D.255 – Identifier les antichrists

 

Par Joseph Sakala

Les télévangélistes nous prêchent continuellement la venue imminente d’un Antichrist. Mais personne ne semble discourir sur le fondement que la Bible nous dévoile plusieurs antichrists déjà en action pour comploter le mal. Dans 1 Jean 2:18, l’apôtre nous dit : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. » Jean insiste sur deux facteurs pour dévoiler ces « anti » Christ. Le premier facteur nous est donné dans 1 Jean 2:22, où Jean déclare : « Qui est menteur, si ce n’est celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils. »

Selon la Bible, il devient très clair que quiconque refuse d’accepter le fait que Dieu S’est incarné Lui-même pour prendre une chair humaine afin de devenir notre Messie (Christ) en tant que Fils de Dieu, est un antichrist. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est la Parole de Dieu ! Et Jean ajoute : « Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde » (1 Jean 4:3). Il est donc obligatoire de prendre le temps d’expliquer cette affirmation de Jean dans toute sa simplicité. Le nom de Jésus-Christ contient deux titres. Celui de Jésus (Sauveur) et de Christ (Messie, l’Oint de Dieu).

Donc, celui qui s’oppose à cette affirmation en rejetant le fait que Jésus est le seul Sauveur est un antichrist, selon la Bible. Ceux qui sont contre le Christ, ou qui ont un autre Messie à la place de Christ, sont également des antichrists. Pourquoi ? Parce que la Bible nous confirme que « ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12). L’apôtre Pierre ajoute ceci : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux » (2 Pierre 2:1-2).

Donc, ces faux prophètes et ces faux docteurs (théologiens) sont également identifiés comme des « anti » Christ ayant été parmi le peuple de Dieu et ayant décidé d’introduire secrètement des sectes pernicieuses tout en reniant le Seigneur qui les a rachetés. Ces pasteurs cupides, amis de l’argent et du pouvoir, attireront sur eux une perdition soudaine, nous dit Pierre. L’apôtre Paul ne s’oppose pas à cette accusation de Pierre. Au contraire, il l’appuie à 100 % en déclarant : « Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:14-15).

Il y a une énorme différence entre taper sur sa Bible du haut d’une tribune et prêcher ce qui est rédigé dans cette Bible. Les ministres qui inventent leurs propres doctrines feraient mieux de prendre au sérieux ce que la Parole de Dieu déclare à leur sujet, s’ils veulent faire partie de la bonne récolte pour le Royaume. Nous sommes dans les derniers jours et devrions assurément être sur nos gardes. En parlant de ces « docteurs » autoproclamés, l’apôtre Jean déclare : « Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses » (1Jean 2:19-20). Ici, Jean ne parle pas de ceux qui quittent une congrégation parce qu’elle est infiltrée de fausses doctrines.

Jean parle plutôt de ceux qui ont vécu l’expérience d’une fraternisation avec les vrais chrétiens et qui, malgré cela, ont quitté l’Église de Christ. Après avoir reçu la vérité de la Parole de Dieu, ils ont décidé d’abandonner leur foi et même de prêcher leur propre parole pour plaire à leur troupeau. Cette sorte de situation se produit malheureusement trop souvent, de nos jours, et crée des problèmes pénibles pour les gens honnêtes qui suivent ces pasteurs. Mais est-il possible qu’un véritable croyant, un prédicateur de la Parole, un ministre de Christ, puisse perdre son salut ? Une personne ayant reçu la vie éternelle par la foi en Jésus-Christ peut-elle la perdre ? Est-ce possible qu’un individu qui se croit né de nouveau ne le soit pas vraiment ?

Si oui, alors comment expliquer 1 Jean 5:13 où l’apôtre dit : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu » ? Ou encore, Jean 10:28 où Jésus a déclaré : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main » ? La réponse à cette question se trouve dans la déclaration de Jean. Quand des individus qui donnaient jadis l’impression d’être de véritables chrétiens et deviennent des apostats en dénonçant ouvertement la vérité qu’ils enseignaient auparavant, c’est qu’ils n’étaient pas des nôtres, peu importe ce qu’ils proclament à ceux qui veulent bien les écouter. Car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous dans la vérité.

Cette vérité contient un avertissement concis. Lorsqu’un chrétien pratique ce que la Parole de Dieu lui a inculqué et déclare avoir réellement compris les enseignements de Christ sur la façon de vivre en chrétien et qui, malgré cela, rejette volontairement et librement cette connaissance, la Bible déclare qu’il est impossible de ramener la foi en lui. « Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie » (Hébreux 6:4-6).

Il est extrêmement important pour chaque chrétien de se brancher sur cette exhortation de Pierre, lorsqu’il nous dit : « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:10-11). Paul insiste pareillement en disant : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces » (Colossiens 2:6-7).

Peu importe ce que disent ceux qui voudraient vous séduire, ne les écoutez pas. « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3:15). La clé de cette exhortation à se défendre se trouve dans la douceur et le respect de l’autre. Se défendre dans la colère et l’arrogance n’est pas la marque du chrétien, c’est celle du monde dirigé par le dieu de ce siècle. Son but est de causer la dispute et d’endurcir le cœur des humains afin de les amener au point de vouloir s’autodétruire entre eux.

Parmi les complaintes les plus sévères proférées par les critiques de la Bible, il y a le fait que Dieu ait commandé à Moïse de détruire tous les Cananéens : « Que l’Éternel ton Dieu te les aura livrées, et que tu les auras battues, tu les voueras à l’interdit ; tu ne traiteras point alliance avec elles, et tu ne leur feras point grâce ; tu ne t’allieras point par mariage avec elles ; tu ne donneras point tes filles à leurs fils, et tu ne prendras point leurs filles pour tes fils » (Deutéronome 7:2-3). Vouer à l’interdit veut dire de tuer jusqu’au dernier sans laisser de survivant. Ce jugement semble encore plus sévère quand nous apprenons que Dieu Lui-même aurait endurci le cœur des Cananéens afin que Josué les détruise jusqu’au dernier.

Dans Josué 11:20-23, nous lisons le compte rendu de cet événement. « Car cela venait de l’Éternel, qu’ils endurcissent leur cœur pour sortir en bataille contre Israël ; afin de les vouer à l’interdit sans qu’il y eût pour eux de merci, mais afin de les exterminer, comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse. En ce temps-là Josué vint et extermina les Anakim de la montagne d’Hébron, de Débir, d’Anab, de toute la montagne de Juda et de toute la montagne d’Israël ; Josué les voua à l’interdit, avec leurs villes. Il ne resta point d’Anakim dans le pays des enfants d’Israël, il n’en resta qu’à Gaza, à Gath et à Asdod. Josué prit donc tout le pays, selon tout ce que l’Éternel avait dit à Moïse, et Josué le donna en héritage à Israël, selon leurs divisions, d’après leurs tribus. Alors le pays fut tranquille et sans guerre. »

La notion stipulant que Dieu n’est simplement qu’un doux grand-père regardant Sa création sans jamais réagir est une fabulation subtilement implantée dans la nature pécheresse de l’homme par d’autres hommes. Le Nouveau Testament nous rappelle clairement que : « Notre Dieu est aussi un feu dévorant » (Hébreux 12:29). C’est pourquoi, en tant que futurs Élus, saisissons le Royaume inébranlable et conservons la grâce afin que, par elle, nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui Lui soit agréable, avec respect et crainte. Dieu nous met en garde contre le péché : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). Dieu ne change pas !

C’est tellement vrai que, dans 2 Thessaloniciens 1:5-8, Paul déclare : « Ce qui est une preuve du juste jugement de Dieu, afin que vous soyez rendus dignes du royaume de Dieu, pour lequel vous souffrez. Car il est juste, devant Dieu, qu’Il rende l’affliction à ceux qui vous affligent, et le repos avec nous, à vous qui êtes affligés, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. » Au sujet des Cananéens, Dieu leur avait accordé 400 ans pour se repentir. Regardons ce que Dieu a dit, dans Genèse 15:13-15 : « Et l’Éternel dit à Abram : Sache que ta postérité sera étrangère dans un pays qui ne lui appartiendra point, et qu’elle en servira les habitants, et qu’ils l’opprimeront pendant quatre cents ans. Mais je jugerai aussi la nation à laquelle tes descendants seront asservis ; et ensuite ils sortiront avec de grandes richesses. Et toi, tu t’en iras en paix vers tes pères, tu seras enseveli dans une heureuse vieillesse. »

Toutefois, au lieu de se repentir, chaque génération de Cananéens s’éloignait plus de Dieu que celle qui l’avait précédée, pour pratiquer toutes les formes de débauche connues des êtres humains. C’était vraiment un acte de miséricorde de la part de Dieu de les détruire afin qu’ils ne souillent pas les futures générations avec lesquelles ils viendraient en contact. Ils avaient déjà endurci leurs cœurs envers Dieu ; alors, Dieu a endurci leurs cœurs contre Israël. Croire qu’ils pouvaient détruire le peuple de Dieu n’a fait que hâter leur propre destruction bien méritée. Précisons toutefois que ceux qui critiquent Dieu de S’être montré cruel envers les nations qu’Israël devait exterminer ne comprennent pas la bonté intrinsèque du Plan de Dieu qui a réservé une Deuxième Résurrection pour tous les rebelles qui ne connaissent pas l’Éternel. Pour en savoir plus sur ce sujet, je vous réfère à notre série d’articles située dans la section Résurrection.

Retournons maintenant à notre sujet concernant les faux prophètes qui formeront, selon les Saintes Écritures, les antichrists des derniers jours. Or, Dieu avait déjà donné ce commandement à Son peuple : « Vous suivrez l’Éternel votre Dieu, vous le craindrez, vous garderez Ses commandements, vous obéirez à sa voix, vous le servirez et vous vous attacherez à lui. Mais on fera mourir ce prophète ou ce songeur ; car il a parlé de se révolter contre l’Éternel votre Dieu, qui vous a retirés du pays d’Égypte et qui vous a rachetés de la maison de servitude, pour te pousser hors de la voie où l’Éternel ton Dieu t’a prescrit de marcher. Ainsi tu extermineras le méchant du milieu de toi » (Deutéronome 13:4-5).

Ce texte pourrait sembler quelque peu déplacé dans ce message sur les futurs antichrists, mais, pour aboutir à des antichrists, Satan a commencé par former des faux prophètes dans le but de tenter de détruire la crédibilité des vrais prophètes de Dieu. Alors, dans Deutéronome 13:6-8, Dieu commence à instruire Son peuple en lui déclarant : « Quand ton frère, fils de ta mère, ou ton fils, ou ta fille, ou ta femme bien-aimée, ou ton ami, qui t’est comme ton âme, t’excitera en secret, en disant : Allons et servons d’autres dieux, que tu n’as pas connus, ni toi, ni tes pères, d’entre les dieux des peuples qui sont autour de vous, près de toi ou loin de toi, d’un bout de la terre jusqu’à l’autre, n’aie point de complaisance pour lui, et ne l’écoute point ; que ton œil aussi ne l’épargne point ; ne sois point touché de compassion et ne le cache point. »

Le jugement devait être rapide et sévère. « Mais tu ne manqueras point de le faire mourir ; ta main sera la première sur lui pour le mettre à mort, et ensuite la main de tout le peuple. Et tu l’assommeras de pierres, et il mourra, parce qu’il a cherché à t’éloigner de l’Éternel ton Dieu, qui t’a retiré du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Et tout Israël l’entendra et craindra, et l’on ne fera plus une si méchante action au milieu de toi. » N’en déplaise à ceux qui accusent Dieu d’actes criminels, le but était ici la purification spirituelle du peuple. Ensuite, Israël devait craindre son Dieu pour enlever toutes les méchantes actions du milieu du peuple. Le test primordial d’identification du faux prophète n’est pas sa capacité à produire des signes et des prodiges. La chose pourrait même arriver, mais cela ne viendra pas de Dieu, si le faux prophète tente de vous diriger vers d’autres dieux que l’Éternel.

Dans Deutéronome 13:1-4, Dieu leur avait dit : « S’il s’élève au milieu de toi un prophète ou un songeur, qui te donne un signe ou un miracle, et que ce signe ou ce miracle, dont il t’aura parlé, arrive, et qu’il te dise : Allons après d’autres dieux que tu n’as point connus, et servons-les ; tu n’écouteras point les paroles de ce prophète, ni de ce songeur ; car l’Éternel, votre Dieu, vous éprouve, pour savoir si vous aimez l’Éternel votre Dieu, de tout votre cœur et de toute votre âme. Vous suivrez l’Éternel votre Dieu, vous le craindrez, vous garderez Ses commandements, vous obéirez à Sa voix, vous le servirez et vous vous attacherez à lui. »

L’instruction contenue dans Deutéronome 18:20-22 est claire : « Mais le prophète qui aura l’orgueil de dire en Mon nom quelque chose que je ne lui aurai point commandé de dire, ou qui parlera au nom d’autres dieux, ce prophète-là mourra. Que si tu dis en ton cœur : Comment connaîtrons-nous la parole que l’Éternel n’a point dite ? Quand le prophète parlera au nom de l’Éternel, et que ce qu’il aura dit ne sera point, et n’arrivera point, ce sera une parole que l’Éternel n’a point dite ; le prophète l’a dite par orgueil ; ne le crains point. » Donc, le vrai test réside dans l’harmonie absolue entre le message de Dieu et le comportement du prophète. Entre la Parole révélée de Dieu et l’engagement total du prophète envers Dieu Lui-même. Incidemment, il y a de nombreux « prophètes » qui, au fil des siècles, ont prédit le retour de Christ en évoquant des dates, résultat de calculs parfois très compliqués et souvent complètement farfelus. Il y en a aujourd’hui et ils se rendent ridicules quand Dieu fait en sorte que « la » journée prédite s’avère d’une tranquillité désarmante. Donc, ne les croyez pas, ce sont de faux prophètes !

L’attitude intérieure du prophète devra être exprimée dans sa façon de révéler son message afin de plaire à Dieu. Il doit donc marcher selon Dieu, suivre Ses instructions à la lettre et avoir une crainte révérencieuse pour Lui. Le prophète doit également observer Ses commandements, s’efforçant d’obéir à Dieu dans tous les sujets qu’il traite dans ses messages, car c’est ce que Dieu exige de Son serviteur. Finalement, il doit être profondément attaché à Dieu, car une défaillance dans ce domaine est une preuve évidente déterminant un faux prophète. Jésus Lui-même nous a mis en garde en déclarant ceci, dans Matthieu 7:15 : « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants. » Mais comment les reconnaître ?

D’abord, ils ont la parole mielleuse et énormément de charisme dans leur manière de s’exprimer. Ce sont des acteurs né ! Mais Jésus ajoute : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Ainsi tout bon arbre porte de bons fruits ; mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte point de bon fruit est coupé et jeté au feu. Vous les connaîtrez donc à leurs fruits » (vs 16-20). Il faut vérifier la façon dont ils se comportent eux-mêmes afin de découvrir s’ils sont fidèles aux instructions qu’ils étalent dans leurs sermons. C’est ainsi que plusieurs évangélistes sont tombés dans leurs propres pièges, en faisant le contraire de leurs instructions aux brebis.

Dans un monde toujours contrôlé par Satan, celui-ci utilise plusieurs méthodes pour duper et miner la foi du chrétien qui cesse de se méfier de ses ruses. Ce message nous met en garde contre le faux prophète qui a l’apparence d’un vrai prophète, ou prédicateur, ou pasteur, et dont les enseignements spirituels polluent la vérité biblique. Ils emploient le bouleversement dans le but de perturber la Parole de Dieu. L’apôtre Jean nous dit : « Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s’ils sont de Dieu ; car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde » (1 Jean 4:1). Jean nous dit tout simplement que toute prédication est poussée par un esprit : soit par l’Esprit de Dieu, soit par l’esprit de Satan. Alors, à nous de vérifier si ce qui est prêché correspond à la Parole de Dieu. Car « plusieurs faux prophètes s’élèveront et séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24:11).

Pareillement, Jésus nous a mis en garde contre la subtilité des doctrines des pharisiens et des saducéens. Dans Matthieu 16:11-12, Jésus a déclaré au peuple : « Comment ne comprenez-vous pas que ce n’est pas au sujet du pain, que je vous ai dit de vous garder du levain des pharisiens et des sadducéens ? Alors ils comprirent que ce n’était pas du levain du pain, mais de la doctrine des pharisiens et des sadducéens qu’il leur avait dit de se garder. » Ils prêchaient le Talmud, un livre de traditions juives, au lieu de la Torah, les livres de la Loi donnés par Dieu à Moïse sur le mont Sinaï. Il est ici question des sectes modernes actuelles au sein desquelles l’hypocrisie des légalistes et l’incrédulité des libéraux détruisent la véritable foi biblique dans la vie des convertis. Car ce Talmud, c’est-à-dire, la tradition juive dont a parlé notre Seigneur, dans Matthieu 15, s’est scrupuleusement perpétué depuis les pharisiens de l’époque du Christ jusqu’à aujourd’hui ; et il influence, non seulement l’enseignement donné dans les synagogues juives, mais aussi, ce qui est plus tragique, l’enseignement donné dans les institutions et églises dites chrétiennes.

Ces intellectuels utilisent une approche humaniste pour toute doctrine biblique et qui se fonde sur leur propre compréhension. Ils interprètent les versets bibliques et modifient leur sens véridique, allant à l’encontre de ce que la Bible contient. Alors, dans Colossiens 2:8, Paul déclare avec beaucoup de fermeté : « Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. » Il est intéressant de noter que Paul associe la philosophie à une vaine tromperie, car elle n’est pas biblique, elle est fondée sur la tradition des hommes, selon les rudiments du monde et non selon Christ. Et ces « talmuds » existent dans toutes les dénominations. Par exemple, l’Église catholique, dans Les Actes du Concile Vatican II, parle de la Tradition de l’Église (catholique) léguée par les « pères » de l’Église (catholique) comme ayant autant d’importance, sinon plus, que les Saintes Écritures.

Finalement, l’apôtre Pierre nous exhorte en nous disant : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. » Pierre fait ici allusion aux chrétiens qui déforment la Parole de Dieu afin de s’accorder avec l’image mondiale des intellectuels établis et respectés par la majorité. « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:3-4).

Ce que ces « intellectuels » évolutionnistes ignorent volontairement, c’est que les cieux furent autrefois créés par la Parole de Dieu, aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau du grand déluge. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même Parole, et réservés cette fois pour le feu, au jour du jugement dernier et de la perdition des hommes impies. Mais les Élus savent ces choses-là, en demeurant constamment en garde afin de ne pas être parmi ces impies. Ce qui nous amène au moment où Satan, cause directe de toute la confusion et la rébellion des humains, sera enfin enlevé de son porte de dominateur.

Dans Apocalypse 20:1-3, l’apôtre Jean écrit : « Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis… » Cette vision prophétique donnée à Jean ne laisse aucun doute quant à l’identité du serpent dans le jardin d’Éden. Cet ancien serpent était le même diable qui avait séduit nos premiers parents pour qu’ils rejettent la Parole de Dieu et écoutent plutôt Satan. Au retour de Jésus, Satan sera lié pour 1 000 ans et jeté dans l’abîme sans plus pouvoir séduire qui que ce soit.

Mais actuellement, il n’est pas encore lié et l’apôtre Pierre nous dit : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer » (1 Pierre 5:8). Il faut vraiment être sobres et vigilants « afin que Satan n’ait pas le dessus sur nous ; car nous n’ignorons pas ses desseins » (2 Corinthiens 2:11). Ses nombreux desseins sont tous fondés sur la duperie et sur la manipulation. N’oublions jamais que le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs que l’Éternel Dieu avait faits. Il est malin et son but premier est de nous détourner de Christ. Paul le savait fort bien quand il déclara aux Corinthiens : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Eve par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ » (2 Corinthiens 11:3).

Satan est le maître de la supercherie. Il peut prendre la forme d’un dragon ou d’un lion rugissant, d’une vipère ou d’un ange de lumière pour nous séduire et nous pousser à lui obéir plutôt qu’à Dieu, comme il l’a fait avec Ève. Satan le fait en employant ses faux apôtres, ses faux docteurs et ses faux ministres. « Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 11:14. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice avec leurs paroles mielleuses émanant d’un charisme évident, au lieu d’utiliser la Parole de Dieu. Mais leur fin sera selon leurs œuvres, nous dit Paul. Alors, consolons-nous, sachant fort bien qu’un jour toute cette confusion cessera pour l’éternité.

L’apôtre Pierre aussi nous met en garde, en disant : « Or, comme il y a [toujours] eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs [dans les derniers jours], qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point » (2 Pierre 2:1-3). Donc, Satan utilisera toutes ses ruses et ses tromperies jusqu’à la toute fin.

Notre meilleur recours contre les duperies de Satan est toujours le même. « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable » (Éphésiens 6:11). Les Saintes Écritures nous prédisent une grande apostasie avant le déclenchement de la grande tribulation de trois ans et demi. Ce sera un temps où la majorité des humains rejetteront la divinité de Jésus pour s’attacher aux fables qui seront prêchées par les divers pasteurs et ministres de toutes les dénominations religieuses. Déjà, un grand nombre d’évangélistes prêchent ouvertement que les hindous, les bouddhistes, les musulmans et les athées peuvent être sauvés au travers de leurs croyances, sans nécessairement se convertir au Christ. Pourtant, Actes 4:12 nous confirme que : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. »

Alors, au risque de me répéter, il devient très clair que quiconque refuse d’accepter le fait que Dieu S’est incarné Lui-même pour prendre une chair humaine afin de devenir notre Messie (Christ) est un antichrist. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est la Parole de Dieu. Et Jean ajoute : « Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde » (1 Jean 4:3). Il devient dès lors indispensable pour chaque converti à Christ de comprendre cette affirmation de Jean dans toute sa simplicité.

Le nom de Jésus-Christ contient aussi deux titres. Celui de Jésus (Sauveur) et Christ (Messie, l’Oint de Dieu). Jésus est donc le seul Sauveur et Messie par qui le salut est disponible. Tant et aussi longtemps que votre foi et votre croyance seront fondées sur cette vérité, vous ne serez jamais classé parmi les antichrists dans la Parole de Dieu. C’est le bonheur que je vous souhaite de tout mon cœur.




D.254 – La vigne

 

par Joseph Sakala

Dans les Saintes Écritures, nous apercevons plusieurs références illustrant des vignes et des vignobles, mais trois passages bibliques majeurs nous révèlent les aspects concernant le caractère de Dieu et Son amour pour Son peuple. Le premier se trouve dans Ésaïe 5:1-7 où nous lisons : « Je chanterai pour mon bien-aimé le cantique de mon bien-aimé sur sa vigne. Mon ami avait une vigne sur un coteau fertile. Il la défricha ; il en ôta les pierres ; il la planta de ceps exquis ; il bâtit une tour au milieu d’elle, et il y creusa un pressoir. Or il espérait qu’elle produirait des raisins ; mais elle a produit des grappes sauvages. Maintenant donc, habitants de Jérusalem, hommes de Juda, jugez entre moi et ma vigne. Qu’y avait-il encore à faire à ma vigne, que je n’aie pas fait pour elle ? Pourquoi, quand j’espérais qu’elle produirait des raisins, a-t-elle produit des grappes sauvages ? Et maintenant je vais vous apprendre ce que je veux faire à ma vigne : j’enlèverai sa haie et elle sera broutée ; je romprai sa clôture, et elle sera foulée. Je la réduirai en désert ; elle ne sera plus taillée ni bêchée ; elle montera en ronces et en épines ; je commanderai aux nuées de ne plus faire tomber la pluie sur elle. Or la vigne de l’Éternel des armées, c’est la maison d’Israël, et les hommes de Juda sont le plant auquel il prenait plaisir. Il en attendait la droiture, et voici des meurtres ; la justice, et voici des cris de détresse ! »

Nous découvrons dans ce texte que Dieu, le propriétaire, le planteur qui espérait qu’elle produise du raisin, ne peut contenir Son désappointement, car, malgré tous les soins exercés sur Sa vigne, elle produit des grappes sauvages. Dans cette parabole, le vignoble du Seigneur est la maison d’Israël et les hommes de Juda Son plant auquel Dieu prenait plaisir. Ce peuple choisi avait vu, plus que tout autre peuple, les bénédictions de Dieu en abondance et, malgré cela, il a décidé de rejeter son Dieu en refusant de Lui porter du fruit. Alors, Dieu lui dit : « Je la réduirai en désert ; elle ne sera plus taillée ni bêchée ; elle montera en ronces et en épines. »

Dans Psaume 80:6-14, nous voyons un portrait révélateur de la désolation abjecte régnant dans ce vignoble lorsqu’il est abandonné par le Vigneron. « Tu leur fais manger un pain de larmes, et tu leur fais boire des larmes à pleine mesure. Tu fais de nous un sujet de contestations pour nos voisins, et nos ennemis se raillent de nous entre eux. Dieu des armées ! rétablis-nous ; fais luire ta face, et nous serons sauvés ! Tu enlevas de l’Égypte une vigne ; tu chassas des nations et tu la plantas. Tu préparas le sol devant elle ; elle poussa ses racines et remplit la terre. Les montagnes se couvraient de son ombre, et les cèdres de Dieu de ses sarments. Elle étendait ses pampres jusqu’à la mer, et ses rejetons jusqu’au fleuve. Pourquoi as-tu rompu ses clôtures, en sorte que tous les passants la pillent ? Que le sanglier des forêts la dévaste, et que les bêtes des champs la broutent ? »

Regardons ce portrait dramatique par rapport à l’Israël de notre époque. Il est entouré de pays qui le déteste, ravagé par des ennemis le provoquant quotidiennement. Israël pourrait crier : « Dieu des armées, reviens ! Regarde des cieux et vois, et visite cette vigne. Protège ce que ta droite a planté et le fils que Tu T’es choisi. » Mais il y a des conséquences à payer pour les péchés de ce peuple contre son Dieu, avant que la restauration divine ne revienne. Cela devient également un puissant rappel aux convertis de notre époque, que nous ne pouvons pas ignorer Sa volonté dans nos vies, car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance afin que nous y marchions. Cela nous amène au passage le plus précieux dans le Nouveau Testament où Jésus Lui-même explique à Ses Élus ce qu’il faut faire pour ne pas tomber dans le même piège que l’ancien Israël et l’Israël moderne qui rejette toujours le Christ comme son Messie.

Dans Jean 15:1-8, Jésus déclare : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments et on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que Mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. »

Mais Jésus continue aux versets 9 à 17, en disant : « Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans Mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme Je vous ai aimés. Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en Mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. »

Dans ces commandements de Jésus se trouvent tous les détails nécessaires à la croissance spirituelle du converti pour le diriger vers l’union glorieuse avec le Christ lors de Son avènement. Donc, comme disait Jésus : « Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. » Dieu est fidèle et Il Se souvient toujours de Ses promesses. Regardons ensemble un cas majeur et classique où, lors du Déluge, le souvenir de Dieu a sauvé la propagation de la race humaine.

Dans la Genèse, il est écrit : « Or, Dieu se souvint de Noé, et de tous les animaux et de tout le bétail qui étaient avec lui dans l’arche. Et Dieu fit passer un vent sur la terre, et les eaux s’arrêtèrent. Et les sources de l’abîme et les bondes des cieux se fermèrent ; et la pluie fut retenue des cieux. Et les eaux se retirèrent de dessus la terre ; elles allèrent se retirant ; et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours. Et au septième mois, au dix-septième jour du mois, l’arche s’arrêta sur les montagnes d’Ararat » (Genèse 8:1-4). Ces versets contiennent la première mention du mot magnifique « souvenir » dans la Bible et nous confirment que, quelle que soit la situation, Dieu Se souvient de celui qui est sous Sa protection. Durant ce cataclysme épouvantable, le Déluge le plus dévastateur de l’histoire du monde, Dieu S’est souvenu de l’obéissance fidèle de Noé, et même des animaux de l’arche.

En tant qu’humains, nous oublions souvent des choses, mais Dieu Se souvient toujours. Et Il agit de la même manière avec nous : « Car Dieu n’est pas injuste, pour oublier votre œuvre et le travail de la charité que vous avez fait paraître pour Son nom, ayant assisté et assistant les Saints. Or, nous désirons que chacun de vous fasse voir la même ardeur pour conserver, jusqu’à la fin, la pleine certitude de l’espérance ; afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais que vous imitiez ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses » (Hébreux 6:10-12). Étant fidèle à Lui-même, Dieu n’oublie jamais une promesse.

La première mention de « se souvenir », dans le Nouveau Testament, est le témoignage inspiré de Zacharie lorsqu’il déclara : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple, et de ce qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur  comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps ; de ce qu’il nous a sauvés de nos ennemis, et de la main de tous ceux qui nous haïssent, pour exercer sa miséricorde envers nos pères, et se souvenir de sa sainte alliance, savoir du serment qu’il avait fait à Abraham notre père » (Luc 1:68-73). Cette promesse à Abraham avait été faite quelque 2 000 ans auparavant, mais Dieu S’est souvenu.

Dieu Se souvient même des petits oiseaux. « Ne vend-on pas cinq petits passereaux pour deux pites ? Cependant Dieu n’en oublie pas un seul » (Luc 12:6). Il doit sûrement Se souvenir de Ses enfants, « comme un père est ému de compassion pour ses enfants, l’Éternel est ému de compassion envers ceux qui le craignent. Car il connaît de quoi nous sommes faits, il se souvient que nous ne sommes que poussière » (Psaume 103:13-14). Aux versets 17 et 18, nous lisons : « Mais la bonté de l’Éternel est de tout temps et à toujours sur ceux qui le craignent, et sa justice pour les enfants de leurs enfants, pour ceux qui gardent son alliance et se souviennent de ses commandements pour les accomplir. »

Même quand les enfants d’Israël ont sombré dans l’idolâtrie, Dieu pouvait dire à Son prophète : « Va, et crie aux oreilles de Jérusalem, et dis : Ainsi a dit l’Éternel : Il me souvient à ton égard de l’affection de ta jeunesse, de l’amour de tes fiançailles, quand tu me suivais au désert, dans une terre qu’on n’ensemence point. Israël était une chose sainte à l’Éternel ; il était les prémices de son revenu. Tous ceux qui le dévoraient étaient coupables ; il leur en arrivait du mal, dit l’Éternel » (Jérémie 2:2-3). Dieu Se souvient évidemment du bien comme du mal. La chose que Dieu choisit de ne pas Se souvenir, ce sont les péchés de ceux qui viennent vers Christ pour le pardon de leurs péchés antérieurs. Et Dieu Se plait à dire : « Je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités » (Hébreux 10:17). Il connaît nos cœurs et notre fidélité envers Lui.

Dans la consécration du Temple, Salomon prie pour le peuple et demande à Dieu : « Toi, exauce-les des cieux, du lieu de ta demeure ; pardonne, agis, et rends à chacun selon toutes ses œuvres, toi qui connais son cœur ; car seul tu connais le cœur de tous les enfants des hommes ; afin qu’ils te craignent tout le temps qu’ils vivront sur la terre que tu as donnée à nos pères » (1 Rois 8:39). Dans cette prière de consécration, Salomon demande plusieurs fois à Dieu d’écouter de Sa demeure au ciel. Quand Son peuple confesse ses péchés et prie pour sa délivrance. Il est merveilleux de constater que Dieu, qui habite au ciel, puisse écouter nos prières sur cette terre, mais nous connaissons Son omniprésence au travers de Son Esprit en nous. Encore plus merveilleux est le fait qu’Il puisse entendre les prières qui viennent de notre cœur. Car nous savons que Dieu est omniscient et connaît ainsi les prières générées par nos pensées.

Quand nous lisons au sujet de la colère de Jésus envers les vendeurs du Temple qui tentaient de commercialiser leur religion, nous découvrons l’unicité de Jésus avec le Père pour reconnaître ce que chacun avait dans le cœur. Dans Jean 2:23-25 : « Pendant qu’il était à Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs crurent en son nom, voyant les miracles qu’il faisait. Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu’il les connaissait tous, et qu’il n’avait pas besoin qu’on lui rendît témoignage d’aucun homme, car il savait de lui-même ce qui était dans l’homme. » Oui, ils crurent en Son nom, mais refusèrent de croire ce que Jésus disait. Il est formidable de réaliser que Dieu connaît les pensées de notre cœur. Mais cela peut aussi nous effrayer si notre cœur n’est pas juste envers Dieu. Par contre, cela peut nous apporter un grand réconfort si notre motivation est tournée vers Lui.

Comme le disait David : « Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée » (Psaume 139:2). Armé de cette magnifique connaissance, il devient très important pour le chrétien de veiller sur ses pensées tout comme sur sa vie sociale. « Si nous eussions oublié le nom de notre Dieu, si nous eussions étendu nos mains vers un dieu étranger, Dieu n’en aurait-il pas fait enquête, lui qui connaît les secrets du cœur ? » (Psaume 44:21-22). Alors, demandons à Dieu de nous aider : « Pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10:5). C’est une bonne chose quand nos pensées plaisent à Dieu.

Dans 1 Corinthiens 14:20, Paul nous dit : « Frères, ne devenez pas des enfants quant au jugement ; mais soyez de petits enfants à l’égard de la malice ; et quant au jugement, soyez des hommes faits. » Regardons ce que Salomon a déclaré à son fils, dans Proverbes 4:7-9 : « Le commencement de la sagesse, c’est d’acquérir la sagesse ; acquiers la prudence au prix de tout ton avoir. Estime-la, et elle t’élèvera ; elle fera ta gloire quand tu l’auras embrassée. Elle posera sur ta tête une couronne de grâces, et te donnera un diadème de gloire. » Nous devons néanmoins nous assurer que la sagesse et la connaissance acquises ne sont pas perverties par l’esprit de ce monde. Quand Paul a écrit aux Éphésiens, il mit beaucoup d’emphase sur le contraste entre une connaissance assombrie et une connaissance spirituellement éclairée.

Dans Éphésiens 4:17-20, Paul les exhorte en disant : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ. » Un cœur aveuglé produit toujours une connaissance obscurcie.

Tandis que, dans Éphésiens 1:16-19, Paul leur dit : « Je ne cesse de rendre grâces pour vous, en faisant mention de vous dans mes prières ; afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force. » En tant que chrétiens, nous avons besoin d’une connaissance éclairée par le Saint-Esprit, et non assombrie par un cœur endurci.

Le converti à Christ devrait continuellement rechercher une connaissance pleine de maturité dans la volonté de Dieu afin de grandir dans la grâce. Ceux qui demeurent stagnants restent au niveau élémentaire de ce qu’ils ont appris lors de leur appel. Et comme il est impossible de demeurer toute notre vie au même endroit dans notre apprentissage, soit que nous grandissons, soit que nous rétrogradons, ce qui déshonore Dieu qui nous a appelés à devenir un jour membres immortels de Sa Famille. En tant que Ses enfants spirituels, nous devons exhiber la foi d’un enfant, libérés de toute malice et continuellement prêts à grandir dans la bonne connaissance. Jésus Lui-même a déclaré : « Quiconque reçoit un tel enfant en mon nom, me reçoit. Mais si quelqu’un scandalise un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attachât une meule au cou, et qu’on le jetât au fond de la mer. Malheur au monde à cause des scandales ; il est nécessaire, il est vrai, qu’il arrive des scandales ; mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive ! » (Matthieu 18:5-7).

Donc, malheur à ceux qui scandalisent de tels enfants avec un enseignement pervers, axé sur la convoitise, l’amour de l’argent et du pouvoir. À ces pasteurs autoproclamés, Dieu dit : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal. » (Hébreux 5:12-14).

Rappelons-nous toujours de ces paroles de Christ : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en Mon nom, il vous le donne » (Jean 15:16). Restons infatigablement attachés à cette vigne qui est nul autre que Christ. Et mettons en pratique ces paroles de sagesse de Pierre, qui nous dit : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:17-18). Que Dieu soit avec tous Ses futurs Élus dans leur cheminement vers Son Royaume à venir bientôt.




D.253 – Le péché du diable

diable

Par Joseph Sakala

Dans Exode 18:9-11, nous lisons : « Et Jéthro se réjouit de tout le bien que l’Éternel avait fait à Israël, de ce qu’il l’avait délivré de la main des Égyptiens. Et Jéthro dit : Béni soit l’Éternel qui vous a délivrés de la main des Égyptiens et de la main de Pharaon ; qui a délivré le peuple de la puissance des Égyptiens ! Maintenant je connais que l’Éternel est plus grand que tous les dieux ; car lorsqu’ils se sont élevés avec orgueil, il l’a emporté sur eux. » C’est la première mention du péché d’orgueil dans la Bible et elle se réfère très spécifiquement aux multiples péchés incités aux humains par les « dieux » des païens. Mais qui est ce dieu des dieux qui encourage les gens à pécher ?

Croyez-le ou non, lors de sa création, il s’appelait Lucifer, un archange d’une grande intelligence et très beau. Voici ce que déclare l’Éternel à son égard : « Fils de l’homme, prononce une complainte sur le roi de Tyr, et dis-lui : Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Tu étais le couronnement de l’édifice, plein de sagesse, parfait en beauté ; tu te trouvais dans l’Éden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de pierres précieuses de toutes sortes, la sardoine, la topaze, la calcédoine, le chrysolithe, l’onyx, le jaspe, le saphir, l’escarboucle, l’émeraude et l’or. Les tambours et les flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu. Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi » (Ézéchiel 28:12-15).

Son nom était Lucifer, « porteur de lumière », et il fut formé au trône même de Dieu pour apporter la vérité aux hommes que Dieu avait projeté de créer. Il se jugeait si parfait qu’il présupposa que ces humains l’adoreraient comme un dieu et ce, jusqu’au moment où il a entendu dire : « Auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:13-14). Bien sûr, ce n’est pas au moment où Dieu a dicté ce verset à Paul que Lucifer a pris connaissance de la fonction des anges. Dieu a certainement donné cette directive avant même la création des hommes, étant donné que les anges ont toujours protégé les hommes depuis leur création et que Satan et ses démons ont toujours essayé de détruire ces mêmes hommes depuis leur création. Or, quand il apprit que ce sont les humains qui devaient hériter du salut pour ensuite juger et peut-être diriger les anges, en plus, il est devenu furieux et très jaloux ; et l’iniquité a été trouvée en lui. Alors, conduits par Lucifer, le tiers des anges sous sa charge se sont rebellés contre Dieu, désirant Le déloger de Son trône et Lucifer croyant devenir le maître de l’univers.

« Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9). Regardons ensemble comment, par la bouche de Son prophète Ésaïe, Dieu questionne celui qui est devenu Son adversaire, en lui demandant : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:12-14).

Le péché de Satan, ainsi que de tous ceux qui se proclament « dieux » dans tous les domaine, est carrément celui de l’orgueil. Satan a donc tenté d’injecter cette imperfection parmi les membres de l’Église que Jésus a fondée. Dans le choix d’un évêque ou d’un ministre, Paul a donné cette instruction à Timothée : « Il faut donc que l’évêque soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, sobre, prudent, rangé, hospitalier, capable d’instruire ; point adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête, mais doux, éloigné des querelles, exempt d’avarice, gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? Qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable. Il faut aussi qu’il ait bon témoignage de ceux du dehors, de peur qu’il ne tombe dans l’opprobre et dans le piège du diable » (1 Timothée 3:2-7).

Les « apôtres » autoproclamés des multiples congrégations religieuses, qui se cachent derrière une façade portant le nom de Dieu, auraient grand intérêt à étudier cette instruction de Paul à Timothée. Ne soyons pas surpris quand l’apôtre Jacques nous dit : « Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:5-7). Ce fut aussi le péché commis par Adam et Ève, car Satan les avait séduits jusqu’à supposer qu’en mangeant de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, « vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:5). Donc, pourquoi se fier à Dieu pour acquérir la connaissance ?

Somme toute, c’est également le péché de tous les philosophes et les éminents penseurs évolutionnistes depuis Adam jusqu’à ce jour. Car tous hasardent de se passer de Dieu en se faisant eux-mêmes « dieux ». « Et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles … Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » (Romains 1:23, 25). Ce que tous ces individus ne semblent pas réaliser, c’est que « l’orgueil va devant l’écrasement, et la fierté d’esprit devant la ruine » (Proverbes 16:18). Notre Dieu est au-dessus de tous les faux dieux créés par les êtres humains. Le péché d’orgueil fut le premier péché et demeure toujours celui qui est le plus difficile à vaincre. Mais qu’est-ce au juste que le péché ?

Vous êtes-vous déjà demandé s’il y a un endroit dans la Bible qui définisse clairement ce qu’est le péché ? L’apôtre Jean nous l’explique ainsi avec précision, dans 1 Jean 3:4 : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. » Il est extrêmement utile pour un chrétien de savoir ceci : « Car le péché, c’est la mort. Mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » (Romains 6:23). Il est donc impossible de vivre dans le péché et de s’attendre à recevoir la vie éternelle à la fin de sa vie. La Bible est très claire là-dessus. Ézéchiel 18:20 est encore plus clair : « L’âme qui pèche est celle qui mourra. Le fils ne portera point l’iniquité du père, et le père ne portera pas l’iniquité du fils ; la justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui. »

Avez-vous noté que l’âme qui pèche est celle qui mourra ? Donc, l’âme n’est pas immortelle, elle peut mourir. Ceux qui prêchent l’immortalité de l’âme mentent. Il est nettement question ici que l’âme soit identifiée à une personne créée par Dieu, et que Dieu pourrait la détruire éternellement par la mort. Cependant, l’âme peut devenir immortelle par le don de Dieu de la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. Il est richesse pour le converti de savoir cela, parce que nous vivons présentement dans un monde où la sagesse humaine veut faire passer le bien comme mal et le mal comme bien. Toutefois, Dieu nous dit ceci : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres ; qui font l’amer doux, et le doux amer ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux et intelligents à leur propre jugement ! Malheur à ceux qui sont forts pour boire le vin, et vaillants pour mêler la boisson forte ! Qui justifient le coupable pour un présent, et ravissent aux justes leur droit ! » (Ésaïe 5:20-23). Certains juges et tous les avocats devraient lire cette déclaration divine.

De nos jours, qui est qualifié pour déterminer ce qui constitue le bien et le mal ? Même la Cour Suprême des Etats-Unis statut qu’il n’y a pas d’absolu. Cela ne devrait pas nous surprendre car, dès la création de nos premiers parents, ceux-ci ont préféré rejeter la Parole de Dieu et décider de déterminer eux-mêmes ce qui est bien ou mal. Dans Genèse 3:6, nous lisons : « Et la femme [Ève] vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari [Adam] auprès d’elle, et il en mangea [aussi]. »

Mais comment Ève a-t-elle pu décider que cet arbre était désirable pour devenir intelligent ? Elle a sûrement été assistée dans sa décision, qui ne venait pas de Dieu. Et comment Adam a-t-il pu se faire séduire alors que, dans Genèse 2:16-17, « l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » ? Et, six mille ans plus tard, nous voyons les conséquences des décisions intelligentes prises par eux et toute leur descendance. Pourtant, il y avait un autre arbre qui leur était permis au milieu du jardin d’Éden. « Et l’Éternel Dieu fit germer du sol toute sorte d’arbres agréables à la vue, et bons à manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal » (Genèse 2:9).

C’est Dieu qui définit ce qu’est le péché, car c’est Lui qui jugera le péché. Sa définition prend plusieurs formes. À la base, le péché est la transgression de la Loi. Pas seulement quelques lois, mais toute la Loi de Dieu. « Car quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous » (Jacques 2:10). Il doit donc y avoir plus que la simple obéissance aux commandements de Dieu. Car : « toute iniquité est péché ; mais il est un péché qui ne mène point à la mort. Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point. Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal » (1 Jean 5:17-19). De plus, il existe des péchés d’omission comme des péchés de commission. « Celui-là donc pèche, qui connaît le bien et qui ne le fait pas » (Jacques 4:17).

Prenons comme exemple la question des aliments. Dans Romains 14:19-21, Paul nous dit : « Recherchons donc les choses qui tendent à la paix, et à l’édification mutuelle. Ne détruis point l’oeuvre de Dieu pour un aliment. Il est vrai que toutes choses sont pures, mais il y a du péché pour celui qui donne du scandale en mangeant. Il est convenable de ne point manger de chair, de ne point boire de vin, et de s’abstenir de tout ce qui peut faire broncher ton frère, ou le scandaliser, ou l’affaiblir. » Regardons maintenant ce que Paul ajoute aux versets 22 et 23 : « Toi, as-tu cette foi ? garde-la en toi-même devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne point lui-même dans ce qu’il approuve. Mais celui qui doute au sujet d’un aliment, est condamné s’il en mange, parce qu’il n’agit pas avec foi ; or tout ce que l’on ne fait pas avec foi, est un péché. »

Il y a tellement de cas que l’on pourrait dénombrer ici que personne ne serait capable de tout observer : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23). Par contre : « ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (vs 24-26). Chaque individu a donc péché durant sa vie et mérite le salaire du péché, qui est la mort éternelle : « Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient » (vs 21-22).

Regardons d’autres façons par lesquelles le diable tente de piéger les enfants de Dieu. Dans 1 Timothée 3:1-7, Paul explique les critères nécessaires afin de devenir un pasteur de Christ. « Cette parole est certaine : Si quelqu’un aspire à être évêque, il désire une œuvre excellente. Il faut donc que l’évêque soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, sobre, prudent, rangé, hospitalier, capable d’instruire ; point adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête [fraudeur], mais doux, éloigné des querelles, exempt d’avarice, gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? Qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable. Il faut aussi qu’il ait bon témoignage de ceux du dehors, de peur qu’il ne tombe dans l’opprobre et dans le piège du diable. »

Un piège est normalement utilisé pour surprendre et attraper un animal sauvage. Cependant, chaque fois que ce mot est utilisé dans le Nouveau Testament, il fait allusion aux astuces employées par le grand séducteur, Satan, afin de piéger des êtres humains imprudents. Il y a d’abord le piège des activités mondaines. Dans Luc 21:34-36, Jésus a dit : « Prenez donc garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne soient appesantis par la débauche, par l’ivrognerie et par les inquiétudes de cette vie ; et que ce jour-là ne vous surprenne subitement. Car il surprendra comme un filet tous ceux qui habitent sur la face de la terre. Veillez donc, et priez en tout temps, afin que vous soyez trouvés dignes d’éviter toutes ces choses qui doivent arriver, et de subsister devant le Fils de l’homme. »

Ensuite, nous découvrons le piège consistant à rejeter la Parole écrite de Dieu, ainsi que Jésus qui était la Parole vivante de Dieu dans la chair humaine. Quand les Juifs ont rejeté le Christ, Dieu a consenti aux paroles de David qui a dit : « Que leur table leur soit un filet et un piège, une occasion de chute, et leur salaire ; que leurs yeux soient obscurcis pour ne point voir, et que leur dos soit courbé continuellement. Je demande donc : Ont-ils bronché, afin de tomber ? Nullement ! Mais le salut est venu aux Gentils par leur chute, afin de les exciter à la jalousie » (Romains 11:9-11). Paul citait les paroles prophétiques au sujet de Jésus écrites dans Psaume 69:23-27.Regardez les Juifs, même à l’heure actuelle. Ont-ils accepté Jésus comme leur Messie ? Pas du tout ! Ils attendent toujours Sa première venue. Néanmoins, dans Romains 11:12, Paul ajoute : « Or, si leur chute a été la richesse du monde, et leur diminution la richesse des Gentils, combien plus le sera leur conversion entière ? »

La convoitise des richesses peut également devenir un piège. « Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs » (1 Timothée 6:9-10). Le chrétien se doit d’être toujours sur ses gardes afin que Satan n’ait pas la domination sur lui. Car nous connaissons ses projets visant à détruire le Plan de Dieu pour Sa création. Même les pasteurs qui savent ces choses ne sont pas immunisés contre les attaques et les pièges que Satan leur tend pour succomber dans leur ministère.

C’est la responsabilité de chaque serviteur du Seigneur d’être doux envers les autres, apte à bien enseigner et patient à instruire ceux qui s’opposent à la vérité. « Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté » (2 Timothée 2:24-26). Donc, en tant que chrétiens, il ne faut pas seulement éviter les pièges que Satan nous tend, mais également travailler à délivrer ceux qui sont piégés. Et finalement, demandons à Dieu de nous fortifier continuellement dans notre propre cheminement vers ce merveilleux Royaume que Jésus nous prépare.




D.252 – Les standards de Dieu

bible

Par Joseph Sakala

Dans Jérémie 9:23-26, nous lisons : « Ainsi a dit l’Éternel : Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse ; que le fort ne se glorifie pas de sa force, et que le riche ne se glorifie pas de sa richesse. Mais que celui qui se glorifie, se glorifie de ce qu’il a de l’intelligence, et qu’il me connaît, et qu’il sait que je suis l’Éternel qui exerce la miséricorde, le droit et la justice sur la terre ; car c’est en ces choses que je prends plaisir, dit l’Éternel. Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où je punirai tous les circoncis qui ne le sont pas du cœur : l’Égypte, Juda, Édom, les enfants d’Ammon, Moab, et tous ceux qui se rasent les coins de la chevelure et qui habitent le désert. Car toutes les nations sont incirconcises, et toute la maison d’Israël est incirconcise de cœur. » Selon Dieu, qu’est-ce qu’un circoncis de cœur ? L’apôtre Paul l’a très bien expliqué dans Romans 2:25-29. Il est vraiment remarquable de voir comment nos standards humains sont différents de ceux de notre Dieu. Mais quels devraient être nos critères pour établir la valeur d’un standard ?

Comment reconnaître un cœur plein d’amour, de gentillesse, une attitude de justice et un attribut de droiture ? Pourtant, ce sont des attributs de Dieu et ce sont nos comportements dans ces domaines qui déterminent notre vraie valeur pour la balance de l’éternité, selon Ses critères. La sagesse humaine, la force et la richesse ont tendance à produire l’orgueil chez une personne. Et enflée d’orgueil, elle tombe fréquemment sous la condamnation du diable. Or, il faut se tourner vers les Écritures. Dans 1 Corinthiens 1:26-29, Paul déclare : « Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. »

Nous devons cependant désirer accroître notre sagesse, notre force et notre richesse, mais pas selon les standards du monde. Car : « Le commencement de la sagesse est la crainte de l’Éternel ; et la science des saints c’est la prudence » (Proverbes 9:10).  Pour ce qui est de la richesse, notre standard devrait se situer ainsi : « Comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses » (2 Corinthiens 6:10). En ce qui concerne notre force, ce n’est pas à nous de décider, parce que : « Dieu nous dit : Ma grâce te suffit ; car Ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi, » déclare Paul, dans 2 Corinthiens 12:9. Que l’amour du prochain devienne notre authentique sagesse, la justice notre véritable puissance et la franchise notre critère de richesse. Toutes ces choses ne sont découvertes qu’en Jésus.

Si nous devons nous glorifier, que ce soit dans la croix. Comme le disait si bien Paul, dans Galates 6:14 : « Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. » Donc, en tant que futurs Élus, nos standards devraient être fondés sur les attributs de Celui que nous voulons imiter. Dieu possède plusieurs attributs étonnants, dont la fidélité. Nous pouvons Le croire en toute confiance, car il est certain qu’Il accomplira tout ce qu’Il promet. Dieu peut facilement nous délivrer du malin et nous garder en sécurité contre tout adversaire dans notre vie. Jésus possède également cet attribut formidable de la fidélité.

Jésus nous protège contre les attaques du malin et veille à ce que nous ne soyons pas débordés par ses tentations. Car : « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13). Pourquoi S’occupe-t-Il tellement de nous ? Dieu nous a créés à Son image et à Sa ressemblance pour Se former une Famille divine avec qui Il partagera un jour toute Sa création. Alors, la première instruction qu’Il a donnée à Son peuple fut : « Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face » (Exode 20:3).

Dans Exode 31:18, nous lisons : « Et quand Dieu eut achevé de parler avec Moïse, sur la montagne du Sinaï, il lui donna les deux tables du Témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu. » Le peuple aurait dû avoir hâte de voir ce que Moïse leur apportait comme instructions de la part du Créateur. « Mais le peuple, voyant que Moïse tardait à descendre de la montagne, s’assembla vers Aaron et lui dit : Viens, fais-nous des dieux qui marchent devant nous ; car pour ce Moïse, cet homme qui nous a fait monter du pays d’Égypte, nous ne savons ce qui lui est arrivé » (Exode 32:1). Nous savons ce qui s’est passé par la suite et comment Moïse a brisé les deux premières tables, dans sa colère contre ce peuple ingrat. Mais Dieu est fidèle malgré l’infidélité du peuple et ne les a pas abandonnés. Au contraire, dans Exode 34:1, « l’Éternel dit à Moïse : Taille-toi deux tables de pierre comme les premières ; et j’écrirai sur ces tables les paroles qui étaient sur les premières tables que tu as brisées. »

Ce premier commandement, écrit deux fois dans la pierre par le doigt de Dieu sur le Mont Sinaï, contenait un choix de mots très intrigant. « Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face. » Le mot « point » vient du mot hébreu lo, un terme de négation ayant beaucoup d’emphase et qui veut dire « jamais ». Le mot « d’autres » vient de l’hébreu acher qui signifie « inférieur » ou « étranger » au premier « Elohim », le tout-puissant. Donc, il était aussi défendu de désirer ces dieux devant la face de leur Créateur, Protecteur et Sauveur. On pourrait rendre ce commandement comme ceci : « Ne placez jamais un être inférieur au-dessus de Moi, devant Ma face. » Ou encore : « Ne laissez jamais un autre dieu se placer entre votre face et Ma face. »

Moïse a laissé plusieurs instructions montrant comment observer ce commandement. Il est défendu d’adorer, de se prosterner et de se mettre à genoux devant tout autre dieu. Dans Exode 34:13-15, il est écrit : « Mais vous démolirez leurs autels, vous briserez leurs statues, et vous couperez leurs emblèmes d’Ashéra. Car tu ne te prosterneras point devant un autre dieu, parce que l’Éternel se nomme le Dieu jaloux ; c’est un Dieu jaloux. Garde-toi de traiter alliance avec les habitants du pays, de peur que lorsqu’ils se prostitueront après leurs dieux, et sacrifieront à leurs dieux, quelqu’un ne t’invite, et que tu ne manges de son sacrifice. » Dans Exode 23:13, Moïse leur dit : « Vous prendrez garde à tout ce que je vous ai dit. Vous ne ferez point mention du nom des dieux étrangers ; on ne l’entendra point sortir de ta bouche. »

Non seulement le peuple ne devait pas parler des dieux païens, mais il ne devait même pas en chuchoter le nom. Et, dans Deutéronome 6:14-15, Moïse insiste : « Vous n’irez point après d’autres dieux, d’entre les dieux des peuples qui seront autour de vous, car l’Éternel ton Dieu est, au milieu de toi, un Dieu jaloux ; de peur que la colère de l’Éternel ton Dieu ne s’embrase contre toi, et qu’il ne t’extermine de dessus la terre. » Dieu ne plaisante pas avec ce peuple au cou raide. « Mais tu te souviendras de l’Éternel ton Dieu ; car c’est lui qui te donne la force pour acquérir des biens, afin de confirmer son alliance qu’il a jurée à tes pères, comme tu le vois aujourd’hui. Que s’il arrive que tu oublies l’Éternel ton Dieu, et que tu ailles après d’autres dieux, et que tu les serves, et que tu te prosternes devant eux, je vous le proteste aujourd’hui : certainement vous périrez ! Vous périrez comme les nations que l’Éternel fait périr devant vous, parce que vous n’aurez point obéi à la voix de l’Éternel votre Dieu » (Deutéronome 8:18-20).

Il y a une formidable leçon pour nous dans ces exhortations divines. Nous ne devrions jamais permettre à notre cœur d’être tiède, libéral et ouvert d’esprit au point d’adorer d’autres dieux. « Prenez garde à vous, de peur que votre cœur ne se laisse séduire, et que vous ne vous détourniez, et ne serviez d’autres dieux, et ne vous prosterniez devant eux; et que la colère de l’Éternel ne s’allume contre vous, et qu’il ne ferme les cieux, en sorte qu’il n’y ait point de pluie, et que le sol ne donne plus son produit, et que vous ne périssiez bientôt de dessus ce bon pays que l’Éternel vous donne. Mettez donc mes paroles que voici, dans votre cœur et dans votre âme ; liez-les comme un signe sur votre main, et qu’elles soient comme des fronteaux entre vos yeux ; et enseignez-les à vos enfants, en en parlant quand tu te tiens dans ta maison, quand tu marches par le chemin, quand tu te couches et quand tu te lèves » (Deutéronome 11:16-19).

Ce n’est pas par coïncidence que Jésus insistait en disant : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement » (Matthieu 22:37-38). Il est primordial pour tout chrétien de toujours avoir à l’esprit que Dieu est éternel et qu’il n’y a jamais eu un autre Dieu avant Lui. « Avant que les montagnes fussent nées et que tu eusses formé la terre et le monde, d’éternité en éternité, tu es Dieu. Tu fais retourner l’homme à la poussière ; et tu dis : Fils des hommes, retournez ! Car mille ans à tes yeux sont comme le jour d’hier quand il est passé, et comme une veille dans la nuit » (Psaume 90:2-4). Ce passage fut écrit par Moïse alors que la nation d’Israël se préparait à entrer dans la Terre Promise.

Rien n’est comparable à notre Créateur Tout-Puissant ! « Car ainsi a dit le Très-Haut, qui habite une demeure éternelle, et dont le nom est saint : J’habite dans le lieu haut et saint, et avec l’homme abattu et humble d’esprit, pour ranimer l’esprit des humbles, pour ranimer le cœur de ceux qui sont abattus. Car je ne contesterai pas toujours, et je ne serai pas indigné à jamais ; car l’esprit défaillirait devant ma face, et les âmes que j’ai créées. A cause de l’iniquité de ses gains, je me suis indigné et j’ai frappé ; j’ai caché ma face, et je me suis indigné ; et le rebelle a suivi le chemin de son cœur. J’ai vu ses voies, et Je le guérirai ; je le conduirai et lui donnerai des consolations, à lui et aux siens qui sont dans le deuil. C’est moi qui crée le fruit des lèvres : Paix, paix, à celui qui est loin et à celui qui est près ! dit l’Éternel. Oui, je le guérirai » (Ésaïe 57:15-19). Il est le Dieu d’éternité en éternité, Celui qui a toujours été et qui sera toujours.

Les créatures, limitées par le temps, ne peuvent absolument pas se faire à l’idée de ce qu’est l’éternité. Quand nos enfants nous demandent « Qui a fait Dieu ? », nous répondons « Personne n’a fait Dieu, Il a toujours existé ». Notre alternative serait de croire dans l’éternité de l’espace et de la matière, mais ces choses sont incapables de produire l’univers dans toute sa complexité. Par contre, Dieu est la Cause première appropriée pour expliquer tous les effectifs qui composent notre cosmos incalculable, mais quand même limité selon la volonté de Dieu.

Regardons quelques Écritures qui nous assurent que Dieu a toujours été. Dans Psaume 93:1-2, nous découvrons que : « L’Éternel règne, il est revêtu de majesté ; l’Éternel est revêtu de force, il en est ceint ; aussi le monde est ferme et ne chancelle point. Ton trône est affermi dès les temps anciens ; tu es, de toute éternité. » Regardons Ésaïe 40:28-29 où il est écrit : « Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence. Il donne de la force à celui qui est lassé ; il accroît la vigueur de celui qui est affaibli. »

Cette même vérité s’applique également à Jésus qui a dit : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin » (Apocalypse 22:12-13). Il ne peut pas exister trois premiers et trois derniers en même temps ; seul Satan peut inventer un pareil canular. Cela nous prouve plutôt que Jésus , dans la chair, était nul autre que la personnification de l’image visible du Dieu invisible, venu sur terre pour nous offrir le salut éternel par le sang versé du Dieu qui nous a créés. Jésus était donc EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS, et non une deuxième personne au sein d’une espèce de trinité de création humaine.

D’abord, le mot « trinité » ne se trouve nulle part dans la Bible. C’est une création purement satanique pour limiter Dieu à trois personnes, alors que Dieu a créé les êtres humains à Son image et à Sa ressemblance pour Se former une Famille divine avec laquelle Dieu veut partager Sa création de l’univers entier pour l’éternité. Ça, mes chers amis, C’EST biblique ! « Mais l’Éternel est le Dieu de vérité ; c’est le Dieu vivant et le Roi Éternel. Devant sa colère la terre tremble, et les nations ne peuvent soutenir son courroux. Vous leur direz ainsi : Les dieux qui n’ont point fait les cieux et la terre périront de dessus la terre, de dessous les cieux ! C’est lui qui a fait la terre par sa puissance ; qui a fondé le monde par sa sagesse ; qui a étendu les cieux par son intelligence » (Jérémie 10:10-12). La plus glorieuse chose qui soit, c’est que ce Dieu toujours vivant S’est fait homme en la personne physique de Jésus-Christ. Et, dans ce corps, la Parole de Dieu, la lumière et le Sauveur du monde, est morte pendant trois jours et trois nuits. Au bout de cette période, Elle a vaincu la mort, car même la mort ne pouvait La retenir, et Elle est ressuscitée. Et Jésus peut proclamer avec puissance : « J’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort » (Apocalypse 1:18). À Lui le pouvoir final sur les deux !

Est-ce que nous croyons vraiment que Jésus est mort et qu’Il est ressuscité ? Si la réponse est oui, alors Paul tient à nous rassurer en disant : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:13-17).

Dans la vision que Jean a reçue sur l’île de Patmos, voici ce qu’il a vu se produire devant le trône de Dieu. Dans Apocalypse 4:10-11, nous lisons : « Les vingt-quatre Anciens se prosternaient devant celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient celui qui vit aux siècles des siècles et jetaient leurs couronnes devant le trône, en disant : Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées. » Notez que Jean ne voit qu’un seul trône et Celui qui est assis dessus, et non ceux qui sont assis dessus. La simple logique nous indique que c’est Dieu le Père qui a créé toutes choses et c’est par Sa volonté qu’elles existent et ont été créées.

Pourtant, dans Hébreux 1:1-3, il est clairement rédigé que : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. » Alors, que voyons-nous ici ? Une deuxième personne distincte qui S’appelle le Fils, faisant partie d’une trinité, où les deux Se nomment Dieu et qui, tout en étant deux sont réellement UN ? Voyez-vous pourquoi ces chers « trinitériens » sont tellement confus quand vient le temps d’expliquer ce qu’ils ne comprennent pas eux-mêmes ?

Ce qui prime pourtant, c’est de comprendre qu’en tant que chrétiens, futurs Élus du Royaume de Dieu au retour de Jésus, nous aurons des couronnes. « Car quelle est notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, en la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, à son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie » nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 2:19-20. À son évangéliste Timothée, Paul a déclaré : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:8). Chaque Élu aura sa couronne de justice. Si nous endurons jusqu’à la fin, l’apôtre Jacques nous révèle ceci : « Heureux est l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment » (Jacques 1:12). À cela, le chef des apôtres ajoute : « Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:4).

Ces couronnes sont incorruptibles, dit Paul, puisque : « Tout homme qui combat, s’abstient de tout ; et ces gens-là le font pour avoir une couronne corruptible, mais nous pour une incorruptible » (1 Corinthiens 9:25). Cette couronne sera pour l’éternité ; il n’y aura pas d’élections aux trois, quatre ou cinq ans pour élire d’autres Élus ! Nos politiciens feraient bien de noter cela s’ils souhaitent être parmi les Élus de Jésus. Mais quelle sera l’utilité des couronnes de gloire ? Elles nous serviront d’un beau rappel que : « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie » (Romains 5:8-10). Ce sera une couronne de victoire.

Dieu a établi des standards pour Ses Élus, ainsi que pour ceux qui formeront les nations sur lesquelles les Élus régneront éternellement. Mais Dieu Lui-même S’est établi des standards selon lesquels : « nous soyons délivrés des hommes inconsidérés et méchants ; car tous n’ont pas la foi. Le Seigneur est fidèle, qui vous affermira et vous préservera du malin » (2 Thessaloniciens 3:2-3). Notre Seigneur Jésus a plusieurs merveilleux attributs, dont la fidélité. Quand Il promet, nous pouvons être assurés qu’Il accomplira toutes Ses promesses. Il nous protégera contre le malin dans ses attaques contre notre fidélité envers Dieu.

Mais surtout, « ne murmurez point, comme quelques-uns d’entre eux murmurèrent ; et ils périrent par l’exterminateur.  Or, toutes ces choses leur arrivaient pour servir d’exemple ; et elles sont écrites pour nous instruire, nous qui sommes parvenus aux derniers temps. C’est pourquoi, que celui qui croit être debout, prenne garde qu’il ne tombe. Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:10-13).

Mais pourquoi Dieu S’occupe-t-Il tellement de nous ? D’abord, Il est notre Créateur, ayant un but et un plan distincts dans notre vie. « Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien » (1 Pierre 4:19). « Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon. Abstenez-vous de toute apparence de mal. Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera » (1 Thessaloniciens 5:21-24). Cependant, quand nous flanchons, lorsque la tentation semble trop forte : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean  1:9). Car Jésus a payé la rançon de tous nos péchés en versant Son sang pur et sans tache sur la croix.

« C’est pourquoi il a fallu qu’Il devienne semblable en toutes choses à ses frères, afin qu’Il fut un souverain Sacrificateur, miséricordieux, et fidèle dans les choses de Dieu, pour expier les péchés du peuple. Car, ayant été tenté dans ce qu’Il a souffert, Il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:17-18). Ayant un Sauveur et Seigneur si fidèle, nous devrions sûrement Lui faire confiance en toute chose. Néanmoins, en dépit de tout cela, certains trouvent le moyen de douter de Sa Parole, mais cela ne change pas Son amour pour nous. Même : « Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2:13).

Voilà pourquoi : « il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ. Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle » (1 Corinthiens 1:7-9). Car, tout au long de la Bible, « fidèle » est Son Nom ! Dans Apocalypse 19:11, Jean nous déclare : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDÈLE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. » Tout ce qu’Il nous demande, c’est de persévérer dans la foi jusqu’à la fin de notre vie, ou jusqu’à Son avènement, et nous serons sauvés. Je termine en citant la parole même de Jésus, dans Matthieu 24:13 : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera [futur] sauvé ». Le combat n’est pas fini, mais, à cause de l’amour de Christ pour nous, ce temps sera raccourci.




D.251 – Cœurs aveuglés

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Par Joseph Sakala

La nation d’Israël a toujours eu le pied léger pour courir après les faux dieux, alors que 3 était toujours là, prêt à les délivrer de leurs problèmes. Dans Jérémie 2:22-25, le prophète fut inspiré d’écrire cette complainte contre le peuple : « Quand tu te laverais avec du nitre, et que tu prendrais de la potasse en abondance, ton iniquité demeurerait marquée devant moi, dit le Seigneur, l’Éternel. Comment dis-tu : Je ne me suis point souillée, je ne suis point allée après les Baals ? Regarde tes pas dans la vallée, reconnais ce que tu as fait, dromadaire légère, qui ne tient pas de route certaine ; ânesse sauvage, accoutumée au désert, qui, dans le désir qui l’anime, hume le vent. Qui l’arrêtera dans son ardeur ? Nul de ceux qui la cherchent ne se fatigue ; on la trouvera même en son mois. Garde ton pied de se déchausser, ton gosier d’avoir soif ! Mais tu dis : C’en est fait ! Non ! car j’aime les étrangers, et j’irai après eux. »

En effet, les chefs de la nation d’Israël auraient dû cacher leurs visages devant Dieu. La simple pensée de vouloir répudier le Dieu qui les a créés, qui les a délivrés de la mort pour ensuite les établir en tant que grande nation, est complètement inconcevable. Pourtant, cette nation l’a fait pour favoriser les faux dieux adorés par leurs voisins païens. Alors, le prophète poursuit sa complainte en déclarant : « Comme un voleur est confus quand il est surpris, ainsi seront confus ceux de la maison d’Israël ; eux, leurs rois, leurs chefs, leurs sacrificateurs, et leurs prophètes. Ils disent au bois : Tu es mon père, et à la pierre : Tu m’as donné la vie. Car ils m’ont tourné le dos et non le visage. Et ils diront, au temps de leur malheur : « Lève-toi, et nous délivre ! » Et où sont les dieux que tu t’es faits ? Qu’ils se lèvent, s’ils peuvent te sauver au temps de ton malheur. Car tes dieux, ô Juda, sont aussi nombreux que tes villes ! Pourquoi plaideriez-vous avec moi ? Vous vous êtes tous rebellés contre moi, dit l’Éternel » (Jérémie 2:26-29).

Le peuple de Dieu aurait plutôt dû essayer de diriger ces païens vers le Créateur au lieu d’adopter leurs adorations impotentes. Ils étaient pourtant assez intelligents pour reconnaître que des idoles de bois et de pierre n’avaient aucune puissance pouvant les aider d’une façon quelconque. Néanmoins, cette ancienne séduction sophistiquée se compare très bien au concept scientifique moderne de l’évolution trimbalé par nos athées intellectuels. Ces cosmologistes croient fermement que l’ordre entier de l’univers a évolué à partir d’une bagatelle. Ces biochimistes modernes ont la conviction que l’origine de la vie commença à partir d’éléments chimiques sans vie, dans une espèce de soupe cosmique qui, avec le temps, a généré des cellules vivantes complexes, même si les hasards d’une telle « création » sont impossibles. Puis, plusieurs anthropologues, crédules face à cette théorie, insistent à dire que le langage des chimpanzés hominidés fut miraculeusement converti en intelligence chez leurs descendants humains. Tout cela en dépit du fait que même la science exacte rejette carrément chaque aspect de cette folie évolutionniste propagée par ces « hommes de science ».

Paul, en parlant de ces anciens darwiniens, a déclaré ceci : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps » (Romains 1:22-24). Pourtant, ces anciens idolâtres n’ont jamais poussé leurs idées anti-créationnistes aux extrêmes absurdes de leurs descendants modernes. La Bible les appelle « fous » ! Alors, dans Éphésiens 4:17-18, Paul déclare : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur »

C’est une véritable tragédie que d’avoir une intelligence obscurcie, mais il est pire d’avoir un cœur endurci, spirituellement aveuglé. Personne ne désire volontairement être physiquement aveugle, mais l’aveuglement spirituel est le produit de la volonté humaine. Quand Jésus a donné la vue à l’homme qui était né aveugle, les pharisiens refusèrent de croire au miracle de Christ. « Et Jésus dit : Je suis venu dans ce monde pour rendre un jugement ; afin que ceux qui ne voient point, voient ; et que ceux qui voient, deviennent aveugles. Et quelques-uns des pharisiens qui étaient avec lui, entendirent cela et lui dirent : Et nous, sommes-nous aussi aveugles ? Jésus leur dit : Si vous étiez aveugles, vous n’auriez point de péché ; mais maintenant vous dites : Nous voyons ; c’est à cause de cela que votre péché subsiste » (Jean 9:39-41).

Tout comme ces anciens intellectuels, il apparaît trop souvent que les intellectuels modernes sont aussi incorrigiblement aveugles. Ils étalent une science d’une grande complexité, mais leur compréhension et leur cœur deviennent néanmoins aveuglés quand il s’agit de l’Évangile du salut apporté par Jésus-Christ. Comme le disait si bien Paul, dans 2 Corinthiens 4:2-4 : « Mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité. Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. » Même les gens très religieux croyant en Dieu comme Créateur peuvent s’aveugler lorsqu’ils sont confrontés aux vérités disant que ce Créateur est également devenu leur Sauveur. Voilà où se situe le problème, parce qu’ils demeurent voilés à la vérité biblique.

Paul le reconnaît quand il déclare : « Mais leurs esprits ont été endurcis jusqu’à présent. Car encore aujourd’hui ce même voile demeure sur la lecture de l’Ancien Testament, sans être levé, parce qu’il n’est ôté que par Christ. Encore aujourd’hui, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leur cœur. Mais quand ils se convertiront au Seigneur, le voile sera ôté » (2 Corinthiens 3:14-16). Néanmoins, Christ est venu comme la lumière capable d’ôter ce voile. Et lorsque ça arrivera, ils seront à leur tour éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. Gardez toujours en mémoire que les fervents étudiants de la Bible deviennent de plus en plus la cible des dégradations faites par les médias dans les nouvelles, surtout par les défenseurs autoproclamés des établissements éducationnels et scientifiques. Mais comment répondre à la diffamation ?

Voici ce que Paul nous propose dans 1 Corinthiens 4:9-13 : « Car je pense que Dieu nous a exposés, nous les apôtres, comme les derniers des hommes, comme des gens voués à la mort, nous faisant servir de spectacle au monde, et aux anges et aux hommes. Nous sommes fous à cause de Christ, mais vous, vous êtes sages en Christ ; nous sommes faibles mais vous êtes forts ; vous êtes dans l’honneur , mais nous sommes dans le mépris. Jusqu’à présent nous souffrons la faim et la soif, et nous sommes nus ; on nous frappe au visage, et nous sommes errants çà et là ; nous nous fatiguons en travaillant de nos propres mains ; outragés, nous bénissons ; persécutés, nous le souffrons ; calomniés, nous prions ; nous sommes jusqu’à présent comme les balayures du monde, le rebut de tous. »

Souvenons-nous cependant que : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:21-24).

Nous n’avons pas seulement Son exemple, mais aussi Son commandement. Dans Matthieu 5:11-12, Jésus a dit : « Vous serez heureux lorsqu’à cause de moi on vous dira des injures, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement contre vous toute sorte de mal. Réjouissez-vous et tressaillez de joie, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car on a ainsi persécuté les prophètes qui ont été avant vous. » Et aux versets 43-44, Jésus ajoute : « Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent. » Sachez que les apôtres ont enduré beaucoup plus d’insultes et d’opprobres pour Jésus que nous en aurons à souffrir, car, selon les historiens, la majorité furent martyrisés.

Paul avait donc raison de dire : « [Quand nous sommes] outragés, nous bénissons ; persécutés, nous le souffrons ; calomniés, nous prions ; nous sommes jusqu’à présent comme les balayures du monde, le rebut de tous » Nous pouvons nous fier à Christ pour protéger nos réputations, car Il est beaucoup plus impliqué que nous pouvons le croire à S’occuper de ceux qui Lui appartiennent. Alors, Paul a tout à fait raison de nous dire, dans Romains 12:19-21 : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien. »

Il y a un vieux dicton qui dit : « Haïssez le péché, mais aimez le pécheur ». Le roi Salomon nous déclare ceci, dans Proverbes 10-12 : « La haine excite les querelles ; mais la charité [l’amour] couvre toutes les fautes. » Cela peut nous apparaître un peu banal à cause du nombre de fois que nous l’avons entendu, mais c’est biblique et pratique. Il est très facile et tentant de critiquer et même de condamner quelqu’un qui a péché, surtout si le péché nous touche directement. Toutefois, cette sorte d’attitude produit rarement, sinon jamais, la vraie repentance chez celui que nous accusons. Comme nous le rappelle le Proverbe cité plus haut, elle peut plutôt provoquer la colère ou un comportement défensif, et même envenimer la situation. Une attitude fondée sur l’amour, sans autoriser le péché, mais démontrant une compréhension personnelle et un intérêt sincère pour l’individu, aidera sûrement à rétablir le sentiment du cœur.

Pierre et Jacques citent ce texte de l’Ancien Testament en conseillant les convertis. Dans 1 Pierre 4:8, le chef des apôtres affirme : « Surtout ayez les uns pour les autres une ardente charité ; car la charité couvrira une multitude de péchés. » Le mot « charité » utilisé par Pierre est agape, très souvent traduit par « amour ». Pierre a sans doute utilisé le sens de « charité » à la place de celui « d’amour » afin que, dans ce contexte-ci, le mot « amour » ne soit pas interprété comme ayant le sens d’amour « érotique », mais désignant plutôt une attitude de bonté fervente envers les autres, comme agape. Tout comme Pierre, Jacques a compris que « toutes les fautes », dans le Proverbe, veut dire « une multitude de péchés ». Alors, dans Jacques 5:19-20, l’apôtre nous dit : « Frères, si quelqu’un d’entre vous s’écarte de la vérité, et qu’un autre l’y ramène, Qu’il sache que celui qui a ramené un pécheur du sentier de l’égarement, sauvera une âme de la mort, et couvrira une multitude de péchés. »

En tant que futurs Élus dans le Gouvernement de Dieu, il nous faut augmenter notre connaissance spirituelle par une étude régulière de la Parole de Dieu. Demandez à n’importe quel chrétien s’il connaît bien sa Bible et il vous dira : « Assez bien, mais, n’ayant pas toujours le temps d’étudier, j’aimerais la connaître encore mieux. » Parfois, les enfants nous déclarent des choses vraiment amusantes quand ils parlent de la Bible parce que leur connaissance biblique est limitée. Lorsqu’ils parlent de la Bible, ils nous révèlent une connaissance d’enfant. Tout innocemment, ils ne saisissent pas la signification des mots et des concepts, car elle est, pour le moment, au-delà de leur niveau de maturité selon l’enseignement qu’ils ont reçu. Mais sommes-nous des enfants quant à notre compréhension de la Parole de Dieu ? Comment pouvons-nous approfondir le degré de maturité spirituelle de notre compréhension ? Paul nous exhorte ainsi, dans 1 Corinthiens 14:20 : « Frères, ne devenez pas des enfants quant au jugement ; mais soyez de petits enfants à l’égard de la malice ; et quant au jugement, soyez des hommes faits. »

L épître aux Hébreux compare certains adultes aux enfants quant à leur compréhension biblique : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal. » Depuis quelques années, des sondages variés documentent un déclin de la connaissance biblique au Royaume-Uni ainsi qu’en Amérique. Une étude particulière a démontré que pas une seule personne sur vingt n’a pu citer les Dix Commandements. Plusieurs n’ont pu identifier quelques-uns des personnages importants de la Bible.

Dans un autre sondage, même si 86 % des Américains ont déclaré qu’ils croyaient en l’existence d’une puissance supérieure, ils ont également admis avoir un déclin marqué de leur connaissance biblique. Pour éviter de nous détourner de la vérité, l’apôtre Pierre nous dit : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:17-18). Mais comment y arriver, puisque les différents sondages démontrent que la Bible est difficile à comprendre ? Sachez, chers amis, que Dieu n’est pas présentement en train d’ouvrir l’esprit de tous les humains à la compréhension de Sa Parole, mais si vous persistez dans la lecture de Sa Parole, vous découvrirez certainement des connaissances que la grande majorité des humains n’ont pas, parce que la majorité ne prend pas le temps de lire et de s’instruire dans la Parole de Dieu. Donc, personne n’est obligé d’être un enfant dans la connaissance spirituelle.

Par contre, ceux à qui Dieu a vraiment ouvert l’esprit reçoivent, dans leurs études, la connaissance de la vie éternelle. Dans 1 Jean 5:13-15, l’apôtre nous déclare : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées. » Il est primordial, pour un croyant, d’avoir l’assurance de la vie éternelle. Selon l’épître de Jean, c’était le but principal pour l’avoir écrite. Il est cependant dangereux d’utiliser ce seul passage comme une preuve immuable sans consulter tout le contexte de ce que Jésus dit dans cette épître. Car on doit comprendre ce que Jean veut vraiment dire par « croire au nom du Fils de Dieu » afin de posséder cette assurance.

Beaucoup de chrétiens pratiquants ne possèdent qu’une assurance superficielle du salut, à cause d’une foi superficielle. Selon Jean, une véritable croyance dans le Fils de Dieu peut être testée par les choses qu’Il a écrites. Un des tests se résume ainsi : « Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:4-6). Voici un autre test : « Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui » (1 Jean 2:29). Je me demande combien de nos politiciens, de nos juges et de milliardaires passeraient ce test ! Le mot « justice » implique pour Dieu un comportement bien différent de la justice humaine. Dans 1 Jean 3:14-15, nous lisons ceci : « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier ; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. »

Un autre beau test se trouve dans 1 Jean 3:24 où l’apôtre confirme que : « Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné. »  Et dans 1 Jean 5:18-20, il est écrit : « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point. Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. » Mais comment pourrions-nous vivre le reste de notre vie sans pécher ? Pour comprendre cela, il faut vérifier un autre passage dans cette même épître.

Dans 1 Jean 1:8-10, Jean déclare : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous. » Donc, ce que Jean nous dit, c’est que le chrétien ne doit pas pécher par habitude, mais quand il pèche, il doit confesser son péché et Dieu est fidèle et juste pour nous le pardonner. De cette façon, aux yeux de Dieu, le véritable converti est sans péché parce qu’il se repent continuellement et Dieu lui pardonne.

Les chrétiens sont confortables dans une profession de foi dans laquelle un converti ne peut plus pécher, ou dans une congrégation où le pasteur prêche que tout péché commis après la conversion est automatiquement effacé sans avoir recours à la confession, professent une foi sans aucune manifestation extérieure. Ces gens feraient bien d’étudier ces tests de leur foi afin de découvrir si leurs prédicateurs leur prêchent la vérité biblique ou simplement la vérité du « pasteur ». Je regrette d’annoncer que, si certains « chrétiens » ne prennent pas leur conversion plus au sérieux, ils risquent de faire partie des « vierges folles » qui se sont endormies dans leurs fables et chercheront en vain la lumière nécessaire pour monter vers Christ à la septième et dernière trompette pour recevoir les instructions que Jésus donnera à Ses Élus lors de Son Avènement. Assurez-vous que vous passez les tests pour déterminer si vous aurez la vie éternelle, en tant qu’Élus lors de la première résurrection.




D.250 – Le Père des lumières


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Par Joseph Sakala

L’apôtre Jacques nous dévoile que : « Toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures » (Jacques 1:17-18). Cela veut simplement dire que Dieu est, non seulement l’auteur, mais également le finisseur de tout ce que nous disposons de bienfaisant. C’est un témoignage de notre Créateur concernant Sa création du début où, dans Genèse 1:31, « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le sixième jour. » Et, dans Genèse 2:1, nous lisons : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. » Donc, tout ce que Dieu avait fait était très bon et terminé.

Le nom unique de « Père des lumières » suggère fortement une reconnaissance scientifique remarquable pour notre Dieu. Puisque la lumière demeure le fondement de toute énergie, et puisque, littéralement parlant, tout ce qui existe dans l’univers physique est énergie sous une forme quelconque, il est tout à fait approprié de parler de la totalité des objets de Sa création en terme de « lumières ». Et puisque toutes ces énergies ne sont pas actuellement en état de création, mais sont plutôt complètes et conservées comme telles, leur source originale ne peut que provenir du « Père des lumières ». Cette source divine est également à l’origine de deux remarquables lois de variabilité scientifique : celle de la conservation de l’énergie, ainsi que celle de la détérioration de l’énergie. Donc, cette fluctuation veut aussi dire transmutabilité.

Parce que Dieu est permanent, la totalité de Ses « lumières » créées sont conservées, non recréées ni détruites. Néanmoins, la seconde loi nous indique que, dans toutes les transformations de l’énergie, la détérioration augmente aussi. L’entropie évoque une mesure de désorganisation et son accroissement inexorable est le résultat de la malédiction exercée par Dieu sur la création suite à la rébellion de nos premiers parents. Ainsi, même si l’énergie totale de l’univers est conservée par la première loi scientifique, l’énergie disponible diminue selon la seconde loi. Malgré cela, Dieu n’est pas limité par cette loi qu’Il a imposée à Sa création. Alors, cette loi ne fait aucunement ombrage à Son Plan original. Dieu ne change pas et le but de Son Plan se poursuit et ne sera jamais vaincu.

Le plan de Jésus, en choisissant Ses premiers disciples, était d’apporter la lumière au monde. « Or, le message que nous avons reçu de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. » nous dit Son apôtre dans 1 Jean 1:5-7. Le texte biblique est riche en métaphores, dont bons nombres paraissent dans les écrits de Jean. Celui-ci déclare que Dieu est lumière, une expérience constante, clairement observable et visible dans tout l’univers.

Dans Jean 1:4, nous voyons que, dans la lumière, « était la vie, et la vie était la lumière des hommes. » La lumière de Dieu ne peut être vaincue par les ténèbres : « Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. » La lumière de Dieu attire les êtres humains qui aiment la vérité : « Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu » (Jean 3:21). Et finalement, dans Jean 8:12 : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » Jean met beaucoup d’emphase sur l’application de la lumière dans nos vies.

Puisque Dieu est lumière, nous ne pourrions jamais participer à la vie de Dieu en étant à l’écart de cette lumière. C’est ce que Paul nous déclare au sujet de Jésus-Christ : « Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:16). Je suggère fortement à ceux qui prêchent la possibilité de monter au ciel après la mort de lire et relire ce verset. Nous savons que Jésus est présentement au ciel d’où Il reviendra un jour pour établir le Royaume de Dieu sur terre. Donc, Jésus vit en ce moment dans cette lumière inaccessible que nul homme n’a vue, ni ne peut voir. Ce serait en nette contradiction avec la Parole de Dieu si les humains pouvaient aller au ciel.

Regardons également ce beau témoignage de Jean en parlant de Jésus: « Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:6-7). Si nous prétendons être en communion avec Dieu, nous devons également marcher dans la lumière tout comme Lui est toujours dans la lumière. « Celui qui dit qu’il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore à présent dans les ténèbres. Celui qui aime son frère, demeure dans la lumière, et rien en lui ne le fait broncher » (1 Jean 2:10).

Il est aussi évident que, puisque Dieu est Saint, « exaltez l’Éternel, notre Dieu, et prosternez-vous vers la montagne de sa sainteté ! Car l’éternel, notre Dieu, est Saint » (Psaume 99:9). Puisque l’Éternel, notre Dieu, est juste dans toutes les œuvres qu’Il a faites, que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. Alors : « le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat augmente jusques à ce que le jour soit dans sa perfection, » nous dit Proverbes 4:18. Paul abonde dans ce même sens lorsqu’il nous dit : « Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; [car] nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres » (1 Thessaloniciens 5:5).

Subséquemment, « soyons donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, » nous dit Paul, dans Éphésiens 6:14. Et le chef des apôtres ajoute : « Ayant une conduite honnête parmi les Gentils, afin qu’au lieu qu’ils médisent de vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour de la visitation, en voyant vos bonnes œuvres » (1 Pierre 2:12). Puisque le Dieu de notre salut est la lumière du monde, et qu’à présent nous sommes la lumière dans le Seigneur, marchons comme des enfants de lumière. Voilà pourquoi Pierre affirme : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière » (1 Pierre 2:9).

Dieu est puissant, et Paul ne cessait d’encourager Timothée à prêcher avec force. Dans sa deuxième épître, Paul lui dit : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile, pour lequel j’ai été établi prédicateur, et apôtre, et docteur des Gentils. C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là. » (2 Timothée 1:8-12).

Paul est très précis par les synonymes qu’il utilise. Nous devons connaître Celui en qui nous avons cru et être persuadés que Sa puissance nous gardera jusqu’au Royaume. La connaissance décrite par Paul met l’emphase sur la compréhension spirituelle par opposition à une connaissance acquise par l’expérience et la perception intuitive. La connaissance liée à la persuasion fortifie l’assurance que nous promet Paul. Notre confiance n’est pas simplement fondée sur les émotions, mais elle est ancrée dans la sécurité de notre salut. Une étude de plusieurs passages bibliques servira à encourager nos cœurs au ministère dans lequel Dieu nous a appelés.

Dans Jean 5:24, Jésus nous dit : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » La grande promesse dévoilée ici nous garantit que, si nous croyons ce que Dieu dit, à Ses yeux, nous avons déjà la vie éternelle assurée. Alors, dans les versets 25 et 26, Jésus ajoute : « En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. » Tout cela arrivera lors de la Première Résurrection des Élus à l’immortalité.

L’apôtre Paul abonde dans le même sens : « Étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ. » Regardons ensemble ces paroles encourageantes de Pierre dans sa première lettre aux convertis : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-4).

Finalement, regardons l’hommage que Jude rend à Dieu en disant : « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:24-25). Quelles merveilleuses promesses, parce que notre sécurité est fondée sur qui Dieu est, et non sur notre pouvoir individuel. Dieu est tout puissant et Il est perpétuellement fidèle à Lui-même.

Rappelons-nous toujours que Dieu est tout en tout. Dans Deutéronome 32:3-4, Moïse a déclaré : « Car je proclamerai le nom de l’Éternel. Célébrez la grandeur de notre Dieu ! L’œuvre du Rocher est parfaite ; car toutes ses voies sont la justice même. C’est un Dieu fidèle et sans iniquité ; il est juste et droit. » Il est vraiment formidable de noter tous les attributs attachés au Nom de Dieu par les scribes des Saintes Écritures. Dans les versets ci-haut, extraits du cantique de Moïse, Dieu est appelé un Dieu de vérité. C’est un Dieu fidèle et sans injustice. Ésaïe Lui rend cet hommage : « Cependant l’Éternel attend pour vous faire grâce ; il se lèvera pour avoir compassion de vous ; car l’Éternel est un Dieu juste. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! » (Ésaïe 30:18).

David appelait Dieu : « Ô Dieu de ma justice ! » (Psaume 4:2). Et Psaume 69:21 : « Dieu est pour nous le Dieu des délivrances » Dans le Nouveau Testament, dans Actes 7:2, Étienne L’appelle « Le Dieu de gloire ». Paul L’a appelé le Dieu de patience et de consolation (Romains 15:5) et le Dieu d’espérance (v. 13), lorsqu’il a écrit aux nouveaux convertis, persécutés dans la grande capitale de l’Empire romain. Dans son épître aux chrétiens charnels de Corinthe, Paul L’appelle : « le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation » (2 Corinthiens 1:3). Et vers la fin de son épître, il Le nomme : « le Dieu de charité et de paix » (2 Corinthiens 13:11). Finalement, Paul déclare, au sujet des instructions concernant Jésus : « Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous » (Philippiens 4:9).

L’apôtre Pierre, dans 1 Pierre 5:10, nous salue ainsi : « Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables. » L’auteur du livre aux Hébreux L’a reconnu ainsi : « …un juge qui est Dieu de tous » (Hébreux 12:23) et « le Dieu de paix » dans Hébreux 13:2. Notre Dieu est en effet tout en tout pour Son peuple. Il est le Dieu de vérité et de justice, de paix et d’amour, de patience et de réconfort, d’espérance, de grâce, de gloire et de salut. Maintenant, est-ce que Dieu est toutes ces choses pour nous, qui Le connaissons ?

Regardons ensemble ce beau témoignage de Jean, dans sa vision sur l’île de Patmos : « Je vis aussi comme une mer de verre, mêlée de feu ; et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et sa marque, et le nombre de son nom, qui se tenaient sur la mer de verre, ayant les harpes de Dieu. Et ils chantaient le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, ô Seigneur Dieu Tout-Puissant ! Tes voies sont justes et véritables, ô Roi des saints ! Seigneur ! qui ne te craindrait, et ne glorifierait ton nom ? Car tu es le seul Saint ; aussi toutes les nations viendront et se prosterneront devant ta face, parce que tes jugements ont été manifestés » (Apocalypse 15:2-4). La grande beauté, dans tous ces témoignages, c’est qu’ils sont véritables, car Dieu garde toujours Ses promesses.

Dans Jérémie 31:35-37, nous lisons : « Ainsi a dit l’Éternel, qui donne le soleil pour être la lumière du jour, et qui règle la lune et les étoiles pour être la lumière de la nuit ; qui agite la mer, et ses flots grondent ; celui dont le nom est l’Éternel des armées : Si ces lois-là viennent à cesser devant moi, dit l’Éternel, la race d’Israël aussi cessera d’être une nation devant moi pour toujours ! Ainsi a dit l’Éternel : Si les cieux en haut peuvent être mesurés, et si les fondements de la terre en bas peuvent être sondés, alors je rejetterai toute la race d’Israël à cause de tout ce qu’ils ont fait, dit l’Éternel. » Les Israélites, malgré tout ce que Dieu a fait pour eux, se sont continuellement rebellés contre l’Éternel en se tournant vers d’autres dieux. On aurait cru que Dieu eût complètement anéanti cette nation pour recommencer à neuf. Mais Dieu a fait une promesse à Abraham, et ensuite à Isaac et à Jacob, que cette nation serait un peuple spécial pour Lui et qu’Il ne briserait pas Sa promesse.

Dans le passage cité plus haut, Dieu nous révèle les conditions selon lesquelles Il allait rejeter Israël, mais elles sont telles qu’il n’y a aucune possibilité que ces conditions s’accomplissent. Si les cieux en haut peuvent être mesurés : ni Abraham, ni Jérémie ne pouvaient imaginer le nombre des étoiles et la profondeur de l’espace dans l’univers. Grâce à nos télescopes modernes, nous découvrons des distances impensables qui augmentent sans cesse au fur et à mesure que la technologie s’accroît. Les derniers estimés des hommes de science placent le diamètre de l’univers à environ 15 à 20 milliards d’années lumière et aucune nouvelle limite n’est prévue actuellement.

Alerte ! Il est faux de croire que l’univers aurait 15-20 milliards d’années-lumière. Ce n’est qu’une théorie inventée par les « savants » évolutionnistes afin de la faire passer pour « preuve » que l’univers a environ je ne sais plus combien de milliards d’années depuis le soi-disant « Big bang ». Les savants qui cherchent la vérité démontrent que l’univers est au moins 25 fois plus petit. Mais la société s’est arrangée pour qu’on ne les entendent pas, qu’on ne les écoute pas et, donc, qu’on ne les croit pas… L’autre condition était celle-ci : si les fondements de la terre, en bas, peuvent être sondés. Nos hommes et femmes de science admettent qu’ils en savent plus sur le soleil que sur la terre car, en réalité, à peine 1 % des attributs de la terre ont été exploités jusqu’à présent.

Les pressions et les températures qui existent dans les profondeurs de la terre sont invraisemblablement énormes et les scientifiques ne savent même pas comment la matière réagit dans ces conditions. Donc, la promesse faite à la nation d’Israël est en pleine sécurité. Les Écritures abondent en Paroles : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4). Nous n’avons pas à craindre puisque le Père des Lumières gardera Ses promesses envers nous. Dans Malachie 4:2, le prophète déclare : « Mais pour vous qui craignez mon nom se lèvera le soleil de justice, et sa santé sera dans ses rayons, et vous sortirez et bondirez comme les veaux d’une étable. » Son attitude et Sa fidélité ne changent pas.




D.249 – La grandeur éternelle promise aux Élus


ciel

Par Joseph Sakala

Toutes les religions du monde promettent une grande récompense à leurs fidèles après la mort. Pour la majorité, la récompense ultime est d’aller au ciel. Pour d’autres, c’est la réincarnation après la mort par une succession de corps afin d’atteindre la perfection. Et l’ayant enfin atteinte, l’insigne récompense est le nirvana ou la mutation avec l’univers pour l’éternité. Drôle de récompense pour tant d’efforts. Pour d’autres, c’est de vivre aisément et de savourer entièrement chaque moment, car à la mort, tout cesse et c’est fini pour cet individu. Pourquoi alors espérer autre chose ? Néanmoins, la plupart des humains ambitionnent de mettre leur espérance dans une puissance supérieure qui leur promet une récompense éternelle pour leur fidélité en tant que serviteurs. Le but unique de ce message est de vous familiariser avec le Dieu de la Bible, le Créateur de tout ce qui existe et de découvrir quel est Son Plan pour l’humanité dans tout cela.

En étudiant ce merveilleux Livre d’instruction, nous reconnaissons un Dieu extrêmement bien organisé et qui prend plaisir à instruire ceux qu’Il a créés pour les amener comme héritiers vers cette récompense déjà prédestinée lors de leur création. Toutefois, ce Dieu n’est pas un dominateur sur Sa création, mais plutôt un Grand Dieu d’amour et de miséricorde qui désire Se faire servir librement et volontairement par ceux pour qui ce formidable héritage est destiné. Afin de les diriger vers Sa perfection, ce Dieu magnifique a décidé de mettre une parcelle de Son Esprit en eux. Il avait même prévu de prendre une forme physique pour vivre toutes les émotions que Sa création endurerait dans son cheminement vers cette perfection. Donc, Dieu n’est pas seulement le Créateur, mais Il est également devenu le Sauveur et le Rédempteur de Sa création. Et Il l’a fait en versant Son sang pur et sans tache afin d’effacer les péchés de tous ceux qui, depuis la création, ont transgressé Ses lois.

Ce corps dans lequel Dieu S’est manifesté aux hommes portait le nom de la mission qu’Il S’était donnée. D’abord, le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est Lui qui sauvera Son peuple de leurs péchés (Matthieu 1:21). Puis CHRIST, le Messie et l’Oint, le Fils du Dieu vivant. Jésus a fondé Son Église et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle (Matthieu 16:18). Dans cette Église, Jésus a formé Ses disciples afin de poursuivre le travail qu’Il a débuté, jusqu’à Son retour dans la gloire pour établir le Royaume de Dieu sur cette terre. Au fil des siècles, Ses disciples ont fidèlement accompli ce travail en dirigeant et en instruisant les nouveaux convertis, leur apprenant à garder tout ce que Jésus leur avait commandé. Il leur avait également dit : « …et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:20).

Dans son épître aux Éphésiens, Paul les exhorte ainsi : « Je ne cesse de rendre grâces pour vous, en faisant mention de vous dans mes prières ; afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans Sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1:16-20).

La Bible contient plusieurs qualificatifs pour décrire la grandeur de notre salut, et ils sont fréquemment marqués par le terme « infinie » qui a la connotation de « sans limite », surpassant toute dimension que nous pourrions lui attribuer. Dans l’exhortation de Paul, nous découvrons que l’énergie de Dieu nous est continuellement disponible sans réserve. Elle est embellie pour nous démontrer Sa puissance et fut requise pour ramener à la vie notre Sauveur Jésus, même de l’emprise du séjour des morts. Elle nous est dévoilée clairement : « Afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de Sa grâce, par Sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:7). Sa grâce nous avait rendu le salut réalisable alors que nous étions morts dans nos péchés. Mais dans l’avenir, cette grâce sera manifestée comme une immense richesse à cause de Sa bonté envers nous en Jésus-Christ.

Par conséquent, nous avons accès à la merveilleuse paix de Dieu. « Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:7). Ce que Paul nous dit ici, c’est que cette paix divine ne peut pas s’expliquer, car elle dépasse toute compréhension humaine. Finalement, considérons Sa gloire : « Car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:17-18). Donc, la gloire éternelle qui nous est réservée sera d’une profusion incalculable. Les bénédictions attachées à notre salut en Christ produiront en nous une grandeur qui dépasse toute richesse mondaine, avec une paix au-delà de toute la compréhension actuelle et dans une abondance inexplicable. Et tout cela nous est gratuitement disponible, à nous qui croyons.

La véritable vocation du converti est de répandre cette bonne nouvelle concernant les éminentes bénédictions réservées aux Enfants de Dieu, car : « La langue du juste est un argent de choix » pour notre Créateur (Proverbes 10:20). Cette attitude positive est une manifestation directe de l’œuvre du Saint-Esprit chez le converti. Gardez cependant à l’esprit que Satan ne se réjouit pas de cela. Alors, pour contrer le Plan de Dieu, il a inventé la diffamation pour désorganiser toute action positive dans l’évangélisation personnelle du chrétien. Il est évident que là : « Où il y a beaucoup de paroles, il ne manque pas d’y avoir du péché ; mais celui qui retient ses lèvres est prudent » (Proverbes 10:19). Le livre des Proverbes abonde en conseils sur l’usage de notre langue. On y trouve plusieurs condamnations contre le dénigrement. Dans Proverbes 11:13, nous lisons : « Celui qui va médisant, révèle le secret ; mais celui qui a un cœur loyal, le cache. »

Ensuite, nous recevons des avertissements contre la critique destinée à détruire le caractère d’une personne. Proverbes 12:18 dit : « Il y a tel homme dont les paroles blessent comme des pointes d’épée ; mais la langue des sages est guérison. » N’allez surtout pas croire qu’un converti est immunisé contre les paroles qui blessent, parce que : « Les paroles d’un médisant sont comme des friandises ; elles pénètrent jusqu’au-dedans des entrailles » (Proverbes 18:8). Vous noterez que tous ces conseils sont fondés sur l’équilibre de la personnalité du converti, puisque trop parler peut également être dangereux. Proverbes 27:15-16 associe trop parler à : « Une gouttière continuelle au temps d’une grosse pluie, et une femme querelleuse, c’est tout un. Qui veut la retenir essaie d’arrêter le vent et de saisir de l’huile de sa main. »

Par contre la vertu de la sérénité est fortement louangée dans Proverbes 17:27-28, affirmant que : « L’homme retenu dans ses paroles connaît la prudence, et celui qui est d’un esprit froid, est un homme entendu. L’insensé même passe pour sage quand il se tait, et celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent. » Plusieurs bénédictions sont promises à ceux qui utilisent leurs paroles avec sagesse et grâce. Dans Proverbes 25:11, nous lisons que : « Une parole dite à propos est comme des pommes d’or dans des paniers d’argent. » Dans Proverbes 16:21, nous découvrons ceci : « On appellera intelligent celui qui a un cœur sage ; et la douceur des paroles augmente la science. » Notre langue doit donc être utilisée avec beaucoup d’amour et d’attendrissement, car : « Une langue qui corrige est comme l’arbre de vie » (Proverbes 15:4).

Pour ceux qui reconnaissent vraiment la volonté de Dieu dans leur vie, ces versets leur procurent une réponse définitive au sujet de leur vocation. La clé se trouve dans le sacrifice et non la conformité. Il est paradoxal de dire que la véritable vie doit passer par la mort. Mourir aux choses du monde pour vivre en Christ. Ce thème est réitéré continuellement dans le Nouveau Testament. Nous en voyons un exemple parfait dans la déclaration de Paul, dans Galates 2:20 : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » Paradoxal ou non, le fait demeure que la vie du converti devient une sacrificature pour Christ. C’est ce que Pierre nous déclare dans 1 Pierre 2:5 : « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. »

Il est donc tout à fait logique que le chrétien soit dévoué à Jésus durant toute sa vie ; à ce merveilleux Grand Ami qui a donné Sa vie pour effacer nos péchés, afin de nous procurer la vie éternelle avec Lui dans le monde à venir. Il est de même logique de ne plus nous conformer aux standards du présent monde méchant. Si nous appartenons à Jésus-Christ, pourquoi voudrions-nous continuer à imiter ce monde matérialiste dans sa moralité, sa musique, son habillement et le reste ? Nos standards sont plus élevés, guidés par la Parole de Dieu, dans un esprit renouvelé en Christ. Nos esprits étaient jadis aveuglés comme : « Les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4).

Mais nous avons la pensée de Christ, nous dit Paul. « Car qui a connu la pensée du Seigneur ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : à lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:34-36). Nous avons ici la clé de la prescience de ce que la volonté de Dieu peut accomplir. C’est la fontaine de toutes les faveurs à notre égard. Ces bénédictions datent de loin pour le peuple de Dieu. « Je sauverai mon troupeau, afin qu’il ne soit plus exposé au pillage, et je jugerai entre brebis et brebis. J’établirai sur elles un seul pasteur qui les paîtra : David, mon serviteur ; il les paîtra, et il sera lui-même leur pasteur ; et moi l’Éternel, je serai leur Dieu, et David, mon serviteur, sera prince au milieu d’elles. Moi, l’Éternel, j’ai parlé. Je traiterai avec elles une alliance de paix, et j’exterminerai du pays les bêtes sauvages ; et mes brebis habiteront en sécurité au désert, et dormiront dans les bois. Je les comblerai de bénédictions, elles et les environs de mon coteau ; en sa saison je ferai tomber la pluie : ce seront des pluies de bénédiction » (Ézéchiel 34:22-26).

Habituellement, la pluie est utilisée comme une source de bénédiction dans les Saintes Écritures. Elle est employée dans Ses promesses à partir du moment où « Moi l’Éternel, je serai leur Dieu ». Les plus éminents bienfaits seront alors distribués dès que la compréhension divine sera répandue sur le monde entier par Jésus. Nul ne doute, alors, que la plus haute bénédiction spirituelle, du moins dans notre vie, est la Parole inspirée de Dieu. « Car, comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé et fécondé la terre et l’avoir fait produire, pour donner de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée » (Ésaïe 55:10-11).

Malgré la promesse de toutes ces bénédictions, le chrétien vit quand même des moments d’angoisse, comme une avalanche qui vient écraser nos espoirs. Le roi David a vécu de ces moments où il se demandait : « Dieu a-t-il oublié d’avoir pitié ? A-t-il dans sa colère fermé ses compassions ? Et j’ai dit : Voilà ce qui fait ma souffrance : C’est que la droite du Très-Haut a changé. Je me rappellerai les exploits de l’Éternel, me souvenant de tes merveilles d’autrefois ; je méditerai sur toutes tes œuvres, et je considérerai tes hauts faits. O Dieu, tes voies sont saintes ! Quel autre Dieu est grand comme Dieu ? Tu es le Dieu qui fait des merveilles ; tu as fait connaître ta force parmi les peuples » (Psaume 77:10-15). Avec cette assurance, David pouvait poursuivre son cheminement avec force et conviction.

Lors d’un autre moment de découragement, David a écrit ceci : « Mon Dieu, mon âme est abattue en moi ; aussi je me souviens de toi au pays du Jourdain et des Hermons, au mont de Mitséar. Un abîme appelle un autre abîme au bruit de tes torrents ; toutes tes vagues, tous tes flots ont passé sur moi. De jour, l’Éternel enverra sa grâce, et de nuit son cantique sera dans ma bouche ; je prierai le Dieu qui est ma vie ; je dirai à Dieu, mon rocher : Pourquoi m’as-tu oublié ? Pourquoi marcherai-je en deuil, sous l’oppression de l’ennemi ? Mes os se brisent, quand mes ennemis m’outragent, disant chaque jour : Où est ton Dieu ? Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et pourquoi frémis-tu en moi ? Attends-toi à Dieu, car je le louerai encore ; il est mon salut et mon Dieu ! » (Psaume 42:7-12). Notez une fois de plus comment, après s’être vidé le cœur, la consolation est venue.

Avec la douleur, vient aussi la récompense. Le roi David a écrit ceci, dans Psaume 16:11 : « Tu me feras connaître le chemin de la Vie ; il y a un rassasiement de joie devant ta face, et des délices à ta droite pour jamais. » Cet étonnant Psaume messianique est la première référence à la résurrection future de Jésus, qui devait par la suite retourner au ciel pour S’asseoir à la droite de Son Père. Une autre référence à Jésus se trouve dans le Psaume 110:1, où David est inspiré d’écrire : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. » Ce Psaume messianique est cité dans le Nouveau Testament à au moins cinq reprises.

Dans Matthieu 22:41-46, nous lisons : « Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea, et leur dit : Que vous semble-t-il du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui répondirent : De David. Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger. » Lors d’une autre occasion, Jésus S’adressa aux scribes. Et comme tout le peuple écoutait, il dit à ses disciples : « Gardez-vous des scribes qui se plaisent à se promener en longues robes, et qui aiment les salutations dans les places, et les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les festins ; qui dévorent les maisons des veuves, tout en affectant de faire de longues prières ; ils encourront une plus grande condamnation » (Luc 20:46-47).

Jésus profita de cette occasion pour mettre les disciples de Son temps, et surtout ceux de notre époque, en garde contre ces multiples enseignants charismatiques qui se pavanent dans leurs beaux habits dispendieux. De beaux parleurs qui recherchent les grands honneurs dans les festins et les réunions publiques. Ils se spécialisent dans les interminables prières qui impressionnent les brebis qu’ils exploitent à volonté. Mais, malgré cette façade de pureté et de justice, Jésus déclare qu’ils encourront une plus grande condamnation. Déjà au premier siècle, Satan en avait séduit plusieurs à croire qu’on pouvait monter au ciel après la mort. Lors du Jour de la Pentecôte, l’apôtre Pierre a profité de l’occasion pour glorifier Jésus en offrant le salut à tous ceux qui accepteraient Son sacrifice comme la rançon de leurs péchés. Néanmoins, Pierre a pareillement fait cette déclaration fracassante : « Car David n’est point monté au ciel, mais il dit lui-même : Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds » (Actes 2:34-35).

Finalement, dans le but de définir le rôle des anges dans le plan de Dieu, Paul a été inspiré d’écrire ceci : « Et auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:13-14). Par contre, dans les épîtres de Paul, nous découvrons sept références où Jésus est assis à la droite du Père. La première se trouve dans Romains 8:33-34 où Paul déclare : « Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. »

La deuxième se trouve dans Éphésiens 1:19-20 où Paul dit : « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes. » À partir de notre immersion lors du baptême, nous avons accepté d’être crucifiés avec Christ pour être ressuscités avec Lui en sortant de l’eau. Paul utilise cette circonstance pour nous convier à avoir les yeux fixés constamment sur le Royaume, lorsqu’il nous dit : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu » (Colossiens 3:1). Dans le seul livre aux Hébreux, Paul complète cette série de sept références en nous rappelant à quatre occasions le grand poste d’autorité qu’a Jésus à la droite du Père.

La première se trouve dans Hébreux 1:3 qui rend gloire à Jésus retourné vers Dieu au ciel : « Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. » La deuxième se trouve dans Hébreux 8:1, où Paul dit : « Or, le point capital de ce que nous avons dit, c’est que nous avons un tel souverain Sacrificateur, qui est assis à la droite du trône de la Majesté dans les cieux. » Vient ensuite la référence au sacrifice de Jésus pour payer la rançon de nos péchés : « Mais Lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que Ses ennemis deviennent le marchepied de Ses pieds » (Hébreux 10:12-13).

Finalement, nous arrivons à la quatrième occasion, dans Hébreux 12:2-3, où Paul dit : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. » Pour confirmer Son autorité, l’apôtre Pierre nous parle de Jésus : « Qui étant allé au ciel, est à la droite de Dieu, et à qui les anges, les principautés et les puissances sont assujettis » (1 Pierre 3:22). Donc, nous voyons dans la première référence la grande joie de Jésus d’être à la droite de Dieu et, dans la septième, Sa grande puissance où, à la droite du Père, les anges, les principautés et les puissances Lui sont assujettis.

En parlant des Saints, Paul nous dit : « Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés » (Romains 8:34-37). Son ministère ininterrompu d’intercession pour les Élus est un rappel de la présence incessante de Jésus, surtout durant cette époque difficile dans laquelle nous vivons. « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25). Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.

Bientôt, lors de Son retour, nous, les vivants qui seront restés, nous serons enlevés avec les autres élus ressuscités, sur des nuées à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Jésus sera alors le puissant bras droit du Père afin d’amener tous Ses ennemis à la soumission pour devenir Son marchepied. Tandis que les élus se régaleront de bonheur dans la joie en Dieu pour l’éternité. Car qui osera accuser les élus de Dieu ? Sûrement pas Ses ennemis puisque c’est Dieu qui les justifiera. Rappelons-nous constamment que la doctrine de l’élection des Élus est la doctrine-clé des Saintes Écritures. Mais elle est la doctrine la plus controversée par les athées et les non-croyants. Subséquemment, laissons les Écritures régler toute controverse.

Les mots utilisés en hébreu et en grec pour identifier les élus sont « les choisis ». Il devient donc clair que lorsque les élus sont mentionnés, c’est Dieu et non l’homme qui fait la sélection des « choisis ». Prenons comme exemple Jésus qui a élu Ses douze premiers disciples de Son propre choix. Il les enseigna personnellement pour l’œuvre qu’ils devaient accomplir : « Jusqu’au jour où il fut élevé dans le ciel, après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis » (Actes 1:2). La Parole de Dieu nous parle également des anges « élus » pour accomplir certains travaux. Nous voyons cela dans les instructions de Paul au jeune Timothée, quand il lui dit : « Je te conjure devant Dieu, le Seigneur Jésus-Christ, et les anges élus, d’observer ces choses sans prévention, et de ne rien faire avec partialité » (1 Timothée 5:21).

Même l’apôtre Pierre utilise le terme « choisi » en parlant de Jésus lorsqu’il déclare : « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus » (1 Pierre 2:6). Dans la majorité des circonstances, cependant, le terme « élus » est employé pour identifier ceux qui sont sauvés par la foi dans le sacrifice de la mort de Jésus comme rançon pour nos péchés. C’est un véritable miracle venant du Père : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6).

Ayant été choisis personnellement par Dieu, et ayant accepté Son appel, nous sommes donnés à Christ pour grandir en Lui. Jésus le dit si bien dans Jean 6:44 : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. » Et, aux versets 37-38, Jésus nous assure que : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. » Donc, les Élus sont tous enseignés par Dieu. Jésus ajoute : « Quiconque a écouté le Père et a été instruit par lui, vient à moi » (v. 45). Finalement, tout se résume dans cette déclaration de Jésus : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne » (Jean 15:16).

Cela n’enlève en rien notre responsabilité individuelle de poursuivre notre cheminement selon la volonté de Dieu. « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:10-11). Malgré cette connaissance, nous n’avons aucun droit de nous glorifier. Au contraire, c’est l’humilité qui doit primer dans notre vie, sachant fort bien que : « Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui » (1 Corinthiens 1:28-29). Voilà ceux qui sont les Élus de Dieu !

Il y a une certaine vertu pour le converti à avoir même des ennemis. Dans Luc 6:26, Christ a dit : « Malheur à vous, lorsque tous les hommes diront du bien de vous ; car leurs pères en faisaient de même aux faux prophètes. » Avez-vous déjà remarqué que les gens semblent avoir plus de facilité à entendre des fables et des mensonges que d’affronter la vérité ? Ce n’est pas un compliment de dire d’un chrétien qu’il n’a pas d’ennemis, car c’est quasiment un aveu qu’il n’a rien accompli. Le chrétien doit prêcher la Parole de Dieu et uniquement la vérité, ce qui risque fortement de lui créer des ennemis. L’apôtre Paul avait plusieurs ennemis qui ont finalement réussi à le faire mettre à mort. En réalité, tous les grands héros dans la foi ont dû affronter de l’opposition de la part des disciples de Satan et ce, tout au long des siècles.

Alors, au lieu d’avoir du ressentiment envers nos ennemis, nous devrions plutôt bénir Dieu, car leur animosité nous aide à devenir de plus en plus comme notre Sauveur Jésus. C’est au travers de telles expériences que nous pouvons vraiment apprécier la profondeur de la proclamation de Paul quand il dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). C’est au travers de nos ennemis que nous grandissons spirituellement et que nous saisissons le vrai sens des paroles de Jésus quand Il a confirmé : « Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent » (Matthieu 5:44).

Jésus n’était pas obligé d’endurer les insultes qu’on Lui infligeait. Il a Lui-même déclaré ceci, dans Matthieu 26:53-54 : « Penses-tu que je ne puisse pas maintenant prier mon Père, qui me donnerait plus de douze légions d’anges ? Comment donc s’accompliraient les Écritures qui disent qu’il en doit être ainsi ? » Jésus S’est soumis à leurs insultes vicieuses et, même dans Son agonie, Il a prié pour Ses bourreaux. Pendu sur la croix : « Jésus disait : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23:34). Les ennemis de Christ L’ont tué, mais Sa mort a servi à payer la rançon de tous nos péchés, car sans ce sacrifice d’amour et de miséricorde, nous étions perdus à tout jamais.

C’est un véritable mystère à méditer et difficile à comprendre. Pourtant la Bible nous dit : « Certes, la fureur de l’homme tourne à ta louange, quand tu te revêts de tout ton courroux » (Psaume 76:11). L’inimitié des hommes est devenue une voie utile par laquelle la grâce divine est parvenue aux croyants. « Et non seulement en cela, mais nous nous glorifions même dans les afflictions, sachant que l’affliction produit la patience, et la patience la vertu éprouvée, et la vertu éprouvée l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été donné » (Romains 5:3-5). Alors, Paul ajoute : « Car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:17-18).

La grandeur éternelle qui nous est promise devient l’agent motivateur chez l’Élu de Dieu : « Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse. Car encore un peu, bien peu de temps, et celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point » (Hébreux 10:36-37). En tant que consacrés, nous avons dès lors des possessions réservées au ciel, et cette connaissance nous appuie à mettre nos possessions terrestres dans la bonne perspective. Gardez en mémoire que certains justes à qui ces épîtres furent destinées étaient emprisonnés, d’autres dépourvus de leurs biens à cause de leur foi. « Car vous avez aussi compati à mes liens [leur dit Paul], et vous avez accueilli avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez pour vous dans les cieux des biens plus excellents, et qui sont permanents » (Hébreux 10:34).

L’apôtre Pierre nous dit que Dieu, le Père de notre Seigneur, selon Sa grande miséricorde, nous a fait renaître pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus d’entre les morts : « Pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:4-5). Ces possessions nous sont accessibles. Jésus, le véritable Témoin, nous l’assure par ces paroles : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Et nous savons que Sa parole est véritable et au-delà de tout doute.

Ces acquisitions ont une valeur incalculable. « N’abandonnez donc pas votre confiance, qui aura une grande rémunération. Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse. Car encore un peu, bien peu de temps, et celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point » (Hébreux 10:35-37). Cette assurance nous fortifie pour endurer n’importe quelles souffrances ou persécutions repérées sur notre chemin. Voilà pourquoi, dans Romains 8:18, Paul nous dit : « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. » La simple connaissance de ces promesses devient pour le chrétien un pilier d’appui dans les troubles qui nous donnent parfois l’impression d’être sans terme. Elle forme en nous la patience de persévérer jusqu’au bout en faisant la volonté de Dieu.

Alors, ne vous plaignez point aux autres, de peur que vous ne soyez jugés par eux. Voici, notre juge est à la porte. De préférence : « Frères, attendez donc patiemment jusqu’à l’avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend avec patience le précieux fruit de la terre, jusqu’à ce qu’il ait reçu la pluie de la première et de la dernière saison. Vous aussi, attendez patiemment, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche » (Jacques 5:7-8). Le plus encourageant dans tout cela, c’est que la réalisation de ces promesses est imminente. Car encore un peu, bien peu de temps, et Celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point. Jésus, le Fidèle Témoin, nous le confirme dans Apocalypse 22:20, en déclarant : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, Je viens, bientôt. Amen ! ». Donc, cette promesse de Jésus repose entièrement sur la résurrection des Élus à l’immortalité lors de Son retour.

Revenons en arrière, lorsque Jésus ressuscité S’est présenté aux disciples, et que Thomas n’y était pas et refusait d’y croire. « Huit jours après, ses disciples étaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, et se tint au milieu d’eux et dit : La paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et la mets dans mon côté, et ne sois pas incrédule, mais croyant. Thomas répondit et lui dit : Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jean 20:26-28). La réaction de Thomas fut spontanée. Non seulement a-t-il cru, mais il confirma également la divinité de Jésus en disant : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus profita de cette merveilleuse occasion pour instruire également l’humanité entière, car dans Jean 20:29 : « Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! »

Durant Son ministère, Jésus Se frottait continuellement aux foules. À l’âge de douze ans, en revenant d’une fête des tabernacles, Ses parents Le cherchaient. « Et ne le trouvant point, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher. Et au bout de trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et leur faisant des questions. Et tous ceux qui l’entendaient, étaient ravis de Sa sagesse et de Ses réponses » (Luc 2:45-47). Dès le début de Son ministère de trois ans et demi, Ses ennemis cherchaient déjà à Le faire mourir. « Et s’étant levés, ils chassèrent [Jésus) de la ville, et le menèrent jusqu’au sommet escarpé de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, pour le précipiter. Mais Lui, passant au milieu d’eux, s’en alla » (Luc 4:29-30). Jésus avait la capacité de Se faufiler au travers d’une foule sans que personne ne mette la main sur Lui.

Lorsque Jésus prêcha à Jérusalem, des pharisiens l’accusèrent en disant : « Nous connaissons maintenant que tu as un démon ; Abraham est mort et les prophètes aussi, et tu dis : Si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. Es-tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort ? Les prophètes aussi sont morts ; qui prétends-tu être ? » Dans Jean 8:54-58, Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui, dont vous dites qu’il est votre Dieu. Cependant, vous ne l’avez point connu ; mais Moi, je le connais ; et si je disais que je ne le connais pas, je serais un menteur comme vous ; mais je le connais et je garde sa parole. Abraham votre père a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour ; et il l’a vu, et il s’est réjoui. Les Juifs lui dirent : Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham ! Jésus leur dit : En vérité, en vérité je vous le dis : Avant qu’Abraham fût, je suis. » La réaction fut immédiate. « Alors ils prirent des pierres pour les jeter contre lui ; mais Jésus se cacha et sortit du temple, passant au milieu d’eux, et ainsi il s’en alla » (v. 59).

Une fois de plus, aucun de ces pharisiens n’a pu mettre la main sur Lui. Néanmoins lorsque Son temps fut venu, ils ont pu, non seulement Le saisir, mais Le mettre à mort. Et comme témoignage amer de leur haine, ils L’ont crucifié entre deux larrons qui méritaient vraiment de mourir. Pour comble de malheur : « Pilate fit aussi un écriteau et le plaça sur la croix ; et on y avait écrit : JÉSUS DE NAZARETH, ROI DES JUIFS. Plusieurs donc des Juifs lurent cet écriteau, parce que le lieu où Jésus était crucifié, était près de la ville ; et qu’il était écrit en hébreu, en grec et en latin » (Jean 19:19-20). Toutefois, trois jours plus tard, Jésus ressuscita et ne fut plus jamais saisi par Ses ennemis. Il a plutôt rencontré Ses disciples dans la chambre haute afin de leur livrer des instructions avant Son départ au ciel.

Depuis Son départ, Sa présence continuelle nous communique la paix par Son Esprit, car Il nous a Lui-même promis que là « …où il y a deux ou trois personnes assemblées en mon nom, je suis là au milieu d’elles » (Matthieu 18:20). Pendant l’éternité, Jésus sera continuellement parmi les Siens. Jean nous décrit la scène dans Apocalypse 5:6 : « Et je regardai, et voici au milieu du trône et des quatre animaux, et au milieu des Anciens, un Agneau était là comme immolé ; il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu, envoyés par toute la terre. » Au verset 13 : « J’entendis aussi toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, et sous la terre, et dans la mer, et toutes les choses qui y sont, qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau soient la louange, et l’honneur, et la gloire, et la force aux siècles des siècles. »

Cette compréhension était disponible à la nation d’Israël depuis des siècles, mais le peuple l’a rejetée, pour son propre malheur. Alors, il attend toujours l’accomplissement des promesses que Dieu lui destinait par l’intermédiaire de son patriarche Abraham. Dans Romains 11:7, Paul lui dit : « Quoi donc ? Ce qu’Israël recherche, il ne l’a point obtenu, mais les élus l’ont obtenu, et les autres ont été endurcis. » L’aspect le plus déplorable du monde est l’aveuglement d’Israël. Même les Juifs orthodoxes qui affirment leur croyance dans les divulgations de l’Ancien Testament, sont incapables de saisir ce que ces Écritures leurs révèlent au sujet de leur Messie. Dans le premier livre de la Torah, nous lisons : « Le sceptre ne s’écartera point de Juda, ni le bâton de législateur d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Silo (repos, pacificateur) ; à Lui, l’obéissance des peuples ! » (Genèse 49:10). La plupart des anciens commentateurs juifs étaient d’accord pour dire que « Silo » était un autre nom pour « Messie ». Ce simple fait devrait prouver aux exégètes modernes que le Messie est déjà venu, et le sceptre qui est leur symbole de leadership national a, en effet, quitté la nation de Juda peu de temps après la crucifixion de Jésus.

Le roi David fut le premier descendant de Juda ayant eu le sceptre de leadership parmi les tribus d’Israël. La promesse divine était claire à savoir que le Messie serait de la lignée de David. Cette lignée légale de Jésus est identifiée dans Matthieu 1:1-17 et celle de Marie dans Luc 3:23-38. Ces deux généalogies faisaient partie des dossiers du temple et étaient toujours intactes lors de la venue de Jésus. Personne à cette époque n’osait questionner leur validité en dépit de l’opposition intense de certains Juifs face aux déclarations de Jésus et de Ses disciples exprimant qu’Il était le Messie. En l’an 70, les dossiers, ainsi que le temple, furent donc détruits afin qu’aucun futur prétendant ne puisse établir son droit valide au trône de David.

Le Messie est de ce fait venu, fut mis à mort pour les péchés de l’humanité, et le sceptre fut écarté de Juda jusqu’au moment de Son retour. Il est évident que Jésus était vraiment le Messie promis aux Juifs. À nous de prier afin que Dieu leur ouvre les yeux bientôt pour voir et croire. Tout ceci à cause d’un homme nommé Abraham avec qui Dieu a fait une alliance et auquel Dieu a fait des promesses extraordinaires à sa descendance. Ayant été fidèle à Dieu, Abraham a persévéré dans cette fidélité jusqu’à la fin de sa vie : « Puis Abraham expira et mourut dans une belle vieillesse, âgé et rassasié de jours ; et il fut recueilli vers ses peuples » (Genèse 25:8). Cet homme a terminé sa vie dans la foi, ayant marché avec Dieu dès son appel en parfaite harmonie avec son Créateur. « Et ainsi ce que dit l’Écriture, s’accomplit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement » (Jacques 2:23-24).

Pourtant, quand il mourut à 175 ans, il n’avait pas reçu les promesses que Dieu lui avait destinées dans Son alliance. Abram était très riche en bétail, en argent et en or (Genèse 13:2). Cependant, les grandes richesses qu’il possédait ne l’ont pas empêché de suivre Dieu vers la terre promise. Son neveu Lot avait également de grands troupeaux. « Et il y eut une querelle entre les bergers du bétail d’Abram, et les bergers du bétail de Lot. Or les Cananéens et les Phéréziens demeuraient alors dans le pays. Et Abram dit à Lot : Qu’il n’y ait point, je te prie, de dispute entre moi et toi, ni entre mes bergers et tes bergers ; car nous sommes frères. Tout le pays n’est-il pas devant toi ? Sépare-toi donc de moi ; si tu prends la gauche, j’irai à droite ; et si tu prends la droite, j’irai à gauche » (Genèse 13:7-9). Lot avait choisi les plus belles terres pour son bétail et Abram était d’accord.

Durant sa vie, Abraham connut la guerre, le compromis, les querelles entre ses femmes et n’avait toujours pas d’héritier de son épouse Sarah. Par la foi, elle conçut finalement un fils, Isaac, dans sa vieillesse. Éventuellement, Abraham a aussi perdu son épouse. Pourtant, quand Abraham est mort, les Écritures nous disent qu’il est mort comblé de jours et satisfait. Il avait appris à mesurer le temps en comparaison de l’éternité ; à mesurer la valeur des choses physiques par les choses spirituelles. « Car il attendait la cité qui a des fondements, dont Dieu est l’architecte et le fondateur. Par la foi aussi, Sara reçut la vertu de concevoir et, malgré son âge, elle enfanta, parce qu’elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse. C’est pourquoi d’un seul homme, et qui était déjà affaibli, il est né une multitude aussi nombreuse que les étoiles du ciel, et que le sable du bord de la mer, qui ne se peut compter » (Hébreux 11:10-12).

Regardons l’évaluation de Paul sur l’attitude d’Abraham. « Car que dit l’Écriture ? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice » (Romains 4:3). La plénitude dans laquelle Abraham vivait était une richesse que même la mort ne pouvait toucher. Tandis que la plénitude de ceux qui n’ont que des richesses visibles se termine à la mort. Les gens de foi portent leurs richesses avec eux et, lorsque ces personnes meurent, tout comme Abraham, elles meurent comblées dans l’attente de la résurrection. Nous découvrons dans les Écritures la logique extraordinaire par laquelle Dieu fait avancer Son Plan pour le salut de Sa création. L’histoire d’Abraham est un incroyable exemple.

Regardons l’intervention de Dieu dans un autre domaine. Le roi Cyrus est un exemple parfait de la toute puissance de Dieu : « Qui dis de Cyrus : Il est mon pasteur, il accomplira toute ma volonté, en disant à Jérusalem : Sois rebâtie, et au temple : Tu seras fondé ! » (Ésaïe 44:28). Voilà une remarquable prophétie, car longtemps avant l’invasion de Jérusalem et la destruction du temple par les armées de Nébucadnetsar de Babylone, Ésaïe prophétisait déjà sa reconstruction. En plus de cela, le roi Cyrus, qui devait conquérir Babylone, est nommé spécifiquement par Dieu pour réaliser cette prophétie, environ 150 ans avant sa naissance et 175 ans avant son accomplissement.

C’est Esdras qui nous décrit le couronnement de cette prophétie. « La première année du règne de Cyrus, roi de Perse, afin que la parole de l’Éternel, prononcée par Jérémie, fût accomplie, l’Éternel réveilla l’esprit de Cyrus, roi de Perse, qui fit publier par tout son royaume, et même par écrit, un édit portant : Ainsi a dit Cyrus, roi de Perse : L’Éternel, le Dieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre, et lui-même m’a ordonné de lui bâtir une maison à Jérusalem, qui est en Juda » (Esdras 1:1-2). C’est une pierre d’achoppement pour les érudits bibliques qui refusent de croire aux miracles et aux prophéties révolues. Donc, ces individus ont conclu que cette prophétie ne pouvait pas avoir été écrite par le prophète Ésaïe original, mais plutôt par un scribe ayant vécu après Cyrus.

La réalité demeure que Dieu contrôle l’avenir et peut en révéler une partie à celui qu’Il veut bien choisir, en utilisant son accomplissement comme une preuve évidente du pouvoir de Sa promesse. Donc : « Ainsi a dit l’Éternel à son oint, à Cyrus, que j’ai pris par la main droite, pour terrasser devant lui les nations et délier les ceintures des rois, pour ouvrir les portes devant lui, tellement qu’elles ne soient plus fermées : J’irai devant toi, et j’aplanirai les chemins raboteux ; je romprai les portes d’airain, et je briserai les barres de fer ; Je te donnerai les trésors cachés et les richesses les plus secrètes ; afin que tu saches que je suis l’Éternel, qui t’appelle par ton nom, le Dieu d’Israël. Pour l’amour de Jacob, mon serviteur, et d’Israël, mon élu, je t’ai appelé par ton nom et je t’ai choisi, quand tu ne me connaissais pas. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi. Je t’ai ceint, quand tu ne me connaissais pas ; afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre » (Ésaïe 45:1-6).

Parfois, l’accomplissement peut prendre beaucoup d’années, mais une chose est certaine, et que ces érudits s’en souviennent, Dieu nous déclare : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté » (Ésaïe 46:9-10). Le roi David connaissait la puissance de Dieu et ne se gêna pas pour déclarer : « Tes mains m’ont fait et m’ont formé ; rends-moi intelligent, et j’apprendrai tes commandements » (Psaume 119:73).

N’en déplaise aux athées, la faculté de comprendre la Parole de Dieu commence avec l’accord que Dieu est le Créateur de toute chose. « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:16-17). Tout se résume alors à la foi. « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). Même l’Évangile éternel est fondé sur l’adoration de notre Créateur. Jean nous dit : « Et je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux » (Apocalypse 14:6-7).

Aux moqueurs et aux incroyants, Dieu dit : « Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi … Malheur à qui dispute contre celui qui l’a formé, vase parmi des vases de terre ! L’argile dira-t-elle à celui qui la façonne : Que fais-tu ? Ton œuvre dira-t-elle : Il n’a point de mains ? » (Ésaïe 45:5,9). Les intellectuels qui tordent les Écritures et qui s’accordent avec les évolutionnistes scientifiques darwiniens deviennent finalement eux-mêmes mêlés : « Qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité … Ceux-ci de même résistent à la vérité ; gens d’un esprit corrompu, et réprouvés à l’égard de la foi » (2 Timothée 3:7-8). Que Dieu les corrige et leur vienne en aide !

L’homme de Dieu recherche la présence de son Créateur afin que Celui-ci l’aide à développer du leadership dans son enseignement, ainsi que dans la position future que Dieu lui prépare. Parce que : « Les uns annoncent Christ dans un esprit de dispute, et non pas purement, croyant ajouter de l’affliction à mes liens, [nous dit Paul], mais les autres le font par affection, sachant que je suis établi pour la défense de l’Évangile » (Philippiens 1:16-17). Pierre, le chef des apôtres, nous exhorte en disant : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16).

Remémorons-nous assidûment que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Le but de Paul est de nous garder actif dans l’œuvre que nous devons réaliser. Ainsi, avec certains convertis, Paul ne se gênait pas de répéter : « C’est pour cela qu’il est dit : Réveille-toi, toi qui dors, et te relève d’entre les morts, et Christ t’éclairera. Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages » (Éphésiens 5:14-15).

Paul voulait à tout prix les empêcher de retourner dans leurs mauvaises pratiques d’avant leur conversion. Il les exhorta en disant : « Marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. Que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ; ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces. Car vous savez ceci, qu’aucun fornicateur, ou impudique, ou avare, qui est un idolâtre, n’a part à l’héritage du royaume de Christ et de Dieu » (Éphésiens 5:2-5).

Dans Éphésiens 5:6-7, Paul ajoute : « Que personne ne vous séduise par de vains discours, car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants rebelles. N’ayez donc point de part avec eux. » En tant que chrétiens, nous devons inlassablement proclamer le message de la grâce au pécheur sans jamais participer à son comportement. « Et ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les » (Éphésiens 5:11). Il faut de préférence insister sur le fait de marcher dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et S’est offert Lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur.

Souvenons-nous des paroles de Paul qui nous dit si bien : « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » (Éphésiens 5:8-9). Notre contact parmi les non convertis doit leur apporter cette lumière pour les aider à condamner les œuvres des ténèbres. C’est ainsi que : « …tout ce qui est condamné est manifesté par la lumière ; car tout ce qui est manifesté devient lumière » (Éphésiens 5:13). En tant qu’enfants de la lumière, nous devons manifester le fruit de l’Esprit, la bonté, la justice et la vérité. Donc, en tout temps : « Examinez ce qui est agréable au Seigneur » (Éphésiens 5:10). « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages ; rachetez le temps ; car les jours sont mauvais » (vs 15-16).

Cela nous prépare à ce que Jésus avait expliqué à Nicodème, dans Jean 3:6 : « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. » Le plus grand miracle projeté par Dieu pour ceux qui décident librement et volontairement de Lui obéir est de prendre ce qui auparavant avait été créé chair et de le faire renaître en esprit. De voir littéralement la vie spirituelle et immortelle naître là où seul la mort existait. Malgré cela, même Paul se posait la question à savoir comment y arriver. « Je trouve donc cette loi en moi ; c’est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres » (Romains 7:21-23).

Voyant cette loi de la chair combattre continuellement contre l’Esprit de Dieu qu’il possédait, Paul s’écria : « Misérable homme que je suis ! Qui me délivrera de ce fardeau de mort ? Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché » (Romains 7:24-25). C’est par l’Esprit de Dieu que Paul comprit définitivement que cette guerre entre l’esprit et la chair se poursuivrait jusqu’à sa mort, mais, grâce à Dieu par Jésus-Christ, il finirait vainqueur dans cette bataille mortelle. Jésus est donc venu pour régénérer le côté spirituel chez l’homme. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort » (Romains 8:1-2). C’est ainsi que tout véritable converti est libéré du péché.

Trop de chrétiens, n’ayant pas compris la profondeur de ce que Paul nous dit continuent à avoir l’esprit préoccupé par le monde et ses attraits. Paul nous l’explique, dans Romains 6:19, en disant : « Je parle suivant l’usage des hommes, à cause de l’infirmité de votre chair. En effet, de même que vous avez livré vos membres pour servir à l’impureté et à l’injustice pour l’iniquité, ainsi livrez-les maintenant comme esclaves à la justice pour la sainteté. » Jésus-Christ est venu pour changer cela. « Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 8:3-4).

Cela est devenu possible par la foi et l’abondante compassion de Dieu. Alors : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous » (1 Pierre 1:3-4). Nous faire renaître veut dire Se reproduire en nous. Nous devrions alors devenir de plus en plus comme Lui dans notre attitude et nos buts. Ainsi, comme nous le dit si bien Paul : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ » (Philippiens 2:5).

Dans 1 Thessaloniciens 5:23-24, Paul poursuit en disant : « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera. » Voilà le thème primordial du christianisme, car Dieu est toujours fidèle à Lui-même. Il est vrai qu’obéir à Dieu attire également certaines épreuves et souffrances. Alors, l’apôtre nous dit, dans 1 Pierre 4:19 : « Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien. » Dieu avait une raison spécifique en créant l’univers et les humains, et soyez assurés qu’Il accomplira sûrement le grand but pour lequel tout fut créé.

Les Écritures parlent constamment de la grande fidélité de Dieu. Du côté de l’univers physique, le roi David nous dit : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent » (Psaume 119:89-91). Pour ce qui est de Ses promesses faites aux humains, Moïse nous déclare : « Reconnais donc que c’est l’Éternel ton Dieu qui est Dieu, le Dieu fidèle, qui garde son alliance et sa miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements » (Deutéronome 7:9). Ne perdons jamais de vue que ce fidèle Créateur n’est nul autre que le Jésus qui est venu nous instruire en chair et en os. Jésus est l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu. Malgré cela, bon nombre de chrétiens pratiquants finissent par Lui être infidèles. Peu importe, car Paul nous dit que : « Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même. » (2 Timothée 2:13).

L’Apocalypse nous est révélée par Jésus, le fidèle témoin de la vérité, et lorsqu’Il reviendra sur la terre en puissance et en gloire, Jean le décrit ainsi: « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. » (Apocalypse19:11-13). Persistons alors jusqu’à la fin, et notre salut sera assuré parce que : « Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle » (1 Corinthiens 1:9).

En attendant ce merveilleux moment du retour de Jésus pour établir le Royaume de Dieu ici bas, Paul nous exhorte ainsi, dans 2 Timothée 3:14 : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises. » Paul a dit cela à Timothée, alors qu’il prophétisait sur la future grande apostasie des derniers temps. Paul savait que ses jours étaient comptés et qu’il serait lui-même martyrisé. Il est remarquable de voir que, dans cette circonstance, le Saint-Esprit lui inspira d’utiliser les expériences de son propre ministère pour instruire son jeune disciple et ceux que Timothée instruirait par la suite.

Dans 2 Timothée 3:10-12, Paul lui dit : « Pour toi, tu as suivi ma doctrine, ma conduite, mon dessein, ma foi, ma patience, ma charité, ma constance, mes persécutions et mes afflictions, comme celles qui me sont arrivées à Antioche, à Iconium, à Lystre. Quelles persécutions j’ai supportées ! Et le Seigneur m’a délivré de toutes. Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. » L’apôtre Paul avait maintenu ce témoignage chrétien pendant au-delà de 30 ans après sa conversion. Alors, il pouvait en toute humilité et bonne conscience citer sa propre mission en exemple, pour instruire les autres dans la façon de suivre ses pas. Que l’exemple de Paul soit également le nôtre et que nos vies deviennent aussi des exemples à suivre pour ceux qui nous observent aujourd’hui !

Le véritable converti ne doit pas passer son temps à se disputer avec ceux qui prêchent la science de l’évolution au lieu de la création. Paul avait donc raison d’exhorter son jeune disciple ainsi : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi » (1 Timothée 6:20-21). Notre travail est aussi de fuir ces discussions vaines et inutiles, et prêcher plutôt le Royaume à venir. Gardons précieusement ce que Jésus nous a confié et, selon Son exemple, passons cette vérité à ceux qui ont le cœur disposé à l’entendre. Nous avons la responsabilité, non seulement de préserver la vérité, mais aussi de dénoncer toute erreur enseignée par ceux qui, sans peut-être le savoir, font le ministère de Satan.

Même au temps de Paul, des systèmes de pensée étaient disponibles pour tenter de brouiller les nouveaux convertis vers une nouvelle connaissance ou « science » entièrement opposée à la vérité. Il n’y a aucun doute que la théorie de l’évolution est devenue responsable de la perte de la foi chez plusieurs chrétiens pratiquants. Une grande quantité de ce qui est appelé « science » dans les universités de nos jours serait mieux décrite comme de vains discours profanes. Mais les étudiants d’aujourd’hui ne sont pas les seules victimes de cette erreur. À ses débuts dans les années 1800, la théorie de l’évolution n’était soutenue que par une minorité de scientifiques et de théologiens. Lentement, cet enseignement fut accepté par ces érudits et finalement enseigné à grande échelle au point d’atteindre la majorité des séminaires évangéliques de nos jours. Il est grandement temps que nos ministres modernes recommencent, du haut de leur chaire, à prêcher ce qui leur fut véritablement confié par Jésus et dénoncer l’évolution, que Paul appelle « cette science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi. »

Retournons toutefois au thème principal de ce message, soit la nécessité d’une résurrection par Dieu pour réaliser la grandeur éternelle promise à Ses Élus. Le prophète Ésaïe fut inspiré d’écrire : « Tes morts revivront ; mes corps morts se relèveront ! Réveillez-vous et chantez de joie, habitants de la poussière ! Car ta rosée est comme la rosée de l’aurore, et la terre fera renaître les trépassés. Va, mon peuple, entre dans tes chambres, et ferme les portes derrière toi. Cache-toi pour un petit moment, jusqu’à ce que l’indignation soit passée. Car voici, l’Éternel sort de sa demeure, pour punir l’iniquité des habitants de la terre. Alors la terre laissera voir le sang versé sur elle et ne cachera plus ses morts » (Ésaïe 26:19-21).

Plusieurs érudits bibliques prétendent que la doctrine de la résurrection de la chair était inconnue des Israélites de l’Ancien Testament. D’ailleurs, le rejet de la résurrection fut une doctrine importante parmi les saducéens du temps de Jésus. Dans Matthieu 22:23-24, nous lisons que : « Ce jour-là les sadducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection, vinrent à Jésus, et lui firent cette question : Maître, Moïse a dit : Si quelqu’un meurt sans enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera lignée à son frère. » La déclaration d’Ésaïe nous indique pourtant que cette connaissance sur la résurrection était connue du peuple de Dieu avant Ésaïe. Job a dit ceci : « Pour moi, je sais que mon Rédempteur est vivant, qu’à la fin il se lèvera sur la terre, et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu ; moi, je le verrai, à moi propice ; mes yeux le verront, et non un autre » (Job 19:25-27).

Après Ésaïe, cette promesse était toujours connue. Dans Daniel 12:2-3, il est écrit : « Et plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour l’opprobre et une infamie éternelle. Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité. » Cette promesse ne fait pas allusion à une immortalité de l’âme, prêchée un peu partout par plusieurs religions, mais vraiment à une résurrection du corps en entier ! Et pour nous prouver cette réalité, Dieu a consenti à vivre dans une chair humaine en la personne de Jésus Christ, à mourir pour nos péchés, et à vaincre la mort par la résurrection du corps qu’Il S’est formé.

Pour prouver la véracité de Sa résurrection : « Les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps de saints qui étaient morts, ressuscitèrent ; et étant sortis de leurs sépulcres après Sa résurrection, ils entrèrent dans la sainte cité, et ils furent vus de plusieurs personnes » (Matthieu 27:52-53). Ces saints ressuscités ne le furent pas pour la vie éternelle, toutefois, car Christ est et devait être le premier à ressusciter des morts à la vie éternelle afin que l’immortalité nous soit possible. Ces saints furent donc ressuscités à la vie ordinaire, pour vivre encore quelques années, tout comme Lazare le fut auparavant. Et cela servit de signe de la résurrection de Jésus pour la vie éternelle.

C’est ainsi que tous ceux qui ont cru en Jésus seront à leur tour ressuscités lors de Son second avènement. Jésus a vaincu la mort tel que promis. Il pouvait donc dire avec assurance à Ses disciples : « Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous » (Jean 14:19-20). Pour être participant de cette merveilleuse promesse, le converti doit répandre la semence de la Parole qui lui a été confiée. C’est l’Esprit de Dieu qui la dirige vers ceux qui ont le cœur bien disposé pour la recevoir. « Mais ce qui est tombé dans une bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent et portent du fruit avec persévérance » (Luc 8:15).

Nous voyons ici la Parole de Dieu symbolisée comme une semence plantée dans le monde pour porter son fruit. La première référence à une semence comme bénédiction se trouve dans Genèse 26:12-13. « Et Isaac sema dans cette terre-là, et il recueillit cette année le centuple ; car l’Éternel le bénit. Et cet homme devint grand, et il allait toujours s’accroissant, jusqu’à ce qu’il devînt fort riche. » Dans la Nouvelle Alliance, le Semeur, c’est Jésus qui voulait que tous ceux qui choisissent librement de Lui obéir soient dans l’abondance de toute chose. Notons qu’Isaac était lui-même la semence promise à Abraham qui serait le précurseur de Celui qui viendrait porter le salut à l’humanité entière. « Or, les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n’est pas dit : Et à ses postérités, comme s’il s’agissait de plusieurs ; mais comme d’une seule : Et à ta postérité, qui est Christ » (Galates 3:16).

Dans l’exemple d’Isaac, nous voyons que Dieu lui donna le centuple de ce qu’il avait semé. Il en est ainsi de la Parole de Dieu semée dans un cœur réceptif. Dans Luc 8:8, il est écrit : « Et une autre partie tomba dans une bonne terre ; et étant levée, elle rendit du fruit, cent pour un. » L’efficacité d’une bonne prédication est comparée à une pluie ou une neige répandue sur la terre : « Car, comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé et fécondé la terre et l’avoir fait produire, pour donner de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée » (Ésaïe 55:10-11).

C’est à cela que Pierre fait allusion en parlant des futurs Élus qui : « Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:23). Donc : « Celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les enfants du royaume » (Matthieu 13:37-38). C’est ainsi qu’à notre tour, nous devenons des semeurs de la Parole, témoignant au monde et portant le bon fruit en Son nom. Si nous faisons ce travail avec persévérance, nous pourrons déclarer comme Paul : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:8). Il est tellement fascinant d’apprendre que Dieu réserve une récompense extraordinairement étonnante à tous ceux qui « auront aimé son avènement. »

À nous alors, de poursuivre le magnifique travail que Jésus nous a confié : « En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:13-14). Paul ajoute : « Et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile » (2 Timothée 1:10). La première grande promesse, c’est l’immortalité que seul Dieu peut nous accorder, et à laquelle viendront s’ajouter toutes les autres promesses que Jésus est venu nous dévoiler.

Tout comme Paul, nous devons, non seulement souhaiter Son second avènement, mais encore plus aimer Son retour. « Car, si par le péché d’un seul la mort a régné par un seul homme, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice, régneront-ils dans la vie par un seul, savoir, par Jésus-Christ ! » (Romains 5:17). Car Celui qui n’a point connu le péché, Dieu l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui.

L’apôtre Jean nous décrit, en bon père de famille, l’importance de demeurer assidûment près de Jésus. « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de Lui » (1 Jean 2:28-29). Ensuite, il ajoute : « Bien-aimés, nous sommes à présent, enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en Lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur » (1 Jean 3:2-3).

Dans Apocalypse 22:17, il est écrit : « L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement. » Il est difficile d’imaginer une invitation aussi claire à tous ceux qui voudraient venir vers Christ afin de recevoir le don éternel de l’immortalité. Pourtant, Jésus a offert cette eau vive durant Son Ministère, car : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive » (Jean 7:37). Cette invitation s’adresse au monde entier : « Car Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes » (Romains 2:11). Dieu ne manifeste aucune préférence, Son invitation est adressée à chaque individu sur cette terre. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16).

De telles promesses nous indiquent clairement que, par Sa mort, Jésus ôte le péché du monde entier chez ceux qui acceptent Sa mort comme rançon de leur salut. « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé » (Romains 10:13). Jésus Lui-même a déclaré : « Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais » (Jean 11:26). Le converti à Jésus qui meurt se repose de ses œuvres et sa mort devient simplement une période de repos en attente de la résurrection à l’immortalité et à la vie éternelle. Essayez maintenant d’imaginez la Cité Sainte qui descendra un jour sur la terre pour devenir notre demeure éternelle.

Dans Apocalypse 21:23-26, nous lisons : « Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. » Tous ceux qui habiteront cette Cité Sainte seront tous membres de la Famille Divine grâce à Jésus : « Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Nous aurons un corps glorifié exactement comme celui de Jésus lors de Sa résurrection.

Rappelons-nous constamment que l’univers créé par Dieu subsistera éternellement. David avait compris cela dans cette louange-ci : « Louez-le, soleil et lune ; louez-le toutes, étoiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point » (Psaume 148:3-6). Le roi Salomon abonda également dans le même sens quand il a déclaré : « J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait, subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait afin qu’on le craigne » (Ecclésiastes 3:14). Et en parlant de Jésus, la postérité de David, Dieu déclare : « J’ai une fois juré par Ma sainteté ; je ne mentirai point à David. Sa postérité subsistera toujours, et son trône aussi longtemps que le soleil devant moi » (Psaume 89:36-37).

Un jour, cependant, la terre sera purifiée pour recevoir la Cité Sainte de Son Créateur. C’est ce que Jean fut ordonné de documenter par Jésus quand il a écrit : « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:1-3). Cette Cité sera la demeure éternelle de la Famille Divine qui, sous Ses ordres, embellira et ornera l’univers entier dans un projet sans fin. Voilà la prédestination de chaque humain dans le Plan original de Dieu.

Prenez le temps, chers amis, de méditer fréquemment sur cette grandeur éternelle promise aux Élus de Dieu. Les richesses et les honneurs offerts par le monde égoïste sont sûrement  infimes en comparaison de tout ce que Dieu nous offre gratuitement. Je souhaite à tous ceux qui lisent ce message de prendre la décision de persévérer dans la foi dans l’espérance de tout ce bonheur qui nous attend lors du retour de Jésus.

 




D.248 – Malheur à ceux qui tordent la vérité

 

Par Joseph Sakala

Durant Son ministère, Jésus a souvent été confronté aux critiques des scribes et des pharisiens qui fonctionnaient selon le Talmud, sorte de collection des traditions établies par l’élite qui dirigeait Israël, tout en mettant de côté la Torah, donnée par Dieu Lui-même à Moïse. Dans Matthieu 23:27-28, Jésus ne Se gêne pas pour leur dire carrément : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux par dehors, mais qui au-dedans sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte de pourriture. Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice ». L’équivalent en terme moderne du malheur accolé à ces enseignants, c’est qu’ils affichaient une belle façade mais, intérieurement, leur véritable comportement laissait à désirer.

Selon l’Ancien Testament, Jésus aurait pu les comparer à : « Une belle femme, qui se détourne de la raison, [et qui] est comme une bague d’or au groin (mufle ou truffe) d’un pourceau » (Proverbes 11:22). Ce principe est demeuré véritable durant des siècles, car il est facilement identifiable dans toutes les cultures. L’évaluation des scribes et des pharisiens par Jésus était juste quand Il leur dit : « Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice » (Matthieu 23:28). Dieu n’est pas impressionné par les belles façades, mais plutôt par ce qui existe dans le cœur de la personne. Dans le choix du roi David : « l’Éternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son visage, ni à la grandeur de sa taille … L’Éternel ne regarde point à ce que l’homme regarde ; l’homme regarde à ce qui paraît aux yeux ; mais l’Éternel regarde au cœur » (1 Samuel 16:7).

L’iniquité et l’hypocrisie sont deux attributs qui souillent l’individu. Car le but de l’hypocrisie et de l’iniquité est de séduire les autres, soit en paroles ou en actions. Alors que le but de l’enseignement biblique est de dévoiler la tromperie du faux pasteur ou du faux prophète. Dans Matthieu 7:15, Jésus nous dit clairement : « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants ». Le terme iniquité, dans la Bible, veut dire « sans loi ». Un tel individu n’a aucune aspiration à se soumettre à l’autorité et, de ce fait, il consent à faire le mal. Ce trait de caractère date de loin et l’apôtre Jean l’utilise pour nous exhorter ainsi : « Ne faisons point comme Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes » (1 Jean 3:12).

L’iniquité ne devrait jamais faire partie du comportement d’un chrétien, car Jésus : « …s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:14). Tandis que ceux qui pratiquent la ruse et la tricherie : « …ne connaissent ni n’entendent rien ; ils marchent dans les ténèbres ; [où] tous les fondements de la terre sont ébranlés » (Psaume 82:5). Les véritables convertis voudraient parfois faire appel à Dieu pour qu’Il détruise ces travailleurs iniques, surtout ceux qui dirigent des pays. Dans toutes les civilisations, tout au long de l’histoire, les humains furent opprimés par des chefs méchants ou envahis de l’extérieur par ceux qui voulaient tout simplement agrandir leur propre royaume en ébranlant les fondements de la terre.

Au fil des siècles, les chrétiens ont reçu plus que leur part de persécutions par ces despotes, mais nous sommes soulagés de voir qu’il existe un précédent où des saints ont crié vers Dieu pour être consolés. Les juges étaient souvent injustes envers les pauvres de la société, Alors, par la bouche de David, Dieu leur dit carrément : « Faites droit au faible et à l’orphelin ; rendez justice au misérable et au pauvre. Délivrez le faible et l’indigent ; sauvez-le de la main des méchants » (Psaume 82:3-4). Voilà pourquoi la Bible nous dit que ces mauvais dirigeants ne connaissent ni n’entendent rien ; ils marchent dans les ténèbres et, par leur comportement, tous les fondements de la terre sont ébranlés. Donc, ils tordent la vérité, croyant que, parce que Dieu permet qu’ils occupent leurs fonctions, Il approuve également leur façon de diriger.

De nos jours, ceux qui paradent pour protéger les droits des animaux sont souvent les mêmes qui paradent pour le droit à l’avortement des enfants. Plusieurs crient pour « protéger la vie du meurtrier » tout en ignorant la victime innocente de leur crime. Et, au niveau de l’éducation, les adhérents à la liberté académique nous confirment que seule l’évolution est science et que la création ne doit pas être enseignée dans les écoles. Leur prétention est que nous devons être tolérants envers tous les points de vue, sauf celui qui nous est donné dans la Bible. C’est ainsi que les homosexuels peuvent réclamer un statut privilégié, appelant ainsi « bien » ce qui est bibliquement « mal » et « mal » ce que la Bible déclare. Or, notre entière confiance doit reposer sur Celui qui : « …se tient dans l’assemblée de Dieu ; il juge au milieu des dieux » (Psaume 82:1). Le Tout Puissant voit toutes ces injustices et agira un jour selon Son bon jugement.

À plusieurs endroits dans la Bible, nous voyons que Dieu n’agit pas selon notre volonté, mais nous avons toujours l’assurance qu’Il agira au bon moment et d’une façon adéquate pour notre plus grand bien. Cependant, notre devoir est d’implorer Jésus en disant : « Lève-toi, ô Dieu, juge la terre ! Car tu posséderas en héritage toutes les nations » (Psaume 82:8). En attendant ce merveilleux jour, le roi David nous dit : « Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi » (Psaume 37:5-6). Dès la création, Dieu fonctionne par alliance avec les humains. Malheureusement, nos premiers parents ont brisé la première alliance consistant à se faire instruire par leur Créateur, en choisissant plutôt de se faire instruire par le « dieu de ce siècle ». Le résultat fut désastreux, au point que Dieu a fait venir un déluge pour détruire toute l’humanité, sauf Noé et sa famille.

Après le déluge, Dieu leur dit : « J’établis donc mon alliance avec vous [huit personnes seulement], et nulle chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge, et il n’y aura plus de déluge pour détruire la terre » (Genèse 9:11). Dieu fit cela car, après cette catastrophe épouvantable, tous craignaient une répétition éventuelle de la même chose. Néanmoins, la promesse faite, non seulement à Noé et à sa famille, mais également aux animaux, fut confirmée par Dieu par ces paroles : « Quant à moi, voici, j’établis mon alliance avec vous, et avec votre postérité après vous ; et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, tant les oiseaux que le bétail, et tous les animaux de la terre avec vous, tous ceux qui sont sortis de l’arche jusqu’à tous les animaux de la terre » (Genèse 9:9-10). Et Dieu a maintenu cette promesse durant plus de 4 000 années.

À un moment donné, Dieu mentionna cette promesse à Job, lui disant qu’Il : « …renferma la mer dans des portes, quand elle sortit en s’élançant du sein de la terre … Et que je lui dis : Tu viendras jusqu’ici, et tu n’iras pas plus loin ; ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots » (Job 38:8,11). Le roi David fut également inspiré de dire ceci à Dieu au sujet du déluge dans sa louange : « Tu l’avais couverte [la terre] de l’abîme comme d’un vêtement ; les eaux se tenaient sur les montagnes. A ta menace, elles se retirèrent ; au bruit de ton tonnerre, elles s’enfuirent. Les montagnes s’élevèrent, les vallées s’abaissèrent au lieu que tu leur avais assigné. Tu as fixé pour les eaux une borne qu’elles ne passeront pas ; elles ne reviendront pas couvrir la terre » (Psaume 104:6-9). Pourtant, plusieurs se moquent aujourd’hui de la Bible en faisant passer le récit du déluge pour un mythe.

Dieu a maintenu Sa promesse et il n’y a jamais eu un autre déluge au niveau mondial. Ce qui est toutefois triste, c’est de voir des théologiens et des scientifiques, se disant chrétiens, qui déclarent que le déluge fut local ou régional, dans l’espoir d’apaiser les évolutionnistes qui prétendent que la terre existe depuis au-delà de 4 milliards d’années, sans jamais avoir passé par un déluge global. Si c’était vrai, il faudrait donc aussi admettre que Dieu a brisé Sa promesse, car la terre a connu plusieurs déluges locaux et régionaux depuis Noé, et qui ont fait périr des centaines de milliers de personnes. Néanmoins, Dieu a tenu Sa promesse et le déluge mondial fut un cataclysme unique : « Et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:6).

Dieu dit aux incrédules, par la bouche de Moïse : « Est-ce ainsi que vous récompensez l’Éternel, peuple insensé et sans sagesse ? N’est-il pas ton père, qui t’a formé, qui t’a fait et t’a affermi ? Souviens-toi des jours d’autrefois ; considère les années, d’âge en âge ; interroge ton père, et il te l’apprendra, tes vieillards, et ils te le diront » (Deutéronome 32:6-7). Cette remarque faite par l’intermédiaire de Moïse fut donnée au peuple, juste avant son entrée en Terre Promise, et contient pour la première fois le mot hébreu nabal qui veut dire « insensé ». Pourtant, Dieu le prononce contre Son peuple après l’avoir sorti de l’esclavage égyptien. Cela implique que les plus insensés de tous les peuples sont ceux qui ont vu et connu la puissance de Dieu et qui, malgré cette rédemption, se sont détournés de Sa Parole.

L’apôtre Paul abonde dans le même sens contre ceux qui connaissaient la délivrance de leurs pères de l’esclavage et qui se sont pourtant tournés vers l’idolâtrie, quand il a déclaré : « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:21-22). David utilise le même langage pour nous décrire ceux qui décident pouvoir expliquer les choses sans l’aide de Dieu, comme certains intellectuels modernes. Dans Psaume 53:2-4, David dit : « L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ; il n’y a personne qui fasse le bien. Dieu, du haut des cieux, jette ses regards sur les fils des hommes, pour voir s’il en est un qui ait de l’intelligence, qui recherche Dieu. Ils se sont tous égarés, ils sont corrompus tous ensemble ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. »

Même les prophètes et les prédicateurs peuvent devenir insensés s’ils ne se fient qu’à leur propre sagesse au lieu de la Parole de Dieu. « Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Malheur aux prophètes insensés qui suivent leur propre esprit, et qui n’ont point eu de vision » (Ézéchiel 13:3). Les disciples que Jésus aimait tant, furent surpris et découragés quand Il fut crucifié : « Alors il leur dit : O gens sans intelligence et d’un cœur tardif à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’il entrât dans sa gloire ? » (Luc 24:25-26). La Parole de Dieu doit être prise au sérieux et acceptée sans critique par des arguments humains.

Prenons le mariage comme exemple. La Bible nous déclare, dans Hébreux 13:4 : « Que le mariage soit honorable en toutes choses, et le lit sans souillure ; or, Dieu jugera les fornicateurs et les adultères ». Depuis sa création dans l’union d’Adam et Ève, le mariage fut destiné à un homme avec une femme afin de promouvoir le Plan divin de former une immense famille. Cependant, le lit conjugal fut souvent souillé par toutes sortes de perversions sexuelles. Le comportement homosexuel est même devenu acceptable au fil des siècles, sous prétexte que certains humains naissent homosexuels. Pourtant, la Parole de Dieu est explicite : « Tu ne coucheras point avec un homme, comme on couche avec une femme ; c’est une abomination » (Lévitique 18:22).

Est-il concevable que Dieu ait permis volontairement à certains humains de naître dans la condition homosexuelle pour S’amuser subséquemment à désigner leur comportement d’abomination ? « Que personne ne dise, lorsqu’il est tenté : C’est Dieu qui me tente ; car Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui-même ne tente personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise » (Jacques 1:13-14). L’adultère, la fornication, l’inceste, la bestialité et toutes formes de pratiques sexuelles hors d’un mariage hétérosexuel sont aussi condamnés. Dans Lévitique 18:23, on voit : « Tu n’auras commerce avec aucune bête pour te souiller avec elle ; une femme ne se prostituera point à une bête ; c’est une abomination ». Le roi Salomon a déclaré ceci, dans Ecclésiastes 7:29 : « Seulement voici ce que j’ai trouvé : c’est que Dieu a fait l’homme droit ; mais ils ont cherché beaucoup de discours ». Certains diront : « Oui, mais les temps ont changé », un argument utilisé de plus en plus. L’homme a beaucoup évolué et Dieu doit sûrement comprendre que d’être « gai » est une option normale, affirment d’autres, et même le mariage gai est devenu acceptable.

La promiscuité et l’adultère sont devenus chose commune dans le monde, infectant les principes fondamentaux des foyers chrétiens, et même des églises se disant chrétiennes. En effet, le monde a vraiment « évolué » et changé ! Un tout petit hic seulement : Dieu n’a pas changé et Ses commandements et Ses autres instructions non plus. « Car je suis l’Éternel, je ne change pas » (Malachie 3:6). Mais Dieu est venu vivre en chair humaine et doit sûrement comprendre comment un humain se sent. « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité. Ne vous laissez point entraîner par des doctrines diverses et étrangères ; car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce et non par des préceptes sur les viandes, qui n’ont servi de rien à ceux qui les ont suivis » (Hébreux 13:8-9).

Mais nous voyons que Jésus parle de viandes, ici. D’accord, mais Il parle également de ne pas vous laisser entraîner par toutes sortes de doctrines diverses et étrangères, inventées par la sagesse humaine, où Jésus ne change pas également. Sinon, pourquoi Jésus aurait-Il fortement déclaré ceci, dans Apocalypse 21:8 : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort ». Nous venons de voir que toutes les déviations sexuelles, hors du contexte d’un mariage entre un homme et une femme, sont toutes identifiées comme une abomination. Donc, les abominables sont tous ceux qui pratiquent et/ou font la promotion de ces déviations.

Dieu ne change pas, Il a toujours condamné et condamnera toujours le péché. Par contre, Dieu est aussi amour et Il Se dit prêt à pardonner tous ceux qui décident d’abandonner volontairement ces pratiques, en effaçant leurs péchés quand ils acceptent le sacrifice de Jésus comme Sauveur, les réconciliant ainsi à Lui. S’ils continuent de faire Sa volonté en persévérant dans la foi jusqu’à la fin de leur vie, ils ont la promesse de la vie éternelle.

Alors, il incombe à chacun de bien diriger sa propre maison car : « Celui qui ne gouverne pas sa maison avec ordre, aura le vent pour héritage ; et le fou sera le serviteur de celui qui a le cœur sage » (Proverbes 11:29). Il est donc question ici de faire partie de ceux qui seront les Élus du Royaume de Dieu, ou ceux qui formeront les nations dirigées par ces Élus. Ce verset fut choisi pour produire, en 1960, le film Inherit the Wind, où un avocat athée, dans le Tennessee de 1925, a plaidé la cause de l’évolution, en tentant de faire passer les chrétiens, croyant dans la création telle qu’expliquée dans la Bible, pour un troupeau de bouffons. Ce film a été montré plusieurs fois à la télévision et, malgré aucune déposition scientifique valable et évidente prouvant leur théorie, les évolutionnistes continuent dans leur zèle effréné à détruire la vérité biblique de la création.

C’est sûrement aux évolutionnistes que Paul faisait allusion lorsqu’il dit à son jeune évangéliste : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi » (1 Timothée 6:20-21). Ce verset devrait servir d’avertissement à ceux qui troublent les foyers de nos nations, ainsi que de nos écoles et de nos congrégations religieuses avec cette fausse doctrine satanique de l’évolution. Ces gens ne sèment pas la vérité, mais le vent, et ils n’auront aucun espoir de récompense dans le Royaume car : « Il n’en sera pas ainsi des méchants ; mais ils seront comme la paille que le vent chasse au loin. C’est pourquoi les méchants ne subsisteront pas dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes. Car l’Éternel connaît la voie des justes, mais la voie des méchants périra » (Psaume 1:4-6).

Ce sont ces mêmes individus qui, selon Paul : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:22). Ce sont : « Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement » (Romains 1:25). Car : « L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ; il n’y a personne qui fasse le bien » (Psaume 53:2). Les évolutionnistes, les humanistes, les athées et tous les autres qui rejettent la Bible sont ces gens que Dieu appelle des fous qui hériteront le vent. Toutefois, Dieu nous assure que : « Les sages hériteront la gloire ; mais l’ignominie accablera les insensés » (Proverbes 3:35).

Voilà pourquoi Paul exhortait Timothée à garder précieusement le dépôt de vérité qu’il avait reçu en fuyant les discours vains et profanes, et les disputes sur l’évolution, une science faussement ainsi baptisée et dont plusieurs, de nos jours, font profession pour se détourner de la foi. Paul exhortait résolument Timothée à s’en tenir, sans broncher, littéralement et exclusivement, à l’enseignement pur de la Parole de Dieu qu’il lui avait communiquée. L’exhortation de Paul sur son ministère était très claire. Timothée devait même fuir les réunions où les gens tentaient de l’impliquer dans tout ce qui n’était pas prouvable par la Bible. Non seulement Timothée devait préserver la vérité, mais il devait pareillement éviter l’erreur. Nous voyons qu’au premier siècle, des systèmes de pensée se dissimulant sous le couvert de « science » étaient déjà disponibles comme connaissance pour s’opposer à la vérité.

Il n’y a aucun doute que la fausse justification scientifique cachée sous l’évolution fut, tout au long des siècles, responsable de la perte de foi chez bon nombre de chrétiens étant curieux de sonder des choses nouvelles. Beaucoup de ce qui est enseigné comme science dans les universités de nos jours pourrait sûrement être décrit comme des « discours vains et profanes ». Les étudiants universitaires d’aujourd’hui ne sont pas les seuls dans l’erreur. Dans les années 1800, l’uniformité, devenue plus tard évolution, fut d’abord le discours exclusif d’un petit groupe de scientifiques se faisant passer pour des théologiens, afin d’être ensuite acceptés par la majorité. Ayant embrassé le principe de Lyell sur le concept d’un déluge régional suivi d’autres déluges locaux, ces « théologiens » ont proposé une évolution théiste dans laquelle les jours de la recréation de la terre sont répartis sur plusieurs millions d’années, pour accommoder les séminaires évangéliques de notre époque.

Il est grand temps que les véritables chrétiens, et surtout ceux qui prêchent du haut de leur chaire, reconnaissent ce qui leur fut confié comme mission afin d’éviter cette science faussement ainsi nommée, dont bon nombre ayant fait profession, se sont détournés de la foi. Dans 2 Corinthiens 9:8, on peut lire : « Et Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres ». Néanmoins, dans la parabole du semeur, Jésus nous a aussi dit : « Et ceux qui reçoivent la semence parmi les épines, ce sont ceux qui écoutent la Parole ; mais les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse » (Marc 4:18-19).

Il existe présentement un enseignement chez plusieurs évangélistes préconisant que la prospérité matérielle est un droit acquis au chrétien qui paie fidèlement ses dîmes et fait beaucoup d’offrandes à sa congrégation. Cet « évangile de prospérité » n’est qu’une fausse façade du vieux péché de convoitise qui est aussi une idolâtrie. Alors : « Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre, la fornication, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et l’avarice, qui est une idolâtrie, » nous dit Paul, dans Colossiens 3:5. Dans la parabole du semeur, Jésus nous met en garde contre cette « séduction pour les richesses » ainsi que « les soucis de ce monde, » car « les passions pour les autres choses » finissent par « étouffer la Parole, et elle devient infructueuse ».

Jésus n’a jamais promis des richesses matérielles au chrétien, mais la convoitise chez certains chrétiens voulant devenir riche a sûrement écrasé la vie spirituelle de plusieurs selon les témoignages étalés par la multitude qui assiste aux grandes réunions. Pourtant, Paul nous déclare ceci, dans 1 Timothée 6:9-10 : « Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs ».

Si, par Sa grâce, le Seigneur permet a un chrétien de devenir riche, cela devrait être accepté humblement comme une opportunité de se servir de cette richesse pour accomplir un ministère afin d’aider les moins fortunés. Paul, qui est mort financièrement pauvre, avait accumulé des trésors au ciel. Il l’explique ainsi à son jeune évangéliste Timothée : « Recommande aux riches du présent siècle de n’être point orgueilleux ; de ne point mettre leur confiance dans l’incertitude des richesses, mais dans le Dieu vivant, qui nous donne toutes choses abondamment pour en jouir ; de faire le bien, d’être riches en bonnes œuvres, prompts à donner, faisant part de leurs biens ; s’amassant ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un bon fonds, afin d’obtenir la vie éternelle » (1 Timothée 6:17-19).

Ce qui est malheureux, c’est que bon nombre de pasteurs, sous le voile du christianisme, ont adopté ces versets pour enseigner à leurs brebis que Dieu promet à chaque chrétien une grande prospérité matérielle s’ils paient leurs dîmes fidèlement, sans oublier les généreuses offrandes à leur église. Alors, c’est la prospérité ou l’apostasie, disent-ils, selon que les brebis suivent le pasteur à la lettre. Au risque de désappointer ces individus, la Sainte Bible n’enseigne aucunement une pareille bénédiction. D’ailleurs les versets utilisés ne le disent pas non plus, mais ces gens les emploient en les associant faussement à l’apostasie. Nulle part dans la Nouvelle Alliance verrez-vous que votre salut passe par votre fidèle paiement des dîmes et vos offrandes à votre congrégation religieuse. Cependant, faire des dons ou des offrandes librement n’est pas défendu non plus.

Prenons comme exemple les chapitres 17 et 18 du Livre des Juges où nous découvrons une période épouvantable d’apostasie et de confusion au sein d’Israël. Nous y voyons un Lévite itinérant, la tribu de Dan et un homme dont le nom était Mica. Cet homme de la tribu d’Éphraïm dérobe onze cents pièces d’argent à sa mère, qui jette un mauvais sort sur le voleur inconnu de sa mère. Dans sa crainte, Mica confesse son crime et lui remet l’argent. Pour diminuer l’effet du mauvais sort : « Sa mère dit : Je consacre de ma main cet argent à l’Éternel pour mon fils » (Juges 17:3). Mais elle retient : « deux cents pièces, et les donna au fondeur, qui en fit une image taillée et une image de fonte » (v. 4), que Mica place parmi ses autres idoles. Au v. 5, nous lisons : « Ainsi ce Mica eut une maison de dieux ; il fit un éphod et des théraphim, et consacra l’un de ses fils, qui lui servit de sacrificateur, » alors qu’il était de la tribu d’Éphraïm et que seuls les membres de la tribu de Lévi pouvaient devenir sacrificateurs. Ensuite, il embauche un vrai Lévite pour lui servir de sacrificateur. « Et Mica consacra le Lévite, et le jeune homme lui servit de sacrificateur, et demeura dans sa maison. Alors Mica dit : Maintenant je sais que l’Éternel me fera du bien, parce que j’ai ce Lévite pour sacrificateur » (vs 12-13).

Dans le chapitre 18, nous voyons des espions de la tribu de Dan venant vers le Lévite cherchant la bénédiction de Dieu pour conquérir du territoire, puisque : « En ce temps-là il n’y avait point de roi en Israël ; et la tribu de Dan cherchait en ce temps-là un domaine pour elle, afin d’y habiter ; car jusqu’alors il ne lui était point échu d’héritage parmi les tribus d’Israël » (Juges 18:1). Quand ces maraudeurs retournèrent chez eux, ils recrutèrent le Lévite, lui offrant un poste plus prospère. Le Lévite accepta et, ayant dérobé les idoles de Mica, il établit son sacerdoce parmi les Danites. Dans cette histoire, chacun croyait recevoir la bénédiction matérielle de Dieu à cause de sa façade religieuse, alors que le dénominateur commun aux trois était la convoitise. Leur désir de prospérer les amena à une fausse adoration de Dieu.

Quand la religion est utilisée pour justifier l’amour de l’argent, elle souffre inévitablement de dégradation, puisque : « Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (Matthieu 6:24). Un jour, l’œuvre de ces pasteurs sera exposée à nu par Jésus. Dans Matthieu 7:21, Jésus a dit : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux ». Et, même si : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? » (v. 22), Jésus les exposera pour ce qu’ils ont réellement été : des faux ministres se cachant derrière une façade spirituelle pour satisfaire leur cupidité. Jésus nous déclare, au verset 23 : « Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité ».

Par contre, à Ses véritables serviteurs, Jésus dit clairement, dans Matthieu 7:20 : « Vous les connaîtrez donc à leurs fruits ». Celui qui fait la volonté de Dieu le fait en toute chose. Regardons ensemble l’exemple frappant du serviteur qu’Abraham envoya chez Béthuël pour trouver une épouse pour Isaac. Il rencontre Rébecca, fille de Béthuël. Dans Genèse 24:16, nous lisons : « Et la jeune fille était très belle ; elle était vierge, et nul homme ne l’avait connue. Elle descendit à la source, remplit sa cruche et remonta ». Observons ce beau témoignage du serviteur, dans Genèse 24:27. « Et il dit : Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Abraham, mon maître, qui n’a pas cessé d’être miséricordieux et fidèle envers mon seigneur ! Quand j’étais en chemin, l’Éternel m’a conduit dans la maison des frères de mon seigneur ».

Quel beau témoignage lorsqu’il reconnut que c’était Dieu qui l’avait guidé vers cette maison où la future épouse d’Isaac demeurait. Notez la fidélité et la bonté de Dieu, même dans le choix de cette épouse pour Isaac. Dieu est également fidèle dans la vérité, de laquelle Il ne déroge jamais. Et dire que les savants cherchent de nos jours la vérité ailleurs, professant de pouvoir la trouver dans la philosophie et les nombreuses religions, alors que la vérité vient de Dieu. Jésus Lui-même nous l’a confirmé lorsqu’en priant le Père pour Ses disciples, Il a dit : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:17). Quel contraste avec les hommes rebelles à Dieu : « Qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:7).

Nous voyons subséquemment la première mention de la « vérité » dans le Nouveau Testament venant de la bouche des disciples de Christ : « Alors ceux qui étaient dans la barque vinrent, et l’adorèrent, en disant : Tu es véritablement le Fils de Dieu » (Matthieu 14:33). En parlant du Saint-Esprit, Jésus a déclaré ceci, dans Jean 16:13 : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir ». Les Saintes Écritures sont un recueil de la vérité. Le roi David fut inspiré d’écrire ceci, dans Psaume 119:142 : « Ta justice est une justice éternelle, et ta loi n’est que vérité ».

Par contre, tout ce qui est faux prend sa source chez l’ennemi de la vérité et de Dieu. Donc, le faux vient exclusivement de Satan, « celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9), « parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44). Tandis que la miséricorde de Dieu est éternelle : « Car l’Éternel est bon ; sa bonté demeure à toujours, et sa fidélité d’âge en âge » (Psaume 100:5). Voilà pourquoi toute décision de transgression dans l’enseignement de cette vérité comportera aussi des conséquences. « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8). De ce fait, malheur à ceux qui prêchent volontairement un évangile falsifié.

Dès le premier siècle, Paul faisait déjà face à de faux prédicateurs qui prêchaient un salut facile pour s’attirer des disciples de Christ. Alors, dans 2 Corinthiens 11:4, Paul met en garde ces nouveaux convertis en disant : « Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien ». Cela alarmait Paul ; alors, il décida de mettre cette congrégation en garde contre ces faux enseignants. On ne devrait jamais suivre un prédicateur charismatique simplement parce qu’il prêche au sujet de Jésus ou qu’il pousse son auditoire à « recevoir l’Esprit ».

Jésus est populaire parmi les gens du monde de nos jours, mais pas le vrai Jésus et pas de la bonne façon. Le Jésus populaire est constamment présenté comme un petit bébé dans un berceau durant la période de Noël. Ou bien comme le « copain » Jésus dans la musique gospel de Nashville. Ou encore comme le Jésus qui enrichit ceux qui ont la « pensée positive ». Il devient également le Jésus romantique des « crooners » chrétiens, le Jésus rythmique des chrétiens du « rock » et même un Jésus réformateur des libéraux. Mais ce n’est pas le Jésus que Paul enseignait, le Dieu qui avait consenti à venir vivre dans la chair, le seul Rédempteur et Sauveur des hommes et des femmes de leurs péchés.

Le véritable Jésus est le Seigneur Créateur : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par Lui » (Colossiens 1:16-17). C’est Lui que tous les humains ont offensé et : « En qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés » C’est par Lui que nous sommes réconciliés au Père : « Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en Lui ; et de réconcilier par Lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de Sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:19-20).

C’est par Jésus, en qui nous croyons, que Dieu a manifesté l’infinie grandeur de Sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de Sa force, et : « Qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à Sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est Son corps, et la plénitude de Celui qui remplit tout en tous » (Éphésiens 1:20-23). Et finalement, c’est Celui de qui Paul parle à Timothée quand il lui dit : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de Son apparition et de Son règne » (2 Timothée 4:1).

Dans la réalité, le Seigneur Jésus n’était pas le Jésus populaire que nous voyons sur les T-shirts, et les autocollants sur les pare-chocs des chanteurs et des politiciens ou encore dans les diaporamas sur Internet. Le véritable Jésus était rejeté : « Méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance ; comme un homme devant qui on se couvre le visage ; si méprisé que nous n’en faisions aucun cas » (Ésaïe 53:3). Jésus était Celui qui possédait une sagesse : « …qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire » (1 Corinthiens 2:8). Le vrai Jésus était l’homme parfait, le seul Sauveur, le Dieu Puissant, le Roi éternel et le Roi des rois. Les véritables ministres de Christ ne prêchent pas un Jésus imaginaire qui plaît aux hommes, mais plutôt le Christ de la création et du salut.

Néanmoins, Satan, tout au long des siècles, a amené l’humanité à une époque prédite par Paul où : « …les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (2 Timothée 3:2-5). Le grand danger dans l’enseignement du Nouvel Âge est cette notion de s’adorer soi-même. Cette croyance, un peu modifiée, s’est déversée d’ailleurs dans la prédication de plusieurs évangélistes modernes. Plusieurs psychologues attribuent les maux de la société, surtout chez les jeunes, à un manque d’estime de soi-même chez ceux qui manifestent un comportement antisocial. Ce que ces gens ont besoin, selon ces experts, c’est d’apprendre à s’aimer davantage afin d’apprécier leur véritable valeur.

Le problème avec cette idée, c’est qu’elle n’est pas biblique, ni réaliste. Les gens ne s’haïssent pas. « Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, » nous dit Paul, dans Éphésiens 5:29. Au lieu de s’élever, Paul nous dit : « Ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même. Ne regardez pas chacun à votre intérêt particulier, mais aussi à celui des autres » (Philippiens 2:3-4). Même après plusieurs années de prédication, Paul nous dit : « Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle » (1 Timothée 1:15-16).

Certains prédicateurs enseignent que la mesure de notre grande valeur aux yeux de Dieu réside dans le fait que Christ a payé le grand prix par Sa propre mort pour notre rédemption. Le fait demeure toutefois que Sa mort n’est pas une attestation de notre grande valeur, mais plutôt de notre état pitoyable : « Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour [nous] des impies » (Romains 5:6). Alors, cette idée de glorification du soi est en elle-même plutôt un signe des derniers temps, où les hommes seront épris d’eux-mêmes. C’est la caractéristique principale du mouvement Nouvel Age où l’homme se croit déjà dieu et sa religion est devenue l’évolution.

Pierre a démontré clairement, le Jour de la Pentecôte, que Christ est mort pour nos péchés parce qu’Il nous aimait, et non parce qu’Il avait besoin de nous. Notre responsabilité devient alors de vivre pour Lui avec une grande reconnaissance d’être sous la grâce et avoir accès au salut par Son sacrifice pour nous. Il existe cette tendance parmi plusieurs pasteurs à diluer la doctrine de l’inspiration de certains versets bibliques, prétextant que c’est la pensée qui compte et non les mots précis. Pourtant, Pierre nous dit : « Bien-aimés, voici déjà la seconde épître que je vous écris. Dans l’une et dans l’autre je réveille par mes avertissements votre saine intelligence ; afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur » (2 Pierre 3:1-2).

Les pasteurs qui apposent leur propre interprétation sur ce que la Parole de Dieu dit commettent une grave erreur qui pourrait brouiller, dans l’esprit de leurs brebis, le véritable sens de ce qui est écrit dans la Bible. Dans 2 Pierre 3:15-16, l’apôtre déclare : « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition ». Paul nous déclare carrément, dans 2 Timothée 3:16-17, que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre ».

Donc, ce qui est écrit vient directement de la pensée de Dieu et est donné à Son serviteur afin d’être écrit avec la même précision. La Bible n’est pas une accumulation de concepts humains, comme certains voudraient nous le faire croire. Pour Dieu, la chose est tellement sérieuse que Jean fut inspiré d’écrire ceci, dans Apocalypse 22:18-19 : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre ». En réalité, Jean n’était pas le seul à témoigner de ces choses : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin … Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! » (Apocalypse 22:16, 20).

Jésus a fréquemment cité des passages de l’Ancien Testament, en mettant quelquefois l’emphase sur un seul mot, comme dans Jean 10:34 où Jésus déclare : « N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ». Jésus citait le Psaume 82:6 où Dieu déclare : « J’ai dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut ». Ces mots s’adressaient aux juges corrompus assis sur les chaires d’Israël et à qui Dieu dit : « Jusques à quand serez-vous des juges pervers, et aurez-vous égard à la personne des méchants ? Faites droit au faible et à l’orphelin ; rendez justice au misérable et au pauvre. Délivrez le faible et l’indigent ; sauvez-le de la main des méchants » (Psaume 82:2-4). Bien que Dieu déclare : « J’ai dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut ; toutefois vous mourrez comme des hommes, et vous tomberez comme l’un des princes » (Psaume 82:6-7).

Un jour, : « Comme Jésus se promenait dans le temple, au portique de Salomon, les Juifs s’assemblèrent donc autour de lui, et lui dirent : Jusqu’à quand nous tiendras-tu l’esprit en suspens ? Si tu es le Christ, dis-le-nous franchement. Jésus leur répondit : Je vous l’ai dit, et vous ne le croyez pas ; les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi. Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes point de mes brebis, comme je vous l’ai dit » (Jean 10:23-26). Un peu plus loin, dans Jean 10:34-38, Jésus faisait carrément référence aux paroles écrites par Moïse et les prophètes en disant : « N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), [pourquoi] dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez point. Mais si je les fais, et quand même vous ne me croiriez point, croyez à mes œuvres, afin que vous connaissiez, et que vous croyiez que le Père est en moi, et que je suis en lui ».

Jésus a mis beaucoup d’importance sur le fait que « l’Écriture ne peut être rejetée ». Vers la fin de Son ministère terrestre, Jésus à fait cette promesse extraordinaire à Ses disciples : « Le ciel et la terre passeront ; mais mes paroles ne passeront point » (Marc 13:31). Donc, les paroles du Texte Reçu du Canon de la Bible sont les véritables Paroles de Dieu. Le chrétien se doit alors de les apprendre correctement afin qu’elles fassent partie de sa vie : « Car nous ne falsifions point la Parole de Dieu, comme beaucoup le font ; mais nous parlons avec sincérité, comme de la part de Dieu, devant Dieu, en Christ » (2 Corinthiens 2:17).

Voilà pourquoi, aux enseignants de Son temps, Jésus a dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous bâtissez des tombeaux aux prophètes, et vous ornez les sépulcres des justes ; et vous dites : Si nous eussions été au temps de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour répandre le sang des prophètes. Ainsi vous êtes témoins contre vous-mêmes, que vous êtes les enfants de ceux qui ont tué les prophètes. Et vous comblez la mesure de vos pères » (Matthieu 23:29-32). Et Jésus a terminé en leur disant : « Serpents, race de vipères, comment éviterez-vous le châtiment de la géhenne ? C’est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes ; vous ferez mourir et vous crucifierez les uns ; vous fouetterez dans vos synagogues et vous persécuterez de ville en ville les autres » (Matthieu 23:33-34). Le principe était très simple : « Car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné » (Matthieu 12:37).

Il y a une grande leçon pour le chrétien dans cette parole de Jésus. Nos paroles dévoilent ce qui est important pour nous. Quels sont nos sujets de conversation durant la journée ? Est-ce les sports, les films au cinéma, les spéciaux en vente, le commérage, où les médisances et les calomnies ? Serions-nous parfois : « Le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères » ? (Proverbes 6:19). Il vaut mieux être plutôt parmi ceux de qui Paul dit : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées » (Philippiens 4:8).

Nos esprits sont directement liés à nos cœurs. Voilà pourquoi Jésus a déclaré ceci, dans Matthieu 15:18 : « Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur ; c’est là ce qui souille l’homme ». Nos sujets de conversation sont un bon indicateur de ce qui se passe dans nos cœurs. Il serait sage d’écouter l’apôtre Jacques qui nous encourage en déclarant : « Vous aussi, attendez patiemment, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche. Frères, ne vous plaignez point les uns des autres, de peur que vous ne soyez condamnés. Voici, le juge est à la porte » (Jacques 5:8-9).

Dès les débuts de l’Église, Pierre exhortait les chrétiens en disant : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point » (2 Pierre 2:1-3). Jérémie a dit ceci, au sujet des faux prophètes : « Les prophètes prophétisent le mensonge, et les sacrificateurs dominent par leur moyen, et mon peuple a pris plaisir à cela ! Que ferez-vous donc quand viendra la fin ? » (Jérémie 5:31).

Notez que, malgré les mensonges des prophètes et des sacrificateurs, Jérémie nous déclare que le peuple a pris plaisir à cela. Aujourd’hui, c’est pareil ; le peuple aime entendre les fables et déteste la vérité. Ésaïe a frappé en plein dans le mille quand il a écrit : « Car c’est ici un peuple rebelle, ce sont des enfants menteurs, des enfants qui ne veulent point écouter la loi de l’Éternel ; qui disent aux voyants : Ne voyez point ! et aux prophètes : Ne nous prophétisez pas la vérité ! Dites-nous des choses flatteuses ; voyez des illusions ! » (Ésaïe 30:9-10). Des milliers de pasteurs ont signé une « Lettre Ouverte Concernant la Religion et la Science ». Le dimanche le plus près de l’anniversaire de naissance de Charles Darwin, ces « pasteurs » font l’éloge de cet homme en endossant la science évolutionnaire comme étant compatible avec la Bible.

Voici pourquoi cette attitude est grossièrement fausse :

D’abord, la Bible n’indique aucunement une succession de périodes de développements évolutionaires. Ces gens prêchent que les « jours » de Genèse 1 sont, en réalité, des « âges ». Toutefois, la Bible ne supporte pas un tel argument. Dans Psaume 33:6-9, nous lisons : « Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. Il amasse les eaux de la mer comme en un monceau ; il met les flots dans des réservoirs. Que toute la terre craigne l’Éternel ; que tous les habitants du monde le redoutent ! Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît. » Tout se fait de manière subite avec Dieu.

Dans Jean 1:1-3, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle ». Colossiens 1:16-17 nous dit : « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il [Dieu] est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui ».

Dans Hébreux 1:3, Dieu nous parle de Jésus : « …qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante ». Et, dans Apocalypse 4:11, les vingt-quatre Anciens se prosternaient devant celui qui était assis sur le trône, disant : « Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par Ta volonté qu’elles existent, et ont été créées ». Aucun de ces passages nous indique le moindre soupçon d’une évolution échelonnée sur de grandes périodes de temps. Au contraire, tout a été créé selon la volonté du Créateur et selon Son plan, de façon quasi instantanée !

Même les hommes de science fondent leurs conclusions sur la vérification et l’observation et non sur une évolution d’une bactérie devenant humaine par une évolution éventuelle. Même les fossiles ne démontrent pas de formes transitionnelles, car elles paraîtraient dans les couches des rochers de la terre. Donc, ces fameux liens manquants qui prouveraient leur théorie manquent toujours dans leurs découvertes. Le caractère même de Dieu nous démontre clairement Son refus d’utiliser des méthodes évolutionnaires. Car Sa sainteté exige la vérité et Son omniscience exige la perfection. Il serait donc impensable que Dieu puisse créer une chose inférieure pour la laisser se développer avec le temps. Dans Exode 20:11, nous lisons : « Car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux ». Et Dieu ne ment point !

Le véritable but de Dieu pour Sa création exclut toute évolution, car la création nous révèle le Créateur. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables ». David nous dit : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. Le jour parle au jour, et la nuit enseigne la nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont la voix ne s’entende pas. Leur voix se répand par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde » (Psaume 19:2-5).

Ces versets donnent pleine autorité au message sur Jésus-Christ qui : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. Il y eut un homme, appelé Jean, qui fut envoyé de Dieu. Il vint pour être témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il [Jean le Baptiste] n’était pas la lumière, mais il était envoyé pour rendre témoignage à la lumière. La véritable lumière [Jésus] qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui [Jésus], le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens [Israël] ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu, [devenus Israël de Dieu]. Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:1-14).

Paul nous déclare ceci, dans Colossiens 1:16-18 : « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses ». Jésus est la fondation même de toute adoration. Dans une vision sur l’île de Patmos, Jean nous déclare ceci, dans Apocalypse 14:6-7 : « Et je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez Celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux ».

Créer, c’est ce que Dieu fait dès les débuts et surtout avec les humains qui se convertissent dans un renouvellement de vie qui, d’un état physique, nous amènera par le persévérance au salut dans un corps glorieux et immortel. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10). Aucune suggestion d’une évolution ici. Alors, recherchons toujours : « Celui qui a fait les Pléiades et l’Orion, qui change en lumière du matin l’obscurité de la mort, et le jour en nuit ténébreuse ; celui qui appelle les eaux de la mer, et les répand sur la surface de la terre — l’Éternel est son nom » (Amos 5:8).

Cette exhortation du prophète Amos nous est donnée durant une époque où Israël sombrait très rapidement dans l’idolâtrie païenne et le prophète essayait de les ramener vers Dieu. Son exhortation d’il y a environ 3 800 années de cela est encore plus pertinente aujourd’hui que jamais auparavant. Car les hommes de science, athées, ont développé une théorie impossible selon laquelle l’origine de l’univers tirerait son existence à partir de rien, et que l’évolution des étoiles, des planètes et même des humains proviendrait d’hydrogène primordial.

Avec ses magistrales galaxies d’étoiles, et les constellations comme les Pléiades et l’Orion, le cosmos nous indique néanmoins qu’une telle création requiert un Créateur et que même notre système solaire fut créé par un Créateur Tout-Puissant ayant un but glorieux pour tout cela. La preuve même que l’eau a déjà couvert les montagnes de toute la terre par la découverte des fossiles marins dans les sommets ne peut pas être expliquée. Les géologues évolutionnaires tentent toujours de le faire par un processus s’échelonnant sur des milliards d’années. Pourtant, la Bible nous dit clairement que Dieu l’a accompli par un déluge mondial où les eaux ont recouvert la terre entière pour punir un monde rebelle. Et quand les eaux se sont retirées, les fossiles y sont demeurés.

Toutes ces choses témoignent qu’il y a eu une création et un jugement, et non une personnification des forces naturelles de « dieux » créés par ces athées. Avec tous les bouleversements qui se produisent un peu partout, les humains ont la nécessité de rechercher le véritable Créateur avec Sa promesse de salut avant qu’un autre jugement frappe les rebelles car : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:31). Mais d’où venait toute cette eau qui a recouvert la terre entière durant le déluge ? La Bible nous le dit bien dans Genèse 7:19-20 : « Et les eaux grossirent prodigieusement sur la terre ; et toutes les hautes montagnes qui sont sous tous les cieux, furent couvertes. Les eaux s’élevèrent de quinze coudées au-dessus ; et les montagnes furent couvertes ».

N’ayant aucune réponse à cette énigme, plusieurs théologiens, au début du 19e siècle, ont abandonné la doctrine biblique d’un déluge mondial pour accepter les conclusions des hommes de science du temps, qui prêchaient le concept que, puisque les montagnes existaient avant même Noé, elles ne pouvaient pas toutes être recouvertes par les eaux du Déluge. Il n’y avait tout simplement pas, selon eux, assez d’eau pour les recouvrir, car ces mêmes montagnes existent encore aujourd’hui. Alors, les théologiens ont opté pour un déluge local. Même de nos jours, la plupart des théologiens évangéliques dans les dénominations variées et les séminaires enseignent ce compromis.

La pure vérité est que le monde avant le déluge était bien différent de celui d’aujourd’hui. Dans Genèse 2:4-6, nous lisons : « Telles sont les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés, lorsque l’Éternel Dieu fit la terre et les cieux. Or aucun arbrisseau des champs n’était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore ; car l’Éternel Dieu n’avait point fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait point d’homme pour cultiver le sol ; mais une vapeur montait de la terre, et arrosait toute la surface du sol ». Même la topographie devait être moins prononcée puisque les montagnes actuelles sont composées de roches sédimentaires et de volcans suite au Déluge. Si la vapeur de la terre arrosait toute la surface du sol, les nappes d’eau souterraines devaient être immenses. Néanmoins, dans Genèse 1:6-8, nous lisons : « Puis Dieu dit : Qu’il y ait une étendue entre les eaux ; et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux. Et Dieu fit l’étendue, et sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue, d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue ; et cela fut ainsi. Et Dieu nomma l’étendue, cieux. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le second jour ».

Au moment du Déluge : « En l’an six cent de la vie de Noé, au second mois, au dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les sources du grand abîme éclatèrent, et les bondes des cieux s’ouvrirent. Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits » (Genèse 7:11-12). Tout le contenu de ces nappes souterraines est venu s’ajouter à l’eau de surface, provoquant des tsunamis énormes, élevant l’eau de surface à la hauteur indiquée dans la Bible. Et, malgré que seulement huit personnes ont été sauvées pour témoigner de ce grand miracle, les Saintes Écritures nous démontrent clairement que, tout au long des siècles, la rébellion des humains contre leur Créateur a repris de plus belle, car les humains, inspirés par Satan, ont refusé de mettre cette connaissance en pratique dans leur vie. « Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes » (Romains 1:28).

Ces gens auraient dû savoir mieux, mais, malgré cela : « Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion ; qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent » (Romains 1:29-32). Une rébellion mondiale contre le Créateur. Ce passage brûlant nous indique la colère de Dieu contre ceux qui, en toute connaissance de cause, retiennent ou suppriment la vérité.

Suite à la méchanceté de ces gens : « C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps » (Romains 1:24). Et dans Romains 1:26-27, nous lisons : « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature [lesbianisme et pratiques sados-masochistes]. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres [homosexualité], commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes [les MTS], la récompense qui était due à leur égarement ». Pour cacher leurs péchés, ils font croire aux gens naïfs qu’on naît homosexuel ou lesbienne.

Aussi terribles que ces jugements puissent paraître, ce sont les humains qui ont provoqué ce qui leur arrive. Car ces gens : « ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles [en se créant des idoles] » (Romains 1:23). Ce sont : « Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » (Romains 1:25). Ces gens se sont permis de mettre en doute tout ce que Dieu nous dit et ont plutôt opté pour la critique envers Dieu par leur philosophie : « Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes » (Romains 1:28). Alors, c’est à cause de leur comportement dissipé que le Dieu de grâce les a livrés à leurs mauvais penchants.

Mais la chose effroyable dans ce portrait obscur, c’est qu’elle décrit plus qu’un paganisme ancien. Chaque verset nous parle précisément de ce qui se passe présentement dans le monde contemporain. C’est comme si Paul nous décrivait un documentaire du siècle dans lequel nous vivons, dans lequel il nous expose un humanisme évolutionnaire en pleine pratique. Pourtant, Paul se préparait à aller à Rome afin d’évangéliser pour Christ, puisque, comme il le dit si bien dans Romains 1:16 : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite ». Le véritable évangile était, et demeure toujours, la puissance de Dieu pour amener au salut tous ceux qui croient.

Regardons ensemble une histoire biblique qui nous décrit l’amour de David et Jonathan. Le prophète Samuel a écrit ceci, dans 1 Samuel 18:3 : « Alors Jonathan fit alliance avec David, parce qu’il l’aimait comme son âme ». Ce qui existait entre ces deux hommes n’était pas un amour homosexuel, comme certains le prétendent dans notre culture moderne de plus en plus dégénérée, mais plutôt un sentiment fondé sur l’amitié et l’admiration. Ces deux amis possédaient un courage et une force de caractère exemplaires. Alors, nous lisons, aux versets 4-5 : « Et Jonathan se dépouilla du manteau qu’il portait, et le donna à David, avec ses habits, et jusqu’à son épée, son arc et sa ceinture. Et David allait en campagne ; il réussissait partout où Saül l’envoyait, et Saül l’établit sur les gens de guerre ; et il fut agréable à tout le peuple, et même aux serviteurs de Saül ».

Jonathan savait que Dieu avait choisi David comme roi et non lui, et il était soumis à ce choix. Jonathan avait sa propre famille et David a eu plusieurs femmes et enfants. Néanmoins, même si à notre époque le mouvement gai est devenu très populaire et politiquement correct, il ne le sera jamais bibliquement, car l’Ancien comme le Nouveau Testament sont explicites quant à la condamnation de l’homosexualité. Le fait que les appellations religieuses libérales aient approuvées les mariages entre homosexuels ou lesbiennes, ou aient ordonné des prêtres, des ministres et des pasteurs « gais » ne change absolument rien à la Parole de Dieu. Un péché demeure toujours un péché et requiert le repentir afin de recevoir le pardon de Dieu.

David, que la Bible décrit comme un homme selon le cœur de Dieu, avait un jour convoité et commis l’adultère avec Bath-Schéba l’épouse d’Urie, son fidèle serviteur, et il a même planifié l’assassinat de ce dernier pour cacher son péché. Toutefois, David a payé chèrement avant de se repentir et confesser ouvertement son péché dans le Psaume 51. Mais Dieu, dans Sa bonté et Sa miséricorde, lui a pardonné et l’a rétabli dans Sa faveur. David n’a jamais douté ou n’est jamais devenu incrédule face aux lois révélées par Dieu. Cela était sûrement vrai pour Jonathan aussi. C’est avec cette assurance que David a écrit : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples. Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes » (Psaume 19:8-10).

David n’aurait jamais questionné ou ignoré les lois mosaïques contre la sodomie ou les autres sur le comportement sexuel. Notons en particulier Lévitique 20:13-15 où il est écrit : « Si un homme couche avec un homme, comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils seront punis de mort ; leur sang sera sur eux. Si un homme prend une femme et sa mère, c’est un crime ; on les brûlera au feu, lui et elles, afin que ce crime n’existe pas parmi vous. Si un homme a commerce avec une bête, il sera puni de mort ; et vous tuerez la bête ». Deutéronome 23:17 nous dit : « Qu’il n’y ait point de prostituée entre les filles d’Israël, et qu’aucun des fils d’Israël ne se prostitue à l’infamie ».

Les chrétiens de la Nouvelle Alliance ont des bases aussi fondamentales, sinon plus, dans Romans 1:26-29, où, en parlant de ces mêmes actions, Paul nous dit : « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ».

Dans 1 Corinthiens 6:9-10, Paul déclare : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous abusez point ; ni les impurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les larrons, ni les avares, ni les ivrognes, ni les médisants, ni les ravisseurs n’hériteront le royaume de Dieu ». Tout comme dans l’Ancienne Alliance où il est écrit : « Tu ne coucheras point avec un homme, comme on couche avec une femme, c’est une abomination » (Lévitique 18:22), les chrétiens de la Nouvelle Alliance ne peuvent pas approuver ces actes. Et, dans 1 Corinthiens 6:11, Paul déclare : « Or c’est là ce qu’étaient quelques-uns de vous ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu ». Donc, tous ces péchés sont effacés par Dieu lors de la conversion.

Toutefois, le converti ne doit plus jamais retourner dans ces pratiques suite à sa conversion, ni les approuver, ni les tolérer. À l’Église de Laodicée, Jésus a déclaré : « Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu » (Apocalypse 3:17). C’était le reproche principal de Jésus à cette congrégation devenue tiède et qui représente l’Église des derniers jours. « Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche, » leur dit Jésus, au verset 16. Pourtant, cette congrégation appartenait à Christ, car son chandelier est toujours en place. Mais à l’époque où nous vivons, plusieurs chrétiens sont devenus tièdes, ni bouillants ni froids. Voilà ce qui arrive souvent chez ceux qui vivent dans le confort et l’opulence, car la richesse matérielle accompagnée de biens tend à rendre certains très confortables face à ce qui se mascarade dans leur entourage. Et dans notre culture contemporaine, cette prospérité amène ces individus à croire que : grande prospérité égale faveur de Dieu.

Ces groupes religieux possèdent peut-être de grands bâtiments de toute beauté, pourvus de grands musiciens et artistes dans leurs rencontres hebdomadaires, ayant même acquis une incontestable puissance politique. Or, Jésus les qualifie d’aveugles et nus. Heureusement que les grandes assemblées ne sont pas toutes devenues ainsi, mais le danger demeure toujours présent. Le prophète Amos nous dit ceci : « Malheur à ceux qui vivent tranquilles dans Sion, et à ceux qui sont en sécurité sur la montagne de Samarie ! Aux principaux de la première des nations, et vers lesquels va la maison d’Israël ! » (Amos 6:1). Revenons à la lettre que Jésus adresse aux Laodicéens et dans laquelle Christ S’identifie ainsi, dans Apocalypse 3:14 : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu ».

Ceci nous suggère fortement que la plus grande raison de la tiédeur d’une congrégation, qu’elle soit grande ou petite, est la négligence de ces trois doctrines : la soumission totale à Christ, à l’autorité absolue de la Parole de Dieu et la croyance inébranlable en la Création de toutes choses par Dieu. Pourtant, cette lettre se termine là où, au verset 20, Jésus déclare : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi ». Donc, Jésus attend toujours que ces gens deviennent bouillants comme ceux de Philadelphie. Alors, aux versets 21 et 22, Jésus leur fait cette belle et merveilleuse promesse à chacun individuellement : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône. Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises ».

La miséricorde de Dieu est sans limite pour ceux qui sont prêts à quitter leurs mauvais penchants pour retourner à Lui. Mais la patience de Dieu a cependant ses limites. En tant que chrétiens, notre travail est de dénoncer ceux qui prêchent le contraire de la Parole de Dieu. Ceci ne nous donne toutefois pas la permission de commencer à tuer les homosexuels, les lesbiennes, les prostituées, etc., mais nous avons entièrement le droit de leur annoncer que, dans cet état, il leur est impossible d’accéder au Royaume. C’est la même chose pour les athées, les évolutionnistes, les adeptes de la sorcellerie et toutes autres pratiques « spirituelles » qui ne correspondent pas à l’adoration du seul et unique Dieu Créateur à Qui tout l’honneur et toute la gloire sont dus. Souvenons-nous toutefois que le jugement final appartient à Dieu et non aux hommes.

Alors, tant et aussi longtemps que le Livre de Vie est ouvert, il y a de la place pour inscrire tous ceux qui décideront de venir à Dieu et d’accepter Son don gratuit de l’immortalité en faisant Sa volonté. Mais viendra un temps où la patience de Dieu prendra fin face aux rebelles : « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Pourtant, Dieu offre la récompense de devenir un héritier de l’univers à chaque enfant de Sa Famille Divine, car : « Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils » (Apocalypse 21:7). Par contre, au verset 8, Dieu confirme : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort », de laquelle il n’y a aucune possibilité de revenir à la vie.

Si certains individus veulent croire que la destruction éventuelle et finale de tous les rebelles depuis Adam et Ève n’est qu’un mythe, libre à eux, mais la Bible est très claire sur le sujet. Relisez encore ce verset 8 pour découvrir que Dieu est très sérieux en ce qui concerne les rebelles. Jésus a souvent mentionné ce feu destiné aux adversaires de Dieu persistant à demeurer récalcitrants jusqu’à la toute fin. Dans Matthieu 25:41, Jésus nous confirme qu’ : « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges ». Ce feu de la géhenne sera le même feu qui purifiera la terre et détruira toutes les mauvaises œuvres des hommes exécutées depuis des siècles. Paul nous parle également de la destruction des rebelles : « Dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse, » nous dit Paul, dans 2 Thessaloniciens 1:8-9.

Plutôt que de passer un temps fou à questionner la réalité du feu de la géhenne, ne serait-il pas préférable d’étudier la possibilité du salut offert gratuitement par Dieu, lors de Sa présence sur terre dans un corps humain, dans la personne de Jésus, qui S’est donné en sacrifice en versant Son précieux sang pour tous les péchés du monde ? Afin que : « Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie » (Romains 5:9-10).

David a été inspiré d’écrire ceci, dans Psaume 30:5-6 : « Chantez à l’Éternel, vous, ses bien-aimés, et célébrez la mémoire de sa sainteté ! Car il n’y a qu’un moment dans sa colère, mais une vie dans sa faveur ; les pleurs logent le soir, et le chant de triomphe revient le matin ». La colère de Dieu devra se manifester un jour, car Dieu est Saint et ne peut pas ignorer le péché. Néanmoins, Il est davantage un Dieu d’amour, Son but principal concernant la création étant de manifester Son amour aux hommes et aux femmes créés à Son image. Cependant, à cause du péché, la souffrance et la mort sont aussi entrées dans le monde. Mais : « L’Éternel est compatissant et miséricordieux ; lent à la colère et abondant en grâce ». Il a mis en place un merveilleux moyen de pardon et de salut à tous ceux qui accepteraient ce salut, en y pourvoyant par la mort de Son Fils unique.

Jésus est passé par la plus cruelle des morts possible, mais les pleurs du soir sont devenus le chant de triomphe du matin : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2). Pareillement, dans la vie de chaque croyant, il existe des moments de douleur et des pleurs, mais en comparaison avec l’éternité, elles ne durent qu’une courte nuit, et un bon matin la nuit disparaîtra pour toujours. Car : « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:4). Dans la Jérusalem céleste qui descendra du ciel sur la terre : « Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit » (Apocalypse 21:25). Parce que, au verset 26 : « On y apportera la gloire et l’honneur des nations ». La Bible Martin dit : « Et on y apportera ce que les Gentils ont de plus magnifique et de plus précieux, » après leur conversion.

Paul nous rassure, dans 2 Corinthiens 4:17-18, en déclarant : « Car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles ». Nous joignons notre accord à Paul quand, dans Romains 8:18-19, il déclare : « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés ». Nous serons toujours avec Christ, à Son service, accomplissant Ses bonnes œuvres. Et tout comme David, nous Lui dirons : « Tu me feras connaître le chemin de la vie ; il y a un rassasiement de joie devant Ta face, et des délices à Ta droite pour jamais » (Psaume 16:11).

Voilà la merveilleuse promesse qui attend chaque rebelle qui se détournera de ses fausses croyances pour se tourner vers la bonté et la miséricorde de Dieu. C’est ce que je souhaite de tout cœur à chaque humain qui ait jamais vécu sur cette terre. Que chacun des Gentils après sa conversion y apporte ce qu’il aura de plus magnifique et de plus précieux.




D.247 – Dieu vient S’impliquer dans le Monde

 

Par Joseph Sakala

Peu importe le domaine de nos activités, il est tout à fait normal de recevoir un salaire ou au moins une appréciation pour le travail accompli. Il ne faut pas être surpris d’avoir cette attitude, car elle nous vient de Dieu qui nous a créés. Quand Jésus envoya Ses disciples pour prêcher la bonne nouvelle du Royaume, Il leur dit : « Et demeurez dans cette maison, mangeant et buvant de ce qu’on vous donnera ; car l’ouvrier est digne de son salaire. Ne passez point d’une maison à une autre maison » (Luc 10:7). Dieu Lui-même nous demande de manifester de la reconnaissance pour toutes les bénédictions qu’Il nous accorde. Comment alors ne pas être reconnaissant quand nous étudions Sa Parole pour découvrir toutes les merveilleuses promesses que notre grand Dieu d’amour a déjà préparées pour ceux qui veulent faire Sa volonté ! Parmi ces promesses, nous en voyons une spéciale qui nous est dévoilée par celui que Jésus avait nommé chef des apôtres.

Regardons ensemble cette belle salutation de Pierre dans sa deuxième épître aux convertis dans la dispersion. « Siméon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la nôtre, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. La grâce et la paix vous soient multipliées, dans la connaissance de Dieu et de notre Seigneur Jésus. Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:1-4). Qui aurait pu nous faire une plus belle promesse sinon notre Créateur ?

Les Saintes Écritures sont pleines de promesses. Au-delà de 2 800 dans l’Ancien Testament et plus de 1 000 dans le Nouveau. La première de ces promesses précieuses nous est donnée immédiatement après la chute d’Adam et Ève, suite à leur séduction par Satan, le serpent ancien. Dieu nous a promis un descendant de la femme en tant que Sauveur. Dans Genèse 3:15, Dieu dit à Satan : « Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci [la postérité, non pas Ève] t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon ». Dans le Nouveau Testament, nous voyons l’accomplissement de cette prophétie lorsque l’archange Gabriel annonça ceci à Joseph au sujet de Marie : « Et elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur)  ; car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés » Matthieu 1:21).

La dernière promesse de l’Ancien Testament se trouve dans Malachie 4:5-6 où nous lisons : « Voici, je vais vous envoyer Élie, le prophète, avant que le jour grand et redoutable de l’Éternel vienne. Il ramènera le cœur des pères vers les enfants, et le cœur des enfants vers leurs pères, de peur que je ne vienne et que je ne frappe la terre d’interdit. » La dernière promesse du Nouveau Testament vient nous annoncer l’accomplissement de cette prophétie avec l’assurance de la seconde venue de Christ dans toute Sa gloire. Jésus Lui-même nous dit ceci, dans Apocalypse 22:20 : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! » Entre ces précieuses et grandes promesses, Dieu nous en dévoile au-delà de 3 800 autres. Quelques-unes sont données en tant qu’avertissements aux pécheurs, mais ce sont des promesses quand même.

La plupart sont néanmoins dirigées vers ceux qui veulent faire la volonté de Dieu et nous : « Retenons sans fléchir la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle » (Hébreux 10:23). « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous » (2 Corinthiens 1:20). Le roi David invoque Dieu de lui venir en aide, dans Psaume 119:153-154, quand il Lui dit : « Regarde mon affliction, et me délivre, car je n’ai pas oublié ta loi. Défends ma cause et me rachète ; fais-moi revivre selon ta parole ! » Une grande partie de l’Ancien Testament nous dévoile l’intervention de Dieu dans les affaires des hommes, souvent par des victoires sur un champ de bataille. Le roi David a fréquemment décrit sa délivrance dans des situations qui auraient pu être catastrophiques pour lui.

Cependant, la clé de la raison de sa prière se trouve dans Psaume 119:158 quand il dit : « J’ai vu les infidèles et j’en ai horreur ; ils n’observent pas ta parole ». Malgré toutes les persécutions contre sa personne, le roi David fixait toujours les yeux sur la fidélité de Dieu dans la délivrance. Dieu Lui-même reproche à Son peuple la véritable raison de leurs problèmes. Dans Osée 4:6, Dieu leur dit : « Mon peuple est détruit, faute de connaissance. Puisque toi tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai, afin que tu n’exerces plus devant moi le sacerdoce ; puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, moi aussi j’oublierai tes enfants ». Jésus avait ressenti cette même émotion lorsqu’Il était parmi les Juifs de Son temps, mais ça ne L’a pas empêché de faire du bien. Dans Marc 3:5, nous lisons : « Alors, les regardant avec indignation, et étant affligé de l’endurcissement de leur cœur, il dit à cet homme : Étends ta main. Et il l’étendit, et sa main devint saine comme l’autre ».

Le fait que nos bonnes œuvres se semblent pas toucher le cœur de ceux qui nous entourent ne devrait jamais nous faire dévier de notre but premier en tant que disciples de Christ. Alors, dans 2 Pierre 1:10-11, l’apôtre de Christ nous dit : « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée ». Ceux qui aiment Dieu se font un devoir de garder perpétuellement Sa Parole. Dans l’Ancien Testament, les dispositions saintes étaient représentées par des objets physiques, comme le lieu très-saint, l’autel, les sacrifices, les vêtements du sacrificateur, l’huile d’onction sacrée et les ustensiles consacrés à Dieu. Mais : « C’était l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps [la réalité de tout cela] en est en Christ » (Colossiens 2:17).

Dans le Nouveau Testament par contre, toute la réalité est orientée sur la sainteté spirituelle et éternelle de Jésus, C’est Lui qui est devenu la réalité et dont l’Ancien n’était que l’ombre des choses à venir. Car c’est Dieu : « Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles » (2 Timothée 1:9). Le monde non converti marche selon l’inspiration du « dieu de ce siècle ». « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière » (1 Pierre 2:9). Pendant que nous servons notre Seigneur sur cette terre, nous avons un statut spécial à Ses yeux. Car : « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1:13-14).

Nous devenons de ce fait des ambassadeurs ou porte-parole de l’Évangile du salut pour d’autres si nous faisons fidèlement les œuvres que Dieu a préparées pour nous. Si vous lisez bien et comparez avec d’autres versions (Martin et King James) vous verrez que ce n’est pas nous qui devenons Évangile, mais que c’est la parole de la vérité qui est l’Évangile. En français moderne, nous aurions commencé le verset en disant : « Vous êtes aussi en Lui… » Si Paul avait voulu dire que nous devenons évangile, il n’aurait pas écrit, par après, « et avoir cru en lui » qui est évidemment la suite de « après avoir entendu la parole de la vérité ». Il devient donc clair que « l’Évangile de votre salut » se rapporte à la parole de la vérité et non pas à nous. La Bible Martin dit : « En qui vous êtes aussi, ayant ouï la parole de la vérité, qui est l’Évangile de votre salut, et auquel ayant cru vous avez été scellés du Saint-Esprit de la promesse… »

Voilà pourquoi Paul nous exhorte à toujours continuer en ce sens : « Et que le Seigneur vous fasse croître et abonder en charité les uns envers les autres, et envers tous, comme il en est de nous envers vous ; et qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous ses saints » (1 Thessaloniciens 3:12-13). La ville de Jérusalem, qui fut détruite et rebâtie tout au long de l’histoire, est un prototype de : « …la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendra du ciel [un jour] d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux ». Jean ajoute : « Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:2-3).

En attendant ce merveilleux moment, continuons à méditer sur cette belle prière de Moïse. « Et Moïse dit au peuple : Ne craignez point ; tenez-vous là, et voyez la délivrance de l’Éternel, qu’il vous accordera aujourd’hui ; car les Égyptiens que vous avez vus aujourd’hui, vous ne les reverrez jamais plus. L’Éternel combattra pour vous, et vous, vous resterez tranquilles » (Exode 14:13-14). Cette prière devrait nous aider à garder et à maintenir nos pensées sur Jésus et Sa protection. Quand Dieu veut S’impliquer dans les affaires de Son peuple, Sa toute puissance est telle que personne ne peut L’empêcher de terminer ce qu’Il a résolu d’accomplir. La sortie de l’Égypte fut un exemple parfait parmi tant d’autres pour nous le prouver.

Quand un converti décide de s’engager à évangéliser pour Christ, les obstacles qui se présentent sur son chemin sont sans importance, car nous avons déjà le privilège de savoir que la victoire ultime appartient à Jésus. Notre travail consiste à faire notre part et ensuite à contempler Sa grande puissance dans l’exécution de Son œuvre de salut. Nous savons que nous sommes seulement de passage sur cette terre, pendant une période infime si nous la comparons à l’éternité de la récompense finale. Car : « Sachant que celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi par Jésus, et nous fera comparaître avec vous. Car toutes ces choses sont pour vous, afin que cette grâce se multipliant, abonde en actions de grâces d’un grand nombre pour la gloire de Dieu. C’est pourquoi nous ne perdons point courage, et si notre homme extérieur se détruit, l’intérieur se renouvelle de jour en jour ; car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:14-18).

Mais quelles sont ces récompenses éternelles ? En voici une, dans Apocalypse 2:11 : « Celui qui vaincra, ne recevra aucun dommage de la seconde mort ». L’immortalité fera en sorte que la seconde mort n’aura aucun pouvoir sur nous. Et lors de l’établissement de la Jérusalem céleste sur cette terre : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:3-5). Quelles adorables bénédictions attendent ceux qui cèdent leur vie à Christ !

Au sujet d’un autre événement — le déluge — le roi David a écrit ceci, dans Psaume 29:10-11 : « L’Éternel régnait au déluge ; l’Éternel siégera en roi éternellement. L’Éternel donnera force à son peuple ; l’Éternel bénira son peuple par la paix. » Le mot hébreu pour « déluge », dans ce passage, est mabbul et se réfère exclusivement au déluge du temps de Noé. Il n’y a pas eu un autre temps identique dans toute l’histoire de l’humanité où : « …la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps » (Genèse 6:5). C’est alors que : « Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre » (verset 13). La Bible ne le dit pas, mais il est fort possible que plusieurs millions de personnes antipathiques ont perdu la vie dans cet énorme et catastrophique mabbul.

En dépit de cela, toutes les différentes cultures du monde sont néanmoins les descendantes directes des huit survivants du déluge. Pourtant, la simple mention du mot péché est devenue tellement offensante à l’esprit humain, que les intellectuels du monde renient le fait que le déluge ait eu lieu. Mais le compte-rendu de cet événement tragique est écrit dans la pierre, dans les roches sédimentaires et les fossiles trouvés dans le monde entier. La plus grande rébellion des créatures contre leur Créateur, tant du côté des humains que des anges déchus, fut écrasée par une simple parole de Sa voix. « La voix de l’Éternel retentit sur les eaux ; le Dieu de gloire, l’Éternel, fait tonner sur les grandes eaux » (Psaume 29:3). Au sein de toute cette destruction mondiale, un reste de l’humanité fut cependant gardé en sécurité. Parce que : « L’Éternel régnait au déluge ; l’Éternel siégera en roi éternellement. L’Éternel donnera force à son peuple ; l’Éternel bénira son peuple par la paix » (vs 10-11). Une preuve incontestable de la Toute-Puissance de Dieu.

Regardons un autre événement majeur de l’histoire démontrant une implication directe de l’Éternel dans le monde. Dieu : « Qui dis de Cyrus : Il est mon pasteur, il accomplira toute ma volonté, en disant à Jérusalem : Sois rebâtie, et au temple : Tu seras fondé ! » (Ésaïe 44:28). C’est une prophétie remarquable, car bien avant que Jérusalem soit envahie par les armées de Babylone et son temple détruit, Ésaïe prophétisait déjà sa reconstruction. En plus de cela, Cyrus, le grand empereur de Perse qui devait éventuellement conquérir Babylone, fut nommé par Dieu environ 150 ans avant sa naissance et environ 175 ans avant qu’il accomplisse cette prophétie. Dans Esdras 1:1-2, nous lisons : « La première année du règne de Cyrus, roi de Perse, afin que la parole de l’Éternel, prononcée par Jérémie, fût accomplie, l’Éternel réveilla l’esprit de Cyrus, roi de Perse, qui fit publier par tout son royaume, et même par écrit, un édit portant : Ainsi a dit Cyrus, roi de Perse : L’Éternel, le Dieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre, et lui-même m’a ordonné de Lui bâtir une maison à Jérusalem, qui est en Juda ».

Certains érudits bibliques libéraux refusent de croire aux miracles et aux prophéties accomplies. Alors, ils ont simplement décidé que cette prophétie ne pouvait pas avoir été prononcée par l’Ésaïe original, mais fut ajoutée plutôt par un autre scribe ayant vécu après Cyrus. Cette façon de réfléchir est un affront direct envers Dieu et Son pouvoir de prophétiser. Ces gens devront apprendre un jour que Dieu contrôle l’avenir et peut révéler n’importe quel événement futur en utilisant son accomplissement comme une preuve irréfutable qu’Il gardera également Ses autres promesses.

Dieu nous a même prédit la façon dont Cyrus devait pénétrer dans la ville de Babylone pour s’emparer des lieux : « Ainsi a dit l’Éternel à son oint, à Cyrus, que j’ai pris par la main droite, pour terrasser devant lui les nations et délier les ceintures des rois, pour ouvrir les portes devant lui, tellement qu’elles ne soient plus fermées. J’irai devant toi, et j’aplanirai les chemins raboteux ; je romprai les portes d’airain, et je briserai les barres de fer ; Je te donnerai les trésors cachés et les richesses les plus secrètes ; afin que tu saches que je suis l’Éternel, qui t’appelle par ton nom, le Dieu d’Israël » (Ésaïe 45:1-3). Parfois, la prophétie peut prendre plusieurs années et même des siècles avant son accomplissement, mais celui-ci se produira sûrement comme Dieu l’avait prédit. Voilà pourquoi Dieu nous déclare : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté » (Ésaïe 46:9-10).

Regardons maintenant l’histoire de Gédéon. « Et l’ange de l’Éternel lui apparut, et lui dit : Vaillant guerrier, l’Éternel est avec toi ! » (Juges 6:12). Selon les apparences, Gédéon ne donnait pas l’impression d’être un grand leader. Néanmoins, l’Éternel l’appela : « Et il lui répondit : Hélas ! Mon Seigneur, avec quoi délivrerai-je Israël ? Voici, mon millier est le plus pauvre en Manassé ; et je suis le plus petit dans la maison de mon père » (Juges 6:15). Mais c’est exactement le genre d’homme que Dieu voulait utiliser. « Et l’Éternel lui dit : Parce que Je serai avec toi, tu battras les Madianites comme un seul homme » (Juges 6:16). Paul a sûrement dû avoir ce passage en tête quand il a déclaré ceci, dans 1 Corinthiens 1:27 : « Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes. »

Toutefois, Gédéon avait de belles qualités. Alors que Gédéon et son fils battaient du froment dans le pressoir, pour le soustraire aux Madianites, Gédéon avait son peuple à cœur et voulait cacher autant de nourriture que possible. « Et l’ange de l’Éternel lui apparut, et lui dit : Vaillant guerrier, l’Éternel est avec toi ! Et Gédéon lui répondit : Hélas ! Mon Seigneur, si l’Éternel est avec nous, pourquoi donc toutes ces choses nous sont-elles arrivées ? Et où sont toutes ces merveilles que nos pères nous ont racontées, en disant : L’Éternel ne nous a-t-il pas fait monter hors d’Égypte ? Car maintenant l’Éternel nous a abandonnés et nous a livrés entre les mains des Madianites » (Juges 6:12-13). Alors : « l’Éternel tourna sa face vers lui et lui dit : Va avec cette force que tu as, et délivre Israël de la main des Madianites. N’est-ce pas moi qui t’envoie ? » (verset 14).

Gédéon avait quelque chose à faire avant que Dieu l’utilise, car son père avait bâti un autel pour Baal. « Or, dans cette même nuit, l’Éternel lui dit : Prends le jeune taureau de ton père, et un second taureau de sept ans, et démolis l’autel de Baal qui est à ton père, et coupe l’emblème d’Ashéra qui est au-dessus. Et bâtis un autel à l’Éternel ton Dieu, sur le haut de ce lieu fort, dans l’enceinte ; tu prendras le second taureau, et tu l’offriras en holocauste, avec le bois de l’emblème d’Ashéra que tu auras coupé. Et Gédéon prit dix hommes parmi ses serviteurs et fit comme l’Éternel lui avait dit ; et comme il craignait la maison de son père et les gens de la ville, il le fit de nuit et non de jour » (Juges 6:25-27). Ensuite, Dieu a utilisé Gédéon pour sauver Son peuple. Il y a une grande leçon ici pour les convertis à Christ.

Dieu veut nous percevoir humble comme Gédéon, et entièrement fidèle et soumis à Sa vérité, faisant continuellement notre possible pour nous éloigner de toute influence satanique, en reconnaissant constamment le sacrifice de Christ pour nous en tant que Sauveur. « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1:16). Avant de vraiment reconnaître Jésus comme Sauveur, il faut absolument admettre le fait que le Christ a d’abord été rejeté par nous en tant que Créateur avant notre conversion. Cette doctrine du Nouveau Testament est si importante qu’il est remarquable que l’on en parle rarement dans l’évangélisation moderne.

La Création par Jésus-Christ est la doctrine fondamentale par laquelle l’apôtre Jean débute son évangile du salut. Jean 1:1 : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu ». Verset 3 : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle ». Verset 10 : « Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu ». C’est également le message d’ouverture du livre aux Hébreux. « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ». L’apôtre Paul nous dit : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ » (Éphésiens 3:8-9).

Lorsqu’un individu devient croyant en Jésus, il reçoit la vie de Christ en lui dans une nouvelle naissance. Pas dans le sens de « naître de nouveau », mais plutôt que le dépôt de l’Esprit de Dieu s’unit à son esprit, créant en lui une nouveauté de vie. Il reçoit pareillement la connaissance qui le renouvelle : « Et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé » (Colossiens 3:10). Dans le dernier livre de la Bible, Jésus S’identifie ainsi : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout-Puissant ». Jésus est aussi : « l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu » (Apocalypse 3:14). Par contre, le plus beau témoignage sur Jésus nous provient de Paul qui déclare, dans Romains 11:36 : « Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! »

Néanmoins, gardons toujours à l’esprit que : « La Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). C’est le majestueux verset de l’incarnation, nous déclarant que le Créateur de toutes choses, l’éternelle Parole de Dieu, est réellement devenu un homme, vivant dans une chair humaine. Ce témoignage de Jean nous réfère directement à Jésus. « Car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître » (Jean 1:17-18). Même si plusieurs tentent de nier ce fait, il est évident, sans l’ombre d’un doute, que l’homme appelé Jésus de Nazareth était le Grand Dieu et Créateur, l’homme parfait et le Sauveur Rédempteur de l’humanité. Il a gardé cette manifestation humaine pour l’éternité dans un corps glorifié et immortel tout en demeurant pleinement Dieu. Jésus est : « EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:23).

Il n’est pas en partie Dieu et en partie homme ou occasionnellement Dieu et parfois homme. Il est simultanément le Dieu-Homme, précisément et éternellement, le Véritable Dieu et l’Homme parfait. C’était Son intention première en créant l’homme à Son image et à Sa ressemblance. Avec ceci en tête, la déclaration de Paul, dans Philippiens 2:5-8, devient énormément profonde quand il nous dit : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix ». À cela, Jean ajoute : « Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu » (1 Jean 4:2-3).

Christ a vécu parmi nous en tant qu’homme pendant un temps. Dans Jean 1:14, nous lisons : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père ». Le mot « habité », dans le grec, vient « d’habitation » qui veut dire « tabernacle ». Un peu comme la demeure que Moïse a dressée dans Exode 40:33-34 où nous lisons : « Il dressa aussi le parvis tout autour de la Demeure et de l’autel, et il mit la tapisserie à la porte du parvis. Ainsi Moïse acheva l’ouvrage. Et la nuée couvrit le tabernacle d’assignation, et la gloire de l’Éternel remplit la Demeure ». La gloire de Dieu habita pareillement en Jésus pendant Son séjour de 33 ans et demi parmi nous. Dans Hébreux 10:5, il est écrit : « C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps ».

Dieu S’était formé un tabernacle dans lequel Il a consenti à vivre afin d’être vu et entendu par ceux qu’Il voulait instruire. Un jour, quand la Cité Sainte descendra du ciel sur une nouvelle terre purifiée par le feu, le tabernacle de Dieu sera établi éternellement parmi les humains. Jean nous l’explique si bien dans Apocalypse 21:3 « Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu ». Toutefois, notre Créateur S’est engagé dans Ses rapports avec les humains dès la création de nos premiers parents. Et cela même après leur péché de désobéissance. Néanmoins, le Plan de Se former une famille divine était déjà entamé et Dieu n’a pas dérogé de ce Plan.

Alors, dans Genèse 4:1, nous lisons : « Or, Adam connut Ève sa femme, et elle conçut, et enfanta Caïn (acquisition), et elle dit : J’ai acquis un homme avec l’aide de l’Éternel ». Malgré son péché, notre Dieu d’amour l’a aidée à concevoir un enfant, car Il aurait pu facilement la rendre stérile et tout recommencer à neuf. Mais Ève rend témoignage à Son Créateur que son acquisition fut le résultat direct de « l’aide de l’Éternel ». Pour mieux comprendre cela, il faut se reporter à la promesse de Dieu faite à Satan lorsque Dieu lui déclara : « Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon » (Genèse 3:15).

Ces paroles adressées au Serpent promettaient que la postérité de la femme détruirait Satan. Donc, cette postérité devait prendre la forme d’un homme puisque le seul qui puisse détruire Satan est Dieu Lui-même. Si  Dieu seul peut vaincre Satan et que la postérité d’Ève doit vaincre Satan, la postérité ne peut être qu’un homme avec la puissance de Dieu. Donc, Dieu fait homme. Jean le dit si bien : « Et la Parole [de Dieu] a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle [sous forme) du Fils unique venu du Père ». D’autre part, il est à remarquer que la « postérité » ne peut être la femme (Ève), ni Marie, une vierge choisie par Dieu pour devenir « la servante du Seigneur », et non la mère de Dieu, comme le voudrait le dogme catholique. Le « celle-ci » se réfère à la postérité (Jésus-Christ), et non à la femme.

Ève a indûment cru que Caïn serait celui qui accomplirait cette promesse lors de sa naissance. Voilà pourquoi elle a dit : « J’ai acquis un homme avec l’aide de l’Éternel ». Au-delà de trois mille années plus tard, cette même promesse fut renouvelée par le prophète Ésaïe. « Alors Ésaïe dit : Écoutez, ô maison de David ! Est-ce trop peu pour vous de lasser les hommes, que vous lassiez aussi mon Dieu ? C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils, et lui donnera le nom d’Emmanuel (Dieu avec nous) » (Ésaïe. 7:13). Vous noterez dans cette prophétie que ce FILS devait naître d’une vierge, donc le Sauveur en chair humaine serait uniquement de la postérité de la femme et non le résultat d’une relation sexuelle entre un homme et une femme comme toutes les autres postérités.

Son nom, Emmanuel, nous indique clairement qu’Il allait être « Dieu avec nous ». Jean nous confirme cette prophétie dans Jean 1:14 « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père ». Alors que plusieurs « érudits » ont semé le doute sur la définition exacte du mot hébreu almah traduit par « vierge », il n’y a aucun doute dans le Nouveau Testament. « Voici, la vierge [parthenos] sera enceinte, et elle enfantera un fils » (Matthieu 1:23). Dans le grec, parthenos veut dire « vierge » et rien d’autre. Paul rend ce témoignage dans Galates 4:4-5 : « Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé Son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption ». Cette adoption se fera selon l’Esprit, dans la Famille Divine par l’immortalité.

Regardons ce beau témoignage au sujet de Christ, dans Hébreux 2:14-15 : « Puis donc que les enfants participent de la chair et du sang, il en a aussi de même participé, afin que par la mort il [Jésus] détruisît celui qui avait l’empire de la mort, c’est-à-dire, le diable ; et qu’il délivrât tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient toute leur vie assujettis à la servitude ». Jésus devait donc vivre dans la chair pour détruire la mort, cette servitude à laquelle tout humain est assujetti. Plusieurs théologiens libéraux spéculent sur la véracité de la résurrection de Jésus, affirmant que les disciples ont vu une sorte d’apparition ou même ont eu une hallucination dans laquelle ils croyaient avoir vu Jésus vivant après Sa mort.

Jésus avait cependant décidé de couper court à ce comportement. « Et il leur dit : Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi s’élève-t-il des pensées contraires dans vos cœurs ? Voyez mes mains et mes pieds, car c’est moi-même. Touchez-moi et regardez-moi ; car un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai. En disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds » (Luc 24:38-40). Jésus leur demanda : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Dans les versets 42 à 43, nous lisons : « Et ils lui présentèrent un morceau de poisson rôti et du miel en rayon. Et l’ayant pris il en mangea en leur présence ». Enfin, pour ce qui touche aux hallucinations, elles ne se manifestent jamais à un groupe entier de personnes et en même temps. Pourtant, Jésus S’est montré devant plusieurs groupes pendant les 40 jours qui ont suivi Sa résurrection.

Il est intéressant de noter que, pour convaincre Ses disciples, Jésus leur a demandé de regarder les trous dans Ses mains et Ses pieds, ainsi que de Le toucher. Cela nous indique que les cicatrices infligées par les humains seront toujours visibles, même sur Son corps glorifié. Dieu nous dit, dans Zacharie 12:10 : « Et je répandrai sur la maison de David, et sur les habitants de Jérusalem, l’Esprit de grâce et de supplications : ils regarderont vers moi, celui qu’ils ont percé ; ils en feront le deuil comme on fait le deuil d’un fils unique, et ils pleureront amèrement sur lui, comme on pleure sur un premier-né. » Ceux qui Lui ont percé les mains et les pieds, ainsi que son côté, sur la croix, se souviendront également de Lui. « Voici, il vient sur les nuées, et tout œil le verra, ceux même qui l’ont percé ; et toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine devant lui. Oui, Amen ! » (Apocalypse 1:7).

Quand Jésus S’est adressé à Ses disciples après Sa résurrection, Il a dit : « Touchez-moi et regardez-moi ; car un esprit n’a ni chair ni os ». Notez que Christ n’a pas utilisé l’expression commune « chair et sang ». Dans 1 Corinthiens 15:50, Paul a écrit : « Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité ». Tandis que Pierre nous déclare : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:18-19). Lorsqu’on crucifiait les brigands, les soldats avaient l’habitude de leur briser les jambes pour s’assurer qu’ils étaient morts.

Les soldats vinrent donc et rompirent les jambes au premier, puis à l’autre qui était crucifié avec lui. « Mais lorsqu’ils vinrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui rompirent point les jambes. Toutefois un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau » (Jean 19:33-34). Le sang de Jésus fut alors versé jusqu’à la dernière goutte sur la croix en tant que rançon de notre rédemption. Donc, le corps glorifié de Jésus ne contenait plus de sang. Puisque la chair et le sang ne peuvent pas hériter le Royaume, nous dit Paul, un jour nos corps seront également ressuscités comme celui de Jésus.

L’apôtre Jean nous dit ceci : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Nous avons besoin de sang présentement. « Car l’âme [la vie] de la chair est dans le sang ; je vous l’ai donné sur l’autel, pour faire l’expiation pour vos âmes ; car c’est pour l’âme que le sang fait l’expiation » (Lévitique 17:11). À l’état immortel, le sang coulant dans nos corps ne sera plus nécessaire. Tout comme celui de Jésus, notre corps aura des os, mais notre chair sera glorifiée, rendue incorruptible et immortelle. Car : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses ».

Dieu nous rappelle qu’il Lui reste une autre nouvelle chose à créer. Puisque Dieu seul peut créer, une nouvelle création doit venir directement de Lui. Bien sûr, nous voyons comment Dieu a créé la vie physique et le merveilleux système de reproduction chez toutes les espèces. Dieu S’est néanmoins réservé une nouvelle création chez les êtres humains crées exclusivement à Son Image et à Sa Ressemblance. Après et à cause du péché de nos premiers parents, Dieu déclencha un plan qu’Il avait déjà préparé pour Se réconcilier l’humanité. Puisque, dans une reproduction normale, il faut un homme et une femme, Dieu a dû former un homme parfait sans l’aide d’une femme. Alors, l’Éternel S’est formé un corps afin de le placer dans le sein d’une vierge qui enfanterait un Fils et lui donnerait le nom d’Emmanuel (Dieu avec nous). (Voir Ésaïe 7:14).

Cette vierge s’appelait Marie, à qui l’ange dit : « Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c’est pourquoi aussi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé le Fils de Dieu » (Luc 1:35). « Et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés » (Matthieu 1:21). Toute cette instruction fut transmise à la nation d’Israël. Mais ont-ils saisi la profondeur de cet enseignement ? Pas du tout, puisque Dieu leur dit : « Aussi la parole de l’Éternel sera pour eux loi sur loi, loi sur loi, règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là ; afin qu’en marchant ils tombent à la renverse, qu’ils soient brisés, qu’ils tombent dans le piège, et qu’ils soient pris » (Ésaïe 28:13).

Cette correction fut adressée aux prêtres et aux prophètes qui devaient enseigner la connaissance de Dieu au peuple, mais qui plutôt s’enivraient et s’enflaient d’orgueil laissant le peuple dans l’ignorance et la confusion spirituelle. Ésaïe les corrige sévèrement quand il leur déclare : « A qui veut-il enseigner la sagesse, et à qui faire entendre l’instruction ? Est-ce à des enfants sevrés, arrachés à la mamelle ? Car il donne loi sur loi, loi sur loi, règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là » (Ésaïe 28:9-10). Avant d’instruire le peuple, ils devaient eux-mêmes apprendre comme des enfants à la mamelle comment s’instruire dans les choses spirituelles. Au lieu de cela, ils se sont construit tout un système complexe de règlements destinés à éviter les règles de Dieu. C’est ce que Jésus a appelé « leurs Traditions » et qu’ils appellent, eux aujourd’hui, le Talmud et la Kabbale.

Nous voyons une correction semblable adressée par Paul à des convertis qui paraissaient faire du surplace dans leur cheminement spirituel. « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:12-14). Une telle correction est encore plus nécessaire, de nos jours, quand nous voyons la sorte de nourriture spirituelle offerte dans bon nombre de congrégations. Il est grand temps que la Parole de Dieu revienne en puissance dans la prédication chrétienne. Sinon, plusieurs « docteurs » risqueront de tomber à la renverse, étant piégés par des doctrines remplies de fables.

Dans Ésaïe 50:4, nous lisons : « Le Seigneur, l’Éternel m’a donné une langue exercée, pour soutenir par la parole celui qui est abattu ; il éveille, chaque matin, il éveille mon oreille pour écouter, comme écoutent les disciples ». Ces paroles prophétiques furent prononcées pareillement par Jésus dans le contexte de Son enseignement et Ses souffrances. « Le Seigneur, l’Éternel m’a ouvert l’oreille, et je n’ai point résisté, je ne me suis point retiré en arrière. J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe ; je n’ai pas dérobé mon visage aux outrages ni aux crachats » (Ésaïe 50:5-6). L’amour extraordinaire de Jésus était toujours visible, même dans Ses propres souffrances. Pendu à la croix, Jésus pouvait réconforter les autres, tel que Marie Sa mère, le larron à qui Il a parlé de salut, et en pardonnant à ceux qui L’avaient cloué sur cette croix. L’apôtre Pierre nous exhorte à en faire autant : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1 Pierre 2:21.

Comme il est facile et naturel de nous plaindre quand nous souffrons ! Nous recherchons pourtant la consolation et les conseils des autres, alors que c’est Dieu : « qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions [nous aussi] consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction » (2 Corinthiens 1:4). Même si nous ne saisissons pas totalement le grand mystère divin de l’Incarnation, nous devons incontestablement croire que Dieu S’est fait homme en la personne de Christ et : « Bien qu’étant Fils, [Jésus] a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes » (Hébreux 5:8).

Notre Sauveur était omniscient ; pourtant : « Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (Luc 2:52). Lorsque Jésus ouvrait la bouche, c’est la Parole de Dieu qui sortait et : « Tous lui rendaient témoignage, et admiraient les paroles de grâce qui sortaient de sa bouche » (Luc 4:22). Demandons au Seigneur d’accorder à tous Ses frères et sœurs ce merveilleux don gracieux d’utiliser Sa parole d’instruction à chaque occasion où elle peut glorifier Dieu. « Ayant une conduite honnête parmi les Gentils, afin qu’au lieu qu’ils médisent de vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour de la visitation, en voyant vos bonnes œuvres » (1 Pierre 2:12).

Cette expression « jour de la visitation » paraît une autre fois dans le Nouveau Testament quand Jésus entra dans la ville de Jérusalem et déclara : « Oh ! si tu avais connu toi aussi, du moins en ce jour qui t’est donné, les choses qui regardent ta paix ! Mais maintenant elles sont cachées à tes yeux. Car des jours viendront sur toi, où tes ennemis t’environneront de tranchées, et t’entoureront et te serreront de toutes parts ; et ils te détruiront toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as point connu le temps où tu as été visitée » (Luc 19:42-44). Cette prophétie de Jésus fut accomplie lorsque les armées de Titus ont envahi Jérusalem, en l’an 70, et ont complètement détruit le temple.

L’expression « visitation » ou « visitée » utilisée ici dans le grec est episkope et est aussi associée au mot « évêque » ou « évêché ». Son sens réel est de veiller sur quelqu’un ou quelque chose. L’apôtre Pierre nous le rend très bien lorsqu’il nous dit : « Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:25). Jésus continue ce travail par Ses disciples parmi toutes les nations, dans tous les aspects de la vie quotidienne. Jésus l’a fait d’une façon plus impliquée au moment de Sa première venue. Malheureusement, Son peuple à Jérusalem n’a point connu le temps où il a été visité lorsque ce jour lui fut accordé, sur les choses qui regardaient sa paix. C’est pourquoi Jésus a prophétisé : « Car des jours viendront sur toi, où tes ennemis t’environneront de tranchées, et t’entoureront et te serreront de toutes parts ; et ils te détruiront toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront chez toi pierre sur pierre ».

Présentement, il est essentiel que nous, qui avons connu le salut, glorifiions Dieu parmi les païens dans nos bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance pour nous. Cela doit cependant se faire en douceur, dans nos conversations et notre comportement, en toute honnêteté parmi eux lors de notre jour de visitation. Le monde en général est loin de réaliser ce que Jésus a fait lors de Sa première venue. Les humains devront un jour accepter le fait que, sans l’intervention de Dieu dans nos affaires, l’humanité serait perdue, car elle n’a pas de solutions à ses problèmes. Dieu devra secouer la terre entière pour faire comprendre cette vérité aux rebelles. « Et l’arrogance des hommes sera humiliée, et la fierté des grands sera abaissée ; et l’Éternel sera seul élevé en ce jour-là, et toutes les idoles disparaîtront. Et l’on entrera dans les cavernes des rochers et dans les trous de la terre, pour fuir la frayeur de l’Éternel et la gloire de sa majesté, quand il se lèvera pour frapper la terre » (Ésaïe 2:17-19).

Depuis le déluge, la croûte terrestre existe dans un état d’instabilité, causant occasionnellement des tremblements de terre partout dans le monde. Mais il y a des tremblements qui sont aussi prophétisés atteignant au-delà de tout ce que le monde a connu depuis que la terre existe. Nous les voyons surtout dans le livre de l’Apocalypse. Dans Apocalypse 6:12-17, Jean dit : « Et je regardai, lorsque l’Agneau eut ouvert le sixième sceau, et voici, il se fit un grand tremblement de terre, et le soleil devint noir comme un sac de crin, et la lune devint comme du sang. Et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme un figuier, agité par un grand vent, jette ses figues vertes. Et le ciel se retira comme un livre qu’on roule ; et toutes les montagnes et les îles furent ôtées de leurs places ; et les rois de la terre, les grands, les riches, les capitaines et les puissants, tout esclave et tout homme libre, se cachèrent dans les cavernes, et dans les rochers des montagnes ; et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous de devant la face de celui qui est assis sur le trône, et de devant la colère de l’Agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? »

Malgré l’intensité de ce tremblement de terre, au lieu de se repentir, les rebelles tenteront plutôt de se cacher dans les cavernes pour fuir devant la colère de Dieu. La longanimité de Dieu est très grande, mais un jour, Sa patience aura atteint la limite, car le grand jour de Sa colère viendra, et qui pourra subsister ? Dieu nous parle d’un moment précis dans l’histoire où la puissance de Satan et de ses démons sera anéantie. Dans Ésaïe 24:20-22, il est écrit : « La terre chancelle comme un homme ivre ; elle vacille comme une cabane ; son péché pèse sur elle ; elle tombe, et ne se relèvera plus ! En ce jour-là, l’Éternel châtiera, en haut, l’armée d’en haut, et sur la terre, les rois de la terre. Et ils seront rassemblés captifs dans un cachot, et enfermés dans la prison ; et après un grand nombre de jours ils seront châtiés ». L’abîme réservé à Satan et à ses démons pendant le millénium est clairement identifié ici. Au verset 23, nous lisons : « La lune rougira, et le soleil sera honteux, quand l’Éternel des armées régnera sur la montagne de Sion, à Jérusalem ; et devant ses anciens resplendira la gloire ».

Toutefois, avant ce grand fait, Dieu nous réserve un autre tremblement de terre. Dans Apocalypse 16:18-20, il est écrit : « Et il y eut des voix, des tonnerres, des éclairs, et un grand tremblement de terre ; un si grand tremblement, qu’il n’y en avait jamais eu de pareil depuis qu’il y a des hommes sur la terre. Et la grande cité fut divisée en trois parties ; les villes des nations furent renversées, et Dieu se souvint de la grande Babylone, pour lui donner la coupe du vin de la fureur de sa colère. Et toute île s’enfuit, et les montagnes ne furent plus trouvées ». Un aplanissement total de la surface terrestre pour accueillir les milliards d’humains après le millénium lors de la Deuxième Résurrection. Une résurrection dans laquelle la miséricorde de Dieu sera déployée pour enseigner enfin la voie de Dieu à ceux qui n’ont jamais vraiment connu Jésus. Mais surtout la récompense qui sera attachée à ceux qui en toute liberté se convertiront à Christ.

Lors du deuxième avènement de Jésus, l’authentique enseignement de la Parole de Dieu s’étendra aux survivants de la Grande Tribulation, lorsque Satan sera enchaîné et jeté dans l’abîme pendant mille années. Jésus rendra ce travail réalisable par Ses Élus : « Car la terre sera remplie de la connaissance de la gloire de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent » (Habakuk 2:14). Le jour approche rapidement où tous les gouvernements des hommes seront anéantis et disparaîtront, et seront remplacés par le gouvernement de Dieu. C’est ainsi que le prophète Daniel l’a explique au roi Nébuchadnetsar : « Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle de l’aire en été ; et le vent les emporta, et il ne s’en trouva plus de vestige ; mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne et remplit toute la terre » (Daniel 2:35). Ainsi s’accomplira la prière de David que l’on trouve dans Psaume 72:19, lorsqu’il dit : « Béni soit à jamais Son nom glorieux, et que toute la terre soit remplie de Sa gloire ! Amen, amen ! »

Le millénium sera une période de paix comme seul Dieu peut en créer. Un temps où : « On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute Ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. En ce jour-là, le rejeton d’Isaï sera comme un étendard dressé pour les peuples ; les nations se tourneront vers Lui, et Sa demeure sera glorieuse » (Ésaïe 11:9-10). N’oublions cependant jamais que, pour préparer cette période de paix, un sacrifice extraordinaire fut nécessaire par nul autre que Dieu Lui-même venu vivre dans la chair humaine. Il n’a pas été choyé par ceux qu’Il avait créés : « Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur Lui, et par Sa meurtrissure nous avons la guérison » (Ésaïe 53:5).

Au lieu d’être choyé par Son peuple d’Israël, le prophète avait même prédit que notre Sauveur serait : « Méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance ; comme un homme devant qui on se couvre le visage ; si méprisé que nous n’en faisions aucun cas. Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé » (Ésaïe 53:3-4). Peu importe, Dieu a quand même consenti à toutes ces choses pour nous accorder le Salut. L’unique exigence, c’est que nous acceptions Son sang versé pour nous comme le seul sacrifice disponible pour payer la rançon de nos péchés afin d’hériter l’immortalité dans la famille divine. C’est par ce même sacrifice que nous avons déjà la paix intérieure à cause de Son amour pour nous.

Le roi David a rendu cet hommage à Son Dieu, dans Psaume 147:5-6 : « Notre Seigneur est grand, et d’une grande puissance ; son intelligence est infinie. L’Éternel soutient les humbles, et il abaisse les méchants jusqu’à terre ». Considérez maintenant ces grandes questions posées par Paul dans Romains 11:34-36 : « Car qui a connu la pensée du Seigneur ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » Les grands érudits de tous les siècles ne sont que des enfants en connaissance comparés à Dieu. « Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence, » nous dit le prophète, dans Ésaïe 40:28.

Tous ceux qui croient véritablement en Dieu acceptent volontiers que Celui-ci, par définition, soit omniscient. Il a tout créé, connaît tout et soutient toute Sa création par Sa Parole Puissante. « Car ainsi a dit le Très-Haut, qui habite une demeure éternelle, et dont le nom est saint : J’habite dans le lieu haut et saint, et avec l’homme abattu et humble d’esprit, pour ranimer l’esprit des humbles, pour ranimer le cœur de ceux qui sont abattus » (Ésaïe 57:15). Dans Sa toute puissance, Dieu S’occupe aussi de Ses futurs Élus quand ils ont le cœur et l’esprit abattu. Quoique nous acceptions la réalité de Son infinie puissance, nous agissons parfois comme si nous avions de la difficulté à le croire. La plupart du temps, nous vivons et nous parlons comme si Dieu n’était pas au courant de nos actions. Dieu est au courant !

David Lui a rendu ce témoignage-ci, dans Psaume 139:2-4 : « Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière ». Le prophète nous dit : « Levez les yeux en haut, et regardez : qui a créé ces choses ? C’est lui qui fait sortir en ordre leur armée, et qui les appelle toutes par leur nom ; telle est la grandeur de son pouvoir et de sa force puissante, que pas une ne manque à lui obéir » (Ésaïe 40:26).  Dieu S’occupe également de nous : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10).

Ce verset définit une grande variété d’œuvres que le chrétien doit accomplir dans son propre cheminement vers le Royaume. La plus grande de ces œuvres demeure toujours d’être un exemple parmi les autres humains afin de propager ce que Jésus a enseigné. Les premiers chrétiens devaient continuer à en instruire d’autres dans la vérité. Avant de monter au ciel, Jésus leur dit : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » Le plan de Dieu de Se former une famille existe dès la création des humains conçus à Son image et à Sa ressemblance. En prenant une chair humaine, Dieu, en la personne de Jésus, est alors venu nous enseigner comment naître dans cette famille divine.

Il Se réservait néanmoins le droit de décider quand appeler ceux qui devaient continuer Son œuvre. Jésus Lui-même nous a dit : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). Ceux qui, par le passé, ont été attiré, ont été instruits par Jésus, Dieu dans la chair. C’est la même chose jusqu’à ce jour pour ceux qui acceptent l’appel de Dieu. Alors, au verset 45, nous lisons : « Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par lui, vient à moi. » Cela avait été prophétisé par Ésaïe au sujet des futurs Élus de Dieu, dans Ésaïe 43:6-7 : « Je dirai à l’Aquilon : Donne ! et au Midi : Ne retiens pas ! Amène mes fils des pays éloignés, mes filles du bout de la terre ; tous ceux qui sont appelés de Mon nom, que j’ai créés pour ma gloire, que j’ai formés et que j’ai faits ! »

Il devient donc évident que, pour créer Sa Famille Divine, un endroit spécial devait exister afin d’accomplir Son Plan. Dans Ésaïe 45:18, nous lisons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » Dieu a donc fondé la terre comme lieu où Sa Famille serait formée. Pour quelle raison ? Dieu répond à cette question : « Je les ai créés, Je les ai formés à Mon Image, pour Ma Gloire ! » Cette déclaration nous fournit le plus grand incitatif à vouloir poursuivre une vie salutaire et orientée continuellement sur notre Créateur. Nous avons, de ce fait, été engendrés pour glorifier Dieu !

Dans Sa bonté infinie, Sa miséricorde et Son amour pour Sa Famille Divine et immortelle, Dieu nous a préparé un univers sans bornes et sans limites pour l’entretenir et l’embellir durant l’éternité. Alors, le roi David Lui rend cet hommage : « Rois de la terre, et tous les peuples ; princes, et tous les juges de la terre ; jeunes hommes et vous aussi, vierges ; vieillards avec les enfants ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel, car son nom seul est élevé ; sa majesté est au-dessus de la terre et des cieux ! Il a élevé la force de Son peuple, sujet de louange pour tous ses fidèles, pour les enfants d’Israël, peuple qui est près de lui. Louez l’Éternel ! » (Psaume 148:11-14). Cette louange se poursuivra éternellement dans le bonheur et la joie.

Imaginez la terre purifiée par le feu et la Jérusalem céleste descendre ici-bas pour former le quartier-général de l’univers. Une ambiance dans laquelle : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:3-5). Voir cette Famille Divine à Son service sera une gloire éternelle pour notre Créateur. Et à tous ces faux prophètes qui ne cessent de prédire que la terre explosera un jour, le roi Salomon répond : « J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait, subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait afin qu’on le craigne » (Ecclésiastes 3:14).

Gardez toujours à l’esprit que : « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité » (Daniel 12:3). Dans l’attente de ce merveilleux moment, rappelons-nous que la vie éternelle nous vient par l’intermédiaire de Jésus et personne d’autre. Cette vérité souveraine nous est transmise par l’apôtre Jean. « Et voici le témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle ; et cette vie est dans son Fils. Qui a le Fils, a la vie ; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie » (1 Jean 5:11-12). Voilà ce qui doit établir notre persévérance vers le salut dans notre cheminement en direction du Royaume. « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé, » nous dit Jésus, dans Matthieu 24:13. Le converti doit tenir bon jusqu’au bout.

Notre salut est un don de Dieu : « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain [baptême] de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:5-7). L’apôtre Jean abonde dans le même sens quand il dit : « Et voici le témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle ; et cette vie est dans son Fils » (1 Jean 5:11). Ces déclarations contiennent des vérités nous apportant un grand réconfort dans notre cheminement. Jésus était le Fils unique engendré par Dieu, alors que nous sommes Ses fils et filles adoptifs ! Le sacrifice de Jésus, en mourant sur la croix, était suffisant pour procurer à l’humanité entière la possibilité de devenir membre éternel de la Famille Divine.

Nous apprenons que l’immortalité qui nous est disponible vient de Dieu et non par les œuvres que nous aurions accomplies. Lors de notre conversion, cette immortalité nous était déjà réservée à la condition que nous soyons prêts à persévérer jusqu’à la fin. Notons principalement que c’est un don accordé à des individus et non à des congrégations entières. L’immortalité qui y est attachée durera éternellement et ne pourra pas être enlevée. Il serait inconcevable et illogique de croire qu’un Dieu omnipotent accorde une immortalité temporaire à quelqu’un. Ayant déjà le Saint-Esprit en nous, notre vie trouve sa vitalité en Jésus qui nous assure que nous naîtrons littéralement de nouveau dans la Famille permanente de Dieu.

Cela nous amène à un moment que nous attendons tous avec beaucoup d’anticipation. Un temps où : « Le loup habitera avec l’agneau, et le léopard gîtera avec le chevreau ; le veau, le lion et le bétail qu’on engraisse, seront ensemble, et un enfant les conduira. La génisse paîtra avec l’ourse ; leurs petits gîteront ensemble, et le lion mangera du fourrage comme le bœuf. L’enfant qu’on allaite s’ébattra près du trou de l’aspic, et l’enfant sevré étendra la main sur le trou de la vipère. On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. En ce jour-là, le rejeton d’Isaï sera comme un étendard dressé pour les peuples ; les nations se tourneront vers lui, et sa demeure sera glorieuse » (Ésaïe 11:6-10).

Cette situation que Jésus établira durant le Millenium est complètement irréalisable dans la condition actuelle que nous vivons. Serait-ce alors simplement une représentation ? Dans Ésaïe 65:25, le prophète redit que : « Le loup et l’agneau paîtront ensemble ; le lion mangera de la paille comme le bœuf ; et le serpent aura la poussière pour sa nourriture. On ne fera plus de mal, et on ne détruira plus sur toute ma montagne sainte, a dit l’Éternel ». Cela nous décrit ce que Dieu considère comme l’état normal et naturel qui subsistera sur cette terre. La Bible semble nous indiquer qu’au début, tous les animaux étaient herbivores. Dans Genèse 1:30, nous lisons : « Et à tous les animaux des champs, et à tous les oiseaux des cieux, et à tout ce qui se meut sur la terre, qui a en soi une âme vivante, j’ai donné toute herbe verte pour nourriture ; et cela fut ainsi ».

Au début, même les êtres humains n’étaient pas omnivores. Dans Genèse 1:29, nous lisons : « Et Dieu dit : Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture ». À partir du péché de nos premiers parents, la terre fut maudite et l’état idéal de la terre s’est détérioré, tant chez les humains que chez les animaux. Les dents et les griffes des animaux qui devaient les aider à déterrer leur nourriture se sont mises à déchirer la chair des autres animaux. Après le déluge, les humains ont aussi été autorisés à manger de la viande. À Noé, Dieu dit : « Tout ce qui se meut et qui a vie, vous servira de nourriture ; Je vous donne tout cela comme l’herbe verte. Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, c’est à dire son sang » (Genèse 9:3-4).

Revenons toutefois au merveilleux moment où Jésus viendra établir le Royaume de Dieu ici bas. Il réunira les Élus de Son Royaume lors d’un fabuleux festin de noces. Pour ceux qui croient que ce sont des fables inventées de toutes pièces, voici ce que l’apôtre Jean nous déclare dans Apocalypse 19:9 : « Alors l’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au banquet des noces de l’Agneau ! Il me dit aussi : Ce sont là les véritables paroles de Dieu ». Ces élus font partie de la parabole de Luc 19:13 où Jésus nous dit : « Et ayant appelé dix de ses serviteurs, il leur donna dix marcs d’argent, et leur dit : Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne ». Paul nous exhorte à faire la même chose, dans Colossiens 3:23-24, lorsqu’il nous dit : « Et quoi que vous fassiez, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour les hommes ; sachant que vous recevrez du Seigneur la récompense de l’héritage, car vous servez Christ le Seigneur ».

Cela nous dévoile clairement qu’un converti pourrait et devrait accomplir beaucoup plus dans son travail régulier qu’un non converti. Donc : « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir, » nous dit Salomon, dans Ecclésiastes 9:10. En effet, un très grand festin est présentement en préparation pour accueillir les Élus du Royaume afin d’assigner à chacun sa responsabilité méritée pour l’éternité. Le prophète Ésaïe fut inspiré de dire : « Et l’Éternel des armées fera pour tous les peuples, sur cette montagne, un banquet de viandes grasses, un banquet de vins conservés, de viandes grasses et mœlleuses, de vins conservés et clarifiés » (Ésaïe 25:6). La ville de Jérusalem est la cité de Dieu où régnera un jour la paix. C’est sur cette ville que Dieu porte Son regard depuis des siècles.

Pourtant, aucun des grands patriarches, tels qu’Abraham, Isaac, Jacob, Moïse et Josué, ne fut déjà citoyen de la Jérusalem terrestre. Chacun « …attendait la cité qui a des fondements, dont Dieu est l’architecte et le fondateur » (Hébreux 11:10). « Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste ; c’est pourquoi Dieu ne dédaigne pas d’être appelé leur Dieu ; car il leur a préparé une cité » (Hébreux 11:16). « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection » (Hébreux 12:22-23).

Nous savons cependant que Jésus a dit : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:2-3). Ce jour viendra lors de la dernière trompette. « Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui seront restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:15-17). Voilà le véritable moment de l’enlèvement des Élus vers Christ.

La Jérusalem terrestre est présentement l’esclave de luxuriants groupes qui voudraient s’approprier d’elle. Et elle le sera jusqu’à l’avènement de Jésus. « Mais la Jérusalem d’en haut est libre, et c’est elle qui est la mère de nous tous. Car il est écrit : Réjouis-toi, stérile, toi qui n’enfantais point, éclate et pousse des cris, toi qui n’as pas été en travail d’enfant ; car les enfants de la délaissée seront plus nombreux que ceux de la femme qui avait l’époux » (Galates 4:26-27). Imaginez maintenant cette scène que Jean a contemplée dans sa vision. « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:2-3).

Ensuite, dans les versets 10 et 11, l’ange lui fait voir une scène magnifique. « Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la grande cité, la sainte Jérusalem qui descendait du ciel venant de Dieu, avec la gloire de Dieu. Et son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, telle qu’une pierre de jaspe cristallin ». Quelle étonnante récompense attend tous ceux qui ont librement et volontairement accepté l’appel de Dieu et ont persévéré jusqu’à la fin ! « L’Éternel est grand et très digne de louanges, dans la cité de notre Dieu, sur sa montagne sainte. Elle s’élève avec grâce, la montagne de Sion, joie de toute la terre ; du côté du septentrion est la ville du grand Roi. Dieu, dans ses palais, est connu pour une haute retraite » (Psaume 48:2-4). Voilà la demeure permanente dans laquelle je désire vous voir vivre éternellement.




D.246 – Chrétiens guidés selon l’Esprit

 

Par Joseph Sakala

Nous vivons à une époque où les humains refusent tout conseil, car ils se croient parfaitement capables de diriger leur propre destinée sans aucune intervention extérieure. Cette mentalité perdure depuis les années 1960 avec, comme slogan « I’m number one ». Sans le réaliser, ceux qui ont adopté cette attitude mettaient de côté toute aide divine au sein de leur vie, sous prétexte que Dieu n’était plus nécessaire pour guider les humains, car ils pouvaient prendre leurs propres décisions tout seuls. En réalité, cette mentalité date de plus loin, au temps de la création des humains, lorsque Dieu leur a offert de les guider pour qu’ils mangent de l’arbre de vie au milieu du jardin. Mais la femme fut séduite par Satan à préférer l’arbre de la connaissance du bien et du mal afin de prendre sa propre décision sans l’aide de Dieu. Aujourd’hui, nous voyons les conséquences de cette attitude dans toutes les sphères de l’activité humaine.

Au temps de Paul, des Galates avaient accepté de tenter une autre expérience, celle de se faire diriger par l’Esprit de Dieu. Paul avait fondé plusieurs congrégations en Galatie pour amener bon nombre de gentils vers Christ. Mais, avec le temps, Paul s’est aperçu que ses enseignements commençaient à être minés par des convertis juifs qui insistaient sur la circoncision devant être exécutée avant que l’on ne baptise les païens au christianisme. Paul s’est donc vu dans l’obligation de les ramener à l’ordre en leur disant : « Avez-vous tellement perdu le sens, qu’après avoir commencé par l’Esprit, vous finissiez maintenant par la chair ? Avez-vous tant souffert en vain ? si toutefois ce n’est qu’en vain ! Celui donc qui vous communique l’Esprit, et qui fait des miracles parmi vous, le fait-il par les œuvres de la loi ou par la prédication de la foi ? » (Galates 3:3-5). Paul leur rappelle d’une manière directe qu’ils avaient reçu le Saint-Esprit afin de les  guider lorsqu’ils eurent accepté le sacrifice de Jésus, et cela devait être suffisant pour les diriger vers le salut.

Les croyants d’aujourd’hui ont également reçu le Saint-Esprit ainsi que la rédemption. Ayant donc l’Esprit pour nous guider, pourquoi alors retourner aux rudiments de la chair pour être sauvés ? Pourquoi insister sur ce que nous pensions être la vérité dans le monde, où notre décision paraissait supérieure à celle venant de Dieu ? Les bonnes œuvres sont louables, mais elles doivent être une conséquence de notre conversion au salut et non un prérequis pour y arriver. Alors : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit, » leur déclare Paul, dans Galates 5:25. Et, dans Galates 5:16-17, il ajoute : « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez ».

Le chrétien doit réaliser quel merveilleux privilège il possède d’avoir en lui la présence du Saint-Esprit dès sa conversion à Christ. Après Sa résurrection, Jésus est monté au ciel, mais Il nous a envoyé le Saint-Esprit afin que celui-ci vive en nous dans le but de nous guider. C’est ainsi que Dieu peut entendre la moindre de nos prières et, comme Paul nous le dit : « Priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:18). Donc, en plus de prier pour nos besoins, il faut aussi prier pour ceux des autres. Subséquemment, Paul ajoute, dans Éphésiens 6:19-20 : « Et pour moi aussi, afin qu’il me soit donné de parler librement, avec hardiesse, pour faire connaître le mystère de l’Évangile, pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes, en sorte que j’en parle avec hardiesse, comme je dois en parler ».

Par Jésus, nous avons tous accès au Père, au moyen du même Esprit. Paul nous dit, dans Philippiens 3:3 : « Car c’est nous qui sommes la vraie circoncision, nous qui servons Dieu en esprit, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair ». Donc, le chrétien n’est plus le numéro un dans sa vie, c’est Dieu qui nous a donné Son Esprit afin de marcher assurément dans la vérité, selon Son dessein pour nous. Il faut ainsi nous souvenir des paroles de Paul qui nous a dit : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice » (Romains 8:9-10). Voilà notre assurance dans notre cheminement vers le Royaume.

Dans Jean 10:14, Jésus a dit : « Je suis le bon berger, et je connais mes brebis, et je suis connu d’elles ». Le mot grec utilisé ici pour « berger » est synonyme de « pasteur ». Jésus disait donc : « Je suis le bon pasteur et le bon pasteur est prêt à sacrifier sa vie pour son troupeau ». Un bon pasteur est, en effet, celui qui dirige son troupeau vers un bon pâturage, parce qu’il connaît bien son troupeau et son troupeau le connaît bien également. Toutefois, ce terme ne s’applique pas uniquement à un responsable de congrégation religieuse. Le terme pourrait facilement s’appliquer à tous les individus, tels les Enseignants, les Officiers militaires, les Parents, etc., qui ont reçu des responsabilités de leadership. Dans tous ces cas, notre exemple et notre guide est notre bon Berger, notre bon Pasteur, notre bon Leader et Seigneur Jésus-Christ.

Avec cela à l’esprit, considérons maintenant d’autres belles références bibliques pour décrire notre bon Berger. Dans 1 Pierre 5:1-4, le chef des apôtres a dit : « Je prie les anciens qui sont parmi vous, moi qui suis ancien avec eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée : Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire ».

Notons également ceci, dans Hébreux 13:20-21 : « Or, que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle, vous rende accomplis en toute bonne œuvre, afin que vous fassiez sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen ». Tout converti doit quelquefois être prêt à assumer la fonction de berger spirituel pour répondre à ceux qui cherchent à faire la volonté de Dieu. Le Seigneur Jésus est notre bon Berger et nous devons être Ses imitateurs en toutes choses. Mais pour accomplir cela, soyons des imitateurs de David qui se tournait toujours vers Dieu, comme dans le Psaume 119:33-34, pour Lui demander : « Éternel, enseigne-moi la voie de tes statuts, et je la garderai jusqu’à la fin. Donne-moi l’intelligence, et je garderai ta loi ; je l’observerai de tout mon cœur ».

Le roi Salomon a pareillement dit à son fils : « Mon fils, si tu reçois mes paroles, et si tu conserves avec toi mes commandements, tellement que tu rendes ton oreille attentive à la sagesse, et que tu inclines ton cœur à l’intelligence ; si tu appelles à toi la prudence, et si tu adresses ta voix à l’intelligence ; si tu la cherches comme de l’argent, et si tu la recherches soigneusement comme un trésor ; alors tu comprendras la crainte de l’Éternel, et tu trouveras la connaissance de Dieu. Car l’Éternel donne la sagesse ; de sa bouche procèdent la connaissance et l’intelligence. Il réserve le salut à ceux qui sont droits, et il est le bouclier de ceux qui marchent en intégrité » (Proverbe 2:1-7). Il est intéressant de noter que Salomon, tout comme David, insiste sur le mot « commandements ».

Dans tous les versets qui suivent, tirés du Psaume 119, David demande à Dieu de vérifier constamment son cheminement. Vous noterez également que, dans chaque cas, la requête de David est dirigée vers l’aide de Dieu sans aucune indication que David ait eu la capacité de découvrir ces vérités par lui-même. Alors, au verset 33, nous lisons : « Éternel, enseigne-moi la voie de tes statuts, et je la garderai jusqu’à la fin ». Au verset 34 : « Donne-moi l’intelligence, et je garderai ta loi ; je l’observerai de tout mon cœur ». Au verset 35 : « Fais-moi marcher dans le sentier de tes commandements ; car j’y prends plaisir ». Au verset 37 : « Détourne mes yeux de regarder à la vanité ; fais-moi revivre dans tes voies ! » Au verset 36 : « Incline mon cœur vers tes témoignages, et non vers le gain ». Au verset 40 : « Voici, je soupire après tes commandements ; fais-moi revivre par ta justice ! ». Au verset 38 : « Ratifie à ton serviteur ta parole, laquelle est pour ceux qui te craignent ». Et au verset 39 : « Détourne de moi l’opprobre que je crains ; car tes ordonnances sont bonnes ».

Néanmoins, ayant prié pour obtenir l’intervention de Dieu, le roi David promettait d’agir selon ces instructions pour éclairer sa propre vie. Il avouait sa joie de suivre ces enseignements tout comme le roi Salomon disait à son fils : « Alors tu comprendras la crainte de l’Éternel, et tu trouveras la connaissance de Dieu » (Proverbes 2:5). Que chacune de nos prières soit pareillement faite avec cette même humilité, en Lui demandant : « Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ; éprouve-moi, et connais mes pensées. Vois si je suis dans une voie d’injustice, et conduis-moi dans la voie de l’éternité ! » (Psaume 139:23-24).

L’apôtre Jean nous dit ceci au sujet de Jean le Baptiste : « Il n’était pas la lumière, mais il était envoyé pour rendre témoignage à la lumière » (Jean 1:8). Jean le Baptiste était possiblement l’homme le moins accepté de la Bible, mais il était néanmoins le premier chrétien, missionnaire, martyre, disciple et pasteur à conduire les premiers disciples vers Jésus le Christ. Dans son ministère, Jean reconnaissait la divinité de Jésus en baptisant des convertis pour le Christ, ayant même été emprisonné et martyrisé pour sa foi envers le Messie. Malachie fut le dernier prophète de l’Ancien Testament et il avait prédit, 400 ans auparavant, que Jean serait celui qui précéderait la venue de Jésus qui : « ramènera le cœur des pères vers les enfants, et le cœur des enfants vers leurs pères » (Malachie 4:6).

Il est important de reconnaître que tous ceux que Dieu appelait pour une œuvre spéciale dans l’Ancienne Alliance, tel Abel, Abraham, Isaac, Jacob, David, les prophètes etc., ont tous reçus le Saint-Esprit et de ce fait seront de la Première Résurrection. Mais l’expression « chrétien » apparaît pour la première fois dans la Nouvelle Alliance lorsque les nouveaux convertis furent associés à Christ à Antioche. Donc, en réalité, Jean fut destiné à être le premier chrétien dans le Nouveau Testament : « Car il sera grand devant le Seigneur ; il ne boira ni vin, ni boisson forte, et il sera rempli du Saint-Esprit dès le sein de sa mère ; il convertira plusieurs des enfants d’Israël au Seigneur leur Dieu » (Luc 1:15-16).

Lors de la visite de Marie, dès qu’Élisabeth eut entendu sa salutation, celle-ci déclara, dans Luc 1:44 : « Car la voix de ta salutation n’a pas plutôt frappé mes oreilles, que le petit enfant a tressailli de joie dans mon sein ». Cet homme était en effet tellement près de Dieu que plusieurs personnes croyaient qu’il était le Christ. Alors, l’apôtre Jean a jugé bon de le clarifier, dans Jean 1:6-8 : « Il y eut un homme, appelé Jean, qui fut envoyé de Dieu. Il vint pour être témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il n’était pas la lumière, mais il était envoyé pour rendre témoignage à la lumière ».

Même Jésus lui a rendu cette attestation : « Qu’êtes-vous donc allés voir ? Un prophète ? Oui, vous dis-je, et plus qu’un prophète. Car c’est celui de qui il est écrit : Voici, j’envoie mon messager devant ta face, qui préparera ton chemin devant toi. Je vous dis en vérité qu’entre ceux qui sont nés de femme, il n’en a pas été suscité de plus grand que Jean-Baptiste » (Matthieu 11:9-11). Parce que le message de Jean Baptiste annonçait la Divinité de Jésus. « Jean rendit encore ce témoignage, disant : J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe, et il s’est arrêté sur lui. Pour moi, je ne le connaissais pas ; mais celui qui m’a envoyé baptiser d’eau, m’a dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise du Saint-Esprit. Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est Lui qui est le Fils de Dieu » (Jean 1:32-34).

Les baptêmes de Jean étaient vraiment chrétiens. D’ailleurs, Jésus l’avait également choisi lors de Son baptême. Dans Marc 1:1-4, nous lisons : « Commencement de l’Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu. Conformément à ce qui avait été écrit dans les prophètes : Voici, j’envoie mon messager devant ta face, qui préparera le chemin devant toi : Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur ; aplanissez ses sentiers. Jean baptisait dans le désert, et prêchait le baptême de repentance, pour la rémission des péchés ». Luc 1:17 : « Et il marchera devant Lui dans l’esprit et avec la vertu d’Élie, pour tourner les cœurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé ». Cela : « Afin de donner la connaissance du salut à son peuple, dans la rémission de leurs péchés » (Luc 1:77).

Quand Jésus a déclaré à Ses disciples : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20), chacun devenait un ministre de Christ. Chacun avait donc la mission d’en instruire d’autres en se servant du don que l’Esprit leur donnerait dès le Jour de la Pentecôte. Et c’est d’ailleurs ce qui est arrivé quand les premiers 120 se sont mis à prêcher par le biais de discours que les spectateurs pouvaient comprendre dans leur langue maternelle. C’est avec cela en tête que Paul exhortait les premiers chrétiens en leur disant : « Que le Dieu d’espérance vous remplisse donc de toute sorte de joie et de paix, dans la foi, afin que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit » (Romains 15:13).

Donc, plus que de pourvoir à nos besoins physiques, Dieu supplée surtout à tous nos besoins spirituels tout au long de notre cheminement vers ce magnifique Royaume qu’Il nous promet. Dans le Nouveau Testament, ces besoins spirituels nous sont dévoilés dans les attributs mêmes de Dieu que voici : Dieu est amour. Le chrétien doit être rempli d’amour parce que : « Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour » (1 Jean 4:8). Ensuite, le converti doit vivre en paix. Alors, Paul nous dit : « Au reste, frères, réjouissez-vous ; tendez à la perfection ; consolez-vous ; ayez un même sentiment ; vivez en paix ; et le Dieu de charité et de paix sera avec vous » ((2 Corinthiens 13:11).

Nous sommes sauvés par la grâce de Dieu, dans laquelle nous devons grandir. Il ne faut jamais négliger cet aspect de notre cheminement : « Mais croissez dans la grâce [nous dit Pierre] et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18). Voilà pourquoi, dans 1 Pierre 5:10, le chef des apôtres nous exhorte ainsi : « Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables ».

Mais Dieu est également un Dieu de Paix. En s’adressant aux chrétiens qu’il avait instruit sur la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, et qui garde nos cœurs et nos pensées en Jésus-Christ, Paul déclare ceci aux Philippiens : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées ! Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de Paix sera avec vous ». (Philippiens 4:8-9). Car : « Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ! Amen » (Romains 16:20).

Dieu est pareillement un Dieu de consolation. Dans 2 Corinthiens 1:3-5, Paul affirme : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes, et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ ». Dieu est autant un Dieu de Patience. « Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse, » nous dit Paul, dans Hébreux 10:36. Par conséquent, dans Romains 15:5, il ajoute : « Et que le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments entre vous selon Jésus-Christ ».

Dieu est également un Dieu de gloire. Dans Actes 7:2, nous lisons : « Hommes frères et pères, écoutez. Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham, lorsqu’il était en Mésopotamie, avant qu’il demeurât à Carran ». Donc : « Ainsi nous tous qui, le visage découvert, contemplons, comme dans un miroir, la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à son image, de gloire en gloire, comme par l’Esprit du Seigneur, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 3:18. Et finalement, dans Éphésiens 1:3-5, Paul nous dit : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ».

Tout comme le soleil donne sa lumière pour éclairer la terre, c’est ainsi que Jésus est notre lumière spirituelle. Dans Jean 8:12 : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie ». Dans le Psaume 119:105, le roi David fut inspiré d’écrire : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier ». Cependant, nous ne pouvons voir Sa lumière avec clarté qu’au travers de Sa Parole écrite. Sa Parole est alors véritablement une lampe, puisqu’elle contient et révèle une lumière qui en elle-même est une lumière. Sans les Saintes Écritures, ce monde serait toujours dans les ténèbres profondes, mais : « la révélation de Tes paroles éclaire ; elle donne de l’intelligence aux simples » (Psaume 119:130).

C’est dans ce sens que Jésus est la Parole vivante et « toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » (Jean 1:3-5). Nonobstant,  Jésus était « la véritable lumière qui éclaire tout homme, [et] était venue dans le monde, elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il [Jésus] est venu chez les siens ; et les siens [Israël] ne l’ont point reçu » (vs 9-11). C’est pour cette raison que « Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises » (Jean 3:18-20).

C’est de la sorte que la Parole écrite est dans le monde depuis des siècles, et la multitude des gens refusent de la suivre, ridiculisent sa véracité, et demeurent perpétuellement dans les ténèbres. « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il [Jésus] leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13). Dans Jean 12:35-36, Jésus dit à ces croyants : « La lumière est encore avec vous pour un peu de temps ; marchez pendant que vous avez la lumière, de peur que les ténèbres ne vous surprennent ; car celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus dit ces choses, puis il s’en alla et se cacha d’eux. »

La Parole de Dieu nous apporte continuellement Sa lumière pour une bien meilleure compréhension de Son plan envers l’humanité. Dès la semaine de la recréation de la terre, nous lisons, dans Genèse 1:3-4 : « Et Dieu dit : Que la lumière soit et la lumière fut ! Et Dieu vit que la lumière était bonne et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. » Ce témoignage de la part de Dieu a fortement inspiré David d’écrire ceci, dans Psaume 119:138-140 : « Tu as prescrit tes témoignages avec justice, et avec une grande fidélité. Mon zèle m’a miné, parce que mes ennemis ont oublié tes paroles. Ta parole est parfaitement pure ; c’est pourquoi ton serviteur l’aime. » Pour une meilleure compréhension, Hébreux 5:12-14 nous affirme : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal. » C’est-à-dire, faire la différenciation entre la lumière et les ténèbres.

Dans Néhémie 9:7-8, nous lisons : « Tu es l’Éternel Dieu, qui choisis Abram, et qui le fis sortir d’Ur des Caldéens, et qui lui donnas le nom d’Abraham. Tu trouvas son cœur fidèle devant toi, et tu traitas une alliance avec lui, pour donner à sa postérité le pays des Cananéens, des Héthiens, des Amoréens, des Phéréziens, des Jébusiens et des Guirgasiens ; et tu as accompli ta parole, car tu es juste. » David confirme cela dans Psaume 33:4-5, en disant : « Car la parole de l’Éternel est droite, et toute son œuvre est faite avec fidélité. Il aime la justice et l’équité ; la terre est pleine de la bonté de l’Éternel. » Subséquemment, nous voyons dans Psaume 25:8-9 que : « L’Éternel est bon et droit ; c’est pourquoi il enseignera aux pécheurs le chemin qu’ils doivent suivre. Il fera marcher les humbles dans la justice ; il enseignera sa voie aux humbles. »

Dans Psaume 119:140, David déclare ceci à son Dieu : « Ta parole est parfaitement pure ; c’est pourquoi ton serviteur l’aime. » Et, dans Psaume 12:7, il ajoute : « Les paroles de l’Éternel sont des paroles pures ; c’est un argent affiné au creuset, en terre, fondu sept fois. » Dans sa soumission à l’Éternel, David lui dit : « Ta justice est une justice éternelle, et ta loi n’est que vérité » (Psaume 119:142). Et, au verset 144 : « Tes témoignages ne sont que justice à toujours ; donne-m’en l’intelligence, afin que je vive ! » Parce que David avait donné sa vie à Dieu, il avoue également que : « Mon zèle m’a miné, parce que mes ennemis ont oublié tes paroles » (Psaume 119:139). Et, au verset 141, il souffre en disant : « Je suis petit et méprisé ; mais je n’oublie point tes commandements. » Ainsi : « La détresse et l’angoisse m’ont atteint ; mais tes commandements sont mes plaisirs » (v. 143).

Ces beaux témoignages ont sûrement inspiré l’apôtre Jacques de nous dire : « Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Car, si quelqu’un écoute la parole, et ne la met point en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel ; et qui, dès qu’il s’est regardé, s’en va, et oublie aussitôt quel il était. Mais celui qui aura plongé ses regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais pratiquant les œuvres, celui-là sera heureux dans ce qu’il aura fait » (Jacques 1:22-25). Toutefois, nous ne devons jamais nous en glorifier, car la gloire appartient toujours à Dieu.

Paul abonde dans cette même émotion en déclarant : « Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde » (Galates 6:14). Même les gens du monde, quand ils utilisent des expressions comme « le point crucial dans cette affaire », admettent par inadvertance que tout revient à la croix de Christ, car le mot « crucial » vient du latin crux qui veut dire « croix ». La croix de notre Seigneur se situe au cœur de la chrétienté et également des opposants de celle-ci. « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu » (1 Corinthiens 1:18).

C’est sur cette croix que Jésus a vaincu Satan, car : « Il a effacé ce qui était contre nous, l’obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous ; et il l’a entièrement annulée, en l’attachant à la croix ; ayant dépouillé [Satan], les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles sur cette croix » (Colossiens 2:14-15). Et c’est au pied de cette même croix, disait Paul, que : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Pareillement, en tant que chrétiens, nous sommes spirituellement crucifiés afin que Satan soit vaincu dans nos vies. « Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises » nous dit Paul, dans Galates 5:24.

Cela devient éminemment rassurant pour nous : « Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché » (Romains 6:6-7). Plusieurs chrétiens semblent pourtant résister aux exigences de la vie ainsi qu’aux pensées de celui qui est totalement identifié au Christ, car l’attrait consistant à se glorifier dans les choses terrestres demeure toujours présent. Néanmoins, comme disait Paul,  il vaut beaucoup mieux se glorifier dans la croix et demeurer crucifié avec Christ. Car Jésus Lui-même nous assure que : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour » (Jean 6:37-39).

Cette promesse de Jésus illustre la merveilleuse beauté de l’Évangile. Notre Seigneur Jésus reçoit volontiers tous ceux qui viennent vers Lui. Il ne cesse de dire : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:28-30). Est-ce une contradiction ? Pas du tout, car les deux déclarations viennent de Jésus. Plusieurs Écritures nous enseignent que les véritables croyants sont choisis par Dieu et ensuite donnés à Jésus. Par contre, plusieurs autres Écritures nous indiquent qu’un individu peut librement accepter ou rejeter Christ, et il devient ainsi responsable de sa propre décision. Alors, pour certains individus, ça semble poser un problème.

Le Jour de la Pentecôte, Pierre a déclaré ceci, dans Actes 2:23 : « Ce Jésus livré par la volonté déterminée et selon la prescience de Dieu, vous l’avez pris, et, l’ayant attaché à la croix par les mains des iniques, vous l’avez fait mourir ». Et, un peu plus loin, dans Actes 4:26, 28, Pierre a également dit ceci : « Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont assemblés contre le Seigneur et contre son Oint … Pour faire toutes les choses que ta main et ton conseil avaient décidé d’avance devoir être faites ». C’est Dieu Lui-même qui avait prédestiné ces deux choses. Dans ces passages, la prédestination divine est entremêlée avec des décisions humaines, sans le moindre soupçon que ces concepts soient en conflit un avec l’autre.

Encore une fois, nous voyons que les pensées de Dieu sont plus élevées que nos pensées. Un peu comme avec une pièce de monnaie dont on ne peut voir qu’un seul côté à la fois. Dans la pensée du Seigneur, elles sont en harmonie, mais leur pleine compréhension est difficile, voire impossible à saisir par la pensée humaine. Nous devons donc rendre gloire à Dieu : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). Le salut nous est donné gratuitement, sachant fort bien avec assurance que c’est Dieu Lui-même qui nous a choisis.

Voilà une bonne raison pour chaque chrétien de défendre l’Évangile avec conviction contre toute opposition. Comme Paul le disait si bien, dans Philippiens 1:16-17 : « Les uns annoncent Christ dans un esprit de dispute, et non pas purement, croyant ajouter de l’affliction à mes liens ; mais les autres le font par affection, sachant que je suis établi pour la défense de l’Évangile ». Aujourd’hui, bon nombre de « chrétiens » se sentent mal à l’aise de défendre l’Évangile avec conviction de peur d’offenser leurs amis non convertis, en honorant Jésus ou les Saintes Écritures. Mais Paul est complètement en désaccord avec une telle attitude. Car l’Évangile ne change pas. Alors, il faut tenir bon et corriger les attaques des adversaires. Voilà pourquoi, dans Philippiens 1:7, Paul déclare : « Et il est juste que tels soient mes sentiments pour vous tous, car, dans mes liens, et dans la défense et la confirmation de l’Évangile, je vous porte dans mon cœur, vous tous qui partagez avec moi la grâce qui m’est faite ».

Dans le grec, le mot utilisé par Paul est apologia, terme légal utilisé par les avocats de la défense en faveur d’un accusé attaqué par l’avocat de la couronne. Ainsi, Paul nous dit qu’il est toujours prêt à se défendre d’une façon systématique, et scientifique si nécessaire, face à toute attaque contre l’Évangile et venant de ses adversaires. Puisque nous sommes co-ouvriers avec Paul dans ce travail, nous devons être constamment prêts à avoir une bonne réponse à toute question qui nous est posée. Comme disait Pierre : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3:15). Tout chrétien qui veut partager sa foi avec des non convertis a sûrement rencontré des gens qui ne croiront tout simplement pas au plan de salut sans avoir au préalable reçu des réponses satisfaisantes à certaines de leurs questions.

Nous devons donc nous familiariser avec les preuves, comme Jésus, après Sa résurrection, l’a fait avec Ses disciples : « Auxquels aussi, après avoir souffert, il se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu » (Actes 1:3). Pendant ces quarante jours, Jésus devait sûrement leur parler de Sa divinité, de Son pouvoir de sauver en tant que Créateur omnipotent, Celui qui a porté leurs péchés pour leur salut. Nous devons alors faire régulièrement nos recherches, comme les Béréens d’Actes 17:11-12, car : « Ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. Plusieurs donc d’entre eux crurent, ainsi que des femmes grecques de qualité, et des hommes en assez grand nombre ».

Les apôtres Barnabas et Paul n’avaient pas peur de témoigner en se jetant au milieu d’une foule : « Et disant : O hommes, pourquoi faites-vous cela ? Nous ne sommes que des hommes, sujets aux mêmes infirmités que vous. Nous vous annonçons une bonne nouvelle pour que vous vous détourniez de ces vanités, et que vous vous convertissiez au Dieu vivant, qui a fait le ciel, la terre et la mer, et toutes les choses qui y sont ; qui dans les temps passés a laissé marcher toutes les nations dans leurs voies, quoiqu’il n’ait point cessé de donner des témoignages de ce qu’il est, en faisant du bien, en nous envoyant du ciel les pluies, et les saisons fertiles, et en remplissant nos cœurs de biens et de joie. Et à peine, en disant cela, purent-ils empêcher le peuple de leur offrir un sacrifice » (Actes 14:15-18).

Jésus a déclaré ceci à Ses disciples, dans Jean 15:16-17 : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres ». Ne soyons pas comme cette semence, dans la parabole de Jésus, qui tomba sur un endroit pierreux où elle avait peu de terre ; et aussitôt elle leva parce qu’elle n’entrait pas profondément dans la terre ; mais quand le soleil fut levé, elle fut brûlée et, parce qu’elle n’avait pas de racine, elle sécha. L’Évangile est vigoureusement attaqué de nos jours ; alors, que Dieu nous donne inlassablement le courage nécessaire d’être parmi ses défenseurs victorieux !

Regardons ensemble la belle salutation de la première épître de l’apôtre Pierre aux convertis dans la dispersion. 1 Pierre 1:1-2 : « Pierre, apôtre de Jésus-Christ, aux élus étrangers dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l’Asie et la Bithynie, Élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang. Que la grâce et la paix vous soient multipliées ! » Les « étrangers », auxquels Pierre adressait cette épître, étaient vraiment des « pèlerins ». Il utilise le même mot grec, parepidernos, dans 1 Pierre 2:11-12, quand il leur dit : « Bien-aimés, je vous exhorte, comme des étrangers et des voyageurs, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme ; ayant une conduite honnête parmi les Gentils, afin qu’au lieu qu’ils médisent de vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour de la visitation, en voyant vos bonnes œuvres ».

Le mot veut simplement dire « un résident qui demeure à l’étranger », et le seul autre endroit où il est utilisé dans le Nouveau Testament, c’est dans Hébreux 11:12-13 où nous lisons : « C’est pourquoi d’un seul homme, et qui était déjà affaibli, il est né une multitude aussi nombreuse que les étoiles du ciel, et que le sable du bord de la mer, qui ne se peut compter. Tous ceux-là sont morts dans la foi, sans avoir reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin, crues, et embrassées, et ayant fait profession d’être étrangers et voyageurs sur la terre ». Nous honorons nos ancêtres qui ont jadis quitté leurs pays pour venir s’établir dans le Nouveau Monde afin de nous créer des foyers où il y avait de la prospérité, pour exprimer leur foi en toute liberté. « Ceux donc qui avaient été dispersés, allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la Parole » (Actes 8:4).

Chaque croyant en Jésus-Christ est, en réalité, un pèlerin sur la terre, un ambassadeur pour Christ sur un sol étranger. Car : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21). Nous formons alors une communauté de citoyens déjà inscrite au ciel, vivant sur la terre pour faire l’œuvre de Dieu jusqu’au moment où le Seigneur nous ramènera dans la demeure qu’Il prépare pour nous. Tant que nous sommes ici, nous sommes exposés aux douleurs et aux souffrances que Jésus a aussi endurées, mais Il pourvoit à tous nos besoins ; et nous devons Lui rendre gloire et actions de grâce comme les premiers pèlerins en terre nouvelle.

C’est ainsi que les chrétiens de la terre entière Lui doivent chaque jour des remerciements : « Afin que vous soyez enrichis en toute manière, pour accomplir toutes sortes de libéralités, qui fassent rendre à Dieu par nous des actions de grâces » (2 Corinthiens 9:11). « Enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces » (Colossiens 2:7). C’est ainsi que Paul, dans 1 Corinthiens 4:2, nous exhorte par ces paroles : « Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle ». La Parole de Dieu nous rappelle que : « C’est pourquoi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais jugez plutôt qu’il ne faut donner aucune occasion de chute, ni aucun scandale à son frère » (Romains 14:12-13).

Chaque véritable converti devient ainsi un dispensateur de la Parole : « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps » (2 Corinthiens 5:10). Ces versets sont là afin de nous rappeler constamment que la Parole de Dieu nous a été confiée afin de la partager, non pour notre propre salut, mais plutôt en tant que bon serviteur au service de notre Maître. « Car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense » (1 Corinthiens 3:13-14). Le test de notre œuvre ne sera pas fondé sur la quantité, mais sur la qualité de notre travail. Que tous les prédicateurs notent bien ces versets !

En tant que serviteurs de Christ, Dieu nous a pareillement confié certains biens matériels. Mais avec ces biens, nous avons également reçu des talents accompagnés de dons pour propager Son Évangile glorieux. Nous sommes en effet des ministres de Christ, comme Paul nous le déclare, dans 1 Corinthiens 4:1. Alors : « Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu ». Jésus Lui-même a fait allusion à notre ministère : « Et le Seigneur dit : Quel est donc le dispensateur fidèle et prudent, que le maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner au temps marqué la mesure ordinaire de blé ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera ! Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tout ce qu’il a » (Luc 12:42-44). Toutefois, Jésus nous met en garde en déclarant ceci, dans Luc 16:12 : « Et si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? ».

Le sens du mot grec « fidèles » veut dire « crédibles ». Jésus nous met au test à savoir si notre profession de chrétien est crédible. Sommes-nous vraiment fidèles dans l’enseignement de Sa Parole ? Voilà ce qui comptait pour Jésus quand Il a déclaré ceci, dans Apocalypse 22:12 : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été ». La plus grande récompense pour nous sera de l’entendre dire : « Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur » (Matthieu 25:21). Pour en arriver là, considérons ce que Paul a dit à son jeune ministre, dans 2 Timothée 3:14-15 : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ ». Car : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (vs 16-17).

Quand Paul a écrit ces mots à Timothée, il faisant prophétiquement allusion à la grande apostasie qui précéderait l’immense tribulation et la persécution des derniers jours. Subséquemment, Paul savait que sa propre mort par exécution était proche, et que ces paroles pouvaient bien être ses dernières instructions à son jeune disciple, ainsi qu’à nous tous, fidèles serviteurs de Christ. Ce qui est remarquable, c’est que l’Esprit de Dieu lui fit utiliser l’exemple de sa propre vie pour témoigner de son grand ministère. « Car pour moi, je vais être immolé, et le temps de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (vs 6-8). Quelle remarquable conclusion à une vie chrétienne bien accomplie !

Paul résumait sa vie de la manière qui suit. Dans le domaine doctrinal : « J’ai enseigné selon la véritable Parole de Dieu ». Dans sa façon de vivre : « Soyez mes imitateurs comme je le suis de Christ ». Son but : « Honorer Dieu en ne faisant que Sa volonté ». Pour la foi : « Ma fidélité à Sa Parole et ce qu’Elle me demandait d’enseigner ». Pour la charité : « En démontrant l’amour qu’un véritable chrétien doit dégager ». Dans la patience : « Mes efforts de toujours endurer mes tribulations dans la joie ». Dans la persécution : « Combattre contre les injustices qu’on me faisait endurer ». Dans les afflictions : « Les souffrances et les tortures que j’ai endurées sans me plaindre ». Paul a manifesté ce témoignage chrétien pendant au-delà de 30 ans après sa conversion et pouvait donc, en toute humilité, citer sa propre vie en exemple pour enseigner la façon de vivre aux autres convertis.

Que le modèle de Paul soit pareillement le nôtre, afin que nos propres vies deviennent un bon exemple à suivre pour ceux qui nous observent. Les chrétiens qui sont remplis du Saint-Esprit annoncent la Parole de Dieu avec hardiesse. Ce fut le cas dès les débuts de l’Église, comme on peut lire ce qui arriva à Iconium, dans Actes 14:3, où : « Paul et Barnabas demeurèrent là assez longtemps, parlant hardiment, à cause du Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce, en faisant par leurs mains des prodiges et des miracles ». Mais d’où leur venait cette hardiesse ? Grâce à la présence du Saint-Esprit, comme on peut également le lire, dans Actes 4:13, où : « Voyant la hardiesse de Pierre et de Jean, et sachant que c’étaient des hommes sans lettres et du commun peuple, ils [les gens) étaient dans l’étonnement, et ils reconnaissaient qu’ils avaient été avec Jésus ». Quand nous parlons avec l’autorité de Dieu, nous parlons toujours avec hardiesse.

Dans les débuts de l’Église, les nouveaux convertis priaient constamment afin de pouvoir proclamer la Parole de Dieu avec hardiesse. Nous en voyons un exemple parfait dans le cas de Pierre et de Jean, même lorsqu’ils étaient menacés. Dans Actes 4:29-31, nous lisons cette prière de Pierre : « Et maintenant, Seigneur, considère leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine hardiesse ; en étendant ta main, afin qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des merveilles par le nom de ton saint Fils Jésus. Lorsqu’ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec hardiesse ».

Lorsque Paul a fondé la congrégation à Éphèse, il parla avec assurance. « Puis entrant dans la synagogue, il y parla avec hardiesse pendant trois mois, discourant avec persuasion sur les choses du royaume de Dieu » (Actes 19:8). Paul exhortait les chrétiens à faire la même chose : « Priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints, et pour moi aussi, afin qu’il me soit donné de parler librement, avec hardiesse, pour faire connaître le mystère de l’Évangile, pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes, en sorte que j’en parle avec hardiesse, comme je dois en parler » (Éphésiens 6:18-20). Notez que Paul était en prison lorsqu’il a écrit cette lettre aux Éphésiens.

Paul était tellement zélé pour prêcher le message de Christ que même la prison et la mort ne pouvaient le faire dévier de son but. Dans Philippiens 1:20-21, Paul nous déclare que : « Selon ma ferme attente, et mon espoir que je ne recevrai aucune confusion en rien, mais qu’en toute assurance, Christ, qui a toujours été glorifié dans mon corps, le sera encore à présent, soit par ma vie, soit par ma mort. Car pour moi Christ est ma vie, et la mort m’est un gain ». Dans le livre aux Hébreux, nous voyons plusieurs traits de caractère de gens cités en exemple. Alors, nous aussi nous pouvons déclarer : « De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » Voilà d’où notre zèle devrait toujours provenir.

Regardons ensemble une belle histoire où Dieu nous montre comment il bénit ceux qui s’approchent de Lui. Dans 1 Chroniques 4:9-10, nous lisons : « Jaebets était plus honoré que ses frères ; sa mère l’avait nommé Jaebets (douleur), en disant : C’est avec douleur que je l’ai enfanté. Jaebets invoqua le Dieu d’Israël, en disant : Si tu me bénis et que tu étendes mes limites ; si ta main est avec moi, et si tu me préserves du malheur, en sorte que je ne sois pas dans la souffrance ! Et Dieu accorda ce qu’il avait demandé ». La Bible ne parle pas de ses parents ni de ses descendants. Seul Jaebets est inclus dans la liste des généalogies à cause de sa prière. Même si sa prière semble être centrée sur lui, Dieu l’a exaucée parce qu’il a invoqué le Dieu d’Israël. Son nom était bien choisi, car sa mère l’a enfanté dans la douleur. Même si sa demande fut accordée, il est douteux que sa prière serve de modèle au chrétien sur la façon de prier Dieu.

La prière que Jésus a donnée à Ses disciples comme modèle nous fournit un guide plus exact. « Et il leur dit : Quand vous priez, dites : Notre Père qui es aux cieux ; Ton nom soit sanctifié ; Ton règne vienne ; Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ; donne-nous chaque jour notre pain quotidien ; pardonne-nous nos péchés ; car nous pardonnons aussi à tous ceux qui nous ont offensés ; et ne nous induis point en tentation ; mais délivre-nous du malin » (Luc 11:2-4). Dans cette prière, nous ne disons pas « bénis moi », mais plutôt « que Ton règne vienne », suivi de « que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ». Puisque notre prière est personnelle, Jésus ne nous demande pas de prier pour un grand territoire, mais nous dit simplement « donne-nous chaque jour notre pain quotidien ». Notons au passage que le « Notre Père » constituait un plan, une sorte de canevas, une liste d’éléments à élaborer, un résumé que Jésus donna comme exemple à Ses disciples qui Lui avaient demandé comment prier (v. 1). Il ne s’agissait pas d’une litanie à répéter mot à mot en finissant par ne plus penser à ce qu’on dit à force de répétition !

Néanmoins, Dieu bénit parfois une prière centrée exclusivement sur nous-mêmes, mais elle doit également être centrée sur Dieu dans notre intention. Jaebets avait sûrement cette intention lorsqu’il a demandé d’être béni, car il désirait marcher avec Dieu. L’apôtre Jacques nous donne alors cette instruction : « Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains ; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs » (Jacques 4:4-8).

Nous reconnaissons un humain par les amis qu’il fréquente. Ceci n’est pas simplement biblique, mais facilement observable dans le comportement quotidien des gens. Les amis s’ajustent quotidiennement. « Comme le fer aiguise le fer, ainsi un homme en aiguise un autre. Celui qui garde le figuier, mangera de son fruit ; ainsi celui qui garde son maître sera honoré. Comme dans l’eau le visage répond au visage, ainsi le cœur d’un homme répond à celui d’un autre homme » (Proverbes 27:17-19). L’exhortation de Jacques nous indique le grand contraste entre l’amour de Dieu et l’amitié que le monde produit. L’apôtre Jean nous explique pourquoi : « Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:16-17).

Les véritables amis s’aiment. À Ses disciples, Jésus a dit : « Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres » (Jean 15:14-17). C’est simple. Si j’aime Jésus et que vous aimez Jésus, nous devrions nous aimer pareillement puisque nous  aimons Jésus.

Les véritables amis se soutiennent et nous : « N’abandonnons point notre assemblée [les uns avec les autres], comme quelques-uns ont coutume de faire, mais exhortons-nous les uns les autres, et cela d’autant plus que vous voyez approcher le Jour » (Hébreux 10:25). Jésus Lui-même nous dit : « Car où il y a deux ou trois personnes assemblées en Mon nom, je suis là au milieu d’elles » (Matthieu 18:20). Le véritable converti ne marche pas selon le conseil des méchants, et ne se tient pas dans la voie des pécheurs, et ne s’assied pas au banc avec des moqueurs. Paul nous dit clairement, dans 2 Corinthiens 6:14-15 : « Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles ; car qu’y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ? et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord [peut-il y avoir]  entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? » Les convertis à Christ doivent rechercher d’autres convertis à Christ pour fraterniser.

Tenez-vous loin des manipulateurs qui vous font une belle façon pour mieux vous exploiter. Dans Luc 16:8, nous lisons : « Et le maître loua cet économe infidèle de ce qu’il avait agi avec habileté ; car les enfants de ce siècle sont plus prudents dans leur génération, que les enfants de lumière ». Ce verset semble indiquer que Jésus était d’accord avec le serviteur injuste qui manipule les gens honnêtes et naïfs afin de s’enrichir à leurs dépens. Le Seigneur n’approuve pas cette façon d’agir, pas plus que la convoitise du monde. Jésus nous exhorte simplement à être prudents avec notre argent tout comme le manipulateur qui tente de nous l’enlever. Par contre, Jésus nous dit : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur » (Matthieu 6:19-21).

Le manipulateur n’a comme but que de s’enrichir pour assurer son avenir financier. Ce qui est malheureux, c’est que plusieurs de ces manipulateurs se sont formé des congrégations religieuses qu’ils conduisent en tant que pasteurs et même comme apôtres. Il serait beaucoup plus sage d’utiliser l’argent que Dieu nous donne dans le but de faire du bien à ceux qui sont vraiment dans le besoin, ce qui pourrait les rapprocher de Dieu dans la foi. En faisant ainsi, nous nous amassons une richesse au ciel qui durera éternellement. Paul dénonçait les manipulateurs, dans 1 Corinthiens 6:5 : « Je le dis à votre honte. N’y a-t-il donc point de sages parmi vous, pas même un seul, qui puisse juger entre ses frères ? » Ce mot « honte » vient du grec entrope, au sens de « se tourner vers l’intérieur de soi-même » ou « égoïsme » par la manipulation des autres. Paul l’utilise une seule autre fois, dans 1 Corinthiens 15:34, où il leur dit : « Sortez de votre ivresse, pour vivre justement, et ne péchez point ; car quelques-uns sont sans la connaissance de Dieu ; je le dis à votre honte. »

La manipulation est un outil très dangereux, surtout quand il est utilisé pour se cacher derrière une façade où l’on use du nom de Dieu pour arracher la nourriture aux pauvres de la congrégation afin d’enrichir celui qui utilise la sagesse du monde en tordant des versets bibliques dans ses instructions. Cela devient tout simplement de la confusion spirituelle. Certains utilisent la science pour dénoncer la création par Dieu au profit de l’évolution, ce qui a mené le monde entier au désordre et à la confusion actuelle dans le domaine de la spiritualité. Les mouvements Nouvel Age ont énormément de succès à prêcher qu’une personne peut se tourner vers l’intérieur de soi pour puiser la force nécessaire afin de tout régler. Bien différent de ce que Paul nous enseigne dans 2 Corinthiens 5:17-18, où il nous déclare : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation ». Cela est d’autant plus vrai que Jésus nous a dit : « Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:5).

Le ministère de la réconciliation nous pousse vers l’extérieur dans le but d’aider les autres. L’apôtre Pierre nous dit : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). La loi de l’inversion spirituelle des hommes est transformée, nous dit Paul dans Romains 8:2 : « Parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort ». En aidant les autres, vous grandissez pour renouveler votre vie : « Et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19).

Une des grandes doctrines du christianisme est de savoir que le Saint-Esprit vit en nous. « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:19-20). Dieu est Esprit et peut littéralement vivre en nous. Voilà pourquoi Paul nous dit : « C’est pour ce sujet que je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, de qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom ; afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:14-19).

C’est avec cette connaissance que Jésus pouvait rassurer Ses disciples en leur disant : « Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous » (Jean 14:16-18). Ce que Jésus leur annonçait, c’est que, malgré Son ascension au ciel, Son Esprit vivrait en nous pour nous guider. Voilà pourquoi, dans Galates 2:20, Paul nous dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi ».

Paul rassurait également les Colossiens en leur disant : « [Chers frères et sœurs] à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ » (Colossiens 1:27-28). Aux Éphésiens, il les exhorte à rendre gloire à Dieu : « Et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19). Ces exhortations nous sont également destinées, car à celui qui avait interrogé le Christ sur ce sujet : « Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14:23). Quel beau privilège, et quelle belle responsabilité que Jésus nous concède !

Chaque chrétien doit s’analyser lui-même pour découvrir son rôle dans cette évangélisation personnelle. Puisque : « C’est aussi lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs ; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Éphésiens 4:11-13). Notez que Paul spécifie clairement que ces dons nous sont donnés pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère et pour l’édification du corps de Christ.

Le but ultime derrière tout cela, c’est : « Pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (vs 14-16). Que voulait dire Paul par « à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes » ? La compréhension de la Bible devrait pourtant nous raffermir dans la vérité divine au point de permettre plus aisément au converti de reconnaître ceux qui pratiquent la séduction afin de s’attirer des brebis par leur adresse et leur charisme.

Les chrétiens d’aujourd’hui sont tous menés par le Saint-Esprit au travers de toute la saine doctrine. Mais dans bon nombre d‘églises, des doctrines trompeuses sont véhiculées provenant des raisonnements humains et qui réduisent éventuellement les chrétiens modernes au niveau du petit enfant spirituel à qui il apparaît qu’il reste tout à apprendre. La seule façon de combattre ce fléau spirituel est de vérifier toute chose. L’honnêteté apparente du pasteur n’est pas une assurance de la véracité de ce qu’il prêche dans ses sermons. Cette mise en garde de Paul nous indique très clairement que cette pratique visant à séduire artificieusement existait déjà au premier siècle.

Le don d’enseigner est d’une importance particulière pour atteindre le but que nous fixe Paul ici. Au départ, ce don fut accordé aux premiers apôtres et quelques autres appelés par Dieu, comme Paul, Barnabas, Jude, Marc, Luc et Timothée qui ont vraiment reconnu le Christ ressuscité. Pierre avait insisté là-dessus lorsque le temps fut venu de trouver un remplaçant à Judas. « Il faut donc que, des hommes qui ont été avec nous pendant tout le temps que le Seigneur Jésus a vécu parmi nous, depuis le baptême de Jean, jusqu’au jour où le Seigneur a été enlevé d’avec nous, il y en ait un qui soit témoin avec nous de sa résurrection » (Actes 1:21-22). Mais éventuellement, Paul fut ajouté pour porter l’évangile aux païens. Aux nouveaux convertis à Corinthe, il dit : « Ne suis-je pas apôtre ? Ne suis-je pas libre ? N’ai-je pas vu Jésus-Christ notre Seigneur ? N’êtes-vous pas mon œuvre dans le Seigneur ? Si je ne suis pas apôtre pour les autres, je le suis au moins pour vous ; car vous êtes le sceau de mon apostolat dans le Seigneur. C’est là ma défense contre ceux qui m’accusent » (1 Corinthiens 9:1-3).

Le dernier des apôtres originaux fut Jean qui eut le bonheur de recevoir la Révélation de Jésus, vers la fin du premier siècle, à propos des évènements des temps de la fin et du second avènement de Jésus pour fonder le Royaume de Dieu sur la terre. Le Nouveau Testament fut aussi écrit durant ce premier siècle pour nous servir de témoignage direct sur la façon de parvenir au salut. Dans 1 Corinthiens 13:8, Paul nous déclare que : « La charité ne périt jamais. Quant aux prophéties, elles seront [éventuellement] abolies, et les langues cesseront, et la science sera abolie ». Mais avant d’y arriver, Jésus Lui-même nous a avertis, dans Matthieu 24:11-13 : « Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé ».

Donc, le don d’évangéliser continuera d’être offert jusqu’au retour glorieux de Christ afin de toucher le cœur de ceux qui cherchent Dieu. Paul nous explique que cela se fait par : « Soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter. Celui qui distribue les aumônes, qu’il le fasse avec simplicité ; celui qui préside, qu’il préside avec soin ; celui qui exerce les œuvres de miséricorde, qu’il le fasse avec joie » (Romains 12:7-8). Aux Corinthiens, Paul l’éclaircit de la sorte : « Et Dieu a établi dans l’Église, premièrement les apôtres, secondement les prophètes, en troisième lieu les docteurs, ensuite ceux qui opèrent des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues » (1 Corinthiens 12:28).

En plus de la direction du troupeau, plusieurs pasteurs ont également reçu le don d’enseigner, don qu’ils doivent utiliser avec sagesse et fidélité. Tout cela revient à ce que Jésus nous a commandé dans la grande mission dévolue aux premiers apôtres : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20). Puisque c’est Jésus qui a créé toutes choses au début, tout doit se faire selon le Plan Divin : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; Il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:16-18).

Dans son épître aux Hébreux, Paul leur rappelle cette toute puissance de Jésus : « Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:3-4). Ce don d’enseigner devrait subséquemment être utilisé dans tout enseignement, peu importe la matière. Il serait souhaitable pour chaque chrétien de prendre cette habitude de méditer régulièrement à ce sujet. David le faisait quand il priait à l’Éternel et fut inspiré de nous le dire ainsi : « Fais-moi connaître la voie de tes commandements, et je parlerai de tes merveilles » (Psaumes 119:27). Ce Psaume remarquable contient 176 témoignages ou prières concernant la Parole de Dieu. Nous voyons les mots « méditer » ou « méditation » utilisés huit fois, nous indiquant l’importance de cette pratique avant de s’engager à l’enseigner aux autres.

La méditation concernant la Parole de Dieu devient alors essentielle, car elle est plus facile à enseigner quand nous saisissons la profondeur de Ses préceptes. Voici quelques exemples. Au verset 15, David nous dit : « Je méditerai tes ordonnances, et je regarderai à tes sentiers ». Au verset 23, David déclare : « Les puissants mêmes se sont assis et ont parlé contre moi ; mais ton serviteur médite tes statuts ». Et, au verset 48 : « J’élèverai mes mains vers tes commandements que j’aime, et je m’entretiendrai de tes statuts ». Dans le verset 78, David prie ainsi : « Que les orgueilleux soient confus, qui m’oppriment sans sujet ! Moi, je méditerai sur tes commandements ». Dans le verset 97, il déclare son amour envers Dieu : « Oh ! combien j’aime ta loi ! C’est ce dont je m’entretiens tout le jour ». Et finalement, aux versets 99 et 100 : « J’ai passé en prudence tous ceux qui m’avaient enseigné, parce que tes témoignages sont mon entretien. Je suis plus entendu que les anciens, parce que j’ai gardé tes commandements ».

Il existe cependant une contrefaçon de la véritable méditation : la soi-disant méditation transcendantale ou les autres conformations de mysticismes. Ces autres configurations encouragent les adeptes à se nettoyer l’esprit complètement afin de leur permettre de « voyager ». Tandis que la méditation au sens biblique nous exhorte à nous concentrer sur la magnifique grandeur de la création divine dans l’anticipation d’y participer un jour éternellement. Une telle méditation nous prépare à faire partie du grand et merveilleux plan de Dieu et de l’énorme récompense qui nous est destinée. Et cela plait à Dieu. Car : « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:5).

Dans l’Ancien Testament, Israël avait la tribu de Lévi — que Dieu avait désignée spécifiquement — pour offrir quotidiennement les multiples sacrifices afin de couvrir les péchés du  peuple. Ceci a été pratiqué jusqu’à l’avènement de Christ. « Mais lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis deviennent le marchepied de ses pieds. Car, par une seule oblation il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés. Et le Saint-Esprit nous le témoigne aussi ; car, après avoir dit d’abord : Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités » (Hébreux 10:12-17). L’ancien sacerdoce est donc terminé. Seul le sacrifice de Christ demeure éternellement afin de nous identifier à Lui par la foi comme étant acceptable à Dieu pour notre salut.

Néanmoins, il existe un nouveau sacerdoce, un sacerdoce spirituel offrant des sacrifices spirituels, et il est vital que nous, qui sommes maintenant Ses ministres, offrions des sacrifices qui soient acceptables et qui plaisent à Dieu. Le premier de ces sacrifices nous est donné par Paul, dans Romains 12:1 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable ». Trois autres sacrifices acceptables nous sont indiqués dans le dernier chapitre du livre aux Hébreux : « Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices » (Hébreux 13:15-16).

Notre offrande continuelle de louange à Dieu, en toute circonstance, est également notre reconnaissance de Sa sagesse et de Sa bonté, comme  étant des sacrifices acceptables. De faire les bonnes œuvres que Dieu a préparées pour chacun de nous, pas pour gagner notre salut, mais plutôt par reconnaissance d’un salut reçu gratuitement, est acceptable aux yeux de Dieu. Finalement, la communication, c’est à dire le partage de ce que nous avons reçu, avec les autres, est également un sacrifice acceptable et saint. C’est notre plus grand privilège en tant que Son sacerdoce, de Lui offrir ces sacrifices d’une manière continuelle. Que Dieu vous bénisse tous, chacun individuellement dans l’accomplissement de vos œuvres dans la fidélité et dans votre cheminement vers Son Royaume à venir bientôt.