté à un révisionniste français, punit « les lèvres fausses » (soit dit en passant, par l’envoi de « flèches de guerre, barbelées, avec des braises de genêt »). Pour cette religion, Satan se nomme Hitler, condamné, tel Jésus dans le Talmud, à bouillir pour l’éternité dans des excréments. Elle ne connaît ni pitié, ni pardon, ni clémence mais seulement le devoir de vengeance. Elle amasse des fortunes grâce au chantage et à l’extorsion et s’acquiert d’inouïs privilèges. Elle dicte sa loi aux nations. Son cœur bat à Jérusalem, au monument de Yad Vashem, dans un pays conquis sur l’indigène ; à l’abri d’une muraille de 8 mètres de haut destinée à protéger un peuple qui est le sel de la terre, les religionnaires de « l’Holocauste » font régner sur le goy une loi qui est la plus pure expression du militarisme, du racisme et du colonialisme.

Une religion toute récente au développement fulgurant

Même si elle est en grande partie un avatar de la religion hébraïque, la nouvelle religion est toute récente et elle a connu un développement fulgurant. Pour l’historien, le phénomène est exceptionnel. Le plus souvent une religion d’ampleur universelle trouve sa source dans des temps lointains et obscurs, ce qui rend ardue la tâche de l’historien des idées et des institutions religieuses. Or, voici que, par chance pour ce type d’historien, en l’espace d’une cinquantaine d’années (1945-2000), sous nos yeux, une nouvelle religion, celle de « l’Holocauste », a soudainement pris naissance pour se développer avec une étonnante célérité et s’imposer aujourd’hui un peu partout. Elle a conquis l’Occident et entend s’imposer dans le reste du monde. Tout chercheur s’intéressant au phénomène historique que constituent la naissance, la vie et la mort d’une religion devrait donc saisir l’occasion inespérée qui se présente ainsi d’aller étudier de près la naissance et la vie de cette nouvelle religion, puis d’en calculer les chances de survie et les possibilités de disparition. Tout polémologue guettant les signes annonciateurs d’une conflagration se devrait de surveiller les risques de croisade guerrière où peut nous entraîner cette religion conquérante.

Une religion qui épouse la société de consommation

En règle générale, la société de consommation met en difficulté ou en danger les religions et les idéologies. Chaque année, l’accroissement de la production industrielle et de l’activité commerciale crée dans les esprits de nouveaux besoins et désirs, bien concrets, qui éloignent les hommes de la soif d’absolu ou de l’aspiration à l’idéal dont se nourrissent religions et idéologies. Par ailleurs, les progrès de l’esprit scientifique rendent les hommes de plus en plus sceptiques quant à la véracité des récits et des promesses que leur font ces dernières. Paradoxalement, seule prospère la religion de « l’Holocauste », qui règne pour ainsi dire sans partage et obtient qu’on mette au ban de l’humanité les sceptiques agissant à visage découvert qu’elle appelle des « négationnistes » et qui se nomment « révisionnistes ».

De nos jours sont en crise ou parfois même en voie d’extinction les idées aussi bien de patrie, de nationalisme ou de race que de communisme ou même de socialisme. Sont également en crise les religions du monde occidental, y compris la religion juive, et, à leur tour mais de façon moins voyante, les religions non occidentales, confrontées, elles aussi, à la puissance d’attraction de la société de consommation ; quoi qu’on en puisse penser, la religion musulmane ne fait pas exception : le bazar attire les foules plus que la mosquée et, dans certains royaumes pétroliers, la société de consommation, sous ses formes les plus extravagantes, porte un défi de plus en plus insolent aux règles de vie édictées par l’islam.

Le catholicisme romain, quant à lui, est frappé d’anémie ; pour reprendre le mot de Céline, il est devenu « christianémique ». Parmi les catholiques auxquels s’adresse Benoît XVI, combien en reste-t-il pour croire encore à la virginité de Marie, aux miracles de Jésus, à la résurrection physique des morts, à la vie éternelle, au paradis, au purgatoire et à l’enfer ? Le discours des hommes d’Eglise se limite habituellement à ressasser que « Dieu est amour ». Les religions protestantes ou assimilées se diluent, avec leurs doctrines, en une infinité de sectes et variantes. La religion juive voit ses pratiquants de plus en plus rétifs devant l’obligation d’observer tant de prescriptions ou d’interdits biscornus et, pour commencer, de plus en plus, ses adeptes pratiquent le formariage ou désertent la synagogue.

Mais, tandis que les croyances ou les convictions occidentales ont beaucoup perdu de leur substance, la foi en « l’Holocauste », elle, s’est fortifiée ; elle a fini par créer un lien – une religion, du moins selon l’étymologie courante, est un lien (religat religio) – qui permet à des ensembles disparates de communautés et de nations de partager une foi commune. En fin de compte, chrétiens et juifs coopèrent aujourd’hui d’un même cœur à la propagation de la foi holocaustique. On voit même bon nombre d’agnostiques ou d’athées se ranger avec éclat sous la bannière de « l’Holocauste ». « Auschwitz » réalise l’union de tous.

C’est que cette nouvelle religion, née à l’âge où la société de consommation a pris son essor, en porte la marque. Elle en a la vigueur, l’habileté, l’inventivité. Elle exploite toutes les ressources du marketing et de la communication. Les infamies du Shoah Business ne sont que les effets secondaires d’une religion qui n’est elle-même, intrinsèquement, qu’une pure fabrication. A partir de bribes d’une réalité historique, somme toute banale en temps de guerre, comme l’internement d’une bonne partie des juifs européens dans des ghettos ou dans des camps, ses promoteurs ont bâti une gigantesque imposture historique : celle, à la fois, de la prétendue extermination des juifs d’Europe, des prétendus camps dotés de chambres à gaz homicides et, enfin, des prétendues six millions de victimes juives.

Une religion qui paraît avoir trouvé la solution de la question juive

A travers les millénaires, les juifs, d’abord généralement bien reçus dans leurs pays d’accueil, ont fini par susciter un phénomène de rejet qui a conduit à leur expulsion mais, bien souvent, sortis par une porte, ils sont ensuite rentrés par une autre porte. Dans plusieurs nations d’Europe continentale, vers la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, le phénomène est apparu une nouvelle fois. « La question juive » s’est notamment posée en Russie, en Pologne, en Roumanie, en Autriche-Hongrie, en Allemagne et en France. Tout le monde, à commencer par les juifs eux-mêmes, s’est alors mis à chercher « une solution » à cette « question juive ». Pour les sionistes, longtemps en minorité parmi leurs coreligionnaires, la solution ne pouvait être que territoriale. Il convenait de trouver, avec l’accord des nations impériales, un territoire où pourraient s’installer des colons juifs. Cette colonie se situerait, par exemple, en Palestine, à Madagascar, en Ouganda, en Amérique du Sud, en Sibérie,… La Pologne et la France envisageaient la solution de Madagascar tandis que l’Union soviétique créait en Sibérie méridionale le secteur autonome juif de Birobidjan. Quant à l’Allemagne nationale-socialiste, elle allait étudier la possibilité d’une installation des juifs en Palestine mais finit par s’aviser, dès 1937, du caractère irréaliste de cette solution et du grave préjudice qui serait ainsi causé aux Palestiniens. Par la suite, le IIIe Reich a voulu créer une colonie juive dans une partie de la Pologne (le Judenreservat de Nisko, au sud de Lublin), puis, à son tour, en 1940, il a sérieusement envisagé la création d’une colonie à Madagascar (le Madagascar Projekt). Par la suite, en proie aux nécessités d’une guerre à mener sur terre, sur mer, dans les airs et absorbé par les préoccupations de plus en plus angoissantes d’avoir à sauver les villes allemandes d’un déluge de feu, à sauvegarder la vie même de son peuple, à maintenir en activité l’économie de tout un continent si pauvre en matières premières, le Chancelier Hitler, au printemps de 1942, a fait savoir, notamment par l’intermédiaire du ministre du Reich et chef de la Chancellerie du Reich Hans-Heinrich Lammers, qu’il entendait « repousser à l’après-guerre la solution de la question juive ». Constituant en son sein une population nécessairement hostile à l’Allemagne en guerre, les juifs, du moins pour une grande partie d’entre eux, durent être déportés et internés. Ceux qui en étaient capables étaient astreints au travail, les autres étaient confinés dans des camps de concentration ou de transit. Jamais Hitler n’a voulu ou autorisé le massacre des juifs et ses cours martiales sont allées jusqu’à punir de la peine de mort, même en territoire soviétique, ceux qui se rendaient coupables d’excès contre les juifs. Jamais l’Etat allemand n’a envisagé autre chose, pour ce qui est des juifs, qu’ « une solution finale territoriale de la question juive » et il faut toute la malhonnêteté de nos historiens orthodoxes pour évoquer sans cesse « la solution finale de la question juive » et délibérément escamoter l’adjectif, si important, de « territoriale ». Jusqu’à la fin de la guerre, l’Allemagne n’a cessé de proposer aux Alliés occidentaux de leur livrer des juifs internés, mais à la condition que ceux-ci demeurent en Grande-Bretagne, par exemple, et n’aillent pas envahir la Palestine pour y tourmenter « le noble et vaillant peuple arabe ». Le sort des juifs d’Europe, dans la fournaise générale, n’a rien eu d’exceptionnel. Il n’aurait mérité qu’une mention dans le grand livre de l’histoire de la seconde guerre mondiale. On est donc en droit de s’étonner qu’aujourd’hui le sort des juifs passe pour avoir été l’élément essentiel de cette guerre.

Après la guerre, c’est en terre de Palestine et aux dépens des Palestiniens que les tenants de la religion de « l’Holocauste » ont trouvé – ou cru trouver – la solution finale territoriale de la question juive.

Une religion qui tâtonne dans ses méthodes de vente (la palinodie de R. Hilberg)

Je suggère aux sociologues d’entreprendre une histoire de la nouvelle religion en examinant selon quelles techniques de vente, extrêmement variées, ce « produit » a été créé, lancé et vendu au cours des années 1945-2000. Ils mesureront la distance qui sépare les procédés souvent maladroits du début et la sophistication, à la fin, des packagings de nos actuels spin doctors (experts tordus de la « com ») dans leur présentation de « l’Holocauste » désormais transformé en un produit casher de consommation forcée.

En 1961, Raul Hilberg, le premier des historiens de « l’Holocauste », « le pape » de la science exterminationniste, publia la première version de son œuvre majeure, The Destruction of the European Jews. Il y exprima doctoralement la thèse suivante : Hitler avait donné des ordres en vue du massacre organisé des juifs et tout s’expliquait à partir de ces ordres. Cette façon de présenter la marchandise allait faire fiasco. Les révisionnistes demandant à voir ces ordres, Hilberg fut contraint d’admettre que ceux-ci n’avaient jamais existé. De 1982 à 1985, sous la pression des mêmes révisionnistes demandant à voir à quoi avaient bien pu ressembler la technique des magiques chambres à gaz homicides, il fut amené à revoir sa première présentation du produit holocaustique. En 1985, dans l’édition « revue et définitive » du même ouvrage, au lieu de se montrer affirmatif et cassant avec le lecteur ou le client, il chercha à circonvenir ce dernier par toutes sortes de propos alambiqués faisant appel à son goût supposé pour les mystères de la parapsychologie et du paranormal. Il lui exposa l’histoire de la destruction des juifs d’Europe sans faire appel le moins du monde à un ordre quelconque, ni de Hitler ni d’un autre, d’exterminer les juifs. Il expliqua tout par une sorte de mystère diabolique : spontanément les bureaucrates allemands s’étaient donné le mot pour tuer les juifs jusqu’au dernier. « D’innombrables responsables au sein d’une vaste machine administrative » (countless decision makers in a far-flung bureaucratic machine) concoururent à l’entreprise exterminatrice par suite d’un « mécanisme » (mechanism) et cela sans « plan préétabli » (basic plan) (p. 53) ; ces bureaucrates « créèrent ainsi un climat qui leur permit d’écarter progressivement le modus operandi du formalisme écrit » (created an atmosphere in which the formal, written word could gradually be abandoned as a modus operandi) (p. 54) ; il y eut des « accords implicites et généralisés entre fonctionnaires aboutissant à des décisions prises sans ordres précis ni explications » (basic understandings of officials resulting in decisions not requiring orders or explanations) ; « cela avait été une affaire d’état d’esprit, de compréhension tacite, de consonance et de synchronisation » (it was a matter of spirit, of shared comprehension, of consonance and synchronization) ; « il n’y eut pas d’agence unique en charge de toute l’opération » (no one agency was charged with the whole operation) ; il n’y eut « aucun organisme central chargé de diriger et coordonner à lui seul l’ensemble du processus » (no single organization directed or coordinated the entire process) (p. 55). Bref, selon R. Hilberg, cette extermination concertée avait bien eu lieu mais sans qu’il fût possible de vraiment le démontrer avec des documents spécifiques à l’appui. Deux ans auparavant, en février 1983, lors d’une conférence donnée à l’Avery Fischer Hall de New York, il avait présenté cette thèse, étrangement fumeuse, sous la forme suivante : « Ce qui commença en 1941 fut un processus de destruction sans plan préétabli, sans organisation centralisatrice d’une quelconque agence. Il n’y eut pas de schéma directeur et il n’y eut pas de budget pour les mesures de destruction. Ces mesures furent prises pas à pas, un pas à chaque fois. Ainsi se produisit non tant la réalisation d’un plan qu’une incroyable rencontre des esprits, une consensuelle transmission de pensée réalisée par une vaste bureaucratie » (What began in 1941 was a process of destruction not planned in advance, not organized centrally by any agency. There was no blueprint and there was no budget for destructive measures. They were taken step by step, one step at a time. Thus came about not so much a plan being carried out, but an incredible meeting of minds, a consensus-mind reading by a far-flung bureaucracy). Cette vaste entreprise de destruction s’était produite, magiquement, par télépathie et par l’opération diabolique du génie bureaucratique « nazi ». On peut dire qu’avec R. Hilberg, la science historique s’est ainsi faite cabalistique ou religieuse.

Serge et Beate Klarsfeld, de leur côté, ont voulu s’engager dans cette même voie de la fausse science en faisant appel au pharmacien français Jean-Claude Pressac. Pendant plusieurs années le malheureux a cherché à vendre le produit frelaté sous une forme pseudo-scientifique mais, découvrant l’imposture, J.-C. Pressac avait, en 1995, opéré un complet retournement et admis que, tout compte fait, le dossier de « l’Holocauste » était « pourri » et tout juste bon « pour les poubelles de l’histoire » ; tels étaient ses propres mots. La nouvelle allait être tenue cachée pendant cinq ans et ne fut révélée qu’en 2000 à la fin d’un ouvrage de Valérie Igounet, autre vendeuse de Shoah et auteur d’une Histoire du négationnisme en France (Seuil, p. 652).

Une religion qui découvre enfin les techniques de vente up to date

C’est alors que sont entrés en scène les spin doctors. Le produit étant devenu suspect et les clients potentiels commençant à poser des questions, il a fallu virer cap sur cap, renoncer à défendre la marchandise avec des arguments d’apparence scientifique et s’engager dans une voie résolument « moderne ». Les nouveaux religionnaires ont décidé d’accorder la portion congrue à l’argumentation logique et de substituer à la recherche de fond le recours aux sentiments et à l’émotion, c’est-à-dire à l’art, au cinéma, au théâtre, au roman historique, au show, au story telling (art contemporain de trousser un récit ou de cadrer un « témoignage »), au cirque médiatique, à la scénographie de musée, aux cérémonies publiques, aux pèlerinages, à l’adoration des (fausses) reliques et des (faux) symboles (chambres à gaz symboliques, chiffres symboliques, témoins symboliques), à l’incantation, à la musique et même au kitch, le tout accompagné des procédés de la vente forcée assortis de menaces en tous genres. Le cinéaste Steven Spielberg, spécialiste de la fiction échevelée et extraterrestre, est devenu le grand inspirateur aussi bien pour les films holocaustiques que pour le casting de 50 000 témoins. Afin de mieux vendre leur produit frelaté, nos faux historiens et vrais marchands ont obtenu d’en donner le goût dès l’école primaire, car c’est dans le plus jeune âge que se contractent les appétits qui font que, plus tard, le client n’a plus besoin d’être sollicité : il réclamera de lui-même ce qu’il a tant goûté dans son enfance, sucrerie ou poison. C’est ainsi qu’on a fini par se moquer résolument de l’histoire et que l’on s’est mis au seul service d’une certaine Mémoire, c’est-à-dire d’un fatras de ragots, de légendes, de calomnies qui procure le plaisir de se sentir juste et bon (to feel good) et d’aller en chœur chanter les vertus du pauvre juif, de maudire les « nazis » intrinsèquement pervers, d’en appeler à la vengeance et de cracher sur les tombes du vaincu. A la fin, il ne reste plus qu’à collecter un flot d’espèces sonnantes et trébuchantes et de nouveaux privilèges. Pierre Vidal-Naquet n’avait été qu’un amateur : d’abord, en 1979, il s’était montré d’emblée trop élémentaire, trop brutal dans sa promotion de « l’Holocauste ». Par exemple, prié par les révisionnistes d’expliquer comment, diable, après une opération de gazage à l’acide cyanhydrique (composant actif de l’insecticide « Zyklon B »), une équipe de juifs (Sonderkommando) pouvaient impunément pénétrer dans un local encore plein de ce redoutable gaz pour y manipuler et extraire jusqu’à des milliers de cadavres pénétrés de poison, il avait, avec 33 autres universitaires, répondu qu’il n’avait pas à fournir d’explication. Spielberg, lui, plus habile homme, donnera à voir dans un film de fiction une « chambre à gaz » où, pour une fois, « par miracle », les pommes de douches déverseront… de l’eau et non du gaz. Par la suite, en son temps, P. Vidal-Naquet avait, bien maladroitement, tenté de répondre aux révisionnistes sur le plan scientifique et s’était ridiculisé. Claude Lanzmann, de son côté, dans son film Shoah, avait cherché à produire des témoignages ou des aveux mais il était apparu lourd, malhabile et fort peu convaincant ; au moins avait-il compris que le principal était de « faire du cinéma » et d’occuper la place. Aujourd’hui, plus aucun « historien » de « l’Holocauste » ne se mêle d’aller prouver la réalité de « l’Holocauste » et de ses magiques chambres à gaz. Ils agissent tous comme Saul Friedländer dans son dernier ouvrage (L’Allemagne nazie et les juifs / Les années d’extermination, Seuil, 2008) : ils donnent à entendre que tout cela a réellement existé. Avec eux, l’histoire se fait axiomatique encore que leurs axiomes ne soient pas même formulés. Ces nouveaux historiens procèdent avec un tel aplomb que, médusé, le lecteur ne se rend guère compte du tour de passe-passe qu’on lui joue : ces bonimenteurs commentent à perte de souffle un événement dont ils n’ont pas, pour commencer, établi la réalité. Et c’est ainsi que le client, croyant acheter une marchandise, achète en réalité le boniment de celui qui lui a fait l’article. Aujourd’hui, le champion du monde en esbroufe holocaustique est un shabbat goy, le Père Patrick Dubois, qui est un sacré farceur, dont les diverses productions consacrées à « la Shoah par balles », notamment en Ukraine, paraissent atteindre les cimes du battage publicitaire judéo-chrétien.

Une success story des grandes puissances

En véritable success story dans l’art de la vente, l’entreprise holocaustique s’est acquis le statut d’un lobby international. Ce lobby s’est confondu avec le lobby juif américain (dont l’organisation phare est l’AIPAC) qui, lui-même, défend, bec et ongles, l’intérêt de l’Etat d’Israël, dont « l’Holocauste » est l’épée et le bouclier. Les nations les plus puissantes du globe ne peuvent se permettre de contrarier un tel réseau de groupes de pression qui, sous un vernis religieux, a d’abord été commercial pour devenir ensuite militaro-commercial et pousser à toujours plus d’aventures militaires. Il s’ensuit que d’autres nations, dites émergentes, ont intérêt, si elles veulent entrer dans les grâces de plus fort qu’elles, à se plier aux désirs de ce dernier. Sans nécessairement professer leur foi en « l’Holocauste », elles contribueront, s’il le faut, à la propagation de « l’Holocauste » ainsi qu’à la répression de ceux qui en contestent la réalité. Les Chinois, par exemple, qui n’ont pourtant que faire de pareille billevesée, se tiennent à l’écart de toute remise en cause du concept d’« Holocauste juif » ; cela leur permet de se présenter en « juifs » des Japonais pendant la dernière guerre et de faire valoir qu’ils ont, eux aussi, été les victimes d’un génocide, lequel, comme pour les juifs, ouvrira, pensent-ils, la voie à des réparations financières et à des profits politiques.

Une religion particulièrement mortelle

L’ennui pour la religion de « l’Holocauste » réside dans le fait qu’elle est trop séculière. On songe ici à la Papauté, qui, aux siècles passés, a puisé sa force politique et militaire dans un pouvoir temporel, lequel a, pour solde de tout compte, fini par causer son déclin. La nouvelle religion a partie liée avec, à la fois, l’Etat d’Israël, les Etats-Unis, l’Union européenne, l’Otan, la Russie, les grandes banques (qu’elle fait plier quand, à l’exemple des banques suisses, elles renâclent), avec l’affairisme international et avec les lobbies des marchands d’armes. A ce compte, qui peut lui garantir une véritable assise dans l’avenir ? Elle s’est fragilisée en cautionnant, de fait, la politique de nations ou de groupes aux appétits démesurés, dont l’esprit de croisade mondiale, comme on le constate notamment au Proche et au Moyen-Orient, est devenue aventuriste.

Il est arrivé que des religions disparaissent avec les empires où elles régnaient. C’est que les religions, comme les civilisations, sont mortelles. Celle de « l’Holocauste » est doublement mortelle : elle incite à la croisade guerrière et elle court à sa mort. Elle y courra même si, en dernier ressort, l’Etat juif vient à disparaître de la terre de Palestine. Les juifs qui se disperseront alors dans le reste du monde n’auront plus pour ultime ressource que de crier au « Second Holocauste ».




D.237 – Les guillotines et la Loi Martiale aux Etats-Unis

 

Message qui laisse à réfléchir

Arlene Johnson

http://www.truedemocracy.net

Beaucoup de gens avec qui j’ai discuté de camps de concentration, de listes red/blue et de réduction de la population via les chemtrails ont ri de moi, particulièrement en ce qui a trait aux camps de concentration équipés de guillotines ainsi que de chambres à gaz. Voici quelques informations.

Pamela Shuffert, en reportage aux USA

23 juin 2008

Un sergent-chef/guide de l’Armée/SPEC OPS man de fort Lewis, Washington, que je venais tout juste de rencontrer alors que je voyageais du Montana en Caroline du Nord, me révéla ceci :

« Les guillotines sont réelles et j’allais entraîner les hommes de mon peloton la semaine prochaine à savoir comment les employer lors d’opérations classées ultra secrètes, à Fort Lewis (…) jusqu’à ce que vous me disiez qu’elles allaient être utilisées contre nos concitoyens américains sous la prochaine loi martiale ! »

Or maintenant, lui et les hommes à qui il parla de mon reportage sur les guillotines utilisées contre des concitoyens américains sont ramassés et pourchassés comme des chiens, des humvees et des hélicoptères entourent leur maisons et maintenant il est en fuite ! Juste parce qu’ils ont découvert par moi la vérité à propos de la loi martiale et des guillotines, et qu’ils se sont mis d’accord entre eux pour ne jamais suivre le terrible programme du Nouvel Ordre Mondial !

Je me faisais conduire en autobus de Butte, au Montana, vers la Caroline du Nord, quand je rencontrai un jeune homme vêtu de pied en cap d’un uniforme impressionnant de guide de l’armée. Il portait un calibre Magnum 45 et plusieurs couteaux, quelques téléphones et un sac à dos militaire en plus d’autres équipements. Il me confia être sergent-chef à Fort Lewis ! C’est l’endroit où de nombreuses guillotines modernes sont entreposées depuis longtemps, pour utilisation lors de la loi martiale. Je l’allumai d’abord avant de lui dire que je savais tout au sujet des guillotines modernes de Fort Lewis. Il eut un choc ! Il me dit : « Comment savez-vous ça ? C’est de l’information classée top secret ! » Il admit ensuite qu’il était chrétien. Je lui dis que l’Armé américaine ne le disait pas à de jeunes hommes comme lui, mais que ces guillotines allaient être utilisées contre des Américains et des chrétiens dans un avenir rapproché, sous la loi martiale, pour décapiter tous les résistants au Nouvel Ordre Mondial. Plus il écoutait, plus il devenait en colère.

Employant quelques jurons choisis, il me dit : « Ils ne nous ont jamais dit que cela serait utilisé contre des Américains sous la Loi Martiale … pour se débarrasser de tous les chrétiens  et de tous les résistants au Nouvel Ordre Mondial ! Nous pensions qu’elles seraient employées en Irak ou quelque chose du genre ! »

Puis, il me demanda de lui en parler davantage. Il m’a même filmée. Finalement, furieux de ce qu’on leur avait si bien lavé le cerveau et qu’on les avait trompés, il me dit : « Je ne m’associerai jamais  à ce programme du Nouvel Ordre Mondial ! Je suis chrétien ! Je vais contacter les hommes de mon peloton (64) et ceux en qui j’ai confiance et qui sont chrétiens. Je vais leur dire la vérité. J’étais supposé me rendre à Fort Hood, la semaine prochaine, en vue d’un entraînement d’Opérations Spéciales, pour ensuite revenir former mes hommes à savoir comment opérer ces guillotines ! Il y a un centre souterrain spécial où se trouvent les guillotines … On ne nous permet pas d’y apporter des caméras, des téléphones cellulaires, etc., à cause de la haute sécurité et du silence entourant ces guillotines. Elles mesurent six pieds et demi de haut [2 m], avec des entraves pour les mains et un emplacement pour la tête telles qu’elles se présentent. Nous devions utiliser des mannequins pour nous pratiquer … Mais, maintenant, je refuse cette mission et je vais contacter les hommes sous mes ordres et en qui j’ai confiance … qui ne voudrons pas s’associer à ce programme du Nouvel Ordre Mondial et qui vont plutôt sortir de là avec des humvees, des armes et tout ce qui nous tombera sous la main pour combattre ce programme du Nouvel Ordre Mondial ! » Nous nous quittâmes à Indianapolis … Je m’inquiétais des conséquences.

J’allais bientôt les connaître ! Je l’appelai le jour même. Il me dit qu’il avait parlé à sa sœur et à sa famille, et qu’ils étaient tous sous le choc … Ils étaient tous militaires … Ils lui avaient dit : « Comment as-tu appris ce programme de la loi martiale du Nouvel Ordre Mondial ? Tout ça, c’est classifié top secret ! » Lorsqu’il leur parla de moi (je lui avais donné une copie de mon magazine Airman, avec la célèbre caricature des Forces Armées de l’Air Américaines [USAF] de mon père … il en fut fort impressionné et étonné), il me confia que sa tante de la USAF avait soumis mon nom aux ordinateurs de la USAF pour vérifier où je me situais aux yeux des Forces. Il me confia : « Elle a dit que vous êtes sous avertissement (sujette à arrestation et interrogatoire) et que vous êtes classée par la USAF comme une menace à la sécurité nationale ! »

(Moi ?? une menace à la sécurité nationale ??? Juste pour avoir dit la vérité à l’Amérique au sujet de la Loi Martiale à venir !) Ce guide de l’Armée m’a dit que, s’il avait été du côté du Programme du Nouvel Ordre Mondial, il était autorisé, en tant que guide de l’Armée, avec permis de haute sécurité et beaucoup de formation d’opérations spéciales, à me faire sortir de l’autobus et à me tuer pour avoir appris cette information classifiée… ou il aurait pu appeler la base militaire la plus proche et faire venir des véhicules pour m’arrêter immédiatement et m’amener pour interrogatoire et être ensuite liquidée. Voilà à quel point mes enquêtes internes et mes informations sont vraiment classées secrètes !

Et hier, quand je l’ai rappelé, il avait encore plus d’informations scandaleuses à me communiquer. « Je suis en ce moment en fuite … ils essaient de m’attraper … et ma sœur qui est dans la USAF aussi ! Notre paye, nos services militaires et nos comptes de banques ont tous été fermés … aujourd’hui, nous n’avons plus accès à rien ! Ils sont en train d’arrêter la moitié des hommes de mon peloton … des hommes à qui j’ai parlé et qui étaient d’accord pour ne jamais s’associer au programme de la Loi Martiale du Nouvel Ordre Mondial … Tous leurs payes, leurs services et leurs comptes de banque ont été fermés … des hélicoptères militaires et des humvees encerclent leurs maisons … On les surveille et on les cueille un après l’autre … un des hommes de mon peloton s’est défendu lorsqu’ils ont défoncé sa maison, il a tiré sur cinq soldats qui essayaient de le prendre (plusieurs ont été tués) avant qu’ils réussissent à l’arrêter ! Nous sommes maintenant en fuite, ma sœur et moi … ils sont après nous aussi… »

Je suis en ce moment au téléphone avec le sergent-chef Donnie. Sa tante qui a cherché mon nom dans les ordinateurs de la USAF est interrogée par les autorités de la USAF. Je suis sûre qu’ils sont en colère contre moi aussi ! Ils doivent me rechercher également, ces derniers temps … avec ce scandale militaire qui surgit et moi au milieu de tout ça !

Répandez ce message à tout le monde ! Ces militaires paient le gros prix pour avoir dit qu’ils ne s’associeraient jamais au programme militaire du Nouvel Ordre Mondial visant à assassiner d’innocents Américains et à détruire notre Constitution, et notre liberté, et les gens de foi et de caractère de notre pays. Priez pour le sergent-chef Donnie Boysel et sa sœur maintenant, ainsi que pour les hommes que l’on chasse comme des chiens … pour les interroger et les tuer !

Priez également pour moi ! Je peux être prise très bientôt à cause de mon rôle dans ce scandale militaire. Priez pour la miséricorde de Jésus afin qu’Il me préserve dans tout ça ! Faites passer ces nouvelles de violation à toute votre liste d’adresses de courriel ! Et maintenant, vous savez … les guillotines sont réelles ! (Apocalypse 20:4.) Il m’a dit qu’elles sont partoutà Fort Hood, à Fort Bragg, à Fort Lewis, dans toutes les bases militaires américaines, y compris en Allemagne où il fut en poste (oui, les Européens seront aussi décapités à cause de leur foi, lors du Nouvel Ordre Mondial !)

Faites passer et priez pour moi, pour Donnie et les chrétiens qu’ils pourchassent à partir de Fort Lewis ! Pamela Shuffert, reportage en direct de par tout le pays.

***

Note de Ber : Beaucoup de gens considèrent que Mme Shuffert n’est pas une source d’informations crédible. Mais j’ai beaucoup entendu parler de ces guillotines de par de nombreuses autres sources. Pourquoi des guillotines ? Rapide et sans douleur, si vous pouvez passer au travers de la peur psychologique. Ces sont des outils modernes. Ils vous y mettent debout, vous font pencher dessus et vous décapitent ; ils l’ouvrent et votre corps s’affale dans la benne du camion derrière, pour qu’on en dispose. Simple, efficace, effrayant.

Sur une note plus positive. Menez-vous une vie vous donnant droit à la protection de Dieu ?

« Hajin. Les yeux de l’Eternel sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur cri. 16Pe. La face de l’Eternel est contre ceux qui font le mal, pour exterminer de la terre leur mémoire. 17Tsade. Quand les justes crient, l’Eternel les exauce, et il les délivre de toutes leurs détresses. 18Koph. L’Eternel est près de ceux qui ont le coeur déchiré par la douleur, et il délivre ceux qui ont l’esprit abattu. 19Res. Le juste a des maux en grand nombre, mais l’Eternel le délivre de tous » (Psaume 34:15-19).

Le mot « justes » se trouve partout dans cette belle portion des Écritures. Dieu parle de Ses enfants. Il nous a déclarés justes. Sa Parole confirme que nous sommes « justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:21). L’apôtre Paul, écrivant à l’Église de Rome, déclare : « Car la promesse d’être héritier du monde, n’a pas été faite à Abraham, ou à sa semence, par la Loi, mais par la justice de la foi » (Romains 4:13).

Comment êtes-vous sauvé(e) ? Vous croyez du fond du cœur que Jésus est mort au Calvaire, il y a 2 000 ans. Vous confessez de la bouche ce que vous croyez dans votre cœur ― que, non seulement est-Il mort, mais Il est aussi ressuscité des morts ― que Jésus est vivant et qu’Il est à la droite de Dieu le Père, là où Il nous représente, vous et moi.

Comment savez-vous que vous êtes sauvé(e) ? Vous savez que vous êtes sauvé(e) parce que Dieu l’a dit dans Sa Parole et que Son Esprit porte témoignage dans votre esprit que vous êtes enfant de Dieu. Ce qui veut dire que vous êtes compté(e) parmi les justes.

Dans la Bible, il y a de nombreuses promesses envers les justes. Dieu sait prendre soin de ceux qui Lui appartiennent. Il entend les cris du juste et Il agit en leur faveur.

[Note de Moisson des Élus : Ce courriel vient encore confirmer que le Moshiach, le messie juif, s’en vient ; que les prophéties de l’Apocalypse sont sur le point d’aboutir. Dans des articles précédents, nous avons parlé de l’installation progressive des Sept Lois de Noé dans les divers systèmes judiciaires du monde. Nous avons expliqué que leur transgression entraînera la peine de mort par décapitation. On va guillotiner les chrétiens ! Nous, les Enfants de Dieu en Jésus-Christ, nous sommes considérés les ennemis publics nº 1 par les dirigeants talmudiques qui ne supportent pas la vérité divine. Il est donc plus que temps que tous les membres du Corps de Christ sortent de leur torpeur, s’ils sont endormis, et qu’ils se mettent à étudier la Parole plus profondément que jamais auparavant, avant qu’elle ne soit interdite de possession, et qu’ils prient avec une ferveur renouvelée. Il nous faut sortir de notre confort spirituel assoupissant et retrouver notre premier amour. C’est ainsi que nous pourrons nous préparer pour la dernière grande évangélisation mondiale. Alors pourra venir la fin au travers de laquelle nous recevrons un sceau spécial (Apocalypse 7:3 ; 9:4), signe de la protection de Dieu sur les justes.]




D.236 – Une chronologie : du jour de la mort de Christ jusqu’au lendemain de Sa résurrection

 

par Daniel Dion

dan-dion@videotron.ca

Des informations inexactes circulent sur Internet et ailleurs concernant les événements reliés à la mort et la résurrection de Jésus. Cette page a été écrite pour rétablir les faits.

Des explications erronées ont été publiées, créant de la confusion en soulevant quil y a des contradictions entre les Évangiles dans la chronologie de la semaine de la Passion. Certains tiennent à décrire les choses selon un ordre pré-établi voulant que Christ soit mort un vendredi et ressuscité un dimanche matin. Nous verrons que ce nest pas du tout ce que les Écritures disent.

Trois choses de base en rapport avec les Écritures doivent être clarifiées au départ : quand commencent et finissent les jours, combien dheures durent le jour et la nuit, et comment nomme-t-on les jours ?

  • En Lév. 23:32, on voit que le sabbat commence le soir, au coucher du soleil. Dans les Écritures, une journée sétend dun coucher de soleil à lautre.
  • En Jean 11:9-10, on voit quune journée compte douze heures. Il sensuit que la nuit dure douze heures aussi.
  • Dans le langage biblique, que ce soit sous lAncienne ou la Nouvelle Alliance, les jours ne sont pas identifiés par un nom, mais par un nombre : premier jour, deuxième jour… ainsi de suite, jusquau septième jour.

La semaine où Christ est mort et ressuscité se présentait comme suit :

1- La Pâque est un Jour Saint, une Fête annuelle, mais pas un sabbat. (Lév. 23:5)

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L’heure de la crucifixion de Jésus

Il semble y avoir un désaccord sur lheure où Jésus fût crucifié, entre lévangile de Jean et les synoptiques (Matthieu, Marc et Luc). Les citations données sont de la version Louis Segond.

Selon Jean, Jésus aurait-il été devant Pilate à midi ? Jean 19:14 Cétait la préparation de la Pâque, et environ la sixième heure. Pilate dit aux Juifs : Voici votre roi.
Selon Matthieu, Jésus est déjà sur la croix à midi. Matt 27:45-46 Depuis la sixième heure jusquà la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre. Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria dune voix forte : Éli, Éli, lama sabachthani ? cest-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi mas-tu abandonné ?
Selon Marc, Jésus fut crucifié à 9 hrs du matin Marc 15:25 Cétait la troisième heure, quand ils le crucifièrent.
Luc saccorde avec Matthieu sur la chronologie Luc 23:44 Il était déjà environ la sixième heure, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusquà la neuvième heure.

Une lecture attentive des Évangiles permettra de comprendre que Jean parle dun événement ayant eu lieu la nuit et que celui dont Matthieu parle a eu lieu durant le jour. En Jean, la « sixième heure » est celle de la nuit et en Matthieu, cest la « sixième heure » du jour.

Ces soi-disant « différences » chronologiques, et d’autres versets, sont utilisées par certains, comme www.bibleblunders.com, pour discréditer les Écritures. Ils disent : « Si la bible est la parole infaillible de Dieu, elle ne peut contenir des contradictions. Deux énoncés contradictoires ne peuvent être tous les deux vrais. »

Remarquons dabord que lattention est attirée sur les choses qui semblent ne pas saccorder plutôt que sur les choses qui saccordent. Cela leur suffit pour rejeter toute la Bible.

Dans l’éuD (église universelle de Dieu), comme ailleurs aussi, on a expliqué ces versets pendant des années en disant que les juifs et les romains ne comptaient pas le temps de la même façon. (Réf : Encyclopedia of Bible Difficulties, by Gleason Archer) Selon certains, comme Joseph Francis Alward (http://sol.sci.uop.edu/~jfalward/Ancient_Rome.htm), cette affirmation est fausse.

Il nest pas difficile de trouver des « spécialistes » qui diront des choses contradictoires. Cela signifie-t-il que tout ce quils disent devrait être rejeté, puisque «Deux énoncés contradictoires ne peuvent être tous les deux vrais. » ? Cela devrait être le cas puisque ces derniers se permettent de rejeter la Bible en entier à cause de ce quils perçoivent comme étant des contradictions.

Un site Internet propose une autre explication qui semble plausible : Jean compterait comme tous les Juifs le faisaient. Les heures du jour seraient comptées à partir du lever du soleil et celles de la nuit à partir du coucher du soleil. Après tout, Jean parle dun événement qui serait arrivé en pleine nuit et nutiliserait donc pas les heures du jour pour en parler.

Réf : http://www.logon.org/french/S/P159.html

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Tableau principal : du repas de la Pâque jusquà le découverte du tombeau vide

Dans le tableau suivant, les jours portent des numéros pour simplifier la compréhension du texte biblique. Si les jours étaient identifiés par les noms actuels (dimanche au samedi), il pourrait y avoir confusion puisque ces derniers commencent au milieu de la nuit, à minuit.

Il est possible que les Évangélistes rapportent les événements dune façon différente sans quil y ait pour autant de contradictions. Par exemple, Matthieu et Marc placent lannonce de la trahison de Judas avant la distribution du pain et du vin, tandis que Luc rapporte ces choses dans lordre inverse. Cela nest pas contradictoire. Une contradiction apparaîtrait si lun disait quune chose est arrivée et quun autre dirait qu’elle nest pas arrivée.

Événement Jour Matthieu Marc Luc Jean
Jésus Se met à table avec les douze. 4 26:20 14:17 22:14-16 13:1-2
Pendant le souper, Jésus lave les pieds des douze. 13:3-20
Jésus annonce quIl sera trahi. 26:21-25 14:18-21 22:21-23 13:21-30
La querelle à savoir qui serait le plus grand. 22:24-30
Pendant le repas, Jésus distribue le pain et le vin aux douze. 26:26-29 14:22-25 22:17-20
Jésus et les douze se rendent au Mont des Oliviers1.   26:30 14:26 22:39
Jésus annonce quIl sera une occasion de chute cette nuit-là, quIl ressuscitera et sera renié par Pierre. 26:31-35   14:27-31 22:31-34 13:31-38
Instruction données aux apôtres. 22:35-38
Les paroles de Jésus pour les apôtres. 14:1 à 17:26
Jésus va à Gethsémané1 avec les douze. 26:36 14:26-29 18:1
Lagonie dans le jardin. 26:37-46 14:32-42 22:40-46
Larrestation de Jésus. 26:47-56 14:43-52 22:47-54 18:2-11
Le procès de Jésus a continué pendant toute la nuit du jour 4. 26:57-27:31 14:53-15:20 22:54-23:25 18:12 à 19:13
À la sixième heure de la nuit du jour 4, Pilate dit : « Contemplez votre roi. » 19:14-15
On mène Jésus pour le crucifier. 27:31-34 15:20-23 23:26-31 19:16-17
Deux brigands sont amenés avec lui. 23:32-33 19:18
La discussion avec Pilate concernant linscription. 19:19-22
La division des vêtements de Jésus. 27:35-37 15:24 23:34 19:23-24
Jésus est crucifié à la troisième heure du jour le jour 4. 15:25-26
Les deux brigands sont crucifiés avec Lui. 27:38 15:27-28
Les insultes des dirigeants, des passants et des deux brigands. 27:39:44 15:29-32 23:35-43
Jésus confie Sa mère à Jean. 19:25-27
Les ténèbres enveloppent la terre à la sixième heure du jour. 27:45-49 15:33 23:44-45
Jésus pousse Son dernier cri à la neuvième heure du jour et meurt. 27:50 15:34-37 23:46 19:28-30
Jésus avait donné le signe du prophète Jonas : Il serait dans le sein de la terre trois jours et trois nuits. (Logiquement, étant mort le jour 4 entre la neuvième et la douzième heure, Il est ressuscité le jour 7 entre la neuvième et la douzième heure, pas le jour 1 avant le lever du soleil.) 12:39-40
Les actes et les événements qui ont eu lieu plus tard. 27:51-56 15:38-41 23:47-49 19:31-37
Jésus est enterré à la hâte avant le coucher du soleil du jour 4, avant que le Premier Jour Saint commence. 27:57-66 15:42-47 23:50-56 19:38-42
Les femmes retournent chez elles tard le jour 4, avant… 16:1 23:56
… le Premier Jour des Pains sans Levain, et se reposent le jour 5. (Le premier Jour des Pains sans Levain est un sabbat selon la loi. Lév. 23.5-7) 5
Le jour suivant la préparation, soit le jour 5, 1er Jour des Pains sans Levain, les sacrificateurs et les pharisiens rencontrent Pilate pour lui demander que le sépulcre soit gardé, afin de prévenir une imposture. 27:62-66
Les femmes achètent, puis préparent des épices et des aromates le jour 6. 6 16:1 23:56
Il y avait cette semaine-là un autre sabbat : le septième jour. Les femmes se reposent durant le sabbat hebdomadaire, le jour 7. 7 23:56 (2ième partie)
Comme le soleil se levait le jour 1, Marie Madeleine et lautre Marie viennent au sépulcre. Elles sinquiètent au sujet de la grande pierre qui les empêcheraient daller oindre le corps de Jésus. 1 28:1 16:2-3 24:1 20:1
Un grand tremblement de terre a lieu pendant quelles sont là et la grande pierre est roulée par un ange. Les gardes tremblent de peur. 28:2 16:4 24:2 20:1 (2ième partie)
Elles entrent dans la sépulcre ouvert, se rendent compte que le corps de Jésus nest pas là et reçoivent des instructions des anges. La résurrection avait déjà eu lieu, environ douze heures auparavant, soit avant le coucher du soleil le jour 7. 28:3-7 16:5-8 24:3-8

1-Gethsémané (en araméen, « le pressoir à huile ») est un lieu désignant une oliveraie au pied du mont des Oliviers.




D.235 – Circoncision noachique

 

Par Roch Richer

« Prenez garde aux Chiens ; prenez garde aux mauvais Ouvriers ; prenez garde à la Circoncision. 3Car c’est nous qui sommes la Circoncision, nous qui servons Dieu en esprit, et qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui n’avons point de confiance en la chair » (Philippiens 3:2-3).

Introduction

Le premier antichrist est venu du Mont du Temple à Jérusalem. Mais qu’est-ce qu’un antichrist ? Jean a fait la description de ce type de personne ou groupe de personnes en disant qu’il s’agissait de celui ou ceux qui nient que Jésus ait été le Messie. De plus, un antichrist est toute personne qui professe que le Messie n’est pas encore venu. Donc, en mettant ces deux items ensemble, quiconque nie que le Messie est venu dans la chair en la personne de Jésus est antichrist (1 Jean 4:2-3).

Il s’agit d’une accusation très sérieuse dont les conséquences peuvent être éternelles. Car un antichrist ne professant pas que Jésus ait été le Messie ne peut être sauvé. Toute personne ayant été sauvée, mais qui abjure Jésus en tant que Messie ne peut plus être ramenée au repentir et au salut ; elle a blasphémé contre le Saint-Esprit (Hébreux 6:4-6 ; 10:26-29).

Ce reniement de Jésus/Messie équivaut à faire brûler de l’encens à César. Les premiers chrétiens savaient que, s’ils avaient brûlé de l’encens à César, ils auraient abjuré publiquement Jésus en tant que Messie, Roi et Seigneur. Mais ils reconnurent qu’Il était le Messie et donc le Roi d’Israël et le Seigneur de Gloire. Ainsi, toute action ou parole visant à renier Jésus comme le Messie, et toute déclaration niant, en partie ou dans sa totalité, Son œuvre achevée au Calvaire, constitue un acte antichristique. C’est la Circoncision dont parlait Paul aux Philippiens.

Si quelque genre d’interprétation quelconque, si quelque doctrine que ce soit, nie l’œuvre de Rédemption de Jésus sur la croix, elle provient d’une personne ou d’un groupe de personnes devenues antichrists. C’est là où la Loi et l’esclavage enclenchent le combat contre la Grâce et la liberté.

Dans le judaïsme, les Juifs déclarent que Jésus était un faux prophète, un menteur, un rebelle, un sorcier, qu’Il est né de la fornication. Par conséquent, à leurs yeux, Son sang ne pouvait Le sauver Lui-même sur la Croix, à plus forte raison d’autres Juifs et Gentils. Ils croient qu’étant bâtard, Il n’avait pas Sa place parmi les justes de la nation d’Israël. Ainsi, ils enseignent que Jésus ne pouvait être le Messie et que ce dernier n’était donc pas encore venu en chair. Voilà qui entre point par point dans l’avertissement fait par Jean de ce que peut être un antichrist. Dans leur Talmud, les Juifs proclament que la crucifixion de Jésus n’était rien d’autre que la mort bien méritée d’un fou se trouvant maintenant en enfer.

« C’était un fou et nous ne portons pas attention à ce que font les fous » (Sanhédrin 67a).

« Il [Jésus] est maintenant en enfer » (Gittin 56b-57a).

Puisque qu’ils Le rejettent comme Messie, ils doivent nécessairement croire et enseigner que la Torah (la Loi de Moïse) est toujours la voie unique de Dieu menant au salut pour le monde.

Ils affirment que l’Évangile de Jésus, en tant que Paroles du Messie, n’est qu’un tissu de mensonges et que cela ne peut sauver personne. Si les Gentils veulent le salut, ils doivent renier Jésus comme étant le Messie et adopter la Torah, en partie ou dans sa totalité, et croire qu’elle est l’Alliance éternelle de Dieu pour toute l’humanité. Par contre, si les Gentils rejettent la Torah en tant qu’Alliance de Dieu, on devra, à l’heure convenue, les détruire de sur la surface de la terre !

Si les Gentils désavouent Jésus comme leur Messie et se convertissent au judaïsme par l’intermédiaire des Sept Lois Noachiques, ils pourront alors avoir part à l’utopie mondiale à venir appelée Millénaire. Pour que les Gentils s’en remettent à ces supposées Sept Lois de Noé, et non pas à l’œuvre achevée de Jésus au Calvaire, ils doivent enseigner et croire que la Nouvelle Alliance n’a pas encore été instituée. Il leur faut enseigner que Jésus n’a pas réussi à apporter la Nouvelle Alliance (la « meilleure alliance » ― Hébreux 8:6) et, donc, que l’Évangile de Jésus et le Nouveau Testament ne sont pas la NOUVELLE ALLIANCE !

Une fois la Nouvelle Alliance jetée au bas de la Croix et extirpée de l’Évangile de Jésus et de Sa coupe de communion, les convertis au noachisme devront enseigner que l’Évangile de la Grâce est totalement différent de la Nouvelle Alliance. Ils auront alors à démontrer que la Nouvelle Alliance fut reportée au « Millénaire » par ce que la Secte du Temple a réussi à déjouer les plans de Jésus ayant pour but de l’amener avant qu’Il ne soit crucifié. Conséquemment, puisque la Nouvelle Alliance fut contrecarrée, l’Ancienne Alliance demeure en vigueur jusqu’à ce jour.

Les Juifs talmudiques pensent donc que, lorsque viendra leur messie, il détruira en tout premier lieu les chrétiens de la surface de la terre, ce qui sera pour eux le signe qu’il est le messie (le Moshiach). S’il vous plaît, relisez les passages qui suivent en ayant cette optique en vue :

« Et il lui fut donné de faire la guerre aux Saints, et de les vaincre » (Apocalypse 13:7).

« J’avais regardé comment cette corne faisait la guerre contre les Saints, et les surmontait » (Daniel 7:21).

Comparez maintenant avec ce que dit le Talmud :

« Lorsque viendra le Messie, il détruira les chrétiens » (Sanhédrin 99a).

Afin de se préparer pour l’émergence de leur messie, les Juifs impies doivent l’aider en nettoyant d’abord le monde de toute croyance et de toute personne offensantes à leur point de vue. Le christianisme étant la cible officiellement visée, le combat est donc bien engagé, quoique se faisant actuellement encore en sous-main, mais d’une manière de moins en moins cachée.

Les chrétiens se déroberont-ils et abjureront-ils l’œuvre parfaite de Jésus au Calvaire ? Tomberont-ils dans le piège de la perdition d’hommes impies et renieront-ils une partie ou toute l’œuvre achevée sur la Croix ? Renieront-ils Jésus en tant que leur Messie ? Se mettront-ils à professer que la Coupe de la communion ne fut pas un emblème de la Nouvelle Alliance ? Célébreront-ils l’ancienne Pâque et non plus la Pâque du Messie au jour où Il l’a instituée et selon les symboles qu’Il a établis ? Les chrétiens seront-ils nombreux à devenir antichrists dans le but de tenter d’être sauvés par un retour à l’observance de la Loi ? Ne vous y trompez pas, il s’agit bel et bien des blasphèmes sous-jacents de la Circoncision dissimulés derrière le paravent des Sept Lois Noachiques.

L’attaque du mouvement noachique vise à éradiquer la Nouvelle Alliance du sein de l’Église de Christ et à vilipender l’aboutissement et la fin de la Loi sur la Croix du Mont Calvaire par le sacrifice de Jésus ; donc, à renier l’œuvre parfaite de notre Seigneur Jésus en tant que seul et unique moyen de salut, du Juif comme du Gentil.

Le Messie n’est-Il pas venu en chair tel que prédit dans l’annonce des soixante-dix semaines accordées au peuple de Daniel et dans tous les autres prophètes ? Jésus n’a-t-Il pas confirmé l’Alliance que Dieu avait auparavant conclue avec le père de la foi, Abraham, tel que démontré par l’apôtre Paul, dans sa lettre aux Galates ?

« Or les promesses ont été faites à Abraham, et à sa semence ; il n’est pas dit, et aux semences, comme s’il avait parlé de plusieurs, mais comme parlant d’une seule, et à sa semence : qui est Christ. 17Voici donc ce que je dis : c’est que quant à l’alliance qui a été auparavant confirmée par Dieu en Christ, la Loi qui est venue quatre cent-trente ans après, ne peut point l’annuler, pour abolir la promesse » (Galates 3:16-17).

« Et il confirmera l’alliance à plusieurs dans une semaine, et à la moitié de cette semaine il fera cesser le sacrifice, et l’oblation… » (Daniel 9:27).

Jésus n’a-t-Il pas amené cette Nouvelle Alliance par Son sacrifice à la Croix ? N’a-t-Il pas mis fin à la Torah lors de Sa mort afin d’apporter un chemin nouveau et vivifiant ? Les sacrifices d’animaux n’ont-ils pas pris fin au milieu de la semaine de la crucifixion de Jésus, comme Daniel l’avait prophétisé (Daniel 9:27) ? Le sacerdoce de la Loi ne fut-il pas complètement aboli ?

« Or la Sacrificature étant changée, il est nécessaire qu’il y ait aussi un changement de Loi » (Hébreux 7:12).

Le voile du Temple ne s’est-il pas fendu en deux, à partir du haut jusqu’en bas, pour montrer que Dieu S’était écarté du système devenu dès lors apostat ? Jésus n’a-t-Il pas enlevé le Royaume des mains des Juifs impies pour le donner ensuite à l’Église de la Nouvelle Alliance ?

« C’est pourquoi je vous dis, que le Royaume de Dieu vous sera ôté, et il sera donné à une nation qui en rapportera les fruits » (Matthieu 21:43).

Jésus n’a-t-Il pas ôté le trône de David des mains d’Israël pour le placer dans l’Église du Nouveau Testament ? Jésus ne règne-t-Il pas aujourd’hui, ou doit-Il attendre le Millénaire ? La Loi ne s’est-elle pas terminée à la Croix lorsque Jésus S’est écrié : « Tout est accompli ! » ? Jérusalem n’a-t-elle pas été détruite avec la permission de Dieu, en l’an 70, pour signifier clairement que la Loi et les sacrifices d’animaux étaient rejetés et abolis pour toujours ?

Toutes ces questions ont des réponses évidentes pour qui sait lire la Bible dans son entier, Ancien et Nouveau Testaments. Elles découlent de la logique du Plan de Dieu. Mais le judaïsme a une contrepartie fort élaborée et à ce point convaincante qu’une grande partie des « chrétiens » fréquentant les églises se laisseront piéger par les savantes argumentations des rabbins et délaisseront le christianisme pour adopter les Sept Lois Noachiques, persuadés qu’ils ont été bernés par les prêtres, les ministres et les pasteurs chrétiens. Ce sera le début de la grande apostasie annoncée par l’apôtre Paul dans 2 Thessaloniciens 2:3.

Les Sept Lois Noachiques n’ont jamais existé avant qu’elles ne soient fabriquées et insérées dans le Talmud babylonien. Les talmudistes proclament qu’elles proviennent d’Adam, puis de Noé. C’est faux ! Leur doctrine ne se trouve nulle part dans les Saintes Écritures de Dieu. Elle est aussi fausse que le père Noël et le lapin de Pâques. Sous leurs présentes forme et interprétation, elles sont le fruit de l’imagination fertile et sataniquement inspirée de talmudistes impies et intrigants qui les concoctèrent durant la première partie du Moyen Âge, lors de la rédaction écrite du Talmud. Les Lois Noachiques ne sont pas mentionnées une seule fois dans l’histoire de l’Église.

En effet, comment se fait-il que les apôtres n’aient rien su de ces lois censément destinées aux Gentils, quand ils leur donnèrent les premières règles de foi et les pratiques ecclésiastiques, dans Actes 15:20 ? Et même si elles avaient existé réellement, le fait que les apôtres ne les employèrent pas ne prouve-t-il pas que, dans la Nouvelle Alliance, elles auraient été rejetées comme critère de salut ?

Selon la théorie talmudique cachée derrière les fabulations noachiques, si les Juifs talmudistes ne peuvent détruire les chrétiens par l’attaque systématique contre Jésus que l’on traite de bâtard et de faux prophète, ils utiliseront leur deuxième meilleure méthode : tromper les chrétiens en pervertissant les Écritures afin de les amener à croire qu’ils doivent observer la Loi (la Torah) et nier ainsi que Jésus y ait mis fin, ce dans le but que les chrétiens deviennent aussi antichrists qu’eux dans la pratique comme en théorie.

De cette façon, les Gentils se mettent à argumenter les uns contre les autres, discutant à savoir s’ils doivent garder la Loi pour être sauvés, ou si l’œuvre de Jésus sur la Croix mène vraiment à la justice éternelle, ou si la justice ne viendrait pas de l’observance de la Loi plutôt que du sacrifice de Jésus.

« Je n’anéantis point la grâce de Dieu : car si la justice est par la Loi, Christ est donc mort inutilement » (Galates 2:21).

Petit à petit, les chrétiens seront amenés à se joindre à la synagogue, tombant dans le piège juif qui vise à ruiner l’œuvre achevée de Jésus sur la Croix et rayer Son nom de la surface de la terre. Et n’en doutez pas, l’antichrist a probablement déjà fait le vœu de biffer la mémoire de Jésus et Ses œuvres de l’Histoire de l’humanité et ce, de toutes les manières possibles, en faisant appel à la naïveté et à l’ignorance des chrétiens.

Il y a trois niveaux de convertis noachiques

Niveau 1. Il s’agit de la personne, ou du groupe de personnes, qui pense que garder la Loi est une question de choix. Elle croit qu’observer la Loi par choix, c’est inévitablement la garder par la « foi ». Elle réinterprète les écrits de Paul de telle sorte qu’elle lui fait dire que l’on peut garder la Loi par la foi en autant que l’on déclare le salut par Jésus. Elle fait également dire à Paul que, si l’on observe la Loi en vue du salut, mais que l’on ne croit pas en Jésus, la Loi ne peut pas nous sauver par elle-même. Cette personne a donc pour doctrine que, pour être sauvé, il faut et la Loi et Jésus. Elle croit et enseigne aussi que Jésus la sauve et met ensuite la Loi (la Torah) dans son cœur. La Nouvelle Alliance n’est pas alors « nouvelle » dans le sens de différente, remplaçante, mais que ce serait l’Ancienne réécrite dans le cœur. Ainsi, le mot « nouvelle » veut dire, en fait, « ancienne », mais on l’appelle « nouvelle » parce qu’on a un cœur nouveau comme sanctuaire pour l’accueillir. Cette personne croit que la Loi est la Nouvelle Alliance et que l’Évangile doit convertir le monde à la Loi, ou alors il s’agit d’un faux évangile. Elle rejette les sacrifices d’animaux et le sacerdoce de l’Ancien Testament, mais louange les grands rabbins modernes qui ne sont pourtant rien d’autre que des pharisiens sous une nouvelle identité. Le Talmud est la bible de ces rabbins !

Niveau 2. C’est la personne, ou le groupe de personnes, qui croit que l’Alliance de la Loi n’a pas pris fin au Calvaire. Elle croit que la Loi et l’Évangile ont deux desseins différents. Elle pense que la Nouvelle Alliance joint les Gentils à la Loi, mais que les Juifs, quant à eux, n’ont qu’à observer l’Ancienne Alliance, car ils n’ont pas de part à la Nouvelle Alliance. Elle pense que les deux Alliances ont une existence parallèle et se côtoient en même temps. C’est ce que l’on appelle la Théorie de la Dualité d’Alliances. Ce que cette personne croit, c’est que la Loi est pour les Juifs et que la Nouvelle Alliance est pour les Gentils dans le but d’en faire des convertis à la Circoncision, mais elle n’emploiera pas le mot « circoncision » parce que cela identifie la réelle philosophie de cette théorie religieuse.

Elle s’imagine aussi que les sacrifices d’animaux peuvent être offerts à Jésus par les Juifs et les Gentils, à condition qu’ils soient exécutés par la « foi », de manière « volontaire », et pourvu qu’ils ne soient pas offerts en tant qu’expiation ou rémission des péchés. Elle exige à fort cri que la Nouvelle Alliance inclut l’observance de la Loi. Elle croit, et enseigne donc, qu’il faisait partie du plan de Jésus d’amener le monde entier sous la provision de la Loi par l’intermédiaire de la prédication de l’Évangile de la Grâce. Donc, par la Grâce de Dieu, les Gentils sont amenés à garder la Loi par Jésus en tant que Messie. Les Gentils sont, par le fait même, sauvés par la grâce, mais, après coup, ils doivent observer la Loi sinon ils ne peuvent demeurer sauvés et continuer à se déclarer du salut. Cette personne croit que les Juifs actuels ont tout ce qu’il leur faut comme révélation dans leurs Écritures et que les enseignements catholiques et protestants contre l’observance de la Loi sont antisémites. Elle est bien d’accord pour que les Juifs acceptent Jésus en tant que Messie, mais s’ils continuent à garder la Loi par la foi et font des sacrifices d’animaux, sans tenir compte de Jésus, ils seront néanmoins sauvés.

Niveau 3. C’est le genre de personne, ou groupe de personnes, qui nie que Jésus soit le Messie et qui proclame que le monde entier doit être converti aux Sept Lois Noachiques, autrement, non seulement les gens ne seront-ils pas sauvés, mais on devra les exterminer de la surface de la terre, parce qu’ils sont pires que des chiens qui renieraient la noble et excellente vie de l’observance de la Loi ! Cette personne croit que les rabbins pharisiens ― ces talmudistes modernes trempant dans l’ésotérisme le plus halluciné et la kabbale la plus noire ― sont les seuls ministres de Dieu dans le monde et que leurs paroles sont celles de l’Éternel. Elle dit que personne ne peut changer la parole ou la législation d’un rabbin, et qu’un Gentil ne peut rien dire, ni enseigner quoi que ce soit à un rabbin. Or, quand un rabbin dit qu’il peut comprendre le christianisme, ce n’est que pure fausseté de sa part ! Tout ce qu’il veut, c’est l’argent des chrétiens !

Les Gentils convertis au noachisme, foisonnant dans les sociétés secrètes et dans les hautes sphères de la société, endossent tout l’attirail juif dans le culte des synagogues, y compris le port de la kippa pour les hommes. Ils voyagent en Israël et, même s’ils se permettent de visiter les lieux touristiques chrétiens dans le but inavoué de se « rendre plus saints » ou pour améliorer leur vie de salut, ils reviennent en se vantant que la kippa leur a ouvert les portes des synagogues et des endroits saints juifs. Ils en viennent à aimer davantage le mur des lamentations que le Mont du Calvaire. Ils haïssent quiconque enseigne que le Nouveau Testament est la Nouvelle Alliance et que celle-ci a remplacé la Loi.

Maintenant que vous avez été mis au courant des paramètres du combat, la question est de savoir si le fait de livrer cette information aidera à sauver quelques innocentes âmes et cœurs tendres en les empêchant de devenir antichrists par une conversion insensée aux Sept Lois Noachiques. Fournir ces informations fondamentales empêchera-t-il quelqu’un de renier, en partie ou en totalité, l’œuvre exécutée au Calvaire par le vrai Messie, Jésus-Christ ? Nous l’espérons de tout cœur.

Les Sept Lois Noachiques

Bien que nous en ayons établi la liste et des explications dans nos articles précédents, revoyons ce que sont ces fameuses Lois de Noé que les Juifs talmudistes tenteront bientôt de faire rentrer dans la gorge de tout le monde.

  1. Tu ne te compromettras pas dans le culte idolâtre ;
  2. tu ne blasphèmeras pas Dieu ;
  3. tu ne répandras pas le sang innocent d’aucun être humain, ni d’un fœtus, ni d’une personne souffrante qui n’a que peu de temps à vivre ;
  4. tu ne te compromettras pas dans des relations sexuelles bestiales, incestueuses, adultères ou homosexuelles, ni ne commettras de viol ;
  5. tu ne voleras pas ;
  6. tu ne te montreras pas cruel envers les animaux ;
  7. tu établiras une législation et des tribunaux pour administrer ces lois, y compris la gestion de la peine de mort pour ceux qui tuent, en la commandant même s’il n’y a seulement qu’un témoin oculaire.

[Voyez le Talmud babylonien, Sanhédrin 56-60]

À première vue, elles semblent assez anodines, voire innocentes. On y verrait même une apparence de légitimité. Mais elles cachent une interprétation talmudique remplie de venin.

La Loi nº 1, traitant de l’idolâtrie, est à prendre dans son sens talmudique. Elle sous-entend tout emblème qui pourrait identifier Jésus en tant que Messie. Pour les Juifs et les musulmans, Jésus n’est considéré que comme un homme seulement et une idole chrétienne. On L’accepte comme homme, certes, mais si quelqu’un prie Jésus, adore Jésus, ou loue Jésus, les Juifs et les musulmans croient que l’on rend un culte envers une idole, ce qui s’avère une offense passible de la peine de mort. Donc, techniquement, tous les chrétiens de la terre seraient coupables d’idolâtrie et mériteraient la mort.

Vous noterez également, à la fin de la Loi nº 7, qu’il ne faut qu’un seul témoin pour entériner la condamnation. C’est un viol du commandement biblique d’avoir au moins deux témoins. Les pharisiens talmudistes ne purent pas trouver deux témoins dans le procès intenté à Jésus, et leurs descendants modernes ne veulent pas que cette erreur se répète à nouveau. Ils établissent donc la production d’un seul témoin pour obtenir la peine de mort. Ce pourrait être aussi un faux témoin, comme ils en produisirent lors du procès contre Jésus. Dans la Loi talmudique, deux témoins ne sont pas nécessaires pour une condamnation à la peine de mort si un prisonnier est provoqué ou contraint à faire des aveux pouvant être interprétés comme une confession. Parfois, on amenait la victime dans un endroit où on avait préalablement caché des « témoins » derrière un mur. On feignait de traiter la victime avec amitié et affabilité afin de la porter à jaser. Mais aussitôt que l’on obtenait de la victime les paroles qui pouvaient, selon eux, engendrer une offense digne de la peine de mort, les témoins surgissaient de derrière le mur et se révélaient. Si une personne refusait de parler et de répondre aux questions, ou si elle réagissait si on la bousculait ou la maltraitait, une condamnation de peine de mort requérait alors deux témoins oculaires à part de ce qu’ils ne pouvaient extirper de la victime. Jésus nous a dit que, lorsque cela nous arriverait, de ne pas penser à ce que nous dirions, mais d’attendre que l’Esprit nous inspire quoi dire à l’heure même. Jésus savait qu’Il pouvait préserver Ses serviteurs de cette manière parce que, à cette heure-là, l’Esprit leur inspirerait de ne rien dire. Ainsi, ils ne s’incrimineraient pas. Vous vous souviendrez que Jésus ne leur répondit pas, et ils devinrent insolents et irrités. Quand Jésus parla, vous noterez que le souverain sacrificateur se dépêcha de déchirer ses vêtements et se mit à crier qu’ils n’avaient pas besoins d’autres témoins.

« Mais il se tut, et ne répondit rien. Le souverain Sacrificateur l’interrogea encore, et lui dit : es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ? 62Et Jésus lui dit : Je le suis ; et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. 63Alors le souverain Sacrificateur déchira ses vêtements, et dit : qu’avons-nous encore affaire de témoins ? » (Marc 14:61-63).

Lorsque Jésus a déclaré être le Messie ― ce qu’ils considéraient comme digne de la peine de mort ―, les pharisiens talmudistes arrêtèrent alors le procès et commandèrent immédiatement l’exécution. Dans les « nouvelles » Lois Noachiques, on constate que, si la victime refuse de témoigner ou de dire un mot, cela peut l’incriminer et que, si on peut produire un témoin qui mentira, la victime sera exécutée.

Dans la Loi nº 2, blasphémer Dieu, cela veut également dire parler contre ce que les talmudistes regardent comme « l’Ordre de Dieu ». Cela comprend le fait de dire quoi que ce soit contre le grand prêtre, à n’importe quel moment, n’importe où. « Alors Paul lui dit : Dieu te frappera, paroi blanchie ; puisque étant assis pour me juger selon la Loi, tu commandes, en violant la Loi, que je sois frappé. 4Et ceux qui étaient présents lui dirent : injuries-tu le souverain Sacrificateur de Dieu ? 5Et Paul dit : mes frères, je ne savais pas qu’il fût souverain Sacrificateur : car il est écrit : tu ne médiras point du Prince de ton peuple » (Actes 23:3-5). Si un grand prêtre devient réellement l’antichrist à venir, s’assoyant dans le Temple de Dieu ou en tant que dirigeant terrestre de Dieu, alors parler contre un tel personnage sera considéré comme un blasphème, selon la Loi Noachique, et cela entraînera la peine de mort. De toute manière, ce n’est pas compliqué, toute contravention aux Sept Lois Noachiques mènera automatiquement à la peine de mort.

La Loi nº 7, celle de la cruauté envers les animaux, pourrait être utilisée contre ceux qui tuent un animal pour se nourrir si cet animal a été placé sur une liste d’espèces protégées d’animaux en danger d’extinction. La vie de l’animal prend alors une valeur supérieure à celle de l’être humain. Toute personne, d’après le témoignage d’une seule autre personne l’ayant vu tuer un tel animal, est donc passible de mort. Si vous ne voyez pas comment le grand public a déjà été préparé à donner son « consentement » à pareilles punitions, sous le faux déguisement des mouvements environnementalistes, est-ce que c’est parce que vous êtes déjà devenus aveugles ?

Comment quelque chrétien que ce soit pourrait-il soutenir le complot diabolique caché derrière les préceptes des Lois Noachiques ; avaliser la destruction du Nouveau Testament et de l’Église ; cautionner le meurtre des Saints précieux de Dieu qui sont maintenant Juifs et Gentils ?

Il se peut que vous pensiez que je fais une bien grosse affaire avec pas grand-chose. Mais sachez que les Sept Lois Noachiques ont été adoptées dans la législation américaine sous le nom de Résolution # 104 du Congrès des Etats-Unis, le 20 mars 1991, et sont devenues le Droit public 102-14 (102 P.L. Stat. 44, établissant que le 26 mars 1991 est la Journée de l’Éducation USA). Elles se sont furtivement faufilées en lois sous l’apparence trompeuse du joyeux 89e anniversaire du faux messie décédé, le grand rabbin Manechem Mendel Schneerson, leader du mouvement loubavitch juif (des hassidiques talmudistes et kabbalistes). La loi fut signée par Robert Foley, porte-parole de la Maison Blanche, Robert Byrd, président par intérim du Sénat, et par le Président américain George Bush Sr.

Conclusion

Frères et sœurs en Christ, lorsque vous commencerez à entendre parler des Lois de Noé, présentées comme assises de la société humaine, soyez sur vos gardes ! C’est le début de l’installation du piège que les hommes impies sont en train de poser pour détruire les chrétiens !

Il ne faudra pas vous laisser gagner par l’argumentation trompeuse, en apparence logique et savante, que déploieront les talmudistes et leurs serviteurs noahides pour discréditer notre Sauveur et Seigneur, Jésus-Christ. Lisez votre Bible dans la prière fervente en demandant à Dieu qu’Il vous accorde l’Esprit nécessaire pour être conduits dans toute la vérité (Jean 16:13). Ne vous relâchez point dans la prière (1 Thessaloniciens 5:17). Vérifiez tout ce que vous entendez dire et tout ce que vous lisez (1 Thessaloniciens 5:21 ; Éphésiens 4:14 ; 1 Jean 4:1). Développez votre amour de la vérité afin d’être sauvés (2 Thessaloniciens 2:10).

Et c’est ainsi que vous ne serez pas dans les ténèbres ou surpris quand toutes ces choses arriveront (1 Thessaloniciens 5:5-6).




D.234 – Les Sept Lois Noachiques ? Qu’est-ce que c’est ?

 

Par Roch Richer

Les présidents américains encensent fréquemment les Sept Lois Noachiques[1] dans leur discours, lors de la Journée de l’Éducation ayant lieu chaque année aux Etats-Unis depuis 1991. Il n’est nullement surprenant que la plupart des Nord-américains n’en aient jamais entendu parler : elles proviennent du Talmud babylonien et n’apparaissent nulle part dans l’Ancien ou le Nouveau Testament de la Bible.

La question qui surgit à la mention de ces Lois Noachiques (ou Lois de Noé), c’est pourquoi donc ― puisqu’il se voit contraint de placer une injonction religieuse à la Journée de l’Éducation ― le Président américain ne préfère-t-il pas encourager les Américains à suivre les Dix Commandements, qui sont une version plus récente et plus compréhensive que les Sept Lois dites de Noé et qui ont l’avantage d’être bien plus connus et beaucoup plus accessibles ?

L’explication de ce puzzle est saisissante. En fait, ça ne saurait être plus stupéfiant ! L’explication découle du fait que les Juifs hassidiques du Chabad Loubavitch sont à la poursuite d’un but ; et l’étonnant de toute l’affaire, c’est que nous assistons aux signes de leur progrès en direction de ce but. Le dessein du Chabad Loubavitch hassidique, comme ce mouvement l’annonce lui-même (ce que je vais démontrer ci-après par des citations directes) et comme quiconque possédant l’Internet peut le vérifier lui-même, va comme suit ― et je vous avertis de bien vous asseoir avant de commencer à lire… !

Les hassidiques Chabad Loubavitchers ont un plan qu’ils poursuivent dans le dessein de conquérir le monde et mettre en place la réglementation rabbinique au sein de chaque pays. Cependant, ils se rendent compte que, d’eux-mêmes, ils n’ont pas la main-d’œuvre requise pour exécuter ce plan ; ils sont donc depuis longtemps en processus de recrutement pour former une grande armée de non-Juifs afin de les aider. Les membres de cette armée d’assistants non-juifs s’appellent des « Noahides », parce que les Juifs disent qu’ils sont les Enfants de Noé (B’nai Noah, en hébreu). Ce qui est étrange de leur part, car, si je ne m’abuse, les Juifs aussi sont les Enfants de Noé. Mais avec eux, nous n’en sommes pas à une contradiction près. Donc, cette armée se compose en grande partie de « chrétiens » mécontents et apostats à la recherche d’une orientation religieuse en ces jours de « désintégration » du christianisme. Bien sûr, on parle ici du « christianisme » institutionnalisé du monde, pas celui de Jésus-Christ. Les Lois Noachiques sont ainsi les Lois auxquelles les hassidiques du Chabad Loubavitch demandent à leurs assistants noahides d’obéir. Or, la plus éminente de ces Sept Lois de Noé est la renonciation au christianisme et, en fait, de toute religion autre que le judaïsme orthodoxe. Les activités éducatives des Loubavitchers, et que les Présidents américains commémorent annuellement, consistent principalement à leurrer les non-Juifs en leur faisant jouer le rôle d’assistants noahides, ce qui exige, dès l’étape initiale, la renonciation au christianisme !

Suit ici, et plus en détails, le programme noachique de la bouche même des hassidiques du Chabad Loubavitch.

Les Sept Lois Noachiques sont, en vérité, sept entêtes de sujets

L’on pourrait s’attendre à ce que les Sept Lois Noachiques aillent à peu près dans le sens suivant : « Honore ton père et ta mère ; Tu ne tueras point ; Tu ne commettras point d’adultère ; Tu ne voleras point » et ainsi de suite. Pourtant, il nous est impossible de trouver une telle liste. Tout ce que nous pouvons découvrir, ce sont des listes d’entêtes de sujets sur des questions talmudiques comme, par exemple :

« Lois noachiques, sept lois données à Noé et qui, selon les rabbins, incombent à tous les hommes sans exception : interdiction d’idolâtrie, de blasphème, d’épanchement du sang, de péchés sexuels, de vol, interdiction de manger de la chair arrachée à des animaux vivants, et instructions pour l’établissement de tribunaux. » [Geoffrey Wigoder (Éd.), Dictionnaire encyclopédique du judaïsme, Léon Amiel, New York et Paris, aussi Maison de Publications Keter, Jérusalem, 1974, p.455.]

Toute société établit des limites quant aux activités sexuelles de ses membres et, pour ce faire, fournit sa propre définition des « péchés sexuels » ; donc, savoir simplement que les Lois Noachiques interdisent les péchés sexuels ne nous dit rien en soi. Il y a sans aucun doute des définitions talmudiques approfondies des péchés sexuels dont on parle ici ; voilà pourquoi nous considérons que les deux mots « péchés sexuels » ne sont qu’une entête de sujets et non pas une loi. Il en est de même des « instructions pour l’établissement de tribunaux » ― ces quelques mots ne forment pas une loi que chaque initié noahide se sentira en mesure d’observer ; ils font plutôt référence à des centaines, voire des milliers de pages d’écrits talmudiques quant à la nature des tribunaux devant être établis. Les mêmes observations peuvent être faites en ce qui regarde tous les autres items de la liste de Wigoder mentionnée ci-haut.

Des descriptions alternatives des Sept Lois Noachiques (comme on peut en trouver à www.noahide.com/7laws.htm) nous amènent à la conclusion très claire que l’on ne nous donne que des entêtes de sujets et que toute autre déclaration plus élaborée que l’on pourrait nous suggérer sous chacune de ces entêtes demeure vague et fait allusion à des écrits talmudiques originaux bien concrets, mais qui ne nous sont pas divulgués.

 À l’occasion, les 7 lois se chiffrent à 30, où même à 66

Comme on peut s’y attendre d’entêtes de sujets, on peut subdiviser celles-ci de telle sorte que le nombre de Lois Noachiques ne s’arrête parfois pas à sept, mais monte à trente, et même à soixante-six, comme vous pourrez le constater sur le site noachique à l’adresse suivante : www.noahide.com/lawslist.htm.

En balayant du regard ces listes plus élaborées, le Nord-américain moyen peut être saisi d’un malaise et même parfois franchement d’une vive inquiétude. (Le matériel suivant est tiré de l’original) :

·        Certaines des lois noachiques sont mystérieuses : « Contre la pratique d’Ov », « Contre la pratique de Yiddoni », « Contre la pratique consistant à passer nos enfants au feu dans le culte de Moloch ».
·        Certaines proscrivent les crimes par la pensée : « Contre l’entretien de la pensée qu’il existe une déité autre qu’Hashem », « Contre le désir ».
·        Certaines semblent définir le pouvoir des rabbins plutôt que les lois que les gens doivent suivre, et ces pouvoirs rabbiniques violent la séparation de l’église et de l’état, ce qui, si cela était implanté, transformerait l’Amérique du Nord en théocratie : « Assigner des juges et des officiers dans chaque communauté. »
·        Certaines prescrivent des procédures qui sont étrangères à la culture nord-américaine, comme l’exécution par décapitation, ou la nécessité de sacrifices d’animaux : « Que la cour doit administrer la peine de mort par l’épée (i.e., décapitation) », « Offrir des sacrifices rituels ».
·        Certaines auraient de si rares applications qu’il semble inapproprié de les inclure dans une courte liste des lois les plus importantes : « Contre le fait de manger des membres arrachés d’un animal vivant, d’une bête vivante ou d’une volaille vivante ».
·        Certaines sont détraquées face aux pratiques occidentales profondément enracinées : « Des mariages formels via la dot de la mariée & les dons de mariage ».
·        Certaines feraient reculer l’évolution des animaux de ferme et de compagnie : « Ne pas croiser les animaux ».
·        Certaines produisent des détails excessifs concernant des questions d’une importance insignifiante comme, par exemple, combien de raisins un cueilleur itinérant a-t-il le droit de manger : « Il sera permis à un cultivateur de manger du fruit où il travaille [sous certaines conditions] », « Contre le fait qu’un cultivateur mange de ce fruit [quand certaines conditions ne sont pas rencontrées] », « Contre le fait qu’un cultivateur apporte de ce fruit à la maison ».
·        Certaines seraient difficiles à appliquer en Amérique du Nord : « Contre le fait de s’engager dans un comportement érotique pouvant conduire à une union défendue. [C’est-à-dire, se faire des caresses entre deux personnes dont le mariage serait illicite.] »

En d’autres termes, adopter les Lois Noachiques mène à bien plus que ce à quoi on est en droit de s’attendre d’un exercice visant à prendre les lois religieuses d’un ancien peuple et essayer de les appliquer dans une société moderne ― un gros manque de pertinence et une impraticabilité absolue.

La Lois Noachiques devront être imposées par la force

La seule façon que l’on pourra imposer ce genre de lois au peuple nord-américain, c’est par la force, peut-être le type de force brutale qu’on voit les Israéliens appliquer aujourd’hui aux Palestiniens, perspective que le Rebbe des Loubavitchers, Menachem Schneerson, a déjà anticipé en arrière-pensées, tout en y ajoutant des adoucissements comme ceux qui suivent, dans les versions publiques de cette anticipation, afin de ne pas susciter l’alarme :

« N’avons-nous pas assez à faire avec les Juifs ? Pouvons-nous vraiment nous permettre de dépenser du temps et de l’argent dans la campagne visant à transformer les Gentils ?

« Le Rambam utilise l’expression : “Lakuf (influencer par la force) tous les habitants du monde à accepter les commandements de Noé.” Il est évident que nous devons le faire de manière plaisante, douce et pacifique, mais nous devons nous montrer persistants. Si vous avez déjà essayé à plusieurs reprises, essayez encore. Nous avons souvent constaté que, même si nous le disons cinq fois à certaines personnes, elles ne changent qu’après l’avoir entendu six fois ! » [Pourim, 5747, Sichos in English, vol. 35, p. 4.]

[www.noahide.com/rebbe.htm (le soulignement est dans l’original ; la réponse qui n’a pas de rapport avec la question n’est pas un phénomène atypique des écrits loubavitchers.]

L’idolâtrie est le pire des péchés

Une chose est fort claire en regard des Lois Noachiques : leur emphase sur l’interdiction de l’idolâtrie ― emphase évidente de par le fait que la loi sur l’idolâtrie est placée en première position et qu’elle est reliée à la loi sur le blasphème à laquelle on accorde la seconde position. C’est donc sur la question de l’idolâtrie que les Lois Noachiques sont des plus révélatrices.

Quelle est l’idolâtrie que les Noahides doivent éviter ? On pointe d’abord le christianisme, mais aussi toutes les religions autres que le judaïsme.

« Encouragement à abandonner le christianisme :

« …selon la règle juridique juive bien connue disant que les chrétiens sont des idolâtres. »

[Likutei Sichos 3:198, tirée d’une lettre du Rabbin datée du 26 Iyra, 5726, citée dans Kol Boi HaOlam, p. 389. www.noahide.com/rebbe.htm.]

Voici un autre bel exemple :

« Un guide universel de prière pour les “Enfants de Noé”

« Règles de prière efficace pour les peuples de tous les antécédents ethniques nationaux, fondées sur la Parole de D-(ieu)[2] telles que préservées dans la Tradition juive [lire ici : le Talmud]. Par Boruch Ellison.

« […] Sauf en cas d’impossibilité, la prière devrait se faire à l’intérieur, face à un mur sans miroir, sans illustration ou toute autre image potentiellement idolâtre ; il va sans dire que l’on ne devrait jamais prier devant une statue quelconque (plusieurs statues et figurines apparemment innocentes sont considérées idolâtres par la Torah, et l’on doit apprendre les règles afin d’éviter la possession accidentelle d’idoles ou de leurs équivalents). Les croix chrétiennes sont évidemment hors de question. » [www.noahide.com/prayer.htm]

Constatez ce qu’ils écrivent au sujet de leurs fêtes :

« Les Noahides ne devraient observer aucune autre fête religieuse en dehors des traditions rabbiniques de la Torah ― y compris spécialement les fêtes chrétiennes comme Noël, Pâques, l’Halloween, la Toussaint, le Vendredi Saint, le Mercredi des Cendres et probablement aussi le « nouvel an » (1er janvier). Les fêtes religieuses étrangères sont interdites même dans le minimum du code noachique ; elles sont une violation du commandement contre l’idolâtrie.

« Les Noahides devraient commémorer au moins les fêtes suivantes : Rosh Hashanah, Sukkos, le 19 de Kislev (le « nouvel an » hassidique), Chanukkah, Pourim, Shavuos ― et chaque anniversaire personnel dans le calendrier hébreu. Toutefois, la participation noahide à ces fêtes est différente de plusieurs manières de l’observance juive. » [www.noahide.com/minimum.htm.]

Jésus-Christ est considéré comme un faux prophète dont l’exécution fut justifiée par la loi talmudique pour des raisons comme celles qui suivent :

« 1. Lui et ses disciples pratiquaient la sorcellerie et la magie noire, conduisaient les Juifs à l’idolâtrie et étaient parrainés par des puissances païennes étrangères dans le but de corrompre le culte juif (Sanhédrin 43a).

« 2. Il était sexuellement immoral ; il adorait des statues de pierre (une brique est mentionnée) ; il fut coupé du peuple juif à cause de sa méchanceté et refusa de s’en repentir (Sanhédrin 107b ; Sotah 47a).

« 3. Il apprit la sorcellerie en Égypte et, pour faire des miracles, il utilisait des procédures qui impliquaient de s’inciser la chair ― ce qui est explicitement banni de la Bible (Shabbos 104b). » [www.noahide.com/yeshu.htm].

Donc, lorsque, dans son allocution de 1985, le Président Reagan se référa à « l’année du Seigneur mille neuf cent quatre vingt cinq », il commit un sacrilège ― selon les Lois Noachiques mêmes qu’il venait tout juste de recommander à la nation ― et il se révéla « idolâtre », selon les principes talmudiques. Il a respecté Jésus-Christ qui, s’Il était sur terre aujourd’hui, serait exécuté par les Loubavitchers, s’ils en avaient le pouvoir.

Les Lois de Noé sont formulées pour que les collaborateurs noahides non-juifs les observent

À la fin de l’avant-dernière citation, nous avons eu un premier aperçu que le judaïsme pratiqué par les collaborateurs noahides n’est pas le même que le judaïsme pratiqué par les Juifs, et voici une déclaration encore plus révélatrice à ce sujet :

« La Loi comprend deux chemins parallèles (mais séparés) pour le monde : 613 commandements pour les Juifs et 66 commandements (contenus dans les 7 Lois de Noé) pour les Gentils. Lorsque le Noahide s’engage à garder les 66 mitzvos, il peut (et, en réalité, il doit) prendre la responsabilité de mitzvos additionnels, avec certaines exceptions claires : les non-Juifs ne peuvent pas observer les Shabbos (fêtes) à la manière des Juifs (en évitant les 39 catégories de travaux), ils ne peuvent non plus porter de tefilin ou de tzitzis, mettre un mezuzah, ou être appelés pour une lecture publique de la Torah dans la synagogue. Il y a bien sûr d’autres restrictions, y compris certaines limites à l’étude de la Torah (tout dépendant  des circonstances individuelles. » [www.noahide.com/minimum.htm]

Les preuves que nous avons examinées jusqu’ici nous amènent à la conclusion que les Sept Lois Noachiques sont des commandements auxquels les rabbins hassidiques poussent les non-Juifs à obéir, et que ces Sept Lois de Noé ne sont, en réalité, qu’une collection d’entêtes de sujets cachant toute une série de lois et de commandements qui vont mener les Gentils à l’esclavage envers les Juifs et à l’abandon de leur foi chrétienne (ou autres). Quiconque s’engage à suivre des lois pareilles appose, en fait, sa signature au bas d’un contrat qu’il n’a pas lu ; ou, pour prendre une analogie plus exacte, signe le bas d’une feuille blanche dont l’entête et les termes seront remplis ultérieurement par les rabbins hassidiques. Le collaborateur noahide doit s’attendre à ce que les lois auxquelles on lui demandera d’obéir scrupuleusement seront à forte saveur judaïque mais, en fin de compte, seulement quasi judaïque. Même si l’on attend des collaborateurs noahides qu’ils renoncent complètement au christianisme, on veut en même temps qu’ils n’embrassent que partiellement le judaïsme. On veut qu’ils se satisfassent du statut de « presque Juifs ». On veut qu’ils rendent service en tant qu’auxiliaires pro-juifs manipulés par des presque Juifs et commandés par des Juifs ; on veut qu’ils participent à certains rituels juifs, mais également qu’ils vivent séparément des Juifs et qu’ils ne se marient pas avec eux. Par conséquent, ce que ces collaborateurs noahides doivent raisonnablement escompter, c’est qu’on leur accordera un statut de subordonnés aux Juifs ; qu’ils ne partageront pas tous les droits et privilèges des Juifs ; qu’il leur sera exigé de faire des choses qui ne sont pas demandées aux Juifs eux-mêmes et, sans doute la chose la plus importante, qu’ils puissent être utilisés par les Juifs tout en étant représentés en public comme non-Juifs.

Le plan de conquête du monde

Ayant installé le fond de scène des hassidiques du Chabad Loubavitch, nous sommes maintenant prêts pour le point essentiel ― la partie de la conquête du monde !

Pour bien comprendre l’extrait qui va suivre, il sera utile de vous rappeler : que le Moshiach est le messie des Juifs ; qu’Amalek est la soi-disant nation cachée qui, pendant plus de trente-trois siècles, est supposé avoir conspiré pour débarrasser le monde de l’influence juive et des Juifs. Et cette nation est tellement méchante qu’elle se trouve hors de toute rédemption possible et qu’elle doit donc être détruite ; qu’un code judiciaire conforme à la halacha s’accorde aussi aux écrits talmudiques dans les domaines légaux.

La guerre finale pour Jérusalem

Pourquoi la victoire permanente d’Israël est maintenant toute proche

[Pour le texte complet en anglais, veuillez consulter l’adresse Internet suivante : www.noahide.com/finalwar.htm.]

[…]

Le judaïsme a toujours été une religion conquérante, pas dans le but de convertir les Gentils afin qu’ils deviennent juifs, mais plutôt de par sa mission de ramener le monde vers l’alliance universelle passée entre D-(ieu) et Noé. À cause de raisons halachiques, trop nombreuses et détaillées pour en faire la liste ici, les Gentils qui pratiquent aujourd’hui le christianisme, l’islam ou toute autre religion ne sont pas, pour la plus grande partie, des « Gentils vertueux » devant hériter du Monde à Venir. Ce statut n’appartient qu’aux Gentils qui observent soigneusement les Sept Lois de Noé, ce qui veut également dire de suivre l’autorité halachique de la Torah et des rabbins.

(Pour les personnes qui trouvent le concept confus, nous nous empressons de souligner que cela ne fait pas partie d’une conversion au judaïsme et que ce n’est même pas une étape du processus. Les Enfants de Noé ont leur propre rôle à jouer de manière indépendante en assistant le peuple juif et en réformant le monde. Les individus qui souhaitent se convertir peuvent le faire, mais ce n’est pas une exigence. Dans l’ère messianique, ces Gentils vertueux rendront culte dans le Temple à Jérusalem et célébreront certaines fêtes de la Torah, mais s’en tiendront à des tribunaux séparés et ne se marieront pas avec des Juifs. Aujourd’hui, ces Noahides aident à ramener les Juifs non pratiquants à la Torah, entre autres fonctions.)

À l’époque du premier Temple, le rêve consistant à réformer les Gentils se reflétait dans la présence de dix menoras [chandeliers à sept branches] dans le sanctuaire du Temple ― totalisant soixante-dix flammes ― représentant l’élévation des soixante-dix nations gentilles. Mais quand le Temple fut détruit, les Juifs durent influencer les Gentils d’une manière plus douce, plus graduelle. Même si faire en sorte que les Gentils observent les Sept Lois Noachiques est une des 613 mitzvos [prescriptions] de la Torah, l’exil atteint parfois de tels niveaux de sévérité et d’oppression que les Juifs ne pouvaient tout simplement pas remplir cette mitzvah par crainte de la mort. À ces moments-là, le judaïsme était forcé de se mettre en mode de survie ; la conquête était alors hors de question.

Aujourd’hui, la situation est complètement renversée. Le fait même qu’Amalek puisse engendrer un tel chaos dans le monde est la preuve que la société gentille ne présente plus de véritable opposition face aux enseignements juifs. L’on ne constate maintenant de l’antisémitisme qu’aux endroits où Amalek fomente le trouble, et c’est précisément là où les Gentils ont le plus désespérément besoin de guides. Alors que le christianisme descend en vrille dans la dissension et la confusion théologique, il devient un vacuum incapable de se défendre contre, soit le mensonge d’Amalek, soit la vérité de la Torah. Amalek ne peut exploiter l’effondrement du christianisme que par défaut ― c’est-à-dire, seulement lorsque le peuple juif ne saisit pas cette opportunité sans précédent.

Et, comme l’a expliqué le Rebbe des Loubavitchers, en transformant les Gentils, nous pouvons rapidement créer une armée de supporteurs qui va nous aider à révéler le Moshiach et ramener tous les Juifs à la Torah. D’une façon plus spécifique, le Rebbe a mis l’accent sur le fait que le « processus de paix » en Israël ne sera défait que par notre influence sur les Gentils ― spécialement par la campagne visant à enseigner les Lois Noachiques (voir Sichos in English, vol. 16, [19 kislev 5743]).

En deux mots, notre tâche la plus pressante est de déclencher une révolution internationale noahide sans délai. Le processus est déjà commencé par l’intermédiaire de douzaines de petites communautés noahides apparues un peu partout aux Etats-Unis, généralement composées d’anciens chrétiens ayant abandonné leur religion. La tâche d’organiser la révolution peut se diviser en deux grandes étapes :

1) Nous devons d’abord créer une nouvelle société noahide en tant que réseau international de communautés et d’organisations fonctionnant à l’intérieur de la société environnante, mais séparée d’elle, (fondées sur les exigences et les directives halachiques, les institutions noahides fonctionnent de manière assez différente de leurs contreparties chrétiennes et séculières).

Pour le Juif comme pour le Noahide, cela débute par un agressif programme visant à enseigner aux Gentils leurs responsabilités vis-à-vis la Torah.

Simultanément, nous devons organiser des programmes de fonctionnement et des institutions qui soient préparées à absorber ce grand nombre d’anciens chrétiens et les impliquer immédiatement dans les efforts ayant pour but d’amener le Moshiach. Les communautés noahides ont besoin d’écoles pour leurs enfants, modelées sur les programmes des yeshivahs juives [institutions d’enseignement juives] ; des groupes d’étude de la Torah adaptés à leurs besoins spécifiques ; des célébrations coordonnées et appropriées des fêtes de la Torah ; des services familiaux pour les mariages, du soutien aux personnes âgées et des enterrements ; des tribunaux dirigés par des juges vertueux formés par les rabbins et qui vont fonctionner de manière similaire aux batei dinim juifs [tribunaux juifs] ; et des programmes tzedaka pour venir en aide aux démunis, pour construire de nouvelles écoles noahides et pour soutenir l’établissement des Juifs en Israël ainsi que des synagogues dans toute la diaspora.

2) Dans la seconde étape, le mouvement noahide croissant va s’emparer du pouvoir politique ― en n’utilisant que des moyens pacifiques et légaux ― dans les capitales des nations occidentales. Bien entendu, cela n’arrivera pas avant que la société noahide ait atteint une certaine dimension. Nous ne savons pas jusqu’à quel point, ni quelles nations se joindront tout d’abord à la révolution, quoique les Etats-Unis, nation plutôt religieuse et conservatrice, sont assurément au sommet de la liste de nos futurs espoirs.

Une fois les rênes du gouvernement bien en main, les nouveaux leaders noahides vont rapidement implanter tout un agenda de réformes. Toute aide économique et technologique accordée au Bloc communiste, incluant l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), va prendre fin immédiatement. Tout le soutien nécessaire sera accordé aux forces israéliennes pour envahir de nouveau les régions contrôlées par l’OLP, avec assistance militaire partout où il le faudra. On donnera aux tribunaux juifs (les batei dinim des rabbins) la souveraineté juridique sur tous les citoyens juifs dans chaque pays, et ils ne seront plus sujets à l’autorité des tribunaux des Gentils. Les juges et les cours noahides ayant préexisté remplaceront les systèmes judiciaires actuels de chaque pays, et les codes juridiques seront radicalement réécrits pour qu’ils se conforment à la halacha ; aux Etats-Unis, on mettra l’emphase sur la restauration de l’autorité de la Constitution et sur l’abolition de toutes les agences et tous les programmes gouvernementaux inconstitutionnels. La dette nationale sera saisie, probablement en remboursant les créditeurs avec les terres agricoles du gouvernement, évitant de ce fait un désastre économique. Et la loi et l’ordre seront pleinement rétablis par l’établissement de mesures internes de sécurité et ce, toujours en accord avec la loi de la Torah.

Presque aussitôt qu’aura cessé l’aide au Bloc communiste, la révolution communiste internationale plongera tête première dans une crise. Les peuples captifs, voyant leur libération toute proche, se soulèveront sincèrement pour jeter leurs brutaux dictateurs hors du pouvoir et les armées de Gog et Magog ― des Communistes soviétiques à l’OLP ― vont s’autodétruire devant les yeux du monde entier.

Naturellement, les agents d’Amalek vont pousser des cris hystériques en vue d’intimider les Juifs afin qu’ils n’entreprennent pas cette campagne, espérant retarder la victoire. Ils ne possèdent aucun pouvoir, toutefois, pour empêcher notre action fructueuse ; ils ne peuvent que tenter de semer des doutes et susciter une hésitation.

Alors que le monde plonge tête baissée vers la révélation du Moshiach, et que les derniers murs de l’exil se désintègrent, le nombre de Gentils confus et prêts à changer grossit de façon exponentielle. Si le peuple juif commence immédiatement à préparer les structures adéquates en vue du mouvement noahide, cette vague mènera directement à la révélation glorieuse de la Vérité. Mais si nous nous permettons d’être pris au dépourvu, cette même force irrésistible de changement social peut, que D-(ieu) nous en préserve, être dérivée pour renforcer l’assaut final d’Amalek contre la sainteté. Il ne s’agit pas de savoir si la société des Gentils va exploser face à la crise croissante ; cet événement est une réalité inévitable qui s’en vient rapidement. Nous ne voulons pas manquer cette opportunité incroyable d’apporter la lumière dans ces derniers moments de noirceur.

Le monde a atteint son point ultime de décision, et le pouvoir de la réussite repose entièrement entre les mains du peuple juif. Nous pouvons attendre que le Moshiach vienne de lui-même, à la suite d’une guerre mondiale, ou nous pouvons l’amener par nos propres actions, mission que le Rebbe des Loubavitchers nous a dit être la nôtre. La chose nous appartient.

Il n’y a pas une minute à perdre. Juifs de partout, unissons-nous !

Le Comité pour la victoire d’Israël

 

Eh bien ! Tout un programme que les Juifs préparent pour les chrétiens, ne trouvez-vous pas ? Commencez-vous à comprendre de quoi sera faite la grande apostasie dont l’apôtre Paul nous a parlée ? Commencez-vous à voir pourquoi la Bête (le Moschiach) sera tellement enragée contre les véritables enfants de Dieu, les adorateurs du Seigneur Jésus-Christ, le vrai Messie ?

Les talmudistes semblent avoir concocté ces fameuses « Lois de Noé » depuis des siècles en préparation du moment où ils vont forcer les gens du monde entier, et les chrétiens en particulier, à abandonner toute forme de foi religieuse autre que leur mouture adaptée de judaïsme. Dans l’extrait d’article que nous venons de lire, l’affaire est présentée comme un immense service que les Juifs ont le devoir divin de rendre aux Gentils, comme des aînés qui doivent prendre soin de leurs benjamins. Mais la réalité est tout autre ! Ces belles paroles mielleuses cachent des desseins épouvantables inspirés directement de Satan. Les prophéties de la Bible (la Bible complète, incluant le Nouveau Testament, évidemment) en font une description sans fard et véridique.

Examinons un peu ce que cachent ces Loubavitchers dans leurs discours, en reprenant certains éléments de l’extrait d’article que nous avons tiré de leur site.

« Mais quand le Temple fut détruit, les Juifs durent influencer les Gentils d’une manière plus douce, plus graduelle. » Voyons quel genre de douce influence les Juifs ont exercé sur le monde. Prenant la parole lors d’un Congrès sioniste, Berl Locker a dit :

« Nous avons le droit de nous présenter devant le monde et dire “Voici le problème juif, réglez-le à notre satisfaction, ou il n’y aura pas de repos dans le monde !” »

Le Dr B. Messinsohn, dirigeant juif, ayant pris la parole à Cape Town, en Afrique du Sud :

« J’avertis le monde que, s’il ne tient pas ses promesses envers nous (les Juifs), il y aura 16 millions de Juifs à nouveau remplis de la haine qui a déclenché tant de destruction contre le monde chrétien. »

Marcus Eli Ravage a écrit dans le Century Magazine de janvier 1928 :

« Nous, les Juifs, sommes à la base de presque toutes vos guerres, non seulement de la Révolution bolchevique, mais de toutes les autres révolutions majeures de votre histoire […] Nous l’avons fait grâce à l’irrésistible puissance de notre esprit, avec des idées et de la propagande. »

Oscar Levy, dans The World Significance of the Russian Revolution (La signification mondiale de la Révolution bolchevique) :

« Il n’y a pour ainsi dire aucun événement en Europe moderne qui ne soit imputable aux Juifs. Aujourd’hui, nous, les Juifs, ne sommes rien de moins que les séducteurs du monde, ses destructeurs, ses boutefeux, ses bourreaux. »

Pourquoi les Juifs agissent-ils ainsi ? Le professeur Goldwin Smith, de la Faculté d’Histoire moderne de l’Université d’Oxford, en octobre 1881 :

« Nous, les Juifs, nous considérons comme la race supérieure de l’humanité, et nous ne projetons pas son union avec les autres races, mais son triomphe sur elles. »

Le Comte Mensdorf, ambassadeur d’Autriche, à la Grande-Bretagne, en 1918 :

« Israël (les Juifs) a remporté la Première Guerre Mondiale ; nous l’avons fabriquée, nous avons prospéré grâce à elle et en avons profité. Ce fut notre (aux Juifs) vengeance suprême contre le christianisme. »

Benjamin Disraeli, Premier Ministre de la Grande-Bretagne du 19e siècle, lui-même juif d’origine, a eu ces propos révélateurs :

« On retrace l’influence des Juifs à l’origine de la dernière éruption de principes destructeurs en Europe. Une insurrection a lieu contre la tradition, contre la religion et contre la propriété … on retrouve toujours des hommes de race juive à la tête de chacune d’elles. Ils coopèrent avec des athées : les plus habiles accumulateurs de propriétés ; ils coopèrent avec des communistes ; cette race bizarre (les Juifs) … s’allie à tous les rebuts et les parias d’Europe ; et tout cela parce qu’ils souhaitent détruire le christianisme ingrat. »

Ce jeu macabre dure depuis de longs siècles. Un autre dirigeant juif, Samuel Roth, a dit :

« Nous (les Juifs) venons devant les nations en prétendant vouloir échapper à la persécution, et nous sommes les persécuteurs les plus mortels des annales malheureuses de l’humanité. »

Tirons une autre phrase de l’extrait que nous avons vu auparavant : « Toute aide économique et technologique accordée au Bloc communiste, incluant l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), va prendre fin immédiatement. » Qui les Juifs veulent-ils tromper ? Cette phrase est un exemple d’intoxication, car le communisme est une créature juive ! Le Maccabean de novembre 1905, publication de l’Organisation sioniste de New York, afficha l’entête suivante concernant le bolchevisme en Russie : « Il s’agit d’une révolution juive ! »

The American Hebrew, principal journal juif des Etats-Unis, dans son numéro du 10 septembre 1920 :

« La Révolution bolchevique de Russie fut l’œuvre des cerveaux juifs, de l’insatisfaction juive, de la planification juive dont le but était de créer un Nouvel Ordre Mondial. Ce qui est arrivé en Russie deviendra également, par les mêmes forces mentales et physiques juives, une réalité partout dans le monde. »

Citons à nouveau un extrait de l’article précédent : « Dans la seconde étape, le mouvement noahide croissant va s’emparer du pouvoir politique ― en n’utilisant que des moyens pacifiques et légaux ― dans les capitales des nations occidentales. » Les Juifs prônent-ils le pacifisme ? Leur prise du pouvoir se fait-t-elle réellement en douceur ? The Jewish World de Londres, le 16 janvier 1918 :

« Le judaïsme international a poussé de force l’Europe à la guerre, non seulement afin de se saisir d’une grande partie de l’or du monde, mais également pour démarrer une nouvelle guerre juive (la Deuxième Guerre Mondiale), grâce à cet or. »

Le Yiddish Bulletin du 19 mai 1950, citant le rabbin Philip Bernstein du Mouvement sioniste :

« En pressant l’exode des Juifs d’Europe, en insistant pour que les Juifs ne veuillent pas aller dans un autre pays qu’Israël, ils (les sionistes) ont sacrifié l’intérêt de gens vivants à la politique de leur propre mouvement. »

L’exode des Juifs d’Europe fut la raison principale de la création de la Deuxième Guerre Mondiale ! Est-ce là un moyen pacifique de se faire donner un pays, en massacrant des millions de gens dont ceux de sa propre race ? Évidemment pas. Les puissances sionistes ont usé d’artifices, de tromperie, d’escroquerie et de la force de leurs moyens financiers incommensurables. Asher Ginsberg, écrivain juif moderne, à la page 42 de Waters Flowing Eastward :

« Notre (les Juifs) mot d’ordre est la force et l’illusion. Seule la force conquiert dans les affaires politiques, particulièrement si elle est cachée derrière les talents essentiels de la diplomatie. La violence doit être le Principe, et la fourberie et l’illusion la Règle des gouvernements qui ne veulent pas laisser tomber leurs couronnes aux pieds des agents d’un quelconque nouveau pouvoir. Par conséquent, nous (les Juifs) ne devons pas arrêter la corruption, la séduction et la tricherie quand celles-ci nous servent à atteindre nos fins. En politique, l’on doit savoir saisir la propriété des autres sans hésitation si, par cela, nous nous assurons la soumission et la souveraineté. Les sentences de mort sont nécessaires pour maintenir la terreur qui produit la soumission aveugle. »

Pris du Talmud, Choschen ha-Mischpat, 348,1 : « Un Juif peut voler un Gentil, c’est-à-dire qu’il peut le duper s’il est peu probable qu’il se fasse détecter. »

Voici un texte communiste tiré de Psychopolitics :

« L’obéissance est le résultat de la force. Avec la force vient la brutalité. L’utilisation de la force la plus barbare, la plus effrénée, la plus brutale, si elle est amenée assez loin, invoque l’obéissance. Toute organisation qui a l’esprit et le courage de faire étalage d’inhumanité, de sauvagerie, de brutalité et un manque d’humanité sans compromis se verra obéie […] Si vous voulez l’obéissance, vous ne devez pas faire de compromis avec l’humanité. Si vous voulez l’obéissance, vous devez faire comprendre clairement que vous serez sans merci. L’homme est un animal et, en dernière analyse, il ne comprend que ce que comprend la brute. »

Le christianisme a toujours été l’ennemi numéro un du judaïsme, malgré l’invention du concept « judéo-chrétien » contradictoire. Lorsque Jésus institua l’Église chrétienne, le judaïsme se soulevait déjà contre le Christ et Ses enseignements. Dans le Jewish Chronicle de Londres, le 1er décembre 1921 :

« …il est pratiquement impossible d’enseigner le Nouveau Testament d’un point de vue autre que celui du chrétien, car les Évangiles sont le message du christianisme. Nous devrions éduquer les jeunes Juifs avec de la littérature juive, pas avec de la littérature profane qui peut s’avérer nuisible et qui est littéralement destinée à la propagation d’une doctrine fondamentalement subversive envers le judaïsme. »

Voici quelques perles noires tirées du Talmud babylonien. Elles donnent une idée véritable de l’esprit qui anime le judaïsme :

« Ceux qui lisent les livres non canoniques [le Nouveau Testament] n’auront pas de part dans le monde à venir » (Sanhédrin 90a).

« Les Juifs doivent détruire les livres des [chrétiens] » (Shabbath 116a).

Vous croyez que les Juifs sont là pour aider les non-Juifs à parvenir au Royaume ? Si oui, c’est que vous ne connaissez pas l’opinion que se sont faite les rabbins rédacteurs du Talmud.

« Vous [les Juifs] êtes des êtres humains, mais les nations du monde ne sont pas des êtres humains, mais des bêtes » (Baba Mecia 114, 6).

« On regarde la maison du goï (non Juif) comme un parc de bétail » (Tosefta, Erubin VIII).

« Du Talmud (une prière dite à la veille de la Pâque, au jour présent) : “Nous Te supplions, O Seigneur, porte Ta colère sur les nations qui ne croient pas en Toi, et qui n’invoquent pas Ton nom. Laisse tomber sur elles Ta colère et inflige leur Ta colère. Chasse-les dans Ta colère et brise-les en morceaux. Soustrais-leur tous leurs os, O Seigneur. En un moment, mets en examen tous les incroyants. Détruis en un instant tous les ennemis de Ta nation. Arraches les nations indignes avec leurs racines, disperse-les et ruine-les. Détruis-les ! Détruis-les immédiatement, à l’instant même !” » ― (Pranajtis : Christianus in Talmuda e judeorum, citation tirée de la Synagoga judaica, p. 212. Minhagin, p. 23. Crach Chaim 480 Hagah).

« Ceux qui ne possèdent pas la Torah et les prophètes doivent être exterminés. Celui qui a le pouvoir de les tuer, qu’il le fasse ouvertement avec l’épée, sinon, qu’il use d’artifices jusqu’à ce qu’ils soient supprimés » (Schulchan Aruch : Choszen Hamiszpat, 425, 50).

Vous pensez que les Juifs ont un don pour les affaires ? Est-ce que vous savez que bon nombre mènent leur business avec un esprit tordu et sans scrupule pour les biens d’autrui ? Sachant ce que les Juifs pensent des goyim, croyez-vous qu’ils se montrent honnêtes dans leurs transactions avec eux ?

« Les biens des goyim sont comme le désert, celui qui s’y installe le premier y a droit » (Baba Batra, 14b).

« La propriété des goyim est comme une chose sans maître » (Schulchan Aruch : Choszen Hamiszpat, 116, 5).

« Si un Juif a planté son épée dans le sol d’un goï, il en est devenu entièrement le maître » (Baba Batra, 55a).

À ceux qui croient que l’orgueil peut avoir des limites, lisez ceci :

« Il est pire de protester contre les paroles des rabbins que contre la Torah » (Miszna, Sanhédryn XI, 3).

« Ceux qui changent les paroles des rabbins doivent mourir » (Erubim, 21b).

Ces rabbins ne craignent-ils donc pas Dieu ? Voyez-les se comparer avantageusement à leur Créateur :

« Les décisions du Talmud sont paroles du Dieu vivant. Jéhovah lui-même demande l’opinion des rabbins terrestres lorsqu’il y a des affaires difficiles au ciel » (Rabbin Menachem, Commentaires pour le Livre Cinq).

« Au ciel, Jéhovah lui-même étudie debout le Talmud : car il a trop de respect pour ce livre » (Tr. Mechilla).

Faut le faire, non ?! C’est d’une impudence phénoménale ! Dieu prenant conseil des rabbins concernant les problèmes célestes qui Lui sont trop difficiles ? Cette race tordue enseignerait le Dieu Tout-Puissant ?! Il y en a qui auront certainement des comptes à rendre à un moment donné !

S’ils n’ont que si peu de respect envers Dieu, peut-on en attendre davantage d’eux envers les Noahides ?

« Le fils de Noé qui vole un sans-le-sou doit être mis à mort, mais un Israélite peut faire du mal à un goï, car, là où il est écrit “Tu ne feras pas de mal à ton prochain”, il n’est pas dit “Tu ne feras pas de mal à un goï” » (Miszna , Sanhedryn, 57).

Quel contraste avec notre Seigneur Jésus-Christ qui a dit : « …tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée. 38Celui-ci est le premier et le grand commandement. 39Et le second semblable à celui-là, est : tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22:37-39). Mais les rabbins, grâce à leur tradition, avaient déjà changé les commandements de Dieu, se passant de génération en génération des instructions orales carrément démoniaques. Voilà pourquoi Jésus n’a pas été tendre envers eux et les a vertement admonestés. (Lisez le chapitre 23 de Matthieu.) Depuis ce temps, les rabbins Lui en veulent et désirent détruire Son œuvre. Efforts inutiles, bien sûr, car les portes de l’enfer ne prévaudront point contre l’Église de Christ. Mais nous constatons aujourd’hui qu’ils essaient de toutes leurs forces…

À la lumière de tout cela, nous vous recommandons de lire ou de relire les Protocoles des Sages de Sion. Vous verrez que ces écrits collent étrangement à la réalité moderne. Avant de croire ceux qui veulent vous faire avaler qu’il s’agit d’un faux document inventé pour discréditer la race juive, prenez le temps de faire la part des choses, de les examiner vous-même et de vous faire votre propre opinion en en comparant les idées aux résultats qui vous entourent dans notre société moderne. Après cela, que croyez-vous pouvoir espérer des dirigeants juifs de la conspiration mondiale ? La toile est tissée et vous êtes les mouches qui allez vous faire prendre par ces araignées venimeuses, si Dieu ne vous montre pas le chemin étroit pour y échapper.

Aux véritables chrétiens qui persévèrent dans la foi, Dieu a promis de les conduire dans toute la vérité par le moyen de Son Esprit qui sonde même les profondeurs de Dieu. À tous ceux qui lisent ces lignes, je souhaite que notre Père au ciel vous éclaire et vous guide afin que vous ne soyez pas emportés à tout vent de doctrine et que vous ne soyez pas tentés de suivre le grand courant d’apostasie qui a déjà débuté dans bon nombre de congrégation où l’on commence à renier le sacrifice de Christ et Sa divinité. Ne soyez pas dans les ténèbres, aimez la vérité et persévérez jusqu’à la fin. C’est ainsi que vous recevrez la couronne et les récompenses que notre Seigneur et Sauveur vous réserve à chacun personnellement.

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[1] Noachiques : de Noé (comme « abrahamiques » qui se réfère à ce qui se rapporte à Abraham, ou « mosaïques » pour Moïse.

[2] Dans le judaïsme, il est interdit d’écrire le nom de Dieu ; c’est ainsi qu’en anglais, les Juifs écrivent G-d au lieu de God, imitant l’hébreu qui n’a pas de voyelles. En français, on ne peut écrire seulement D, alors le tiret et les voyelles viennent rappeler que, dans le judaïsme, l’on ne peut utiliser le nom de Dieu tel qu’il est. Un autre exemple de traditions juives étranges.




D.233 – La Simplicité du Salut

 

Par : Joseph Sakala

Peu importe la dénomination religieuse dont vous êtes membre, chacune possède un certain nombre de critères dans son enseignement en regard du salut. Que ce soit les catholiques, les baptistes, les pentecôtistes, les calvinistes, les méthodistes, les témoins de Jéhovah, les luthériens, les presbytériens, les musulmans, les bouddhistes, les mormons, et j’en passe… Nous sommes alors tout à fait en droit de nous poser la question suivante : « Si Dieu veut sauver le monde entier, pourquoi aurait-Il créé autant de critères si laborieux, jusqu’à rendre ce salut presque inaccessible ? » En effet, pourquoi la religion est-elle devenue si difficile que la majorité des gens en soit venue à se décourager au point de tout abandonner ? Afin de rendre le salut plus accessible, certains individus ont même créé des religions où les adeptes peuvent se former leurs propres critères pour parvenir au salut.

Dans Son Plan pour l’humanité, Dieu n’avait jamais prédestiné le chemin du Salut à devenir difficile et rempli d’embûches pour y parvenir. Alors, pour quelle raison l’humanité est-elle rendue si confuse dans sa spiritualité sur la question du salut ? Il faut absolument reculer au commencement pour découvrir d’abord ce que Dieu avait établi comme Plan pour les humains et ce que l’adversaire a réalisé tout au long des siècles pour nous amener dans le marasme et la confusion présente.

Dans le tout premier verset de Genèse, nous lisons : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1). Donc, Dieu avait tout créé pour une raison spécifique. Et comme Dieu n’est pas un Dieu de confusion, Sa création initiale a certainement dû en être une de toute beauté. Lors d’un dialogue avec Son serviteur Job, Dieu le questionna ainsi sur la création de la terre : « Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? » (Job 38:4-7).

Il devient alors évident que la terre fut créée pour une raison distincte. Dans Esaïe 45:18, nous lisons ceci : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » Pourtant, dès le verset 2 de Genèse 1, nous voyons ceci : « Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. » Mais qu’a-t-il bien pu arriver pour que la terre soit devenue soudainement informe et vide ? Le prophète Ésaïe nous confirme pourtant que Dieu ne l’avait pas planifiée ainsi. Il ne la créa pas pour être déserte, mais la forma pour être habitée.

Donc, nous découvrons ici le résultat d’une catastrophe épouvantable suite à laquelle la terre était subitement devenue informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. Il doit certainement y avoir un éclaircissement dans la Bible pour expliquer cela. La réponse divine ne nous est pas donnée dans la Genèse, mais plus loin afin d’instruire Ses enfants. Allons voir les détails de ce qui s’est passé. Nous avons vu dans le récit de Job que les anges furent créés avant même l’univers, car ils étaient là pour chanter Sa gloire quand Dieu eut fondé la terre. Un de ces anges, l’archange Lucifer, devait sûrement être parmi ces anges en délire, car son nom identifie aussi la fonction qu’il devait accomplir sur cette terre dans ce plan divin.

Lucifer veut dire « porte-lumière ». Il avait donc reçu comme fonction d’apporter aux humains la lumière sur la vérité divine, afin de les préparer pour faire éventuellement partie de la grande famille divine. Dieu utilisa le prophète Ézéchiel pour nous donner une description de cet archange Lucifer. « Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Tu étais le couronnement de l’édifice, plein de sagesse, parfait en beauté ; tu te trouvais dans l’Éden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de pierres précieuses de toutes sortes, la sardoine, la topaze, la calcédoine, le chrysolithe, l’onyx, le jaspe, le saphir, l’escarboucle, l’émeraude et l’or. Les tambours et les flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu » (Ézéchiel 28:12-14). En plus d’apporter la vérité aux humains, Lucifer devait aussi être leur chérubin protecteur.

Mais, au sein de toute cette splendeur qui lui fut octroyée, Lucifer apprit une vérité qui le bouleversa complètement. Se croyant de beaucoup supérieur à ceux à qui il devait être le porteur de la lumière divine, il a aussi appris ce que Paul nous confirme dans Hébreux 1:13-14 : « Et auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » Cette vérité l’a assurément blessé au point que la tâche de conduire simplement les humains vers la famille de Dieu ne lui suffisait plus. Profondément insulté, l’orgueil s’est installé dans son esprit et il a décidé de s’accaparer du trône même de l’Éternel. C’est ce que nous lisons dans Esaïe 14:13-14 : « Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles [anges] de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. »

Dès ce moment, Lucifer s’est mis à comploter contre Dieu et à détourner le tiers des anges mis sous sa charge dans le but d’envahir le ciel et de détrôner le Tout-Puissant. Nous voyons le compte-rendu de cette agression contre son Créateur dans Apocalypse 12:7-9 : « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. » Suite à cette guerre, nous voyons cet archange déchu identifié dorénavant comme étant le diable et Satan. Inutile d’ajouter que sa place et celle de ses anges (devenus démons) ne se retrouva plus dans le ciel.

Satan veut dire « adversaire ». Ainsi, celui que Dieu avait créé comme porteur de la lumière de Dieu est devenu Son adversaire et, au lieu d’instruire les humains, il séduit tout le monde depuis ce temps, dans le seul but de tenter de détruire le majestueux Plan de Dieu pour Ses enfants. Au lieu d’être un ange de lumière, il est devenu le prince des ténèbres. Le prophète Ézéchiel nous raconte comment Lucifer est devenu Satan. Ézéchiel 28:15-17 « Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi. Au milieu de ton riche commerce, ton cœur s’est rempli de violence, et tu devins coupable ; je te précipiterai de la montagne de Dieu ; je te détruirai, ô chérubin protecteur, du milieu des pierres de feu ! Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, et tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jetterai par terre, je te donnerai en spectacle aux rois, pour qu’ils te regardent. » L’orgueil s’est emparé de lui au point où il a tout perdu ce que Dieu lui avait confié. Donc, Lucifer (porteur de lumière) est devenu Satan (adversaire de Dieu et prince des ténèbres).

À ceux qui croient à tort que Dieu a créé Satan pécheur, sous-entendant que le mal fut créé par Dieu Lui-même, nous ferons remarquer que Dieu a bien dit : « Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi. » Dans les concepts de la Religion babylonienne, dont beaucoup de religions et de théories métaphysiques mondiales sont porteuses, il existe l’idée que le bien et le mal doivent coexister pour apporter un équilibre, ou que dans tout bien, il doit y avoir un minimum de mal et dans tout mal, il y a un minimum de bien (le yin et le yang). Il n’est pas étonnant de voir Satan adoré sous diverses formes, alors qu’il se fait passer pour un dieu bon et que Dieu est le malin ! Ce sacrilège infeste les croyances de beaucoup de gens aujourd’hui et il n’est pas surprenant qu’ils aient tant de difficulté à distinguer le bien du mal !

Pour revenir à notre sujet, nous pouvons à peine imaginer les résultats du dégât et de la destruction physique causée dans l’univers lors de cette guerre. La Bible ne nous donne qu’un petit aperçu en déclarant que la terre était devenue informe et vide (tohu et bohu). Néanmoins, l’Esprit de Dieu planait au-dessus de cet abîme et, à un moment donné dans l’histoire, Dieu a résolu de re-créer la terre pour la rendre de nouveau habitable. C’est ce que nous voyons dans les cinq  premiers jours où Dieu met de l’ordre sur la terre et son entourage afin d’accueillir les premiers humains, le sixième jour. Dieu avait tout accompli pour recevoir les humains dans six jours, car chaque jour est identifié comme étant d’une durée d’un coucher du soleil (nuit) et d’un lever du soleil (jour), 24 heures, exactement comme aujourd’hui.

Ayant terminé tout ce travail pour l’homme, Dieu S’est reposé de toute Son oeuvre. Il venait alors de créer un septième jour pour que l’homme fasse pareil, afin de former une unité spirituelle parfaite avec son Créateur. Vous noterez qu’il n’y a aucune indication de temps pour ce septième jour, car celui-ci devait être éternel, si toutefois l’homme avait accepté de se reposer dans le Seigneur, c’est à dire, d’octroyer sa vie entière à Dieu afin d’être en unité parfaite avec Lui. C’est Dieu qui Se serait chargé de guider ses pas en l’instruisant sur la manière de parvenir au Royaume. C’est ce que l’arbre de vie représentait, le fruit qu’il avait la permission de manger librement afin de vivre éternellement. Dieu voulait partager l’univers entier avec Sa création. Donc, on parle ici d’une condition spirituelle et non physique. Voilà ce que l’arbre de vie représentait au milieu du jardin d’Éden. C’est à cet arbre que Dieu voulait que l’homme et sa femme s’alimentent.

Mais il y avait pareillement un autre arbre tout près nommé l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Mais pourquoi avoir créé cet arbre ? Voilà la démonstration de la plus belle preuve d’amour de Dieu envers Sa création. Dieu aurait pu créer les humains comme des robots, accomplissant toutes les tâches qui leur seraient assignées sans jamais les questionner. Mais, tout en nous créant à Son image et à Sa ressemblance, Dieu voulait nous créer libres de penser et de prendre volontairement la décision de Lui obéir ou de Lui désobéir. Ce qui fait que l’homme avait aussi le droit de décider de prendre sur lui-même la responsabilité de pouvoir cheminer sans Dieu, s’il le désirait. Cette décision comportait toutefois une conséquence grave, comme nous allons le découvrir. « Alors l’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder » (Genèse 2:15). Tout était déjà prêt pour lui, et tout ce que l’homme avait à faire était de prendre soin de ce que Dieu lui avait déjà créé et demeurer spirituellement uni avec son Créateur.

Et pour éviter tout malentendu, Dieu mit Adam en garde en l’instruisant ainsi, dans Genèse 2:16-17 : « Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. » Ayant donné cette instruction claire et précise à Adam, nous voyons la deuxième étape de Son instruction. Dans Genèse 2:19-20, nous lisons : « Et l’Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs, et tous les oiseaux des cieux ; et il les fit venir vers Adam, pour voir comment il les nommerait, et que tout nom qu’Adam donnerait à chacun des êtres vivants, fût son nom. Et Adam donna des noms à toutes les bêtes, et aux oiseaux des cieux, et à tous les animaux des champs ; mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui. » Jusqu’ici, nous voyons qu’Adam s’est très bien acquitté de cette première tâche et Dieu accepta que tout nom qu’Adam donnerait à chacun des êtres vivants fût son nom.

Dieu n’avait aucune intention de lui confier cette responsabilité de cultiver et de garder ce merveilleux jardin tout seul. Alors, dans Genèse 2:18, nous lisons : « Et l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. » Notez que Dieu n’a pas dit : « Je lui ferai une esclave qu’il pourra manipuler comme bon lui semble ». Non, Dieu lui donnerait une aide semblable à lui afin qu’ils  cheminent ensemble, main dans la main, vers ce Royaume où Dieu voulait les voir. Alors, avant même de créer cette aide pour Adam, Dieu commença à l’instruire sur la façon de prendre soin de ce beau jardin d’Éden. Nous lisons ensuite, dans Genèse 2:21-22 : « Et l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. »

Avez-vous déjà remarqué comment les évolutionnistes refusent d’accepter que Dieu ait pu accomplir cela, mais ces mêmes intellectuels n’ont aucune difficulté à croire et à accepter que l’homme et la femme aient évolué à partir d’un singe ? Pourtant, l’histoire nous prouve sans aucun doute que, jusqu’à ce jour, le singe demeure toujours un singe. Cependant, on pourrait leur demander qui a créé le singe… Et là, on recevrait immédiatement une autre réponse disant que le singe aurait évolué à partir d’un autre animal et ainsi de suite. Puis, finalement, nous arriverions au tout premier animal duquel tous les autres animaux seraient une évolution. Toutefois, j’ai encore une question pour eux. D’où vient la vie ? Elle ne peut venir que d’un être vivant. Seule la vie peut transmettre la vie. Alors, d’où est venu le tout premier animal, et de qui a-t-il « évolué » ? Voyez-vous jusqu’où l’être humain peut sombrer spirituellement quand il refuse avec entêtement de croire en Dieu, tout en désirant être lui-même dieu ?

Prétendre que l’homme et la femme, ou toute autre créature ou création, seraient le résultat éventuel d’une espèce d’évolution est un affront direct au Dieu Créateur par Qui tout existe. Poursuivons maintenant notre lecture. Dans Genèse 2:31, il est écrit : « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le sixième jour. » Ce qu’il faut absolument retenir de ce passage biblique, c’est que tous les animaux, les poissons, les oiseaux furent créés selon leur espèce, tandis que l’homme fut créé à l’image de Dieu. Selon Son espèce ! Voilà la vraie doctrine ! Jusqu’ici, tout ce que Dieu avait fait était très bon et subsistait à l’état parfait.

La Bible nous dit qu’Adam fut très impressionné par cette beauté que Dieu fit venir vers lui. Donc, au verset 23, nous lisons : « Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish). » Regardez la simplicité avec laquelle Dieu identifie cette belle aide qu’Il venait de former de la côte de l’homme. « Homme » en hébreu est Ish et le féminin de ce qui est sorti de Ish devient Isha. Et là, Dieu ramène les deux parties temporairement séparées, et leur déclare, ainsi qu’aux enfants qui naîtront de leur union : « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (Genèse 2:24). Rien de compliqué.

Devenus adultes, les humains devaient quitter la demeure familiale, s’unir et emménager en tant que couple, s’aimer et engendrer des enfants selon leurs moyens financiers, et continuer le processus visant à former le nombre de personnes que Dieu avait déjà prédestiné comme suffisant pour diriger et administrer Son univers sous Sa charge. Dieu Se permet même de nous annoncer que nos premiers parents étaient libres comme l’air. Dans Genèse 2:25, nous lisons : « Or Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte. » Si seulement ils avaient choisi de continuer à vivre ainsi. Malheureusement, l’histoire ne se termine pas là, car, dans le verset suivant, nous voyons l’entrée en scène de celui qui voulait détrôner Dieu, mais sans succès. Lucifer, devenu Satan, s’implique immédiatement à vouloir détruire le plan que Dieu avait préparé pour sauver les humains. Pour ce faire, il inventa une contrefaçon de chaque élément du Plan de Dieu, en séduisant les humains à faire exactement le contraire de ce que Dieu leur disait, tout en croyant qu’ils plaisaient toujours à Dieu. Nous ne savons pas au juste pourquoi, mais Satan s’attaqua d’abord à la femme.

Genèse 3:1 : « Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! » Ici, on pourrait supposer que c’est parce qu’Adam n’avait pas bien renseigné son épouse au sujet des instructions pourtant très claires de Dieu concernant cet arbre en particulier. Regardons néanmoins la réponse d’Ève : « Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez » (Genèse 3:2-3). Non seulement avait-elle été bien renseignée, mais Ève en a même rajouté, disant qu’il ne leur fallait pas y toucher, alors que Dieu avait simplement dit à Adam de ne pas en manger du fruit.

Ceci n’a toutefois pas découragé le diable : « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:4-5). Satan utilise carrément le mensonge pour lui faire croire que Dieu est devenu menteur en lui cachant la possibilité de pouvoir devenir dieu si elle en mangeait. Alors, Ève s’est mise à analyser les alternatives qui se présentaient à elle avant de songer à prendre une décision. Genèse 3:6 « Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea. »

J’ai souvent entendu l’argumentation stipulant que, si Adam avait été présent, les choses se seraient peut-être déroulées différemment. Je regrette, mais notre cher Adam n’était pas parti à la pêche ou à la chasse. Le récit biblique est clair. Ève « prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea. » Leur problème fut de ne pas avoir consulté Dieu au lieu de convoiter ce que Dieu ne leur avait pas promis. Dès le moment où les deux ont mangé de ce fruit défendu, ils ont aussi avoué à Dieu, par leur propre comportement, qu’ils préféraient la solution de Satan à celle de Dieu. Mettons-nous à la place de Dieu, ici. Il aurait pu facilement les anéantir et mettre fin à cette entreprise, mais parce que Dieu est amour, Il décida de les laisser apprendre par l’expérience ce que la désobéissance produit comme conséquence. Il y avait donc un prix à payer pour leur rébellion contre leur Créateur. Ce prix était de fermer temporairement la porte de l’accès à la connaissance venant de l’arbre de vie, qui était pourtant celui auquel Dieu voulait qu’ils se nourrissent.

Avez-vous déjà remarqué la honte que nous ressentons quand nous commettons un péché ? Cette sensation n’est pas une invention humaine, elle est le résultat d’une expression de la conscience innée dans chaque individu. Les animaux n’ont pas honte puisqu’ils ne sont pas doués d’une conscience que seuls les humains possèdent. Or, la conscience est étroitement liée à la connaissance et l’intelligence. Cette intelligence n’est pas le fruit d’une évolution quelconque, elle nous vient du Créateur. Job fut inspiré de nous déclarer ceci : « Mais c’est l’esprit qui est dans les hommes, c’est le souffle du Tout-Puissant qui les rend intelligents » (Job 32:8). Alors, c’est la crainte d’avoir transgressé cette expression d’amour que Dieu leur avait manifesté gratuitement qui a causé un changement radical dans le comportement de nos premiers parents. Regardons ce qui est arrivé dans le jardin d’Éden.

Genèse 3:9-11 : « Et l’Éternel Dieu appela Adam, et lui dit : Où es-tu ? Et il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai craint, parce que je suis nu ; et je me suis caché. Et Dieu dit : Qui t’a montré que tu es nu ? As-tu mangé de l’arbre dont je t’avais ordonné de ne pas manger ? » Pourtant, nous avons vu qu’avant de pécher, ils étaient nus et n’en avaient point honte. Il est intéressant de noter comment cette réaction de honte est devenue innée chez l’humain jusqu’à ce jour. La première réaction de celui qui commet un crime est de se cacher et quand il se fait prendre et son geste est mis à nu il a honte et craint les conséquences de son acte. Si les humains, au fil des siècles, avaient pris le temps de réfléchir à leurs actions avant de les commettre, il n’y aurait pas de prisons aujourd’hui. Voilà ce que la contrefaçon de Satan accomplit continuellement dans son ambition de vouloir détruire ceux que Dieu a créés à Son image et à Sa ressemblance.

Revenons cependant à notre cheminement vers le salut. Est-ce que Dieu, suite à la transgression de nos premiers parents, décida d’éliminer toute possibilité de salut aux humains ? Pas du tout, mais le salut ne peut pas être accordé en obéissant à Satan. Le salut est un don gratuit pour l’obéissance à Dieu. Et Dieu l’accorde à Ses enfants, avec la promesse de partager toute Sa création avec eux durant l’éternité. Mais comment régler cet obstacle du péché commis par Adam et Ève ? Ce Dieu d’amour avait la solution déjà toute prête advenant une telle situation. Il devait y avoir un sacrifice majestueux, capable de payer la rançon pour tous les péchés commis par la progéniture entière de nos premiers parents. Pouvait-elle s’accomplir par le sang d’un simple humain ? Absolument pas ! « Mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:19-21).

Donc, dès la transgression de nos premiers parents, la porte de l’accès à l’arbre de vie fut fermée, et Dieu seul pouvait l’ouvrir en versant Son sang précieux ayant plus de valeur que tout le sang des humains combinés pour effacer la transgression. Donc, Dieu S’est réservé d’être la seule porte au salut, en prenant la forme de l’homme créé à Son image et qui devait être la personnification de l’image même de Dieu. Et qui était cette porte et cette image ? Laissons le Christ Lui-même S’identifier. Jean 10:7-9 : « En vérité, en vérité je vous dis, que je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des larrons et des brigands, mais les [véritables] brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera de la pâture. »

À Thomas qui lui demandait le chemin pour parvenir au Royaume : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu » (Jean 14:6-7). C’est alors que : « Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? » (vs 8-9). Ce que Jésus lui déclarait ici, c’était qu’Il était la personnification de l’image même de Dieu dans la chair. C’est incroyable que ces disciples, étroitement liés à Jésus durant Son Ministère de trois ans et demi, ne réalisaient pas complètement que Jésus était la Parole du Père vivant en chair humaine. Ils l’ont réellement compris quand le Saint-Esprit est entré en eux le Jour de la Pentecôte.

Avec le sacrifice extraordinaire de Jésus, la possibilité de parvenir au salut devenait dorénavant disponible à l’humanité entière. Mais comment arriver au Père ? De la même façon qu’Il l’offrit à Thomas, un de Ses disciples. Jean 14:6 : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » Alors on ne peut venir au Père qu’en passant par Jésus. Mais peut-on venir à Jésus tout seul, par soi-même ? Impossible ! Jésus avait entièrement raison de dire, dans Jean 6:44-45 : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et Je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par lui, vient à moi. » Et Jésus prend le temps d’ajouter ceci : « Ce n’est pas que personne ait vu le Père, si ce n’est celui qui vient de Dieu ; Celui-là a vu le Père. En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi a la vie éternelle » (vs 46-47). Nos premiers parents avaient la chance inouïe de le faire, mais ils ont plutôt choisi Satan pour les instruire et les guider.

Notez l’utilisation du temps présent par Jésus quand Il dit : Celui qui croit en moi a la vie éternelle. C’est une affirmation nous donnant l’assurance que quiconque appartient à Christ et persévère dans la foi jusqu’à la fin, aura la vie éternelle parce que le processus est déjà entamé. Et cette vie éternelle n’est disponible par personne d’autre que Jésus ! Nous vivons dans un monde confus où nous misons sur la foi en soi pour réussir. Le véritable chrétien découvre que c’est la foi en Dieu qui devient le véritable point de départ de sa vie éternelle. Mais sa foi doit être fondée sur une vérité inébranlable sur laquelle il ne peut y avoir aucun doute. Alors, il doit s’appuyer sur la déclaration de notre Sauveur qui a affirmé que : « Celui qui croit en moi a la vie éternelle. » Si quelqu’un veut croire que le salut est disponible par un autre que Jésus, c’est son choix. Il se doit cependant, en toute honnêteté, de prouver d’abord que sa source de « vérité » est bien fondée.

Si elle vient simplement d’un homme, elle vaut ce qu’elle vaut. Ma source de vérité est la Bible et seulement la Bible, car je l’ai acceptée librement comme étant la seule et véritable Parole de Dieu. Cette Parole m’instruit en me disant que si je dois choisir entre la Parole de Dieu et la parole d’un homme : « Que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4). Pierre avait donc parfaitement raison de déclarer, en parlant de Jésus, dans Actes 4:12 : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Je répète alors, si quelqu’un croit pouvoir parvenir au salut par un autre que Jésus, il est entièrement libre de le faire, mais sa décision volontaire aura ses propres conséquences.

Alors, pour se déclarer chrétien ou appartenant à Christ, il faut aussi croire ce que Christ a dit. La majorité des gens qui se déclarent chrétiens disent qu’ils croient en Jésus. S’ils croient que Jésus existe, c’est déjà un début. Mais croire en Jésus veut aussi dire croire ce que Jésus a enseigné. Combien sont prêts à vivre selon Ses instructions ? Devenir disciple de Christ veut dire devenir imitateur de Christ. Juste avant de monter au ciel, Jésus à rassemblé Ses disciples sur le Mont des Oliviers et leur a donné les instructions suivantes : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20).

Il y a donc un élément essentiel attaché à cette appartenance à Jésus. Il faut absolument que l’Esprit de Dieu vive dans le converti. Sachant cela, Paul pouvait alors nous déclarer, dans Romains 8:9 : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. » Vous avez ici l’Esprit de Dieu et l’Esprit de Christ mentionnés dans la même phrase. Est-il question de deux Esprits ou du même Esprit ? Il faut absolument que ce soit le même, car si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. Donc, cette personne ne peut même pas se déclarer chrétienne. Mais si l’Esprit de Dieu habite en vous, c’est-à-dire, l’Esprit de Christ, voici votre assurance : « Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. Et si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:10-11).

Le véritable disciple de Christ a l’assurance de ressusciter immortel par la puissance de l’Esprit de Dieu qui a aussi ressuscité Jésus des morts. C’est une promesse de Dieu. Quel homme oserait faire une déclaration pareille ? Par contre, avant de pouvoir bénéficier de cette promesse, Jésus fut obligé de payer la rançon de nos péchés en versant Son précieux sang à notre place : « Comme un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de nous » (1 Pierre 1:20). Donc, Jésus devenait, par Son sacrifice extraordinaire, la seule porte d’accès au salut pour l’humanité entière. Mais, même si le salut est offert gratuitement, Dieu exige un engagement de fidélité envers Lui seul, car personne ne peut servir deux maîtres. Cet engagement doit se faire avec le libre arbitre reçu par Dieu lors de la création.

D’après un certain courant important dans le protestantisme, une fois qu’une personne est convertie, le Saint-Esprit ne permettrait plus à cette personne de perdre le salut, car « personne ne peut plus le ravir des mains du Seigneur ». Cette théorie est proche du calvinisme, mais elle est plus nuancée. Elle ne nie pas ouvertement le libre arbitre, mais, comme bien des fausses doctrines, elle l’interprète à sa manière. Les gens qui adhèrent à cette croyance ne comprennent pas les deux passages spécifiques du livre aux Hébreux qui nous expliquent clairement le libre arbitre, afin de nous éclaircir encore davantage au sujet du salut que nous pouvons perdre. Hébreux 6:4-6 « Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie. »

 Il est évident, ici, que Paul s’adresse à des convertis ayant reçu le Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et qui, malgré cela, sont tombés. Paul dit qu’il est impossible de les renouveler encore une autre fois pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie. C’est comme s’ils crucifiaient Jésus une deuxième fois pour expier leurs péchés dont ils n’ont aucune intention de se repentir. C’est le pire affront qu’un chrétien puisse faire à Celui qui est mort une fois pour tous, et qui a versé particulièrement Son précieux sang pour lui. Cet individu s’engage volontairement  sur la pente savonneuse qui le conduira vers le péché impardonnable, car il pèche contre l’Esprit de Dieu qui seul peut le ressusciter, en rejetant le sacrifice de Christ qui est venu nous apporter ce magnifique message de salut. En rejetant ainsi le seul sacrifice qui pouvait le sauver, et à cause de son libre choix lui permettant d’agir ainsi, Dieu Se retire, efface son nom du Livre de Vie et le laisse aller tout simplement vers sa sentence finale.

Il y a néanmoins un prix à payer pour un tel comportement. Voici ce que Paul ajoute : « Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires. Quelqu’un a-t-il violé la loi de Moïse, il meurt sans miséricorde, sur le témoignage de deux ou trois personnes ; de quel plus grand supplice pensez-vous que sera jugé digne celui qui foulera aux pieds le Fils de Dieu, et qui tiendra pour profane le sang de l’alliance, par lequel il avait été sanctifié, et qui outragera l’Esprit de la grâce ? Car nous connaissons celui qui a dit : A moi appartient la vengeance ; je rendrai la pareille, dit le Seigneur. Et ailleurs : Le Seigneur jugera son peuple. C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:26-31).

Ceci dit, revenons à la raison primordiale de la venue de Jésus pour nous apporter cette Nouvelle Alliance spirituelle afin de nous instruire sur la façon de nous reposer en Dieu, tout comme Dieu Se reposa au moment de la création de l’homme. Cette Alliance devient encore plus importante dans notre société qui court rapidement à sa perte, mais dans laquelle le vrai chrétien se doit à tout prix de cheminer vers le Royaume. « Jésus est ainsi devenu garant d’une alliance d’autant plus excellente. Puis, quant aux sacrificateurs, il y en a eu un grand nombre, parce que la mort les empêchait de subsister toujours. Mais Lui, parce qu’il subsiste pour l’éternité, il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; [ce Jésus] qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car [selon l’Ancienne Alliance] la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité » (Hébreux 7:22-28).

Il est évident que, sous cette Nouvelle Alliance, les choisis de Dieu peuvent encore pécher. Pas volontairement, mais par faiblesse, car nous sommes encore dans la chair. Cependant, Dieu nous dit que, dans ces moments de faiblesse, il faut venir vers Christ : « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15-16). Le chrétien qui prend plaisir à s’approcher ainsi du trône de la grâce dans ses moments de détresse ne commettra jamais le péché impardonnable.

Pour ce qui est des mouvements de protestantisme qui prétendent qu’une fois que la personne est convertie, le Saint-Esprit ne permet plus à cette personne de perdre le salut, car « personne ne peut plus la ravir des mains du Seigneur », Jésus a sûrement déclaré cela, mais Il l’a fait dans le contexte que tant et aussi longtemps que le converti reste attaché à son Seigneur, Satan lui-même ne pourrait pas le ravir de Sa main. Toutefois, si un converti décidait d’abandonner Christ, peu importe son raisonnement, pour retourner là où Dieu est allé le chercher pour le donner à Christ, le Saint-Esprit ne le forcera pas à revenir. Dieu ne force personne à se convertir ! Il ne l’a pas fait avec nos premiers parents et vous ne trouverez nulle part dans la Bible où Dieu a converti quelqu’un de force. Dieu est amour et Il nous laisse toujours le libre choix de Lui obéir volontairement et en toute liberté.

Dans Son grand amour pour nous, Dieu tient à nous rappeler que, malgré nos meilleurs efforts, nous sommes encore susceptibles de commettre le péché à l’occasion. Mais Dieu ne nous laisse pas impuissants, puisque nous pouvons à tout moment nous approcher du trône de la miséricorde pour recevoir miséricorde. Le problème chez certains, c’est que le « dieu de ce siècle » a créé une contrefaçon aux instructions de Dieu pour faire croire à ces gens qu’étant sous la grâce, ils ne pouvaient plus pécher. Paul avait ce même problème à Rome dès les débuts de l’Église où certains individus avaient commencé à répandre cette « bonne nouvelle » du moindre effort et le salut dans le péché. Paul avait rapidement réagi pour remettre les pendules à l’heure dans cette congrégation en leur déclarant : « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? » (Romains 6:1-2).

Croire une telle doctrine simpliste et naïve, ce serait aller à l’encontre du plan divin pour chaque humain en qui Dieu veut développer Son caractère pour l’éternité. Si cela pouvait se faire sans effort, pourquoi Paul aurait-il été inspiré d’écrire : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir » (Philippiens 2:12-13). Paul nous donne-t-il l’impression ici que le salut ne requiert aucun effort de la part du converti ? Je crois que certains ministres devraient plutôt se préoccuper de prêcher la Parole de Dieu au lieu de se concentrer à accumuler des dîmes et des offrandes aux assemblées.

N’oublions jamais que Dieu avait résolu dès la fondation du monde de se former une grande famille, à laquelle il confierait l’administration de l’univers entier durant l’éternité sous la gouverne de Jésus, le premier ressuscité immortel et premier-né dans cette famille. Jésus est venu nous annoncer cette magnifique nouvelle de l’avènement du Royaume de Dieu sur cette terre. Ce gouvernement devait remplacer tous les gouvernements que les hommes ont formés et qui ont tous échoué dans leur tentative d’apporter la paix et le bonheur aux citoyens sous leur charge. On aurait cru que l’exemple apporté par Jésus, il y a 2 000 ans, aurait stimulé les chefs de ce monde à suivre Ses instructions. Pourtant, c’est exactement le contraire qui s’est produit et nous voilà sur le bord de la destruction de l’humanité entière. Est-ce une pure coïncidence ? Que nous dit la Parole de Dieu ?

Nous avons appris : « Mais c’est l’esprit qui est dans les hommes, c’est le souffle du Tout-Puissant qui les rend intelligents » (Job 32:8). Que fait cet esprit dans les hommes (femmes) ? Paul nous l’explique ainsi : « Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? » (1 Corinthiens 2:11). Cet esprit nous est venu par le souffle du Tout-Puissant et nous rend intelligents. Cette intelligence avait pour but de nous inciter à connaître Celui qui nous l’a donnée et d’apprendre qui est Dieu. Alors, Paul nous déclare, dans la deuxième partie de ce même verset : « De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. » Donc, pour connaître Dieu, il faut absolument l’Esprit de Dieu pour nous le révéler. En conséquence, l’homme ne pourrait jamais y parvenir de lui-même. Mais quand cette connaissance nous vient de Dieu, en acceptant cette compréhension, elle commence à créer en nous la foi en Celui qui nous instruit.

La véritable foi peut-elle être fondée sur la sagesse humaine ? Non, il fallait qu’elle vienne de Dieu. « Afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu » (1 Corinthiens 2:5). Alors Paul, s’adressant à des convertis, leur dit : « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (vs 6-10).

Notre comportement humain est alors la conséquence de ce qui se passe dans notre esprit. Depuis la création des humains, seules deux choses peuvent agir sur notre esprit. L’Esprit de Dieu, qui nous dirige dans la vérité et cette vérité nous rend libre. Mais il y a aussi l’esprit de Satan : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4). Satan est aussi : « le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2:2). Satan est menteur et le père du mensonge, car il n’y a pas de vérité en lui. Il devient de toute évidence extrêmement important pour le converti à Christ d’apprendre à sonder les esprits afin de ne pas se laisser séduire.

L’apôtre Jean nous en parle dans le contexte de pouvoir reconnaître lequel est de Christ et qui est de l’Antichrist. Dans sa deuxième lettre à l’Église, Jean la salue ainsi : « L’Ancien, à la dame élue et à ses enfants, que j’aime dans la vérité, et non pas moi seul, mais encore tous ceux qui ont connu la vérité » (2 Jean 1:1). Jean aimait beaucoup cette petite Église fondée par Jésus et ne tarde pas à la mettre en garde contre ceux qui viendraient s’y infiltrer pour semer le trouble et la confusion. Alors, au verset 7, Jean leur dit : « Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. »

De quoi Jean parle-t-il ici ? À qui fait-il référence quand il parle de ceux : « qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair » ? Jean veut défendre la base même sur laquelle Jésus a fondé Son Église. Le nom « Jésus » veut dire Sauveur. Le titre de « Christ » veut dire le Messie, le Oint de Dieu. Donc, le nom de Jésus-Christ identifiait le Sauveur-Messie que Dieu avait promis à la nation d’Israël. Satan, cependant, avait déjà planté ses faux prophètes dans les petites assemblées pour séduire les nouveaux convertis en prétendant que Jésus n’était pas réellement Dieu venu du ciel pour vivre dans la chair humaine. Or, Jean déclare : « Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. » Cette instruction de Jean est tellement simple qu’elle passe complètement par-dessus la tête de bon nombre de supposés chrétiens. Ce que Jean veut nous faire comprendre, c’est que, si nous acceptons que Jésus est la Parole de Dieu vivant en chair, et que nous confessons cette vérité, nous sommes de Christ, chrétiens. Par contre, celui qui rejette cette vérité et se met à enseigner le contraire, agit en disciple de l’adversaire et, étant inspiré par lui, c’est un antichrist. Être un antichrist ne veut pas dire qu’il est automatiquement destiné au feu de la géhenne. Un antichrist pourrait se convertir et, par conséquent, devenir un disciple de Christ.

Tout le monde paraît avoir les yeux fixés sur l’apparition soudaine d’un antichrist de nos jours. Il est prophétisé que, dans les derniers temps, un Antichrist très puissant fera surface. Il tentera de séduire toute la population terrestre à le suivre en tant que messie et sauveur. Jean avait prévu cela et parle comme si cette époque était déjà commencée de son vivant. Dans 1 Jean 2:18-19, l’apôtre nous déclare : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas [vraiment] des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. » Jean avait sûrement connaissance de l’enseignement de la Tradition juive qui voulait qu’un messie sorti de leurs rangs se manifeste un jour. Cela est inscrit dans le Talmud. Les Juifs attendent toujours ce messie aujourd’hui.

Ce verset a été exploité par toutes les dénominations religieuses pour médire de ceux qui osaient quitter leur congrégation, où simplement pour effaroucher les brebis qui exprimaient leur désaccord avec certains enseignements du ministre. Mais Jean rassure les véritables convertis en leur disant ceci, au versets 20 à 23 : « Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. Je vous ai écrit, non que vous ne connaissiez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et parce que nul mensonge ne vient de la vérité. Qui est menteur, si ce n’est celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils. » (Notez qu’en niant Christ comme Messie, ces gens nient le Père et le Fils car les deux sont UN). « Quiconque nie le Fils, n’a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils, a aussi le Père. »

Demandez aux Juifs, aux Musulmans, aux Hindous, aux Bouddhistes et aux Témoins de Jéhovah s’ils acceptent la divinité de Jésus ? Si c’est oui, il n’y a pas de problème. Par contre, Jean nous dit que si c’est non, ils n’ont pas reçu l’onction de la part du Saint. C’est ce que l’apôtre nous déclare en toute simplicité. Mais aux convertis à Christ, Jean nous déclare : « Prenez garde à vous, afin que nous ne perdions pas le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine récompense. Quiconque est transgresseur et ne demeure pas dans la doctrine de Christ, n’a point Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine de Christ, a et le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine, ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres » (2 Jean 1:8-11).

Il devient alors très périlleux pour un chrétien de s’associer avec des gens qui n’acceptent pas la doctrine de Christ et Son Évangile. Se promener dans plusieurs églises ne peut que confondre même l’individu avec les plus nobles intentions. Jésus n’est pas venu pour fonder une multitude d’églises toutes en contradiction les une avec les autres, tout en affichant le nom de Dieu. Dieu n’est pas un Dieu de confusion, mais de paix. La confusion vient de l’adversaire qui semble s’être parfaitement introduit dans toutes les activités sociales ainsi que dans toutes les religions sans exception. Son but, souvenons-nous toujours, est de diviser pour vaincre et détruire la race humaine, et on pourrait dire qu’il réussit magistralement pour le moment.

Notons particulièrement, les œuvres pour lesquelles Satan est populaire. Paul les identifie comme étant : « L’idolâtrie, les enchantements, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, les envies, les meurtres, les ivrogneries, les débauches, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je vous l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses, n’hériteront point le royaume de Dieu » (Galates 5:20-21). Ça vous dit quelque chose ? Connaissez-vous des gens qui sont confortables dans plusieurs de ces oeuvres ? Laissez-moi vous assurer que nous l’étions tous avant notre conversion. Pourtant, Dieu nous a appelés alors que nous étions dans cette condition pitoyable, mais pas pour continuer à y demeurer.

Le seul et véritable but du chrétien est de développer le caractère divin afin d’être parmi les Élus du Gouvernement de Dieu. Dès le retour de Jésus, ces Élus recevront leur première récompense : l’immortalité dans la première résurrection. « Et tu [Jésus] nous as faits Rois et Sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). « Bienheureux et saint est celui qui a part à la première résurrection ; la mort seconde n’a point de puissance sur eux, mais ils seront Sacrificateurs de Dieu, et de Christ, et ils régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6). Cependant, avant d’en arriver là, le processus de la conversion doit produire son fruit. Et Paul nous l’identifie ainsi, dans Galates 5:22 : « Mais le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance. » Au verset 23, il ajoute : « La loi n’est point contre ces choses. » Ce fruit de l’Esprit est un processus qui se met en branle progressivement dès la conversion de l’individu et se poursuit dans la persévérance jusqu’à sa mort. Cette croissance spirituelle n’est pas une pure coïncidence. Paul nous dit : « Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit » (vs 24-25).

Alors, en tant que convertis à Christ, ne recherchons point la vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, et en nous portant envie les uns aux autres. Aimons-nous plutôt en nous supportant les uns les autres, car tout nous vient de Dieu. « Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu ; et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels » (1 Corinthiens 2:11-13).

Alors, si vous entreprenez d’expliquer certaines vérités bibliques à un non converti et qu’il s’irrite contre vous ou bien qu’il vous accuse de vous élever au-dessus des autres, ne vous sentez pas froissé ou vexé, mais soyez patient et agissez plutôt avec douceur envers ces gens. « Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (vs 14-16). Jésus n’a jamais imposé Son enseignement à personne. Ce sont les gens qui venaient vers Lui pour se faire instruire. Quand une personne veut se faire instruire, c’est à ce moment que l’esprit de l’individu s’ouvre pour écouter afin d’apprendre, et c’est ainsi que le Père attire quelqu’un vers Christ.

Pour résumer le but de ce message, il devient assez évident que, lorsqu’une personne décide librement et volontairement d’obéir à Dieu, le salut est simple. Mais n’allez pas croire que simplicité veut dire facilité. Ceux qui prêchent un salut facile ne sont pas inspirés de Dieu. Il est vrai que l’homme ne peut pas se sauver lui-même. Comme Paul nous dit si bien dans Éphésiens 2:8-9 « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Mais le converti ne peut pas s’asseoir sur ses lauriers en attendant de recevoir l’immortalité. Nous avons été appelés par Dieu pour une raison spécifique : « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions. »

En tant qu’élus de Christ, nous devons utiliser le don que nous avons reçu à notre baptême pour évangéliser selon les instructions de Jésus. Nulle part, durant Son ministère, Jésus a-t-Il prêché « une fois sauvées toujours sauvées », peu importe votre comportement. Au contraire, Jésus à dit : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20). Si nous suivons ces instructions et orientons nos vies à garder tout ce qu’il nous a commandé, Jésus nous promet d’être avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde. C’est ce que je souhaite à tous ceux qui lisent ce message et décident de garder tout ce que Jésus nous a commandé. Car la récompense qui nous attend est indescriptible.